Le Grand Jeu

Plan de Terra => Territoire de Tekhos => Prison Eternum => Discussion démarrée par: Superbia le lundi 29 décembre 2014, 05:13:32

Titre: Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le lundi 29 décembre 2014, 05:13:32
Superbia se réveillait avec toujours son ronchonnement matinal. On pouvait la comprendre, elle avait toujours  un mal de crane au levé, du fait des injections régulière d'obsidienne liquide dans son corps pour l'affaiblir. Même si  un mécanisme à base de chaîne du minerais était suspendu au dessus de l'homonculus et prêt à être déployé pour stopper une possible agression de la furie. Ce mécanisme ne tarda d'ailleurs pas à s'activer (https://danbooru.donmai.us/posts/285397?tags=arcueid_brunestud+chain) quand un bleu voulait jouer les fière à bras et tenta de jouer avec Superbia. L'humain put sentir les dents claquer à quelques centimètre de sa gorge, le faisant pâlir et laissant l'homonculus rire de sa stupidité. Bien sûr, elle se fit tabasser par les garde histoire de faire bonne figure, même s'ils savaient que sa régénération rendait ce type de traitement peu efficace.

La cellule (https://danbooru.donmai.us/posts/1375985?tags=jail) de Superbia ressemblait à toute cellule de prison avec un lit, des toilettes et une vue imprenable sur une arène se trouvant au centre de la zone où logeait la créature. Cette zone était le lieu d'une sécurité impressionnante, rien de bien étonnant en sachant que les êtres les plus dangereux étaient parqué ici, avec des gardes suréquipé pour tenir face à toutes ses forces de la nature. Mais parlons de l'arène. Il y a une activité ici assez particulière, visant à faire affronter les prisonniers, cela permettait de vider un peu les cellules, mais aussi permettait aux prisonniers de gagner des choses. Superbia put donc troquer sa tenue de prisonnière, contre une tenue terrienne (https://danbooru.donmai.us/posts/1254549?tags=leather). Elle n'avait pas eu le choix sur la tenue, qu'elle trouvait moche, mais cela restait tout de même plus agréable que la tenue moulante de bagnarde.  Elle avait comme consigne de conserver les boucles d'oreilles, même pendant la douche, ceci pour éviter toute baston générale avec les autres, ce qui aurait été à l'avantage de Superbia qui avait mine de rien des capacités de tueuse.

Les acheteurs d'esclaves devaient remplir bon nombre de formulaire, car la prison donnait accès à un lieu dangereux, même sous la direction des gardes. Un projectile perdu pouvait tuer quiconque de peu résistant. Les visiteurs étaient escortés dans la zone des détenus, pour qu'ils puissent observer les spécimens et fassent le choix de ceux qui étaient intéressant. De là pouvait se passer deux chose, soit le visiteur discutait devant la cellule, soit il été convié à un salle d'interrogatoire (https://danbooru.donmai.us/posts/1848173?tags=jail) où prisonnier et visiteur était séparé par un alliage transparent très résistant. En tout cas Superbia savait que cela était à l'épreuve de ses plumes de diamant. Le visiteur pouvait aussi passer un peu plus de temps et parier dans les combats d'arène.

Aujourd'hui Superbia avait été ''convié'' à y participer. Les gardes avait choisit en face une créature féroce, ressemblant à un croisement de plusieurs insectes (https://danbooru.donmai.us/posts/1850180?tags=monster). Superbia eut l'autorisation de retirer ses boucles d'oreilles, mais cela n'empêchait pas que les gardes étaient prêt à la maîtriser si elle tentait de leurs fausser compagnie. L'homonculus fit son entrée dans l'arène, sous les acclamation des prisonniers qui avaient parié pour elle et sous la huée de ceux ayant parié sur le monstre. Pour le directeur de la prison ce genre d’événement permettait d'instaurer une hiérarchie chez les prisonniers et donc de mieux manipuler les leader pour que la masse se tienne tranquille. Dès le gong Superbia déploya ses ailes pour prendre de la hauteur, elle attendait que le monstre tente de l'attraper pour rabattre ses ailes et partir en décrochage, avant de les tendre à nouveau et passer sous la bête. Une fois derrière, elle saisit la queue et usa de sa force phénoménale pour l'envoyer voler  contre le mur qui était d'une très grande résistance. Superbia ne laissa aucun répit au monstre, tailladant avec grand plaisir cette bête qui fini par la craindre et reculer face l'homonculus qui n'en avait pas fini. Elle tendit sa main, comme l'on ferais pour demander à la patte à un chien et le monstre s'y attela, ne sentant qu'au dernier moment une plume de diamant perforer son palais pour aller se planter dans le cerveau, causant la mort de la bestiole. Superbia annonçait aux autres prisonniers que tout ceux s'opposant à elle recevront le même sort et ne put continuer sa vantardise car les gardes la maîtrisèrent pour qu'elle la ferme.

Elle fut conduite au douche, ayant eu ses boucles d'oreilles de remit, facilitant le transfert. Une fois propre, elle se rhabilla, sortant et percutant une personne. Imbu de sa personne elle lança un regard hautain à la personne.

- Dégage de mon chemin sous-merde.

Un garde vint à donner un coup de savate à la demoiselle en criant qu'elle ferait mieux d'avancer comme un bon toutou plutôt que d'aboyer. Elle allait répliquer quand un autre coup de savate vint à la faire rager et partir vers sa cellule. Elle reçu la visite de bon nombre de personne, mais son sale caractère et les tentatives de meurtres eurent vite raison de ses derniers.

La raison officiel de sa présence ici était qu'elle était une créature ayant tué bon nombre de noble et personne religieuses. Officieusement un esclavagiste avait payé pour qu'elle soit parquée ici, faute de moyen de la dresser et en faire une esclave potable.

Du fait de sa sauvagerie et de son esprit convaincu d'être surpuissante, combiné à des capacités assez puissante, son prix n'était pas excessif, mais encore fallait-il être fou pour acheter un produit qui pouvait très bien vous trancher la gorge pendant votre sommeil ou tuer un par un les membres de votre famille pour finir par vous.

Superbia n'était pas assez vieille dans la prison pour être considéré comme leader, mais elle était crainte par les plus faible et irrité par les plus fort.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le lundi 29 décembre 2014, 16:39:26
 -  Vous savez ... Les gens de ce lieu ne sont pas vraiment fait pour être pris comme des serviteurs ou de la main-d'oeuvre. Ce sont des criminels, parfois bien plus puissant que tout ce que l'on peut croisé sur nos terres.
 -  Ne vous en faites guère, je suis largement capable de m'occuper de ce genre de chose. Je souhaite juste trouver une personne convenable pour m'accompagner dans mes futurs déplacements, et à l'occasion pourquoi ne pas libérer quelqu'un de ce lieu ? Pour la maîtrise, j'en fais mon affaire.
 -  Si vous le dites...

Coup de tampon, papiers validés, le voilà qui peut pénétrer en tant que visiteurs d'intérêts à l'intérieur de la plus grande prison du monde de Terra, avec ses geôles plus résistantes les unes que les autres, et ses prisonniers des plus charmants, de toutes races et de tout sexes, fomentant encore quelques complots ou rêvant de liberté. Le démon observe ces êtres un à un, imaginant au travers de ces faciès et de leurs airs patibulaires ce qui avait bien put, avec le temps, les mener ici, entre vols, actions terribles et comportements dangereux. Il était toutefois évident que tout ces pauvres hères n'avaient peut-être dans le fond pas mérités finir ici, et ce que cherchait le démons était en un sens particulier : Il avait besoin d'un serviteur résistant, qui puisse remplacer Elise alors qu'il voyageait entre les différentes terres de ce monde, et que ce dit prisonnier puisse lui être aussi utile au combat qu'important pour ce qui était de la discussion et de l'échange.

Aussi il avait besoin d'un être fort et intelligent, qui ne craindrait pas les griffes mais qui ne se feras pas non plus tromper par le premier-venu, et ça parfois, c'était le plus dur à trouver, car cela demandait soit une vive intelligence, parfois un peu limité chez les divers criminels de ces lieux, soit un comportement particulièrement sur de lui-même et hautain, chose que peu de gens assument. C'est d'ailleurs ce second critère qui faisait qu'il n'emmenait pas Sibulla avec lui, et préférait plutôt la laisser avec Elise, car même si les deux avaient souvent tendance à se faire un peu la tête, miss Lafol par jalousie, et Etwal parce qu'elle doit en avoir marre des provocations de la démones, elles restaient toutes les deux affaiblies par certains de leurs points faibles, et ainsi le démon du non-sens ne pouvait pas vraiment les mettre dans une situation de danger. Voilà pourquoi il s'était tourné vers cette prison, et il comptait bien ne pas en partir tant qu'il n'aura pas trouver sa perle.

 -  Vous êtes au quatrième monsieur, le prévint un garde à son arrivée sur le palier. C'est le dernier étage, le reste se trouve enfoncé dans le sol.
 -  Donc si je ne trouve rien je redescendrais au RdC pour poursuivre mes observations, merci de m'avoir prévenu à ce propos.

En faite on lui avait rapidement expliqué la formation du lieu et comment il avait été construit. Les entités humaine ou pseudo-humaines était amenés dans les étages supérieurs, et vivaient parfois dans des prison à multiples couchettes, car il était considéré par les directeurs d'Eternum qu'il était possible que ces êtres cohabitent sans trop de problèmes. Ces quatres étages, qui étaient divisible en trois palier commun, ce qui faisait qu'il existait plutôt douze étages, étaient donc entre-coupés d'un plancher complet qui servait dés lors d'arènes pour tout ceux qui souhaitaient obtenir quelques grâces ou quelques libertés entre ces murs. Les affrontement se déroulaient généralement entre membres du même étage, mais il y avait parfois quelques changements si les puissances intrensèques des prisonniers étaient trop inégales, et l'affrontement se faisaient dés lors dans la grande arène du RdC. Un spectacle amusant auquel il ira sans doutes si il ne trouve rien qui ne lui convienne dans l'instant.

Vagabondant encore un peu dans l'étage, cherchant à l'intérieur des cages quelqu'un qui saurait lui faire une forte impression dés le premier contact, il reste ainsi à déambuler sans grands résultats jusqu'à ce qu'il ai fait les trois-quarts du deuxième palier de ce dernier étage, arrivant tranquillement face à une cellule simple, où se trouve allongée, endormie, une jeune femme aux cheveux ébènes et à la présence magique puissante, surprenante. Ses pas s'arrêtent, il remarque que le temps passant, avoir fait quasiment le tout des quatre étages lui a prit toute l'après-midi, si bien que nombre de personne se sont déjà couchées, notament la première à lui avoir fait une vraie impression, celle-ci se reposant sur le lit avec un air contrit sur le visage, comme si la raideur du lit et le manque de confort blessait son orgueil. Elle lui plaisait, cette détenue n°1418626828 lui plaisait vraiment, autant au niveau du ressenti que de l'apparence. Adjugé, il allait la tester. Retournant sur ses pas, il croise à nouveau le garde de plus tôt :

 -  Avez vous trouver votre bonheur ?
 -  Je pense en effet, je vous dérangerais surement demain, ou l'un de vos collègues, pour la mener en salle d'interrogatoire, en espérant que cela ne vous dérangeras pas trop. Bonne soirée monsieur.
 -  Bonne soirée à vous aussi.

---

Lendemain matin, 10 heures et l'homme vient de rentrer dans la salle d'interrogatoire avec un franc sourire, s'installant sur une chaise avec uniquement commes ustensiles des feuilles, et un crayon. Il a prévenu les membres de la direction par le biais d'une demande officielle hier soir, et sa position en Ashnard fut suffisante pour faire à ce que cette demande soit traitée avec urgence, amenant les membres de la prison à réveiller la femme à l'heure où lui-même est arrivé dans la salle pour qu'elle lui soit menée. Il n'est pas pour autant pressé, s'amusant pour l'instant à extrapoler sur la jeune femme et sa nature, cherchant à voir ce qu'il allait lui demander pour évaluer si elle lui plait ou non, et si il la libère définitivement et l'emporte donc avec lui en tant que seconde dans ses voyages. Après, c'est une personne qui lui semble prometteuse, et il a bon espoir que tout se passe de la meilleure des manières possibles. Après tout dépendra d'elle.

 -  Il me manquerait presque un petit café ... Hum

Il prend une feuille et celle-ci se met à se tordre pour finalement prendre l'apparence d'un gobelet en plastique tout à fait normal, puis l'homme prend son crayon et en presse la pointe au fond du dit gobelet, avant de redresser son crayon pour y voir un flot d'encre en couler, avant que doucement ce soit l'arôme du café qui emplisse la pièce. Tapotant du doigt sur son crayon pour qu'il cesse de faire couler de son encre afin d'encore pouvoir écrire après, il regarde dans le gobelet et y découvre l'objet de son désir, un café noir plutôt agréable à boire. Une gorgée, puis deux, et l'homme regarde au travers de la vitre la porte qui s'ouvriras bientôt sur celle qu'il souhaiterait acquérir.

 -  Allez mon petit ange, ne me fais plus attendre.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le mardi 30 décembre 2014, 00:41:04
Les garde n'eurent pas vraiment besoin de réveiller l'homonculus à 10 heures du matin, tout simplement qu'à cette heure-ci tout les prisonnier étaient réveillé. Les plus motivé pouvait aller à l'arène pour combattre ou faire des paris, ce qui n'intéressait pas Superbia, elle avait reçu une petit somme pour son combat d'hier. L'argent était un bien rare dans la section où vivait la créature et cela ne rendait que cet élément très convoité et donc précieuse. Superbia ne comptait donner cette argent à personne, la raison évidente étant que cela démontrait sa supériorité aux autres et aussi qu'avec un petit pactole on pouvait avoir une remise de peine et donc se barrer plus rapidement. Elle flemmardait donc sur son lit tout la mâtiné jusqu'à ce qu'un garde vienne lui dire qu'elle allait devoir aller à la salle d’interrogatoire et qu'un personne 'y attendait.

L'homonculus ne perdit pas une seconde pour sortir une réplique sarcastique et s'en prendre une. Elle voulu planter ses ailes dans le garde, mais une seule plume n'arriva à l’effleurer avant que le mécanisme ne la maîtrise. Le garde appela ses collègues pour donner une bonne leçon, avant de demander à un technicien d'augmenter la sensibilité du mécanisme, pour qu'il réagisse plus vite. Cela avait été bien la dixième fois qu'ils augmentaient la sensibilité, comme quoi elle prenait le coups et allait finir par en tuer un si elle continuait à évoluer ainsi. Il y avait pas moins de quatre garde autour de Superbia, chacun foutant un coup de savate quand elle mettait trop de temps à faire son pas. Ils se défoulaient pour toute la frustration qu'elle engendrait. Son incarcération avait été payé et il avait été décidé de ne pas la tuer, même s'ils devaient admettre ne pas avoir d'alchimiste pour la tuer. La magie et la technologie étaient tout bon juste à restreindre ses mouvements et ses actions.

Elle fut conduite à a salle d'interrogatoire, non sans arrêter de se moquer des gardes qui ne pouvait que la bousculer légèrement. Superbia vit le chef de la section et ne put retenir l'envie de toucher la corde sensible.

Alors la famille, bien ? Aucun de malade ? cela serait dommage que l'un d’eux crève, non ?

Le sourire moqueur se dessinant sur le visage de l'homonculus ne montrait que le contraire, elle aurait été ravie d'entendre que la fille du chef meurt. Le chef de section vint à plaquer violemment Superbia contre le mur, si fortement que la main vint perforer l'abdomen, appuyant sur le joyaux. La douleur était présente et le chef de section vint à glisser au creux de l'oreille de cette créature.

Ecoute petite pute. Dès que j'ai les moyens de te rendre vulnérable je me ferais un plaisir de t'apprendre à fermer ta bouche pleine de saloperie. Je peux t'assurer que nous découvrirons comment te rendre la monnaie de ta pièce. Maintenant tu vas te comporter comme une mignonne chienne bin dressé, comprit ?

Superbia vint à avoir un léger rire, du sang dégoulinant un peu de ses lèvres. L chef de section retira sa main et la régénération put faire son travaille, laissant tout de même les sillages de sang. Elle fut jetée sans ménagement dans la salle où elle put admirer un nouveau prétendant. Elle observait l'homme de haut en bas, ayant un café en main. Elle prit place sur sa chaise, croisant ses jambes l'une sur l'autre et se mettant à l'aise, comme si elle était maîtresse des lieux. Elle ne cachait pas son ennui d'être ici, tapotant de sa main son genoux.

- Je n'ai pas que ça à faire Caféliegois . Je n'obéis pas aux vermines tu sais, alors ne pense même pas une seconde pouvoir faire ce que ses petist gardes ne peuvent réaliser.

Superbia avait décidé que le nom de cette personne serait Caféliegois, du fait de la couleur sa peau, de ses cheveux et aussi qu'il avait du café en main. Le surnom la faisait marrer. Superbia ne prenait pas au sérieux cette entrevue, à vrai dire elle voyait en cette homme une source de divertissement et rien d'autre. L'homonculus était certaine d'être indomptable et supérieur à quiconque, en un contre un bien sûr, car quand on est plusieurs c'est de la triche. Elle regrettait que la verre soit si résistant, sinon elle aurait put envoyer une plume de diamant. Elle avait déjà encastré une plume dans la couche transparent pour qu'un acheteur se pisse dessus et perte en criant au démon.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le mardi 30 décembre 2014, 14:05:09
Tranquillement assis sur son siège, buvant son café avec légèreté et amusement, il s'imaginait déjà échanger avec cette "criminelle", se demandant encore pour quels raisons elle avait finit ici, à devoir attendre des lustres dans sa triste prison pour finalement rencontrer une bonne âme qui la ferait sortir de derrière les barreaux malgré son évidente dangerosité. Regardant le noir café, il en prend une nouvelle gorgée puis commence à écrire certains mots sur un petit bout de papier, laissant celui-ci s'animer de lui même suite à l'inscription du mot pour devenir un délicat papillon qui passa au travers de la fente du verre pour aller se balader du coté prisonnier de la salle. Il avait déjà quelques idées de comment faire tourner ces échanges à son avantage, et fit donc se déplacer la bête discrètement jusqu'à la première des caméras, pour qu'elle s'y pose dessus sans pour autant être repérée, devenant dés lors parfaitement immobile. Brave bête.

