Le Grand Jeu

Plan de Terra => Territoire de Tekhos => Tekhos Metropolis => Discussion démarrée par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 26 août 2014, 14:41:36

Titre: La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 26 août 2014, 14:41:36
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CHAPITRE PREMIER: ACTIVATION
Locaux de BIOGENIX CORPORATION
22H30

Dans une vaste salle de verre et d'acier, froide et sans personnalité, gisent plusieurs cryotubes, répartis en spirale autour d'un serveur central qui crépite et résonne en échos. L'écran holographique de l'une des prisons de glace s'illumine, la silhouette généreuse de l' Agent 2501 apparait, ainsi que ses données biométriques. Une voix élèctronique résonne dans la solitude de la pièce.

[Protocole 001: Interruption de la stase - cryotube n°2 - SUJET 2501]
[Protocole 002: Implantation données mission: type - enquête / lieux - Tekhos Metropolis et environs / client - pas de prise attache - pas de demande de service particulier]
[Protocole 003: Activation SUJET 2501 dans 5... 4... 3... 2... 1...]


Dans un crie de terreur et de frustration Irina s'éveille de son sommeil cryogénique. Ses mains se dressent de son cercueil d'acier et ses doigts crispent, tétanisés par la température.
Elle s'appuie à la rampe de sécurité et se lève progressivement, gémissant de douleur alors que ses muscles engourdis se contractent pour la première fois depuis la fin de sa transformation.
Les informations gravitent dans sa tête, elle plisse les yeux et se masse les tempes, son cerveau n'était pas encore habitué aux gymnastiques que lui imposaient ses implants cognitifs.

Irina - Qui suis je ?

Elle regarde autour d'elle et ne reconnais rien. Elle se souvient pourtant, de fragments, le combat, la capture, la douleur, les scalpels des médecins fous... Elle baisse la tête et regarde son corps, surprise de se sentir si lourde. Elle écarquille les yeux de stupeur et manque de tomber à la renverse.

Irina - Qui... suis...

[Protocole 004: Mise en service]

Prononce l'implacable serveur BIOGENIX.

Irina - Sujet 2501 opérationnel. ... Objectif numéro un, prendre attache avec chargée d'enquête... identité Pezini Prénom Sara... emplacement: 99% de chance de se trouver à son domicile...

Une pare d'elle même écoute interloquée les mots qui sortent de sa bouche. Une pare d'elle même hurle et frappe contre la cage de sa conscience dans l'espoir de mettre fin au cauchemar.

Mais son corps ignore cette petite voix discordante et avance vers l'armoire d'armement. Elle enfile sa tenue de combat et cherche son matériel, avant de réaliser qu'elle pourtait déjà tout en elle à l'exeption du fusil sniper, qu'elle laisse dans son étui.

Irina - Mouvement vers objectif... Début de la mission 23 heures 01...

Elle prend le sas de la salle et marche dans les vestibules jusqu'à ce qu'elle trouve une fenètre. Elle l'ouvre et saute dans le vide.

Un immeuble résidentiel coquet dans Tekhos Metropolis
2H10

Irina se glisse d'immeuble en immeuble, escaladant comme un chat les gouttières et les toits pour évoluer. Elle se laisse enfin tomber sur un petit balcon d'acier, qui donne sur une grande fenêtre à double battant. Derrière la vitre un grand lit, où semble allongé une superbe forme lascive et endormie.

Irina - [chuchote] Objectif n° 01 atteint. Prendre attache avec directrice d'enquête. Comportement à adopter: neutre/sans animosité/courtoisie.

Au lieux de crocheter la serrure, elle change d'attitude et toc simplement aux carreaux...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mercredi 27 août 2014, 01:40:20
Sarah dormait mal, dernièrement. On en était déjà à sept victimes, et l’enquête continuait à piétiner. Ou plutôt, elle avançait, mais pas aussi vite que les médias le voulaient, et, chaque soir, il y avait toujours un journaliste qui rappelait aux Tekhanes devant leur écran de télévision que la police n’avait pas toujours arrêté les « Snuffeurs », aussi appelé « Gang du Snuff ». Le Gang avait un mode opératoire précis, qu’on retrouvait à chaque fois. Les victimes étaient de jeunes adolescentes ayant environ vingt ans, et qui étaient violées et torturées. Leurs cadavres étaient ensuite balancés dans des ruelles. Les médecins et les expertes scientifiques avaient rapidement constaté que les personnes étaient torturées pendant un certain temps, et, plus l’enquête avait avancé, et plus Sarah avait compris à quoi ils avaient affaire. Chacune des victimes était torturée en étant filmée, et était tuée en direct, devant une caméra. Le Gang faisait des snuff movies en direct, invitant les internautes à voter, avec de l’argent, pour ce qu’ils voulaient que la victime subisse. Qu’on lui crève les yeux, qu’on lui arrache les dents, qu’on l’écorche... Tout était possible. C’était un véritable musée des horreurs, qui avaient lieu sur des sites obscurs, dans les profondeurs du dark web. Le dark web était un aspect sous-jacent du deep web, qui désignait toutes les données inaccessibles au grand public par les moteurs de recherche classique. Dans plus de 90% des cas, il s’agissait de données temporaires, mais, dans une partie de l’Internet, on trouvait le marché noir du Web : les sites proposant du contenu pédopornographique, les réseaux de pédophiles... Et le snuff movie. Déterminer ce qui était vrai et ce qui était simplement un canular n’était pas une mince affaire, mais il était admis que les « Snuffeurs » ne plaisantaient pas.

Ils organisaient une émission de temps en temps, l’annonçant quelques jours à l’avance, en promettant à chaque fois une belle femme, de la viande fraîche, et en invitant les participants à s’inscrire. Les expertes informatiques de la police scientifique de Tekhos Metropolis n’avaient pas réussi à pirater leurs serveurs. Les « Snuffeurs » avaient probablement avec eux des spécialistes en informatique qui étaient capables de bien protéger leur site, ainsi que la position de leur serveur. Ils avaient mis en ligne une nouvelle annonce, pour dans quelques jours. Autrement dit, un nouveau meurtre.

Pour l’heure, la presse avait réussi à découvrir le mobile des crimes, déclenchant un vent de panique, mais les journalistes ignoraient que les Snuffeurs préparaient un prochain coup. Le Préfet de Tekhos Metropolis avait choisi de maintenir l’information confidentielle autant que possible, et la préfecture avait diffusé des circulaires rappelant à ses agents que toute information divulguée aux journalistes leur vaudrait de lourdes sanctions disciplinaires. L’enquête était prioritaire, surtout depuis la dernière victime. Il s’agissait de la fille de Martha Dixwell, une richissime femme d’affaires, qui avait racheté plusieurs médias, et qui avait des liens avec le Sénat. L’affaire était devenue trop médiatique, et Sarah avait presque totalement abandonné ses autres enquêtes en cours pour se consacrer sur eux.

Il avait fallu que ses collègues lui ordonnent d’aller chez elle pour qu’elle quitte le boulot. Elle ne cessait de voyager entre son poste et les différentes scènes de crime. Toutes les familles n’avaient aucun lien entre elles, et toute une cellule de crise avait été mise sur place, afin de trouver des informations sur le Gang. Les victimes venaient de quartiers différents, et le recoupement des témoignages avait permis de réunir plusieurs pistes :




Sarah commençait à en avoir mal au crâne. Son fond de café était devenu froid car elle ne l’avait pas bu, se replongeant, encore et encore, toujours avec le même acharnement, dans les auditions et les procès-verbaux.

*Je n’arrive plus à rien... Rends-toi à l’évidence, Sarah, il est temps de se coucher.*

Pez’ était connue pour être une véritable obsédée du travail, incapable de penser à autre chose quand elle était face à une enquête comme ça. Elle ne pensait pas aux enjeux médiatiques, ni aux menaces de Martha Dixwell, mais revoyait sans cesse les visages martyrisés de ces pauvres filles, peinant à se dire qu’elles avaient été massacrées simplement pour faire plaisir à des malades du sexe sur Internet. C’était ignoble, d’une cruauté sans pareille, et, chaque fois qu’elle dormait, elle revoyait ces visages massacrés dans sa tête. Comment des gens pouvaient-ils faire subir de telles choses ? Tout ça dépassait l’entendement ! Néanmoins, son corps n’en pouvait plus.

Sarah, à contrecœur, se releva, quittant son salon, puis alla dans sa salle de bains, se préparant une pilule contre la migraine, tout en enfilant sa nuisette (http://img110.xooimage.com/files/6/3/2/p03-475140f.jpg), une tenue violette qui était un héritage de la période où elle était sur Terre. Elle s’observa légèrement dans le miroir. Des cernes commençaient à perler sous ses yeux, et, comme pour donner raison à la petite voix dans sa tête lui intimant de se coucher, elle se mit à bâiller.

Sarah se réfugia ensuite dans sa chambre. Elle avait un petit appartement de banlieue, à une demi-heure, environ, du commissariat central de Tekhos Metropolis, où elle avait son bureau. Elle vérifia que son téléphone portable fonctionnait bien, puis s’allongea au milieu de son lit. Elle s’attendait à avoir du mal à dormir... Mais, en réalité, le sommeil se rattrapa à elle, et Pezzini s’écroula dans son lit.

Son appartement comprenait un petit balcon, qu’elle utilisait pour étendre son linge. Quand on toqua à sa vitre, Sarah ne répondit pas, continuant à dormir, et il fallut insister pour que son cerveau émerge. Elle se redressa rapidement, et porta la main vers sa table de chevet, en saisissant son Dakini (http://peterku.deviantart.com/art/Dakini-secondary-410403750?q=gallery%3Apeterku%2F28023178&qo=2), tout en allumant la lampe de la table de chevet. Quelqu’un tapait à la porte de la terrasse, mais Sarah ne pouvait pas voir de qui il s’agissait, en raison des stores. Prudemment, la policière appuya sur un interrupteur, relevant les stores, et pointa son arme vers la terrasse.

Si c’était un cambrioleur, il allait trouver à qui parler.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 27 août 2014, 03:49:45
La lumière filtrait désormais par les interstices des stores vénitiens. De toute évidence l'enquêtrice venait de se lever. Et bien que la prudence la plus élémentaire dictait à Irina de ne pas rester devant la porte, l'ordre imposé par la firme était sans équivoque, elle devait montrer patte blanche à sa nouvelle associée.

A cette idée, Irina frissonne de dégout, elle n'avait pas refait équipe avec qui que ce soit depuis que sa sœur l'avait trahie. Elle se rappelait encore de son regard inexpressif quand ils l'avaient emmenée pour subir le même sort qu'elle. Ce regard, elle le reconnaissait désormais à chaque fois que l'idée lui venait de se regarder dans un miroir.

Sentant sa tension nerveuse et son hésitation, ses implants cérébraux provoquent une décharge de sérotonine. Irina, les neurones noyées dans un flot d'hormones oublie instantanément ses craintes et ses souvenirs douloureux. Ignorant le danger, elle toque à nouveau à la vitre, un peu plus fort, pour montrer qu'elle ne cherchait pas à entrer subrepticement.

Irina - [chuchote] Agent Pezzini... Je vous en prie, laissez moi entrer... j'ai à vous parler à propos du gang des Snuffers.

Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 28 août 2014, 01:38:11
Une curieuse femme en combinaison de Ghost moulante se trouvait derrière la vitre... Tant et si bien que, pendant quelques secondes, Pezzini crut vraiment qu’une Ghost venait de débarquer. Ce beau visage blond... Elle l’avait déjà aperçu quelque part, et se rappela de ces journaux télévisés parlant, il y a plusieurs semaines, de la disparition au combat d’une redoutable Ghost, dans un combat contre la Reine des Lames, la fameuse Sarah Kerrigan, activement recherchée par l’état-major tekhan, et dont la tête était mise à prix. Cette femme lui ressemblait énormément, et se tenait contre sa vitre. Elle avait certes la combinaison moulante des Ghost, mais une Ghost ne frapperait pas à la vitre de son balcon. Savoir comment cette dernière y avait accédé était une énigme supplémentaire, car son appartement se trouvait en hauteur.

*Elle dispose sûrement d’une technologie spéciale...*

Son Dakini était toujours pointée sur elle, Sarah étant en posture défensive. Elle vit la femme devant elle toquer délicatement à la porte, avant de l’appeler par son nom, lui disant avoir des informations sur les Snuffeurs. Était-ce un piège ? Sarah fronça lentement les sourcils, pesant le pour et le contre, puis finit par se dire que, si cette femme voulait vraiment la tuer, elle n’aurait pas toqué à la porte. De plus, Sarah ne pouvait négliger aucune piste possible sur les Snuffeurs. Il était important de les retrouver, et, si cette rencontre était incongrue, Sarah réfléchissait vite.

Elle finit par appuyer sur un bouton commandant l’ouverture des vitres, qui coulissèrent à gauche et à droite.

« Okay... Entrez. »

Sarah reposa son pistolet sur la table de chevet. Un autre élément lui soufflant que cette femme n’était pas une menace était l’absence de réaction du Witchblade. L’artefact magique qu’elle avait avec elle disposait d’une sorte de sixième sens, d’intuition profonde qui l’amenait à lui dire quand il y avait un danger... Ou alors, c’était juste le fait qu’elle était belle, ou que Sarah avait un épi dans les cheveux.

« Vous ne pouviez pas appeler le poste, ou venir à une heure où je ne suis pas censée dormir ?! »

Son ton était assez sec, mais elle était irritée. Sa seule nuit de sommeil depuis plusieurs jours à se torturer l’esprit, et il fallait qu’on vienne la déranger ! C’était presque à se demander si ce n’était pas voulu. Sarah sortit rapidement de sa chambre, et alluma la lumière du salon, puis, un peu patraque, mit en marche un café. Sur Tekhos, les cafetières fonctionnaient de manière automatique, et elle avait juste à appuyer sur un bouton pour que le café soit fait.

« Et si vous me disiez qui vous êtes ? Vous portez une combinaison similaire à celle des Ghosts, mais je ne pense pas que vous apparteniez à l’armée. »

Les Ghosts étaient un corps d’élite de l’armée tekhane, des soldats surpuissants spécialisés dans les missions d’espionnage et de renseignement, capables de se débrouiller seules dans un environnement complètement hostile. Une Ghost n’avait aucune raison de se trouver dans son salon.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 28 août 2014, 11:57:27
La confusion que l'agente de police avait faite au sujet de sa combinaison ne pouvait être utilisée pour créer une fausse identité militaire, elle semblait trop bien renseignée.

Menu des meilleur option disponible:
- Mentir
- Éluder la question
- Faire de l'humour.


Irina - Je travail pour une entreprise à capitaux privés qui ne cherche pas la publicité. Et vous connaissez sans doute suffisamment bien les problèmes de corruption qui minent notre gouvernement pour savoir qu'il suffi de payer les bonnes personnes pour avoir tout ce que l'ont veux.

Ce petit spitch, Sarah l'avait déjà entendue, et de la même voix, seulement elle était plus jeune à l'époque. Elle se souvenait quatre ans plus tôt d'un mouvement rebelle anti corruption. La femme qui se tenait en face d'elle ressemblait fortement à sa porte parole et égérie, recherchée par toutes les forces de police, et qui avait disparue sans laisser de trace. Sa tête avait été mise à prix une véritable fortune.

Irina - Je ne peut rien vous dire de plus si ce n'est que vous pouvez m'appeler [Sujet 2501]. Mais vous découvrirez bien vite que mon identité n'a aucune importance en comparaison de l'aide que je vous offre pour débusquer le gang des snuffer.

Au moment où elle parle, Irina s'était déjà connectée psychiquement à la toile et avait piratée tout les réseaux de télésurveillance dans l'espoir de suivre les véhicules suspects. Les informations qui se déversaient dans son crâne étaient heureusement gérés par un implant qui lui permettait de pouvoir traiter les données et converser normalement.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le vendredi 29 août 2014, 01:26:27
« Sujet 2501 » ? Tu parles d’un nom ! Cette femme semblait sérieuse, et c’est ce qui amena Pez’ à se dire que cette femme devait probablement être un cyborg, ou une sorte d’androïde. Qui d’autre qu’un robot se présenterait en s’appelant « Sujet 2501 » ? Ça n’avait pas de sens ! Elle venait l’aider à débusquer les Snuffeurs... Comme ça, gratuitement ? Tout sonnait faux, et, pourtant, Sarah ne rêvait pas. La cafetière émit alors un bip, annonçant que le café était prêt, et Sarah s’empara de sa tasse, puis, se rappelant quelques règles d’hospitalité élémentaire, ajouta alors, en désignant la machine :

« Si vous voulez vous en faire un, appuyez sur la machine. »

Elle s’écarta un peu, prenant vaguement conscience qu’elle était encore en nuisette. Elle s’assit sur la chaise, face à sa table, et posa sa tasse de café dessus, se massant le crâne. Plusieurs questions défilaient dans son esprit, et, vu qu’elle avait été réveillée en pleine nuit, elle était toujours légèrement irritée... Ses gènes italiennes qui refaisaient surface.

« Primo... Pourquoi aurais-je besoin de votre aide pour retrouver ce gang ? »

Elle avait levé un doigt en posant cette question, et but un peu de café, avant d’en lever un second :

« Secundo... L’équipe sur place comprend plus d’une dizaine d’enquêteurs, et je n’en suis pas la responsable. Pourquoi venir me voir, moi ? »

Bien qu’elle n’en soit pas la responsable, Sarah était la principale policière impliquée. De plus, elle avait déjà donné des entretiens suite à certaines affaires médiatiques où elle avait réussi à s’illustrer. Comme certains de ses collègues le lui disaient souvent, si elle était moins coincée, et plus apte à admettre que la société tekhane était très sexualisée, elle serait depuis longtemps capitaine. Sarah but un nouveau trait de sa tasse.

« Tertio... Qui vous envoie ? Vous ne bossez pas en free-lance, et je ne veux pas coopérer avec quelqu’un dont je ne sais rien. À ce que je sais, vous pourriez tout aussi bien être un suspect, alors, sans une carte, un document officiel, ou une preuve que vous travaillez vraiment pour une sorte d’agence d’investigations privées, et que vous pouvez vraiment m’être utile. »

Elle s’interrompit en buvant une nouvelle partie de son café.

« Quarto... Sujet 2501 n’est pas un prénom. Trouvez-vous en un. »

Elle termina ensuite :

« Et quinto... La prochaine fois que vous voudrez me voir, commencez par aller à mon bureau, ça évitera que vous me voyez sous mes mauvais jours. »
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le vendredi 29 août 2014, 10:02:33
Irina plisse les yeux, cet Agent Pezini était dure en affaire, très dure, et intelligente avec ça, c'était sans doute pour cela que le client l'avait choisie pour équipière. Mais encore fallait il qu'elle accepte de faire équipe, et ce n'était pas gagné. De toute évidence, cette femme avait une moral un peu désuète qui la poussait à ne pas tout sacrifier au résultat. Ce manque de pragmatisme surprend Irina qui avait l'habitude de discuter avec des gens pour qui la fin justifiait toujours les moyens.

Confronté au problème de sa réticence, son module d'analyse comportementale s'active et analyse les données biométriques et comportemental de Sarah. La façon dont elle se masse le crâne, les crispation les plus infimes de ses muscles, le niveau de dilatation de ses iris etc...

[Résultat analyse: sujet stressé, épuisé, souffre de mots de tête et détresse émotionnelle probable, comportement général, sur la défensive.]
[Type de personnalité: ALPHA]
[Mise en place d'un climat de soulagement --> PROTOCOLE 321 activé: diffusion dans l'atmosphère direct d'agents hormonaux]


Le module de synthèse narcotique et les glandes d'Irina se mettent à produisent un nuage invisible et inodore d'hormones et de drogue que sa peau exhale discrètement. Principalement composé de sérotonine, d'endorphine de décontractant musculaire et d’euphorisants, le cocktail à pour but de soulager Sarah de ses maux de tête, de la détendre, et de la rendre plus réceptive à la persuasion sans toutefois abolir son jugement ou ses capacités intellectuelles.

Elle attend quelques instants que son interlocutrice l'ai respirée sans s'en rendre compte puis commence à répondre aux questions de Sarah.

Irina - Non, merci, je n'en bois pas c'est très aimable à vous...

Elle lui sourit aimablement, même s'il ne s'agit que d'un sourire de façade.

Irina - Pour ce qui est de mon nom, vous pouvez m'appeler Irina.

Irina, c'était bien le nom de la chef rebelle qui avait disparue quatre ans plus tôt sans laisser de trace.

Irina - Vous avez été choisie pas notre client parce que vous étiez la meilleure enquêtrice sur le coup et que vous êtes la plus à même de retrouver ce gang, surtout si je vous y aide. Et je ne peux pas vous révéler son nom pour l'instant, cela viendra peut être au vue de mon dernier ordre de mission, mais il vous faudra patienter pour cela. Enfin pourquoi auriez vous besoin de moi ? Si je vous dis que la fourgonnette que vous poursuivez est un leurre et que le gang utilise des moyens bien plus coûteux pour enlever les gamines. Vous en penserez que soit, je vous mens, soit j'en sais déjà plus que vous et vos collègues alors que je ne suis sur l'affaire que depuis quelques heures.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le dimanche 31 août 2014, 01:48:17
Sarah ne sentit pas la femme larguer une sorte de substance aphrodisiaque dans la pièce, mais son corps la ressentit. Elle cligna lentement des yeux, sentant un léger trouble s’emparer de son corps, mais l’assimila à la fatigue et au café qu’elle venait de boire. La policière écoutait les réponses de celle qui, désormais, se faisait appeler Irina. Elle lui répondit calmement, après avoir décliné l’offre d’un café, en lui disant que son client estimait qu’elle était la meilleure enquêtrice sur cette affaire. Autant pour sa modestie. En tout cas, cette référence à un « client » confirmait le fait qu’elle était bien une détective privée, appartenant visiblement à une agence privée. Sarah savait que, à Tekhos, la privatisation était très avancée. Il existait de nombreuses SMP travaillant étroitement avec l’armée et la police. Elle avait horreur de ça, mais ce n’était pas elle qui, à toute seule, allait pouvoir changer le cours des choses. Elle se contentait d’obéir et de suivre les ordres, rageant intérieurement. Seul le Sénat pouvait changer les choses, mais la philosophie tekhane était très capitaliste, accordant une grande place aux sociétés privées, dès lors qu’elles acceptaient de travailler et de collaborer avec l’État tekhan quand ce dernier sollicitait leur intervention.

Pezzini se doutait que cette femme déguisée en Ghost devait être en mesure de lui montrer tout un tas d’accréditations officielles permettant de justifier qu’elle était bien ce qu’elle prétendait être... Et Pez’ était toujours fatiguée. Le café, en revanche, lui avait fait beaucoup de bien. Elle se sentait plus apaisée, un peu moins colérique... Et elle se demandait si ce café n’avait pas des propriétés aphrodisiaques. Connaissant Tekhos et son approche intense du sexe, elle était sûre que ce n’était pas impossible. Cette combinaison de Ghost moulait parfaitement le corps d’Irina, et elle était vraiment bien foutue.

*Qu’est-ce qui me prend ?! Ça doit être le manque de sommeil...*

Sarah secoua la tête, et Irinia reprit ensuite, en lui disant qu’elle avait des éléments supplémentaires sur la police, indiquant notamment que le van noir était un leurre, et que les Snuffeurs utilisaient d’autres méthodes pour enlever leurs victimes. Cet élément amena Sarah à froncer les sourcils. La police n’avait jamais parlé de ce van, de cette fourgonnette, précisément pour éviter que le Gang soit en alerte. Par conséquent, comment cette femme le savait-elle ? Les informations de la police étaient cryptées, inaccessibles par piratage. Autrement, n’importe quel criminel informatique serait toujours en toute impunité. Tous les dossiers de la police étaient archivés sur une plateforme informatique uniquement accessible à partir d’un terminal de la police, le terminal étant électroniquement signalé au centre de contrôle informatique du commissariat central. Toute intrusion était impossible, car il s’agissait d’un circuit fermé. Il y avait bien eu des tentatives, mais elles n’avaient jamais abouti. Le système informatique central était tenu par des cyborgs, techniquement incorruptibles.

En bref, s’il y avait une fuite, elle venait forcément d’une composante humaine, ce qui ne plaisait pas à Sarah. Quelque part au sein de l’équipe, il y avait une policière un peu trop bavarde. N’étant pas la responsable de l’équipe, elle ne pouvait pas agir directement, mais elle pouvait toujours en parler.

Sarah enchaîna alors :

« J’ignore qui est votre agence, Irina, mais ce que vous savez sur cette ‘‘fourgonnette’’ constitue une information couverte par le secret de l’instruction. Je serais tout à fait en droit de vous arrêter, afin d’obtenir l’identité de la personne qui vous a renseigné sur ce véhicule. »

Elle aurait pu le faire, car Sarah avait toujours été une femme voyant le monde sous un œil manichéen. Cependant, les phéromones dans son organisme l’aidaient à y voir plus clair. Le plus important était d’avancer sur ce gang.

« Néanmoins, si vous avez des informations à communiquer, je suis disposée à les entendre... Disons que ça ne pourra que faire présumer votre bonne foi. »
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le dimanche 31 août 2014, 09:40:50
[Résistance du sujet aux stimulations hormonales: importante]
[Augmentation du flux hormonale, ajout dopamine, ajout acide gamma-hydroxybutyrique]
[Attention: danger de nature inconnue localisé dans la pièce.]
[Posture: méfiance]


Irina - Je suis désolée, je ne peut pas vous en dire plus. Mon enquête préliminaire s'arrête là pour le reste je n'en sait pas plus. En revanche je peut vous aider à avancer dans l'enquête en localisant en temps réel la fourgonnette par exemple. Il s'agit peut être d'un leurre mais son conducteur lui, fait partie du gang.

Irina élude la question des informations couvertes. Il valait mieux pour l'agent Pezini qu'elle n'en sache jamais trop sur BIOGENIX, ses technologies et ses contacts dans les infrastructure comme la police. Elle n'était pas une cliente, juste une aide passagère, et si par malheurs Irina laissait trop filtrer d'information, la ravissante policière serait probablement la proie de sa traque suivante. Sans le vouloir cette dernière pensée active ses implants de contrôle.

[Sujet: Sarah Pezini]
[Ordre: prélever échantillon génétique pour analyse]
[Condition: ne pas éveiller les soupçons de la cible]
[Raison: recherche de corrélation génétique pour intégration au programme cyb-Homme]
[Remarque 1: pourrait faire un très bon agent 2502 si corrélation génétique avérée]
[Remarque 2: en cas de non compatibilité, beauté et mensurations parfaite pour éventuelle dollification et mise sur le marché]


En recevant l'ordre subliminal, Irina frissonne et tente de dissimuler à grand peine le trouble que lui provoque la foule de souvenirs atroces de sa transformation en agent 2501. Quand au processus nommé dollification par la firme, c'était de loin l'acte le plus monstrueux qu' Irina ou les scientifiques de la Corporation pouvaient infliger à une femme. Elle regarde Sarah avec un mélange de peine et de résolution.

Irina - [murmure] Non... je ne laisserai pas faire...

Puis elle se reprend, elle passe une main sur ses yeux pour laisser croire que son trouble vient d'un état de fatigue illusoire.

Irina - Excusez moi, je travail depuis maintenant plusieurs jours, le manque de sommeil se fait un peut sentir.

Elle semble plus frêle et vulnérable en cette instant de faiblesse.

Irina - Le conducteur de la fourgonnette donc... il peut nous renseigner sur le gang et ses méthodes j'en ai acquise la certitude en le suivant à la trace pendant un long moment. Il ne se rend pas dans un lieux qui pourrait être une planque de gang, il habite dans un immeuble tout ce qu'il y a de plus banal. En vérité rien ne montre qu'il pourrait être un criminel, sauf que voila, il ne fait que rouler. Il roule toujours pendants les heures où ont eu lieux les rapts et il ne semble pas travailler, il se contente de passer dans les rues. C'est un stratagème évident pour tromper vos forces.

Irina plisse les yeux, c'était maintenant que la discutions risquait de se corser vue le profil psychologique de son interlocutrice. Elle sent son corps anticiper les mots suivants en préparant une nouvelle décharge hormonale.

Irina - Il ne fait aucun doute aussi que ce leurre à des papiers tout ce qu'il y a de plus en règle et qu'il ne fait rien d'illégal. Il sera donc impossible de le mettre en garde à vue pour l'interroger et même si vous le faisiez... vous n'auriez rien pour le forcer à parler. Nous allons devoir lui rendre une petite visite et l'interroger nous-même. Et je sais que cela risque de choquer votre étique personnelle, mais au moment où nous parlons, le gang est surement déjà en train de traquer une nouvelle gamine sans défense pour la torturer et la tuer.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mardi 02 septembre 2014, 01:56:32
L’esprit de Sarah recommença à se troubler, et, sans pouvoir se l’expliquer, elle se mit à penser à Yulia... La femme était la PDG de Blackwater, une importante SMP, et accessoirement sa petite amie occasionnelle... Une femme avec qui Sarah avait eu d’intenses rapports sexuels, et qui lui avait permis de réaliser que, loin d’être simplement hétérosexuelle, ce qu’elle avait toujours cru être, Pez’ avait en fait un esprit bisexuel très affirmé, et adorait faire l’amour avec des femmes. Pourquoi repensait-elle soudain à ça ? Elle secoua lentement la tête en clignant des yeux, et, en regardant à nouveau Irina, elle s’attarda un peu sur ses hanches, sur ses formes, sur sa confortable poitrine, très bien moulée par cette combinaison de Ghost... C’était une tenue très sexuelle, dont les répliques se vendaient très bien dans les sex shops.

*Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi je me mets à penser à ça tout d’un coup ?!*

Elle secoua lentement la tête, en clignant des yeux, tout en laissant Irina parler. Elle ne répondit pas sur ses origines, sur la personne qui l’employait, mais lui indiqua que le van que la police poursuivait était un leurre, car il se contentait de faire le tour, et ne semblait jamais s’arrêter. L’idée était sans doute d’attirer la police sur ce van, afin de servir de diversion. Elle avait réussi à trouver l’adresse du pilote, mais lui expliqua qu’il serait impossible d’avoir une garde-à-vue. Sarah était d’accord, même malgré son trouble. Une garde-à-vue ne pouvait être admise que si on avait des indices fiables. Cet individu ne faisait que rouler, et, si on l’arrêtait pour ça, n’importe quelle avocate userait de cette affaire pour dénoncer un acharnement policier. Il faudrait donc faire une pression sur lui, et Pez’ comprit que cette femme ne se laisserait pas déloger de là.

Irina semblait troublée. Avant ses explications, Sarah l’avait vue trembler, et l’avait entendue murmurer, disant qu’elle ne le « laisserait pas faire ». Ce que ça voulait dire, Pez’ n’en savait rien. Elle avait une bonne ouïe, ce qui lui avait permis de l’entendre, et elle observa la femme en fronçant les sourcils. Au moins, Irina ignorait que le Gang était réellement sur le point de s’en prendre à quelqu’un d’autre, car elle s’était contentée de simplement le supposer.

« Hum... Oui, le temps presse, en effet... » reconnut-elle.

Sarah ne pouvait pas se permettre de négliger cette piste, si elle permettait de mettre la main sur les Snuffeurs. Elle secoua à nouveau la tête, son esprit toujours embrumé, toujours perturbé. Elle ignorait qui était cette femme, mais, si elle avait une piste...  Et puis, elle était belle. Pez’ se pinça les lèvres. Manquait-elle donc de sexe à ce point ? Elle n’arrivait pas à croire qu’elle soit en train de fantasmer sur cette femme, de s’imaginer lui peloter les fesses, de l’embrasser, de la serrer contre le mur... Sarah se releva, toujours en nuisette.

« Je vais aller me changer... Si vos informations s’avèrent exactes, je ne vous poursuivrais pas. Mais vous ne pouvez pas m’accompagner, cette affaire concerne la police, pas des détectives privés dont j’ignore les motivations. »

Pez’ était catégorique, et son état hormonal la rendait un peu plus intransigeante. Elle se rendit dans sa salle de bains, en soupirant, voulant s’arracher le plus vite possible à la vue du corps de cette femme. Le Witchblade ne lui soufflait rien d’anormal, car Irina, techniquement, n’utilisait aucun sort magique que le Witchblade aurait perçu.

Il allait encore falloir persuader un peu Sarah.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 02 septembre 2014, 02:41:19
Les données biométriques de Sarah étaient en train de s'affoler, ses pupilles se dilataient, sa transpiration et son rythme cardiaque augmentait. Tout indiquait que le cocktail hormonale diffusé dans la pièce était en train de jouer sur sa perception et influençait ses désirs.
Irina n'aimait pas vraiment manipuler les émotions des gens par ces procédés chimiques, après tout, étaient exactement ce dont elle était elle-même victime en permanence avec ses implants de contrôle. Mais il fallait qu'elle accomplisse la mission, ou les scientifiques la reconditionneraient à nouveau, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne reste absolument plus rien d'elle. Et elle ne voulait pas devenir une machine sans âme, elle ne voulait pas que son corps devienne un bout de viande animé mécaniquement, un zombi au service de la firme comme toutes ces filles qui avaient été dollifiées. Elle serre les dents et s'en remet à son programme de subduction.

[Sujet: Sarah Pezini]
[Etat emotionnel: instable]
[Niveau: sur le point de flancher]
[Recommandation: injection dose massive par voie cutanée]
[Suggestion sensuelle et sexuel pour stimuler la création d'un lien affectif avec le sujet.]


Sans dire un mot, Irina avance dans la pénombre en ouvrant la fermeture éclaire de sa tunique, faisant sortir instantanément sa poitrine sous pression. L’étoffe glisse silencieusement sur le sol pendant qu'elle marche vers la salle de bain où elle entend le bruit de l'eau.

[Le sujet essai de s’éclaircir les idées en utilisant le contact de l'eau]
[Effet: négligeable, mais nécessite intervention immédiate]


Sa peau désormais complètement nue commence à sécréter des doses massives de phéromones, de dopamine, d'ocytocine et de lulibérine, quatre composantes qui, liées à celles qui circulaient déjà dans le corps de la policière, provoquerai une véritable explosion de sa libido.

Elle voit sa victime en nuisette par le coin de la porte, elle ferme son esprit à ses réticences  éthiques et se faufile derrière Sara pendant qu'elle se penche en avant pour passer son visage sous l'eau froide.
Elle attend qu'elle se retourne en sursaut quand elle l’aperçois. Elle la fixe en silence, pour lui laisser le temps d'apprécier son corps nu de sulfureuse prédatrice sexuelle. Puis elle écarte les pans de sa nuisette avec douceur et pose ses mains pleines de substance invisible sur le corps de la policière. Elle lui caresse un des seins et passe son autre main sur ses hanches pour diffuser, sous ce geste anodin de tendresse, le poison que sécrète son corps. Il agit comme une toile d'araignée, qui chasse le ravissant papillon qu'est la volonté de Sarah.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mercredi 03 septembre 2014, 01:58:13
Sarah se trouvait dans sa salle de bains, essayant de retrouver ses esprits... En vain. Son sexe commençait à lui faire mal, et son corps était en train de chauffer, trahissant les effets avant-coureurs du sexe, ou, plutôt, du désir sexuel. Sarah était si troublée qu’elle n’entendit même pas Irina s’approcher dans son dos, jusqu’à ce qu’elle soit tellement proche que Sarah ne puisse plus que se retourner. La policière écarquilla les yeux, amorçant un bref mouvement de recul, en voyant que la femme était toute nue. Elle avait un corps magnifique, une lueur de perversion dans le regard, et se rapprocha d’elle, bloquant Sarah. Dans ce genre de situations, il y avait toujours une voix ferme, dans la tête de Pez’, qui lui enjoignait de repousser la prétendante... Mais, ici, la voix était éteinte, noyée par un désir aussi inattendu que fort. Sarah cligna lentement des yeux, et laissa la femme la déshabiller, tirant sur les pans de sa nuisette, les écartant pour qu’elles passent par les épaules de Sarah. Les mains douces et fermes d’Irina glissèrent ainsi le long du haut de ses bras pour empoigner ses seins, les malaxant généreusement, faisant gémir Sarah, sa nuisette tombant lentement sur le sol.

« Haaa !! »

Qu’est-ce qui pouvait bien lui arriver ? D’où un tel plaisir pouvait-il être issu ? L’une des mains de la belle Irina empoigna son sein, Sarah étant alors aussi résistante qu’une poupée de chiffon, l’autre glissant le long de son corps, frottant ses hanches, provoquant comme une série de frissons électriques. C’était pourtant vrai... Sarah était dans sa salle de bains, nue face à une femme qu’elle ne connaissait absolument pas, et qui avait sûrement du la droguer, ou quelque chose comme ça. Un poison dans l’air, une substance chimique... Sarah ne pouvait que se sermonner pour son idiotie ! De vieux réflexes terriens l’avaient amené à croire qu’on ne pouvait pas la droguer sans qu’elle ne voie quoi que ce soit. Le fait que le Witchblade n’ait rien dit signifiait que cette femme avait du utiliser des procédés entièrement technologiques, n’impliquant aucune forme de magie. Sarah était faite, trop proche d’elle, sentant son corps la trahir... Tout lui semblait maintenant évident, mais ce n’était pas pour autant que son corps était soigné. Pez’ avait beau se dire que tout n’était qu’une question de volonté, la sienne était en train de vaciller sous les caresses de cette femme, cette maudite succube qui l’empoisonnait avec sa beauté, avec sa poitrine parfaite, et avec sa technologie.

Sarah soupira à nouveau, et réussit alors à poser ses mains sur les épaules de la femme, la repoussant sèchement. Le dos d’Irina heurta le mur opposé au sien, et Sarah put ainsi l’observer, respirant lourdement, des gouttes de sueur coulant le long de ses joues. Irina était proprement épilée, et avait réussi son coup. Pez’ ferma les yeux, se passa une main sur le front, gémissant lentement.

« Tu... Sale garce, tu... Tu m’as empoisonné... »

Était-ce une technique pour pouvoir ainsi se rapprocher d’elle ? Pour lui montrer de quoi elle était capable ? Sarah ignorait pour qui cette femme travaillait, mais elle se promit qu’elle allait faire des recherches. Juridiquement, ce qu’Irina venait de faire s’assimilait à une corruption de fonctionnaires. Pez’ aurait du la repousser, et appeler ses collègues... Mais elle se précipita contre elle, l’enlaçant, et posa ses lèvres contre les siennes, optant pour un tendre et langoureux baiser, sa langue filant dans celle de la femme, le corps d’Irina venant rebondir contre le mur. Sarah se blottissait contre le sien, leurs seins se frottant entre eux. Elle gémit dans la bouche de la femme, prolongeant le baiser avant de le rompre.

Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, et son visage resta proche du sien. Malgré la drogue, l’esprit de Sarah continuait à fonctionner. Les lèvres d’Irina étaient parfaites, tout comme le reste de son corps, que ce soit au niveau des proportions, des formes... Elle était un fantasme à elle toute seule, la perfection féminine, sans aucun défaut...

« Tu es quoi, hein ? Une espèce de cyborg ? »

Elle l’embrassa à nouveau, serrant ses cheveux, et aventura son autre main, serrant l’une des fesses de la femme. Les deux femmes étaient nues, l’une contre l’autre, mais Pez’ n’avait plus de place en elle pour la timidité.

« Fais-moi l’amour, Irina... »

Dans sa tête, Pez’ se trouvait une excuse : ainsi, elle pourrait voir jusqu’à quel point cette femme était réaliste.

Mais la vérité était surtout que Sarah avait envie de baiser.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 03 septembre 2014, 21:34:05
En entendant le premier cris et les gémissements de sa proie, Irina ne peut s’empêcher de frissonner de plaisir. Même si elle est contrainte par les paramètres de mission d'en venir au viol de cette superbe femme, la perspective de partager un moment de plaisir et d'intimité avec elle lui plait énormément. Au point qu'elle n'a même pas besoin de se forcer où d'être contrainte à parcourir le corps voluptueux de Sarah de ses mains et de son regard.

Le désir qu'elle éprouve est si intense que même la perspective de  sortir et d'utiliser ses sondes modulables pour prendre encore plus de plaisir lui passe par l'esprit. Mais elle oublie bien vite cette idée. Le but était de créer un lien empathique avec l' enquêtrice récalcitrante, pas de la traumatiser en la violant avec deux tentacules d'acier chirurgical.

Irina est interrompue dans sa concentration quand Sarah la repousse violemment. L'écart qui les sépare permet aux deux femmes de s'admirer l'une l'autre. Irina ressemble à une sorte de poupée parfaite, sculptée ou moulée par un artiste divin. Chacun de ses attribues féminins à été sur-développé mais garde une impression de solidité et de fraicheur propre à un corps encore jeune et vierge.

La sensation de choc et le geste violent et maladroit de Sarah lui provoques de nouvelles piques d' excitation. Elle ressent le besoin de lui faire mal à son tour, de la brutaliser... Lentement elle sent la chaire de son dos, à la naissance de ses fesses, s'écarter dans un bruit de sussions répugnant pour permettre à la première sonde de s'en extirper...

[Paramètres mission ne nécessitant pas de prélèvement pour l'instant]
[Désactivation de la sonde modulable.]


L'anneau de chaire se referme pour ne laisser aucune trace, cette fois, c'était ses implants qui avaient permis à Irina de ne pas commettre d'atrocité, et pas l'inverse.

Sarah - Tu... Sale garce, tu... Tu m’as empoisonné...

Irina baisse la tête et relève les yeux pour lui lance un sourire malicieux et pervers.

Empoisonnée ? non... non... j'ai du poison aussi... mais temps que la firme ne me demande pas de te dollifier tu n'as rien à craindre...

Excité comme elle est par le corps de Sarah et par son propre cocktail hormonal, Irina ne réfléchie plus comme la rebelle qu'elle fut autrefois mais comme la parfaite prédatrice conçue par la firme. Elle ne  voit presque plus la ravissante jeune femme idéaliste qui est en face d'elle. Sarah n'est plus qu'une petite fée, prise au piège dans les fils épais et gluants de sa toile de veuve noire. Au plus noir de ses pensées perverses, Irina s'imagine même en train de la briser et de la transformer en poupée sexuelle pour la firme.

Sarah, vaincue par les drogue et le corps excitant d'Irina, se jette sur elle, l'embrasse et l’enlace. Leurs deux corps se mêlent et se frottent l'un à l'autre. Le contact intime de leur peau, de leurs lèvres et de leur langue finit d' inoculer à la policière une dose massive du cocktail aphrodisiaque.


