Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Le palais d'ivoire => Discussion démarrée par: Fania Lacour le jeudi 11 septembre 2014, 14:29:23

Titre: Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le jeudi 11 septembre 2014, 14:29:23
Fania  faisait quelques emplettes en ville et en profiter pour patrouiller pour vérifier si chaque commerçant qu’elle rencontrait était en adage avec la loi. Certains commerçants lui proposèrent de jeter l’éponge en lui proposant un humble pot-de-vin ce à quoi elle répondit qu’elle n’était la putain de personne et que peut être certains de gardes de la cité acceptait mais que c’était à la base contre la loi et que si les dits commerçants ne  voulaient pas voir leurs boutiques fermaient, ils avaient tout intérêt à la fermer et vite. C’était la manière d’imposer la justice en ville. Il fallait éviter la corruption à tout prix. Bien sur, Fania Lacour avait ses points faibles et n’était pas infaillible mais l’argent n’était pas vraiment un de ceux là. En revanche, il arrivait qu’elle ferme les yeux sur les activités des esclavagistes en échange d’une nuit avec une esclave. Il faut dire que depuis qu’elle avait perdu Jeanne et Dame Milena, elle avait certains désirs qu’elle ne pouvait pas calmer et il était encore assez mal vue par la société même si cela se démocratiser d’avoir des penchants pour le beau-sexe quand on était soit même une femme. De toute manière, les choses sur quoi elle fermait les yeux étaient insignifiantes et les marchands pensaient s’attirer sa loyauté d’où elle en retirer généralement de précieux renseignements pour le trône de Nexus. En effet, elle ne ferait jamais passer son petit plaisir personnelle devant sa loyauté au trône de Nexus, il en était même hors de question. Le Conseil  lui-même avait régulé le trafic d’esclave. La reine, et elle le savait car c’était de notoriété publique au château, était contre l’esclavage mais elle songea que la reine elle-même était encore vierge et n’avait donc jamais pu profiter d’une nuit de plaisir avec une esclave. Si elle avait connu ça sans doute, sa vision sur l’esclavagisme serait tout autre. De plus, les esclaves étaient souvent consentant d’obéir à Maîtresse Fania comme elle aimait bien se faire appeler. Elle avait d’ailleurs acheté un remarquable fouet dont on lui avait dit que les propriétés s’accordaient parfaitement avec ses activités nocturnes même si en apparence le fouet semblait être une arme. Fania savait donc faire la part des choses entre son travail et son petit jardin secret. Elle se demandait dès fois si Ronald Langley était au courant de cette double vie mais elle ne le savait pas.

C’est donc après avoir gourmandé trois commerçants et avoir acheté un fouet chez l’un d’entre eux qu’elle aperçut un jeune page courir vers elle. On distinguait les pages, des petits mendiants qui couraient en ville pour distribuer des messages et que l’on appeler un coureur grâce à leurs tenues. Le page étant habillé en tenue noble tandis que le coureur était en haillons. La personne qui s’adressa à elle était donc bien un page avec sa tenue aristocratique bleu. Il venait lui annoncer que la Reine Elena Ivory faisait mander Dame Lacour au plus vite à la salle du trône pour entrevue personnelle. Elle remercia le page et lui donna quelques pièces de cuivre comme il en était souvent coutume. Elle se demanda si elle avait quelque chose à se reprocher et jugea que non puisqu’elle avait toujours était irréprochable envers le trône. Mais, c’était plutôt rare de voir la reine en personne. Généralement, tous ses rapports allaient vers Ronald Langley et quand l’affaire était sérieuse la Reine était mise au courant directement par Fania. Elle avait vu au total 16 fois la reine en trois ans. La première fois étant lors de sa cérémonie d’adoubement. Chaque entrevue avec la Reine se passait calmement jusqu’à ce que Fania finisse son rapport  et la Reine posait ensuite des questions. Fania l’avait vu grandir. Quand la Reine avait treize ans elle ressemblait plus à une enfant que maintenant. Ses formes s’étaient épaissit et faisait d’elle une fière jeune femme. Fania se rappela qu’à 15 ans, elle avait perdu sa propre virginité avec Dame Milena et ne comprenait pas pourquoi la Reine n’en avait pas fait autant. Dame Mélisi semblait d’ailleurs prédestinée à ce genre de tâche. Il était d’ailleurs reconnut que Dame Mélisi n’était pas la dernière pour sauter sur tout ce qui bougeait. Il y avait eu par exemple cette histoire avec une mage noire.

Fania se rendit donc en chemin vers le château en se demandant qui serait présent. Il y aurait sans doute Ronald Langley par qui tous ses rapports passaient. Dame Mélisi serait sans doute présente après tout elle était la première conseillère de la Reine. La Reine était aussi présente mais ça coulait de source. Elle se demanda si ses déductions s’avéraient justes ce qui prouverait son talent pour les énigmes.  Elle se pressa un peu mais pas trop pour aller au château car il fallait montrer qu’elle avait fait au plus vite sans non plus paraître essoufflée. Elle ne rencontra aucune résistance à son arrivée car elle était connue  depuis le temps. Quand elle arriva, à la salle du trône, la garde annonça que Dame Lacour était arrivée.

Fania entra dans la salle du trône et constata qu’elle avait raison et que Messire Langley, Dame Mélisi et la Reine Elena Ivory étaient tous présents. Elle sourit de loin et traversa le long tapis rouge pour se mettre sur un genou, la tête baissée et le visage impassible. Elle savait où était son devoir et c’est donc face à la Reine qu’elle était à genoux. Elle s’exclama :

-Ma reine, vous m’avez fait mandez et je suis venue au plus vite. Que puis-je faire pour vous servir ?

Elle était toujours dans cette étrange posture en attendant que la Reine intervienne. Elle n’avait pas  fait attention à Langley et à Mélisi pour l’instant toute son attention était sur sa reine.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le jeudi 11 septembre 2014, 22:03:12
« Alors, les rapports sont formels ? »

Ronald « Scar » Langley (http://justanor.deviantart.com/art/Joffrey-de-Peyrac-369836329?q=gallery%3AJustAnoR%2F25751594&qo=83), Commandant de la Garde Royale, Chambellan du Palais d’Ivoire, acquiesça de la tête. Ils se tenaient dans la Salle du Trône, une grande pièce large avec un tapis rouge au centre, et deux rangées de colonnes en marbre, à gauche et à droite, donnant sur de grandes fenêtres ouvertes permettant de diffuser de l’air frais, et d’entendre le son des mouettes et des navires s’avançant dans le port de la ville.

« Tous parlent d’un vaisseau fait de mains d’hommes morts qui remontent le long des estuaires, attaquent les villages côtiers, puis repart ensuite dans la brume.
 -  Il ne pourrait s’agir que de simples pirates, espéra Elena. Rien n’indique que...
 -  Nous ne pouvons pas nier les indices plus longtemps, Majesté, tempéra la voix d’Adamante. Il me faut y aller. »

Elena soupira, se mordillant les lèvres. Être séparée de sa magicienne ne la tentait pas. Adamante était plus que ça, elle était même plus que sa première conseillère magique : elle était son amie. Probablement la seule qu’Elena puisse vraiment avoir, la seule qui pensait avant tout à Elena, avant de voir en elle la Reine Ivory, l’héritière de Nexus. Jamiël, sa tutrice, voyait Elena comme la fille qu’elle n’aurait jamais, comme la dette qu’elle avait à payer pour son ancienne amitié avec Nöly Ivory. Et Langley, lui, la voyait surtout comme la dernière des Ivory, dont la protection était indispensable pour que la lignée royale nexusienne se perpétue, et que la guerre civile soit évitée. Seule Adamante, son amie d’enfance, la connaissait mieux que personne. Par conséquent, la perspective de lavoir partir était horrible, même si Elena la comprenait.

Il y a quelques semaines, des attaques avaient commencé le long des côtes, au sud de Nexus. Des attaques isolées, loin des forts portuaires, ciblant de petits villages, voire de simples hameaux, ou de simples bateaux de pêches. Les pillards avaient ravagé les villages, les incendiant, laissant de nombreux cadavres, et en capturant d’autres. Le seigneur local avait envoyé ses troupes, et avait surtout ramassé des cadavres. Le plus troublant était que ces pirates n’avaient volé aucune marchandise de valeur, et on disait que, quand il arrivait, il y avait une brume épaisse. Plusieurs navires avaient été coulées en mer, et, peu à peu, les rapports affluaient, parlant de pirates maléfiques, de la Chasse Sauvage menant une nouvelle Traque. Le sud de Nexus était envahie par une épidémie. Une sorte de violente grippe qui se répandait dans les campagnes et les villes. Elle n’était pas mortelle, mais elle suffisait à exciter l’imaginaire craintif de la populace. La Chasse Sauvage, disait-on, était un ensemble de cavaliers morts-vivants, des fantômes, annonciateurs de temps durs et troubles, comme des cyclones, des guerres... Ou des épidémies bactériologiques. Le seigneur local, un duc, demandait l’aide de la Couronne, et Adamante, après avoir mené des recherches magiques, avait déclaré que c’était effectivement un phénomène surnaturel. Elle comptait y aller, mais elle avait besoin d’aide... Et elle ne voulait pas y aller avec toute une garnison, sous peine de déclencher un mouvement de panique.

C’est dans cet état d’esprit qu’Elena avait, sur conseil de Ronald, invité le chevalier Lacour à venir, afin de lui proposer cette mission. C’était une femme fiable, loyale et efficace, qui était appréciée de la population et des seigneurs locaux, pour sa beauté, son efficacité, et sa grande autorité. Les pages l’annoncèrent, et, quelques minutes plus tard, on la vit entrer. Aucun garde ne la surveillait, car sa loyauté ne faisait aucun doute.

Elena était la seule assise, sur son trône, situé sur un petit perron, Ronald à sa droite, et Adamante à sa gauche. Fania s’avança rapidement, fière, déterminée, belle et élégante, et fléchit un genou devant Elena, la faisant, comme à chaque fois, frissonner. Que la Reine soit humble paraissait impensable, mais il ne fallait pas oublier qu’elle avait passé les dix premières années de son enfance dans un monastère, où on lui avait inculqué l’humilité, l’obéissance, et le respect envers son prochain.

« Ma reine, vous m’avez fait mander et je suis venue au plus vite. Que puis-je faire pour vous servir ? » demanda-t-elle.

La Reine hocha la tête, et répondit rapidement :

« Relevez-vous, Chevalier Lacour. Je vous remercie d’avoir accepté de nous voir au plus vite, et je vous demande d’accepter mes excuses pour rompre ainsi votre repos. Messire Langley nous a fait part de vos excellents états de service, et la Couronne aimerait, si vous le pouvez, vous engager dans une affaire qui réclame votre assistance. »

Adamante enchaîna alors :

« Avez-vous entendu parler des attaques qui ont lieu au sud de notre royaume ? »
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le vendredi 12 septembre 2014, 17:34:36
Toujours à genoux, Fania avait entendu l’ordre de se relever ce qu’elle fit et resta droite et fier en écoutant le monologue de la reine avec toute son attention mais bientôt la reine fut coupée par Adamante qui disait t-on était réellement la tête pensante derrière la Reine bien qu’elle ne osait pas bien âgée comparée à Ronald Langley. Le peuple la surnommer même la  "Catin"  au même titre que la reine était surnommé la "Bâtarde". Les roturiers pouvaient parfois être si vulgaires dans leur propos et ce n’est pas Fania qui pourrait penser ce genre de chose. Elle ne connaissait pas vraiment Adamante mais si c’était une catin alors qu’est ce qu’elle serait elle aux yeux du peuple à sa place ? Elle ne l’osait vraiment pas l’imaginer même si les roturiers avaient trop peur d’elle pour se permettre ce genre d’insulte à la place elle portait le nom de Gant de velours .

Elle n’eut d’ailleurs pas le temps de répondra à la reine que Dame Mélisi prit la parole avant qu’elle puisse répondre, elle n’eu d’autre choix de se tourner vers elle. La reine pouvait paraître un peu prude ce qui n’était pas du tout le cas d’Adamante qui était beaucoup plus direct dans son attitude. Fania réfléchit à ce que lui demanda Adamante. Effectivement, elle avait perçut des rumeurs dans Nexus. Des réfugiés provenant de villes côtières étaient arrive en ville proclamant que leur village était détruit. Le bruit courait que c’était des pirates les responsables! Toutefois, les on-dit était bien court et personne ne croyait véritablement à ces histoires. Et, Fania ne savait pas où ses attaques s’étaient déroulés cela pouvait tout aussi bien être au nord qu’au sud de Nexus. Elle répondit donc en toute franchise :

-Ma Dame, j’ai effectivement entendu parler d’attaque mais je ne sais guère si elles sont dans le sud ou dans le nord. Tout ce que je peux dire, c’est que les attaques se situaient manifestement dans les côtes et qu’ils s’agiraient de pirates mais ce ne sont là que des rumeurs et il n’est pas sur que cela soit vrai. Le manque de clarté dans les informations m’empêche de tirer des conclusions sur ces actes. De plus, ce n’est peut être pas ce que vous envisagiez en parlent d’attaques dans le sud.

Fania se retourna et s’adressa à ce moment-là à la reine qu’Adamante avait légèrement coupée :

-Ma reine, Vous ne devriez pas vous excusez d’interrompre mon repos. Je suis chevalier de Nexus et quand ma reine me mande, j’accours ! dit-elle sur un ton fier et droit comme un i.

Elle reprit :

-Je suis aussi ravie que Messire Langley approuve mes états de service. Toutefois, je présuppose que vous m’avait venir soit pour régler cette histoire d’attaques, soit pour enquêter sur ces attaques. Un mot de vous ma Reine et j’agirais comme bon vous semblera.

Ses talents d’enquêtrice l’avait menée sur ses théories et elle ne doutait pas se tromper. Toutefois, il y avait des inconnues dans l’équation. Serait-ce un voyage en solitaire ? Une escorte ? Avait-elle était trop audacieuse en dictant le comportement de la Reine ? N’en faisait-elle pas trop ? Elle n’en savait rien mais la reine était encore jeune et ne se posait sans doute pas toutes ses questions. Le but de Fania avait toujours de montrer sa loyauté et son affection à la reine car elle était justement jeune et que plus tard elle accorderait sans doute plus de pouvoir  à Fania comme Ministre par exemple ou Conseiller. C’était son ambition à plus long terme.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le dimanche 14 septembre 2014, 01:10:48
Ronald ne fut guère surpris d’apprendre que Fania Lecour, le « Gant de velours », avait entendu parler de ces attaques Elle soupçonnait également des pirates, ce qui était le signe qu’elle n’en savait pas plus que ce que les crieurs publics disaient. Ronald était un homme ouvert à la magie, comme bien des Nexusiens, et, si très souvent des évènements prétendument magiques n’étaient en réalité que de la superstition, il arrivait aussi que ce soit plus compliqué que ça. Ronald avait un mauvais pressentiment avec ces attaques, car les différents rapports reçus concordaient tous sur ce point. Une mystérieuse brume, des tueurs sanguinaires qui ravageaient la côte... Si la situation continuait à s’envenimer, la Cour n’aurait pas d’autres choix que d’envoyer une garnison. Une solution que Ronald souhaitait, en réalité.

Fania s’était relevée, et annonça à Elena que cette dernière n’avait pas à se sentir responsable ou gênée de l’avoir mandé. La Reine sourit légèrement, un sourire humble et poli devant ce compliment agréable. Ses joues rosirent légèrement, car il fallait bien admettre que de tels compliments étaient rares à entendre. Elena s’en humecta les lèvres. Fania était prête à faire tout ce qu’elle lui demandait, sans rechigner, et sans même s’interroger sur le bienfondé qu’il y avait à suivre les demandes d’une femme qui n’était pas encore majeure.

