Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Doli Calamila le vendredi 01 mars 2019, 23:27:05

Titre: Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le vendredi 01 mars 2019, 23:27:05
Doli était un peu distrait en cours aujourd'hui, en effet il réfléchissait aux annonces qu'il avait vu. Il avait prévu de prendre tout les cours proposés pour respecter la part de son contrat avec sa mère concernant sa scolarité. Le trap n'oubliait cependant pas d'être performant quand on le sollicitait pour une réponse ou les devoirs surveillés.

Il lui avait fallut deux heures pour classer l'ordre des cours bénévole qu'il allait prendre, même s'il avait prévu de rémunérer les étudiants, chose normal pour un travail donné.
Doli dû utiliser la mentalité familiale pour justifier les avantages d'accepter, pour un temps, une servante de l'Église dans au moins une petite pièce de la demeure. Il mit aussi en avant des contraintes supplémentaires qui, cumulées, finir par obtenir l'entrée de la bonne soeur dans une des petits salons de la demeure.
Ceci ayant été obtenue la "Princesse", comme le nommait certains élèves, rédigea un mail avec divers horaires pour palier à un éventuel emploi du temps chargé. Il y joignit un plan très précis menant à la demeure et le numéro à composer au portique pour avoir le portier à l'interphone s'il n'était pas présent.
Il était bien sûr évident qu'il allait rester camper devant le portique pour accueillir l'élève qui ne serait sans doute pas très rassurée en arrivant.


En effet sa mère, un brin paranoïaque, avait érigé un sort autour de la demeure et sur la seule route, bordée de forêt, y menant. L'effet était simple, plus la personne approchait plus la crainte montait en elle. Pas suffisant pour faire reculer une croyante, mais pour le facteur c'était une vraie épreuve et il détalait comme-ci il avait le diable à ses trousses.

Une fois que Marie aura grimpée la petite côte alors elle pourra voir la demeure de Doli Calamina. Tout était fait pour en mettre plein la vue et assoir dès le début la richesse familiale. Un manoir neuf et de grande taille, une immense fontaine entourée d'un grand jardin labyrinthique. L'endroit avait été rénové et embellit en un temps record, avec un peu de magie pour économiser. Avant il y avait eu des ruines d'un ancien manoir ayant eu un accident de cheminé.


Doli attendait patiemment devant le lourd portail que son enseignante arrive, derrière lui il y avait deux servantes pour venir réceptionner les éventuels sacs de la jeune femme. Elles étaient aussi là pour discrètement vérifier si la personne qui se présentait était bien la dénommée Marie Mori.

Le trap était vêtu d'une simple et élégante robe blanche, avec la fausse poitrine habituelle. Ici "elle" devait aussi avoir une image irréprochable et ne pourrait parler qu'au féminin.
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Marie Mori le samedi 02 mars 2019, 23:12:45
« Il est né le divine enf…
-J’ARRIVE ! »

Ca ne sert à rien pour un mail Marie.

« Mmh… mmh… Oh… Quoi… ? Ouah ! Cool ! Oh, chouette chouette ! »

Et voilà comment commence notre RP ! Par une Marie toute contente. Car Marie est du genre à être souvent contente, mais voilà, après la lecture de ce mail, elle semblait emplie de joie. Elle en sautillait dans son petit appartement… Misérable, on va pas le cacher. Et ouais, Marie vivait selon les préceptes du Christ, et cela se voyait. Que de foi ? Non je déconne, elle ne vivait pas ainsi par la foi, mais plutôt car elle n’avait pas un rond, et qu’il fallait bien qu’elle arrive à vivre, malgré son manque d’argent. Et donc, il fallait prendre un appartement… Miteux. Ouais, il n’y avait pas d’autres mots. Surtout que bien souvent, l’argent qu’elle gagnait, et bien, elle le dépensait… En don pour l’Église !

C’est l’une des raisons pourquoi elle donnait des cours d’italien. Il fallait qu’elle gagne de l’argent ! Et donc, comme elle parlait parfaitement italien, qu’elle était totalement billingue japonais et italien, et bien autant en profiter. Cependant, il fallait bien comprendre que ce n’était pas la seule raison. Elle donnait aussi des cours car elle adorait aider les gens, elle adorait aider les élèves à découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles langues… L’ouverture à la culture passait bien souvent par l’ouverture linguistique ! Et donc, le fait de donner des cours d’italiens, cela lui permettait de faire découvrir le monde de l’Italie, mais aussi de l’Église. Car oui, si tu peux faire un peu de prosélytisme discret… Oh, ça ne fait pas de mal !

Bref, quoiqu’il en soit, cette « Doli » semblait avoir parfaitement compris cette importance de découvrir de nouvelles nations, par le biais de nouvelles langues. Cela se sentait qu’elle était déjà une jeune femme extrêmement intelligente, dans sa manière de parler, dans le choix du vocabulaire. Franchement, Marie était impressionnée qu’une jeune femme semblait déjà aussi cultivée ! Et franchement, elle ne pouvait qu’approuver ! Avec cette jeune demoiselle comme élève, et bien, notre chère Marie était extrêmement heureuse de cela ! Elle espérait qu’elle serait à la hauteur. Bref en moins de temps qu’il faut le dire, elle répondit et approuva plusieurs plages horaires, prête à donner ses cours !

Et ainsi, le jour J arriva, et l’heure H approcha aussi. Marie approchait du manoir et bon sang… Etait-ce le stress ? Elle ne savait pas trop, mais elle sentait la crainte monter en elle… Bon sang de bonsoir, il fallait qu’elle se ressaisisse ! Des cours d’italiens, elle en avait déjà donné ! Alors pourquoi elle était aussi anxieuse à l’idée juste de rencontrer Doli, et d’arriver jusqu’au manoir ? Cela n’avait aucun sens ! Elle devait absolument se calmer. Ce n’était qu’un cours d’italien, voilà ce qu’elle devait se dire. Bon sang, heureusement qu’elle avait la foi et le soutien de Dieu. Sinon, elle aurait prit ses jambes à son cou, et on ne l’aurait pas revu de sitôt ! Mais heureusement, Dieu la protégeait, et elle savait qu’elle y arriverait.

Et elle fut récompensée en arrivant ! Rien que par la vision de ce qu’elle avait devant elle. Bon sang, c’était… Magnifique ! Elle adorait l’architecture, et plusieurs années passé à Rome aidait beaucoup pour cela, mais bon sang, elle avait quand même affaire, cela ne faisait aucun doute, à une merveille d’architecture, peut-être l’une des plus belles demeures du coin. Cela ne faisait pas de doutes, son élève était une fille sans doute issue d’une famille très riche ! Elle était impressionnée par la beauté des architectures, et de l’immense fontaine… Oh, et les jardins ! Bref, en moins de temps qu’il faut pour le dire, elle se retrouva proche de la fameuse… Enfin, elle supposait, Doli… Et ainsi, elle déclara, offrant une courbette à sa future interlocutrice -oui, j’utiliserai le féminin pour la décrire, tant que Marie n’apprend pas que c’est un homme enfaite-.

« Buongiorno, bella ragazzina ! Sono Marie Mori, la tua professoressa d’italiano. »

Oh, c’est mesquin ça Marie. Elle avait commencé par montrer qu’avec Doli, elles allaient parler grandement italien… Enfin, que Doli se rassure, cela serait fait après avoir assisté à son niveau d’italien, et puis après, avoir fait quelques leçons. Elle n’allait pas devoir parler italien comme ça, dès le début. Cela serait vicieux, et puis, Marie voulait une seule et unique chose : permettre à Doli de s’améliorer, de devenir meilleure en italien. Pas du tout se moquer d’elle, lui dire qu’elle est nulle, etc. Au contraire, elle était persuadée que son interlocutrice serait vite une excellente locutrice de la langue de Dante. Ainsi, comme les plus courtes plaisanteries sont les meilleurs, et bien, elle déclara en faisant la bise à Doli…

« hihi. Je suis Marie, enchantée de te rencontrer Doli. C’est beau chez toi ! »

Doli put remarquer que Marie parlait japonais sans la moindre pointe d’accent, tout comme c’était le cas en italien. Ce ne serait pas le cas pour quand elle parle français ou anglais, où elle gardait un fort accent japonais, même si ce dernier était suffisamment faible pour qu’elle soit compréhensive. Ainsi après avoir fait la bise -une habitude purement européenne, qui avait peut-être troublée quelque peu Doli-, et bien, elle commenta un peu le style architectural, étant donné qu’elle le trouvait superbe. Sérieux, elle n’avait pas vu d’aussi bâtiment au Japon… Faut dire elle était plus fan du style architectural ancien en Europe, moins de celui au Japon. Mais quoiqu’il en soit, elle commença à déclarer après avoir laissé errer un peu son regard :

« On commence ? Tu m’accompagnes ? »

Elle sentait le regard des deux servantes… Marie n’avait qu’un sac à dos, remplis de plusieurs livres d’italiens, et quelques affaires personnels. Sinon, elle avait toujours sa robe de religieuse, cela, cela ne changeait pas de d’habitude. Sa robe était plutôt belle, même si on sentait qu’elle avait été souvent lavée, et que si elle était parfaitement propre, disons que certains côté s’effilochait… Bon sang, en comparaison de la tenue de Doli, elle se sentait comme une pauvresse. Enfaite, le seul truc de pure valeur qu’elle avait sur elle, sans aucun doute, c’était bel et bien la croix en or qui continuait comme toujours de pendre autour de son cou. Le symbole qu’elle était avant tout une religieuse, une femme d’église. Mais là, elle n’était pas là pour l’église. Elle était là pour aider Doli avec son italien !
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le dimanche 03 mars 2019, 20:00:53
Doli vit arriver l'étudiante qui allait lui faire cours, ce fut avec une légère surprise qu'il la vit habillée de sa tenue religieuse. Mais il ne pouvait pas se permettre de commentaires, vu qu'il était ignorant sur les us et coutumes de la religion en question. L’Église était peu aimé dans la famille et Doli allait devoir faire preuve de prudence.

