La Caravane, la célèbre caravane des filles de joies étaient de passage dans mes terres. J'avais eu pour écho qu'elle s'était installé devant ma ville sur la prairie de Sylvandel. En tant que bon noble, je devais vérifier la qualité des filles chez qui mes hommes allaient visiter dans les jours à venir. J'avais donc pris mon cheval à l'écurie et sortie de la ville avec une petite escorte bien entendu. Sur mon cheval, un coffre en bois avec des dorures, siégeait sur le côté droit.
Très rapidement, je fini par arriver au niveau du cercle formé par les caravanes. La nuit tombait déjà et les longues torches plantés dans le sol commençaient à éclairer les toiles de couleurs écarlates. De la musique vient caresser mes oreilles au fur et à mesure que j’avançais vers elle. Il y avait presque un aspect magique à tout ceci, je me faisais envoûter. Et la suite, n’allait pas me laisser sur la faim. J’arrivais enfin au niveau de l’ouverture du cercle. Il y avait des filles de joies en cage, qui attiraient les jeunes hommes et femmes. L’ambiance était enivrante. Je posais pied au sol. J’enfonçais ma main droit dans mon gant à l’aide de mon autre main. J’avais la tête haute regardant les péquenauds salivant devant les cages. Je demandais à un garde de détacher le coffret et de me suivre pendant que les autres surveillaient les chevaux.
Je ne portais pas d’arme. D’ailleurs le garde qui portait le coffre n’avait pas d’arme aussi. Ce n’était pas un problème car les armes n’étaient pas autorisé dans l’enceinte des caravanes et même les mercenaires ou brigand respecter ça.
J’arrivais au niveau de ce qui semblait être l’accueil. La créature, qui m'accueillis, était une engeance démoniaque, une succube. Je ne pus empêcher un rictus sur mon visage. J’étais un partisan de la lumière. Ces créatures mi homme mi animal ou les créatures du mal était pour moi des erreurs de la nature, des injures pour la création du monde. Pourtant, je me trouvais là, à succomber à des vices tout aussi peu honorable. Ce qui me tira un petit rire étouffé. Qu’est ce que la morale, qu’au final des limites créer par la société. Attention, je ne dis pas que certaines limites n’était pas bonne. Mais quand une minorité se permettait de créer ces limites morales pour mieux contrôler les autres, là le mal était présent. Bref !
“ Bien le bonjour. Créature ? Ou Dame ? Comment dois-je vous appeler ?.. Bâtard du démon peut être ? ”
Je n’avais pas pu m’empêcher cette petite attaque orale contre la succube. De toute façon, j’avais sûrement assez pour acheter son consentement. Je soupirais et fit signe que ce n’était que boutade. Mes gardes posaient le coffre rempli d’or sur la table. Je l’ouvris légèrement, pour que seulement la succube puissent voir ce qu’il y avait à l’intérieur. Le coffre était plein à craquer. Quelques pièces tombaient même sur la table au moment où je l’ouvris.
“ Offrait moi ce qui y a de mieux dans cette caravane. Je veux le meilleur. Et vous serez riche. ”
Je refermais le coffre d’un coup sec après ma phrase et fit comprendre que si je n’étais pas satisfait, la moitié de cet or pourrait très bien repartir avec moi.