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Terra était un monde vaste et dangereux. Zara (http://img73.xooimage.com/files/3/a/e/warrior-11--31e0807.jpg) en avait pleinement conscience. Les Contrées du Chaos, le nom qu’on donnait communément à la majeure partie du continent, étaient de plus en plus instables. La guerre entre Ashnard et Nexus empêchait l’Empire de protéger efficacement ses terres, donnant lieu à une prolifération de monstres et de bandits. Ce phénomène était particulièrement vrai près des terres de Sha, qui se trouvaient dans une région dangereuse de l’Empire.
Aujourd’hui, Zara méditait dans une grande forêt longeant les terres de Sha. Sa Déesse avait récupéré énormément de pouvoirs, et son territoire était maintenant en pleine expansion. Il était délimité par des montagnes où Sha avait pris le contrôle des clans orcs qui y vivaient, et qui assuraient la protection de la région. Mais, même malgré ça, il arrivait parfois que des voyageurs se fassent attaquer. Zara n’avait pas pour mission de protéger les routes, mais c’était bien ce qu’elle allait faire sous peu.
Nue (http://img66.xooimage.com/files/0/0/3/warrior-9--31e08d1.jpg), la sorcière était dans une petite mare d’eau, aux pieds d’une cascade, et se détendait à l’intérieur, relaxant son corps et son énergie magique. Elle ne faisait plus qu’un avec l’environnement qui l’entourait, ce qui lui permit de sentir la présence de monstres. Dans cette grande forêt, les créatures étaient nombreuses, et, en l’occurrence, depuis plusieurs semaines, les forces de Sha repoussaient des endriagues (http://img110.xooimage.com/files/3/e/e/18474826653_06607e90e2_b-528a0b5.jpg). Ces monstres vivaient selon un esprit de ruche, et ressemblaient à un curieux croisement entre un lézard et une araignée. Ils descendaient le long des arbres, où ils se camouflaient, afin d’encercler leur proie.
Et là, Zara constata qu’ils avaient repéré quelqu’un... Une proie.
*Et merde...*
Le temps allait manquer. Zara se dépêcha de sortir à la surface, et remit rapidement sa combinaison de combat, une combinaison tekhane moulante qui améliorait ses capacités physiques et magiques, puis se déplaça rapidement vers la position des endriagues.
...Avant qu’il ne soit trop tard !
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Quand j'avais coupé cet espace chez moi, je m'étais retrouvée dans une terre inconnue, c'était un monde vaste et j'étais arrivée dans les contrées du Chaos en tout cas, c'est ce qu'ils disaient, les voyageurs. J'étais toujours en armure, mon mentor me le disait souvent de garder mon armure surtout dans des contrées qu'on ne connaît pas. Je marchais depuis quelques heures. Les terres de Chaos étaient un endroit dangereux, et en effet, j'avais déjà rencontré plusieurs créatures certes, ils ne m'avaient pas sauté dessus, mais je sentais qu'ils me voyaient plutôt comme une éventuelle proie. Je restais toujours arme à la main, ma faux que j'avais invoqué, cela me permettait de canaliser mon énergie un peu mieux..
J'avais fait mon petit feu de camp dans un arbre en hauteur, le creux de l'arbre, j'avais créé une barrière magique afin qu'ils ne prennent pas feu et j'avais allumé mon feu et je m'étais préparé de la viande puis un bon dodo pour tout reposer, voilà ce que je voyais. J'avais produit un bouclier en utilisant ma magie des éléments pour créer un bouclier de racines avant de simplement m'endormir. De base, je parlais à ma mère, mais ici, je ne voulais pas, toute façon cela ne servirait à rien, elle n'entend pas ce que je veux, et pense souvent qu'a elle-même..
Je me réveille en pleine nuit quand j'entends du bruit, quelque chose qui grattait tout simplement l'arbre. Je me redresse rapidement venant sauter de l'autre côté et regarder les créatures, le soleil se mettait tout doucement à se lever, ce qui me permettait de ne pas user ma magie pour m'éclairer, en sondant les environs, je pouvais voir environ cinq créatures qui m'entouraient. Je n'en avais jamais vue de pareil, il ressemblait un mélange d'araignées et de lézard, ils m'avaient déjà entouré, je créai un cercle de flamme, toute créature en avait peur, le feu est destructeur.. Les créatures fuirent en effet, mais restaient toujours à l'affût comme prêt à combattre, la lame de la faux s'était enflammée et faisait des ronds tout autour d'elle pour garder à distance les créatures d'elle bien que ces dernières semblent vraiment me vouloir comme petit repas.
Le grand défaut quand on te débloque ta vraie magie et ta vraie puissance, c'est que quand tu ne la contrôles pas, elle déborde et se fait ressentir à des kilomètres.. Et comme je ne sais pas encore maîtriser ma magie, bah, voilà ce que cela fait, je restais là quand tout à coup une des créatures m'attaque de face, je ne pue que lui sectionner une de ses pattes avant de me reculer. Les créatures faisaient un sale bruit comme s'ils essayaient d'appeler des renforts. Heureusement que j'avais mon armure. Le forgeron l'avait fait pour moi, c'est un métal féerique, très maniable qui se fait ressembler à du tissu ou de la soie, mais qui est aussi protecteur que du métal. Les couleurs principales étaient du blanc et du noir, mais le vert primait, rappelant donc la couleur des chevaliers et une étoile arborait en dessous de ses seins, sur le côté gauche de couleur or. Mes cheveux noirs étaient attachés en tresse afin de ne pas me déranger.
(https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/e5/13/85/e51385670737068d82302acdcf9cc0b7.jpg)
(http://static.fnac-static.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/1/9/6/9782749909691/tsp20130902193127/L-enlevement.jpg)
(http://i.imgur.com/XmG8oY9.png)
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La sorcière aux cheveux roses se dépêcha de rejoindre la zone de combat, percevant d’intenses perturbations magiques. Elle vit ensuite de quoi il s’agissait en voyant de hautes flammes brûler dans la forêt. Et, au milieu du cercle de flammes, une femme en armure affrontait plusieurs endriagues. D’autres risquaient d’approcher. Les endriagues n’étaient pas de simples animaux qui fuyaient à l’approche du feu. Ils étaient, au contraire, du genre têtus, et attaquaient l’élégante femme aux cheveux bruns, portant une armure magique (vu les ouvertures que Zara voyait dessus), avec une croix brillante sur le plastron. Pour le coup, la sorcière pensa à une paladine, ce qui n’était pas pour la rassurer. En effet, le culte avait récemment eu affaire à plusieurs paladins qui avaient essayé de leur faire du mal.
*Mais que ferait une paladine seule en ces lieux ?*
Restant discrète au début afin d’évaluer la situation, Zara se posta sur un arbre. Les endriagues attaquaient principalement avec leurs queues caudales. Rapides et véloces, ils bondissaient en arrière, et pivotaient sur place, leurs queues venant ensuite fouetter leur cible, quand ils n’attaquaient pas avec leurs pattes ou leurs mandibules proéminentes à l’avant. Tout ceci les rendait dangereux, car il fallait constamment rester sur le qui-vive. Zara le savait, pour avoir déjà affronté ces créatures.
La mystérieuse et belle inconnue s’en sortait plutôt bien, parvenant à leur tenir tête, mais le rideau de feu, loin de la protéger, l’aveuglait aussi, car les endriagues se camouflaient derrière les flammes. Ils n’étaient pas ignifuges, mais leurs carapaces résistantes leur permettaient sans problème de sauter à travers le rideau, et de bondir sur leur proie. La situation commençait à se gâter, et, finalement, la femme se reçut un coup de queue au plastron. Le choc l’envoya voler hors de son cercle de feu. Elle rebondit sur le sol, roula sur l’herbe, et une endriague, sans lui laisser le temps de souffler, s’élança à sa poursuite, bondissant vers elle, bien décidée à la tuer...
...Quand une onde d’Air frappa l’endriague, l’envoyant s’étaler sur le sol.
« Debout, jeune femme, votre armure a l’air suffisamment solide pour avoir absorbé l’impact du choc ! »
Zara s’était finalement décidée à intervenir. Elle tenait, elle aussi, une épée, sertie de runes qui se mirent à briller, et se mit en position, puis abattit sa lame dans le vide. Néanmoins, à la pointe de l’épée, une boule électrique se forma, et fila vers une endriague, explosant devant les deux femmes, déclenchant un champ d’arcs électriques qui heurtèrent, non seulement l’endriague visée, mais aussi les autres, les éclairs rebondissant le long de leurs carapaces.
« À nous deux, ces endriagues ne résisteront pas longtemps... »
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J'allais me redresser quand une de ces créatures allaient donc la frapper, mais quelque chose l'empêcha, une surtout d'onde d'air qui venait de l'aider. Je me redresse donc, appréciant évidemment le coup de main. Je me redresse donc avant de voir des arcs électriques toucher les créatures nommées donc endriagues. Je viens donc en profiter qu'une est paralysée pour venir utiliser mon épée en sa direction pour le taper contre ce qui semblerait la tête, l'enfonçant. Mon armure m'empêcha de subir les arcs électriques et je revins donc en ma position. Pour accentuer cela, je regardais les alentours, une sorte de lac n'était pas très loin. J'utilisais ma magie pour venir donc les mouiller afin d'accentuer le pouvoir de la jeune femme.
- Qu'est-ce des endriagues ? Et comment vraiment les vaincre ?
Oui, autant lui poser la question directement afin d'économiser nos forces, autant de savoir vraiment comment les combattre. Je la regarde en regardant les alentours, plus on combat ces créatures, plus il y en a, c'est peut-être juste une impression, mais elle est un peu trop réelle alors. Je préfère faire plus qu'attention, essayant de les geler également. Je ne contrôlais pas ma puissance et au lieu de geler seulement les deux endriagues de droite, je gèle une partie de la forêt en même temps. Je ronchonne dans mon coin pour cet incident, mais je continue à me protéger et à protéger la jeune femme. Je viens rapidement lui dire quelques mots tout en combattant en essayant d'être le moins dérangé et la plus concentrée dans le combat.
- Merci de l'aide.
Je continuais de me battre bravement avec un petit sourire, avant de voir le nombre s'agrandir, environ une dizaine venaient de se rajouter, je grogne et continue de lancer des sorts et attaquer donc en essayant également de protéger la jeune femme.
- Ils sont trop nombreux..
Je soupirais longuement, n'aimant pas cela.. Je regarde donc la femme venant créer un bouclier magique pour les deux afin d'avoir le temps à discuter, je reste tout de même concentrée en grognant, attendant donc son plan ou autre mais qu'elle se dépêche vite car sinon, je ne vais pas pouvoir continuer à tenir comme je suis en train de le faire. Je la regarde une nouvelle fois donc, la regardant faiblement.
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« Ce sont les monstres qui nous attaquent, ma chérie ! On les tue comme on tue n’importe quoi d’autre. »
Diable, ce qu’ils étaient nombreux ! Visiblement, Zara avait sous-estimé leur nombre, car elle sentait ses cercles de perception s’affoler. La sorcière se battait néanmoins avec efficacité, aidant du mieux qu’elle le pouvait la belle jeune femme. Elle ignorait qui était cette femme, mais elle dégageait manifestement une puissante énergie... Ou alors, elle n’avait juste pas de chance. Les deux femmes usèrent d’attaques magiques et physiques, Zara affaiblissant les endriagues avec ses éclairs et ses sortilèges, laissant le soin à la femme de les tuer avec son épée. C’était une bonne guerrière, malgré son corps svelte. En fait, elle utilisait sa taille fine pour améliorer son agilité, ce qui expliquait pourquoi elle avait une armure légère, lui permettant d’éviter plus facilement les attaques des endriagues.
