Le Grand Jeu

Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Poison Ivy le mardi 30 septembre 2014, 16:16:50

Titre: The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le mardi 30 septembre 2014, 16:16:50
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Cette histoire se situe dans une version alternative de la Terre, plus proche de celle de l’univers de DC Comics. Pas de SHIELD, pas d’Iron Girl, pas de Spider-Man, mais une Gotham City étouffante, envahie par la corruption, les malades mentaux, et sous la protection de Batman. Dans cet univers, Pamela Isley reste Poison Ivy, une femme écoterroriste voulant transformer le monde en un paradis verdâtre. Ses pouvoirs sont en pleine croissance, l’amenant de plus à en plus à se rapprocher de la Nature, et à se transformer en Déesse de la Nature...



CHAPITRE 1
Ces hommes qui n’aiment pas les femmes

(http://img2.wikia.nocookie.net/__cb20140310142041/arkhamcity/images/9/91/Sionis-Industries.jpg)

Sionis Industries était une vaste compagnie, très influente à Gotham City. La compagnie existait depuis le début du 20ème siècle, depuis l’époque où Gotham avait commencé à accueillir des vagues d’immigrants venus d’Europe. La compagnie avait continué à fleurir, et à connaître une expansion phénoménale pendant la période allant de la Première Guerre Mondiale à la Seconde. L’entreprise avait fabriqué de multiples armes et munitions utilisées par l’U.S. Army pour combattre les Allemands et les Japonais... Et en même temps pour permettre à la famille Sionis de s’instaurer au sein du crime organisé de Gotham, en soutenant différentes familles de la pègre, et en donnant des pots-de-vin aux personnalités influentes de la ville. Et maintenant ? Maintenant, Sionis Industries était dirigé par un criminel psychopathe schizophrène, répondant au doux sobriquet de « Black Mask », et ses différents contacts auprès de l’administration permettaient à l’entreprise de se moquer totalement des normes environnementales et écologiques. Autrement dit, l’entreprise polluait abondamment la ville, en déversant des tonnes de déchets toxiques dans la ville, tuant la flore de Gotham, mettant à l’épreuve Pamela Isley. Depuis des semaines, son corps souffrait de ce qui se passait là-dedans, et elle était bien décidée à en terminer.

La femme avait envahi l’usine, et avait usé de ses plantes et de ses phéromones pour séduire les multiples gardes et ouvriers de l’usine. Plusieurs étaient déjà morts, et sa première victime avait été un psychiatre d’Arkham, le docteur Benjamin Stuart. Un homme qui était en train d’engager une procédure de divorce avec sa femme, et qui voulait obtenir la garde de deux de ses enfants. Le docteur Stuart avait été mandaté pour s’occuper de Pamela Isley, sans comprendre que c’était elle qui s’occupait de lui. L’asile avait mis en place un dispositif ayant pour but d’inhiber ses phéromones et ses spores. Cependant, même Batman ignorait que les pouvoirs de Pamela étaient en train de grandir... Et elle avait usé de ses spores pour séduire Stuart, pour lui faire comprendre que son ex-femme ne le méritait pas, et que, grâce à elle, il pourrait la récupérer... Tout ce qu’il avait à faire était de montrer au monde que Pamela était guérie, de la laisser sortir de l’asile hyper-surveillé, afin qu’il voit qu’elle se comporte bien en société. Stuart, devenu peu à peu son esclave, avait fini par obéir, et le duo s’était retrouvé dehors.

Elle lui avait offert le baiser de la délivrance en arrivant au port de Gotham City, et, pour éviter que Batman ne la retrouve, elle avait séduit plusieurs ouvriers qui travaillaient de nuit sur un chantier, afin qu’ils brûlent le corps dans la grosse cheminée d’une usine... Et qu’ils en profitent pour se suicider. Sans les inhibiteurs d’Arkham, les spores de Pamela étaient encore plus fortes. Assez rapidement, la nouvelle de son évasion allait se répandre, et elle avait commencé par revenir dans son plus profond repaire, qui se trouvait dans les jardins publics de Gotham. Personne ne connaissait cette planque, mis à part la seule véritable amie de Pamela à Gotham : Harley Quinn. C’est là qu’elle avait, pendant quelques jours, planifié son attaque sur l’usine de Sionis Industries, à l’aide de plans et de cartes. Elle n’avait pas revu Harley depuis sa libération, mais, si jamais cette dernière venait dans son repaire, elle saurait ce qu’il en était.

« Il est temps de s’occuper de cette usine... Mes plantes ont assez souffert... »

Ivy avait ensuite attaqué.



L’attaque avait été très efficace. Quand l’oiseau de mauvais augure arriva, ce fut pour voir ce que la police pouvait déjà voir : d’énormes tentacules épais entouraient l’usine, et des fleurs commençaient à pousser le long de ces derniers. La police avait encerclé le bâtiment, et avait vainement tenté une attaque. Les tentacules s’étaient abattus avec rage sur eux, broyant les fourgons de police, défonçant le bitume, balançant des spores toxiques sur les policiers, contraignant les forces de Gordon à se replier. La police n’avait jamais pu vraiment la déranger. Un seul être le pouvait, et elle l’attendait dans son siège. Il passa probablement par le toit, évitant les tentacules, évitant les spores toxiques... Seule Harley était immunisée à ses spores, un cadeau que Pamela lui avait fait pour lui permettre d’entrer dans son repaire, mais Batman était l’exception.

Pamela se trouvait sur un trône végétal, dans ce qui était jadis une grande salle de contrôle, avec des pompes et des cuves. Ses esclaves décérébrés s’activaient, déversant dans les cuves sa propre substance. Ses esclaves se transformaient peu à peu en hommes-plantes. Des fleurs poussaient parfois le long de leurs corps, leur peau avait tendance à verdoyer, et leurs yeux brillaient d’un éclat verdâtre délicieux.

Ivy (http://nsa31.casimages.com/img/2012/11/10/121110055229133725.jpg), elle, était là, et elle finit par relever la tête. Elle l’avait senti arriver. Il se tenait dans un coin d’ombre, en hauteur, et observait probablement la scène.

« Depuis des années, Black Mask et sa compagnie polluent cette ville, et tuent mes plantes... Je ne fais qu’inverser les choses. Les produits toxiques et les déchets polluants de Black Mask se déversent directement dans les eaux de la ville, et j’y ajoute ma propre conception... Un produit auquel j’ai longtemps travaillé, et qui permettra d’accroître la résistance des plantes...
 -  Ou d’accroître ton contrôle sur eux..., nota la voix grave du Chevalier Noir.
 -  Je suis leur gardienne... C’est la même chose. »

Elle était une scientifique, à la base, et elle ne mentait pas. Ses pouvoirs étaient en train d’augmenter, à tel point qu’elle pensait pouvoir contrôler toute la flore environnante, et la faire drastiquement pousser. Batman n’était pas dupe : ce plan impliquait la destruction de Gotham... Mais ce n’est pas comme si ça la dérangeait. Pour elle, les habitants de cette ville avaient depuis longtemps perdu le droit de vivre. Elle tendit la main, et, depuis l’arrière de son trône, d’épais tentacules jaillirent pour saisir son visiteur, qui bondit depuis sa poutrelle métallique, atterrissant devant elle, au milieu des laquais de Pamela.

« Quand comprendras-tu que ce n’est pas comme ça que tu arriveras à protéger la nature, Pamela ?
 -  J’ai toujours trouvé insupportable que tu connaisses mon nom, et pas l’inverse... Et, crois-moi, Batman, j’ai beaucoup de respect pour toi. Tu défends juste les mauvaises personnes. »

Ses hommes se ruèrent vers lui. Ils étaient améliorés, plus forts, insensibles à la douleur... Mais c’était insuffisant contre lui. Elle avait toujours rêvé d’en faire son champion, un Chevalier vert qui défendrait au mieux la Nature... Elle avait essayé de le corrompre à bien des reprises, mais sans espoir. Ses convictions étaient trop profondes, sa folie trop ancrée, pour qu’elle arrive à instaurer un peu de bon sens en lui. Elle vit ses hommes recevoir une sacrée correction. Batman utilisait des gants électriques, faisant souffrir les spores qu’elle avait insinué en eux.

Énervée, Ivy envoya un tentacule fendre l’air. Le gros tentacule frappa Batman, et le fit tomber dans le vide. Son corps passa par-dessus une rambarde métallique, droit vers une cuve... Mais il avait déjà disparu, se faufilant dans l’ombre.

« Ces petits jeux de cache-cache ne fonctionnent plus avec moi, Batman... Tu as été négligent, Chevalier Noir. Ma puissance ne cesse de croître. Je suis l’Élue de la nature. »

Il ne répondait pas à ses provocations. Il était là, tapi quelque part.

Mais il ne serait pas le seul élément perturbateur de cette soirée.
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mardi 30 septembre 2014, 17:38:17
Harley Quinn (http://fc01.deviantart.net/fs70/f/2014/230/7/4/new_suicide_squad_4_by_jprart-d7vpwe3.jpg) ne pouvait pas encore se douter, à cette heure de la nuit, que son salut allait venir. Elle avait commis une grosse bêtise ce soir, et elle se cachait dans les quartiers mal famés de Gotham City pour échapper aux méchants qui voulaient le lui faire payer. L'Arlequin avait beau se débrouiller au combat, elle ne pouvait pas faire le poids face à l'intégralité du gang du Joker.
Monsieur J et elle s'étaient à nouveau disputés, et cette fois les choses étaient allées vraiment loin, au point qu'elle avait décidé de fuir une bonne fois pour toutes. Quitter Monsieur J...rien qu'à y repenser dans sa petite tête bien au delà de tout remède, cela faisait quelques bugs dans ses connections neurales. Elle aurait bien aimé pouvoir se poser dans un coin, nettoyer ce maquillage qui avait coulé tout le long de ses joues comme elle avait pleuré, hystérique, au moment de partir, mais ils la traquaient. Ils voulaient la violer, la démembrer et la re-violer par la suite.

Oh Monsieur J...pourquoi a-t-il fallu que vous soyez si méchant...j'ai pas eu le choix cette fois...

Alors qu'elle se planquait dans un immeuble abandonné, scrutant les rues avoisinantes, son visage alternait entre des expressions de joie et de profonde tristesse. L'Arlequin ne savait plus où se mettre, ni quel comportement avoir, mais elle se cramponnait comme si sa vie en dépendait à sa batte de base-ball, et le fait de le croire n'était pas totalement faux. Puis elle sentit, venant de nulle part, des tremblements dans al terre qui firent se secouer les choses autour d'elle, elle prit peur, mis sa main devant sa bouche pour éviter de faire trop de bruit.
Ce bruit, il n'arrêtait pas, comme si les entrailles de la terre s'étaient mises en mouvement, et alors elle vit ce que c'était.
Des plantes.
Des plantes géantes et qui remuaient d'elles mêmes...

Ivy ?

L'expression de joie se figea. Poison Ivy avait été incarcérée depuis quelques semaines à l'asile d'Arkham. Harley avait tenté plusieurs fois de convaincre Monsieur J de lui donner quelques hommes pour aller la libérer, mais à chacune de ces propositions il s'était mis à la battre, ne supportant pas qu'Harley aie des sentiments pour quelqu'un d'autre que lui. Ivy avait d'ailleurs été le sujet de leur toute dernière dispute avant qu'elle ne parte, et le résultat se trouvait dans le sac de toile qu'elle portait à la ceinture, qui avait une forme à peu près ronde.
Ancienne scientifique de haute renommée, Harleen Quinzeel vait été capturée, des années de celà, par le Joker qui était intéressé par les compétences de la jeune femme. A coups de tortures et d'un subtil balancement dans une cuve de produits chimiques, qui lui avaient donné son apparence actuelle, Harleen Quinzeel avait fini par devenir l'assistance folle-dingue du Joker. Elle travaillait pour lui à la conception d'un sérum, du nom de "TITAN", pour qu'il puisse se doter d'une armée de super-soldats, mais les recherches étaient au point mort depuis un moment et étaient responsables de nombreuses disputes au sein de ce couple hautement instable. Ce soir, Harley avait osé dire qu'elle aurait besoin de l'aide d'ivy et de ses connaissances en botanique pour continuer ses recherches.
Monsieur J n'avait vraiment pas apprécié, ils s'étaient disputés...et elle était partie.

Oh Ivy...ma fleur...
Alors comme ça t'organises une fête ?
I'M COMING DARLING ! WOOOOOOOOOOOOOUW !

Rien à foutre de la discrètion maintenant, elle avait juste à rejoindre Ivy. Elle et Harley formaient un duo bien connu au sein de Gotham, elles étaient amies, et de temps en temps plus que ça, au grand dam de Monsieur J. C'était chez elle qu'Harley se réfugiait lorsque le Joker ne voulait plus la voir, et à chaque fois elle la consolait.
Là pour le coup, sa petite fleur avait l'air d'être sacrément vénère. Les keufs étaient au moins dans le coin, mais vu la taille de ces tentacules qui écrasaient les bâtiments voisins, la chauve-souris serait de la partie aussi. Batounet était un danger, car maintenant plus que jamais Harley avait besoin de la protection d'Ivy, alors c'est en courant armée de sa batte et de son uzi qu'elle se dirigea vers cette usine d'où les spores de la belle rouquine s'échappaient à hautes doses. Harley les respira à plein nez, elle y était immunisée, et l'odeur lui rappellait de doux souvenirs qui lui permettraient de se calmer, elle entra discrètement en contournant la police. Des voix lui parvinrent, et elle se fit toute petite. Ivy était là, mais Batounet aussi, et elles ne pourraient pas faire quoi que ce soit avec une vilaine chauve-souris dans les pattes.
Alors quand il déambula près d'elle, dans le noir, sans qu'il ne la voie, Harley attendit un peu avant de se diriger à la pointe des pieds vers lui...et de lui foutre un bon gros coup de batte dans le dos.

