Drôle de colis qu'elle a reçu, surtout quand elle n'a rien commandé cette dernière semaine. Et si il y a une chose qui ne peut pas être passé à la trappe par Ayumi, c'est les contrats de toutes sortes. La personne la plus à plaindre dans son cas ? Le livreur, un homme de plus de la trentaine, qui semblait s'impatienter malgré le professionnalisme et le calme légendaire des japonais. Il faut dire qu'à peine reçu, Ayumi a posé la question fatidique de la provenance du colis, a ouvert le-dit colis pour en regarder le contenue, a lu le contrat, regarder le nom de la société et l'utilisation du dit colis, relu le contrat où quelques choses lui aurait échapper et tout ça pour ne pas à avoir à payé le moindre yen pour quelques choses qu'elle n'a pas commander. Bien sûr, le livreur est resté sur le bas de la porte alors qu'il avait loin d'avoir terminer sa tournée. Ben ouai sinon ça ne serait pas marrant...
"Je vous dis qu'il n'y a que quelques signatures à mettre et le colis est à vous et qu'il n'y a rien à payer."
"Pas d'abonnement à payer si ce n'est mon abonnement internet habituel. C'est étrange, je ne me suis pas inscrite pour tester les dernières technologies. Si ils commencent à refourguer du matériel en phase de béta-test à n'importe qui où va le monde..."
Ayumi voit surtout qu'une de ses sociétés tiers à vendu son compte et ses coordonnées à la dite entreprise. Une méthode courante pour s'acheter une clientèle et où elle ne peut quasiment rien faire. Ca ne la surprendrait même pas que ça soit justement son fournisseur internet qui ait vendu ses données...
Alors qu'Ayumi s’apprêtait à mettre sa signature sur le boitier électronique du livreur, ce dernier lui dira le conseil de trop.
"Vous pouvez toujours le revendre si ça ne vous convient pas, ça doit bien se vendre parmi les jeunes la VR. Et puis tout à été réglé de notre côté."
"Impossible, c'est stipulé dans le contrat parlant des rapports de confidentialité et je risque même d'être poursuivie en justice. C'est écrit à la page 3, vers la fin eeeeet..." Ses yeux fixèrent la petite horloge sur le meuble à côté de la porte d'entrée là où chez l'homme, on pouvait sentir une aura blasée à des kilomètres à la ronde "Mince il est déjà cette heure, je vais être en retard en cours si je continue."
La griffure sur le bloc note électronique et une autre sur les papiers de confidentialité, il ne demanda pas son reste avant de partir, pas trop heureux parce qu'il va finir sa tournée matinale avec une demie heure de retard. La boite fini sur le canapée, Ayumi allant en cours.
Le soir arrivé, Ayumi ne tarda pas à déballer l'appareil, plissant des yeux après avoir marmonné un "observation" devant l'appareil, juste par curiosité de voir les composants. Ah oui quand même, ce joujou est plus puissant qu'un ordinateur de gamer haut standing et il y en a limite pour 220.000 yens. Non il n'y a pas d'erreur de zéro, la conversation fait toujours peur et ce n'est pas loin de 1700 euros. Pas étonnant que le rapport de confidentialité soit de mise !
Branchant le casque et l'installant sur son ordinateur, Ayumi déroula le long câble jusqu'à son lit pour l'installer. Après un repas bien garni à coup de nouilles instantanées cuite au micro onde, elle ne déshabiller et à se connecter après quelques réglages pour savoir à quelle heure se réveiller.
Et c'est ainsi qu'elle fit le grand saut, ne se prenant pas trop le chou et faisant une analyse faciale pour créer son avatar. D'ailleurs elle se contentera de ça, ne modifiant que les pinces qui lui servent à attacher les nattes. Ce n'est pas comme si Miku Hatsune n'était pas connue sur le net et que cela allait lui porter plus préjudice que d'habitude... sauf qu'elle se connectera sous le nom de Marina.
(http://i.imgur.com/vnVSwrL.jpg)
Depuis qu'elle avait lancée son projet, Nodoka commençait a attirer pas mal de femmes dans son univers virtuel. Des femmes de tout âges qui trouvaient fantastique le fait de pouvoir s'envoyer en l'air anonymement sans avoir à quitter leur appartement ou leur chambre. En l'espace d'un mois, elle avait même dû augmenter le nombre d'îles instanciées privatisées pour répondre à la demande, toujours en hausse. Malgré le nombre de joueuses, seules une poignées avaient rapidement succombé au jeu et servaient leur nouvelle maîtresse sur son île personnelle. En fait, seules celles déjà fortement nymphomanes. Les autres quant à elles, faisaient connaissance et sociabilisaient entre deux séances de fornication. Après tout, le "jeu" était communautaire et le sexe, était une activité sociale comme une autre. Pour autant, Nodoka ne cherchait pas réellement à rendre addictive au sexe toutes les joueuses, mais seulement a attirer du monde pour ne plus se sentir seule dans ce grand espace virtuel. Si les autres résistaient mieux aux effets pervers programmés par les scientifiques, il y a longtemps de cela, tant mieux pour elles.
Il y a une semaine de cela, Nodoka avait cherchée à étendre la commercialisation du jeu à la Terre, soit ce qu'il y'avait de plus proche technologiquement à Tekhos. néanmoins, ce genre de logiciel et sa technologie de transfert d'esprit restait bien trop avancé par rapport à ce monde, aussi avait-elle à la place choisie de le faire passer pour un prototype de VRA, sorte d’association entre VR et RA. Un seul prototype, mis comme pris dans un concours organisé par une entreprise qui, justement, choisissait des gens au hasard pour tester des produits. Et cela était justement tomber sur une jeune fille qui, lors de sa première connexion, tomba sur une sorte d'interface de personnalisation d'avatar. Essentiellement destiné aux lesbiennes et Bisexuelles, le jeu ne proposait que deux "sexe" : Femme ou Futanari. La jeune fille choisit donc le sexe féminin et se contenta d'une reconnaissance faciale. Pourtant, lorsque son esprit se virtualisa sur la plateforme d'arrivée des nouvelles venues, elle ressemblait fortement à un model 3D que Nodoka avait déjà eu l'occasion de voir sur le réseau de ce monde, ce qui l'intrigua fortement.
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Zone d'arrivée virtuelle
Quoi qu'il en soit, Nodoka se téléporta près de la nouvelle venue, se matérialisant ainsi juste devant elle, pour lui souhaiter la bienvenue.
- Bienvenue sur Virtual Sex, le jeu en ligne de la luxure, joueuse Marina. Je suis Nodoka, IA charger de guider les nouvelles et répondre à leur questions. Tout d'abord, si vous éprouvez des sensations étranges, sachez que votre esprit a été virtualisé dans la matrice de nos serveurs et n'est, pour l'heure, plus au sein de votre corps. Toutefois, si vous souhaitez quitter le jeu et regagner votre corps, vous pouvez le faire à tout moment, en allant dans le menu de votre interface personnelle, que vous pouvez activer par commande vocale, sur simple demande.
Pour l'heure, Nodoka restait très formelle, agissant plus comme une IA parfaitement programmée que comme une humaine prisonnière de cet environnement. Si Marina ouvrait son interface, elle pourrait y trouver de nombreuses information, comme ses compétences débloquées et le niveau de celles-ci, ainsi que son niveau général. Mais aussi ses statistiques, comme la résistance avant un orgasme, ou encore le taux de fluide expulsé lors de ceux-ci et, le plus important, le nombre de points obtenu pour l'heure, qui permettaient d'améliorer les conditions de vies sur les serveurs.
- Avez vous des questions, Mlle ?