[Résultat du dosage hormonale du sujet Sarah Pezini: dépassé, danger]
[Données biométriques: instables, danger]
[Arrêt sécrétion massive]
[Mise en place d'un nuage ténu pour entretenir lien empathique]


Irina lui rend son baiser et ses caresses, elle se frotte contre elle et empoigne ses fesses de plaines mains pour lui faire écarter les cuisses.

Sarah - Tu es quoi, hein ? Une espèce de cyborg ?

Irina ne répond rien mais l'intensité de son regard est déconcertante, Sarah peut y lire la peine, la douleur, et le violent dégout que la cyborg se porte à elle-même.
En cet instant elle voudrait lui tout lui dire. Lui dire: " Je suis Irina Tarkovskaya l'activiste anti corruption ! J'ai été enlevée et transformée par la firme BIOGENIX ! Sauvez moi !"

Mais le désir sexuel et trop fort, elle ne peut plus se contenir, sa faim de Sarah est plus forte que sa détermination.

Sarah - Fais-moi l’amour, Irina...

Ces mots explosent dans sa tête et une larme coule le long de sa joue. Puis l'instant d'innocence disparait et son regard durcit, se pervertit. Elle voit la petite fée, complètement emmitouflée dans un cocon de soie, qui se tortille vainement... à sa merci.

Irina l'embrasse fougueusement, attrapant sa langue ou sa lèvre inférieur avec ses dents, lui coupant la respiration en l'étouffant de baisers. Elle profite de l' écartement des jambes de sa compagne pour passer une main de chaque coté du bassin de celle ci.
D'une main, elle remonte et passe ses doigts délicats entre les lèvres pubiennes de Sarah. Elle enfile son minuscule auriculaire dans la fente de son vagin et remonte avec les autres pour masser sa vulve et empoigner son petit clitoris entre le pousse et l' index. Elle commence à le tortiller, et à la masturber lentement.

Elle porte son autre main à leurs bouche entremêlées et récolte sur ses doigts la salive de leur passion. Puis elle l’ immisce entre les deux fessiers musclés de la policière. Elle progresse jusqu'à ce que la pulpe de ses doigts caresse l'anneau de son anus. Elle commence à jouer avec les plis délicats de son petit muscle sombre, le lubrifiant de leurs salives.

Elle fait cela jusqu'à ce qu'elle sente l'excitation de Sarah détendre ses petites portes d'entrée. Elle sourit alors à la policière... Et lui mord la langue pour la maintenir en un baiser brutal et dominateur pendant qu'elle enfonce son pousse dans son anus et ses doigts dans son vagin.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le vendredi 05 septembre 2014, 02:08:28
Il y avait trop de choses qui clochaient avec cette femme. Sarah savait qu’elle lui cachait des choses, et certains de ses termes étaient très ambigus... Elle avait parlé de « dollification », et, si Sarah n’avait pas posé de questions, son calculateur cerveau avait retenu cette information. La policière se renseignerait là-dessus... Quand elle en aurait l’occasion. Pour l’heure, il était trop tard pour faire marche arrière. Cette femme avait ouvert son dos, libérant une espèce de sonde, semblable à un fin tentacule métallique. Pez’ les avait vus, ce qui avait incité sa question sur la nature d’Irina, avant que la sonde ne se rétracte. Maintenant, les deux femmes se roulaient des pelles, et Irina laissa parler sa perversion, s’attaquant au bassin de Sarah, qui gémit de plaisir quand elle sentit un doigt s’approcher de ses fesses, s’enfonçant dans son fondement. Irina utilisait ses deux mains pour satisfaire la policière, une à hauteur de son vagin, qui était humidifié, et une autre dans ses fesses. La sodomie était une sensation à laquelle Sarah n’aurait jamais cru adhéré, la trouvant barbare, grotesque, archaïque, et très douloureuse. Il avait fallu que Yulia l’y initie pour qu’elle devienne une sodomite convaincue. C’était douloureux, oui, car le canal était étroit et sec, mais cette douleur avait, fondamentalement, quelque chose de jouissive, de libératoire.

Irina lui sourit alors. Cette femme était d’une beauté surréaliste, et maîtrisait son sujet. Elle l’embrassa sèchement, mordant sa lèvre, faisant gémir Sarah, qui ferma les yeux sous le plaisir intense que cette douleur provoqua dans son organisme. Sa partenaire était magnifique, presque trop belle pour être crédible... Ce qui était toutefois quelque chose de commun à Tekhos. La technologie avancée des Tekhanes leur permettait d’être belles, en suivant des traitements pour diminuer ou accroître la graisse musculaire. La chirurgie esthétique était tellement développée dans cet État qu’il était impossible de remarquer quoi que ce soit. Sarah répondit à son baiser, jusqu’à ce qu’il se rompe dans un claquement de lèvres. Son corps se frottait contre le sien, et elle pencha sa tête vers le bas, venant attraper l’un des gros seins de la femme, le droit, léchant son téton, ses dents le mordillant. Sa main droite alla s’attaquer à son sein gauche, le pinçant, appuyant sur le téton, tirant pour relever ce sein, son autre main frottant les hanches de la femme, descendant le long de ses côtes pour appuyer sur ses fesses. Elle aussi donnait le retour, sentant la femme gémir et soupirer, acceptant aussi ce que Sarah lui faisait. Cyborg ? C’était probable, mais elle était très crédible. Pez’ savait que certains cyborgs étaient initialement des êtres humains. Certains acceptaient volontairement de se transformer en androïdes, car ils bénéficiaient alors d’un corps parfait, qui ne souffrait pas de la vieillesse, et qui était renforcé. D’un point de vue médical, il arrivait également de greffer des parties électroniques sur des corps trop endommagés pour accepter une greffe corporelle, à la suite de graves accidents de la circulation par exemple.

« Hum... »

Sarah s’attaqua à ses seins pendant plusieurs minutes, léchant cette partie de son corps, sentant les tétons se durcir, puis releva son visage, mordillant le cou de la femme. Sa peau était douce et tendre comme celle d’un bébé, tout simplement parfaite. C’était le signe que la mentalité tekhane influait sur la sienne, car, même malgré la présence d’un aphrodisiaque, elle n’aurait jamais couché avec une inconnue. Dans une société où chaque panneau publicitaire était une incitation à avoir des rapports sexuels, il était difficile de rester chaste. L’Ordre Immaculé avait beau avoir son siège principal à Tekhos, il tolérait cette dépravation sexuelle permanente, ce qui faisait que, dans ce monde, c’était Sarah qui, par son refus de la promotion-canapé, par son refus de coucher avec ses collègues pour accroître leurs liens, apparaissait comme anormale.

Elle mordillait donc le cou de la femme, puis retourna embrasser ses lèvres, pressant désormais ses mains sur les seins d’Irina, malaxant sa poitrine, une main sur chacune des bosses. Elle serrait ses seins entre ses doigts, les écartant, les relevant, les compressant en les remuant dans tous les sens.

« Qu’est-ce que tu me caches, Irina ? Ne crois pas que je n’ai pas entendu ce bruit dans ton dos... Montre-moi ce que c’est. »

Son ton était langoureux, mais, dans ses yeux, la flamme de la policière brûlait toujours. Dollification... Qu’est-ce que ça voulait dire ?
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le vendredi 05 septembre 2014, 14:13:29
Irina se laisse porter sur le courant de ses désirs et reçoit les caresses et les baisers de Sarah avec délectation. Chaque contact stimule d'autant plus son corps modifié à fin de tout ressentir de manière exponentielle. Elle se pâme en gémissant, s'ouvrant comme une fleure. Et comme une fleur son corps se charge de la rosée du matin qui perle sur ses pétales. Une sueur odorante mais délicate coule le long de sa poitrine et de ses reins, de fines goutes de cyprine se forment à la naissance de sa vulve et dégoulinent le long de ses lèvres pour les lubrifier.   

La policière était une amante fougueuse et passionnée, mais sans le savoir elle n'était pas en train de satisfaire ou de réveiller le meilleur coté de sa partenaire. En effet, prise dans ce torrent de stimulus orgasmiques, la Cyborg perd peu à peu le contrôle de ses envies et de son corps. La veuve noire, créer par BIOGENIX, qui sommeil en elle s'éveille et parasite sa conscience de son venin sulfureux, lui faisant oublier les frontières du bien et du mal, jusqu'à ce que seul persiste le besoin d'assouvir ses désirs primaires.

Sarah - Qu’est-ce que tu me caches, Irina ? Ne crois pas que je n’ai pas entendu ce bruit dans ton dos... Montre-moi ce que c’est.

Irina s'arrête quelques instants et la fixe intensément, ses pupilles sont dilatés et le noir de ses yeux donne à son regard un aspect hypnotique de prédateur en chasse. Sous ce regard, la policière ressent qu'elle n'est pas simplement une partenaire pour Irina mais aussi une proie. Paralysées toutes deux pas cet échange silencieux, le regard de l'une plongée dans le regard de l'autre, elles en oublient le bruit étrange de succion et de chaire qui se fait entendre.

Irina continue de capter le regard de celle qu'elle ne voit plus que comme une proie à dévorer. Elle bouge subtilement les doigts qu'elle à passé dans la vulve de Sarah pour lui écarter les lèvres et révéler l'ouverture de son vagin. Il est humide, lubrifié et préparé par les attouchements délicats de la Cyborg.

Et toujours sans un mot, le regard glacial et dévorant plongé dans celui de la policière, elle enfonce plus profondément son pousse dans son  anneau anal. Sarah se cambre en avant et sent les muscles de son vagin se dilater mécaniquement grâce à cet acte autant mécanique que sexuel. Et soudain c'est le choc...

Tout le corps de la belle Policière se soulève et fait un petit bon avant et se tendre à l’extrême. Un plaisir intense et orgasmique explose littéralement entre ses reins alors qu'elle sent les muscles de son vagin se dilater pour laisser passer un objet lisse épais et lubrifié, mais froid...
Irina, un air mi triste mi sournois lui sourit cruellement et baisse le regard vers leur entrejambe.
Les yeux écarquillés par la surprise, la douleur, et le plaisir, Sarah suit son regard. Elle le voit alors... Un épais filament, ressemblant presque à un tentacule d'acier, recouvert de silicone transparent. Large de bien sept centimètres de diamètre, venant du dos d' Irina pour lui passer entre les jambes, glissant le long de ses lèvres pubiennes pour se lubrifier à leur contact. Elle continue de suivre ce long objet de torture et de plaisir et constate ce qu'elle sent déjà... il est profondément enfoncé en elle... il lui perfore littéralement le vagin et le dilate à l’extrême, provoquant cette explosion de plaisir et de souffrance, au point que les deux sensations se mêlent et ne font plus qu'une.

Sans attendre une réponse ou une réaction quelconque, Irina continue de lui sourire malicieusement et la prend dans les bras, écrasant leurs poitrines l'une contre l'autre avec une telle force que Sarah en a du mal à respirer. Comme prise entre les anneaux d'un gigantesque serpent constricteur, Sarah sent alors l'appendice mécanique d' Irina commencer à frétiller et elle, bouger en tout sens en même temps qu'il va et vient.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le dimanche 07 septembre 2014, 16:19:33
Sarah sentit quelque chose changer dans le comportement d’Irina, qui devint plus... Plus mécanique, et plus inquiétante. Ses yeux devinrent d’un noir de jais, comme si elle se transformait en un démon, et sa prise se renforça, confirmant définitivement à Pez’, si elle avait encore des doutes, que cette créature n’était pas humaine. Elle grinça des dents en sentant les doigts de la femme s’enfoncer plus profondément en elle, posant ses propres mains sur les épaules de la femme, s’y appuyant en soupirant, les joues rougies et gonflées par l’effort. Irina enfonça son pouce plus loin dans ses fesses, et Sarah, en se crispant, sentit alors quelque chose se rapprocher, sortant à nouveau du dos de sa partenaire... Et, juste après, un tentacule métallique s’enfonça dans son vagin.

Ses yeux s’écarquillèrent sous l’effet de cette pression inattendue, et elle ouvrit les lèvres, poussant un cri en sentant Irina la presser contre elle.

« Haaaa !! »

Sarah cligna rapidement des yeux. Sa tête contre celle de la femme, elle la pencha vers le bas, pour voir ce filet argenté, qui remuait entre leurs corps. Une verge métallique, digne de celles qu’elle avait déjà vu en allant dans des cybersex-shops. Une petite spécificité tekhane était ce qu’on appelait le cybersex, un mécanisme consistant à faire l’amour virtuellement, par le biais d’un fauteuil spécial. Ce fauteuil abritait un casque de réalité artificielle améliorée, et, surtout des tentacules intégrés, qui permettaient de donner à l’utilisateur le sentiment de faire réellement l’amour à des centaines d’internautes connectés en même temps. Sarah avait déjà fait des perquisitions lui ayant permis de voir des fauteuils de ce genre, et elle savait que certaines de ses collègues policières en avaient aussi à domicile. On dotait également les cyborgs d’appendices sexuels similaires, et, là encore, Sarah le savait grâce à ses collègues. La capitaine de l’une des brigades de police avait eu un cyborg de ce calibre, un cadeau d’anniversaire de sa femme.

C’était maintenant au tour de la porteuse du Witchblade d’en profiter. Irina lui souriait, ce qui, avec sa lueur de malice dans le regard et le fait qu’elle la comprimait contre son corps, lui donnait l’air d’une psychopathe. Le tentacule était recouvert de silicone, ce qui permettait de faciliter les glissements, et d’éviter que le métal à l’intérieur ne déchiquète la peau humaine, ce qui aurait eu pour effet de transformer cette intense partie de baise en une tournante gore et glauque, avec sang et émasculations à l’appui.   

« Hummm... Haaaannn !! » gémissait la policière en mouillant.

Sa cyprine jaillissait le long de cette verge métallique. Elle bascula sa tête en arrière le temps de gémir, puis agrippa ensuite fermement les cheveux du cyborg, et l’embrassa férocement, enfonçant sa langue dans sa bouche en couinant, son corps s’écrasant contre le sien. Irina la serrait, et, loin de la réfréner, cette sensation d’être comprimée excitait encore Sarah Pezzini. Elle ne couchait pas aussi souvent que son corps le voudrait, ce qui faisait que, quand ses pulsions sexuelles inhibées se réveillaient, ils la transformaient en une véritable chaudasse, avec à peu près autant de retenue qu’une pute tekhane bardée d’implants cybernétiques renforçant sa libido et ses performances sexuelles.

Leur baiser dura de longues secondes avant que Sarah ne le rompe pour respirer. Elle déplaça sa main pour empoigner l’un des seins de la femme, le pinçant, et utilisa son autre main pour frotter son dos, sursautant légèrement quand elle sentit la base de ce tentacule. Ses doigts le titillèrent un peu, comme pour se persuader qu’elle était réellement en train de tripoter un appendice mécanique qui était en train de la pénétrer. Pez’ était en sueur, haletant et grognant, et sa main continua à se déplacer, pour se rapprocher des fesses de la femme. Irina la tenait tellement fort que Sarah avait légèrement relevé ses jambes, les enlaçant autour du bassin de la femme, renforçant sa position de dominée face à elle. C’était là l’un des paradoxes de la policière : hors du lit, elle était un véritable volcan sur pattes, toujours à foncer à deux cent à l’heure pour boucler ses enquêtes, quitte à multiplier les heures supplémentaires et à passer ses nuits à son bureau... Et, hors du bureau, hors de ses enquêtes, elle était une femme un peu perdue, ce qui faisait que, lors de ses rares ébats sexuels, elle avait généralement un rôle dominé. Ce paradoxe avait en soi une explication : Sarah se défonçait tellement au bureau qu’elle était lessivée, sans aucune réelle vie sociale, ni aucune réelle expérience de ce que signifiait l’amitié... Elle n’avait plus aucun repère ici, rien sur quoi elle ne puisse s’appuyer, et se laissait faire... Mais elle apprenait vite.

Elle embrassa Irina dans le cou, mordillant sa peau, et enfonça un doigt dans ses fesses.

« C’est... Hummm... La première fois que... Que je couche avec... Avec un cyborg, haaaannn..., haletait-elle contre son oreille. Tu es... À la hauteur de ce que mes collègues m’ont dit... »

Parler était difficile avec ce truc planté en elle. Sarah se sentait étrangement bien, en étant ainsi serrée par cette femme. Son corps était blotti contre le sien, écrasé contre le mur, mais, pour autant, elle n’avait toujours pas oublié l’étrange mot que la femme avait prononcé... La « dollification ». D’une manière ou d’une autre, elle se renseignerait là-dessus... Mais clairement pas tout de suite.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le dimanche 07 septembre 2014, 20:47:27
Les relais neuronaux qui parcourait l'acier chirurgical de son appendice emplissent le centre du plaisir hypertrophié d' Irina. Submergée par un puissant orgasme qui remonte le long de ses reins, elle regarde Sarah de ses yeux mis clos, la bouche à demi ouverte. Elle à l'air en transe, une sorte de transe sexuelle où chaque effleurement ou attouchement est ressenti de manière exponentielle.

Les cris et les gémissements de plaisir de la policière lui procure des petites piques de jouissance et des décharges d'adrénaline qui entretiennent ses instincts de prédatrice sexuelle. Les gestes et les initiative de celle-ci la conforte dans ses désir et la pousse toujours plus loin dans la transgression et dans le vice. Elle lui rend ses fougueux baiser avec la même ferveur, emplissant sa bouche de sa langue longue et ferme. Soudain, Sarah d’enhardie et lui enfonce un doigt dans l'anus.

Irina - Humph... hooooo...

Celui-ci bien lubrifié passe sans aucun problème les plis ferme et puissants de son muscle rectal. Cette stimulation brutale et inattendue est la goute d'eau qui fait déborder le vase de sa passion. Irina se contracte en se colle plus encore à sa partenaire au moment où l'orgasme lui dévaste les hanches et l'esprit. Elle pousse un long gémissement de plaisir dans le creux de l'oreille de la policière.

Sarah - C’est... Hummm... La première fois que... Que je couche avec... Avec un cyborg, haaaannn...Tu es... À la hauteur de ce que mes collègues m’ont dit...

Irina la regarde alors, visiblement blessée et peinée par les propos de sa compagne. Son regard durcit plus encore, elle pose un de ses doigts sur les lèvres de Sarah de manière sensuelle pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas aimée ce qu'elle vient de dire. Un autre bruit de sussions et de chaire se fait alors entendre. Sarah sent comme un serpent de chaire et d'acier froid s'enrouler autour de son ventre, de sa cage thoracique, puis elle le voit, un nouveau tentacule d'acier, surgit du nombril de la cyborg, qui continue sa progression et s'enrouler autour de ses seins. Avant qu'elle ne puisse faire un geste de plus il s'est enroulé autour de sa gorge, prêt à se contracter au moindre geste brusque pour l’étouffer ou lui briser la nuque.

La cyborg vexée la regarde quelques instants, admirant le corps docile et vulnérable de sa superbe concubine enchevêtrée et prisonnière de ses tentacules d'aciers . Puis elle l'embrasse de nouveau. Le second tentacule continue de glisser sur la peau de la policière, il reste enroulé autour d'elle mais descend maintenant vers la raie de ses fesses. Irina passe ses mains dans le dos de Sarah pour lui écarter les cuisses, l'anaconda artificiel se précipite entre les deux muscles fessier et commence à frotter la vulve déjà prise de la policière pour s'y lubrifier convenablement. Il commence à aller et venir, masturbant à la fois l'anneau rectal et le bas des lèvres de la captive, attendant le moment inéluctable ou elle jouirait pour s'enfoncer à son tour dans son fondement.

[ATTENTION]
[Message de précaution agent 2501]
[Vous faite usage de deux sondes modulables]
[Rappel des consignes d' usage:]
[L'usage de trois sondes ou plus est strictement réserver à la dollification]
[Sujet Sarah Pezini encore utile à l'enquête]
[Pas de recoure à la dollification avant fin de la mission et accord préalable du Conseil d' Administration]

La voix de l'implant résonne dans sa tête mais elle l'ignore purement et simplement et continue d'agiter ses sondes autour et dans le corps de sa victime. Son âme pure de rebelle lui crie de ne pas sombrer dans la folie de ses bas instincts.[/b]


Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mardi 09 septembre 2014, 01:42:27
La cyborg eut un orgasme, et sembla s’énerver quand Sarah l’appela ainsi. Ce n’est pas parce que la policière avait été droguée que son cerveau était débranché. Même maintenant, elle continuait à réfléchir sur cette femme, à savoir ce qu’elle était, et ce que cette histoire de « dollification » voulait dire. À travers les effluves du sexe, et leur excitation réciproque, Pez’ essayait d’en savoir plus, de cuisiner discrètement cette femme sans qu’elle ne le remarque. Le résultat de cette question fut de sentir deux tentacules métalliques supplémentaires jaillir du nombril de cette femme. Une image assez gore, qui s’accrut quand elle sentit un tentacule s’enrouler jusqu’à sa gorge. Le Witchblade se mit à vibrer, dans un réflexe d’autodéfense, mais Sarah parvint à le maintenir. Elle n’avait pas envie de griller son seul et unique avantage, et se mit à soupirer faiblement, entortillée dans ce tentacule argenté. Impossible de s’en libérer avec sa simple force physique. Le Witchblade pourrait tout à fait le faire, et Pez’ devait le retenir, laissant le plaisir parler plutôt que la peur.

« Que... Qu’est-ce que tu... Haaaa !! »

Irina semblait vexée, sans que Sarah ne puisse le comprendre... Même si elle avait sa théorie. Est-ce que cette femme avait jadis été une humaine ? Est-ce qu’elle se sentait vexée qu’on puisse la prendre pour un androïde ? Est-ce que c’était ça, la « dollification » ? Transformer des humains en robots ? C’était totalement illégal, mais la théorie semblait crédible, vu le comportement troublant de la femme. Sarah n’avait toutefois pas les moyens de réfléchir, et la réflexion devenait de plus en plus compliquée, car l’orgasme approchait. Pez’ cessa donc de réfléchir, et s’abandonna à son orgasme, retirant ses mains du corps de la femme, notamment son doigt de son fondement .Elle réussit à agripper ses hanches, et sentit, au moment de son orgasme, le second tentacule de la femme s’enfoncer dans ses fesses.

« HAAAAAAAAAAAAA !! »

Réfléchir devenait de plus en plus compliqué, car son esprit était en train de se fracturer, de s’envoler au loin sous l’effet du plaisir. Elle ne réfléchissait plus, se contentant de savourer, son manque d’expérience sexuelle la trahissant. Sa salive sortait de sa bouche, alors qu’elle se tortillait contre la femme, n’arrivant plus à réfléchir, ou à la repousser. Les bras de la femme la serraient, tout comme son tentacule, et les deux autres la pénétraient rudement. Les mains de Pez’ se crispaient sur les hanches de la femme, et elle couinait contre elle, remuant sa tête et son corps, comme si tout ce dernier lui faisait mal. Il était en ébullition, et elle sentait un autre orgasme approcher.

« I... Irina, haaaa... » soupira-t-elle faiblement.

Il n’y avait rien de particulier qu’elle voulait dire : elle se contentait de soupirer son nom sous l’effet de ce plaisir ardent et exquis.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 10 septembre 2014, 22:01:13
Non... Iri... arrête... ce n'est pas toi... tu n'es pas un monstre...

Elle est sur le point de le faire...

La vue du corps somptueux de Sarah, prisonnière de ses appendices d'acier. Ses gémissements et ses cris de plaisir qui résonnent dans la petite salle de bain. L' orgasme et la stimulation intense de son organe mécanique qui coulisse sur sa propre vulve et dans celle de sa captive. Et enfin la sensation extraordinaire de son anus qui se contracte contre l'autre. Tout cela la submerge totalement et la subjugue, son volonté de destruction et de contrôle s'empare d'elle.

Non Iri... je t'en supplie...

Irina prend délicatement le visage de Sarah entre ses mains. Elle dispose ses doigts sur ses tempes et son front, la prise et si forte qu'on pourrait presque croire que la pulpe de ses phalanges s'enfonce dans la peau de la Policière. Mais étrangement celle-ci ne ressent aucune douleur, probablement à cause des infimes petites dose d'anesthésiques locales que la cyborg secrète sous ses ongles.

Elle se cramponne à Sarah jusqu'à ce qu'elle ressente chaque pulsations des artères et des vaisseaux de sa matière grise. Puis elle plonge ses grands yeux bleus dans les siens, ses pupilles s'ouvrent grand et un motif hypnotique commence à y tourner de plus en plus vite.

Irina - Tu... es... à... moi...

Les deux tentacules d'acier qui se tortillent dans les orifices de Sarah commence à s'agiter et coulisser de plus en plus vite, procurant toujours plus de plaisir, au point que celui-ci devienne presque insupportable. De petits bruit ressemblants à des "TAC" commencent à résonner dans la pièce alors que l' énergie  affluent vers les doigts d' Irina. L'onde énergétique passe d'une main à l'autre, faisant subir à la policière de petits électrochocs soigneusement dosés et localisés sur son lobe frontal.

[ALERTE]
[Procédure de dollification déclenchée sans autorisation]
[Lavage de cerveau: 0.1%]
[Endoctrinement: 0%]
[transformation corporelle: 0%]
[Envoi d'un rapport au serveur central]
[Dernier rappel Sujet 2501]
[En cas de dollification du Sujet Pezini ses capacités cognitives ne seront plus suffisantes pour assurer la mission.]

Irina ignore une fois de plus l'ordre de son implant et continue le processus qui à terme transformait le cerveau de ses victimes en éponge. Elle sent un nouvel orgasme éclater au moment ou ses appendices gonflent et diffusent le liquide mutagène qu'est sa "semence" en jets saccadés. Emplissant les cavités et les tissus de Sarah d'une substance blanc-rose.

NON !

La personnalité rebelle et humaine d' Irina refait surface et fracasse les murs de son endoctrinement. Irina, la vraie Irina, ouvre enfin les yeux et voit ce qu'elle est en train de faire.

Irina - Non...

Irina retire ses doigts des tempes de sa compagne et la prend dans les bras pour la soutenir. Une étrange sensation de succion parcoure le corps de Sarah quand les appendices drainent son corps du liquide mutagène.


[/b]
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 11 septembre 2014, 01:19:26
Sarah était en train de planer, multipliant les orgasmes, en sentant que quelque chose de grave était en train de se passer. Irina devenait de plus en plus dangereuse, et le Witchblade se mit à vibrer, sentant une menace, sentant une intrusion psychique en elle, une violation redoutable. Elle eut un nouvel orgasme, et, quand les doigts d’Irina cessèrent de lui électrifier le cerveau, il était déjà trop tard.

« Lâ... Lâ... Lâche-moi !! » hurla-t-elle alors.

Sa masse musculaire se mit à croître exponentiellement, et Irina, malgré toute sa force cybernétique, fut brutalement repoussée, s’étalant sur le sol, ses tentacules métalliques se mettant à claquer dans le vide. La policière était recouverte d’une curieuse armure métallique (http://nsa33.casimages.com/img/2013/11/11/131111084408359012.jpg) recouvrant presque l’essentiel de son corps, lui offrant un magnifique décolleté. L’armure était hérissée de multiples rubis magiques, et elle se tenait face à Irina, les aphrodisiaques et les drogues que la femme lui avait injectées venant de se diluer dans son organisme, sous l’effet de la protection magique du Witchblade. Elle se tenait face à la femme, fronçant lentement les sourcils.

Quand le Witchblade la recouvrait, Pez’ sentait une énergie incommensurable l’envahir. Dans son dos, ses propres tentacules, de longs filins argentés édentés, flottaient lentement, formant comme autant de griffes prêtes à frapper la femme.

« À quoi est-ce que tout ça rimait, Irina ? Qu’as-tu essayé de me faire ? Me laver le cerveau ?! »

Le ton était agressif, mais Sarah n’avait pas envie de ravager son appartement en se battant. Un tentacule se rapprocha de la femme, et Sarah s’avança, l’attrapant par le cou, la soulevant lentement. Sa poigne était un véritable étau, et elle balança la femme sur le sol, la faisant sortir de la salle de bains, son dos venant heurter le mur du couloir.

« Tu as parlé de dollification, tout à l’heure... C’est ça que tu voulais me faire ? Me sauter, et me transformer en poupée ? »

Sarah ne pouvait que se sermonner pour sa bêtise. Il suffisait qu’elle tombe sur une femme avec un joli sourire et des formes magnifiques pour tomber dans le piège le plus grossier du monde... Le pire était que, sans le Witchblade, cette femme aurait réussi. C’était en effet ça le pire, car elle devait sa survie à un artefact magique dont elle ne souhaitait que se débarrasser. Mais, quand le bracelet était sorti comme ça, quand son pouvoir était déployé, Sarah se disait qu’il était jouissif, et qu’elle était folle de vouloir s’en débarrasser...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le dimanche 12 octobre 2014, 21:25:51
Ha mesure qu' Irina revient à elle, toute la monstruosité de ce qu'elle vient de vivre et de faire vivre à l'innocente policière lui explose au visage. Elle rougit et ses yeux perdent leur intensité carnassière pour se gorger de larmes de désespoir.

Elle maudit les savants fou de BIOGENIX pour ce qu'ils ont fait d'elle. Elle maudit la Bête assoiffée de vice, de fornication et de douleur qu'ils ont fait naitre dans sa psychée dévastée et malléable. Submergée par les drogues et les désirs noirs de son conditionnement, elle a voulu faire connaitre à Sarah le sort horrible qu'elle a elle-même subit. Mais Sarah a profité de son élan de résistance, et grâce à cela, il n'y a toujours qu'une seule poupée dans cette pièce, Irina.   

Mais la firme à bien fait son travail, son corps cybernétique continue de répondre comme le veulent ses concepteurs déments. L'étreinte et la sensation d’étouffement que lui procure l'étrange tentacule de la Witchblade lui provoque à nouveaux de subtiles sensations de plaisir qui obscurcissent son jugement, la douleur du choc contre le sol et le mur de la pièce l’électrise et réchauffe ses reins.

Quand la policière lui parle, la cyborg n'ose plus la regarder dans les yeux, tans sa honte est grande. Elle l'a faite souffrir, elle l'a presque lobotomisée, et malgré tout elle continue de se comporter comme une chienne en chaleur. A cette instant elle craque et son désespoir est trop grand pour que les implants retiennent sa langue.

Irina - Je vous en pris... faite que cela cesse !

Mais elle ne parle pas de ce que la policière lui fait subir et c'est évident, le regard d' Irina est hanté par un démon qu'elle combat et ce combat se reflète dans les yeux courroucés de Sarah.

Irina regarde cette étrange armure magique, elle semble habité d'une volonté propre. Elle est faite de lames et de crocs démesurés, apte à la déchiqueter, à la démembrer, à lui arracher le cœur. La cyborg réalise soudain que l'étrange jeune femme qui lui fait face est peut être la solution à son tourment, il lui suffit pour cela de faire quelque chose que ses implants n’empêcheront pas.

Lentement elle lève les mains vers le tentacule et les pose délicatement sur sa textures coupante. Elle redresse la tête et adresse à Sarah un regard plein de regret et gratitude. Ses mains déchargent un floc d'énergie électrique qui crépitent et agressent l'armure de Sarah. la cyborg ferme les yeux et sourit, elle attend  la réponse de l'étrange symbiote de la flic pour être enfin libérer de son corps de poupée...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mardi 14 octobre 2014, 02:17:01
Le Witchblade avait sa volonté propre, s’insinuant dans les veines de Sarah. Cette femme, cette mystérieuse blonde cybernétique, n’était clairement pas une simple amie. Elle avait des objectifs plus secrets, et se dressait face à Pezzini, sans que cette dernière n’arrive à comprendre. Était-elle vraiment juste venue l’aider pour arrêter le Gang des Snuffeurs ? Ou est-ce qu’elle avait perdu le contrôle, en cherchant à lui faire subir un processus de lavage cérébral ? Sarah était sur la défensive, et la femme se mit alors à la parler, tout en fuyant son regard. La policière notait tout cela, interprétant les gestes de la femme, ce qu’ils voulaient dire, et ce que cette dernière exprimait par ce biais. Elle était nue, toujours ausis belle, habitée par une force surnaturelle, et le Witchblade perturbait le fonctionnement de Sarah.

*Lutte contre les pulsions du bracelet, fais appel à tes instincts de policier ! Réfléchis, établis les pièces du puzzle !*

Irina venait de la supplier de faire cesser ça... Mais faire cesser quoi exactement ?! Le tentacule qui l’immobilisait ? Pez’ ne la faisait pas tant souffrir que ça, elle avait surtout cherché à la refuser. Elle ignorait ce qu’était Irina, en quoi le processus de « dollification » consistait, mais elle comprenait bien que cette femme était perturbée, troublée... Presque comme une schizophrène. Elle était venue proposer son aide, et avait ensuite cherché à l’attaquer après l’avoir drogué à l’aide de phéromones et de stimulants sexuels. Sarah ne pouvait que se reprocher sa bêtise. Naïve, elle était influencée par la beauté physique qu’elle voyait, et par le fait qu’elle ne couchait pas aussi fréquemment qu’elle le voulait. C’était idiot à dire, mais le sexe agissait toujours sur vous, a fortiori dans une société comme Tekhos, hyper-sexualisée à outrance. Elle avait commis une erreur, mais elle n’en commettrait pas d’autres.

Les mains de la femme se saisirent alors de son tentacule, et répandirent une violente décharge électrique.

« HAAAA !! »

Sarah poussa un hurlement de souffrance en sentant la douleur affluer dans tout son corps. L’armure réagit instantanément, et Sarah bondit vers elle, le visage déformé par un rictus haineux. Elle attrapa la femme par la nuque, et la balança hors de la salle de bains, l’envoyant heurter le mur en face de la porte. La cyborg était puissante, bénéficiant d’une résistance surnaturelle, et Sarah se dressa face à elle, réfrénant ses pulsions de rage. Elle ferma les yeux, en sentant, dans les profondeurs de son esprit, une voix lui dire de la briser.

*Elle t’a ATTAQUÉ ! Venge-toi, défends-toi, ne lui laisse pas le temps de se remettre ! Il faut que tu la BRISES ! Allez !!*

Sarah sentit la voix rugir dans sa tête, mais elle refusait de l’écouter.

« Irina, je... Laisse-moi t’aider... »

Dans la foulée, Pez’ espérait aussi ne pas dévaster son appartement. Oh, il était tellement facile de laisser parler cette force qui palpitait en elle ! Sarah devait se retenir, afin de conserver le contrôle d’elle-même.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 22 octobre 2014, 22:31:43
Irina sent les larmes lui monter aux yeux, elle sent qu'elle va réussir cette fois, à parler, à crier, à supplier l'aide de quelqu'un pour se libérer de cet enfer. Elle se redresse et trouve à nouveau le courage d'affronter le regard de la policière. Sarah voit pour la première fois la femme cachée derrière le masque parfait qu'a sculpté BIOGENIX, elle est belle, fragile et forte à la fois. Ses yeux sont habités par une lueur profondément humaine et sincère, bien qu' hantés par une terreur et un désespoir écrasant.

Irina - Sarah... Excuse moi... Ce n'étais pas moi... ce n'étais pas la vrai moi... je ne suis pas un monstre... ils me for...

Soudain sa gorge se resserre et étouffe ses mots, elle sent sa cervelle surchauffer à nouveau alors que les implants reprennent le dessus.

[Réinitialisation cérébrale en cour]
[Prise de contrôle totale]


Non... je dois lui dire... quelqu'un doit savoir ! Crit elle intérieurement.

[Résistance importante malgré contremesures classiques]
[Prise de contrôle par désactivation temporaire du lobe frontal]
[Sectionnement membrane corticale initiée]


Irina - Sauv...

Elle regarde Sarah la bouche grande ouverte, le regard empli d'une détresse effrayante, les mots ne sortent plus. Puis plus rien, la détresse s'efface, la lueur d'humanité s’éteint, et le regard de la cyborg retrouve sa perfection placide. L’œil averti de l'agent de police remarque une petite larme de sang remplir le lobe de l'oreille droite d' Irina.

[Lobotomie effectuée]
[Planification de tache ultérieur: réparation membrane par nanomachines une fois la phase 1 de la mission terminée]
[Réinitialisation cérébrale terminée]
[Effacement mémoire à cour terme]
[Reprise de la mission]


Irina s'adresse à nouveau la policière, sauf que ça voix est redevenue aussi froide qu'au moment de leur rencontre.


Irina - J'ai localisée le vanne que recherche vos services. Libre à vous de me suivre... Dans le cas contraire, je me passerai de votre aide pour attraper les snuffers et vous ne saurez jamais le fin mot de toute cette histoire.

Ses muscles et ses articulations assistés par des cerveaux moteurs produisent un vrombissement diffus et bref. Mue par une force titanesque, elle plonge en avant, fait une roulade et passe par le fenêtre. Elle commence alors à traquer le signalement de la fourgonnette en sautant de toits en toits, adaptant sa vitesse à la policière... si toute fois celle ci décide de la suivre...

Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le samedi 25 octobre 2014, 02:13:32
Si Sarah n’était pas elle-même en perpétuelle opposition entre sa personnalité propre et le Witchblade, elle se serait probablement posée des questions sur la santé mentale d’Irina... Le fait est qu’elle s’en posait, mais elle comprenait que, dans une certaine mesure, Irina était comme contrôlée par quelque chose... Possédée par une autre personne. Avant d’avoir avec elle un bracelet magique, Pez’ aurait sans aucun doute conclu à un cas de schizophrénie clinique, mais, là, elle avait clairement le sentiment que cette belle blonde aux formes généreuses n’était rien de plus qu’une victime, une victime entre les mains de manipulateurs et de personnes influentes qui voulaient l’exploiter et la manipuler. Partant de là, il était de son devoir d’intervenir, et c’est précisément dans ce sens qu’elle interpréta la demande d’aide d’Irina.

Certes, l’aider... Mais comment ? Voilà qui était nettement plus difficile ! Sarah ignorait totalement ce qu’était ce processus de dollification, et, avec l’armure de déployée, le Witchblade appelait au combat. Elle entendait encore dans sa tête des pulsions de violence et de colère qui la poussaient à vouloir se battre contre Irina, à lui mettre une tannée et à la briser. Sarah secoua lentement la tête. C’était une femme avec une forte personnalité, contrôlant l’armure.

« Irina... Comment est-ce que je... ? »

Elle vit alors le regard d’Irina changer... Elle avait une lueur absente, la bouche grande ouverte, comme si son corps était traversé de sentiments différents, de multiples pulsions... Et reprit une allure froide, neutre, inexpressive. En déglutissant, Pez’ comprit alors, sans aucun doute possible, que cette femme était contrôlée, manipulée par une force supérieure, une force qui avait appliqué sur elle un processus de manipulation appelé « dollification ». Irina adopta un ton froid et neutre, et, sans se donner la peine de s’habiller, sortit rapidement, en disant à Sarah de se lancer sur la piste des Snuffeurs, et sur le van noir que la femme avait repéré.

Pezzini en resta pantoise.

*Comment un tel retournement de situation est-il possible ? Est-ce qu’on nous observe en ce moment même ?*

Pez’ savait que la technologie tekhane permettait de greffer des nanomachines, et que certaines utilisations abusives de cette technologie permettaient de greffer des caméras dans les yeux des personnes, par le biais de nanomachines qui se confondaient avec le nerf optique. Des applications étaient prévues pour les films pornographiques, mais étaient aussi utilisées pour permettre des kidnappings et des séances de torture et d’intimidation, notamment en greffant des nanomachines explosives dans la cornée d’individus, afin de les contraindre à obéir à l’ordre de sadiques. On n’arrêtait pas le progrès, et il semblait manifeste que des individus puissants se cachent derrière Irina... Suffisamment puissants pour poursuivre des gangs et obtenir sur eux des informations que même la police n’avait pas réussi à avoir. Est-ce qu’Irina travaillait pour une agence de sécurité nationale ? Certaines agences étaient tellement obscures dans leur lutte contre la Fourmilière qu’ils se permettaient allègrement de briser des vies et de transformer des gens en cobayes et en rats de laboratoire.

*Et merde...*

Sarah s’élança à sa poursuite au bout de quelques secondes d’hésitation, rejoignant sa terrasse, et bondit en contrebas. Le Witchblade la recouvrait, et elle fit un saut de plusieurs dizaines de mètres, se recevant sur un toit en contrebas sans difficulté, puis se mit à courir. Elle ne ressentait pas la fatigue sous cette forme... Ou, en tout cas, de manière beaucoup plus diffuse. Irina courait rapidement, mais ne parvenait pas à distancer Sarah. Elles remontaient le long de la ville.

« Irina ! lui hurla Sarah. Arrête-toi !! »

Rien à faire, la femme ne l’entendait pas, ou refusait de l’écouter. Sarah vit alors Irina bondir depuis un toit, et atterrit sur le toit d’un des wagons du tramway aérien. Pez’ s’élança à sa suite, et réussit à atterrir dessus. Le tramway aérien était très rapide, et elle sentit le vent l’emporter. Pour résister à la pression, Pez’ planta ses griffes dans la carlingue, provoquant un choc sonore qui fit se relever la tête des passagers en-dessous. Son corps rebondit contre la carlingue, alors que le tramway filait à toute allure, s’élançant vers le port de Tekhos Metropolis, où on trouvait les navires venant de Nexus, ou des autres cités de Tekhos. Peu avant l’arrêt, elle vit Irina bondir sur la façade d’un immeuble, et se mettre à l’escalader à l’aide de la gouttière.

*Merde !*

Sarah bondit à son tour, et des tentacules jaillirent de son corps, s’enfonçant dans la façade de l’immeuble, la faisant grimper comme si elle était un remake féminin et sexy du Docteur Octopus. Elle arriva sur le toit, et poursuivit à nouveau Irina, jusqu’à la rattraper sur un toit, à proximité d’un grand chantier de construction. On prévoyait de bâtir un vaste ensemble résidentiel incluant des secteurs d’habitation, un secteur commercial central, et des secteurs latéraux centraux servant à abriter des entrepôts de stockage de marchandises. Irina s’était arrêtée là, et Sarah atterrit juste derrière elle, après avoir bien crapahuté pendant plusieurs dizaines de kilomètres.

« Irina... Laisse-moi t’aider... Qui t’a fait ça ? Je peux t’aider... »

Le van noir se trouvait en contrebas, garé le long de la rue, mais, pour l’heure, les préoccupations de Sarah étaient principalement tournées vers Irina. Elle se rapprocha d’elle, levant sa main, dans le but de la tenir par l’épaule.