Et finalement les portes s'ouvrent pour qu'une jeune femme soit jetée nonchalamment dans la pièce avec la plus intolérable des violences. Décidément elle ne devait pas être très appréciée pour connaitre de tels traitements, et si ce n'était pas assez, Archibald eut même l'occasion de remarquer qu'un filet de sang s'était écouler du bord de ses lèvres, signe claire d'une hémoragie interne qui, vue l'état de la femme, avait du s'arrêter aussi subitement qu'elle avait commencer. Des capacités régénératrices ? Ça en avait tout l'air, il aimait bien ce genre de détails, mais il ne faisait pas vraiment cas actuel de tout ceci tant qu'il n'était pas sur de la valeur de cette femme dans d'autres domaines déjà cité, à savoir la vivacité d'esprit et la puissance destructrice. La voyant se diriger rapidement jusqu'à sa place , elle s'assoit subitement, comme déjà fatiguée de ce qu'il se déroulait, et s'adresse à lui d'un ton acerbe :

 -  Je n'ai pas que ça à faire Caféliegois . Je n'obéis pas aux vermines tu sais, alors ne pense même pas une seconde pouvoir faire ce que ces petits gardes ne peuvent réaliser.
 -  Oh nous n'en sommes pas encore là...

Prenant une autre feuille, il la plie délicatement de manière à ce qu'elle représente un mouchoir de soie plié en quatre, marque ses initiales dessus, puis déplie la feuille d'un coup avant de la glisser par une fente faites pour les échanges de document. Sitôt la feuille passée de l'autre coté de cette très efficace protection, la voilà devenu un délicat mouchoir de gentleman, et son utilité est relativement facile à comprendre, il l'invite à aller éponger ce sang qui tâche son joli minois. Non pas qu'il ne trouve pas cette tâche vermeil relativement belle sur le visage fin et blanchâtre de cette prisonnière, mais il trouve aussi qu'il est plus appréciable de parler à quelqu'un alors qu'elle n'est pas encore marqué des coups d'autrui. c'est toujours plus agréable pour les deux partis de discuter sur un pied d'égalité, et non dans l'urgence d'une réponse, causée par une différence remarquable entre les deux interlocuteurs, celle du prisonnier battu et du supérieur sur de lui.

 -  Déjà, vous pourriez me donner votre nom ? Je connais votre numéro de prisonnière, mais c'est relativement insupportable à prononcer, je préfère encore avoir une dénomination pour échanger avec vous.

Il porta le café à ses lèvres lentement, et en but le reste pour poser cela sur la table avec délicatesse, le gobelet cessant immédiatement d'exister pour reprendre une forme de bête feuille en papier. Certains pourraient croire qu'il cherche à présenter ses spécificités, ses capacités à la jeune femme pour lui faire comprendre qu'il n'est pas un simple esclavagiste qui vient la chercher pour la faire agir dans un bordel pour rentabiliser sa beauté, mais la vérité est tout autre. Il essaye juste de la provoquer habilement pour qu'elle se sente obligée elle-même de montrer une part de ses forces, espérant juste qu'elle ne se lassera pas trop vite de leur discussion, auquel cas il serait obligé de forcé un peu le trait et de la défier ouvertement. Malheureusement, vu son comportement et comment elle engage la possibilité d'un échange, il se doutes de plus en plus qu'il va falloir la mettre en face d'une dure réalité pour enfin avoir son attention. ça viendra en temps et en heure.

 -  Quand à moi ... Je vous laisse m'appeler Caféliégeois, ça fait longtemps que je n'avait pas eut le droit à un surnom absurde, c'est plutôt amusant.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le mercredi 31 décembre 2014, 10:38:54
Superbia se mettait à observer les faits et gestes  de ce drôle de personnage. Elle pouvait admirer une certaine dextérité dans les doigts, même si elle ne comprenait pas la raison d'une telle démonstration. L'homonculus vint à saisir la feuille de papier qui se transforma sous ses doigts en mouchoir. Superbia resta un temps comme figé, observant le mouchoir avant de le saisir et soigner un peu plus son apparence. Elle reposa le mouchoir et attendit que l'interlocuteur commence à discuter. Il voulait savoir son nom ? Superbia ne répondit pas tout de suite, observant un autre tour de celui qu'elle nommait Caféliégeois.  Elle ne voyait dans cette capacité aucune propriété alchimique et donc supposa qu'il ne s'agissait que d'un simple ESP.er. Ses ailes se mirent  frissonner de colère en entendant l'homme dire que le surnom le plaisait. Elle avait voulu l'énerver et cela ne marchait pas.

Avec une certaine grâce, elle saisit une plume, se transforma en diamant, auquel elle attacha e mouchoir avant de vouloir le renvoyer par le chemin réservé au document. Immédiatement les sécurité se mirent en route et la plume ricocha avant de finir planté dans le plafond. Avec un sourire narquois elle prit soin de poser les doigts sur sa poitrine, pour se désigner.

- Mon nom est Superbia, mais pour un ver de terre jouant avec le papier il faudra rajouter maîtresse avant.

La créature vint à se poser le dos de sa main devant ses lèvre, se mettant à pousser un bâillement des plus ostentatoire. Montrant que la créature n'avait réellement que faire de cette entrevue et n'attendait pas grand chose de la conversation.  Elle finit par se lever et s'assoir sur le rebord servant normalement de table. Elle prit une posture clairement aguicheuse, ne faisant cela que pour se jouer de l'homme.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le mercredi 31 décembre 2014, 14:07:33
Si elle se montrait comme surprise du coup du mouchoir, et avait prit le temps d'essuyer le peu de sang qui coulait de la comissure de ses lèvres avec un geste toutefois bien distingué, cela n'empêche nullement cette femme de ne pas faire comprendre qu'elle en avait déjà marre de l'interlocuteur, et ce de manière plutôt évidente. Bon la plume ricocha sur le verre étrange que constituait la protection et limite de la salle, mais il se doutait bien que normalement celle-ci aurait du, si ce n'était traversé le verre et aller droit vers lui, au moins se planter dedans avec force, afin de témoigner du mécontentement de la jeune femme, et de son désir de finir au plus vite leur échange. La seule chose qu'elle ne savait pas, c'est que plus elle faisait preuve de cette colère, et plus il était en possession de la situation, les sentiments de la jeune femme la rendant bien faible face aux taquineries d'Archibald et à son désir croissant de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas la moindre chance contre lui !

 -  Mon nom est Superbia, mais pour un ver de terre jouant avec le papier il faudra rajouter maîtresse avant.
 -  Intéressant, une femme dotée du nom même de l'Orgueil. Eh bien je dois avouer que cela sera plutôt simple de m'en souvenir.

Souriant, comme toujours, l'homme remarque sans trop de difficulté le baîllement qu'elle lui adresse avec toute la flegme du monde, surement encore une fois pour qu'il se dise qu'elle n'avait clairement aucunes raisons de rester en ce lieu avec lui, mais bien malheureusement pour elle, le démon n'allait pas lui laisser le choix de rester ou pas dans cette pièce. Réactivant son papillon sur la caméra, il profites que l'élégante femme se déplacent pour venir s'asseoir sur le bureau pour faire s'approcher l'insecte de papier de sa chevelure, et le fait se poser à l'abri du regard de la demoiselle, bien derrière la tête, et dans un angle impossible à atteindre par ses ailes de diamant, afin qu'elle ne puisse le détecter. Pendant ce temps, il la laisse s'installer comme elle le désire, lui offrant dés lors une vue des plus agréable sur son corps, même si le démon se doutes bien qu'elle essayes juste de jouer avec l'instinct naturel d'un homme envers une belle femelle... Il pourrait avouer que ça marches, mais pour l'instant ce n'est pas ce qui l'intéresse.

 -  Fatiguée ? Vous devriez dormir un peu plus, j'avais choisi une horaire tardive pour ne pas vous brusquez au saut du lit. À moins que vous n'ayez un compagnon nocturne, il parait que le meilleur moyen pour une prisonnière d'obtenir des faveurs est de vendre son corps...

Quel dommage qu'elle se mettes à jouer à la provocation avec un maître chanteur, il a largement le dessus au niveau de la manipulation d'autrui, ainsi que dans les piques verbales, maîtrisant avec soin le langage pour pouvoir créer le plus de réactions possible avec le moins de mots inutiles. Si en plus on rajoutait que la femme lui avait offert sur un plateau le fait qu'elle ne se considérait pas comme de la merde, et qu'elle avait un égo au moins aussi important que la capitale d'Ashnard, Eh bien l'on pouvait dire sans trop se tromper qu'elle était surement tombée sur son pire ennemi, moralement parlant. C'est en tout cas avec son éternel sourire sur le visage que l'homme vint quasiment l'associer à une prostituée pénitenciaire, et cela l'amusait follement que de se dire que ce petit ange avait le malheur d'offrir son sexe aux autres membres de la prison contre un peu de notoriété, surtout quand il considérait qu'avec son orgueil démesuré, Superbia devait voir rouge rien qu'à l'énonciation de cette possibilité.

 -  Mais je digresse... Pour être tout à fait honnête je considérais la possibilité de payer ta caution, en échange de ta servitude. Oh rien de bien grave, j'ai juste besoin d'une seconde paire de mains quand je voyages et de ce que j'ai vu hier soir, tu me semblais qualifiée pour ce travail. Après, c'est vrai que si tu ne peux même pas percer ce blindage avec tes plumes, je peux commencer à m'en faire sur la réelle utilité de ta personne...

Tout d'abord, il avait abandonner le vouvoiement pour lui faire comprendre qu'à son goût, elle manquait de plus en plus d'intérêt, moyen qui était fait encore une fois pour la provoquer et la réduire, comme si elle devenait une simple prisonnière dénuée d'importance dans ce monde carcéral. Ensuite, comme pour montrer qu'il y avait une différence certain entre eux deux, il prend une nouvelle feuille, fait un léger mouvement de poignet pour la raidir afin qu'elle se tienne parfaitement droite, puis l'approche tranquillement de ce "mur" de verre qui les séparait. Quand la pointe arrive au contact, elle tranche le blindage comme si c'était du beurre fondu, et il enfonce à moitié la feuille pour qu'une partie se retrouve du coté de Superbia, clairement faites de papier et non rigide si la demoiselle veut vérifier le tour de passe-passe du démon. Lachant dés lors la feuille qui reste coincée dans la fente qu'il vient de créer, il se laisse un peu aller sur son siège et croise les bras.

 -  Enfin bon je crois que je ne peux pas non plus m'attendre à grand chose, pourtant je maintiens ma proposition. Si cela ne te plais pas, je t'invites à me trouver des raisons pour que je laisse un être aussi faible que toi me défier, et selon les termes que tu utiliseras, j'aviserais sur la marche à suivre.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le vendredi 02 janvier 2015, 04:24:31
Superbia vint à lance une armée d'éclair dans les yeux de Lestrange, quand ce dernier avait émit l'idée qu'elle vendait son corps et qu'elle avait un partenaire de prison. Si la vitre en verre n'était pas aussi résistante et les chaines prêtes à la maîtriser, elle aurait certainement profité de cette parole pour enfoncer sa main dans son estomac et lui arracher les intestins.  En réponse à cette réplique, elle quitta le rebords pour se remettre sur la chaise, remodelant un des accoudoirs en le serrant avec force. Elle trouvait pénible de ne pas pouvoir donner une leçon à ses insectes qui venaient pour l'avoir et la présenter à des acheteurs.

Elle ne voulait pas sortir une de ses bottes secrètes pour simplement fermer le clapait à cet être décidément trop bavard pour l'homonculus. Elle ne désirait pas que la salle de l'interrogatoire soit renforcée et qu'elle se trouve obligée à séjourner la plupart de son temps dans sa cellule. Cependant, l'envie de le tuer était bien présent dans son regard.

La proposition de servitude vint à chauffer la haine de Superbia au niveau de fusion, n'attendant qu'une seule bonne raison de déployer sa force, quitte à rajouter quelques ligne sur son cv pénitencier. La tutoiement était pour Superbia un manque de respect flagrant, elle pensait être capable de tuer cet avorton, sous estimant le fait que le papier pouvait servir à bien plus de chose que faire un mouchoir. Et ce fut justement la raison  pour laquelle Lestrange put calmer les ardeurs de l'homonculus en transperçant le blindage en verre.

La demoiselle vint à saisir le bout de papier et se rassit en poussant un rire des plus désagréable.

- Si tu veux jouer à ça pas de soucis.

Superbia prit la plume la plus fine et le retira. Ensuite, elle vint à se lever et jeta la plume en direction de Lestrange, suivit de son pied. Si la plume fut arrêté par les protection magiques, elles ne purent retenir la force titanesque de Superbia qui vint à transpercer le verre; La plume continua tout droit, frôlant la joue de l'homme et ouvrant une petite plaie.

- Les protections intérieures sont plus puissante. Cela permet au visiteur de pouvoir tuer des prisonnier et libérer des cellules. Quand à ta proposition, sache que je vais l'accepter, mais reste sur tes gardes car, à la moindre ouverture, je te bute.

Le visiteur avait suffisamment piétiné son orgueil pour mourir cent fois. Superbia n'aimait pas ce type, il était comme son les gardiens ici, puissant et visiblement pleins de ressource. Mais comme ces derniers l'homoncule pensait pouvoir trouver des failles à exploiter pour lui faire baisser sa garde.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le vendredi 02 janvier 2015, 17:54:55
C'est avec un large sourire qu'il vit peu à peu le visage de la jeune femme se teinter d'une rage folle, d'une envie pure de destruction, du désir inacceptable mais puissant de réduire l'homme en face d'elle à l'état de morceaux disparates et peu ragoûtant de chair fraîche. Pourtant elle sembla comprendre assez vite que si il existait des êtres à qui elle pouvait faire peur par un simple coup d'éclat, le démon n'était pas de ceux-ci, et agissant avec un calme olympien, il était clair que rien ne saurait l'affecter durant leur échange, ce qui n'était pas pour simplifier ou atténuer la colère de l'homonculus. Elle jouait d'orgueil, mais il jouait d'assurance, il paraissait comme une forteresse imprenable d'amusement et de taquineries mauvaises, ce qui était sincèrement la plus grande des némésis pour ceux qui ne connaissent ni le calme, ni l'humilité, au grand damne de l'ailée demoiselle présentes dans la pièce.

 -  Si tu veux jouer à ça pas de soucis.

Voilà, elle avait passer le point de non-retour et il la tenait dans la paume de sa main. Pour être parfaitement honnête, l'homme se doutait bien que s'il était rester respectueux et qu'il avait conserver ses manières de dandy, il n'aurait jamais obtenu ce qu'il désirait de cette femme bien trop fière pour accepter de se retrouver en position d'infériorité, alors il avait agit comme le ferait un professionel : à contre-pied. Le résultat était évident, et la voilà même qui l'agressait avec une technique bien particulière, brisant la vitre magique qui les séparait pour y projeter une de ses fines plumes, et la faire partir droit vers le visage de l'être du non-sens, dans l'espoir de le blesser et de lui offrir un compréhensible avertissement. L'homme en s'en décale même pas, et laisse la lame passer sur sa joue pour la trancher comme un rasoir, sans qu'une seule goute de sang ne coule de sa plaie. Elle se referme d'ailleurs à vitesse grand V, tandis que le démon écoutes Superbia parler :

 -  Les protections intérieures sont plus puissante. Cela permet au visiteur de pouvoir tuer des prisonnier et libérer des cellules. Quand à ta proposition, sache que je vais l'accepter, mais reste sur tes gardes car, à la moindre ouverture, je te bute.
 -  Donc selon toi ... si tu n'avais pas quelque chose qui limitait ta puissance, tu me tuerais sans problèmes ? Intéressant.

Il se lève de sa chaise avec lenteur, attrapes la plume au sol qui s'est plantée un peu plus loin derrière lui, et la place dans sa paume, bien en vue de la demoiselle, qui peut voir dés lors la main du démon s'ouvrir en une bouche qui avale peu à peu cet appendice qu'elle avait jetée. Si le spectacle est étrange, et troublant, le démon ne s'arrêtes clairement pas là, et s'approche de la barrière en morceaux avant de l'effleurer du bout des doigts, la liquéfiant sur l'instant pout que tout deux finissent bien face à face, et qu'ainsi la prisonnière puisse enfin remarquer comme il faut l'être avec qui elle vient de perdre patience. Un aimable sourire sur le visage, il réactive son papillon afin qu'il s'élève dans les airs, passe devant les yeux de la jeune femme, et se pose sur sa main, se révélant dés lors aussi lourd qu'une colonie formienne, obligeant le dextre membre de la femme à finir sur le premier support possible, immobilisée, et tant pis si il s'agit du sol. De sa position de supériorité, il sourit donc et prend la parole.

 - Nous n'allons pas régler cela maintenant, belle femme, mais les jeux sont fait, vous ne pouvez plus vous retirer. Je vais demander à ce que nous puissions avoir un affrontement réglementaire dans les arènes de ce lieux, et si je vaincs ... Je prend tout de vous, sans exception.Votre vie, votre corps, et votre âme m'appartiendras. Sur ce, je vous souhaites une bonne journée, à demain ou après-demain. D'ici là préparez vous.