Zara vit une endriague abattre brusquement sa queue sur la femme, qui para l’attaque en redressant sa lame. La queue rebondit contre cette dernière, prouvant que l’épée était d’excellente facture. Souriant légèrement, Zara multiplia ses sortilèges, et écouta la femme faire le constat qu’ils étaient trop nombreux. D’autres endriagues descendaient le long des arbres, et, sans guère attendre, Zara frappa le sol, déclenchant un bouclier magique autour des deux femmes, un dôme contre lequel plusieurs endriagues se heurtèrent. La combinaison tekhane de Zara brillait et luisait intensivement, amplifiant ses sortilèges. Pour l’heure, Zara allait bien, et se redressa, maintenant avec une main le bouclier.
« Nous avons affaire à une épidémie d’endriagues. Les Orcs ne devraient pas tarder à venir pour nous protéger. Comme tu le vois, ce sont des monstres insectoïdes géants, qui fonctionnent sur un esprit de ruche. Leur nombre important signifie que leur Reine n’est pas très loin. »
Et, si on tuait la Reine, on détruisait évidemment la colonie. Mais la Reine endriague était un monstre puissant. Néanmoins, la tuer valait le coup, non seulement pour pacifier la zone, mais aussi parce qu’elle disposait d’organes très utiles pour faire des potions magiques.
« Alors, ma jolie, tu t’appelles comment ? »
Juste après avoir posé cette question, des cors orcs se firent entendre, puis des hurlements sauvages, et de puissants Orcs verts, immenses et massifs, approchèrent, frappant les endriagues, les heurtant avec rage et frénésie.
« Ne t’inquiète pas, ma chérie, la rassura Zara, ils servent Sha, et protègent la région. »
Autrement dit, ils n’étaient pas des ennemis, et massacrèrent les endriagues. Zara retira alors son bouclier en le faisant éclater dans une onde de choc, puis vint les soutenir, en attaquant, elle aussi, avec une épée, montrant ainsi à Aëlyne qu’elle pouvait très bien se battre au corps-à-corps.
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Je restais en silence, laissant mon corps exprimé les coups que je devais donnés, laissant mon instinct guidés mes mouvements pour me battre contre ces créatures. La jeune femme qui était venue m'aider à combattre m'avait parler en me disant ma chérie, cela m'avait fait un peu rougir mais je ne me laissais pas déconcentrée tout de même. Finalement, la jeune femme créa une sorte de bouclier magique pour nous protéger des attaques, ces derniers semblèrent s'en foutre complètement et continuait donc de se battre contre le bouclier de protection. Elle m'expliqua rapidement ce que faisait les créatures puis finalement elle me parla qu'on sera rapidement aidée par des orcs, chose que je devais avouer me posait tellement de question, mais je ne disais rien en hochant la tête avant de venir me demander mon nom.
J'aurais voulu répondre mais j'entends des bruits de cors au loin avant de venir voir des grands gaillards verts et surtout massifs taper les créatures qui nous attaquaient. Je restais en silence donc laissant voir donc pour la première fois la créature du nom d'orc. Puis elle me précisa qu'ils étaient tout simplement avec nous, qu'ils voulaient tout simplement nous protéger avant de venir combattre à l'épée, signe qu'on pouvait aisément aider les orcs, ce que je fis. Je lâchais tout de même mon nom avant de reprendre la bataille...
- Aëlyne, je suis Aëlyne !
Je lui souris venant prendre appuie sur un des orcs pour venir transpercer une des créatures avec mon épée puis venir les massacrer avant de voir une sorte de créature, plus grande et plus épaisse que les congénères.. Elle semblait dirigé les créatures qui nous attaquaient, je venais donc me redresser et venir l'attaquer en essayant d'éviter sa queue dorsale et ses crachats qui faisaient fondre le sol, de l'acide... Sérieusement ?! Je grognais légèrement n'appréciant pas de ce que je venais d'apprendre par moi même mais cela ne m'empêchait pas de combattre cette créature en venant lancer des sorts comme des sorts de feu ou des sorts de terres essayant de piéger les pattes de la créatures dans des racines.
- Qu'est-ce que c'est ?! Cria-t'elle.
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Zara comprit rapidement que la multiplicité des endriagues s’expliquait par le fait qu’elles étaient proches de leur nid. Sur plusieurs arbres, à la racine, elle vit en effet des cocons, signe que la Reine ne devait pas être très éloignée. Zara avait dissimulé à Aëlyne que, parmi les éléments les plus précieux d’une Reine, il y avait ses phéromones, qui permettaient de concevoir des élixirs de magie rose très poussées. C’était en tout cas l’occasion d’en finir avec les endriagues qui infestaient la région. Zara enclencha sa magie, et envoya des boules de feu sur les cocons, les explosant les uns après les autres. Elle devait toutefois continuer à se battre contre les endriagues, et se reçut brusquement un puissant coup de queue, qui l’envoya heurter un arbre. Un tel coup aurait brisé les os de n’importe qui, mais sa combinaison amortit le choc. Elle se redressa lentement, et vit une autre endriague bondir vers elle, la renversant. Atterrissant au sol, la gueule du monstre fusa vers elle, mais elle repoussa à temps la créature avec un sort d’Air, et, le temps qu’elle se relève, un Orc abattit sa lourde masse sur la tête de l’endriague.
« Waaaaaaaaaaaaaagh… !!
- Allez les Boys, on tue les sales bêtes qui piquent pour la Dame Noire ! »
Contrôler les Orcs n’avait pas été une mince affaire. Fort heureusement, il y a quelques semaines, Açoka, la puissante Générale de Sha, avait mené une quête périlleuse dans les plaines de Tonnefoudre, ce qui lui avait permis de mettre la main sur des grimoires, permettant de développer des élixirs qui avaient permis de contrôler les Orcs. Il n’y avait maintenant plus de révoltes, et, indéniablement, ils constituaient des soldats forts… Et ce d’autant plus qu’Açoka les entraînait et les formait. En parvenant à mélanger la capacité physique exceptionnelle des Orcs à la stratégie et à la tactique, on pouvait aboutir à des guerriers terrifiants.
Zara vit ainsi un Orc se saisir à deux mains de la queue d’un endriague, et, en hurlant, l’envoya s’écraser contre un arbre, éclatant un cocon. Les Orcs hurlaient furieusement, et Zara, en reprenant ses esprits, tourna la tête en voyant Aëlyne désigner une créature massive.
*Non… Incroyable !*
Zara écarquilla les yeux en la voyant approcher… C’était la Reine endriague (http://img110.xooimage.com/files/7/e/0/endrega-queen-52ab314.png). Une grosse endriague qui avait un ventre énorme. Aëlyne envoya des boules de feu qui explosèrent contre sa carapace, sans pouvoir l’entailler, ainsi que des sorts de Terre. La Reine bondit alors devant elle, et se rapprocha dangereusement d’Aëlyne. Zara se dépêcha d’agir, et envoya une onde d’Air puissante, qui repoussa la Reine, l’envoyant heurter violemment un arbre.
« C’est la Reine, Aëlyne ! Fais très attention, elle est très résistante ! »
La Reine se redressa, et Zara envoya des arcs électriques sur sa gueule. La Reine en baissa la tête, mais, là encore, les éclairs ne parvinrent pas à percer sa carapace, et le monstre s’approcha.
« Il faut qu’on la tue ! Les endriagues se disperseront ensuite… »
Restait toutefois encore la question centrale : réussir à la tuer.
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Je combattais toujours en entendant les orcs gueuler et taper tandis que Zara, la jeune femme qui m'aidait avait été expulsée sur le sol, mais les orcs venaient d'un coup l'aider. Quand elle m'expliqua que c'était la reine et qu'on devait donc la tuer, je hochais la tête venant donc user la même magie que Zara afin de comprendre que cela devait être quelque chose que les endriagues n'apprécient pas, le vent et l'électricité. Je lançais donc des attaques de foudres mélangé aux pouvoirs d'air afin de venir la paralyser et essayer de lui détruire les pattes ou au moins la rendre un peu handicapée... Je grognais toujours essayant de lancer mon épée par ma télékinésie, donnant une telle grande vitesse que cette dernière arriva à couper une des pattes de la reine, cette dernière semblait plus que furieuse...
Je continuais de me concentrer quand cette dernière vint me donner un coup de patte, je me recule juste à temps, mais elle arrive tout de même à me faire mal avec une de ses entailles.. Je pose ma main dessus en grognant avant de venir me concentrer, mais encore une fois, ma défiance magique est tel que je n'arrive plus à contrôler la moindre magie en moi et cela dégénérais.. Je voulais lancer une boule de feu, mais cette dernière s'était tournée en une grosse météorite qui s'explosa contre la reine, j'avais eu juste le temps de prendre Zara et de m'éloigner plus que rapidement de la zone, certains orcs auraient pu être touché (je te laisse le choix) et j'avais protégé la jeune femme de mon attaque par un bouclier sur nous. Cela détruit bien entendu la reine, mais cette explosion avait également détruit les alentours, je restais donc sur mes genoux, plus que choquer, je versais quelques larmes, car je n'aimais pas détruire la nature, je me retenais tout de même, mais c'était ainsi, je posais mes mains en pleurant donc du sol détruit par ma faute... Le choc magique a pu se faire sentir sur environ deux kilomètres voir plus... Je ne contrôlais plus ma magie et je sais qu'un jour, je risquerais de me tuer..
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La Reine était redoutable, fidèle à la réputation qu’on se faisait d’elle. Sa carapace épaisse la protégeait contre de multiples assauts, et elle se montrait particulièrement véloce, bondissant dans tous les coins, ne laissant aucun répit aux Orcs et aux deux sorcières. Furieux, les Orcs devaient également se battre contre les endriagues, qui se multipliaient pour protéger leur Reine. Tout un essaim était en train de débarquer !
Ça vient sûrement d’elle... Je ne vois aucune autre explication.*
Les endriagues étaient des créatures réceptives à la magie, ce qui expliquait pourquoi on les trouvait dans de profondes forêts, car elles étaient naturellement chargées en énergie magique. Et Zara savait qu’elle disposait de pouvoirs magiques, mais c’était spécifiquement vers Aëlyne que les endriagues s’étaient tournées. Il n’y avait, dès lors, plus vraiment de doutes à avoir... La jeune femme disposait d’importants pouvoirs magiques, ce qui justifiait amplement les attaques dont elle avait fait l’objket, jusqu’à amener la Reine.
Et, de, fait, alors que le combat se prolongeait, Zara sentit la magie s’emballer chez Aëlyne, croissant furieusement, provoquant autour d’elle des vibrations.
« Qu’est-ce que... ? »
Des ondes de choc fusèrent autour d’Aëlyne, qui se retrouva comme nimbée d’une aura magique étincelante, avant de générer une boule de feu... Qui s’avéra être immense, mélange de Feu et de Terre. Un terrible sort de Météore, à bout portant ! Même la redoutable carapace de la Reine ne put y résister, mais le météore engendra une terrible explosion, qui vaporisa l’air autour de lui. Un dôme de feu se propagea, fusant droit vers Zara... Qui fut sauvée in extremis par un bouclier magique que Zara généra, pendant que le dôme se transforma en un champignon, s’élevant furieusement dans les airs.
Toute la zone était incendiée, et les Orcs, surpris, blessés pour certains, regardèrent autour d’eux. La forêt était ravagée, et un incendie menaçait de se répandre. Comme sous le choc, Aëlyne tomba à genoux, se mettant à pleurer.
« La vache... Mais comment tu as fait ça ? »
La carcasse fumante de la Reine gisait sur le sol. Difficile, pour l’heure, de dire s’il y aurait quelque chose à récupérer, mais, en l’état, Zara avait un autre problème. Les arbres brûlaient, et l’incendie risquait de se propager sur toute la forêt ! Elle se concentra alors, générant de l’Eau autour d’elle, aspergeant les troncs d’arbres.
« Bon sang, je n’arrive à rien, je... »
Des coups de tonnerres se firent alors entendre. D’épais cumulus sombres se formèrent dans le ciel, et les éclairs tintèrent encore, puis les Orcs hurlèrent. Une eau massive se mit à tomber, et ils levèrent leurs bras.