Malgré sa tentative pour être très sobre et baisser le niveau vestimentaire par rapport au reste de la famille dans le manoir il était évident qu'il y avait un triste fossé entre les deux.
La phrase en italienne fut pas totalement comprise, mais les servantes Tasha (https://tbib.org//samples/4322/sample_aad1c33844e794219dc543de680407fa8871d152.jpg?7444765) et Sasha (https://tbib.org//images/1183/4c3a0c99190c2553025758850f84b846785a5284.png?7441477) eurent un très bref sourire amusé avant de reprendre leur professionnalisme.

-Bien sûr. Tasha peut prendre votre sac si vous souhaitez. Sasha, tu pourrais nous devancer ?  

Sasha s'inclina légèrement et ouvrit le portail avant de se diriger vers le lieu d'étude prévu. C'était aussi pour prévenir la maitresse des lieux de l'arrivé de l'enseignante. Si Tasha était plus liée à Doli, Sasha était plus proche de ses parents.

-Vous enseignez depuis combien de temps Mori-senseï ?

Doli était respectueux et il gardait cette manière d'être face à la personne qui allait lui inculquer les bases de l'italien. Il oubliait que cela pouvait choquer la personne respectée si elle n'était pas habituée.
D'un geste de la main il convia Marie à la suivre vers l'entré du manoir. Il marchait tranquillement car il avait bien remarqué le regard émerveillé de la religieuse. Il était vrai que ce lieu était beau et semblait sortir de belles histoires, autant laisser son enseignante en profiter.
Une fois rentré ils furent accueillis par la maitresse de maison, Éléonore (https://tbib.org//images/6370/e1129be36bb2e61dc08d99478238bab6c8e0d308.jpeg?6883209), qui attendait dans le hall, entourée de serviteurs bien rangés en rang.

-Bienvenue mademoiselle. J'espère que vous serez utile à Doli, au moins pour lui apprendre les bases. Elle n'est pas très douée par rapport au reste de la famille, mais si vous vous montrez assez pédagogue vous pourriez arriver à quelque chose. Je met à disposition l'un de mes salons, si vous avez besoin de quelque chose informez Tasha ou Sasha.

Malgré l'air poli de la mère de Doli elle n'aimait pas Marie, d'une c'était une nonne, de deux c'était une étudiante lambda sans diplôme dans l'enseignement de langue et enfin, elle devait tolérer la présence de cette gueuse dans SON manoir. Si Doli n'avait pas négocié il n'y aurait eu aucune chance que la servante de Dieu puisse ne serait-ce que toucher le mur d'enceinte extérieur avant de subir un sort de son crû. Elle espérait au moins que l'étudiante puisse à minima apprendre les bases à Doli, au moins elle n'aurait pas à la payer pour son incompétence dans le cas contraire.

Tasha, en ressentant l'hostilité déguisée, invita Marie à rejoindre le petit salon, qui n'avait de petit que le nom par rapport à un appartement. Il y avait une grande table pour 8 personnes avec des fauteuils confortables, une bibliothèque, de petits meubles dont un cachait un frigo.
Sasha était déjà présente avec un petit chariot comprenant de quoi grignoter et boire, pour Doli s'était un situation ordinaire, mais il appréciait toujours l'application que les serviteurs mettaient dans leurs tâches.

Il demanda alors à son enseignante par quoi "elles" allaient commencer.
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Marie Mori le samedi 09 mars 2019, 23:52:47
Notre chère Marie portait quasi toujours sa robe de bure, quand elle se promenait. Enfaite, c’était pour deux raisons majoritairement. La première était assez simple… Elle avait pas beaucoup de tunes, et c’était plus simple donc d’avoir quasiment la même tenue, et juste de changer régulièrement la tenue et laver les autres. Cela permettait de les réparer plus aisément si l’une s’abimait… Bref, vous voyez pourquoi ? Et bien, la seconde raison, et c’était sans doute la raison qui allait le plus déranger la mère de Doli (quoique), et bien, c’était aussi un moyen pour elle de montrer son appartenance à la Chrétienté dans un pays où la chrétienté ne représente que 0.5 pour cent de la population ! Donc, pour elle, c’était important. Mais chut, n’allons pas trop vite, et concentrons-nous :

-Bien sûr. Tasha peut prendre votre sac si vous souhaitez. Sasha, tu pourrais nous devancer ? Vous enseignez depuis combien de temps Mori-senseï ?

« Deux ans, mademoiselle Sasha. »

Les deux maids étaient absolument adorable ! Et serviable ! Marie ne fit pas de commentaire sur leur tenue, et était bien contente qu’on l’aide. Au début, elle aurait bien aimé ne pas gêner, et garder son sac, mais les maids semblaient prêtes à aider, et ne semblait pas du tout déranger par porter quelques choses, donc, Marie se laissa faire, étant donné qu’elle ne voulait pas paraître impolie et refuser la proposition de ces interlocutrices ! Ainsi, elle accompagna donc Doli, à l’intérieur du manoir, qui était encore plus grandiose à l’intérieur qu’à l’extérieur. Elle était tellement hypnotisé par toute cette richesse, tout ce qu’on pouvait voir, qu’elle en avait la bouche ouverte… Et qu’elle fut fortement surprise quand une femme lui adressa la parole.

-Bienvenue mademoiselle. J'espère que vous serez utile à Doli, au moins pour lui apprendre les bases. Elle n'est pas très douée par rapport au reste de la famille, mais si vous vous montrez assez pédagogue vous pourriez arriver à quelque chose. Je met à disposition l'un de mes salons, si vous avez besoin de quelque chose informez Tasha ou Sasha.

« ... »

Elle fut estomaquée. Mais genre totalement. Et pour trois raisons. Premièrement son apparence… Elle avait une… Enfin euh… Une… Comment dire ça tout en restant bon pour les Evengiles ?! Elle avait une poitrine énorme ! Sérieusement, c’était plus gros que sa tête… Elle était totalement frappée… Mais ce ne fut pas que ça… La deuxième, c’est qu’elle lui était clairement hostile, cela se sentait totalement, elle n’était pas aimée, ni même voulue ici. Mais ça, franchement, c’était pas grave pour Marie. Elle s’en fichait, cela ne la dérangeait pas… Ce qui la dérangeait vraiment, c’était le mépris qu’elle avait… Pour sa propre fille ! Enfin, Doli ne méritait pas ça ! Surtout, euh, enfin… Tu… Tu ne dis pas ça devant une parfaite inconnue à propos de ta fille… C’est… C’est un bon moyen de lui faire naître des complexes ! C’était pas bien du tout !

« Je suis sûr qu’elle apprendra vite les bases de l’italien ! »

Ainsi, alors qu’elle ne connaissait pas du tout Doli, et que ce n’était même pas encore son élève… Et bien, elle se retrouva dans une situation fortement inconfortable où elle défendait une jeune élève, sans même savoir si ce qu’elle disait était vraie. Si ça se trouve, elle allait être nulle. Mais Marie s’en fichait. Merci le christianisme, le vrai, pas celui que beaucoup utilisait pour justifier leur saloperie, et bien… C’était l’amour de son prochain. Et elle avait un vraie amour de son prochain, elle aimait déjà Doli, et elle comptait bien montrer à sa mère, que Doli n’était pas « pas très douée par rapport au reste de la famille ». Bientôt, elle allait être une billingue Japonais-Italien, et c’était Marie qui vous le dit ! Bientôt ça sera elle qui vous commandera vos pizzas, vous verrez… mmh… Vu le lieu, sans doute qu’ils mangeaient assez peu de pizza !

Elles arrivèrent toute, après cela, dans un petit salon. Petit salon ? Ouah, c’était pas du tout le cas enfaite ! C’était grand comme l’appartement de Marie, et bien mieux meublés, bien que Marie avait tout ses meubles dans la même pièce. On trouvait une immense table, pour au moins une dizaine de personnes aux yeux de Marie, et énormément de meubles, dont une grande bibliothèque qui semblait bien garnie. S’il n’y avait pas autant d’hostilité dans l’air, franchement, Marie aurait bien regardée un peu la bibliothèque, mais elle ne voulait pas faire de faux pas, et décida donc de se concentrer… Après tout, elles n’étaient pas là pour s’amuser ! Elles étaient là pour apprendre la langue de Dante ! Donc s’installant à la table, elle invita Doli à s’installer juste à côté d’elle, avant de lui déclarer :

« Alors, j’ai besoin de savoir, tu ne parles que le Japonais ? »

Allez, le cours commence ! Elle allait devoir remercier les deux maids d’avoir apporter son cartable jusqu’ici aussi, vu qu’elle commençait à le fouiller. Dedans, énormément de documents, on sentait que Marie était venue préparée. Uniquement des papiers, des feuilles plastifiés, etc. Marie n’était pas très douée avec les nouvelles technologies, elle n’allait pas le cacher, et si elle avait bien un smartphone, comme tout le monde, elle savait pas trop s’en occuper, et faisait souvent des boulettes avec… Bref, les trucs papiers, c’était très bien. Sans même attendre donc une explication, une demande, une remarque ou quoique ce soit, elle sortie la première feuille plastifiée, celle qui avait d’ailleurs fièrement le numéro 1, et qui donc était le premier document qu’elle utilisait dans le cadre de ces cours :

« Voilà un petit alphabet « latin » comme on l’appelle, c’est la base de toutes les langues latines. En japonais, c’est différent du Kanji, Katakana, et Hiragana. Pour écrire le japonais avec, on parle de Romanji, roman, de « romain », comme l’alphabet, le latin étant l’ancienne langue des romains. »