SURPRISE !

Et BAM. Crac aussi, quelques os se brisèrent probablement suite au coup, puis au deuxième qu'elle lui donna pour le faire sortir de sa cachette, elle venait de l'éjecter par de gros coups de pieds dans le cul hors des ombres, là où sa fleur pourrait le faire prisonnier.

Ivy chériiiiiiiiiiiiie, je suis lààààààààààààààà.
Regarde je t'apporte une chauve-souris qui jouait à cache cache, faut croire qu'il se fait vieux, il m'a pas vu venir. C'est ce qu'on appelle une entrée en matière...fracassante...HAAAAAAAHAHAHAHAAAAAAAAAAAA !!!!!!!

Lorsqu'elle apparu, il était clair malgré son air guilleret que la nuit avait été rude pour Harley. Son maquillage avait coulé sur ses joues, et elle portait à la ceinture un sac, dont le dessous était imbibé de ce qui était très certainement du sang.
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le mardi 30 septembre 2014, 18:22:10
Dehors, elle pouvait sentir la panique de la police. Le GCPD était complètement dépassé, et ses plantes étaient de plus en plus fortes. Quant à ses hommes, ils avaient fini de purger les cuves de Sionis Industries, et, bientôt, sa solution serait prête à être déversée dans les égouts de la ville, et à se répandre dans la nature. Elle irait se répandre dans les racines des plantes, et permettrait à Ivy de pouvoir mieux les contrôler, et de pouvoir enfin transformer Gotham City en ce paradis floral et verdâtre qu’elle désirait tant. Le seul obstacle véritable sur son parcours était un homme en cape noire, qui se dissimulait dans l’ombre. Se tenant toujours sur son trône, Pamela avait ordonné à ses gardes de se retrouver, et, de temps, certains disparaissaient en poussant des hurlements. Le Chevalier Noir était là, tapi dans l’ombre, invisible, menaçant. Impossible pour ses hommes de douter, car ils étaient complètement fanatisés, mais, pourtant, elle croyait ressentir le frisson de la peur à chaque fois que l’un d’entre eux disparaissait dans l’obscurité.... À moins que ce ne soit sa propre peur qui n’influasse sur eux ?

*Ridicule, je suis en train de devenir une Déesse... Ce simple mortel ne peut pas me stopper, pas maintenant !*

Elle était près du but, si près du but... Pamela se releva en les haranguant :

« Dépêchez-vous de le retrouver, il est tout seul ! »

Être seul n’avait jamais empêché Batman de court-circuiter ses plans, et ce même si elle savait qu’il poursuivait les mêmes buts qu’elle. Il estimait juste qu’on ne pouvait pas forcer les gens, et qu’il fallait faire confiance à la justice et à la loi... Une telle naïveté était troublante chez un garçon comme lui, qui réglait ses problèmes à l’aide de la violence. Il aurait juste suffi qu’il fasse preuve d’un peu plus de lucidité pour comprendre à quel point la Nature était en danger, et à quel point il était nécessaire d’y apporter une réponse qui soit à la fois rapide et efficace. Plus le temps passait, et plus la Terre était en train de mourir, de mourir à cause de la faute de petits tyrans cupides et brutaux comme ce Black Mask... Tout ça enrageait Ivy. Elle n’agissait que pour le bien-être de tous ! Rien de plus, et rien de moins ! Pourquoi diable ce maudit Batman se refusait-il à le voir ?

Ses troupes se réduisaient de plus en plus quand elle entendit un craquement sonore, puis vit ensuite Batman tomber devant elle, poussé depuis un promontoire en hauteur. Immédiatement, de multiples tentacules virent l’enserrer, le plaquant au sol, et, surprise, Pamela vit alors Harley apparaître.

« Harley ! s’exclama-t-elle, surprise.
 -  Ivy chériiiiiiiiiiiiie, je suis lààààààààààààààà. Regarde je t'apporte une chauve-souris qui jouait à cache cache, faut croire qu'il se fait vieux, il m'a pas vu venir. C'est ce qu'on appelle une entrée en matière... fracassante... HAAAAAAAHAHAHAHAAAAAAAAAAAA !!!!!!! »

Sous ce rire strident, Harley apparut devant elle, et Pamela cligna des yeux... Pour le coup, elle ne s’y attendait clairement pas. Elle avait un joli sourire sur les lèvres, mais il lui était arrivé quelque chose... Elle avait beaucoup pleuré, avait reçu quelques coups, et elle portait une curieuse chose à hauteur de la ceinture.

« Harley..., répéta-t-elle, comme pour se persuader que l’Arlequin était vraiment bien devant elle. Ça, pour une surprise... »

Elle s’approcha d’elle, et posa chacune de ses mains sur ses joues, puis l’embrassa alors, instinctivement, en serrant ses cheveux dans ses mains.

« Et tu m’as rapporté un beau cadeau, en plus... »

Inutile de lui demander pour comprendre qu’elle s’était disputée avec l’insupportable clown. Harley ne venait la voir, la queue entre les jambes, que quand elle se fâchait avec son « biquet ». C’était presque un rituel entre elles, donnant à Ivy le sentiment de n’être rien de plus qu’un faire-valoir, une sorte de copine de substitution... Ce qui avait le don de l’irriter de plus en plus. Néanmoins, elle avait réussi à surprendre Batman... Ce qui était un véritable exploit. Les tentacules le retournèrent, et se mirent à serrer. Pamela posa un pied sur le torse musclé de l’homme.

« Jadis, j’aurais probablement essayé de te convaincre de me rejoindre, Batman, mais j’ai depuis longtemps compris que tu étais plus intéressé par l’idée d’attaquer les symptômes du mal plutôt que ses origines... Et tu ne m’embêteras plus, Batman ! »

Elle serra, dans l’objectif de lui briser les reins, mais nota alors que ce dernier avait l’un de ses gants serrés, et qu’un objet translucide filait à travers.

« Tu... Tu ne comprendras jamais, Ivy... »

Une grenade étourdissante explosa alors, étourdissant Ivy et perturbant ses tentacules. Elle poussa un cri en se reculant, et Batman en profita pour se redresser, et décocha un uppercut à Ivy, l’envoyant sur le sol. Dehors, la police était en train de s’activer à ouvrir un passage, utilisant des lance-flammes que Gordon venait de récupérer auprès d’un arsenal du commissariat. Des hélicoptères tournoyaient dans le ciel, leurs projecteurs éclairant l’usine.

Pamela avait mal aux dents, et le Chevalier Noir se dressa face à Harley.

« Le Joker t’a encore battu, Harleen ? Quand finiras-tu par réaliser que tu mérites mieux que lui ? »

Ivy, sonnée, n’était pas encore vaincue. Batman frappait fort, mais elle devenait de plus en plus endurante. Un tentacule se rua dans le dos de l’homme, bien décidé à l’embrocher... Mais son adversaire se retourna, et envoya un Batarang électrique, qui frappa le tentacule, répandant une charge électrique qui le stoppa net. Ivy n’avait toutefois pas encore dit son dernier mot. Des tentacules soutenaient la plateforme métallique sur laquelle ils se trouvaient, et ils se mirent à broyer rapidement les piliers ne fer les retenant, ce qui eut pour effet de faire tomber la plateforme, envoyant Batman tomber dans une cuve vide.

Deux tentacules jaillirent pour maintenir Ivy et Harley, et les écartèrent, les amenant sur une plateforme à proximité, Pamela se retrouvant contre Harleen, ses mains caressant ses hanches.

« Je te propose de partir... Je ne suis pas encore assez forte pour l’affronter... »

Ivy était suffisamment lucide pour admettre quand il était temps de partir. Batman allait devoir empêcher la propagation de son sérum, et ça le retiendrait suffisamment pour leur permettre de partir.

De plus, quelque chose lui disait qu’elle allait encore devoir faire la conseillère matrimoniale auprès de l’Arlequin... Une tâche dont elle avait de plus en plus l’habitude.
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mardi 30 septembre 2014, 19:39:40
Ivy avait l'air vraiment étonnée de la voir, mais il était vrai qu'arriver à la rescousse au bon moment n'était, en temps normal, pas trop le genre d'Harley. Ivy et elle étaient un duo qui se formait de temps à autres, mais seulement lorsque Monsieur J se séparait d'Harley, jusqu'à ce que les deux ne se réconcilient. Harley était trop dans ses délires pour se rendre compte que Ivy aspirait à plus que ça, bien trop obsédée par le Joker pour voir autre chose, mais justement cela allait peut-être changer, car la dispute de cette nuit avait été plus dramatique que jamais. Les hématomes sous sa peau ressortaient d'avantage du fait de sa couleur pâle, elle en avait beaucoup, et des gros, Monsieur J avait utilisé une chaîne avant d'entreprendre de l'étrangler avec, et cette fois Harley avait bien failli y passer avant qu'elle ne puisse se libérer.
Alors quand Ivy se colla à elle pour l'embrasser, pendant que l'irritante chauve souris était coulée au sol, elle poussa un long soupir de satisfaction. Oh Ivy, il lui suffisait d'un baiser pour remettre l'Arlequin sur ses rails pas très droits, mais au moins voilà qui allait l'empêcher de sombrer vraiment trop profondément.

Évidemment que je te ramène un cadeau "Red", j'allais pas me pointer à une fête aussi explosive comme une malpropre ! Dis donc je savais pas que tu pouvais en faire d'aussi grosses, tu me fera essayer hein diiiiiiiiiis ?

Mais la réponse ne vint pas tout de suite, son attention se reporta en même temps que celle d'ivy sur Batman, qui était dans une position bien délicate. Les tentacules se serrèrent, il était temps de se débarrasser de ce gêneur.

Ouw ça doit faire maaaaaaaaaaaaaaaHAHAHAHAHAaaaaaaaaaaal nan ?

Mais c'était sans compter les capacités d'adaptation de Batman, qui avait conservé dans une main une grenade éblouissante. ne s'en étant pas rendue compte, Harley se prit le flash lumineux en plein poire, et sa vue se transforma en un grand flou tout blanc. Elle ne comprit que vaguement ce qui se passait, au sol en essayant de retrouver la vue au plus vite, quand elle vit une forme noire et flue se dresser devant elle, et elle sentit un flot de haine et de tristesse s'emparer d'elle quand il la nargua.

TA GUEULE BATMAN !

Nan mais ho. Elle avait déjà suffisamment subi ce soir sans en plus qu'elle aie à se farcir le discours moralisateur de ce grand malade. Seulement ça sentait mauvais, Harley était encore trop éblouie pour pouvoir faire quoi que ce soit, mais fort heureusement sa petite fleur allait se montrer plus combative. Le combat entre lui et ses tentacules se résuma, du point de vue de l'Arlequin, à un ensemble de formes floues qui bougeaient, et à des bruits les accompagnant. Elle se sentit tomber, puis être rattrapée par les tentacules d'Ivy, puis par Ivy elle même. Elle connaissait le toucher de ces deux éléments assez bien pour être capable de les reconnaître même en ayant la vue troublée, mais cet état de fait s'améliorait à mesure que les minutes passaient. Là elle se trouvait de nouveau blottie contre sa fleur, la chauve souris mise à l'écart pour le moment, mais ce n'était pas aujourd'hui qu'elles le vaincraient, et aucune des deux ne souhaitait retourner subir les mauvais traitements de l'asile d'Arkham.

T'a raison Red, foutons le camp d'ici ta Harley aussi est pas au mieux de sa forme de toutes façons. On lui coupera les ailes un autre jour. PFRRRRRRRRRRT !

Harley avait fini de ponctuer sa phrase en tirant la langue en direction de là où devait se trouver Batman. Mais le temps que ce dernier revienne, avec les forces de polices, les deux criminelles célèbres de Gotham City avaient déjà fui bien loin.
La planque d'Ivy était un endroit profondément enfoui sous la terre, que seule elle et Harley connaissaient. L'Arlequin avait l'immense privilège d'en connaître le moyen d'accès, et malgré sa langue bien pendue, elle n'avait jamais révélé à quiconque le secret de son amie, trop bien consciente qu'une telle gaffe lui coûterait son amitié qu'elle était bien contente d'avoir, surtout en cet instant. Arrivée à l'endroit, intensément fourni en plantes, Harley se frotta une dernière fois les yeux en recouvrant une bonne partie de sa vue.