« La Dame Noire, les Boyz ! »
Ils s’agenouillèrent alors respectueusement, pendant qu’une silhouette sombre descendait lentement. Zara sourit alors, en reconnaissant. Au milieu des flammes de l’incendie, la Déesse Sha (http://img110.xooimage.com/files/1/e/9/sha_wing-52b80f5.jpg) était en train de descendre, portant une magnifique paire d’ailes démoniaques, et se posa devant les deux femmes.
« Ma Déesse...
- J’ai senti une terrible explosion magique. Que s’est-il passé, Zara ? »
Mais, avant même que la sorcière ne puisse répondre, Sha se retourna vers Aëlyne, et fronça ses immenses yeux blancs immaculés.
« Toi... Qui es-tu ? »
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Je ne pouvais bouger, je me sentais si... Épuisée et surtout sur le choc de cette magie qui augmentait follement. Les autres semblaient plus que surpris également mais je ne pouvais répondre, je ne savais quoi répondre, j'étais toujours à genoux restant muette quand tout à coup des gouttes d'eau se firent sentir, je lève les yeux et vint donc déployer les ailes, des ailes lumineuses car la nuit tombait. Elle se protégea les épaules ainsi avant de voir une silhouette descendre avant d'entendre la jeune femme qui l'avait aidée. Je reste debout avant de venir poser le genou sur le sol avant que sa déesse vint donc adresser des paroles, je soupire longuement sacahnt que je vais devoir subir les foudres de cette déesse surtout si je suis chez elle...
- Je suis Aëlyne Emeraude, reine-fée du royaume d'Emeraude mais également chevalier d'émeraude.. Je suis arrivée sur ces terres mais je ne voulais pas empiéter sur vos terres, je suis navrée de ce qui s'est passée... Je vais réparer...
Je vins donc poser mes mains sur le sol en incantant, en sachant que je connaissais cette magie, je me concentrais afin de donner des couleurs. On pouvait voir les alentours ressembler peu à peu ce qu'elles étaient avant la météorite, bien entendu la magie commença a être incontrôlable et bientôt la végétation devint fleurissante, en voyant cela, je coupais toute magie avant que cela devient incontrôlable, je me retournais donc vers la déesse...
- J'ai changer de monde afin de trouver un mentor afin de m'aider dans ma magie, j'ai appris trop récemment que j'étais une déesse depuis la nuit des temps, ma famille sont des dieux, sachant cela, ma mère m'a débloquée toute magie et ayant trop de boulot et ne pouvant pas trop venir sur la terre car elle est trop occupée et moi, elle me refusa également de la rencontrer... Navrée de ces chamboulements...
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Aëlyne Emeraude, du Royaume d’Emeraude... Sha resta silencieuse, en fronçant légèrement les sourcils. Elle... Elle n’avait jamais entendu parler de ce royaume, en réalité. L’incendie s’était calmée avec la tempête de Sha, et l’eau tombait maintenant. Sha avait fait venir un orage, elle ne pouvait pas le faire partir d’un claquement de doigts. La nature avait aussi ses droits. Aëlyne posa alors ses mains sur le sol, et utilisa un sortilège, démontrant ainsi qu’elle é »tait très puissante. Surprise, Sha vit la végétation repousser, refleurir, comme si rien ne s’était passé... Bien sûr, les animaux n’allaient pas revenir de si tôt, et la forêt n’était pas refaite à l’identique, mais Sha était tout de même impressionnée.
« Tu es très puissante... »
Très puissante, en effet... Mais peut-être même trop puissante, à la réflexion. D’ailleurs, c’est ce qu’Aëlyne indiqua ensuite, expliquant qu’elle ne contrôlait pas son pouvoir... Ce que Sha put constater en voyant les fleurs commencer à devenir un peu trop grosses, presque étouffantes. Elle se calma alors, et expliqua qu’elle était une Déesse... Une Déesse qui n’avait pas eu de formation, car sa mère, en lui débloquant ses pouvoirs, avait préféré l’envoyer sur Terra, plutôt que de lui apprendre à maîtriser ses capacités.
Écoutant silencieusement Aëlyne, Sha fit quand même une réflexion :
« Je ne voudrais pas paraître grossière, mais j’ai comme l’impression que tes parents sont un peu insouciants. »
On ne lâchait pas une telle bombe à retardement dans le monde ! Mais bon, ce n’était pas à Sha qu’il revenait de juger.
« Tu viens donc d’une autre dimension ? Ça explique pourquoi ton royaume ne me dit rien... Ni pourquoi je ne te connais pas. Tu l’as peut-être compris, mais, sur Terra, je suis aussi une Déesse. La Déesse des Sorcières, des Malédictions, de la Corruption, et de la Souffrance... Mais avant tout la Déesse des Sorcières. »
Dit comme ça, c’était un titre qui pouvait paraître intimidant, mais, à bien y réfléchir, il correspondait plutôt bien à la vie des sorcières. La souffrance était le lot quotidien de la sorcellerie, dans un monde en proie au fanatisme religieux, et en recherche perpétuelle de bouc-émissaire, d’une victime expiatoire pour endosser les maux du monde entier.
« Je dirais que notre rencontre est un heureux hasard, Aëlyne... Car je crois que tu as effectivement bien besoin d’une formation. Et puis, étant une Déesse, moi aussi, je me dois de me montrer solidaire avec les autres divinités, n’est-ce pas ? »
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La déesse me précisa donc que j'étais très puissante, chose que je le savais et chose qui me dérangeait légèrement, mais bon, c'est ainsi en quelque sorte et tant pis. Bien que cela me dérangeait légèrement que je sois assez puissante surtout quand on ne maitrise pas sa magie surtout, je baissais légèrement mes oreilles en hochant la tête, car oui, je trouvais cela normal qu'elle me dise un truc ainsi.. Mais je savais très bien que ma mère ne fera rien pour m'aider et en parler à mon père ? Celui qui essaye par tous les moyens de me violer puis elle me parla donc des autres mondes et comme quoi, elle aussi était une déesse de ce monde puis elle m'expliqua qu'entre dieux en quelque sorte, on devait s'entraider. Je dois avouer que je ne savais pas quoi lui répondre, je fis un oui de la tête puis un non de la tête.
- Je ne veux pas que tu penses que c'est parce que qu'on est dans la même race que tu dois obliger m'aider, c'est à ta convenance bien entendue. Sinon pour mes parents, c'est juste que voilà...
Je ne savais quoi dire, mon éducation me disait que je ne pouvais pas dire quelque chose de mauvais, ce n'était pas bien. Je restais muette en soupirant venant m'asseoir donc sur le sol en baissant les oreilles tout simplement avant de finalement me redresser pour m'excuser et surtout pour montrer mon respect envers elle.
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« La famille... Pas facile entre divinités, n’est-ce pas ? »
Sha esquissa un léger sourire devant la gêne d’Aëlyne. Visiblement, devoir demander de l’aide à quelqu’un d’autre lui en coûtait beaucoup, mais comment nier qu’elle avait besoin d’aide ? Il suffisait de regarder autour de soi, tout simplement. Elle avait ravagé une partie de la forêt, et, même si elle avait réussi à réparer cette dernière, il n’en restait pas moins qu’elle disposait de pouvoirs considérables, mais qu’elle ne maîtrisait pas.
Elle n’insista pas davantage sur la famille d’Aëlyne. Connaissant bien les Olympiens et les autres panthéons, Sha savait que les Dieux pouvaient se montrer particulièrement cruels entre eux. Elle n’allait donc pas troubler Aëlyne, et préféra se concentrer droit sur l’essentiel :
« En tout cas, tes pouvoirs magiques sont vraiment très impressionnants. Aussi bien pour la destruction que pour la construction. Il faut que quelqu’un te forme, ma chérie, c’est aussi simple que ça. Outre la question d’une solidarité entre divinités, il en va aussi de mon propre intérêt. »
Sha était sincère, honnête. Elle n’allait pas prétendre que sa démarche était totalement désintéressée. Voir une femme aussi puissante, c’était vraiment très stimulant pour l’Ombre, qui y voyait une potentielle alliée de poids, dans les futures luttes à venir.
« Es-tu prête à suivre ma formation, Aëlyne ? Le choix t’appartient, tu sais. »
Pendant ce temps, il commençait à pleuvoir, et les Orcs récupéraient les cadavres des endriagues, afin de les amener sur des chariots. Ils seraient ensuite transportés au château, où des alchimistes compétents pratiqueraient des autopsies précises afin d’obtenir les organes exploitables à des fins magiques. Mais Sha, pour l’heure, ne se préoccupait que d’Aëlyne, et de sa décision...
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J'écoutais ce que disait la jeune femme en hochant la tête. La famille entre être divins pourrait être plus qu'étrange surtout quand on sait que l'ennemi première de mon continent était mon père et que sa descendance ainsi que ce dernier était également un dieu. Elle avait apprit cela dès récemment et donc savoir que toute sa famille était des dieux, la magie accumulée par ses parents et ses grands parents l'avaient rendu malheureusement plus que puissante... Je regardais la déesse Sha tandis qu'elle me parlait surtout de mes pouvoirs avant d'hocher la tête et elle parla ainsi dans son propre intérêt, avait-elle déjà une idée derrière la tête ? Oui sûrement mais tant pis, ce serait ainsi.
Et voilà l'ultime question, est-ce que j'étais vraiment prête à devenir l'apprentie de la jeune femme ? OU quelque chose ainsi ? Oui c'était une question qu'elle devait se poser avant tout, c'était ainsi et je devais vraiment y réfléchir, d'abord la question sur le fait si j'arriverais à trouver quelqu'un qui serait d'accord ? Peut être pas et c'est cela que je devais viser, je faisais non de la tête pour moi même avant de venir regarder en direction de Sha.
- J'accepte de suivre ta formation en effet ! Je n'ai pas d'autres choix toute façon et il me faut un maître afin que je puisse maitriser cette nouvelle magie et puissance.
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Sha vit Aëlyne secouer la tête de droite à gauche, comme si elle refusait son offre, ce qui serait embêtant... Mais Aëlyne finit par relever la têt, et rassura Sha, en indiquant qu’elle souhaitait que l’Ombre la forme. Cette dernière sourit alors, et sa main caressa le délicieux visage de la femme.
« Tout à fait... Tu dois contrôler ta magie, et non la laisser te contrôler. Ou bien, Déesse ou pas, elle te détruira. »
Sha parlait en connaissance de cause. Il existait bien des enfants qui naissaient avec des pouvoirs magiques considérables, et, faute de pouvoir les contrôler, ils en perdaient la raison, ou se suicidaient même. Sha se souvenait par exemple de cet enfant, qui était un puissant télépathe, et qui était incapable de séparer ses pensées de celles qu’il captait. Il était actuellement dans un asile, souffrant de schizophrénie grave. Même si l’une des sorcières de Sha avait pu utiliser sa magie pour améliorer ses barrières mentales, il était trop tard pour ce jeune homme, dont l’esprit avait été trop fracturé. C’était là un exemple de ce qui pouvait attendre ceux ne maîtrisant pas bien leurs pouvoirs, et que Sha conta donc à Aëlyne.
L’idée n’était pas de l’angoisser, mais bien de lui montrer l’importance des enjeux. Sha termina ensuite en caressant encore la joue de la femme, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, pendant quelques secondes.
« Conduis-là au château, Zara, et veille à ce qu’elle ait une chambre. Pour l’instant, Aëlyne, il faut que tu te reposes. Après le sort que tu as utilisé, ta magie est encore perturbée, un entraînement n’aurait aucun intérêt. Je viendrais te voir en personne au château. »
Sha se redressa ensuite, et s’envola dans les airs... Avant de disparaître. Zara et Aëlyne restèrent donc seules, et la sorcière regarda brièvement Aëlyne. Elle, elle n’était qu’une humaine, pas une Déesse, et elle avait bien failli mourir quand Aëlyne avait déclenché l’enfer. Autour d’elles, il pleuvait encore, et, avec le départ de Sha, son dôme disparut également. L’eau lui tomba donc sur la tête.
