Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Poison Ivy le lundi 25 mai 2015, 01:36:48

Titre: [FINI] Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le lundi 25 mai 2015, 01:36:48
(http://nsa37.casimages.com/img/2015/05/24/mini_15052404121628249.jpg) (http://nsa37.casimages.com/img/2015/05/24/15052404121628249.jpg)
Forêt d’Eriendor

La Vallée d’Eriendor (http://img110.xooimage.com/files/2/1/5/eriendor_vale-4b5b32e.jpg) était une agréable vallée commerciale, connue pour son fleuve, le fleuve d’Eriendor, qui rejoignait les côtes nexusiennes. Continuellement, des navires marchands empruntaient le fleuve, qu’ils atteignaient depuis des canaux secondaires et des affluents. On pouvait également apercevoir de simples caravanes marchandes convoyant les trésors de cette riche région : laine, lait, denrées alimentaires... La Vallée abritait de multiples exploitations agricoles, et toutes s’articulaient autour d’une immense forêt dans laquelle peu de personnes osaient rentrer, si ce n’est quelques villages agglutinés à la lisière de la forêt : la grande Forêt d’Eriendor. S’étalant sur plusieurs milliers de kilomètres carrés, c’était une vaste forêt, qu’on avait pris l’habitude de contourner. Quantité de rumeurs circulaient sur Eriendor. Elle avait jadis abrité une ville elfique, mais, avec le développement de Nexus, les elfes étaient partis, et, depuis lors, il ne restait plus que des monstres, et des légendes. On disait que des fées et des nymphes y vivaient, et, parfois, des esclavagistes menaient des expéditions dans la Forêt d’Eriendor, espérant pouvoir mettre la main sur des fées ou sur des nymphes. Ils revenaient souvent bredouilles, quand ils ne revenaient pas. La Forêt d’Eriendor était une forêt dangereuse, et très vaste, où il était aisé de se perdre. Elle était l’une de ces très vieilles et millénaires forêts qui constituaient les poumons de Terra, générant oxygène et sources magiques à l’échelle du monde, si on en croyait les théories. Un immense écosystème, dans lequel Poison Ivy disparaissait avec envie.

Au centre de la forêt, il y avait un immense lac, une étendue d’eau dont le fleuve d’Eriendor prenait sa source, et qu’on appelait, fort justement, le Lac d’Eriendor (http://img110.xooimage.com/files/a/3/9/eriendor_lake-4b5b4fc.jpg). C’était un très grand lac, presque une mer interne, avec, ici et là, quelques discrets îlots. Des bancs de poissons s’épanouissaient dans cette eau profonde, et, au milieu des nénuphars et des nymphéas, Ivy végétait. Toute nue, recouverte de sa peau verte, la femme était en repos depuis quelques semaines ici, bien loin de la Terre et des problèmes récurrents qu’il y avait à aller sur Terre. Se nourrissant de plantes et d’animaux de la forêt, quand il ne s’agissait pas juste de planctons, elle se promenait dans les profondeurs d’Eriendor, s’inspirant de cette atmosphère unique, qu’on ne retrouvait nulle par tailleurs sur Terre, à part peut-être en Amazonie. Eriendor était grande et épaisse, et, à chaque fois que Pamela caressait l’écorce des arbres, elle pouvait y sentir une vie millénaire et ancestrale, une vie qui n’avait pas envie de disparaître, et qui tenait à se rappeler à toute personne crédule. La forêt était dangereuse, oui... À plusieurs reprises, elle avait été chassée par des endriagues (http://img110.xooimage.com/files/9/5/7/endriague-4b5b598.png), et avait pu voir l’œuvre de la Nature... Des araignées géantes se dissimulaient dans cette forêt, et même ce lac n’était pas sûr. Par endroits, des noyeurs (http://i27.servimg.com/u/f27/11/27/80/45/drowne10.jpg) sortaient, et elle s’était plusieurs fois protégée grâce à l’aide de la flore, générant des tentacules végétaux qui avaient protégé son beau corps d’un destin funeste.

*J’aimerais ne jamais partir d’ici...*

C’est ce qu’elle se disait à chaque fois, avant de sentir l’absence de l’être humain, une absence qui l’amenait alors à se rapprocher des plus proches populations d’humains. C’est en les voyant qu’elle reprenait goût à la présence d’êtres vivants, et qu’elle repartait en conséquence, retournant chez elle. Cependant, aujourd’hui, l’humanité allait se rappeler à elle, d’une façon bien différente de ce à quoi elle se serait attendue. Alors que la femme continuait à se reposer, elle sentit soudain des hurlements, et se redressa subitement.

Quelque part dans les profondeurs de cette forêt, Eriendor hurlait...
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le vendredi 29 mai 2015, 20:14:01
Aaaah la Sève…..

Un univers à la fois intriguant est fascinant ! S’il fut un temps où j’étais déboussolé chaque fois que j’étais décharné d’un corps de substitution végétal, aujourd’hui c’est un univers où je me sens tellement à l’aise. Comme un poisson dans l’eau ! Cette sensation de flotter et de nager à la fois, cette liberté de mouvement et par-dessus tout cette libération de tout besoin vital et un bienfait que je me délecte quand je suis à l’état d’esprit élémentaire.
Y a pas à dire, je n’me lasserais jamais d’me détendre en flottant à la dérive, tel un astronaute en apesanteur, dans ce vaste univers que constitue ce réseau de force vital tentaculaire de toutes les formes de vies végétaux ! Ça m’aide beaucoup à oublier tous les tracas et mauvaises journées passées, à m’vidé l’esprit en plus de faire office de refuge où je me sens comme chez soi et où je me peux me sentir en paix avec moi-même sans qu’un malotru vienne perturber cet instant de détente mille fois plus relaxant que n’importe quelle séance de yoga. Contemplant ces galaxies de cellules végétales, éclairant l’ensemble de cet espace sans fin par la lumière douce et apaisante de ces soleils verts, magnifique aspect que revêtissent ces âmes végétales. S’il y a bien un endroit que j’aurais choisi pour passer le restant d’mes jours…. C’est bien ici, dans cette immensité où j’gravite, pendant un temps dont j’ai perdu toute notion, allonger en I. Il m’arrive souvent de les frôler…. voir même de les toucher sur mon passage…. Et la sensation de bien-être qui en résulte me donne des envies séduisante et obsessionnelle de m’y enfoncer à l’intérieur, dans leurs noyaux….. et tenter une symbiose…. Mais que j’ai mainte fois refusé par peur de n’plus avoir l’envie d’en sortir, de rester attaché à cette symbiose. Après j’dis ça, ça reste qu’une supposition et non un fait, vu que j’ai tenté d’mettre mon hypothèse à l’épreuve pour vérifier l’authenticité…..  mais j’préfère suivre mon instinct bien développer qui est mon ma meilleure conseillère, celle qui m’a trompé qu’en de très rares occasions et pour qui j’ai une confiance quasi absolue.
Cela va faire quelques mois que je voyage à travers ce monde nouveau, que je connais les trois grandes superpuissances que sont Nexus, Ashnards et Teckhos. Pourtant il reste encore tant à découvrir. Et je compte bien m’y atteler.

Mais chaque chose en son temps. En tant que protecteur du règne végétal sur les mondes, mes devoirs primordiaux passent toujours en priorités : en particulier la sauvegarde de l’équilibre naturel de la flore par tous les moyens. Le reste n’est que secondaire. Bien sûr, cela n’est pas constant et encore heureux, même si je peux taffer vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept sans interruption. Cela arrive uniquement dans le cas où je ressens la détresse des plantes sur une, voire plusieurs points de ce monde à la fois.

Chose qui, justement, est en train d’arriver.

Une profonde sensation douloureuse et très désagréable s’empare de moi, comme si je subissais actuellement une séance de torture horrible qui me déplait vraiment beaucoup. Cette vague de souffrance est le fruit d’une exploitation abusive et agressif d’une forêt primaire presque aussi vaste que le Fleuve Amazonien. Je le sais car j’y suis déjà, ou du moins j’ai rejoint la zone forestière en une fraction de secondes par la voie du voyage astral dans la Sève. Et ayant rejoint l’origine de cette perturbation, j’ai formé un œil et une oreille (http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=737257SwampThing2011022006.jpg) sur le tronc supérieur d’un arbre prit au hasard afin d’épier ce qui se trame réellement.
L’une des zones frontalière séparant la vaste forêt de la civilisation été victime d’une déforestation massive par tout un conglomérat de  plusieurs centaines de bucherons sous overdose de stéroïdes anabolisants, de contremaitre beuglants sur les gros bras de services, de bêtes grosses comme des pachiderme presque issue d’un croisement entre un  rhinocéros et un reptile  (http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=971700emela2.jpg) utilisés comme bulldozer, et d’autres pour transporter la matière première jenesaisoù. Voir cette merveille de la nature se faire défigurer par ces saccageurs me dégoute terriblement, en plus de me donner une envie furieuse de mettre un terme à ce génocide écologique. Je croyais qu’avec le retard technologique, l’impact de l’homme sur cette nature serait beaucoup moindre que sur terre. J’avais tort.
Non loin, vers le village situé à quelques kilomètres d’ici, une calèche se rapproche et vient s’arrêter net devant l’entrée du chantier. Bon déjà, rien qu’en voyant la tronche délicats et raffinées du véhicule, ça ne peut qu’appartenir qu’a un cadre. Peut-être même le propriétaire de ce scierie aux allures post-industrielles. Un contremaitre vient ouvrir la porte de la calèche tel un portier d’hôtel, laissant sortir un individu gras comme un moineau, le ventre tout bedonnant et avec tous les traits typique du big boss : crane dégarnie, moustache opulente, regard en acier trempé, visage joufflue. A une différence près qu’il est sapé comme un riche marchant du dix-septième siècle. C’est-à-dire, une robe (http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=534265TESVEmperor.png) noir avec un fond rouge au milieu avec des motifs richement décorées, une ceinture avec une boucle en or massif avec des manches et un col en fourrure animale, attaché par des boutons gros comme des balles de golfes. Je le vois discuter avec ce qui semble être le  responsable (http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=382751oldman10.jpg). La soixantaine au moins, mais avec la carrure et le dynamisme d’un quarantenaire. Sans parler que, de loin, il doit facilement frôler les deux mètres.
d’où je suis, je risque pas d’entendre grand-chose, alors je forme une autre oreille plus loin. Dans un coin discret de la calèche.  Voyons ça de plus près…..

-   …Bien ! Je veux qu’à la fin de la journée, vous et vos hommes ayez amassé récupérer au moins un million de stère.
-   Rassuré Ce sera fait monsieur Jorgen.
-   J’espère bien ! Ce foret est une vraie mine d’or en matière de ressource précieuses. Et j’ai de nombreux contacts prêts à mettre sur la table des centaines de milliers de pièces d’or en sommes sonnantes et trébuchantes.
-   Alors ça va, on est dans les temps. Nous en sommes déjà à 300 000 stères.
-   Excellent ! Quand je pense au mal qu’il m’a fallu pour soudoyer le maire de ce pathétique village de ploucs ignares, puant et bons à bouffer de la paille, autant que ça en vaille la peine. Et ce ne sont pas la faune qui vas m’en empêcher, parlsangbleu !
-   Pourquoi ? Elle a quoi de si particulière cette foret.
-   BAH d’après vous !? Pourquoi croyez-vous que j’ai engagé ces mercenaires de l’empire Vaporéens lourdement armées comme gardes de sécurités ? Ce n’est pas pour faire jolie ! Cette forêt est infestée de monstres et bêtes fort dangereuse et qui ont découragé plus d’un marchand à tenter la moindre exploitation du bois de qualité à cette foret.
-   Euh…. vous êtes sûr qu’ils suffiront ?
-   Vous doutez de MOI, Creekstone !?
-   Non non, bien sur que non !!
-   Il vaut mieux….. ces hommes sont le must que j’ai trouvé en rapport qualité prix. Efficace, fiable et à bas couts. Et contrairement à mes prédécesseurs, ils ont des armes à feux répétitives, Eux.
-   Ouais, pas faux !
-   Allez….. continuez à….. mais qu’est-ce que……

Par ma volonté, je fais croitre du sol une bonne dizaine lianes grosses comme des séquoias géants qui attaques les agresseurs de la nature à coups de fouets circulaires, de balayage brutaux blessants grièvement les bucherons. S’en suit des hurlements de paniques, étouffés par les coups de feux produites par les gatlings steampunks de ces fameux mercenaires Vaporéens. Ces derniers font pleuvoir des salves de balles endommageant mes lianes, mais cela ne suffit pas à arrêter leurs assauts frénétiques. Pires encore, ce sont dix nouvelles lianes gargantuesques qui sortent du sol, mettant en pièces les tireurs et détruisant la scierie par broyage constrictor. Doit y avoir un bon paquet de blessés, mais aucun mort à l’horizon. Ce n’est pas mon but recherché. J’ai beau les haïr pour ce qu’ils font à cette belle forets, ce n’est pas une raison pour moi de les tuer. Ils sont juste la pour gagner leurs croutes.
Tout le monde prend la fuite et ce qui fut une scierie n’est plus qu’un tas de ruine fumant derrière une horde de gens prenant leurs jambes à leurs coups. Y compris le riche propriétaire qui crie à son charretier. D’aileurs tient, qu’est-ce qu’il dit….

Je me désincarne de l’arbre où je me trouvais, mon œil et mon oreille se fondent dans le tronc, pour me retrouver presque instantanément à l’intérieur du véhicule en acajou massif. Notamment sur le dossier du siège de ce noble.

-   QUITTER CETTE ENDROIT AU PLUS VITE !!!
-   Et votre main d’œuvre ?
-   Au diable ces cloportes, ma propre vie passe avant tout ! Et vue la situation je n’vais pas me casser la tête et tous les jeter à la porte. Déjà que la perte de ma scierie vient faire un trou béant dans mon chiffre d’affaire, en plus de la confiance avec mes contacts qui va se dégrader, je ne vais pas agrandir davantage ce même trou en allant payer les soins de ces cloportes !!
-   En effet, vous n’avez pas tort. Mais qu’allez vous faire pour résoudre ces problèmes.
-   On verra ça plus tard, Alfred. Pour l’heure, on doit sauver notre peau avant tout. Mais soyez en sûr que je n’ai pas dit mon dernier mot. Foi de Moi !!

Huhuhu, vous ne pouvez pas savoir à quelle point j’adore l’entendre rouspéter ainsi. Je pense qu’après ça il y réfléchira à deux fois avant de tenter une défiguration de la nature par sa cupidité débridée. 
Mon visage disparait dans le bois puis je m’enfonce légèrement dans l’entrée de la région forestière en construisant mon corps en faisant croitre des branches au sol qui forment un squelette humanoïde où des plantes de même nature que celles peuplant la forêt, faisant office de fibres musculaires à base de plantes compactées viennent s’assembler dessus. Entièrement incarner, je jette un dernier regard sur la scierie devastée, me grattant la tête avec une main et l’air songeur.

-   Bon…. Je laisse comme c’est en guise d’avertissement où je me débarrasse du Bazard ?
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le dimanche 31 mai 2015, 02:25:55
« Oui, nous sommes en retard par rapport aux autres camps...
 -  Je n’aime pas ça. On dit que cette forêt est hantée... Qu’il y a des monstres qu’il ne faut pas réveiller...
 -  Superstition de bonnes femmes ! répliqua le contremaître. Tout ce qui compte, c’est de suivre les plans. »

Filant le long du sol, de discrets tentacules verdâtres se dissimulaient sous les feuilles, et étaient tous reliés à une clairière assez éloignée, où, dans un grand bulbe végétal, Ivy, assise en tailleur, communiait avec la Nature. Elle avait quitté le lac pour rejoindre la lisière de la forêt, et avait formé un bulbe végétal, avec lequel elle s’était rapprochée davantage de la forêt, sa plante s’enfonçant dans le sol. Grâce à ses tentacules, elle écoutait les conversations des bûcherons et des contremaîtres, et elle comprit qu’il y avait un vaste projet d’abattage concernant la forêt d’Eriendor. De ce qu’elle avait compris, une guilde nexusienne se dissimulait derrière ce projet, et la guilde avait embauché beaucoup d’ouvriers et de bûcherons, tout en créant une dizaine de scieries à différents endroits dans un angle de la forêt, dans le but de découper les arbres. Des montagnes de rondins s’entassaient, et des milliers de bûcherons découpaient les arbres, protégés par des mercenaires, des mages-guerriers, ou par des mercenaires vaporéens ou tekhans. Une vaste opération, impressionnante, qui illustrait la richesse de ceux derrière ça... Mais pourquoi s’attaquer à cette forêt ? Pamela avait rapidement compris que ce n’était pas pour le bois. Nexus avait quantité d’autres forêts, et la cité-État ne souffrait guère de pénurie en matière de bois.

