Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Yukiko Tachibana le dimanche 15 mai 2016, 15:06:30

Titre: Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le dimanche 15 mai 2016, 15:06:30
Tout un monde qui ne connaissait presque pas Madame Yu. Non, plusieurs même! La nouvelle lui avait fait un choc psychologique avant de lui faire un choc monétaire. Mais il fallait s'introduire dans ces endroits avec délicatesse : Contrairement à la Terre, les guerres étaient bien plus sauvages et les haines bien plus ancrées! Si un camp entendant que Madame Yu livrait l'autre, il y avait de forts risques de blocages par la suite! Pour parvenir à ses fins, Madame Yu avait usé de ses relations et de son influence pour enfin entendre parler, par le plus grand des hasards et via une camarade de classe, qu'une personnalité puissante de ce monde parallèle se trouvait à Seikusu même! Il s'agissait d'une personne riche vu la qualité de la demeure mais il s'agissait surtout d'une personne dangereuse vue sa nature vampirique.

Oui, Madame Yu avait été prévenue à l'avance par la fille de la vampire. Découvrir après coup ce genre de détail aurait peut-être corrompu les chances de réussite de la négociation commerciale à venir. Invitée courtoisement à un simple dîner par une membre de la haute société, Melinda avait accepté sans poser de questions. La famille Tachibana était connue mais Madame Yu soupçonnait surtout que la vampire devait s'ennuyer : des rumeurs de kidnappings de jeunes filles avait transformé la ville en forteresse policière ces derniers jours! Yukiko avait mis les petits plats dans les grands, préparant quantité de mets fins et savoureux. Ses connaissances en biologie vampirique étant nulles, elle espérait que les personnes invitées par Melinda étaient capables de l'apprécier. L'invitée était en effet libre de venir avec autant de personnes qu'elle le souhaitait et Yukiko avait préparé l'ensemble de son personnel pour faire face à toute demande aussi ridicule soit-elle.

Vu la nature tout à fait officielle de la rencontre, Yukiko, accompagnée des jumelles Werner, attendait ses invités à la porte d'entrée, laissée ouverte pour l'occasion. C'était une allée ombragée introduisant les invités à une aile du corps principal de la résidence Tachibana, ensemble de bâtiments de type japonais ancien. Tout ce qui était technologique était habilement dissimulé si bien qu'on avait l'impression de remonter le temps une fois le portail franchi.

Le hall d'accueil était en fait une intersection menant aux différentes pièces utilisées généralement pour les affaires et ce serait l'occasion pour Tachibana de guider ses invités vers la section la plus appropriée. L'aile du bâtiment donnait, sur toute sa longueur, une belle vue sur le jardin zen bien aménagé et il fallait tendre l'oreille pour entendre les bruits urbains tant les terrains étaient vastes autour de la maison.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 15 mai 2016, 21:36:05
Seikusu était une ville située le long de la mer, et qui comprenait, outre le centre-ville, plusieurs beaux-quartiers dans les hauteurs, un peu à l’exemple de certaines grandes villes américains. Dans ces quartiers résidentiels, on y voyait essentiellement des manoirs et des villas. De fait, les individus présents ici avaient de l’influence, et, à chaque fois que la municipalité avait pu envisager de construire des HLM ou des immeubles, ces individus avaient attaqué en justice les permis de construire, obtenant ainsi l’interdiction de construire ces bâtiments, invoquant une unité architecturale à préserver, que des bâtiments modernes trahiraient. Le quartier résidentiel de Seikusu était donc un grand quartier, où la sécurité était assurée par plusieurs agences privées, avec de grandes demeures, étalées partiellement dans la grande forêt entourant Seikusu.

« Nyyyaaaaawww… !!
 -  Oui, Kimura, tu es impatiente, n’est-ce pas ?
 -  Nyyyyuuuu… »

La limousine de Mélinda s’avançait tranquillement vers l’entrée de la résidence Tachibana. Une grande structure, comme l’était le manoir de Mélinda. Il y a quelques jours, par l’intermédiaire de sa fille, Akira, Mélinda avait appris qu’il existait, à Seikusu, une puissante femme voulant la rencontrer. L’héritière d’une riche famille, Madame Yu. La famille Tachibana était spécialisée dans les produits de luxe et l’industrie textile. Un véritable empire commercial érotique qui, concrètement, fournissait de multiples jouets sexuels, non seulement au Japon, mais aussi à l’international. Cette femme commerçait avec les puissants du monde, des émirs, de riches hommes d’affaires… L’empire de Madame Yu faisait partie de ces structures bénéficiant des largesses de la législation japonaise en la matière pour s’enrichir. Il en résultait que Madame Yu disposait d’une fortune colossale, et la preuve de cette richesse, c’était que très peu de gens parlaient d’elle. Mélinda avait lancé ses esclaves pour faire une recherche sur elle, mais cette recherche avait été relativement infructueuse, ne parvenant qu’à obtenir quelques informations globales et sommaires.

De la main, Mélinda caressa la tête de son esclave, qui miaula à nouveau, et continua à lui lécher le pied. Les filles étaient de sortie ce soir, et, naturellement, Kimura était très excitée. L’invitation de Yukiko Tachibana invitait clairement Mélinda à venir avec ses filles, ce qui laissait entendre qu’Akira avait plutôt bien détaillé ce que sa mère était. Au demeurant, Mélinda n’y voyait aucun problème. La puissante vampire n’était plus seulement que la tenancière d’un harem de luxe, elle dirigeait maintenant un clan vampirique ashnardien. Elle aussi était à la tête d’un empire tentaculaire en formation, aussi bien sur Terra, que sur Terre. Elle disposait, sur Terra, d’un commerce florissant avec Inferis, qui se focalisait autour de Nachtheim, une colonie infernoise maritime, d’un harem à Nexus, mais il est vrai que, sur Terre, Mélinda Warren n’était pas encore très connue.

Dès lors, un rapprochement avec la famille Tachibana pourrait être utile, et, à ce teffet, elle amenait avec elle différentes personnes :

  • Honoka Kimura (http://img110.xooimage.com/files/2/d/8/ikkitousen_artcards_003-4f2484d.jpg), pour commencer, était la jeune lycéenne déguisée en chatte de latex, qui se frottait aux pieds de sa Maîtresse. Cette perverse était la fille d’un restaurateur pervers, un individu riche et puissant. Fait surprenant, c’était ses propres parents qui avaient livré Kimura à Mélinda, en lui disant qu’ils voulaient faire d’elle une perverse. Des parents très particuliers, mais qui permettaient à Mélinda d’avoir continuellement Kimura chez elle… Et Dieu sait que cette femme était une perverse. Mélinda, en réalité, était presque sûre que les Kimura devaient être, à la base, des Ashnardiens ayant émigré sur Terre, avec des gènes démoniaques qui expliqueraient la profonde perversion de Kimura ;

  • Edessa (http://img98.xooimage.com/files/2/b/4/edessa-4265072.jpg), elle, était en revanche une pure démone. Une délicieuse Succube qui était le fruit d’une relation non désirée, probablement entre un noble et une prostituée. Elle avait été abandonnée à la naissance, et Mélinda l’avait rapidement recueillie. Edessa voyait donc Mélinda comme, non seulement sa Maîtresse, mais aussi comme sa mère. Outre son endurance sexuelle, sa robe absolument provocante, avec une vue plongeante sur son cul, Edessa était aussi une experte en magie rose. Elle avait fait un long pèlerinage pendant des mois avant de revenir, et, suite à cela, maîtrisait la magie rose presque à la perfection. Mélinda avait fait d’Edessa une prêtresse de Lust, Déesse de la Luxure ;

  • Tallulah (http://img10.deviantart.net/3052/i/2004/324/4/5/hot_girl_by_tozani.jpg), elle, était une simple esclave, une prostituée résidant habituellement au harem d’Ashnard. C’était une très belle femme, qui, sur Terre, formait les jeunes lycéennes que Mélinda ramassait au lycée pour les éduquer sexuellement. Elle était une femme très douée, et, ce soir, elle portait un long manteau de fourrure dissimulant le fait que, sous ce manteau, elle ne portait rien, si ce n’est des gants noirs en latex arrivant à mi-bras, et des collants rouges ;

  • Ayumi (http://img93.xooimage.com/files/4/a/1/ayumi-3d62000.jpg), elle, était une autre esclave venant de Terra. Ce n’était pas n’importe qui. Sa spécialité était la sodomie forcée. C’était une femme sportive, avec de solides muscles, une femme qui aimait beaucoup enfoncer sa verge (elle était hermaphrodite) dans des fesses. Ce soir, elle portait, comme seule tenue, son sling bikini bleu, mettant en avant ses muscles et sa silhouette magnifique.



Il y avait donc du beau monde quand la limousine s’immisça dans la cour d’entrée du manoir. C’était une maison typiquement japonaise, à l’extérieur de la ville. Mélinda sortit rapidement, tenant Kimura par la laisse, cette dernière avançant à quatre pattes, puis son cortège terriblement sensuel sortit également. Bien sûr, Bran Warren (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?action=profile;u=4797), le grand-frère de Mélinda, accompagnait aussi ces dernières, faisant office de garde du corps.

« C’est un endroit charmant… Conduisez-nous à Madame Yu, je vous prie, déclara-t-elle aux domestiques, nous sommes attendues… »
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le lundi 16 mai 2016, 09:36:49
Une grande blonde en kimono attendait à la sortie de la limousine. Sa quasi absence de réaction venait de l'habitude de voir des clients assez particuliers débarquer à la résidence mais elle ne put que tiquer légèrement à la vue de la chatte couverte de latex et de la succube. Les recherches effectuées ces derniers temps lui avaient appris l'existence d'êtres particuliers mais le fait de voir les choses en vrai la surprit toutefois légèrement. En fait, elle fut presque rassurée de voir que la "chatte" ne portait qu'un déguisement. Se reprenant magnifiquement, la soubrette s'inclina profondément.

"Nous espérons que vous avez fait bon voyage. Je vais vous mener jusqu'à Madame Yu. Veuillez me suivre je vous prie."

Puis elle guida le cortège vers l'intérieur de la résidence. Le trajet fut court mais ponctué de soubrettes immobiles qui s'inclinèrent profondément à chaque fois que Melinda s'approchaient d'elles. A la dernière porte, ce furent deux jumelles rousses, assises au sol, qui s'inclinèrent au point de mettre le front au sol avant de se remettre en seiza et d'ouvrir les deux portes coulissantes dans un synchronisme parfait, révélant une espèce de hall d'accueil garni de portes. Au milieu de la salle, dans un kimono d'un blanc saisissant, se trouvait Yukiko. La maîtresse de maison fut un peu surprise par le côté excentrique de la suite ramenée par la vampire mais elle s'empressa toutefois de la jauger : au niveau du magnétisme sexuel pur, l'ensemble composé par l'invitée et sa suite dégageait une puissance de l'ordre du gigawatt! Quelque chose lui disait que les auteurs modernes avaient sérieusement sous-estimé les appétits sexuels des suceurs de sang!

"Bienvenue dans la résidence d'été Tachibana, dame Warren-sama. Je suis ravie que vous ayez eu le temps de me rendre visite dans mon humble demeure. Je suis Yukiko Tachibana et ai le plaisir d'être votre hôte aujourd'hui."

De ce qu'elle savait (peu de choses en réalité), Melinda Warren était du genre impulsive. La faire patienter pouvait être une mauvaise idée. Mais sauter directement au Catalogue était peut-être un peu précipité.

"Souhaitez-vous vous restaurer?"

A ce moment, la soubrette blonde alla jusqu'à sa maîtresse et lui chuchota quelque chose à l'oreille. Elles avaient demandées à voir Madame Yu, ayant été visiblement mises au courant de la nature des services disponibles ici. Sans se démonter, Yukiko enchaîna.

"A moins que vous ne cherchiez un autre genre de services de ma part?"
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le lundi 16 mai 2016, 23:08:50
L’invitation de Madame Yu disait clairement de venir avec plusieurs membres du harem, car l’idée était de conclure des relations commerciales, en testant le matériel de Madame Yu. Après quelques hésitations, Mélinda avait décidé de venir avec des membres représentatifs, dans leurs tenues usuelles. Ceci expliquait le caractère très extravagant du cortège, mais également terriblement érotique. Un tel cortège jurait avec le décor très solennel du manoir de Madame Yu, ponctué par une ambiance très traditionaliste, empreinte de soumission sensuelle. En chemin, Mélinda vit un mobilier sobre et efficace, dans un style très nippon, rythmé, ici et là, par des rangées de servantes en soubrettes qui s’inclinaient respectueusement. C’était un environnement que la vampire appréciait, bien loin des bas-fonds sinistres de la Toussaint et des appartements « modernes » en pleine décrépitude. Ici, on était un siècle en arrière, dans ces manoirs japonais qui avaient marqué l’imaginaire collectif. Mélinda, elle, avait construit un manoir de type occidental, d’inspiration victorienne, soit un modèle bien différent de celui de Madame Yu.

Elle ignorait à quoi cette dernière ressemblait, et, pendant qu’elle marchait, Kimura, devant elle, jouait à merveille le rôle de chatte. À quatre pattes, elle avançait très bien, ayant appris à marcher ainsi auprès de Mélinda. Sa magnifique « neko » de latex était très heureuse d’être ici, et, si on ne le voyait pas, il fallait savoir que sa queue caudale, qui remuait en l’air, était enfoncée, non pas dans le costume, mais dans le cul de Kimura, par le biais d’un plug anal, des stimulations électriques permettant à la queue de se mouvoir en l’air. Cet appareil venait tout droit de Tekhos. De même, ses oreilles de chatte pouvaient se redresser quand on les caressait. Elles étaient posées sur sa tête par un serre-tête dissimulé dans ses cheveux, mais disposaient de minuscules implants qui réagissaient au toucher, et diffusaient de légères ondes électriques dans le corps de Kimura quand on les caressait, afin de simuler une zone érogène.