Holala va falloir que j'aille chez un ophtalmo si il continue, tu crois que j'aurais le droit de lui réclamer le remboursement des lunettes. Hé...héhéhé...ow ça marche pas.
Biquet et moi on s'est disputés Red...et...je sais plus quoi faire. La Harley elle est en panne d'essence tu vois, perdue au beau milieu d'un désert avec plein de boules de machin qui roulent, comme dans les western.
J'ai fait une grosse connerie Pam'...
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le mardi 30 septembre 2014, 22:43:44
Inutile de vouloir dominer Batman. Autrefois, quand Pamela était encore moins prudente, elle aurait essayé de continuer à le battre, mais elle avait appris, à force, quand il fallait se retirer, et quand il fallait se battre. Retourner à Arkham ne la tentait vraiment pas, car, en cellule, elle ne pourrait nullement contribuer à aider la Nature, ou à remplir le rôle pour lequel elle avait été élue. Batman ne pouvait pas l’empêcher d’accomplir son destin, et elle partit donc, en compagnie de sa petite Harley, rejoignant les égouts, qu’elles utilisèrent pour pénétrer dans son repaire secret. En chemin, Pamela resta silencieuse, et, en étant proche d’Harley, son esprit vagabonda vers elle. Harley... Elle évoquait tant de sentiments contradictoires en elle, et elle s’était encore disputée avec le Joker. Schizophrène, Harleen n’arrivait toujours pas à comprendre que cet homme était dangereux, et ne l’aimait pas... Mais Harley était comme ça. Elle avait besoin de s’identifier à quelqu’un, elle ne pouvait pas vivre sans avoir un mentor en tête, un exemple à suivre. Pamela l’avait depuis longtemps compris, et elle savait que, quand Harley se disputait avec le Joker, elle allait la voir, afin de pleurer entre ses bras, et surtout pour avoir une compagnie. Harley ne supportait pas la solitude, et le fait qu’elle porte son nouveau costume, et non l’ancien, signifiait qu’elle était encore dans une de ses crises de résolution où elle affirmait vouloir se débarrasser de son passé.

Et les revoilà dans son repaire, au milieu de ses plantes. En temps normal, Pamela essayait de soutenir Harley, de lui dire qu’elle devait se battre contre lui, qu’elle avait des qualités... Mais, ce soir, elle avait l’esprit ailleurs. Elle avait réussi à détruire l’usine de Sionis Industries, mais elle était toujours perdue... Perdue par les nouvelles facultés qui habitaient son corps, par cette force surnaturelle qui commençait à enfler dans son corps, et qu’elle ne comprenait pas encore très bien. C’était une force qui était en train de la remplir, et qui lui permettait de générer des tentacules encore plus gros, et d’avoir un contrôle renforcé sur la Nature. Il fallait qu’elle se renseigne sur elle-même, qu’elle découvre jusqu’où elle pouvait étendre ses pouvoirs, afin de pouvoir enfin accomplir sa destinée.

*Plus le temps passe, et plus j’en suis convaincue... Je ne suis pas une simple erreur... L’expérience ratée du docteur Warren n’aurait pas pu fonctionner avec quelqu’un d’autre que moi...*

Toutes les tentatives ultérieures qu’elle avait pu faire pour reconstituer cette expérience avaient échoué. Ses cobayes étaient tous morts, ou transformés en légumes décérébrés. Pamela en était arrivée à la savante conclusion qu’elle était exceptionnelle, et qu’elle avait été élue par la Nature pour être sa Gardienne. Le fait que ses pouvoirs soit en train de s’accroître était pour elle le signe qu’elle ne se trompait pas, mais que la Terre était en danger. Oui, Pamela était intimement convaincue que la Terre était un esprit vivant, qu’elle était un esprit collectif intelligent, comme la Gaïa d’Isaac Asimov... Mais quel était le rôle de Pamela dans les plans de la planète ? Constituer une nouvelle Gaïa ? Ou éradiquer l’espèce humaine, parce qu’elle était devenue trop dangereuse, trop incontrôlable ? Quel était son but à elle, elle qui n’était ni esprit de la forêt, ni humaine, mais un improbable et ô combien magnifique mélange des deux ? Réconcilier l’humanité avec sa Mère naturelle ? Forcément, Harley apparaissait un peu comme secondaire face à de tels problèmes.

Pour autant, il était arrivé quelque chose à cette dernière. Le Joker était violent avec elle, mais rarement à ce point, et Harley était troublée, ce qu’elle ne tarda pas à confirmer en s’adressant à elle, après une petite référence à la bombe étourdissante de Batman (un éternel classique, qui amenait entre autres Ivy à se demander pourquoi elle ne l’avait pas anticipé) :

« Biquet et moi on s'est disputés Red...et...je sais plus quoi faire. La Harley elle est en panne d'essence tu vois, perdue au beau milieu d'un désert avec plein de boules de machin qui roulent, comme dans les westerns. »

Il n’y avait que Harley pour sortir des métaphores pareilles, et Pamela en oublia un peu ses plans d’hégémonie mondiale. Bras croisés, elle regarda la femme, voyant à quel point elle était triste... Mais, avec Harley, on ne savait jamais vraiment sur quel pied danser, car elle était un ensemble de paradoxes, avec des émotions complètement survoltées.

« J'ai fait une grosse connerie Pam'.. » avoua-t-elle alors, d’une toute petite voix.

Une « grosse connerie »... Comme décapiter quelqu’un ? Pamela en déduisit qu’elle faisait référence à ce qui se trouvait dans le sac accroché à sa ceinture, et elle fronça lentement les sourcils. Elle avait conservé les bras croisés en l’écoutant parler, puis les décroisa, et posa chacune de ses mains sur ses épaules. Harley était un nid à emmerdes perpétuelles, qu’Ivy avait croisé une fois lorsque les deux tentaient de cambrioler un musée. Harley avait été jetée par le Joker, et voulait lui faire plaisir en faisant un coup dont il serait fier, et elle, elle voulait dérober cet objet pour financer ses recherches scientifiques. Elles s’étaient croisées, et leur folle romance avait coupé, une romance en plusieurs épisodes, entrecoupée de séances de fous rires avec un homme au sens de l’humour aussi douteux que son goût en matière vestimentaire.

Les deux mains de Pamela se posèrent sur les épaules de la petite femme se tenant devant elle, qui lui apparaissait alors n’être rien de plus qu’une fragile petite poupée, et elle l’embrassa à nouveau, diffusant un peu de spores en elle... Harley y était immunisée, mais Pamela aimait à se dire que les aphrodisiaques fonctionnaient toujours un peu sur elle. L’idée, ici, était surtout de lui redonner confiance, afin qu’elle lui explique ce qui s’était passé.

« Ok, Harley... Raconte-moi tout. Pourquoi le Joker t’a tabassé comme une vieille pute ? Et qu’est-ce que tu as fait ? C’est quoi, ce sac que tu traînes ? »

Pamela voulait des explications, car Harley était son amie, et elle se devait de la protéger... Mais n’était-elle que ça ?
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le dimanche 02 novembre 2014, 12:27:25
Harley n'était effectivement pas dans son état normal, pour autant qu'on puisse considérer comme "normal" le psyché de cette femme, qui était depuis longtemps et irrémédiablement  imperméable à tout traitement. Mais on pouvait aisément voir qu'elle était malheureuse, totalement perdue, tandis qu'à l'ordinaire elle imitait volontiers le sourire inébranlable de son idole. Oh Monsieur J...
Lorsque Pam' l'embrassa, en se collant contre elle, cela eu le don toutefois de lui remettre un peu les idées en place. Les spores d'Ivy n'avaient à présent qu'un effet limité sur elle, et qui tenait désormais d'avantage au fait qu'Harley en appréçiait le goût. Car après tout, ce léger goût floral qu'elle avait sur les lèvres, venait nécessairement d'un baiser de sa jolie plante, et c'était plus ça qui la rassurait. Un baiser doux, une preuve d'amour après la nuit éprouvante qu'elle venait de passer, Harley était bien la seule à se sentir intégralement en sécurité dans une planque d'Ivy.
Cette dernière finit alors par vouloir des réponses. Oh putain on y était, le moment des révélations, celui où Harley allait devoir lui expliquer ce qu'elle transportait dans ce petit sac dégoulinant de sang, ce sac dont son esprit traumatisé essayait vainement de se persuader qu'il ne contenait pas ce qu'il contenait. Nerveusement, elle se mit à rire en s'éloignant un peu d'Ivy.

Ouhouhou...oh putain...okay euh...alors je commence par où ? Le début hein ?
Bon...tu te souviens de ce sur quoi je bossais pour mon biquet ? Tu sais, le sérum qui devait lui donner une armée de super vilains pour conquérir le monde ? Ben...ces derniers mois j'arrivais plus à progresser. La formule était bonne, mais instable, et les connards qui prenaient ce machin finissaient par crever au bout de quelques heures. Les convulsions ça c'était marrant quand même, mais Monsieur J lui rigolait pas...il me battait à chaque tentative ratée.
Et puis quand j'ai appris que la chauve-souris t'avais de nouveau attrapée, j'ai commencé à me dire qu'avec ton aide, vu que tu t'y connais un max en terme de toxines, ça pourrait aller mieux.
Et puis...je l'ai proposé à biquet ce soir...et il a pas aimé...

Elle reprit son souffle, là c'était le moment le plus délicat, celui où elle allait se rappeller que biquet au final ne l'aimait pas tant que ça.

J'ai crû qu'il allait envoyer la Harley à la casse, par la case broyeur. Il m'a frappé...encore et encore...il voulait pas s'arrêter et j'avais mal putain ! Il me hurlait que ce serait la dernière fois que je prononcerait ton nom, alors il a sorti un flingue tu vois, UN FLINGUE QU'IL M'A POINTÉ DESSUS !

Larmes qui coulent le long des joues, flinguant encore un peu plus son maquillage, faisant d'elle une parodie du clown triste. Mais son petit monde venait de s'écrouler, il n'en faudrait pas plus à Ivy pour comprendre que cette fois le Joker avait voulu la tuer, et que Harley s'était défendue. Elle aimait Monsieur J profondément pourtant, mais même une femme folle comme Harley avait ses limites, elle avait commencé à douter depuis un moment, tout en repoussant ces doutes car elle ne voulait rien voir. Mais quand son biquet avait pointé le canon de ce flingue chargé pour de vrai sur sa tête, après qu'il l'aie battu plus violemment qu'à l'accoutumée, elle avait alors compris.
Alors elle lança le sac en direction d'Ivy, et en roulant il s'ouvrit. La tête du Joker, avec son sourire indélébile même dans la mort, s'y trouvait. Il avait été décapité sec et net.

J'ai pas eu le choix...il...il allait me buter...jcroyais qu'il m'aimait moi...

Elle tomba alors à genoux car ses jambes ne la supportaient plus, revoir cette tête l'assommait de par ce qu'elle venait de faire. Harley avait tué le Joker, ses sbires étaient à ses trousses pour le venger, et les autres grands chefs de gangs mettraient sans doute sa tête à prix pour avoir le plaisir de disposer d'elle, l'ancienne seconde du Joker, afin de la torturer.
En somme, Harley était dans une merde cosmique, et ça elle s'en rendait bien compte.

J'suis foutue Pam'...ils vont me retrouver et me buter...j'ai plus que toi dans tout le monde...steuplait, je...je sais que ça fait la cinquante-quatrième fois que je squatte chez toi mais...j'ai plus nulle part où aller...
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le dimanche 02 novembre 2014, 13:59:47
Harley lui expliqua que le Joker avait continué à travailler sur le Titan. Pamela était plutôt bien placée pour savoir la force du sérum, puisqu’il lui en avait fait don il y a quelques mois, lors de l’émeute d’Arkham. Il lui avait donné le sérum afin qu’elle s’en serve pour neutraliser Batman, et Pamela y avait surtout vu le moyen d’augmenter sa force. Le Titan avait réagi de manière très spéciale sur le corps de Pamela, et, en un sens, elle estimait que ses nouvelles facultés étaient partiellement liées à ce sérum. Batman avait réussi à la neutraliser, et, depuis lors, Ivy se doutait bien que le Joker devait chercher à stabiliser la formule, dans le but évident de se confectionner son armée de super-soldats afin de prendre le contrôle sur Gotham... Ou tout simplement pour contrecarrer les plans du Chevalier Noir. C’était l’une des choses, parmi tant d’autres, qu’elle n’aimait pas chez le clown : son manque d’ambition. Elle était sûre que, sans Batman, le Joker n’existerait pas. Il ne pouvait se concevoir que par opposition à la chauve-souris, là où Pamela, elle, aurait voulu que le Chevalier Noir travaille avec elle, qu’il comprenne que tous ses principes ne servaient à rien, qu’il cesse de s’attaquer aux symptômes pour se concentrer sur les causes. Pamela avait un raisonnement rigoureux, scientifique : pour elle, les principales sources de nuisance de cette planète étaient ces grands financiers, ces hommes d’affaires, ces lobbys pro-pétroliers, ces politiciens corrompus qui, tous ensemble, formaient un vaste système qui broyait la Nature et engendrait la criminalité. Elle avait jadis cru que le Chevalier Noir pourrait comprendre sa cause, mais il continuait à se bercer d’illusions. La déconfiture à l’usine en était l’illustration la plus criante.

