Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Terria le vendredi 19 janvier 2018, 14:32:08

Titre: Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le vendredi 19 janvier 2018, 14:32:08
Ouvert 25 ans plus tôt, le Café du Triomphe était un salon littéraire plutôt étroit, mais qui avait su attirer une clientèle des plus raffinées. Le bouche à oreille lui avait permit de se constituer une clientèle d'élites, mais également de curieux et d'amateurs. Le caractère secret de la perle lui permettait d'éviter les foules et les heures de rush. Ainsi soit-il, toute personne qui y entrait pouvait se trouver un siège qu'elle jugeait confortable et était alors aussitôt servie. L'ambiance détendue et l'atmosphère élitique faisait de cet endroit un excellent lieu de repos et de détente côtoyé par les mieux nantis.

C'est ce qui attira le regard de Miss Terria. Debout sur le coin de la rue, elle faisait mine de s'intéresser aux vitrines alors qu'elle guettait les alentours pour une nuit au chaud. Loin de là à s'adonner à la chose comme profession, elle espérait se tenir à l’abri du mauvais temps qui s'annonçait. C'est alors qu'elle remarqua, dans cette ruelle détachée de la place principale, une porte d'un bleu royal qui s'ouvrait de temps a autres pour laisser entrer et sortir des messieurs dont certain tissus reflétaient le soleil. C'est un éclat rendu par un bijou porté, un bouton métallique ou un tissus précieux qui lui avait permit de remarquer ceci une heure plus tôt.

Se doutant qu'elle trouverait possiblement l'objet de son désir derrière cette porte, elle se glissa du marché en direction de cette devanture. La charnière se soumit sans chigner et Miss Terria pénétra dans ce lieux. Un grand escalier de bois massif se tenait tout juste derrière la porte.

Tien, un commerce à l'étage? pensa-t-elle

Elle gravit les marches, pensant déjà à sa démarche pour impressionner dès son entrée. Ce fut en haut qu'elle constata la nature de l'endroit. Étagères débordant de savoir, fauteuils, tables basses et surtout des puits de lumières permettait à ce salon littéraire d'accueillir en bonne et du forme ses clients des plus sophistiqués. Ainsi, fut-elle surprise, mais surtout impressionnée par la beauté de ce petit café. La clientèle nonchalante vint ébranler pendant un instant sa confiance. Elle parcouru rapidement son environnement, tout le monde était occupé à sa besogne. Poser son appât allait être plus difficile que prévu. Mais qu’en savait-elle ? C’était ici sa première tentative depuis sa libération et aucune envie de revenir auprès de M. Dallaire se loger à son service. Cette vie était derrière elle et c’est avec cela en tête qu’elle fit son premier pas vers l’avant dans l’enseigne.
Ayant encore quelque pièces dans sa bourse, elle s’exécuta comme le dicton : «À Ashnard, fais comme les Ashnardiens.» Elle alla s’installer dans un coin au fond de la salle afin de profiter d’une vue d’ensemble. Rapidement, elle vu un menu déposé sur la table basse en face d’elle. Une jolie serveuse lui souhaitait la bienvenue. Émue par ce geste bénin, Miss Terria pris dans ses mains le mince feuillet qu’elle examina rapidement.

Un café ? Non, l’haleine en souffrirait. Un petit gâteau ? Oui, cela est envisageable. Possibilité de le manger vite ou lentement selon la situation.
La sucrerie fut alors aussitôt commandée et servit très rapidement. Pour le coût, Miss Terria ne trouvait pas que le poids en valait l’argent. Mieux valait se faire offrir à manger que de payer. Elle attendit, se concentra sur autre chose, visant à faire oublier l’étape du paiement.
 
À la fin ou par transaction ?

Voyant la serveuse partir, elle sentie un dose de soulagement. Soit elle avait oublié ou encore devait-elle se préparer à se départir de ses pièces plus tard. N’ayant eu besoin pendant sa vie d’esclave d’argent, elle avait encore du mal à budgéter et éprouvait un malais à chaque sous soutiré de sa bourse.

Bon, en marche. Se dit-elle

Elle passa les mains dans ses cheveux pour les déposes sur sa poitrine, accentuant encore plus la vultuosité de la chose. N’ayant pas la prétention d’attirer toute l’attention, elle se réserva d’autres atouts pour la suite. Tout client qui passait son regard dans son coin allait sans nul doute la remarquer. Aussi, profitait-elle de sa position pour observer plus attentivement les personnes et la place. Quelques clients étaient assis seuls sur des fauteuils doubles, ce qui s’avérait être une excellente occasion d’aller à la rencontre de gens. Malgré l’ambiance de détente, il y avait tout de même de la conversation par ici et là, des groupes de gens ou des amis qui utilisaient la place pour bavarder de philosophie et d’autres sujets nobles.
Des bruits de pas montaient du coin des marches, un nouveau client faisait son apparition. Sensiblement un habitué, celui-ci alla directement vers un fauteuil double.

Excellent.

Cela lui laissait alors l’occasion d’aller à sa rencontre. C’est alors que…
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 22 janvier 2018, 01:17:26
Le Café Du Triomphe était une curiosité au sein de l’Empire, l’un des premiers cafés littéraires de la ville. Une bizarrerie, oui, car Ashnard n’était pas Nexus. L’art n’avait jamais eu à Ashnard l’importance qu’il avait au sein de Nexus, mais, depuis quelques années, les arts avaient tendance à se développer au sein de l’Empire. Quelques cafés littéraires et artistiques avaient vu le jour, et étaient de plus en plus cotés, et surtout réputés. De riches aristocrates et militaires ashnardiens s’y rendaient pour discuter de sorties littéraires, de leurs propres livres, pour y rencontrer des écrivains afin de les embaucher. Il y avait tout une activité de mécénat qui se développait là-dessus au sein de la capitale, tant les aristocrates aimaient fanfaronner avec leurs livres. Le Café Du Triomphe s’était donc développé, réunissant toujours un plus grand-nombre de gens.

Aujourd’hui, Alexandre s’était rendu à la capitale impériale. Il n’avait pas forcément l’habitude de s’y rendre, mais une conférence avait lieu entre différents clans vampiriques ashnardiens, un sommet très important auquel il était impensable qu’il n’assiste pas. Et, entre deux sessions, le vampire se rendait à des endroits apaisants. Aujourd’hui, il se rendait donc à ce café, s’avançant à travers les rues de la capitale, jusqu’à y pénétrer.

Le Café Du Triomphe avait beau être un salon littéraire, il était aussi marqué par l’ambiance ashnardienne. Concrètement, les servantes étaient des femmes aussi cultivées que belles, et, quand Alexandre entra, il sourit en voyant l’une des serveuses. Portant une belle tenue de soubrette avec des jarretelles, elle lui sourit, reconnaissant rapidement « Monsieur Dowell », et lui fit signe d’avancer.

« Il y a longtemps qu’on vous avait vus, Monsieur Dowell...
 -  J’avais un programme très chargé, se justifia Alexandre. C’est l’occasion de venir... »

Il rejoignit la pièce centrale, avec une série de fauteuils en cuir, des bibliothèques abritant de multiples ouvrages. Alexandre salua poliment les personnes qu’il reconnaissait. Il ne s’était guère tenu au courant des dernières rentrées littéraires impériales, en réalité Contrairement à Nexus, la littérature ashnardienne était très marquée par le patriotisme, les exploits militaires, les récits épiques vantant le sacrifice de soi pour la collectivité, l’honneur... Des valeurs très ashnardiennes, en réalité.

Alexandre s’avançait donc, et son regard s’arrêta brusquement sur une femme. Une élégante beauté aux cheveux roux qui était assise dans un coin. Le vampire resta silencieux pendant quelques secondes, puis se rapprocha ensuite de la femme, avant de s’asseoir sur un fauteuil près d’elle. Ce qui l’étonnait, c’est qu’elle était seule, et qu’il ne l’avait jamais vu. Or, Alexandre se targuait de plutôt bien connaître le milieu local... Et il n’avait jamais vu cette femme. Fronçant donc lentement les sourcils, il finit par lui parler, caressant brièvement son visage avec ses doigts gantés, comme en signe de réflexion :

« Bonjour, Madame. Je crois que nous n’avons jamais eu l’honneur de nous rencontrer. Je m’appelle Alexandre Dowell. Et vous ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le lundi 22 janvier 2018, 19:02:00
Amara avait observé les activités mondaines de la clientèle du café pouvant apercevoir sur le torse ou les épaules de certains, des décorations distinctives révélatrices de leurs liens militaires. Les liens entre l'état militaire et la noblesse tissait la toile, portait d'Ashnard peinte sur un fond rouge sang indissociable de son passé.

Ayant été esclave, elle avait toujours été tenue à l'égard des textes officiels de sa cité, s'en tenant aux rumeurs et aux histoires découlant du bouche à oreille. Aussi, cette découverte fut en soit une expérience qui l'immergea dans sa fantaisie, entourée de ce qu'elle présumait être la noblesse d'Ashnard. S'étant toutefois décidée à passer à l'action, une opportunité fit sa surprise.

Un jeune homme dans la fleur de son âge au teint clair; une peau douce comme la neige fraîche et un regard de glace. Celui-ci avait prit la liberté de l'approcher, se déplaçant avec aise et confiance dans la place. Son comportement avait aussitôt révélé son attachement à l'endroit, aussi avait-il, de gestes modestes, signalé sa présence auprès de connaissances. Mais il avait été intéressée par cette nouvelle venue. Possiblement savait-il qu'elle n'était pas de la clientèle régulière. Amara nota ses premières observations le suivant du regard alors que l'homme vint se poser près d'elle, tendant la main vers sa joue à la manière de cueillir une rose. Tout dans sa gestuelle laissait signaler la grandeur et la finesse de son art.   

« Bonjour, Madame. Je crois que nous n’avons jamais eu l’honneur de nous rencontrer. Je m’appelle Alexandre Dowell. Et vous ? »

Amara plongea son regard dans celui de son interlocuteur, à la recherche d'indices pour le deviner. Audacieux, distingué et raffiné furent les premiers mots qui lui venaient en tête. Les gants blancs qu'il portait avait un tout autre sens pour Amara. Dans une ville, bien qu'aussi propre et ordonnée fut Ashnard, conserver le blanc immaculé était presque impossible, car un soupçon de saleté, boue ou terre venait bien trop tôt souiller cette pureté. Les gants encore blancs de cet homme était un signe de sa richesse et l'idéal Ashnardien. Aussi, M. Dowell n'avait pas perdu de temps pour établir un contact à l'envers de ce qu'Amara entrevoyait. Ceci allait possiblement faciliter la tâche.

Savante de la rythmique et de la danse de l'échange, elle ouvrit les lèvres et marqua une brève pause pour faire pendre, dans l'instant d'un moment, M. Dowell à sa réponse; sachant que ceci allait très probablement piquer son intérêt. Les coins de sa bouche se plissèrent pour glisser un sourire laissant entrevoir sa réceptivité.

« Un plaisir,... de faire votre charmante connaissance M. Dowell. Votre flair est sans faille, je suis, Miss Terria, enchantée. »

Elle avança doucement vers M. Dowell pour signifier son intérêt et ouvrit légèrement son torse. Un mouvement rapide de la tête vint jeter ses cheveux à l'arrière, dévoilant ainsi la nudité des épaules s'étendant jusqu'au décolleté. Ayant mis son corps à découvert elle plongea langoureusement dans la direction M. Dowell, apportant leur corps à une distance plus intime, mais encore très respectable pour la chose. Cependant, son mouvement était calculé, ceci était une feinte momentanée.

Elle ne s'était élancée que pour cueillir un livre qui se trouvait devant M. Dowell, sur la petite table basse, passant ainsi près de lui afin de lui démontrer en retour, l'hardiesse de sa personnalité. Elle avait reconnu le nom de l'auteur sur le livre; Moltère qui trônait également dans les bibliothèques de son ancien maître et qu'elle avait lu avec passion les soirs où elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Misant sur ses observations, elle lui renvoya une réplique tirée du livre afin de tester les connaissances de son interlocuteur et donner le ton à la conversation. Une main posée sur son livre, comme par assurance et pour tirer le savoir de l'objet, elle lui répondit avec complicité :

« Etre parfaitement sage, il n'y a guère d'hommes à qui cette folie n'ait quelquefois passé par la tête. »







Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 29 janvier 2018, 01:19:00
Alexandre avait l’avantage du temps. Il était un vampire, et ne subissait donc pas les affres du temps. Concrètement, ceci signifiait qu’il avait énormément lu, et qu’il était très friand de culture. Il croyait en l’Idéal de Baudelaire, ou en cette vision christique voulant que l’Homme grandisse par l’esprit, que l’esprit se manifeste à travers les sciences ou les arts. Alexandre se voyait parfois comme une sorte de personnage tragique, partagé entre sa soif de culture... Et des soifs plus matériels, plus prosaïques, ramenant l’Homme vers le démon, vers la tyrannie du corps et ses pulsions élémentaires. Cette tyrannie, il en sentit l’ombrelle quand la femme, Terria, le regarda en souriant, et en dévoilant légèrement son décolleté.

*Terria tout court...*

Alexandre resta silencieux, comprenant qu’il n’avait pas affaire à une femme de haute extraction. Autrement, elle aurait donné son nom. C’était donc une citoyenne sans attache, peut-être une apatride ayant obtenu la citoyenneté impériale, ou une ancienne esclave affranchie. Alexandre aurait pu se familiariser de la présence d’une gourgandine, mais il n’était pas comme ça. Plus que tout, Alexandre détestait une oligarchie reposant uniquement sur le nom. Il était en faveur d’un système méritocratique, où chacun avait ses chances, et était récompensé en fonction de son mérite et de ses talents personnels. Silencieux, il vit la femme saisir un livre de Moltère, dramaturge et poète ashnardien à ses heures perdues.

Moltère était un auteur qu’Alexandre connaissait bien. Il avait fait des pièces de théâtre subversives, ainsi que des poèmes souvent dithyrambiques, et contestataires, critiquant la mainmise de l’armée sur l’Empire, et l’influence écrasante du pouvoir impérial. De tels propos n’avaient guère plu. Moltère avait eu un procès à l’époque, et avait réussi à s’en sortir. Comme quoi, même à Ashnard, on respectait un peu la liberté d’expression... Même s’il avait surtout eu la chance d’avoir de bons mécènes, et d’être à une époque où l’Empereur en place était contesté par d’autres rivaux.

La jeune femme, qui suscitait de plus en plus l’intérêt du vampire, s’assit sur le siège, et parla alors de manière bien énigmatique, récitant en fait un vers de Moltère, ce qui amena rapidement Alexandre à enchaîner :

« ...Et nulle folie n’est pire que celle que la tête ne contrôle plus. »

Quelques secondes passèrent, puis il s’assit face à elle, et reprit :

« Je ne suis pas un grand lecteur de Moltère, mais je connais tout de même ses pièces. Vous me pardonnerez, mais je trouve que ses histoires d’amour sont d’un cliché... Mais je concède qu’il exprime très bien la passion humaine et son caractère contradictoire. La passion est à la fois liberté et prison, nous dit Moltère, car elle libère et asservit celui qui la ressent. Nul n’est rien sans passion, mais cette folie née de la passion est aussi ce qui nous aliène. »

C’était l’un des thèmes centraux de Moltère, et c’était d’ailleurs quelque chose qui parlait à Alexandre, car il s’était toujours efforcé de contrôler ses pulsions, avec un succès souvent très relatif.

« Et vous, alors, jeune Terria ? Êtes-vous une femme de passion également ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mercredi 31 janvier 2018, 23:04:44
De son passé d’esclave, Terria n’avait reçu d’éducation propre. Son seul mode d’apprentissage jusqu’à l’adolescence se limita au mimétisme et l’observation des nobles. Jeune, ses parents lui avaient déjà répétés plusieurs fois qu’elle posait trop de questions. C’est ce désir, cette soif d’apprendre et de se démarquer qui lui permettait maintenant d’être hors de cette prison, sur son propre chemin et dans ce café plus particulièrement.

Seulement, bien qu’elle pouvait estimer la connaissance de son interlocuteur de par ses apparats, elle était loin de se douter qu’il côtoyait la mort d’une autre façon. Non pas qu’elle ignorait la société vampirique d’Ashgard, étant l’une des seules villes où démons et autres créatures pouvaient coexister avec les humaines, mais plutôt qu’elle n’avait eu l’occasion d’en croiser. Ainsi, attribuait-elle ce teint froid à l’image de la haute noblesse Ashgardienne.

De par sa réponse, Terria compris que sa vitrine n’était pas suffisante à obtenir un ticket pour la nuit et qu’elle devait travailler pour susciter et maintenir l’intérêt de M. Dowell. Toutefois, l’ayant vu maintes fois, elle savait que sous la réserve se cache une autre personne qui ne voit le jour qu’à la tombée de la nuit. Ainsi, elle voyait en M. Dowell cette dualité entre une image composée et l’aspect lubrique de tout être.

À son avantage Terria n’avait pas été une dame de chambre ordinaire. Chaque escapade était l’occasion de s’échapper de son triste sort par la lecture. Aussi, si son ex-maître pouvait bien se vanter de ses collections et de ses biens, ce n’était certainement pas parce qu’il lui plaisait de s’y intéressé. L’image qu’il projetait était bien plus gratifiant que la connaissance renfermée dans ces ouvrages pour lui. Par chance, ceci permit à Terria d’avoir à la portée de la main, l’essentiel de la bienséance.

La lecture de Moltère fut l’un de ses premiers, ce pourquoi, les grandes lignes lui venaient avec aise. Certes, l’auteur apportait un vent nouveau à la littérature Ashgardienne, s’éloignant des lignes dures et patriotiques typiques, ce dernier s’intéressait à une autre complexité peu expérimentée que les Ashgardiens reconnaissaient comme étant une ardeur non rationnelle. Or, Moltère avait tenté d’inséminer dans l’esprit populaire, des personnages sans idéal précis, mais qui portaient en eux un véritable champ de bataille, tyrannie du désir. C’est cet intérêt pour le personnel et le relationnel qui lui avait mérité des critiques et des étiquettes comme histoires d’amour à l’eau de rose. Cependant, s’abreuvant de toute l’information qu’elle pouvait accéder, Terria n’avait jamais pris le temps de débattre et de cogiter sur la chose. Les écrits étaient une donnée, pas quelque chose à contester. Ainsi, elle se surprit à froncer les sourcils, mine de prendre un moment afin de se forger une opinion.

« La passion, aussi contradictoire que Moltère la présente, semble également être ce qui nous attache plus au divin qu’aux animaux. Par nature, chez l’animal, c’est l’instinct qui le domine alors que chez l’homme c’est sa passion qui le libère de ses attachements primitifs. Toutefois,… ceci ne semble pas venir sans conséquence. Les histoires relationnelles les plus percutantes sont à mon avis les plus sanglantes. »

Terria avait bien choisit ses mots, car elle reconnaissait que l’échange entre les êtres étaient attachement plutôt qu’amour; mot dont elle niait toute profonde existence. M. Dowell la relança avec une question adroite, signifiant qu’il voyait possiblement au-delà de la conversation et de leur échange bénin. Ceci lui permettait de confirmer son intention et de donner suite à la chose.

« Je vous répondrais alors que l’être est, en mon sens, ce qui permet aussi à l’homme de se dresser vers le divin. Ce qui nourrit l’être est la passion, chose que je ne laisse pas sans soins. »

Son corps répondit également en se soulevant légèrement au niveau de la poitrine. Passant la main dans ses cheveux, réflexe de séduction, Terria dégagea la vue de son interlocuteur vers elle et rapatria une mèche derrière. Elle se surprit à observer davantage la personne qu’était M. Dowell; homme qui semblait également cultiver le savoir et l'adresse de l'esprit. Possiblement était-il ouvert à cette nouvelle approche qui mêlait de façon intrinsèque passion et grandeur de l’être. Chose qui était certaine Terria avait bien souligné la nature de leur échange, mais M. Dowell semblait être plus qu'un simple homme de bel allure. Allait-elle mordre à un échange philosophique ? Mieux faire attention et éviter que celui-ci ne fasse une bouchée d'elle.

« Qu’en dites-vous? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 05 février 2018, 01:16:28
Qui aurait cru qu’Alexandre puisse mener une telle conversation au Café du Triomphe ? Certes, c’était un café littéraire, mais, honnêtement, il s’agissait plutôt d’un lieu pour snobinards qu’autre chose. Les artistes qui s’y rendaient cherchaient généralement les mécènes qui venaient ici, davantage motivés par l’idée d’étaler leur fortune et leur pouvoir personnel, que par la soif de la lecture. Personne ne lisait vraiment les livres qui étaient ici, et Alexandre faisait partie des rares exceptions en la matière. En l’état, il préférait généralement se rendre à d’autres salons, entretenant ainsi son image d’homme rare, prenant peu la parole de manière médiatique, sachant savamment entretenir le mystère. Il n’aurait pas cru tomber sur une telle femme, et discuta donc avec elle, tout en se demandant à quelle maison elle appartenait.

Pour l’heure, Alexandre penchait en réalité pour une artiste, cherchant justement un mécène pour la soutenir, financièrement parlant. En tout cas, elle était bien trop franche pour être un membre d’une haute famille. Alexandre, qui n’avait en soi jamais été contre l’art, décida de se prêter au jeu, et reprit, guère naïf devant le jeu subtil de la femme, mettant discrètement ses formes en valeur :

« La raison et la passion... C’est ce qui détermine l’Homme, au sens large du terme. Deux phénomènes antinomiques qui se complètent mutuellement pour faire de nous ce que nous sommes. Les psychanalystes appellent ça... Le ‘‘ça’’ et le ‘‘sur-moi’’. Je suis plutôt d’accord avec ça. L’essentiel, c’est de conserver l’équilibre. »

L’équilibre... Une notion fluctuante, difficile à cerner, par nature délicate et instable, mais qui, depuis toujours, guidait le vampire.

« Je me méfie de mes passions autant que je les convoite, pour être honnête. Pendant longtemps, j’ai même cherché à refouler en moi toute pulsion, à n’être guidé que par la Raison, la droiture... Une grave erreur. On ne peut étouffer la passion, et, si on tente de le faire, elle trouve un moyen de s’exprimer, mais bien plus dangereux. Et puis... Sur ce point, je vous rejoins. La passion nous donne une énergie insoupçonnable, la même qu’une mère de famille allant jusqu’à se sacrifier pour sauver son enfant. La passion est une force terrible, car elle se heurte à la Raison, et à notre volonté de vouloir nous contrôler. »

En employant la première personne du pluriel, Dowell semblait surtout parler de lui-même, raconter ses propres conflits intérieurs. Il se tut soudain en voyant un page apporter des cafés, et le remercia brièvement.

« J’invite Madame, précisa-t-il, avant de rajouter. C’est la moindre des galanteries. »

Alexandre se redressa ensuite, et se rapprocha du fauteuil de la femme. Il se trouvait derrière une vitre, et il se planta devant la fenêtre, observant la ville par cette dernière.

« Alors, dites-moi, Miss Terria... Que vient faire une femme aussi charmante et aussi cultivée que vous ici, hum ? Les individus qui connaissent et ont lu Moltère ici doivent se compter sur les doigts d’une seule main, vous savez... Nous deux inclus. »

Alexandre précisa ensuite :

« Non pas que votre présence me dérange, bien au contraire... »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le dimanche 11 février 2018, 23:59:03
Les activités du café allaient de bon train. Plusieurs autres tables étaient déjà occupées de personnes loquasses et elle aurait juré avoir vu quelques bourses s'échanger également entre des individus. Seulement, ceci ne la regardait pas, car elle avait déjà entamé son oeuvre avec M. Dowell. Ce dernier ne semblait pas dérangé par les avances de Terria, qui plus être, son comportement était adroitement en accord avec sa maxime sur la raison. Elle l'écoutait attentivement, portant soin de lire au delà de sa pensée.

Psychanalystes? Terria n'était pas certaine de comprendre M. Dowell, mais joua le jeu pour suivre la conversation.