« Y a plein de jolies minettes ici, commenta Ayumi, ça donne envie de butiner des culs.
 -  Pas tout de suite, Ayumi... »

Le groupe remonta le couloir, jusqu’à approcher de deux jumelles, qui les guidèrent dans un grand salon constitué de multiples portes. C’était probablement une sorte de hub central au centre de la villa. Mélinda voyait, ici et là, de multiples bonsaïs, et aperçut même, dans un coin, un accès vers le grand jardin extérieur au centre de la villa... Mais, en réalité, ce qui attira surtout son regard fut la fascinante silhouette installée au centre, dans un magnifique kimono blanc.

*Madame Yu ? Je l’aurais imaginé plus vieille... Mais qui suis-je pour me moquer des apparences ?*

Yukiko Tachibana les salua donc, et Mélinda lui sourit en retour.

« Merci à vous de m’avoir invité avant tout. Pour vous, je peux trouver tout le temps que je souhaite... »

Tandis que Yukiko lui proposait, soit de se restaurer, soit de voir sa collection, Kimura se rapprocha d’elle, et entreprit de renifler ses pieds, les léchant à travers le kimono. Ceci fit sourire Mélinda, qui tira sur la chaîne.

« Nyu ! sursauta Kimura.
 -  Pardonnez-là... Kimura adore jouer la petite chatte, et lécher les pieds des inconnus est, pour elle, un moyen de montrer son affection envers ces derniers.
 -  Miaaawww... !! » confirma Kimura en simulant un miaulement.

Mélinda se fendit d’un nouveau sourire, puis s’avança un peu.

« En ce qui me concerne, je dois admettre être très curieuse à votre égard. J’ai cru comprendre que vous aviez rencontré ma fille, et qu’elle vous a expliqué que j’étais une vampire. Cependant, outre cela, je me dois de vous admettre que je ne sais pas grand-chose sur vous... Et ce doit être vrai pour vous également. Ainsi, avant de parler affaires, je ne serais pas contre une collation... »

Souriant à nouveau, la vampire se rapprocha de la femme.

« ...Histoire de se découvrir mutuellement » rajouta-t-elle sur un ton espiègle.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le mercredi 18 mai 2016, 18:10:56
L'une des suivantes de la vampire vint jusqu'à ses pieds et commença à essayer de les lécher au travers de ses socques. Sévèrement réprimandée par Melinda, cette dernière repartie, penaude, en continuant de miauler. Cela permit de rassurer un peu Tachibana toutefois : en experte consommée, elle vit que la queue n'était pas dans le prolongement de la moelle épinière mais n'était qu'un plug anal. Un plug d'excellente qualité, mais un plug tout de même. C'était donc une humaine jouant la comédie d'une façon... saisissante.

"Je vous en prie, il n'y a pas d'offenses. N'ayant pas d'animal domestique moi-même, je suis mal placée pour juger de ce qu'est un comportement affectueux félin."

En sous-titre : Joli dressage! Et vous avez les félicitations d'une pro!

Par contre, Melinda la déçue un peu en s'approchant et en tentant l'approche frontale : le fait que Madame Yu soit passée de 87 à 17 ans avait donné des ailes à beaucoup de clients masculins (et certains féminins) qui espéraient bénéficier de ses charmes. Il était fatiguant à force de repousser les avances...

"Soit, il est tout à fait naturel que je vous parle de moi, qu'il s'agisse de Madame Yu ou de Yukiko Tachibana. Veuillez me suivre, je vous prie."

La tentative de séduction n'avait rencontré qu'un mur de glace, ayant autant d'effet dessus qu'un pet de moustique sur un coffre-fort. Melinda allait devoir s'y habituer vu que Tachibana ne voyait jamais l'intérêt d'en parler : Yukiko ne pouvait ressentir le plaisir, elle ne ressentait pas non plus le désir qui n'est qu'un aimant puissant pour amener vers les actes corporels amenant quantité de sueur et de fluides échangés. Yukiko se limitait au sport, merci de votre attention.

Pivotant d'un quart de tour, elle mena les invités vers le petit salon. Les soubrettes, s'étant entendues entre elles après avoir guetté les invités lors de leur introduction, étaient en train de donner les consignes aux cuisiniers. La salle était très simple, des petites tables basses accompagnées de coussin formaient deux lignes se faisant face, séparées par environ deux mètres. Au bout de cette espèce d'allée, une zone surélevée d'environ trente centimètres permettaient à deux personnes de manger dans la même position que les autres invités mais avec l'aplomb nécessaire à des maîtres de cérémonie. Guidant calmement les invitées et Melinda vers leurs positions respectives, Yukiko s'installa à une des places sur la plate-forme, attendant la vampire.

"Il y a peu à dire sur Yukiko Tachibana. Fille inutile d'une famille peu intéressante au demeurant, le récit de la vie de cette personne ne fera que vous endormir. Madame Yu par contre..."

Il était temps de lancer le speach d'introduction, un moment qu'elle apprécie beaucoup.

"Madame Yu a commencé à exister quand les puissants de ce monde voulaient faire l'amour plus intensément qu'il leur était possible. Autant dire qu'elle est presque aussi vieille que l'histoire. Changeant de continent, de visage, de siècles... A chaque fois renforcée, enrichie par des découvertes étrangères. Aujourd'hui, Madame Yu propose un vaste choix que ce soit en matière de meuble de plaisir, d'habits de jeux de rôles, de gadgets et de pharmacopée. Et par vaste, j'entends tout ce qui lui a été possible de saisir, copier, améliorer, sélectionner au fil des siècles... le tout avec l'aide de centaines d'artisans ne sachant pas pour qui ils travaillent. Madame Yu fournit la base, laissant possible toutes les demandes de personnalisation. Les seules limites sont l'imagination et le compte en banque du client. Oh, mais voici notre collation..."

En effet, une petite troupe de soubrettes posaient des repas divers et variés sur les petites tables. Dans la mesure du possible, les menus étaient personnalisés : Très protéiné pour Ayumi, composé de lamelles de thon gras pour Kimura, équilibré pour Tallulah... Quand aux menus de Yukiko et Melinda, ils étaient à la fois simple, sobres et excessivement chers.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le samedi 21 mai 2016, 11:57:42
Kimura était en effet une très bonne comédienne, qui jouait son rôle à la perfection. Il y avait, en réalité, vraiment deux Kimura : la lycéenne, timide et réservée, et l’esclave, soumise et perverse. Depuis qu’on avait offert à Kimura sa tenue de neko en latex, elle l’enfilait fréquemment, et prenait grand plaisir à jouer la chatte, au sens littéral du terme. Elle avait été très bien dressée, née pour servir, et Mélinda était ravie de l’avoir. C’était cependant autre chose qui l’intriguait. Dans cet environnement si sensuel, elle ne ressentait aucune excitation chez Miss Tachibana, même après son invitation. Et ça, c’était perturbant. En tant que vampire, Mélinda disposait d’un sixième sens, très pratique, qui lui permettait de sentir le sang des autres. Elle avait affiné ce sixième sens, de telle sorte qu’elle pouvait sentir les différences sanguines (et ainsi dissocier un humain d’un vampire), et l’excitation. Or, là, elle ne sentit aucune ondulation. Yukiko fut autant excitée que si on lui avait proposé un vieux pneu pour changer une roue.

Mélinda n’en dit rien, bien sûr, et la suivit donc, troublée. À Ashnard, le sexe faisait partie naturelle des relations, à tel point qu’il était presque offensant de ne pas répondre favorablement aux avances sexuelles d’un partenaire. Un proverbe non-officieux disait même qu’un contrat n’était bon que quand il était « arrosé », soit célébré par une séance de sexe.

Le cortège arriva à un petit salon japonais traditionnel, avec des serveuses en soubrette qui préparaient les lieux. Yukiko lui expliqua alors, de manière confuse, qu’il y avait elle, une jeune femme sans intérêt, et Madame Yu, une femme très ancienne, dont le but était de prodiguer du plaisir aux autres. Ces explications rappelaient à Mélinda ctete dame de compagnie très connue au Japon : la geisha. Une sorte de courtisane atypique, entretenant un rapport complexe avec la prostitution, qui faisait que donner une définition précise d’une geisha n’était pas facile. Le phénomène était apparu au Japon au milieu du 17ème siècle, suite à l’ouverture des maisons de thé. Les geishas étaient alors aussi bien des hommes que des femmes, dont la tâche était d’amuser les clients, héritiers, en ce sens, des bouffons médiévaux. Peu à peu, le rôle s’était féminisé, et le métier s’était rapproché de la prostitution.

Mélinda connaissait cette histoire, et ce que Madame Yu (ou Yukiko ?) lui disait lui rappelait un peu ça.

« D’accord… »

La vampire avait l’impression d’être sur une femme schizophrène, et était assez perturbée. Yukiko était Madame Yu, mais, dans sa tête, il semblait y avoir deux personnalités distinctes… Ou alors, Mélinda avait mal compris, ce qui était également tout à fait possible. On commença à leur servir des collations, mais Mélinda interrompit la servante qui allait servir Kimura.

« Kimura ne mange pas à la table. Servez-lui dans une gamelle, elle mangera à nos pieds.
 -  Nyuuu-nyyuuu… ! » acquiesça l’intéressée en hochant la tête.

Mélinda lui caressa les cheveux, et Kimura se coucha contre elle. Elles étaient assises sur des coussins, de façon très japonaise.

« Donc… À qui ai-je l’honneur de m’adresser ? Madame Yu, ou… Yukiko ? Je dois vous admettre être un peu confuse… »
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le dimanche 22 mai 2016, 20:29:28
La "chatte" allait visiblement tenir son rôle pendant toute la soirée. En temps normal, ces jeux de rôles se tenaient en privé, mais visiblement la jeune fille était si soumise qu'elle ne voyait aucun problèmes à effectuer sa pantomime en public. A moins que ce ne soit un désir de perversion? Bien que baignant en permanence dans ce monde, Yukiko était toujours surprise de l'ampleur que pouvait prendre les actions dans un couple quand il s'agissait de plaire à l'autre.

"Soit, Min, apporte une gamelle je te prie..."

Melinda semblait par contre un peu surprise de la tirade concernant Madame Yu. Elle n'avait probablement pas entendu parler de certains détails qui devaient effectivement rendre les explications confuses.

"Vous me voyez navrée de vous avoir mal expliqué ma nature. Permettez-moi de préciser, je vous prie, Warren-sama."

Petite inclinaison du buste pendant quelques secondes pour s'excuser, puis Yukiko se redressa et continua les explications.

"Madame Yu est plurielle. Il s'agit à la fois du même terme pour désigner l'institution, à savoir tous les membres qui la composent, ainsi que le titre porté par la personne qui fait à la fois office de figure publique et de chef. Toutes les femmes dirigeant Madame Yu depuis des siècles portent le titre et le nom "Madame Yu". Très vite, la première Madame Yu avait compris l'intérêt de brouiller les cartes et de ne laisser aucune prise à la médisance et au chantage, raison pour laquelle la structure est aussi simplifiée que secrète. Pas de papiers, pas de factures, pas de liste de clients. Il n'y a que Madame Yu, une femme un peu étrange qui ne fait que croiser du beau monde lors de fêtes... mais vous pouvez continuer de m'appeler Yukiko Tachibana si vous le souhaitez, Warren-sama."

A ce moment, un plateau arriva devant la chatte en latex. Comme promis, il y avait une gamelle contenant les lamelles de thon cru au prix d'un voyage première classe en concorde. Mais il y avait aussi une balle, une espèce de canne à pèche raccourcie et ornée d'un jouet au bout de la ficelle ainsi que d'autres petits joujoux typiquement félins. Excellente initiative. Louable, même. Mais depuis quand Yukiko avait ce genre de choses chez elle? Relevant les yeux vers Min, elle vit que la petite asiatique se trémoussait.

"Il y a un chat. Il vient presque tous les jours, par un petit trou de la muraille ouest...
-Oh...
-Je ne m'amuse avec lui que pendant mes pauses, maîtresse!
-Comme de bien entendu... Préparez le saké je vous prie."

Min s'évapora immédiatement. En fait, par quelques petits indices de postures, Yukiko pouvait voir que la température montait dans la pièce entre les invitées ramenées par Melinda et ses propres soubrettes. Ko et la femme en bikini jouaient à se montrer les muscles l'air de rien, la russe semblait très intriguée par la femme qui n'avait pas quitté son manteau de fourrure et les jumelles Werner étaient en orbite basse autour de la succube. Les contrats de travail les liant avec Yukiko étaient très complets et stricts : Tachibana ne pouvait pas leur ordonner de coucher avec un client ou avec un membre de la suite des clients. Mais les employées étaient libres de choisir quiconque leur plaisait. Après tout, Madame Yu n'a jamais été une mère maquerelle.

Savourant le repas par petites bouchées, Yukiko engagea à son tour la conversation.

"Moi-même ne sait pas beaucoup de choses à votre sujet, Warren-sama. Pas que je souhaite effectuer une liste, mais il me faut quelques éléments pour savoir quels biens pourraient vous convenir. Est-ce par exemple la totalité de votre harem que je vois là où d'autres demoiselles n'ont pu faire le déplacement? Pourrez-vous me payer avec la monnaie japonaise ou me faudra-t-il accepter un paiement par de l'or et des pierres précieuses? Mais dans l'immédiat je me demande surtout quand l'appétit de vos suivantes va se faire dépasser par leur appétit sexuel..."