L’Arlequin lui contait sempiternellement la même histoire, celle d’une femme battue par son amant, et qui était incapable de se défendre. Harley avait probablement voulu faire plaisir à son « biquet » en utilisant ses connaissances scientifiques à son profit... Elle avait suggéré l’aide de Pamela, ce qui avait énervé le Joker, lui rappelant que son contrôle sur « sa » chose n’était pas totale... Ou tout simplement parce qu’Harley avait supposé que le Joker pourrait avoir besoin d’aide. Il l’avait battu violemment, et Ivy en déduisit qu’Harley n’était pas venue la voir immédiatement. Pamela l’avait déjà vu dans un triste état, et, à chaque fois, elle avait voulu tuer le Joker. À chaque fois, Harley l’avait retenu, en lui disant que ce n’était pas si grave que ça, qu’elle exagérait, et qu’il avait agi ainsi par amour. Ivy se rappelait d’une fois où Harley avait réussi, toute seule, à capturer Batman, afin de l’offrir au Joker. Furieux de voir que cette gourde avait réussi là où lui échouait sans cesse, il l’avait défenestré, manquant de peu de la tuer. C’était un maniaque, mais, ce soir, Ivy comprit qu’il s’était passé quelque chose.

Elle comprit avant même qu’Harley ne lui lance le sac.

*Non...*

Et si ! Le sac heurta le sol, s’ouvrit, et la tête pâle du Joker en roula, arrivant aux pieds de Pamela. C’était bien lui... Ses cheveux verdâtres, cette peau d’une blancheur cadavérique, ce sourire hideux... Beurk ! Pamela n’en croyait pas ses yeux. Elle l’avait donc VRAIMENT fait ?! Elle n’arrivait plus à trouver quoi dire, comme si toute son inspiration venait de s’effacer d’un coup. Harley tomba à genoux, dans tous ses états, suppliant Ivy de ne pas l’abandonner. Pamela réagit alors rapidement, et se pencha vers elle, venant attraper dans le creux de ses mains chacun des poignets de la femme.

« Hey, hey ! Qui a parlé de t’abandonner, Harley ? Sûrement pas moi... »

La relation entre Harley et Poison Ivy avait toujours été assez compliquée, car, effectivement, Ivy avait déjà chassé Harley de chez elle, ou s’était montrée furieuse, généralement quand Harley voulait retrouver le Joker, ou essayait de défendre son « bichet ». Dans ce genre de scénarios, Pamela avait parfois tendance à s’énerver. Ses mains s’écartèrent des poignets d’Harley, et elle attrapa le visage de la femme. Délicatement, lentement, elle releva un peu le beau visage de la femme, et ses pouces vinrent sécher ses larmes.

« Tu es mon arlequin, maintenant, Harley... Tu comprends ce que ça veut dire ? »

Elle, en tout cas, elle le comprenait, et une joie irrépressible était en train de la traverser. Elle savait que la mort du clown risquait de changer les choses à Gotham City. Il était l’un des plus puissants seigneurs du crime de la ville, et sa mort risquait de déclencher une violente guerre entre le Pingouin et Black Mask, pour ne citer qu’eux. Tout cela, Pamela le savait, le voyait, l’envisageait, mais tout était secondaire... La seule chose qui importait, en ce moment, était de réconforter sa petite Harley.

Pamela attrapa les cheveux de la femme, et vint la serrer contre son corps.

« Là, là... Il était le seul obstacle entre nous, Harley... Et il est parti. Tu as fait exactement ce qu’il fallait, alors, tu vois... Tu n’as aucune raison d’être triste. »

Elle continua à la serrer contre elle, la laissant volontiers pleurer si elle en avait envie, tout en continuant à lui promettre des mots doux, à la réconforter :

« Je ne t’abandonnerai jamais, Harley... Tu devrais le savoir, à force. »

Encore moins, maintenant que l’hideux clown était enfin mort. Elle s’écarta un peu, afin de placer son visage devant le sien.

« Ça va mieux ? Si oui, je veux que tu me fasses une blague... Tu n’as pas besoin du Joker pour être drôle. »
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le dimanche 02 novembre 2014, 16:04:15
Elle avait tué le Joker en le décapitant, lui même avant de mourir avait été surpris que Harley finisse par se défendre, et même à faire plus que ça. Craignant pour sa vie depuis des mois, son obsession pour Monsieur J, même si elle n'avait jamais disparu, avait eu tendance à s'effriter à mesure qu'il la battait pour son absence de progrès dans la stabilisation du sérum, ou même pour des cadeaux qu'elle avait voulu lui faire. Cette nuit Harley avait enfin compris que le Joker n'hésiterait pas à la tuer, alors elle avait mis, instinctivement, fin à cette menace sur sa vie.
Mais même maintenant elle avait du mal à croire que tout ça était vrai. Elle se souvenait avec nostalgie du temps où Monsieur J n'était pas aussi ignoble avec elle, et là c'était tout son petit monde qui s'était écroulé. Si Ivy n'avait pas été là, si elles n'étaient pas des amies, alors Harley n'aurait vraiment eu plus personne vers qui se tourner, et la perspective d'être seule dans ce monde de dingue lui mettait la pression. Le plus dur, c'était finalement de se rendre compte enfin d'à quel point Pam' avait eu raison, sur toute la ligne, concernant son biquet. Ce n'était pas la première fois que Harley se réfugiait chez Poison Ivy, qui ne tarissait pas d'insultes en tous genres envers le Joker, et elle avait même voulu à plusieurs reprises le tuer, seules les interventions d'Harley l'empêchant de le faire, mais Harley se trouvait alors expulsée manu militari de chez Ivy. C'était compliqué, et maintenant se rendre compte que la vérité, la dure vérité, venait du côté de Pamela et non pas du sien, qui idôlatrait le Joker et sa relation avec lui, et bien cela faisait mal.

Le contact des mains d'Ivy la ramena à la réalité. Harley avait eu un peu peur de sa réaction, qu'elle la voie comme un boulet qui ne réalisait que trop tard la vérité, mais encore une fois Harley se trompait là dessus. Finalement la seule relation qu'elle aurait dû idôlatrer était celle qu'elle entretenait avec Red', qui ne lui fit aucun discours moralisateur, juste...et bien elle la prit dans ses bras, et entreprit de la rassurer.
Oh de la douceur dans ce monde de brutes, ça faisait tellement du bien. Harley sanglottait encore, mais alors qu'Ivy blottissait le visage de l'Arlequin contre elle, cette dernière se sentait aller un peu mieux. Oh bien sûr toutes les émotions intenses de ce soir ne partiraient pas ainsi comme par magie, Harley venait après tout de subir une grosse déconvenue émotionnelle, et se sentait aussi très conne par rapport à son amie.

Oh Pam'...

Les phéromones que ivy sécrétaient naturellement faisaient leur effet, ainsi que ce câlin. Cela faisait tellement longtemps que Harley Quinn, l'ancien bras droit du Joker, n'avait pas eu droit à un peu de tendresse comme ça. Monsieur J, ses sbires, ses ennemis, Batman et sa clique, tout le monde lui voulait du mal, tout le monde sauf sa merveilleuse et délicieuse plante. Les spasmes dus à ses sanglots s'espaçaient de plus en plus, elle reprenait son calme, et quand elle vit le visage délicat d'Ivy, rayonnant même, elle se sentit aller mieux.

Une blague ? Snif...ben...je...j'en ai bien une oui. Tu...tu sais ce que dis Batman quand il veut pas répondre à une question ?
Il dit Joker !
Hu...huhuhuhuhu...jlai...jlai jamais raconté à quiconque mais elle est presque à mourir de rire celle là. Héhéhéhééééééééé !
Oh Pam'...ma fleur...'suis désolée de pas t'avoir écoutée plus tôt. Quand je suis près de toi j'ai...j'ai presque l'impression de regagner ma santé mentale, Huhuhuhuuuuuuuuu...
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le dimanche 02 novembre 2014, 16:41:30
Lui proposer une blague, c’était une manière de l’aider à se détendre. Sans être une grande psychologue, Pamela estimait qu’Harley souffrait d’un manque énorme de confiance en elle, un manque qui l’avait amené à rejoindre le Joker en se disant qu’elle serait bien mieux avec lui. Ce complexe était toujours là, car, même si Harley venait de tuer son cauchemar, elle était venue pleurer devant Pam’. Elle avait besoin d’elle pour continuer à exister. Ivy était sûre que, si elle avait rejeté Harley, si elle l’avait repoussé, l’Arlequin aurait été se pendre. Pamela, toutefois, n’avait pas menti. Elle ne voulait pas qu’Harley s’éloigne d’elle. Décrire ce qu’Ivy ressentait pour elle était difficile à expliquer, d’autant plus que Pamela avait toujours estimé être amoureuse de la Nature, et de rien d’autre... Cependant, elle n’était pas femme à se mentir à elle-même. Pamela n’était plus une humaine depuis que Woodrue l’avait transformé en quelque chose d’autre... Mais il restait encore, en elle, une part d’humanité. Une part qui s’exprimait en voyant Harley pleurer et s’écrouler devant elle, comme si un poignard s’enfonçait dans son cœur. Ce qu’elle ressentait, ce n’était rien de plus que de l’amour. Et, maintenant que le Clown était mort, plus rien ne les empêcherait de pouvoir célébrer leur union. De nouveaux jours s’annonçaient, Pamela en avait maintenant clairement conscience.

Harley lui sortit un jeu de mots qui la fit rire, et Pamela sourit également, brièvement. De fait, elle n’avait jamais vraiment eu le sens de l’humour, mais ce rire... Ce rire était agréable. Comme une sorte de libération, de douce délivrance. Fondamentalement, Harley restait immature, ayant besoin de quelqu’un pour la guider, pour l’orienter... Un rôle que Pamela acceptait sans problème. L’Arlequin s’excusa ensuite de ne pas l’avoir écouté, et Pamela secoua la tête en se rapprochant d’elle, et posa ses deux mains sur ses joues. Elle se blottit alors contre elle, et lui offrit, cette fois-ci, un très long baiser. Il n’avait rien à voir avec un simple frottement de lèvres, et tenait plus du French Kiss qu’autre chose.

Sa main agrippa les cheveux d’Harley, et elle enfonça sa langue dans sa bouche sans aucune hésitation, fermant les yeux en se serrant contre elle. Le baiser dura de longues secondes, Pamela s’écrasant contre le corps d’Harley. Son bonheur faisait écho dans sa serre, les plantes autour d’elles se mettant à frémir et à remuer. Ivy, yeux clos, savourait ce long baiser, maintenant tendrement (mais non moins fermement) le corps doux et tendre d’Harley contre le sien. Ce baiser était bien plus qu’un baiser pour elle, c’était une promesse. La promesse qu’elles formaient un duo, et que Pamela ne la laisserait pas tomber. Ensemble, elles formaient un magnifique duo, chacune se compensant. L’immaturité d’Harley se couplait à la maturité d’Ivy, ses talents au corps-à-corps complétaient la maîtrise à distance dont Poison Ivy pouvait faire preuve... Elles étaient deux femmes avec des tempéraments très différents, mais, loin de se repousser, ces contraires s’attiraient à la perfection, et ce d’autant plus que la seule inconnue dans leur équation venait de disparaître.

Le baiser dura bien plusieurs minutes, avant que Pamela ne finisse par le rompre. Harley restait dans ses bras, et Ivy lui sourit, un sourire sincère et honnête. Gotham était une ville qui la tuait à petit feu, mais là, , en ce moment précis, elle sentait de la joie battre dans son cœur.

« Ensemble, Harley... Tu seras mon Arlequin, maintenant. Plus personne ne viendra nous séparer, maintenant. Personne. »
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le dimanche 02 novembre 2014, 17:48:36
Un baiser, un long baiser, dans ce genre de cas, était plus éloquent que des belles paroles. Oh de la bouche de Pam', Harley les aurait bues comme un délicieux nectar, mais il était indéniable qu'à titre de comparaison sentir les lèvres d'Ivy se coller aux siennes, et sa divine langue s'infiltrer dans sa bouche était quelque chose de tout simplement magique. C'était par ses baisers qu'Ivy distribuait le mieux ses phéromones, et dans une moindre mesure cela marchait encore sur Harley, les spoes et phéromones d'Ivy passant ainsi directement dans le métabolisme d'Harley qui ainsi les avalait.
Et puis, les lèvres de Pam' avaient toujours ce petit goût sucré quand elles s'embrassaient.
Quand Ivy se décida à sceller leurs retrouvailles dans un long baiser, Harley laissa échapper un gémissement étouffé, et ses mains, jusque là branlantes et incapables de faire quoi que ce soit, semblèrent retrouver leurs motricité quand elles allèrent se poser dans le dos d'Ivy. Harley l'enroula dans ses bras, accentuant leur rapprochement, les deux femmes voulant l'une comme l'autre que leurs corps se touchent, se mêlent l'un à l'autre.
Dans la serre de Pamela, sous sa protection et celle de ses plantes, Harley se trouvait dans un cocon chaud où elle se sentait en sécurité. Ce baiser, cette peau délicate qu'elle effleurait du bout de ses doigts encore tremblants, même le souffle de sa respiration qui se mélangeait à la sienne, plus intense, tout cela la faisait se sentir bien. Exit les sbires du Joker qui la traquaient, ou les autres grands criminels de Gotham qui voulaient sa tête, pour le moment seule sa fleur comptait. Elle répondit bien entendu à son baiser, Pam' donnait le rythme et Harley la suivait, elles avaient déjà échangé des baisers plus intenses, mais rarement aussi longs. Ivy le voulait tendre, long, passionné, car également dans la tête d'Harley germait l'idée de devenir la complice à plein temps que la belle plante.

