Le Grand Jeu
Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Desmina le samedi 17 mars 2018, 15:45:25
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Seikusu. En cette heure crépusculaire, entre chiens et loups , le quartier d’affaire rassemblant les hauts immeubles de luxueux bureaux modernes se vidait lentement de son fourmillement d’êtres humains. Le soleil hivernal avait disparu depuis déjà plusieurs heures, la lumière naturelle laissant sa place à celle des hauts réverbères qui inondaient les trottoirs d’impeccable béton gris d’une clarté parfaitement blanche. Oh, tout était si calme, si paisible quand les derniers claquement de chaussures cirées laissèrent la place à un silence presque totale, à peine perturbé par une timide brise fraiche.
Le grand immeuble aux baies noires siégeait dans un coin reculé de ce quartier, excentré délibérément comme pour s’assurer une tranquillité relative. Quelques feuilles mortes emportées par le vent vinrent heurter le haut grillage hérissé de barbelés délimitant la rue déserte et le morne parking de l’immeuble faiblement éclairé. Un unique portail métallique en régulait l’entrée, affublée d’un poste de vigil pourtant toujours laissé vide et seules les caméras en services disposées le long des grillages témoignaient de l’existence d’un minimum de sécurité.
Seul un énorme semi remorque noir vide était installé sur le parking, ne portant ni inscription ni marque publicitaire signifiant son appartenance. A l’image de l’engin, l’immeuble ne renseignait guère sur la société qui le possédait car il n’affichait ni enseigne, ni mention, comme si le bâtiment était parfaitement anonyme. Quelques hommes portant des habits civils déambulaient parfois à l’extérieur, unique activité visible de ce lieu. Des bureaux anonymes, mornes et à moitié vides, qui cela pouvait-il intéresser en fin de compte ?
Le bâtiment n’était pourtant pas inutilisé. La construction neuve avait été racheté à un groupe immobilier en faillite à un prix dérisoire et, inexplicablement, l’acheteur l’avait entièrement refait à neuf comme si l’argent n’était guère son souci. Et pour cause, cette nouvelle société n’était ni plus ni moins qu’un véritable OVNI dans le monde de la finance, tant son apparition soudaine et son enrichissement fulgurant avait suscité stupéfaction et envie parmi les initiés.
Malvo. Telle était la dénomination de ce nouveau fond d’investissement encore parfaitement inconnu il y a quelques mois dans le monde de la finance. Un nom sec, simple et efficace à l’image de cette société qui avait judicieusement investi dans un nombre croissant d’entreprises prometteuses, engrangeant d’impressionnants bénéfices, avant qu’elles ne fassent faillites, les laissant surendettées. Des méthodes moralement discutables, mais suffisamment légales pour que personne ne vienne y fouiner.
Qui étaient les investisseurs de cette société ? Comment était-elle parvenu à viser juste dans chacun de ces investissements ? Un certain nombre de paramètres restaient dans l’inconnu, et si quelques entreprises locales fermaient après le passage de Malvo, qui s’en souciait ? Ce fond d’investissement n’était connu que des initiés de la finance ou bien de leurs ennemis un peu trop curieux, et chacun voulait sa part du gâteau, s’estimant assez influent ou méritant pour en faire parti.
Cependant, ceux s’étant montrés particulièrement insistants, avaient toujours récolté de désagréables mésaventures, et le fonctionnement de cette société restait profondément obscure. Tout comme sa direction. La société Malvo était dirigée d’une main de maitre par une seule personne, chargée par les investisseurs de les représenter, de conduire leur business. Une seule femme en l’occurrence. A l’image de l’entreprise qu’elle dirigeait, peu d’informations circulait à son sujet, si ce n’est l’image d’une femme à la chevelure couleur de feu doté d’un charme magnétique.
Un physique presque trop parfait couplé à une autorité naturelle, presque une aura intimidante, dont cette femme d’affaire usait et abusait pour mener à bien son business. Ses employés l’appelaient seulement Madame le plus souvent, mais elle était connu sous un autre nom, signant ses papiers sous les lettres D.M. Deux lettres, et rien de plus. Son véritable nom n’était pas de notoriété publique, pas plus que ses origines, apparaissant presque comme par magie en même temps que la création de sa société.
En cette fin de soirée, confortablement installée dans le large fauteuil de cuir noir derrière un magnifique bureau de cèdre, D.M croisait souplement ses longues jambes effilées en regardant par la baie vitrée parfaitement propre donnant sur le centre ville. Ses longues cheveux roux se déposant librement sur les épaules de son ensemble veste de tailleur et jupe de bureau noires. Une véritable working girl au regard de prédatrice. Sa tenue avait beau être tout en sobriété, cependant parfaitement taillé et adapté à sa silhouette d'un mètre soixante dix, il émanait d’elle un charme naturel, magnétique, et dangereusement attirant.
Et pour cause, D.M n’était pas humaine. Desmina de son véritable nom, n’était ni plus ni moins qu’une démone de rang élevé dans la hiérarchie infernale, s’étant entiché d’un nouveau passe-temps. Réapprendre les coutumes humaine de cette époque. Peu après avoir appris les rouages du capitalisme, elle n’avait eu absolument aucun mal à monter cette société Malvo, et ces pouvoirs lui conféraient un énorme avantage en toute circonstance. Une efficacité démoniaque.
Desmina eut une moue pensive. Tout cela avait été si aisé pour elle, que cela en était presque désespérément ennuyeux. Presque. Aucun adversaire digne de ce nom ne s’était manifestait : il lui suffisait de se montrer, discuter quelques instants, et un humain récalcitrant cédait immédiatement. Permettant ainsi à sa société d’entrer en action, véritable parasite financier pompant jusqu’au dernier sous avant de se retirer.
La démone sous forme humaine se leva gracieusement, déambulant dans cette grand pièce quasiment vide aux murs neufs, si ce n’est son propre bureau, une armoire de rangement, quelques fauteuils et table basse. Seul un étrange pupitre exposant un grimoire sous une vitre de protection détonait. Desmina avait eu la fantaisie de racheter une ancienne copie de l’Ars Goetia, un ancien grimoire du XVIIe siècle sensé contenir les noms de 72 démons, et elle l’exposait désormais dans son bureau. Un trait d’humour à ses yeux.
Revenant à son bureau, Desmina s’attarda à feuiller son dernier dossier en date, un nouveau objectif particulièrement juteux pour sa société et ses investisseurs. Une entreprise local de parking lui semblait prometteuse, les propriétaires étant de parfaits amateurs candides bien que récalcitrants au moindre coup de pouce financier. Un simple contretemps pour elle. Tel un serpent resserrant lentement ses anneaux, le schéma immuable allait se répéter : un prêt, des dettes, une mise en confiance, quelques pressions.
Bien sûr, ces méthodes lorgnaient souvent dans l’illégalité et la brutalité, mais D.M savait parfaitement gérer les autorités et les fouineurs à coup de pot-de-vin ou de chantage bien placé. A la limite de la mafia. Elle fut interrompu dans ses réflexions lorsqu’un de ses hommes, un employé chargé d’encourager ses partenaires à signer ses contrats, frappa à la porte. Celle-ci était encore fermée, mais la démone savait parfaitement de qui il s’agissait.
« Entrez. » Dit-elle en appuyant ses hanches moulées par la veste de tailleur sur le bord de son bureau.
L’homme avait été recruté dans un pays de l’Est : grand d'un mètre quatre-vingt dix, carré, avec un fort accent slave rappelant les années de la guerre froide. Desmina n’imposait aucun uniforme, si bien qu’il portait un simple jean classique et une veste chaude pour braver cette fin d’hiver, ouvrant la porte pour pénétrer dans la pièce. Intimidé et nerveux. Il avait beau être une véritable brute capable de briser quelques phalanges sans sourciller, sa patronne le fixait de son regard implacable et l’homme avait l’impression d’être un agneau s’avançant devant un loup. Rien de plus qu’une réaction primaire de fuite face à un prédateur.
« M’dame. On a eu une intrusion en bas, une fouineuse. On l’a mise dans la pièce habituelle mais on peut s’en débarrasser directement. »
Marquant un long moment de silence, D.M réfléchit, croisant les bras sous son élégante poitrine. La démone avait beau être sous une forme humaine, il émanait d’elle une beauté dangereuse, comme une séduction empoisonnée. Sa peau douce et claire s'alliait avec ses yeux d'un rouge sombre comme une splendide femme fatale sortie tout droit d'un roman noir. Ses courbes parfaites, alliage d'une poitrine équilibré et d'une chute de reins ferme, perturbaient n'importe quel mortel. Elle aurait pu remporter n'importe quel concours de beauté. Ajoutez à cela un caractère né pour diriger et une intelligence implacable, il était ainsi facile de comprendre l’origine de sa réussite. Desmina hocha la tête et daigna enfin répondre.
« Très bien. Laissez-la mariner. Je vais aller étudier son cas moi-même. »
L’homme de main, du nom de Yuri (https://vignette.wikia.nocookie.net/fargo/images/c/cc/Yuri.png/revision/latest?cb=20170319030757), se retira en inclinant la tête, quittant la pièce d’un pas lourd. La démone n’avait généralement pas pour habitude de faire une distinction parmi les fouines grouillant autour de sa société, mais ce soir, elle avait besoin de distraction. D’un insecte à qui arracher les pattes. Comme un saut d’humeur, Desmina ressentit le besoin de s’amuser avec une victime, bien qu’elle fondait peu d’espoir sur sa qualité ou sa capacité à lui résister. Peu importe, ses hommes se chargeraient de la faire disparaitre si l’instruise se révélait décevante. D.M se redressa dans une inspiration, et prit la direction du sous-sol, ses talons claquant avec un rythme régulier sur les dalles neuves.
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Tard la nuit, à Seikusu
Ce soir était une soirée très spéciale pour Chloé. La journaliste indépendante, pointée du doigt par un certain nombre de journaux pro-capitalistes et certaines entreprises, s’apprêtait à réaliser un grand coup ! Pour comprendre son plan, il fallait pour cela revenir quelques mois en arrière. Tout avait commencé quand la jeune femme, activiste écologiste, anticapitaliste, grande ennemie du Grand Capital et de l’argent-roi, avait commencé à fouiller, à chercher des informations sur une entreprise ayant été rachetée subitement. Dès qu’il y avait un rachat par un grand groupe, Chloé se saisissait immédiatement de l’affaire afin de trouver la moindre faille, la moindre chose à redire et dénoncer sur ce genre d’actes qu’elle considérait comme ... Dégueulasse, et preuve de ce système abjecte qui nuisait aux jeunes entreprises.
De fil en aiguille, et mettant sous surveillance certaines boites, notamment des fonds de pensions, des sociétés écrans, etc, Chloé avait fini par trouver un curieux nom. Un fond, une entreprise très peu connue, presque anonyme, qui discrètement rachetait un certain nombre de biens, dont à Seikusu. Leur dernière acquisition fut un immeuble qui avait servi à un grand immobilier en faillite. Rien de bien intéressant, de prime abord ... Mais pas pour cette activiste qui avait tendance à se croire tout permis, au point de chercher la petite bête même là où y’en avait pas. Tant que cela pouvait nuire à ces parasites capitalistes ! Quoiqu’il en était, ce fond d’investissement était très douteux, et son nom sortait de nulle part : Malvo. De quoi attiser la curiosité de Chloé qui dès lors, pendant des mois, enquêta sur eux.
Ce fut les recherches les plus difficiles pour elle car étrangement, cette entreprise était très opaque, cachée et floue. Ça ne faisait que la conforter dans l’idée que tout ceci cachait quelque chose. Après un certain moment, elle finit par seulement trouver qui était le dirigeait, ou plutôt la dirigeante. Une femme mystérieuse, qu’on nommait D.M. Tout ceci avait une drôle d’odeur pour Chloé, habituée aux manigances des grands groupes. Malvo devint un cas très intéressant, et le centre de ses préoccupations. Plus particulièrement cette femme à sa tête, qui ... Etait inexistante. Aucune information sur elle, strictement rien, si ce n’était ses initiales mystérieuses. La résolution de ce mystère tourna peu à peu à l’obsession sans qu’elle ne s’en rendait compte. Chloé devenait obsédée à l’idée de trouver qui était réellement cette femme. Pour la dénoncer, sans doute ... Bien qu’une forme d’admiration commençait à naitre.
En effet, plus elle tentait de se renseigner, plus elle comprenait que cette femme était ... Bien plus intelligente et stratège qu’elle ne l’aurait pensé. Si elle n’était pas versée dans ce système corrompu, dans ces affaires de rachats, Chloé aurait sans doute tenté une approche, tenté de faire un véritable travail journalistique, au lieu de simplement lui chercher des poux dans les cheveux. Cela faisait donc des mois, et jamais elle ne s’était alors avouée sa pourtant flagrante admiration envers cette mystérieuse femme dégageant, rien qu’en photo, un puissant charme. Mais, Chloé était décidée à passer à l’acte envers Malvo ; si elle désirait trouver des preuves ou des indices accablants, il n’y avait pas trente-six-mille solutions. La journaliste allait réaliser une opération qu’elle n’avait encore jamais tenté dans toute sa carrière de lanceuse d’alerte ; s’infiltrer entre les murs d’une entreprise, et trouver les informations par elle-même.
Ainsi, ce fut donc cette nuit, cette fameuse nuit où elle prit son courage à deux mains et parvint à s’infiltrer, au milieu de la pénombre nocturne, derrière l’enceinte du fond de pension Malvo. Elle ne savait pas à quoi s’attendre, et pensait alors réussir sa mission car, l’immeuble était isolé et en apparence pas beaucoup gardé. Néanmoins Chloé parvint à se frayer un début de chemin, progressant jusqu’aux premiers bureaux des employés, avant que l’alarme ne se déclenche subitement après qu’elle avait franchi une porte. La panique l’avait gagné et, la jeune femme, même avec toute son énergie, n’avait pas couru assez vite pour échapper à la fermeture automatique des portes, la condamnant ainsi. Deux agents de sécurité avait déboulé, et bien qu’elle avait tenté de les semer en courant, en se perdant dans l’immeuble, elle fut finalement attrapée.
Sa prochaine destination fut donc le sous-sol, où la sécurité l’emmena pour l’y mettre en attente. Chloé se savait dans de sales draps, elle savait jusqu’où ce genre d’entreprise malfrat pouvait aller ... Sa vie était en danger, surtout ainsi enfermée dans un sous-sol. Toute cette opération lui semblait à présent si stupide, si dangereuse, si ... Immature. Pourquoi avait-elle fait cela ? Pourquoi cette obsession avec Malvo ? ... La vérité, qu’elle ne voulait pas s’avouer, était qu’il ne s’agissait pas vraiment de Malvo, mais plutôt de sa directrice, de cette femme qui au fin fond d’elle, suscitait beaucoup, beaucoup d’intérêt à ses yeux. Les minutes s’écoulèrent, avant qu’elle ne finisse par entendre des talons claquer au sol se rapprochant. Pendant l’espace d’un instant, son cœur arrêta de battre quand finalement, D.M apparut à ses yeux. Elle était encore plus belle que sur les photos ... Aussitôt Chloé avait pensé à cela, elle se le réprimanda dans sa tête, affichant alors un visage se voulant hostile.
Assise sur une chaise, les mains attachées, la journaliste fusilla du regard la femme. « Vous ne m’impressionnez pas, D.M ! Vous avez beau vous ... Vous cacher derrière des pseudos, je finirai par découvrir la vérité. Vous et ... Et votre machine à fric n’allez pas survivre longtemps quand les gens sauront qui vous êtes ! » Déclara-t-elle, toujours aussi tête brûlée et activiste ... Mais ne pouvant alors s’empêcher de regarder la grande femme, admirant malgré elle sa stature, son charme, son style ... Sa beauté.
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Malgré ses vastes locaux modernes, la société Malvo n’employait en réalité qu’un nombre extrêmement réduit d’individus, si bien que la majorité des bureaux étaient en fin de compte, totalement vides. A l’heure du tout numérique, chaque personne n’était convoqué que pour un travail précis, très spécialisé, quand tout le reste se déroulait par informatique, sur des réseaux dédiés. Un fonctionnement virtuel aussi obscur que dans la vie réelle, et le dark web offrait notamment l’environnement idéal pour cela.
Les hommes comme Yuri n’existaient pas réellement. Ils n’étaient qu’un nom, une identité fantoche changeant au gré des voyages entre pays, un passé laissé dans un placard bien à l’abri dans un quelconque paradis fiscal. De simples citoyens du monde. D.M était bien plus que cela, un véritable fantôme qui n’existait dans aucune administration passé une certaine date très récente. Avançant d’un pas vif dans les couloirs déserts, celle-ci récupéra un ordinateur portable dans l’un des rares bureaux actifs où clignotaient des écrans surveillant les fluctuations boursières.
Desmina avait déjà une idée bien précise en tête. Elle avait énuméré la liste des personnes susceptibles de vouloir s’introduire en ces lieux, et la somme de ces noms pouvait se compter sur les doigts de la main. Peu de gens enquêtaient sur Malvo, et ses employés avaient enquêté sur la totalité, fouillant la vie privé de ces gens sans la moindre gêne, et évidemment, dans la plus totale illégalité. Pour eux, il n’y avait pas de règles. Ces dernières n’existaient que pour la populace, les paysans armés de fourches et de pics tentant de forcer les grilles d’un monde inconnu pour eux.
L’ascenseur emmenait lentement la séduisante femme d’affaires pendant que celle-ci tapotait pensivement la coque replié de l’ordinateur. Yuri avait spécifié une intruse, et Desmina eut la profonde intuition qu’il ne pouvait s’agir que de cette journaliste particulièrement active, une lanceuse d’alerte qui enquêtait sur Malvo depuis plusieurs mois. Une perspective particulièrement prometteuse si cela se révélait juste. Un sourire lui échappa à cette idée tandis que les portes de l’ascenseur s’ouvraient, donnant accès à un couloir qu’elle traversa rapidement.
Une fois de plus, son instinct avait visé juste. Desmina ouvrit silencieusement la porte de la salle de détention où l’attendait malgré elle, l’activiste attachée contre son gré devant une table vide. La pièce en question aurait très bien pu servir de salle de réunion, mais elle était totalement déserte. Seul une table et deux chaises avaient été disposées là, sous les néons des plafonniers. La démone s’avança calmement vers son invitée, l’ordinateur callé sous son bras, et elle n’eut même pas le temps de s’asseoir que la demoiselle l’invectiva sans prévenir.
D.M tira la chaise à elle, s’asseyant gracieusement en posant l’ordinateur sur la table sans un bruit, ne disant mot pendant que le discours de la justicière en herbe fusait dans la pièce. Intérieurement, la femme d’affaire était plutôt enthousiasme. Chloé était un cas particulièrement amusant à ses yeux, et elle était parfaitement au courant des avancées de son enquête, tout comme son obsession maladive envers Malvo. Et surtout, envers sa propre personne. Malgré cela, Desmina garda un visage de marbre face à la journaliste, posant délicatement ses mains sur l’ordinateur clos, entrelaçant ses doigts.
Plusieurs minutes passèrent pendant lesquelles elle laissa Chloé vociférer ses accusations sans que D.M ne trahisse la moindre réaction, le moindre sentiment. Un visage de statue dont les yeux ne cillaient pas. Etait-ce seulement possible ? D’un point de vue de mortel, cela était certainement déroutant. Seul la légère respiration qui agitait ses somptueux cheveux rouges trahissait de son vivant. Le moulin à paroles de la journaliste sembla s’épuiser au bout de longues minutes, et un silence de plomb s’installa sans que Desmina ne la quitte du regard un seul instant, l’examinant de ses yeux écarlate de manière pesante et même, dérangeante.
« Bien. » Les lèvres de D.M d’un sensuel rouge carmin venaient de chuchoter ce premier mot, et pourtant il résonna particulièrement dans la pièce. Avant que Chloé ne puisse argumenter, elle enchaina, adoptant un ton mesuré et autoritaire à la fois, comme un professeur s’apprêtant à réprimander une mauvaise élève.
« Nous pourrions entamer une discussion classique. Vous me demandez de vous révéler mes secrets. Je vous réponds que cela ne vous concerne pas. Ensuite nous verrons où cela va vous mener. »
Desmina marqua une pause, son visage d’une impassibilité exemplaire. La voix d’un démon avait été toujours quelque chose de dangereux pour un mortel, bien que les effets puissent varier selon les interlocuteurs. Quant à la sienne, elle avait toujours été hypnotique, comme si inconsciemment, les humains comprenaient qu’il était risqué de l’interrompre. A l’image d’un flux chaud et dangereux qu'il valait mieux suivre plutôt que lutter contre.
« Ou bien, vous pourriez rassembler vos affaires, jeter vos documents sur Malvo, et abandonner l’enquête pour reprendre votre route ailleurs. Pourquoi feriez-vous cela, vous demandez-vous ? » Dit-elle calmement, ménageant une pause encore plus courte.
« Car il existe certaines routes que vous ne devriez pas emprunter. Car certaines cartes disaient autrefois "Des dragons vivent ici". Aujourd'hui, ces cartes n'existent plus. Mais cela ne veut pas dire que ces dragons n’existent plus. »
Un silence à couper au couteau s’installa une nouvelle fois lorsque la voix de D.M s’arrêta un instant. Ses mains n’avaient toujours pas bougé, mais malgré cette immobilité, son aura, sa présence, son parfum… Tout cela emplissait la pièce toute entière. Elle cligna des yeux, fixant toujours la journaliste.
« Je vais vous expliquer ce qu’il va se passer désormais. Vous allez vous lever en prenant votre sac, sortir de cet immeuble et rentrer chez vous. Vous allez retrouver vos proches, et chaque année, vous allez regarder leurs visages et songer que vous êtes en vie car vous avez choisi de ne pas emprunter une certaine route, lors d'une certaine nuit. »
Desmina ne songea pas un seul instant que cette lanceuse d’alerte acharnée allait repartir comme si de rien n’était. Cela faisait simplement parti d’un jeu malsain qui s’instaurait. Plus elle l’avait observé décharger sa colère contre sa société et le capitalisme qu’elle représentait, plus la démone avait eu envie de s’amuser avec. Cette bouche si prolixe méritait un meilleur usage...
« Choisir de marcher dans la lumière, au lieu de l’obscurité. Et m’épargner la nécessité d’utiliser le contenu de cet ordinateur contre vous. Qu’allez-vous choisir, Chloé ? » Déclara D.M, insistant presque sensuellement sur le nom de la journaliste qu’elle prononçait pour la première fois.
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Le fait que cette femme venait de l’appeler par son prénom, alors qu’elle n’était nullement censée le savoir, conforta Chloé dans l’idée qu’elle était loin d’être clean. Oh que non ; ses menaces et son discours ne firent qu’alimenter la soif de vérité de la journaliste, qui regarda bien intensément la femme. Même si une odeur enivrante s’échapper de son corps parfaitement bien entretenu, même si elle disposait d’un charme débordant qui ne laissait, au fond, pas si indifférente Chloé, celle-ci tâchait de rester concentrée sur sa mission, son but. « Vous pensez que je vais simplement m’en aller et vous laisser ? Ha, vous ne me faites pas peur ! » Répliqua-t-elle. Elle marqua une pause, regardant l’ordinateur que D.M avait ramené. Y avait-il vraiment ... Des choses sur elle, dans ce PC ?
Chloé était en droit de le penser, et de le croire. Ce genre de personne était puissante, informée et possédait en général un grand réseau. Non, la journaliste n’allait pas céder face à ce genre de menaces faciles dignes des plus grands bandits de la haute finance ... Cependant, et paradoxalement, il aura suffi à la patronne de Malvo de prononcer d’une certaine manière son prénom pour la perturber. Cette voix, ce timbre qu’elle avait employé ... Chloé se rendait compte que ce que l’on disait au sujet de D.M était vrai. Quelque chose en elle était presque comme hypnotisant. Sa voix ? Sa fragrance ? Sa prestance ? Son regard parvenait difficilement à dévier du sien, de son visage. Quelque chose attirait l’œil chez cette dame mais, Chloé n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Cela ne la laissait, malheureusement, pas indifférente. Depuis toujours elle avait réprimé toute forme d’admiration envers D.M, mais à la voir en chair et en os, ça devenait petit à petit une véritable épreuve. « Pourquoi faites-vous cela, D.M ? Vous pourriez ... Faire tellement mieux ! Une femme comme vous ... Je veux dire ... Non ... Laissez tomber. Vous savez que ce que vous faites est mal ! ... » Dit-elle, peinant un peu à cacher sa déception, voire sa frustration. Elle ne pouvait pas laisser exprimer ses ressentis ; ils étaient inavouables compte-tenu de ses convictions. Admirer D.M ? La trouver intelligente et charismatique ? Alors qu’elle était l’un des symboles de ce qui n’allait pas dans ce monde ? C’était inacceptable.
Bien malgré elle ses petites joues s’empourprèrent, alors qu’elle détourna finalement le regard. « Je ne partirai pas d’ici sans connaitre la vérité. Et ce peu importe les dossiers que vous avez sur moi ! » Finit-elle par dire, fronçant ses sourcils. Bien qu’elle était impressionnée au fond d’elle, Chloé tâchait de ne surtout pas le montrer. Bien au contraire, elle désirait montrer qu’elle était farouchement à l’opposé de D.M, ou tout du moins, de ses idées. Croisant ses bras, la jeune femme regarda de nouveau la patronne de Malvo, s’enterrant dans un silence. Qu’allait-elle donc lui montrer ? Chloé redoutait qu’une femme comme elle avait forcément trouvé des choses, des dossiers, bien que, elle avait du mal à se souvenir de quelque chose de compromettant, qu’elle aurait pu faire.
Après tout, la chose la plus controversée qu’elle avait fait était d’avoir posté des preuves au sujet d’une autre boite sur son blog, ce qui avait provoqué un petit scandale sur la toile ... Sans que pour autant cela n’impacte réellement l’entreprise en question. Elle n’était qu’une petite activiste méconnue du grand publique ... Pour le moment ! Elle comptait bien sur Malvo et D.M afin de propulser sa carrière et avoir enfin plus de visibilité !
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De l’admiration dissimulée à la désobéissance précipitée, les réactions de la jeune journaliste coïncidaient très exactement aux planifications de D.M, et celle-ci éprouvait une satisfaction grandissante à cerner ses intentions cachées. Comme un poison s’infiltrant lentement dans un système sanguin. La femme aux cheveux de feu était une véritable sculpture de cire en apparence, décomposant chaque fait et geste de Chloé qui avait délibérément choisi la lutte. Un combat perdu d’avance contre Desmina qui détenait suffisamment de pouvoirs, d’argent et d’influence pour la faire disparaitre corps et biens.
Si la confusion régnait parmi les convictions de la jolie activiste, tout ceci se révélait de plus en plus limpide aux yeux de la démone. Les désirs et les passions des mortels n’avaient guère de secrets pour elle, et Chloé avait simplement besoin d’un petit coup de pouce pour comprendre la vérité. Qui ne ressemblerait sans doute pas à ce qu’elle imaginait. Desmina s’humecta lentement les lèvres en détournant le regard vers un recoin vide de la pièce avant de revenir à son interlocutrice. Une mèche de cheveux roux venait de chuter sur le coin de son sourcil droit, mais elle ne fit rien pour la remettre correctement.
« Je ne peux rien pour vous. Tant que vous n’êtes pas clair avec vous-même, il est impossible que vous puissiez saisir des notions aussi vagues que la vérité, ou le mal. » Déclara-t-elle avec un calme exemplaire.
Sans quitter Chloé des yeux un instant, D.M ouvrit sa main droite, dévoilant une clé USB toute simple qu’elle posa à côté de l’ordinateur portable. Avait-elle apporté au préalable cet objet qui semblait apparaitre dans sa paume comme par magie ? Son interlocutrice pouvait légitimement se poser cette question. Elle tourna ensuite le PC vers la journaliste sans l’ouvrir toutefois, se contentant de poser à nouveau ces mains dessus, les doigts joints.