Les différents villages locaux avaient été assujettis à l’autorité des mercenaires, ce que Pamela put voir en se rapprochant de l’un de ces villages. Le Maire local n’avait pas pu faire grand-chose contre cette armée privée, et les différents greniers locaux étaient utilisés pour entretenir les mercenaires et les bûcherons, avec quelques viols réguliers sur les paysannes, et des décapitations sommaires sur les villageois tentant de les renverser, ou d’avertir la Garde nexusienne.

« Allez, allez, coupez, coupez ! »

Pamela ne pouvait pas obtenir grand-chose d’autre que des sons grâce à ses tentacules, et elle finit par sortir de son cocon, puis se rapprocha. Elle fila entre les arbres, et arriva sur une plateforme surélevée lui permettant de voir le village. Le camp avait été installé à proximité, avec de multiples scieries, et une palissade en bois. Ivy pouvait les attaquer... Mais elle doutait de ses chances de succès. Son contrôle sur la Nature était fort, mais cette forêt était effectivement très ancienne... Et Pamela avait senti des forces ancestrales à l’intérieur, des forces qui lui semblaient presque être plus dangereuses que ces hommes cupides et avides. Autrement dit, elle ne voulait pas aller de Charybde en Scylla en attirant sur elle les véritables maîtres de cette forêt.

*Il y avait des elfes jadis dans cette forêt... Et ils ont fui. J’ignore ce qui les a fait partir, mais quelque chose me dit que ça ne devait pas être ces quelques villages reculés...*

Eriendor était un endroit chargé de contes et de légendes... Et, si Pamela savait que les légendes étaient souvent fantasmagoriques, elle savait aussi qu’elles avaient toujours un fond de vérité. Oui, il y avait quelque chose dans cette forêt, et, si Pamela avait su ne pas se faire remarquer, elle était convaincue que ces agresseurs, eux, cherchaient précisément cette chose. Pamela se laissa donc descendre, et rejoignit une partie du village, près d’une petite ferme locale.

Des poules s’égayaient joyeusement dans une cour, et elle vit aussi un potager, avec des carottes, des choux, des tomates. Quelques enfants jouaient dehors, dans la rue, et elle se rendit vers la ferme, avant d’entendre du bruit sur sa gauche. Elle s’avança prudemment, toute nue, avec sa peau verte et sa longue chevelure de feu. Une écurie... Plusieurs chevaux s’ébrouaient, et un garçon d’écurie, bâti comme un catcheur américain, mais avec de vrais muscles, et non de la gonflette, était en train de soulever des bottes de foin depuis la grange pour les poser dans l’écurie. L’homme était en sueur, avec de belles aisselles sous ses bras, et une chemise avec une redingote totalement couverte de sueur et de transpiration.

*Un pur autochtone...*

Soit quelqu’un avec qui elle pourrait se renseigner. Pamela le laissa rentrer dans l’écurie, puis se dépêcha d’aller dans la grange, et se dissimula au milieu du foin. L’homme ne tardait pas à revenir, et elle put noter qu’il portait de gros gants en cuir. Le foin se trouvait en hauteur, et il grimpa sur une échelle en bois, avant de pousser la botte de foin, et de la faire tomber sur le sol. Il redescendit ensuite pesamment l’échelle... Puis la porte d’entrée se ferma toute seule, le faisant sursauter.

« Qui... Qui va là ?! »

Pamela sortit alors lentement de l’ombre, et l’homme sursauta... Avant d’écarquiller les yeux et de toiser la femme des pieds à la tête, son regard insistant sur ses seins lourds. En souriant lentement, Pamela s’approcha de lui, et posa une main sur sa joue, soufflant contre ses lèvres, insufflant son terrible poison envoûtant.

« De méchants hommes attaquent ma forêt... Fais-tu partie des méchants hommes, jeune homme ? »

Les yeux écarquillés, avec le sexe qui déformait son pantalon, c’était comme si un chat avait avalé la langue de l’homme. Il répondit en déglutissant, secouant négativement la tête, et Pamela sourit... Puis l’embrassa, pressant son corps contre le sien, enfonçant ses seins dans son torse... Puis elle le poussa, et l’homme tomba au sol, ahuri et incrédule, se demandant probablement s’il n’était pas en train de rêver. Ivy se plaça alors au-dessus de lui, jambes écartées.

« Qui sont les monstres dormant dans cette forêt ? Qui sont ces gens ? Je suis sûre que tu as des informations à me communiquer, jeune garçon... Et je suis prête à payer le prix nécessaire pour obtenir ce que je veux... »

Un tentacule jaillit de l’un de ses doigts, et se glissa sous le pantalon de l’homme, venant s’enrouler gracieusement autour de son sexe, avant de presser, et de tirer dessus, faisant soupirer l’homme.

Il allait parler.



Pendant ce temps, près du camp de bûcheron, plusieurs cavaliers ne tardèrent pas à arriver, et allèrent voir le Maître de ce camp : Tommen (http://fc08.deviantart.net/fs71/f/2014/199/c/d/winding_path_by_zanvarin-d7r9q8o.jpg).

« Le camp de Creekstone a été attaqué ! »

Tommen esquissa un sourire ravi. Enfin ! Après plus d’une semaine à découper du bois et à chasser les biches, les forces surnaturelles d’Eriendor se manifestaient ! L’homme, assis sur la terrasse de sa maison, montée sur pilotis, se releva, et satisfait, récupéra le fusil de chasse qu’il avait récupéré auprès d’un contrebandier tekhan, arborant sur son torse un redoutable talisman magique, en forme d’attrape-rêves (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/236x/23/4f/89/234f89f1adef393c808212b396acb760.jpg).

« Messieurs...-Dames... Au camp de Creekstone ! hurla Tommen. Allons botter les culs de ces forces ancestrales ! »
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le dimanche 31 mai 2015, 18:40:34
En fin de compte, je vais opter pour laisser cette scierie en ruine où elle est. Comme elle est presque entièrement composée de bois elle ne risque pas de polluer l’environnement et avec le temps il va se décomposer. En prime, ça fera un joli avertissement aux destructeurs de la nature. Ils y réfléchiront à deux fois avant de réitérer les actes de leur prédécesseur. De plus, les autres scieries installer plus loin et aux alentours du camp vont subir le même sort.
C’est donc après avoir balayer les scieries du regards que je lève les mains en l’air que des amas de lianes, toujours aussi grosses que les précédentes, émergent du sol autour de chaque scieries sur mon champ visuelle et réduisent en pièces les installations d’exploitations industrielles dans des bourdonnements bruyants d’effondrements sourds et de bois brisés. Le spectacle est des impressionnants et cela ne m’étonnerais pas qu’il soit visible depuis le village le plus proche d’ici. De toute façon je n’ai pas à me casser la tête à faire dans la discrétion, contrairement sur Terre. Avec un peu de chance, personnes n’irais croire les témoignages délirants venant de paysans rustres et ignares. Je tiens à souligné que je ne méprise pas les bouseux, je n’ai d’ailleurs aucun problème. C’est juste que ceux de ce monde ne doivent pas avoir une réputation aux yeux des citadins de Terra, dont la mentalité comme les mœurs diffèrent totalement de la Terre. Autant dire que je n’ai pas à me pl…..

Piou…..SPLAAFH !!!

Argh !! Je viens de me faire sauter la tête par un tir venue de nulle part et me faisant tomber par terre. Mais je peux toujours bouger mon corps, bien que je ne vois plus rien. Toutefois, je laisse mon corps allonger par terre, priver de tête, pendant que je me concentre à former un œil sur une planche d’une scierie en ruine et trouver le tireur qui m’a sauter la tête. Les joies de l’ubiquité. Ahah, le voilà ! Trois silhouettes humaines se tiennent  non loin de se camp de bucherons situer la bas. C’est étrange…. comment a t’il put viser d’aussi loin ? Un fusil sniper !? Dans un milieu moyenageux !? C’est improbable. A moins…. qu’il doit posséder une arme à distance très avancée. Surement de manufacture Techkanes. Dans ce cas c’est plus plausible, mais la meilleur façon d’en être sûr c’est de le vérifier par sois même !
Toujours en laissant mon enveloppe de substitution à l’entrée de la foret tout en l’empêchant de se désagréger habituellement, je quitte de ma position pour me rapprocher instantanément de l’emplacement de mes cibles. Incarner dans un pissenlit, je contemple d’en bas et de plus près mes agresseurs. Je confirme, en vue de la gueule du fusil tenue entre les mains de celui qui semble être le chef de bande ça ne peut être que lui. Ses potes le félicitent, ce qui le rend tout fière.

-   Et bien au final, les forces D’Eliannor ne sont pas si dangereuse qu’elle n’y paraisse ! Quand je pense que c’est de ça qu’avait peur ces bouseux.
-   En même temps, z’ont pas les moyens de ce payer une arme Techkos. Encore faut t’il qu’il sache où ça s’trouve, gnéhéhéhé !!
-   Vous croyez que cette chose été la seule force offensive de la foret, boss ?
-   Si tu veux mon avis : je ne dirais pas le contraire ! Regardez-le, il est étalé comme une bouze de vache et aucune créature, monstre ou autres bizarreries ne sort des bois. Autrement dit, le problème fut vite réglé. On n’a plus qu’à aller prévenir Jorgen de la nouvelle pour qu’il puisse nous récompenser d’une belle bourse avec suffisamment d’or pour se payer une belle retraite.

Ô ça, ça m’étonnerais, vieux.

C’est donc trois lurons qui se retournent vers moi et sursautent, faisant deux pas en arrière en me voyant devant eux. Alors que j’avais formé mon corps au moment où ils avaient le dos tourné. Le type est complètement bouleverser de me voir encore en vie, se tournant vers mon enveloppe vide, puis de moi…. et quand il fait de nouveau volteface derrière lui, il ne trouve plus mon autre corps sans tête. En effet, je viens de le désagréger volontairement. Sa respiration est aussi rapide que forte alors qu’il braque son fusil futuriste sur moi, tandis que ses collègues s’éloignent derrière lui et on encore plus la frousse que le tireur.

-   C…c… C’est impossible !! Comment peux-tu être encore en vie !!? Je t’ai explosé la cervelle !!!
-   Surpris, hein ? Tu pensais vraiment que tu éliminerais l’incarnation même du règne végétal comme on tuerait un humain ?
-   J’avoue…. tu m’as bien surpris. Sauf que moi aussi je sais réserver des surprises.
-   Ah ben ça je n’en doute pas une seule seconde, sauf que je ne suis pas la pour te tuer, mais pour t’avertir une seule et dernière fois : stopper immédiatement le massacre que vous causez à cette forêt et de ne plus réitérer. J’vous demande rien d’autre et je n’ai nullement l’intention de vous tuer par plaisir. Mais je n’y hésiterais pas une seule seconde si vous m’y obliger. Ah oui, une dernière chose ! Désolé de vous décevoir, mais votre patron vous a tous renvoyez pour chômage technique, vous et tous vos collègues qui ont fuie.
-   C’est ça, fout toi aussi de ma gueule tant que t’y ait !! T’es peut être coriace a tuer, mais on va voir si tu parleras toujours une fois que je t’aurais DESINTEGRER, CONNARD !!!

Et vas-y, canarde moi autant que tu veux avec ton fusil énergétique jusqu’à ce que je ne sois plus qu’un tas d’herbe calcinés si tu imagines toujours pouvoir me tuer en annihilant complètement mon corps. C’est bon, t’as finie ? Bien ! Maintenant je peux recommencer à générer un nouveau corps tout neuf derrière eux, à partir des herbes environnante. Nouvelle surprise en se retournant vers moi. Mais afin de bien leur faire comprendre que toute résistance est inutile, je créer des doubles de moi qui émergent à partir des herbes et encercle la bande.

-   C’est bon, ça te convient comme argument ? Où tu préfères passer par la casse « coup de poing » pour mettre les points sur les I ? Tu peux tirer autant de fois que tu veux, tu ne pourras pas me tuer. Je peux jouer à ce jeu-là aussi longtemps que je le souhaiterais, vingt-quatre heure sur vingt-quatre sept jour sur sept.
-   J’crois qu’on ferait mieux de l’écouter, Tommen. C’est vrai quoi, comment on est censé tuer ce monstre !? Et puis en y réfléchissant bien, il n’a pas si tort que ça concernant Torgen ! T’as vu dans quel état sont les exploitations !?
-   Wouais ! Et puis pour une fois qu’on a la chance de ressortir d’ici indemne, autant en saisir l’occasion ! Sérieux, ne fait pas le con Tommen ! Fait ce que tu veux mais moi j’me tire de cette compagnie.
-   Moi aussi, d’ailleurs !
-   Et moi qui vous faisiez confiance…. Uughh…. Bon, très bien, t’as gagné le monstre. Nous cessons nos activités……
-   Sache décision.

Tommen baisse son arme et en retour mes clones se désagrèges et se dissipe par le vent, laissant les trois larbins de la compagnie décimée par mon « OPA hostile » quitter les lieux. Ça me fait plaisir de voir que cette histoire c’est réglé sans perte humaine.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le samedi 06 juin 2015, 20:21:29
Les jeunes garçons timides étaient souvent de merveilleuses mines d’information, quand on savait comment leur aprler et les inciter à vous faire confiance. C’était quelque chose qui fonctionnait peu importe les civilisations et les dimensions. À Gotham, sa cible était souvent les informaticiens ou les docteurs frustrés, ceux qui avaient fini à Arkham en pensant pouvoir réaliser des best sellers sur leurs traitements de pointe pour soigner les dangereux psychopathes qui vivaient à l’intérieur, et qui finissaient par tout perdre en voyant que leur patient était un fou dangereux incurable qui avait massacré leurs amis. Ils étaient des cibles de choix pour Poison Ivy, qui était toujours conciliante, à l’époque, pour se faire soigner par des hommes... De fait, la redoutable Empoisonneuse ne comptait plus le nombre de lettres de fans qu’elle recevait à Arkham, généralement pour la baiser dans tous les sens, mais assez souvent pour lui dire qu’elle était un modèle d’inspiration. Même maintenant, quand elle apprenait qu’un pollueur avait été tué par des écoterroristes, elle ne pouvait s’empêcher de leur trouver des circonstances atténuantes. Certes, maintenant qu’elle avait une fille, Pamela devait réfréner de telles pulsions, mais... Et bien, il était difficile de lutter contre sa nature profonde.

Le garçon d’écurie lui avait parlé, entre deux caresses et plusieurs baisers et mots suaves prononcés dans le creux de son oreille, de vieilles légendes sur des monstres hantant la forêt... Des monstres qui avaient chassé les elfes il y a des siècles, et qu’on entendait parfois hurler le soir... On ne les avait pas entendus depuis longtemps, car la légende disait que les fées les repoussaient, mais, dans la mesure où les fées tiraient leur force de la Nature... Pamela ignorait jusqu’à point ces légendes étaient véridiques, mais, après avoir été à Gotham, et, surtout, avoir explosé un peu Terra, elle savait que la magie était forte, et s’opposait parfois au rationalisme scientifique de manière assez forte. Et puis, n’était-elle pas, elle-même, la preuve qu’il ne fallait pas accorder à la science une prépondérance absolue ? Il existait d’autres forces en ce monde que le dogmatisme scientifique, et Eriendor, manifestement, abritait en son sein certaines de ces forces ancestrales et oubliées.

*Mais pourquoi voudraient-ils réveiller de telles forces ?*

Elle préférait, en réalité, ne pas avoir la réponse à cette question. Pamela sortit de la grange, et sentit alors une perturbation qu’elle n’avait pas ressenti la première fois, toute concentrée qu’elle était à s’immerger dans son observation du village... Elle sentit une force végétale, et ferma les yeux, posant sa main sur le sol, afin de mieux en sentir l’origine.

*Un Gardien...*

Pamela pressa l’allure, et rejoignit le camp de bûcherons. Il avait été vidé, ne laissant plus que quelques sentinelles, ainsi que des écuries. En souriant, Ivy se rapprocha de cette dernière. Il y avait encore quelques chevaux. Une séduction et un baiser empoisonné plus tard, Ivy se retrouvait sur un cheval, un magnifique Pur Sang (http://img110.xooimage.com/files/f/c/b/1005922-pur-sang-4b7a800.jpg) qu’elle chevaucha sans difficulté. Le cheval s’ébroua rapidement, et elle fila entre les arbres, juste à temps pour voir les mercenaires s’enfuir rapidement. Elle descendit du cheval, et s’avança lentement, sentant une présence autour d’elle... Une force vivante et consciente, troublante, mais qui, pourtant, était bel et bien là.

Guère effrayée, mais plutôt excitée, et légèrement anxieuse, Pamela s’avança un peu, et vit une sorte de curieuse créature verdâtre, massive, faisant bien deux mètres. Elle la voyait de dos, et s’avança prudemment, également toute nue.

« Qui... »

Elle secoua lentement la tête. Pamela était une femme autoritaire et arrogante, mais, face aux esprits purs de la Forêt, elle devenait alors la plus fidèle des dévotes. Flower Power n’était pas qu’un simple motto chez elle, c’était une ligne de vie. Elle s’inclina donc, et ses chevilles heurtèrent l’herbe sur le sol.