Harley et Ivy avaient déjà commis bien des crimes ensemble, elles s'étaient après tout rencontrées pour la première fois lors du cambriolage d'un musée, où elles avaient fini par coopérer plutôt que de se mettre en compétition. Elles en étaient ressorties avec un sacré butin, et même si elles étaient alors reparties chacune de leur côté, cela avait posé la base de leur relation. Ivy avait toujours été la porte de secours d'Harley Quinn, maintenant plus que jamais. Le Joker était mort de ses mains, Pamela était donc la seule et unique personne vers qui Harley pouvait se tourner, et elle ne l'avait pas repoussée bien au contraire. Dans son esprit elle se repassait les moments agréables de leur duo, les seuls moments où elles se disputaient incluaient le Joker, mais maintenant qu'il n'était plus là...
Harley raffermit alors son emprise sur Ivy en y songeant, tout en continuant de l'embrasser.
Leur baiser dura longtemps, les rares moment de pause étaient ceux où les deux femmes reprenaient leurs respirations avant d'y retourner de plus belle, vers cette action où rien d'autre ne comptait que sa partenaire.
Et quand il se termina, Poison Ivy acheva ce délicieux tableau en déclarant qu'elle serait désormais « son » Arlequin. Plus de séparations, oui, elles allaient former un duo de super-criminelles qui allait peser lourd. Pamela était forte, mais seule...jusqu'à maintenant, ce qui allait éradiquer une de ses très rares faiblesses.
Ainsi, malgré son maquillage coulant le long de ses joues à cause de ses larmes, Harley esquissa elle aussi un large sourire et une bouille heureuse, chose qu'elle n'aurait pas crû faire ce soir. Damn, elle n'aurait même pas crû pouvoir passer la nuit, mais maintenant un avenir, sans le Joker, lui apparaissait comme possible. C'était...étrange comme sensation, moins désagréable que ce qu'elle aurait pensé, et ce en très grande partie grâce à la présence de la belle fleur à ses côtés.

J'te quitterais plus Red'...je te le promets ! Toi et moi...ensemble...ça promet de sacrées soirées à Gotham ça héhéhéééééééééééé !
Toi et moi...Oh Ivy, ma fleur...ma délicieuse petite fleur...

Ce baiser avait été long, et aussi synonyme de l'ingestion par Harley d'une quantité forte d'aphrodisiaques et de phéromones d'Ivy. Ils n'étaient pas les seuls responsables du fait que Harley se colle contre Pam', ni contre le fait que ses mains commençent délicatement à lui caresser la peau, mais ils ne faisaient rien non plus pour décroître la libido de l'Arlequin, indéniablement.

Dis...ça te tenterait de jouer avec ta Harley ?
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le dimanche 02 novembre 2014, 19:18:37
Personne n’était jamais totalement immunisé face aux spores d’Ivy. Même l’impénétrable Batman y était sensible. Harley, elle, y avait fréquemment droit, et, après ce long baiser, son appétit sexuel s’était réveillée. Quoi de mieux, en effet, pour chasser le gros chagrin d’Harley, que de l’inviter à faire l’amour ? Ce serait la célébration ultime de leur nouvelle vie, et Pamela devait bien admettre qu’elle attendait ce moment avec impatience, et qu’elle n’y était pas du tout contre. Harley restait blottie à elle, une lueur de joie et de désir brûlant dans ses beaux yeux. Son maquillage avait dégouliné sur ses joues, l’ensemble formant un singulier contraste entre la joie sur son visage et les traces de sa tristesse après avoir tué son « bichet ». Pamela sentait les mains de Harleen devenir plus joueuses, continuant à glisser sur son dos, caressant son corps, la faisant frissonner légèrement. Les mains d’Ivy enlaçaient également l’Arlequin, et leurs seins s’enfonçaient mutuellement l’un contre l’autre. Collées et serrées ensemble, Ivy approcha son nez de celui d’Harley, et vint y jouer, frottant le bout de son nez contre le sien.

Les plantes de Poison Ivy commencèrent, elles, à réagir, et plusieurs lianes vinrent caresser furtivement les genoux d’Harley, arrachant sur les lèvres de Pamela un sourire un peu pervers.

« Je crois que personne n’est contre, Harley... Il faudra plus qu’un gros baiser pour te consoler de ton gros chagrin. »

Pamela lui sourit, puis s’écarta alors de son corps, presque à regret. Sa main vint attraper celle d’Harley, et elle marcha un peu, vers ses plantes. La végétation s’ouvrit en deux à son approche, comme si elle était une variante sexy de Moïse ouvrant en deux la Mer Rouge pour laisser passer les Hébreux. Pamela s’enfonça dans sa serre, guidant Harley. Le sol était alors une confortable mousse végétale, et, autour d’elles, les tentacules et les grosses fleurs se dressaient, venant caresser le corps d’Harley, glissant légèrement sur son corps, mais sans jamais chercher vraiment à la retenir. Pamela continuait à la tenir par la main, et elles arrivèrent devant une espèce de trône végétal.

« Nous y voilà, Harley... C’est ici que j’aime me rendre pour communier avec la Nature... Et je crois que mes plantes t’apprécient beaucoup. »

C’était une simple constatation, totalement fondée. Les tentacules sortaient des arbres et des grosses plantes environnantes pour caresser le corps d’Harley, glissant le long de sa peau. Relâchant la main de sa partenaire (et bientôt amante), Pamela alla s’asseoir et se retrouva rapidement toute nue, les excroissances végétales recouvrant son corps disparaissant, tandis que toute sa peau se mit à verdoyer. Assise sur son trône, une sorte de gros fauteuil verdâtre, elle croisa les jambes. Des tentacules remuaient le long de ses bras, tournoyant le long de son corps, jaillissant du fauteuil pour caresser la peau de leur créatrice. Pamela avait toujours eu un côté assez dominateur, et, ici, au centre de son pouvoir, c’était encore plus vrai.

Tendant la main vers Harley, elle lui fit signe de s’approcher, remuant pour cela son doigt d’avant en arrière.

« Viens, Harley... Je veux sentir tes lèvres sur mon corps... Offre-moi ce plaisir... »
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le vendredi 02 septembre 2016, 13:59:16
Aussi dingue que cela pouvait sembler, Harley était presque contente que le Joker en soit arrivé à cette extrémité, après ce qui avait été, finalement, des années de calvaire pour son acolyte. Harley avait comme l'impression d'ouvrir les yeux après avoir été aveuglée pendant longtemps quand à la réalité de sa relation avec le Joker, cette réalité, elle l'avait vu au moment où il avait été sur le point de lui tirer une balle dans la tête, et il l'aurait fait sans sourciller  avant de faire jeter son corps dans une ruelle lugubre où elle aurait fini par pourrir.
Mais au lieu de ça, Harley avait réagi, et avait finalement fait ce que Batman avait toujours été incapable de faire: tuer sa Némésis. Perdue, Harley avait fini par le plus grand des hasards par se trouver dans les bras de la seule personne au monde sur laquelle elle pouvait compter, sa chère et tendre Ivy. L'Arlequin embrassait avec envie sa jolie fleur, et était de fait plus ou moins entrée à son service, un peu de la façon dont Pamela avait toujours eu envie que ça se déroule: avec une Harley qui serait pleinement indépendante de toute autre influence que la sienne.
Il était indéniable qu'il faudrait du temps à l'esprit fou d'Harley pour oublier complètement son attachement au Joker, néanmoins, il n'y avait cette fois aucun risque de rechute. Qu'il tente ainsi de la tuer avait provoqué chez la femme un violent déclic, qui s'était traduit par un meurtre très violent, et nul doute que Batman chercherait à la coincer après avoir appris ce qu'elle avait fait, lui ainsi que bien d'autres. Mais si c'était inévitable, Harley n'y songeait pour l'instant pas, car elle était dans les bras de sa magnifique fleur, et l'embrassait. Oh, elles allaient faire l'amour, la question ne se posait même pas à ce stade. Ivy l'avait acceuillie à bras ouverts, surtout maintenant qu'elle s'était enfin débarassée de son bourreau, et le deux n'allaient plus se quitter et former un véritable duo cette fois.

Pour le coup très émue, l'Arlequin perdit durant un moment sa langue bien pendue, et hocha juste la tête en gloussant quand Ivy lui déclara qu'il faudrait plus qu'un baiser pour la consoler. Harley voulait se perdre dans un océan de sensations comme seule Ivy pouvait le lui offrir, car faire l'amour à cette femme était une expérience unique à bien des égards. Harley et Ivy avaient déjà eu l'occasion de faire l'amour à quelques reprises ensemble, mais il y avait de fortes chances pour que cette fois soit différente de par sa symbolique, et aussi de par le fait que pour l'une comme pour l'autre, il n'y aurait plus l'ombre du clown dans ce tableau. Harley la suivit donc, se laissant emporter dans un bosquet très dense, jusqu'à arriver dans une espèce de pièce végétale grouillante, avec un trône au centre, et elle gloussa à la remarque de Pam'.

Huhu, je me souviens à quel point elles m'aiment oui Pam', je dois être la seule à être assez contorsionniste pour pouvoir pleinement les supporter en même temps hum ?

Un large sourire se dessinait sur le visage d'Harley, qui se souvenait très bien de chaque fois que Pam' avait usé de ses plantes, et de leurs tentacules, sur elle. L'Arlequin étant très, très souple, l'empoisonneuse s'était souvent amusée à tester ses limites de contorsionement, et lui faisait donc ainsi l'amour dans des postions pour le moins acrobatiques.  Ivy prit place sur son trône, tout en se défaisant de sa tenue végétale, et se présenta à Harley complètement nue quand elle lui demanda de venir la rejoindre.

Avec plaisir ma choupette, il est temps que je reprenne mon régime végétarien, huhu...

Tout en s'avançant lentement, Harley défit les couettes de ses cheveux, et retira aussi sa petite cape, qu'elle avait toujours trouvé un peu ridicule, mais que Monsieur J avait toujours insisté pour qu'elle porte. De fait, il était presque certain que Harley ne porterait plus ce costume, d'autant qu'à mesure qu'elle avançait, les tentacules d'Ivy l'aidèrent à se défaire de ces vêtements, tirant parfois dessus pour les déchirer.
C'est donc tout aussi nue que sa compagne qu'elle se posa à califourchon sur elle, et qu'elle alla l'embrasser un long moment, avant de se mettre à descendre progressivement ses baisers les long de son cou, en profitant aussi pour mordre sa peau de temps à autres.

Huuuuum...ta peau à un petit goût de laitue...hihihi...
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le samedi 03 septembre 2016, 00:27:44
Ensemble, elles allaient célébrer le renouveau d’Harley. Ivy laissa ses tentacules agir quand la femme dégrafa son affreuse cape, et des tentacules-ventouses se collèrent à elle, et tirèrent sur ses vêtements, la ralentissant dans sa course, mais la déshabillant aussi. Tous les tissus se déchirèrent, tandis qu’Ivy acquérait l’intime conviction qu’il allait falloir changer le look de son petit clown. Toute nue, la belle beauté la rejoignit, et Ivy, en la voyant s’approcher, puis l’embrasser, frottant son corps contre le sien, ressentit cette chose que seule Harley arrivait à lui procurer... Le désir. Il n’y avait qu’elle qui pouvait faire ça, et c’était pour ça que Pamela l’aimait.

Ivy avait longuement hésité à caractériser ce qu’elle ressentait envers Harley, et, puisque c’était l’heure du renouveau, il était temps de tout lui dire. Elle sentait la femme mordiller sa peau, et soupira, caressant ses hanches, et plusieurs tentacules intervinrent alors, venant saisir les bras et les jambes d’Harley, l’écartant subitement, pour la maintenir au-dessus d’Ivy. Pendant ce temps, le trône végétal avait progressivement changé de forme, prenant l’apparence d’un lit.

« Harley, attends... Il... Il faut que je te dise quelque chose... »

Poison Ivy se pinça les lèvres, assez gênée, ce qui était suffisamment étonnant pour qu’on le remarque, elle qui, habituellement, faisait preuve d’un calme imperturbable. Ses yeux se défilèrent pendant quelques secondes, et elle regarda à nouveau Harley, dont le corps se contorsionnait dans les solides tentacules verdâtres.

« Quand tu es venue à moi... J’essayais déjà de développer un sérum contre le poison que mon corps sécrète naturellement. Je t’ai soigné, ma chérie, mais... Ce n’était pas par altruisme. Du moins, pas totalement... Je voulais surtout me servir de toi comme cobaye pour tester mon dernier vaccin, et tu y as survécu. J’ai essayé ensuite sur d’autres personnes, mais... Tu es la seule qui a pu y survivre. Je me suis dit que ça venait peut-être du fait que Le Joker ait infecté ton corps en te balançant dans une cuve de produits chimiques, mais, même en reproduisant cette expérience sur d’autres cobayes, mon sérum les tuait quand même. »

Elle s’était redressée, et marchait autour du lit, tout en se confiant.

« Chaque fois que je faisais des expériences sur toi pour améliorer tes performances, j’essayais aussi de comprendre ce qui te rendait... Si spéciale. Je t’ai injecté des sérums plus puissants, et, à chaque fois, ton corps s’y adaptait merveilleusement bien. Tu es un cas unique, Harley... Et je ne comprenais pas pourquoi. J’y ai réfléchi, pendant des mois et des mois. Et... J’ai eu la solution quand tu es venue pointer une arme sur ma tête, en me disant que Le Joker voulait que tu me tues, mais que tu n’en étais pas capable. Tu t’en souviens, je suis sûre... Je t’ai prise dans mes bras, et c’est là que nous nous sommes embrassées... Un véritable baiser, pas comme le baiser expérimental que je t’avais fait jadis. C’est là que j’ai compris, Harley... »

Ivy se retourna vers elle, bras croisés, et lui sourit alors.