« Bien. Maintenant, que voulez-vous réellement, Chloé ? Cette clé contient l’ensemble des comptes de Malvo, toutes les informations sur ces transactions financières. Vous pourriez me détruire. Me livrer aux vautours, à la ruine, me démembrer et obtenir la reconnaissance que vous cherchez. »
Laissant ces mots s’imprégner dans l’esprit de la jeune femme, D.M poussa la clé en sa direction, lui laissant toute l’opportunité de la récupérer. Etait-ce un bluff ou bien l’offre était-elle réelle ? Ce n’est certes, guère le visage impassible de Desmina qui pourrait renseigner la journaliste.
« N’est-ce pas ce que vous recherchez au fond ? La gloire, la célébrité, et l’argent qui va avec… Vous pourriez devenir comme ceux que vous détestez, comme moi. M’arracher impitoyablement ce que vous désirez sans vous soucier des autres. Car au fond, vous faites cela pour vous, et non par altruisme, n’est-ce pas ? Ou bien peut-être est-ce encore autre chose… »
Les questions de Desmina n’appelaient pas réellement à des réponses immédiates, ou du moins, leur but était simplement de provoquer un questionnement intérieur. De déstabiliser Chloé. La patronne de Malvo ouvrit alors l’ordinateur déjà allumé, pianotant un instant sur le clavier avant de le tourner vers la jeune femme.
L’écran faisait lentement défiler des images en mode diaporama qu’elle devait parfaitement connaitre. Et pour cause, il s’agissait de photos que Chloé avait prises durant son enquête acharnée sur Malvo, mais qu’elle n’avait jamais publié sur quelque support que ce soit. Un indice de plus pour comprendre à quel point cette société ne reculait devant rien pour servir ces intérêts, un de ses employés les ayant probablement récupérées directement sur l’appareil de la journaliste.
D.M se leva lentement de son siège sans un bruit, faisant le tour de la table avec une démarche féline en sondant la moindre réaction de son invitée tandis que les photos compromettantes défilaient à l’écran. Celles-ci étaient toutes centrées sur la personne de Desmina, la photographiant durant ces voyages dans différentes tenues et sous différents angles. La dernière était particulièrement éloquente. Celle-ci avait été probablement prise depuis une hauteur, zoomant sur le visage de Desmina balayé par des mèches rousses d’où l’on pouvait également admirer la naissance de son décolleté. Il était clair que la photographe ne les avait pas prises dans un but professionnel.
« Alors, que voulez-vous vraiment, Chloé ? » Répéta-t-elle en passant dans le dos de sa prisonnière pour mieux se pencher vers elle. « Si vous rejetez l’argent ou le pouvoir, peut-être désirez-vous quelque chose de plus inavouable… Et pourtant, si proche. »
Le visage de D.M était à présent si près de l’épaule de la jeune femme, qu’elle pouvait sentir son souffle chaud sur sa nuque. Il lui suffirait de simplement se retourner pour se retrouver nez à nez avec celle qu’elle admirait, à quelques centimètres d’elle, de ses lèvres pulpeuses et chaudes.
« Voilà un sentiment intéressant, n’est-ce pas ? Cette sensation d’avoir vos désirs les plus secrets à portée de main, qui ne demandent qu’un simple geste pour être réalisés. Alors, Chloé, qu’est-ce que cela fait d’avoir le pouvoir entre vos mains ? »
La voix de Desmina était toujours si hypnotique, et ce fait était renforcé par la proximité avec la journaliste. Elle avait parfaitement saisi sa confusion, et en jouait sans aucune gêne. Avait-elle réellement l’intention de lui laisser la liberté de décision ? Ou bien se jouait-elle de Chloé ? Le parfum de la femme d’affaire entourait la jeune femme, à l’image de ces paroles enjôleuses, prononcées avec un ton suave. Quant à son prénom, elle le prononçait dans un accent si sensuelle, que cela en était complètement indécent.
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A quoi jouait donc D.M ? Cette façon de parler, de la regarder. Son visage ne bougeait pas et son regard était fixe ! C’était sans doute une méthode pour l’intimider. Chloé en fronça les sourcils, s’imaginant que cette femme était en train de la manipuler, ou d’appliquer sur elle quelconque méthode de déstabilisation. Cela n’allait pas marcher ! Tout du moins le pensait-elle. Ainsi donc, la femme d’affaire lui présenta une clé USB après lui avoir dit quelque chose d’assez troublant. Pourquoi la journaliste ne serait pas clair avec elle-même ? Bien sûr qu’elle l’était ! Tout ce qu’elle voulait était de faire tomber Malvo. Révéler la vérité au grand public ... Faire comprendre aux gens que cette entreprise était un repaire à malfrat ... N’est-ce pas ?
Ne disant rien, Chloé regarda la clé USB puis écarquilla légèrement ses yeux quand D.M lui détailla le contenu. Venait-elle de lui donner tout ce dont elle avait besoin pour la faire tomber ? Ça, elle voudrait bien le voir par ses propres yeux. Mais le jeu auquel jouait cette femme ne plaisait guère à Chloé car elle sentait ... La manipulation. Et surtout elle sentait qu’elle-même risquait de glisser, de s’engager dans un virage dangereux si elle jouait le jeu. Les mots de D.M s’imprimèrent dans l’esprit de Chloé, comme si sa voix était perçante, comme si elle l’atteignait au plus profond d’elle malgré elle. Que voulait-elle, au fond ? Détruire D.M, être reconnue ? Non, c’était Malvo son ennemi ... Pas sa tête ... Mais, ce n’était pas sincère car il n’y avait qu’en coupant la tête du serpent que celui-ci pouvait mourir.
« Je ... Non, vous avez tort. Je ne ... Je ne fais pas ça pour vous détruire ! Je fais ça pour ... Pour une bonne cause. Et puis votre petit jeu ne marchera pas sur moi ! Je ne suis pas comme vous et ... Et vous ne me ferai pas dire ce que je n’ai jamais dit ! » Répliqua-t-elle. Si elle était sincère avec elle-même, Chloé ne désirait nullement détruire cette femme, et encore moins l’offrir au tribunal populaire. Ce qu’elle condamnait était ses actions, son entreprise, mais pas la personne. Car la journaliste trouvait que justement, elle était très différente des autres. Elle n’était pas une vendue au système ; elle n’était pas une truie sans cœur faisant cela uniquement dans le but d’asservir les gens. C’était comme si ... Elle faisait cela par amusement, ce qui étrangement aux yeux de Chloé, était différent et moins grave. Peut-être se faisait-elle l’illusion de pouvoir ... Convaincre D.M ?
Néanmoins quand la femme afficha un diaporama de toutes les photos non-publiées de Chloé – celles qu’elle avait prise de D.M – son air se figea quelque peu. Comment avait-elle récupéré ça ? Jusqu’où le pouvoir de cette femme allait ? Chloé avait les yeux rivés sur ces photos ... Sur ces clichés de D.M, qui plus ils défilaient, plus devenaient de moins en moins professionnel. Jusqu’où l’admiration qu’elle lui vouait, et qu’elle refoulait en elle, allait ? Les joues de la journaliste se mirent à rougir, alors qu’elle baissa son regard, préférant ne pas regarder trop ces photos, par peur ... De faire des bêtises. D.M était une femme incroyablement belle, charismatique, séduisante ... Elle avait du mal à lui résister, surtout à présent qu’elle était juste à côté d’elle.
Son délicieux parfum l’enivrait, elle avait presque envie ... De lui demander le nom, pour le sentir chez elle, pour se rappeler de D.M même à domicile. Mais c’était insensé ! Et profondément lâche car, elle ne devait pas fraterniser avec l’ennemi. Mais, D.M était belle et bien son ennemie, non ? Ou bien ... Etait-elle autre chose ? Chloé se mordit la lèvre alors qu’elle sentit le visage de la femme à proximité. Sans compter que ses dires, ses paroles, résonnèrent fortement dans son esprit. Avait-elle compris le pouvoir qu’elle avait sur Chloé ? Avait-elle compris le faible qu’elle éprouvait envers elle ? La journaliste luttait difficilement. « V-V-Vous ... Non, a-arrêtez ... Vous ne s-savez rien de ce que je désire ... Je ... Je ... » Dit-elle, rouge comme une tomate, enivrée par la fragrance irrésistible de D.M, hypnotisée par sa voix de velours, et subjuguée par ses paroles. La pauvre Chloé n’était pas faite pour supporter autant, après tout, elle n’était qu’une simple activiste tenant un blog, qui parlait beaucoup sur les réseaux sociaux.
Elle n’avait pas l’endurance nécessaire pour résister autant. Soupirant, se mordant la lèvre, elle finit par céder un court instant, où son esprit s’envola. Chloé tourna doucement son visage sur le côté, son nez frottant celui de D.M. Ses yeux se plantèrent dans les siens, et elle fut littéralement envoûtée par leur couleur si inhabituelle, et leur profondeur hors norme. Entrouvrant ses lèvres, comme si elle allait dire quelque chose, Chloé se sentit comme possédée, comme non-maîtresse de ses faits et gestes au moment où elle posa tendrement ses lèvres contre celles de D.M, l’embrassant chaudement. Au moment du contact, Chloé cru alors être sous acide ou autre drogue, tellement la sensation fut ... Délicieuse. Jamais, ô combien jamais elle n'avait ressenti pareille saveur et pareille douceur. Les lèvres de D.M était irrationnellement délicieuses et agréables. Que ce soit par leur saveur, par leur texture ou leur douceur. Néanmoins ce fut un simple baiser, où elle ne fit que cajoler celles de la femme pendant quelques secondes, avant de reculer. « N-Non ce n’est pas ce que je voulais faire !!! J-J-Je ... Vous avez mis de l’aphrodisiaque dans votre parfum, c’est ça ?! » S’exclama-t-elle, d’un air se voulant colérique, mais qui résultait plutôt en une fausse colère toute mignonne, alors qu’elle était toute rouge aux joues.
Plutôt que de continuer la fixer de manière si hypnotique, Chloé se fit douleur en détournant son regard, tournant sa tête à l’opposée puis fixant le sol. Le moins elle verrait le visage – et le corps – de D.M, le moins elle sera tentée ! « Vous n’êtes pas comme les autres, D.M ... Je le sais ... V-Vous ne faites pas ça pour l’argent. Vous êtes plus ... Intelligente ... Plus ... Mystérieuse. » Finit-elle par dire.
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L’immense expérience de Desmina, incommensurable en comparaison d’une existence humaine, était un avantage démesuré et inégale lui permettant de déstabiliser la jeune Chloé à sa guise. L’esprit de celle-ci était empli d’un épais brouillard, et pourtant au milieu de cette confusion délibérément déclenchée par son interlocutrice, la jeune femme avait visé juste sur un point précis. D.M n’éprouvait aucun attachement ni envers sa société, ni envers l’argent ou les conséquences que cela générait. Tout ceci n’était qu’un gigantesque passe-temps, un divertissement lui permettant d’apprendre par la même occasion, la société humaine du vingt et unième siècle.
En tant qu’être démoniaque, D.M pouvait se débarrasser de cette vie d’un simple geste, la jetant comme une simple parure éphémère et, même si le doute était permis, la clé USB contenait véritablement les données de Malvo. Elle n’avait nullement menti. Rassembler ces documents constituait un gage de sécurité dans la lutte âpre du monde de la finance, et Chloé était tout à fait libre de s’en servir.
Seulement, le voulait-elle réellement ? Desmina avait mis le doigt sur l’une des nombreuses contradictions de sa démarche, et sa proximité physique avec Chloé provoquait un tout autre phénomène. Au fond, elle n’était qu’une humaine parmi tant d’autres, guidées par ses désirs naturels et ses aspirations rêveuses, avec cependant, une touche de naïveté candide. Une raison supplémentaire stimulant l’appétit de la démone pour la faire sombrer vers ces aspirations les plus inavouables et refoulées.
Desmina était de ce fait, très perceptive en ce qui concerne la psyché humaine, néanmoins, il n’y avait guère besoin de cela dans le cas présent. La jolie activiste s’agitait, balbutiait et rougissait comme une écrevisse devant l’abattement de ces photos personnelles, si bien qu’il n’y avait nul besoin d’être un fin psychologue pour analyser ce comportement. Chloé vouait une passion secrète envers D.M, et celle-ci l’avait évidemment perçu. Cette dernière s’était simplement penchée derrière la journaliste, un fin sourire aux lèvres, pour que son seul parfum et sa simple présence ne la perturbe complètement.
Les désirs de Chloé s’entremêlaient, l’appel du pouvoir, de la reconnaissance et… De la chair. Au final, la démone commençait à se demander si la jeune activiste ne s’était pas délibérément jetée entre ses mains. De manière inconsciente peut-être, mais le résultat était là. La jeune fille se tourna lentement vers Desmina, les joues empourprées et le regard trouble d’une proie hypnotisée par le regard prédateur. D.M haussa un sourcil, devinant ses intentions, mais allait-elle aller jusqu’au bout de son intention ? La réponse fut presque immédiate. Le lèvres de la journaliste s’entrouvrirent, puis se posèrent délicatement pendant quelques secondes contre la bouche chaude et douce de celle qu’elle pensait son ennemi avant de rompre le contact dans la précipitation.
D.M affichait un sourire énigmatique devant la colère puérile de la jeune fille. Cependant, elle ne fit aucun commentaire, se léchant simplement les lèvres du bout de la langue comme pour savourer le goût de Chloé. Un vrai goût d’innocence. Cette dernière détourna les yeux à juste titre, dans la mesure où ceux de Desmina, d’un profond rouge sombre, avaient tendance à fasciner les mortels. Soupirant imperceptiblement en se redressant, la démone détacha facilement les liens que Yuri avait placé sur les poignets de Chloé avant de retourner s’asseoir stoïquement en face d’elle, à sa place première.
« Vous avez un goût agréable, Chloé. » Déclara-t-elle en passant sensuellement son index sur ses propres lèvres, avant de refermer le PC d’un geste sec.
Les mots de Desmina, en particulier la manière dont elle prononçait le nom de la journaliste, était emprunts de mystère, un ton plein de sous-entendus dangereux et… Erotique ? La femme d’affaire toisa pendant quelques instants Chloé avant de prendre à nouveau la parole sur le même ton.
« Maintenant, je vais à nouveau vous dire ce qu’il va se passer. Je vais quitter la pièce, prendre l’ascenseur jusqu’au dernier étage et entrer dans mon bureau. Soit vous allez récupérer cette clé USB et rentrer chez vous pour accomplir votre travail de journaliste en quête de reconnaissance. Dans ce cas, nous ne nous reverrons jamais. »
D.M marqua une courte pause. Comme lors du début de l’entretien, son regard était fixe et elle était aussi calme qu’une statue magnifiquement travaillée. Cependant, ses yeux cherchaient à accrocher ceux de Chloé.
« Soit vous allez vous lever, et me suivre jusqu’à mon bureau. Dans ce cas, il n’y aura nul retour en arrière, et je pourrais éclairer vos interrogations afin d'envisager d'autres possibilités... Ce que je vais faire de vous, Chloé. »
Les dernières paroles ne sonnaient pas réellement comme une menace. Cela ressemblait davantage à une promesse sous-jacente, mais laquelle ?... Desmina se leva souplement, laissant là l’ordinateur et la clé USB avant de se tourner sans un mot et d’approcher la sortie. Posant la main sur la poignée de la porte, elle se tourna une dernière fois vers Chloé.
« Quand vous aurez pris une décision, posez-vous la question. Est-ce vraiment ce que vous voulez ? »
D.M la regardant long instant, faiblement éclairé par le plafonnier, une lumière crue qui mettait curieusement en valeur ses formes découpées par la veste de tailleur et la jupe de bureau. Puis elle sortit, laissant Chloé seule avec ses réflexions et une impression de soulagement, comme si une énorme pression avant disparu de la pièce, ne subsistant que son subtil et enivrant parfum.
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Qu’avait-il bien pu mettre dans son parfum pour faire autant d’effet à Chloé. La journaliste tentait de se convaincre que soit cette fourbe femme avait piégé sa fragrance, ou bien l’air ambiant ... Sans jamais oser se remettre en cause elle-même. Sans jamais comprendre un seul instant qu’il ne s’agissait que d’elle, que de ses désirs profonds et inavoués. Déviant le regard de sa personne, de ce visage si atypique, de ces yeux hypnotisant, Chloé tentait de se raisonner. Mais la réaction de D.M face à son baiser surprise la troubla encore plus ; elle n’avait rien dit. Ni réprimandée, ni repoussée. La femme d’affaire se mit même à complimenter le gout de ses lèvres, prononçant le tout dans une voix des plus séduisantes. (Elle ... Elle cherche à me séduire. Ne cède pas Chloé, ne cède pas par pitié ...) Pensa-t-elle, se faisant souffrance à regarder le sol au lieu de D.M.
La situation évolua quand la femme d’affaire reprit assise, fermant le PC. La clé USB resta à portée de Chloé, mais la suite fut très ... Particulière. En effet, la journaliste était face à un choix très difficile. D.M lui exposa son nouveau plan. Elle pouvait repartir d’ici avec toutes les informations qu’elle voulait, construire sa carrière en coulant ces salauds de chez Malvo. Elle était à portée d’une gloire et d’une reconnaissance certaine. Mais, en faisant cela, elle coulerait également l’entreprise de D.M ... Et le fait qu’elle avait l’air de s’en moquer conforta Chloé dans l’idée que cette femme cachait quelque chose. Quelque chose d’encore plus gros, plus important, au point de ne pas se soucier de sa propre entreprise.
Mais elle lui proposa également de la suivre. Renoncer à cette clé USB, et la suivre dans son bureau, où elle lui en apprendrait davantage sur elle. Cependant le fait qu’elle déclarait qu’aucune marche arrière ne sera possible laissa un grand trouble en Chloé. Surtout – et à nouveau – avec cette façon de dire les choses, avec cette voix si mystérieuse. Elle ne sentait étrangement aucune menace mais, naturellement, sa raison lui hurlait de ne pas s’aventurer là. Sa raison lui dictait de prendre la clé, et de partir. De détruire Malvo une bonne fois pour toute et mettre fin à ses sévices. D.M se leva et laissa ainsi seule la pauvre Chloé, qui bien se sentant soulagée d’un seul coup, était ... Toute chamboulée.
Si couler cette entreprise était au cœur de ses priorités ... Nuire à D.M ne l’était pas. Que voulait-elle, au fond ? Et devait-elle réellement se poser la question ? N’était-ce pas là une tentative de manipulation ? Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Se raclant la gorge, regardant avec insistance la précieuse clé USB, la journaliste doutait. Pourquoi au fond avait-elle fait tout ça ? N’était-ce finalement pas pour D.M plus que pour Malvo ? Elle se questionnait, tentant alors de voir clair en elle-même. Malvo n’est rien sans sa tête pensante. Malvo renaitra si D.M était encore en liberté. Sa véritable cible n’était en réalité pas cette entreprise, qui n’était qu’une façade. C’était cette femme, qui cachait quelque chose. Chloé se rendait finalement compte que tout tournait autour de D.M ... Il fallait qu’elle découvre la vérité sur elle. Son enquête n’avait été faite que pour cela, au fond !
Mais était-ce prudent de se jeter dans la gueule du loup ? Qui sait ce que cette dame allait lui faire une fois isolée dans son bureau. Cependant Chloé aimait le danger – c’était la raison pour laquelle elle était ici, après tout – et en braver un dernier, qu’était-ce pour elle ? Se ressaisissant, tâchant d’apparaitre résolue, elle rajusta ses grosses lunettes carrées puis se dirigea vers la porte. Elle l’ouvrit pour y découvrir D.M, prête à rejoindre son bureau. « Vous aviez raison, D.M. Je ne savais pas ce que je cherchais, si sur quoi réellement j’enquêtais. Mais ... Il est évident que Malvo ne serait rien sans vous. C’est vous qui êtes au centre de tout ça et ... Et ... Je sais que vous cachez quelque chose. Je le découvrirai, même si ... Je dois me jeter dans la gueule du loup. » Dit-elle, tâchant de rester assez fière devant D.M, pour lui montrer qu’elle était résolue.
« C’est ce que je veux ... Savoir qui vous êtes réellement. » Conclut-elle, croisant ses bras, prête à suivre D.M même si cela signifiait ne plus pouvoir faire marche arrière. Mais la question était légitime, au fond ... Faisait-elle ça pour la vérité ? Ou pour assumer un désir profond, viscéral, qu'elle avait de plus en plus de mal à contenir ...
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Le corridor désert, au sol gris parfaitement lissé et propre sous l’éclairage artificiel de lampes design, offrait un moment de calme propice à la réflexion. D.M referma derrière elle la porte de la salle de réunion, abandonnant la pauvre journaliste déchirée par ses désirs et ses ambitions contradictoires. L’esprit de celle-ci était plongé dans le chaos le plus total, Desmina n’avait en effet, pas le moindre doute à ce sujet en excellente manipulatrice qu’elle était ; elle avait d’ailleurs pris un malin plaisir à tordre à son avantage l’évident désir que Chloé ressentait envers sa personne.
A présent, seule dans ce couloir, D.M s’appuya simplement contre le mur vide, un léger sourire aux lèvres, en attendant l’inévitable moment où l’activiste allait céder. Elle connaissait parfaitement son pouvoir de persuasion, et elle savait également que ce ne serait pas la première défaite de Chloé. Cette dernière allait sans doute la rejoindre avec une pathétique excuse pour justifier sa conduite ; mais qu’importe ! Le résultat était le même, et ne faisait que rendre sa victoire plus éclatante.
Tant et si bien Desmina ne fut pas le moins du monde surprise d’entendre le loquet de la porte se déverrouiller, livrant le passage à la jeune fille chamboulée tentant de dissimuler son trouble. Ce dernier était si évident, qu’il n’y avait nullement besoin de posséder la perception surnaturelle de D.M pour s’en apercevoir. Chloé l’admirait et, plus que tout autre chose, la désirait intensément. Ce furtif baiser qu’elles avaient échangé, constituait un début certes, mais la démone avait encore beaucoup de projets pour sa petite admiratrice. D’autres tentations…
« Votre résolution fait plaisir à voir. » Lâcha-t-elle d’un ton où pointait une certaine moquerie. « Je n’en espérai pas moins de vous. Néanmoins, avant que nous allions plus loin, vous allez devoir subir un test. »
D.M ménageait ses effets, marquant à nouveau une pause en empruntant le couloir menant à l’ascenseur. Ses talons claquaient sur le sol impeccable, laissant toute possibilité à Chloé d’admirer sa posture, son maintien et l’élégance de ses formes… Elle en sourit malicieusement en sentant le regard de la jeune fille dans son dos, suspendu à ses paroles.
« Comprenez la difficulté, Chloé. Je ne peux pas vous laisser enquêter plus avant sans être convaincu de votre professionnalisme. Ce dont je peux me permettre de douter suite à votre petit excès précédent. »
Appuyant sur la commande de l’ascenseur, Desmina croisa les bras sous sa poitrine et se retourna pour observer la jeune journaliste de plus près. De haut en bas, de manière très soutenue, et presque prédatrice. Bien qu’elle ne le montrait absolument pas, le physique de Chloé ne la laissait pas entièrement indifférente, et cet air empli d'une fierté rebelle ne faisait que pimenter cet attrait.
« Je vais vous expliquer les règles de ce test, écoutez attentivement je vous prie. Quand je vais rentrer dans cet ascenseur, vous aurez tous les droits, dans tous les sens du terme. Vous pourrez m’interroger, me toucher, m'embrasser... Tout ce que votre imagination vous suggère, et je ne vous repousserai pas. Imaginez cette cabine comme votre domaine, mais quand nous serons rendu à mon bureau, ce sera alors le mien. »
Les portes du fameux ascenseur s’ouvrirent dans un bruit discret de mécanique neuve, où Desmina y prit place aussitôt, venant s’appuyer sur le mur du fond. Elle affichait un léger sourire en fixant Chloé, croisant les bras tout en attendant que son invité prenne place à ses côtés. Tout ceci n'était q'un test, un petit jeu pervers destiné à évaluer la résistance de la journaliste. Allait-elle jouer la carte de la professionnelle en profitant de cette occasion unique pour interroger D.M sur ces secrets ? Ou son penchant pour la chair allait-il être le plus fort ? L’objet de ces désirs était là, avec elle dans un espace clos et intime, lui laissant carte blanche pendant quelques précieuses minutes où Chloé aurait la possibilité de l’approcher, de sentir son parfum, ses lèvres…
« Venez me rejoindre, Chloé. Il n’y aura que vous et moi pendant les minutes qui vont suivre. Personne d’autre. Ni caméra, ni tiers personne pour vous juger de ce que vous allez faire. Tout ceci restera entre nous... » Dit-elle, ses délicieuses lèvres pulpeuses si désirables prononçaient chaque mot avec une lenteur et un érotisme presque palpable.
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Si cette femme croyait un seul instant pouvoir jouer de Chloé, elle se mettait le doigt dans l’œil ! Du moins, la journaliste s’en était convaincu. D.M pensait pouvoir la manipuler, la traiter comme son petit jouet. Mais elle se trompait ! Chloé jouait un jeu dangereux mais elle jouait quand même ... Probablement. À vrai dire, l’activiste pensait qu’elle était capable de tenir tête à la patronne de Malvo, à pouvoir jouer avec elle sans se brûler. Etait-elle vraiment capable de ça ? C’était ce qui restait à voir. En attendant, elle fronça ses sourcils mais décida de la suivre dans ce couloir, qui menait à la porte de l’ascenseur. Sur le chemin, la jeune femme pouvait bien entendu entendre le bruit des talons de D.M claquer au sol, mais étant derrière elle, la vue lui était également offerte. Par pure curiosité – sans doute – elle jetait un petit regard sur la démarche parfaite de D.M, ou bien encore, sur son fessier harmonieux qui était tant mit en valeur avec cette jupe.
(Non !) Pensa-t-elle subitement, détournant vite fait le regard. Elle revint aux paroles de la femme, et fut naturellement surprise d’entendre qu’elle allait devoir passer un test. (Non mais pour qui elle se prend ?!) Pensa-t-elle encore, trouvant que D.M la prenait trop d’en haut. En même temps, elle était la cheffe absolue ici, et sa réputation faisait d’elle une femme crainte, respectée et stricte. Quand elle se retourna pour expliquer le test à Chloé, celle-ci tint à se montrer forte et croisa aussi ses bras, prenant son air toujours aussi sérieux, malgré qu’elle peinait à convaincre ... Cependant, elle faillit écarquiller ses yeux quand D.M lui annonça le principe du test. À savoir qu’une fois dans l’ascenseur, elle pourrait faire ce qu’elle veut avec D.M. C’est-à-dire qu’elle pouvait autant l’interroger ... Que profiter de son corps.
Cruel dilemme. Le cœur battant, stressée à l’idée d’être livrée à D.M, seule avec elle dans un espace confiné, elle entra quand même dans la cage d’ascenseur, alors que celui-ci se referma, emmenant donc les deux femmes vers les étages supérieurs. Les premières secondes furent très silencieuses, alors que la journaliste fit exprès de ne pas regarder l’autre passagère. Elle croisait ses bras, regardait le sol, crispait ses doigts. Son corps avait réellement envie de se jeter sur D.M, d’assouvir ce désir brûlant depuis trop longtemps en elle. Mais son esprit, sa raison, lui dictait de se contenir et de plutôt la questionner sur le plus important. Ainsi, elle se racla la gorge puis finit par parler. « Ecoutez D.M, je ne suis pas idiote ... Je sais que vous essayez de me manipuler, en jouant sur ... Sur le faible que j’ai pour vous ... » Finit-elle par dire, avouant donc sincèrement sa principale faiblesse, qui était paradoxalement, son ennemie.