« Et bien... Je dois admettre que votre dévotion me touche beaucoup, Chevalier Lacour, et me flatte. Quoiqu’il en soit, nous aimerions effectivement que vous participiez à cette mission, que vous alliez sur place pour vous renseigner, mais vous n’y irez pas toute seule. »

Adamante choisit ce moment pour intervenir à nouveau, se déplaçant lentement vers la femme, une lueur mielleuse dans ses yeux. Elle était effectivement plus mâture qu’Elena, plus joueuse, et qu’elle savait quel était le passe-temps favori de Lacour quand elle retournait à Nexus. Quand Ronald l’avait recruté, il avait diligenté à son encontre une enquête, afin de s’assurer qu’elle ne soit pas une rebelle. L’enquête était assez intrusive et poussive, portant sur des éléments liés à la vie privée. C’est de cette manière que les services royaux avaient fini par savoir que Fania passait son temps libre dans des harems de luxe. L’information n’avait pas filé jusqu’aux oreilles chastes de la Reine, mais Adamante, elle, était loin d’être aussi prude. Elle savait que les paysans aigris la surnommaient « La Salope de Nexus », et autres surnoms élogieux... Pour le coup, ils n’avaient pas spécialement tort. Sans être une succube, Adamante avait fait son expérience sexuelle, essentiellement à l’académie magique où elle avait suivi des cours afin de devenir une magicienne. Outre coucher entre élèves, il arrivait aussi que des prostituées de luxe soient invitées pour telle ou telle occasion. De plus, Adamante avait aussi, lors d’un voyage scolaire, fait une incursion à Tekhos Metropolis, la visite nocturne dans les rues de la capitale s’étant révélée... Très enrichissante.

Cette Fania était vraiment belle, et Adamante lui sourit brièvement, un sourire en coin, avant de lui parler :

« En fait, vous m’accompagnerez, Chevalier Lacour. Vous serez ma protection rapprochée si jamais les choses devenaient venir à dégénérer. Nous ignorons ce qui se passe là-bas, et nous avons besoin d’informations supplémentaires avant de déployer la cavalerie. Il se peut que ces rapports soient erronés, ou qu’il ne s’agisse que d’une bande de pirates... Ou de bien pire encore. Nous ne devrons prendre aucun risque, et, si les choses s’avèrent aussi dangereuses que nous le pensons, nous appellerons la cavalerie. »

Adamante s’était rapprochée de la femme, suffisamment pour confirmer ce qu’elle avait vu de loin : cette femme était vraiment bien roulée. Un véritable spectacle visuel... Et elle était sûrement plus que ça.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le dimanche 14 septembre 2014, 17:02:45
Fania écoutait sa Reine et constata qu’elle fut un peu gêné par la témérité des sentiments de loyauté envers la Couronne. Mais, il fallait bien comprendre que Fania servirait la Reine jusqu’à sa mort et si la Reine venait à disparaître, elle servirait la suivante avec la même affection. C’était une femme de l’ombre d la Couronne et la Couronne valait plus qu’un simple titre, c’était une institution qu’il fallait défendre à tout prix. Et, Fania s’en chargeait avec dévotion depuis trois ans. Et, même avant car en tant qu’écuyer elle menait déjà des missions pour Nexus.

Fania vit qu’Adamante marchait lentement avec un drôle de regard. On aurait dit presque une attitude féline. Oui, un gros chat qui étudie lentement le terrain pour manger la souris. Fania connaissait ce regard. Elle avait le même quand elle jugeait le potentielle d’une esclave dans le harem. C’était le regard qui permettait de déterminer si la personne en face soi pourrait être un bon partenaire sexuelle. Comme pour confirmer, sa théorie Adamante sourit juste avant de parler.

Il s’agissait donc d’une mission d’escorte et d’enquête avec possibilité de renfort. Adamante serait loin d’être un poids avec ces capacités magiques. Tout le monde savait que la famille Mélisi était réputée pour avoir  de très puissantes magiciennes. Et, Adamante ne faisait pas exeption à la règle. Toutefois, Fania se sentit stressé, elle n’avait pas vraiment l’habitude de côtoyer de noble aussi proche. Le protocole mettait toujours une petite barrière à cela. Et d’après, ce qu’elle avait compris Adamante et elle voyagerait de concert. Toutefois, elle n’avait pas le temps de songer à cela et elle demanda :

-Ma reine, j’irais donc me renseignez sur ce qui se passe et j’accompagnerais Dame Mélisi à destination. Dame Mélisi sera la seule à voyager avec moi ? Comment vous faire parvenir mes messages ? Pa la procédure habituelle, en envoyant un pigeon voyageur à Messire Langley ou bien jugez-vous l’affaire trop délicate et préférez un autre moyen ? Je pense que nous pouvons nous servir du fait que Dame Mélisi est magicienne pour se servir d’un sort télépathique à vous envoyer.  Nous partons, je suppose dès que tout le monde est prêt ?

Pourquoi fallait-elle qu’elle demande si Dame Mélisi voyagerait-elle seule avec elle. Elle s’en voulait car cela pouvait paraître entièrement déplacé et ne pouvait être plus direct que si elle avait dit Ma reine, puis-je coucher avec Dame Mélisi ? Ce n’était pas qu’elle était contre car Dame Mélisi bien qu’encore jeune était attirante et posséder des belles formes. De plus Adamante elle-même, semblait attirer par elle. Elle ne put s’empêcher de rougir et seule Adamante qui était suffisamment proche d’elle pouvait s’en apercevoir. Elle fallait qu’elle reprenne contenance et son visage redevint impassible. On aurait presque dit qu’elle n’avait jamais rougit et il fallait avoir des yeux de lynx pour s’en rendre compte. Tout doute étant partit, elle s’exprima :

-Dame Mélisi, soyez sans crainte vous serez protégé au péril de ma vie. Je sais l’affection que vous porte la Reine et je ferais bien attention à ce qu’il ne vous arrive rien.  Vous serez en sécurité avec moi.

Elle se voulait rassurante pour Adamante et réconfortante pour Elena. Elle effectua même une révérence envers dame Mélisi ce qui témoignait de la profondeur de son serment. Encore une fois ses propos pouvaient être mal compris.  Toutefois son visage resta impassible.  Il était hors de question de montrer un instant de faiblesse devant sa Reine. Elle se redressa de toute sa majesté et attendit les réponses à ses questions.

Elle songea assez rapidement que Langley devait rester pour protéger la Reine. Adamante qui s’éloigner du château, Langley qui restait le seul rempart. Fania songea que c’était le bon moment pour faire une attaque sur la Reine et eut un mauvais pressentiment. Toutefois, Langley avait sans doute tout préparé. Et, il n’y avait nul besoin de formuler ses inquiétudes. La Reine était jeune et il valait mieux ne pas la brusquer.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le mercredi 17 septembre 2014, 01:46:41
(http://image.noelshack.com/minis/2014/38/1410796742-chateau-discordia-1.png) (http://image.noelshack.com/fichiers/2014/38/1410796742-chateau-discordia-1.jpg)
Château Discordia

Loin du Palais d’Ivoire, Presque à l’autre bout du monde, tandis qu’Adamante, Elena, et Fania planifiaient leur mission, d’autres individus planifiaient la leur. Grand bien vous fasse si vous n’aviez encore jamais entendu parler du Château Discordia, ou des terres qui l’entourent. Leur ancien nom n’existait plus nulle part, et les conteurs de légendes en donnaient désormais la dernière appellation connue : les Malterres de la Discorde. Le Château Discordia avait jadis été le siège d’une puissante baronnie ashnardienne, un clan influent. Maintenant, c’était un endroit lugubre, qui avait été séparé de l’Empire. Pour y aller, le chemin était balisé, et facile à suivre : marchez jusqu’à la capitale d’Ashnard, puis avancez vers le Mont Olympe. Vous arriverez à Fedic, dernière contrée ashnardienne, dernière ville avant des terres inconnues et dangereuses. Là, vous pourrez, soit continuer à prendre la route principale pour tenter d’obtenir votre chance en tentant d’escalader le Mont Olympe. Cependant, vous pouvez aussi, si le cœur vous en dit, vous engager sur une autre route, consistant à traverser un ancien marais, soit à pied, soit en payant un passeur assez fou pour vous emmener de l’autre côté. Vous débarquiez alors au sein des Malterres de la Discorde.

Endroit maudit, que l’on disait hanté par la folie de son Maître, siégeant en haut de sa tour, un château appelé »Casse-Roi Russe », les Malterres étaient un endroit de perdition et de désolation. On disait que les régions entourant le Mont Olympe étaient l’une des plus dangereuses du monde. Aucune force ne cherchait à venir les réguler, car les monstres qui s’y trouvaient étaient redoutables. Jadis, quand les Malterres n’étaient pas les Malterres, elles constituaient une ultime halte avant le voyage vers l’Olympe, mais, désormais, cette halte n’existait plus. Quiconque entrait dans les Malterres risquait de perdre son chemin, de sentir la Discorde l’envahir... Et si, par malheur, il arrivait à survivre, alors il pouvait rejoindre le Château Discordia.

Cet immense château de tours et de pointes était visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Immense et majestueux, il se dégageait de ce château une impression de mal, de souffrance ancestrale. Tout semblait vide et inanimé ici, à l’image du petit château médiéval qui se tenait à ses pieds. Pourtant, si un voyageur venait en quête de halte, il verrait des lueurs rouges derrière les fenêtres, il entendrait les portes grincer, et il comprendrait alors que, si la vie avait un jour émergé ici, elle avait été totalement corrompue parla Discorde. Un malaise perpétuel envahissait le cœur des étrangers, mais ceux se tenant dans le Château ne ressentaient pas ce malaise. Ils y étaient habitués.

« Elle en a déjà réuni trois... Le temps nous manque. »

On le surnommait parfois encore « The Good Man », à l’époque où il n’était encore qu’un escroc et un arnaqueur profitant de la naïveté des gens pour leur extorquer des fonds, en prétextant réaliser des œuvres caritatives. Peu à peu, il avait commencé à gagner une certaine influence politique, et le « Good Man » était maintenant recherché par de nombreux États. Son véritable nom, toutefois, était celui de John Farson (http://img110.xooimage.com/files/4/b/e/john-farson-47a2877.jpg), et, derrière son masque rouge, une puissance phénoménale sommeillait. Il se faisait passer pour un révolutionnaire, promettant à ceux qui le suivraient un nouveau monde, un nouveau régime, qu’il appelait l’Affiliation.

Les deux hommes avançaient dans une longue et large galerie, et son acolyte grogna, parlant d’une voix profonde et cruelle, visqueuse et sadique :

« La petite Reine progresse, oui, mais elle est encore perdue, encore dans le vague et dans le flou... »

Cette voix appartenait à celle d’Allistair Finch (http://img110.xooimage.com/files/c/2/d/allistair-finch-47a287c.jpg), un monstre autrefois humain, qui avait vendu son âme au Diable... Ou à ce qui s’en rapprochait le plus. Il n’y avait pas de mots assez forts pour décrire la démence et l’ambition de Finch. Il avait renoncé au nom du pouvoir à tout ce qui faisait de lui un être humain, et était originaire de la Terre, où il était poursuivi par des forces très spéciales pour avoir commandé une secte utilisant des sacrifices humains pour augmenter la puissance de ses adeptes.

Le Magicien les avait appelés, et ils avaient répondu Ils s’avançaient vers le trône de Discordia, dans les profondeurs du château, en se demandant si le Roi serait là... Mais, comme d’habitude, il était probable qu’il laisserait son pantin s’exprimer... Le Magicien. Ensemble, ils discuteraient du sort de cette femme... Elena Ivory, la petite Reine.

Ce serait sûrement une conversation passionnante.



Au Palais d’Ivoire, l’ambiance était un peu différente, surtout pour Adamante, qui s’amusait du trouble qu’elle percevait dans l’esprit de Fania. La jeune femme posa plusieurs questions, désirant savoir si elles partiraient toutes deux, et comment elles pourraient communiquer avec le Palais.

« Je transmettrais mes rapports à Jamiël par le biais d’un miroir magique. C’est une technique de communication fiable et discrète. Vous n’avez pas à vous en faire pour les oreilles indiscrètes, Chevalier Lacour. »

Elena n’avait évidemment rien remarqué, mais Adamante, elle, n’était pas dupe. Elle vit ainsi Fania rougir, et comprit les pensées que cette dernière devait avoir en tête, des pensées qui confirmaient que sa réputation n’était pas infondée. Adamante, face à elle, se permit alors de sourire d’un air entendu. Les joues rouges de cette Fania étaient un véritable plaisir, même si son rougissement était plutôt discret. Il ne fallait pas non plus qu’on se méprenne sur ses intentions, et Fania, après une révérence aussi inattendue qu’inutile, se mit à nouveau à parler, comme pour mettre fin à ce trouble, conservant son calme à la perfection :

« Dame Mélisi, soyez sans crainte vous serez protégée au péril de ma vie. Je sais l’affection que vous porte la Reine et je ferais bien attention à ce qu’il ne vous arrive rien.  Vous serez en sécurité avec moi. »

Adamante se surprit à glousser, et Elena intervint alors, sur un ton chaleureux :

« Votre dévotion est admirable, Chevalier Lacour. »

Admirable... Adamante n’aurait pas dit mieux, et sa main se leva alors, venant caresser l’une des joues de la femme :

« Avec une garde du corps telle comme vous, je me sens entièrement en sécurité... »

Comme pour mieux la provoquer, Adamante se rapprocha alors d’elle, et murmura dans le creux de son oreille, dans un laps de temps correspondant à quelques secondes :

« Reste ensuite à savoir qui te protègera de moi, jolie blonde... »

Ça, c’était une tout autre question !
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le mercredi 17 septembre 2014, 20:25:02
Fania écoutait la conversation qui se prolongeait et elle entendit un nom qui lui était pas inconnu. Dame Jamiel avait été d’après les on-dit la personne qui avait eut la lourde tâche d’élever la Reine De Nexus ainsi qu’Adamante. On disait d’elle que c’était une puissante magicienne et qu’elle avait élevé la Reine car elle se reprochait quelque chose lié à la disparition des parents de la Reine. Fania avait aperçut quelques fois Jamiel et elle restait une femme d’une grande beauté malgré son âge.

Elle entendit sa Reine lui faire un compliment pendant qu’Adamante lui expliquer qu’elle se sentait en sécurité avec elle. Adamante se permit même de lui poser  une main sur la joue de Fania. Fania la regarda droit dans les yeux et ne put s’empêcher de rougir à nouveau. Elle sentait bien qu’Adamante la charmait et elle réussissait. Elle réussissait même un peut trop bien car Fania sentit monter en elle ou plutôt descendre un faible liquide et elle se demanda ce qu’elle faisait. Elle ne pouvait agir comme ça pas en présence de sa Reine ! C’était interdit !

Mais, le problème avec les interdits c’est qu’il suffit de les mentionner pour qu’ils soient brisés car l’idée de passer l’interdiction et de mouiller devant sa Reine était très tentante. Comme si elle n’était pas suffisamment  tentée, Adamante s’approcha un peu plus en lui disant clairement qu’elle comptait lui mettre le grappin. Fania ne pouvait en supporter davantage. Pendant qu’elle se mordait la lèvre inférieure, elle ressentit un liquide tombait sur sa culotte. Et bien, qu’il y ait trop peu de liquide pour laisser apparaître une tâche, elle se sentit mal à l’aise quand elle regarda la Reine.

De folles idées s’échappèrent de sa tête pendant l’espace de quelques instants. Elle se vit en train de se jeter sur Adamante avec fougue de l’embrasser, de lui arracher ses vêtements, de jouer avec ses seins, de la doigter pendant que sa Reine regardait et apprécier le spectacle. En revanche, quelque chose la fit retourner sur terre quand elle aperçut Langley. Elle ne pouvait pas le greffer au tableau. Langley était un homme et cela coupait toute envie à Fania de poursuivre ses pensées érotiques.

Elle profita qu’Adamante était proche de ses oreilles pour lui murmurer :

-Je ne pense pas avoir besoin de me protéger de vous, Dame Mélisi…

Pendant qu’elle parlait  Adamante pouvait sentir son souffle chaud contre son oreille. C’était certes une réponse positive au charme d’Adamante. Puis, elle se redressa à contre-cœur et demanda à la Reine :

-Ma reine, avant de partir, j’aimerais savoir quels moyens allons-nous utiliser pour nous déplacer… à pied  en cheval ou  par téléportation ? Je propose qu’une fois qu’on aura mis ce point à terme. Nous nous préparons Dame Mélisi et moi-même et onus partirons dans l’heure à moins que vous ayez besoin de temps pour vous, Dame Mélisi.

Elle restait impassible quand elle s’exprimait à la reine mais elle s’était permis un léger sourire quand elle s’était retournée pour parler à Dame Mélisi. Peut-être, Dame Mélisi voudrait se mettre le plus en valeur pour attirer Fania ? Jusqu’où Adamante agirait avec audace ? C’était une question des plus perturbantes pour Fania. Il y avait quelque chose que Fania ne savait pas faire c’était être patiente. Elle aurait pu elle aurait assouvie ses envie et son rêve érotique serait devenu réalité. Mais, des petites choses comme le protocole et la dignité empêchaient cela.