« Mes sérums ne peuvent marcher que sur toi, Harley, car ils sont basés sur mon métabolisme, sur ce que je suis. Je... Ce n’est pas scientifique de dire ça, mais c’est la seule explication que j’ai trouvé. Ton corps s’adapte à mes sérums parce que nous sommes compatibles... Parce que mon corps t’accepte. Ces sérums qui fonctionnent en toi, Harley... C’est la preuve que... »

Elle ferma les yeux, et les tentacules de toute l’assemblée frémirent. Ivy y avait énormément réfléchi, mais n’avait vraiment vu que cette explication. Si ses sérums ne marchaient pas sur les autres, c’est parce qu’ils n’étaient pas compatibles avec elle. Seule Harley l’était.

« Tu es la seule que je puisse embrasser, la seule qui puisse me procurer du plaisir... Quand tu as voulu me tuer, j’ai senti une douleur terrible en moi... La peur de te perdre. Avant ce moment, je me trompais, en pensant voir en toi un simple cobaye, et en croyant que je ne pouvais aimer que mes plantes. Mais... J’ai réalisé que j’étais dans l’erreur. Et... Maintenant, j’en suis sûre, Harley... Je ne peux pas vivre sans toi. »

Tout en parlant, elle lui tournait le dos, et les tentacules relâchèrent progressivement Harley. Ivy se retourna alors vers elle, et, chose encore plus surprenante que ses troubles, on pouvait presque voir ses yeux verts s’embuer sous l’effet de l’émotion.

«  Je t’aime, ma choupette... »

Et elle alla la serrer contre ses bras, lui offrant un gros câlin, tout en la serrant fort.

« Et maintenant... Plus rien ne nous séparera jamais, ma chérie... »
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mercredi 01 mars 2017, 00:10:50
Harley se perdait dans l'océan de douceur que lui offrait Ivy pour se remettre de son expérience traumatisante. Tuer le Joker avait cassé quelque chose en elle, et principalement, l'Arlequin se trouvait profondément idiote d'avoir été aussi aveugle pendant toutes ces années. Embrasser Ivy, goûter à ses lèvres et à son corps nu, c'était un excellent moyen pour elle de penser à tout à fait autre chose. Ces derniers mois avaient été très difficiles pour elle, ils avaient correspondu à la période d'emprisonnement d'Ivy à Arkham, ainsi qu'à l'absence de progrès des recherches d'Harley sur son sérum TITAN, qui avaient bien entendu rendu très nerveux le Joker, jusqu'au point culminant de ce soir. Avec la totalité du gang de son leader mort à ses trousses, ainsi que probablement les autres grands pontes de la pègre de Gotham, Harley était certaine que sans sa belle fleur, elle n'aurait pas passée la nuit vu le nombre de gens qui voulaient lui faire la peau.

Harley était bien partie pour faire l'amour à sa belle chérie, mais rapidement, alors qu'elle avait commencé à descendre ses baisers le long de son cou, Harley sentit progressivement des tentacules s'enrouler autour de son corps, pour la soulever ensuite. Le trône végétal, lui, s'était tout aussi subitement transformé en un très grand lit, largement assez grand pour acceuillir leurs galipettes même les plus acrobatiques.

Hu, tu sors déjà tes plantes, t'es pressée de me butiner ?

Harley plaisantait, comme à son accoutumée, mais même l'Arlequin se rendit bien compte que Ivy venait subitement de changer d'humeur, pour passer à une bien plus sérieuse. Le sourire d'Harley s'effaça au profit d'un air incompréhensif. Ivy se trouva bloquée dans un monologue, et il fallait bien maîtriser Harley avec des tentacules pour que cette dernière accepte d'écouter plutôt que d'aller lui faire l'amour. Toutefois, ce discours captiva son attention complète au bout d'un moment. Ivy parla des expériences qu'elle avait fait sur elles, ces tests de sérums, auxquels Harley s'était toujours volontiers pliée. Après tout, Red lui offrait régulièrement l'asile, et Harley avait toujours eu tellement la frousse d'être un boulet pour son amie qu'elle n'avait jamais éprouvée l'envie de lui refuser ces faveurs.
Ces explications faisaient à peine sens, mais Harley se trouva emplie d'émotions à mesure qu'Ivy continuait à parler, qu'elle lui rappela entre autres ce moment douloureux où elle avait pointé une arme sur elle, car le Joker lui avait demandé de la tuer. Cela avait été un moment terrible, la période où les choses avaient vraiment commencé à basculer, car pour la première fois, Harley avait vraiment désobéi au Joker.
Et puis, finalement, elle lui avoua l'aimer.

Oh Red...

Les tentacules étaient en train de la faire redescendre quand Ivy avait prononcé ces mots, et Harley s'en trouva abasourdie. S'en suivit un câlin, et Harley, tout en serrant fortement sa belle plante dans ses bras, se mit à pleurer, achevant de détruire son maquillage à l'aide de nouvelles larmes.

J'suis désolée...tellement désolée ma fleur...j'aurais du le faire tellement plus tôt, au lieu de te faire poireauter comme...comme un vulgaire poireau...

La métaphore était bien entendue nulle, mais si Harley était toujours maladroite dans ses propos, la sincérité de ses regrets ne laissait aucunement place au doute. Elle serra Ivy dans ses bras en prenant conscience d'à quel point sa belle plante tenait à elle, envers et contre tout, malgré toutes les fois où elles avaient pu se disputer à cause de ce clown désormais mort. Elle resta un moment à se vider, à pleurer à chaudes larmes, à évacuer le stress, et à finalement sentir un sérieux poids s'enlever de son ventre. Pour le coup, elle en aurait même presque oubliée qu'elle comptait initialement faire l'amour à Ivy, mais le fait que leurs corps nus se collent l'un contre l'autre était là pour le lui rappeler néanmoins...c'était juste qu'elle sentait son coeur battre tellement fort à ce moment, qu'elle trouvait le simple plaisir de faire un câlin à Ivy suffisant, pour moins pour l'instant.
Au bout d'un moment, elle redressa son visage, de chaudes larmes avaient coulé depuis ses yeux, et elle renifla audiblement en affichant un faible sourire, avant qu'elle ne passe l'une de ses mains sur une des joues de sa jolie plante, glissant dans le même temps dans quelques mèches de ses cheveux roux. Puis, sans un mot, car il n'y en avait pas besoin, elle retourna l'embrasser, goûter à ces lèvres qu'elle était la seule à pouvoir vraiment supporter sans gène. C'en était même au stade où les puissantes toxines qu'Ivy sécretait donnaient plutôt un goût original à ses lèvres, au lieu de la tuer ou de la rendre malade, harley mordillait même ses lèvres et les léchait à l'occasion. A la façon dont elle se blottissait contre Ivy, il n'y avait pas de toute, l'Arlequin n'avait nullement oublié son désir envers sa belle plante.
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le mercredi 01 mars 2017, 08:04:00
La mort du Joker était clairement une donnée nouvelle et révolutionnaire. Elle était le point de départ d’une relation plus sincère et plus nourrie entre les deux femmes. Harley, qui avait toujours eu peur du Joker, et avait toujours ressenti un fort complexe d’infériorité à son égard, avait enfin réussi à faire ce qu’Ivy avait toujours voulu qu’elle fasse : tuer ce sinistre clown. Ce fait était interprété par elle comme une puissante déclaration d’amour, et, à travers sa tirade précédente, Ivy n’avait fait qu’expliciter les données de cette nouvelle situation. Elles avaient toujours été cantonnées dans un rôle obscur, entre l’amour et la fameuse friendzone. Maintenant, les deux femmes en sortaient, et les larmes d’Harley ne faisaient qu’exprimer ça.

Pamela la serra contre ses bras. Elle aussi, elle semblait réaliser à quel point Harley lui était précieuse. Cet amour, cette petite femme, étaient comme autant de rappels de sa propre mortalité, elle qui avait de plus en plus mal à se concevoir comme une simple humaine, et se voyait investie d’une autorité divine puissante. Alors, cet amour, ces sentiments, ces émotions, lui rappelaient sa propre mortalité, et, si elle aurait pu s’en agacer, ce fut en réalité tout le contraire. Harley l’embrassa doucement, tendrement, et Pamela posa une main sur les beaux cheveux de son clown, et l’autre sur le bas de son dos, dans le creux des reins, en répondant à son baiser, yeux clos.

« Hmmmm... »

Harley se pressait contre elle, se lovant autant que possible, son corps trahissant tout le besoin d’affection dont elle avait toujours eu envie. La jeune femme avait toujours été une victime, que ce soit de son père, ou du Joker ensuite. Maintenant, elle pouvait prendre son destin en main, et enfin goûter à une vie heureuse et riche... En compagnie d’Ivy. D’aucuns auraient pu relever l’ironie de la situation, mais c’était comme ça que sa Harley fonctionnait. Il fallait qu’elle soit proche de quelqu’un d’autre, de quelqu’un qui pourrait la guider et la protéger, Harley étant un véritable électron libre.

Ce n’était pas qu’un simple baiser, c’était aussi une manière d’illustrer et d’honorer leur amour. Poison Ivy l’embrassait de plus en plus fortement, grattant le dos de la femme, tandis que ses plantes frissonnaient, ressentant l’excitation de leur génitrice. Dans sa bouche, elle jouait avec la langue d’Harley, la titillant, la léchant, sans tenir compte du temps qui défilait. Et, peu à peu, Harley put sentir des tentacules caresser ses jambes, remonter le long de ses mollets, s’entortillant sur elle. Un autre s’enroula autour de ses reins, Ivy écartant sa main, et ce tentacule tira en arrière, soulevant le corps d’Harley, tandis que d’autres tentacules se mouvaient autour des deux femmes, s’enroulant autour de l’un des bras d’Ivy, ainsi que se posant sur son corps, tels d’étranges serpents verdâtres sensuels.

Leur baiser se rompit quand le tentacule sur le ventre d’Harley la souleva. Un mince filet de salive relia les deux femmes pendant quelques secondes, puis Ivy remonta sa main libre, et caressa la joue de la femme, dont le visage était proche du sien, à seulement quelques centimètres.

« Oh, Harley... »

Dans le dos de l’arlequin, le bout d’un tentacule caressait doucement ses fesses, glissant le long de sa croupe. Pamela sourit brièvement à la femme, et remonta sa main gauche, venant soupeser l’un des seins d’Harley, son autre main filant se poser sur ses fesses, pinçant sa peau, malaxant vigoureusement cette partie-ci de son corps.

« Je vais m’occuper de toi, ma chérie... Car je refuse de t’entendre pleurer. Chaque fois que tu pleureras, ou que tu ne souriras pas, je m’occuperai de te soigner, car je n’aime rien de plus que de te voir heureuse... »

Pamela caressait avec son pouce le téton de la femme, appuyant tendrement dessus, glissant régulièrement.

« Je t’aime, Harley. »
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mercredi 01 mars 2017, 13:49:01
La transformation de Harleen Quinzell en Harley Quinn n'avait pas permis à cette dernière de se débarasser de ses problèmes de confiance en elle, et maintenant plus que jamais, la femme avait besoin d'une figure forte sur laquelle elle pouvait s'appuyer pour trouver un soutien. Harley aurait pu profiter de son émancipation pour fuir Gotham, et commencer une nouvelle vie ailleurs, mais elle en était tout bonnement incapable. Sans reprère, sans quelqu'un pour lui servir de guide et de modèle, et pour lui apporter l'affection et l'attention qu'elle cherchait en permanence, Harley était perdue. Poison Ivy était, et de loin, la seule personne dans sa vie qu'elle pouvait vraiment considérer comme une amie, une vraie amie. Harley s'était toujours demandée si, pour une raison quelconque, Ivy n'avait pas un peu pitié d'elle pour l'accepter à ses côtés. Même maintenant, Harley se demandait au fond comment une femme aussi belle et aussi forte que Pamela avait pu tomber amoureuse d'un clown comme elle.
Le Joker avait longuement utilisé ces angoisses et la fascination d'Harley à son encontre à ses propres fins, trouvant en Harley le parfait punching-ball sur qui se défouler, car elle revenait systématiquement à lui. Ce serait de toute évidence une relation bien différente qui s'ouvrait à Ivy et Harley, car leur seul vrai point de désaccord n'existait désormais plus.

L'Arlequin finit par rapidement sentir des tentacules s'enrouler autour de ses jambes et de ses hanches. Si le contact, au début, lui paraissait étrange, elle avait rapidement fini par considérer ces étranges vignes mouvantes comme ce qu'elles étaient, à savoir une partie bel et bien liée à Ivy, comme des bras supplémentaires. Accepter l'usage systématiques des tentacules durant leurs ébats avait parfois été un peu difficile, mais Harley avait fini par s'y faire, car user de ces tentacules était aussi naturel pour Ivy que d'utiliser ses bras, et l'Arlequin elle même avait fini par les considérer comme tels.
Elle continua d'embrasser sa belle plante jusqu'à ce qu'elle se sente légèrement soulevée dans les airs, mais son visage demeurait très proche de celui de Pamela, dont l'expression était vraiment craquante.