« Mais ça ne marchera pas ! Je préfère savoir qui vous êtes réellement plutôt que ... Faire autre chose. » Dit-elle, continuant de regarder le sol. Mais même en faisant cela, elle ne pouvait pas rater les longues et très belles jambes de la femme, ainsi qu’une partie de sa jupe. En voyant cela son cœur fit un bond dans sa poitrine et une chaleur se manifesta entre ses cuisses. Chloé gémit tout doucement, en silence, puis crispa ses cuisses l’une contre l’autre, espérant étouffer ces sensations en son bas-ventre. « Alors voilà ma première question ; c’est quoi votre vrai nom ? D.M ce n’est qu’un pseudonyme ... Pourquoi vous cacher autant ? » Demanda-t-elle donc, rajustant nerveusement ses lunettes juste après. Il fallait qu’elle tienne bon pour encore de longues minutes. C’était que cet ascenseur était lent ... Très lent.
D’autant que plus les minutes passaient, plus une petite voix en Chloé lui hurlait dessus pour qu’elle saisisse la seule chance dans toute sa vie pour avouer, pour vivre pleinement sa passion et sa puissante admiration envers D.M sans que personne ne le sache, et donc, sans que ça vienne salir son image ! Juste avant que l’intéressée réponde, Chloé décida donc d’avouer le dilemme évident, mais dilemme quand même. « Je sais que quelque chose ne tourne pas rond avec vous. Vous ... N’êtes pas comme les autres. Vous cachez quelque chose, et ... Et ... Je veux savoir. Vous m’intriguez, vous n’êtes pas un porc ne pensant qu’au fric. Je veux dire ... Vous avez plein de qualité, un charisme fou ... Un charme débordant ... Mais vous avez décidé d’être dans le mauvais camp ! J’aurai pu vous admirer de tout mon être si vous n’étiez pas du mauvais côté de la barrière. J-Je veux dire, vous êtes une femme remarquable et ... Je vous admire beaucoup. Mais je peux pas vous laisser faire ! » Finit-elle par dire, osant lever la tête pour regarder son interlocutrice dans les yeux, pour bien souligner l’importance de ses mots.
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La déconfiture de la pauvre Chloé faisait plaisir à voir, c’était du moins le point de vue de sa tortionnaire qui ne perdait pas une miette des gesticulations et autres mimiques de stress témoignant de sa gêne. A l'opposé, celle-ci était d’un calme olympien, appuyée avec élégance contre la paroi opposée à celle de la jeune femme, et se réjouissait du regard fuyant de cette dernière. Tout l’être de la journaliste était focalisé en un seul but : fuir tout rapprochement fortuit avec son idole dans l’espoir d’endormir cet insupportable désir qui la brûlait. Et dans cette débâcle, tous les moyens étaient bons pour ne pas céder à l’emprise de la chair… Éviter de croiser leurs regards, fixer le sol de la cabine, et finalement, elle opta l’interrogatoire professionnel.
Contre toute attente, Chloé joua tant bien que mal la carte de l’honnêteté et pourtant, s’il s’agissait d’une stratégie raisonnable, son interlocutrice ne cessait d’afficher un sourire d’amusement de plus en plus large. Quelle était la cause de cette humeur enjouée ? La journaliste aurait sans doute pu se poser cette question dans la mesure où elle marquait légitimement un point en refusant de céder. Si seulement son regard n'était pas obstinément diriger vers le bas... Et pour cause, personne n’avait songé à programmer l’étage sur le tableau de commande de la cabine, ce qui expliquait notamment pourquoi la jeune fille avait l’impression que l’ascenseur était si lent !
Desmina avait bien entendu, omis délibérément d’appuyer sur les boutons et, tout à son trouble, la jolie activiste n’avait rien remarqué. Cette rébellion maladroite, cette piètre tentative de rester professionnelle amusait énormément D.M, qui ne pouvait que constater l’étendue de l’admiration que Chloé lui portait. Le pêché avait été avoué, et la jeune fille se raccrochait mollement à ses convictions entachée d’une envie croissante pour la luxure. La magnifique femme aux cheveux de feu attendit patiemment que sa victime termine son long et malhabile interrogatoire avant d’y répondre.
« Desmina. » D.M venait de lâcher tout haut son véritable nom, sans cérémonie, fixant les jambes de l’activiste qui se trémoussait. Oh, naturellement, elle avait deviné quelle genre de brasier enflammait l’intérieur de ces tendres cuisses.
Reprenant de ce même ton de confidence, elle enchaina. « Je ne me cache pas, Chloé, vous cherchez la complication là où il n’y en a pas. Je ne cache rien sur moi car… Il n’y a rien à savoir. Je n’ai jamais existé ailleurs qu’ici. »
Momentanément, la dirigeante de Malvo déclarait la plus pure vérité. En tant que créature surnaturelle, elle ne possédait ni passé, ni famille et n’avait fabriqué que le strict nécessaire en matière d’identité. Plusieurs minutes s’étaient écoulées et, quand bien même la tirade de Chloé l’avait follement diverti, D.M ne voyait aucune question supplémentaire se profiler. Tout ce discours n’était qu’un énorme aveu de l’admiration qu’elle portait envers son ennemie.
« Chloé. » Elle prononça sensuellement son nom une nouvelle fois, fixant son interlocutrice dans les yeux. « Pourquoi les yeux humains perçoivent-ils davantage de nuances de verts plus que tout autre couleur ? Quand vous le saurez, vous obtiendrez la réponse à vos interrogations. »
Le silence retomba sur la cabine immobile tandis que les pupilles écarlates de Desmina étaient rivées à celles de sa future victime. La démone se redressa enfin après un long moment. Se décollant du mur avec grâce, elle s’avança vers Chloé d’un pas lent sans jamais la quitter du regard. Tant et si bien que l’imagination pouvait aisément s’affoler. Allait-elle se jeter sur la jeune femme ? La toucher ? La plaquer contre le mur ? D.M s’arrêta brusquement, sa poitrine à quelques centimètres de la tendre activiste, et détacha enfin ses yeux de cette dernière… Pour les reporter vers le tableau de commande de l’ascenseur situé à côté de son invitée.
« Cette conversion est agréable, croyez-le bien, mais je ne comptais pas passer la nuit dans cette cabine inconfortable. Et vous non plus, j’imagine ? N’est-ce pas ? » Déclara-t-elle, une pointe de moquerie perçant dans sa voix.
Les deux femmes étaient si proches, que la jambe de D.M, enveloppée dans un élégant mais sobre collant noir entrait en contact avec celles resserrées de la journaliste. La manipulatrice appuya lentement sur les boutons de l’ascenseur, faisant délibérément durer ce contact avec Chloé, leurs corps si proches que son souffle chaud et son parfum enivrant venait frapper de plein fouet la pauvre mortelle. La démone la libéra enfin de cette proximité suffocante, s’éloignant pour regagner le mur opposé pendant que la cabine s’élevait dans un ronronnement notable. L’appareil était neuf, et en réalité, plutôt rapide. Ce qui n’empêcha guère Desmina de revenir fixer sa belle victime avec un air amusé.
« Avez-vous d’autres questions, ma chère ? Puisque nous avons encore quelques secondes à nous. J’espère que vous n’êtes pas mal à l’aise, j’ai cru sentir votre corps irradier de chaleur… »
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Autant dire que les réponses de D.M furent plus que floues, mis à part la révélation de son vrai nom. Desmina. Ça donnait d’un seul coup plus de sens à l’acronyme par lequel elle se faisait couramment appeler. C’était un joli prénom, et dans d’autres circonstances, Chloé n’aurait pas hésité à le dire. Mais, elle venait déjà d’avouer une grande faiblesse, elle n’allait pas enfoncer le clou. Néanmoins ses réponses suivantes ne satisfirent guère notre journaliste. En effet, Desmina la gratifia de réponses très énigmatiques, stipulant qu’elle n’existait pas ailleurs qu’ici, ou en lui offrant littéralement une énigme à résoudre. (Elle est sérieuse ?) Pensa alors Chloé, parvenant à être assez surprise pour oublier quelques instants l’attraction de Desmina.
Ce fut de courte durée puisque juste après la femme d’affaire commença à s’avancer. La façon dont elle venait de prononcer son prénom donna un sérieux frisson à Chloé qui déglutit, sentant ses jambes devenir de l’eau. (Non non non n’avance pas !!!) Pensa-t-elle encore, paniquée à l’idée que Desmina soit encore à proximité d’elle. La dernière fois que ça s’était produit, un baiser s’était perdu malgré elle. Chloé avait du mal à se contenir devant celle qu’elle admirait tant, celle dont elle ressentait de plus en plus une forte attirance. La patronne de Malvo atterrit juste devant elle, à quelques centimètres de sa poitrine. La journaliste se crispa complètement en fermant ses yeux, sentant Desmina se pencher pour ... Appuyer sur le bouton de l’ascenseur. (Craque pas, craque pas, craque pas ...) Se martelait-elle l’esprit, alors qu’une vive chaleur s’empara d’elle.
Complètement bousculée de toute part, elle faillit bien perdre totalement le contrôle. Non seulement elle put sentir l’exquis parfum de son idole, encore une fois, qui lui enivra complètement les narines et commença même à embrumer ses pensées. Mais aussi, elle sentait sa chaleur, elle sentait également ses délicieuses jambes se frotter aux siennes, ce qui provoqua curieusement un puissant frisson chez Chloé qui s’en mordit la lèvre. « Hmm ... » Ne put-elle s’empêcher de gémir, commençant à légèrement, très légèrement, frotter sa cuisse contre celle de Desmina. On pouvait facilement croire que ce n’était qu’un effet secondaire au fait qu’elle se tortillait sur place, visiblement très mal à l’aise. Elle clôtura ses paupières, faisant un effort incroyable pour maitriser ses pulsions. C’était dur, très dur. L’enivrante fragrance de Desmina infiltrait ses narines et la rendait toute folle, d’autant qu’involontairement – ou non – elle venait de toucher une corde sensible chez Chloé ; ses jambes.
(Pourquoi tu résistes ! Aller jettes-toi sur elle, tu n’auras pas d’autre occasions !) Pensa-t-elle en premier, sentant ses résistances faillirent. Elle respira un coup par la bouche, afin de ne plus sentir le parfum de Desmina. (Non, je ne dois pas céder ... Elle ... Cette diablesse veut me tester ! Je dois résister coute que coute !) Se dit-elle. Mais difficile de se maitriser quand, vraisemblablement, Desmina venait de mettre Chloé en chaleur. Tout son corps brûlait, et que dire de son entrejambe qui commençait maintenant à la démanger. Si elle était toute seule, elle aurait sauté sur l’occasion pour se soulager et venir faufiler une petite main sous sa culotte. Mais il y avait Desmina, qui en plus était la responsable de son état. Le simple contact entre ses jambes et la sienne avait déclenché une véritable bouffée de chaleur en Chloé, qui avait failli se jeter sur elle. Elle avait dû se faire douleur pour s’agripper contre la paroi, et fermer ses yeux pour lutter contre son propre corps.
Pour éviter de se faire ensorceler davantage par le parfum de Desmina, Chloé se mit à respirer par la bouche. Reprenant donc son souffle ainsi, la jeune femme semblait extenuée sans aucune raison apparente, quand la femme d’affaire reprit sa place. « C-Ce n-n-n’est rien ... Je v-vais bien ! » Dit-elle en bégayant, visiblement très chamboulée par ce qui venait de se passer. « J’ai juste ... Hum ... Le mal d-des ascenseurs ... » Déclara-t-elle, même si c’était évidemment une excuse. Vu qu’il ne restait que quelques secondes, Chloé n’avait pas le temps de réfléchir sur l’énigme qui lui avait été posé. La pauvre était bien trop perturbée pour réfléchir correctement ! « J’ai une dernière question pour vous, Desmina. Que voulez-vous dire par Je n’ai jamais existé ailleurs qu’ici ? Vous sous-entendez que ... Que toute votre identité est factice ? » Demanda-t-elle finalement, parvenant à raisonner un minimum maintenant que Desmina était écartée, et qu’elle ne sentait plus son parfum. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle n’était plus désireuse ; au contraire, elle était une bombe à retardement désormais. Plus elle regardait la femme, plus elle avait envie de se jeter sur elle, de l’embrasser, de dévorer son corps tout entier, et plus particulièrement ses jambes, qui avaient un attrait curieux aux yeux de Chloé.
C’était une sorte de fétiche, comme on les appelait. Est-ce que Desmina l’avait remarqué, en si peu de temps ? Chloé en doutait sérieusement mais, cette femme ne faisait rien au hasard. Le fait qu’elle avait délibérément usé de ses jambes n’était pas anodin. Mais en même temps ... Comment Chloé était censée résister ? De si belles et longues jambes, délicieusement enveloppées dans un fin et élégant collant, avec une magnifique paire de talon recueillant ses pieds qui semblaient aussi délicats et doux que la porcelaine ... Voilà que Chloé se surprit à nouveau à délirer, ce à quoi elle réagit immédiatement en se raclant la gorge, se forçant à penser à autre chose. Desmina pourrait remarquer que malgré tout, Chloé semblait essoufflée et respirait très rapidement, par la bouche.
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Un serpent. Dans l’imagerie occulte, et le folklore démonique, Desmina avait toujours été répertoriée et associée avec ces reptiles chassant patiemment leurs proies dans l’ombre. Une morsure aussi venimeuse que rapide pour mieux observer sa victime s’effondrer, ou bien encore l’enserrement progressif de cette dernière dans ses anneaux… La démone cultivait l’art de la persévérance, ménageant ses efforts, et ses effets pour conduire son jouet, en l’occurrence la pauvre Chloé, au bord du gouffre. Son venin était la passion que la jeune fille nourrissait à son égard, et celle se resserrait peu à peu autour d’elle au point de littéralement l’étouffer.
Oh, bien entendu, D.M aurait très bien lui forcer la main, maintenant que le professionnalisme de la journaliste n’était qu’une façade ayant volée en éclat par deux fois. Un baiser incontrôlé et un aveu délibéré. Elle aurait très bien plaquer Chloé contre le mur de l’ascenseur, arrêter la cabine, et la soulager de la chaleur qui brûlait entre ses cuisses. Mais ce ne fut pas le cas. Elle se voulait patiente, abattant une par une les défenses de la jeune, cherchant à l’extirper de son dernier bastion pour la conduire au bord de l’explosion. La démone aimait longuement savourer sa future victoire, si bien qu’elle ne laissait rien au hasard.
Sa dernière manœuvre, celle-là même ayant laissé Chloé hagarde et essoufflée, avait été accompli de manière délibérément sensuelle, laissant la jeune fille dans un triste état. Desmina ne répondit pas immédiatement à la dernière question. Elle savourait la vue de la journaliste déconfite, aussi bien physique que mentalement, et pouvait désormais imaginer sans peine quels efforts monumentaux celle-ci devait fournir pour retenir ses envies. Quel intérêt de se retenir autant, pensa-t-elle ? L’honneur de ne pas céder face à celle qu’elle estimait son ennemie ? Une sorte de moralité ? Ou une simple fierté mal placée ? Probablement un rejet de ses pulsions si contradictoires avec ses convictions.
Néanmoins, D.M affichait un fugace sourire de mauvaise augure pour son interlocutrice, résultat d’une observation minutieuse de la jeune fille qui semblait avoir une sensibilité toute particulière pour… Les jambes. Un détail croustillant qui n’avait pas échappé à ses sens aiguisés. Chloé avait lorgné à de maint reprises vers les jambes de D.M, et si celle-ci n’y avait pas prêté attention au début, sa façon de se frotter à elle dernièrement avait confirmé son intuition. En bonne démone, elle connaissait les fantasmes humains, et les fétiches ne faisaient pas exception à la règle. Encore un élément que Desmina pourrait aisément retourner contre sa victime, et elle s’en réjouissait déjà.
L’ascenseur tinta, marquant leur arrivée à l’étage abritant le bureau de la dirigeante de Malvo. Les portes s’ouvrirent sur un couloir désert une fois encore, abritant seulement un guichet vide lui-aussi devant une grande porte. Celle-ci figurait les initiales D.M sur une plaque en argent.
« Suivez-moi, Chloé. » Certes, elle n’avait toujours pas répondu à la question, mais cela ne l’empêchait pas d’emprunter le couloir sans même regarder derrière elle. D.M était une femme habituée à se faire obéir, et son ton était sans appel.
« Vous avez en effet raison. » Dit-elle en déverrouillant la porte d’un tour de clé. « Toute mon identité est fausse. Quoique vous ayez pu trouver, ce n’est pas la vérité. »
Desmina ouvrit alors en grand son bureau, entrant en premier avant de s’effacer pour permettre à la journaliste d’entrer. La pièce était plutôt grande, mais totalement dépouillée de décoration. L’énorme bureau en bois sombre de la dirigeante trônait devant de grandes baies vitrés, agrémenté d’un imposant fauteuil moderne et confortable. Quelques dossiers bien rangés y siégeaient, faiblement éclairés par les néons du plafonnier, produisant un clair obscur sur le bois. Les murs n’étaient nullement décorés, et seule une armoire de classement à proximité de la porte changeait la monotonie du décor. L’unique curiosité étant ce présentoir contenant un ancien livre parcheminé, une version de l’Ars Goetia, placé sous verre au beau milieu de la pièce.
« Asseyez-vous, Chloé. » Desmina s’était avancée d’un pas rapide vers son bureau, et présentait un des deux sièges vides à son invité. Son ton avait subtilement changé, comme s’il était emprunt d’un léger regain d’autorité.
Une fois la jeune activiste assise confortablement, notion toute relative étant donné son trouble, D.M resta un long instant debout derrière elle. Ses sens surnaturels s’imprégnaient de cette tension, de la palpitation désordonnée de son cœur, de son parfum… Avant de se détourner en silence, venant se placer entre Chloé et son bureau. Desmina s’assit sur le bord sur le meuble, juste en face de son invitée, et croisa les jambes. De cette manière, la diablesse était légèrement en hauteur par rapport à elle, ce qui plaçait le regard de l'activiste directement sur ses magnifiques jambes enveloppées de collants. Une position que l’on pouvait facilement qualifier de dominante.
« Bien. Maintenant que vous êtes dans mon bureau, vous allez devoir apprendre quelques règles. » Commença-t-elle sans s’occuper du trouble de Chloé. « Cette pièce est mon domaine. Je décide de ce que vous faites. C’est moi qui vous autorise, et non l’inverse. Vous n’avez aucun droit ici, vous n’existez que par mon bon vouloir. »
Le ton de D.M avait légèrement changé. Celui-ci illustrait toujours une certaine sensualité, mais il était désormais emprunt d’une influence bien plus dominatrice. Les yeux de Desmina fixaient la journaliste et, curieusement, ses pupilles brillaient d’un éclat carmin supplémentaire. Comment était-ce naturellement possible ? La seule lumière provenait de l'unique plafonnier situé au-dessus du livre, et la lampe de bureau était éteinte, donnant une certaine pénombre feutrée à la pièce.
Son splendide visage encadré de cheveux rouges fixait Chloé comme une victime prête à être sacrifié, et après un moment de flottement, elle secoua sa jambe gauche pour se débarrasser de sa chaussure. Son pied libre, enveloppé par ce fin collant, vint se plaquer contre le ventre de l’activité, juste au-dessus de la ceinture. Il irradiait d’une étrange chaleur contre la pauvre humaine.
« Est-ce que c’est bien clair, Chloé ? En cas d’objection, vous m’obligerez à prendre les mesures adéquates. » Dit-il lascivement.
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Au fond d’elle, Chloé savait qu’elle mettait les pieds dans un nid à vipère. Elle savait qu’en pénétrant dans le bureau de Desmina, rien n’allait être comme avant. La journaliste se doutait que l’attitude de la femme, que sa prétendue clémence de l’avoir épargné n’était qu’une façade. Pour cacher ce qui allait réellement se passer à l’abri des regards, dans ses quartiers. Mais pourtant, qu’avait-elle fait pour empêcher cela ? Rien. Chloé n’avait pas eu la force nécessaire de refuser ; la curiosité d’une part, car il y avait la possibilité d’apprendre réellement qui était cette femme. Plus ça allait, plus le mystère autour d’elle ne faisait que s’agrandir, et attiser massivement la curiosité maladive de Chloé à son égard. Mais d’un autre côté ... Il y avait un désir de jouer avec le feu ... Et de se brûler. C’était cette part inavouable en elle, cette voix pernicieuse qui lui soufflait, au fond de son âme, de se livrer à Desmina, de s’offrir à elle comme une offrande. Cette voix qui, si elle l’écoutait, lui ordonnerait de se jeter aux pieds de la femme d’affaire et la supplier de reconnaitre son admiration, sa passion ... D’être sa maitresse.
Pour des raisons évidentes, cela ne pouvait pas se faire ni s’avouer. Mais cela ne l’empêcha guère de sortir de l’ascenseur et la suivre, ne pouvant qu’être encore plus troublée par la réponse que lui fournit Desmina à sa dernière question. (Pas la vérité ? Qui ... Êtes-vous ?) Pensa-t-elle, l’air troublé, perplexe. Si tout ça n’était que faux et caduc, que toute cette identité était factice alors ... Qui était-elle ? Peut-être même que le qui était superflu à ce stade ; Qu’est-ce qu’elle était, serait plus pertinent. Il n’y avait pour cela qu’un seul et unique moyen de le savoir. La suivre. De toute façon il n’y avait plus de marche arrière possible. Chloé était une courageuse fille, et elle était décidée à connaitre la vérité coute que coute. Ainsi, à la suite de sa guide, elle pénétra dans le vaste mais bien vide bureau de celle-ci. Déglutissant en silence, elle entendit la porte se refermer derrière elle, l’enfermant donc belle et bien avec cette véritable ... Prédatrice.
Rien que cette pensée refit faire surface à cette curieuse énigme qu’elle lui avait donné plus tôt. Le vert, cette couleur ... L’évolution de l’espèce humaine, et sa faculté à cerner les prédateurs au milieu de cette couleur signifiant tout ce qui était, justement, sans danger. Etait-ce vraiment ce qu’elle avait voulu dire ? Qu’elle était ... (Une prédatrice ?) Pensa-t-elle. Peu importe la façon de le retourner, cette femme en était clairement une. Restait à savoir si c’était mortel, ou non. Avançant légèrement, ayant l’air peu rassurée, Chloé obéit néanmoins quand Desmina lui demanda de s’asseoir. Cette voix, ce ton, c’était ... Autoritaire. Chloé avait obéi instantanément, comme une élève honteuse devant sa maitresse d’école. Elle avait fait ça instinctivement, par reflexe, alors qu’elle n’avait normalement nullement à réagir ainsi face à elle. Mais ... Cette intonation. Desmina maitrisait sans doute un art obscur de la parole permettant de faire ce genre de réaction !
Ainsi elle termina assise. Pensant ne plus pouvoir se retrouver dans pire situation que dans l’ascenseur, Chloé se permit de respirer un grand coup. Mais, ce fut de courte durée ; la patronne de Malvo se déplaça lentement, finissant assise en face d’elle, au bord de son bureau. Les jambes croisées, bien mises en valeur sous le nez de Chloé. (Oh non ... Non pitié ...) Pensa-t-elle, fixant un instant ces belles jambes malgré elle, avant de détourner le regard. Les paroles de Desmina la tirèrent de ses rêveries ; la journaliste commençait alors à avoir peur. Elle n’avait plus aucun droit ; elle devait se plier aux règles de cette femme, à ses dires. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Qu’elle ... Allait la torturer ? La tuer si jamais elle n’obéissait pas ? La femme employa un ton autoritaire mais, toujours avec cette voix hypnotisant, ésotérique, qui avait le don d’envouter Chloé malgré tous ses efforts. Ainsi, au lieu de protester comme elle en aurait l’habitude, elle se tût, et hocha timidement la tête.
« O-Oui m-madame ... » Dit-elle, comme une petite fille honteuse devant sa mère la grondant. La journaliste se sentait à la fois mal et ... Bien. Cependant elle faillit avoir le souffle coupé quand Desmina secoua doucement sa jambe, et fit tomber sa chaussure gauche. (Non ! Pas ça !!!) Pensa alors Chloé, devinant ce qu’elle allait faire. Et se connaissant, connaissant ses penchants et ses déviances, surtout envers Desmina, Chloé avait de quoi s’inquiéter. Elle hoqueta et se crispa alors que ce beau et délicat pied se posa sur son ventre. Tout son corps se réchauffa brusquement, et se mit même à brûler, comme si elle avait de la fièvre.
« Q-Quelles mesures madame ? Je ... Je jouerai le jeu s-si je peux réellement en savoir plus sur ... Sur ... Vous ... » Dit-elle, la voix s’atténuant petit à petit, comme si elle était trop distraite par quelque chose d’autre. Et cette chose, c’était ce pied sur son ventre. Chloé le fixa. Elle sentait tous ses vices refaire surface d’un seul coup. Elle sentait toute sa passion, tout son brûlant et puissant désir envers Desmina brûler en elle de toutes ses forces. La journaliste était au bord de l’effondrement, sur le point de craquer, de céder. « Madame si je peux vous ... Votre pied, j-je ... » Dit-elle, ne pouvant s’empêcher de le regarder, de le désirer. L’activiste rougit subitement, puis commença doucement à amener ses mains. Timidement, très timidement, elle les posa dessus, sentant l’onctueuse texture du collant contre ses doigts, ainsi que la tendresse de cette plante. « Je ... » Dit-elle, perturbée, confuse, faisant mine de vouloir retirer ce pied. Mais ses petits mouvements de doigts n’allaient pas vraiment dans ce sens ... Ils étaient plutôt en train de vouloir simplement toucher.
Desmina était devant elle, dans toute sa splendeur, sa superbe devant elle. Son air hautain et arrogant, la toisant, lui faisait sentir qu’elle était au-dessus d’elle, et qu’elle avait le plein contrôle sur elle. Etait-ce faux ? Depuis qu’elle avait posé le pied dans cet ascenseur, hélas, non. Chloé était complètement déstabilisée à cause de son fétiche, commençant même à gratter du bout de ses ongles ce collant et ce pied. Elle était comme inconsciente, comme droguée, ne savant plus ni le comment ni le pourquoi de ses faits et gestes ... Ce qui expliqua pourquoi ceux-ci mimaient petit à petit une ... Caresse ?
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Le bel immeuble flambant neuf de Malvo recelait de nombreuses curiosités architecturales pensées et élaborées en grande partie selon les directives de sa patronne, et particulièrement en ce qui concernait son bureau. Cette très large pièce située au dernier étage du bâtiment, avait été spécialement dessiné par D.M et sa construction fut encore plus étroitement supervisée par cette dernière. Même les ouvriers, grassement payés, n’avaient pas eu connaissance de l’entièreté des modifications appliqués à cette partie de la structure, encore moins de l’utilisation finale de ces ajouts secrets. Car malgré son apparence très simple, et très plate, le bureau de la démone dissimulait beaucoup de surprises...
Desmina avait planifié cela depuis le début. Elle avait besoin d’un espace bien à elle, destinée à non seulement l’héberger, mais aussi pour lui permettre ses fantaisies, dont Chloé allait très certainement faire les frais cette nuit là. Tout était évidemment dissimulé, et la journaliste n’avait sous les yeux qu’un grand bureau, somme toute, parfaitement normale pour une entreprise de cette envergure. Son idole, son modèle si longtemps admiré la toisait de haut, assise fièrement sur le bord du meuble, calculant chacun de ses mouvements vers sa proie.
« Je pose mon pied où bon me semble, Chloé. Ne m’obligez pas à vous rappeler les règles. » Dit-elle en laissant la jeune femme toucher timidement cette partie de son corps.
La diablesse avait inévitablement noté l’attirance de la jolie activiste pour ses jambes et, en bonne tortionnaire, elle avait bien entendu décidé de l’exploiter. Elle claqua des doigts, ce qui eu pour effet de verrouiller à distance la porte du bureau en un claquement sec. Dispositif ultra moderne, ou bien manœuvre inexplicable ? Le doute était tout à fait permis. Elles étaient désormais seules, enfermées pour une nuit toute entière, dans un endroit où D.M exerçait un pouvoir absolu, comme si les deux femmes étaient coupées du monde.