« Gardien de la Nature... C’est un immense honneur de te rencontrer. »

Sa voix était chargée du plus profond des respects.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le lundi 13 juillet 2015, 15:00:49
Est-ce que le propriétaire du camp reviendra pour reconstruire son camp ? Probablement. Et peut-être même qu’il emploiera davantage de moyen financier pour employer de gros moyens afin de me terrasser et reprendre son massacre écologique. Quoiqu’il en soit, je serais la pour l’arrêter.
Et non, je n’attaque pas toute personne qui coupe, déracine ou détruit la moindre plante. Mon devoir primordial en tant qu’Avatar de la Sève est de protéger toutes vies végétales d’une exploitation massive et abusive qui tient plus du génocide qu’autre chose, pas de venir en détresse à la moindre plante de se faire cueillir par la main d’un individu. Autrement j’en aurais pas finie d’intervenir aux quatre vents de ce monde, moi ! Ici, par exemple, le propriétaire du camp souhaitait carrément exploité la foret jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien, pas même un arbrisseau. Comment je sais ça ? Ce sont des alraunes ayant épiaient une conversation du proprio qui m’ont informé de ça. Des plantes humanoïdes de sexe féminin que j’ai croisé par hasard dans la foret et auquels je converser avec elles par télépathie. Oui, en principe cela ne marche qu’avec les plantes, mais étant donné qu’elles étaient pour ainsi dire des hybrides mi humain mi végétale, cela a quand même fonctionné. Fin je dis ça mais pas sûr que j’ai raison. Terra est un monde tellement étrange dont je ne me suis toujours pas familiarisé et ceux malgré mes pérégrinations à travers la flore de ce monde. Il reste encore tellement de choses à découvrir.

En parlant d’Alraunes justement, je ressens une forme de vie végétale en mouvement et qui se rapproche en ma direction. Ce pourrait t’il que s’en soit une ? Pas tout à fait. C’est rapide et ça à quelque chose qui la diffère de ces créatures. En me tournant sur le côté, j’aperçois alors une étrange femme rousse à la peau verte,  galopant à dos d’un cheval. Puis s’arrêtant non loin de moi, elle descendit de sa monture et s’approche de moi jusqu’à ce que deux mètres nous séparent, hésitant quelques secondes après avoir lâché un mot qu’elle a interrompue avant d’être agréablement surpris de la voir se prosterner à genoux devant moi comme le ferait une servante devant son empereur, tout en prononçant son honneur de me croiser comme étant un gardien de la nature.
D’ici je pouvais mieux contempler la beauté plantureuse de son corps et effectivement, elle était ravissante. Mais en dehors du fait qu’elle soit belle et se baladant en tenue d’Eve sans aucune forme de pudeur, c’est avant tout son hybridité végétal particulière qui me surprends. Je n’ai pas ressentie la même chose avec des Alraunes comme avec des dryades. Non, là c’est tout autre chose, mais quoi ? Je pourrais peut être lui poser cette question plus tard, pour l’instant je n’en sais rien d’elle. Chose est certaine, elle ne semble pas être une personne envoyé par Jorgen. C’est une bonne chose.

Je m’avance d’un pas vers elle pour m’accroupir puis l’aider à se relever en lui tendant ma main.

-   C’est très gentille de ta part, ma chère. Mais pas besoin non plus d’en faire trop, je ne suis pas non plus un roi ou un quelconque empereur.

Mon ton est courtois et chaleureux. Ce n’est pas souvent que je croise une femme aussi belle qu’elle et encore moins lorsqu’elle se balade nue. Si j’étais été encore humain, j’aurais certainement eu une belle érection et je lui aurais certainement demandé une petite sortie ensemble au cinéma. Ou plutôt dans un restaurant, vu que ce n’est pas dans un monde moyen-ageux post renaissance que je risque d’en trouver un.

-   C’est Tommen qui vous envoie ? Ou vous êtes juste une habitante de cette forêt ? Si oui vous n’aurez plus rien à craindre pour votre foret. Je me suis chargé de négocier avec le propriétaire du camp d’exploitation : il ne reviendra plus.

En effet, rien ne me dit que ce n’est pas non plus une tentative de Jorgen de me tromper....

Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le mardi 14 juillet 2015, 02:09:47
Pour Pamela, toutes les créatures végétales étaient sacrées, et elle les respectait autant que si elles étaient des divinités. Que ce soit une fée, une dryade, une Alraune, ou cette étonnante créature verte se tenant devant elle, Pamela ne pouvait que les vénérer, car elles étaient, à ses yeux, une perfection naturelle. Des entités enfantées par la Nature. Chaque fois qu’elle voyait une Alraune, Ivy ressentait un désir furieux, et une soumission innée... Mais là, ce qu’elle ressentait face à cet être vert était différent. Il émanait de lui une puissance qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant.

*Mais si, tu l’as déjà ressenti...*

Et elle se concentra, et elle se rappela... Le Vert, la Sève. Pamela s’était un jour rendue en Amazonie pour tester sa combinaison de combat, une bio-tenue qui renforçait ses pouvoirs. Elle s’était rendue dans la plus grande forêt de la Terre, avant qu’elle ne déménage à Terra, et avait découvert quelque chose là-bas... Elle s’était connectée avec la forêt, et avait appris qu’il existait dans le monde des forces naturelles fondamentales : le Vert et le Rouge, la Sève et l’Animal, la Flore et la Faune. Ces forces fondamentales avaient chacun un Parlement à leur effigie : le Parlement des Arbres pour le Vert, et le Parlement des Totems, pour le Rouge. Et chacun de ces deux forces avaient un Gardien pour les protéger. Le Gardien du Vert, et le Gardien du Rouge. Swamp Thing, et Animal Man. Ivy avait été pendant un bref moment la Gardienne du Vert, à une époque où le Swamp Thing de la Terre n’était plus en état d’assurer ses fonctions. C’est quand elle avait été en Amazonie, et le pouvoir qu’elle avait ressenti... Ah, ce pouvoir ! Pendant un bref moment, mais incroyable, elle avait été Gaïa, une Déesse verte, invincible et invulnérable, présente partout où il y avait de l’herbe (http://img110.xooimage.com/files/b/d/e/ivy_green-4c00bc5.jpg). Elle pouvait se reconstituer à partir de n’importe quelle brindille, et ses pouvoirs étaient colossaux. Elle aurait aisément pu accomplir enfin son rêve de terraformation de la planète... Elle s’en était prise à des sociétés découpant du bois à foison en Inde et au Brésil, mais avait peu à peu compris qu’avec ce vaste pouvoir, d’énormes responsabilités venaient. Il était tentant de faire fleurir un oasis dans le désert afin d’abreuver des populations, mais, en faisant ça, elle risquait de déclencher des guerres territoriales.

Surtout, elle avait compris que le pouvoir du Vert était contrebalancé par le pouvoir du Rouge. Animal Man pouvait prendre la puissance de n’importe quel animal, que ce soit le chat, le lion, ou même les insectes, les bactéries... Ils étaient deux forces invulnérables, garantissant ainsi un équilibre. Et cet équilibre était également accru par une troisième force : la Rouille, ou « Rot ». Le Rot était une force fondamentale négative, qui consistait à tout faire pourrir, et à tout corrompre (http://www.chicagocomicvault.com/wp-content/uploads/2012/04/swamp-thing-vol-5-20120330000159460-1024x787.jpg). Pamela l’avait été un bref moment, avant que le Parlement ne la rejette, en constatant qu’elle serait un Avatar dangereux. Le Vert, ou la Sève, l’avait rejeté, mais, avant de la rejeter, elle avait eu le temps de voir le Japon, de voir Seikusu...

...L’homme qui se tenait devant elle était l’Avatar de la Sève. Pamela le sut avec une profonde certitude quand elle se releva. Elle côtoyait l’un des êtres les plus puissants qui soient, et se mordilla les lèvres.

« Non... Ce n’est pas Tommen qui m’envoie... Et je ne vis pas ici. Enfin... Pour être plus précise, j’y réside depuis quelques temps pour m’y reposer... Je viens de la Terre. Mais ne vous y trompez pas, il reviendra. Les humains sont connus pour être têtus, et il reviendra... Même si je sais qu’il n’a aucune chance face à vous. »

Elle marchait tout en parlant, reprenant peu à peu ses esprits.

« Je m’appelle Pamela... Pamela Lilian Isley. C’est mon nom d’humaine... Mais on m’appelle aussi Poison Ivy, ou... Juste Ivy. Je suis une créature hybride, née d’une expérience scientifique unique. À la fois humaine, et à la fois Alraune. Perpétuellement déchirée entre les deux mondes, mais vouée à la protection de la Nature. »

Elle lui sourit, un sourire pulpeux.

« Même si je fais une bien piètre gardienne comparée à toi... Je n’aurais jamais cru pouvoir... Revoir... Revoir cette... Cette force... »

Tout en parlant, elle s’était rapprochée de l’homme, et posa sa main sur son torse, en souriant.

« Sentir le monde de la Nature, pouvoir se baigner dans la Sève... C’est ce que j’ai toujours rêvé de faire... Même malgré le poids des responsabilités, je suppose que ça doit être magnifique... »

Elle avait dit cela avec un soupir passionnel dans le creux de la voix...
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le mercredi 15 juillet 2015, 00:23:39
Ca me rassure d’apprendre qu’elle ne travaille pas pour Tommen. Cela m’aurait étonné qu’une créature de la foret aide une personne qui souhaite déchiffrer la maison de cette même créature. Car à ce que je sache, c’est le pire crime qu’elle puisse commettre, revenant pratiquement à tuer un membre de sa famille. Mais en fin de compte elle vient tout droit de la terre, comme moi. Ce qui veut dire que je suis très loin d’être le premier et encore moins le dernier à foulés les pieds sur ce monde parallèle. Pour une fois je vais me sentir moins seule. En tout cas elle n’a pas tout a fait tort sur les hommes que j’ai fait fuir.
j’hoche la tête pour sa dernière question avant de me tourner en la direction où sont partis les trois bucherons de tout à l’heure.

-   ö ne t’inquiète pas, je ne me fait pas d’illusion sur eux. C’est une question de temps avant qu’ils reviennent à la charge. A ce moment-là je serais la pour les attendre au virage.

Je pourrais aussi ne pas me casser la tête et les exterminer tous jusqu’aux derniers pour m’assurer qu’ils ne réitèrent plus. C’est illusoire de croire ça, au contraire cela ne fera que renforcer les agresseurs de mère nature à vouloir la peau de cette forêt. Des sommes toujours plus alléchantes motiveront les personnes engagé à risquer leurs vies contre une entité de la forêt pour une richesse à vie. D’autres surtouts voudront même en découdre contre moi par pur vengeance pour avoir tué leurs proches qui n’avaient rien demandé. Surtout pour ça. Dans ce cas, autant me contenter de repousser plutôt que de tuer les dangers de la flore.
Me relevant au même moment que la belle rousse, j’apprends qu’en réalité ce n’est pas une Alraune, ni une Dryade d’ici. En fait, c’est une humaine qui vient elle aussi de Terre, comme moi. Fin, pas complètement humaine. Pour être plus clair elle est le résultat d’une expérience scientifique particulière qui l’aurait rendue t’elle qu’elle est. Elle se présente comme étant Pamela Lilian Isley, mais c’est son surnom qui me fait un peu tiquer. Poison Ivy.... cela me dit quelque chose.

Oui.... oui en effet ce nom ne m’est pas inconnu. Je me souviens d’avoir vu ce nom trainée sur un article qui trainait sur une page web que j’ai cliqué, en pensant que cela concernait un sujet dédier aux plantes. Je l’avait même vu sur une image en train d’être conduite aux flics par un superhéros masqué appeler Batman. C’est une éco-terroriste qui s’acharne férocement contre les groupes industriels dont les activités impactent sur l’environnement, allant même jusqu’à tuer leurs PDG. D’un coup je me sentais brutalement mal à l’aise d’être en présence d’une criminelle, mais d’un côté je n’aimais pas non plus ces victimes qui me mettaient en rogne chaque fois que j’apprenais que des parcelles de forets avaient été profondément affectées par la pollution causées par les activités de leurs usines. Ouais je sais que c’est un peu salaud et égoïste de ma part de tolérer les meurtres de Poison Ivy et je l’assume. Elle a fait toutes ces actions mauvaises dans l’unique but de protéger la  flore. Tout comme moi, sachant que l’on procède de la même manière : c’est-à-dire par la violence. Quoique moi je préfère passer par la diplomatie avant de passer à l’attaque.

Je ne suis peut-être pas un meurtrier mais je ne suis pas non plus un pacifiste.

-   C’est vrai que votre nom ne m’est pas inconnu. Je vous ai déjà vu une fois sur une revue d’article sur internet, quand j’étais encore humain il y a quelques années. Je sais ce que vous êtes, mais je ne vous en veux pas pour ça. De toute façon je souhaitais la mort aux corporates qui massacrait l’environnement pour leurs profits. Ah oui, j’oubliais de me présenter : je suis m’appelle Morgan Clayton.

Elle marche paisiblement vers moi, tandis que parallèlement elle me fait part de sa avis sur la Sève comme quoi elle l’a déjà connue auparavant. Cela m’intrigue. Serait -elle une ancienne Avatar ? Non, c’est impossible. Tous ce qui furent des avatars étaient mes prédécesseurs qui repose actuellement dans la Sève. En revanche, je ne suis pas contre l’hypothèse que son hybridité l’aurait lié plus ou moins complètement avec la Sève, puisqu’elle possède une part de nature Végétal en elle.
En tout cas elle montre par sa main délicate posée contre mon torse robuste, son rêve le plus chère qui était d’être un Avatar de la Sève et de ressentir cette sensation indescriptible qu’on a de flotter dans la force primordiale du règne végétale. Et c’est vrai qu’elle n’a pas tort dans sa dernière phrase, je suis bien de son avis.

Qui se traduit par un hochement de tête accompagnée d’un sourire épanouie, alors que mes paupières se ferment. La tête légèrement relevé vers le ciel.

-   J’ignorais que les êtres hybridés avec les plantes pouvaient ressentir la Sève ou encore communier avec elle. Je dis ça car je ne suis encore qu’un jeune Avatar. Ca fait moins d’un an que la Sève m’a assimilé et désigné comme son champion. J’ouvre finalement les yeux, au regard doux fixant les pupilles émeraude de Pamela. Mais en effet, se baigner dans la Sève,, comme tu dis, est une expérience mais.... Whouah ! Iimpossible de la ressentir sans vibrer d’une jubilation indescriptible et d’une paix intérieure d’être affranchie des contraintes physiques. Si bien qu’on n’oublie vite et facilement le lourd fardeau des responsabilités d’Avatar.

Je n’ai aucune gêne à lui déballer mon sac sur ce que j’ai ressentie. Au contraire, je me sens vraiment à l’aise auprès de la belle rousse. Déjà parce que ça fait du bien de pouvoir converser avec quelqu’un sans qu’il ne me dévisage comme si j’étais un monstre, mais aussi parce que je dois bien reconnaître que je suis très attiré par son minois sensuel. Pour une fois qu’une femme aussi sexy à le même amour de la nature que moi et s’intéresse à moi, limite comme une divinité, pourquoi m’en priver !?

Par ailleurs, je laisse ma main droite se glissé délicatement dans les cheveux délicats de Pamela, avant de venir caresser sa joue gauche.

-   Je t’avoue en toute honnêteté que ça fait tellement plaisir d’avoir quelqu’un avec qui parler, sans déclencher une peur verte au passage. Ca fait si longtemps que je n’avais pas parlé avec une femme aussi  ravissante que toi, Ivy. Vraiment, je suis sincère......

Ca y est, c’est finalement sorti. Et plus tôt que prévue. Remarque, je suis loin d’être timide. C’est même tout l’inverse !
Je me tourne vers la vaste foret avant de recentrer mon attention sur Pamela.

-   Ça ne t’ennuie pas que l’on continue notre conversation dans la foret, où personne ne viendra nous déranger, hein ? Je peux même nous y conduire en vol d’oiseau si tu le désire.

Et pour accompagner mon geste à la parole, je fais pousser et déployer, aux niveaux de mes omoplates, une paire d’excroissances végétales prenant la forme d’ailes aviaires majestueuse de plus de sept mètres d’envergure. Des branches épaisses et semblant souples comme une liane pour une myriade de feuilles en guise de plumes.