Elle ne s’était jamais imaginer possible de fricoter avec la cour, bien qu’elle en fasse partie. Mais, Adamante prouvait le contraire et c’était une des rares première fois qu’une femme s’intéressait à elle sans débourser la moindre pièce d’or. Car, ce n’était pas évident d’être lesbienne dans la société actuelle. Hormis les nombreuses esclaves sexuelles qu’elle avait goûté, il n’y eut que deux personnes qui avait compté pour elle, Dame Alessandra et Jeanne. L’une avait été sa mentor dans la chevalerie , l’autre sa compagnon d’arme.

Fania songea que cette entrevue arrivait à son terme mais elle n’en était pas sur où plutôt si elle en était sur mais elle ne pouvait agir tant de la Reine ne l’ordonnait. Partir, sans que la Reine ne l’ordonne serait une terrible offense irréparable. Elle attendait donc en regardant la Reine en sentant toutefois Adamante proche d’elle, son cœur ne pouvait s’empêcher de rater quelques battements de cœur.




Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le vendredi 19 septembre 2014, 01:55:45
NEXUS

Langley haussa un sourcil interrogateur en voyant Adamante et Fania assez proches, parlant à voix basse. Elena, elle, fronçait lentement les sourcils, curieuse. De quoi pouvaient-elles bien parler ? L’échange fut bref, et elle ne posa aucune question. Il s’agissait sans doute d’un conseil stratégique, car les deux femmes allaient devoir être ensemble pendant de nombreuses semaines. Or, comme Adamante le supposait, Elena ignorait totalement que l’un des passe-temps favoris de Fania était, à la capitale, d’aller dans des harems. De fait, elle n’aurait même jamais pu se poser la question. La Reine avait grandi dans une tour d’ivoire, et, si elle savait que les sujets la dégradaient régulièrement en la traitant de noms orduriers, elle s’imaginait que les choses étaient différentes pour les chevaliers et les membres de la Cour. Cependant, Elena savait qu’Adamante n’était pas vierge, mais elle avait du mal à lui en parler, car elle continuait à voir en elle son amie d’enfance, et Adamante, quant à elle, ne voulait pas choquer la Reine en abordant ces sujets... Mais, dans les faits, chacune des deux aurait été aussi ravie l’une que l’autre d’en parler. C’est juste qu’Elena était la Reine, et, surtout, la Survivante.

Fania était très belle, et elle s’écarta d’Adamante, s’adressant à nouveau à Elena, afin de savoir quand elle pourrait partir, visiblement désireuse de mener le plus vite possible sa mission :

« Ma Reine, avant de partir, j’aimerais savoir quels moyens allons-nous utiliser pour nous déplacer… à pied  en cheval ou  par téléportation ? Je propose qu’une fois qu’on aura mis ce point à terme. Nous nous préparons Dame Mélisi et moi-même et nous partirons dans l’heure à moins que vous ayez besoin de temps pour vous, Dame Mélisi. »

Adamante se retourna à son tour, et croisa les bras devant ses seins. Elle savait que Fania était en train de mouiller. Ses sens étaient affinés par la magie, et elle s’était entraînée à percevoir ce genre de choses, trouvant amusant (et excitant) de savoir qui était en train de bander ou de mouiller en s’adressant à la Reine. Il fallait bien l’admettre : Elena était d’une grande beauté. Faisant plus vieille que son âge réel, ses magnifiques yeux vairons lui donnaient un air magique... Ça, en plus de ses beaux cheveux, de ses superbes joues, et de ses belles lèvres raffinées qu’on aimerait qu’embrasser fermement.

« La téléportation à deux est toujours risquée, Chevalier Lacour. Nous prendrons un miroir magique pour nous amener dans les quartiers du magicien se trouvant auprès du duc d’Entwood, et, de là, nous emprunterons des chevaux. »

Les attaques recensées par les rapports avaient principalement eu lieu sur les rivages du duché d’Entwood. Le duc d’Entwood, comme bien des ducs, des barons, ou des comtes, avait un conseiller magique, et Adamante était en contact avec lui. Se téléporter sans l’assistance d’un objet, comme un miroir magique, revenait techniquement à transplaner. Adamante savait le fait, mais le transplanage était très risqué, surtout avec une autre personne. Si on ne réussissait pas son sort à la perfection, on pouvait ne transplaner qu’une partie de son corps, et il suffisait d’une variation de quelques minuscules millimètres pour que le corps se retrouve partiellement explosé en heurtant une surface solide. Les livres et les manuels magiques recelaient d’anecdotes sur des apprentis magiciens qui s’étaient retrouvés avec un bras encastré dans le mur. Leur bras avait littéralement explosé sur place, ce qui expliquait pourquoi la technique de la transplanage était réservée aux apprentis les plus avancés. Elle était fermement déconseillée sur de grandes distances, car il fallait avoir une représentation visuelle parfaite de la zone de réception pour ne pas mourir prématurément. Adamante ne voulait prendre aucun risque.

« Par conséquent, je pense que le mieux est que je vous montre comment ce miroir fonctionne... Nous pourrons partir dans la journée, sauf si Sa Majesté souhaite mon assistance pour quelque chose...
 -  Non, porter secours aux vassaux de la Couronne est une priorité absolue. »

Elena se releva alors, et marcha vers les deux femmes, puis sourit à l’attention de Fania, un sourire plein d’innocence. La jeune Nexusienne était inquiète. Ces histoires de pillage instauraient en elle un mauvais pressentiment, comme s’il y avait quelque chose d’autre derrière, quelque chose de bien plus dangereux que de simples pillards.

« Prenez soin de vous, Chevalier Lacour, et sachez bien que tous mes vœux de bonheur vous accompagnent dans cette mission... Et toi aussi, Adamante. »

Adamante lui sourit, et sa main alla caresser la joue d’Elena, cette fois.

« Ne t’en fais pas pour moi, Elena. »

Elena se pinça les lèvres, et, sans prévenir, aller se ruer dans les bras d’Adamante, optant pour un câlin aussi inattendu que surprenant... Et assez déplacé pour Langley, qui grognait sur place.

« Je veux que tu reviennes !
 -  J’ai l’un des meilleurs chevaliers de la Couronne pour me protéger, il ne m’arrivera rien. »

Adamante lui caressait les cheveux, et Elena se retira, puis, prenant conscience que ce geste d’affection pouvait paraître déplacé devant une invitée, sentit ses joues rosir poliment. Langley choisit ce moment pour intervenir, de sa voix forte et bourrue :

« Pas d’héroïsme impromptu ! Entwood dispose d’une bonne armée, et, si besoin est, la capitale pourra envoyer en quelques jours des renforts supplémentaires. Votre ordre de mission consiste à obtenir des informations, pas à vous lancer dans une vendetta personnelle. »

Il estimait nécessaire de rappeler cet objectif, afin d’éviter les débordements héroïques malvenus.



CHÂTEAU DISCORDIA

« Il y a des évolutions positives. Herzeleid est prête à nous aider le moment venu, et nous disposons maintenant d’un joker au sein de Sylvandell qui, toujours le moment venu, pourra s’avérer d’une précieuse aide. Êtes-vous prêt, Farson ?
 -  Les endoctrinements continuent, et les rangs de l’Affiliation grimpent de plus en plus. Je tiendrais les délais, comme je l’ai garanti. »

Ils étaient dans la salle du Trône de Discordia... Un trône vide, car le Roi ne siégeait plus dans ce fort. À la place, ils avaient son chambellan, son bras droit... Le Magicien. Il portait une énigmatique robe. De loin, elle semblait noire, mais, quand on se rapprochait, on pouvait voir qu’il y avait plusieurs variations de couleurs. Elle devenait verte, puis bleue, ou d’un rouge carmin. Le Magicien avait bien des noms, bien des appellations, et aucun des deux ne connaissait sa véritable identité... Une identité qui, de toute manière, n’aurait eu aucune importance.

« Formidable, formidable, lâcha-t-il, sur un ton empreint d’ironie. Quant à vous, Finch ?
 -  Les cobayes du réseau de Farson et les sujets d’expérience ne manquent pas, fort heureusement. Tout se déroule bien de ce point de vue, la machine est bien rodée. »

Le Magicien restait debout, sans rien dire, hochant lentement la tête. Sa capuche était relevée, mais elle n’empêchait pas de voir son visage, de voir les longs cheveux noirs bruns qui filaient en cascade dans son dos, ou de voir le sourire satisfait qui étirait son visage. Il se mit à marcher lentement.

« Alors, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, c’est ça ? Dans ce cas, mes amis, pourquoi est-ce que je vous sens si tracassé ? Pourquoi est-ce que je vois ici et là des inconsistances ? »

Farson aurait tué n’importe qui lui ayant parlé sur ce dos, et il en allait de même pour Finch... Mais les deux savaient qui était sous cette capuche, et que cet homme-là leur était inaccessible. Ce n’était que grâce à sa magie qu’ils n’étaient pas affectés par la Discorde du Roi... Ou alors, parce qu’ils étaient eux-mêmes déjà suffisamment fous comme ça, et que plus rien ne pouvait les perturber, car ils étaient déjà corrompus.

« Ici et là, Farson, des gens traquent l’Affiliation. Vos réseaux ne sont plus inconnus... Quant à vous, Finch, votre incompétence notoire à stopper les élans de la petite Reine l’ont amené à agir. Il est très mécontent.
 -  À agir ? Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? »

Le Magicien leur tournait le dos, sans rien dire. Le Roi n’intervenait jamais pour ce genre d’affaires, déléguant les tâches subalternes au Magicien... Et c’était là encore une bonne chose, car l’intervention du Roi n’était jamais une bonne chose pour ses subordonnés.

« Il a rappelé la Chasse Sauvage, et l’a lâché sur Nexus. Nous ne pouvons pas permettre que la Reine réunisse son troupeau. Il ne le veut pas, et je suppose que vous comprendrez bien vite qu’il n’est pas dans notre intérêt d’aller contre sa volonté, n’est-ce pas ? Ou de continuer encore à le décevoir... »

Farson soupira légèrement en croisant les bras.

« Ne me parlez pas comme à un vulgaire marchand de poissons, Flagg, ou... »

Flagg ouvrit la paume de sa main, et une lueur rouge en jaillit. Farson poussa un hurlement de douleur en sentant ses tympans se mettre à exploser. Toutes ses veines se mirent à saillir de son corps, et il tomba à genoux, en poussant des hurlements de douleur.

« Alors, parlez à LUI, Farson ! Justifiez votre incompétence devant LUI ! Exprimez-vous donc !! »

Dans la paume de Flagg, brûlait l’Œil du Roi Cramoisi (http://3.bp.blogspot.com/-JPGL7FKAJ7g/T4AvDo7Sg_I/AAAAAAAAAEo/jHvSTREpnS8/s660/tumblr_ktp2pjUuD11qzlxm1o1_400.jpg), et sa magie infernale se mettait à jaillir par ce biais. La Discorde explosait, et du sang jaillissait des narines de Farson, le long de ses lèvres, filant sur le sol par les ouvertures dans son masque. Flagg ferma le poing, mais le « Good Man » restait prostré au sol, épuisé, le corps tremblant.

« Ce que le Roi donne, le Roi peut le reprendre. Gardez-vous bien de ne jamais ignorer cette leçon. »

Farson venait, en tout cas, de s’en souvenir.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le samedi 20 septembre 2014, 20:32:41
Fania entendit Adamante parlait de miroir magique et elle comprit que c’était plus simple pour voyager car elle se retrouverait directement dans le duché d’Entwood ce qui était une bonne chose car le voyage serait bien moins long. Après quoi les chevaux permettront de voyage au plus vite. Elle n’y connaissait rien en magie et cela se voyait car Adamante la recadrait à chaque fois. Elle voulut prendre la parole sur le fait qu’éventuellement elle acceptait quelques notions sur les miroirs magiques quand la Reine se mit à intervenir indiquant à Adamante qu’elle devait se hâter. Elle se leva de son trône et se mit à sourire à Fania. Fania sentit un petit battement de cœur tressaillir.

Elle indique à Fania qu’elle était avec elle et  elle s’inquiéta pour Adamante. Adamante avait réagit en lui caressant la joue de la même façon qu’elle avait fait avec la Reine.  Fania songea si la Reine voyait l’amour qui se dégageait d’Adamante. Après tout, elle avait fait la même chose avec Fania en lui disant qu’elle voudrait bien lui faire l’amour. Fania comprit à ce moment-là qu’Adamante avait peut-être malgré elle envie de la Reine. La Reine était naïve et ne le comprenait pas. Toutefois, elle se rua sur elle pour lui faire un câlin ! Fania sentit à nouveau couler un peu de liquide entre ses jambes….

C’en était trop pour elle ! Voir Adamante et sa Reine en train de se faire un câlin allait à l’encontre de ses rêves les plus fous ! Jamais, elle ne se serait imaginée  une telle scène.  Son cerveau imagina la reine et Adamante nu en train de jouer avec leurs corps…

-Comme je vous l’ai dit, ma Reine, Dame Mélisi reviendra, dit-elle avec ses pensées lubriques en tête.

Elle vit la Reine rougir un peu et s’empressa de lui prendre sa main et de l’embrasser pour faire démontrer qu'elle en faisait un serment. Elle aurait bien aimé poursuivre plus loin quand elle entendit Langley parlait. Et, elle se redressa ayant encore le parfum de sa douce Reine sur ses lèvres.

Heureusement, que Langley s’était mis à parler  car entendre sa voix puissante d’homme lui coupa toute envie de mouiller. Ah! Langley, ce brave Langley on l’attendait toujours au tournant pour régler toutes les situations. Fania se sentit gênée d’avoir eu un tel élan envers sa Reine. Mais, ne rougit, toutefois pas. Elle répondit à Langley :

-Messire Langley, je sais ce que je fais et je tiens à ma vie très fortement. Je ne commettrais pas d’élan d’héroïsme impromptu. La sécurité de Dame Mélisi passe avant toute chose. Je mènerais cette enquête avec le moins de risques possibles.

Ma Reine ne me pardonnerait jamais si Dame Mélisi venait à disparaître et c’est pourquoi nous reviendrons toutes les deux victorieuses de notre mission.
Son ton était calme et assurant. Quand on l’écouter, on ne pouvait mettre en doute qu’elle avait raison. Elle ne s’était pas montrer froide envers Langley. Elle émettait seulement la vérité qu’elle pensait acquise.

-Sur ce, Ma Reine si vous nous donnez votre accord. Nous partirons sous peu une fois que Dame Mélisi m’aura expliqué comment fonctionnent les miroirs magiques.

Fania attendit donc à nouveau que sa Reine lui dise que l’entrevue était terminée. Elle songea vaguement que c’était peut-être la dernière fois qu’elle revoyait sa douce Reine aux yeux vérons.

Elle regardait tour à tour  Adamante et Elena se demandait qui était la plus belle des deux. Oui, Fania avait tout de la perverse et elle assumait plutôt mal cette situation quand cela empiéter sur ses devoirs.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le dimanche 21 septembre 2014, 02:11:45
Elena annonça la fin de leur entrevue, et souhaita, encore une fois, bon courage aux deux femmes, résistant à l’envie de faire un nouveau câlin à Adamante. En soi, il n’y avait pas particulièrement d’urgence à rejoindre le duché d’Entwood... Et Adamante avait désormais clairement senti l’excitation sexuelle de la femme. Elle fit donc signe à Fania de la suivre, et s’aventura le long des coursives du Palais d’Ivoire. Elle s’était déjà séparée d’Elena pendant plusieurs jours, durant le cadre de sa formation magique, et il fallait bien admettre qu’elle n’y était pas habituée. Plus d’une fois sur deux, elle dormait avec Elena, dans son lit, et, très souvent, elle avait envie de lui faire l’amour... De lui ôter sa virginité. Adamante était sûre qu’Elena ne serait pas contre, mais que la Reine n’osait pas. Nexus la préoccupait tellement qu’elle en oubliait son propre bonheur, comme si, en un sens, elle se refusait à être heureuse tant que Nexus souffrait. Elle n’était pas dépressive, non, mais Adamante la connaissait suffisamment bien pour savoir comment elle fonctionnait.