Le pied de Desmina progressa légèrement vers le haut, remuant doucement des orteils tandis que le fragile tissu des collants glissait sans bruit pour atteindre la naissance des seins de sa victime. D.M courbait si haut sa jambe, que sa jupe s’était relevée en réponse, dévoilant très subtilement le haut du collant et une interstice de peau douce. Elle ne cessait de fixer Chloé. En prédatrice, comme un serpent cherchant la moindre ouverture pour saisir sa proie en une prise mortelle, elle commençait à ressentir la peur de la jeune femme. Ce qui était tout à fait normal compte tenu de ses sous-entendus, mais c’était aussi, parfaitement calculé.
« Vous n’avez pas à avoir peur. Sauf si vous comptez me désobéir, Chloé, mais vous allez être une jeune fille très sage, et très obéissante, n’est-ce pas ? Cela ne peut qu’être bénéfique pour vous. »
Intérieurement, la démone était très impatiente de jouer avec sa nouvelle mortelle. Oh, Chloé n’était pas si loin de la vérité en imaginant des scènes de tortures, seulement… Cela n’allait probablement pas être le genre de sévices auxquelles elle s’imaginait. Desmina prenait soin de ses amantes, ou plutôt de ses esclaves. Elle continua à lever la jambe, arrivant presque à une position horizontale, en passant sur la jeune et tendre poitrine de l’activiste rougissante. Avant de gagner finalement son visage où ses orteils enveloppés de tissu se posèrent sur les délicieuses lèvres de la belle victime, appuyant ses mains sur le bureau pour conserver l'équilibre.
« Embrassez-le, vous en mourrez d’envie. Et si vous êtes une honnête fille, montrez-moi la clé USB que vous avez dissimulé sur vous, et je vous autoriserai peut-être à ôter ce collant. Dans le cas contraire, vous m’obligerez à sévir. »
Desmina était une démone faite chair, à la beauté surnaturelle, et ses jambes n’étaient pas en reste. Fuselées, douce et fermes, la pauvre Chloé pouvait aisément sentir leur perfection même à travers le collant, une chair suave qui ne demandait que les caresses. C’était du moins ce que D.M voulait lui faire croire. Elle n’était en rien une adepte du sexe classique, tout ceci n’était qu’une première invitation, un simple appât pour éveiller son désir.
« Vous ne voudriez pas me voir en colère, Chloé » Ajouta-t-elle, d’un ton à la fois si menaçant, et si délicieusement sensuel en prononçant ce nom que cela semblait contradictoire, et hypnotisant à la fois.
La pièce si froide auparavant, donnait désormais l’impression d’avoir pris quelques degrés, comme si la simple présence de Desmina emplissait la pièce de chaleur. Sa jupe avait glissé un peu plus, dévoilant le haut de ces cuisses et Chloé, en se penchant, pouvait probablement apercevoir le début d’une splendide culotte de dentelle noire. Une si délicieuse tentation, mais n’était-ce pas une illusion ? D.M semblait l’inviter, l’aguicher, mais en réalité, allait-elle réellement lui permettre d’accéder à son corps pourtant si proche, ou tout ceci n’était qu’une façon de faire sombrer la pauvre Chloé ?
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La journaliste réalisait que plus elle se laissait aller, plus elle se jetait dans la gueule du loup. Un piège qui se refermait sur elle, et dont elle n’aurait aucun moyen de s’en échapper. Chloé le voyait et en était consciente, mais l’appel était bien trop puissant. Desmina attaquait ses points faibles, et semblait avoir parfaitement comprit ce qu’elle ressentait envers elle. Une grande, profonde et puissante admiration. Chloé s’était beaucoup renseignée sur elle, ou tout du moins, sur ce qu’elle avait pu trouver. Une femme très charismatique, qui bien que ses motivations étaient obscures, possédait un tempérament exceptionnel. Chacune de ses interventions, chacune de ses interviews, et moindre prise de parole, Chloé les avait regardés attentivement.
Cette femme ne laissait strictement rien au hasard. Que ce soit son attitude, ou son apparence. Ses idéaux avaient paradoxalement séduit énormément la journaliste, qui en avait regretté d’autant plus sa position d’actrice du grand capital ! Quel gâchis, quelle tristesse ... Une femme comme elle, au service de ces rapiats. Desmina représentait beaucoup à ses yeux, et cette faiblesse était en train de la faire couler en ce moment même. L’activiste n’osait plus rien dire, complètement chamboulée et excitée malgré elle. Du bout de ses doigts elle effleurait et caressait ce délicat pied enveloppé dans un collant, et semblait comme hypnotisée, comme happée. Desmina continua à presser son ventre et ne tarda guère à remonter, lentement, faisant bouillir d’envie la pauvre fille.
« M-Madame ... » Dit-elle tout doucement, toute rouge, avec une voix timide. Elle ne parvenait pas à la repousser, et en avait-elle seulement l’envie ? Est-ce qu’elle n’avait pas plutôt envie d’embrasser et lécher ce pied, de laisser libre court à son petit vice, tant qu’elle le pouvait ? Il était évident qu’elle avait peur à ce moment-là, même si Desmina tenta de lui dire le contraire. De ne pas avoir peur ... Tant qu’elle lui obéira. Mais là était le problème de Chloé ; elle était une petite rebelle dans l’âme ! Quand les orteils de la femme parvinrent sur ses fines lèvres, Chloé clôtura ses yeux et gémit assez fortement, se crispant, faisant mine de ne pas apprécier. Alors qu’en réalité, c’était bien l’inverse. Tout son corps bouillonnait, frémissait, était en chaleur. L’odeur singulière du cuir de sa chaussure encore présent sur son parfait pied, couplé à la douceur de celui-ci, fit grandement tourner la tête de Chloé qui commença dès lors à se laisser aller.
Que dire du coup d’œil qu’elle pouvait à présent jeter entre les cuisses de Desmina, là où sa jupe était un peu relevée, laissant apparaitre sa délicieuse culotte en dentelle noire. Tout était fait pour l’exciter, et cela marchait ! Chloé commença à humer ce pied délicatement posé contre ses lèvres, laissant son petit vice s’exprimer librement. Il ne fallut pas longtemps pour que, timidement, elle place une main dessus pour le soutenir, et commença à déposer quelques petits baisers ci et là. Tout était si ... Parfait. La texture, le touché, ou même l’arôme olfactif ... Tout était si bon. « Hmm ... » Couina-t-elle doucement, se mettant lentement à embrasser et à lécher. La journaliste déploya sa langue sur la plante, la léchant timidement mais dans son entièreté, goutant ainsi à une saveur des plus exquises. Lentement elle remonta vers les petits doigts puis se mit à les embrasser, laissant ainsi toute sa passion – et son fétiche – jouer pour elle. Elle aurait adoré continuer ça. Ô qu’elle aurait adoré cela ... Mais quand Desmina mentionna la clé USB, tout changea. Son esprit fit un bond, et ses yeux se rouvrirent. Elle put alors apercevoir un bien étrange phénomène, où la maitresse des lieux referma la porte à distance d’un simple claquement de doigt.
Ceci interpella Chloé, qui commençait alors à douter. Etait-ce réellement un quelconque mécanisme technologique, ou bien ... Autre chose ? Songeant à cela, elle se rappela également de ses yeux, émanant une lueur ardente. Discrète, mais assez anormale pour qu’elle s’en soit réellement aperçut. Si on collait le tout avec son énigmatique inexistence au-delà les murs de Malvo, on avait là quelque chose de très mystérieux ... Et apeurant. Chloé revint subitement à elle puis se fit douleur, voire torture, pour s’extirper de sa chaise, et de ce pied si délicieux et attirant. Elle se redressa puis s’écarta un peu, une lueur apeurée dans ses yeux. « N-Non madame je ... Je ... Qui êtes-vous ? Réellement ? Vous ... Vous êtes en train de me tendre un piège ! V-Vous me séduisez depuis le début, pourquoi ?! » S’exclama-t-elle alors, ayant pour la première fois, réellement peur.
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Les humains possédaient une remarquable capacité à nier à la réalité, à un point exceptionnel même aux yeux de Desmina, quand bien même l’évidence était là, juste sous leur nez. La jolie journaliste avait perdu d’avance, et cela au moment exact où elle avait décidé de pénétrer par effraction dans l’immeuble de Malvo. Dans un sens, Chloé était chanceuse car elle était encore en vie. D’autres fouineurs, et autres intrus malavisés n’avaient pas eu cette chance, les hommes employés par D.M étant beaucoup joueurs que cette dernière. Car il s’agissait bien d’un jeu.
La démone aurait très pu forcer l’activiste depuis belle lurette, en faire son petit objet personnel ou bien la briser sous la contrainte physique ou mentale. Au lieu de cela, elle avait décidé de ronger petit à petit sa défense, utilisant ses désirs les plus inavouables pour effriter son caractère de rebelle arrogante. Toutefois, bien que longuement ramollis par la civilisation, les humains avaient conservé leurs instincts primaires et, fatalement, ceux de Chloé se réveillaient, instillant une peur croissante en elle. Une frayeur naturelle et inconsciente en présence d’un être supérieur. D’un prédateur.
Le stratagème de D.M fonctionnait à merveille. C’est avec un sourire satisfait qu’elle vit la pauvre Chloé, chamboulée et décontenancée, céder peu à peu face à son vice, son fétiche, qui ne demandait qu’à s’accomplir. La démone sentit les douces lèvres de la jeune s’entrouvrir pour embrasser sa plante de pieds, sa petite main la soutenant pour qu’elle puisse lécher le délicat tissu tout à son aise. Desmina jubilait intérieurement. Cette activiste si revêche était littéralement en train de lui lécher le pied !
Cependant, tout cessa brusquement. Desmina avait semé quelques graines de suspicions, quelques éléments mystérieux et sans explications. Quelle était l’étrange couleur de ces pupilles ? Comment s’était refermée cette porte ? Et surtout, comment pouvait-elle savoir que Chloé avait conservé la clé USB dans sa poche ? Tout ceci était rigoureusement impossible, en tout cas pour un humain. Elle aurait pu faire le choix de tout dissimuler, mais le doute et la crainte faisait parti de ses nouveaux projets pour la jolie mortelle.
Celle-ci se défit de cette jambe qu’elle adorait tant, et se leva d’un bond, la peur se lisant dans son regard. C’était une réaction bien normale. Être enfermée dans le bâtiment d’une société aux pratiques douteuses voire mafieuses était déjà angoissant, mais être en présence d’une femme dont on pouvait douter de l’humanité… Desmina s’amusait énormément. Elle jouait cruellement avec Chloé, comme un chat avec une souris, et lui sourit de manière énigmatique en la voyant sur la défensive.
« Chloé, Chloé… Je croyais vous avoir donné mon nom pourtant. N’étiez-vous pas une jeune femme courageuse, cherchant la vérité ? Ne me dites pas que vous avez peur de la connaitre. »
La voix lascive de Desmina emplissait la pièce quand brusquement, celle-ci disparu en un clin d’œil. D.M qui se trouvait assise sur le bord du bureau, en face de son interlocutrice, n’était plus là mais derrière cette dernière. Cette fois, Chloé avait la preuve indiscutable qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène naturel. C’était impossible ! Aucun humain ne pouvait se déplacer aussi vite, passant d’un endroit à un autre en un battement de cil. Et pourtant, D.M se retrouva pourtant bien dans le dos de la journaliste, la chaleur de son corps si proche enveloppa sa victime.
Mais la démone ne lui laissa pas le temps de réagir. En une fraction de seconde, elle enveloppa Chloé dans son étreinte sans tenir compte de ses protestations, l’attirant contre elle en ceinturant au niveau de la taille, sous sa poitrine, d’un seul bras. Avec une force surnaturelle ! La jeune femme aurait l’impression d’être dans un étau d’acier tant Desmina la plaquait contre elle sans le moindre effort, et pourtant, sans lui faire le moindre mal. Elle ne pouvait simplement pas bouger, ni écarter son bras comme s’il était fait de béton.
« Il est trop tard pour reculer, Chloé. Je vous avais prévenu de ne pas emprunter cette route, mais vous vous êtes entêté et vous avez choisi l’obscurité. Maintenant, nous allons voir ce que vous avez à offrir à l’obscurité… »
La chaleur du corps de Desmina était intense, bien supérieure à celui d’un mortel, et enveloppait la journaliste d’une aura confortable, magnétique. La main encore libre de D.M serpenta sur le ventre de Chloé, passant à plat sur son nombril avant de glisser sous la ceinture de son pantalon. Chloé pouvait sentir à présent ses doigts venir caresser son intimité bouillante d’excitation, touchant lentement, très lentement sa petite perle sensible. Le visage de son idole était posé sur son épaule, tout contre son oreille, et elle pouvait sentir son souffle chaud dans son cou.
« Je vois que votre vice vous a déjà excité. Quels secrets inavouables me cachez-vous donc encore, ma Chloé ? » Lui chuchota-t-elle sans cesser de la masturber avec lenteur. Desmina avait déjà lu dans ses pensées, mais lui faire avouer ses petits fantasmes lui semblait bien plus croustillant.
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Que pouvait bien cacher cette femme ? Plus ça allait, plus Chloé avait un mauvais pressentiment. Elle ne savait pas qui était Desmina au fond. Le danger était là. Elle ne savait pas ce dont elle était capable de faire ! Et dans l’inconnu, l’obscurité, on était bien souvent perdu, et apeuré. C’était le cas de la journaliste qui s’était écartée, regardant d’un œil non-confiant la femme. Elle s’était fait vraiment douleur pour quitter sa jambe et son pied, et intérieurement, commençait même à regretter. Il y avait toujours cette voix pernicieuse qui l’encourageait à juste abandonner, à succomber, à obéir aveuglément à Desmina, alléchée par la promesse de profiter de son corps.
Mais sa raison la freinait, comme à ce moment-là. La patronne de Malvo lui répondit d’un ton lascif, tout en la regardant. Ce n’était pas tant une peur de mourir qui frappait Chloé. Non. Il s’agissait là d’une peur un peu plus complexe, qui ne se résumait pas seulement au danger. L’activiste avait peur car elle ne savait tout simplement pas ce que D.M avait en tête. La tuer ? La torturer ? Ou autre chose ? C’était pourtant contradictoire avec la façon dont elle l’avait traité jusqu’à présent. Mais, même si ce traitement était ô combien agréable, rien ne garantissait qu’il ne s’agissait pas d’un piège, d’où la méfiance de Chloé.
Une partie de ses doutes furent confirmer quand, soudainement, Desmina disparut puis réapparut dans son dos. Ayant à peine le temps d’écarquiller ses yeux et hoqueter de surprise, la voilà qu’elle se fit immobiliser par la femme, dans son dos. Elle sentit un bras venir serrer son tour de taille et venir la coller bien contre Desmina. La chaleur de son corps envahit complètement la pauvre Chloé qui fut saisit d’une sensation extrêmement agréable, apaisante même. Et que dire de son inimitable parfum qui lui faisait tourner la tête. « Offrir à l’obscurité ? Que ... Qu’allez-vous m-me faire, Desmina ? » Demanda-t-elle d’une voix emprunte au doute, et à la crainte. Chloé n’avait pas moyen de faire face à la femme ; elle n’avait ni arme, ni plan. C’était dans son tempérament de se jeter à pied joins dans le bain.
Pour le coup, le prix allait être cher payé ... Ou pas ? Chloé gémit et se tortilla en vain, ne pouvant lutter contre cette chaleur, cette douceur, ce corps et ce parfum. Bientôt elle se mordilla la lèvre nerveusement et poussa un gémissement onctueux quand la délicate main de Desmina se faufila sur son ventre, glissant plus en bas, en-dessous son pantalon. Sa fine fleur se fit alors caresser, déclenchant immanquablement un plaisir immense en elle, qui la fit fondre. « Hmm ... M-Madame je ! ... » Minauda-t-elle, incapable de résister. Cette démonstration surnaturelle avait conforté Chloé dans l’idée que cette femme ... N’était pas humaine. Une métahumaine ? Une sorte de mutante ? Vu son attrait pour la luxure, et son charme débordant, il se pouvait très bien qu’elle soit une succube, aussi. Chloé peinait à le croire mais pourtant, les preuves étaient là.
« J-Je ne veux pas mourir ... Haaa – Pitié ! Démone, mutante, quoique ce vous ... Hmmm ... S-Soyez, je ne ... Ne ... » Dit-elle, peinant à parler tellement les sensations étaient intenses. Elle se déhancha doucement pour venir se frotter d’elle-même contre les doigts de Desmina, ne pouvant résister à l’envie. Puis, vint une question qui à peine posée, trouva réponse, tellement Chloé était chamboulée et au bord de craquer, de succomber pour de bon à Desmina. « Vous ! V-Vous ... Êtes mon secret ... Hmmmm ... Inavouable !!! » Finit-elle par avouer, n’en pouvant plus de résister. Ainsi, profitant de la proximité avec son visage, Chloé tourna le sien puis vint chercher un fougueux baiser, embrassant subitement Desmina de toutes ses forces, capturant ses lèvres entre les siennes. Elle continua de remuer son bassin pour aider la main de la femme, mais monopolisa de la plus belle des manières ses douces lèvres sucrées ! Cette étreinte, cette chaleur, cette douceur, Chloé ne pouvait y résister mourrait d’envie de se blottir davantage dans les bras de Desmina ... Quel qu’en soit le prix.
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D’un point de vue extérieur, la principale singularité de D.M se situait dans sa parfaite maitrise de soi, comme si elle exerçait un si parfait contrôle sur ses nerfs, qu’aucun détail ne pouvait échapper à son attention. Ni dans son verbe, ni dans ses gestes, et en particulier ce qui concernait Chloé, sa jolie victime nocturne. Quand bien même elle exhibait ce sang froid impressionnant, le désir s’instillait lentement dans ses veines à mesure que la belle mortelle se blottissait et se frottait contre son propre corps. Elle voulait s’emparer de sa chair, de ces chaudes formes remuant dans le creux de sa poigne et la faire gémir, l’entendre l’appeler sa maitresse !
Chloé était à l’image d’une innocente créature prise au cœur d’une énorme ombre cherchant à l’engloutir dans sa gueule hérissées de crocs. Et quand le secret fut dit, quand le pêché fut avoué, le désir de Desmina pour la jeune journaliste ne fit que croitre à toute allure. Leurs lèvres se soudèrent sur l’impulsion de cette dernière, et si la démone savourait pleinement la douce chaleur de cette mortelle, il lui en fallait plus !... A une vitesse surnaturelle, elle abandonna la douce fleur de la jeune femme, la tournant vers elle et l’allongeant sèchement sur le bureau en à peine un battement de cil.
L’œil d’un simple mortel ne pouvait escompter suivre un enchainement de gestes si rapides, et Chloé ne vit qu’un brouillard noir fugace avant de se retrouver le dos à plat sur le bureau, son idole la surplombant. Celle-ci saisit le joli visage de sa victime consentante entre ses mains, et plaqua ses lèvres contre les siennes en un baiser bien plus agressif et sauvage que le précédent. Sa bouche était littéralement en train de dévorer celle de Chloé, aspirant sa lèvre inférieur avant de venir assiéger sa langue avec hargne.
« Vous êtes mienne, Chloé. Oh non, vous n’allez pas mourir. Ou bien, est-ce que mourir de plaisir vous convient, hmm ? » Chuchota-t-elle en libérant les douces lèvres de son amante.
Tout ceci avait définitivement excité l’appétit de Desmina, et rien ne semblait capable de l’arrêter jusqu’à ce qu’il soit complètement assouvi. Certes, elle était toujours maitresse d’elle-même, mais il émanait d’elle une telle aura de pouvoir, de soif de domination et de désir envers sa future soumise, que c’en était presque suffocant. La démone n’était pas une succube à proprement parler. Elle n’était pas spécialisée en magie rose. Elle était en réalité une forme beaucoup plus ancienne et plus pure de démon, une combattante, ce qui rendait sa magie d’autant plus écrasante, beaucoup plus difficile à supporter. Son haut rang dans la hiérarchie démoniaque lui permettait bien sûr d’adopter une apparence séductrice, mais ce n’était qu’une capacité très secondaire.
Quoiqu’il en soit, aucun doute ne subsistait sur la nature surnaturelle de D.M, la journaliste était suffisamment aux premières loges pour le constater. La diablesse claqua des doigts, ce qui fit sauter la ceinture puis les boutons du pantalon de Chloé, exposant sa très jolie petite culotte masquant encore son intimité. Desmina s’était calée entre ses jambes, empêchant toute tentative pour se relever avec sa force surnaturelle, et passa lentement un doigt sur la surface délicate du tissu après avoir rabattu le haut de son jean. La lingerie était imprégnée d’une certaine humidité, faisant sourire Desmina qui fixait d'autant plus intensément, caressant lentement la pièce de tissu.
« Vous êtes enfin sincère avec moi, et avec vous-même. Quel soulagement, n’est-ce pas. Pourtant, il vous reste encore beaucoup de travail… Imaginez quel soulagement vous ressentirez quand je m’occuperai de cet endroit si humide. Avouez-le, Chloé, je veux vous l’entendre dire. »
L'index de Desmina appuyait sur la petite culotte de la journaliste, dessinant les contours de ses lèvres intimes avec une lenteur exaspérante. Une véritable torture. Elle faisait délibérément exprès de ne pas appuyer ses caresses, chatouillant à peine son petit clitoris sans y aller franchement. Son regard rougeoyant était fixé sur la pauvre Chloé, et il était évident que D.M se délectait de son ascendant sur elle, de cette jeune mortelle complètement sans défense.
« Dites-moi combien vous me désirez, combien vous voulez que ma langue se régale de votre entrejambe. Faites entendre vos désirs ! Suppliez-moi, Chloé… Suppliez votre maitresse… »
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Il n’y avait plus rien à faire. Les cartes étaient sur tables, les masques étaient (partiellement) tombés. Cela avait pris un peu plus de temps que prévu, mais Chloé ne pouvait finalement plus lutter contre elle-même. Contre ses désirs, son corps, sa petite voix perverse dans sa tête. Elle ne pouvait plus lutter contre Desmina et son magnétisme aussi puissant que dangereux. Voilà que la jeune journaliste, si rebelle et si fière d’ordinaire, était devenue la proie, la pauvre biche en train d’être dévoré par le loup qu’était la patronne de Malvo. Mais était-elle seulement une simple femme ? Après son tour de magie, et celui qui vint juste après, Chloé n’eut plus aucun doute. Elle n’était pas humaine.
Mais cela n’avait étrangement plus aucune importance, à présent qu’elle était bien entre ses griffes. Chloé se retrouva subitement allongée contre le bureau, avec une Desmina entre ses cuisses, la maintenant puissamment en place. Collée contre elle, son visage à deux centimètres du sien. La créature vint l’achever d’un sauvage et puissant baiser. Elle dévora sa bouche tendre et innocente, alors que la langue juvénile de Chloé tenta malgré tout de suivre le rythme, de répondre avec beaucoup de passion et de fougue à ce baiser, décidée finalement à se libérer. De ses inhibitions, de ses craintes. Afin ... De s’abandonner à la seule personne en ce monde capable de lui faire plier l’échine. Chloé s’en allait, s’égarait dans un plaisir infini, langoureux, aussi délicieux que passionné.
Rebelle, fière et revêche était-elle tous les jours, avec tout le monde ... Mais, elle savait qu’au fond, quelqu’un sur cette Terre serait un jour susceptible de la dompter, de l’apprivoiser, de faire d’elle une docile fille qui serait aussi impressionnée que devant sa maitresse d’école à l’époque. Cette personne, elle l’avait trouvé, et il s’agissait d’une femme exceptionnelle ... Desmina. Chloé s’abandonnait, lâchait prise, embrassait son désir et sa flamme pour elle. Elle laissait cette dernière embraser son corps et son âme, à mesure que la créature violait sa bouche et que la jeune fille y répondait du mieux qu’elle pouvait, goûtant autant à ses lèvres, qu’à sa langue et même sa salive.
Le baiser se rompit, laissant Chloé au bord de la réalité, à cheval entre celle-ci, et un monde fait uniquement d’extase et luxure. Yeux rivés dans ceux de Desmina, hypnotisée par ceux-ci, par leur rouge flamboyant, elle resta la bouche entrouverte, incapable de répondre quoique ce soit sur l’instant tellement était-elle subjuguée. Elle resta béate pendant quelques instants, avant de déglutir, et rougir comme une tomate. « Je ... Desmina ... Je suis ... » Dit-elle, s’apprêtant à prononcer le mot magique. Mais à ce moment, la femme à la chevelure de feu s’attaqua à sa zone sensible, à ce qu’elle avait de plus intime en tant que femme. Elle poussa un hoquet de surprise, alors qu’un feu la gagna subitement, la consumant à vitesse grand V. Il avait suffit à Desmina de caresser superficiellement la soie de sa petite culotte pour arracher à sa proie de beaux et doucereux couinements. Chloé se tortilla sur place, incapable de retenir d’avantage ses ardeurs, son envie de Desmina, son envie de profiter de son corps ...
« M-Madaaam j-je – Haaa – Je ... Je vous en s-supplie ... Hmm ... » Peina-t-elle à placer, rouge, se tortillant, remuant son bassin pour sentir d’avantage les délicats doigts de la femme contre elle. Tout avait mené à ce résultat, à cet instant précis, avec cette personne précise. Toute sa vie, Chloé avait défié les plus grands, même si personne le l’écoutait. Toute sa vie, elle avait couru, encore et encore, et cela l’avait finalement conduite ici, à son épreuve finale. Devant la personne qu’au fond de son âme, elle avait tant et toujours attendu. La personne qui saura la rendre complète, la soumettre ... Une véritable Maîtresse, en somme. Comme à l’école, autrefois ...
La regardant profondément et intensément dans les yeux, s’hypnotisant encore plus à force de les regarder, Chloé finit par achever ses dernières et maigres défenses. « Je vous désire plus que tout au monde ... Desmina ... Je ... Je vous veux, depuis le début je vous veux. Depuis le début ... Je vous désirais contre moi, à sentir votre langue en moi, à me faire devenir folle ! Je ... Je ... » Dit-elle, peinant à prononcer les mots magiques. « Emparez-vous de m-moi ... Maîtresse Desmina. Je vous veux ... Je vous veux !!! » Dit-elle finalement, comme une conclusion, et comme un début à quelque chose de nouveau, et totalement inconnu ; la soumission aveugle. Elle ne résista guère à l’envie de déplacer une main sur celle de sa désormais maitresse, entre ses cuisses, appuyant tout doucement dessus, pour lui montrer qu’elle lui était à présent offerte, entièrement. Chloé resserra ses cuisses contre ses hanches, et la regarda d’un regard de braise, mais clairement quémandeur, clairement en train de l’implorer de se lâcher contre elle ...
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Imprévisible et lunatique, les brusques réactions de Desmina avaient toujours largement contribué à sa réputation de démone instable, la rendant particulièrement dangereuse. Et Chloé était là, allongée sur le bureau, complètement exposée à un feu bouillonnant, à peine contenue derrière un visage presque impassible. La démone se doutait bien que la jeune femme ne pouvait pas réellement s’imaginer à quel point cette situation lui était risquée, tant la fragilité d’une vie de mortelle ne pesait pas lourd face à elle. D’une simple pression du doigt, et cette étincelle vivante s’éteindrait.
Néanmoins, Desmina n’avait aucune envie de mettre en danger la journaliste à ce moment là, et n’en avait d’ailleurs, jamais eu l’intention même lors de ses menaces. Bien au contraire. Admirant ce corps tendre et si fragile se tortiller sous ses doigts, gémissante et impatiente de recevoir le traitement de celle qu’elle venait d’appeler sa maitresse. Le mot fatal était lâché, et D.M passa sa langue sur ses lèvres, son appétit exacerbé au-delà des limites de sa contenance.
« Bien, Chloé. Cette fois, il n’y a plus de retour possible. Vous serez devenu quelqu’un d’autre quand j’en aurais terminé avec vous. » Dit-elle mystérieusement.