Et ouais ! Alors, évidemment, c’est un peu casse gueule, vous imaginez bien. Car bon, dans les faits, enfaite, comme on est sur un forum français, et bien, tout est en français. Sauf que vous imaginez bien qu’en vrai, on est à Seikuku, donc, au JAPON. Et on parle Japonais, on utilise l’alphabet japonais, etc. Bah oui, c’est tout con, mais donc, Doli avait besoin d’apprendre, si elle n’avait jamais appris l’alphabet latin, et bien… L’alphabet latin. Car sinon, elle n’arriverait jamais à se mettre au français, italien, anglais, bref, tout les langues qui utilisent cet alphabet, et donc, dans le cas présent, l’Italien. Ainsi, c’était sur ce point que Marie allait faire son cours… Et elle comptait bien donner un bon cours, vu qu’elle était extrêmement motivée… Donc, elle déclara juste après, assez contente :

« Si tu connais déjà un peu ça, on parlera des spécificité de l’alphabet italien, qui n’a pas toutes les lettres que tu vois ici. »

Elle s’approcha donc un peu plus de Doli, appuyant un peu sa poitrine sur la table, et glissant le document vers Doli, pour qu’elle puisse lire un peu les lettres de l’alphabet. Marie était assez proche de Doli, mais c’était en toute innocence, je vous rassure ! Marie est une religieuse, elle n’allait pas penser au sexe, encore moins à la base avec une personne du même sexe qu’elle. Cela ne serait pas possible à son sens. Bref, en tout cas, Marie maintenant s’était fait une promesse, devant le Seigneur… Elle allait apprendre les bases de l’italien à Doli, et elle n’aurait aucun soucis ! Et après, elles iront encore plus loin, et Doli pourrait parfaitement parler italien, sans aucun soucis ! C’était Marie qui vous le dit, ça c’est sûr !
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le mercredi 13 mars 2019, 00:20:54
Éléonore était ravie de voir que sa présence et son attitude avait choqué la grenouille de bénitier qu'elle devait tolérer dans ses murs. Elle avait user d'un sort pour amplifier sa poitrine, mais le léger mal de dos qui en résultait valait largement la peine. Pour la maitresse de maison  c'était suffisant pour casser une éventuelle curiosité à l'égard de sa demeure, mais elle allait prévoir encore quelques petites choses contre la religieuse. Après tout les rues n'étaient pas sûre pour une jeune fille, d'autant que la nuisance en tenue de nonne pourrait se montrer utile autrement. Bien sûr ce n'était pas prévue dans les termes du contrat, mais c'était en dehors de son territoire donc ne concernait plus l'accord en soi.



Doli voyait bien que son enseignante était impressionnée par la pièce qui pour lui était...simplement banal. Vint alors une question assez classique mais qui était souvent posé pour jauger des capacités des clients de la part de professeurs particuliers.

-Je connais le français et l'américain, mais je suis moins multilingue que mes soeurs qui préfèrent passer par des professeurs agréés plutôt que la bénévolat des étudiants. Je suis une exception en aillant décidé d'étudier  dans un lycée ordinaire.

Le point qu'il avait indiqué était vrai, il était en retard par rapport à ses ainées, mais il avait du parfaire son éducation d'abord, ce qui avait dévoré sans pitié bien des années.
Marie était le genre d'enseignante que certains qualifieraient, de la vieille école, avec les supports qu'elle utilisait. Ce n'était pas pour déplaire à l'étudiant qui allait retrouver pas mal de point commun avec les cours ordinaires au lycée. On voyait bien son habitude d'étudier aussi il ne lui fallut pas longtemps pour se mettre à la relecture de l'alphabet  latin. Cela ne faisait pas de mal de reprendre cet alphabet, n'ayant lu presque celui du japon au moins depuis un mois avant son arrivé dans le pays.

-Pourriez-vous me montrer l’alphabet italien s'il vous plait ?

Le trap ne pouvait ménager ses efforts devant l'attitude de son enseignante, il faut dire que cela lui changeait de ses professeurs qui semblaient s'embêter à faire un cours dont ils donnaient toutes les notes et au final c'était à lui de faire presque tout le boulot. Étant concentré sur son apprentissage il ne tilta pas concernant le rapprochement de Marie et il aurait réagit normalement, après tout il était plus connu comme une demoiselle qu'un damoiseau. Ses gestes étaient calculés pour garder l'image qu'il montrait au lycée, mais aussi car il savait sa mère capable de beaucoup alors il était un peu stressé à l'idée de faire une bourde.

Sasha vit que le travail allait prendre du temps alors elle s’éclipsa pour aller chercher les lunettes de la "mademoiselle", chose que Doli portait rarement en présence de personnes. Sa santé n'étant pas bonne il était sujet à des migraines sous l'effort par moment. Mais ça il ne fallait pas le dire, cela aurait montré la dernière des Calamila comme déficiente. La servante croisa Constantia, (https://tbib.org//images/683/95f5c630af3768fc1457a69cad70f2f07640571e.jpg?7459869) qui était l'élément féminin le plus doux de la famille vis-à-vis de Doli. Elle s'enquit de la bonne tournure de la leçon de sa "petite sœur". La cousine, agissant comme une grande soeur, avait été étonnée du choix de Doli, mais savait que cela n'avait pas été fait à la légère. Elle laissa la servante revenir discrètement dans le petite salon avec un petit sachet finement brodé contenant de petite douceur pour Marie, mais qui lui sera remit plus tard pour ne pas courroucer la maitresse de maison. Constantia avait confiance en Doli, mais son manque de magie et résultats moyen n'en faisant pas un bon élément familiale en dehors d'être marié à un bon mari.
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Marie Mori le jeudi 14 mars 2019, 20:18:03
Marie était motivée. Marie avait toujours aimée l’enseignement… Mais est-ce que notre religieuse était prête ? Sans aucun doute, d’un point de vue éducatif, d’un point de vue enseignement de l’italien, et dans ses connaissances de la langue de Dante -elle avait quand même vécue une bonne partie de sa ville dans la ville papale, Rome, où on parlait quand même beaucoup italien. Genre beaucoup, étant donné que bah euh… Les gens là bas… SONT ITALIENS ! Et donc parlent l’italien-. Cependant, ce dont elle n’était pas prête, c’est qu’elle était à la frontière du monde magique, alors qu’elle n’était qu’une jeune femme innocente, gentille, et qu’elle ne se rendait compte de dans quel monde elle venait de mettre les pieds. Mais pas d’inquiétude ! Tout allait bien se passer, n’est-ce pas ?

-Je connais le français et l'américain, mais je suis moins multilingue que mes soeurs qui préfèrent passer par des professeurs agréés plutôt que la bénévolat des étudiants. Je suis une exception en aillant décidé d'étudier  dans un lycée ordinaire.

« Je suis honorée d’une telle confiance alors ! »

Quel gentillesse ! Elle devinait qu’en effet, elle devait paraître comme une pouilleuse dans un tel cadre… Et on allait pas se mentir, elle l’était un peu. Mais voilà, il fallait bien imaginer… C’était totalement logique que les sœur de Doli, vu leur milieu social, ait été éduquée par des précepteurs bien plus diplomés et sans douté doué qu’elle ! Mais visiblement, Doli était peut-être pas rassurée par le fait de devoir se retrouver face à des profs aussi doués ? Elle supposait que son interlocutrice devait sans doute souffrir de gros complexes d’infériorités, cela ne l’étonnerait pas. Quel idiote qu’était sa mère ! Pauvre Doli… Marie allait tout faire, foi du Seigneur, pour faire en sorte que la jeune femme soit à sa place, et soit heureuse ! C’était son devoir !

-Pourriez-vous me montrer l’alphabet italien s'il vous plait ?

Elle montra immédiatement l’alphabet. Malgré un acceuil plutôt froid de la Domina, la maîtresse des Lieux (Marie était à des années lumières d’imaginer ce qui lui attendait sur certains points, et encore heureux, sinon elle aurait prit ses jambes à son coup), et bien, elles étaient très bien traités pour travailler. C’était calme, le cadre était agréable… Franchement, elle allait bien se plaire à apprendre à une élève aussi concentrée ! Cela se sentait que Doli voulait apprendre, et elle était persuadée qu’elle allait pouvoir apprendre de nombreuses choses sur la langue de Dante ! Mais il fallait retourner aux bases, le tout début, car pour Marie, rien de plus important que partir des bases pour réussir à avancer… Elle déclara alors :

« On va partir du français, car les deux langues sont des langues latines. Elles ont les mêmes racines. »

Oui, totalement. Si Doli parlait bien la langue de Molière, mieux valait partir de celle-ci. Visiblement, Doli était aussi assez douée donc en Américain -important à noter, l’Américain n’était pas la même chose que l’anglais Britannique-, mais l’anglais, s’il utilisait l’alphabet latin, n’était pas des même origines linguistiques, bien que l’anglais avait énormément emprunté au Français, de part le normand… Bref, quoiqu’il en soit, en partant d’un alphabet que notre chère Doli pourrait comprendre sans difficulté, alors, cela serait parfait… Autre avantage, non négligeable, et bien… Doli et Marie parlait donc toutes les deux le français ! Bah oui, il faut bien noter que cela allait les aider toutes les deux… Donc, Marie commença à expliquer, tranquillement.