Et se retournant, le poids du petit papillon de papier empêchant la femme de l'attaquer dans le dos, il quitte la pièce et ferme la porte, heureux de sa première victoire, et ne doutant pas de la prochaine.

- - -

Trois jours plus tard, l'arène basale est en pleine effervescence face à ce qu'il vas se dérouler. Un type, étranger à la prison, que nombres ont vu se balader devant les barreaux des geôles il y a quelque jours, va affronter la nouvelle terreur du milieu carcéral, et cela promets une vraie boucherie vu la gueule d'innocent joyeux qu'a perpétuellement le visiteur sur le visage ! Des paris se sont déjà fait dans les prisons, et il n'est pas compliqué à savoir que Superbia se trouve largement gagnante de cette affrontement, surtout quand les membres de la prison se rappellent de sa prestation face à la bête en provenance du niveau -3 d'Eternum. Les gradins sont déjà plein à craquer quand le démon arrive avec 30 minute d'avance dans l'arène, déclenchant en même temps une vague de rire soudaine dans les tribunes, beaucoup ne comprenant même pas comment un humain aussi simple pouvait lutter contre un des prisonniers de ce lieu, tous étant connu comme les êtres les plus monstrueux et sanguinaires de ces terres.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le samedi 10 janvier 2015, 12:32:32
Face à la phrase de l'homonculus il sortie une idiotie. Évidement qu'elle le tuerait sans aucun problème, tout du moins le pensait-elle. Il n'y avait qu'à faire attention à la forme du papier qu'il utilisait et attendre le bon moment pour lui enfoncer ma main dans sa cage thoracique et lui prendre son coeur. Il ne restait qu'un être que l'on nomme ESP.er,  et donc un simple humain, soit,  rien comparé à sa divine personne. Le reste du spectacle vint à l'irriter fortement. Comment un simple déchet pouvait-il se permettre de souiller de ses mains une des plumes "sacré" de Superbia ? Comment osait-il même à avaler cette plume ? Il n'y avait qu'une réponse à cette question. Il allait mourir dès qu'elle aura mit la main sur ce cafard.

Vint alors un phénomène au quel elle ne pouvais s'y attendre. Qui aurait put croire qu'il pourrait liquéfier, d'autant que les gardes ne semblaient pas vouloir se bouger devant une personne qui pourrait organiser facilement son évasion avec ses capacités. Bien que face à l'Ordre Immaculée, il ne pourrait certainement rien faire, sauf prier pour sa vie. Superbia ne resta cependant guère surprise bien longtemps, déployant déjà ses ailes pour le transformer en pelote d'épingle. Il avait commis une erreur fatale en permettant à la rcéature de lui envoyer une rafale de plume. Elle allait battre des ailes pour lancer ses plumes de diamant quand un papillon de papier prit  soin de passer devant son champs de vision. Par simple réflexe elle balaya l'insecte de papier de ma vue, ce dernier prit alors soin de peser sur son bras.

Pris au dépourvue fléchit ses jambes. Elle aurait pu forcer pour arracher le bras, qui aurais repoussé derrière, mais attendait de voir ce que ce vermisseau comptait faire. Il vint à donner les conditions s'il venait à la vaincre, comme si la victoire était déjà établie. Il put partir en entendant la divine gorge de l'homoncule pousser un ricanement. Elle ne rigolais pas parce qu'il l'avait bien eu, ni pour le joli discourt, mais à l'idée de ce qu'il allait subir une fois qu'elle aurait démontrée sa supériorité à ce tas de merde.

La prison fut secouée pendant les journée qui suivirent l'entrainement intensif de Superbia. Elle voulait être au top quand il allait débarquer et lui faire ravaler son sourire. Aussi Prit-elle le soin de participer à tout les combats en arène, massacrant les ennemis et demandant à tomber sur des personnes rapides, usant de projectiles véloce. Son but était clairement de s'entrainer à clouer tout bout de papier qui irait dans sa direction et mieux protéger ses angles morts. Il y avait une chose certaine, il ne la vaincrait pas par impossibilité de combattre, son corps pouvait se régénérer dans des conditions extrêmes et sacrifier un bras ou une jambes ne serait rien face à l'humiliation qu'il avait fait subir à la prisonnière. L'entrevue avait été rapidement raconté par les gardes, certains ayant "accidentellement" perdu la vie.

Le passage de ce visiteur avait foutu une sacré pagaille sur la divine autorité de Superbia et forte heureusement la démonstration des jours dans l'arène eut tôt fait de rappeler qu'elle restais suffisamment puissante pour tuer quiconque ne se soumettait pas à ses ordres. Ce pauvre fou ne pouvait pas savoir que dans cette prison, donner ne serait-ce qu'un jour de préparation à son ennemi pouvait lui permettre d'avoir une puissance plus importante, alors il ne pouvait imaginer la puissance supplémentaire acquise pendant près de trois jours de combat. Si Lestrange l'avait eu la salle d'interrogatoire, il ne rira plus longtemps. Elle se réjouissais d'avance.

La troisième journée l'homonculus reçu un message du garde, comme quoi son adversaire était là. Elle pouvait donc s'offrir deux heures de repos avant le combat. Superbia fit un tour chez le marchand de l'arène pour s'équiper et n'allait pas lésiner sur les moyens de l'écraser, quitte à le tuer.  Elle prit donc un vêtement qui était léger et ample. Pour ce qui est de l'armement, car oui dans l'arène on peut échanger les point de victoire contre des armes. Bien sûr, elles sont équipées pour ne fonctionner que dans l'arène et le champs de bataille possède un puissant bouclier tekhannes pour résister aux attaques dévastatrice des plus puissante d'entre-elle. Elle prit comme arme un énorme canon qui recouvre son bras droit et permet, selon l'agencement des symboles, de faire des attaques plus ou moins puissante. Par défaut Superbia le mit en puissance moyenne, pour faire des tirs à répétitions, bien que cela soit encore plus rapide en puissance minimum. Pour ce qui est de la puissance maximum, elle est purement démoniaque, nul doute que si elle emploit la pleine puissance de cette arme il allait crever sur place, s'il était un vulgaire humain. Elle prit aussi un artefact qui permet de générer des flammes autour de soi et de lancer des boules de feux. Ce n'est pas ces petite flammèches qui allait le carboniser, mais au moins n'allait-il pas jouer trop hativement avec ses bouts de papier.

L'homonculus attendit cinq minutes avant le combat pour aller dans les gradin et déployer ses ailes, survolant l'arène, dont le terrain avait changé de ce matin. Il s'agissait de l'arène des Gladiateurs, un sol  de sable, une vingtaine de colonne  de pierre pour se cacher et hormis ça, rien. Elle prit soin de tirer une salve sur le sol sableux, entraînant une gerbe de grain brun, avant de plonger dans ce nuage et activer l'artefact qui vitrifia le sable. D'un geste théâtrale elle cassa le verre, les prisonniers scandèrent son surnom, tapant du pied en rythme, sonnant un peu comme le ferait le bruit d'une épée frappant un bouclier.  Avec un sourire de conquérante Superbia pointe son arme sur ce fou qui l'avait provoqué en duel et dit, d'un ton toujours aussi arrogant.

- Quand j'aurais gagné tu me libéreras et me donnera tous bien de valeur que tu possède, il en ai de même si tu viens malencontreusement à crever dans ce combat.

Tenue et arme : https://danbooru.donmai.us/posts/647748?tags=reiuji_utsuho+alternate_costume
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le samedi 10 janvier 2015, 18:19:48
-LE SOIR MÊME-

 -  Je ne sais quoi dire face à votre attitude...
 -  Allons ce n'est pas comme ci vous étiez largement capable de remettre en état la vitre que j'ai détruite...
 -  Je ne parles pas de ça !

La directrice de la prison avait les nerfs, elle était remontée face à l'homme qui avait osé montrer que la prison était un lieu où il pouvait agir comme il le souhaitait, surtout qu'elle avait du fermer le bloc pour éviter que quiconque ne découvre l'actuelle faille dans leur sacro-sainte protection. Il y avait bien eut des échafaurrés, des situations où un demandeur d'esclaves avait créé de nombreux soucis dans les murs de la prison, mais jamais il n'y avait eut la moindre petite attque contre leur système même de protection, et c'était bien là ce qui la mettait tant en rogne : l'homme en face d'elle aurait put créer une évasion de masse difficilement contrôlable par les gardiens et gardiennes de la prison eternum. Rien que pour cela elle aurait put choisir de lui interdire l'accès à la prison et l'aurait volontiers viré à grands coups de pieds dans le cul, mais malheureusement elle avait de nombreuses informations sur l'homme, et certaine d'elles faisaient bien comprendre que le défier ne serait qu'une perte de temps.

 -  Vous vous rendez compte de la situation dans laquelle vous venez de nous mettre, et vous même. Cette Superbia est une saloperie ingérable, je ne sais même pas comment vous avez put considérer comme viable votre demande à ce qu'elle vous accompagne, et j'espérais que vous vous en rendriez compte une fois quelques échanges fait, mais non !
 -  Mais non en effet, je me suis surtout beaucoup amusé ! Je vous jure qu'il y a quelque chose d'innocent en cette femme, de puérile peut-être même... Et c'est grâce à cela qu'elle ne peut rien faire contre moi.
 -  Est-ce qu'il existe au moins une chose qui puisse faire quoi que ce soit contre vous  ?
 -  Touché, vous vous êtes renseignée à Ashnard n'est-ce pas ?

Le démon n'en avait littérallement rien à faire des complaintes de la femme, mais pour tout avouer il était plutôt fier de son petit tour de la prison, tout autant qu'il adorait avoir comprit que l'on parlait de lui désormais, et que pour cela obtenir des informations sur sa personne devenait obligatoire ! Ashnard pouvait le témoigner de plusieurs manières, si il y avait bien un être désormais en ce monde qu'il ne fallait pas venir taquiner, c'était le démon du non-sens, car rien ne se faisant comme il ne le voulait pas, ce qui le rendait particulièrement terrible à affronter. Pour être honnête, le démon avait d'ailleurs prévenu qu'il ne voulait pas la moindre place un peu plus intéressante que celle qu'il possédait actuellement, et qu'en ce sens il n'aiderait Ashnard dans aucuns cas, si ce n'est peut-être une attaque de Nexus où il se retrouverait à défendre son bastion ainsi que ses deux pupilles, Elise et Sibulla. Mais c'était bien une autre histoire.

 -  Et pas qu'un peu ... Enfin, ce n'est pas vraiment le temps d'en discuter n'est-ce pas ? Vous voulez pouvoir affronter cette saloperie c'est ça ? Dans ce cas je veux que vous me payiez à nouveau les droits d'entrée, que vous me remboursiez la vitre, et je veux une caution dans le cas où vous réduiriez une de mes arènes en charpie.
 -  Que de dépenses, mais dans ce cas ...

Il s'approche tranquillement du bureau de la femme et s'y assoit, sortant un crayon d'une des boîtes de la directrice pour rajouter quelques mentions au contrat qui était placer sur la table :

 -  Je veux que ce soit la plus grande des arène de ce lieu, et je veux aussi qu'une fois ma victoire acquise, vous me donniez les affaires qui appartiennent à cette ravissante jeune femme. Toutes, sans exceptions. Enfin, je veux un simple collier d'inhibition, je l'activerais moi-même donc pas besoin d'équipement pour l'enclencher à distance. Cela vous va ?
 -  On vas dire que oui, même si vos caprices me tapent sur les nerfs.
 -  Allons, plus vous m'haïssez, et plus je serais amusé, alors effacez donc ce vilain rictus qui borde vos lèvres.

Il est fier de lui et ça se voit. Reposant le crayon dans la boîte prévue à cet effet avec nonchalance, il se redresse et quitte la table pendant que le dit crayon se déplace tout seul pour se ranger en ligne avec les autres, pointe vers le haut, avant de cesser définitivement de se mouvoir. L'homme retournant ainsi au canapé prévu pour soutenir le délicat fessier de ceux qui viennent discuter avec la chef de cette structure, il s'y installe nonchalamment en regardant la femme en face de lui bouillir d'une colère contrôlée, n'aimant pas que l'on utilise ses fournitures sans qu'on le lui demande, et encore plus quand celles-ci se retrouvent sous le contrôle évident de l'homme. Pourtant elle ne dit rien encore une fois pour ne pas se retrouver à atomiser autant qu'elle le peut l'être en face d'elle, et sort une nouvelle feuille de contrat pour marquer tout les détails de la "transaction", vu qu'il s'agissait plus d'un paiement pour de l'équipement qu'autre chose désormais, puis signe d'une main agile avant de le tendre à l'homme.

 -  Voilà votre permis, maintenant foutez le camp, trois jours sans vous ne pourra nous faire que du bien je crois. Allez, dégagez !
 -  À vos ordres !

Et le voilà qui prend la porte, avec le sourire.


-ARÈNE, 3 Jours plus tard-

LA voilà qui arrivait ! Une gerbe de sable comme un tourbillon vient prendre place dans le centre de l'arène, et celui-ci battit les lieux, s'engoufrant dans la bouche du démon et ses yeux, un peu gênant même si il n'y fit pas grande attention. Le sable dans ses yeux ne mit de toute manière pas longtemps à se liquéfier pour descendre sur ses joue comme de fines larmes jaunes, et dans sa bouche il serra les dents pour réduire les grains à l'état de poudre, avant qu'il ne les souffle dans un nuage doré. Il attendit tranquillement que le sable se mettes à retomber quand il vit enfin ce qui se cachait au centre, un joli dôme de verre que la jeune femme détruisit avec un geste spectaculaire, envoyant les bris de verres au travers de l'arène et autour d'elle, morceau explosant en une gerbe étoilée de toute beauté. Bon dieu quel poésie que le début de cet affrontement, quel dommage que celui-ci se fasse pour la libération d'une criminelle ou sinon quelques bardes y auraient déjà trouver l'inspiration pour en faire une bien belle tirade.

 -  Quand j'aurais gagné tu me libéreras et me donnera tous bien de valeur que tu possède, il en est de même si tu viens malencontreusement à crever dans ce combat.
 -  Attends, avant que je ne te répondes...

Il sourit doucement, et le sable se met à se déplacer, à crisser sur le sol de l'arène pour commencer à l'entourer, à se placer comme un fort qui se trouverait animé d'une seule et même idée, protéger le démon de toute agression extérieur. Toujours dans son envie de faire le plus théâtrale possible, le sable prend peu à peu sa forme, en bien plus grosse toutefois, et viens s'appuyer de ses deux gigantesques mains sur les piliers qui se trouvent de chaque côté de l'homme au perpétuel sourire. Dans le dos de sa bête sablonneuse, le démon observe la forme et voit un escalier se former dans le dos de la créature, si bien qu'il commence à gravir lentement les marches, d'une manière parfaitement décontracté, et arrivant à la belle reproduction de sa tête, il s'asseoit, une fauteuil de sable sec se formant sous lui pour le récupérer dans son mouvement d'orgueilleux connard. Désormais en hauteur, pouvant regarder la belle homoncule de haut, et les spectateurs à leurs hauteurs qui se sont en bonne partie tûe, il s'exprime enfin, arrogant et ravi de sa véritable et spectaculaire entrée :

 -  ...Voilà. Je témoigne que si elle me vainc, je lui offrirait de quoi sortir de prison et s'en sortir dans la vie. Toutefois, si elle perd, son corps, son âme, et sa servitude m'appartiendrons jusqu'à ce que je choisisse et exprime ma volonté de la libérer de mon joug.

Il se tait un moment, puis ricane :

 -  Il vous restes dix secondes pour faire vos jeux !

Sitôt sa dernière phrase prononcée, la reproduction de sable s'écroule et l'homme redescend doucement, en apesanteur, de sa belle position élevée à sa position d'égalité avec la coléreuse demoiselle en face de lui, tandis que quelque part dans cette structure, il s'imagine déjà qu'une directrice est en train de se maudire d'avoir accepter cet affrontement. Observant Superbia en attendant que le gong marque le début de l'affrontement, il se rattrape au sol en douceur et vient se positionner les bras écartés du corps, mains ouvertes, comme si il offrait le premier coup à la demoiselle qui n'a qu'une envie, à savoir de l'écorcher vif jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une masse sanguinolente à la place de son corps et de son perpétuel sourire. Et oui il compte bien la laisser jouer pendant quelques assauts, ça rajoute de la tension et sa victoire n'en seras que plus éclatante. Encore une fois, oui, il a déjà prévu de faire quelques vols planés à cause du canon qu'elle porte désormais au bras, et souhaite d'ailleurs connaiître son premier baptême de l'air.

Mais trêve de plaisanterie, le gong vient de sonner.

"DING"
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le dimanche 18 janvier 2015, 01:08:34
L'homonculus vint à pousse un "hein" interrogatif, ne comprenant en quoi il fallait offrir à son adversaire du temps pour répondre, alors qu'elle n'attendait même pas de réponse de sa part. Mais dans sa grande générosité, surtout pour savoir ce qu'il avait en tête, elle le laissa faire son petit tour de magie et vint à comprendre quelques chose. Il n'était pas qu'un manipulateur de papier, le sable en lui même pouvait être son arme. Cela aurait posé bon nombre de problème pour une simple personne. Pour Superbia, il restait quand même un échappatoire et comptait l'exploiter dans le combat, se méfiant tout de même de cet adversaire qui pourrait certainement manipuler l'air.  Mais la pensée fut rapidement chassée par l'observation, elle scrutait les faits et geste de Lestrange, crissant des dents quand il se mit à prendre de la hauteur et la snober d'un regard qui la courrouçait. Elle fut d'autant plus énervée quand il annonçait que son corps lui appartiendrais, pour l'âme elle n'en avait que faire, car étant une création alchimique, on pouvait dire qu'elle n'en avait pas. Enfin la liberté, Superbia savait qu'elle finirait bien par l'obtenir que ce soit par le meurtre ou la mort naturelle de Lestrange. Elle observait la foule se mettre à bouger, telle une fourmilière qui aurait été saccagé par le pied d'un aventurier.  Sans attendre, elle vint à tirer en l'air, la détonation faisant place à un silence de mort. Elle avait contrecarré l'idée de son adversaire.