Le dressage de Chloé viendrait en son temps, mais en attendant, la démone avait simplement et purement envie de dévorer cette chair frémissante, de la marquer de ses dents et de la parcourir de sa langue. Ses pupilles étaient marquées par la faim, une violence tacite prête à fondre sur la jeune femme offerte devant elle, et l’expression de Desmina s’étira en un sourire impatient. Elle tira brusquement sur le jean de la journaliste, lui retirant délicatement avant de passer à sa jolie culotte qui termina à son tour sur le sol, l'exposant ainsi à moitié nue.
Ce fut à ce stade, que les gestes de D.M cessèrent d’être empreints d’attention et de délicatesse. A la vue de l’intimité exposée de Chloé, de son ventre agité d’une respiration saccadée et de ses cuisses où perlait un peu d’humidité, une certaine frénésie s’empara de la démone. Celle-ci caressa fiévreusement de bas en haut les jambes de la jeune femme, faisant courir ses ongles sur la surface délicate de la peau avant de pencher pour embrasser son nombril. Les cheveux rouges de Desmina se répandirent sur le doux ventre de Chloé avant que celle-ci ne se mette à descendre régulièrement vers ce qui l’attirait le plus, baiser par baiser.
« Gémissez, Chloé, je veux vous entendre. Suppliez votre maitresse, encouragez-moi à vous dévorer. » Laissa-t-elle entendre dans un murmure, pourtant parfaitement audible.
Desmina souleva les jambes de sa nouvelle soumise, les repliant autour de sa tête tandis qu’elle posa brusquement sa bouche sur sa jolie fleur. Le désir était trop fort… Elle voulait la faire couiner, entendre Chloé crier son nom et onduler sous sa langue qui s’invitait à présent entre ses jambes. Le souffle chaud de son idole adorée caressait sa peau, et la journaliste pouvait contempler son regard de braise fixé au sien tandis que D.M lançait franchement les hostilités. Sa langue vint laper, lentement au début, les lèvres entrouvertes de la jeune femme avant de s’y inviter, de s'y faufiler tout entière.
Mais, quand on était en présence d’une démone, le sexe pouvait-il réellement se dérouler normalement ? Ça ne semblait pas être le cas. Le visage de Desmina était collé entre les cuisses de Chloé, dévorant son jeune et délicieux minou, ses mains caressant lentement la douceur de ses jambes et pourtant… Quelque chose ne collait pas. Un plaisir indescriptible semblait étreindre le corps de la mortelle quand la langue de D.M continuait à progresser à l’intérieur, remuant et caressant ses douces parois bien plus efficacement que la normale. Quelle taille faisait véritablement sa langue ?
Occupée à littéralement dévorer Chloé, la maintenant fermement dans son emprise, la démone assiégeait son sexe avec appétit et une efficacité diabolique. Sa langue se tortillait à l’intérieur d’elle, stimulant cette zone si sensible avec talent, et une longueur démesurée. Bien entendu, Desmina trichait. Elle avait fait doubler de volume et de longueur cet organe afin de ravager Chloé, comptant bien la soumettre grâce à un plaisir écrasant et soudain. La démone savourait son goût, son parfum… La douceur de ses cuisses frottant contre son visage, et poussait de temps en temps des soupirs d’aises. Cela ne faisait que commencer, et Desmina avait encore beaucoup de projets pour sa nouvelle petite soumise.
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Le point de non-retour venait d’être franchit. Chloé venait d’appeler la femme par un adjectif qu’elle n’aurait, en temps normal, jamais du prononcer. Maitresse. Voila donc ce qu’était devenue Desmina ce soir auprès de la journaliste. Y aurait-il un moyen de faire marche arrière ? Non. Chloé était condamnée. Elle s’était condamnée. Elle ne désirait plus lutter, elle ne désirait pas perdre cette chance unique dans sa vie d’approcher Desmina, son idole, la femme de ses rêves. Chloé avait tout lâché. Et le résultat … Ce voyait en ce moment même.
Sa maitresse tira brusquement sur son pantalon et le lui retira, et sa petite culotte en soie eut le même sort, terminant au sol. « Hmm … » Gémit doucement l’activiste, toute rouge, n’osant rien dire ni faire pour freiner la femme. En avait-elle envie ? Même pas. Après tout, elle venait de lui quémander du plaisir. Ce n’était donc pas pour lui dire deux secondes après d’arrêter. Chloé était une grande fille et était responsable de ses actes. Impossible de résister à cette femme aux cheveux de feu, qui la traitait d’une telle façon … A la faire craquer encore plus. Desmina était tout ce qui faisait rêver et délirer l’activiste. Elle lui vouait une admiration sans borne, trouvant que tout dans sa personne était parfait ; à l’exception bien sûr de Malvo. Ce n’était pas très juste car cette femme avait, de manière flagrante, des défauts, des vices, que normalement Chloé devait condamner. Mais … C’était son fantasme.
Elle se mordit la lèvre et frissonna quand sa maitresse commença à caresser ses cuisses nues, puis gémit onctueusement en ressentant une grande bouffée de chaleur quand Desmina se pencha pour embrasser son ventre. Plus elle descendait, plus Chloé brûlait et se tortillait sous elle. « Hmm … Maitresse … Je … Je suis votre, mon corps e-est … Est à vous … E-Et … Haaaa … Je veux ê-être dévorée par vous … M-Maitresse Desmina ! » Couina-t-elle difficilement, luttant contre son excitation pour parvenir à parler. Mais elle apporta bien vite le coup de grâce à Chloé, quand son visage vint finalement se caler entre ses douces et brûlantes cuisses. Desmina plaqua son visage et sa bouche, et commença alors à jouer avec sa langue sur le bourgeon et les lèvres intimes de sa proie, qui se mit dès lors à écarquiller ses yeux et se tordre davantage.
« Haaaaaan !!! » Gémit-elle lourdement, se crispant d’un seul coup en sentant la magnifique langue experte de la femme lécher et s’enfoncer doucement dans le velours et la volupté de sa féminité juvénile. Aliénée par le désir et le sexe, Chloé ne répondait plus d’elle-même et se crispait complètement contre le bureau, tout en ondulant, en remuant son bassin pour mieux offrir son intimité au visage de Desmina. Elle aussi fixait de temps à autre son regard sur le siens, pour y découvrir un regard de braise, de feu, la fixant avec insistance tandis qu’elle lui dévorait la chatte. Chloé couinait de toutes parts alors que son corps la trahissait, ressentant un bien et un plaisir qu’elle n’avait encore jamais ressenti jusque-là. Elle ne résista guère à l’envie de passer sa main dans la chevelure luxuriante de Desmina et l’inciter à se presser davantage contre elle.
Cependant l’activiste perdit définitivement pied avec la réalité quand elle sentit une langue s’enfoncer de plus en plus profondément en elle, lui arrachant des cris de pure extase. « Oui, OUIII ! H-H-HAAAAAN MAITREEEEEESSE !!! » Cria-t-elle puissamment, ne pouvant plus rien retenir de son plaisir. Elle se faisait dévorer le sexe avec appétit, et jamais personne ne lui avait fait ressentir ça auparavant. Elle devenait folle, elle perdait pied avec la réalité, elle succombait à Desmina. Mais, Chloé trouvait cela bien surréaliste la façon dont sa maitresse parvenait à aller aussi profondément en elle. Malgré les millions de papillons qui virevoltaient dans son bas-ventre ; malgré l’extase inouïe ; malgré tout ce plaisir et cette luxure folle, Chloé se demandait bien comment une telle chose était possible. « Maitresse ! Haaannn M-Maitresse v-votre langue !!! J-Je – HMMMMM – Encooooore ! Oui – Ouiii ! Encore, pitié !!! » Couinait-elle comme une possédée, ayant tenté au début d’emettre un doute sur cette langue, mais au final, se retrouvant à en quémander encore plus.
A ce rythme-là, la pauvre Chloé n’allait pas tarder à jouir contre le visage de Desmina, à rependre sa douce mouille contre son délicat faciès. Après de longues minutes à subir le traitement surhumain de Desmina, Chloé se sentit partir, alors que son corps explosa de l'intérieur, et qu'une sensation de pur bien-être l'envahit. La foudre la frappa sur place alors que tout son corps se tendit une dernière fois, et que sa fleur se plaqua tendrement contre les lèvres de la femme, commençant ainsi à jouir contre elle, mouillant abondamment L'orgasme arriva. « HAAAAAAAN - HAAAAAAAAN - HAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNN !!! » Gémit-elle donc, n'étant plus maitresse de rien, ni même de son corps ni de son esprit. L'orgasme la ravagea de toute part, la laissant aliénée et les yeux révulsés. La tempête la frappa de plein fouet et emporta tout sur son passage, y comprit sa raison durant tout ce temps ... Jamais, ô combien jamais, elle n'avait eut pareil plaisir, pareil orgasme.
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Le vaste bureau de Desmina, encore silencieux et déserté il y a quelques instants, était à présent emplit des suaves gémissements de sa tendre proie, dont la défense ne faisait plus guère illusion. Chaque petit cri, chaque frémissement de sa chair était une gourmandise pour la démone qui se délectait d’autant plus du goût sucré de Chloé. La jeune femme hurlait à présent son nom, suppliant sa maitresse à la plus grande joie de celle-ci, qui chérissait cette réaction tout comme elle allait prendre un plaisir manifeste à la suite de ces fantaisies… Car la grande pièce où la journaliste avait été entrainée, n’était qu’un simple vestibule professionnel, dissimulant l’entrée d’une alcôve bien plus personnelle.
Une salle secrète où D.M comptait bien enfermer sa nouvelle soumise ! Cette simple idée ne fit que redoubler l’ardeur de la diablesse qui saisit à pleine les cuisses de Chloé en sentant son corps se tendre sous une vague de plaisir insupportable. L’orgasme de la jeune femme inonda la bouche de Desmina d’un nectar délicat, et grâce à son emprise, elle empêcha bien évidemment sa victime de se dégager. Mais également de chuter face aux spasmes incontrôlés. Car la démone savait parfaitement la jouissance dévastatrice que pouvait procurer sa langue, et celle continuait à lécher l’intérieur de la journaliste tandis sa tortionnaire ne perdait pas une miette du spectacle.
Avec satisfaction, Desmina contempla la pauvre mortelle, hébétée et littéralement absente pendant quelques instants sous la force du plaisir. Etait-ce seulement le seul effet de la dextérité de sa langue ? Elle n’en était pas complètement convaincu dans la mesure où l’activiste lui jouait une admiration sans borne, un fantasme inavouable même, et le vivre… Voir son idole adorée entre ses cuisses avait probablement multiplié les effets. La démone se mit à caresser tendrement les douces cuisses de Chloé, ressortant sa langue qui reprit une dimension humaine, pour lécher et embrasser doucement son jolie fleur encore prise de tremblements. Oui, décidément pensa-t-elle, cette mortelle allait beaucoup égayer sa nuit.
« Doucement, là… Ne mourrez pas, Chloé, j’ai encore beaucoup de choses à vous apprendre cette nuit. » Déclara-t-elle d’un ton doucereux en se redressant au-dessus de la jeune femme.
D.M vint poser ses lèvres contre le ventre chaud de sa victime, profitant de son parfum et sa chaleur, y déposant des baisers jusqu’à la limite de son pull. Se redressant à nouveau, son regard de braise se planta dans celui de Chloé, et elle fit mine de l’embrasser… Mais ne fit qu’effleurer ses lèvres du bout de la langue, frustrant la jeune femme tandis que ses cheveux de feu caressaient son visage. Souriant d’un air supérieur, Desmina se redressa brusquement, laissant la pauvre journaliste en l’état, et se pencha souplement pour récupérer son pantalon et sa petite culotte de soie.
« Quand vous aurez repris votre souffle, vous viendrez me rejoindre dans la pièce d’à côté. Vous pouvez aussi partir, mais je doute que vous vouliez quitter votre maitresse désormais. Surtout sans avoir caressé ce qui vous intéresse… »
Ses talons résonnèrent sur le sol impeccable tandis que la dirigeant de Malvo se rendait près du mur vide, posant ses doigts sur un espace d’autant plus vide qui laissa apparaitre les contours d’une porte. Etait-ce encore de la magie ou une dernière technologie ? La limite était sans doute difficile à cerner. Desmina entra dans la pièce dissimulée, laissant Chloé dans un état pitoyable, et pour cause, lui permettait-elle réellement un choix ? Après tout, elle venait de récupérer son pantalon et sa culotte, si bien qu’il serait difficile pour la jeune femme de sortir à l’extérieur. Surtout dans son état.
La pièce où D.M s’installa, jurait complètement avec le reste du bâtiment. Une véritable décor de film où un somptueux plancher sombre rehaussait un mobilier en bois de la même couleur et de grande qualité. Les murs étaient également recouverts de magnifique bois, dissimulant bon nombre de placards, renfermant eux-mêmes des surprises. Des divans composaient pour l’essentiel le mobilier, capitonnés d’un magnifique et confortable cuir rouge, dans un style décoratif plutôt médiéval. La pièce ne semblait guère fonctionnelle, où du moins, elle ne semblait pas remplir une fonction évidente comme un salon ou une salle de réunion. Il n’y avait aucun élément utilitaire, ni même moderne si ce n’est les spot au plafond, mais seulement de quoi s’allonger. Et quelques étranges anneaux situés à quelques endroits au plafond… Quant au centre de la pièce, un grand lit de cette même couleur rouge y trônait. Mais Desmina choisit de s’asseoir nonchalamment dans l’un des divans, attendant sa nouvelle soumise avec un sourire diabolique, celle-ci n’allant sans doute pas tarder. Dans un habillement des plus… sommaires, à son plus grand amusement.
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Ce bureau était étrangement vide. D’ordinaire, un chef d’entreprise faisait tout pour que son lieu de travail quotidien soit le plus confortable et aisé que possible. Mais là, il n’y avait pas grand-chose. Soit Desmina était très minimaliste, ce qui étonnerait grandement Chloé, qui avait une certaine image d’elle. Soit cela voulait dire qu’il n’y avait pas tout. Que cette pièce n’était pas le vrai bureau de la patronne, ce qui était logique selon la journaliste ; elle n’allait pas l’emmener dans sa vraie pièce de suite, après tout. En tout cas, faux bureau ou pas, la jeune femme était en train de rêver ailleurs, dans un monde composé uniquement de plaisir, d’extase et d’orgasme.
Sa maitresse l’emporta dans un torrent de plaisir et de sexe, surtout avec cette langue qui allait si profondément et si intensément en elle. La pauvre Chloé céda entre les mains de Desmina, qui semblait ô combien satisfaite d’avoir fait jouir sa proie. La femme acheva d’avantage Chloé en venant doucement lécher son sexe directement, récolter les derniers pétales de sa fleur qui fut, pour la première fois, très éprouvée. Encore haletante et gémissante, Chloé était encore et toujours dans son petit monde à part, où il n’y avait qu’elle et sa maitresse, et rien qu’elles. Mais, Desmina commença à remonter et son baiser chaleureux sur son ventre la ramena à la réalité de la plus belle des façons. « Hmm … » Ronronna-t-elle tout doucement.
Cependant la feinte que lui offrit sa maitresse la laissa bien émoustillée. Ce baiser aurait dû être achevé ! Chloé en avait eu envie, terriblement envie. Sentir le souffle de son idole sur sa bouche et son visage, sentir ses longs et beaux cheveux la caresser … Si elle le pouvait, elle se serait jetée à ses lèvres malgré elle, afin de réclamer son baiser ! Mais hélas, il n’en fut rien. Au lieu de cela, Desmina se recula et ramassa les quelques affaires trainant au sol. Désormais, Chloé n’avait ni culotte ni pantalon … Ce qui pour le coup, l’empêchait de partir. Un moment de lucidité était venu alors que sa maitresse lui tournait le dos pour révéler une pièce secrète ; cette fameuse vraie pièce. Chloé aurait voulu saisir cette chance, qu’elle soit encore lucide, pour sauver ce qui lui restait de morale … Mais, à la vue du fessier de Desmina, sensuellement moulé dans sa jupe, et à la vue de ses longues jambes, elle craqua de nouveau.
Elle se redressa et se secoua la tête. « Tu vas droit dans le mur Chloé … Ressaisis-toi ... » Se dit-elle. Mais, elle savait être sincère et honnête avec elle-même. Desmina venait de le dire ; elle ne voulait plus quitter sa maitresse. Du moins, pour le moment. Elle la désirait énormément, elle voulait encore de son corps et sa chaleur … Elle en voulait plus. Ainsi, soupirant, la journaliste se résigna telle la petite esclave qu’elle était en train de devenir progressivement. La journaliste se dirigea vers la pièce, avant que la porte ne se referme d’elle-même derrière elle. Sans doute un mécanisme automatique. Sur ce coup, elle ne croyait pas à de la magie ou de la télépathie. Mais … Ca n’effaçait pas tout le reste, qui la confortait dans l’idée que Desmina était une métahumaine ! Ainsi donc, Chloé entra et put ainsi admirer l’ambiance bien différente de la salle.
Bois, couleurs, style, c’était bien plus personnel que le bureau de la patronne. Celle-ci était d’ailleurs assise de manière nonchalante sur un long divan, fixant la journaliste. L’intéressée rougit encore plus qu’elle ne le faisait déjà. Il fallait dire que le fait qu’elle soit à moitié nue, le sexe révélé, était un élément particulièrement déroutant. Elle n’avait plus que son haut … Et celui-ci n’allait pas tarder à partir. Plantée debout devant la sublime Desmina, Chloé avait réellement l’air d’une élève honteuse devant sa maitresse après avoir fait une bêtise. Elle ne sut quoi dire dans les premiers instants, mais finit par parler néanmoins. « Je … J-Je n’arrive pas à vous résister … Maitresse Desmina … » Dit-elle, baissant son regard, un peu honteuse.
Résignée, et surtout désireuse, enivrée par son idole et son charme, Chloé commença à se baisser, pour finir à genoux – sur ses deux genoux, plus précisément – devant la femme aux cheveux de feu.
« Qu’allez-vous faire de moi, Maitresse ? … » Dit-elle, remarquant alors que son visage était très à proximité des longues jambes de Desmina. Ce fut pour cette raison que son regard se planta dessus, se riva dessus. Elle se mordit la lèvre puis, comme si elle n’était plus maitresse de ses propres gestes, Chloé porta ses petites mains sur les jambes enveloppées de collant devant elle, se mettant à doucement les caresser. Plus elle le faisait, plus elle sentait qu’elle aimait faire cela … Qu’elle aimait se sentir en position de faiblesse, de soumise, envers la femme de ses rêves, la femme qui représentait un idéal, un modèle … Une idole. Chloé attendait le verdict, attendait la sentence. Elle caressait les douces jambes de sa maitresse en attendant, mais petit à petit, descendait, comme si la journaliste désirait venir chercher à nouveau l’objet de son vice tantôt illustré …
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Entrecroisant ses longues jambes, la belle démone ferma paisiblement ses magnifiques yeux rubis, et prit une longue inspiration. La journaliste avait beau ne pas être présente dans la même pièce qu’elle, ses sens surnaturels lui permettaient de savourer, de visualiser chacun des plus petits gestes de Chloé. Le parfum de ses cheveux quand elle se redressa de son bureau, la délicate senteur s’échappant de ses cuisses et l’écho timide ses pas quand elle se décida finalement à lui obéir, suivant le chemin pris par sa maitresse.
Un sourire satisfait se peignit sur le visage de Desmina quand sa jolie soumise parut sur le seuil, arborant un air contrit et rougissante. La porte claqua automatiquement, enfermant les deux femmes hermétiquement au reste du monde… Jusqu’à ce que la démone en décide autrement. Celle-ci garda délibérément le silence, laissant bien évidemment la gêne de Chloé croitre face à cette nudité partielle exposée au regard scrutateur de D.M. La manœuvre avait été entièrement calculé, et à présent, elle savourait le léger malaise que provoquait cette situation chez la journaliste.
« Résister est inutile Chloé, vous luttez contre vous-même et vos désirs. » Déclara-t-elle en regardant la jeune femme s’agenouiller à ses pieds.
Une petite surprise en soi. Desmina haussa un sourcil en voyant la mortelle se prosterner à ses pieds, et cela, sans même qu’elle en ait fait la demande explicite. L’activiste cachait donc au fond d’elle-même, une forte tendance à la soumission, ou peut-être était-ce simplement dû à la présence de son idole, de la femme qu’elle admirait tant. Quoiqu’il en soit, sous l’œil attentif de sa maitresse, Chloé recommença à se laisser envahir par son vice, son regard se portant sur les splendides jambes de la démone de manière évidente.
« Je vais bien m’occuper de vous. C’est tout ce que tu attends, n’est-ce pas, Chloé… Être en position inférieure, être ma chose… Que je décide pour toi. »
Les mains de Chloé envahissant malgré elle les jambes de sa maitresse, cette dernière les lui confisqua soudainement, les retirant avant qu’elle puisse atteindre son pied. Desmina laissa échapper un petit ricanement nettement audible. Jouant délibérément avec les sentiments de la journaliste, elle retira ses talons, les laissant retomber sur le plancher, avant de croiser à nouveau les jambes hors de portée de la jeune femme. D.M claqua des doigts tout aussi brusquement. Aussi surprenant que cela puisse lui paraitre, le haut de Chloé disparu de son corps pour rejoindre le plancher lui aussi et celle se retrouva désormais avec son soutien gorge comme dernière pièce de tissu. Une nouvelle preuve confirmant le caractère surnaturel de la dominatrice.
« Cependant, tu t’es prosterné, c’est un bon début, Chloé. En ce cas, ta maitresse va te gratifier d’une récompense… » Lâcha-t-elle d’un ton énigmatique.
Desmina leva l’une de ses jambes sous le nez de la journaliste, soulevant le bord de sa jupe pour atteindre le haut du collant… Et dans un geste extrêmement sensuelle, elle commença à le retirer, faisant glisser le tissu le long de sa jambe parfaite et bien évidemment, délibérément sous le regard de Chloé. De manière tout aussi calme, bien qu’avec une lenteur et une sensualité incroyable, elle réitéra l’opération sur son autre jambe, laissant tomber les collants sur le sol et dévoilant ses jambes nues.
Désormais libre du tissu, son pied vint serpenta le long du corps de Chloé, remontant depuis son ventre agité d’une respiration fiévreuse jusqu’entre ses seins avant d’atteindre son cou. C’est avec une souplesse enchanteresse que Desmina caressa le cou délicat de la jeune femme, son pied doux et chaud effleurant tendrement sa chair. Maitresse de ses mouvements, ses orteils atteignirent le menton de la journaliste, chatouillant sa bouche et plantant son regard dans celui de la mortelle. Ses jambes formaient des courbes si parfaites, que D.M jubilait intérieurement en imaginant l’effet que ce fantasme devenu réalité provoquerait chez Chloé.
« Vénère le cadeau que ta maitresse te fait, Chloé… Lèche, savoure, montre combien tu apprécies ce que je fais pour toi ! » Dit-elle avec un brin d’autorité cette fois.
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Chloé était définitivement en train de se redécouvrir. Tout ce qui était en train de se dérouler n’était pas seulement une ode à la luxure. Il s’agissait là d’une véritable aventure dans la propre personnalité de Chloé. Celle-ci ne comprenait pas ce qui lui arrivait ; elle agissait en terrain inconnu, et agissait purement sur ses instincts, émotions et sentiments. Ayant toujours été une fille activiste, impulsive, ce comportement était donc naturel ; se laisser porter par ses émotions plutôt que sa raison dans une situation inconnue. Mais alors, que découvrait-elle à son propre sujet ? La journaliste s’était toujours convaincue d’être une véritable rebelle contre le système. Une revêche farouche, qui brandissait haut et fort n’être l’esclave de personne, de pouvoir penser et agir librement, contre les méchants qui dirigeaient le monde.
Mais là ... Ce soir, cette nuit, tout était si différent. Chloé peinait à se reconnaitre tellement ses agissements étaient inhabituels, et pourtant, venaient bien d’elle-même. Elle se découvrait une autre personnalité, une autre face cachée qu’elle a toujours, inconsciemment, tout fait pour la dissimuler. Desmina était l’objet de ses désirs, de ses fantasmes, mais pas que. Elle était, dans la vie et l’esprit de Chloé, la seule et unique personne digne. La seule et unique personne qui se démarquait des autres, qui était différente. Par conséquent, la seule et unique femme que Chloé admirait de manière totalement irraisonnable. Combien d’heures, de journées et même de nuits avait-elle passé à retourner Internet, les librairies et toutes les ressources à sa disposition pour dénicher des informations sur D.M ? Chloé se rendait compte, maintenant, à quel point Desmina avait pris place dans sa tête – et son cœur – et commençait à comprendre pourquoi. Depuis tout ce temps, D.M était sa faiblesse, sa faille, celle qui pouvait parvenir à faire ressurgir cette face cachée de Chloé.
Une soumise. Ou plus particulièrement, une dévote ! Une activiste, groupie, capable de presque tout au nom d’une cause. Cette cause n’était pas ses motivations politique, mais ... Desmina. C’était ce qu’elle commençait à comprendre, et c’était pour cette raison qu’elle ne parvenait pas à résister. A genoux devant sa maitresse, Chloé rougissait et n’osait plus rien dire. Tiraillée entre la honte et l’excitation, elle ne parvenait plus à raisonner. Dans un tel état, chaque mot, chaque dire de D.M était en train de se graver dans la tête à Chloé, de la façonner, de faire d’elle une esclave. Sans compter que son fétiche n’aidait pas ... Les mains caressants les jambes de Desmina, la journaliste fut un peu frustrée quand celle-ci décida de la priver. Néanmoins, elle resta captivée, subjuguée par sa maitresse. Elle observa avec désir celle-ci se déhancher subtilement pour retirer ses talons, puis ses bas, qui tombèrent au sol.
Jambes désormais nues, Desmina continua d’ensorceler Chloé en posant son délicat pied sur son ventre nu. Car juste avant, elle venait de lui confirmer sa nature métahumaine en faisant disparaître ses vêtements d’un claquement de doigt. La question brûlait les lèvres de la journaliste ; de quelle nature était D.M ? Mutante, Inhumaine, Alien ... Démon ? Il y avait du choix. Nul doute qu'après coup, Chloé allait y repenser et redevenir raisonnable à ce sujet ; si Desmina était une créature quelconque, alors elle représentait un immense danger pour elle ... Ou pas. Peut-être qu'au fond, sa vraie nature ne ferait que la rendre encore plus folle d'elle ! Mais il ne faisait nul doute que Chloé se méfiait encore plus de D.M désormais. Cependant, impossible pour la pauvre demoiselle d’y penser car, sa maîtresse commença à caresser son corps du bout de son pied, arrachant de délicats soupirs à son esclave. Impossible pour l’activiste de résister à ça. Elle se sentit de plus en plus enivrée par Desmina, surtout au contact de ses délicats petits doigts contre ses lèvres. Fixant son regard dans le sien, Chloé ne désirait alors plus qu’une chose ; obéir. « M-Maitresse ... Merci ... » Dit-elle d’une petite voix, attrapant alors avec soin sa récompense de ses mains, puis déposant un savoureux baiser sur les petits doigts de D.M.
Son fantasme avait bien faillit la pousser à utiliser les talons et les bas de Desmina, si celle-ci ne lui avait pas présenté ce qu’elle désirait tant. Mais là, inutile de trouver substitution, à présent qu’elle était en train d’embrasser avec une certaine révérence le pied de la puissante femme. Chloé clotura ses yeux et se laissa donc emporter, se mettant à savourer ce qui lui était offert. Puis, suivant l’ordre de sa maîtresse, suivant son ton un peu plus autoritaire, Chloé commença à s’enflammer. Elle huma d’un seul coup fort et long l’enivrante saveur olfactive de son précieux butin qu’elle tenait entre les mains, puis se mit à lécher à grand coups de langue la plante de celui-ci. Sa langue se plaqua tendrement contre, puis pressa tout en roulant dessus. Chloé bougeait sa tête pour couvrir de haut en bas toute la zone, déposant d’hargneux baisers sur les doigts quand elle les atteignait. « Hmm ... Hmmm oui ... Si bon ... Si bon ... » Gémit-elle à voix basse, pendant qu’elle poursuivait son affaire comme une droguée, assouvissant ce vice, ce fétiche avec la femme qui habitait son esprit depuis tant de mois.
