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Tekhos Metropolis, il y a quelques mois
« Aucun signe de progression, votre état semble se maintenir mais, nous émettons encore des réserves sur ... » Tenta d’expliquer la docteur ayant à charge l’une des personnalités les plus importantes de toute la nation ; la Grande Sénatrice. Jenny Moriarty dirigeait la mégalopole et ses ramifications depuis déjà de nombreuses années. Pendant tout ce temps, ô combien jamais les traces d’usure du métier, de l’âge ou de la vie ne s’étaient attachées à elle, la marquant d’un voile de grâce et de beauté presque éternelle. Pourtant, la femme restait une humaine, une simple et fragile humaine avec ses forces, mais aussi ses faiblesses.
La sénatrice était anxieuse, le teint blafard et la bouche sèche. La pression n’avait fait que s’agrandir ces derniers mois ; la presse s’en était mêlée, tout le corps politique avait été saisi de l’affaire. Cela faisait des mois que le cauchemar avait commencé à proliférer non pas dans son corps, mais dans sa vie entière. Un cauchemar d’abord interne et physique, ayant causé l’apparition d’un cancer particulier et rare chez la Grande Sénatrice, subtilisant jour après jour ses forces. Forcément, il eut un moment où cela eut quelques répercussions physiques, visibles, au point où elle ne put plus s’en cacher. Vautours médiatiques, ennemis politiques de longue date et autre s’étaient rejoint à la fête, au bal de l’hypocrisie cinglante visant alors Jenny et son probable avenir.
Malgré les sommes astronomiques dépensées en recherche et en médecine, Jenny ne parvint guère à obtenir un résultat. Son cancer avançait et gagnait du terrain chaque jour en elle. Si elle parvenait encore à tenir en apparence la forme, bientôt, elle ne le pourrait plus. Tout n’était alors qu’une question de temps. « Combien de temps, docteur ? » Avait rétorqué Jenny, d’une voix ferme mais resignée. Le temps qui lui restait devait servir, à entièreté, à guérir sa maladie coute que coute. Cependant Tekhos était belle et bien la capitale de la science, mais pas du miracle. Alors même que les cures de nanites de Novac ne pouvaient rien faire, tout espoir semblait perdu ; Jenny Moriarty allait s’éteindre, dans un avenir proche.
Ou pas ? Jenny était prête à payer le prix fort pour sauvegarder sa vie. En ce sens, elle avait donc envisagé toutes les solutions, même les plus irréalistes et chères. Il n’y en avait plus qu’une seule et, à présent que plus rien ne pouvait marcher, il ne lui restait alors que celle-ci. Lourde, très lourde de conséquences allait-elle être, mais c’était la seule solution.
Tekhos Metropolis, il y a quelques semaines
« La conscience est un processus infiniment complexe, Grande Sénatrice. Mais heureusement les recherches à ce sujet progressent, grâce à vos financements notamment, ce dont notre institut vous en remercie très chaleureusement ! » Déclara la professeure Kaldwin. Hologramme devant elle, ses doigts s’agitèrent pour modéliser un cerveau, fait de millier de points lumineux interconnectés par des filaments moins lumineux. « La conscience est la somme de plusieurs états de conscience, qui correspondent à différentes fréquences d’ondes – cérébrales. Notre état de conscience varie tout le temps ; il passe de l’éveil active, au sommeil lent puis paradoxal, et encore d’autre. Ce sont tous ces états qui font qu’on est conscient, qu’on est soi et pas autre. » Ajouta-t-elle, regardant l’hologramme. Les yeux de Jenny brillaient autant d’impatience que de fascination.
Ses investissements massifs de ces dernières années n’étaient donc pas en vain. L’institut Dufausse, du nom de sa fondatrice originale, était un institut de recherche en neurosciences, spécialisée dans l’étude et la compréhension du cerveau. Jenny avait massivement investi afin que l’institut développe ses recherches sur la conscience, car ... La compréhension de celle-ci était une étape clé dans son dernier ressort pour sauvegarder sa vie. Elle écoutait donc très attentivement le discours qui lui était tenu, les yeux rivés sur l’hologramme.
« Nous avons toutes les raisons de penser que c’est en maitrisant la manipulation de ces ondes – de ces fréquences – ainsi que toutes les régions du cerveau étant impliquées que nous pourrons parvenir à nos objectifs. Comme nous vous l’avons expliqué à notre dernière entrevue, notre institut a d’ores et déjà mené des tests. Nous sommes à présent sur le point de passer à l’étape supérieure, celle du test à échelle humaine ... Mais, cela ne veut pas dire que nous désirons mettre votre vie en danger, Grande Sénatrice. » Finit-elle par conclure. Jenny se râcla la gorge, affirmant pour seule réponse que son sort était déjà condamné quoiqu’il arrive. Ces tests tombaient donc fortuitement. Cette technologie de pointe allait permettre, tout simplement, l’accomplissement de tout ce projet, qui nécessitait malheureusement un dernier acteur et non des moindres ...
Tekhos Metropolis – QG de GeoWeapon Corp – Aujourd’hui
Un grand moment allait se décider en ce jour. Pour une des rares fois, une grande femme allait en rencontrer une autre dans un lieu d’exception ... Le bureau privé de Miranda Forge. Il y a quelques jours, des échanges téléphoniques, des mails et des correspondances épistolaires avaient eu lieu entre la Grande Sénatrice, l’Institut Dufausse et GWC au travers sa noble dirigeante. En ce jour, voilà que Jenny et Laure – directrice de l’institut (https://i.pinimg.com/originals/eb/09/5d/eb095d2220ed9457d35dc0986e334d98.jpg) – s’entretenaient à huit clos avec Miranda Forge. « Comprenez, madame Forge, que toute cette affaire est de la plus haute confidentialité qu’il soit. Pour le bon déroulement des opérations, nul autre que les personnes ici présentes et les intervenants lors de l’opération, devront être au courant. » Déclara fermement la Grande Sénatrice.
Assise sur un confortable fauteuil, jambes élégamment croisées et faisant face à la somptueuse héritière des Forge, la sénatrice poursuivie. « Comme nous l’avons longuement débattu lors de tous nos échanges, il semblerait que tout soit prêt. L’Institut Dufausse se dit prête, il ne nous manque plus que confirmation de votre part sur vos ... Androïdes supérieurs représentants l’état-de-l’art en la matière. Vous êtes la dernière pièce de ce grand puzzle, Forge. Et à titre personnel ... Je compte sur vous. » Conclut Jenny, laissant la parole à Laure qui gratifia l’impressionnante Miranda Forge d’un délicat sourire. « Nos protocoles ont été mis à jour et selon nos toutes dernières analyses et tests, le transcodage d’ondes vers une matrice purement informatisée serait possible mais, présenterait des risques considérables, comme la perte d’information, de corruption de données ... Il s’agit en réalité de tous les défauts inhérents à la manipulation d’onde et au traitement numérique de celles-ci. Sauf qu'en sus, il ne s'agit pas seulement d'une transcription, mais d'un véritable transfert car il faut conserver les ondes ! » Ajouta Laure, laissant enfin le mot à la patronne de GWC.
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Le Projet Rebirth était assurément l’un des projets les plus secrets de la firme, et plus particulièrement de Miranda Forge. Officiellement, Rebirth était un projet développé en partenariat avec un institut spécialisé dans les recherches sur l’activité cérébrale et le stockage de la conscience, l’Institut Dufausse. Toujours officiellement, le but de l’Institut, financé par des fonds publics, était de développer des technologies permettant d’analyser en profondeur le cerveau humain à l’aide de l’informatique, notamment en réalisant des scanners extrêmement pointus permettant de cartographier le cerveau, l’idée était ainsi de développer la recherche, et de lutter contre les maladies cérébrales, neurodégénératives, ainsi que contre les cellules formiennes, dans le but d’aider à la réhabilitation des anciens prisonniers de guerre formiens. Tout cela était vrai, tout cela était exact. L’Institut Dufausse faisait effectivement des recherches très pointues sur le cerveau... Mais, avant tout, ses recherches étaient intuiti personae, tournées spécifiquement vers une personne, tout comme Rebirth.
La Grande Sénatrice en personne.
Celle-ci était victime d’un redoutable cancer, et même les Gen-7 de Novac n’avaient pas réussi à l’endiguer. Après tout, la Baronne de Novac avait elle-même dit que les nanomachines ne permettaient pas de vaincre le cancer, mais simplement d’en repousser les effets en détruisant les cellules cancéreuses. Las, celui de Jenny faisait partie de ces quelques cas où les nanomachines ne fonctionnaient pas. Ils permirent juste d’endiguer la progression du cancer. Les ennemis politiques de Jenny s’étaient déchaînés, exigeant sa démission immédiate, et la tenue de nouvelles élections. Même si le Sénat faisait officiellement corps derrière la Grande Sénatrice, Miranda savait que beaucoup de sénatrices y voyaient là l’occasion de prendre sa place.
Mais Jenny n’avait pas abandonné, et avait, dans le plus grand secret, demandé à Miranda une faveur personnelle. Le Projet Rebirth était déjà dans les tiroirs, et Miranda avait réussi à le faire voter par le conseil d’administration, en masquant l’identité du premier cobaye du projet. L’idée, somme toute, était très simple. Rebirth visait à créer des corps humains de rechange, des créatures synthétiques afin d’y stocker des consciences. C’était un travail de longue haleine en partenariat avec l’Institut Dufausse.
« Oui, Docteur Kaldwin, j’ai bien lu votre rapport. Vous avez donc réussi à stocker la conscience ? »
La blonde au regard sévère acquiesça. Jambes croisées, elle avait sorti un long cigare, et tirait dessus, tout en expliquant que les tests avaient été concluants. Son scanner permettait d’enregistrer toutes les activités cérébrales, toutes les données, et de les transférer sur un serveur. Il fallait de puissantes machines pour faire cela, mais les tests avaient fonctionné.
« Nous disposons de plusieurs corps prêts, Jenny. Il est évident que personne n’est au courant. Le conseil d’administration connaît l’existence de ce projet, mais ignore que c’est à toi que le projet est principalement destiné.
- Nous pouvons donc le faire ? Stocker la conscience de la Grande Sénatrice dans une machine, puis la transférer ensuite dans un nouveau corps ? »
Miranda hocha la tête, acquiesçant doucement.
« Si cela marche, Jenny, nous allons créer un clone de toi... À partir de ton propre cerveau, de tes propres souvenirs. Il y aura donc deux Jenny.
- Tout à fait. On ne peut pas transférer une âme au sens stricto sensu, mais en faire une sauvegarde, pour la dupliquer dans un autre corps. C’est ce que mon scanner permet de faire, mais il ne fonctionne que sur la personne de Jenny. »
Il faudrait encore des années pour pouvoir appliquer le scanner à tous les types d’activités cérébrales. Le Docteur Keldwin avait spécifiquement calibré et configuré son scanner sur celui de la Grande Sénatrice. Miranda sourit finalement.
« Il ne te reste plus qu’à choisir ton nouveau corps, Jenny... Celui dans lequel tu vas renaître. »
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Tout le but de l’institut était, surtout avec le concours de la sénatrice, de trouver une solution à un problème que l’on retrouvait dès qu’on parlait de sauvegarde de conscience. Etait-ce un pur transfert, ou un clonage ? Le but était d’éviter le dernier cas ; car justement l’idée n’était pas seulement de préserver la mémoire du sujet mais bel et bien de le sauver lui, d’où l’importance capitale de trouver un moyen de préserver sa conscience et la déplacer d’un corps à l’autre. Jenny ne croyait pas aux concepts tel que l’âme ou l’esprit, pour elle, il n’y avait derrière cela qu’une seule explication. Le cerveau.
Face aux derniers dires de madame Forge et du professeur Kaldwin, Jenny avait légèrement froncé ses sourcils. Voyant cela, la scientifique tint à immédiatement intervenir pour rassurer son sujet. « Bien sûr, je parle de duplication de toutes les parties du cerveau n’étant pas impliquées directement dans le processus de la conscience. Si tel était le cas, ça ne serait pas vous qui vous éveillerait dans un nouveau corps, mais une simple copie. Nous en convenons toutes, l’intérêt est quasi nul. » Expliqua-t-elle, avant de revenir à madame Forge. « C’est là notre principal challenge, madame. Nous avons mis au point une technologie de pointe mais encore expérimentale. Depuis de nombreuses semaines, la Grande Sénatrice s’est prêtée à plusieurs opérations très complexes sur son cerveau, ce qui nous a permis de non seulement le cartographier en parti, mais aussi, d’implanter notre interface. » Dit-elle, se raclant la gorge.
Ce qu’elle était en train d’expliquer était à la fois simple et compliqué. Au fil des semaines et même des mois, les neurochirurgiens de l’institut avaient progressivement implanté cette interface directement sur le cerveau de Jenny ; cette interface était censée se substituer à toutes les parties du cerveau impliquées dans la conscience. Dans la mesure où toutes les ondes et les connexions permettant la conscience seraient sur ces implants, la conscience de la femme n’était donc plus supportée par son cerveau mais par cette interface ... Et c’était cet implant qui allait ensuite être extrait et installé dans le corps de l’androïde, afin de garantir le transfert de conscience. « De cette façon, madame, nous pensons régler le problème de la copie. Car somme toute, nous ne faisons qu’extraire la conscience de la Grande Sénatrice avant de l’installer dans son nouveau corps. » Conclut-elle.
En revanche, si on pouvait résumer ce transfert à l’extraction physique de la conscience – donc en outrepassant la copie, car il s’agit de l’original – tout le reste allait être sujet à la copie, et donc à la corruption. Il y aurait donc en théorie deux Jenny mais la première étant atrophiée d’une partie de son cerveau, elle sera morte. Tout cela était très délicat, très dangereux et surtout expérimental. Toutes les chances étaient du côté de l’échec ... Mais si une telle entreprise réussissait, alors la science ferait un grand bond en avant. Jenny revint à Miranda, au sujet du choix de son nouveau corps. C’était étrange de se dire qu’on allait pouvoir choisir son visage et son corps mais, l’idée séduisait Jenny. Cependant, pour des raisons de confidentialité et pour les besoins de son plan, Jenny du demander à Laure de la laisser seule un moment avec la patronne de GWC. Obtempérant, la sénatrice et la femme d’affaire se retrouvèrent seules.
« Ce choix va directement influer sur la suite des opérations. Comme je te l’ai expliqué ... Quand je me réveillerai dans ce nouveau corps, nous allons devoir tout reprendre à zéro. Jenny sera officiellement morte et de nouvelles élections auront lieu. Des sénatrices vont partir – amenées de force vers la porte de sortie – et ça sera le moment pour nous d’entrer en scène. La dynastie Forge ayant une voix des plus importantes lors des élections des sénatrices, ça sera le moment pour toi d’introduire une jeune recrue à l’avenir prometteur ... » Expliqua Jenny. Le but de toute cette manœuvre était de parvenir à se faire réélire même en étant une toute nouvelle personne. La tâche allait être dure, ardue et parsemée dans d’embûche mais, était nécessaire.
Jenny soupira avant de sourire doucement à Miranda. « Quant au corps en lui-même, je crois t’avoir chargé de l’imaginer entièrement par tes soins. Tu sais que j’ai pleine confiance en tes ... Goûts, en matière de femme. Si ce corps plait à la plus charismatique femme de tout Tekhos, comment ne pourrait-il pas me plaire à moi ? » Dit-elle avec un petit air complice, demandant donc à voir les différents corps qu’avait conçu Miranda. En vérité, le choix de Jenny allait probablement s’arrêter sur celui de Miranda. Elles avaient des goûts très souvent similaire, il n’y avait donc aucune raison que cette fois-ci échappe à la règle.
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La machine à utiliser serait très particulière. Miranda avait visité la salle d’opération. Il y aurait deux fauteuils spéciaux, reliés autour d’une grosse machine. Jenny serait posée sur l’un des fauteuils, reliée à l’appareil par une série d’implants et de capteurs. Sa conscience passerait de son corps à celui de son » clone ». Pour réaliser cela, l’Institut Dufausse s’était longuement renseigné sur les catatoniques, les grands comas, menant des expériences et des comparaisons pour identifier les parties du cerveau transférables... En résumé. Même Miranda était larguée, mais elle savait que l’Institut Dufausse s’était secrètement aidée des recherches cérébrales que les Tekhanes avaient pu trouver dans le Dogan de Tekhos... Un autre élément ultraconfidentiel. Bien sûr, l’Institut Dufausse avait aussi un sacré crédit, car ce qu’ils faisaient était exceptionnel, tout simplement. Laure Keldwin était sûre de son coup, et Miranda acquiesça donc.
Finalement, elle et la Grande Sénatrice se retrouvèrent seules, et Jenny lui expliqua qu’elle comptait sur elle pour redevenir la Grande Sénatrice ensuite... En sachant qu’elle renaîtrait sous la forme d’une parfaite inconnue.
« Je suis une femme très riche, Jenny, très influente... Mais je ne suis pas magicienne. »
Miranda lui énonçait clairement les choses, car elle avait longuement eu l’occasion de réfléchir aux conséquences du Plan Rebirth. Elle avait développé toute une stratégie destinée à permettre à Jenny de revenir au pouvoir.
« Tu es une Grande Sénatrice populaire. Ta mort provoquera un deuil national, mais ne provoquera pas un boulevard. Ne te fais pas d’illusions, Jenny. Même moi, je ne peux pas faire élire une parfaite inconnue à la tête de Tekhos. En revanche, ce que je peux faire... C’est préparer le terrain. »
Restant volontiers mystérieuse, Miranda présenta à Jenny une série de clichés.
« J’ai conçu ton nouveau corps moi-même. »
Elle lui montra une photo (https://www.deviantart.com/phantomfharlockii/art/Quix-Space-Pirate-Preview-3-Color-752676301) de ce nouveau corps.
« Tu n’imagines pas combien de millions la fabrication de ce corps a coûté. Depuis des mois, ton nouveau corps subit une croissance accélérée dans une cuve du Dôme. Elle est... Vivante, pour ainsi dire. Mais elle n’a aucune conscience. Nous l’avons baptisé, pour le moment, Linda. »
Linda avait subi une croissance accélérée, avant d’être ralentie. C’était un étonnant androïde, car fait à la fois de tissus organiques et synthétiques. Un cas exceptionnel, très rare, qui avait en outre été fabriqué avec l’ADN de Jenny, précisément pour éviter un phénomène de rejet lors de la transplantation. De fait, Miranda avait préparé le terrain, en implantant dans l’esprit de Linda, ou dans ce qui pouvait faire office de substrat d’esprit, des souvenirs et des réflexes liés à la Grande Sénatrice. C’était une expérience de longue haleine.
Mais qu’avait donc Miranda an tête ?
« Je t’ai déjà conçu tout un dossier, toute une existence... Quand Jenny mourra, des Notaires diffuseront un testament d’elle faisant état de l’existence de sa fille méconnue, Linda... Il ne tiendra ensuite qu’à nous deux de convaincre les gens d’élire la digne héritière de Jenny Moriarty. Mais je t’avertis que ce ne sera pas une partie de plaisir, les Sénatrices enquêteront sur toi, et chercheront à comprendre ce d’où vient cette fille. »
Autant dire que Miranda avait veillé à tous les détails pour créer une vie entièrement fictive, en remontant jusqu’à la maternelle. Linda était une réfugiée tekhane ayant fui une ville en guerre, sans parents, pupille de l’État. Un profil parfait, et il serait difficile de faire des recherches sur place, vu que la ville d’où Linda était originaire n’existait tout simplement plus.
« Ce corps te plaît ? »
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Préparer le terrain, là était tout le but du plan. Du moins dans sa phase première ; Jenny était la mieux placée pour savoir qu’on ne pouvait pas faire élire un parfait inconnu. Tout l’art de cette réflexion et de cet échafaudage résidait dans le fait de trouver un moyen de parvenir à la même situation politique, avec pourtant un nouveau visage aux commandes. Une tâche dantesque et qui semblait même pour Miranda très dure. C’était compréhensible voire normal. Si Jenny n’appréciait pas quelque part le challenge et le défi, jamais elle n’aurait entrepris cela. Un deuil national aurait largement suffi ... Au lieu de cela, la femme avait désiré prolonger sa vie, outrepasser son cancer et sa mort certaine afin de s’octroyer une seconde chance.
Une seconde chance certes, mais qui n’allait pas l’écarter du pouvoir pour autant. Bien que dans l’immédiat ce qui importait était justement, l’accès à cette seconde chance. Miranda présenta donc le corps qu’elle avait conçu et le moins que l’on pouvait dire était ... Qu’il faisait jeune. Jenny resta silencieuse tout en l’observant, de devant et de derrière. C’était donc à cela qu’elle allait ressembler ? Très intéressant. Tout en sachant que cette apparence avait été pensé par Miranda, la sénatrice était donc rassurée car de cette manière, elle savait que son corps allait séduire et jouer en sa faveur.
Vint ensuite une très intéressante explication sur les origines de cette fameuse Linda ; l’identité future de Jenny une fois le transfert effectué. Linda serait donc une sorte de fille cachée de la Grande Sénatrice, avec un parcours et une histoire bien différente et unique. C’était un moyen astucieux d’introduire cette femme. En jouant sur son lien avec la Grande Sénatrice défunte, il y avait une mince chance de la faire élire en tant que successeur. Bien que ce n’était guère la mentalité Tekhane – moins axée sur les pratiques féodales qu’ailleurs – le coup était à jouer. Mais évidemment la partie allait être très dure à jouer. Jenny soupira, regardant sans relâche les images de ce fabuleux corps.
« Comment ne me plairait-il pas ? Retrouver mes vingt ans va me faire un certain effet mais, je pense très vite m’y accommoder. Si j’avais eu une fille, avec pareille beauté en plus, je n’aurais probablement eu aucun problème à la voir me succéder. » Dit-elle avec un léger sourire, satisfaite de son futur corps. Restait à voir comment se sentira-t-elle une fois dedans. « Peux-tu m’en dire plus sur Linda ? Je veux dire, physiquement ... Comment l’as-tu conçu ? C’est un androïde, ou autre chose ? » Finit-elle par demander, intriguée de savoir comment Miranda avait fait pour créer un corps aussi réaliste.
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Miranda sourit doucement.
« La vallée dérangeante, hein ? Plus on développe des androïdes proches des êtres humains, et plus leurs imperfections nous sautent aux yeux. Pourtant, Linda, comme tu le vois, a été créée... Ex nihilo. Nos graphistes ont pu s’aider, pour leurs croquis, de modèles préexistants, mais ce corps que tu vois est née in vitro, dans le cadre du Projet Virtual Mankind. »
Le Projet Virtual Mankind, ou Projet-VK, était un projet entrepris il y a de nombreuses années, et visant à développer des androïdes. Initialement, il s’agissait juste de développer des androïdes sexuels, qui porteraient en eux des banques de sperme pour lutter contre les problèmes de fécondité qui, depuis quelques années, gangrénaient de plus en plus profondément la société tekhane. Et, avec l’arrivée des Formiens, le Projet-VK avait connu une évolution militaire, visant à créer des androïdes féminins, pour diverses applications. Il y avait par exemple le sous projet VK-Trap, consistant à créer des androïdes destinés à se faire capturer par les Formiens, et qui libéraient ensuite des explosifs ou des poisons, ou disposaient de capteurs permettant aux Tekhanes d’en apprendre plus sur l’intérieur des Ruches. VK-Trap avait d’ailleurs plutôt marché en permettant d’aider la recherche militaire sur le fonctionnement interne des Ruches.
Toutefois, avec le Projet-VK, il avait toujours été difficile de sortir de ce concept propre à la robotique, qu’on appelait « vallée dérangeante ». Les hangars du GéoDôme étaient remplis de modèles défectueux, des androïdes dont les quelques infimes déformations ou, au contraire, absences de déformations, les rendaient insupportables à regarder.
« Si nous nous étions inspirés d’un modèle existant, quelqu’un l’aurait sûrement remarqué. Crois-moi, j’ai confié aux EVA le soin d’identifier une femme qui ressemblerait à Linda, et je n’ai rien trouvé. Ce corps a été spécialement conçu en labo’. C’est un mélange de synthétique et d’ADN. Il y a le tien, bien sûr, et celui d’un donneur anonyme, récupéré dans nos banques. »
Miranda se tourna ensuite vers un petit appareil sphérique sur son bureau, et appuya dessus, déclenchant une interface holographique. Elle lança alors une vidéo, montrant la naissance de Linda. On pouvait voir une cuve translucide comprenant un liquide vert, avec, au centre, une sphère métallique argentée.
« L’embryon a grossi dans cette sphère... »
Miranda avait avec elle tout un dossier médical, et montra ensuite d’autres vidéos, montrant la Linda enfant. Elle était assise dans un fauteuil, un casque de réalité virtuelle sur le visage, et apprenait de force beaucoup de notions : l’algèbre, la langue, l’Histoire...
« Elle est capable de parler, mais Linda ne parlera jamais... Tant que ton esprit ne rentrera pas dedans. Il a fallu apprendre à ce corps tous les réflexes sensoriels et cognitifs. Le toucher, le goût, le sexe... Linda est ma plus belle création. Nous avions développé d’autres modèles pour toi, mais je me suis particulièrement attachée à celle-ci... Car je savais qu’elle te plairait. »
Comme quoi, Miranda ne s’était pas trompée sur Jenny et sur ses goûts.
« Mais il y a plus, Jenny. »
Miranda abattait ses cartes les unes après les autres, telle la femme d’affaires expérimentée qu’elle était.
« En fait, je t’envierai presque. Tu vas renaître sous un corps nouveau, qui ne vieillira pas grâce à ses particularités synthétiques et régénératrices grâce aux nanomachines... Mais tu disposeras aussi de capacités améliorées. Comme tu le sais, GeoWeapon Corp. a fait de gros progrès en matière génétique, et sur tout ce qui est des mutagènes. Dans cette sphère, il n’y a pas que tes gènes et ceux d’un mâle. Nous y avons aussi inclus... Quelques ajouts. »
Elle rajouta ensuite :
« Régénération automatique des cellules, mais tu disposeras aussi d’une force surnaturelle, d’une endurance exceptionnelle... Et d’une forte affinité à la magie. Et tout cela est intégré dans la biographie de Linda Moriarty. »
Miranda poursuivit :
« Être la fille de Jenny Moriarty ne suffira pas, tu sais. Au contraire, même. Tu es populaire, Jenny, mais, après le deuil, les autres Sénatrices n’hésiteront pas à taper là où ça fait mal. Les Formiens n’ont pas été vaincus, ils s’améliorent, nous n’avons toujours pas contrôlé le reste de Terra, et la Reine des Lames est de plus en plus forte. Si tu veux gagner, il faudra que Linda fasse mieux que Jenny. Tes super-pouvoirs viendront de là, de ton envie de tout faire pour le pays. »
Comme Jenny pouvait le voir, Miranda avait longuement et soigneusement réfléchi. C’est ce qui rendait les Forge si redoutables. Avec eux, ils n’avaient pas juste deux ou trois coups d’avance, mais plutôt une dizaine, envisageant toutes les hypothèses possibles.
« Il va falloir que Jenny et Linda vivent conjointement pendant un certain temps. Si Linda apparaît juste après le décès de Jenny, tu passeras pour une opportuniste. Mais, si tu es déjà une figure publique, déjà populaire, et sans lien alors avec la Grande Sénatrice, le jour où le public apprendra que la populaire Linda est en fait la fille de Jenny Moriarty... »
La victoire ne ferait pas un pli.
Mais comment rendre Linda populaire ? Comment faire coexister les deux ? Là encore, Jneny n’eut même pas à poser la première question, car Miranda la sortit :
« J’intégrerai Linda dans le GeoWeapon Task Force. Je ferais de Linda une super-héroïne, puis, ensuite, une Grande Sénatrice. »
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Miranda dévoilait son plan petit à petit et le moins que l’on pouvait dire, était qu’il était ... Assez complet. La patronne de GWC avait visiblement pris le temps de bien réfléchir à la question. Jenny pensait connaitre cette femme suffisamment pour deviner que jamais elle ne s’investirait trop pour autrui mais là, elle était agréablement surprise. Cependant plus elle abattait ses cartes, plus au fond d’elle, Jenny se demandait pourquoi Miranda semblait avoir prit cette affaire autant à cœur. Après tout, elle avait certainement dépensé une fortune colossale en recherche et développement sur le Projet-VK, Rebirth, Trap.
Elle présenta l’androïde dans lequel Jenny allait vivre et l’intéressée fut très impressionnée. Non seulement la simple nature synthétique du corps allait permettre à la sénatrice de vivre très longtemps, mais aussi, le corps avait été façonné de telle façon pour le rendre encore plus attractif. Jenny fut surprise d’entendre que GWC avait fait en sorte que Linda soit considérée comme une super-héroïne ; endurance accrue, force accrue, affinité avec la magie et certainement d’autres choses que Miranda n’avait pas encore dit. L’avenir de Jenny semblait donc très prometteur, une fois qu’elle sera devenue Linda. Mais, que cachait tout cela ?
Quand Miranda expliqua la partie politique de son plan, Jenny y trouva écho avec sa propre histoire, sa propre vie. Pour devenir Grande Sénatrice, la femme avait fait preuve de nombreux faits d’armes, et était l’ancienne générale des armées. Une brillante carrière militaire, qui fut stoppé pour cause de blessures irréparables. Une véritable héroïne de guerre, qui avait donc accédé au pouvoir après, profitant de sa notoriété et sa popularité. Etait-ce donc ce que voulait faire Miranda ? Réitérer le même procédé, à savoir rendre Linda populaire par des faits d’armes pour ensuite la placer au pouvoir ? « Tel mère tel fille, je dois dire. » Commenta Jenny face à tout cela. Elle marqua un silence puis revint à Miranda.
« Tu sembles avoir échafaudé tout un programme pour Linda. Tu m’en vois impressionnée mais, je ne peux m’empêcher de penser que tu ne vas pas octroyer des supers pouvoirs à autrui sans prendre des mesures de sécurité, hm ? » Dit-elle en premier lieu. « Je suis bien entendu très heureuse et flattée que Miranda Forge m’aide dans cette entreprise, mais outre l’aspect financier, je me suis toujours demandé quel serait ton intérêt personnel à aider la Grande Sénatrice. » Finit-elle par dire, ne faisait là que faire parler sa petite paranoïa de sénatrice. En politique il fallait se méfier de tout et tout le monde. Miranda n’était pas une ennemie, voire aux yeux de Jenny, elle était une alliée. Mais voilà, on ne pouvait retirer cela à Jenny.
« Enfin, quoiqu’il en soit ... Je suis heureuse et honorée de pouvoir entreprendre tout cela avec toi. Je t’en serai à vie reconnaissante, si je survis au transfert bien sûr. Il est certain que tes efforts seront très largement récompensés ... » Conclut-elle, affirmant par là qu’elle comptait donner beaucoup à Miranda si toute cette opération réussissait.
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Officiellement, Tekhos était une démocratie. Les Sénatrices étaient élues par les Tekhanes. Dans les faits, seule une personne naïve pouvait croire que le vote était totalement libre. Il y avait énormément d’influence de la part des différentes Sénatrices, et, dans les faits, les mégacorporations faisaient la loi. C’était elles qui contrôlaient les organes de presse, les médias, les canaux de diffusion, et, bien qu’étant « officiellement » neutres, les mégacorporations soutenaient telle ou telle candidate. Programmes publicitaires valorisants, débats comparant les différents programmes en insistant sur les points fors de tel ou tel programme... Une campagne électorale était un grand jeu de manipulation publique, et, en la matière, GWC n’avait rien à envier au reste. Miranda Forge était une femme très populaire, qui savait comment jouer avec les médias, ayant elle-même dépensé des millions de crédits pour sa propre personne.
Jenny était sans aucun doute impressionnée par le vaste plan de Miranda, mais fallait-il s’attendre à autre chose ? Miranda Forge ne serait pas la PDG d’une mégacorporation si elle ne raisonnait pas ainsi. C’était similaire à toutes les autres mégacorporations. Miranda appartenait à une caste rare, une sorte de super-élite, et son intelligence justifiait, au moins en partie, son salaire colossal. Quoi qu’il en soit, l’étendue de son plan ne manqua pas de surprendre Jenny, qui lui demanda quel était son intérêt là-dedans.
Un peu surprise, Miranda laissa planer quelques secondes, avant de lui répondre :
« Je pense que c’est évident, Jenny. C’est le même que pour toutes celles qui soutiennent les candidates. Je veux obtenir une quasi-exclusivité sur les contrats de marchés publics, tout simplement. »
Avec le développement de la guerre, les marchés publics étaient devenus très juteux, portant sur bien des domaines : construction de bases, d’usines, fabrication d’armes, d’armures, de munitions, d’exosquelettes... L’armée passait de multiples contrats en la matière, et, même au-delà de l’armée, le développement de l’ultralibéralisme conduisait aussi les mégacorporations à passer des contrats dans d’autres domaines : développement de milices de sécurité privées, recyclage des ordures urbaines, développement des réseaux d’assainissement en eau potable, etc... Il y avait quantité de marchés, et le Sénat était, en la matière, l’organisme central. C’était le Sénat qui validait les projets militaires et les traduisait en offres publiques.