La magicienne ne disait rien, jusqu’à rejoindre ses appartements personnels. Sa chambre jouxtait celle d’Elena. Elle était grande et spacieuse, avec un balcon permettant de voir la mer, un grand lit à baldaquins, des commodes, plusieurs tableaux, et un bureau, sur lequel un grimoire magique se trouvait, ainsi que des notes personnelles. Son miroir magique se trouvait là, dans un coin, un vaste miroir qui, à première vue, ressemblait à un simple miroir... Banal, et sans aucune originalité apparente. On pouvait y voir son reflet, et, pourtant, ce miroir était enchanté. Près de ce dernier, il y avait, sur un guéridon, une sorte de boule de cristal magique permettant de faire fonctionner le miroir. Ce miroir était relié à de multiples autres miroirs, dont celui du mage d’Entwood. Adamante le caressa du bout des doigts, puis se retourna alors, un sourire sur le coin des lèvres, en dévisageant Fania.

Cette femme était vraiment d’une grande beauté, et la magicienne s’en pinça brièvement les lèvres, puis s’approcha un peu d’elle.

« Tu sais... Messire Langley serait très fâché d’apprendre que l’un de ses chevaliers mouille come une petite catin devant la Reine de Nexus... »

Le ton aurait pu être accusateur ou offusqué, mais Adamante parlait en réalité de manière assez amusée, une lueur espiègle dans les yeux. Elle se rapprocha d’elle, en roulant un peu des hanches, sa longue robe de magicienne ondulant avec sa peau, et sa main vint à nouveau caresser la joue de Fania.

« Sa Majesté est encore vierge... Et je t’avouerai que c’est un état de fait que j’aimerais bien faire évoluer. Notre Reine mérite un peu de bonheur. »

Elle lui sourit, révélant ses dents, et ses mains allèrent caresser les hanches de la femme, glissant le long de son corset en cuir. Leurs seins se heurtaient ensemble.

« Tu m’as imaginé lui faire l’amour, hein ? Je sais que tu aimes fréquenter certains établissements spéciaux la nuit... »

Adamante ponctua cette phrase en allant lécher la nuque de la femme, sensuellement.

« Raconte-moi tes fantasmes... » enchaîna-t-elle ensuite, une lueur de désir brûlant dans ses yeux.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le dimanche 21 septembre 2014, 15:56:17
La Reine mit fin à l’entretien. Fania exerça une révérence pour dire en revoir comme le protocole l’exigeait et suivit Adamante dans un dédale de couloir qu’elle ne connaissait pas. C’était normal car elle n’avait jamais visité le couloir se situant dans les appartements royaux où l’on trouvait la chambre de la Reine bien entendu mais aussi la chambre d’Adamante, sa fidèle amie et Conseillère.

Fania n’entendit pas Adamante discutait sur le trajet sans doute que ce qu’elle avait à dire était confidentielle. Quand Fania entra dans la chambre, elle aperçut du mobilier de luxe, un agréable balcon. Dans cette chambre, tout transpirait la magie que ce soit les grimoires magiques où le fameux miroir vers lequel Adamante s’était dirigé. Fania songea que cela devait être le fameux miroir lui permettant  de se téléporter vers Entwood. Fania ne disait toujours rien.

Adamante se retourna soudainement en souriant. Fania aperçut même son pincement de lèvre sans doute que la magicienne réfléchissait sur comment expliquer l’utilisation du miroir à une néophyte. C’est là qu’elle indiqua à Fania que…. Non, elle devait avoir mal entendue.  Adamante savait qu’elle avait mouillée tout à l’heure. Elle rougit très violemment ce coup-ci car elle ne s’attendait pas à un tel rebondissement.

Fania n’eut pas le temps de réagir que la magicienne était sur elle lui caressant la joue. La suite de ses paroles mit Fania en confiance car Adamante ne lui cacha pas qu’elle aussi elle voulait conquérir la Reine. Ses mains se baladèrent sur son corset pendant que leurs seins se touchaient. Fania prit l’initiative de caresser les fesses d’Adamante car elle savait que les discours passaient mieux avec des petites caresses.

Adamante savait tout. Elle savait que Fania avait imaginé la Reine et Adamante en plein ébat. C’était un rêve fréquent qu’elle faisait parfois la nuit ce qui l’excitait beaucoup au point de se masturber dessus certaines fois. Elle sentit d’un coup une petite langue sur la nuque. Elle tressaillait et Adamante pouvait sentir son souffle chaud contre sa tête pendant que sa mouille recoulait. Adamante lui demanda de lui parler de ses fantasmes…

-Je ne peux rien vous cacher, Dame Mélisi…. Mon fantasme le plus fou…. C’est de pouvoir faire l’amour à notre Reine mais pas n’importe comment. J’aimerais lui apprendre le sexe dans une relation maîtresse/esclave. Je vous vois aussi dans mon fantasme, vous seriez là pour guider la Reine lui montrer qu’elle n’a rien à craindre à obéir aux ordres qu’on lui donne. Bien sur, tout se ferait petit à petit pour ne pas la choquer. Mais, imaginez le tableau à long terme ! Vous la prenant par derrière pendant qu’elle cris votre prénom en disant : Adamante ! Adamante ! Moi, je serais devant elle et me lécherait mon intimité par sa royal langue car elle veut assouvir les besoins de Maîtresse Fania Pendant qu’elle s’occupe de nous, nous nous regardant en plein ébat et prenant notre pied cruellement….

Fania avait glissé cela à l’oreille de la magicienne. Elle lui avait tout raconté de but en blanc et pendant qu’elle parlait elle mouillait de plus en plus. Il y avait quelque chose en Adamante qui faisait que l’on voulait se confier naturellement. De plus, Fania doutait qu’elle pouvait cacher ce fantasme plus longtemps vu ce que lui avait révélé Adamante plus tôt.

Fania se sentant de plus en plus excitée souleva  Adamante qui était plus jeune qu’elle et l’amena sur son lit. Elle la fit glisser sur le lit et pendant qu’une main lui caressait sa joue. L’autre alla se mettre sous sa robe et commença à caresser son intimité.

-Et vous, Dame Mélisi…. Quel est votre fantasme le plus fou ? Je vous ai raconté le mien… Racontez moi le votre !

Puis elle l'embrassa dans le cou et la regarda intensément pendant que Fania la masturbait pour voir sa réaction. Fania adorait dominait dans le sexe et Adamante allait le comprendre maintenant qu’elle avait réveillé la bête.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le mardi 23 septembre 2014, 01:40:43
De fait, Adamante ignorait que Fania avait fantasmé sur une relation sexuelle entre elle et Elena. Elle n’avait fait que le supposer... Et elle avait visiblement fait mouche, vu la délicieuse rougeur qui inonda les joues de Fania. Les mains du chevalier se posèrent sur sa croupe, les caressant, et elle se mit à parler, à lui expliquer que son fantasme consistait à voir Adamante et Elena se faire l’amour, et à ce qu’Elena, la Reine de Nexus, devienne l’esclave sexuelle de Fania. Entendre ce fantasme, sincère et honnête, fit sourire Adamante, un sourire pervers et qui se voulait... Confident. Comme si elle comprenait ce que la belle blonde ressentait. Elle était orgueilleuse pour se dire qu’elle pouvait être la « Maîtresse » de la Reine de Nexus, mais, à vrai dire, beaucoup de sujets de la Reine devaient partager ce désir : mettre un collier autour du cou de la femme, et appliquer le fouet sur son fessier.

Entreprenante, Fania poussa ensuite Adamante, qui se retrouva allongée sur le lit, et sentit la main de la Nexusienne filer sous sa robe, s’attaquant à son sexe, ses doigts cherchant sa fleur intime. La magicienne se mordilla les lèvres en sentant un frisson de plaisir la traverser, remontant tout le long de son corps. Fania avait livré ses désirs, et, en toute logique, elle demanda la même chose de la part d’Adamante :

« Et vous, Dame Mélisi…. Quel est votre fantasme le plus fou ? Je vous ai raconté le mien… Racontez-moi le vôtre ! »

Le ton était autoritaire, confirmant bien que cette femme était dominante. Restée relativement inactive jusqu’à présent, Adamante s’appuya sur ses bras, se redressant un peu, et remua un doigt. Dans le dos de Fania, il y eut comme une poussée de vent, et le chevalier tomba alors contre Adamante. Un sourire sur le coin des lèvres, la magicienne empoigna ses cheveux, et l’embrassa alors pour toute réponse, goûtant enfin aux lèvres de la femme... C’était un baiser qu’elle souhaitait faire depuis longtemps, maintenant, et, joignant le geste à la parole, elle retourna la femme, la plaquant sur le lit, Adamante glissant ensuite une main dans ses cheveux, les rabattant derrière l’une de ses oreilles. Une main sur l’épaule de Fania, l’autre alla caresser l’un de ses seins.

La belle femme rousse observait Fania dans les yeux, un sourire sur le coin des lèvres, et avança sa main, ses doigts venant caresser les tendres lèvres de la femme, s’y enfonçant légèrement. Elle invitait volontiers Fania à venir les mordiller.

« Compte tenu des circonstances, tu peux juste m’appeler ‘‘Adamante’’, Fania... Et je dois admettre qu’imaginer que Sa Majesté puisse être ton esclave sexuel est... Très vilain. Je n’ose imaginer la tête que Ronald ferait si tu venais avouer cela... »

Le sourire malicieux sur les lèvres d’Adamante signifiait clairement qu’elle la taquinait, et son doigt continuait à s’enfoncer dans la bouche de la femme.

« Elena est encore vierge, tu sais... Ce qui n’est pas mon cas... Et mon plus grand désir est de lui ôter cette virginité, car je sais que c’est ce que son corps souhaite, et je pense que ça ne lui fera que du bien. »

Adamante connaissait Elena depuis suffisamment longtemps pour le savoir. Il était temps qu’Elena accepte de se dire qu’elle était digne de ses parents, et qu’elle avait le droit de vivre, soit, autrement dit, qu’elle n’avait pas à se reprocher de vivre là où toute sa famille avait échoué. Le doigt d’Adamante se retira des lèvres de Fania, et elle l’embrassa à nouveau, plus fermement, envoyant sa main s’agripper à ses cheveux, les serrant durant ce long échange. Un baiser langoureux et intense, où la magicienne gémissait et soupirait, enfonçant sa langue dans la bouche de la femme, jouant avec elle.

Le baiser finit par se rompre au bout d’une bonne minute, et la magicienne le termina par un baiser d’esquimau, envoyant son nez frôler celui de la femme, jouant avec lui. Elle le toucha délicatement, glissant contre ce dernier, s’y frottant tendrement et doucement.

« Et je pense que tu pourras m’aider... Ce serait un beau cadeau à lui offrir avant notre départ vers Entwood, tu ne crois pas ? Toi et moi... En train de lui faire l’amour, de caresser son beau petit cul, de la voir nue, et de l’entendre soupirer en gémissant nos noms... Tu sais qu’on dort encore ensemble, elle et moi ? C’est terrible de devoir se retenir quand elle utilise mes seins comme un oreiller... Oui, je crois qu’il est temps de la faire grandir. »

La magicienne ne comptait tout simplement plus le nombre de nuits où elle s’était retrouvée avec les ovaires en feu en attendant qu’Elena se lâche, et en la regardant dormir, aussi belle qu’un beau bébé, assoupie contre son corps.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le mardi 23 septembre 2014, 21:53:29
Fania se sentit basculer  vers Adamante et cette dernière en profita pour l’embrasser. Fania pouvait sentir toute la fougue devant cette jeune personne. Elle savait qu’Adamante dans ses gestes réclamait plus de chose, elle était encore si jeune bien que Fania ne lui indiqua pas. Le plaisir que voulait Adamante était un plaisir précoce qui se consumait le pus vite possible. Fania répondit au baiser tendrement.

Elle sentit Adamante touchait ses cheveux et sa poitrine. Fania vit le doigt se déplacer vers elle et entreprit de le mordiller et de le lécher du bout de la langue pendant qu’Adamante discutait, elle continuait à caresser cette dernière sous sa robe bien qu’elle fut en position de dominée. Elle prit part qu’elle pouvait tutoyer et appeler Dame Mélisi par son prénom.

- Tu es dans le vrai, Adamante, je suis une vilaine fille et c’est ce côté vilain qui fait que je me masturbe en pensant à toi certaines nuits… En revanche, je ne suis pas la seule dans cette pièce à être vilaine et à nourrir des idées qui ferait pâlir Messire Langley à la vitesse de l’éclair. Adamante, tu n’as pas besoin de me dire que tu n’es pas vierge cela se voit. Les vierges sont plus timides d’habitude… et n’accepte pas l’idée qu’on leur touche le vagin avant même de les embrasser. Tu sais peut être deux trois petites choses sur moi… mais ne me sous-estime pas sur mes talents d’enquêtrice. Ma perception des choses de la vie est assez exceptionnelle. Après tout, le Royaume lui-même  le reconnait…

Fania lui sourit et elle profita de ce moment pour l’embrasser. Pendant le baiser Fania entendit la magicienne gémir signe que ses caresses sur son entrejambe devait lui plaire… L’autre de main de Fania étant occupé à caresser ses cheveux roux. Fania s’appropriait la jolie rousse petit à petit.  Le baiser se termina trop vite à son goût et Fania accueillit le nez d’Adamante contre le sien. C’était très érotique.

-Pauvre petite Adamante, cela doit être très dur den pas se faire toucher les seins et comme pour appuyer ses propos elle fit glisser sa main qui était dans ses cheveux vers sa poitrine en la malaxant doucement. Notre  Reine doit te faire vivre un cruel délice, j’aurais eu bien du mal à me retenir à ta place…

Fania aurait été à la place d’Adamante, elle aurait peut être pas agi les premières nuits mais dans un deuxième temps elle se serait amusée à toucher la Reine à divers endroits érotiques pendant son sommeil laissant le désir l’envahir chaque nuit. Les paroles d’Adamante avait fait mouiller Fania car elle s’était imaginer touchant les fesses de sa Reine….

-Dis-moi Adamante, je suis curieuse… Tu voudrais lui faire vivre notre petit cadeau avant notre départ… Mais, comment comptes-tu t’y prendre ? Je veux dire qu’elle n’a pas forcément envie de céder à la tentation…. Comment vas-tu t’y prendre pour qu’elle veuille bien approuver l’idée qu’on lui fasse l’amour ?

Fania se releva en se mettant en position assise pendant qu’elle regardait Adamante fixement dans es yeux et qu’elle voyait qu’elle appréciait ce qu’elle faisait avec sa main sur son entrejambe et sa poitrine. Fania elle-même approuver l’expertise d’Adamante sur sa poitrine. Si Adamante ne trouvait pas une idée sur le comment de la soumission de la Reine, Fania jetterait son dévolue sur la rousse qui en subirait les conséquences… Après tout, Maîtresse Fania ne pardonne pas !

Adamante par sa discussion retenait encore la bête en cage qu’était Fania, la fille qui adoptait un comportement de sadisme dans le sexe. Adamante la retenait car Fania se disait que si elle pouvait se faire Adamante et la Reine cela valait bien le coup d’attendre. D’autant que la Reine étant vierge, elle serait une proie beaucoup plus facile au sadisme de Fania. Si Adamante ne trouvait pas de solution  à ce dilemme, Fania se vengerait probablement sur Adamante et en ferait sa petite soumise.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le vendredi 26 septembre 2014, 01:35:54
Qu’Elena puisse dormir avec Adamante était curieux, et, pour le comprendre, il fallait remonter à l’époque du monastère de Saint-Antoine, où elles avaient grandi toutes les deux... Elena n’avait jamais oublié la mort de ses parents, leur absence, et elle était incapable de dormir la nuit sans faire de cauchemars. Plus tard, Adamante avait appris que son sang était empoisonné, empoisonné par l’infâme substance qui avait été utilisée pour empêcher Nöly de mener une grossesse à terme. Le seul réconfort qu’Elena avait pour dormir était de dormir contre Adamante, avec elle... Il n’y avait que comme ça qu’elle ne cauchemardait pas, qu’elle arrivait à faire des nuits complètes. Le Judicateur Althuis leur avait expliqué que ceci venait du fait qu’Adamante était l’une des treize personnes qu’Elena était supposée réunir pour venir à bout de leur ennemi, ce que le Judicateur avait appelé « les Immortels ». Une appellation plus symbolique qu’autre chose, car Adamante n’avait pas grand-chose d’immortel... Quoiqu’il en soit, les deux femmes avaient gardé l’habitude de dormir souvent ensemble, et, même si Elena ne le faisait plus systématiquement chaque nuit, elle avait toujours tendance à le faire assez fréquemment... Ce qui était de plus en plus difficile à gérer pour la Mélisaine, car elle avait mûri, elle, et elle avait grandi. En ce sens, Fania n’avait pas spécialement tort en disant que ce qu’elle vivait était un « cruel délice ». Elena engendrait une dose de frustration qui amenait Adamante à les épancher auprès de ses amies, ou d’esclaves... Oh, elle les traitait très bien quand elle allait les voir.

