Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Jhorne le lundi 24 octobre 2016, 22:39:11

Titre: Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le lundi 24 octobre 2016, 22:39:11
   Alserac, ville-forteresse de Nexus, puissant et fière bastion de la ligne de défense contre les armées d'Ashnard. Ancrée dans une montagne, disposant de ramification sur ses flancs, offrant un large champs de vision à la forteresse, pouvant repérer une menace de loin. Et ça, malgré le fait que la forteresse soit ceinturer par une grande forêt, bien que séparer par une centaine de mètre par un terrain vaque, parsemer de rocher et d'une couche d'herbe qui semblait avoir connue des jours meilleurs.

   Alserac n'était pas une ville-forteresse pour rien, elle abrite en son sein une petite ville, où vivent les famille des soldats, artisans de tout genre, marchant et tavernier, participant à la vie d'Alserac, son entretien et son bien être. Loin d'être de simple civil que l'ont doit à tout prit protéger, Maxime, commandant d'Alserac avait mit un point d'honneur à ce que tous apprenne à ce battre afin de défendre Alserac et combattre l’envahisseur si il avait besoin d'eux, malgré les cavernes dans la montagnes fournissant d'excellent abris et entrepôt. Vivant presque en Autarcie, Alserac se repose beaucoup sur la chasse, la cueillette et une rivière souterraine passant sous Alserac et parfois d'échange avec les Superfort ou autre ville forteresse, les ravitaillement leur fournissant juste de quoi compléter leurs réserves, pouvant tenir plusieurs mois grâce à elles.

   Aujourd'hui Alserac était particulièrement agitée, chaque personne s'activer ardemment à un grand nettoyage de la ville, fessant en sorte que les maisons et les rues brilles au soleil, chassant la poussière et la crasse. Les murailles étaient parcourue par des centaines de bâtisseur tentant de redonner une nouvelle vigueur aux murs abîmer par l'âge et les combats, des ingénieurs vérifiant et revérifiant le fonctionnement de chaque arme de défense, afin qu'aucune d'entre elles ne fassent défaut en cas d'utilisation. Dans les cuisines, les cuistots étaient en pleine préparation de recettes, fessant l'inventaire de leur stock pour préparer de somptueux plats et préparant des petits encas.

   Près des portes, des centaines hommes se mettaient en ligne, de par et d'autre de l'immense porte d’ébène grande ouverte. Des sergents remontaient la ligne de soldats, fessant avancer ou reculer des soldats pour qu'ils soient correctement aligner, inspectant la propreté des armures et la tenue de leur immense hallebarde, d'où pendait des oriflammes, au couleur de Nexus. Au dessus de la porte, des hommes étaient en train de positionner des tonneaux assez petit, préparant le comité d'accueil, tandis que du haut des tours, des sentinelles devaient annoncer l'arriver de la Reine.

   La foule commençaient à se rassembler, armer de bouquet de fleur, une lueur d'impatience brûlant au fond de leur regard. Loin de la porte, dans l'enceinte du fort Doron, ses murs et murailles intacte, aucune armée n'ayant réussit à prendre d'assaut ce fort, Maxime (http://gpzang.deviantart.com/art/Gunslinger-Kingdom-Under-Fire-2-486820631), générale de l'armée de Nexus et commandant d'Alserac, rassemblait ses officiers et chevaliers, donnant ses dernières instructions.

-Son Altesse doit arriver d'un moment à l'autre, si vous devez régler une affaire c'est plus le moment ! Je ne veux pas le moindre écart. Capitaine Hidas, vous êtes responsables du maintien de l'ordre, si il y'a un seule débordement, même insignifiant, je jure de vous faire comprendre l'immensité de ma colère. Sir Tristan, la sécurité de la Reine est entre vos mains, j'espère que vos arbalétriers sont placer et près à tirer.

   Les deux hommes acquiescèrent, avant de se retirer, rejoignant leur poste respectif, tandis que Maxime prit deux secondes pour respirer pronfondément. Autour de lui, il ne restait que les officiers les plus importants, qui devait faire bonne figure devant la Reine et servir indirectement d'escorte. Il souffla profondément une seconde fois.  

-Relax Max ! On est tout aussi à cran depuis l'annonce de l'arriver de son Altesse royal ! Depuis trois jours tu es sous tension ! Tu as envoyer tellement de ranger ratisser la forêt pour chasser tout danger et déblayer la route que la Reine risque de marcher sur l'un d'eux ! Lacha Eros (http://gpzang.deviantart.com/art/Gunslinger-Kingdom-Under-Fire-2-436572817).T'a même renforcer les défenses, obliger les habitants à aider nos hommes à laver Alserac de fond en comble et envoyer un patrouille de vingts des meilleurs chevaliers d'Alserac pour t'assurer de la sécurité du chemin et qu'ils renforcent l'escortes de sa majesté, en plus des 80 fantassins d'élite et deux avant postes qui sont prêt à envoyer près de 1000 homme en renfort, sans compter le lord Magission, qui à mit un point d'honneur sur la préparation de ses troupes ! 6000 mille hommes sur le pied de guerre et près à intervenir ! Elle ne risque rien ! Pour un peu tu envoyer Jhorne et la moitié de la garnison.
-Et bien normalement c'est ce qu'il devait faire. Répondit Maxime, en jetant un regard acérer à l'immense guerrier qui se tenait à ses côtés.
-Pas ma faute si j'ai due revenir laver mon armure. Voulue ce justifier ce dernier.
-C'est vrai que se présenter avec la gueule recouverte de sang d'ogre ça l'aurait pas fait. Souligna un autre homme, d'une stature imposante, mais nettement moins que celle de Jhorne.
-Bon, passons. Nous devons rejoindre la porte, l'escorte de la Reine doit être en vue de nos nid d'aigle. Conclue Maxime.

   Les hommes grimpèrent sur leur montures de guerre, avant de partir au trot Jhorne les talonnant, ses enjambés le maintenant au même niveau que ses compères, traversant en quelque minute la ville, traversant la haie d'honneur que formait les 1000 hallebardiers d'Alserac, ainsi que les meilleurs soldats de la garnisons, leur épée tirer au clair, leur épée face à eux, pointant le ciel. À une dizaine de mètre de la porte, Maxime et ses officiers descendirent et se mirent face à la porte, près à s'agenouiller quand leur Reine passera les portes et à l'accompagner jusqu’au fort. Au dessus, des hommes étaient près à lancer des centaines de pétales et un apprentie mage devait créer un léger vent pour rendre le tout magnifique. Dés que la Reine pénétreraient les murs, les hallebardiers abaisseraient leur arme à son passage, tandis que les pétales de roses déferleraient du haut de la muraille porter par la légère brise, tandis que le habitant d'Alserac lanceraient des fleurs à son passages. C'était peut être un peu trop, mais Maxime tenait à ce que la Reine soit le mieux reçu possible.

   Depuis les meurtrières de la muraille et de certains bâtiments, des arbalétrières se tenaient près à tirer sur ceux qui se montreraient une hostilité ouverte envers la Reine et si ils mettaient sa vie en danger. Des soldats, déguiser en simple habitant, se mélangeaient à la foule, surveillant de près le comportement du peuple.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le jeudi 27 octobre 2016, 11:25:45
« Nous approchons, Majesté. »

Sur son destrier, Luria (http://orig03.deviantart.net/ebea/f/2014/282/5/0/tempest___project_black_sheep_by_gpzang-d825e03.jpg), aussi belle que redoutable, restait proche du chariot fortifié abritant, en son sein, la jeune Reine de Nexus. Une escorte considérable l’entourait, comprenant une vingtaine de soldats en armure, le tout étant mené par Luria, membre de la Garde Royale, une garde qui n’abritait, en son sein, que des soldats d’élite, la crème de la crème, formée spécialement par Sire Ronald Langley afin de protéger la dernière des Ivory. La « Survivante » se trouvait dans ce chariot, s’avançant dans la région sauvage et montagneuse entourant Alserac, l’une des superforts de Nexus, faisant ainsi partie des plus puissants bastions de Nexus, et qui se trouvait dans une région, certes très sauvage, mais tout autant riche en histoire.

Alserac était au nord de Nexus, et, historiquement, cette région avait été une zone frontalière entre plusieurs peuples : les elfes, les nains, puis les Nexusiens, et les Tekhans. Elle avait connu son lot d’affrontements, et, toujours d’un point de vue historique, avait appartenu pendant de nombreux éons aux nains. Ils y avaient installé des mines, mais les elfes avaient, eux aussi, pris ces lieux, afin d’y concevoir des sanctuaires elfiques, la région étant très riche en énergie magique.

C’était une région magnifique, en réalité, qui semblait être tout simplement intemporelle. Le sang avait coulé ici, mais rien n’avait impacté la zone. Que ce soit ses montagnes ou ses vastes étendues de forêt, Alserac était une perle naturelle, un endroit qu’il fallait protéger et préserver. Le décor n’était guère rompu que par la présence de quelques petits fortins, tours de surveillance en pierre bâties sur les montagnes, et des poteaux indicateurs.

En chemin, Elena s’était largement bercée par l’ambiance paisible et romantique de la région :

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Des rivières filaient ici et là, et on pouvait voir quantité d’animaux sauvages, comme des biches ou des daims. D’immenses montagnes étaient visibles au loin, et, de l’autre côté de ces dernières, il y avait les Royaumes nains, ce qui faisait qu’Alserac, tout en étant reculée, n’en était pas pour autant une région abandonnée. De fait, si un superfort y avait été bâti, c’était bien parce que cette zone était très importante. Et ce fort, en réalité, avait été très difficile à comprendre, car la zone ne se prêtait guère à l’installation de solides structures. Elena était bien placée pour savoir que l’entretien d’Alserac coûtait énormément d’argent, vu qu’elle consultait les rapports qui étaient transmis au Conseil royal. Pour autant, Alserac était nécessaire pour la sécurité du royaume, et même indispensable. Autrefois, les Ashnardiens s’engouffraient par ici, sans parler des attaques de monstres.

Aussi paisible soit-elle, Alserac faisait en effet régulièrement face à des dragons, des basilics, des hordes de noyeurs, de créatures nécrophages, de goules, d’Orcs... Le convoi se rapprochait encore, et longea le grand lac d’Alserac, depuis lequel on pouvait voir les tours du château. Elena pencha sa tête par la fenêtre, et observa rêveusement l’endroit.

« J’ai vu quantité de tableaux d’Alserac... L’endroit est vraiment incroyable.
 -  C’est l’une des plus belles régions de Nexus, Elena. »

Adamante, qui l’accompagnait, ne faisait que confirmer ce qu’Elena pensait. Depuis plusieurs semaines, la Reine avait décidé de rappeler à l’armée qu’elle existait, et organisait un long périple, consistant à se rendre dans les superforts, et d’y rester plusieurs jours, prononcer des discours, assister à l’entraînement des soldats, et, tout simplement, montrer au peuple qu’elle leur était solidaire. Il était important d’entretenir des liens solides avec l’armée. Alserac était à la fin de sa liste, et était un lieu intéressant à plus d’un titre.

Elena, en réalité, était assez nerveuse. Elle avait préparé un discours, et Adamante lui sourit, puis, discrètement, vint se rapprocher d’elle, et l’embrassa sur la joue.

« Tout se passera bien, Elena... Je te l’ai dit, les gens en province ne raisonnent pas comme ceux de la capitale. Partout où nous avons été, d’Altenberg jusqu’ici, tu n’as toujours reçu que des louanges et des félicitations, et tu as été magnifique à chaque fois.
 -  Oui, je sais, mais... Enfin, ça me rend toujours nerveuse, quoi !
 -  C’est ce qui fait de toi une Reine soucieuse... Tu sais, ton père était toujours nerveux avant de s’adresser à ses soldats. L’Histoire ne retient jamais qu’une partie des choses, et a tendance à oublier les détails les plus croustillants. »

Elena ne savait jamais trop si Adamante plaisantait ou non quand elle avait des trucs de ce style à dire, mais ça ne l’empêcha pas de se concentrer, afin d’écouter très attentivement ce qu’elle avait à lui dire.

« À chaque fois qu’il devait prononcer un discours devant l’armée... Ou, du moins, presque à chaque fois, Liam Ivory, le Lion de Nexus... Était constipé.
 -  Oh... »

La jeune Reine regarda son amie, avec des yeux écarquillés.

« On dit même que, pour le soulager, Nöly passait son temps à lui verser des laxatifs la veille...
 -  Tu... Raah ! Tu te moques de moi, ce n’est pas gentil ! »

Adamante la regarda à nouveau, avec un sourire rayonnant sur le visage.

« Tu crois ? demanda-t-elle sur un ton badin. Mais, dis-moi, qu’est-ce qui serait le pire ? Que je mente... Ou pas ? »

Elena rougit furieusement en essayant d’imaginer la scène, puis se pinça les lèvres... Et mit sa main devant ses lèvres, tout en se mettant à glousser, et à pouffer de rire.

Mission réussie pour Adamante ! Et, pendant ce temps, le long du lac, Luria voyait une procession de cavaliers se rapprocher, probablement pour les guider vers le fort. Il y avait, en effet, sur leur route, un petit fortin en pierre, et Luria s’en approcha, afin de pouvoir rencontrer les émissaires du superfort, et s’assurer que tout se passait bien...
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le jeudi 24 novembre 2016, 13:50:29
   L'escorte envoyer par Maxime, comptabilisait 80 soldats d'élites et vétérans de plusieurs batailles, ainsi que 20 des meilleurs chevaliers d'Alserac. Une escorte aussi grande pouvait remettre en question la discrétion du convoi, mais pas sa défense, assurer par cents soldats habituer des batailles et des attaques, capable d'affronté les pires soldats d'Ashnard sans faiblir.

   La troupe de soldats étaient arriver à un petit avant poste, une place forte qui avait clairement connue des jours meilleurs, détruit par endroit, noir de suies, renforcer par des constructions en bois et des barricades de pierre. Mais il tenait toujours, ses oriflammes intact et tout en haut des deux tours, flottant au grès d'une petite brise, chevauchant la route telle un petit géant de pierre, surveillant la route, une lourde porte de chêne bloquant le chemin, mais pour le moment ouverte, suffisamment large pour laisser passer 6 cavalier de front et au moins 4 en hauteur, bien assez pour le cortège. Le fortin ressemblait à un H, dont la ramification entre les deux, avaient un balcon assez large. Le temps de prendre des renseignement sur les environs, le cortège de la Reine semblait les avoir pris de vitesse, car les chevaliers passèrent seulement les portes au même instant.

   En voyant arriver le cortège, l'un d'eux s'avança vers Luria, le reste restant en retrait, bien que l'accompagnant. Leur armure refléter le soleil, frapper au armoiries d'Alserac, manufacturer avec élégance et finesse, tandis que leur épées battaient contre leur flanc, 8 tenaient une oriflammes, un autre avait apparemment une claymore dans le dos, tandis que le reste avaient soit quelque hache de lancer ou un arc.

-Dame Luria je subodore, sir Arnauld pour vous servir ! Commença le chevalier à son approche. Le commandant Maxime nous envoies vous guider et vous servir d'escorte ! Nous avons encore 4-5 heures de routes avant d'arriver à Alserac, mais la route est sur. Ne soyez point décontenancer devant l'ampleur de notre escorte, mais Maxime tient à offrir la meilleur protection à sa majesté la Reine et qu'il préfère faire face à toute éventualité. Aussi, si vous voyez des mouvements dans la forêt, cela ne sera que des rangers qui s'occupe d’écarté d'éventuelle danger et ce qui expliquera... l'état de la route.

   Il était de notoriété publique, que Maxime ne fessait jamais les choses à moitié. Il fit pivoté son cheval et invita Luria et le cortège à le suivre, tandis que les autre chevalier formèrent comme un pointe, encadrant le cortège. Avant qu'il ne passe le fortin, des soldats se mirent au balcon, avant de dégainer leur arme et de pointer le ciel avec.

-LONGUE VIE A LA REINE ! Hurlèrent les hommes d'une même voix, criant le plus fort possible, comme si ils voulaient que leur crie face trembler le fortin.

   Juste après le fortin, placer en rang sur les côté, deux colonnes de soldats les attendaient, regardant les côtés de la route, admirant le paysage ou s'attendant à une attaque. Les chevaliers formèrent une pyramide, celui ayant parler avec Luria resta à sa hauteur pour d'éventuelle questions et explications, ainsi que pour avoir le privilège d'être à ses côtés, car ravie d'être en compagnie d'une si jolie femme, sans que rien ne trahisse un tel état de pensée, laissant plus pensée qu'il était nerveux, la mains sur la paume de son épée. À là suite du cortège, le reste de l’escorte suivirent d'un pas lourd. Des soldats en armures complète, fixant le bas côtés, mains sur leur épées, prêt à dégainer ou encore sur leur arbalètes, hache de bataille ou claymore. Depuis la forêt, un œil aiguiser et avertie, verrait parfois des hommes se fondre dans le décor, fessant parfois des signes à l’attention des chevaliers, quelques un répondant d'un signe de tête.

   Après quelque dizaine de minutes, sans croiser le moindre danger, mais parfois des traces de sang noir ou d'un rouge brun sécher, comme si on avait tuer puis traîner plusieurs personne dans la forêt, en plus d'une légère odeur de pourriture. Ils passèrent même devant des rangers qui étaient en train jeter sur le bas côtés, une dizaines de cadavres appartenant visiblement à des gobelins, tandis que le cortège passait sur une route surplombant un petit ravin, d'où des cries de bêtes sauvages, sans doutes des loups, se fessait entendre. Sinon le voyage fut long, sans rien de palpitant, ci ce n'est d'admirer le paysage, les oiseaux et les écureuils. Parfois des cries se fessaient entendre, de bêtes ou de monstre, mais rien qui n'alla à leur rencontre, bien qu'a un moment, ¼ de l'escorte envoyer par Maxime s'enfonça dans les fourrés guider par des rangers qui visiblement était mal en point.

   Ce fut sur une petite colline dégager, après avoir traverser un autre fortin, qu'Alserac fut en vue. Tandis le chevalier Arnauld précisa qu'ils y seraient dans un peu plus d'heure.
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-Mon... pffff... seigneur !

   Courant à en perdre haleine, un écuyer s’arrêta au niveau de Maxime alors qu'il discutait avec ses capitaines, non loin de la grande porte, tandis que le peuple se masser de plus en plus derrière les hallebardiers et les soldats d'élites, peinant à reprendre son souffle, tendant de sa main un papier. Maxime s'en empara, lit rapidement le message et sourit.

-Bien, prend un cheval. Préviens le personnels, que tout soit prêt et je ne tolérerais aucune erreur ou manquement au devoir.
-B...bien mon seigneur.
-SOLDATS ! NOTRE REINE SERA BIENTÔT LÀ ! SOYEZ DIGNE D'ELLE ! Clamât haut et fort Maxime

   Un puissant crie lui répondit à Maxime, tandis que lui est ses seconds s'alignèrent, après être remonter sur leur destrier, fessant face à la grande porte, la grille lever, la porte ouverte. Quelque minute passèrent puis quelqu'un en haut de la muraille, agita un drapeau.

   De l'extérieur, le cortège était en vue de la porte, tandis que les chevaliers brisèrent leur formation et laissèrent passer le cortège, les laissant passer l'immense porte où il furent accueillirent par une nuée d'acclamation et des sons de trompette, au fur et à mesure que le cortège passer la porte, baigner par le soleil, soumit à pluie de pétale de rose, porter par le vent, tourbillonnant dans des motifs aléatoire, accompagnant le cortège, les hallebardiers relevant leur arme au passage du cortège, à qui les citoyens lancer des bouquets.

-VIVE LA REINE !
-LONGUE VIE À LA REINE !


   Se succédèrent, remplissant l'air, crier par le peuple alors qu'ils admiraient le cortège, le regard heureux et impatient, voulant voir la Reine, lançant des bouquets de fleurs à tours de bras, tandis que les pétales de roses continuer à suivre le cortège. Maxime et ses capitaines, ainsi que Jhorne, prirent la tête du cortège, guidant la Reine jusqu'au fort Anldor, qui se dressait devant eux, mes dominants de sa stature.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le jeudi 01 décembre 2016, 18:48:08
Le Commandant Maxime avait détaché un sacré convoi, et Elena, en se penchant hors du chariot, rougit en voyant tous ces cavaliers. Ils rejoignirent le fortin, l’avant-poste d’Alserac, ou sa base arrière. Un petit fortin assez délabré, qui servait surtout de zone de stockage, et permettait, quand Alserac était attaqué, de rapidement envoyer des cavaliers auprès d’autres garnisons. Le système défensif nexusien était un véritable maillage défensif de forteresses, chacune reliées entre elles par des grandes routes et par un système de forts intermédiaires, de fortins, et de tours de guet. C’était toute une construction complexe et sophistiquée, qui permettait à un superfort de recevoir du soutien venant d’un autre, et qui avait permis aux Nexusiens de repousser les puissantes Légions ashnardiennes.

Elena n’hésita pas à sortir de son  chariot, et salua les membres dans le fortin, en leur souriant. Comme toujours, elle était naturellement flattée de toute l’attention qu’on lui portait, de tous ces soldats qui se mettaient au garde-à-vous sur son passage. Après ce passage, elle en fut ragaillardie, oubliant les provocations d’Adamante, et le voyage se poursuivit. Alserac était encore loin, et elle observa encore le paysage. Cette fois-ci, une véritable armée les entourait, et, en chemin, elle vit régulièrement des patrouilles. La région n’était pas sûre, et les forces de Maxime patrouillaient fréquemment dans les environs, chassant les monstres qui s’aventuraient dans les montagnes pour redescendre aux alentours d’Alserac. Elle vit ainsi, en compagnie des soldats, des ouvriers, creusant des fosses et des charniers, tirant des bennes pour y balancer des cadavres grouillants de mouches et de pustules, notamment autour du lac et des rivières.

*Les noyeurs... Ils prolifèrent dans de telles régions...*

La Reine observait encore le paysage, le chariot remontant le long d’une forêt de pins et de sapins, continuant à longer le lac. Elle vit des cabanes de pêches, et des tours de surveillance. Le long du lac, de petits navires se déplaçaient, que ce soit pour pêcher, ou pour protéger la zone. Le chariot commença ensuite à grimper le long d’une colline, les chevaux devant s’y reprendre pour franchir le passage, et rejoignirent une colline, où, en face, l’épais château d’Alserac se dressait, immense et majestueux. Il était repérable par son immense donjon, formant comme une épaisse tour se dressant devant une série de murailles, de remparts, de corps de garde, et de tours. Le donjon d’Alserac était là, le fort Anldor, et Elena rejoignit la cour principale, filant le long du pont-levis, passant d’abord par un premier beffroi, à l’entrée du fort, puis, ensuite, sur le pont-levis.

À l’intérieur de la cour, il y avait une foule impressionnante, qui continuait ainsi jusqu’à l’entrée d’Anldor, sur le parvis où, manifestement, Elena ferait son discours. Le chariot s’arrêta donc, et la porte s’ouvrit, puis Elena ne tarda pas à descendre, faisant un salut de la main, la couronne sur sa tête. Alserac était autant un fort qu’une ville, et Elena sourit, les saluant de la main, pendant que les citoyens, par-dessus les gardes, ou depuis les murs ou leurs fenêtres, lançaient des bouquets de fleurs. Devant elle, Elena vit le Commandant Maxime, ainsi qu’un véritable colosse à la longue chevelure argentée.

*Jhorne...*

Elle avait entendu parler de lui Le « Colosse de Nexus », un guerrier maintes fois décoré, qui avait participé à un grand-nombre de batailles. Il était... Encore plusgrand que ce qu’elle pensait ! Elena lui sourit, puis commença à s’avancer, remontant les allées menant à Anldor.

Tout en marchant, Elena vit soudain plusieurs garçons, et leur sourit, puis tendit ses bras. D’un coup sur une épaule, un jeune garçon fut emmené devant Elena, qui le prit dfans ses bras, et lui sourit, en lui faisant un baiser sur une joue.

« Comment tu t’appelles, mon grand ?
 -  A... A... Alexis, Ma... Majesté ! »

Visiblement ému, Alexis rougissait comme une pivoine, et, en souriant, Elena le relâcha. Que la femme aime les enfants n’était un secret pour personne, et elle se pencha vers eux, venant les saluer pendant quelques instants, avant de se relever, et se retrouva avec un enfant la tenant dans chaque main, une jeune fille, et un petit garçon.