Un spectacle magnifique à voir.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le vendredi 17 juillet 2015, 02:00:19
Le passé d’Ivy n’était pas une chose dont elle avait honte. Tout était très compliqué. Pamela avait remarqué depuis longtemps que ses émotions étaient très liées à l’état écologique de l’environnement dans lequel elle se trouvait. Gotham était une ville hyper-polluée, contaminée par les usines qui crachaient dans le ciel quantité et quantité d’une fumée toxique et noire. Son eau était contaminée par les produits chimiques que des entreprises comme Ace Chemicals versaient sans aucun problème, car ils avaient graissé la patte des bonnes personnes. C’est en se rendant au Japon que Pamela avait changé, qu’elle était devenue plus tolérante, plus calme... Mais pas moins inactive. Visiblement, les informations de Morgan dataient un peu. Poison Ivy avait tué des gens, et n’hésitait pas encore à les tuer, ou à empoisonner, mais elle avait développé d’autres méthodes. Elle participait à une ONG au Japon, menait des actions militantes, et, de manière plus discrète, capturait et empoisonnait des gens pour développer en eux une graine écologique forte. Elle était toujours l’Empoisonneuse, mais une empoisonneuse ne cherchant plus systématiquement à tuer. C’était lié au Japon, mais aussi à son bref séjour au sein de la Sève, qui lui avait montré que tout était lié, que tout était connecté, et que la Vie n’avait d’autre but que de préserver la Vie, et que la mort ne devait jamais être infligée en vain, car chaque action négative avait des conséquences sur l’ensemble du système. Ce n’était qu’en ayant le tableau d’ensemble que Pamela avait pu s’en rendre compte, et elle appliquait maintenant cette leçon.

Elle se tenait donc face à l’Avatar de la Sève, et devait bien admettre qu’elle était un peu jalouse. Oh, pas suffisamment pour le trahir, mais tout de même assez pour le penser. Il avait droit de se connecter avec la Sève, et, même si c’était une lourde responsabilité, Pamela était presque sûre qu’elle donnerait tout pour y goûter à nouveau... Mais se voyait-elle abandonner sa fille ? Ou même Harleen, sa délicieuse petite folle ? Il fallait admettre que les enjeux étaient importants... Elle frissonna quand Morgan caressa ses cheveux et sa joue, comprenant que, malgré son statut de demi-Dieu (ou de Dieu, pour elle), il était encore assujetti à des désirs humains... Ce qui n’était pas pour la déranger. Comme elle l’avait dit, et même si Morgan ne se voyait pas ainsi, elle le voyait, elle, comme une divinité, méritant infiniment plus de respect que ces divinités ridicules qui constituaient le Panthéon olympien.

Il proposa de poursuivre cette conversation ailleurs, et elle acquiesça. Elle le vit déployer des ailes végétales, et enroula ses bras autour de sa nuque.

« Emmène-moi dans ton refuge... »

Elle se serra contre lui, les tentacules gesticulant sur le corps d’Ivy allant se perdre dans le corps de l’homme, s’enfonçant dedans, comme une sorte de relation symbiotique. Elle ne cherchait pas à l’empoisonner, simplement à se rapprocher de lui... Et, pendant que Morgan s’envolait, Pamela se blottissait contre lui. Est-ce qu’il était réceptif à ses phéromones, ou pas ? Difficile à dire, vu son statut très particulier. Ils volèrent pendant un moment assez long, car la forêt était tout de même très grande, puis Morgan les déposa dans une clairière profonde.

Pamela se retrouva sur une espèce d’énorme fleur, et s’allongea sur ses pétales, en humant l’air pur de la forêt. C’était un air totalement vert, et elle avait le sentiment que même aucun animal, à part les insectes, les papillons, ou les minuscules créatures de ce genre, ne venaient jamais ici. C’était un sanctuaire vert, où le soleil éclairait faiblement les pétales, et où, pourtant, il y avait d’énormes plantes. Oui, Ivy sentait la puissance de la Sève partout, et huma à pleins poumons l’atmosphère qui l’enveloppait.

« Je me suis rendue en Amazonie il y a plus d’un an, Morgan... J’y ai senti la présence du Parlement des Arbres, et ils m’ont offert la possibilité de me connecter à la Sève. Ce fut bref, pas plus d’une heure, mais suffisamment intense pour que je m’en souvienne encore. Ils savaient ce que j’étais, et c’était comme s’ils connaissaient tous les éléments de ma vie. Ils... Ils m’ont dit que je ne pourrais jamais être une Gardienne de la Sève, car j’utilisais les plantes pour servir mes ambitions personnelles, plutôt que pour défendre le Vert et le système dans lequel le Vert existe. »

Elle n’avait jamais parlé de ça à Harley, et encore moins à sa fille, mais, à Morgan, elle se sentait obligée de se confier. Cet évènement lui avait fait du mal, mais le Parlement avait eu raison. Pamela utilisait ses recherches pour transformer les plantes en plantes cannibales, pour modifier la Nature selon ses convenances, exactement de la même façon que les humains en polluant et en détruisant des forêts entières.

« Ce que j’ai vu a enchanté mes rêves, et c’est après ça que... Que j’ai décidé de changer. Je ne pouvais plus vivre à Gotham sans risquer de sentir mon agressivité revenir, alors... Je suis partie vers un endroit plus paisible, pour y changer de vie... Seikusu. Je ne te cache pas que j’adorerais être à ta place... Mais il ne peut pas y avoir plus d’un seul Avatar, alors... Je pense que j’attendrais mon tour. »

Elle se redressa alors, après avoir élégamment croisé les jambes en parlant, et se rapprocha de l’homme, puis posa à nouveau ses mains sur son torse, en se blottissant contre lui.

« Les gens ont peut-être peur de toi, mais moi, je ne ressens que la plus profonde des admirations pour toi. Tu es la perfection même, Morgan, la symbiose ultime et absolue de l’Homme et de la Nature, ce que j’ai toujours rêvé d’être... »

Sa bouche se rapprocha lentement de la sienne, comme pour l’embrasser :

« Je ne peux faire autre chose que de t’aimer, Morgan... »
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le vendredi 17 juillet 2015, 18:08:19
La belle rousse plantureuse n’a même pas hésité une seule seconde à accepter mon offre en se jetant sur moi de manière nonchalante, enroulant ses bras délicats autour de mon cou massif comme ferait une femme à son époux qu’elle aime passionnément. Au même moment, mon visage se tourne vers ces tentacules, enroulés sur la majeure partie du corps d’Ivy, qui viennent s’enfoncer aux plus profonds de moi avec une légère surprise. Dans la logique des choses je devrais censé tiré une tête crispé par la douleur lancinante de me faire poignarder au ventre plusieurs fois, mais il n’en ait rien. Non, au lieu de ça j’ai plus une sensation de soulagement qu’autre chose. Très vite, je ne les sens plus être présents à l’intérieur de mon corps, comme si.... elles étaient une extension de moi.
Cela me fait redresser ma tête vers ma partenaire avec un sourire tendre, puis enlaçant mes bras autours de sa taille tout en hochant la tête pour sa demande mes ailes prennent un puissant élan qui nous propulsent dans les airs tel un boulet de canon tiré par un canon redressé en I. Nous survolons sur plus de cinq cent mètres au-dessus des cimes d’Eliandor avec une vitesse de croissière loin d’être mauvaise. Je ne dirais pas combien exactement, mais j’en déduis que je dois être aussi rapide qu’un avion de transport. J’ai rarement voyagé par cette la voie des airs, étant donné que je peux aisément aller d’un endroit à un autre presque instantanément par le biais de la Sève. Du coup je suis obligée de garder une concentration assez constante pour rester en ligne droite et ne pas virevolter dans tous les sens. Je n’aimerais pas donner le mal de l’air à Pamela par ma faute.

Nous nous enfonçant très rapidement dans la forêt, au point où la périphérie de celle-ci ce perd dans l’immensité de la zone forestière. Un quart d’heure plus tard, je finis par faire un virage à deux heures en direction d’une zone où se tient un étang assez grand. Ce n’est pas spécialement mon refuge, néanmoins c’est l’un des endroits les plus magiques de cette foret, en plus apte à nous garantir d’une intimité quasi-total, peut être même absolue.

C’est ce que les plantes m’ont fait part, dont je suis entré en communication peut après notre décollage.

Par ma volonté je fais croitre un lotus flottant au milieu de l’étang pour le faire tailler dans le kingsize et en faire une sorte de lit géant et confortable. Puis j’y atterris  au milieu et en douceur, alors que je contemple une Pamela qui retire ses tentacules végétales de mon corps pour venir se vautrant volontairement sur les feuilles imposantes du lotus, allongé en étoile de mer et respirant une bouffé d’air pur à plein poumons, apaisé par cette endroit. Il n’y a pas ç dire, elle aime passionnément la nature. Tout comme moi. J’ignore si ses extensions étaient empoisonnées mais si tel était le cas ça ne risquer par de marcher sur moi, étant donné qu’elles n’affectent uniquement les êtres non-végétaux.
Debout à ses côtés, je constate que sa connaissance de la Sève est plus que Familière, étant donné qu’elle mentionne le Parlement Des Arbres. C’est plus précisément dans la jungle Amazonienne qu’elle les a sentis et connus. La suite devient plus surprenante est a le mérite de m’entrouvrir la bouche et de me faire écarquillé des yeux. Je ne savais pas qu’elle avait été un Avatar de la Sève. Du moins, temporairement. A peine une heure, mais quand même ! Le Parlement ne m’en avait jamais fait part, mais peut être que cela n’avait plus d’importance pour eux. De par leurs longévités éternelles mêlées à leurs expériences d’anciens Avatars, ils sont une compréhension des choses qui dépasse le commun des mortels, moi y compris. Et dire que c’était elle qu’ils avaient voulue choisir avant moi......
En effet, cela peut paraitre étonnant d’apprendre que le Parlement savait tous d’elle, mais la logique trouve tout son sens quand on sait qu’on a reçu l’appel de la Sève dès notre naissance. Sauf que sa liaison avec la Sève venait uniquement de son hybridité et non pas par l’appel en question. En tout cas ses intérêts personnels supplantaient ses devoirs d’Avatar et c’est ce qui a poussé le Parlement à lui retirer son statut d’Avatar. J’hoche pour la énième fois la tête, comme quoi je suis attentivement sa réponse.

Il n’empêche que malgré cette privation qui a dû être douloureuse pour elle, cela fut un leçon de morale efficace pour la faire changer en la poussant à quitter sa ville natale pour Seikusu afin de tourner la page de son ancienne vie.
Effectivement, il ne peut y avoir qu’un seul Avatar de la Sève, comme pour les autres forces primordiales. Et c’est mieux ainsi. J’ose imaginer le foutoir que cela aurait causé. Cependant, le fait d’avoir gouté ne serait-ce qu’un avant-gout de la Sève lui a donné une envie obsessionnelle de pouvoir un jour être à nouveau choisi par la Parlement, une fois que ce dernier jugera qu’il sera temps pour moi de me faire retirer du circuit en me faisant fondre dans la Sève pour ensuite reléguer mon statut à Ivy.

-   Au final, c’est une bonne chose qu’il ait fait ça. Autrement t’aurais peut-être causé plus de bien que de mal à la Sève. Sans parler d’une guerre ouverte et déclaré avec le Sang et la Nécrose. Mais quand le jour viendra où le Parlement décidera de te confier mon statut viendra, je serais dans la Sève, auprès de mes prédécesseurs. Toutefois cela ne t’empêcheras pas de venir me rendre visite. J’ai déjà rencontré une fois mon prédécesseur, trois mois plus tôt. Il s’appelait Allec Holland. C’était un biochimiste renommé sur terre. Donc, toi aussi tu pourras, ce jour-là.

Car oui, tôt ou tard mon temps en tant qu’Avatar sera écoulé et que le Parlement des Arbres me donnera une retraite éternelle au sein de la Sève. C’est inévitable. Quand exactement ? Seule le Parlement le sait. Et tout dépends d’eux. Personnellement, ça ne me fait pas peur. Bien au contraire, j’en serais fier et honoré le jour venue.
A ce moment-là, Pamela se relève pour venir une nouvelle fois se presser tendrement contre moi et plaquer ses douces mains sur mon buste. Se mettant sur la pointe des pieds pour ammener ses lèvres sensuelles à ma bouche puis avouant toute son admiration pour moi comme étant à ses yeux la quintessence absolue de la nature et qu’elle éprouve un amour dévouée et total pour moi.

C’est..... Whoouauu !!! Impossible de me montrer indifférent devant cette révélation qui vient du fond du cœur. Pour le coup je ne peux m’empêcher de lui dévoiler mes sentiments pour elle. Oui, je sais qu’elle semble avoir presque le double de mon âge et que c’est limite si je me tape une cougar, mais qu’importe !! L’amour n’a pas de limite ! Sauf peut-être à un certain âge où la femme n’est plus très fraiche, ça je l’accorde. Hors ce n’est pas le cas pour Ivy, donc je mets la gomme !
C’est alors que mes mains viennent se posé sur son dos. L’un juste au-dessus de ses fesses tandis que l’autre caresse délicatement son dos de haut en bas. Mon regard se plisse par mon air séducteur.

-   Je vais être sincèrement franc avec toi en te disant..... que je t’aime moi aussi. Personne avant toi, même quand j’étais encore humain, ne m’avait aimé comme toi tu le fait. Et pour ma part..... tu es tellement belle et ravissante comme une rose, Pamela...... Je ne saurais comment te dire à quel point je suis follement amoureux de toi... à un point dont tu ne peux l’imaginer.....

Ma voix est  aussi suave que romantique, alors que mon front se pose contre le sien, mon excroissance végétale nasale également et ma bouche à cinq minimètres face à ses lèvres. La main caressant son dos change de camp pour venir se poser sous son menton délicat.

-   Tu es la plus belle femme que j’ai connue jusqu’ici.... et même si j’aurais connu une femme plus ravissante que toi, pour moi tu as ce quelque chose qu’elle-même n’aurait pas et n’aura jamais. Même dans mes rêves.......

Et c’est là que je lui dépose un doux baiser. Tendre et passionné. Le genre de baiser qui vient du tréfonds de mon âme et que je n’ai accordé a aucune de mes ex.

Aucune.....

Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le dimanche 19 juillet 2015, 02:42:39
C’était un mal pour un bien, oui. Morgan lui parla d’Alec Holland. Le nom lui était familier. Elle supposait qu’elle s’était retrouvée entre le moment où Holland avait été tué et celui où Clayton l’avait remplacé. Pour elle, le Parlement avait voulu lui donner une leçon. Sans rejeter en bloc sa candidature, on lui avait montré ce qu’elle avait encore à faire pour vouloir protéger la Sève. La leçon était douloureuse, en effet, mais elle constituait un mal pour un bien. Bien sûr, ce court séjour au sein du Vert n’avait pas été le seul élément qui avait influencé la vie de Poison Ivy, ou sa décision de rejoindre Seikusu, mais il en avait fait partie. Elle estimait maintenant mener une meilleure vie, et, peut-être que le jour où le Parlement devrait choisir un autre Avatar, ils opteraient pour Pamela. Poison Ivy savait aussi le sort attendant les Avatars. Ils rejoignaient une sorte de Paradis vert, où ils pouvaient s’épanouir pleinement dans la Sève. Le Parlement était composé d’anciens Avatars, qui avaient su se transcender pour se dévouer à nouveau à la protection du Vert. Pour Pamela, cette fin de vie serait la meilleure possible. Elle savait qu’elle ferait un bon Avatar... Et c’était ça le souci. Elle avait peur d’être trop bonne, de devenir une menace, non pas pour l’humanité, mais pour l’équilibre.  Or, qu’elle le veuille ou non, l’humanité était au cœur de l’équilibre entre le Vert, le Rouge, et le Rot. En soi, un Gardien pouvait tout à fait détruire des usines, faire fleurir des forêts dans le désert... Tant que cela ne remettait pas en cause l’équilibre des forces... Mais il était difficile d’oublier sa part d’humanité quand on devenait un Avatar. Bref, il y avait beaucoup d’éléments à tenir en compte, et Ivy se disait que, un jour, son tour viendrait.

Pour l’heure, elle profitait du gardien en place, et l’avait embrassé sans aucune hésitation. Il lui parla, caressant son dos, ses doigts se rapprochant de ses fesses, la faisant frémir... Tout comme les mots qu’il employait. C’était une formidable déclaration d’amour, lui faisant comprendre que lui non plus n’avait pas oublié sa part d’humanité. Elle esquissa un léger sourire en l’entendant parler, lui avouant ô combien elle était belle. Oui, une vraie déclaration d’amour, qui ne pouvait que la faire sourire. Elle sentit son front se poser sur le sien, sa bouche toute proche de la sienne, leurs souffles se mélangeant. Il l’embrassa à nouveau, tendrement, presque de manière romantique... Et Pamela ressentit de multiples bouffées de plaisir et de fierté.

*L’amour du Gardien de la Sève... Je ne vais pas cacher mon manque de fierté...*

C’était d’autant plus fort qu’il était immunisé à ses toxines. Les toxines de Pamela étaient d’origine végétales, et lui était le maître du Vert. Impossible qu’elle puisse l’intoxiquer, elle était comme une subordonnée face à lui. Ils s’embrassèrent tendrement, un vrai baiser d’amoureux... Et, quand le baiser se rompit, Pamela lui sourit, restant collée contre lui. De tels mots ne pouvaient sortit que de la bouche d’un homme jeune, suffisamment jeune pour croire encore en la poésie et au romantisme... Ou, inversement, d’un homme suffisamment âgé pour pouvoir être romantique à ses heures perdues.