« Tu devrais enfiler quelque chose... »

Sarah, avant de partir, avait pris avec elle la combinaison d’Irina, et la lui tendit. Non pas que la vue la dérangeait, mais elle était toujours mieux avec une tenue.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le lundi 27 octobre 2014, 22:09:41
Pendant sa course effrénée, le super ordinateur qui domine l'esprit d' Irina n'a cessé d’analyser encore et encore les images et les données biométriques encensées qu'il a emmagasiné quand cette Pezini c'est subitement... transformée...

[Analyse biométrique: nature du spécimen inconnue]
[Analyse spectrographique: nature spécimen inconnu]
[Faiblesses détectés: aucunes sous forme étrangère]
[Niveau de danger: maximale]
[Faiblesse détectés: sensible aux stimulations sexuelles sous forme humaine]
[NOTA: Semble éprouver une grande compassion pour le sujet 2501]
[Procédure à suivre: envois des données au centre BIOGENIX]


Irina s'arrête enfin sur la corniche du dernier immeuble qui surplombe sa cible.

[Mise à jours ordres:]
[ Alpha - Régénération tissu cérébraux du sujet 2501 autorisés]
[ Bravo - Accorder liberté limité au sujet 2501 pour révéler souffrance psychologique]
[ Charlie - Utiliser compassion du nouveau sujet: Sarah Pezini pour la séduire.]
[ Delta - Continuer mission en cour]


Sarah arrive à sa hauteur, pose une main réconfortante sur son épaule et lui tend sa tenue. Irina tourne doucement son visage vers elle.


Sarah - Tu devrais enfiler quelque chose...

[Stimulation canal lacrymale droit]

Une larme roule le long de sa joue alors qu'elle regarde enfin sa compagne d'une nuit dans les yeux. Elle semble de nouveau là, bien qu'entée par de sombres pensées.

Débat toi Iri... dit lui ce qu'il se passe... dit lui de fuir... tout ceci n'est qu'un mensonge Sarah ! Un mensonge !

Son esprit à nouveau connecté hurle mais ses lèvres de chaire restent closent. Et quand elles s'ouvrent à nouveau ce n'est pas Irina qui parle...

Irina - Excuse moi Sarah... Je ne peux pas t'expliquer ce qui m'a pris... je le voudrais mais je ne peux pas... tout ce qui m'arrive te dépasse et il faudrait mieux pour ton bien que tu te concentre sur mon aide et pas sur ma personne.

Elle lance un regard dédaigneux en contrebas.

Irina - Regarde... notre leurre est en bas... Je suis touché que tu veille m'aider mais pendant que tu essais de comprendre qui je suis et ce qu'il m'arrive nous prenons le risque de voir le gang recommencer... Concentrons nous sur celles qui peuvent encore être épargnées... s'il te plais...

Sans un mot de plus, Irina se tourne vers Sarah, son corps d'une blancheur d’albâtre réfléchi avec délicatesse les lueurs synthétique de Thekos Metropolis qui lui donnent une sorte de luminescence féérique.

Elle lui fait un petit sourire triste et prend la tenue qu'elle lui tend en lui caressant la main au passage avec douceur. Elle se retourne et l'enfile, chacun de ses mouvements est calculé avec précision pour ses implants cérébraux pour stimuler au maximum la désir sexuel de Sarah.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le vendredi 31 octobre 2014, 02:01:39
Les deux femmes se retrouvaient sur un toit, et, encore une fois, Irina faisait preuve de cette particularité qui avait surpris Pez’... Comme si elle était une schizophrène se bataillant entre elle et une autre personnalité, une personnalité implantée par quelqu’un d’autre. Elle avait l’impression de se retrouver dans l’un de ces romans d’anticipation de Philip K. Dick. Elle était à Tekhos depuis des mois et des mois, mais la technologie tekhane continuait encore à la surprendre. Elle avait déjà eu droit à des plaidoiries très curieuses dans les tribunaux, où une personne accusée d’avoir agressé quelqu’un se défendait en arguant que sa prothèse électrique avait été piratée, et qu’elle était donc irresponsable. Pez’ aurait pu croire à une blague, mais elle savait que le piratage cérébral était de plus en plus courant. Irina avait dû vivre quelque chose comme ça, et, pour le coup, Sarah avait bien du mal à retourner plancher sur les Snuffeurs. Son esprit était préoccupé par le sort de cette belle blonde. Qui avait osé lui faire ça ? Quelle sinistre corporation se cachait derrière ce forfait ? Pez’ avait en horreur l’injustice, surtout quand elle venait de la part de personnes influentes. Elle était connue pour être une teigneuse, et pour refuser de se taire ou d’abandonner face à des individus bénéficiant de soutiens politiques. La corruption était la lie de tout système juridique, l’un des principaux fléaux d’un monde civilisé. Avec la corruption, c’était tout le fonctionnement des institutions qu’elle avait juré de servir et de protéger qui s’effondrait.

Les stimulations sexuelles d’Irina étaient totalement inefficaces maintenant. Néanmoins, Pez’ nota qu’elle s’habillait de manière aguicheuse, mais tout ça semblait presque artificiel, comme si elle était une poupée, manipulée par un cruel marionnettiste qui essayait de stimuler le désir sexuel enfoui de Pezzini pour la convaincre de penser à autre chose... Très mauvais choix tactique, Pez’ étant connue pour être une impasse de mur sexuel, et ce même si elle était une véritable bombe sexuelle en puissance.

*Si je vais contre sa programmation, j’irais droit dans un mur... Il faut que j’en sache un peu plus sur elle.*

Les Snuffeurs représentaient une bonne piste, un moyen de ne pas faire paniquer la personne située derrière les beaux yeux de cette blonde. Sarah n’avait pas oublié la force surpuissante d’Irina, ni sa tentative de la « dollifier ». L’être contrôlant la jeune femme était imprévisible, et, pour l’heure, il semblait estimer qu’il n’était pas de taille contre Pez’, et qu’il valait donc mieux, en conséquence, trouver un moyen d’amadouer la redoutable policière. Elle était bien forcée de l’admettre : la présence du Witchblade, cet artefact qu’elle abhorrait tant, était ici son plus grand allié, capable de maîtriser ce cyborg face à elle.

« Okay, Irina... On va aller l’interroger. »

Elle se concentra alors, fermant les yeux, et le Witchblade remua le long de son corps, jusqu’à lui donner des vêtements normaux (http://nsa33.casimages.com/img/2013/11/11/131111084408944019.jpg). Même la texture était réussie, et, pour autant, ce n’était pas des vêtements normaux. Sarah esquissa un léger sourire, satisfaite d’avoir réussi ce tour... Et également nerveuse, car elle l’avait réussi sans aucune difficulté, juste en y pensant.

*Je me demande vraiment quelles sont les limites de cet artefact mystique...*

Sarah en était, comme toujours, étonnée. Elle se dirigea vers la porte menant à l’escalier de service de l’immeuble, et descendit en contrebas, rejoignant le rez-de-chaussée. Le van noir était toujours garé là, contre le trottoir, et elle s’approcha de l’arrière, et l’ouvrit en grand, forçant la serrure à l’aide de sa force décuplée par le Witchblade. Elle ignorait ce qu’elle espérait trouver dedans... Mais il n’y avait rien. L’arrière du van était totalement vide. Il n’y avait même pas une scie, un instrument de torture, ou une corde... Elle le regardait, en se demandant si Irina n’avait pas commis une erreur, quand elle entendit du bruit dans son dos.

Pez’ se retourna, et vit un homme qui venait de sortir de l’immeuble. Il croisa le regard de la policière, comprit ce qui se passait, et poussa un juron, avant de se mettre à courir à toute allure. Ce n’était sûrement pas un Snuffeur... Probablement quelqu’un qui était lié au Gang. Il fila sur la gauche, s’enfonçant dans une ruelle, et Sarah s’élança à sa poursuite, courant rapidement. Même malgré la situation, elle continuait encore à penser à Irina.

Qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver ?
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le vendredi 31 octobre 2014, 22:06:44
A peine la traque reprent-elle qu'Irina semble s'être littéralement volatilisée.
Elle à en vérité activé son camouflage optique et progresse de gouttières en corniches comme un félin, profitant de la grande liberté que lui apporte ce mode de déplacement pour rattraper l'homme, qui lui, est obligé de respecter l'agencement des rues et leur lot d'obstacles.
Elle en profite au passage pour admirer la beauté et la vélocité évidente de sa nouvelle coéquipière, calculant chaque paramètres avec précision dans l'espoir de trouver quoi que ce soit, une faiblesse peut être... mais rien... cette chose qui la recouvre sans virtuellement invincible...

Après une courte course poursuite, Irina prend finalement de l'avance sur le fugitif et en profite pour trouver l'endroit propice ou l'intercepter. Elle choisit une ruelle sombre et totalement isolée, sans âme qui vive, pour se laisser tomber au sol, et attendre, invisible, que l'imbécile vienne littéralement s'écraser contre son corps d'acier.

Au moment du choc, et du coté de Sarah, la scène semble sans doute cocasse et inattendue. Car l'individu s'écrase violemment contre un mur invisible et rebondit, le nez en sang pour tomber sur son séant aux pieds de la policière. Un crépitement d'énergie se fait entendre et la silhouette d'Irina commence à apparaitre alors qu'elle désactive son camouflage.

Elle avance vers le mâle d'un pas résolu, l’œil froid de l'assassin braqué sur sa futur victime. Sa manœuvre d'intimidation à pour effet tout aussi cocasse et amusant de le pousser à se réfugier "dans les jupes" de Sarah dans une nouvelle version des interrogatoire "bon flic / méchant flic"
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le lundi 03 novembre 2014, 01:18:05
Le mâle filait à toute allure, mais il n’eut pas le temps de courir très loin. Pez’ l’aurait de toute manière rattrapé. La peur avait beau donner des ailes, la policière était une femme athlétique, qui s’entraînait fréquemment. L’homme courut dans une petite ruelle sinistre, quand il sembla trébucher. Pez’ arriva dans la ruelle, et le vit sur le sol, tandis que, devant lui, Irina apparaissait. Elle bénéficiait d’un uniforme habituellement porté par les Ghosts, une escouade d’élite ultrasecrète de l’armée tekhane. Visiblement, les ajouts de cette combinaison n’étaient pas que purement esthétiques. L’homme tremblait sur place, médusé.

« Putain, mais vous me voulez quoi ?! »

Sarah s’avança rapidement, et l’homme tourna la tête. Elle l’attrapa par l’épaule, et le plaqua contre le mur, en pointant son arme contre son visage, le maintenant à bout de bras.

« Woow, woow, on se calme, ma chérie, personne a besoin de mourir ce soir !
 -  Les Snuffeurs... Tu sais quoi sur eux ?!
 -  Que... ? Les mecs à la télé, là ? J’ai... J’ai absolument rien à voir avec ces types ! »

Il mentait, Sarah le sentait. Il avait peur, elle le sentait aussi, le voyant dans ses yeux, mais elle n’aurait pas su dire ce qui le terrifiait. Elles ? Ou autre chose ? Son regard revenait vers Irina, la toisant de haut en bas, s’attardant visiblement sur ses formes. L’uniforme de Ghost était connue au sein de la population civile pour les nombreuses variantes fétichistes que des sociétés avaient développé pour les foyers. C’était un uniforme moulant, très moulant, et il mettait en valeur les formes d’Irina à la perfection. Pez’ grogna, et secoua l’homme, le ramenant à la réalité.

« On sait que ce van est utilisé par le Gang pour amener leurs victimes... Dis-moi ce que tu sais sur eux, ou je te coffre ! »

À New York, le délinquant aurait haussé les épaules, en demandant juste qu’on lui lise ses droits, et qu’on contacte un avocat. À Tekhos, les choses étaient différentes pour les mâles. Ils étaient perçus comme la lie de l’humanité, et finir dans un poste de police n’était guère tentant, vu qu’ils pouvaient volontiers se faire torturer, ou incarcérer. La détention provisoire fonctionnait de manière totalement arbitraire pour les mâles, car aucune avocate ne cherchait vraiment à les défendre. Ce faisant, la police n’avait aucune difficulté à inculper des suspects potentiels de quoi que ce soit, et l’homme semblait le réaliser. Sarah n’aimait pas beaucoup ce système, qui encourageait l’arbitraire, et permettait d’envoyer en prison de faux-suspects, ou d’étouffer habilement certaines affaires criminelles impliquant des personnes influentes, mais il fallait aussi reconnaître que l’arbitraire et un système répressif avaient ses qualités pour délier les langues.

« C’est... C’est des malades, okay ?! Mais... J’croyais que tout ça, c’était... Rien de plus qu’un délire ésotérique, des conneries démonistes, vous voyez ? Comment j’pouvais savoir ce qu’ils faisaient, et que ça intéressait le gouvernement, hey ?! »

Apparemment, il devait croire qu’Irina faisait partie des Ghosts.

« De quoi est-ce que tu parles ?!
 -  Le van est pas à moi, okay ?! C’est... C’est un véhicule de location que j’utilise pour la compagnie d’électricité pour laquelle je bosse, rien de plus ! Ils... Ils me le prennent pendant mes jours de congés, c’est tout...
 -  Qui ? Putain, parle ! »

Il déglutit à nouveau, et elle le secoua encore.

« Eux... Ce gang... Ils... Vous savez pas de quoi ils sont capables, ils... Toute cette histoire de snuff movies, c’est du flan, ils... Ils ont d’autres ambitions derrière... C’est... Ils disent que ce son des... Des rituels, et... Merde, ils vont me tuer ! »

Sarah le frappa alors avec la crosse de son arme, et l’homme tomba au sol. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Sarah posa son pied sur sa tempe, et posa le canon de son pistolet contre sa tête.

« Pour l’heure, ton seul problème, tas de merde, c’est moi... Et elle ! Tu as l’air bien renseigné, alors, pas la peine de te dire ce que les gens des forces spéciales font pour délier les langues des petites merdes comme toi, non ?!
 -  ’Me frappez pas, pitié, pitié !! »

Il semblait convaincu, et Sarah retira son pied. L’homme saignait de la lèvre.

« Ils me prennent mon van, mais ils s’en servent juste pour le transport... Ils me croient trop cons pour me douter de ce qui se passe, mais je sais que ces mecs sont pas cleans... Ils... Ils font partie d’une espèce de secte sataniste qui parle d’invoquer des démons, ou des trucs comme ça... Qu’ils ont besoin d’énergie noire pour le faire... »

Sarah n’y comprenait pas grand-chose. Son informateur était confus.

« Où est-ce qu’ils sont ? Où est leur repaire ?
 -  L-Là... »

Sa main se tendit sur la gauche, désignant du doigt la zone en construction.

« Ils... Ils se terrent là-bas... Pi-Pitié, me... ‘Me forcez pas à y aller, pitié... »

L’homme semblait presque sur le point de pleurer, et, de fait, des larmes commençaient à perler dans l’iris de ses yeux. Pez’ le relâcha, le laissant pleurer dans son coin, et reporta son regard vers Irina. Impossible de dire si elle lui faisait confiance ou non... Elle ne savait même pas qui elle avait en face d’elle.

« Ton camouflage optique peut être utile, balança-t-elle alors en sortant de la ruelle. J’ai un mauvais pressentiment à propos de cet endroit... »

Elle n’aurait pas trop su dire pourquoi. Le type sur lequel elles étaient tombées ressemblait clairement à un drogué, et Pez’ n’avait pas vraiment compris son délire... Disons que c’était son intuition qui se réveillait, le bon vieil instinct du flic, ce même instinct qui lui disait de se méfier de la poupée blonde se tenant à côté d’elle. En théorie, elle aurait dû appeler des renforts... Mais Sarah agissait souvent contre ce que le règlement préconisait, et quelque chose lui disait qu’elle allait également en faire de même ce soir. Il fallait admettre que ses options étaient plutôt limitées.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 05 novembre 2014, 22:42:04
Irina observe tout l'interrogatoire sans montrer à aucun moment sa surprise de voir avec quelle efficacité sa partenaire parvient à faire parler le suspect. Elle est d’ailleurs un peu déçue, le fait de torturer cet imbécile l'aurait soulagée pour quelques heures de la violente frustration sexuelle qui l'habitait en permanence, même après une relation aussi puissante que celle qu'elle venait de vivre avec Sarah. Mais bon, BIOGENIX serait satisfait de savoir que sa politique en matière d' éthique ne serait pas révélée à celle qu'ils voyaient déjà sans doute comme un investissement futur...

La cyborg chasse cette idée désagréable de sa tête et reporte son attention sur l'homme que Sarah compte vraisemblablement épargner. De toute évidence, la vie d'un témoin oculaire était plus précieuses pour elle que les dangereuses informations qu'il détenait... mais tel n'était pas le cas d' Irina.

Irina - Où ça... là... Plus de précision... adresse... rue... point de repaire...

Elle parle comme un automate, son froid détachement et le calme de sa voix renforce l'impression d'avoir affaire à un Ghost, ou peut être même à un Spectre. Car même si leur tenue était noire et rouge, la lueur assassine, presque fanatique dans le regard d'Irina rappel plus leur cousins psychotiques.

Suspect - Ils ne me l'ont pas dit... mais... mais je sais qu'ils ont parlé plusieurs fois des anciennes stations de métro abandonnées depuis des siècles... ils disaient qu'il y avait un endroit bien caché... si bien caché que les rebelles du MCC s'y étaient installé avant d'être dissous.

A ces mots le sang d'Irina se fige. Un long silence commence, la cyborg est prostrée, elle se contente de suivre Sarah, hochant machinalement de la tête à ses remarques sans vraiment les écouter, le regard soucieux et fixe. Elle est si bouleversée qu'elle oublie totalement l’existence du suspect chanceux qui venait sans le vouloir, de sursoir à son exécution.

Au bout de quelques instants, elle déglutie et prend la parole, mais son regard reste figé.


Irina - Là... Là bas... Je sais très précisément où un groupuscule, composé de nombreux adeptes, pourrait disposer d'une cachette idéale et spacieuse pour y faire... toute sorte de choses.

Irina, perdue dans ses fragments de souvenir brulés par des semaines de lavage de cerveau, ne parle pas d'eux, mais de la rebellions qu'elle a menées des années plus tôt.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 06 novembre 2014, 01:39:23
L’homme continua à parler encore un peu, expliquant à Irina que les Snuffeurs utilisaient d’anciennes stations de métro abandonnées comme relais, probablement comme base secondaire. Il parla également du MCC, ce qui, pour le coup, ne dit absolument rien à Sarah...  Mais cet acronyme, visiblement, signifiait quelque chose pour Irina, qui sembla se troubler. Sarah était une policière, et, même malgré le Witchblade qui troublait ses sens, cet instinct du flic était toujours là, cet instinct qui lui permettait de savoir lire sur le corps des autres... Car un corps mentait bien moins souvent que les bouches. Leur suspect avait profité de ce moment d’hésitation pour décamper. Pezzini aurait pu le capturer et l’appréhender pour n’importe quel motif. Concernant la population masculine, les droits de la défense étaient pour ainsi dire inexistants. Ils n’avaient même pas le droit à une visite médicale avant la garde-à-vue, et pouvaient donc volontiers se faire battre par des policières un peu trop hargneuses... Ce qui était assez fréquent du côté des ghettos, dans la mesure où on y affectait les policières les plus impétueuses et les plus téméraires. Sarah estimait juste qu’il était un peu trop idiot pour ça, surtout s’il était en probation. Elle n’avait pas encore totalement perdu foi en la rédemption, et ce même si elle se doutait que cet homme en savait certainement bien plus qu’il n’osait le dire.

*Le laisser en liberté est aussi une manière pour moi d’avoir une assurance... Maintenant que je sais qu’il était en probation, obtenir son dossier ne devrait pas être trop difficile, et je pourrais ainsi le retrouver pour le faire parler en cas de problème.*

Pour l’heure, elle avait d’autres soucis en tête : le Gang, et Irina. Qu’est-ce qui se passait avec elle ? Qui était-elle donc ? Pourquoi tant de mystères ? Que lui cachait-elle ? Le terme employé par Irina lui revenait encore en tête : « dollification »... Et ce que ce type venait de dire. Le MCC... Elle aurait dû l’interroger plus, mais elle avait le sentiment que sa collègue improvisée pourrait lui en dire plus à ce sujet. Irina lui expliqua alors qu’elle avait une idée sur une planque possible. Le plan initial de Sarah, qui consistait à fouiller le site de construction, évolua donc rapidement, et elle regarda la jeune femme blonde, s’attendant à ce qu’elle lui en dise plus... Mais rien ne vint.

Sarah en fut agacée. Elle se rapprocha d’elle, et saisit Irina par les épaules, avant de la plaquer contre le mur, à la sortie de la ruelle.

« Bon ! Ça suffit, les conneries ! »

Elle la relâcha rapidement, mais resta près d’elle.

« Je ne sais pas ce qui se passe dans ta tête, mais je sais que tu as besoin d’aide... C’est quoi, ce MCC ? Quel rapport ça a avec toi ?! Tu peux me faire confiance ! Tu as vu de quoi je suis capable ? Si tu crains qu’on tente de m’assassiner ou je ne sais pas trop quoi, rassure-toi... Ce machin est à l’épreuve des balles ! »

Parfois, elle avait même la sensation de se croire immortelle avec le Witchblade...

Une sensation illusoire.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 06 novembre 2014, 15:11:20
Le contact des mains puissantes de Sarah sur ses clavicules et le choc de son dos sur le béton abrupte provoquent de petites décharges de plaisir dans le corps d' Irina.

Conditionnée et transformée pour ne plus faire la difference entre douleur et stilumation sexuelle, l'agression qu'elle subit ne l'aide pas à se reconnecter à la réalité, mais excite au contraire sa personnalité masochiste.

Sarah - Bon ! Ça suffit, les conneries !

La policière décide de rester tout près d'elle, trop près d'elle pour quelqu'un qui ne soit pas attiré par sa comparse.

Sarah - Je ne sais pas ce qui se passe dans ta tête, mais je sais que tu as besoin d’aide... C’est quoi, ce MCC ? Quel rapport ça a avec toi ?! Tu peux me faire confiance ! Tu as vu de quoi je suis capable ? Si tu crains qu’on tente de m’assassiner ou je ne sais pas trop quoi, rassure-toi... Ce machin est à l’épreuve des balles !

L'implant de contrôle d'Irina détecte cette marque d'intérêt et compte bien en profiter. Il utilise le trouble et l'excitation montante d' Irina pour stimuler son désir.

Trop troublée pour résister à la manipulation subtile de son cortex, Irina lève vers Sarah un regard chargé d'un désir et d'une affection sincère. Elle profite de la courte distance qui les séparent pour se jeter sur elle et la prendre dans ses bras.

Elle passe ses bras dans le dos de Sarah, sa main droite glisse sur sa nuque pendant que la gauche se calle derrière sa hanche, à la naissance de ses fesses. Son étreinte est douce mais sa poigne puissante, et tout son corps se love contre celui de Sarah. Comme un serpent constricteur qui s'apprête à etouffer sa proie, elle épouse chaque courbe, chaque forme de la policière en une étreinte chaude fusionnelle.

Et sans laisser à Sarah le temps d'accepter ou non cette étreinte, elle ferme les yeux et l'embrasse avec fougue, hapant l'air dans la bouche de la flic, dans ses poumons. Sa langue adopte le comportement de son corps et s'enroule autour de celle de Sarah pour l'emprisonner et la faire tourner. Elle se sert de son propre souffle pour contrôler celui de son amante, l'enivrer par son baiser.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le vendredi 07 novembre 2014, 01:57:04
Avec le recul, Sarah se disait que secouer Irina n’était probablement pas l’idée la plus intelligente du siècle. Elle s’attendait à une réaction violente, à ce que la Tekhane vienne se battre... Mais rien ne l’attendait à ce que la femme réagisse en se collant contre elle, se lovant contre son corps avant de lui rouler une pelle. Pez’ écarquilla les yeux de stupeur, n’arrivant même plus à parler, et sentit la langue d’Irina s’enfoncer dans sa bouche. N’arrivant pas à croire à ce qu’elle vivait, Sarah ne réagit pas pendant quelques secondes. Est-ce qu’elle était en train de rêver ? Non... Elle ne rêvait pas du tout. Irina embrassait très bien, et Sarah posa ses mains sur ses épaules. Ses joues se mirent à légèrement rougir, et elle soupira. Ses mains se crispèrent sur l’épaule de la femme, et elle gémit, avant de tenter de la repousser. Malheureusement, les bras de la femme se serraient, et, encore une fois, elle sentit dans sa bouche une sorte d’influence... Elle fronça les sourcils, et résista à cette doucereuse étreinte.

L’une de ses mains, celle portant son gantelet (http://img96.xooimage.com/files/4/2/1/gantelet-4213d89.jpg), se recouvrit d’une couche métallique argentée ornée de gros rubis rouges et jaunes. Sa tenue venait à nouveau de disparaître, se remplaçant, à nouveau, par son armure (http://nsa33.casimages.com/img/2013/11/11/131111084411129272.jpg). Tout son corps en était recouvert, sauf la tête, et elle attrapa la gorge de la femme, retournant la plaquer contre le mur.

« Reprends-toi, Irina ! »

Elle ignorait pourquoi Irina avait fait ça, mais elle pensait le comprendre... Elle optait pour un mécanisme de survie, une sorte de système d’autodéfense destinée à empêcher Irina de reprendre le contrôle sur ce qu’elle était. Pezzini n’était pas dupe, mais elle n’était malheureusement guère psychologue, et ne savait pas quoi faire. Est-ce qu’elle devait frapper Irina ? Est-ce qu’elle devait continuer à la harceler jusqu’à ce qu’elle finisse par craquer, jusqu’à ce qu’elle finisse par lui expliquer qui elle était réellement, et qu’elle avait besoin d’aide ? Sarah ne se laisserait pas dominer aussi facilement, et elle comptait bien sauver cette femme, et venir à bout des individus ayant fait d’elle cette espèce de poupée humaine... Son esprit avait été torturé, lavé, nettoyé.

Sarah était encore en train de réfléchir quand un évènement modificateur survint sans prévenir.

Une explosion résonna à l’étage, défonçant la fenêtre. Surprise, Sarah leva la tête. Une explosion... Des flammes jaillirent dehors. Fronçant les sourcils, Pez’ bondit en hauteur, un saut de plus d’une dizaine de mètres, et atterrit dans l’appartement... Ou plutôt le studio. Un cadavre gisait sur le sol, carbonisé, et elle reconnut, à la corpulence, leur mystérieux informateur de tantôt. Il était mort... Et quelqu’un se tenait devant elle. Le Witchblade se mit à frémir, et l’homme se dressa face à Pezzini.

« Qui êtes-vous ?!
 -  Vous ignorez dans quoi vous vous embarquez... Policière ?
 -  Je crois que c’est toi qui ignore qui je suis ! »

L’homme sourit, ses yeux se mettant à luire en rouge.

« Je pense au contraire en avoir une parfaite idée... Porteuse du Witchblade. »

La main de l’homme se tendit vers elle, et Sarah vit qu’il avait une main grisâtre, avec de longues griffes noirâtres... Une boule de feu en jaillit, et frappa Sarah au torse, la repoussant d’un bloc dans une nouvelle explosion de feu. Pezzini tomba en arrière, filant par le trou, et s’écrasa en contrebas, sur une grosse poubelle.

« Aïe... »

Le Witchblade, encore une fois, lui avait sauvé la vie. Elle se redressa lentement, et comprit qu’elle devait très certainement avoir affaire à l’un des Snuffeurs.

Rien à voir avec de simples délinquants ordinaires...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le vendredi 07 novembre 2014, 16:03:29
Sarah l'ignore mais aucun acte de violence ne peux résonner Irina, au contraire, la brutalité l'excite et lui fait perdre le contrôle.

Mais au plus profond de sa chaire, les machines de BIOGENIX travaillent, elle collectent avec avidité chaque information sur l'étrange symbiote qui recouvre le corps de la policière. A chaque fois que Sarah l'utilise, elle donne sans le savoir, de précieuses informations à la firme. Le développement de son gantelet permet même à ses senseurs de détecter l'origine de son pouvoir: le bracelet !

Une déflagration tonitruante interromp l'analyse et pousse Sarah à s'élancer dans les aires comme un véritable cyborg de combat. Mais Irina ne le voit pas. Au moment où la policière relache son étreinte, la cyborg est encore au prise avec son corps brûlant de désir. Elle glisse à genou sur le sol et se recroqueville sur elle même. Elle serre ses bras dans ses mains puissantes jusqu'à s'en faire des bleus et balance la tête d'avant en arrière pendant que sa volonté lutte contre sa chaire.

Résiste... résiste... tu n'es pas une trainée... tu n'es pas une poupée... tu es Irina...

Elle entend l'explosion, le cris de Sarah.

NON !

Une fraction de seconde plus tard le corps de sa compagne s'écrase sur une poubelle. Irina bondit sur ses pieds et se précipite vers elle.

Irina - SARAH !

Une silhouette encapuchonnée se dessine dans le trou béant de l'immeuble et braque sur Sarah une étrange arme grise. Un claquement assourdissant résonne dans la ruelle, directement suivit de l'éclatement du béton de la façade et d'un cris de douleur. Un long tentacule d'acier vient de fouetter le mystérieux agresseur et  virevolte maintenant dans le dos de la cyborg, formant une espèce de queue de reptile démesurément longue.

L'homme encapuchonné disparait, Irina termine sa course vers le lit de fortune de Sarah. Elle arrache le couvercle plié de la poubelle et se penche en avant, visiblement inquiète, non, terrifiée à l'idée que son amie ait été blessée, ou tuée.

Irina - Sarah ! Sarah ? Tu... tu vas bien ?

Elle lui tend une main tremblante.


Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le samedi 08 novembre 2014, 02:13:42
Ce coup aurait tué n’importe quelle humaine normalement constituée. Une chute de plus d’une dizaine de mètres... Normalement, elle aurait dû avoir son dos brisé, pulvérisé en mille morceaux, la colonne vertébrale ravagée avec des morceaux d’os plantés dans ses poumons. Une scène catastrophique. Au lieu de ça, elle était sonnée, et vit l’être sombre se rapprocher du rebord... Quand une espèce de queue métallique argentée fila le long de la façade, crevant cette dernière, et frappa l’homme. Il poussa un hurlement de surprise en tombant à la renverse, mais, au lieu de rejoindre Sarah, il bondit en avant, atterrissant sur le toit adjacent. Sarah, qui peinait encore à se relever, entendit alors des bruits de pas précipités, et vit Irina se précipiter vers elle, apparemment mortellement inquiète qu’il ne lui soit rien arrivé de mal.

L’inquiétude d’Irina avait l’air sincère, ce qui, encore une fois, rendait encore plus compliqué de savoir ce qui lui était arrivé. Cette femme fonctionnait sur un autre mode de pensées que le sien, et comprendre ce qui lui traversait l’esprit était vraiment très compliqué. Sarah était larguée, et elle avait mal au dos... Ce n’est pas parce que le Witchblade la protégeait qu’elle était insensible à la douleur. De même, elle souffrait à hauteur du ventre, là où la boule l’avait touché, l’envoyant valdinguer.

Une main apparut dans son champ de vision trouble, et elle la saisit.

« Ça... Ça va, oui... »

Elle s’extirpa de la poubelle en retournant sur ses pieds, et soupira en se tenant le ventre.

« Je... Je t’ai dit que je pouvais encaisser les coups, Irina. »

Au moins, elle en avait eu la démonstration, comme ça. La policière leva la tête vers l’appartement détruit. La police ne risquait pas de venir rapidement dans un quartier si mal famé. C’était triste à dire, mais le constat était cruel : les ghettos de Tkehos étaient abandonnés à eux-mêmes. La police n’agissait que pour faire de grosses descentes musclées dans le but d’arrêter le plus grand nombre de personnes en faisant tomber le caïd du coin, afin de satisfaire les médias. Leurs interventions musclées n’arrangeaient rien, car les forces spéciales laissaient derrière elles le même état de délabrement et de pauvreté.

Elle la regarda, sans trop savoir quoi dire. Sarah constata alors que l’une de ses mains était pourvue, non pas de doigts, mais de longues griffes tranchantes. Horrifiée, elle regarda la poubelle, et vit de profondes marques sur le flanc de la poubelle, là où ses griffes étaient passées. Elle se concentra un peu... Et ses doigts reprirent rapidement forme normale. Sarah ne contrôlait pas très bien le Witchblade, mais elle préférait éviter de le dire à cette femme... Car elle savait que quelqu’un d’autre, derrière, écoutait. Tout ça était vraiment trop bizarre, mais elle avait pour l’heure d’autres priorités.

« Je crois que ce Gang ne se limite pas à du snuff movie... Le Witchblade a réagi, et il ne le fait qu’en présence de magie. Ce gang se compose de magiciens. »

Des magiciens qui recouraient à la magie noire, et qui utilisaient probablement leurs victimes comme offrandes pour générer leurs pouvoirs magiques. La magie noire était très puissante, mais aussi très exigeante. Un sacrifice était souvent quelque chose de requis pour pouvoir utiliser les sorts correspondants... Mais, dans ce cas, pourquoi médiatiser leurs crimes ? Qu’est-ce que cela tout cachait ? Sarah avait clairement d’autres urgences que le problème d’Irina, et elle se retourna vers elle.

« Tout à l’heure, tu parlais d’une planque que tu étais susceptible de connaître... Il est temps de m’en dire plus. »

Qui sait ? Peut-être qu’elle pourrait faire d’une pierre deux coups.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le lundi 10 novembre 2014, 00:11:07
La cyborg regarde le corps indemne de Sarah avec surprise, puis elle se radoucie enfin, visiblement rassurée. Curieusement, le concept de magie n'a pas l'air de la surprendre ou de susciter son incrédulité.

Sarah -  Tout à l’heure, tu parlais d’une planque que tu étais susceptible de connaître... Il est temps de m’en dire plus.

Irina baisse les yeux et réfléchi longuement à ses prochains mots. Puis elle fait signe à Sarah de la suivre vers d'autres ruelles. Même si la police ne devait pas venir tout de suite, les bas fond avaient d'autres charognards qu'une carcasse bien fraiche attirerait sans doute...

Une fois qu'elles se sont suffisamment éloignées Irina s'arrête et se tourne vers la policière.

Irina - Tu te souviens du mouvement rebelle militant contre la corruptions des méga-firmes de Thekos ? Ils se battaient contre les injustices sociales et les pleins pouvoirs accordés aux dirigeants d'entreprise. Ils ont été dissous il y à quatre ans... Leur chef  avait son quartier général dans les anciennes rames de métro, précisément là où se sont cachés tes adeptes de la magie.

Irina agrippe un boitier sur sa tunique et le dépose par terre, une petite interface holographique apparait sur le sol, il forme une carte extrêmement tortueuse.

Irina - Grâce à ce réseau, Elle pouvait sortir et frapper n’importe quel endroit de Thekos Métropolis. Et son point névralgique, le cœur de son système, se trouvait ici.

La cyborg pointe une vaste partie de la carte, l'interface zoom et fait le point sur une sorte de dôme souterrain ou se rejoignent de nombreuses rames.

Irina - Ici, on peu entreposer des tonnes de caisses de munitions, des véhicules entier, bâtir un camp de fortune et même accomplir des rituels, pourquoi pas... Les murs font plusieurs mètres d'épaisseur, le dôme est haut de 25 mètres, il est facile à défendre et chaque rame est un tunnel de fuite idéal en cas d'attaque. Impossible pour la police Thekanne d'attaquer par tout les tunnels en même temps, il y a toujours un point de retrait.

La cyborg continue son exposé sur le lieu pendant encore quelques minutes, elle semble connaitre les lieux avec une grande précision et semble parler de ses atouts tactiques avec... émotion ?
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mardi 11 novembre 2014, 01:50:42
Les explications d’Irina ne tardèrent pas à arriver, accompagnée d’une carte holographique tridimensionnelle des lignes de métros. Pezzini était impressionnée par un tel déballage de technologie. La femme commença par lui parler d’un mouvement révolutionnaire né il y a quelques années pour protester contre la mainmise des grandes firmes industrielles sur l’État. Pez’ acquiesça silencieusement. Elle n’en savait absolument rien. Il y a quatre ans, elle était encore à New York, n’ayant pas encore hérité du bracelet magique qu’elle arborait maintenant, et qui avait changé sa vie en profondeur. Elle n’était alors qu’une simple policière impétueuse et idéaliste, une tête brûlée et une fonceuse. Visiblement, certaines personnes avaient, sur Tekhos, cru bon de tenter de limiter la puissance des grandes firmes. Pez’ était bien placée pour savoir que le capitalisme sauvage était en vigueur à Tekhos, et se traduisait par des mégacorporations surpuissantes exerçant plus ou moins un monopole sur l’ensemble des activités économiques : l’agriculture, l’industrie, les télécommunications, les loisirs... Ces mégacorporations s’étaient attaquées depuis des années aux pouvoirs régaliens de l’État, la guerre contre la Fourmilière n’ayant fait qu’accélérer le processus. L’armée passait des contrats avec des SMP et des laboratoires de recherche pour perfectionner leurs armes et leurs équipements. Novac, l’Archipel technologique, était également le trésor de MERCATEL, un puissant conglomérat industriel. Sarah y pensait silencieusement, tout en laissant Irina continuer à lui expliquer ce qui se passait ici.

Ce mouvement révolutionnaire s’était réfugié dans les égouts, et leur principale planque semblait être une ancienne station abandonnée. L’idée était d’utiliser le réseau ferroviaire souterrain et les égouts pour pouvoir rapidement passer d’un point à l’autre de Tekhos Metropolis. Cependant, Pez’ savait que les égouts étaient maintenant de plus en plus surveillés, par le biais de détecteurs, de balayages-lasers, et de multiples drones, l’idée étant officiellement de lutter contre l’expansion du trafic de drogues et d’immigrants illégaux. Elle observa ce dôme, et, à partir des autres stations visibles sur la carte, en déduisit que ce dernier se trouvait... Sous l’immense site de construction. Irina continuait à parler, et Pez’ la regarda en fronçant les sourcils.

*Un mouvement révolutionnaire se battant contre des mégacorporations...*

Les mégacorporations étaient très influentes à Tekhos, et Sarah commença à comprendre... La dollification. Irina en savait trop sur ce repaire pour l’avoir simplement lu dans des manuels, et le ton dans sa voix... Ce regard presque nostalgique... Ce n’était pas le ton d’une personne en train de réciter des leçons, mais en train de se rappeler d’un moment nostalgique de sa vie. Oui, c’était exactement ça. Elle racontait ses propres souvenirs, et Pez’ comprit que cette femme avait dû faire partie des révolutionnaires. D’une manière ou d’une autre, leur mouvement avait échoué, et Irina avait été capturée... Puis dollifiée, transformée en une poupée de latex manipulable et censée obéir à des individus ayant suffisamment d’argent pour penser pouvoir jouer à Dieu.

Sarah finit par tendre une main, et caressa la joue d’Irina, posant ses doigts sur son menton, et releva doucement son visage, son regard venant croiser le sien.

« Ne t’en fais pas, Irina... Je ne te laisserais pas tomber. »

Passé et présent étaient en train de se rejoindre.

« Si je me fie à ton plan, ce chantier se trouve par-dessus ton repaire... Je pense que le repaire du Gang doit être là. Ils utilisent probablement le chantier pour amener leurs victimes sous terre, dans ce dôme souterrain. »

Elle se releva, et commença à marcher vers le site de construction.

« Comment ce mouvement est-il tombé ? demanda-t-elle alors, comme pour faire de la conversation. Si la police ne pouvait pas attaquer ce repaire sans voir les cibles s’enfuir, alors... Comment ont-ils fait pour disparaître ? »

Pezzini essayait de la faire parler, de manière à ce qu’elle vide son sac, et à ce que le passé continue à refaire surface.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 11 novembre 2014, 20:20:30
N'aillant pas subie de lavage de cerveau depuis longtemps, l'esprit d' Irina est plus libre, plus précis dans ses souvenirs, elle peut se rappeler chaque recoins, chaque visages de cette époque. Elle reste rêveuse jusqu'à ce qu'elle sente le contacte des doigts de Sarah sur son visage. Elle lève la tête et la regarde dans les yeux, reconnaissante.

Irina - Merci Sarah...

Elle récupère son gadget et le range dans une poche de sa tunique.

Sarah - Si je me fie à ton plan, ce chantier se trouve par-dessus ton repaire... Je pense que le repaire du Gang doit être là. Ils utilisent probablement le chantier pour amener leurs victimes sous terre, dans ce dôme souterrain.

Irina acquisse sans dire un mot. Elle ignore ce que Sarah veux vraiment dire par "TON repaire" mais elle crains de n'avoir enfreinte une des règles imposée par BIOGENIX: "la rebelle nommée Irina Tarkovskaya est morte, il ne faut plus jamais en parler..."

Elles commencent à se diriger vers le site. Les logiciels tactique d' Irina utilisent les données récolté pendant le court accrochage avec le "sorcier" pour évaluer le niveau de menace, et le meilleur choix d'approche et d'armes à utiliser pour les défaire.

Sarah - Comment ce mouvement est-il tombé ? Si la police ne pouvait pas attaquer ce repaire sans voir les cibles s’enfuir, alors... Comment ont-ils fait pour disparaître ?

Irina est décontenancée par les questions de Sarah qui la replonge brutalement dans ses souvenirs déchirés et éparpillés par quatre années de transformation horrible. Elle ralentit, incapable de cacher un comportement et des tiques nerveux quand elle aborde le sujet.


Irina - Il... il parait que leur chef a été prise... ou prit.

Elle se souvient de cette dernière nuit de liberté, de sa sœur, transformée en poupée mécanique qui la trahie, de son combat avec le techno-soldat, de la défaite, de la capture, des violes, de la torture...

Irina plisse les yeux et masse ses paupières pour chasser les images qui se déversent en flot dans sa psychés.

Irina - Probable qu'en suite... il n'y ai eu personne d'asse fort pour reprendre le flambeau. Et... qu'ils se soient évanouis dans la nature...