« Une tâche très importante vous incombe, mes chéris, leur glissa Elena. Vous êtes mes gardes du corps, maintenant ! »

Dans le dos d’Elena, Adamante ne put que sourire, et Elena continua à marcher... Jusqu’à passer un ultime corps de garde, qui l’amena devant l’entrée magistrale du fort (http://i.imgur.com/vy1zHeo.png). Et, quand elle entra, un chœur et des musiques résonnèrent, chantant l’un des hymnes nationaux de Nexus (https://www.youtube.com/watch?v=fjmhZL57PUM), tandis qu’elle découvrait le massif fort Anldor, se dressant à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de sa tête, nimbé par les rayons étincelants du soleil...
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le jeudi 02 février 2017, 17:41:21
   Le cortège, baigner dans un flot pétale, progressait plutôt lentement sous les regard admiratif et les acclamations de la foule, qui fessait pression sur les soldats, qui les empêcher d'avancer, les hallebardiers restant de marbres malgré les citoyens essayent de les pousser pour mieux voir le cortège. Alserac n'était pas une fort des plus important, même après son admission dans la ligne de défense, son avantage étant sa position stratégique, la pauvreté des sol en minerais ne lui donnait pas de réelle avantages, sans compter les régions environnantes, grouillant de monstre en tout genre. De mémoire, cela fessait très longtemps qu'un membre de la royauté était venue honorer les murs du Superfort, la foule en délire le prouvait, de même que l'état d'alerte que Maxime avait décrété, Alserac sur le pieds de guerre et près à subir à un siège à tout moment, chaque soldat ici présent prêt à ce battre.

   Les acclamations redoublèrent, quand la Reine descendit de son carrosse, sous les yeux songeur et inquiet de Maxime, qui en profita pour repérer du coin de l’œil ses hommes qui se mêler à la foule, suivant ainsi la Reine, prêt à intervenir si un badaud se montrer étrange ou avait des intentions douteuse. Mais la Reine n'était pas la seule à recevoir des acclamations, Jhorne en recevait aussi, bien moins nombreuse, mais assez pour qu'on le remarque, passant devant des enfants qui le regardaient bouche bées le voyant de près pour la première fois, car il fallait savoir qu'il se montrait assez peu aux citoyens. Il répondait d'un sourire éclatant, avançant d'une démarche plutôt noble et d'un petit signe de main. Et rien pour les autres, malgré leur importance, qui même habituer, ne pouvait s’empêcher d'être jaloux, sauf peut être Maxime qui préférait être redouter qu'acclamer.

   Remonter la route fut longue, s'adaptant au rythme de la Reine, qui marchait d'un pas gracieux, fessant part de sa prestance à son peuple. Le soleil était haut dans le ciel, le ciel bien clair, mais des nuages semblait arriver loin à l'est. Du haut de la montagne, dans les nids d'aigles, des hommes observer Alserac et les alentours, tout en pointant d'une baliste un dragon nain qui voletait au loin, ces bestioles bien que moins agressif que leur cousin géant, ils attaquaient souvent les hommes qui étaient dans les nids d'aigle.

   Un groupe d'enfant se tenait au pieds d'un hallebardier, l'un d'eux passant même sous ses jambes pour voir la Reine. Quand celle-ci se rapprocha, les enfants furent éblouit de la voir aussi prêt et le soldat surprit et ravit de la voir aussi prêt de même que ses collègues non loin de lui, ne pouvant s’empêcher de la regarder et d'admirer sa beauté... et ses formes. Par chance il arrivait à faire en sorte que son casque ne bouge pas trop et remercie le ciel d'avoir une armure à cet instant. Il s'écarta d'un mouvement mécanique, laissant la Reine voir une dizaine de tête qui l'admirait et qui semblait avoir croiser un ange. L'un d'eux eu même l'honneur de recevoir un baiser, sous les yeux jaloux de ses amis et émerveiller de sa mère qui faillit s’évanouir de bonheur. Le cortège s'était arrêter, pour ne pas laisser en plan la Reine, sous un geste impérieux de Maxime, laissant à la Reine le loisir de faire connaissance avec les enfants, avant de repartir avec deux d'entre eux, sous les regards jaloux des autres enfants, tandis que le cortège reprit sa route.

-Me... mince, pourquoi elle fait ça ? Chuchota Maxime, plus pour lui même que pour partager ses crainte.
-Maxime c'est juste des gosses, et puis la Reine fais ce qui lui plaît non ? Répliqua son second.
-Non, il à raison, ils vont la faire mourir de honte à force d'être rouge pivoine. Répondit un capitaine.

   Quelque rire étouffer se firent entendre, avant que Maxime ne les fasse taire en les assassinant de son regard noir qui s'illumina d'une lumière intense, un tic qu'il avait prit à chaque fois qu'il était en colère. Le cortège reprit sa marche, finissant de traverser la ville, arrivant enfin au fort Anldor, du nom de son premier dirigeant, un noble narcissique et égocentrique, mais qui était un remarquable marchant et plutôt apprécier à son époque. Comme convenue, un chœur composer d'enfant et d'adulte, choisit pour leur corde vocale et en partie pour leur apparence, se mirent à chanter un des hymnes de Nexus, accompagner par les meilleurs musiciens d'Alserac, bien évidemment. Rapidement Maxime et ses commandant descendirent de leur monture, tandis que les hommes qui suivaient le cortèges, se dispersèrent, alors que les vingts chevaliers qui avaient servit de guide, rejoignirent leur frère d'arme, laissant leur monture à leur écuyer. Maxime se dirigea vers la Reine, avant de se mettre à genoux devant elle, en inclinant sa tête, suivit de ses lieutenants, ainsi que de Jhorne, puis de l'ensemble des hommes présents.

-Votre majesté, c'est un grand honneur que de vous voir entre ses murs, Alserac se ravit de votre présence. J'espère que votre voyage fut des plus agréable. Clamat noblement Maxime, le respect s'imprimant dans chaque syllabe.

   Un grand honneur et une certaine fierté aussi, car Alserac abritait en son sein deux des personnes les plus importantes du pays désormais : la Reine Ivory et son Champion Jhorne. La foule resta ainsi, jusqu'à ce que la Reine leur demande de ce relever. Maxime ne reprit parole que quand il fut sur que la Reine n'avait plus rien à dire.

-J'ai fais préparer quelque victuailles et des chambres pour vous et votre suite. Si vous souhaitez en profiter de suite pour vous récupérer de votre voyage, je me ferais un plaisir de vous y conduire. Annonça Maxime en s’inclinant à nouveau. Sauf si vous souhaitez faire une visite des lieux. Quel que soit vos désirs, nous y répondrons avec ferveur.

Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 06 février 2017, 00:51:42
Bien au-delà de la noblesse, dont la corruption n’était malheureusement plus à prouver, l’armée était le principal soutien de la Couronne. Quand Liam était encore en vie, il était récurrent qu’il fasse une tournée des casernes et des forteresses. Le Lion de Nexus avait probablement été le Roi le plus populaire de toute l’histoire de la famille royale au sein de l’armée. Ancien Paladin, il était un guerrier très charismatique, qui avait su susciter autour de lui adhésion et fascination. Elena ne pourrait jamais avoir le même degré d’adhésion, n’ayant jamais fait ses classes militaires, mais elle espérait se montrer à la hauteur. Et, vu l’accueil qu’on lui faisait à Alserac, nul doute qu’elle était bien partie. C’était la différence entre la métropole et la province. La capitale du royaume sombrait sous les crises économiques, la paupérisation, la criminalité rampante... Mais ici, dans les provinces, les zones étaient plus calmes, et les gens avaient encore confiance dans les Ivory.

Elena était donc très émue, et écouter l’hymne national de Nexus, « Virtus Post Numnos » (« la vertu après l’argent »), ne manqua pas de la faire frissonner. On pouvait voir ses joues s’empourprer légèrement. C’était un véritable bain de foule, qui avait de quoi donner des cheveux blancs à ses gardes du corps. Néanmoins, Elena ne pouvait pas diriger le peuple tout en ayant une peur paranoïaque à l’encontre de ce dernier. Elle était convaincue, en son for intérieur, que la grande majorité des Nexusiens la soutenaient.

*Et ça, mine de rien, c’est quand même très encourageant...*

La jeune Reine se rapprocha ensuite du commandant du fort, Maxime, et lui sourit.

« Et c’est un grand honneur pour moi d’être ici, répliqua-t-elle. J’aurais aimé venir plus vite, mais  mon agenda est malheureusement surchargé. »

Néanmoins, Elena avait tenu à reprendre les visites de son père, de s’assurer du soutien de l’armée, qui avait été, après le massacre de la famille royale, la seule garante de la sécurité publique. Sans les liens que Liam avait renforcé entre la Couronne et l’armée, Elena était sûre que le royaume aurait sombré dans une guerre civile meurtrière. Maxime lui demanda ce qu’elle comptait faire.

« Hum... Eh bien, pour être honnête, la route a été longue, et j’ai été très impressionnée par la vue de votre château. Alors... Je ne suis pas contre un peu de repos. »

Toutefois, avant de faire ça, Elena se retourna vers le peuple, qui s’accumulait dans la cour.

« Mais... Je pense que je devrais leur parler, avant. »

Adamante acquiesça, et utilisa un sortilège qui permettait d’amplifier les cordes vocales d’Elena, en amplifiant les ondes sonores qui sortaient de sa bouche. Quand elle se racla la gorge, la clameur descendit progressivement, et Elena s’avança vers eux, les surplombant depuis le perron d’Alserac.

« Peuple d’Alserac ! s’exclama-t-elle alors. La dernière fois qu’un Ivory est venu vous voir, il s’agissait de mon père, et, d’après les chroniques que j’ai lu, la ferveur qu’il vit en arrivant ici était à la hauteur de celle que vous me faites en ce moment. Pour cela, je tenais à chaleureusement vous remercier ! »

Il y eut naturellement des vivats, pour la féliciter, et Elena sourit encore. C’était un discours totalement improvisé, et non celui qu’elle tiendrait plus tard. Elle souriait donc, et pencha la tête vers le bas, s’inclinant devant le peuple.

« Merci ! Merci à vous ! Longue vie à Nexus ! »
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le samedi 15 avril 2017, 22:35:49
   Que leur Reine suive les pas de son défunt père, ne pouvait que lui être bénéfique. La ligne de défense de Nexus, était assez loin des tumultes de Nexus et des jeux politique, car les attaques d'Ashnard, ou de multiples monstres en tout genre, accaparer l'attention des dirigeants des diverses forteresses et autre haut gradé. À leur yeux, Elena était la seule figure d'autorité et qui avait put rattraper les pas de son défunt père, digne de lui et digne d'être suivit et honoré. Cela ne s'étendait pas qu'a l'armée, les citoyens des ville-forteresses, partager le même point de vue, d'une autre trempe que ceux de la campagne ou de la grande ville, habituer à la guerre et aux sièges, ils voyaient en leur Reine une femme forte et honorable, qui avait su guider le peuple lors de son couronnement.

   Voilà donc pourquoi Alserac tout entier était vouer à la Reine, louant son nom et son prestige. Malgré son sérieux, Maxime se réjouissait intérieurement, à l'époque quand ce fut le grand Lion de Nexus qui vint honoré les mur d'Alserac, il n'était encore qu'un simple aspirant chevalier, ayant due voir de loin le Lion de Nexus. Aujourd'hui il pouvait voir et parler avec sa fille, la Reine Elena. De son côté, Jhorne était aussi ravi, ravi de la revoir depuis sa consécration en temps que Champion de Nexus et qu'elle n'avait pas peur de venir aussi loin de la sûreté de son palais, sur la premier ligne de défense et surtout à Alserac, qui avait connue une augmentation du rythme d'attaque depuis que Jhorne était devenue le grand Champion et qu'il avait tuer un des plus important général de l'armée d'Ashnard, et quelque légendes dans leur rang et autre soi disant champion.

   Alors que la Reine répondit à Maxime, exprimant son plaisir d'être ici et son besoin de repos, la foule fessait mouvement vers le fort, s'amassant près des portes, prenant de cours les hallebardiers qui tentait de le repousser avec leur main valide, les incitants à se calmer, en vain. Il s'amassèrent ainsi dans la cour intérieure, formant un cercle non loin de la Reine, tenue en respect par la simple présence des grandes pontes d'Alserac et de la Reine, afin de ne pas l'effrayer et que le maximum de monde puise la voir.

« Mais... Je pense que je devrais leur parler, avant. »
-Comme il vous plaira majesté. Répondit Maxime, avant de reculer de quelque pas, inclinant légèrement le buste, mains avant bras sur le ventre.

   Des centaines de yeux suivaient la Reine, des déclarations fusant de tout part, dont une déclaration d'amour, sans que personne ne puisse dire d'où cela venait. Les ovations cessèrent quand la Reine se racla la gorge et annonça d'une forte et sonore, modifier par magie :

« Peuple d’Alserac ! La dernière fois qu’un Ivory est venu vous voir, il s’agissait de mon père, et, d’après les chroniques que j’ai lu, la ferveur qu’il vit en arrivant ici était à la hauteur de celle que vous me faites en ce moment. Pour cela, je tenais à chaleureusement vous remercier ! »

   Les ovations reprirent de plus belle, l'encouragea en l'acclamant. Mais le plus surprenant, qui les fit taire tous, tout en provoquant les gros chez Maxime et d'autre de ces capitaines. La Reine s'inclina devant le peuple. Un geste aussi rare que perturbant, car c'est toujours le peuple qui s'incline devant le roi ou la noblesse. La nouvelle se répandit dans tout le peuple, avant que les acclamations reprenne, bien que encore surprit et encore plus respectueux et admiratif.

« Merci ! Merci à vous ! Longue vie à Nexus ! »

   Maxime, Jhorne, les chevaliers, les capitaines, les soldats, le peuple, reprirent en chœur son ovation, et rajoutant d'une même voix, fessant trembler Alserac sous la puissance du son, résonnant dans la montagne et dans la forêt :

-LONGUE VIE A LA REINE !

   Le calme revint lentement, Maxime invitant la Reine à le suivre, tandis que les lourdes portes de chênes s'ouvrait, tirer à l'intérieur, dévoilant un vaste hall, richement décoré et coquet (http://img1.wikia.nocookie.net/__cb20120608192527/finalfantasy/images/2/2e/LindblumCastleHall.png). Alors que le peuple repartait et que les soldats vaquaient à leur devoir, des serviteurs s'empressèrent de prendre les bagages de la Reine, avant que l'on ne guide son carrose vers les écuries, afin de nourrir et prendre soin des cheveux. Maxime guida la Reine dans les escaliers, expliquant qu'il la conduisait à ses appartement afin qu'elle puisse s'installer et se reposer, avant qu'elle ne soit prise par ses devoirs. Il lui ouvrit la porte, avant de la guider à travers couloirs et escaliers, décorer mais sans exubérance, rien de tapageur, des tableaux de paysages, d'Alserac ou de tout les anciens dirigeant de Alserac, ou bien de divers membres de la famille royales, gros, encadrer par des draps de velours rouge et or, armure diverse et diverse soierie.

   Maxime prenait le temps pour faire aussi une rapide visite des lieux, décrivant rapidement quelque ancien dirigeant digne d'être présenté, répondant  à ses questions et indiquant les chambres, une fois au septième étage, où pouvaient sa loger sa suite, avant qu'il n'arrive à la chambre qui lui était réserver, au fond d'un couloir les doubles portes gardés de pars et d'autre par des soldats en armure lourde (http://aphextal.deviantart.com/art/Knight-Concept-588263973), qui se mirent au garde à vous à leur approche, avant d'ouvrir les portes.

-Voici votre lieu de repos, elle possède deux chambres annexes si vous souhaitez avoir vos servantes non loin de vous ! Commença Maxime, en montrant la chambre d'un geste théâtrale. L'ensemble de notre service sera là pour le moindre de vos désirs, j'ai fais préparer quelque gâteries pour votre plaisir et une petite cloche est là si vous voulez qu'un page vienne pour vous. Continua t-il. Prenez votre temps, si vous souhaitez mangez ici, nous ferons venir vos victuailles, sauf si vous préférez mangez en notre compagnie dans la salle du trône, nous vous attendrons avec plaisir.

   Alors que les serviteurs déposaient délicatement ses affaires et que des servantes s'amener afin de servir la Reine, la Reine pouvait contempler une chambre spacieuse et grande, les fenêtres sur la droite ouvrant sur Alserac, un grand lit rond contre le mur du fond, au drap en velours bleu, un lion en fils d'or brodée dessus, des édredons blanc et en soie, quelque armoires et commodes, une table où étaient présentés de manière coquette diverse pâtisseries, une cruche de vin et des verres en argents. Par terre, se tenait diverse tapisserie, au même couloirs. Du coté droit du lit et sur le mur de gauche, se tenait deux portes, ouvrant sur des chambres avec deux étagères, une amoire et deux lit, plus petite, mais assez espacé tout de même et bien moins fournit niveau décoration, alors que dans la chambre se tenait, une armure polie, brillante et avec quelques pièce décoré d'or et d'argent, une épée au pommeau de chêne, sertie de petit rubis, un grand tableau représentant le Palais d'Ivoire et des fleurs sur une armoire.

-Je vais vous laissez vous reposer, sauf si vous avez des questions à me posez ! Conclue Maxime, dans une énième révérence.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le mardi 18 avril 2017, 00:49:53
Elena remercia poliment Maxime, et resta ensuite seule, en compagnie d’Adamante. Elena ne tarda pas à se diriger vers le balcon de sa chambre, d’où elle put constater que la vue (http://img110.xooimage.com/files/3/d/f/617853-521021f.png) était très impressionnante. La région autour d’Alserac était très sauvage. Le fort était perdu dans les montagnes, au fond d’un egrande vallée boisée, et, à droite comme à gauche, Elena pouvait voir les versants des antiques montagnes.

« C’est un lieu magnifique…
 -  Et très chargé en histoire », précisa Adamante.

Alserac avait connu de multiples escarmouches et conflits au cours des siècles, et, avant d’être entre les mains des Nexusiens, la vallée avait été sous la férule des nains. Ils avaient creusé des grottes, des galeries, afin d’installer leurs mines, et on disait encore que plusieurs mines pouvaient toujours être explorées, même si elles étaient très dangereuses. En tout cas, on pouvait encore trouver, dans la forêt, les anciens sanctuaires elfiques. Elena s’imprégnait de toute cette aura en observant la vallée. Les nuages volaient bas, donnant à cette scène un sentiment surréaliste.

« On dit même qu’il existe une ancienne cite naine souterraine, disparue depuis des éboulements. Plusieurs expéditions archéologiques ont déjà eu lieu ici pour tenter de la retrouver, mais en vain. »

Avant d’être reconverti en une super-forteresse, s’inscrivant ainsi dans le schéma défensif nexusien, Alserac avait aussi été un lieu de villégiature royal pendant certaines périodes estivales. Avec son grand lac, ses pistes, ses vastes forêts, la région était en effet des plus paisibles. Alserac avait aussi été le lieu de négociation entre les elfes, les nains, et les humains. Historiquement, ces trois races s’étaient battues pour les mêmes terres, et un conflit avait été enterré ici, entre ces murs.

Malgré l’érosion du temps, et les siècles qui s’enchaînaient, Alserac tenait toujours bon. Depuis le balcon, Elena pouvait voir plusieurs échafaudages sur certaines fortifications. Le long de la route, des chariots approchaient, amenant de la pierre depuis les carrières, tirées par des bœufs. C’était aussi l’avantage de la région. Alserac était autosuffisante en matière de gisements premiers. Les mines encore en activité permettaient de produire du fer, de la pierre, et d’autres minerais que les forgerons, les charpentiers, et les armuriers de la ville utilisaient pour réparer les murs, forger des armures, réparer et améliorer les épées… Alserac comptait aussi son lot d’enchanteurs et de boutiques magiques.

Toute une vie foisonnait ici, au milieu de la verdure et d’une vaste forêt.

« Mes parents passaient plusieurs semaines ici, à chaque fois…
 -  Et ce sera aussi notre cas. Tout ça… Bizarrement, ça me rend nostalgique. »

Un léger sourire se dessina sur les lèvres d’Elena. Elle comprenait tout à fait ce qu’Adamante disait. Avant de retourner à Nexus, Elena avait grandi dans un monastère, le monastère de Saint-Antoine, isolé et reclus sur une île. Quand elle avait rejoint la capitale, elle avait été submergée par l’immensité de cette ville. Son lit royal lui avait donné l’impression de se noyer dedans, tant il était différent de sa cellule au monastère. On prenait vite goût au luxe et au confort, mais Elena retrouvait, dans ce fort antique et guerrier, un peu de la solennité et de la sobriété du monastère où elle avait grandi.

« Où mange-t-on, ce soir ?
 -  Dans la salle du trône, cela va de soi.
 -  Hmmm…
 -  Mais n’oublie pas de te rendre à la bibliothèque.
 -  Oh, ça… Je n’ai pas oublié, non. »

Les deux femmes se regardèrent d’un air entendu. Inutile d’en rajouter plus, Elena savait qu’elle n’était pas venue ici que pour marcher sur les traces de son père…


Le soir
Salle du trône (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/c7/69/a2/c769a2f401aea5f319af4a47cc39f9ad.jpg)


Une grande table avait été dressée au centre de la salle du trône. Elena ne put s’empêcher de masquer son admiration en voyant les lieux, très impressionnants, avec des murs blancs immaculés, de grandes colonnes, et des ouvertures permettant d’obtenir de la lumière. Majestueux, la salle du trône était à l’image de la salle du trône de Nexus, similaire dans son architecture et dans son principe.

« Eh bien… C’est… Très impressionnant ! »

Il ne fallait pas oublier qu’Elena avait passé son enfance dans un monastère. Elle en avait encore des traces, mais, très rapidement, d’autres préoccupations se rappelèrent à elle.

Devant les plats et les odeurs s’échappant des cuisines… Son estomac se mit à gargouiller.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le mardi 18 avril 2017, 23:34:25
-Bien ma Reine, reposez vous bien.

   Maxime s'inclina une dernière fois, avant de se retirer se dirigeant vers ses propres appartements se rappelant qu'il devait envoyer des missives à toute la ligne pour les prévenir que la Reine était bien arriver. Toute le système de défense était sur le pied de guerre, plus que d'habitude en tout cas, certains ayant même créer des avants postes en urgences, afin d'y stationner des troupes afin d'être au plus près du parcours de la Reine. À peine s'engagea t-il dans l'escalier, qu'un homme  manqua de le renverser. Instinct guerrier, il attrapa l'inconnue et le plaqua contre un mur, une dague sur sa gorge, avant de reconnaître le responsable du pigeonnier.

-Hem... pardon. S'excusa Maxime. Qui à t-il ?
-Pouf... mon seigneur. Un message du Seigneur Moridon. Dit-il en tendant un message.
-Vraiment ? Dit Maxime, en saisissant le message.

   Il le lut rapidement, avant d'avoir une mine contrarier. Le message parler de la chute de l'avant poste Matar, celui du super fort de Moridon, bien qu'a des kilomètres de là et donc ne concernant pas Alserac. Il s'agissait d'une procédure classique, toute la lignes devait être au courant de la moindre perte d'avant poste ou fortin isoler, afin d'agir en réaction. Cela signifiait qu'il allait sûrement être soumit à un siège ou que Ashnard allait profiter de la brèche.

-Bien, par contre dite lui de rappeler son détachement. Bien que ses renforts seraient utiles, ils en auront pour quatre jours de marches forcés, il en aura sûrement bien besoin. Autre chose ?
-Non mon seigneur.
-Bien. Ah oui ! Préviens tous les seigneurs et forts que la Reine est en sûreté entre nos murs !
-Bien Mon seigneur.
-Tu peux disposer.

   Cela fait, tandis les deux hommes s'éloignèrent chacun dans leur direction. Mais aucun d'eux ne put sentir la présence d'une chose tapis dans les ombres de l'escalier, les espionnant à leur insu.

-Paaarrrfffaaaiiittt... souffla la créature, avant de disparaître dans les ombres.
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   Dans la salle du trône, bien vaste, riche et manufacturer. Selon l'histoire d'Alserac celui qui l'aurait créer se serait inspirer de la salle du trône du Palais d'Ivoire, guider par une fée, bien que cela tienne du mythe. Enfoncer dans la montagne, la pièce fut tailler à même la roche, les vitres servant de décoration, laisser passer les raies de lumière de pierre solaire, directement issus des Terraufair, des pierres lumineuses imitant le soleil, sans être aussi puissant. Fort pratique, mais horriblement chère et dure à extraire. Il avait aussi créer un passage secret derrière le trône, menant à un petit bastion plus haut dans la montagne, lui même à un chemin vers l'autre côté de la montagne, mais l'histoire et les batailles avaient eu raison du chemin, le bastion encore intacte cela dit. La salle du Trône n'était pas loin des cuisines et les bouches d'aérations habilement cacher, en apporter les effluves, tandis qu'on y accède presque directement par le couloir principale du hall, passant par un escalier et un imposant une salle, venant un petit jardin, une bibliothèque, un autel à la gloire de dieu au centre.