« Je dois admettre que tu sais parler aux femmes, Morgan... Je ne m’attendais vraiment pas à te trouver ici, mais je suis ravie que tu sois là... Vraiment ravie. »

Elle se décolla un peu de lui, et regarda autour d’elle. Pamela savait que, avec la Sève, les apparences étaient trompeuses. Morgan était partout là où il y avait des herbes, des plantes... Partout là où le pouvoir du Vert pouvait s’exprimer. Sa main caressa ainsi l’un des arbres, juste à côté d’eux, et elle lui sourit.

« Je suis à toi, Morgan... Je ne vais pas te mentir... Je suis loin d’être vierge, mais... Et bien, vois-tu, je suis une femme très endurante. Et... Je n’ai jamais réussi à trouver un amant qui soit suffisamment résistant pour m’épuiser totalement... Et... Je tiens à te montrer toute ma gratitude et tout mon respect pour ce que tu fais, car je sais ô combien c’est une tâche difficile et éprouvante. »

Morgan ne devait pas avoir souvent l’occasion de tomber sur des nymphes vertes. Elle retourna vers lui, et l’embrassa à nouveau, restant nichée tout contre son corps.

« Fais-moi l’amour, Morgan... Comme un homme le ferait... Et comme un Avatar de la Sève le ferait. Mon corps est tien... Intégralement tien. »
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le dimanche 19 juillet 2015, 14:28:00
Je vois qu’elle prend un plaisir fou à savourer la caresse palpeuse de ma main gauche sur sa fesse droite. Son fremissement est là pour témoigner et me comble de joie. D’ailleurs, elle-même me le fait savoir que je suis assez doué pour charmer la gente féminine par les mots. C’est vrai que j’ai toujours été doué pour draguer les femmes et réussir à tous les coups, sans lui demander directement qu’on aille faire plus ample connaissance au pieux. En fait, c’était toujours les femmes qui désiraient qu’on se fasse une partie de jambes en l’air, alors qu’en temps normal c’est généralement l’inverse. Elle est très satisfaite et c’est tout ce qui compte pour moi.
Après quoi elle se dégage légèrement de moi pour contempler la nature autour de nous avant de me faire part de sa virginité pas si vierge qu’elle n’en a l’air. Je suis donc loin d’être le premier homme avec qui elle a fait l’amour, mais qu’aucun d’eux ne fut à la hauteur de ses exigences physiques pour la faire jouir jusqu’au septième ciel et l’épuisé par la suite. En d’autres termes, sa nature hybride lui octroie une endurance surhumaine. Evidemment, ça ne m’étonne pas qu’aucun de ces anciens partenaire ont lamentablement échoué dans leur acte. Personnellement ca m’enthousiasme de l’apprendre, puisque cela signifie que je pourrais copuler sur une période cent fois plus longue que ma meilleur relation sexuel quand j’étais encore humain. Rien que de le penser me fait frémir d’excitation difficilement dissimulable.
Le pire..... c’est que la belle Pamela ne tarde même pas à dévoiler son empressement de passer à l’acte en se retournant vers moi puis se blottie une nouvelle fois contre moi pour le filer un nouveau baiser langoureux sur la bouche, disant qu’elle est veut baiser ici et maintenant. Fin prête pour le grand tournant.

Autant j’étais patient avec mes anciennes partenaires, autant là j’ai une certaine difficulté à contenir mes pulsions bestiales, malgré l’absence d’hormones sexuelles dans mon corps végétal. Je lui rends bien son baiser par un autre de ma part, plus passionné que le précédent, tout en la prenant dans mes bras athlétiques et la mettre à mon niveau pour être moins gêner que de la regarder en haut. Bien que je suis à l’abri des torticolis.

-   Dans ce cas... tu peux compter sur moi pour te faire jouir comme tu ne l’as jamais été. Et ceux aussi longtemps qu’il le faudra pour que tu t’en souviennes comme étant le meilleur moment de ta vie, ma fleur adoré.

Et sans plus attendre, je bande ma volonté pour faire pousser entre mes jambes une paire de testicules grosses comme des balles de tennis, accrochés en dessous d’un membre phallique vert et lisse comme la surface d’une feuille. Aussi gros et long qu’une bite de cheval bien gaulé, bien dressé à la verticale et prête à empaler Ivy. Pour le coup je me demande si c’est un peu « too much » pour Pamela. Je sais bien qu’elle est loin d’être une néophyte du sexe mais quand même ! Fin bon, on verra ce que ça va donner.....
D’un coup de rein j’enfonce ma verge profondément dans le vagin de la belle rousse puis je laisse plus ou moins parler mon instinct en lui donnant des vas et viens rythmés comme rapide. Pendant ce temps-là mes mains viennent palpés sensuellement sa jolie paire de fesses tandis que je continue d’embrasser fougeusement la bouche de l’empoisonneuse. Laissant ma langue douce et lisse s’enrouler autour de la sienne.

Bon sang que c’est bon !
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le vendredi 24 juillet 2015, 02:09:19
Difficile d’expliquer l’origine précise de ce jeu de séduction. Pamela s’était lâchée très rapidement face à Morgan, et, maintenant, elle se frottait contre lui. Elle n’avait jamais entendu parler de spores aphrodisiaques qu’un Avatar de la Sève pourrait émettre inconsciemment, et l’hypothèse la plus fiable était sans doute de dire qu’elle était attirée par sa puissance... Oh, Pamela n’avait aucun mal à imaginer que les humaines puissent être rebutées par son apparence physique, mais elle, elle le trouvait magnifique. Il était fort, musclé, grand, beau, puissant, et lui promettait un sacré rodéo. Elle se dévouait à lui comme elle le faisait envers la Nature. Elle, l’Empoisonneuse, cette cruelle femme, qui manipulait les autres comme on lançait des pièces de monnaie, elle se soumettait à son autorité, et elle le faisait volontiers, sans aucun problème. Au contraire, c’était avec un empressement contenu et une impatience croissante qu’elle se pressait contre lui.

Elle sentit Morgan la soulever, son corps puissant et musclé se heurtant au sien... Puis son amant se concentra, et Pamela gémit en se pinçant les lèvres quand elle sentit une bosse verte caresser ses cuisses, pour se glisser entre elle et Morgan, caressant son estomac. Elle baissa les yeux en soupirant devant cette grosse queue. Morgan l’avait pris au pied de la lettre... Et elle se demandait comment le plaisir sexuel fonctionnait chez lui, vu les particularités physiques de son organisme. D’un autre côté, toutes les créatures végétales qu’elle avait croisé jusqu’ici étaient toutes des perverses sexuelles en puissance. Autant d’éléments qui amenaient Pamela à se dire que le sexe devait être une sorte de chose naturelle, fondamentale, comme une sorte de valeur commune propre à toutes les espèces vivantes. Donc, partant de cette analyse, elle était sûre que Morgan allait prendre son pied... Et elle aussi.

« Diable... »

Elle le regarda ensuite, et lâcha l’ultime mot, celui qu’ils attendaient :

« Viens... »

Et il vint. Ses mains se crispèrent sur son corps, elle sentit les muscles autour de ses épaules se contracter, puis elle-même écarta les jambes, et retint son souffle. À l’intérieur de son corps, elle avait déjà sécrété du liquide pour rendre ses parois vaginales plus lisses, plus humides... Et il s’enfonça en elle, sans trop de ménagement, ses mains se déplaçant pour se cramponner sur ses fesses. La tête de Pamela s’arqua en arrière, et un éclair de douleur la déchira. Un hurlement de joie et de souffrance s’échappa de sa bouche, roulant le long des arbres, et tout son corps sembla être sur le point d’exploser. On en revenait là, à des plaisirs simples, faciles à mettre en place, mais incroyablement bons, et terriblement jouissifs.

Le hurlement d’Ivy se termina par un baiser assez sauvage, fougueux, la langue de Morgan jouant avec la sienne. Elle enroula ses jambes autour de ses hanches, et se crispa contre ce tas de muscles végétal, qui remuait son sexe en elle, soulevant et rabaissant le corps de Pamela. Face à lui, elle était comme une plume, fragile et délicate, une fleur sensible méritant toutes les attentions qu’on pouvait lui offrir.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannn... !! »

Pamela soupirait entre chaque baiser, se pinçant et se mordillant les lèvres.

« Ouuuuiiii-ooouuuiiiiiiiiiiii.. Haaaaaaaaaaaaaaaannn... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »

Il y avait un temps pour parler, et un temps pour agir, et c’était particulièrement vrai en matière de sexe. Ce chibre était tellement gros que Pamela n’arrivait même plus à formuler des mots, ou tout simplement à réfléchir. Tout son esprit était noyé dans d’ardentes et terribles vagues de plaisir, qui remuaient le long de tout son corps.

C’était clair : elle n’allait pas oublier cette baise verte de si tôt !
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le jeudi 30 juillet 2015, 18:46:33
 C’est tellement beau de voir une fille jouir devant vous. Encore mieux quand c’est vous qui lui procurez cette sensation de plaisir foudroyant. J’ai toujours aimé faire ça. Alors que dire quand cela fait tellement longtemps que je n’ai plus haleté comme une bête en rute ? Et bien ça ne peut que me faire du bien ! Sentir la douceur humide de l’intimité d’Ivy éteindre mandrin mastoque entre deux coups de reins lent mais vigoureux.... c’est un instant magique. J’en grogne d’extase qui demeure constant, les yeux clos et la tête penché vers le ciel, pendant que ma compagne s’agrippe de plus belle sur moi en m’étreignant par ses jambes au niveau de ma taille.
C’est dingue ce qu’elle peut être si légère. C’est mieux que de portée un nouveau-né, limite je peux aisément la soulevé sur les doigts d’une seule main. Ca justifie amplement que je garde un minimum de self contrôle, même dans les moments d’orgasmes les plus intenses. Sans quoi je risque a coup sûr de lui brisés les os voir pire encore. Certes, sa mutation lui a octroyé une endurance surhumaine, mais est-ce le cas pour sa résistance ? Je ne tiens pas à le savoir au moment d’une mort accidentelle qui me culpabiliserait lourdement et de façon horrible.

Alors je garde une vigilance constante dans ma force physique, rabaissant ma tête pour contempler une Pamela aux anges, jubilant par un long hurlement à l’abri de toute oreille curieuse du monde extérieur. Parallèlement, je continue de lui caresser toutes les parties de son corps : des jambes à ses joues en passant par ses fesses, sa taille et ses seins arrogants qui rebondissent joyeusement sous mes balancements verticaux. Ma bouche, elle, monte d’un cran sec en s’enfonçant davantage vers la gorge de la rousse, mais tachant à ne pas risquer de l’étouffer.

-   Mhuummpffhfh...... Mhuummpffhfh !!!

Mes cris s’étouffent dans la cavité bucale de l’ex-Avatar, tout comme la raison de Pamela par cette ivresse sexuel qui commence peu à peu de lui faire perdre raison. Moi non... du moins pour l’instant. Et comme j’étais très sérieux quand j’ai dit que j’allais la faire monter vers l’infinie et au-delà, j’applique le geste à la parole sans plus tarder en passant à la vitesse supérieur..... parce que là j’ai une envie furieuse et débordante de rehausser le niveau !

Je mets donc plus de hargne dans les coups de reins, embrochant la fille de dame Nature sur plus de la moitié de ma bite longue et épaisse pour que mon gland percute aisément le fond de son vagin. Le tout en caressant les parois érogènes sensibles formant son point G que je trouve facilement. Faut croire que j’ai une très bonne expérience avec la gente féminine, fruits de nombreuses sauteries sur d’anciennes copines. Et je compte bien m’en servir pour lui infliger des orgasmes qui la fassent crier à gorge déployé, la faire suer de tous les pores et la faire pissé de cyprine à en faire remplir une baignoire de roi. Le rythme de mes coups de hanches se fait donc plus rapide, plus effrénée, tout en restant constante ! Ma grosse queue n’est plus qu’un marteau piqueur qui, à la fois, percute et vibre toute l’intimité de la femme plantureuse. Là c’est plus des grognements qui sortent de ma bouche. J’éructe littéralement ! Là on peut dire que j’ai la Gaule ! Je peux sentir ma verge se strier d’épaisses veines longues tout autour et légèrement gonflé à vue d’œil. A ce rythme-là, va y avoir une éjaculation violente qui va se libérer ! Rien avoir avec une éjaculation de vieux précoce......
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le vendredi 31 juillet 2015, 02:33:21
Elle pouvait sentir toute la force de Morgan, toute sa puissance. Ses mains serraient son dos, et, parfois, on pouvait entendre sa peau se serrer. Il l’écrasait, avec la force d’un boa constrictor, et il aurait tout à fait pu la tuer. Endurante, Pamela l’était, mais elle n’était pas plus forte qu’un être humain normal. Et cette force de Morgan, la force physique de l’Avatar de la Sève, elle pouvait la sentir quand il appuyait sur son dos. Elle se blottissait alors contre lui, retrouvant ce plaisir typiquement féminin de se serrer contre quelqu’un de fort. Ses mains s’enfonçaient dans sa chair végétale, disparaissant dans les plis de son corps, et elle gémissait contre ses oreilles, ou contre son torse. Oh, si c’était bon ! Ah, ce plaisir jouissif ! Depuis qu’elle était devenue une belle plante verte, Pamela avait découvert un appétit assez fort pour le sexe. Difficile de dire si cet appétit venait de sa nature semie-florale, ou si le fait d’être devenue Poison Ivy avait réveillé la frustration sexuelle latente de Pamela Lilian Isley, jeune étudiante surdouée, mais timide. Les différentes hypothèses s’étaient multipliées dans sa tête, et, pendant longtemps, elle s’était demandée si le sexe était quelque chose que la flore connaissait. Il existait quantité de rumeurs et de légendes qui circulaient sur l’existence de plantes aphrodisiaques, et Pamela avait effectivement pu synthétiser des aphrodisiaques, des empoisonnements agissant sur la libido. Dès lors, ne pouvait-on pas considérer que la Nature était sexuée ? Et que, partant de là, le sexe était une chose fondamentalement naturelle ? C’était encore plus vrai sur Terra, avec les Alraunes, les fées, les tentacules végétaux qui happaient les touristes pour les violer sauvagement. Et là, et bien, c’était exactement ça… L’Avatar de la Sève, créature ô combien florale, se laissait aller, et, plus le temps passait, et plus il était entreprenant, ardent, et brutal.

Et Pamela adorait ça.

Elle sentait cette queue remonter en elle, la déboîtant de l’intérieur, une véritable lance de pieu sur laquelle elle s’empalait, couinant et gémissant, fermant parfois les yeux en soupirant profondément quand une vague de douleur la traversait de part en part. Elle frissonna en sentant les mains de Morgan sur ses fesses, mais l’Avatar était encore jeune, et la prenait comme une humaine… Ce qui était bien, bien sûr… Mais il pouvait faire mieux. Et, si Pamela pouvait le guider, c’est avec joie qu’elle le ferait. Elle n’avait peut-être pas tous les pouvoirs de Morgan, mais elle avait de l’expérience… Et un esprit infiniment pervers.

Le sexe végétal grossissait en elle, la faisant couiner. N’importe quelle femme aurait pu s’en contenter de ça, et une femme normale, soit une femme n’ayant pas l’expérience sexuelle de Pamela, ou sa résistance, aurait probablement sombré dans le coma. La queue de Morgan était aussi épaisse qu’un chien, un véritable mandrin, mais elle, elle repensait à cette main qui glissait sur ses fesses. C’est ce qui amena ses mains à se crisper sur sa peau, et elle continua à onduler, ses jambes enroulées autour de sa taille.

« Mmmmhmmmmmhhh… »

Elle venait de l’embrasser, roulant sa langue avec la sienne, donnant des coups avec ses hanches, se crispant contre son corps, serrant ses jambes elle aussi, sachant qu’elle ne pouvait pas lui faire de mal.

« Hummm… Prends… Prends-moi, Morgan… Fais un autre clone de toi, ou des tentacules, peu importe, mais… Hunnn… Ne me dis pas que… Que mon cul ne… Haaaa… N-Ne te… Huuuunnnn… T-Tente pas… »

Ah, ça, c’était difficile de parler ! Pamela jouait avec le feu, mais… Et bien, comme elle l’avait montré à Morgan, elle le voyait comme un Dieu, alors il était logique qu’elle se surpasse pour lui.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le vendredi 31 juillet 2015, 16:33:15
Ça doit faire au moins une bonne demi-heure que je baisse comme une bête. Peut-être même une heure entière.... en fait, j’ai littéralement noyé ma notion du temps dans le fond de cette débauche jouissif. Je n’y vois pas d’un mauvais œil, c’est même bon signe que je m’éclate à mort ! Plus précisément cette sensation d’éjaculer qui monte qui monte et qui va jaillir d’un moment à un autre avec perte et fracas.
Pourtant, j’ai cette curieuse obsession de diversifié mon modus opérantus en matière de sexe en faisant appel à mon imagination lubrique. Même Pamela m’encourage à employés les milles possibilités que me confère mon statut d’Avatar en citant deux exemples dont je peux effectuer aisément. En effet elle n’a pas tort.... après tout je ne suis plus vraiment un humain a proprement parlé, nullement limité à la biologie restreinte d’un corps humain. Seul mon esprit reste dans un schéma purement humain. Je peux revêtir n’importe quel forme.... créer des clones.... créer n’importe quel forme de plantes à partir d’une infirme parcelle de matière florale... et bien autres encore dont la liste est beaucoup trop long à énumérer..... pourquoi devrais-je m’en privée !? Ce serait trop stupide, évidement !! Je suis peut être un jeune Avatar encore habitué a agir physiquement comme un être humain, néanmoins rien  ne m’empêche d’expérimenté diverses méthodes d’accouplement sexuel qui me passe par la tête !