Miranda voulait juste que la Grande Sénatrice valide les candidatures de GWC sur différentes offres. Rien de bien méchant...
*Du moins, c’est tout ce que je peux te dire, ma chérie.*
Le reste, Miranda le conservait pour elle.
Elle attrapa l’une des mains de Jenny, et déposa un baiser dessus.
« Je pense qu’Hegeria pourra aider Linda à maîtriser ses pouvoirs magiques... Tu lui as parlé de tout ça, je suppose ? »
Miranda était assez proche du couple. En fait, elle était la seule à savoir qu’Hegeria disposait d’une équipe d’élite chargée d’assurer la protection de Jenny : l’Hellwhore Squadron. Mais Miranda avait toujours soupçonné Jenny de connaître l’existence de cette escouade... D’une manière ou d’une autre, il était en tout cas évident qu’Hegeria allait jouer un rôle dans ce projet.
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Le jeu politique à Tekhos était similaire à celui de bien d’autres Etats, pour peu qu’on ait conscience de leur existence. Les citoyennes Tekhanes élisaient les Sénatrices, qui à leur tour, élisaient la Grande Sénatrice. C’était ainsi que Jenny était devenue la cheffe des sénatrices, en se faisant élire à majorité par celles-ci. Cependant il ne s’agissait pas d’un vote complètement neutre et basé sur des critères purement objectifs. Intérêts privés, affinités ou vieilles rancœurs, voilà ce qui déterminait l’issu d’un vote. En étant une ancienne militaire, qui plus était l’ancienne grande générale, Jenny avait démarré d’un bon pied ; elle était populaire !
Mais les choses allaient être différents, maintenant. Linda était méconnue du grand publique et il allait falloir la rendre aussi populaire que sa mère. Miranda avait déjà un plan prévu et le fait qu’elle l’ait fait inquiétait un peu Jenny. La réponse fut simple pourtant ; la femme d’affaire espérait en retour un favoritisme politique vis-à-vis de son empire. Favoritisme sur les contrats d’intérêts publics, ce qui incluait ... Un vaste, très vaste champ d’application. Armée, services publics, transports, énergie, etc. Bien sûr Jenny appréciait fortement Miranda et la voyait comme une alliée, elle n’en était pas dupe pour autant ; accorder autant de pouvoir à GWC pourrait être néfaste.
Si tout était centralisé sur une seule entreprise, alors il n’y aurait tout simplement plus de véritable pouvoir à Tekhos. GWC serait le pouvoir, vu qu’elle fait tout. C’était pour cette raison que la sénatrice avait tout fait pour éviter ce monopole, en accordant de nombreux contrats à GWC tout en tâchant de faire jouer la concurrence afin d’éviter cette situation. Jenny était une femme aimant sa nation et désirant la voir prospérer ... Mais pour cela, il fallait qu’elle garde du pouvoir. Ce que lui demandait Miranda était donc de lui laisser plus d’espace pour son empire et ainsi renforcer à nouveau sa position déjà très dominante à Tekhos.
Mais avait-elle le choix ? Avait-elle vraiment la possibilité de refuser, à ce stade. Jenny esquissa un fin sourire et acquiesça, comprenant la contrepartie demandée. Cependant la discussion dériva sur Hegeria, son épouse. Miranda évoqua le rôle qu’elle allait jouer dans cette affaire et demanda donc si elle était au courant. « Hegeria est la seule personne au courant, à part toi et l’institut. » Répondit-elle. Le baiser sur sa main la fit délicatement rougir ; après tout, ce n’était un secret pour personne que Miranda était une femme très attirante et belle. Une femme qui, au-delà de sa beauté physique, dégageait un puissant charisme, qui se traduisait pour beaucoup par une grande attirance.
Jenny avait beau être mariée, les mœurs Tekhanes restaient ce qu’elles étaient ... Et Miranda ne l’avait jamais laissé indifférente. « Dois-je également deviner que tu as prévu d’inaugurer mon nouveau corps, quand tout sera fini ? » Finit-elle par demander, d’un ton légèrement joueur. Il lui paraissait inconcevable que Miranda n’ait pas pensé un seul instant à cela. Après cela, Jenny soupira puis se leva. Elle était réellement tentée par l’idée de s’offrir une dernière fois à Miranda, là, sur son bureau. Mais les forces lui manquaient et cela ne serait sans doute pas aussi agréable qu’avant. Elle allait devoir attendre, dans le meilleur des cas, de devenir Linda avant de pouvoir reprendre l’une de ses activités favorites.
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L’affaire était donc entendue. Bien sûr, Miranda avait conscience des risques que Jenny prenait. Elle était de fait très au courant de la situation économique tekhane, un peu similaire, sur le fond, à celle de Nexus. Il y avait une concentration économique de plus en plus notable avec le développement d’immenses entreprises. Celles-ci exerçaient un terrible monopole, et, bien que concurrentes, Miranda était bien placée pour savoir qu’il existait bien des domaines où les mégacorporations, avec la complicité silencieuse de prétendues autorités de régulation, s’entendaient entre elles. Dès le moment où le Sénat avait été amené à déréguler autant que possible, les mégacorporations avaient pris le pouvoir. Toutes les anciennes lois protectrices, visant à diminuer le pouvoir des organismes privés, avaient peu à peu été abrogées. La loi interdisant à une banque d’exercer à la fois une activité de dépôt et une activité d’investissement, ou celle interdisant à une banque d’exercer une activité commerciale, avaient permis de nettes avancées. De la même manière, le développement de la guerre avait conduit à une dérégulation nécessaire des pouvoirs publics sur les activités régaliennes. Éducation, santé, sécurité… Même la justice n’était pas épargnée.
En effet, les juridictions sont tellement engorgées que les mégacorporations traitent les litiges entre eux, ou avec leurs clients, par le biais de transactions, ou dans des juridictions arbitrales prévues par des accords et des conventions entre firmes. Par ce biais, GWC traite en moyenne plus de 90% de son contentieux en interne, par le biais de services de médiation, et dispose, pour les 10% restants, de ses propres avocats. Dans de telles circonstances, Miranda pouvait tout à fait comprendre le souhait de Jenny d’éviter que GWC, qui était déjà une mégacorporation redoutable, ne devienne un ogre invincible.
*Rassure-toi, ma belle, je sais que tout ça ne passera pas…*
La Grande Sénatrice n’avait, finalement, qu’un pouvoir très résiduel au sein du Sénat. Si elle disposait d’un droit de veto, il ne pouvait s’exercer que dans des conditions très strictes, et ne permet en aucun cas de se substituer au vote du Sénat, sauf si le Sénat accorde les pouvoirs exceptionnels à la Grande Sénatrice. Pour le reste, aucune Sénatrice n’accepterait des marchés trop voyants. La corruption et le lobbying avaient beau être fréquents au sein du Sénat, il fallait encore que tout cela conserve une apparence de normalité.
Que cherchait donc vraiment Miranda ? Beaucoup, en réalité… Mais il lui était impossible d’en dire plus à Jenny. Fort heureusement, la Grande Sénatrice lui faisait confiance. Une confiance bien placée, vu que leurs intérêts étaient communs… Mais Miranda Forge restait une Forge.
Jenny finit par lui avouer qu’Hegeria était au courant de ce plan, et était la seule à le savoir, à part elle…
« …Et le Docteur Kaldwin », rappela en souriant doucement Miranda.
Il y avait intérêt à ne pas oublier celle-là, mais Miranda y viendrait plus tard…
Pour l’heure, Jenny revint sur un autre sujet, inévitable : l’inauguration de ce nouveau corps. Miranda sourit encore, et hocha la tête, avant de voir Jenny se lever, et s’appuyer sur le bureau. Son cancer, pendant longtemps en stabilité, s’était subitement accélérée ces dernières semaines. Jenny avait arrêté la chimiothérapie pour ne pas déformer son corps, et avait tout misé dans ce projet de transplantation.
« Eh bien, c’est évidemment un point auquel j’ai pensé, Jenny… Les stimulations réalisées sur le corps de Linda sont très concluantes, je te rassure. Nous avons beaucoup travaillé là-dessus, afin de favoriser la douceur de sa peau, le gommage de toute imperfection, et la sensibilité de ses zones érogènes. Je suis en revanche assez sceptique sur sa fertilité, vu sa nature… Linda est en fait une sorte de Gynoïde. »
Miranda se redressa à son tour, et se rapprocha de la femme, sa main venant caresser son visage.
« Un corps bien différent de celui que tu as encore, tu sais… »
Le ton se faisait plus sensuel, plus doux, et Miranda alla même embrasser la femme sur les lèvres, pendant quelques secondes. Sa main se déplaça pour s’appuyer sur ses hanches.
« Tu sais que tu vivras pendant un moment avec une Jenny toujours en vie ? Une copie qui aura ton apparence… Une copie qui ne se doutera pas que la vraie Jenny s’est réincarnée… Tout ça ressemble à un mauvais scénario de science-fiction, ma chérie. »
Et elle l’embrassa encore. Comme toujours, Miranda aimait sentir le corps musclé et solide de la Grande Sénatrice contre le sien…
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Une entreprise extrêmement risquée et couteuse. Jenny risquait sa vie ; jamais une telle expérience n’avait été réalisée auparavant. Un mélange d’excitation et de peur se créait en la sénatrice qui savait d’une part qu’il n’y avait autre solution mais qui, d’autre part, savait tous les dangers liés à cela. C’était en fait un sentiment très valorisant et gratifiant. Celui d’être une pionnière, de marcher en territoire inconnu et hostile, pour la toute première fois. Jenny, si l’expérience réussissait, allait devenir immortelle, et dépasser sa condition humaine. Elle serait la toute première transhumaine au sens strict du terme. Une humaine, une femme augmentée et améliorée intégralement grâce à la technologie.
Savoir également que Miranda allait chapeauter toute cette opération était rassurant. Jenny savait qu’elle était une Forge, donc une femme redoutable et envers qui il fallait se méfier un minimum. Mais elle la savait aussi un appui fort, une alliée. C’était une louve en affaire, qui comme beaucoup de monde à Tekhos enviait le pouvoir. Cependant Jenny aussi en était une et on pouvait considérer qu’à force, les deux femmes faisaient partie de la même meute. Tant que leurs intérêts seraient communs, leur entente serait parfaite. Néanmoins, bien au-delà de toutes ces considérations politiques et économiques, Jenny éprouvait, au fond, un réel sentiment de proximité envers Miranda.
Que ce soit par respect à son nom si mythique et adulé à Tekhos, ou bien simplement par le fait qu’elle était une femme comme les appréciait Jenny. Dans tous les cas le résultat était là ; c’était grâce à Miranda que Jenny avait une chance de s’en sortir. Elle s’était donc levée, s’appuyant sur le bureau quand la maitresse des lieux en fit de même, avant de venir caresser son visage du bout de ses doigts. Jenny en ressentit de beaux frissons, qu’elle n’avait pas éprouvé depuis déjà de nombreux mois ... Un fin sourire naquit sur ses lèvres alors qu’elle savoura ce délicat baiser que lui offrit Miranda. Ses lèvres avaient toujours ce goût si subtil et irrésistible. Jenny se souvenait de chaque baiser qu’elle avait échangé avec cette femme, tellement ceux-ci ne laissaient pas indifférents.
La sénatrice se laissa doucement emporter par cette attention, pressant tendrement ses lèvres contre celles de Miranda avant que l’échange ne se termina de lui-même. Son corps se frotta au sien, ses formes épousant celles de l’héritière des Forge. Jenny se disait parfois que si les choses avaient été différentes, si elle n’avait jamais connu sa bien-aimée Hegeria, il aurait été probable qu’elle remue ciel et terre pour obtenir la main de Miranda. Mais, au final, chaque chose avait été bien faite ... « J’essaie de me focaliser sur l’avenir prometteur qui nous attend, très chère. » Répondit-elle, embrassant encore une fois sa ravissante amante. Jenny se frotta doucement contre Miranda, afin de lui faire mieux sentir la solidité de son corps d’ancienne militaire.
Mais en retour, elle caressa doucement ses épaules et ses bras, raffolant de cette douce peau satinée. Finalement elle se pencha pour venir déposer un sensuel baiser dans son cou puis, d’un geste élégant et assez romantique, vint saisir doucement une de ses mains pour la porter à ses lèvres. « Je devrai me méfier davantage de l’eau qui dort. Rien n’est fait par pure charité, je le sais bien ... Mais pour autant, je n’ai jamais senti pareil honneur que de faire cette expérience avec toi, Miranda. » Lui avoua-t-elle, plantant un délicat baiser sur sa main, avant de la libérer. Il était indéniable que Miranda n’était pas n’importe qui aux yeux de Jenny et que malgré la situation, cette femme restait spéciale à ses yeux. Assez spéciale pour lui faire confiance au point de lui confier sa vie ! Ainsi, la Grande Sénatrice sourit de nouveau puis lentement, avec une certaine délicatesse dans son geste, replongea son visage puis scella ses lèvres aux siennes dans un nouveau baiser. Sa bouche se colla tendrement à la sienne, ses lèvres cajolant très doucement les siennes alors que sa langue vint sensuellement danser avec sa comparse, cherchant affection et saveur auprès de celle-ci. Un moment très doux et solennel, dont l'aspect intime était renforcé par le fait que Jenny clôtura ses paupières pour mieux se laisser transporter ...
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Évidemment, Jenny n’était pas totalement idiote, et savait que Miranda ne lui disait pas tout. Mais pouvait-on le lui reprocher ? C’était Miranda Forge, après tout, et Jenny ne pouvait pas non plus prétendre avoir systématiquement été honnête avec elle. C’était comme ça que les choses fonctionnaient à ce niveau. Pour autant, Miranda était sincère avec elle. En d’autres circonstances, les deux femmes auraient sans aucun doute pu être des amantes. D’ailleurs, elles l’étaient déjà, dans une certaine mesure. Jenny se confiait à elle, et elles faisaient régulièrement l’amour. Le fait que Jenny lui fasse confiance pour lui confier sa vie, son existence même, en était la plus belle preuve. C’était une magnifique expérience transhumaniste qui les attendait, une première, y compris pour Miranda et, de manière générale, pour la science tekhane en général.
Elles s’embrassèrent donc, tendrement, longuement, sensuellement. Lorsque Jenny fit mine de rompre le baiser, Miranda le reprit, blottissant son corps contre le sien. Plus frêle que l’ancienne soldate, Miranda frissonnait en sentant sa vigueur, son énergie... Se séparer de ce superbe corps allait tout de même lui faire mal au cœur, même si elle savait que Jenny renaîtrait de ses cendres.
« Hmmm... Oh, Jenny... »
Miranda lui sourit tendrement ensuite, et, une fois le baiser terminé, déplaça ses mains le long du torse de la femme, les posant ensuite sur ses mains, qu’elle se mit à malaxer tendrement. Si gros, si doux, si fermes... La PDG se pinça encore les lèvres, et tira alors, ouvrant la fermeture Éclair de la tenue de la femme. Lentement, celle-ci s’ouvrit, révélant le bas de son ventre, puis son nombril. Miranda se pinça ensuite doucement les lèvres. Faute d’une chimiothérapie, le corps de Jenny était encore tout à fait potable, et le resterait d’ailleurs encore pendant plusieurs semaines.
« Il va falloir que nous passions beaucoup de temps ensemble, afin de te synchroniser, de te préparer... Mais aussi pour que je me prépare à dire au revoir à ce magnifique corps de guerrière, Jenny. »
Hegeria serait bien évidemment la bienvenue. Miranda n’avait jamais eu aucun secret avec elle, ou presque. Hegeria faisait partie des rares personnes à connaître l’existence du Dogan, ou encore le véritable héritage des Forge sur la Tour Sombre, le Roi Cramoisi, et l’Héritage de Maerlyn. L’une des activités d’Hegeria avec Miranda était d’ailleurs de superviser un groupe d’enquête spécifiquement sur ces questions. Même si Miranda était relativement sceptique vis-à-vis de cet héritage, elle était tout de même suffisamment intriguée pour s’y renseigner sérieusement. Mais, pour l’heure, elle songeait surtout au corps de Jenny, et se déplaça un peu, venant frotter le bureau, positionnant ainsi Jenny devant elle.
« Qu’est-ce que tu attends, Jenny ? Tu sais combien je raffole de ces moments où tu me défonces avec ta queue, non ? »
Jenny ne pouvait tout de même pas imaginer conclure un accord avec Miranda sans l’arroser, sexuellement parlant...
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La relation entre Miranda et Jenny était singulière sur quelques points. Si sur l’apparence il s’agissait de deux femmes partageants des intérêts communs mais aussi quelques affinités plus privées, il s’avérait qu’en profondeur il y avait une sorte de magnétisme, de petite attraction assez subtile et légère pour créer, dans de bonnes circonstances, cette complicité si sensuelle entre elles. En d’autres termes, la Grande Sénatrice voyait au fond en Miranda quelque chose de plus qu’une alliée, sans toutefois parvenir au niveau d’Hegeria. Il s’agissait là de restes, de résidus de ce qui fut autrefois, il y a bien longtemps, une attraction bien plus forte et tangible entre les deux femmes.
Tout cela pour expliquer ce petit jeu de séduction auquel les deux femmes s’adonnaient en ce moment, dans ce bureau. Jenny et Miranda se livrèrent à un savoureux baiser, humide et passionné, jusqu’à ce que la puissante femme d’affaire décide de passer à l’étape supérieure. Jenny n’avait pas beaucoup de temps à consacrer à son entourage mais, en voyant le corps de sa splendide amie, en la voyant caresser son torse et sa poitrine, en la voyant la regarder de son air sulfureux, elle regrettait alors de ne pas avoir accordé plus de temps à cette femme. Tout en la regardant d’un air complice, mais en restant silencieuse, Jenny la laissa dézipper sa tenue. Le rouge monta doucement à ses joues à mesure que la belle Forge continua son jeu.
Chaque caresse, chaque seconde où ses délicates mains massèrent sa poitrine firent ressentir de délicieuses sensations à Jenny, qui en soupira très doucement, de manière à peine audible. Ses fines lèvres s’entrouvrirent alors qu’une savoureuse chaleur s’empara d’elle, au même moment que ses seins se mirent à lui faire mal. Elle aussi, passait de manière nonchalante ses mains sur les bras de son amante, caressant sa peau si douce et parfaite. Elle aussi se laissait aller au désir qu’elle ressentait envers cette femme et qui ne cessait de croitre de seconde en seconde. Finalement Miranda se posa contre son propre bureau et invita Jenny pour la suite des opérations. Un fin sourire orna les lèvres de l’intéressée qui dès lors, acheva de dézipper sa tenue jusqu’à son pantalon.
Sans un mot, tout en la fixant dans les yeux, la sénatrice décida d’offrir à la vue de Miranda son corps d’ancienne militaire, finement bâti par des années de bons et loyaux services. La femme à la tête Tekhos se retrouva nue, complètement démunie de toute forme de vêtement, devant la plus puissante femme d’affaire de son pays. « Me croirai-tu si je te disais ... Que c’est en partie pour toi que j’ai refusé que mon corps soit déformé par les médicaments ? » Lui avoua-t-elle, la laissant réfléchir à cela pendant qu’elle saisit un petit comprimé de couleur rose, l’ingurgitant juste après. Il ne fallut que quelques secondes avant qu’elle ne se crispe un peu, pour voir une veineuse et lourde verge jaillir d’entre ses cuisses, gommant sa féminité temporairement au moment où elle accoucha ensuite d’une belle bourse.
Jenny posa ensuite ses mains sur les épaules de son amante puis la poussa contre son bureau, la forçant à s’allonger. Puis, elle reporta son attention sur sa jupe qu’elle retroussa lentement, mais d’un geste ferme, digne d’une ancienne combattante aguerrie. Pour occuper sa sublime partenaire, Jenny se lova contre son corps, son opulente poitrine se pressant contre la sienne, puis approcha son visage de manière très proche du sien. Sa queue commença à effleurer, à frotter contre la douce féminité de Miranda alors que Jenny piqua ses lèvres par les siennes. « Hmm, Miranda ... » Lui susurra-t-elle d’une voix très basse et sensuelle avant de l’embrasser à nouveau. Une main se posa sur son épaule tandis que l’autre se glissa sur son sein, se mettant à le masser tendrement et fermement. Jenny faisait languir sa ravissante amante un peu, profitant de ce moment pour rattraper un peu le temps perdu. Son baiser était fort, appuyé et chargé en passion. Son désir pour Miranda explosait et après de longues minutes à monopoliser sa bouche si parfaite, Jenny se redressa.
La sénatrice caressa le corps de Miranda, éprouvant la texture si unique et agréable de sa peau sous ses doigts, qui filaient de sa poitrine vers son ventre, puis ses cuisses. Cuisses qu’elle finit par saisir avec force, les soulevant doucement pour faciliter l’accès à l’intimité de Miranda. Sa queue tressauta alors qu’elle en frotta le bout contre les chairs intimes de la femme d’affaire, pour finalement s’introduire en elle. « Hmmm ! » Rugit alors Jenny, entrouvrant ses lèvres puis se les pinçant, alors qu’elle termina d’enfoncer toute sa lourde queue en Miranda. Enfin, seulement après cela, elle commença ses vas et viens ... Mais d’ores et déjà, même à ce rythme lent, chaque coup de butoir était ferme, sec et vif, laissant présager un rythme qui n’allait faire que s’accélérer et se durcir !
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Jenny lui avoua qu’elle avait abandonné le traitement en grande partie pour ne pas détériorer son condition physique.
« C’est un pari risqué, ça, tu sais, ma chérie... Ma solution est encore très expérimentale. »
Elle arrivait tout de même à s’en sentir un peu flattée. Très souvent, Miranda se faisait la réflexion qu’il aurait fallu de bien peu de choses pour qu’elles se marient. Miranda et Jenny se connaissaient depuis très longtemps. Miranda l’avait aidé à obtenir ce poste, en développant une très forte campagne virale promotionnelle sur elle, et en décrédibilisant les autres Sénatrices. À cette occasion, oui, elles se seraient épousées... Si cela n’avait pas posé problème. La Grande Sénatrice potentielle mariée à la PDG d’une mégacorporation... Les autres mégacorporations seraient tombées sur Jenny pour la briser, pour soulever ce conflit d’intérêts, auraient saisi la justice. D’ailleurs, à l’époque, beaucoup de médias diffusaient ces rumeurs. Pour s’en sortir, Miranda avait été jusqu’à orchestrer publiquement la révélation, par Jenny, de plusieurs scandales et quelques casseroles liées à GeoWeapon Corp. Des à-côtés qui avaient donné lieu à quelques affaires judiciaires et encorné l’image de la mégacorporation, ainsi que son chiffre d’affaires. Jenny avait ainsi pu retourner les rumeurs sur sa collusion avec GWC en passant pour une Grande Sénatrice incorruptible, qui n’avait pas hésité à attaquer en justice la mégacorporation. Un choix qui avait amené à sacrifier pendant des années leur idylle. Sans cela, elles se seraient certainement mariées.
Le fait est que Miranda avait toujours été très proche du couple Moriarty, à tel point qu’elle se demandait parfois si on ne pouvait pas parler d’une relation à trois. La preuve en était que c’était à elle que Jenny s’était adressée pour lui confier son cancer, et aussi envers elle qu’elle avait l’habitude de se doter d’une verge. Avec son corps musclé, Jenny était toujours un régal. Elle avala donc une pilule, et, tout en caressant doucement le corps de Miranda, ses doigts filant dessus, elle la pénétra sèchement. Miranda couina en se retrouvant étalée sur le bureau, son bras renversant un pot rempli de stylos et de fournitures de bureau, les étalant sur le bureau en verre, et sentit la queue de la femme s’enfoncer en elle. Elles allaient baiser habillées, une de leurs spécialités. Avant un conseil sénatorial, dans un couloir, contre un mur, sur le bureau... Miranda et Jenny étaient spécialistes des quickies, mais aussi de longues nuits d’amour.
« Hmmm... Haaaa... !! »
Jenny était toujours aussi énergique dans ses coups de reins, dans ses pénétrations, dans l’intensité de ses coups. Miranda sentait ses mains fermes s’appuyer sur son corps, et, tout en laissant cette dernière la prendre, remonta ses mains, caressant son corps.
« Tu... Hmmm... Il va encore falloir plusieurs mois pour faire le transfert, ma chérie... Haaaa... Pendant ce temps, je crois que... Hmmm... Que je t’amènerai dans une maison de repos... Haaaa... Pour que tu profites pleinement de... Mmmhmmm... De tes derniers mois dans ce corps, haaa... »
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Une maison de repos ? Miranda était bien touchante, à vouloir garder Jenny pour elle pendant ces derniers mois. Cependant Jenny ne pouvait un seul instant concevoir de rester domiciliée quelque part, à juste se reposer. Certes elle devinait la nature exacte du dit repos – à savoir une cure de sexe et débauche – mais elle ne se voyait clairement pas se retirer aussi simplement de la vie politique. Pas de cette façon. En vérité, elle se voyait se battre jusqu’au bout. Bien entendu elle savait qu’arriver à un certain point elle sera obligée de se retirer. Mise en retrait par rapport aux médias, puis par rapport à la scène politique avant de finir ses jours.
Alors qu’elle était en train de labourer Miranda de toutes ses forces, son bassin remuant très fortement en avant et en arrière, elle songeait. Quelque part, elle avait envie de passer ces derniers mois rien qu’avec Hegeria et Miranda ... Plus particulièrement Miranda, car les choses avaient fait qu’elles avaient presque perdu le contact au fil des années. C’était exagéré mais, les deux femmes se manquaient beaucoup et même si cela pouvait ne pas paraitre correct envers son épouse, Jenny savait à l’avance que si l’expérience réussissait, elle ferait tout pour se faire pardonner ensuite. En attendant elle se concentra sur le moment présent et enfonça donc sa trique toujours plus rapidement et sèchement.
« Mmhh ... Moi en repos ? Haaa ... Hmm – Je ne vais jamais ... Mmm ... Tenir ! » Dit-elle, la voix entrecoupée par l’effort. Jenny se sentait de plus en plus excitée par Miranda et le fait de lui faire à nouveau l’amour réveillait en elle de puissantes, de très puissantes pulsions à son égard. La sénatrice décida de mieux se positionner en venant soulever les jambes de la sublime femme pour les faire reposer chacune sur ses épaules ; de cette façon, elle avait un bien meilleur angle. Raffermissant sa poigne sur les généreuses cuisses de Miranda, Jenny se remit à la labourer mais cette fois-ci avec bien plus d’ampleur ! « HMM ! » Rugit-elle alors qu’elle continuait son rodéo, s’enfonçant inlassablement. Sa trique surchauffait et lui procurait un bien fou. Un bien qu’elle n’avait pas ressenti depuis un certain temps.
Un plaisir immense qui irradiait tout son corps, qui la transperçait de part en part, la poussant à rugir, à râler, à laisser exprimer tout son bonheur et son extase. La féminité de Miranda pompait bien avidement sa queue joufflue et cela pendant de longues et nombreuses minutes, si bien que la sénatrice commençait à suer à force. « Mmmhh ... Haaa c’est si BON ! Haaa – Haaaaaaan Miranda ! » Gémit-elle lourdement, avant d’accélérer subitement. Jenny se concentra puis se mit à mettre toute sa force dans ses coups ; sa trique s’enfonça très profondément en Miranda, à un tel point que ses lourds testicules se faisaient presser contre elle à chaque coup. Le bruitage était bien plus sec et vif, comme si elle était en train de la fouetter. Jenny avait fermement empoigné les cuisses de Miranda pour mieux prendre appui et était en train de la pénétrer avec force, beaucoup de force et de vitesse.
Au bout d’une autre série de longues et nombreuses minutes, la sénatrice ne put retenir plus longtemps sa première cartouche. Miranda parvint à venir à bout d’elle au moment où elle se relâcha complètement, connaissant alors un furieux et puissant orgasme qui la fit éjaculer de toutes ses forces en elle. Un torrent de foutre qui se déversa dans cette intime fente féminine alors que Jenny rugit puissamment, les yeux un peu révulsés et un large sourire satisfait aux lèvres. Mais alors même qu’elle était en train de juter, la sénatrice continua inlassablement ses vas et viens, persistant à sauter Miranda encore et encore malgré son orgasme, malgré sa trique qui commençait réellement à faire mal ... Elle se rendait compte à quel point cette femme lui faisait effet ! S’en était trop, beaucoup trop pour se contenter d’un simple contact entre entrejambes. Jenny gémit puis soudainement, profitant qu’elle était bien bâtie, dégagea les belles jambes de son amante pour venir étaler son buste contre le sien, plaquant, écrasant Miranda contre son bureau.
Puis elle colla ses lèvres aux siennes comme une furie et l’embrassa follement, frénétiquement, profanant sa bouche furieusement pour la tirer de force dans un baiser très endiablé. Un baiser terriblement humide et passionné, qui était rapide, soutenu et très fort. Plus Jenny était collée, lovée contre Miranda, mieux elle se sentait ... Autant dire que ce baiser était donc une parfaite solution pour combler son manque de contact physique ! Ainsi donc, elle l’embrassa tout en continuant de la labourer et ses mouvements provoquèrent des frottements très agréables entre leurs poitrines respectives, qui étaient pressées l’une contre l’autre.
À force de la pénétrer aussi brutalement et puissamment, à force de l’embrasser jusqu’à perte de souffle pour mieux y retourner ensuite, Jenny fut frappée d’un second orgasme, encore plus fougueux et fort que le précédent. Sentant sa queue vider une seconde cartouche de foutre, la sénatrice se crispa et dans un dernier coup de butoir, abattit son bassin de toutes ses forces pour rester enfoncée au maximum tandis qu’elle était alors en train de remplir les entrailles de son amante de sa délicieuse crème ...
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Avec une partenaire comme Jenny, il fallait s’attendre à une séance particulièrement sauvage, intensive, et très exigeante. La Grande Sénatrice était ainsi, et ça, Miranda était très bien placée pour le savoir. Elles faisaient après tout régulièrement l’amour, parfois toute la nuit, parfois rapidement, comme à l’occasion d’une réunion de tel ou tel conseil d’administration. Jenny la prenait contre le mur, ou Miranda le faisait… Entre elles, il y avait bien plus qu’une simple relation d’amitié. Une relation très fusionnelle, tendant, en soi, vers une forme d’amour. En tout cas, il n’aurait pas été faux de parler d’un sentiment amoureux. Elles étaient tout simplement deux fauves, deux diablesses passionnées qui se faisaient face. On aurait pu gloser pendant des heures sur la répartition des pouvoirs à Tekhos. Qui, de Jenny Moriarty, ou de la Grande Sénatrice, était la femme la plus influente ? Une question assurément insoluble, qu’il était loisible de se poser, mais qui n’avait que peu d’intérêt. Jamais Jenny n’aurait agi contre les intérêts de GWC, et, inversement, jamais Miranda ne souhaitait agir contre les intérêts de sa propre nation.
Cette relation forte se concrétisait en ce moment par les coups de reins très impressionnants que Miranda recevait de la part de Jenny. Une énergie démentielle, qui malmenait son corps, l’opprimait, la faisant longuement couiner. Elle se dandinait sur place, ses mains moites serrant les poignets de son amante. Elle voulait que Jenny meure de sa belle mort. Comme elle l’avait exposé, Jenny et Linda coïncideraient ensemble, coexisteraient, et Miranda voulait que Jenny ait une belle retraite, dans une maison de repos, entourée de sublimes créatures qui lui feraient l’amour tous les jours. Il ne pouvait y avoir plus belle mort, et c’était bien le minimum que Jenny méritait.
Mais, pour l’heure, il était surtout difficile de formuler des idées concrètes, vu les coups de pilon que la Grande Sénatrice lui infligeait.
« Je… Jenny, haaaa… Haaaaaannn… !! »
Impossible de parler, surtout quand son amante s’amusa à soulever ses jambes, les posant en appui sur ses épaules, ce qui lui permit d’avoir le champ large, et de donner des coups de reins encore plus appuyés. Miranda gémit encore, sentant l’épaisse virilité de la femme s’enfoncer douloureusement en elle, remontant en elle, tant et si bien qu’elle sentait même les bourses de Jenny claquer contre ses fesses. Avant, arrière, avant, arrière… Jenny en soulevait le bureau, la tête de Miranda ballottant sur la table, jusqu’à ce qu’un magnifique orgasme ne traverse le corps de Jenny. Celle-ci se cambra sur place, et Miranda se pinça fortement les lèvres en la sentant s’abandonner au plaisir suprême, à la jouissance !