Bientôt, on vint leur apporter les boissons. La jolie serveuse qui était venue porter leur café passait entre les rangées avec aise, témoignant ses années d'expériences. À son grand soulagement, M. Dowell la gracia du souci financier. Tout en adressant par un geste de la tête et un sourire en coin son remerciement, elle prit alors soin de mimer et d'appliquer à la perfection l'étiquette en matière de la prise du café. Plaçant l'anse à 3 heures, Terria prit la tasse de sa main droite et la soucoupe de sa main gauche. Le petit doigt en l'air en vadrouille, elle débuta d'une première gorgée courte, car s'était là la manière de savourer la chose.

Alors M. Dowell était-il seulement intéressé au dialogue? Se demanda-t-elle. Celui-ci semblait aimer laisser planer les avances de Terria en arrière plan et en subtilité. Possiblement était-ce sa façon de conserver une part du mystère sur la suite.

Il s'était levé, faisant face à la vitre donnant sur l'extérieur. Les larmes du ciels venaient s'échoir en partie sur la vitrine, laissant également planer la douce mélodie de la pluie. Terria eu un léger frisson de réconfort, heureuse d'être au sec à l'intérieur.

« Alors, dites-moi, Miss Terria... Que vient faire une femme aussi charmante et aussi cultivée que vous ici, hum ? Les individus qui connaissent et ont lu Moltère ici doivent se compter sur les doigts d’une seule main, vous savez... Nous deux inclus. »

Il ne faisait aucune doute dans l'esprit de Terria que M. Dowell connaissait bien le café et ses clients. Il était alors prudent d'estimer que celui-ci avait fréquenté le café à plusieurs reprises. Toutefois, l'échange précédent avec la serveuse lui avait confirmé qu'il n'était pas propriétaire des lieux. Ainsi était-ce seulement la curiosité de sa nouvelle apparition en ces lieux qui l'intéressait? En ce point, Terria avait plusieurs scénario possibles, seulement, expliquer son passé n'était pas envisageable. Premièrement, car elle recherchait pas la sympathie de personne, trop fière d'avoir réussit à se départir de son statut précédent par elle-même. Deuxièmement, M. Dowell ne lui renvoyait pas l'image d'une personne intéressée à ce genre de discours.

« Nous devons être donc de paire, c'est ce qui expliquerait alors pourquoi nos personnes ont croisé chemin. »

Pourrait-elle avoir recours au mensonge? Cela ne serait pas la première fois que Terria voilerait la vérité aux yeux des autres. Déjà, elle avait tué Amara l'esclave et avait renaît de ses cendres sous Terria.

« Vous voyez juste M. Dowell. C'est pour moi ma première visite, j'ai été guidée, mais surtout poussée à découvrir ce repère grâce à dame nature. C'est elle que vous devriez remercier de notre rencontre fortuite. »

En réponse à son explication, une lumière intense vint définir la silhouette de M. Dowell. Une fraction de seconde par la suite, le ciel se mit à rugir.

« Il semblerait que j'ai vu juste. »

Sachant qu'il ne lui était plus possible pour le moment de retourner à l'extérieur en raison du temps, Terria poussa un soupir. Comment allait-elle ainsi s'y prendre pour s'assurer une nuit au chaud.

« Nous pourrions en profiter pour.. »

C'est à ce moment qu'un second rugissement vint se manifester. Or celui-ci ne provenait pas de l'extérieur, mais de l'une des tables au centre du commerce. Quatre hommes avaient prit siège à une table, mais l'un d'eux s'était levé, le poing rouge. L'incident avait été tel que la serveuse avait échappé l'un des cafés qu'elle transportait. Le bruit de l'éclat de la porcelaine vint raisonner dans les mémoires lointaines et douloureuse de Terria. Tout à coup, la pièce avait prit une autre ambiance et les regards que s'échangeaient les quatre homme assurait le conflit prochain.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 19 février 2018, 01:20:38
Elle se contenta d’expliquer que « Dame Nature » l’avait conduite ici. Une belle justification, mais assez peu crédible. La jeune femme dissimulait quelque chose, confirmant à l’esprit de Dowell qu’elle était sûrement une affranchie. Une jeune citoyenne impériale. À ce titre, elle bénéficiait de tous les droits accordés aux citoyens impériaux. Charmante et intelligente, elle avait tout pour plaire au vampire, qui envisageait déjà la suite quand une altercation soudaine le dérangea. Ce n’était pas le bruit de la foudre qui le fit se retourner, mais une dispute qui venait d’éclater entre quatre individus.
 
Grognant légèrement, Dowell y vit le prétexte dont il avait besoin.
 
« Comme je vous l’ai dit, ma chère, il existe de plus en plus de rustres, ici. L’éducation est une vertu qui se perd, malheureusement. »
 
Et c’était le cas ici. Alexandre n’avait nul désir de se mêler à cette querelle, et préféra retourner son attention sur la jeune femme.
 
« Venez, ma chère, ma voiture nous attend. Je vous invite, si cela vous dit. »
 
L’altercation était le prétexte parfait pour partir… Ainsi que le subit orage qui venait de s’abattre. Très élégamment, Alexandre tendit son bras pour que la femme s’y accroche. Que d’élégance ! Souriant à nouveau, le vampire se mit ensuite à marcher, et passa par un escalier latéral, rejoignant ensuite le rez-de-chaussée, puis alla au hall d’accueil. Déployant un parapluie, un page les protégea de la pluie, et le duo s’avança vers une élégante calèche attendant le long du trottoir.
 
Alexandre grimpa à l’intérieur en compagnie de la femme, et la voiture s’ébroua rapidement, les sabots des chevaux fouettant le bitume, avant de se mettre en marche. Alexandre soupira lentement, restant assis à côté de la femme, et demanda alors, non sans arrière-pensée :
 
« Dois-je prévenir quelqu’un de votre destination ? Un frère, un mari peut-être ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le vendredi 23 février 2018, 00:11:37
Terria se tint satisfaite de son explication. Bien qu'elle entrevoyait que M. Dowell aurait pu en savoir plus, ce dernier se contentait de ce qu'elle lui donnait.

Quel est le plaisir de gâcher des secrets, pensa-t-elle. Mieux valait lui laisser cette réflexion.

De tout façon, Tierra y voyait ici qu'un prétexte pour amener leur discussion sur un autre terrain. Par ailleurs, lorsque la querelle éclata, son interlocuteur lui révéla son plan d'évasion. En voyant M. Dowell prendre les devant, Terria se sentir enfin soulagée; l'idée de passer la nuit dehors l'ennuyait.

- « Et moi qui me demandait si vous étiez homme de ressorts, vous semblez être bien adroit. Volontaire. » dit-elle en prenant son bras.

Avec grâce, M. Dowell prit les devants et les deux amateurs de Moltère prirent la fuite sous la protection bienveillante de l'abrit-ciel qui les couvraient. La voiture arriva rapidement, chevaux au gallos. De façon instinctive, le page se rua sur la porte afin de permettre à son maître et son companion d'y monter aisément. Terria, toujours soucieuse des manières de la noblesse, prit soin de lever sa robe afin qu'elle ne touche le sol déjà mouillé.

L'air humide apportait une dépression, un vent froid. Un frisson soudain vint la parcourir, de l'échine jusqu'à sa chair, dressant son léger pelage aux aguets. M. Dowell se soucia, par courtoisie, de lui demander s'il devait prévenir quelqu'un de son prochain déplacement. Était-ce là sa manière de demander plus d'information? On ne pouvait lui reprocher ses manières impeccables. Elle ricana un peu.

- « Mari? Haha, c'est bien aimable à vous. Non, je n'ai pas ce genre d'attachement ou plutôt, cette laisse. »

Elle se tua un moment réalisant qu'elle avait possiblement commis une faute, réagissant par impulsion de ses convictions. Ses joues, se maquillèrent naturellement d'un rosé doux.

- « Pardon, enfin, possiblement avez-vous une dame qui vous est promise ou qui est vôtre? Je ne souhaitais pas manquer son possible respect. »

Présentant ses excuses par guise de politesse, Terria ne cachait pas son opinion vis-à-vis les liens du mariage et toute relation sérieuse ou profonde. N'y voyant là que du superficiel. Les colosses qui tiraient la calèche eurent tôt fait d'y mettre le pas alors que les passagers étaient installés. La taille des bêtes était un bon indicatif de la fortune d'un Ashgardien. Ainsi, M. Dowell ne semblait pas être modeste bien au contraire. Les chevaux donnaient l'impression qu'ils n'avaient peine à forcer pour avancer malgré le poids de la structure. Ils étaient de magnifiques compagnons équestres, pelage soigné et carrure droite. On aurait jurés qu'ils pouvaient déplacer une montagne de leur force brute. C'est ainsi qu'ils se mirent en chemin, fonçant à travers les rues désertées de l'intempérie en direction de leur nouveau havre.

Terria profita du moment pour admirer l'étendue de la ville à travers la glace, du côté qui lui plaisait bien, au sec. Elle croisa le visage d'une moins fortunée qui était restée dehors à quêter sous la pluie, demandant la charité à ceux qui fuyaient la pluie. Bien qu'elle était née de ce milieu, jamais il ne lui était venu à l'idée, dans son autre vie, de se résigner à de tels actes. Elle prenait en bassesse cette femme qui lui renvoyait une image incurable de la faiblesse. Plissant les yeux de dégoûts, elle se revira vers M. Dowell. Celui-ci inspirait tout ce qu'elle enviait et désirait de la noblesse; la beauté, la force et surtout la richesse. Ne souhaitant déplaire la conversation d'un silence, elle relança leur échange.

- « Vous savez bien vous entourer. »

Terria touchait sinueusement le tissus de soie luxueux qui recouvrait les banquettes intérieures pour palier à son affirmation, laissant planner l'impression d'un contact lascif. Derrière ses propres gants, elle ne pouvait sentir ni apprécier au plein potentiel cette sensation. Toutefois, se dénuder la main, aussi tôt dans la conversation pouvait être un brin déplacé. Ainsi, elle rejeta l'idée pour le moment, bien qu'elle souffrait pratiquement d'envie de se jeter dans cette luxure. Elle se réjouissait en se disant que M. Dowell devait avoir plus de surprises qu'une seule calèche. Ainsi, s'amusa-t-elle à deviner ce que ce dernier pouvait bien chérir lui aussi.

- « Alors, M. Dowell, cette passion qui ruisselle en vous et qui se libère à la manière d'un volcan, a-t-elle fait surface dernièrement ou avez-vous su la dompter? »

Au loin, un énorme manoir de pierre se dessinait peu à peu dans l'horizon.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 26 février 2018, 00:58:53
Le café littéraire ne le tentait plus. Il avait trouvé une femme intéressante, et il comptait bien profiter à fond de ça. Cette jeune femme était charmante, tout à fait fascinante, et très belle. Dans la calèche, Alexandre sentait le pouls de la jeune femme s’emballer, répondant à ses propres pulsions. Comme il l’avait expliqué tantôt au café, Alexandre avait toujours cherché, mais vainement, à lutter contre ses pulsions, contre cette passion qui s’emparait de lui, et lui faisait perdre le contrôle. Il avait toutefois appris à ne pas refouler ces pulsions, cette passion qui était en train de s’exprimer en ce moment. La jeune femme était fascinante, et Alexandre observa brièvement ses mains, attirés par ses élégants gants. Une vision charmante, qui suscitait en lui un quelconque attrait fétichiste qu’il peinait également à refouler.

« Hm... Elle est en train de remonter, oui, quand je vous vois. »

Alexandre réalisa alors qu’il avait oublié de répondre à la question de savoir s’il était marié. Il était soulagé d’apprendre qu’elle était célibataire, et plutôt du genre libertine, même si, concrètement, ça n’aurait rien changé. Sur Terre, Alexandre couchait régulièrement avec ses collaboratrices, et elles étaient mariées, et parfois même mère de famille. Sa main remonta alors, et caressa doucement le visage de la femme.

« Le mariage ne sied pas aux vampires, vous savez. »

Et, sans plus attendre, et sans savoir s’il avait déjà eu l’occasion de lui dire ce qu’il était vraiment, Alexandre alla l’embrasser. Ses lèvres se plaquèrent doucement contre les siennes, coupant court à toute forme d’interrogation que la jeune femme aurait pu se poser. Alexandre ne se contenta pas juste d’un léger baiser, d’un simple frottement des lèvres, mais appuya contre elle, et prolongea le baiser. Sa langue ne fila pas dans la bouche de la femme, et il ne déplaça pas ses mains sur des zones sensibles, caressant l’épaule de la femme, savourant sa beauté, son odeur, le goût de ses lèvres.

Son corps se décala ensuite du sien, après ce long baiser, et il reprit, caressant à nouveau le visage de la femme, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Je sais que vous êtes une esclave affranchie, Terria, je l’ai compris. Votre histoire doit être fascinante à raconter, et je suis ravi de vous inviter chez moi. Mon château est, en-dehors de ces murs, mais je dispose d’une agréable suite dans les quartiers aisés. »

La capitale impériale était divisée en plusieurs grands boulevards qui menaient tous au Palais Impérial. Plus on se rapprochait du Palais Impérial, et plus on voyait les beaux quartiers. À Ashnard, Alexandre disposait d’un penthouse dans l’un de ces manoirs, et la calèche s’y dirigeait donc. Elle bifurqua sur la droite, rejoignant un portail qui s’ouvrit, et les conduisit sur une grande cour. Un élégant bâtiment en U se trouvait là, et la cour comprenait une fontaine, ainsi que des jardins très élégants et bien entretenus. Le voiturier ouvrit la porte de la calèche, et Alexandre descendit le premier, tendant sa main à la dame, l’aidant ainsi galamment à descendre.

Quelques instants plus tard, le duo rejoignit le hall d’accueil, avec un énorme lustre, puis la suite de Dowell, un très grand ensemble. Il laissa Terria entrer, referma la porte derrière eux, puis posa à nouveau ses mains sur les épaules de la femme, serrant son corps dans le dos de la jeune femme.

« Qu’est-ce que la littérature vous a enseigné sur les vampires, dites-moi ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mardi 27 février 2018, 20:59:39
Le baiser que vint déposer M. Dowell était comme s'il avait jeté un sort qui la foudroyait. Une seconde plus tôt, Terria compris pourquoi elle percevait en lui une grandeur d'âme; une source de connaissance qui lui plaisait de s'y tremper. Les lèvres qui se jetèrent sur elle étaient légèrement froides, ce qui venait appuyer sa prétention d'immortalité. Pendant l'instant d'un moment, Terria se tint raide de stupeur, mais cacha bien sa réaction derrière le doux échange du contact de leurs lèvres.

À l'insu de son partenaire, une foule d'interrogations défilaient à l'intérieure d'elle-même. Terria aurait voulu s'arrêter, seulement, M. Dowell ne lui donna pas l'occasion. Réagissant instinctivement, celui-ci caressa ses épaules. Dans son fabuleux esprit, ses méninges se mirent en action et Terria imagina une foule de scénarios où elle finirait ses jour à l'instant, dévoré par ce sublime être qu'était M. Dowell. Toutefois, ce dernier semblait se délecter d'autre chose, puis revint se positionner à distance d'une conversation; ce qui rassura énormément Terria. Or, ce temps de repos fut immobilisé par les prochaines paroles de son interlocuteur qui avait mit à nu sa situation. Chose certaine, à partir de ce moment, Terria ne repris qu'en confiance. Si M. Dowell se doutait de sa personne et tenait toujours à l'inviter chez lui, l'esclave affranchit n'avait plus à craindre. Elle lui répondit d'un sourire sincère.

Ainsi, elle se mit ainsi à son aise, prenant une bonne inspiration alors que la calèche l'emmenait à des lieux jamais encore visités. Un somptueux manoir de pierre ouvrait ses portes de fer pour les laisser entrer. Ce fut avec galanterie qu'elle y déposa pied et que l'invitée traversa le halle d'entré. Ses boiseries étaient l'oeuvre de plusieurs artisans. On pouvait même y compter des symboles se rattachant à l'histoire Ashgardienne.

La visite fut courte, car M. Dowell emmena Terria dans sa suite en fermant la porte derrière lui. Une grande baignoire autoportante trônait au milieu, dissimulé subtilement par des voiles tombant faisant office de rideaux. Des tapis colorés jonchaient le sol jusqu'à cette structure douillette que l'on pouvait surnommer "nid" de par sa forme ovale. Des coussins empilés suggéraient que c'était là la pièce de résistance de la chambre.

Terria pouvait sentir le vampire derrière elle, tout près de sa nuque. Malheureusement, la chair de son dos ayant été meurtrie dans son passé, elle ne pouvait sentir avec précision la musculature qu'avait à lui offrir le corps de M. Dowell. Sa robe cachait les nombreux coups de fouets qui parsemaient les longes. Un poids chaleureux se posa sur ses épaules, c'était l’éteinte de l'immortel.

- « Et bien,... si j'étais prudente et que je lisais religieusement les mises en garde glissés dans la littérature, on aurait pu me sermonner qu'une jeune dame ne devrait se retrouver seule dans une chambre avec un vampire; si elle tenait pour sa vie. »

En dépit du danger qu'elle décrivait, Terria se tenait naturellement calme, ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait en position inférieure. Toutefois, cette emprise qu’exerçait son hôte sur elle, avait un effet contraire. Une excitation, comme si la prééminence déployait par réflexe un plaisir endurcit. Elle se retourna pour faire face à M. Dowell, conservant cette distance intime qui les liait, et l'imagina avec de longs crocs.

- « Toutefois, vous avez pu le lire dans mes yeux, je ne suis ni une fille sage ni sotte. Mais je doute que votre désir s'abaisse à obtenir tout ce que vous désirez par facilité. Pour un homme qui a vécu autant que vous, le défi doit se faire rare. »

La chambre offrait plusieurs alternatives dont de grandes portes françaises donnant sur le balcon du jardin intérieur. Plus loin, on pouvait entente le crépitement du coin foyer. Les serviteurs avaient pensés à l'allumer à la fois pour réchauffer la pièce ainsi que pour chasser l'humidité apportée par la pluie dehors. Près des fenêtres, une petite table et deux chaises opposées accaparaient l'attention de Terria. Un jeu d'échec y siégeait.

- « Je dois vous avouer M. Dowell que vous m'apparaissez être charmeur autant plus qu'intriguant, toutefois il me ferait grand plaisir de vous faire languir si ce n'est que pour voir jusqu'où nous sommes en mesure de tenir cette passion sous notre contrôle. Voyez-vous, j'aime jouer. »

Avec le feu... finit-elle dans sa tête




Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 05 mars 2018, 01:01:00
Alexandre était seul avec cette femme, et ils rejoignirent rapidement une belle chambre, la sienne. Elle était bien entretenue, évidemment, très propre, avec un grand lit, une terrasse, et un coin avec un jeu d’échecs. L’une des spécialités de Dowell, mais, en ce moment, il devait bien admettre qu’il ne songeait guère à son plateau, à ses fous et à son Roi. Là, il ne voyait que sa Tour et une Reine. Souriant lentement, Dowell se rapprocha de la femme, qui le titilla, expliquant que, chez lui, le défi devait être rare, et qu’elle ne serait pas contre l’idée de le faire « languir » davantage.

« J’ai appris depuis très longtemps que, quand le feu brûle, il ne faut pas chercher à lutter avec, ou le retarder plus longtemps... »

Il fut à nouveau contre elle, et sa main caressa la joue de la femme, son pouce s’appuyant sur ses lèvres, se glissant dessus. Et là, sans guère attendre davantage, Alexandre retourna l’embrasser, déplaçant sa main pour la poser sur ses cheveux, l’autre descendant le long des côtes de la femme, saisissant sous sa robe l’une de ses jambes. Il la souleva ainsi, et se déplaça, toujours en l’embrassant. Sa langue se montra bien plus insidieuse que précédemment, puisqu’il n’hésita pas à la glisser en elle. Sa langue joua avec la sienne, et il avança encore, jusqu’à heurter son lit. Les deux amants tombèrent dessus à la renverse, le corps de Dowell au-dessus du sien. Il sourit alors, ses yeux brillant d’une forte intensité.

Ses mains défirent alors les bretelles de la robe de la femme, et il retourna goûter à ses lèvres, puis l’embrassa dans le creux du cou... Et fit racler ses canines contre sa peau. Terria dut très certainement sentir le contact froid et durci des dents pointues de Dowell, qui frottèrent sa peau. Il prenait tout son temps, tout simplement, et continua à la titiller, déposant un baiser supplémentaire sur son cou.

« Ton corps est parfait, Terria... Aussi fascinant que ton esprit. »

Alexandre ignorait pour quelles raisons la jeune femme avait réussi à être affranchie, mais il devait bien admettre qu’elle était très douée. Suffisamment pour avoir attiré son attention. Ses mains défirent légèrement le haut de sa robe, s’attardant le long de ses seins, qu’il se mit à flatter, les caressant et les palpant doucement. Terria devrait également sentir, même à travers leurs habits, l’érection qui déformait son pantalon, et qui venait taper contre les cuisses de la femme.

« Laisse-moi jouer avec... » reprit-il ensuite.

Son corps se frottait au sien, et Alexandre commençait à se sentir à l’étroit dans sa tenue...
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le vendredi 09 mars 2018, 17:23:30
Terria était à la renverse, M. Dowell se tenant au dessus d'elle, comme l'aigle perché sur sa proie. Elle pouvait sentir les mains habiles du vampire se faufiler sous le tissus de sa robe, détacher les bretelles avec aise. C'était un art qu'il avait maîtrisé et qui était donné à peu de gens pensa-t-elle. Ceci vint apporter un lousse à son torse, permettant de relâcher l'étreinte que son vêtement avait sur sa poitrine. Sur le dos, la lourde poitrine s'écrasa sur son propre poids, cherchant à sortir de l'endroit où elle était confinée.

Alors que M. Dowell effleurait le cou de Terria, promenant ses dents froides sur sa nuque, elle pouvait deviner son poul aux pressions légères contre les canines de M. Dowell. Côtoyer le danger l'excitait, l'idée d'être aussi proche d'un homme qui pouvait en faire une bouchée venait réveiller en elle une dose d'adrénaline qui se mélangeait à la passion du moment. Puis, il jouait à lui laisser, par-ci, par-là, des baisers, laissant derrière eux, une fine trace humide qui rendait le contact avec l'air plus sensible. Elle pousse de fin gémissements pour communiquer son plaisir et sa réceptivité.

- « Hmmphf »

Terria n'était pas intéressée par les honneurs que lui faisait son amant. Bien que le corps et surtout la vigueur de M. Dowell l'intéressaient, son but premier demeurait de se loger et de penser à ses besoins. Ainsi, dans l'exercice de sa tâche allait-elle s'assurer de faire en sorte que le vampire puisse passer un moment inoubliable.

- « Monsi... » son interjection s'effaçait dans un soupir de plaisir.

Comme le voulait la nature, le corps de M. Dowell réagissait comme celui de tout homme. Elle pouvait sentir une écrasante pression le long de sa cuisse. L'expérience lui permettait de deviner la taille de l'engin du vampire. Elle affectionnait particulièrement l'épaisseur contre la grandeur, car dans le premier cas, la largeur permettait de faire réagir toutes les parois de son intérieur. L'appréhension du sexe de M. Dowell moussa son envie, car à son goût, ce dernier semblait pouvoir lui offrir une dimension jamais égalée auparavant. À sa défense, Terria n'avait eu que le contact privilégier de son ancien maître et de son rival. Toutefois, ceux-ci avait été loin de remplir correctement tous les critères élevées en matière d'équipement masculin.

Celui-ci défit la dernière attache de sa robe, ouvrant sa poitrine à jour telle une fleur au soleil. Les cheveux de Terria se perdaient sur les draps. La douceur que lui offrait le vampire était presque imperceptible, dû à l'historique particulier de Terria. Toutefois, elle appréciait cette douceur galante qui lui permettait d'être à son aise, elle se disait que les hommes plus distingues devaient apprécier cette finesse. Ses yeux étaient fermées, concentrant son attention sur son sentir et son environnement immédiat: M. Dowell.