« On devrait se hâter, le château est à l’orée de la forêt. En tout cas, Aëlyne, c’était une sacrée technique, que tu as utilisé. Depuis quand tu es capable d’utiliser des sorts de cette nature ? Et qu’est-ce que tu sais faire d’autre ? »
Même si Sha était partie, Zara savait qu’elle écoutait toujours, et qu’elle comptait sûrement sur elle pour en savoir davantage sur cette jeune femme. Et puis, au-delà de ça, la sorcière était tout simplement curieuse. Tout en l’interrogeant, Zara avait commencé à marcher vers le château, en générant un nouveau bouclier pour les protéger de la pluie. Il faudrait bien une demi-heure pour traverser la forêt, de quoi avoir l’occasion de questionner un peu la petite Aëlyne.
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Elle me parla de plusieurs petites choses, elle me confirma mes dires et me parla même d'expérience personnelle, de ce qu'elle avait déjà vu surtout et surtout de cet homme, je ne disais rien et je me sentais légèrement triste, par contre, je ne m'attendais pas du tout qu'elle m'embrasse et voilà que le rouge monte à mes joues et que je viens de me laisser faire, silencieuse avant qu'elle parle à cette femme qui m'avait aidée, Zara. Je la regarde donc espérant que le rouge de mes joues avaient bien perdu et je lui souris. Ma mentor s'envola dans les airs avant de disparaître donc avant de sentir l'eau sur leur tête, je finis par rire, tout simplement comme une gamine heureuse avant de lé'couter.
- Enchantée Zara et désolée de t'avoir fait peur et merci de m'avoir aidé en tout cas... Ma magie que je connais.... Hmmm.... Et bien je sais invoquer une faux qui est une arme que j'affectionne énormément.. Bien qu'enfaite, je peux "appeler un objet qui m'appartient d'un lieu totalement inconnu jusqu'à moi. Mais sinon tout ce qui est télépathie, la guérison , la télékinésie, je la maitrise enfin, je la maitrisais avant ma puissance. Après,j'arrive toujours a créer mes boucliers mentaux ou physiques et mes rayons incendiaires. Ce qui tourne autour de contrôler la magie des éléments, je ne préfère pas en parler, je pense que tu l'as un peu trop bien vu.. Voilà un peu près ce que je sais faire plus ou moins, après j'use de la magie sans le vouloir même sans avoir eu cette puissance donc...
Je ne pouvais pas le dire à Zara mais je me sentais encore gênée du baiser que je venais de recevoir, est-ce que Sha faisait des baisers ainsi à toute les filles en tout cas c'était très flatteur... Je marchais donc, me calmant tout doucement en agitant mes oreilles d'elfe regardant la pluie encore tombée.
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Le baiser de Sha à Aëlyne n’avait nullement échappé à Zara, et, même si la jeune Déesse tentait de le masquer, ses rougissements étaient très clairement perceptibles. Pendant que les deux femmes avançaient le long de la forêt, et rejoignaient un sentier menant au palais, Aëlyne expliqua qu’elle maîtrisait différents types de magies, et était notamment capable d’invoquer une faux pour se battre. En revanche, elle évita le sujet de la magie élémentaire, ce qui fit sourire Zara.
« Oui, j’ai cru comprendre que la magie élémentaire était ton domaine de prédilection… »
Vu l’explosion de feu qu’elle avait provoqué contre les endriagues… En même temps, la magie élémentaire était la base de tout magicien. Maîtriser les éléments naturels comme le Feu ou l’Eau, Zara aussi savait le faire. Le duo avançait le long des arbres, et Zara finit par rompre le léger silence qui s’était installé entre les deux femmes.
« Tu maîtrises pas mal de magies, dis-moi… Mais il y en a une que tu n’as pas mentionné. »
Zara s’arrêta brusquement. Aëlyne était encore troublée. Visiblement, le baiser de Sha l’avait bien marqué. Pour autant, l’Ombre n’avait pas utilisé de magie dans ce baiser, juste… Un baiser. Mais un baiser de Sha, ce n’était pas non plus n’importe quoi, et, visiblement, ça avait suffisamment marqué Aëlyne pour que Zara choisisse de la taquiner un peu là-dessus.
« La magie rose… Visiblement, elle, tu ne la maîtrises pas, je me trompe ? »
Simple question rhétorique. Une utilisatrice de la magie rose savait contrôler ses sentiments à l’égard du sexe, ce qui n’était pas le cas d’Aëlyne. Zara rajouta donc rapidement :
« Le baiser de ma Déesse t’a marqué, hein ? C’est normal, c’est ma Déesse… T’embrasser comme ça, c’est un grand signe d’affection pour elle, c’est la preuve qu’elle t’estime beaucoup… Et qu’elle te trouve à son goût, aussi. »
Honnêtement, on ne pouvait que la comprendre… Aëlyne était vraiment très belle !
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Je ne disais rien sur la magie des élémentaires, fallait mieux calmer un peu l'enjeu et surtout, je ne voulais pas m'attirer les foudres sur la jeune femme ou sur sa déesse qui était devenue ma mentor en quelque sorte. Puis finalement, elle me parla de la magie rose, je regardais donc Zara en face de moi, mes oreilles se plièrent légèrement comme pour signaler que je ne comprenais pas vraiment ce qu'était cette magie, peut être que j'en avais entendu parlé mais quelque chose ou quelqu'un m'a du m'empêcher de l'exploiter et de la comprendre comme le fait que c'est une magie interdite ou tout simplement que ce n'était pas une magie connue sur mon monde.
- Non en effet, et je ne connais pas du tout cette magie, qu'est-ce que c'est ?
Puis elle me parla du baiser de la déesse, je souris faiblement avant de finalement hocher la tête et poser mon bras sur mon épaule comme une amie puis la retirer afin de ne pas trop la gêner aussi. J'attendais patiemment de voir où habitait la déesse Sha tout simplement, j'avais déjà vue à quoi ressemblait la maison de sa mère en tant que déesse, c'était une sorte de parcelle de terrain qui était un monde beaucoup plus petit où une maison comme elle le souhaite et tout ce qu'elle souhaite est dessus, étrangement, elle a reprit le château où elle habitait mais j'ai déjà vue des dieux et déesses qui vivaient dans des simples maisonnettes... Donc j'étais assez impatiente de voir ce que Sha nous réservait.
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De manière très étonnante, Aëlyne ne connaissait pas la magie rose. En réalité, Zara le pensait ironiquement. Elle savait déjà qu’Aëlyne était très prude, ce que sa réaction face au baiser de Sha témoignait. Zara ne répondit donc pas tout de suite, continuant à emprunter le sentier.
« Comme tu le sais, il existe plusieurs manières de classifier et de catégoriser la magie. La magie élémentaire est appelée ainsi, car elle repose sur l’utilisation d’éléments naturels, comme le feu, la terre, l’eau, le vent… C’est la magie la plus courante, celle que tout magicien maîtrise plus ou moins. »
Mais il en existait aussi d’autres, comme la magie blanche, une magie curative et protectrice, ou encore son opposé, la magie noire.
« La magie rose repose sur le désir sexuel, tout simplement. Le sexe est une force puissante, Aëlyne, une énergie fondamentale propre à tous les êtres vivants. Cette énergie sexuelle a un pendant magique : la magie rose. C’est une magie très puissante, séductrice et tentatrice. Les experts en magie rose sont historiquement reconnus comme étant des magiciens exceptionnels, des virtuoses capables de dénouer des guerres, de séduire n’importe qui, et de perturber n’importe quel adversaire. »
Autrement dit, un bon magicien devait avoir des notions en matière de magie rose. Mais la magie rose était difficile à contrôler, car elle jouait avec le désir. Quand on l’utilisait, on pouvait autant s’en servir qu’être utilisé par elle. La magie rose était par définition instable.
« Pour maîtriser efficacement la magie rose, il faut maîtriser les humeurs de ton corps. Contrôler la magie rose permet aussi de contrôler tes émotions… Et, donc, toute ta magie. »
C’était bien ça l’atout final. Quand on ne parvenait pas à contrôler sa stabilité magique, et que, comme Aëlyne, on libérait des sortilèges très puissants, la magie rose était souvent une solution très efficace. Zara continuait à marcher, et le duo finit par atteindre une pente. La forêt était bâtie le long d’une montagne, et se trouvait en hauteur, surplombant la région. Interrompant là ses explications, Zara glissa sa main dans celle d’Aëlyne, et lui fit signe de la suivre. Le duo, plutôt que de descendre, fila sur un petit sentier. Elles passèrent le long de plusieurs arbres, jusqu’à apercevoir un promontoire rocheux, une sorte de plateforme d’observation.
Zara se rapprocha. L’orage étant localisé, on pouvait voir, au loin, des rayons lumineux. Le soleil se battait contre les nuages, tout en commençant à se coucher, offrant un spectacle coloré magnifique, mélange de tâches sombres et orangées qui les éclairèrent toutes les deux.
« Voilà… Le domaine de Sha ! »
Devant elles, il y avait une immense vallée, s’étendant à perte de vue, avec une grande rivière qui serpentait au milieu de la vallée. Au fond, on voyait des montagnes supplémentaires, et, en plein milieu, un immense palais. Des échafaudages se trouvaient encore ici et là, mais, même malgré ça, on pouvait encore discerner l’immensité du fort. Un vaste château se dressait au milieu, la rivière partant en son centre.
Une grande ville se trouvait également là, avec, là aussi, beaucoup de maisons en construction. Il s’agissait auparavant de petits villages qui avaient subi une considérable expansion depuis que Sha avait créé cette forteresse.
« Le Palais de Sha est très récent. Elle l’a construit en un temps record, grâce aux Orcs et à la magie, afin de sceller son alliance avec la Déesse Sanguilia… Et d’offrir une maison confortable pour son culte et ses multiples enfants. C’est là-bas que nous nous rendons. »
Zara la regarda en souriant, et enchaîna alors :
« Mais tu ne m’as pas répondu sur le baiser de Sha… Enfin, pas autant que je le voudrais. Est-ce que tu as aimé ? Est-ce que tu penses que tu aimerais embrasser d’autres lèvres ? »
La question était évidemment bien loin d’être innocente…
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Je l'écoutais tout simplement en la regardant et surtout en l'écoutant. J'étais surtout attentive sur la magie rose que je ne connaissais pas puis j'ai compris pourquoi j'en avais jamais entendu parler. C'était une magie interdite chez nous et surtout que cela ne fonctionnait pas tout ce qui tourne sur la romance, l'attirance sur soi pour obtenir quelque chose était totalement interdite chez nous. Je ne dirais rien dessus préférant rester muette et regarder les alentours et surtout les paysages qui changeait tout doucement. Puis finalement, on arrivait au domaine de Sha, elle m'expliqua également pour les maisons et tout couela, c'était très différent du panthéon où je venais mais c'était marrant de voir la différence, je hochais la tête donc assez impressionnée en continuant donc ma route avec Zara.
- Le baiser, heu si, je sais vraiment pas, je dois l'avouer.. J'ai rougis et assez intimidée mais cela aurait pu l'être avec un homme je pense, je dois avouer que je n'ai jamais vraiment penser à ma vie sentimentale... Et toi, tu aime les femmes ?
Je la regardais avec un petit sourire, je l'aimais bien. Elle était gentille, je ne sais pas vraiment quoi dire sur elle mais je sais pas, je l'aime vraiment bien, elle est sympa et puis, je dois le dire, elle est également belle. Sha était très impressionnante également, donc cela me gênerait, je pense aussi si je devais aimer les femmes , je serais de toute façon gênée, ma formation ne m'a jamais apprise à aimé, mais à me battre...
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Zara esquissa un léger sourire, amusée par la situation, et par la gêne manifeste d’Aëlyne. Comme quoi, on pouvait être une Déesse, et être parfaitement ignare sur certains sujets… À savoir, en l’état actuel des choses, le sexe. Vu la manière dont Aëlyne décrivait le baiser de Sha, Zara comprit rapidement que personne n’avait encore jamais dû l’embrasser. Peut-être que, dans son monde, les divinités étaient trop importantes pour estimer devoir s’abaisser à ressentir des plaisirs purement matérialistes. Mais, ici, sur Terra, ce n’était pas le cas, et Aëlyne en avait fait la délicieuse expérience.