Se mensonge lui vrille le cœur, car la véritable raison de leur disparition, c'est qu'elle avait personnellement et méthodiquement traquée et massacrée chaque membres de sa rébellion...
Irina renifle discrètement et ravale une larme.  Elle ne dit pas un mot de plus et continue d'avancer jusqu'à ce qu'elles arrivent devant la mégastructure.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 13 novembre 2014, 01:45:35
Les deux femmes s’avançaient vers le chantier, filant à travers des ruelles étroites. Le bâtiment était assez grand, et s’inscrivait dans les projets municipaux récents de redynamiser l’activité économique des ghettos, notamment en rénovant les infrastructures, et en tentant d’articuler les ghettos autour de grands pôles économiques destinés à relancer l’emploi dans ces secteurs défavorisés, ainsi qu’instaurer un certain standard de qualité de vie. Le projet s’inspirait des projets nexusiens menés dans les bas-fonds de la cité-État pour rénover ces zones délabrées. Tout en s’y rendant, Sarah écoutait attentivement Irina. La policière avait visé juste. D’une manière ou d’une autre, cette Irina était liée à ce mouvement contestataire mené contre certaines mégacorporations. Elle savait que ces puissantes firmes avaient des batteries d’avocats et un gros chéquier, et avaient dû s’en servir afin de faire passer ces contestataires pour une cellule terroriste, et ainsi justifier le recours à la force publique, tout en se débrouillant pour contourner les voies classiques de la justice. Un procès public aurait été une tribune pour ces gens, et Sarah soupçonnait une affaire très sale.

La Tekhane en combinaison moulante était profondément troublée, et Pez’ s’arrêta en la voyant se frotter les yeux. Allait-elle-même en venir aux larmes ? Le doute était permis, vu la manière dont elle se comportait ! Au lieu de ça, Irina reprit. Le chef du mouvement avait été capturé, et les autres s’étaient dispersés... Elle le disait sans conviction, et Sarah comprit qu’elle mentait. Elle la regardait silencieusement, et vit clairement ses yeux s’embuer. Son reniflement ne lui échappa pas non plus, la policière ayant des sens très aiguisés avec le Witchblade enclenché.

*Est-ce que c’était elle, le chef de ce mouvement ?*

Elle avait commencé par dire « prise », avant de se corriger, presque automatiquement, presque comme si elle connaissait cette personne... Et Irina lui avait dit que le repaire de la bande était impossible à prendre totalement par la force. Autrement dit, le meilleur moyen de le neutraliser était d’avoir quelqu’un à l’intérieur, un traître qui permettrait à des commandos d’infiltration de s’infiltrer sans se faire repérer. Le conditionnement de cette femme était terriblement efficace, mais pas imperméable. Sarah sentait que, quelque part sous cette couche formatée, une véritable femme se battait encore. Irina reprit sa marche, n’ayant visiblement pas envie de poursuivre la discussion, et, sagement, et ce même si plusieurs questions lui brûlaient les lèvres, Pezzini la suivit. En dire trop pourrait amener le programme qui la contrôlait (ou la personne, Pez’ ne savait pour l’heure pas trop comment fonctionnait son conditionnement) à réagir violemment, et à tenter de se séparer d’elle. Sarah n’oubliait pas leur séance de pelotage dans son appartement, qui s’était terminé par une piètre tentative de la contrôler, de lui laver le cerveau... Une tentative qui aurait marché si le Witchblade n’avait pas violemment réagi à cette intrusion. Difficile de l’admettre, mais c’était pourtant bien grâce à ce bracelet infernal que Sarah était encore en vie.

Les deux femmes arrivèrent ainsi devant le chantier de construction. Il y avait une grande cour à l’entrée avec une longue clôture venant entourer toute la structure. Le site avait apparemment l’air éteint, mais Sarah ne se faisait pas d’illusions. Et, comme elle s’y attendait, elle n’entendait aucune sirène pour venir au lieu de l’explosion de l’appartement. Personne n’avait appelé les secours, ou alors ces derniers mettaient du temps avant d’arriver. Sarah remarqua des caméras de sécurité devant la porte principale, une barrière électronique avec une casemate de sécurité, vide. Des tags ornaient le portique, mais il n’y en avait aucun à l’intérieur.

« Trouvons une autre entrée. »

Elles firent le tour du périmètre. Le site était assez vaste, comprenant d’autres bâtiments, des grues, des échafaudages avec de longues bâches, et elle sentit le Witchblade bourdonner à nouveau. Maintenant qu’elle portait l’armure intégrale, il bourdonnait encore plus fort, l’avertissant d’une menace. Comme pour mieux l’illustrer, le Witchblade se mit alors à évoluer le long de son corps, et Sarah se retrouva affublée d’un curieux casque sur la tête avec des cornes (http://ecx.images-amazon.com/images/I/81Gfh4is6lL.jpg), visant certainement à mieux la protéger. Elle ressemblait à une guerrière futuriste sexy, formant avec Irina un duo qui aurait fait fureur dans n’importe quel film érotique disposant d’un budget suffisamment gros pour bien travailler ses costumes.

En, contournant le périmètre, elles arrivèrent devant une autre cour, avec une autre barrière. La cour était un peu plus bétonnée, et un passage descendait dans le sol, menant à un garage. Sarah posa sa main sur le rebord de la barrière. Elle était fermée par un gros cadenas, et elle tira un bon coup, faisant sauter sans problème le cadenas. La barrière s’ouvrit, et elle fit signe à Irina de la suivre.

« Ils sont là, quelque part... »

Elle descendit le long du chemin menant au garage, et posa ses mains en bas du portail. Là encore, sa force herculéenne, renforcée et développée par le Witchblade, fut suffisante, et elle souleva le portail, arrachant le cadenas qui le retenait. À l’intérieur, il y avait un parking... Et plusieurs véhicules s’y trouvaient.

L’endroit n’était donc pas abandonné.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 13 novembre 2014, 09:14:16
Le quartier qui surplombe son ancien QG avait bien changé depuis toutes ces années. Comme le corps d'Irina, il avait été transformé pour correspondre aux critères et aux attentes d'une société de consommation à outrance.

L'âme vagabonde, la cyborg réalise à quel point elle à échouée. Ce qu'il reste de son travail, de son combat, se trouve sous ses yeux. De nouveaux panneaux publicitaires éclaire la nuit comme en plein jour, déversant un flot d’inepties surs les esprits cloisonnés et sans défense de la population pauvre. De grandes avenues impersonnelles permettent aux esclaves des temps modernes de pouvoir se rendre toujours plus vite, et toujours plus nombreux vers leurs taches moribondes.

Un bruit étrange sort Irina de sa transe, comme celui d'un serpent qui rampe sur la peau lisse de sa proie. Elle se retourne lentement vers Sarrah et assiste à la nouvelle mutation de la Withcblade. La pare humaine de la jeune femme éprouve une crainte naturelle et tressaille en voyant cette étrange créature symbiotique épouser le corps de sa partenaire jusqu'à recouvrir son beau visage.

La pare cybernétique en revanche continue d’analyser froidement et implacablement chaque petit détail, chaque information que lui révèle la Witchblade. Étudiant ses capacités de défense, tentant de percer sa nature, la solidité de ses fibres, ses faiblesses structurelles ou bio-énergétique.

Dit le lui Iri... dit lui d'arrêter de leur montrer... il ne faut pas qu'ils trouve un moyen de la vaincre

Pense t'elle très fort, mais ses lèvres restent closes. Le trouble commence à se lire dans son regard. Elle enfile instinctivement la cagoule de sa tunique furtive pour cacher son visage derrière un masque impassible qui moule la perfection de ses traits. Ce qui lui donne encore plus l'air d'un automate, d'une poupée.

Sarah en appel à nouveau à la Withcblade pour briser un cadenas, le logiciel oculaire d' Irina capture avec précision chaque inflexion de sa musculature, chaque tension de cette chose qui la recouvre.

Sarah - Ils sont là, quelque part...

Irina lui emboîte le pas, un crépitement diffus se fait entendre quand elle active son camouflage optique. Tout son corps se fond dans la texture qui l'entoure. La policière semble se focaliser à nouveau sur son enquête, cela soulage et attriste Irina en égale mesure. Ne plus être au centre de l'attention de sa sulfureuse partenaire lui permet à elle aussi de ne pas penser à tout ce que ce lieux fait remonter.

Irina - Tu semble avoir une idée suffisamment précise de ce "Ils" Sarah... Tu as parlée de magiciens, il va falloir être plus précise pour que je puisse t'aider au mieux. De quoi sont ils capable ? Et pourquoi ? Et aussi...

Irina réalise quelque chose d'évident, mais que son trouble ne lui avait pas permis de mettre à jour. Elle pose une main sur l'épaule de Sarah pour lui intimer de s’arrêter.

Irina - Ne trouve tu pas que la coïncidence est un peu grosse ? La seule chose  "magique" que j'ai croisée a Thekhos jusqu'ici c'est toi... Et comme par hasard, tu es catapulté sur une enquête parfaitement bien ficelée pour te tenir à cœur.  Sarah... si ce sont bel et bien des sorciers, ils n'ont rien à faire à Tekhos Metropolis... sauf s'il recherche quelque chose qui leur correspond...je pense que tu fais partie de leur plan... et si j'ai raison, on va droit dans un piège...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 13 novembre 2014, 23:26:24
Elles étaient dans le parking, et Irina avait mis l’intégralité de sa combinaison. Si c’était vraiment une tenue de Ghost, alors elle disposerait d’un camouflage optique. Pezzini ignorait d’où cette femme venait, mais elle se doutait bien, au vu de sa technologie, de sa puissance, et du contrôle mental qui s’exerçait sur elle, que ceux qui étaient derrière elle étaient influents, suffisamment puissants pour avoir des rapports avec l’armée... Il était même possible que ce soit l’armée qui soit derrière elle, l’une de ces composantes secrètes. Depuis l’invasion des Formiens, l’armée tekhane avait obtenu des fonds substantiels très importants, et, grâce à ce budget, de nombreuses agences secrètes paramilitaires avaient vu le jour, cherchant à augmenter la puissance de l’armée. Même si Pezzini utilisait peu le Witchblade, elle se doutait bien qu’elle avait dû suffisamment s’en servir pour inquiéter quelques huiles au sein de l’état-major. Est-ce que cette Irina se rapprochait d’elle afin d’obtenir des informations sur l’artefact ? Si c’était le cas, les militaires risquaient d’être déçus... Le Witchblade ne répondait qu’à elle, choisissant de manière très sélective ses élues, et, si Sarah n’avait pas encore vraiment compris son fonctionnement ou les raisons de son choix, elle savait qu’il était relié à elle. Elle avait déjà essayé de tenter de s’en débarrasser, mais il n’y avait rien à faire. Le Witchblade se défendait.

Irina se mit alors à lui parler, en soulignant que ces gens pourraient lui avoir tendu un piège. Sarah reporta son attention vers elle, et haussa les épaules.

« Si c’est le cas, Irina, alors c’est que tu es aussi impliquée... C’est toi qui as été me voir. Je ne suis pas la seule femme sur cette enquête. »

C’était du bon sens... Si Irina n’était pas venue la voir, Sarah serait restée chez elle, à dormir dans son lit, à se réveiller tôt, et à éplucher à nouveau les procès-verbaux et les rapports dans le but de trouver quelque chose qui leur aurait échappé. Irina était venue en lui parlant de ce van noir, ce qui avait conduit les deux femmes ici. Pourquoi lui dire ça ? Était-il possible que ce soit une manière de la prévenir ? De lui dire que la véritable raison de la présence d’Irina dans son appartement était de l’étudier, elle, et qu’elle comptait la trahir au moment le plus opportun ?

« Et la magie se trouve partout sur Terra. Elle n’est pas très populaire à Tekhos, mais elle n’en est pas moins présente. Les hommes de Tekhos sont des parias, des renégats, méprisés par le sexe féminin. Ils voient la magie comme une forme de contestation d’un modèle social qui ne leur convient pas. Je ne sais pas précisément de quoi ils sont capables, mais... »

Elle en avait eu une belle illustration dans l’appartement, quand le type l’avait balancé dans le vide à l’aide d’une boule de feu, avant de s’enfuir.

« ...Il est peu probable qu’ils ne nous attendent pas. »

L’homme qui l’avait agressé savait qu’elle portait le Witchblade. Est-ce qu’il l’espionnait ? Est-ce que ces Snuffeurs cherchaient vraiment à s’emparer de Pezzini ? Qu’est-ce que tout cela cachait ? Il y avait beaucoup de questions en suspens, et les troubles d’Irina n’aidaient pas, incitant Pezzini à essayer de mélanger les deux trames, alors même qu’elles avaient tout pour être bien parallèles.

Elle s’avança hors du parking, voyant une porte avec un escalier. Il y avait des tags ornant les murs. Tout semblait désert, silencieux, plongé dans l’obscurité. L’escalier les conduisit à un grand hall central, qui correspondait probablement au futur centre commercial. On voyait, en hauteur, à plus d’une dizaine de mètres de hauteur, une épaisse verrière. Il y avait des échafaudages internes, des plateformes de construction, des bâches... Et le Witchblade vibrait.

« Nous ne sommes pas seules... »

Il y eut alors du mouvement, comme un soufflement venant des profondeurs, et un nuage d’ombres apparut, voletant en l’air, avant de se poser juste devant Sarah, révélant la présence d’un homme. Il portait un long manteau noir, des gants sombres, et de longs cheveux bruns, lui donnant l’allure parfaite d’un magicien.

« Vous voilà enfin... Nous commencions à nous poser des questions. »

Sarah serra les lèvres. Tous ses efforts d’infiltration avaient été réduits à néant dès le début, dès lors qu’elle avait été attaquée par l’un de ces types. Il restait face à elles, les observant silencieusement.

« La femme-cyborg et la femme-magicienne... Beau couple que voici. La boucle est bouclée, en un sens. »

De quoi parlait-il ? Que savait-il sur Irina ? La « femme-cyborg » ? L’homme tourna la tête vers Irina.

« Nous savons qui tu es... Tarkovskaya. Nous savons tout du Projet Cyb-Homme, des centres de traitement... Nous sommes tes héritiers, venus poursuivre le combat... Et la Réponse est arrivée. L’Élue est là. »

Sarah n’y comprenait vraiment rien, mais, en voyant le regard de l’homme se tourner vers elle, elle comprit qu’elle parlait du Witchblade.

« Que... Qu’est-ce que ça veut dire ?
 -  Le Witchblade... Un artefact magique forgé à partir d’une essence du Big Bang originel... La Prophétie dit qu’une femme affublée d’un pouvoir magique immense viendra nous libérer.
 -  Désolée, je n’ai jamais cru aux prophéties... Encore moins quand ils viennent de la bouche de psychopathes qui kidnappent et torturent de jeunes femmes innocentes.
 -  De vulgaires sacrifices... Comme nous... Pour qu’ils comprennent, pour que tu entendes l’appel de tes disciples ! Tu es notre Mère, lâcha l’homme en regardant Irina, et tu es notre Guide ! » enchaîna-t-il en regardant Sarah.

Cette fois, elle en eut la conviction : ce mec était cinglé.

Mais, aussi cinglé qu’il soit, il semblait connaître des choses sur Irina.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le lundi 17 novembre 2014, 11:48:04
La perspicacité et la méfiance de Sarah étaient justifiée, même si elle faisait fausse route. Dans tout les cas, Irina la félicite intérieurement de ne pas lui donner sa confiance, peut être échapperait elle au filet que BIOGENIX ne tarderait pas à lui tendre une fois que cette mission serait terminée...

La cyborg écoute sa partenaire disserter sur le sujet des parias et des renégats, des hommes injustement écrasés par la botte de fer du régime Tekhan. Son discoure résonne dans ses souvenirs et réchauffe son cœur bionique d'une colère depuis longtemps étouffée. Elle traverse aux cotés de Sarah  les sombres couloirs de son passé. Elle entend l’écho lointain de ses propres diatribes enflammées, les cris de guerre et de courage que poussaient ses conjurés quand ils montaient vers a surface pour rependre le changement.

L'espace de quelques secondes, elle croit apercevoir le spectre fugace d'une jeune femme blonde en armure de gang, courir au coté de ses amis vers la sortie que la flic et elle empruntent. Le fantôme court vers elle sans la voir et la traverse, Irina se retourne et tend la main, mais il n'y a plus personne...

Sarah - Nous ne sommes pas seules...

La mise en garde de Sarah ramène Irina dans le cauchemar du présent, immédiatement, elle se met en garde, le courant électrique qui parcoure son corps crépite et afflux vers ses mains. Un homme apparaît, curieusement vêtu, Irina en déduit que ce devait être un de ces sorciers si rare en Tekhos. La cyborg lève une main et présente sa paume à l'homme qu'elle s'apprête à tuer, un vrombissement énergétique commence à enfler . Instantanément, son affichage rétinien commence à évaluer la menace, mais comme souvent avec les magiciens, le logiciel conclu à un humain normal, faible et fragile...

Jusqu'à ce qu'il invoque ses pouvoirs... pense Irina en plissant les yeux.

Mais dès qu'il ouvre la bouche ce n'est pas sa magie qui s'avère dangereuse, mais ses paroles. Car chaque mots du rebelle est un véritable poignard qui fuse vers l'âme sans défense de l'ancienne chef insoumise.  Il la connaît, mais comment es-ce possible ? Elle avait la certitude de les avoir tués, tous, sans exception, massacrés jusqu'au dernier, de sa propre main, comment se pouvait il que quelqu’un sache ? Qui avait survécu ? Quel visage, surgit de son lointain passé était sur le point de surgir pour l'écraser de son regard réprobateur ?

Involontairement, Irina baisse le bras, son camouflage se dissipe, le vrombissement de son arme s'apaise et plutôt que de frapper impitoyablement, elle écoute. Sarah ne comprend pas, elle débarque dans cette histoire horrible qui a débuté des années avant la venue de la flic à Tekhos. Mais celle-ci  trouve néanmoins les mots justes, les actes et les horreurs perpétrés par ces soit disant "rebelle" ne pouvaient pas justifier de telles horreurs.

Une torrent d'émotions et de réflexions fait rage dans la psyché d'Irina, elle tremble et hésite, son regard reflète l'intense conflit qui se joue en elle. D'un coté son désir de révolte et de liberté la pousse vers cet étrange homme. De l'autre, son dégoût de voir son idéal perverti de la sorte, par des hommes qui ne se comportement pas mieux que les bouchers de BIOGENIX, la pousse vers un inévitable affrontement.

Finalement, ce sont les ordres implantés lors de son lavage de cerveau qui tranchent.


[ARCHIVE PRIORITAIRE]
[ORDRE DE MISSION 001]
[EN DATE DU PREMIER JOUR DE MISE EN FONCTION DE L' ARGENT 2501]
[Les rebelles affiliés aux mouvement d' Irina Tarkovskaya doivent être éliminés.]
[Toute personne informée sur l'identité d'un ou plusieurs membre de la rébellion d' Irina Tarkovskaya doit être éliminée.]
[Toute personne ne disposant pas d'un niveau d'accréditation BIOGENIX disposant d'information sur les activités de BIOGENIX doivent être éliminés.]
[CONCLUSION: Cet homme est un rebelles, il se considère comme héritier du mouvement d' Irina Tarkovskaya. Il connait l'existance du projet cyb-homme et l'identité du sujet 2501. IL DOIT ÊTRE ÉLIMINÉ]

Le regard d'Irina durcit, elle se déplace si vite que son corps devient flou et franchit en une fraction de seconde la distance qui la sépare du sorcier. Le vrombissement d'énergie reprend et des sortes de circuits imprimés se mettent à luire d'un bleu sépulcrale sur la peau et l'armure d'Irina. Elle arme son poing et frappe de toutes ses forces vers sa poitrine...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mardi 18 novembre 2014, 01:49:13
« Elle a été capturée, Détective... Vous pensez que la loi est garante de la justice, mais c’est faux. La loi ne sert qu’à garantir les intérêts de criminels et de bouchères, de femmes qui se permettent de se prendre pour Dieu. »

Sarah ne disait rien, silencieuse. Elle cherchait à ce que cet homme en dise plus, mais, visiblement, il semblait ravi de pouvoir parler. À travers l’obscurité de la pièce, elle pouvait néanmoins apercevoir son visage, de plus en plus. Il avait des espèces d’implants cybernétiques le long des joues, ainsi que des tatouages rupestres. Sarah restait écartée de lui, et ne pensait pas à regarder Irina. Elle essayait de deviner ce qu’il était, et finit par faire une suggestion :

« Vous... Vous êtes un cobaye ?!
 -  Bien deviné, Détective... Un cobaye d’un genre particulier. »

Au même instant, Irina bondit vers l’homme, poing en avant. Sarah s’écarta prudemment. Elle visa la poitrine de l’homme, mais ce dernier bondit sur le côté, et tendit sa main vers elle. Pezzini vit alors des arcs électriques étinceler le long des doigts de l’homme, renversant la femme sur le sol. Des éclairs éblouissants, comme si un coup de tonnerre venait d’éclater dans la pièce. Irina en fut repoussée, roula par terre, aux pieds de l’homme, dont la main fumait. Une odeur de brûlé régnait dans la pièce.

« Son uniforme la protège... Ses systèmes ont été provisoirement désactivés, rien de plus. Je savais qu’elle m’attaquerait, elle a été programmée pour le faire. N’est-ce pas horrible ? Un si joli visage, une femme avec tant de potentiel... Transformée en une poupée par les mains d’individus monstrueux qui pensent que tous les sacrifices sont bons... »

Sa main se tendit vers le menton d’Irina, la tournant de droite à gauche. Pez’ hésitait encore à intervenir, mais, en le voyant manipuler ainsi le menton de celle qu’elle considérait comme une amie, et ce même si elle ne savait rien d’Irina, Sarah sentit une tension pointer dans ses membres, filant le long de ses muscles... L’homme se releva alors, et écarta les bras, un sourire venant perler sur le coin de ses lèvres.

« Irina été le cobaye d’une expérience paramilitaire visant à améliorer les capacités des soldats à l’aide de la technologie. L’idée de ce programme, telle qu’elle a été vendue par l’armée, était d’arriver à obtenir des soldats amplifiés par les nanomachines et par la technologie, et qui seraient incapables d’avoir peur, qui suivraient les ordres, et pourraient ainsi aller se sacrifier en attaquant des positions formiennes. »

Sarah déglutit lentement. Ce programme semblait farfelu, mais elle savait que Tekhos se rapprochait de plus en plus d’une junte militaire. La guerre contre la Fourmilière ne se terminait pas, et était de moins en moins en faveur des Tekhanes, ce qui amenait le Sénat à allouer un budget de plus en plus énorme à l’armée. L’armée avait presque les pleins pouvoirs, car sa responsabilité n’était jamais reconnue par la justice, soit parce qu’elle bénéficiait de décrets spéciaux l’exonérant de sa responsabilité pour cas de force majeure, soit parce que les juges n’avaient tout simplement pas envie de briser leur carrière en se dressant face à ce monstre monolithique qu’était l’armée.

L’homme continua ses explications :

« L’ultime but de ce projet était de créer un cheval de Troie... L’idée était de doter dans le corps de belles femmes comme Irina des bombes extrêmement puissantes, et d’espérer que les Formiens les captureraient. Une fois la capture effectuée, la bombe explosait. L’idée était de détruire la Fourmilière de l’intérieur. Un plan astucieux... Il a été prouvé que les couches externes de la Fourmilière étaient imperméables à toutes formes d’attaques... Mais quid de l’intérieur ? Une bombe à neutrons qui exploserait au sein de la Fourmilière ferait d’immenses dégâts. C’était l’un des aboutissements possibles du Projet Cyb-Homme. Vous n’en trouverez aucune trace dans les archives... Comme tant d’autres programmes militaires farfelues, il a été abandonné... Les résultats escomptés n’étaient pas bons, les sujets perdaient la raison ou mourraient... Et les bombes implantées n’ont jamais fonctionné.
 -  La dollification... »

Les explications commençaient à venir. La « dollification » était un mécanisme visant à transformer des êtres humains en machines.

« Cyb-Homme a été confié à la firme BIOGENIX... D’autres projets similaires ont vu le jour. Moi ? J’appartiens à une variante de Cyb-Homme, un projet qui visait à améliorer les ESPers, afin d’en faire des mages-guerriers dociles... Concilier magie et technologie afin d’améliorer les capacités des soldats, et pouvoir ainsi obtenir des troupes d’élite suffisamment fortes pour venir à bout des Annexiens et des Cérébrates ! »

L’homme se mit alors à rire nerveusement, et Sarah remarqua des gouttes de sueur qui étaient en train de filer le long de ses joues.

« Je n’étais qu’un simple adolescent quand ils me sont tombés dessus ! Arrêté par la police pour des raisons absurdes, et emmené en captivité ! Ils m’ont transformé le crâne, ils m’ont fait des choses... Des choses horribles ! Ils m’ont ouvert la cellule, ont trafiqué mon ADN, modifié mon corps, fait sur moi des tests, des tests, et encore des tests ! J’ai encore le goût des seringues qu’ils plantaient périodiquement dans mon corps ! Je revois mes amis, les autres cobayes ! Je les revois souffrir, et prier, pleurer, et pleurer... »

Il secoua la tête, nerveux, agité.

« Co... Comment avez-vous fait pour... Pour vous enfuir ?
 -  Hummm... Ces imbéciles de Tekhanes ont utilisé les mauvaises injections. Elles n’ont jamais vraiment compris ce qui leur est arrivé. »

Irina commençait à émerger. Elle était encore consciente pour entendre cette conversation, mais le reste de son corps se réveillait. Quant au mystérieux magicien, il était en train de se tenir la tête, marchant lentement, titubant sur place.

« Je... Hum... Nous... Nous nous reverrons, Détective...
 -  Hey ! » s’exclama Sarah en tendant sa main vers lui.

Le magicien se volatilisa alors, devenant un nuage d’ombres, et fila vers un couloir dans un angle, disparaissant en quelques secondes. Grommelant sur place, Pez’ se retourna vers Irina, et tâta son pouls.

« Irina ?! Irina, tu... Tu vas bien ?! »
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 18 novembre 2014, 11:59:07
Irina avait comprise trop tard que son arme la plus puissante était aussi sa plus grande faiblesse face à certains types d'éléments. Ainsi, la mobilisation de ses carneaux conducteurs avait aussi ouvert une large brèche dans ses défenses. La cyborg étant généralement protégée contre les attaques de ce type, le sorcier avait montré sa parfaite connaissance des mécanisme de défense et d'attaque du sujet 250. Il avait attendu le moment propice pour révéler son propre potentiel.

L'arc électrique l'avait traversée de pare en pare, brûlant sa combinaison et sa chaire, surchargeant ses implants et ses muscles bioniques. Paradoxalement, Irina, plongée dans un brouillard de douleur, se sent soudainement plus libre qu'elle ne l'a jamais été. La violente décharge à provoqué une réinitialisation de tout son système de contrôle et elle pense à nouveau librement, écoute et voit enfin sans filtre ni interface. Cette sensation est si intense et exaltante qu'elle en conçoit presque de la gratitude à l'égard de son adversaire.

Mais celui-ci continue de se comporter avec le même détachement méprisant que les femmes qu'il condamne. Il manipule son corps meurtri et inerte comme celui d'une poupée, prouvant que les souffrances infligés par BIOGENIX ne lui ont rien apprises sur la compassion et le respect de l'autre. Irina le laisse profiter de sa victoire sans bouger, se contentant de lui lancer un regard glacial. Sentant ses forces lui revenir petit à petit, la cyborg continue de feindre l'impuissance mais profite du monologue suffisant du sorcier pour fixer discrètement un mouchard dans un plis de son ample cape.

Sa diatribe captive soudain Irina, elle découvre en même temps que Sarrah les dessous du projet Cyb-Homme et ses implications sur le long terme. BIOGENIX n'était pas seul responsable de son horrible destin, c'était toute l'armée Tekhane qui était derrière ! De telles implications écrasent Irina sous une chape de désespoir. Depuis le début, elle et sa sœur n'avaient pas eu la moindre de chance de changer les choses, tout ce qu'elles ont fait, ne servait à rien. La société Tekhane ne pouvait changer, elle s'effondrerait un jour, sans avoir évoluée d'un seul article de loi...

Sans savoir pourquoi, Irina éprouve aussi de la tristesse pour la flic idéaliste qui l'accompagne et qui du coup, devait avoir envi de vomir sur sa plaque de policière Tekhane. Elle avait sans doute quitté un monde corrompu, pour un trouver un pire encore.
Le sorcier continue de soliloquer sur son malheur, sur les horreurs qu'il à subit et qui rappellent à Irina ses pires souvenirs de détention. Puis sa démarche supérieur et suffisante change, s'effrite, il semble faiblir.

Irina n'est pas encore asse forte pour le frapper ou le retenir au moment où il prend la fuite. Sarrah se rue alors sur elle comme la cyborg le fit quelques heures plus tôt, dans la ruelle sombre.


Sarrah - Irina ?! Irina, tu... Tu vas bien ?!

La combinaison d'Irina est déchirée là ou l'éclair l'a frappée, dévoilant une large portion de sa poitrine et de son ventre. Tout son corps est parcouru de filaments ressemblant à un immense circuit imprimé qui luit d'un bleu faible, elle dégage une odeur étrange de circuits grillés. La policière remarque immédiatement la couleur de sa peau, elle est en train de virer d'un beige pâle propres aux cicatrice à sa teinte naturelle. Au bout de quelques minutes, son corps a intégralement régénéré sa blessure, elle reste néanmoins môle et pantelante, les dégâts occasionnés à son système nerveux cybernétique se réparant plus lentement.

Irina - Je... suis en vie... c'est... un début...

Sa voix est étrange, comme passé dans un synthétiseur électronique. Irina pose sa main sur l'épaule de sa compagne pour se relever, sa peau est brûlante, presque incandescente.

Irina - Je suis vraiment désolée Sarrah... je ne pouvais rien dire... je ne peux rien dire... tout ceux qui en savent trop doivent être éliminés par le système. Et tu l'auras comprise, on ne peut pas lutter contre un tel système, il est trop vaste, trop puissant, j'ai tout tenté... j'ai échouée...

Même si ce n'est que pour quelques instants, Irina jouit de sa liberté retrouvée. Elle veut s'exprimer, parler en temps qu'Irina Tarkovskaya et pas en temps que [Sujet 2501].

Avant de redevenir une poupée, elle veut qu'au une personne sache qui elle est.
Une fois qu'elle se tient suffisamment bien sur ses pieds, elle prend la main de Sarrah.

Irina - Viens avec moi...

Et elle la guide vers son ancien quartier général.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 20 novembre 2014, 03:21:53
La cible s’était enfuie, mais la priorité de Sarah allait vers son amie blessée... Et ce qu’elle vit était proprement terrifiant. Comme une espèce de Terminator tekhane en plus sexy, Irina avait, sous sa peau, une autre couche de peau, une peau métallique et robotique. Elle vit sa peau se reconstituer rapidement, reprenant une apparence normale. La texture de son corps, tout était fait pour donner l’illusion que cette femme était vraiment une femme... Mais la policière avait plutôt l’impression d’être devant une machine, une créature artificielle sur qui on avait greffé des sentiments humains et la mémoire d’une personne. Elle en fut surprise, bien entendu, et aida Irina à se relever, tout en sentant, dans sa voix, quelque chose d’autre... C’était comme si la décharge électrique de leur ennemi avait fait sauter certains verrous, permettant à Irina de s’affirmer, à la vraie Irina... Celle sous la machine. Son programme était provisoirement perturbé, et elle lui expliqua que, maintenant, sa vie était en danger, car elle en savait trop sur ce programme, trop sur « Cyb-Homme » et sur BIOGENIX.

Tout avait commencé à dégénérer à Tekhos le jour où les Formiens avaient débarqué, et où les Tekhanes avaient compris qu’elles affrontaient leur plus grand ennemi. Les Formiens n’avaient rien à voir avec les Nexusiens qui les avaient envahis il y a quelques siècles, ou même les Ashnardiens. La Fourmilière redéfinissait totalement le concept de « guerre totale », dans la mesure où chaque membre de la Fourmilière, chaque cellule, même la plus microscopique, étaient intégralement tournées vers la Cause, vers l’objectif commun de la Horde. Comment vaincre un tel ennemi ? Le Sénat n’avait pas eu d’autres choix que de confier aux autorités militaires de plus en plus de puissance, et les soldats avaient dû réfléchir à de nouveaux moyens d’améliorer leurs capacités et leur technologie, afin de pouvoir rivaliser contre un ennemi face à qui même l’arme nucléaire ne servait à rien. Toute la zone proche entourant la Fourmilière n’était en effet plus qu’un désert aride et radioactif, un endroit où les Tekhanes avaient fait pleuvoir de multiples ogives nucléaires dans l’espoir de pulvériser l’ennemi... En vain. Irina était une victime indirecte de ce système, qui amenait naturellement à l’affaiblissement des pouvoirs civils et légitimes, et à l’accroissement des corporations travaillant avec l’armée.

Irina voulait la mener vers son ancien QG, et, alors qu’elles commençaient à partir, Sarah l’arrêta soudain. Elle posa une main sur la joue d’Irina, et se blottit contre elle, venant subitement l’embrasser, plaquant pendant quelques secondes ses lèvres contre les siennes.

« Je te sauverai, Irina. Je te sauverai, et ceux qui t’ont fait ça paieront, je te le promets. Ils ne m’effraient pas. »

Ses yeux brûlaient de détermination en le disant. Le Witchblade était avec elle, après tout, et, de tous els alliés dont on puisse rêver, malgré ses défauts, il restait l’un des plus puissants. Certes, BIOGENIX était puissante, mais, si la firme massacrait ceux qui en savaient trop sur elle, c’était bien parce qu’elle savait qu’elle n’était pas toute-puissante. Pez’ trouverait des preuves, elle trouverait un moyen de guérir Irina, de la sauver, de la libérer de sa prison cybernétique. Rien qu’à y penser... Ce devait être tellement horrible, ce qu’elle vivait ! Une torture quotidienne révoltante ! Si Pez’ ne s’écoutait pas, elle foncerait vers le QG de BIOGENIX, et elle irait taper sur tout ce qui bouge jusqu’à tomber sur un responsable.

Irina la conduisit donc vers les souterrains du site de construction. Elles passèrent par un couloir, jusqu’à rejoindre une porte que Sarah défonça d’un coup de pied, avec un escalier. L’escalier les conduisit dans les souterrains du chantier, et Sarah sentit le Witchblade s’affoler nerveusement. Il y avait de petites pièces fermées avec des portes blindées, qu’elle força. Il n’y avait rien à l’intérieur, mais des indices révélateurs, comme des menottes, des liens, des chaînes, des traces d’excréments, des griffes le long des murs... Les prisonnières des Snuffeurs s’étaient trouvées ici, capturées, avant d’être massacrées. Sarah serra le poing.

« C’est dans la nature de l’Homme de créer des monstres... », commenta-elle silencieusement, le cœur empli de pensées sombres.

Les Tekhanes ayant joué avec ces cobayes avaient ainsi créé des êtres abominables, des fous furieux, des sauvages qu’il fallait impérativement stopper. Sarah se dépêcha, remontant le long du sombre couloir, jusqu’à rejoindre un escalier métallique, qui s’enfonçait dans des tunnels étroits, semblables à des espèces de catacombes. Tout ça datait de l’ancienne Tekhos, avant que la technologie ne connaisse ce bond proportionnel en avant, et que les gratte-ciel ne viennent noircir tout l’espace visible. Elles avançaient dans une galerie étroite, lorsque Sarah entendit de drôles de bruits... Comme de lointains borborygmes, des cris...

« Il y a quelqu’un en danger... »

Pezzini se dépêcha, et les deux femmes descendirent un autre escalier, puis Sarah ouvrit une porte... Et débarqua dans l’ancien quartier général d’Irina, avec la certitude qu’il avait bien changé.

Les Snuffeurs étaient là, portant de longs manteaux noirs à capuche, formant comme des espèces de moines sinistres. Ils entouraient une sorte de table sur laquelle une femme était attachée, retenue par les poignets et par les chevilles. Elle était toute nue, et Sarah comprit qu’il devait s’agir de la fille de Martha Dixwell.

« Pitié, pitié, hurlait-elle, je vous en prie, libérez-moi !! Au secours !! »

Interloquée, Sarah contempla cette scène. Il y avait une caméra devant la femme, mais autour de la scène, un décor assez austère, les murs étant recouverts d’inscriptions, de mots écrits dans des langues anciennes, des runes sauvages aux formes agressuves.

« Que... »

L’un des hommes tourna alors sa tête vers les deux femmes, et acquiesça lentement.

« Oui... Ce sont les mots des Grands Anciens... Des mots que nous avons appris en consultant le Necronomicon. »

Sarah prenait conscience que cette affaire devenait de plus en plus glauque et sinistre.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 20 novembre 2014, 20:14:34
Irina, enfin maitresse d'elle-même, est à la fois surprise et réconforté par la compassion et la chaleur humaine que lui apporte Sarah.

Sarah - Je te sauverai, Irina. Je te sauverai, et ceux qui t’ont fait ça paieront, je te le promets. Ils ne m’effraient pas.

Elle accepte son baiser en fermant les yeux, sans retenir quelques larmes d'un rare bonheur. Puis le contact est rompu, le voile obscure de la réalité s'étend à nouveau sous les pas des deux femmes. Irina lui sourit, mais intérieurement elle sait que la policière, même armée de son puissant symbiote, ne pourra pas ébranler les fondations de la firme. A l'heure qu'il est, BIOGENIX était sans nul doute déjà en train d'étudier les données d'Irina, d'expérimenter des armes et des contremesures chimiques théoriques, engager des sorciers de tout les plans d’existence pour contrer la magie par la magie. Irina sait qu'elle doit trouver un moyen de sauver Sarah, avant qu'elle ne perde à nouveau le contrôle de son corps.

Elles descendent vers les profondeurs du complexe, tout y a tellement changé. Les horreurs survenues ici ont laissé une odeur et un magnétisme palpable, comme si les fantômes de ses frères rebelles s'étaient mêlés à ceux des gamines massacrées pour corrompre chaque aspect de cet endroit... jusqu'à l'air que les vivants respirent.

Sarah - C’est dans la nature de l’Homme de créer des monstres...

La réflexion de Sarah donne un véritable coup d'arrêt à Irina qui cesse de marcher, le regard perdu et mélancolique. Ses yeux s’arrêtent sur un fragment de miroir brisé qui jit sur le sol, fragile relique tombé du sac à main d'une des captives. Il lui renvoi son reflet au regard froid. Sarah avait raison, les homme créaient des monstres, et Irina en était un, un monstre si bien conçu qu'il pouvais lui-même créer des monstres. En un éclair les visages des victimes qu'elle à elle même soumise à la procédure de dollification lui reviennent en tête. Chaque visage, d'abord tiraillé par la peur, puis par l'orgasme, la souffrance, pour enfin devenir placide et lisse, lui renvoi le même reflet que celui de ce miroir accusateur.


Irina - Tu as raison... les hommes créent des monstres... qui créent des monstres... qui créent des monstres...

Sans s'en rendre compte, la cyborg recommence à se mouvoir de sa démarche étrange, à la fois féline, et mécanique...

Au bout de quelques minutes de marche, les évènements se précipitent, et les deux conjurées franchissent la porte de l'ancien QG de la rebellion. En voyant les murs auparavant couvert d'affiches révolutionnaires recouvert de tag étranges et impie, ce qui tient lieux de cœur à Irina se sert dans sa poitrine. La colère gronde en elle, si fort que le sort de la petite mortelle, qui s'avère en plus être sa cible, lui est indifférent.

Irina - Vous avez sali cet endroit !

L'homme parle alors des Grands anciens et du Necronomicon. N'étant pas dénuée de culture générale, et même friande de la littérature lovecraftienne avant sa capture, Irina commence à comprendre l'envergure du piège qui se referme lentement sur elles. Mais elle comprend aussi qu'elle n'en est pas réellement la cible, la cible, c'est Sarah, et tout a été parfaitement installé pour tenter de la priver de son pouvoir.

Irina - Sarah, va t'en... Ils te veulent toi... la gamine est un appât pour te faire descendre bien au centre de leur rituel. Je ne sais pas comment ils compte s'y prendre, mais ils veulent te gagner à leur cause.

Dit elle, tremblante de rage.

Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le vendredi 21 novembre 2014, 01:43:56
« Sarah, va-t-en... Ils te veulent toi... La gamine est un appât pour te faire descendre bien au centre de leur rituel. Je ne sais pas comment ils compte s'y prendre, mais ils veulent te gagner à leur cause. »

Sarah secoua négativement la tête. Fuir ? Ce n’était pas ce qu’elle aimait. Elle se planta devant eux, et parla d’un ton calme, qu’elle voulait neutre et professionnelle, mais qui vibrait néanmoins d’une colère retenue :

« Inspectrice Sarah Pezzini, police de Tekhos Metropolis. Vous êtes en état d’arrestation pour conspiration, séquestration, tortures, meurtres, tentatives de meurtres, et divers autres chefs d’inculpation qui restent encore à déterminer.
 -  La vox populi a parlé. Cette pécheresse est coupable, répliqua l’un des hommes en désignant leur captive. Nous ne reconnaissons pas la loi tekhane, simplement celle, juste et vibrante, du peuple. Le jugement a été prononcé, que la sentence soit rendue ! »

Un homme tira sur un levier, et Sarah vit tout un mécanisme se mettre en place. En hauteur, une sorte de treuil se déploya, et elle vit une longue arme métallique circulaire, faisant bien deux mètres de longueur, se mettre à descendre en filant d’avant en arrière, sur un mouvement de balancier induit par le déplacement de la corde retenant l’engin de mort. L’appareil descendait lentement vers sa proie, et la fille se mit à hurler, en voyant la faux métallique arrondie descendre lentement vers elle, prête à la trancher. Sarah, elle, commençait peu à peu à comprendre ce qui se passait. Ce n’était pas des snuff movies. Ces types capturaient leurs proies selon des critères prédéfinis, et décidaient ensuite de son sort en s’adressant sur le Net, à des millions d’internautes qui, tranquillement à l’abri derrière leurs écrans, se permettaient de s’octroyer le droit de vie et de mort. Un mécanisme à rendre cynique la plus pure des idéalistes, comme elle.