Elle n'était pas bête, si les pari allaient sur Lestrange et qu'il gagnait, il y aurait beaucoup moins à payer pour la faire sortir. par contre, si elle gagnait et que les paris étaient pour elle, l'homonculus pourrait avoir un pactole de secours si son adversaire lui faisait faux-bond. Elle devait donc tout miser sur le fait que les prisonniers parieraient sur elle plutôt que lui. La provocation du visiteur vint à marcher, des flammes se mettant à entourer la belle créature  et transformer le sable en verre. Quand le gong vint à retentir, l'homonculus commença son mouvement. Elle prit de la hauteur, tout en lançant sur son adversaire des boules de feux, ceci pour le jauger et repérer ses mouvements. Elle pouvait user du sort de flamme comme elle le désirait, étant initier par un artefact et donc ne pompant pas son mana.

Un fois un peu familiarisée avec Lestrange, elle vint à changer le mode du canon. Elle voulait en finir rapidement avant qu'il ne puisse contre-attaquer et mit l'arme à sa puissance maximum, attendant d'envoyer un salve de boule de feu, histoire de boucher son champs de vision, avant de tirer. Le bruit qui s'en dégageait fut assourdissant, les gradins se mettant à trembler sous l'impact, plongeant l'arène dans une brouillard de sable, le dôme de protection empêchant les prisonniers d'être aussi touchés par le sable en suspension. Il n'y avait presque aucun bruit, les prisonniers et les gardes étant encore secoués par le choc de l'impact au sol. Le sable tombait tout doucement, laissant voir d'abords Superbia, toujours en l'air, battant tranquillement des ailes.

N'attendant pas de savoir si son adversaires était vivant, les prisonniers se mirent à crier leurs joie, supposant que Lestrange ne pourrait supporter un tir aussi puissant. Le sable continuait de descendre, dévoilant le résultat de l'assaut brutale.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le lundi 19 janvier 2015, 11:21:31
L'homme était d'une vivacité prodigieuse, et dés que son adversaire se mit à attaquer il enchaîna les esquives courtes, ne bougeant que de peu pour éviter les boules incandescentes qui venaient dés lors s'écraser au sol avec fracas, cristallisant le sable en de belles gerbes de verre. Se déplaçant coups après coups pour que les assauts de la femme finissent dans le néant, il commença à observer le balai aérien de la femme qui prenait soin de ne jamais rester parfaitement statique, celle ci ayant bien conscience qu'une cible en plein air avec bien plus de mal à initier un mouvement, fusse-t'elle ailée ou non, et se trouvait donc être une cible facile pour une contre-attaque. Parfait, orgueilleuse mais vigilante dans ses affrontements, elle ne laissait rien au hasard et pour le démon, c'était un clair signe qu'il avait trouvé la personne qui se devait de l'accompagner dans ses voyages. Il en était désormais sur, elle sera à lui, et il ne compte pas lui laisser la moindre chance de s'échapper d'entre ses griffes !

C'est à ce moment qu'il l'entendit. Un vrombissement lourd, la concentration lente d'une énergie puissante et quand il releva la tête pour observer la femme dans le ciel, elle le tenait en joue de son énorme canon qui s'était mis à rayonner d'une puissance sans limite. Le prochain coup allait être bien plus compliqué à esquiver tiens, il allait peut-être falloir qu'il arrête d'être passif pour ne pas trop avoir mal, mais au même instant le désir de connaître les dégâts d'une telle arme lui donna tellement envie d'observer ce coup qu'il ne put s'empêcher de rester campé sur sa position, un large sourire satisfait s'étirant d'une oreille à une autre. L'intérieur du canon s'illuminait d'une intense puissance, rayonnant au milieu de l'arène comme la promesse d'un coup immédiat et fatal, et quand le bruit vint emplir le lieu d'une marée de gémissements sous la douleur auditive, l'homme vit le mortel impact se diriger droit vers son visage, et son insupportable sourire permanent.

Le sable s'élève haut dans le ciel en tourbillon sans aucune logique, et le verre s'y mêle, créant une petite tempête qui aurait put faire bien mal si la protection périphérique n'était pas là pour éviter que les spectateurs subissent les coups délivrés dans la zone d'affrontement. Le démon quand à lui était resté au milieu de cette tempête lacérante, yeux fermés et un genoux à terre, une boule d'énergie concentrée à moitié rentrée dans son estomac, l'autre moitié étant maintenue par sa main pour ne pas que l'attaque se disperse. Si il savait comment il pouvait maintenir à main nue de l'énergie pure, il serait bien en peine de l'expliquer, mais tandis que le sable chutait lentement pour découvrir la zone, il se releva lentement pour faire bonne figure, le rictus un peu étrécie à cause de la vive douleur qu'avait provoqué cet assaut et attendit d'entendre les hurlements de joie se réduire à des murmures surpris, quand sa couverture sablonneuse quitta sa tête et ses épaules, avant de réagir.

 -  Parfait... parfait ! Je suis ravi de voir que j'ai fais le bon choix ! Maintenant... Je participes aussi à cet affrontement.

Il contracte ses muscles abdominaux de manières instinctive, puis relâche sa main pour faire sauter le couvercle qui contenait cette énergie au creux de son ventre, réussissant par le plus grand des hasards à relancer le sort en direction inverse à celui qu'il avait prit au départ. Toutefois, l'imprécision faisant, le coup ne fait que frôler la longue chevelure ébène de la combattante aérienne, et l'impact vient se terminer dans la lourde protection technologique de la prison, faisant virer le bouclier par de multiples couleurs avant qu'il ne parvienne à se reconstituer, difficilement toutefois vu l'importance des dégâts. Pourtant ce n'est pas une blessure au ventre qui allait l'empêcher d'agir alors même qu'il venait de contre-attaquer, et profitant de ce tir impromptu, il s'élance, court vers un pilier proche de la position de Superbia, puis court à la verticale dessus comme si c'était parfaitement normal avant de s'élancer dans les airs.

 -  Il est temps de ramener les belles demoiselles au sol !

Il frappe avec tout l'élan possible de la pointe de son talon, et enfonce profondément celui-ci dans la base de l'aile droite de Superbia, le diamant de ses ailes faiblissant au contact du démon jusqu'à ce qu'il devienne aussi cassant que du charbon, et que l'appendice subisse un lourd dommage. Effet naturel quand une cible plus lourde en heurte une plus légère dans une "course aérienne", mais il la projette par là même vers le sol, tandis que lui même poursuit sa chute avant que le sable ne se déplace de lui-même pour amortir sa chute, agissant comme un doux coussin de coton alors qu'il finit sa descente un peu en piqué. Se redressant mollement, il contemple le trou béant dans son ventre qui a été provoqué un peu plus tôt par le tir de Superbia, et ronchonne un peu avant de se redresser pour voir l'état de la femme qui l'avait si bien blessé en un coup, même s'il l'avait fait un peu exprès. Et puis ... Il avait déjà une idée de comment utiliser cette "blessure".

 -  Allons, debout Superbia, votre public n'aime pas trop vous voir la tête contre le sol ... Enfin pas dans les actuelles circonstances.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le mardi 20 janvier 2015, 10:25:02
Superbia eut un rictus en voyant que son adversaire était encore et toujours debout. Les prisonniers furent silencieux, ne croyant pas leurs yeux. Personne, sauf Superbia, n'aurait imaginé un instant que ce simple visiteur résiste à la puissance de cette arme qui n'était pas un vulgaire fusil d'énergie.  Le canon que l'homonculus avait choisi était certainement l'un des plus puissant disponible dans l'arène. Elle observait Lestrange qui semblait lutter pour éviter que le projectile ne s'enfonce davantage en lui.  Lorsque l'homme vint à renvoyer le projectile, Superbia vint à sourire, alors que l'objet frôla ses cheveux ténébreux et vint même à en roussir quelques un. L'homoncule n'avait qu'une envie, réduire à l'état de poussière cette personne qui venait, par son geste d'abîmer une partie de son corps.

Cependant, elle ne fut pas assez vive pour éviter l'assaut de Lestrange. Superbia vint à sentir son aile droite subir de lourd dégât, ses plumes de diamants ne purent rester intact sous la puissance de l'impact, tout comme l'ossature fragile des ailes ne put résister au choc. Ne tenant que sur une aile, l'homoncule ne put avoir d'autre choix que de partir en vrille. Si Lestrange avait le pouvoir d'amortir sa chute, Superbia vient à goûter assez rudement le sol. Elle ne bougeait plus, comme si la chute l'avait mise K.O. Ce n'était pas le cas et elle vint à doucement à rigoler, se redressant. Elle vint à toucher son aile blessée, voyant qu'elle ne pourrait plus l'utiliser sans souffrir. Aussi elle saisit fermement l'appendice et tira d'un coup pour l'arracher, non sans crisper les lèvres sous la douleur. La crispation fut aussi présente quand l'aile droite vint à repousser, bien que perlant de sang. Son regard n'étais plus aussi hautain et vint à lancer une autre attaque fourbe. Elle n'en gardait cependant la manie de lancer des phrases.

- Je vais te buter sale cafard.

Elle balaya l'arène, soulevant un écran de sable. Elle profita de l'obstruction de la vue pour appuyer sur ses jambes et foncer vers  Lestrange, comptant attraper sa tête et utiliser le sort de flamme pour lui griller la cervelle. Superbia allait tout faire pour le bruler à mort, quitte à devoir encore s'arracher des membre blessé. Elle était une homonculus et pouvait se régénérer autant qu'elle le souhaitait, bien qu'elle allait devenir très faible pendant la soirée du fait de l’évacuation des signaux de la douleur.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le mercredi 21 janvier 2015, 12:25:02
 -  Je vais te buter sale cafard.
 -  Allons, il n'y a rien de plus increvable qu'un cafard jeune femme !

Elle était furieuse et ça se voyait, mais plus elle se laissera emporter dans sa rage et son envie de le tuer, et plus elle aura du mal à prévoir ses coups, aussi le démon se complaisait dans cette perte de moyens de la part de Superbia. Préparé à la suite du combat, l'homme attendait tranquillement qu'elle vienne d'elle-même porter le prochain coup, ne souhaitant pas vraiment finir cela trop vite. Après tout, ils étaient tout les deux dans les meilleurs dispositions pour prolonger l'affrontement de quelques instants, et il avait bon espoir de la voir le surprendre encore une ou deux fois, comme à l'instant où elle avait fait repousser instantanément son aile, aussi il était là, bras croisé, cherchant ce qui pourrait être le plus spectaculaire pour mettre fin à ce si agréable combat. Elle de son coté ne pensait surement qu'à le tuer, et cela lui allait, qu'elle continue à se voiler la face, et tout ira comme sur des roulettes.

Quand elle leva de nouveau un écran de sable pour cacher ses mouvements, l'homme fut toutefois un peu déçu d'observer la même technique que plus tôt, et c'est avec un sourire un peu moins franc qu'il vit le mur sablonneux l'englober pour finalement prendre toute l'arène, cachant la suite de l'affrontement aux yeux des spectateurs les plus enjoués. Tant pis, il ne voulait pas aller trop vite mais là elle devenait presque ennuyeuse à vouloir absolument agir de manière discrète contre un homme qui manipulait à peu près tout ce qui pouvait se trouver dans cette arène en dehors de son adversaire elle-même, et c'est avec un soupir qu'il libéra complètement son emprise de déraison, attendant du coup juste d'observer ce qui allait se dérouler. Le résultat fut d'ailleurs bien au delà de tout ce qu'il avait put prévoir jusqu'ici, et il se délecta des futurs instant avec un amusement quasiment jouissif.

Le sable qui était monté haut en volutes incohérentes et naturelles se mit soudainement à changer de comportement, et s'écrasa sur le sol avec une force digne de l'éboulement complet d'une montagne, chaque grain ayant prit le poids d'une pierre et venant percuter le sol pour libérer le champ de vision sur l'arène. Bien entendu, cela n'affecta pas la zone d'Archibald, qui vit avec plaisir le sable s'affaisser autour de lui avec tranquillité, tandis que la forme de Superbia se dessina sur le terrain, prise dans une robuste et solide gangue de sable. Il ne se faisait pas d'idée, elle arrivera à en sortir rapidement, aussi avant qu'elle ne soit de nouveau en possession de ses moyens, il expira bruyamment, puis inspira avec la force d'un cyclone, emportant dans son corps le moindre grain de sable qui n'avait pas été pris dans la "transformation rocheuse", et commença à en intérioriser les éléments pour surprendre la jeune femme quand elle se décidera de nouveau à l'attaquer, avant de se tourner vers les pylônes.

 -  Mes chers spectateurs, contemplés maintenant ce qu'on appelle ... la SUPÉRIORITÉ !

Il écarte dés lors les bras, et tandis que sous les efforts de Superbia, sa protection et prison de sable se fragilisait, cassant en certains endroits sous la force et la rage de la demoiselle, les piliers de l'arène s’effondrèrent d'eux même avant de prendre une nouvelle forme, bien plus colossale. Un véritable titan de pierre vint se former devant Lestrange, forme solide et lourde qui n'attendait surement qu'un ordre pour faire s'abattre ses lourds poings sur le corps fragilisé et immobile de la demoiselle. L'homme n'attendit toutefois que le dernier moment, celui où il vit que la prison était sur le point de céder définitivement pour prendre un grand élan avec son bras, le golem faisant de même, puis de partir en avant dans un geste digne d'un golfeur pour que l'homoncule venant tout juste d'être libérée prenne immédiatement l'assaut puissant de la création de pierre, envoyant valdinguer la pauvre femme quelques mètres plus loin, avant qu'elle n’atterrisse avec fracas contre l'une des parois de l'arène. Il se tourna dés lors vers la forme ancrée dans le mur et dit avec délicatesse :

 -  Superbia, vous êtes exceptionnelle, je ne souhaites pas faire durer cela plus qu'il n'en faut. Abandonnez donc, je peux vous promettre que mes taquineries cesseront une fois que je vous aurais à mes cotés. Je prends soin de ceux qui me servent.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le samedi 24 janvier 2015, 12:49:43
Superbia n'aait plus qu'à faire deux mètres, ce qui n'était rien pour l'homonculus, quand tout à coups le sable vint à tomber au sol. Elle avait put voir les grain les plus bas tomber et s'enfoncer, mais ne put rien faire. Ses ailes, fragile, furent les premiers à plier sous le poids. Elle tentait cependant de rester debout, laissant entendre un craquement sinistre, signe que ses ailes s'étaient brisée sous le poids. L'homonculus était folle de rage et cette fureur permit à la créature de rester debout, jusqu'à ce que ce soit ses jambes qui se brisèrent sous le poids indécent du sable qui la plaqua au sol. Elle sentait la douleur remonter le long de son dos, elle était encore plus furieuse qu'un insecte puisse faire ressentir ce sentiment. Elle se sentit enfermée dans un sarcophage de sable dense et prit le choix de s'en libérer, usant de sa régénération par acoups. Lestrange aurait put entendre l'homonculus forcer, se briser les articulations, se régénérer forcer, se les rebriser. Cette prison de sable était résistante du fait de son épaisseur, sinon la force de Superbia aurait put détruire plus rapidement cette prison. Certains gardes vinrent à trouver une merveilleuse idée en observant ce combat. Les craquelures se multiplièrent, tout comme le bruit des coups percutant cette couche dense et résistante. Superbia vint même à se bruler légèrement, au vue des flammes qui sortaient des fissures. Elle était dans une position qu'elle haïssait et cela ne la rendait qu plus dangereuses. La prison de sable vint à se briser, avec des gerbes de sang et de verre, l'apparence de l'homonculus était beaucoup moins soigné, du sang perlant sur les bout de tissus qui n'avaient pas été incinérés par le sort de flamme. Il y avait aussi des fragment de verre, la première couche de sable s'étant transformé. Les yeux de l'homonculus était aveuglé par cette haine et elle encaissa le coup sans chercher à se protéger. Elle n'en avait plus rien à foutre de se faire tabasser, voltigeant contre le mur, laissant entendre d'autres craquements.

Superbia avait la tête vers le bas, comme si l’impact l'avait sonné. Elle écoutait les dires de Lestrange et il n'y eut aucune réponse pendant environs une trentaine de seconde, jusqu'à ce qu'un rire vint à envahir le silence qui planait sur l'arène. Ce n'était pas un rire habituel, dans ce rire planait la rage et la folie. Elle se détacha de son lit de pierre tombant une fois encore au sol et se relève. Elle avait une allure pitoyable et elle vint à invoquer le sort de flamme pour ce griller les ailes, tout en continuant de sourire. Pour l'homoncule son ennemi était du même niveau qu'un alchimiste et cette révélation l'avait rendu quelque peu fole.  Elle se refit pousser les ailes, mais cette fois tout le plumage était devenu diamant. Elle vint à murmurer tout les éléments nécessaire à la création d'un corps humain, puis partit dans un langage incompréhensible. D'un coup elle se saisit le crâne comme s'il allait exploser et cria de douleur, envoyant dans tout les sens ses plumes de diamant. Les projectiles furent enveloppé d'un aura très puissante, une aura qui fait peur et qui perfora le dôme de protection comme du beurre, tuant tout les prisonniers et gardiens sur le passage. L'un de ses projectiles vint en direction de Lestrange, ce dernier ne sachant pas que ce projectile ne pourrait être arrêter par un de ses tours et qu'il n'avait que le choix de l'esquive. Car qu'était un mortel face à un résidu divin ?  Superbia vint à s'effondrer d'un coup, comme si elle avait été assommée, n'ayant même pas eut conscience de ce qu'elle venait de faire. Bien heureux était ce fat, car elle aurait vu son égo se développé davantage. Les gradins furent rapidement vide, Lestrange et les quelques gardes restant étant les seuls à voir le résultat final de ce combat surréaliste. La partie divine constituant cet homonculus avait débuté un réveil et le destin de Superbia risquait de se trouver chamboulé par ce fantôme qui allait engendrer dans un futur pas si lointain un lutte de pouvoir.

Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le dimanche 25 janvier 2015, 12:00:10
L'homme au milieu de l'arène se tenait droit, majestueux, le plaie béante de son ventre ne semblant même plus le gêné outre mesure tandis qu'il observait la forme encastrée dans le mur, son immense golem en train de se déplacer lentement pour se placer derrière le démon du non-sens. Si en parlant il était aller pour qu'elle se rende de manière tout à fait légitime, étant donné qu'elle avait surement subit des dommages particulièrement importants suites aux assauts conjugués d'Archibald, il se doutait que les choses ne seraient pas aussi facile avec cette demoiselle si sure d'elle et pleine d'une envie folle de destruction. Pourtant, il ne s'était pas pour autant attendu à entendre de sa propre bouche un rire aussi dissonant, aussi étrange, et quand elle sortit du mur pour s'échouer mollement au sol, il commençait déjà à comprendre que quelque chose n'allait pas chez cette femme qui attirait tant son attention. Ce qui s'ensuivit ne fit d'ailleurs que le confirmer.

Si de voir un être se brûler lui-même ne lui fit ni chaud ni froid, la sortie soudaine des ailes de diamant lui firent comprendre que non seulement elle ne comptait pas abandonner, mais que sa prochaine attaque n'aurait pas de commune mesure avec ce qu'elle lui avait fait goûter jusqu'ici, et c'est avec prudence qu'il l'observa alors qu'elle se préparait à lui répondre avec violence. C'est quand le coup partit qu'il se rendit compte de l'incroyable potentiel meurtrier de son assaut, voyant les plumes traverser protections et gardes pour venir se ficher dans le corps des victimes avant de les traverser pour continuer sur une longue distance qu'il ne saurait jauger au premier coup d'oeil. Un assaut mortel dont l'énergie colossale lui rappela sans mal les pouvoirs de l'ancien, son démon de père adoptif qui avait à lui seul sut mettre en échec son don d'illogisme pour l'enfermer au travers de l'espace et du temps, et qui lui permettait très bien de comprendre que rien ne lui assurait de s'en sortir s'il prenait le coup.

Mais une plume vola vers lui... Plus de spectateurs, et un adversaire quasiment défait, il ne fit pas plus de manières, et il esquiva l'assaut de manière bien simple, la trajectoire de la plume étant d'une évidente simplicité malgré sa rapidité, et il vit celle-ci traverser le corps du golem en pleine jambe, envoyant le membre de pierre voler tandis que l'énorme monstre rocheux allait pour s'écrouler sur lui sans pouvoir se rattraper. Le démon n'hésita pas, et rattrapa le torse qui allait le réduire en bouillie, d'une main, l'être qu'il avait convoquer se réduisant dés lors à l'état de poussière avant de définitivement disparaître, ne laissant de conscient dans l'arène que quelques spectateurs terrifiés, un ou deux gardes, et la forme de Superbia, au sol, évanouie depuis l'instant où elle avait libéré tout son pouvoir dans l'assaut. Il s'approcha lentement d'elle, s'agenouilla pour l'observer et retira délicatement une mèche pour observer son visage baignée de sang. Quelle charmante et têtue demoiselle, il l'adorait déjà.

- - -

Quand elle émergera enfin de son long sommeil réparateur, la jeune homoncule put sentir les cahots de la route sous les grande roue de bois d'une diligence, le pas des chevaux étant relativement lent, mais le chemin surement bien difficile à pratiquer pour un tel moyen de transport. Elle aura été bandée et soignée, la moindre trace de sang ayant été parfaitement lavée de la moindre parcelle de son corps, et de blancs pansements ayant été appliquées sur ses blessures désormais disparue, surement pour éviter que celles-ci s'infectent alors qu'elles étaient encore béantes. Une autre tenue lui a d'ailleurs été offerte, relativement simple et plus proche des vêtements des étudiants terriens qu'autre-chose, offrant une vision presque mignonne de la jeune femme qui avait réduit tout un stade à une mare de sang globuleux et chaud. Très honnêtement, les vêtements (https://danbooru.donmai.us/posts/1896320?tags=reiuji_utsuho) avaient été fait par Lafol, mais celle ci n'avait clairement que peu travailler dessus, l'ayant toujours mauvaise de ne pas partir en voyage avec son compagnon de vie.

De son coté, Mr Lestrange était en train de dormir sur la banquette en face de celle de Superbia, relativement décontracté suite à sa sortie de prison et son engueulade avec la directrice, qui avait littéralement eut envie de lui faire la peau suite au carnage de l'arène, avant qu'il ... la "persuade" par des moyens bien "convaincants" qu'il n'était pas responsable du manque évident de protection à l'intérieur de la prison, que ce soit pour les prisonniers ou pour elle. Finalement, ils étaient partit il y a de cela 14 heures, et l'homme en avait profiter pour passer une bonne nuit de sommeil, ayant tiré les rideaux devant les vitres, donnant à l'intérieur de la grande calèche un aspect tamisé. Enfin, et non moins réel détail, mais désormais l'homoncule portait un cercle de contrôle tehkan autour du coup, et celui-ci activé empêchant Superbia de s'éloigner bien loin de Lestrange pour l'instant, le rayon d'action ne dépassant pas deux mètres autour de la diligence. Aussi il dormait à poings fermés et sans douter de quoi que ce soit, attendant surement dans son sommeil de ressentir à nouveau la vie chez la belle demoiselle qui l'accompagnait.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le dimanche 25 janvier 2015, 18:40:17
Le sommeil, paisible de l'extérieur, ne l'était guère à l'intérieur. La première raison était que dans l'inconscience de l'homonculus deux histoires se mélangeaient, formant un cauchemars qui n'avait d'effrayant que les scènes et l'incohérence les unes des autres. Superbia goûtait à des brides de souvenir de la déesse qui la composait, tout comme elle revoyait sa naissance et cet être puissant  qu'était l'alchimiste qui l'avait créé. Nombreux étaient les alchimistes disant qu'un homonculus ne transpirait pas, il en était tout autre pour la belle créature, elle transpirait légèrement, du fait que son corps s'adaptait sans cesse pour limiter ce genre d'évènement. D'un coup elle rouvrit les yeux, son pouls étant rapide et sa respiration tout aussi vive. Elle jeta un regard sur les alentours. Superbia comprit qu'elle était en dehors de la prison et calma son corps, elle vint à se relever doucement, observant ses vêtements et constatant le goût bizarre de la couturière. Elle vit le corps de Lestrange toujours reposé et fut tiraillée entre deux idées. La première était de profiter de cet instant de faiblesse, mais elle n'était pas certaine d'être très loin de la prison, n'ayant pas conscience qu'ils étaient partit depuis quatorze heures. L'homonculus vint à saisir le collier autour de son cou et essayant de filer à l'anglaise , le système repéra la tentative et inocula une décharge dans la moelle épinière qui activa la sensation de douleur et de paralysie, la faisant tomber par terre. Superbia retint un gémissement et tenta de se défaire de ce collier. Elle usa de sa force et reçue une nouvelle décharge, la faisant retomber au sol. Elle comprit que seul Lestrane pourrait retirer ce machin et vint à s'assoir sur la banquette où elle dormait, froissant la jupe sous la frustration. Elle lançait un regard haineux envers cet être bizarre qu'était Lestrange, s'imaginant aisément qu'il avait dû profiter de son sommeil pour la tripoter partout. Elle ne comptait pas laisser cet être pervers toucher une nouvelle fois son corps, pas sans lui avoir planté au préalable quelques plumes dans son corps.

Ne voyant pas Lestrange, qui pouvait aussi jouer la comédie pour s'amuser, elle fut rapidement à court de patience et vint à se lever, gardant l'équilibre à chaque soubresaut de la carriole, se dirigeant vers son "maître". Elle vint à lever son pied droit et le rabaissa en direction de l'homme assoupi, visant les côtes pour le réveiller par la douleur et aussi à passer un peu ses nerfs sur Lestrange.

-  Réveil toi marmotte !
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le dimanche 25 janvier 2015, 21:55:01
Les démons ont bien peu tendance à s'offrir le sommeil du juste, tout simplement parce qu'ils étaient naturellement préparé à une vie de tromperies et de souffrances, et qu'ainsi ils se trouvaient tous dans un état de perpétuel méfiance. Lestrange était de ceux qui n'avait jamais connu cela, son repos se faisait de manière profonde, sans qu'il n'ai le moindre doute envers ce qu'il se passait autour de lui, et en somme, la sieste qu'il s'octroyait actuellement était tout à fait honnête, l'homme étant emporté dans un long et profond sommeil. C'est bien pour ça qu'il n'avait absolument aucunes défenses actuellement, encore plus alors qu'il considérait désormais Superbia comme une des membres de son étrange "famille", et quand elle vint planter son pied dans les cotes du démon, l'homme ne put pas faire grand chose d'autre que d'expirer soudainement l'air de ses poumons, se réveillant en sursaut !

 -  Guaaah
 -  Réveil toi marmotte !

Le temps qu'il se reprenne après le coup dans son estomac, la jeune femme avait eut le temps d'ôter son pied, et c'est avec lenteur que l'homme se redressa comme il faut, une main sur son ventre et le regard posé sur la belle femme en face de lui. Bon sang quel mauvais caractère elle avait, mais pour autant il appréciait aussi cela, personne ne lui résistant vraiment actuellement, et de se retrouver enfin en compagnie de quelqu'un d'aussi irascible était dans le fond une vraie joie pour l'homme, malgré les quelques coups qu'il subissait en conséquences. Se tenant encore un peu l'estomac, il se demanda un instant comment réagir à cette agression matinale, mais il préféra ne rien faire d'autre que de lui sourire avec douceur, d'un air attentionné, puis de se placer bien contre le siège molletonné de la diligence pour lui parler.

 -  Bonjour Superbia. Tu sais que tu es adorable quand tu dors ? T'es toute mignonne avec tes ailes qui se replient sur toi.

Il ricane un peu mais sans méchanceté, avec toute la bienveillance d'un homme qui vient de recevoir la responsabilité de prendre soin d'une servante. Il l'avait déjà dit plusieurs fois, il n'avait pas vraiment de mauvaises pensées envers la femme, elle avait juste à le servir de la meilleure des manières possibles et en échange il prendrait soin d'elle, comme il le faut ! Bon il ne promettait rien quand aux désirs qu'il pourrait nourrir envers la belle femme, mais cela était une tout autre histoire, et il ne doutait pas qu'il saurait la tirer dans les vicissitudes de la chair sans trop de soucis. Après elle était surement l'une des personnes les plus fières qu'il n'ai jamais eut l'occasion de rencontrer, donc cela apporteras peut-être un peu de challenge aux envies du démons, mais ils allaient avoir tout le temps nécessaire pour chercher à mieux se connaître, aussi il ne s'inquiétait pas trop par rapport au comportement actuel de l'homoncule envers lui.

 -  Enfin tu as bien régénérée ? Te soigner ne fut pas une mince affaire, j'y ai bien passé deux bonnes heures, et le faire dans la diligence ne m'aida pas vraiment. Mais si tu vas mieux, je n'aurais pas peiné pour rien.

En effet, ce n'était clairement pas l'équipe médicale de la prison, ni les prisonniers qui avaient voulus prendre soin d'elle une fois sa défaite confirmée. Il fallait même savoir que plusieurs enragés des deux camps avaient tentés de lui foncer dessus une fois inconsciente pour la tuer, ou se venger d'elle par des manières plus ou moins adéquates à la situation, et seul l'avait sauvé l'immédiate colère du démon qui avait promit les pires représailles à quiconque oserait porter la main sur elle. De cela, elle n'en savait rien, et il n'allait pas non plus le lui dire, mais c'était la pure vérité, et une fois sa libération obtenue, il l'avait emportée avec lui dans son moyen de voyage privilégié, avant de se mettre au travail. Sa tenue étant en lambeaux, et ayant prévu le coup, il l'avait changé une fois ses soins prodiguées et depuis elle avait continuée de dormir... jusqu'à peu.

 -  Enfin, tu es désormais sous ma responsabilité, et en tant que maître, je promets de prendre soin de toi autant que je le puisse. Bienvenue dans ma petite famille Superbia.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le jeudi 29 janvier 2015, 09:26:48
L'homonculus arborait un sourire ravie en voyant que son coup de pied avait atteint sa cible, sans que Lestrange ne se lève. Elle avait aussi noté que la violence envers lui n'activait pas le collier, les personnes avaient soit omis de l'ajuster, soit cela était purement volontaire, ce qui rajoutais à une certaine incompréhension de la créature qui comprenait de moins en moins à quoi pouvait bien penser son "maître" actuel. Mais pour le moment, elle était déjà bien contente de voir la mine du doux dormeur. De plus elle se tenait debout, étant dans une position de dominante, ce qui faisait toujours plaisir chez cette femme égocentrique. L'homonculus vint à changer quelques plume en diamant, quand Lestrange parla de sa manière à dormir. Avec un visage souriant, bien qu'ayant un rictus de colère, elle répondit à cette phrase

- Tu veux mourir ?

Vint la question de la régénération et des soins qu'il avait personnellement apporté. La créature vint à se détendre, poussant un petit bruit pour souligner qu'elle ne voyait rien de bien exceptionnel dans sa, non sans garder en tête qu'elle allait le tuer deux fois.

- Même sans tes soins j'aurais régénéré complètement, je suis bien plus puissante qu'une homonculus classique, car après tout j'ai de l'essence divine en moi, ce qui me dresse d'office au-dessus des autres mortels. Tu pourrais me mettre en charpies je régénérerais. Au pire demande des infos aux gardes, ils n'ont jamais réussi à me sectionner définitivement un membre.

Lestrange vint à proférer une chose qui fit doucement sourire Superbia, cette dernière lançant un regard amusé avant de poser son pied sur la banquette de Lestrange, non loin de lui, pliant légèrement sa jambe pour approcher son visage du sien.

- Si je suis vraiment dans ta "famille" sache que je serais le mouton noir et que tu vas en baver. D'autant que je peux m'occuper de moi-même toute seule pas besoin de "maître" pour me dicter ma conduite. Cependant ...

L'homonculus se relève et tourne naïvement le dos à l'homme, prenant une posture noble.

- Cependant, tu m'as sortie de ce trou à rat donc je veux bien concéder d'agir, pendant un temps, de manière plus modeste. Mais n'abuse pas de ma générosité, sinon je promets de détruire ta famille avant de te tuer.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le vendredi 30 janvier 2015, 15:46:56
 -  Tu veux mourir ?

Encore une fois l'homme ricana doucement, après tout il n'y avait rien en ce monde qui était capable de le toucher réellement, et seule l'essence divine de la femme avait sut le mettre un tant soit peu en danger, même si l'esquiver fut d'une facilité déconcertante. Dans le fond, il faisait partit de ces gens dont la nature même les empêchait de mourir, comme les plus puissants des démons ou les divinités. Ils étaient, en somme, des êtres créés par des idées, des concepts, une volonté qui les obligeaient de ne jamais mourir, car leur fin signifierait la fin de ce qui les a produit. Dans le cas de ce cher Lestrange, l'élément qui le caractérisait était le non-sens, l'illogisme, et tant que rien ne saurait se prouver dénué de tout manque de sens, il existerait, à sa manière. Du moins était-ce ce qu'il avait cru comprendre tandis qu'il fut emprisonner par son père adoptif dans les tréfonds Ashnardiens.

 -  Même sans tes soins j'aurais régénéré complètement, je suis bien plus puissante qu'une homonculus classique, car après tout j'ai de l'essence divine en moi, ce qui me dresse d'office au-dessus des autres mortels. Tu pourrais me mettre en charpies, je régénérerais. Au pire demande des infos aux gardes, ils n'ont jamais réussi à me sectionner définitivement un membre.
 -  Oh cela est bien possible, mais j'ai préféré faire attention pour éviter infections et autres petites souffrances inutiles...

L'on venait au cas de Superbia. Si Archibald avait naturellement une capacité à se défendre contre la mort, l'homonculus quand à elle semblait posséder un corps qui ne voulait pas la laisser mourir autant que faire se peut. La différence se faisait réellement dans le comportement de leur être, Lestrange ne laisse rien le toucher et peut absorber des assauts parfois phénoménaux, tandis que la femme se fait blesser mais retrouve finalement une vitalité excellente au bout d'un long repos. En gros, tout était dans les termes immortels et éternels. L'on pouvait considérer que la jeune femme, si l'on ne dépassait pas son facteur de régénération, était "immortelle", tandis que le démon était par sa nature même "éternel". La différence pratique s'était vu durant l'affrontement, où l'homme aurait largement put achever la femme si il en avait eut l'envie, mais qui as bien sur préféré veiller sur elle à la place.

 -  Si je suis vraiment dans ta "famille" sache que je serais le mouton noir et que tu vas en baver. D'autant que je peux m'occuper de moi-même toute seule pas besoin de "maître" pour me dicter ma conduite. Cependant ...
 -  Ouiiiiii ?