Jenny hurla rageusement, violemment, laissant s’exprimer toute sa passion… Et continua encore ! Miranda déglutit sur place, sentant les coups de reins s’accentuer. L’orgasme n’avait nullement fait dégrossir la queue massive de Jenny, qui se laissa alors tomber en avant. Le verre du bureau plia sous ce corps massif, et la femme l’embrassa goulûment, sa queue baignant dans un mélange de foutre et de mouille.
« MMmmhmmm… !! »
Miranda sentit Jenny s’écraser sur elle, jouissant une ultime fois dans son corps. Un nouvel orgasme, intense, qui la traversa de part en part… Elle s’affala sur le bureau, sans bouger, en sentant Jenny se répandre dans ses entrailles. Elle-même avait généreusement joui, à plusieurs reprises, et sentit avec plaisir le sperme de Jenny filer en elle.
« Oh... Oh bon sang, tu... Haaaa... Tu jutes toujours autant, ma belle... »
Jenny resta collée à elle, et Miranda l’embrassa tendrement une nouvelle fois, avant de se blottir contre elle.
« Je te promets que je te baiserai bien fort, quand tu seras Linda... Mon amour. »
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Il était clair comme de l’eau de roche que ce n’était pas n’importe quel type de sentiment qui liait Jenny et Miranda. Les mœurs étaient, à Tekhos, bien différentes de partout ailleurs dans le monde. D’extérieur on pouvait croire à de l’adultère pur et dur mais en vérité, dans un pays où on affichait des actrices pornographiques sur des panneaux géants en plein centre-ville, où tout était très sexualisé et débridé, c’était normal. Bien entendu cela n’empêchait guère certaines Tekhanes d’êtres plus fidèles que d’autre, voire pour les plus extrêmes, refuser de voir leur partenaire s’acoquiner avec d’autres ... Mais ce n’était pas le cas de Jenny.
Elle avait un passé avec Miranda, un passé fort et qui avait de l’importance. Là, sur ce bureau, elle se remémorait pourquoi elle avait autant cette femme dans sa peau ; la patronne de GWC était une véritable tigresse, une boule de feu incandescente et systématiquement en train de brûler. Blottie contre elle, la sénatrice venait de jouir en elle et était à présent en train de succomber à ses lèvres, à les sceller avec les siennes, à l’embrasser encore et encore. Bouche contre bouche, langues entremêlées, les deux femmes s’embrassaient joyeusement et tendrement pendant de longues minutes. Une certaine affection très intime et personnelle se dégageait de la scène, de ce baiser qui était aussi voluptueux que délicat.
Les derniers mots de son amante firent d’ailleurs bien rougir Jenny, qui pourtant en avait perdu l’habitude. Peu de personne pouvaient se targuer de pouvoir faire rougir la Grande Sénatrice, et Miranda en faisait partie. Mon amour ... Deux mots que d’ordinaire, seule une personne bien précise pouvait les dire à Jenny ; Hegeria. Seule elle et elle seule pouvait le dire ... Mais, il y avait visiblement une exception. Encore une fois, si Miranda pouvait se permettre de dire cela sans causer de malaise ni de rejet auprès de Jenny, c’était bien grâce à leur grande proximité et à la nature de leurs sentiments, qui trouvaient racines dans leur passé commun. Un délicat sourire naquit sur les lèvres de la sénatrice qui se recula un peu, avant de doucement déposer un baiser sur la joue de sa ravissante amante. « J’exigerai des rendez-vous quotidiens rien que pour ça, très chère. Linda et toi seraient bien plus proches et intimes que nous le sommes actuellement. » Lui dit-elle, avant d’approcher ses lèvres de son oreille.
« Je t’en fais l’intime promesse ... Mon cœur. » Lui susurra-t-elle à l’oreille, d’une voix particulièrement douce, tranchant avec le sérieux habituel de sa voix autoritaire. Une intonation qu’elle ne prenait qu’avec les personnes les plus proches, les plus importantes et chères à ses yeux. Ce qu’était indéniablement Miranda. Elle laissa écouler quelques instants, peu encline à laisser ce moment intime avec Miranda cesser. Mais finalement elle se redressa, laissant le verre du bureau se redresser également. « Nos ébats m’ont sacrément manqué. Cette seconde chance – si tout cela réussi – me permettra de corriger bien des choses dans ma vie. Dont notre relation ... » Finit-elle par avouer, bien décidée à faire les bons choix et à remettre pratiquement tout en question dans sa vie.
Devenir Linda sera dur. C’était une nouvelle vie ; plus qu’un changement de corps, il s’agissait là d’un potentiel changement de vie total, même si à terme, elle redeviendra Grande Sénatrice. Mais fondamentalement Linda ne sera pas Jenny, ni physiquement, ni mentalement ... Et cela provoquait beaucoup, beaucoup de remises en question chez Jenny.
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Il existait quelque chose de particulier entre elles. Quelque chose qui allait au-delà de la simple relation d’affaires, ou même d’une relation de pure amitié teintée de sexe. Après tout, Miranda ne s’était jamais véritablement confiée qu’à quelques très rares personnes en ce monde. Il y avait Hannah, par exemple, mais aussi… Jenny. Elle connaissait l’existence du Dogan, l’existence du Forge, et, surtout, Miranda lui avait parlé de son héritage, du fait que sa famille avait fait partie pendant des éons d’une très ancienne organisation secrète, les Héritiers de Maerlyn. Pour l’heure, il n’existait aucune autre confidente plus placée que Jenny. Elle savait même que Kara était la fille biologique de Miranda, son héritière… C’est dire l’importance que Miranda vouait à cette relation. Une relation intéressée, évidemment, mais aussi, en un sens, sincère, authentique… Une relation qui ne se limitait pas qu’à l’influence mutuelle que l’une pouvait avoir avec l’autre.
Miranda sourit quand Jenny indiqua que, sous Linda, elle exigerait des « rendez-vous quotidiens », avant de conclure en disant que cette seconde vie lui permettrait de changer bien des choses. Miranda acquiesça doucement, rougissant également très légèrement au contact de la femme. Tandis que Jenny s’écartait, Miranda sourit furtivement en voyant une rayure le long du verre. Sa main caressa doucement cette plaie, distraitement, avant qu’elle ne réponde :
« Je vais devoir à nouveau remplacer mon bureau… »
Il était assez habituel que, chez Miranda, des meubles se brisent. Elle s’étira doucement, et se déplaça lentement, attrapant un petit cadre sur son bureau, contenant en son sein une photographie récente de Kara.
« J’approche de la fin de mon règne, Jenny. Il en va ainsi chez les Forge. Kara est une fille extrêmement douée, et très ambitieuse. D’ici quelques mois, elle comprendra qui elle est vraiment, et la mentor que je suis deviendra alors une gêne. »
Il en allait ainsi chez les Forge. Cette famille n’était pas l’une des familles les plus influentes de Tekhos sans raison. L’héritière des Forge grandissait sans connaître sa destinée. Ainsi, elle ne grandissait pas avec le sentiment que l’héritage des Forge lui était destiné, mais le gagnait par son talent, par son mérite… Et par l’aide implicite et silencieuse de sa mère biologique. Miranda avait veillé sur Kara depuis sa naissance, veillant à ce que son chemin soit tracé. Kara avait rejoint la firme après de brillantes études de droit, et était maintenant l’assistante personnelle de Miranda. Jenny était la seule personne au monde, à l’exception d’Hannah, à savoir que Kara était la fille biologique de Miranda. Tôt ou tard, Kara, qui avait accès à l’immense banque de données de la firme, percerait également le mystère. Jenny, qui avait eu l’occasion de coucher avec Kara, avait effectivement vu en elle le caractère de lionne indomptable des Forge.
Miranda savait qu’elle serait une gêne, et elle l’acceptait. C’était dans l’ordre naturel des choses. Kara était plus brillante qu’elle, et il lui appartiendrait de diriger l’empire.
« Je ne veux pas être un poids pour ma fille. Autant te dire que, d’ici quelques années, je coulerai une retraite dorée, probablement sur une île paradisiaque, entourée de divines créatures. »
À quelques années près, Linda aurait pu être le compagnon de route de Kara, en réalité, mais Miranda voulait se la réserver pour elle.
« Je veux offrir à Kara le meilleur environnement possible… Mais je veux aussi mener une retraite paisible et heureuse, et je ne vois personne mieux que toi pour cela, Jenny. »
C’était dit ! Mais il restait encore le cas épineux d’Hegeria, la femme de Jenny… Néanmoins, si Miranda s’avançait autant, on pouvait supposer qu’elle avait également envisagé ce cas de problème…
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Le moins que l’on pouvait dire était que les nouvelles déclarations de Miranda ne manquèrent pas d’interpeller Jenny à plusieurs reprises, pour plusieurs raisons. En premier lieu il y avait bien entendu cette histoire de succession à la tête de GWC par Kara Forge, la fille biologique de Miranda. La sénatrice était l’une des rares personne à connaitre la vérité sur l’identité de cette femme, cela prouvant d’ailleurs son importance aux yeux de Miranda. Cependant, même si Jenny ne contestait nullement le talent de Kara, surtout après avoir passé un peu temps en sa compagnie, la sénatrice était tout simplement réticente à l’idée qu’une firme aussi puissante et influente que GWC soit léguée à une jeune comme Kara.
Cela allait d’ailleurs plus loin que cela. Elle se doutait que chaque génération de Forge était considérée la meilleure en son temps, avant que la suivante n’arrive et change les choses. Néanmoins, il y avait chez Miranda quelque chose de spécial ... Une empreinte, une signature, un talent unique et inégalé pour les affaires que même Kara, aux yeux de Jenny, ne possédait guère. Elle pouvait être plus talentueuse que sa mère sur bien des domaines, mais elle n’était pas sa mère. Miranda était irremplaçable selon Jenny. D’autant que cela étonnait beaucoup la sénatrice d’entendre sa comparse parler de retraite, de mise à l’écart, d’île paradisiaque ...
« Je ne connais que superficiellement les us et coutumes de ta famille Miranda, mais cela ne m’empêchera pas de te dire que tu es irremplaçable. Ta fille aura beau être un petit prodige ... Elle n’aura jamais le même charisme que sa mère. Et cela compte beaucoup, le charisme ... » Expliqua-t-elle. Evidemment, Jenny était opposée à l’idée de voir partir l’actuelle patronne de GWC à la retraite, même si cela n’allait avoir lieu que dans quelques années. En fait, Jenny avait du mal à voir Miranda partir tout court. Soupirant longuement, la sénatrice ne put qu’être très surprise d’entendre les mots qui suivirent juste après.
Miranda désirait une retraite heureuse en sa compagnie ? Que voulait-elle dire par là exactement ... À ces mots la sénatrice se tut, fixant Miranda dans les yeux, tentant de s’assurer qu’il s’agissait bien de ce à quoi elle pensait. « J’en serai ô combien flattée Miranda. Tu es très chère à mes yeux, mais ... Cela ne serait pas en accord avec mes engagements auprès de mon épouse. » Dit-elle simplement, même si sa voix paraissait à moitié convaincue. En effet ; l’idée de rester auprès de Miranda était si excitante, si envoutante et enivrante qu’elle désirait profondément y croire. Mais la réalité la rattrapait ... Elle était une femme mariée, avec les responsabilités d’une Grande Sénatrice. Cette simple pensée suffit à lui revenir à l’esprit tous ses souvenirs en compagnie de Miranda. Et cela ne fit que lui montrer la vie qu’elle aurait eu si le mariage avait eu lieu, si son idylle avec cette sublime femme avait bel et bien perduré.
Cela remettait bien en perspective sa vie et même ses sentiments. Elle ne devrait pas penser ainsi. Hegeria était son épouse, et l’amour de sa vie ... Mais Miranda était également une femme importante, qui était tout sauf une simple amie. Jenny se sentait coupable, quelque part, de sentir qu’en vérité son cœur était en train de se partager – à nouveau – entre Hegeria et Miranda. Elle soupira, puis s’approcha de la femme pour venir poser une main sur sa joue et l’autre sur sa hanche, la caressant doucement. « Mais ce qui est sûr est que nous partagerons jusqu’au bout ce qui nous lie toutes les deux depuis le début. Rien ni personne ne pourra nous retirer cela ... Mais je ne peux rien te promettre face à la demande que tu me fais, ma chérie. » Finit-elle par dire, la regardant intensément dans les yeux. Cependant cela ne l’empêcha guère d’être prise d’une vague d’émotion qui faillit bien la déstabiliser si elle ne s’était pas penchée en avant, à temps, pour venir lentement et amoureusement sceller ses lèvres à celles de Miranda, lui offrant un énième baiser.
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Ce n’était pas quelque chose que Jenny voulait entendre, mais il fallait pourtant l’envisager. La retraite ! Miranda y était préparée, en réalité, dans le sens où elle l’avait très sérieusement envisagé. C’était la voie des Forge. Kara était comme elle, une femme forte, ambitieuse, une tigresse. Et il n’y avait pas de place au sommet pour deux prédatrices. GWC n’avait jamais fonctionné sur le modèle de la cogestion. Jenny en était troublée, et alla se blottir contre Miranda, l’embrassant, comme si elle voulait croire que rien n’était éternel. Miranda, elle, répondit doucement à son baiser, puis lui sourit affectueusement :
« Je dirige cette compagnie depuis une vingtaine d’années, ma belle. J’ai pris de plein fouet la guerre avec les Formiens, et j’en ai profité pour faire élever la compagnie familiale dans la stratosphère. J’ai le plus long règne d’une Forge à la tête de l’entreprise, mais j’ai 47 ans. Kara est encore loin d’être prête, mais elle le sera d’ici quelques années. Et, si je m’accroche au pouvoir, elle fera ce que toute Forge digne de ce nom ferait… »
Miranda n’acheva pas sa phrase, mais celle-ci était lourde de sous-entendus. Meurtre, kidnapping, mise à la retraite forcée… Miranda avait connu cela avec sa propre mère. Elle avait voulu s’accrocher, et la jeune fille avait dû la menacer, passer aux choses sérieuses, pour que celle-ci démissionne.
« Je veux partir en bons termes avec ma fille, Jenny. Qui sait ? Peut-être acceptera-t-elle de m’avoir comme consultante une fois arrivée au sommet, mais je refuse de me livrer à une guerre de succession puérile avec elle, et à risquer qu’elle m’interne à l’asile en m’accusant de démence. C’est comme ça que les Forge fonctionnent, la prochaine génération a toujours su améliorer la précédente. »
Jenny, qui connaissait l’histoire des Forge, savait que c’était là une hypothèse envisageable. Et, quitte à choisir, Miranda préférait une retraite d’opulence plutôt qu’avec une camisole de force dans une cellule capitonnée. Miranda sourit à nouveau à Jenny, et l’embrassa en retour.
« Mais nous n’y sommes pas encore, ma belle. Pour l’heure, je reste la patronne à bord. »
Comme quoi, la Grande Sénatrice pouvait se montrer relativement émotive à son égard. Miranda savait que le cœur de Jenny oscillait entre elle et Hegeria, et elle savait aussi que, si Jenny était mariée à Hegeria, ce ne serait pas le cas de Linda. Quelles conclusions en tirer ? Miranda aurait pu éviter la question, mais ce serait mal la connaître. Elle avait toujours affronté frontalement les problèmes, bien décidée à ne rien laisser lui barrer la route.
Miranda se déplaça donc, et retourna s’asseoir sur son fauteuil, en croisant les jambes.
« Maintenant, il faut évoquer Hegeria, Jenny. C’est inévitable. »
La PDG laissa planer quelques secondes, avant de poursuivre :
« Comme tu le sais, la magie n’est guère populaire à Tekhos. Et, même si Hegeria n’est pas une figure publique, ses accointances avec la magie ne sont pas si difficiles que ça à trouver. Après la mort de Jenny, les chiens se lâcheront sur elle. Tes rivales au Sénat, qui disposent eux aussi de leurs propres réseaux d’informateurs, s’en prendront à Hegeria. Et je ne crois pas que ta femme soit très intéressée par ces querelles médiatiques… »
Hegeria était même une très puissante sorcière, qui avait séjourné en Enfer. Rien à voir avec une simple amatrice.
« Je ne souhaite pas que ta femme soit un poids. Je te rappelle que Linda sera une grande inconnue. Si Linda se marie avec Hegeria, les autres t’accuseront d’être la marionnette d’Hegeria. On l’accusera de te contrôler magiquement, de se servir d’une jeune femme pour se maintenir au pouvoir. Hegeria a su se faire beaucoup d’ennemis en veillant dans l’ombre à la protection de ton beau petit cul. »
Miranda prouvait encore une fois son sens affiné de la stratégie. Elle n’avait laissé apparemment aucun angle mort de côté, et avait sérieusement envisagé toutes les questions de ce projet Afterlife.
« Bref, Hegeria doit rester dans l’ombre. D’autant qu’il existe des menaces bien plus sérieuses à Tekhos que les autres Sénatrices… »
Pour l’heure, le réseau d’Hegeria était savamment entretenu par cette dernière pour que personne ne remonte jusqu’à elle… Mais, à Tekhos, rien ne disparaissait jamais vraiment. Avec la mort de Jenny, les cadavres enterrés dans les placards allaient rejaillir, les dossiers abandonnés revenir sur le devant de la scène médiatique.
Et, au-delà de ça, Miranda trouvait que ce serait du pur gâchis que d’utiliser les immenses talents d’Hegeria pour une vulgaire bataille médiatique quand il existait des menaces autrement plus sérieuses à gérer…
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Voir une de ses plus puissantes alliées partir à la retraite était une vision terrifiante, pour Jenny. Pas seulement pour le simple fait qu’elle allait perdre un appui – même si c’était partiellement faux – mais aussi et surtout car cela ne lui faisait tout bonnement pas plaisir de voir Miranda se retirer, aussi simplement que cela. Néanmoins elle voyait bien que son amie avait pris sa décision, qu’elle ne souhaitait guère entrer dans une querelle voire une guerre avec sa propre fille. C’était ainsi que ça fonctionnait dans sa famille, et après tout, qui était Jenny pour dire quelque chose ? Elle qui n’avait jamais vraiment eut de famille, de dynastie comme celle de Miranda. Elle qui avait du tout bâtir seule, pour la plupart du temps.
Jenny soupira. Oui, Miranda prenait de l’âge, même si cela ne se voyait pas. Elle aussi d’ailleurs vieillissait, à la seule différence qu’elle s’apprêtait à connaitre un rajeunissement ... Si cela réussissait. Jenny allait potentiellement devenir éternellement jeune. Cette simple idée lui en donnait des frissons et la mettait aussi mal à l’aise ; elle ne devrait pas se réjouir de subir une telle opération, avec de tels risques. Mais la sénatrice ressentait, quelque part, de l’excitation et de l’entrain à l’idée de devenir quelque chose de supérieur à un humain. C’était si étrange, si honteux à avouer, qu’elle chassait vite fait ce genre d’idées de son esprit.
Elle en revint à Miranda quand celle-ci évoqua un sujet très épineux. Hegeria. Jenny se racla la gorge, sachant désormais que le plus dur restait à venir. Comment gérer la situation en prenant en compte sa chère épouse ? La magie était une bête noire à Tekhos et heureusement son épouse, bien que sorcière, était protégée par son statut d’épouse de la Grande Sénatrice. Mais que se passera-t-il une fois que celle-ci rendra l’âme ? Exactement ce que Miranda détailla ; les médias et les autres puissances de Tekhos s’abattront sur elle. Jenny ne pouvait laisser faire une telle chose ; même après sa présumée mort, elle désirait protéger celle avec qui elle a partagé une bonne partie de sa vie.
Quoiqu’il en soit, ce que disait Miranda était pertinent et vrai. Jenny ne pourrait se remarier à Hegeria quand elle deviendra Linda ; cela ne ferait qu’empirer la situation et mettre Hegeria en danger. Mais que faire, alors ? Jenny devait elle réaliser l’ultime sacrifice et ... Laisser Hegeria veuve ? D’autant que la patronne de GWC laissait sous-entendre que cette sorcière pourrait être plus utile ailleurs, que dans une lutte médiatique. Tout cela était compliqué, très compliqué. La sénatrice ne savait pas quoi faire, ou plutôt, ne se sentait pas prête à faire la seule chose qui était bon de faire. Un comble pour la cheffe d’un Etat comme Tekhos ... « Je sais ce qu’il serait le mieux à faire pour protéger Hegeria ... Mais je ne suis pas sûre d’avoir le courage de le faire. Je ... Je ne peux pas l’oublier ainsi. Me maintenir à l’écart d’elle, faire en sorte que Linda ne soit jamais impliquée vis-à-vis d’elle est la seule chose à faire ... Mais ... Mais je ne sais pas si j’y parviendrai. » Finit-elle par dire.
Changer de corps, subir une lourde procédure, ce n’était rien en réalité. Le véritable sacrifice, la véritable épreuve était belle et bien de tirer un trait sur une partie d’elle-même, de sa vie ; Hegeria. Tout cela afin de la protéger, de la couvrir. Sauf que Jenny avait beau être une militaire, avec une volonté de fer à toute épreuve, quand on s’attaquait à ce qu’elle chérissait le plus au monde, elle devenait une toute autre personne. « Je n’y arriverai pas, Miranda. Tu me demande l’impossible ... Je ne pourrai pas me maintenir délibérément à l’écart d’Hegeria, ça sera trop dur. » S’exclama Jenny, bien qu’elle redoutait la solution. C’était inacceptable, c’était un prix trop fort pour elle ... Bien qu’elle savait qu’au fond, c’était la seule et unique chose à faire. Changer de corps ? Non. Rebâtir sa carrière ? Non plus ...
Il s’agissait, en réalité, d’oublier une partie de ce qu’elle fut autrefois ... Et cela, était un prix excessivement élevé. En ayant ainsi répondu à Miranda, elle venait indirectement de lui laisser les commandes, de lui laisser la possibilité de faire ce qu’il devait être fait, sans pour autant devoir le dire clairement.
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Comme Jenny le savait, Miranda et Hegeria se connaissaient. Avec les appuis et l’influence de GeoWeapon Corp., Miranda avait fourni à Hegeria des données très utiles pour lui permettre d’implanter son réseau. Toutes les manœuvres et les stratégies d’Hegeria étaient tournées vers un seul objectif, une seule finalité : protéger Jenny. C’est quand les deux femmes s’étaient rencontrées que Miranda avait évoqué avec Hegeria l’héritage des Forge. Depuis des générations, les Forge avaient fait partie d’une organisation occulte, l’Héritage de Maerlyn, une organisation qui se réunissait de temps en temps dans des lieux plus spécifiques de Terra. D’après les informations contenues dans les archives des Forge, l’Héritage avait regroupé des personnalités influentes, bien trop influentes pour laisser cela de côté : les Deschain de l’ancien royaume de Gilead, les Ivory, les Emreis d’Ashnard… Des grands noms sur la scène politique internationale, qui se regroupaient pour évoquer une menace commune, dont les racines remontaient aux Grands Anciens : le
Roi Cramoisi.
Miranda avait eu l’occasion d’en parler un peu à Jenny, mais c’était surtout Hegeria qui avait pris la menace plus au sérieux. Qui sait ? Peut-être avait-elle déjà eu l’occasion d’entendre parler de la Monarchie, par exemple auprès de la Déesse Sha, ou lors de son séjour en Enfer… Quoi qu’il en soit, Hegeria avait enquêté sur cette menace, et enquêtait d’ailleurs toujours dessus. Miranda laissa donc Jenny expliquer qu’elle n’était tout simplement pas en mesure de renoncer à Hegeria.
«
J’en prends note. Il faudra donc trouver une autre solution. »
Avait-elle un autre plan en tête ? Ce serait faire injure à Miranda que de prétendre l’inverse, mais elle n’avait préféré évoquer que la meilleure solution. Pour le reste, il valait mieux que Jenny ne sache pas ce que Miranda ait en tête, non seulement parce que cela aurait pu la troubler, mais également faire échouer la procédure. Le fait est qu’en travaillant sur le transfert cérébral, le Professeur Kaldwin avait dû cartographier avec minutie le cerveau, et ses différentes zones. La mémoire était une chose très complexe dans le corps humain, impliquant, non seulement le cerveau, mais aussi, en ce qui concerne la
mémoire sensorielle, les différents organes du corps humain.
Pour le dire autrement, il fallait retenir que le cerveau humain se composait de quatre grandes zones, et que chacune de ces zones, à un degré plus ou moins divers, influait sur la mémoire :
(http://img110.xooimage.com/files/c/c/8/anatomie_grossi-r..._cerveau-54cc8a0.png)
Sur ces quatre zones :
- Le tronc cérébral est à la terminaison de la moelle épinière, de sorte qu’il contient des zones de base chargées de gérer les comportements de base, comme le vomissement, la respiration, la localisation des sons…
- Le cervelet est le siège de la mémoire procédurale, celle chargée des mouvements moteurs, des réflexes, mais aussi, selon certaines théories, serait responsable de la régulation émotionnelle et des comportements intellectuels. Une zone du cerveau qui était encore très mystérieuse, puisque, tout en ne formant que 10% du cerveau, le cervelet disposait d’autant de cellules que tout le reste du cerveau ;
- Le système limbique est au cœur de la mémoire, en abritant l’hippocampe, contenant la mémoire à court terme, mais se chargeant aussi de la transmission de la mémoire. Les expériences cliniques réalisées sur des patients ayant subi des pertes de l’hippocampe montraient qu’ils étaient toujours capables de se souvenir de leur passé, mais étaient en revanche incapables de se souvenir de faits postérieurs à leur accident, tout simplement parce que leur hippocampe ne fonctionnait plus.
- Le cortex, comprenant l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche. C’est la plus grande partie du cerveau, se structurant en de multiples lobes, abritant la mémoire à long terme dans différents lobes.
Plus précisément, concernant la mémoire à long terme, celle-ci était répartie dans de multiples parties du cerveau (http://img110.xooimage.com/files/2/b/5/memoire_ltm-54cc8c4.jpg).
C’est tout ce que Miranda avait retenu sur le fonctionnement de la mémoire. Y toucher restait extrêmement dangereux, et présentait des risques de lésions irrémédiables et sérieuses. Les recherches de Kaldwin étaient très avancées sur la question, mais même elle n’arrivait pas à situer avec une extrême précision les zones stockant la mémoire à long terme. Autrement dit, il existait un
risque sérieux que jouer avec la mémoire à long terme de Jenny ne pose problème, et n’entraîne de graves conséquences.
*
Voilà pourquoi je préfère éviter de recourir à ce genre d’options, mais, si tu ne me laisses pas le choix, ma chérie…*
Miranda songea à autre chose en revenant à elle :
«
Pour le moment, tu as le temps de trouver une solution. Il va falloir que nous nous livrions à des analyses avec Linda et toi, donc nous avons encore quelques semaines avant d’envisager sérieusement le transfert. Je ne compte pas l’autoriser tant que les simulations informatiques ne donnent pas un taux de réussite de 100%. »
Elle voulait prendre le moins de risques possibles, quitte à retarder l’opération de plusieurs jours.
«
Est-ce que tu veux voir Linda, d’ailleurs ? » demanda-t-elle finalement.
-
Evidemment il n’y avait pas de solution simple à ce problème. Néanmoins Jenny espérait que le génie de Miranda ait quand même trouvé réponse, quitte à ne pas lui dire. Pour protéger Hegeria, mais aussi pour assurer sa propre survie, Jenny était donc prête à tout. Même si la patronne de GWC lui assura qu’elle avait encore du temps pour trouver un remède, Jenny savait pertinemment qu’elle-même ne pourrait faire grand-chose. Elle avait beau retourné le problème des milliers de fois dans sa tête, elle n’en voyait aucune issue naturelle.
Cependant elle appréciait fortement les précautions prises par Miranda. Celle-ci déclara que la procédure n’aura lieu que lorsque les simulations donneront un résultat avec 100% de réussite. Voilà qui rassurait la sénatrice, qui savait qu’elle était entre de très bonnes mains. Miranda semblait ne pas plaisanter du tout avec la santé et la survie de Jenny, ce qui quelque part confirmait qu’elle se souciait bel et bien d’elle. Mais, outre toutes ces considérations personnelles, il y avait aussi une question de simple sécurité. Et de précautions à prendre afin d’éviter de gâcher des millions de crédits.
Poursuivant, Miranda finit même par demander à la sénatrice si elle désirait voir, de ses propres yeux, son futur corps. Ce fut avec une certaine excitation maitrisée que Jenny hocha la tête, naturellement enjouée à l’idée de voir ce à quoi elle va ressembler. Elle avait déjà vu une photo mais, ça ne valait surement pas le fait de le voir en vrai. « Bien sûr. » Répondit-elle tout simplement. Il se pouvait qu’il y ait de légères différences entre la photo et le réel. C’était en tout cas très excitant ... En bonne partie grâce au fait que Linda était particulièrement belle.
Jenny se doutait que Miranda avait minutieusement étudié ce corps pour qu’il réponde au moindre de ses propres critères. Linda était, en quelques sortes, une des potentielles représentation de l’idéal féminin selon cette grande patronne. Mais selon Jenny ? En général ce qui plaisait et séduisait Miranda le faisait aussi pour la sénatrice. En d’autres termes elle n’avait aucun doute que Linda plaise autant à sa créatrice qu’à sa future occupante. « Rassures-moi sur quelque chose ... Tu as parlé d’embryon, d’apprentissage accéléré par réalité virtuelle. Linda n’est pas vivante, si ? Je pensais que c’était une machine, une androïde mais, est-ce autre chose en fin de compte ? » Demanda-t-elle, repensant alors à ces détails qui la troublait.
Linda était, à ses yeux, une machine. Ni plus ni moins. Une androïde très perfectionnée et en avance sur son temps, mais une androïde quand même. Fait de tissus synthétiques et de composants bioélectroniques. Mais si ce n’était pas le cas ? Jenny n’était pas autant séduite par l’idée de ... Supplanter la vie de quelqu’un d’autre par la sienne. D’où sa question pour savoir si en fin de compte, Linda était en vie, ou pas.
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Miranda savait ce qu’elle allait devoir faire avec Jenny, désormais. Comme elle l’avait dit, Hegeria ne devait pas devenir un problème. Fort heureusement, Hegeria était plus rationnelle que Jenny, et Miranda allait sûrement devoir, plus tard, s’entretenir avec elle. Avec Hegeria, elle n’avait encore jamais creusé la question, mais ce n’était pas le genre de Miranda de se défausser, de se voiler la face. Jenny, sortant un peu de la confusion, accepta de voir son nouveau corps. Miranda se redressa alors, et se déplaça lentement. Les deux femmes se trouvaient au sein du cœur du GéoDôme (http://orig12.deviantart.net/99e8/f/2012/086/3/6/back_to_the_great_city_by_grivetart-d4sx57f.png), le véritable siège de GWC. Une immense île artificielle comprenant de multiples départements, niveaux souterrains, sous-niveaux et sous-départements... Miranda rejoignit rapidement le système de tramway personnalisé du GeoDôme. Il n’y avait qu’elles à bord, et elle se rendit vers une section spéciale du GeoDôme, réservée uniquement à certaines personnes de l’Institut Dufausse.
Tout en voyageant le long du tramway, Jenny demanda alors à Miranda si Linda était un androïde... Ou non. Miranda sourit doucement.
« Oui et non. Je n’allais tout de même pas te réincarner dans le corps d’un cyborg. Il y a... Il y a trop de risques, Jenny. N’oublie pas que la mémoire fonctionne aussi de manière sensorielle, et, si ton esprit se réincarne dans celui d’une machine, il y a à craindre que tu en perdes le contrôle, ou que tu perdes certaines de tes facultés intellectuelles. Et puis... Un robot ne peut pas devenir Grande Sénatrice. »
Linda n’était donc pas un robot. Ce point était clair, et Miranda ne laissa aucun doute là-dessus.
« Tu connais le concept des Homoncules, Jenny ? C’est un concept alchimiste, à la base, qui a donné lieu à d’importantes études nexusiennes. Une idée consistant à créer un corps artificiel, généralement à partir d’un premier corps, comme un cadavre. Un corps qui dispose de tous les organes d’un être vivant... Mais aucun esprit. Aucune âme. Une coquille vide, mais vivante, qui peut manger, dormir, par intraveineuse. »
Un corps dénué de la moindre conscience. Un concept bioéthique sans aucun doute assez effrayant, mais il ne fallait pas oublier que Tekhos était une société ultralibérale, où les règles bioéthiques avaient été battues en brèche après l’invasion formienne.
« C’est grâce à Hegeria, en partie, que nous avons pu créer ton corps. Un savant mélange de magie, d’alchimie, et de nanoscience. Nous avons donc créé un corps, et il faut faire rentrer ton âme dedans. »
Les Homoncules existaient, mais ils étaient très rares. Le réseau d’Hegeria avait permis à Miranda d’apprendre que la Déesse Sha avait une Homoncule près d’elle, Luxuria (https://orig00.deviantart.net/f567/f/2018/051/c/0/lust_by_dandonfuga-dc3soom.jpg). Le tramway s’arrêta finalement devant une plateforme suspendue dans le vide. Aucun garde, rien d’autre qu’une solide porte blindée.