Et je compte bien m’y aventurer.... maintenant.
Pamela le désire ? Dans ce cas ce sera avec joie de lui faire plaisir !

-   Mhuuumpff...... avec joie ma fleur bien aimée.....Uughhh.... t’inquiète pas, j’ai.... mhuumpff.... prévue de m’occuper de ton vilain petit cul..... Mmuughhh !!!

Je fais donc poussé un deuxième « baton de maréchale » juste en dessous de son frère, gros comme une bite de cheval et qui se courbe pour venir s’enfoncer au fin fond du cul bombée de Pamela. Me voilà donc avec deux grosses bites qui bourine la belle rousse à l’unissons, le tout dans la joie et la bonne humeur ! Ah ouais en effet..... c’est un tout autre effet que de pénétrer la chatte et le cul d’une partenaire en même temps ! Ca confère deux fois plus de plaisir et me procure deux fois plus d’orgasme ! C’est aussi perturbant que fantastique.
Mais je ne compte pas m’arrêter là. Ô que non, bien au contraire ! Je veux aller plus loin..... que dis-je, beacoup plus loin ! Savoir qu’on peut aussi bien procurer un plaisir toujours plus inhumain à nous comme à notre partenaire de couche me fait tourner la tête à tel point que je souhaite encore repousser les limites sans cesse.

Vient alors l’idée de me faire pousser une paire de protubérance tentaculaire au niveau de mes muscles pectoraux, dont le bout est pourvu de bouche contenant plusieurs centaines de langues triangulaire à l’intérieur ainsi que d’une trompe à leurs centres. Suffisamment fine pour se faufiler à travers les tétons érigés d’Ivy. Elles gobent tout rond ses seins opulent, tandis que les langues lèches sa douce peau et que les trompes s’enfonce dans les nichons pour titiller l’intérieur par des dizaines de longues langues fillaires pas plus fines que des poils de cheveux. Comme tous ceci est une extension de mon corps, je peux ressentir leurs sensations tactiles. J’en avais oublié à quel point sa peau est aussi douces qu’un pétale de rose. Parallèlement, je découvre des sensations que je n’aurais jamais pu croire que cela puisse exister, tel que l’intérieur de la poitrine d’Ivy.

Un baiser fougueux  vient se poser sur les lèvres pulpeuses de ma belle Pamela, avant que je vienne lui mordiller l’oreille droite.

-   T’aimes ça mon cœur, hein ? Tu en raffole ? Aaaah, t’es tellement belle quand tu jouie à gorge déployé. Attends.... j’ai une nouvelle surprise pour toi, humhumhum......

Car oui, la surprise en question ce sont les grosses piques bombées que je fais pousser sur tout le long de mes deux chibres pour accentuer davantage (et pas qu’un peu d’ailleurs) l’orgasme de Pamela par les massages procurés par eux, sous les coups de reins toujours aussi rapide et vigoureux auparavant.
Je suis raide dingue de Pamela.... au point que je souhaite lui offrir une expérience qu’elle n’oubliera jamais et que personne d’autres sur ce monde, comme sur notre monde originelle, ne pourra égaler mon niveau. Encore moins à le surpasser. On ne se connaît pas depuis longtemps, certes, mais je suis persuadé que nous pouvons former un magnifique couple, tous les deux.

Et je compte bien à garantir cette évènement !
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le mercredi 05 août 2015, 02:41:30
Quand on était l’Avatar du Green, du Red ou du Rot, le seul véritable obstacle à votre pouvoir était, en fin de compte, l’imagination humaine. Les pouvoirs procurés par ces forces fondamentales dépassaient l’entendement. Morgan aurait même pu affronter quelqu’un comme Superman, et avoir toutes ses chances. Alors, forcément, en matière sexuelle, il était de bon aloi que Pamela exige plus que ce qu’un humain normal, aussi bien membré fût-il, puisse offrir. Elle couchait avec un Dieu vivant, elle voulait une expérience divine, qui surclasserait toutes les autres. Morgan le comprit, et entreprit donc de la satisfaire… Non pas que la pénétration qu’il lui faisait soit déplaisante, loin s’en faut. Pamela était plutôt une femme très gourmande, et Morgan le comprit.

Il se concentra donc, et, en conséquence, Pamela sentit une verge supplémentaire jaillir de son corps, caressant ses fesses, avant de décrire un mouvement d’arc de cercle. Elle se pinça les lèvres, et sentit ce membre s’enfoncer en elle.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNN… !! »

Un cri virulent s’échappa de sa gorge, et ses mains se crispèrent contre le torse de cet homme musclé et bien bâti. Il lui avait dit, de sa voix rauque, qu’il s’occuperait de son « vilain petit cul », et ce juron l’avait fait frissonner. Habituellement, Pamela ne supportait pas que ses amants l’insultent… Mais, avec lui, c’était différent. Fondamentalement, elle était dans le même état d’esprit que si elle faisait l’amour avec Harley ; elle acceptait tout. Ici, la subtilité était juste que, compte tenu des pouvoirs surnaturels de Morgan, il était normal que ce soit lui qui la domine… Et, bon Dieu, il la dominait bien ! Pamela sentait ses deux trous être bien remplis. Les verges de Morgan montaient et redescendaient avec férocité. C’était du sexe brutal, intense, douloureux, comme elle l’aimait. Il la prenait si fort qu’elle n’arrivait parfois même plus à avaler sa salive. On voyait alors son visage se pencher vers le haut, yeux écarquillés, lèvres entrouvertes, son expression faciale figée en un cri silencieux de plaisir. Un plaisir partagé par Morgan.

Il la bourrinait, clairement, la prenant comme on l’avait rarement prise, sensation renforcée par sa force, par son impressionnante puissance. C’était tout simplement un sacré amant, violent et ardent, passionnel dans sa démarche, qui ne laissait rien au hasard. Son objectif était de la baiser, de la prendre sèchement, et c’était quelque chose qu’il faisait avec talent. Ça, elle ne pouvait pas le nier ; c’était bon, brutal… Hum, si brutal… Poison Ivy sautillait contre lui, véritable poupée de chiffon,.

« Ouuuiii-Ooouuuuiiii, haaaaaaaaannnn… HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA… HMMMMMMMMMMMMMM… OUUUUUUUUUUUUUUUUIIIII !!! »

Elle hurlait, vociférant sa joie, sa mouille se répandant le long du sexe de l’homme. Elle était en train de mouiller abondamment, et eut un orgasme avant que Morgan ne décide d’augmenter le rythme. Non content de la pénétrer, il transforma son torse, et deux espèces de bouches tentaculaires jaillirent de ses pectoraux et se crispèrent à hauteur de ses seins, les englobant, et les léchant, à l’aide d’une multitude de petites langues triangulaires. Autrement dit, il n’y eut pas un seul millimètre des deux seins de Pamela qui ne fut pas recouvert des langues de Morgan. L’Avatar veilla tout particulièrement à ses tétons, et Pamela gémit à nouveau, hurlant à s’en casser les cordes vocales. Si un homme passait par là et l’entendait crier, il aurait pu croire qu’elle était en train de se faire dévorer par un loup, tant ses cris étaient forts.

Ses yeux étaient clos, et ses hurlements remplissaient l’air. Morgan la dominait totalement, et Ivy sentit rapidement un second orgasme venir. Or, chacun de ses orgasmes était assez particulier, car sa mouille était aphrodisiaque, et, en tout état de cause, dégageait une délicieuse odeur parfumée. Ils s’enfermaient ainsi dans un cocon de sexe sauvage, de baise féroce, et Morgan, qui jouait avec ses tétons, put sentir du lait en jaillir. Pamela continuait à hoqueter, le corps broyé et rempli par les deux massives verges de l’homme, ses seins diffusant des torrents ardents de plaisir. Ses mains basculèrent dans le vide, et elle les posa ensuite sur les épaules de l’homme, répondant avec plaisir à son baiser, en gémissant de plaisir, enfouissant son corps contre le sien.

Il lui parla ensuite, et elle crut qu’elle allait fondre quand il choisit de l’affubler du qualificatif « mon cœur ». Elle soupira, et gémit.

« Oooo-ouuuiiiiii-haaaaaaaaannn… Encore, huuuummmmm… Encoooreee !! »

C’est tout ce qu’elle se demandait, et c’est ce à quoi elle eut droit, quand l’homme fit pousser autour de ses verges des sortes de petites bosses. Ces bosses se frottèrent contre ses parois, et elle put le sentir remonter encore plus dans son canal anal, filant dans son corps. Elle gémit, et n’arriva même plus à parler, ses lèvres s’ouvrant de part en part, comme si elle était en pleine extase sexuelle.

Un troisième orgasme vint ainsi la traverser, et, en papillonnant des yeux, elle réalisa qu’elle en avait un peu pleuré… De joie, ou de souffrance, sûrement un intense mélange des deux.

« Baise-moi, Morgan… Encore, encore, encore, haaaaannn… Baise-moi jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que tu n’en puisses plus… HUUUUNNN… !! BAISE-MOI, MON AMOUR !! »
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le samedi 08 août 2015, 01:12:26
Ah ça oui il n'y a vraiment pas a dire..... Pamela est en pleine extase. C'est pas tous les jours que j'arrive a faire jouir une femme a un tel niveau de plaisir à en crever le plafond. Encore moins d'entendre une qui en redemandait toujours. De mon côté aussi je vibre par cette orgasme inhumain qui me ronge toute mon âme. Mon buste massif se bombe et se contracte entre deux coups de reins viriles, malgré l'absence d'organes pulmonaires. Difficile de savoir si c'est moi qui simule inconsciemment, ou bien de probables organes végétaux jouant le rôle de poumons. Mais ce dont je suis sûr c'est que l'orgasme, lui, est plus que vrai. Et bon dieu qu'il est bon !! Autant que le doux nectar onctueux et savoureux du lait mammaire d'Ivy qui jaillit de ses tétons, imbibant mes trompes pourvues de sens gustatives et tactiles. Car oui, je le bois par le biais de mes tentacules buccales en ce moment même ! Étrangement, je ne sens pas une quelconque odeur de transpiration. Au lieu de ça j'ai plutôt droit à une odeur parfumée qui émane de Pamela. C'est agréable.

Après je ne pourrais dire si c'est moi ou bien le lait et l'odeur aromatique, mais je suis soudainement frapper par des pulsions bestiaux qui me font tourner la tête à mesure que je contemple Ivy. Le genre de truc qui me donne une érection de malade, faisant croître le volume de mes chibres de plusieurs centimètres d'envergures par cette envie furieuse de baiser Pamela comme une grosse bête en chaleur. Lui pilonnait son jolie boule et sa chatte toute humide de toutes mes forces..... lui fouttre des claques vigoureus à ses deux grosses pommes que seule ma volonté retient une paluche tremblant à cette idée.

Mais je ne dois pas céder ! Il n'en n'est pas question !!

Car comme je l'ai déjà dit, si je me laisse submerger par mes pulsions sexuelles.... il n'y aura plus de digues mentales pour retenir ma force et à coup sûr, entraîner la mort d'Ivy. Alors je secoue spontanément et vivement ma tête comme pour chasser une nuisance sur mon visage, avant de diminuer sensiblement la force de mes coups de reins un poil trop brusque à mon gout. Et je dis bien "sensiblement" car je n'arrive plus a avoir la volonté de me retenir davantage. C'est pire que de stopper un puissant courant fluvial qu'on aurait libérer depuis seulement cinq minutes ! Et vue que je ne ressens aucune forme d'épuisement ou de fatigue, je ne trouve plus de limite a mon appétit sexuel. Et moi qui pensait que je n'aurais pas a faire ça, voila qu'une claque vient claquer malicieusement les douces fesses de la femme hybride. N'empèche, qu'est-ce que c'est jouissif !

Oh mon dieu..... je ne peux plus me retenir...... Il faut que ça SORTE !!! Plus moyen de me retennir pour celui-ci !!!

- UUUUGGGGGHHHHHHHAAAAAAAAAAHHHH !!!!!

Aaaaah putain..... ça ce sont mes verges mastoches qui vomissent un torrent de liquide spermale gluant et aromathisée d'un vert translucide qui innonde brutalement ses intestins et tout l'intérieur de son vagin. Gonflant rapidement son bas ventre qui s'élève à l'oeil nue et faisant déborder des quantités de spermes aux bords de son intimité par le pillonage de mes énormes manches. Poussant parallèlement un long et puissant soupire de ma bouche entrouverte, les yeux clos de ma tête braqué au ciel. Ça... c'est pas de l’éjaculation d'ados prépubère. Aaah ça non.... c'était limite l'ouverture d'un tuyau d'extincteur !
Me vient alors l'idée d'expérimenter une nouvelle façon de faire l'amour qui me titille l'esprit. Et qui m'excite tellement que je m'empresse de faire immédiatement !

Mais tout d'abord, je dois informer ma douce compagne.

- Accroche toi bien ma belle.....je vais expérimenter une nouvelle façon de te faire l'amour, alors détends toi bien et laisse moi faire. Tu ne vas pas regretter..... mais alors la, loin du compte........

Je retirent mes grosses bites des orifices intimes d'Ivy en la soulevant puis en la reposant par terre. Au même moment, j'écarte les bras de mon autre corps utiliser pour baiser Pamela avant de se déformer en se fondant dans ce mur végétal sortant du lotus géant et enfermant Ivy à l'intérieur dans une espèce de cocon végétal faisant au moins dix mètres de haut pour cinq de larges.
Puis en me focalisant j'anime le sperme végétal qui s'étends et recouvrent toutes les surfaces où il va. Il ne se contente pas seulement d’envelopper tous les muscles et organes internes de Pamela, il suinte et recouvre également toute la surface extérieur. Parallèlement, il se transforme en une membrane végétal verte à la fois lisse, doux et très agréable à toucher qui fait office de seconde peau en se collant fermement à sa peau par moulage moléculaire. S'infiltrant dans ses pores épidermique pour être relié à ses terminaisons nerveuses à celles de la membrane vivante en train de l’envelopper de la tête au pieds. Matière que j'incarne simultanément comme si c'était un clone de moi, ne laissant échapper aucun espace non recouvert par ma matière. Seules les cheveux restent exposés. Plus qu'une matière végétal vivante prenant la forme d'un costume intégrale (http://img11.hostingpics.net/pics/817227Pamela.jpg) c'est tout simplement moi, mais en une sorte de "symbiote" en totale symbiose avec son hôte..... et je dois dire que je n'avais jamais ressentie de tel. C'est infiniment mieux que d'être fortement collée contre sa partenaire ! Je me sens carrément comme un poisson dans un aquarium de luxe ! C'est TELLEMENT excitant !!!

Et pendant que je recouvrais Ivy, un liquide rosé jaillie abondamment sous les pieds de ma partenaire et remplie tout l'intérieur. Ma belle rousse ne risque pas de se noyer puisque mon corps se perdent et se complexifient dans ses voies respiratoires, filtrant continuellement l'air dans l'eau rosée pour lui assurer un approvisionnement d'air constant.
La première chose que devrais ressentir mon amour, c'est un sens du toucher amplifier à l'extrême par la densités monstrueuses des terminaisons nerveuses contenue dans chaque centimètres carrés de ma matière symbiotique. Donc, c'est plus qu'une simple conservation de ses sens tactiles que je lui bénéficie, mais ce n'est pas tout ! Je suis allée beaucoup plus loin en diffusant une substance chimique exotique et ultra concentrée dans la totalité de son organisme. Ses propriétés peuvent se résumer en un relâchement absolue de tous ses muscles, couplée à une elastification de ceux-ci ainsi qu'un décuplement exponentielle de son endurance par ses effets anti oxydants contre l'acide lactiques principalement responsable de la fatigue. Ouais, j'avoue m'être intéresser pendant un brève temps dans la biologie afin d'améliorer mes exercices de musculations durant ma période humaine.....
Comme si cela ne suffisait pas, j'en remet une bonne  couche en boostant la résistance musculaire et osseuse d'Ivy à des niveaux plus que surhumain, limite semi-divine, par synthétisation d'une autre substance chimique densifiant les tissus jusqu'à l'échelle céllulaire. Comme ça, je pourrais enfin me lacher complètement sans risquer de lui briser les os.
Pour finir, certains effets combinés de mes subtances sécrété en ma partenaire affecte profondément son cerveau et qui lui offre ce que nulle drogue ne pourrait lui donner : c'est à dire une sensation euphorisante divine.