Ko s'était carrément assise face à la robuste femme en bikini bleu. L'Érythréenne n'était pas du genre à aimer la douceur et se sentait des atomes crochus avec l'invitée.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le lundi 23 mai 2016, 19:23:02
Les mets japonais étaient réputés pour leur équilibre. Ils étaient très fameux, et de nombreux restaurants terriens de luxe reproduisaient les plats typiquement japonais. Mais Mélinda, elle, devait bien admettre que, ce qu’elle aimait par-dessus, c’était la viande. Bien rouge. Saignante. Les côtes de bœuf, voilà ce qui la faisait craquer. Partant d elà, elle adorait tout particulièrement le wagyu, la viande de bœuf de Kobé. C’était une viande extrêmement rare, et extrêmement onéreuse, un véritable trésor national japonais. Tout en songeant à cela, Mélinda vit une gamelle être apportée pour Kimura, qui miaula de plaisir, léchant la main de la servante la lui apportant, et mangea alors, comme une chatte le ferait.

Yukiko, elle, lui expliqua que « Madame Yu » était un symbole, la dirigeante symbolique de ce lieu. C’était un titre, que les différentes héritières de la maison portaient

« Oh… Très bien. »

Mélinda hocha la tête, tout en sentant, comme Yukiko, la température de l’endroit se mettre lentement à monter. Les servantes de Yukiko avaient bien du mal à se contenir face à la suite de Mélinda, mais Yukiko, elle, continuait à faire preuve d’un calme olympique. Un calme qui, en réalité, s'avérait extrêmement troublant. Mélinda se demandait comment l’interpréter, et, de la main, caressait distraitement la tête de Kimura, qui mordait dans la nourriture, l’avalant joyeusement.

La vampire avait cru comprendre qu’une servante « s’amusait » avec un chat, ce qui laissait libre d’interprétation. Elle se contenta d’un léger sourire amusé, puis se concentra sur les questions de Yukiko.

« Hum… Eh bien, vous m’en voyez navrée, mais il m’est impossible de déplacer tout mon personnel. Vousd comprenez, mon harem est ouvert tout le temps, sans interruption aucune… Et il faut bien des femmes pour l’alimenter. Au bas mot, je dispose par ailleurs de plusieurs centaines d’esclaves. Ce que vous voyez ici n’est donc qu’un faible échantillon. »

Pour autant, Mélinda était loin d’être une « grosse « esclavagiste. Certains propriétaires avaient des milliers d’esclaves sous leurs ordres. Il était important de toujours relativiser les choses, de tout remettre en considération. Laissant planer quelques secondes, le temps de manger encore un peu, elle reprit, tout en caressant le corps de Kimura, jusqu’à glisser sa main sur son derrière, palpant son délicieux cul.

« Le paiement peut se faire par n’importe quelle devise de votre choix : or, yens, dollars, euros… Ce n’est vraiment pas un problème. Ce qui compte, surtout, c’est ce que vous avez à m’offrir. Je dispose déjà de fournisseurs, vous savez, que ce soit pour la fourniture de costumes, de sex toys… On a mis en avant votre créativité, et c’est en partie pour ça que je suis venue, et aussi parce que je cherche à diversifier mes fournisseurs. »

Mélinda se ménagea ensuite une courte pause, et reprit :

« Et, quant à leur appétit sexuel… Eh bien, si l’une de vos servantes souhaite leur faire l’amour, sachez qu’elles sont là pour ça. Si vous voulez prendre Kimura, vous pouvez le faire quand vous voulez. C’est tout ce que souhaite Kimura. Ça doit bien faire plus d’une heure que sa petite chatte n’a pas été remplie, et je suis sûre qu’elle se sent déjà vide. »

Souriant alors, elle conclut, essayant aussi, par ce biais, de mieux cerner la fameuse « Madame Yu » :

« Et, par ailleurs, il va de soi que mes esclaves sont à votre disposition… »
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le mercredi 25 mai 2016, 09:44:41
Sur le coup, Yukiko se permit d'afficher un air surpris. Sur son visage aussi statique, c'était un évènement comme un tremblement de terre! Plusieurs centaines d'esclaves? Mais quel est ce monde où les esclavagistes sont aussi puissant? Bon, d'un autre côté, elle ne viole aucune loi en ayant des relations commerciales avec Melinda vu que l'Etat n'avait pas encore eu l'idée de restreindre les échanges à but lucratifs entre dimensions (les politiciens se distinguent par une absence singulière de geek éclairés dans leurs rangs).

"Plusieurs centaines... Voila qui est intéressant. Madame Yu n'avait plus eu à traiter avec de tels clients depuis quelques siècles."

Puis vint la petite douche froide auquel Yukiko s'attendait : il y avait forcément de l'offre et de la demande dans les autres dimensions dans son domaine de prédilection! Mais cela ne la refroidit pas, bien au contraire : Avoir à faire preuve de sa compétence face à une concurrence bien rôdée l'exitait. C'est donc d'une voix amusée qu'elle répondit à Melinda.

"Voyez-vous, Warren-sama, la plupart de mes clients sont des personnes publiques qui cherchent la discrétion. Il m'arrive très rarement d'être en concurrence avec des entreprises travaillant en pleine lumière mais il est encore plus rare que je ne leur souffle pas un contrat sous leur nez. Cette conversation me donne de plus en plus envie de vous montrer mon Catalogue; sa vue devrait vous souffler..."

Et il y avait les domestiques... Leurs contrats leur donnait le droit de butiner à droite et à gauche mais il y avait des directives imprimées noir sur blanc quelques lignes plus haut. Elle haussa donc légèrement la voix, mine de rien.

"Vous me voyez ravie de me donner un tel accord, mais il ne faut pas laisser le plaisir nous embrumer l'esprit avant que le contrat ne soit signé."

Sentant le rappel à l'ordre, la troupe des soubrettes s'éclipsa l'air de ne pas y toucher. Elles avaient toutes eu droit à la domination de Yukiko et savaient que ses punitions allaient plus loin qu'une retenue salariale : Madame Yu avait beau être spécialisée dans le plaisir, Tachibana avait une rigidité de fer tant que le sceau de cire du contrat n'était pas sec. Visiblement, la chatte de latex avait été ramenée spécialement pour elle. Yukiko la dominerait, vu que c'était visiblement le souhait de la jeune fille et de sa maîtresse, mais en ce moment c'était plus l'envie de faire ses preuves que celle de faire hurler de plaisir une jeune fille qui excitait la vendeuse. Avec toute la politesse qu'il était possible, Tachibana tâchait de finir son plat.

"Il va sans dire que je respecte le principe premier de la vente : laisser libre d'essayer les produits. Vous me voyez ravie d'avoir amenées tant de jeunes filles intéressantes afin de rendre les démonstrations captivantes. Dès que vous vous considérerez comme repue, faites-moi signe et je vous guiderai, avec votre suite, vers le Catalogue."

Et vu la pression des regards des soubrettes dans son dos, le plus tôt sera le mieux!
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 25 mai 2016, 18:35:15
« Pour d’évidentes raisons, la discrétion est exactement ce que je recherche. »

Sur Terre, Terra n’existait pas, et, si Mélinda venait à en dévoiler publiquement l’existence, elle risquait d’avoir des soucis. Pour disposer d’un manoir et d’installations sur place, elle avait dû bénéficier de l’aide d’Ashnard. L’Empire disposait de programmes confidentiels pour permettre aux entrepreneurs ashnardiens d’avoir une couverture légale sur Terra. La Terre était pour elle une aubaine tout à fait particulière, car elle y trouvait quantité de recrues potentielles.

L’air surpris de Yukiko n’échappa, du reste, pas à Mélinda. Était-elle surprise d’apprendre qu’elle avait autant d’esclaves ? Si c’était le cas, c’était bien la preuve qu’elle était encore une novice,  et qu’il allait falloir lui faire découvrir Terra. Pour l’heure, les filles continuaient à manger, et on pouvait entendre Kimura soupirer et gémir quand la main de la vampire palpait son délicieux cul. Les servantes de Madame Yu s’étaient, elles, retirées, et, manifestement, la femme semblait plus que jamais impatiente de leur montrer son catalogue.

« Eh bien… Je serais ravie d’offrir mes chéries comme mannequins pour ce que vous avez à offrir. »

Un sourire amical éclaira ses lèvres, puis Mélinda se redressa alors, et tira sur la laisse de Kimura.

« Nyuuu…
 -  Très bien, Madame Yu… Nous vous suivons. Je suis sûre que Kimura est ravie de finir entre vos mains expertes. N’est-ce pas ? »

Les joues légèrement rouges, Kimura regarda sa Maîtresse pendant quelques secondes, puis hocha joyeusement la tête.

« Nyu-nyu !! » confirma-t-elle.

Et Mélinda, elle, espérait bien pouvoir conclure un pacte important…
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le mercredi 25 mai 2016, 20:23:53
Entre la maîtresse qui devait avoir une libido inquantifiable et les suivantes dont les tenues ne laissaient aucun doutes sur leurs loisirs, la tension sexuelle dans la pièce commençait à atteindre des seuils critiques, même pour Tachibana. Elle avait déjà vu des clients impatients, mais pour une fois ce fut elle qui expédia les préliminaires pour arriver rapidement au cœur du sujet. Elle s'entretint avec Melinda sur le trajet mais uniquement de détails futiles de peu d'importance, des petits potins mondains dénués de charmes mais permettant d'augmenter l'impact de la surprise finale. Arrivant devant une porte coulissante en papier, Yukiko la fit s'écarter, révélant une porte en métal de grande taille. Après plusieurs mesures de sécurité (digicode frappé du bout de l'éventail, vérification oculaire, etc...), l'épaisse porte de coffre-fort pivota vers l'extérieur sur des gonds aussi épais que des bras d'homme. A l'intérieur régnait l'obscurité. Sans hésiter une seconde, Yukiko pénétra à l'intérieur, invitant les autres à la suivre. Au bout d'une dizaine de pas, elle trouva le levier de bois commandant la lumière, pris une pose dramatique et annonça.

"Bienvenues dans le Catalogue de Madame Yu."

La lumière fut, peu violente mais de nombreuses sources à la fois, révélant une espèce d'énorme hangar pour la longueur et la largeur de la pièce mais un plafond de taille normal. Des piliers, ça et là, maintenaient l'immense plafond en place. Mais ce qui attirait le regard, c'était l'immense collection d'appareils de "torture". Le sol était sillonné de rainures conduisant à des grilles d'évacuation et des tuyaux d'eau semblaient là pour nettoyer le tout à grande eau si besoin est.

"Par quoi souhaitez-vous commencer? J'ai des appareils habituels, de différentes tailles bien entendu. Des cages. Des sexmachines. Mais le tout est fait avec du bois imputrescible! En fait, vous pouvez choisir la variété de bois, la nature du métal des ferrures... même de placer votre insigne sur le moindre clou composant le moindre meuble. Tout est totalement personnalisable dans la limite de vos moyens financiers. Madame Yu fournit du robuste et rustique : aussi peu de plastique et d'électronique que possible afin d'avoir un bien qui dure dans le temps. En fait, il arrive même que je retrouve d'anciens produits de Madame Yu dans des ventes aux enchères de biens historiques."

Elle montra du bout de l'éventail des piloris, des chevalets, des chevaux de bois et quelques autres objets tristement célèbres pour avoir servi dans nombre de chambre de torture.

"Là où Madame Yu brille, c'est qu'elle s'efforce de produire des biens qui ne blessent pas : un soumis est un bien précieux qu'il convient de soigner. Tout le matériel dispose de sécurités intégrées afin de ne pas forcer plus que nécessaire sur des articulations ou des chairs. Mais je pense que ces objets vous sont déjà familiers. Permettez-moi de vous présenter quelques curiosités glanées au fil des siècles... Pour commencer, une machine nommée le vis à vis."

Elle guida la petite troupe vers une étrange installation : deux chaises inconfortables se faisaient face avec une espèce de gros aquarium au milieu. Tout un ensemble de tuyaux et de leviers reliaient le bas des chaises à la structure centrale qui était composé d'un ensemble d'engrenages et de réservoirs visibles à travers le verre de l'aquarium.

"La structure est normalement scellée dans un métal robuste pour éviter des pincements de doigts. Ce modèle de démonstration me permet de vous montrer le fonctionnement du système."

Chacune des deux chaises avait comme un gode qui sortait au niveau des fesses de celui qui se poserait dessus. Elle mit un grand cône sur l'un des gode et commença à remplir d'eau ce nouveau réservoir. Ensuite, Tachibana mit le même genre de cône sur l'autre gode avant de s'activer à une manivelle devant la machine. L'eau commença à se vider d'un cône et, au bout de quelques secondes, remplir l'autre. Dès que le premier cône fut vide et bien que Tachibana continua à tourner au même rythme, l'eau commença à baisser dans le réservoir qui s'était rempli et à retourner dans le premier.

"A l'origine, il s'agissait d'une forme de punition d'un maître sur ses servantes. Mais le journal intime de ce dernier m'a permis de voir que ce n'était qu'un jeu entre elles et qu'il était ravi de ces séances quotidiennes. Madame Yu a améliorée la machine pour rajouter un gode mobile pour s'occuper de la partie avant de l'anatomie des jeunes filles assises sur ces chaises. Comme précisé avant, la sécurité intégré fait que la machine sent la résistance et n'insiste pas à injecter de l'eau dans une personne dont les intestins risquent de lâcher."

Yukiko se redressa et guida vers d'autres machines qui semblaient toutes plus ou moins sur le même principe : deux chaises face à face, une manivelle centrale et divers traitements imposés aux personnes assises. Certaines chaises étaient dotées de lanières de cuir. Un modèle, énorme, attirait le regard. Le centre était composé d'une énorme horloge avec des cadrans tournés vers les deux chaises. Des liens de cuir robustes devaient maintenir les jambes et les bras des soumises.

"Ce modèle, magnifique, est suisse. 18ème siècle je crois. Toutes les secondes, le gode pénètre les jeunes femmes, alternativement. Tous les quarts d'heure, une intensification du mouvement pendant quelques secondes amène au bord de l'orgasme avant de ralentir brutalement. Et toutes les heures, une intensification encore plus violente vient récompenser les soumises. L'horloge peut tourner pendant deux jours si le ressort est bien remonté. Réservé à des soumises endurantes."