   Comme presque à chaque soir, un banquet était organisé, dommage que ce ne fut par l'anniversaire d'Alserac ou la date où Jhorne vainquit Erios, sauvant Alserac d'un sombre sort, cela aurait un banquet encore plus marquant.Trois tables était placer en U, celle de la base du côté du trône et les deux autres près des murs. Ici présent principalement les plus haut membres de l'armée et chevaliers, mais aussi des bourgeois et des marchants importants et ceux en charge d'Alserac, le chef des ingénieures partageant une coupe de vin avec l'intendante, alors que le mage principale d'Alserac prenaient place sur la table du fond, un coffre avec des pieds le suivant, suivit du maître soigneur, aider de son apprentie, ployant sous l'âge, sa longue barbe blanche témoignant de son ancienneté. On disait qu'il avait connue 3 commandants successif d'Alserac avant Maxime, ce dernier allant le saluer prenant de ses nouvelles de sa santé, avant de reprendre sa place, non loin, discutant avec le capitaine Hidas, qui partie au cuisine.

   Quand la Reine vint dans la salle, escorté par deux gardes qui l'avait suivit, restant à distance respectables, une ovation emplit la salle, tandis qu'un serviteur la guida à sa place, vers la table du fond, à une imposante chaise, imitant le trône un peu peu haut et en arrière, des coussins dessus, alors que des plats étaient déjà en place, alors que d'autre arriver par une pièce adjacente. Elle serait au côté de Maxime, qui avait troquer son armure contre une autre, plus légère et pratique. Il se leva et s'inclina, avant de déplacer sa chaise pour lui permettre de s'asseoir, avant de lui même reprendre sa place à sa droite, avant de lui offrit une coupe de vin. Quelque place à sa gauche étaient vide pour sa suite. Des petits-plats étaient déjà en place, amuses gueule divers, carafes de vins, hydromels et bière. Dans une entrée à la gauche de la Reine, sortaient les faibles clameur des cuisines et les effluves de bonne nourritures.

   L'humeur était joyeuse, les discussions certains bourgeois et personnalités importante d'Alserac se succéder parfois offrant quelque présent à la Reine et enchaînant les paroles mielleuses et louanges, avant de s’éclipser retournant à leur place. D'autre arriver, jusqu'à ce que Jhorne arrive, se baissant un peu pour passer dans l'embrasure de la porte, tunique en brocard argenté et un pantalon de soie bleu et d'immense chausse. Il échangea quelque parole, donna une tape dans le dos à un capitaine, l'envoyant tête la première dans une terrine, provoquant l'hilarité commune, avant de prendre place à côté de Maxime, s'asseyant sur un immense coussin qu'on venait tous juste d'apporter. Un serviteur amena un tonnelet, fessant office de chope pour Jhorne, qui adressa un grand sourire à la Reine. Maxime se leva, verre à la main qu'il brandit, son air toujours aussi sérieux.

-Camarades ! Levons notre verre à notre souveraine qui nous honore de sa présence ! Que son règne soit légendaire et sa lignée à jamais perpétuer  ! Clamât t-il sur un ton solennel
-GLOIRE ET HONNEUR ! Hurlèrent en cœur l'auditoire, en levant leur boisson.

   Tout ceci était visiblement répéter, afin d'honorer leur souveraine et sûrement de montré leur allégeance. Maxime se rassit, coupe au lèvre, avalant un peu de son vin, alors que Jhorne vida la moitié de son tonnelet. Des serveurs sortirent de l'entrée du mur, apportant divers plat : sanglier au vin, coupe de cuisse de poulet au citron sur lit de patate grenaille au herbes, langues de bœuf au noisette, entrecôtes de porcs caramélisé, salade elfique, cuisses de grenouille au vin, rognon de bœuf, rôtie de veau, accompagner de légumes multiples, tourte au bœuf, champignon et tomate farcie, soupe de poisson, huître, salade de fruit de mer et autre denrées, l'odeur seule capable de satisfaire un petit appétit

   Alors que les plats étaient disposer, chacun se servant avant de se régaler, on fit passer devant la Reine divers plats, la laissant choisir ce qu'elle voulait, afin de ne pas encombré sa table. Un œil aviser pourrait voir que chaque plat passer devant le mage, usant de sort pour déceler le moindre poison, tandis qu'un goûteur fessait son office. Sortant du couloir en face, troubadours et ménestrels firent leur entré, mettant de l'ambiance. Cet dernière était festif, quelque éclat de rire par moment, les plus fort ceux de Jhorne, alors que Loria (http://gpzang.deviantart.com/art/PR-Illustration-for-Monarch-437024235), se tenait sur un de ses genoux, savourant son entrecôtes de porcs caramélisé, alors que Jhorne avait face à lui un sanglier entier.

-Cela est votre goût majesté ? S’enquit Maxime.

   Après sa réponse il continua.

-Comment trouvez vous Alserac ?
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 24 avril 2017, 00:12:13
À Nexus, on mangeait bien. Le royaume était, non seulement une grande puissance commerciale, mais aussi agricole. L’agriculture nexusienne était, de fait, liée à l’activité commerciale nexusienne. Tekhos, par exemple, était l’un des plus gros clients nexusiens, et on s’arrachait, dans les restaurants de luxe tekhans, les crevettes de Nexus, les crabes, les poulets, la viande, ses bœufs... Même les Ashnardiens n’arrivaient pas à hauteur de la très riche gastronomie nexusienne, qui avait bénéficié de son statut de carrefour commercial pour s’enrichir, gastronomiquement parlant. On trouvait de tout dans les étals de Nexus. Des fruits, des légumes, des sales variées, des pâtisseries multiples, d’innombrables fruits de mer, de la volaille, de la charcuterie, de la boucherie... Sans parler du fromage, des boulangeries, des baguettes tendres et dorées...

Elena, par exemple, ne cachait pas un certain attrait pour les croissants le matin. Pour l’heure, elle était heureuse, ici, à Alserac. Il y faisait bon, et, même si le fort était immense, il était moins vaste que le Palais d’Ivoire, de sorte qu’elle arrivait à rapidement retrouver son chemin. Adamante ne la quittait pas, bien entendu, et le duo se retrouva donc dans la salle de banquet, où des entrées furent servies.

Le commandant d’Alserac, Maxime, était en compagnie d’une femme, Loria, qui rappelait beaucoup à Elena sa capitaine de la Garde, tant physiquement qu’étymologiquement, puisqu’elle s’appelait Luria. Elena mangeait tranquillement, assise à côté de Maxime, en bout de table, et pouvait voir que bien des gens la regardaient. Maxime avait dû réunir tout le gratin local, car il y avait, non seulement des soldats, mais aussi des bourgeois et des prêtres. Elena eut ainsi droit à de multiples poignées de main chaleureuses, et à des souvenirs de certains soldats âgés, évoquant les aventures du Lion de Nexus.

« Je vous remercie beaucoup... »

Elena ne pouvait pas dire grand-chose d’autre. Elle savait combien son père avait été un Roi populaire, un guerrier dont les actes héroïques et la dévotion avaient permis aux Nexusiens d’améliorer leur défense, et de repousser les Ashnardiens au-delà des frontières, et de raffermir les superforts. Oui, son père avait mené de brillantes campagnes militaires, renforcé l’armée royale, et elle, pour l’heure, ne faisait que vivre dans son ombre... Ainsi que dans celle de sa mère, Nöly Ivory, qui, elle, avait été une grande diplomate.

Liam & Nöly... Un couple magique, dont la mort tragique avait occulté les zones d’ombre et les critiques qu’on avait pu formuler sur eux. On ne pouvait que se demander comment Elena pouvait réussir à vivre, avec une telle situation, avec un tel héritage, et en sachant combien elle était, aux yeux de bien de ses sujets, mal-aimée.

Maxime l’arracha à ses pensées en lui demandant comment elle trouvait Alserac. Honnête, la Reine se retourna vers lui, et répondit rapidement :

« Eh bien... De ce que j’en ai vu, pour l’heure, c’est un endroit... Majestueux. Et très joli... La vue est particulièrement apaisante. »

Elena laissa planer quelques secondes, avant de reprendre :

« Je sens que je vais adorer visiter, non seulement votre ville, mais aussi la région environnante... Si c’est possible. »
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le jeudi 31 août 2017, 23:07:44
(HRP pour les lecteurs : ce début de réponse fais référence au rp A Machine For Pigs (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13316#top_subject))


« Eh bien... De ce que j’en ai vu, pour l’heure, c’est un endroit... Majestueux. Et très joli... La vue est particulièrement apaisante. »
-Vous m'envoyez ravie !
« Je sens que je vais adorer visiter, non seulement votre ville, mais aussi la région environnante... Si c’est possible. »
-Il sera fait selon vos désirs ! Je me ferais un plaisir de vous faire découvrir nos vallées, d'autant plus que vous arrivez à la bonne saison, la région est en fleur, les fées et les nymphes sont de sortie et le monarque est en période de migration. Expliqua Maxime. Un spectacle unique par ici. Demain sera l'une des dernières journées où nous pourront les voir. Nous partirons à l'heure qui vous conviendra, ou bien après demain, nous avons encore le temps, si vous voulez d'abord visité la ville.

   Il but un peu de son vin, et savoura son entrecôte avant de réengager la conversation, une lueur d'admiration naissant dans son regard, avant même de parler.

-J'ai eu des échos de l'affaire qui à secouer Nexus, celle de l'abattoir de Mandus, les enlèvements, les expériences et la tentative d'invocation d'une créature ancienne et malfaisante. Je n'ai que des bribes de l'histoire et toute sorte de rumeurs différente les une des autres, à mon grand regret, je sais peu de chose, si ce n'est que votre implication et les informations qui revienne le plus souvent. Commença t-il. Ce serait un honneur que d'écouter cette histoire directement de votre part, vous qui en avait eu une implication importante.

   Maxime se positionna pour lui faire face, déjà captiver, avant même qu'elle ne commence sont histoire.
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   Le récit fut assez long, mais captivant de bout en bout, Maxime passant par la surprise, l'admiration, le dégoût, la colère et l'inquiétude, selon les passages, n'en loupant aucune miette, si bien que quelque convive avait prêté l'oreille, les discutions se fessant plus basses et moins nombreuses. Jhorne, qui s'était baisser pour mieux écouter l'histoire, avait attirer l'attention, si bien que tout le monde écouter à l'envie leur Reine.

   Une fois que cette dernière eu finis, Maxime la couvait d'un regard d'admiration.

-C'est... c'est une histoire qui deviendra une légende ! Vous nous avez visiblement sauver d'un sombre trépas. Vous êtes bien la digne héritière du Lion de Nexus, et à mes yeux, partie pour dépasser sa légende.

   Même si la Reine n'avait pas eu de rôle sur la fin de l'histoire, à leur yeux, elle avait sauver Nexus, quand bien même elle n'avait pas participer au dernier évenement. Tous levèrent leur verre, et d'une même voix, hurlèrent :

-GLOIRE A LA REINE ! NOTRE SAUVEUSE !

   Réveillant au passage le Maître Soigneur, qui crue qu'on l'avait appeler et qu'on demander ses soins. Beaucoup acclamèrent aussi Adamante, la magicienne de la cour, qui n'était pas en reste.
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   Loin d'ici, dans un campement militaire plonger dans le noir, plonger dans une brume étrange, une créature fantomatique noir, laissant une traîne de fumé dans son sillage, rappelant le squelette d'un nourrisson, sans jambe et la colonne vertébrale anormalement longue et se mouvant comme un serpent, remonter le camps à grande vitesse, flottant dans les airs, passant devant des soldats, aucun ne le remarquant, ce dirigeant vers une énorme tente rouge et noir. Il entra dedans et se dirigea vers un homme en armure noir (http://h1fey.deviantart.com/art/ember-vanguard-597878086), assit sur une sorte de trône, à ses pieds un homme enchaîner et visiblement battue, le visage tuméfier, des doigts en moins, un œil cacher par un bandage ensanglanter. Derrière lui se tenait un homme massif (http://gpzang.deviantart.com/art/SoulBreaker-Project-Black-Sheep-487339911), rappelant les barbares des terres du nord, grand et muscler, une immense épée dans son dos.

   La créature remonta le long de la jambe de l'homme en armure, allant s'enrouler autour de son cou.

-Mmmaaaîîîîttrrreee !!! Llllaaaa Reeeiiinne eeesstt bbiiieeenn llààà !
Souffla t-il d'une voie spectrale, avant de disparaître, comme balayer par le vent.
-Parfais. J'ai bien fais de te faire confiance. Dit il en regardant l'homme à ses pieds.
-V.. vous... voyez... pitié, libérer moi... vous m'avez promit...
-L'ennuie, c'est que je n'aime pas les traîtres à leur patrie. Vouloir sauver ta vie contre celle de la Reine, je suis déçu de ta loyauté. Même si cela est une grande nouvelle de la savoir si près du front, je ne peux pas te pardonner.
-Vous... vous..

   Il ne put finir, l'homme envoya son pied dans sa mâchoire, avant de saisir son visage de sa main droite. Son visage fut nimbé de flamme noir et il hurla à la mort, jusqu'à que son crie ne meurt dans sa gorge et qu'il cesse de s'agiter. L'homme referma sa main et tira, extirpant des flammes une créature noir, nimbé de fumé noir, rappelant le squelette d'un nourrisson, avec la colonne vertébrale anormalement longue et souple. Il se releva et mit la créature face à lui.

-Vas à Alserac, espionne la Reine Elenia et le commandant Maxmisme, rapporte moi leur projet pour les jours à venir.

   Il lâcha la créature, qui chuta avant de se stopper à quelque centimètre du sol, et de filer comme une flèche.

-C'est Elena et Maxime.
Grogna le barbare derrière lui.
-Peu importe leur noms. Il sait ce qu'il doit faire Dariux. Répliqua l'homme.
-Darius. On attaque quand ? Ils s'impatientent et ce... Moridon doit être en train de nous pister.
-Maridon n'est pas une gêne, il ne pourra pas nous retrouver si il n'a pas un mage plus puissant que Zorc.
-Zork. C'est sûr, pour le camouflage et les portails dimensionnelle c'est un expert, mais pour le reste...
-Ça laisse à désirer, mais il se débrouille bien. Prépare les troupes, on lève le camps d'ici ce soir.
-Bien.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 04 septembre 2017, 01:04:59
L’histoire de l’abattoir Mandus était une longue histoire, difficile et complexe, et dont Elena n’avait d’ailleurs toujours pas saisi tous les aboutissants. Elle lui expliqua donc qu’Oswald Mandus était un homme d’affaires qui, après accompli un voyage dans une jungle exotique sauvage, Zerrikania, était revenu à Nexus, et avait utilisé sa fortune pour fonder un abattoir, afin de donner du travail aux pauvres et aux miséreux, qui étaient nombreux dans les bas-fonds de Nexus. Son abattoir avait plutôt bien marché, grâce à une excellente campagne publicitaire qui lui avait permis de recruter beaucoup d’ouvriers… Mais, dans les faits, il s’était avéré que, derrière cet abattoir, Mandus organisait un trafic des plus sinistres. À Zerrikania, il avait rencontré une menace supérieure et très ancienne, dont les légendes parlaient avec crainte et hantise : les Grands Anciens. Et, une fois de retour à Nexus, il avait utilisé l’abattoir et les souterrains pour construire une machine sinistre, dont le but était, en utilisant des sacrifices, d’accumuler de la magie, afin de créer un Portail qui permettrait de réveiller un Grand Ancien. Shub-Niggurath, en l’occurrence.

Au-delà de ça, Oswald avait aussi développé des mutations, transformant certains de ses prisonniers en redoutables hommes-porcs. Il s’était convaincu que le monde était perdu, qu’il disparaîtrait dans une guerre meurtrière, et avait donc fait appel à des forces redoutables pour, croyait-il dans sa démence, le sauver. Le premier geste significatif de Mandus avait été de sacrifier ses propres enfants, et de réunir ensuite des ESPers au centre de la Machine. Elena avait participé à ces évènements, mais c’était surtout à Adamante et à d’autres personnes qui l’avaient aidé, comme Shad Hoshisora, que la Machine avait été détruite. Oswald, dans un accès de lucidité, avait retrouvé la raison, et avait détruit sa propre construction.

Pour autant, tout était-il terminé ? La cour d’Alserac semblait très impressionnée par ce récit, et Elena sourit devant l’entrain et la vigueur de ses bannerets.

« Voilà des sujets qui vous sont fidèles, Majesté » plaisanta doucement Adamante.

Elena rougit légèrement, s’empourprant, et secoua la tête, avant de se relever, et de lever son verre.

« Oui… C’est le moins qu’on puisse dire. »

Quand l’effervescence retomba un petit peu, Elena se rassit, et se retourna vers Maxime.

« Toutefois, cette histoire n’est pas encore terminée. Oswald a forcément bénéficié de soutiens, d’appuis au sein du pouvoir pour l’aider à mettre en place une telle organisation sans que personne ne le réalise. »

Son ton s’était aggravé, tandis qu’elle exprimait à haute voix ses doutes sur la réalité de ce qui s’était passé.

« Il y a une conspiration au sein du royaume, Commandant, et je dois savoir à qui me vouer pour éviter que la Couronne ne s’effondre définitivement… »
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le samedi 04 novembre 2017, 00:19:03
   Bien loin des troubles de Nexus, Alserac, comme la majorité du système de défense, n'avait de partie prit que la couronne et le bien de Nexus, trop occuper à repousser les troupes d'Ashnard pour accorder du temps aux nobles, ministres, et autre vautour de la cour, venue uniquement pour parler de soutien dans leur course au pouvoir. Des militaires, et des citoyens, bien trop occuper à repousser les menaces et trop loin pour réaliser pleinement les joutes politiques déchirant Nexus.

   La suite fit donc l'effet d'une douche froide pour Maxime, et au reste des convives qui purent l'entendre, quand la Reine exprima ses inquiétudes à haute de voix. Bien que les discussions aller toujours de bon train, quelque une se fessait plus faible, parmi les nobles et certains capitaines, discutant sur les paroles de la Reine. Quelque uns semblaient tendues, comme viser, ce qui ne manqua pas d'attirer l’œil expert et avertie de Maxime, malgré leur tentative pour le cacher. Ce dernier repoussa sa chaise, surprenant et instaurant le silence. Il se mit à genoux, mains sur la poitrine et abaissant son buste, sans jamais quitter la reine des yeux. Il voyait sa Reine inquiète, en manque d'appuis et à la recherche de personne en qui ce fier, il ne voyait qu'une chose à faire.

-Moi, Maxime, dit le Lumineux, commandant et gardien d'Alserac, ayant fait serment de dédier ma vie à la protection de Nexus, jure de ma loyauté à la couronne et à la Reine Elena, à sa protection et à sa survit. Vos ennemies sont ceux d'Alserac et ceux de la 1er ligne de défense. Commandez et j’obéirais.
-Moi, Jhorne, dit le Colosse de Nexus, Champion de Nexus, ayant fait serment de détruire toute menace et de protéger Nexus, jure de ma loyauté à la couronne et à la Reine Elena, à sa protection et à sa survit. Je dédie ma vie à la votre, diriger mon bras armée contre vos ennemies. Commandez et j’obéirais.
-Moi, Eros, bras droit de Maxime le Lumineux, ayant fais serment de repousser l'ennemie jusqu'à la mort, jure de ma loyauté à la couronne et à la Reine Elena, à sa protection et à sa survit. Je vous servirais jusqu'à ma mort et celle de vos ennemies. Commandez et j'obéirais.
-Moi, Loria, Capitaine des chevaliers d'Alserac, ayant fait serment de repousser l'ennemie jusqu'à là mort, jure de ma loyauté à la couronne et à la Reine Elena, à sa protection et à sa survit. Aussi longtemps que je vivrais, je suis à votre service. Commandez et j'obéirais.

   L'un après l'autre, les membres les plus importantes d'Alserac renouèrent leur serments et leur loyauté. Le mage de la cour, suivit du Maître Soigneur, fessant craquer dangereusement son dos, puis des autres capitaines, qui dégainèrent des épées courtes, annonçant presque en canon leur serment et leur loyauté, puis le reste suivit. Maxime se releva, et repris la parole, sur un ton solennelle.

-Quelque soit les troubles, vos ennemies ou les menaces, vous ne serez jamais seule pour les affronté. Vous ne manquez pas d'allier, quand bien même Nexus puise être un repaire de vautour et loin, Alserac sera toujours là pour vous et prêt à vous rejoindre.
-Et vous pouvez compter sur votre champion pour assurer la loyauté de l'armée et détruire vos ennemies. N'est pas encore née, la menace que je ne pourrais pas occire. Ré-enchérie Jhorne sur le même ton. Je vous accompagne à Nexus si cela peut vous aider.

   Autour d'elle, ce dresser les hommes et femmes qui avait renouer leur serment, montrant qu'elle pouvait compter sur eux ! La tension resta à son comble jusqu'à ce que Maxime ne reprenne et ne lève son verre.

-Cette soirée devait fêter votre arriver, mais elle fête maintenant votre réussite en tant que Reine de Nexus. Annonça Maxime.

   L'ambiance perdit de son importance, au profit de la bonne humeur et de la bonne entende, la musique reprenant, les bouffons amusant les convives. Après les plats, suivirent les fromages, pour finir sur les desserts, le tout arroser de vin et d'hydromel, Jhorne se mettant à narrer ses faits d'armes sans trop de raison, une serveuse sur un de ses bras, des capitaines enchaînant les chants militaires, d'autre quelque peu grivoise et le mage offrant quelque tour de magie. Le banquet finis donc tard dans la nuit, les convives prenant peu à peu congés, jusqu'à ce que tous parte, ne laissant que les domestiques, qui profiter des fonts de carafes ou de la nourriture qui n'avait peu ou pas été toucher.

   La Reine fut raccompagner par Maxime, et une escorte de six capitaines encore sobre, en plus du mage et de Eros, jusqu'à sa chambre, avant de lui souhaiter un agréable sommeille et de prendre congé, doublant les patrouilles par la même occasion. Toujours suivit des capitaines, ils se dirigèrent vers son bureau, afin d'établir la sortie de la Reine à l'extérieur.

-Bien. Commença Maxime, une fois autour de la table et une carte déployer. Quelles sont vos suggestions ?
-Un tour sur le côté est du lac, une petite falaise facile d'accès offre un panorama sur une partie de la région, Alserac comprit. Des rangers sont encore sur place au dernières nouvelles, aucun risque de trouver une bestiole. Pour le pique nique ça serait idéale. Lança le capitaine Hidas
-La zone ouest de la forêt en bordure d'Alserac, c'est là qu'on trouvera encore des monarques, il y a quelque colline, mais rien de méchant. De plus la forêt est plutôt dégager, facile pour ce déployer. Poursuivit Eros. Et puis si on veut organiser un chasse, l'endroit si prête bien.
-On pourrait la faire monté à un nid d'aigle ? La vision est à couper le souffle. Ajouta un Isac
-Faudra évite la cascade plus au nord-ouest de la zone des monarques, le clan Ogre Crane-Blanc s'y est installer, depuis que lord Horras à entrepris de les chasser de ses terres. Dit Médros en la désignant sur la carte. Ça fais chier, mais on à les cantonner ici avec Jhorne, c'était plutôt beau à voir.
-Et les grottes sur le flanc est de la montagne ? D'après les rapports elles sont... Commença Ekekios
-Trop dangereux, depuis le nettoyage, qui sait quelle genre de bestiole s'y est réfugier, et puis j'y suis aller il y'a un bout de temps, ça vaut pas trop le détour. Coupa Médros.
-La région n'est pas des plus riches en matières de visite. Fit remarqué Elkros, songeur.
-On fera avec, on pourra toujours faire des ballades en forêt ou le tour du lac. Alserac n'est pas des plus réputé pour ses paysages après tout. Répondit Elroc.
-On part donc avec ça. Conclue Maxime. On pourra toujours tomber sur un lieu intéressant sur le chemin. Hidas, vous serez en charge de l'équipe de reconnaissance pour la falaise près du lac dé les première heure du soleil, Médros, vous vous occupez de la forêt, même horaire, on commencera par là. Elroc et Elkros, vous serez en charge des patrouilles, on à peut être nettoyer les zones dangereuses pour sa majesté, mais on est pas à l’abri d'une mauvaise surprise. Eros, tu sera en charge d'Alserac, je ferrais partie de l'escorte avec Jhorne, les lames vétérans et les chevaliers d'Alserac. Isac, durant notre ballade, essayer de trouver le nid d'aigle le plus accessible et avec le meilleur point de vue. Le reste vous restez en alerte, je veux que vos bataillons soit près en cas de problème. Le signal sera le même. Nous partirons quand le souhaitera la Reine, on se tiendras informer par pigeons voyageurs. Des questions ?

   Tous lui répondirent par la négative.

-Très bien, vous pouvez disposer.