Miranda regarda Jenny, et glissa sa main dans le creux de la sienne.
« Nous y voilà. Le laboratoire Dufausse. »
Les deux femmes s’approchèrent de la porte, et, rapidement, un scanner se lança, puis la porte s’ouvrit. Une antichambre à passer, avec d’autres scans, puis la deuxième porte s’ouvrit, donnant sur une grande pièce centrale, avec un étage, et de multiples bureaux. Au centre de la pièce, il y avait une curieuse structure avec deux lits se faisant face, et un corps était allongé sur l’un des lits. C’était Linda (https://orig00.deviantart.net/a2cf/f/2018/166/7/a/quix_returns_4_by_phantomfharlockii-dcehowr.jpg), toute nue et endormie, avec des câbles sur son crâne et des capteurs reliés à de multiples ordinateurs.
« Le voilà, Jenny... Ton nouveau corps. Tu peux le caresser, si tu veux. »
Miranda lui sourit tendrement, en la laissant s’approcher...
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Ce fut ainsi que les deux femmes entreprirent de se rendre dans un autre laboratoire, situé au GeoDome. Il s’agissait d’une section assez particulière car elle abritait également les équipes de l’Institut Dufausse, qui étaient à l’origine de la technologie permettant de sauvegarder et transférer la conscience de Jenny. Miranda et la sénatrice se mirent donc en route et ce fut sur le chemin que la patronne de GWC répondit à la question. À bord du tramway, Miranda expliqua donc la nature exacte de Linda et indiqua qu’il ne s’agissait pas d’un robot. C’était donc ... Autre chose. Miranda avait donc réussi l’impossible et avait créé un corps de toutes pièces ?
C’était ce qu’elle sous-entendait. La partie sur les Homoncules fut assez intéressante et donna suffisamment d’indications à Jenny pour comprendre de quoi il en retournait. Ainsi, Linda était un être biologique, organique mais aussi technologique de par la présence de nanomachines en elle. Dans l’esprit de la sénatrice, elle allait devenir une sorte de Gynoïde, de robot si évolué et si perfectionné qu’on ne pourrait distinguer – à moins de l’ouvrir – qu’il s’agissait d’un être synthétique. Le mot était en réalité tout trouvé ; Synthétique ... Mais visiblement ce n’était pas le cas. Miranda avait décidé d’explorer des pistes plus exotiques et surprenantes.
Jenny fut également rassurée d’entendre que Linda n’avait, belle et bien, aucune conscience. Ceci clôtura donc la réponse de Miranda qui fut très satisfaisante et rassura la sénatrice. Les deux femmes arrivèrent ensuite au laboratoire et, il était bien inutile de préciser que Jenny eut quelques rougeurs aux joues en sentant la main de Miranda venir saisir la sienne. Un léger coup d’œil suffit à lui faire naitre un sourire sur les lèvres, avant qu’elle n’avance main dans la main avec Miranda vers le sas d’entrée du laboratoire. Une fois passé, Jenny eut tout le loisir de scruter l’immense salle dans laquelle elle se trouvait.
Les fonds qu’elle avait débloqué n’étaient donc pas parti en vain ! C’était ... Impressionnant. Tant de machinerie, de technologie, ça ne pouvait qu’être bluffant. Cependant l’attention fut rapidement déportée vers le centre de la pièce où séjournaient deux lits, se faisant face. Le premier vide, et le second était occupé par la convoitise de Jenny ; son futur corps. Linda. Entrouvrant ses lèvres, elle entendit Miranda lui dire d’avancer et lui proposer même de caresser ce corps. C’était évidemment étrange, de voir un corps très réaliste et inanimé ainsi. C’était encore plus étrange de ressentir le désir de le toucher, de le sentir ... Peut-être que Jenny cherchait, au fond, à avoir un aperçu de ce qu’elle ressentirait une fois dedans.
Sans dire un mot, respect le solennel de la situation, la sénatrice s’avança puis posa très doucement une main sur le bras de Linda. Le contact fut agréable, plutôt chaud. La peau était d’une texture incroyablement réaliste, c’était à se demander si ce n’était pas de la vraie peau en fait. Clignant des yeux à plusieurs reprises, Jenny se laissa un peu aller et glissa sa main le long de ce bras, remontant lentement et soigneusement jusqu’à l’épaule. « Elle est magnifique ... » Commenta-t-elle, les yeux rivés sur le visage de Linda. Sa main finit par se faufiler sur la joue, alors que son pouce caressa doucement la peau. Jenny était troublée. Très troublée, et cela pouvait à présent se voir sur son visage.
« Elle n’est pas simplement mon nouveau corps. Elle est ... » Dit-elle, son attention happée par la vue de Linda et de son visage. « Elle est une personne. Ma nouvelle personne. » Dit-elle alors, d’une voix semblant troublée. Cependant elle se ressaisit et secoua un peu sa tête, finissant par se tourner vers Miranda alors qu’elle quitta la joue de Linda. « Je me demande sincèrement comment tu as bien pu faire pour obtenir un pareil résultat mais, on dirait réellement ... Un véritable corps humain. C’est très impressionnant. » Finit-elle par dire. Jenny laissa passer un petit silence, avant de regarder Miranda d’un air particulier. « Comment la trouve-tu, toi ? Explique-moi pourquoi tu lui as donné cette apparence. » Demanda-t-elle, intriguée. Miranda avait conçu elle-même l’apparence de Linda ; dans la mesure où elle serait la fille de Jenny, il était donc normal qu’elle lui ressemble un peu. Mais Jenny désirait savoir, réellement, pourquoi et comment Miranda a déterminé cette apparence ... En d’autres termes, elle commençait à apprécier l’idée que Linda soit en réalité la matérialisation de la femme idéale selon Miranda ... Et elle en serait alors extrêmement honorée de pouvoir l’incarner !
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Jenny ne voyait que la partie émergée de l’iceberg. L’étonnante machine installée par l’Institut Dufausse s’étalait en profondeur, avec un ensemble impressionnant de câbles, mais, surtout, une multitude de processeurs, de serveurs, et de disques durs. Miranda n’avait pas encore donné à Jenny les chiffres pour lui permettre de réaliser l’immensité de cette expérience scientifique exceptionnelle, une expérience qui n’aurait jamais pu se tenir sans la manne financière de GeoWeapon Corp… Et qui resterait à jamais confidentielle. Miranda laissa Jenny observer silencieusement son nouveau corps. On aurait pu croire que Linda était endormie, et la Grande Sénatrice la palpa, impressionnée, émue… Puis posa à Miranda une série de questions.
La PDG se déplaça lentement, observant à son tour Linda, avant de lui répondre :
« Pour commencer, ce n’est pas de la peau synthétique. Je te l’ai dit, nous avons créé un être humain ex nihilo. »
Miranda se rapprocha d’un terminal, et appuya dessus, déclenchant un enregistrement. Une cuve translucide apparut, montrant un fœtus.
« Voilà ce que nous avons créé… Un fœtus à partir de ton ADN, mais sans aucune reproduction. Un corps dénué d’âme… Une Homoncule. Linda a subi une croissance accélérée. Je t’avoue que j’ai un peu du mal à dire précisément ce qu’elle est. À ce stade, on ne peut pas parler d’androïde, ni d’être humain… Mais ce que tu vois n’est pas un trucage, c’est un véritable corps, que nous entraînons tous les jours pour que sa mémoire corporelle épouse tes réflexes, et qu’il n’y ait pas de phénomène de rejet lors du transfert. »
Des entraînements réflexes, qui auraient pu donner l’impression qu’une âme habitait ce corps… Mais Linda n’était qu’un réceptacle vide.
« Pour le reste… Je n’ai pas pu modeler ce corps en étant totalement libre, il devait te ressembler au niveau de la taille, de la morphologie, de la corpulence… Les ajouts cosmétiques ont été assez modérés, mais je voulais m’assurer qu’elle soit belle, oui. »
C’était tout de même le minimum pour une Tekhane !
« Mais ça, c’est la partie facile, Jenny… T’es-tu jamais demandée combien de données il faudrait pour stocker l’intégralité d’un cerveau, hum ? Regarde… »
Miranda déclencha une commande, et le sol, ainsi que les murs et le plafond, disparurent progressivement, les cloisons s’écartant pour révéler des parois de verre… Puis des lumières s’allumèrent, révélant que le laboratoire se trouvait dans un immense ensemble informatique.
« Ce que tu vois là, Jenny, ce sont des banques de données… Des superordinateurs en batterie dont le seul et unique objectif est de te stocker… Toi. »
Il y avait de quoi avoir le tournis.
« Vois-tu, le cerveau humain est un organe merveilleux et effrayant. Les recherches de l’Institut Dufausse estiment que la capacité de stockage du cerveau est équivalente à au moins un péta octet de données À titre de comparaison, il s’agit de l’intégralité de toutes les données informatiques circulant sur Internet. Et c’est ça, ces données, que nos machines vont devoir stocker le temps de réaliser le transfert. »
Inutile de dire qu’il allait y avoir un pic énergétique phénoménal, et que cela illustrait aussi le caractère très expérimental et avant-gardiste de cette opération.
« Tu vois… Rien n’est encore gagné. »
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Tous ces moyens déployés dans le seul but de pouvoir préserver l’existence d’une seule personne. La Grande Sénatrice ... Quelque part, c’était un acte extrêmement égocentrique. Mais Jenny n’avait jamais prétendu ne pas être suralimentée en orgueil et vantardise. Le pouvoir, elle le détenait et elle le désirait. Même au-delà d’une simple question de conservation du pouvoir Tekhan ... Il y avait là une réelle obsession à rester en vie, à ne pas partir, à rester encore et encore. C’était le désir de vivre éternellement. Et Jenny était sur le point de l’obtenir. Tout ceci semblait si surréaliste, si improbable. Tout était voué à l’échec. Cependant Jenny était convaincue que c’était la meilleure solution.
Ainsi donc elle ne pouvait qu’être impressionnée par ce qu’elle voyait. Tant de machineries, de serveurs de données, de câbles et autres installations high-tech. Miranda répondit à ses questions et ajouta même des détails sur la quantité colossale de données que représentait cette opération. Stocker l’équivalent en données informatique d’un cerveau humain était une tâche dantesque, rien que les chiffres pouvaient donner le vertige. Jenny en avait conscience. Elle savait que toute cette opération était couteuse, difficile et avant-gardiste. Mais, une belle partie des fonds provenaient d’elle et, par conséquent, elle estimait avoir une part de contribution dans cette manœuvre.
Elle n’était pas simple bénéficiaire. Quoiqu’il en soit elle était impressionnée. La Grande Sénatrice se tourna vers Miranda puis s’essaya à commenter. « Tekhos est une nation d’innovation et de progrès. Ce sont ces cas insurmontables et surhumains qui nous permettent de repousser les limites de notre savoir. Si la manœuvre réussit, nous aurons alors fait un grand bond en avant. » Dit-elle, préférant donc se concentrer sur tous les bénéfices que rapporterait ces recherches si elles étaient fructueuses. Que dire de plus, à présent ? L’opération n’allait avoir lieu que dans quelques semaines voire mois. Tant que la patronne de GWC n’aura pas donné son feu vert, rien n’allait se passer. Cependant le cancer de Jenny rampait et progressait.
Le temps viendrait tôt ou tard à leur manquer.
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Miranda avait montré à Jenny le cœur de l’installation, le Laboratoire. Là, dans le ventre de la bête, elles firent encore l’amour. Ensuite, les jours passèrent. Jenny venait au moins une fois par jour afin d’accomplir des tests. L’Institut Dufausse poursuivait les tests, et Miranda avait confié à Jenny les différentes données qu’elle avait réuni sur son nouveau corps, afin qu’elle en prenne connaissance. Le transfert était imminent, et le temps jouait contre elles. Suivant leur plan, Jenny annonça lors d’une réunion du Sénat souffrir d’un cancer, et l’exposa ensuite publiquement lors d’une grande conférence. La nouvelle électrisa tout le pays, d’un bout à l’autre. Les médias ne parlèrent que de ça, et Jenny confirma qu’elle allait, conformément aux règles applicables, se retirer, et rendre son poste de Grande Sénatrice. Des élections anticipées allaient être organisées d’ici quelques mois, et, pendant ce temps, une régente allait être nommée au sein du Sénat pour assurer la transition. Le poste serait très certainement dévolu à la Sénatrice Padmé Kaorin (http://orig07.deviantart.net/37b8/f/2008/227/3/c/open_green_by_cryinghorn.jpg), qui serait d’ailleurs la plus grande rivale de Linda, et ce d’autant que Padmé exerçait des fonctions au sein de GeoWeapon Corp...
Jenny annonça sa retraite politique, expliquant vouloir profiter de ses derniers mois en paix. Des documentaires retraçant son parcours, des biopics, circulèrent ensuite sur tous les écrans, vantant les talents et le parcours très réussi de Jenny Moriarty. Tout se déroulait pour le moment comme Miranda l’avait anticipé, mais Jenny, au lieu de partir, s’enferma en réalité dans le Laboratoire. Les tests s’accélèrent, s’intensifièrent considérablement. Miranda y assistait le plus souvent possible, et, finalement... Le Jour J arriva.
« Haaaa... »
Jenny jouit une dernière fois dans le corps de Miranda. Son sperme s’enfonça dans son ventre, et la PDG soupira doucement, s’affalant contre le corps de la femme. Jenny était dans une chemise d’infirmière, dans une salle médicale, attendant l’arrivée des infirmières pour l’emmener au bloc opératoire, afin de mener à bien le transfert. Mais Miranda était évidemment venue la voir avant, et se colla à elle, savourant le corps de la femme.
« Nous y sommes, Jenny.. C’est la dernière ligne droite. »
D’ici quelques heures, Jenny serait Linda. Miranda voulait croire le plus possible dans les chances de succès de cette opération, même si elle en connaissait les risques. Le cancer de Jenny s’aggravait encore dans son corps, et il n’était désormais plus possible de retarder encore l’opération.
« Je suppose que tu dois être anxieuse, Jenny. Mais tout se passera bien, j’en suis intimement convaincue. »
Elle lui sourit encore, et l’embrassa une nouvelle fois.
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Les jours et les semaines suivantes furent riches. Après la visite de Jenny auprès du laboratoire de GWC, les choses s’étaient quelques peu accélérées. Si GWC continuait à peaufiner et ajuster leur technologie pour être prêt le jour J, du point de vue médiatique la sénatrice mit en marche le plan. En effet quelques semaines plus tard voilà qu’une annonce publique et très médiatisée fut conduite afin d’annoncer à toute la population Tekhane le cancer de leur dirigeante. Ce fut une étape cruciale car cette annonce était le point de départ dans la longue et périlleuse course qui attendait autant Jenny que Miranda.
L’annonce eut l’effet d’une bombe ; les médias s’emparèrent de l’affaire autant pour poser tout un tas de question, autant pour d’ores et déjà émettre des pronostics sur l’avenir Tekhan. C’est-à-dire le successeur de Jenny. Qui prendrait sa place ? Si on fit l’éloge de la Grande Sénatrice vient des reportages et des documentaires retraçant sa vie, l’espace publique était aussi occupé par les autres sénatrices qui subtilement, s’avançaient déjà sur l’échiquier politique dans l’espoir de récupérer le précieux poste. Tout cela rappelait les années passées à Jenny. Ces années de campagne où elle avait dû passer par là. Les élections, le jeu politique, la manipulation ... Des souvenirs qui allaient lui êtres de grands secours plus tard.
Mais la principale sujette, Jenny, était malheureusement préoccupée ailleurs. Son cancer avançait et entrait rapidement en phase terminal. Le temps lui était compté. Elle se retrancha finalement dans le laboratoire de GWC afin d’y subir, pendant ses dernières semaines de vie, toute une batterie de test afin d’augmenter les chances de succès de l’opération. Qui sait ce que cela donnerait ?
* * *
« Hmm ... » Gémissait l’ex Grande Sénatrice alors qu’elle venait, pour une dernière fois, de jouir dans le corps de son amante. Miranda était donc là, à ses côtés, pour lui offrir un dernier rodéo, une dernière danse sulfureuse avant le grand moment. C’était assez étrange de se dire qu’au lieu qu’Hegeria soit ici, cela soit son tout premier amour ... Mais qu’importait. Sa vie était sur le point de s’éteindre. L’opération avait des chances de succès mais, également une grande part d’échec. Jenny était cependant préparée mentalement à passer l’arme à gauche en cas de non-succès. Evidemment la meilleure option était la réussite et elle tâchait de garder cet objectif en vue.
Avec Miranda blottie contre elle, les deux femmes partagèrent de tendres câlins et caresses, avant qu’elles ne s’embrassent tendrement, langoureusement. La langue de Jenny chercha celle de son amante dans un baiser sulfureux mais quelque part, romantique. Miranda tenta de rassurer Jenny sur le bon déroulement de la procédure et cela fit naitre un doux sourire aux lèvres de la patiente. « J’en suis également convaincue. Mais sache une chose ... Dans tous les cas de figure, je suis prête à accepter l’issue. Ces derniers moments ont été durs, mais aussi agréables. » Confia-t-elle, posant une main sur la joue de son amante, se mettant à lentement la caresser. « Et t’avoir à mes côtés fut un véritable plaisir. » Finit-elle par dire.
Cependant Jenny songeait au cas de figure le plus dramatique. Celui où elle ne survivrait pas à l’opération. Devait-elle alors envisager de se libérer de ses poids, de ses derniers regrets qu’elle portait en elle, vis-à-vis de Miranda ? Elle aurait tant aimé lui dire qu’au fond son amour envers elle ne s’était jamais éteint, qu’elle continuait de l’aimer malgré tout ce qui s’était déroulé. Mais ... Jenny était une militaire, une femme fière et malheureusement, peu encline à laisser ses sentiments s’échapper. C’était une occasion de se libérer mais, elle n’eut pas le courage de le faire. Néanmoins, cela ne l'empêcha guère de vouloir faire une dernière demande à Miranda. Une demande très particulière et qui l'amusait !
« Je vais te demander quelque chose, ma belle. Si je me réveil, si je deviens belle et bien Linda, alors ... Je veux que la première chose qu'elle voit soit toi. Je veux que son premier visage vu soit le tiens. Et, tu vas peut-être trouvé cela étrange ou ridicule mais, j'ai toujours eu un petit fantasme ... » Dit-elle en la regardant avec insistance, malgré un sourire amusé. « Je veux que tu la réveil avec un baiser ! » Finit-elle par dire, réellement amusée par la nature de sa propre demande, espérant donc que Miranda y cède.
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Hegeria ne serait pas présente. Miranda avait profité de ces dernières semaines pour régler également le problème de la veuve encombrante. Publiquement, Hegeria s’était retirée après l’annonce du cancer de sa femme, et, aux yeux des médias, la femme de Jenny s’était retirée avec elle dans une maison médicalisée sur une île tekhane. Il pouvait être troublant, pour Jenny, de voir que sa femme n’était pas là, mais c’était conforme à la vision de Miranda. Comme elle l’avait à maintes occasions répété à Jenny, elle ne comptait pas lancer la dernière phrase de son plan avant d’être sûre que tout se déroule exactement comme prévu. Or, Hegeria était, depuis le début, une donnée de l’équation, une inconnue dont elle s’était occupée... À sa manière. Inutile d’en dire plus à Jenny, Miranda s’était juste contentée de lui dire que sa femme allait bien. Jenny avait pu profiter d’Hegeria ces derniers jours,, et c’était bien là tout ce que Miranda pouvait leur offrir.
Maintenant, il n’était plus possible de reculer. Jenny était dans une chambre d’hôpital, au sein du Laboratoire Dufausse. D’ici quelques minutes, les infirmières viendraient la chercher, et la prépareraient à l’extraction cérébrale. Une opération très complexe, qui nécessitait bien que Miranda se rapproche, et veuille sur elle. Les deux femmes s’embrassèrent encore, et, avant que Miranda ne s’éclipse, Jenny lui fit une ultime demande... Qui ne manqua pas d’arracher sur ses lèvres un léger sourire.
« Je vois... Le baiser d’une petite Princesse pour la réveiller de ses cauchemars, hein ? Je devrais pouvoir faire ça, oui... »
La PDG l’embrassa une ultime fois, puis la porte s’ouvrit sur deux infirmières. Miranda salua une dernière fois Jenny, puis fila, et rejoignit la salle de contrôle. Les infirmières embarquèrent Jenny sur une civière, et firent rapidement une perfusion, puis rejoignirent la salle centrale. Jenny se retrouva devant l’appareil qu’elle avait vu il y a quelques semaines. Linda était là, le corps immergé dans une cuve, flottant dans un liquide translucide verdâtre ressemblant à du formol. Kaldwin était là, menant l’opération.
« Déshabillez-là, et mettez-là dans le caisson ! »
Un produit anesthésiant commençait à circuler dans les veines de la femme. Elle se retrouva ensuite portée sur une surface moelleuse, dans un sarcophage de verre : une cuve. Des diodes s’allumèrent à l’intérieur, et Kaldwin glissa ses mains gainées de latex à l’intérieur, attrapant une sorte de gros casque qu’elle posa sur la tête de la femme.
« Détendez-vous, Madame, détendez-vous... »
Mais il n’était pas sûr que Jenny soit en mesure de l’entendre. Le casque se posa sur son visage, et des ventouses se posèrent sur son crâne. Plusieurs voyants clignotèrent, et Kaldwin releva la tête en regardant la salle de contrôle. Laure, la Directrice de l’Institut Dufausse, leva le pouce pour signaler que tout se passait bien. À côté d’elle, Miranda voyait une série d’écrans avec des diagrammes, des graphiques. Dans un premier temps, Laure commença par régler les électroencéphalogrammes de Linda et Jenny sur une même fréquence, puis la machine s’enclencha ensuite. Des lampes s’allumèrent dessus, et un bourdonnement se fit entendre.
La porte s’était refermée sur la cuve de Jenny, et celle-ci était désormais endormie. Un liquide verdâtre jaillit dans la cuve, la recouvrant totalement.
« Les relevés sont positifs... Leur rythme cardiaque se stabilise.
- La consommation électrique de l’installation est stable, aucun problème à signaler. »
Miranda observait la scène silencieusement. Il fallait attendre que les deux esprits se synchronisent, ce qui prit bien un bon quart d’heure.
« Bon... Vérifiez l’état des générateurs, on va commencer le transfert. »
Miranda acquiesça doucement, puis lança la procédure, en donnant son mot de passe sur un ordinateur, avec un scanner rétinien et digital. Plusieurs lampes s’éteignirent ensuite... Et le transfert commença.
Il allait durer des heures. Miranda en avait profité pour se changer, afin d’accueillir au mieux Linda à son réveil.
Elle portait ainsi une robe rouge en latex (http://img110.xooimage.com/files/2/c/7/d6175ef9e368aa2f3...dc28d627-54d504c.jpg) avec une longue paire de gants noirs moulants et des collants en latex, également noirs.
Tout ce qu’il fallait, maintenant, c’est espérer que le transfert se déroule sans anicroche...
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Se détendre, ne penser à plus rien. Voilà ce que devait faire Jenny à présent qu’elle venait d’être installé dans le caisson. Avec cette image de la femme mourante, sur le point d’agoniser, mise dans un caisson on aurait facilement pu faire le parallèle avec le cercueil et la mort. En quelques sortes, c’était ce qui était en train de se produire ; même si le corps de Jenny allait continuer de vivre jusqu’à ce que le cancer l’habitant la tue, la personne qui l’habitait ... N’allait plus être Jenny. Plus physiquement. Il y avait là quelque chose d’assez métaphorique.
L’ancienne Grande Sénatrice déglutit puis se laissa faire, installée à présent dans le caisson. Elle ne dit rien, se contentant simplement de suivre la procédure. Bientôt elle sentit ses différentes perfusions se faire remplir d’anesthésiant, qui se diffusa dans son sang à grande vitesse. La vue commença à se troubler, et sa conscience commença à décliner. Elle s’en allait. Elle se sentait partir ... Comme si elle était en train de mourir. Ce qui, si l’opération échouait, deviendrait vrai. Dans tous les cas elle n’aurait aucun regret, si ce n’était envers Miranda. D’ailleurs, celle-ci avait accepté sa petite requête avec autant d’amusement qu’elle. C’était une première raison de vouloir, de croire dur comme fer que tout réussira !
Ainsi donc pendant qu’elle quittait ce monde, pendant qu’elle se faisait endormir de force, elle put voir la cuve se remplir. Ce fut la dernière image qu’elle perçut avant le grand noir. Le néant. Difficile à comprendre et imaginer ; le néant était un état qui, en réalité, échappait à la nature humaine. Aucune personne ne pouvait proprement imaginer le néant car par définition, l’imaginer serait donner une existence à la non-existence. Cependant Jenny le vécu, même si elle en aurait aucun souvenir. Elle fut néant pendant des heures, des semaines ... Des années ? Le temps ne semblait plus compter.
Tout ce qui se passa en dehors échappa complètement à Jenny. Elle n’était tout simplement plus là. Elle n’était plus, tout court. C’était comme si elle était décédée ... Cependant, la seule différence résidait dans le fait que la lumière au bout du couloir apparue. En dehors de cette étrange dimension, les scanners et oscillomètres étaient complètements plats. L’activité cérébrale de Jenny avait grandement été réduite au fur et à mesure que les énormes serveurs de données s’étaient remplis au fil des heures. Néanmoins même après tout ce temps, l’activité de Linda restait nulle. Le transfert des données s’effectuait après que la machine ait retiré les implants que portait Jenny pour les placer en Linda. Ce n’était que de cette manière qu’on pouvait s’assurer que c’était bien Jenny qui se réveillait et non une simple copie.
Des heures et des heures s’écoulèrent, et toujours pas le moindre signe d’activité particulière. Toutefois les scanners finirent par indiquer que la totalité des données furent transférées. Données et implants furent donc correctement implantés en Linda ... Qui ne trouva malgré tout pas de quoi ouvrir ses yeux ou ne serait-ce que respirer. Elle était encore et toujours inerte. La pression augmentait, la tension également. Des secondes, des minutes s’écoulèrent encore et encore sans le moindre signe de réussite. Les deux corps étaient justes inertes. Jusqu’au moment où un léger, un infime pic fut relevé dans l’activité cérébrale de Linda. L’implant s’était remis en route et commençait désormais à s’intégrer au reste du système cérébrale. Cela se traduisit non seulement par des petits pics d’activés mais aussi par des micros spasme musculaire.
Il n’y avait donc plus beaucoup de doute ... L’opération était un succès ! Ou tout du moins était en bonne voie d’en être un. Linda fut conservée encore un moment dans son caisson avant que celui-ci ne se fasse vider et la jeune femme transférée dans un autre bloc, chargé de monitorer ses signes vitaux et en cas de nécessité, tenter de la réanimer manuellement. La procédure prévoyait un réveil naturel, qui correspondait à la fin du temps nécessaire au cerveau d’intégrer l’implant – donc la conscience de Jenny. Pendant ce temps, Linda n’était pas ailleurs ... Elle était en vérité là !
« Ses signes vitaux sont stables et son activité cérébrale prend de plus en plus de forme. Elle est entrée en état de conscience minimal. » Déclara Kaldwin, en regardant Miranda. « En d’autres termes ; elle est en train de rêver mais, elle n’est pas encore parmi nous. On va devoir laisser son cerveau la faire revenir de lui-même. » Finit-elle par dire.
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Comme Miranda l’avait prévu, l’activité électrique au sein du GéoDôme fut... Particulièrement intense. Pendant des heures, il y eut un violent pic énergétique, qui amena à plusieurs coupures. Les EVA supervisaient l’opération, et redistribuaient le courant électrique en fonction de la situation. Les générateurs du Laboratoire s’avérèrent insuffisants pendant plusieurs instants, et quelques alarmes retentirent, amenant des procédures d’urgence à se faire. Des jets de pression jaillirent depuis des systèmes d’arirvée d’eau, éteignant les condensateurs qui s’enflammèrent lorsque les processeurs se mirent à griller. À plusieurs repris, le courant coupe au niveau de l’alimentation générale, plongeant le Laboratoire dans le noir, seulement éclairé par des diodes d’urgence rouges et par les diodes émanant de la structure centrale.
Silencieuse, Miranda suivait le déroulement des opérations avec une inquiétude lancinante. Elle avait minimisé les risques autant que possible, mais il n’était pas impossible d’exclure des complications. Au bout de plusieurs heures, l’opération commença enfin à se stabiliser, et de nouveaux tests cognitifs furent déclenchés chez les deux sujets. Ce fut le dernier moment. Miranda était devant dfeux écrans montrant des activités cérébrales. Les deux femmes étaient vivantes, mais, pour l’heure, aucune zone du cerveau ne s’allumait chez Linda. Miranda se pinça les lèvres, anxieuse. Le silence s’éternisa...
...
Bip.
Une réaction. Un stimuli.
Une zone rouge s’alluma sur le cerveau de Linda, puis une série de bips supplémentaires.
« Elle rêve ! Elle rêve !! »
Ce fut une véritable explosion de joie, et Miranda sourit joyeusement. Linda était en train de rêver ! Une conscience se trouvait là, toute la conscience qui avait été transférée du corps de Jenny à celui de Linda. Plusieurs superordinateurs et générateurs avaient grillé dans le processus, mais ces dégâts matériels étaient sans aucune importance, car Miranda avait réussi ! Laure était ravie, et se rua dans les bras du Professeur Kaldwin, avant de l’embrasser sur les lèvres.
« Mes félicitations, Professeur Kaldwin, ce que vous avez accompli est... Incroyable. »
Un transfert cérébral avait réussi ! Miranda peinait encore à voir les conséquences et les résultats de cette expérience, et se pinça les lèvres, sentant son cœur bondir contre sa poitrine. Elle avait beau être une femme d’affaires, elle n’en restait pas moins une femme de science, et, à ce titre, ce succès sans précédent ne pouvait que la stimuler. Miranda laissa encore passer quelques minutes, puis ordonna de la réveiller, et descendit.
La cuve abritant le corps de Jenny restait hermétiquement fermée. La conscience de Jenny pulsait toujours là-dedans, si ce n’est que les souvenirs de ces dernières semaines seraient transformés, pour qu’elle oublie tout ce qu’elle avait fait ici. Un choix cruel, mais, comme Miranda l’avait dit, il était nécessaire d’avoir une Jenny à disposition, afin que sa disparition subite ne paraisse pas suspecte. Miranda vit l’eau se vider de la cuve retenant Linda, et elle ouvrit cette dernière, puis s’assit sur la table, défaisant le casque de Linda.
Son corps se retrouva ainsi exposé, et, derrière elle, toute l’équipe scientifique s’était regroupée pour immortaliser ce moment. Sa main caressa doucement le visage de Linda, et elle sourit lentement, glissant son pouce sur ses lèvres, en sentant la douceur, l’éprouvant lentement.
*C’est une réussite... Mais jusqu’à quel point ?*
Elle était filmée, bien entendu, et se pencha en avant, faisant lentement crisser sa robe rouge.
« Réveille-toi, mon amour... »
Puis Miranda, comme Jenny le lui avait demandé, embrassa la nouvelle Jenny sur les lèvres, pendant plusieurs secondes, rompit le baiser, et l’embrassa de nouveau ensuite.
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Une bien étrange et drôle de situation était en train de vivre Jenny. Ou plutôt Linda, désormais. On pouvait difficilement continuer de l’appeler Jenny tant physiquement elle était différente. Plus jeune, plus belle, en parfaite santé et surtout, disposant d’un corps aux facultés exceptionnelles. Ce n’était pas une simple humaine ; elle était supérieure, désormais. Mais de cela elle avait beaucoup de temps pour le découvrir et l’appréhender. Pour le moment elle était endormie, enfermée dans un monde onirique. Elle n’avait nullement conscience du temps qui s’était écoulé depuis. Pourtant, des heures et des heures s’étaient déroulées depuis le début de l’opération, qui fut donc un succès.
Du point de vue de Linda, tout se passait comme si elle s’était endormie puis réveillée. Peu à peu elle reprenait conscience, signe que son cerveau se mettait correctement en activité et acceptait donc cette conscience venue l’habiter. Petit à petit, elle quittait le monde des rêves pour revenir à la réalité. Les sensations lui venaient, le froid ambiant caressait sa peau et lui donnait par conséquent une légère chair de poule. Mais, le plus agréable était néanmoins à venir. En effet, elle fut tirée de son sommeil par une douce, une chaleureuse sensation au niveau de ses lèvres.
Linda se réveillait. Et elle se réveillait dans des conditions de rêve ... Miranda avait donc fait ce qu’elle lui avait demandé et l’avait accueillie de nouveau dans ce monde avec un doux baiser. « Hmm ... » Gémit Linda, se mettant doucement à remuer ses lèvres pour participer progressivement à ce délicieux baiser. Sa petite langue vint doucement rejoindre celle de Miranda, celle qui allait être l’heureuse propriétaire du premier visage qu’elle allait percevoir. Elle sentit également la main de son amie caresser sa joue et cela finit par lui faire ouvrir les yeux. Plus précisément, elle ouvrit ses paupières alors que la sublime femme aux cheveux d’or termina son baiser. Lentement elle retrouva la vue ; d’abord éblouit, sa vision était quelque peu floutée.