Quelques pas encore et les meubles changèrent radicalement. Le tout tenait de l’ameublement de château, voir victorien. Rien de particulier. Jusqu'à ce que Yukiko aille vers le lit à baldaquin et commença à faire pivoter un des piliers. Un mécanisme se fit entendre et le matelas se sépara en deux, les deux moitiés s'écartant et reposant sur des pieds repliables. La partie centrale du lit vit alors se lever une table de bois avec des lanières de cuir toutes prêtes.

"Cet endroit est celui que j'appelle : le plaisir furtif. Tous ces meubles sont parfaitement utilisables au quotidien mais réservent quantité de lanières, tiroirs secrets et autres petits appareils à plaisir qui permettent de s'amuser au nez et à la barbe de la bienpensance. Vous aimez la visite jusque là j'espère?"
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 26 mai 2016, 21:18:07
Madame Yu entama donc la présentation des lieux. Elles avaient assez mangé pour l’heure, et, bien décidée à impressionner son invitée, elle la conduisit dans une sorte de vaste entrepôt. Mélinda fut impressionnée, car, vu de l’extérieur, elle n’aurait jamais cru que la villa pouvait abriter une structure de ce genre. Peut-être une ancienne et vaste écurie ? Difficile à dire... En, tout cas, l’endroit présentait la forme d’un grand entrepôt avec de multiples instruments très particuliers. Ils étaient tous faits en bois, Yukiko ayant fait le choix d’offrir des matériaux solides, gages de qualité, qui résisteraient à l’épreuve du temps. Mélinda observait tout cela, hochant lentement la tête, comme pour donner son assentiment.

Yukiko lui présenta de curieuses chaises, et Mélinda retint surtout son attention sur celle avec l’horloge. Celle avec le réservoir d’eau lui semblait un peu trop... Douloureux. Ingurgiter de l’eau en grande quantité, c’était une torture médiévale, et, comme Yukiko l’avait dit, elle ne voulait effectivement pas faire du mal à ses petites chéries.

« C’est... C’est très impressionnant. »

Il y avait un véritable savoir-faire derrière les constructions de Madame Yu, un mélange de sensualité, mais aussi d’ingéniosité. Ce n’était pas le genre de trucs qu’on pouvait faire soi-même. De fait, c’était précisément le genre de choses que Mélinda recherchait, des instruments de qualité, perfectionnés, qui étaient donc tout à fait adaptés à un harem de luxe, comme l’était le sien. La petite vampire suivait donc Madame Yu, jusqu’à rejoindre un lit qui pouvait s’ouvrir en deux par le milieu, révélant alors une table dotée de lanières. Le concept échappa un peu à Mélinda, vu qu’elle préférait passer la nuit auprès d’une personne, plutôt que séparée par une table... Mais elle observait chaque chose. Il y avait son plaisir et ses envies, mais aussi celles des clients.

Les filles, elles, se trémoussaient un peu sur place, surtout après avoir vu les chaises comprenant des godes intégrés. Ce genre d’appareils étaient assez fréquents sur Terra, surtout à Tekhos. Il existait même des studios de cinéma très privés qui proposaient des films pornographiques avec des fauteuils de ce style.

Mélinda observait tout cela, tournant lentement sur elle-même, et hocha la tête, avant de sourire devant Yukiko.

« Eh bien... C’est très impressionnant. Je ne regrette vraiment pas d’être venue. »

Elle reprit ensuite, en continuant à lui sourire :

« Mais... Je suis sûre que vous avez encore d'autres choses à me montrer, n’est-ce pas ? »
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le dimanche 29 mai 2016, 18:33:07
Elle avait espéré de meilleures réactions de la part de la vampire mais il fallait bien se rendre à l'évidence que la dame était originaire d'un monde où le sexe devait être plus libre et de telles fournitures en accès plus aisé. Il y avait aussi le problème qu'elle n'avait pas vraiment donné ses goûts personnels et qu'il s'agissait aussi de plaire à d'autres personnes. Yukiko hocha la tête.

"Oui, bien entendu, Warren-sama. Madame Yu est fière de proposer des produits pour des personnes publiques, donc qui laissent peu voir pas de traces et permettent donc une vie sexuelle épanouie sans détruire le soumis dans le processus. Mais..."

Elle laissa planer un peu les points de suspensions avant d'appâter la cliente.

"Vous n'êtes pas sans savoir que depuis la nuit des temps, plaisir et souffrance sont souvent liés. Et mon pays détient une spécialité toute locale dans ce domaine."

Marchant à petit pas, elle finit par s'accroupir devant la chatte en latex, la regardant au fond des yeux.

"Mademoiselle Kimura, votre corps va servir pour une petite démonstration. Veuillez retirer vos habits je vous prie."

Ce n'était pas une demande. C'était un ordre enveloppé dans du velours, drapé d'un ruban de soie posé sur un tas de chaînes étincelantes. Obéissante, Kimura se déshabilla pendant que la soubrette japonaise revint, poussant un petit chariot chargé de flacons, bouteilles et récipients divers. Yukiko prit un grand pot de grès sans étiquettes et une espèce de petite spatule.

"Voici une chose bien étrange et qui devrait plaire à votre soumise. Chaque client lui donne son propre petit nom. Vous pourrez lui donner le votre."

Dans le pot, il y avait une espèce de pâte noire que Yukiko se mit à tartiner sur le corps de la jeune fille. La poitrine, les bras les jambes, le cou... seuls le dos et l'entrejambe furent épargnés. La couche était fine, toujours plus fine sous les coups de spatule de Yukiko. Quand elle eut fini, elle demanda à Kimura de bouger à nouveau et cette dernière fut surprise d'avoir une tenue d'une espèce de latex encore plus ajustée, comme une totale seconde peau.

"La chaleur du corps fait durcir cette matière, permettant d'obtenir des habits temporaires aussi ajustés qu'il est possible. Facile à détruire avec de l'eau froide, presque indéchirable autrement. Plus la température corporelle augmente, plus la tenue est ajustée. Je vous encourage à penser ce que cela donne si vous poser des sextoys sur le corps avant de la recouvrir : plus moyen d'y accéder. La soumise est alors livrée aux désirs de son dominant. Et en parlant de dominant..."

Yukiko marcha alors vers une autre installation : quatre poteaux de bois épais dressés vers le plafond et formant une espèce de cage sans barreau de près de deux mètres de haut. Le côté intérieur de cette étrange cage était bardé de crochets, de mousquetons et d'autres appareils à l'apparence redoutable.

"Voici une installation de torture japonaise datant des grands seigneurs de guerre. Elle servait à humilier et briser les généraux ennemis. Les bourreaux n'ont pas laissé les instructions mais Madame Yu a vite appris à détourner cette magnifique installation pour ceci..."

A côté de l'installation se trouvait une table, couverte de cordes de différents diamètres et de différentes matières.

"Le bondage. Un art difficile et exigeant. Mais qui apporte au soumis des sensations qu'aucuns appareil ne peut permettre... Intéressée, Warren-sama?"

Mais Tachibana regardait Kimura : S'il fallait que quelqu'un serve de démonstration, autant utiliser une personne qui semble vouloir vraiment qu'on lui apporte du plaisir.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le lundi 30 mai 2016, 13:00:03
Le sexe était un domaine dans lequel Mélinda avait une forte expérience. Malgré son apparence, la vampire avait plusieurs siècles d’existence à son actif, et, si elle restait encore jeune, d’un point de vue vampirique, pour les humains, elle était déjà une antiquité… Une antiquité très bien conservée, mais qui ne faisait pas son âge. La délicate vampire n’allait donc pas sauter de joie, mais elle appréciait la visite, et les installations de Madame Yu. Yukiko lui présenta alors autre chose, et demanda à ce que Kimura se déshabille. La chatte humaine regarda sa Maîtresse, qui, sans rien dire, acquiesça en remuant un peu la tête. Kimura se déshabilla alors, ôtant son plug anal, et ôta donc ce qu’elle considérait comme sa fourrure. Elle retira son long corset en latex, ses collants, et ses gants, finissant toute nue.

En la voyant ainsi, Mélinda se faisait la réflexion qu’elle n’avait pas souvent l’habitude de la voir ainsi, ce qui ne manqua pas de la faire doucement sourire. Cependant, pour l’heure, elle s’intéressait surtout à Yukiko. Tout ça était très bien, et la démonstration avait convaincu Mélinda de l’utilité de faire affaire avec elle. Mais, au-delà des pures négociations contractuelles, il y avait, pour l’Ashnardienne qu’elle était, une tradition à respecter. Comme un mariage, un bon contrat se devait d’être consommé, et c’était surtout sur ce point qu’elle avait des doutes. Elle ressentait une évolution sanguine particulière chez Yukiko. Est-ce que tout ça excitait la jeune femme ?

*Ce qui est troublant, c’est de ne pas ressentir une excitation sexuelle prononcée… Qu’est-ce qui ne va pas chez cette fille ?*

Silencieuse, mais intriguée, elle la regarda palper le corps de Kimura avec une sorte de gelée noirâtre, ce qui fit frémir la chatte humaine. À quatre pattes, Kimura soupira faiblement. La gelée était froide, mais se mit, peu à peu, à s’étaler sur elle, comme une sorte de symbiote luisant, qui viendrait la recouvrir, en la réchauffant un peu. La gelée prit ainsi l’apparence du latex, et recouvrit peu à peu tout le corps de Kimura, qui en gémissait de plaisir, tâchant le sol de sa mouille. Yukiko la caressait partout, frottant ses seins, son cou, faisant, encore et encore, doucement couiner la jeune femme. Madame Yu se redressa finalement, tout en expliquant que cette texture était très particulière, car elle s’ajustait en fonction de la température corporelle.

Or, Kimura étant déjà bien chaude, la tenue moulait à la perfection ses formes. Cette espèce de combinaison noire épargnait son dos, filant sur ses côtes et ses hanches, ainsi que son bassin, dévoilant ainsi ses belles fesses et son intimité, pour recouvrir ensuite l’intégralité de ses jambes, jusqu’à ses doigts de pied. Il en allait de même pour ses bras, eux aussi tout recouverts de cette matière. Mélinda se rapprocha alors, et vint palper cette texture, caressant le ventre de Kimura, puis ses jambes.

« Nyaaahh… couina la jeune chatte.
 -  Hhmmm… Cette tenue te va bien, hein, ma petite Kimura ?
 -  Nyyyuuu… !! »

Mélinda sourit doucement, et appuya sur les seins de la femme, pinçant ses tétons, la faisant couiner davantage. Souriant légèrement, la vampire cessa de s’amuser avec son esclave, et se retourna vers Yukiko, qui lui présenta alors une sorte de structure en bois, se composant de quatre poteaux formant un carré, avec de multiples liens et crochets fixés sur eux. En voyant l’étalage de cordes, la vampire comprit rapidement à quoi Yukiko faisait allusion, et un fin sourire vint orner ses lèvres.

« Oui… Je suis au courant. Le bondage n’est pas qu’un simple plaisir sexuel ici, c’est un art, enseigné par des maîtres. »

On appelait ça le « kinbaku ». Mélinda avait toujours été fascinée par le bondage, et Seikusu comptait plusieurs maîtres, qui réalisaient des enseignements privés. Autrement dit, Mélinda en connaissait un rayon dans la matière. C’était un art très complexe, riche, effectivement utilisé initialement à des fins militaires, pendant l’ère Sengoku. Par la suite, le kinbaku, ou shibari, s’était diversifié, complexifié. C’était un art subtil, complexe, mais magnifique.

« Vous êtes donc une spécialiste, Yukiko ? Je vous en prie, n’hésitez pas à nous faire une démonstration, Kimura sera absolument ravie de vous servir de cobaye ! »

La jeune chatte ne put qu’acquiescer, hochant la tête, en allant ensuite frotter cette dernière contre le corps de Yukiko.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le mercredi 01 juin 2016, 21:09:00
Visiblement, la suivante nommée Kimura appréciait le fait de se retrouver ainsi moulée. Tachibana préféra préciser de suite une des précautions à prendre concernant cette matière :

"J'attire votre attention que cette matière ne laisse pas la peau respirer. Gardez toujours une partie du corps assez grande dégagée si la personne doit la porter pendant plusieurs heures. Dans le cas contraire, elle risquerai de faire un malaise, voir un arrêt cardiaque. Madame Yu tient à revoir des clients ravis, pas des clients en deuil..."

Ce qui n'était pas une plaisanterie, hélas. Même si les archives des précédentes Madame Yu étaient très loin d'être prolixes, celles qui avaient commis des erreurs avaient fait des comptes-rendus détaillés. Et c'était fou à quel point il fallait parfois préciser les choses pour certains clients... Il était temps à présent de faire une petite démonstration. Toutes les principales soubrettes étaient à présent venues dans le Catalogue mais restaient à distance respectueuse. Calmement, Yukiko fit lever les bras de Kimura pour lui faire un ensemble de nœuds autour de la poitrine. Même s'ils ressemblaient aux modèles érotiques, la façon dont elle fit les liens n'avaient pas pour objectif de faire ressortir les seins, le sens en était tout autre : il s'agissait de bloquer la cage thoracique, l'empêchant de se gonfler à plein volume. Toutefois, respirant normalement, Kimura ne sentit aucune gêne et fut presque déçue de se retrouver avec un simple bustier de chanvre. Reculant d'un pas en lui tenant la main droite, Yukiko donna l'impression de regarder son œuvre... avant de soudainement faire jaillir une corde entre son pouce et son index, liant le poignet droit, le coinçant contre la poitrine pendant qu'un balayage des chevilles envoya la suivante de Melinda au sol. Encore sonnée, elle sentit les deux mains contre ses omoplates qui la maintenait au sol.