   Les capitaines le saluèrent avant de quitter la salle, Eros s'attarda sur la carte, avant de prendre congé, tandis que Maxime traça le parcours, réfléchissant sur la route à prendre. Et ainsi, il ne put se rendre compte d'une créature serpentine, glissant dans les ombres.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 06 novembre 2017, 00:33:50
Elena n’avait jamais douté de la loyauté des gens d’Alserac, mais, même malgré ça, les voir spontanément mettre le genou à terre, en lui renouvelant leur allégeance, n’avait pas manqué de faire battre son cœur. Comme on le disait, les gens de la province étaient bien plus respectueux de la Couronne que les métropolitains de la capitale. Elena avait largement eu raison d’entreprendre ce voyage militaire, qui lui servait, non pas tant à surveiller ses vassaux, qu’à leur montrer qu’elle tenait à eux, si jamais les choses venaient à se compliquer. La Reine ne se faisait guère d’illusions, elle avait beaucoup d’ennemis, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du royaume. Et, parmi tous ces ennemis, aucun ne l’inquiétait davantage que la fameuse Monarchie de la Rose. D’après ses informations, c’était elle qui était à l’origine de la mort de ses parents, elle qui avait déclenché le cyclone qui avait détruit le yacht royal... Tout ça pour la tuer. La Monarchie de la Rose, le bras armé d’un ancien Empereur ashnardien ayant sombré dans la folie, le Roi Cramoisi. Une menace supérieure à celle d’Ashnard, qui impliquait une vieille prophétie, faisant d’Elena l’ennemie du Roi Cramoisi, destinée à réunir, autour d’elle, treize Immortels, qui, ensemble, arriveraient à vaincre le Roi Cramoisi.

Ce soir, dans sa chambre, Elena ressassait ces informations. Adamante était avec elle. Même si le Commandant Maxime avait donén à Adamante une chambre proche, la magicienne avait toujours pour habitude de venir veiller sur Elena, installant d’ultimes protections magiques. Un luxe de protection indispensable, car Elena était la dernière des Ivory. Si jamais elle venait à disparaître, alors la stabilité politique que les Ivory avaient toujours incarné, à Nexus, s’effondrerait également.

« Alserac, c’est vraiment les profondeurs de Nexus, Elena...
 -  Ce sont ces régions qui ont fait la fortune de Nexus, riches en matières premières et en ressources magiques.
 -  De ce point de vue, Alserac offre bien des richesses. Ce n’est pas qu’une simple terre frontalière, ses mines sont des valeurs précieuses. »

Elena hocha la tête. Elle savait que des bateaux venaient depuis le lac d’Alserac jusqu’à Nexus pour y vendre les biens que la région produisait. En réalité, c’était un excellent lieu de villégiature. Depuis le balcon de la chambre, Elena avait une vue incroyable sur la région. La vallée d’Alserac était une belle forêt s’étalant au milieu d’épaisses montagnes enneigées à gauche et à droite. Un spectacle somptueux à voir, surtout quand le soleil se couchait. Adamante avait d’ailleurs installé des glyphes de protection sur le balcon, avant d’entretenir la cheminée.

« Voilà... Comme ça, tu vas pouvoir passer une bonne nuit, Elena.
 -  Merci de t’occuper autant de moi. »

Adamante esquissa un léger sourire, tout en se dirigeant vers la porte.

« Mais c’est à ça que je sers. »

Elena écrivit quelques notes dans son journal, avant de finalement se coucher à son tour. Les draps étaient propres, le lit confortable, et elle ne tarda pas à s’endormir, sans savoir que, dehors, une créature ophidienne se rapprochait, filant le long des remparts pour se rapprocher discrètement de l’impressionnant donjon d’Alserac...
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le lundi 30 juillet 2018, 00:34:46
   Une ombre parmi d'autre, filant entre les jambes des gardes, vide d'existence et absent de toute forme de présence, visible et détectable que si son maître le lui en donne l'ordre. L'horrible créature rappelant le squelette d'un nourrisson sans jambe ni bassin et une longue colonne vertébrale, passé inaperçue, nul ne détectant sa présence, perdue entre deux dimensions. Il cherchait la Reine, savoir ce qu'elle ferait, bien qu'il avait déjà les informations qui fallait, mais il devait en savoir plus. Il remonta rapidement le long des murs, usant de ses mains pour user de support inexistant, observant rapidement à travers les fenêtres ou les balcons, jusqu'à arriver en vue de celle de la Reine. Il s'approcha lentement, prenant une forme de squelette de serpent, avant de se stopper. Devant lui, visible que par un être de son acabit, se dresser les effluves de magie, bien plus importante que celle utiliser par celle des mages d'Alserac, assez pour le détruire. La moindre source de magie assez forte ou concentré suffirait à détruire cet être, qui recula fasse au danger et qui fila donc hors d'Alserac, rejoignant son maître.
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-Intéressant. Maxisme prévoit donc une petit balade. Lança le mystérieux commandant Ashnardien, en sortant une carte réaliser à force de multiple assaut, une fois que ça marionnette lui avait souffler ce qu'elle avait vue et entendue.
-Maxime. On peut leur tendre des embuscades, avec eux ça serait régler. Lança Darius
-Pas avec lui. Répliqua le magicien Zork d'une voix cassée et rauque. Au vue de sa réputation, il faudra plutôt une armée pour atteindre la Reine.
-D'autant plus que George sera là et la Reine aura le temps d’évacué dans l'enceinte d'Alserac. Il vaut mieux agir finement. Ajouta l'inconnue. Zorque, allez ici et ouvrez un portail pour Dorius et ses hommes et assurez vous de les cacher. Tarius, faite en sorte que Maxzime fasse évacuer la Reine à Alserac et qu'il rappel ses troupes. Placez vous ici, c'est normalement leur première escale. Vous Zort, placez vous ici. Si j'étais Maxcime, j’enverrais des hommes ici pour sécuriser la zone, au moins un homme assez important et assez haut placer.
-Zork, Darius et Maxime. Corrigea Darius. Et c'est qui ce George ? Demanda t-il à la suite, perplexe, ne voyant pas à qui son chef avait écorché le nom.
-Cela sera un coup de maître ! S'exclama Zork après quelque instant de réflexion. Le plan initiale sera plus facile et rapide à mettre en place ! On gagne plusieurs jours au moins ! Brillamment pensé !
-J'en suis flatté. D'ailleurs je ne peux que remercier votre concours, sans vous ce plan n'aurais jamais existé. Remercia l'inconnue
-Brisé les interdits facilite toujours les choses. Répondit Humblement Zork. Et je souhaite ardemment la réussite de ce plan.
-Je le souhaite tout autant, si ce n'est plus, que vous.
-Bon, j'vais préparer mes gars et prendre quelque B.... Commença Darius en se dirigeant vers la sortie.
-Vous êtes sur ? Coupa le mage. Ils ne sont pas facile à contrôler.
-L'appel du sang et du combat faciliteras leur contrôle. Répliqua Darius. Y a que sa pour amadouer un guerrier en manque, en plus de quelqu'un de plus fort.

   Sur ces mots, il sortie de la tente, suivit du mage. L'homme inconnue fit sonner une cloche et un soldat se présenta quelque seconde plus tard.

-Oui commandant ? Dit il en se mettant au garde à vous.
-Amenez moi les prisonnières.
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   Le soleil c'était lever depuis quelque minutes maintenant, mais Maxime étaient déjà debout et dans la cour principale du donjon, entrain de discuté avec les capitaines de la marche à suivre, alors que plus de 200 soldats étaient entrain d'attendre aux gardes à vous, tandis que Loria passait en revue les 15 Chevaliers d'Alserac choisit pour rejoindre la garde rapprocher de la Reine. Quand à Jhorne, ce dernière finissait de se préparer dans sa chambre, une ancienne réserve aménagé, sifflotant l'hymne de Nexus.

-On part sans prévenir ? Lança quelqu'un en entrant.
-Ahah ! Lança Jhorne. Orion ! Tu as finis ta mission ?
-Oui, je suis rentré ce matin avec Ariel. Répondit-il. Chasser les orcs avec les hommes du lord Maltar n'est pas chose facile, bien trop porter sur les attaques frontales et ils n'ont eu cesse de reprocher ton absence.
-La Reine avant tout. Répondit l'intéresser, en finissant d'enfiler son armure. Que ce serait Alserac si le champion n'y était pas présent pour la Reine.
-D'ailleurs tu lui à fais peur en te montrant ? Demanda Orion.
-Juste un peu d'ombre. Rigola Jhorne en se levant. Tu viens avec nous ?
-Parcourir les terres en compagnie de sa majesté serait un honneur. Clama Orion. Mais je n'aspire qu'au repos pour le moment.
-Dans ce cas repose toi bien camarade ! Dit Jhorne en sortant de sa chambre, suivit de Orion, avant qu'il ne rejoigne ses quartiers.

   Jhorne rejoignit rapidement la cour, saluant plusieurs garde, avant d'arriver en vue des troupes qui accompagnerons la Reine. Il ne resté que Maxime, Loria et ses chevaliers et pas moins de 100 fantassins d'élites, en plus des soldats ayant accompagner la Reine durant son périple, dame Luria et 5 mages de guerres. Sans compter la cavalerie au pied de guerre et le système de pigeon voyageur mit en place.

-Bien, nous sommes au complet. Lança Maxime, un fois que Jhorne soit arriver, avant d’enchaîner rapidement sur la marche à suivre. On ne pourra pas se servir du carrosse là ou nous allons, j’attends de vous que vous lui serviez de bouclier humain. En cas de problème, Loria assurera avec Luria le rapatriement de la Reine avec les chevaliers et les mages de guerre. Expliqua Maxime. Jhorne tu reste auprès de sa majesté si le besoin s'en fais sentir, sinon tu restera avec moi pour repousser les menaces. Les capitaines Hidas, Médros, Elroc et Elkros sont partie en reconnaissance et nous préviendrons de tout danger.
-La ballade commence où ? Demanda Jhorne.
-Sur les collines des monarques, c'est la saison et c'est un de plus beau moment de l'année, mieux vaux y aller le plus tôt possible. Annonça Maxime. On enchaîne avec un tour du lac, on à ressortie les péniches pour une petite traverser, avant d'aller sur la falaise qui surplombe le lac et on finira sur un des nids d'aigles qui offre le meilleurs point de vue sur la région. Isac s'en occupe en ce moment d'ailleurs. Conclue Maxime.

   Ce fut après quelque minute, que la Reine fit son apparition, escorté par 5 soldats et sa confidente Adamante. Aux mêmes moment, des écuyers sortir plusieurs chevaux des écuries, principalement des purs sangs, dont un à la robe blanche, drapé au couleur de Nexus, les accessoire débordant d’armoire et de luxe, les autres aux robes noir ou marron, équiper de maille et d'armure, fais pour la guerre. Maxime s'inclina, suivit des autres, tandis que les soldats levèrent leur armes et les oriflammes et saluèrent leur souveraine.

-J'espère que vous avez passer la plus agréable des nuits. Annonça Maxime. Et que le petit déjeuner été à votre goût.

   Ce fut seulement quand la Reine lui répondit et qu'elle lui demanda de se relever, que Maxime se releva et attaqua le programme.

-Conformément à vos souhaits, j'ai fais en sorte que l'ont vous fasse visité les plus belles parties de nos régions. Le déplacement en carrosse sera malheureusement impossible pour les endroits où nous allons, aussi je vous ai fais préparer une de nos meilleurs monture : Blanche. Dit il en montrant le pur sang blanc. Elle est docile et douce, vous n'aurez aucun risque avec elle et est facile à contrôlé. De plus, elle connaît ces régions par cœurs et n'est pas facile à impressionner, le voyage sera des plus sur avec elle. Conclue Maxime.

   L'animal regarda la Reine en secouant sa tête quand elle entendit son nom. Des pages amenèrent un escabeau afin de facilité la monté de sa majesté. Blanche se montra docile et ne bougea pas, tandis que la Reine s'installa sur la selle, qui avait un coussin pour rendre le plus confortable possible son voyage. On présenta un cheval à Adamante, tandis la capitaine de la garde de la Reine monta sur le siens, suivit de ses hommes. Maxime, Loria et les 15 chevaliers montèrent leur propre monture, tandis que 4 chevaux portaient plusieurs sacs et caisses. Une fois en formation, la troupe sortie, de la cours du fort Anldor, sous les vivats de la foule, remontant l'allée principale jusqu'aux portes. Entre temps, Maxime avait reçu plusieurs pigeon voyageurs, lui confirmant la sécurité des lieux à visité.

   Une fois que l'expédition traversa les portes, sous les yeux des gardes en alerte regardant l'horizon, la troupe s'organisa :

   Maxime était à la tête du peloton, La Reine était au centre du noyau de tête du peloton, à ses côtés se tenait bien évidemment Adamante, mais aussi Loria, Luria et Jhorne juste derrière suivit des 5 mages. Les 15 chevaliers et la garde rapprocher de la Reine se dresser tout autour, formant une demie lune autour du noyau, tandis que les 100 soldats formèrents plusieurs groupes autour de la formation principale et les groupes assurant l'arrière s'occuper chevaux de trait. Le tout assez espacer pour permettre aux chevaux et aux soldats d'évoluer en cas d'attaque et à la Reine de ne pas se sentir oppresser et de pouvoir admiré le paysage.

   En prenant l'axe principale, on traverse une forêt assez éclaircit et portant encore les stigmates des divers sièges, des arbres fracassés, certains découper ou carrément une clairière vierge de tout arbre et buisson, ayant servit de multiple fois de zone de campement. Un fois sortie, on était en hauteur par rapport au lac, ou on pouvait déjà admirer les reflets du soleil sur la surface lise de l'eau, un moulin à eau, fessant office de port, à l'opposé de la route principale, sur la rive gauche, ainsi qu'une partie de la forêt longeant le lac et une falaise se tenant à une centaine de mettre de la tour. Les reflets de soleils empêcher de bien voir ce qu'il y avait sur la falaise, mais on pouvait devenir un terrain vaque entourer d'arbre.

   Mais la troupe pris une route annexe, se perdant dans les bois, se dirigeant vers le première lieu de visite : les collines aux monarques, lieux de migration de ces papillons.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le jeudi 02 août 2018, 10:40:02
« Mais… Une centaine de gardes pour m’escorter, n’est-ce pas un peu trop…
 -  Cesse de remuer, petite Reine rebelle ! »

Adamante la sermonnait en tirant sur la ceinture, et Elena sursauta en sentant l’air se couper brusquement.

« Hey ! Pas si fort !
 -  Hmmm… Auriez-vous pris quelques kilos, Majesté ?
 -  Adamante ! la rabroua-t-elle. Je ne te permets pas de… Haaa !! »

La magicienne tira encore un coup sec sur la ceinture, faisant taire Elena, avant de cesser ses plaisanteries. Elle attacha la ceinture de son pantalon en cuir, et observa le jeune Reine dans le miroir. Si Adamante portait toujours sa robe de magicienne pour la sortie à cheval, elle avait habillé Elena pour l’occasion, en la dotant d’un pantalon en cuir, d’une veste et d’un gilet. Ainsi habillée, la Reine s’observa dans le miroir. Elle était peu habituée à porter des pantalons, et remua doucement sur place, espérant que ce vêtement ne moulait pas trop ses fesses… Car Adamante était tout à fait capable de lui faire ce genre de choses !

Plus sérieusement, Elena avait été surprise d’apprendre qu’une escorte de plus d’une centaine d’hommes l’accompagnerait. Cette journée allait les amener à se promener à divers endroits symboliques de la région d’Alserac, en commençant par les Collines aux Monarques, des collines connues pour les envolées de papillons. Elena espérait aussi bien voir les furolucioles du lac d’Alserac. Mine de rien, cette région reculée était assez riche, et, dans les carnets de voyage de sa mère, Elena avait consciencieusement lu les éléments concernant Alserac. Et Jamiël lui avait confirmé que sa mère avait adoré les furolucioles d’Alserac. Ces lucioles lumineuses sortaient à partir du crépuscule, et on disait qu’elles pouvaient exaucer les vœux.

« Ta sécurité est plus importante que tout. Le Commandant Maxime ne veut pas que le moindre incident arrive.
 -  Oui, enfin, avec autant de gens, je ne suis pas sûre de pouvoir vraiment profiter de ce moment, moi. Mes parents n’avaient qu’une dizaine de chevaliers près d’eux, et ils restaient à distance !
 -  Oui, mais Elena Ivory n’est pas encore la Lionne de Nexus, et tu es plus précieuse que ne le furent tes parents. »

Elena Ivory était la dernière Ivory en vie. Sa place était donc fondamentale, car sa mort signifierait la fin de la légendaire dynastie des Ivory, une famille qui dirigeait Nexus depuis la fin du Triumvirat. Nexus n’avait connu qu’une seule famille royale, et le royaume n’était pas encore prêt à devoir changer de famille. Elena acquiesça donc, et sortit. Elle avait plutôt bien dormi, et déjeuna tranquillement, mangeant de la nourriture locale. Elle avait tenu à manger local, et goûta donc à du fromage avec du pain. Un repas frugal, mais qui illustrait la nature de la jeune Reine, qui avait été éduquée dans un monastère.

Elle se rendit ensuite aux écuries, et haussa les épaules en voyant qu’un escabeau lui avait été préparé pour qu’elle grimpe sur Blanche.

« Je ne suis pas totalement incompétente ! » rappela-t-elle.

Elle grimpa sur le cheval sans l’aide de l’escabeau, et sursauta en sentant le coussin. Ses joues s’illuminèrent de colère, et elle attrapa le coussin, puis le jeta à un écuyer.

« Donnez-le à un orphelinat, pour qu’un jeune garçon puisse s’y asseoir, je n’en ai pas besoin ! »

Adamante chevaucha également un cheval. Sa robe étant ample, elle ne l’empêcha nullement de se positionner, puis le duo sortit. Elena leva la main devant la foule vivace qui s’était accumulée, un grand sourire ravi sur les lèvres. Oh, il y avait du monde ! Beaucoup de gens s’étaient regroupés ici, témoignant encore de l’affection que Nexus ressentait pour sa Reine au-delà de la capitale. Heureuse, Elena serait bien restée plus longtemps, mais elle était au cœur d’un véritable défilé militaire, qui les amena ensuite dans le bois.

La forêt d’Alserac était très sauvage, avec de multiples arbres, et des montagnes visibles tout autour, formant un impressionnant mur de rocailles et de rochers.

*C’est vraiment une région très particulière…*

Un dépaysement total par rapport au Palais d’Ivoire ! Elle suivait donc la troupe le long de la forêt, profitant de la paix ambiante pour humer l’air frais, ses fins doigts gantés caressant parfois quelques feuilles...
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le mardi 09 octobre 2018, 19:45:09
   On pouvais taxer de Maxime de paranoïaque, mais pour lui c'était justifier. La dernière descendante des Ivory était présente sur la première ligne de défense, sujette à de multiples sièges, embuscade et espionnage, soit l'un des endroits les plus dangereux de tout le territoire de Nexus, sans parler des monstres. D'ailleurs la purge faite par Maxime pour éliminer toute menace sur les terres d'Alserac lui avait coûté près d'une centaine d'hommes. L'escorte était imposante, mais la formation permettait à la Reine d'apprécier le paysage au mieux, les hommes assez espacer pour lui dégager la vue. Suivant un sentier de terre, la troupe traversa une forêt de pin espacer, permettant de voir loin, si bien qu'on put apercevoir un couple de sanglier et de marcassins et des daims. Maxime reçu encore deux-trois pigeons voyageurs, des messages de ses capitaines, toujours aucune trace de danger.

   La troupe se dirigeait vers un regroupement de colline, formant une sorte de cuvette assez vaste, abritant une petite forêt assez pauvre et bien espacer, le tout entourer par une forêt. Ce fut après plusieurs minutes de marche, attirant des écureuils ou les fessant fuir, de même que pour des oiseaux, qu'on ne tarda pas à voir des papillons monarques, d'abord des apparitions rare et discrète, tandis que l'on montait une pente douce, suivant toujours une route de terre battue, puis de plus en plus, tandis que l'on arrivait en haut d'une petite colline. Devant la Reine, se dévoila un paysage atypique : les arbres recouverts de monarques, des racines aux feuilles (http://img.over-blog-kiwi.com/1/23/79/37/20150301/ob_7e5f58_migration-papillon-monarque.jpg) formant parfois des grappes entière de papillon (https://st2.depositphotos.com/1012250/10215/i/950/depositphotos_102153168-stock-photo-monarch-butterfly-migration.jpg), cachant entièrement l'arbre, même jusqu'au sol, tandis que des centaines de papillons volèrent ici et là (https://i.ytimg.com/vi/vJUIKuraeEE/maxresdefault.jpg). Des papillons se posèrent sur les chevaux, les armures ou les cheveux, si bien que Jhorne se retrouva avec une trentaine de papillon sur ses cheveux, s'attirant quelque rire étouffer de Loria et d'autre.

   Descendant la colline, le troupe provoqua plusieurs vaque de papillon, les fessant fuir, écrasant plusieurs d'entre eux malheureusement, dévoilant parfois des buissons, le sol, des arbres ou encore des racines et des pierres. La troupe fendit la marée de papillon, comme un navire fendant les eaux, provoquant l'envol de centaine de papillons, les battements des ailes se fessant entendre dans un doux bourdonnement. Une vision magnifique pour ceux qui si attarde, ce qui n'était pas le cas de Maxime, qui ne fessait que regarder droit devant lui, parfois à droite, parfois à gauche. Son comportement était normale, il n'avait en tête que la protection de la Reine, épiant le moindre mouvement étrange. Mais ce n'était pas pour ces raisons qu'il regardais dans tout les sens. La troupe avança donc d'une trentaine de mètre depuis le bas de la colline, jusqu'à un étrange monticule, couvert de papillons, avec plusieurs excroissance de forme et taille diverse.

-STOP ! Hurla Maxime, en levant le poing.

   La troupe se stoppa, les soldats dégainant à moitié leur armes, l'ambiance devenant plus lourdes. Une étrange odeur flotter dans l'air. Maxime désigna deux soldats proche de lui et intima l'ordre de fouiller cette étrange chose. Les hommes dégainèrent leur armes et s'en approchèrent. L'un d'eux enfonça violemment son épée dans le tas, alors que l'autre se contentait d'en faire le tour. Plusieurs papillons s'envolèrent et l'homme retira son épée, surprit de la matière qu'il venait de percer et du bruits mou qui en découler. Son épée était rouge, rouge de sang. D'un coup, les papillons s'envolèrent, dévoilant l'odeur de la mort et du sang et dévoilant un amas de cadavre, des soldats portant les amoiries d'Alserac.

-PROTÉGER LA REINE ! Hurla Maxime, en dégainant son épée.
-MORT A LA REINE ! Retentit une voix qui couvrit celle de Maxime.

   Jaillissant de toute part, comme par magie, du paysage ou des amas de papillons, et même en plein dans la formation, des soldats Ashnardiens se dévoilèrent, prenant de cours les soldats d'Alserac. Personne n'avait sentie leur présence, aucun des mages n'avaient sentit la magie camouflant l'ennemie. Le premier choc envoya plusieurs soldats de vie à trépas, mais les hommes d'Alserac reprirent leur sang froid et livrèrent bataille, se regroupant formant des murs de bouclier, repoussant les soldats ennemies. Le sang coula, alors que les papillons volèrent par centaine, fuyant la zone de combat, aveuglant les soldats, formant un raz-de-marée de monarque, couvrant la zone dans un brouillard orange, provoquant un vrombissement assourdissant avec leur ailes.

   Les chevaliers fessaient cercle autour de la Reine, repoussant plusieurs ennemie qui avait passer les soldats, profitant du nuage de papillon, tandis que les mages commencèrent à préparer des sorts. L'un d'eux ce prit une flèche dans la gorge alors que le reste lancèrent plusieurs sors de protection autour de la Reine. Jhorne entreprit de balayer un groupe de soldat, alors que Maxime usa de son pouvoir une fois que les papillons furent partie, aveuglant la majorité des soldats présent.

-Loria évacue la Reine ! Hurla Maxime. Même si vous devez en mourir !

   À peine qu'il finit ses mots, plusieurs rugissements inhumain se firent entendre, alors que plusieurs créatures assez lourde se déplacèrent, sortant des arbres et papillons restant : des Berserker (http://babaganoosh99.deviantart.com/art/Beserker-508905460). Créature issus d'expérimentation magique et alchimique, aussi sauvage qu'un troll, plus forte qu'un minotaure et plus coriace qu'un ogre et bien plus grande qu'un homme. Ils étaient une trentaines, entourant la troupe et en quelque seconde ils commencèrent un massacre. Chaque coups broyant les armures et les os, dans une sauvagerie peu commune, se dirigeant vers la Reine. Les soldats tentèrent de les stopper, mettant en avant leur expérience et leur coordination, limitant les pertes, parvenant même à tuer quelque monstres, au prix de plusieurs morts. Les monstres avaient une force inhumaine et leur mouvement étaient dans la pure barbarie, empêchant toute attaque de front, mais ils n'étaient pas rapide d'esprit, facilitant les feintes et les attaques par derrière.

-CHARGEZ !