Comme Desmina le lui avait ordonné, Chloé était donc en train de vénérer le cadeau qu’elle lui avait donné, là, contre ses lèvres. De manière très passionnée, très active, elle alternait ses actions entre lécher, embrasser et humer ce si beau pied ... Pendant que, l'air de rien, une autre petite main baladeuse commença à se glisser sur l'autre pied, à le caresser doucement tout en l'emportant petit à petit contre elle. Plus précisément, entre ses cuisses, contre sa petite fleur qui commençait à reprendre feu.
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La chute était toute progressive car, malgré son caractère imprévisible, Desmina ménageait sa soumise, la préparant de la plus belle délicate des manières, et ne voulait en rien précipiter les choses. Non pas qu’elle fuyait une épreuve de force, mais la soumission progressive était son jeu favori. C’était une façon de préparer Chloé, mais également elle-même, faisant progresser l’intrigue sexuelle en décortiquant la gestuelle de la demoiselle pour mieux la couler dans ses propres vices. Un véritable jeu de stratégie dangereuse, surtout lorsque la journaliste avait à faire avec une diablesse, dont elle ne connaissait pas encore la véritable nature.
Une révélation qui viendrait probablement en son temps. A présent, D.M savourait simplement la vue des lèvres de la jeune parcourir ses pieds, suivant ses ordres à la lettre comme elle s’y était attendu. La démone eut un sourire satisfait. Ce fantasme, ce vice de la jeune femme, elle l’avait senti prêt à exploser, comme une bulle cherchant à crever la surface… Et tant d’attente avait visiblement rendu l’activiste complètement affamée. Celle-ci ne se contentait pas seulement de lécher la plante du pied de Desmina, mais elle l’embrassait, s’imprégnait de sa texture et de son parfum, non sans gémir de désir. S’en apercevait-elle réellement ?
« Comme tu aimes cela, Chloé… Tu as dû en passer des nuits à te caresser en y songeant, te faire jouir en pensant à ce vice. Car c’est un vice, tu le sais, et tu es une véritable perverse, tu le réalises enfin… » Lui chuchota-t-elle, autoritaire et avec un brin de cruauté dans la voix.
C’était, après tout, le propre des démons d’entrainer les humains à leurs pertes, n’est-ce pas ? Et en bonne créature diabolique, le geste anodin de Chloé, n’échappa pas au regard attentif de sa maitresse qui vit sa main se glisser entre ses cuisses. Tandis que son sourire s’agrandit, ses pupilles semblèrent briller d’un brasier plus intense. C’était l’ouverture, l’erreur à ne pas commettre, pensa-t-elle ! Entrainée sans le savoir par son désir disproportionné, et par la même, par le piège de Desmina, la jolie journaliste venait de lui fournir une excuse pour passer au niveau supérieur.
« Crois-tu que je t’ai autorisé à te toucher ?! » Dit-il sèchement, ses paroles claquèrent dans la somptueuse pièce. « Ta maitresse te fait un cadeau, et la première chose que tu fais, c’est de lui désobéir… Petite ingrate ! »
Sans même laisser le moindre instant à Chloé pour protester, sa maitresse lui retira brusquement son offrande des mains, et se leva tout aussi soudainement. Desmina était une femme aussi belle qu’intimidante et, grâce aussi à sa nature, sa silhouette inspirait un puissant respect mêlé de crainte, toisant la journaliste de toute sa hauteur. Elle leva sa jambe pour appuyer sur le buste de Chloé, l’obligeant à basculer sur le côté et à s’allonger dos au sol sans la moindre possibilité d’y soustraire. Après tout, sa force était tout bonnement surnaturelle, et la mortelle devait parfaitement le sentir.
« Tu es à moi, Chloé, et cela veut dire plusieurs choses. » Déclara-t-elle, utilisant son pied sur le buste de la jeune femme pour la plaquer au sol, sans l’étouffer toutefois, la maintenant simplement.
« C’est moi qui décide de ce que tu es autorisé à faire, tu n’as aucune initiative. Je me sers de toi, et je vais te rééduquer parce que tu en as bien besoin. Petite mortelle… »
Les orteils de Desmina remuèrent à la naissance du cou de la jeune femme, et elle se lécha les lèvres en admirant le corps de sa victime, exposée et soumise sur le plancher étrangement chaud pour du bois. Chloé avait d’ailleurs, étant donné sa position, une pleine vue sur les jambes de sa maitresse et le dessous de sa jupe où s’abritait une ravissante culotte de dentelle noire. Cependant, une chose à laquelle Chloé ne devait guère s’y attendre, se produisit. Une fine et longue queue d'un rouge intense sembla grandir derrière D.M, au niveau du bas de son dos, et remua de manière serpentine au milieu de ses paroles. Quant à son pied, il était véritablement bouillant.
« Je vais t’apprendre à me craindre et à me vénérer, Chloé. Tu voulais toucher l’obscurité ? Je vais te montrer le plaisir que tu vas en tirer… » Lâcha-t-elle mystérieusement. « Maintenant, je ne veux plus entendre que « Oui, maitresse », est-ce que c’est compris ?! »
L’appendice caudale de la démone remua une nouvelle fois, avant de serpenter et de s’enrouler autour de sa jambe, montrant par ailleurs qu’il faisait bien partie de son corps. Le ton de Desmina était empli d’une autorité certaine, comme si elle réprimandait sèchement une très mauvaise élève. Son pied descendit, et avec un sourire sadique, elle le faufila sous le soutien-gorge encore place de Chloé, malaxant l’un de ses seins avec ses orteils. Intérieurement, la démone jubilait, et s’amusait même énormément en songeant aux immenses possibilités qui s’offraient à elle pour corrompre cette jeune rebelle naïve.
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Oui, elle aimait beaucoup ce qu’elle était en train de faire. Chloé n’avait jamais assumé cette part de vice en elle, cette part perverse. Desmina avait visé juste en devinant que bien des nuits, la jeune journaliste s’était faite jouir. En revanche, pas que grâce à son fétiche ; Chloé fut bien honteuse de toutes ces fois où elle s’était faite plaisir en pensant à son idole, tout simplement. En se l’imaginant en sa compagnie, en train de faire des choses pas très catholiques, comme on pouvait le dire. Que pouvait-elle y faire ? Chloé désirait de tout son être cette femme. Elle lui vouait une si grande et si belle admiration, elle était incapable de se sentir menacée, même si elle l’était.
Néanmoins elle sembla commettre une erreur. En effet, en ayant voulu aller plus loin, faufilant sa main plus en bas sur son propre corps, elle provoqua par mégarde sa maitresse qui réagit au quart de tour. Se faisant retirer son jouet de ses mains – et sa bouche – Chloé cligna à plusieurs reprises des yeux, voyant sa maitresse se relever d’un coup, la surplombant de sa hauteur. La scène était très parlante ; il y avait d’un côté une puissante femme, aussi belle que dangereuse, au charisme inégalé et à la nette supérioté sur tout le monde. Et, de l’autre côté, il y avait Chloé, à terre, comme une bête sans défense, impressionnée et intimidée par Desmina.
Elle ne voulait pas mettre en colère son idole. Mais visiblement elle avait fait quelque chose de pas bien, qui avait froissé la femme … Ou bien, elle le faisait exprès. Dans tous les cas, cela ne l’empêcha guère de finir au sol, allongée de force contre le dos, le buste maintenu en place par Desmina qui avait posé son pied dessus. Rouge de gêne, de honte et de peur, Chloé n’osait plus rien dire, fixant sa maitresse, déglutissant tout en sentant son cœur battre très fort. La force de Desmina était considérable, et ne collait nullement avec son corps … Quelque chose n’était pas normal. Ce n’était qu’une preuve en plus qu’elle n’était pas humaine ! Chloé en eut la définitive et irrévocable réponse quand ses yeux s’écarquillèrent, en voyant une longue et belle queue rouge pousser à la chute des reins de sa maitresse.
Pétrifiée, elle était. Le discours de Desmina se gravait dans son esprit … Oui, elle était sienne. Oui, elle lui devait obéissance. Oui … Elle ne devait plus rien dire d’autre si ce n’était son accord avec tout ce que lui ordonnerai Desmina. Cependant, Chloé se rendait compte qu’elle était en présence d’une démone. D’une créature paranormale, et dangereuse. Elle déglutit, tentant légèrement de se débattre, de se dégager, son instinct lui hurlant d’arrêter tout ceci et de partir ! Chloé ne pouvait pas faire confiance à une diablesse, ce n’était pas possible. Mais, dans son état … Cela avait-il de l’importance ? Quand sa maitresse commença à provoquer sa poitrine du bout de ses petits doigts, à faufiler son pied en-dessous son soutien-gorge, elle gémit lourdement, ses quelques défenses revenues retombant aussitôt.
La journaliste voulut dire quelque chose, à l’encontre de son idole. Elle voulut se battre, se défendre, mais de ses lèvres, seuls deux mots sortirent … « Oui, Maitresse … » Dit-elle alors. Chloé tenta le tout pour le tout, et rassembla ses dernières forces morales pour dire autre chose. « J-Je ne veux pas mourir … Hmm … Je ne voulais pas … Froisser une Démone … Pardon Maitresse ... » Finit-elle par dire, étant désolée de ce qu’elle avait fait. Desmina n'aurait pas pu choisir meilleurs mots, quand elle parlait d'apprendre à la craindre, et à la vénérer ... Car c'était exactement ce qu'était en train de faire Chloé.
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Desmina n’avait rien d’une amante ordinaire, et si au fil de ses moments de fantasmes solitaires, la journaliste s’était imaginée une soirée tendre, faite d’amour et de plaisir sexuel doux… Chloé irait certainement de surprise en surprise ! Cela ne pouvait être autrement, la démone ne pouvant pas aller contre sa nature, contre son caractère dominant et d’ailleurs, elle ne le désirait absolument pas. Elle allait faire de cette mortelle son jouet, et celle-ci avait tout intérêt à apprécier cela, sans quoi… Eh bien, l’activiste devait désormais parfaitement se douter de ce que pourrait lui faire une telle créature infernale.
La prise de la diablesse sur le corps de la jeune femme restait de marbre, et ses tentatives ne pouvaient que rester vaines face à une telle puissance. Ses doigts de pied vinrent adroitement pincer les tétons de Chloé, tandis qu’elle l’écoutait se confondre en excuses avec un léger sourire satisfait. Tout ceci était bien entendu un jeu, mais quand la maitresse de cérémonie n’était autre que Desmina, une puissante démone retorse, comment ne pas envisager à quel point cela pouvait devenir dangereux ?
« Qu’est-ce que je vais pouvoir faire de toi, si tu ne comprends pas les règles élémentaires ? Je suis déjà généreuse de t’accueillir ici, une petite fouineuse perverse. » Déclara-t-elle sur un ton cinglant.
En réalité, Desmina s’amusait déjà beaucoup. Elle jouait avec émotions de la mortelle, la rassurait, puis la terrifiait à nouveau, lui donnant l’image d’une maitresse imprévisible à moins que Chloé ne lui obéisse aveuglément. Chaque impression de confort allait être suivi d’une vague de crainte proportionnelle. D.M se pencha brusquement vers sa soumise, l’empêchant toujours de bouger, et passa son index sous la branche de son soutien-gorge. La pièce de lingerie céda aussitôt, libérant les seins de la jeune femme, comme si l’ongle de la démone venait de couper proprement le tissu sans un bruit.
Pendant quelques instants, Chloé ne put que subir les habiles tortures de sa maitresse, celle-ci utilisant ses pieds pour malaxer, jouer et asticoter les tétons de sa victime. Le magnifique visage de Desmina restait de marbre, impérial, et pourtant elle avait déjà déterminé la punition adéquate. Car si la journaliste suppliait de l’épargner, un affront, même insignifiant ne pouvait rester impuni. Chloé était désormais nue, respirant la crainte et totalement sans défense face à sa maitresse qui savourait déjà cet état de fait. Plus encore que cela, sa soumission l’excitait.
« Les petites rebelles comme toi ne reconnaissent que la force. Elles ont besoin d’être dressé, sans quoi elles continuent à aboyer. Et j’ai justement de quoi faire taire ces jappements. »
Se faisant, la démone passa à l’action. Ne laissant nullement le temps à Chloé de se dégager, elle s’accroupit à la vitesse de l’éclair, mais non en s’asseyant sur le buste de la jeune femme… Bien au contraire, Desmina passa ses jambes de part et d’autre du visage de sa proie, posant ses pieds autour sa tête. Puis elle s’agenouilla pour garder un meilleur contrôle sur ses mouvements, si bien que sa culotte, et donc sa chaude intimité, était directement à la hauteur des lèvres de Chloé. Celle-ci ne put que subir, sa maitresse ne s’étant ni plus ni moins, qu’assise sur son visage, et elle avait désormais la tête sous sa jupe !
« Il était temps d’utiliser cette bouche pour un meilleur usage… » Lâcha-t-elle en glissant ses doigts dans la chevelure de Chloé, l’intimant de commencer son travail.
Bien entendu, cette position recelait un piège. Car Desmina avait encore conservé sa culotte, ce qui posait un bien gênant dilemme pour celle qui se trouvait en dessous. Devait-elle le lui retirer au risque de la fâcher ? Ou bien devait-elle suivre les consignes mot pour mot et lécher le tissu ? La démone l’avait sournoisement fait exprès, dans le simple but de jeter Chloé dans la confusion et resserrer son emprise sur elle. Quoique la jeune fille puisse décide, Desmina sera gagnante. Qu’elle obéisse sans prendre d’initiative, ce serait un pas de plus vers la soumission totale, qu’elle tente de penser par elle-même, et sa maitresse la punirait. D.M commença alors à onduler ses hanches, faisant frotter le délicat et parfumé tissu de sa culotte contre les lèvres de sa pauvre victime.
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Chloé savait qu’à partir de maintenant, il n’y avait plus de marche arrière. Il lui était impossible de décider par elle-même. Elle était à la merci de Desmina purement et simplement. La journaliste, après la révélation sur la véritable nature de sa maitresse, avait commencé à avoir réellement peur. Qu’allait-elle lui faire ? Etait-elle un danger ? Toutes ces questions qui se bousculaient dans sa tête mais qui, pourtant, ne diminuaient en rien son désir envers Desmina. Bien au contraire, ce fut paradoxalement un élément qui la fit encore plus désirer cette femme. La voir aussi dominante, aussi fière, aussi supérieure provoquait en elle un curieux sentiment.
Elle fut bien impuissante face à la démone qui finit par lui retirer son soutien-gorge, la mettant ainsi totalement à nue. C’était un symbole assez fort ; Chloé, la journaliste intrépide qui clamait ne jamais se laisser faire par les grands de ce monde, était désormais aussi nue qu’un ver, toute soumise envers D.M, qui était un des visages de son ennemi. Du moins, elle le pensait jusqu’à ce qu’elle franchisse les portes du bureau de Desmina. Sa vision des choses commençait à changer. D.M continuait de jouer avec ses délicates pointes érigées, arrachant encore et toujours des soupirs honteux à Chloé qui ne pouvait lutter contre son propre corps. Celui-ci adorait ce que la créature était en train de lui faire.
Sentir ce pied, ces petits doigts s’attaquer à sa poitrine, c’était aussi excitant que fantastique. Un désir peu avouable, mais bel et bien présent. Chloé était toute paralysée, le regard scotché à Desmina, à la contempler, à l’admirer honteusement, sans qu’elle ne puisse émettre la moindre contestation. Mais, le meilleur restait à venir ; Ses yeux s’écarquillèrent subitement en sentant sa maitresse plier les genoux, avant de venir frotter de force sa fine et douce culotte contre ses lèvres. Chloé se retrouva la tête sous sa jupe en un rien de temps, incapable de se défaire de l’emprise de Desmina. Sa tête était maintenue entre ses cuisses, et elle était à présent forcée de lécher le précieux présent qui lui était offert.
L’odeur suave de cette culotte et de sexe lui emplit les narines, l’aliénant, la faisant gémir, lui embaumant l’esprit de manière à rendre ses pensées encore plus confuses. La texture du textile frottant ses lèvres, couplé au touché délicat des lèvres intimes de Desmina au travers celui-ci ... C’était des sensations que Chloé n’avait encore jamais perçu de cette façon ! Tout chez cette femme était si parfait, si unique, si ... Intense. La jeune femme clôtura ses yeux et se laissa finalement aller, déployant sa petite langue pour commencer à lécher. La journaliste couina doucement, alors qu’elle posa ses mains sur les cuisses de Desmina, pour les caresser doucement pendant qu’elle se mettait à lécher sa culotte, et à presser sa langue pour mieux sentir le relief de sa féminité au travers. Desmina lui faisait honneur en lui accordant un tel privilège ; c’était ce qu’elle pensait désormais. Son idole lui accordait du crédit, et mieux encore, lui accordait la chance de pouvoir gouter à son corps.
« Hmmm ... Maîtresse ... » Gémit-elle langoureusement, complètement enivrée. Cependant, Chloé restait Chloé. La journaliste était espiègle, rebelle, et maligne. Même face à sa maîtresse, il subsistait en elle ce petit sentiment taquin et joueur ! Ce fut pour cette raison que malgré les risques, et après de longues minutes à lécher tendrement la fine culotte de sa maîtresse, elle osa tirer doucement sur le tissu par ses dents, afin de dégager l’accès. Juste après, Chloé cru pouvoir se racheter en collant sa langue et ses douces lèvres directement contre le délicat et délicieux sexe de sa maîtresse, se mettant à le lécher, à le combler de toutes sortes d’attentions possibles, insistant même sur le bourgeon intime de Desmina pour faire bonne élève ... Elle savait ce qu’elle risquait mais, Chloé restait une petite fouine qui aimait jouer avec le feu !
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Avec le sentiment inconscient et profond que la bouche de son esclave, si proche d’elle, empêchait toute fuite, Desmina perçu ce souffle chaud et timide effleurer le délicat tissu masquant sa parfaite intimité. Elle appréciait d’ailleurs, beaucoup cette position. Chloé était entre ses jambes, et accomplissait sa volonté comme il lui était désormais naturel de le faire telle une bonne soumise, sans la moindre possibilité de s’y soustraire. La démone eut un sourire à la simple pensée, idiote, que la jeune femme veuille réellement s’échapper de son emprise maintenant qu’elle avait fait démonstration de ces signes…
Fascination, soumission, vénération, désirs si évident que les renier serait inimaginable. Un frisson parcouru le dos de Desmina lorsque les mains de la mortelle vinrent caresser la peau délicate et à la sensibilité exacerbé de ces cuisses. Elle était une créature infernale, et sa distraction nocturne constituait à tourmenter les sentiments de Chloé, mais pourtant… La démone appréciait et prenait réellement du plaisir à sentir cette petite langue chaude et affamée dessiner les reliefs de sa fleur à travers le tissu.
« C’est mieux… Apprends ta place. » Chuchota-t-elle en faisant onduler ses hanches au-dessus du visage de Chloé.
Desmina avait tout prévu. Lorsqu’elle perçu les dents de la journaliste écarter les rebords de sa culotte pour accéder au fruit défendu, la démone eut un sourire pernicieux, s’étant préparé à cette éventualité. Comme elle l’avait déjà exprimé, Chloé restait une rebelle, une jeune femme trop curieuse pour son propre intérêt, et surtout, qui se croyait tout permis. Malgré cela, D.M la laissa faire quelques instants. Cette langue explorant son intimité était appréciable, mais finalement, elle se releva brusquement.
A nouveau, la voilà surplombant Chloé de toute sa hauteur, fronçant les sourcils et lui jetant un regard hautain. Desmina posa en un clin d’œil son pied dénudé sur le délicat cou de la jeune femme, bloquant son menton de ses doigts de pieds. Une authentique posture dominante. La journaliste devait bien sentir la légère pression exercée par sa jambe et, maintenant qu’elle connaissait la nature de D.M, il était fort à parier qu’elle pouvait simplement l’étouffer. Néanmoins, elle n’appuyait que très légèrement, comme un avertissement tacite.
« Qu’est-ce que je t’ai déjà expliqué ? C’est MOI qui donne les consignes, comment oses-tu faire ce qui te plait ? » Clama-t-elle lui lançant un regard sévère. « Cette fois, tu vas souffrir, Chloé. »
Sans perdre une seule seconde, Desmina retira son pied et, prenant appui sur le sol, attrapa le bras de la journaliste pour l’obliger à se lever sans douceur. Une force irrésistible qui niait toute échappatoire. La démone attrapa Chloé par la taille, la soulevant sans le moindre effort comme si elle ne pesait guère plus qu’un sac de plume, et la porta d’un pas vif jusqu’au grand lit où elle la jeta sans ménagement. Chloé était une soumise, un objet dont sa maitresse allait se servir, mais surtout rééduquer dans un premier temps.
Le lit était incroyablement moelleux et doux, tandis que les draps exhalaient le suave parfum de D.M. La pauvre journaliste se retrouva bien vite le nez dans ces couvertures, plaquée avec rudesse sur le ventre tandis que la poigne de Desmina la maintenait dans cette position d’une seule main posée sur son dos. Sa main libre vint caresser les belles fesses complètement exposées de Chloé et, avec un ricanement bref, elle passa ses fins doigts le long de sa raie, chatouillant son anus et sa fleur intime humide.
« En réalité, tu es une peste, Chloé. Tu te crois autorisée à tout faire parce que tu te dis drapée dans une vertu imaginaire et des principes idéalistes… »
La main de Desmina cessa d’explorer le sillon intime de sa victime. Dans un mouvement silencieux, le bras de D.M prit de l’élan, et retomba avec force, venant gifler les fesses de Chloé. La démone maitrisait bien évidemment sa force pour que la douleur soit brève, mais l’impact laissa une belle marque sur le derrière rebondi.
« Tout ça parce que tu n’as jamais pris une bonne correction. Tu as besoin de quelqu’un pour t’apprendre combien tu es une petite perverse fouineuse. » Dit-elle sèchement. « Je suis certaine que tu mouilles déjà. Je veux t’entendre dire haut et fort combien tu es en chaleur, et comment tu as rêvé de me lécher les pieds, à ce moment-là, j’arrêterai… »
Une seconde claque vint s’abattre sur le fessier rougie de Chloé. Puis une autre, et encore une autre. Desmina l’avait mise dans une position très humiliante, et à présent, elle était en train de la fesser ni plus ni moins comme une gamine subissant une punition. De temps à autre, une pause était ménagée, où les doigts de la démone se faufilait entre les fesses de la jeune femme, venant parfois chatouiller sa fleur intime. Un authentique mélange de brève douleur et de plaisir.
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Le corps de Desmina était devenu une véritable petite obsession chez Chloé, obnubilée par l’idée de le caresser. Démone ou pas elle demeurait pas moins très attirante. Son attitude hautaine et arrogante produisait un curieux effet chez la journaliste ; elle qui était pourtant une petite rebelle semblait adorer quand sa maitresse se montrait aussi ... Conquérante envers elle. Peut-être pour mieux la provoquer par la suite ? Elle savait qu’elle jouait avec le feu en faisant cela mais, elle ne pouvait s’en empêcher. Chloé s’était donc mise en tête de venir chercher directement la féminité de sa merveilleuse maitresse de par sa langue, écartant le tissu très délicat de son sous-vêtement.
Au départ elle ne constata aucune réaction, si ce n’était que D.M semblait apprécier ses caresses sur ses cuisses. Mais elle se releva subitement. Chloé leva ses yeux alors que son cœur se balança dans sa poitrine. Qu’allait-elle lui faire ? Un dangereux mélange d’adrénaline, de peur et d’excitation vibra en elle, alors qu’elle faillit être étouffée par ce soudain pied se plaquant sur sa fine gorge. Ce n’était pas non plus asphyxiant ; juste la pression nécessaire pour provoquer une gêne chez Chloé, qui se tortilla au sol, incapable de décrocher du regard de Desmina. Il était clair que le simple contact avait suffi à rendre Chloé toute confuse et excitée malgré la dangerosité de la situation ...
En conséquence, elle ne se débattit guère quand elle se fit soulever par le bras, puis jeter sur le grand lit confortable de sa maitresse. La pauvre journaliste atterrit sur le ventre, le visage allant complètement s’enfoncer dans la tendresse des draps ... Qui était fortuitement imprégné de l’enivrant parfum de Desmina. De quoi lui faire sévèrement tourner la tête ! Ayant à peine la volonté de se débattre, à cause de cette fragrance totalement surréelle et envoutante, elle sentit sa maitresse la plaquer davantage contre le lit, maintenant une main dans son dos pour la tenir en place. Les yeux de Chloé commencèrent à se révulser alors que ses narines aspiraient encore et encore le parfum, enfumant son cerveau de seconde en seconde, la plongeant dans un profond état d’extase et de soumission, par extension.
Définitivement cette odeur avait quelque chose de particulier. Ou bien ... Tout simplement, sa maitresse avait d’excellent goût en la matière. Dans tous les cas, Chloé couina subitement quand la main très baladeuse de Desmina s’aventura sur son fessier. Quand sa petite rondelle et sa féminité furent chatouillées, Chloé écarquilla ses yeux et se crispa, laissant également échapper un petit couinement. « AH ! » Gémit-elle, enfonçant un peu plus ses doigts dans les draps. Comme toujours les paroles de Desmina trouvaient très facilement leur chemin vers l’esprit de Chloé, qui se sentait de plus en plus soumise voire inférieure face à cette femme si exceptionnelle et unique ... C’était, au fond, une chance de pouvoir s’être attirée ses faveurs.
Et il y avait toujours cette image de l’élève honteuse devant sa maitresse qui lui revenait en tête, à présent que celle-ci s’était mise à la fesser ! Chloé avait eu mal dès la première claque mais, n’avait répondu que par un gémissement à la croisée entre la plaintif, et le plaisir. Oui, rien qu’avec ça, elle pouvait se dire qu’elle était une petite perverse en manque. Si on cumulait ceci avec tous ses fétiches, ses fantasmes envers Desmina, Chloé apparaissait alors comme une véritable dévergondée. C’était ce que sa maitresse tentait de lui faire avouer, voire comprendre. La journaliste se crispa encore tandis qu’elle subissait les gifles sur sa croupe, qui en devenait toute rouge à force. C’était humiliant, mais paradoxalement, c’était terriblement excitant de l’être devant son idole.
« J-Je vous veux ... *SLAP* HII ! O-Oui Maitresse je vous VEUX ! Je ne suis qu’une ... Qu’une *SLAP* HA ! Qu’une perverse qui m-mouille à l’idée d-de vous lécher les pieds ... *SLAP* HA-Vous me rendez ... Folle !!! » Avoua-t-elle, bien que cette révélation n’était ni nouvelle ni surprenante. Desmina savait à quel point Chloé devait fantasmer sur elle, à quel point elle s’était masturbé en pensant à sa personne, à son corps, et même à ce qu’elle pourrait lui faire. Chloé avait déjà fantasmé à l’idée de se faire fesser par son idole ; cela voulait donc dire que son actuelle punition était en vérité un fantasme en train de devenir réalité ! Pire encore, elle semblait se cambrer doucement pour mieux bomber son innocent fessier, afin de se recevoir encore et encore des claques dessus. Chloé se sentait humiliée, rabaissée, minable devant sa maitresse ... Et elle adorait ça.
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Desmina ne cessait d’aller de surprise en surprise avec sa victime d’un soir. Naturellement, elle n’en montrait pas le moindre signe, et son beau visage restait tout à fait impassible malgré un étonnement croissant. La démone ne pouvait que constater à quel point Chloé appréciait la manière dont elle la traitait, et même en réclamait davantage ! Un tel comportement exemplaire pour une soumise, cela éveillait naturellement la curiosité de sa maitresse… Mais aussi l’excitait terriblement. Entre deux claques sur le fessier rebondit, elle glissa brièvement son index sur l’intimité de Chloé, se rendant compte avec satisfaction de l’état de la jeune femme.