"Ceci est une variante ancienne du bondage. Une variante martiale, voir utilitaire. Les nœuds et la punition dépendant du statut social et du crime commis par la personne le subissant. Pour vous, Kimura-dono... nous allons utiliser les nœuds utilisés pour punir les femmes de mauvaise vie ayant trahi leur maître. Ou maîtresse, pour notre cas."

Posant un genou sur le dos de Kimura, Yukiko s'en servit aussi pour maintenir ensemble les liens maintenant le bras droit de la suivante contre sa poitrine. Les mains libres, elle fit un nœud solide autour du poignet gauche de la femme immobilisée. Quand elle relâcha la pression, s'éloignant de Kimura, ce fut pour aller vers la structure en bois garnie de crochet. Elle y passa la corde dans un palan et commença à tirer, l'ensemble de poulies tirant la jeune femme vers la "cage" en bois de façon inoxérable. Elle tira jusqu'à ce que Kimura soit suspendue en l'air. Là, Tachibana passa un nœud coulant autour de la cheville droite de la suspendue, avant de tirer sur cette nouvelle corde tout en lâchant du lest sur l'autre. Au final, Kimura se retrouva immobilisée au milieu de la structure, la corde de sa jambe passant par un mousqueton au niveau du sol. Yukiko marcha tranquillement autour d'elle. Sur une des tables, elle ramassa une longue corde dont elle commença à faire savamment des nœuds.

"Kimura-dono... Vous vous rendez bien compte qu'il s'agit d'une erreur n'est-ce pas? Vous êtes une soumise et je vous pensai bien dressée, parfaite... Mais ce n'est pas le cas. Il vous manque l’élément central faisant une bonne soumise. Ce qui fait la différence entre un esclave jetable et une suivante dont on ne séparerait pour rien au monde."

La corde avait à présent la forme d'une longue chaîne de nœuds avec des boucles à chaque extrémité. Elle s'en servit pour fouetter doucement le flanc de la soumise, attirant son attention.

"Je n'aurai aucun plaisir à vous informer tout de suite. Je vais commencer par vous apprendre... la retenue."

Face à Kimura, elle lui frappa l'entrejambe de la corde, de bas en haut. Mais la corde ne retomba pas, la boucle étant passée dans un crochet situé derrière elle. Calmement, Yukiko passa l'autre côté de la corde dans un crochet face à Kimura. Manœuvrant une petite manivelle située sur le côté du pilier, Tachibana révéla vite que ce dernier était mobile et qu'il amenait la corde à noeuds à proximité de l'endroit le plus sensible de l'anatomie de la chatte. Toutefois, elle s'arrêta avant que le contact n'ai lieu.

"Pensez-vous le mériter, Kimura-dono? Le droit de passer par mes mains?"
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 03 juin 2016, 00:52:18
Kimura aimait beaucoup qu’on la ligote, qu’on la palpe, qu’on la caresse, qu’on l’empoigne... En ce sens, elle était similaire à son homologue félin. La petite Kimura se tortillait donc en soupirant et en gémissant, tandis que Yukiko faisait preuve de toute son expertise. Elle avait néanmoins rappelé que cette matière pouvait être dangereuse. Mélinda le savait. Les combinaisons intégrales étaient alléchantes, mais, comme elles collaient énormément à la peau, elles pouvaient aussi vous étouffer. Mélinda le savait, et elle savait aussi qu’il fallait donc toujours laisser le sujet respirer.

« Nyaaaa... Haaaaa... »

Il était fascinant de voir à quel point la combinaison moulait ses formes. Ses tétons pointaient, tout comme ses lèvres intimes, tandsis que la jeune femme continuait à se tortiller sur place. Yukiko, en tant que professionnelle du kinbaku, montrait tout sont alent. Silencieuse, Mélinda la regardait faire, admirative. Cette jeune femme était vraiment très douée, et renversa Kimura, qui couina encore, une main immobilisée contre sa poitrine, avant de se retrouver tractée au milieu des poutres. Il avait fallu à Mélinda de très nombreux cours et formations pour parvenir à un tel niveau de maîtrise. Le kinbaku était un art exigeant, nécessitant de connaître à la perfection le corps humain, de savoir comment gérer, où appuyer, où maintenir. L’idée n’était pas de faire mal avec les cordes, mais d’immobiliser le sujet, de le contorsionner dans des positions bizarres. Si le kinbaklu avait jadis été une punition, il était maintenant un plaisir, permettant, en contractant les muscles, et en les étirant dans d’improbables positions, de relaxer tout le corps.

L’idée était de stimuler, en retenant les membres, certains points précis du corps humain, qu’on appelait les shiatsu. C’était aussi le concept du massage japonais, où il fallait trouver ces points, et les stimuler. Le kinbaku permettait de faire ça, et ainsi de procurer un plaisir immense... Mais, pour l’heure, Yukiko semblait s’amuser, et utilisa l’extrémité d’une corde pour fouetter la belle Kimura, la faisant doucement hurler et couiner, tandis que la combinaison venait la recouvrir presque intégralement, ne laissant plus que sa tête de libre. Cependant, la combinaison était tellement moulante qu’on aurait pu pénétrer Kimura, car la combinaison remonterait dans ses lèvres intimes avant d’en ressortir.

*Diable, elle est surexcitée...*

Mais était-ce si surprenant ? Kimura était une vraie perverse, en tout point, une femme qui adorait se faire battre, se faire humilier, sentir les coups de fouet sur son corps... Elle était donc très ravie de se faire battre par Madame Yu, et se tortillait sur place, remuant un peu le long des cordes.

« Haaa... Haaaa... Je... Haaaa... Tout ce que je mérite, c’est... Hummm... Que vous punissiez la sale catin que je suis ! »

Il n’y avait réellement que ça qui semblait, en ce moment, fasciner Kimura... Et Mélinda, elle, ne put que sourire.

Car, après tout, sa chatte, elle la connaissait très bien !
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le lundi 06 juin 2016, 20:45:24
Il y avait différentes "écoles" concernant la façon de parler à son soumis. La plus classique et, hélas, la plus célèbre, consiste à l'insulter, le rabaisser verbalement. Yukiko n'y voyait aucun intérêt : employer un tel moyen est symptomatique d'un manque de technique dans l'usage des liens et des positions. Il y avait aussi ceux qui se taisaient, employant uniquement le toucher. Elle admirait ces derniers car on arrivait à un tel lien uniquement si un profond amour et une grande compréhension existe entre le dominant et le dominé. Et il y avait sa méthode : la politesse glacée.

Ne touchant le corps de la soumise que pour la positionner ou la lier, Yukiko restait une espèce de spectre, restant hors de sa vue autant que possible et ne parlant jamais en face de Kimura. Le ton employé, une politesse extrême doublée de rappels fréquents du statut d'infériorité de la soumise, plaçait Tachibana dans une position étrange : Plus la soumise entendait sa voix, plus elle avait l'impression qu'elle appartenait à quelque chose qui n'était pas vraiment là. Quelque chose de puissant. D'étrange. De supérieur. En fait, selon ses soubrettes, au bout d'un moment on avait l'impression d'entendre la voix directement dans le cerveau sans qu'elle passe par les oreilles.

"Réponse pitoyable, très chère Kimura-dono. Vous méritez véritablement une punition mais quelqu'un de ma stature est-elle vraiment nécessaire pour un crime aussi bas."

Pour la punir, la corde à noeud ne fut levée que pour être en simple contact avec l'entrejambe, sans plus. Kimura chercha à s'y frotter mais Tachibana l'empêcha en saisissant sa jambe libre et en ligotant le genou, forçant la jambe à rester pliée. Déséquilibrée, la chatte ne pouvait se frotter. Elle sentait la corde à noeuds sans pouvoir en profiter. Tachibana marchait de long en large derrière Kimura, restant hors de vue tout en parlant.

"Voyez-vous, Kimura-dono, je vous trouve beaucoup de qualités. Votre corps est sculptural, bien en chair sans amas de graisse superflu, résultat d'une hygiène de vie très maîtrisée. Vous jouez l'animal à la perfection, résultat d'un rigoureux entrainement. Vous n'avez aucune inhibition, résultat d'une vie dévouée au plaisir. Mais vous faites une soumise pitoyable à mes yeux comme à ceux de votre maîtresse."

Sans prévenir, elle décrocha la corde à noeuds derrière Kimura, la laissant voir la promesse de plaisir s'envoler en voyant la corde tomber au sol. Puis, elle sentit son bras libre se faire placer en son dos. Là, Yukiko le ligota fermement en usant des cordes autour du buste de la jeune femme. Puis, Kimura put sentir tout un ensemble de travail de cordages se faire dans un silence total dans son dos. Le bras tiré vers le haut fut libéré et ligoté rapidement dans le dos à son tour puis, Yukiko poussa la jeune fille, qui ne se tenait plus que sur une jambe, en avant. Kimura poussa un petit cri mais elle s'arrêta à une dizaine de centimètres du sol, maintenue par les cordages. Là, Yukiko ramena la jambe non pliée pour la ligoter de la même façon que celle qui avait le genou immobilisé et , usant d'un palan, remonta la femme ligotée à environ un mètre du sol. La petite chinoise amena un petit meuble sur roulettes à sa patronne. Yukiko la remerçia d'un signe de la tête avant de revenir à sa soumise du moment.

"Vous ne voyez que le plaisir direct, Kimura-dono. Vous espérez que vos lieux les plus sensibles soient stimulés afin d'obtenir un orgasme réparateur. Ce sont des attentes bien égoïstes, Kimura-dono..."

Un simple verre d'eau glacée fut versée sur l'entrejambe de la chatte. Lentement, délicatement, arrachant quelques petits cris à la chatte et tout le latex noir qui se sépara de la peau en opposant autant de résistance que de la neige face à un lance-flammes. Puis, Tachibana prit une espèce de long gant qu'elle enfila sur sa main droite. En fait, le gant lui remontait presque jusqu'à l'épaule. Elle posa doucement ses doigts sur l'orifice anal de la ligotée. Autour du petit groupe de spectatrices, les différentes soubrettes étaient apparues, poussant divers chariots chargés de petit matériel à usage fortement érotique. Toutes avaient les yeux rivés sur les actions de leur maîtresse.

"Soyez joyeuse, Kimura-dono. Voici la punition tant souhaitée..."

Puis, elle enfonça doucement ses doigts dans l'orifice. Il y avait beaucoup de façons pour que cette action soit vécue comme une expérience plaisante, voir même très excitante. Tachibana les esquiva toutes, cherchant à rendre cette pénétration aussi gênante et désagréable qu'une visite chez un docteur. Elle s'arrêta quand, phalanges après phalanges et millimètres après millimètres, la main s'était enfoncée jusqu'au poignet. Quoi qu'ai voulue faire la chatte, elle sentait à présent que les liens entravant sa poitrine l'empêchaient de respirer à fond.

"N'avez-vous pas encore compris votre tord, Kimura-dono?"

Comme si la chatte était capable de réfléchir dans cette situation! Commençant à se sentir agacée par cet esprit plein de désir mais incapable de voir ses tords, elle fit un signe de la main à la blonde qui ramena une espèce de petite pilule grise dans le creux de sa main. La faire prendre à la chatte ne fut pas difficile, tant sa bouche était grande ouverte. Yukiko resta immobile quelques instants, attendant le feu vert de la soubrette qui guettait visiblement un effet de la prise de la drogue. Une fois qu'elle hocha la tête, Yukiko tira sur une corde qui ouvrit rapidement le palan principal, amenant la ligotée au sol avec brusquerie mais sans violences. Tachibana dégagea sa main ainsi que les liens retenant les bras de la soumise qui se fit soudain aspergée par des seaux d'eaux, tenus jusque là par les jumelles. Yukiko vint doucement au côté de la chatte, ruisselante, et lui souffla doucement dans l'oreille.

"Vous êtes une soumise. Tout doit être fait pour votre maîtresse. A elle seule vous devez dédier votre plaisir. Chaque dominant vous manipulant doit comprendre qu'il n'est que second par rapport à votre maîtresse. Vous n'êtes qu'une moitié d'être : seule une union avec une maîtresse fait de vous un tout. Rappelez-vous tout ce que je vous ai fait. Toute cette frustration d'actes non finis, n'apportant aucun plaisir. Et Imaginez que ça ai eu lieu. Que tout ai été fait pour vous, votre plaisir. Et que la personne qui vous manipulait n'était pas moi, mais votre digne maîtresse."

Tirant sur le noeud principal, les liens resserant la poitrine de la chatte tombèrent. Elle n'eut qu'à légèrement frôler la pointe des seins pour déclencher un orgasme retenu jusque là, orgasme aidé par la drogue qui n'avait qu'un seul effet : celui de multiplier le nombre de fois où une personne se faisait noyer sous le plaisir. Elle avait déjà vue une de ses soubrettes avoir quatre orgasmes d'affilés avec ce produit, elle avait hâte de voir ce qu'une soumise aussi accomplie pouvait faire après une libération suite à tant de frustrations.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 09 juin 2016, 19:45:06
Mains jointes dans le dos, Mélinda observait la scène, sans mot dire. Si elle avait perçu les pensées de Yukiko, elle aurait pu émettre un avis contraire. Pour elle, un juron, en matière de domination, ce n’était nullement une preuve de faiblesse. Elle s’opposait à une violence physique excessive, mais, quand on faisait l’amour, prononcer des jurons avait un effet délicieusement excitant, libératoire. Or, par-delà toute autre chose, le sexe était avant tout une forme de libération de l’être sur les éléments qui l’entouraient. Quand on faisait l’amour, on s’arrachait à toutes les conventions sociales qui existaient. S’insulter, c’était une manière de se libérer, tout simplement.