   Enhardie par Arnauld, la moitié des chevaliers foncèrent vers la nouvelle menace. La charge surprit les monstres et deux d'entre eux furent écraser par la charge. Jouant de leur rapidité et de leur talent, les chevaliers blessèrent les créatures, l'une d'elle fut rendue aveugle, permettant d'être tuer, mais les monstres broyèrent de leur marteaux plusieurs chevaliers, monture avec. La monture de Sir Arnauld fut soulever d'un coup de marteau, déchirant son ventre, avant de retomber sur la jambe de ce dernier, brisant ses os. Tous ce qu'il put faire fut de crier, alors que le monstre abattit son épée sur sa tête. En même temps, un cercle de magie apparue à quelque mètre devant la Reine, en hauteur, avant qu'une image ne ce forme, dévoilant une sorte de prairie et une créature qui lui fonçait dessus.

   Une Berserker sortie du portail, sautant du portail vers la Reine, son épée brandit loin derrière lui, l'autre main tendue vers elle. Des chevaliers levèrent bêtement leur armes, voulant l'intercepter et un mage commença à faire une boule de feu

-OOOORRRYYYAAAA !!!!!

   D'un magistrale revers de son épée, Jhorne balaya la créature en plein vol, l'envoyant contre un arbre qu'il brisa, lui même réduit en charpie, avant de s’écraser par terre. Le portail se ferma rapidement, laissant juste le temps à quiconque regardant encore le portail, un étrange mage. Les monstres hurlèrent avant de se diriger vers Jhorne. Ce dernier fonça vers une des créatures et lui donna un coup de pied qui lui brisa entièrement ses os avant de valser dans les airs. Il abattit son épée sur un autre, l'explosant dans une gerbe de sang noir, le déchiquetant violemment en deux. Une créature lui sauta sur le dos, s'agrippant à ses cheveux, et une autre brisa son épée sur la tassette de Jhorne, laissant une longue entaille qui commença à disparaître, tandis qu'un troisième abattit son marteau sur sa cuisse gauche perçant l'armure. Jhorne enfonça son épée dans le corps de celui au marteau, chopa celui dans son dos, broyant sa tête dans sa main avant l'envoyer sur un de ses compère, puis il éclata d'un simple coup de poing le troisième monstre qui chercher à boxer sa jambes

-Kukuku ! A qui le tour ! Lança Jhorne, sourire au lèvre, en récupérant son épée.

   À ses mots, d'autre monstre et soldats firent leur apparitions, alors que des archers le prenaient en joue. Les mages lancèrent des entraves de terres, bloquant plusieurs monstre et lancèrent des boules de feu et des flèches d'acide à tout vas, abattant un monstre, alors que Jhorne usa de son épée comme d'un club de golf contre un monstre.

-Jhorne ! Hurla Maxime alors qu'il retira son épée de la gueule d'un des monstres, qu'il avait aveugler, allant à son niveau. Prend la Reine et évacuer là à Alserac ! Dit il, lançant un rayon de lumière, aveuglant des soldats et un monstre, permettant leur exécution.
-Quoi ? Répondit le colosse, parant l'attaque d'un des monstres, avant de le tuer.
-Nous ne tiendrons pas éternellement, la Reine est leur cible et ces monstres on massacré la moitié de la troupe ! Ajouta t-il, alors que son cheval donna un coup de sabot à un soldat, tandis qu'il para les assauts d'un autre. Nous ne pouvons pas la garder plus longtemps ici !
-D'accord ! Lança le champion écrasant sous son pied un soldat Ashnardien.

   Jhorne se dirigea vers la Reine, ignorant les flèches qui s’écrasèrent contre son armure, rengainant son arme, bousculant et écrasant plusieurs corps, tandis que l'escorte s'écarta pour le laisser venir au niveau de la Reine.

-Pardonnez moi ma Reine, mais je dois vous sortir d'ici au plus vite. Lui dit Jhorne en s'inclinant.

   Comme demander, il prit la Reine délicatement, la soulevant de son cheval et partie au trot, la tenant comme un nourrisson, fessant en sorte de la tenir le plus confortable possible, sa tête sur son biceps, afin de ne pas la tenir sur son armure seulement, sous les regards médusés de l'escorte.

-JHORNE ! ESPECE D'ABRUTIE ! Hurla Maxime en créant un puissant flash lumineux. REVIENS ICI ! Cria t-il.

   Maxime réalisa que trop tard que Jhorne l'avait pris au pied de la lettre. Dans ce genre de situation, Jhorne avait tendance à faire au plus simple afin d'agir rapidement. La Reine était en danger, la prendre dans ses bras et foncer vers Alserac était le plan le plus judicieux à ses yeux. Et dans un sens c'était efficace, car il lui fallut que quelque enjambé pour sortir du combat, malgré ceux qui se mettez en travers de sa route, sans qu'ils puissent réaliser que la Reine était dans ses bras, s'éloignant rapidement du combat et gravissant la colline. L'escorte aurait plus eu de mal que cela, et la Reine saus doute pris pour cible par un archer. Mais au yeux de Maxime, c'était une faute d'honneur et un affront à sa majesté, même si il du reconnaître que cela marcha. Et puis c'était Jhorne, il n'était pas du genre à réfléchir à ce genre de considération.

   Une dizaine de monstre au moins, se mirent à sa poursuite, réalisant que leur cible était plus là, suivit de plusieurs soldats, qui furent percuté par les chevaliers, alors que les mages lancèrent plusieurs sort : boule de feu, trait de glace, flèche d'arcane et éclair, frappant les monstre, plus exactement un seul d'entre eux, l’abattant violemment et blessant un autre.

   Jhorne arriva rapidement en haut de la colline, et dévala la pente en quelques enjambés, avant de suivre le chemin en marchant, évitant de courir pour ne pas blesser la Reine via les chocs. Plusieurs rugissements ce firent entendre, nul besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agissait. Jhorne ne ralentie pas, et se contenta d'accélérer un peu. Il retint la Reine d'une main la laissant presque assisse dans sa main, et attrapa un arbre, qu'il déracina d'un coup sec, et s'en servit comme projectile contre les Berserkers, il en faucha un et força les autre à éviter l'arbre, lui laissant assez de temps pour se mettre au trots et de distancer les monstre, qui se remirent à sa poursuite.

-Rassurez vous ma Reine. Lui dit Jhorne, confiant avec un sourire charmeur. Vous serez en sécurité d'ici peu de temps.

   Les monstres gagnèrent du terrain et Jhorne du accélérer, tout en disant à la Reine de garder la bouche fermer pour ne pas ce mordre la langue, jusqu'à ce qu'il aperçoit un aigle dans le ciel, lui fessant esquisser un sourire. Une flèche se ficha dans l’œil d'un monstre, s'enfonçant jusqu'au cerveau, stoppant brutalement la course de la berserker, suivit d'une autre qui fit subir le même sort à un deuxième. Les 6 autres ne firent pas attention, même si l'un d'eux s'en prit une dans sa gorge et finit étouffer par son sang. L'aigle s'abattit sur un monstre, lui crevant les yeux, un autre reçu une flèche dans la bouche, tandis que l'aveugle, pris d'une rage profonde, massacra un de ses compères, avant qu'une flèche ne traverse de par en par sa tête par ce qui fessait office d'oreille. Les 2 survivants enragèrent inutilement et s'affrontèrent dans un corps à corps sauvages, où le survivant en ressortie la gueule en sang et partiellement déchiqueter, les tripes à l'air et un bras en moins, avant qu'une flèche ne l’achève.

   Jhorne passa près d'un arbre, et Orion en sauta, atterrissant sur l'épaule de Jhorne, tandis qu'un cheval noir ce mit à les suivre, sortant des fourré, la monture de Orion.

-Aha ! Toujours là au bon moment ! Scanda Jhorne, sans ralentir.
-Iklos m'a avertir alors que j'étais en train de sortir, je m'étais pas tromper. Répondit Orion. Eros envoie des renforts. Et pourquoi tu porte la Reine comme ça ! Scanda Orion, en la remarquant.
-Trop long et trop risquer. Répondit Jhorne en reprenant un rythme normale. J'ai fais ce qui était le plus simple, prendre la Reine et partir la mettre à l’abri, j'assumerais mes actes jusqu'au bout.
-Oh mon dieu.... T... tout va bien votre Altesse ? Demanda Orion, honteux et désoler pour son camarade.

   Un bruit de galop retentit. Orion, à califourchon sur l'épaule de Jhorne, engagea une flèche et se tourna vers l'arrière, pour apercevoir Loria et la suite de la Reine, avec sa monture. Jhorne ne ralentie par pour autant, gardant son rythme, obligeant les chevaux à garder le galops. Ils rejoignirent très vite la route principale et la patrouille du capitaine Elroc au même.

-Jhorne ? Loria ? VOTRE ALTESSE ! Scanda le capitaine surprit et pris au dépourvue.
-Nous avons été attaqué et Max... Commença Jhorne.
-EN AVANT ! Hurla Elroc, en allant vers les collines des monarques.
-ime à besoin d'aide. Finit Jhorne, alors que Elroc était déjà entrain de remonté la route.

   Fidèle à sa réputation, Elroc n'avait pas attendue la fin pour agir comme il fallait, ayant comprit la situation très rapidement, jugeant plus logique de foncer vers le combat pour faucher d'éventuelle poursuivant.

-Bien, maintenant Jhorne, repose la Reine sur son cheval ! Scanda Loria, affolé, son armure couverte de plusieurs trace de sang.
-D'accord. Répondit-il.

   Délicatement, il reposa la Reine sur son cheval, avant de vouloir rebrousser chemin.

-Maxime ordonne que tu reste auprès de sa majesté, la situation est bientôt sous contrôle, le plus gros des monstres est partie à ta poursuite et est mort. Lui dit Loria. Nous rentrons à Alserac. Et il à promit de trouver un châtiments.
-Cela va de soi. Répondit le champion.

   Orion rejoignit sa monture et alors que la troupe repris la route, Loria et Orion se confondirent en excuse pour Jhorne, qui concéda à s'excuser sous la pression et les regards de ses compagnons, n'y voyant pourtant aucun mal. Après quelque minute, ils croisèrent la route d'un contingent, mener par le capitaine Ekekios, qui scinda ses hommes en deux, les mettant sous les ordres de Loria, avant de partir porter assistance à Maxime. Alserac vérouilla ses portes une fois que la Reine fut à l’abri derrière ses murailles, et ont se prépara à un enventuelle siège, en attendant le retour de Maxime.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 15 octobre 2018, 00:51:40
Cette région était très belle, très agréable, et apaisante. Souriant doucement, Elena se laissait bercer, appréciant le calme des lieux. C’était très reposant, et paisible, si paisible... On était ici bien loin des turpitudes de Nexus, de la ville agitée et furibonde, avec une activité frénétique. La Reine ne pouvait qu’apprécier tout cela, car ce calme lui rappelait ses années de jeunesse au monastère de Saint-Antoine. Fermant les yeux, elle sentait l’air du vent caresser son visage, le doux bruissement des feuilles, en oubliant même la présence du lourd convoi militaire autour d’elle.

La réalité se rappela à elle de la plus violente des façons. Des ennemis monstrueux jaillirent brusquement, créatures à la peau marron, chauves, le corps saillant et musculeux. Elena déglutit en les voyant. Les Berserkers attaquèrent ensuite les soldats. La jeune Reine vit alors deux cavaliers se mettre à droite et à gauche d’elle, lui intimant de rester en retrait.

« Pour votre protection, Majesté !
 -  Laissez-nous faire ! »

Elena acquiesça doucement. Pendant ce temps, les Berserkers continuaient à se battre, et l’un d’eux se rua vers Elena. Ses cavaliers agirent en retour, et la Reine s’écarta prudemment. Elle s’apprêtait à partir, tandis que le chaos dégénérait, et que son cheval s’agitait... Mais on décida finalement à sa place. Un massif guerrier, Jhorne, s’élança précipitamment vers elle, et la prit dans ses bras. Elena, surprise, s’attendait à ce qu’il la rejoigne en cheval, et l’homme se mit alors à courir à bride abattue dans la forêt, cherchant à fuir les Berserkers qui le pistaient. Poussant des grondements furieux, ceux-ci s’élancèrent à sa poursuite, faisant trembler le sol avec leurs lourdes boittes.

Surprise, la Reine se mit à taper des poings sur l’épaule de Jhorne.

« Mais... Arrêtez, bon sang, mon cheval !! »

L’homme n’en eut cure, et continua à courir précipitamment, les monstres les traquant avec acharnement et férocité. Finalement, au milieu de la forêt, le duo rejoignit d’autres soldats. La région paisible d’Alserac semblait être sans dessus dessous, mais Elena eut la chance de se retrouver sur un canasson. Fort heureusement, elle savait monter à cheval, et éperonna son destrier, filant vers le château, entouré de quelques gardes, dont Luria.

« Mais d’où est-ce qu’ils viennent ?!
 -  Je ne sais pas, Majesté ! répliqua Luria. Divers Portails s’ouvrent ici et là pour les relâcher, il y en a beaucoup trop pour que ce soit une simple attaque isolée. »

Elena ne pouvait que craindre le pire.  Le groupe remontait le long de sentiers bordés de sapins et de conifères, jusqu’à entendre les sonneries d’alarme d’Alserac. La Reine serra l’encolure de son cheval, baissant la tête pour éviter une branche d’arbre, et poursuivit sur sa lancée. Elle rejoignit un chemin entre deux buttées, menant droit vers l’entrée d’Alserac... Quand un terrible rugissement se fit entendre.

« MAJESTÉ !! »

Un chevalier se précipita devant elle, lui coupant la route... Et un dragon blanc apparut alors, ses serres venant attraper le corps du chevalier, épargnant ainsi à Elena un destin tragique. Son cheval se mit à hennir de peur, et se cambra sur place. Elena en fut déstabilisée, et tomba au sol, voyant le dragon blanc s’envoler dans les airs. Il relâcha la carcasse du chevalier, qui hurla en se fracassant au sol.

Le dragon décrivit ensuite une courbe dans le ciel, et se retourna vers le groupe, en hurlant encore.

*Un dragon ? Ici ?!*

La gueule du dragon s’illumina, et un jet de flammes jaillit vers Elena et le groupe. Adamante leva alors la main, et un bouclier magique se forma alors, un dôme contre lequel les flammes se mirent à rebondir.

Depuis les tours du château, les défenseurs visaient le dragon avec leurs balistes, mais celui-ci était rapide. Et, malheureusement, d’autres Berserkers hurlaient en jaillissant à travers la forêt, continuant à cibler la jeune Reine...
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le mercredi 31 octobre 2018, 11:38:14
   Pris au dépourvue, l'évacuation de la Reine avait été mouvementé, mais maintenant escorté par sa propre garde personnelle, Jhorne, Loria et ses chevaliers, Orion, puis une escorte de 76 hommes, soit une bonne défense. Deux-trois monstres firent encore leur apparition, mais Jhorne eu vite fait de les tuer. L'évacuation fut sans problème au début, mais rencontra rapidement un obstacle de taille. Ce dernier jaillit des cieux, un dragon blanc, lâchant un rugissement qui fit trembler l'air et les hommes, alors qu'il plongea sur le groupe, en même temps que des monstres les assaillirent, visant principalement Jhorne. Un chevalier l'aperçue et s'interposa entre la bête et la Reine, se fessant emporter, lui et sa monture, avant d'être jeter dans les airs, sauvant sa Reine d'un sombre destin.

   La bête fit demi-tour et plongea de nouveau, crachant un torrent de flamme. Mais Adamante, magicienne de la cour et de sa majesté, déploya un dôme protecteur magique, évitant une mort horrible à la Reine, bien que Jhorne, profita de sa taille et de sa carrure, pour faire office de bouclier humain. La bête les survola, enflammant les arbres et la route, et les soldats qui n'avaient pus bénéficier de la protection. Elle passa près d'Alserac, attirant les balistes tueuse de dragon, ainsi que des archers et des mages. Les flèches rebondirent et se brisèrent sur sa carapace, tandis qu'un harpon ricocha contre ses écailles. Elle se redirigea vers le groupe, mais cette fois Jhorne lui fit face, se mettant en tête de la troupe.

   Le dragon ne pouvait voir que lui, et fonça sur lui, dans l'idée de l'engloutirent dans sa gueule. Jhorne, tenant son épée à deux mains, se mettait en position attendant que le lézard fonce sur lui. Un rayon de lumière, immense et puissant, occultant la lumière du soleil, chassant les ombres et aveuglant tout le monde, frappa le dragon sans prévenir, l'aveuglant violemment. La bête hurla de douleur, et battit de l’aile pour rester stable, mais la bête ne pus que choir, tombant dans la forêt, non loin de la troupe, désorienté, aveuglé et rugissant. Jhorne, qui à ce moment là tourner dos à l'origine de la lumière, fut relativement épargner, assez pour distinguer son chemin.

-Merde. Il y vas pas de main morte. Lacha Jhorne, en se frottant les yeux. Loria et Orion, guidez la Reine à l’abri, je me charge du dragon ! Scanda t-il, alors qu'il chargea dans la forêt, écartant et brisant les arbres le gênant sur sa route.
-Attend ! Lâcha Loria, alors qu'elle papillonnait des yeux pour chasser les éclairs dans ses yeux.

   Mais Jhrone était déjà loin. Loria jura, et après avoir retrouver une bonne partie de sa vision s'adressa à ses hommes.

-Soldats ! Ralentissez l'ennemie ! Les morts attendrons. Chevaliers ! Garde serrés autours de sa majesté, nous....
-QUE FAITE VOUS ENCORE LA !!!

   Revenant des collines au Monarques, Maxime, ses yeux illuminé, rendant impossible toute tentative de le regarder de face, les rejoignit au triple galop et s'arréta brusquement au niveau de Loria. Il désactiva son pouvoir, laissant voir sur son visage une balafre sur son front, et une flanche cassé dans la hanche et avait visiblement reçu un coup de perce-maille dans les côtes, son armure abîmé et enfoncer. Au loin, le reste de la troupe suivait,

-Aah... aah... il faut avancer ! Partez au galops ! L'ennemie es encore là ! Scanda Maxime. Nous les retiendrons !

   Sous les injonctions de Maxime, La Reine et sa suite, accompagner de Loria et Orion, partir au galop, alors que le l'incendie provoqué par le dragon se propager lentement, laissant derrière eux la piétaille et Maxime, alors qu'un grondement assez proche de fit entendre et que des éclats de flamme léchèrent la cime des arbres, Jhorne en duel avec le dragon. Il ne fallut qu'une poignet de minute, sans aucune attaque de la part des soldats ou des monstres, permettant à la Reine de rejoindre la protection des murs d'Alserac, où des soigneurs, des pages et des écuyers leur tombèrent dessus, les menant rapidement dans l’hôpital, ou soin et réconfort furent donner, cataplasme et verre de vin furent appliquer, soulageant les maux et les tourments. La Reine fut prise en charge par le maître soigneur Orlumb, qui malgré le poids des âges et son apparence fatigué, fit preuve d'une vivacité étonnante, auscultant le moindre problème que lui fessait par la Reine. Si la Reine avait le moindre maux, la moindre blessure, Orlumb les traiterais avec expertise et efficacité, étant un maître dans son domaine. Puis vint le reste des troupes, où on invita la Reine à rejoindre ses appartement où tout autre endroit afin de ne pas assister à l'ignoble spectacle qui allait suivre, car les premiers blesser arriver.

   Avec des brancards de fortune, sur de cheval ou porter par d'autre, on amena ceux qui avait put être transporter. Des forgerons vinrent pour défaire les armures enfoncé, libéré les chairs des entrave de métal, on fit chauffé des tisons, on prépara les tables et les instrument de chirurgie et on sortie les scie et une hache pour couper les membres en lambeaux. Des mages vinrent, afin de prodiguer la magie de soin pour les blessures les moins graves, désinfecter les plais et tenir encore en vie les soldats, ou user de charme et d'illusion pour atténuer les souffrances des soldats si on arriver pas à leur faire boire des anesthésiant ou de quoi supporter les désinfectant et l'opération. Rapidement, la laverie se remplit de draps rouges, alors qu'on apportait de nouveau draps, dans un ballet macabre de blanc et de rouge.

   Maxime fut prit en charge par Orlumb, afin de retirer la fléche et traiter sa blessure près de son pectoral droit. Bien qu'il eu une côte cassé, il avait éviter le pire et se contentant que des premiers soins, afin de renvoyer Orlumb sur d'autre cas, et assura ses soins seuls avec une des apprentie du maître soigneur, jusqu'à ce qu'il puisse tout finir lui même. Quand ce fut fait, il alla auprès de chaque soldat, les soutenant moralement et aidant quand il pouvait. Plus de la moitié en ressortirons vivant, mais tous ne pourrons pas reprendre une vie normale.

-Ah ! Capitaine Hidas ! Quelle est la situation de votre côté ?
-On as évité le pire, l'ennemie ne semblaient pas aussi important de mon côté. Sans doute des troupes de reconnaissance. Au moins j'ai pus porter assistance au capitaine Médros et de ses hommes. L'ennemie semble s'être concentré sur vous, il savait où frapper !
-Grâce à Elroc et Elkros, je pense que nous avons évité le pire, mais Ekekios... j'ai peur qu'il ne s'en sorte pas.
-Merde. Putain d'Ashnardiens ! Quelqu'un nous a trahit !
-Quoi ? Émit Maxime, en levant un sourcil.

   Venant de la part de Hidas cela était surprenant, lui qui pourtant débordé de confiance en ses hommes et en les autres, qu'il en vient à penser ça, ça devait être sérieux, même troublant.

-Soyez plus précis.
-Je... je ne suis pas du genre à dire cela à la légère. Bredouilla t-il. Mais voilà seulement un jour que la Reine est là et voilà qu'on l'attaque dé sa visite des terres. Des personnes doivent lui vouloir du mal.

   Pensif, Maxime s'excusa et sortie de l'hôpital. Au même moment, Eros vint à sa rencontre.

-J'ai préparer plusieurs troupes pour aller chercher des survivants. On ne détecte plus aucun mouvement ennemie depuis les nids d'aigles.
-Attend encore une heure. Et Jhorne ?
-Toujours en prise avec le dragon, on ne distingue pas assez bien le combat depuis les nids d'aigles, mais le dragon semble avoir du mal.
-Parfais, ça fera du cuir en plus.
-Tu devrais te reposer.
-Pas temps que l'ennemie est encore dans nos terres. Préviens toutes la ligne de défense, que tous les lords et les commandants ce tiennent prêt. Nous organiseront une évacuation de la Reine dans les jours qui viennent ou qu'ils préparent des renforts en cas de siège. On maintient les dates pour rassurer le peuple.
-Tu crains une attaques ?
-Ces créatures issus de magie noir, ce dragon et ce timing, l'ennemie est déterminer. Nous devons attendre, une autre sortie se solderait par une véritable bataille. Expliqua Maxime. Il nous test, il veux nous bloquer ici, sinon il aurait déployer plus de troupe. Il cherche plus que la Reine. Déploie tes hommes, Hidas craint un traître et pour que lui dise ça, je crains le pire.
-Bien. Répondit Eros, avant de prendre s'éloigner.

   De l'hôpital on sortait déjà ceux qui avait été soigner rapidement, les revoyant dans une autre salles pour leur repos ou chez eux pour les plus chanceux, tandis que le premier à succombé de ses blessures, sortie sous un draps noir. C'était la guerre est Maxime ne s'en formalisa pas, c'était le destin de tout soldats, mourir au combat ou de ses blessures. Il se mit en quête de la Reine, afin de lui faire part de ce qu'il prévoyait, à savoir plus aucune sortie et qu'il compte maintenir les dates autant pour le peuple qu'ils voient que leur Reine ne fuit pas le danger, que pour organiser la ligne de défense pour son départ, ainsi que des craintes sur un traître ou un espion, le lui cacher serait idiot. Mais surtout savoir comment elle allait et si elle avait besoin de quelque chose.

   Au loin, un faible rugissement mourant se fit entendre.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 05 novembre 2018, 00:39:05
Cette attaque imprévisible se compliquait encore avec l’arrivée de ce dragon. Fort heureusement, Adamante était vigilante, et les flammes du dragon les englobèrent pendant quelques instants, noircissant l’herbe alentour, avant que le dragon ne s’envole. Prudente, Adamante continuait à faire crépiter ses sorts, pendant que le dragon s’envolait dans les airs. Depuis les tours d’Alserac, des balistes s’armaient, et tiraient sur le dragon. Hélas, celui-ci était assez éloigné, et, la seule fois où une baliste le toucha, ce fut à un emplacement de son corps où ses écailles étaient particulièrement épaisses, de sorte que la carapace du dragon tint le coup.

« Il revient !
 -  Majesté, je… »

Adamante se préparait déjà à intervenir… Mais Jhorne se posta soudain devant elles, entre elles et le dragon, qui descendait à pic, fondant sur le groupe.