« Contrairement au français, l’italien est plus proche de ces origines latines : exit donc les lettres d’origines grecques : X, K, Y, ou W. Sauf dans des mots étrangers, que l’italien a récupéré. »

Elle avait approchée sa chaise, aimant bien être bien proche de son élève, pour lui parler comme si elle faisait la confesse. Donc, en effet, les lettres d’origines grecs n’existaient pas en italien, contrairement à en français, où on les retrouvait. Alors, c’était pas tout à fait vrai de dire qu’elle n’existait pas. Par exemple dans « taxi », ou « Whisky ». Ce sont des mots qui ne sont aucunement italiens, mais donc, quand ils ont été pris dans le vocabulaire italiens, ils ont gardés leur orthographie d’origine, ils n’ont pas été adapté. Ce n’était pas le cas de tout les mots étrangers, certains étaient adaptés. Il n’y avait malheureusement pas de règles, donc, elle ne pouvait pas expliquer ainsi aussi simplement que juste : « C’est comme ça que ça marche, donc tu fais comme ça… » Si malheureusement cela marchait ainsi, cela serait génial… Mais ce n’était pas le cas ! Tant pis !

« Aussi, tu ne trouveras pas « J « en italien classique. C’est un son jumeau du « i ». Les jeunes parfois l’utilise, comme dans le prénom « Jaccopo », tu vois ? Mais la tradition dirait « Iacoppo ». »

Elle continua alors d’expliquer les subtilités des lettres italiennes, l’usage aussi spécial du « h » qui n’était que phonétique, étant utilisé par différencier les « c » qui faisaient « ch » et « k » niveau des sons. Elle expliquait soigneusement ainsi comment comprendre les sons italiens. Elle fit éppeler même les lettres dans leur prononciation italien, pour tenter de montrer les différences subtiles qu’il y avait entre l’italien et le français. Marie était contente, visiblement, Doli était motivée, et comprenait bien. Qu’est-ce qui pourrait se passer d’étrange et pas prévu dans ce cours ? Franchement rien, pensa la fameuse religieuse aux cheveux d’or. Sans aucun doute que ce cours allait extrêmement bien se passer, et qu’il n’allait rien se passer d’étrange ou de paranormal. N’est-ce pas… ? N’est-ce pas… ?
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le vendredi 22 mars 2019, 14:28:24
Le trap avait prit un papier sur une fine pile qui avait été posé sur le bureau en prévision par Sasha avant leur arrivé. Il prenait ses habitudes de noter les détails et points qui pouvaient aider à l'apprentissage, chose qui n'était pas forcément au gout des précepteurs. Il était concentré, mais savait que cela ne pourrait être maintenu longtemps, autre point qui était négatif avec l'enseignement voulu par sa mère. Au moins au lycée il y a des coupures qui lui permettent de souffler avant de ré-attaquer son instruction.

L'enseignante était discrètement observée par les servantes qui gardaient leurs sourires figés sur leurs frimousses. Mori n'aurait sans doute pas été rassurée de savoir que tout le personnel était habilité à maitriser des individu dangereux ou employer des moyens un peu plus létaux en cas de danger sérieux. Mais pour le moment ce n'était que de simples servantes au service de Doli et de son enseignante. Tasha, la maid brune, surveilla l'heure pour estimer quand il sera nécessaire de faire une pause.

Il laissait Mori parler, tout en grattant les points indiqués, sans négliger son écriture car cela pourrait lui être reprocher après coup. Il se devait de montrer une image la plus impeccable possible et comme il avait une belle écriture au lycée il ne pouvait pas se laisser aller sur ce point.
Le jeune Calamila fit les exercices et comprenait tranquillement au fur et à mesure. Il faisait quand même des erreurs que ses cadettes auraient évitées sans problème, mais il ne pouvait être bon partout et compensait par une capacité magique ainsi qu'une excellente maitrise des arts magiques. Malheureusement ces deux points n'étaient pas reconnus dans le monde moderne et passeraient au mieux pour des jolies illusions.
Doli se montra cependant bon élève et suivait le cours de son mieux, en posant quelques questions de prononciation pour se perfectionné. Il avait conscience qu'une langue se parlait principalement et ne cachait nullement le savoir.


Tasha vit que cela faisait quelques heures qu'ils travaillaient et se permis d'intervenir, connaissant les limites de concentration du jeune maitre et estimant que cela ferait aussi plaisir à Mori de faire une pause, surtout vu la douceurs qui étaient cachés sur le chariot. Elle parla avec sa douceur habituelle et le respect qu'elle devait à l'égard de l'invitée et enseignante de Doli.

-Veuillez m'excuser, cela fait un moment que vous enseignez, peut-être serait-il judicieux de faire une pause ?

Si Marie acceptait elle aurait droit à une grande sélection de petits gâteaux, de biscuit, bref un genre de gouter digne d'une princesse. À cela viendrait s'adjoindre la possibilité d'avoir différente sorte de chocolats chaud, cafés ou thés selon sa préférence.
Cela allait un peu à l'encontre des souhaits de la maitresse de maison, mais avait commis l'erreur de ne pas donner d'ordres à ce sujet, Constantia en avait profité. Comme ça à défaut de donner un salaire l'enseignante serait payé en nature.

En ce qui concernait le surnaturel il n'y aurait rien...tant que la servante de Dieu ne quittait pas le territoire d'Éléonore. Cette dernière était d'ailleurs entrain de finir les préparatifs dans l'ombre de son salon, isolé par un sort afin d'empêcher des indésirables d'entrer. Elle espérait que la gueuse qui souillait sa demeure est la peur de sa vie et soit tellement terrorisée qu'elle ne veuille plus sortir de son église, que ses rêves soient peuplés de créature souhaitant la tuer ou pire. Oui, la maitresse de maison était immonde.
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Marie Mori le vendredi 22 mars 2019, 21:55:14
Doli était une bonne élève, Marie le remarqua de suite, elle était studieuse, et comprenait vite. C’était très encourageant, surtout le fait qu’elle était studieuse, cela c’était le plus important. Marie faisait partie de ces personnes qui estimaient que tant que la volonté était présente, alors, tout allait bien ! C’est ça, vraiment, ça le plus important. Il faut de la volonté beaucoup de volonté, et toujours être motivé. Même quand c’est dur, même quand ça ne marche pas. Cela, on pouvait deviner que notre chère religieuse était grandement ainsi… Grâce à la religion justement, qui rappelait qu’il fallait être fort face à l’adversité ! Donc, Marie était une motivée, et elle sentait que Doli l’était aussi, ce qui permettait ainsi de pouvoir progresser, et assez vite !

Ainsi, les deux étaient plongés dans le travail. Marie faisait bien travailler à son élève les prononciations et l’oral. D’ailleurs, elle expliqua qu’après avoir appris les bases de la grammaire, de la conjugaison, etc. Et bien, elle allait vraiment pas devoir hésité à aller directement en Italie, ou rejoindre des groupes de conversations à Seikuku de passionné d’italien, ou d’italien tout court, ça peut marcher ! Car une langue, comme disait toujours Diana, et comme semblait le pensait Doli, et bien, on n’apprenait vraiment à la maîtriser qu’en la pratiquant et c’était tout à fait normal, si vous voulez mon avis. D’ailleurs, les deux « femmes » étaient tellement plongé dans leur travail, que voilà...

-Veuillez m'excuser, cela fait un moment que vous enseignez, peut-être serait-il judicieux de faire une pause ? 

« Mais tout à fait ! C’est très important ! »

Marie avait tellement été plongée dans ses explications, qu’elle sursauta comme une idiote quand l’une des servantes lui parla. C’était… Euh… Mince… mmh… TASHA ! Oui, elle s’en souvenait ! Bref, Tasha avait totalement raison. Il était TRES important de faire des pauses dans le processus d’apprentissage. Ce n’est qu’en alternant pause et apprentissage qu’on peut vraiment apprendre quelques choses. Si on tente de se forcer, on ne prend pas de pause, on finit par se fatiguer, et quelques jours après, on se rend compte qu’on doit tout réapprendre. Donc, vous imaginez bien que cela ne sert à rien de forcer si finalement… On doit tout refaire ! Quoiqu’il en soit, la pause n’allait pas juste être un simple moment comme ça de rien à faire, car Marie eut la surprise de voir que… On avait pensé à elles !

« C’est pour nous ? Oh lala, je suis honorée, merci ! »

Autant, elle avait eu un peu peur de la maîtresse de maison, autant plus ça passait, plus elle pensait qu’elle avait mal jugée. Elle était très bien reçue ici. Oh, bien sûr, c’était surtout de la part des servantes, qui non seulement étaient adorables, mais en plus, aidaient totalement ! Franchement, Marie allait vraiment les remercier à la fin de la séance. Mais même la maîtresse de maison était franchement super, sans aucun doute… Ahlala… Ma chère Marie… Si tu savais… Tu t’en mordrais les doigts ! Mais passons sur ce point, et concentrons-nous donc sur la fameuse Marie, et pas sur les plans de son hôte… Car en effet, il fallait bien le dire, Marie avait a parlé, elle n’allait pas passé ce goûtée à rester muette !