Cherchant à s'émoustiller davantage et conservant ses gants de velour, elle alla tâter de plus près l'érection de l'homme. Elle profita de son intérêt délicat pour sa poitrine pour diriger ses mains vers le principal attrait. Le vampire lui avait susurré qu'il souhaitait jouer avec son corps et Terria allait se plier à ses demandes... à sa manière. Alors que ses doigts parvinrent à la tension qui s'était formée, elle glissa le long du membre pour lui rappeler le mouvement langoureux qu'il avait également porté à son cou. Elle lui faisait signe qu'elle était là, présente et réceptive à son désir. Avant de laisser la chose s'impatienter plus longtemps, de peur qu'elle fasse exploser le bouton qui la retenait, Terria défit à son tour, l'attache de M. Dowell, le délivrant alors de la pression exhaustive de son pantalon. Une fois cette première barrière tombée, elle pouvait sentir le membre prendre encore plus de place, étant maintenant libéré de sa contrainte.  

Elle pouvait sentir M. Dowell lui donner libre accès à son sexe. Aussi, voulait-elle lui faire profiter d'un talent que peu de femmes pouvaient accomplir, c'est-à-dire, l'envelopper au complet de sa poitrine. Bien sûr, toute chose suivait son rythme et la génèse voulait de le laisser savourer un moment l'appréhension de la suite.

- « Permettez » échangea-t-elle d'un regard guidé.
 
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 12 mars 2018, 21:33:53
Ensemble, les deux amants s’exploraient mutuellement. Les vêtements, qui caractérisaient toute civilisation à l’extérieur, devenaient à l’intérieur une contrainte, une gêne, étouffant et restreignant les membres. Alexandre le sentait avec son pantalon, coinçant son sexe, et, quand les doigts de velours de la femme caressèrent son membre, le beau vampire esquissa un léger soupir. Il n’ajouta rien, et la laissa encore jouer. Ses doigts réussirent à déboutonner la ceinture, et il l’aida ensuite, retirant son pantalon, le jetant au sol, et continua ensuite à s’attaquer aux seins de la femme. Elle avait une magnifique poitrine, et suçota le téton. Avec l’une de ses mains, il pinça le téton de la femme, soulevant son sein, et continua à jouer avec son sein. Sa langue glissait dessus. Comme tout homme digne de ce nom, Alexandre aimait le contact mammaire, les magnifiques seins de la femme. Terria était très agréable, et il sentait en elle le sang bouillonner dans son corps.

« Ah, Terria... Je sens ton sang palpiter dans tes veines, c’est un son délicieux, une symphonie exquise... »

Et ça, Alexandre y était particulièrement sensible. Il sentit alors Terria se déplacer, et continua pour sa part à se déshabiller, retirant sa chemise... Ou, plutôt, la déboutonna. Sa chemise resta accrochée sur ses épaules, et il sentit ensuite les délicats doigts de la femme le repousser, le mettant en position assise, puis le couchant enfin en arrière. Son sexe se redressa en conséquence, et ils erra ses doigts sur le lit en voyant Terria se pencher vers lui, ses seins pointant en avant.

« Terria, que... »

Dowell se pinça doucement les lèvres en voyant les seins de la femme caresser son membre. Soupirant alors, il la laissa faire, comprenant qu’elle comptait s’attaquer à son membre avec sa poitrine. Le contact était très agréable, et Alexandre esquissa un nouveau soupir. Sa main se déplaça alors, et il caressa la doucereuse crinière de la femme, ne manquant pas, par ce biais, de l’encourager à continuer ce qu’elle était en train de faire... Car c’était tout simplement très agréable. Terria avait suffisamment de volume à hauteur des seins pour se livrer à ce genre de pratiques, et le vampire ne pouvait pas nier y trouver un certain attrait.

Pour le coup, leurs envolées lyriques s’envolaient pour des considérations bien plus prosaïques. Le sexe, une force ancestrale et irrésistible, contre laquelle Alexandre lui-même ne pouvait que s’incliner.

« Je le reconnais, Terria... Hmmm... Tu es... Tu es très douée, ma belle ! »

Ça, il ne pouvait que s’incliner !
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le samedi 17 mars 2018, 03:57:57
Terria ne faisait qu'une bouchée du magnifique sexe de M. Dowell. Caressant de sa poitrine son membre, elle venait y déposer la langue en guise de reconnaissance et de stimuli complémentaire. Son jeu se concentrait autour du contrôle du désir, façonnant la montée vers l'extase. Un début doux et suave accoutumait la nouvelle sensation qu'elle apportait à son partenaire. Par la suite, une cadence plus mouvementé apportait vigueur au plaisir. Elle aimait particulièrement jouer avec le tempo, monter le désir, puis ralentir pour tenir M. Dowell en exalte, avide de la suite. C'était une technique destinée à faire grogner de plaisir les hommes sous son emprise.

- « Hmmm! »

L'attente était loin d'être pénible. Terria s'assurait que les temps de repos soient bien calculés, mais jamais trop long pour perdre l’hameçon. Puis, pour rajouter à l'expérience, elle y déposa ses lèvres. Tel M. Dowell lui avait dérobé un baiser, elle plongea en profondeur sur son sexe bien enflé. Sa langue parcourait les embosses de la verge et tentait de valider les zone sensibles à la manière d'un automatisme. Étant allongée sur le ventre, ses pieds battaient dans les airs, satisfaite de la qualité de sa proie.

Elle connaissait l'air. Bientôt, de petit tremblements parcouraient furtivement le corps de M. Dowell. C'était là le signal corporel qu'il lui était envoyé avant l'atteinte de la jouissance. Par réflexe, elle s’élança pour engloutir le muscle dressé. Sa semence alla directement se loger dans le fond de sa gorge et d'un calme, elle pris le temps de le savourer. Avant de le laisser partir, elle lui offrit quelques stimuli de plus afin qu'il puisse amplement profiter du traitement royal qu'il recevait. Alors qu'elle se retirait, Terria fut surprise par la réaction inattendu de son partenaire. Par un moyen qu'elle ne connaissait pas, ce dernier semblait tenir son érection bien haute sinon plus. Esquissant un sourire en coin, elle se disait que ce n'était que là le début d'une belle soirée.

- « Vous me faites honneur M. Dowell. Semblerait-il que votre richesse et votre puissance trouve une toute autre signification ici. » fit-elle en regardant l'inévitable pointé vers elle

Bien que la plupart des négociateurs préféraient une table, Terria était d'avis que les affaires pouvaient se discuter au lit dans des bonnes circonstances. Aussi, voyait-elle en M. Dowell quelque chose qui se définissait de plus en plus comme une clef vers le pouvoir qu'une simple nuit de sustenance. Toutefois, il était hors de question d'user de mauvaise foi ou encore de chantage sexuel. Il était préférable de montrer un impact positif, son code de conduite. Elle préparait alors subtilement le terrain, tentant d'accrocher l'intérêt de M. Dowell. Celui-ci s'étant présenté vampire, une idée lui vint en tête.

La soumission au plaisir de son amant l'avait émoustillé. Ses parois légèrement humide mêlaient leur odeur à la sueur du corps du vampire. Le parfum du sexe était reconnaissable. Prenant une bonne inspiration pour s'en délecter, elle appréhendait la suite. L'envie de sentir l'objet de son focus en elle faisait dilater ses vaisseaux sanguins. Son visage affichait une douce teinte rosée. Elle vint se placer aux côtés de M. Dowell, le regardant dans les yeux afin de le deviner puis plonger vers ses lèvres.

Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 25 mars 2018, 21:17:57
Terria était douée de son corps, indéniablement. Alexandre ignorait tout du passé de la jeune femme. Il avait compris qu’elle était une ancienne esclave affranchie, et, à la voir agir ainsi, quelque chose lui disait qu’elle n’avait pas été affranchie uniquement pour ses connaissances littéraires. Le sexe n’était pas une inconnue pour elle, et elle encerclait son membre tendu dans sa généreuse poitrine. Ses lourds seins masturbaient sa queue, l’étranglant dans un cocon de chaleur et de douceur, et elle donna sur sa queue une série de baisers, appuyant dessus, insistant longuement, léchant ensuite son membre. Alexandre soupira encore, longuement. Il parlait peu, et serrait d’une main les longs cheveux de la femme, maintenant ainsi sa tête en position. Le vampire n’était pas du genre à se retenir, car, comme Terria allait le voir, il contrôlait ses érections grâce à la maîtrise de son sang. Autant dire que cela faisait de lui un amant redoutable, comme bien des vampires.

« Terria, hmmm... Continue, ma belle... »

Au point où ils en étaient, le tutoiement était de rigueur. Qu’allait-il faire d’elle, à terme ? Il ne pouvait pas l’asservir facilement, vu qu’elle avait été affranchie. Elle devait donc disposer de la citoyenneté impériale, mais il savait aussi qu’elle n’agissait pas de manière purement désintéressée. Autrement, elle n’aurait pas été au Café du Triomphe, lieu connu pour le mécénat. C’est là que les gens en quête de soutiens venaient, essayant de flatter l’orgueil des aristocrates et des bourgeois. Le sexe était un puissant moyen de négociation, et Alexandre se laissait donc bercer. Les Dowell soutenaient plusieurs artistes, après tout, et il se voyait bien réserver à cette charmante jeune femme un traitement très spécial.

Pour l’heure, Terria lui prodiguait le plus grand bien, et, naturellement, ce qui devait arriver finit par arriver. Son sexe durcit encore, et Terria l’enfourna dans sa bouche, recueillant ainsi son jus. Les ongles d’Alexandre en griffèrent très légèrement Terria, et il se mit à jouir, se relâchant en elle. Son jus intime éclata dans sa bouche, sa queue se relâcha en elle, et Dowell soupira longuement, fermant les yeux pendant quelques secondes, crachant sa semence en elle. C’est ensuite avec grand plaisir qu’il vit Terria avaler son sperme, tout en se redressant, et en venant l’embrasser.

Alexandre lui répondit alors, et la serra dans ses bras, puis s’allongea sur elle, au milieu du lit. Sa langue s’enfonça dans la bouche de la femme, et, avec ses mains, il continua à la déshabiller. Des nœuds supplémentaires sautèrent, des attaches se rompirent, et la robe de Terria finit par tomber au sol. Sous cette dernière, elle portait de ravissants sous-vêtements, un corset avec une culotte. Ses doigts griffus se saisirent de la culotte, et il la déchira, la coupant en deux, dévoilant l’intimité de la femme, contre laquelle son membre durci se pressa. Les rougeurs de la femme l’excitait, l’enflammait. Il mordilla son cou, sans encore boire son sang, lui-même finissant intégralement nu.

Terria pouvait sentir contre elle le corps musclé de son amant. Il n’était pas un noble qui se laissait aller, mais quelqu’un qui entraînait son corps. Alexandre retourna goûter à ses lèvres, se déplaça encore, et s’unit en elle. Sa queue pénétra la femme, et il commença à remuer dans son corps, claquant sa chair contre la sienne. Sa main se saisit du corset de la femme, et il tira dessus, arrachant les nœuds, déchirant le sous-vêtement, et le jeta à son tour au sol, puis commença à la pénétrer vraiment, amplifiant le rythme, accélérant les mouvements. Brutal, intense, le vampire laissait parler la bête qui sommeillait en lui, et, quand il embrassa de nouveau Terria, si celle-ci aventurait sa langue en lui, elle pourrait se couper sur ses canines.

« Terria, hmmm... Tu es si bonne, haaaa... »

Finies, les envolées littéraires ! Cette fois, il n’y avait plus que le langage des corps, le claquement de la chair contre la chair, le plaisir qui éclatait entre les deux amants, impérial et jouissif !
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mardi 27 mars 2018, 04:35:20
Au sol gisait tout obstacle au contact de la peau. Robe, chemise et pantalon étaient éparpillés, témoignant des ébats des deux amants. Compte tenu de la proximité des êtres et de leur intimité, Terria se permit d'avancer dans la prochaine étape de la relation et tâter le terrain d'une entente.

- « Alexandre » Dit-elle pour la première fois.

Quittant la politesse, elle s'était adroitement rapproché de façon à maintenant, après lui avoir démontré son intérêt, qu'elle voyait en lui un égal à ses aspiration pour le pouvoir. Son appelation était à la fois une forme d'attention destiné à son interlocuteur, mais aussi une réponse mêlée au plaisir que celui-ci lui offrait, car elle n'était pas sans être également bénéficiaire de cet ébat.

Alexandre état penché sur elle et mordillait son cou de façon taquine pour stimuler encore plus le désir. Terria sentait les canines du vampire la languir. Aussi pensa-t-elle qu'il était là son plaisir, de la faire attendre et de l'avoir sous sa merci. Ce comportement lui rappelait celui de son ancien maître. Bien que Terria détestait cet homme, elle ne pouvait nier que ses connaissances en la matière dépassaient largement celles de ces demoiselles sophistiquées. Côtoyait plaisir et cruauté, Terria avait, à son insu, apprit à mêler plaisir, sexe et violence. Telle une âme brisée par un syndrôme, un apprentissage mensongé du réel plaisir de la chair, Terria prenait plaisir à être torturée. C'est pourquoi c'était une situation qui l'excitait. Chaque passage d'Alexandre sur son cou laissait un frisson quant à la puissance de sa machoire. C'était là le destin comique des deux amants. Chacun voulant contenir leur nature.

- « Ouf! Quelle rigueur! »

Sachant que sa robe l'avait laissée et que son dos était mis à nue, Terria vit le vampire la regarder. Contrairement aux autres hommes, celui-ci était plutôt intéressé à son parcourt. Les nombreuses marques qui tissaient son dos vint, au contraire, plaire à cet homme. Cette réaction lui allait à ravir. Alexandre s'était glissé en elle et faisait taper son membre proéminent contre ses parois. Pour quelques rare fois, elle pouvait goûter au plaisir d'une stimulation complète.

- « Tu te plonges complètement,... hmmm,... je dois avouer qu-,... hmmm,... que tu est divin. » fit-elle un peu à la blague de sa nature parente du diable

L'extase du moment lui parvenait et Terria ne pouvait s'empêcher d'apprécier encore plus sa rencontre avec ce noble. Celui-ci était réceptif au sexe, tout comme les autres nobles. Mais, Alexandre avait un penchant plus intense, possiblement à cause de ses attribut d'immortel, ce besoin sanglant.

- « Alexandre,... j'adore cette aventure. Je ne sais pas où elle mène, mais je sais qu'il,... hmmm! Qu'il y a un bon partit à tirer pour chacun d'entre nous! » Terria terminait abruptement sa phrase, soubresaut de la montée vers le premier plateau. Son entrejambe s'humidifiait davantage. De petites coulisses tombaient le long de ses cuisses. Le vampire allat, encore un fois, goûter à ses lèvres, ce qu'elle lui rendit, bien heureuse.

- « Je suis une femme d'affaire et je sais adroidement négocier. C'est l'accomplissement de mon affranchissement. » Fit-elle plus calmement

Terria regardait Alexandre dans les yeux, voulant lui permettre de bien lui faire saisir la profondeur de sa détermination. Et suivant son idée, elle se retourna pour lui faire dos. Elle saisit de chaque main une épine qui retenait encore quelques mèches de sa coiffure. Se crispant déjà du moment à venir, elle plongeant dans son passé. Venant s'écorcher la chair sous les omoplates de façon à faire ouvrir certaines de ses plaies, le sang se mit à couler. On aurait dit deux ailes rouges se dessiner dans le dos de la femme. Le regard sadique, fière et sure d'elle, Terria regardait Alexandre en attente de sa réponse, yeux mi-clos et bouche ouverte.

Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le mardi 03 avril 2018, 01:10:07
Alexandre avait juste appris, en réalité, à accepter ce qu’il était. Un individu plein de passion, empreint d’énergie, d’une fougue incroyable et d’une vitalité renforcées. Terria en avait fait les frais, et elle allait continuer à le subir davantage dans les prochaines heures. Le vampire allait en effet lui montrer qu’il pouvait être un amant des plus énergiques. Et la jeune femme n’était pas en reste. Malicieuse, elle n’hésita en effet pas à le provoquer, en allant jusqu’à se faire elle-même saigner. Surpris, le vampire sentit sa tête lui tourner en percevant l’odeur du sang, et poussa un léger grognement. Ses muscles se bandèrent sur place, et il cessa même, pendant quelques secondes, ses coups de reins, observant le visage de la femme.

« Tu joues avec le feu, ma chérie... »

Jadis, il aurait sans doute cherché à lutter contre ça, contre cette pulsion, contre cette soif qui l’élançait douloureusement... Mais pas là. Pas maintenant. Pas contre le corps nu et délicieux envoûtant de cette femme. Cette beauté l’appelait à revenir en arrière, à faire se régresser l’Homme vivant en lui au profit d’une bête assoiffée de sexe, une créature pleine d’envie et de désir. Il grogna encore, puis se rua alors sur elle, s’affalant de nouveau sur son torse. Les seins d’Terria s’enfoncèrent en lui, et, juste avant de la mordre, il glissa un simple mot, un ordre irrésistible.

« Griffez-moi. »

Loin d’être un repoussoir, la douleur avait souvent tendance à exciter les vampires. Alexandre planta ainsi ses crocs dans le cou de la femme, et commença à pomper son délicieux sang. Rapidement, le contact de ce délicieux nectar, inestimable, lui arracha un long soupir, et même sa queue sembla en gonfler. Il reprit en tout cas ses coups de reins, lourdement, furieusement, son gros membre défonçant l’intimité de la jeune femme. Soupirant encore, Dowell poursuivit son effort, abaissant et soulevant le corps de la femme, crispant son corps au sein, chair claquant contre la chair.

Un frisson supplémentaire traversa son corps, et il poursuivit ses coups de reins, buvant avec appétit son sang, mais non sans excès. Terria avait un sang très agréable, qui fondait dans la bouche, le genre de liqueur qui en redemandait. Le vampire y était très réceptif, et continuait à le boire avec envie, salivant sous ce contact. Son membre tendu était niché en elle, tout comme le reste de son corps, écrasant Terria sous sa masse. Ses mains se déplacèrent alors, griffant le corps de la femme, à hauteur de ses hanches, des côtes, des cuisses, tandis qu’il continuait à la baiser sèchement.

Finalement, au bout d’un moment, la bouche de Dowell se retira de la plaie, et, encore pleine de sang, il embrassa énergiquement la femme, fourrant sa langue dans sa bouche, serrant son corps musclé contre le sien, tout excité par son sang, enfiévré et emballé.

« Haaaa... Terria, hmmm... !! »

De fait, sous l’effet de cet afflux sanguin, sa verge avait effectivement gonflé, un peu comme celle de certains animaux, formant ainsi, à la base des lèvres intimes de son amante, un « nœud ».

Impossible pour lui de se retirer d’elle sans jouir, ce qui, fort heureusement, au vu de son emballement, ne saurait tarder !
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le samedi 07 avril 2018, 16:32:47
Les négociations allaient de bon train, vitesse des reins d'Alexandre. De sa plaie ouverte à nouveau, le sang ruisselait doucement sur son dos et parfumait légèrement l'atmosphère. Tel un champ de bataille d'Ashnard où la vie s'était écoulé des victimes du combat, c'était l'odeur préféré des vampires et ce qui avait valu une pause dans la dance corporelle de son amant. Ce dernier lui avait renvoyé une remarque qui avait flatté son égo, mentionnant sa témérité. Ceci lui valu un sourire en coin bien mérité, car l'activité reprit de plus belle. Revigorée, le vampire claquait les fesses de Terria de son bassin avec une nouvelle énergie.

Pressée contre son corps, Terria sentit, dans un souffle court, une demande qui lui était faite. L'instant suivant, les crocs de la bête se nichèrent dans sa nuque et elle sentie une faiblesse momentanée alors qu'une autre partie de son sang la quittait. Les yeux fermés, Terria sentait le plaisir mélangé à la douleur. Son corps y retrouvait une familiarité coutume, comme si la vue se sa mortalité lui était irrésistiblement séduisant. Seulement, le baiser de l'immortel était loin de ce qu'elle avait imaginé. Comme un venin qui avait pénétré son être, une paralysie l'immobilisa. Elle se contemplait d'être savourée et de l'animal qui venait peu à peu, remplacer l'esprit raisonnable d'Alexandre. Cette pente vers la passion, vers l'abandon, de se retrouver à nu avec l'instinct, Terria l'anticipait.

- « Hmmmph! »

Un frisson parcouru son échine, faisant lever son duvet et picota sa peau. Les secondes parurent comme des minutes. Terria avait goûté à toutes les sensations les plus douloureuses et les plus intenses. Elle sentit son âme flotter au pas léger au dessus de son corps, imaginant la situation un peu comme un observateur extérieur. Voyant le bel être qu'était Alexandre, homme puissant et pleins de ressources, se pendre à son coup pour aspirer, doucement et sans mauvaise intention, son essence. C'était paradoxalement l'essence même du vampirisme.

Un écho vint la réveiller de son état; la demande du vampire.

Terria ouvrit à nouveau les yeux. Soeur de la douleur, elle comprenait très bien ce que désirait son amant plus que tout. Un connaissant en la matière aurait pu vous informer de la source de ce désir dans les échanges. Vous dévoiler que la zone du plaisir est voisine de celle de la douleur et c'est ce qui porte un individu, dans certaines circonstances, à mélanger les deux pour arriver au coït. Seulement, pour les deux participants à ces ébats, la chose dépassait la théorie puisqu'elle avait une signification autre. Pour le corps de Terria, la douleur était un silex qui venait déclencher l'étincelle en elle. L'une des seules chose qu'elle femme abusée sévèrement pouvait encore ressentir.

Après un petit rire amusé de complicité et crispant ses doigts, un râteau d'ongles déferlaient sur le dos d'Alexandre, labourant sa peau comme une terre promise où l'on viendrait y cultiver le fruit défendu. Le vampire avait lui aussi ses ailes.

Puis il vint déposer le goût ferreux dans sa bouche, partageant l'expérience de la drogue des immortels. Terria ne pouvait dire qu'elle affectionnait autant que son partenaire la palette qu'avait à lui offrir son sang. Pour elle, l'expérience était tout autre, s'était comme embrasser la mort.

Ce fut après l'échange de leurs lèvres que Terria sentie au bas de son corps un nœud familier se former. Sans qu'elle n'ait à bouger, elle se concentra à refermer en elle ses parois afin qu'Alexandre soulage sa retenue et se libère en elle. L'effet de suction et la pression fut suffisante afin qu'elle sente ce fluide chaud exploser à la manière d'un volcan, libérant la semence en elle.

- « Ohhh ! » Fit-elle de plaisir

Terria pouvait sentir l'énergie du vampire à son comble dans cette nouvelle envolée. Elle le savait bien, car elle en avait fait l'expérience quelques temps plus tôt. Sa langue pouvait encore se rappeler du goût particulier de celui-ci. Et elle s'excitait à se remémorer le bouquet alors que la sensation de chaleur remplissait ses parois intimes.

- « Et alors, tu aimes aussi ce feu n'est-ce pas? Même s'il vient à te brûler un peu, il en vaut le coup. »

La femme prit un pas en arrière, faisant sortir le sexe de son partenaire et la coulée blanchâtre qui la suivait. Celle-ci faisait son chemin sur ses jambes. Terria aimait cet abus, mais se demandait si Alexandre ou plutôt si la nature vampirique de celui-ci pouvait être stimulée à nouveau et où en était ses limites. Se disant que ces derniers tiraient leur force du sang, il était juste de deviner que le noble était capable de demeurer fidèle au rendez-vous tant qu'il pouvait s'abreuver. Seulement, ce n'était pas le désir de Terria que de mourir dans l'extase aussitôt. Toutefois, elle devait avouer que tout ceci lui plaisait bien, d'avoir trouvé un homme capable de se renouveler.

