Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Ludya le dimanche 15 février 2015, 21:49:02

Titre: Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [RP Abandonné]
Posté par: Ludya le dimanche 15 février 2015, 21:49:02
Nous sommes dans le fin fond d'un dédales de ruelles bien sombres. Très loin de l'animation et des jolies lueurs de la ville... Ici, l'éclairage public ne fonctionne plus où presque plus depuis longtemps, les bulbes d'anciens lampadaires ont été éclatés depuis des lustres. Peu importe car le courant qui les alimentaient est subtilisé, détourné sur les lignes à haute tensions. Nous sommes dans un endroit où la police ne fait certainement plus la loi. Elle ne pénètre pas aussi profondément dans ces lieux de non droit où seuls les plus forts où les plus rusés se font respecter.

Et pourtant c'est là... Où plutôt, c'était là. Si... Si si ! Avancez encore dans cette ruelle étroite et sombre... Prenez à droite, puis à gauche dans une ruelle un peu plus large et passez la vieille ford mustang croutée de rouille, encore quelques pas après quelques palissades en bois couvertes de lierres et vous apercevrez de loin le seul et unique lampadaire parfaitement fonctionnel au bout de ce qui devrait être un cul de sac... Et, si vous faites encore quelques pas...

Vous l'apercevrez.

C'est là, oui, au milieu d'un fatras de composants électroniques et mécaniques répandus au sol fonctionnant encore, encerclée d'un tapis de jouets qui sautillent à gauche et à droite, ici et là raccordés par des fils de cuivre qui ne sont parfois même pas isolés, perdue au centre de cette espèce de salle de jeu trône une cabine téléphonique que l'on devine avoir été volontairement couchée à terre. On se croirait presque dans un magasin de jouet ! Un train électrique ferait même sans cesse tout le tour de cette cabine. Lorsque le petit train passe sur certaines rails, le poids du petit train compresse des petits ressorts et certaines pièces se rencontrent pour faire contact, ça provoque des petits sons provenant d'un synthétiseur et ça formerait même pratiquement de la musique !

Mais faites bien ATTENTION ! Vous auriez tort d'aller lui dire qu'il s'agit d'une simple cabine ! Ah ça nion alors ! C'est LA Cabine d'exploration spatiale KR-6B Hornet Version 0.82 b ! Avec des tas d'ajouts étranges tout autour. Que ces ajoutes soient mécaniques oe électroniques.

Et c'est pas tout parce que dans la cabine y a un siège électrique réglable, des commandes sur le "toit" interne qui permettent de laisser se déployer une paire d'ailes en croix, qui ressemblent étrangement à celles de l'affiche placardée sur une des vitres latérales à l' intérieur. On y reconnaîtra un x-wing, ben oui Ludya se référence à ce qu'il peut et la seule documentation qu'il ait, c'est la technologie humaine. Puis il à regardé quelques films de science fiction en trouvant un vieux poste de Télé, un ancien lecteur VHS et des tas de cassettes dans une benne à ordure. Beaucoup de bandes étaient fort démagnétisées mais ça l'empêchait pas de regarder quelques films même si l'image sautait tout le temps.

Le plus drôle reste encore le train d’atterrissage qui surélève légèrement la cabine lorsqu'il déploie les ailes. Puis tout autour de la cabine y a encore plein de pièces, des moteurs de mobylette, de tondeuse, des moteurs électriques de toute taille qu'il à volé où été prendre à la casse et ramené jusqu'ici. Passant en revue toutes les technologies qui ont été fabriquées par les humains. D'abord y a eu ce qu on appelle des carburateurs pour les moteurs à essence, puis des tentatives d'injection comme sur les moteurs diesel de tracteurs ou de camions, injection monopoint avec hybride de carburateur pour l'air, puis multipoint et ensuite les z'humains sont passés à l'injection électronique... Il analysait tout, de la distribution aux pistons où encore aux pipes d'admission et d'échappement, des rasoirs électriques raccordés incessamment au courant et qui vibrent dans leur coin, et on ne sait pas trop pourquoi un dentier électrique lui aussi sautille en claquant des dents dans un coin.

Mais y a tout de même une certaine organisation dans ce foutoir ! D'un coté tout ce qui est moteur mécanique à 2 temps et a 4 temps, même qu'il est parvenu à faire la différence entre le diésel et l'essence à force, d'un autre tout ce qui est moteurs électriques de la plus petite à la plus grosse taille et un coin bien plus propre et organisé où il à disposé des transistors, des émetteurs, récepteurs, tels que des radios, des talkies walkie et une cibie ! Même des antennes satellites arrachées aux murs et des téléphones de toute sorte, filaires comme mobiles et une grande partie ont été démantibulé, déconstruit comme s'il cherchait à en comprendre le fonctionnement ! Et c'est bien ce qu'il essaye de faire.

Il essaye d'apprendre tout seul en trouvant de temps en temps les livres techniques des appareils qu'il subtilise et par chance il à l'esprit très éveillé, mais comme pour tout c'est fait de tests et de beaucoup d'erreurs plus que de réussites, et en général c'est si loin et si perdu ici dans ce coin de rue paumé qu'on lui fiche la paix. Oh y a bien eu deux ou trois grands humains malpolis qui sont venu le déranger mais ça s'est très vite réglé quand il à utilisé ses mains pour créer une ombre inquiétante sur le mur et utilisé des hauts parleurs et un enregistreur avec lequel il a modulé le grognement d'une bête infernale avec le synthé pour ficher la trouille à ces abrutis !

Héhé ! Ca oui il était pas peu fier de son petit coin de chez lui la, un peu comme ces enfants qui se construisent des modules dans le fond du jardin avec des tables des chaises des parois où bout de trucs trouvés ici et là et s'amusent à tout assembler pour se fabriquer une sorte de cabane, ben c'est un peu ce qu'il avait fait lui aussi, un petit bout de paradis fait de rêves et d'espoirs.

Mais tous ces efforts partaient évidemment du désir de rentrer un jour chez lui. C'est sans aucun doute pourquoi il avait rassemblé tout un tas de matériel de communication, Ludya avait encore beaucoup d'espoirs et, bon... Faut bien le dire... De naïveté à ce moment là... et il en avait bien le droit non ? D'ailleurs cette cabine téléphonique transformée en était bien la preuve, ça lui fixait un but en dehors d'une survie difficile.

D'ailleurs parlons en de sa survie. Il se permettait tout juste de se nourrir en volant de la nourriture dans les pâtisseries, les boulangeries, les boucheries et il faisait cuire sa viande sur des résistances de sèche cheveux raccordés au courant, la grande débrouille quoi ! Et il s'en sortait plutôt bien seul dans son petit monde. Son petit monde de petites loupiotes de couleurs qui s'allumaient partout à l'intérieur de sa cabine et à l'extérieur aussi.

Ludya cherchait absolument dans toutes les références humaines si il pouvait réellement se construire un vaisseau pour quitter cette planète mais plus il avançait et plus il avait l'impression que les humains avaient pas du tout développé de technologie capable de faire ce qu'il a vu dans les films qui lui avaient tant donné d'espoir.

Et... Y a des soirs comme ça... Des soirs un peu tristes où ça lui donnait des angoisses, le faisait douter au point d'un peu craquer et se retenir tout juste à la limite de pleurer.

Mais vite pour oublier il se remettait d’arrache pied au travail le lendemain, très tôt le matin il se rendait dans des casses automobiles où des parcs à conteneurs où des parcs de recyclage de métaux pour voler ce qui semblait encore être en bon état et ramener encore tout plein de choses qu'il allait pouvoir décortiquer et essayer de comprendre. Ça le motivait beaucoup, ça oui ! Son regard était sans cesse illuminé par l'envie d'apprendre et de découvrir et il écoutait aussi des émissions à la radio quand il parvenait à capter une fréquence et comme un abruti il essayait d'y répondre en changeant l'antenne de direction et utilisant l'émetteur de la cibie. Une seule fois il à dérangé les communications du SHIELD, de la police et des millitaires en faisant ça pour rire et se moquer un petit peu d'eux alors qu'ils semblaient bien occupés.

Mais tout à une fin... Et souvent lorsqu'elle arrive la pluie n'est jamais bien loin.

Il n'était pas difficile de comprendre que la créature vivait là depuis un certain moment. Ce petit coin de rue, ce cul de sac abandonné où il pouvait compter sur la seule compagnie d'un ancien modèle de Ford mustang bien croûtée par la rouille et les péripéties aussi idiotes qu'amusantes d'un être aussi étrange n'allaient pas demeurer insoupçonnées ni repérées des années.

Etait ce hier, aujourd'hui où... était ce demain ? Quand et comment n'avaient plus d'importance.

Une gerbe d'étincelles tombe du ciel, provenant de l'entrechoc de câbles haute tension, directement arrachés au transformateur et crachant régulièrement une pluie de lumière dont chaque grain éparpillé rebondit et meurent alors en roulant à terre.

Les rêves... L'innocence et la naïveté ont été brisés... L'impact des balles s'en est d'abord chargé, et le poids des semelles sur les plastiques éclatés l'ont achevé. Les égouts de la ville ont alors englouti les larmes et le sang. Comme autant de jouets que cet être à soigneusement remis en état avec une patience que n'expliquerait seulement la passion et l'envie de bien faire. Ils les détruisent. Les uns après les autres... Avec tant de maladresse, de lourdeur et d'indifférence pour l'attache sentimentale que l'Abyssian aurait put y lier... Un autre jouet, un autre pied... une autre semelle broie et brise... De ses jouets... Voitures... Petits robots, vaisseaux... maquettes motorisées...  Et parmi les jouets brisés, dont le plastique fume encore après le passage d'une balle, dont les moteurs électriques crient et tournent encore malgré l'écrasement du poids d'une semelle, les bris de vitres jonchent aussi le sol. Dés lors on aperçoit la pupille d'un oeil observant à travers l'un des trous faits à travers une autre vitre, puis l'on s'éloigne... Le bout du canon d'une mitrailleuse casse les morceaux de verre restant sur le montant et l'on se rend compte que la vitre brisée faisait partie d'une cabine téléphonique allongée à terre. Et pas n'importe quelle cabine téléphonique... Vous le savez bien... C'était la concaténation de tous les espoirs d'une créature qui espérait en faire la cabine de pilotage de son tout premier vaisseau spatial. Ah... oui... Mais... Maintenant elle était criblée de balles et pas que de petits calibres, certaines ont même du percer le châssis.

Des lampes torches éclairent dans tous les coins, on donne des ordres, on se bouscule... Des faisceaux de lumière agités ne trouvant décidément pas ce qu'elles étaient venu chercher jusqu’à ce qu'elles s'arrêtent sur quelques traces de sang.

Au loin on entend l'allure ralentie d'un moteur puissant, d'un véhicule lourdement blindé et on entend les pas lourds d'une division qui elle aussi est lourdement équipée et armée. Des rangées de phares longue portées éclairant soudainement toute la ruelle. Bien qu'ils n'aillent rien trouvé, bien qu'ils aillent blessé la cible ils ont quand même tout détruit. "Décontaminer" qu'ils appellent ça... Comme si... Comme si, j'étais... Une bactérie... Un virus... Une maladie.

Le lendemain puis... Le surlendemain... Peut être même pendant trois... jours ? ... Non, heh, Y ne sait plus... Ludya en à perdu la notion du temps. Il est resté là a observer les vestiges calcinés de ce qui restait de l'éphémère passé qu'il s'était construit ici. Il pleuvait toujours à un moment de la journée et c'était sans doute ces moments là qu'il redoutait le plus. Car il était difficile de distinguer si de la pluie, où des larmes coulaient sur ses joues à ces moments là mais on pourrait aisément deviner que la pluie libère le chagrin. Ca fait longtemps qu'une main appuyée contre une gouttière s'empêche le corps de tomber. Elle avait déformé le métal où Ludya s'était appuyé. Tout avait été décontaminé au lance flammes... Quand on à mis autant de temps... Quand on s'est investi comme ça et qu'on vous blesse et vous reprends tout... Ces humains... C'est... Ça lui est passé à travers la tête... Vous comprenez ? Ah tout ça, toutes ces petites choses étaient à lui, c'était son premier et peut être son dernier chez lui. Alors oui c'est... ça... ça lui à traversé la tête même quelques secondes... Peut être quelques secondes de trop mais... Ca oui, il se voyait... Il se serait bien vu "décontaminer" la terre des êtres humains à son tour.

Quelques minutes... Quelques heures... GRRrr... Oui il s'était vu s'enflammer, redevenir cette torche plasmatique qui fondrait l'oxygène terrestre en moins de quelques heures... Transformant rapidement l'atmosphère en fournaise solaire et laisserait s'asphyxier des milliards d'êtres humains... Les doigts de cette main qui s'appuyent... Ils avaient complétement tordu la gouttière. Ses doigts passés au travers s'étaient enfoncés dans la brique allant jusqu'a en perforer le mur... Des détonations d'air provenant de l'épicentre de sa personne entre ses pieds surélevaient ses vêtements par flappements d'air ascendants, des bourrasques de feuilles mortes volant en petites tornades ici et là dans la ruelle se déplaçent avec une turbulence qu'on devinera nerveuse et changeante, chaotique. Celà semble se calmer un peu lorsqu'il aperçoit un petit chien abandonné s'approcher.

Le chiot fouillait dans les poubelles... Lorsqu'il leva les yeux il aperçut une nuée d'oiseaux s'envoler depuis une corniche puis un chat sauter d'un toit à l'autre... Alors qu'il était à deux doigts de se laisser emporter par ses émotions... Ludya vit s'approcher le chiot près de sa jambe et cela lui rappella alors que la terre n'était pas peuplée que d'humains.

L'Abyssian ferma les yeux en ayant tendu le visage vers le ciel, arrachant la gouttière d'un mouvement brusque de la main il laisse enfin l'eau de pluie qui s'en échappe lui arroser le visage, l'eau ruisselant sur le reste de son corps emporte sur les pavés de la ruelle du sang dilué provenant d'une blessure. Le chiot s'approche, c'est un petit Golden retriever croisé avec autre chose qui lui donne une allure un peu plus chétive il s'assoit... Il l'observe et puis jappe pour attirer l'attention de Ludya.

Fouillant dans sa poche Ludya trouva une de ses dernières barres vitaminées qu'il essayait de garder pour un possible voyage dans l'espace ! Toute sa réserve ayant été brûlée dans les compartiments de sa cabine... enfin... prototype... Bon... ça n'a plus d'importance maintenant... Il hausse les épaules et s'accroupit pour tendre la moitié de sa barre au chiot qui s'agite, remue la queue puis qui fait quelques tours sur lui même, un sourire illumine enfin les traits un peu tristes de l'Abyssian.

Après quelques petites hésitations la jolie petite chose s'approche... Et s'approche... penchant la tête d'un coté pis de l'autre et au moment où il allait mordre dans sa barre ;

Ludya perçut un sifflement... Et pas n'importe quel sifflement.

Dans l'atmosphère humide du matin la trajectoire de cet objet fusant à une vitesse folle laissait une trace de condensation vaporisée dans son sillage. Perçant l'humidité de sa chaleur.

Du sang éclata au visage de Ludya... Ce ? P... Pas le sien...

Il venait d'éclater.

Le chiot éclata sur place... Projetant des os, de la chair et du sang dans tous les coins...

D'où ? hihi... Quoi ? C... Comment ?

Ludya venait de voir éclater la pauvre petite chose comme au ralenti en se revoyant la scène plusieurs fois de suite... Bouche encore entrouverte, hébété et ne comprenant encore rien où refusant de comprendre qu'une balle d'un gros calibre venait de... Il ne comprenait pas... Juste pas la violence... Il ne comprenait pas hihi... Il ne comprenait pas pourquoi... Qui comprendrait ? Pourquoi ?

Pourquoi ? ... Mais... Mais juste... pourquoi ?

Sa barre vitaminée glissa hors de ses doigts.... Il regardait ses mains pleines de sang... se répétant -pourquoi ?- Il croisait ses mains et attrapait ses épaules en se posant encore cette même question... Tandis qu'une autre balle le rate de peu. Les anciens pavés de la ruelle se mirent à trembler à l'approche d'un véhicule lourd venant condamner la ruelle...
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 17 février 2015, 19:47:00
Quelle magnifique journée ! Le soleil était actuellement à son zénith, irradiant de ses raies lumineux la capitale si bien nommée Nexus. Une légère bise flottait dans l’air, rafraîchissant les corps et les esprits.  Ainsi, malgré la chaleur en ce jour quelconque, il n’était pas obligatoire de rester prostré dans l’ombre pour éviter une insolation. La place publique marchait bon train, comme à son accoutumée. Les vendeurs d’étalages criaient, vendaient les mérites de leurs marchandises, que ce soient de simples fruits et légumes que de futurs esclaves.  Il n’était pas bon vivre d’être une Terranide à Nexus et pourtant la Louve s’y promenait avec une certaine aisance.  Ou du moins, elle se faisait assez discrète pour pouvoir marcher en toute impunité au sein de la cité. Vêtue de sa tenue se rapprochant de celle d’un mercenaire assassin composée de cuir noir. Quelques broderies étaient également présentes, la plus importante étant celle stylisant une tête de loup dans son dos. A sa ceinture pendaient une bourse en satin où on pouvait ouïr le tintement distinctif des pièces d’or. Et de chaque côté de cette même ceinture reliée par une boucle de métal  se trouvaient également les dagues de la Louve.  L’ampleur de l’habit lui permettait en outre de laisser sa queue à l’air libre, cette dernière étant dissimulée par le vêtement en lui-même. Et pour ses oreilles, ce n’était rien de moins que la capuche relevée qui les cachaient aux yeux des curieux. L’Okami n’était pas la seule à porter un tel accoutrement. Il lui était donc aisé de se fondre dans la masse sans attirer l’attention.

Ses pas s’arrêtèrent devant un établi où elle observa un instant les articles présentés. Grimoire, gri-gri, armements de mauvaises factures. Le vendeur essayait tant bien que mal de vendre des bibelots à des incrédules et cela marchait. Ne disant rien, la Louve se contenta d’observer quelques instants avant de s’éloigner de l’étalage, marchant d’un pas absent au sein de tout ce brouhaha. Tout était calme, trop calme même. Pendant un bref instant, Shad songea à repartir quelques temps dans les contrées du chaos, dans les Terres Sauvages pour y découvrir de nouvelles contrées, de nouvelles cités. Pourtant, cette pensée ne l’effleura que l’espace de quelques instants. Ou du moins, ce n’était pas une chose qui la motivait maintenant.  Non, ce qu’elle voulait c’était faire quelque chose qu’elle ne faisait pas souvent, passer un peu de bon temps sans se soucier de rien.  Elle s’arrêta à nouveau, paumes levées vers le ciel. Un fin éclat lumineux scintilla sous les rayons du soleil, le métal de ses lames cachées au niveau de ses poignets venaient de reflétaient la lumière. La Louve cligna des yeux et poussa un léger soupir avant d’esquisser un fin sourire. Pourquoi diable n’y avait-elle pas songée plus tôt ? Elle était maintenant en mesure de voyager à travers les plans. Avec une telle faculté pourquoi ne pas se rendre sur Terre tout simplement ? Et il y’en avait des choses à faire sur Terre ! Le cinéma par exemple ! Cela n’existe pas à Nexus et s’avachir dans un fauteuil pour regarder une petite œuvre cinématographique n’était pas une idée si déplaisante. Voilà donc une petite idée de passe-temps !

Ravie d’avoir trouvée de quoi s’occuper, la Lycane repris sa marche, s’éloignant de la Place Publique. Ses pas résonnaient sur le pavé nexusien, la menant vers une petite ruelle à l’écart. S’assurant que personne ne la suivait ou que personne n’était dans les parages, la lycane se regarda dans un premier temps. Se rendre sur Terre dans un tel accoutrement risquerait d’attirer l’attention. A moins qu’elle tombe sur un jour de cosplay mais elle ne voulait pas tenter le Diable.  Elle n’avait donc qu’une solution, créer une illusion autours d’elle. Un sort qu’elle ne maîtrisait pas réellement et qui pouvait à tout moment s’évaporer. Et surtout qu’elle n’avait jamais essayé, ne sachant réellement si elle aurait le résultat escompté. Prenant une inspiration, la Louve se concentra et se mis à marmonner quelques paroles. L’objectif était d’apparaître vêtue comme n’importe quelle terrienne, pantalons et simple tee-shirt, sans armes, sans oreilles ni queue d’animal. Tout en terminant sa phrase, la lycane chercha un endroit où voir son reflet. Et ô miracle ! Le sort d’illusion semblait marcher !  Mais elle savait également que ce dernier pouvait s’évanouir à tout moment. Bah ! Après un film ne durait jamais une journée entière ! Tout comme son corps, son or avait subi une légère modification se faisant passer pour de l’argent terrien. Après tout, une séance de cinéma n’était pas gratuite. Presque impatiente de prendre du bon temps, la « Terranide » ouvrit un portail et traversa ce dernier, arrivant rapidement dans une ruelle sombre de Seikusu. Autant débarquer dans un  lieu à l’écart plutôt que d’attirer les regards en se téléportant en plein centre-ville non ?  Se mettant en marche, la Lycane s’arrêta subitement en entendant un coup de feu. Piquée dans sa curiosité, elle se dirigea vers la source de ce dernier avant de voir son chemin bloqué par deux agents de la sécurité, arme en main.

« Circulez ! Il n’y a rien à voir ! «

Oh  que si il y’avait quelque chose à voir ! La Louve tenta de voir en se penchant sur le côté mais les deux hommes postés devant elle lui bloquaient la majeure partie de sa vision. Elle faillit lâcher un grognement mais se retint de justesse. Comprenant parfaitement qu’elle ne pourrait pas forcer le passage, elle hocha simplement la tête en signe de compréhension et s’écarta du lieu de l’action.  Pour mieux le contourner. S’assurant d’être hors de vue, l’Okami s’était faufilée dans une ruelle annexe se postant devant un des murs faisant la façade d’une habitation. Attrapant la gouttière et prenant appui sur le mur, elle s’élança grimpant la dite façade pour arriver sur les toits. Le peu de lumière la rendait pratiquement invisible et ses aptitudes à la chasse lui permettaient de masquer le bruit de ses pas sur les toits. Avec vitesse, elle se déplaça d’immeuble en immeuble pour arriver pile au-dessus du lieu de l’action. Sa queue invisible au terrien se mis à onduler doucement derrière elle, comme si elle marquait l’intérêt de sa propriétaire. Voilà qui était intéressant ! Bien plus qu’un film ! Son regard se porta en contre-bas sur une silhouette tremblante où trônait à ses pieds une flaque de sang.  Plissant les yeux, la Lycane put voir quelques morceaux éparpillés ici et là. Des morceaux ressemblant à un petit chien. Voilà donc l’origine du coup de feu….

Un autre bruit attira cette fois son attention. L’arrivé d’un véhicule blindé bloquant la ruelle de sa masse. A peine était-il arrêté qu’une douzaine de soldats sortirent de son antre, se déplaçant pour former un arc de cercle à l’apparence impénétrable. Armes en mains, gilets pare-balle, lunettes de visons infrarouges…Ces hommes étaient préparés pour effectuer un assaut en ce lieu sombre. Mais contre qui ? Le regard de la Louve se déplaça vers l’être prostré à l’opposé de la ruelle.  La curiosité titilla son esprit. Qui était-il ? Ou plutôt qu’était-il ? Malgré l’obscurité elle pouvait discerner que ce n’était pas un humain. Ni même un être qu’elle connaissait. Et cet être semblait irradiait de colère. Au sens propre comme au sens figuré. Que devait-elle faire dans une telle situation ? La réponse vint d’elle-même. Observer et attendre, agir en conséquence de cause. L’Okami ne voulait pas se jeter au milieu d’une mêlée avant d’avoir bien réfléchi. De plus un rapide regard sur elle-même lui permis de constater que le sort d’illusion s’était dissipé. Un domaine auquel elle devrait plus se concentrer à l’avenir. Quand elle aura le temps.

« FEU ! TIREZ ! »

L’ordre venait d’être lancé et immédiatement des balles fusèrent vers la cible isolée. Et à cet instant, Shad se demandait comment cet être allait pouvoir éviter une telle rafale.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mercredi 18 février 2015, 19:53:02
Alors ils n'ont même pas attendu un peu... L'unité à tiré tout de suite ? Ils n'ont pas pris le temps de communiquer avec l'entité... Pas de sommation ? Ils devaient savoir ce qu'ils affrontaient, où ils étaient très bien informés.

Des bris de verres fumés partout au sol. D'autres impacts de balles achèveront la monture de ses lunettes d'ingénieur soudeur, arrachées par la violence des rafales à celui qui les portait... Il y eut beaucoup de balles, oui... Mais en définitive très peu de sang... Pour être exact seules les deux premières balles ayant atteint la cible ont produit une effusion de sang par terre mais très vite, la quantité de tirs concentrés au même endroit à surélevé de la poussière et il n'était pas très difficile de comprendre que toutes les autres balles n'avaient soit pas atteint leur cible, où ne lui avaient pas causé autant de dommages que les toutes premières qui durent le surprendre.

De ce qui sera encore visible... La silhouette ombrageuse perçue dans ce rideau de poussière... On devine qu'autour de son corps, c'est la veste de Ludya que l'on peut perçoit s'agiter, être secouée et étirée en tous sens par les rafales de tirs, des lambeaux de cette veste se déchirent et s'éparpillent sur les cendres de ce qui fut son chez lui.

 Un son de cloche retentit...  (https://www.youtube.com/watch?v=etAIpkdhU9Q)

Quand les canons se turent, ont put entendre les cloches d'une église sonner au loin... Où était ce ici ? Plutôt.. Dans cette ruelle ? Juste après quoi, des ampoules perçèrent l'écran de poussière. Une paire de phares clignotèrent en ayant du mal à s'allumer après les quelques essais d'un vieux démarreur et d'un moteur crachotant. Et lorsqu'ils firent tout feux de leur éclat ils éblouirent quelques soldats à travers l'épaisseur de la poussière.

Un moteur se mit à vrombir haut en régime en accompagnant les premières notes de l'élévation de la musique, la suspension usée et les silent blocs arrachés accusaient durement chaque coup d'accéllération, la carcasse d'une vieille Ford mustang des années 70 complètement rouillée se mit à tanguer d'avant en arrière sous les embardées d'un vieux moteur enragé par sa propre puissance étouffée et qui peinait à dégomer ses cylindres, mais bientôt les segments des pistons se dégripèrent et le régime fut beaucoup plus agressif, nerveux et régulier.

C'était bel et bien la radio du véhicule qui émétait certaines parties de musique comme si elle était elle même devenue un être vivant cherchant à communiquer depuis ses diffuseurs.

 AC / DC - Cause i'm T.N.T ! ♪♫  (https://www.youtube.com/watch?v=7WVBEB8-wa0#t=54)

'Cause I'm T.N.T. ! I'm dynamite ♪

S'ils furent surpris de voir cet enfin se mettre en route dans un premier temps, aussi furent-ils rapidement rappellés à l'ordre par intercom, les assurant qu'il ne devait s'agir que d'un stratagème d'intimidation de la cible.

T.N.T ! And i'll win the fight ♫

Pendant qu'ils tirèrent en démolissant la voiture pour l'atteindre, cette musique accompagna brièvement leur tentative, les faisceaux longue portée éclairèrent la ruelle et on put entendre résonner une très vieille musique quand le tableau de bord et le cadran de l'ancienne radio s'illumina à l'intérieur de la voiture. Les ampoules des phares fonctionnaient encore très bien et la lumière projetée des phares poussés en position de nuit était éblouissante, la musique qui se mit en route commença exactement à la 13 ème seconde de sa plage jusqu'a s'éteindre à peu près à la 27 ème ou 28 ème seconde. :

 Oh baby, An Abyssian is here to stay, It will never die. I don't care what people say, an Abyssian is here to stay. ♪♫  (https://www.youtube.com/watch?v=Yf503ChwxW8#t=13)

Ils en profitèrent pour recharger leurs armes et sans la moindre hésitation ils se mirent à tirer sur le véhicule vrombissant, cassant les pare brises avant et arrière, trouant le capot et brisant les phares, trouant le radiateur qui émit une vapeur blanche, un morceau du pare choc tomba au sol...

Et lorsque le véhicule relâcha toute la puissance de son moteur lorsque le frein à main fut lâché... La musique revint au titre précédent, délivrant la suite de son message depuis la 65 ème seconde du morceau :

 T.N.T ! I'ma Power Load ♪  (https://www.youtube.com/watch?v=7WVBEB8-wa0#t=65)

La voiture fondit vers le peloton dont les plus réactifs s'étaient attendus à ce que le véhicule fonce sur eux, néanmoins deux d'entre eux se firent attraper par la voiture, l'un passant par dessus et l'autre sous les roue.

T.N.T. ! Just watch me explooooooooode ♪♫ Yeah !

La voiture enflamée et par les tirs et par un moteur perdant son carburant et son huile continua sa course folle jusqu'a ce qu'elle percute à une vitesse folle le blindé à l'entrée de la ruelle, l'explosion s'effectua à l'impact et fit bondir le blindé sur ses chenilles, envoyant des morceaux de métal brûlant partout dans la ruelle, certains d'entre eux se fichant dans les membres, blessant les soldats n'ayant pas pris la peine de se baisser.

On aurait pu croire que tout était fini... Et pourtant... Les flammes et le métal en fonte n'en ont pas encore fini de délivrer un dernier message.

Une silhouette se forme dans la fournaise infernale de l'essence, des plastiques fondus, du métal brûlant de la voiture qui laisse entendre son tic-tic-tic régulier dilaté par la chaleur... On pouvait entendre le moteur mourrir lui aussi, tourner très lentement et si l'on écoutait bien, on pouvait même entendre chaque fois qu'un piston venait percuter la culasse du à l'allongement des bielles sous la chaleur du bas moteur un peu comme les derniers battements de coeur métalliques (https://www.youtube.com/watch?v=bx_QIh9Vc2c#t=14) de la bête motorisée aux abois.

(http://s29.postimg.org/7e20hgzl3/ludyatransparent.png)

Cette silhouette était reconnaissable mais décidément plus imposante que le jeune Abyssian précédemment accroupi dans la ruelle. Il marche. Une allure lente sous laquelle on devine cependant une immense rage tranquille bien qu’implacable... perçant le nuage de fumée, les flammes léchant sa silhouette... Les flammes soulignant la puissance courbe et compacte des muscles impressionnants ornant le corps de l'Abyssian.

Alors que les plastiques du tableau de bord fondent, la radio crache alors une ultime complainte :

 I'm not a slave, to a world that doesn't give a shit.  (https://www.youtube.com/watch?v=-uMzikeOzVo#t=60)

But I'm not a slave to a god
That doesn't exist
But I'm not a slave to a world
That doesn't give a shit

And when we were good
You just closed your eyes
So when we are bad,
We'll scar your minds

Fight, fight, fight, fight...


Le son de la radio mourut dans les flammes, fondant avec les dernières notes distordues de cette musique.

Si Ludya était naturellement quelqu'un de bon... Qu'il soit très rare de le voir en colère... On imagine très difficilement qu'une gentille personne comme lui puisse faire appel à ce genre de sentiments. Et c'est d'ailleurs ce qui la rend d'autant plus surprenante et impressionnante lorsqu'elle se lâche. Une colère telle qu'elle n'avait pas lieu d'avoir de forme où encore de style bien défini... Elle ne s'exprimait pas par la parole, encore moins par une expression haineuse sur le visage, bien qu'il soit clair que ses sourcils soient franchement froncés et que son regard jette une ombre foudroyante et assassine... Elle s'exprime d'autant plus par la démesure de la puissance qu'il dégage, de l'énergie qu'il brûle et l'impact lourd des coups portés... Des coups tonnants dans le ciel et qui broieront le métal en faisant trembler le sol.

Elle s'exprimait aussi par le tressautement nerveux d'un vêtement par engouffrement d'air le long de son corps, de ce qu'il reste d'une veste carbonisée... Trouée... Du cuir noirci qui claquait durement par agitation d'énergie et dépressions d'air contre son corps, les flammes même étaient avivées par l'air qui se dégage.

 Colère Abyssale venue des tréfonds de l'univers... et au delà...  (https://www.youtube.com/watch?v=g-BWkSOOSnk#t=158)

Les balles se remettent à fuser et pourtant aucune blessure n'est à noter... Elles semblent s'écraser à la surface du corps de la cible. Si après leurs passages certains calibres ne laissent eux, par contre aucunes marques... D'autres plus larges, véloces et lourds laisseront de petits contours rougis. Exactement comme lorsqu'un humain se prend l'impact d'une balle de paintball. Cela se voit à l'arrête rouge du contour d'un hexagone légèrement renfoncé à la surface de la peau du spécimen, d'autres fragment de ces hexagones formant une nano armure finiront bien par se briser et tomber comme de petites écailles pas plus épaisses qu'une feuille de papier et pas plus grande que quelques millimètres de diamètres. Elles sont rapidement remplacées par un autre se reformant quelques secondes plus tard et il y a peu de chance qu'une balle l'atteigne exactement au même endroit à moins d'avoir le canon de l'arme directement pointé sur cette infime parcelle du corps.

Puis, quand bien même à cet instant un calibre capable de perforer l'acier où quelconque munition antichar l'atteindrait, si celui ci pénétrait cette armure elle se ficherait dans la densité cellulaire des fibres musculaires autrement plus denses que celles d'un humain chez l'Abyssian avant même d'atteindre un os où le moindre organe vital.

Même si c'était un peu tard... Certains eurent tout de même un déclic en réalisant que leurs armes étaient ineffectives et abandonnèrent les tirs en rafale, préférant essayer de monter sur le char.

La paume ouverte de Ludya attrapa le casque du premier soldat lui barrant la route, l'empreinte digitale des doigts de l'Abyssian devinrent rouge fonte puis bleu plasma, passant au travers de l'alliage de son casque comme une lame passant au travers de la margarine. Le geste... La main n'avait pas été apposée très longtemps mais l'on vit tour à tour fondre le plastique sous l'acier du casque, le métal se mêler a la peau enflammée du visage du soldat qui désormais hurlait de douleur en essayant de s'arracher un casque fondu sur son visage, dans sa chair... Et bientôt ses os. Se brûlant et se fondant derechef les gants et les doigts qui avaient essayé d'extirper ce casque devenu un piège mortel pour son porteur.

Ce fut son poing qui s'enfonça ensuite dans le plastron d'armure pourtant épais, un coup de poing d'une brutalité perforante fini d'une torsion du poignet qui laisse entendre le métal de l'armure hurler une sombre plainte, comme celle du chassis d'une voiture tordue par la rencontre d'un train très lourd lancé à vive allure. Les doigts de ce poing fermé s'embrasent, l'avant bras entier de la créature s'illumine d'un jaune fonte jusqu'au rouge jusqu'a hauteur de l'épaule et l'humain brûle depuis l'intérieur de sa carcasse de métal !

Les tirs n'ont pas discontinué, le poing toujours enfoncé dans le soldat brûlant vif, L'Abyssian continue d'avancer avec ce même calme dangereux en se servant de celui ci comme d'un bouclier...

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le dimanche 22 février 2015, 14:50:35
Située toujours en hauteur, la Louve semblait regarder la scène avec un calme déconcertant. Se positionnant même sur le rebord du toit, elle se pencha légèrement plus en avant, ses mains posées en guise d’appui, ses griffes rentrant légèrement dans la pierre de l’édifice. Les faibles lumières des environs ne permettaient guère de la voir distinctement et elle profitait ainsi de cette invisibilité pour observer le carnage qui se déroulait à quelques mètres en-dessous d’elle. Comment n’aurait-elle put pas être surprise en entendant la vielle voiture, une épave même se mettre en route ! Le moteur vrombissant bien que difficilement, le poste radio jouant des pistes de musiques semblant être en symbiose avec l’état actuel de la créature pourchassé ! La Louve sur le coup n’avait pas pu définir si c’était le fruit de son imagination, si tout cela n’était qu’un pur hasard que tout soit lié ou si, cet être, auparavant si calme et dont une colère, sourde mais intense, avait quelque chose à voir avec le choix des pistes audio.  Dans tous les cas, l’atmosphère qui se dégageait de cette ruelle était macabre, sordide. A la place des soldats, que l’Okami trouvait bien trop confiant, elle aurait pris plutôt la judicieuse solution de s’en aller et ne pas essayer de combattre un ennemi qui en toute l’occurrence avait un sérieux avantage.  La magie n’existait pas ici, pas sur Terre ou du moins à une plus faible fréquence que sur Terra. De ce fait, les Terriens avaient plus l’habitude d’utiliser les armes à feux. Mais voilà, que se passait-il quand ces armes étaient inefficaces et que la cible avait des capacités hors-normes ?

La réponse était très simple : Une défaite cuisante. Pour sa part, le dénouement de cet affrontement était déjà scellé. Les balles d’imposants calibres étaient tirées, traversant le corps du défunt soldat devenu qu’un amas de chair carbonisé, rebondissant sans causer le moindre dommage sur la peau de l’abyssian. Et Shad l’observait, s’approcher du char, s’approcher de ces humains trop vantards qui allaient subir une défaite cuisante et même connaître leurs dernières minutes d’existences. Devrait-elle les aider ? Les protéger de ce fléau ? De cette créature qu’elle n’avait jamais vue ? La réponse était déjà toute trouvée pour la Lycane. Non. Malgré la situation, il était parfaitement clair que le partie qui méritait le plus son attention et celle de l’Abyssian.  Notons aussi que sa petite aversion envers les humains de par leurs réputations sur Terra ne jouaient pas en la faveur de ces derniers. Encore moins quand elle sentit une balle lui effleurait la joue, une attaque manquait sous peu. Surprise, la Louve laissa son regard s’abaissait pour voir un soldat, arme à la main, l’embout encore fumant pointée vers elle. Sans un mot, elle posa  une de ses mains contre sa joue, y sentit un peu de liquide s’en écouler et nota les lunettes à vison nocturne que le soldat portait sur lui. Voilà donc comment il avait pour si facilement la voir ! Pourtant elle n’avait rien fait ! Elle n’était pas intervenue, ne s’était pas interposée alors pourquoi avoir tenté de lui tirer ? Ou non, pourquoi lui avoir tiré dessus ? A ces questions, la Louve émis un grognement, fit apparaître une minuscule boules de flammes d’à peine 1 centimètre sur le haut de son index tendu en l’air et dans un geste rapide, comme si elle désignait son agresseur, elle » tira ». La boule fila, telle une balle de revolver tirée et frappa l’humain de plein fouet. L’emplacement de l’attaque  se mis à brûler instantanément, la brûlure se propageant sur le reste du corps dont le propriétaire émettait des cris de douleurs couplaient à ceux de ces collègues qui se voyaient acculés par l’Abyssian ivre de colère.

Mais sa propre attaque ne passa pas inaperçue et bien vite, une partie des soldats présents se mirent aussi à lui tirer dessus, sans sommation. A croire  qu’ils n’étaient plus doués de paroles ! Des flammes entourèrent le corps de la Terranide, l’immolant sans  la blesser mais lui assurant une protection contre les balles, ces dernières fondant au contact de la chaleur émise autours du corps de leur cible. Ironiquement, ces humains étaient en-train de « jouer avec le feu ». La louve ne se faisait pas trop de souci pour son collègue «  pyromane », il avait été aisé de sentir qu’il allait remporter cette bataille sans le moindre souci.  Et puis, elle devait bien l’avouer que cela faisait quelques temps qu’elle ne s’était pas défoulée. De plus, ce n’est pas comme s’ils se trouvaient en pleins quartier de la Toussaint ! Vous savez, ce quartier sombre et insalubre de Seikusu où les meurtres et les viols étaient fréquents ? Où il était rare qu’une enquête soit menée à termes quand un acte cruel et sans bornes avaient été commis ? Et bien, de ce fait, la Louve n’avait pas réellement à craindre des conséquences de ces actes. Ni même à craindre quoi que ce soit, elle n’avait aucun compte à rendre sur Terre et puis, on lui avait tiré dessus merde !  Prenant appui sur ses pieds, comme un loup le ferait avant de bondir sur sa proie, la Lycane effectua une pression sur le rebord du toit pour se projeter en avant, plongeant vers le sol. Son coup avait été calculé et ce fut un humain qui lui servit de piste d’atterrissage. Non sans y perdre la vie, une des lames cachée de Shad s’étant au même moment que l’impact, plantée dans sa gorge, le tuant presque sur le coup.

« Tu permets que je t’aide un peu ? »

Elle se releva, ses paumes de ses mains s’enflammant, son regard se portant sur chacune des troupes qui étrangement à la place de décroitre en nombre semblait gagner en intensité. Elle était prête à aider l’Abyssian sans le connaître mais lui ? Allait-il accepter son aide ? Au même instant, un vrombissement sourd se fit entendre et en tournant son attention vers le char, la Lycane put noter que ce dernier venait d’être mis en marche et qu’il avançait vers Ludya dans l’espoir sans doute vain, de le mettre hors d’état de nuire. Dans la même foulée, la Lycane s’était mise à attaquer les agents, semblant couvrir les arrières de l’abyssian. Au vue de la puissance qu’il dégageait ça n’allait pas être un char qui allait l’arrêter !
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le lundi 23 février 2015, 00:14:08
C'est vrai... Il était de plus en plus évident que les armes conventionnelles n'avaient pour ainsi dire aucun impact sur l'intégrité physique de Ludya, du moins... En apparence. Mais malgré cette solidité apparente les micros chocs des rafales de balles, même bloquées par cette armure dermique, même amorties par sa musculation... Provoquaient de par leur multiplicité des points d'impacts certes infimes mais d'une violence assourdissante. Si à la surface rien ne se perçoit des "bleus" internes se faisaient nombreux. La fibre musculaire aussi dure soit elle chez un Abyssian... Se faisait... Hum... Attendrir par la multitude des coups reçus. Chacun n'étant pas l'équivalent d'un simple coup de poing car ce sont tout de même des projectiles en acier très petits et pas plus gros qu'un doigt qui rencontrent son corps à une vitesse variant entre 400 et 600 kilomètre heure.En restant dans la comparaison précédente... Même un être humain reçevant sans cesse des tirs de paintball en rafale commençerait à se couvrir de petits hématomes et chercherait à se protéger... Dans son emportement Ludya avait alors pris la bonne initiative de se servir de l'un des soldats en armure comme de bouclier.