Fania, de son côté, exprima son inquiétude sur l’art et la manière de convaincre Elena de céder à leurs avances. Ses angoisses amenèrent sur les lèvres d’Adamante un léger sourire. Elle l’embrassa à nouveau, sur les lèvres. Son plan, elle y réfléchissait depuis des semaines, en réalité, même avant d’avoir contacté Fania. Plus le temps passait, et plus Adamante voyait la virginité d’Elena comme une obsession. Elle ne supporterait pas que quelqu’un d’autre qu’elle ne la lui retire... C’était égoïste, mais c’était comme ça. Elena n’était pas que la Reine de Nexus à ses yeux, elle était aussi sa plus vieille amie, plus proche d’elle que sa propre famille.

« Je pense m’y prendre de la plus simple des manières, Fania... »

Inutile d’inventer un plan tortueux avec Elena, il suffisait simplement de compter sur la dose de frustration sexuelle qui devait forcément sommeiller en elle. Adamante avait beaucoup hésité avant de sauter le pas, car elle avait peur d’échouer, et qu’Elena soit horrifiée par ce qu’elle voit... Mais Elena était maintenant suffisamment mâture pour avoir ses règles. C’est juste que personne ne lui avait parlé du sexe, contrairement à Adamante, qui avait bénéficié de l’expertise de ses amies magiciennes. Elena, elle, restait la Reine, au sommet du pouvoir, désespérément seule, car on voyait avant tout en elle la Reine, et non pas Elena... Or, on ne parlait pas de cul avec une Reine, surtout quand elle était aussi gracieuse qu’Elena.

Adamante recommençait à embrasser Fania, en sentant bien que la curiosité de cette dernière avait pris le pas sur le plaisir immédiat qu’elle ressentait... La perspective de coucher simultanément avec Elena Ivory et Adamante Mélisi ! Elle en avait probablement des étoiles dans les yeux.

« Je vais l’inviter ce soir dans ma chambre, et je lui dirais qu’il est temps pour elle de grandir... J’ignore totalement comment elle réagira sur le coup, mais je suis convaincue qu’elle acceptera... »

C’était son plan. Très court, très bref, très synthétique, reposant en grande partie sur l’improvisation... On ne pouvait théoriquement pas vraiment parler d’un plan, mais il fallait bien comprendre qu’Elena n’était pas pareille que les autres. Le lien qu’Adamante partageait avec elle était sacré, et elle s’en voudrait à vie si elle faisait une fausse note. Tandis que Fania s’était mise en position assise, Adamante, elle, se coucha à côté d’elle, sur le dos, sa main venant caresser celui de Fania.

« Bien sûr, je reste ouverte à toutes les propositions... »
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le vendredi 26 septembre 2014, 17:57:11
Adamante se dégagea quelques peu des caresses de Fania en décidant de s’allonger sur le dos tout en caressant la main de Fania. C’était une situation particulière pour les deux femmes. Elles avaient chacune envie d’assouvir leurs pulsions mais elles se retenaient pour réfléchir à comment assouvit leurs pulsions en même temps que ceux de la reine. Elles retenaient leurs plaisirs immédiats pour un plaisir plus intense dans le futur.

-Tu n'as pas fait l'amour avec beaucoup de vierges pour croire qu’elle va te tomber dans les bras comme ça…J’ai bien une idée, Adamante… Tout à l’heure j’ai bien vu que la Reine t’as serré dans ses bras et recherchait un plaisir tactile malgré elle. On peut jouer sur ce fait là… Ce soir, quand tu la verras, tu lui diras que tu es inquiète pour ta mission et que tu sais qu’elle a peur. Tu lui proposeras un massage pour la décontracter… si c’est ton amie, elle acceptera. Sauf, que tu lui feras pas n’importe quel massage. Tu insisteras bien sur certaines zones érogènes comme la partie entre les poumons et les seins qui sont à la fois une zone érogène et qui peux procurer l’euphorie. Tu as aussi ses cuisses, ses oreilles. Une fois, qu’elle sera pas mal échauffée  et que tu constateras qu’elle mouille tu passeras tes doigts sur cette mouille et tu prendras un air choqué en lui disant qu’elle s’est faite dessus et tu essaieras d’essuyer avec ta main son sexe et tu lui expliqueras pendant qu’elle est excitée qu’elle continue à se faire dessus. Tu pourras en principe commence à l’embrasser à ce moment-là. Puis, tu lui diras que je dois venir pour une raison ou une autre. Je viendrais dans une de mes magnifiques tenues de maîtresse avec un petit martinet et je lui dirais qu’elle a été une vilaine fille et qu’elle doit te laisser l’essuyer convenablement. Elle sera peut être étonnée mais vu dan l’était où tu l’auras mise. Je ne pense pas qu’elle fera d’opposition, au contraire elle sera la première à accepter. Pendant que tu l’embrasseras, je lui indiquerai ce qu’elle doit faire pour te soulager et avant la fin de la soirée, on aura toute les deux ce que l’on veut. Tu lui auras pris sa virginité et je l’aurais dominé.

Fania s’était approché de la belle Adamante et l’avait chevauché tout en lui indiquant ses informations au creux de l’oreille, elle avait doigté la jeune Adamante espérant que ces idées perverses lui procurerait un orgasme. De son autre main, elle lui caressa les cheveux.

-Alors, mon idée te plaît ? Tu es conquise ? C’est tout ce que j’ai trouvé avec si peu de temps… En revanche si tu as besoin d’aide pour savoir comment appliquer le massage dont je t’ai parlé… Je peux te montrer en l’appliquant sur toi. Tu comprendras peut être mieux ce que je veux dire. Bien que dans ton cas, tu sembles déjà fortement excitée et un telle massage ne servirait sans doute à rien, juste à faire monter ta frustration. Je ne serais pas contre le fait que tu jouisses ma belle. C’est un petit avant goût de ce qui t’attends ce soir… Tes années de frustration vont s’arrêter et tu vas enfin pouvoir jouir de ce qui te revient de droit !

Fania était ce genre de fille qui insinuer des idées perverses sur ces victimes. Elle essayait de viser le tourment psychologique de sa victime. Elle pouvait bien sur jouer sur le tourment physique mais elle préférait nettement les tourments psychologiques. Dans le cas d’Adamante, c’était tellement simple de voir qui la tourmenter, l’idée insidieuse de coucher avec sa Reine, de lui ôter sa virginité était présente depuis un long moment déjà si ce n’est des années. Fania le ressentait de tout son être et le voyait. Elle accablait Adamante par son tourment. Toutefois, Fania était réputé pour aider ses victimes à se sentir mieux après avoir expliquer leur tourment en leur prodiguant des conseils. Et, les malheureuses victimes obéissaient, sans doute le dose de plaisir qu’elle le procurer à ce moment là abaissait des barrières psychiques qui sont normalement là mais qui s’abaissent pour que le plaisir puisse envahir la personne.

-Je sais que tu te retiens mais ce soir…. Il n’est question de faire marche arrière…. Alllez, je veux t’entendre jouir en disant que tu veux coucher avec ta Reine, ton amie, la douce Elena Ivory. Je veux voir la détermination apparaître alors que tu jouis. Dis-le ! Tu verras, tu te sentiras bien mieux après. C’est une phrase toute simple. "Je vais prendre la virginité de ma reine". Tu vas la traiter comme ton amante, comme ta salope…

Fania se demandait si elle n’allait pas trop loin en utilisant des propos injurieux devant Adamante et qui ciblait sa Reine. Toutefois, elle pouvait sentir les tortillements de plaisir d’Adamante et elle savait que les propos injurieux étaient excitants. Fania voulait voir Adamante gagnait par sa conviction. Elle ne voulait pas la voir faillir. Bien sur, elle avait exposé ses idées à Fania mais elle semblait pas assez convaincue pour Fania. Le chevalier de Nexus souhait juste l’aider à trouver sa voie.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le lundi 29 septembre 2014, 01:53:30
Fania avait un plan un peu plus développé que le sien, qu’elle s’évertua de lui expliquer. Adamante ne put s’empêcher de sourire, amusée. Soit cette femme avait une sacrée imagination, soit, et c’était plus probable, elle caressait depuis longtemps l’idée de soumettre Elena. C’était une dominatrice, qui s’imaginait déjà fesser Elena avec un martinet, et la voir lécher ses bottes. L’image était séduisante, mais Adamante connaissait tout de même bien mieux Elena que Fania, et, si leur câlin pouvait effectivement être considéré comme un appel sexuel, elle ne voyait pas Elena se transformer en esclave sexuelle pour les yeux de Fania, ou même pour les siens. Elle restait la Reine de Nexus, et toute son éducation sexuelle était encore à faire de ce point de vue. Fania se mit à califourchon sur elle, et continua à prendre les devants, devenant vulgaire, en caressant intimement Adamante, qui se mit à gémir en fermant les yeux.

« Hummm... Ne... Ne me prends pas pour l’une des esclaves des maisons de charme où tu te rends... »

Les magiciennes étaient aussi réputées pour être des dominatrices, et la main de Fania la doigtant se figea alors, comme par enchantement, puis se releva. Adamante avait rouvert les yeux, et sa magie vibrait.

« Tu m’as l’air particulièrement bien excité, ma petite Fania... Si j’étais un peu plus espiègle, pendant que tu mouillais en regardant Elena me faire un câlin, j’aurais utilisé un sortilège spécial... Un sort que tu vas sentir entre tes cuisses. »

Adamante avait suivi des cours de magie rose, un cours qui, par définition même, était très borderline, et où les relations sexuelles étaient fréquentes. C’était l’une des conséquences de la magie rose, et, pourtant, cet apprentissage était souvent indispensable. La magie rose était très dangereuse, car elle pouvait facilement hypnotiser n’importe qui. Adamante avait donc appris à s’en servir, à s’en protéger, et à l’utiliser, comme elle était exactement en train de le faire. Son doigt s’était relevé, et tournait lentement. Elle commençait un sortilège très efficace, un sort qui, très simplement, avait pour but de faire jouir ses partenaires, en déclenchant des orgasmes. Son sourire mutin était très explicite.

Il aurait été très amusant de la faire jouir devant la Reine, mais même Langley l’aurait vu, et Adamante n’avait pas envie d’énerver cet homme, qui restait techniquement leur supérieur. Son doigt remuait, dessinant des cercles.

« Hum... Oui... Laisse-toi aller, Fania... Pense donc à Elena en train de lécher tes bottes en cuir, pense à ton martinet s’abattre sur son joli petit cul bien moulé... Imagine-toi donc de la voir à quatre pattes devant toi, de t’appeler ‘‘Maîtresse’’, de soupirer ton nom pendant que tu enfonceras le bout de ton martinet dans son cul... Tu crois que je ne sais pas tes pensées ? Tu me prends pour une petite fleur fragile ? Je suis une magicienne, et une Mélisaine... Et ce sort que tu subis va te faire jouir... Car les magiciennes peuvent créer des orgasmes. »

C’était ce que sa main était en train de faire, décrivant des gestes magiques, tirant sur l’excitation de la femme. Adamante souriait légèrement, un sourire malicieux sur les lèvres, et insista davantage... Jusqu’à ce que Fania finisse par jouir, que son corps ne la trahisse. Vu l’état d’excitation dans lequel le chevalier était, Adamante ne se faisait aucun doute qu’elle s’y abandonnerait... Et puis, elle l’avait bien cherché, car elle l’avait après tout doigté sans attendre son autorisation. Il était bon de lui rappeler qui Adamante était.

« Voilà... Maintenant que tu as les idées un peu claires, je peux t’avouer que ton plan me plaît... Tu peux venir avec le martinet, si tu veux, mais je ne pense pas que ça marchera. Si tu viens menacer Elena, elle paniquera, et se rétractera... Non, je pense que le mieux est que tu sois déjà là, et que tu me regardes la câliner, puis que tu la rassures. Je suis spéciale aux yeux d’Elena, car je la connais depuis son enfance... Toi, en revanche, tu es une inconnue, et il faudra lui dire que ce qu’elle ressent est normal si tu veux que ça fonctionne. »

Fania n’allait pas faire un jeu sexuel avec une esclave qui simulerait l’innocence, mais avec une femme qui l’était vraiment. Si elle s’égayait aux pulsions sexuelles, et qu’on venait lui dire que ce qu’elle ressentait était mal, elle en serait perturbée, et Adamante ne pouvait pas le permettre.

« Quant à ce massage... Je sais comment faire... C’est même moi qui pourrais te le montrer, tu sais... »

Ses doigts continuaient à remuer. La magie vibrait avec elle, dangereuse, venant prouver une chose très simple : il était illusoire de vouloir contrôler un magicien. En pratique, c’était l’inverse qui se produisait, et ce pour d’évidentes raisons. Fania en avait eu une belle démonstration.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le vendredi 03 octobre 2014, 20:48:35
Adamante avait réagit d’une manière très inattendu. Fania ne s’y attendait pas. Et, elle constata que le doigt bougea augmentant son excitation. Adamante alla même jusqu’à retourner la situation  en utilisant les même procéder qu’elle avait elle-même utilisé. Elle s’imagina sa reine lui lécher les bottes et  pendant qu’elle lui tâte les fesses avec un martinet.

Fania faisait un rêve éveillé. Elle était sur Adamante mais pensait vraiment en train de tâter sa reine et de pouvoir la toucher. Elle en mouillait d’ailleurs abondamment. Elle entendait cette voix qui lui disait de se laisser aller. Au final, Fania avait ce qu’elle voulait elle voulait jouir, se faire plaisir. Adamante aurait d’ailleurs une petite surprise à la titiller ainsi car Fania était une femme fotaine. Il était si facile d’obéir à cette voix.

Le rêve prit fin et elle se rendit compte qu’elle était fortement en train de mouiller au dessus d’Adamante où plutôt elle s’était écroulée sur Adamante en train de se tortiller comme un petit poisson. Sa tête était posait sur les seins d’Adamante. Les seins ont quelque chose de magique c’est leur portée érotique. Pendant qu’elle se tortillait sur place ne comprenant pas ce qui se passait elle eut une folle envie de jouer avec cette poitrine et elle baissa donc la robe de magicienne d’Adamante pour dévoiler sa magnifique paire de seins puis elle alla jouer d’une main avec pendant que sa bouche suçoter un téton.

-Aaaaahhhh…. Je crois… que j ‘ai pas besoin e voir ton message étant donné ce que tu sais faire…. L’idée de coucher avec ma reine est enivrante mais…. C’est toi qui es en face de moi et c’est toi que je veux… D’ailleurs, je mouille comme une petite chienne pour toi… ahhh… ahhhh…. Je cherche… juste à te faire… du bien… Ne me rejette pas comme ça…. Laisse-moi…. Te détendre de ta frustration… Laisse-moi te faire… un cunnilingus.

Le sort avait un effet pervers sur Fania car au lieu de la faire jouir instantanément comme c’était le cas dans une relation normale. Elle jouissait petit à petit par flaque de mouille qui coulait de son entrejambe pour se répandre sur Adamante.

Le sort la faisait craquer. Elle qui était de nature dominante, elle était clairement dominée. Les idées dans sa tête devenait bizarre elle n’imaginait plus elle dans la rôle de la dominante et Elena dans la rôle de la dominée. Non, c’était elle dans le rôle de la dominée et Adamante dans la rôle de la dominante. Mais comme elle était plutôt dominante à la base cela donnait des paroles assez bizarres pendant qu’elle était toujours cramponner aux siens d’Adamante

-Ahhhh…. Ma précieuse….. Fania a envie de jouir sur toi…. Mais Fania veut te faire plaisir…. Elle veut lécher ton petit minou… Elle veut t’entendre gémir en disant le nom de Fania. La précieuse le veut-elle ?

Elle se tortillait toujours sur Adamante et ses idées étaient de moins en moins claires. On aurait dit une jeune enfant qui attendait l’approbation de sa mère. Suçoter le sein était comme une manière d’alléger ses souffrances. Elle en pouvait plus cela faisait dix secondes qu’elle jouissait et le sort continuait de la prendre en tenaille si seulement elle pouvait rendre la pareille à Adamante, elle  en serait si heureuse. Mais, elle ne pouvait rien faire car elle ne voulait pas agrandir son cas.