Revenant se coller à son amant, elle entreprit de lécher certaines parties de son corps. Au début, les zones érogènes du haut de son corps, puis, elle traça un chemin vers son sexe afin de nettoyer, mais avant tout, partager cette agréable sensation encore une fois dans les soubresauts naturels du corps après l'atteinte de l'orgasme. Elle resta ainsi près de lui et se releva en position assise. Elle pouvait maintenant sentir une fraîcheur sur sa nuque où le sang avait perlé au niveau des deux nouvelles entailles de sa peau.

- « Alors Alexandre, il est vrai que toute bonne opportunité ne se présente pas à notre porte pour rien. Que souhaites-tu plus que tout ? Quel est ton désir le plus refoulé ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 16 avril 2018, 00:58:27
Alexandre était en train de passer un excellent moment avec cette femme. Une rencontre inattendue, une femme exceptionnelle... Il aimait la prendre, s’unir à elle, et son sang, délicieux et onctueux, remuait délicieusement dans sa bouche. Le goût délicieux de ce nectar fondait dans sa bouche, l’enivrant, et, quand les ongles de Terria se glissèrent sur son dos, meurtrissant sa chair, Alexandre en frémit davantage, poussant de profonds grondements. Ses canines se mirent à pointer, et le vampire continua à la bourrer, sèchement, durement, sa queue s’enfonçant énergiquement en elle, remontant sans relâche, son corps en sueur glissant sur elle.

« Oh... Amara, hmmm... »

Le vampire continuait à la bourrer, jusqu’à sentir sa queue se durcir encore. Il grogna une nouvelle fois, et se relâcha alors, jouissant copieusement en elle, se relâchant dans son délicieux corps. Il se trémoussa sur elle, répandant sa semence pendant une bonne minute. Comme toujours, Alexandre prenait son temps, et se montrait très généreux dans son plaisir. Il se relâcha ensuite progressivement, et finit par retirer son sexe du corps de la femme. Amara reprenait ses esprits, et se grimpa ensuite sur lui, se mettant finalement à califourchon, en sueur, mais indéniablement heureuse... Et très clairement magnifique.

Alexandre l’observa sans rien dire, couché sur le ventre, reprenant ses esprits. Même s’il venait de jouir, et même de bien jouir, sa queue était toujours là, témoignant de sa vigueur, et elle tapa contre l’ourlet de ses fesses. Alexandre l’observa alors. Amara s’offrait à lui, sans hésitation, et il caressa ses poignets, doucement, tendrement, avant de lui sourire.

« Parce que tu penses être en mesure de satisfaire mes plus profonds désirs, Terria ? »

Il remonta sa main, et caressa la joue de la femme. Son pouce glissa contre ses lèvres, et il l’enfonça sur sa langue, avant de déplacer encore sa main.

« Mais je dois bien admettre que je n’ai... Aucun fantasme en particulier qui n’ait pas été satisfait. »

Ses deux mains se déplacèrent alors, et il les posa sur les fesses de la femme.

« Il y a toutefois une partie de l’anatomie féminine que j’ai toujours aimé explorer... »

Et, après avoir dit cela, Alexandre serra ses doigts sur les fesses de Terria, les pinçant légèrement, crispant ses doigts dessus. Sa queue glissait contre la croupe de la femme, et, à cette idée, elle roidissait et se durcissait. Le vampire sourit une nouvelle fois, plus malicieusement, et continua à malaxer le cul de Terria.

Alexandre reprit ensuite :

« Mets-toi à quatre pattes, ma belle... Continue comme ça. Qui sait ? Peut-être même pourrais-je faire de toi l’une de mes concubines. Est-ce que ça te plairait, Terria ? »

En tout cas, il y pensait de plus en plus sérieusement...
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mardi 17 avril 2018, 18:25:59
De par leurs ébats, les amants avaient fait avancer les aiguilles de l'horloge et poussé le soleil hors du ciel. Froide de sa dernière pluie, la nuit s'installait et chassait les bonnes âmes des rues pour y laisser les plus fins renards. Dehors, les pavés se targuaient d'une présence féminine en quête d'abondance et de prospérité. D'autres coins plus nobles profitaient de la garde de nuit, des yeux vigilants dans l'obscurité.

- « Ouf, ouf! » Soufflait légèrement Terria

Alexandre était un immortel, ainsi, il avait veillé bon nombre de nuits et goûté à tout ce que son coeur avait désiré. Seulement, qu'est-ce qui le gardait encore amusé et vivant? Terria ne pouvait imaginer comment un être accomplit pouvait encore chercher à continuer ses jours et ne pas choisir le repos éternel. Elle qui avait tout à prouver, traçait un long chemin vers son Graal.

- « Ngh! » Retenait-elle de plaisir

Le vampire semblait avoir prit intérêt pour sa personne. Elle remarqua que ce dernier dansait proche du pouvoir et d'une suprématie. Était-ce propre à tous les enfants de la nuit ou seulement un trait singulier? Aussi, à quel moment avait-il comprit le passé de Terria? La jeune femme se demandait si elle n'avait pas croisé celui-ci dans son ancienne vie. Chose certaine, Dowell ne lui disait rien, c'était pour elle une nouvelle aventure, un départ.

- « Encore! » Fit-elle de joie.

C'est cependant ce qu'elle aimait des hommes, leur force et leur fortune. Alexandre s'était montré des plus distingué et déterminés. Il possédait également la qualité de l'or en grande quantité selon Terria. De son oeil analytique, son esprit calculateur avait su remarquer des objets précieux et babioles anciennes qui décoraient la pièce, témoignant ses liens avec la noblesse Ashnardienne et de son âge avancé.

- « hmmm! » répondit-elle à la brutalité des mouvements de l'étalon

Ce qui nous ramenait à l'interrogation principale, ce que désirait Alexandre Dowell. Heureusement pour elle, celui-ci n'était aucunement à la recherche futile d'une épouse ou compagne de coeur, ce qui l'arrangeait bien. Celui-ci avait plutôt glissé une offre pour s'offrir une concubine. C'est probablement par cette relation et cette consommation de la chair sans contrat que les riches s'offraient la servitude de femmes aspirantes de leur protection.

- « C'est bon, tu est bon! » encourageait-elle.

Pour sa part, Terria n'avait pas envie d'être protégée de la sorte. Ayant servit également à l'un des plus grands avar en son domaine, Terria avait toutefois su récolter le savoir les secrets professionnels les mieux gardés. Ironiquement, c'est elle maintenait qui souhait faire fortune en usant des tactiques, parfois sur la limite déloyales, qu'elle avait soutiré. Comme quoi l’apprentie avait surpassé le maitre, se dit-elle.

- « Concubine? » répéta-t-elle en faisant mine d'être intéressé brièvement

La jeune entrepreneure profita d'un moment de répit entre l'un de leurs moments d'extases pour répondre à l'offre.

- « Je te propose plutôt un service différent, mais qui a tout à ton avantage; conseillère financière.Tu verras que j'offre un service particulier, une valeur ajouté. Car qui n'aime pas le sexe et le pouvoir que peux nous apporter l'argent? »

Voulant que son prochain client considère fortement sa proposition, Terria n'attendit pas pour reprendre avec force la stimulation. Alexandre se tenait prêt à tout, son membre était encore dressé et le corps abusé de Terria adorait le châtiment.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 23 avril 2018, 01:23:18
Réalisait-elle seulement à quel point elle était privilégiée ? Alexandre lui proposait d’être sa concubine, une récompense qu’il n’offrait qu’aux personnes réussissant sincèrement à l’impressionner, ce qui n’arrivait pas tous les jours. Mais Terria avait tout pour lui plaire. Elle était belle, voluptueuse, mais également cultivée, avec un esprit vif qui ne pouvait que plaire au vampire. Il aimait être avec elle, il aimait sa compagnie, et il savait que cette première impression ne pourrait que se confirmer. Il ne comptait tout simplement pas la laisser partir. Alexandre aimait s’entourer de femmes comme ça. Belles, fortes, talentueuses, indépendantes et raffinées. À terme, il n’était même pas impossible qu’il envisage de conserver à jamais cet esprit et sa beauté, en lui offrant le rang suprême : celui de membre de son clan. Toutes les possibilités pouvaient s’envisager, et, du moins pour le moment, il trouvait qu’elle avait vraiment le bon profil. Mais ça, c’était peut-être aussi parce qu’il était sous l’état d’une excitation sexuelle prenante, qui l’empêchait de réfléchir calmement, et avait rempli son esprit d’images perverses et érotiques. Impossible de penser à autre chose, tout simplement.

Alexandre avait donc fait sa proposition, et se retira d’elle. Elle lui annonça vouloir être sa « conseillère financière », proposition qui ne manqua pas de le surprendre. Il avait vu ses connaissances littéraires, pas ses capacités économiques... Le vampire s’assit sur un fauteuil à côté, sa trique toujours dressée, recouverte de mouille. Ses mains se posèrent sur les accoudoirs, sa respiration étant lourde et profonde. De multiples gouttes de sueur décoraient son torse glabre et musclé.

« Empale-toi sur moi, ma chérie, et sache que je ne fais pas cette offre à la légère. En étant ma concubine, tu accèderas à diverses fonctions au sein de mon clan. Je ne te propose pas d’être l’une de mes prostituées, que ce soit clair, Terria, mais... De travailler étroitement avec moi. »

C’était une offre qu’il ne fallait pas refuser hâtivement. Mais, en attendant, Terria se redressa. Est-ce qu’elle réaliserait que son corps était insidieusement sous le contrôle du vampire ? Sa voix de velours, chaleureuse, était charismatique, autoritaire, l’empêchant de faire autre chose que lui obéir... Physiquement parlant, du moins. C’était comme si Dowell amplifiait le désir que la femme ressentait. Quoi de moins étonnant ? Ne disait-on pas que les vampires pouvaient embrigader des foules entières ? Qu’ils dégageaient un incroyable charisme contre lequel on ne pouvait que suivre ?

Alexandre en jouait, bien sûr, mais il n’influençait que le corps de la femme, que son désir, pas ses capacités intellectuelles. Et, d’ailleurs, il ne le faisait même pas totalement consciemment, c’était une conséquence de sa condition vampirique. Tandis que la femme se rapprochait, et lui grimpait dessus, Alexandre posa ses mains sur ses hanches, et approcha ses lèvres de ses seins, venant les suçoter, titillant un téton avec sa langue et ses dents.

« Pourquoi... Hmmm... Pourquoi vouloir la finance, ma belle ? Serais-tu une ancienne comptable ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le jeudi 26 avril 2018, 16:32:43
Le sang de Terria bouillonnait à l'intérieur d'elle-même. Elle se sentait émoustillé de se frotter et de s'entretenir avec ce qu'elle comprenait de plus en plus, être un homme de grande puissance. Était-ce le fait qu'il la tenait, malgré elle, à sa merci. Mais elle savait qu'en tant que fin négociatrice, l'on se devait de refuser la première proposition. Aussi, savait-elle qu'Alexandre n'était pas une âme charitable, elle avait sentit en lui aussi, la force d'un esprit redoutable.

Elle comprenait que ce dernier prenait plaisir à l'échange et qu'il reconnaissait également le talent de son amante. Aussi, Terria se sentait-elle flattée de la proposition, mais elle avait en tête quelque chose qui pouvait leur faire profiter à plus qu'une entente sur les plaisirs des passions.

- « Une question des plus adroite mon cher. Je te rassure, les colonnes de chiffre ne m'intéresse pas et l'idée de pouvoir céder à ton corps et aux plaisirs ne peut se refuser. Disons plutôt que c'est la négociation qui est mon point fort. La richesse colle à la peau de certains hommes qui sont également ivres de la chair, lié à leurs passions les plus primales. Dans le bon contexte, ceux-ci ouvrirons leurs coeurs et donnerons accès à leurs secrets. »

Terria ne souhaitait en aucun point déplaire et arrêter le bon moment qu'elle passait en sa compagnie. L'immortel était aussi un idéal du sexe, bien au dessus de ce qu'elle avait expérimenté. Ses atomes crochus pour le plaisir sadique et la violence l'avait attiré. Quelque chose en elle ne pouvait lui refuser, car au plus profond d'elle avait-elle réellement envie de sa proposition pour le désir de continuer de façon volontaire leurs échanges.

Le membre dressé du vampire était hypnotisant, c'était comme si l'habitude du sexe avait reprit tout un autre sens avec Alexandre. Bien que ce dernier lui rappelait les désirs sombres des gens qui avaient abusés d'elle dans son passé, il était le fruit du perfectionnement physique et relationnel de plusieurs vie. Il n'était pas à douter que celui-ci incarnait tout à fait le dogme d'un esprit saint dans un corps saint. Encore fallait-il aviser que la sainteté n'avait aucun lien avec ce que l'église vouait aux plus valeureux. Non, la sainteté en son sens était la force divine de l'âme.

Fixant Alexandre dans les yeux, elle s’avança à quatre pattes vers l'éléphant. Le paradoxe de l'esclave affranchit, Terria appréciait s'offrir à son amant. Agenouillée à ses pieds, elle débuta par licher les orteils, livrés à l'acte de la bête. Sachant que le vampire devait apprécier tout comme elle l'idée de cette scène, elle sentit la main de celui-ci dans ses cheveux. À l'intérieur d'elle-même, elle espérait qu'Alexandre les tires comme en laisse.

Puis elle remonta ses jambes pour s'attarder au clou du spectacle. De sa langue furtive, elle alla englober la paire pendante. Caressant encore et encore les parties intimes de ses lèvres.

- « Alexandre, tu dégages quelque chose qui ne se reproduit pas ailleurs. Tu fais découvrir à ce corps qui a été mené jusqu'au paroxysme de la soumission, un plaisir inégalable. Tu m'a très bien fait comprendre que tu étais loin d'être une vulgaire brebis, mais bien tout l'âme d'un prédateur. »

Terria se targuait maintenant de la verge devant elle. De ses mains, elle griffait encore son partenaire en lui apportant plaisir au membre. Les sensations contradictoires étaient une façon d'aller cherche le maximum de stimuler et d'occuper l'esprit tout autant que l'attention. L'idée de pouvoir se livre encore et encore à cet homme la charmait, car jusqu'ici, elle n'avait jamais connu quelqu'un qui pouvait soutenir l'activité autant que lui. Pour l'égaler, Terria estimait qu'il fallait bien une légion et ça, elle en avait connu déjà des parties de débauches, plaisir des maîtres saugrenus.

- « Le fait de pouvoir te revoir si ce n'est que purement pour me mêler à ta sueur m'est déjà bien alléchant. Oui, je veux travailler avec toi Alexandre et déranger le monde de la finance. Comme tu le vois, je n'ai pas l'éthique des bons travailleurs, je suis plutôt du genre à penser que la fin justifie les moyens. Pense à moi comme un bras droit, une ressource te permettant d'aller chercher sous notre contrôle ceux qui s'enivrent de ce que jusqu'à présent, ton corps seul ne peux offrir, j'offrirai le mien. »

Les joues roses, elle remonta vis-à-vis Alexandre. Lui montra sa dévotion, elle s'empala, comme demandé, sur ce dernier. Ce geste lui fit également comprendre qu'elle n'avait aucun problème à exécuter tout type de travail avec son corps. Sa conscience avait déjà chassé il y a longtemps les remords du chantage sexuel pour arriver à ses fins. Ainsi c'est ce qu'elle voulait offrir à l'immortel. Pouvoir profiter d'elle comme une reine sur un échiquier, une pièce de choix et clef qu'il pourrait jouer afin de faire tomber tout adversaire qu'il désignerait.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 30 avril 2018, 00:53:12
Qu’allait-il faire de cette femme ? Oh, pour ça, il trouverait bien quelques idées ! Amara était une créature fascinante, qui dansait sur ses cuisses. Après avoir léché ses jambes, et son sexe, elle avait obéi. Libre, indépendante, mais toujours une simple humaine. Était-ce le charme magnétique du vampire qui jouait sur elle ? Alexandre savait que certains de ses ancêtres, très puissants, pouvaient user de leur magie vampirique pour influer sur les battements sanguins des humains, et parvenir ainsi à les hypnotiser. Les vampires pouvaient se montrer vraiment très puissants, et Alexandre s’était souvent demandé si, outre son charisme naturel et sa fortune, le succès qu’il rencontrait auprès de certaines femmes ne venait pas aussi, inconsciemment, de sa magie vampirique. Peut-être s’en servait-il sans même le réaliser ? Quoi qu’il en soit, Terria se trouvait sur lui, dansant sur son sexe, qui disparaissait dans les profondeurs de son corps.

D’une main, il tenait ses cheveux, les caressait, les griffant même, et, de l’autre, caressait le bas de son dos, s’appuyant sans vergogne sur ses fesses. Il les pinçait sans ménagement, frissonnant au contact de ce corps, aux soupirs de Terria, à sa peau tendre et chaude qui se pressait contre la sienne.

« Oui, hmmm... Un bras droit, hein... »

Elle l’amusait. Cette femme ne manquait pas de toupet, et, preuve de son expérience en la matière, arrivait tout à fait à tenir avec lui une conversation cohérente, tout en dansant sur sa verge. Peut-être aurait-il dû s’en sentir un peu frustré, mais il savait qu’il n’avait pas à rougir de la taille de son sexe, ou de ses performances en la matière. Il sentait l’excitation de ses partenaires à travers leur sang, et s’était souvent amusé à en jouer. À travers le sexe, à travers la pratique, on apprenait étrangement à contrôler bien plus facilement son rythme sanguin, et les conséquences à en tirer.

Alexandre cligna des yeux, et se redressa brusquement, s’extirpant du fauteuil. Debout, l’homme alla plaquer Terria contre le plus proche mur, écrasant son corps contre le sien, sa verge retournant s’enfoncer en elle, jusqu’à la garde. Il soupira en sentant les mains de la femme se crisper à son cou, afin d’y trouver un appui, et commença à la bourrer, s’enfonçant en elle, se retirant pour s’y glisser de nouveau. Son sexe l’élançait douloureusement, cette douleur jouissive et bienvenue, annonciatrice du plaisir suprême. Elle agissait comme un fouet sur lui, le stimulant, le dynamitant, occupant toutes ses pensées, remplissant son esprit, l’empêchant de penser à quoi que ce soit d’autre. Le vampire se laissait absorber par cette vague, bien incapable de la repousser. Ses canines pointèrent quand il retourna embrasser la femme, fourrant sa langue dans sa bouche, jouant avec elle, avant de grogner contre son cou, léchant sa peau... Pour finir par y planter ses dents, par y déposer sa marque. Mais pas d’absorption sanguine, car il en avait déjà bu, il se contentait juste de lui rappeler qui il était. Ses yeux se froncèrent légèrement, et ses dents s’imbibèrent quand même d’un liquide pourpre. Quand il retira ses dents, deux lignes de sang coulèrent délicatement de l’épaule de la femme, tandis que Dowell reprenait ses coups de reins, avec une intensité renouvelée.

« Tu seras ma concubine, répéta-t-il alors. Tu ouvriras tes cuisses et ton cerveau pour moi, ma belle. Ta beauté, tes charmes, ton talent... Ne crois pas que je laisse mes concubines dans un placard doré. Tu participeras au rayonnement de mon clan, tu me conseilleras, tu séduiras... »

Il la prenait encore, ne faisant plus qu’un avec elle. Lui, le puissant vampire ashnardien, noble héritier d’une lignée millénaire. Elle, la jeune esclave qui, le long de ses doigts, pouvait sentir l’occasion de se hisser dans l’échelle sociale. Non pas redevenir une esclave, mais une femme influente, qui userait de tous ses charmes au service d’une cause qui les dépassait tous deux. Dowell continua à la prendre, imperturbable, témoignant de la vigueur exceptionnelle des vampires en la matière. Il se délectait de ses gémissements, de ses couinements, et s’assurait de la faire hurler, que ce soit en la mordant, ou en la pinçant, n’hésitant pas à tirer sur ses tétons, ou à donner volontairement d’épais coups de reins, sa queue se retirant presque intégralement, avant de s’enfoncer brutalement, faisant rebondir le corps de la femme contre le mur.

« Comme une véritable Ashnardienne... Voilà ce que je te propose, Terria, ma belle... »

Pour paraphraser les Terriens, c’était là une offre qu’on ne pouvait pas refuser.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le vendredi 11 mai 2018, 04:54:21
En son passé, le corps de la femme avait goûté aux pires supplices. N'étant pas conçu pour autant de sensibilité, Terria avait, avec le temps, perdu la joie de la douceur et de la tendresse. Ironiquement, la douleur était devenue pour elle sa source de plaisir et le destin avait fait en sorte de répondre à la fois à son désir pour le pouvoir et à des désirs plus primaires. Ce que le vampire ignorait était la profondeur de l'intérêt de Terria pour sa violence et sa richesse.

Aussi, se trouvait-elle attirée à un autre niveau envers cet homme. Une sorte d’emballement instinctif, comme un parfum voilé qui faisait réagir ses hormones. La créature qu'était Alexandre avait tout à apprendre à la jeune affranchie au sujet des vampires. Celui-ci prit l'opportunité qui s'offrait à lui et la plaqua au mur, question de lui faire goûter de quoi ses dons de la nuit lui permettaient d'accomplir. La pénétrant sans relâche, il s'offrait les plaisirs de la chair délectant aussi l'odeur du sang en plantant ses canines sur le cou de la belle.

Toutefois Terria était avant tout une femme d'honneur en ce qui touchait le domaine des affaires. Certes vicieuse, charmante et prête à tout, mais trouver des alliés forts était de se mettre un joueur de plus dans son camp; ce que la défaite de son ancien maître lui avait apprit.

En réalité, se livrer à Alexandre pour ces ébats ne limitait en rien ses ambitions, elle avait bien compris que toute personne avait un prix et c'était celui d'Alexandre. Seulement, cet échange du sexe pour l'accès au pouvoir se faisait entre adultes consentants plutôt que par la force. Si Terria se donnait des airs de soumise, c'était car elle sentait bien que son amant appréciait sa dévotion pour la chose. Elle n'était pas dupe de penser que les immortels trouvaient réconfort dans la reconnaissance que pouvaient éprouver les mortels de leur propre sort, elle aurait fait de même.

- « Tu as bien compris Alexandre, ma possession la plus intime; mon corps ... »

Continuant de faire aller ses lèvres, Alexandre se lança plutôt dans un autre sujet à la recherche de la langue de celle qui sellerait cette entente. Même ce baiser avait tout pour lui rappeler sa nature et son appartenance pour une famille qui partageait la vie avec la mort. Terria ne pouvait, devant la force et l'emportement de son partenaire, s'empêcher d'émettre des signes flagrants de son appréciation. L'attention que portait Dowell l’amenait à verbaliser haut et fort sa jouissance alors qu'elle s'encrait dans son dos comme l'arbre qui s'enracine au sol pour contrer la tempête. Le tout n'était pas sans laisser de marques, ce qu'Alexandre semblait apprécier également.

Habituée à ce rythme effréné, elle avait prit le moment de savourer pleinement les joies que lui offrait cette passion brute. Reprenant son souffle, elle envoya son regard rencontrer celui de son nouveau partenaire d'affaire.

- « Prendre la poussière ne m'a jamais intéressé. Alexandre, si ton offre et tes ambitions sont à la hauteur de ce que tu laisses entrevoir, alors j'oeuvrerai pour faire de toi l'immortel le plus puissant si tu me laisses aussi ma part évidemment. »

De manière sensuelle, elle passa sa langue sur ses lèvres puis se pencha sur la poitrine de Dowell. Léchant la sueur qui perlait sur le corps de ce dernier, Terria goûtait à sa manière le corps d'un immortel. Était-ce là la façon de sceller un pacte ou d'en redemander de façon galante ?

Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 13 mai 2018, 21:06:36
Alexandre prenait goût à cette femme. Il ne s’en cachait pas, bien au contraire. Elle était délicieuse, pimpante, pleine d’énergie et de séduction contenue. Le vampire la prenait donc énergiquement, son sexe s’enfonçant en elle, remuant dans son corps. Ils ne faisaient plus qu’un tandis qu’il lui avait fait une offre qu’elle ne pouvait pas refuser. Devenir sa concubine... Elle ne servirait pas que comme meuble. Alexandre sélectionnait avec soin les femmes proches de lui. Elles étaient belles, bien entendu, mais aussi intelligentes, douées, cultivées. Elles l’aidaient dans ses tâches, et il ne les prenait pas à la légère. Terria était en réalité une sorte d’exception, vu comment Alexandre avait rapidement proposé à elle de le suivre. Il avait senti en elle son potentiel, son énergie, et il ne comptait évidemment pas passer à côté. Mais, cette fois, plus de palabres, ni de discussions. Le vampire était élancé dans cette danse frénétique, dans l’appel des corps, dans le frottement et le claquement de la chair contre la chair.

Soupirant doucement, il retourna sur le lit, emmenant avec lui Terria, et la mit à quatre pattes. Dowell agissait rapidement, de manière autoritaire, la dominant. Le mâle vampirique en action qui s’empressa ensuite de pénétrer encore Terria, son sexe retournant s’enfoncer en elle, se mêlant au sien, fusionnant pour son plus grand bonheur.

« Hmmm... »

Ses mains serrèrent ses fesses, griffant parfois sa peau, et il n’hésita pas à la gifler, abaissant sur elle sa main à plusieurs reprises. De belles claques, qui résonnaient dans l’air, pendant que le vampire continuait ses coups de reins. Imperturbable, Alexandre savait y faire. Il maîtrisait son rythme cardiaque, afin de faire durer le plaisir, de le prolonger tout en continuant à coucher avec elle, à la baiser sèchement.

« Ma douce Terria, hmmm... »

Les pulsions profondes du vampire revenaient en lui, et il continua donc à la prendre, tout en grognant sur place, continuant à suer, et à la gifler.

« Là, voilà... Hurle, ma chérie, allez... »

La violence était indissociable du sexe, a fortiori quand on couchait avec un vampire.

« Allez... HURLE, ma salope !! » intima-t-il, d’une voix grave et profonde.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le dimanche 10 juin 2018, 00:38:09
Terria voyait en son partenaire, une facade qui tombait peu à peu, comme une fissure sur un visage parfait. Alexandre était avant tout une créature de la nuit, cette cohabitation avec la mort ne pouvait laisser aucun homme inchangé.

Cela dit, ce dernier prenait une teinte de plus en plus sombre, de par son comportement et son vocabulaire. Régressant de la passion à l'impulsion, le raisonnement s'effritait. Cependant, malgré cette approche aggressive qu'il avait, il était important de se demander quels étaient les impacts chez elle.

Toute la brutalité que déversait Alexandre sur son corps avait un effet probablement inverse à ce qu'une personne saine pouvait penser. Le plaisir que lui conférait la performance de son nouvel arrangement la ravissait. Voilà que celui-ci voulait la faire hurler, mais hurler de plaisir. Cette touche si romantique, vous l'aurez convenu, valu un sourire qui se transformait en rire. C'était, là aussi, une forme de plaisir. Terria se sentait comblée, pour le moment, tant sur le plan physique que ses émotions. C'est cette étrange concoction qui lui fit entrer en transe.

-Hehe...hehe...hehehe....ahhhhAHHHHHH!!!....hehe

Pour hurler, elle hurlait, saccadé de petit gémissements. Le visage de la bête retentissait devant elle, perché et entêté à la pénétrer sans relâche. Elle vint lécher son visage où découlait et perlait la sueur de dure labeur.

Sans en être consciente, Terria sentait une pression, comme quelque chose venant de l'au-delà, mais qui venait la chercher par une chaleur et un mysticisme.

-A...a...AHHHHHHHH!

Une sensation nouvelle, une intonation à sa voix qui semblait ne par venir d'elle même; Terria se demandait bien si elle n'engendrait pas une voix inexplorée avec Alexandre. Faute d'expérience, elle n'avait jamais fait l'amour avec un vampire autrement.

Combien de temps s'était-il écoulé depuis leur rencontre? Terria n'en avait pas la moindre idée. Quoi qu'il en soit, sa mortalité la rattrapait peu à peu. Perte de sang et activités de haute intensité commencement à l'épuiser. Elle doutait pouvoir être à la hauteur d'Alexandre, mais se consolait de tout le bonheur qu'elle avait su en tirer.

-J'aimerais bien vous entendre hurler également mon cher.

Se fiant sur la façon dont le corps d'Alexandre avait réagit, Terria ouvrit ses mains à la manière d'un animal qui déploie ses griffes. Ses nouvelles armes du plaisir allèrent se planter dans la chair, cherchant à travailler les sensations de son partenaire. Dans un autre effort sadique, Terria mordu l'intérieur de sa lèvre et sa langue pris, pour une fois, l'initiative d'aller chercher sa semblable.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 11 juin 2018, 00:44:33
Tant de contenance et de maîtrise chez Alexandre... Il était comme une digue face à une mer qui, continuellement, remontait. Un barrage qui risquait à tout moment de se rompre. Les êtres humains étaient par nature violents, car ils étaient à l’image de la Nature. Et la Nature était violente, dure, cruelle, sauvage... Il n’y avait aucune raison que l’Homme soit différent. Malgré tous ses efforts, Alexandre ne pouvait lutter contre ce cocon de violence, cette pulsion de colère, qui résidait en lui. Il était civilisé, il était éduqué, expérimenté, cultivé, mais il y avait cette bête en lui, ce totem de violence, qui ne demandait qu’à sortir, qu’à s’exprimer. Alexandre la prenait énergiquement, et se délectait de ses cris, de ses hurlements. Sa violence, il l’exprimait ainsi, et elle était d’autant plus forte qu’il était un prédateur, un chasseur, un vampire !

L’homme se régalait du corps de Terria, de sa douceur, de ses formes généreuses, de ses courbes langoureuses... Tout en elle aspirait à la volupté, au luxe et à la sensualité. Elle était belle, délicieuse, et l’homme se plaisait à la prendre, à la faire sienne. Ses oreilles se régalaient de ses hurlements, et il continuait à la labourer, la pénétrant, fusionnant avec elle. Leurs lèvres se mélangèrent encore, partageant un nouveau baiser, et Terria, retrouvant visiblement un peu de contrôle sur elle-même, assura qu’elle voulait aussi entendre Dowell hurler.

La phrase lui arracha un léger sourire, et il caressa son visage, ralentissant légèrement le rythme, tout en restant planté en elle. Pour le séparer du corps de la femme, il allait falloir s’accrocher. Alexandre ne faisait plus qu’un avec elle, et reprit ses coups de reins quand elle le griffa, arrachant sur son corps plusieurs frissons.

« Haaa, ma belle Terria... Me faire hurler, h-hein ? Hmmm... »

Elle n’avait peur de rien ! Alexandre continua donc ses coups de reins, motivé comme jamais, sentant la douleur perler le long des ongles pointus de la femme.

« Griffe-moi bien, Terria, hmmm... La douleur, haaaa... Si exquise, hmmm... »

Alexandre ne pouvait que profiter du corps onctueux de la femme, savourant pleinement cette dernière, et il avait bien hâte de voir de quoi Terria allait être capable. L’homme continuait en tout cas à la prendre, et finit par inverser les rôles. Il donna un coup de bassin, et se retrouva sous elle, bien décidé à la voir agir, à lui montrer de quoi elle était capable.

« Danse, ma chérie... Danse sur moi ! »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le dimanche 01 juillet 2018, 16:41:52
Le vice de la luxure, c'était ce pas qu’emboîtaient les coups d'Alexandre et que Terria appréciait autant. Ceux-ci s'y étaient mouillés, ayant trempés leurs lèvres et autres parties intimes dans la passion torride. Ce qui liait ces deux amant n'était aucunement de l'amour, car pour qu'il y ait amour, une certaine amitié devant s'être formé. Ici, bien que les principaux intéressés s'étaient engagés à se revoir encore et encore, ce n'était que pour participer à nouveau à cet échange ou encore pour des matières commerciales.

Le voile de la nuit avait recouvert la ville de son manteau noir à paillettes où scintillait les plus belles pierres. D'autres lueurs avaient commencées à apparaître dans le paysage de la ville. Terria reconnaissait l'heure, car c'était son moment de prédilection pour sortir et guetter.

« Ahh,... mghhh... »

La droiture d'Alexandre suggérait une bonne forme physique liée à l'escrime ou encore à l'équitation. Les mains de Terria s'amusaient à accentuer le plaisir en allant caresser ses courbes et le petit bouton de chair au dessus de ses lèvres. Le sexe de son partenaire se frottait jovialement contre ses parois intimes usant de la friction et de ces accolades internes. D'un coup de bassin, Alexandre renversa la situation et Terria pu aisément libérer ses mains pour s'emparer du sort de son amant.

« Te griffer? »

Un petit sourire naquit sur son visage amusé. Terria débuta par glisser, sans opposition, ses doigts élancées sur le visage d'Alexandre. La douceur qui était empreint de ce geste était pour ne pas abîmer la beauté de celui-ci. Elle se présentait aussi comme étant l'antithèse de la suite.

« Avec joie! »

Dès que ses ongles atteignirent le cou de la bête, ceux-ci tentèrent d'agripper la chair de l'homme. Accrochant sur leur passage, la poitrine, les côtes et ses reins, Terria s'assurait que tout endroit susceptible de le faire réagir soit dérangé. Par la même occasion, elle avait entrepris de dégourdir ses hanches, faisant onduler son ventre pour créer une douce suction à l'intérieur.

Le contraste s'accentua lorsque les mains de Terria, coulant et déchira sur leur passage le corps d'Alexandre, arrivèrent aux cuisses de ce dernier. Les ongles se raidirent et se plantèrent dans la chair. Avec cette prise, son corps se souleva, comme par légèreté. Le vampire reconnaissait ici la valse qu'il avait demandé. D'un coup de tête, la jeune femme fit aller ses cheveux trempés de sueur. L'ascension stoppa et une descente comparable à la voluptuosité de l'élévation suivit pendant que s'enlisaient dans l'épiderme de l'amant, la délicieuse souffrance désirée.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 09 juillet 2018, 00:45:50
Alexandre prenait singulièrement son pied avec elle. Terria était une amante... Exceptionnelle. Il l’avait maintes fois pensé, il l’avait laissé entendre, et tout cela ne cessait de se confirmer au fur et à mesure que lui et elle continuaient à faire l’amour. Elle dansait désormais sur lui, en position dominante, une posture d’amazone, qui lui plaisait. Une posture marquant sa supériorité, mais Alexandre n’était pas non plus rétrograde au point de s’insurger de la position dessus de la femme. Et quelle beauté ! Là, avec cette vue en contre-plongée, Alexandre pouvait observer ses magnifiques formes langoureuses, son corps parfait, ample, sa grosse et agréable poitrine... Elle dansait sur lui, et, lui obéissant, ne tarda pas à faire parler ses ongles, arrachant au vampire des frissons et des soupirs. En, retour, lui crispa ses mains sur le postérieur de la femme, soupirant longuement, un sourire rêveur sur le coin des lèvres :

« Là, vas-y, Terria, n’aie pas peur... Les vampires apprécient la douleur. »

Bien plus que les humains, en réalité ! Terria continuait à s’empaler sur lui, accélérant le rythme, et il l’amena en avant, venant lui voler un baiser, le corps de Terria se courbant souplement vers le sien. Une main sur ses cheveux, il conservait l’autre bien en appui sur son cul, malaxant sa douce chair, sentant sa verge enfler et grossir au fur et à mesure que le temps passait. Elle recommença ensuite à danser sur lui, et le vampire la laissa faire, avant de remonter ses mains, palpant les seins de la femme. Il pinça ses tétons, tirant dessus, la faisant couiner à son tour, un sourire joueur sur les lèvres.

« Là, ma belle, danse-toi bien... Ensuite, je recommencerai à te baiser comme tu l’aimes ! »

Mais, avant ça, il voulait lui montrer qu’il était résistant... Et donc, tenir jusqu’à l’orgasme, jusqu’à ce que la jeune femme ne jouisse contre ses cuisses. C’était là son objectif, et il comptait bien le réaliser !
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le samedi 21 juillet 2018, 02:57:30
Le feu crépitait encore dans la chambre de la demeure de Dowell. Autour, des pas révélaient encore la présence de domestiques qui se faisaient pourtant discrets. Dans la chambre, les deux principaux intéressés participaient à un théâtre d'émotions fortes. Les secousses des affrontements et de la relation faisaient frapper le lit contre le mur. Le son rythmé au coups de bassins résonnaient dans la salle et dans la demeure. Les domestiques se doutaient bien de la force et de la véracité de leur maître.

Se trémoussant les hanches comme une danseuse du ventre, les plus grands pervers de la terre avaient tout à envier à Alexandre. Lui, grand homme puissant qui pouvait diriger un spectacle, une chorégraphie des plus oniriques.

L'ancienne esclave s'oubliait peu à peu à travers l'amour du sexe, abandonnant la liberté de son meilleur jugement au profit de la luxure et du plaisir viscéral. Les douces lacérations que traînèrent ses mains étaient comme une trace de son passage. À sa surprise, Alexandre se réjouissait de la douleur. Possiblement l'immortalité avait-elle un contre-coup au niveau des sens? Allez savoir si la sensibilité était un trait mortel qui s'assombrissait lorsque consommé par la bête noire ou encore s'il était là une fausse croyance.

- « Ohm! » Ne pu retenir Terria

Le vampire déployait son charme, son sexe et son pouvoir. Tout pour ravir la jeune femme. Elle avait traversé maintes fois le pavé menant vers l'extase, à chaque fois, Alexandre y était venu déposer un nouveau plaisir.

S’empalant sur son sexe, elle connaissait bien la routine et devinait dans le regard de son amant qu'il souhait lui prouver quelque chose. Profitant du moment présent, Terria se tortillait sous les sensations veineuses qui se glissaient dans son entre-jambes.

- « Alexandre,... ouf... tu es très chaud malgré ce que laisserait croire ta... nature. Ahhh... Parle-moi... ahh... de tes autres conquêtes... hmmm! Et de la maison Dowell... » Réussit-elle à demander

La danse se métamorphosa en quelque chose de plus frénétique, un mouvement répété qui rappelait la balance à dos de cheval. Une secousse qui faisait en sorte que le sexe du vampire s’engouffrait de plus en plus à l'intérieur, reprenant son trône et sa place de choix.

Devant cette nouvelle approche, Terria décela, sans dire un mot, une idée derrière le sourire du vampire. Quelque chose l'amenait à penser que celui-ci voulait retenir son orgasme. Ainsi, s'invita-t-elle à ce pari, adorant la façon dont se déroulait la partie.

À son insu, la joute débutait ainsi, à savoir qui d'entre eux, une désabusée du sexe et un vampire endurci allait se soumettre au luxe de la chair en premier. Tout cela, sous le couvert d'une conversation maintenue.

La chevelure de la belle était maintenant plus volumineuse due à la sueur qui s'était accumulée. Son teint roux n'était pas moins fané, car la rougeur de sa peau s'accouplait bien à la couleur de feu de son poil; ce qu'Alexandre avait pu confirmé une fois l'accès au jardin intime dévoilé.

Malgré tous leurs ébats, le vampire demeurait blanc, mais certaines de ses extrémités avaient empruntées le rose de la chair. Les yeux froids et le regard perçant d'Alexandre séduisaient Terria, qui adorait par dessus tout les hommes forts et vifs d'esprit. Elle vint y déposer un regard d'admiration et ses lèvres pour le goûter encore une fois.

- « Domestique! » Appela-t-elle

À peine eu-t-elle le temps d'interpeller que la porte se mit à cogner avant de s'ouvrir timidement. Le grincement suggérait l'hésitation de la personne.

Ce ne fut sans surprise que Terria vit une charmante dame; après tout Alexandre semblait savoir comment bien s'entourer. La domestique avait été contraint de porter des habits des plus suggestifs, sans toutefois paraître trop évidents pour la bonne forme. Ses cheveux, brun clairs, avaient été soigneusement brossés et attachés sous un bonnet de façon à laisser le moins de saleté corporelle dans la demeure exemplaire de l'ashnardien. Malgré son beau visage, celle-ci n'arrivait pas à la cheville de Terria pour la voluptuosité du corps. Ses traits fins en faisaient toutefois une ménagère hors pair pour récurer les endroits les plus étroits. C'était sans doute là son seul point fort, l'étroitesse de son entre-jambes.

Par respect, elle évitait de croiser le regard de son maître ou encore de l'invitée de ce dernier. De sa position, Terria souriait, mais arborait à l'intérieur d'elle-même un plaisir nouveau de sa nouvelle position. Elle laissa le temps couler un moment, faisait patienter la servante devant les plaisirs des amants. Une gêne fraîche venait éclairer le visage de la domestique et Terria se ravit de ce nouveau rapport. Était-ce le sang qui avait coulé dans son dos et pendait de sa lèvre ou encore l'odeur forte des rapprochements intimes des deux amants?

Elle échangea un regard complice avec Alexandre avant de donner son premier ordre.

- « Un grand verre d'eau, de la glace et du bon vin! »

Terria avait un jeu en tête et tout à offrir à Alexandre.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 22 juillet 2018, 23:01:14
Alexandre était confortablement couché sous Terria, sentant cette dernière danser sur lui. Un spectacle inouï, tout simplement, une danse exquise qui faisait vibrer le vampire. Ses mains se serrèrent sur les hanches de la femme, et il la laissa encore agir. Après tout, il lui avait donné le rôle actif, et il adorait la voir ainsi, à jouer avec son corps, à se dandiner sur place. Des formes magnifiques, un corps onctueux et savoureux, cette femme était vraiment parfaite ! Alexandre n’était pas en train de tomber amoureux, loin s’en faut, mais il appréciait clairement ce moment, cette séance délicieuse avec Terria. L’ancienne esclave, devenue désormais sa concubine, un poste important, dansait donc sur lui, et en profita pour lui demander de lui parler du clan.

Le vampire lui sourit doucement, ses mains retournant palper l’agréable cul de Terria. Il malaxait ses fesses, et, malgré la forte excitation qu’il avait, et son sexe perdu dans les cuisses de la femme, lui répondit :

« Pendant qu’on baise, hum... Ce n’est pas très courtois de parler de mes autres conquêtes, Terria, hmm... Mais, en ce qui concerne mon clan... Nous sommes... Un clan ashnardien âgé, et très bien implanté... Et, si tu me contentes bien, peut-être que je te dévoilerai un secret... »

Alexandre ne perdait jamais le nord. Il était un homme redoutable, un négociateur avisé, capable aussi bien d’être cruel que malicieux et manipulateur. Si Terria pensait pouvoir obtenir de lui des confidences intimes sur le lit, elle se trompait lourdement. Le vampire avait appris à contrôler, autant que possible, ses pulsions sexuelles, en les acceptant, et en cessant de vouloir lutter contre elles. De fait, il n’hésitait pas à utiliser sa magie pour pouvoir mieux gérer sa circulation sanguine, le taux d’adrénaline, et donc, en définitive, le désir sexuel. Il parvenait ainsi à réguler le moment de la jouissance, pour mieux satisfaire ses amantes. Et ça, Terria dut sans doute le sentir. Elle soupirait plus fortement que lui, mais, même malgré son contrôle sanguin, des plaques rouges et de la sueur se formaient également sur son torse. Ses doigts devenaient plus tendus, plus crispés. Impossible de pouvoir se contrôler à 100% dans ce genre de situations, car la passion était faite ainsi.

Le vampire retenait donc son souffle, toujours autant subjugué par la vision de ce corps qui dansait devant lui, de ces cheveux qui volaient au vent. Oh, quelle femme, quelle beauté ! Impressionnante, magistrale, toute en charisme ! Il la sentit s’abandonner finalement contre lui, et grogna longuement, fermant les yeux, sa verge recouverte de cette couche chaude de liquide... Le meilleur endroit au monde, indéniablement !

Terria reprit son souffle, et surprit alors Alexandre... En appelant d’une voix forte une domestique. Alexandre cligna doucement des yeux, avant que la porte ne s’ouvre. Il tourna la tête vers une jeune femme, Annabelle (https://img00.deviantart.net/e2e0/i/2017/105/8/7/happy_easter___2v__by_sciamano240-db5yeyb.jpg), qui rougit légèrement. Déguisée en bunny girl, Annabelle s’approcha lentement.

« Vous... Vous m’avez fait mander, Maître ? »

Alexandre observa Terria pendant quelques secondes, puis regarda encore Annabelle. Il était pris sur le fait, mais les serviteurs étaient habitués à ce que leur Maître soit en pleine action.

« Annabelle, je te présente Terria... Ma nouvelle concubine. Tu dois obéir à ses ordres comme s’ils émanaient de ma propre bouche.
 -  Bien, Maître... » s’inclina poliment Annabelle, en rougissant légèrement.

Terria demanda ensuite du vin, de l’eau, et de la glace. Annabelle acquiesça, et fila ensuite préparer tout ça, laissant les deux amants ensemble. Alexandre renversa alors Terria, et se lova contre elle, venant l’embrasser tendrement, sa queue trempée, mais toujours tendue, caressant le bas-ventre de la femme.

« Tu prends goût au fait de commander à mes servantes, hein ? Je me demande bien ce que tu me prépares, Terria... »

Le vampire l’embrassa encore, bien décidé à la laisser agir, et à voir ce qu’elle lui réservait...
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mercredi 25 juillet 2018, 23:08:25
Bien que Terria avait l'expérience des longues relations et de la passion continue, Alexandre avait un je-ne-sais-quoi qui la poussait plus loin, plus haut que tout autre. Cet envoûtement l'avait fait culminer encore une fois, soulevée d'une légèreté qu'elle ne pouvait expliquer. C'était comme si son amant pouvait faire d'elle ce qu'il désirait, c'était son pouvoir.

La dame était loin de se douter de la présence de la magie dans son sang, insufflée par son amant. C'était là un savoir qui ne se trouvait pas dans les ressources bibliothécaires de son ex-maître.

Ainsi se trouva-t-elle à perdre le pari qu'elle s'était gardé pour soi. À vrai dire, la défaite n'était pas si terrible. Délectant ce plaisir orgasmique jusqu'au dernier resserrement spontané de ses parois, Terria se surprit à être celle qui semblait prendre son pied plus que l'autre. Alexandre était encore au dessus de ses moyens et il s'affichait comme étant un excellent adversaire sexuel ou amant.

Elle reconnu qu'il était difficile de rivaliser contre un vampire et que ses meilleurs atouts se trouvaient dans la surprise et l'expérience qu'elle pouvait partager avec celui-ci.

Quelques moments après s'être excusé de la pièce, Annabelle revint, plateau d'argent en main. Terria pouvait distinguer le lustre de ce métal précieux et le reconnu à des remplacements qu'utilisaient certains nobles qui se targuaient d'être démesurément riches, mais qui n’exhibaient que leur avarice. Remarquant le pouce rouge de la servante, l'investigatrice de la demande compris que la servante avait également pris soin de redonner un dernier coup de lustre à ce plateau avant de le présenter. Son soucis pour l'apparence et la propreté valait cher aux yeux de Terria.

- « Voici pour madame » fit-elle de façon courtoise

Levant la tête légèrement vers le haut, elle fit comprendre à la servante de s'approcher. Annabelle s'avançant humblement, elle mit genoux au sol en signe de soumission. Ne sachant pas comment sa nouvelle maître souhaitait qu'elle dispose des items qu'elle avait apporté.

- « Ce sera Miss Terria » répondit-elle sans plus d'émotion

Il ne fallait pas mal la comprendre. Terria accordait ce qui était juste pour les servants et optait pour un détachement envers ceux qui n'étaient là que pour les bassesses. Par ailleurs, la proximité nouvelle d'Annabelle permit de déceler deux petites entailles au bas du cou de celle-ci. À en juger par la cicatrisation fraîche, Alexandre avait du s'en abreuver pas plus tôt que ce matin. Bien qu'il pouvait s'arracher aux limitations humaines, il n'en demeurait pas moins lié par le sang et soumis tout autant que ceux-ci à des nécessitées de la vie.