Néanmoins, mis à part cette digression, la vampire n’avait rien à reprocher à Madame Yu. Elle se comportait comme une dominatrice froide et dure, insultant Kimura de mauvaise soumise. Mélinda, en revanche, tiqua un peu quand, alors qu’elle la sodomisait, Yukiko glissa qu’elle était une mauvaise soumise, non seulement à ses yeux, mais aussi à ceux de sa Maîtresse. N’aimant guère qu’on parle en son nom, la vampire soupira légèrement, tout en restant silencieuse. Pour elle, Kimura était une superbe esclave, merveilleusement docile… Mais elle laissa Yukiko jouer. La femme avait enfilé un long gant noir moulant, et enfonça sa main dans le cul de Kimura, ce qui ne manqua pas de faire hurler la femme qui était bien attachée, un mètre au-dessus du sol, mains et jambes liés dans le dos.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA… HHHHMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM… !! »

Kimura ferma les yeux en serrant les dents pendant quelques secondes, avant de gémir à nouveau. Terrible, le plaisir éclatait en une virulente onde de douleur sous l’effet de ce puissant fist. Kimura n’opposa ainsi aucune résistance quand on glissa en elle une pilule, et, pendant ce temps, Mélinda voyait des tables sur chariots approcher, amenant divers gélules, sex toys, et autres choses. Elle entendait Kimura hurler, ce qui l’excitait doucement… Mais, curieusement, Yukiko restait toujours aussi calme, toujours aussi figée dans soin sang.

*C’est surprenant…*

L’atmosphère échauffait doucement Mélinda, et, quand Kimura eut un orgasme en tombant sur le sol, la vampire décida de passer à l’action. Sous l’effet de l’injection, le sang de Kimura bouillonnait en elle, formant un appel irrésistible.

« Bien… Je crois que c’est à moi de jouer, ma chère. »

Mélinda tira alors sur sa robe, à hauteur du lacet noir situé le long de ses seins, et défit les nœuds. Immédiatement, la robe alla s’ouvrir, et tomba sur le sol. Toute nue, Mélinda se déplaça lentement, et demanda où se trouvaient les tenues. Une soubrette l’y guida immédiatement.

« Si vous voulez me rejoindre, Yukiko, et j’aimerais beaucoup que vous le fassiez, enfilez une tenue plus… Appropriée. Je ne vous cache pas que j’aime beaucoup les matières brillantes et moulantes, comme le latex. »

Mélinda s’empressa donc de se changer, et revint dans une nouvelle tenue (http://img110.xooimage.com/files/9/d/e/m-linda_suit-49f4db1.jpg), sexuellement très osée. Elle fit claquer ses gants, puis se rapprocha, ses talons claquant aussi sur le sol. Kimura gisait toujours au sol, tremblant sur place, et Mélinda enfonça son talon aiguille contre sa chatte, la faisant hurler… Et jouir en même temps. Kimura vint ainsi se débattre par terre, jusqu’à ce que la vampire lève le pied.

« Petite salope… »

La vampire s’empressa ensuite d’utiliser l’installation de Yukiko pour attacher Kimura, et la redressa (http://img110.xooimage.com/files/4/f/f/sex_position-49f4ea1.jpg). Elle se retrouva ainsi les bras et les jambes vers le bas, retenue par des chaînes. Mélinda regarda alors Yukiko, en lui souriant, un sourire de prédatrice, avant de se concentrer, et de tirer sur une petite fermeture Éclair située à hauteur de son sexe, ouvrant le passage… Pour faire sortir une belle verge, qui se dressa fièrement devant elle.

« Haaa… »

Elle soupira lentement, sa queue pulsant en l’air.

« Voilà une autre chose commune à Terra, Miss Yu… L’hermaphrodisme. Hhmmm… Allons, venez. J’ai bien aimé votre main en elle. Mais n’oubliez pas que Kimura est une chatte, et, à ce titre… »

Mélinda récupéra sa queue caudale, et l’enfonça dans le derrière de Kimura, qui gémit, en ayant un autre orgasme, faisant cliqueter les chaînes qui la retenaient. Mélinda, elle, se positionna devant la femme, caressant ses joues, puis enfonça sa verge dans sa bouche, invitant Yukiko à s’occuper de son vagin.

Pour leur plus grand bonheur à toutes…



[Cette image (http://img110.xooimage.com/files/9/7/6/008_214-4a0cd94.jpg) illustre la position finale décrite ^^]
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le dimanche 12 juin 2016, 19:45:43
Finalement, plus que la puissance de l'orgasme de Kimura ce fut la réaction de Melinda qui surpris Tachibana : Elle la croyait en train d'admirer calmement le spectacle mais, en fait, ce dernier lui avait mis le feu. Au point d'ailleurs qu'elle laissa tomber ses habits au sol avant de se diriger vers le dressing. L'attente ne fut pas longue, la dominante ayant des goûts très clairs et très affirmés. Hélas, cette dernière souhaitai que Yukiko s'habille de façon similaire.

"Soit, Warren-sama. Si vous le souhaitez..."

Après tout, ce n'était pas la première fois qu'elle menait quelqu'un vers le plaisir avec l'aide d'un client. Elle donnait des cours après tout! Toutefois, le fait de s'habiller de latex l'agaçait quelque peu. Elle disparut donc dans le dressing pour revenir avec une tenue qui ressemblait un peu à celle qu'elle avait faite avec Kimura : dans un beau violet sombre couvert de reflets noirs et recouvrant intégralement à l’exception du dos et de la tête. Ses pieds étaient passés dans des petits bottines aux talons peu élevés, n'ayant pas trop l'habitude de marcher avec autre chose que des chaussons ou des getas. La tenue révélait surtout la musculature de Yukiko, très impressionnante pour quelqu'un de son gabarit et presque hors de propos par rapport à son visage et ses manières de poupées. Elle s'inclina en s'approchant de Melinda et de Kimura qui avait été placée entre-temps dans une position bien inconfortable.

"J'espère que mes actes vous plaieront mademoise..."

Elle ne put pas terminer : alors qu'elle se relevait, un puissant flash l'aveugla. Clignant des yeux, elle ne put voir qu'un kimono qui disparaissait dans l'obscurité à une vitesse fulgurante. Elle fit le point : Ko était attachée à un pilori et encourageait la femme au bikini bleu à tenter de la pénétrer (bonne chance à elle, ses sphincters sont en airain!), les jumelles Werner étaient ligotées à une machine de type vis à vis pendant que la succube faisait tourner la manivelle, Olga et la femme à la fourrure avaient toutes deux disparues... ce qui laissait Chloé, Aizawa ou Min...

"Navrée pour la photo mais ne vous inquiétez pas pour votre vie privée. Il me semble que j'étais la cible. Les clichés me concernant où je porte autre chose qu'un kimono alimentent un marché noir très localisé et dont les trafiquantes ne s'éloignent pas vraiment de ma propriété. Impossible de les punir, elles aiment ça..."

Après un petit soupir, elle revint aux choses sérieuses : la soumise qui avait dans la bouche une... verge? Provenant de Melinda? Visiblement, selon ses explications c'était un phénomène courant sur Terra.

"Oh? Charmant. N'appréciant que modérément la compagnie masculine, je me demande comment j'aurai été si j'étais née en ce monde."

Puis, elle se mis à caresser le ventre de Kimura. De façon maladroite pour commencer : elle cherchait les points les plus sensibles. Incapable de communiquer vu que son cerveau devait être dans un nuage rose, Kimura n'était pas d'une grande aide. Au bout de quelques minutes, Yukiko parvint à faire doucement gémir la soumise en palpant des points sensible sur le ventre et en tenant de l'autre main la queue factice, forçant le plug anal à frotter près des organes génitaux par l'intérieur. Elle admirait sincèrement le corps à la fois ferme, souple et pulpeux de Kimura : il lui rappelait celui qu'elle ne pourrait jamais avoir. Frottant doucement les cuisses après avoir arraché un orgasme à la chatte, elle récompensa les efforts de la soumise avec un baiser léger du bout des lèvres sur le ventre, près du nombril.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 15 juin 2016, 01:21:45
Il fallait bien s’attendre à ce que, tôt ou tard, Mélinda sorte de ce rôle passif dans lequel on l’avait glissé, afin de commencer à jouer, a fortiori quand on manipulait l’une de ses soumises, Kimura. La vampire lui faisait donc plaisir en enfonçant sa verge en elle, le corps de Kimura se redressant en se pliant. Effectivement, la femme était particulièrement souple, ce qui lui permettait de jouer à la perfection le rôle de petite chatte… Ou de supporter les assauts sexuels de sa Maîtresse. Kimura ne passait pas une seule journée sans faire l’amour, que ce soit avec sa Maîtresse, ou avec les autres filles du harem. Alors, forcément, dans ce nouvel environnement, il fallait la rassurer, lui montrer que Mélinda tenait toujours à elle… Rien de mieux, pour cela, qu’un phallus planté dans la bouche… Encore plus quand c’était celui de sa Maîtresse.

La belle Kimura se tortillait donc, et, relevant la tête, Mélinda eut un sourire carnassier en voyant Yukiko revenir. Sous son kimono, la femme avait de jolis muscles, et avait enfilé une combinaison intégrale violette avec des reflets noirs, ouverte dans le dos, et s’arrêtant à hauteur du cou. Le latex, le cuir, les catsuits et les tenues fétichistes… Ça, c’était le kif’ de Mélinda, son fantasme. Elle ne savait pas trop si Yukiko le partageait, car, même face au plaisir sexuel, le sang de cette femme continuait à rester aussi plat qu’un lac en pleine canicule. Mélinda, elle, s’enfonçait joyeusement dans le corps de Kimura, qui couinait et se tortillait, puis Yukiko alla promener ses mains sur son corps.

« Hhhhmmmmmmmmmmm… !! »

Tandis que les autres filles de Mélinda se faisaient plaisir, cette dernière observait silencieusement Yukiko, essayant, une fois n’est pas coutume, de percer les mystères qui tournaient autour de cette femme. La femme palpait son ventre, déclenchant des vagues de plaisir supplémentaires, finissant par déclencher un orgasme, la mouille de la femme tombant le long de ses cuisses, ou effleurant le corps de Yukiko, laissant, ici et là, de multiples traces de cyprine.

Mélinda ne put que sourire, continuant à maintenir le visage de Kimura près de sa queue.

« Qu’attendez-vous, hmm… ? Enfoncez votre main en elle, baisez-là en harmonie avec moi… Ou utilisez un gode, haaaa… Plus on la baise fort, et plus Kimura aime çaaaaa »

Elle avait lâché la dernière syllabe en gémissant, continuant à la prendre, le latex crissant quand le corps de Kimura se serrait et se redressait, au milieu des cliquètements de chaîne.

Quel instant merveilleux !
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le jeudi 16 juin 2016, 14:34:28
Tachibana avait beau posséder une solide expérience en matière de domination et une certaine habitude de faire accéder à l'orgasme à ses soubrettes (sur demande express de ces dernières), elle manquait cruellement d'empathie quand il s'agissait de découvrir les désirs d'une personne restant muette entre ses mains. Heureusement, Melinda lui apporta la réponse sur un plateau : Kimura aimait les relations brusques, voir forcées! Hélas, ce n'était pas trop dans les habitudes de la jeune femme pour une raison bien simple : En tant qu'athlète s'entrainant régulièrement, elle connaissait parfaitement les dégâts que son corps est capable d'infliger. Musclée plus que de raison pour un petit gabarit comme le sien, elle avait toujours peur de briser les reins de quelqu'un, même si cette personne était consentante. Mais c'était une demande claire...

"Soit, Melinda-sama. Je vais tâcher de lui apporter un plaisir qu'elle mérite amplement."

Armée d'un gode de forme très allongé mais très fin, elle tâta l'intérieur de la cavité pendant quelques instants avant de s'harnacher un nécessaire pour godemichet autour du bassin. Tous les godes vendus par Madame Yu avaient le même pas de vis à leur base, ce qui permettait de les inter-changer que ce soit sur les machines, les meubles ou les ceintures. Elle montra d'abord à Melinda ce qu'elle allait utiliser : Noir d'apparence, il semblait être un gode de taille normale dans la longueur mais très épais. Après tout, si elle a pris la main de Tachibana avec aisance et vu le calibre du sexe de Melinda, il ne fallait pas être frileux. Le gode semblait couvert de petits picots arrondis. Yukiko enclencha un petit mécanisme d'horlogerie à la base et Melinda put voir les picots bouger de façon anarchiques, semblant glisser sous la surface lisse de caoutchouc. Yukiko s'équipa avec le godemichet et présenta la pointe contre le vagin déjà bien trempé de la jeune soumise.

"Soyez heureuse, Kimura-dono. Vous allez enfin obtenir délivrance."

Glisse à l'intérieur.

"Vous avez été bien bonne..."

Le gland est dedans.

"... Bien soumise..."

La paroi agitée des picots mobiles commence à pénétrer.

"...Vous avez été prête à tout accepter au nom de votre maîtresse..."

Glisse.

"...Et il m'est à présent temps de vous récompenser."

Ça y est, le godemichet était à présent tout en elle. Tenant fermement les hanches de Kimura, Yukiko commença de lents vas et viens mais aussi profonds qu'elle le pouvait. Après sa sonde, elle pensait que le bout du gode devrait frôler l'utérus de la jeune femme. Les mains sur les hanches rondes pouvaient sentir les formes souples et agréables. Yukiko sentit une petite pointe de jalousie face à ce corps qu'elle ne pourrait jamais avoir. Ces seins magnifiques... Cette taille de guêpe... Relevant les yeux, elle vit aussi le corps de Melinda et ne sut pas trop quoi en penser. De ce qu'elle savait des vampires (à savoir le contenu de la bibliothèque privée de Chloé qu'elle croyait bien cachée) ils possédaient certains pouvoirs. Est-ce que celui de changeur de formes en faisait partie? Si c'était le cas, ce corps magnifiquement fuselé pouvait être tout simplement le résultat d'une espèce de triche.