Toujours jovial, les élans d'orgueil et de supériorité de la jeune femme n'avait clairement pas d'effet sur le nouveau maître, qui lui observait sa servante avec le savant regard de celui qui contemple un sujet d'expérimentations pour en comprendre tout les secrets. Dans le fond il connaissait déjà pas mal de la façade externe de cette jeune femme, mais il souhaitait chercher à la connaître plus en détail, de manière à pouvoir s'occuper d'elle de la meilleure des manières possible. Avait-elle des goûts particuliers, des envies ? Avait-elle des préférences en matières de vêtements ou encore de repas ? Plus encore, il voulait savoir si la jeune femme possédait une sorte d'affection pour certaines choses, ce que d'autres appelleraient des faiblesses, mais ce qui permettrait à Archibald de lui faire un cadeau de temps à autres, par pure et simple bonté. Il ne pouvait pas le nier, pour un démon, il avait largement récupéré de sa famille adoptive et de leur regard particulier sur les êtres vivants.

 -  Cependant, tu m'as sortie de ce trou à rat donc je veux bien concéder d'agir, pendant un temps, de manière plus modeste. Mais n'abuse pas de ma générosité, sinon je promets de détruire ta famille avant de te tuer.
 -  Je n'en abuserais pas, n'ai nulle crainte à ce propos. Comme je l'ai dit, et ce même si je t'ai battue à mort pour pouvoir y parvenir, je compte veiller désormais sur toi comme un père, un frère, ou un amant.

Il parlait naturellement sans pour autant appuyer sur les mots, ne voulant pas forcer une réaction qu'il voulait naturelle chez la jeune femme, cherchant à situer le genre de relation que cette homonculus pouvait fuir ou rechercher. Bien sur il y avait aussi un peu de taquinerie dans ses mots, comme toujours, Superbia étant tellement facile à faire tourner en bourrique qu'il serait dommage de ne pas en profiter, mais avant tout ce qu'il disait était fait pour chercher les petites failles dans les défenses de cette charmante enfant, qu'elle soit ou non d'origine divine. Après tout il serait malhonnête de dire qu'il ne l'appréciait pas beaucoup, avec sa mine toujours en colère, son orgueil très mal placé, ou encore ses habitudes rebelles de jeune noble Ashnardienne en pleine crise d'adolescence. Oserait-il dire qu'il la trouvait presque attendrissante ?

 - Le collier que tu portes au coup n'est qu'un symbole, et si je peux être sur que tu respecteras notre marché, je l'enlèverais sans soucis. Tu as d'ailleurs due remarquer que je te fais assez confiance pour ne pas t'avoir restreinte au niveau de tes actions envers moi, pour la simple et bonne raison qu'à mes yeux, tu n'es pas une pauvre servante asservie, mais bien une personne qui compte au même titre que ma personne.

La regardant avec une certaine douceur, il fait un mouvement de main pour désigner les canapés molletonnés de la cabine et sourit délicatement avant de reprendre la discussion :

 -  Enfin assis-toi, je pense qu'il est de bonne usage de refaire de vrais présentations... Je suis Archibald Lestrange, démon du non-sens et de l'illogisme, je fais désormais surement partis des plus anciens de mon espèce, et cela va de pair avec mes capacités. J'ai atteint ce monde il y a quelques mois et m'est venue l'idée d'y voyager mais pour cela je voulais quelqu'un à mes cotés pour échanger et profiter de ce petit tour des lieux. Bien sur il me fallait quelqu'un compétent, capable de se défendre, et je t'ai ainsi remarquée, ce qui justifie mes quelques provocations et le duel. Voilà pour moi, et toi donc ?
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le lundi 02 février 2015, 15:21:35
Superbia allait rigoler du terme que Lestrange avait employé. "Battre à mort" était une expression qui aurait fait grincé des dents la plupart des personnes. Pour l'homonculus il s'agissait d'une expression idiote, vu qu'elle ne pouvait mourir. Elle aurait en effet bien rit si le démon n'avait pas prit le soin de rajouter des termes par la suite qui la fit prendre un visage colérique. Elle ne voyait clairement pas ce type comme un père, n'ayant pas la notion de famille. Pour ce qui était du frère le résultat était identique. Pour elle famille rimait avec esclavage, ne voyant que la proximité des personnes comme différence entre les deux termes. L'amant fut le dernier mot qui la frustrait le plus, car cela voulait dire devoir partager son corps avec quelqu'un d'autre, ce qui était hors de question pour Superbia.  Elle ne voulait être lié à personne, sauf dans le cadre d'une maîtresse sur des esclaves, elle refusait toute forme d'asservissement et le démon commença à parler d'une chose qu'elle aurait bien voulu se débarrasser dès son réveil, le collier.

 - Le collier que tu portes au coup n'est qu'un symbole, et si je peux être sur que tu respecteras notre marché, je l'enlèverais sans soucis. Tu as d'ailleurs due remarquer que je te fais assez confiance pour ne pas t'avoir restreinte au niveau de tes actions envers moi, pour la simple et bonne raison qu'à mes yeux, tu n'es pas une pauvre servante asservie, mais bien une personne qui compte au même titre que ma personne.

L'être alchimique écouta les conditions du retrait de ce collier. Elle pouvait toujours mentir, mais son petit doigt lui disait que Lestrange était habitué aux mensonges, donc repèrerait la tromperie. Superbia vit son orgeuil prendre un coup en la comparant à un de ses cadavre vivant sans âme, avant d'être atténuée par le fait qu'elle était considéré comme légale du démon, l'homonculus voulant être considéré cependant comme plus haute que ce vers de terre. 

Elle détestait cette situation où elle ne pouvait pas choisir, elle voulait pouvoir rester loin de ce type et ne pas avoir à le suivre comme un toutou.

Superbia prit place sur sa banquette, oui elle avait désigné l'endroit où elle avait dormit comme sien, même si techniquement cela n'appartient pas à la demoiselle.  Elle prit ensuite le temps d'écouter le démon faire sa présentation, enregistrant toute les informations qui était nécessaire. Elle comprenait un peu mieux pourquoi elle c'était fait battre à plat de couture. Comme combattre un démon anciens qui manipule le  non-sens, là où la grande majorité des gens, Superbia comprit, cherche un sens à tout.  Elle entendit le projet de Lestrange et répondit d'abord par un soupir, avant de s'étirer les bras et les jambes.

- En gros tu veux que je sois une assistante, c'est bien ça ? Ok, mais j'exige que tu retires ce collier et que j'ai le droit à ma chambre quand on s'arrêtera dans une taverne.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le jeudi 05 février 2015, 13:49:25
Comment dire qu'il était plus qu'évident pour le démon que la femme en face de lui n'aimait pas du tout son actuelle situation, et que si elle avait eut l'occasion de s'enfuir elle l'aurait déjà fait depuis longtemps ? Il se demandait même si la première chose qu'elle avait faite en se réveillant n'avait pas été de chercher à s'enfuir loin de son acquéreur, le plus rapidement possible afin de se trouver bien loin dans les prochaines heures qui allaient suivre d'ici au réveil d'Archibald. Mais finalement elle l'avait frappé pour le ramener au pays des vivants, si bien que le démon avait très bien put constater l'apparente inimitié de la femme vis-à-vis de sa personne, ce qui était compréhensible après qu'il lui ai fait connaître sa véritable première défaite en combat singulier. Du moins, maintenant qu'il lui avait à peu près tout dit, elle devait au moins comprendre les raisons pour lesquelles elle avait perdue, étant donné que nul n'est sans savoir que si les démons sont déjà puissants, rien n'égal les plus anciens d'entre eux, généralement synonyme de carnage et d'agonie...

Ce qui était d'ailleurs bien différent que ce que dégageait l'homme, et pour cause, sous cette forme il n'avait pas la moindre de ses réelles capacités, se laissant porter au gré des effets de son aura et de quelques manipulations toutes simples faites pour surprendre ou amuser la galerie, autrement dit il était très loin des véritables pouvoir du démon du non-sens, ceux ci ne se révélant que sous deux petites conditions bien précises : Qu'il soit en présence de Lafol, et qu'il se décide à quitter son apparence de jeune dandy humain à la peau mat. Bien sur, dans le cas présent, il n'était pas possible qu'il y arrive, mais ses pouvoirs restaient largement supérieur à qui que ce soit sur Terra, à l'exception surement de quelques très puissants démons, et des divinités qui devraient surement être capable de passer outre sa défense naturelle d'illogisme. Tout ça pour dire que la pauvre Superbia n'avait pas encore pleinement conscience de l'identité de l'homme face à elle, mais toutefois ce qu'elle avait appris devait être un bon support de départ.

 -  En gros tu veux que je sois une assistante, c'est bien ça ? Ok, mais j'exige que tu retires ce collier et que j'ai le droit à ma chambre quand on s'arrêtera dans une taverne.

Il sourit doucement en l'entendant accepter sa condition, il pensait que l'argumentation allait durer plus longtemps pour ce genre de chose. Peut-être qu'apprendre qu'il faisait partis des êtres supérieurs de ce monde avait fait comprendre à la femme qu'il n'y avait pas trop de mal à ce qu'il la considère comme son égal, et qu'elle avait ainsi choisis de ne pas faire trop d'histoire en voyant elle même des avantages à servir un peu sous le commandement du démon, mais en tout cas Lestrange était ravi de voir que les échanges entre eux ne finissaient pas tous dans le mur d'orgueil et de supériorité de Superbia. S'étant rassise, il l'observa avec un de ses regards relativement doux, et du coup il avait presque envie de nouveau d'aller vers un peu de taquinerie, de provocations envers cette demoiselle encore un peu enfantine dans sa façon de voir les choses. En tout cas elle méritait bien une réponse, toute légère et provocatrice qu'elle soit :

 -  Eh bien écoutes, je crois que j'ai malheureusement mis un dispositif un peu particulier pour t'enlever le collier, pensant que ce serait un bon test pour voir si oui ou non je peux te faire confiance. Oh ce n'est rien de grave, juste une bise sincère sur ma joue.

Il s'empêche de rire pour paraître le plus sérieux possible, mais intérieurement, l'hilarité du démon se fait bien sentir, l'homme n'ayant bien sur rien mis de tel pour déverrouiller le système de protection du collier. En faite il lui suffirait juste de taper le bon code sur le bord de celui-ci, mais ce n'est pas comme si c'était vraiment amusant de faire cela, il fallait bien qu'il y ai un petit autre chose pour affecter sa nouvelle suivante, pour l'éprouver un peu ou lui faire accepter le contact avec autrui. Comme pour souligner sa phrase, il lève une de ses mains gantés et viens tapoter de l'index sa joue gauche dans un geste tout aussi théâtrale que taquin, imaginant déjà les pensées bouillonnantes de Superbia et l'envie graduelle qu'elle devait ressentir à l'idée de l'écorcher vif. Oh bon sang, si ce n'était pas aussi contraignant à mettre en exécution, cela ferait un moment qu'il se jetterait des fleurs juste pour le plaisir de paraître encore plus insupportable et cliché aux yeux de sa compagne de voyage.

 -  Alors, aurais-je le droit à mon bisou ? Je le mérites en plus après t'avoir sortie de prison et prise sous mon aile. En plus mes plumes coupent bien moins que les tiennes !
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le dimanche 08 février 2015, 13:33:20
Superbia vint à enfoncer ses ongles dans le tissu de la banquette, perçant le cuir. Elle avait dû contrôler son corps pour ne pas se jeter sur Lestrange, quand ce dernier expliqua la "mécanise" qu'il avait soi-disant placé pour que l'homonculus soit libérée de ce collier. C'était  totalement débile et peu logique, ce qui ne rendait que ce mensonge encore plus vrai au vu de la nature du démon. Aucun volcan n'aurait pu atteindre le taux d’ébullition à l'intérieur de Superbia, qui s'acharnait à percer le cuir pour se calmer, créant dans sa tête d'innombrable façon de le tuer, se plaisant à penser qu'il ne pourrait mourir et juste souffrir le martyre.  L'homonculus se promettait de commencer par l'empoisonnement, dès qu'elle aurait quelques chose de bien violent entre les mains. Elle voulait au moins voir une fois la tête de Lestrange arborer autre chose que ce sourire qui devenait de plus en plus énervant, à croire que rien ne pouvait l'affecter, ce qui ne faisait qu'énerver davantage Superbia.

La créature vint se pencher un peu en arrière, poussant un profond soupire pour chasser la frustration visible et se lève. Elle prit de ce fait une position dominante, baissant le regard sur la joue de son "maître" et soupira une nouvelle fois.

- Je dois avouer que tu mérites une récompense, pour être le premier à autant me donner envie de tuer et à m'empêcher de te transformer en viande froide. Je trouverais bien une façon ou une autre d'atteindre mon but, jusqu'à là je t'obéirais, mais sache que tu n'auras jamais mon corps. Après tout les mêles sont tous des obsédés du sexe, aussi tendre peuvent-ils paraître de l'extérieur. Je parle des mâles, mais les femelles ne sont guère mieux.

Superbia vint à s'abaisser pour, à la base, donner un baiser sur la joue de manière furtive. C'était sa manière à elle de montrer sa sincérité.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le mardi 10 février 2015, 18:34:22
Oh bon dieu il venait de la mettre dans un état, même lui n'avait pas eut l'occasion d'imaginer autant de haine transparaître si soudainement du charmant et délicat corps de Superbia, la femme n'ayant apparemment plus envie que d'une seule chose : la haché menue afin qu'il ne reste de lui que quelques grains de poussières. Comment dire qu'il n'était pas heureux, lui le taquin, lui le fourbe qui à chaque fois qu'il élève la voix cherche avant tout à provoquer autrui à rentrer dans son petit manège d'auto-destruction, ou même dans des cas plus jouissifs, à sortir de leurs gonds pour les remettre à leurs places ? Non dans le fond, voir Superbia dans cet état était déjà pour lui une très, très belle récompense, et cela l'amusait follement de voir à quel point la jeune femme était crédule quand à ses dires. Bien sur, son sourire habituel s'afficha sur ses lèvres, et c'est bien installé dans sa moelleuse partie de siège qu'il observa les multiples lacérations que l'homoncule avait pratiqué sur le cuir de sa propre assise.

 -  Je dois avouer que tu mérites une récompense, pour être le premier à autant me donner envie de tuer et à m'empêcher de te transformer en viande froide. Je trouverais bien une façon ou une autre d'atteindre mon but, jusqu'à là je t'obéirais, mais sache que tu n'auras jamais mon corps. Après tout les mâles sont tous des obsédés du sexe, aussi tendre peuvent-ils paraître de l'extérieur. Je parle des mâles, mais les femelles ne sont guère mieux.
 -  Je m'amuses à me dire que tu ne sais même pourquoi les hommes et les femmes sont aussi portée sur le sexe, un petit manque de connaissance dans le domaine ?

Elle ne lui répondit pas, préférant s'avancer vers lui comme si elle s'était résignée à lui offrir cette douce bise afin de se retrouvée libérée du collier qui lui entourait le cou comme une bonne esclave, et tandis qu'elle s'approchait délicatement, quelque chose de particulièrement audacieux passa dans la tête du démon, quelque chose de si vil et méprisable du point de vue de Superbia que cela en devenait jouissif. Allez, risquait-il de la mettre tellement en pétard qu'elle irait lacérer son corps de multiples manières jusqu'à n'avoir devant elle qu'un tas de chairs fulminantes, et ce jusqu'à ce qu'il se régénère de manière extrêmement rageante pour lui offrir encore une fois son sourire insupportable de vainqueur ? Très honnêtement l'idée lui faisait tellement plaisir qu'il était au bord de la jouissance, et quand elle se mit à approcher de sa joue avec lenteur, il n'hésita pas un instant...

Et tourna son visage pour l'embrasser, comme l'aurait fait un collégien un peu trop amoureux et qui aurait ainsi chercher à prendre par surprise l'élue de son coeur... Bon bien entendu il n'en était pas à l'amour envers Superbia, mais il l'appréciait assez pour ne pas se limiter à une douce petite bise avec, et en plus la simple idée de la voir fulminer de rage après cela l'envoyait presque au bord de l'extase. Comme si il voulait en rajouter, il l'empêcha de s'éloigner en plaçant innocemment sa main derrière la tête de la jeune homonculus, prolongeant un court instant le baiser avant de la relâcher tranquillement, s'attendant déjà à recevoir deux ailes dans l'estomac et ses griffes en sus dans le reste de son corps. Mais ça... Il n'y a que les quelques secondes qui allaient suivre qui le lui diront.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le mercredi 11 février 2015, 15:49:44
Superbia s'attendait à tout sauf à cette action, la faisant prendre pendant quelque secondes un visage surprit avant que le volcan en elle ne vienne à exploser, ses plumes s'enfoncèrent dans la peau du démon, alors qu'un coup de pied frappa les bijoux de familles. L'espace fut envahie par des hurlement de haine, entrecoupé par des bruits de plume s'enfonçant dans le corps de Lestrange et la banquette.

- Je vais te buter ! Bâtard ! Sous-merde ! Crève ! Crève ! Et crève !

L'homonculus passa bien dix minutes à tenter d'épingler et étrangler son libérateur, finissant par se calme en se passant le bras sur ses lèvres, histoire de retirer ce contact répugnant.

- Putain d'immortel !

La demoiselle vint à pointer le collier.

- Retire moi ça ! Tout de suite !

Superbia n'avait aucune intention de se barrer, mais elle voulait s'installer sur le toit de la caravane, pour se calmer, sinon le moyen de transport ne ferait pas le trajet nécessaire et le coût des réparations seraient si énorme que l'achat d'un nouveau serait plus rentable.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le jeudi 12 février 2015, 17:44:33
Elle hurle de colère, et sur l'instant le démon ne peut plus s'empêcher d'imaginer les mille-et-unes tortures que le femme compte lui faire subir, le simple fait de savoir qu'il venait, en quelques minutes, d'atteindre chez cette femme des seuils de rage encore inexploré étant pour lui un véritable accomplissement en soi. Si il était un peu plus honnête d'ailleurs, il aurait surement offert à la jeune femme une petite taquinerie bien plus flatteuse, à savoir que l'agréable douceur de ses lèvres lui laissait sur les siennes cette impression un peu embarrassante de vide désormais, le démon ayant encore envie de reprendre d'elle quelques délicats baisers avec ou contre son gré. Malheureusement, il n'en eut pas vraiment l'occasion, le doux contact ayant surement créé une telle haine chez Superbia envers son maître et compagnon qu'elle sortit l'intégralité de son attirail de combat à courte distance pour entamer de réduire peu à peu son corps à l'état de cadavre sanguinolent, chaque coup n'étant que les prémices de deux autres encore plus violents.