La démone releva son doigt luisant de mouille et, avec un sourire appréciateur, le glissa dans sa bouche pour le lécher longuement, les yeux brillants d’avidité en imaginant ce qu’elle allait lui faire. L’atmosphère de la pièce semblait avoir radicalement changé, comme si l’ambiance suave et raffinée avait été chassé par l’aura brûlante de luxure qui se dégageait à présent de D.M. Celle-ci fut prise d’un lent frisson, illustrant son impatience, et elle gifla plus fort encore les fesses de Chloé en se mordillant la lèvre.
« Tu es encore pire que je ne le croyais, Chloé. Ta perversité ne semble même pas avoir de limite. » Murmura-t-elle d’un ton doucereux qui ne rendait pas justice à la fièvre montant à l’intérieur de son corps.
La main de Desmina délaissa un instant le postérieur rougie de la mortelle. Souplement et quasiment sans un bruit, elle se débarrassa de sa jupe et sa culotte de dentelle raffinée, libérant ses hanches parfaites dont elle interdisait pourtant la vue à Chloé. Si la jupe chut au pied du lit, la démone conserva néanmoins la pièce de lingerie dans sa main, recommençant à fesser la jeune femme de sa main libre. Il n’y avait guère d’échappatoire pour l’humaine, pour peu qu’elle veuille réellement se soustraire à tout cela, et la diablesse exerçait suffisamment de force sur son dos pour l’empêcher de bouger.
L’esprit de D.M fonctionnait à toute vitesse. Bien plus que ne le serait l’esprit d’un mortel, et celle-ci avait déjà décidé de la prochaine humiliation à infliger sur sa nouvelle esclave. Brusquement, entre deux halètements de Chloé, la démone enfila rapidement sa propre culotte sur le visage de la demoiselle. Une manœuvre astucieuse puisque la disposition de la lingerie laissait la bouche de la jeune femme libre, tout en masquant ses yeux et son nez. Chloé était désormais forcée de voir et de respirer à travers l’enivrant tissu de sa maitresse. Qui, manifestement, était loin d’en avoir terminé avec elle.
« Je devrais te bâillonner. C’est tout ce que tu mérites, mais néanmoins, il est temps d’utiliser ta bouche pour quelque chose de plus utile que des revendications naïves. »
Le ton de Desmina était tranchant, autoritaire, et elle retourna tout aussi sèchement la pauvre Chloé sur le dos. La jeune femme pouvait remarquer à quel point sa maitresse dévorait du regard ce corps fragile, rougie d’excitation et exposé à ses moindres caprices. Mais elle ne laissa aucunement l’opportunité de réfléchir, et encore moins de protester. La démone se releva brièvement pour mieux s’asseoir à cheval sur la mortelle, plaquant immédiatement sa féminité contre les lèvres impatiente et douce de sa soumise.
Avec un léger râle de plaisir, D.M commença à faire onduler ses hanches, utilisant littéralement la bouche de Chloé pour assouvir son désir. Sa main vint saisir les cheveux de l’humaine, l’obligeant à plaquer son visage entre ses cuisses et étalant son jus intime sur son menton. Car, après ce lent début de soirée, la fleur de Desmina était véritablement trempée, et ce malgré son attitude stoïque face à sa victime.
« Bien, Chloé. Lèche ta maitresse. C’est ta place désormais, c’est là où tu excelles j’en suis certaine. Si tu fais bien ton travail, je te montrerai ce qu’est vraiment le plaisir. » Dit-elle, mystérieusement.
Desmina s’amusait beaucoup. Le visage de Chloé entre ses cuisses, coiffé de sa belle culotte, tandis que sa petite langue s’aventurait loin en elle, la démone s’offrait un moment pour soulager son désir. Naturellement, elle avait d’autres plans pour sa soumise, et tout ceci n’était qu’un doux mais humiliant début.
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Les claques sur son fessier s’enchainaient et ne cessaient de la faire couiner encore plus fort. En entrant dans ce bureau cette nuit, elle était loin de s’imaginer qu’elle finirait dans une chambre secrète, à se faire fesser par l’une des plus puissantes femmes du monde des affaires ! Même si, au fond d’elle, au fin fond de son esprit quelque peu pervers, Chloé avait désiré que Desmina la punisse ainsi. C’était son idole, la femme de ses rêves, et il était inconcevable de partir d’ici sans une quelconque marque de reconnaissance. Il suffit à Desmina de glisser un simple index sur le pourtour de la féminité en feu de sa proie pour se rendre que celle-ci était dans un sacré état ...
Chloé se mordait la lèvre en sentant cet index effleurer son sexe et faillit se crisper. Quand une claque plus violente que les autres fit trembler fortement sa croupe, elle en poussa un petit cri aigue avant de rougir, baissant les yeux et le regard face à sa puissante maitresse. Ses oreilles captèrent néanmoins un étrange bruit. Du textile qui frottait contre de la peau. Est-ce que sa maitresse était en train de se déshabiller ? Ce n’était pas exactement ça. Chloé ne put de toute façon rien voir puisque peu de temps après, elle hoqueta quand Desmina décida de lui barrer la vue en glissant sa fine et délicate culotte sur le visage.
« Hmm ! » Gémit alors la journaliste, qui ne voyait plus rien si ce n’était le tissu rouge et gourmand de cette pièce de lingerie. Inutile de dire que l’odeur émanant de ce textile envahit complètement ses narines et l’enivra au plus haut point. Il ne s’agissait plus là du simple parfum de Desmina ; mais de sa fragrance charnelle, qui avait une saveur très exquise ... Ainsi donc, aveuglée et abreuvée par l’empreinte de Desmina, la jeune journaliste ne put lutter quand elle se fit retourner brusquement sur le lit. Tout s’enchaina très rapidement ... Et en un rien de temps, voilà que Chloé se retrouvait avec le visage coincé entre les généreuses cuisses de sa maitresse, qui s’était assise dessus, plaquant sa délicieuse féminité contre ses lèvres.
« M-Maitresse ... » Gémit-elle, avant de succomber à l’appel irrésistible, à l’envie pressante d’obéir, de se soumettre et satisfaire la seule femme, la seule personne qui comptait réellement à présent. Chloé déploya sa petite langue et la pressa très langoureusement contre les chairs intimes de Desmina. Elle pressa son bouton intime, puis papillonna ci et là, caressant les pourtours et les fines lèvres de ce sexe en feu. Signe que malgré tout, Desmina n’était pas indifférente à tout ce qui se passait depuis le début ... C’était un bon signe ! Couinant doucement, la journaliste continua donc son labeur et lécha tendrement le sexe de sa maitresse, finissant au bout de quelques minutes par introduire sa taquine langue en elle.
Ses mains vinrent ensuite se placer sur ses cuisses, qu’elle pressa voire massa doucement, accompagnant ses mouvements de langue. Bien sûr, Chloé ne pouvait rien voir vu le tissu qu’elle avait sur le visage. Et chaque inspiration d’air lui faisait absorber, respirer au travers la culotte de Desmina, ce qui ne faisait que la plonger rapidement dans un état d’extase et excitation poussé.
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Aussi curieux que celui puisse paraitre pour un mortel, Desmina ne comptabilisait qu’un nombre plutôt faible d’amants, ou d’amantes, surtout en comparaison d’autres démons . Et pour cause, elle sélectionnait avec un certain snobisme ses partenaires, ou plutôt ses proies, et ses goûts étaient réputés très aléatoires. Rien d’étonnant avec un tel caractère lunatique. Néanmoins Chloé se débrouillait remarquablement bien !
La démone n’était pas certaine de saisir complètement ce qui l’attirait chez cette humaine, mais cette dévotion, cette soumission aveugle envers sa personne, en faisait définitivement parti. Chloé était physiquement attirante, jolie et ses lunettes lui apportaient une touche sexy, mais aux yeux de D.M, cela n’avait rien d’exceptionnel. Bref, elle était humaine. Et pourtant, Desmina avait de plus en plus envie de la malmener plaisamment, de la faire gémir et crier de plaisir…
« J’espère que tu te rends compte de la faveur que je te fais, Chloé… Hmm, très bien. Lèche comme si ta vie en dépendait. » Déclara-t-elle en percevant la petite langue de l’humaine asticoter sa féminité.
Desmina commença à avoir vraiment chaud. Et compte tenu de sa nature, ce n’était pas du tout une notion figuré, si bien qu’elle déboutonna son chemisier avant de retirer son soutien-gorge. Enfin totalement nue, sa splendide poitrine pointant fièrement, elle crocheta du bout de l’index le rebord de la culotte qui couvrait le visage de Chloé. Juste assez pour libérer l’œil droit de la jeune femme. Tout juste de quoi lui permettre de se délecter du spectacle, et de désirer sa maitresse encore davantage.
« Je vais peut-être te trouver une utilité finalement. Tu vas devenir mon sex-toy… Mmh, tu te débrouilles plutôt bien… Tu seras sous mon bureau, à me lécher entre deux réunions comme un jouet obéissant… »
L’image était parlante, et Desmina la mit en pratique aussitôt. Elle joua des hanches, ondulant sur le visage de la mortelle comme si elle l’utilisait pour se masturber. Les lèvres de Chloé devinrent rapidement luisantes de mouille, mais cela n’arrêtait pas sa maitresse qui continuait à appuyer davantage ses mouvements. Un objet sexuel. Son objectif était clair, illustrer combien la jeune femme était son jouet pour cette nuit, et qu’elle allait justement l’utiliser pour se faire plaisir.
Le corps de D.M devint progressivement bouillant. La chaleur qui émanait d’elle se ressentait dans la toute la pièce, et ses ondulations redoublèrent d’ardeur à mesure que de suaves soupirs s’échappaient de sa bouche sensuelle. Le plaisir montait. Elle le sentait. Et avec ça l’envie de prendre Chloé plus sauvagement, de la faire hurler et plus encore ! Desmina se mordit la lèvre pour se reprendre. Cela viendrait, très prochainement.
« Comme tu aimes ça être entre les cuisses de ta maitresse, tu as du en rêver, petite perverse. Hmmm… »
Le désir montait inexorablement. Que ce soit par le talent de Chloé, ou bien par l’excitation que provoquait cette situation, elle sentit un orgasme arriver à toute vitesse. Le dos cambré, la tête renversée en arrière, un râle sourd s’échappa d’entre ses lèvres. Un instant, l’opulente chevelure de Desmina semblait flamber. Ses cheveux déjà couleur de feu donnèrent l’impression de briller intensément, de même que ses magnifiques prunelles d’ambres. Elle n’était pas très démonstrative, mais un chaud et onctueux liquide s’écoula sur la langue de la jeune femme, venant humidifier plus encore sa bouche.
« Aah, Chloé… Tu n’es pas si mal comme esclave. » Lâcha-t-elle dans un râle. « J’ai justement une grosse récompense pour cette bonne conduite… »
Desmina remua encore longuement son bassin , comme si elle cherchait à imprimer le visage de sa jolie soumise de son orgasme. Laissant la langue de Chloé se promener comme bon lui semblait quelques instants, un sourire persistant se dessina sur son visage. A la fois énigmatique et pernicieux. Des arabesques noirs, de fins tatouages étaient apparus comme par enchantement sur sa peau, et celle-ci ne paraissait-elle pas plus… Rouge ? Ses cheveux avaient conservé cette aspect incendiaire, mais n’était-il pas plus brillants ? Et ce sourire… Desmina avait visiblement plus d’un idée en tête.
« Je veux t’entendre supplier ta maitresse. Réclame ta récompense, Chloé, sans quoi je ne soulagerai pas le feu que tu as entre les cuisses. »
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Lécher sa maitresse, la satisfaire et l’amener le plus loin dans le plaisir et l’extase était le seul but courant de Chloé. La tête contre le lit et serrée entre deux belles cuisses, la jeune fille n’avait autre choix que d’user sa langue pour venir goûter à cette féminité si précieuse et si chaude que sa maitresse lui offrait. Oui, elle se rendait compte au fond d’elle-même de la chance qu’elle avait ; pendant longtemps elle avait fantasmé sur Desmina, sur cette femme forte et autoritaire, qui lui inspirait tant de bonnes choses. Et maintenant elle était là, à être sa petite esclave sexuelle, à être sa poupée, en train de goûter à ses chairs féminines.
Tout ce que lui disait Desmina, Chloé le buvait et s’en imprégnait. La jeune fille sauta sur l’occasion pour observer le splendide corps de sa maitresse quand celle-ci releva juste de quoi libérer un de ses yeux ; le spectacle ne fut pas décevant en plus. Chloé eut le souffle coupé et entrouvrit sa bouche en voyant la poitrine nue de Desmina ... Une poitrine si belle, si ferme et si bien proportionnée ... Cette femme était parfaite, tout simplement. Impossible de lui résister, impossible de lui dire non surtout quand on s’appelait Chloé et qu’on était admiratrice !
Cependant ce que déclara la femme après aurait dû troubler Chloé, lui faire peur et la pousser à partir. À sauver sa peau tant qu’il était encore temps. Mais au lieu de cela elle se sentait terriblement excitée à l’idée d’être réduite à l’objet sexuel de D.M ... Car effectivement, elle n’aurait jamais ressenti une telle chose si c’était pour une autre personne. Chloé la journaliste dissidente, rebelle et contre le système ; impossible pour elle de se soumettre envers quiconque ... Sauf Desmina, désormais. Chloé était en train de vivre un fantasme, un rêve et elle ne parvenait pas à se raisonner. La jeune femme continuait de lécher maladivement le sexe de sa maitresse, elle continuait à caresser et à enfoncer ses doigts dans la tendre chair de ses cuisses qui maintenaient sa tête dans un chaud et tendre étau.
Plus ça allait plus elle ressentait la chaleur émanant du corps de sa maitresse. Elle augmentait drastiquement et cela en devenait ... Curieux. Cependant bien trop occupée à satisfaire Desmina elle n’en fit pas plus attention que cela. Elle voyait sa maitresse se dandiner d’avantage, gémir de plaisir et se mettre à serrer sa tête contre elle davantage. Elle la sentait onduler et chauffer, et surtout, sentait sa mouille couler plus abondamment dans sa bouche. Un précieux liquide, un nectar au goût exquis, que Chloé racla de sa langue avec une certain avidité. La pauvre journaliste était comme possédée, étant dans l’incapacité de s’arrêter. Elle léchait avec gourmandise, se crispait fermement contre le corps de sa maitresse et réclamait encore et encore sa délicieuse mouille.
Chloé remarqua les tatouages noirs, la peau qui devenait de plus en plus rouge ... Et cela commençait à lui faire peur. Mais au lieu de la faire fuir, cette peur la tétanisa sur place, la paralysa. Cette peur la faisait se soumettre encore plus qu’avant ! En effet, à peine Desmina venait de lui ordonner de la supplier qu’elle obéit, libérant sa bouche pour le faire. « M-Maitresse pitié ... Haaa j-je veux ... Hmmm !!! M-Ma récompense – HMMM – Soulagez-moi ... Haaaannn ! Pitié, pitié !!! » Gémit-elle contre Desmina, contre son sexe qu’elle retourna brusquement lécher de toutes ses forces. Elle renfonça sa langue dans cet étroit conduit accueillant et se mit à la gesticuler dans tous les sens, décidée à tout faire pour que Desmina jouisse !
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Une vague de chaleur submergea soudainement la pièce douillette et luxueuse, propriété secrète de D.M. Des arabesques noires, de riches tatouages et autres mystiques figures se dessinaient sur sa peau d’ivoire qui virait désormais au rouge carmin. Son esclave humaine entre ses cuisses, elle ne cessait de remuer ses hanches, tartinant littéralement le visage de Chloé de sa jouissance. Mais l’apothéose était encore à venir. La récompense de sa soumise, l’objectif finale de sa soirée se dessinait tandis qu’elle faisait de son mieux pour satisfaire sa maitresse adorée.
Dans un flamboiement soudain, et un râle rauque, Desmina explosa enfin. Les lèvres de Chloé furent inondées d’un orgasme aussi brusque qu’intense, quand sa maitresse se crispa sur son visage, tendue par la jouissance. Néanmoins, ce ne fut pas le plus spectaculaire. Dans un magnifique éclat rougeoyant, la chevelure de D.M flamba littéralement, devenant une crinière qui semblait faite de lave vivante. Une démone terrible et magnifique en personne.
« Aaah. Bien… Chloé… Termine ton œuvre, c’est une première récompense. » Confia-t-elle, remuant sa féminité trempée contre la bouche de sa soumise.
Desmina avait certes de quoi terrifier un mortel. Une démone séculaire, à la peau d’un magnifique rouge pur, mais surtout aux yeux mystiques, sans iris, de la même superbe couleur brûlante que ses cheveux. Une créature qui n’en avait pas terminé avec la pauvre humaine qui s’était livrée à elle ce soir-là. Son bassin ondulant toujours sur celle-ci, elle profitait encore des derniers frissons de son orgasme, une brève accalmie pour la jeune Chloé.
Mais soudainement tout changea. En une fraction de seconde, la diablesse se redressa de toute sa majesté, surplombant la journaliste émoustillée de sa véritable forme. Desmina la jaugea. Chloé avait toute les raisons d’être effrayée certes, mais elle se doutait combien la petite mortelle était surtout fascinée. Excitée même, d’être au lit avec une maitresse puissante et qui avait toute les capacités de réaliser ses petits fantasmes de soumise.
« Pauvre petite créature humaine… Tu es dans un tel état Chloé, c’est pathétique. »
Sa voix n’avait pas changé malgré cette apparence radicalement différence. Un ton à la fois autoritaire, mais terriblement séduisant, une voix de femme hypnotique avec un soupçon de gravité. Si érotique pour une dominatrice. Desmina eut un léger sourire tandis que son pied droit vint se promener sur le visage de sa soumise, ses joues trempées par la jouissance de sa maitresse, connaissant désormais très bien les penchants de Chloé.
La démone orienta son pied vers la nuque de Chloé, passa lentement entre ses seins, et tout en la surplombant encore, elle continua à sinuer sur son ventre. Avant d’atteindre sa féminité surexcitée. Par un lent et doux mouvement, D.M commença à caresser le sexe de la jeune femme, avec une lenteur exaspérante. Elle la masturbait littéralement avec son pied, la mettant au supplice !
« Choisis bien ce que tu vas répondre, Chloé. Ta récompense, c’est le choix que t’offre ta maitresse. Est-ce que tu veux qu’elle te prenne comme tu le mérites ? » Déclara-t-elle d’un ton doucereux.
Le choix était naturellement distordue, pervers. La question était, que voulait-dire Desmina par prendre Chloé ? Venant d’une démone, on pouvait sans doute s’attendre à tout, mais à voir son petit sourire moqueur, elle savait parfaitement que Chloé était à ses pieds. Littéralement. Les orteils de sa maitresse remuaient contre la douce fleur de la journaliste, la laissant en pleine frustration.
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Dans quoi était bien tombée Chloé ... Elle savait que sa maitresse avait bien des choses à cacher et qu’elle n’était au fond, pas humaine. Une alien ? Une sorcière ? Elle ne savait pas exactement. Mais cela allait-il pour autant la faire fuir pour de bon ? Difficile de répondre. La pauvre journaliste était complètement envoutée, aliénée par la beauté de Desmina mais aussi écrasée par son autorité. D’ordinaire si fière et insoumise, Chloé se retrouvait là avec plus fort qu’elle, avec vraisemblablement sa maitresse, celle qu’elle avait inconsciemment attendu depuis si longtemps. Desmina jouait de la rebelle comme s’il s’agissait d’une petite poupée.
Cependant la véritable révélation restait à venir. Elle surgit au moment où Chloé poursuivit ses efforts et continua de lécher la féminité de Desmina, dans l’espoir et le but de lui offrir un orgasme ! Si elle parvenait à la satisfaire, alors elle parviendrait à lui prouver qu’elle était ... Digne d’elle ! C’était de ça qu’il s’agissait au fond ; faire ses preuves et satisfaire la femme qu’elle admirait tant. Cependant elle ne s’attendait guère à ce qui allait se produire une fois que Desmina serait frappée par son orgasme. En effet, sous ses yeux incrédules, elle observa la femme achever sa transformation alors que ses cheveux se changèrent en ... Lave vivante ? Que sa peau devienne d’un rouge écarlate parfait, que véritablement, la femme se changea en démone !
(U-Une DEMONE ?!) Pensa-t-elle, très apeurée sur le moment. Tétanisée elle ne put faire grand-chose mis à part rester là, allongée, impuissante face à la puissance personnifiée. Desmina semblait extasiée et continua de remuer son bassin contre le minois de Chloé, qui malgré sa peur obtempéra et obéit à sa maitresse, continuant donc à la lécher, à se régaler de son entrejambe. Cependant, cela finit par cesser quand la démone se redressa debout, dans toute sa magnificence, dans toute sa splendeur et sa supériorité. Comment Chloé avait-elle pu espérer faire la rebelle face à une telle créature ? Face à une telle femme, une telle force ... Non, c’était tout bonnement impossible.
La seule chose qu’elle pouvait faire, voire qu’elle devait faire c’était plier l’échine, se soumettre, être docile et obéissante envers sa maitresse. Car dorénavant il était clair que Desmina était irrémédiablement la maitresse de Chloé ! Troublée par la peur mais aussi par l’excitation, Chloé resta muette et paralysée, fixant intensément la démone dans les yeux. Puis son souffle fut coupé quand la sublime créature à la peau écarlate décida d’à nouveau utiliser les faiblesses perverses de Chloé. En effet, elle dirigea son pied vers son visage, arrachant à la journaliste des couinements plaintifs mais qui trahissaient son extase. Elle ne résista guère à l’envie de sortir légèrement sa langue pour lécher la plante de ce pied tandis qu’il glissa vers le bas, quittant son visage pour rejoindre sa nuque, puis le creux de ses seins.
« M-Maitresse ... » Fut le seul mot qu’elle parvint à dire. Rouge comme une tomate, Chloé n’avait aucun moyen de lutter. Et malgré le fait qu’elle se tenait face à une créature extrêmement dangereuse, elle ne ressentait au fond pas l’envie de lutter contre, ni de s’enfuir ; elle ressentait au contraire l’envie de s’abandonner à elle, de devenir son jouet. La journaliste était en pleine extase alors qu’elle sentait la douceur du pied de Desmina faire son chemin sur son ventre, appuyant doucement dessus pour finalement se retrouver au niveau de son intimité. « Haaa ! » Couina-t-elle subitement en se crispant, sentant un frisson, une vague électrisante s’emparer d’elle. Non seulement sa maitresse usait de ses faiblesses mais, elle le faisait au point le plus sensible de son corps !
Chloé crispa ses doigts alors que sa respiration s’accéléra subitement. Sa féminité s’enflammait de plus en plus alors que Desmina s’amusait à la masturber avec son pied ! S’en était trop pour la pauvre Chloé qui ne pouvait pas lutter davantage. « Haa – Haaaaa ! » Gémissait-elle encore en se mordant la lèvre, regardant fiévreusement celle qui lui était en tout point supérieure. Ainsi lorsque Desmina lui imposa un choix, celui-ci fut rapidement fait par l’intéressée. La journaliste était complètement à sa merci et hocha donc la tête, incapable de dire quoique ce soit si ce n’était ... « O-Oui Maitresse ! J-Je ... Haa ... Prenez-moi ... »
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Les craintes de Chloé étaient parfaitement légitimes. Desmina était la parfaite et splendide incarnation de la terreur, une démone qui venait de jeter son dévolu sur une pauvre mortelle. La fragile existence de la journaliste ne dépendait que du bon vouloir de sa maitresse surnaturelle qui, à bien y réfléchir, pouvait tout à fait changer d’avis à n’importe quel moment. Que représentait une existence humaine pour une telle créature ?
Un jouet. Un simple jouet fugace dont la démone pouvait disposer au gré de ses fantaisies, parce qu’elle en avait tout simplement le pouvoir. Chloé était entièrement à sa merci. Cela prenait une toute autre dimension qu’un simple jeu sexuel, de domination et de soumission, car son corps, sa vie et même son âme pouvaient entrer en possession de Desmina. Et qui sait quelles pensées tortueuses se cachaient ses pupilles nimbées de flammes ?
Ses yeux brûlants qui scrutaient chaque réaction de la jeune femme, chaque grimace de plaisir, comme une prédatrice à l’affut de sa proie. Les orteils de D.M étaient étonnamment agiles. Chaque toucher faisait mouche, déclenchant un onctueux gémissement sur le corps de Chloé, jusqu’à sa féminité, inondée, où le choc de la révélation fut oublié. La crainte de la journaliste s’effaçait, faisant plaisir au désir d’être possédée par Desmina, sa maitresse totale et dangereusement séduisante.
« C’est bien, ma petite chienne. Tu vas voir comme il est délicieux de sombrer dans le péché. Tu vas adorer ça, et me supplier de recommencer… Encore, et encore… » Murmura-t-elle, sur un ton de confidence, séduisant et venimeux.
D’un geste vif, Desmina se pencha vers sa victime gémissante, et en une fraction de seconde, elle remit en place sa délicate culotte, masquant à nouveau la vue de Chloé. Celle-ci se retrouva en instant dans les bras de sa maitresse, puis aussitôt après plaquée contre le mur opposé de la pièce. Le corps bouillant de la démone s’écrasait contre Chloé, la maintenant en place tandis que ses mains fines mais puissantes agrippaient ses fesses, enroulant les jambes de l’humaine autour de sa taille.
La créature infernale mijotait quelque chose, cela ne faisait aucun doute. Les lèvres brûlantes de Desmina vinrent assiéger celles de la jeune femme, lui interdisant la moindre protestation, la moindre question, tandis que sa langue jouait de la sienne en un furieux baiser. Chloé était véritablement plaquée contre le mur, son intimité parfumée à la hauteur du bassin de la démone, comme si… Comme si dans cette position, la démone allait la prendre comme un homme.
Mais sa maitresse n’en était pas un, bien sûr, non ? C’était pourtant bien ce que Desmina avait suggéré, ce qu’elle avait fait dire à Chloé. La prendre. La démone ne laissait pas un instant de répit à sa victime, cajolant ses lèvres, mordillant son menton, revenant à l’assaut de sa langue avec une passion décuplée. Ce fut au milieu de ce tourbillon, que Chloé commença à percevoir quelque chose effleurer son intimité. Quelque chose de dur, de chaud et d’épais. Mais ce n’était pas possible, cela ne pouvait pas être ça ?...
« Là, là, là… Gémis-bien, Chloé, fais-le pour ta maitresse. Crie pour moi ! »
Un sexe épais pénétra lentement, mais sûrement Chloé, écartelant tendrement son intimité. Desmina la portait littéralement, la maintenait sans effort dans ses bras et contre le mur, la prenant exactement comme elle l’avait suggéré. Les démons ont certes, bien des pouvoirs, et la journaliste l’expérimentait à présent. Une queue de belle taille, juteuse et bouillante remua en Chloé, au rythme des coups de reins de la démone. Celle-ci ne cessait d’embrasser sa soumise, mordillant son cou, tiraillant amoureusement ses lèvres.
A quel moment s’était-elle changé en créature hermaphrodite ? Le furieux baiser avait sans doute quelque chose à voir dans cette dissimulation, mais le résultat était là. D.M prenait furieusement Chloé, là, contre le mur, agrippant son fessier pour mieux la pénétrer et de son corps émanait une intense chaleur. Un véritable enfer de plaisir. Plus ses mains saisissaient fermement le postérieur de la jeune femme, plus son sexe prenait possession d’elle, accélérant les va-et-vient sans qu’aucune limite physique ne sembla l’arrêter.