-Fania est la petite catin sa précieuse…. Ahhhhh… Oh ! Comme Fania serait si contente de pouvoir lécher la partie intime de sa précieuse….

Adamante voulait t-elle que Fania s’exécute ? Elle avait plutôt pas aimé la dernière fois. Voulait-elle que Fania aille plus loin ? Allait-elle continuer le sort ou la libérer de son emprise ? Voulait-elle faire de Fania son esclave sexuelle ?
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le samedi 04 octobre 2014, 02:40:24
Le sortilège d’Adamante eut des effets assez inattendus, confirmant bien que la magie était une chose dangereuse et instable, qui évoluait beaucoup selon les personnes. Fania s’écrasa contre le corps d’Adamante, et la magicienne la laissa dévoiler ses seins. Contrairement à Elena, qui avait une poitrine honorable mais de taille normale, Adamante, elle, avait des seins assez laiteux, plutôt épais et volumineux. C’était une caractéristique propre aux Mélisaines, qu’on retrouvait de fait chez beaucoup de femmes issues de l’archipel. Les doigts d’Adamante continuaient à dessiner des ronds et à s’avancer, puis à se reculer, moulant approximativement la forme d’un clitoris, en insistant dessus. La magie était bien efficace, et ce sort était une petite perle que tout étudiant magique ayant pris la magie rose dans ses cours (l’un des cours les plus demandés de l’académie) connaissait. Les professeurs s’amusaient à les utiliser en cours sur les élèves, afin qu’ils aient des sorts en ayant une érection ou un orgasme. Chez les hommes, c’était toujours le plus marrant, et ils pouvaient alors voir les liens évidents entre plaisir sexuel et puissance magique. Sous l’effet d’une érection, et au moment de l’orgasme, les sorts magiques employés par les étudiants se déployaient de manière incontrôlable. Maîtriser ce sort nécessitait de ne pas être vierge, et même d’avoir une bonne expérience sexuelle, car il fallait parfaitement saisir l’orgasme, et contrôler les émanations de magie rose, de manière à ce qu’ils n’influent pas sur le magicien les utilisant, et que ça ne finisse par déraper. Mine de rien, créer un sort magique ayant pour but de stimuler un orgasme était très difficile.

Fania délirait à moitié en se lovant contre ses seins, et Adamante se mit à rougir, se mordillant les lèvres. Contrôler son sort risquait d’être difficile, mais elle continua encore un peu à faire souffrir Fania, dont les fantasmes se mélangeaient dans sa tête. Elles devaient confondre Adamante avec Elena, car la magicienne ne voyait vraiment à qui d’autre le terme « Ma précieuse » pouvait faire référence (n’ayant jamais été sur Terre, elle n’avait jamais entendu parler de Gollum !).

*J’ai l’impression que coucher avec Elena doit vraiment être un fantasme important pour elle...*

Peut-être bien le Saint-Graal de ses fantasmes sexuels, même... Adamante la comprenait. Elena Ivory était l’une des femmes les plus puissantes de Terra. Elle était l’héritière du trône royal, la garante de l’intégrité de Nexus, une cité-État immense qui influençait, peu ou prou, tous les États civilisés du monde... Et, comme si ce simple titre ne suffisait pas, elle était aussi d’une grande beauté, aussi bien morale que physique... Oui, Adamante pouvait tout à fait comprendre que Fania fantasme à ce point sur elle.

« Tu es vraiment une sale perverse, toi... Hum... »

Adamante ne pouvait plus continuer à maintenir le sort, et ses doigts cessèrent de jouer, puis elle alla caresser les cheveux de Fania. Le sort s’était rompu, et la culotte du chevalier était trempée de mouille, allant un peu, en transparence, impacter sur la robe d’Adamante. La magicienne resta là, contre Fania, en laissant le temps à la Nexusienne de se contrôler. Si elle n’avait encore jamais couché avec une magicienne, tout allait être une découverte pour elle... Une belle et magnifique découverte.

« Reprends tes esprits, ma belle... Et, si tu veux que tes belles lèvres filent sur mon vagin, il va de soi que je ne serais pas contre... »

Sa langue fila contre le cou de la femme, la titillant, de manière joueuse.

« ...Mais je ne veux pas te forcer... Cependant, je dois m’assurer que tu es à la hauteur de ce que tu prétends être. Nous parlons de déflorer une Reine, après tout. Elle doit mériter ce qui se fait de mieux dans tout Nexus... Aussi, je comprendrais que tu ne te sentes pas à la hauteur. »

Au tour d’Adamante de jouer, car Fania n’était pas la seule à savoir manier les mots. Or, il n’y avait rien de mieux qu’une bonne vieille provocation face à une personne arrogante pour l’amener à vouloir se surpasser... Ce que, en l’état actuel des choses, Fania semblait être.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le lundi 27 octobre 2014, 20:49:57
Fania était toujours lover contre les seins d’Adamante et attendait que sa maîtresse lui ordonne de lui permettre prestement de s’occuper de son intimité. Quand tout d’un coup, l’excitation qu’elle ressentait s’arrêta. Elle se calma en reprenant sa respiration. Croire que le sort lui avait fait retrouver totalement ses esprits était faux. Elle pouvait penser plus clairement mais dans sa tête, elle était la catin d’Adamante. C’était comme si Adamante avait pris l’ascendant sur elle. Ses pensées pour la Reine s’était envolé, son plus grand fantasme était maintenant remplacé par Adamante. La Fania d’avant le sort aurait réagit par orgueil. La Fania d’aujourd’hui agissait pour sa belle amante. Elle releva un peu la tête.

- Oh oui, je compte bien te montrer ce que je sais faire… Je vais te montrer comment on fait craquer une belle reine du plaisir…

Oui, Adamante était passé au centre de l’existence pour Fania. En ce moment même, rien n’importait plus que d’amener Adamante à la jouissance. Elle embrassa une dernière fois ses seins et descendit sous la jupe de la magicienne. Elle retira la culotte de ses doigts agiles.

-Voyons-voir quel goût tu as…

Elle colla ses lèvres sur l’intimité d’Adamante. Sa langue alla flirter contre les parois externes du vagin. Fania sentit la mouille sur sa langue. Le goût de la mouille l’avait toujours enivrée. Elle accéléra donc la cadence et fit entrer sa langue dans le vagin puis elle remua sa langue à l’intérieur. C’était si bon pour elle, si excitant. Elle faisait du bien à son amante. Malgré elle, elle ne put d’empêcher de glisser une main sous sa culotte et de commencer à se toucher pendant qu’elle lécher le sexe d’Adamante.

Elle voulait entre les gémissements d’Adamante, la libérer de sa frustration sexuelle. Elle pensait qu’elle serait un bon jouet qu’Adamante pouvait utiliser à sa guise pour oublier sa frustration sexuelle. Adamante lui rappeler le bon temps avec Dame Milena. Elle se retrouvait à nouveau dans le rôle de la dominée et cela lui plaisait pour une fois. Elle était devenue dominante dans le sexe seulement à cause de son rang et ce qui lui plaisait était d’être dominé par une femme qui pouvait avoir de la poigne. Certes, Adamante était jeune, mais ses talents de magicienne lui avaient prouvé qu’elle possédait de nombreuses ressources. En cet instant, elle décida qu’elle donnerait sa vie pour elle.

C’est donc en se tortillant sur le lit car elle se touchait, qu’elle faisait un ses plus beaux cunnilingus de sa vie. Elle espérait qu’Adamante appréciait le geste à sa juste valeur. Car, elle n’avait pas l’habitude d’agir ainsi la puissance magique qu’elle avait subit lui avait retourné ses idées contre elle. Elle pouvait sentir plus de mouille coulait dans sa bouche et elle en était satisfaite. Elle ne s’arrêterait pas tant qu’Adamante ne lui dirait pas d’arrêter.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le vendredi 31 octobre 2014, 01:46:57
Jouer à la domination avec une magicienne était un exercice risqué, surtout quand, comme Fania, on ne connaissait rien à la magie. Adamante se faisait plaisir, mais elle ne restait pas monstrueuse ou injuste. En libérant Fania de son sort de magie rose, elle pouvait la laisser reprendre la main, car la magicienne n’avait rien contre les femmes un peu autoritaires. Seule Elena faisait ici figure d’exception, mais Elena n’était pas une femme comme les autres. Néanmoins, à sa surprise, Fania ne cherche pas à reprendre le rôle de la femme dominante, et, au contraire, se retrouva entre les cuisses d’Adamante, léchant son intimité. L’intéressée, surprise, en écarta les jambes, accueillant dans son corps la présence de cette langue curieuse et avide. La main d’Adamante se crispa aux longs cheveux blonds de la femme, et elle la laissa faire, haletant et gémissant de plaisir.

« Haaaa... Hummmm ! Fania, haaaaannn... !! »

Cette femme était très douée avec sa langue, et s’évertuait à le prouver, en faisant usage avec un talent délicieux. Fania savait y faire, amenant Adamante à se dire que cette femme devait avoir une bonne expérience sexuelle, confirmant ce qu’elle avait appris sur elle. Néanmoins, la voir se soumettre aussi facilement était troublant... Est-ce que Fania était une soumise refoulée ? En matière de sexe, Adamante partait du principe que les soumises pouvaient être les plus grandes dominatrices qui soient, car elles savaient tout à fait comment une soumise fonctionnait, et comment il fallait faire pour l’exciter. La domination amenait à rapprocher des sentiments très éloignés entre eux : la peur, le plaisir, la souffrance, la douleur, l’excitation, la frustration, le désir... Oui, il était bien possible que Fania, sous ses airs de dominatrice, soit aussi une femme qui aimait bien se faire fouetter. Autrement dit, des perspectives nouvelles s’offraient à Adamante. Elle-même n’avait jamais vraiment été portée plus que ça sur le sadomasochisme, mais il lui était parfois arrivé de recourir à ça, notamment au bondage, et aux martinets.

Le Palais d’Ivoire était un immense palais, et Adamante avait, dans ses appartements, ses petites salles de plaisir, bien plus chaudes que ce lit. Visiblement, la magie avait plutôt bien fonctionné sur Fania, qui continuait à la lécher, remuant légèrement son corps en se frottant contre le lit, sans même chercher à se révolter contre Adamante. Elle était soumise, et les doigts de la Mélisaine continuaient à caresser son corps, frottant sur ses beaux cheveux. Les minutes s’écoulaient, Adamante gémissait, et finit par avoir un orgasme, poussant de longs soupirs. Des chapelets de mouille filèrent de son corps, heurtant la bouche de Fania, aspergeant son visage, ainsi que les cuisses d’Adamante.

« Haaaaa... Ouiiii !! »

Fania, pour autant, ne s’arrêta pas, continuant à la lécher, et Adamante dut finalement la repousser, un sourire malicieux sur le coin des lèvres.

« Et bien, ma petite salope, tu aimes bien me lécher, hein... Je crois finalement que je vais avoir deux petites chiennes ce soir... »

Adamante se plaisait à jouer la dominatrice, même si elle n’avait pas vraiment la bonne tenue pour. Elle se releva, posant ses pieds sur le sol, et se déshabilla tranquillement. Elle finit toute nue, dos face à Fania, et tendit sa main vers un placard, déplaçant alors ce dernier latéralement.

« Le Palais d’Ivoire comprend beaucoup de passages secrets et de pièces secrètes, expliqua Adamante. J’ai découvert qu’il y avait, dans ma chambre, un de ces couloirs secrets... Tu veux savoir où il mène ? Je n’ai pas l’habitude de le montrer... »

Le couloir faisait une quinzaine de mètres, et menait à une salle secrète... Une chambre de plaisir (http://img4.hostingpics.net/pics/914116Torture.png), utilisée il y a longtemps par d’anciens nobles vivant au sein du Palais d’Ivoire, et qu’Adamante utilisait maintenant sur quelques rares élus... Comme Fania... Et peut-être même Elena.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le dimanche 16 novembre 2014, 02:21:22
Fania avait toujours ses lèvres sur les parties intimes d'Adamante. Elle se touchait pendant le cunnilingus et sentit de la mouille coulait plus abondamment. Toutefois, elle continua sa tâche. Elle n’avait peut être pas éteint la soif de sa jeune partenaire.

Adamante finit par la repousser tendrement. Fania regarda Adamante se levait et se déshabiller. Elle était très belle de dos avec ses fesses qui rebondissait car si Adamante avait joui, ce n’était pas le cas de Fania.

-Contente que ça t’ai plu, Adamante… Je n’ai pas l’habitude d’agir ainsi d’habitude mais… Tes talents spéciaux sont très convaincants…. Non, je dirais même plus tu es convaincante et il est possible que je sois une sage petite chienne ce soir…

Fania la suivit dans le passage qui venait de se découvrir. Elle se disait que ce ne devait pas être un lieu dangereux pour qu’Adamante y aille nue. Le couloir d’une quinzaine de mètres aboutit sur une salle qui était manifestement réservée à la luxure et même à un ty pe de luxure précis le sadomasochisme. Fania compris qu’Adamante songeai qu’elle avait pris l’ascendance sur Fania. Fania était orgueilleuse mais se plaisait pour une fois d’être dans l’idée que quelqu’un se sentait supérieure à elle au point de la dominer. L’idée était très tentante.

-Je vois que tu possèdes, un magnifique endroit avec des engins fabriqués sans doute par les meilleurs architectes du pays. C’est un temple dédié au sexe. Dis-moi tu n’as pas peur que la reine prenne peur de ce genre d’endroit ? Tu m’as dit toi-même qu’elle était inexpérimentée et qu’il fallait y aller en douceur…

Fania avait parlé en regardant la pièce puis son regard de porta à nouveau sur la Mélisaine. Elle pouvait voir la Mélisaine de face et aperçut plus nettement la blancheur de sa peau et l’extrémité de ses tétons roses. Elle d’approcha d’elle et l’embrassa.

-Toutefois si tu m’amènes dans cette salle pour me faire subi les pires sévices, j’en serais honteusement conquise…

Pour lui montrer qu’elle lui était dévouée, elle choisit elle aussi d’enlever ses affaires pour être nue. On pouvait voir sur le corps du chevalier quelques cicatrices qui prouvaient le fruit de ses nombreuses batailles. Elle embrassa légèrement la magicienne et recula :

- Alors, ma noble, maîtresse, compte-elle faire venir la reine dans cette pièce ou compte-elle me tester ces engins sur moi ?

Le regard que jetait Fania à Adamante était un regard envieux de sexe. Toutefois, dans ce regard beaucoup de chose passait dans sa tête. Ce n’était qu’un jeu. Les deux femmes étaient égales mais jouait le jeu de la dominante sur la dominée.

-Je ne sais pas quel est l’idée astucieuse me faire connaître ses instruments avant la reine ou en même temps que la reine ? Toutefois, votre chienne obéira docilement à vos ordres.

Les insultes dans le sexe pimentaient généralement les rapports. Fania attendait debout proche d’Adamante. Elle était belle dans toute sa splendeur.
Elle ne ressemblait pas à une poupée mais il y avait une beauté bestiale en Fania, une beauté guerrière qui ressurgissait quand elle était nue. Que ferait Adamante ?
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le mardi 18 novembre 2014, 01:49:55
Adamante avait découvert cette salle presque par hasard. Elle savait que le Palais d’Ivoire abritait énormément de passages secrets, et de pièces ne figurant sur aucun plan. Le Palais existait depuis des millénaires, et avait subi de nombreuses reconstructions. Des pièces avaient été condamnées, des autres obstruées, et, durant les reconstructions, d’anciens souverains avaient insisté pour que les architectes, dans le plus grand secret, fassent des couloirs spéciaux, des pièces qui ne figureraient pas sur le plan officiel, seulement sur des registres spéciaux, et dissimulés. Les explications étaient très souvent baroques, consistant à permettre aux souverains de pouvoir rejoindre leurs maîtresses, à une époque où l’infidélité conjugale était plus sévèrement punie. On disait aussi qu’un souverain avait même trempé dans des trafics de contrebande, et avait, en ce sens, créé des tunnels permettant de rejoindre les grottes souterraines et la plage, afin d’acheter auprès des trafiquants différents biens. Adamante, quand elle avait emménagé ici, avait fait des expériences, positionnant des runes, traçant des glyphes et des cercles magiques, dans le but de repérer tous les passages secrets. La technique n’était pas très fiable, mais elle avait fini par trouver ce couloir... Et cette pièce. Elle-même avait choisi de moderniser l’équipement, et s’était renseignée... Malheureusement, elle ignorait toujours qui avait conçu cette salle, et le temps avait effacé toutes les traces. Elle l’avait nettoyé et modernisé, mais n’avait encore invité personne.