 -  Je vais te buter ! Bâtard ! Sous-merde ! Crève ! Crève ! Et crève !

Pauvre Superbia qui par son arrogance ne pouvait même pas se rendre compte de tout l'intérêt qu'elle pouvait susciter chez autrui, mais en tout cas l'homme profitait de chacun des instants de sa "punition" avec délectation, car après tout il fallait être honnête, il l'avait vraiment bien cherché depuis le début, il fallait bien qu'en retour il paye un peu pour toutes ses bouffonneries. Réduit peu à peu à l'état de pauvre morceau de chair en piteuse forme, un truc qui normalement ne devrait même pas pouvoir encore vivre étant donné que sans parler du sang qui tapissait le moindre recoin de la diligence, une grandes partie de son corps avait été taillé en fines allumettes rougeoyantes, c'est uniquement quand elle se calma lentement que le corps s'effondra au sol et qu'il se mit à se régénérer progressivement, obtenant peu à peu une nouvelle forme, même si celle-ci se trouva être parfaitement nue aux endroits que Superbia avait déchiquettée.

 -  Putain d'immortel ! Retire moi ça ! Tout de suite !
 -  Bien sur Superbia, attends juste que mes phalanges aient repoussées...

Il se relevait doucement, sa fine forme masculine commençant par relier son pantalon par le biais des miettes de son haut pour que celui-ci tienne place, l'homme ne voulant quand même pas finir complètement nu devant sa belle demoiselle, et il vint dés lors se retourner avec une certaine lenteur vers Superbia, dont la colère la rendait si belle et impérieuse qu'il en serait surement tomber amoureux s'il n'était pas une ignominie démoniaque dans l'âme. Avec un geste d'une extrême douceur, bien en inéquation avec son caractère taquin, porteur de mille précautions, il décala la chevelure noir de jais de l'homonculus et tendit ses doigts sur les capteurs se trouvant à l'arrière du collier de contrôle. Une lecture d'empreintes et une impulsion plus tard, le collier se désactiva de lui même pour finalement tomber au sol avec un bruit métallique distinct, alors que le démon aux airs humains vint replacer avec considération la longue chevelure de la femme dans son dos, avant de lui offrir un léger sourire.

 -  Voilà, plus de limitateurs !
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le dimanche 15 février 2015, 21:08:04
 -  Bien sur Superbia, attends juste que mes phalanges aient repoussées...

L'homonculus vint à envoyer une simple plume vers le corps en reconstruction, disant avec une certaine férocité.

- Tu n'as qu'à te régénérer plus vite espèce de dégénéré mou du bullbe.

Superbia était fort impatiente de ne pas être obligée d'avoir ce taré à moins d'un mètre de distance. Elle n'était jamais tombé sur un être pouvant supporter un assaut aussi brutale et cela ne faisait que conserver sa mauvaise humeur. Avoir un égal l'ennuyait fortement, car cela sous-entendait qu'elle n'était plus en haut de tout le monde et comme toute petite impératrice dans l'âme, elle ne supportait par la concurrence, même une divinité aurait eu ce traitement, si tant est qu'une divinité se laisserait écrasée par un petit homonculus tout juste sortie de l'oeuf.  Elle restait droite et fière, se retenant de planter une nouvelle fois Lestrange quand il saisit sa belle chevelure noire, encore un contact répugnant qu'elle n'acceptait que par logique que le démon ne pouvait par retirer ce collier à distance.
Elle fut conduite à ne pas donner un  nouveau coup de pied à cet énergumène, quand ce dernier prit soin de recoiffer un peu l'homonculus, appréciant que l'on soit serviable à son encontre.

 -  Voilà, plus de limitateurs !

Sans dire un mot, elle vint à ouvrir la porte du carrosse et se jeta dans les airs, déployant ses ailes pour prendre le courant d'air. Superbia n'avait pas goûter à l'extérieur depuis tellement longtemps que l'air chaud et le sable la donnait envie de voler haut dans le ciel et partir en décrochage pour se rattraper à quelques centimètres du sol. Aux yeux des autres cela semblait un ballet solitaire avec le vent qui était fort, pour Superbia c'était en sentiment enivrant, proche de l'extase. Sa frustration semblait s'être envolé dès l'instant où elle avait put déployer ses ailes à l'extérieur. Elle jouait avec les chevaux, passant devant rapidement, les frôlant. Plus d'une fois les canassons se cambrèrent, mais finirent pas s’habituer aux pitreries de l'homonculus qui se sentait revivre et reine des cieux.

L'homonculus finit par se poser sur le toit du carrosse, les ailes toujours déployées, étant un peu en sueur après tout ses cabrioles. D'une voix impérieuse, usant d'un ton ne permettant aucune réponse, elle vint à dire.

- Quand je serais reine d'un pays, je t'inviterais par simple politesse de m'avoir sortie de ce trou. Je m'ennuyais de ne pas goûter au vrai vent et au vrai rayon du soleil. Par contre on a intérêt à vite arrivé pour que je prenne un bain et soit plus présentable. J'espère que tu as des tenues plus adaptées

Superbia trouvait en effet la tenue faite par Lafol, le style terrien n'étant pas le genre de tenue qu'elle appréciait, préférant un style un peu plus riche et noble.


Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le lundi 16 février 2015, 12:07:10
 -  Tu n'as qu'à te régénérer plus vite espèce de dégénéré mou du bulbe.

Il se permit un rire franc quand elle lui dit cela, c'est vrai qu'il pourrait se régénérer plus vite, mais il fallait aussi avouer que vu l'état dans lequel elle venait de mettre le démon, c'était déjà bien miraculeux qu'il puisse se régénérer aussi rapidement, n'importe qui d'autre ayant rendu son dernier souffle sitôt la jeune femme ayant fait la moitié de ce qu'elle avait produit sur Lestrange. Reconstituer ses muscles était long, le faire aussi avec ses os prenait bien du temps, et si l'on rajoutait enfin les nerfs nécessaire au bon fonctionnement de ses doigts, la régénération prenait un temps fou, mais il allait falloir qu'elle soit patiente à ce propos si elle voulait récupérer sa liberté, le démon ne comptant pas du tout forcer sa récupération en se fatiguant, il en était parfaitement hors de question. Enfin, une fois cela fait, il lui ôta doucement le collier, et fut ravi de voir le changement d'état instantané de l'homonculus.

Sans attendre, elle sauta de la diligence avec un sourire qui en aurait surement fait craquer plus d'un, et la voilà qui batifole dans les airs, joue des vents et de sa propre vitesse pour vivre avec passion la liberté qu'elle pouvait enfin goûtée, loin de toutes limitations ou de toutes cages. Sur le coup, Archibald la regarda depuis la porte ouverte, commençant par rassurer le chauffeur qui avait dut avoir une sacré crise cardiaque en voyant soudainement une jeune femme sauter de son véhicule pour commencer à faire des pirouettes auprès de ses bêtes, et le démon se prit sur le coup à la comparer à un de ces rossignols au chant si prisé, petit oiseau en cage fidèle mais triste, et une fois sortie de sa prison, rare et arrogant, mais toujours aussi attirant. Ce fut amusant dans le fond de la voir ainsi profiter des airs, et il retint même de rire franchement quand il observa qu'elle avait totalement oubliée qu'elle portait une jupe, lui offrant par instants une  vue des plus intéressantes.

Il la regarda se poser après une bonne demi-heure de virevoltage intense, et souriant, il se mit à observer la belle et fine forme de la demoiselle à son service, son corps léger et tendu, légèrement en sueur, sa poitrine qui se soulevait doucement avec son souffle qui se pressait à cause de l'effort, ou encore son air béat et ravi suite à son agréable vol. Il n'était pas habitué à regarder les femmes, ce n'était pas vraiment le genre de chose qui savait l'émoustiller ou l'affecter, mais il ne pouvait pas dire que Superbia n'était pas de celles qui savaient éveiller en lui ce sentiment de possession parfaitement humain, et de la voir ainsi ne faisait que confirmer cette impression. Pour l'instant à moitié sortit de la diligence, se tenant doucement dans le vide grâce à sa main fermement accrochée au bord de la porte, il la dévore du regard, et quand il l'entend parler, il boit ses paroles, son sourire amusé toujours étiré sur ses lèvres.

 -  Quand je serais reine d'un pays, je t'inviterais par simple politesse de m'avoir sortie de ce trou. Je m'ennuyais de ne pas goûter au vrai vent et au vrai rayon du soleil. Par contre on a intérêt à vite arrivé pour que je prenne un bain et soit plus présentable. J'espère que tu as des tenues plus adaptées.

Il rit doucement, puis sans un mot pour l'instant, lance sa jambe dans le vide et se lâche de la diligence pour partir un peu de coté, avant qu'un pylône de terre et de sable tout récent ne vienne se dresser sous le pas du démon, le rattrapant dans sa chute tandis qu'il se redresse et tend l'autre jambe, une autre colonne apparaissant pour l'aider à monter graduellement vers le toit où se trouve Superbia. Finalement après quelques-unes de ces enjambées agiles, il pose le pied à l'arrière du toit de la diligence, un petit mètre derrière la belle création divine, et amène son autre jambe pour finalement se tenir droit, dans son dos, inégalable démon observant sa ravissante compagnon de voyage, se demandant si il devait encore la taquiner ou, ce coup-ci, agir avec un peu plus de considération et de douceur envers elle. Enfin, il devait au moins lui donner une réponse :

 -  Je te remercie pour cette invitation anticipée, j'ai hâte de voir comment tu dirigerais un pays. En dehors de cela, je pense que nous trouverons surement des vêtements qui te plairont plus quand nous serons en ville, je te trouvais juste tellement mignonne dans une telle tenue que je n'ai pas pu m'empêcher de te la passer.

Il sourit, se retient du mieux qu'il peux pour ne pas provoquer vainement la jeune femme, juste par plaisir de pouvoir la taquiner, mais c'est impossible, elle réagit si bien, avec tant de vie et de force qu'il ne peut pas s'empêcher de venir lui offrir une nouvelle petite pique :

 -  Quand au bain, je n'ai plus qu'à prier que ce soit une source chaude mixte.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le jeudi 26 février 2015, 20:44:38
Superbia fut flattée d'entendre Lestrange porter un peu d'intérêt  sur sa façon de diriger. Certes l'homonculus n'allait pas battre des records avec Ashnard, mais cette fausse reine n'avait pas à être sous estimée. La créature retenu cependant que le voyage allait passer dans   une ville, au moins pouvait-elle espérer trouver une tenue plus acceptable. Superbia ne savait pas si dans la demeure du démon, la penderie n'était pas du même goût que les fringues qu'elle portait.

La pauvre créature eut alors le droit à une réplique qui n'eut comme réponse qu'une volée de plume frôlant le magnifique corps de Lestrange, le tout saupoudré d'une réplique assez fade, signe que même Superbia pouvait avoir ses moment d'épuisement en terme de menace.

- Tu seras le premier à être aveugle si cela se passe ainsi.

L'homonculus n'eut pas d'autre difficulté à éprouver pendant le voyage, si ce n'était les remarques du démon qui semblait vouloir chercher la petite bête, mais ne trouvait que des remarques de faible ampleur. La créature désirait ardemment de pouvoir atteindre cette fameuse ville, se laver le corps et surtout changer de vêtements.  Superbia n'aimait pas ce démon, mais lui en devait une. Oui, oui vous avez bien entendu miss Egosurdimensionner, penser que Lestrange méritait une récompense, bien sûr coucher avec la belle n'entrait pas dans ses idées.

Une fois la calèche arrêtée, elle vint à flatter l'encolure des chevaux, ignorant totalement le cocher, qui était pour elle un objet de décoration par rapport aux animaux qui avaient fournit un bon travail. Oui on peut tirer de l'intéret à ses yeux en trimant comme un malade sans se plaindre.  Superbia restait tout de même curieuse de savoir où habitait le démon, mais pour le moment l'étape première est de trouver un bain ou une source chaude.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le lundi 02 mars 2015, 10:31:23
 -  Tu seras le premier à être aveugle si cela se passe ainsi.

Il ricana doucement, remarquant la fatigue qui venait d'envahir la jeune femme à force de taquineries de plus en plus insupportable à encaisser. Enfin, elle avait surement atteint le craquage nerveux un peu plus tôt, quand elle avait finit par le réduire en morceau pendant une bonne dizaine de minutes, et ce sans pitié, donc il pouvait bien accepter qu'elle ait finalement un petit coup de mou désormais. Il allait surement cesser de la taquiner pour un moment, cela fera du bien à tout les deux et honnêtement l'homme souhaitait franchement pouvoir s'adonner à une sieste bien méritée, et qui ce coup-ci ne se voit pas entre-coupée par un coup de talon énergique de la part de l'homonculus. L'observant un court instant, ses plumes gigotants avec les courants d'airs chauds du désert, avivés par la vitesse de la diligence, il se laisse aller à un léger sourire et une derrière petite pique innocente envers sa belle suivante, avant de redescendre lentement dans son moyen de locomotion afin d'y retourner dormir.

 -  Je ne me plaindrais pas si cela arrivait, ayant surement eut l'occasion de voir l'un des plus ravissant tableau de mon existence.

- - -

Kariïs est une de ces petites villes du désert tellement prospère que l'on se demande si il n'y aurait pas les voeux de quelques génies impliqués dans une telle fortune. Perdue dans le désert, et d'apparence somme toute assez rustique, elle se trouve être un bien joli berceau des plus rares denrées que le désert recèle, ainsi qu'un passage quasiment obligatoire pour qui cherche un peu de réconfort bien mérité au coeur de cette fournaise si intense qu'est l'enfer sablonneux. Bien sur, rien ne dit vraiment si tout ce qui se trouve en cette ville est légal, et l'on peut supposer que plus d'un bijou ou d'un sac d'épice n'ont pas été obtenu par le dur labeur et le sain travail, mais il faut être honnête, que cela change-t'il pour l'acheteur, car objet volé ou racketté ne veut pas dire que celui-ci soit de mauvaise facture. Typiquement le genre d'endroit que Lestrange peut apprécier, ici le chaos est à la fois tout aussi permanent qu'il est accepter et maîtrisé. Les dualités sont présentes et en harmonie, un véritable plaisir.

Le cocher arrête les bêtes tirant la diligence d'un petit geste de harnais et lentement ils se retrouvent au point mort, Archibald descendant ainsi tranquillement de l'intérieur de son moyen de transport tandis que l'homonculus semble avoir quitter son perchoir pour prendre place à coté des chevaux pour les récompenser par quelques douces caresses, comme quoi elle n'était pas toujours une petite boule de rage prête à exploser. Le démon parla d'ailleurs rapidement au cocher pour le moment, puis lui donna une direction en particulier pour qu'il puisse prendre des chambres pour lui et Superbia tout en allant faire reposer ses chevaux dans une écurie digne de ce nom. Eh oui, l'homme savait déjà où ils allaient se reposer, étant déjà passer par ici pour aller à la prison eternum, et comptait donc bien réitérer son passage dans ce qu'il considérait comme la meilleur auberge de la ville, que ce soit pour l'excellent service qu'il y avait connu, comme la fameuse source chaude mixte qu'il avait ironiquement mentionné plus tôt. Enfin, avant de penser à cela, il avait quelque chose à faire avec Superbia.

 -  Bon, je te proposes de commencer par te chercher de nouveaux vêtements, Su-chan. Le marché ne se trouves pas bien loin d'ici, nous n'aurons pas à marcher bien longtemps.

En ce sens, il lui montre la direction la plus rapide pour atteindre le lieu où se trouves quasiment toutes les marchandises achetables de la ville, se moquant d'avoir à esquiver les petites rues et les sombres ruelles, étant donné que Superbia, comme lui, avaient largement de quoi se défendre contre de tels minables, puis se met même en route tout en souriant à la jeune femme pour qu'elle le suive. D'ailleurs, pour son petit surnom, il venait tout juste de le trouver, car quand bien même le prénom de l'homonculus était une évidente référence à son orgueil (il en aurait surement touché deux mots à son créateur si il en connaissait l'identité), il trouvait que celui-ci laissait un peu de coté la tendance un peu infantile de la femme à se mettre en colère tout en étant ... incroyablement adorable du point de vue de Lestrange. Et puis c'était plus rapide à dire. Ainsi, ils allèrent tout deux droit vers le marché, et il se permit une rapide question avant d'atteindre celui-ci, souhaitant se mettre un peu au courant des goûts de se toute nouvelle servante.

 -  As-tu déjà une idée de ce que tu comptes chercher ? Comme je te l'ai dis, je payes, donc n'hésites pas à prendre ce que tu désires pour l'instant.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le dimanche 15 mars 2015, 21:51:27
Superbia n'avait que faire de ce qui se disait entre Lestrange et le conducteur, elle n'avait strictement aucune compassion, si elle en avait vraiment, envers et humain. Selon elle il était totalement inutile. Heureusement le démon permit à cet être répugnant de partir avec les seules créatures méritant réellement des compliments, les chevaux.  Le "maître" vint à proposer de faire un détour dans la zone marchande pour faire quelques achat, l'homonculus vint à grogner un peu quand Lestrange vint à charcuter son prénom et le réduire à Su Chan. Elle n'avait pas apprit la culture japonaise et ne comprit pas le suffixe, comme la tonalité que cela donnait sur les relations entre les deux protagonistes.  Elle fit mine de réfléchir, même si cela était du tout cuit.