« T’es très douée Doli, on sent que t’as le sang pour les langues ! En même temps, Anglais, Français et Japonais, c’est très bien pour ton âge. L’Italien, tu maîtriseras vite ! »

Ouais, on va pas le cacher : déjà maîtriser l’anglais et le français à son âge… Doli n’avait pas à rougir de ces capacités. Après, elle ne savait pas à quel point elle maîtrisait ces deux langues, mais dans les faits, Marie qui se considérait comme chanceuse dans l’apprentissage des langues, et bien, elle parlait qu’une langue de plus ! L’italien ! Donc, voilà, il n’y avait pas de doute, Doli était douée, et sans doute que bientôt, elle parlera très bien l’italien ! Marie avait confiance, et surtout, cela permettrait à Doli de rabattre le claquet de sa mère ! Car elle allait montrer que sa fille, et bien, elle parlait très bien la langue de Dante ! Après avoir dit ça, et bien, Marie regarda encore un peu toute la salle, toujours impressionnée par le lieu où elle était… Et ainsi, elle déclara, totalement enthousiaste :

« C’est incroyable chez toi ! »

Elle tentait de lancer un peu la discussion. Après tout, Doli et elle ne devaient pas avoir une différence d’âge si importante, franchement ! Donc, avec un peu de chances, elles pourraient devenir amies, n’est-ce pas ? Cela serait pas chouette ? La jeune chrétienne aimait bien se faire des amis, rencontrer des gens… C’était toujours sympathique, et cela enthousiasmait la jeune femme ! Maintenant, elle comprendrait si son interlocutrice n’avait pas spécialement envie de cela. Peut-être que cette dernière voulait juste rester en mode « tu m’apprends l’italien » et c’est tout. Mais voilà, c’était quand même la pause ! Et qui dit pause, dit pause tranquille, et discussion. Surtout que le cadre était sympa, avec cette magnifique salle, et en plus, toutes ses gâteries qu’avaient ramenés les servantes !
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le mercredi 27 mars 2019, 17:24:21
Pour Doli aussi la pause fut la bienvenue car ses limites de concentration étaient proches, aussi se reposer. Ce rythme de travail lui convenait bien mieux et étrangement il avait un peu moins à travailler, lui laissant du temps pour lui.

Les douceurs étaient monnaies courantes chez lui, la famille avait de l'argent et ne se privait nullement pour le dépenser, des fois de manière absurde. Sur le chariot il y avait une légère différence en terme de qualité pour une tout petit lot de sucrerie. Tasha s'exerçait à la cuisine et glissait souvent des essais lorsqu'il n'y avait que Doli, qui était le gouteur. Si lesdits essais étaient d'une excellente qualité aujourd'hui il en était autrement au début où le pauvre trap avait mangé plus par gentillesse que par goût, car avant c'était horrible. Maintenant Tasha aurait fait une pâtissière de haut rang si elle avait eu le diplôme et la boutique.

Voir une camarade de lycée avoir presque les yeux briller, selon sa vision des choses, sous ces gourmandises banales pour lui était plaisant. C'était bête, mais partager un peu de son quotidien avec des personnes autres que sa famille ou des personnes plus qu'aisés était rafraichissant. Lorsque Mori mit en avant sa demeure Doli eu un petit sourire car cela le rappela à la réalité des choses. Pour des yeux extérieurs c'était comme une maison merveilleuse, mais sous ses atours dorée elle était une cage dont il ne pouvait sortir que pour étudier et la porte de cette prison pouvait se refermer à la moindre erreur de sa part. Mais il n'allait pas embêter avec Mori avec ça, autant la laisser s'extasier de la demeure familiale comme beaucoup avant elle, sauf qu'ils n'avaient pu entrer.

-Je ne me rend pas compte jusqu'à quel point c'est incroyable, car cet environnement est commun à mes yeux. Vous vivez à l'église ou à part ? Je connais certain lieux où les bonnes soeur logent au sein même du lieu de culte, mais il arrivent aussi qu'elles vivent comme tout le monde en dehors de leur obligation religieuse.

Doli était curieux, il voulait en savoir plus sur le monde qui lui avait été dissimulé et pas que les bonnes choses. Il savait très bien que le monde n'était pas rose car rien que la sphère dans laquelle sa famille avait ses dangers.

Il demanda poliment à Tasha un lait chaud à la cannelle. Le trap traitait très bien les domestiques car ils étaient précieux à ses yeux. Nombre de fois il avait sollicité leur aide, nombre de fois ils l'avaient aidés, nombre de fois ils avaient veillés sur lui ou pris pour lui la colères de ses autres sœurs. Mais jamais ils ne s'étaient plaints ou refusés ses rares caprices. Pour beaucoup des membres de la famille ils étaient corvéables à merci, quitte à altérer leur mémoire pour les rendre plus dociles ou leurs faire oublier des choses une fois licenciés.  Doli faisait de son mieux pour protéger les domestiques qui lui étaient attitrés, Tasha en faisait partie, contrairement à Sasha pour laquelle il ne pouvait rien faire hormis cacher certaines erreurs commises par la servante à sa mère.


Il se figea légèrement, la magie entourant son cœur avait eu un moment de faiblesse et son organe eu quelques ratés. Ce n'était rien de méchant, mais c'était la première fois que sa magie s'estompait ainsi et pendant un moment il cru qu'il allait risquer gros, surtout en présence d'une élève. Heureusement la magie revint et ses battements de coeur, quoi que rapide sous la peur, redevinrent régulier.
Doli réfléchit un peu, connaissant sa mère elle pourrait faire du mal à Marie, aussi il accompagnera la servante de Dieu après le cours. Cette curieuse interruption de magie pouvait être son oeuvre. Si sa génitrice n'avait pas fois en ses capacités, lui n'avait pas fois en son humanité envers les plus faibles ou ce qu'elle désignait comme nuisible.

Le trap espérait que sa légère tétanie était passé inaperçu, histoire de ne pas inquiété la nonne. S'il avait su les projet de sa mère il aurait user de sa magie sur le champs, mais pour le moment, comme Marie, il ignorait les desseins d'Éléonore.
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Marie Mori le vendredi 29 mars 2019, 22:38:12
Ces patisseries étaient délicieuses ! Elles devaient sans doute venir d’un traiteur, ou d’un patissier reconnu ! Bref, notre fameuse Marie se régalait ! Marie aimait bien la cuisine, et elle cuisinait pas mal elle même, mais jamais elle n’arriverait à faire aussi bon. Ses plats étaient relativement… Normaux, c’était le moins qu’on puisse dire, étant donné qu’elle n’avait jamais cherché à s’améliorer au point de devenir une grande cuisinière. Disons qu’elle faisait des plats tout à fait correct, il n’y avait pas de soucis pour ça, mais qu’il fallait pas s’attendre à des merveilles qui fassent exploser le palet d’onctueuses saveures absolument uniques, vous voyez ce que je veux dire ? Bref, quoiqu’il en soit, elle adorait, et son goût ne pouvait qu’être heureux d’une telle situation...

Ce n’était pas le sens uniquement touché par cela. Marie, quand elle avait vécue à Rome, avait vécu aussi pauvrement, étant donné que la cité de Saint-Pierre n’était pas donné. Elle n’avait jamais été très riche, mais n’avait jamais eu de véritables comparaisons enfaite… Maintenant qu’elle voyait ça, elle était absolument impressionnée, cela s’était absolument imprimée dans sa rétine, et c’était totalement incroyable pour elle. C’était véritablement un autre monde, un monde qu’elle ne connaissait absolument pas, étant donné qu’elle n’avait jamais vu ça de sa vie. Mais maintenant, la situation de Doli était tout à fait compréhensible. C’est vrai que quand t’as toujours vécu ici, et bien… Tout semble absolument normal, il n’y a rien d’exceptionnel en ces lieux : c’est ça pour toi ta moyenne de vie...

-Je ne me rend pas compte jusqu'à quel point c'est incroyable, car cet environnement est commun à mes yeux. Vous vivez à l'église ou à part ? Je connais certain lieux où les bonnes soeur logent au sein même du lieu de culte, mais il arrivent aussi qu'elles vivent comme tout le monde en dehors de leur obligation religieuse.

« Oh euh ! »

Ah ! Oui, évidemment ! La confusion était logique… Il fallait bien comprendre que Marie, même si elle était très liée à l’église, n’était pas dans les ordres. Elle était une simple femme, mais comme elle s’habillait comme une religieuse, et bien, tout le monde la prenait… Et bien pour une religieuse ! Et franchement, c’était pas étonnant, elle aurait pu le devenir, peut-être… Peut-être même qu’elle allait passer le pas un jour ! Bref, la religieuse aux cheveux blonds n’était donc que religieuse dans le coeur, et préférait vivre encore parmi les laïcs, pour les aider, sans prendre le chemin pastorale. C’est pour cela qu’elle préférait ne pas faire comme les bonnes sœurs qui vivaient ensemble sur leur lieu de culte. Elle aurait pu, mais elle préférait éviter. Ainsi, elle expliqua :

« Je ne suis pas officiellement sœur dans l’Église, j’aide, mais je suis pas dans les Ordres, je te rassure. J’ai un petit appartem... »

Et ouais, elle vivait toute seule, et comme dit précédemment, et bien, elle vivait assez misérablement. Elle avait suffisamment d’argent pour vivre, mais disons que c’était pas exceptionnel, loin de là ! Mais elle ne se plaignait pas. Après tout, heureux sont les démunis, disaient l’Église, qui elle en profitait pour gagner des tas et tas d’argents, et qui peut donc faire des œuvres architecturales plus démentes encore que la demeure de Doli. Bref, donc, notre fameuse religieuse donc ainsi expliquait bien qu’elle était une simple femme… Mais elle ne put véritablement aller plus loin, étant donné qu’il y eut un soucis avec son interlocuteur, un soucis suffisamment important pour qu’elle se concentre sur lui, et ainsi, elle déclara, d’une voix assez inquiète...