Il avançait, d'un pas plus vif, assuré, puis on le vit changer son allure progressivement pour entamer la course. Ballotant le corps du malheureux avec son avant bras fondu dans la carcasse de son armure. Comme un fantassin romain au pas de course balançant son écu sur le coté puis devant lui pour prendre ses foulées. Le poids du cadavre n'ayant pas l'air de le gêner outre mesure. Mieux encore on le vit percuter un autre mercenaire avec ce bouclier, depuis un crochet du droit ramené vers l'intérieur, puis emporté d'un puissant coup d'épaule qui souleva carrément ce nouvel obstacle du sol. Une espèce de rugissement a l'écho dédoublé, venant d'un autre monde se fit entendre à travers le corps et la feraille de l'armure du "bouclier" de Ludya et ce deuxième mercenaire vit l'arrière de la cuirasse de son camarade fondre et prendre la forme d'un poing. Celui de la créature qui perça complétement son bouclier pour embrocher ce second !Celui là aussi se mettrait à brûler et fondre de l'intérieur, puis sans s'arrêter dans son élan, épaulé-appuyé sur son premier bouclier, Ludya continua sa course en emportant là encore un troisième homme, perçant sa coque, les corps avançant sur son avant bras, jusqu'au bras. A son cinquième il en eut jusqu'a l'épaule !

Tous alignés, il les imposa face au canon du char qui s'était mis à tourner vers lui et qui n'hésita pas à faire feu dés qu'il fut aligné dans la mire, l'obus pénétra la carcasse des cinq corps, des cinq armures lourdes et fut arrêté vraiment, tout juste ! Alors que la tête de l'obus dépassait de la surface de la dernière des cuirasses ouverte comme un chou fleur. Cependant... Il y avait du sang à terre... Du sang qui s'écoulait sur l'une des cuisses de l'Abyssian.On ne pouvait pas être si sûr de la pleine possession de tous les moyens et facultés de Ludya en ce moment... Même si la colère prédominait de la détermination des actes posés. Car même s'il semble ne pas y paraître... L'abyssian avait déjà été blessé il y a quelques jours, et une seconde fois dans la ruelle lorsqu'il à pris la première balle da la toute première salve de tir. S'il était utile de le rappeller, il saignait déjà tout à l'heure...

Ludya sortit son bras des corps accumulés, tout en extrayant l'obus resté planté dans le dernier et l'insera, tête et déclencheur en premier dans le canon, un frontal bien élancé du talon sur le cul du projectile le fait glisser jusque dans la chambre de l'obus suivant, dont la tête allait inexorablement rencontrer celle de son jumeau.Le char explosa de l'intérieur. Expulsant la trappe et l'écoutille du blindé haut dans le ciel avec quelques morceaux d'autre chose...

Ludya avait la rage, et ce n'était décidément pas fini pour autant... L'Abyssian surexcité sur lequel on continuait de tirer sembla gagner encore sensiblement en volume musculaire et au moment où il attrapa le canon du char entre ses mains et tira si bien et si fort en poussant un rugissement métallique qu'il brisa les fixations de la tête mobile du char servant au tir, se retrouvant dés lors avec une énorme masse en acier entre les mains... Tendue, armée dans une position où on aurait dit qu'il s'apprêtait à enfoncer un piquet en terre, d'un coup d'un seul... Au dessus de lui.

Il respirait profondément... Et un peu plus vivement aussi. Commençant à transpirer par goutelettes glissantes roulant sur son corps... mais pas tant sous l'effort physique, mais l'effort physique couplé aux efforts pour supporter une douleur excessivement aigue, celle de ses premières blessures par balles qui commençaient à avoir du mal à s'anhesthésier seulement du désespoir de sa colère. Il tire encore... C'est peut être encore l'un des seuls qui ose encore tirer sur lui, le reste ayant choisi une autre cible... Il tire et scelle son sort, car même si Ludya n'avait pas voulu laisser tomber cette masse à ce moment précis, les impacts de balle auront raison de son équilibre, de l'effort de ses bras tendus au ciel et c'est inévitable...

La masse tombe... Et un corps disparait sous une tonne de métal.

En temps normal... Ludya possédait bien d'autres pouvoirs... Il n'aurait pas eu à affronter des créatures aussi faibles au corps à corps... Quand un simple rayon noir tiré depuis ses pupilles... Où son ingéniosité lui auraient permis d'esquiver un affrontement direct. Il n'avait eu qu'une envie à cet instant... Faire subir à ces êtres humains le même sort qu'ils lui auraient réservé si ils l'avaient trouvé là, s'il avait été plus faible... Tout ce qu'il possédait n'était plus que cendres... Alors, eux aussi... N'étaient plus que cendres.

Ludya chercha à nouveau à soulever son arme improvisée... Des veines d'épuisement et de sollicitation trop intense commençant à couvrir ses membres et une douleur sourde le heurte aux tempes... Il halète... Et recommence à soulever le canon du char avec sa tête mobile dont il a arraché les pignons et les roulements à la base du corps du char... Elle bouge... Il parvient à la soulever à environ un mètre du sol en tremblant, en hurlant, en ressentant ses muscles endoloris s'embraser, brûler... Il serre les dents juste pour maintenir son arme à cette hauteur et cherche à pivoter avec ! Mais après avoir effectué un demi cercle sur lui même il laisse l'arme racler a terre, continuant sa course qui se freine en gerbe d'étincelles du métal qui racle au sol.Sa chevelure perd de cet éclat rouge vif nuancé vers le jaune ardent pour reprendre des teints cuivrés... Il est maintenant clair que malgré cette forme avancée... Il à perdu beaucoup d'énergie... Et c'est certainement lié à ces trainées de sang qu'il laisse derrière lui.

« Tu permets que je t’aide un peu ? »

L'Abyssian l'observa se battre... Clignant des yeux... Il n'avait jamais rien vu de tel sur terre jusqu'ici... Il n'avait jamais vu quelqu'un comme elle... Maîtriser ce genre de pouvoirs, de techniques... Il se poserait tout un tas de questions s'il n'était pas dans cet état... Il se demanderait ce qu'elle fait ici... Habituellement il serait si curieux, si éveillé et enthousiasmé de voir ce potentiel qu'il ne connait pas... Mais ici il à l'impression que ça n'a plus aucune importance...

Ludya se prit soudainement la tête entre les mains, ayant l'air d'avoir très mal... Et se mit à... hmm... émettre...

Une sorte de plainte étrange depuis ses dents serrées, comme un râle de douleur et de colère mêlé, un truc assez grave dont on avait l'impression d'en ressentir la résonnance de caisse vibrante et ce même à travers le corps des autres... Il se relacha la tête, des larmes coulant le long de ses joues, il reste un moment agenouillé à terre face aux projecteurs des autres véhicules qui s'accumulent derrière la carcasse du char explosé... Un hélicoptère balaye également la zone avec son projecteur lui aussi.

Hihi... T’arrive trop tard... Tu sais... Je vais les tuer... Je vais détruire cette planete... Détruire ce... ça... Hah... j'arrive même plus... à trouver les mots... cet horrible... Horrible monde ! Tu vois... J'ai pas besoin d'aide !

Des renforts étaient arrivés... Peut être même... Beaucoup... Avec des prototypes d'armes plus puissantes... Des moyens plus lourds encore... Des moyens avec lesquels ils firent exploser le char qui bloquait l'entrée une seconde fois, faisant des tonneaux et fondant vers Ludya qui l'arrêta net dans sa course en plaquant ses mains dessus pour éviter d'être simplement écrasé par une énième roulade du char, L'Abyssian accusait sévèrement le coup et avait beaucoup reculé dans la ruelle en cherchant à stopper les embardées du blindé... Il jeta un regard à ses doigts ensanglantés après qu'il les ait passé sur une blessure à la hanche... Il jeta ensuite dernier regard à l'inconnue, l'air un peu fiévreux et épuisé bien qu'il semble encore disposé à ne pas lui épargner une petite rancoeur de dernière minute, totalement gratuite.

Je... Hhfffr... Je me souviendrai d'toi... Tu... Humffffr... Oui.. C'est... Ta faute... Hhhhfffr... Tout ça c'est ta faute !! T'as tout fait foirée... HFrrr... T'avises plus de... Plus de me proposer ton aide !

Ah ! Le sale petit ingrat ! Comment osais-t'il ? Etait il sérieux ? Bon... Non... Il souriait intérieurement en faisant cette petite remarque... Par provocation... La créature se précipite ensuite dans le fond de la ruelle, Défonçant la porte d'une des vieilles habitations abandonnées d'un coup d'épaule, il doit s'y reprendre à deux fois pour l'ouvrir. Il disparut à l'intérieur mais bientôt on le vit sauter du toit pour rejoindre un autre, et recommencer pour un saut peut être un peu long vu son état, il se ramassa sur la corniche d'en face, y tappant sa poitrine et se raccrochant avec les bras au rebord, cherchant à se hisser là haut.

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mercredi 25 février 2015, 14:32:56
Le cri de Ludya surpris un court instant la Terranide Quel était donc ce son étrange ressemblant presque au vrombissement d’une voiture sur le déclin ? Et…Etait-ce vraiment lui qui avait émis cela ? Qu’était-il donc à la fin ? Il était pour l’heure, à terre, à genou, cible facile pour ses adversaires. Bien qu’ayant envie de l’aider, la Louve  en pouvait se défaire de ses adversaires. Une esquive rapide et un piquet vers l’avant lui permis de planter à nouveau une dague  dans l’espace restreint servant de visière à l’un des soldats. Le sang vola, tâchant ses vêtements venus d’un autre âge. Le coup de canon la fit réagir au quart de tour et d’un bond, elle sauta en arrière, s’éloignant du tank qui venait de commencer à foncer vers l’Abyssian en faisant de nombreux tonneaux.

« Bouges toi ! »

Mais il ne se mis aucunement en mouvement. Bien au contraire, il encaissa même le coup, arrêtant presque à main nue, non, arrêtant à main nue la progression mortelle du char. Autant dire que la Louve en fut quelque peu soufflé mais elle n’eut guère le temps de s’extasier devant un tel fait que déjà elle se revoyait être la cible des soldats. Les armes furent de nouveaux utilisés et elle ne pouvait remercier que cette aura de chaleur qui l’enveloppait de la protéger des balles. Elle visa l’un des hommes à l’écart, se déplaça rapidement vers lui, bondit ne se préoccupant pas des autres avant de le mettre à terre. Et lorsqu’elle s’apprêta à lui donner le coup fatal, la Louve put ouïr l’Abyssian qui …l’insultait ? Oui, c’était ça, il venait tout juste de l’insulter de lui être venu en aide ! La lame frappa violemment le cœur du soldat, faisant fi du métal, y pénétrant comme si ce n’était que du simple beurre.   Cet être n’avait vraiment aucune gêne ! Cela lui apprendra à se mêler des affaires des autres tiens ! Pourtant, un simple coup d’œil rapide lui permis également de comprendre la raison de cet état si infecte. Il était blessé et à ne point en douter très fatigué.  Finalement pas assez pour prendre la fuite, laissant dans son sillage des trainées de sang et l’Okami seule avec la troupe qui avait eu pour première cible Ludya.

La voilà donc qui était encerclée, le canon de nombreuses armes pointées vers elle. Aurait-elle dû trembler de peur ? Oui, mais elle ne le fit pas, restant stoïque, observant dans un silence morbide. Une goutte d’eau goutta d’une gouttière, tombant dans une flaque à moitié asséchée. L’impact fit quelques ondulations à la surface de l’eau et servit comme de déclencheur pour la Lycane. Sans plus se soucier de quoi que ce soit, d’être vu ou autre, elle claque des doigts (https://www.youtube.com/watch?v=X670dl1YtF4&feature=player_detailpage#t=521). Un torrent de flammes dévorantes fonça vers les soldats, les enveloppant, les embrasant, les incinérant. Ceux qui se pensaient en sécurité dans les chars n’étaient pas moins à l’abri et furent aussi dévorés par l’attaque de la Louve.  L’attaque éclaira un bref instant la ruelle avant de la faire retomber dans les pénombres. Même l’hélicoptère avait été visé, le forçant à s’éloigner, juste assez pour laisser le temps à Shad de partir à son tour, ne laissant que dans son sillage qu’une ruelle remplie de cendres humaines.

Elle prit la même direction que l’Abyssian avait prise, s’arrêtant devant une petite goutte de sang. S’y penchant elle laissa les effluves l’envahir. Malgré tout, elle restait une Terranide louve et était donc sur le point de le pister. Oui, elle prenait l’Abyssian en chasse bien qu’elle aurait pu le laisser à son sort. Pourtant, malgré ce qu’il lui avait dit, elle ne pouvait se résigner à le faire. Et puis, n’avait-il pas émis le fait de pouvoir détruire ce monde ? Mieux valait l’arrêter avant qu’il ne déclenche un cataclysme. La piste fut donc rapidement trouvée et c’est en suivant une trace olfactive très singulière que Shad réussit à mettre à nouveau la main sur l’Abyssian. Elle put le voir sauter d’un toit à l’autre, ayant à ne point en douter, mal calculé son saut. Elle était à cet instant juste en dessous, recevant le sang sur son visage, ce sang qui coulait de cette hanche blessée et donc la situation précaire de Ludya accélérait le flux. A ce rythme-là, il allait bientôt être en une bien mauvaise posture.

Observant rapidement autours d’elle, la Louve vit d’infimes rebords pouvant servir de prises pour escalader la façade de l’habitation.  Elle y monta aussi rapidement qu’elle le pouvait, arrivant sur le toit, se dirigeant vers l’inconnu et sans lui demander le moindre avis, lui saisis les avant-bras et l’aida à se hisser sur le toit, là où il pourrait souffler un peu. Sans un mot, la Louve observa sa blessure et ne put que constater le fait qu’elle devait être rapidement soignée. Ou du moins que l’hémorragie devait être bloquée.  Mais elle n’avait aucun bandage sur elle, rien qui puisse servir de garrot et empêcher l’afflux de sang. Ne lui restait ainsi que le feu.

« Tu risques d’avoir mal, désolé d’avance »

Et avant qu’il ne puisse se plaindre, elle lança une fine flamme sur sa plaie, la décontaminant par le feu et le cicatrisant. Elle ne savait pas s’il avait besoin de quelques secondes pour s’en remettre mais avec tout ce qu’elle avait vu, la Lycane doutait réellement qu’il soit du genre à rester longtemps inactif. Ce fut donc à son tour de lui lancer une pique couplée à une question :

« J’aurais dû te laisser vider de ton sang… Mais passons. Qu’es-tu ? »

Dans un même mouvement, l’Okami l’invita à se lever afin de rejoindre un endroit plus dans l’obscurité, un endroit où le faisceau de l’hélicoptère ne pourrait pas les atteindre  Et où Shad pourrait un peu mieux  assouvir sa curiosité à l’égard de Ludya.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le vendredi 27 février 2015, 10:45:20
Hmmm, si ludya avait été hissé sur le toit, il n'est cependant pas sûr qu'il se soit laissé faire malgré sa blessure une fois que ses pieds auront atteint le sol ! Non, ça non ! Même qu'il est plutôt certain que dans l'état où il se trouve il à d'abord cherché à s'extirper de cette prise à l'avant bras. Faisant preuve d'une agilité, une élasticité corporelle et d'une réactivité encore surprenante malgré ses blessures il aura alors bel et bien cherché à bondir dans un axe de rotation semblable à une roue pour dégager le bras qui le tiens en pivotant sur l'axe de ce dit bras. Un salto-roue effectué sur place qui, si la poigne de Shad était plus ferme qu'il l'imagine lui provoquerait alors une belle brûlure indienne sur le bras. Bien qu'a la fin de ce mouvement son adversaire aurait elle aussi le bras tordu et préferera lâcher prise avant ! Donc, oui il Essayait de se dégager en tordant le bras de cette étrangère, qui a alors été obligée de suivre son mouvement pour qu'il ne lui échappe pas.

A sa grande surprise elle fut capable de le suivre dans ce mouvement en ne le laissant pas lui échapper !

« Tu risques d’avoir mal, désolé d’avance »

Parce que... Tu crois vraiment... Pouvoir me faire mal ?!

Il s'attendait dés lors à tout. Qu'elle lui plie, frappe, lui déboite le bras où l'épaule, le neutralise où poursuive cette lutte qui finirait bien par l'épuiser et le mener à son inévitable perte s'il continuait de saigner... Alors qu'il continuait de la défier de regards où malgré cette blessure et cet affaiblissement réside décidément, une détermination et une rebellion bien farouche ! Il devait être à 10 %, voire moins de ses capacités normales et même à ce stade c'était impressionnant que cette autre créature lui tienne tête. L'Abyssian de l'espace s'était stupidement entêté d'une vaine résistance, d'une vaillance renouvelée à chaque regard échangé. Encore mu d'une énergie rageuse qui n'était certes pas dirigée vers elle mais dont elle faisait les frais puisqu'elle cherchait à le maîtriser.

Ha ! C'est qu'il a aussi essayé de la mordre ! Oui ! Se comportant en sauvage il a essayé de refermer ses dents sur son poignet ! Heureusement elles se refermèrent dans le vide pour y laisser leur claquement sonore. Tout avant de ressentir cette incandescence lui côtériser le coté de sa hanche perforée par une balle... Ca le fit se raidir... S'élever sur le bout de ses orteils... La douleur vive sembla lui faire perdre conscience en se laissant dériver vers l'arrière... Perdre la volonté de se maintenir debout sur ses jambes; penchant dangereusement par dessus la fin du toit... N.. Non ! Haha ! Ce n'était qu'un stratagème ! Il cligna des yeux et un regain de volonté lucide plus tard il essaye d'intervertir sa place avec celle de l'inconnue. Et y serait presque parvenu !

Naturellement chez L'Abyssian persistait cette étrange attitude qui relevait plus de la naiveté super - héroique infantile ultra fantasmagorique que l'on retrouverait dans l'imagination d'enfants incarnant leurs héros favoris dans le coin d'une cour d'une récré... En plus de se mouvoir et de résister avec le genre d'entêtement  que l'on retrouverait plutôt dans les dessins animés lorsque l'un des personnages est en très mauvaise posture, le genre de personnage têtu et fier qui n'abandonne jamais même quand son sort est scellé et entouré de vilains... Et même inversément dans ce cas ci, Ludya se retrouvait dans la posture du vilain qui ne comprend pas pourquoi le héros dans la situation inverse, essayerait encore de l'aider malgré les délits qu'il à commis.

« J’aurais dû te laisser vider de ton sang… Mais passons. Qu’es-tu ? »

Ludya haletait profondément et transpirait à fines goutelettes d'une petite fièvre mêlée de l'ivresse oxygènée de la faiblesse que lui provoquait la perte de sang .

GRrrWlRrr... Et si... Et si j'ai pas envie de te répondre ?!

Dans sa bêtise où plutôt dans son grand plaisir de jeu fit évidemment tout pour faire obstruction aux mouvements de son ennemie jurée du moment qui essayait de l'emmener dans un coin sombre ! GRrr ! Il était sûr qu'elle allait l'y achever ! Il joua de la puissance musculaire de son dos et ses épaules, Bandant son corps, son ventre et ses cuisses en cherchant à barrer les siennes, à se servir de sa queue d'Abyssian autour de l'un de ses bras pour affaiblir sa prise sur lui ! Mais bien que sincères c'étaient des tentatives d'une faiblesse caressante peinée et peinibles d'une certaine... sensualité sous la glisse des membres qui s'efforçaient de s'enliser autour de ceux de son adversaire. Et on ressentait aisément la lente perte de force chez la créature et lui même se sentait temporairement et désespérément à la merci de cette étrangère... Hm... Où peut être surjouait il sa faiblesse et se laissait il un petit peu faire pour comprendre les intentions de cette autre être qu'il n'avait lui aussi, jamais vu ?

En tout cas il n'avait pas envie que ça soit trop facile !

Ludya savait que la rage pour la rage était stupide mais... Il avait ressenti le besoin de faire ce qu'il avait fait en bas dans la rue... C'est sans doute pourquoi il s'est offert aux tirs, pourquoi aussi il s'est senti le besoin de prendre des coups et d'atteindre ses adversaires au corps à corps, il avait eu besoin de dépenser sa colère tout en encaissant lui aussi. Il avait eu un besoin irrépressible de ressentir ça.

Ludya avait ce joli minois d'Abyssian drôlement expressif qui faisait peut être un rien peu plus jeune que son âge, et que son corps. Lui donnant dans les moments de surprise et d'émotions expressives une impression d'éveil enthousiaste enfantine et de jeu. Par contre la détermination où la colère marquait définitivement ses traits adultes lorsqu'il s'y abandonnait. Et pour l'instant son regard, dans la pénombre se limitait au blanc de ses yeux enluminé par l'or liquide de ses iris...

Où voyage un nombre incalculable d'étoiles et de galaxies entières, ses iris... Elles étaient comme une porte des étoiles ouvrant sa lucarne sur un prisme luminique rassemblant toutes les étoiles de cet univers. Et une lente rotation de ces étoiles dans ses iris autour de sa pupille donnaient à toutes ces galaxies l'impression qu'elles tournent autour de l'unique trou noir que forme le centre. Aspirées, toujours de l'extérieur, vers l'intérieur dans cet hypnotique mouvement d'une rotation lente vers le centre.

L'hélicoptère passait... Et repassait en agrandissant ses cercles de recherche avec sa lance de lumière... Par chance Ludya était affaibli et donc laissait une trace énergétique beaucoup trop faible pour qu'on le repère. P'têtre même que la fille aux cheveux bleus à du lui mettre la main sur la bouche pour l'empêcher de s'exprimer à un moment critique.

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le lundi 02 mars 2015, 20:47:27
C’est qu’il avait de la force le bougre ! Et plus que tout, il était sacrément violent ! Mais la Louve n’en tenait compte, elle savait qu’elle aurait réagis de la même façon, c’est pourquoi il lui était impossible de le blâmer. C’est ainsi qu’elle put sentir les muscles de l’Abyssian se tendres, se raidirent dans l’espoir vain de se débarrasser de sa prise. La présence de la queue s’enroulant sur son avant-bras la surpris quelque peu, mais là où ce geste aurait dû être une « poigne » forte, ce n’était rien de moins qu’une caresse, un effleurement. Et pourtant, Shad pouvait deviner que si cette créature n’avait pas été tant affaibli et dans un tel état, jamais elle n’aurait pu le maîtriser. Et même là encore, elle devait jouer de ses muscles, devant presque coller les corps l’un contre l’autre pour se garantir une parfaite prise. Une prise sûre mais sans toutefois être trop violente. Sa vivacité lui valut d’éviter un coup de dents résonnant dans le vide. Voilà qu’il venait tenter de la mordre ! Ce simple comportement la faisait douter quant à la psyché de l’Abyssian. Etait-il réellement aussi violent tout le temps ? Ou n’était-ce dû qu’aux évènements qui venaient de se dérouler ? La seconde solution était la plus probable.

Qu’il n’aille pas crier sur les toits qu’elle ne l’avait guère prévenu quant à la douleur à la venir. Mais la réponse que l’Okami reçu fut tel un crachat jeté au visage et sans qu’elle y tienne réellement compte, elle avait usé de sa magie pour refermer sa plaie par le feu. Oh ce n’était guère plaisait et c’était assez douloureux mais elle avait eu la décence de le prévenir. Une prévention dont il n’avait pas tenu compte. Pourtant quand il commença à vaciller, elle redoutait d’y être allée un poil trop fort, ne voulant pas le faire sombrer dans l’inconscience. Sauf que tout cela n’avait été qu’une feinte ! Et qu’il avait tenté d’échanger leur place, la faisant presque tomber dans le vide ! Elle parvint à éviter ce fâcheux accident en effectuant un contrepoids avec l’avant de son corps, usant de sa queue encore cachée par l’ombre de ses habits comme d’un balancier qui lui garantissait un certain équilibre. Ainsi, aucuns des deux ne chuta du doigt.

En réalité, la réponse qu’elle obtenu quant à la nature de son interlocuteur ne lui apporta aucune satisfaction. Au moins, elle se retenait de le laisser là, livré à lui-même. Et la Louve pouvait mettre sa main à couper que les forces de l’ordre qu’ils l’avaient pris en chasse ne le lâcherait pas de sitôt. Et si elle avait pu le retrouver en suivant l’odeur de son sang, les chiens que possédaient sans nul doute ces troupes pourraient en faire tout autant. Mais pour l’heure, il lui semblait impossible de résonner l’Abyssian et n’offrit qu’à son énième tentative de se défaire de sa prise qu’un grognement d’agacement. Et elle avait dû encore le tirer de force vers ce petit espace, vers cet endroit hors de la vue de l’hélicoptère qui se rapprochait dangereusement. Et pendant qu’elle usait de ses muscles, sans chercher pour l’instant à  lui parler, sentant que cela ne servirait à rien, elle plongea l’espace de quelques instant son regard dans le sien.

Et nul doute que cet être devait venir de bien plus loin que la Terre ou même Terra. Ses iris, elle eut l’impression de se voir plongée dans un tourbillon d’étoiles happées et rejetées tour à tour par un mini trou noir formant sa prunelle. C’était un spectacle  singulier et bluffant. Elle ne pouvait pas dire la même chose de ses yeux qui n’étaient que d’une simple couleur azuré. Mais qui étrangement depuis quelques temps, semblait luire plus profondément. Ainsi dans la quasi-pénombre de ces lieux, son regard semblait presque briller de mille feux, luisant presque dans l’obscurité. Mais la Lycane se ravisa bien vite en entendant les palmes d’un hélicoptère qui était bien trop près à son goût. Elle sentit la poitrine de l’Abyssian se soulever, comme s’il cherchait de l’air et sans réfléchir plus longtemps, réagissant au quart de tour, mis sa paume sur sa bouche, coupant net  toute possibilité de son. Son ventre collait à son dos ainsi que son buste, sa main plaquée contre sa bouche, et son autre bras ceinturant son ventre pour l’empêcher de se mouvoir, on aurait pu croire qu’elle tentait vraiment de lui faire de mal, en limitant ses mouvements !

« Mords-moi si tu veux, insultes moi dans ton esprit, mais ne fais pas de bruit. »

Tout cela fut murmuré en même temps qu’elle continuait à le tirer vers ce petit espace qu’elle atteignit enfin à grande peine. A peine fut-elle arrivée en « lieu sûr » qu’elle le relâcha, le laissant respirer et libérant ses muscles. Tout ce qu’elle fit fut de savoir simplement, croiser ses jambes et posant ses mains contre ses genoux. Une altitude se voulant donc pacifique après toute la mini violence dont elle avait pu faire part. Ainsi elle voulait démontrer à Ludya qu’elle ne cherchait pas à lui nuire, bien au contraire ! Mais pour l’heure, tout ce qu’avait vu la Louve n’était qu’un être têtu et surtout très…ingrat.  Et comme elle sentait que parler en première ne servirait à rien, elle avait donc décidé de n’émettre aucune parole, attendant tout simplement qu’il commence. Si le cœur lui  dictait de le faire bien évidemment.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mardi 03 mars 2015, 00:03:52
Ludya fut maîtrisé avec une efficacité hors pair de la part de l'inconnue qui l'attirait alors vers les ténèbres... Le corps de cette étrangère jouant de sa puissance physique, d'une connaissance intéressante de sa propre anatomie contre la sienne pour défier aussi son équilibre et la stabilité de ses pieds à terre, le déséquilibrer et ne lui accorder que peu de réplique une fois que la plante de ses pieds et ses talons glissaient eux aussi au sol.  « Mords-moi si tu veux, insultes moi dans ton esprit, mais ne fais pas de bruit. » Lui dit elle lorsque sa main se plaqua sur sa bouche... Comme la promesse de lui en faire voir s'il ose ! A ce moment précis il s'inquiétait du sort qu'elle lui réserve, une goute de sueur longeant sa tempe et luttant sans pouvoir lutter contre sa prise. Pris au piège et dans un angle où il ne pouvait rien voir d'elle si ce n'est lancer le coin d'un regard que l'on ne pourrait que nommer rebelle par dessus son épaule... Essayant d'amorcer un quelconque contact visuel avec son adversaire. Dans cette mauvaise posture qui lui était pour le moins fâcheuse, ses dents se serraient et la peur comme une certaine... Fascination... Pour cette position dominante de la guerrière qui, il faudra bien l'admettre avait osé, oui, bien osé s'approcher de lui et le confronter au corps à corps. Cette audace, et sa réussite face à sa faiblesse. Hmr... Il devait bien admettre aussi que ça commençait à l'intriguer... à l'intéresser et le laisser se parcourir de frissons.

Elle l'empêchait aussi de respirer... Ce qui faisait inexorablement augmenter ses pulsations cardiaques en plus du stress qu'elle lui infligeait en le maîtrisant de la sorte. Aussi perdait il de plus en plus la vivacité de ses membres et la lutte contre elle se faisait de plus en plus lasse, inégale... Te semblant perdre la dureté ferme de la plupart de ses muscles qui se détendaient et s'attendrissaient eux aussi. N'ayant d'autre choix que de se plier aux exigeances du corps entrainé de cette curieuse étrangère qu'il n'aurait certainement pas cru aussi douée au premier regard. C'est... C'est bien sa veine...

Le réduire à cet état d'impuissance avait le don de le calmer, de le faire réfléchir enfin un peu à ce qu'il fait ! Même s'il craignait de réellement finir étouffé !

Jusqu'a ce qu'elle le relâche... Hmpf... Qu... Quoi ? Si... Si soudainement ?

Ludya se jeta au sol dans une roulade qui lui réclama là encore des ressources qu'il ne se croyait plus avoir à bout de souffle et fit rapidement volte-face une fois qu'il fut libéré, à nouveau capable de respirer... Clignant plusieurs fois d'yeux se rouvrant curieusement de par une certaine incompréhension. Un genoux et une main se retenant de tomber à terre, l'autre tenant sa gorge tandis qu'il engoufrait de grandes quantités d'air bruyantes et un peu sifflantes. Ses pupilles captivantes vibraient tout en donnant l'impression de s'affiner et de préciser ta silhouette dans les ombres.

A cet instant il aurait pu... S'il n'avait aucun respect, s'il était vraiment ingrat et qu'il était foncièrement mauvais... Il aurait pu tout simplement la désintégrer d'un regard, d'une simple ouverture de son diaphragme sur les nébuleuses d'antimatière pure qui forment ses pupilles.

Tout comme il sait qu'elle aurait pu le faire, elle aussi.

Il se relève et se tourne vers le mur qui les plonge dans le noir... Apposant son front contre les briques froides. L'Abyssian pousse un soupir, presque un râle apaisé au contact du froid contre son visage. La lueur interstellaire de ses yeux disparaissent sous la bordure assombrie de ses paupières qui se closent dans l'obscurité... Donnant à leurs yeux où leurs dents des éclats bien plus vifs dans la reflexion de la luminosité plus lointaine, qui, lorsque la bouche ou les paupières s'ouvrent, enluminent ces parties plus mirroitantes... Plus réfléchissantes du corps.

Ses mirettes s'ouvraient en s'inclinant sur le coté, cherchant à croiser le regard de l'inconnue... Une main levée, épaule élancée en arrière qui hésita à frapper dans le mur... Il n'arrivait pas à se résoudre à... Fermant son poing et l'ouvrant à plusieurs reprises... Il hochait négativement de la tête et s'adossa à son tour, glissant contre le mur jusqu'a s'assoir lui aussi. Passant plutôt cette main qui, était destinée au mur sur les soins apportés à sa hanche. Il aimerait crier... Il aimerait avoir frappé dans ce mur à s'en faire saigner les poings... Et pleurer mais ça ne viens pas...

Hahaaaaaaah... Hihi... Ils ont tout... Tout détruit... C'était tellement... AWww... Tellement inutile... J'arrive pas à le croire.. J... J'arrive juste... pas à le croire... Tu sais... Tu... tu sais... Non... Tu ne peux pas savoir... Évidemment.

Il hochait la tête puis s'attrapa le visage en y passant les mains, terminant le geste en posant le front sur le fil du bout de ses index assemblés, et ses pouces tendus vers son menton, prenant un petit temps et avalant sa salive pour parvenir à poursuivre...

Je sais même... Plus quoi dire... J'avais mis tellement de temps à... C'est...  Ils n'ont même pas la moindre idée... Hihi... Ils ne savent même pas... Tellement idiots... Aucune idée de ce qu'ils ont détruit. Pourtant... Hihi... Ils le font. hein ? Pourquoi...

Tu crois... Que je peux être quoi... moi... ? Pourquoi... Pourquoi ils... Tout détruit... Ils m'ont toujours tout détruit... Ils ne savent faire que détruire. J'ai tellement envie, J'ai tellement besoin d'être... D'être en colère... Je peux juste... pas... Je peux pas... J'ai plus la force d'être en colère.... Qu'est ce que je suis pour pour mériter ça sur ta stupide planète ?!

J... Pourquoi... T'es venue, Dés que t'es arrivée... T'as... T'as volé ma colère... Je les aurai tous tué... Tous !! J'ai plus rien... Plus rien... Hihi... hic... J'anéantirai ce monde, tellement... Tellement débile... Hic...

Ludya sèche rageusement quelques larmes honteuses, se mettant une gifle en croyant que ça va lui permettre de se sentir à nouveau en colère et arrêter de pleurer mais il se résigne à juste sécher ses larmes, car ça n'a pas l'air très efficace.

A quelques rues de là, se déploie une meute de garde accompagnant l'un des premier projet expérimental ayant été créé... Où plutôt bricolé sur les bases rudimentaires des premières données déchiffrées du gênome Abyssian. Des prototypes de chasse qui n'ont à vrai dire jamais été testés. Et le chef de projet, un peu excentrique sur les bords à décidé qu'un test à ciel ouvert, à grande échelle et en situation réelle était des plus appropriés !

Le projet principal était accompagné de quatre plus petits spécimens n'étant que des modèles-drones synchronisés sur le chef de meute. Lorsqu'ils furent libérés de la fourgonnette blindée ils s'en prirent à l'un des agents, l'un le saisit par la tête, l'autre par une jambe, chacun se saisissant d'un membre et ils secouèrent le pauvre jusqu'a ce que sa colonne se brise, emportant chacun un morceau qui furent chacun sectionné après séparation du corps entre les dents entrées en fusion de chacunes de ces créatures.

(http://s17.postimg.org/ddcfz87cf/unitdog1.jpg)

(http://www.supermanhomepage.com/images/man-of-steel-movie12/130708-CLS-Cyborg_War_Dog.jpg)

Elles se mirent à fouiller les rues, à effectuer de prodigieux sauts et inspecter les environs. Lorsque l'un pensait avoir détecté quelque chose, les autres se rassemblaient automatiquement, ici ils se ruèrent sur un chat et n'en laissèrent pratiquement rien, là, un sans abri qui squattait un container fut réveillé par un son strident, celle des dents du prototype "maître" cisaillant le métal du container comme une disqueuse, ces prototypes cherchaient mais semaient également le chaos dans les rues, exterminant tout ce qui bouge. Bientôt, on serait alerté de leur présence par des cris métalliques particulièrement... anxiogènes... Se faisant de plus en plus proches.

Shad avait raison... On avait bel et bien lancé des chiens, d'une nature qui la surprendra et certainement pas que pour les pister.

Bien qu'il ait perdu du sang Ludya avait repris son souffle et était prêt à se battre, peut être avaient ils encore du temps pour échanger avant qu'ils n'arrivent.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mercredi 04 mars 2015, 13:48:29
Jamais ô grand jamais l’Okami n’avait voulu étouffer Ludya ! C’était pour ainsi dire, presque impensable qu’il manque d’air ! Certes, sa main était plaquée contre sa bouche pour l’empêcher d’émettre un cri qui, elle le présentait, pourrait sortir à tout moment et dévoiler facilement leur position si elle relâchait son étreinte. Mais outre sa bouche, son nez et ses narines étaient encore à l’air libre et même si sa respiration risquait d’être hasardeuse, il pouvait facilement inspirer et respirer de l’air sans risquer d’être en manque et de tomber dans l’inconscience. Pourtant, la Lycane avait senti l’Abyssian perdre de sa force entre sa poigne, elle avait pu sentir ses muscles de détendre et sa volonté à lui résister qui s’échappait peu à peu. Etait-ce une bonne chose en soi ?  Dans ce cas présent, oui. Ce petit moment de faiblesse avait permis à Shad d’amener Ludya là où elle le désirait, à l’écart. Et sans attendre une seconde de plus, elle l’avait relâché, s’assoyant dans une position de neutralité.

La Louve laissa l’Abyssian à sa rage intérieure. Après tout, que pourrait-elle faire pour le calmer, l’apaiser ? Rien de bien probant à son humble avis. C’est ainsi qu’elle resta tout simplement assise en tailleur, gardant le silence  pendant que Ludya semblait être en proie à diverses  émotions et plus particulièrement celle de la Colère. Oh, il n’était pas évident qu’il soit autant sorti de ses gonds, cela elle ne pouvait lui en vouloir. Qui réagirait positivement et pacifiquement après avoir tout perdu ? Après qu’une demi-douzaine de soldats armés jusqu’aux dents soient venus jusqu’à votre « domicile » et auraient tentés de vous tuer ? La vengeance grondait dans le cœur et l’esprit de l’Abyssian et là encore, la Louve ne pouvait lui en vouloir. Elle-même aurait réagis de la même façon. Ce fut encore sans un mot qu’elle l’écouta, qu’elle le laissa évacuer sa frustration et qu’à tout moment qu’elle se demandait s’il n’allait pas se mettre à pleurer de colère, s’abandonnant à de simples sentiments. Une réaction naturelle en soit. Pourtant, face à une remarque, elle eut un certains rictus, sa queue, à présent posée contre le sol, mais toujours cachée, frappa  ce dernier relevant quelques légers pans de poussières.

« Ce n’est pas ma planète. Mais ce n’est pas aussi pour cela que je vais te laisser détruire ce monde. Il y’a bien pire, crois –moi. Et puis, tu ne peux pas condamner des innocents, juste à cause d’une poignée de connards. Si tu veux te venger, venges-toi sur eux mais laisse les autres en dehors de ça. «

Ce n’était là pas des paroles en l’air. De plus, l’Okami sentait très bien que l’Abyssian pourrait avoir sa vengeance s’il le désirait réellement. En effet, n’avait-elle pas pu être témoin de sa force et de ses capacités ? ET, pouvant y mettre sa main à couper, elle  serait prête à parier sur une future victoire de l’Abyssian face ces troupes qui l’avaient  attaqué en traître, sournoisement. Mais, l’autre partie de sa déclaration n’était pas anodine. Même si à présent, Shad passait la majeure partie de son temps sur Terra, elle appréciait venir sur Terre pour se détendre et revoir, si possible, quelques anciennes connaissances.  Les savoir tout simplement morts dans un anéantissement complet de la planète n’était pas une idée qui lui tenait précisément à cœur. Et puis, il n’y avait pas de cinéma à Nexus quoi ! A cette pensée, elle poussa un soupir. C’était là son premier objectif de sa virée Terrienne et voilà qu’elle se retrouvait à se cacher en compagnie d’un parfait inconnu. Ce n’était effectiment, pas à ce qu’elle aspirait au tout début.

Un deuxième soupir fut émis pendant qu’au dehors une horde de chien mécaniques venaient d’être lâchés. La Louve attrapa sa capuche qui était pour l’heure toujours rabattue sur son crâne et la rabaissa, secouant légèrement sa tête pour  tout remettre en place. Si Ludya doutait de ses paroles précédentes quant au feu que la Terre n’était pas son monde, il en avait maintenant la preuve. Une paire d’oreilles lupine trônaient fièrement sur le sommet de son crâne, s’agitant, pivotant en tous sens. Et à moins d’un changement radical de la population, Shad doutait fortement que les humains soient munis de tels appendices.

« Ne me réponds pas si tu ne veux pas, mais je n’aime pas parler avec des personnes dont je n’ai aucune idée de leur nom. Je suis Shad et tu es ? »

Il était toujours plus simple de parler de visu avec un être dont on avait au moins connaissance de son identité par son prénom. Mettant une main vers sa ceinture, la Lycane en détacha l’une de ses dagues, forgée par une Walkyrie et une Elfe de soleil, rayonnant de runes mystiques et runiques. Elle la plaça devant ses yeux, la tourna pour l’observer sur toutes les coutures , vérifiant son tranchant, se faisant pour ainsi dire, légèrement saigner avant de la ranger et de faire de même avec le reste de ses armes, les vérifiant une à une.

« Et donc….Que vas-tu faire ? »

Oh ça ! L’Okami était bien curieuse à ce sujet ! Elle ne pouvait que pensait que Ludya chercherait à se venger. Pourtant, cela ne pouvait également ne pas être le cas. Elle n’était en soit pas voyante et la décision finale reviendrait à l’Abyssian et à lui et lui seul.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le samedi 07 mars 2015, 23:02:48
Hum... Ludya pouvait deviner... Que son comportement exaspérait et frustrait l'inconnue... Qu'une certaine tension montait dans l'air et celle ci se manifesta par un claquement de la queue de l'étrangère sur le sol. Tiens... Huh ? Elle possédait une queue... C'était bien la première fois qu'il découvrait une terrienne avec ce genre d'attribut, mais il était bien trop absorbé par ses pensées et son p'tit monde qui s'écroule... La souffrance vive d'avoir tout perdu pour y accorder tout l'interêt que ce cas d'une rareté notable aurait du lui inspirer.