« Tu ne sais pas si tu as aimé ça ? Hmmm… C’est embêtant, ça, dis-moi… »
Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de Zara, qui se rapprocha à nouveau de la Déesse. Il fallait bien admettre que la sorcière était très belle dans son armure moulante, une tenue qui ne visait pas uniquement qu’à améliorer ses capacités de combat magiques… Mais aussi d’autres choses… Notamment son aspect physique et esthétique. Elle se rapprocha donc d’Aëlyne, un sourire mutin sur les lèvres.
« Normalement, soit on aime, soit on n’aime pas, mais il n’y a pas de doute. S’il y en a un… Je ne vois qu’un seul moyen d’y remédier. »
Zara posa alors ses mains sur les épaules d’Aëlyne, puis en posa chacune sur ses joues, et, sans guère attendre davantage, s’empressa de l’embrasser, collant ses lèvres aux siennes, et lui offrant un long et tendre baiser, son corps allant se coller au sien pendant plusieurs secondes. Elle le termina en aventurant sa langue contre la bouche de la Déesse, avant de le rompre, et de la regarder en souriant, pour finalement répondre à la question qu’elle avait posé avant l’action de Zara :
« Oui, j’aime les femmes… Et toi ? »
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Je restais silencieuse tout simplement, même en tant que chevalier je n'ai pas connu l'amour tout simplement. J'avais déjà vu certains chevalier tomber amoureux et que le roi Émeraude confia des terres aux tourtereaux mais je n'ai jamais ressenti de l'amour, de l'admiration énormément d'admiration mais je n'étais jamais tombé amoureuse donc savoir si je pourrais aimer cela, je ne connais pas ce sentiment, je ne sais même pas comment le décrire. Zara s'était rapprochée de moi, je la regardais faire tout simplement, elle était en armure avant de se coller presque à moi, elle m'expliqua ce qu'elle voulait me dire, La sorcière posa ses mains sur mes épaules puis sur mes joues et voilà qu'elle m'embrassa, un long et tendre baiser. Elle se colla même à moi avant de le rompre...
Une explosion de sentiments, une boule de douleur mais agréable, je ne peux pas dire que je n'avais pas aimé, je la regarde restant muette, elle me précisa même qu'elle aimait les femmes, je restais la en silence, un petit moment avant de hocher la tête.
- Oui, j'aime les femmes... et les hommes enfin je pense... Je n'ai jamais ressentit cela, Zara. Je ne me suis jamais consacrée à l'amour et tout cela mais à mon boulot en tant que chevalier et reine. J'ai vu des chevaliers tomber amoureux donc non, ce n'est pas interdit d'être avec quelqu'un mais, je ne sais pas, j'ai... Enfin... Je n'ai jamais réfléchis à fonder une famille.
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Difficile de dire ce qu’Aëlyne avait ressenti, mais, comme elle évoqua l’idée de fonder une famille, Zara, qui avait toujours ses bras enroulés autour de sa nuque, se mit à sourire. Elle l’embrassa encore, pour seule réponse première, et s’écarta ensuite, lui tenant néanmoins la main, et usa l’autre pour caresser le ventre d’Aëlyne.
« Un simple baiser, et tu parles d’avoir un enfant ? Ne le redis pas devant Sha, ma puce… Elle a en partie construit ce château pour y abriter sa famille, et est en pleine période d’accouchement. »
Sha avait déjà au moins cinq filles, et une sacrée portée était prévue. Zara continua à titiller ensuite la belle Aëlyne, très heureuse de pouvoir ainsi se gausser, en toute amitié, d’une Déesse :
« Je suis sûre que Sha serait ravie de t’enfanter… L’union de deux Déesses, quelle fille parfaite vous auriez ! »
Zara gloussa un peu, et embrassa finalement la jeune Déesse sur la joue, en la laissant miroiter dans son esprit toutes ces possibilités. Bien entendu, tout cela étai très précipité, mais Aëlyne manquait tellement d’expérience, et, visiblement, tellement d’attention, qu’elle l’envisageait déjà avec tout le sérieux du monde. Zara rigola alors, et maintint sa main dans le creux de la sienne.
« Allez, viens ! »
La sorcière relâcha ensuite ses doigts, et commença à descendre. Elles n’avaient pas de cheval, ce qui leur permit donc de descendre calmement, et, pendant ce temps, Zara lui expliqua l’historique de la région. Il s’agissait de terres ashnardiennes délaissées depuis des siècles, en raison de clans orcs vivant dans les montagnes et de monstres dans les plaines. Finalement, les Ashnardiens avaient donné ce terrain à Sha quand la Déesse était revenue à la vie, et cette dernière avait réussi à fédérer les Orcs sous son autorité, à repousser les monstres, et avait commencé à étendre son influence.
Elle s’était récemment rapprochée d’une puissante Déesse, Sanguilia, et avait participé à une guerre dans un royaume lointain impliquant des invasions arachnéennes géantes, et qui lui avait permis de récupérer bon nombre de réfugiés, permettant de développer les villes, exploiter les gisements et les carrières, ainsi que les terres fertiles. Autrement dit, toute la région était en train de revivre, et il faisait tout simplement bon de s’y promener.
« Tu penses que tu vas te plaire ici, Aëlyne ? » s’enquit brusquement Zara.
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je regardais les alentours, c'était tout simplement magnifique tandis que je continuais ma route avec Zara qui me parlait, je souriais. Je souriais car elle me parlait tout simplement comme si j'étais encore une petit enfant, une petite gamine insouciante, je haussèrent les sourcils et surtout, je roulais mes yeux en la regardant tout simplement, me sentant bien quand tout à coup, elle me parle que Sha, pourrait et serait ravie de m'enfanter... Et que l'enfant de deux déesses seraient parfaite, j'en rougissais longuement
- Heu... Non cela ira, je suis très bien vierge...
Je regardais donc Zara en souriant avant de finalement de la suivre une nouvelle fois en regardant donc la région, elle m'expliqua la région d'où on était. Elle m'expliqua le clan des orcs et des montagnes mais également des monstres puis finalement, Zara me repose une question et me demande si je pourrais me plaire, je réfléchis un petit moment, me demandant vraiment si je pourrais me plaire ici, je regarde mieux et attentivement les alentours afin de venir parler sincèrement de ce qu'elle en pense.
- Je pourrais en effet me plaire ici, pourquoi cette question ?
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Zara ne put que sourire quand Aëlyne, gênée, rejeta la question d’être enceinte, en indiquant préférer sa virginité. Elle avait de sérieuses raisons d’en douter, vu la manière dont elle avait réagi à ses baisers, ou à celui de Sha. Néanmoins, la sorcière n’allait pas insister davantage. Elle s’était amusée avec cette femme, en effet, se moquant doucement, mais pas méchamment. Après tout, il était tellement rare de rencontrer une Déesse qui ne soit pas orgueilleuse et présomptueuse, mais au contraire introvertie et nerveuse, que Zara n’allait pas s’en priver. Pour autant, même elle savait qu’elle ne devait pas abuser des bonnes choses, alors elle était redevenue sérieuse, tout en lui parlant de la région. Aëlyne l’écouta silencieusement, avant de dire qu’elle pourrait se plaire dans cet endroit, tout en s’étonnant de cette question.
Pour seule réponse, Zara haussa les épaules.
« Comme ça ! »
Zara n’allait pas en dire plus. C’était à Aëlyne de décider, par la suite, si elle voudrait davantage séjourner ici, ou partir ailleurs. Sha et Zara avaient toutes les deux vu de quoi cette femme était capable, et, si elle maîtrisait mieux ses pouvoirs magiques, nul doute qu’elle pourrait être une alliée de grande valeur... Ainsi qu’une femme à la beauté exceptionnelle. Le duo se dirigea progressivement vers le château, avant de finir par y pénétrer. Il était vraiment très grand, et encore en construction sur certaines ailes. Zara marcha à travers la cour d’entrée, avec de nombreux gardes, essentiellement des femmes, pour rejoindre le grand hall.
Sha avait vu les choses en grand, une grandiloquence surprenante pour une Déesse si habituée à l’obscurité, le signe que les temps avaient changé. Le grand hall faisait bien la taille d’une cathédrale, étant très haut de plafond, avec une immense fresque, des colonnes en marbre le long des murs, et, au fond, une estrade avec plusieurs trônes, dont un grand trône où une femme était assise. Zara se rapprocha rapidement, puis Sha se redressa.
La Déesse était sous sa forme humaine (http://image.noelshack.com/fichiers/2014/37/1410473100-e3d925797aca3035bdbc7086cb5ce1af.jpg), une forme plutôt modeste. Elle n’avait pas de couronne, ni de bijoux précieux ou de longue robe dorée, mais un long manteau aux teintes noires et bleues, ouvert en deux, dévoilant son corps, une bonne partie de ses seins, et la culotte qu’elle portait.
« Ah, Aëlyne ! Je suis heureuse de te rencontrer en personne ! J’espère que Zara ne t’a pas trop taquiné...
- Jamais, ma Déesse ! » s’exclama cette dernière en retour.
Sha sourit, visiblement satisfaite, et rejoignit Aëlyne, remontant sa main pour caresser sa joue.
« Souhaites-tu quelque chose à manger, ma chérie ? Sache qu’ici, tu es la bienvenue, et que tu peux considérer cet endroit comme ton foyer. »
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Je regardais les alentours me sentant vraiment petite par rapport à ce que je voyais, j'étais une déesse certes mais je ne voyais cela comme une sorte de boulot et je ne pouvais pas prétendre autre chose. J'étais déesse il y a tellement peu de temps que j'avais appris que le violeur qui me sert de père était aussi un dieu et donc au lieu d'être une demi-déesse, je suis une déesse de dix-sept générations. Alors la puissance, oui on pouvait en parler. Le fait que je peux les maitriser ma magie totalement, oui celles que j'ai apprise et encore, comme ma puissance a augmenter, j'ai du mal à me contrôler. Je soupire un petit moment car j'avais l'impression que mon entrainement de chevaliers n'avait servit à rien et que je devais tout recommencer une nouvelle fois. Je regardais les alentours et Zara s'était approché de la cour d'entré pour rejoindre le hall avant de voir le trône, une femme y était assise comme si c'était une reine et je devinais rapidement que c'était Sha.
La reine déesse s'était rapprochée de nous, elle était sous une forme toute différente, plus humaine si j'osais dire cela ainsi. Je lui souris faiblement avant qu'elle pose la question si Zara venait m'avait taquiner enfin plutôt dans le sens si elle a abusé de ses taquineries, je fis un non de la tête en compagnie de cette dernière qui se défendait, je ne pouvais que sourire un peu amusée de la situation. la grande déesse me posait la question si j'avais faim ou quelque chose ainsi, je fis un petit oui de la tête. Je connaissais et je savais que je pouvais utiliser ma magie pour ne plus m'embêter à manger, dormir et tout cela mais je tenais de rester la plus humaine. Je trouvais cela normal d'être encore la plus humaine que possible comme j'ai vécu avec mes amis, je me devais être comme eux, je suis quand même leur sœur d'arme... Je souriais aux deux femmes tout simplement avant de venir leur poser la question.
- Qu'est-ce que je peux demander comme nourriture ? Et surtout est-ce que je peux vous aidez à faire quelque chose ?
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Difficile de se dire que cette fille était une Déesse, quand on voyait sa timidité... À mille lieux des divinités que Sha connaissait habituellement. Aëlyne indiqua donc que Zara ne l’avait pas trop embêté, ce qui fit sourire Sha. On aurait presque dit une grande enfant... S’il n’y avait ses belles formes, et ses pouvoirs magiques importants. C’était véritablement une chance que Sha ait trouvé cette jeune Déesse, si impressionnable. Des projets avec elle, Sha en avait, mais elle allait y aller tranquillement, sans trop la brusquer, et sans vouloir la mettre en difficulté. Aëlyne lui répondit qu’elle avait bien envie de manger un peu, et Sha hocha la tête.