Levant le plateau, Annabelle offrit le luxe du choix à Terria. Une carafe arborant un parfum aromatique laissait entrevoir la richesse des tanins de la robe rouge à l'intérieur. Une note boisée marquait l'enrichissement de la substance à travers un séjour de longue durée dans un baril. Deux coupes étaient accouplées près du vin, suggérant que la servante avait également pensé à son maître. Au centre, une attention délicate de la part d'une domestique dévouée. Une rose jeune et rouge venait décorer l'ensemble. Sur sa tige, les épines n'avaient pas été prélevées, rappelant les canines du vampire. Dans ce que l'on pourrait qualifier d'un sucrier en argent, une aura froide se dégageait. Terria compris que celle-ci avait logé la glace à l'intérieur pour éviter une fonte prématurée. Une pince assemblée avait été déposée devant. Finalement, une dernière carafe d'eau venait compléter la présentation.

Sans plus attendre, Terria se servit. Tâchant de ne pas détourner complètement son attention d'Alexandre, elle resta en place pour qu'il puisse continuer de consommer ses courbes. Annabelle resta immobile et attendait le prochain signe. La nouvelle concubine saisit d'abord l'eau et la versa dans l'une des coupes. Sachant pertinemment remercier son hôte et son pourvoyeur, elle offrit d'abord ce rafraîchissement à Alexandre, puis pris la seconde coupe pour elle-même.

Voyant que l'eau avait été consommée, Annabelle se rendait compte que ses maître ne disposait plus de récipient intacte pour accueillir le vin demandé. Ceci ne dérangea pas Terria qui se délecta encore une fois de la surprise qu'elle semait. Replaçant les coupes sur le plateau que tenait toujours Annabelle, Terria s’emparera de l'élixir de l'ivresse et demanda à ce que la servante pose le plateau sur l'une des tables basses accolées au lit.

De facto, elle passa près de son maître et Terria, encore accolée au membre de son partenaire, sentit que appearance de la domestique aidait à la stimulation d'Alexandre. Sans vouloir toutefois qu'elle ne puisse prendre part à ce plaisir privilégier, dès son service terminé, Annabelle se retira de la chambre sous le silence de sa nouvelle maître.

- « Une belle décoration pour votre demeure. » fit-elle en guise de bon commentaire pour les goût et choix du maître de la maison

Carafe à la main, Terria laissait planner le mystère de ses intentions pendant l'ombre d'un moment.

- « Pour en revenir à la conversation, je m'intéresse à votre clan. Tout est à votre honneur d'avoir su conserver cette pureté Ashnardienne parmi les vôtres. J'imagine que par votre puissance notable, vous êtes également implantés auprès du conseil impérial? »

Le fond de conversation était plaisant, mais tissait une toile sous les réelles occupations des amants qui se définissait encore dans l'échange passionnel de la chair.

Sans oublier ce qu'elle avait entre les mains, Terria jugea qu'il était temps de servir. Empoignant un bras pour soulever sa poitrine, elle créa un bassin provisoire où elle vint verser une partie de son offrande. Il ne tenait qu'à Alexandre de décider s'il souhaitait venir boire dans son intimité ou encore s'il souhaitait plutôt que son amante s'avance un peu pour cascader doucement le tout sur les lèvres du vampire.

Et la glace? Cela allait venir pour ceux qui pouvaient contenir leur hâte et apprécier la surprise.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le jeudi 02 août 2018, 10:46:42
Toujours allongé sous Terria, Alexandre était probablement au meilleur endroit du monde : sous le corps d’une belle femme, la verge nichée en elle. Il récitait mentalement ses contrôles. Pour réussir à maîtriser ses pulsions, Alexandre s’était entouré de spécialistes en la matière. Sur Terra, ils étaient plutôt nombreux, et il s’était rapproché du culte de Lust, la Déesse de la Luxure. Des prêtresses avaient formé l’homme, le maintenant en état d’érection pendant des heures, lui demandant de faire des parties d’échecs avec elles pendant qu’une femme le suçait. Une longue formation, éreintante, dont le but avait été de contrôler et de canaliser ses pulsions, en sachant bien qu’il n’avait aucun moyen de les éteindre. Il avait donc appris, et tout cela se concrétisait avec des femmes comme Terria. Clairement, la femme aurait du mal à le prendre en défaut, même s’il ne pouvait que reconnaître son talent.

Pour le dire simplement, il avait appris auprès des prêtresses de Lust à voir l’érection comme une fin en soi, et non comme un moyen. Dans l’acte sexuel, on cherchait toujours l’orgasme, ce moment libérateur où le sexe expulsait sous une forme liquide un plaisir incandescent et inouï. L’érection était donc vue comme une étape transitoire. Au sein du culte de Lust, on avait appris à Alexandre à aimer cette situation. Évidemment, la tâche n’était pas facile, car une érection était douloureuse. Ce n’était pas, à la base, du plaisir, mais une frustration, une frustration qui, plus elle durait, rendait le plaisir final intense et fort. Alexandre avait tout simplement appris à éprouver du plaisir dans cette douleur, ce qui était facilité par le fait qu’il était un vampire, et donc apte à aimer la douleur.

Restant sous le corps de Terria, il la laissa s’amuser avec Annabelle. La jeune servante n’avait rien à voir avec le profil de ses concubines. Celles-ci étaient des femmes fortes, autoritaires, disposant d’un indéniable talent. Annabelle, inversement, était une humaine loyale, qui avait grandi dans les villes sous sa protection. Elle était entrée à son service lors de son mariage. Alexandre avait demandé à exercer sur elle le droit de cuissage, et en avait profité pour l’embaucher ensuite. Loyale et dévouée, elle le vénérait, et adorait quand il la mordait. Elle avait déjà eu deux enfants, et était suffisamment intelligente pour qu’Alexandre daigne s’attacher ses services.

Terria congédia Annabelle après avoir récupéré l’alcool, et celle-ci s’inclina poliment avant de partir… Non sans qu’Alexandre ne se concentre un peu, observant ses cuisses… Et usa de sa magie rouge pour modifier le flux sanguin en elle. Annabelle sursauta discrètement, retenant à grand peine un soupir en sentant le désir éclater en elle. Alexandre reporta ensuite son attention sur Terria, un demi-sourire sur les lèvres.

« Tu aimes te faire obéir, hein ? »

Il remua très légèrement, et la vit approcher la carafe de ses seins. Elle lui demanda alors des informations complémentaires sur son clan, et sur les liens entre le clan et le Conseil Impérial, tandis qu’Alexandre observait, comme fasciné, la pointe de sa généreuse poitrine. Cette femme était vraiment très belle, et elle put sentir une bosse remonter en elle, la queue du vampire retournant se loger dans son intimité, une délicieuse érection pointant en elle.

De fait, ses mains se mirent à pincer les hanches de la femme, tandis qu’un long soupir traversait le corps du vampire.

« Et bien… Je confesse qu’aucun membre du clan Dowell n’a encore été Empereur, mais ma maison a régulièrement pu avoir des Conseillers Impériaux… Hmmm… L’un d’eux va justement partir d’ici quelques mois à la retraite, et j’espère bien pouvoir le remplacer. J’ai d’ailleurs de bons soutiens sur place. »

C’était aussi pour ça, d’ailleurs, qu’il venait fréquemment au sein de la capitale. Malgré toutes ses compétences personnelles, il était impossible de rejoindre le Conseil Impérial, plus haute institution politique impériale, sans avoir des soutiens actifs au sein du gouvernement.

Le vin commença alors à glisser entre les seins de la femme, et Alexandre, plantant son regard sur elle, releva la tête, et sortit sa langue, venant lécher sa peau, avalant le vin, remontant entre ses seins, glissant encore jusqu’à son cou, puis se retira, et alla embrasser chacun des seins, mordillant les tétons.

« Mon clan a jadis abrité des armées de Lycans, mais ceux-ci se sont révoltés. Depuis lors, nous avons pu récupérer bon nombre des forteresses que nous avons perdu, hmm… Mais certaines sont encore habitées par des monstres, hmmm… »

Il suçait ses seins, et avalait encore du vin, avant de le retenir dans sa bouche, partageant avec elle un baiser fruité, relâchant le vin dans les lèvres de la femme.

« Je dispose de soldats humains, mais aussi de goules, de quelques bataillons de Lycans, et de multiples vampires et Dhampirs, ainsi que d’autres monstres. Bien sûr, ça ne vaut pas les dragons de Sylvandell, mais… C’est tout de même impressionnant, sans parler de mes villes, hmm… De mes champs, de mes fermes… »

Le vampire retourna l’embrasser, mordillant ses lèvres.

« En quoi tout cela t’intéresse, ma belle ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mercredi 15 août 2018, 22:38:09
- « Si toutes tes servantes sont aussi compétentes que celle-ci, c'est avec joie que je les mettrai à service. »

Alexandre était fort et sa conscience était droite comme sa verge. Il savait faire la conversation tout en donnant l'effort et cela, sans même daigner avoir à reprendre son souffle. Celui-ci avait remarqué le plaisir que l'ancienne esclave avait pris à ordonner à sa domestique. Terria ne pu retenir un petit sourire complique en coin.

« Et bien… Je confesse qu’aucun membre du clan Dowell n’a encore été Empereur, mais ma maison a régulièrement pu avoir des Conseillers Impériaux… Hmmm… L’un d’eux va justement partir d’ici quelques mois à la retraite, et j’espère bien pouvoir le remplacer. J’ai d’ailleurs de bons soutiens sur place. »

- « Tu auras besoin de faire campagne? Je pourrai toujours aller susurrer ton nom auprès des grands influenceurs si tu vois ce que je veux dire. »

Venant s'abreuver à sa poitrine, Alexandre en profitait pour délecter les arômes infusées du vin sur le corps humain. Il fallait noter que les plus grands cépages avaient une note différente selon le contenant depuis lequel ils étaient consommés. La grande coutume était de boire avec le verre, car celui-ci se substituait généralement bien contrairement à une coupe de bois où l'essence de la souche se mélangeait également aux tanins du liquide. Les plus grand connaisseurs vous diront que le crystal revoit toute son élégance à cette potion magique, mais que le meilleur est dans la forme du réceptacle. Cela dit, la forme aérée de la coupe qui dessinait la poitrine de Terria mettait en valeur et équilibrait l’acidité plus élevée ainsi que le fruit du breuvage.

- « Hmmm! »

Le grand cru ruisselait sur les grands rocks soulevées. Alexandre consommait habilement la cuvée et remontait les rapides jusqu'au cou de la belle. Terria ne pu s'empêcher de ressentir une vague à l'intérieur d'elle-même. Son corps réagissait presque instinctivement aux touchés et baisers du vampire. Jamais elle n'avait eu cette état de symbiose avec quelqu'un, mais elle était loin de se douter que l'arrimage était en partie faute du vampire et de ses arts magiques. C'est ainsi à son insu que Terria se laissait charmer par la créature portant le doux visage du noble.

Alors que sa tête valsait vers l'arrière pour se donner complètement à la vue, Terria remarqua un élément qu'elle avait observé plus tôt. Le plateau qu'Annabelle avait apporté revoyait un éclat subtilement différent de l'argent communément utilisé dans les maisons bourgeoises. Était-ce un élément à prendre en considération de la nature du maître ou encore un choix esthétique. À vrai dire, Terria n'était pas versée dans la connaissance vampirique ainsi que les principaux désagréments de l'immortalité. Pour l'instant, elle goûtait aux plaisirs que lui offrait encore et encore la force surhumaine de son hôte sachant qu'en ayant touché le sommet, tous les autres prétendants n'allaient jamais pouvoir l'égaler.

- « Ohmg...! »

Reprenant ses esprits, Terria était décidée à faire la conversation sous le couvert des draps. Elle souhaitait en apprendre plus sur son nouveau partenaire, ses aspirations et ses projets. Elle était une femme d'action et d'aspiration. Plutôt que d'en discuter longuement, aussi bien mettre à profit ce temps et bénéficier de la passion.

- « Bien qu'il me ferait plaisir de t'accueillir en tes forteresses, je ne te serai d'aucune utilisé pour la bataille que tu dois mener. Seulement, si jamais tu prends la victoire qui t'es dû, je saurai concevoir une célébration qui sera digne de ton succès. »

- « En quoi tout cela t’intéresse, ma belle ? »

- « Une belle curiosité que voilà. » Dit-elle pour complimenter son amant.

Alexandre avait reprit les mouvement et maintenant son regard avec celui de Terria.

« Simplement pour... »

Terria devait se concentrer devant le plaisir qui remontait en elle

« connaître tes aspirations. En tant que ta nouvelle concubine, je serai là pour tes désirs, mais tu le sais bien, je veux être à tes côtés pour ton ascension. Il sera de mon devoir de te connaître et reconnaître tes envies. Sans quoi, je ne pourrai te surprendre ou pimenter ta vie. Mais avant tout, être une alliée et d'une utilité dans tes projets. »

Tendant sa main au loin, derrière le dos d'Alexandre, elle vint chercher la rose qu'Annabelle avait pris soin de décorer. Elle l’emmena à sa bouche et la pinça entre ses dents, serrant pour combattre la passion névralgique.

- « Nhg! »

Le corps de Terria remua de spasmes qu'elle connaissait bien. Électrisants. Pulsations. Elle prit une bonne inspiration et demanda

- « Alors, comment te ferons-nous monter au sommet ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 19 août 2018, 22:08:49
Indéniablement, cette lectrice avérée était une amante et une femme redoutable. Alexandre devait même admettre en son for intérieur être assez surpris. Il ne s’était pas attendu à ce que Terria se montre si entreprenante, surtout qu’il la connaissait depuis moins d’une journée. Or, en moins d’une journée, il lui avait déjà avoué son plus grand désir, celui d’être un Conseiller Impérial. Réaliste, Alexandre savait qu’il n’avait aucune chance d’être Empereur, mais briguer un siège au Conseil Impérial n’était pas pour lui déplaire. Il en avait la carrure et l’expérience, et c’était quelque chose qu’il convoitait depuis des années. La prudence étant mère de sûreté, il ne comptait toutefois pas se servir de Terria avant d’avoir réalisé une enquête sur elle. Il devait découvrir d’où elle venait, afin de s’assurer qu’elle n’était pas une espionne envoyée chez lui pour le séduire et le tromper. Sans doute était-il paranoïaque, mais c’était là la rançon du pouvoir. En attendant, il avait joué avec les seins de la femme, léchant le vin glissant dessus, une liqueur qui donnait à sa peau une lueur cuivrée et un goût qui, effectivement, était délicieux.

*Au moins, elle est une compagne exceptionnelle au lit...*

Avait-il des raisons de la soupçonner de duplicité ? En soi, non... Et c’était bien là le problème. Une femme inconnue, belle à se damner et cultivée, qui le rejoignait si spontanément, lui, un vampire ashnardien... Tout ça semblait presque trop beau pour être vrai, comme si Terria était un diamant sans la moindre aspérité, sans le moindre défaut, un cristal pur et magnifique... Un joyau qui devait donc nécessiter, forcément, une forte prudence... Prudence qu’il était pour le moment incapable de faire. Quel homme pouvait se prétendre prudent quand il avait son chibre planté dans les cuisses d’une femme comme elle, et frottait son visage contre ses seins ?

La femme resta encore juchée sur lui, tout en manifestant encore sa curiosité, et récupéra une rose, la glissant entre ses dents. Un geste innocent, presque puéril, mais qui agit comme un petit coup de fouet sur le sexe d’Alexandre, provoquant un frisson qui le fit doucement trembler. Elle contenait son orgasme, et Alexandre y vit une faille. Ses mains saisirent la femme à la taille, et il la renversa, inversant les rôles.

L’homme retourna au-dessus d’elle, le visage de Terria s’écrasant sur l’oreiller, et le vampire alla longuement l’embrasser, rose ou pas. Ses lèvres se collèrent à la sienne, et, tout en l’embrassant, ses dents cassèrent la rose en deux, permettant à sa langue de filer dans la bouche de la femme, tandis que leurs mains se serraient les uns contre les autres, et qu’il se mouvait en elle, remuant longuement. Malgré la question qu’elle venait de lui poser, le vampire commença par assouvir ses pulsions, et la pénétra longuement, déplaçant sa main pour jouer avec les seins de la femme. Pendant un moment, Alexandre ne pensa à rien d’autre qu’au sexe, forniquant furieusement avec cette femme. Il ne la relâcha que quand les deux amants s’éprirent l’un de l’autre, et jouirent de leur plaisir, se répandant l’un en l’autre. Un superbe orgasme traversa le corps du vampire, qui se détendit ensuite à côté d’elle.

C’était comme si le temps n’avait plus aucune emprise sur lui. Il se retrouva allongé sur le flanc, à côté d’elle, ses jambes se frottant aux siennes, et, tout en caressant son visage, se décida à lui en dire davantage :

« Le Conseil Impérial est la plus puissante institution de l’Empire, Terria. C’est une structure suprême, qu’il n’est pas facile d’y rejoindre. Les candidats sont nombreux, et le Conseil est presque entièrement phagocyté par le plus influent d’entre eux... Emhyr var Emreis. »

Un simple humain, mais qui, grâce à son frère, le Maréchal Coehoorn var Emreis, un génie militaire sans précédent, bénéficiait du soutien indéfectible de l’armée.

« La Flamme Blanche, comme on l’appelle, est l’homme le plus proche de l’Empereur Mordret. Il est d’ailleurs appelé à devenir l’Empereur. Les var Emreis et les Dowell ne sont pas des amis intimes. Pour devenir Conseiller Impérial, il faut obtenir le soutien d’Emhyr. »

Et la chose n’était pas facile, car l’esprit d’Emhyr n’était pas facile à sonder. Il avait reçu de nombreux instructeurs pour protéger son esprit, et même pour se prémunir des vampires en masquant ses pulsions sanguines à l’aide de techniques de relaxation et de concentration, ainsi que d’élixirs très puissants, développés par l’Archimage Samara, qui gravitait autour d’Emhyr.

Perdu dans ses pensées, Alexandre se coucha sur le dos, observant le plafond, avant de poursuivre :

« L’Empire a changé en quelques siècles. Les simples exploits militaires sont maintenant insuffisants, il faut savoir courtiser, séduire, parler bien... Faire de la politique, ce dont j’ai une sainte horreur. »

Pour toutes ces raisons, le vampire n’était pas totalement assuré de rejoindre un jour le Conseil Impérial. Mais qui sait ? Il se retourna vers elle, et l’embrassa brièvement.

« Toute aide est la bienvenue, Terria, mais ne crois pas que tes cuisses, aussi ravissantes soient-elles, suffiront à convaincre la Flamme Blanche. Les var Emreis ont le cœur dur, crois-moi. »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le jeudi 23 août 2018, 03:55:44
« Toute aide est la bienvenue, Terria, mais ne crois pas que tes cuisses, aussi ravissantes soient-elles, suffiront à convaincre la Flamme Blanche. Les var Emreis ont le cœur dur, crois-moi. »

- « Je n'en doute pas un instant. » lui avoua-t-elle

Le défi qui se dessinait devait eux était une tâche immense. Une mission difficile, mais pas impossible puisque nécessairement, la vie étant passagère pour les mortels, le conseil se devait de se renouveler et de tirer le prochain venu directement de l'élite; qu'elle soit militaire ou noble. Pour l'instant, il était question seulement de se dessiner un objectif clair. L'idée d'être concubine et d'accéder au pouvoir à travers Alexandre ravissait énormément Terria, qui plus est, ravivait sa passion.

Terria était avant tout une femme qui adorait séduire, mais qui était charmée par le pouvoir. L'idée d'avoir dans son cercle rapproché des personnes de grande influence stimulait quelque chose en elle de plus fort, une attraction mystique. Elle désirait tout connaître de ces personnes, démystifier leur influence et leur force. Possiblement était-ce ses méninges qui travaillaient trop, bien qu'elle n'avait pas eu la réputation, il s'agissait d'une redoutable joueuse d'échec. Tout comme la vengeance qu'elle avait tirée avec le péril de celui qu'elle appelait auparavant maître, elle savait se montrer des plus disciplinées pour l'exécution d'un projet.

Cela dit, elle était encore nouvelle dans la haute sphère et la vie lui avait appris à la dure que la connaissance était synonyme de pouvoir. S'étant abreuvé de la bibliothèque complète qu'elle avait à disposition jadis, il lui fallait maintenant se mettre à jour et élargir son savoir afin de pouvoir agrandir son répertoire afin d'en augmenter son potentiel. Alexandre, de par ce qu'elle avait pu observer, semblait avoir accès à ce qu'elle avait besoin pour débuter les premiers pas. Il lui avait démontré dans le café littéraire qu'il avait également accès à nombre d'oeuvres. Celles-ce ne devaient pas être la limitation même de cet homme affluent.

Certainement qu'une demeure secondaire comme celle-ci doit disposer d'une bibliothèque. Et sans dire de la demeure principale.

Bien qu'elle entrevoyait déjà le défi, la jeune intrépide n'était pas dupe et de ceux qui se lançaient immédiatement dans l'action. Le tout devait avant tout macérer longuement dans son esprit. Le tout allait inévitablement l'amener à fréquenter Alexandre plus souvent qu'elle ne le pensait, à son bonheur.

- « Mais les var Emreis n'ont pas besoin d'être la cible... » fit-elle pour intéresser son interlocuteur

- « Si l'on ne peut atteindre la Flamme Blanche alors soit. Nous pourrons toujours jouer la dame de coeur. Le mieux est de se faire remarquer par ceux qu'il tient près ou en estime.

Malgré ma mince connaissance de l'histoire, je peux vous confirmer que tous les hommes ont cette porte, ce désir ancré aussi profond de leur âme, l'attrait pour l'autre. Ceux au pouvoir, comme la Flamme Blanche, qui sont constamment courtisés par les autres enverront du revert de la main une tentative de s'en rapprocher. C'est pourquoi, le travail sera plutôt différent; gagner la confiance de ceux en qui la Flamme Blanche croit et aime.

Bien que je juge qu'un homme de ce statut ne puisse être dupé, ceci permettra une approche plus douce dans la sphère rapprochée.
»

Possiblement Terria représentait-elle une nouvelle pièce du puzzle pour l'ascension d'Alexandre ou encore un vent renouveau. Pour cette habile séductrice, le coeur n'avait pas de secrets. Voyant Alexandre prendre intérêt, mais précaution dans son approche, Terria revient à de plus importantes préoccupations.

- « Emhyr...? n'aurait-il pas un frère, une soeur ? Que pouvez-vous me raconter de celui-ci? »

Ne souhaitant pas ennuyer son amant, Terria se placant en position de sphynx sur le lit, aux pieds du vampire et approcha ses lèvres douces, mais encore humide du sang. Elle embrassa d'abord longuement la verge de ce dernier pour lui donner l'attention qu'elle méritait. Elle était loin de penser que le vampire connaissait tout d'Emphyr, mais c'était là un début pour tâter le terrain.

Emhyr var Emreis. C'était le nom bien convoité de tous ceux qui aspiraient à un futur dans la haute sphère de la société. On disait qu’il appartenait à l’une des plus vieilles familles d’Ashnard, une famille si lointainement figée dans l'histoire d'Ashnard qu'elle aurait fait partie des familles pionnières. De ce qu'elle connaissait, l’influence des Emreis a connu une fluctuation et avait pris un coup lors de la guerre.

Le coeur à la tâche, le nouvelle concubine tenta de remonter le moral d'Alexandre et de sa passion. Elle le laissait parler longuement sans l'interrompe et se nourrissait de ce qu'il pouvait apporter comme information. Ses lèvres avaient pris l'intrépide démarche de dévaler le long de la verge de l'immortel, entraînant ainsi une suction particulière à la montée qui fut accompagnée par une langue douce, mais taquine. Terria pris un moment de pause calculée pour tenir le plaisir et le vampire en halène. Ceci avait pour effet de gonfler l'envie et les nervures de la proéminence.