Néanmoins elle se stabilisa assez rapidement et, bientôt, Linda put alors observer avec plaisir le visage ravit de Miranda. « Je suis où ? ... Je ... Hm, ce n’est pas ma voix ... Ça a marché ? » Dit-elle, découvrant alors sa nouvelle voix. C’était une sensation extrêmement étrange de parler avec une toute autre bouche. La formation des dents et de la mâchoire n’était pas la même qu’avant et, par conséquent, c’était déroutant. Du moins, au début. Linda avait une très belle voix suave, douce et légèrement dans les basses afin de lui donner un ton très sensuel. Malgré tout elle ressentait néanmoins un mal de tête lancinant, ce qui devait être tout à fait normal après une telle procédure.
Elle sourit à Miranda puis doucement fit bouger son bras. Elle fut surprise de sentir ses membres et son nouveau corps ainsi, mais elle avait d’ores et déjà le contrôle dessus. Elle leva sa main pour la poser à son tour sur la joue de Miranda, pour la caresser. « On a réussi, ma chérie ... On a réussi ! » Finit-elle par dire. Linda s’émerveilla de la réussite de l’opération, bien qu’elle était encore dans un état ne pouvant être qualifié d’opérationnel. Il lui fallait ... Du repos. Un peu, du moins. Cela n’empêcha pas Linda d’offrir un large sourire à Miranda, avant de l’embrasser à son tour lentement, pressant tendrement ses nouvelles et très douces lèvres contre les siennes pour venir plonger sa langue dans sa bouche. Un baiser très particulier car chargé d’affection et même d’amour ! Cela se ressentait à sa manière d’embrasser.
Elle emporta Miranda dans une longue et langoureuse étreinte, mêlant sa langue à la sienne, raclant sa bouche et sa dentition avant de rompre lentement le baiser. Un nouveau départ s’offrait à Jenny. Une nouvelle vie, en quelques sortes, celle de Linda !
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Tout avait fonctionné... Encore mieux que prévu ! Miranda avait de quoi se sentir fière, et être ravie, car... L’opération était tout simplement un succès phénoménal. Linda Moriarty se tenait devant elle, et, après ce premier baiser, Miranda la laissa observer son corps. Face à sa question, elle sourit doucement.
« Oui, tu es Linda, maintenant... Tu peux te regarder dans un miroir. »
Quelques instants passèrent, le temps que Linda comprenne ce qui lui arrivait. Il n’y avait aucun phénomène de rejet. Pendant des semaines, Jenny s’était entraînée pour que ses réflexes corporels correspondent à ceux de Linda, de sorte qu’il n’existait aucune incompatibilité entre l’esprit de Jenny et le corps de Linda. Les deux avaient tout simplement fusionné, et le résultat final était une réussite magnifique. Linda se précipita alors sur le cou de Miranda, et l’embrassa goulûment. Miranda se releva, et enlaça le corps de la femme, répondant volontiers à son baiser. Leurs lèvres se collèrent l’une à l’autre, et elles se livrèrent à un baiser passionné, plein de romantisme et d’amour, leurs langues jouant l’une contre l’autre. Toutes les autres disparurent, et Miranda savourait juste les magnifiques lèvres de Linda, son corps magnifique, sa peau parfaite...
Elle l’embrassait donc, et, pendant la durée de ce long baiser, les caméras d’enregistrement se coupèrent. De la même manière, la porte sortie du Laboratoire se verrouilla hermétiquement.
Certaines infirmières sortaient déjà le champagne, et Miranda rompit lentement le baiser, souriant doucement à Linda. Lors du transfert, elle en avait profité pour incorporer à Linda quelques souvenirs différents, et pour modifier ceux de Jenny. Comme elle l’avait dit, la Jenny qui se réveillerait oublierait tout de cette procédure. Elle se réveillerait dans sa villa, pour y mourir au bout de quelques semaines. Quant à Linda... Miranda avait dû résoudre l’équation Hegeria à sa manière. Bien incapable de taire l’amour de Jenny pour sa femme, elle l’avait donc transporté, déplacé d’une personne à l’autre.
Linda, bien sûr, se souvenait toujours d’avoir épousé Hegeria, mais le sentiment amoureux qu’elle avait pu ressentir envers elle, lui, serait bien moins fort, contrairement à celui qu’elle devrait ressentir pour Miranda. Chacune des mains de Miranda se posa sur les joues de la femme, son front heurtant le sien, et elle lui sourit encore, avant de glisser les mots magiques :
« Je t’aime, Linda. »
Elle l’embrassa encore, puis s’écarta un peu, restant toutefois accolée à elle.
« Maintenant... Il est temps d’éprouver les capacités de ton nouveau corps, ma belle. »
Miranda cessa alors de sourire, et prit un air grave, avant de marquer la nouvelle vie de Linda, et désigna l’équipe en train de fêter cette victoire :
« Tue-les toutes. »
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Une nouvelle vie tendait les bras vers Linda. Un nouveau départ qu’elle comptait bien saisir. Il y avait tout un plan, tout un programme à suivre ; ce n’était que le début d’une longue route menant, à nouveau, à la tête de Tekhos. Un chemin périlleux et qui allait sans doute être parsemé d’obstacles en tout genre. Mais cette fois-ci elle ne ferait pas ce chemin seule ; car il y avait désormais Miranda. Et le cas de cette femme était très particulier dorénavant. Il y avait, en réalité, une face cachée à cette procédure. Une face sombre, terrifiante, que Jenny n’avait pas vu ou avait refusé de voir. Sa partenaire était une femme d’affaire redoutable et, qui plus était, une femme aux ambitions toujours plus dantesques.
Pendant les heures de transfert, Jenny n’avait nullement la main sur ce qui se passait. Qui savait, ce qui s’était réellement déroulé ? Elle ne le saurait jamais. Mais néanmoins elle expérimenta belle et bien les effets secondaires voulus par Miranda en personne. La simple vue de son visage provoquait en elle des sensations et des sentiments qu’elle n’avait encore jamais ressentis, à ce niveau, envers elle. Le souvenir d’Hegeria se faisait ténu, plus faible, moins intense au profit du souvenir de Miranda. Linda était une autre femme, une version modifiée de Jenny. Et lesdites modifications allaient dans un sens bien déterminé ... Un sens qui avantageait grandement Miranda.
Mais de cela, jamais elle ne s’en rendrait compte. Pour elle, c’était naturel, c’était ainsi qu’elle avait toujours vécu. Car on l’avait faite ainsi. Et c’était en raison de cela qu’elle serrait fort Miranda dans ses bras pour revenir l’embrasser de plus belle. Les deux femmes, les deux amantes désormais, s’embrassaient longuement et tendrement, se caressant mutuellement. Linda apposa ses mains par-dessus celle de la femme quand celle-ci les plaça sur ses joues, lui adressant également un regard plein de sentiments. « Je t’aime aussi, Miranda. » Finit-elle par lui dire. A ses yeux, à ses souvenirs – modifiés – Miranda était donc son amoureuse, la femme de sa vie. Ce qui expliquait donc son comportement ... Et c’était ce qui marquait la différence entre Linda, et Jenny.
Cependant l’affaire ne s’arrêtait pas là. Linda était à présent éveillée et pleinement consciente, mais le fait d’être en vie dans ce nouveau corps avait un prix. Un prix fixé par la patronne de GWC. Une redevance qui fut clairement mise à la lumière du jour quand elle donna son ordre à Linda. Au lieu d’être choquée, au lieu de la repousser et demander des explications, la jeune femme ... Se figea. A son tour son expression devint plus sérieuse. Elle se redressa et se leva, fixant la femme d’affaire avant d’afficher un mince sourire. « Toutes ... Oui, éliminons tout témoins potentiel. » Dit-elle. Que lui arrivait-il ? Pourquoi avait-elle obéi ? Linda agissait de manière si naturelle et spontanée, quelque chose n’allait pas. En vérité, c’était le résultat d’une action, d’une volonté menée par la personne supervisant toute cette opération. En intégrant la conscience et les données de Jenny en Linda, ces mêmes données furent légèrement, très légèrement modifiés. Et le résultat était donc le suivant ; Linda était non seulement éperdument amoureuse de Miranda, mais elle lui était aussi obéissante. Très obéissante.
La patronne de GWC disposait donc d’une parfaite partenaire qui bientôt, allait devenir une arme politique très dangereuse. En attendant, afin de ne prendre aucun risque, il fallait éliminer tous les témoins de cette procédure. Ce fut pour cela que Linda exécuta la volonté de Miranda et profitant du fait que le laboratoire était désormais verrouillé et sans aucune issue, alla d’abord se procurer une arme à feu dans la loge de sécurité, avant de se diriger vers le hall où toute l’équipe, au grand complet, fêtait la réussite de l’opération. Les portes s’ouvrirent sur Linda, alors que tous les visages se tournèrent vers elle. « Vous êtes déjà debout ? Ce n’est pas conseillé mais, je comprends votre envie de fêter votre nouvelle vie ! Aller, venez prendre un verre. » Déclara Kaldwin, ne se doutant pas de l’horreur qui s’apprêtait à avoir lieu.
Linda esquissa un sourire inquiétant, avant de subitement brandir son pistolet. Les visages se figèrent et virèrent bien rapidement à la stupeur, à la panique. « J’ai effectivement envie de fêter mon renouveau ... Mais à ma façon. Je suis sincèrement désolée. Mais malgré votre remarquable travail, je ne puis autoriser le moindre risque de fuite, chantage ou quoique ce soit vis-à-vis de cette affaire. » Déclara-t-elle, ne laissant guère de temps à personne avant d’appuyer sur la détente et tirer. Preuve de ses talents d’ores et déjà exceptionnels, Linda parvint aisément à viser le milieu du front du professeur Kaldwin, qui tomba raide au sol. Du sang commença à couler au sol alors que les autres scientifiques commencèrent à être terrifiée, à crier pour certaines et tenter la fuite pour d’autres.
Mais Linda s’avérait une tueuse impitoyable qui, une par une, les descendit. Une visée parfaite et une maitrise de son arme lui firent réussir chaque coup de feu et bientôt, une dizaine de cadavre gisait au sol. Un silence de plomb tomba. Un silence macabre, alors que Linda venait de tuer l’ensemble de l’équipe. Il aurait suffi d’une simple demande, d’une simple parole de la part de Miranda pour qu’elle le fasse, et avec plaisir. Le silence continua jusqu’au moment où Linda laissa tomber son arme au sol, avant de se diriger comme si de rien n’était vers le bureau où dessus, se trouvait deux coupes et la bouteille de champagne entamée par l’équipe. Linda se servit et remplit les deux coupes, en prenant une pour elle puis tendant l’autre à Miranda qui venait d’arriver derrière elle. « Tiens. Trinquons, ma chérie ! Il ne faudrait pas gâcher une si belle bouteille. » Dit-elle, souriant à la femme.
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« Utilise tes poings aussi, teste ta force surnaturelle... »
La récompense était indéniablement cruelle. L’Institut Dufausse avait très fortement contribué à la réussite de ce transfert. Kaldwin était indéniablement un génie, tout comme Laure, la Directrice de l’Institut... Mais l’Institut ne serait pas récompensé à sa juste valeur. Trop de gens étaient au courant du transfert, trop de personnes savaient que Jenny s’était transférée dans un nouveau corps. C’était un véritable secret d’État, et même plus. Personne ne devait savoir ! De fait, d’autres têtes allaient tomber ce soir. Miranda avait chargé Ming (https://orig00.deviantart.net/baf7/f/2017/129/2/b/reika_final_lr2_by_artgerm-db8pnxr.jpg), sa garde du corps et tueuse personnelle, confiée à ses bons soins par Tanisha Malenga et l’équipage du Forge*, de se charger ce soir des derniers détails.
Après plusieurs détonations, Linda opta donc pour les poings. Nue, dans l’obscurité des lieux, elle était une véritable Ange meurtrière, qui s’abattit avec froideur et détermination sur les scientifiques et les infirmières. Celles-ci implorèrent en vain sa pitié, et Miranda l’observa fracasser le crâne d’une femme sur le sol, en frapper une violemment, lui brisant les reins. Une femme réussit à atteindre la porte de sortie, et essaya vainement son badge. Un « ACCÈS VERROUILLÉ » accueillit sa demande, puis Linda s’approcha d’elle, et serra sa tête entre ses mains. Ses pouces explosèrent ses yeux, et elle lui brisa le cou.
En quelques minutes, la scène fut stabilisée. Les corps jonchaient le sol. Du sang éclaboussait le corps de Linda, qui sortit une bouteille de champagne. Miranda se rapprocha d’elle, lui souriant tendrement, et trinqua avec elle, ravie de voir que tout fonctionnait à la perfection.
*Tu vois, Jenny, je n’ai pas fait ça de manière totalement désintéressée...*
Linda lui appartenait corps et âme. C’était aussi simple que ça. Elle ne pourrait rien lui refuser, par amour, un amour obsessionnel et fort, que Linda allait refouler officiellement, mais qu’elle exprimerait continuellement. En ce moment, Linda avait définitivement lié son sort à celui de Miranda Forge, et celui de Tekhos à celui des Forge. Miranda prendrait sa retraite de GWC un jour, oui... Mais elle avait bien un autre plan en tête que celui de finir ses vieux jours dans une maison de repos. Et ce plan B, c’était le plan de Linda.
« À ta nouvelle vie, Linda... Et à tes formidables capacités ! »
Elles burent donc, et Miranda reposa sa coupe sur la table, puis se colla contre le corps de Linda, le sang frais de la femme marquant sa robe... Qui, heureusement, était de couleur rouge. Miranda l’embrassa encore, et caressa le corps nu de Linda, glissant ses deux mains sur chacune de ses fesses.
« Tu es mienne, Linda... Sens comme ton cœur explose à chacun de mes baisers, à mes caresses... Ma chérie, hmmm... »
Miranda l’embrassa encore. Il n’y avait pas à s’inquiéter des corps, Hannah se chargerait de faire le ménage. Le discours officiel était déjà prêt. Un incident industriel avait provoqué la mort de toute une section de recherches. C’était tragique, mais il n’y avait plus aucun corps à autopsier, du fait de l’explosion chimique. La compagnie indemniserait les proches, et personne n’y verrait que du feu. Et Miranda, elle, venait de garantir son avenir, suspendu aux lèvres de la femme.
Elle en était si excitée qu’une bosse déforma brusquement sa robe. Miranda, qui mordilla alors les lèvres de Linda, sursauta légèrement, en constatant que son hermaphrodisme avait rejailli. Sa verge déformait sa robe, et caressait les cuisses de Linda.
« Oh... Je crois que tu m’as excité bien plus que je ne le pensais, mon amour... »
Mais qui irait s’en plaindre ?
* : Cf. RP « Interstellar (Chapitre I) (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=18525#top_subject) »
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La scène était assez macabre, d’un point de vue extérieur. Linda venait de commettre un massacre sans aucune raison apparente, tuant toutes les femmes qui lui avait permis de vivre cette seconde vie. Une attitude très surprenante, des faits tout simplement atroces ... Que s’était-il passé ? En vérité, elle avait obéi à un ordre, celui de Miranda Forge. La personne responsable de ces évènements. Linda avait obéi de manière si naturelle et spontanée, à ses yeux ce n’était pas un ordre mais une simple demande qu’elle avait volontairement satisfaite.
Pour preuve, elle ne ressentait strictement aucun regret ni remord à avoir exterminé toute l’équipe du professeure Kaldwin. Elle restait là debout, à trinquer avec Miranda au milieu de cette boucherie. Le corps nu, couvert de sang ci et là, à boire du champagne. C’était une scène tout bonnement macabre pour tout acteur extérieur. Mais pas pour les deux femmes qui savouraient le moment. Miranda semblait particulièrement satisfaite voire excitée par Linda, de telle sorte qu’elle reposa sa coupe puis vint se coller contre elle, quitte à tâcher sa robe avec le sang collé contre la peau de Linda.
La jeune femme frissonnait au moindre contact physique avec cette femme. Sentir ses mains caresser son nouveau corps, se l’approprier, s’en servir comme si c’était son petit jouet était très excitant, et elle en redemandait. Elle ne put que comprendre et acquiescer les dires de Miranda ; oui, son cœur explosait dans sa poitrine à chaque caresse. Oui, elle se sentait fondre au moindre baiser qu’elle lui offrait et oui, elle ne pouvait plus rien refuser à Miranda ... Elle était devenue sienne, pour de bon. Linda se mit également à l’embrasser langoureusement, de toutes ses forces, plongeant généreusement sa langue dans sa bouche.
Elle l’embrassa jusqu’à en perdre le souffle, tellement raffolait-elle de ses lèvres. D’ailleurs elle ne se contenta nullement de simplement l’embrasser. Ses mains aussi partirent gambader librement sur le corps parfait de Miranda, caressant et tâtant ses formes si bien moulées et mises en valeur par cette robe rouge. Ses hanches, ses bras et mêmes ses fesses ; Linda caressa le plus que possible cette sublime silhouette tout en continuant le baiser. Mais l’échange finit par se rompre au moment où, contre elle, Linda sentit une bosse presser. Elle comprit dès lors ce qui se passait, et un rictus pervers s’inscrivit sur ses lèvres.
« Ne t’inquiètes pas, je sais comment te soulager. » Lui confia Linda, glissant sur ses cuisses, son visage descendant lentement vers l’entrejambe de Miranda. Elle finit à genoux devant elle, devant la puissante Miranda, le visage en face de cette si généreuse et appétissante bosse. Linda ouvrit grand la bouche puis déploya sa langue pour lécher pleinement ladite bosse au travers le latex de la robe, faisant briller celle-ci par sa salive. La jeune femme lécha et ponctua son geste de multiples baisers, de manière à faire gonfler davantage le membre. Quand la bosse atteignit une proportion suffisante, et que le pan de la robe se replia de lui-même face à la force exercée, Linda sentit son appétit s’ouvrir bien plus qu’auparavant.
La verge de Miranda était là, exposée devant elle, sans rien pour la retenir ou la cacher. Linda laissa alors s’exprimer tout son désir, et vint empoigner fermement cette queue pour se mettre à l’astiquer. Un mouvement ferme et solide, témoin de sa force surnaturelle. Linda masturba frénétiquement ce membre avant de remplacer sa main par sa bouche, qu’elle colla pleinement contre les chaudes bourses de Miranda afin de les parsemer de baisers et de coups de langue. « Hmmm ! » Ronronna-t-elle ensuite, se laissant aller. La jeune femme couvrit de baisers la belle sacoche de son amoureuse avant de passer au principal. Frottant sa joue contre la queue de la femme d’affaire, Linda finit lécher langoureusement le flanc de ce membre, sa langue filant droit vers le bout. Puis, immanquablement, Linda termina sa première course en gobant ce même bout, puis fit introduire généreusement l’imposante verge de Miranda sa bouche, puis sa gorge ... Le tout sans jamais décrocher son regard du sien.
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Entre elles, le sexe était, tôt ou tard, inévitable. Elles venaient de tuer ensemble, car, même si Linda avait été l’exécutante, c’était bien sur les instructions de Miranda qu’elle avait abattu froidement ces personnes. Un véritable massacre qui, loin d’horrifier Miranda, avait au contraire excité la femme d’affaires. À travers ces meurtres, elle avait pu voir la passion de Linda, son énergie, sa fougue… Et quelle beauté ! Miranda avait beau être une femme civilisée, une femme de goût et cultivée, elle n’en aimait pas moins la sauvagerie, la bestialité qui se dégageait du comportement et de l’apparence de Linda. Tout ça avait un fort potentiel sexuel qui, associé à l’excitation que la PDG ressentait en ayant réussi la transformation de Jenny en Linda, ne purent que l’amener dans cette situation. Une belle érection avait pointé d’entre ses cuisses, et, en la voyant, Linda fléchit les genoux.
À travers la robe rouge, on pouvait clairement voir cette bosse, formant une série de plis. Linda s’y attaqua alors, pliant la robe contre ses lèvres, englobant ce sexe. Des frissons traversèrent le corps de Miranda, qui se pinça les lèvres, s’appuyant avec ses mains sur la table derrière.
« Li… Linda, hmmm… »
Miranda rougit furieusement à ce contact, et soupira encore, remuant lentement sur place, écartant les jambes, facilitant la bouche de Linda, qui creusa le passage sur sa robe. Les onctueux soupirs de Miranda emplissaient l’air, tandis qu’elle était encore plus excitée en sachant que Linda était encore vierge sous ce nouveau corps. Vierge de partout. Miranda avait veillé à ce qu’on fasse des tests sexuels sur le corps de Linda pour vérifier que ce corps y était bien sensible, mais avait tenu à ce qu’il reste pur. Imaginer une femme comme Jenny, suffisamment perverse pour avoir Sharlie comme garde du corps et amante, dans le corps d’une belle vierge… L’érection de Miranda n’en crut que plus encore ! La PDG se pinça doucement les lèvres, tandis que, à force de se redresser et de se durcir, sa robe libéra son sexe.
Sa queue se retrouva à l’air libre, et, en la voyant, Linda sembla gagner encore en appétit, se ruant voracement dessus. Elle parcourut sa queue de baisers et de coups de langue, faisant frémir Miranda, qui voyait Linda darder son regard vénéneux vers elle. La main gantée de Miranda se saisit des cheveux de la femme, les empoignant, se cramponnant fermement dessus.
« C’est la première queue… Que tu goûtes, hmmm… Ma Linda… »
Sa Linda, oui ! Il n’y aurait plus aucune autre alternative, désormais, Linda était sienne ! Une perspective qui ne manqua pas de l’exciter tandis que Linda s’attaquait désormais pleinement à son sexe, le fourrant dans sa bouche, venant énergiquement le pomper, appuyant dessus, gémissant longuement, relevant toujours le regard vers Miranda. Soupirant encore, celle-ci dégrafa sa robe, qui devenait plus gênante qu’autre chose, et se retrouva ainsi nue, à l’exception de ses collants et de ses gants.
Miranda alla encore saisir les cheveux de Linda, posant ensuite son autre main, et, ainsi positionnée, entreprit de sèchement la bourrer.
« Oh, Linda, bon sang, hmmm… Je vais tellement te baiser, ma chérie, haaaa… !! Putain… !! »
Oh oui, Miranda se sentait empreinte d’une énergie féroce, assurément une conséquence de leur succès ici ! Après tout, elle avait réussi à transférer la conscience de Jenny dans le corps de Linda ! Alors, elle se devait bien de célébrer ça comme il se doit !
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Les choses sérieuses commençaient, entre Miranda et Linda. Après avoir commis ces meurtres, ces atrocités que l’ancienne Jenny n’aurait jamais pu faire, voilà que les deux femmes s’abandonnaient à leur plus primaire et pourtant profond instinct ; le sexe. La jeune femme avait lorgné sur la succulente bosse formée à la surface de la robe de Miranda, au point où elle avait fléchi les genoux pour venir lui apporter toute son attention. D’abord des caresses, puis des coups de langue. Mais immanquablement les choses devinrent plus intenses quand la sublime héritière des Forge décida de se dévoiler.
Sa robe finit par descendre le long de son somptueux corps aux formes parfaites, laissant ainsi sa peau nue et couverte uniquement par une paire de bas et des gants. « Quelle sublime femme tu es, Miranda … » Ne put s’empêcher de commenter Linda, subjuguée par la beauté de son amante, par l’harmonie si parfaite et suave de son corps qui semblait à l’abri des affres du temps. Elle venait de lui rappeler d’ailleurs que c’était la première queue qu’elle goutait en étant Linda, ce qui ne manqua pas de l’interpeller un peu. Effectivement … Sous ce nouveau corps, elle était redevenue complètement vierge ! Une chance, une véritable aubaine.
Redevenue une vierge mais avec toute l’expérience et la perversité de son ancienne forme. Indéniablement c’était une grande chance. Une opportunité pour elle d’offrir sa virginité à la femme qui occupait dorénavant son cœur. Ainsi donc, Linda pompa de plus en plus fortement et langoureusement la trique de son amante, y mettant tout son cœur à l’œuvre. Ses joues se creusaient et de grivois bruitages s’en échappaient alors qu’elle enfouissait cette juteuse verge dans sa bouche puis dans sa gorge. Il y avait là quelque chose de terriblement addictif … La façon dont Linda procurait cette fellation avait quelque chose de particulier. Elle suçait avec une telle force, une telle énergie et surtout, une telle dévotion.
C’était comme si elle avait fait la traversée du désert sans boire pendant des jours et que fortuitement, elle venait de trouver de l’eau fraiche et cristalline en plein oasis. Linda était assoiffée. Elle adora beaucoup sentir la poigne de Miranda se raffermir dans sa chevelure et lui forcer un peu la main, cela ne fit que la motiver davantage dans son labeur. Les bourses de son amante claquaient sèchement contre son menton, à cause du rythme et de la force imposée par celle-ci. Mais Linda adorait ça et maintenait le cap, suçant encore et encore comme une droguée, enfouissant cette précieuse queue bien au fond dans sa gorge.
Les gorges profondes s’enchainaient à vive allure. Le souffle commençait à manquer à Linda qui devenait de plus en plus rouge, mais qui tenait pourtant le coup. Elle ne voulait pas lâcher sa sucette, pour rien au monde ! Du moins pas tant que Miranda n’aura pas jouit de toutes ses forces dans sa gorge. D’ailleurs, après de longues et interminables dizaines de minutes, Linda eut enfin le privilège de sentir cette chaude crème venir remplir sa gorge, manquant de l’étouffer, mais lui procurant un plaisir sans fin. « Hmmm ! » Gémit-elle tendrement, continuant à pomper encore et encore malgré le déluge de foutre qui se déversait dans sa gorge. Bien sûr elle avala tout, absolument tout jusqu’à la dernière goutte.
Linda plaqua férocement ses mains sur le fessier de son amante pour mieux prendre appui et continua sa fellation, malgré que Miranda venait de jouir … Elle se mit à se défouler sur ses fesses, à les pincer, à les malaxer et écarter chaque rive l’une de l’autre pour mieux les rapprocher ensuite. Linda en voulait plus !
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Pour le dire simplement, Linda ne goûterait jamais à meilleure femme que Miranda. Non pas que Jenny soit la meilleure amante de tout Terra, mais, comme Miranda l’avait expliqué à Jenny, elle avait dû travailler sur le corps de Linda avant le transfert. Et elle avait également modifié certains souvenirs de l’esprit de Jenny. Pour le dire simplement, Linda n’aimerait jamais quelqu’un d’autre plus fort que Miranda. Le désir amoureux ne se contrôlait pas, mais il pouvait se réguler, à l’aide de modifications mémorielles, et de réflexes sensoriels. Le contact avec le corps de Miranda, avec son sexe, ses lèvres, ses caresses... Linda avait été conditionnée pour ressentir un plaisir maximal. Ce qu’elle goûtait entre ses lèvres était donc une merveille, et elle ne trouverait nulle part une amante qui l’exciterait autant. De la même manière, même sans conditionnement, Miranda était aussi, en ce moment, particulièrement fébrile.
Ce moment était très important pour elle, presque autant que le jour où elle avait découvert qu’elle était une Forge, et qu’elle était appelée à prendre le contrôle de GeoWeapon Corp. Là, ce soir, elle venait de gagner des points décisifs, de réussir une véritable prouesse technologique, et un avancement personnel sans précédent. Elle en était donc très excitée, ce qui se manifestait à travers sa queue, très tendue, tandis que son amante venait pomper son dard. Linda se concentrait sur son sexe, et enchaîna les gorges profondes, faisant dodeliner Miranda, qui serra ses doigts gantés sur ses cheveux.
« Oh, oh... Petite affamée, hmmm... Ma queue... Elle te manquait tant que ça, hein ? »
Un sourire joyeux et pervers éclaira les lèvres de Miranda pendant que Linda, imperturbable, posa ses mains sur le fessier de la belle blonde. La PDG soupira encore, et son autre main empoigna les cheveux de Linda, puis elle lui répondit, venant la bourrer à son tour, accompagnant avec ses mouvements de bassin ceux de la femme.
« Lààà... Linda, hmmm... Ma chérie, hnnn... »
Elle y allait fort, si fort ! Elle couina même quand Linda écarta ses fesses et les pinça fortement. Ses doigts glissaient sur son cul, le maltraitant, l’opprimant, et Miranda ferma les yeux, redressant le visage vers l’arrière. Son corps était en transe, en fureur, et elle sentit ses muscles se bander. Ses mains se saisirent douloureusement des cheveux de la femme, elle les pinça fortement, et gémit encore... Puis ses muscles se relâchèrent, et le sperme jaillit.
Miranda se mit à jouir et s’abandonna dans la bouche de Linda. Un très bel orgasme, car elle balança du foutre pendant une bonne minute. À chaque fois que ses bourses lui semblaient se vider, elle se concentrait encore un peu, et relâchait davantage de sperme, des relents la traversant, se matérialisant par de multiples jouissances. Un amoncellement de sperme qui en gonfla les joues de la belle, tandis que les doigts de Miranda, sous l’effet de ce plaisir suprême, se serrèrent sur les cheveux de la femme.
« Haaaaaa... Linda, hmmm... !! »
La PDG cligna lentement des yeux en revenant à elle, sa queue toujours plantée dans la bouche de la femme, et la laissa là, baignant dans son sperme. Un léger sourire éclaira ensuite les lèvres de Miranda, tout son corps semblant nager dans une sorte de profonde onde de bonheur.
« Tu as intérêt à tout boire, ma beauté... Jusqu’à la plus petite goutte de mon divin nectar... »
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Tout boire était bel et bien le désir de Linda à ce moment précis. Le regard levé et planté dans celui de Miranda, la jeune femme avait les joues toutes gonflées. De foutre. En effet, Miranda avait enfin cédé et avait jouit très copieusement suite à la très agréable fellation que venait de lui prodiguer son amante. Linda avait tant désiré pouvoir goûter à ce nectar qu’elle y avait mis tout son cœur et son savoir-faire dans cette gâterie, afin de faire craquer Miranda le plus tôt que possible. Malgré tout, la puissante patronne de GWC avait bien tenu le coup et son orgasme avait mis du temps à venir, trahissant là son endurance remarquable.
Linda était cependant extrêmement excitée et extasiée, encore plus à présent qu’elle avait les joues remplies de sperme. Ainsi donc elle observa sa chérie d’en bas puis sentit son cœur battre encore plus fort quand la sublime femme aux cheveux d’or lui intima de tout boire, jusqu’à la moindre petite goutte. Linda se sentit soudainement dans l’obligation absolue et irrémédiable d’obéir, de satisfaire son amoureuse coute que coute et ce avec un plaisir inouï, sans fin voire surhumain. Jamais elle n’avait ressenti ça auparavant, ce puissant désir d’obéir et de satisfaire Miranda. C’était comme si une partie de sa propre satisfaction, de son propre plaisir – même sexuel – passait obligatoirement par l’obéissance et la soumission envers cette femme.
Ainsi donc sa gorge commença à travailler et dans de beaux bruitages, Linda déglutit. Elle but ce délicieux nectar gorgée après gorgée, tout en ne relâchant guère le contact visuel. Ce liquide pouvant paraitre poisseux voire rebutant était pour elle source de délice et plaisir, un jus de pure saveur provenant de la plus parfaite et belle des femmes ! Linda se régala pleinement et continua à boire, jusqu’à ce qu’elle finisse par tout absorber, par tout ingurgiter. Elle referma ses yeux brièvement à la dernière gorgée puis, finit par les rouvrir en même temps qu’elle ouvrit bien grand sa bouche, sortant légèrement sa langue afin de prouver à Miranda qu’effectivement, elle avait tout avalé.
« Tu n’aurai sans doute aucun mal à croire si je te dis que j’ai réellement trouvé ça délicieux, hm ? » Lui dit-elle avec un sourire taquin. Puis, Linda embrassa doucement le sexe de Miranda et se mit même à le lécher afin de le débarrasser des restes de semence restés dessus. Une fois bien propre, la jeune femme le délaissa pour venir très tendrement presser sa tête contre l’abdomen de Miranda, y trouvant là une certaine chaleur et un certain réconfort qui lui faisait beaucoup de bien. Linda y lova son visage et embrassa même la très douce peau se trouvant ici. « Je suis si heureuse Miranda. Si heureuse ... D’être enfin à tes côtés, pour de bon. » Lui avoua-t-elle, se pressant davantage en venant positionner ses mains au bas de son dos.