« Ce n’est pas ma planète. Mais ce n’est pas aussi pour cela que je vais te laisser détruire ce monde. Il y’a bien pire, crois –moi. Et puis, tu ne peux pas condamner des innocents, juste à cause d’une poignée de connards. Si tu veux te venger, venges-toi sur eux mais laisse les autres en dehors de ça. «

Entretemps Ludya avait recouvert sa forme initiale, signe qu'il s'était peut être affaibli où décidé d'arrêter de surconsommer son énergie. Il était alors redevenu un peu plus petit, passant d'un bon mètre 90 à sa taille habituelle, aux alentours du mètre 70, sa chevelure avait cessé de s'éclaircir de teints cycliques, passant invariablement du rouge fonte au jaune clair puis blanc pratiquement aveuglant, puis jaune clair au rouge fonte et ainsi de suite. Ses mèches de cheveux qui semblaient plus où moins défier la force de la gravité terrestre cessèrent eux aussi de nier la loi de newton et retombèrent tout en regagnant cet éclat naturellement cuivré chez l'Abyssian.

Il l'écoutait... Mais ne voulais pas l'écouter... Elle aussi, elle avait l'air en colère contre lui... Il se releva en grimaçant, posant une main sur sa hanche à peine cotérisée et s'approcha du bord, regardant ce qui reste de ce qu'il ne peut plus appeller "chez lui". Il se retourne vers elle, les yeux humides en tendant les mains, les bras vers le bas de l'immeuble, vers la rue et sa voix est d'un ton tristement suppliant et grinçant de rancoeur.

Mais... mais regarde ! regarde ! J'ai plus... Plus rien ! Snif, Nanw... Plus rien du tout ! Tu sais pas... Non tu ne sais pas !! Tu sais pas ce qu'ils m'ont déjà fait ! Hihiiie... Hihihiiiiiie... -ces rires émotionnels, propre à l'abyssian et la plupart du temps, souvent mal interprêtés, semblaient ici plutôt être des rires attristés de fin de volonté où de fin de courage pis aussi, de fin de vidage pulmonaires ponctuant la fin de sanglots secouant ses épaules. Ici, ils seront aussi accompagnés d'assèchement de larmes naissantes honteuses, du revers de l'index- Tu sais pas... Non... Tu sais pas ce qu'ils font ! Et je serai jamais, jamais libre ! Tant qu'il y aura des humains faudra toujours que je me cache...

Il est vrai qu'il arrive que Ludya ait l'air émotionnellement instable, où qu'il en joue pour s'amuser avec les autres, mais ici ça lui aurait été très difficile d'émuler la triste sincérité de ces émotions et cette nervosité émotionnelle qui semblait lui donner l'impression de pouvoir craquer à tout moment. Il n'avait pas la moindre idée que ses cimagrées pouvaient irriter l'inconnue qui aurait sans doute bien mieux et vite fait de le laisser là ! Surtout qu'il l'empêche de se rendre au cinéma où de passer une soirée agréable plutôt que d'avoir à jouer aux nounous moralisatrices avec un parfait inconnu. Ludya se rendait un peu compte de cet état de fait et de l'agacement de la dame à sa façon de lui parler, de soupirer, de frapper de frustration et d'énervement sa queue au sol. C'est le genre de choses que le cerveau de Ludya, un peu trop hyperactif repère dans le comportement des autres... Parce qu'il à bien trop tendance à faire attention à comment il est perçu... Et la majeure partie du temps il est un peu trop facilement déçu des réactions irritées des personnes qui l'écoutent où ont l'air de le subir. Ca semblait être tout doucement la même chose avec cette inconnue.

A y faire trop attention il lui arrive de se murer dans un certain silence de "souffrance" où dans l'inactivité pour qu'on l'oublie... Et qu'il soit moins désagréable aux autres. Tout simplement...

Puis elle rabaissa sa capuche pendant qu'il se confondait en regards gênés et fuyants, laissant apparaître très rapidement sa chevelure bleue, ses mèches noires et ses oreilles de louve, ce qui aviva tout l'éveil et l'interêt du regard de Ludya, qui avait du cligner pour garder une image distincte de son apparence sur la rétine et dans son esprit le plus longtemps possible avant qu'elle ne remette le tout à sa place... Oh c'était trop court ! Si court que... Qu'il aurait bien voulu y voir encore mais se doutait que ça ne serait pas très poli d'aller la lui rabaisser. Haha... C'était certainement drôle qu'un type qui avait sa stature, ses pouvoirs... Sa force se confonde en gêne et soucis de demande d'autorisations pour quoi que ce soit ! Alors qu'il aurait pu prendre ce qu'il désire où satisfaire sa curiosité de par cette même puissance par laquelle on n'aurait pu lui résister.

Oh ! ... Euh... Ah.. ben... C'est marrant j'aurai jamais pensé que tu avais... Des cheveux bleus... Parce qu'il fait si noir sous cette capuche !

« Ne me réponds pas si tu ne veux pas, mais je n’aime pas parler avec des personnes dont je n’ai aucune idée de leur nom. Je suis Shad et tu es ? »

Ludya fit mine d'être gêné par la question, même assez mal à l'aise de répondre... Il commence à croire que son nom "terrien" est ridicule aussi, à force d'entendre tout pleins d'autres noms qu'il trouve plus sympa que le sien...

J'espère... J'espère que je saurai le vrai nom que mes vrais parents m'avaient donné un jour... Mais pour l'instant... C'est; Ludya... Juste Ludya... Ca vient de la terre, et comme tout ce qui vient de la terre, c'est nul pas vrai... ?

« Et donc….Que vas-tu faire ? »

J'aimerai juste partir... Partir loin d'ici... Quelque part où plus personne pourra jamais plus me trouver... Loin de cette planète... Ce que j'aurai aimé faire c'est de pouvoir finir mon vaisseau et explorer l'espace pour trouver les miens...

...Mais... ... Ce que je -vais- faire maintenant... Je... Je crois que je pourrai...

Dit il en haussant les épaules, relevant les bras avec les mains tournées vers le ciel ponctué d'un air perdu et désolé... Juste au moment où deux des chiens-drones se précipitent, chacun refermant leurs dents sur un de ses avant bras, ils avaient pris de l'élan et on ne les avait pratiquement pas entendu venir depuis qu'ils discutaient, mais c'est aussi la faute de Ludya pour s'être aventurer plus près du rebord du toit au lieu de rester dans les ombres, rhalala ! Ludya fut plaqué au sol de par la surprise de l'élan que les chiens cybernétisés ont pris, ils le trainèrent par terre en le tirant par les bras, dans leur trajectoire commune ils décidèrent de passer de part et d'autre d'une cheminée dans le but de cogner le crâne de Ludya contre l'épaisse structure en briques, ce qui ne tarda pas ! Ils durent s'y reprendre à au moins trois reprises durant lesquelles la cheminée céda et s'écroula sur son corps. Sans que celà soit fini ils le trainèrent ensuite à travers les gravats, se précipitant vers la fin du toit dans le but de le faire tomber.

Mais ils n'avaient pas l'intention de le lâcher en pleine chute ! non ! Ils avaient l'intention de s'assurer qu'il tombe la tête la première vers l'asphalte !

Juste au dessus de la planque de Shad venait d'arriver le chef de meute, le plus gros des quatre créatures semi organiques, semi robotisées, trônant en scrutant l'horizon il balayait la zone pour trouver toute activité, suivant de loin le déroulement des opérations et attendant apparemment le bon moment pour achever leur cible prioritaire.

Ludya avait eu besoin de se cogner durement la tête contre la cheminée pour réaliser ce qu'il se passe ! En durcifiant son épiderme pour repousser les dents fichées dans ses bras et forçant à contre courant avec ses abdos et freinant avec ses talons il put considérablement ralentir sa progression vers la fin du toit mais il ne s'y était peut être pas pris à temps ! Ils chutèrent et se prirent plusieurs étages d'anciennes cage d'escalier de secours. On ne distinguait plus bien la feraille des escaliers des robots roulant l'un sur l'autre du corps de Ludya dans ce méli mélo de roulades et de bruits de fer entrechoqués.

L'ancienne cage d'escalier de secours bien trop rouillée se détacha du mur, les pattes des boulons de fixations se tordirent et s'arrachèrent et on vit alors les escaliers pencher dangereusement vers l'extérieur du bâtiment, façon haute tour de pize puis finalement chuter contre les cages d'escaliers du batiment d'en face !

Un des chiens mécanique se fit emprisonner entre les barres de métal du premier escalier et du second, mais y tenait encore bon le bras de Ludya entre ses dents, et l'Abyssian fut forcé de recouvrir à nouveau cet aspect plus puissant pour heurter les gueules et crânes des ciens ensemble pour les faire lâcher ! Celui qui tenait son bras libre était violemment heurté contre celui qui, bloqué entre les escaliers tombés sur la rambarde, ne voulait pas abandonner son bras.

Lââââche moiiii... Mais L... Lâche moi put... -Non, je... je m'étais promis de jamais dire ce mot là !- Purée !

Ludya serra des dents et se hissa alors sur ce bras qui retenait tout son poids entre les mâchoires très puissantes, qui commençait à saigner, il se hissa en grognant et s'élança d'un violent coup de sa propre tête contre celle du canidé cybernétique qui, après impact fut broyé et lacha enfin son bras !

Libre ! Oui... Libre... Enfin... Libre de continuer sa chute, tombant avec l'autre chien sur le toit d'une voiture, se réceptionnant sur le corps de son assaillant qui défonça les montants du toit et plia la voiture, de l'habitacle au chassis.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 10 mars 2015, 19:35:19
« LUDYA !! »

L’exclamation était sortie d’elle-même sans que la Louve ne le retienne. Une preuve au moins que le nom terrien de l’Abysssian ne la gênait en rien. Tout c’était vite, tellement vite passé, avant même que l’un des deux protagonistes ne puissent réagir. Shad avait laissé Ludya s’écarter de l’endroit où il se trouvait, gardant un œil sur lui mais ne pensant nullement qu’une attaque d’un chien cybernétique allait avoir lieu. Et dire qu’elle allait peut-être lui proposer une alternative pour changer de monde ! Si le plan de la Terre ne lui correspondait pas, alors quid de Terra ? Certes ce monde n’était pas parfait, mais il ne fallait pas oublier Tekhos, qui dans le cas de Ludya pourrait s’avérer être un paradis technologique. De quoi plaire à ce petit ingénieur en herbe !  Mais pour l’heure,  il y’avait d’autres préoccupations plus importantes. C’est d’un bond, que l’Okami se  précipita vers la sortie de sa cachette alors qu’au même instant Ludya disparaissait par-delà le bord du toit.  Un bruit métallique attira son attention, relevant les oreilles et son visage, Shad put ainsi voir une créature mi- organique mi- bionique trônant au-dessus de sa tête.

Et cette créature ne semblait guère porter d’attention à la Louve qui eut tout le loisir de l’examiner sous toutes les coutures. Et tout cela d’un coup d’œil rapide.  Elle put ainsi noter la présence de nombreuses armes de différents calibres. Si cette chose voulait semer la zizanie dans les rues de Seikusu il avait de quoi le faire sans le moindre problème. Et au vue de son gabarit, il serait impensable de ne pas deviner que cette chose devait être le maillon fort de la chaîne et devait sans doute contrôler la machine qui s’est prise à Ludya. En parlant de cela, l’Okami pouvait nettement entendre des coups de poings frappés contre le métal de l’être biotechnique. Un plus grand bruit métallique se fit même entendre quand la cage d’escalier se détacha du mur. Cela a eu pour effet d’attirer l’attention du « chef de meute » qui sauta de son perchoir afin de s’approcher du rebord du toit et d’observer en contre-bas, activant une vision à la fois infrarouge et thermique afin de trouver rapidement sa cible.

C’est à ce moment que l’Okami  en profita pour l’attaquer. Générant une petite  boule de feu, elle l’envoya sur la machine. L’attaque n’eut réellement pas de grands effets,  son principal objectif étant de le détourner de sa cible principale. Un sourire narquois s’afficha sur le visage de la Louve quand la bête se retourna, enclenchant toutes ses armes, la tenant en joue. Hé, après tout, ne pouvait-elle pas être considérée comme un témoin gênant ? Elle resta là, quelques secondes à l’observer, yeux organiques contre yeux biotechnique. Tout son corps était tendu à l’extrême et la Lycane n’attendait que le bon moment pour frapper. Elle avait déjà combattu bon nombres de créatures dont des démons et des envoyés d’un Ancien Dieu, alors un chien machine, ce n’est pas cela qui allait lui faire peur !  Un bruit violent d’impact et de tôles froissés se fit soudainement ouïr. Shad ne pouvait voir ce qui était advenu de Ludya mais  elle comprit rapidement qu’il avait dû terminer sa chute. Et elle espérait qu’il n’ait rien de casser.

Entre temps, et rapidement, l’Okami avait décidé de changer de forme, optant pour sa forme de lycantrhope. La raison ? Son agilité était accrue ce qui lui permettait d’éviter les tirs lancés par la machine. De plus, elle comptait sur ses griffes, aussi tranchantes que l’adamentium pour perforer la cuirasse robotique.  Une impulsion sur ses pattes arrières lui servit à bondir directement sur le chef de meute, parvenant à le toucher, créant un sillon dans sa carapace de métal. Mais le tir chargé d’une grenade la fit rapidement se reculer et se protéger, ses bras croisés devant son visage. La grenade ne fut pas lancée mais ce fut les armes à feux qui prirent le relais, vidant des chargeurs entiers. Réagissant rapidement, la Lycane s’était mise à l’abris, grognant, fouettant l’air de sa queue irritée.

« Tu veux jouer, on va jouer saloperie de machine…. »

Rien n’empêchait Shad d’utiliser sa magie pyrotechnie sous la forme qu’elle revêtait actuellement. Posant une main contre le sol dur et en béton du bâtiment, elle se concentra, voyant sa main chauffée, passant d’un pelage noire à un pelage rouges-orangé. Les arabesques sur sa fourrure semblèrent luire plus intensément et bien vite, le toit devant particulièrement brûlant. L’Objectif de la Terranide était simple : Bloquer la créature sans la détruire. La tâche n’était en soi pas aisée mais elle avait confiance sur un fait : La chaleur allait faire fondre son armure de métal et si tout se passait bien, la fusionner avec le toit  au niveau de ses pattes. La détruire aurait été un fait plus simple, mais quelque chose disait que la garder serait un bénédicité pour Ludya.  En pensant à ce dernier, elle l’interpella :

« Ludya ! Dis-moi que t’es encore vivant ! Tu ne peux pas mourir hein ! »

Oh non, il ne le pouvait pas. Mais sur le coup, la Lycane n’avait rien trouvé d’autres à crier. Et puis l’instant n’était pas prévue pour s’enquiquiner sur des détails.

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le jeudi 12 mars 2015, 23:35:23

« LUDYA !! »

-Tousses- Ca... Ca a jamais... Jamais été aussi dur de se relever. Et aujourd'hui... Woah... -toussotes- C'est tellement dur, oui, purée... Qu'est ce que c'est dur... c'est... tellement dur, si dur... de se relever...

Oui, alors oui... Bah, c'est sûr que... C'est un p'tit peu difficile de bouger lorsqu'on est incarcéré dans la tôle froissée d'un toit et les montants de portières repliées sur vous... Le châssis de la voiture était certainement déclassé, puis les roues se retrouvaient à plat sur le sol ! Y avait plus de géométrie et de pinçage de direction qui tienne ! Ludya lutta contre l'étau de fer plié autour de lui en se déhanchant et bougeant ses épaules comme il le peut. Quand y bougeait, on entendait la plainte grinçante et sinistre du métal tordu. Des morceaux du drône-cabot gisaient partout autour de la voiture, certains bougeaient encore, une patte galopant dans le vide par ci, le bout de la queue fouettant le sol par là, la tête ouvrant sa mâchoire et rebondissant chaotiquement sur à peu près cinq vertèbres mécaniques, le reste des vertèbres sorti du dos de la carcasse sinuaient par terre comme un serpent !

Quelques éléments et autres cellules d'énergie du cabot avaient percé le toit et étaient restées bloquées dans l'habitacle de la voiture, et très vite le feu à pris dans les tapis et sièges arrières du véhicule, la transformant en véritable rotissoire !

C'est dans cet enfer à toit ouvert que Ludya à l'impression de s'être réveillé.

« Ludya ! Dis-moi que t’es encore vivant ! Tu ne peux pas mourir hein ! »

Je me sens... Encore vivant. J'peux pas... mourir !!!

Enfin ! Une main, puis une seconde sort de la carcasse et chacun des doigts, griffes, plongent dans le métal et l'agrippe, la déchire, l'entrouvre. On peut à nouveau entendre des grincements métalliques d'acier tordu se mêler aux rugissements métalliquieux de l'extraterrestre et voir la carcasse de la voiture s'ouvrir autour de la silhouette de l'Abyssian qui reprends sa taille et son volume musculeux précédent et dans ce long rugissement assourdissant, le véhicule explose.

La voiture explose et Ludya sort des flammes, des trainées de sang tentent à vouloir redéfinir les lignes de sa musculature, il est certain que la chute et l'explosion ne l'ont pas laissé indemne mais il est difficile de voir où il aurait pu être blessé pour le moment. Assez étrange pour le noter, la voiture n'a ni explosé parce qu'elle commençait à prendre feu, ni parce qu'elle à été écrasée contre le sol par l'impact de la chute...

(http://www.kus-art.com/wp-content/uploads/2013/01/Nod-Scorpion-Tank-Final.jpg)

Depuis l'angle de la rue un tank à munitions particulièrement puissantes avait été déployé, en plus de cette arme, il était désormais clair que l'organisation qui en voulait à l'Abyssian disposait de moyens impressionnants, les soldats en armures lourdes avaient été remplacés par quelques escouades à pied très lourdement blindées, augmentées et armées.

(http://2.bp.blogspot.com/-qJqhRRAkbSA/T0piRtFfLdI/AAAAAAAAAOY/HErql3sJpxE/s1600/HARM_SUIT.jpg)

Disposant des munitions les plus lourdes que l'on puisse humainement produire pour ce genre d'exosuits, quelqu'un, où quelque chose voulait à tout prix mettre la main sur la créature. Quelqu'un à la tête de cette entreprise avait été manifestement très bien informée de la résistance et de la force de Ludya, il était même plutôt sûr qu'on avait du avoir accès à des informations confidentielles sur les recherches et tests effectués sur lui en laboratoire pour que l'on déploie une force de frappe qui pourrait paraître aussi disproportionnée face à une et une seule personne.

L'Abyssian sortait des flammes tout en se tenant la partie gauche du visage, cachée par sa main, titubant plus qu'il ne marchait il semblait étourdi par le premier tir du canon, un premier tir d'une munition de 88 éclata sur son torse en laissant après percussion l'équivalent d'un renfoncement d'un violent coup de poing dans le corps. Cette première balle lui donna l'impression qu'on venait de presser son coeur, comme une tentative douloureuse et inutile de lui presser la cage thoracique pour le réanimer. Ouwtch... Ça aussi, ça faisait drôlement mal... Et ça lui rappellait de très mauvais souvenirs...

Des souvenirs qui l'enragèrent ! S'avançant envers et contre tout vers les tirs qui, se multiplièrent, arrachant ici une portière de voiture pour s'en servir de bouclier, là une taque d'égout pour se réfugier d'un tir du canon du tank, et ça fit trrrès mal, très très mal aux bras, aux mains, aux épaules qui amortirent un impact d'une pression formidable... Puis la lancer comme un freezbie et écrabouiller la tête trop exposée de l'un de ses soldats en armure mobile... Et en récupérer une autre au milieu de la route, courant, courant comme un de ces gladiateurs qu'il à vu dans ces péplums, bouclier au bras, son sang gouttant sur l'asphalte à chaque fois qu'il parait un tir du tank avec ce bouclier.

Il se voyait courir héroïquement, continuer sa course et embrocher à nouveau ses adversaires comme il l'eut fait précédemment, avec un sourire et un espoir un peu trop optimiste au visage, mais un coeur n'est qu'un coeur aussi vaillant fut il il est aussi très puissant chez l'Abyssian et il avait déjà perdu beaucoup de sang... Tandis qu'il court et sent la lourdeur des impacts le percuter sur son bouclier où sur sa poitrine, ses épaules... Les coins de son regard s'obscurcissent, tout comme une chute de tension lorsque l'on prend trop de "G" en avion. Quelque chose n'allait pas, n'allait plus... Il sentait sa poitrine se soulever de l'intérieur, hoqueter, ses membres inexplicablement faiblir même s'il gardait un rythme de course olympique et qu'il zigzaguait d'un véhicule à l'autre...

Il aurait tellement voulu continuer... Elle avait raison, il ne pouvait pas mourir... Pas ici... Et pourtant il continuait, il continuait, comme s'il voulait se prouver quelque chose il renversait les exos les uns après les autres, n'arrivant pas à trouver assez de force pour les tuer, il voulait juste atteindre... Atteindre ce char... Il ne savait pas trop pourquoi, c'était idiot et pourtant ça lui paraissait si important. Peut être était ce le manque de sang qui obscurcissait son jugement ?

Ses foulées étaient pourtant de plus en plus vives, plus rapides, ses bras s'élançaient à pleine course, un sprint puissant qu'aucun n'aurait su stopper, défonçant et écartant de son chemin à l'épaule des fourgons blindés s'interposant entre lui et le tank, mais une fois que ceux ci furent écartés de son chemin, l'obligeant à s'élancer de toute sa tête et son épaule vers l'avant pour écarter les véhicules...

Il reçut un tir du canon à bout portant qui ne le stoppa pas immédiatement dans sa course, heurtant le char qui recula d'une bonne dizaine de mètres en pliant son essieu.

L'Abyssian ne rugissait plus, son hurlement métallique de rage destiné à se donner du courage s'était tut de son écho impressionant dans les rues, bientôt, des filets de capture faits dans un métal extrêmement résistant étaient tirés sur le corps inanimé de l'Abyssian qui gisait au milieu d'un carrefour, un énorme hélicoptère de classe militaire possédant de nombreux rotors transportant un épais container s'approcha de la scène...
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le samedi 28 mars 2015, 22:08:38
« Je me sens... Encore vivant. J'peux pas... mourir !!! »

Elle n’avait guère besoin de plus, cette simple affirmation l’a rassura assez pour qu’elle reporte son attention sur le chien mécanique.  Si Ludya lui avait répondu, avec une telle affirmation dans ses propos c’est bien qu’il était sûr de ne pas se laisser abattre non ? Et puis n’avait-il pas déjà combattu à lui seul une escouade et de surcroit tenu tête à un tank ? Un tank bon sang ! Ce n’était pas tout le monde qui en était capable ! Malgré cette apparence quelque peu enfantine qui semblait revêtir lors des moments plus calmes, la Lycane supposait que sa véritable nature, plus mature, apparaissait quand l’Abyssian était  poussé à se battre. Mais peut-être se trompait-elle tout simplement, après tout elle n’avait pu échanger qu’avec lui que quelques phrases avant d’être dérangé par ces hommes. Ces mêmes hommes qui en avaient après Ludya. Pourquoi ?  La Lycane se doutait que cela devait venir de sa nature non terrienne, de sa singularité. Mais il devait y avoir plus, beaucoup plus. Pour qu’un tel arsenal soit déployé, pour la capture d’un seul être, c’était bien que Ludya devait être très important pour cette organisation terrienne.

Et en parlant des moyens utilisés pour sa capture, la Louve se retourna subitement, entendant un bruit métallique bien particulier, ou plutôt à un son ressemblant à un aboiement. Un aboiement ressemblant à des tôles que l’on plierait dans un bruit strident. Le son n’avait rien d’agréables aux oreilles de la Lycanthrope mais elle n’eut pas  le temps de se préoccuper d’un tel fait. L’alpha, qu’elle avait réussi à immobiliser l’espace de quelques instants était parvenu à se défaire de son emprise et fonçait à présent sur elle, dans le simple but de la mettre hors d’état de nuire. En contre-bas, Shad pouvait entendre Ludya crier sa rage, les soldats tirant sur lui, les balles fonçant droites sur un objet à l’audition métallique. Une sacrée escarmouche se passait en bas. Une bataille qu’elle devrait bientôt rejoindre pour apporter son assistance. A moins que l’Abyssian ne l’envoie de nouveau paitre. Cependant ceci n’était pas dans l’actualité des choses et voyant la créature biotechnique arrivait, la Lycane se prépara à l’impact. Elle qui voulait le garder «  en vie » tout lui portait à croire qu’elle devrait faire abstraction de cette pensée.

Toujours sous sa forme de louve-garou, Shad se campa sur ses pattes arrière, fermant et ouvrant ses griffes situées au niveau de ses pattes supérieures, se positionnant de sorte à n’offrir qu’une faible ouverture au robot. Et pendant qu’il arrivait, la magie pyrotechnie fut de nouveau utilisée chauffant ses griffes à blanc. Au tranchant de ses griffes pouvant être comparé à  l’adamentium s’ajouta la chaleur lui permettant de faire fondre de nombreux type de métal. L’objectif de cette manœuvre était simple à comprendre. La  Lycane avait pour idée de simplement trancher l’alpha, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus bouger. Et lorsqu’il arriva à sa portée, elle cessa d’être statique, fonçant sur lui, bondissant sur les côtés pour éviter les tirs qu’il venait de lancer. Sa course se termina comme elle l’avait planifié. Ses griffes rencontrèrent le métal du robot et s’y introduire comme dans du beurre, lacérant les circuits électriques s’y trouvant, brûlant les quelques résidus de chair, fonçant fondre le métal. A cela, la Louve créera une boule de feu, tourbillonnante dans son autre patte et la projeta sur le corps désarticulé du robot. Bon sang, elle avait combattu des démons et des serviteurs de Dieu Ancien ne voulant apportant que mort et destruction, ce n’était pas un robot qui allait lui tenir tête ! Surtout que ce dernier n’avait pas la technologie Tecknane. L’alpha fut donc réduit à l’at de simple grille-pain, quelques étincelles sautaient ici et là de sa carcasse fumante. Mais alors que la Louve devait entendre un tumulte un contre-bas, elle n’entendait que le son caractéristique des palmes de l’hélicoptère qui survolait la ruelle et qui semblait faire descendre une lourde cage en métal.

« Ludya ? »

Un appel, ressemblant presque à une supplication. Tout ce silence l’inquiétait, surtout après le cri déchirant qu’elle avait pu ouïr. Sans attendre une seconde plus, elle s’élança vers le rebord et observa en contrebas. Ce qu’elle vit ne l’emballa guère. Ludya était là, sur le sol, en plein milieu de cette ruelle et baignant presque dans son sang.  Sa blessure avait dû se rouvrir il n’y avait pas d’autre explication. Un grognement lui échappa, elle devait agir et vite. Observant la situation, la Louve laissa de nombreuses idées lui traversaient l’esprit.  Mais le plus gros problème à contourner était ces machines où étaient retranchés les humains, tels des robots géants. Sous sa forme actuelle, au vue de la grandeur de l’attirail, la Louve craignait de pouvoir faire face. Mais elle avait un autre atout dans sa manche. Sans changer de forme, elle sauta du toit et arriva en contre bas, observant l’escouade qui s’était mis à la prendre en joue. Après tout, n’était-elle pas un obstacle ? La Lycane souffla, jugeant en vitesse une dernière fois la situation avant de déclarer.

« Tu n’as pas intérêt à mourir. »

Qu’il l’entende ou non cela n’avait pas d’importance.  Shad malgré tout se refusait à laisser Ludya dans le pétrin. Elle laissa son corps tomber en avant et en un fragment de seconde pris une apparence plus animale. Et également plus imposante.  La Terranide avait opté pour la forme lui apportant le plus de force, celle d’une louve géante. Une chance encore qu’ils se trouvaient actuellement dans un coin reculé des bas-fonds. Profitant de l’effet de surprise, l’imposant animal s’élança et agrippa dans sa puissante mâchoire l’un des hommes dans un robot de combat. Le pauvre fut par la suite secoué en tous sens, l’objectif étant de fracasser l’humain s’y trouvant à l’intérieur.  Elle le relâcha par la suite, le lançant sur  des soldats positionnés plus loin. A chacun de ses pas, des flammes sortaient de ses pattes et les nasaux situés au niveau de sa truffe laissait échappés des langues de flammes meurtrières à chacune de ses expirations.  La bête s’élança de nouveau, frappant de pleins fouet la cage, l’écartant de sa trajectoire avant d’abaisser son museau, de l’ouvrir en grand et de glisser Ludya dans sa gueule. A défaut de main, il lui fallait bien quelque chose pour le soutenir. Bougeant sa langue, la Louve fit glisser Ludya en-dessous de cette dernière l’empêchant ainsi de glisser vers son gosier. Il ne lui restait plus qu’à commettre un petit carnage.

La retenue fut oubliée. L’imposante louve s’élançait vers les hommes, en attrapant certains dans sa gueule, les déchirant de ses crocs, en avalant quelques-uns ou en balançant d’autre sur leurs compagnons. Tout ce que voulait provoquer Shad était la zizanie et à son plus grand plaisir cela semblait fonctionner. Pourtant, elle ne pouvait rester indéfiniment ici, d’autant plus qu’elle sentait le goût du sang de l’Abyssian sur sa langue. Et bon sang, la Louve commençait à avoir faim !  Elle frappa le sol de ses pattes, faisant claquer sa queue en arrière pour provoquer une nouvelle attaque pyrotechnique de même calibre que la précédente. Celle-là même qui lui avait permis de réduire en cendre plusieurs hommes à la fois. Mais cette attaque avait également une autre fonction, la rendre invisible un cours laps de temps. Instant qu’elle profita pour faire apparaître un portail et s’élancer à l’intérieur, quittant ainsi la ville de Seikuzu. A peine le portail fut-il franchi qu’elle abaissa le museau, ouvrit la gueule et laissa glisser l’Abyssian en-dehors, reprenant au même instant sa forme initiale.

« Mes excuses, tu es recouvert de bave. Il y’a un lac non loin, je pense que tu peux t’y baigner sans crainte. Je vais chercher de quoi soigner tes blessures. Il faut de toute façon les nettoyer avant que je puisse m’y attarder. »

Oh il ne pouvait pas être complétement inconscient, elle le sentait. La Terranide posa une main ferme mais réconfortante sur l’épaule de Ludya souriant amicalement.

« Pour l’heure tu n’as plus rien à craindre. Ha…Et bienvenue sur Terra. »

Oh elle pouvait toujours le renvoyer après sur Terre, cela n’était guère un souci, mais sur le coup la Lycane n’avait pas trouvé une autre solution. Et à présent il était tranquille pour quelques  temps, loin de ces fous voulant mettre Ludya sous cage et sous observation.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mardi 28 juillet 2015, 10:32:26
S'il n'avait pas encore perdu connaissance L'Abyssian avait pour le moins été salement étourdi après un impact d'une telle puissance, on l'avais jamais encore exposé à cette arme... Le sol autour de lui avait subi une contraction electro-thermique sustensionnaire à particules Blu-aimantée... Bon, en clair, comme si on lui avait largué un obus d'une tonne de diamants réfrigérés à l'azote chargés d'électricité à ions exclusivement négatifs sur la tronche ouie !

Et ça avait réfrigéré tout le sol autour de lui... Y se sentait froid et décéléré dans son métabolisme... Ludya s'inquitait plus de l'effet que de la blessure... Ces saletées d'humains... Sur terre le diamant était une des matières les plus denses en midi chloriens, même si le titane et le tungztène sont eux aussi bien chargés! Où avaient ils peut être trouvé une arme qui... Loin de le neutraliser encore puisqu'il bouge, mais... Lui fait perdre une partie substancielle de ses capacités et l'affaiblissent ?

Quelqu'un les avait aidés... Quelqu'un qui devait avoir des informations sur les faiblesses de son espèce... Gnnniwrrr...

Ah ben ouie il réfléchit à tout ça au lieu de se préoccuper principalement de son état ! Savez bien c'est touw lui ça, pendant qu'il échaffaude ses théories en faisant semblant d'être mourru par terre pour gagner du temps, hihi... Ben ouie c'est toujours comme ça que font les héros dans les dessins animés y a pas de raison qu'il ait une meilleure influence hein ! Puisqu'il à été éduqué aux livres sciences et vie trouvés dans les poubelles et aux vieilles vhs abandonnées sur le trottoir ou dans une décharge... Il entendit le fracas guerroyant de la louve lancée, toute rugissante et griffes dehors ! S'inquiétant désormais de la mettre elle aussie dans le colimateur des entités inconnues qui voudraient mettre la main sur lui ! Woah... Sa taille était impressionnante et sa couleure bleue nuit...

Elle aussi elle était super-quelque chose ! Fallait tout d'suite lui trouver un surnom !... Nightwolf ? Nightclaw ?

Ouille... hihihie... Awouie... ça fait mal de réfléchir, parfois... A moins que ça soit la douleur et le sang qui perd qui  le font délirer et penser à toutes ces idioties. Han ça y est... Entre deux avancées de la louve dans les lignes ennemies Ludya sent ses paupières se clore et un voile noir envahit son regard... Il force sur ses paupières pour rouvrire ses yeux à plusieurs reprises, puis les laisse se clore pour un long moment.

Il sentit la langue d'une grande créature le soulever, gémissant, murmurant entre ses lèvres à peine entrouvertes : «hanw nion... m'maaaaaanw... je t'assure hein, c'est pas du touw l'heure de se levée... siteplaie... A jeun pour les tests ? Mais... j'ai envie de déjeunée moi... et pis j'ai pas envie d'aller au laboratoire aujourd'huie... »

Y faisait tout noir... La langue le recouvrit comme une couverture et il se blottit dessous en murmurant de nouveau: « merci m'man chavais que tu comprendrais... » C'était si comfortable... Chaud mais... un peu bizarre, un peu moite aussie... Y se posait plus la question dans son état... Y faisait chaud et tout doux alors zut.

Ce n'est que lorsqu'il se retrouva expulsé au dehors de la gueule de la Louve, roulant par terre sur les herbes qu'il commença à avoir un peu froid et se recroquevilla en position foetale, frisssonnant... Il entrouvrit les yeux sur la silhouette encore floue de la femme louve...

« Mes excuses, tu es recouvert de bave. Il y’a un lac non loin, je pense que tu peux t’y baigner sans crainte. Je vais chercher de quoi soigner tes blessures. Il faut de toute façon les nettoyer avant que je puisse m’y attarder. »

« Je suis... couvert de... quoua ? »

Il se redresse... La paume de sa main se frottant les yeux... écartant celle ci de sa joue il remarque un filet gluant pas très ragoutant... Il déglutit et ensuite fait une mine toute dégoutée, un peu expressive et surexagérée mais, après tout c'est encore un p'tit idiot immature !

« Bêk ! Pwerk !... P'tuh ! Ah c'est trop dégoutanw ! J'en ai même dans la bouche et les cheveux dit !! »

Il prend des feuilles et des herbes par terre pour essayée de se débarbouiller le visage...

« Pour l’heure tu n’as plus rien à craindre. Ha…Et bienvenue sur Terra. »

« Je crois que je suis déjà v'nu une fois icie... Y a longtemps... Bon ! Un Abyssian de l'espace peut pas rester couvert de la bave de Nightwolf ! Qui sait ça pourrait... me faire déteindre ! Moi je connais pas la composition de ton machin là alors faut vite je plonge dans le lac ! vite vite ! »

Dit il en se relevant, trépignant de pas de course sur place en regardant partout autour de lui où se trouve la position du lac, trouvé ! Il s'élance et trébuche, se sentant affaibli, faisant un roulé boulé dans les herbes et finissant les membre en étoile.

« Oh ben... hihi... hum. Peut être pas trop si vite que ça... Passque... j'ai la tête qui tourne... »

Se graffigne la tignasse en effectuant une moue boudeuse avec les lèvres et fermant les paupières par renivellement par le bas de ses capacités et un gain d'humillité face à sa condition actuelle, passant un regard inquiet, et une main sur sa blessure...

"Okay, alors je vais y allée en marchant.. Je sais pas ce qu'ils ont mis dans l'arme qui m'a frappée mais j'ai perdu beaucouw de force aujourd'huie..."
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 28 juillet 2015, 14:40:59
La Louve s’était assise dans l’herbe fraîche, observant tout à la fois Ludya et scrutant les environs, songeuse. Qu’il se plaigne de la bave ne lui faisait ni chaud ni froid, mieux valait être recouvert d’un peu de salive que de sang. A vrai dire, ce que disait l’Abyssian en cet instant n’était qu’un écho lointain pour les oreilles de l’Okami qui se mit à regarder dans le vague, l’air songeuse. Elle repensait à tout ce qui venait de se passer, portant son index en biais vers ses lèvres, plongé dans sa réflexion. Comment un seul être pouvait-il amené autant de moyens armées et technologiques pour le mettre aux fers ? A moins de s’être dûment trompée, elle était bien allée sur la Terre, dans une petite ville sur l’Archipel Japonais nommée Seikusu et non à Techkos. Pourtant, certaines machines qu’elle avait pu affronter semblait venir tout droit de cette région du monde de Terra. Alors comment ? Comment les Terriens ont-ils fait pour atteindre un tel niveau dans leur technologie ? A moins qu’en deux ans cette dernière n’est évoluée dans des proportions incommensurables ou bien que seuls quelques petits groupuscules étaient largement en avance sur leur temps.  Elle soupira, tout cela était encore bien louche. Sous la frustration, sa queue caudale se leva subitement et s’aplatie sur le sol, levant quelques grains de terres qui retombèrent mollement par la suite.

Le bruit d’une chute lui fit relever le visage en direction de Ludya qui, elle ne savait pas trop comment, s’était retrouvé les quatre membres en l’ai. Sur le coup, il paraissait tellement faible et pourtant, la Louve savait que ce n’était qu’une trompeuse apparence, que sous cet air à l’apparence si chétive se cachait en réalité un adversaire redoutable. Comment pourrait-elle oublier la façon dont il avait fait face à ses ennemis ? La façon dont il s’était débarrassé si facilement d’un tank ?  Et là, voilà qui semblait si…différent…si faible. Oui cela ne devait provenir que des conséquences de l’attaque qu’il avait subi, par chance, ce n’était pas ici que ces humains viendraient le chercher de sitôt.  Un peu de répit n’était pour le coup pas de refus.  La Lycane se releva, passant en vitesse ses mains sur ses vêtements pour y chasser la poussière nonchalamment, avant de se diriger vers l’Abyssian et de lui tendre la main pour l’aider à se relever.

« Je n’ai pas la moindre idée de ce qui a pu te frapper, mais avec ce que j’ai vu de toi, ce n’est pas ça qui va t’arrêter. Pour le repos, tu pourras dormir sur tes deux oreilles ce soir, je monterai la garde, mais pour l’heure direction le lac ! »

Une fois la main attrapée et serrée, la Louve fit un mouvement de traction en arrière, aidant ainsi Ludya à se relever, une fois sur pied, elle s’assura également de lui apporter une certaine prise afin qu’il ne retombe mollement sur le sol et doucement, tout doucement, elle marcha avec lui jusqu’à arriver au bord du lac. Ses mains furent aussi recouvertes d’une fine couche de bave mais l’eau allait bientôt mettre fin à ce problème. Avec parcimonie, elle relâcha l’Abyssian, se retournant afin de lui laisser un peu d’intimité et en profitant également pour scruter à nouveau les environs. Il semblait n’y avoir personne dans ce soin perdu de Terra mais, mieux valait rester vigilant et se préparer au pire.  Elle tourna légèrement sa tête, de sorte à s’adresser directement à Ludya, qui elle espérait, n’aller pas tarder à piquer une petite tête dans l’eau fraîche du lac mais sans pour autant pouvoir le voir entièrement.

« Quand nous aurons repris tout deux des forces, il faudra vraiment que tu m’expliques qui tu es. »

Ou l’avait-il déjà fait ? Sur le coup, la Louve était perplexe mais avec tout ce qui s’était passé…Un petit résumé ne serait guère de refus. Et puis s’il ne voulait pas lui en parler, elle le considérer donc comme un être venu d’ailleurs munie de grandes capacités physiques et rechercher elle ne sait pourquoi pas un groupe armé sur Terre. Oui le résumé était un peu bancal mais de toute manière elle n’avait pas besoin de plus. Sa ligne de mire captura rapidement un gibier d’une taille moyenne qui passait par là et d’un rapide mouvement de la main, l’Okami attrapa l’une de ses dagues accrochée à sa ceinture et la lança en direction de l’herbivore qui, n’ayant pas eu le temps de réagir, se retrouva avec une arme blanche plantée en pleine tête, mort sur le coup. Au moins ils auront un petit repas pour ce soirD’un pas rapide, elle se dirigea vers sa proie, la soulevant par les pattes arrière, récupérant la dague qu’elle essuya contre l’herbe fraîche avant de lancer à l’attention de Ludya

« Je vais préparer le repas, profite bien du lac ! »

Elle s’installa, se mettant en tailleurs à même le sol et commença à dépecer la bête sans plus de formalité. Malgré le fait qu’elle ne regardait pas directement en direction de l’Abyssian tous ses autres sens étaient tournés vers lui et la Louve se tenait prête à agir au quart de tour si cela devait s’avérer nécessaire. La peau du ventre du petit mammifère fut ouverte à l’aide d’une des griffes de l’Okami qu’elle laissa courir du haut du thorax jusqu’au bas de l’abdomen, écartant par la suite cette ouverture pour y plonger sa main et y retirer les tripes et autres joyeusetés de l’animal. Avant de le manger, il fallait bien retirer sa fourrure et surtout le vider. Le bruit qui en résultait était quelque peu ragoûtant mais nécessaire.

« Une idée de ce que tu vas faire maintenant ? »

Il avait tout perdu, mais il était encore en vie et surtout libre. Qu’allait-il donc pouvoir bien faire à présent ?