« Tu peux demander ce que tu veux, tu es mon invitée, et j’ai embauché de grands cuisiniers en construisant ce château. »
Autant de luxe de la part de Sha, c’était surprenant, surtout quand on voyait sa tenue modeste et humble. Elle avait un port altier, certes, mais n’avait pas de couronne, ni de bijoux brillants. Elle se présentait modestement, et avec une absence notable de pudeur, puisqu’elle était nue, et exhibait sa généreuse poitrine, en ne refermant pas son manteau. Sha était toujours indécente, comme à son habitude. Sa main se glissa dans celle d’Aëlyne, et elle marcha vers la salle à manger, tout en demandant à l’un de ses pages de préparer à Aëlyne un bon repas.
Néanmoins, outre son estomac, la jeune Déesse désirait aussi savoir ce qu’elle pouvait faire d’utile ici.
« Pour l’heure, pas grand-chose, j’en ai peur. Il faut t’apprendre à maîtriser tes pouvoirs magiques. Ensuite... Tout dépend de ce que tu veux faire. As-tu envie de rester proche de moi, par exemple ? Zara a dû te dire que je commençais à avoir beaucoup d’enfants. J’ai toute une famille qui a besoin de protection, car j’ai autant d’enfants que d’ennemis. »
Et pas n’importe quel ennemi, puisque Sha, en venant à l’aide de la Déesse Sanguilia, s’était retrouvée à se battre contre les Olympiens, des ennemis particulièrement redoutables, et face auxquels elle avait grand besoin d’alliés... Mais inutile de paniquer pour l’heure la jeune Aëlyne.
« Alors... As-tu déjà eu le temps de songer à ce que tu allais faire sur Terra, ma belle ? »
Sha y allait prudemment, afin de ne pas brusquer Aëlyne, et de ne pas lui donner le sentiment d’être trop dirigiste...
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Je me sentais gênée, j'avais l'impression d'être une petite fille parmi les grandes personnes. Sha avait l'air très puissante et elle n'en n'avait pas que l'air, je sentais déjà sa puissance ici et si elle avait cachée une partie, je m'en doutais bien qu'elle le cachait. Même Zara avait l'air d'être très puissante et c'est ce qui me faisait légèrement peur, autant de puissance autour de moi.. J'avais l'impression d'être chez Parandar et Theandras, l'oncle et la tante de ma mère... Je restais silencieuse tout de même marchant donc vers la salle à manger, Sha me conduisait en me tenant la main. Je souris faiblement avant qu'elle vienne donc me parler de mes projets plus tard. Je lui souris faiblement venant avouer finalement.
- Après ma formation, je viendrais vous aider pour combattre vos ennemis mais idéalement, je retournerais dans mon propre monde et prendre la place de mon père, le roi Emeraude 1er. Je devrais surement également prendre la tête de l'ordre des chevaliers où je suis et protéger Enkidiev de mon père, l'Empereur Noir.
J'étais sincère mais j'avais mal au cœur en sachant qu'un autre dieu venait de violer ma propre mère pour me concevoir. Ma mère m'avait confié qu'elle ne désirait pas de me garder car j'étais le fruit de son viol mais elle était tombée totalement sous mon charme bien que... J'ai l'impression qu'elle peut, peut être m'apprécier grandement, je la dégoute tout de même et je dois avouer que cela me fait légèrement mal au cœur tout de même mais c'est ainsi, je devais rester forte puis j'avais une famille. Ceux qui m'ont adopter et ceux qui m'ont donner la chance de vivre. J'étais dans mes pensées quand Sha me faisant sursauter, me parla de ce que je comptais faire sur Terra. Je fis non de la tête avant de venir m'expliquer, un petit sourire ornant mon visage.
- Non pas vraiment, j'ai découvert ce monde en coupant une porte spatio-temporelle par une dague que j'avais trouvé sur mon monde, je pense que c'est un cadeau de l'ancien peuple. Je pensais surtout trouvé un autre dieu ou déesse dans ce cas pour maitriser ma magie car je me suis dis que si je pouvais changer de monde, peut être que dans cet autre monde, je pourrais trouver d'autre dieux, chaque possède un ou plusieurs dieux, n'est-ce pas ? Mon grand oncle et ma grande tante me l'ont confié... Et je peux comprendre que tu te demandes pourquoi ne pas leur demander, ils sont trop occupés pour s'occuper de leur propre famille...
Je gardais mon sourire mais cela me faisait mal d'y penser à cela, je détournais le regard comme pour effacer ce que je désirais sur mes mots avant de venir regarder Sha et Zara si elle nous avait suivie.
-
Aëlyne venait bel et bien d’une étonnante famille, une famille qui l’avait laissé à son sort en estimant qu’ils n’avaient pas le temps de la former, de s’occuper d’elle, et de l’aider à améliorer ses capacités magiques et divines. C’était surprenant, bien sûr, mais, quand on connaissait la famille olympienne, la famille d’Aëlyne n’était, somme toute, pas si impensable que ça. En tout cas, la jeune et timide Déesse était venue sur ce monde par erreur, semble-t-il, et cherchait quelqu’un pour la former. Sha sourit alors, et hocha la tête. Peut-être bien que leur rencontre n’était pas entièrement due au hasard, après tout.
« Oui... J’ai vu de quoi tu étais capable, Aëlyne. Une immense magie, un potentiel incroyable, mais que tu ne sais pas bien contrôler, ce qui donne lieu à des sortilèges... Impressionnants. »
Sha dédramatisait l’épisode du Météore, quand Aëlyne avait dévasté une partie de la forêt, manquant tuer Zara dans la foulée. Un sort de Météore, ce n’était clairement pas pour le premier venu. Même les mages expérimentés peinaient à faire ce sort, qui nécessitait de mélanger l’Air, le Feu, et la Terre, pour créer une boule de feu et de terre, et la propulser dans l’espace. Les mages qui utilisaient ce sort s’y mettaient souvent à plusieurs, combinant leurs énergies magiques pour avoir suffisamment de mana afin de le lancer. Et Aëlyne avait instinctivement réussi à puiser dans ses ressources la magie et les talents nécessaires pour le faire. C’était donc, effectivement, très impressionnant.
L’Ombre, après cette courte introduction, commença à déambuler, rejoignant un couloir, une arcade qui longeait un beau jardin avec des arbres.
« Je suis la Déesse des Sorcières, mais aussi de la Magie, Aëlyne. Ceci veut dire que je ne connais pas meilleure personne que moi pour t’enseigner la maîtrise de tes capacités divines. Je dirais donc que notre rencontre n’est pas anodine. »
Sha était une puissante magicienne, et, plus elle retrouvait ses souvenirs, et plus elle se découvrait de nouvelles techniques.
« Mon culte est en pleine reconstruction et en plein essor, c’est le moment parfait pour toi pour venir. Je dispose d’écoles magiques, mais, vu ta particularité, je pense que le mieux serait des cours spécialisés... Avec moi. »
Elle s’arrêta de marcher, et ses mains se saisirent des mains d’Aëlyne. Sha lui sourit ensuite tendrement, et, surprenant alors très probablement la jeune Déesse, elle alla l’embrasser sur les lèvres, plaquant sa bouche sur la sienne pendant quelques secondes.
« Qu’en penses-tu, ma belle ? »
-
J'écoutais ce que me disait Sha en souriant faiblement, elle semblait me rassurer sur mes attaques dévastateurs venant sourire encore plus faiblement, me sentant vraiment gênée qu'elle reparle de cet épisode où j'ai cramer tout ce que j'ai vu tout en faisant simplement la petite demande dans ma tête et une météore venait de partir. Certains m'avaient déjà dis que mes compétences magiques étaient bien au delà qu'on ne le pouvait penser et cela se confirmait tout doucement par la réponse de Sha, elle finit par se présenter exactement et finalement me demander si des cours spécialisés avec elle serait bon pour moi. Je l'écoutais attentivement avant de venir hocher la tête pour dire oui bien que je préférais tout de même de mettre des mots dans mes gestes.
- Oui, bien sur !! Je pense également ce sera mieux et cela évitera que je brule quelqu'un ou autre chose par une erreur de ma part..
Je l'avais avoué avec un grand sourire, non pas pour en rire mais plus d'une façon pour dire que je m'excusais encore pour la grosse boulette que j'avais fais. Je savais assumer mes erreurs et je l'assumais pleinement bien que Sha semblait ne pas vraiment m'en vouloir d'avoir brulé une partie de la forêt et surement tué Zara si elle n'avait pas été si vive et moi également... Quand je l'aurais dis à mes amis chevaliers, je sens déjà mes oreilles chauffer... Surtout à mon mentor... Mais pour l'heure, je devais me concentrer sur mon entrainement avec Sha.
- Quand est-ce qu'on commencera ?
-
Sha n’avait en réalité aucune raison sérieuse d’en vouloir à Aëlyne. La jeune Déesse jouait avec des pouvoirs qu’elle ne contrôlait pas. Elle était une véritable bombe sur place, qui risquait d’exploser à chaque altercation. La laisser vagabonder sur Terra dans cette situation, c’était donc très dangereux. Toutefois, ce n’était pas la principale raison justifiant le souhait de l’Ombre de la former. Au-delà de ça, son offre était surtout intéressée. Elle n’allait pas se priver d’une puissante alliée potentielle. La jeune Déesse accepta donc son offre, se montrant visiblement très enthousiaste à cette idée, puisqu’elle s’empressa, dans la foulée, de lui demander « quand » l’entraînement allait débuter. En réponse, Sha sourit légèrement, et continua à déambuler.
« Dès maintenant... »
Mais en quoi allait consister l’entraînement ? Ce dernier comprenait plusieurs volets.
« La magie est une force très puissante, Aëlyne. Si on ne la contrôle pas, c’est elle qui vous contrôle. Et on ne la contrôle pas aisément. Il existe quantité de gens qui sont devenus fous parce qu’ils n’arrivaient pas à contrôler leur potentiel magique, et déclenchaient des sorts sans le vouloir, attaquant leurs proches ou les autres sans même le réaliser. Maîtriser la magie nécessite de la rigueur, de la volonté... Mais aussi autre chose. »
Sha restait toujours mystérieuse, se contentant d’enchaîner platitudes et généralités plutôt que d’aborder le vif du sujet. En attendant, le duo avait traversé un couloir serpentant entre plusieurs jardins, et avait rejoint une autre aile du château, grimpant une série de marches d’escaliers. L’Ombre avançait calmement, sachant très bien ce qu’elle allait faire.
« Dans ton cas, Aëlyne, je dirais que ce sont les émotions... Ta magie est directement liée à tes émotions, ce qui fait que, quand tu t’énerves, tu laisses s’échapper des sorts puissants. C’est un cas particulièrement classique. La magie est toujours une affaire de passion. Je t’apprendrais à méditer, mais, pour l’heure, c’est autre chose qu’il faut faire. »
Sha venait de rejoindre un couloir, et s’avança le long de ce dernier. C’était un élégant couloir avec de la moquette rouge sur le sol, et elle s’approcha d’une porte à double battant, qui s’ouvrit sur son passage, les conduisant... À une belle chambre avec un magnifique lit. Dès qu’Aëlyne franchit la porte, celle-ci se referma, et Sha se retourna enfin vers elle, posant alors ses mains sur ses joues.
« Le sexe, Aëlyne... Ce n’est pas la réponse à tout, mais... Dans le sexe, tu plongeras dans tes passions, tu apprendras à les connaître par ce biais, et à les maîtriser. »
Une proposition insolite, mais Sha avait toujours eu une vision ancestrale, une qui ne faisait pas du sexe le tabou qu’il était progressivement devenu sous l’influence de religions monothéistes faisant du sexe un adversaire.. Alors que le sexe était un élément naturel. Et il n’y avait pas qu’en psychanalyse que le sexe avait son importance, c’était aussi le cas en matière de magie. Sha alla alors doucement l’embrasser, plaquant ses lèvres contre les siennes pendant quelques secondes.