Cependant ce moment de grande tendresse dura peu, puisque Linda avait d’ores et déjà envie de la suite. La femme se redressa puis commença à reculer, saisissant les mains de son amante pour l’entrainer lentement avec elle. « Je sais que tu meurs d’envie de me prendre, maintenant. Tu as fait ce corps pour répondre à tes envies les plus sauvages et folles ... Et tu vas pouvoir le faire. » Dit-elle, finissant dos au mur. Les mains de Linda caressèrent les épaules de Miranda pour rapidement dériver vers ses hanches et ses fesses. « Baises-moi, Miranda. Prends-moi, baises-moi comme la pire des salopes ... Fait de moi une trainée, la pire des trainées que tu n’auras jamais connu dans toute ta vie ! » Finit-elle par déclarer, écartant alors ses jambes pour laisser à Miranda le champ libre !
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Sa délicieuse Linda avala goulûment et énergiquement toute la semence de Miranda. La PDG s’était bien vidée en elle, et sentit, pendant quelques secondes, un vague sentiment euphorique la traverser. Sa queue avait dégrossi sous l’effet de cet orgasme intense, mais, en voyant Linda l’avaler, en l’entendant déglutir, Miranda se pinça doucement les lèvres. Les joues rougies par l’effort, sa membrane assoiffée se redressa, et elle sentit la langue de la femme caresser son sexe, déposant quelques baisers dessus, après avoir ouvert la bouche bien grand, langue pendue, montrant ainsi à Miranda qu’elle avait bien tout avalé, et ce pour le plus grand plaisir de cette dernière. Miranda lui sourit doucement, et sa main caressa le visage de Linda, glissant délicatement dessus.
« C’est magnifique, ma chérie... »
Elle sentit ensuite quelques baisers sur son sexe, redressant ce dernier, puis Linda alla se blottir contre elle, frottant son visage contre son ventre. La main de Miranda alla naturellement caresser son visage. Très excitée, Miranda avait à peine commencé avec Linda. Ensemble, elles allaient longuement célébrer cette victoire, cette transformation réussie, cette nouvelle vie qui s’offrait à la Grande Sénatrice. Une nouvelle vie qui allait définitivement relier la lignée des Moriarty à celle des Forge ! Miranda sourit encore, laissant Linda se redresser, celle-ci allant se coller contre le plus proche mur, invitant ensuite Miranda à venir la prendre, et à le faire salement, comme si elle était la dernière des traînées.
La PDG sourit doucement devant cette invitation, un appel irrésistible. Miranda se rapprocha doucement, son sexe désormais bien raide, fièrement élancé, une queue dressée et assoiffée. Elle avait alors furieusement envie de baiser sa future femme, de la prendre énergiquement, et de lui ramoner tout le corps. Comme Linda l’avait bien deviné, Miranda avait fortement envie de son corps, et lui caressa doucement le visage, son sexe glissant contre son corps.
« Okay, ma chérie... Je vais te montrer l’un des petits ajouts secrets dont j’ai dardé ton corps. »
Elle lui sourit encore, et l’embrassa à nouveau, tirant sur sa lèvre inférieure, puis lui ordonna de se retourner, et de bomber son cul en écartant bien les jambes. Linda obtempéra donc, et, dès qu’elle se fut positionné, Miranda alla s’abattre sur elle, serrant ses cheveux d’une main, la plaquant contre le mur.
« Tu vois, ton corps et ton esprit ont été programmés, conditionnés... Conditionnés pour que tu ressentes toujours du plaisir quand je te pénètre. Alors, voyons voir si cela fonctionne... »
Et quoi de mieux, pour cela, qu’une sodomie brutale ? Miranda ne faisait qu’exaucer les souhaits de Linda. Sa main se posa sur sa verge, et elle l’enfonça brutalement dans le cul étroit de Linda. Le bout de sa queue s’y glissa, et Miranda grogna en sentant l’étroitesse de son trou. L’une de ses mains alla pincer douloureusement l’un des seins de Linda, et elle continua à la prendre, donnant de grands coups de reins pour s’enfoncer en elle.
« A-Alors... ? Ça te plaît, hmmm... D’être... D’être MA SALOPE ?!! » vociféra-t-elle, avant de mordiller le cou de la femme, plantant pendant quelques secondes ses dents dans sa délicieuse chair.
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Linda s’était auparavant douté que la procédure serait l’occasion de faire des ajouts, de corriger des choses en elle voire d’en améliorer certaines. Parmi ces choses, elle avait compté sa force physique, ses capacités intellectuelles et bien d’autres choses ... En revanche, ce fut une agréable surprise d’entendre cet ajout très particulier que Miranda avait veillé à lui apporter. Linda était donc, en théorie, incapable de ressentir autre chose que du plaisir dès qu’il allait s’agir de se faire pénétrer par sa chère Miranda ? Voilà qui était fortement curieux et intéressant ! Etait-ce vrai ? Il n’y avait qu’un seul moyen de le découvrir.
Une sodomie bien brutale et sèche, comme la patronne de GWC savait les faire, et comme Linda les adorait. Se faire sodomiser par une femme aussi puissante, arrogante et fière que Miranda était un véritable gouffre à plaisir, un fantasme explosif qui rien qu’en l’évoquant suffisait à faire mouiller sévèrement Linda qui en vibrait d’ores et déjà ! La jeune femme s’en était retournée contre le mur, bombant bien ses fesses rondes et charnues, les offrant en pâture à sa délicieuse amante. A cette femme extraordinaire qui de minutes en minutes la rendait toujours plus folle, toujours plus excitée et amoureuse.
Là, elle n’avait qu’une seule hâte ; la sentir lui détruire le fondement, lui faire mal tout en lui faisant plaisir. Tout en lui apportant cette extase si spéciale qu’elle ne trouvait qu’en ce genre de sodomie bien abrupte. Quand Miranda la pénétra donc, Linda fut submergée par un bien fou, indescriptible, qui la transperça de toute part à mesure que la douleur explosa en parallèle. A peine eut le temps de gémir qu’elle sentit sa poitrine, sa si sensible et douloureuse poitrine se faire empoigner par une Miranda conquérante, forte et inébranlable, tel que l’aimait Linda ...
Son corps se balança donc fermement au rythme des puissants coups de butoir que lui infligeait son amante, et sa voix s’éleva malgré elle, laissant expirer sa douleur mais surtout, son euphorie. « HANNN – HAAAAANN M-MIRANDAAAAA !!! OUI ! OUIIII, ENCOOOORE ! HAAAA – HAAAAAAN ! » Hurla-t-elle donc, les yeux révulsés alors que son fessier se faisait salement détruire par le marteau-pilon qu’était la trique de Miranda. A part hurler, Linda ne pouvait pas faire grand-chose ; impossible pour elle de formuler une phrase à proprement parlé, ne serait-ce que pour confirmer que oui, cela lui plaisait ô combien d’être la pute de cette femme.
Le claquement du corps de Miranda contre celui de Linda provoquait des bruits secs et rapides, ne faisant qu’accentuer la brutalité et la bestialité du moment. Linda était en transe, le plaisir la foudroyant de partout, broyant son estomac et tétanisant ses muscles tellement elle prenait son pied, tellement son euphorie sexuelle était immense, brûlante et incontrôlable. Plus son canal arrière se faisait élargir et dilater de force par son amante, plus elle devenait hystérique, folle, enivrée par tant de sensations. Mains appuyées contre le mur, ses ongles griffant les parois tant bien que mal, elle sentait sa rondelle se contracter d’elle-même autour de la queue joufflue de Miranda, signe qu’elle perdait totalement le contrôle tellement le plaisir était intense.
Tout son corps se ballotait en avant et en arrière, maintenu uniquement en place par la puissante poigne que Miranda avait sur ses seins. En transe, c’était le mot le plus approprié pour parler de l’état dans lequel Linda se trouvait pendant que sa délicieuse et sulfureuse amante lui refaisait les fesses. A force d’encaisser autant, de hurler de la sorte, de sentir son corps se faire submerger par tant de sensations, de bien-être et de douleur, Linda n’eut autre option que de s’abandonner. Elle ne put contenir son bel orgasme quand celui-ci la frappa de plein fouet, déchirant autant sa voix que son bas-ventre et son fondement. Elle se crispa complètement et serra des dents alors qu’elle gémit lourdement. Ses muscles vibrèrent et tremblèrent face à ce puissant orgasme qui la pétrifia sur place, tout en la faisant mouiller très généreusement jusqu’à ce que cela en coule à même le sol.
La sensation de n’être qu’une vulgaire pute entre les mains de son amante était si gratifiante, si bonne, si jouissive ... Cela ne fit que renforcer sa jouissance, au même titre que se sentir remplit à raz-bord de foutre ... Jusqu’à ce que même son ventre gonfle, encore et encore, jusqu’à lui donner des allures de femme enceinte. « Haaaan ... Haaaaaa ... Hmmm Miranda ... » Murmura-t-elle à bout de souffle, en sueur, sentant ses muscles se détendre d’un seul coup. « Tu as ... Hmm ... Fait de moi la plus heureuse des salopes ... » Lui dit-elle, avant de se retourner lentement pour venir subitement se jeter dans ses bras, suspendue à son cou. Linda se mit ensuite à l’embrasser éperdument, de toutes ses forces et sa fougue, de tout son amour pour Miranda qu’elle laissa exploser librement.
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Miranda offrait à Linda un tour de manège rapide, un rodéo lourd et intense. Le message était clair. Cette sodomie lourde et puissante n’avait que pour seule fonction d’éprouver les deux femmes, de les pousser dans leur dernier retranchement. Si c’était douloureux pour Linda, qui le montrait d’ailleurs en hurlant férocement, ça l’était aussi pour Miranda, qui grognait sur place. Mais cette douleur, loin d’être un frein, devenait au contraire le moteur de Miranda, elle devenait l’énergie qui lui donnait envie de baiser plus férocement encore sa partenaire. Sa queue labourait ainsi le fondement de Linda, la prenant énergiquement, la faisant hurler, hurler à s’en casser la voix.
« Hmmmm... Linda, PUTAIN, tu es si étroite, bon Dieu... !! »
C’était la première fois que Linda se faisait sodomiser. La douleur devait donc être terrible pour elle, et Miranda, elle, ne pouvait que constater combien un cul qui n’avait jamais été défloré pouvait se montrer revêche, surtout sans aucune préparation. Elle en claqua nerveusement des dents, se livrant à une véritable expérience de la douleur, jouissive, mais terrible. Miranda soupira encore, se pinçant les lèvres, reprenant son souffle en continuant lentement ses coups de reins, donnant des mouvements profonds et appuyés en cherchant à se faire à ce trou étroit, se contorsionnant à l’intérieur. Miranda soupira encore, se pinçant les lèvres devant l’étroitesse de ce fondement.
Miranda grogna encore, tout en sentant Linda mouiller devant elle, salissant le mur au gré de ses hurlements. Miranda en était d’autant plus motivée, continuant à prendre Linda, à la sodomiser énergiquement. C’était une scène brutale, et, tandis que les secondes, puis les minutes, passaient, le cul de Linda commençait à s’élargir, à accueillir la présence de ce membre assoiffé, gourmand, qui s’enfonçait en elle.
« Là, hmmm... Pu-Putain... !! »
La PDG haletait, peu habituée à ce genre de choses, jusqu’à sentir sa queue atteindre le point critique. Même après avoir joui, Miranda savait qu’elle devrait retourner dans ce cul, car celui-ci restait encore très étroit. Depuis combien de temps n’avait-elle pas ainsi goûté au corps d’une véritable vierge ? D’une fille qui n’avait jamais enfoncé quoi que ce soit en elle, que ce soit des doigts ou des sex toys ? Là, elle avait pu goûter au corps d’une vraie vierge, et, après ce geste, après avoir joui, Miranda en eut une légère torpeur, avec le sentiment que sa queue était passée dans un compresseur de chair.
Miranda cligna lentement des yeux avant de voir Linda lui bondir dessus, l’embrassant fougueusement. La PDG soupira doucement, et posa sa main sur ses cheveux, l’embrassant tendrement en retour, collant sa bouche à la sienne, fourrant sa langue entre ses lèvres, jouant ainsi avec son corps. Linda commençait à être en sueur, et, tout en l’embrassant, Miranda passe une main sur ses fesses, les caressant, en sentant sa queue trempée se frotter contre les cuisses de la femme.
« Et j’en suis ravie, Linda, ma chérie... Ma belle salope... »
Sa main alla la gifler à nouveau, s’abattant fermement sur ses fesses. Une claque qui résonna dans l’air, tandis que Miranda lui sourit à nouveau, tendrement, rêveusement. Miranda se lança alors dans un aveu certain, comme une manière de célébrer le commencement de leur union sexuelle :
« Je t’aime, ma chérie... Je t’aime. »
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Deux mots, deux simples mots mais qui collés ensemble signifiaient beaucoup. Encore émoustillée par tout ce qui venait d’arriver, par cet orgasme que Miranda venait de lui offrir, Linda ne put s’empêcher de rougir en entendant ces deux mots. La jeune femme resta silencieuse un moment, se mordant sensuellement la lèvre pendant que sa chère Miranda lui claquait le fessier et le caressait, comme elle savait si bien le faire. Rester simplement suspendue à elle, dans ses bras, à baigner dans sa chaleur et la douceur succulente de sa peau était un pur régal et, à vrai dire, elle n’avait pas envie de s’en séparer pour le moment.
C’était un immense privilège d’être aussi proche d’une femme comme Miranda, et ça l’était encore plus quand on savait la nature des sentiments qui les liaient toutes les deux, Linda et elle. « Je t’aime aussi ... Bien plus que tu ne peux l’imaginer. » Répondit alors Linda, glissant sa main le long du bras de Miranda jusqu’à retrouver la sienne. Puis elle croisa doucement ses doigts avec les siens, un geste assez romantique vu la situation et les mots qui venaient d’être échangés. « J’ai encore du mal à réaliser ce qu’il m’arrive. J’étais mourante il y a peine quelques heures et maintenant, je suis en train de déclarer mon amour à la plus extraordinaire des femmes ... » Dit-elle, étant sincèrement perturbée par le fil des évènements.
Cela dit, elle n’allait pas s’en plaindre. Pour rien au monde elle ne désirait changer sa place. Être devenue Linda était la plus belle des opportunités. Une nouvelle vie lui tendait les bras. Une vie qui d’ores et déjà s’annonçait bien plus palpitante que l’ancienne, ne serait-ce que par le simple fait qu’elle avait désormais la chance unique de pouvoir être aux côtés de Miranda. Linda se mordit à nouveau la lèvre puis succomba à l’envie d’embrasser encore une fois sa délicieuse partenaire, plongeant ses lèvres sur les siennes et emportant sa langue dans un sulfureux balais.
Encore et encore elle l’embrassait, de tout son être et de tout son amour pour elle. Son corps brûlait tout entier à son égard, de désir. Le simple fait de toucher Miranda, ou même de sentir son parfum si enivrant et distingué, suffisait à rendre Linda complètement folle d’elle. Plaquant ses mains sur ses joues, les cajolant pendant qu’elle terminait son baiser, la jeune femme termina sur une énième déclaration. « Et maintenant ? Je sais qu’on a encore beaucoup de choses à faire mais ... Je me dit que tu ne peux pas dire que je suis ta petite salope tant que ... » Dit-elle, de manière un peu évasive, avant de saisir doucement la main de Miranda et la lever à son niveau.
« Tant que je n’ai pas passé une bague à l'un des doigts de cette magnifique main. » Déclara-t-elle, craignant un peu la réponse de son amante pour le coup. Elle connaissait Miranda et savait qu’elle n’était pas vraiment attachée aux traditions, contrairement à Linda qui même dans sa nouvelle vie, continuait à les apprécier.
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Miranda pouvait en réalité très bien imaginer jusqu’à quel point Linda l’aimait, puisqu’elle était en grande partie responsable des sentiments actuels de la femme. Contrairement à ce que bien des gens pensaient intuitivement, les sentiments humains étaient physiquement quantifiables. Le désir sexuel ne correspondait qu’au relâchement de certains neurotransmetteurs dans le cerveau. L’Institut Dufausse avait longuement travaillé sur le cerveau humain, dans le cadre des recherches visant à transférer l’esprit de Linda, mais l’Institut avait mené d’autres travaux, très avancés, sur le fonctionnement des sentiments, de l’amour. GWC avait mené d’importants tests sur des personnes amoureuses, les mettant en condition, jouant avec leurs sentiments pour étudier la manière dont le cerveau réagissait. On montrait à une jeune mariée une vidéo de sa femme en train de la tromper, ou on montrait à de jeunes couples le film de leur mariage, afin de voir comment ils réagissaient, quelles parties du cerveau étaient enclenchées, et quels neurones se relâchaient. Même au niveau de la technologie tekhane, très avancée, de telles recherches étaient encore balbutiantes, mais elles avaient été utilisées pour permettre à Linda d’amplifier fortement l’amour qu’elle ressentait envers Miranda, en s’aidant aussi de recherches sur le fonctionnement de zélotes et de fanatiques endoctrinés. Tout ça avait plutôt bien fonctionné, et Linda se frotta contre elle.
Les deux femmes retournèrent s’embrasser longuement, la main de Miranda serrant ses cheveux, l’autre retournant caresser ses fesses. Elles s’aimaient toutes les deux. Linda pouvait se vanter d’être l’une des rares personnes au monde à avoir su percer l’armure de froideur de Miranda pour atteindre ses vrais sentiments, le tout sans être une Forge. Elle faisait ainsi partie de ces rares personnes qui comptaient pour Miranda. Indépendamment de tout le reste, des opportunités que lui offrait un rapprochement avec elle, Miranda n’aurait jamais fait autant pour Jenny si elle n’avait pas été réellement amoureuse d’elle.
Alors, peut-être que Miranda ne pouvait s’empêcher de voir les intérêts que ce rapprochement avec Linda lui apportait, mais peut-être que tout cela n’était qu’une excuse, et que, fondamentalement, elle avait profité du cancer de Jenny pour l’écarter d’Hegeria, et la rapprocher d’elle, en éloignant une rivale potentielle. Évidemment, Miranda n’avait pas pu supprimer Hegeria des souvenirs de Linda, mais elle avait pu modifier la perception que Linda avait d’elle, afin de la rapprocher d’elle.
« Hmmm... » gémit-elle.
Sa queue se redressa fièrement, et elle continua à embrasser Linda, fourrant sa langue dans sa bouche. Elles continuèrent ainsi à s’embrasser, jusqu’à ce que Linda ne propose... De lui mettre la bague autour du doigt. Miranda lui sourit tendrement, et frotta doucement son nez sur le sien, se livrant avec elle à un élégant baiser d’esquimeau, laissant sa queue en érection caresser le corps de sa partenaire.
« Un mariage, hein ? Ma chérie... Tu es donc prête à devenir une Forge ? Si tel est le cas, il faut que je te présente quelqu’un... »
Miranda s’écarta doucement d’elle, un léger sourire sur les lèvres.
« Sur Terra, Hannah était la seule à part à moi à connaître son existence... Ming ! »
Près des deux femmes, une silhouette émergea alors. Une très belle femme dans une combinaison moulante, qui retira le haut de sa combinaison, qui recouvrait son visage. Linda put ainsi voir la magnifique Ming (https://orig00.deviantart.net/baf7/f/2017/129/2/b/reika_final_lr2_by_artgerm-db8pnxr.jpg), qui s’agenouilla devant elle.
« Ming est la garde du corps que Tanisha et l’équipage du Forge m’ont attribué*. Depuis des années, elle veille secrètement sur moi. Elle n’a couché avec personne d’autre que moi. Pendant que toi et moi faisions l’amour, cette jeune perverse nous observait, fantasmant en secret sur moi... Ou rêvant d’être à ta place. »
Lui présenter Ming était indéniablement une preuve de l’amour profond que Miranda ressentait pour elle. La main de la PDG se glissa alors dans celle de Linda.
« Mais, si nous sommes destinées à nous marier, ma chérie, je pense autoriser Ming à coucher avec toi... En tout cas, elle a maintenant pour ordre de veiller sur toi comme elle le fait avec moi. Après tout, tu m’es aussi précieuse que peut l’être Kara. »
Il était donc normal qu’elle continue à veiller précautionneusement sur elle...
* : Cf. RP « Interstellar – Chapitre 1 (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=18525#top_subject) ».
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Un mariage, effectivement. Linda se sentait toute revigorée, pleine d’énergie et de vie à présent qu’elle n’était plus malade. Mais aussi, à présent qu’elle était bien plus forte qu’avant. Il ne s’agissait pas seulement d’avoir guérit du cancer mais aussi d’être devenue bien plus que ce qu’elle était auparavant. Linda avait eu un court aperçut de ses capacités en décimant toute l’équipe scientifique ... Elle était devenue surhumaine. L’idée d’être en quelques sortes supérieure, de pouvoir désormais manipuler la magie, de posséder une force physique surnaturelle et surtout d’avoir des sens aiguisés lui plaisait fortement.
Cela, en quelques sortes, facilitait son adaptation à sa nouvelle vie. Pour couronner le tout, voilà qu’elle venait de suggérer de se marier à Miranda, pour de bon. Autrefois elles avaient failli le faire mais, à cause de démêlés politiques elles n’avaient pas pu. Mais leur idylle était restée et, grâce également aux secrètes manipulations sur la psyché de Jenny lors du transfert, il était maintenant évident pour Linda de corriger cette erreur. Ainsi donc, elle était réellement prête à devenir une Forge ! Le fait que son amante semblait également enthousiaste face à cette idée lui donna un grand sourire et la rassura.
Cependant, la femme lui révéla quelque chose juste après. Sous ses yeux curieux et quelque peu stupéfaits, voilà qu’une femme apparut, sortant de ce qui semblait être un camouflage optique de pointe. Une femme jeune, que Miranda présenta comme étant Ming, une garde du corps qu’on lui aurait attribué. Linda se rappelait alors qu’effectivement, Miranda – et sa dynastie plus généralement – possédait une sorte d’organisation secrète chargée de servir ses intérêts. Ainsi donc, ils lui avaient donné Ming pour assurer sa protection. Linda ne l’avait même pas remarqué jusqu’à présent, ce qui témoignait donc de son efficacité en matière de discrétion.
Le plus amusant fut sans doute d’apprendre que cette pauvre petite avait dû se retenir devant Linda et Miranda car elle n’avait le droit de faire l’amour qu’à sa maitresse et uniquement à elle. « Je vois. Tu parviens toujours à me surprendre, ma chérie. » Dit-elle alors en observant Ming, tout en s’adressant à Miranda. Elle rougit doucement en la sentant prendre sa main dans la sienne. Linda serra donc sa poigne à son tour et se mordit la lèvre en entendant son amante lui confier que dorénavant, elle lui était aussi précieuse que sa propre fille. C’était touchant, venant de la part de quelqu’un comme Miranda, qui était une personne très peu encline à montrer ses émotions et ses sentiments.
Linda se tourna vers elle puis lui offrit un autre baiser, plus court mais tout aussi langoureux. « Je suis très touchée par ce que tu viens de dire, mon amour. » Dit-elle dans un premier temps. « Mais du coup, Ming sera donc notre gardienne en quelques sortes ? J’aime bien l’idée. Mais j’aime encore plus l’idée d’être la seule autre femme à part toi à qui elle puisse faire l’amour ... » Dit-elle alors, regardant l’intéressée. Non seulement Linda s’apprêtait potentiellement à devenir une Forge, à faire partie de cette tant prestigieuse dynastie mais aussi, elle s’apprêtait à faire plus ample connaissance avec Ming.
Néanmoins aussi séduisante et mignonne cette agente était, aux yeux de Linda rien n’équivalait Miranda. C’était bien elle qui était au centre de tous ses intérêts, même à cet instant. La preuve étant que Linda ne tarda guère à glisser sa main vers la queue encore bien rigide et tendue de son amante, avant de fermement se mettre à l’astiquer. « Que dirait que moi et Ming te fassions l’amour en même temps, là et tout de suite ? » Dit-elle d’un ton joueur, amusé. A vrai dire, Linda ne lui laissait pas vraiment le choix puisqu’elle tenait bien en main son sexe et qu’elle le masturbait d’ores et déjà avec fermeté. Elle changea cependant bien vite de position puisqu’elle plia des genoux pour venir le visage en face de cette queue, avec une dévorante et brûlante envie de la pomper de toutes ses forces.
Cependant Ming ne resta guère les bras croisés. L’Ombre de Miranda décida d’honorer le corps de sa sublime maitresse en venant derrière elle, sa poitrine se collant confortablement dans son dos. La jeune femme embrassa chaudement le cou de sa Déité, encore et encore, finissant par également honorer ses délicates épaules dénudées. Ses mains massaient tendrement sa poitrine pendant ce temps et elle continua de lui porter attention pendant de longues minutes avant ... Qu’à son tour, elle ne fléchisse des genoux. Soumise et dévouée corps et âme à Miranda, Ming ne put contenir l’envie pressante de venir honorer le beau fessier de l’Elue, commençant donc à parsemer celui-ci d’innombrables baisers et coups de langue. Ses attentions se firent multiples et très tendres, mais se rapprochaient immanquablement du point si sensible et tabou de cette zone ...
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« Pour ta complète information, même Hannah et Tanisha n’ont jamais pu coucher avec elle. »
Linda était déjà au courant de l’existence du Dogan et du Forge. Elle savait que Miranda avait hérité d’une fondation secrète, une sorte de culte. Une « fondation Forge » chargée, depuis des siècles, de protéger les Forge, et ce notamment depuis que les Forge avaient instauré une règle de succession si particulière. Cette fondation avait mué en une sorte de culte la vénérant, sous l’inspiration du responsable de cette fondation, Tanisha Malenga. Elle était depuis la Gardienne, et avait expliqué à Miranda que la PDG était au cœur d’une étrange prophétie. Depuis lors, les membres du culte la voyaient comme une déité. Ming ne voyait pas donc Miranda comme une simple patronne, mais comme une divinité. Elle avait envers elle un amour fanatique, et veillait scrupuleusement sur Miranda.
Partant de là, la présenter à Linda était l’indéfectible signe de leur union. Qui aurait pu croire que Miranda puisse se montrer si romantique ? Un romantisme très particulier, mais, de fait, elle ne se voyait rien cacher à sa femme. Linda saurait tout sur GeoWeapon Corp., tout sur les multiples projets de Miranda, sur ses rêves, ses ambitions... Sa femme se devait d’avoir accès à tout. C’était un plan fou, mais Miranda était prête à l’admettre, maintenant qu’Hegeria n’était plus dans la course. Linda observa ainsi Ming, sans aucun doute excitée, et proposa ensuite de lui faire l’amour... Avec elle. La jeune Ming en rougit lentement, toujours aussi excitée à l’idée de coucher avec sa divinité, et ce d’autant que, maintenant que Miranda avait conscience de sa présence près d’elle, elle en profitait régulièrement pour la provoquer.
« Ming m’observe depuis des années, et je ne connais sa présence que depuis quelques mois, précisa Miranda. Dis-toi bien qu’elle m’a vu un nombre incalculable de fois coucher avec toi, et avec tant d’autres, sans pouvoir agir... Alors, ne fais pas attention à ses airs effacés, elle est une perverse hors concours. »
Tanisha avait veillé à la rendre performante sur tous les domaines, et, même maintenant, Miranda continuait à la former sexuellement, lui faisant suivre des programmes d’entraînement sexuels en réalité virtuelle. Tout cela n’avait que pour but de l’entraîner davantage, et d’en faire une amante exceptionnelle uniquement pour elle... Et maintenant aussi pour Linda. Ravie, Linda n’en fut que plus excitée, et proposa donc d’utiliser Ming. Miranda en souriait, et vit Linda se blottir contre elle, caressant son sexe, le masturbant doucement, puis se mit à fléchir les genoux, et prit son membre en bouche.
Miranda se mit à soupirer doucement, sentant sa belle queue se durcir davantage après les coups de doigts. La langue de Linda joua ensuite sur son sexe, faisant gémir Miranda... Mais le meilleur était encore à venir. En effet, Ming finit par les rejoindre, et se lova dans le dos de sa déité, caressant son corps, sans rien dire, ses yeux luisant de désir parlant pour elle.
« Hmmm... Mes beautés, haaaa... »
La PDG gémit à nouveau, la respiration lourde, sentant Ming descendre le long de des fesses, déposant des baisers dessus, malaxant sa chair avec ses doigts gantés. Les mains de Miranda, elles, vinrent caresser les deux têtes, serrant les cheveux de Linda, se crispant sur ceux de Ming. La petite était douée de sa langue, prouvant encore une fois sa profonde attirance pour le cul de Miranda. La PDG gémit une nouvelle fois, entre ces deux perverses, ces deux femmes coquines.
« Ouuui, hmm... Là, comme ça, ouiii, encore... »
C’était tout ce que Miranda souhaitait. Que demander de plus ? Le bonheur irradiait en elle, tout simplement...
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L’une des plus puissantes femmes de tout Tekhos était en train de recevoir plein d’attentions de la part deux belles créatures. Linda d’un côté, qui était en voie de devenir la nouvelle Grande Sénatrice qui allait succéder à Jenny ... Dans un certain sens, elle n’allait faire que récupérer le poste qu’elle avait quitté brièvement. Mais nul ne saurait la vérité ; nul ne saurait qui était réellement Linda ! Et de l’autre côté il y avait Ming, une fanatique appartenant au Culte dont la seule et unique mission était de servir, jusqu’à la mort, Miranda Forge. Il ne s’agissait pas d’une simple servitude – même aveugle – comme le ferait la délicieuse majordome de madame Forge, non.
Il s’agissait de fanatisme religieux à ce stade. Ming voyait en Miranda sa Déité, au sens propre du terme. Pour elle cette femme était de nature sacrée, providentielle ... Elle n’était pas comme les autres. Toute cette vénération se voyait à ses coups de langue qu’elle infligeait à son fessier, qu’elle vénérait et embrassait avec tant de dévotion et de passion. Linda en était même un peu jalouse. Elle aussi aurait bien aimé pouvoir s’occuper ainsi du si beau postérieur de sa désormais fiancée ... Mais, elle ne manquerait nullement la première occasion pour le faire quand elle se présentera ! En attendant elle allait quand même se régaler avec sa queue.
Car en effet, Linda était une sacrée gourmande. Voilà qu’elle était en train de sucer très généreusement le dard de Miranda, l’enfonçant bien dans sa bouche en creusant ses joues, allant et venant dessus avec beaucoup de force. Linda n’y allait pas de main morte et enchainait bientôt les gorges profondes, enfournant très profondément le sexe de son amante en elle, mettant à rude épreuve sa gorge. Elle était témoins des formidables compétences sexuelles qu’elle possédait à présent qu’elle était Linda ... Même si avant, elle aurait été capable de prodiguer une telle fellation, à présent elle le faisait avec une facilité très déconcertante !
Ainsi donc elle continua de pomper avec acharnement et passion, désireuse de voir sa chérie jouir en elle et, pourquoi pas, finir sa besogne sur son faciès ! En attendant, Ming aussi continuant son labeur et ne tarda guère à s’attaquer directement à la rosette de Miranda. Sa langue se plaqua contre cette petite rondelle étroite et secrète. L’Ombre de Miranda commença à lécher, à appuyer dessus avec tendresse jusqu’à ce qu’elle puisse finalement y faire intrusion. Visage lovée contre les chairs de sa maitresse, blottie entre ses deux merveilleuses fesses, la tueuse froide et sans pitié se révélait très perverse et soumise envers l’Elue au point de venir lui lécher le fessier. Elle se mit donc à remuer sa langue au sein même de sa rondelle, désireuse et déterminée à lui arracher des râles et des soupirs. Ses mains cajolaient et massaient tendrement ses fesses en parallèle tandis qu’elle couinait et gémissait contre elle.
Après de longues minutes, Linda n’en pouvait plus et redoublait d’efforts jusqu’à mener son amoureuse au bord de l’orgasme. « Jouis-moi dessus Miranda ! Pisse ton foutre sur moi, je veux que tu me montre que je ne suis qu’une pute ! Ta PUTE ! » Finit-elle par lui dire, pompant encore et encore avant de se retirer et lever son visage, l’offrant à Miranda ... C’était à présent à elle de décider où elle allait jouir !
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Ming était une magnifique partenaire. Elle était au quotidien une femme dure et intransigeante, sans pitié, amorale. Un comportement proche de la sociopathie. Insensible, elle était souvent utilisée par Miranda pour commettre des meurtres en toute discrétion. C’était d’ailleurs elle, compte tenu des spécificités de la mission, qui irait achever de couvrir les traves de Miranda. Ming maquillait ses meurtres en redoutable accident, se débrouillant pour que personne ne remonte jusqu’à elle. Journalistes un peu trop curieux, activités politiques envisageant des attentats terroristes, traîtresses, concurrentes... La liste des cibles potentielles de Miranda était longue, et elle récompensait toujours Ming en la sodomisant énergiquement. La simple idée de désobéir à Miranda était impensable par Ming, et, en un sens, la PDG lui devait beaucoup. Car, pour améliorer l’effet amoureux de Jenny sur elle, Miranda s’était inspirée de Ming, de la manière dont le cerveau et le corps de celle-ci fonctionnait. Elle avait longuement consulté les fichiers de Tanisha sur la formation de Ming, sur les méthodes de conditionnement, et sur la manière dont ses connexions neuronales se formaient en évoquant Miranda, vérifiant quels neurotransmetteurs se relâchaient, et copiant cela sur Linda. Dans une certaine mesure, Ming avait aussi participé à la naissance de Linda, et il était donc normal de lui rendre hommage.