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mardi 28 juillet 2015, 20:39:15
« Je n’ai pas la moindre idée de ce qui a pu te frapper, mais avec ce que j’ai vu de toi, ce n’est pas ça qui va t’arrêter. Pour le repos, tu pourras dormir sur tes deux oreilles ce soir, je monterai la garde, mais pour l’heure direction le lac ! »

« Hmmmm... Laisse moi réfléchir... C'est de la... Euh... De la... Hmmm... blu-xeonirite ! Ouie, c'est ça ! De la Blu-Xeonirite ! » - Relève son mention en plissant finement les yeux, Tout fier d'avoir inventé le nom !

« C'est mon point faible de super héros ! Mais c'est pas encore au point ! Car un Abyssian de l'espace c'est très très fort, tu sais ? Ca a pas de vrai point faible, ça non, c'est même pas faible du tout ! jaaaamais ! Pas besoin d'aide ! Fallait pas te donnée tout ce mal tu sais ! J'aurai pu m'en sortire tout seul ! Si t'étais pas intervenue... Ohlala ! Ils auraient tous tellement passée un mauvais quart d'heure ! Pfiouuuu ! Z'ont eu trop de la chance que tu sois là !  »

Ludya se prenait pour un petit héros... Et un héros c'est fier non ? Ca accepte pas l'aide d'une autre super héroine aussi facilement ! Fallait qu'il fasse un peu semblant d'être dur ! Alors il détourna la tête et le regard quand elle lui tendit sa main, ayant l'air même d'ignorer que cette main était tendue, si il poussait la chose un peu plus loin il aurait pris un air vindicatif et tapée sur le revers de sa main et se relever tout seul ! C'est comme ça que ferait un super machin chose pour garder sa fiertée ! Il se contenta de croiser les bras, regardant la main s'approcher en relevant les épaules... Déportant son regard sur le coté... Mais c'est sa raison d'Abyssian qui eut raison de son renfrognement têtu de héros de pacotille, qui croyait-il impressionnée comme ça... Sûrement pas elle qui l'avait vue pleurer tout à l'heure.

« Oh oui et si dans l'histoire, et si... Et si on disait que tu avais sauvé ces humains de moi, hmm hmmm... Et que tu étais une espionne du gouvernement envoyée pour me surveiller ! Tu serais en mission, infiltrée tout ça, Ca ferait cool sur une couverture de comics ça, L'Abyssian de l'espace contre la traitresse louve de la nuit ! Han ! »

« Ah oui, écoute c'est une super idée ! Puis à la fin on se battrait tous les deuw l'un contre l'autre et au bout d'une lutte trèèèès très longue, qui, eh ben, durerait au moins six épisodes, ah non plutôt huit ! huit c'est mieux ! Parce que j'ai décidée comme ça ! S'tout... Où on détruirait tout plein de trucs et à la fin, je gagnerai bien évidemment. Parce que je suis trop cool et mignon je t'épargnerai et on deviendra des super copains, hihi ! »

Voilà, il se savait faire l'idiot, il savait qu'il avait l'air un peu ingrat et surtout, surtouw... il a-do-rait faire l'imbécile et essayer de faire rire pour se rendre intéressant ! Et puis il accepta volontier son aide pour se relever. Roulant la p'tite honte de ses n'yeux en murmurant la faiblesse d'un "merci" timide d'humillité.

« Quand nous aurons repris tout deux des forces, il faudra vraiment que tu m’expliques qui tu es. »

« Pourquoi t'es si curieuse... Puis toute façon, y a rien d'intéressant à savoire. Woaw, quel mystère ! Je suis un abyssian de l'espace... Tout le monde s'en foue de qui je suis... »

Montrant les étendues de fleurs et les champs avoisinant, les oiseaux qui piaillent et les feuillages des arbres dansant avec le vent, dont le cycle naturel n'est pas du tout perturbé par cette annonce !

« C'est pas qui je suis qui déchaine les humains contre moi, mais ce que je suis... Toi aussi t'as montré ce que t'étais... Tu vas avoir de gros problèmes... comme moi. »

Il l'observa lancer son couteau, comme ça, sans raison à première vue... Puis il entendit le cri d'une créature, un cri très court puis, choqué... Il réalisa ce qu'elle venait de faire lorsqu'elle attrapa les pattes de sa proie et la souleva des fourrés...

« Mais... Mais ! Woah ! Tu l'as tuée ! Tu l'as tuée avec ton couteau ?! Pourquoi t'as fait ça !! Mais... Mais y t'avais rien fait ! Tu cachais bien ton jeu ! T'es une super vilaine en fait !!»

« Je vais préparer le repas, profite bien du lac ! »

Ludya cligna plusieurs fois des yeux en observant le gibier qu'elle venait de tuée... Le repas... Il se retourna doucement vers le lac... La louve chasse... Ben quoi de plus normal finalement ! Y trouvait ça cool ! Y voudrait bien essayer lui aussi ! Elle chassait avec autant d'aisance que lui trouvait des pièces mécaniques ou électroniques intéressantes dans une décharge, où soudait et réparait des tas de trucs ! Alors ça l'intéresse ! oui !  

« J'y vais, j'y vais ! Après... Tu... m'apprendras peut être à chassée... Et repérer des petits machins comme ça dans l'environnement, ça peut m'être utile si je me retrouve tout seul. »

Une fois au bord du lac il regarda un peu partout autour de lui, puis y haussa les épaules, retirant d'abord son pantialon puis sa veste en cuir d'aviateur galactique... Il s'enfonça dans les eaux en ayant presqu'oubliée de retirer ses lunettes d'ingénieur, chose qu'il rectifia en revenant vite vite près du bord et les poser sur le tas de vêtements bien pliés sur un galet lisse. En se rapprochant de l'eau il fut victime d'une petite chute de tension à mesure qu'il était à mi cuisse dans l'eau... Il avait toujours un peu froid après l'impact de la charge ionisée négative... Son métabolisme avait considérablement ralentie et il semble que l'eau déchargeait ces particules dans le lac, non sans causer un effet de syphon sur l'énergie de Ludya qui se sentit pas très bien... Il eut la nausée puis secoua sa tête et rouvrit grand ses n'yeux comme s'il cherchait à rester éveillé...

Se murmurant à lui même :

...Bon j'me dépêche de me nettoyer parce que j'ai froid y a un truc pas normale avec ce qui m'ont fait...

Il sortit de l'eau et se dépêcha de se sécher, un peu frissonnant, de la chair de poule ! Il avait jamais, jamais eu la chair de poule jusqu'ici, ça lui faisait peur ! il cria d'un son très cristalin, aigu, « IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHhihihihie !!! » Tout en accourant vers toi il se retournait, torse nu, dans tous les sens en trépignant de peur par terre !

« Une idée de ce que tu vas faire maintenant ? »

« Hihihie !! J'ai des fourmies ! j'ai des fourmies !!! Et des puces électroniques qui font des bulles partout sous ma peau ! Au s'cours ! au s'cours si te plait ! Je le savais ! je savais qui avait un truc pas normale dans l'eau et avec ce tir de Blue xipriprionipipite ! Aide moi ! Aide moi par pitié ça fait tout bizarre ils vont se faufilée jusqu'a mon cerveauw et pis sucer mon liquide céphalo rachidien puis faire des oeufs et colonisée les volutes de mon cerveauw ! Après je deviendrai un zombihihihiiiiie ! Et tu auras ma mort sur la conscience ! ça ouie ! Ouiouiouiouiouie ! »

Il trépignait et courrait avec l'énergie de la panique dans un sens, pis dans l'autre ! Son coeur battait réellement la chamade et se mettait dans des états de frayeur et poussée d'adrénaline super élevée pour trois fois rien ! Quel abruti ! Il ressentait des frissons électriques supeeeer effrayants en se faisant peur tout seul et ayant l'impression que quelque chose rampait réellement sous sa peauw !

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mercredi 29 juillet 2015, 19:49:21
 Il est des fois où Shad avait réellement du mal à suivre le flot de parole de l’Abyssian, ce dernier déblatérait des faits qui la laissaient de temps à autre pantois, interloquée. Comment pouvait-il partir aussi loin dans ses dires ? Oh elle sentait qu’il se donnait un petit air fier, même un petit air enfantin et elle ne put réprimer un franc rire lorsqu’il énonça son projet de comics avec comme personnages principaux  eux deux qui devraient se battre jusqu’à la victoire, bien évidemment de l’Abyssian et qui finirait par se conclure par une merveilleuse amitié. Sauf que la réalité était tout autre et pour l’heure, la Louve n’avait aucune raison de se battre contre son interlocuteur auquel elle tendait une main et qui mettait un paquet de temps à se décider à la saisir. Etait-ce encore de la fierté ? Il fallait mieux des fois la ravaler, surtout quand on n’arrivait pas à marcher correctement et qu’à tout moment on risquait de tomber par terre. Mais ça, ce n’était que son humble avis.

« Dix épisodes plutôt, autant voir en grand. »

Oui elle était rentrée dans son petit jeu, mais d’une manière très subtile, assez en retrait. De plus ce n’était pas réellement cela qui l’intéressait mais de savoir qui il était, une question à laquelle elle eut droit à un regard désabusé et une réponse quelque peu…non convainquant. Pourtant, la Lycane savait que Ludya avait parfaitement compris sa question et lui avait donné une réponse même si  ce dernier ne semblait pas l’avoir remarqué. Un Abyssian de l’espace, voilà donc ce qu’il était. Pour tout avouer, elle n’avait aucune idée de ce que cela pouvait bien être mais considéra les faits en se mettant à la place des humains qui rencontraient pour la première fois des créatures de Terra. C’était à la fois une rencontre étrange et singulière pour  le terrien que basique pour le  Terranien qui connaissait déjà cette espèce sur son monde.  Avec ce type de réflexion, on pouvait tout à fait comprendre que pour Ludya, ce qu’il était importait peu. Et puis, ce n’était pas comme si Shad n’avait pas eu un avant-goût très avancé de ses capacités.

« J’ai déjà mon lot de problème, un de plus ou un de moins… » se contenta t’elle de répondre à l’avertissement donné.

Et c’était à ce moment qu’elle avait tué le petit gibier sans sourciller, créant une réaction d’effarement chez l’Abyssian, pensant soudainement qu’elle avait tourné de bord. Face à ses railleries, la Louve leva les yeux au ciel et secoua la tête d’un air désapprobateur, il réagissait vite certes, mais des fois il ne réfléchissait pas à ses paroles. C’était à se demander si c’était la solitude dans ce coin de rue en pleins milieu de Seikuzu qui l’avait rendu ainsi. Pour  le faire taire et arrêter qu’il ne lui crie dessus pour avoir tué un simple petit animal, elle leva ce dernier à sa vue et précisa bien le fait qu’elle allait préparer le repas, lui rappelant de ce même fait d’aller rejoindre le lac et de s’y laver à présent. Et…par chance il s’y rendit laissant la Louve le soin de préparer le repas.

« On verra pour une leçon de chasse plus tard si besoin »

Sur le coup, mise à part les quelques plaintes provenant de l’Abyssian, le calme retomba sur le plateau où ils se trouvaient, un calme qui fut bien vite évincé par un cri aigue et strident. Les oreilles de la Louve frémirent et s’abaissèrent face à ce son qui était, sur le  coup, peu appréciable pour ses tympans. Bon sang, qu’est ce qu’il avait à crier comme cela ? Ce n’était que de l’eau à la fin ! Relevant son menton, elle le vit arriver en trépignant, déblatérant des paroles qui encore une fois, la laissaient sans voix. Il paniquait, cela se voyait, mais pourquoi diable il paniquait ainsi ? Etait-ce dû à un contrecoup de l’attaque qu’il avait reçu ? Questions nouvelles armes technologique, l’Okami n’y connaissait pour ainsi dire par grand-chose. Elle connaissait la technologie mais certaine chose lui était pour ainsi dire inconnues notamment les effets secondaires des coups portés par ces armes au demeurant étrange. Là où elle excellait à la chasse et à la survie en milieu sauvage, l’Abyssian le faisait dans le domaine technologique. Rapidement, la Terranide attrapa  le poignet de Ludya, pas fortement mais juste assez pour créer une pression et attirer l’attention.

« Calmes toi, aucune bête ne va manger ton cerveau, ça doit être un des effets de l’arme mais comme je te l’ai dit, ici, ils ne peuvent venir te chercher, alors installes toi, respires un coup et au pire reposes toi.  Ça doit t’enlever ton énergie ou que sais-je, après tout ce n’est pas mon rayon. »

Tout ce qu’elle voulait en cet instant était que Ludya se calme, qu’il respire un bon coup et qu’il arrête de paniquer, car ce n’était pas en courant dans tous les sens qu’il allait arranger les choses. Mais il fallait avouer que le coup, Shad ne pouvait lui donner une réponse appropriée à son problème, après tout, elle n’avait pas la science infuse !
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mercredi 29 juillet 2015, 21:07:24
Oh ! Il se fait gronder... C'est marrant de la voire excédée ! Elle l'avait attrapé par le poignet pour qu'il cesse de paniquer mais surtout qu'il la regarde bien dans les yeux quand elle parle !

« Calmes toi, aucune bête ne va manger ton cerveau, ça doit être un des effets de l’arme mais comme je te l’ai dit, ici, ils ne peuvent venir te chercher, alors installes toi, respires un coup et au pire reposes toi.  Ça doit t’enlever ton énergie ou que sais-je, après tout ce n’est pas mon rayon. »

Son problème, c'était la chair de poule ! Il l'a jamais vue ! Il se rappelle pas l'avoir jamais subie non plus ! C'est ça qui vient de le faire paniquer idiotement à l'instant, il en avait peur ! Si elle avait compris elle roulerait des yeux où se moquerait de lui ! Y avait de quoi... Il réalisa p'tit à p'tit que c'était inoffensif.

Il s'assit et observa le décor autour d'eux... Glissant à nouveau sa veste sur ses épaules parce qu'y faisait peut être pas très chaud à cette heure tardive. Est ce que c'était la pleine journée ? Est ce que c'était la nuit comme sur terre ici, sur terra ? On dira que c'est la fin de soirée aussi, et qu'il commence à faire noir. Si ils ne sont plus suivis y a pas de soucie à faire du feu non ?

Se tenant tranquille après s'être assis en tailleur dans les herbes y se rapproche d'elle par curiosité, avec des pitis sauts déhanchés-sautillés des fesses par terre. Il relève la tête peu à peu en s'approchant, avec une curiosité vive et amusée, du moins au début, comment qu'elle fait pour préparer la nourriture... EEeeuwWww... Avec les mains et tout... Le pauvre truc, y se fait complétement retourner la peau et vider ! Ludya met ses mains sur sa bouche, il louche et se sent un petit peu mal quand elle fait ça, ayant l'impression de défaillir. D'ailleurs, il fait semblant de tomber à la renverse dans les herbes. Faisant des manières !

Non, c'était pas très productif ! Il regarda rapidement autour d'eux... Se mit à ramper dans les herbes pour s'approcher d'un tronc d'arbre couché dans la prairie...

https://www.youtube.com/watch?v=LUliWjI4zWM&index=59&list=PL77D98F68F6DBB35D - musique d'ambiance

Il rampait comme un p'tit soldat, jouant apparemment à la guerre où je ne sais quelle bêtise ! Okay, il scrutait l'horizon, elle avait raison y avait pas le moindre signe d'humains louches à des milles ! Y avait qu'une charette vide abandonnée... Et des cailloux autour du lac.

Ca fit sh'boum la d'dans ! Et quand ça fait sh'boum dans la tête d'un abyssian, Atention ! C'est pas toujours une idée de gènie qui en résulte hihi ! Il rampa dans le tronc, le redressa et s'en servit de camoufflage pour avancer, roule boulant dans le tronc jusqu'a la charette... Sans que ses excès de furtivité n'ait aucune raison parce qu'il n'y avait vraiment personne vous savez, il le fait tout seul parce qu'il aime juste délirer dans son p'tit monde et se faire des petits films. Et là apparemment c'était, wooaaah ! Très trèèès important de rouler dans la souche / tronc d'arbre jusqu'a la charette pour dieu sait quel monstre ou situation improbable son cerveau proactif à produit, imaginé et projeté dans la réalité !

Oui oui, un gamin, vous auriez parfaitement raison...

Une fois le tronc ayant heurté la roue de la charette il retire ses lunettes d'ingénieur pour regarder à l'extérieur, faisant mirroiter le décor dans ses lunettes et s'assurer qu'aucun ennemi terratruc n'ai repéré sa position ! Les écureuils sont toujours en poste dans l'arbre, le hibou hulule toujours au même rythme et le vent provient toujours de la même direction ! Touw parait normale !

Sortant de sa planque il grimpe dans la charette, et hisse le tronc dedans par la suite. Il reste caché quelques secondes dans le fond. Tout ça pendant que Shad prépare le souper. D'ailleurs ça commençait à sentir bon ! Allez, zou, ça suffit les âneries, il ramena la charette avec un peu de foin qu'il à subtilisé dans un balot qui trainait près du campement en la poussant !

Y se mit au garde à vous, avec un sérieux solennel dans le regard, puis posa la tranche de sa main au dessus de sa ligne d'horizon en prenant la parole :

« Abyssian caporale Ludya au rappowrt ! Il n'y a rien à signalée sur la route menant du camp au gros chêne ! les écureuils décortiquent des noisettes, les criquets criquettent et les hiboux hululent ! »

Ca allait sûrement pas la faire rigolée, même si lui ça le faisait sourire tout seul... Va comprendre pourquoi.

« J'ai interceptée et réquisitionné une navette Terranienne non identifiée  et non immatriculée ! »

Y commence à sortir des gros galets de pierre bleues qu'il à trouvé partout autour du lac et entreposé dans la charrette, des trucs vachement lourds, qu'il dispose autour de leur feu. Il a vraiment choisi des grosses grosses pierres, et les place de façon à monter des murs en trouvant des pierres qui s'imbriquent presque parfaitement les unes dans les autres. Son petit mur monte, et monte, et monte, jusqu'à environ 1 petite mètre 30 de haut, et puis il soulève la charrette, ayant parfaitement prévu son mur pour que sa charrette posée dessus leur fasse un toit !

« Toi, fille, faire manger ! Moi, garçon, faire maison ! »

Sourit, fier du résultat... Posant ses mains sur ses hanches ! Seulement y avait un p'tit détail gênant... Il avait emmuré Shad...

« Euh... Moi faire porte maintenant, hihi... Désolé ! »

Démantibule une petite partie du mur pour qu'il y ait au moins une ouverture...

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 31 juillet 2015, 15:48:17
Sur le coup, on aurait pu voir la scène d’une mère criant sur son enfant pour le calmer, mais la réalité était tout autre. La Louve n’avait pas vraiment d’ordre à donner à Ludya mais elle avait néanmoins haussé un peu le ton pour se faire entendre, espérant que cela l’aiderait à calmer ses nerfs. Sa poigne se fit moins forte, jusqu’à ce qu’elle le relâche et se reconcentre sur le repas. S’il n’avait jamais connu la chair de poule, maintenant il la connaissait et pour cela elle ne pouvait rien y faire, c’était là une réaction corporelle normale face au froid. Sans doute que l’eau du lac était loin d’être à une température suffisamment chaude pour s’y prélasser des heures. Mais elle irait également y piquer une petite tête, histoire de se rafraîchir un coup, et puis un peu d’eau froide ne faisait pas de mal, ça réveillait même !  Sa main était replongée dans le gibier, le vidant avec une certaine adresse et une habitude liée à ces longs séjours à vivre seule en zone sauvage. Sa tête se releva, croisant le regard dégoûté de Ludya et en guise de réponse, la Louve ricana :

« Tu croyais que la nourriture était déjà tout préparé comme dans les magasins sur Terre ? »

Si seulement ! Cela serait bien plus simple ! Mais la réalité était tout autre et faire preuve de dégoût pouvait bien vous coûter la vie sur Terra. Il fallait savoir faire des concessions, bien qu’à présent, Shad mangeait surtout pour le plaisir et non plus par nécessité. De même, elle aurait très bien pu manger cette viande crue, son métabolisme le lui permettant. Un atout de taille quand on avait la flemme de préparer et de cuire son repas. De plus un peu de viande crue ne faisait pas de mal, excepté le fait que ça pouvait être bourré de micro-organisme pas très amicaux mais là encore, ce n’était pas l’un de ses problèmes.  Arrachant encore des tripes, l’Okami observa l’Abyssian partir au loin, pour faire elle ne savait quoi. Bha, du moment qu’il restait dans son champ de vision tout irait bien ! Elle termina donc de vider l’animal,  se levant rapidement pour aller chercher quelques morceaux de bois qui traînaient non loin, préparer un petit foyer et allumer, d’un claquement de doigt des flammes qui se mirent à grignoter les petits fagots.  Personnes aux alentours, un feu était donc possible, et puis, si quelqu’un viendrait, elle aurait tôt fait de se défendre. La Louve fit également en sorte de mettre la viande à rôtir au-dessus des flammes, la faisant tourner doucement pour qu’elle cuise bien sous toutes les coutures. Le feu léchait ses mains, cependant cela ne la faisait guère ciller. Un petit avantage à  être immunisé à présent contre le feu, les flammes, l’eau ébouillantée, le métal en fusion, tout ce qui fait bien mal quand vous le recevez en pleine tronche.

Le panache de fumée dispersait avec lui l’odeur de cuisson, à en juger par l’odeur et par la couleur de la viande, tout serait bientôt prêt. Teins que faisait donc Ludya ?  Le cherchant du regard, Shad le vit revenir avec une charrette, un tronc d’arbre, du foin et…des cailloux. Des gros cailloux. Frêle en apparence, mais avec une sacrée force tout de même !  Elle ne manqua pas d’écarquiller les yeux quand il lui fit un rapport digne d’un petit soldat à son commandant avant de sourire amusée, répliquant :

« Très bien caporal, vous pouvez disposer. »
Mince la viande ! Elle la retourna encore une nouvelle fois, entendant par la suite un ramdam infernal. Puis, sans réellement saisir ce qui se passait, elle vit un monticule de pierres, parfaitement bien entreposées s’élevait tout autour d’elle petit à petit. Et lorsqu’il lui restait un peu de lumière provenant de la seule ouverture de cet amas de pierres bleues, cette dernière fut refermée à l’aide de la charrette,  emmurant la Lycane avec le feu et la viande.  Mais bien vite, cet emprisonnement ne fut que de courte durée et un simili de porte fut créé. L’endroit n’était pas bien grand, il y’avait tout juste de la place pour deux personnes mais cela serait suffisant. Retirant la viande du feu, la Terranide en tendit la moitié à l’Abyssian.

« Tiens, bon appétit ! »

Pour sa part, la Louve n’attendit pas une seconde de plus, s’installant aussi confortablement que cela pouvait être possible et mordant à pleine dent dans la chair tendre et juteuse de l’animal. Bien évidemment, il n’y avait pas d’accompagnement, mais au moins Ludya n’aura pas le ventre vide. Sa mâchoire brisa un os qu’elle avala par la suite, réfléchissant un instant, prenant une deuxième bouchée, vidant sa bouche et déclarant :

« Il existe un peuple sur Terra avec une technologie très avancée, je n’y suis jamais allée, pas trop envie d’avoir de soucis, tu dois comprendre  je pense. Bref, ce peuple qui habite à Techkos on leur technologie qui et laaaargement plus développé que sur Terre,  toi qui aimes tellement ça, ça devrait te plaire ! Bon par contre, y’a des risques à s’y rendre, surtout pour toi. »

Expérimentation, mise en laboratoire, esclavage….la liste était longue et exhaustive, mais si cela pouvait donner une idée de début de quête à Ludya, cela serait un gain de temps  important et surtout, surtout il aurait un objectif bien défini. Reprenant son repas, Shad n’attendait à présent plus que la réaction de l’Abyssian.
 

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le vendredi 31 juillet 2015, 23:26:02

« Très bien caporal, vous pouvez disposer. »

Ludya s'était installé à l'opposé de Shad, Assis en tailleur contre la paroi murale et soutenant le regard de la louve à travers l'intensité des flammes... Il avait bien caché ses blessures mais il en souffrait un peu sans rien dire. Ca s'était un petit peu ré ouvert lorsqu'il s'est mis à forcer pour leur fabriquer un abri. Y prenait discrètement des mouchoirs dans sa poche intérieure qu'il appliquait comme des compresses au niveau de la hanche et du coté du nombril.

C'est maintenant seulement que ça se réveillait et faisait un peu mal, un peu plus mal, puis un peu plus mal encore, lançant par battements de coeur depuis la zone transpercée par des éclats. Fort heureusement y avait pas l'air d'avoir d'organe de touchée, sinon, il aurait déjà fait un malaise, enfin c'est ce qu'il suppose.

« Tiens, bon appétit ! »

« Merci beaucoup Shad... merci. »

La perte de sang l'avait épuisé, ses yeux accusaient cette fatigue maintenant, en restant tous deux mis clos et ses mouvements étaient sensiblement plus las et fluides d'une toute petite ébriété due à son état, et quelques sourires se rallongeaient éperduement comme son regard égaré dans le lointain, hihi...

Il laisse tomber sa compresse imbibée de sang par terre à coté de son genoux quand il attrape le morceau de viande, puis mords dedans à pleine dent comme elle vient de le faire en étouffant ses rires dans la chair, il imite la façon sauvage de mangée de Shad, mais y doit dire que mordre à pleines dents comme ça dans la viande ça a quelque chose de spéciale... C'était loin d'être aussi désagréable qu'il imaginait de se jeter à pleines bouchées dans la viande, c'était même bon ! Mais on finissait très vite ce qui à a mangée et on reste un peu sur sa faim après...

Oh, il sait ! Il a toujours ces barres de nourriture compressée d'astronautes qui trainent dans ses poches aussi, là, de la purée persillée avec une sauce chasseur en poudre... Il la tendit à shad après sa deuxième bouchée mais bon la nourriture high tech il est pas sûre qu'elle appréciera.

Ca peut paraître comme de la poudre mais avec la salive ça gonfle ! Et ça redeviens très vite les aliments décompressées ! Regarde, y a l'équivalent d'une grosse assiette de purée aromatisée avec de la sauce !

« Il existe un peuple sur Terra avec une technologie très avancée, je n’y suis jamais allée, pas trop envie d’avoir de soucis, tu dois comprendre  je pense. Bref, ce peuple qui habite à Techkos on leur technologie qui et laaaargement plus développé que sur Terre,  toi qui aimes tellement ça, ça devrait te plaire ! Bon par contre, y’a des risques à s’y rendre, surtout pour toi. »

https://www.youtube.com/watch?v=eKyvAjoIvAI

J'sais pas...

Murmura t'il en haussant les épaules, frottant sa joue contre le col de sa veste en fermant les yeux. Un frisson étrange le parcourant. Pour une fois... Il parlait. Simplement et sans charger son language de l'émotivité fébrile et enfantine qui le caractérise habituellement, qui ajoute des e la où il n'en faudrait pas...

J'sais pas si je suis prêt à tout recommencer maintenant... Tout d'suite là... J'avoue que... je suis un peu... Fatigué.

L'Abyssian croisa les bras autour de ses genoux rassemblés, ses yeux dépassaient juste de la ligne de croisement de ses avant bras, enfouissant son nez contre ses manches.

Puis... Tu me demandais ce que je voulais faire maintenant... La vérité c'est... Qu'a l'instant où ces humains ont détruit tout ce que j'avais... Mes p'tites notes... Mes cassettes vidéos... Mes jouets... Mon prototype, j'ai voulu tout détruire. D'accord, oui d'accord ! C'était qu'un coin de rue pourri mais c'était, juste.. Snif... chais pas... Ma seule maison sur terre... C'était à moi, mon chez moi. Y avait tout... Mes espoirs, mes rêves, et puis l'enfance que je pouvais pas avoir autrement.

Y se sèche une larme du bout de sa manche, tirant sur sa paupière vers le bas et regardant désormais sur le coté pour éviter qu'on le voie pleurer. En a marre de pleurer.

C'est... C'est juste pas la première fois qui m'arrachent tout ce que j'ai... Tu comprends ? Avant d'être à la rue, je vivais chez des parents adoptifs pour des besoins de recherche pour voir comment je me comportais dans un milieu famillial je crois, je prenais des médicaments pour ralentir mon rythme métabolique au point où je décolorais et avait presque l'air d'un être humain moi aussi... C'était chouette... Je... je croyais vraiment avoir une chance de devenir un vrai petit garçon d'humain, et être comme tout le monde.

Mais, hihi... Peu importe... Peu importe la sincérité de mes efforts pour tendre mes bras vers les humains ils se sont toujours méfiés de moi, ils me l'ont toujours fait payer. Ma mère adoptive était méchante avec moi et elle favorisait toujours ma petite demi soeur devant moi pour appuyer sur la différence de traitement auquel avait droit un abyssian, et un humain, et elle me le disait comme ça. Papa travaillait trop pour se rendre compte que j'étais juste mis à l'écart, puis je devais me déplacer dans des tubes en plastique d'une pièce à l'autre parce que tout le monde craignait que je les contamine.

Ils se sont fait tuer, devant mes yeux... J'étais encore trop choqué pour réaliser. Au début j'ai cru qu'ils voulaient me sauver, me libérer. Mais mon père adoptif avait juste eu une meilleure proposition d'un laboratoire d'un pays concurrent et ils ont décidé de m'emmener au beau milieu de la nuit; un hélicoptère russe nous attendait... Et puis tout le monde s'est fait abattre...


Alors... Quand ils ont tout détruit dans la ruelle, hic... J'ai voulu terraformer la terre à coup d'boules dans son noyeau terrestre pour en finir, snif, hihi... Z'auraient vu leur tronche un peu !

Je suis désolé d'encore pleurer, j'y peux rien... je... Hic !, j'arrive juste pas... snif... à me calmer...


Ludya recoiffa quelques unes de ses mèches de cheveux derrière chacune de ses oreilles, qui revenaient de toute façon se rebeller devant son regard humidifié, rien à faire... Soupirant sur un sanglot.

Mais, c'est des humains... C'est dans leur nature de tout détruire, hic ! ils détruisent bien des milliers d'organismes en voie de disparition, snif, sur leur propre planète chaque année juste par habitude ! C'est des cons ! Ils détruisent tout, surtout ce qu'ils comprennent pas.

Il retira sa veste pour l'étendre au sol, s'étendant dessus en se tournant vers le mur, il avait déballé assez de bêtises et s'était rendu assez ridicule comme ça pour ce soir.

Je suis juste fatigué... ça ira mieux demain...

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le dimanche 02 août 2015, 20:32:20
Tiens il saignait ? La Louve aval aune autre bouchée en voyant la petite compresse de sang tomber à ses pieds. Etait-ce grave ou n’était-ce que bénin ? D’un côté si la blessure avait été quelque que soit peu mortelle, il n’aurait pas fait autant de galipettes jusqu’à maintenant et au pire, il  aurait déjà faut un malaise, donc pas de quoi casser trois pattes à un canard.  Elle fut cependant quelque peu étonnée de le voir manger si…rapidement. Certes il n’y avait pas de couverts et la nourriture devait être tenue avec les mains, mais de là à manger tel un sauvage…Une petite goutte d’incompréhension et de gêne fila le long de sa tempe et face à ce spectacle, elle ne put que sourire amusé. Peut-être avait-il tout simplement faim ?  Craquant un nouvel os, la Louve attrapa par la suite le sachet qui lui était tendu, l’observant sous toutes les coutures. De la nourriture en poudre. C’était un système intéressant mais ô combien dégueulasse  en termes de saveur. Rien ne valait un vrai repas, cuisiné avec amour et passion. Mais il n’était à ne point douter que ce petit sachet pouvait bien être d’une grande utilité lors des coups durs ou des périodes de crise. Elle le repassa cependant à Ludya :

« Merci mais garde le. Tu en auras bien plus besoin que moi. »

Et c’est après l’avoir rendu qu’elle lui avait parlé de ce fameux territoire dénommé Techkos, pensant que cela pourrait susciter un brin de curiosité dans l’esprit de l’Abyssian. Pourtant, la seule réponse qui lui vint fut un «  j’sais pas.. » pas très convainquant mais dont le ton laissait fort à présager qu’une longue tirade allait bientôt faire son apparition. La Terranide termina son dernier morceau, suivant la course d’une larme sur la joue de l’Abyssian, ne disant pas un seul mot. Son silence n’avait que pour objectif d’insister  Ludya à dire ce qu’il avait sur le cœur et sa conscience. Et tandis qu’il prenait une position pouvant faire référence à celle du fœtus, les mots se délièrent, incessants, démontrant toute la tristesse et la rage de l’Abyssian. De son récit, la Louve put également apprendre un peu plus sur son enfance, une enfance faite de tuyau, de mise à l’écart et d’expérimentation. Une enfance qui était loin d’être si joyeuse que cela. Et dans cette enfance, Ludya avait  espéré devenir humain avec tout ce qu’on lui faisait ingurgiter. Devenir humain, s’intégrer, oui  cela pouvait être allégeant mais pour Shad, c’était bien là maintenant la dernière chose qu’elle voudrait être. Etre humain pouvait en apparence protéger de bien des difficultés surtout si on était sur Terre et fut un moment où elle-même aurait voulu en être un pour ne plus avoir à se cacher. Mais à présent sa pensé était tout autre. Que penserait Ludya s’il en devenait réellement un et que tout ce qui le caractérisait disparaissait en même temps ? Qu’il perdrait sa faculté à créer tant d’objets issus de son imagination ? Ou bien quelle serait sa réaction s’il venait à perdre toute sa force ? Sa vitalité ? Oh, il serait accepté sur Terre mais, il lui manquerait quelque chose…Cette petite chose qui faisait de lui un Abyssian, un être à part.

Mais il se trompait également sur un point, les humains n’étaient pas les seuls à tout détruire. Oh certes, sur Terre ils étaient les rois, mais sur Terra c’était encore bien différent. Bien qu’ils étaient néanmoins en majorité.  La Louve se leva, s’approchant par la suite d’un Abyssian en larme, passant ses bras autours de lui pour l’emmener tout contre elle, une main apaisante caressant son dos. A bien y réfléchir, il n’y avait pas que les humains qui tuaient par pur plaisir. Elle aussi le faisait dans une certaine mesure. Elle n’avait plus réellement besoin de manger et pourtant, il lui arrivait de tuer des créatures justes pour sentir la saveur de leur viande sous son palais. Bien évidemment cela n’était pas excessif mais on pouvait considérer cela du même acabit que ce que faisaient les hommes.

« Tu as raison, reposes toi, tu iras mieux demain. »

Une dernière caresse apaisante dans son dos et elle s’en détacha, changeant de forme, se lovant en boule, le museau tournée vers le feu. Elle ne dormirait pas, pas toute de suite en tout cas. Mais elle s’était transformée déjà pour être plus à l’aise et pour proposer un coussin de fortune à l’Abyssian, même s’il y’avait un peu de paille ici et là dans cette petite maisonnette de pierre. Mais mieux valait avoir sa tête sur quelque chose de doux que sur quelque chose de dur et ou au prie qui grattait un peu.  Tout ce qu’elle espérait également c’était que  la nuit apportera conseil à Ludya et surtout, surtout que rien ne viendrait les déranger.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mardi 04 août 2015, 18:52:23

Les rêves d'un Abyssian...

D'accord, alors... Mes rêves sont peuplés d'images telles... Que je ne saurai les décrire... Je vois l'univers s'étendre et se déplier, se fléchir et se contracter au travers de mes songes... Je le parcours et je ne cours pas... C'est plutôt mon corps qui se dilue à l'univers... De là... L'intimité de l'infini m'est accessible... Du fond de cet océan de ténèbres mon regard se perds dans l'immensité en cherchant le chemin. L'univers n'est plus et m'apparaît comme de nombreuses couches superposées de filaments luminescents d'ombres et de lumières.

(http://s9.postimg.org/90r6rbn5r/Astralix.jpg)

Tout semble y être si complexe et pourtant si facile, chaque monde, chaque galaxie, chaque planète connectée ensemble.

Je me retourne sur ce qui reste de mon enveloppe givrée, inerte... Errant dans un sommeil éternel dans l'espace et j'y vois mes premières et mes dernières vacances.

(http://s21.postimg.org/h2ksl1skn/302.jpg)

Ma mère d'adoption avait insisté pour que j'ai l'air heureux sur cette photo, elle me l'a répété à plusieurs reprises en me secouant par les épaules. Me montrant comment sourire, sourire bien et fort ! - Ait l'air d'un enfant comme tous les autres pour une fois ! Tu n'as déjà pas envie de retourner au centre n'est-ce pas ? -...

(http://s18.postimg.org/43fcufvbt/Ludya2.jpg)

Etre comme les autres... Shad... Mais déjà je regardais vers les étoiles... Et dés cet instant... Ce rêve était impossible.

(http://s28.postimg.org/qbj8wf7ql/354529e839562aa562f69d8db5d2555f.jpg)

Malgré les avancées de la haute technologie Tekhanne, ceci... n'est pas une météorite. Mais c'est pourtant passé tel quel ! La chute d'une météorite somme toute ordinaire traverse le ciel en toute impunité ! Toutes anomalies similaires à ce genre de corps céleste approchant de la planète et pénétrant l'atmosphère. L'approche à été préparée de longue date, les télescopes et les divers observatoires de Tekhos ont aperçu sa trajectoire il y a quelques semaines et donc, l'événement parait aussi trivial et anodin qu'un bulletin météorologique. Évitez de vous trouver dans la trajectoire de l'objet, et rester à l'intérieur pour éviter les retombées de corps célestes. Et l'importance qu'on vouera à un phénomène peut être commun sur Terra se résumera donc à ça.

C'est une étrange météorite, tout de même... Sa surface fractale empolygonitriangularisée est un peu trop régulière dans sa répétition algorithmique, mais encore faudrait il avoir observé l'objet d'assez près pour s'en rendre compte et lancer une analyse topographique de la surface pour déceler cette redondance régulière de la géométrie des reliefs de son carrossage et comprendre qu'il s'agit d'un mappage recopié depuis les données scannées sur un véritable météore, d'une distance de huit mètres sur huit mètres, étalonné sur des plates d'un métal à la composition inconnue, capable d'imprimer des données en relief et prendre l'aspect que l'on lui suggère.

Ce modèle de milieu de gamme "Frakxral" ne possédait pas l'impression 3D panoramique a 1024 degrés sur sa coque, autrement l'illusion serait quasi parfaite, au lieu de cela il se contentait de répéter et fusionner 8 fois la même mosaïque fractale, et pour autant que l'on l'utilise de façon intelligente pour répéter ce morceau de relief en lui donnant des orientations différentes tout en faisant correspondre ses points d'encrage avec ses quatre interconnexions on obtenait de très bon résultats. Pour un prix moitié moins cher que son modèle supérieur. Même pour les mercenaires les temps sont durs...

Au cas où personne ne l'aurait encore compris, ce n'est pas une météorite.

Et si ce n'est pas une météorite l'objet fait preuve d'une grande intelligence pour en imiter la vitesse, la masse, et l'angle d'entrée terrestre, puis son angle de chute et la luminosité qu'il dégage lors de sa combustion en dernière phase d'entrée planétaire. Il pourrait même s'agir d'un phénomène commun sur terra. Peu importe, car une équipe de scientifiques Tekhans se rendront certainement au point supposé d'impact de l'astre. Il est moins certain qu'elles en reviennent avec le moindre fragment. Il est plus sur qu'ils ne trouveront rien. L'objet n'a pas touché le sol, peut être s'est il désintégré dans l'atmosphère ?

Dans tous les cas, les alliages inconnus desquels il est fait ne laissent aucune trace signalétique pour les radars, les sonars, et les différents appareils de mesure Tekhans. La sphère s'est ouverte, elle à déjà changé de forme.

(http://s18.postimg.org/btwpd6r89/Frakxral.jpg)

D'un ciel dégagé lors de l'une des plus belles nuits étoilée... Dans ce refuge à l'autre bout de l'univers, quelque part sur un monde que l'on appelle Terra, les espoirs d'une lointaine galaxie reposent entre ses bras.

Il l'avait serrée fort ! Fort, lorsqu'elle l'enlaça... Noyant et épongeant la honte de ses larmes sur ses vêtements... Hoquet vif et sanglotant ne s'accordant pas les gémissements plaintifs et brisés d'une voix fêlée de ses cordes aiguisées par le chagrin, qu'il préfère, elles aussi tuent et perdues dents serrées et bouche coincée, scellée entre tes seins. Il n'était pas bien grand et, il n'avait pas plus choisi que sa tête repose ici plus qu'ailleurs ni que Shad fut pourvue de poitrine. Pas plus que ça ne semblait avoir la moindre importance tant il serre et serre si fort quitte à en imprimer son visage sur la peau de la Louve. Quitte à s'étouffer pour s'effondrer jusqu'à l'oubli.

« Tu as raison, reposes toi, tu iras mieux demain. »

Ses tremblements jusqu'ici s'étaient taris, la tension de son corps et l'entrelac de ses bras relâché... Ludya s'était déjà endormi, victime autant, de son stress émotionnel que de la fatigue de ses blessures... Son corps semble blêmir. Son rythme cardiaque ayant lui aussi perdu de sa superbe, qui, autrefois était quelque chose d'excessivement turbulent et percutant dans sa poitrine. Sa peau n'a cessé de pâlir et bientôt... De son brun de velours et de l'ambre Abyssiniale ne reste que la pâleur d'une peau rose-orangée, presque humaine. Le cuivre de sa chevelure ayant pâli jusqu'au blond véritable.

Fallait il qu'il ait été blessé, puis atteint d'une arme particulièrement puissante pour aggraver son sommeil à des seuils de réparation si profondes. Il regrette de n'être encore éveillé pour poser les questions méritées à la louve, son sommeil ingrat du silence de ses questions restées coincées entre ses lèvres. Et de tout ce qu'il à enduré hier et aujourd'hui, Il reste un peu trop poli de langage malgré le tourment alors que nombreux sont ceux qui jugeraient utiles d'exprimer la somme de leur colère. Mais ne soyez pas dupes, poussé à bout la sensibilité et la politesse de l'Abyssian ne réserve alors plus la fleur d'un langage bien chargé, ce n'est pas vraiment son style d'insulter. Mais les nœuds d'un amas d'énergie, de stress et de malaise emmagasinés provoqueraient des micros fissions neutro-quantiques à déflagration plasmique rendant instable l'écliptique d'une planète.