« Oh, euh, ça va ? »

C’était comme si… oh mon Dieu, pensa-t-elle, peut-être que Doli est cardiaque ? Cela lui semblait la théorie la plus probable. Les soucis cardiaques… C’était terrible, car tout le monde pouvait en avoir, même ceux qui en apparence semblait aller parfaitement bien. Et bien, le coeur était une maladie invisible, qui pouvait frapper à tout moment ! Et surtout, c’était terrifiant, car Marie ne savait rien faire sur ce point ! Elle serait totalement incapable de lui faire un massage cardiaque ou quoique ce soit, donc… Mon dieu, il fallait qu’elle fasse quelques choses, et semblait complètement ignorer le fait que le jeune homme -même si elle ne savait en rien que c’était un jeune homme, et bien, était entrain de se remettre peu à peu…

« T’as besoin de t’allonger ? De te reposer un peu ? »

Elle déclara cela confuse, espérant que si son interlocutrice décidait de s’allonger, sans aucun doute que cela irait mieux ! Elle ne pouvait pas imaginer les sombres desseins qui planaient sur la situation… Elle décida de briser le côté « professeur-élève », et posa sa main sur le coeur de Doli pour vérifier si celui-ci battait bien normalement… Quoi… ? Permission tout ça ? Bon sang de bonsoir, c’était pas le moment de penser à ça voyons ! Elle pensait avant tout à Doli, et voulait être sûre que son élève aille bien ! L’important, c’était la santé. Les cours d’italiens pouvaient attendre, maintenant, elle voulait être sûre que Doli allait se remettre… On allait voir donc ce qui allait se passer, avec notre religieuse qui se penchait sur Doli, posant sa main sur son coeur, puis après sur son front…
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le dimanche 31 mars 2019, 13:32:31
Lorsque la réponse mourut dans la bouche de la nonne Doli su que la légère faiblesse de son cœur n'était pas passer inaperçu. Mais il ne se fâcha pas contre sa propre faiblesse et l'échec concernant le vain espoir que cela ne se voit pas. Que l'on s'inquiète de son cœur défaillant n'était pas souvent au sein de la demeure familiale, après tout la magie pouvait régler tellement de choses qu'on oubliait que c'était la magie elle-même qui protégeait la vie du mage. Seul son père et quelques membre de la famille ne sous-estimaient pas le problème. Tasha et Sasah s'étaient tenues prêtes à appuyer sur un bouton d'appel dissimulé dans la pièce, qui servait normalement à appeler du renfort, mais ne le firent pas, Constantia aurait été la première à arrivée en urgence car elle se doutait que sa "petite-soeur" avait une certaine pression en présence de Mori. Après tout c'était la première invité ordinaire que le jeune Calamila emmenait dans les murs.

Doli de son côté ne fut pas étonné du geste que la servante de Dieu avait fait. Il était normal de vérifier le battement cardiaque, dont un mouvement erratique aurait traduit un problème, et une possible température. Il apprécia la proposition de s'allonger un moment mais cela aurait causer plus de problèmes que cela en aurait résolu, maintenant il devait rassurer la nonne et cela lui semblait bien compliqué. Comme à chaque fois qu'il évoquait ce problème de santé. Il était vrai que normalement il lui serait très facile de passer l'arme à gauche, mais il avait, selon l'analyse médical et non magique, un organe solide qui se remettait bien tout seul. Il avait déjà eu quelque ratés cardiaque par le passé, mais la situation était tout autre, c'était en combat ou après un effort physique important. C'était pour cela qu'il faisait les choses tranquillement, ce que beaucoup traduisait par de la délicatesse de sa part au vu de l'image qu'il donnait en générale.

-Nous vous inquiétez pas, cela arrive par moment, cela me surprend juste. Je vais déjà mieux, il s'agit juste d'un des nombreux petits ratés de mon cœur et je m'en remet très bien sans devoir m'allonger. Mais je vous remercie pour votre sollicitude.

C'était très légèrement faux, sa première grosse surprise, faite par Tiffany sans lui vouloir du mal, l'avait obligé à s'allonger pour soulager son coeur qui avait prit un coup malgré la protection magique. Raison pour laquelle il renforçait systématiquement son sort lorsqu'il y a possibilité de surprise violente, comme ça au pire il n'avait que quelques ratés cardiaque.

Il lui adressa un doux sourire pour tenter de la rassurer et souhaita partir sur un autre sujet pour ne pas trop assombrir l'ambiance. Il voulait limiter les mauvais souvenirs de la servante de Dieu pour garder un bon lien avec elle, même si en dehors des cours elle ne pourrait pas franchir le portillon dans le meilleur des cas. D'une certaine façon il enviait l'étudiante qui était certes avec les difficultés d'un appartement, mais qui était libre de ses mouvement ou du moins plus libre que lui.

-Vous évoquiez un appartement plus tôt. Où se trouve t-il et à quoi ressemble t-il ?

Doli avait une réelle curiosité quand au lieu qu'habitait Marie, ayant l'idée, saugrenue selon certains, de potentiellement aller observer cela de lui-même. Il lui était évident que cela pourrait paraître misérable comparé à la demeure familiale, mais il savait qu'il y avait bien des choses qui manquaient ici, caché par le faste visible. Par exemple il n'y aurait pas de produit commun ici ou une garde robe un peu en vrac, enfin il n'y aurait pas ce je-ne-sais-quoi que Doli avait trouvé chez Tiffany et non ici.
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Marie Mori le dimanche 31 mars 2019, 21:46:48
Marie était du genre à vite paniquer. Très empathique, elle avait tendance à s’inquiéter pour les autres, même quand concrètement, rien de grave ne se passait. Vous vous coupez au doigt en coupant des tomates ? Et bien, sans aucun doute que notre chère Marie va paniquer complètement, et va tout faire pour vous allonger, et après vous avoir bander la main entièrement. Alors, imaginez dans le cas où quelques choses de grave se passe ? Voilà pourquoi, malgré sa bonne volonté, il fallait bien se dire que si quelques choses de grave se passait, elle ne serait pas du tout utile, car elle paniquerait bien trop vite, rendant bien évidemment inutile ses inquiétudes, car trop dans la panique, pas assez dans une aide qui pourrait être utile. Ainsi...

-Nous vous inquiétez pas, cela arrive par moment, cela me surprend juste. Je vais déjà mieux, il s'agit juste d'un des nombreux petits ratés de mon cœur et je m'en remet très bien sans devoir m'allonger. Mais je vous remercie pour votre sollicitude.

« Mmh, d’accord. »

Elle n’y croyait pas une seconde, mais elle décidait de l’accepter. Vous ne connaissez les « hypocondriaque » ? Ce sont ses personnes qui sont constamment entrain de se croire malade. Et bien, Marie elle, connaissait bien les hypercondriaque, dont son père était un parfait exemple. C’était les personnes qui au contraire, ils pourraient s’être pêté les deux jambes, et avoir un cancer du cul fulgurant… Et bien, ils seraient en mode « mais non tout va bien ! Ne t’inquiète pas ! Ça va passer, tout est normal ! Non, bien sur que non, tout n’est pas normal… Mais pour eux, si, tout va bien, il faut pas s’inquiéter… Et bien, Marie croyait que Doli pourrait faire sans problème partie de la catégorie des hypercondriaques. Mais ne connaissant pas la jeune femme, elle n’allait pas juger ou critiquer. Cela ne se ferait pas.

-Vous évoquiez un appartement plus tôt. Où se trouve t-il et à quoi ressemble t-il ?

« Oh, un peu en banlieue de Seikusu, mais pas loin de l’église… Donc, en banlieu... »

Elle avait un peu tendance à oublier qu’elle n’était plus en Italie, et que donc, l’église Catholique n’avait plus la même puissance… L’église Catholique, au Japon, c’était une infime, mais alors infime partie des personnes… Donc, il fallait pas se dire que « Ouais, sans aucun doute que l’église sera en centre-ville »… Non, elle était en banlieue, tout simplement, accessible d’ailleurs assez difficilement, ce qui ne rendait pas spécialement facile à mettre en avant l’Église Catholique… Mais bon, assez parlé de tout cela, elle savait que ce que voulait savoir Doli… C’était des détails sur le fameux appartement ! Et donc elle déclara !

« Rien d’exceptionnel, c’est un T1 ! »

En effet, elle n’avait rien d’exceptionnelle à dire, étant donné qu’elle vivait vraiment dans un appartement extrêmement simple, chose qui n’avait vraiment rien d’exceptionnel… Vous avez compris ? Cependant, Marie oubliait quelque chose… Bah oui, pour nous lecteurs, comme pour Marie, et les gens avec qui elle avait tendance à parler, et bien, il n’y avait aucun soucis, ils comprenaient très bien le terme de « T1 »… Mais pour Doli, sans aucun doute que ce terme devait être complètement étranger, même, n’avoir peut-être aucun sens. Donc, voilà, vous devinez que la jeune femme allait devoir expliciter… Et elle le devina elle-même, étant donné qu’elle déclara un peu confuse :

« Euh, ça veut dire qu’il n’y a qu’une seule pièce, sans compter la salle de bain. En gros, il y a mon canapé clic-clac qui fait lit, le coin cuisine dans un coin, avec la table pour manger… Et ma bibliothèque, le plus important. J’adore lire. »

Voilà comment était son appartement ! La religieuse tenait tout particulièrement à sa bibliothèque, qui, on pouvait le dire, était la seule chose vraiment intéressante chez elle. Tout le reste était assez misérable, mais la bibliothèque, et bien, on devinait que c’était quand même une des rares parties de chez elle qui avait un minimum de soin. Oh, dans le sens de luxe et mise en valeur ! Car si tout était pauvre, tout était extrêmement propre chez elle, propre et bien rangée ! Hors de question d’accepter que sa maison soit une porcherie ! Elle avait donc toujours une maison parfaitement clean, dont elle prenait grand soin.