Sarah serra les dents, et s’avança rapidement. L’un des Snuffeurs tendit sa main, et une boule de feu jaillit, incandescente et flamboyante. Pezzini se rua dessus, et la boule de feu explosa contre son armure métallique, n’occasionnant quasiment aucun dégât. L’armure avait en effet totalement recouvert son corps (http://img101.xooimage.com/files/0/4/b/armure-complete-4457742.jpg), la protégeant donc à la perfection. Elle bondit vers l’ennemi, et des tentacules argentés jaillirent de son corps, frappant l’homme, le renversant sur le sol. Un autre malade mental l’attaqua sur la gauche, hurlant en brandissant une épée. Sarah se déploya et le frappa au ventre, sa force décuplée repoussant l’homme qui s’écrasa contre le mur, lâchant son épée cérémoniale incrustée de gemmes rouges. Sarah l’attrapa entre ses doigts, et sentit alors le Witchblade interagir avec l’épée, la transformant. Sarah se retrouva ainsi avec, dans les mains, une longue épée (http://img110.xooimage.com/files/7/a/e/witchblade_sword-48ad654.jpg). Un mage tendit ses doigts vers elle, et généra de violents arcs électriques. Sarah grogna en sentant les éclairs la frapper à l’épaule, et leva son épée. Les éclairs ricochèrent contre cette dernière, et elle bondit ensuite sur l’ennemi. Son genou vint le frapper au visage, et il s’écrasa à son tour contre le mur.

De manière curieuse, Pezzini remarqua alors que les doigts de l’homme, non contents de fumer, étaient également craquelés et déchiquetés. Elle observa alors la victime avec la faux qui descendait progressivement. Elle allait s’y rendre quand one onde d’Air la frappa, la repoussant. Pezzini hurla et tomba sur le sol.

« Tu es bien l’Élue, mais tu refuses d’admettre ton pouvoir.
 -  Tu es notre Reine, mais tu manques de lucidité.
 -  Crois-tu donc vraiment qu’une étrangère aurait pu rejoindre la police de Tekhos s’Ils ne l’avaient pas voulu ? »

Aussi malades soient-ils, ces gens savaient clairement des choses. Toute la difficulté, pour l’heure, était de réussir à sauver cette femme. Sarah Pezzini se releva, et l’homme envoya une autre vague d’Air. Attentive, Pezzini roula sur le côté, et bondit en avant. Elle s’envola dans les airs, et tomba droit sur l’homme, son pied le frappant au torse, l’envoyant rebondir sur le sol. Elle se trouva juste à côté de la mystérieuse femme, qui continuait à pleurer, les lèvres boursouflées.

« Libérez-moi, libérez-moi !! » hurlait-elle hystériquement.

Sarah entreprit de défaire ses liens. Irina se battait contre d’autres Snuffeurs, et elle réussit à ôter ses liens. La femme roula ensuite sur le sol, sauvée, et Sarah se retourna vers Irina. Les Snuffeurs encore en vie venaient de se replier rapidement.

« Tout va bien ? » s’enquit-elle.

Elle ne les laisserait pas s’enfuir… Certainement pas. Le Witchblade pulsait ardemment dans son corps, comme jamais auparavant.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le vendredi 21 novembre 2014, 14:38:39
Irina - Sarah attend !

Cris t'elle en voyant son amie se jeter dans la mêlée. Mais la policière reste sourde à sa mise en garde. Contre toute attente, les sorciers ne semblent pas avoir prévu un rituel dans le but d' handicaper la Witchblade, et bien mal leur en coûte. Mais ils sont nombreux et chacun d'eux dispose de capacités élémentaires dont Irina à faite les frais. Leur cible est clairement identifiée, ils veulent Sarah, ils la veulent et lèvent leurs mains décharner dans le but de la noyer sous un torrent de magie.

Irina n'a que quelque secondes pour se décider, si elle fait appel à ses capacité bioniques, les nanomachines  vont se réveiller et répondre à la menace en accélérant les réparations du système. Alors qu'en se comportant comme une simple mortelle elle profitera de sa liberté encore quelques heures.

La première boule de feu éclate sur l'étrange épiderme du symbiote, la jeune prisonnière hurle, des bourrasques de vent s'élèvent sans raison dans les air et un grondement sombre commence à s'élever des gorges des sorciers en plein incantation.

Ils préparent quelque chose...

Se dit Irina en se rapprochant des snuffers resté à l'écart de la mêlée. Contrairement à ce qu'elle craignait, ils n'ont pas invoqué de magie élémentaire comme les autres. Leurs mains et leur lèvres bougent mais rien n'en sort, ils fixent Sarah avec une intensité fanatique. La cyborg se retourne pour comprendre. Elle voit alors une sorte d'immense filet fait d'énergie pure et noire se tisser lentement au son des incantations maléfiques. Comme la main de "Celui qui n'est pas mort et à jamais dort" le piège descend subrepticement sur l'héroïne au grand cœur qui ne se doute de rien.

Irina ferme les yeux et fait ses adieux à la liberté. Puis elle les ouvre de nouveau, et cette fois les hommes qui lui font face ne sont plus que des tache de couleur assortis de ligne de données tactiques.


[Mission prioritaire: Sauver la fille du client n°23588]
[Elimination des menaces potentiels initiée]
[Protocole de réparation accélérée validé]


Ses muscles cybernétiques s'activent dans un bruit de câble électrique tendu à l’extrême et propulsent son corps à une vitesse sidérante. En un battement de cil, elle est sur eux, le poing enfoncé dans la cage thoracique d'un cultiste.
Ses camarades surpris et apeurés perdent le fil de leur incantation et se tournent vers la nouvelle menace, l'invocation est rompue.

Les deux hommes lèvent leur mains vers Irina et invoquent la puissance de la foudre, pensant que la décharge fera mouche une seconde fois sur la femme machine. Leurs traits d'énergie fusent vers Irina mais celle-ci à retenue la leçon de son précédant échec. Elle sort le poing du corps désarticulé de sa première victime et se tourne vers eux pour encaisser leur attaques de plein fouet. L'explosion lève un petit nuage de poussière aveuglant.

Les sorciers sont sur le point de crier victoire quand la silhouette de leur Némésis se dessine dans ce brouillard de guerre. Les portions de sa combinaison ont volé en éclats, la dénudant partiellement. Sa peau, noirci aux points d'impact, commence déjà à se régénérer. La main rougit du sang du snuffer, elle avance d'un pas décidé...

Quand Sarah se retourne enfin vers elle avec la jeune femme, la confrontation est déjà terminée. Les cadavres désarticulés des deux cultistes gisent contre les murs du bastion décorés de deux points d'impact sanglants.

Le corps à demi nu d'Irina offre un spectacle à la foi surprenant et inquiétant. Ses muscles sur-développés saillent sous sa peau diaphane et les filigranes électriques brillent faiblement de l’énergie qu'elle vient d’emmagasiner. La cyborg est à nouveau pleinement opérationnelle... mais qu'en est il de sa personnalité ?


Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le samedi 22 novembre 2014, 02:31:20
En voyant Irina, la victime que Sarah avait sauvé poussa un ultime hurlement et tomba dans les pommes, comme si son esprit en pouvait pas se persuader que ce qu’elle voyait était réel. Pezzini la laissa dans les vapes, et se rapprocha d’Irina. Elle avait massacré d’autres cultistes, et son corps était partiellement nu. Elle était belle, magnifique… Et en même temps terrifiante. Tout son corps ne semblait être qu’une illusion, sa chair dissimulant une seconde peau, cybernétique et synthétique, qui se dissimulait dessous. Ce spectacle avait quelque chose de profondément effrayant et inquiétant. Irina l’humaine semblait avoir laissé place à la cyborg, afin de récupérer l’essentiel de ses capacités. Pez’ se pinça les lèvres. Elle ne savait pas comment l’aborder, et la vision de ce corps provoquait aussi des frissons magiques, faisant vibrer le Witchblade. Sarah n’avait pas encore totalement compris ce qu’était le Witchblade, comment il réagissait et fonctionnait, mais quelque chose en Irina le faisait réagir. Le casque recouvrant son visage se dissipait, et elle tendit sa main vers elle, comme pour lui parler, quand une voix résonna d’outre-tombe :

« Ils nous ont condamnés ! Ils ont amplifié nos pouvoirs en nous injectant des gènes ! Ils ont fait de nous ce que nous sommes, et ils feront de même avec vous ! C’est toi qu’ils veulent, Pezzini ! Toi et le Witchblade ! »

Impossible de déterminer l’origine de cette voix. Il y avait encore d’autres Snuffeurs, mais Sarah n’était pas spécialement rassurée à l’idée de laisser une victime ici. Le Witchblade continuait à vibrer. Finalement, elle choisit de s’avancer vers une porte latérale, menant à un couloir plongé dans la pénombre.

« Des marteaux dans ma tête ! Ils ont voulu me déshumaniser ! Ils ont joué avec les forces de Dieu, et veulent nous effacer comme si nous étions des erreurs génétiques ! Ils ont injecté dans nos gènes le sang fossilisé d’un Grand Ancien ! Venez à moi, les réprouvés, disaient-ils… Des menteurs, des traîtres, des lâches ! Eux sont les monstres ! Nous, nous sommes les soins !
 -  Tu es un malade !
 -  Nous soignons une société corrompue et perverse ! Nous appliquons un traitement approprié ! »

Difficile de dire si l’homme l’écoutait. Elle se mit à courir rapidement, filant le long du couloir. À coup sûr, il s’agissait du chef, celui qui les avait attaqués en hauteur. Pez’ avait un très mauvais pressentiment, et continuait à courir, rapidement.

« Les Grands Anciens sont une force primaire, issue de l’explosion du Big Bang ! Et ton bracelet l’est aussi, Pezzini ! Ne le comprends-tu donc pas ? Il est un cadeau des Anciens ! Morts, mais jamais oubliés ! Les Tekhanes ont creusé trop profond ! Elle sont cherché un pouvoir qui leur permettrait de concurrencer les Formiens ! Haha ! Ne vois-tu pas l’ironie ?! Le Witchblade t’a choisi, mais tu refuses ce pouvoir ! Peut-être n’es-tu pas digne de ce pouvoir, Pezzini… Peut-être faut-il attendre la prochaine élue… »

Sarah courait rapidement, dévalant un escalier, et se dirigea vers une porte. Elle l’ouvrit d’un coup d’épaule, et débarqua dans une nouvelle grande pièce… Où se trouvait un trône au centre, et un énorme pentagramme en plein milieu. Un rituel magique, avec des glyphes, et des cultistes… Qui venaient de se sacrifier. Ils gisaient sur le sol, après s’être égorgés, et leur chef se trouvait au centre.

« C’est fini ! Arrête-toi là ! Un jugement équitable permettra de…
 -  La justice ?! le railla l’homme. Es-tu donc si naïve, Pezzini ? La justice n’a pas sauvé Irina, la justice ne m’a pas sauvé, et la justice ne nous sauvera pas ! Toute cette société ferme les yeux, vous êtes TOUS coupables ! »

Le Witchblade hurlait dans sa tête, et les yeux du chef brûlaient d’une intense lueur magique. Il se mettait à grossir, à enfler.

« Moi, j’ai accepté mon héritage, Pezzini… Et, si tu refuses le tien, je n’ai plus de raisons de te laisser vivre…
 -  Oh mon Dieu… »

Effarée, Sarah voyait l’homme continuer à grossir de manière démesurée. Ses vêtements se déchirèrent, sa peau se mit à bleuir, et un être de cauchemar finit par se dresser devant elles :

(http://img110.xooimage.com/files/3/1/c/ice_geant-48af0eb.jpg) (http://fc06.deviantart.net/fs37/f/2008/256/4/6/the_ice_giant_cometh_by_nebezial.jpg)

Des espèces de tentacules de glace flottaient autour de lui, et il les observa lentement.

« Contemplez l’évolution ! Je suis ce qu’ils ont fait de moi ! Et je vais leur montrer ! »

Chacun de ses pas faisait trembler le sol, et il s’avançait lentement vers les deux femmes.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le lundi 24 novembre 2014, 14:06:45
Irina sent la présence de son amie, elle se rapproche, ses senseurs lui révèle qu'elle vient de découvrir son visage, qu'elle est vulnérable à cet endroit.

Sarah... non... recule...

La voix de la rebelle hurle dans sa tête mais pas suffisamment pour desceller ses lèvres de poupée. Car les fils du marionettiste sont en train de se nouer à nouveau autour de sa chose et reprennent lentement le contrôle sur la jeune femme qui lutte de toute ses forces. Par bribes d'abord, puis de plus en plus clairs, les ordres de la firme s'imposent et tentent d'écraser sa volonté. La mission est accomplie, la fille du client est sauve, les autres cultises ne sont pas un problème. BIOGENIX a bien reçu les rapports de sa rencontre avec Sarah, et elle est la nouvelle priorité, la policière doit être ramenée au centre TETA pour expérimentation. Son amie se rapproche, elle tend la main vers elle, les implants font pression sur son cortex, ils lui ordonnent de jouer le jeu, de se retourner, de l'amadouer, puis de profiter de sa vulnérabilité et de sa confiance pour la neutraliser. La sueur et la salive d'Irina se chargent de neurotoxines et de drogues puissantes. Son corps se tend, prêt à frapper son amie, mais rien ne se passe, Irina est encore suffisament elle-même pour refuser.

Une voix tonitruante résonne alors dans les tunnels. Sarah s'élance, chassant l'origine de cette voix au travers les voies abandonnées et jonchées de gravats. La cyborg, ravie de pouvoir mettre son conflit intérieur de coté pour combattre encore, lui emboîte le pas. Elle respire à pleins poumons, profitant des quelques minutes de liberté supplémentaires que lui offre cet imprévu.

Mais sa joie est de courte durée. Car comme sa compagne, elle pénètre dans ce qui était autrefois sa salle de débriefing et assiste, interloquée, à la métamorphose du sorcier qui l'a vaincu quelques instants plus tôt. Elle lève la tête à mesure qu'il avance et grossi jusqu'à ce qu'il face plus d'un mètre de plus qu'elles. La Witchblade de Sarah s'est déjà remise sur le pied de guerre et arbore sa forme la plus agressive, Irina n'a plus le choix, pour jouer un rôle dans la bataille qui s'annonce, elle doit elle aussi déployer l'ensemble de pouvoirs dons BIOGENIX l'a pourvue.

La cyborg sert les poings à mesure que l'énergie de son noyau-batterie  afflux dans ses membres, provoquant de véritables crépitements et arcs électriques sur sa peau. Elle s'approche du golgoth pour ne pas agresser la witchblade avec le bouclier électromagnétique qu'elle vient de dresser. La première de ses sonde se déploie comme une longue queue de chat et fouet l'air derrière les deux justicières. Rapidement, les trois autres se déploient et dressent Irina comme une pieuvre juchée sur ses tentacules pour impressionner un prédateur. Leur bout s'ouvrent et se ferment comme le bec d'un monstre marin, prêt à mordre la chaire ou à absorber l'énergie. La policière découvre alors que ce qui avait servi sur elle comme un instrument de plaisir, est en fait une arme monstrueuse, capable de drainer dévorer ou emplir une victime... une victime qu'elle aurait très bien pu être...

Irina - Tu pensais faire passer tes idées et ébranler le système en massacrant des petites filles ?! Sarah a raison, voici ce qu'ils ont fait de moi, les hommes créent de monstres ! Nous sommes ces monstres ! Mais un seul de de nous deux ce bat aujourd'hui pour une juste cause ! Tu n'es pas digne du combat que tu mène !

Et sans attendre la moindre réponse, ses tentacules d'acier s'enfoncent dans les murs de la grotte et en arrache d'imposants pavés pour les envoyer d'un geste souple et puissant sur le géant. La superstructure du complexe commence à gronder et à trembler, mais la cyborg n'en n'a cure et se déplacer comme une araignée autour de leur ennemi pour éviter ses coups et ses sorts.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mardi 25 novembre 2014, 02:57:16
Le Witchblade vibrait énormément, et, pour le coup, Sarah n’avait pas besoin de se demander pourquoi. Le colosse de glace devant elle était une explication entièrement suffisante. Ses pas faisaient trembler le sol, et l’armure de Sarah venait de se déployer, des tentacules jaillissant dans son dos. Irina choisit à son tour de se battre, et Sarah revit les tentacules qu’elle avait utilisé, tantôt, dans son appartement, se déployer à son tour. Elle s’en servit pour bondir sur le mur, et planta les tentacules dans le plafond, arrachant des morceaux de béton, les envoyant alors rageusement se fracasser contre le corps du monstre. Un bloc explosa contre son torse, un autre contre sa tête, mais sans le choquer plus que cela.

« Tu pensais faire passer tes idées et ébranler le système en massacrant des petites filles ?! s’exclama Irina. Sarah a raison, voici ce qu'ils ont fait de moi, les hommes créent de monstres ! Nous sommes ces monstres ! Mais un seul de nous deux ce bat aujourd'hui pour une juste cause ! Tu n'es pas digne du combat que tu mène ! »

Le colosse esquissa un léger sourire en relevant la tête.

« Vraiment ? ironisa l’homme. Ces femmes n’ont été qu’un rituel, un sacrifice nécessaire. Leur mort a renforcé nos pouvoirs, et les a stabilisés… Crois-tu donc que nous l’ayons fait exprès, Irina ? De quel droit te permets-tu de nous juger, nous ? N’as-tu pas toi-même ôté bien des vies pour satisfaire tes maîtres ? N’as-tu pas cherché à transformer Pezzini en un cobaye de laboratoire ? Tu es dictée par des pulsions qui te dépassent… Comme nous. Ils nous ont infecté avec les gènes fossilisées d’un Grand Ancien, des gènes microscopiques, mais suffisantes pour nous rallier à eux. Dans notre tête, la voix d’Azathoth se faisait entendre. Elle nous détruisait, hantait nos nuits, hantait nos rêves. Elle voulait du sang, elle voulait des sacrifices, et chaque meurtre nous permettait d’aller mieux… Tu ne sais rien, Irina ! Tu n’es qu’un pantin désarticulé ! »

Sa voix tonitruante faisait trembler Sarah, tandis que des vagues magiques tournoyaient autour de lui. Azathoth… Sarah ne savait pas grand-chose sur les Grands Anciens, d’autant plus que son esprit cartésien s’était toujours opposé à croire à la véracité des légendes tournant autour d’eux. On disait qu’ils avaient jadis dominé l’Univers, avant d’être chassés par une coalition de Dieux puissants et ancestraux. La guerre avait été terrible, car les Grands Anciens étaient immortels. Nul ne pouvait les détruire, et ils avaient été scellés, bannis hors de l’espace et du temps, bannis dans des dimensions spécialement conçues pour les sceller. Morts, mais jamais endormis, cherchant perpétuellement à revenir dans ce monde. Pour Pez’, ça n’avait toujours été qu’une fable développée par les religions pour inculquer un peu de morale dans la vie de leurs paroisses… Soyez des gens respectueux et tolérants, ou votre colère réveillera les Grands Anciens. Cependant, à en croire ce Colosse de glace, la légende était véridique. S’il disait vrai, alors il était tout autant une victime qu’Irina, sauf que, au lieu d’entendre un programme informatique dans sa tête, il entendait l’écho d’un Grand Ancien. Tout ça était délirant… Mais c’était le monde dans lequel Sarah vivait. Un monde dans lequel un bon avocat pouvait exonérer un client en arguant que sa prothèse électronique ayant servi à frapper quelqu’un à mort avait été piratée par des pirates, ses nanomachines ayant été activées contre son gré. Voilà le monde dans lequel vivait Pez’.

Le Colosse attaqua alors. Les vagues l’enveloppant continuaient à remuer, et il tendit la main vers Irina. Un jet de glace jaillit alors, un rayon de glace continua, qui congela le mur. Irina esquiva le tir, meurtrier, et des cristaux de glace se formèrent alors tout autour des épaules du monstre, formant comme de dangereux javelots, filant vers Irina et vers Pez’. L’un des tentacules argentés du Witchblade brisa l’un des cônes de glace, et elle courut vers lui. Une vague magique fonça vers elle, et Sarah bondit en hauteur, l’évitant élégamment, et un tentacule frappa l’homme au torse. Le tentacule rebondit contre sa cuirasse, et une autre vague jaillit alors, frappant Sarah, la soulevant comme un fétu de paille. Un javelot de glace la frappa alors en plein vol, explosant contre son ventre, et elle traversa un mur, atterrissant de l’autre côté… Sur une ligne de métro.

« Aïe… »

Elle se redressa lentement, et le Colosse courut vers elle, faisant trembler le sol, et défonça le mur sur son passage, abattant son poing vers elle. Pezzini l’évita en roulant sur le côté, se releva, et un tentacule le frappa à la tête, perçant sa peau, faisant couler un peu de sang.

« Salope ! »

Il tendit sa main, et une onde de glace jaillit, le même rayon que celui qu’il avait tenté d’utiliser sur Irina. Le rayon frappa le torse de Sarah, et gela la moitié de son corps.

« Tu ne comprends donc pas la nature de ton bracelet, Pezzini… Tu es comme nous. Tu refuses ton héritage ! »

Sarah aurait dû se sentir gelée, mais le Witchblade continuait à la protéger. L’homme leva le poing vers elle, cherchant à la frapper… Mais, au dernier moment, la glace explosa, et Sarah s’abaissa, évitant la charge, puis le frappa au torse avec le poing. Sa force herculéenne parla pour elle, et elle repoussa le monstre, qui s’écrasa plusieurs mètres plus loin, défonçant les rails en les envoyant valdinguer le long de son corps.

« Il est costaud ! »

Elle avait mal à la main. Toutes ses phalanges s’étaient brisées, et elle se tenait le poignet, le Witchblade entreprenant de cicatriser ses os. Cet homme était terriblement fort… Mais, avec un peu de chance, l’instabilité dont il parlait pouvait toujours exister, ce qui leur offrait une petite chance.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 25 novembre 2014, 15:52:41
Irina ferme son esprit de toute ses forces pour ne pas se laisser influencer par les paroles de l'homme devenu démon. Non... ce ne pouvait être vrai...elle n'avait pas été infecté par ces substances, la voix des Grands Anciens ne dictaient pas sa conduite. Et pourtant la cyborg s'interroge, combien de pistons de plastique avaient poussé cet Icors noirs et visqueux dans les seringues qui perforaient ses bras ?  Injectant sauvagement dans ses veines  les résultats des expériences impis de BIOGENIX. Combien de voix et combiens d'image s'étaient alors bousculées dans son cerveau submergé de ces substances inconnues. Comment, après avoir résisté bravement pendant près de deux ans à leurs tortures, une seul , une unique injection avait elle réussi à briser sa volonté et la soumettre comme une jument de bas.

Le fil de ses pensées plonge à nouveau dans l'océan de ses souvenirs, au point qu'elle en oublie presque le combat qui se déroule. Elle repense à toutes ces fois où elle a ressentie une joie perverse a soumettre et détruire les vies de ses proies. Elle revoit ses ébats avec Sarah, et la façon dont son désir de domination avait écrasé son esprit et perverti leur échange. Peut être le géant maléfique avait il raison, peut être Irina était elle aussi sous la coupe d'un antique démon...

Sarah pousse un cris, même la witchblade ne parvient pas à mettre rapidement en échec le golgoth. L'instant de doute de la cyborg a trop duré, elle a mise son amie en danger. Irina sent la colère et le fiel remonter le long de sa gorge, honteuse d'elle-même.
Irina lâche sa prise et se laisse tomber dans le dos du sorcier à seulement quelques mètres... précisément au moment où Sarah le frappe de toutes ses forces...

Irina écarquille les yeux en voyant la masse titanesque se soulever et voler vers elle.

Irina - Mer...

Le corps du monstre la fauche et l'emporte dans sa course, leurs deux corps entremêlés s'enfoncent dans le béton friable du mur. Tout les tentacules d'Irina s'enroulent autour du torse du démon et dans un effort qui fait crisser les moteurs bioniques de la cyborg, elle le projette de toute ses forces vers Irina. Elle sort du cratère d'impact, complètement décoiffée, un sillon vermeille sur le front et le regard courroucé.

Irina - Attention où tu jète tes ordures Sarah !

Lui cris t'elle d'un ton sarcastique, jubilant inconsciemment sous les montés d'adrénaline et d'endorphine que lui procure la douleur du combat. Sans attendre elle profite de la vulnérabilité du métamorphe pour ouvrir ses canaux et concentrer la totalité de l'énergie qu'elle à accumulée.

Irina - Celui qui inflige un châtiment à le devoir d'y goûter !

Elle ouvre ses paumes et un faisceau énergétique fuse vers le corps du golgoth, perforant son armure et transperçant son corps de pare en pare. Ce ne serait pas suffisant pour le tuer, mais la brèche ouverte dans son exosquelette le laisse largement vulnérable aux attaques de la Witchblade.

Irina - Haaaaaaa !

Son aura crépitant d'arcs électriques disparait pour laisser place à un panache de valeur qui s'échappe de tout son corps. Irina tombe à genou et regarde ses mains brulées par le trop plein de puissance.

Irina - Sa ! Sarah ! Maintenant !
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 27 novembre 2014, 01:20:24
Le temps que sa main cicatrise, elle avait envoyé le monstre vers Irina, et, sans le faire exprès, ce dernier l’avait heurté, avant de défoncer le sol. Ils tombèrent dans les égouts, et les tentacules métalliques d’Irina repoussèrent alors la créature. Sarah, elle, sentit ses doigts se remettre en place, et remua ces derniers. La partie n’était pas encore finie. Bien décidée à prouver qu’elle était aussi capable d’émettre des faisceaux d’énergie, Irina utilisa ses capacités cybernétiques, et envoya une décharge qui transperça le torse du monstre, faisant hurler ce dernier. Un sang bleuâtre s’échappa de ses lèvres. Les faisceaux laser, lumineux et éblouissants, heurtèrent le plafond, un peu de poussière dégringolant sur les rails dévastés. Irina avait dû utiliser toutes ses ressources d’énergie, car elle tomba ensuite au sol, mettant un genou à terre, de la vapeur s’échappant de son corps, ses mains semblant en piètre état.

« Sa… Salope… »

L’ennemis emblait avoir mal, et Sarah se rappela alors qu’elle ne connaissait même pas son prénom. Elle put voir que sa chair était en train de cicatriser rapidement, et bondit vers lui. Le monstre se retourna alors, et les vagues magiques tournoyant autour de lui frappèrent Sarah à l’estomac, l’envoyant rebondir violemment contre le mur. Il bondit vers elle, la saisit à la gorge, et l’envoya se fracasser contre le mur, faisant voler plusieurs briques et des morceaux de béton.

« Vous ne me stopperez pas ! Je détruirais BIOGENIX, je détruirais toutes ces maudites firmes ! J’aurais ma VENGEANCE ! »

Il lui hurlait dans les oreilles, parlant avec une voix tonitruante et assourdissante. Au milieu de la fumée et des débris, Pezzini éternua légèrement, et secoua la tête. Ses tentacules se déployèrent, et s’enfoncèrent dans le trou se trouvant dans le torse de l’homme. Des pointes acérées jaillirent alors le long des tentacules, et s’enfoncèrent dans sa chair. Le sang bleu de l’homme jaillit à nouveau, atteignant le visage de Pezzini. Les pointes labourèrent son corps, et il balança Sarah au loin. La jeune femme heurta Irina dans sa course, et se redressa rapidement. Son amie était épuisée, comme si toutes ses batteries étaient à plat, mais le monstre était toujours debout. Il se concentra alors, et envoya de multiples cristaux de glace vers elles. Sarah attrapa Irina, et bondit sur la gauche, défonçant une porte de service. Il y avait trop de cristaux pour elles, et elles débarquèrent dans une pièce de maintenance, avec une trappe fermée menant à une échelle.

« Repose-toi, Irina, je… »

Elle n’eut pas le temps d’en dire plus. Le mur explosa violemment, et l’homme apparut.

« Tu devais nous guider, Pezzini… Tu devais porter la révolte, mais je vois que tu as choisi de collaborer avec eux… Traîtresse !
 -  Je ne comprends rien à ce que tu dis ! Tu es cinglé ! »

Pour toute réponse, il bondit vers elles… Mais son poids était trop lourd pour le plancher. Pezzini entendit d’antiques craquements, et le trio tomba. Les poutres soutenant la salle de maintenance se rompirent, et le trio atterrit dans une grande salle, une sorte de cuve avec de l’eau d’égout. Sarah se releva lentement, sonnée, et le monstre la frappa, son genou se logeant dans son ventre. Pez’ s’envola, et heurta un autre pilier de soutènement. Elle sentit plusieurs côtés se briser, et du sang s’échappa de ses lèvres. Sa vision devenait floue, et le surnaturel golgoth se dressa à nouveau, furieux, et sûr de sa victoire. Rien ne semblait pouvoir le briser ou entamer sa force herculéenne. Pezzini se releva à nouveau.

« Comme c’est poétique ! Nous, détritus de cette société hypocrite et orgueilleuse, nous affrontant dans la fange et la boue des Tekhanes… Je ne peux pas vous laisser vivre. Toi, Irina, ta mort sonnera comme un doux message, un avertissement pour tes maîtres. Et toi, Pezzini, toi qui refuses ton héritage, tu mérites la mort pour ton aveuglement. Je ne peux être vaincu, ne l’avez-vous donc pas compris ?! »

Sarah se contenta de cracher sur le sol un caillot ensanglanté.

*Cause toujours, tu m’intéresses…* songeait-elle hargneusement dans sa tête.

Elle ne comptait pas se laisser faire aussi facilement, et bondit à nouveau. Des cônes de glace jaillirent à nouveau, mais elle les évita facilement, et bondit contre un pilier, s’en servant pour rebondir dans les airs. Ses doigts se transformèrent alors en longs fouets métalliques, et elle fouetta avec la tête de l’homme, atteignant l’un de ses yeux, le forçant à fermer la paupière. Il grogna en reculant un peu, puis poussa un rugissement haineux, et ouvrit la bouche. Il souffla alors extrêmement fort, abaissant la température de la pièce de quelques degrés. Pezzini avait déjà atterri dans l’eau, et constata alors que la surface de l’eau était en train de se cristalliser, de se transformer en glace. Elle bondit donc de pilier en pilier, évitant les cristaux de glace que l’ennemi lançait, et qui se fracassaient contre les piliers de soutènement et le mur. Elle était rapide et agile, là où l’homme était juste brutal et violent. Cette rapidité était sa force, et elle put à nouveau le fouetter au torse.

« Aaaahhh… Tu m’énerves !! »

Il frappa rageusement avec son bras sur l’un des piliers, venant le briser. La rage était en train de prendre le pas sur sa réflexion. Il se déplaçait sur la glace qu’il avait provoqué, et se disait que, en abattant un par un tous les piliers, les femmes qui le narguaient ne pourraient plus lui échapper. Ce faisant, il était aussi en train de fragiliser le toit… N’importe qui aurait pu le remarquer, mais leur ennemi était instable. Il était effectivement fou, et, aveuglé par la rage, il ne réfléchissait plus, désirant juste se débarrasser des impudentes personnes qui étaient en train de le narguer et de le provoquer.

Et Pez’ voyait, de son côté, une chance de se débarrasser de lui, en faisant abattre sur sa tête le toit.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 27 novembre 2014, 13:06:30
La cyborg s'était attendue à ce que le coup suivant terrasse le Démon, mais il s'était avéré plus résistant que prévu…
Affaiblie par l'attaque qu'elle vient de porter, elle est incapable de bouger suffisamment vite pour esquiver Sarah qui la percute de plein fouet. Heureusement pour elle, son amie s'est déjà remise de ses blessures et parvient à la secourir. La flic empoigne la cyborg et se jette avec elle dans une pièce adjacente. Sarah peut même sentir l'odeur étrange de circuits surchauffés et de sueur que dégage Irina. Elle sent l'aura glacial des petites comètes magiques frôler sa peau, un frisson parcoure son corps.

Irina – Merci…

Irina se sent mal, honteuse de cacher encore les ordres qu'elle vient de recevoir à l'encontre de celle qui vient de lui sauver la vie. Elle doit lui parler avant qu'il ne soit trop tard.

Irina – Sarah… tu dois savoir…

Sarah - Repose-toi, Irina, je…

Lui dit simplement son amie. Mais cet instant d'intimité vole en éclat comme le mur qui les protège, révélant à nouveau le mastodonte couleur azur. Elle n'a pas le temps d'ajouter un mot, déjà le sol s'effondre sous leurs pieds. Irina chute dans un trou d'eau saumâtre où se mêlent divers détritus. Comme un requin elle se met à nager dans ses eaux troubles pour prendre de la distance avec le Sorcier.

Les sons déformés de la bataille lui viennent par vague, Sarah est en danger, elle doit agir vite. Arrivée à plusieurs mètres de l'affrontement elle surgit des flots souillés. Elle remarque comme la policière que le plafond est en train de céder. Le regard d' Irina se reporte sur le combat, elle se mord les lèvres, si elle tire une impulsion d'énergie sur le toit, tout le complexe s'écroulera sur son amie, ce qui la tuerais probablement malgré la witchblade.

Une autre option se dessine alors, la cyborg la choisit sans hésiter. Si elle arrive à ses fins, Sarah sera sauve, et avec un peu de chance, deux monstres de BIOGENIX periront en même temps. Forte de cette conviction, elle s'élance vers les deux adversaires et fait jaillir ses tentacules d'acier. Le plus grand et le plus puissant d'entre eux, sa « queue de chat » s'enroule autour du ventre de Sarah pendant que les trois autres s'enfoncent dans le béton défraîchi du dernier pilier de soutènement.

Irina – Vis !

Hurle la cyborg à sa compagne alors qu'elle actionne les cerveaux moteurs de ses appendices monstrueux. Sous l'impulsion du tentacule, la policière fait un vol plané vertigineux et traverse le mur d'une salle de stockage. Au même instant les autres tirent sur le pilier… il emporte avec lui toute la superstructure qui s'effondre dans un vacarme apocalyptique sur les deux cobayes.

Après de nombreuses minutes d'un silence de mort où tout espoir semble perdu, la voix brisée d'Irina résonne au milieux des décombres.

Irina – Sarah… Sarah aide moi…

A son grand malheur, la cyborg n'a pas été tuée dans l'effondrement, bien au contraire, la plupart de ses fonctions sont à nouveau parfaitement opérationnelles. Elle gît sur le sol, ses tentacules brisés l'entourent comme des serpents endormit, sa tunique a été déchiqueté par les éboulis. Irina semble faible et blessé, brisée par l'affrontement et sa dramatique conclusion.

Irina – Sarah… je… n'arrive plus à me lever...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le vendredi 28 novembre 2014, 02:04:44
« Le système doit être brisé ! Crois-tu donc que tout s’arrêtera quand BIOGENIX tombera ?! Le système a toujours survécu en lâchant du lest ! Il faut contenter le public, trouver les boucs-émissaires, mais le système survit ! Il faut le DÉTRUIRE ! Et on ne peut le faire qu’en employant les grands moyens, qu’en faisant des SACRIFICES ! Tu t’aveugles si tu ne le vois pas ! »

Le monstre était furieux, de plus en plus haineux, et ses coups continuaient à affaiblir toute la structure. Le toit se lézardait, s’effritait dangereusement, et Pezzini se reçut un autre cône de cristal sur le flanc. Elle sentit le sang jaillir de ses lèvres et glissa sur le sol, rebondissant sur la glace. Le colosse bondit vers elle, et son poing fracassa la glace, la faisant exploser. Pezzini l’avait esquivé en bondissant sur le côté, et se dressa face à lui. Elle sauta vers le corps du monstre, lacérant son torse, mais se reçut un coup qui l’envoya contre un mur, manquant lui briser le dos. Le colosse tendit sa main, et un cône de glace fila droit vers Sarah, explosant violemment contre ses seins.

« Haaahh !! »

Dieu, que cet homme était fort ! Pez’ avait mal partout, et sentit le sol vibrer. Il courait vers elle, brisant sa glace, et un tentacule métallique jaillit du Witchblade. Le bracelet agissait à la place de Sarah, qui était étourdie, et l’amena vers un pilier de soutènement. Le poing du colosse s’abattit violemment contre le mur, passant à travers.

« Tu es faible, maintenant, je le vois… C’est moi qui mènerais cette révolte ! Je briserais le système ! Je serais l’égérie de la Révolte, leur symbole flamboyant ! Rien ne pourra m’arrêter, et surtout pas TOI ! »

Sarah s’agrippa au pilier. Elle avait mal au crâne, sa vision était floue, et le monstre se déplaça lentement, son corps retournant barboter dans l’eau. Il la regardait dangereusement, et, au même moment, Irina choisit d’intervenir. Elle avait profité de ce combat pour utiliser ses tentacules, et, alors que plusieurs vagues magiques filèrent droit vers Sarah, elle sentit un tentacule s’enrouler autour de son corps. Au même moment, le plafond se mit à trembler dangereusement… Et finit par se rompre. Sarah passa à travers un mur, et s’écrasa au milieu d’armoires et de vieilles bibliothèques de rangement. Elle rebondit sur le sol, et entendit alors le bruit titanesque et colossal du plafond s’écroulant lourdement sur le sol. L’eau des égouts jaillit dans la salle de stockage, éclaboussant le corps de Pezzini, qui se mit à tousser.

Ses dents étaient en sang, et elle commençait à sombrer dans l’inconscience. Elle gît ainsi pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que la poussière n’agresse ses narines, la faisant tousser. Des débris étaient tombés sur son dos, et, lentement, Sarah se releva. Elle était toute nue. Le Witchblade était parti, et la poussière glissa le long de son dos et de ses cheveux sales. Elle secoua la main devant elle, entendant des bruits… Des murmures diffus, venant de loin.

*Est-ce que ce monstre est mort ? Et…*

Où était Irina ?! Sarah regardait autour d’elle, mais elle ne voyait aucune trace de cette dernière… Et le Witchblade ne répondait plus, ce qui était le signe que le danger était passé.

« Irina ! IRINA ! IRINAAAA !! Putain, responds-moi !! »

Aucune réponse… Sarah commença à s’avancer le long de la montagne de débris, et entendit alors le soupir… Une voix venant des débris. Irina ! Pezzini remonta le long de la montagne de débris, et, derrière la montagne, vit un tentacule argenté brisé qui ressortait de la poussière. Elle éternua à nouveau, et s’avança vers elle. Malheureusement, la femme, fatiguée et blessée, trébucha sur une poutre endommagée, et glissa sur le sol.

« Aïe ! »

Elle roula sur les débris, et atterrit contre un gros obstacle. Elle s’était ouverte le genou, et avait plusieurs entailles et autres ecchymoses à hauteur du corps. Elle écarta les débris, et vit le corps nu d’Irina. La jeune femme était recouverte de poussières, et Sarah entreprit de lui faire un massage cardiaque. Hors-de-question que la femme meure ! Hors-de-question qu’elle disparaisse ainsi !

« Irina, Irina !! Réveille-toi !!! »

Sarah se pencha vers elle, et lui fit du bouche-à-bouche, soufflant dans ses lèvres, et recommence à appuyer entre ses seins, afin de faire relancer son cœur… Un réflexe typiquement terrien, car Irina n’avait pas, à probablement parler, de cœur. Irina finit alors par se réveiller, par émerger, et Sarah soupira de soulagement.

« Sarah… je… n'arrive plus à me lever... »

La policière acquiesça, et se pencha vers elle.

« Je vais t’aider à te relever… Je crois que nous devrions aller à l’hôpital. Essaie de t’appuyer à moi. »

Par la suite, la jeune femme se pencha vers elle, afin d’essayer de l’aider à se relever.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le lundi 01 décembre 2014, 20:09:27
Irina essai de luter à mesure que les nouveaux ordres de la firme affluent vers son cerveau fatigué. Elle ne veut pas, elle refuse de faire ce qu'ils demandent, mais les nouvelles directives sont appuyées par le plus haut niveau d'accréditation qui soit... celui de Khane lui-même. Et quand le Maître incontesté de BIOGENIX demande quelque chose en personne, même l'esprit rebelle d'Irina au meilleur de sa forme ne peut pas refuser...

La cyborg entend son amie qui l'appelle, qui jure, qui a peur pour elle, mais elle ne peut rien faire, son corps lui intime de faire la morte, pour que la nouvelle proie de la firme tombe dans son piège. Irina sent sa salive se charger à nouveau du gout amer et puissant des phéromones et des drogues et autres neurotoxines spécialement conçu pour Sarah. Sa peau se met discrètement à suppurer cette même substance par tout ses ports.


Non... Sarah... je t'en supplie... va t'en... va t'en vite... va t'en loin... non !


Mais il est trop tard, déjà, les mains nues et vulnérables de la policière se posent sur sa poitrine pour lui faire un massage cardiaque, puis ses lèvres pour lui faire du bouche à bouche. Instantanément, les implants poussent Irina à lui voler un baiser, à passer sa langue venimeuse sur les lèvres de son amie.
La policière semble bien supporter le premier contact et ne se doute de rien, mais Irina sait que ce n'est qu'une ruse savamment élaborée par les chimistes de la firme pour ne pas réveiller la Witchblade avant qu'il ne soit trop tard.

Irina - Sarah… je… n'arrive plus à me lever..

Non Sarah ! Fuit ! Fuit maintenant !

Mais la policière ne peut entendre le cris de l'âme tourmenté de la rebelle qui assiste impuissante au spectacle.

Sarah - Je vais t’aider à te relever… Je crois que nous devrions aller à l’hôpital. Essaie de t’appuyer à moi.

Irina profite de la vulnérabilité totale de son amie qui lui offre son corps pour l'aider à se relever. Elle accepte son bras, l'air reconnaissante, se hisse sur ses jambes dans une parodie de douleur intense. Enfin elle positionne ses mains de manière stratégique autour de la policière, une sur sa nuque, au plus près de son cerveau et des veines qui l’irriguent, l'autre sur sa hanche gauche, au plus près de l'artère fémorale.

Irina - Merci, Sarah...

Et sans crier garde elle l'embrasse fougueusement, emprisonnant la bouche de son amie avec la sienne et la visitant de sa langue venimeuse. Au même instant, de petites aiguilles jaillissent de sous ses ongles et pénètrent la peau et la chaire de Sarah, elle la fores jusqu'à ce qu'elle atteignent ses veines et ses artère, pour y déverser leur cocktail empoisonné.

Anesthésiée par sa sueur, la belle brune n'a rien sentie, elle dodeline de la tête, submergée par la sensation de bien être et de plaisir qui emplissent son corps. Ses sueurs froides montent et disparaissent presque aussi, elle tremble légèrement et commence à glisser le long du corps de la traitresse qui l'accompagne amoureusement en lui chuchotant à l'oreille.

Irina - Je suis désolée Sarah... tellement désolée... tu aurais due me tuer quand tu le pouvais...

Leurs regards se croisent alors que la policière commence à tourner de l’œil. La cyborg lui caresse le visage la tendresse d'une araignée qui tisse son cocon.