« Mais qu’est-ce que vous faites ?!
 -  Écartez-vous, sombre idiot ! »

Mais, loin de vouloir obtempérer, Jhorne leur intima au contraire de partir. Entre-temps, les Berserkers se rapprochaient dangereusement. La priorité restait de protéger la Reine, et, au même moment, Elena vit quelque chose émaner de la solide épée de Jhorne. Une sorte d’onde lumineuse, aussi éblouissante qu’un soleil, en jaillit, et frappa le dragon, l’aveuglant au passage. Déstabilisé, le dragon perdit son équilibre, et Jhorne s’élança ensuite à sa suite, laissant ainsi le champ libre pour ramener la Reine en sécurité… Ce que Luria s’empressa de faire, tandis qu’Adamante déployait ses sortilèges pour repousser les Berserkers, avant que les soldats d’Alserac ne le fassent eux-mêmes.

Elena, de son côté, se laissa transporter. Elle grimpa sur le cheval de Luria, un peu déphasée de cette situation, car elle avait encore en tête le curieux sort de Jhorne… Et l’impression tout aussi étrange qu’elle avait eu en ce moment, une sorte de vision, une sensation surprenante… Qu’elle n’avait, pour l’heure, ressenti qu’en présence d’Adamante.

« Sécurisez la Reine !
 -  La Reine est ici !
 -  Repoussez ces saloperies ! »

Une troupe de cavaliers avaient fait irruption depuis le pont-levis du fort, rejoignant Luria, Adamante, et les soldats les entourant. Mais Elena voyait tout cela de loin, repensant encore à cette image, à cette vision… Et, sans pouvoir se l’expliquer, elle revit le Judicateur Althuis (http://img02.deviantart.net/7741/i/2012/065/6/e/god_of_evanescence_by_sakimichan-d4rzbmh.jpg), celui-là même qui lui avait expliqué que la mort de ses parents n’avait rien d’accidentelle, et qu’elle était l’héritière d’une prophétie millénaire visant à combattre un monstre dont l’origine remontait à l’aube des temps : le Roi Cramoisi. Et, pour l’aider à le vaincre, elle devait retrouver treize guerriers ancestraux, les Immortels. Sa quête progressait toutefois lentement, mais ce qu’elle avait ressenti en voyant Jhorne user de son pouvoir…

Elena sortit de ses réflexions en rejoignant la section médicale du château, où elle fut entre les mains de l’apothicaire Orlumb. Ce dernier, malgré l’âge, n’en restait pas moins un guérisseur expérimenté, mais il n’y avait pas grand-chose à soigner sur le corps d’Elena.

« Je vais bien, vous dis-je ! finit-elle par s’impatienter. Allez plutôt soigner les soldats qui affrontent les monstres ! »

La jeune Reine pouvait avoir du caractère, et elle refusait qu’on lui attribue le meilleur soigneur de la garnison alors qu’elle n’avait pas été blessée. Restant seule dans la chambre, elle réfléchit de nouveau à Jhorne.

*Se pourrait-il qu’il soit un Immortel ?*

Le Judicateur ne lui avait fourni aucune indication pour repérer les Immortels, si ce n’est de se fier à son instinct, car elle seule avait le pouvoir de sentir leur présence. Elena finit par sortir du temple médical, rejoignant l’une des cours du château. Les soldats revenaient nerveusement, emmenant avec eux les blessés. Les Berserkers avaient été neutralisés… Et, d’ores et déjà, on accusait les Ashnardiens d’avoir envoyés ces monstres, dans l’espoir de tuer la Reine. Se pouvait-il qu’il y ait un traître ayant informé les Ashnardiens que la Reine était là ? En réalité, beaucoup de gens étaient au courant des déplacements de la Reine, car celle-ci ne pouvait pas organiser de sa propre initiative une telle tournée.

*Les Ashnardiens… Je ne sais pas…*

Elena entendit alors un rugissement au loin, venant de la forêt.

*Jhorne !*

Elle ne l’avait pas vu revenir, et entendait les soldats en parler.

« Il est resté dans la forêt…
 -  Quoi ? Mais il y a des monstres partout !
 -  Le dragon a failli tuer Sa Majesté, Jhorne ne peut pas laisser passer cela. »



Le souffle du dragon fusa entre deux arbres, vaporisant les troncs. La bête se battait dans la forêt, un environnement qui n’était pas adapté à sa situation. Elle peinait à s’envoler et à se déployer, heurtant à chaque fois les troncs d’arbres. Son sang ruisselait le long de ses plaies, et cette ultime attaque fut sa dernière tentative, avant que Jhorne ne l’attaque avec son arme, bondissant sur elle pour planter l’épée dans son crâne. La puissante lame transperça la carapace du dragon, qui poussa un dernier grondement, avant de s’effondrer lourdement au sol.

Le puissant Jhorne avait réussi à abattre seul un dragon, une lutte éprouvante… Et, alors qu’il devait sans doute vouloir se reposer, panser ses plaies… Un étrange son de flûte se fit entendre. Une mélopée proche, émanant des arbres, ressemblant à un son elfique, mais qui avait aussi des consonances magiques. Et, alors que Jhorne aurait pu récupérer un élixir pour se soigner, une flèche jaillit brusquement, et transperça l’élixir.

Une flèche étrange, à pointe havekar… Un terme elfique tombant dans le droit commun, et qui désignait les humains commerçant avec les elfes, et notamment avec les organisations non-humaines comme la Scoia’tael, une faction militant pour la reconnaissance des droits elfiques, nains, terranides, et des autres espèces persécutées dans la société humaine. Les flèches à pointes havekar étaient aisément reconnaissables, car, après avoir atteint leur cible, la pointe en acier s’ouvrait en plusieurs endroits, déchiquetant et aggravant la plaie, tout en libérant parfois un redoutable poison.

« Tu es impressionnant, géant humain ! »

Une voix nasillarde, moqueuse, jaillit des profondeurs de la forêt. Impossible de l’identifier, tandis que les sons de flûte reprirent ensuite.

« Jadis, cette terre nous appartenait, dh’oine. Et, tandis que ton nom et ta forteresse disparaîtront dans l’oubli et dans la poussière, les Aen Seidhe se relèveront ! »

Quelques accords de flûte… Puis les Berserkers hurlèrent alors. La flûte avait attiré les monstres ici, et ils s’approchèrent de Jhorne, déferlant sur lui !
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le mercredi 07 novembre 2018, 19:22:48
   La dragon s’écrasa dans la forêt, pulvérisant une dizaine d'arbre, se blessant les ailes et le reste du corps. Il hurla, alors que sa vue était encore brouiller, crachant un jet de flamme sur ce qu'il pensait être des ennemies, en fait des arbres qu'ils avaient arracher. Jhorne n'eu aucun mal à l'atteindre, arrivant sur le côté, alors que la bête cherchait à se redresser et à déployer ses ailes. D'un violent coup, il abattit son épée sur l'aile de la bête, tranchant le deuxième et troisième doigts (http://) de l'aile gauche. La bête beugla et fit violant volt de face, déchirant sa membrane (la patagium), lui arrachant un crie d'agonie et de rage. Jhorne fonça vers la bête, qui voulue l'attraper entre ses machoires, mais Jhorne dévia sa course et abattit son épée dans la gueule du monstre, tranchant la chair, les muscles et tendons sur son chemin. Mais la bête retira sa tête, évitant de perdre l'usage sa mâchoire, bien qu'il eu du mal à la mouvoir.

   Jhorne continua à avancer, visant le cœur de la bête, mais la bête recula rapidement et se retourna, donnant un coup de queue à Jhorne, qui usa de son épée comme bouclier et encaissa l'attaque, bien qu'il fut jeter à terre à une poignet de mètre de sa position. Il se releva à temps pour voir la bête pointer sa tête vers lui, une lueur dans la gueule. Le dragon vomit un torrent de flamme,  mettant sa tête presque au niveau du sol pour être sur que Jhorne ne s'avance vers son cou pour éviter les flammes. Et alors que le dragon cessa de souffler son souffle mortel, Jhorne apparue, entouré d'un halo de lumière blanche, toute les pierres brillants d'une puissante lueur bleu, déployant un bouclier pour le protéger. Il courrait et une fois au bon moment, il sauta, sa lame au dessus de lui, pointant le crane du monstre qui tarda à la relever. Jhorne perfora son crane, traversa l'os dans un horrible craquement qui put se faire entendre de loin, la lame crissant contre les écailles. Jhorne plaqua violemment la tête du monstre contre le sol avec son poids et son coup, suivit du corps qui s’affaissa, parcourue de petit spams.

-Ahaha. Un autre sur ma légende. Lâcha Jhorne, en retirant son épée dans un crissement désagréable. Ce fut...

   Le sang sous pression gicla quelque seconde recouvrant le torse et le visage de Jhorne, tandis que ses cheveux s'imbibèrent de sang. Il recracha un filet de sang et rengaina son épée, et sauta de la tête, tentant d'enlever le surplus de sang.

-Un combat glorieux. Conclue t-il.

   Il s'assit contre la tête, et fouilla dans sa besace, retira un petit flacon. Une étrange mélodie emplit les airs, surprenant Jhorne, qui se releva, cherchant l'origine, une main sur la poignet de son épée. Un fléche fusa de nul dans l'angle mort de Jhorne, emportant sa fiole.

-Qui va là ? Tonna Jhorne, d'une voix puissante et sûr, nullement impressionné.
« Tu es impressionnant, géant humain ! »
-Demi-géant sombre inconnue. Répondit Jhorne.
« Jadis, cette terre nous appartenait, dh’oine.
-Dh'...quoi ?
Et, tandis que ton nom et ta forteresse disparaîtront dans l’oubli et dans la poussière, les Aen Seidhe se relèveront ! »
-Kukuku... AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !! MOI ? DISPARAITRE DANS L'OUBLIE ?

   Des berserkers arrivèrent de tout part, encerclant Jhorne, qui ne fut même inquiet. Alors que les monstres se regroupèrent, Jhorne saisit son épée de deux par le cercle de métal englobant la garde et la poignet, la lame vers le sol. Une aura blanche, comme du brouillard se mit à apparaître, recouvrant la lame, les pierres s'illuminant d'un bleu intense. Et alors que des monstres sautèrent, dans les airs, leur armes grossières loin en arrière, encerclant Jhorne, près à frapper. Ce dernier leva haut son épée. Et hurla d'une voix puissante, il hurla.

-JE SUIS...

   Avant d'abattre son épée, l'enfonçant profondément dans le sol.

-JHORNE LE COLOSSE DE NEXUS !

   Une onde choc balaya les berserkers, brisant les armes, les armures et les os pour les plus proche, envoyant valser ces monstres comme des fétus de paille. Le sol fut ravager, des morceaux de terres soulevées sur plusieurs mètre et des pierres fragilisées, autant de projectile qui s’écrasèrent sur les berserkers. Jhorne arracha son épée du sol et se releva.

-JE SUIS LE CHAMPION DES ARMÉES DE NEXUS, LE DESTRUCTEUR DES ARMÉES D'ASHNARD, LE FLÉAU DES ORCKS, LE DOMINATEUR DES OGRES, LE POURFENDEUR DE DRAGON ET DE GÉANT ! COMMENT JE POURRAIS TOMBER DANS L'OUBLIE !? AHAHAHAHAHAH !!!

   Jhorne rigolait à gorge déployer alors que les berserkers encore valide lui foncèrent dessus. Et t-elle un bélier, il enfonça les rangs des monstres, les écrasants sous sa force et son poids, fessant pleuvoir les coups avec une aisance et une rapidité qu'on n'aurait pas put lui deviner au vue de sa carrure et du poids de son épée et de son armure. Les berserkers, malgré leur rage et leur hargne, ne purent stopper l’ouragan de violence qu'était Jhorne, malgré les coups que certains porter, écrasant leur poings et leur armes sur son armures, qui se réparer à chaque coups, devenant plus résistante. Il avança vers l'arbres intacte, vers ce qu'il supposait être la direction du mystérieux inconnue. Son épée s'enveloppa à nouveau du aura blanche brumeuse et les pierres brillèrent de nouveaux, mais moins intensément.

-OOORRRRRYYYYAAAAAAAAAAA !!!!!!

   D'un puissant coup d'arrière gauche, Jhorne envoya comme une lame de vent découpant en deux les berserkers, les arbres et laissant un sillon dans la terre, sur plusieurs mètre. À genoux, massacrés et malmenés, les berserkers, animés par la haine et la rage, contemplèrent Jhorne, le visage impassible, le regard noir. Il ne dégageait aucune peur ni aucune crainte, son pas était sur alors qu'il continuait à chercher l'inconnue. Les berserkers ne pouvaaient ressentir l'étrange aura que dégageait Jhorne, n'ayant pas de conscience propre. Mais l'étrange individue, put ressentir une chose : la peur. La simple vue de Jhorne, implacable, n'exprimant plus que colère, massacrant les berserkers et le cherchant, provoqua en lui la peur de mourir, la peur de se retrouver seul face à lui. Quelque chose le poussa à le fuir, à en avoir peur.

   On dit que la simple vue de Jhorne, à suffit à démoraliser un siège ennemie, que le voir se jeter dans la mêler à 4000 contre 2000 à pousser l'ennemie à fuir, tandis que ses alliés n’exprimaient aucune peur, seulement du courage et une confiance absolue en la victoire, suivant Jhorne sans se poser de question. Et qu'un seul crie de victoire, après avoir battue le général Érios, un générale d'Ahsnard et démon de surcroit, à repousser l'ennemie qui envahissaient Alserac.

-Tu prétend que je tomberais dans l'oublie. Lâcha Jhorne, alors qu'il broya de sa main la dernière berserker, en s'adressant à la forêt. Mais toi et les tiens feraient mieux d'y rester, avant que je décide de m'honorer du titre d'exterminateur de peuple et que là, je serais sur de rester dans l'Histoire. Continua-t-il d'une voix sombre.
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-Alors. Comment se déroule mon plan ? Demanda le commandant, son armure couverte d’éclaboussure de sang, assit sur une chaise devant sa tente, une pipe en main. Oh mais pourquoi je pose la question. Tout vas comme je le prévois, vue que c'est mon plan.
-Alors pourquoi me demander mon seigneur ? Se risqua son valet, alors que l'odeur du sang émaner de la tente, suivit de râle et de gémissement d'agoni et de douleur, ainsi que des pleures et parfois un crie.
-Pour me vanter. Répliqua le seigneur. Fais quérir Durius et Zurk, j'aimerais entendre leur rapport.
-Bien mon seigneur. Et pour les prisonnières ?
-Elles chantent une merveilleuse mélodie, ne les dérangeons pas. Répondit l'homme, d'un air amuser.
-B... bien mon seigneur. Lui dit son valet, avant de partir, un peu trop vite malgré lui.
-Pffff... aucun goût.

   Il attrapa un couteau dans un fourreau secret dans son armure, se retourna et le lança dans la tente. On entendit le couteau se planter dans du bois, suivit d'un crie puis d'un craquement horrible et d'un bruit mouiller, enchaînant sur un crie de douleur extrême. L'homme sourit, commençant à bander fort. Quand le valet revint avec Darius et Zork (https://www.deviantart.com/alexstoneart/art/Black-Mage-180946617), le commandant était en compagnie d'une femme, du moins ce qu'il en restait : couverte d'écorchure, un croc de boucher dans l'abdomen et un autre dans son mollet droit et visiblement, son bras droit dans des angles improbable, ses cheveux partiellement arrachés, couverte d'hématome, de bleu et d'écorchure, un tige de métal dans l’œil gauche, et l'homme qui usa de sa tête comme d'un vulgaire objet pour se branler, frappant et cassant ses dents contre son armure, comme quand il lui était passer dessus.

-Mon... mon seigneur ? Demanda timidement le valet, luttant pour ne pas vomir.
-Dégage. Lâcha Darius en l'attrapant par l'épaule, pour l'envoyer derrière lui. Maître, tout ce passe comme vous l'avez dit.
-Je le savais déjà. Bien m...
-Sauf qu'il y a un problème.

   L'homme enfonça une ultime fois la femme contre sa verge, beaucoup trop fort, brissant la mâchoire de la pauvre femme. Il la retira, contemplant le visage fracasser et la mâchoire pendante, ses tendons déchirer. Il se leva lentement, tenant par les cheveux la femme qu'il traina en se dirigeant vers Darius, la verge couverte de sang.

-Un quoi ?
-Le dragon est mort. Et beaucoup de nos Berserkers on disparue, des hommes prétendes après avoir entendue un musique avant qu'ils ne partent.
-Mais qu'es que...

   Il se figea et se tourna vers Zork. Avant qu'il ne puise faire quoi que ce soit, l'homme l'attrapa par la gorge, et le souleva avec facilité.

-VOUS ESSEYEZ DE ME DOUBLER ?? Hurla l'homme, alors qu'il lâcha la femme.
-Je.... argh... il... il ya erreur... . Souffla le mage, à moitié étouffer par la poigne qui se resserrait.
-Vous me croyez dupe ? Je sais très bien que ce n'est pas de votre initiative de m'avoir fais revenir dans ce monde. Ton maître t'as ordonné de le faire ! Je suis conscient que je ne suis qu'un outil qu'il espère utiliser pour accomplir ses désirs ! C'est ma vengeance ! Jhorne, Alserac, la Reine, Nexus SONT A MOI !!! Hurla t'il en jetant le magicien. Il me croit pas assez fort ? Pas assez rusée ? IL ME SOUS ESTIME ?!?!?

   Il dégaina sa lame, et s’apprêta à frapper le mage, quand Darius, stoppa son bras.

-Maître ! Nous avons besoin de lui ! Calmez vous !

   L'homme lui lança un regard noir, hurla de rage et se dirigea vers sa tente.

-Pitiez non.. non ! NON !

   Des craquements, des cries, la chair qu'on arrache, les os qu'on brise, les organes qu'on explose. Puis le silence, et les pas provoquant des succions. L'homme ressortit, couvert de sang et de morceau. Il semblait calmé et n'avait plus son épée. Zork se risqua à parler en premier alors qu'il se relevait.

-Soyez assurer que mon maître vous tiens en haute estime ! En aucun cas nous vous sous-estimons. Nous voulions seulement vous apportez un peu plus d'assistance. Expliqua Zork. Vous êtes le plus à même accomplir cette tache, là où d'autre ont échouer. Nous voulons mettre toute les chances de nos côtés, car cela fait longtemps que nous cherchons la tête de la Reine. Sinon, jamais nous vous aurions ramené. Votre plan des plus brillant sera sans doute le plus aboutit.
-Vous maniez bien les mots. Vous ferriez un bon diplomate. Mon plan repose sur vos talents, je me suis trop emporter. Dit-il en tapotant l'épaule de mage, laissant une trace de sang. Mais ça ne me ravie pas pour autant. Vous suivrez mes directives et mon plan ! Continua t-il d'une voix sombre. Prévenez vos alliées que je ne tolérerais pas une autre intervention sans MON consentement. Il se retourna et dirigea vers sa tente. Il ne reste plus que le moment crucial. D'ici là, nous avons d'autre préparatif. Darius, prépare les prisonniers et les cadavres.
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-Ma Reine !

   Maxime parvint à retrouver la Reine. Il alla à son niveau et s'agenouilla, tirant sur ses blessures.

-Comment vous portez vous ? S'enquit Maxime. Avez vous besoin de quelque chose ? Je vous prie de pardonnez mon incompétence. J'aurais du être plus vigilant pour votre sortie. Enchaîna t-il.

   Il resta ainsi quelque seconde, avant de devoir se relever, ses blessures menaçant de se rouvrir. Bien qu'il resta impassible concernant son état, le tremblement de ses lèvres ne purent cacher la douleur qu'il ressentait avec ce mouvement.

-Suite à ces événements, je ne peux vous permettre de ressortir, tant qu'il y aura un risque d'embuscade. Nous devons maintenir le calendrier, mais repousser votre départ, le temps que nous organisons votre évacuation avec le reste de la ligne de défense. Exposa Maxime. L'ennemie était visiblement au courant de notre emploie du temps, un espion doit être parmi nous. Nous ne pouvons pas prendre le risque de sortir. L’ennemie regroupe sans doute ses forces pour s'en prendre à votre convoie, dans l'optique que vous partez dans la journée ou dans les jours à venir ou ils attendent des renforts pour un siège si ils savent que vous ne sortirais pas. Expliqua Maxime. La deuxième options est la plus avantageuse pour nous, aucun siège n'a réussit à atteindre la forteresse ou à faire tomber les murs d'Alserac et nos renforts arriveront en peu de temps. Si ils attendent que vous sortiez, nos alliées arriveront en masse, j'ai fais passer le message afin de regrouper une force armée pour vous escorter en terre sur.

   Maxime finit sa tirade, laissant la Reine assimiler de ce qu'il venait de dire et attendit ses réactions.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le mardi 13 novembre 2018, 01:13:27
L’elfe avait vu ce qu’il avait à voir. Le Colosse de Nexus était fidèle à sa réputation, et avait achevé les berserkers du mage noir. Une bête furieuse, sans doute le fruit de mutagènes humains, ou de quelques sinistres expériences. Mais le but de l’elfe n’était pas de le tuer. Cet homme leur serait utile dans le conflit qui se préparait à Alserac. Iorveth (http://img110.xooimage.com/files/f/7/d/iorveth-555ba02.jpg) fit donc prudemment demi-tour, laissant ce sauvage dh’oine s’acharner vainement contre les arbres. Lui-même rejoignit les profondeurs de la forêt d’Alserac, jusqu’à retrouver le campement de la Scoia’tael qu’il commandait.

En le voyant approcher, les elfes surveillant l’entrée depuis les arbres le saluèrent. Les Terranides travaillant au camp en firent de même. Pour un elfe, Iorveth avait une carrure très impressionnante. Il fallait bien admettre qu’avec son bandeau rouge dissimulant une partie de son visage, l’elfe était très reconnaissable. Les autorités nexusiennes disaient d’Iorveth qu’il était un terroriste, un activiste elfique extrêmement dangereuse, et dont la tête était mise à prix. C’était un membre influent au sein de la Scoia’tael, une organisation non-humaine militant pour la reconnaissance des droits des races non-humaines, et considérée par les autorités des royaumes humains comme une organisation terroriste et pro-impériale, recevant le soutien de l’Empire pour déstabiliser Nexus et ses alliés dans le cadre du conflit opposant les deux royaumes.

Iorveth avait jadis collaboré avec les Ashnardiens, justement. Il s’était battu contre les Nexusiens en menant des opérations derrière la ligne de front, mais son unité avait été capturée, et enfermée à Drakenborg, un redoutable fort. Là, il avait perdu ses hommes, dont Echel Traighlethan, qui avait été pendu sous ses yeux, et lui-même avait subi des tortures horribles. Ses bourreaux avaient brûlé une partie de son visage, arraché l’une de ses oreilles, et l’avaient énuclée, lui arrachant l’un de ses yeux. Iorveth avait réussi à survivre, et, grièvement blessé, avait repris la lutte. C’était un guerrier impitoyable, redoutable dans sa manière d’être, mais dont les motivations restaient obscures. Si les Nexusiens avaient pu capturer son unité à Drakenborg, c’est parce que les Ashnardiens avaient trahi les elfes. Iorveth attendait des renforts qui n’étaient jamais venus, et avait depuis lors compris que le salut du peuple elfique ne viendrait pas de la part des Impériaux.

« Comment cela s’est passé ? s’enquit Malik, l’un de ses lieutenants.
 -  Alserac est toujours aussi bien défendue, et le Colosse de Nexus est fidèle à sa réputation. »

Malik était, comme Iorveth, un Bas-Elfe, c’est-à-dire un elfe né dans les royaumes humains. Ceci expliquait l’origine de son nom. Il avait grandi dans les faubourgs de Wyzima, la capitale de la Témérie, un royaume humain allié à Nexus. Il avait connu l’humiliation des humains, les régimes discriminatoires, des soldats cruels qui avaient saccagé sa boutique, l’avaient battu, et l’avaient accusé d’obstruction. Il avait été en prison à cause de ce racisme ambiant, et avait rejoint la Scoia’tael.

Iorveth remonta leur camp, observant les tentes, les aires d’entraînement, jusqu’à traverser le sentier menant à la partie supérieure du camp. Ny’Lan (http://img110.xooimage.com/files/f/4/1/ny-lan-555ba47.jpg), une dryade venant tout droit de la forêt de Brokilone, montait la garde, et laissa Iorveth passer. L’elfe rejoignit ainsi une grande tente, et, alors qu’il s’approchait, entendit des gazouillements joyeux.

« Iorveth ! Tu es rentré ! »

Un léger sourire traversa le visage dur de l’elfe, qui salua la jeune Princesse héritière, Nizira (http://img110.xooimage.com/files/4/0/4/ti-------fantasy...3597600-54e68a6.jpeg). Elle se promenait dehors, et, très rapidement, Iorveth s’inclina en voyant deux femmes sortir de la tête.

« N’importune pas Iorveth, Nizira, il revient de la bataille. »

La femme qui parlait était la Reine de Dol Blathanna, un royaume elfique reconnu par Ashnard, mais actuellement en crise, Enid an Glaenna (https://i.pinimg.com/564x/8a/e0/c7/8ae0c7acfd658351df88a1842ca36234.jpg). Elle était accompagnée de sa redoutable et puissante seconde, la magicienne Francesca Findabair (https://i.redd.it/c0v4xv2q4r1z.jpg).