Lorsque la louve s'improvise oreiller il roule le miel de sa joue sur la douceur de sa fourrure et masse de ses mimines le coté de sa hanche pour se pétrir un coin confortable.

Demain à déjà commencé, et c'est dors et déjà une bien étrange journée.

[ Je te laisse choisir sir Ludya se réveille en premier où si toi t'as dormi ou pas. ]
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 04 août 2015, 21:10:32
Le calme. Tout était calme à présent dans cette petite maisonnette de pierre au toit formé d’une charrette. La Louve tourna son museau vers l’Abyssian qui avait accepté son corps tel un oreiller et l’observait simplement. Elle sentait que malgré les apparences, la rage qui bouillonnait dans ses veines de s’était pas encore tarie et qu’il en faudrait peu pour le voir exploser de colère. Et si elle avait vu  un petit aperçu de ce que cela signifier, elle n’osait nullement l’imaginer la rage au ventre. C’est pourquoi, elle espérait que l’atmosphère calme de la nuit permette à  l’esprit de Ludya de s’apaiser encore un peu. Elle l’avait juste avant serrée contre elle, rassurée autant qu’elle le pouvait, ses habits couverts de larmes qui démontraient à la  fois la tristesse et la colère de l’Abyssian. Si elle aurait voulu être mesquine, elle l’aurait repoussé, le laissant là dans son chagrin et sa haine contre les humains, mais, pourquoi diable aurait-elle fait cela ? A la place, elle l’accueillit contre son sein, se fichant  éperdument de l’endroit où le visage de Ludya  allait se figer, ne voyant dans son geste aucune  arrière-pensée.  Et il été fort à parier que si elle eut été un homme, sa tête aurait trouvé le même emplacement, juste au niveau du sternum, pile entre sa poitrine. La Louve ne s’en était pas offusquée et avait laissé l’Abyssian pleurait jusqu’à ce qu’elle y mette un terme et lui propose de rejoindre les bras de Morphée.

Son regard se désintéressa de Ludya pour s’élever vers le ciel. Un ciel dont il n’avait pas l’accès  à cause de la charrette qui entravait sa vue. De la nuit étoilée, la Louve ne pourrait observer qu’un amas de bois parfaitement bien soudé entre eux pour former cette fameuse calèche, qui n’était à présent que l’ombre d’elle-même. Quel dommage, observer la voûte céleste l’aurait aidé à tuer un peu le temps, à laisser son esprit vagabonder dans l’infini de l’espace pendant que celui de Ludya devait être en train de vagabonder dans le royaume des songes, rêves comme cauchemars.  Ses iris  dardèrent encore un instant ce toit improvisé avant de se porter sur les flammes, observant leur danse lancinante et les ombres qu’elles projetaient sur les roches à la teinture bleutée. Le mouvement des flammes contre les roches donna même l’impression de voir s’y créer quelques vagues, petit rappel à la mer. Ou tout simplement au mouvement de l’eau qui pouvait naître dans un lac dont les minéraux étaient issus. La Loue observa ce double spectacle un petit moment, sentant contre son corps Ludya qui s’agitait, rêvant. De quoi rêvait-il ? Cela elle ne pouvait pas le savoir, mais son visage quelque peu crispé lui permis de faire une déduction simple : Le rêve n’avait rien de plaisant dans l’ensemble. Soufflant un peu, elle attisa les flammes qui commençaient à perdre de  leur superbe, s’y désintéressant avant de fermer ses yeux et se reposer un peu à son tour, non sans réellement dormir.

Le lendemain, quand l’Abyssian se réveillera, il pourra trouver à côté de lui quelques fruits, des baies sauvages posées sur une feuille en guise de petit déjeuner.  La Louve s’était levée tôt à l’aube, sans bruit et était partit faire un tour d’horizon pour lui ramener ces quelques fruits. Trouver de la viande aurait été bien plus facile mais elle doutait que commençait la journée en mangeant  un tel aliment puisse plaire à son compagnon de voyage. Elle avait également éteints le feu d’un simple mouvement de main, faisant taire les flammes qui était  plus d’aucune utilité maintenant que le jour s’était levé et que la température grimpait en flèche. Assise dans l’herbe, le regard levé vers le ciel, elle observait ce dernier en silence, mais brisa bien vite ce dernier par une petite déclaration :

« Abyssian de l’espace…Je me demande bien d’où tu peux venir de là haut. Oh tu vas sans doute me répondre « là-haut, dans l’espace » mais je pense que tu auras compris ma question. Elle se retourna pour lui parler directement alors qu’il émergeait « Bien dormi ? »

Une petite question qui voulait tout autant signifier une interrogation quant à son sommeil mais également quant à son état de par la journée précédente qu’il avait pu vivre. Même si cela en se voyait pas réellement, la Lycane s’inquiétait pour l’état de santé physique et mental de Ludya qui avait quand même vécu un gros traumatisme en perdant tout ce qu’il avait dans ce coin de rue sur Terre.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le vendredi 07 août 2015, 10:18:51
Ah ! super, c'est le matin ! Chouette ! Vite vite vite ! Ludya se redressa vite en position assise au quart de s'conde même où ses yeux s'entrouvrirent. Oh ! Y avait tout un tas de fruits disposés sur une feuille tout près de lui... Huh ?! Il se tâte les joues, la gorge, les épaules, et puis s'étire vers l'avant pour attraper ses orteils et poser sa tête sur ses genoux pendant une vingtaine de secondes, se redresse en tailleur puis observe curieusement les fruits... Ah ça oui ils sont curieux ces fruits. Ils sont apparus tout seuls à coté de lui. Peut être qu'ils sont un petit peu suicidaires... Peut être même que ce sont des extra terrestres venus coloniser terras sous cette apparence innofensive !

Ludya s'approchait d'eux en prenant d'idiotes précautions pour ne pas les réveiller ! Parce que forcément, les fruits ça dort aussie, il se doit de les neutraliser dans leur sommeil ! Pouf ! en v'la une baie dans sa bouche qui criera jamais à son copain la pomme de faire attention ! Ses copines se sont fait capturer aussi et rejoignent leur amie un peu seule dans le fond de sa bouche... La cruauté de l'Abyssian de l'espace n'a aucune limite lorsqu'il mitraille la pomme avec les os, euh, les pépins de ses précédentes victimes !

Il attrape la pomme qu'il imagine s'être réveillée et se lance dans des tourne boulés au sol comme si il se battait pour sa vie avec ! Il simule un gros coup qu'il aurait reçu dans la joue et le retourne sur place ! Pis un uppercut dans le menton qui lui fait faire un salto arrière retombé sur le ventre au sol ! Puis elle essaye de se dégager de sa main en la lui tappant durement par terre ! Pendant qu'il -joue-, aux super héros en proie avec la super vilaine pomme, distrait comme il l'était il n'avait pas entendu les tous premiers mots que Shad lui avait adressé.

« Abyssian de l’espace…Je me demande bien d’où tu peux venir de là haut. Oh tu vas sans doute me répondre « là-haut, dans l’espace » mais je pense que tu auras compris ma question. »

Il avait pas remarqué sa présence du tout à vrai dire... La pomme et lui se regardèrent un temps, interdits et faisant mine d'être étonné, surpris... Lorsqu'ils aperçurent Shad dans un coin de leur abri... Y roula ses yeux vers la pomme, puis derechef vers shad...  Et pour surmonter l'embarras de ses gamineries, Il dit à la pomme que c'était pas bien, la sermonant, puis la pomme percuta son front pour désapprouver et contester, il la croqua vite fait pendant qu'elle se croyait hors de danger ! Puis cacha ce qui restait d'elle dans son dos.

Il haussa les épaules, roulant la joliemie de son regard perdu et interrogé en se demandant ce qu'elle demandait, ayant un peu zappé l'entiéreté de la question en étant si distrait... Mais pour être poli et pas avoir l'air de pas avoir écouté...

« AAaah... Baaaah.. Laisse moi réflééééchiiiir... Euh... hum. »  

Croise les bras tout en se pointant le menton de l'index, ayant l'air de chercher intensivement ! Quelque chose... Un bribe de la phrase qu'elle à dit dont il se rappelle !

« ...ben là-haut dans l'espace... Hihi... » - Tirant la langue -

La réponse à sa question se trouvait certainement dans la nacelle de survie Abyssianne de Ludya avec laquelle il est arrivé sur terre, pour autant qu'elle n'ait pas été trop endommagée puis qu'ils la retrouvent... L'ordinateur de bord et la boite noire si elle en contient doivent contenir des informations importantes à ce sujet.

« Bien dormi ? »

« Je crois... Je suis désolé Shasha... Je promet hein ! D'habitude, je dors jamais aussi tard ! J'aurai bien voulue me lever plus tôt que toi, pour une fois ça serait moi qui t'aurai aidée et serait parti chercher à manger... Je me sens bête et inutile... Pas d'occasions de te remerciée et le pire c'est que tu vas t'attirée tout un tas d'ennuis à cause de moi. »

Il prit une autre belle bouchée énergique dans sa pomme, chomp, chomp ! la joue droite gonflée en te regardant bien plus attentivement, clignant l'expressivité limpide de ses yeux.

« Et puis toi auchich, tu as l'air de venir de l'echpache ! - chomp-  Oùw d'ailleuwrs ! Chavais jamais vu une Chuper-louve auchie puichante - gloumpf - que toi avant ! Et pis merchi beaucouwch pour le p'tit déj ! Tu as fait cha pour moi... cha fait plaichir ! »

Ce matin, Ludya était encore un peu blond... Oui, allez ! Blond et puis blond de cervelle si vous voulez ! Et pâle de peau comme un humain. Mais à mesure qu'il mangeait puis s'était activé à jouer avec sa nourriture, faisant des roulades et des âneries, son rythme cardiaque et son rythme métabolique à atteint sa normale d'après éveil et les nuances de velour abyssinian de sa peau, des cuivres de sa chevelure se sont progressivement manifestés jusqu'a ce qu'il recouvre ses coloris bien connus de Shad.

Le voilà qui se lève et s'étire de tout son long, remarquant pas tout d'suite qu'il est tout nu, mais ça importe peu pas vrai quand on peut pas voir votre zirgouigoui ! Y a pas de honte à avoir... Enfin c'est ce qui pense... Mais... Mais il rougit un peu et s'empresse d'enfiler sa veste en cuir, juste au cas ou hein... On sait jamais, que ça la gênerait elle... Il se tourne, puis retourne sur lui même en essayant de voir si les tirs d'hier sont passés au travers de son épaule et du coté de sa hanche mais non, il a bien encaissé, et ça à l'air de s'être bien résorbé et pis presque cicatrisé pendant la nuit !

« Faut que je devienne plus fort encore... Ca fait un p'tit moment que je néglige l'entrainement ! Alors y a deux manières de m'entrainer efficacement... La première c'est de créer une zone intemporelle et vide dans laquelle je peux faire exploser rapidement toute mon énergie sans risquer de détruire la galaxie ! C'est une méthode d'entrainement très rapide et efficace... »

« Une autre façon, plus longue et plus dure... Ben c'est de... euh... Descendre mon niveau métabolique à celui de la force de ce que j'ai nommé la moule intergalactique asthmatique de base, l'humain ! Et m'entrainer à l'ancienne... à la dure ! Proportionnellement le gain à l'entrainement est équivalent que celui que j'opérerai en quelques secondes à exciter mes cellules et mes particules jusqu'a contraction spatiale dans une zone de vide. Vos techniques d'entrainement par ici... Ben elles sont plus longues et puis plus chiantes... Oh, ça ouie. »

L'Abyssian ferme les yeux... Et l'air s'engouffre plus rapidement dans l'abri... les herbes aussi se mettent à vibrer et s'étirer, comme magnétisée vers le haut, comme des cheveux ou des poiles hérissés...

https://www.youtube.com/watch?v=tMczXGbpOOI&feature=youtu.be&t=11

les cheveux de Ludya virent du cuivré au blond jusqu'au rouge vif et vice versa, Ses mèches de cheveux comme sa veste commençent à être secoués, jusqu'a ce que le cuir de sa veste flappe et claque rapidement sur son corps comme si l'air s'engouffrant rapidement dans l'abri circulait tout autour du corps de Ludya... Des flammes apparaissent à la surface de sa peau et lèchent ses membres. Ses dents se serrent et crissent ensembles. Les pierres de l'abri se mettent à trembler, en fait c'est toute la zone qui se met à vibrer ! Ludya y compris semble trembler extrêmement rapidement sur place tandis qu'il ferme les poings et pousse un long râle qui s'apparente à un grognement dont l'écho se dédouble, se triple au loin, très très loin !

L'air s'engouffre plus rapidement dans l'abri... L'énergie déployée de Ludya et son rythme de vie cosmique augmentaient considérablement.

Il existait des rythmes de vie cosmiques différents selon l'endroit de l'univers où on existe, où on vit, il y a des êtres qui vivent sur des planètes plus ou moins éloignées et du centre de leur galaxie, et du centre de leur propre soleil dans leur système solaire, un extra terrestre vivant sur une giga galaxie dont son centre serait très loin de lui, faisant pivoter son système solaire très loin du centre de la galaxie verrait potentiellement son rythme cosmique de vie prolongé par rapport à celui d'un être humain !

Disons qu'en plus clair 6 secondes de vie humaines pourraient correspondre à 1 semaine pour cet autre être, et peut être que six secondes sur Abyssia correspondraient à 1 année humaine...

Bref, les cellules très complexes du corps d'un abyssian permettaient semble t'il de s'accorder au rythme de vie de planètes, aussi l'accéllérait il pour s'entrainer bien plus rapidement ! Mais ce faisant il consommait beaucoup d'oxygène ! Tant et bien que dans le ciel se formaient diverses dépressions nuageuses et météorologiques qui couvraient le ciel d'une couche de nuages sombres, un tourbillon dépressionnaire commençant à descendre... Tout tremble... Tout vibre... Des pierres de l'abri se détachent et s'envolent, emportés par les turbulences énergétiques qui secouent cet endroit !

Oui, mais surtout... Y faisait son piti malin ! voilà ce qui a ! hihi !

...Et qui fait le malin tombe dans le ravin !

(http://thumbs.dreamstime.com/x/comic-book-explosion-background-style-illustrated-36121131.jpg)

L'abri explosa... Projetant les pierres dans tous les sens... L'explosion n'était pas due au fanfaronnage de Ludya fléchissant ses muscles énergétiques devant Shad... Au dehors un écran de fumée qu'aucun d'entre eux n'avait remarqué avant l'attaque s'était dressé au loin. Ludya attirait décidément beaucoup d'ennuis... C'est vrai ! Et sa petite tentative ridicule cherchant à impressionner Shad venait de permettre de repérer aisément la provenance de sa signature énergétique.

Leurs ombres étaient encore indistinctes au travers de la fumée, mais ils étaient cinq. Des professionnels envoyés pour ce genre de mission... Ils marchent tout cinq dans notre direction, et bientôt la fumée ne dissimulera plus leur apparence...

(http://s30.postimg.org/jgz7wo881/Repka.jpg)

Le premier à surgir des rideaux de fumées est un rek'tanien, du nom de Repka, leur espèce est reconnue pour leur formidable intelligence et leur aisance à se diriger "naturellement", un sens de l'orientation aigu, une sorte de sonar de l'espace leur permettant de cartographier des volumes spatiaux déjà visités. D'une force physique modérée leur force réside surtout dans leur grande capacité d'adaptation et réfléxion rapide, cette espèce vivant très vieux et ne se reproduisant que très rarement il est presqu'aussi rare d'en croiser dans l'univers que de tomber sur un Abyssian. Certains d'entre eux sont aussi capables de Cyberpathie et de technokinésie.

A noter que lors de précédentes aventures Ludya avait démontré des pouvoirs similaires, rescuscitant la technologie archaique d'une vielle mustang des années 60 afin de s'en servir comme d'une arme.

(http://s7.postimg.org/644hberij/Zapran.jpg)

Zapran est l'un des membres les plus mystérieux après Repka, c'est aussi celui qui vient de nous tirer dessus, il n'a pas cherché à faire dans le détail ni la précision bien qu'il en soit capable, il n'a pas voulu prendre le moindre risque en utilisant son arme la plus puissante, sachant que de toute façon il toucherait Ludya. Peu lui importait s'il touchait où non le présumé otage avec lui, seul le résultat compte. Par chance l'énergie déployée par Ludya à protégé Shad, mais il n'aura que très peu de scrupules à recommencer et tirer dans le tas. Lancer des grenades, voire même à blesser la louve si ça peut faire fléchir l'Abyssian et se livrer à eux. Repka est contrarié par l'initiative impulsive de Zapran, en plus d'être fort bruyante et d'estimer qu'il manque complétement de professionnalisme et de stratégie, Repka n'hésitera pas à le noter dans le rapport de mission et en parler à qui de droit afin qu'il reçoive un blâme si quoi que ce soit devait mal tourner avec la créature.

Zapran est un chasseur de primes reconnu pour son efficacité, c'est un Zaendruunar, une espèce fort similaire aux humains si l'on oublie leur peau bleue; leurs oreilles légèrement pointues et la présence d'un troisième oeil noir sang. Zapran possède une affinité et une relation presque... hmmm... intime et infantile avec tout ce qui constitue le moindre armement, puisse t'il s'agir d'anciennes pétoires antiques où de tout nouveaux prototypes que la fédération lui confie.

Dans une série de vidéos holographiques 3D interactives disponibles sur l'holo-net sur la plateforme d'hébergement virtuatube Il se prête volontiers à des tests rigoureux et critique sans langue de bois les diverses qualités et défauts des armes que ses sponsors lui envoient, sa notoriété le rend responsable du succès et aussi de la faillite de plusieurs grosses entreprises d'armement qui avaient des contrats avec certains des conglomérats intergalactiques les plus puissants.

Bien que la chasse à l'Abyssian semble l'amuser, il sait que c'est une des espèces les plus résistantes de l'univers et sa motivation première à toujours été depuis le début de la mission, de tester un large panel d'armes ayant tous des effets différents et observer leurs réactions sur la créature.

(http://s30.postimg.org/p1bp7b735/Alukta.jpg)

Comme pour Zapran, personne n'a encore jamais vu le visage d'Alukta, elle s'est présentée aux autres en même temps que le chef de mission, Repka, les autres supposent qu'elle connait le commanditaire de cette expédition, elle n'a semble t'il pas montré de capacités hors du commun si ce n'est un interêt particulier pour toutes les données récoltées autour de l'Abyssian, elle dispose de doubles lames qu'aucun membre ne l'a vue utiliser, par contre elle à été capable de neutraliser Arxektar lors d'une de ses crises de rage. Laissant supposer qu'elle possède des réflexes et une condition physique bien plus développée que la moyenne.

Elle dit ne pas savoir ce qui sera le plus dur, capturer l'abyssian, ou devoir supporter ces quatres abrutis pour accomplir sa mission.

Elle à été capable de réparer et sauver certains modules secondaires du vaisseau qui, sans son intervention, dériveraient à cette heure ci dans l'espace... Et auraient rendu leur approche et leur entrée atmosphérique beaucoup plus chaotique.

(http://s30.postimg.org/w73g9rg69/Kalikta.jpg)

Krankuta est un Vaardroog, son casque lui permet de canaliser ses pouvoirs psychiques et d'emprisonner des membranes tout aussi psychiques, projetées par la force de son mental. On pourrait parler de tentacules mentales extensibles... Son arme bien qu'invisible est capable de broyer du métal, et sans nul doute d'immobiliser les membres de Ludya si jamais l'une de ses membranes venait à l'atteindre et s'enrouler autour de lui. Victime d'un cancer du cerveau, il avait fait une hémorragie cérébrale ayant failli finir en anévrisme généralisé, son casque lui sert également de dispositif de survie, sans quoi il re-plongerait dans le coma mortel dans lequel il aurait du rester avant qu'on ne lui propose une seconde vie à condition de mener à bien la mission qu'on lui à confié.

Les disques-plateaux disposés sur son casque signalent les divers emplacements de -sortie- de ses membranes, lorsque ces disques s'envolent et deviennent pour chacun d'entre eux des drônes possédant une lame vibrant à haute fréquence, ils peuvent servir à la fois d'arme et d'yeux pour son utilisateur. Ils renseignent la position de l'ennemi à Krankuta qui de toute façon, sans eux ne verrait absolument rien, les séquelles de son hémorragie ayant détruit la plupart de ses sens qui, ont été reconstitués à l'aide de prothèses cybernétiques dernier cri.


(http://s30.postimg.org/l68b4qnxd/Arxektar.jpg)

Arxektar... C'est un ancien détenu, provenant d'une planète pénitencière. Il servait de cobaye à diverses expérimentations qui ont altéré son corps pour le rendre exponentiellement plus puissant. physiquement, mais aussi beaucoup plus repoussant, ne lui demandez jamais de retirer sa combinaison qui anhesthésie certaines de ses douleurs et sert également à réfrigérer son corps. Une de ses seules manies qui le calme et pour laquelle il semble posséder une infinie patience est de collectionner et épingler chaque type de cigarettes et de cigares, d'en répértorier la feuille de chaque plante où type de plante ayant servi a la production du tabac dans un énorme classeur, chaque monde possédant son propre type de cigare, pipe, où cigarettes.

Sa force physique accrue, son armure épaisse et lourde faite d'un métal hautement résistant en font généralement un blindé sur pattes. Sa combinaison est dotée d'un alourdisseur densitaire de matière sensé le ralentir et le calmer, un peu à la manière des dispositifs de freinage sur les dragsters. Avant que celà ne l'arrête complétement les derniers mouvements d'Arxektar peuvent peser plusieurs dizaines de tonnes à l'impact si l'on se trouve dans son chemin. Repka est le seul à pouvoir l'activer et le désactiver grâce à ses pouvoirs technokinésiques.

Il palie à la force physique dont manquerait Repka et à une très forte présence intimidatrice qui dissuade quiconque de remettre en cause les ordres du chef de mission.

-------------------------------------

Ils avancent, tous les cinqs hors de l'écran de fumée, Zapran posant son arme fièrement sur son épaule. Il dégoupille une grenade dans le même mouvement, interceptée par Repka qui la lance de suite à Arxektar et celui ci la broie entre ses mains. Bien entendu elle explose à bout portant, faisant s'envoler des morceaux du blindage d'Arxektar qui n'ont pas le temps de tomber au sol avant qu'elles ne reviennent se réintégrer à son armure par mémoire de mmatière et de forme.

Repka :

« Les matins de cette planète.. Ressemblent donc à ceci. »

Depuis la poussière provoquée par la retombée de l'explosion deux larges rayons noirs percent le rideau de poussière et heurte Zapran de plein fouet, désintégrant sa première arme. Le vent dégage la poussière autour d'un Ludya avec la moitié droite des cheveux hérissés en pointe, un peu roussis...

Ludya :

« J'vais t'envoyer voir le matin d'une autre planète quand je t'aurais mie mon pied au cul ! J'ai pas besoin qu'on me sonne les cloches j'étais parfaitement réveillé ! »


Alukta :
« Si je t'ai laissé jouer avec ton arme...  Je l'ai fait en sacant qu'elle serait plutôt innefficace sur lui.. »

Zapran, dégaina un cutter plasma pour le faire rouler entre ses phalanges et le glisser sous la gorge d'Alukta, mimant une masturbation de son membre avec l'autre main :

Zapran :
« T'en sais des choses sur lui... Tu veux que je t'en apprennes deux où trois sur moi ? »

Plusieurs disques à lames s'envolent, et Zapran ressent une pression... douloureuse au niveau de l'entrejambe, Kalikta le tenant en respect, il coopère doucement en retirant sa lame... Puis lacérant une des membranes avec.

Zapran :
« Voyez vous ça... Le lobotomisé est jaloux... Peut être parce qu'il ne possède plus la région du cerveau qui permet d'entrer en érection... »

Krankuta :
« Qui à besoin de la faiblesse d'une érection lorsque la puissance de mon esprit peut aussi bien pénétrer la chair ? »

Alukta :
« Dites, vous deux... Gardez votre "motivation" pour ce qui vous attends, je ne suis pas intéressée. »

Ludya :

« C'est con pour vous ! J'étais de bonne humeur ce matin. Mais j'avais besoin de faire de l'exercice, alors... C'est cool !»

Alors qu'ils discutent ensemble un second tir de rayons projetés depuis les yeux de l'Abyssian explose sur la cuirasse d'Arxektar, l'envoyant valdinguer à plusieurs mètres en arrière.

Repka :
« L'avantage... On est en train de le perdre... l'effet de surprise, aussi. Abrutis. »

Arxektar se relève très vite après l'impact, son armure fraturée se ressoude et des gazs réfrigérés s'échappent par des soupapes disposées tout autour de l'armature qui orne sa poitrine et l'arrière de sa tête. Il -rugit- en s'élançant tout droit vers Ludya qui concentre ses tirs sur lui, Krankuta lance ses drones lamellaires sur l'Abyssian pour l'empêcher de tirer juste, malgré les impacts sur l'armure d'Arxektar celui ci percute l'Abyssian d'un massif coup d'épaule densifié par l'intervention technokinésique de Repka. Si Ludya à tenu bon l'impact sur place c'est le sol sous eux qui, fracturé, à reculé !

Ludya Lutte contre la poussée de son adversaire, Zapran enrage et se met à courir pour changer d'angle, car avec la proximité du garde du corps de Repka il n'a plus de ligne de tir dégagée, un des drones lamellaires de Krankuta percute le dos de l'Abyssian et laisse une trace rougie sur l'épiderme résistant de la jeune créature.

« C'est... C'est pas possible... D'être aussie lourd ! »

Les talons de Ludya s'enfonçent dans le sol... Il lui semble que... Ce gros type là... devient de plus en plus lourd et fort de seconde en seconde... Urk... Un éclair de lucidité plus tard et il se laissera tomber en roulade arrière sur le dos, projetant ses pieds sur le corps d'Arxektar pour le projeter plus loin, dégageant de ce fait une ligne de tir pour Zapran qui n'hésite pas une seconde et utilise un fusil à charge disruptives à haute tension de longue portée pour tirer dans la poitrine de Ludya... Qui fait les gros yeux... Ayant l'impression que son coeur s'est arrêté pendant une seconde, étouffé par l'impact contre sa cage thoracique...

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 07 août 2015, 22:40:53
L’insouciance et l’aspect enfantin de Ludya donnait du baume au cœur à la Louve. Elle l’observait jouer avec sa nourriture, mimant des combats acharnés dont l’issu était d’ores et déjà connus, à savoir, la victoire impitoyable de l’Abyssian. Comment diable faisait-il pour avoir autant d’énergie dès le réveil ? Surtout après la journée précédente qu’il avait eue ?  Et alors qu’il faisait des rouler-bouler avec les quelques fruits posés pour une petite collation dès son réveil, les yeux de la Louve avait rapidement observé son corps. Il ne s’agissait nullement d’une envie de voyeurisme mais plutôt celle d’observer ce qui advenait de ses blessures, après tout, n’avait-il pas lâché une compresse imbibée de sang hier soir ? Elle s’était donc attendue à trouver des fragments de ses blessures, des cicatrices et pourtant rien. Le corps d’un  Abyssian était réellement étrange, d’autant plus qu’aucun organe reproducteur ne semblait être apparent. Il était vrai qu’elle aurait pu éviter de poser ses yeux sur cette zone intime, mais était-ce sa faute s’il était à présent, elle ne savait pas comment, nu et qu’il  bougeait de manière hystérique ? Finalement, elle s’était permise de  prendre la parole, en partie pour indiquer sa présence à Ludya et aussi, elle l’espérait, avoir quelques éléments de réponse. Cependant, à sa grande déception, encore une fois, la réponse concernant ses origines fut évasive.
 
Mais ces réponses qui n’en étaient pas vraiment cachaient peut être le fait que lui-même ne le savait pas ? Après tout, s’il était arrivé sur Terre lors de son enfance, qui sait s’il se rappeler d’où il venait ? Et puis, combien de temps durait réellement l’enfance d’un Abyssian ? Ludya avait un caractère très atypique pour l’Okami, une fois il se comportait comme un gamin, se riant de tout, profitant d’une insouciance sans bornes et subitement il pouvait devenir un être plus sérieux, plus mature. Ce comportant bilatéral faisait naître de nombreuses interrogations dans l’esprit de la Louve.  Est-ce qu’il se faisait passer pour un enfant au niveau comportemental pour ne pas craquer ? C’était une possibilité. Tiens ! Il reprenait la parole, répondant à sa deuxième question ! Sur le coup, perdue dans ses pensées, la Louve l’avait presque oublié ! Elle cligna donc deux fois rapidement des yeux, remettant ses idées en place, elle fut surprise d’entendre Ludya s’excuser, faisant immédiatement un geste de la main pour signifier que ce n’était pas grave.

« Ce n’est pas grave hein. Au pire, c’est toi qui cherchera le petit déjeuner demain »

Oui demain. Elle doutait fortement qu’elle se sépare de lu rapidement, surtout qu’il ne savait pas ce qu’il allait réellement faire maintenant. A moins que la nuit lui avait apporté quelques conseils ?  Pour ce qui était pour la question des ennuis que la Louve allait attirer sur elle, elle haussa tout simplement ses épaules. Ce ne seront ni les premiers, ni les derniers après tout. Alors, certes l’avertissement était louable, mais n’était pas franchement nécessaire dans le cas présent. Mais elle ne pouvait le blâmer ! L’attention était bonne !  Elle le regardait, dévorer cette pauvre petite pomme, sa queue se balançant tranquillement derrière elle à même le sol.

« « Et puis toi auchich, tu as l'air de venir de l'echpache ! - chomp-  Oùw d'ailleuwrs ! Chavais jamais vu une Chuper-louve auchie puichante - gloumpf - que toi avant ! Et pis merchi beaucouwch pour le p'tit déj ! Tu as fait cha pour moi... cha fait plaichir ! » »
« Merci et de rien ! »

Il était toujours plaisant d’avoir un compliment et un remerciement et el sourire qui s’afficha sur le visage de la Lycane à cet instant résumait bien ce fait. Oui, elle était contente d’entendre cela, mais qui ne le serait pas après tout ?  Sa mine souriante se changea rapidement en une mine plus étonnée, interrogative, tandis qu’elle voyait l’apparence de Ludya passait d’une apparence que l’on pourrait qualifié d’humaine à celle d’un  Abyssian. Jamais elle n’arrivera à comprendre toute la complexité qui entourait cet être, ou bien, il lui faudrait un bon paquet d’années. Il se lève subitement, s’étirant, toujours nu comme un ver, pile devant les yeux de Shad.  La pudeur ? Je ne connais pas ! Après quand la partie à cacher l’était déjà, on pouvait bien se permettre un écart de ce type !  La réaction de Ludya fut imminente,la veste en cuir rapidement enfilée.

« Faut que je devienne plus fort encore... Ca fait un p'tit moment que je néglige l'entrainement ! Alors y a deux manières de m'entrainer efficacement... La première c'est de créer une zone intemporelle et vide dans laquelle je peux faire exploser rapidement toute mon énergie sans risquer de détruire la galaxie ! C'est une méthode d'entrainement très rapide et efficace... »

« Une autre façon, plus longue et plus dure... Ben c'est de... euh... Descendre mon niveau métabolique à celui de la force de ce que j'ai nommé la moule intergalactique asthmatique de base, l'humain ! Et m'entrainer à l'ancienne... à la dure ! Proportionnellement le gain à l'entrainement est équivalent que celui que j'opérerai en quelques secondes à exciter mes cellules et mes particules jusqu'a contraction spatiale dans une zone de vide. Vos techniques d'entrainement par ici... Ben elles sont plus longues et puis plus chiantes... Oh, ça ouie. »

« Hem..Je ne crois pas pouvoir t’aider pour la première solution….et pour ce qui est de nos techniques d’entraînement, on fait avec ce qu’on a hein ? »

La race la plus faible de la galaxie, les humains…Elle avait bien rit à cette annonce. Oui les humains étaient faibles aux yeux de la Terranide mais ils paliers leurs faiblesses par divers stratagèmes et machinations. L’air se mis subitement à crépiter dans ce petit abris de fortune, la poussière soulevée de terre tournoyant autours de l’Abyssian comme attiré par ce dernier. La Louve passa un bras en biais devant ses yeux pour se protéger, observant l’étrange phénomène qui se déroulait devant ses yeux.  Elle dû même plisser ses yeux pour tenter de voir quelque chose tant l’énergie dégageait et les réactions provoquaient par cette dernière levait des pans de poussière ! Il lui montrait sa force, cela ne faisait aucun doute et quelle force ! Tout  tremblait, l’abri devint instable jusqu’à…finalement explosé !  Par réflexe, la Lycane avait mis ses bras en croix  devant elle pour se protéger des projectiles mais écopa quand même d’une grosse roche qui vint se fracasser sur son  bras gauche.  Elle jura, étant certaine d’avoir entendu dans le souffle de l’explosion, le son caractéristique d’un os qui se brise. A vouloir trop se pavaner, Ludya avait provoqué un accident.

« Tain mon bras…. » Lâcha t’elle sans se soucier de la politesse avant que son attention soit portée vers cinq sombres silhouettes qui arrivaient au loin.

Des ennuis en perceptives….l’apparition de ces cinq êtres ne disaient rien qui vaillent à la Terranide. Encore moins quand l’un deux leur tira subitement dessus, visant en l’occurrence Ludya se fichant royalement de provoquer des dommages collatéraux ou non. Une chance encore que le petit était débordant d’énergie et qu’il venait de mettre un bouclier d’énergie pour les protéger !  Et celui qui avait visé, au vue de sa démarche, se vantait. La Louve les observait s’approcher, sourcil froncé, ses poils légèrement hérissés, bon sang on était à peine le matin et voilà que les problèmes commençaient déjà. Cette journée risquait d’être longue.  Mais, un instant ! La grenade venait bien d’exploser à côté de lui ? Et son armure qui se détachait venait juste de se remettre en place ? Un grognement s’extirpa de sa gorge. Super, à en voir la dégaine de ces cinq gugusses, se battre n’allait pas être une partie de plaisir. Encore moins avec un bras gauche hors d’état. Heureusement que ce n’était pas le droit !

Et Ludya….Il venait encore de changement littéralement de comportement, répondant avec hargne à la provocation faites et….il lançait des rayons lasers par les yeux ? Non, décidemment, cet Abyssian cachait bien son jeu, ce n’était pas étonnant qu’une telle force avait été déployée sur terre pour l’arrêter. Et, sur Terra, la force de ces cinq personnes balayait sans difficulté celle mise en place par l’armée terrienne.  Le temps ne fut pas aux paroles et déjà, l’Abyssian fut pris pour cible, se débattant avec ses adversaires.  Ne voulant  pas rester inactive, la Terranide joigna son index et son majeur sur son pouce, prêt à émettre un claquement. Et alors que ce dernier allait retenir, ce fut un autre déclic qui se fit entendre. Un petit son qui confirmait la fermeture d’un anneau bien spéciale autours de son poignet. Le bracelet de couloir noir était fait de pierres d’obsidiennes ce qui zappa immédiatement les pouvoirs de Shad, la rendant quasiment inoffensif. Comment ? Comment avaient-ils fait pour lui mettre cette merde aussi facilement ?  Elle bougea sa main gauche pour tenter de le  retirer, lâchant un juron en sentant son bras la faire souffrir. Merde, merde, merde !  Au vue de la carrure de ces êtres, la magie lui aurait été fort utile mais là, ce n’était pas avec ces dagues, même si elles pouvaient trancher n’importe quoi, qu’elle allait aider Ludya !

Un son strident parvint à ses oreilles et avant qu’elle ne puisse réagir, deux disques lancés par Krankuta venait de la prendre en joue.  Les lames crissaient près de la Terranide qui devait bien avouer qu’elle ne  pouvait rien faire. Pourtant, elle était sûre d’une chose, ils n’étaient pas là pour elle mais pour lui.  S’il restait ici et s’il tentait de la protéger, cela pourrait lui être fatale. Bon sang ! Cela faisait un bon moment qu’elle ne s’était pas senti aussi vulnérable ! Serrant  les dents, elle hurla :

« Ludya pars !  Ne t’occu »

BAM ! La crosse de l’arme frappa l’arrière de la tête de l’Okami qui s’écroula tête en avant sur le sol. Non vraiment, cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas retrouvée dans une telle situation et pourtant, elle n’avais jamais sous-estimé ces ennemis.

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le samedi 08 août 2015, 21:47:47
[hrp : je suis vraiment désolé de le poster dans cet état inachevé / sans mise en page mais j'ai un peu trop peur de perdre ce que j'ai écrit jusqu'ici xD ]

Ah non hein, euh, c'est pas sa faute si Shad s'est blessé le bras, pas directement ! C'est le tir de Zapran qui à fait exploser les briques ! Mais faut bien dire que sa petite démonstration de puissance pour épatée shad à permis a l'escouade de les repérer bien plus facilement.

Ludya jouait au chat et à la souris avec le plus gros et le plus lourdement armuré d'entre eux, étant obligé d'exploiter tout ce que sa petite taille et sa rapidité lui permettait pour à la fois sortir des pattes et du chemin de celui là mais aussi d'esquiver les tirs de Zapran, les disques lamellaires et les membranes de krankutar qu'il à sentie une fois lui saisir la cheville, et quand il l'a attrapé par là il l'a projeté contre le sol, puis contre un arbre qui fut déraciné à l'impact ! Il balança Ludya contre divers éléments du décor du bout de sa membrane. Un tir de faisceaux noirs nuit depuis les yeux de l'Abyssian déglingua temporairement son système de survie cérébral pour le sonner et lui permit de se dégager mais pas assez vite pour qu'Arxektar n'en profite pour lui rentrer dedans tel un bélier...

Il lui fit traverser plusieurs arbres puis s'écrasèrent tous deux dans un flanc de colline rocheux, Ludya subissant ensuite une volée de coups de poing propulsés par un carburant quelconque s'échappant de l'arrière des gantelets d'Arxektar, ce qui amplifiait l'impact des coups atterissant sur le corps de Ludya, comme si on frappait des rouleaux compresseurs lancés à grande vitesse sur lui à chaque coup porté ! Ca faisait trembler le sol et il grinçait dents pour s'empêcher de hurler de douleur.

L'Abyssian fit appel à ses nanostérones pour durcifier et densifier sa couche musculaire, Lorsqu'un pointeur lazer rouge l'aveugla en passant par son oeil il comprit l'urgence, produisant un pic d'énergie il réagit en percutant violemment sa tête avec sa chevelure durcie et aiguisée comme des lames avec le casque de son assaillant, une, deux, trois ! Trois violent coup de tête qui fallut pour qu'il le lâche ! Pendant lesquels Zapran ne pouvait plus tirer au risque de toucher son collègue mais il commençait à en avoir marre de devoir faire toujours attention à ce gros lourdeau qui se mettait toujours dans son champ... Et pris le risque de tirer, endommageant l'un des composants autour du casque d'Arxektar tandis que le ricochet du projectile en impossiblaobtenirium -m'en voulez pas, c'est le nom donné à un métal décidément très rare par Zapran, dont il ne se rappelle pas la prononciation tant elle est compliquée- errafla la joue de Ludya qui se mit à saigner.

Mais c'est pas vraiment le fait de saigner qui blessa et enragea le plus Ludya, un coup d'oeil en direction de shad la vit en très mauvaise posture, ressentant l'urgence de lui venir en aide il décida d'accéllérer les choses !

Laisse moi ! Laisse moi partir gros plouc !

Arxektar s'exprimait pas autrement que par grognements respiratoires dédoublés et aggravés de leur écho dans son système respiratoire, Malgré sa blessure à la joue Ludya ne lâcha pas l'affaire et continua de cogner rageusement sa tête contre l'armature du casque d'Arxektar qui se bosselait et se déformait malgré sa grande solidité, même pour la dureté dermique et osseuse de l'Abyssian c'était douloureux, Ludya fermait un oeil et gardait les dents serrées pour ne pas se mordre la langue, on entends l'écho de chaque percution métallique à des milles à la ronde... Tous suivis d'un "LACHE MOI !" Rugit par Ludya, qui devait accéllérer la fréquence des coups de boule pour aller plus vite que la régénération de l'armure, Ludya attrapa fermement le "col" de la bordure métallique autour du cou de son assaillant pour se donner de l'élan et de l'impact, dorénavant les détonations métalliques se rapprochaient de plus en plus les unes des autres jusqu'a ce qu'Arexktar soit pris d'étourdissements et ploie, un genoux à terre, hurlant en se prenant douloureusement les tempes avec les mains.

Ludya était dégagé ! Son erreur est de vouloir filer droit sur Shad pour l'aider, Alukta qui était restée en retrait jusqu'ici se mit sur son chemin, Ludya n'en avait cure et fonça tête baissée sur elle ! Ludya tomba par terre dans une série de roulades incontrôlées, ne comprenant pas ce qui venait de se passer... Victime d'un simple croche pied ?!

Repka :

Zapran, ça suffit, tu as assez joué...  la munition spéciale que je t'ai donnée... Utilises la.

Zapran :

Tu parles de la balle au xéochaiplusquoi ? Tu vas trouver ça drôle, heh... je crois... que je l'ai laissée dans le vaisseau... - dit il sur un ton ironique en haussant les épaules, il feignait d'être désolé quand l'oubli avait été on ne peut plus volontaire. -

le Rek'tanien tendit son bras, jonglant patiemment avec une cartouche de fusil diffusant une lumière bleutée entre ses doigts.

Repka :

Je connaissais déjà ta réponse.... C'est ton dernier essai... Je n'ai pas à te faire confiance, nous deux savons que tu n'as aucun interêt à rater. Alors choisis bien ton moment.

Zapran :

Je ne vois pas d'urgence, on est pas dans une posture difficile...