Irina - Tout va bien se passer... je suis là... laisse toi aller... laisse toi al...

Le noir...



COMPLEXE TELTINE
QUELQUE PART DANS LES BADLANDS
HEURE INCONNUE



Khane - A combien en est elle ?

Scientifique - 134 Monsieur... Elle est passée d'un seul par heure à presque trois par heure, et ceux en trois jours de traitement.


Les deux hommes discutent dans l'obscurité de leur salle d'observation, derrière une grande vitre sans teint qui surplombe une pièce d'un blanc aveuglant. En contrebas, Irina, entièrement nue et luisante de sueur, s'affaire sur le corps d'une superbe femme brune aux cheveux longs. La jeune femme est entravée sur le dos à une sorte de bloc bas d'un blanche cru. Ses bras, tordus en arrière, se fondent à auteur d'avant bras dans le bloc dont elle est prisonnière. Ses chevilles et ses cuisses sont maintenues repliées sur elle-même et bien écartés par un jeu de sangles de maintient. Une perfusion lui single la peau la plus intime de sa cuisse gauche pour l' alimenter.

Elle dodeline de la tête en gémissant de plaisir, les yeux couverts par une épaisse courroie de cuir noir pendant que la cyborg lui titille le clitoris du bout de la langue. D'une main experte elle lui masse sa vulve gonflée, rougit et trempée qui déverse de temps à autres de petits filet de cyprine qui se joignent à la mare qui couvre le sol. De l'autre, elle lubrifie avec sa propre mouille le muscle délicat de son anus pour le pénétrer de ses doigts avec lenteur.

Au bout de quelques minutes de se traitement, la jeune captive se contracte et se cambre en avant en poussant un petit cris de sa joie brisée par l'orgasme et l'épuisement, puis elle retombe en arrière et recommence à gémir.

Scientifique - 135... Je préconise d'offrir un peux de repos au sujet 2501. Cela fait maintenant plus de trois jours qu'elle fait cela et que son corps secrète des doses massives de phéromones et de drogues pour maintenant le sujet 2623 dans cet état. Je crains une baisse de ses performances dans les heures à venir.

Khane - Temps que nous ne savons pas si c'est notre champ de stase ou Irina qui permet à la Witchblade de rester en sommeil, les sujets 2501 et 2623 restent à l'isolement. Ordonnez lui de baisser les doses de narcotiques pour permettre à 2623 de retrouver un état de conscience relatif, mais sans toucher aux hormones d'excitation, je veux que la libido de notre nouveau sujet explose. Si le résultat est concluent, nous pourrons envisager d'approfondir les expérimentations.

Scientifique - Bien Monsieur.


L'homme maigre et grisonnant se retourne et pianote sur son ordinateur, les implants d'Irina appliquent automatiquement les correctifs et réduise la stimulation des glandes à poison de la cyborg. Il faut quelques heures de plus de cette torture pour permettre à Sarah de reprendre connaissance, bien que sa volonté et sa force mentale restent considérablement affaiblies et que ses pulsions sexuelles soient décuplées malgré les jours entiers de viole. Irina soulève légèrement le bandeau de sa captive pour tromper son esprit avec un visage faussement rassurant.


Irina - [murmure] Détend toi Sarah... tout va bien... je suis avec toi... tu aime ce que je te fais ? C'est bon n'est ce pas ? Laisse toi aller... fait moi confiance... je suis ton amie... Tu en veux encore... détend toi et laisse moi t'aider à te soulager...


Alliant le geste à la parole, Irina vient embrasser les lèvres de l'amie qu'elle a trahie et recommence à la masturber délicatement.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mercredi 03 décembre 2014, 01:44:23
Sarah la releva, et était loin de s’attendre à ce qu’Irina cherche à la piéger. Elles venaient de vaincre un adversaire surpuissant, et Pezzini ignorait si ce monstre était vaincu. Elle voulait explorer les tunnels, et pensait juste à écarter Irina le temps de retourner explorer les égouts. C’était son plan, une stratégie simple et efficace, mais, alors qu’elle y réfléchissait, Irina se mit alors à l’embrasser fermement. Sarah écarquilla les yeux, surprise… Et sentit alors son corps trembler. Elle prit conscience de la position précise des mains de la Tekhane, et se mit à remuer, posant ses mains sur ses épaules nues, cherchant à la repousser. Le plaisir se mit à irradier, mais ce plaisir n’était pas bienvenu. Il était dangereux, mortel, acéré et vicieux. Ses seins se mirent à pointer, ses tétons durcissant, se heurtant à la peau douce et chaude de la femme. Sarah gesticulait encore, tentant de se libérer, tentant de repousser cette femme, mais Irina avait une poigne surnaturelle… Et le Witchblade n’avait aucune raison de réagir. Contrairement à ce qui s’était passé dans l’appartement, où les tentacules d’Irina avaient été clairement perçus par son organisme comme une intrusion, ici, le plaisir annihilait les défenses de son corps. Seul son esprit réagissait, en comprenant le piège de cette bouche angélique, mais elle n’arrivait pas à réveiller le Witchblade.

Pezzini soupira faiblement, n’arrivant pas à parler, n’arrivant plus à se retenir. Rien à faire, le bracelet ne voulait pas se déclencher. Pourquoi ?! Pourquoi est-ce que l’Artefact se refusait à elle ? Sarah ne le contrôlait pas assez, et ce manque de maîtrise se faisait payer. Une sensation de vertige l’envahit, de torpeur. Ses muscles s’affaiblissaient, sa tête bourdonnait, et elle sentait une immense vague de fatigue la saisir.

*Non… Non, Pez’, résiste, résiste, bordel !*

Elle devait résister, elle devait lutter contre cette torpeur, contre cette sensation d’endormissement. Le baiser se rompit délicatement. Irina l’avait embrassé divinement bien, et tout le corps de Pezzini frissonnait, de plus en plus excité, incapable de lutter contre les bras puissants, lourds, et doux de la femme. Cette sensation d’écrasement était extrêmement excitante, et son corps était malheureusement en train de la trahir.

D’une douce voix, Irina se mit à lui parler :

« Je suis désolée Sarah... Tellement désolée... Tu aurais dû me tuer quand tu le pouvais...
 -  N-Non, I… Irina, je… Je t’en prie, n-noon… »

Sarah gémissait, la vision floue, et sentit une douce main sur son visage.

« Tout va bien se passer... Je suis là... Laisse-toi aller... Laisse-toi al... »

La voix chaleureuse de la femme l’assommait. Ses paupières devenaient lourdes, si lourdes… Elle détendit ses bras, sentit tous ses muscles s’affaisser, et goûta au sommeil.

*
*  *

Plaisir. Évasion. Douceurs exquises, sensations diffuses et ténues de jouissance. Où était-elle ? Elle flottait dans un océan d’obscurité, sombrant entre le conscient et l’inconscient, végétant dans un monde à part. Quand sa mémoire parcellaire revenait, elle revoyait des lueurs aveuglantes, une civière avec des sangles solides la maintenant… Puis le plaisir, vague. Elle flottait dans un océan d’étoiles, séparée du monde, séparée de la réalité. Son nom lui était vague, ses souvenirs se dispersaient, disloqués comme un kaléidoscope.

*Sarah Pezzini… Sarah Pezzini, je m’appelle… Sarah Pezzini, Sarah Pezzini…*

Elle était incapable de remuer. Parfois, les sensations de son corps revenaient, et elle sentait le froid, ainsi que des bras bloqués, des jambes coincées, et une langue qui s’activait contre sa cuisse. Sa volonté essayait de surmonter les doses de plaisir, les injections et les overdoses en elle. Elle savait ce qu’on lui faisait… Irina avait essayé de le faire dans son appartement. Elle essayait de réunir ses pensées, mais, à chaque fois, un orgasme supplémentaire la saisissait, l’endormant, brisant encore ses pensées, ravageant ses idées.

*Dollification… Sarah Pezzini… Pense, Sarah, pense, peu importe à quoi. Ils… Ils ne peuvent pas obtenir ma liberté de pensée, ils… Ils ne peuvent pas me contrôler ainsi.*

Elle se rappelait de son identité, de son nom… Qu’était-elle, déjà ? Il lui fallut plusieurs minutes pour s’en souvenir… Une policière. Que faisait-elle ici ? Allez, Sarah, fais marcher tes méninges ! Ils cherchaient à la contrôler, mais… Elle ne les laisserait pas faire ! Elle était une femme forte, courageuse, têtue !

*Sarah Pezzini, Sarah Pezzini, Sarah Pezzini…*

Son nom était son mantra, son motto, un message de ralliement qu’elle utilisait pour ne pas sombrer dans la démence et la folie.

*Sarah Pezzini… Pezzini, Pez’, Sarah… New York, Tekhos… Sarah Pezzini…*

Le plaisir explosa ensuite, et elle soupira.

*
*  *

Pezzini se tortillait sur son siège, instable, mal à l’aise, galvanisée par le plaisir. Lorsque les doses de narcotique commencèrent à descendre, Pezzini retrouva peu à peu l’usage de ses pensées. Les drogues se dissipaient, et elle prit conscience que ses corps étaient tirés dans tous les sens. On avait replié ses jambes sous ses mollets à l’aide de solides sangles, et ses bras étaient enfoncés dans des espèces de trous étroits, avec une sorte d’épaisse mousse qui les immobilisait totalement. Elle ne pouvait même pas remuer le moindre petit doigt. Tous ses muscles étaient tirés, et le plaisir était intense. Depuis combien de temps était-elle là ? Une seringue la nourrissait en nutriments par le biais d’une intraveineuse, et elle sentait une langue lécher son intimité… Sans arrêt, sans relâche, avec un indéniable talent. Ses yeux étaient obstrués par un bâillon noir en cuir, et elle soupirait, haletant et gémissant.

« Hmmmm… Hmmmm !! »

Elle ne pensait à rien d’autre en ce moment que le plaisir incessant… Ou à presque rien d’autre. Sarah respirait bruyamment, haletant et gémissant, mais elle sentit les lèvres de la femme en train de la sucer remonter le long de son corps, se rapprochant de son visage. Les lèvres furent remplacées par des doigts précis et tendres, qui s’attaquèrent à son intimité, heurtant rapidement son clitoris. Elle sentit une main soulever son bandeau, et une aveuglante lumière agressa ses yeux.

« Hunn ! »

Elle vit un visage se découper, mais ses yeux avaient été privés depuis bien trop longtemps de lumière pour qu’elle voit quoi que ce soit. La lumière était agressive, dangereuse, aveuglante, et elle sentit le visage se rapprocher du sien. Des lèvres s’approchèrent des siennes, et elle reconnut la voix, qui susurrait contre elle :

« Détends-toi Sarah... Tout va bien... Je suis avec toi... Tu aimes ce que je te fais ? C'est bon n'est-ce pas ? Laisse-toi aller... Fais-moi confiance... Je suis ton amie... Tu en veux encore... Détends-toi et laisse-moi t'aider à te soulager... »

Sarah soupira à nouveau, sans rien dire, et sentit les lèvres d’Irina sur les siennes. Pezzini avait perdu toute volonté, anesthésiée qu’elle était par le plaisir, et elle enfonça sa langue dans la bouche de la femme, soupirant contre cette bouche magnifique. Le baiser dura de longues secondes, et même plus. Sarah n’était plus qu’une poupée sexuelle, en train de vivre le processus de dollification, vivant directement ce sur quoi elle voulait se renseigner. La femme avait, dans son esprit, un carcan de résistance, mais il était comme une faible voix, un murmure silencieux.

« Fais-moi l’amour, Irina… Hunnn… En… Encore, haaaa… Je… Je t’aime… »

Son corps en voulait plus, encore et encore, et elle ne pouvait rien faire pour le réfréner.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 03 décembre 2014, 20:46:10
Irina cille en entendant les derniers mots de Sarah et n'a pas le courage d'affronter son regard. Elle repose le bandeau sur les yeux de son amie et en resserre la courroie de cuir, submergée par la honte et la détresse de devoir obéir aux ordres abjects des scientifiques fous. Cela avait commencé comme ça pour elle aussi, au début il n'y avait eu que le plaisir dans les ténèbres. Uniquement les doigts et la langue délicate de sa propre traitresse de sœur. Puis, quand elle avait commencé à s'ouvrir, à montrer les premiers signes d'une faiblesse tans physique que psychologique, le calvaire avait commencé. Et c'est précisément ce que Sarah venait de faire en lui offrant son corps, en lui parlant d'amour... aux yeux de BIOGENIX, il n'y avait pas plus grande faiblesse que l'amour et la confiance...

Elle voudrait la giffler, lui dire de se réveiller, de reprendre le contrôle, d'invoquer la witchblade, mais rien n'y fait, le symbiote reste aussi docile que la policière. Irina ne comprend pas pourquoi, peut être le champ de stase dans lequel était confiné les bras de Sarah suffisait il à couper l'artefact de l'espace et du temps. Ou peut être la conscience étrangère s'était elle suffisamment éprise de la belle cyborg pour la laisser jouir du corps de son hôte.

Depuis sa baie d'observation, les deux scientifiques n'ont rien manqués de la scène, un sourire se dessine sur le visage de l'un d'eux quand il entend la complainte de la policière.

Scientifique - Bien... nous pouvons commencer... transmettez les ordres et dite à l'équipe de se tenir prête, nous devons encore la casser un petit peu avant de pouvoir expérimenter le sérum CN21. Je suis curieux de voir s'il fonctionnera aussi bien sur notre nouveau sujet que sur le sujet 2501...

L'autre homme en blouse blanche esquisse et transmet les nouveaux ordres à la cyborg.

Irina - Sarah... Sarah... je suis tellement dés... je...

Les directives prennent le pas et étouffe sa conscience, le visage d'Irina retrouve sa placidité perverse.

Irina - Oui Sarah... je vais te donner tout ce que tu veux... mais je veux que tu te détende... je veux que tu me face confiance... tu vas avoir un peu mal mais je te promet que tu vas être heureuse... que je vais te faire l'amour aussi longtemps que tu le voudras...

Lui murmure t'elle à l'oreille, ce sont les même paroles de réconfort que sa propre sœur lui a susurrée quatre années plus tôt lors de ses premières nuits de descentes aux enfers.

Irina l'embrasse alors une nouvelle fois pour maintenir sa ravissante captive par un lien de confiance malsaine, profitant que les drogues sapent totalement le jugement de Sarah pour la perdre dans un phantasme de félicité. Puis elle se tourne vers une table de travail toute équipée. Elle tressaille en reconnaissant chaque outil qui fut utilisé pour briser son propre esprit, mais se réjouit de voir que les éventuelles modifications chirurgicales ne sont pas au menu... du moins pas pour le moment.

Le regard à la fois triste et absent, elle empoigne le premier objet dans sa main droite pendant que l'autre continue de tourner autour du clitoris de Sarah. C'est un tuyau de latex épais et lisse, terminé à son bout par un long cône en acier chirurgical surmonté par une petite poire en caoutchout.  Elle lève l' ustensile devant ses yeux et actionne la pompe, instantanément la petite poire gonfle et se met à cracher un fluide épais et blanchâtre, tout fonctionne normalement. Elle se retourne vers Sarah et commence à titiller l'entrée de son urètre du bout de la langue en lui malaxant le clitoris.

Irina - Va y mon amour... va y... laisse toi aller...


Elle attend patiemment de voir les prémisses d'un orgasme agiter le corps de la belle brune, et quand elle le sent poindre enfin, elle retire sa langue et la remplace par le tuyau qu'elle commence à enfoncer délicatement dans le canal étroit et lubrifié de son urètre. La progression de l'objet est lente et difficile, Irina est obligée de faire coulisser l'objet sur lui-même pour que l'embout atteigne enfin sa vessie. L'objet enfin enchâssé, la cyborg actionne une nouvelle fois la pompe, et le liquide chaud et sirupeux commence à emplir et gonfler la cavité urinaire de Sarah. La petite poire en caoutchout gonfle et bloque l’accès au canal si bien qu'aucune gesticulation d'aucune sorte ne parviendrait à le déloger de son fourreau. Irina regard avec horreur la vessie de son amie se remplir encore et encore, jusqu'à ce qu'elle atteigne sa capacité maximale. Elle se souvient de la sensation étrange et insupportable que cela lui avait faite, de la violence et de l'intensité des orgasmes qu'elle avait ressentie en ce faisant violer la vessie pleine. C'était une vieille ruse qui marchait à tout les coups, une bizarrerie mécanique du corps féminin.

Mais le mélange de torture et de plaisir n'est pas fini pour la prisonnière. Car Irina se saisit déjà d'un nouvel objet qui vient immédiatement remplacer les doigts habiles de la cyborg sur le clitoris de Sarah. C'est une petite pompe, spécialement conçue pour se lover sur le mont de vénus de la policière et qui commence à le lui pétrir et à le sucer avec une telle force que sa couleur vire au vermeille instantanément.

Irina revient enfin se positionner au dessus du corps tiraillé de sa compagne pour lui porter le coup de grâce. Deux de ses tentacules, un petit et un grand, sortent avec lenteur de sa chaire et coulissent entre les jambes de la cyborg pour se lubrifier sur sa propre vulve.
Ils serpentent le long des corps nues et en sueurs des deux jeunes femmes et commencent à pousser délicatement sur les lèvres  pubiennes et le muscle plissé de l'anus de Sara.

Irina - je vais te guider... fait moi confiance... n'ai pas peur... fait moi confiance... je t'aime...

Elle attrape les tétons de son amie d'une seule mains pour les tirer l'un vers l'autre pendant que les doigts de son autre main se posent sur ses tempes. Dans un mouvement lent et habile, elle commence à faire coulisser ses appendices dans le corps de Sarah, écartant sa vulve, lissant son anus pour s'enfoncer telles des anguilles au plus profond de la jeune femme sans défense avant d'en ressortir, puis d'y entrer de nouveau. 
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 04 décembre 2014, 01:54:19
Réfléchir est difficile. Tout est brouillé, tout est obstrué par d’incessantes et d’interminables vagues de plaisir. Sarah sent la lumière disparaître, et les sensations sur son corps disparaître pendant un temps, ce qui lui permet de reprendre son souffle, de sentir la morsure du froid sur ses tétons et sur son corps. Elle frissonne délicatement, se mordillant les lèvres, en remuant un peu… Juste de quelques millimètres. L’esprit de la policière lui souffle qu’elle est coincée, et elle repense au Witchblade, à cet artefact qui n’attend qu’elle pour se libérer. À nouveau, elle tente de le faire sortir, mais le bracelet ne répond pas, la voix réconfortante de l’artefact n’étant qu’un écho lointain.

*Sors… Sors, maudit engin, je t’appelle ! Pour une fois, sors !*

Sarah entend autour d’elle des bruits de pas, des vibrations métalliques, et tenta de bouger la tête, d’essayer de comprendre ce qui se passe. Irina se rapprocha à nouveau d’elle, et lui parle dans le creux de l’oreille, lui murmurant des mots doux. Sarah sait que c’est un mensonge, mais comment s’en persuader ? Dans sa tête, une petite voix lui dit de résister, mais son corps ne répond plus. Elle est encore déconnectée par le plaisir permanent qu’elle a reçu pendant plusieurs jours, et par les drogues qui circulent dans son sang. Elle sent alors les lèvres d’Irina se poser sur les siennes. Cette femme embrassait vraiment terriblement bien, ses lèvres étant d’une douceur infinie, presque trop douces pour être honnête… Ce qui était, de fait, exact.

« Hmmmm… »

Sarah sent la frustration gagner. Elle remue un peu son basin, comme pour réclamer qu’on s’occupe d’elle. Quand on manquait d’expérience sexuelle, et qu’on était droguée avec de puissants aphrodisiaques tekhans, le résultat final était détonant. Sarah était une véritable accroc, en passe de perdre toute lucidité, et de ne réagir plus qu’aux stimuli sur sa zone de plaisir intime. Le sentant, Irina, que Sarah assimile alors à son grand amour, soupire.

« Hummm… I-Irina, haaa… O-Ouuuiii… »

Elle sent Irina se pencher à nouveau vers elle, son corps sursautant quand ses mains caressent ses cuisses, puis gémit de plaisir quand elle ressent la Langue en elle. Depuis combien de mois cette langue s’enfonçait-elle en elle ? Sarah avait l’impression que cet organe avait exploré le moindre millimètre carré de son sexe, et la mouille défila à nouveau. Dans les tubes enserrant ses bras, les doigts de Sarah se contractèrent, seul mouvement qu’il lui était plus ou moins permis de faire. Le tiraillement dans ses bras, loin de la frustrer, ne contribuait qu’à l’exciter davantage. Pendant plusieurs minutes, Irina la lécha donc, Sarah semblant totalement inconsciente de sa situation catastrophique. Seul le plaisir était là, lui seul répondait présent. Elle subissait la plus atroce des tortures, celle qui vous amenait à endormir toute méfiance et toute vigilance, en vous croyant faussement en sécurité et dans un endroit chaud et réconfortant.

Sarah soupira, encore et encore, en sentant le plaisir continuer à monter en elle. Rien à faire, aucune digue, aucun mur n’était là pour repousser les frénétiques vagues de plaisir qui l’assaillaient. Irina continuait à jouer avec elle, et remplaça ensuite sa langue par des objets.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaa !! »

Pezzini sentit une sorte de gros objet s’enfoncer dans ses parties intimes, à l’emplacement de sa vessie. En sentant cette partie de son anatomie se faire violer et remplir, Sarah gémit en se tortillant. Elle manquait d’expérience sexuelle, et la douleur afflua… Libératrice. Elle gémit, hurlant un peu fort, en se dandinant sur place. Sa vessie se remplit, et des larmes perlèrent le long de ses joues, filant sous son bandeau. Le plaisir monta alors quand elle sentit des tentacules métalliques remuer le long de son corps, avant de s’enfoncer dans ses parties intimes, son vagin, et son anus.

« Je vais te guider... Fais-moi confiance... N’aie pas peur... Fais-moi confiance... Je t'aime...
 -  I-Irina, Irinaaa, haaaaaaa… !! »

Elle n’en pouvait plus, et se dandinait sur place. Douleur et plaisir se mélangeaient dangereusement, mais le Witchblade se refusait à sortir, continuant à trahir son hôte, la laissant dans le rôle de captive soumise, incapable de faire quoi que ce soit d’autre qu’éprouver du plaisir.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 04 décembre 2014, 23:23:57
Les tentacules d'Irina vont et viennent dans le délicat fourreau de chaire de Sarah. Celui-ci est si comprimé et contracté par sa vessie qui l'écrase que chaque coup lui semble être le premier, avec son lot de douleur et de plaisir.  La cyborg continue ainsi impitoyablement, égrainant les orgasmes de sa compagne. A chaque fois que son amie pousse un gémissement et se cambre en jouissant, Irina en profite pour dissimuler la douleur qu'elle provoque en lui infligeant une petite décharge sur les tempes. A chaque orgasme, les lobes frontaux de la policière subissent un assaut qui les lave de leur substance, déconnectant progressivement Sarah du monde réel et de sa propre identité. Irina elle aussi essai de se déconnecter de la réalité pour ignorer l'acte abominable qu'elle est en train de commettre. Elle se contente de n’être qu'une machine qui exécute les ordres qu'on lui donne.

Du haut de son observatoire, les deux hommes écoutent la jeune policière se libérer de ses contraintes sociales, oublier la honte et la fierté pour s'abandonner à la jouissance. Sarah pousse un hurlement, les deux hommes se regardent.


Scientifique - Je crois qu'on peux passer à l'étape suivante.


Il active un communicateur qui transmet à Irina la sentence de mort pour l'esprit de la belle policière.

Irina - [murmure] Non...

Elle regarde sa table de travail, un flacon vient d'en surgir, il est empli d'un liquide noire et visqueux.

Irina [murmure] Pas ça... par pitié...

Elle reconnait immédiatement la substance qui deux ans plus tôt, l'a rendue complétement folle. Elle se souvient de sa fierté d'alors, d'avoir toujours réussi à résister à ses violeurs, à ne jamais leur avoir offerte la satisfaction de se soumettre et de leur demander de continuer. Jamais elle n'avait été docile, jusqu'à ce que cette matière immonde voyage dans ses veines et lui face perdre la raison. Elle n'avait jamais comprise comment, bien des fois on lui avait injecté des aphrodisiaques, on avait stimulé son désir par divers moyens plus ou moins barbare. Mais jamais elle ne s'était rendue, et la, dès la première prise, son corps s'était comme... abandonné de lui-même, étouffant sa volonté et sa personnalité pour faire ressurgir toute sa perversité et son désir de soumission.

Les savants de BIOGENIX étaient intelligent et avançaient à pas de loup avec la détentrice de la witchblade... a aucun moment ils ne la brusquaient, à aucun moment il ne prenaient de risques. Ils acclimataient progressivement le corps de Sarah à de plus en plus de sévices par l'intermédiaire d'une femme pour qui elle avait de l'affection, et cela marchait. Une femme normale aurait depuis longtemps subit une dollification sauvage et sanglante pour atterrir sur le marché du travail en quelques jours, mais la jeune flic était un hôte de choix, qui méritait que l'on prenne son temps.

Irina ferme les yeux, prend le tube de CN20 et l'insère dans un seringue. Elle se retourne vers son amie qui continue de prendre son pied sous l'assaut de ses appendices. Irina prend une grande inspiration et passe une lingette alcoolisée sur la peau la plus fine de la cuisse gauche de Sarah, tout près de sa vulve dilatée et rougit par le frottement des sexes d'acier. La jeune flic semble prendre vaguement conscience de ce qui est sur le point de ce passer puis ce qu'elle se braque autant que son corps engourdit le lui permet. Elle force légèrement sur ses liens et relève la tête pour balbutier quelques gargouillements qu'Irina ne comprend pas.

Mais il est trop tard, déjà la cyborg enfonce la fine et longue aiguille d'acier dans la chaire de la captive jusqu'à ce que sa pointe en biseau transperce la parois épaisse de son artère fémorale. Elle essai de fermer son esprit au petit gémissement de douleur et de protestation que pousse son amie. Elle tire un peu de sang pour qu'il se mélange au produit et voyage plus facilement ensuite, puis elle presse le piston de la seringue. Le liquide déferle dans les veines de Sarah à chaque battement de son cœur, ses gesticulations et ses protestations meurent doucement dans sa gorge quand le liquide noie enfin son cerveau. 

Irina regarde, la mine défaite, son amie lui renvoyer son propre reflet alors que le sérum abolie son jugement et fait exploser sa libido tout en stimulant simultanément toutes ses zones érogènes. Le sas derrière elle s'ouvre et plusieurs hommes en blouse blanche pénètre dans la salle pour "évaluer le degré de docilité" du sujet 2623. Les liens qui retiennent Sarah se défont, libérant ses mains, pendant que la cyborg détache les sangles de ses jambes pour qu'elle puisse accueillir ses nouveaux maîtres comme elle le fit elle-même jadis.

Dans un tintement de ceintures et de braguettes qui se délitent, les hommes, fébriles et libidineux s'approchent du couple de jeunes femmes. Incapable de résister à leur ordres, Irina les aide alors à baiser son amie comme ils l'entendent.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le samedi 06 décembre 2014, 02:27:08
Malgré la douleur, le plaisir est là, et éclate dans le corps de Sarah, grimpant au fur et à mesure que le temps passe. Plus rien ne compte, et plus rien d’autre n’a d’importance que ce névralgique plaisir qui la saisit, et l’emporte au loin. Elle a envie de résister, de lutter, mais chaque orgasme est comme une énorme vague qui pulvérise les ruines de ses murs et de ses barrières mentales. Sarah est assommée par le plaisir, ce plaisir trompeur et menteur, qui amène son corps à l’accepter, et non à vouloir se défendre, comme ça aurait pu être le cas si on avait cherché à la torturer. Sa combativité est effacée, et elle n’arrive pas à faire jaillir en elle cette agressivité et cette sensation de peur qui, en temps normal, permettant au Witchblade de se déployer. C’est pourtant ce que Pez’ voudrait, que le Witchblade vienne la secourir, mais l’artefact reste silencieux et muet. Pourquoi se déploierait-il ? L’intégrité physique de son hôte n’était pas en jeu, et Sarah, dans les tréfonds de son esprit, dans des limbes profondes où elle pouvait encore réfléchir, était convaincue que c’était là l’explication, toute simple. Elle avait toujours refusé cet artefact, et elle avait voyagé jusqu’à Tekhos Metropolis afin de trouver un moyen de s’en débarrasser. Tous ses essais avaient été infructueux, et, dans sa tête, le Witchblade n’était conçu que comme une arme d’ultime recours, à utiliser en cas de péril imminent. Quel péril y avait-il à se faire l’amour ? Les drogues et les injections qu’elle avait reçu noyait son sens du danger sous des torrents irrépressibles de plaisir, chaque orgasme s’avérant terriblement jouissif, monstrueusement efficace. Elle était piégée, trahie par Irina, qui s’était trahie elle-même. Elle ne faisait que suivre un conditionnement, une programmation très au point.

Piégée, Sarah ne pouvait rien faire. Les tentacules remuaient en elle, et chaque orgasme était magnifique, détendant tout son corps. Par conséquent, quand Irina enfonça la redoutable seringue dans le corps, elle se contenta de pousser de faibles gémissements… Puis, quand le liquide se répandit, Sarah gémit longuement, la bouche entrouverte, et se sentit partir au loin. Toutes ses pensées se diluèrent dans un espace blanc, comme si une bombe mentale venait d’éclater dans sa tête, disloquant ses pensées confuses et fragmentées dans tous les sens. Elle n’avait plus conscience de rien, si ce n’est d’une chose, d’un mot qui revenait comme un leitmotiv dans sa tête.

*Sexe… Sexe… Sexe… Sexe…*

Ses pensées confuses se structuraient autour de ce mot, et, quand les liens se relâchèrent, quand les appendices d’Irina se retirèrent, la vessie pleine de Pez’ se lâcha. Elle tomba sur le sol, puis se mit à pisser, jambes écartées, sans aucune sensation de gêne. Le bandeau se trouvait toujours autour de ses yeux, et le Witchblade n’était plus qu’un simple bracelet, n’émettant aucune vibration. Le sexe dominait ses pensées, et l’une de ses mains se dirigeait d’elle-même vers son intimité. Ses seins étaient tendus, sa langue pendante, et une main lui ôta son bandeau.

« Haaaaa… »

La lumière l’éblouit sauvagement, et elle leva sa main pour s’en protéger, des rais de lumière filant entre ses doigts. Il lui fallut quelques secondes supplémentaires, le temps de s’habituer à ces rais lumineux intensifs. Elle vit alors plusieurs hommes, en train de se déshabiller. Ils étaient tous en érection, et son regard se porta vers leurs bassins.

*Sexe… Verge… Plaisir… Pezzini…*

Pezzini ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Elle chassa cette idée de son esprit formaté, et vit l’un des hommes agripper ses cheveux, avant de lui enfoncer autoritairement son membre dans la bouche. Pez’ poussa un léger couinement de douleur et de plaisir, et sentit l’homme remuer en elle, tandis que les autres se rapprochaient également. Et le Witchblade, quant à lui, continuait à être inerte, n’étant plus qu’une sorte de bracelet sans aucune particularité… Si ce n’est celle de ne pouvoir se retirer du corps de Pezzini.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 11 décembre 2014, 00:51:44
Le regard mort et le visage totalement neutre, Irina participe à la mêlée que commencent à former les hommes qui se jettent sans vergogne sur la policière devenue folle de désir. Chaque image de son amie abusée lui rappel l'horreur de son propre endoctrinement, intérieurement un noyau de rébellion se réveil lentement.

Mais pour l'heure son conditionnement est trop fort, elle ne peut pas luter, elle veux même obéir avec zèle tans son niveau de docilité à été réglé haut pour commettre cela.  Elle se positionne contre son flanc et guide d'une main la tête de la belle brune vers le pénis turgescent d'un tortionnaire pendant que de l'autre elle lui ouvre la vulve pour qu'un autre puisse la pénétrer plus facilement. La queue du premier s'enfonce profondément dans la bouche de Sarah et Irina tire délicatement ses cheveux en l’arrière pour l'aider à dégager sa trachée. Dans un bruit de déglutition pornographique, le gland de l'homme s'infiltre jusque dans sa gorge. Il commence de longs va et viens...

La policière gémit, Irina baisse les yeux et regarde l'entrejambe de son amie, le second homme est en train de s'enfoncer péniblement en elle. Ce butor n'a pas un pénis très long, mais il est en revanche extrêmement large, il lui semble même reconnaitre ce membre, sans doute faisait il partie de l'équipe qui la brisa naguère.  BIOGENIX devait sans doute choisir qui faisait quoi pour obtenir un maximum de résultat lors de ses endoctrinements. Le vagin, serré par le désir est un rempart puissant qui freine le pénis énorme de l'individu et commence à arracher à la belle captive des grognements de douleur.

Les ordres sont formels, le sujet 2623 doit être maintenu dans un état de bien être maximal et tout acte de souffrance doit être réduit au stricte minimum. Irina reporte rapidement ses deux mains vers le sexe en souffrance de Sarah. Elle commence à lui masser habilement le clitoris d'une main pendant que de son autre pousse elle palpe et fait de petit vas et viens contre son anus.
Quand elle sent que son muscle se détend, elle enfonce tout son doigt en même temps qu'elle lui écarte les lèvres pubiennens. Le vagin de Sarah se détend le temps d'une seconde et la queue du gaillard bien bâti s'y engouffre tout entier, provoquant toujours plus de sensations orgasmiques à la prisonnière.

Un troisième homme, sur la dizaine qui les entoure, âgé celui-ci, profite du travail d' Irina pour se glisser sous Sarah et ses amants. Il commencer à pousser le bout de son gland contre le muscle contracté et violé par le pousse d' Irina. Sentant cela, la cyborg tourne son regard vers sa compagne d'un air triste, et lui murmure quelques mensonges réconfortants à l'oreille pour la détendre. Puis elle enlève son doigt pour laisser place au pénis du vieillard libidineux. Prise de toutes pare, baisée par tout les orifices, la policière commence à bouger en cadence avec les hommes qui la pénètrent. Comme un métronome, elle virevolte d'avant en arrière, de haut en bas, diluant ce qu'il lui reste de repaire dans un tournis infernal de chaire et de plaisir. Au bout de seulement quelques instants de ce calvaire, ses trois amants jouissent en elle sans retenue, l'inondant de leur semence brulante . Mais le calvaire ne s’arrête pas la, car a chaque homme qui vient en elle, un autre se tient prêt pour le remplacer, et l'orgie commence à s’étendre dans le temps, une infinité pour Irina et Sarah.

Au bout de plusieurs heures, l'équipe, épuisée et satisfaite se retire, laissant Sarah et Irina de nouveau seul dans la pièce. Depuis son poste d'observation, Khane et son comparse observent toujours la scène, silencieux. L'homme en blouse blanche regard le visage froid et calculateur du tyran géno-amélioré et réalise avec toujours autant de gène que celui-ci, malgré la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux, reste parfaitement calme.  Une troisième personne les rejoint et présente au savant une fiche de donnée.

Scientifique - Voici les résultats des analyses ADN et de compatibilité du sujet 2623.

L'autre les regard pendant que l'importun se retire sans un mot de plus. Une ride apparait sur son front penseur.

Scientifique - Je suis au regret de vous dire que le sujet n'est pas compatible pour l'intégration au programme.

Khane - Pas de 3ème traqueuse pour la firme donc...

Chuchote le PDG de BIOGENIX d'un air penseur.

Scientifique - Je vais annuler les séances d'hypnoses ainsi que les autres éléments de la procédure et ordonne au sujet 2501 de nous débarrasser d'elle.

Khane - Non... n'annulez rien...


Chapitre 2: La fuite.


Sarah...

Musique: https://www.youtube.com/watch?v=MK84iaAjI2c

Sarah ignore depuis combien de temps elle dort, profondément enfouie dans un sommeil artificiel, des fragments délirants lui reviennent en mémoire. Combien de fois a t'elle couchée avec Irina ? N'y avait il qu'Irina ? Non... il y d'autres visages...

Sarah... tu es Sarah...

La policière commence à reprendre ses esprits, elle sent qu'elle flotte, elle est totalement immergée dans un liquide qu'elle respire comme s'il s'agitait d'air.

Sarah Pezzini... tu es Sarah Pezzini... réveil toi Sarah...

Cette voix, c'est la voix d' Irina. Elle ouvre les yeux, le liquide dans lequelle elle baigne est d'un rose parfaitement translucide. Elle est dans une sorte de cuve, sa vitre bombée déforme une silhouette féminine qui se trouve juste devant, dehors. La forme semble pianoter sur un objet que son cerveau finit par reconnaitre, un ordinateur. La silhouette se rapproche et insère un tube étrange en bas de la cuve, la policière sent un liquide froid couler dans ses veines et laver son sang des hormones et des drogues qui le polluent. Enfin elle s'approche et pose une main sur la vitre, c'est Irina, elle la regarde et lui parle, et curieusement, Sarah entend...

Sarah... réveille toi... tu es Sarah Pezzini, tu es policière, tu vis a Tekhos Metropolis.

Puis la silhouette se retourne et s'éloigne, abandonnant la belle brune à sa cuve cryogénique. Elle y flotte dans une semi somnolence pendant un temps qu'elle ne parvient pas à définir avec précision.

Sarah...

La voix revient...


SARAH !!


Les murs tremblent, la cuve éclate soudainement et vomie Sarah dans la salle de stase. Les lumières clignotent, une nouvelle secousse fait vibrer les murs et éclater les ordinateurs de la pièce. Des alarmes retentissent dans tout le complexe. Seul un grand écran mural subsiste encore, les traits flou et grésillants de la cyborg essaient de s’harmoniser pour donner une image nette.

Irina - *parasites* Sar... *parasites* Sarah ! *parasite* Sarah ?


Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le lundi 15 décembre 2014, 01:47:30
Spirale de sexe, spirale interminable de sensations plaisantes et délicieuses, enivrantes et absorbantes… Sarah ne pensait plus à rien, se contentant de subir, de subir, et de subir encore. Elle n’était plus Sarah Pezzini. Sarah Pezzini était une policière inflexible, qui luttait contre la corruption et pour un système judiciaire qui serait plus juste à l’égard des minorités. Non, elle n’était pas cette nymphomane ne pensant qu’au plaisir. BIOGENIX n’avait pas gagné, la firme avait juste triché en enterrant sa vraie personnalité, en la noyant sous le sexe, sous les plaisirs grisants de son corps, et, quand ce dernier se serait habitué, ils feraient comme ils l’avaient fait avec Irina… Ils transformeraient son corps en un être synthétique, semi-artificiel, afin d’obéir plus facilement à leurs ordres et à leurs instructions. Sarah était incapable de résister, et elle laissait ces hommes, ces sales pervers, la prendre dans tous les sens, son « amie » étant là pour les suivre. Irina, vulgaire pantin, vulgaire poupée désarticulée. Elle ne pouvait rien faire contre sa programmation, et voulait malgré tout se faire passer pour son alliée. Quand une queue se libérait de sa bouche, Pez’ se penchait pour l’embrasser goulûment, la voyant alors effectivement comme une amie… Mais c’était parce qu’elle était alors rien de plus qu’une bête, fonctionnant comme un animal à qui toute conscience d’humanité avait été réveillée. Ils avaient annihilé par le biais du sexe toute conscience d’humanité en elle. Pez’ les laissait faire, incapable de voir quoi que ce soit. Elle sentit un vieux pervers se glisser dans son dos, et, au bout d’un moment, certains scientifiques s’en prirent également à Irina, leurs hormones les commandant. Même si Irina n’était qu’un bout de plastique synthétique, elle était très belle, et, pour eux, pouvoir maîtriser une Tekhane, ces femmes si arrogantes qui crachaient sur les hommes comme s’ils étaient la dernière des déjections de la nature, était un régal constant.

Un homme avec un bel embonpoint la prit contre une table, la retournant pour glisser entre ses fesses. Il tira sur sa longue chevelure blonde en ricanant, enfonçant son membre dans son vagin, et griffa l’un de ses seins, tandis que Sarah continuait à se faire prendre par les mâles en rut, ses mains libres se retrouvant rapidement à masturber des queues.

« Salope d’androïde, vociférait le scientifique, je vais te rappeler ta place… »

Il grognait contre elle, et finit par jouir, puis fut remplacé par un autre homme, qui choisit alors de la sodomiser, tout en tirant sur ses cheveux, soulevant ainsi le corps de la femme. Il tourna Irina, la forçant à voir Pezzini se faire prendre par ses collègues, son corps finissant par se recouvrir de sperme quand certains jouissaient contre ses hanches, éclaboussant son ventre. Difficile de dire qui était le pire ici… Était-ce Pezzini, qui semblait assoiffée, et hurlait en étant incapable de parler, ou les scientifiques, qui n’avaient alors plus grand-chose de scientifiques, laissant libres courts à leurs instincts et à leurs pulsions. Ils défoncèrent joyeusement Pezzini et Irina, et, quand ce fut terminé, se relevèrent tous, et les laissèrent tremper dans un mélange de foutre et de mouille.

« Ah, que j’aime ce boulot !
 -  C’est pour des extras’ comme ça qu’on travaille chez BIOGENIX ! »

Sarah gisait sur le sol, inerte, brisée, la langue pendant hors de son corps. N’ayant pas une très grande expérience sexuelle, Pezzini était épuisée, et sentait le sommeil la gagner. Elle avait mal partout, et sentait des larmes commencer à embuer ses yeux… Puis ce fut le noir.



« Arrogante humaine… C’est uniquement dans le besoin que tu retournes vers moi, comme si j’étais un outil à ta disposition…
 -  Je t’en prie… Je ne survivrais pas sans toi. »

Un ricanement sec s’échappa de l’obscurité, et, de l’ombre noir, des tentacules métalliques émergèrent. Nue, Sarah était sur le sol, agenouillée, et vit alors une silhouette se former dans l’obscurité insondable de son esprit… Puis elle vit un clone d’elle-même (http://nsa33.casimages.com/img/2013/11/11/131111084406742945.jpg), recouverte du Witchblade, Sara Pezzini. L’artefact formait dans son dos une sorte de trône sur lequel elle flottait, jambes croisées, un sourire goguenard sur les lèvres.