Kimura, s'habituant à la présence du gode court mais épais en elle, était prête à recevoir plus. Yukiko augmenta donc progressivement la cadence mais essaya de suivre celle de Melinda pour éviter de briser en deux la jeune femme. Toutefois, elle prenait Kimura avec force, finissant son mouvement en tirant fort de ses bras et poussant de tous ses muscles de ses hanches.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 17 juin 2016, 13:55:07
Et c’est ainsi que, après quelques hésitations, Yukiko finit par rejoindre Mélinda. Rien de mieux que le sexe pour souder des relations naissantes, soit entre elles, soit par l’intermédiaire d’esclaves dont c’était, précisément, le rôle. La chatte de latex n’allait sûrement pas se plaindre de servir ainsi. Le sexe était ce qui définissait Kimura, et, effectivement, elle était très belle... Presque autant que Mélinda, dont la beauté était immortalisée dans sa condition vampirique. La vampire avait hérité de la beauté renversante et exceptionnelle de sa mère. Ses yeux verts étincelants, sa longue chevelure, ses hanches, ses longues jambes fuselées... Mélinda savait qu’elle était belle, ce qui encourageait et entretenait le narcissisme dont elle faisait preuve à son propre égard. Mélinda s’aimait énormément, au point d’user de magie pour créer des clones d’elle-même, afin de pouvoir se faire l’amour. Elle était d’une beauté renversante, une beauté très vampirique, car son doux visage de poupée se mariait avec un regard étincelant, aussi intimidant qu’admirable. Elle était un ensemble de contradictions et de paradoxes, et, en ce sens, sa beauté était, comme le disait jadis Victor Hugo, comme la forme étant le fond qui remontait à la surface.

« Hmmm... »

Yukiko la rejoignit donc, et, comme elle était plus musclée que ce qu’on pouvait penser, Kimura eut droit à un sacré traitement. Au demeurant, il n’y avait aucun risque que Kimura ne supporte pas ça, car elle était habituée aux ébats de ce genre. La jeune femme était une terrible perverse, et très endurante, à force de se faire prendre dans tous les sens possibles. Son corps continuait donc à ployer et sa combinaison à crisser, tandis que Mélinda finit par jouir une première fois en elle, remplissant sa bouche, multipliant par la suite les coups de reins. Cette odeur de latex, ces corps qui se frottaient lascivement, ce désir qui était lentement en train d’exploser... Voilà autant de sensations qui étaient aussi agréables que bienvenues.

La vampire continuait à la prendre, soupirant et gémissant.

« Sens comme c’est bon, Yukiko, hummm... De baiser cette petite traînée... Allez, ma chérie, lâche-toi, c’est à ça que sert le sexe ! Baise-moi cette salope, insulte-là ! »

Si Mélinda se libérait très facilement, elle avait le sentiment que les choses seraient plus compliquées pour Yukiko, qui restait d’un calme impérial. Cette séance était donc aussi l’occasion de voir comment elle allait se lâcher, tandis que Kimura, à force de se faire prendre, était en train d’avoir un nouvel orgasme, répandant sa mouille contre le corps de Yukiko, de multiples gouttes tombant ensuite sur le sol.

Autant dire qu’elle était comblée !
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le dimanche 19 juin 2016, 13:00:22
Kimura était visiblement en train d’apprécier le traitement : la cyprine chaude qui coulait sur sa tenue était un indice éloquent! Sa maîtresse, quand à elle, semblait s'oublier un peu en prenant du plaisir, demandant des choses qui étaient physiquement impossibles. D'une part, Yukiko ne pouvait ressentir aucun plaisir physique en lien avec le sexe. D'autre part, son stock d'insultes était non seulement limité mais en plus de cela plus à leur place dans une réunion mondaine que dans une pure séance de baise. La glace coulant dans les veines de Yukiko étaient pourtant de notoriété publique quand les parents de cette dernière lui cherchaient un bon parti. Serait-il possible que Melinda Warren l'ignorait?

"Dame Warren-sama, je suis vraiment navrée de ne pouvoir contribuer par mes actes à l'obtention de votre plaisir : Il m'est en effet physiquement impossible de ressentir plaisir, désir et délivrance sexuelle. Quand aux insultes... Ce serait ridiculiser les efforts de Kimura-dono que de l'encourager avec mon pitoyable vocabulaire dans ce domaine..."

Avoir une éducation de la bonne société de haut niveau n'avait pas que des avantages. Elle avait bien tenté de forcer ses soubrettes à lui apprendre quelques insultes mais elles semblaient s'entendre entre elles pour la laisser aussi naïve que possible à ce niveau. Poussées à bout, elles avaient brandi leur contrat de travail où il était bien précisé qu'elles devaient être de la plus extrême courtoisie en sa présence. Yukiko détestait quand sa propre administration se retournait contre elle.

"Mais, si cela peut vous satisfaire, il me reste encore de la marge et il m'est possible d'être encore plus brutale."

Pour souligner sa phrase, Yukiko s'écarta au point de presque sortir de Kimura avant de revenir avec force, soulevant de dix bons centimètres le corps de la jeune fille en faisant cliqueter les chaînes. Au bout du troisième coup, la jeune femme gémissait avec force. Yukiko modifia aussi sa prise, saisissant un peu des fesses et tirant dessus. La violence des coups infligés commençait à mettre le chaos dans la coiffure de Tachibana et les longs cheveux se retrouvèrent peu à peu collés sur le corps brûlant de Kimura.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 22 juin 2016, 01:11:30
De Yukiko, Mélinda ne savait en effet pas grand-chose. Il fallait dire que les informations circulant sur elle étaient des plus lacunaires. La vampire était donc toujours aussi troublée par le manque de réactivité sanguine chez Yukiko, par cet adrénaline qui ne décollait pas, ce qui amena son amante à préciser qu’elle était tout simplement incapable de ressentir du plaisir. L’aveu surprit tellement Mélinda qu’elle cessa même pendant quelques secondes ses coups de reins, se demandant si elle avait bien entendu.

*Quoi ?!*

Elle cligna des yeux, avant de sentir Yukiko renforcer ses mouvements, tandis que Kimura se mit à couiner, mordillant un peu le sexe de sa Maîtresse, pour la forcer à se déplacer. Ceci eut manifestement pour effet de réveiller Mélinda, puisqu’elle reprit effectivement ses coups de reins, faisant doucement couiner la belle Kimura, dont le corps se mit à nouveau de remuer en avant et en arrière. Mélinda n’avait rien dit, encaissant l’information, tout en se demandant comment une telle chose était possible... Et vivable. Pour elle, la vampire, le sexe était quelque chose de fondamental, presque aussi important que de respirer.

Mélinda multiplia donc encore les coups de reins, faisant se crisper davantage Kimura, qui couinait et gémissait, jusqu’à finir, au bout de plusieurs minutes, par jouir en elle. Ses mains se crispèrent contre ses joues, et, dans un long soupir, la vampire redressa la tête, et balança des filaments de foutre dans la bouche de la femme, sentant les chaînes de Kimura cliqueter furieusement.

« Hmmm... »

Quelques instants plus tard, une Kimura épuisée retomba lourdement sur le sol, épuisée, respirant profondément, avec de la mouille dans sa bouche et dans ses cuisses. Mélinda reprenait son souffle, son sexe à l’air, et se retourna vers Yukiko, avant d’écarter les bras.

« Comment est-ce possible, Yukiko ? »

Elle était surprise, et elle ne cherchait guère à le masquer.

« Je sentais bien que tu ne réagissais pas comme il faut, mais... Tu ne ressens aucun plaisir sexuel ? C’est... C’est morphologiquement impossible, Yukiko. »

Et tout simplement inconcevable pour Mélinda !
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le samedi 25 juin 2016, 11:26:55
Visiblement, Melinda Warren ne devait pas être au courant. Yukiko était un piètre juge question comportementaliste mais l'arrêt soudain du mouvement était éloquent. Une fois qu'elle fini par jouir dans la bouche de Kimura, laissant la soumise enfin reprendre son souffle après une séance intense, la vampire se tourna vers Madame Yu, clairement chamboulée.

"Hélas si, Warren-sama. Il existe des êtres qui naissent... incomplets... Oui, je crois que le terme est bon."

La petite Min et Chloé apparurent alors, équipées d'un peignoir et d'une serviette humide. Elles proposèrent ces biens à Melinda avant de reporter leur attention sur Kimura, l'aidant à se relever et la guidant vers une salle de bain petite mais bien équipée jouxtant le Catalogue. A leur maîtresse par contre, ils donnèrent un manteau long de cuir siglé SS. Yukiko ne l'aimait pas trop, plus parce qu'il était un peu trop long pour elle que pour l'idéologie sous-jacente. Enfilant le manteau, elle tâchait de remettre un peu d'ordre dans ses cheveux trempés de sueur et de mouille.

"C'est de naissance. Quelque chose au niveau du cerveau si les médecins ne se sont pas trompés. Mais je n'ai jamais vu cela comme une maladie, Warren-sama."

Abandonnant l'idée de nettoyer ses cheveux pour le moment, elle les releva en une longue queue de cheval redressée sur l'arrière, à la samouraï.

"C'est cela qui m'a permise de devenir Madame Yu et qui me permet de rester stoïque dans un monde où l'esprit est toujours emporté par le plaisir. Nul ne peut me faire miroiter des plaisirs charnels intenses en échange de rabais conséquent sur la facture. Certaines Madame Yu ont failli mener l'entreprise à la ruine à cause de leur comportement si peu professionnel..."

Puis, regardant Kimura claudiquer vers la salle de bain.

"Prévoyez-vous de la récompenser, Warren-sama? Je pratique pour ma part une politique de récompense pour les soumises qui se sont montrées bonnes et compétentes. Rien de couteux, juste des caresses sur la tête ou un autre désir qu'aurait la soumise envers moi. Cela va de l'essai de tenues, de nouvelles coiffures ou d'autres petits plaisirs simples."

L'endroit était assez bruyant : Ko, toujours liée au pilori, se faisait à présent sévèrement sodomiser pour son plus grand plaisir pendant que les jumelles Werner étaient en train d'essayer d'expliquer les réglages du vis à vis à horloge tout en gémissant de plaisir.

"Si vous le souhaitez, nous pouvons poursuivre la visite."
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 26 juin 2016, 22:23:56
Yukiko n’était pourtant pas la première personne que Mélinda voyait être affublée d’une maladie congénitale liée au sexe. Avant elle, il y avait une autre de ses soumises, Elisia Knightmare, une jeune femme ayant une généreuse poitrine, mais qui était incapable de ressentir du plaisir sexuel. Des examens magiques et scientifiques, à l’aide des Tekhanes, avaient permis de révéler que l’organisme d’Elisia était en morceaux, et que l’esprit de cette dernière abritait un fort potentiel magique, potentiel qui avait dû entraîner les dérèglements de son organisme l’ayant amené dans un état fatal. Une situation atypique, qui défiait la logique et le bon sens, et qui n’était possible que par le caractère très poussé et très ahurissant de la magie. Yukiko, elle, souffrait d’une maladie congénitale située dans son cerveau, qui devait bloquer les récepteurs de plaisir. Si la femme ne voyait pas ça comme une malédiction, Mélinda, elle, avait un avis assez contraire.

« Plaisir et professionnalisme ne sont pas incompatibles, Yukiko. Je dirais même qu’ils sont complémentaires. »

C’était, visiblement, un héritage lié au fait d’être Madame Yu, mais qui n’était pas fiable à tous les coups, puisque certaines ancêtres de Yukiko n’avaient pas eu ce problème. Yukiko lui demanda ensuite si elle comptait récompenser Kimura, qui gisait sur le sol, reprenant son souffle. Mélinda haussa les épaules, en profitant pour rejoindre ce qu’elle venait de dire :

« J’ai joui en elle... C’est la meilleure récompense possible. »

Un silence gêné s’installa ensuite. Au moins, Mélinda avait compris d’où venait la froideur de Yukiko. Elle était tout simplement incapable de ressentir la moindre forme de plaisir... À moins que ce ne soit juste le plaisir sexuel ? Mais Mélinda en doutait. Elle n’était pas neurologue, loin s’en faut, mais quelque chose lui disait que, si le plaisir sexuel était bloqué à cause de son cerveau, il devait en être de même pour les autres formes de plaisir. De ce qu’elle en savait, le plaisir, dans le corps humain, était généré par les endorphines, des molécules sécrétées par le cerveau, qui apportaient calme et plénitude. Le désir, lui, venait plutôt de la dopamine, un transmetteur chimique qui était également situé dans le cerveau.

Mélinda se rapprocha donc de la femme, et reprit.

« Vous ne devriez pas refuser autant le plaisir, Yukiko. Le sexe est votre commerce, et, au-delà de ça, votre raison de vivre. Il ne faut pas le voir comme une distraction susceptible de menacer votre commerce, mais comme une source de satisfaction supplémentaire, qui fournira à votre travail une force supplémentaire : la passion. »

La vampire se tut pendant quelques secondes, avant de poursuivre :

« L’organisme recèle de forces et de potentiels insoupçonnés, mais, pour en faire appel, il faut certaines conditions... Et le désir est l’une de ces forces. C’est... C’est comme la mère capable de soulever un objet très lourd pour sauver son enfant, alors que, en temps normal, elle en serait incapable. Si je n’aimais pas autant le sexe, mon harem n’aurait jamais vu le jour. »

Mélinda posa sa main sur l’épaule de la femme, et lui fit un léger sourire :

« Je peux vous apporter mon aide. Terra dispose de méthodes que les Terriens n’ont pas. »

Des méthodes que Mélinda était tout à fait disposée à partager avec Yukiko, afin de l’aider... Car elle, elle la considérait comme étant malade.
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le lundi 27 juin 2016, 22:35:14
La cliente était vraiment bouleversée d'apprendre l'origine du comportement de Yukiko, au moins cette partie était claire. Il allait peut-être falloir clarifier pour éviter un malentendu.