Zapran reste immobile, sous son casque on ne peut deviner l'expression de son visage mais le silence de ce personnage qui habituellement la ramène facilement laisse présager le sérieux de l'enjeu pour lui. Son regard se porte sur l'Abyssian qui se bat aved un fantôme, le fantôme d'Alukta qui projète sa personne à distance et est restée en retrait, derrière un arbre à méditer profondément pour maintenir l'Abyssian occupé. Puis sur Arxektar qui hurle de douleur en se tenant la tête... Pas encore prêt à reprendre le combat... Zapran reporte ensuite son regard sur Repka... La balle... L'Abyssian... Arxektar... Alukta... Kankruta qui est sur le point de neutraliser l'étrangère mais qui pourrait encore très bien se faire dézinguer par l'Abyssian si celui ci découvre bientôt qu'il se bat contre le vent...

Zapran :

Fait chier... Allez donne moi ça.

L'arme chargée, Zapran fait le vide et s'étend par terre, déployant un lourd et long fusil à lunette... Alukta sait désormais que Zapran est prêt et se laisse rattraper par Ludya en sachant que l'effet de surprise va l'immobiliser sur place, le temps qu'il se rende compte qu'elle n'est qu'une sorte de projection de pensée, il sera trop tard... Elle compte sur la naiveté de sa jeunesse et son impressionnabilité et elle n'a sans doute pas tort. Lorsque ça se produit Ludya reste bouche bée sur place, regardant son poing ayant traversé son corps et emporté en fumée une partie de sa silhouette...

Tu n'es pas... !?

Un choc puissant dans la poitrine de Ludya lui donne l'impression que le temps viens de s'arrêter autour de lui... Il à le temps de Réaliser que la position de Zapran n'est pas étrangère à ce qui lui arrive... Ses yeux redescendent sur son torse puis le temps ré-accéllères et l'impact de la balle le projète contre Krankutar, l'un comme l'autre envoyés pêtre au sol.

Ils ont mis un truc dans cette balle... Qui parcourt déjà les veines de Ludya et laissent des filaments bleus scintiller à la surface de ses nerfs qui se font visibles par endroits par dessus sa peau. Il a pas dit son dernier mot !

Me tirer dessus... HHhhrr... T'es... HhhRrrr... T'es qu'un lâche !  HHhRRrrr... C'est qu'une p'tite balle de rien du tout !

Zapran :

Il se relève ?! Ce n'était pas prévu, je croyais que l'effet devait être fulgurant !

Repka :

Un peu de patience... ça n'a jamais été testé dans des conditions réelles... Dis moi... Ca remonte à quand la dernière fois que tu as rencontré un Abyssian ?

Zapran essaye d'y réfléchir, mais sa seule réponse ne peut qu'être le silence : ...

Repka :

Moi non plus. N'est ce pas formidable ? Face à l'inconnu, il y a toujours une petite marge d'erreur...

Ludya se plonge les ongles dans sa blessure, hurlant de douleur il parvient à extirper le projectile de sa chair, bien sûr ce fut douloureux au point de l'en faire pleurer mais il à eu le courage d'aller jusqu'au bout du geste, ce qui n'est pas évident pour une créature de son âge.

Zapran :

Merde... Regarde ça... C'est ton erreur... on se revoit au vaisseau, je ne vais pas crever en me sacrifiant pour tes petites expérimentations, je ne suis pas ton cobaye, et eux ne devraient pas avoir à subir tes erreur de calculs.

Hihic, Re... Retour à l'envoyeur, snif...

Le projectile passe à quelques centimètres de la tête de Zapran, éclatant la partie droite de sa protection temporale, le projectile à été projeté à une vitesse qui aurait certainement pu le tuer.

Zapran :

Putain ! La p'tite saloperie infernale...

Repka :

Depuis que tu as embarqué sur mon vaisseau je ne t'ai jamais demandé ta confiance. Pas une seule fois. Patience.

Zapran :

Sur ce point tu as raison, mais je ne vais pas attendre sagement de me faire désatomiser par ce petit démon d'merde.

Zapran accourt vers le corps de la louve étendue au sol, Ludya s'élance dans sa direction à toutes foulées, rage au coeur et au corps, faisant exploser son énergie à en devenir rouge fonte, prenant de la vitesse, de la vitesse... de la vitesse ! L'arme de poing de Zapran n'a pas eu le temps de terminer son mouvement pour se pointer sur la tête de shad afin de menacer Ludya de la tuer s'il le touche qu'il à déjà pratiquement atteint sa cible !

Un impact d'une puissance à déchirer le corps de Zapran fait écho dans ce coin du monde, et lorsque la poussière retombe...

Arxektar se trouvait à la place d'un Zapran éjecté plus loin par un coup d'épaule. Il s'était interposé , son exosquelette - armure sévèrement broyée mais il tenait l'Abyssian par la gorge, le soulevant du sol tout en cherchant à l'étrangler. Zapran dirige immédiatement le canon de son arme sur la tempe de Shad évanouie par terre et la prend contre lui, façon bouclier humain.

Repka :

Très bien, ça suffit... Je ne sais pas si nous avons le choix... Je n'aime pas reccourir à tes méthodes Zapran.

Alukta, juste sortie de sa transe, titubant, encore étourdie et se tenant la tempe :

Ca a commencé... je l'ai senti... C'est bien en lui, ça ne devrait plus tarder...

Ludya ressent un picotement étrange dans ses membres remontant juqu'a sa poitrine et son cerveau, un frisson statique, qui lui fait perdre progressivement toutes ses capacités et permet à Arxektar de l'étrangler bien plus facilement, il se débat énergiquement et cherche désormais à entrouvrir la main qui le serre à la gorge avec les siennes !

Quoi ?! Hrrrk ! Qu... Grlglr.. Qu'est ce que.. glr.. vous... Gourglr... m'avez... Glrgh... fait ?!

Zapran :

Vas y ! Crèves-le ! T'as vu ce qu'il est capable de faire, c'est un danger pour tout le monde ! Autant le ramener mort je ne prendrai pas le risque qu'il nous fasse exploser dans l'espace !

Alukta :

Calme toi, il n'y a plus aucun danger qu'il nous pose le moindre problème pour les prochaines 48 heures.

Zapran :

Plus aucun danger, mon cul ! Même s'il n'est plus capable de percer un trou dans la coque avec ses yeux où d'exploser les parois avec son corps il n'en reste pas moins assez malin pour tous nous baiser ! Repka, Tu as lu comme moi le rapport des nations unies intergalactiques sur cette espèce démoniaque tout droit sorti du trou du cul infernal de l'univers. Il n'est pas question que je me ballade avec ce truc en vie dans notre vaisseau.

Krankutar soulèves le corps inanimé de shad du bout de ses membranes et le confie a Repka qui la prend dans ses bras.

Repka :

Allons mesdames, messieurs, devons nous vraiment effectuer un vote ?

Zapran :

Je connais déjà vos opinions d'merde, merci mais c'est inutile de voter, vous n'êtes qu'une p'tain de bande de looseurs et de bisounours de l'espace qui allez l'emmener en vie, mais réveillez vous putain ! Allo ! Regardez le avec sa p'tite gueule d'ange endormie, genre je touche à rien... Il se fout de votre gueule ! Il est dangereux ! S'il vient j'exige qu'il soit cryo stasé sur toute la durée du voyage, vous avez compris ?! Je crèverai pas pour votre curiosité scientifique malsaine bande d'enculés !

Sur la fin de son discours, Alukta avait saisi une arme à seringues soporiphiques autour de la ceinture de l'intéressé et lui injecta une dose dans sa nuque, ayant préalablement glissé dans son dos.

Alukta :

Je commençais à en avoir marre de l'entendre... Ca devrait le calmer 48 heures lui aussi... Et nous donner des vacances...

Quelques instants plus tard, le vaisseau décolle, emportant à son bord l'Okami et l'Abyssian.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le lundi 10 août 2015, 18:44:52
« Haaa..ma tête…. »

Une violente migraine pris d’assaut la boîte crânienne de la Louve, qui était, il fallait l’avouer, un peu à côté de la plaque en cet instant. Elle se releva sur une espèce de simple lit, un peu comme ceux que l’on retrouve dans les cellules, sa main droite portée à sa tête qui lui lançait encore quelques piques de douleurs.  Tout c’était si vite passé, elle se rappela rapidement de Ludya qui tentait de l’impression, et on peut dire qu’il avait bien réussi son coup ! Mais également de la venue de cinq étranges personnes, d’un combat et…d’un coup à la tête. Tout était encore flou et elle savait qui lui manquait quelques informations sur les évènements passés et ce fut en tentant de bouger son autre bras, qu’elle se remémora également un point important : son bras gauche était cassé. Cependant, il n’était pas en train de pendre mollement dans le vide  mais était maintenant par une attelle sophistiqué. L’Okami parvenait tout juste à bouger ses doigts, mais au moins, la guérison se ferait bien plus vite.  Faisant filer son regard sur son corps, elle remarqua aussi la présence de ce fameux bracelet en obsidienne. Fronçant les sourcils,  elle ramena son bras prêt de sa main gauche et le toucha de la pulpe de ses doigts avant de regretter rapidement son geste. Une décharge électrique la foudroya, lui faisant rapidement retiré le bracelet de tout contact. Bien évidemment, l’enlever aurait été bien trop simple.

Soupirant, l’Okami se releva, marchant un peu dans ce qu’elle nomma «  sa cellule ». L’endroit n’était pas bien grand  mais comportait le strict nécessaire. Un lit de fortune, une sorte de lavabo et un coin un peu en retrait qui faisait office de sanitaire, le tout entouré par une vitre où de fins traits électriques qui faisaient offices de barrières de protections. Et l’Okami était sûre d’une chose, si elle venait à poser sa main contre cette vitre à l’apparence anodine, elle allait bien vite le regretter. Soupirant une seconde fois, elle se mit à tourner en rond, se maudissant de ne pas avoir fait plus attention. Bon sang, voilà qu’elle était dans de beaux draps et le prie c’est qu’elle ne savait pas réellement où elle se trouvait. Mais toute cette technologie lui permirent au moins de réaliser une chose : Elle n’était pas dans une des villes médiévales de Terra. Prise d’un doute, elle se rendit rapidement dans le seul coin de sa cellule où une fenêtre était visible avant de pâlir instantanément. Dans l’espace ! Elle était dans l’espace ! Rien que ça ! Là sur le coup pour s’échapper, cela risquait d’être un poil plus compliqué, d’autant plus que cela serait bien impossible tant qu’elle portera le bracelet en obsidienne qui bloquait ses capacités magiques.

Allant se rassoir sur le lit, la Terranide se pris la tête dans sa main libre, frappant le sommier d’un coup sec avec sa queue caudale. Voilà qu’elle était dans une galère tout ça car elle était avec un Abyssian que tout le monde recherchait et que…un instant ! Réalisant cela, la Louve cligna deux à trois fois des yeux avant de regarder à nouveau tout autour d’elle. Ludya…Où était passé le petit Ludya  à l’apparence si chétive mais pourtant si dangereux ? Si l’Abyssian avait été aussi capturé, ce qui, au vue de l’endroit où elle se trouvait était sans doute le cas, où était-il à présent ? Pourquoi ne le voyait-elle pas dans une cellule annexe ? A moins qu’il était dans une bien plus sécurisée vu qu’il aurait été capable de tout faire péter. Est-ce qu’un Abyssian était également sensible à l’obsidienne ? 

« Rha…. »

Consciente que pour l’heure, elle ne pouvait absolument rien faire, la Louve se laissa tomber sur le lit, le regard tourné vers le plafond, son bras cassé juste en dessous de sa poitrine. Elle resta ainsi un long moment à observer ce magnifique plafond, se demandant même s’il y’avait une quelconque âme qui vive à bord de ce vaisseau avant d’entendre le bruit d’une porte automatique s’actionner, des brides de discussions et des bruits de pas qui se rapprochaient. Qui sait ? Peut-être saura t’elle un peu plus sur ce qui venait de se passer et de la raison du pourquoi tout le monde s’acharne à vouloir capturer Ludya. Bien que le fait qu’il était une créature capable de faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de dégâts y était sans doute pour quelque chose…
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mardi 11 août 2015, 16:10:21
Repka arriva à hauteur de la "vitre" électrifiée de ta cellule, qui n'était autre qu'un scanner à haute fréquence muni d'un champ permettant, où non à telle ou telle empreinte génétique de sortir où non de ce système, lui, était apparemment autorisé à traverser le champ sans en subir l'éventuelle décharge électrique. Repka possédait une voix calme, posée et réfléchie, ses gestes fluides et mesurés dans l'expressivité de son corps et sa façon de se tenir reflettaient l'intelligence et la conservation évidente d'une très bonne éducation.

Repka possédait une voix qui résonnait dans les cavités coralliennes de ses branches respiratoires, qui circulaient partout dans les os de son crâne, un peu comme celle de "Ash" lorsqu'il est détruit dans le film Alien :

https://www.youtube.com/watch?v=o2988U0kV_4&feature=youtu.be&t=493

(http://s30.postimg.org/jgz7wo881/Repka.jpg)

« Bonjour, vous avez beaucoup dormi. Votre bras... ira vite mieux si vous me laissez y aposer ce gel médical. »

Il verrouilla l'embout du tube de gel sur un emplacement prévu à cet effet sur l'atelle qui vida le tube et l'appliqua de lui même sur toute la surface de la blessure, l'atelle travaillait toute seule et veillait à préserver l'équilibre et la solidité osseuse en consolidant la pression sur ses nombreux coussinets, peu importe le mouvement où l'inclinaison effectuée avec le bras.

« C'est certainement moins chaleureux qu'une paire de doigts appliquant la pâte sur votre peau mais croyez moi, c'est indolore et beaucoup plus efficace. Vous avez de la chance, c'est une toute nouvelle formule à base de cellules souches de hydréiiobaleines à tribosse des profondeurs de Tranor V, la soudure sera rapide et vous n'aurez aucunes pertes calcificatoires. Exit les rhumatismes. »

Il s'assit sur ce qui semble être un siège en face de la cellule, attrapant un journal sur une petite table comme on en trouverait dans les salles d'attente de médecins, le lisant de son troisième oeil pendant que ses deux yeux qui te semblent plus "naturels" continuent de te fixer.

« Ca fera beaucoup de bien au reste de vos os. Ni La terre ni terra ne sont réputées pour être des planètes très amicales pour la santé des êtres qui y vivent. »

Son bras se tends et son doigt montre quelque chose, en hauteur dans ta cellule.

« Voyez plutôt là haut... »

« Le scanner biomédical qui se trouve au plafond de votre chambre m'a révélé les tensions particulières que vous faites endurer à un organisme que je n'avais encore jamais eu l'habitude d'étud... D'observer, pardon. »

Il tourne quelques pages de son journal, son troisième oeil lisant apparemment très vite.

« je suis désolé que vous vous retrouviez dans cette situation... Mais vous devez comprendre que nous n'avions pas le choix, nous avons pris la décision de ne pas vous laisser sur votre planète, vous avez peut être été contaminée par la proximité des contacts que vous avez eu avec l'Abyssian. »

Petit détail, lorsque Repka respire, les plates de corail blanches sur les ossatures externes de sa tête s'entrouvrent légèrement pour laisser apparaître de très fines couches de "nids de guêpe" avec des alvéoles octogonales de l'ordre du millimètre qui ne sont autre que des filtres naturels.

Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 11 août 2015, 22:57:09
Il y’avait bel et bien une personne qui venait d’entrée dans la salle où se trouvait la cellule. La Lycane n’avait nullement bondi de son lit de fortune pour lui faire face, restant allongée dans la position auparavant prise, tournant simplement son regard vers l’individu qui, contrairement à elle, pouvait entrer dans sa cellule comme bon lui semblait. Sans doute avait-il sur lui un artéfact qui lui permettait de passer sans heurt, une sorte de passe. A la salutation, elle leva simplement sa main dans un mouvement de salutation avant de finalement s’assoir convenablement sur le bord de son lit, observant Repka avant d’avancer légèrement son bras pour qu’il puisse y appliquer le gel susmentionné :

« Disons que…ça fait un moment que je ne m’étais pas prise un coup de crosse derrière la tête… »

Ha ça ! Ce n’était pas tous les jours qu’elle affrontait des hommes armés et sans vraiment de possibilité de défense. Sur le coup, la Louve avait dû paraître bien faible aux yeux de ces cinq aliens, mais qu’importe ! Elle posa son regard sur son bras dont l’attelle qui l’entourait s’activait à déverser le gel réparateur sur ses os brisés. Une technologie médicale bien efficace car malgré l’état de son bras, elle pouvait se permettre de le mouvoir. Certes, c’était légèrement, mais le mouvement était là quand même.  Lorsque Repka lui parla du problème de santé présent sur la Terre et Terra, la Louve haussa un sourcil  d’étonnement. Certes, ces planètes étaient pleines de maladie mais de là dire que ce n’était pas des lieux où bon vivres…il ne fallait tout de même pas exagérer ! Elle releva par la suite son regard,  observant le scanner biomédical au plafond avant de laisser s’échapper un soupir amusé face à la phrase de son hôte.

« Que vous n’avez pas encore pu  étudier dites le tout simplement…Je sais que Terra ou même la Terre ne sont pas des planètes parfaites et que nos corps subissent sans cesses de nombreuses attaques…A croire que ce n’est pas le cas, là d’où vous venez…. »

Elle se leva, faisant quelques pas dans sa cellule, sa queue se balançant tranquillement de gauche à droite. Contre toute attente, la prisonnière affichée un air calme.  S’énerver n’aurait en effet servit à rien, en gardant une telle attitude, Shad pouvait espérer glaner quelques informations, aussi minimes soit-elle. Soulevant son bras droit où se trouvait le bracelet en obsidienne,  la Louve afficha un petit sourire amusé avant de tout simplement déclarer :

« En tout cas, étude ou non, vous connaissiez cette fameuse pierre qui annihile les pouvoirs magiques…bravo….quant à l’Abyssian ou plutôt Ludya…Pourquoi tout cela autours de lui ? Je veux dire, certes il est puissant, du moins à ce que j’ai compris mais de là à vouloir l’enfermer et le faire devenir un sujet d’expérience ? Et puis…contaminée parce que je l’aurais côtoyé ? Vous n’allez quand même pas me dire qu’il s’agit d’une sorte de virus spatial… »

C’était là ce que le mot «  contaminer » pouvait faire songer. La Terranide repris place sur le lit, face à Repka, son coude droit posé sur sa cuisse, le poing fermé devant elle alors que juste son pouce et son index touchaient son menton, prête à entreprendre un dialogue avec l’Alien, si autant ce dernier souhaitait en effectuer un. Mais quand même, elle était bien curieuse quant à cette dernière partie de phrase énoncée par Repka, c’était presque à croire que l’Abyssian effrayait de nombreux peuples dans l’espace.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mercredi 12 août 2015, 09:29:53
« Disons que…ça fait un moment que je ne m’étais pas prise un coup de crosse derrière la tête… »

« Un peu de cynisme au réveil. Parfait. »

Une toux, en ayant approché sa main un peu trop près de son visage après avoir tourné plusieurs pages de ce journal... Clignant très très vite son troisième oeil en cherchant quelque chose dans ses poches.

« Quel artéfact archaique... Même pour le degré civilisationnel que l'humain à atteint... Je suis surpris que vous en soyiez toujours à abattre vos arbres et lire sur du papier blanchi au lait de chaux... »

Il repose le journal de seikusu imprimé la veille sur la table, où se trouve toute une pile d'autres magazines divers provenant de la terre, s'essuyant ensuite les mains avec un tissu translucide, apparemment magnétique sorti de l'une de ses poches pour en éliminer les moindres résidus et bactéries qui, décidément à l'oeil nu permettent tout de même d'apercevoir un grand nombre de petites particules blanches et de poussières s'accrocher sur la transparence de cet espèce de mouchoir high tech.

Ca ne s'arrêtera pas là puisqu'il sortira une toute petite capsule, un spray neutralisant qu'il diffuse sur les journaux. Il pourrait passer pour un maniaque s'il n'estimait pas que ces procédés industriels d'un autre âge étaient aussi dangereux, disons à proportion d'esprit d'un humain, qu'un amiantage autour d'un système d'aération.

«  Votre bilan est plus que satisfaisant. je suis soulagé d'entendre que ça n'ait pas endommagé les connexions cérébrales qui régissent votre sens de l'humour. »

« Que vous n’avez pas encore pu  étudier dites le tout simplement…Je sais que Terra ou même la Terre ne sont pas des planètes parfaites et que nos corps subissent sans cesses de nombreuses attaques…A croire que ce n’est pas le cas, là d’où vous venez…. »

« Vous avez raison, autrefois Rektania était une planète disposant d'une atmosphère très pure et d'océans limpides, l'eau y comporte trois fois plus d'oxygène que sur terre, la densité de particules et de poussières résiduels y était très faible. Votre système respiratoire, votre foie et vos cellules sanguines ce sont remarquablement habituées à un oxygène pollué et chargé de micro organismes... Mais...

Diantre !... Comme l'on dit par chez vous, n'en est il pas ainsi ? Je flirte sévèrement avec les limites de... La rédhibition au sens "interdit" du terme. Soit, là n'est pas encore la première chose qui m'ait frappé l'esprit lorsque je l'avoue, j'étais fasciné par votre bio-analyse... »

Il devait peut être faire un peu plus attention à ce qu'il dit... Sachant qu'il existe des accords de non intervention sur des planètes sous développées comme celles ci et des nombreux traités et lois dont ils ont au moins violés une centaine de lignes à la seconde où ils ont pénétré dans ce système solaire, et un bonne centaine d'autres en s'autorisant à pénétrer l'atmosphère de terra avec une technologie aussi avancée que le Fraktrax.

...Pardonnez moi, Il y a des choses que même moi je ne suis pas habilité à révéler. Je parle, je parle et me laisse emporter par l'enthousiasme de mon seizième métier qui est et reste chère au développement de mes xenyaptiques ventriliobrales... En bref, la recherche biomédicale. »

Il joigna ses doigts ensembles devant son visage, prenant une posture sérieuse, comme si son discours ne l'était pas déjà profondément, il ajoute à la peine le croisement bien formel de ses jambes, se donnant l'affiche du parfait docteur en suivant d'un intérêt studieux, mentaliste et analyste les mouvements de la louve dans sa cage, qui lui paraissait très calme pour la fougue des orages que lui révélaient en temps réel la somme de ses activités cérébrales. Activités impressionnantes qui atteignaient plus de 25 % du potentiel total de sa matière grise, un record pour une espèce provenant du genre d'environnement d'où elle provient pour lesquelles le seuil de 15 % est relativement difficile à atteindre.

Elle devait penser à bien plus que le simple fait d'être enfermée, bien plus que le fait qu'il lui parle, bien plus que ses possibilités d'évasion et sur sa situation actuelle.

« En tout cas, étude ou non, vous connaissiez cette fameuse pierre qui annihile les pouvoirs magiques…bravo….quant à l’Abyssian ou plutôt Ludya…Pourquoi tout cela autours de lui ? Je veux dire, certes il est puissant, du moins à ce que j’ai compris mais de là à vouloir l’enfermer et le faire devenir un sujet d’expérience ? Et puis…contaminée parce que je l’aurais côtoyé ? Vous n’allez quand même pas me dire qu’il s’agit d’une sorte de virus spatial… »

« Permettez moi de lubrifier les voies puisque nous parlons longuement. »

Repka ouvrit une petite bouteille pour s'humecter les voies avant de reprendre la parole, puisqu'il était assez amusé de se servir de ses cordes vocales pour discuter et qu'il ne l'avait plus fait de façon aussi intense depuis longtemps, puisqu'il est capable de communiquer par des voies vibratoires et de projeter des ondes directement dans les tympans où système auditifs d'au moins plus d'une centaine d'espèces différentes. Ce n'est pas de la transmission de pensée, mais ça s'en rapproche beaucoup bien que ça soit beaucoup plus plausible d'un point de vue biologique, il faisait vibrer l'air grâce aux nombreuses cavités présentes dans son crâne et n'aurait pour ainsi dire pas besoin de bouger les lèvres pour discuter.

« Nous sommes au fait de bien des choses... Cependant... Je suis navré de constater que vous vous en faites pour cette chose... Les Abyssians sont des créatures sombres et sournoises, des destructeurs de monde, des colonisateurs de planètes. Je suis d'ailleurs surpris que la terre n'ait pas déjà été soumise à son joug. Pour sa défense, il est vrai que celui ci est jeune... Il devait donc beaucoup s'amuser de l'idiotie ambiante en ayant l'impression de se retrouver dans un dessin animé interactif. Je suis presque sûr qu'il devait se parer d'un comportement puéril et désintéressé. Et qu'il est parvenu à vous faire éprouver de la pitié pour sa situation. »

« Prenez garde. Croyez moi je suis quelqu'un de rationnel, je ne plie jamais l'académique sauf si j'y suis contraint par la preuve... Comme votre saint thomas. J'ai fait beaucoup d'études et il n'y a rien qui ne soit logique et ne s'explique hors des mathématiques mais... Ici... Nous n'avons pas affaire à une espèce extra terrestre. S'il devait exister... Un quelconque équivalent à ce que vous décrivez comme l'enfer dans les différents écrits religieux de votre monde, prenez ce concept, multipliez le par son exposant et recadrez le à l'échelle de l'univers... Et je vous dirai que ces créatures... Les Abyssians... Proviennent des plus sombres ténèbres de l'esprit. »

Ce que Shad ne savait pas et que Repka ne reconnaîtra jamais, c'est que son jugement était effectivement irrationnel et déraisonné à ce sujet. Certainement influencé par la perte de sa planète lors d'invasions Abyssianes il y a de celà des centaines de milliers d'années, oui, Repka est d'un âge vénérable, il l'a vu de ses propres yeux lorsqu'il n'était encore qu'un enfant. Ce dont il a été témoin à créé un traumatisme, une phobie...
 
« Comment en parler... Les Abyssians ne se contentaient pas simplement d'envahir les mondes... Ils les transformaient en véritable enfers lorsqu'aucune négociation n'aboutissait. En un instant, l'atmosphère changeait, les températures devenaient insupportables, la chair des habitants de ces mondes fusionnait avec toutes machines, avec tous métaux... Avec la roche, les murs où le sol.

Si je devais faire une comparaison, bien qu'injuste et imprécise... Les Abyssians... Ce ne sont pas des Formiens qui, à la limite se contenteraient d'envahir des mondes et d'assimiler les gênes qu'ils rencontrent dans le but de remplir une base de données génétique, de faire de l'eugénisme à grande échelle et, quelque part... De s'améliorer... Ce qui aurait presque l'air d'un but louable, j'avoue porter une certaine admiration pour ces créatures que mes collègues trouverait malsaine... Ils seraient presque parfaits, si leur façon de le faire et ce qui en résulte... Il leur manque quelque chose... Soit... Où en étais je... A contrario, les Abyssians n'avaient nul besoin de dépêcher la moindre armée au sol pour faire capituler une espèce. Ils tournent des systèmes entier en enfer pour leurs habitants et se régalent de leurs souffrances. Comme si garder des mondes entiers sous l'agonie leur permettait d'emmagaziner une énergie aussi noire que celle provenant des trous noirs...

En plus de transformer les mondes en enfers pour leurs organismes, ils chargeaient l'air de puissants psychotropes adaptés aux différentes espèces extra terrestres des mondes visités. Laissant les habitants dans un état de terreur constante, qui laissaient mourrir de peur les êtres les plus faibles. Ils n'ont aucune pitié, mademoiselle Shad... Aucune conscience. Ce que vous prenez pour un gamin n'hésiterait pas à vous arracher les tendons si ça lui permettait de vous manipuler avec plus d'aisance et de tirer le meilleur comme le pire de vous... Jouant avec ceux ci comme l'on anime une marionnette. Si ça lui permettait de s'amuser et de jouer quelques secondes de plus. Faites attention. »

Pendant ce temps, Ludya était allongé dans un cryo tube de stase et plongé dans un sommeil profond, malgré la peur irrationnelle de Repka qui à du lui même être victime de l'atmosphère chargée de psychotropes sur son ancienne planète, parlons d'excès de zèle il n'avait pas laissé Zapran garder la pièce où se trouve l'Abyssian seul lui collant Alukta aux basques pour surveiller, le surveillant... Elle n'était pas visible, son corps était resté dans la salle de pilotage aux cotés de Krankuta, seule sa projection furtive restait à proximité de Zapran qui croisait les bras, adossé au sas, et dont l'esprit était décidément bien préoccupé par le sort de la créature dans la cryo chambre.

A un point tel qu'il en développait une petite paranoia en ouvrant le sas toutes les cinq minutes pour vérifier si l'Abyssian était toujours bel et bien dans le tube. De temps à autre il s'approchait du monitoring médical et plus dangereusement, du système respiratoire autonome du tube... Les histoires de Repka et la lecture du rapport ayant semé bien plus qu'une simple graine d'effroi dans son psyché.

*Ce serait la meilleure chose à faire pourtant... On va tous crever si ce truc se réveille à bord... Repka n'aura jamais les couilles de le faire... On va au delà des plus gros emmerdes de l'histoire de l'univers.*


Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le jeudi 13 août 2015, 16:30:30
Si on devait qualifier le sentiment actuel de Shad, ce dernier pourrait être considéré comme de la curiosité. La Louve avait lancé un caillou dans la mare via sa question concernant l’Abyssian et observait ainsi les ondes de son lancée se répandre grâces aux réponses de Repka. Elle était restée silencieuse, écoutant avec attentions ces explications, se retenant même des fois de ne pas l’interrompre pour y placer un contre-argument. Mais elle avait sût se taire, laissant l’alien dans sa longue tirade pro-Abyssianne.   La Louve compris bien vite que Ludya n’avait pas été capturé parce qu’il les fascinait mais plutôt car il les effrayait, que sa race provoquait en eux une peur basée sur des histoires du passé vielle de plusieurs milliers d’années. Il était vrai que certains points dont faisait part Repka était véridique, notamment quant au caractère enfantin de Ludya qui contrairement à ce que pensait son interlocuteur, la Lycane avait pris pour un moyen de supporter ce qu’il lui était arrivée dans son enfance, faisant ainsi face aux nombreux aléas avec lesquels il avait été contraint de vivre. Cependant, la Louve ne pouvait cacher son étonnement face à la révélation d’une race destructrice et sans pitié, pourtant, oui pourtant, elle n’avait pas l’impression que Ludya suive également la voie de ces ancêtres colonisateurs.

« Voilà qui est…troublant. Je ne peux nier que certains points soient véridiques, notamment cet attitude enfantine qui pouvait changer subitement selon les situations, mais je voyais plus la raison de ce comportement au fait de son…passé en tant que sujet mal aimé de laboratoire sur la Terre. Après….Je me souviens qu’il m’avait avoué qu’il aurait été capable de terraformer cette planète mais là encore il y’a avait une raison  à tout cela, une raison liée au fait d’être sans cesse haït par des êtres qui ne vous comprennent pas. Sincèrement  comment vous réagiriez si quelqu’un venez à vous tirer dessus sans aucune raison ? Juste parce que vous étiez différents et que vous lui faisiez peur avec cette différence ? »

Ludya était pour ainsi dire une sorte de souffre –douleur sur Terre. N’ayant guère connu un passé très glorieux, comment était-il simplement possible qu’il ait une attitude calme et réfléchi au détriment d’un caractère lunatique partant de l’enfant espiègle et joueur au combattant sans foi ni loi ? La Lycane bougea un peu, montant ses pieds sur son lit de cellule pour par la suite, croiser ses jambes devant elle à la manière des moines bouddhistes, posant ses mains sur ses genoux, levant un bref instant son regard vers le scanner de bio-analyse avant de reporter son attention sur Repka.

« Jeune ou pas, je suis sûre qu’il aurait été capable de détruire la Terre si il l’aurait voulu et…il l’aurait fait, il ne s’est pas gêné pour l’avouer. Pourtant, il ne voulait pas ressembler aux humains, cette race dominante sur la Terre et Terra qui détruisent sans connaître, sans comprendre. Comparé à ce que vous m’avez dit sur les Abyssians, cela est  un peu…paradoxale vous ne trouvez pas ? J’avoue que je n’ai aucune réelle connaissance des horreurs qu’a pu perpétrer son peuple dans le passé et je me base sans doute sur un jugement infondé et plein d’illusion, mais je pense que vous jugez un peu trop un être de par sa provenance. »

Etait-elle en train d’essayer de défendre l’Abyssian ? Peut-être, en tout cas, l’Okami tentait d’ouvrir les yeux à Repka sur différents points divergents de ce qui lui avait raconté. Mais comment changer la vision de quelqu’un qui avait connu des horreurs dont la Terranide qui ne les avait pas connes ne pouvait avoir réellement conscience ?  Pensive,  elle laissa sa queue se balancer tranquillement de gauche à droite, montrant également une attitude très proche de la détente malgré ce qui lui arrivait et son statut de prisonnière pour l’heure. Sa queue fit quelques aller-retour rapide avant de prendre un rythme plus lent.

« Vous devez me considérez comme folle, naïve ou même inconsciente que sais-je ! Pourtant, j’aime à penser que ce que vous prenez pour un montre n’en est pas foncièrement un, après tout, ce n’est pas un formien qui tue sans réellement réfléchir. Et si la destruction des mondes provenait de son peuple dans le passé, à présent, il n’a aucun de ses semblables pour le conduire à commettre de telles atrocités, à moins que cela ne soit inscrit dans son code génétique ? Je n’ai aucune idée d’où il se trouve à présent mais je suppose qu’il doit être particulièrement bien gardé, peut-être même qu’il est encore inconscient au moment où nous parlions sur lui…Mais comment pensez-vous qu’il réagira à son réveil ? »

Pas d’une manière très amicale selon  la Louve. Mais, elle aurait également réagit de la même façon si une telle suite d’évènement lui était arrivée. Qui ne le serait pas après s’être fait tiré dessus sans aucune raison valable, juste à cause de ses origines et de sa race ?

«  Je ne peux vous faire changer d’avis sur Ludya, j’en suis parfaitement consciente, pourtant, essayez de prendre en considération ce que je vous ai dit. »

Une simple petite requête, la Terranide espérait que Repka se remette un peu en question quant à sa haine face à ce jeune Abyssian qui n’avait absolument rien demandé. Certes, la Louve avait bien précisé que certains points que lui avait dictés l’Alien étaient vrais mais elle avait également essayé de mettre sur le tapis des aspects qui étaient totalement en contradiction et qu’elle avait pu observer en côtoyant Ludya.  Elle laissa échapper un léger soupir avant de demander le plus simplement du monde :

«Mise à part cela..Puis-je savoir où nous nous dirigeons et ce qui m'attends ? »

Quel mal à connaître la destination et la finalité du voyage ?
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le jeudi 13 août 2015, 20:35:14


« Voilà qui est…troublant. Je ne peux nier que certains points soient véridiques, notamment cet attitude enfantine qui pouvait changer subitement selon les situations, mais je voyais plus la raison de ce comportement au fait de son…passé en tant que sujet mal aimé de laboratoire sur la Terre. Après….Je me souviens qu’il m’avait avoué qu’il aurait été capable de terraformer cette planète mais là encore il y’a avait une raison  à tout cela, une raison liée au fait d’être sans cesse haït par des êtres qui ne vous comprennent pas. Sincèrement  comment vous réagiriez si quelqu’un venez à vous tirer dessus sans aucune raison ? Juste parce que vous étiez différents et que vous lui faisiez peur avec cette différence ? »

C'étaient des arguments qui, pour l'intelligence de Repka n'en étaient pas, surtout si l'on considère que ça se passe sur une planète sous développée... Un extra terrestre était persécuté sur une planète primitive habitée d'êtres qui ne lui ressemblent pas. Ce n'est pas comme si c'était un scénario qui, avec le même type de données ne se répétait pas partout dans l'univers. Et pour lui ça ne devait pas constituer une raison valable pour qu'une créature plus intelligente comme un abyssian se laisse envahir par des émotions négatives.

« Considérez les données suivantes je vous prie : Si j'étais enfermé ici avec l'Abyssian que vous nommez Ludya et que je commençai à discuter avec lui pendant, disons, trois jours. La somme des questions qu'il m'aurait posées auraient révélés, sans que je n'en sois conscient, une grande étendue de mes connaissances et il aurait absorbé chaque lettre, chaque mot, chaque intonation et manière de me tenir, mon language corporel et sensoriel pour me cerner, trouver l'exacte manière de faire en sorte que je l'apprécie, entrer dans mes petits papiers et même finir par lui apprendre avec enthousiasme tout ce que je sais. Ce, même si j'avais au départ tous les aprioris que vous me pensez avoir à son encontre. En moins d'une semaine je lui aurai enseigné tout ce que j'ai appris sur plusieurs milliers d'années d'études et il l'aura retenu par coeur comme s'il avait sagit pour un enfant de retenir la lettre "a" de l'alphabet. Vous ne concevez pas le danger qu'il représente. »

« Ainsi... Si l'on me tirait dessus je n'aurai sans doute pas le temps de réagir et ce, pour quelle que raison que ce soit, ça ne changerait pas grand chose le résultat serait le même, je mourrai. Si par hasard j'en réchapperai en étant aussi résistant qu'un abyssian, eh bien, il existe toute une panoplie de méthodes et de moyens de résoudre les problèmes qu'il à pu rencontrer, en tout cas, autrement que de penser à détruire immédiatement la planète où vivent des centaines de millons d'autres micro organismes, c'est une réaction très typique pour l'hyper-sensibilité d'un Abyssian que de résoudre toute peine et toute souffrance par la politique de la terre brûlée. Elle est fort semblable à une autre espèce extra terrestre que l'on nomme Tyrans galactiques... Qui elle par contre détruirait une planète lorsqu'il est confronté à un échec. Cette dernière étant une race trop fière pour accepter la défaite. »

La créature terrarienne opta une pose d'un grand calme, assise en tailleur, dans une posture qui à permis à d'autres espèces de l'univers avant elle de s'élever à des états de conscience supérieurs et élever leur degré civilisationnel par la méditation. Si certaines créatures de cette planète connaissaient déjà ces méthodes ils ne devaient cependant pas être assez nombreux à la pratiquer pour permettre une transcendance. Quelle pitié que certains êtres soient punis... retenus dans leur évolution par la stupiditié et l'individualisme d'une masse dénuée d'esprit. Shad était de celles qui méritaient sans aucun doute de s'élever, peut être l'était elle déjà à son niveau, En tout cas ses flux énergétiques et la composition de son organisme en révélaient la grande possibilité, c'était tout à fait... remarquable.

« Jeune ou pas, je suis sûre qu’il aurait été capable de détruire la Terre si il l’aurait voulu et…il l’aurait fait, il ne s’est pas gêné pour l’avouer. Pourtant, il ne voulait pas ressembler aux humains, cette race dominante sur la Terre et Terra qui détruisent sans connaître, sans comprendre. Comparé à ce que vous m’avez dit sur les Abyssians, cela est  un peu…paradoxale vous ne trouvez pas ? J’avoue que je n’ai aucune réelle connaissance des horreurs qu’a pu perpétrer son peuple dans le passé et je me base sans doute sur un jugement infondé et plein d’illusion, mais je pense que vous jugez un peu trop un être de par sa provenance. »


« Alors il vous l'a avoué... Quelle sincérité de la part de cette créature. D'accord, là je dois l'admettre ça devient intéressant... Mais tout est paradoxal chez ces êtres. Palaik'ti. C'est bien parce qu'il est jeune qu'il apprend, s'intéresse à tout et conserve encore une certaine "curiosité" d'amusement infantile sur ce dont il n'a pas encore fait le tour. C'est parce qu'il compte sur vous qu'il reste à vos yeux juste un être comme les autres. Ils n'ont pas leur pareil pour tromper la bienveillance de ceux qui l'entourent. L'avez vous observé étudier la technologie de votre planète ? Ne vous a t'il pas demandé de lui apprendre certaines choses que vous êtiez seule à pouvoir faire ? N'était il pas en train de concevoir des prototypes en se fatiguant déjà de la technologie archaique de la terre... En désespérant de n'y trouver rien qui ne l'intéresse plus ? Je peux imaginer que dans les conditions que vous me décrivez il ait pu être malheureux mais tant qu'un abyssian n'a pas épuisé une source de savoir il n'envisage pas encore d'en détruire la source, ce n'est que lorsqu'il en à fini d'apprendre sur un monde qu'il est réellement malheureux et qu'il passe à l'acte. »

« Vous devez me considérez comme folle, naïve ou même inconsciente que sais-je ! Pourtant, j’aime à penser que ce que vous prenez pour un montre n’en est pas foncièrement un, après tout, ce n’est pas un formien qui tue sans réellement réfléchir. Et si la destruction des mondes provenait de son peuple dans le passé, à présent, il n’a aucun de ses semblables pour le conduire à commettre de telles atrocités, à moins que cela ne soit inscrit dans son code génétique ? Je n’ai aucune idée d’où il se trouve à présent mais je suppose qu’il doit être particulièrement bien gardé, peut-être même qu’il est encore inconscient au moment où nous parlions sur lui…Mais comment pensez-vous qu’il réagira à son réveil ? »


« Rassurez vous, je ne pense pas que vous soyez folle, je ne peux qu'essayer de comprendre votre trouble et le séisme émotionel qu'une telle révélation peut avoir sur votre psyché. Ces arguments... Je vous l'assure, ils résultent de votre proximité avec la créature... Vous avez uniquement développé un attachement pour un Abyssian particulièrement doué pour s'attirer les services de personnes qu'il estimera lui être utiles pour accomplir ses sombres desseins. Il vous à pollué l'esprit. Si vous aviez lu ce que j'ai lu dans les plus anciennes archives de l'univers vous sauriez qu'il n'y a aucun espoir qu'il devienne un être de bonté où de lumière... Sa nature d'être prompt à la soumission et la destruction d'autres espèces est profondément imprimée non pas dans son code génétique mais dans le néant de l'univers qui le compose et dont il fera toujours partie. On ne les appelle pas "Abyssians" pour le plaisir de leur donner un nom poétique en fonction des zones lointaines d'où leur galaxie provient, mademoiselle Shad. Pour beaucoup d'espèces à travers l'univers, ce nom est le synonyme amplifié de démon. »

« Je ne peux vous faire changer d’avis sur Ludya, j’en suis parfaitement consciente, pourtant, essayez de prendre en considération ce que je vous ai dit. »

« J'ai beaucoup d'oreilles. Je vous ai entendue. Même si mon visage ne possède que peu de traits expressifs je ressent pour vous la sincérité d'une forme d'affection qui pourrait ternir mon jugement. Mais je dois prendre en considération qu'il vous à très certainement "contaminée". Et qu'en conséquence votre jugement qui ne va jusqu'ici que dans son sens me pousse à prendre des mesures de sécurité. Votre logique est faillible, je ne dis pas que la mienne ne comporte aucun défaut... Je me vois dans l'obligation de prolonger votre quarantaine à bord de notre vaisseau. Il vous sera interdit de quitter cette salle. Vous n'êtes pas folle, mais je ne prendrai pas le risque de laisser se promener une personne influencée et potentiellement à risque parmi les membres de mon équipage. »

Parce que lui n'était pas influencé par les études des écrits supersticieux et quasi religieux d'anciennes races extra terrestres de cet univers s'accordant toutes, toutes à dire sans exception que les Abyssians sont des êtres mauvais peut être ? C'est une certitude, le mot abyssian est présent dans toutes bibles et écrits extra terrestriaux, tout comme la définition d'un démon était présente dans de nombreux écrits et différentes religions terriennes. Dans tous ces écrits, Le mot démon veut dire démon, et dans les siens, le mot Abyssian veut dire Abyssian. Il n'en avait pas l'air mais il y réfléchissait sincèrement, le doute est un poison de l'esprit... Il ne supporte pas douter, celà fait longtemps que rien ne le fait douter. Et c'est un autre signe qui le précipite vers la conclusion de la nécessité de la quarantaine avant que lui aussi ne soit "contaminé" par ce doute pernicieux.