« Fais-moi confiance... »
-
Comme seule réponse à ma question était le fait que mon entraînement venait de commencer. Nous parcourons les couloirs du château tandis que ma nouvelle mentor m’expliquait la magie et surtout la maîtrise de cette dernière. Elle m’expliquait que certains étaient devenus fous à cause d'une non maîtrise et je dois l’avouer que j’avais eu un pincement au cœur… Je savais parfaitement le sentiment que c’était, et étrangement… je me mettais à la place des fous.
Je me souviens parfaitement que… Quand j'ai compris que j’avais de la magie car personne ne voulait me le dire car sinon j’aurais été un fléau pour tout le monde, je n’ai pas cherché à exploiter ma magie mais à la détestée. J’en avais peur comme la peste noire, je cherchais pas tous les moyens de comprendre pourquoi j'étais ainsi et surtout pourquoi on me détestait. Chaque regard qu'on me lançait me faisait mal et pourtant je n’ai jamais arrêter d’essayer qu'on m'apprécie pour ma juste valeur. Tout le monde voulait en quelque sorte m’aider et me faire comprendre que je pouvais être aidée.. Je l’ai refusé car je faisais du mal à mes proches en lançant de sorts sans le vouloir, on a dû convoquer ma mère de toute urgence pour qu’elle puisse me calmer et me contenir…. Elle était furieuse car elle était en apprentissage avec les autres dieux mais bon…
Sha me conduisait à travers le château avant de me dire que je contrôlait la magie avec mes sentiments. Je lui accordait que c'était parfaitement la vérité avant de venir lui sourire faiblement avant de découvrir notre destination.. Une chambre tout simplement, je rentrais dedans, l’air perplexe avant de venir regarder ma mentor, un regard qui montrait le fait que je ne comprenais pas ce qu’elle attendait de moi. Je sursautais d'un coup quand elle m’expliquait que je devais faire du sexe pour comprendre, moi qui venait de dire tout à l’heure que je passais mon tour pour un acte charnel. Elle s'approcha de moi pour m'embrasser pendant quelques secondes et je me reculais l'air perplexe avant de venir bafouiller.
- Que....Comment sa du sexe... Je... Je suis désolée mais je souhaiterais ne pas avoir un rapport charnel, c'est eu, inattendu...
-
La petite était nerveuse, évidemment, et se déroba rapidement au baiser de Sha, prétextant que tout cela était prématuré, « inattendu ». Mais Sha avait pourtant été claire. Un léger sourire orna les lèvres de la Déesse en voyant Aëlyne se reculer. Certes, elle n’ignorait pas qu’il était dangereux de pousser la jeune Déesse dans ses retranchements, mais Sha ne pensait pas qu’elle aurait une crise de panique, comme ça avait pu être le cas contre les endriagues.
« Quand on s’est embrassées, tout à l’heure, tu n’avais pas l’air contre... »
Sha se rapprocha encore d’elle. Difficile de trouver la porte, et les mains de Sha se posèrent sur les épaules d’Aëlyne, coincée entre l’Ombre et le mur. Elle ne pouvait rien faire d’autre que de l’écouter, au moins pour le moment.
« Bien sûr, je peux attendre... Mais Terra est un monde dangereux, chargé de magie. Chaque jour que tu passes sans maîtriser tes émotions, c’est un risque de te voir user de ta magie surpuissante. Un grand pouvoir se maîtrise, Aëlyne, c’est aussi simple que ça. Je pourrais te parler du bouddhisme pendant des heures pour développer mon point de vue, mais, tout ce que tu dois retenir, c’est que, pour maîtriser la magie, il faut parvenir à un équilibre émotionnel. Et la magie rose est le meilleur moyen de stabiliser tes émotions, précisément parce que c’est la magie qui puise la plus dans les émotions fortes. »
Impossible de maîtriser la magie du désir sans maîtriser le désir, et impossible de maîtriser le désir sans contrôle sur ses émotions. Un magicien qui ne se contrôlait pas était comme une bombe à retardement. Pour autant, la formation proposée par Sha ne se retrouverait dans aucune école. Tout enseignement magique passait par de longs cycles théoriques entrecoupées d’exercices pratiques. Mais, avec Aëlyne, le cas était particulier, car elle disposait d’un écrasant potentiel magique, une force qui menaçait de se retourner contre n’importe qui, et d’engendrer des désastres impressionnants.
« Je te laisse décider, Aëlyne... Mais sache bien que le côté inattendu, c’est ça aussi qui fait le sel du sexe. En réalité, la seule question que tu dois te poser, ma chérie, c’est... »
Sha l’embrassa sur la joue à nouveau, et enchaîna, en murmurant dans le creux de son oreille :
« ...Est-ce que tu as envie de moi ? »
-
Elle me fit rapidement la remarque de la dernière fois, je commençais à rougir d'un coup venant détourner le regard, intimidé par cela avant de sentir les mains de la déesse Sha sur mes épaules, je déglutis légèrement ne sachant quoi avant que voilà, je commence à l'écouter. Elle me parlait donc des sentiments et que le mieux était de m'apprendre la magie rose. Elle finit par me poser la question de ce que j'avais envie et surtout, si j'avais envie d'elle. Je ne savais pas quoi répondre et je me sentais gênée, le rouge était là...
Je regardais donc Sha en cherchant une réponse, oui elle était belle et elle se sentait bien avec elle mais je me sentais d'un autre côté mal du fait que je perdrais ma virginité non avec mon amant mais avec mon mentor, ce qui n'était pas normal... Quoi que, voir Wellan tout nu ne m'aurait pas déplut... Qu'est ce que je raconte, je vins me donner une baffe par cette pensée oscène avant de regarder Sha et s'excuser de ma réaction qui a du la surprendre, je lui souris avant de réfléchir à une réponse convenable plusieurs questions se posèrent dans ma tête mais je ne savais pas du tout quoi répondre... Je remis une mèche de cheveu avant de venir lui dire.
- Je.... Vous êtes très jolie, très belle mais je ne sais pas si j'arriverais à être... Comme vous le souhaitez...
-
Aëlyne se tenait face à elle, terriblement nerveuse, ce qui ne faisait en réalité que la rendre plus belle. Sha sourit donc quand la jeune Déesse lui fit part de ses inquiétudes. Elle ne pensait pas être à la hauteur de ce que Sha voulait. De tels propos ne purent qu’amener un sourire supplémentaire sur les lèvres de la Déesse. L’Ombre hocha la tête, et se pencha à nouveau vers Aëlyne, venant l’embrasser sur la joue.
« Tu sais quelle est la malédiction des timides, Aëlyne ? Plus ils rougissent, et plus on a envie de jouer davantage avec eux ! »
Et c’était exactement le cas en ce moment ! En voyant Aëlyne se dandiner sur place, fuir son regard, et se chercher n’importe quelle excuse pour repousser ce moment, Sha n’avait qu’encore plus envie de jouer avec son corps. Elle se pinça les lèvres, et continua à caresser les délicieuses hanches d’Aëlyne, avant d’approcher ses lèvres des siennes, et de l’embrasser à nouveau. Sa main remonta, et se saisit des cheveux de la femme, venant coller son corps au sien, son autre main restant en appui sur sa hanche. Elle plaqua doucement Aëlyne contre le mur, rompant brièvement le baiser, avant de le reprendre, nichant sa langue contre les lèvres de la jeune Déesse.
Sha sentit la résistance d’Aëlyne, et insista davantage, s’enfonçant entre les lèvres de la femme, puis sentit rapidement la langue d’Aëlyne. Leurs deux organes linguaux se heurtèrent, se caressèrent, provoquant une série d’agréables petits frissons. Leurs salives se mélangèrent, et Sha continua à remuer sa langue, la soulevant et l’abaissant, appuyant sur celle d’Aëlyne. Elle sentait maintenant toute l’inexpérience de la jeune Déesse face à elle. Et, pendant que Sha l’embrassait, elle sentit les pensées d’Aëlyne caresser les siennes. La jeune Déesse ne maîtrisait pas encore très bien ses pouvoirs, ce qui permettait à Sha de glaner quelques informations.
*Une île-sanctuaire, un royaume...*
Elle comprit que la magie d’Aëlyne était encore plus puissante que ce qu’elle pensait, mais qu’une grande partie avait été scellée en elle, le temps qu’elle apprenne à la maîtriser. Et, surtout... Sha rompit alors le baiser, et laissa passer quelques secondes, s’intéressant aux émotions premières qui traverseraient l’esprit et le corps d’Aëlyne en ce moment. Elle prit soin de bien les mémoriser, et enchaîna ensuite :
« Tu es vierge... Et... Qui est Wellan, dis-moi ? »
Aëlyne n’en avait jamais parlé, mais il avait suffi qu’elle le pense... Et que Sha capte cette pensée.
-
Le regard fuyant, mes petits membres qui frissonnaient toujours, mes oreilles pointues bougeaient tout doucement avant de finalement regarder Sha avec un petit sourire tandis que cette dernière l'embrassait longuement et tendrement chaque parcelle, chaque moment qui lui donnait la possibilité d'essayer de me changer les idées et de vouloir ma virginité mais je me refusais de lui offrir cela, je voulais l'offrir à quelqu'un de très spécial, quelqu'un qui sera amoureux, avec moi... Je regarde donc Sha tout en répondant les petits baisers qu'elle m'offrait tout en rougissant encore une fois. Avant qu'elle me parle de Wellan, je sursaute donc venant me reculer comme je le pouvais avant de regarder, d'un œil perplexe la déesse avant de finalement lui dire.
- Wellan est mon mentor, c'est celui qui m'a formé en tant que chevalier, il a tout fait pour moi. Il était dur mais toujours juste, c'est quelqu'un qui est très, qui m'est très attaché... Je ne parle pas d'amour au propre sens, je l'apprécie et je l'aime énormément mais juste en ami, mentor, confident.. Enfin, tu comprends ?
Je l'avais tutoyer et je m'étais excuser pour cela, venant m'incliner de la façon des chevaliers, venant plier le genou sur le sol, la main sur le cœur afin de lui montrer sa dévotion pour s'excuser avant de venir se redresser et lui sourire avec un petit sourire.
-
Face à Sha, Aëlyen battait en retraite, s’écroulant comme une paire de deux face à un flush royal. La jeune Déesse était très nerveuse, et Sha pouvait lire assez aisément dans ses pensées, qui s’ouvraient à elle comme un livre ouvert. Nerveuse, Aëlyne lui expliqua que Wellan était un ami, un mentor, mais qu’elle n’envisageait rien de sexuel envers lui. Toute confuse, elle s’inclina ensuite, avant de se relever, surprenant un peu Sha.
*Pourquoi est-ce qu’elle fait ça ?*
Aëlyen s’excusait de l’avoir tutoyé, et Sha se rapprocha alors à nouveau, posant ses mains sur ses hanches, caressant le corps de la Déesse.
« Tu n’as pas à me vouvoyer, Aëlyne, car je ne suis pas ta supérieure, nous sommes toutes les deux des Déesses, de même rang. »
Sha la rassura en retournant l’embrasser, remontant sa main pour empoigner les cheveux d’Aëlyne, l’empêchant ainsi de pouvoir fuir. Le corps de l’Ombre se serra contre le sien, et elle savoura les délicieuses lèvres d’Aëlyne, une bouche tendre et raffinée. Elle l’embrassa assez longuement, comme pour balayer tous les doutes de la femme, et rompit ensuite le baiser, un sourire sur les lèvres :
« Est-ce que tu aimes mes baisers, Aëlyne ? Indépendamment de tout le reste, c’est la seule question que tu dois te poser ! »
Car c’était là la seule qui vaille !
-
Sha me faisait rapidement comprendre que je ne devais pas la vouvoyer ni lui dire des choses qui n'avaient rien n'avoir, elle m'avait rapidement remit sur le chemin que je devais me poser la question si j'avais aimé ses baisers. La question avait surement un double sens et sur le coup, je ne savais pas quoi dire ou quoi faire et je restais donc là en train de la regarder avant de venir sourire faiblement et lui dire gentiment.
- Oui j'ai apprécier tes baisers, Sha.