"Le plaisir mutuel engendre un besoin de plaire au partenaire. Ne pas faire de cadeaux à ce dernier après une séance particulièrement intense, ce serait de la cruauté pure et simple. Pour ma part, je trouve que cette froideur me permet de rester au centre du monde de Madame Yu en gardant l'esprit affûté et rigoureux."

Après tout, il s'agissait d'une entreprise qui faisait vivre quantité d'artisans un peu partout sur le globe. Sa rigueur avait amélioré sensiblement les comptes de Madame Yu, permettant des petits bonus aux artisans qui ont renouvelé leur confiance et leur discrétion. Le fait, pour la vampire, d'avoir joui en sa suivante semblait être un bonus agréable et de grande valeur. Une fois de plus, vu que Yukiko était totalement ignorante des qualités du fluide corporel d'une vampire, elle ne pouvait que la croire sur parole et hocha poliment la tête. Melinda se lança d'ailleurs dans un long monologue empli de passion, autant dans le ton employé que dans le vocabulaire.

"Observer la passion des autres est ma grande passion, Warren-sama. Il faudrait que je vous montre ma collection de pièces de musées de l'expression de la passion sexuelle à travers les âges à l'occasion. Cela ne m'apporte pas un sentiment d'excitation et ne m'émoustille pas mais comble mon appétit concernant ma curiosité. Car je suis curieuse, dame Warren-sama. Curieuse de voir jusqu'où des personnes vont par amour. Pour tout dire, cela me fait parfois même un peu peur mais j'ai un intense sentiment de satisfaction en sachant que c'est avec mon aide qu'ils atteignent le nirvana tant désiré."

Et à ce moment précis, la vampire franchit une ligne jaune en posant sa main sur l'épaule de Tachibana. En temps normal, tout client qui s'y essaye prend dans la foulée un rendez-vous chez l’ostéopathe mais, dans ce cas précis, elles venaient tout de même de prendre ensemble une soumise et il serait malvenu de parler de considérer un contact physique léger comme un manque de politesse. Elle se contenta donc de regarder la main pendant quelques secondes avant de river ses yeux à celui de la vampire.

"En fait, Warren-sama, je n'ai même pas cherché d'aide. Pourquoi je l'aurai fait? Ce... mal... m'a en fait permis de chasser quantité de soupirants qui n'en avaient qu'après les titres et m'a permis de m'élever au sein d'un monde sclérosé par des considérations sociales et de politesse que je suis à présent bien placée pour savoir n'être que des apparences. En fait, en usant d'un savant cocktails des différents produits de Madame Yu, je pourrai peut-être ressentir à mon tour du plaisir physique et le désir que quelqu'un m'en apporte. Mais je ne serai alors plus Yukiko Tachibana et ne serait alors plus qu'une Madame Yu se laissant guider par ses pulsions sexuelles. Une de plus."

Elle écarta alors les bras théâtralement, montrant le Catalogue.

"A votre avis, dame Warren-sama, combien de clients se sont dits qu'ils voudraient bien jouer avec mes produits sur une jolie petite Madame Yu aux allures de poupée de porcelaine? Combien se sont dits qu'ils pourraient me faire miroiter des plaisirs insoupçonnés alors qu'ils ne rêvaient que de me posséder? Combien d'épaules ai-je dû démettre et de doigts briser pour que cette vérité toute simple arrive enfin au cerveau de mes clients?"

Yukiko montra alors un visage aussi sévère que glaçant.

"Je suis Madame Yu. Un être presque mythique qui traverse les siècles pour apporter les clés du plaisir et observer ce qui amènera du plaisir aux générations futures. C'est un grand honneur et le fait de le remplir avec un esprit clair et éclairé me comble de joie."
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 29 juin 2016, 19:49:11
Le Diable est dans les détails. Mélinda perçut, outre le regard surpris de Yukiko sur sa main, le léger truchement qu’elle fit en parlant, changeant un « mal… » en un rapide « m’a… », mais la vampire nota ce changement, cette hésitation. Elle en fronça légèrement les sourcils, et, tout en retirant sa main gantée, écouta la femme parler. Elle lui expliqua vaguement pouvoir, à l’aide de cocktails et de potions spéciales, espérer obtenir du plaisir physique, mais ne serait plus Yukiko Tachibana, seulement une Madame Yu. Silencieuse, Mélinda l’écoutait. On aurait pu croire qu’elle jouait avec le feu en insistant aussi sur le sexe, mais il fallait bien comprendre que, dans sa vision des choses, les rapports sexuels étaient, justement, fondamentaux. Ce n’était pas quelque chose à négliger, autant pour son plaisir personnel que pour les affaires.

Mélinda hocha la tête après sa tirade.

« Alors, mon esprit est obscur et confus, si je suis bien ton raisonnement ? »

Un sourire légèrement ironique perlait sur les lèvres de la vampire, comme pour souligner la finalité de ce qu’elle disait. Si l’absence de sexe rendait Yukiko clairvoyante et lucide, alors, par analogie, la présence de sexe rendait idiot et absurde. Mélinda ne faisait que plaisanter, tout en soulignant les limites de ce raisonnement, ce qui l’amena rapidement à faire quelques précisions complémentaires :

« Ce n’est pas le sexe qui te fait perdre ce que tu es, Yukiko. Le sexe, c’est… C’est une parenthèse magnifique. »

La vampire laissa planer encore quelques secondes, comme si elle cherchait quelque chose à dire. Puis elle finit par hausser les épaules, et s’écarta un peu de Mélinda.

« Mais bref, je ne veux pas outrepasser mes droits, ni t’agacer, Yukiko. Sache juste que, pour être véritablement puissante, il faut vaincre ses peurs. »

Une tirade un brin énigmatique, mais qui, à sa manière, exprimait une certaine réalité, celle selon laquelle Yukiko, derrière son refus du sexe, exprimait tout simplement une peur de ce dernier. Comment interpréter autrement l’analogie qu’elle faisait entre le sexe et la perte de sérieux, et de contrôle de soi ? Mélinda se déplaça donc, et changea de sujet, afin de ne pas créer un malaise entre les deux, qui serait regrettable :

« Alors, tu as encore des choses à me montrer, c’est ça ? »
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Yukiko Tachibana le jeudi 30 juin 2016, 22:30:05
La cliente fit alors une réflexion qui appelait normalement à une réponse immédiate mais qui plongea toutefois Yukiko dans l'embarras. Il y avait encore deux suivantes du harem qui étaient là et ce serait malvenu de critiquer leur maîtresse ouvertement. Elle se pencha donc profondément, à la manière japonaise à près de quatre-vingt dix degrés.

"Veuillez me pardonner si je vous ai offensée, Dame Warren-sama."

Puis, parlant beaucoup plus bas.

"Vous avez perdu votre self-contrôle tout à l'heure, quand ma domination de Kimura-dono se finissait. Une vendeuse plus agressive aurait pu en profiter pour obtenir davantage de votre part et votre esprit, embrumé par le plaisir immédiat et la promesse de davantage de plaisir à venir, aurait eu du mal à résister. En ces lieux, cela pourrait se traduire par un zéro supplémentaire à la fin de la facture."

Yukiko se redressa à nouveau, toujours dans son manteau nazi couvrant le latex violet. Probablement un fantasme d'une de ses suivantes. La vampire avait visiblement du mal à lâcher le morceau mais il semblait, d'après un film de Leslie Nielsen, que c'était une de leur caractéristique principale. N'ayant aucune envie de se faire opérer, doper ou se soumettre à des pulsions incontrôlables, Tachibana trouvait que ce n'était qu'une perte de temps. Mais le client était roi! Ou reine, dans le cas présent.

"Effectivement, j'ai encore quelques produits intéressants. Regardons un peu le contenu des chariots qui m'ont été amenés pendant que je soumettais Kimura-dono."

Elle fit alors quelques pas vers le chariot et montra successivement les produits.

"Le gant utilisé tout d'abord. Composé d'un savant mélange de soie, de fibres synthétique et d'autres composants secrets, il offre peu de résistances lors d'une pénétration de type fist. Je parviens, pour la plupart de mes soubrettes, à les pénétrer jusqu'au coude. Il faut une certaine technique et habitude mais je n'obtiens pas de plaintes de leur part. La drogue que je lui ai donné a pour effet de multiplier la durée des orgasmes féminins. Hélas, son effet est aléatoire selon les individus et on dirait qu'une vie dédiée au plaisir à émoussé l'effet de cette drogue. Voici une pilule pour les hommes. Son effet est impressionnant : Il éjacule une telle quantité de sperme qu'il remplit littéralement sa partenaire. Beaucoup de couples royaux lui doivent leur descendance. Attention toutefois à ne pas en abuser, la personne peut rapidement se déshydrater."

D'autres flacons avaient les bouchons solidement scellés quand à eux.

"Ces produits sont en rapport avec la dominance. Celui-çi prive la personne d'arriver à l'orgasme pendant des heures, très utile pour une punition. Celui-là prive la personne du contrôle de son corps. Il devient totalement soumis mais parfaitement lucide. Ce dernier, nommé poudre zombi, prive la personne de volonté propre. Comme son nom l'indique, il devient totalement soumis et est incapable de réfléchir. Les autres flacons sont de la même veine et vous comprenez aisément pourquoi ces produits sont bien isolés des autres."

Elle brandit alors une espèce de fouet étrange, conçu comme un long tire-bouchon souple et à l'aspect tout sauf inquiétant.

"Voici du mongol. Un fouet punitif très exotique et intriguant. En fait, si le fouet lui-même est peu brutal, l'intérêt est ailleurs."

Elle ouvrit un tiroir et en sorti une poignée d'orties. D'un tour de main de professionnelle, Yukiko en glissa les brins dans les anneaux du fouet avant de le faire glisser sur la manche de sa veste.

"Pas besoin de frapper, le faire glisser sur la peau suffit. Et je fournit les orties, une espèce soigneusement choisie pour être douloureuse et dont les cloques disparaissent au bout de quelques heures seulement."

Toutefois, quelque chose semblait turlupiner Madame Yu et elle se confia de suite à Melinda.

"Voyez-vous, chère Warren-sama, il est rarissime qu'une Madame Yu ai à traiter avec quelqu'un possédant un harem complet. Oui, j'ai des clients comme ça mais généralement ils ne s'amusent qu'avec des jeunes femmes sélectionnées dans leur harem, pas avec toutes. Or, j'ai un produit qui a été conçu pour qu'une troupe de personne donne de sa personne pour satisfaire une unique femme. Êtes-vous intéressée?"
Titre: Re : Relations commerciales florissantes (PV Melinda Warren)
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 06 juillet 2016, 13:30:01
Mélinda aurait encore pu ergoter pendant des heures après la dernière réplique de Yukiko, qui lui indiqua que le sexe l’avait déconcentré, ce qui l’aurait rendu moins alerte au moment de signer, mais elle préféra rester silencieuse, et continua à suivre la femme. La vampire portait toujours sa tenue en latex, et Kimura ne tarda pas à la suivre, reprenant peu à peu des forces. Fort heureusement, la jeune esclave était très endurante, et, comme tout bon chat, savait retomber sur ses pieds. Mélinda suivit donc Yukiko, tout en commençant, pue à peu, à saisir ce qui n’allait pas dans cette présentation. Ce n’est pas que Yukiko n’avait rien d’intéressant, mais... Eh bien, pour le dire simplement, elle ne faisait absolument aucun effort dans sa présentation. Mélinda avait l’impression d’être en train de consulter un catalogue qui aurait décidé de se mettre à parler. Le constat était cruel, mais, à ses yeux, était la conséquence du fait que Yukiko était incapable de ressentir de la passion. Leur petite conversation avait eu cette conséquence qu’elle avait permis à Mélinda de mettre clairement un mot sur le malaise qu’elle ressentait depuis le début de cette séance.

Yukiko lui présenta un fouet doté d’orties, ce qui, au demeurant, ne tentait guère Mélinda. Aurait-elle été mauvaise langue (ce qu’elle était, à bien y réfléchir), qu’elle aurait pu souligner le fait que Yukiko se contentait de déballer tout son catalogue, au lieu d’adapter les produits disponibles aux goûts de Mélinda, mais Yukiko préféra enchaîner en expliquant qu’elle avait une potion spéciale, prévue pour le grand-nombre.

*Ça a l’air plus intéressant que son fouet à orties, mais elle pourrait me proposer une glace sur le même ton...*

Aucune intonation, aucune lueur d’amusement dans les yeux, Mélinda avait l’impression de converser avec un androïde qui se contenterait d’énumérer tous les choix possibles, avant de lui demander de signer. Dans sa tête, la vampire commençait à sentir quelques signaux d’alerte se former, des avertissements lui glissant que cette vente risquait de ne pas être très fructifiante, et que les négociations pourraient se terminer sur un échec. Le fait est que Yukiko n’arrivait pas à mettre en valeur ses produits, et ce parce qu’elle était, fondamentalement, incapable de comprendre à quoi ils servaient, vu que le plaisir que ces engins lui procuraient lui était inconnu. Or, elle ne pouvait pas parler de quelque chose qu’elle ne connaissait pas.

Mélinda avait donc l’impression dérangeante, et assez unique, de discuter avec une vendeuse de tapis qui enchaînait les détails techniques, mais sans jamais la conseiller, et en l’assommant sous une variété de choix, ce qui faisait que, plus le temps passait, et plus Mélinda se sentait détachée de Yukiko, d’autant plus qu’elle n’avait toujours pas oublié ce que Yukiko avait dit. Elle avait en effet dit une première fois que le sexe rendait idiot, et, alors même que Mélinda lui avait poliment fait remarquer qu’elle l’avait insultée, plutôt que de se rétracter, elle avait enchaîné !

La vampire laissa donc planer quelques secondes, puis haussa les épaules.

« Eh bien, montrez-moi ça, ma chère, je verrais quoi en faire. »