« Tu ne m’as jamais accepté, Pezzini…. Tu as refusé ton héritage, toujours… »

La femme claqua des doigts, et des images se formèrent dans l’esprit de Pez’. Elle se vit en chamane ancestrale, utilisant le Witchblade pour soigner des enfants victimes de la malaria, pour affronter de redoutables et sauvages tigres, étouffer des serpents, dompter les forêts. Elle se vit en héroïque chevalier, bondissant sur des dragons pour les pourfendre, repoussant les envahisseurs.

« Même en sachant que tu es l’héritière d’une longue lignée de porteuses, et en sachant que toi seule peut porter le Witchblade, tu refuses de laisser son potentiel s’exprimer… Trop longtemps, j’ai été ton esclave, insolente jeune femme.
 -  Non, je… Je ne veux pas que tu me contrôles ! Mais… J’ai besoin de toi ! Et tu as besoin de moi ! Que se passera-t-il, si je meure ?
 -  Je me réincarnerai…
 -  Mais tu n’auras pas vaincu le Darkness ! L’équilibre sera rompu ! Tu te bats pour la justice ! Ce que je vis est injuste !
 -  Me prendre quand bon te semble l’est tout autant ! Crois-tu que parce que je suis immobile et incapable de parler que je ne ressens pas ? On m’a coupé en deux ! Le Witchblade et le Darkness, les deux faces d’une même pièce ! Depuis l’aube des temps, nous nous affrontons et nous nous combattons ! Tu n’es ni la première, ni la dernière, Pezzini… Si tu meurs, une autre sera choisie. Ainsi va le Cycle. »

Sarah se pinça les lèvres. Ce rêve n’en était pas un, et ce même si elle savait que, en se réveillant, elle penserait que c’était le cas. Elle était en train de marchander sa survie avec un artefact millénaire et capricieux. Les tentacules formaient comme une marée de serpents, et, plus le temps passait, et plus l’obscurité se formait, laissant apparaître des colonnes ancestrales avec des rubis flamboyants.

Était-ce le Witchblade ? Ou simplement la représentation qu’elle s’en faisait ? Sarah ne saurait le dire. Elle gisait sur le sol, et tenta de se relever, et se força.

« Ils t’étudieront… »

Des projecteurs illuminèrent alors les colonnes. Un nouveau rire moqueur s’échappa des lèvres de Sara. On pouvait voir, sur les projecteurs, les ombres dansantes de scientifiques, comme des ombres chinoises, observant les tentacules, faisant des prélèvements… Les projecteurs se couvrirent alors de sang et Sarah entendit les échos de hurlements de douleur.

« Tu te trompes, Pezzini… Le Witchblade n’est pas là pour représenter le Bien, pas plus que le Darkness ne représente le Mal. Nous sommes deux forces naturelles. La Nature ignore ce concept de Bien et de Mal. Les humains se prennent pour des Dieux, mais vous n’êtes que des enfants face à moi… Ils ne te tueront pas, car ils veulent se servir de toi, reproduire le Witchblade, comprendre comment je fonctionne… Et je les détruirais volontiers. »

Sarah se pinça les lèvres, secouant la tête. Sara l’attaqua alors avec un tentacule, la frappant sur le ventre. En hurlant de douleur, Sarah atterrit près d’un bassin, tandis que Sara, lentement, descendit sur le sol, les tentacules formant comme une marée de serpents.

« Et ils apprendront à me craindre, et ils apprendront qu’il existe en ce monde des forces anciennes, des forces possédant une capacité de destruction illimitée… Des forces antérieures à l’Univers même. »

Les serpents se rapprochaient de Sarah, qui rampait sur le sol, et d’autres s’élevèrent en hauteur, puis s’abattirent violemment sur Sarah…




Sarah s’écroula sur le sol, sortant d’une sorte de cuve de stase, et sentit alors des alarmes lui vriller les tympans. Elle était sur le sol froid, et posa machinalement la main à son ventre. Aucune trace de blessure. Elle releva la tête. Elle était dans une sorte de pièce aseptisée, nue, avec le Witchblade toujours autour de son poignet. Tous les ordinateurs grésillaient, et, en levant la tête, Sarah vit l’image d’Irina, à travers un grand écran mural. L’image était en train de flotter, saturant sur place, tandis que la femme lui parlait.

« Irina ? »

La mémoire lui revint alors, et Sarah porta les mains à ses oreilles. Les alarmes l’étouffaient, et elle se mit à hurler, en revoyant ces sales mains posées sur son corps, en revoyant ces individus porter ses sales mains sur son corps, et en revoyant Irina la baiser, la baiser sauvagement, sans relâche…

« Tu… C’est de ta faute… Tout ça. Vous… Huunnn !! »

Elle revit le Golgoth qu’elle avait vaincu dans les égouts. Une expérience de laboratoire, comme Irina, comme elle… Irina sussurrant dans son oreille qu’elle était son amie. Sarah serra les dents, et poussa alors un hurlement de rage. De son dos, des tentacules métalliques jaillirent, et frappèrent violemment le mur, le défonçant, creusant des sillons dans le béton. Le corps de Pezzini se recouvrit alors de son armure (http://fc00.deviantart.net/fs70/f/2013/270/5/3/darkness_falls_page_inked_by_nebezial-d6o7krm.jpg), mais la haine brûlait dans ses yeux.

« JE VAIS VOUS TUER ! »

Elle défonça la vitre blindée devant elle, atterrissant dans un couloir, et tourna la tête sur la droite. Des agents de sécurité venaient d’arriver.

« Oui, venez, misérables… VENEZ !! »

Sarah bondit vers eux, et son poing transperça le corps d’un garde de part en part. Un autre pointa son fusil vers elle, et tira en pleine face. La balle frappa la tête de Sarah, la faisant reculer. Elle tomba au sol, et l’agent de sécurité s’approcha lentement… Avant de pousser un hurlement quand des tentacules jaillirent depuis le dos de Sarah, et s’enroulèrent autour de ses bras et de ses jambes, avant de toutes les arracher en tirant, dans d’atroces craquements d’os et déchirement de tendons. Le sang vomit dans toutes les directions, tandis que la balle, écrabouillée, avait rebondi contre le sol, entaillant à peine le corps de la femme. Sa main griffue attrapa le corps d’un troisième larron, et elle le balança à l’autre bout du couloir, l’envoyant voler comme un ballon de rugby. Il s’écrasa violemment contre le mur d’en face, se brisant tous les os du dos.

Elle se retourna vers un quatrième, qui vida le chargeur de son pistolet sur elle. Quand il visait sa tête, l’armure venait automatiquement recouvrir sa peau, et Sarah s’avança lentement vers lui.

« N-Non, pi… Pitié… »

Sarah le vit tourner les talons, comme pour tenter de fuir… Il fit quelques pas avant qu’un tentacule ne lui transperce le dos. L’homme vomit du sang, ses pieds ne touchant plus le sol, puis Sarah le découpa en deux à l’aide d’un autre tentacule, le haut de son corps venant atterrir sur le sol. Elle se tourna vers le dernier membre de cette escouade, qui décida d’aller contre les ordres de sécurité. Il chargea le lance-grenades de son arme, poussa un hurlement, et balança la grenade vers Sarah… Une conduite de gaz passait à côté, ce qui expliquait pourquoi les explosifs n’étaient pas recommandés. La grenade explosa, attaqua le gaz…

BOOOOOOOOMMM !!
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le lundi 22 décembre 2014, 21:40:28
Les murs du couloirs commencent à se fissurer et faire un bruit étrange et insupportable de métal vrillant sous un poids colossal. Sarah voit le plafond se lézarder et soudainement s'effondrer. La policière reconnait immédiatement la couleur et l'odeur abominable des sables du désert radiatifs que sont les badland et parvient à fuir l' avalanche de pierre et de sable qui déferle dans l'espace exigu en bondissant par un sas de sécurité qui se referme derrière elle. Sarah comprend alors l'horreur de la situation, elle n'est pas du tout dans un confortable laboratoire en plein centre de Tekhos Métropolis non... elle est enterrée quelque part à mille lieux sous les sables des terres mortes...

Elle débouche dans un nouveau couloir où l'obscurité n'est brisée que par le lent des gyrophare rouge d'alarme et par le grésillement bleuté des écrans de contrôle. A nouveau la friture dans les haut parleur se charge de la voix familière d'Irina et son visage apparait sporadiquement sur tout les moniteurs.

Irina - Sarah ! *parasites* sait que tu me hais, je comprend ta douleur et la col*parasites*

Les vibrations continuent de se propager dans le complexe et les murs du couloir ou s'est réfugié Sarah commencent à se lézarder à leurs tours.

Irina - Merde... *parasite* n'ai plus le temps de te présenter mes excuses ou t'expliquer... tu dois *parasites*fuir *parasites* tout le complexe est en train de s'effondrer... j'ai saboté les générateurs pour te permettre de p*parasites* Mais *parasites* a été trop forte, dans quelques minutes, toute la station s'effondrera sur elle-même, broyée comme une coquille de noie par le poids du sable.

Un sas s'ouvre loin devant Sarah.

Irina - Je vais rester aux commandes de la stations jusqu'à ce que tu en soit sortie, je peu te voir et t'entendre grâce au système de surveillance, tu peux me parler si tu veux mais n'oublie pas que le temps nous est compté. Tu es au niveau -3 *parasites* Dirige toi vers les garages au niveau 0 *parasites* il y *parasite*coptaire qui t'attend la bas, on se retrouvera là.

Voix derrière Irina - Hé ! Mais qu'es ce que vous faite la ! Vou*coup de feu*

Irina - Un garde m'a trouvé, d'autres ne vont surement pas tarder à venir... Écoute... Sarah... je suis désolée, et je sais que ce que je te demande est fou, mais tu n'a pas le choix. Il y a plusieurs milliers de tonnes de sable et de roche au dessus de nos tête, même la witchblade ne pourras te protéger de ça si tout s'effondre. *Silence* Tu dois me faire confiance une dernière fois, malgré tout ce que je t'ai faite... Je te retrouverai au garages, alors tu pourras faire ce que tu aurais du faire le soir de notre rencontre...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mercredi 24 décembre 2014, 02:51:07
Le souffle de l’explosion propulsa Sarah comme un fétu de paille, et le Witchblade recouvrit intégralement son corps, ce qui lui évita de finir carbonisée... Ou vaporisée. Elle passa à travers un mur, et rebondit sur le sol à plusieurs reprises, le corps en feu, formant une torchère enflammée. Sarah atterrit dans une pièce, et ne sentit rien d’autre qu’une douleur terrifiante se répandre dans tout son corps. L’alarme résonnait, stridente et furieuse, et de l’eau jaillit du plafond... Une réponse à l’incendie qui était en train de se développer suite à l’explosion du gaz. L’eau aida Sarah à se nettoyer, et la jeune femme se releva lentement, éteignant ensuite à la main les flammèches qui restaient encore. Intégralement déployée, l’armure constituée par le Witchblade se retira lentement, et Sarah put voir que, si sa peau n’était pas calcinée ou brûlée de manière trop grave, il y avait quand même quelques traces, quelques résidus. Sarah grinça, et entendit alors Irina lui parler à nouveau. Elle lui expliqua que, pour fuir, il fallait remonter. Sarah, apparemment, était dans un complexe souterrain situé dans le désert, et l’explosion de gaz avait endommagé la structure du complexe, manquant de le faire s’écrouler. Cependant, le fait est que Pezzini n’avait effectivement pas confiance en Irina, et qu’elle n’était pas dans son état normal. Elle restait fondamentalement une Américaine, une femme qui pensait que, quand on payait et qu’on s’investissait à fond pour avoir un produit, il ne fallait pas s’étonner en le récupérant. Ils avaient brisé sa volonté à l’aide de drogues et d’injections, permettant au Witchblade de s’exprimer en puisant dans la frustration et la rage de Sarah, l’amplifiant et l’excitant. Ces fous pensaient pouvoir jouer avec une force mystique et ancestrale telle que le bracelet. Ils allaient s’en mordre les doigts, voilà bien une chose que Pez’ leur promettait.

La proposition d’Irina était très certainement un piège. Pez’ savait ce qu’elle était : un pantin désarticulé. Sa volonté propre était totalement insuffisante pour vaincre le conditionnement cérébral dont elle faisait l’objet. Elle l’avait vu dans les souterrains de Tekhos Metropolis, et elle l’avait vu récemment. Irina l’avait attaché, violé sans relâche... Et, d’un seul coup, son conditionnement serait parti ?! Pez’ ne pouvait pas croire à une telle histoire, tant elle semblait incongrue. Non, on cherchait juste à la piéger, rien de plus... Mais ce serait pour elle l’occasion de retrouver Irina, et de régler de vieux détails avec elle.

Sarah avait atterri dans un couloir, et s’avança rapidement. La sécurité de BIOGENIX n’était pas encore vaincue, et tout le personnel devait probablement évacuer. Elle arriva ainsi dans un laboratoire, et l’observa silencieusement. Il y avait de multiples ordinateurs, plusieurs étant encore allumés. Sarah se dirigea vers l’un d’entre eux, et pianota sur le clavier, faisant disparaître l’écran de veille. Ceci fait, elle vit des recherches archéologiques et scientifiques sur les « Artefacts ».

*Qu’est-ce que... ?*

Elle se promenait dans un dossier intitulé « Artefacts », et vit plusieurs fichiers à l’intérieur : « Darkness », « Heavenly Sword », « Witchblade »... Pez’ déglutit lentement, comme si elle commençait à réaliser devant quoi elle se trouvait. Il y avait encore d’autres noms, d’autres fichiers. Elle double-cliqua sur le fichier « Witchblade », et une page se chargea. Sarah fronça les sourcils. Il y avait des photographies d’elle, ses états de service au sein de la police de Tekhos Metropolis, son dossier... Ainsi que ceux du NYPD, son lieu de naissance, sa carte d’identité immatriculée à l’État de New York, et de multiples photographies d’elle, que ce soit dans son appartement, ou au boulot.

*Enfoirés...*

Elle serrait les dents, continuant à descendre le document, tout en sentant, parfois, d’étranges craquements venant du plafond. Du sable était en train de tomber. La fuite de gaz avait dû avoir lieu dans une zone porteuse. Depuis combien de temps ces types l’espionnaient-elle ? Elle vit alors une étrange image en plein écran, et déglutit à nouveau, cette vision provoquant en elle d’intenses frissons :

(http://img110.xooimage.com/files/9/6/8/gantelet-492767b.jpg)

Instinctivement, elle savait de quoi il s’agissait.

*Le Gantelet d’Infinité...*

En revanche, elle n’en savait pas plus... Elle aurait pu continuer à en lire plus, mais Sarah entendit des bruits de pas venant du couloir par lequel elle était venue. Des hommes lourdement armés débarquèrent alors, et elle choisit de filer, sous un concert de balles. Plusieurs heurtèrent son armure, et elle défonça un mur, avant de remonter un couloir.

« Neutralisez-là !
 -  Envoyez les drones ! »

Glissant du haut de conduits d’aération, des drones d’assaut (http://fc07.deviantart.net/fs70/f/2013/175/1/5/fuse_attack_drone_by_meckanicalmind-d6ajths.jpg) jaillirent, mitraillant Sarah... Ou l’attaquant avec des attaques au laser, ou des tirs plasmiques. Sarah sentit une décharge la frapper violemment dans le dos, l’envoyant s’étaler sur le sol. Pez’ se retourna alors, et bondit vers les drones. Des tentacules argentés jaillirent de son corps, et firent exploser plusieurs drones, tandis que les autres crachèrent des jets de laser. Quand ils loupaient Sarah, ils découpaient le mur et le sol en deux comme du bacon.

*Ils m’ont espionné depuis des mois.. Tout ça parce que le Witchblade les intéresse... Mais il y a plus que ça.*

Le Witchblade en tant que tel ne les intéressait pas. Pezzini savait que le Witchblade était lié à un autre artefact, le Darkness, que Yulia portait... Mais il y avait visiblement d’autres Artefacts. Un drone explosa contre le mur, et plusieurs gardes jailliren talors, à quelques mètres de Sarah. Elle attaqua la première, et frappa un ennemi avec un tentacule, entaillant son armure blindée, faisant exploser ses boucliers cinétiques. Son sang jaillit depuis son torse, venant repeindre l’un des murs. Un autre lui tira dessus à bout portant avec un fusil à pompe. Sarah hurla de douleur, et tomba au sol. Le garde rechargea son arme, et poussa un bref hurlement quand un tentacule jaillit, et frappa son casque, le repoussant contre son comparse. Sarah en profita pour se relever, et se mit à décamper, jusqu’à atteindre des ascenseurs, dans une sorte de grande pièce avec des fleurs et un plafond artificiel en hauteur.

D’autres gardes lui tirèrent dessus, et elle bondit vers les portes blindées d’un ascenseur, les défonçant pour atterrir dans un vaste et sombre conduit. Il semblait s’enfoncer dans les entrailles de l’enfer, mais Sarah devait monter. Les tentacules du Witchblade s’étaient enfoncés contre le mur, et Sarah vit que la couleur du mur était en train de changer, devenant plus métallique, plus argentée, une surface plus adhésive. Cependant, Sarah ne comptait pas grimper comme une araignée, et bondit sur la gauche, s’agrippant à une échelle de maintenance, et elle monta.

Son objectif était le niveau 0.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le lundi 12 janvier 2015, 19:59:19
La policière grimpe vers le sommet sous le bruit assourdissant des sirènes et des coups de feu, chaque étage qu'elle franchit est le théâtre d'un incroyable bain de sang dont elle sort victorieuse, la chaire des vaincus encore palpitante entre ses griffes et les crochets de ses tentacules.
Enfin elle arrive au plafond de la cage d’ascenseur qu'elle parvient à crever comme s'il s'agissait de plâtre et non de l'épais béton dont il était constitué. Elle s'extirpe des décombres en poussant un hurlement de fureur guerrière, prête à faire face à l'avalanche de soldats améliorés de BIOGENIX... mais rien...

La pièce dans laquelle elle ce trouve n'est pas le rez de chaussez comme elle l'espérait... elle est encore sous terre...
Ici, plus aucun son de sirène ne pénètre l'épais mur de béton, les secousses qui ébranlent petit à petit le complexe ne sont que des bruits de fond diffus qui rappel le son de l'orage, comme une menace latente... qui dormirait dans les murs... Ici règne le silence et les ténèbres glaciales de la mort.

Après quelques instants seulement, les oreilles de Sarah s'acclimatent au calme ambiant de la vaste pièce qui se perd dans l'obscurité. Elle se rend compte alors que la pièce n'est pas totalement silencieuse, elle est peuplée de soupirs, de suppliques et de cris de détresse étouffés, comme happés par d'épais murs de coton. Sarah fait quelques pas pour comprendre d'où vient ce bruit, sous ses pas la pièce s'illumine peu à peu d'une lueur jaune et diffuse, fade. La salle est couvertes de tables d'opération, de vivisection, de machines de pointe dont elle ne comprend pas l'étonnante sophistication. La lueur ce fait un peu plus forte et c'est la qu'elle remarque que la pièce n'est pas faite de murs, mais de vitres épaisses, d'où lui parviennent les complaintes d'âmes tourmentés.

En se rapprochant encore, Sarah trouve enfin la réponse à ses questions... elle découvre la dolification...
Sous ses yeux horrifiée elle assiste à des scènes d'une monstruosité sans borne, les corps démunis et sans défenses de femmes et même d'hommes, harnachés à des machines infernales qui les vide de leur vitalité, de leur personnalité, de leur forme, pour ce voir enfoncer avec violences divers "améliorations" cybernétiques, pour les transformer peu à peu en machines décérébrées. Chacune de ces âmes damnées, poursuit alors sans discuter cette ignobles procédures sur les autres pour faciliter le travail des machines.
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Sarah reconnait la plupart des sévices qu'elle à elle même subit... Les drogues injectés massivement dans leurs veines pour les rendre fou de désir et leur faire perdre la raison, les électrodes posées sur leur front pour leur faire oublier leur passé, les écrans rivés à leurs yeux pour noyer leur perception d'images lubriques et de codes hypnotiques. Et surtout le viol, le viol systématique et permanent, de chaque orifices, qui ne s’arrête jamais, jamais... Chaque nouvelle âme brisée se joint aux autres pour briser celles qui résistent encore.


Irina - Sarah... *grésillement* Sarah... qu'es ce que tu fais ! *parasites* Dépêche toi !


Le visage d'Irina apparait sur un des moniteurs près de Sara.

Irina - Je suis désolée... j'aurais préférée que tu ne vois pas ce qu'ils nous font subir... mai
*bruit de porte en métal qui éclate*

La cyborg se retourne et pousse un cris de surprise, puis elle se retourne à nouveau et pianote rapidement sur le clavier de son moniteur. Un grand sas commence à s'ouvrir à l'autre bout de la pièce où se trouve Sarah.

Irina - Tu n'as presque plus de temps, elles m'ont tr...

Une silhouette gracile et féminine surgit derrière Irina et se jette sur elle, rapidement suivit d'une autre, et d'une autre encore. Sarah remarque un détail qui l'interpelle avant que l'image ne se coupe. Elle connait les visages de ces femmes, l'une d'entre elle n'est autre que la jeune femme enlevée par les snuffers et qu'elle a secourue. Celui des deux autres lui glace le sang, l'une d'entre elle est une de ses collègues de travail, une policière tékhane prometteuse et innocente. Quant à la dernière, elle se rappel très clairement avoir rencontré quelques mois plus tôt dans un bar ou elle était venue noyer sa solitude et trouver un peu de réconfort entre les bras de quelqu'un...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le samedi 17 janvier 2015, 02:32:47
En arrivant dans la salle de laboratoire, dans cette salle affreuse où l’impensable était en train d’avoir lieu, Sarah repensa aux explications du Golgoth, et à la théorie du moindre mal. De deux maux, il fallait choisir le moindre. C’était un point de vue cynique et dur, un point de vue moral qui consistait à dire que, peu importe la solution choisie, elle serait forcément mauvaise. Pezzini n’avait jamais adhéré à cette théorie, en estimant qu’il y avait toujours une autre solution, qu’il y avait forcément une solution bénéfique et heureuse, comme un happy end hollywoodien. Mais là, elle ne voyait rien de tout ça... Elle avait vaincu un terroriste, et elle n’avait reçu aucune médaille. Des gens puissants, riches, tellement fortunés qu’ils se prenaient pour des Dieux, l’avaient capturé, torturé, afin de faire d’elle une esclave. Ils l’espionnaient, la suivaient, la pistaient. Sarah était sûre qu’elle pouvait trouver des réponses ici, comprendre ce qu’était le Witchblade. BIOGENIX s’y intéressait, et elle n’était pas suffisamment naïve pour ne pas voir la main lointaine derrière cette conspiration : l’armée. Tekhos n’était plus une démocratie, mais bien une junte militaire, un État où l’armée avait un budget colossal et une irresponsabilité judiciaire forte, qui leur donnait le droit de vie ou de mort sur quiconque tombait dans leur collimateur.

Toutes les théories du complot que la policière avait jadis lu lui revenaient maintenant en mémoire. Elle voyait des femmes en train de se faire broyer, sexuellement, par des machines. D’horribles machines grises et froides, inhumaines, fonctionnant de manière automatique, violant continuellement les femmes, parfois dans des positions inconcevables. Sarah ne parlait plus, ni ne bougeait plus. Elle avait le sentiment de s’enfoncer dans les profondeurs de la folie, de faire son propre voyage au bout de l’Enfer. La radio à côté crépita alors, et elle tourna lentement la tête. Irina... En l’entendant, Sarah sentit une vague de torpeur la saisir, et grimaça, en sentant les pensées revenir, les souvenirs de ce qu’elle avait subi...

« Nooonn... »

Une main sur la tempe, elle s’appuya contre le mur. Les drogues, les injections, les viols à répétition... Irina, Irina, Irina... Elle l’avait violé pendant des heures, si ce n’est des jours, et tout lui revenait, soufflé par le Witchblade. L’artefact n’avait jamais été aussi fort dans son esprit, jamais aussi vibrant, jamais aussi énergique. Irina lui disait de se dépêcher, et Sarah serra les poings, avant de relever la tête. Des femmes venaient d’attaquer Irina, et Pezzini les reconnut. Des proches... Son propre entourage... La femme que Sarah avait sauvé du Golgoth... Une jeune policière qui avait été sa stagiaire, Iris... Une femme avec qui Sarah avait eu plusieurs baisers et quelques échanges intimes, Korra...  Toute sa vie, décortiquée, étudiée, analysée, dans les moindres recoins. Des femmes transformées en cobaye, de la piétaille et du bétail...

« Misérables... »

La colère et la rage de Sarah rejaillirent à nouveau, et elle poussa un violent hurlement, puis s’approcha des ordinateurs gérant les installations. Sa main se posa sur les ordinateurs, et elle se concentra, usant de pouvoirs dont elle n’aurait jamais pouvoir pu soupçonner l’existence.  Une texture grisâtre se forma alors sur les ordinateurs, tous les moniteurs venant à s’allumer ensemble. Yeux clos, Sarah se répandait dans la machine. Le Witchblade, en effet, avait le pouvoir redoutable d’interagir avec les éléments, et de les perturber, de les modifier, et de les relier à lui. Un pouvoir qu’elle ne maîtrisait pas encore... Jusqu’à présent. Toutes les lumières clignotèrent alors, et elle se concentra davantage. Les machines s’arrêtèrent au bout de quelques secondes, ralentissant progressivement, avant que les seringues ne se retirent.

Des agents de sécurité arrivèrent alors, jaillissant depuis les portes d’entrée du laboratoire, brandissant leurs fusils d’assaut et leurs autres armes vers Pezzini. Ils portaient des combinaisons protectrices, des cuirasses avec des boucliers cinétiques. Elle vit les projecteurs et les pointeurs lasers vers elle. Sarah était rentrée dans le bureau de contrôle en brisant la vitre, et ouvrit lentement les yeux.

« Elle contourne nos pare-feux ! hurlait un opérateur dans une radio. Elle transfère toutes nos données sur Internet ! Stoppez-là !! Coupez la connexion ! »

Une autre équipe se déplaçait rapidement, afin d’atteindre la salle des générateurs, un moyen radical pour couper le courant.

Pezzini observa ses cibles en fronçant lentement les sourcils... Puis bondit en avant.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 13 octobre 2016, 22:21:14
Au moment où la connexion internet s'ouvre sur le monde, les ténèbres tombent, le courant a été coupé totalement, jusqu'aux systèmes de survie et de confinement du complexe. Celui-ci commence à trembler sous le poids des sables sous lesquels il est enfoui.

Sara entend les gardes qui s’apprêtaient à l'affronter hurler de terreur:

- Repli ! Repli ! Le système de quarantaine a été enclenché ! Tout va s'effondrer !

Leurs bruits de pas résonnent sur le sol métallique de la pièce alors qu'elles font demi tour pour fuir les lieux au plus vite. La flic bondit en avant et parvient à empoigner une garde avec tans de violence que les lames de la witchblade lui perforent le thorax. Dans un glapissement de douleur, la femme la regarde et lui crache au visage.

- Pauvre... folle... vous avez tuée... tout le monde ici... la firme... elle ne laisse jamais ses secrets...

Elle expire une dernière fois et tombe inerte entre les doigts de Sara, les sirènes se sont arrêté, les veilleuses et les gyrophares d'alerte qui éclairaient son chemin jusque la se sont éteints... Elle est dans le noir total.

Des hurlements étouffés commencent à résonner comme un long sanglot, les machines et les appareils qui maintenaient en vie les pauvres cobayes pendant qu'ils étaient transformé, se sont arrêté.
Une voie désincarnée parcoure alors le complexe au travers des interphones, dernières machines à fonctionner sans électricité.

Citer

[Voix masculine] - Félicitation agent Pezzini... nous sommes très impressionnés... vous avez réussi à retourner l'agent 2501 contre nous malgré son conditionnement. Et comme vous avez pu le remarquer, celui-ci est très efficace généralement. Mais la plaisanterie a suffisamment durée, vos tentatives de révélation ont condamné nos installations et la vie de plusieurs dizaines de cobayes prometteurs. Alors je vais vous proposer un marché...


Irina - Non ! Laissez moi ! Je suis libre désormais ! Lâchez moi ! Je vais vous tuer !

[Voix féminine] - Tenez la bien ! Je n'arrive pas à dégager sa nuque.

[Voix masculine] - Si vous quittez l'installation sans faire plus d'histoire et oubliez ce que vous y avez vu...  je vous laisse repartir avec Irina... Mais si vous refusez...

[Voix féminine] - C'est bon, je vois les jacks sous sa nuque, je la branche.


Irina - Non ! Pitié pas ça ! Non !

[Voix masculine] - Nous vous attendons au premier niveau... vous ne trouverez plus aucun garde sur votre route.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le dimanche 16 octobre 2016, 12:27:47
Cette affaire folle était en train d’atteindre un point culminant, mais, si Sarah espérait obtenir un dénouement digne d’un film hollywoodien, elle se trompait. Son projet était de diffuser toutes les données compromettantes de cette odieuse société au public, afin de déclencher un scandale majeur, un scandale que même les importants liens de collusion entre les firmes privées, l’État, et les médias, n’arriveraient pas à étouffer. L’État serait contraint d’intervenir pour mettre fin aux expériences génétiques illégales de cette firme. C’était le projet de Sarah, mais, pour résoudre le problème, la mégacorporation avait tout simplement coupé le courant, plongeant toute l’installation dans le noir, avant que des lumières d’urgence ne s’allument, fournissant un faible éclairage.

Entièrement recouverte par le Witchblade, Sarah ressemblait à une sorte de guerrière médiévale sexy et issue d’un univers d’hertoic fantasy. L’armure était d’un gris métallique lumineux, recouvert de multiples écailles (http://img110.xooimage.com/files/3/1/0/vava-11-50a262b.jpg), comme un croisement entre une armure en métal et une peau de serpent. Sarah sentit soudain des bruits de pas, et bondit sur la garde, manquant la tuer en la frappant. Le Witchblade amplifiait fortement toutes ses capacités, et l’agente, en agonisant, ne lui apprit rien d’utile, si ce n’est qu’elle avait condamné tous les membres ici.

« Tous ceux et toutes celles qui ont participé à ces odieuses expériences ne méritent que la mort ! »

Difficile de se raisonner sous cette armure. Elle relâcha ce corps, puis se rapprocha des ordinateurs. Le courant avait certes été coupé, mais Sarah pouvait, grâce à son armure, interagir avec la matière. Malheureusement, elle ne contrôlait pas énormément ses capacités, mais posa quand même ses mains sur le pupitre, essayant de relancer les machines. Ce fut un coup d’épée dans l’eau, avant qu’une voix ne résonne depuis des haut-parleurs. Elle entendit dans la foulée de multiples bruits, correspondant à des portes qui se levaient et d’autres qui s’abaissaient, d’épaisses portes coupe-feu, balisant ainsi un chemin vers un ascenseur, qui brillait dans l’obscurité de ces couloirs froids et aseptisés, les battants entrouverts de l’ascenseur donnant sur la lumière de l’ascenseur, comme celle au bout du tunnel.

*Irina !*

Tout ça sentait le piège, mais Sarah ne pouvait pas laisser son amie retourner sous leur contrôle. Elle serra les poings. Son visage était dissimulé sous un heaume gris et organique (http://img110.xooimage.com/files/b/6/4/witchblade_-08_p20-p21-50a827c.jpg), au menton proéminent, avec des yeux rouges protégeant les siens. Elle sortit de la pièce, et s’approcha, le Witchblade ne sentant plus aucune présence humaine.

« Si vous lui faites du mal, je vous tuerai ! »

Sarah n’avait pas trop compris ce qu’elle avait provoqué, mais, après tout, elle ignorait encore où elle se trouvait. Irina, sous l’effet de son conditionnement mental, l’avait trahi, mais Pez’ avait réussi à la libérer. Depuis lors, le chaos régnait dans ce complexe. Sarah courut droit devant elle, filant à toute allure, atteignant une vitesse surhumaine, jusqu’à s’approcher de l’ascenseur. Elle hésita un peu, avant de rentrer dedans, et sentit rapidement ce dernier s’ébranler, se mettant en marche automatiquement.

Alors que l’ascenseur montait, le Witchblade l’avertit à nouveau, et un gaz vert se diffusa soudain tout autour d’elle. Du poison... Inefficace contre elle, vu que le Witchblade la protégeait, et, quand l’ascenseur s’ouvrit, elle défonça les battants du cube métalliuq,e envoyant valdinguer les portes dans une grande pièce sombre et froide... Qui s’illumina petit à eptit, tandis que Sarah, troublée, sentait d’étranges signaux de vie.

*Qu’est-ce qui se passe, ici ?!*

Elle aurait pu utiliser la vision infrarouge du Witchblade, mais vit, peu à peu, les lumières se dessiner, éclairant une grande structure (http://img110.xooimage.com/files/9/7/5/hyron-overview-50a82df.png), atypique. Sarah, surprise, s’en approcha un peu, et posa sa main dessus, sentant des courants électriques... Puis nota alors, à la base de cette tour, des espèces de cavités, des alcôves avec des numéros peints sur le mur. « 01 », « 02 », « 03 »...

Surprise, elle continua à marcher, avant d’entendre des bruits de talon, et une voix féminine, forte et autoritaire, qu’elle ne connaissait pas, résonnant depuis des micros :

« Bienvenue dans l’enceinte du plus grand projet jamais entrepris par l’Humanité, au cœur de la Révolution ! Tu peux t’estimer heureuse, les personnes ayant vu ce que nous fabriquons ici se comptent sur les doigts d’une seule main.
 -  Que... Qui êtes-vous ?
 -  Une scientifique, qui a travaillé sur ce projet, et sur bien d’autres choses. La fusion entre l’Homme et la Machine, détective, voilà ce dont BIOGENIX s’agit. Irina et les autres sujets que tu as vu ne sont que des amusements, des cobayes, en vue de projets plus grands. Ce que tu vois sous tes yeux est la conceptualisation d’un ordinateur inédit, un ordinateur qui propulsera l’humanité au statut de divinité. »

Encore une folle... À l’entendre parler, elle avait tout de la mégalomane. Sarah se rapprochait de l’une des alcôves, son cœur battant lourdement la chamade, et posa sa main dessus, appuyant sur un bouton... Et de la fumée s’échappa alors, tandis que, dans un sifflement, ce qui s’avéra être une capsule s’ouvrit lentement, révélant, à l’intérieur, un liquide amniotique qui s’écoula un peu sur le sol... Et un corps (http://orig06.deviantart.net/882e/f/2011/268/e/4/the_hyron_project_by_shalizeh-d4auztm.jpg), qui disparaissait dans un enchevêtrement indescriptible de câbles reliés à son corps, de bandelettes blanches, ses bras nus s’enfouissant sous une série de câbles.

Blême, Sarah vit alors les lèvres de la femme s’ouvrir, cette dernière aspirant de l’air en recrachant un tuyau planté dans sa bouche, et qui devait servir à l’hydrater.

« Depuis que l’Homme créé, il ne fait que recopier la Nature, mais sans jamais l’égaler. Les inventions les plus formidables, les plus incroyables qui soient, ne seront jamais inventées par l’Homme. Pourquoi s’embêter à vouloir concevoir des ordinateurs de plus en plus perfectionnés, quand nous disposons déjà de la source la plus impressionnante jamais fabriquée ? Une matière qui contient plus de banque de données que tout ce qu’on pourrait jamais concevoir ? Les dernières recherches en matière de neuroscience estiment que la capacité de stockage du cerveau humaine serait d’au moins 1 pétaoctet... 1015 ! De quoi emmagasiner tout ce qui se trouve sur Internet dans un seul cerveau ! Alors, si nous pouvions mettre à commun ces cerveaux, et les utiliser, on pourrait concevoir un ordinateur dont les capacités défient l’entendement. »

Sarah n’en croyait tout simplement, ni ses yeux, ni ses oreilles. Du bruit se fit entendre près d’elle, et elle constata qu’une porte venait de s’ouvrir, libérant son interlocutrice... Qui s’avéra être une femme à la beauté aussi majestueuse que glaciale (http://img110.xooimage.com/files/c/d/b/sup-ria-4f4e128.jpg), et qui, depuis la mezzanine en hauteur, sauta élégamment en contrebas, se réceptionnant sans difficulté à quelques mètres de Pezzini.

« Depuis l’aube des temps, la masse se sacrifie pour une minorité cultivée qui la mène à son summum. Ceci, c’est l’avènement scientifique qui nous permettra de dépasser notre potentiel, de transformer l’homo sapiens en homo superior avéré et patenté, loin de ces rejetons débiles et ratés de mutants et autres ESPers.
 -  J’ignore qui tu es, ma chérie, mais tu es juste folle... Toi, et tout ce projet dément, vous allez disparaître ! »

Sarah bondit alors à toute allure vers la femme, déployant ses griffes... Mais la main de la scientifique se leva brusquement, et, à la surprise de Sarah, la saisit à la gorge, avec une poigne de fer, puis la repoussa alors, la balançant comme un fétu de paille contre un escalier menant aux mezzanines en hauteur. Elle s’écrasa violemment dessus, autant sonnée que surprise, en comprenant que cette femme avait des capacités surhumaines avérées.

« Malheureusement, une telle machine consomme énormément d’énergie. Mais toi, Sarah, tu abrites en toi des ressources énergétiques potentiellement infinies avec ton artefact. Grâce à toi, grâce à ton cadeau, je pourrais terminer ma machine !
 -  Je... Je ne t’aiderai jamais, sale folle...
 -  Tu peux m’appeler... Supéria. Et ton consentement n’était pas requis en la matière. »

Supéria posa sa main sur le cobaye que Sarah avait sorti de la tour infernale. Cette dernière, à ce contact doux et chaud, celui d’une main, sembla frémir, puis la femme appuya un peu sur son crâne, et la capsule retourna se verrouiller.

« Va chier, salope, tu crèves maintenant ! »

Pezzini s’élança à nouveau furieusement vers elle, déployant des tentacules argentés, mais Supéria bondit alors vers elle, se catapultant en avant, et le genou de la femme heurta violemment la tête de Pezzini, provoquant un choc violent qui repoussa encore Pezzini. Elle n’eut cependant pas le temps de s’envoler, car la main de Supéria la saisit à la jambe, et la fit tournoyer sur place, avant de la lâcher, l’envoyant s’envoler à toute allure. Sarah s’écrasa contre un coin du mur en hauteur, et Supéria bondit à nouveau, pour atterrir à quelques mètres d’elle.

Sous son heaume, Pezzini sentait sa bouche se couvrir de sang. Elle tenta de se relever, se tenant à quatre pattes, et le pied de Supéria la frappa dans le ventre, la faisant hurler en la repoussant contre le mur. La femme l’attrapa ensuite à la gorge, et la souleva de nouveau... Puis sa tête heurta celle de Pez’ dans un violent coup de boule, qui la fit hurler de douleur, en l’envoyant s’étaler sur le sol.

« Où... Où est... I-Irina ?! » réussit alors à demander Sarah, se sentant épuisée, et ayant surtout mal partout.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 18 octobre 2016, 19:54:00
Supéria répond avec un rictus méprisant, rapprochant son visage au plus près du masque en bio-métalique de Sarah comme si elle se moquait ouvertement de sa dangerosité.

Supéria - La petite marionnette ? Tu n'imagine pas tout ce qu'elle a fait pour te sortir de là... La petite escapade qu'elle t'a organisé à faillie couter si chère a la société que le directeur à même décidé de négocier avec toi... Mais on ne se passe pas de mon autorisation comme cela... Et il est hors de question que ma nouvelle batterie organique s'échappe de mes installations...

Sur ces mots toute la pièce se met à vrombir, des pans de mur se dérobent et bougent comme des golems d'acier. Du plafond et du sol surgissent d'immenses lianes d'acier couvertes d'un étrange mucus que Sarah reconnait bien. Elles ressemblent aux tentacules avec lesquels Irina l'a pénétrée dans son appartement.
Sauf que cette fois si, elles ne sont pas deux... la pièce entière se couvre de ces appendices mécaniques qui serpentent contre les murs, sur les meubles et les colonnes, qui pendent en gesticulant du plafond pour transformer la pièce en véritable jungle hostile.

Enfin la colonne centrale se scinde en quatre et révèle un harnais d'esclave suspendu à des chaines pour maintenir sa victime en suspension au cœur de la pièce. La folle mégalomane avait tout prévue depuis le début.

Supéria - Oublie ton amie... maintenant ton maitresse c'est moi !

Termine t'elle en lançant à nouveau Sarah au milieux de la pièce, la pauvre policière percute plusieurs lianes d'acier au passage, qui tentent de l'attraper en se contractant frénétiquement, elle roule sur le sol et se relève péniblement. Elle ne comprend pas comment cela est possible, la Witchblade était un artefact divin, capable d’annihiler toute menace, comment ce faisait il que là, elle n'y parvienne pas.

Instinctivement, son armure maudite se déploie en longues griffes d'acier qui tentent de lacérer et de détruire les tentacules et les installations qui l'entoure. Mais à chaque fois que la Witchblade se jette sur la nacelle d'esclave destinée à Sarah ou sur les lianes de métal, celles-ci lui font écran et se mettent à crépiter d'une lueur étrange. Quand cela se produit, le métal des griffe se liquéfie et tombe inerte sur le sol avant de disparaitre, libéré du sortilège du gant maléfique.

Supéria - Tu as commise une énorme erreur en révélant tes pouvoirs à la firme Pezzini... Tout les combats que tu as menée aux coté d'Irina, à chaque fois que tu lui a résisté, a chaque fois que tu as utilisé le feu ou les griffes de l'artefact, nous le regardions par ses yeux.

Une liane vient fouetter l'épaule de Sarah. Le long de la zébrure, l'armure se liquéfie comme avec les griffes révélant sa peau diaphane et halée par le soleil.

Supéria - Nous avons analysé ses forces et ses faiblesses, la nature de ses énergies, nous avons envoyé des émissaires aux quatre coins des mondes connus jusqu'au plan du Paradis et de l'Enfer pour comprendre, pour apprendre... pour contrer et enfin... pour assimiler...

Sarah ne comprend pas, depuis combien de temps avait elle été capturée ? Faire ces recherches avait dû leur prendre des mois. Elle à beau creuser sa mémoire, il ne lui revient que des souvenirs diffus, épars. Elle se souvient d'Irina, elle avait été la tout le temps, elle se souvient du plaisir, du bien être constant, des orgasmes sans fin pendant des heures, des jours, des semaines.

Mais sa réflexion est interrompue quand un nouveau coup de fouet vient lui cingler la poitrine. Elle baisse la tête et voit l'armure se liquéfier pour libérer son sein gauche, délicat îlot de charme et de beauté sur un océan d'acier.