Dis, c'est moi ou t'es en train de rougir comme une tomate ? Pfu ! Hihihuuuuu, une tomate, t'a pigé la référence ? Hihi !

Harley se remettait à faire des blagues nulles, ce qui était concrètement le signe qu'elle commençait à aller mieux. Pour n'importe qui d'autre, avoir les tentacules d'Ivy ainsi enroulés autour de vous, c'était le signe d'une mort imminente, ou d'une transformation en un zombie à moitié végétal. Mais pour Harley, c'était toujours le signe du début d'une belle et longue partie de jambes en l'air, et ce terme était même parfois à prendre au sens littéral, car Ivy adorait prendre avantage des talents d'acrobate et de contortionniste d'Harley. Pour le moment toutefois, ivy semblait juste vouloir apprécier le fait de tenir Harley dans son emprise. C'était là aussi quelque chose de très récurrent. Avec ses pouvoirs sur la flore, Ivy était telle une déesse quand elle se trouvait dans son bosquet, et c'était donc tout naturellement qu'Ivy avait tendance à dominer leurs ébats. De plus, Harley avait vraiment fini par apprécier cette façon atypique de pratiquer une forme de bondage, surtout entre les mains de la belle rousse à la peau verte, chez qui il se dégageait une aura de beauté et d'autorité sans aucune comparaison possible avec qui que ce soit.

Harley remuait donc doucement ses membres, mais d'avantage pour sentir les tentacules la maintenir que pour chercher à se dégager. Rapidement, Ivy posa sa main sous l'un de ses seins, le sous-pesant tendrement, tout en frottant son pouce sur son téton qui se durcit très rapidement. L'autre main elle, était posée sur ses fesses, ou l'un des tentacules caressait également et en parfaite coordination son magnifique fessier.

Huuuuu...Han Pam'...

Si il y avait bien une chose qui marquait Harley, c'était le naturel avec lequel elle était sensuelle, douce et aimante. Sa façon d'être, au quotidien, était juste si diablement sexy qu'Harley ne pouvait que fondre. Là, maintenue par ses tentacules et caressée par ses délicates mains, Harley se sentait toute chaude.

Haaaa...dis je...je sais pas si t'a remarqué mais...y'a une petite fleur là en bas qui est prête à être butinée...♥
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le mercredi 01 mars 2017, 21:46:59
Quand Ivy avait vu Harley pour la première fois, la jeune femme avait été catapultée dans une fusée par Le Joker, et avait fini grièvement blessée. Ivy l’avait soigné, et, prenant pitié d’elle, et y voyant un parfait prétexte pour tester de nouvelles potions, elle lui avait donné un sérum qui avait sensiblement amélioré son agilité. Pour Harley, c’était une valeur ajoutée auprès du Joker, et, pour Ivy, une expérience réussie, qu’elle n’avait toutefois jamais pu reproduire ailleurs. Son attirance pour Harley avait été purement scientifique initialement, utilisant son sang pour perfectionner ses expériences et ses traitements. Tous les autres cobayes avaient essuyé des formes de rejet, plus ou moins prononcés, sauf Harley. Alors, Ivy avait amélioré ses traitements, et, sans le savoir, avait développé entre elles une forme d’attirance allant au-delà d’une simple relation professionnelle. Harley aimait l’assurance d’Ivy, sa stabilité, son côté femme forte et dominante, qui lui permettait d’avoir un point de repaire, et Ivy, elle, aimait le côté enfantin de la jeune femme, guilleret. Certes, elles se chamaillaient parfois, mais ce n’était jamais sans penser à mal. Petit à petit, leur relation avait évolué... Jusqu’à maintenant, jusqu’à ce point présent.

Ivy avait déjà fait l’amour avec Harley, mais plus par simple pulsion et attirance sexuelle qu’autre chose. Là, elle le sentait, dans ses fibres, dans sa chair, dans le mouvement nerveux de son cœur et le souffle précipité de sa poitrine. L’amourles unissait, et, avec la mort du Joker, Ivy était bien décidée à célébrer ça. Elle sourit donc quand Harley se tortilla, amenant ses tentacules à se resserrer davantage, provoquant de délicieux sons de crissement et de crispations. C’était une spécialité, pour Harley, d’être enroulée dans ses tentacules. Pamela se pinça les lèvres en la voyant ainsi remuer, tout en lui confiant avoir des démangeaisons à hauteur de son sexe.

« Oh, vraiment ? »

Prenant un ton joueur, Pamela continua à agir, et le sol se modifia sous Harley, tandis que els tentacules commençaient à se déplacer. Ses jambes furent chacune enroulées par un tentacule, et elles s’écartèrent l’une de l’autre.

« Ma chérie, je peux te promettre une chose... Ce soir, je vais te tringler comme personne ne t’a jamais tringlé... »

Elle sourit encore. Ivy se livrait rarement à des phrases de ce genre, car elle était peu habituée à révéler ses sentiments, ou à parler de ses émotions, surtout avec les autres humains. Le corps d’Harley se déplaça alors, et elle se retrouva la tête en bas, tandis que les tentacules à hauteur de ses jambes tirèrent sur ces dernières, continuant à les écarter, usant de l’agilité de la femme pour qu’elle fasse un beau grand écart. Ivy voyait ainsi sa fine fleur intime, et approcha son visage, tout en enroulant une main autour de sa taille, et une autre autour de l’une de ses cuisses.

« Oh oui, laisse-moi en boire, Harley, tu sais comme j’aime ton jus... »

Elle ouvrit sa bouche, et sa langue glissa sur la moule de la femme, remuant dessus. Tout autour du buste d’Harley, un bulbe se mit à pousser, sorte de cocon végétal ouvert sur le plafond, et qui engloutit la tête d’Harley, disparaissant jusqu’à hauteur de ses seins. Les parois de la plante se refermèrent doucement, absorbant la tête d’Harley dans un liquide verdâtre ne l’empêchant pas de respirer, mais destinée à stimuler son excitation. Là, alors que Pamela léchait avidement son sexe, recueillant sa sève, des tentacules jaillirent de la plante.

Deux se posèrent sur les seins de la femme, l’extrémité en forme de bouches aux lèvres généreuses, qui libérèrent une multitude de petites langues triangulaires venant lécher ses seins, et tirer sur les tétons. Pour Harley, c’était un superbe traitement, accru par un gros tentacule phallique qui s’approcha de ses lèvres...

Et tout ça n’était qu’un prélude !

« Oh, Harley, hmmm, tu es... Si délicieuse... »

Malgré la présence du bulbe, Pamela et Harley pouvaient toujours communiquer entre elles, la plante n’étant pas très épaisse...
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le samedi 13 mai 2017, 13:01:57
Pam' lui avait sauvée la mise encore une fois, c'était aussi simple que ça. Harley savait parfaitement qu'en ayant tuée le Joker, elle avait fait plus que simplement foutre en l'air le statu-quo qui existait entre les divers caïds de Gotham, elle s'était aussi peinte une cible sur la tête. Même si aucun des grands pontes comme Double-Face, le Pingouin, ou d'autres, ne regretteraient la mort du Joker, ils chercheraient indéniablement à la tuer pour éviter que ses actes n'en inspirent d'autres dans leurs propres camps. Si elle n'était pas tombée sur Ivy, Harley serait probablement morte à l'heure qu'il est...mais elle était désormais en sécurité, et plus proche que jamais de sa belle fleur.

L'Arlequin aurait pu se sermonner encore longtemps d'avoir mis autant de temps avant de comprendre que c'était sa jolie plante, et non pas le Joker, qui l'aimait vraiment. Mais à ce stade, ça ne servait plus à grand chose. En ayant tué son bourreau, Harley s'était libérée, et Ivy semblait lui avoir pardonnée ses erreurs passées pour avoir enfin fait ce qui avait été nécessaire. Maintenant, elles allaient former un vrai duo, permanent. La question de ce qu'elles allaient en faire se poserait plus tard, car pour le moment, autant Harley que Poison Ivy éprouvaient le désir de sceller leur union dans une belle et longue étreinte amoureuse.

Ou, plus précisément, comme venait de le dire Ivy, qu'elle allait la tringler comme jamais.

Huhu, j'ai hâte de voir ça ma petite laitue d'amour.

Harley sentit alors des tentacules s'enrouler autour de ses jambes, puis progressivement les écarter avant qu'elle ne se retrouve retournée, la tête plongée vers le bas.

Youuuuuuuu...oh tiens coucou !

Harley vit à ce moment un cocon végétal juste en dessous de sa tête, ouvert à la façon de pétales de fleurs, mais finissant par se refermer doucement sur elle. Harley n'était nullement inquiète, ce n'était pas la première fois, et de loin, qu'elle se trouvait prise dans les plantes d'Ivy. L'Arlequin avait cette chance fort peu commune de ne pas à avoir peur des tentacules et des plantes d'Ivy, et de n'avoir eu quasiment que de bonnes expériences en s'y trouvant. Le cocon se referma autour se sa tête, et prit son buste en lui jusqu'à la naissance de ses seins. C'est à ce moment là qu'Harley sentit les mains de sa chérie se poser sur elle, ainsi que sa délicieuse bouche se poser sur son intimité pour commencer à la lécher.

Huuuuuuuuum...

Harley se tortilla dans les tentacules qui la maintenaient fermement, et elle était dans une position peu commune pour la plupart des gens. Elle était suspendue dans les airs, la tête tournée vers le sol, et ses jambes faisaient un grand écart pour permettre à sa chérie d'aller butiner sa fleur intime, et récupérer son doux nectar qui s'en échappait. Harley ne pouvait malheureusement pas lui rendre la pareille, ses bras étaient ligotés le long de son corps par des tentacules, et elle avait sa tête prise dans cet espèce de bulbe, qui la maintenait dans un environnement chaud...et très aphrodisiaque, que ça soit par les odeurs saturées de spores, où les sécrétions chargées en éléments aphrodisiaques.

Mgnyaaaaaaaan...ow...hum coucou toiiiiii...

Harley vit avec un sourire malicieux un gros tentacule à l'extrémité phallique apparaître dans le cocon, juste au niveau de son visage. Elle avait senti au même moment ce qui devait être d'autres tentacules s'occuper de ses seins. Faire l'amour avec Ivy était une expérience à chaque fois unique, car aucune partie de son corps n'était oubliée, elles finissaient même par être toutes stimulées en même temps. Harley alla alors déposer de rapides baisers sur le bout de ce tentacules, il était gros, mais c'était ainsi que Harley et Ivy les aimaient.
Il avait fallu un peu de temps à Harley, au début de sa relation avec Ivy, pour arriver à intégrer le fait que sa fleur et ses tentacules étaient presque une seule et même entité. Pour être honnête, Harley ne comprenait toujours pas, ni comment c'était possible, ni même comment Ivy faisait pour gérer un écosystème à elle toute seule...mais elle avait rapidement arrêté d'essayer de comprendre. Ce qui importait, c'était que lorsqu'elle suçait un de ces tentacules, c'était comme si elle offrait une fellation à sa chérie, et c'était suffisant pour elle.
Elle multiplia les baisers et les coups de langue sur les contours de ce gros tentacule, avant de finalement ouvrir ses lèvres pour en prendre l'extrèmité dans sa bouche.

Hmmmmmmm...

Tandis qu'elle commençait à sucer ce tentacule, Harley continuait à subir  les délicieux assaut de sa chérie, qui lui léchait la chatte en récupérant sa cyprine comme une abeille récupérerait le pollen d'une fleur...avec une grande gourmandise ! L'Arlequin se mit à sucer goulument, et ne tarda pas d'elle même à enfoncer ce tentacule au plus profond de sa gorge.
Elle savait à quel point sa fleur adorait ça !
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le samedi 13 mai 2017, 17:55:23
Avec Harley, Pamela pouvait expérimenter des manières très originales de faire l’amour. Elle avait depuis longtemps compris que, sous sa nouvelle forme, de simples coïts ne la satisfaisaient pas assez. Mais Harley était la seule amante que Pamela connaisse qui puisse, non seulement tenir le rythme, mais aussi apprécier tout ce que Pamela lui faisait. Ce n’était pas la première fois qu’Harley faisait l’amour avec ses plantes, mais, ici, c’était nettement différent. Auparavant, Ivy s’était dissimulée derrière des arguments scientifiques. Elle avait ainsi constaté que la symbiose qui existait entre elle et ses plantes était à double sens. Elle pouvait ressentir ce que ses plantes sentaient, mais, inversement, ses plantes ressentaient aussi les stimuli de leur Maîtresse. Expliquer cette symbiose en des termes compréhensibles était toutefois très difficile, car il s’agissait de quelque chose d’instinctif, et d’inné. Mais, pour le résumer grossièrement, selon qu’Ivy soit en colère ou, au contraire, excitée, ses tentacules se comportaient, soit de manière violente, soit de manière perverse… Avec cette circonstance que les plantes de Pamela n’avaient pas de morale, ni de retenue, et ne ressentaient pas la fatigue.

Autrement dit, le tentacule phallique qui avait poussé dans le bulbe où était retenu Harley n’était pas commandé directement par Ivy, mais agissait quand même comme une extension de sa propre volonté, et en lui prodiguant d’intenses sensations de plaisir. Quand Harley s’amusa à l’embrasser et à le lécher, Pamela ressentit ses baisers, ses caresses et ses coups de langue, comme si ce tentacule phallique sortait de son propre corps. Elle ne pouvait pas le décrire autrement, et c’était là, selon elle, la preuve qu’elle était en train de, peu à peu, se transcender. De fait, Ivy avait toujours considéré que, par sa nature profonde, elle était au-delà du statut de simple mortelle. Heureusement, Harley lui rappelait encore qu’il existait des plaisirs aussi simples qu’immenses.