Comme Fania le soupçonna bien, ce qui conduisit d’ailleurs Adamante à légèrement rougir et à se pincer les lèvres, son objectif était d’inviter Elena ici. Une tâche qui, pour le coup, semblait pratiquement impossible ! Elena était une femme d’une grande chasteté, très pure, avec un comportement qui était encore nimbé d’une innocence enfantine. Le fait qu’elle continuasse à dormir avec la magicienne en était l’illustration la plus parlante. N’importe qui y aurait vu des sous-entendus sexuels, mais, dans la tête d’Elena, ce n’était que pour avoir un câlin, comme un enfant ayant peur de faire des cauchemars venait voir ses parents en réclamant de l’attention. Cette innocence était sincèrement touchante, mais elle était inadaptée... Car Elena était maintenant une femme, et elle devait comprendre de quoi elle était capable. Personne ne lui avait expliqué, et il n’y avait personne pour le faire. Jamiël n’était pas la plus adaptée à parler de sexe, et Elena n’avait plus de famille. Adamante, par exemple, avait été en grande partie formée par sa mère, qui lui avait expliqué le fonctionnement des règles, et le désir sexuel. Le constat était simple : Elena n’avait personne... Sauf Adamante.

Fania s’était déshabillée, et Adamante loucha volontiers sur son corps nu, en se mordillant les lèvres. Voir Elena attachée sur un chevalet, ses fesses tendues vers elle, en train de gémir son nom et de couiner... La magicienne chassa de telles pensées, et laissa Fania s’approcher d’elle, ses mains venant caresser ses hanches. Elles s’embrassèrent, leurs seins se caressant entre eux, et la belle rouquine accepta les lèvres de la belle blonde, les savourant. Les lèvres de Fania étaient délicieuses, et elle pressa sa bouche contre la sienne, sa langue partant à l’assaut de la sienne. Ses mains, quant à elles, glissèrent le long de ses hanches, appréciant ce corps tendre, doux et chaud. Elle sentit, contre ses doigts, les quelques cicatrices ornant le corps de la femme. Ils n’étaient pas de trop, formant des irrégularités, des disparités sur ce corps parfait... Et qui, en définitive, ne tendaient qu’à parfaire encore ce corps.

« Je ne sais pas quelle est l’idée astucieuse me faire connaître ses instruments avant la reine ou en même temps que la reine ? Toutefois, votre chienne obéira docilement à vos ordres. »

Un sourire naquit sur les lèvres d’Adamante, qui posa son doigt sur la bouche de Fania, glissant le long de ses lèvres, tout en aventurant son autre main pour saisir sa croupe, ses doigts se crispant sur sa chair, sur son délicieux petit cul.

« Je t’avouerai que j’ai monstrueusement envie de voir Elena sur un chevalet, oui... Mais chaque chose en son temps, petite impatiente. La Reine est comme un bourgeon sur le point d’éclore, une petite fleur en train de pousser. Si nous y allons trop vite, elle sera coupée dans son élan. Je pourrais te faire l’amour dans ma chambre, tu sais... Mais j’ai dans l’idée qu’une salope comme toi mérite un traitement... Plus intense. Sois heureuse, tu vas inaugurer ma Chambre du Plaisir. »

Peut-être faudrait-il lui trouver un nom plus indiqué, mais, en l’état, ce nom-ci correspondait à tout à fait. Adamante s’avança vers un chevalet (http://33.media.tumblr.com/aba6fc2f19e272d41d8287dc67930475/tumblr_mpywbhyqoo1ssw5kxo1_500.jpg), et le caressa de la main.

« Allez, salope, prends position... »

Adamante l’aida à s’installer, en attachant ses poignets et ses jambes, et en mettant ensuite sur sa tête un bandeau, un cache-œil qui l’empêcha de voir quoi que ce soit. La magicienne récupéra ensuite une cravache, et observa le corps de Fania, légèrement écartelé sur ce chevalet, ses formes magnifiquement mises en valeur. Un rire cristallin s’échappa des lèvres d’Adamante, et elle abattit alors sa cravache sur le cul de Fania, fouettant ce dernier.

« Hum... Excuse-moi, j’oubliais que j’avais affaire à la Reine des putes. »

Adamante, excitée, mais masquant cette excitation, reposa la cravache, et alla plutôt chercher un fouet. Il était émoussé, et ne serait donc pas aussi tranchant qu’un véritable fouet... Mais un fouet restait un fouet. Levant son arme, elle ne tarda ainsi pas à l’abattre sur les fesses de Fania, faisant claquer son arme dans la pièce, la faisant résonner contre les murs.

Elle voulait entendre Fania hurler et gémir, la supplier, et continuer à s’insulter... Bref, continuer à faire ce rôle de soumise qu’elle jouait si bien.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le mardi 18 novembre 2014, 20:42:23
Fania sentit le doigt d’Adamante sur ses lèvres mais ce qu’elle sentit un peu plus c’est l ‘autre main qui s’occupait de ses fesses. Elle écoutait Adamante qui parlait jusqu’à ce qu’elle lui montre le chevalet. C’est un très bel engin très sophistiqué. Il y avait des chaînes pour l’empêcher de fuir et le dessus était recouvert d’un cuir rouge qui devait sans doute être agréable au toucher.

- Je suis très ravie d’inaugurer cette Chambre du Plaisir. Je sais que vous préfèreriez qu’Elena soit présente à ma place mais il faudra vous contentez de moi, maîtresse Adamante…

Le vouvoiement était de retour. Fania avait songé qu’il serait plus facile de jouer les dominées si elle montrer du respect à Adamante. Elle avait ajouté naturellement le maîtresse à la fin car elle savait d’expérience qu’il n’avait rien de plus jouissant pour la dominante de s’entendre dire qu’elle est dominante.  C’était une certaine part d’orgueil que pouvait avoir les dominantes. Elle avait sourit puis toujours nue elle avait enfourchée le chevalet attendant qu’Adamante lui mette les chaînes.

Adamante l’aida à passer les menottes sur les poignets et au niveau des chevilles. Fania avait raison le cuir était doux, elle pouvait le sentir sur ses seins et sur son sexe. Elle ne doutait pas un instant que le chevalet finirait inonder de sa mouille. Elle ne s’attendit pas qu’un cache-œil se posa sur sa tête. C’est très bizarre, elle n voyait rien et ressentait donc plus. Le menottes et le cuir se faisait plus présent de même quels bruits que faisait Adamante. Elle attendait.

Elle entendit le rire d’Adamante. Puis, le coup s’assena. Elle fut surprise et ne put s’empêcher de crier de surprise. Elle avait ressentit la douleur. Et, elle entendit les paroles d’Adamante puis s’ensuivit un coup plus fort avec un autre objet. Elle reconnut au son du claquement un fouet. Elle avait elle-même utilisée ce genre d’objet sur des esclaves. Elle savait la puissance de frappe qu’il fallait avoir mais sur le moment elle s’en fichait et en profitait.

-Haaaa…. Oui….. Je suis la Reine des putes… Et, la Reine des putes mérite ce qu’il y a de meilleure… Fouette-moi comme la catin que je suis…. Je ne mérites qu’à me faire fouetter car je suis une pute qui ne pense qu’à coucher avec la conseillère de la Reine…. Une pute comme moi ne mérite même pas votre attention…

Fania se sentait très excitée par ce fouet qui claquait autour d’elle et sur elle. Si elle avait eut dans l’idée de vouloir coucher avec la Reine à ce moment précis, elle était dévouée corps et âme à Adamante. Elle voulait qu’elle la fouette, qu’elle s’approprie sa Fania. Les restes de magie qu’avait employée Adamante sur Fania ressurgissait de manière surprenante. L’état dans lequel elle était avec le fouet était assez semblable que l’état dans lequel elle était avec la magie. Elle sentit sa mouille coulait sur le chevalet.

-Je suis la pute de maîtresse Adamante. Maîtresse Adamante, je suis désolée que la Reine n’ait pas acceptée de vouloir aller plus loin avec vous… Montrez-moi votre frustration, vengez vous sur moi ! Profitez de votre pute…Elle est rien qu'à vous. Votre pute  va vous aider à aller mieux, elle ne mérite pourtant pas d’avoir une maîtresse si attentionnée…

Fania ne voyait toujours rien et dans l’obscurité, elle souriait pendant qu’elle sentait le fouet claquée sur ses fesses. Elle mouillait maintenant abondamment. Le traitement de soumise la mettait dans un état second qu’Adamante pouvait exploiter à n’importe quelle moment. Elle avait à faire en face d’elle à un corps qui se trémoussait sur le chevalet et qui se soulager comme elle pouvait et qui attendait chaque coup de fouet comme une bénédiction. Adamante avait eu ce qu’elle voulait, une parfaite soumise sous ses ordres.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le vendredi 21 novembre 2014, 01:44:32
Un lot de consolation… Fania se présenta comme ça, en insistant sur le fait qu’Elena ne se trouvait pas à sa place. C’était… Juste. Adamante fantasmait en effet à l’idée d’attacher Elena sur ce chevalet, et de fouetter son beau petit cul. Elle avait longuement eu l’occasion, dans le passé, d’observer le corps nu d’Elena, et de loucher sur son postérieur. Elle était aussi belle que sa défunte mère, Nöly, dont la beauté avait été vantée à travers tout Nexus, et même au-delà. À défaut, Adamante saurait toutefois amplement se content de cette femme. Cette Nexusienne arrogante et dominatrice avait un œil observateur, et, pour Adamante, c’était vraiment une bonne idée de l’utiliser afin d’aider Elena à mûrir. La magicienne aurait pu se sentir coupable à l’idée de pervertir l’âme d’Elena, de lui faire découvrir le sexe, mais, en réalité, elle avait un point de vue très mélisain sur les relations sexuelles. La philosophie mélisaine était que le bonheur reposait sur l’équilibre entre la satisfaction intellectuelle et la satisfaction physique. Il fallait cultiver son esprit, mais un être humain se composait aussi d’un corps, avec des besoins, un organisme… Si on le négligeait trop, tôt ou tard, on en sentait les effets négatifs. C’était pour cette raison qu’Adamante voulait aider Elena… Fondamentalement, elle considérait qu’il y avait quelque chose d’altruiste dans sa démarche, car l’idée, en définitive, était qu’Elena puisse mieux comprendre son corps, et pleinement apprécier ses pulsions sexuelles. Par ailleurs, la magicienne savait que la Reine portait dans son cœur une tristesse insondable. Elle portait en elle le syndrome du survivant, complexant sur le fait d’être la dernière des Ivory, pleurant sur son existence vide et sur le sentiment persistant qu’elle avait de ne pas mériter d’être en vie. Elle avait beau refouler sa souffrance derrière un visage placide et amical, Adamante dormait avec elle, et savait que, la nuit venue, ses cauchemars l’amenaient à se tortiller, à s’agiter, et même à pleurer. Il fallait donc lui faire plaisir, et Adamante pensait que, en lui faisant l’amour, en lui faisant goûter sa propre mouille, Elena arriverait à se détendre et à goûter au bonheur.

Après tout, elle y avait bien le droit. Le fouet d’Adamante claquait ainsi sur le dos de Fania et sur son cul, cette dernière continuant à parler, à la narguer, à la provoquer.

« Je suis la pute de maîtresse Adamante. Maîtresse Adamante, je suis désolée que la Reine n’ait pas acceptée de vouloir aller plus loin avec vous… Montrez-moi votre frustration, vengez vous sur moi ! Profitez de votre pute…Elle est rien qu'à vous. Votre pute  va vous aider à aller mieux, elle ne mérite pourtant pas d’avoir une maîtresse si attentionnée… »

Adamante esquissa un sourire. Douée… Il fallait croire qu’être soumise plaisait à Fania. Pour Adamante, c’était le meilleur des comportements. De son point de vue, on ne pouvait pas être une bonne dominatrice si on ne connaissait pas la soumission, si on ne prenait pas son pied à l’idée d’être de l’autre côté du miroir. Fania était donc un excellent choix pour l’accompagner afin de soulager Elena.

« Tu as raison, Fania, tu n’es rien de plus qu’une… Sale… Petite… Salope ! »

Vers la fin de sa tirade, chaque mot donnait lieu à un nouveau coup de fouet. C’était une Nexusienne au corps solide, capable d’endurer les coups qu’on lui donnait. Adamante finit par relever le fouet, observant le cul bien rougi de sa petite esclave, et y promena sa main… Qui avait légèrement changé de texture. Adamante avait profité du discours de Fania pour recouvrir ses mains de longs gants noirs en latex, se perfectionnant ainsi dans son rôle de Maîtresse dominatrice avec une passion pour le fouet et le bondage.

« Et je vais m’occuper de te corriger comme il se doit, de te traiter comme l’infâme salope que tu es… »

Les idées ne manquaient pas dans son esprit. La position de Fania était assez instable sur le chevalet. Ce dernier se déplaçait un peu, d’avant en arrière, et la magicienne se déplaça un peu, récupérant d’autres objets. Elle prit ainsi une culotte noire, et tira un peu sur cette dernière. La particularité de cette culotte était qu’elle présentait deux vibromasseurs orientés vers l’intérieur. Un petit objet tekhan qu’Adamante avait réussi à acheter en toute discrétion. Un sourire sur le coin des lèvres, elle se rapprocha de la femme, et sa main retourna caresser sa croupe, glissant sur son magnifique cul.

« Ton corps est vraiment très ferme, ma chère salope… »

Adamante se pencha ensuite un peu, malaxant avec chacune de ses mains les fesses de l’intéressée. Elle les pinçait, les pressait, remuait dessus, ses doigts jouant sur sa peau, pinçant sa chair, la comprimant, la marquant, ses pouces remuant le long de sa croupe, servant à les écarter pour marquer l’accès à sa rondelle, à ce petit trou étroit. La magicienne agissait lentement, avec talent, avec dextérité, et sa langue finit par se rapprocher, par partir à l’assaut, s’attaquant aux fesses de la femme, glissant sur sa peau, remuant dessus.

« Hum-hummm… »

La magicienne prenait tout son temps. Aucune précipitation feinte dans la manière dont elle agissait, tout était savamment calculé afin de l’exciter au mieux, et de bien diluer son trou secret. Elle aurait pu utiliser la magie, invoquer un sort d’Eau, mais, dans l’absolu, elle préférait encore y aller de manière manuelle… Faire monter la tension, ce genre de choses. La magicienne mélisaine voulait montrer qu’elle savait y faire, et, pendant quelques minutes, elle ne fit rien de plus que pincer la chair de la chevalière, et d’y aventurer sa langue, le bout lingual filant dans son corps, remuant dedans.

Au bout d’un moment, Adamante se redressa, et se pourlécha les lèvres.

« Oui… Un délicieux cul de salope… Un cul fait pour une belle petite chienne comme toi. Je suis sûre que tu dois adorer que tes esclaves te lèchent le cul. »

Elle approcha ensuite sa culotte. Inutile de le nier : Adamante était furieusement excitée par ce qu’elle ressentait. Le plaisir pulsait en elle, vibrant et ardent, et elle finit par amener la culotte. Elle était ouverte en deux, et elle se débrouilla pour la passer sur le corps de Fania, commençant par la faire passer sous son bassin, avant de faire passer l’élastique de l’autre côté de son bassin, puis de fermer l’ensemble. Elle relia les deux, puis s’évertua ensuite à enfoncer les deux godes en elle, tirant un peu sur la culotte, jusqu’à ce qu’elle se refermer bien.

« Voilà… »

Gadget tekhan oblige, Adamante s’empara d’une télécommande, et appuya dessus, actionnant alors les vibromasseurs. Les deux godes se mirent à remuer dans le corps de Fania, vibrant dans sa chair. Adamante tendit ensuite sa main vers les longs cheveux blonds de la femme, et s’y crispa, les empoignant fermement, tirant sa tête vers l’arrière.