Ajouté à cela qu'elle n'avait pas émis le moindre doute sur le danger potentiel que pouvait représenter l'abyssian malgré ses avertissements, elle ne fléchissait pas et dans l'absolu elle le croyait inoffensif. Ne montrant pas de signes de neutralité de jugement et de remise en question elle aussi, c'était un autre déclencheur chez le rektanien qui le poussait d'avantage à la méfiance.

Il fit mine de regarder l'heure et se releva de son siège.

« Mise à part cela..Puis-je savoir où nous nous dirigeons et ce qui m'attends ? »

Il se rapprocha de la cellule, ne parvenant pas à la regarder dans les yeux cette fois. Ne voulant pas aggraver le doute, ne voulant pas polluer son esprit de capitaine de vaisseau et prendre uniquement les décisions les plus sûres pour lui et son équipage.

« Nous avons un rendez vous très important. De par la nature du colis que nous transportons nous prenons d'énormes risques... Je ne sais pas s'il est pertinent que vous sachiez où nous allons, ce peut même être dangereux que vous déteniez cette information à ce stade du voyage, tout pourrait encore arriver. Ce vaisseau pourrait même être... »

Une détonation retentit sur les boucliers extérieur du Fraktrax, la réfraction furtive qui recouvrait la coque d'un croiseur inconnu viens de s'estomper, et déjà une série de chasseurs sont envoyés à leurs trousses.

A ce même instant Zapran était sur le point d'insérer une concentration d'acide formien puissant dans l'intraveineuse de Ludya, interrompu dans l'accomplissement de cet acte meurtrier par l'impact déstabilisant de l'explosion sur les boucliers du vaisseau il perd l'équilibre et glisse à terre, perdant la seringue un peu plus loin, il marche à quatre pattes vers cette dernière et tends la main...

Ecrasée ! Avant qu'elle n'atteigne à nouveau la seringue par le talon d'Alukta qui aurait pu arriver trop tard s'il n'y avait pas eu cet impact sur le vaisseau. Elle ramasse la seringue et en observe la contenance, devinant de ce dont il s'agit... Ayant elle même une brûlure de ce même acide sur la moitié droite du visage en ayant réchappé de peu à une invasion formienne.

Alukta :

« ...C'est une substance interdite au fret... Il existe peut être une poignée de personnes qui ont accès à ce genre d'échantillons, et la moitié de cette poignée ont besoin d'acréditations spéciales pour entrer dans les systèmes millitaires où ces choses sont gardées dans des laboratoires de haute sécurité... Il est pratiquement impossible de s'en approcher... Alors, la question... C'est Comment tu t'es procuré ça... »

Zapran :

Heh... On dirait que Tu es presque jalouse... T'admires mon swag naturel qui me permet de "pénétrer" dans des zones interdites, pas vrai ?


Alukta heurte son flanc d'un coup de pied, et réitères une deuxième fois l'opération.

Alukta :

Oh oui et j'admirerai bientôt tes côtes broyées sous l'optique du scanner de la morgue si tu approches encore de ce caisson.


Zapran ouvre les sas-volets métalliques refermés sur les fenêtres de cette salle pour qu'Alukta admire l'ampleur de l'attaque qui s'abbat sur eux, attaque arrivant a un point nommé pour Zapran... Alukta pense déjà qu'il n'y est peut être pas étranger, la mort de l'Abyssian, l'attaque du vaisseau...

Alukta :

Quel stratège... C'était un coup monté... Tu étais sensé être le seul survivant n'est ce pas ?

Zapran :

On ne peut décidément rien te cacher. La mort de cette créature aurait arrangé beaucoup de monde.

Repka était en train de sortir des salles d'isolation lorsqu'il croisa Alukta menant Zapran menoté aux cellules à son tour, elle fit don de la seringue au Rektanien en arrivant à sa hauteur.

Alukta :

On a un mouchard à bord, j'ai toujours soupçonné qu'il travaillait pour son propre compte.

Repka :

De l'acide... Et pas n'importe lequel...

Alukta assoit Zapran dans la cellule jouxtant celle de l'Okami, des menotes d'énergie cryptées entravant ses poignets et ses mains ensembles.

Repka :

Je dois m'occuper de la défense du vaisseau avec Krankuta et Arxektar, garde un œil sur lui tu veux ? Descends le s'il tente quoi que ce soit.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le samedi 15 août 2015, 20:57:43
« Nous avons un rendez vous très important. De par la nature du colis que nous transportons nous prenons d'énormes risques... Je ne sais pas s'il est pertinent que vous sachiez où nous allons, ce peut même être dangereux que vous déteniez cette information à ce stade du voyage, tout pourrait encore arriver. Ce vaisseau pourrait même être... »

Une détonation frappa le vaisseau, le faisant légèrement tanguer de gauche à droite.  Autrement dit, le mot manquant à la phrase de Repka n’était rien d’autre que le mot « attaqué » et un vaisseau ennemi venait parfaitement de prouver cela par un joli tir de missile en pleins dans la carlingue du Fraxtrax.  De plus, il serait complétement dénudé d’intérêt de demander la destination finale au vue des évènements manquants mais la Louve pouvait certainement deviner que cette destination avait un lien étroit avec l’Abyssian qui était pour le moment plongé en hyper sommeil. La Louve regarda donc tout simplement l’Alien sortir de la pièce pour se rendre dans celle adjacente. Elle soupira, se leva et alla prêt de la barrière, observant un cours instant l’extérieur avant de se rassoir et de méditer sur tout ce qui avait été dit concernant Ludya. L’une des caractéristiques de sa discussion avec Repka qui lui avait sauté au visage était le fait que leur dialogue était unilatéral. Chacun avait pour ainsi dire sa vision propre de l’Abyssian, l’une blanche et l’autre noire. Pourtant, malgré le fait que la Louve ait tenté de défendre les intérêts du prisonnier, elle commençait également à douter de son plaidoyer envers sa personne. Et si Repka avait raison ? Et si Ludya n’avait fait que se moquer d’elle, abusant de sa sympathie pour obtenir ce qu’il voulait ? C’était là un coup bien bas, mais un esprit manipulateur et calculateur pouvait bien se permettre telle action. Et qui penserait qu’un enfant pleurant pourrait  mentir ? Peu de gens dans un premier temps !

« Franchement…C’est à se demander quoi penser… »Souffla l’Okami en se relaissant tomber sur son lit.

Un long soupir s’extirpa de ses lèvres, tandis que ses yeux allaient de gauche à droit, fixant tout simplement le scanner. Etait-il justement en train de fonctionner ? Peut-être s’agissait-il en même temps d’un moyen de surveillance ? Enfin, ce n’était pas comme si elle aurait pu aller bien loin en arrivant à sortir de cette cellule. Et si tel serait le cas, que pourrait-elle faire ? Sauter dans le vide spatial et mourir sur le coup ? C’était là une idée très peu réjouissante et la Louve opta donc pour rester tranquille et méditer sur sa discussion qu’elle venait d’avoir, posant les pour et les contre concernant Ludya. Comment aurait-elle pu seulement rester neutre et impassible après tout ce qu’elle venait d’entendre et ce malgré sa fervente défense à son égard ? Seuls les idiots ne changeaient pas d’avis. Mais rien ne disait que la Terranide allait haïr Ludya dès lors, mais elle risquait d’être bien plus méfiante en repensant au récit et à la mise en garde de Repka.  Un autre soupir lui échappa, un soupir qui illustrait aussi en partie son ennui quand des bruits de pas la sortirent de ses pensées.  Tournant simplement sa tête sur le côté, elle vit l’un des compagnons de Repka être mis en cellule et qui plus est menotté via des carcans énergétiques.

« Toi…T’as du faire une connerie… »

Une simple contestation des faits, qui donc enfermerait son compagnon  d’armes si ce n’était pour une bonne raison ?  Un nouveau tir retenti, ébranlant un court instant le vaisseau dû à l’impact des missiles sur le bouclier. Heureusement que ce dernier tenaient. Et quel dommage que la Louve ne pouvait rien voir ! Il n’y avait rien de plus frustrant que de rester là à attendre, juste se tourner les pouces et attendre. Elle tapota donc un peu sur son médaillon, l’araignée en son centre s’activant, se mettant à courir le long de son corps, ses huit pattes filant sur son épiderme, s’arrêtant de temps à autre pour partir dans un autre sens. Et lorsqu’elle passa sur son bracelet en obsidienne, la Louve s’était attendue à voir ce dernier s’activer et recevoir un coup de jus. Pourtant, rien. Pas la moindre petite électrisation. Voilà qui était intéressant mais la Lycane décida d’observer encore quelques instants.

Ke’tran (http://orig09.deviantart.net/14b8/f/2010/018/e/2/protoss_by_gefforce.jpg)

Ke’Tran était ce que l’on appelle un mercenaire de l’espace, un être sans foi ni loi qui ne servait que ses propres intérêts et qui ne juraient allégeance qu’au plus offrant. Aujourd’hui, il avait été dépêché par un étrange commanditaire pour abattre le  Fratrax et donc ainsi détruire sa « précieuse » cargaison. Dangereux paquetage qui en toute logique ne devrait être plus qu’un lointain souvenir si son acolyte avait  bel et bien réussi sa mission. Sauf qu’il ne reçut aucun signe attestant de ce fait et considéra donc que la mise à mort de l’Abyssian n’avait pas eu lieu. Qu’importe ! Le bouclier ne tiendrait pas éternellement ! Appuyant sur le tableau de bord de son vaisseau, il envoya à la rencontre des chasseurs des drones. Aussi rapide et précis qu’un chasseur mais sans habitant, sans pilote. Les drones n’avaient pas peur de mourir et étaient même prêt à se fracasser contre l’ennemi pour l’arrêter.  Cependant dans le vaisseau, les troupes s’activaient, préparant un assaut d’une plus grande envergure.

« Bougez-vous tas d’feignasse ! »

 Beugla Ke’tran, attrapant l’un de ses soldats pour l’envoyer contre l’une de des parois chromatique, le sommant de se dépêcher.  Il s’approcha par la suite de la grande baie d’observation, observant le vaisseau, suivant la trajectoire des drones qui mitraillait le bouclier d’énergie. Résistant très résistant. Il passa ses doigts sous son menton, se le caressant par-dessus le tissu recouvrant la moitié de son visage. Il trouverait un moyen de  descendre ce foutu Fratrax et de mettre fin à la terreur des Abyssian. Son complice ? Qu’il meurt s’il n’arrive pas à s’en sortir, cela ne lui faisait aucunement ni chaud, ni froid.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le dimanche 16 août 2015, 11:23:03

Pendant ce temps... Le caisson de stase de l'Abyssian avait été laissé ouvert, sans surveillance... Les secousses des tirs touchant les réflecteurs et boucliers extérieurs du Fraktrax auraient tantôt fait de le sortir de sa stase en secouant le vaisseau. Quelques résidus de givre avaient eu le temps de se cristaliser sur ses joues et quelques autres endroits de son corps, il frissonnait durant sa phase d'éveil en étant pris de réflexes vifs lui inclinant la tête d'un coté, rétractant l'épaule où serrant les orteils de ses pieds ici et là. Comme pris de spasmes nerveux indiquant qu'il serait victime d'un cauchemar.

Soudainement, Le voile de ses paupières se lèvent sur ses yeux... Deux globes oculaires aux iris blanchies où n'apparaissent plus ses pupilles par dessous un voile cataracté pour le moins étrange.. La teinte de la peau du corps cryo stasée de Ludya apparait légèrement bleuie, violacée... Il se lève et une bruine glaciale l'accompagne dans son mouvement... Une nuée brumeuse et froide, débordant de son caisson et tombant au sol pour se diffuser avec l'air ambiant. Un pied hésitant, et puis un autre glissent sur un sol givré par les émanations de gazs réfrigérés...

La créature se déplace avec une démarche chaotique, n'y voyant, n'y entendant rien et ses respirations grauqueleuses, gémies avec une anxiété lasse et anxiogène, angoisseraient immédiatement n'importe quelle créature ayant ouie pour les entendre...

Repka passe dans le couloir et réquisitionne Arxektar qui était comme à son habitude dans son compartiment personnel à trier, répértorier, cataloguer, épingler ses feuilles d'opiacés, lorsque l'on ouvre son sas il n'est pas rare qu'une fumée dense s'en échappe. Repka ne supporte pas cette sale manie mais il n'a pas le temps de réprimender Arxektar sur ses tendances idiotes à mettre le système anti incendie hors tension pour profiter des "parfums" de ses différents cigares alors que ça serait bien le moment qu'il fonctionne si les réacteurs surchauffent !

En rejoignant la salle de pilotage ils s'arrètent face à une trappe, Repka l'ouvre et laisse Krankuta descendre dans une petite sale blindée, sphérique et giroscopique dont les parois sont recouvertes d'écrans donnant sur l'extérieur du vaisseau, le Fraktrax est équipé de canons multidirectionnels. Sa coque extérieure se module en fonction de l'orientation prise par les différents canons. Krankuta est capable à lui seul de gérer les quatre canons grâce à ses membranes, simultanément. Bien que lorsqu'il se serve de plus d'un canon à la fois celà draine un pourcentage non négligeable de la puissance du vaisseau. Autrement dit, les quatre canons ne doivent être utilisés simultanément qu'en dernier recours lors d'une situation critique où terminale. Bien qu'il arrive que Krankuta s'en serve sans que la situation l'exige afin de permettre des manoeuvres que l'on imaginerait impossible à effectuer avec un vaisseau de cette classe. Gérant les faiblesses du vaisseau en corrélation avec les manoeuvres d'esquive effectuées aux commandes de pilotage, quelques moments clés et temps morts du vaisseau sont ainsi optimisés par ses réflexes fulgurant que lui octroient ses membranes mais aussi un cerveau dont le taux de connexions méga-hertzien est beaucoup plus élevé que la normale.

Quittant la trappe dont le sas se scelle de l'intérieur Repka presse le pas vers la salle de pilotage, quoi qu'il n'ait pas besoin de s'y rendre, s'il le voulait une interface holographique de pilotage pourrait être projetée dans le couloir, bien que les fonctions soient plus limitées. Il réclame cette interface temporaire à l'ordinateur de bord et celle ci se calibre sur les mouvements de sa tête lors de son évolution dans le couloir, hissant déjà a pleine puissance les propulseurs latéraux pour esquiver un autre tir du croiseur, de temps à autre son troisième oeil se relève sur le fond du couloir pour s'assurer qu'il va au bon endroit, Arxektar le suit de près.

Lors de l'une de ses observations rapides, alors qu'il n'y avait rien dans le chemin précédemment, une silhouette floue... Est apparue au coin de l'un des croisements... Au coin de son regard. Il fait une seconde vérification visuelle après s'être arrêté net... Arxektar le percutant dans le dos. Il n'y avait évidemment plus rien là ou il pensait avoir aperçu quelque chose.

Il reste un moment figé sur ce coin de croisement... Regardant à gauche... à droite... Se retournant sur lui même... Est ce un doute raisonnable ? Alors qu'ils ont plus urgent à faire...

HMpf... C'est l'âge... Où je deviens supersticiteux....

Arxektar secoue la tête en ne comprenant pas ce qu'il fait, haussant les épaules en suivant à nouveau le mouvement jusqu'aux sièges de pilotage.

Sur le sol, en amont dans le couloir derrière eux, une condensation givrée se transformant petit à petit en eau trace pourtant les pas d'une créature qu'ils n'ont pas aperçue.

----------------------------------------------

« Toi…T’as du faire une connerie… »

Zapran :

Moi ? Je suis l'ancien capitaine de ce vaisseau, je suis ni plus ni moins victime d'une mutinerie qui à débuté avant même que nous débarquions sur votre planète ! Ces cinglés me tenaient jusqu'ici par les couilles pour que je fasse tout ce qu'ils veulent !

La seule connerie que j'vois ici, c'est d'avoir laissé cette créature en vie...

Alukta :

Quel bonimenteur, on finirait par le croire si on se laissait l'écouter, je devrais peut être te mettre un baillon pour éviter que ton venin n'infecte nos cerveaux.

Zapran sait une chose, qu'Alukta ignore lorsqu'ils sont sortis de la chambre de stase où est entreposé le caisson de l'Abyssian... S'il avait accès aux tubes de l'intraveineuse depuis l'extérieur du caisson, Il a discrètement appuyé sur le bouton d'ouverture programmée de celui ci lorsqu'elle le tenait en joue et qu'ils ont longé ce dernier. Celui ci ayant commencé à descendre en témpérature pour dégivrer les points d'étanchéité pour s'ouvrir plus tard lorsqu'ils se retrouveraient à l'extérieur de la pièce.

Il compte sans doute sur l'Abyssian pour faire son travail à sa place lorsque celui ci aura réussi à émerger de sa stase incomplète, il y avait aussi, peut être l'espoir de l'avoir tué en le sortant prématurément de cette dernière, tout renversement de situation et diversion lui semblait bonne s'il pouvait en profiter par la suite.

Zapran :

T'as pas une sensation étrange ? Rien qui te démange, quelque part dans un recoin... Je sais pas, je ne t'ai pas l'air... Un peu trop calme ? Un peu trop sûr de moi alors que je risque, peut être... je ne sais pas... La peine de mort dans au moins vingt deux systèmes pour ce que je viens de faire ?

Alukta :

Houuuuu oui, regarde ! je tremble ! j'ai peur, j'ai tellement peur de tes intimidations psychologiques à deux balles et de tes énigmes sensées nous faire penser que tu es si sûr de t'en sortir quoi qu'il arrive ! Branle toi le cerveau tout seul veux tu ? Ferme la.

Zapran se tourne vers La louve, et se rapproche très près des barraux de sa cellule à elle en glissant rapidement sur la couche où il est assis, percutant son épaule et essayant de passer une partie de son casque au travers des barres.

Zapran :

Haha ! Toi... Je te plains... Et je t'envies. Tu seras peut être la seule à en réchapper. J'aimerai tellement être à ta place. Qu'est ce qu'il t'a dit l'autre vieux Rektanien ? S'il en réchappe, s'il se réveille... Il fera de toi sa pute ? Qu'est ce qu'il va faire ? Pourquoi toi et pas une autre...

Alukta :

T'en a pas marre ? Je t'ai dit de la fermer.

Alukta lui envoie une décharge électrique en activant le champ qui aurait normalement du être activé sur les barreaux inter cellules, la décharge est puissante et l'envoie pêtre en arrière renversant le lit, il surjoue un peu sur l'impulsion donnée par la décharge en se percutant volontairement le coté de son casque contre la cuvette qu'il brise.

étendu à terre Zapran fait mine d'être inconscient, son corps ne bouge plus, il retient également sa respiration... Dans l'espoir un peu vain qu'on se préoccupe de son sort, peut être même prendre Alukta en otage et la forcer à le faire sortir de là. Tous les moyens semblent bons pour lui.

Alukta :

Ouch, ça a du faire maaaaaaal... Ma foi... J'en suis contente ! Bien fait pour ta gueule.

Alukta se rapproche, ne le voit plus bouger ni respirer... Elle se précipite en un premier temps sur l'ouverture de la cellule puis... non... Finalement... Elle n'entre pas.

Alukta :

Tu peux pourrir là dedans, il n'est certainement pas question que j'entre dans ta cage, plutôt crever que de te prêter assistance.

Après un long silence, Alukta s'adossant à la paroi opposée, on entendit Zapran bouger et maugréer :

J'y crois pas... Espèce de salope...
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le lundi 17 août 2015, 20:44:19
La Louve observa presque d’un œil amusé la scène qui se passait devant ses yeux entre le dit capitaine et Alukta. Qu’il est était ou non victime d’une mutinerie ne lui faisait en réalité ni chaud, ni froid, car cela n’était en l’occurrence pas de son ressort. Lorsqu’il vint à se percuter contre les barreaux qui séparaient leur cellule, l’insultant presque tout en désignant la « chance » qu’elle devait avoir, la Louve afficha un simple sourire carnassier, presque moqueur. Qu’il continue à parler, à l’insulter, il était également pour le moment tout aussi prisonnier qu’elle et, contrairement à l’Okami, Zapran semblait avoir un traitement de faveur, preuve que comparé à ses dires, il semblait plutôt que ce soit lui, le traitre et non son équipe.  La Lycane  l’observa à terre, jouant les inanimés mais entendant parfaitement le souffle de sa respiration, laissant le soin à sa geôlière de s’en occuper comme bon lui semblait. Et cette occupation n’allait nullement dans le sens du Repkanien. Qui compris bien vite que son petit tour de passe-passe pour tromper la vigilance d’Alukta venait d’essuyer un cuisant échec. Même la Louve ne put s’empêcher de lâcher un soupir amusé.

« Peut-être que j’ai de la chance…Peut-être pas.  Qui sait ? Et je ne saurais répondre à ta question….Et même si je le pouvais, qu’est-ce qui m’obligerai à le faire ? »

Elle se laissa tout simplement retomber sur son lit, un bras passant derrière sa tête pour lui servir de support, l’autre, celui contenant son bracelet, posé au travers de son ventre, sa main pendant un peu mollement dans le vide. Elle releva une jambe et fit passer le pied de l’autre par-dessus le genou, le faisant légèrement se balancer d’avant en arrière. Abaissant légèrement son regard, elle vit que l’araignée restait plus souvent au niveau du bracelet, tissant de fins fils de soie dans de petites fentes discrètes. Si quelque chose venait à tourner mal, il était vrai que la Lycane serait plus rassuré de pouvoir user pleinement de toute ses capacités pour se sortir d’un mauvais pas. D’autant plus que le vaisseau ne cessait de tanguer de gauche à droite sous les assauts répétés des chasseurs et des drones contre son bouclier de protection. C’était même à se demander combien de temps il tiendrait !

« Ce qui nous attaque, ce sont tes alliés pas vrai ? Au vue de comment il nous canarde, tu crois qu’ils vont faire attention à te laisser la vie sauve ? Laisses-moi deviner…tout cela concerne l’Abyssian ? Oui, ça doit être cela, avec ce que l’autre m’a raconté avant, on peut pas dire que vous portez cette race dans vos cœurs. Et c’est compréhensif ma foi !  Bon, vu que je peux foutrement rien à faire à part attendre, vous me tiendrez au courant de la suite des évènements….En espérant que je ne vais pas crever la bouche ouverte dans le vide spatial sans avoir pu bouger le moindre petit doigt… »

C’était là une sorte de pique lancé à l’attention d’Alukta. Finalement, la Louve se retourna dans son lit, tirant la couverture jusqu’à ses épaules et tourna le dos à ses interlocuteurs. Ceci fait, elle lâcha un simple «’nuit » tandis qu’elle semblait ne plus se préoccuper par toute l’action qui se déroulait autours. Et pourtant ! Pourtant, elle n’avait cessé d’être à l’écoute, et surtout, elle commençait  sentir le bracelet d’obsidienne qui commençait à flancher et elle n’avait hâte que d’une chose qu’il soit enlevé. Oh et surtout qu’elle ne meurt pas aussi bêtement. Ce serait con quand même.

……..

Ke’tran observait la vague de drones et de chasseurs sortirent de son propre vaisseau pour aller s’attaquer à celui qui transportait cette saloperie d’Abyssian. Pourtant, il devait bien avouer une chose, ces adversaires avaient un sacré système de défense, mais il n’avait pas encore tiré sa dernière carte.  Passant sa main sur son tableau de commande, il fit apparaître des hologrammes des différents vaisseaux qu’il avait encore à sa disposition, en choisissant un tout particulièrement. Rien le prédisposé à être choisi, aucunement sa taille qui était minime et effilée, et son apparence qui ne laissait présager à un vaisseau de combat. Car justement, il était loin d’en être un. Non sa fonction était tout autre, et consistait tout simplement à faire « sauter » le système du bouclier énergétique pour  permettre aux chasseurs et aux drones d’atteindre enfin leur cible.  Le chef du vaisseau ennemi actionna donc le petit furtif, sous une quantité de cinq, juste assez pour espérer atteindre leur objectif, mais pas assez pour attirer l’attention sur eux. Et dans le  champ de bataille qui faisait rage, cinq petits vaisseaux passaient pour la plupart du temps inaperçu.

Tout en laissant les furtifs, Ke’tran commanda l’ordre d’utiliser les canons à énergie postés de part et d’autres du vaisseau, descendant les troupes que les Repkaniens lui envoyaient. Entre temps, les furtifs fonçaient rapidement vers leur cible,  séparés pour ne pas subir un tir groupé. Quelques soient leurs positions au moment où ils couperont le système d’énergie  n’avait guère d’importance, seul le résultat comptait.  Deux furtifs se firent rapidement  abattre, récoltant des tirs perdus. Un troisième  fut pris en chasse, devenant qu’un amas de métal dispersé dans l’espace. Les deux derniers eux, continuaient leurs avancés, slalomant entre les débris des vaisseaux, parvenant à atteindre leur cible. Dans un timing parfait, ils déployère un arc électrique généré par deux pointes à l’avant de leur mobile, plantant ses «  crochets » dans le bouclier énergétique avant d’y envoyer une grande puissance d’énergie, faisant ainsi en sorte de donner un «  trop plein » au bouclier qui se mit à clignoter et à tout simplement…disparaître. Au même moment, un tir fila droit sur le vaisseau, le percutant cette fois de plein fouet, détruisant l’un de ses quatre canons et  le faisant s’ébranler bien sévèrement le vaisseau.
…..

« Putain ! »

La Louve roula hors de son lit, se cognant la tête la première contre le sol froid. Au même moment,  le déclic de son bracelet se fit entendre, ce dernier roulant en-dessous du lit. L’araignée quant à elle, reprit rapidement sa place, comme si elle n’eut jamais été là, redevenant une simple décoration sur un petit talisman.  Posant  à  plat ses mains sur le sol, la Lycane se releva, usant de sa queue comme d’un balancier pour ne pas finir à nouveau bêtement à terre. Des secousses, il en avait eu des tas, mais cette fois, quelque chose lui disait que la donne avait bien changé. Elle savoura également la sensation de ressentir à nouveau la magie filé dans chaque fibre de son corps, bien qu’elle se savait encore incapable d’en utiliser. Se relevant finalement complétement, elle s’avança vers les barreaux de sa cellule, apercevant juste Alukta qui disparaissait à toute jambe en prenant la seule porte d’entrée et de sortie.  Elle émit un léger grognement avant de relever ses oreilles, entendant la porte s’ouvrir pour voir apparaître un visage presque familier et enfantin. Mais dont la démarche et le son de sa respiration provoquerait des sueurs froides à n’importe qui.  Des gouttes d’eaux tombées de son corps, créant de minuscules flaques sur le sol. Et Shad voyait là encore une autre facette de l’Abyssian et elle ne pouvait absolument pas prévoir sa réaction.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le mardi 18 août 2015, 16:09:13
[iframe=700,50]https://www.youtube.com/embed/CL2dJMoYYFg?list=PL1ABF2EE23EC6F8F4[/iframe]

Ses pieds touchaient le sol et le sol répondait à ses pas en formant des volutes ondulatoires, comme si ses pied marchaient sur l'infime couche d'un lac et que la matière se soumettait à la volonté de chacun de ses pas. L'Abyssian marchait et le sol dont la matière se faisait liquide épousait le contour de son pied sans lui permettre de passer à travers. Son corps n'avait plus l'air de faire partie de cet univers... Sa surface bleuie tournait au noir profond. Au centre de sa poitrine son coeur avait été remplacé par une galaxie tournant sur elle même, ses yeux n'étaient que poussières d'étoiles tournoyant autour de deux trous noir qui eux aussi remplaçaient ses iris... Des constellations de galaxies et de systèmes divers délimitaient sa silhouette.

Il marchait désormais avec un calme que l'on trouverait effrayant... le même genre de calme et de lenteur que l'on retrouverait en apesanteur, sur une planète légère, lunaire... Et sa respiration n'existait plus, les sons que pouvaient produire son corps étaient absorbés par le vide, son corps étant devenu une sorte de porte mystérieuse donnant sur une partie de l'univers inconnue, peut être même sur un autre univers.

La nuée cosmique qui forme ses yeux fixèrent la louve dans la cage... Ses doigts effleurèrent à peine le système permettant au champ de rester actif et t'empêcher de sortir de ta cellule, la surface de ses doigts de vides noirs désintégra le dispositif, la matière fut absorbée dans son corps et diffusée en d'autres infimes poussières d'étoiles allant rejoindre les autres dans son corps.

Ta cellule ouverte, son corps fait demi tour pour s'éloigner. Mais il n'a ni envers, ni endroit, il n'a pas eu à faire un demi tour avec son corps pour marcher dans l'autre direction, ses yeux, ses doigts... ses mains... tout s'était inversé sur place comme s'il venait d'effectuer un effet mirroir sur le contenu d'un corps intangible.

Il fixe la paroi... Une de ses mains se lève il la referme et on peut entendre une explosion au dehors... L'Abyssian voit au dehors du vaisseau, apparemment il voit à travers la paroi comme s'il s'agissait d'une vitre et l'on vient d'entendre un des chasseurs exploser lors de la fermeture de ses doigts, il agrippe quelque chose d'autre dans sa main, dans le vide, et une nouvelle explosion se fait entendre. Repka qui se trouvait dans la salle de pilotage ne pouvait pas comprendre d'où venait cette aide providentielle, aucuns de ses sonars où radars n'avait repéré la présence d'un nouvel appareil de taille dans les parages qui serait à l'origine de ces explosions.

Mais cette aide venait un peu tard, les boucliers du vaisseau étaient déjà sévèrement endommagés. Il demanda à Arxektar de continuer les manoeuvres d'évasion pour qu'il se rende a la salle du réacteur pour refroidir manuellement l'overdrive à convection vectorielle afin d'effectuer un saut.

Les doigts de Ludya se refermèrent une troisième fois, suivi d'une troisième explosion à l'extérieur... Ce n'était certainement plus une coincidence. Lorsqu'elle s'approcha, il tourna la tête vers elle et le corps de Ludya se volatilisa dans les airs.

Repka s'était saisit de la seule lance à azote liquide prévue pour refroidir manuellement l'overdrive, celui ci était très près d'avoir atteint sa masse critique, il entama la procédure de sécurité qui consiste à entrer un code spécial et enfoncer deux tubes cryptés puis enclencher une manette sur un panneau pour enclencher l'arrivée de l'azote.

Des gazs s'échappaient de soupapes de sécurité derrière lui, et entre deux fuite de gazs et de vapeur il crut à nouveau aperçevoir la silhouette floue de tout à l'heure...

Il se pinça l'arrête du nez en se frottant les yeux, lorsqu'il les rouvrit...

[iframe=700,50]https://www.youtube.com/embed/z1SQGMwx9eM?list=PL1ABF2EE23EC6F8F4[/iframe]

...La silhouette étrange faite de vide de Ludya se trouvait face à lui, il s'approchait lentement, pas après pas... Près de l'overdrive, trop près de l'overdrive ! Le convecteur vectoriel se mit à changer de couleur, tournant du rouge fusion au violet plasmique, projetant des gerbes d'étincelles et produisant des petites boules de plasma pas plus grandes qu'une balle de tennis qui ricochaient partout dans la salle des réacteurs en dégradant les panneaux !

Repka sortit son arme de service et braqua Ludya, lui ordonnant de reculer ! Il ne s'éxécutait pas, alors il tira une salve énergétique qui passa complétement au travers du corps de l'Abyssian et endommagea un des relais thermostatique du réacteur, ce qui dérégula d'avantage la puissance maximale émise par ce dernier qu'on entendit s'emballer !

Tout se mettait à trembler, vibrer extrêmement fort, si bien qu'on entendait la coque extérieure et les couloirs grincer.

L'Abyssian avançait ses deux mains par dessus la grille vectorielle du convecteur et Repka restait tétanisé par la peur et hypnotisé par le vide du corps de L'Abyssian... Il cligna son troisième oeil et finit par réagir en faisant une chose très dangereuse, suicidaire même. Il ouvrit la grille vectorielle retenant la convection d'exploser et s'éparpiller dans le vaisseau en détournant la tête et fermant les yeux, la laissant libre d'être manipulée par les mains de l'Abyssian. Il faisait un pari risqué en mettant leur sort dans les mains de la créature... Résultat des doutes que Shad avaient insufflé à son esprit... soit ça marchait, soit ils mourraient tous !

Arxektar reçut une confirmation sur le panneau de pilotage, le saut spatio vectoriel était à nouveau opérationnel et il pouvait effectuer le saut !

Il positionna le vaisseau sur un couloir, une trajectoire qu'il estime sécurisée et enclenche l'overdrive... Les mains de l'abyssian y ajoutant une touche...

[ CF pour ce qui suit : https://www.youtube.com/watch?v=scBY3cVyeyA&feature=youtu.be&t=40 ]

Tout le monde eut l'impression que le vaisseau venait de s'étirer sur une distance qui était juste... impossible à l'esprit de se la représenter. Tout se distordait... Les vibrations et les sons de la coque vibrant se turent et ne persista que le silence. plus personne ne touchait le sol... Les pièces qui nous entourent vibrent dangereusement, des plaques se décrochent des parois et flottent devant nous... Nos corps évoluent dans l'espace très lentement, du moins, une seconde semble durer des heures pour chacun d'entre nous.

Des variations de couleurs sur les parois, les nuits et les jours semblent se succéder à une vitesse exponentielle, des jours et des nuits de galaxies traversées au plus près de leurs soleils, nous les traversons et passons au travers de différents systèmes solaires, les parois du vaisseau n'existent soudainement plus et nos regards peuvent se perdre sur l'infinité de l'univers. Faisant de nous des témoins privilégiés de choses que nul n'a pu voir avant nous. L'overdrive déconne sans nul doute, l'Abyssian tente sans cesse de le stabiliser dieu sait comment ! Nous ralentissons, nous accélélérons, parfois le vaisseau semble bloqué au plus près d'une lune de jade d'une planète inconnue... Ici, au plus près d'une planète à la couleeur de plomb, et aussi liquide que la surface de mercure, là bas, nous sommes figés au coeur d'une géante rouge pour moins d'un quart de seconde et nous repartons de plus belle.

La décéllération est brutale, les parois du vaisseau se rematérialisent autour de nous, complétement couverts de glace et vieillis d'on ne sait combien d'années, les éclairages fonctionnant encore se mettent à clignotter, la décéllération est toujours en cours, alors que nous sommes tous toujours en train de chuter au ralenti vers le sol depuis notre accéllération de départ, des racines se déploient dans la coque du vaisseau et parcourent les parois, des bourgeons grandissent, fleurissent, des feuilles naissent au bout de branches et jaunissent, rougissent et tombent au sol, le temps reprends soudainement son cours normal, tout retombe au sol dans un fracas métallique qui peut nous indiquer aussi, que nos capacités auditives sont revenues, tombent alors aussi au sol les parois détachées, les cables sectionnés, le réacteur est depuis longtemps épuisé et éteint et il n'y a plus d'éclairage dans un vaisseau qui semble avoir vieilli de plus d'un bon millier d'année sur l'espace de moins d'une seconde.

Seule la salle de pilotage reste éclairée par un soleil matinal. Arxektar n'est plus qu'une forme momifiée et fusionnée avec son siège, les racines ayant depuis très longtemps recouvert son corps et tracé l'ossature de son corps désséché, ressemblant à une sculpture osseuse faite de racines des plantes de la planète étrangère où nous avons échoué.

Les vitres de la salle de pilotage n'existant plus et le système d'approvisionnement d'oxygène et de filtrage de l'air étant hors service il n'est pas impossible que l'air de cette planète soit tout à fait respirable. Autrement, les trois derniers survivants ne dormiraient pas à même le sol.

Krankuta n'ayant pas eu de chance, il est mort dans l'impact du vaisseau à l'attérissage sur la planète, son agonie à du durer une éternité en voyant les parois de la salle des tourelles se contracter années après années autour de lui jusqu'a ce que ses organes lâchent peut être est il mort d'une crise cardiaque avant qu'il ne ressente la moindre douleur, alors que l'impact à peut être duré moins d'un fragment de seconde il n'était malheureusement plus dans la portée du champ décéllérateur du convecteur qui venait de subir des dommages.

Repka se réveille dans les décombres de ce qui fut jadis la salle du réacteur... Il est le premier à se demander ce qui à bien pu se passer, n'ayant plus de souvenirs très précis... Il est sûr par contre que l'abyssian était avec lui dans cette pièce mais ne le voit nulle part.

Il dégage des décombres qui le recouvre, une atelle à été faite à sa jambe qui, apparemment s'est brisée dans sa chute. Il s'inquiète de ne plus voir l'abyssian nulle part, faut dire qu'il lui à foutu une sacrée trouille avec l'expérience dont il vient d'être le témoin direct.

Est ce qu'il y a quelqu'un ?! Est ce qu'il y a... Encore quelqu'un à bord ?!

De ton coté... Le vaisseau est méconnaissable... Les couloirs... Les sas... on dirait presque qu'il s'agit désormais d'antiques couloirs d'un ancien temple englouti dans les profondeurs d'une forêt oubliée qui aurait perforé le plafond et les parois de ses anciennes racines. Tu es étendue à terre dans ce qui fut jadis le vaisseau qu'un dénommé Repka nommait le Fraktrax mais, comme tout le reste tout te semble n'être qu'un très très ancien souvenir dont tu as peine à te rappeller, mais c'est sans doute le contrecoup du décalage spatio temporel.

De l'extérieur... Eh bien.. On peut se rendre compte que le vaisseau est passé à un doigt de tomber dans un profond précipice, derrière lui une longue et ancienne trace, profond sillon cratérisé dans la terre et déjà recouvert d'arbres et de buissons indique la longueur d'un atérissage forcé de plusieurs kilomètres...

Il y a des pas dans l'appareil, on entend des objets métalliques tomber, des racks s'ouvrir, des sas être ouverts manuellement à l'aide des manivelles pneumatiques qui fonctionnent encore, le faisceau aveuglant d'une lampe torche pointée dans ta direction, et puis des pas accourir vers toi.

Shad ? Shad !! T'es là !! Tu es la !!! J'suis tellement content tu sais !!

Ludya s'approche avec un gros sac à dos rempli des vivres et boites de conserves qu'il à trouvée dans les divers compartiments du vaisseau, il à retrouvé sa belle veste en cuir aussi, et ses lunettes d'ingénieur qui avaient été consignées dans un placard, il tombe à genoux et retiens maladroitement ses larmes.

Un intant J'ai cru que toi aussie t'étais morte ! Mais où est ce qu'on est ? Je me souviens plus de rien après que ce gros balourd m'ait étranglé et pis j'ai perdu conscience !

Il posa son sac à dos à terre, sortant tout ce qu'il à trouvé !

Regarde, j'ai apporté le petit déjeunée ! Y a un peu de tout, des céréales comprimées, du lait en poudre mais aussi beaucoup de trucs iophilisés ! Je sais t'aime pas la nourriture spatiale hihi... mais on sait pas si ce qu'on pourra chasser sur cette planète sera commestible... Tu te rends compte ? Une planète habitable inconnue ! Y a sûrement tout plein de trucs à voir dehors !

Non, sa priorité n'était apparemment pas de chercher après une balise de détresse pour qu'une quelconque équipe de secours les localise, vu l'équipe de mercenaires à laquelle ils venaient de faire face il se doutait du sort qu'on lui réserverait... Mais peut être que shad, elle, voudrait bien rentrer chez elle... C'était une possibilité. Une possibilité qu'il redoutait... Il se retrouverait alors coincé ici, tout seul...
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le mercredi 19 août 2015, 14:10:53
La Louve recula par réflexe, regardant d’un air abasourdi cette silhouette faite de vide spatial et de constellation se tenant devant elle. Etait-ce donc de la peur qu’elle sentait naître au plus profond d’elle-même ou bien un instinct de survie qui lui disait, non qui lui criait de rester à distance de cet être abyssal ? Qu’arriverait-il s’il viendrait à la toucher ? Se désintégrer-t-elle comme ce fut le cas de la porte, devant ainsi des parcelles de lumières absorbées par le vide que formait le corps de l’Abyssian ?  La Louve n’en savait rien et ne voulait pas le savoir, elle ne chercha pas à crier, à fuir, elle marqua juste une distance de sécurité, qui en toute logique aurait été inutile, et observa Ludya sans mot dire, le souffle cours, retenant sa respiration. Sa porte était ouverte, le système de sécurité de sa cellule n’était plus qu’un lointain souvenir, désintégré dans le néant. Elle le vit se retourner, mais pas comme un être normal l’aurait fait, non, son devant devient son envers et son envers son devant. Tout fut inversé en une fraction de seconde et la créature faite de vide spatiale dont des galaxies et des constellations formaient sa silhouette, s’éloignant peu à peu de la salle de quarantaine.