« Comment cela s’est passé ?
 -  Le dragon a été tué, répondit la magnifique Francesca. Je serais surprise que ce vermisseau de Zork ait pu survivre, mais on ne peut négliger aucune piste. »

Iorveth hocha doucement la tête.

« Le Colosse de Nexus est à la hauteur de sa réputation, il a tué le dragon, et a repoussé les Berserkers restants. »

Enid hocha la tête à son tour.

« C’était prévu. Vilgefortz va en tenir compte. Tout se déroule comme nous l’avions prévu, et il faut faire en sorte que cela dure. Nous retournerons à Dol Blathanna, Nizi’, je t’en fais la promesse.
 -  On retournera à la Vallée des Fleurs ?
 -  Évidemment, c’est notre maison ! »

Une perspective qui semblait enjouer Nizira, ce qu’Iorveth pouvait tout à fait comprendre.

Mais la route serait encore longue d’ici là…



À Alserac, Elena, elle, écoutait le Commandant Maxime lui présenter ses excuses, et lui indiquer qu’il était impensable qu’elle sorte de l’enceinte du château en ce moment. Elena ne put qu’acquiescer, tant cette attaque avait été soudaine et imprévisible.

« Je ne crois pas que cette attaque ait eu lieu également pour moi, Commandant. Je crains qu’Alserac ne fasse l’objet d’un siège. Il faudra s’assurer de prévenir les forteresses proches.
 -  Ce qui m’intrigue là-dedans, c’est qu’il n’y a aucune armée impériale à proximité, et que nos éclaireurs n’ont rien repéré. »

Elena acquiesça silencieusement. Elle le savait, elle aussi.

« Si ce n’est pas les Ashnardiens… Alors, il faut trouver qui a envoyé ce dragon et ces berserkers.
 -  Tout à fait, Majesté… Mais ceci implique aussi que vous restiez ici, en sécurité. Indépendamment de tout le reste, il est évident que notre présence ici a précipité les plans de nos ennemis, quels qu’ils soient. »

Là-dessus, Elena ne pouvait qu’être d’accord…
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le dimanche 18 novembre 2018, 01:34:59
   Alors que la journée était déjà bien entamé, le calme était revenue. Alserac campait sur ses positions, en alerte, commençant déjà à se préparer à un siège, plusieurs pigeons s'envolèrent des nids d'aigles, tandis qu'on sortit des balistes portatifs pour chasser quelque dragon nain. On avait envoyer des troupes pour récupérer les corps et éventuelle survivant, mais que des morts et la plupart des corps avaient disparue, sûrement emporter par des berserkers ou des créatures sauvages.

   La plupart des soldats avaient été soigner, bien qu'on déplora la perte de plusieurs hommes et du capitaine Ekekios, une bonne nouvelle vint enfin, ravivant les soldats moroses. On l'aperçue du haut des ramparts, sortant de la forêt, couvert de sang mais victorieux, une tête de dragon blanc sur l'épaule.

-OUVREZ LES PORTES ! JHORNE EST DE RETOUR !!!


   Il était même pas encore arriver, que tout Alserac était déjà au déjà courant du retour du champion. Et alors que Jhorne passa les portes, il fut accueillit par une foule de citoyens et de soldats, l'acclamant, lui demandant de raconter son combat, admirant son nouveau trophée ou demandant ce qui lui était arriver. Et comme à son habitude, Jhorne ria de bon cœur, promettant de tout raconté, une fois qu'il aura pris une douche et autour d'une bonne boisson. Il remonta l'allée principale, suivit par des enfants et des soldats, comme garde d'honneur. On lui offrit en même temps de quoi boire en profita pour laver un peu sa figure dans le puits, enleva le sang de son visage et d'une partie de ses cheveux. En entrant dans l'enceinte de la forteresse Anldor, une ovation accueillit Jhorne, alors qu'il leva la tête du dragon en signe de victoire.

-JHORNE ! JHORNE ! JHORNE ! JHORNE !


   Tuer un dragon était un toujours un exploit, peu de gens en étant capable et cela suffisait pour . Pourtant Jhorne restait assez humble, car il avait plus de facilité qu'un simple humain. Mais cela suffisait pour faire oublier cette attaque qui avait coûtée la vie de plusieurs soldat et menacé celle de sa majesté, la colère et la tristesse laissant place à l'admiration et à l'exultation. Jhorne dressa son plus beau sourire, malgré les élancement de ses blessures. On amena une charrette pour que Jhorne y dépose la tête, qui allait être conserver dans une pièce spécialement réserver à Jhorne, contenant ses trophées, dont on pouvait admirer des répliques dans un musée à Nexus, pour le petit peuple.

   Jhorne, qui été toujours couvert de sang, raconta son combat, mais ne fit mention à personne de l'étrange individue qui avait rameuté les Berserkers, dont il ne priva pas de raconter comment il avait vaincue, en usant de pierre magique incrusté dans son armure, qui avait bien besoin de se faire recharger d'ailleurs. Il coupa court au acclamation, en demandant où se trouve Maxime, car il devait faire son rapport rapidement. Il partie donc sous les indications d'Eros, et alla rejoindre Maxime et la Reine, dans une chambre isolé de l'hôpital, obligeant tout le monde à s'écarter de son chemin. Il parvint à atteindre la chambre en question et intima à ce qu'on les laisse seuls, avant de se présenter à la porte. Maxime ouvrit cette dernière et eu un air réprobateur.

-Tu aurais pus être mieux présentable !
-Mon brushing attendra, y a plus urgent. Les Ashnardiens n'étaient pas les seuls présents pour la Reine.
-Quoi ? Fit Maxime, en s'écartant pour laisser entrer Jhorne.

   Jhorne entra en se pliant en deux et s'assit en tailleur et s'inclina devant la Reine. Même assit il dominait tout le monde de taille.

-Votre majesté. Je bien peur des gens vous ont suivit durant votre voyage jusqu'à Alserac. Ils ont tentés de m'abattre, en évoquant que ces terres étaient à.... An Seydhe, quelque chose comme ça. Je crains que ce ne soit un groupuscule qui cherche à vous abattre. Dit il en sortant de sa sacoche une flèche étrange.
-Une flèche à pointe havekar. Lança Maxime en analysant rapidement la flèche. Très prisé par les assassins. Les elfes en sont les principaux utilisateurs, j'ai eu déplaisir de m'en prendre une il y a quelque années.
-Ils se sont annoncer avec un étrange son de flûte je crois. Et avec le même instrument ils ont dirigées des berserkers vers moi.
-Un son de flûte ?
-Oui. J'ai essayer de les poursuivre, mais impossible de trouver une trace. Ils ont profité de l'attaque d'Ashnard et ils pourraient bien agir si il y a un siège ou quand vous partirez.
-Je ferais passer le mots au autre commandant, peut être qu'ils auront des informations. Votre majesté.

   Maxime s'inclina et pris congé, laissant seul la Reine, Adamante et Jhorne. Ce dernier hésita un moment avant de reprendre parole.

-Vous vous portez bien ma Reine ? Si je peux me rendre utile de n'importe qu'elle manière, je suis à votre entière disposition.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 26 novembre 2018, 00:41:37
Elena ne s’était pas attendue à tomber en plein siège lors de son séjour à Alserac. S’agissait-il d’une coïncidence ? C’était tout de même assez difficile à croire. Mais quelle preuve avait-elle que les Ashnardiens étaient bien derrière ça ? D’aucuns auraient pu accuser la Reine d’aveuglement, mais elle faisait, au contraire, preuve de lucidité. Le naufrage du yacht royal lors de sa naissance avait toujours été attribué à l’Empire, mais Elena avait des raisons de remettre en cause cette version prisée par la population. Pour elle, il y avait des éléments qui leur échappaient, et, à défaut de preuve, elle n’aimait pas accuser qui que ce soit. Restant donc isolée dans la chambre avec Maxime, elle sortit de ses songes quand Jhorne, ce colosse redoutable, apparut. Il avait des traces de sang sur le corps, signe des batailles intenses qu’il avait mené, et exposa avoir été attaqué par un elfe. Elena fronça doucement les sourcils en voyant la flèche, une preuve plus que suffisante.

« Aen Seidhe, rectifia-t-elle quand Jhorne tenta de répéter ce qu’il avait entendu. Le Sang Ancien... »

C’était un terme assez ancien, utilisé pour désigner les elfes nobles, ceux qui avaient quitté leur terre natale, et qui avaient su conserver leur pureté, avant de se mélanger aux humains. Dans la civilisation humaine, on utilisait plutôt le terme de « Hauts-Elfes » pour désigner les elfes ayant vécu en autarcie, dans leurs royaumes, et celui de « Bas-Elfes » pour désigner les elfes vivant avec les humains. Le terme « Aen Seidhe » était surtout une expression choisie par la Scoia’tael, une organisation non-humaine terroriste se composant majoritairement d’elfes et de nains.

*Un élément de plus à tenir compte, mais on dit que la Scoia’tael est secrètement financée et entraînée par l’Empire d’Ashnard.*

Était-ce bien la preuve que les Ashnardiens étaient présents ? Elena n’allait pas se voiler la face, mais il lui fallait comprendre ce qui se passait ici. Le Commandant Maxime, assez surpris, les laissa alors, indiquant qu’il avait besoin de se renseigner là-dessus. Jhorne, restant seul avec Elena, et ne sachant visiblement pas trop quoi dire, bredouilla alors être à son service, qui la fit sourire.

« La principale chose que je vous demande, Jhorne, est de ne pas répéter l’erreur de votre commandant en me cajolant comme il le fait. Je n’ai absolument rien, et je pense que cette pièce devrait être utilisée pour les soldats vraiment blessés... Comme vous, par exemple. »

Il ne fallait jamais oublier qu’Elena avait passé dix ans de son existence dans un monastère religieux, ce qui lui avait permis d’apprendre l’humilité et le dévouement pour les autres. Elle n’aimait pas l’idée de recevoir des privilèges du fait de son rang, même si le fait qu’elle était la Reine amenait à une situation particulière. En tout cas, elle observa encore Jhorne, avant de lui poser une question :

« Vous... Vous disposez de capacités surhumaines, non ? Vous avez terrassé ce dragon à vous tout seul, sans parler des Berserkers ensuite... Quel est votre secret ? »
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le vendredi 07 décembre 2018, 18:41:11
« La principale chose que je vous demande, Jhorne, est de ne pas répéter l’erreur de votre commandant en me cajolant comme il le fait. Je n’ai absolument rien, et je pense que cette pièce devrait être utilisée pour les soldats vraiment blessés... Comme vous, par exemple. »
-Kukuku. Je suivrais votre volonté votre Altesse, et je vous remercie de votre inquiétude à mon égard, mais ce ne sont que des égratignures pour moi et ce sang n'est pas le mien.
« Vous... Vous disposez de capacités surhumaines, non ? Vous avez terrassé ce dragon à vous tout seul, sans parler des Berserkers ensuite... Quel est votre secret ? »

   Jhorne resta pensif quelque instant, en se caressant le menton.

-Je dirais qu'il s'agit de ma volonté et de ma détermination inébranlable et intrépide. Répondit Jhorne. Bien des gens disent que je dois mes exploits, mes victoires et mes combats, que grâce à ma nature de demi-géant, ce qui rend mes combats plus facile. Mais à mes yeux, ce n'est pas ma plus grande force, car si je n'avais pas cette volonté, je n'aurai jamais quitté mon village adoptif. Je n'ai jamais ressentit la peur ou le découragement, je ne sais même pas comment me les représenter. Enchaîna t-il. À chacun de mes exploits, si j'ai vaincue, c'est parce que j'avais confiance en ma victoire, que rien n'a put faire flancher ma volonté, et que rien n'a sut m’impressionner et me pousser à reculer. Mes exploits n'aurait pas été différent si j'étais un humain à part entière. Expliqua-t-il. Même au plus prêt de la mort que j'ai côtoyer de nombreuse fois ou face à des créatures et monstres aussi fort que moi, si ce n'est plus, ma volonté et ma détermination n'ont jamais faiblit, ce qui m'a toujours permit de me relever et de gagner.

   Personne dans l'armée ne pouvais remettre ses dires en causes. Personne ne l'a vue avoir peur une seule fois, personne ne l'a vue reculer face au danger. Il tenait plus de la témérité et de l’inconscience, guidé par une fois aveugle en sa victoire. Il se jetait à bras ouvert dans la mêlée, sans jamais faiblir. Cette volonté, là conduit plus d'une fois au porte de la mort, se battant sans jamais tenir compte de ses blessures, si bien qu'on le surnommait l'Amant de la Mort dans son dos, surnom non officiel car plutôt péjoratif, après les nombreuse fois où il a fallut le sauver des griffes de la mort, le plus impressionnant étant qu'il parvenait plus ou moins à rester conscient. Il affrontait le danger sans tenir compte de ses faiblesses et de ses limites. C'était sans doute cette vision que voyaient les soldats, qui les pousse à ne jamais faiblir en la présence de Jhorne, refoulant leur peur et leur doute, fessant en sorte d'avoir une volonté et un courage aussi fort que ceux de Jhorne.

   Si Jhorne prenait autant de risque et avait réussit autant, ce n'était pas par goût de la patrie et de l’héroïsme, ceci venant au fils du temps, à force d'être acceptés et acclamés par l'armée et les citoyens de Nexus. Seul demi-géant à sa connaissance, inapte dans une société pas adapté pour lui, il repoussait sans cesse ces limites, pour se tailler une place dans ce monde. Sa volonté et sa détermination venait de son désir de se faire une place dans ce monde, de se faire une raison d'être.
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-Tch. Quand es que nous partirons d'ici ? Clama un des gardes extérieurs du camps de la Scoia'tael.
-Moins fort ! Souffla un de ses camarades. Ça ne serait tarder, cette ville-forteresse risque d'envoyer de nouveau éclaireurs et nous ne sommes pas de taille contre toute une armée, surtout avec ce demi-géant.
-Il n'y pas que eux à craindre. Murmura quelqu'un à l'oreille du garde.

   Avant qu'ils ne puissent faire quoi que ce soit, les gardes furent prit par surprise neutralisant leur adversaire en les étouffant. Sans bruit et rapide comme l'éclair, desindividues en armure noir et souple (https://bibliotheque-imperiale.com/images/4/48/Assassin.jpg), fessant penser à des assassins, mire hors d'état de nuire une partie de la surveillance du camps. 6 de ces individues se regroupèrent avec les soldats inconscient, dans les buissons, et s'agenouillèrent devant un arbre.

-Maître. Clama visiblement le chef, d'une voix déchirée par la douleur. Nous... nous avons accomplit votre désir.
-Bien. Allons au camps en toute discrétion.

   Les assassins et les gardes inconscients, s’effacèrent soudainement, disparaissant du paysage. L'entré du camps était sous la surveillance de plusieurs gardes, aussi quand ils s'écroulèrent sans réelle raison, provoqua la panique parmi les gens du camps, rameutant les soldats et qu'elles ne furent pas leur surprise, de voir un groupe apparaître subitement à l'entré, comme si la réalité s’effaçait. Six individues aux allures inquiétante, cacher derrière des gardes inconscient, menant de les égorgés, visiblement inconscients et ligotés, un homme en armure noir, grand et imposant, tenant par la tête un garde, qui lui était conscient et tentait de se soutraire à la poigne de fer du commandant Ashnardien. Derrière lui se tenait Zork, s'appuyant de manière non nonchalante sur son bâton.

-QUI DIRIGE CE CAMPS ? Tonna la commandant Ashnardien. QU'IL VIENNE ICI OU J'EXPLOSE LA TÊTE DE CE GARDE !

   Sans prévenir il serra sa main sur la boite crânienne du garde, qui se mit à hurler sous la douleurs, surtout quand il entendit un sinistre craquement au niveau de son oreille droite. Le temps que les défenseurs ne se regarde prit par surprise, leur camarade hurla de douleur et de sang coula de ses oreilles, alors que sa tête devanit peu à peu rouge. En même temps des flèches fusèrent, mais traversèrent un portail qui apparue soudainement, avant de ressortie par un autre, touchant quelque soldats. Imperturbable, le commandant Ashnardiens vociféra une nouvelle fois.

-OU EST VOTRE CHEF ? IL VEUT LA MORT DE CELUI LÀ ?!

   Et alors qu'il s’apprêta à éclater la tête du malheureux, un nouveau groupe ce présenta, dont il reconnue rapidement l'une des personnes.

-Reine Enid an Glaenna. Clamat le commandant en s'inclinant et en lâchant le soldat, qui se tortillais de douleur et hurlant encore. Quel honneur que de vous voir ici, je suis le commandant Démérios, des armés d'Ashnard. Navré de savoir votre royaume en difficulté, mais si vous ne voulez pas que votre peuple apprenne que vous servez de descente de lit parce que vous avez été un grain de sable dans mon plan que je travaille depuis plusieurs jours, car j'ai une sainte horreur des éléments que je n'ai pas pus prendre en compte, dite moi quelles sont vos intentions et votre but ici ! En même temps, il appuya son pied sur la tête du garde à ses pieds. Sinon ces pauvres messieurs abreuverons la terre de leur sang et je vous massacre tous, ce que je ne veux pas, car Alserac serait bien capable de repérer cette confrontation et rendrait mon plan caduc. Je veux simplement connaître vos intentions.

   Devant eux se tenait un homme dangereux qui pourrait sans aucun mal tuer ces pauvres âmes, et qui pourrait facilement tous les tuer, sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit. Surtout que Zork, avait sans mal dévier leurs flèches et pouvait sans aucun doute, ouvrirent des portails pour envahir le camps. D'ailleurs ce dernière disparue, usant de ses sorts d'illusion pour devenir invisible, devenant impossible à repérer ni même de relever sa position.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 17 décembre 2018, 00:41:10
Jhorne lui expliqua qu’il devait avant tout sa force à son mental, à son absence de peur, expliquant n’avoir jamais ressenti la peur, et faire preuve d’un courage inébranlable. Elena sourit doucement en le regardant, et haussa les épaules, répondant rapidement à cela :

« L’absence de peur, ce n’est pas du courage, Sire Jhorne, c’est de la témérité. »

Et ce n’était pas du tout la même chose. Le véritable courage, c’était de surmonter ses peurs, non de feindre l’ignorer. Mais Elena n’allait pas se lancer dans une discussion philosophique avec Jhorne. Au demeurant, elle restait sceptique sur le fait que ses pouvoirs ne viennent que de son seul courage, elle allait devoir se renseigner sur lui. Mais, pour l’heure, Elena préféra sortir de la pièce isolée où le Commandant Maxime l’avait placé, et préféra aller voir les blessés. Évidemment, la présence de la Reine de Nexus dans le hall des blessés attira bon nombre de murmures et d’élans de surprise.

Devant elle, les guérisseurs la regardèrent, surpris, et Elena les empressa de continuer.

« Je ne veux pas vous déranger, je viens juste vous soutenir ! »

De fait, Elena avait appris les soins de premiers secours au monastère, et rejoignit même plusieurs infirmières, aidant à éponger des plaies, ce qui ne manqua pas de surprendre le personnel présent.

« Majesté, voyons...
 -  C’est mon devoir, j’ai appris à panser les plaies, je vous rassure ! »

Très clairement, Elena dérogeait à cette image qu’on lui donnait, celle d’être une femme fragile réfugiée derrière sa tour d’ivoire. On pouvait encore mieux comprendre pourquoi le comportement du Commandant Maxime l’avait irrité, lui qui n’avait pas hésité à la mettre en repli, à la protéger... De manière bien trop excessive selon elle. Alors, elle faisait acte de présence, elle aidait ces soldats...

...Parce que c’était son rôle, tout simplement !



« Tu te crois en position de supériorité, Ashnardien ? »

Enid se tenait face à lui, nullement inquiète par le ton péremptoire de Démérios. Fransesca se tenait à côté d’Enid, et elle était réputée pour être une magicienne elfique aussi belle que puissante, l’une des plus puissantes magiciennes elfiques. Mais Enid disposait aussi de vifs pouvoirs magiques, sans parler des multiples elfes qui avaient pointé leurs flèches sur Démérios et sur sa troupe. Mais il fallait aussi rajouter à cela les Tréants qui remuaient lentement, les dryades et les druides commandant les animaux sauvages. Démérios était au cœur du campement, et, même si Enid ne s’expliquait pas comment il avait fait pour retrouver son camp, elle n’était pas inquiète outre mesure.

La Reine dirigeait Dol Blathanna, un royaume elfique réputé pour être une terre d’asile des espèces non-humaines à proximité de Nexus.

« Mes motivations ne te regardent pas, Ashnardien. Je t’offre cinq secondes pour relâcher ton pied du cou de Sig’nith, ou Iorveth te tranchera la gorge.
 -  Il y a une ouverture à hauteur de son cou, dans la trachée. De ma position, dh’oine, je t’atteindra l’œil fermé. »

La magie s’auréolait déjà autour de Fransesca, et le sol tremblait doucement sous Démérios et ses hommes.

« Croyez-vous pouvoir menacer la Reine de Dol Blathanna en ma présence ? L’arrogance des Ashnardiens n’a aucune limite... »

Très clairement, si Démérios était venu pour négocier, il était parti du très mauvais pied.

« Il a un mage avec lui... Il se dissimule derrière un voile d’Illusion.
 -  Ce qui implique qu’il va dévier ta flèche, Iorveth.
 -  Je hais les mages. »

Fransesca ne releva pas l’affront.

« Votre mage ne vous sauvera guère, Démérios. Vous sentez le sol trembler, n’est-ce pas ? Regardez ces arbres autour de vous, si vous les reconnaissez. Ce sont des saules centenaires, aux racines profondes et épaisses. Je n’ai qu’un geste à faire, et ces racines vous transperceront, peu importe les boucliers et les voiles de votre couard de mage. »

Le ton était donné, et il était très tendu...
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le vendredi 04 janvier 2019, 10:54:19
« L’absence de peur, ce n’est pas du courage, Sire Jhorne, c’est de la témérité. »
-Kukuku. On me parle aussi de folie parfois. Mais je suis pas très porté sur les débats, vue que j'agis avant de penser parfois.

   Jhorne ponctua sa phrase par un rire franc. Il se retira, quand la Reine voulue sortir de la pièce, dégageant son passage et décidant de se rendre à la laverie pour déposer son armure. On allait lui passer un savon, en plus de le forcer à aller se faire soigner. Il avait plus envie d'un bon bain avec massage. Ah, et il devait faire part du message de la Reine à Maxime, comme quoi il en fessait trop. Le rejoindre fut rapide, ce dernier dehors en pleine discussion avec Eros et Orion.

-... inconcevable ! Fulmina Maxime.
-C'est une triste vérité. Répondit Orion.
-J'ai bien peur qu'ils s'en servent contre nous. Prédit Eros.
-De quoi vous parlez ? Demanda Jhorne, en projetant une ombre sur eux en allant à leur niveau.
-Les corps de nos camarades et ceux qu'on à due laisser, ont disparues. L'ennemie a profité de notre fuite.
-LES CHIENS !!!! Hurla Jhorne d'une voix tonitruante, avec assez de force pour être entendue depuis l'infirmerie, attirant tout les regards.
-Parle plus fort, le super fort voisin ne t'a pas entendue. Lui dit Eros, sa main sur son oreille.
-Idiot. Souffla Maxime.
-Quoi ? Demanda Orion.
-Pardon. S'excusa Jhorne.
-De toute façon on ne peut pas le cacher, il faudra l'annoncer. Conclue Maxime. Vaquez à vos occupations, je l'annoncerais lors de la veillé du soir, en l'honneur de nos morts.
-Bien. Répondirent les trois autres.
-Ah, Maxime. Interpella Jhorne. Sa majesté m'a fais part de son mécontentement quand à ta manière de la traiter.
-Je comprend, et je compte pas changer, même pour son confort personnel. J'ai jurée sur ma lame en devenant chevalier de servir et protéger la famille Royale et Nexus, tout comme ma famille depuis des générations, tout comme mon père qui a périt avec le Roi. Lui répondit Maxime. Elle est la dernière des Ivory, la dernière de sang royale ! Si je devais l'enfermer dans une prison dorée pour la protéger, je le ferais ! Je ne peux pas me permettre de relâcher ma vigilance et de me montrer conciliant, parce que sa majesté le vit mal.
-C'est vrai, on ne peut pas faire preuve de laxisme la concernant. Rajouta Eros. C'est dur, mais nécessaire. Le moindre malheur lui arrivant pourrait bien plonger Nexus dans le chaos.
-Eros place deux de nos meilleurs espions auprès de la Reine, qu'ils puissent intervenir aux moindres problème. Commanda Maxime. Préviens sa garde rapproché aussi, qu'ils ne soient pas surprit.
-Bien.
-Orion, envoie nos éclaireurs et nos rangers, qu'ils surveillent les routes et qu'ils évaluent l'état de nos avants poste.
-Bien.
-Et toi Jhorne... tu ferais mieux d'aller traiter tes blessures et prendre un bain.
-J'allais le faire ! Répondit Jhorne en s'éloignant.