Au même moment, deux tentacules végétales poussent sur les épaisses parois du cocon pour engloutir les bras de Pamela afin de la maintenir efficacement pendant la prochaine étape qui suit et qui ne tardent par a arriver sous les traits deux protubérances phaliques en dessous-d'elle, plus une autre au dessus. Grosses comme des bites de baleines. Ouais, carrément !! Et comme pour les autres, elles sont également des bosses tout le long de leurs manches.
Sans plus attendre, je lui plantes les deux du dessous dans ces deux orifices qui se dilatent facilement, déformant aisément son bas ventre ainsi que son ventre. Son parler de son bassin. Tandis que l'autre s’engouffre dans la bouche de ma rousse préférée, se perdant dans sa gorge qui elle aussi s'élargie par le diamètre "Enorme & Sec" du manche. Les vas et viens, eux, n'ont pas diminuer en intensité. C'est même tout le contraire, étant donnée que j'ai adapté le corps d'Ivy au sexe surhumain de l'extrême.

Nous voila déjà au dernier niveau de notre partie.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le samedi 08 août 2015, 11:36:57
Ils baisaient comme des hyènes en furie, avec, toujours, cette règle qui caractérisait la puissance de Morgan : la seule limite à son pouvoir était son imagination. Et cette règle allait encore se confirmer dans les minutes qui suivraient. Morgan continuait à la prendre contre lui, et l’homme approchait du point de rupture... Un point que Pamela, en toute honnêteté, avait déjà franchi il y a longtemps. Cet homme n’était pas qu’un simple homme, c’était comme si un grizzly était en train de la prendre. Son torse s’écrabouillait contre elle, ses queues la pilonnaient, et elle avait l’impression que son corps allait se rompre à chaque moment. Difficile de dire, à ce stade, si ce qu’ils faisaient était du plaisir sexuel ou de la torture. Comment évaluer la différence ? Ivy souffrait autant qu’elle prenait son pied, et les deux sensations étaient désormais jointes en une sensation unique et totalitaire. Comment qualifier une sensation qui cumulait plaisir et souffrance, tout en les transcendant ? C’était comme un orgasme perpétuel... Et, quand Morgan éjacula en elle, répandant dans son corps son sperme verdâtre, Ivy se sentit à nouveau partir. Il s’abandonna généreusement en elle, et, s’il avait ralenti le rythme, elle, elle n’en avait rien ressenti. Pamela était limitée par sens d’humains, et c’était comme regarder une vidéo. Traditionnellement, une vidéo tourne à 30 images par secondes. Si vous passiez à 40 images par seconde, l’œil humain ne faisait pas la différence. Et bien, pour reprendre cet exemple, Pamela était un peu dans cette situation durant tous leurs ébats. Morgan avait beau réduire la cadence, elle ne le sentait plus. Tout ce qu’elle sentait, c’était le sexe, comme une sorte de pulsion l’englobant totalement.

En revanche, elle sentit bien Morgan jouir en elle, et le fait d’être le réceptacle du sperme de cet être (on ne pouvait guère le considérer comme un simple homme, maintenant) provoqua en elle de multiples frissons de plaisir et des bouffées de fierté. Elle sentit son ventre grossir et enfler, comme si elle était enceinte, et Morgan cessa ensuite de remuer. Il conserva en elle ses queues, mais elles réduisirent en taille, permettant ainsi à Pamela de retrouver quelques sensations... Blottie contre l’homme, elle reprenait son souffle, sperme et cyprine glissant le long de ses jambes. Morgan était toutefois loin d’en avoir fini, et ça, Pamela s’en doutait. Vouloir l’épuiser était vain, car il était ici comme un Dieu omnipotent. Elle avait peut-être (et ce « peut-être » était à prendre avec toutes les pincettes de rigueur) fatigué le corps devant elle, mais ce corps n’était qu’une représentation de l’Avatar. Morgan Clayton était partout autour d’elle, il était même maintenant en elle. Et ce constat sembla s’imposer autant à elle qu’à lui, car il décida de changer, de laisser parler son imagination, et d’expérimenter des choses sur elle.

« Oui... Vas-y, Morgan, hummm... Fais ce que tu veux de moi, mon amour... »

Pamela ignorait s’il avait besoin de sa permission ou non... Pour elle, elle avait déjà été suffisamment claire sur le fait qu’elle était son esclave ici. Une esclave consentante, qui accepterait avec plaisir d’être l’objet des tests de Morgan. Elle avait en lui une confiance inébranlable, parce qu’il représentait tout ce pour quoi elle se battait depuis le jour où une expérience de chimie avait fait d’elle une nouvelle femme. Il la repoussa alors, et elle se retrouva au milieu d’une espèce de curieux cocon végétal. Ce qui suivit fut ensuite assez difficile à expliquer et à comprendre pour elle, a fortiori après avoir été tringlée comme une bête pendant des heures (car elle avait bien le sentiment de coucher avec Morgan depuis des heures).

Le sperme de Morgan était une partie inhérente de l’Avatar, comprenant son ADN. Si des chercheurs avaient voulu analyser son sperme, ils auraient sans doute fait de drôles de têtes. Ce n’était pas un simple sperme, tout comme la mouille d’Ivy n’était pas une simple cyprine. Elle sentit ces kilos de sperme que l’homme avait largué se déplacer en et hors de son corps. Assise sur le sol, ayant du mal à se relever (il fallait bien avoir en tête que son ventre était disproportionné, presque sur le point de craquer), elle frissonna en sentant le sperme se déplacer. Il recouvrit le cocon, puis s’aplatit ensuite sur elle. L’image était autant dégoûtante qu’attirante, et, tandis que Pamela sentait le sperme la recouvrir, elle sentit aussi sa conscience s’élever... Morgan était en train de fusionner avec elle, elle le comprit instinctivement, mais ceci eut aussi pour effet qu’elle se rappelait... Ou, plutôt, qu’elle retrouvait l’ivresse qu’elle avait eue quand elle s’était rendue en Amazonie, et que le Parlement des Arbres l’avait trouvée. Morgan était en train de l’oindre, la recouvrant de son sperme, et elle commençait à sentir son lien avec la Nature s’amplifier. De base, Pamela était liée à la Nature, pouvant la plier à sa volonté... Mais là, c’était autre chose. Là, elle ne cherchait pas à la plier, mais... Elle se mélangeait avec elle.

*C’est si beau...*

Elle se voyait comme si elle était à l’extérieur de son corps... Tout en étant à l’intérieur. Elle voyait le sperme se mélanger à son corps, inondant ses yeux, ne laissant que ses cheveux, sa longue chevelure rousse qui fascinait les hommes. Il était très difficile d’expliquer avec des mots ce qu’elle ressentait, car les mots étaient faits par les hommes, pour décrire des sensations humaines... Or, ce qui se passait ici dépassait ce qu’un simple être humain pouvait ressentir. Morgan était en train de l’améliorer, ne se contentant pas de simples modifications physiques. En elle, son sperme s’enroulait autour de ses os, se diluait dans ses muscles et ses organes, les durcissant.

Pamela vit et sentit sa bouche se déformer légèrement, des dents pointues se formant, et ce fut tout comme son corps qui évolua... Comme si un symbiote végétal venait de la recouvrir. Son corps était à la fois le sien, et à la fois quelque chose d’autre. Elle observa sa main, voyant sans voir, car elle n’avait plus vraiment de yeux, maintenant... Tout en étant capable de voir. Elle ne voyait plus avec ses yeux, mais avec des milliers d’yeux braqués partout.

Trois énormes tentacules phalliques jaillirent ensuite. Pamela poussa un hurlement de plaisir et de douleur quand les deux premiers rentrèrent en elle...

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Puis le cri mourut dans sa gorge quand un troisième s’enfonça dans sa bouche, venant se perdre dans sa gorge. Elle se retrouva suspendue en l’air, prise par trois membres disproportionnés. Une douleur fulgurante la traversa, et son soupir de plaisir sortit de son corps, se répercutant dans les environs, heurtant chaque feuillage et chaque brindille d’Eriendor. Une sorte d’extase terrifiante.

Mais Pamela ne comptait pas simplement en rester là. Morgan l’avait relié, et elle comptait bien agir en conséquence. Hors du cocon, l’Avatar était toujours là, et dut sentir des mouvements, comme des perturbations. Pamela était reliée à la forêt, que ce soit par les tentacules la bourrant violemment, ou par ce cocon, dont les racines se plantaient dans le sol. C’est ainsi qu’un clone d’Ivy apparut, poussant dans l’herbe. Une autre Poison Ivy, verte aussi, nue, qui se dressa hors du cocon, au milieu de la forêt.

« Je peux en faire autant que tu le souhaites... », glissa le clone.

Et, si on regardait bien, on pourrait voir que le clone était en train de mouiller sur place.

Après tout, son hôte d’origine était en pleine extase.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le dimanche 06 septembre 2015, 22:09:30
Depuis que j’ai transcendé les limites corporelles de Pamela et ceux jusqu’à ce que notre copulation ne cessent, je peux enfin me défouler pleinement sur elle ! A cœur joie ! Avec une toute nouvelle façon de faire l’amour. Et j’avoue que je ne regrette pas ! Ô ça nan ! Je jubile à gorge déployé de sentir mes grosses queues bourriner férocement ma partenaire. Et caresser toutes les parois chaudes et humides de tous ses pores. Mais c’est encore mieux quand, en plus, je ne fais plus qu’un avec Ivy ! Je peux voir toutes les organes de son corps ! Aussi bien de manière normal qu’a l’échelle cellulaire.
Néanmoins, c’est dans les zones sensibles de son intimité que j’excite frénétiquement par des léchouilles de toutes les parois par des myriades de langues végétales, tandis que l’une de mes gros phallus pilonne son vagin et le dilate à un diamètre hallucinant ! Moi-même qui commence à m’habituer des surprises qui ne manque pas sue terra, j’ai été étonné ! Non sérieux..... son orifice vaginale est suffisamment large pour y introduire sans problème un lampadaire ! Une femme de constitution normal aurait eu son intimité plus que déchiré et du sang aurait abondamment coulé, en plus d’en être morte. Est-ce que Pamela en souffre ? C’est même tout le contraire ! Elle aussi jubile et est consumé par une extase surpuissante ! On baise outrageusement, comme des bêtes en chaleurs. Je dirais même que j’ai franchi le seuil du non retour en m’aventurant dans la découverte de ce que je pouvais faire en tant qu’Avatar de la Sève. Je n’sais même pas si je vais m’arrêter un jour... tant je suis entièrement consumé par cette inondation de pulsions sexuels mêlée à ces vagues scélérates de sensations charnels s’enchaîner et me bombarder violemment ! Il n’y a pas à dire, c’est infiniment plus addictive que les drogues les plus dures du monde ! A ce stade, ce n’est même plus une addiction que je subis ! Ca va beaucoup plus loin que ce que je l’aurais crue.

Pendant que Pamela se tient à l’intérieur du cocon végétal, je vais rendre son séjour encore plus agréable en inondant tout l’intérieur d’un liquide rosée jaillir sur toutes les parois, sans interrompre le rythme fougueux de mes va et viens. Qu’est-ce donc que ce liquide ? Rien de bien extraordinaire. Juste de l’eau issue de la rivière où flotte le nénuphar géant. Absorber et traitée par le cocon pour en faire une eau parfumée d’une odeur si fine et tellement délicates qui rappelle la fraise.
Voilà maintenant que Pamela flotte joyeusement à l’intérieur du cocon. Masser par des geysers de bulles générer par les orifices sur les parois du cocon, s’ouvrant et se refermant successivement. En fait, elles simulent mes expirations. Du moins, ce que j’aurais fait si j’étais contraint à devoir respirer. Heureusement pour ma belle partenaire, elle ne risque pas de se noyer. Mon corps symbiotique filtre le liquide de la même manière que les branchies des poissons. Donc, impossible qu’elle puisse se noyer.
Mais alors que je continue de la baiser et me jouir en elle, je sens quelque chose poussé à l’extérieur du cocon. Et quand je tente de voir de l’extérieur en poussant un œil sur la partie extérieur du cocon, c’est pour y voir un clone de Pamela venant tout juste de poussé dans l’herbe. Un peu comme moi quand je construis une enveloppe corporelle pour m’incarner. J’écarquille subitement mon œil. Apparemment, en « améliorant » son corps, j’ai également renforcé ses pouvoirs pythokinétique et peut être même sa structure génétique temporairement pour tisser un lien avec la Sève. J’avoue que ce n’était pas prévu au programme..... mais elle semble s’en foutre royalement. C’est une bonne chose ! 

Faire autant de clones que je souhaite ? Ohoooh.... voilà une idée qui me plait énormément ! Tout souriant devant cette révélation, je fais pousser un corps de la paroi extérieur du cocon, tout en continuant de baisé passionnément la vraie Pamela. Puis je m’approche du clone dont je remarque l’abondante fuite de cyprine éjaculé de sa moule, suintant le long de ses jambes. Mon torse se colle contre sa poitrine, alors qu’un index habile palpe délicatement les lèvres gonflées de son vagin et, lentement, s’y glisse au fond. L’autre main se glisse sous son menton qu’il fait monter, afin de relever la tête d’Ivy vers moi.

-   Pas besoin d’un harem de clones. Cette unique clone suffira largement.

Et hop ! Sans attendre une seconde de plus, mes mains s’agrippent à ses manches pour d’abord la soulever, puis la retourner afin de mettre son intimité au même niveau que ma bouche. Pour me mettre aussitôt « dévorer » sa chatte. Léchant et me délectant allégrement de sa cyprine, tandis qu’elle peut pomper l’énorme dard à l’entrejambe.

Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le mardi 08 septembre 2015, 02:29:08
Ce que Pamela avait pu remarquer quand elle avait couché avec des Alraunes, c’est que le sexe floral se pratiquait sans limites, et était donc dangereux. Quand on couchait avec la Nature, on se heurtait à l’absence de retenues. Les animaux ou les plantes n’avaient pas en eux cette retenue humaine existant depuis des milliers d’années, et qui, en fonction de la réaction de votre partenaire, pouvaient amener à vous calmer. Non, on se contentait de vous faire l’amour jusqu’à satiété, et c’était à vous de suivre, car il n’y aurait pas de temps mort... Et c’était exactement le cas avec Morgan. Pamela l’avait attisé, elle avait provoqué son désir, son envie de lui faire l’amour en s’affranchissant des limites de son ancien corps humain, de ses anciens schémas, afin qu’il adapte ses pulsions à sa nature d’Avatar de la Sève. Et, le moins qu’on puisse en dire, c’est qu’il s’en sortait bien. Il avait usé de son pouvoir et de la nature d’hybride de Pamela pour la transformer, et, dans sa nouvelle apparence, celle-ci ne ressentait plus vraiment les choses comme un être humain normal. Oh, les coups de reins, les queues qui s’enfonçaient en elle, ça, elle les ressentait toujours, et même avec davantage d’intensité, mais elle sentait aussi... Autre chose. Ivy percevait toute l’harmonie de cette forêt, une forêt ancestrale, remuant à l’unisson avec Morgan, qui en était le cœur vivant.

Emprisonnée dans le cocon, Pamela sentait donc tout cela, et hurlait, hurlait... Quand sa bouche n’était pas remplie par un tentacule. Ils grouillaient autour d’elle, immobilisant ses jambes et ses poignets, tandis que, entre ses doigts, elle sentait des phallus verts se nicher, l’extension de longs tentacules gluants, et elle les masturbait frénétiquement, son corps n’étant plus qu’une épaisse poupée de chiffon qu’on tortillait dans tous les sens.

« Hmmmmmmmmmmm... Hmmmmmmmmmmmmmmm !! »

Elle sentit ensuite le cocon se remplir d’un liquide rosé qui la recouvrit, dégageant de délicieuses odeurs, et ce liquide se mélangea rapidement avec ses multiples orgasmes. Sans la transformation, Ivy aurait probablement sombré dans le coma, tant les tentacules de Morgan s’enfonçaient profondément en elle, mais, là, avec sa nouvelle situation, elle arrivait à tenir le choc. Son corps se courbait presque en deux tant Morgan remuait voracement en elle. C’était clair... Elle était en train d’épancher la frustration sexuelle d’un Avatar de la Sève. C’était comme si l’Olympe entière venait voir une humaine pour qu’elle soulage les Dieux grecs de ne pas avoir couché pendant des siècles et des siècles. Morgan se lâchait, et faisait jouir Ivy à répétition, tandis que les tentacules jouissaient en elle, ou sur elle. Une fois encore, tout le corps d’Ivy était mis à contribution, ses seins étant tiraillés par des tentacules qui pompaient ses tétons, faisant jaillir une sorte de lait végétal qu’Ivy se mit à fabriquer elle-même. Sous cette forme, elle n’était pas dénuée de pouvoirs, et ce essentiellement parce que, depuis des années, elle apprenait elle-même à utiliser ses pouvoirs. Elle était juste moins forte que Morgan dans ses possibilités et son contrôle intuitif sur la flore, mais Ivy connaissait ce pouvoir, ce qui faisait qu’elle le contrôlait.