« Tu vois, je dirais, un tout petit moins que cette salle. »

Et ouais ! Juste ça. Une salle de la vie de la vie de Doli, pouvait être littéralement l’équivalent de toute la vie actuelle de Marie. Bon, après la différence, c’est que Marie vivait seule, et ne vivait pas dans l’appartement de son père, qui était déjà un peu plus grand -bon pas énormément énormément non plus, étant donné que voilà, il fallait bien se dire que son père était quand même qu’un prêtre, c’était pas Byzance la vie d’un homme d’église qui n’était pas haut gradé-, mais voilà… Maintenant, Doli pouvait imaginer un peu comment la vie de Marie était différente… Mais aurait-il envie de le voir ? Car oui, sans aucun doute que cela serait beaucoup plus intéressant d’aller directement le voir, n’est-ce pas ? Mais ça, c’était sans doute Doli qui allait pouvoir le décider, pas Marie !
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le lundi 08 avril 2019, 22:41:57
Doli n'était pas certains que cela ai été convainquant vu la réponse de Mori. Au moins elle ne paniquait pas, c'était une bonne chose. Après elle répondit à sa question. La banlieue était un endroit jugé dangereux par la famille, avec moins de sécurité et des  coins malfamés, mais pour Doli c'était un endroit très intéressant car on pouvait y voir de nombreuses autres façon de vivre qu'en centre-ville. Le fait que l'église soit mise à l'écart n'était pas étonnant, mais pas un mépris en soit car de nombreux temples étaient en dehors du centre-ville, peut-être pour ne pas gêner les divinités qui y siègeraient. Le trap n'était pas très au fait de la culture religieuse, dont une grande partie restait un mystère.

La notion de T1 lui rappela des discussions avec Tiffany, son amante et celle à qui il avait offert sa première fois, c'était un classement par pièce, mais il laissa la servante de Dieu lui expliquer. Sans ses expériences parmi les citoyens ordinaires il aurait manqué de bien des connaissances et il lui en manquait encore beaucoup, cela lui permettait de s'extasier sur de petites choses. S'il ne voyait pas comment un canapé pouvait devenir un lit, il eu plus d'intérêt pour la bibliothèque car c'était une forme de richesse à ne pas sous-estimer. Peut-être pourrait-il copier magiquement certains ouvrages de la bibliothèque familiale ou lui en offrir quelques exemplaires ? Cela serait une façon de la remercier qui serait peut-être plus pertinente que lui verser un salaire, sauf si l'argent était un vrai problème.

Le jeune Calamila ne cacha pas une certaine surprise avec la description de la taille. Tiffany était très bien logée comparée à Mori et il se demandait bien comment on pouvait vivre dans une pièce aussi petite. Mais il se rappela qu'il était un cas privilégié et cela titilla sa curiosité. Il joua un peu avec ses doigts malgré lui car il devait passer pour une élève bien trop aisé et avait prit conscience que cette différence pouvait nuire à de simples relations avec les autres élèves. Il comprit aussi certaines attitudes avec ces révélations, qui prenait comme général, sur les conditions de vie des autres élèves.

-J'avais songé à vous raccompagner après le cours, pour me dégourdir les jambes et profiter de l'air nocturne. Est-ce que je pourrais juste voir votre appartement ? Si vous êtes d'accord bien sûr.

Doli voulait en avoir le coeur net, il voulait se mettre face à une évidence qui pourrait lui faire très mal. Mais s'il voulait vivre avec les autres, il se devait de comprendre des choses. Tasha se permit une remarque don le ton hésitant trahissait qu'elle osait aller au delà de ses droits ordinaires. En plus une invité était présente, mais le risque était grand, surtout si la magie faisait des siennes en dehors des murs.

-Jeune maitresse, j-je ne devrais pas dire cela mais votre mère...

Le trap leva doucement la main pour lui demander de stopper et la servante se tut immédiatement. Il savait très bien qu'elle allait parler de sa santé ou les dangers qui guetteraient le mage en dehors du territoire de la famille. Doli n'aimait pas imposer le silence ou forcer les serviteurs qui lui étaient attitrés. Ce fut avec douceur qu'une réponse fut apportée à la maid.

-Je te remercie Tasha, mais sortir de temps en temps ne me fera pas de mal. Si mère fait une remarque sur ce sujet tu n'auras qu'à dire que j'ai insisté cela devrais suffire. J'en prend l'entière responsabilité. Cela compte pour toi aussi Sasha.
-B-bien jeune maitresse. répondis Tasha (https://tbib.org//samples/4322/sample_aad1c33844e794219dc543de680407fa8871d152.jpg?7444765)
-Vos souhaits sont bien notés jeune maitresse, veuillez simplement revenir pour le petit déjeuné. Je devrais cependant faire un rapport sur votre sortie inopinée auprès de ma maitresse, votre mère, quand elle sera disponible après votre départ. Ce qui vous laissera du temps. Mais si ma maitresse m'ordonne de vous ramener je devrais me conformer à sa demande, quoi qu'en dise notre invitée ou vous-même. indiqua Sasha (https://tbib.org//images/1183/4c3a0c99190c2553025758850f84b846785a5284.png?7441477) avec un ton sérieux.
-J'en prend note.


Doli était un peu gêné de la réaction de sa servante et aussi d'avoir dû la faire taire. Cela rappelait de manière dure et cruelle que son monde pouvait être assez froid envers les serviteurs. Il ignorait comment Mori allait réagir à cette démonstration d'autorité, même s'il avait essayé d'être doux envers Tasha. C'était une chose qu’il n'aimait pas, mais qui parfois était nécessaire et il savait malgré lui que sa situation l'empêcherait toujours d'agir comme un simple citoyen ordinaire. Le système de classe pouvait être très cruel pour ceux qui se tenaient en dessous et imposait des règles auxquelles Doli devait se conformer sous peine de voir ses subordonnés subir le dictature de sa génitrice.

-Désolé Mori pour cette petite scène, Tasha s'inquiète beaucoup pour moi et ici chaque membre de la famille dispose de son propre personnel à quelques exceptions près. Ainsi Sasha est au service de mes parents, mais elles aident quand il y des invités. Je m'excuse si cela fait vraiment étrange et pour ma curiosité concernant ton logement.

Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Marie Mori le vendredi 19 avril 2019, 09:23:14
Marie ne parlait pas beaucoup d’elle en général. Elle était plus du genre à parler de religion, d’italien, mais rarement d’elle… Ouais, cela pouvait paraître bizarre hein ? Elle était timide, mais elle pouvait être extrêmement bavarde ! Enfaite, c’était tout simplement que la fameuse Marie Mori estimait qu’il… Qu’il n’y avait rien à dire sur elle ! Elle n’était qu’une fille banale, et inintéressante, franchement, cela ne faisait aucun doute que n’importe qui, à son sens, était plus intéressant qu’elle… Donc Doli ? Et bien, vous imaginez ?! Une telle maison, une grande famille, des servantes (adorable au passage!)… Et bien, à ses yeux, sa vie paraissait bien banale en comparaison… Ouais, cela ne faisait aucun doute… Ce qui expliqua pourquoi la phrase suivante la choqua autant !

-J'avais songé à vous raccompagner après le cours, pour me dégourdir les jambes et profiter de l'air nocturne. Est-ce que je pourrais juste voir votre appartement ? Si vous êtes d'accord bien sûr.

« Oh euh... »

Et bah ouais… Elle ne comprenait pas en quoi enfaite son appartement pourrait intéresser Doli… Alors qu’en soit, c’était simple… Exactement comme Marie, pour elle, ça serait un nouveau monde, un monde qu’elle ne connaît absolument pas, un monde tout nouveau… Hors, peut-être qu’elle rêvait d’un autre monde ? Ou la terre serait féconde ? Bref, ainsi, on pourrait lui repprocher de voir un peu Marie là comme un animal de zoo, mais il ne fallait absolument pas le prendre ainsi, non, c’était beaucoup plus innocent, on sentait un vrai intérêt, une vraie curiosité dans sa démarche, et cela ne pouvait faire que plaisir… Mais la situation ne semblait pas plaire à tout le monde, et il y avait des désaccord, c’était clair…

Elle assista alors à une scène extrêmement gênante. Visiblement, la fameuse Doli était capable de donner des ordres, et elle le montrait avec une grande assurance, mais pour la fameuse Marie, elle, la situation était plutôt dans la gène, car elle ne savait vraiment pas où se mettre dans une telle situation… Mieux valait-il qu’elle se taise, qu’elle ne dise rien ? Mmh… Ce fut son choix, car ce dernier lui semblait bel et bien le meilleur dans ce genre de cas. Ouais, on allait se taire, tranquillement, et laisser les personnes concernés parler. Ainsi, Doli montra son autorité, et finalement, c’est elle qui termina victorieuse de la situation… Et donc, elle put se tourner vers la jeune religieuse, et lui déclarer :

-Désolé Mori pour cette petite scène, Tasha s'inquiète beaucoup pour moi et ici chaque membre de la famille dispose de son propre personnel à quelques exceptions près. Ainsi Sasha est au service de mes parents, mais elles aident quand il y des invités. Je m'excuse si cela fait vraiment étrange et pour ma curiosité concernant ton logement.

« Je comprends, il n’y a aucun soucis de mon côté... »

En effet, si elle ne comprenait pas forcément pourquoi du comment sur son envie de venir voir son appartement, et bien, en soi, elle n’était pas contre… Franchement, pourquoi serait-elle contre ? En plus, son appartement était rangée, étant donnée que Marie n’appréciait pas spécialement le désordre, donc, sur ce, vous imaginez bien que son logement, tout était fait pour qu’il soit absolument nickel… Donc, pas de soucis, sans aucun doute que la fameuse Doli allait apprécier tout ce qu’elle allait voir, et ne pas trouver que c’est car son interlocutrice est pas très riche, qu’elle est donc pas organisé et bien ordonné… Cependant, si tout semble absolument nickel, et bien, il y a quand même un petit soucis, que Marie voulait quand même citer… Car elle trouvait ça important… !