Ce n'était pas un mensonge, j'avais vraiment apprécier ses baisers et j'en avais même rougit et donc, parole de chevalier, je devais lui dire la vérité après est-ce que je devais lui dire que je ne n'aimerais pas me faire baiser pas ainsi, pas comme cela. Je ne disais rien d'autres avec un petit sourire, faible mais il était présent. Je ne savais pas quoi lui répondre avant de venir donc me redresser contre Sha et lui faire un câlin, je ne sais pas pourquoi mais j'en avais vraiment envie avant de venir diriger mon regard en sa direction et lui faire un tendre baiser sur ses lèvres pour lui faire vraiment comprendre que j'avais apprécier ses baisers. Ils étaient tout simplement savoureux avant de venir l'embrasser plus longuement et m'éloigner ensuite, laissant un petit filet de bave nous séparer tout doucement avant de se rompre de part lui même.
-
Aëlyne était pleine de confusion. Que faire face à cette Déesse ? Face à que Sha lui proposait ? Passant du vouvoiement au tutoiement, la petite Déesse ne savait plus où donner de la tête. Oh, en soi, Sha voulait bien qu’on la vouvoie, mais à condition de lui donner un qualificatif très particulier... Et, pour l’heure, elle n’était pas encore assez proche d’Aëlyne pour se livrer à ce genre de jeux. On aurait pu croire que l’argument de Sha était un mensonge, un simple subterfuge pour pouvoir coucher avec Aëlyne. Pour Sha, il s’agissait plutôt de joindre l’utile à l’agréable. Elle pensait sincèrement ce qu’elle disait en affirmant qu’un bon contrôle magique avait lieu quand on contrôlait ses pulsions sexuelles. Si les sorcières étaient aussi dispendieuses, sexuellement parlant, ce n’était pas sans raison.
La jeune Déesse se lova ensuite contre Sha, lui faisant un affectueux câlin, puis un nouveau baiser, qui était à la fois timide et... Passionnel. Une bien curieuse sensation, qui ne manqua pas de faire doucement sourire Sha. L’Ombre répondit naturellement à ce baiser, et effaça de la langue le mince filet de salive qui les lia pendant quelques secondes.
« Hmmm... J’aime mieux ça, Aëlyne. Tu me fais confiance, n’est-ce pas ? »
Question purement rhétorique, en réalité. Si ce n’était pas le cas, Aëlyne aurait fui depuis longtemps, ou, en tout cas, ne se serait sûrement pas montrée si tactile. Sha lui sourit donc légèrement, et attrapa la main gantée de la femme, puis se déplaça un peu, rejoignant ainsi le lit, où elle alla à son tour serrer Aëlyne dans ses bras, lui offrant un tendre câlin.
« Tu vois ? Tu adores les câlins, ma chérie... Pourquoi te refuser à moi, hum ? Ce que nous allons faire, ce n’est rien de plus qu’un câlin amélioré, qui, non seulement va te faire beaucoup de bien, mais t’aidera aussi beaucoup, par la suite, à maîtriser ta magie. »
Les personnes comme Aëlyne, qui disposaient d’un fort potentiel magique, avaient souvent des troubles émotionnels et affectifs. Le sexe était donc une solution tout à fait viable, que Sha pratiquait régulièrement. Elle sourit donc à la jeune femme, un sourire bienveillant et chaleureux, et, tout en conservant une main sur ses cheveux, alla l’embrasser... Mais son baiser à elle fut plus énergique, puisqu’elle n’hésita pas à fourrer sa langue dans la bouche de la femme, sentant les lèvres d’Aëlyne s’ouvrir petit à petit pour faciliter son passage.
Et, tout en l’embrassant, Sha bascula en arrière. Aëlyne s’écroula au milieu du lit, avec l’Ombre au-dessus d’elle, qui lui lécha le cou, embrassant sa peau à cet endroit.
« C’est normal d’être nerveuse, amour... Mais, crois-moi, tu vas adorer ça, petit cœur... À la fin, c’est même toi qui en redemanderas. »
-
Que devais-je faire et que devais-je dire ? Je ne savais pas quoi lui dire, je finis par me diriger en la direction du lit pour m'asseoir. Je remettais une mèche qui me dérangeait avant de venir m'asseoir en recroquevillant puis finalement, je me mis en position en tailleur. Et voilà qu'elle continua de m'embrasser avant qu'elle vienne tout doucement mettre sa langue dans ma propre bouche, je me sentais étrange et j'acceptais malgré moi. Et Sha prenait position afin que je puisse tomber sur le lit, au milieu de ce dernier avant de venir la regarder et se redresser un peu avec mes coudes. Je regardais Sha avant hoqueter une petite réponse.
- Sha, puis-je t'avouer quelque chose ?
Je ne disais rien d'autres avant de venir me mordiller ma propre lèvre et venir lui avouer sans vraiment attendre son consentement.
- Ce n'est pas que je n'ai pas envie de faire l'amour mais, j'aurais tellement envie de garder ma virginité pour mon mariage, je sais que cela pourrait m'aider pour ma magie mais je ne pense pas que je pourrais sacrifier cela pour de la magie... Ce n'est que de la magie, c'est une extension de nous même, non ? J'aimerais que tu me comprennes, j'ai été éduqué ainsi, et même pour moi, c'est quelque chose de sacré...
Je la regardais sincèrement et je venais de l'avouer comme si elle était mon amie, tout ce que j’espérais c'est qu'elle comprenne mon point de vue..
-
Aëlyne, acculée, finit par expliquer ce qu’elle avait sur le cœur, le centre de ses réticences. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas, mais elle tenait à préserver sa virginité pour le « mariage ». Sha, allongée au-dessus d’elle, l’observa alors silencieusement. Le mariage... Une institution millénaire, ancestrale, que Sha connaissait aussi, mais en avait visiblement une conception bien différente d’Aëlyne.
« Tu vois donc le mariage comme une prison, Aëlyne... Personnellement, je n’ai jamais compris pourquoi les gens liaient à ce point sexe et mariage, comme si le fait de se marier rendait plus légitime le fait de s’envoyer en l’air. »
C’était une curieuse assimilation, que Sha pouvait comprendre dans le cas d’établissement d’une famille... Mais coucher avec quelqu’un ne signifiait pas forcément qu’on voulait fonder une famille avec lui. Pour Sha, le mariage ne devait pas être un prétexte pour faire l’amour, mais un contrat que deux personnes passaient entre elles pour se dire qu’elles étaient prêtes à fonder ensemble une famille. Sha en avait une conception très large, car elle était en faveur de la polygamie (ou polyandrie pour les femmes), ayant elle-même trois femmes à son actif (voire quatre, si on y incluait Sanguilia).
Aëlyne avait l’air sérieuse, ce qui faisait hésiter Sha. Bien sûr, Sha pouvait la forcer, et elle était plus ou moins convaincue qu’Aëlyne finirait par apprécier ça, mais... Ce n’était pas ce que l’Ombre voulait. Et puis, il y avait le risque que la puissante magie d’Aëlyne ne se réveille sous le rejet, et Sha n’avait pas envie qu’un sort de Météore s’abatte sur son château.
« C’est entendu, Aëlyne. Rassure-toi, il existe bien des moyens de faire l’amour en te laissant ta précieuse virginité. Je vais te rassurer sur ce point... »
Sha se redressa alors, et usa rapidement de sa magie pour faire apparaître devant elle une étonnante culotte noire. Elle la jeta alors vers Aëlyne, en lui faisant quelques précisions complémentaires :
« C’est une ceinture de chasteté. Un instrument utilisé par les femmes de la noblesse qui voyagent, et pour se protéger en cas de viol sur la route... Ou que les maris jaloux font porter à leurs femmes quand ils s’éloignent du château, pour s’assurer qu’aucun bâtard ne soit conçu en leur absence. »
C’était une culotte classique, mais avec une fine ceinture sur le sommet, qui bloquait la fermeture Éclair à hauteur du vagin. La clef fut posée sur la table de chevet de la chambre, mais, si Aëlyne observait bien la culotte, elle pourrait voir qu’il y avait une ouverture derrière, correspondant... À une autre porte arrière. Si Sha entendait préserver l’hymen d’Aëlyne, elle n’avait rien promis sur le reste.
« Mais, dis-moi, petite timide, as-tu un amoureux ? Un fiancé ? Un prétendant ? Ou crois-tu encore en l’amour unique ? Je te demande ça, car, vois-tu, on peut dire que, moi, j’ai quatre femmes... »
-
Je restais là, Sha était toujours au dessus de moi et me parlait donc de la deuxième alternative qui était l'anal. Je ne dis rien d'autres avant de voir la ceinture de chasteté, je l'éloigne faiblement trouvant cela vraiment gênant avant de venir sourire faiblement et me redresser bien debout. Je ne savais pas quel réaction je devais prendre mais finalement je finis par me redresser assise, me recroquevillant en comprenant donc sa vision des choses mais j'avais les miennes et je ne pourrais pas les changer, même si on m'explique. Puis finalement, il me parle si j'avais quelqu'un, un amoureux, un fiancé ou un truc ainsi, je ne savais quoi réagir venant rougir aussi rouge qu'une tomate avant de me frotter la main derrière la tête, un sourire sur le visage, l'air gêné cherchant par éviter cette question mais elle était là... Je repensais à la deuxième proposition et l'anal devait faire mal, c'était étrange mais surtout douloureux... Avant de finalement repenser a ses questions.
- Je, enfin je n'ai pas... Pas de prétendant ni de fiancé car je n'ai encore trouvé personne, Emeraude 1er, mon père n'apprécie pas les mariages arrangés. Et il préfère donc que, je trouve quelqu'un. L'amour unique, la lumière en tant qu'âme sœur ? Je le verrais quand je le verrais.. Certains chevaliers m'ont expliqués que c'étaient vraiment cela, une lumière sur l'âme sœur.. Donc heu voilà, c'est juste que c'est étrange, totalement étrange mais voilà...
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Tout cela manquait quand même de clarté. Aêlyne voulait offrir sa virginité pour un prétendant inexistant, et, plus elle parlait, plus Sha sentait surtout sa gêne, ses hésitations, avec la volonté de se chercher n’importe quelle excuse pour refuser de franchir le pas. Un grand classique chez les personnes de sexe féminin, en réalité. Plutôt que d’affronter la naissance du désir, et le risque de passer pour une fille facile, on se réfugiait derrière de fausses promesses de vertu, sans pouvoir taire les voix qui pulsaient en vous, et qui en demandaient plus. Pour Sha, Aëlyne était dans cette situation comparable, se recroquevillant comme une petite fille.
Sha se rapprocha alors d’elle, et posa sa main sur son visage, l’incitant à se coucher sur le lit.
« Aëlyne... Tu n’es plus une petite fille. »
Le ton était doucereux, mais non moins empreint de fermeté.
« Il est temps que tu sortes l’esprit de toutes les fadaises et de tous les contes qu’on a pu te raconter, ma chérie. Associer le sexe et l’amour, c’est une grave erreur. L’amour qu’on ressent envers une personne est une émotion profonde, psychologique, et très difficile à décrire. Mais le désir, lui, est davantage une émotion physique, corporelle, qui a des codes et des règles bien définis. »
Sha prenait un ton doucement professoral, tout en se mettant au-dessus d’Aëlyne, s’allongeant lentement contre elle, bien décidée à la convaincre du bien-fondé de ce qu’elle disait. Elle se pencha lentement vers la jeune Déesse, et l’embrassa dans le creux du cou, léchant sa peau.
« Le sexe est une étape psychologique, Aëlyne. Si tu ne la franchis pas, tu resteras toujours une petite fille qui attend que quelqu’un vienne la sauver... Et, ce faisant, tu resteras pour une menace, non seulement pour toi, mais aussi pour les autres, à jouer avec des pouvoirs que tu ne contrôles absolument pas. »
L’Ombre continuait à l’embrasser tout en parlant, et elle mordillait également doucement sa peau.
« C’est comme ça, Aëlyne, tu dois apprendre à grandir, ma chérie... »