Son plaisir s’exprimait sur Taharqa de façon bizarre. Chacun de ses orgasmes faisait pousser de magnifiques fleurs aux alentours, comme une Gaïa dont le ruissellement de cyprine sur les racines d’arbres morts les réveillerait à la vie... Et, pendant que la femme était prise de partout, et que son ventre commençait à enfler, dehors, l’autre Ivy, ayant pris une apparence plus classique se retrouva prise par un autre clone de Morgan. En soi, ce n’était pas la première fois que Pamela arrivait à créer un clone d’elle-même, mais, ici, la facilité avec laquelle elle l’avait fait était assez impressionnante.

Morgan souleva donc ce clone, et lécha sa fleur, tandis qu’elle-même se mit à pomper son dard, venant poser ses mains sur les hanches de l’homme, remuant sa tête d’avant en arrière dans un premier temps. Ensuite, si elle continuait à sucer cette queue disproportionnée, sa main se déplaça pour masser et soupeser ses testicules. Le corps extrêmement musclé de Morgan soulevait ce clone sans problème, et, à l’intérieur du cocon, par-dessus les coups qui pilonnaient sa fleur, Pamela ressentit également les coups de langues de l’homme, et continuait à se laisser aller. Les racines du cocon absorbaient sa mouille, la rediffusant ensuite dans le reste de la forêt, ce qui permettait justement de faire de nouvelles fleurs.

Ainsi, le sexe ne devenait plus que la satisfaction d’un plaisir égoïste, mais aussi une osmose avec la forêt... Et Pamela en savourait délicieusement chaque moment.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Morgan Clayton le vendredi 11 septembre 2015, 21:17:34
Plus moyen pour moi de m’arrêter ! Je laisse pratiquement libre cours à ma dépravation sexuelle, savourant chaque goutte exquise de luxure trop précieuse pour être gâché. Je n’me retiens même plus de faire des gestes que je n’aurais jamais fait en temps normal. Comme foutre de belles claques aux fesses D’Ivy entre deux malaxages de ses grosses pommes. A vrai dire, je n’en n’ai même plus honte, si bien que je pourrais continuer aussi longtemps que j’en aurais envie. Voilà une excellente raison de plus d’adorer plus que tous mon statut d’Avatar de la Sève. Mais également de passer le meilleur moment de ma vie. Le genre où je ne risquerais pas de revivre pareil expérience. Sauf peut-être au Sein de la Sève, le jour où je serais remplacé par un nouveau candidat pour X ou Y raison. J’ai parfaitement conscience que ce moment fatidique arrivera tôt ou tard et qu’il serait aussi vain que stupide que je résiste à la décision prise par le Parlement des Arbres. Je ne suis rien de plus que leurs instruments. Mais un instrument fier d’être utile pour la Sève. Après tout, qui je suis pour les contester, eux qui ont vécue bien plus longtemps que moi de plusieurs siècles, voir de milliers d’années ?
C’est pourquoi je déchaine toute mes passions dans cette relation charnelle et étroite avec cette beauté plantureuse dont je suis raide dingue d’elle. Tous les deux nous jouissons comme nous n’avons jamais jouie jusqu’ici. Pour moi c’est une évidence, mais pour ma partenaire, j’en sais trop rien. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que je suis persuadé qu’aucun de ses ex-partenaire lui ont fait vivre pareil expérience. Aucun ne devait ressembler à une entité capable d’incarner plusieurs corps modulable à souhait et s’en servir pour réaliser l’impossible.

Toujours avec cette expression d’épanouissement  et de béatitude absolue sur mon visage : tête penché vers le ciel, yeux clos et bouche entrouverte où s’échappe des halètements suaves et sensueux bruyant à répétition. Et c’est dans un long et et vigoureux gémissement sensuel que je décharge des litres impressionnant dans la bouche de Pamela par une énième éjaculation de mon énorme mandrin. Pas seulement venant de mon clone, mais incluant aussi celle des trois autres verges dans le cocon végétal me servant de « deuxième enveloppe corporelle » où un énorme geyser de bulles énormes enveloppe le corps original de l’Empoissoneuse. Remplissant davantage son intimité de semences. Les coups de queues sont toutes aussi violentes que mon clone.

Je ne veux pas que cela s’arrête ! Il est beaucoup trop tôt pour arrêter maintenant.....
Je veux continuer de pétrir son cul délicieux... le palper encore et encore....
Sentir toujours son intérieur chaud et humide tellement confortable.
Aller toujours plus loin..... jusqu’à ce que j’en ai marre......


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une semaine plus tard..........

Whouaouu..... mon Dieu qu’est-ce que c’était bon !! Je ne sais plus depuis combien de temps s’est écoulé, mais je n’ai plus compté le nombre de vois que j’ai assisté a toutes ses successions de nuits et de jours se déroulait pendant que je copulais joyeusement avec Pamela. Nous avons baisé sans relâche pendant des nuits et des jours entiers, sans que la moindre once de fatigue ait diminué notre rythme ne serait-ce qu’un brève instant ! Je ne me suis pas seulement contenté de lui faire l’amour avec les mêmes gestes. Ô que non ! Je lui aie fait gouter les joies de toutes les positions que je connaissais. Allant de l’hélicoptère Moldave à l’Andromaque en passant par la reine fière, la danse du missionnaire, la déesse et bien d’autres postures qui serait trop longues à énumérer sans risquer d’y passé toute la journée.
Cela ne voulait pas dire que je mettais de côté mes devoirs d’Avatar pendant le passage à l’acte. A maintes reprises, j’ai dû intervenir dans certaines régions de Terra où la végétation subissait une pollution agressif. C’était généralement vite réglé ! Je me manifestais uniquement par des hectares de végétations vivantes s’attaquants aux responsables, les faisant fuir. Ce fut quand même assez dur d’agir à plusieurs endroits simultanément tout en continuant à me farcir la fleur d’Ivy. En fait, j’intervenais d’un endroit à un autre, au lieu de plusieurs simultanément. Je faisais en sorte que mon intervention soit courte, mais violente. Juste assez pour faire fuir les ennemies de la Nature pour ensuite penser a rien d’autre qu’à mon instant intime.

Je me tiens allonger à plat dos sur le lotus géant qui nous sert de plateforme. Tandis que Pamela se tiens sur mon torse robuste. Le symbiote végétal qui la recouvrait et auquel je m’étais incarner n’est plus. Elle se tient de nouveau comme elle était lors de notre rencontre : nue. L’une de mes mais caresse délicatement ses fesses, alors que l’autre glisse sur son dos de haut en bas.
Si je me fie à la position du soleil qui commence à se lever sur l’horizon, il doit être dans les huit heures du matin. A peu prêt. Cela ne fait qu’à peine cinq minutes que nous avons arrêté de copuler. Du moins, c’est moi qui aie arrêté, jugeant que c’était assez pour aujourd’hui.

Je me penche en avant vers Ivy avec le sourire de l’amant satisfait de partie de jeu de jambe avec son épouse.

-   Alors ? Comment t’as trouvé notre sauterie, mon trésor ? Ça t’a plu, hein ? Avoue qu’aucun de tes anciens partenaires ne t’as fait autant d’effet avant moi ?

Je détourne mon regard pour fixer le vide sur le côté.....

-   Je vais devoir te laisser. J’ai quelque chose d’important à faire ailleurs. Mais avant que je te laisse, j’ai quelque chose à t’offrir qui devraient te plaire.

Je tends la paume de ma main droite près d’Ivy pour aussitôt fait pousser une plante ressemblant à une version miniature d’un arbre.

-   Ce petit arbre est spécialement conçu pour que je puisse entendre ton appel si tu souhaites que je vienne te rendre visite. Il suffit juste que tu m’appelle par l’intermédiaire de lui, tout en apposant tes mains dessus et je pourrais écouter ton message.

Une fois qu’elle l’ait pris, je lui adresse un dernier baiser langoureux.

Avant que mon corps ne se désagrège a vitesse grands V. ne laissant que des amas de plantes s’éparpillant dans les airs.
Titre: Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]
Posté par: Poison Ivy le samedi 12 septembre 2015, 10:27:34
Ils firent l’amour pendant une période incalculable, et, à aucun moment, Ivy ne ressentit la fatigue... Tout en baisant, Morgan la nourrissait, enduisant son corps à l’aide de seringues, permettant de lui donner des nutriments, ou de quoi empêcher son métabolisme de dormir, tâche simplifiée par le fait que Pamela était partiellement végétale, et que son corps était sensible à la photosynthèse. Ils baisèrent dans les tréfonds de la forêt, vaporisant suffisamment de sperme et de mouille pour que les fleurs poussent en abondance, et que les champs agricoles se fertilisent joyeusement. Le blé poussa plus vite, l’herbe vint davantage en abondance, permettant de nourrir chevaux, poules, et porcs. Le Green était au cœur de ce vaste écosystème qu’on appelait le cycle naturel. Là où le Red tournait autour de la prédation, le Green, lui, avait réellement un rôle centralisateur, nourrissant le Red et toute forme de vie. Si proche de Morgan, elle put le sentir communier avec la nature, voyageant avec lui dans le monde du Green, cette zone primaire (http://img15.hostingpics.net/pics/229055SwampThing2011019006.jpg) qu’elle avait déjà eu l’occasion de voir, une sorte de zone située en-dehors de la réalité telle qu’on la concevait habituellement, à travers les cinq sens. Le Green formait une sorte de sens à part, le sens végétal, où on pouvait tout ressentir. Pendant ces quelques jours, Pamela eut l’impression d’être une Déesse, sa connexion étant renforcée par le symbiote qu’elle portait, et par son union avec le Gardien de la Sève. Ils firent donc l’amour, leurs hurlements se perdant le long de la forêt.

Le temps s’écoula comme dans un siphon, et ce fut au bout d’une bonne semaine qu’ils finirent par s’arrêter, dans une fleur qui flottait au milieu de la forêt, et dont les pétales s’ouvrirent le matin. La fleur avait poussé au-delà des arbres, et la forêt d’Eriendor, belle et magnifique, s’étalait à leurs pieds. Leur séance de baise avait impacté sur l’écosystème, car, dans le monde du Green, tout était lié, formant une étroite et délicate harmonie. C’était la théorie de l’effet-papillon : si on faisait pousser dans un endroit une simple pousse d’herbe, cette pousse pouvait évoluer, amener des insectes, insectes qui fuiraient un autre écosystème, empêchant ainsi de nourrir des herbivores, empêchant de nourrir les prédateurs, puis les humains. Ainsi fonctionnait le Green, comme un curieux ensemble, une délicate alchimie, la balance naturelle. Un monde dont le Gardien de la Sève avait la charge. Sa tâche n’était pas de faire triompher le Green sur le Red ou sur les êtres humains, mais de veiller à l’harmonie, ce qui comprenait aussi bien les grandes et vastes forêts que des choses comme les algues.

Et là, le soleil était en train de se lever, les dardant de leurs rayons. Ils avaient arrêté, et c’était une cascade étoilée qui tombait. Ils avaient couché à l’intérieur, dans la plante refermée, dans un mélange assez incompréhensible de sperme et de mouille, mélangée à un liquide jaillissant de la plante, et qui leur avait permis de respirer. La plante avait fini par s’ouvrir, et tout ce liquide tombait en cascade sur le sol, faisant jaillir des fleurs.

« Une baise mémorable, oui... »

Elle lui sourit, heureuse et épanouie, et l’embrassa. Ils devaient s’arrêter, probablement parce que Morgan allait maintenant devoir rétablir l’harmonie d’Eriendor.

*Quoi de plus normal ? C’est le rôle d’une femme d’apporter un peu de désordre dans un système si bien ordonné...*

Pamela plaisantait, bien sûr. Elle était une scientifique, elle, mais elle était bien placée pour savoir que les êtres humains pouvaient parfois tout dérégler avec une touche de fantaisie... Harley Quin était là pour le lui rappeler. Néanmoins, Morgan avait un cadeau à lui adresser, et elle sourit en voyant ce petit arbre, qui permettrait de le contacter quand elle avait besoin d’aide...

« Ou quand j’aurais envie de me faire baiser par toi, Morgan... Ne sois pas trop occupé, ça risque d’arriver vite. »

Ils s’embrassèrent une ultime fois, Pamela devant retenir l’impulsion de coucher à nouveau avec lui... Puis elle sentit le corps de l’Avatar disparaître, le contact de ses lèvres étant la dernière chose restante... Suivie d’une brise d’air. Ensuite, Pamela resta toute seule sur sa fleur, perchée au-dessus de la cime des arbres, le vent faisant remuer ses cheveux dans tous les sens.

Néanmoins, elle avait hérité d’un autre cadeau de Morgan... En souriant, elle observa sa main. L’arbre s’y était enraciné, et elle le fit disparaître dans sa paume, l’arbre s’entortillant alors autour de ses jambes, réapparaissant sous la forme de racines. Elle le planterait  chez elle... En l’état, elle se concentra un peu, et vit le symbiote végétal revenir, tournoyant autour d’elle, avant qu’elle ne le fasse disparaître à nouveau.

*Nous nous reverrons, Morgan...*

C’était une certitude pour elle.

Elle n’allait pas passer à côté d’un tel amant !



Épilogue

« Nous... Nous avons dû arrêter le chantier, Monsieur. »

Jorgen tremblait sur place. L’homme âgé avait été embauché pour réaliser un travail d’importance : déboiser la forêt d’Eriendor de plusieurs hectares, afin d’y permettre l’installation de sites pour le Baron. Malheureusement, comme il l’expliquait au Baron dans son manoir de Nexus, l’opération avait échoué.

Le bureau du Baron était plongé dans une relative pénombre, éclairé par quelques bougies brûlant dans les coins, rendant difficile de voir ce qu’il y avait. Le mobilier se composait de plusieurs bibliothèques, et il y avait, dans un coin, une cheminée éteinte. Jorgen était venu aussi vite que possible, à cheval, mais rejoindre cette partie-ci de Nexus depuis Eriendor avait bien pris plusieurs jours. Nexus était une ville immense, et il fallait bien une bonne journée pour la traverser de part en part. Jorgen était arrivé vers dix heures du matin en ville, et avait ensuite rejoint le manoir du Baron, le long de l’une des falaises de la ville, dans la soirée. Les portes s’étaient ouvertes sur son passage, et les pages s’étaient contentés de lui dire qu’il était attendu à l’étage, dans le bureau du Baron.

Maintenant, il tentait de se justifier, devant la sombre silhouette du Bureau, assis derrière son bureau. Une seule bougie éclairait son corps, son visage dissimulé dans la pénombre, ses mains cachées derrière des gants en cuir. Déglutissant devant son silence, Jorgen reprit :

« Ce... La forêt est vraiment protégée ! Les vieilles légendes étaient réelles, nous n’avons rien pu faire. Il y avait ce... Cette chose verte qui jaillissait des arbres, et... D’autres hommes m’ont parlé d’une nymphe verte, aussi belle que terrible. Nous... Nous sommes prêts à vous dédommager pour... »

Le Baron se releva alors, et se mit à marcher. Jorgen dut froncer les sourcils pour essayer de voir où il était passé.

« Je sais... Les vieux Gardiens ont donc choisi leur nouvelle pousse... Mais le fait qu’il vous ait épargné... Voilà qui, en réalité, me surprend. Il est encore jeune, inexpérimenté. »

Un rire étrange et glauque traversa alors le corps du Baron, tandis que sa voix était à vous glacer le sang. Jorgen n’avait qu’une envie : filer d’ici le plus vite possible. Instinctivement, il marchait en arrière, se rapprochant de la porte.

« Nous... Le syndicat est parfaitement clair là-dessus, vous serez remboursés pour...
 -  Ooooh, mais tu n'as pas à t’en faire... L’argent n’a jamais été un problème pour moi. Pourquoi prendre cette mine si triste, mon ami ? C’est au contraire une excellente nouvelle... J’attends depuis si longtemps... Pouvoir offrir à ma fille, Abigail, un monde qui soit enfin digne de moi, de nous... »

Une voix sinistre, hachée, comme si elle jaillissait d’outre-tombe. La main de Jorgen tâtonnait dans le vide, à la recherche de la poignée de la porte... Quand le Baron s’approcha de lui, et posa sa paume de la main sur sa nuque. Quelque chose le mordit alors, et les yeux de Jorgen s’écarquillèrent, tandis que son sang se mit à noircir, et sa peau à se flétrir.

« Ça risque d’être un peu douloureux... Mais je n’ai pas encore totalement perdu la main. »

Alors, avant de mourir, et de renaître sous une nouvelle forme, Jorgen eut une ultime vision d’horreur, une vision qui, s’il n’était pas mort dans la seconde suivante, aurait probablement hanté jusqu’à la fin de ses jours ses nuits, son sang dégoulinant de la main de la chose se trouvant devant lui :

(http://img110.xooimage.com/files/2/9/d/rot-4cb326f.jpg)

FIN (?)