« Ludya… »

Par réflexe, la Lycane tendit sa main, sans aucune raison apparente, avant de sentir une vive secousse, le vaisseau penchant dangereusement, son corps percutant sans la moindre douceur le fond de sa cellule. Il y’eu plusieurs explosions venant de l’extérieurs, mais elle n’aurait pu dire si cela concernait les  troupes propres à ce vaisseau ou à celui de l’ennemi.  Grommelant, la Louve se releva, utilisant sa queue caudale tel un balancier pour garder son équilibre alors que le vaisseau prenait de fortes inclinations, obligeant la plupart des passagers à tenter de se maintenir en place s’il n’était pas solidement attaché. Manque de chance, la gravité artificielle n’était pas réellement d’un grand recours en cet instant décisif. Les doigts de  Shad se refermèrent contre les barreaux maintenant inactifs de sa cellule, sa tête se tourna vers le chef prisonnier à ses côtés et avant même qu’elle n’ait pu réagir, son corps fut de nouveau envoyer contre le fond de sa cellule. L’attelle à son bras fit merveilleusement bien son office,  suivant la courbure de son bras meurtri, l’empêchant d’être encore plus brisé. Mais cela n’empêcha pas la Louve d’avoir l’espace d’un instant le souffle coupé.  Elle retomba mollement sur le sol, avant de sentir son corps s’élever et s’allonger quant au même instant, le vaisseau venait de faire un saut dans l’hyper-espace.

Maintenue en l’air par une force qu’elle ne pouvait combattre, voyant des années défilaient sous ses yeux en l’espace d’une seconde, découvrant des kaléidoscopes de toutes les couleurs, les yeux de la Louve ne purent que rester ouvert, visionnant tout cet amas d’images qui défilaient sans cesse. Des couleurs insoupçonnées se mélangeaient entre elles, des planètes inconnues jusqu’à alors apparaissaient pour ensuite disparaître aussi vite qu’un battement de cœur. Le sien battait vite, trop vite même, étant pris sous un curieux mélange de peur et d’adrénaline. Tout cela était effrayant et envoutant à la fois et prise dans sa contemplation, la Louve ne vit pas son médaillon s’activer, libérant l’araignée qui pris une taille plus grosse qu’à l’accoutumée. L’arachnide magique se joua du voyage inter-spatio-temporel, lançant simplement des fils de soie qui n’eurent que pour objectif que de protéger Shad. Les fils se tendaient et se détendaient à l’extrême mais jamais ne se brisaient, retenant ainsi la Louve d’une quelconque chute mortelle. Son devoir fait, elle disparut aussi rapidement qu’elle était venue.

Un petit instant de répit, comme si le temps avait suspendu son vol, pour ensuite repartir de plus belle. Même les yeux azurés de la Louve changeait de couleur, reflétant celles qui passaient sous son regard. Un pourpre profond, un rouge sanguin, un bleu océan…qui aurait pensait que de telles couleurs existeraient dans le vide spatial ? Mais cela était sans doute dû au saut. Puis, d’un coup, tout se figea à nouveau, et tout ce qui était resté en lévitation retomba dans un grand fracas sur le sol. L’Okami chuta également mais son corps fut retenu par les fils de soie tissés rapidement dont elle ne prit conscience que maintenant. Elle les trancha et se laissa choir sur le sol couvert d’une fine couche de végétation. La Louve avait été plus ou moins consciente pendant cette curieuse expérience mais n’avait pu remarquer le changement soudain de décor au sein même du vaisseau, son attention avait été prise par d’autres jeux de formes et de couleurs dont, si elle devrait en parler, ne lui apporterait que haussement de sourcil et rire gras. Qui donc pourrait croire à une telle histoire ?

Des bruits de pas, la Terranide releva sa tête, sa main droite posée à même le sol, l’herbe chatouillant ses doigts. Elle poussa sur cette même main, tentant de se relever, mais retombant fesses contre terre, son corps n’ayant pas encore repris de toute cette folle aventure.  Un faisceau lumineux éclaira son visage et elle passa sa main devant pour s’en protéger, plissant ses yeux, elle vit une silhouette plus que familière et à l’aspect plus…normale. L’Abyssian était tel qu’elle l’avait toujours connu et n’était plus cette forme noire mangeuse de toute matière.

« Ludya…. »

Ses mots se perdaient au fin fond de sa gorge. La Louve avait envie de parler, mais se sentait presque à la fois incapable de le faire. Elle tendit sa main valide et attrapa sans trop y réfléchir une barre de céréale comprimée qu’elle ouvrit et porta à sa bouche, la mâchant, l’avalant tandis que son regard semblait perdu dans un vide contemplatif. La Terranide était un peu désorientée et ce ne fut que la voix de l’Abyssian qui permit de la tirer de nouveau de sa torpeur. Elle cligna des yeux, le regardant, surprise par ses paroles qui révélaient à la fois qu’il ne se souvenait de rien mais surtout qu’il ne semblait pas vouloir chercher de l’aide. La Louve ouvrit la bouche avant de la refermer, regardant autour d’elle, tendant l’oreille avant de prendre la parole :

« Des survivants….il faut…chercher des survivants… »

Bon dieu ! Shad avait l’impression qu’elle n’avait pas parlée depuis des millénaires, que ses cordes vocales n’avaient pas été utilisées depuis des éons même ! Une phrase, une simple phrase fut bien plus dure à  énoncée qu’un simple mot.  Elle retenta de se relever, y parvenant, titubant cependant et tombant sur l’Abyssian se rattrapant à lui.  La phase de « réveil » si on pouvait l’appeler ainsi  devait encore durer un petit instant, et la Lycane observa Ludya, se demandant comment il ne pouvait plus se rappeler de tout ce qui venait de se passer. Elle aussi avait envie de visiter un peu cette nouvelle planète mais elle avait le pressentiment qu’il leur fallait également chercher les rescapés de ce saut spatial.
Et, au point de départ de ce saut, le vaisseau ennemi avait rappelé ses troupes et attendait un indice qui lui permettrait de détecter sa position, si  du moins, la portée de son radar le lui permettrait.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le vendredi 21 août 2015, 22:25:12



Ludya s'avança à la rencontre de Shad lorsqu'elle se mit à tituber, évitant de lui poser la question "est ce que ça va ?" quand la réponse était évidente, lui aussi était atteint du mal de ce voyage mais il pouvait affecter les personnes différemment, aussi.. Zapran et Alukta avaient déjà disparu du vaisseau, sa cellule était vide, et lui même n'avait pas trouvé leurs cadavres dans les décombres... Peut être même étaient ils là dehors à rôder dans la forêt... Même Ludya avait du mal à se rappeller de tout ce qui à pu se passer avant d'être capturé. Cependant il sait qu'on l'a emmené, et qu'il est arrivé ici contre son gré.

L'Abyssian réceptionna Shad dans ses bras lorsqu'elle se rattrapa à lui dans sa chute, il n'avait encore jamais eu de contact direct avec elle. Enfin... Si, peut être un peu mais on peut pas dire qu'un séjour dans la bouche de sa forme d'énorme louve fasse fi du même genre de contact que celui ci ! Il ne savait pas ce qu'elle avait... Faut dire que le saut qu'ils ont fait ne s'est pas passé dans les conditions les plus idéales qui soient, que les plus infimes parties qui constituent leurs corps ont été propulsées à des vitesses qui défient l'imagination, ont subi toutes sortes d'altération spatio temporelles constemment réconstitués à leur état d'origine par le PPSOV le prisme de protection supermulticellulaire pour les organismes vivants. Même si ça n'allait laisser aucunes séquelles à long terme ça rendrait malade n'importe qui.

Il fut un peu surpris et déséquilibré par la chute de Shad sur lui et cela le fit choir vers l'arrière, s'adossant sur l'une des parois, se retrouvant joue contre joue avec elle échouée sur lui. il enlaça la taille de Shad pour ne pas la laisser tomber sur les bris de verres et autres plaques de métal, débris qui jonchent encore le sol, l'enserrant avec une certaine fermeté sur le matelassage doux d'une musculature cuirée d'un velours d'ambre. Il reste un petit moment dans cette position qu'il trouve... Hmm... comfortable pour quelques paires de secondes, mais aussi... hihi... hum... Très autre... "chose" contre le corps mûr de l'Okami. Y s'en croque le bout miel de sa lippe et la regarde, bien qu'inquiet... Avec une pincée de malice... Il rajuste l'appui de la louve contre lui en glissant ses doigts derrière elle, cherchant quelque chose qui soit saisissable sur sa combinaison noire unie, pour la hisser avec lui, combinaison, hm... Drôlement moulante sur son corps, si elle portait toujours cette tunique spéciale qu'elle avait depuis l'autre jour !

Il avait pas eu le temps de porter un regard comme celui là sur elle depuis le début de leur aventure, faut dire qu'il était un peu trop concentré sur tout ce qui lui tombait sur la tête et ici, à des milliards de kilomètres de tout... C'est comme si toutes ces choses s'étaient évaporées. Mais non. Il avait pas le droit d'avoir envie de glisser ses patounes sur elle alors qu'elle a besoin d'aide. Il saisit plutôt ses bras puisqu'il pouvait rien palper sur sa combinaison qui pourrait l'aider, il allait quand même pas la soulever par l'entrejambe et l'entrefesse elle le massacrerait après.

Il saisit ses bras et se glissa contre elle pour qu'elle se retrouve dans son dos, chacun de ses bras lui passant autour du cou, il s'accroupit pour effectuer un petit mouvement de balancier et se redressa avec elle portée par son dos légèrement incliné vers l'avant et sortit du vaisseau avec elle, prenant bien attention de passer de profil dans certains couloir puis de front pour éviter de toucher certains bris de verres où éléments tranchants où pointu du vaisseau en mauvais état.

[iframe=700,50]https://www.youtube.com/embed/FcEPS0iatQI[/iframe]

Une planète... Un monde inconnu là dehors... Ils étaient perdus quelque part dans les confins de l'univers... En sortant du vaisseau Ludya regarda le ciel... Des astres inconnus, plusieurs lunes en pleine journée... Deux soleils... De la verdure à perte de vue et d'immenses arbres, des arbres aux troncs et à la taille phénoménale... Le sol était recouvert d'une sorte de mousse de trèfles épaisse, qui étouffait ses pas...

L'air était beaucoup plus pur que sur terre, au point d'en étourdir un peu s'il on prends de trop profondes respirations. Il étendit l'Okami sur la plate bande de trèfles denses et l'observe un peu, ausculte ses membres et ses oreilles, sa queue, rapidement et serait même tenté de lui retirer cette jolie tunique pour être sûr qu'aucune écharde ou bris de verre, de métal ne l'a touchée quelque part.

Une fois étendue il fait ce qu'il faut pour la dégager un peu de la pression que sa tunique pourrait exercer sur sa gorge où sa poitrine pour qu'elle respire sans entraves.

Inutile de chercher. J'ai déjà fouillé le vaisseau.

Il s'étend dans les herbes à coté d'elle, croisant ses mains derrière sa tête et observe le ciel... Cligne des yeux puis penche son visage dans sa direction et la regarde.

Zapran et Alukta ont disparu. Mis à part nous il y a deux cadavres et un rektanien encore en vie à bord. Il est coincé dans les soutes du réacteur dont le sas s'est effondré et le mécanisme d'ouverture est fichu. Je pourrai aisément défoncer le sas blindé et le libérer.


Mais j'sais pas trop. Ils m'ont blessé et je ne sais pas ce qu'ils comptaient faire de moi... Même que certains d'entre eux avaient l'air de me hair. Alors je ne suis pas sûr de trouver de bonnes raisons pour venir en aide au Rektanien enfermé dans le vaisseau. Après tout c'était lui leur chef non ?

On entends, à nouveau Repka en bruit de fond qui demande s'il y a quelqu'un qui l'entend dans le vaisseau, frappant contre le sas. Ludya se retourne sur le ventre et s'approche de Shad, appuyé sur ses coudes il repose ses joues mielleuses entre ses mains et plante ses pupilles d'abyssian dans celles de l'Okami.

Alors... Dis moi Shad... Est ce que je dois venir en aide au rektanien ?


Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le samedi 22 août 2015, 14:23:36
L’Okami resta contre Ludya, son corps lourd contre le sien, la forme de sa poitrine s’écrasant doucement contre son torse. Elle tenta un bref instant de se relever mais reperdit bien vite l’équilibre se laissant de nouveau choir avant de pousser un long soupir proche de l’oreille de l’abyssian.  Ses  muscles se tendirent lorsque la main fut apposée contre son corps puis se détendirent rapidement, le tout dura seulement le temps d’un petit battement de cœur. Elle ferme les yeux, comme si le fait de les garder ouvert pour l’heure lui demandait un grand effort. Son corps récupérait peu à peu du saut spatial, tout son organisme se remettait de ces changements soudains et brusques mais il lui fallait encore du temps avant d’être parfaitement sur pied.  En sentant Ludya se mouvoir, la Louve entre-ouvrit ses yeux qui furent sur le coup d’un bleu plus glacial, légèrement même « lumineux », avant que, la seconde d’après, ses prunelles retrouvent leurs teints habituelles.  Elle se fit la moins lourde possible, croisant ses bras au niveau de son cou pour se maintenir, sa queue pendant doucement dans le vide, le bout à la couleur d’écume bougeant très légèrement. La Lycane vint même à resserrer ses jambes autours de Ludya pour lui garantir une meilleure prise, appuyant son contre le sien pour prendre le moins de place possible, sa respiration faisant virevolter quelques mèches de ses cheveux.

Pendant leur sortie, la Terranide observait ce qui était advenu du vaisseau. Elle ne pouvait nier que ce dernier n’avait guère supporté le saut spatio-temporel et ressemblait plus à un temple ancien abandonné depuis des millénaires qu’à un vaisseau de combat Repkatien qui fut parfaitement en état de marche il y’avait tout juste une heure. Le temps et l’espace avaient des lois bien difficiles à comprendre pour le commun des mortels et la Louve ne voulait guère plancher sur ce sujet qui lui prendrait des décennies à  éluder.  Tout ce qu’elle pouvait comprendre en cet instant en voyant l’état du vaisseau était bien qu’il ne faudrait pas compter sur ce dernier pour rentrer. Chose étrange, elle ne vit personne, pas âme qui vive. Il y’avait pourtant cinq Repkatiens ! Où diables étaient-ils tous passés ? Avaient-ils fait un saut différent ? Etaient-ils morts ? Elle n’en savait rien et avait fait part à Ludya de son envie de chercher des survivants. Même si cela impliquer de rechercher des anciens ennemis qui ne voulaient pas réellement le bonheur de l’Abyssian.

A la sortie du vaisseau, la lumière aveugla la Terranide qui dû s’en accommoder. Son regard se porta par la suite tout autour d’elle et ne put s’empêcher de penser qu’ils étaient bien tombés. Sur toute les planètes peuplant l’Univers, ils avaient eu la chance d’atterrir sur une dont l’atmosphère était d’une part respirable mais qui avait d’autre part une écologie bien avancé. Ou du moins, ce n’était pas là un simple caillou peuplé de cratère en tout genre.  Shad inspira un grand coup, avant d’être surprise par la pureté et le taux en oxygène présent dans cette atmosphère, son corps s’alourdissant légèrement contre le dos de l’Abyssian. Ne pas  prendre de grande goulée…elle retiendrait la leçon. Levant son regard, elle observa ce ciel qui différait tant de ceux de la Terre et de Terra mais qui était loin d’être déplaisant à admirer.  Et elle l’observa encore quelques instants alors qu’elle fut allongée sur ce tapis de trèfles épais, recevant en même temps des réponses de la part de Ludya. Deux morts, deux disparus et un survivant…Le bilan n’était pas glorieux, surtout que l’Abyssian ne semblait souhaité vouloir venir en aide à Repka. La Louve tourna son regard vers le sien, son iris azuré croisant celui doré formé d’un mini trou-noir et de constellation formées autours donnant cette aspect dorée à l’Abyssian. Elle resta quelques secondes sans mot dire, se plongeant dans ce regard si inhabituelle, prenant une petite bouffée de cet air si pur avant de déclarer :

« Je…pense qu’il serait mieux que tu lui viennes en aide….J’ai parlé de toi en bien et cela pourrait lui faire changer son avis sur ta personne…Et je pense qu’il était le plus ouvert à changer sa façon de…te voir. »

Elle avait fait le plaidoyer de Ludya quand elle avait eu une discussion avec le chef des Repkaniens, argumentant qu’il n’était pas qu’une forme de vie qui aimait tout détruire, qui se fichait éperdument d’autrui. A présent, l’Abyssian avait la chance de confirmer ses dires, pourtant, la Louve jugea bon de rajouter une petite précision.

« Mais c’est vrai qu’ils t’ont capturés et…Je n’ai aucune idée de ce qu’ils t’auraient fait subir…Ce choix…de l’aider ou non…t’appartiens Ludya. »

La Louve esquissa un bref sourire, le regardant, son corps et son esprit semblant reprendre de plus en plus de vitalité, se « réveillant » de ce voyage spatio-temporel petit à petit.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le dimanche 13 septembre 2015, 13:53:08
« Mais c’est vrai qu’ils t’ont capturés et…Je n’ai aucune idée de ce qu’ils t’auraient fait subir…Ce choix…de l’aider ou non…t’appartiens Ludya. »

A ces mots... Ludya resta un moment couché sur le ventre, les joues assises sur ses mains en ayant l'air d'y réfléchir... Ses yeux tournant dans un sens puis dans l'autre... Surjouant l'effet du gamin un peu capricieux, qui avait droit de vie où de mort sur quelqu'un là, qui avait... simplement tout pouvoir... Oui, il... Ressentait un certain plaisir à avoir ce genre de responsabilité après ce qu'il à pu leur entendre dire de lui. Il savait... Que le rektanien, Repka... Devait en savoir beaucoup. Et qu'il à du en parler à Shad... Et ses yeux croisaient de temps en temps ceux de la louve pour y déceler, par mentalisme, analysant ses expressions et sa façon de parler, tout ce qu'elle fait et ce qui trahirait une peur de lui dans ses propos... Se donnant son allure de gamin-roi capricieux il esquissa un sourire assuré et assumé.

Il approcha son appendice félin de ta joue avec le pétil d'un regard scintillant de malice, et te la caressa gentiment.

Très bien. J'ai décidé...

Il se pencha vers l'avant, posant une main et l'autre de chaque coté de ta tête en se redressant sur ses bras et terminant en poirier dans un équilibre parfait, son visage face à toi... Laissant un pied... puis l'autre rejoindre le sol en faisant preuve d'une surprenante souplesse arrière du dos... Tout en effectuant ce poirier au dessus de toi... Il avait laissé ses nanostérones abyssiniales amplifier les courbes de sa puissance physique, définir et épaissir l'harmonie musculeuse de l'épaisseur autrefois douce de sa personne, et même si tu entendais crisser, grincer ses fibres et s'étirer de ses membres pour le rendre plus imposant, laissant deviner que tout ces changements internes devaient sans doute être très douloureux pour Ludya, son regard resta figé dans le tiens et son expression impassible, neutre... Jusqu'a ce qu'il rejoigne le sol de ses pieds et que toute la superbe de sa nouvelle condition physique ne s'expose à ton regard, se retrouvant alors dos à toi... Comme à son habitude il ne portait pas de pantalon l'épaisseur des cables gainés de ses cuisses et la forme bien ronde de ses fesses était tout à fait exposée. Sa chute de rein creusée et saillante magnifiant l'accroche solide de sa queue d'abyssian qui frappa nerveusement le sol pour trahir son humeur et joueuse, et un peu contrariée

Je reviens.

Il empoigna l'acier épais du sas de sortie accidenté du vaisseau d'une main, ses phalanges s'y enfonçant et déformant le métal comme s'il eut s'agit de vulgaire tissu plié, ce même sas qu'il avait soigneusement contourné et évité avec Shad sur son dos pour éviter qu'elle ne s'y cogne, lorsqu'il arracha la porte il la jeta au loin et celle ci se ficha profondément dans l'écorce d'un arbre. S'engageant dans le couloir délabré du vaisseau, sa silhouette assombrie jeta un regard derrière lui dans ta direction, puis disparut dans les ténèbres.

On entendit d'autres plaintes de métal torché, grinçant, le cri de douleur puis... De terreur du Rektanien, suppliant, demandant pitié, puis ce fut le silence complet.

Quelques secondes plus tard Ludya apparut de nouveau dans l'encadrement du sas, s'étirant de tout son long en faisant craquer quelques os, caressant sa joue contre le col duveteux de sa veste en profitant du soleil caressant de nouveau l'ambre de sa peau, il soupire froidement, avec fatalité... Ces quelques mots :

C'est un peu triste.

Il pose chaque pas... Chacuns. Marchant d'un rythme lent vers toi... Qui laisse se bander et rouler chacun des différents muscles de ses hanches et de ses cuisses, se déhanchant sans honte avec un sourire amusé et fier, comme s'il était satisfait de ce qu'il venait de faire, te laissant penser et imaginer sans peine qu'il à achevé le Rektanien. Il s'étends à nouveau sur la poitrine, le ventre, posant de nouveau son visage entre ses mains et t'observe de tout ton long... Le bout de ses griffes glissent sur ta combinaison, appréciant chatouiller le cuir entre tes seins du fin bout de sa griffe.

...Son esprit a pas du supporter de me voir.

Se rapproche un peu en rampant avec ce vil petit sourire d'assassin cruel présupposé et te pose la tendresse d'un baiser que tu ne veux sans doute pas sur la joue... Tu auras peut être, non... sûrement un mouvement de recul, et il n'aura pas l'air de s'en offusquer. S'amusant beaucoup de la réaction que tu aurais.

Je devais vraiment lui faire peur. Peut être que je te fais peur, à toi aussi ?

La vérité... C'est qu'il n'a pas tué Repka, cet idiot à de nouveau essayé de lui tirer dessus une fois qu'il à arraché la porte de la salle des réacteurs, Ludya à accusé un tir en pleine poitrine sans s'y attendre, ça l'a légèrement blessé... La blessure reste cachée par sa veste pour le moment, Il a mal et le montre pas. Il teste Shad pour savoir ce qu'elle pense réellement de lui... Si elle le pense capable de l'avoir tué. Repka à perdu conscience lorsqu'il l'a dégagé des décombre, pensant que Ludya était venu l'achever où quelque chose comme ça. Ensuite, il l'a porté jusqu'a la seule salle encore plus ou moins intacte et salubre du vaisseau pour qu'il puisse s'y reposer, l'infirmerie bio médicale.

[Désolé pour l'attente, petite déprime... ]
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le lundi 14 septembre 2015, 18:38:00
Cette situation irritait la Lycane qui ne manqua pas de le faire savoir par des  petits coups répétés sur  son lit de trèfles à l’aide de sa queue. Ludya avait certes le droit de vie et de mort concernant Repka, mais rien ne lui autorisait à s’en satisfaire de la sorte, jouant le rôle d’un enfant pourri gâté. Pourtant, la lupine avait été des plus clairs, il s’agissait du choix de l’Abyssian, que pourrait-elle donc dire contre ce dernier si elle lui donnait la totale responsabilité de ses actes ?  Ses yeux n’avaient quitté l’iris singulière de ceux de l’Abyssian, cherchant à déceler quelle pouvait être bien sa réponse. Allait-il le sortir de cette carcasse de vaisseau ou bien le Repkanien ne pouvait s’attendre qu’à patienter que la Mort vienne le chercher dans ces décombres ? S’il devait mourir autant lui infliger une fin rapide et non le laissait pourrir sans aucune chance de sortie. Si le choix lui appartiendrait, la Louve serait déjà partie aider le malheureux, même si ce dernier les avait attaqués auparavant. Des fois,  la situation exigeait de changer son point de vue. Mais pour l’heure, elle n’avait pas encore totalement récupéré de ce saut hyper-spatial et restait tout simplement allongée sur son lit épais de trèfles.  Ainsi, la Louve ne bougea pas quand Ludya commença à faire le poirier au-dessus d’elle, ses yeux toujours rivés dans les siens. Il y’avait là comme un silence mutin mais empli de sous-entendu.  L’Okami sentait que l’Abyssian cherchait à la sonder, à se demander ce qu’elle espérait qu’il fasse. Et il en profitait allégrement.

Ses oreilles eurent quelques à-coup tandis que le son  de la musculature de l’Abyssian lui parvenait. Le corps de Ludya semblait crisser sous l’effort et pourtant, il n’abhorrait aucune expression faciale. Ni douleur, ni malice, rien. Juste une neutralité qui déconcerta sur le coup la lupine. A quoi jouait-il ? Le voir ainsi, fort différent d’habitude où il ne faisait que la représentation comique d’un gamin curieux et perdu était assez déroutant.  Pourtant, n’’était-ce pas ce que Repka lui avait fait part ? Que les Abyssian se plaisaient à jouer de tels rôles afin de récolter diverses informations de sortes à étancher leur soif de pouvoir ? Shad cligna des yeux, quittant un instant les iris représentants des univers tournoyant autours d’un trou noir abyssal avant d’y replonger, ses griffes se plantant de manière imperceptibles dans la terre. Non, Ludya ne pouvait être ainsi, il en avait le pouvoir certes, mais la Louve ne l’imaginait pas s’amuser à détruire des mondes.  Elle avait plaidé pour sa cause ! Comment pouvait-elle remettre en question ses dires ? Mais, tout comme Shad avait semé le doute dans l’esprit de Repka, ce dernier avait fait de même avec le sien, la laissant sur le coup, perplexe. Ce qui devait bien amusé l’Abyssian qui effectuait toujours son poirier, finissant par se remettre sur ses deux pieds.

L’Okami tourne sa tête, pose son regard sur lui alors qu’il était de dos, le trouvant subitement plus…grand. Ou du moins, sa musculature s’était inconsidérablement renforcée, donnant un aspect bien plus imposant à l’Abyssian. Jusqu’à où pouvait-il ainsi jouer sur son physique ? Dans un sens, la lupine comprenait la peur viscéral qui régnait dans le cœur de Repka. Sans un mot, elle regarda Ludya s’éloignait et disparaître dans les ténèbres du vaisseau, son regard se portant sur la porte du sas encastré dans un arbre non loin. Ce morceau de métal était loin d’être léger et devait peser une bonne centaine de kg, même plus et lui…l’avait envoyé valdinguer comme s’il s’agissait d’une vulgaire roche. Sa force était effrayante. Soupirant, ne sachant réellement pas quoi penser de tout cela, la Louve reposa sa tête à même le sol, touchant du bout des doigts sa joue qui fut précédemment caressé par sa queue d’Abyssian. Elle n’eut guère longtemps à l’attendre, son cœur battant un battement quand les suppliques du Repkaniens parvinrent à ses oreilles et que le silence suivit ces dernières. Il n’avait tout de même pas ?  Elle se redressa un peu, voyant apparaître la silhouette de Ludya dans le cadre de la porte, seule. Non, il n’avait quand même pas ?

La stupeur qui pouvait se lire dans son regard semblait amuser le tueur présumé, qui s’était mis à avancer d’un pas lent, calme, déhanché vers la Louve qui le regardait avec un air septique.  Il s’installa de nouveau à ses côtés, lui expliquant par des  phrases concises passant une griffe entre sa poitrine  La Louve ne bougea pas, regardant simplement cette petite griffe qui semblait la taquiner, ne réagissant pas spécialement également quand ses joues écopèrent d’une légère bise. Elle ne disait rien, regardant vers le vaisseau, avant de regarder la main jouant entre ses seins, attrapant le poignet sans brusquerie, se relevant de sorte à se mettre assise, observant Ludya :

« Si tu me fais peur ? J’avoue que…je ne sais plus quoi penser sur le coup.  Je dirais plus que…je ne te comprends pas, je ne comprends pas pourquoi tu as décidé de faire un tel choix. Ce Repkanien était peut-être la clé pour que tu vives une vie plus décente plus tranquille sans que tes origines ne te portes défauts et toi…sauf preuve du contraire, tu as laissé  échapper cette seule et unique chance. »

Ses oreilles s’abaissèrent indiquant sa peine. Oui, tout cela attristait l’Okami qui aurait espéré un autre virement de situation que ce dernier. Elle détourna le regard de l’Abyssian, observant un peu le vaisseau avant de le porter vers un point invisible vers l’horizon, sa queue se soulevant et s’abattant d’un bloc sur le sol, faisant s’élever quelques pans de poussières. Elle soupira et se laissa retomber, observant les différents astres présents dans le ciel, une sorte d’insecte un mixte entre un papillon et une libellule vint se poser quelques instant sur son nez, passant ses pattes avant sur ses globes oculaires avant de repartir dans un léger vrombissement d’aile.

« Donnes moi une preuve de ne pas commencer à te craindre Ludya. »

C’était une demande assez atypique. Pour l’heure, la Louve n’était pas encore en phase à avoir entièrement peur de lui, bien que tout ce qu’elle avait pu entendre et voir commençait à changer peu à peu son jugement. Pourtant, il était bien venu la chercher et l’avait sortie de cette épave, alors devait-elle réellement avoir peur de lui ou non ?
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Ludya le dimanche 20 septembre 2015, 12:44:03

« Donnes moi une preuve de ne pas commencer à te craindre Ludya. »

Le silence... Une brise qui faisait se mouvoir timidement quelques unes de ses mèches de cheveux... Puis un frisson faisant frémir ses épaules. Ludya s'était rassis en tailleur après sa demande. Neutralisant ses nanostérones abyssiniales pour reprendre son aspect initial... Alors... Même si elle en a jamais eu la preuve... Elle le pensait réellement capable de tuer quelqu'un sans sentir que sa propre vie est en danger, sans une bonne raison. C'était... ...Décourageant... Et décevant. Elle pouvait le croire. Elle pouvait facilement croire qu'il prendrait du plaisir à tuer quelqu'un pour une raison aussi simple que celle d'avoir peur de lui où avoir des préjugés sur ce qu'il est supposé être en raison d'histoires écrites sur les supposés actes de son espèce à travers l'univers en des temps si éloignés que peu de choses seraient aujourd'hui vérifiables... Lui ne pourrait juste pas y croire. Mais il est vrai que l'idée même que cette peur ait germé dans la tête d'un ancien Rektanien le fait douter lui aussi... C'était drôle qu'on puisse penser ça de lui. Non, ça l'était pas, mais il tournait ça à la plaisanterie en cherchant à savoir... Si c'était possible qu'elle le croie et la plaisanterie commençait à tracer les limites d'un sourire assombri de déception, sans possible larmes ne couvrant encore ses joues.

Une preuve... Pourquoi on attends toujours tellement de moi. Je peux pas en donner... La seule que j'ai peut être c'est que je suis coincé ici, moi qui serai si capricieux et capable de taaaant d'horribles choses... Hihi... Ah... Bah oui, soi disant... Alors que, je suis loin de tout. De tout ce que j'aurai aimé être, de toutes ces choses que j'aurai aimé faire.

Il prit une poignée du sol entre ses doigts, arrachant une touffe de trèfles, herbes diverses, émiéttant la terre entre ses griffes pour mettre à nu les racines et trier les différentes espèces sur la paume de sa main... Son regard tombant dessus avec cette impassibilité neutre qui ne le quittait pas mais chez Ludya, Abyssian habituellement hyperactif et proactif ayant bien du mal à cacher sa volubilité intellectuelle sautante d'un sujet à l'autre qui relève d'une personne à haut potentiel c'était un signe de tristesse et de déprime lorsque l'on le connait.

Ben... Tu sais... Rien n'est écrit. Si l'encre sur de vieux livres religieux étaient capable de donner des pouvoirs, je pourrai marcher sur l'eau et récupérer mon coin de ruelle sur terre et j'ai pas l'impression que ça soit possible.

Ludya fait des trous dans le sol avec ses doigts et y replante les herbes, ayant été assez délicat pour ne pas briser l'échine des brins des petites plantes entre ses mains. Il sourit encore en talutant doucement le contour des racines enfouies dans le sol pour consolider leur prise en terre.

Si tout était écrit... Et que mon destin était si terrible Je serai pas ici à briser l'ordre naturel des choses pour cette petite poignée d'herbes. T'as vu... Toi aussi... étalée par terre tu tues des millions de micro organismes qui t'en voudront pour l'éternitée et l'écriront peut être dans leur bouquin ! Seulement t'as peut être même pas conscience qu'ils existent.

Il s'étends dans le sens opposé au tiens. Sa tête échouant tout à coté de la tienne... Joue sur joue s'effleurant tandis que tu vois un ciel dont les nuages se dirigent vers le nord, lui les voit voguer vers le sud.

Shad la sombre, les ténèbres qui assombrirent le soleil ! Qui priva de photosynthèse des milliers d'herbes et qui écrasa des galaxies de trèfles et de fourmis avec son dos pendant qu'elle croyait qu'un Abyssian était le seul danger de l'univers. Où est ton indignation et ta pitié pour tous ceux que ton corps viens d'écraser ?

Ludya ferme les yeux et t'écoute respirer quelques instants... Laissant le silence s'installer une ou deux bonnes minutes. Sans qu'il ne puisse apporter de preuve, uniquement un playdoyer étrange qui ne pouvait que se former dans la façon étrange qu'avait de fonctionner sa p'tite tête !

Peut être que les Abyssians étaient comme ça eux aussi, peut être qu'ils considéraient tout le reste de cette façon... Et qu'il était impossible de s'en soucier à une échelle aussi insignifiante car ils considèraient peut être seulement l'univers comme étant à l'échelle de leur conscience et une planète aussi petite qu'une fourmi... J'en sais rien.

Il se relève et met les mains dans ses poches, haussant les épaules en caressant sa joue contre le col de sa veste. Un frisson lui parcourant le dos. Puis il se mit à marcher, s'éloignant pas à pas de toi et du vaisseau en ne sachant pas comment apporter de preuve contre l'irrationnel de peurs formées par ce qu'elle pense qu'il est selon les paroles d'autrui qui sont la résultante de textes, vrais où faux, motivés , intentionnés ou mal intentionnés et n'a... Pffff... Holala... Même pas envie de se battre contre ça. Il s'éloigne en espérant qu'il pourra trouver quelque chose qui leur permette d'évacuer cette planète avant qu'autre chose ne leur tombe dessus à découvert, si leurs poursuivants sont toujours à leurs trousses bien sûr.

Y se sentait étrangement vidé de ses forces après avoir entendu Shad douter de lui, ses muscles et ses mouvements un peu plus las. Personne ne l'attendait, personne n'attendait rien de lui et surtout pas quoi que ce soit de bon. Encore une fois on l'avait arraché à un endroit qu'il pensait être chez lui pour se retrouver perdu au fin fond de l'univers...

Un tremblement de terre vint le sortir de ses pensées démotivées, assez fort pour faire bouger le vaisseau qui se trouvait entrelaçé de grosses liannes et racines qui l'empêchaient de tomber dans un précipice, Mais on entendit les liens s'éfilocer et se rompre, l'épave du Fraktrax penchant dangereusement vers le vide... Ludya se précipita sur l'une des énormes racines au moment du point de rupture et activa de nouveau ses nanostérones abyssiniales pour amplifier sa force physique, il freina de toutes ses forces avec ses talons dans la terre pour freiner la chute du vaisseau !

Il se retrouva au bord à retenir l'épaisseur encombrante de la dernière racine brisée entre ses mains, elle glissait... Et glissait sans cesse entre ses mains. Pas tant qu'il n'aurait eu la force de retenir le vaisseau c'était l'encombrement de la surface à attraper qui l'empêchait d'avoir une poigne suffisante dans la matière... Ca lui filait... filait entre les bras... Utilisant tout son corps pour essayer de freiner la vitesse de chute à s'en frictionner la joue, le torse et l'intérieur des bras contre l'écorce dure de la racine qui était plus épaisse qu'un boyeau d'évacuation des eaux usagées. Y avait juste, pas de prise à une telle vitesse ! Ses griffes raclaient la surface et parvenaient par à coups à stopper, où non, le défilement de la racine.

Ludya ferma les yeux lorsque la fin de la racine lui échappa et que l'on entendit le vaisseau percuter le fond du précipice dans un bruit d'acier tordu et plié... Avec une chance très très maigre que Repka s'en soit sorti...

L'Abyssian resta figé un moment dans la dernière position qu'il avait adoptée au bord, tout au bord du précipice... Comme accablé par son impuissance. Il se sécha rapidement une larme naissante et se retourna, dos à toi et continua sa route.

Ca devait pas être écrit non plus, que je sauve ce Rektanien.
Titre: Re : Le cocon s'ouvre... La chrysalide se brise... [pv Shad]
Posté par: Shad Hoshisora le lundi 21 septembre 2015, 18:37:28
La Louve ne dit rien, gardant le silence, tandis qu’elle écoutait tout simplement l’Abyssian. Peut-être  y était allée un peu fort en lui demandant de lui prouver qu’elle n’avait pas besoin de le craindre, mais n’était-ce pas lui qui l’avait poussé en partie à poser ce type de question ?  Elle ne lui disait pas ouvertement qu’elle avait peur de lui, car dire cela serait mentir, la Lycane n’avait pas complétement peur de l’Abyssian ou elle ne serait pas calmement posée dans l’herbe à lui parler comme avec quiconque. Pourtant, sa dernière requête semblait ne guère plaire à Ludya, qui en fut déçu. On ne pouvait pas toujours récolter ce qu’on espérait après tout.  Elle se retourne par la suite, l’observant arracher la végétation sur laquelle elle était couchée, observant cette dernière avec attention avant de la remettre en terre. Les commentaires qu’il rajouta fit froncer  les sourcils de la Lycane qui émit un grognement de lassitude.

« Alors dans ce cas, tu peux considérer que chacun de nos pas, chacun de nos souffles tuent des milliards d’individus….ton raisonnement va bien trop loin Ludya.  Tu m’as demandé si j’avais peur de toi, je ne t’ai pas donnée la confirmation à cette question. Je t’ai simplement demandé de me prouver que je n’avais pas besoin de l’être….Là était toute la nuance… »

Elle se relève, son corps réagissant mieux, parfaitement réveillé à présent. Se détachant ainsi du contact qu’elle avait avec sa joue contre la sienne, son regard se posa un instant contre les trèfles qu’elle effleura après d’un mouvement de la main, les faisant légèrement penchés en avant que par leur flexibilité ils retrouvent leurs postures d’antan. Glissant par la suite sa main entre  les brins d’herbes, touchant le sol qui les nourrit, elle laisse une fourmi locale de couleur brune lui monter sur la main, la bête filant à toute allure sur sa paume, semblant inspecter ce nouveau monde. La Terranide  releva sa main et observa la fourmi dessus, tournant sa paume au besoin.

« Je reprends tes paroles, pour les fourmis, nous sommes bien trop grands pour qu’elle nous remarque en réalité, c’est comme si nous vivions dans deux mondes différents. Alors, certes nous influençons un peu sur eux quand nous bougeons, mais il ne me semble pas que cela nuit à leur…pérennité, mais je ne pense pas que els Abayssians aient considérés les autres peuples comme des fourmis car si tels étaient le cas…ces fourmis n’auraient sans doute pas autant conscience de l’existence des Abyssians.. »

Elle soupira, faisant glisser à nouveau sa main dans  la masse de trèfles, laissant la fourmi retourner contre la terre ferme et rejoindre sa colonie, ses yeux se posent sur une file indienne de fourmis qui transportent quelques denrées dans leur mandibule jusqu’à leur fourmilière.

« Nous pourrions parler de cela pendant des heures Ludya, et je pense que cela ne servirait à rien, j’ai ma réponse. »

Nul besoin d’en dire plus, pourtant l’Abyssian se releva pour s’écarter et elle fit de même, partant marcher pour se changer les esprits. Jusqu’à ce qu’un tremblement la fit faire volte-face et un éclair de terreur passa dans son regard quand elle vit le vaisseau glisser doucement le long d’un ravin. Ludya tentant  tant bien que mal de retenir une chute impossible à éviter. Voyant cela, la Louve tentait de réfléchir à toute vitesse de trouver une solution, elle savait que sa force n’était pas équivalente à celle de l’Abyssian et qu’elle ne saurait l’aider. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Alors que le vaisseau glissait inlassablement de plus en plus, une silhouette apparue soudainement, une ombre qui courait rapidement vers l’une des « portes » du vaisseau. La Terranide tourna son regard vers Ludya se demandant s’il l’avait vu mais tout porter à croire que la réponse à sa question muette était négative. Sans plus attendre, elle s’élança et tandis que le vaisseau sombrait dans le ravin, ses mains se refermèrent contre  les bras du Repkanien qui pendait à présent dans le vide.

« Ca devait pas être écrit non plus, que je sauve ce Rektanien. »

Il ne l’avait pas vu ! C’était la seule logique quant à sa cette déclaration de mort. La Louve grogna, tentant de tirer Repka de ce foutoir mais sa masse faisant contrepoids et attirant également la Lycane vers le vide. Elle pourrait le lâcher, se défaire de ce poids et sauver sa propre peau, mais elle refusait de le faire. Inspirant un coup, la Terranide interpella l’Abyssian tandis qu’il s’éloignait.

« Arrêtes de dire des conneries et vient m’aider Ludya ! »

Le ton était un peu sec mais qu’importe ! Son corps glissa à nouveau de quelques centimètres, la moitié penchant dangereusement au-dessus du vide. Tenant Repka elle ne pouvait assurer une prise de son côté et avait donc fortement besoin de l’aide de Ludya.