« Hmmm… »

Elle léchait donc, fourrant sa langue dans l’intimité de sa beauté, crispant ses mains sur ses cuisses. Plus de doute possible, plus d’hésitation, elles vivaient bel et bien une idylle, une relation amoureuse qui ne demandait qu’à s’épanouir et à s’exprimer. Désormais, il n’y avait plus de Joker pour les empêcher de vivre heureuses, et, bientôt, il n’y aurait plus de Batman non plus. Ivy se sentait investie d’une force nouvelle, d’une énergie incroyable, et d’une affection aussi forte qu’incroyable envers son petit clown. La « petite laitue d’amour » prenait conscience de l’évidence : elle aimait Harley. Son insouciance, son humour, ce côté décalé qui la complétait si bien…

*Oui… Quels que puissent être mes projets, je ne les mènerais pas sans toi, mon amour… En tranchant la tête de cet affreux clown, tu as aussi tranché dans le vif, et dans nos vies mutuelles…*

Cette séance de sexe n’était donc pas qu’une séance de sexe, c’était aussi une célébration, une renaissance… Et, tandis qu’Harley avait enfoncé dans sa bouche le tentacule phallique du bulbe, Ivy se mit à remuer son bassin d’avant en arrière, tapant contre la paroi du végétal. Harley, depuis l’intérieur du cocon, pouvait ainsi voir les formes du corps de Pamela heurter le rebord du bulbe. Et le tentacule qui était dans sa bouche était à même hauteur que le bassin de Pamela, qui continuait à lécher goulûment le bourgeon intime de l’arlequin, approchant la jeune femme de l’orgasme.

Comment pouvait-elle lutter ? Outre le tentacule, il y avait aussi les deux autres tentacules qui s’attaquaient à ses seins. Ils étaient posés dessus, comme deux sangsues, et tiraient dessus, enroulant des langues autour des tétons, et léchant le contour, soit les seins de la femme, avec une multitude de petites langues tendres. Tout était fait pour exciter Harley, et, le long de ses jambes, des tentacules s’étaient enroulés sur sa peau, se crispant et se décrispant en fonction du plaisir de leur Maîtresse, écartant les jambes d’Harley l’une de l’autre.

La cyprine du clown filait dans la bouche de Pamela, qui continua à l’attaquer, à l’assaillir, titillant son bouton de plaisir, jusqu’à pousser Harley à l’orgasme. Sa mouille fusa joyeusement dans sa gorge, et Pamela écarta ensuite sa tête, laissant loin à un tentacule phallique de s’approcher, et de s’enfoncer dans son vagin. Un gros tentacule, comme Harley les aimait, et qui se mit à remuer d’avant en arrière, et à tourner sur place, vibrant. C’était comme une sorte de vibromasseur végétal géant.

« Hmmm… Ne t’inquiète pas, je n’en ai pas fini avec toi, Harley… »

Et, maintenant, elle comptait utiliser l’agilité exceptionnelle d’Harley à dessein. Toutefois, et avant de faire ça, Pamela nota que le bulbe s’était collé à sa peau. Quand elle se décolla, elle vit une partie du bulbe la suivre, et gémit alors, en réalisant que le tentacule phallique qui était en train de s’enfoncer dans la bouche d’Harley avait poussé de l’autre côté, se collant au corps d’Ivy, de sorte que ce tentacule était devenu… Une verge ! Une superbe verge qui s’était liée au corps de sa Maîtresse, agissant selon les désirs inconscients de l’Empoisonneuse.

« Hnnnn… !! »

Ses mains griffèrent les mollets d’Harley, tandis que les tentacules remuèrent plus vigoureusement en elle. Elle pouvait entendre les gémissements d’Harley, comme une délicieuse symphonie, et sourit de plaisir… Puis passa enfin aux choses sérieuses.

Elle s’écarta d’Harley, et se glissa dans son dos. Ce faisant, sa verge, qui n’était après tout qu’un tentacule végétal, décrivit un arc-de-cercle en la suivant, jusqu’à ce qu’elle positionne derrière Harley. Depuis cette position, l’Empoisonneuse put observer la belle rondeur de ses fesses, et esquissa un léger sourire, avant de poser chacune de ses mains sur le cul d’Harley, puis approcha sa bouche, et s’attaqua à son petit trou rose, venant le lécher tendrement.

Avant d’envoyer un tentacule dans cette zone, elle comptait bien la préparer…
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le jeudi 08 mars 2018, 17:27:27
Il y avait bien longtemps qu'Harley n'avait pas été aussi heureuse...et c'était même probablement la première fois, à bien y réfléchir. Certes, Harley était régulièrement passée chez sa belle empoisonneuse, et ce n'était pas non plus la première fois qu'elles couchaient ensemble...mais là c'était différent. Il n'y avait plus l'ombre du Joker qui pesait au dessus d'elles, et elles s'étaient avouées un amour réciproque, ce qui n'avait jamais été le cas auparavant. En tuant le Joker, Harley avait cru qu'elle était foutue, mais sa route avait fort heureusement croisée celle d'Ivy, qui était encore là pour la sauver de la pire mauvaise passe de sa vie. Cette fois, elles n'allaient pas se séparer, Harley n'avait de toutes façons pas d'autre endroit où aller, et n'avait plus envie d'aller ailleurs que dans le sillage de sa belle plante, sa belle Ivy. Oh, oh elles allaient tellement baiser ce soir !

Hmmmmm !!!! Huuuuum....

Complètement retournée à l'envers, maintenue en l'air par les tentacules d'Ivy, Harley suçait goulument le tentacule qui se présentait à elle, tandis que l'empoisonneuse était elle en train de lui lécher sa petite chatte trempée. Il ne faudrait pas longtemps avant que l'Arlequin n'aie un orgasme, Ivy savait excatement où s'attaquer à son corps, et surtout, elle baignait dans un liquide aphrodisiaque. Même si Harleen était très résistante aux spores de Pamela, et totalement immunisée à ses toxines, ses aphrodisiaques finissaient toujours au bout d'un moment par lui faire de l'effet, et sa tête étant enfermée dans un gros bourgeant qui en pompait de façon continue...ça ne pouvait que finir par lui faire de l'effet.
Harley suçait donc fortement le petit tentacule qui était apparu juste en face d'elle, et accéléra même le rythme quand elle vit Ivy coller son bassin contre la surface du bourgeon qui emprisonnait le haut de son corps.

Hmm !!! HHHHHHMMMMM !!!! GNMYUUUUUUUM !!!!

Harley finit tout naturellement par jouir contre la bouche de sa belle plante, qui receuillit de gros chapelets de cyprine, puis, peu de temps après, Harley sentit un tentacule prendre le relais. Gros, vibrant, il lui perfora sa délicieuse chatte en la fourrant fortement, comme Harley l'aimait. Au même moment, le tentacule dans sa bouche se retira, suivant le mouvement d'Ivy qui changea de position. Harley ne pouvait pas vraiment le voir dans son état, mais ce petit tentacule avait profité le la proximité du bassin d'Ivy pour se greffer à elle, et ainsi doter l'empoisonneuse d'une verge. Pendant ce temps, alors qu'Harley se faisait joyeusement labourer l'intimité par un gros tentacule, cette dernière sentit sa partenaire se mettre dans son dos, puis écarter ses fesses avant d'aller lécher sa petite rondelle à son tour.

HAAAAAAN !!!! HAAAAAAAN IVYYYYYYYY !!!!! OUUUUUUUW !!!!

Entre deux gémissements et cris, l'Arlequin était parfois prise de légères crises de rire tant elle ressentait du plaisir. Coucher avec Ivy et ses plantes était un exercice très physique, mais Harley était probablement une des seules "connaissances" de l'empoisonneuse à parvenir à tenir le rythme. Pendant qu'elle se laissait faire, le bourgeon quil'avait "avalée" se retira progressivement d'elle, libérant sa tête et une partie du haut de son corps, qui était donc quelque peu gluant, couvert d'une espèce de gélatine translucide dans laquelle Harley avait baignée depuis lors. Fait intéressant, du fait d'avoir trempé dedans, les cheveux d'Harley venait de reprendre leur blond naturel, mais c'était un détail qu'Harley était bien trop excitée pour noter.

Haaaaaan choupette....HUUUUUUM !!!! Oh viens !!! Viens monter ta Harley !!!
Titre: Re : The Green Kingdom [PV]
Posté par: Poison Ivy le jeudi 08 mars 2018, 20:20:02
Maintenant qu’Harley avait tué Le Joker, Ivy ressentait, à son égard, un amour indéfectible. Son arlequin ignorait à quel point elle était importante pour Ivy. En effet, à bien y réfléchir, à l’exception des plantes, Pamela n’avait que deux seules véritables amies en ce monde, et, même au-delà de ça, deux seules connaissances : Catwoman... Et, surtout, Harley Quinn ! Difficile de dire ce qui, à l’origine, avait bien pu conduire Pamela à prendre cette femme sous son aile. La pitié, peut-être, mais, dans tous les cas, ce n’était clairement plus ce sentiment qui la dominait, maintenant. Harley était une femme forte, encourageante, énergique, bien plus intelligente que ce qu’elle pensait... Et sa présence détendait Ivy. En fait, à chaque fois qu’elles se séparaient, Ivy finissait par se languir de sa présence, ce qu’elle ne s’expliquait pas vraiment, vu la nature d’Harley à toucher à tout ce qu’il faut, et à faire des bêtises. À force, Pamela avait fini par comprendre qu’elle était amoureuse d’elle, et, maintenant que leur rival était mort, l’amour d’Ivy n’avait plus aucune raison d’être restreint. Autrement dit, pour la récompenser d’avoir tué son ancien bourreau, Harley allait sacrément et furieusement se faire baiser !

« Je vais te défoncer tellement fort, ma Harley d’amour... »

Ce qu’Harley avait subi n’était qu’un prélude. Sa verge végétale se redressait, et, après avoir convenablement léché ce fondement, elle se rapprocha. Le long de sa verge, des tentacules minuscules jaillirent, s’écartant de sa verge, et se déplacèrent le long de la croupe d’Harley, écartant ses fesses, permettant à la femme de se rapprocher de sa zone sensible. Ivy sentit un frisson supplémentaire traverser sa queue, l’élançant douloureusement.

Ne pouvant plus se retenir, elle posa ses mains sur les fesses de la femme, pinçant sa délicieuse peau grise, puis la pénétra ensuite. Sa queue s’enfonça dans le fondement d’Harley, amenant cette dernière à pousser de vifs hurlements, qui, bien loin de refréner les pulsions de Poison Ivy, ne contribuèrent qu’à l’exciter davantage. Se pinçant les lèvres, elle s’enfonça rapidement en elle, sa queue partant jusqu’à la garde. Et, tout le long de sa verge, Ivy laissait sur les parois anales de la femme un fin liquide lubrifiant, que sa propre queue générait. Faisant marche arrière, Ivy repartit ensuite en avant, et continua à la prendre. Entre-temps, le tentacule phallique qui s’enfonçait dans le vagin d’Harley connut également quelques changements. En effet, tout comme le tentacule qui avait précédemment baisé la bouche d’amour d’Harley, celui-ci se raccorda au bassin d’Ivy, qui se mit à gémir encore, en se retrouvant dotée de deux queues !

« Hmmm... Ha-Harley, haaaa... Bo-Bordel, haaaa... !! »

C’était sous l’effet du sexe que Pamela arrivait à quitter son calme et sa maîtrise légendaire. L’Empoisonneuse leva sa main, et gifla sèchement le cul d’Harley, tout en grognant encore, enfonçant ses deux queues en elle.

« Haaaaa... !! »

Des frissons multiples traversaient son corps, tout son corps vibrant amoureusement sous les coups de reins qu’elle était en train d’infliger à sa dulcinée.

« Bon sang, Harley, aaaah, je pourrais faire ça... Toute la vie, haaaa... !! »

Plus le plaisir venait, et plus ses tentacules semblaient enfler, gonfler, se durcir, et même s’allonger. Ils déformaient de plus en plus le corps d’Harley, et, pour ne rien arranger, d’autres tentacules s’approchèrent des deux femmes. Un tentacule se glissa notamment au-dessus d’Harley, et entreprit de la fouetter à plusieurs reprises, s’abattant régulièrement sur son corps. Ceux immobilisant ses jambes s’accompagnèrent d’autres tentacules qui s’enroulèrent, tels des serpents, autour de ses poignets et de ses bras. Véritable poupée de chair, Harley ne pouvait rien faire d’autre que subir ce bourrage intensif, tant Ivy la baisait avec intensité. Indéniablement, le corps de sa belle lui avait manqué !

La prenant encore, Ivy eut un premier orgasme, au bout de plusieurs minutes. Tout son corps se relâcha, et, dans un grand et joyeux soupir, accompagné de nouvelles claques, Pamela se lâcha joyeusement. Ses deux verges se vidèrent en même temps, remplissant le corps d’Harley d’un liquide séminal très aphrodisiaque, jouissant pendant de nombreux secondes, crachant leur semence encore et encore... Et, bien sûr, Ivy continua ses coups de reins !