« Mais je ne veux pas de soucis pour vous ou pour vos employées ! Euhm... »

Ouais, voilà… Elle avait senti les tensions avec la mère de Doli, et elle ne voulait vraiment pas que Doli ait des soucis à cause d’elle… En soi, qu’elle soit virée comme une malpropre, cela ne la dérangeait pas trop, elle supposait même que dans certains cas, et bien, elle l’aurait bien mérité… Mais voilà, Marie savait qu’elle avait des responsabilité envers les gens déjà elle. Si des pauvres choux avaient des soucis par sa faute, elle aurait vraiment fauté, et elle le regretterait. Pour elle, il était très important de faire en sorte de faire attention aux autres, que ceux-ci ne souffrent pas par sa faute… Après visiblement, Doli semblait garantir la sécurité des maids vis à vis de la mère, et porter l’intégrale responsabilité de ce choix… Mais encore une fois, elle semblait déterminée à faire cela, donc…

« Et bien, si vous voulez bien me suivre ! »

Mais finalement, Doli avait fait son choix… Donc soit ! Pendant le chemin, Marie décida qu’il était temps de parler d’elle. Elle lui compta alors un peu sa vie. Comment elle avait perdue très jeune sa mère, mais qu’elle ne s’en souvenait pas vraiment. Maintenant, elle avait vécu avec son père, et elle était partie dans la cité des Papes, à Rome, et donc, avait vécu avec le développement de l’église Catholique. Elle avait étudié l’italien en immersion, et c’était pour ça qu’elle parlait bien. Mais bien sûr, le plus important, c’était l’Église. Elle décriva les intéreiurs de Saint-Louis des Français, Saint-Jean du Latran, elle décrivait la grandeur et la richesse de Saint-Pierre de Rome, elle semblait passionnée, et elle en oublia le temps qui passait… En quelques temps, elles étaient déjà arrivés, et ouais !

« Voilà mon quartier ! »

Alors, il ne faut pas imaginer le quartier craignos, avec des agressions à tout les coins de rues… Mais c’était clairement un quartier populaire. Les immeubles se ressemblaient tous, il y avait un petit parc pas loin d’une barre d’immeuble qui semblait être la destination de nos deux héroïnes ! Le quartier pour le moment était relativement tranquille. On voyait deux mamans discuter avec un bébé dans une poucette, tandis que des jeunes étaient assis avec leur blouson en cuir pour protéger leur fesse, sur les marches d’un immeuble discutant de la dernière saison de je ne sais quel série, en fumant leur cigarette, heureusement loin. Bref, tout semblait calme, mais incroyablement plus vivant. Des gens passaient, et la barre d’immeuble de Marie était visible… On pouvait la voir d’ici quelques mètres…
Titre: Re : Un cours de langue (PV Marie Mori)
Posté par: Doli Calamila le lundi 20 mai 2019, 10:47:13
Doli se leva pour suivre, saluant poliment Tasha et Sasha. Tasha remit le petit paquet de biscuit donné par Constantia, la cousine de Doli. Sasha attendit que le jeune maitre et son invitée franchisent le portail pour aller toquer à la porte de la maitresse de maison.



-Entre Sasha, je sais ce que tu vas m'annoncer. Dit cette dernière d'un ton amusé étrangement familier pour la servante

La domestique ouvrit la porte et vit la femme contemplant une boule de cristal, sans doute reliée à un familier dissimulé, mais elle vit surtout le sourire de la femme qui annonçait clairement qu'elle préparait quelque chose d'horrible.

-La jeune maitresse Doli est partie raccompagner son invitée.
-Bien,très bien. Elle va pouvoir me montrer si elle est toujours digne d'être une Calamila. Et puis si elle échoue une simple nonne ne sera pas une perte.

Sasha tiqua, elle savait sa maitresse cruelle, mais elle craignait que sa supérieure aille trop loin.

-Maitresse qu'av...
-Silence

Un sort de vent frappa la servante pour l'envoyer contre le mur. Ce genre de blessure était courante pour Sasha, car elle devait normalement être un être docile et parfaitement obéissante. Or depuis que Doli parlait avec elle une légère rébellion s'installait, peut importe le nombre fois où sa maitresse la "rééduquait" à base de sort agissant sur la mémoire. Sasha eu toute les peines à se remettre du choc car elle subissait aussi la frustration d'avoir toléré une nonne dans l'enceinte du manoir.

-Cela est pour notre famille, si Doli échoue cela voudra simplement dire qu'elle n'est pas encore prête et elle restera à la maison de gré ou de force. Me suis-je bien fait comprendre ?
-O-oui maitresse. articula t-elle péniblement
-Bien. Ne reste pas plantée là comme une potiche et va te préparer. Allez plus vite que ça !
-Oui maitresse.

Sasha se releva tremblante, à la fois à cause du choc, mais aussi de la cruauté de sa maitresse envers Doli. La porte se referma magiquement derrière elle claquant son dos déjà endoloris. Tasha était là, tremblante de peur, mais elle vint soutenir sa collègue pour l'amener à Constantia. Si Doli venait à apprendre pour les blessure de Sasha cela allait bardé alors il fut décidé d'un commun accord de ne rien dire. Mais toute trois savaient qu'une lutte de pouvoir allait éclater un jour ou l'autre. Constantia s'étonna tout de même de l'influence qu'avait Doli sur Sasha malgré les manipulations mentales que la servante subissait.



De son côté Doli écoutait attentivement ce que racontait Marie et il comprit certaines choses. Mais c'était sa passion pour les lieux saints qui l'étonna le plus et cela lui rappela certaines connaissances. Il se demandait si ces lieux étaient magiques et si oui baigné de quel type de magie. S'il pouvait étendre ses connaissances il pourra un jour surpasser suffisamment sa mère pour changer des choses chez lui sans trop qu'il y ai de vagues.
Le lieu où vivait Marie était très agréable, un peu plus que là où son amante avait résidée avant son voyage car bien plus vivant. "Elles" allaient entrer quand l'espace autour d'eux changea radicalement.

L'air était devenue froid et il n'y avait plus d'immeubles, juste un espace tout plat à leurs pied qui s'entendait sur trois cents mètre de rayon avec des bosquets en bordure, mais plus choquant il faisait nuit, trois lunes les éclairaient et le couleurs étaient étranges. Doli s'écarta de Mori et étendit immédiatement un bouclier de couleur dorée autour de la servante de Dieu.

-Restez à l'intérieur de ce dôme protecteur quoi qu'il arrive. dit-il calmement.

Des ombres apparurent, révélant par la suite des démons, dont un semblait le chef, et d'autres créatures incluant minotaures, renard maléfiques, le genre de créatures en recherche soit de magie, soit de femmes pour leur besoins primaires. Le démon ouvrit le dialogue, très amusé de la situation.

-On nous avait promis une sorcière puissante et une nonne, je suis déçu par la sorcière personnellement. Mais rassure-toi tu sera utile.

Doli perdit patience, révéla sa puissance et remarqua qu'une grande partie était annulée. C'était un piège ingénieux et sans sa puissance naturelle il aurait été impuissant. Le démon quand à lui s’amusa à prendre la même apparence que Doli, à la différence qu'il gardait son sourire malsain, et déclara garder la sorcière pour lui. Cela provoqua une petite dispute que le descendant de Catastrophe ne manqua pas d'utiliser. L'air se mit à crépiter sous la charge magique et alerta les créatures, le démon blêmit en reconnaissant le sort.

-Par Belzébuth, une Catastrophe.

Cela provoqua la panique chez la moitié du groupe, mais c'était trop tard car un immense rayon magique formée de cinq magie,dont celle de la lumière, annihila la majeur partie du groupe. Le démon, revenue à son apparence normal, eu la chance de ne pas être touché, mais il se reprit très vite et voulut attaquer Doli au corps à corps. L'idée n'était pas bête car souvent les mages manquent de compétences lors de combat physique, c'est pourquoi ils s'entourent souvent de combattants.
Le mage renforça son corps au maximum et voulut s'équiper magiquement, mais si le renforcement marcha l'autre sort ne produit rien. Ils annulaient presque tout les sorts et Calamila ne pouvait plus réutiliser le sort qui avait réduit les rangs adverse. Il jeta un coup d’œil à la barrière, celle-ci était intacte, rien ne pourrait toucher Marie.
Le démon tenta de frapper le mage à la carotide, mais vit son coup dévié avec un coup de paume et un coup de coude frappa la gorge de l'attaquant le faisant tituber.

-Malgré vos petits tours vous ne pourrez pas gagner. Partez et ne tentez rien, directement ou non, envers la servante de Dieu ou je vous annihile.

Le ton de Doli était dur et sans appel et le démon ainsi que toutes les créature préfèrent se retirer. Ce fut un soulagement pour Doli qui n'aurait pas pu les anéantir comme promis. Oui cela avait été du bluff basé sur la réputation de son ancêtre et la démonstration d'un sort puissant qui outrepassait les annulations magiques.
Mais à peine le jeune Calamila avait tourné le dos qu'une petite créature larvaire sortit de nulle part pour attaquer Doli, explosant au dessus de lui et le maculant un liquide poisseux, mais sans couleur, ni odeur. Doli vit son dôme de protection se briser et "elles" se retrouvèrent dans une rue non loin de chez Marie.

Doli sourit gentiment et de manière douce à la pauvre nonne qui avait peut-être eu très peur. Le pauvre mage était comme trempé de la tête au pied, mais s'inquiétait plus de l"autre personne.

-Vous n'êtes pas blessée Marie ? Rassurez-vous tout va bien maintenant.

Le mage profita de la question pour user de son sort altérant la mémoire, mais il constata avec crainte que presque toute sa magie l'avait quitté et que son sort ne fut même pas amorcé. Il se sentit d'un coup très affaiblit et essaya de garder son calme car c'était une situation très dangereuse pour lui. S'il avait perdu trop de magie sa vie serait en danger car son cœur plus suffisamment supporté, mais pour le moment c'était suffisant et il défit tout ses sorts, sauf celui autour de son coeur, le rendant vulnérable comme jamais.
Pire que tout, il n'allait pas pouvoir cacher ses pouvoirs à Marie et les sorcière n'étaient pas aimés par les fidèles de Dieu en générale.