« Tu es si étroite, mais tellement trempée que cela ne change rien ! Vas-y Chloé, dis-moi combien tu aimes lécher les pieds et te faire prendre par une démone toute puissante, hmm ? »
Avec un ricanement, Desmina fixa sa jolie victime dans les yeux, prenant visiblement un très grand plaisir à une si douce torture. Elle lécha longuement le cou de Chloé, terminant sur ses lèvres comme pour affirmer sa possession. Car la démone le savait, la journaliste lui appartenait désormais…
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Sombrer dans le péché, des mots qui faisaient de plus en plus écho en Chloé qui sentait qu’elle n’avait autre choix, ni désir, que de céder. S’abandonner à Desmina pour de bon, la laisser prendre le contrôle de tout et de rien. Le contrôle d’elle-même, le contrôle de la situation ... Le désir de simplement avoir une puissante femme, qui lui était indéniablement supérieure, au-dessus d’elle à la manipuler comme une petite poupée. L’idée était séduisante voire envoutante. Elle s’insinuait en la jeune femme tel du venin à mesure qu’elle ne pouvait plus se contenir ni se retenir.
Chloé avait besoin de sa maitresse. Elle avait besoin d’elle et de ses vices, besoin de se faire libérer de toute sa tension sexuelle. Besoin de se faire prendre ! Et justement, après son ultime déclaration où elle affirma vouloir sentir Desmina faire ainsi, les choses prirent un tournant encore plus sulfureux. Le souffle haletant, les joues rouges et la bouche entrouverte, Chloé se laissa docilement faire quand Desmina décida de lui bander de nouveau les yeux par sa fine culotte. Elle en poussa un délicat soupir et se laissa porter par sa sublime maitresse, par cette créature supérieure. Une créature qui la déplaça à bout de bras jusqu’à la plaquer férocement contre un mur à l’autre bout de la pièce.
« Haa ! » Gémit soudainement Chloé, sentant la démone venir se plaquer contre elle ensuite. Ses fesses rougirent au contact des belles mains de Desmina, alors qu’instinctivement, Chloé décida d’enrouler ses douces jambes autour des hanches de sa maitresse, et ses bras autour de son cou. Suspendue à elle, n’ayant plus aucune accroche à part son amante, Chloé frémissait de toute part grâce au contact et au frottement contre le corps gracieux de la démone. Le plus intriguant et surprenant restait néanmoins à venir ; Chloé n’y vit que du feu alors que la créature infernale plongea puissamment ses lèvres contre les siennes, l’emportant dans un baiser furieux, enragé et affamé. Oui, Chloé n’avait autre choix ... Et elle aimait cela. Ne plus avoir le choix, ne plus avoir le fardeau de choisir, pour avoir le privilège et la chance ultime de laisser une femme comme Desmina décider à sa place.
Ainsi donc elle embrassa furieusement sa maitresse en retour, se laissant aller à ses pulsions et ses désirs envers elle. Chloé fourrait tendrement sa langue et roulait une merveilleuse pelle à Desmina, ne sentant guère – au début – quelque chose remuer à son bas-ventre. Puis après quelques temps, voilà qu’elle poussa un hoquet de surprise alors que quelque chose caressa sa cuisse puis sa féminité ... Qui s’embrasa aussitôt. Chloé n’eut le temps de rien dire qu’une épaisse et délicieuse queue s’enfonça en elle, lui arrachant un douloureux mais extasié râle. Puis quand sa vénérable maitresse lécha et embrassa son cou, l’humaine fondit comme neige au soleil. « Haaaa Maitresse ! Oui, O-Oui !!! » Gémit-elle de pur bonheur et extase.
Son corps se faisant fermement plaquer contre le mur à chaque coup de butoir de Desmina qui, à ce moment, était en train de la pénétrer avec force et fougue. Chloé se sentait partir, devenir folle et incapable de réfléchir à quoique ce soit si ce n’était le sexe et le plaisir que cette queue lui fournissait. Elle s’accrochait à sa maitresse de toutes ses forces et se faisait ainsi baiser par elle, comme jamais personne ne lui avait fait. « HMMMMM ! » Cria-t-elle comme demandé – ordonné – par Desmina. Puis elle rassembla le peu de raison qui lui restait pour répondre à sa dernière question ... Dont la réponse était sans équivoque. « J-JE VEUX ... HAAAAAAANNN ! Je – Je ne suis qu’une p-pute qui ... HMMMM ... Adoo-OOOORE se faire ... Faire ... HNNNNN – BAISER PAR VOUS ! J-Je veux lécher v-vos pieds jusqu’à perdre sa-salive ! Je veux l-les sentir jusqu’à bout de s-souffle et ... Et ... HAAAA !!! !!! JE VEUX ETRE VOTRE SALOPE !!! » Finit-elle par déclarer, se libérant de tout ce qu’elle avait sur le cœur tout en réaffirmant qu’elle était belle et bien une sacrée perverse, désormais esclave soumise à cette démone qui avait tous les droits sur elle ...
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Assurément les humains ne représentaient pas grand-chose face à Desmina, cette existence démoniaque qui ne s’affranchissait guère des règles des mortels, et même s’en amusait. L’édification de sa société factice, le fond d’investissement Malvo, n’était qu’une distraction passagère, tout comme le cortège de ruines qu’elle provoquait sur son passage. La créature demeurait la même depuis des siècles, immuable, et resterait la même pour les siècles à venir, alors que les sociétés des hommes seraient déjà tombées en ruines depuis longtemps.
Si seulement Chloé avait su tout cela. Si seulement la journaliste ne s’était pas frotté à cette puissance d’un autre monde, armée de sa seule intégrité, elle aurait certainement compris combien sa démarche était risible. Ou bien la jeune femme n’aurait été que plus impatiente de se jeter entre les mains du diable ? Cela D.M le comprenait profondément. Bien plus que la mortelle ne le comprenait elle-même à vrai dire, et la démone sentait ce furieux désir, cette passion que l’activiste cherchait à dissimuler derrière ses airs de justicière.
« Laisse-toi aller, Chloé. Tous ces principes, cette droiture, ces convenances, que c’est ennuyeux, barbant !... Laisse tout ça de côté. » Susurra-t-elle à l’oreille de Chloé, continuant à la pénétrer, lui faisant l’amour contre le mur.
L’aveu de Chloé était pour le moins équivoque. La démone l’avait deviné, ses sens l’avait pressenti : la journaliste était frustrée, si engoncée dans ses principes moraux qu’elle avait bien longtemps mis de côté ses penchants pervers. Cette nuit était l’occasion de les laisser enfin s’exprimer. Et avec quelle fougue le faisait-elle ! Desmina n’en demandait pas autant, mais n’en demeura pas moins ravie du cri en forme de mea culpa de sa nouvelle et ravissante esclave.
« C’est très bien… Je sais que tu n’attendais que ça, d’être ma petite chienne, tu n’as pas besoin de t’en cacher avec moi. Je prends toujours soin de mes possessions… »
La langue de Desmina serpenta le long du cou de l’humaine, déroulant sa chaleur, son souffle chaud effleurant la peau délicate tandis que ses coups de reins se faisaient plus intenses, plus profonds. Par quelque mystérieuse magie infernale, une arabesque noire, d’à peine deux centimètres, se dessina à la base du cou de Chloé. Le symbole mystique, très discret, ressemblait à quelques tatouage exotique, mais du coup de vue des démons, il était une marque.
La marque d’une esclave, qu’un démon avait jeté son dévolu sur une mortelle, et qu’il ne lâcherait pas avant d’en avoir obtenu tout ce dont il désirait. Desmina ne dit rien, mordillant simplement le cou de Chloé, sans donner le moindre signe qu’elle avait apporté ce sceau, sinon une petite douleur à la base du cou. Tôt ou tard, la démone savait que la journaliste lui appartiendrait. Cette nuit ne faisait que marquer le début d’une longue, très longue et complexe relation de domination.
« Tu m’appartiens, Chloé. » Murmura Desmina, déclamant chaque mot avec une sensualité désarmante, venimeuse. Dangereuse.
Le bras de la démone s’enroula dans le dos de Chloé, la plaquant fermement poitrine contre poitrine afin de la transporter en un éclair, tel un sac de plume, sur le lit moelleux. Desmina s’allongea ainsi, les draps blancs du matelas formant un contraste saisissant avec sa peau rouge et ses cheveux feu, installant la journaliste à cheval sur son sexe dressé. Elle claqua fermement le derrière rebondi de sa soumise, en une invective très claire.
« Maintenant danse ! Montre combien tu es capable d’agiter cette croupe en faveur de ta maitresse, et peut-être que je t’autoriserai à lécher mes pieds, à assouvir des fantasmes pervers ! »
Un sourire tout aussi diabolique que sa personne vint décorer le visage de Desmina. Ses ongles aiguisés vinrent lentement griffer les fesses de Chloé, les malaxant fermement, avec toute l’assurance d’une maitresse agrippant l’une de ses possessions.
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Depuis toujours, Chloé ne s’était jamais réellement demander si elle était comblée dans sa vie. Pour chaque chose, la jeune femme ressentait un désir ou non. Le jour où elle avait décidé de devenir activiste – du moins de le faire savoir – elle l’avait su instantanément, faisant qu’il n’y avait pas de grand point d’interrogation sur ses orientations politiques ou même sa façon de voir le monde. Chloé, pour le dire plus simplement, pensait n’avoir aucun secret envers elle-même. Elle se pensait d’ores et déjà équilibrée, épanouie et complète. Mais, était-ce la réalité ? Si on lui avait dit qu’un jour elle croiserait la route d’une créature surnaturelle, d’une démone qui la rendrait si folle, qui la rendrait si vicieuse au point qu’elle était prête à renoncer à sa liberté pour elle, jamais elle ne l’aurait cru.
Car elle pensait tout savoir d’elle-même et par conséquent, pensait être trop fière ou revêche pour accepter une telle chose. Mais voilà que la réalité semblait indiquer le contraire ... En cette nuit où tout allait de travers, où tout était en dehors de la normale, Chloé était en train de se redécouvrir entre les mains de la démoniaque mais sublime Desmina. Elle était en train de découvrir qu’au fond de son être, de son âme, elle cherchait tout le contraire de la liberté qu’elle prônait tant ; elle cherchait quelqu’un qui saurait la dominer, la dompter. Quelqu’un envers qui elle serait une esclave, une chienne obéissante et heureuse d’obéir. Se pouvait-il que cette personne soit Desmina ? C’était en tout cas bien parti pour.
Plaquée sauvagement contre le mur à se faire prendre comme la pire des trainées, Chloé avait perdu pied avec la réalité et était enfermée dans un monde où seule la luxure, l’ivresse du sexe et du plaisir des corps dictait sa loi. Une loi qui rendait Chloé euphorique, qui la plongeait dans une transe fantasmagorique. Tout son corps réagissait en conséquence. Son sexe était un incendie ardent et ravageur qui prenait la queue de Desmina encore et encore, semblant ne jamais en avoir assez ! Son corps remuait et claquait contre le mur, et chaque caresse, chaque mot de Desmina trouvait écho en elle, la tirant de plus en plus vers le point de non-retour ...
Finalement, Chloé céda face à la puissante diablesse et jouit, frappée d’un orgasme si intense, si fort, qu’elle en hurla de tout son être. Elle ne se rendait pas compte de son environnement ; elle ne sentait que sa maitresse et uniquement elle. Sa langue qui parcourait langoureusement son cou, la faisant frémir et gémir de délice, ou bien encore cette faible et curieuse douleur à la base de ce même cou. Elle se rendit également compte qu’après son orgasme elle se fit transporter ailleurs, portée à bout de bras par Desmina et finit donc à cheval sur sa maitresse. Cette dernière était allongée sur son lit et avait donc placée son esclave de telle sorte que les fesses de celle-ci soient pile poil à portée de sa juteuse queue.
Quand la subite claque retentit sur son fessier, Chloé hoqueta et rougit, excitée au plus haut point par ce simple geste. A ce stade, elle mourrait d’envie de subir le courroux de sa maitresse ; elle mourrait d’envie de succomber à l’envie viscéral de devenir son esclave, d’assumer son nouveau rôle et même sa nouvelle vie sous tous les sens du terme. Le fait qu’elle n’avait en rien protestée quand Desmina avait déclaré qu’elle lui appartenait prouvait cela. Ainsi donc, la jeune femme sentit la chaude et puissante verge frotter contre son cul, de même que ces mains fortes aux griffes qui lacéraient gentiment la peau pourtant délicate et douce de ses fesses. « Avec plaisir, Maîtresse. » Finit-elle par dire, assumant donc pleinement son nouveau statut par ce simple mot.
Chloé se souleva légèrement puis, avec entrain et détermination, commença à s’empaler d’elle-même sur la trique nerveuse de Desmina. « Haaaa ! » Couina-t-elle de douleur, se crispant à chaque centimètre de verge qui rentrait dans son fondement. Elle rougissait, autant de douleur que de plaisir, et se mordit la lèvre alors qu’elle finit par faire tout rentrer, son fessier se frottant contre les cuisses de sa maitresse. Puis, bien que très endoloris, elle commença à se relever ... Pour mieux abattre à nouveau son corps contre Desmina. Ce fut en répétant ce geste, en s’abreuvant de cette douleur extrême que provoquait cette sodomie, que Chloé commença à éprouver un plaisir extrêmement fort et addictif, la poussant à agir de plus en plus vite et de plus en plus passionnée.
Posant ses mains sur le lit, Chloé commença donc à danser frénétiquement, à venir s’empaler joyeusement sur la queue de sa maitresse, se faisait douloureusement sodomisée ! En dansant ainsi, elle offrait le spectacle de sa poitrine remuante de haut en bas à chaque montée et descente ... Et faisait écouter sa voix cristalline qui menaçait de se briser à chaque fois tellement ses couinements étaient audibles et aigues.
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Le claquement sec contre la chair de Chloé résonna sévèrement dans la pièce luxueusement meublée. La marque de la main de Desmina s’imprima, rouge vif, sur sa fesse droite tandis que la bouche de la démone se déformait en un sourire à la fois cruel et satisfait. La mortelle lui obéissait au doigt et à l’œil désormais. Une grande partie de la nuit avait été nécessaire à cette rééducation, ce dressage, le résultat en était quasiment parfait, celui-ci s’agitant là, au-dessus des hanches de sa maitresse, prête à s’empaler sur sa verge.
Les ongles de Desmina continuèrent à dessiner des courbes sinueuses sur les cuisses et les reins de sa chienne, ne faisant aucun geste pour aider cette dernière à introduire son sexe en elle. Que Chloé ait opté d’elle-même pour la sodomie, cela surpris légèrement sa maitresse, mais celle-ci n’en laissa absolument rien paraitre. Un choix bienvenue en l’occurrence, parfait témoignage de la dévotion de la mortelle en sa démoniaque maitresse.
« Mmmh… » La démone émit un grognement bas de satisfaction pendant que son sexe disparaissant peu à peu entre les fesses de Chloé, se faisant
délicieusement presser entre les parois étroites de son fondement. Du comportement de son esclave, elle en était fière, et Desmina ne perdait pas une miette du spectacle. Le cramoisi des joues de Chloé, ses couinements cristallins, la chaleur de ces fesses entrant sèchement au contact de ses cuisses, tandis qu’elle empalait furieusement son cul sur la verge dressée de sa maitresse.
« Tu es bien plus salope que tu ne laisses paraitre, Chloé. Tu cachais une sacrée frustration, n’est-ce pas ? » Déclara-t-elle d’un ton milieux avant de saisir les seins de la jeune femme, lui pinçant brusquement les tétons en assénant d’elle-même la réponse à sa question. « N’est-ce pas, une vraie chienne… »
La claque, bien que mesurée, vint s’abattre sèchement d’un revers de main sur la joue de Chloé, puis ses doigts sur se refermèrent sur son menton, lui saisissant fermement. Tout en coulant un regard incendiaire sur le corps mortel s’agitant de plus belle sur sa queue, l’index et le majeur de Desmina forcèrent les lèvres de l’humaine, lui faisant sucer de manière lubrique. Peut-être était-ce dû au plaisir ressenti, mais les gestes de la démone s’étaient empreins d’un nouveau degré de domination, d’une violence contenue.
Car la diablesse prenait un plaisir évident. Avec des bruits humides et lubriques, son sexe coulissait désormais à merveille dans le cul accueillant de Chloé, étroitement écrasé dans la chaleur de ce fondement, et la satisfaction de voir cette obéissance parfaite rajoutait du piment à la situation. Comme un incendie furieux, le désir de Desmina ne cessait d’aller croissant, de bouillir, et les gesticulations lubriques de son esclave, aussi avides soient-elles, ne suffisaient plus à la satisfaire.
« Assez ! » Aboya-t-elle subitement au bout de plusieurs longues minutes.
Sa main quitta tout aussi subitement la bouche de la jeune femme pour venir la saisir à la gorge et, tout en se redressa elle-même, la fit basculer dos sur le lit, les jambes indécemment écartées. Le sexe épais et nerveux de Desmina se retrouvant à l’air durant la manœuvre, sa main libre l’aida à retrouver le chemin et l’enfonça sans attendre dans le cul de Chloé pour la prendre en missionnaire.
« Ce n’était pas trop mal, mais il est plus que temps de te faire vraiment baiser et traiter comme une esclave ! »
Les yeux de la démone flamboyèrent. Des deux mains, elle pinça les tétons de Chloé, lui tirant lentement les seins vers le haut tout en effectuant un brusque coup de reins, lui enfonçant son sexe jusqu’à la garde dans son fondement. Les cuisses de la créature claquèrent contre les douces fesses de sa victime, et tout le corps de la jeune femme vibra sous le coup. Commença alors de puissants coups de bassins, intraitables, infatigables, enfonçant sans aucune pitié la puissante verge de Desmina dans le derrière de son esclave, lui écartelant son petit trou.
Chloé n’était plus qu’un jouet. Ses jambes écartées, pendouillant à la verticale, la mortelle était simplement ballotée contre le corps puissant de Desmina qui la sodomisait férocement à un rythme effréné. La démone ricana de plus belle, autant de la vision de son esclave que du plaisir manifeste qu’elle en tirait. Jamais ses mains n’étaient au repos, torturant là les tétons de Chloé, griffant ici son ventre ou s’introduisant sans aucune gêne dans son sexe ruisselant pour la doigter.
« C’est ça qu’il te fallait, Chloé, te faire dominer et humilier ! Je veux t’entendre dire que tu n’es qu’une chienne aimant se faire enculer. »
La poitrine de Chloé tressautait à chaque coups de butoir. La démone la bourrait, car il n’y avait pas d’autres mots pour qualifier cette sodomie frénétique, comme s’il s’agissait d’une poupée. Sans cesser son rythme frénétique, normalement insoutenable pour un humain, et sur ses bonnes paroles, Desmina gifla l’insolente poitrine de la jeune femme. Une puis deux, chacun sein hérita d’une tape, et sa main glissa ensuite le long de son cou en un signe évident de possession sur Chloé.
Comme pour marquer le point culminant de la soirée, le sommet du dressage, Desmina cracha littéralement sur les lèvres de son esclave avant d’y glisser son pouce, jouant avec sa langue et l’invitant à le suçoter. Quant à la sodomie, la démone ne montrait aucun signe de fatigue, qui sait combien de temps comptait-elle continuer ainsi ?
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La seule envie qui animait Chloé était un puissant désir de sexe. Une pulsion latente qu’elle avait développé à l’égard de D.M depuis qu’elle avait entendu parlé d’elle, qui explosait complètement ce soir. Oui, la jeune reporter fantasmait depuis bien trop longtemps sur cette femme d’affaire si secrète et pourtant si attirante ! Son charisme, son charme, son corps de rêve ... Tout était fait chez cette femme pour exciter Chloé. Même si la vérité avait éclaté et que vraisemblablement une démone se cachait depuis tout ce temps derrière D.M, la jeune femme semblait ne pas vouloir s’arrêter à cela.
Chloé se doutait en fond qu’elle se jetait dans la gueule du loup. Qu’après cette soirée, elle ne pourrait plus jamais revenir en arrière ; le simple fait qu’elle sache que Desmina était une diablesse faisait d’elle quelqu’un d’indésirable, bon à tuer si jamais elle venait à s’enfuir dans la nature. Mais, au lieu de paniquer et fuir, la demoiselle s’était sentie encore plus excitée par la situation et par Desmina, au point où elle s’abandonnait à elle en ce moment même. Là, sur le lit, à danser sur sa trique féroce et ferme. « Hmmm – Haaaa ! » Couinait-elle continue, se faisant inlassablement sodomisée par la belle et puissante diablesse à la peau rouge.
Esclave, Chloé l’était devenue et si elle devait être honnête avec elle-même, c’était de sa propre volonté. C’était bien elle qui était venue ici ; c’était bien elle qui était venue à Desmina. Maintenant qu’elle s’était faite piégée, elle n’avait eu autre choix que de se laisser aller et jouer le jeu de la femme d’affaire ... Perdant au passage au jeu de la séduction, ce qui la conduisit jusqu’ici, dans ce lit. Son fessier claquant contre les cuisses de la démone tandis qu’une épaisse queue lui perforait l’anus encore et encore, lui arrachant tant de plaisir et d’extase ! Elle ne pouvait retenir sa voix d’éclater à chaque passage du membre de la démone en elle, ni ne pouvait retenir son esprit de voler en éclat sous la forte euphorie qu’elle ressentait à se faire prendre ainsi, comme une vulgaire petite prostituée.
Cependant et curieusement, elle fut nettement plus excitée quand Desmina décida de faire parler sa fougue diabolique en venant gifler Chloé. Celle-ci fut interrompue dans son élan mais immédiatement après, sa maitresse introduisit deux de ses doigts entre ses lèvres, lui bloquant tout moyen de répliquer. Instinctivement, Chloé remua encore plus fermement son cul contre la trique de Desmina et se mit à lécher les doigts, à les sucer et s’en occuper de manière plus ou moins suggestive. Plus ça allait et plus elle sentait sa maitresse s’enrager, se gorger d’une tension sexuelle qui croissait encore et encore, jusqu’au moment où elle éclata ! Car en effet, vint un moment où la journaliste se retrouva prise par le cou, à la limite de la strangulation, soulevée par la démone. Celle-ci retira brusquement sa queue de son étroit petit trou et la plaqua contre le lit.
« H-HMMM ! » Couina-t-elle brusquement quand la démone la pénétra à nouveau, toujours en sodomie, mais en adoptant cette fois-ci une position bien plus dominante. Les fesses relevées, les jambes dressées, Chloé n’était alors qu’une petite poupée de chair entre les doigts de Desmina qui pinçaient ses doucereux seins, et caressaient également son cou, tout en sentant une puissante queue venir lui détruire le cul pour de bon. La sodomie était très forte, très intense et douloureuse mais, tout ceci ne se traduisait que par un plaisir fou, croissant et euphorique du côté de Chloé, dont les yeux révulsaient à force. Tout son corps remuait et tremblait face à la terrible force déployée par Desmina. Chloé ne pouvait plus refuser l’évident ; cette créature s’était emparée d’elle pour de bon ! Elle n’était plus qu’une pute, désormais, esclave de cette ô combien magnifique démone ...
Chloé le montra au moment où même quand elle se fit cracher dessus, elle déploya sa langue pour venir lécher et sucer le pouce de la diablesse de manière très suggestive, tout en avouant ce qu’elle venait de lui demander d’avouer. « Enculez-moi M-Maitresse ! Oui ... HMMM OUI ! HAAAA P-PUTAIN C’EST SI B ... BON !!! ENCULEZ LA CHIENNE QUE JE SUIS ! » Finit-elle par clamer haut et fort.
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Le sort de Chloé fut scellé dès l’instant où elle avait franchit les portes de la société Malvo. Cela faisait alors bien longtemps que D.M avait fouillé et retourné sa vie privée dans les moindres recoins, non sans une certaine délectation perverse. Mais celle-ci n’avait tenté aucune approche. L’admiration de la journaliste pour sa personne dépassait de loin la simple passion éphémère, et la démone le savait bien, attendant patiemment que cela vire à l’obsession. Que la victime vienne à elle de son plein gré.
Desmina s’était en effet beaucoup amusé à observer la pauvre Chloé se démener vaillamment, partagé entre cette soif de justice et cette adoration obsessionnelle qui la rongeait comme une gangrène. Et lorsque la journaliste s’était illégalement introduite sur son territoire, la démone en aurait presque sauté de joie. Enfin, pouvait-elle s’emparer de son nouveau jouet ! Car la vie de la mortelle se résumait à cela, un vulgaire objet que D.M comptait bien user et dont elle abusait déjà.
« Excellent Chloé ! Tu as enfin compris ta place, tu n’es qu’un vulgaire trou. » Ricana la démone en entendant son esclave la supplier de la sorte.
Toutes les inhibitions de la journaliste volaient en éclat, et Desmina s’amusait follement à être aux premières loges. Des esclaves humains, ce n’était en rien quelque chose de difficile à se procurer, mais la chute d’une innocente, la corruption de Chloé la justicière… Cela lui ajoutait un piment inestimable à cette domination furieuse. La démone redoubla la violence de ses coups, ne laissant aucun répit au pauvre cul malmené de la jeune femme, la secouant comme une poupée de chiffon sur le lit.
L’intense sodomie s’éternisa encore et encore. Combien de temps cela dura exactement, même Desmina perdit le cours du temps, et elle n’était guère sujette à la fatigue. Pendant une bonne dizaine de minute, sa verge gonflée écartela le fondement de Chloé, tandis que ses longs doigts rouges s’introduisaient sans relâche dans son sexe trempé, tiraillant son clitoris de sa main libre. La démone jouait avec la langue de sa victime de son autre pouce, l’obligeant à le sucer, tandis qu’elle venait la gifler sans ménagement de temps à autre.
« Regarde-toi, c’est ça la grande journaliste ? Ton cul est complètement ouvert tellement tu aimes ça !... Je vois surtout une pute qui va jouir en se faisant prendre par derrière… »
Une menace aussitôt mise à exécution. Desmina doigtait savamment la pauvre mortelle, lui infligeant une torture sulfureuse et lui assénant son nouveau statut de complète soumise à grand renfort d’insultes et de gifles. Aux prises avec une démone, Chloé n’avait guère d’espoir de la fatiguer en premier. Elle profitait du corps chaud et en sueur de la jeune femme, lui relevant outrageusement les cuisses lorsqu’elle céda, l’obligeant à la fixer dans les yeux tandis que l’orgasme anal la traversait.
« Et ta récompense… » Ronronna Desmina.
Dans un grondement impatient, la démone retira sa verge gonflée des fesses de Chloé, et l’enjamba, s’asseyant littéralement sur son ventre pour lui coller son sexe dans la bouche. Son parfait postérieur confortablement installé sur la belle poitrine de la journaliste, Desmina s’empara sans ménagement de la chevelure de celle-ci, lui relevant la tête pour accueillir sa belle verge impatiente. En un rugissement soudain, ses pupilles s’illuminant brièvement, la démone laissa l’orgasme la submerger.
La bouche de Chloé se retrouva inondé de généreux jets de sperme brûlant, tandis que sa flamboyante maitresse se cambrait sur son ventre, dans un râle de plaisir. La poigne de Desmina maintenait la tête de la jeune femme contre sa verge brûlante et pulsante, l’empêchant de se dégager, de refuser son paiement d’esclave. Echappant un ricanement, satisfaite, la démone jouait de son sexe contre la langue de la journaliste, le ressortant de sa bouche pour souiller son joli visage de trainées baveuses.
« Ce n’est pas trop mal pour une humaine. Tu en as assez pour cette fois, petite trainée ? » Asséna-t-elle d’un ton moqueur.
La jaugeant de haut, Desmina prenait un malin plaisir à frotter sa verge imposante sur les onctueuses lèvres de Chloé, la gênant pour répondre à son injonction. La démone n’était en effet, nullement fatiguée, son corps rouge ne montrait aucun signe de sueur et sa respiration était parfaitement maitrisée. D’un autre côté, ce n’était que la première nuit, et la diablesse n’était guère disposée à abimer son nouveau jouet, préférant la préserver pour plus tard…
Mais cela, Chloé ne pouvait le deviner, et était-ce vraiment une porte de sortie que la démone lui offrait désormais, alors qu'elle s'estimait condamné ? Lui donnait-elle le choix de s’en aller aussi facilement ? Nul ne pouvait être catégorique avec une telle créature…