En ce moment, la jeune femme était très occupée à lécher la rondelle de sa Maîtresse, fourrant sa langue en elle, remuant dans ce canal anal, étroit, mais non moins propre. Et, pendant ce temps, sur le devant, Linda continuait à pomper sa queue avec énergie. Le mandrin de Miranda disparaissait dans sa délicieuse bouche, et les mains de Miranda, en retour, venaient se crisper sur les cheveux de la femme. Les joues de Miranda se mettaient à rougir au fur et à mesure que sa partenaire continuait à la prendre, à pomper sans relâche son phallus.
« Oh... Linda, hmmm... »
Han, que c’était bon ! La sensation de cette bouche avalant sa queue, semblant l’aspirer à chaque traction... Miranda s’en pinçait les lèvres, tout en sentant, dans son dos, Ming continuer à titiller son fondement. Oh ! Oh ! Lutter contre ces deux femmes, qui semblaient se liguer sur elle, devenait de plus en plus difficile.
« Oh, bon sang, mes chéries, haaaa... ! »
Ses doigts commençaient à serrer fortement les cheveux de Linda, qui se retira alors. Elle laissait la queue de Miranda couverte de salive, avant de lui demander où cette dernière comptait jouir. La PDG lui sourit doucement en retour, et conserva une main sur les cheveux de Linda, se masturbant avec l’autre.
« Li-Linda, pu-PUTAIN !! »
Miranda hurla en sentant une ultime vague la traverser, et se mit à jouir copieusement sur le visage de Linda, se relâchant généreusement... Mais, alors qu’elle avait fini de jouir, Miranda ne s’arrêta pas là. Parler de « pisse », de la part de Linda, n’était sans doute pas la meilleure chose à faire, car, tandis que son visage se retrouvait maculé de foutre, Miranda se pinça les lèvres, poussant encore... Et lui réserva une insolente douche dorée. De l’urine jaillit de sa queue pour tomber sur le visage de Linda pendant de longues secondes.
La PDG sentit un frisson la traverser, et se concentra pour ne pas se louper, et termina au bout de plusieurs autres secondes. Elle se calma ensuite progressivement, gloussant devant le visage de Linda, avec le sperme qui commençait à dégouliner sur sa poitrine.
« La Grande Sénatrice... Si tu veux mon avis, tu ressembles plutôt à une pute après une tournante dans les caves, ma chérie... »
Miranda ricana encore, et se retourna vers Ming.
« Va la nettoyer, Ming, montre-lui à quel point tu es une salope indécente quand je suis là... »
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Ce comportement aurait pu paraitre assez étrange, si quelqu’un appartenant au passé de Jenny était présent. De son temps, il aurait été difficilement imaginable d’entendre la Grande Sénatrice demander qu’on lui jouisse dessus comme si elle n’était qu’une catin. Jenny était une femme fière, d’un certain charisme, qui en général était plutôt dominante que dominée. Même face à Miranda elle fut, autrefois, plus fière et ferme. Mais là les choses semblaient un peu différentes ; Linda avait supplié son amante de lui jouir en pleine face, et de la traiter comme une véritable salope. En vérité, elle désirait profondément cela. Le désir de n’être qu’une pute au service de Miranda était très puissant en elle.
Pourquoi un tel changement ? La vérité était sombre et troublante mais se résumait assez bien à ceci ; Miranda l’avait voulu, et avait donc fait en sorte que Jenny devienne ainsi après le transfert en modifiant certaines données. C’était ainsi que les choses allaient êtres, désormais. Linda était la catin parfaite, la chienne de cette puissante femme d’affaire qui dès lors pouvait faire ce dont elle désirait d’elle, dans une certaine limite cela dit. Linda en était de plus en plus consciente et l’acceptait à bras ouverts. Ce fut d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne fut que plus excitée quand non seulement elle sentit le sperme de Miranda gicler sur son visage, mais aussi son autre fluide. Hoquetant et entrouvrant ses lèvres, Linda se laissa faire même si un peu surprise par ce geste.
Cependant elle l’avait beaucoup apprécié, à un tel point qu’un sourire béat et heureux orna ses lèvres après que sa fiancée l’avait comparé à une pute après une tournante. « Hmm Miranda ... C’est précisément ce que je voulais ... » Répondit-elle. Néanmoins quand Miranda ordonna à Ming de venir la nettoyer, Linda se laissa à nouveau faire. Elle regarda avec curiosité la belle créature s’approcher puis s’agenouiller, afin qu’elle soit à la même hauteur. « Maitresse a raison, Grande Sénatrice. Je ne suis qu’une chienne ... » Dit alors Ming avant qu’elle avance son visage et ses lèvres vers Linda. Puis elle déploya sa langue sur sa joue et commença à lécher avidement. Ming nettoya donc progressivement le visage de Linda en léchant et récoltant le mélange improbable de sperme et urine. Dès qu’il s’agissait de sa maitresse Ming était prête à tout, même à cela.
Pendant ce temps Linda sourit et apprécia sentir la douce langue de Ming venir chatouiller son visage. Cependant elle ne résista guère à l’envie pressante de venir accrocher cette même langue par la sienne quand elle passa tout proche de ses lèvres. « Viens par ici, ma grande. » Dit alors Linda, posant ses deux mains sur les joues de Ming alors qu’elle la coupa dans son élan pour l’embrasser très tendrement. Mais ce n’était pas un baiser purement innocent ; Linda avait gardé en bouche une partie de ce savoureux cocktail dont elle s’était faite arrosée par Miranda. Ainsi donc, Ming et Linda partagèrent un long et furieux baiser où foutre et liquide doré se mélangèrent, transitèrent entre la bouche des deux femmes qui gémirent ensembles. « Mmmhhh ... » Couina Ming, adorant toujours autant le goût et la saveur du sperme de sa maitresse.
Cependant le temps courrait et même si Linda sentait la furieuse envie de plaquer Ming au sol et lui manger l’entrejambe monter en elle, la femme savait aussi qu’il fallait tôt ou tard partir d’ici afin d’effacer définitivement les preuves en détruisant ce laboratoire. Au bout de longues minutes le baiser se termina et les deux se relevèrent, chacune d’un côté de Miranda. « Ming m’excite beaucoup ... Il me tarde de la prendre comme elle le mérite ! C’est-à-dire ... En sandwich, entre toi et moi. » Dit-elle à Miranda tout en regardant intensément la tueuse. Mais, elle déposa un baiser sur la joue de sa fiancée, puis un second à la frontière de ses lèvres avant de lui faire part de son désir de quitter les lieux ; ne serait-ce que pour retirer tout ce sang et se laver !
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Miranda avait tout planifié. Même elle ne pourrait pas faire disparaître tant de cadavres. Comme elle l’avait dit auparavant à Jenny, elle allait tout mettre en place. Publiquement, les prochains jours allaient être difficiles, car GeoWeapon Corp. assumerait une grave erreur en laboratoire, un accident de chimie qui avait détruit les laboratoires de l’Institut Dufausse. Miranda savait déjà qu’il y aurait des conférences de presse, que les médias se presseraient pour tenter de découvrir la réalité. Le meilleur moyen de limiter la casse était donc d’admettre d’emblée ses torts, afin d’indemniser les victimes, et éviter des procédures judiciaires trop longues qui mettraient en évidence les inévitables incohérences et irrégularités dans le montage complexe que Miranda allait tisser. L’idée phare était de cacher au reste du monde le clonage de Jenny en Linda. Pour cela, Miranda allait dépenser des sommes importantes, et, après cette nuit, elle allait passer de nombreuses journées à corriger le tir. Alors, autant en profiter !
Et là, sous ses yeux, Ming et Linda s’abandonnaient toutes les deux, oubliant la plus petite notion de pudeur ou de décence. Sales, elles s’embrassaient mutuellement, un baiser qui mélangeait salive, foutre, et pisse... Soit essentiellement des fluides de Miranda. Souriant doucement, celle-ci les observait, excitée par la situation. Peu de personnes arrivaient à mettre Miranda dans un tel état, dans un tel émoi. Finalement, n’était-ce pas là la plus belle preuve de leur amour naissant ? Miranda vit ensuite les deux femmes se redresser, après ce long baiser. Ming avait plutôt bien réussi à nettoyer le visage de la Linda, mais il en restait encore peu... Sauf que Linda avait maintenant très envie de baiser la belle Ming avec Miranda. Avant ça, elle demanda toutefois à se nettoyer.
« Bien sûr... La future Grande Sénatrice ne peut tout de même pas ressembler à une souillonne... »
Ming s’était également lovée contre sa Maîtresse, dont les mains caressaient mutuellement leurs fesses.
« Ming, tu vas nous retrouver là-haut, dans mes appartements. »
La jeune femme hocha la tête, et, avant de partir, Miranda alla l’embrasser. Ming remit ensuite son masque sur son visage, et devint invisible, partant alors, empruntant ses propres chemins pour éviter d’être détectée. Un véritable fantôme. Tanisha avait très bien formé Ming, et le résultat final impressionnait toujours autant Miranda. Celle-ci sourit encore à Linda, restant avec sa trique, sa verge redressée, qui s’appuyait contre le bassin de Linda. Miranda retourna baiser ses lèvres pendant plusieurs secondes, puis glissa sa main dans la sienne, avant de lui faire signe de venir.
Elles retournèrent dans le tramway, et filèrent donc. Miranda avait donné raison à Ming dans ses appartements, soit au GeoSky. Or, les femmes étaient au GéoDôme. Elles avaient donc de la route à faire avant de rejoindre le GeoSky, et en profitèrent surtout pour discuter des prochains jours. Bien sûr, le temps d’attente dériva au sexe, et Linda se retrouva occupée à sucer la trique de Miranda pendant que celle-ci, assise sur une banquette, parlait de la suite des évènements à venir.
« Les prochains jours vont être compliqués, Linda, hmmm... Je vais être très occupée, et, pour l’heure, tu vas devoir rester chez moi, loin des caméras... Le temps que tout ça se tasse un peu. »
La mort d’une quinzaine de scientifiques au sein des laboratoires de GWC... Il y aurait des retombées, une longue enquête, car ses rivaux allaient se ruer là-dessus pour tenter d’écorner l’image de marque de la mégacorporation. Miranda soupirait doucement en sentant la bouche de Linda sur son sexe, et gémit encore, se relâchant dans sa bouche. Elles grimpèrent ensuite dans une limousine aux vitres fumées, directement accessible en quittant le tramway.
Pendant le trajet, Miranda sodomisa de nouveau Linda, s’écrasant contre son corps, et, une heure après, elles se retrouvèrent enfin au GeoSky. Le séjour dans l’ascenseur fut l’occasion d’une nouvelle sodomie, Miranda plaquant Linda contre la cage de verre, la laissant baver sur la vitre, jusqu’à ce qu’elles rejoignent le dernier étage. C’est ainsi que les deux femmes finirent dans la douche. Miranda avait une superbe salle de bains, très spacieuse, avec une grande cabine, et ferma la porte derrière elles, puis embrassa encore Linda, plaquant son corps contre le sien, tandis que l’eau chaude se mit à tomber sur leurs corps.
« Hmmm... Tu es vraiment magnifique, ma Linda d’amour... Je vais m’occuper de toi toute la soirée, tu sais. »
Pour l’heure, la femme avait encore conservé la virginité de Linda, qui avait toujours son hymen. Mais, pour ce qui est de son cul, elle ne cessait d’y revenir, de la sodomiser encore... Et encore !
C’était ça, le fruit de l’amour...
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Pour Linda tout était parfait dorénavant. Ou presque ; il lui restait à redevenir la Grande Sénatrice. Et ceci n’allait pas être une mince affaire ... Cependant elle ne serait pas seule, cette fois-ci. Il y avait un grand nom qui allait l’épauler et l’aider à reconquérir ce trône. Cependant il y avait une réalité, une dure réalité qui était en opposition avec la vision qu’avait Linda. La jeune femme pensait que tout allait bien, qu’elle était désormais la fiancée de la plus ravissante et parfaite des femmes, qu’elle allait mener une vie de rêve encore plus riche et agréable que son ancienne.
Mais la réalité était autre. Linda ne voyait pas que Miranda avait orchestré toute cette opération dans le but d’en faire son pantin. Il y avait certes un véritable amour entre elles, de véritables sentiments mais l’héritière des Forge restait une femme ambitieuse. Linda ne voyait que son amour pour elle, que sa passion et ne ressentait qu’obéissance et dévotion envers la femme de sa vie. En d’autres termes elle était le pantin parfait. Docile et obéissant sans même pouvoir se rendre compte de sa réelle situation. C’était inscrit dans son être et elle ne pouvait rien y faire.
Se voir souiller par les différents fluides émanant de Miranda n’était donc pas une humiliation mais, au contraire, une véritable satisfaction ! Linda venait de terminer son affaire qu’elle avait déjà de nouveau envie de se faire sauter par sa fiancée. Et son souhait fut d’ailleurs accordé ; alors que tout le monde s’accorda à quitter les lieux, Miranda et Linda s’abandonnèrent l’une à l’autre sur le chemin du retour. D’abord dans le tramway où bien qu’elles discutèrent du programme pour les jours suivants – qui s’annoncèrent très difficiles – trouvèrent quand même le moyen de se faire plaisir. Linda se retrouva bien vite la tête entre les cuisses de sa bien-aimée à lui pomper langoureusement la trique.
Miranda et Linda allaient devoir gérer les retombées médiatiques et politiques de cet incident. Mais elle faisait confiance à Miranda ... Celle-ci devait largement avoir l’expérience suffisante pour pouvoir mener à bien cette étape. Linda ferait absolument tout ce qui serait en son pouvoir pour l’aider, en tout cas. En attendant elle continuait de s’acharner sur sa queue, à la sucer, à vider ses bourses de la moindre goutte de foutre jusqu’à leur arrivée dans la limousine de la PDG, qui allait les conduire toutes les deux dans les appartements privés de celle-ci. Bien entendu, sur le chemin, elles continuèrent leurs ébats et voilà que Linda se fit de nouveau méchamment sodomiser tout le long du chemin. La jeune femme aura alors passé sa soirée à faire l’amour et à se faire détruire l’anus, exactement comme elle l’adorait !
Et cela continua encore et encore, même dans l’ascenseur où elle se fit sauvagement plaquée contre la vitre, à se faire tringler et péter la rondelle par Miranda qui débordait d’énergie et de fougue. Linda, encore tâchée, avait l’apparence d’une véritable pute de bas étage, surtout quand sa fiancée la prenait avec une telle force et une telle bestialité. C’était ce qu’elle adorait, en plus ... Se faire traiter ainsi. Du moins dans le cas présent. Finalement elles gagnèrent le riche et vaste appartement et finirent sous la large cabine de douche, où elles se lovèrent l’une à l’autre, nue, peau contre peau, à se faire caresser par la douce et chaude étreinte de l’eau à excellente température. Linda embrassait tendrement la femme de sa vie, qui était autant un amour qu’une maitresse, à qui elle devait obéissance aveugle et totale.
« Hmmm ... Oui, occupe-toi de moi. On a tellement de choses à rattraper, toutes les deux ... Mais puisque tu parles de prendre soin de moi ... » Dit-elle en finissant de l’embrasser, la regardant avec un félin regard et un sourire en coin. Linda posa ensuite ses délicates mains sur les épaules de Miranda puis doucement, les pressèrent pour faire doucement abaisser sa fiancée. Linda la regardait intensément alors qu’elle l’amena à placer son visage au niveau de sa douce et parfaitement imberbe féminité. « Lèches-moi, mon amour. Puisque tu refuses d’y mettre ta queue, tu vas y mettre ta langue à la place ! » Dit-elle, un brin taquine, incitant donc la sublime Miranda à la lécher et l’embrasser au coin le plus sensible et délicat de son corps tout entier ! Elle décala une main dans la luxuriante chevelure d’or de sa fiancée et la caressa, la trouvant encore plus belle et ravissante vue d’en haut. « Tu es si belle, Miranda ... Si ravissante ... Hmm ! » Gémit-elle doucement, ne pouvant s’empêcher de rappeler à sa fiancée à quel point elle était parfaite.
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Miranda avait manipulé Jenny en la transformant en Linda, oui... Mais elle ne s’en sentait nullement coupable. Tout ce qu’elle avait fait n’avait que pour optique d’aider Linda. Elle avait tout simplement effacé de son esprit les quelques questions en suspens, comme son amour pour Hegeria. Elle avait atténué considérablement ce dernier, et avait fait en sorte de lier les intérêts de Linda au sien. En soi, Linda continuait à conserver son libre-arbitre, sa capacité à réfléchir et à raisonner par elle-même, mais le tout était contrebalancé par un amour déraisonnable pour Miranda Forge. Ces meurtres dans le laboratoire avaient permis de prouver l’efficacité de ce lien psychique. Mine de rien, les travaux de l’Institut Dufausse sur le conditionnement cérébral survivraient à la destruction du complexe. Miranda confierait ces recherches à un autre institut, car elle comptait développer le concept. Et il s’agissait bien de conditionnement ici, davantage que de manipulation. Linda avait été conditionnée pour suivre les désirs de Miranda.
Les deux femmes se trouvaient donc dans l’élégante salle de bains de Miranda Forge, une belle pièce comprenant une large baignoire et une douche. Elles avaient pris la douche, car c’était là le moyen le plus rapide de les nettoyer de leur crasse, des croûtes de sang séchée, de cette odeur de sueur et de soufre. Pendant ce temps, au GéoDôme, l’incendie avait dû se déclencher. Le laboratoire de l’Institut Dufausse disparaîtrait dans les flammes. Miranda s’assurait ainsi qu’il n’y avait plus aucune trace permettant de remonter à elles, couvrant les arrières de Linda, en faisant ce que sa future femme n’aurait jamais osé faire. Somme toute, Miranda ne faisait que prendre le rôle d’Hegeria, celui d’une femme aimante, agissant discrètement dans l’ombre pour protéger ses intérêts... Si ce n’est que Miranda était plus connue et plus populaire qu’Hegeria. Peut-être bien qu’après tout, Miranda avait toujours ressenti un fond de jalousie envers Hegeria... Elle avait en tout cas eu gain de cause avec Linda, et l’embrassa donc, caressant ses hanches, ses fesses... Son cul avait été douloureusement meurtri ce soir, et, preuve que Linda avait encore son libre-arbitre, elle appuya sur les épaules de Miranda, la mettant à genoux devant elle, et l’invita à venir la lécher intimement.
« Oh, Linda... Tu te doutes bien que ta virginité va y passer, non ? Mais je n’allais tout de même pas prendre ton hymen dans un laboratoire sinistre... Ma femme mérite mieux que cela ! »
Tout de même, c’était le minimum ! Miranda n’allait toutefois pas rechigner, et posa ses mains sur les hanches de Linda, puis fourra son visage entre ses cuisses. Elle déposa plusieurs baisers sur son sexe, frottant son nez sur ses lèvres intimes, remontant ses mains pour les appuyer sur les fesses de la future Grande Sénatrice, et aventura sa langue. Elle lécha le corps de la femme, et força le passage, se glissant à l’intérieur de son intimité. Miranda avait une certaine expérience du sexe oral, et en fit la démonstration à Linda.
Ses yeux se relevaient régulièrement pour croiser le regard de sa femme, et sa langue se glissa en elle. Le sexe de Linda était imberbe, vierge, et ses lèvres intimes ne s’écartaient pas facilement. Elle frissonna doucement, heureuse de pouvoir lécher pour la première fois Linda. Mais, pour sa femme, les sensations devaient vraiment être particulières, car, si le corps de Linda était vierge, ce n’était pas le cas de Jenny, qui avait été baisée par tous les trous un nombre incalculable de fois. Mais, là, en ce moment précis, Miranda goûtait à une délicieuse innocence, un bourgeon qui attendait de pouvoir éclore.
Sa langue se faufilait donc en elle. Elle n’y glissait pas ses doigts, réservant cela pour après. Là, elle ne faisait que du teasing, une sorte d’avant-goût pour Linda, elle la laissait redécouvrir, pour la deuxième fois de son existence, le plaisir de perdre sa virginité. Ce devait être une joie immense et très particulière pour Linda, et Miranda était là pour le voir, aux premières loges pour y participer.
« Hmmmm... »
Elle la léchait de plus en plus, recherchant son bouton de plaisir, le titillant avec sa langue, le tout en regardant régulièrement Linda, comme pour s’assurer qu’elle prenait bien son pied...
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Linda s’apprêtait à connaitre pour la deuxième fois, le plaisir de se faire prendre sa virginité. Sauf que cette fois-ci ça serait bien plus fantastique et exceptionnel ... Comment ça pourrait en être autrement avec Miranda ? Linda mouillait et se sentait très excitée rien qu’en sentant sa langue venir chatouiller ses lèvres intimes. Le simple contact de Miranda avec sa fine fleur suffisait à lui créer des petits spasmes, des petits frissons électrisants et qui lui firent pincer sa lèvre à chaque coup de langue. Linda était entre de bonnes de mains et son regard ne décrochait guère de celui de sa fiancée. Sa main était tendrement blottie dans sa chevelure d’or, alors que l’eau chaude continuait à pleuvoir sur les deux femmes.
« Hmm ... Continues ... » Soupira alors Linda, d’une voix plus sensuelle. Sa féminité devenait de plus en plus brûlante et ses muscles se crispaient et se détendaient l’un après l’autre. Miranda savait comment stimuler sexuellement Linda, cela se voyait. Après tout, c’était bien elle qui avait imaginé et conçu son corps ! De plus, l’intéressée commençait à se douter que sa sensibilité était bien plus grande et importante qu’avant ; une simple caresse suffisait à la faire rougir et à la faire haleter. La simple caresse buccale de Miranda sur sa féminité avait été ressentie de manière bien plus forte, bien plus intense et prenante qu’elle ne l’aurait imaginé !
Au fur et à mesure que sa chérie augmentait le rythme, Linda couinait et gémissait de plus en plus. La chaleur augmentait et bientôt, elle ne pouvait retenir son plaisir. Tout son corps était saisi d’un bien-être fou, et elle ne pouvait s’empêcher d’onduler son bassin au rythme des coups de langues. Sa perle féminine était sollicitée de manière très soutenue, faisant lourdement haleter Linda qui rougit comme une tomate. « Haaan Miranda ! » Gémit-elle, se mordant la lèvre, se mettant également à crisper sa poigne dans la chevelure de son amante. Elle accompagnait ses mouvements et l’incitait à la lécher encore plus férocement, encore plus intensément. Elle en voulait plus !
Après de longues minutes, Linda finit par craquer. Face au savoir-faire immense de sa fiancée, face à sa dévotion ... Linda ne pouvait résister bien longtemps. Elle plaqua le visage de Miranda contre sa fine fente, la forçant ainsi à plonger sa langue le plus profondément que possible en elle. À ce moment-là, la plantureuse femme gémit lourdement et sentit son corps se libérer, se détendre dans un spasme orgasmique qui la traversa de part en part, la foudroyant sur place, la plongeant dans un état très euphorique. « HAAAAN ! » Rugit-elle donc, se mettant à mouiller légèrement contre le visage de sa femme. Elle resta ainsi rêveuse, encore euphorique, alors qu’elle venait de jouir à nouveau grâce à sa prodigieuse partenaire. Une femme en or ... Pour qui elle était désormais prêt à tout. Absolument tout.
« Miranda ... » Dit-elle du bout de ses lèvres d’une voix incroyablement sensuelle. Linda pencha sa tête en bas puis sourit à sa fiancée, avant de l’aider à se redresser. Puis, elle ne résista guère à l’envie de fondre sur elle, la plaquant contre la paroi de la douche pour venir l’embrasser férocement. Elle plongea langoureusement sa langue dans sa bouche puis l’emporta dans un furieux baiser bien humide et chaleureux. Sa poitrine se pressa contre la sienne, faisant que ses petites pointes roses chatouillaient les siennes, provoquant en elle de furieuses et délicieuses sensations. Linda embrassait sa fiancée de toutes ses forces, de tout son amour pour elle, raclant sa bouche puis pinçant ses lèvres par les siennes ensuite, avant de revenir monopoliser sa langue.
De longues minutes s’écoulèrent alors que les deux amantes, destinées à se marier, s’embrassaient encore et encore sous l’eau chaude. Linda finit par rompre leur douce étreinte puis blottie son visage contre son cou, qu’elle parsema lentement de mille et une tendresses, le léchant et l’embrassant avec soin. Puis, elle remonta à son oreille dont elle mordilla doucement le lobe. « Je t’aime ... » Lui susurra-t-elle alors au creux de l’oreille, avant de l’embrasser lentement et longuement sur la joue, tout en restant blottie et lovée contre elle.
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Miranda continuait à la lécher avidement, goulûment, tout en sachant qu’elle était aidée par les modifications apportées sur le corps de Linda. Sa femme avait été pensée, réécrite, pour ressentir avec Miranda un plaisir bien plus important qu’avec d’autres partenaires. Ceci ne l’empêchait nullement de prendre son pied avec d’autres femmes, mais il y aurait toujours, avec Miranda, ce petit plus, qui se faisait sentir ici. Après tout, Miranda poussa Linda dans ses derniers retranchements en usant seulement de sa langue, et, même si la virginité corporelle de Linda aidait en ce sens, la PDG se souvenait très bien de ses multiples séances de sexe avec Jenny. Il en fallait alors bien plus pour contenter la Grande Sénatrice, une femme très expérimentée, et un simple cunnilingus n’était, somme toute, qu’une préparation, qu’une introduction... Mais, là, Miranda sentit les mains de Linda se serrer sur ses cheveux, plaquant sa bouche contre sa fleur intime. Elle posa ses propres mains en appui sur les fesses de sa partenaire, et soupira longuement, la léchant encore, titillant son clitoris, appuyant sur son bouton de plaisir... Ce qui déclencha alors un bel orgasme.
Linda se relâcha joyeusement, et Miranda accueillit tout ça avec grand plaisir. Elle eut ensuite à peine le temps de se relever que Linda, semblant encore plus assoiffée, la plaqua contre la paroi, serrant ses poignets contre ses mains, et s’écrasa contre elle, avant d’aller l’embrasser frénétiquement. Un baiser fiévreux, plein de passion, d’une soif de sexe qui était en train d’exploser au fur et à mesure qu’elle l’embrassait.
« Hmmm... !! »
Ses lèvres étaient délicieuses, son appétit réel, et Miranda y répondit également, réalisant qu’elle était elle-même... Profondément attirée par Linda. Bien plus qu’elle ne l’aurait cru initialement, en tout cas, car tout son corps tremblait, au fur et à mesure que la femme l’embrassait. Dès que Miranda récupéra l’usage de ses mains, elle en posa une sur la nuque de Linda, empoignant ses cheveux, répondant à son long baiser. Elle jouait avec sa langue, et répondait aux mordillements de Linda par les siens, tirant sur la lèvre inférieure de sa future femme, se cramponnant à elle, donnant de légers coups de reins avec son bassin, filant d’avant en arrière sur quelques centimètres, sans que leur baiser ne semble jamais devoir se terminer.
Il dura bien plusieurs minutes, où elles se contentèrent juste de s’embrasser, sans même que Miranda ne songe à aller palper les délicieuses fesses de Linda. La future Sénatrice termina ce baiser en avouant à Miranda qu’elle l’aimait. La PDG lui sourit alors affectueusement, puis Linda se pressa contre elle, comme une chatte qui aurait ronronné de plaisir en se lovant contre sa maîtresse. Miranda l’enlaça, en tout cas, et embrassa sa peau en retour.
« Je t’aime aussi, mon cœur... »
Elle laissa passer quelques secondes avec elle, câlinant Linda. Un geste empreint de tendresse, d’un élan de douceur inhabituel pour cette femme, qu’elle termina en lui caressant le dos, puis en lui faisant signer de sortir. Miranda coupa l’eau de la douche, et enclencha des jets de vapeur. Le sol de la douche s’illumina alors, et elle retourna embrasser Linda, tandis que la cabine se remplissait d’une vapeur blanche, qui eut pour effet de rapidement les sécher, tout en laissant leurs corps légèrement humides.
Les deux femmes s’embrassèrent ainsi pendant ces quelques secondes supplémentaires, puis sortirent ensemble, nues, main dans la main. Miranda continuait à régulièrement sourire à Linda... Qui n’était pas au bout de ses surprises. Et ça, Linda allait le réaliser... Dès qu’elles sortiraient de la salle de bains.
L’appartement de Miranda était plongé dans la pénombre, avec quelques bougies dessinant un tracé sur le sol, illuminant des pétales de rose rouge. La fidèle Hannah avait reçu des instructions, et avait tout mis en œuvre.
« Viens, mon amour... »
Le chemin conduisait jusqu’à la chambre de Miranda. Là aussi, des bougies avaient été dispersées sur des candélabres et sur le sol, éclairant toutefois un lit en forme de cœur (http://img110.xooimage.com/files/2/7/f/bedheart01.jpgaa5...original-554075a.jpg), avec des draps et des couvertures en soie de couleur rouge. Des pétales de roses avaient également été répandues dans la pièce. Miranda se retourna alors vers Linda, et l’embrassa à nouveau, sans rien dire... Puis posa sa main sur son épaule, et la poussa en avant.
Linda s’étala au milieu du lit, et, le temps qu’elle se redressa, elle put voir que Miranda avait de nouveau fait appel à ses gènes hermaphrodites. Son chibre se dressait fièrement devant elle, et elle se rapprocha lentement, sensuellement...
« Il est temps que je te prenne ta virginité, mon amour... Et que nous baisions ensemble toute la nuit ! »
Cette nuit leur appartenait. Elle était à elles, rien qu’à elles, et la puissante Miranda comptait bien en savourer chaque seconde !
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Linda retenait tout de son ancienne vie, tout en ayant embrassé – en quelques sortes – une nouvelle existence, différente de l’ancienne. Cela voulait dire qu’elle n’avait en rien oublié sa vision des autres et l’idée qu’elle se faisait de telle ou telle personne. Pour Miranda elle s’était toujours imaginé qu’il s’agissait là d’une femme à la poigne de fer, d’une businesswoman très exigeante et qui n’avait guère le temps à se perdre dans des notions en apparence contraignantes et archaïques tel que ... L’amour. Linda pensait, autrefois, que l’héritière des Forge était de ces personnes qui favorisaient leur carrière et leur propre profit sur absolument tout le reste.
Même si c’était bel et bien le cas, Linda se rendait compte à ce moment précis où, quand son amante lui répondit, il y avait quelque chose qu’elle n’avait pas su voir jadis. Miranda était capable de sincérité, de réelle et pure sincérité dans ses sentiments ; Linda le sentit de manière quasi viscérale alors que sa fiancée lui avoua que son amour était réciproque. L’éteinte qu’elles partagèrent ensuite emmena Linda dans un monde de rêverie, de bonheur. La caresse de sa fiancée provoquait en elle des sensations qu’elle peinait à décrire tellement elles étaient délicieuses, douces et agréables. Sentir sa chaleur se mélanger à la sienne, sentir que la Miranda qui se tenait contre elle était réellement et sincèrement amoureuse d’elle était ... La chose la plus fabuleuse et la plus merveilleuse qui pouvait lui arriver.
Linda peinait à croire encore et encore ce qui lui arrivait. Sa renaissance, son nouveau corps, son amour pour Miranda ... Tout était soudain. Mais elle encaissait aussi vite qu’elle le pouvait et il fallait dire que le sexe l’aidait beaucoup à mettre de l’ordre dans tout ceci. Les deux femmes continuèrent de se lover tendrement sous la douche jusqu’à ce que la maitresse des lieux finisse par sortir. En se tenant la main, les deux amantes quittèrent la cabine. Linda remarqua alors la pénombre habitant le luxueux appartement et le tracé des bougies au sol. Ses yeux s’illuminèrent devant cet élan de romantisme surtout venant de la part d’une femme aussi importante pour elle. Autrefois, le romantisme était quelque chose qui ne fonctionnait pas aussi bien qu’on le pensait avec Jenny. Mais Linda était différente ; le geste de sa fiancée était beau, élégant et délicat. Suffisamment pour la faire fondre comme neige au soleil en lui décrochant un ravissant sourire.
Elle suivit avec plaisir Miranda tout en gardant sa main dans la sienne, charmée par l’atmosphère si intime et passionné que sa fiancée avait mis en place pour cette soirée. Elle atterrit bien vite dans la chambre qui était aussi richement fleurie que le tracé au sol. Linda appréciait ce qu’elle voyait. Elle n’empêcha guère son amante de venir poser ses mains sur ses épaules pour la pousser sur le lit aux draps satinés. Mieux encore, son regard s’emplit de gourmandise quand il se posa sur le membre viril qui repoussa entre les cuisses de Miranda. « Nous avons toute la nuit, oui. Faisons que celle-ci ... Inoubliable. » Finit-elle par dire. Linda accueillit ensuite sa muse entre ses bras, frémissant en sentant son délicieux membre frotter ses cuisses et ses hanches tandis qu’elle l’entraina dans un furieux baiser.