   Les 4 hommes se séparèrent, chacun allant remplir sa mission. Maxime entreprit de rejoindre son bureau, afin de faire passer le mots au reste de la ligne de défense et faire ses demandes de renforts. Il estima à 1 semaine l'établissement d'une ligne d'évacuation. Il due reconnaître que pour la Reine ce serait dur, mais Alserac avec assez de chose pour l'occuper. Une visite des cavernes pourrait être une bonne activité, avec la rivière souterraine.

   Dans l'infirmerie, la Reine avait provoquaée de sacré stupeur, autant parmi les blessés que parmis les soigneurs. Une Reine qui s'abaisse à soigner de simples fils de paysans, d’artisan ou de petit bourgeois, c'était une première. Ce fut autant gênant qu'un un honneur de se faire soigner par sa majesté, qui n'avait rien à envier aux autres soigneurs, certain jouant les durs pour garder la face. Elle fut toutefois tenue éloignée des cas les plus graves, ceux dont les blessures laissaient entrevoir les os, les organes ou à qui un membre était broyer dans son armure. Ils étaient dans une aile réservée, atténuant peu les cries de souffrance et parfois deux hommes sortaient, portant une civière, des draps couvrant un mort dessus.
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-Bien ! Déclara Démérios à voix haute. Merci de prévenir de toute vos intentions et de vos attaques.

   Il dégaina son épée et l'enfonça à moitié dans le sol, assez rapidement pour prendre de court la magicienne, qui lança son attaque trop tard. Plutôt simple en apparence, l'épée n'avait rien de mirobolant, mais l'aura néfaste qu'elle dégageait était palpable. Sa simple vue emplissait de crainte les plus faible, et fessait douter les plus fort. Une aura rouge et noir l'enveloppa avant d'imploser, puis toute l'herbe avoisinante, les fleurs et autres, dépérirent, se desséchant à vue d’œil, devenant marron avant de partie lambeau sous la brise. Les racines que fit jaillirent la magicienne, étaient dessécher et marrons, se brissant contre les armurees. Le sol se craquela et se dessécha, jusqu'au fameuse racines des arbres centenaires, qui subir le même sort, mais par chance, les chênes furent épargnés.

   Un zone morte, hostile à la vie, entoura le groupe. Si les racines passaient à nouveau dans cette zones, elles mourraient. Démérios se releva, laissant sa lame dans le sol. En même temps, Iorveth tira, sa flèche fusa, mais un assassin surgit de nul part, dévia et trancha la flèche. Il se mit à côté de Démérios, lançant un regard méprisant à Iorveth.

-Garder ses atouts dans sa manche, ne pas dévoiler son plan, ne pas relever les défauts de l'adversaire... ça vous dit quelque chose ? Demanda Démérios avec dédain. Vous me qualifiez d'arrogant, mais dans votre cas je dirais stupidité, à défaut d'arrogance. Tout me dévoiler et penser que je me dévoile dans votre camp, au milieu de tous, par pure arrogance, sans précaution. Commenta  Démérios avec un ton méprisant. Par égalité, je vous dévoile un peu mon plan. Il y a un assassin juste derrière vous magicienne.

   À peine que Démérios commença sa dernière phrase, que la magicienne put sentir son épaule se faire transpercer, un lame noir déchirant sa chair, et au même moment, elle perdit toute magie, ne laissant aucun doute sur la nature de la lame, qui d'ailleurs se brisa, laissant plein de morceau dans la chair. Derrière, comme si la réalité se déchirait, un assassin se dévoila, lâchant la lame qui n'avait pas poignet. Il fit un croche patte à la magicienne, la fessant chuter, sortant une nouvelle lame, menaçant Iorveth qui décocha sa flèche dans l’œil de l'assassin. Un sang noir, épais et malodorant gicla. L'assassin poussa un hurlement de mort, alors qu'une chose blanche et transparente, ayant une forme humanoïde, semblait vouloir s'extirper de son dos, avant d'y revenir. L'assassin poussa à nouveau un hurlement inhumain, et arracha la flèche de son orbite, son œil restant dessus, retenue par les nerfs et des filaments de sang noir. L'oeil s'arracha de la flèche, retournant dans son orbite et reprenant son aspect normale, malgré le sang épais s'échappant.

   L'assassin tomba à genoux, hurlant d'une douleur insondable, sa capuche et son masque tombant sous ses tremblements, dévoilant un elfe noir. Il se releva, prêt à combattre, la haine et la terreur dans les yeux. Il fut percé de flèche, tandis que dryades firent jaillirent du sol des racines, transperçant ses genoux et attrapant ses bras, le mettant à genoux. Il hurla de plus belle, alors de nouveau l'étrange apparition humanoïde essaya de s’extirper du corps, avant de d'y retourner, son sang noir et épais coulant de manière obscène, et que ses blessures se refermèrent sur les flèches et les racines. Il parvint à contenir ses cries, jetant à Iorveth un regard de terreur, de folie et de haine. La simple vue de ses traits, montré qu'il était en souffrance depuis bien plus longtemps, son regard recherchant la pitié et la délivrance.

   En même temps, on voulue attaquer le Démérios, mais ce dernier usa de ses prisonniers comme bouclier, dissuadant les autres, alors que les assassins firent de légère entaille sur le cou de leur victimes, comme pour montrer que leur vies ne tenaient qu'a peu chose. Rapidement des portails s’ouvrirent, permettant à d'autre troupe d'entrer, formant un mur de boucliers et d'arbalètes autour de Démérios et des assassins, qui s’amusèrent à faire des petites entailles sur le cou des gardes. On échangea des tirs rapidement, avant que tous se calme, les uns par le risque de la mort de leur camarade, les autres pas ordres. Démérios ne put s’empêcher de rire à gorge déployer.

-Pathétique. Tu aurais du tirer quand tu en avais l’occasion plutôt que le dire à voix haute, je n'en n'étais même pas conscient. Lança Démérios à celui qui avait voulue le tuer par sa flèche. Et votre mage de pacotille aurait due lancer ses racines, plutôt que de jouer l'arrogante en croyant pouvoir m’intimider. Mes sbires non pas eu besoin de plus pour agir.

   La magicienne, privée de ses pouvoirs et l'épaule meurtrie, ne pouvait que se blâmer de sa faute, car non content d’avoir vue son attaque contrée, il lui avait été impossible de sentir la présence de l'assassin, qui semblait être apparue d'un coup d'un seul. Un nouveau portail, s'ouvrit, cette fois ce fut un assassin qui en sortie, portant dans ses bras, inconsciente, Nizira. Démérios la prit dans bras, le montrant à la Reine, avant de renifler ses cheveux.

-Ce que vous pensiez être de l'arrogance, n'était qu'une diversion. Dit il avec un sourire narquois, caressant entre ses doigts les cheveux de la fille. Malgré les défenses, mes fidèles serviteur, et ce couard de mage comme vous dite, sont allés rendre visite à votre fille pendant notre échange. J'ai eu recours à beaucoup de magie pour pouvoir explorer tout votre camps et connaître ses meilleurs points faible, mais cela à payer

   A ce moment là, un portail s'ouvrit et la Reine Enid an Glaenna en sortie. En même temps, quelqu'un arriva en courant, signalant des gardes assassinés et la disparation de la princesse Nizira.

-Si frêle et naïve. Susurra la fausse Reine en avançant devant la troupe de Démérios, un regard de biais envers la vrai Reine. Un vrai ange. Dit elle avec un sourire mesquin.

   La doublure se métamorphosa pour devenir Zork, qui disparue avant que des flèches ne l'atteigne, se fracassant contre les robuste bouclier des soldats Ashnardiens. Démérios rendit la princesse à l'assassin qui retourna dans le portail avant de se fermer sur lui. Les soldats s'écartèrent, laissant passer les assassins, qui libérèrent les prisonniers, en les traînant à mi-chemin entre Démérios et la Reine Enid an Glaenna. On évita de leur tirer dessus, car ils gardèrent tout de même les lames sur les cous de leur victime, avant de se replier très rapidement. Leur camarade, transpercé par les racines et les fléches, était toujours entrain de geindre près de la magicienne.

-Maintenant que votre fille est entre mes mains et risque de finir comme jouer pour mes berserkers, si je n'obtiens pas satisfaction et si vous tentez quoi que ce soit. Cessez donc vos enfantillages et dites moi vos intentions concernant Alserac. Nous avons le même but sans doute ! Commença Démérios. Rien de tout cela ne serait arrivé, si vous n'aviez pas jouer les arrogantes. Dit il, avec un air supérieure et narquois. Ah et ne me mentez pas, je le saurais.

   Elle avait les cartes en mains, à elle de bien les poser.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 07 janvier 2019, 00:46:47
ELENA IVORY

C’était une chance qu’Elena n’ait pas été à côté du Commandant Maxime lorsqu’il fit sa tirade. Toutefois, la jeune Reine se formalisa quand on lui refusa l’accès aux blessés graves, en indiquant que cette place ne convenait pas à une jeune Reine. Le tempérament du Lion de Nexus bouillonnait alors dans ses yeux.

« Mon père s’est battu sur la ligne de front ! Ma mère l’accompagnait dans les superforts quand les Ashnardiens chargeaient ! Vous croyez que je ne sais pas à quoi ressemble une rotule brisée ? Des corps déchiquetés et lacérés ? Je ne suis pas une poupée, je suis Elena Ivory, la Reine de Nexus ! »

Elle s’énervait, avant de secouer la tête. Ce n’était pas le lieu pour ça. Il y avait ici des blessés, et elle ne voulait pas perturber les soins. Adamante posa ainsi ses mains sur les épaules d’Elena, lui demandant à voix basse de se calmer, de laisser les médecins agir. La Reine avait alors les mains trempées de sang, et resta silencieuse. Personne ne l’avait dit, mais ils la traitaient comme une « Reine de porcelaine », un surnom méprisant auquel elle avait régulièrement le droit quand elle était au Palais d’Ivoire. Entre ceux qui la dédaignaient en voyant en elle une gamine incapable au cœur tendre, élevée par des moines et ayant appris à planter des betteraves, et ceux voulant la surprotéger parce qu’elle était la dernière des Ivory, Elena était toujours considérée comme faible, ce dont elle avait par-dessus tout horreur. La vérité, c’est qu’elle avait vu des corps dans des salles d’autopsie, qu’elle avait regardé les ravages de la guerre de très près.

Personne ne la comprenait, personne sauf Adamante. Même Jamiël, sa marraine, ne savait pas ce qu’Elena pensait vraiment. Il n’y avait qu’Adamante, sa fidèle Adamante, la seule à pouvoir la calmer, et qui la guida dans une réserve, où elle utilisa une bassine d’eau avec une serviette pour nettoyer ses mains.

« Ne leur en veux pas, Elena, ils ne sont pas habitués, tu sais… Nexus n’a pas eu de Roi et de Reine depuis plus de quinze ans, et les nobliaux au Palais sont connus pour leur dédain et pour leur mépris.
 -  Je ne leur en veux pas, Adamante… Mais je ne suis pas qu’une survivante ! Je… »

Adamante fronça alors brusquement les sourcils, et tourna la tête.

« Adamante ? »

Elle venait de sentir quelque chose d’impressionnant…

…Comme une explosion de magie émanant de la forêt.



ENID AN GLAENNA (https://i.pinimg.com/564x/8a/e0/c7/8ae0c7acfd658351df88a1842ca36234.jpg)

Démérios avait plus d’un tour dans son sac, et réussit l’exploit de capturer la fille de la Reine, Nizira. Il l’emmena avec l’aide de son assassin, Zork, dans son repaire, par le biais d’un Portail, tandis que Fransesca se tenait l’épaule. La Reine de Dol Blathanna ne se laissa toutefois pas intimider, et resta de marbre, comme à son habitude :

« Je crois plutôt que c’est toi qui as mal jaugé nos forces. Crois-tu que ton assassin aurait pu contourner nos sphères de perception, ou les sens aguerris de nos elfes ?
 -  J’ai entendu ce porc siffler, il respire comme un bœuf…
 -  Tu vas avoir ta réponse, Démérios… D’ici… Maintenant. »

Un Portail se forma alors, et le corps de Zork apparut, s’effondrant sur le sol, roulant à plusieurs reprises, tandis que des éclairs en sortirent. Des éclairs étincelants, très forts, qui frappèrent tout autour du groupe. Enid avait effectivement dévoilé ses tours… Mais avait sagement conservé pour elle la raison de la présence de sa fille ici, dans un campement militaire. Elle aurait en effet pu l’envoyer dans les profondes forêts de Brokilone, où la Reine dryade, Eithén, vivant dans l’arbre-monde Duén Canell, se serait fait un plaisir de la recevoir et de la protéger.

Flottant dans les airs, Nizira était entourée d’une sphère énergétique lumineuse, qui crachait de multiples éclairs autour d’elle. Une véritable tempête magique tourbillonnait autour de la jeune femme, qui était l’épicentre de cette incroyable déferlante magique. Enid s’avança alors, et ses yeux s’illuminèrent à son tour. Elle parla alors dans une voix forte, elfique :

« <Paix, ma fille ! Paix !> »

Elle répéta cette mélopée, jusqu’à ce que Nizira ne finesse à terre, et ne se blottisse dans les bras de sa mere. Fransesca, de son côté, avait bu un élixir, qui soigna sa plaie.

« Vous ne pouvez me séparer de ma fille, Commandant ashnardien. Et, par votre arrogance, les mages de Nexus ont dû percevoir les fluctuations magiques de ma fille. Nous allons devoir évacuer ce camp avant que les forces nexusiennes n’arrivent. Je n’éprouve nul désir de faire affaire avec un homme qui a menacé ma fille. »

Nizira était une Source magique, soit une fille dotée d’immenses pouvoirs magiques dès la naissance. Du moins, c’est ainsi qu’on définissait communément les Sources. Le problème est que Nizira avait bien du mal à contrôler ses pouvoirs, et que c’était en grande partie pour cela qu’Enid avait fait le voyage jusqu’ici, et qu’elle s’était assistée de l’une des magiciennes les plus puissantes de Terra, Fransesca Findabair. Elle ne comptait néanmoins guère révéler à cet Ashnardien abject cette information. Le simple fait que Nizira ait pu générer un contre-Portail suffisait à démontrer la dangerosité de la gamine.
Titre: Re : Le Champion et la Reine [Pv: La Reine Ivory]
Posté par: Jhorne le samedi 26 janvier 2019, 19:12:14
   Sous-sol d'Alserac, salle arcanique. La pièce maîtresse d'Alserac, regroupant 24h sur 24, la moitié des mages d'Alserac, assurant le maintient de la défense magique en concentrant leur magie par le biais d’artefact et entretenant les enchantements. Ainsi, aucune pénétration magique possible, bloquant les possibilités de téléportation, la création de portail et les sort d'invisibilité. Rien de magique ne pouvais entré, sorti ou apparaître. Le mage d'Alserac, Henri de la Veldiare (https://www.deviantart.com/nathanparkart/art/Mage-527572952), au centre de la pièce, vérifia l’artefact centrale, un noyau d’énergie contenue dans un globe de verre avec une armature en or, reposant sur un piédestal en granit, pièce maîtresse de la défense magique. Henri vérifiait que l’artefact était correctement activé et ne perdait pas son énergie.

   Il stoppa son travail en sentant une fluctuation magique importante. La protection n'ayant pas pour but de supprimer les traces magique, il put sentir clairement cette explosion magique.

-ES QUE LES BOUCLIERS ONT ÉTÉ TOUCHÉS ?
-Rien maître. Cela ne concerne pas Alserac !
-Anthony prenez ma place !

   Henry quitta rapidement la pièce et remonta dans le forteresse, jusqu'à rejoindre le bureau de Maxime en ouvrant sa porte brusquement.

-Quelque chose de grave se passe dans la forêt !
-Quoi ?
-Moi et les mages de la chambre arcanique, nous avons ressentit une puissante explosion magique à l'extérieur ! Et je dois avouer qu'elle est bien plus importante que ce que je peux faire !
-Mmmh. Fit Maxime. Ça pourrait être un piège pour nous faire sortir.
-Cela ressemblait plus à une attaque, un combat semble en cour, et pas des moindres.
-Je vais faire envoyer quelque bataillons pour parer à toute éventualité, on ne peux pas laisser cela de côté, qui sait ce qui' lse passe.
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   Si il à bien une chose que Démérios déteste, c'est les imprévue. Déjà que ces elfes prétentieux commençait à devenir agaçant, voilà qu'il fallait que cette greluche de Princesse soit une puissante magicienne. Restant de marbre, il la regarda déchaîner sa puissance, ce qui ne manquerait par d'attirer Alserac. Il regarda ensuite Zork se relever, ramassant son bâton et époussetant ses vêtements.

-La fille à causée beaucoup de dégâts ?
-Elle a mutilé l'assassin, quelque homme et une tente. Répondit Zork en allant vers lui. Mais je suis arrivé à temps pour contenir sa magie avec mes portails et en modifiant sa vision du camps.
« Vous ne pouvez me séparer de ma fille, Commandant ashnardien. Et, par votre arrogance, les mages de Nexus ont dû percevoir les fluctuations magiques de ma fille. Nous allons devoir évacuer ce camp avant que les forces nexusiennes n’arrivent. Je n’éprouve nul désir de faire affaire avec un homme qui a menacé ma fille. »
-Arrogance ?! Encore ça ?

   Ces maudits sous-races imbue de leur personne oser le traiter d'arrogant ? Par arrogance ils ne voulaient pas admettre que son assassin leur avait échapper, il aurait très bien pus faire en sorte que la magicienne meure d'une hémorragie, d'empoissonner ou d'un organe vital toucher, le tout pour une mort fulgurante en quelque seconde. Par arrogance ils le prenaient pour un idiot qui voulait marchander. Par arrogance ils pensaient qu'il n'était pas au courant de leur champs de perception que ses hommes avaient évités ? Qu'ils les avaient sous-estimé ? Il le prenait pour un débutant ? Ça, il ne le supportait pas. Il avait fais en sorte a ce qu'il y ait le moins de victime, uniquement les gardes de la princesse, pour que tout ce passe rapidement et savoir si oui ou non, ils allaient interférer avec ses plans.

   Peut être aurait t-il due agir avec plus de diplomatie. Avait t-il trop envisager un mauvais contact par la voie pacifique ? Non, c'était des races brimés par les humains, ne cherchant que la vengeance. Ils ne l'auraient pas écouté, ni même laisser approcher. C'était un commandant, un soldat, il n'avait que très peu agit pour discuter et parlementer, c'était sans doute pour ça. Il aurait due frapper plus fort aussi, pour qu'on le prenne bien au sérieux. Et il n'était pas trop tard pour ça. De plus la gamine avait anticipé, malgré elle, son plan si leur intention n'allait pas dans son sen.

-Bien bien bien. Il semblerait que vous ne comprenez pas ma question, car vous n'avez rien qui puisse être utile pour faire affaire et que je viens juste pour une question. Je vais devoir être plus clair.

   Il saisit son épée, et la retira du sol violemment, créant une lame de magie pourpre. L'attaque était rapide. Trop rapide. Ses hommes devant lui se rendirent compte qu'il avait été couper en deux, quand leur corps se séparèrent une fois la lame passer. Et si rapide, que la magicienne Fransesca, ne put rien faire, se fessant déchiqueter en deux. Si il y avait une quelconque défense magique, enchantement ou obstacle, ces derniers avaient été traversé, tout comme le corps de la magicienne, par cette lame impie.

   En réalisant cela, des druides, archers et dryadres voulurent attaquer, mais un vortex noir, s'ouvrir au-dessus d'eux, aspirant une partie d'eux dans le néant, des lambeaux de terre et des tentes les accompagnant avant de se refermer. Les soldats d'Ashnard tirèrent fauchant de leur carreau plusieurs archers, et Iorveth qui allait pour ce battre, put sentir et voir une dague sortir de son ventre, un curieux liquide vert suintant de cette dernière. Un anti coagulant.

-Et bien. Susurra une voix à son oreille. Je croyais que tu pouvais nous sentir ?

   Les assassins près de Démérios avait disparue et ce dernier disparue dans un portail. L'assassin derrière Iorveth retira sa lame et se mit hors de porter de ce dernier, dévia sa lame et entailla son avant bras en même temps, un regard hautain et narquois. Il disparue dans un portail, comme pour son comparse qui avait été maîtrisé, adressant un geste obscène à Iorveth.

   Devant la Reine, un portail s'ouvrit, et Démérios en sortie, une aura de désespoir et de mort émanant de lui, au point que la terre semblait mourir sous ses pieds. Plusieurs flèches percutèrent son armure sans le toucher et des sort se dispersèrent en frappant son armure. Aucun sort ne semblait l'attendre, et pour cause, son armure était faite d'obsidienne et enchanté. Il dégagea la Reine d'un revers de la main et attrapa par le front la princesse. De la fumé s'échappa de ses doigts, fessant hurler à la mort cette dernière. Il retira sa main, dévoilant sur le front de la princesse, un sceau mi-magique, mi-démoniaque, tracé comme au fer rouge. Un sceau qui scella les pouvoirs de la gamine, la coupant de sa puissance pour un temps. Il la jeta à terre et attrapa la Reine par le cou, beaucoup plus rapide qu'elle et la souleva à sa hauteur, tandis que ces hommes sortaient de toute part, des portails s’ouvrant à plusieurs endroit, prenant par surprise les soldats, mettant le camps à feu et à sang, engageant une véritable bataille.

   Un assassin apparue et fit respirer un produit à la princesse, qui s'endormit, et mit bien en vue à la Reine que sa lame caresser son cou, tandis que des soldats le couvrait, repoussant les gardes.

-Une situation que je voulais éviter. Ce n'est pas par arrogance, comme vous aimiez si bien le dire, que j'ai agit, mais par inquiétude sombre idiote ! Je suis sur le point de mettre Nexus à genoux, là où Ashnard en plusieurs siècles n'a pas réussit ! Croyez vous que c'est pour m'amuser ou pour marchander que je suis ici ? Que se passerait t-il si vous aviez des buts qui allaient contrecarrer mes plans ?! J'ai peut être manquer de tact, mais vous vous êtes enfermés dans votre suffisance et votre mépris sans rien chercher à savoir, membre de la Scoia’tael ! A votre place j'aurais cherché à comprendre pourquoi j'ai agit ainsi ! J'aurais très bien pu raser ce camps par mes hommes, au risque d'attirer Alserac, vous assassiner vous et votre fille et le mettre sur le compte d'Alserac, vous faire passer un portail jusqu'à moi ou révéler votre existence à Alserac ! Vous manquez cruellement de jugeote et d'anticipation pour une Reine.

   Il la jeta près de sa fille, que l'assassin laissa tranquille.

-ZORK ! Renvoie tout ce merdier loin d'ici, je vais me montrer magnanime.
-Bien mon seigneur.

   Les tentes, les soldats, la Reine, la princesse, tout le camps disparue dans des portails, réapparaissant à des kilomètres d'Alserac, perdu quelque part dans les contrés du chaos, non loin d'une rivière. Zork fit place net, ne laissant plus rien appartenant au campement de la Scoia’tael, ni ses membres, ni les corps. Il se tourna vers Démérios une fois fait.

-Pourquoi les épargner ?
-Je n'en aurais retiré aucune satisfaction. Même en ayant envahit leur camps et tuer la moitié de leur combattants, je suis plus énervé qu'autre chose. Le plus important c'est qu'il ne pourrons plus rien faire et c'est tout ce qui m'importe. J'aurais voulue ne pas me les mettre à dos, mais tant pis.
-Vous vous inquiétez d'eux ? Vous ?
-La Scoia’tael dispose d'un réseau plutôt bon de ce que j'ai pus apprendre. Je suis peut être un soldat et avant tout un monstre, je ne suis pas idiot au point de les sous-estimer.
-En tout cas vous avez brillamment détourné leur attention pour que je puisse préparer mes glyphes.
-Je pensais qu'il détecterait votre manège au bout d'un moment, mais de là à ce que vous effaciez complètement leur présence, bravo.
-Merci. D'ailleurs, il vaudrait mieux que je les détruise rapidement, je n'ai pas envie de créer une faille dans l'espace et la réalité.
-Bien. Renforce tes champs de camouflage une fois au camps.
-Vous craignez des représailles ? Même la gamine n'arrivera pas à percer mes champs. À moins d'en avoir 5 comme elle, et encore, faudra trouver l'endroit où nous sommes, ce qui ne risque pas d'arriver !
-Bien. Il ne reste plus qu'a attendre désormais.

   Les troupes repartir par les portails, Démérios en pris un, tandis que Zork fit disparaître ses glyphes, dissipa la magie et finis par prendre un portail qui se referma sur lui. Quelque minutes après, plusieurs bataillons d'Alserac arrivèrent, découvrant une zone vide, mais qui semblait avoir servit à un campement.