« Mon traitement te plaît, sale pute ? Convient-il bien à la chienne que tu es ?! »

Le ton était sec et autoritaire.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le lundi 24 novembre 2014, 18:31:16
Fania entendait sa maîtresse lui crier qu’elle était une salope avec un petit coup de fouet à chaque fois. Elle était aux anges. Elle sentit Adamante lui toucher les fesses qui étaient devenues un peu douloureuses. Ce simple geste évoqua dans l’idée que sa maîtresse se languissait d’elle car Fania se rappeler avoir exécuté les mêmes gestes sur d’autres esclave qu’elle avait obtenu. Le plaisir du sadisme avait sans doute envahit Adamante. Rien ne pouvait briser ce moment. De toutes manières Fania songea que personne n’était au courant de cette pièce.

Comme pour prouver ses dires, Fania sentit une langue parcourir sa rondelle. Elle sentait quelque chose s’immiscer dans son corps et cela l’exciter beaucoup. Elle en profita quelques temps et entendit ce qu’Adamante avait à lui dire.

-Oui… J’adore que mes esclaves me lèche le cul mais je préfère quand c’est ma maîtresse qui le fait. Je ne pensais pas être digne de votre langue ma douce maîtresse…

Elle eut un pincement de regret quand elle sentit sa maîtresse partir. Toutefois, elle sentit bien vite deux objets entrer dans ses deux entrées intimes. Elle reconnut les objets d’origine tekhane, elle en avait déjà vu ce genre d’objets et en avait déjà utilisé un. Mais, jamais deux à la fois. Elle sentit le tissu fin de la culotte. Les deux objets n’eut aucun mal à entrer en elle car elle était très excitée.

Puis, elle sentit les objets s’activaient en elle et elle se cambra par le secousse qu’elle ressentait. Elle sentit la poigne ferme dans ses cheveux qui la tracte en arrière sans douceur. Elle se laissa faire car elle n’avait aucune résistance dans la position dans laquelle elle était. Dans une autre situation, la personne aurait sans doute pris un coup de tête sur le nez. Mais, elle était en compagnie de sa maîtresse et le contexte était tout à fait différent.

Elle haletait de plaisir comme une chienne quand elle répondit à Adamante :

-Haaa… haaa… Je ne savais pas que ma maîtresse avait de tels objets en sa possession. Ma maîtresse m’a déjà fait l’honneur de me lécher le cul avant de me faire plaisir avec ses objets. Haaa.. haaaa…. La petit chienne que je suis a tellement de chance d’avoir une telle maîtresseeee…. Haaaaa….. Je suis la pute de ma maîtresse….. La catin qu’elle va faire jouir….. Une pute…. HHHHAAAAA…..

Le plaisir intense que ressentait Fania la faisait délirer les objets était vicieux car ils agissaient sur la duré. Plus ils restaient longtemps en elle et plus ils agissaient pour la faire jouir. Elle était tellement dans son délire que de la bave coulait de ses lèvres. Le chevalier de Nexus n’était plus là seule reste ce corps qui prenait du plaisir ce corps jouissait grâce à Adamante.

-HAAAAAAA….. Je vais jouir….. Maîtresse, je veux jouir comme la pute que je suis….. Je suis désolée…. Haaaaaaaaa…… Je jouis !!!!! Haaaaaaa….

La jouissance était venue. Un tel traitement l’avait fait montait très vite. En revanche, et c’est tout le piège de ses objets La jouissance était venue comme un pic et était repartie, toutefois la jouissance revenait et disparaissait aussi vite. Un multi orgasme éclata en elle.

-Maîtresse, je jouis , je jouis, je suis une pute…. Haaaa…. Prenez moi, prenez moi comme la pute que je suis, je vous en supplie…. Laissez-moi jouir encore grâce à vous… Baisez-moiiiiiaaahhhh !!!!!
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le jeudi 27 novembre 2014, 01:21:29
Adamante observa le résultat avec un léger sourire. Le sang chaud des Mélisaines faisait d’elle des femmes pleines de passion, ce qui était précisément le cas ici. Elle avait attaché Fania dans sa chambre secrète, cette salle noire de plaisir, et laissa la culotte tekhane en latex agir, remuant dans les orifices de Fania. Elle se tortillait sur place, remuant son bassin, tout en soupirant et en gémissant, déplaçant sa tête en couinant et en hurlant, s’insultant presque à chaque phrase. Adamante en profitait pour caresser le corps de la femme, glissant le long de son dos, ses doigts caressant sa peau tendre et douce, avant de remonter sur sa tête. Elle se tint devant elle quand Fania commença à avoir ses orgasmes. Adamante la caressait tendrement, ses mains gantées glissant sur ses cheveux, empoignant ses oreilles, caressant ses joues. Le latex était une spécialité tekhane, un peuple dont l’imaginaire collectif reposait beaucoup sur le fétichisme. Une passion qu’Adamante partageait. Elle s’était déjà imaginée voir Elena à ses pieds, léchant ses doigts, les suçant énergiquement, avec ses petites joues qui se mettraient à rougir furieusement, et une lueur coupable dans les yeux… Ah oui, cette image était aussi exquise que celle de Fania en train de se tortiller sur son chevalet, essayant vainement de lutter contre le plaisir qui montait en elle, qui s’accroissait rapidement. Elle se tortillait, gémissait, couinait, et Adamante sentit l’orgasme arriver.

Fania gémit en éjaculant, balançant des flopées de cyprine qui glissèrent le long de ses cuisses, tombant progressivement sur le sol. Elle eut plusieurs orgasmes d’affilée. Initialement, Adamante avait acheté cette culotte pour la porter elle-même, dans l’objectif de la donner un jour à Elena… Malheureusement, elle n’avait jamais réussi à le faire. Elena restait, non seulement la Reine, mais aussi sa plus grande amie. Adamante avait toujours eu des scrupules à l’idée de la convaincre de passer « de l’autre côté », et elle espérait que se défouler sur Fania lui permettrait d’avoir, par la suite, le calme nécessaire pour le faire.

« Maîtresse, je jouis, je jouis, je suis une pute…. Haaaa…. Prenez moi, prenez moi comme la pute que je suis, je vous en supplie…. Laissez-moi jouir encore grâce à vous… Baisez-moiiiiiaaahhhh !!!!! » implorait-elle.

Elena sourit légèrement, et tira un peu sur les cheveux de Fania, soulevant son visage.

« Mais quelle pute… Tu ne penses donc qu’à te faire baiser, hein ? Hum… »

Adamante avait d’autres idées, et commença par s’écarter. Elle arriva dans le dos de Fania, et entreprit de lui ôter sa culotte en latex. Quand cette dernière se retira, de la mouille jaillit abondamment, venant humidifier le sol. La magicienne lui ôta ce sous-vêtement pour perverses, et gifla à nouveau le cul de la femme, sèchement, puis entreprit de la détacher. Elle utilisa alors sa magie, et, venant du plafond, des cordes noires jaillirent. Ils ondulèrent comme des tentacules, et, alors qu’Adamante ôtait le cache sur les yeux de Fania, les cordes se saisirent de ses poignets et de ses chevilles, puis la soulevèrent. Une autre corde s’enroula autour de sa nuque, afin de pouvoir également soulever sa tête, et, en quelques secondes, Fania se retrouva en croix, maintenue par les poignets par les chevilles, bras et jambes écartés, le tout sous le nez de la magicienne.

Conservant un sourire amusé sur ses lèvres, Adamante l’observa en souriant, sa langue venant se lécher les doigts.

« Tu es très appétissante comme ça, ma petite salope… Je pense qu’il est temps que je te défonce comme tu me l’as demandé… »

Adamante maîtrisait la magie rose, et pouvait invoquer un sort pour modifier son métabolisme si elle le voulait, mais elle choisit autre chose. Elle se dirigea vers sa commode, et attrapa une fiole. Elle abritait un élixir rose, et l’avala rapidement, l’ingurgitant totalement. C’était une potion d’Hermaphrodisme, faite à partir des sèves récoltées par les Alraunes. Une potion faite par un alchimiste réputé à Nexus, et qui agit rapidement. Adamante serra les dents, et sentit une verge pointer hors de son bassin, se redressant rapidement, adaptant la forme de son bassin pour accueillir ce phallus.

« Haaaa… !! »

Elle se déplaça ensuite devant Fania, et tendit sa main, venant caresser sa joue.

« Alors… Dis-moi, quelle partie de ton corps souhaites-tu que je défonce en premier, ma puce ? »
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Fania Lacour le lundi 29 décembre 2014, 02:45:17
Fania haletait encore de l’effort que lui avait coûté l’objet tekhane quand elle sentit le supplice s’arrêter. Elle sentit qu’on la détacher de son calvaire pour arriver dans un autre. Elle sentit des cordes s’enrouler autour de ses poignets et de ses chevilles. Une des cordes, la plus maligne s’enroula autour de sa tête.  Elle se retrouva suspendue et sentit qu’on lui enlever le cache-vue. Elle  papillonna des yeux car elle était un peu aveuglée.

Quand elle put enfin y voir, elle aperçut sa maîtresse dans une magnifique combinaison en latex et elle mouilla quelque peu. Elle observa sans rien dire Adamante absorber un flacon et se rendit compte qu’un phallus lui poussait. Elle n’aimait pas les engins pareils mais le phallus qui avait poussé sur Adamante était d’origine magique et c’était plus comme l’objet tekhan qu’elle voyait cet engin que comme un vrai phallus.

Elle entendit Admante posait une question en lui caressant sa joue ce à quoi elle répondit tout en étant attaché :

-Je ne pensais pas que ma maîtresse me laisserait choisir. Quel honneur !  Je pense au plaisir de ma maîtresse et je pense qu’elle essayait mes fesses. C’est un endroit particulier où vous pourrez étancher votre frustration, votre ressentit vis-à-vis de la Reine. N’y allez pas de main morte, mes fesses sont habituées à un tel traitement. Je veux que vous déchaîniez votre furie en moi. Et, quand cela sera fait, nous nous arrangerons pour que ma maîtresse ait ce qu’elle désire le plus, la Reine. Elle pourra compter sur moi pour la guider vers toi, Adamante. Mais avant, montre-moi toute ta frustration et débarrasse t’en dans mes fesses sois sauvage et violente…

Elle pencha sa tête du mieux qu’elle put pour embrasser la main d’Adamante. Elle se sentait prête à endurer ce supplice car au bout il  avait le luxe de pouvoir avoir la Reine et elle aurait couché dix mille fois avec Adamante pour ce luxe. De plus, sans y prendre garde, elle alternait vouvoiement par preuve de respect et le tutoiement pour restait chaleureuse. Finalement, même attaché la belle chevalière restait fière et se cambra attendant la pénétration. On aurait pu croire qu’Adamante la tenait sous sa coupe mais la conseillère lui laissait trop de choix pour que ce soit vraiment le cas et le peu de pouvoir que la chevalière obtenait elle s’en servait finalement pour soumettre Adamante à la pénétrer, à la violenter, à lui montrer sa frustration dans le but évident qu’Adamante lui soit redevable pour cette tâche et que finalement en jouant sur les sentiments, elle capture une part de son cœur afin de la dominer non sexuellement mais mentalement.

Oui, la chevalière était retorse et la dominer n’était pas de tout repos car à la moindre incartade, elle en profiter pour redresser la situation Et, elle ne doutait pas un seul instant que la conseillère éviterait le piège car après tout qui résisterait à son beau petit cul ?

Et, c’est le sourire sur les lèvres, non pas à cause de son attachement pour Adamante pour le plaisir de la voir obéir qu’elle lui indiqua :

-Vas-y, étanche ta soif en moi, je l’absorberais. Libère toi de ce fardeau. Tu n’es pas obligée de le garder déverse le en moi. Je suis prête à soutenir ton assaut.
Titre: Re : Je suis à votre service! (Pv: Elena Ivory)
Posté par: Elena Ivory le mercredi 31 décembre 2014, 17:33:40
La domination n’était pas en soi le but recherché par Adamante. Elle était une Mélisaine, une femme qui pensait avant tout au plaisir... Et, en l’état, le plaisir était entendu de manière sexuelle. Elle avait choisi de donner à leurs ébats un ton plus axé sur le sadomasochisme, car elle savait que ça conviendrait à Fania... Mais il ne fallait pas se tromper. Adamante était tout à fait capable d’avoir une relation sexuelle plus classique, et, avec Elena, elle ne se verrait jamais l’attacher ainsi... Et sûrement pas pour leur première fois ! Non, ce serait bien différent. Ici, l’idée était juste de se rapprocher de Fania... Et également de se soulager. Portant donc une combinaison noire en latex, moulante, Adamante se déplaça un peu, faisant crisser cette combinaison, tout en entendant Fania proposer une sodomie, afin que la magicienne puisse se soulager de sa frustration. La Mélisaine se borna à sourire, voyant très bien où Fania voulait en venir. Pour toute réponse, Adamante leva un doigt, et une corde remua dans le dos de Fania, avant de sèchement s’abattre sur sa croupe, laissant une petite marque rouge, un petit sourire venant naître sur le coin des lèvres de la magicienne.

« Tu parles beaucoup, Fania... Mais c’est entendu. Ton petit cul va prendre cher... »

Adamante n’avait pas spécialement l’habitude de se doter d’une verge. C’était un organe assez encombrant, et sa première fois remontait à un séminaire organisé à l’université de Tekhos. La magie était une discipline dédaignée par les Tekhanes... Ou, plutôt, une discipline que les Tekhanes appréhendaient différemment, en la voyant comme une simple ressource énergétique, et en essayant de développer des machines et des technologies capables de canaliser et d’utiliser la magie. Pour Adamante, c’était presque une sorte d’hérésie par rapport à ce que la magie était, et à ce qu’elle était censée représenter. Cependant, il était important de conserver des relations cordiales entre Tekhos et Nexus, et, dans la mesure où elle était une femme, qui avait l’attention de la Reine, personne ne lui ferait de mal. Elle avait été une VIP, et les Tekhanes lui avaient offert des chambres de luxe, dans les immenses buildings de Tekhos Metropolis. Adamante avait été logée avec une universitaire tekhane, et c’était comme ça qu’elle avait vraiment découvert les Futanaris... Et qu’elle avait fini par s’y initier. L’expérience avait été originale, surprenante... Mais suffisamment appréciable pour que, de temps en temps, Adamante réitère l’expérience. Maintenant, c’était Fania qui allait y avoir droit.

Tout en se déplaçant dans son dos, la Mélisaine serrait son sexe entre ses mains. Sa queue répandait en elle des spasmes de douleur et d’impatience. Une sensation à la fois similaire et différente de ce qu’elle ressentait avec son con. Elle se glissa donc dans le dos de Fania, et ses mains caressèrent le dos de cette femme, glissant ensuite près de ses cheveux. Elle se rapprocha d’elle, et les huma avec son nez, les léchant avec ses lèvres.

« J’ai toujours aimé les belles blondes comme toi, Fania... La Reine aura bien de la chance de pouvoir goûter à tes lèvres ce soir... »

Tout ce qu’elles faisaient en ce moment, dans l’esprit d’Adamante, n’était qu’un prélude à leur soirée, une manière de rapprocher intimement les deux femmes. Fania allait avoir droit à un sacré privilège, l’opportunité d’enlever la virginité d’une femme... Une femme qui était la Reine de Nexus. Cependant, avant de la voir comme l’héritière de Liam et de Nöly Ivory, Adamante voyait avant tout Elena pour ce qu’elle était : une jeune fille qui n’avait jamais eu l’occasion de faire le deuil de ses parents, et qui vivait continuellement dans l’ombre de ces derniers.

« Allons-y, ma chérie... »

Le sexe d’Adamante s’était durci encore plus en frottant le derrière de Fania, effleurant sa croupe. Elle lui mordilla la nuque, puis enfonça un doigt dans le fondement de la femme. Le latex ne l’avait jamais particulièrement attiré... Avant son séminaire. Elle avait fait l’amour avec une femme, chacune portant une tenue intégrale en latex... Une tenue qui masquait tout, même la vision, avec des ouvertures en caoutchouc à hauteur de la bouche et du vagin. Une expérience fascinante, qui lui avait montré que le plaisir sexuel pouvait aussi fonctionner avec la privation sensorielle.

Son membre s’enfonça alors dans les fesses de Fania, les cordes agissant pour déplacer les jambes de la Nexusienne, afin que sa croupe soit plus facilement accessible. Un long soupir s’échappa des lèvres de la belle magicienne, qui commença à donner des coups de reins. Le corps de Fania se déplaçait d’avant en arrière, en suivant ses mouvements, sa verge s’enfonçant de plus en plus profondément en elle.

« Huunnn... !! Haaaa !! »

De longs soupirs de plaisir s’échappaient des lèvres d’Adamante, qui sentait le plaisir éclater en elle.