- « La chance, vous avez le temps devant vous. »

Puis elle retourna s'occuper attentivement de son amant. Ses cheveux roux, maintenant trempées de sueurs, s'attachaient sur ses épaules et sur les cuisses d'Alexandre. Bien que son regard était toujours bleu et froid, ses pommettes trahissait son plaisir et les échanges hauts en couleur qu'elle venait d'avoir. Ses mains massaient les cuisses pour répandre ce sentiment de bien-être et sa langue furtive descendait également jusqu'aux jumeaux pour stimuler la production de semence. De la salive s'attachait entre le sexe et ses lèvres, pendant suavement alors qu'elle retournait plonger à plein essors.


Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 27 août 2018, 00:54:52
« Oh, bien sûr, Emhyr a de la famille... L’arbre généalogique des Emreis plonge ses racines dans les profondeurs de l’Empire. C’est l’une des familles fondatrices, et j’ai moi-même embauché quelques généalogistes pour essayer de retrouver leurs racines profondes. »

Terria semblait se plaire à cette idée, celle de séduire Emhyr. Mais pensait-elle vraiment qu’Alexandre allait l’envoyer si rapidement dans la cour des grands ? Elle était sa concubine, mais serait aussi sa prisonnière, tant qu’il n’aurait pas la certitude de ses intentions. Pour l’heure, en tout cas, il profitait pleinement, et, tandis que la jeune femme lui avait posé des questions, elle alla se glisser entre ses cuisses, le long de son corps, approchant ses lèvres de son sexe. Le vampire avait déjà joui, mais, face à une telle femme, la gourmandise était la bienvenue. Frissonnant doucement, l’homme la regarda faire, embrassant son membre, le léchant, s’y frottant doucement, tout en lui demandant davantage d’informations.

Mais, finalement, qu’est-ce qu’Alexandre savait de la famille d’Emhyr ? Il avait déjà pris de gros risques en dévoilant à la jeune femme tout ce qu’il savait, en lui dévoilant ses intentions et ses ambitions. Si Emhyr l’apprenait... Et, même s’il comptait enquêter sur elle, son instinct lui soufflait que Terria était sincère. C’était peut-être une réaction puérile, mais le vampire avait appris à se fier à ses premières impressions. Il sentait chez cette sensuelle jeune femme de l’ambition, l’envie d’aller plus loin, de s’imposer, d’améliorer sa position, d’asseoir son influence. Et, si elle disait vrai, elle aurait pour elle l’indéniable avantage de ne pas être connue des réseaux d’espionnage. La soupçonner en deviendrait donc d’autant plus difficile.

« Emhyr... Emhyr a un frère, Coehoorn var Emreis. Un jeune Maréchal prodigieux... Emhyr a réussi à redresser la maison Emreis grâce à lui, grâce à ses campagnes militaires. Tu vois, avoir le soutien de l’armée au sein de l’Empire est un gage d’efficacité et de puissance. Coehoorn... Hm... Il est très apprécié des militaires. »

Le Maréchal était véritablement un génie, un homme qui avait réussi avec brio ses classes militaires, et n’avait pas à en rougir. Pendant ce temps, la jeune femme venait à prendre sa virilité en bouche, ses fins et délicats doigts glissant sur ses testicules, le caressant tendrement, sensuellement, arrachant au corps d’Alexandre une multitude de frissons. La sensation était délectable, toujours aussi agréable, d’autant qu’il sentait la passion dans le corps de cette femme.

Mais, si la Flamme Blanche était redoutable, on pouvait en dire autant de son frère, qui était aussi dur que lui, et encore plus incorruptible. Fort heureusement, Alexandre connaissait une brèche éventuelle.

« Ma sœur... Ma sœur connaît l’une des sœurs d’Emhyr. Et on dit qu’elle aime bien visiter les maisons closes, et qu’elle est plutôt proche d’Emhyr. Hmmm... Mais... Crois bien que les Emreis ne se laissent pas approcher si facilement, ma belle. »

Tout en parlant, Alexandre serra les cheveux de la femme, accompagnant par ce biais ses mouvements sur sa queue.

« Ah, tu es douée, en tout cas, bon sang... »

Ça, il ne pouvait clairement pas dire l’inverse !
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le lundi 29 octobre 2018, 01:19:34
Terria se délectait de l'ardeur du vampire et avala chaque goutte de plaisir que lui offrait Alexandre. On pouvait sentir son contrôle magnifique sur ses gestes et le désir. Quant à elle, Terria se laissait valser par les pulsions et menée par ce je-ne-sais-quoi qu'Alexandre exerçait sur elle. Flatté, elle appréciait grandement les compliments qui lui étaient adressés.

Hmmm, une soeur ? C'est un très bon point à ton avantage. »

La concubine repensait à ce qu'Alexandre lui avait dit. Oui, les liens familiaux étaient importants pour nous les mortels. Ils nous donnaient un attachement, un sens autre, une partie de nous qui transcendait notre être et qui s'était niché dans un autre corps. Ces liens de sang, mais surtout, construit par la moralité d'une expérience commune offrait une et multitudes de connexions. Il n'était pas possible, en tant qu'être, de se distancer de la nature profondément social de l'Homme. Tous les plus grand penseurs vous l'auraient confirmé.

La noirceur avait envahit les fenêtres. À ce temps de l'année, il était juste de penser que l'horloge affichait dans les 9 heures. Par ailleurs, neuf coups retentirent dans l'immense demeure de Dowell et le feu du foyer était à sa fin. Au delà des murs de pierre, des lueurs, lumières de chambre, oscillaient à l'horizon.

Alexandre, notre rencontre et nouvelle entente me laisse sur ma faim... J'adorerais poursuivre davantage, mais je crois que ceci devra suffire. Du moins, jusqu'à ce que je puisse faire le plein et m'accoutumer à ta vitalité luxuriante.

Pour le moment, je devrai faire oeuvre de ma mortalité et me nourrir d'autre chose que du plaisir que tu m'offres.
» répondit Terria mettant la main sur son ventre.

Alexandre semblait bien connaître les portes de son plan. Pour ce qu'apportait la soirée, Terria avait été bien agité et se retrouvait maintenant en situation un peu particulière. Malgré les délicieux avenues que lui avait fournit son nouvel amant, la jeune femme avait maintenant faim. Il était aussi particulier que d'exprimer ce besoin en présence d'un vampire; être pour lequel le sang était la seule source d’approvisionnement. Ou du moins, c'est ce que savait Terria.

Une toilette était également de mise, Terria se devait de se refaire une beauté. Si les domestiques étaient à leur affaire, elles auraient tôt fait de préparer un repas pour leur maître et nouvelle invitée. Par coutume, Terria laissait Alexandre la tenir informée de la suite de la soirée. À peine nouvelle concubine, elle vouait un attachement profond à la tradition et ne souhaitait pas empiéter sur les formalités ni les titres d'Alexandre. Après tout, un homme distingué et de bonne coutume s'attardait également à ses invitées après l'événement principal.

Qui plus est, Terria voulait visiter la bibliothèque d'Alexandre, découvrir les songes et la connaissance que celui-ci possédait. Possiblement plus tard et ce, après avoir pris un bon bain chaud. La nouvelle concubine se réjouissait de pouvoir passer la nuit dans des draps soyeux. La sécurité que lui apportait Alexandre était égale à ses ambitions.

Quelque chose dans le regard de son interlocuteur lui révélait un certain inconfort à vouloir parler davantage de politique et plans. Compréhensive, Terria apporta une réserve et n'y alla puiser plus qu'elle ne l'avait déjà fait. Une relation, plus que de chair, devait se bâtir. Le temps, mais surtout les résultats seraient garants d'un bon rapport.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 05 novembre 2018, 00:42:14
S’était-il trouvé une nouvelle alliée ? Alexandre aimait à le croire, même s’il ne savait pas jusqu’à quel point cette alliée lui serait fidèle. Mais il avait envie de lui accorder sa confiance. Le vampire avait un bon feeling envers elle, et, même s’il pouvait se trouver, il avait sincèrement envie de lui offrir sa chance. Peut-être le regretterait-il par la suite, mais peut-être y verrait-il aussi une aubaine toute particulière... En tout cas, les deux amants en avaient fini l’un l’autre, et Terria manifesta son désir de... Manger. Allongé sous elle, Alexandre avait répandu sa chaude semence en elle, jouissant copieusement, avec cette vigueur propre aux vampires. Son corps était en sueur, ses longs cheveux plaqués contre son visage et contre ses épaules. Il lui offrit un léger sourire, et caressa doucement ses hanches, glissant sur son corps, avant de se redresser, s’extirpant finalement de la douceur et de la chaleur de son corps.

Alexandre sourit brièvement, et embrassa une dernière fois la jeune femme, puis se releva.

« Fort bien, Terria. Tu es la voix de la raison, car je serais bien resté à saillir encore ton corps, mais... Nous louperions l’heure du dîner. »

Le vampire récupéra une longue robe de chambre en soie. Il serra la ceinture de la orbe de chambre, puis embrassa à nouveau Terria, avant de lui dire où se trouvait la salle de bains. Pour une maison médiévale, Alexandre disposait d’un système de tuyauterie très avancé, qui permettait d’avoir cette pièce de luxe, dans l’aristocratie impériale, qu’était une salle de bains. Il avait également accès à une bibliothèque, mais elle se trouvait au manoir familial. Il s’agissait ici d’un hôtel particulier, qu’Alexandre utilisait quand il se rendait à la capitale. Il était impensable qu’il laisse ici des ouvrages précieux, et il n’y avait donc que des recueils sans grand intérêt sur les quelques bibliothèques et étagères présentes.

Alexandre laissa donc la jeune femme se dégourdir, et en profita pour s’installer à son bureau. Cette séance avec Terria l’avait légitimement éloigné de ses obligations, et il s’y replongea donc, inspectant ses courriers, à la faveur d’une chandelle. Finalement, l’homme descendit ensuite. Il disposait d’une grande salle à manger, dans un style très gothique, avec des candélabres, une longue table en bois avec des chaises présentant de hauts dossiers, et une cheminée crépitant à l’arrière. L’hôtel particulier comprenait de ravissantes servantes et domestiques, comme Terria avait eu l’occasion de le voir, et il chargea l’une de ces femmes de guider Terria à la garde-robes de l’hôtel, afin qu’elle choisisse une tenue appropriée pour ce soir.

Lui-même se délesta de sa robe de chambre pour enfiler une tenue plus propre, plus habillée, comprenant une fine chemise marron avec de la broderie dorée et un dessus en fourrure (la tenue de l’avatar, en somme).

Ainsi habillé, l’élégant vampire n’avait plus qu’à attendre l’arrivée de sa dulcinée pour le souper...
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le jeudi 08 novembre 2018, 15:13:46
Ne pouvant échapper à un dernier baiser avant de se retirer, Terria sentit son corps frissonner, instinctivement, de l'échine jusqu'au contact de ses lèvres avec celles de son nouveau partenaire. Alexandre lui avait indiqué où elle pouvait trouver une salle de bains, pièce complètement dédiée à l'hygiène et la préparation approvisionnée d'eau courante. Cette pièce serait équipée d’une baignoire et d’une installation sanitaire, avait-il mentionné. La demeure de l'ancien maître avait effectivement une salle d'eau très coquette, mais n'avait pas été dotée de ce luxe. Ainsi la jeune dame se demandait bien quel engin était derrière cette tuyauterie.

Merci » Répondit-elle aux indications du vampire

La chambre démontrait avec ostentation toutes les qualités d'un champ de bataille. Jonchés sur le sol traînaient les épaves qui leur avait servi de vêtements. La pièce de résistance, le lit, témoignait de l'agitation forte et des échanges hauts en couleur de par les multiples traces humides qui tachaient les draps, canevas de la passion. La glace qui lui avait été servie plus tôt avait maintenant laissé place à une eau bien fraîche que Terria ne put se refuser après ces efforts.

À très bientôt » fit-elle avant de partir

Laissant Alexandre se préparer, elle revêtit son petit manteau de sorte à faire l'exercice de la pudeur à l'extérieur de la chambre. Toutefois, elle se doutait bien que les domestiques avaient coutume de cette parade à en juger par le caractère singulièrement sensuel de Dowell. Son habit d'extérieur était léger et arrivait au milieu des cuisses. Celui-ci était orné de deux boutons travaillés au milieu de l'ouverture, suffisant pour dissimuler modérément son intimité.

Ça ira se dit-elle

Lorsque Terria se tint prête, elle n'eut à faire qu'un pas devant la grande porte en bois massif de la chambre et celle-ci s'ouvrit. À sa surprise, sa main qui avait cherché à saisir la poignée de porte se reposa aussitôt le long de son corps. Fidèle au poste, c'est Annabelle qui se tenait droite et attendait dans le couloir à l'extérieur de la chambre. Sans surprise, la servante ne fit aucun geste voulant tromper la mascarade de sa maîtresse ni la dévisager. Respect était plus qu'une qualité chez le personnel de maison, c'était une nécessité pensa Terria. La domestique avait ouvert la porte à sa nouvelle maîtresse, elle s'occupa d'abord de l'escorter jusqu'à la fameuse salle de bain, pour ensuite revenir chercher les effets personnels de la dame ainsi que desservir le plateau apporté plus tôt.

Si madame veut bien me suivre » fit Anabelle

Ce à quoi Terria ne put s'empêcher d’acquiescer, acceptant son rôle dans cette nouvelle dualité.

Annabelle la guida à ce que l'on pouvait qualifier d'un sanctuaire sanitaire, il s'agissait d'une pièce grande et large où trônait une baignoire en portafaux. Sur le côté, un meuble où une vasque avait été fixée au comptoir affichait un reflet propre au marbre. Un tuyau ouvragé et stylisé surplombait à la fois la vasque et la baignoire. Heureusement pour elle, la domestique se chargea d'ouvrir l'eau courante et de faire couler le bain pendant que Terria se déshabillait encore une fois. Il n'était pas faux de dire que cette dernière était étonnée de la salle de bain. Elle représentait un raffinement digne de sa nouvelle alliance, mais elle marquait également l'étendue du pouvoir et des ressources d'Alexandre.

Discrètement, Annabelle sortit de la salle pour laisser Terria à elle seule. Des huiles essentielles aromatiques avaient été disposées tout près pour parfumer le corps de la douce. Bouquets d'épices ou floraux, ces huiles étaient aussi un produit distinct de la noblesse. Le parfum étant accessible pour les bourgeois, l'huile, par son processus plus compliqué, créait une rareté qui avait comme incidence de restreindre la portée du produit à une élite. La confection de ces huiles parfumées demandait temps, car l'essence devait maturer et la recette nécessitait une bonne quantité de ces ingrédients.

Sels virent également agrémenter l'expérience du bain au savon doux de chèvre mis à sa disposition. Mouillant sa chevelure entière, les mèches de cheveux se libérèrent et remplirent la cuve de leur rouge distinctif. Terria ferma les yeux et aspira profondément, gonflant son être du bonheur qu'elle vivant en cet instant. Son dos, chaud de ses nouvelles plaies, émanait une faible nuée rouge dans l'eau, la peau avait à peine débuté son processus de cicatrisation. Cependant, ce n'était suffisant pour ternir le parage.

***

D'un pas sûr et délicat, Terria fit son entrée dans la salle à manger, dévoilant ainsi la tenue retenue pour le repas. Les costumes que possédait l'hôtel d'Alexandre se rapprochaient des apparats de la haute sphère étant plus sophistiqués, les différences se trouvaient jusque dans les plus fins détails. Des trois choix qui lui avaient été présentés, la robe sur laquelle la dame avait jeté son dévolu donnait du volume et du lousse au niveau des épaules pour ensuite, dans un second pli, affiner les bras menus. Celle-ci était une composition de tissus différents, ceci avait permis à l'artisan de créer des lignes et une coupe sur deux tons. Encore bien loin de l'étoffe des dirigeants, l'habit n'était pas modeste. Par ailleurs, l'élément central, les broderies, couvraient la partie supérieure jusqu'à l'orée de la poitrine.

Encore mouillées, Terria avait pris soin de placer ses cheveux en hauteur attachés avec soin, une coiffe qui dégageait amplement le regard de sa nuque. Seule une mèche retenue derrière l'oreille avait échappé à cette dictature de l'ordre.

La table avait déjà commencé à se remplir par un premier service de fruits frais et du vin où Alexandre, y étant déjà, l'attendait dans sa chaise capitaine. Jetant un sourire de satisfaction à son hôte, Terria s’avança pour prendre place au repas.

Navrée de vous avoir fait attendre milord. Votre costumier offre de beau habits, la vue vous plaît? » demanda-t-elle à l'égard de sa tenue.

Déjà, l'une des ravissantes servantes la fit asseoir et lui posa la serviette.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le mardi 13 novembre 2018, 01:26:22
Qu’allait-il bien pouvoir faire de cette femme ? Beaucoup de choses, en réalité. Terria réalisait-elle sa valeur ? Une femme belle, éduquée, intelligente, sensuelle et sûre d’elle, et dans le même temps sans passé, sans nom… Elle faisait aux yeux du vampire une parfaite espionne, magnifique dans son genre, et le vampire aurait été idiot de se priver de ses talents et de ses services. Il devait juste réfléchir à comment l’utiliser. Alexandre comptait bien sûr l’avoir comme concubine, mais Terria avait bien compris que, si le vampire lui offrait de l’argent, du confort, de la chaleur, un lit propre, des vêtements flamboyants, ce n’était pas par oisiveté, ni par souci d’empiler autour de lui les conquêtes féminines. Il attendait d’elle qu’elle soit compétente, qu’elle agisse pour lui. Et ça, Terria en avait bien conscience.
 
La femme vint le rejoindre dans la salle à manger. Il se leva à son approche, homme élégant, et laissa une servante écarter le fauteuil pour qu’elle s’installe. Terria avait opté pour une robe sombre, mettant ses bras à nu, rehaussant légèrement ses épaules. Elle avait serré ses cheveux, à l’exception d’une mèche rebelle, donnant à son apparence une apparence de femme sûre d’elle, belle et assurée.
 
« Une pure Ashnardienne, Milady », commenta-t-il sobrement.
 
Le long de la table, des bougies étaient allumées à droite et à gauche, éclairant le duo. Alexandre avait choisi un salon avec une table assez petite, intimiste, ce qui lui permit rapidement d’avancer ses mains, et de saisir celles de la femme. Elles étaient encore fraîches, légèrement humides. La femme avait dû passer du temps dans son bain, réalisant avec insouciance ce bonheur infini que constitue le fait de pouvoir se baigner dans de l’eau chaude.
 
Alexandre laissa passer quelques instants, le temps d’admirer la beauté de cette femme, puis relâcha ses mains. Une servante amena alors les premiers plats, avec une bouteille d’alcool. C’était un véritable repas gastronomique, avec une entrée alléchante, à base de fruits de mer. Les servantes, quant à elles, étaient toutes très belles, portant d’agréables tenues de maids, semblant confirmer un certain penchant pour Alexandre.
 
« Alors, ma chère, dites-moi un peu… Que vais-je bien pouvoir faire d’une sublime créature comme vous ? Quel rôle aimeriez-vous vous voir confiée dans mon clan ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mercredi 05 décembre 2018, 21:58:38
Après sa courte détente, la proximité avec le Vampire fut renouvelée; les deux partenaires étaient attablés de sorte à permettre à tous deux de caresser l'intimité de leurs conversations. La salle affichait les traits du caractère gothique d'Alexandre, possiblement un goût qu'il avait développé avec ses semblables et à travers les âges. La lueur des chandeliers disposés était suffisante pour teinter la pièce, même la peau pâle du maître des lieux semblait prendre vie sous la danse des flammes.

Les deux amants se firent servir et débutèrent l'expérience gastronomique. Contrairement à ses premières impressions, Terria fut surprise de savoir que la gent vampirique se commettait toujours à l'acte de s'alimenter et laissait entrevoir sa curiosité, sans que cela ne vienne déranger son hôte.

Mon cher, je ne doute pas un instant que votre noble esprit ait mis de côté cette réflexion. Je suis étonnée que vous me laissiez déjà cette latitude. » Exprima Terria

Il était convenable de penser que si un homme de la stature d'Alexandre lui avait ouvert ses portes, s'est qu'il avait un avantage à tirer de la participation de Terria. Voir, il avait déjà fait l'analyse de sa situation et possiblement dressé deux ou trois scénarios bénéfiques où il pourrait attitrer cette esclave affranchie. Tout comme un vampire, un clan de ce sang devait tirer ses racines dans le temps et les relations à long terme. Ainsi, il n'était pas convenable d'anticiper une position publique. Non, le passé méprisable de celle-ci tirait tout son avantage dans son mystérieux anonymat et les atouts qu'elle pouvait déployer. 

Si je dois me lancer dans une candidature spontanée, je me proposerais comme agente de liaison, mais j'aime tout autant participer à la planification stratégique. » renchérit-elle

Le goûter était disposé devant eux à la façon de repas principaux accompagnés de plusieurs sauces et agréments. Faussant l'étiquette consciencieusement, Terria mit le doigt pour goûter la sauce rouge qui trônait entre elle et Alexandre. L'apportant à ses lèvres, elle fut saisie d'abord par le parfum fruité et boisé que dégageait la garniture, mais ensuite par les tonalités d'agrume qui se sculptaient sur sa langue. Elle n'hésita pas à napper avec délicatesse son assiette.

Quelles missions vous sentez-vous à l'aise de me confier ? » demanda-t-elle

Par ailleurs, Terria était méconnaissance de l'étendue du clan de Dowell et elle ignorait encore le nom de la puissante famille Warren. Alexandre s'ouvrait peu à peu et elle pour lui permettre de jouer sa part. Tout en respectant la courtoisie et donnant l'impression du choix, il s'assurait que Terria puisse lui servir tout comme l'accès à son clan pouvait également profiter à la belle. Il n'y avait là point de malice, mais un réel désir de profiter l'un de l'autre.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le mardi 11 décembre 2018, 01:00:23
Alexandre esquissa un léger sourire devant les propositions de Terria. « Agente de liaison », ou participer à la « planification stratégique »... Alexandre imaginait pourtant mal son amante se transformer en une stratège de guerre, d’autant que son clan n’était actuellement pas en guerre. Agente de liaison, en revanche... Il fallait voir ce que Terria entendait par là, car le terme était peu clair. Toutefois, elle-même ne tarda pas à demander ce que le vampire envisageait pour elle.

« Hm... Tu dois comprendre que le clan Dowell est un clan vampirique assez ancien, Terria. Mon clan existe au sein de l’Empire depuis des millénaires. Nous contrôlons des forts, des régiments, des villes entières... C’est un puissant clan, ce qui suscite beaucoup de convoitises. Les intrigues politiques sont récurrentes au sein d’un clan vampirique. »

Le vampire aurait pu discourir pendant des heures sur les multiples querelles entre son clan et les autres clans, ou même les luttes intestinales. Le vampire avait souvent dû tuer ses propres frères quand ceux-ci tentaient de le renverser. Progressivement, Alexandre, qui était somme toute plutôt jeune pour être le Patriarche du clan, avait réussi à imposer son autorité et son style. Des femmes comme Terria étaient destinées à une seule chose : être avec lui pour le soutenir, au plus proche de lui.

Il se racla doucement la gorge avant de reprendre :

« J’aimerai faire de toi une vampire, Terria, que tu fasses tes preuves au sein du clan pour avoir le droit de devenir ma sœur de sang. Une fois ceci fait, tu siégeras au Conclave. »

Au sein du clan, le Conclave était l’institution suprême, celle qui prenait toutes les décisions d’importance pour le clan, y compris l’admission des nouveaux membres du Conclave. D’ailleurs, seul le Conclave était en mesure de destituer le Patriarche... Sauf à tuer discrètement le Patriarche ou la Matriarche en place. En tout cas, Alexandre voulait renforcer son influence sur le Conclave, et expliqua à Terria qu’il existait, au sein du clan, un processus d’admission pour les initiés. Afin de devenir vampire, l’initié devait remplir un certain nombre de missions, et pouvait ainsi grimper de rang. Tout individu commençait comme novice, et ce n’était qu’au grade d’initié qu’on pouvait être éligible à la vampirisation.