- Il est vrai que porter une meilleure tenue serait plus plaisant pour moi que cette ... chose.

Elle suivit son guide, passant sans la moindre frayeur dans les ruelles sombre, elle aurait empalé sans hésitation le premier qui oserait la menacer. Superbia avait quelques plumes de transformée, pour souligner sa dangerosité. Lestrange posa une question qu'elle répondit en prenant une posture fière et séduisante n même temps.

- Un ensemble qui ravivera ma splendeur.

Il s'agissait de la seule réponse, avant que l'homonculus n'avance dans la zone marchande et fasse un par un les étales. L'un d'eux vint à vouloir insister fortement et une plume fusèrent sur l'étale, penant soin de en rien abimer si ce n'est la planche de bois servant à exposer certains articles. Elle se foutait royalement de la législation et vint à parler avec un torrent de colère.

- Je ne suis pas intéressée par des produits n'ayant aucune valeur.

- Comment-ça aucune valeur. Cette robe a des brodures en or ...

- La valeur de cette pièce ne doit pas dépasser 20 pièces d'or au vue du manque de raffinement des bordures, même un aveugle pourrait faire mieux que ça. Il s'agit bien là d'une robe de l'Ordre Immaculée, comme quoi hormis se battre ils ne savent rien faire d'autres.  Maintenant si tu souhaites revoir la lumière du jours, je t'ordonne d'arrêter de vouloir me faire acheter une de tes robes de seconde main.

Elle quitta l'étable, le marchand étant devenu livide, une personne peut après avait profité de l'explication de l'homonculus pour acheter deux fois moins chère la fameuse robe. C'est alors qu'elle se jeta d'un coups sur une robe, prenant soin de toucher les plumes, reniflant l'odeur du tissus et arborant un sourire satisfait.

- Comment tu as pu finir en ce lieu miteux.

Le marchand vint à s'approcher prudement.

- Madame à bon goût, il s'agit d'une robe qui ...

- Il s'agit d'une robe qui m'appartient.

- Vous savez Madame ...

Superbia vint à transformer toute ses plumes en diamant et la tension fut très forte d'un coups.

- Qui serais-je pour ne pas reconnaître les plumes de mes servantes les plus fidèles, les joyaux des dragonnet que j'ai personnellement élevé, du fer des nains que j'ai soumis à mon autorité, du fil des terranide araignée que je gardais dans mes donjon et de la teinture à base de sang de traître. Cette robe m'appartient bel et bien et le vendre dans un tel dépotoir mériterais que je tue quiconque à porté ses yeux dessus.  Je ne vois pas où est le collier, les bas et les bottes.

- Ils ont été vendu à un collègue ...

- Donne moi les noms et les adresses. TOUT DE SUITE !

Superbia n'était clairement plus du genre à se calmer et Lestrange se serait fait de nouveau charcuté s'il osait intervenir. Elle obtint ce qu'elle désirait et dit d'une voix plus calme.

- Bien. J'aime les fourmis obéissante. Lestrange paie le 50 pièce d'or pour les informations et pas une pièce de plus.

Elle fit les autres commerçants, n'hésitant pas une seule seconde à employer la manière forte pour obtenir ses biens. Mais à chaque fois Lestrange avait l'ordre de déboursé une petite somme comparé au prix réel du bien, en gage de leurs coopération qu'elle disait.  Une fois la tenue complète, elle vint à tourner vers une ruelle, ressortant la tête pour lancer un regard qui disait au démon de ne pas suivre.

Deux minutes plus tard, elle ressorti dans sa tenue  (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=2619463) et avait quand même gardé l'ancienne sous le bras.

- Me voilà bien mieux habillé. J'espère que ses vermisseaux n'iront pas voir la milice, sinon je ferrais un carnage.

Elle bougea un peu, faisant claquer ses talon sur les dalles et balancer sa poitrine visible, en plus de la pierre entre ses seins.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Lestrange/Lafol le jeudi 19 mars 2015, 14:58:52
Il y avait parfois des comportements qu'il ne se comprenait absolument pas. Le fait de proposer à la jeune femme de faire quelques courses pour sa tenue en étais une, notamment parce qu'il s'avait que dés lors qu'il avait ouvert cette brèche dans son caractère, c'était l'occasion pour cette femme d'y plonger et de faire ce qu'il lui plairait après, ce qui était, faut-il l'avouer, une idée bien sotte étant donné le type de demoiselle qu'il avait en face de lui. Enfin bon c'était aussi le moment d'apprendre un peu plus à propos de Superbia, de voir comment elle fonctionnait, ce qu'elle aimait aussi, et du coup l'homme ne se plaignit pas trop intérieurement de devoir supporter la folie des magasins qu'elle allait lui faire subir, considérant que si du moins il allait connaître l'extrême ennui de l'attente au bords des étals, il allait aussi pouvoir en profiter autant qu'il le fallait pour observer sa nouvelle suivante. Même si il devait l'avouer bien malgré lui, ce qu'elle lui disait était loin de le réconforter sur le comportement dépensier de sa camarade.

 -  Un ensemble qui ravivera ma splendeur.
 -  Je vois que l'orgueil ne vas pas en chutant ...

Et cela commençait, tout les deux le long des marchandises, l'un en train de regarder distraitement ce qui était vendu, et trouvant d'ailleurs une bonne partie des ventes comme de très mauvais goût, et l'autre en train d'inspecter les étals avec une vigueur d'experte, comme si elle avait cela dans le sang, et que c'était d'ailleurs de son devoir de vérifier la qualité des marchandises, sans oublier de tailler de ses propos acerbes tout ceux qui se risquait à l'embêter de trop durant ses réflexions. Le démon était bien obliger de réparer les pots cassés par moment, et se contentant de rajouter une petite couche sur les menace de son amie généralement, il avait tendance à faire connaître quelques cauchemars de son crû aux plus récalcitrant, histoire qu'ils comprennent bien qu'il était temps pour eux de cesser d'insister. Finalement c'était devenu un jeu, et il avait tendance à faire des paris avec lui-même pour juger en combien de temps les marchants allait craquer et les laisser en paix, et il était plutôt fier d'arborer un bon 75% de réussite pour le moment.

 -  Je ne suis pas intéressée par des produits n'ayant aucune valeur.
 -  Comment-ça aucune valeur. Cette robe a des brodures en or ...
 -  La valeur de cette pièce ne doit pas dépasser 20 pièces d'or au vue du manque de raffinement des bordures, même un aveugle pourrait faire mieux que ça. Il s'agit bien là d'une robe de l'Ordre Immaculée, comme quoi hormis se battre ils ne savent rien faire d'autres.  Maintenant si tu souhaites revoir la lumière du jours, je t'ordonne d'arrêter de vouloir me faire acheter une de tes robes de seconde main.
 -  Mon poussin est si mignon quand il se met en colère.

Ouais il jouait un peu les père gâteau par moment, ça l'amusait et il adorait voir le visage des gens quand il prononçait ce genre d'horreur égocentriques, la majorité ayant bien sur une envie folle de trancher la gorge de cette demoiselle qui venait ouvertement de se moquer de leur travail, et qui du coup ne savaient même plus quoi faire en voyant le sourire et le bonheur d'un père satisfait par son adorable fillette. Ils avancèrent donc encore une fois et finir sur l'étal de droite, la femme observant d'abord l'ensemble des marchandises comme à chaque fois avant de se mettre à pratiquer sa minutieuse inspection, cherchant la perle rare, à la fois pour s'habiller, ou pour se moquer du vendeur, dans le cas présent, la vendeuse. Sauf que là sa réaction ne fut clairement pas la même, et l'homme fronça un peu les sourcils en la voyant se jeter comme une furie pour loger ses mains et son visage dans la tenue qui venait de capter toute son attention. Avait-elle enfin trouver le vêtement qu'elle avait tant cherché ? Ça en avait tout l'air.

 -  Qui serais-je pour ne pas reconnaître les plumes de mes servantes les plus fidèles, les joyaux des dragonnet que j'ai personnellement élevé, du fer des nains que j'ai soumis à mon autorité, du fil des terranide araignée que je gardais dans mes donjon et de la teinture à base de sang de traître. Cette robe m'appartient bel et bien et le vendre dans un tel dépotoir mériterais que je tue quiconque à porté ses yeux dessus.  Je ne vois pas où est le collier, les bas et les bottes.
 -  Ils ont été vendu à un collègue ...
 -  Donne moi les noms et les adresses. TOUT DE SUITE !
 -  Allons ne t'énerve pas comme ça poussin, nous allons les retrouver.

La voir s'emballer autant la faisait encore mieux passés pour une jeune femme de la haute, avec tout ce que ça avait d'enfantin et de caprice, Lestrange se complaisant du coup énormément à son jeu de mauvais père d'une fille pourrie gâtée, se moquant ainsi de pas mal de monde, à commencer par Superbia qui n'avait pas encore réagit à sa taquinerie, surement bien trop obnubilée par ses achats pour dénoter le ton cynique avec lequel "papa" parlait de sa fille de manière détournée. En tout cas sa petite fille avait en effet trouver la tenue qui lui plaisait, et souhaitait du coup avoir la collection complète pour être certaine de ne pas avoir des affaires dépareillées lorsque qu'elle paraîtra à nouveau devant ces grandes dames et leurs réunions tricot des plus simples et idiotes. C'est bien avec quelques peurs que la femme alla marquer la position des autres marchands dans la rue, dessinant un plan malheureusement bien maladroit, mais que ce cher Archibald récupéra d'une main légère pour commencer la longue recherche de Superbia, en tant que guide.

 -  Bien. J'aime les fourmis obéissante. Lestrange paie le 50 pièce d'or pour les informations et pas une pièce de plus.
 -  Mais bien sur sucre d'orge, tout de suite.

Pièces déboursées, marche débutée, et voilà que le moment de dépenser arrivait, avec son lot de soucis et de discussions, parce que les marchants ne semblait pas vraiment accepter le ton impétueux de Superbia, ni sa tendance à regarder de bien haut les autres membre en sa présence, même si cela ne marchait pas très bien avec le démon faisant trois têtes de plus qu'elle. Ainsi, ils durent argumenter de long moment pour finalement réussir à obtenir la pièce manquante de l'assortiment qu'ils étaient venus chercher, et ce à chaque fois qu'il changeaient de stand, commençant pour le coup à vraiment déranger le démon qui avait vraiment l'impression de se fatiguer pour peu, malgré le fait qu'il avait déjà considéré cette éventualité au début de leur petit tour de commerce. Mais quand même il ne s'était pas préparer à un tel festival d'emmerdes, promis la prochaine fois il laisse Lafol s'en préoccuper avec Superbia, au moins les deux devraient s'entendre en termes de marchandages et de visites de magasins. Enfin, le tout finit, Lestrange laissa la demoiselle aller se changer, et attendit de la voir paraître à nouveau, dans la merveilleuse tenue qui en effet, soulignait avec élégance la beauté déjà vive de l'homonculus.

 -  Me voilà bien mieux habillé. J'espère que ses vermisseaux n'iront pas voir la milice, sinon je ferais un carnage.
 -  Très honnêtement j'en doute, même moi ça m'a fatigué tout ça, comment peux-tu supporter autant de tension aussi longtemps dans un petit corps tel que le tien, mon poussin ?

Et la demoiselle après lui en voulait de la taquiner un peu sexuellement, mais franchement entre son comportement et ses tenues, il n'avait un peu que l'embarras du choix pour venir la taquiner sur ce point, il était de toutes manières sure de faire mouche avec elle et son orgueil mal placé. En tout cas de voir le résultat rendait la tâche un peu moins dure à vivre, car il était clair que la femme était décidément bien embellie par sa tenue désormais, les drapés de celui-ci ainsi que les accessoires semblant clairement être fait pour cette prisonnière tout juste sortie de derrière les barreaux, et qui avait déjà récupérer tout de ses attributs de reine. Reprenant la route, mais dans le cas présent pour atteindre l'auberge, l'homme ne put s'empêcher de l'observer encore une fois, puis deux, puis trois, se disant que si il l'avait d'abord choisie pour son efficacité, il avait par contre un peu plus de mal à se croire capable de ne pas avoir été influencée par ses goûts esthétiques, l'apparence de l'homonculus étant à même capable de souligner tout les arguments. Encore une pensée qu'elle conspuerait allègrement tiens !

En tout cas ils étaient sur le chemin de retour et désormais elle ne laissait pas les passants si indifférent que cela, la coquetterie dépensière de Superbia ayant clairement nourri sa capacité à se faire remarquer au milieu de la foule, et donc à amuser le démon qui se doutait que la femme devait surtout trouver tout cela bien dégradant et profondément immonde de la part de l'espèce humaine. Lui ne fit que profiter du spectacle quand enfin il vit l'auberge se profiler au bout de la rue, un lieu de grande réputation pour les voyageurs qui traversaient le désert, connu comme étant le meilleur des lieux tout en ne cherchant pas à arnaquer le client, ce qui toutefois pouvait être compris comme étant : n'arnaque pas le client de manière visible, ou toujours capable d'invoquer les pires histoires pour s'en sortir auprès de la loi dorée de ce lieu éloigné. Ceci étant, il rentrèrent à l'intérieur du bâtiment, et l'home soupira un petit coup de contentement avant de se diriger au guichet, et de demander deux chambre simples à son nom.

 -  Monsieur nous n'avons plus de simple...
 -  Comment ...?
 -  Non Monsieur, une caravane est arrivée il y a peu avec de nombreux voyageurs, ils ont tous prit des simples et nous n'avons désormais que des chambres doubles !

Oups, mauvaise nouvelle.
Titre: Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
Posté par: Superbia le dimanche 29 mars 2015, 23:12:50
Superbia vint à arborer un sourire hautain face à la remarque de Lestrange, posant les doigts de sa main droite sur sa pierre.

- J'ai passé de nombreuses années à régner sur un territoire, ce ne sont pas quelque voleur derrière leurs étables qui vont m'empêcher d'obtenir le bien que je désir, d'autant que j'ai le droit de reprendre ce qui me revient de droit  Bien sûr tout récupérer sera bien plus éreintant que discutailler avec cette fourmilière de vermisseau. Mais rassure-toi je ne compte pas te faire dépenser davantage. Sache que le prix de cette robe n'est rien comparé à l'allégement de ta bourse.

Elle soupirait d'aise à sentir ce vêtement si longtemps éloigné de sa peau se réchauffer à la température de son corps. Depuis combien de temps n'avait-elle pas sentit les bottes tenir fermement ses jambe, le bruit des talons ne faisant que rajouter un peu plus de mélancolie à cet époque où elle était la reine de tous, faisant sa loi et tuant de manière imaginative les quelques fous qui osaient s'en prendre à elle. Superbia était à cette époque un peu plus conciliante envers ceux qui avaient le courage de se plaindre, les renvoyant et allégeant momentanément leurs tribut pour leurs courages.

L'homonculus pouvait sentir tout les regard se porter sur elle, sachant que la tenue ne faisait que démontrer la splendeur de son corps et que le bas-peuple est si facilement hypnotisable avec un peu de chair offerte à vue. Cependant quiconque viendrait à s'approcher de trop aura le droit à un commentaire hautain en pleine face. Sa tenue avait ramener chez elle cette démarche séduisante, mais aussi chargé de peur, mêlant beauté du corps et aura d'égocentrisme. Elle ne fit aucune remarque sur le fait que Lestrange lorgnait sur son corps, son indulgence venait qu'il était pour le moment son bienfaiteur et qu'elle avait tout de même une dette envers lui. L’orgueilleuse créature voulait se défaire de cette dette bien vite pour être pleinement libre.

Lorsque l'homonculus entra dans les lieux, elle put se délecter d'une légère odeur de nourriture, un chaudron en fonte sous le feu laissant différents ingrédients mijoter. Superbia n'avait jamais été dans une auberge et ne suivit pas beaucoup la conversation, trop occupée à observer la décoration qui était assez riche, mais pas trop. La créature vint alors à entendre qu'il y avait un problème et perçu qu'il ne restait que les chambres double.

Superbia vint à soupirer d'agacement en disant plus pour elle-même.

- Je présume qu'en tuer un ou deux ne résoudra pas le problème. Lestrange attends moi dis petite minutes je reviens.

L'homonculus vint à sortir de l'auberge et vit à observer jusqu'à trouver sa proie. D'un impulsion elle passa derrière un gamin et fit miroiter ses plumes de diamants sous ses yeux.

- Si tu en veux une gamin, emmène moi à un revendeur, tu dois en connaître non ? Si tu le fais je t'offre une de mes plumes.

Le gamin ne réfléchit guère longtemps et emmena Superbia dans un coin sombre et dégoulinant de malice. L'homonculus vint à arriver à destination et ne perdit pas de temps, elle échangea deux plumes contre une somme assez conséquente, la pureté du diamant constituant la transformation avait permit d'obtenir deux cent pièces d'or. Le gamin eu le droit à vingt pièces pour son boulot et Superbia revint à l'auberge, tuant les voleurs sans souiller ses vêtements ou son corps.

Bien idiot était le revendeur car dès l'instant où le soleil se coucherait la plume reviendrait à sa forme originelle, une simple plume où toute magie aura quitter l'objet, le seul gagnant dans l'histoire sera le gamin qui a servi l'homonculus pendant un temps..  Elle rentra dans l'auberge et jeta la bourse sur le guichet.

- Voilà de quoi acheter certainement ton auberge, aussi je souhaite avoir la meilleur des chambres disponibles, ainsi qu'un peu plus de viande dans le soupé.

L'homonculus n'avait aucunement conscience de l'argent, car poser une pièce de platine dans un tel lieux pouvait attirer bien des convoitises, mais qui serait bien assez fous pour attaquer une créature qui venait de payer un merveilleux soupé à tous les locataires des lieux.