Mains sur sa nuque et son dos, Linda caressait sa fiancée tout en plongeant langoureusement, très langoureusement sa langue dans sa bouche, venant chercher un baiser aussi long que savoureux. Ses lèvres se mêlaient aux siennes et les pressaient avec tendresse, tandis qu’elle soupirait et gémissait contre sa bouche qu’elle visitait à grand coups de langue. Celle-ci finit par rencontrer sa consœur et décida de se tordre avec, de lui faire l’amour, entretenant donc un baiser sulfureux qui maintenait les deux femmes dans un cocon très proche et très intime. La queue de Miranda finit par frotter contre l’entrejambe de Linda, qui sentit des milliers de frissons s’emparer d’elle. Mais elle perdit pied quand sa fiancée, sa si belle fiancée, décida de rentrer pour de bon en elle pour réclamer l’un des plus précieux cadeau qu’une Linda éperdument amoureuse pouvait lui faire ;
Sa virginité.
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Miranda avait presque des regrets à ôter ainsi à Linda sa précieuse virginité. C’était un pas irrémédiablement franchi, une déchirure intime et fondamentale. Une femme restant vierge avait toujours une qualité supplémentaire, une sorte d’inéluctable parfum de fraîcheur. Miranda aimait ça… Mais, à bien y réfléchir, elle aimait tout autant saillir ce nouveau corps, la marquer à jamais, et faire définitivement Linda sienne. Cette idée l’excitait furieusement, et provoquait une très belle érection. Entre ses cuisses, sa queue était redevenue douloureuse. Elles baisaient maintenant sans relâche ou presque depuis des heures, du laboratoire sinistre où Linda avait vu le jour à cette somptueuse chambre, chaude, élégante, et confortable. Rien ne semblait devoir refréner les ardeurs de Miranda, qui embrassa Linda une dernière fois, puis posa sa main sur son sexe.
« Allez, Linda… Ce soir, tu deviens mienne ! »
Sa queue s’approcha ensuite des lèvres intimes de la femme… Et Miranda se pinça les lèvres. Elle sentit bien évidemment sa mouille, un délicieux liquide que son membre titilla, mais surtout la résistance de son sexe, la roideur d’une fleur qui n’avait encore jamais été butinée. Linda soupira également, se crispant sur le lit. Les muscles de Miranda se bandèrent, et elle commença à la prendre. Son membre s’enfonça toutefois difficilement, et Miranda soupira en sentant sa queue être bloquée par le corps de sa partenaire, dont les lèvres intimes ne se dilatèrent pas aussi facilement qu’elle en avait l’habitude.
Cette sensation procura un délectable frisson d’excitation dans le corps de Miranda. La PDG se pinça doucement les lèvres, et serra ses mains sur la couverture du lit, se reculant ensuite, puis grogna en donnant un coup de reins supplémentaire, faisant remuer sous elle le corps de Linda.
« Li-Linda, haaaa… Hmmm… !! »
Étroit, si étroit ! Haaa, quel bonheur, quel plaisir ! Elle avait déjà senti l’étroitesse de son cul, et sentait maintenant ce qui se passait sur le devant. Un corps vierge pour un esprit qui ne l’était plus, un savoureux et délicieux cocktail. Miranda continua donc à la prendre, creusant l’écart, courbant son corps, ses reins s’abaissant et se soulevant profondément, lentement. Elle accélérait calmement le rythme, au fur et à mesure qu’elle se faisait au corps onctueux de sa partenaire, et que son membre se perdait en elle.
Ensemble, elles ne faisaient plus qu’une, et Miranda embrassa de nouveau Linda, pressant fortement son corps contre le sien.
« Mon-Mon amour, haaaa… Linda, hmmmm… !! »
La belle blonde prenait tout son temps, savourant à sa manière le corps parfait de sa délicieuse femme.
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Elle ne voyait plus que Miranda et uniquement elle. Tout son monde se concentrait autour de sa personne et elle voyait de moins en moins comment avait-elle pu, jusque-là, ignorer les sentiments qu’elle éprouvait envers elle. C’était un mystère qui prenait fin, à présent que Linda avait guéri de sa maladie et était devenue une toute nouvelle personne. Une renaissance totale et complète, qui l’avait tant changé physiquement que mentalement. Ses yeux dévoraient Miranda de désir à son égard. Elle avait plus que tout envie de se faire prendre jusqu’au bout de la nuit, d’être fait sienne !
Pour ouvrir le bal, la belle Forge décida de lui prendre sa virginité. Une belle façon de la marquer, d’apposer sur son corps son sceau d’appartenance. Ainsi donc, ce fut en se mordant la lèvre et en sentant un puissant frisson que Linda accueillit la queue rigide et tendue de son amante en elle, brisant par ailleurs son nouvel hymen qui n’avait pas duré bien longtemps. C’était une sensation étrange que d’avoir énormément d’expérience en matière de sexe mais se faire en même temps dépuceler, comme si c’était la première fois.
Une sensation assez plaisante malgré la douleur, au point de faire rugir Linda de plaisir, qui subit avec grande joie les multiples coups de butoir suivant. Miranda commença effectivement à la prendre comme il se devait, son corps remuant contre le sien et ses hanches s’abaissant. L’étroitesse de sa féminité donna du fil à retordre à Miranda mais procura bien du plaisir à Linda qui en rougit, qui en gémit onctueusement alors qu’elle caressa furieusement le dos de sa compagne. Ce petit geste lui permettait de défouler son trop-plein de sensations, son trop-plein de fougue ; sa fiancée était si douée qu’il en devenait difficile de faire autrement !
« Haaa – Haaaaa continues ! Oui ... Oui !!! » Gémissait inlassablement Linda, finissant par céder à ses propres pulsions. Voyant le visage de sa chérie d’aussi près, elle ne résista guère à l’envie de plaquer une main dans sa chevelure pour la forcer à abaisser sa tête pour venir ensuite fourrer sa langue entre ses lèvres. Linda avait cruellement besoin de la bouche de son amoureuse et elle le faisait savoir ! Pendant qu’elle se faisait prendre, marteler par une Miranda au top de sa forme, Linda encaissait avec fougue et extase chaque coup de trique tout en emportant sa partenaire dans un long et très sulfureux baiser. Les langues s’acoquinaient ensembles, les salives se mélangeaient et les corps s’échauffaient à mesure que Linda était poussée de plus en plus au bord de la falaise de l’orgasme.
Leur poitrine se chevauchèrent et le frottement de leurs pointes rosées entre elles arrachèrent de terribles frissons à Linda qui redoubla de fougue, monopolisant avec force la belle bouche de Miranda. Elle se crispait et griffait même doucement son dos maintenant que la queue de la puissante femme d’affaire commençait sérieusement à faire effet en elle ; Linda se sentait partir dans une transe, dans une euphorie sexuelle que seule Miranda parvenait à autant procurer ! Linda redressa ses cuisses, ses genoux repliés formant un angle droit de part et d’autre les hanches de sa délicieuse fiancée. Miranda y allait avec tellement d’entrain et de force qu’il ne faudrait pas si longtemps que cela pour que la jeune Linda cède ... Se faisant ainsi offrir son premier véritable orgasme en tant que épouse de Miranda Forge !
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Miranda comptait la besogner avec énergie et avec force. Elle allait lui offrir une sacrée première fois, avec en tête l’envie de recommencer davantage, de la prendre plus furieusement encore ensuite. Linda n’était pas au bout de ses peines, car cette nuit promettait d’être longue, longue et passionnante ! Grognant sur place, Miranda pénétrait énergiquement la femme, enfonçant son vit dans ses cuisses, faisant hurler Linda. La future Grande Sénatrice se tortillait sous elle, appréciant pleinement la queue de Miranda. Celle-ci continuait à la bourrer, ondulant d’avant en arrière, donnant des coups de reins profonds et solides. Elle sentit alors la main de Linda empoigner ses cheveux, et les deux femmes s’embrassèrent longuement. Miranda en ralentit du coup ses coups de reins, conservant sa queue profondément en elle, et donnant quelques coups appuyés et soutenus, grognant sur place.
« Hmmm... »
Miranda mordilla volontiers les lèvres de Linda, tout en continuant à jouer avec la langue de la femme, se frottant à elle, appuyant son corps contre le sien. Elles ne portaient aucune combinaison, aucun gant, aucune fine lingerie... Juste deux corps nus, en sueur, qui étaient en train de se frotter l’un à l’autre. C’était tendre, c’était agréable, deux nymphes qui copulaient joyeusement. Un tableau idyllique et magnifique, qui resplendissait harmonieusement tandis que Miranda continuait encore à la prendre. Linda avait beau avoir une forte expérience sous le corps de Jenny, ici, c’était une belle vierge que Miranda baisait. Elle s’attendait donc à voir la femme sombrer assez rapidement.
Après ce baiser, Miranda empoigna les mains de Linda, et joignit ses doigts aux siens, les entremêlant en la plaquant contre le lit, puis, s’aidant de ses muscles, elle se redressa. Sa queue étant maintenant bien nichée en elle, elle ne risquait pas de partir, ce qui permit à Miranda de reprendre ses coups de reins, gémissant encore longuement en s’enfonçant dans le corps de sa dulcinée.
« Li-Linda, hmmm... Linda ! »
La magnifique blonde continuait à la prendre sans relâche, amplifiant progressivement ses coups de reins, sentant sa queue claquer contre la mouille de sa partenaire. La cyprine de Linda dégoulinait abondamment de ses cuisses, et, en souriant, elle sentit alors la femme se mettre à jouir. Elle observa silencieusement chaque seconde, chaque détail du visage magnifique de Linda, un visage qui se tordit sous le plaisir, sous une vague de joie qui déferla sur son visage.
« Oh, ma chérie... Tu viens de jouir contre ma queue, ma belle... »
Et cet aveu amena évidemment Miranda à l’embrasser de nouveau, relâchant les mains de sa femme, tout en l’embrassant longuement, sa queue toujours bien tendue plantée en elle.
Si Linda pensait que leur rodéo allait se terminer, elle se trompait lourdement ; leur nuit ne faisait que commencer !
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Une longue nuit se profilait à l’horizon, au plus grand bonheur de Linda. Depuis combien de temps n’avait-elle pas ressenti cela ? Depuis que sa maladie avait progressé, la Sénatrice avait de moins en moins connu toute la saveur et le plaisir qu’offrait une simple nuit d’amour avec quelqu’un que l’on chérissait plus que tout. Le plaisir de s’abandonner aux mains d’une femme qu’elle aimait profondément, sentir la chaleur de son corps contre le sien ou même la douceur de ses lèvres cajolant les siennes. Linda était une femme au passé militaire, au caractère dur et sévère dû à un parcours qui exigeait toutes ces caractéristiques. Mais pourtant malgré ce caractère, la voilà qu’elle redevenait une femme aimante et doucereuse en cette nuit, alors qu’elle faisait l’amour avec la femme de sa vie.
Miranda avait le don de changer Linda. Le don de faire d’elle une femme douce et aimante malgré tout son passé ! Cela avait bien plus d’importance que l’on pouvait le croire. C’était un révélateur sur la vie à venir de Linda, aux côtés de Miranda. Plus le temps passait et plus elle se distinguait de Jenny, devenant de plus en plus cette autre femme qu’était Linda. Si autrefois la Sénatrice était plutôt dominante et très fort caractère au lit, il s’avérait plutôt que Linda était douce, très penchée sur la tendresse et le contact. Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’elle n’adorait le sexe sauvage et débridé ! Loin de là ... La simple idée de se faire baiser comme une vulgaire prostituée, par tous les orifices possibles et imaginables tant qu’il s’agissait de sa femme l’excitait grandement. Elle l’avait montré tantôt, dans le laboratoire.
Néanmoins le ton était différent ici. Linda continuait à perdre pied avec la réalité alors que sa merveilleuse fiancée était toujours en train de la besogner. Une performance remarquable que seule une Forge pouvait réaliser. Alors que Linda avait déjà joui une première, avait déjà ressentie un premier orgasme – et ô combien fut-il puissant et saisissant – sa fiancée n’avait toujours pas levé le pied. De ce fait, le corps de Linda continuait de trembler et remuer fermement au rythme des coups de butoir. La scène était très excitante à voir ne serait-ce que du point de vue de Linda ; voir sa dulcinée se mouvoir fermement contre elle, l’empaler de sa queue tendue et chaude sans aucune forme de relâche était une scène hautement exquise.
Linda haletait et gémissait fortement, de concert avec Miranda qui maintenait ses mains dans les siennes, les enfermant dans une chaude étreinte contre le lit. La jeune femme subissait donc, mais avec un plaisir puissant et exponentiel, à mesure que sa brillante amante la besogner avec férocité. « Haaa ! Hmmm ! Encore ! Oui-Oui !!! Haaa M-Miranda ... !!! » Gémissait-elle en continue, se mordant la lèvre puis les entrouvrant sensuellement afin de lâcher ses soupirs. Mais finalement la belle Forge décida de lâcher ses mains et arrêta son rodéo un moment tout en restant plantée en Linda. Linda reçut alors un long et savoureux baiser, dont elle y participa avec grande envie et appétit. Dès qu’il s’agissait de la bouche de sa fiancée, elle était de toutes les manières toujours partante. Jamais elle n’aurait assez des lèvres de Miranda, du gout de celles-ci ou même de leur toucher si unique.
« Hmm ... » Couinait-elle onctueusement contre les lèvres de Miranda, l’embrassant de toutes ses forces pendant de longues minutes. Elle lui était totalement dévouée, totalement offerte. Linda était comme une offrande pour la magnifique représentante des Forge, se laissant autant faire que participant activement à cette intense séance de sexe. Mais elle désirait plus ... Bien plus. « Jouit en moi, mon amour ... Je veux te sentir me remplir. Je veux que tu me fourres de toutes tes forces ... ! » Finit-elle par lui demander, non seulement désireuse d’obtenir cette délicieuse sensation d’être pleine à craquer de foutre, mais aussi, de sentir sa femme se libérer, s’abandonner à un orgasme qu’elle retiens depuis trop longtemps !
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Linda, docile à Miranda ? Linda, qui lui serait soumise ? L’image était amusante, surtout quand on savait le poids que l’armée avait sur Tekhos depuis l’avènement des Formiens. Et Linda, à la base, était après tout une militaire. Et, quand elle était Jenny, la Grande Sénatrice n’était clairement pas du genre à se laisser faire. En réalité, la docilité de Linda ne fonctionnerait que vis-à-vis de Miranda. Pour le reste, il était évident qu’une femme docile ne pouvait être la Grande Sénatrice. Il appartenait en effet à une femme de cet acabit de gérer les relations internationales, mais aussi les arbitrages tendus entre les grandes mégacorporations tekhanes. Pour toutes ces raisons, Miranda avait besoin d’une femme qui aurait ses griffes, tout en sachant que, à terme, les choses seraient compliquées. Pourraient-elles se marier ? Une Grande Sénatrice qui se marierait avec la PDG d’une mégacorporation serait immédiatement accusée de partialité (ce qui serait totalement vrai, vu les circonstances). Qu’elles le veuillent ou pas, leur situation professionnelle respective allait nécessairement impacter sur leur relation conjugale.
Mais, pour l’heure, aucune des deux femmes ne pensait sérieusement à cela. Miranda se contentait de bourrer Linda, avec une vigueur impressionnante. La jeune femme avait déjà eu l’occasion de réaliser combien la belle blonde pouvait se montrer gourmande en matière de sexe, mais il y avait quelque chose de plus ce soir, un petit parfum supplémentaire qui se rajoutait à la danse habituelle des corps en chaleur se frottant l’un contre l’autre. Une sorte d’extatique langueur amoureuse, témoignant du fait que Linda avait réussi l’impossible : amener une Forge à aimer sur la planète quelqu’un d’autre que sa propre progéniture. Car, somme toute, au-delà des manipulations et de l’intérêt personnel de Miranda dans la transformation de Jenny en Linda Moriarty, il y avait indéniablement une motivation amoureuse.
*Elle est à moi...*
C’était une pulsion irrationnelle, et plus dangereuse qu’autre chose. Pouvait-elle en effet prendre le risque d’amener Linda à l’aimer ? Qui sait comment la femme réagirait ? La jalousie était une force dangereuse, une arme implacable qui découlait bien trop souvent de l’amour, et susceptible, à terme, de poser des risques. Avec son esprit analytique, Miranda l’avait observé, mais elle avait décidé d’en faire fi... Parce qu’elle était tout simplement amoureuse. Et, parfois, et même trop souvent, l’amour vous conduisait à faire des folies.
« Li-Linda... ! »
En réalité, c’était l’amour qui, depuis le début, la motivait. Elle avait retranché ce sentiment amoureux derrière sa prétention de faire main-basse sur le Sénat, mais, pour arriver à cette fin, elle n’avait en réalité nul besoin d’aller si loin, de créer un laboratoire spécial, de se lancer dans des recherches oniriques, et de se priver de toute une équipe de scientifiques. Tout ça, elle l’avait fait au nom de l’amour qu’elle ressentait pour Linda, et qui avait en ce moment une expression physique, concrète, au fur et à mesure qu’elle bourrait la jeune femme.
« LINDA ! »
Miranda banda ses muscles, et esquissa un nouveau soupir. Son corps continuait à trembler, et elle ferma les yeux, gémissant encore... Puis se relâcha enfin.
Un jet de sperme fusa de sa queue, et, pendant de nombreuses secondes, elle se relâcha abondamment dans le corps de sa partenaire, jouissant copieusement en elle, venant enfin honorer le corps de Linda de sa chaude et tendre semence.
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Rien ne serait plus comme avant, c’était dorénavant une évidence. Jenny, la vrai Jenny, avait cessé d’exister en tant que telle pour devenir une autre personne, qui n’était autre que Linda. Plus le temps passait et plus l’écart entre ces deux femmes, ces deux personnes, se creusait et s’affinait. Si dans les faits on pouvait dire qu’effectivement il s’agissait de la même personne – car transfert il y a eu – la réalité des faits imposait que l’on constate une différence. L’une n’était pas l’autre. Linda était éperdument amoureuse de Miranda, au point où cela frôlait le culte. Plus elle lui faisait l’amour et plus ses sentiments augmentaient, s’agrandissaient. Plus elle rattrapait tout ce temps perdu avec son premier amour et plus elle se rendait compte que du fin fond de son âme, de son être, Miranda était et elle étaient faites l’une pour l’autre.
C’était extrêmement gratifiant de se savoir être l’une des rares personnes à avoir pu percer l’épaisse carapace émotionnelle d’une Forge ; qui plus est la plus aguerrie de toutes. Linda prenait conscience de son immense chance, de l’immense honneur d’être devenue la fiancée de la célèbre Miranda Forge ... Et chaque jour, chaque heure s’il le fallait, elle lui montrerait sa gratitude. Comme à ce moment précis où elle lui faisait hargneusement l’amour, l’incitant à la prendre de toutes ses forces, à jouir en elle jusqu’à se vider entièrement et totalement ! « Haaaaann !!! » Gémit lourdement Linda en se mordant la lèvre, rouge comme une tomate, jouissant à nouveau de concert avec sa dulcinée qui la marqua pour la première fois de sa chaude et délicieuse semence.
Les deux femmes reprenaient leur souffle alors que leur corps reposait l’un sur l’autre. La chaleur de ce cocon affectif, du corps de sa chérie reposant sur le sien, de son souffle percutant doucement et délicatement son faciès au sourire ravit. Linda était folle de Miranda et rien ne pouvait changer cela ; pas même celle qui avait permis tout ceci. Les mains de Linda caressaient lentement l’échine de la ravissante femme, remontant le long de sa colonne tout en caresses et tendresses jusqu’à son cou qui, du bout de ses fins doigts, se faisaient effleurer. La femme ne résista guère à l’envie pressante d’embrasser sa fiancée encore une fois, plongeant donc ses lèvres contre les siennes, sa langue allant à la rencontre de sa consœur dans une chaude et passionnée étreinte.
« Hmm ... Mmhhh ... » Ronronnait-elle contre la bouche de Miranda, l’embrassant encore pendant de longues et langoureuses minutes. La saveur de sa bouche était et sera toujours l’une des plus exquises qu’il soit à son goût ! Elle s’imaginait sans mal embrasser Miranda pendant des dizaines de minutes tellement elle raffolait de ses lèvres, du touché de celles-ci et de leur goût. Mais, le manque d’air viendrait tôt ou tard la tirer de son monde de douceur, lui faisant rouvrir ses yeux. Linda porta une main à la joue de Miranda, la cajolant affectueusement tout en la regardant dans les yeux, d’un air si dévoué et passionné. Aucun mot n’était nécessaire pour faire comprendre ce qu’elle ressentait. Un simple baiser sur la pointe de son nez accompagné de cette caresse sur sa joue suffit à cet effet.
Mais, il était aussi improbable que Linda passe des heures à seulement câliner innocemment sa fiancée. Non, évidemment elle avait encore envie de son corps et pas qu’un peu ! Ainsi donc d’un mouvement savamment calculé elle fit basculer Miranda sur le côté pour échanger les places. Linda nicha sa tête contre le fin cou de la femme pour le parsemer de baisers en tout genre, alors que sa main glissa le long de son corps jusqu’à son épaisse trique qui n’en démordait pas malgré ce qu’elle venait de subir. Si Linda se montrait incroyablement douce sur son cou, sa poigne se referma subitement sur la queue de Miranda et commença à la masturber avec force et fermeté, augmentant progressivement l’allure de son geste. « Je vais te vider, ma belle ... Et quand ça sera le cas, tu rangeras cette queue puis nous ferons encore et encore l’amour ... Au naturel ce coup-ci ! » Finit-elle par déclarer, astiquant puissamment la verge de Miranda, décidée à essorer ses bourses jusqu’à la dernière goutte de sperme possible !
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Miranda et Linda continuaient à baiser chaudement et énergiquement, comme deux affamées qui découvriraient de nouveau le plaisir du sexe. Miranda la pénétrait donc énergiquement, la baisant au milieu de ce grand lit moelleux. C’était du sexe, rien de plus que du sexe. La PDG baisait celle qui allait partager sa vie, celle qui avait pris son cœur. De l’amour intense, violent, ardent, très physique. Miranda se relâcha copieusement dans le corps de Linda, lui prenant sa virginité, sa nouvelle virginité, faisant désormais de Linda sienne à jamais. Les deux femmes s’embrassèrent ensuite, et ce fut un baiser long, très long. Mais le temps n’avait plus aucune sorte d’importance sur elles. Elles étaient toutes les deux dans leur bulle, dans leur monde, à s’embrasser à et se câliner longuement.
« Hmmm... »
La verge de Miranda était toujours là, nichée dans le con de Linda, plantée en elle, comme si Linda n’était autre chose qu’une terre que Miranda aurait conquis, une île sauvage sur laquelle elle avait fermement planté son drapeau. L’image était bonne, réussie, et très conforme à la réalité. Elles s’embrassèrent donc, sans relâche, le corps de Linda remuant faiblement sous le sien. L’ancienne Grande Sénatrice découvrait sa nouvelle vie, une existence pleine de plaisir et de luxure.
Elles s’embrassèrent donc pendant un certain temps, les mains de Linda en profitant pour caresser doucement le dos de sa femme. Il y avait là une certaine innocence, une douceur insoupçonnable et très agréable. Miranda appréciait cela, comme un long et agréable interlude. Quand elle feignait de rompre le baiser, elle entendait alors Linda gémir, et maintenir la pression, plaquant encore ses lèvres sur les siennes. Elles respiraient ainsi par le nez, et Miranda en profitait pour lui faire un tendre baiser d’esquimau, frottant le nez de Linda avec le sien.
Finalement, au bout d’un long moment, le baiser se rompit. Miranda sourit doucement à Linda, qui lui annonça qu’elle comptait pomper son dard jusqu’à la dernière goutte. Effectivement, sous l’effet de cette longue étreinte, de ces longs soupirs et de ces légers frottements, la queue de Miranda, toujours plantée en elle, avait retrouvé de sa superbe.
« Oh, vraiment ? Ma foi... Je demande à voir, Linda. »
Miranda lui sourit à nouveau, avant de caresser le visage de Linda avec ses doigts. Elle s’était pour ça légèrement redressée, et ses doigts tripotaient les lèvres de la jeune femme.
« Je t’ai donné accès à l’IA qui gère cet appartement. Si tu veux changer l’ambiance de la pièce, obtenir des accessoires... »
Miranda se redressa alors, et, à califourchon sur le corps de Linda, lui fit une petite démonstration :
« Cortana, ouvre les placards, et opte pour une ambiance donjon. »
Les volets se fermèrent alors, les lumières s’amenuisèrent, et les placards latéraux s’ouvrirent en coulissant, révélant tout un assortiment de sex toys variés, allant d’une multitude de vibromasseurs aux fouets, ainsi que des combinaisons de latex. Miranda demanda ensuite à rompre l’ambiance donjon, puis s’allongea sur le lit, à côté de Linda, posant négligemment, et insolemment, ses pieds sur son ventre.
« À toi de jouer, ma belle... Montre-moi comment tu comptes m’épuiser ! »
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Il était évident qu’un petit jeu avait lieu entre les deux épouses. Linda cherchait à épuiser Miranda sauf que cette dernière était très, très endurante. Parviendrait-elle à un tel exploit, celui de parvenir à satisfaire tellement une Forge qu’elle en soit fatiguée ? C’était le défi qu’allait tenter de relever Linda. Après lui avoir déclaré qu’elle comptait la vider puis lui faire encore l’amour, la maitresse des lieux répliqua qu’elle avait accès à l’IA de la maison et par conséquent, pouvait accéder aux différents outils pour mener à bien sa mission. En d’autres termes, Linda avait accès au vaste panel de sextoys de son amante.
Regardant sa fiancée, Linda la laissa se poser à côté d’elle, tentant de réfléchir à comment pourrait-elle la faire craquer. Cette grande et puissante femme qui n’était pas facilement impressionnable. C’était au fond ce qui faisait une partie de son charisme et son charme ; rien ne pouvait l’ébranler ! Elle renvoyait toujours une image de femme forte et au fort caractère, qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds sous quelque forme que ce soit. Quoiqu’il en soit il était désormais primordial pour Linda de se surpasser pour parvenir à faire craquer cette femme. La première chose qu’elle fit fut de demander à l’IA présente de rouvrir ce placard si intéressant.
Ensuite, elle quitta temporairement la chaude couche qu’elle partageait avec sa fiancée pour venir regarder d’un peu plus près avec quoi elle allait pouvoir torturer sa muse. « La première chose à faire quand on veut briser quelqu’un, est de provoquer de la frustration ... » Dit-elle alors, entretenant le mystère sur ses choix d’outils. « Toi ma chérie, je sais quels sont tes points faibles ... Et je sais comment en tirer profit. » Finit-elle par dire. Après quelques instants, elle se retourna vers Miranda mais garda ses mains dans le dos, évitant de montrer à son amante ce qu’elle avait choisit pour elle. Linda comptait bien pomper sa queue jusqu’à la dernière goutte, comptait bien épuiser Miranda jusqu’à ce qu’elle soit au bord du coma. Mais pour parvenir à cela, elle devait l’empêcher d’avoir le contrôle.
Elle devait faire de Miranda sa proie, sa victime. Pour cela, elle regagna le lit puis montra son premier outil ; un gag-ball avec sangle en latex noir. « Je ne te laisse pas le choix, mon amour ... » Dit-elle tout innocemment, regardant pourtant Miranda avec une flamme incandescente au fond de ses yeux. Passant ses mains derrière le cou de sa dulcinée, Linda finit par mettre en place le premier outil. Maintenant que Miranda ne pouvait plus parler, elle allait pouvoir ... L’attacher ! Son second attirail fut donc une paire de sangles en cuir, qu’elle s’empressa d’attacher aux poignets de Miranda et à la tête du lit. « Maintenant, passons à l’étape suivante ... » Dit-elle, feignant d’embrasser sa chérie avant de se raviser au dernier moment.
Elle jouait avec Miranda, avec ses nerfs et son endurance. Assurément, la pression ne devait pas beaucoup être montée mais, chaque chose avait son temps. Linda continua son petit jeu en caressant le corps harmonieux de Miranda, passant ses délicats doigts sur son cou puis sa poitrine, pinçant de manière nonchalante son téton. Puis elle coulissa sur son ventre, ses hanches pour enfin, finir au niveau de son sexe. Une trique monstrueuse, bien érigée et bien juteuse, qui faisait fortement envie à Linda. Se mettant à le masturber lentement, la jeune femme poursuivit de placer ses outils en parallèle ; elle sortit une curiosité répondant au nom de Boules de Geisha. Un véritable lasso composé de cinq boules. La torture allait être intense, pour Miranda ...
Car Linda commença à les introduire une à une dans son fondement. « Voyons voir combien tu peux en prendre. » Déclara Linda alors qu’elle pressa la première boule contre l’entrée secondaire de sa fiancée, finissant par l’immiscer. Observant la réaction avec minutie, elle poursuivit avec une seconde, puis une troisième ... Tout en continuant d’astiquer la puissante trique de la femme. Un regard félin se dégagea de ses yeux, alors qu’elle pressait lentement la quatrième boule, espérant que cela finirait par mettre l’endurance de Miranda à rude épreuve.
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Miranda et Linda étaient désormais ensemble. Entre elles, il n’y avait plus d’intermédiaire, plus de femme pour les perturber. Miranda pouvait désormais pleinement avouer son amour envers elle. Quand elle avait vu Jenny renaître sous Linda, Miranda avait senti tous les liens se rompre, toutes les barrières s’effacer. Elles étaient bel et bien amoureuses, l’une comme l’autre. Miranda venait de faire copieusement l’amour à Linda, mais la nuit était encore loin d’être terminée. Et, face à elles, Miranda avait présenté à Linda un véritable trésor. Elle avait entreposé derrière des panneaux muraux un nombre impressionnant de sex toys. Miranda avait une collection personnelle très riche, entreposant les objets sur des étagères, sur des supports muraux... Linda observa donc ces instruments, cherchant le mieux à utiliser pour leur situation.
Dans son dos, Miranda restait couchée, et se mordilla doucement les lèvres. Le corps légèrement en sueur, elle avait conservé son phallus masculin, qui se redressa doucement en voyant le corps de Linda. Vue de dos, sa femme était parfaite, avec une chute de reins somptueuse, et un cul superbe. Un joli cul bien rond avec de belles fesses bien fermes, un postérieur que Miranda avait déjà pénétré, et qu’elle continuerait encore à pénétrer. Observant ce postérieur, elle se pinça d’ailleurs les lèvres, salivant sur place en voyant la femme se déplacer, observant les objets.
Linda, mutine, se retourna ensuite, un sourire sur les lèvres, et la rejoignit. La jeune femme put alors constater que le membre masculin de Miranda avait déjà retrouvé sa taille, sa dureté. Elle se pinça les lèvre en la voyant, et elle lui présenta alors le premier objet qu’elle avait coquinement dissimulé derrière son dos : un gag ball.
« Mais comment vais-je pouvoir t’appeler Maîtresse, dans ce cas ? » plaisanta Miranda.
Linda ne tiqua pas, et attacha autour de ses lèvres l’objet rond, le reliant derrière sa nuque, et le ferma à l’aide de la sangle. Miranda soupira doucement, appréciant de voir ce contact plus dominateur chez sa femme. Bien sûr, ça ne l’empêcherait pas de la soumettre ensuite, mais elle n’était clairement pas contre l’idée de partager avec Linda une relation plus axée sur le sadomasochisme. Elle attacha ensuite les poignets de Miranda au rebord du lit avec des sangles en cuir, et Miranda soupira, sa queue recommençant à se redresser. Linda s’amusa ensuite à la provoquer, à la titiller, et Miranda se mordilla les lèvres, salivant sur le gag ball
« Hmmm... »
L’ancienne Sénatrice avait récupéré des boules de geisha, et poussa doucement Miranda, la couchant sur le flanc, non sans avoir palpé au passage son corps avec ses mains et avec ses lèvres. Elle cherchait manifestement à la perturber, à la titiller, à la pousser à bout. Elle cherchait visiblement à la frustrer, et envisagea ensuite de glisser en elle les fameuses boules. La première se faufila, et Miranda soupira, mordillant encore le gag ball, faisant cliqueter les sangles.
En réalité, Linda n’aurait aucune difficulté à enfoncer les boules de geisha, car le fondement de Miranda se dilatait très facilement ! En tout cas, la PDG en soupirait lentement, se dandinant doucement sur place, regardant quand elle le pouvait sa femme, ses joues commençant à bien rougir sous l’effet du désir qui croissait graduellement en elle.