Rejoindre le Conclave ne se ferait pas un claquement de doigts.

« Les missions sont diverses et variées, Terria. Je peux te confier un petit domaine à administrer, une mission à superviser... Ou même de l’espionnage, si tant est qu’offrir ton corps ne te dérange pas. »

Alexandre envisageait toutes les possibilités utiles pour elle, en fonction de ce qu’elle voulait.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le jeudi 20 décembre 2018, 20:50:58
Le recrutement était une activité importante pour le maintient d'un groupe, même au sein d'une famille vampirique qui était pourtant réputée pour pérennité et sa longévité. Terria avait vu, dans l'entreprise de son ancien maître, une grande expansion par l'embauche et l'acquisition d'esclaves qui lui ont permis d'accroître son marché. Ainsi, bien que l'offre d'Alexandre lui plaisait, elle s'inscrivait aussi dans l'une des nécessité du clan et son émancipation.

Il ne fallait point voir ceci comme un don, mais plutôt un échange mutuel afin de servir les intérêts de chacun. Qui plus est, le nouveau venu au sein d'une famille privilégié sera toujours reconnaissant envers son hôte et cette relation de confiance pouvait permettre à Alexandre d'asseoir son pouvoir avec assurance en comptant sur des relations sures qui sauront prendre son partit. Ceci faisait partit de la joute politique, amener assez de supporteurs dans l'arène pour épandre son contrôle. Bien sur, les candidats devaient apporter quelque chose digne de leur nomination au sein du clan et qui allait au minimum contribuer à tout ce clan. Hormis des exception rares, Terria savait qu'en plus d'Alexandre, elle se devait de convaincre plusieurs autres joueurs de son potentiel.

- « Oui, intéressant, très intéressant ce que vous me proposez. » répondit-elle tout en prenant soin de replacer ses couverts dans un ordre parfait.

Alexandre courtisait avec le pouvoir, ce qui séduisait de plus en plus Terria. Ainsi,celui-ci siégeait auprès de ce Conclave, regroupement privilégier qui permettait à plusieurs membres de tirer l'action de tous en faveur de leurs ambitions. Rejoindre un réseau d'influence pourrait lui permettre de servir sa cause à condition de se lancer dans l'arène du jeu politique vampirique. Terria convenait que pour des personnes qui ne calculent plus le temps, la mesure de la valeur des individu devait grandement reposer sur des exploits et le potentiel qu'ils détiennent.

- « Malheureusement pour eux, certains sont l'esclave de leurs passions charnelles. Heureusement pour d'autres, il s'agit là d'excellentes dispositions de contrôle et de manipulation. » lui confia-t-elle en toute intimité.

Terria reconnaissait également que ce conclave, regroupement particulier et secret, avait un égal dans d'autres sphères de la société, car il n'était pas rare que des personnes de pouvoir s'allient ou forment un collectif. Elle soupçonnait certains hommes et femmes qu'elle connaissait d'avoir des allégeances du même type.

- « Dites-moi Alexandre, cette bête qui loge en vous,... elle prend les traits charnels, mais est-ce le cas également pour les autre vampires ? Développent-il un lien fort avec la colère,  l'envie ou encore l'orgueil ? »

Bien qu'il n'était pas encore à parler d'ascension, Terria prenait intérêt à en connaître davantage sur la nature des immortels liés au sang.

- « Si vous me laissez la chance, il me fera plaisir de vous surprendre. L'espionnage semble tomber davantage dans mes cordes. »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 24 décembre 2018, 00:49:15
L’ambition était ce qui allait déterminer le reste de la vie de Terria. Alexandre lui avait parlé du clan, du Conclave, ce qui avait suscité l’intérêt de Terria, qui voulait toutefois aussi se renseigner sur les vampires de manière plus générale.

« Hum... Pas exactement. L’envie, la colère, l’orgueil... Ce sont davantage des notions démoniaques que vampiriques. »

Alexandre buvait un verre de vin tout en continuant à lui parler. Les serviteurs, eux, avaient commencé à ramener les premiers plats, offrant au couple une série de plats agréables, cuisinés par un traiteur particulier. Le vampire était un homme raffiné, qui appréciait la bonne gastronomie. Il avala donc une magnifique langoustine, et continua ensuite à décrire à Terria les particularités des vampires. Il y avait en effet des subtilités qui échappaient logiquement à la jeune femme, qui ne savait pas grand-chose des vampires.

« En fait, il existe une multiplicité de sous-familles et de sous-genres vampiriques. Le vampirisme est un mutagène qui a évolué différemment au cours des millénaires, pour des raisons qui m’échappent, et font l’objet d’âpres débats théoriques. Certaines familles ont des formes plus monstrueuses, comme les nosferatu, et ont des pouvoirs variables. Si notre capacité à absorber le sang est commun à tous les vampires, les différences sont importantes. Certaines espèces ne supportent pas les rayons ultraviolets, qui font fondre instantanément leur peau. D’autres peuvent devenir invisibles, ont des résistances accrues, peuvent intuitivement se transformer en chauve-souris... Ce sont là des facultés génétiques, mais tous les vampires ont aussi des aptitudes magiques, et ont une affinité naturelle avec la magie rouge, la magie du sang. Ma famille ne craint pas le soleil, par exemple, et mes aptitudes génétiques sont assez faibles. En revanche, je maîtrise plutôt bien la magie rouge, qui me permet de manipuler le sang des autres... »

Le vampire termina son monologue par une petite démonstration en remuant les doigts. Terria dut alors sentir son rythme cardiaque s’accélérer subitement, et se roidit sur place. Son pouls s’emballa, et l’adrénaline se mit à battre dans ses veines, tandis que ses joues rosirent... Et que le plaisir sexuel commença à affluer en elle.

« Voilà l’un des petits tours que nous affectionnons, Terria... Manipuler le rythme sanguin d’une personne présente bien des avantages. Nous développons des élixirs pour nos soldats, afin de les rendre plus nerveux au combat... Mais la manipulation sanguine peut aussi avoir de fortes opportunités avec le beau sexe. Quand une femme croise unv ampire et commence à perdre le contrôle, c’est souvent parce que le vampire utilise sur elle son contrôle du sang. Tu le sens dans tes veines, Terria ? Nous avons baisé comme des bêtes il y a quelques heures, mais cette soif remonte encore en toi. Et je sens ton sang se concentrer entre tes jambes... Tu dois être en train de mouiller, là... Que je continue comme ça encore un peu, ma belle, et tu seras prête à égorger ma servante si je te l’ordonne. Voilà mon pouvoir, Terria... L’envoûtement. »

Alexandre insista encore, et permit ainsi à Terria d’atteindre le paroxysme... En ayant un orgasme. Elle se mit à jouir sur place, inondant sa culotte et ses cuisses, sa mouille se mettant ensuite à glisser le long de ses jambes. Alexandre arrêta alors son petit tour, et but à nouveau de son verre.

« Qui sait ? Peut-être que je continuerai à m’amuser avec toi et à te faire jouir à distance, quand tu t’y attends le moins... »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le jeudi 03 janvier 2019, 14:31:47
Terria eut un léger mouvement de recul lorsqu'elle apprit l'usage de la magie rouge d'Alexandre. Tentant bien que mal de contenir son désir grandissant sous l'effet des pulsions magiques contrôlées par le vampire, la belle laissa un petit cri d'extase devant son hôte qui semblait se régaler du contrôle qu'il pouvait exercer sur elle. Ses joues rosées trahissaient son plaisir charnel.

Les servantes étaient restées à leur poste et n'avaient pas bougé devant la scène, la discipline était le mot d'ordre.

À l'intérieur d'elle-même, Terria avait un dégoût pour la magie et plus particulièrement des espers. Elle ne savait comment réagir face à l'annonce d'Alexandre, jamais elle n'aurait douté l'utilisation de pouvoirs pour les créatures de la nuit. Aussitôt, l'offre qui lui était faite semblait moins intéressante, comme si se lier à ces pouvoirs, quoiqu'ils représentaient un énorme avancement et avantage, allait tout bonnement contre ses principes et son désir.

- « Je... je ne... »

Pour une fois, Terria se sentait à court de mots. Elle n'avait rien contre les avances du Vampire, mais elle avait une sainte horreur de l'usage qu'il pouvait faire sur elle à son insu et surtout par le travers le sa magie.

Elle serra les poings, il fallait se ressaisir et ne pas montrer de faiblesse. Trouver un moyen de tirer avantage ou encore de se tirer de cette situation. Voilà qu'elle avait déjà accepté l'échange de concubinage. Alexandre était-il un homme fier? Il fallait tester. On pouvait toujours le mettre au défi d'arriver à ses desseins sexuels avec elle de façon naturelle. Dans tous les cas, il était hors de question d'être en proie à ces sorts. De toute façon, Terria aimait bien les crocs et l'échange sanglant qu'ils avaient eu, possiblement un moyen de faire pencher la balance de son côté.

- « Je vois. » Fit-elle tout simplement

Elle ne pouvait aller contre cet homme, c'était un allier avant tout.

Mais ce n'est pas un Esper, se dit-elle.

- « Mais je préfère avant tout votre corps et votre regard pour moi. »

Serrant les cuisses, Terria profitait des dernières pulsations que lui avait envoyées la magie du sang. Autant qu'elle détestât la magie, elle aimait le goût du sexe. Ce fut certainement ce qui l'avait retenue de dévisager son hôte et de quitter la table.

- « Cela dit, l'espionnage m'intéresse. Il n'y a rien que le coeur ne peut garder que pour soit. Dévoiler les sceaux secrets est toujours un immense plaisir, même s'il faut passer par un bris de la Psychée. »

Les plats se succédèrent au fil de la conversation. Les cuisiniers avaient préparé des accents de saveurs douces, sucrées et épicées avec fruits de mer et viandes sauvages. Un vrai délice terre et mer. On pouvait lire une certaine fierté dans les yeux des domestiques alors que ceux-ci contemplaient leurs maîtres satisfaits.

- « Ainsi, si je comprends bien, vous êtes un homme maladroitement malheureux, dans le sens où cette soif en vous n'est jamais assouvie. J'entends ici le malheur de garder ce fond de désir jamais apaisé. »

Terria, qui sentait maintenant un certain inconfort du à l'humidité résiduelle de sa culotte décida de se lever.

- « Si vous m'excusez »

Et en un tour de vint, elle vint passer une délicate adresse sous sa robe, offrant ainsi sa jambe en vue l'instant d'une seconde. Puis, sa culotte apparu ensuite comme un annexe à sa main, là où elle pendait maintenant.

- « Voilà qui est mieux ! À moins que vous ayez en tête de poursuivre votre contrôle et étendre le tout à ma robe ? » demanda-t-elle coquinement une main sur son décolté, comme si elle était en attente de la réponse d'Alexandre afin de savoir si elle devait retirer robe également.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le vendredi 04 janvier 2019, 00:43:10
Son tour de magie semblait avoir marqué Terria, qui ne manifesta pas cette curiosité teintée d’amusement qu’elle lui témoignait jusqu’à présent. Au lieu de ça, Alexandre eut droit à une remarque timide, puis à un silence éloquent. En voulait-elle à Alexandre de l’avoir contrôlé ? Ou était-elle une femme réfractaire à la magie ? Cette dernière hypothèse était également probable, car il existait beaucoup d’humains qui, faute de pouvoir pratiquer la magie, y étaient hostiles. Mais, en ce qui concerne Terria, c’était clairement un problème, surtout si elle voulait faire de l’espionnage, et se servir de son corps. Il sourit brièvement en la voyant progressivement se déhancher, retirant sa culotte trempée, et mettant discrètement ses formes en valeur. Alexandre s’appuya contre le dossier de son fauteuil, conservant sur le coin de ses lèvres un léger sourire.

« De l’espionnage, je veux bien, mais vos seuls charmes seront insuffisants pour que je daigne vous envoyer en sécurité… Espionner. »

Alexandre se redressa lentement, et fit le tour de la table, jusqu’à rejoindre Terria, et l’invita également à se relever. Une fois la jeune femme debout, il en profita pour se glisser dans son dos. Le vampire se frotta contre elle, s’appuya sur son corps, et glissa sa main entre les cuisses de Terria, sentant rapidement, le long de ses doigts, une forte humidité. Il sourit brièvement, tandis que son autre main s’attaquait au devant de la robe, massant et s’appuyant sur l’un des seins de la jeune femme. Sa main la masturba doucement, l’autre palpant son sein à travers les tissus.

Le vampire maîtrisait la situation, et lui parlait d’une voix douce dans le creux de l’oreille, un ronflement se faisant peu à peu sentir contre les fesses de Terria :

« Je ne peux pas t’envoyer en mission sans un minimum d’entraînement magique, et de résistance vampirique. Je ne peux faire de toi une magnifique amante, car c’est déjà ce que tu es, mais je peux faire de toi une redoutable espionne. Personne ne te soupçonnera en raison de ton côté humain, mes congénères penseront lire en toi à travers ton rythme sanguin… Mais mon clan connaît des techniques et des méthodes de relaxation qui te permettront de jouer aussi avec cela, et ainsi de les duper. »

Il remonta sa main de ses seins pour caresser le cou de la femme, glissant lentement ses doigts sur sa peau. Une merveilleuse peau satinée, très agréable, qu’il reniflait doucement, tout en retournant régulièrement l’embrasser, la mordillant légèrement, mais sans boire son sang.

« Oui, Terria, je te permettrai de conserver le contrôle. Je te permettrai de lutter contre le sort que je viens de te faire, et qui t’a fortement déplu… Ce que je comprends. Perdre le contrôle, c’est horrible, c’est un rabaissement, une humiliation forte… Alors, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu n’aies jamais à revivre ça, Terria… »

Il la retourna à nouveau, et leurs regards se croisèrent. Sa main se perdit cette fois dans les longs cheveux flamboyants de la femme, sa poitrine se frottant à son torse. L’homme alla alors tout naturellement l’embrasser, et conclut ensuite son discours :

« …Car c’est ce que mérite les femmes qui me sont proches, Terria. »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le lundi 14 janvier 2019, 23:22:22
- « Tu... hmmm... oui. C'est très intéressant Alexandre. Il est vrai que je ne suis pas connue de la haute sphère, malgré moi et bien heureusement pour vous. Du moins, pas encore. »

Car bien que Terria se remettait de l'envoûtement, elle savait saisir une bonne opportunité et le vampire avait capté son humeur malgré elle. Ne souhaitant pas être désagréable à son hôte, elle avait préférer retenir son dédain pour la magie tant bien que mal.

Elle reçu le baiser du vampire, doux et délicat. Il y avait un parfum de sincérité dans ses mots et une finesse sur ses lèvres. Terria lui rendit l'échange, sentant la main de celui-ci caresser son crâne, puis sa nuque, sans y laisser de ponctuation.

- « Une espionne des plus amantes alors ! » lui répondit-elle avec le sourire

Puis, pour seller l'offre, elle l'embrassa à nouveau, serrant sa poitrine volumineuse contre le torse fort de Dowell. Pour passer ses mains à son cou, elle se souleva légèrement sur la pointe des pieds. L'étreinte lui paraissait éternelle, mais c'est bien puisqu'elle était reconnaissante.

Dans sa tête, elle revoyait des espers, ces créatures embuées de la magie, ces êtres dont elle détestait du plus haut point. Une résistance à la magie ? Pourquoi n'y avait-elle pas pensé avant ? Cela pourrait être un grand atout contre ces misérables. Oui, l'offre d'Alexandre avait su viser juste et elle devrait faire de même en retour pour lui montrer ce qu'elle pouvait apporter aussi.

Finalement, Terria et Alexandre rejoignirent la table pour le dessert qui ne tardait d'arriver. De belles coupes renfermèrent la fraîcheur de la crème et de fruits rouges frais. Armé de petite cuillère, la belle se régala, sans presser le plaisir.

- « Je doute que vous avez déjà une bonne idée de mes premières cibles et tâches. Quelles sont vos préoccupations immédiates ? Évidemment, rien de très à découvert. Je me tarde d'en apprendre plus sur... l'entraînement dont vous me réservez pour développer cette résistance. »

Terria n'avait aucune idée à quoi s'attendre sur le renforcement face à la magie. Quels étaient les exercices que Dowell pouvait lui donner ? Comment allait-il s'y prendre ?

- « Si vous me le permettez, j'aimerais me mettre aussitôt que possible. Et... j'aurai besoin de visiter votre bibliothèque. » lui avoua-t-elle

Alexandre lui avait informé que le gîte actuel ne disposait rien comparable à sa propre bibliothèque où il avait accumulé des savoirs divers allant de la politique à l'occulte. Terria savait à quel point il était puissant pour quelqu'un de détenir de l'information et de posséder une agilité d'esprit.

- « Aussi, vous étiez de passage à Ashnard de ce que je peux comprendre. Aviez-vous terminé votre affaire ? »
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 21 janvier 2019, 01:12:10
Après cette démonstration magique, ils reprirent chacun leur place respective. La magie rose restait néanmoins une discipline magique redoutable, qui fonctionnait dans les deux sens, et avait parfois des effets sur le lanceur de sorts. Ou peut-être était-ce juste lié aux lèvres de Terria ? À son corps se blottissant contre lui, à la sensation de sa généreuse poitrine s’écrasant contre son torse ? En tout cas, Alexandre mangea son dessert, tout en écoutant les multiples interrogations de la femme.

« Tu es pressée de voir ma demeure, n’est-ce pas ? sourit-il. Mais oui, j’avais fini ce que j’étais venu faire ici. Notre rencontre relève du pur hasard, Terria, mais sache que j’en suis heureux, tu es une personne de bonne compagnie, et je suis convaincu que, avec ta motivation et ton ambition, tu pourras te hisser au sein du clan. »

Ayant terminé, il se rapprocha encore de la femme, contournant la table, et retourna l’embrasser. Une attitude spontanée, habituelle, mais, cette fois, Terria put sentir quelque chose de supplémentaire se frotter contre elle, à hauteur de ses cuisses. Alexandre prolongea le baiser en s’appuyant sur elle, fourrant sa langue dans sa bouche, convainquant ainsi la jeune femme qu’il avait envie d’autre chose qu’un simple baiser.

« Je crois qu’il est de mon devoir de te faire oublier cet orgasme forcé que tu as eu tout à l’heure... »

Et, pour ça, le meilleur moyen restait encore de passer à la pratique, de la prendre concrètement, d’autant qu’il en avait envie... Et qu’il ne s’imaginait pas que Terria puisse le refuser. Le vampire se pressait donc contre elle, et glissa ses mains sur les hanches de Terria, puis sur ses cuisses, et la souleva. Ses fesses s’appuyèrent sur le rebord de la table, faisant doucement remuer celle-ci, tandis qu’Alexandre déboutonnait d’une main nerveuse son pantalon.

Ceci étant dit, c’était Terria elle-même qui avait dit qu’elle voulait entamer le plus rapidement possible sa formation, alors Alexandre, dans le fond, ne faisait qu’appliquer ce qu’elle lui avait demandé :

« Pour résister à la magie, et notamment à la magie rose, Terria, il est essentiel d’avoir une bonne endurance sexuelle, et de contrôler les émotions de son corps. Hmmm... »

Une tâche difficile, car lui-même s’y entraînait depuis des années, et devait bien admettre qu’il était très simple de perdre son contrôle en la matière. C’est ce qui rendait la magie rose si puissante, et même si dangereuse. Mais c’était aussi pour ça qu’il fallait s’y frotter. Si Terria voulait évoluer, elle n’aurait pas le choix. À Terra, il fallait faire avec la magie, il n’y avait pas d’autres options. Grognant sur place, Alexandre, lui, continuait à la prendre, s’unissant à elle sur la table, soupirant doucement, se délectant des gémissements de la femme, de son corps se collant au sien...

Il joignait l’utile à l’agréable.
Titre: Re : Café du Triomphe [PV Alexandre Dowell]
Posté par: Terria le mardi 16 avril 2019, 22:57:21
- « Mon cher Alexandre, vous savez dangereusement plaire aux femmes. Je n'ai nul doute que vous saurez venir à bout de ce qui se trouve sur votre chemin vers la gloire. »

Terria regardait son assiette vide, le ventre plein, repus et comblée de ce voyage culinaire à travers les phases de sels, les montagnes de sucres, les subtiles amertumes et les sûrs délicats. Le goût était l'un de ses sens qui s'était développé avec l'âge et l'accès à la richesse. Elle voua une affection aux produits salés, sa dent de sucre n'était plus. Alexandre venait y jeter sa langue, partageant les arômes qui étaient encore sur ses papilles. Terria vint y goûter, un deuxième dessert.

Persistant, comme à son habitude, Alexandre se penchait sur elle. La belle déposa une main sur la table afin de garder l'équilibre tout en continuant de rendre cette attention du vampire. Elle sentie l'extension de l'homme se ruer contre elle en témoignage du désir échaudé qui s'était renouvelé.

- « Oh! » fit Terria en surprise

La femme sentit la chaleur se déposer sur ses joue, de plus que la boisson qui accompagnait le repas l'avait émoustillé. Elle regarda autour, les domestiques étaient immobiles, tel les meubles et vases qui décoraient la pièce. Endoctrinés sur la bienséance et ne portaient pas de regard maladroit en leur direction, elles étaient des véritables bibelots. C'était comme si les amants se donnaient en spectacle sans attente du public. Une situation que la belle n'avait pas vu souvent, mis à part lorsqu'elle était le centre d'attention d'une salle remplie de viles pervers. Son corps voulait montrer à ces chères le plaisir qu'elle prenait à être là. Maîtresse, concubine du vampire.

- « Le contrôle, hmm? Je crois... je crois que ce ne sera pas,... hmmm... de mal. »

La belle avait fermé ses yeux, cherchant à se concentrer sur ce qu'Alexandre lui disait. Elle détestait la magie, mais le vampire lui avait apprit quelque chose de considérable. Ainsi il était possible de développer une résistance à la magie. Si elle devait résister à la magie rose des vampires pour arriver à ses fins, alors cela renforçait son désir de se commettre à la tâche.

Elle inspira profondément tout comme le sexe de son amant s'enfonçait en elle. Terria eu du mal à contenir le fluidité de sa respiration au début. À chaque coup de bassin, l'envie parcourait son corps. Son système nerveux réagissait de plus belle et ses mains recherchaient à se crisper sur le corps de Dowell.

- « Hmph... » fit-elle en expirant

Il était clair qu'elle ne maîtrisait pas encore son souffle. Autant elle possédait une vaste expérience sexuelle, Terria ne s'était jamais appliquée à contrôler cet aspect. Du coup, son essence se saccadait malgré elle. Or, comparé à une novice, ses prouesses étaient déjà remarquables. Possiblement, elle pouvait explorer un autre chemin pour l'aider dans son apprentissage. Pendant longtemps, Terria avait pensé que seuls les adeptes de magie pouvaient résister à celle-ci.

- « Contrôler les émotions de son corps ? »

Toujours les yeux fermés, Terria était perplexe. Pensant d'abord que le vampire s'était exprimé d'une façon cryptique, elle se disait que quelque chose lui échappait. Elle cherchait, puis, elle vit une lumière dans le noir de ses pupilles. Ce simple phosphène observé l’intrigua. Si elle devait contrôler les émotions de son corps, elle devait d'abord les lires, les voir. C'est à ce moment que l'idée de la méditation, ou encore la concentration vint. Il lui fallait se concentrer, ouvrir une porte, un troisième œil sur le ressentit.

- « Je crois,... je crois comprendre. Hmm... faites de moi votre disciple. » l'invita-t-elle le sourire aux lèvres

Les parois de la douce s'unissaient au rythme de sa respiration et exhibaient le plaisir de par leur sécrétion abondante.