Supéria - Tu as tellement pris l'habitude de te reposer sur les pouvoirs de ton jouet... Qu'es tu capable de faire par toi même ? Sans lui, tu n'es qu'une simple humaine comme les autres, et comme les autres, tu dois permettre à l'humanité d'évoluer grâce à ton sacrifice
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le mercredi 19 octobre 2016, 01:36:35
Sarah était en fâcheuse posture, et n’était jamais tombée face à un tel adversaire. Qui que soit cette Supéria, elle avait des pouvoirs particulièrement impressionnants, et avait visiblement eu le temps d’étudier le Witchblade. La pièce se recouvrit d’un amas invraisemblable de tentacules grisâtres, formant une forêt artificielle et synthétique qui engloba la zone, entourant la jeune policière. Le Witchblade était toujours là pour la protéger, mais plusieurs tentacules la frappèrent, parvenant à chaque fois à endommager son armure, malmenant la policière, qui avait l’air totalement désemparée par ce qui se passait. Et, alors qu’elle titubait sur place, après que plusieurs tentacules l’aient frappé, Supéria s’élança vers elle, avec cette vitesse surnaturelle qu’elle avait déjà utilisé tantôt. Sa main s’agrippa au cou de Sarah, et elle la souleva, arborant un sourire victorieux sur ses lèvres, étranglant Sarah, dont l’armure semblait souffrir.

Pezzini, il est vrai, n’avait jamais vraiment développé à fond le maniement de la Witchblade, car elle était venue ici, à la base, pour se séparer de cet artefact. X’était cette inexpérience qui lui faisait défaut en ce moment, mais elle n’avait pas encore dit son dernier mot. Déjà, plusieurs tentacules s’étaient enroulés autour de ses bras.

« Tu es à moi, jeune idiote. Tu ne sortiras plus jamais d’ici, et ton sacrifice est inestimable ! Tu me permettras enfin de réaliser mon grand-rêve ! »

Sarah lui cracha alors dessus.

« Tu... On t’a déjà dit que... Tu ouvres un peu trop ta gueule ? Tu as envoyé tes petits larbins te renseigner sur mon artefact ? La bonne affaire ! Le Witchblade.. Ne se contrôle pas !! »

Pezzini posa alors ses mains sur les tentacules la retenant, et en modifia la matière, les rendant plus friables. Ils se recouvrirent d’une texture métallique argentée, similaire à la matière de son armure, et relâchèrent alors Sarah, en venant fouetter le visage de Supéria, la déstabilisant. L’armure de Sarah se reforma immédiatement, et elle se rua vers la femme, la frappant au ventre d’un violent coup de genou, avant d’enchaîner par un violent coup de poing qui fit hurler la femme, l’envoyant s’étaler sur le sol, répandant quelques gouttes de son sang par terre.

Sarah tenta de profiter de sa chance en se ruant encore vers la femme, mais un autre tentacule fusa, et la frappa sur le flanc, la repoussant, l’envoyant rebondir sur le sol à plusieurs reprises.

« Hmmm... Tu m’as fait mal, salope ! Mes félicitations, je ne pensais pas que cela pourrait arriver avec les améliorations que j’ai subie ! »

Elle se tenait le menton en se relevant, et esquissa un léger sourire.

« Oui, le Witchblade... Les Artefacts Divins... Tu ne peux pas imaginer combien BIOGENIX, GeoWeapon Corp., et tant d’autres, ont dépensé pour en savoir plus sur eux. Chaque Artefact dispose d’un pouvoir infini, forgé par Maerlyn à l’époque des Grands Anciens. Mais je l’étudierai sur toi, ma chérie... Tu ne peux pas me battre, tu le sais, maintenant ?
 -  Je peux toujours t’éclater ta sale gueule... »

Supéria esquissa un léger sourire, puis leva alors la main. Au milieu des tentacules, un écran s’alluma alors, sortant du plafond, et montra une femme que Sarah connaissait bien.

*Irina !*

Elle était prisonnière dans une espèce de caisson, retenue par des tentacules, et, Supéria claqua alors des doigts... Puis des courants électriques se répandirent dans le corps d’Irina, qui hurla à travers l’écran, en se contorsionnant sur place.

« Arrête ça !
 -  Le Sujet 2501 ne représente absolument rien pour moi. Si tu veux que je l’épargne... Soumets-toi. »

Sarah nerveusement les poings, ayant bien consciente qu’elle était coincée.

*Salope...*
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 19 octobre 2016, 20:05:25
Les poings de la policière se serre sous sa colère puis se relâchent, preuve de sa résignation, elle accepte.

Supéria - Bien... Nous ne tuerons pas le sujet 2501 ce soir... c'est bien tu es raisonnable, idiote, mais raisonnable, et tans que tu le sera, ta petite poupée ne mourra pas.

Pour Sarah il n'y a pas de doute possible, Supéria est folle et n'hésitera pas une seconde à sacrifier Irina pour la chatier. Et même si elle sait qu'en capitulant elle va retomber entre les mains perverses et démentes de BIOGENIX, elle le fait pour sauver son amie. L'armure se met à glisser sur son corps et disparait dans le cristal rouge sang de la witchblade, la laissant à nouveau nue et vulnérable.

La forêts de tentacules cybernétique s'ouvre devant elle et forme une colonne qui mène droit vers le centre de la pièce où attend la belle brune, un sourire vicieux et supérieur au lèvres. Elle lui désigne le harnais d'esclave suspendu à des chaines.

Supéria - Vient petite pute, vient voir ta nouvelle Maitresse.

Sarah fait un pas en avant.

Supéria - Pas comme ça !

Une liane vient la frapper sur le dos, elle tombe à genoux.

Supéria - Tu es ma nouvelle cobaye et comme toutes les petites pute d'esclave tu va venir à quatre pattes. D’ailleurs...

Deux tentacules fusent vers les chevilles de Sara, les entourent et les serre de plus en plus fort.
La douleur devient horrible, elle sent que ses tendons d’Achille sont sur le point de rompre. La witchblade recommence à serpenter de son bras mais à ce moment Supéria montre du doigt l'écran ou apparait Irina, qui se met soudain à convulser sous d'intenses douleurs.

Supéria - Tu n'as pas encore fait ton choix ? Dommage pour Irina, le directeur l'aimait bien...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 20 octobre 2016, 17:00:49
Sarah était placée face à un dilemme moral terrible. Le problème de tous les gens de bien, théorisé par le Bouffon Vert, quand, suspendant la vie de Mary Jane sur un pont, et celle d’un téléphérique rempli d’enfants de l’autre, il indiquait à son ennemi que, quand on est un héros, on tombe toujours sur un tordu susceptible de vous imposer des choix vicieux. En l’espèce, ce tordu, c’était cette femme, cette Supéria, qui semblait exulter à l’idée de soumettre Pez’. Le combat entre elles s’était déroulé à sens unique pendant un moment, avant que Sarah n’améliore sa symbiose avec le Witchblade pour se battre. En difficulté, Supéria avait opté pour son plan B, consistant à jouer avec les émotions et avec les sentiments de Sarah. Le pire, c’était que, dans son for intérieur, elle sentait toute la frustration du Witchblade, qui voulait se battre, se déployer, ne ressentant que fort peu d’empathie envers Irina. Mais ce n’était pas le cas de Sarah, et ce quand bien même elle savait que, d’un point de vue strictement logique, elle devait continuer à se battre.

*Irina est perdue. La preuve, elle m’a trahi... Ce que ces gens lui font subir n’est qu’un simulacre, ils ne comptent pas se débarrasser d’un sujet si docile et si talentueux... Et moi, si je me rends, je ne peux pas compter sur le Witchblade pour me protéger à coup sûr...*

Elle hésitait, l’esprit partagé entre de multiples idées contradictoires. Se battre ? C’était l’option la plus égoïste... Car, même si elle voulait se persuader qu’Irina n’existait plus, elle savait que c’était faux. Elle l’avait bien vu. Pendant un bref moment, le conditionnement d’Irina avait disparu. Si c’était arrivé, alors ça pouvait encore arriver ! Sarah hésitait donc... Mais elle était policière avant tout. Servir et protéger, c’était son serment. Et puis, il n’y avait pas qu’Irina, il y avait tout un système qu’elle ne pouvait pas espérer démonter juste avec ses poings.

Sarah se pinça donc les lèvres, tout en voyant les tentacules, formant une forêt métallique à sa droite et à sa gauche, avant de la forcer à s’agenouiller quand elle refusa d’obéir.

« Haaa... !! »

Des courants électriques se répandirent dans son corps, et, en retour, le Witchblade s’enclencha de nouveau, mais Sarah le calma, avant de voir Irina hurler à nouveau dans son caisson.

*Salope... Tu me paieras ça, Supéria !*

Pour autant, ses options restaient très réduites. Sarah fit néanmoins sortir le Witchblade à hauteur de ses jambes, et se concentra. Elle forma des pointes osseuses, et profita du fait que les tentacules annulaient l’armure pour la faire sortir et la faire rentrer, agissant comme une sorte de couteau, et les sectionna.

« Tu ne seras jamais ma Maîtresse, salope mal baisée. »

En retour, Supéria éclata de rire, et les tentacules frappèrent alors Sarah dans le dos, diffusant un courant électrique particulièrement fort, qui la fit hurler de douleur, tout en la renversant.

« Tu te dis peut-être que je vais épargner Irina... C’est vrai que c’est un joli numéro, mais elle ne représente rien à mes yeux. Elle est trop rebelle, et, pour ne rien te cacher, le Directeur envisage de la supprimer. »

Sarah se pinça les lèvres, et se redressa lentement, en restant néanmoins accroupie... Puis s’avança ensuite, à quatre pattes, avec un regard de haine dans les yeux.

*Je te tuerai, salope, je le jure !* se promit-elle en son for intérieur.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 20 octobre 2016, 19:04:01
Supéria regarde la policière abandonner la lutte et se mettre à quatre patte avec une délectation évidente, savourant son triomphe. Elle lève une main et Irina arrête de se tortiller de douleur dans son cercueil cybernétique.

Supéria - Donc... tu disais ? Si tu veux que ton amie survive il va falloir opter pour un autre nom à me donner, je te donne un indice: je te l'ai déjà dit.

Supéria supporte le regard haineux de Sarah pendant toute la durée de sa pénible progression à genou, profitant de la vue que lui offre sa position sur ses ravissants seins et le galbe de ses fesses qui se dandinent.

Quand enfin elle arrive à ses pieds, des tentacules s'enroulent autour de ses bras et de ses jambes et la soulève comme si elle ne pesait rien. Supéria la regarde s'élever vers l'armature centrale avec un sourire aux lèvres.

Supéria - Je vais faire disparaitre ce regard de ton visage.

Les tentacules lui tordent alors les avant-bras contre les bras dans le dos et les lui lient au harnais suspendu. Puis ils serpentent vers ses chevilles et les lui lient aux cuisses avant de les accrocher elles aussi au harnais.

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Sarah se retrouve alors suspendue au centre des quatre piliers qui se mettent à luire d'une lueur étrange et fantomatique, elle reconnait l'énergie dont se sont bardés les tentacules pour dissiper les effets de la witchblade. Supéria s'approche et la regarde à nouveau dans les yeux, Sarah lui renvoi toujours sa haine et sa détermination au visage. L'augmentée se contente de sourire et de hausser les épaules, puis elle prend le visage de la policière dans une main pour la fait tourner sur ses cordes. Elle l'arrête à mi trajet devant un spectacle effeuillant.

Sous les yeux de la belle rebelle, une table couverte d'un drap blanc sur lequel sont disposés des sextoys de toute tailles et de toutes formes, de simples gods vibrants aux colliers de boules anales. Des baillons de tout type et un annaux buccal. Des tubes en plastiques reliés à de longs tuyaux de pompe, des jeux de courroies de strangulation grands et petits pour les tétons ou le clitoris. Des pinces, simplement en bois ou en plastique, mais aussi en métal, reliées à des fils. Des seringues à aiguille et des bocaux de substances dont un porte l’appellation CN21. Parmi tout cet attirail de torture, Sarah remarque enfin quatre ballons vides ornés de bouchons ainsi que d'énormes seringues d'enema, pleines d'une matière blanche, visqueuse et poisseuse qu'elle ne reconnait que trop, du sperme mâle...

Supéria - Alors, ma nouvelle petite pute...

Dit elle en passant un bandeau de cuir qui épouse a merveille les yeux de Sarah.

Supéria - As tu encore quelque chose à dire à ta Maitresse ?

Et sans attendre sa réponse elle la pousse d'un coté pour que la policière entravée tourne en toupie dans le vide pendant qu'elle réfléchie à ce qu'elle va lui faire. Elle la fait tourner ainsi pendant quelques instants, relançant le mouvement une ou deux fois pour faire perdre a Sarah tout repaires. Puis elle arrête son choix et la course de la belle brune.

Elle se saisie d'un long tuyaux de latex orné d'une petite poire d'une main, elle fait tourner Sarah de l'autre pour que sa vulve offerte et vulnérable face face à son visage. Elle laisse alors sa salive dégouliner sur sa langue et s'en sert pour lubrifier les lèvres de la flic pour trouver le minuscule petit trou de son urètre.

Sans écouter les paroles et les récriminations de Sarah, elle lui darde le petit orifice du bout de la langue pour le faire saillir, puis, avec une délicatesse surprenante, elle presse le tube contre l'entrée et commence à l'enfoncer doucement. Elle entend un petit "tchac" quand la poire atteint la vessie et gonfle pour en obstruer l’accès.

Supéria - Tu connais cette sensation insupportable d'avoir envie de pisser pendant qu'on baise ? Elle est étrange tu ne trouve pas ? Parce que si on se retient tout ce temps... l'orgasme n'est que plus grand...

Sur ces mots elle prend une des seringues et fixe le tube dessus. Puis elle pousse le piston et la vessie de Sarah se remplie de foutre chaud et épais. Sa poche de chaire se remplie encore et encore jusqu'à ce que Sarah la sente saillir sur son ventre, jusqu'à ce qu'elle la sente presser contre son sexe et toutes les ramifications internes de son clitoris, jusqu'à ce que la douleur et l'excitation soit insupportable.

Supréma retire la seringue vide et clampe le tuyau pour que la vessie ne se vide pas, la poire aillant encore gonflé et totalement obstruée l'urètre. Elle caresse et presse la petite bosse qui se dessine sur le bas ventre de sa victime et lui demande.

Supéria - Alors Sarah Pezzini, qui suis je ?





Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 20 octobre 2016, 23:01:40
Elle était coincée. Piégée. Piégée par sa conscience, par ses remords, par sa culpabilité, piégée par l’esprit pervers de cette salope en cuir qui se dressait fièrement devant elle. Elle s’était laborieusement avancée, maudissant chaque pas, devant se retenir pour ne aps sauter sur la gorge de cette femme, et pour l’étrangler aussi sèchement. Pez’ était piégée, et Supéria le savait, en exultait de joie. Elle arriva devant elle, et serra les dents en voyant la femme torturer à nouveau Irina. Des tentacules argentés surgissent alors, et la soulèvent, la maintenant dans une position... Des plus désagréables. Ses bras sont serrées en arrière, reliées dans son dos à une sorte de harnais métallique suspendu, et ses jambes sont également étirées vers le haut, reliées et serrées par d’autres tentacules. Serrée comme une sorte de poisson qu’on envoie à l’abattage, Pez’ a des braises dans les yeux, ce qui semble amuser Supéria plus qu’autre chose, puisqu’elle se met à tourner Sarah, lui faisant voir...

*Oh, c’est pas vrai !*

La femme en tenue noire a sorti tout un assemblage de sex toys divers, et Sarah se serre les lèvres. Supéria la nargua à nouveau, et Pez’ entrouvrit les lèvres, ayant une réplique bien sentie :

« Ouais, va te chercher une copine, et... »

Hélas, Supéria la coupe en la poussant, usant de sa force, ce qui fait que Sarah se met à tournoyer sur place. Devant la sensation de vertige, elle ferme les yeux, et sent encore le Witchblade frémir en elle. Les tentacules la retiennent, l’immobilisent, mais elle est sûre de pouvoir les contrecarrer, si seulement elle n’avait pas le visage d’Irina, hurlant de douleur, semblant la supplier de la sortir de ce calvaire... Sarah serre donc les lèvres, avant de sentir sa tortionnaire l’arrêter à nouveau.

Sarah sent alors quelque chose titiller son urètre, et pousse un grognement, essayant vainement de se débattre. Les tentacules l’immobilisent à la perfection, et elle ne put que laisser la femme remplir son urètre, répandant une sorte de liquide séminal, qui alal gonfler sa vessie, tandis que Supéria la narguait. Elle s’attendait sûrement à ce que Sarah la supplie, mais, très probablement à la surprise de cette dernière, Sarah... Se mit à éclater de rire.

« Oh putain, ma chérie ! Et on se faisait toute une histoire sur toi ! C’est... C’est comme ça que tu comptes me torturer, sérieusement ? En me donnant envie de pisser ?! »

Elle grogne encore, sa fierté obstruant la douleur qu’elle ressentait dans sa vessie par les railleries et la provocation.

« Tu m’as saucissonné comme un poulet juste pour m’empêcher de pisser ? Merde... T’es une vraie pute, toi... »

Dommage qu’elle ait un bandeau autour des yeux, car Sarah aurait vraiment donné beaucoup pour voir la tête que Supéria devait faire en ce moment. Certes, elle était en train de jouer avec le feu, mais elle n’avait pas pu s’en empêcher.

Narguer cette femme avait tout simplement été trop irrésistible.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le dimanche 23 octobre 2016, 11:57:50
Supéria - Petite garce... tu te crois en position de rire de tout ceci ?  Tu ne devrais pas sous estimer tout ce qu'on peut faire avec une vessie bien pleine...

La réponse de Supéria ne se fait pas attendre. La main qui caressait et pressait doucement sur la petite bosse que forme la vessie de Sarah se transforme en étau infernal. La pression est telle que même la poire qui obstrue le canal commence à reculer et à le déformer pour sortir. Mais l'instrument de torture à gonflé de plusieurs centimètre alors que l'urètre de la belle captive ne fait que quelques millimètres de diamètre. Il commence alors à vriller et déformer la chaire tendre et sensible de son petit canal pour passer, occasionnant un mélange chaotique de douleur intense et d'ondes d'excitation nerveuse insupportable.

Quand la poire est sur le point de sortir, qu'elle n'est plus qu'a quelques millimètres de la libération et que Sarah va enfin être soulagée de cette pression, de cette tension sexuelle et de cette douleur intenable, Supéria saisie le tuyau qui y est relié et l'enfonce à nouveau bien profondément.

Supéria - Tu aurais mieux fait de me supplier... de te comporter en bonne esclave... J'aurais peut-être été gentille avec toi et t'aurais laissé la capacité de te retenir et de pisser quand tu en as besoin. Mais je vois que tu n'est pas suffisamment maline pour prendre une décision aussi simple toute seule alors...

La main de Supéria presse encore plus fort la bosse du ventre de Sarah qui à l'impression que sa vessie va éclater d'un moment à l'autre. Comprimé par la masse de sperme sous pression, la poire recommence à reculer, l'autre main de Supéria accompagne son mouvement de recule jusqu'à ce qu'il borde l'orifice de son urètre, déformant ainsi tout son canal. Mais avant qu'elle ne sorte, elle la r'enfonce jusqu'au bout. Elle commence alors de long vas et viens de la poire, élargissant à chaque passages le diamètre de sa voie, prolongeant le calvaire pendant d'interminables minutes où Sarah à l'impression qu'elle va mourir, mais sans jamais y parvenir. Eu-ce telle la chance de perdre connaissance ? Supéria l'aurait révélée immédiatement pour qu'elle ne manque rien de son supplice.

Elle continue ainsi jusqu'à ce que les muscles qui bordent l'urètre de la belle captive se distendent sous la pression et perdent totalement leur capacité de contraction. Toute la voie urinaire de Sarah ramollie d'un seul coup et s’élargit. La poire qui peinant tans à rentrer et sortir, fait maintenant des vas et viens sans difficulté, équilibrant peu à peu la douleur et le plaisir. La belle flic réalise qu'elle vient de perdre le contrôle de sa vessie.

Supéria - Voi.... laaaaa... Parfait... à partir de maintenant il faudra être très gentille avec moi quand tu voudras te soulager. Sauf si tu préfère laisser couler en permanence. C'est peut être le choix que je ferais remarque, depuis Irina je n'ai plus expérimenté de fontaine décorative dans mes locaux... Je te verrais bien comme ornement dans les toilettes du centre, en mur d'eau, devant les mâles en rute du complexe. Qu'en pense tu ?

Supéria attend avec impatience de voir si la policière à sa mercie va encore se rebeller. Ce qu'ignore Sarah, c'est qu'il est déjà trop tard pour obtenir un traitement moins cruel. Dans un cas comme dans l'autre Supéria à déjà un plan en tête pour la briser...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le lundi 24 octobre 2016, 14:03:19
La torture de Supéria rappelait à Sarah ces longs moments de solitude et de souffrance en cours, où elle attendait désespérément la fin de l’heure avant d’aller uriner. Elle s’en rappelait encore avec le sourire, de cette tension nerveuse qui croissait en elle, jusqu’à lui faire mal au ventre, et du soulagement intense, presque orgasmique, qu’elle ressentait quand, enfin, elle pouvait se relâcher sur la cuve des toilettes. Sarah riait, car elle était surprise de toute cette débauche de moyens, cette armée de tentacules, ces pouvoirs surnaturels... Pour ça ?! Certes, elle avait mal, mais il ne s’agissait, fondamentalement, que de l’empêcher de pisser après avoir rempli son bassin. Vexée, Supéria joua avec son envie d’uriner, et Sarah se pinça les lèvres, remuant un peu sur place. Les tentacules l’immobilisaient encore, et elle commençait à avoir froid, puisqu’elle était nue, mais elle sentait la soif croître encore, l’envie de pisser s’accentuer.

Supéria chercha à bien positionner son truc, avant de la narguer encore, en lui disant qu’il était temps, pour elle, de devenir une sorte de fontaine décorative. Sarah, pour le coup, avait les yeux clos, et les joues bien rouges, semblant en souffrance. De quoi faire exulter Supéria, qui semblait sûre de son coup...

« Tu peux toujours me supplier pour un traitement moins douloureux. Ça ne changera rien, mais ça me fera bander...
 -  Gnnnn... »

Qui était donc cette tarée ? S’était-elle vraiment renseignée sur Pezzini ? Sur sa force de caractère ? Elle était une Italienne pur jus, une incroyable tête de mule, qui n’avait pas froid aux yeux, et ne reculait devant rien. À New York, elle avait eu à plusieurs reprises des blâmes et des ennuis pour insulter au Tribunal l’avocat d’un criminel, en lui reprochant sa « brutalité policière ». Ce n’était pas du sang qui coulait dans ses veines, mais du feu...

Et ce feu se manifesta avec le Witchblade, qui se forma juste autour de ses cuisses. Le temps que Supéria comprenne, il était trop tard. La poire pouvait résister à l’afflux de pisse et de sperme, mais, quand des pointes argentées se formèrent tout autour, la poire fut coupée en deux, et Sarah n’eut ensuite plus qu’à pousser.

« Haaaa... PUUUUUTTAAAIIIINN !! »

La scène devenait assez glauque, car Sarah venait de balancer sur le visage de Supéria plusieurs litres de sperme et d’urine, vidant sa vessie sur elle, un grand sourire ravi sur les lèvres.

« Putain de salope, tu te prends pour qui ?! vociféra Sarah. Touche-toi le cul, pétasse, et va chier plus loin ! Haaa, tu la voulais, ma pisse, hein ? Eh bien, bois-là, étouffe-toi avec, sale pute, et va chier, pétasse de merde. Je t’encule jusqu’à la raie, sale hyène dégarnie ! Trouve-toi un putain de robot, et fais-toi sauter ton vieux cul de salope avec ! »

Souffrir ne la rendait pas docile, mais l’énervait, la stimulant. Et elle ne rougissait pas de honte ni de souffrance, mais de rage ou de fureur, tirant à nouveau sur les tentacules qui la retenaient. Du moins, c’était l’impression que ça pouvait donner... Mais, encore une fois, Sarah usa de la Witchblade pour modifier la matière face à elle, et dévia l’un des tentacules, qui se rua vers Supéria, comme pour chercher à l’étrangler.

Juste une énième provocation.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mardi 25 octobre 2016, 20:42:33
Supéria - CA SUFFIT !!

Hurle la mutante couverte de semence et ivre de rage. Soudain les piliers qui entourent Sarah se mettent à crépiter d'énergie et génèrent une sorte de gaz jaune qui se repend dans toute la pièce. Le tentacule infecté par la witchblade retombe inerte contre le sol et Sarah se sent soudainement prise d'une faiblesse étrange et désagréable, comme si toute la force de la witchblade était drainée hors d'elle.

Les machines et les écrans de la pièce ainsi que les turbines du complexe se remettent instantanément à tourner à plein régime, alimenté par la puissance de l'artefact maudit. La policière, même aveuglée par un bandeau, comprend alors la raison d’être des piliers qui l'entourent à mesure qu'elle perd le contrôle de la witchblade.

Ce sont des pilonnes qui captent et dévorent l'énergie maléfique illimité de l'artefact, mais à tel point que celui-ci ne puisse plus être mobilisé pour autre chose comme se défendre. Elle comprend que l'usage de son pouvoir à cet instant vient de les réveiller et ainsi, de sceller sa captivité en la privant de son seul instrument de salut. Soumise à cette étrange aura drainante, elle redevient une simple femme, retenue captive et enchainée par une folle nymphomane et sadique...

Supéria - Cela fait si longtemps que tu te prend pour une déesse avec ton jouet magique, que tu en a oubliée que tu n'était qu'une simple humaine, une femelle, une chatte. Tu t'es crue propriétaire de ton corps, tu l'as gardé  bien jalousement juché sur ton piédestal. Il est temps pour toi de comprendre ta place.


La colère de l'améliorée s'est muée en une haine viscérale et profonde qui vibre dans sa voie comme le ramage d'un oiseau de mauvaise augure.

Sarah l'entend se servir sur la table et quelques instants plus tard sent la fraicheur d'une lingette alcoolisée frotter son bas ventre. Supéria ignore les gesticulations que fait probablement la policière en devinant ce qu'elle est sur le point de subir et lui enfonce avec lenteur une longue aiguille dans le bassin.

Supéria - Non ma chère, pas de drogue pour toi pour le moment... il est hors de question que tu ressente une quelconque sensation de bien être après ce que tu as fait. Non... ce sérum à un autre usage, que tu prêne la pilule ou l'implant, ou rien du tout, il va chambouler ton cycle hormonale pour te faire ovuler comme une véritable petite truie.

La pointe en biseau perce douloureusement la solide enveloppe d'une trompe de Fallope et pénètre la petite usine d'Irina pour y rependre une substance chaude. Instantanément Sarah ressent des fourmillement et des démangeaisons dans ses deux ovaires, même celui qui n'a pas reçu le sérum. Elle se sent soudain plus sensible et voluptueuse, elle sent sa libido grimper et noyer son jugement, provoquant une irrépressible envie de se faire peloter les seins avec vigueur et de se faire pénétrer. Elle sent qu'elle va ovuler et qu'elle est en chaleur.

Supéria regarde le visage de Sarah s'empourprer et savoure les mots qu'elle ne manque surement pas de lui dire. La policière l'entend recommencer son trifouillage infernal sur sa table de travail et d'étranges bruits de raclement sur le sol et se succion. Soudain le bandeau sur ses yeux se soulève. La scientifique folle relève d'une main le bandeau de Sarah pour lui montrer ce qu'elle tient dans l'autre.

Supéria - Regarde ma chérie... tu vas devenir une vrai femme...

Dans son autre main Supéria exhibe fièrement une énorme pipette à insémination, une sorte de god si long qu'il peut venir toucher le fond d'un utérus et terminé par une grosse poire. Au travers du plastique transparent de la pipette, Sarah voit le sperme qui quelques instants plus tôt inondait sa vessie, Supéria l'a raclé à même le sol pour en gonfler l'objet. Mais maintenant qu'elle le voit de si près, la policière remarque que ce n'est pas n'importe quel sperme. Il est plus épais et visqueux que celui d'un humain, avec des nuances jaunes et des milliers de larves semblent gigoter à l'intérieur.  C 'est le sperme d'un reproducteur formien... Et le bandeau retombe sur les yeux de Sarah pour la replonger dans le noir.

Supéria - Tu es prête à devenir maman ma belle rebelle ? Ne t'inquiete pas, avec ce sperme la tu n'auras pas à attendre des mois pour avoir ce plaisir... en quelques jours tu seras une merveilleuse pondeuse.

Et sans tenir compte des réactions de Sara, Supéria la fait tourner pour avoir acces à sa vulve et commence à la masser pour lui détendre le col de l'utérus, profitant du fait que le sérum donne à la capture d'irrépressibles envies d'accouplement. Elle la masturbe de plus en plus fort et de plus en plus profondément, elle s'affaire avec une dextérité extraordinaire pour faire venir sa captive.
Quand elle commence à sentir monter l'orgasme en elle, elle redouble d'effort et vient masturber son clitoris pendant qu'elle appuie le bout de la pipette contre sa vulve.

Quand enfin elle la sent jouir, Supéria enfonce sans ménagement la pipette dans le vagin de Sarah et continue jusqu’à ce que le bout en forme de biseau vienne ouvrir le col de son utérus. Elle pousse alors plus fort pour enfoncer le god creux jusqu’à ce que ne dépasse que la poire. L'améliorée pose une main sur la chevelure de Sarah et la lui caresse cruellement pendant qu'elle empoigne la poire pleine de sperme formien. Puis elle commence à la presser lentement pour inséminer la policière.

Sarah sent la semence grouillante de formien se rependre dans son utérus et le remplir. Il est froid et visqueux et elle peut presque sentir son odeur nauséabonde. Mais surtout elle sent gigoter dans son ventre les centaines de petits organismes.

Supéria - Voiiiii... (elle fini de presser la poire, un peu de sperme gicle entre les interstices de sa vulve) laaaaaa... Fini l'adolescence mademoiselle Pezzini, vous êtes désormais enceinte.

Elle retire lentement la pipette pour que son utérus ne perde rien de sa précieuse cargaison et prend un god de bon diamètre qu'elle lui enfonce dans le vagin comme un bouchon. Elle le branche à un secteur et il se met instantanément à vibrer vigoureusement en elle. Elle prend un autre god vibrant du même diamètre et le lubrifie sur sa vulve avant de le lui enfoncer dans l'anus.

Supéria - Te retenir de pisser pendant quelques minutes t'a parue douloureux n'es ce pas ? ça t'a fait du bien quand tu t'es lâchée sur moi...

Elle prend un petit god en forme de vice qu'elle lui sincère à nouveau dans l'urètre en le faisant tourner. Une fois qu'il est bien enfoncé elle le branche à un globe de verre. Sarah entend Supéria pousser un petit soupire de soulagement et sent à nouveau sa vessie se remplir, mais d'un liquide chaud et acide.

Supéria - Tu crois que c'est fini ? Non ma belle, maintenant je vais violer tes sens.

Supéria referme sa main sur la chevelure de Sarah et la relève en arrière pour avoir acces à tout son visage. Elle emprisonne la mâchoire de la belle italienne entre ses doigts et presse pour l'obliger à l'ouvrir. Puis elle lui passe une boule de bâillon énorme dans la bouche et la lui sert derrière la tête avec brutalité

Supéria - Tu n'a plus besoin de parler maintenant. Tu va pondre et te faire baiser, si j'ai envis de te faire sucer quelque chose ou quelqu'un je te sonnerai.  

Puis elle se saisie du jeu de ballons à bouchons et les enfonce dans les narines de Sarah jusqu’à ce qu'elle comble les sinus. A l'aide d'une seringue, elle les gonfle et leur volume peuple instantanément les cavités nasales de Sarah qui perd totalement le sens olfactif et du gout.

Supéria - Une humaine normal privé de ses sens commence à avoir des hallucinations au bout de 45 minutes, elle commence à hurler de souffrance à cause du manque de sensation au bout de quelques heures. Elle devient complétement folle au bout de 5 jours.

Elle commence à lui enfoncer un petit ballon dans l'oreille droite.

Supéria - Toi tu auras une seule planche de salut... le plaisir, le sexe, la sensation d'être enceinte de larves formiennes. Tu vas donc y rester un peu plus. Jusqu'a maintenant je n'ai jamais vue une femme résister plus de sept jours à ce traitement avant de devenir une bonne petite salope... On ce retrouve dans huit du coup puis ce que tu es si forte...

Elle lui met l'autre ballon dans l'oreille gauche et les gonfle. Sarah se trouve totalement coupée du monde. Elle n'entend plus rien, ne vois plus rien, n'entend plus rien, elle est dans le néant total et seul le plaisir et la douleur des sévices sexuelle qu'elle est en train de subir lui rappel qu'elle est vivante. Totalement livrée à ses pulsions, le sérum continue d'enflammer ses ovaires et de la faire sombrer dans des chaleurs insupportables.

Les minutes commencent à défiler et son besoin de sensation deviens tellement intense, que quand elle sent les tentacules venir se poser sur sa peau pour changer sa position sur le harnais pour l'attacher differament, quand elle sent qu'on lui pince violemment le téton ou qu'on lui prend la gorge dans un puissant étau de fer, elle le ressent comme du plaisir. Enfin elle sent qu'on enferme ses mains dans des moufles en cuir pour l’empêcher de ressentir le toucher.

Supéria - A dans huit jours Maman Pezzini... nous aurons peut etre une première porté pour notre prochaine discutions...

Mais sarah ne l'entend pas, comme elle n'entend pas le bruit de ses talons qui claquent sur le sol et qui s'éloigne, l'abandonnant à son triste sort. Huits jours de plaisir, de souffrance, de folie, de gestation...

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Supéria est de bonne humeur ce matin.
Cela fait huit jours et les scientifiques qui s'assurent des opérations dans la prison de Sarah lui on venté ses méthodes et l'évolution positive qu'elles ont eu sur Sarah. L'heure est enfin venue de voir comment va sa préférée.
Elle entre dans la salle au colonnes et admire son œuvre. Le corps de Sarah est couvert de sueur et ses beaux cheveux toujours parfaitement coiffés pendant en épaisses mèches grace sur ses épaules voutés par l’épuisement. Elle n'a pas dormis pendant tout ce temps, l'équipe scientifique y a veillé, comme elle a veillé à sa nutrition en passant un tuyau par le bâillon boule pour la nourrir d'un fluide totalement insipide.

Enfin son ventre forme désormais une belle bosse comme si elle était enceinte de huits mois, des formes serpentines y gigotent lentement.  Une autre bosse orne les reins de Sarah, celle formée par sa vessie totalement distendue...

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Supéria - Bien... Retirez lui uniquement le bailon boule et les bouchons d'oreille. Il faut que je vois si elle a encore besoin d'une petite semaine de cette thérapie pour devenir gentille...

Les serviteurs s'exécutent et libèrent les oreilles et la bouche de Sarah.

Supéria - Bonjour petite pute, comment va ma nouvelle esclave ce matin ?[/b]
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le jeudi 27 octobre 2016, 11:23:26
Sarah était une femme rebelle, qui ne se soumettait à aucune autorité, surtout une autorité malveillante comme cette Supéria. Elle avait beau pertinemment savoir que ce qu’elle faisait était contre la raison, elle le faisait quand même. Ce n’était pas que la présence du Witchblade. Même avant d’avoir cet artefact, elle était une tête brûlée, véritable électron libre qui donnait des sueurs froides à son chef. Le Witchblade l’avait d’ailleurs choisi pour ça. De fait, si Pez’ avait appris à l’utiliser au mieux, au lieu de ne s’en servir qu’en de rares occasions, et de chercher un moyen de le retirer, elle aurait pu se libérer de ces entraves. Toute la technologie du monde n’était rien contre l’énergie magique du Witchblade, qui trouvait sa force dans les forces fondamentales de l’Univers. Malheureusement, Sarah ne maîtrisait pas assez son artefact, et son adversaire en profita. Supéria, après cette humiliation, décida de passer à la vitesse supérieure, faisant fi des hurlements et des protestations de Pez’, qui se retrouva privée de ses sens, et poussa des hurlements en sentant les godes s’enfoncer dans ses trous. Son corps se mit à vibrer sur place, et elle se débattit, horrifiée en apprenant que cette cinglée comptait l’inséminer avec...

*Du sperme formien ?! Mais cette nana est cinglée, ma parole !*

En vain, elle tenta de se débattre, et, ici et là, son corps commença faiblement à se recouvrir de plaques argentées, qui amenèrent les scientifiques à l’électrifier encore, comme pour la calmer, puis Supéria lui mit un gag-ball sur les lèvres, faisant taire les hurlements de la femme, qui gesticula sur les tentacules, essayant, en vain, de se libérer.

« Hnnnn... !! »

Sarah se débattait furieusement, et gesticula, grognant, mordant dans le gag ball lui bloquant les lèvres, pendant plusieurs heures après le départ de Supéria. Pour les scientifiques chargés de la surveiller, c’était un spectacle aussi exquis que nerveux. Ils savaient n’être que des cadavres en sursis. Supéria n’aurait aucune hésitation à les tuer, et, à Tekhos, les femmes avaient un pouvoir écrasant sur les hommes. Les assistants de Supéria reçurent de fait des ordres stricts, dont la moindre violation entraînerait une réaction immédiate. Fort heureusement, ceux-ci étaient disciplinés, Pez’ n’étant pas leur premier cobaye, et tous se rappelaient encore de ce qui était arrivé à ceux ayant commis l’erreur de désobéir à Supéria, et de ne pas suivre ses règles. Elle avait arraché le cœur de l’un des scientifiques, à mains nues, en usant de sa force surnaturelle, et avait broyé cet organe chaud sous les yeux du scientifique, avant qu’il ne meure.

Ils se montrèrent donc vigilants, se relayant pour aller dormir, ou se masturbant souvent. De multiples implants situés sur les tentacules permettaient de savoir énormément de choses sur Sarah, notamment son activité cérébrale, afin de savoir quand elle dormait. Il suffisait alors d’un électrochoc pour la réveiller. Inversement, elle était nourrie par intraveineuse. Au bout du premier jour, elle cessa de trop se rebeller, et, peu à peu, ne réagissait que quand les scientifiques amplifiaient la vitesse des godes, comptant sur une liste le nombre d’orgasmes de la femme. La privation sensorielle, alliée au manque de sommeil, était une technique classique de torture et de manipulation mentale, et aucun mental en pouvait y faire défaut. Les expériences militaires sur la question l’avaient prouvé.

Pez’, de son côté, se retrouva à errer dans une sorte d’état délirant. Ne pouvant plus dormir, ni se reposer, et étant perpétuellement violée, son esprit se mit rapidement à décliner, la faisant entrer dans une sorte d’état second. Elle sentait parfois les scientifiques tenter de lui retirer le Witchblade, ces derniers agissant sur ordre de Supéria, mais, même ainsi, le Witchblade se refusa à venir à eux. Quand l’un d’eux tenta de retirer furieusement l’artefact, qui avait pris la forme discrète d’une montre, le Witchblade réagit alors, et se mit brusquement à grossir, formant une pointe qui transperça le thorax du scientifique, le tuant sur place. Les autres, paniqués, se replièrent rapidement, et restèrent cloîtrés pendant plusieurs heures, craignant que Sarah ne se libère... Mais elle n’en fit rien.

« Comment est-ce possible ? Son artefact en devrait pas réagir, nous drainons toute son énergie !
 -  Je ne sais pas, je n’y comprends rien, mais... Ce n’est pas un simple artefact magique. Nos études n’ont fait qu’en explorer la surface. »

Au fil des jours, les scientifiques avaient pris l’habitude de retirer leurs pantalons, ne portant sur eux qu’une blouse, de manière à pouvoir se masturber plus facilement. Il fallait bien admettre que Pez’ était très belle, et le fait qu’elle se fasse ainsi dominer, quand on savait combien elle était rebelle, ne faisait que rendre la scène encore plus excitante.

Quant à Pez’, tout en errant, elle finit par supplier le Witchblade de l’aider... Et, dans son délire, elle se vit, sous elle, couchée sur un improbable et immense nid de serpents métalliques (http://img110.xooimage.com/files/a/d/4/witchblade-13-50c006f.jpg). Pezzini était toujours suspendue, retenue par les instruments de torture de Supéria, mais voyait désormais le Witchblade, devant elle.

« Ai... Aide-moi... »

Pour seule réponse, le Witchblade se mit à rire.

« T’aider ? Vraiment ?
 -  Je... J’ai besoin de toi... »

Contre toute attente, l’artefact éclata encore de rire.

« Ah... Vous, les humains, êtes incroyables ! Si seulement tu avais été la seule à réagir ainsi... À chaque fois, ou presque, mes porteuses se refusent à moi, voient en moi une malédiction, alors que je suis, non seulement votre raison d’être, mais aussi votre accomplissement. Et, comme à chaque fois, vous commettez l’erreur de ne voir en moi qu’un outil, une simple boîte magique à utiliser quand on veut, et à rejeter après.
 -  Je... Je t’en supplie, je... Tu as le pouvoir de me... De nous libérer !
 -  De te libérer ? Bien sûr que je l’ai... Mais ce pouvoir ne marchera pas tant que tu refuseras de m’utiliser vraiment, de voir en moi autre chose qu’une malédiction. Je vois en Supéria et en ses petits jeux pervers l’excellente occasion de te faire ravaler ton arrogance, afin que tu comprennes que je te suis indispensable. »

Difficile de dire si cette conversation était réelle, ou tout simplement le fruit de son imagination, mais elle déclencha chez Pez’ un regain d’activité, qui ne manqua pas de surprendre les scientifiques. Supéria, en apprenant la mort d’un des scientifiques, leur ordonna de réitérer au bout de plusieurs jours. Quand l’homme qui lui fit son rapport hésita, et montra des signes d’hésitation, elle s’en agaça, d’autant plus que l’homme était venu la déranger alors qu’elle était au lit, faisant longuement l’amour avec deux amantes, des sujets d’expérience. L’homme vit ainsi Supéria nue, avec une verge érigée, et ce fut la dernière chose qu’il vit, car Supéria le frappa ensuite, l’envoyant voler à l’autre bout de son immense bureau, fracassant son dos contre le mur.

Supéria se chargea ensuite de motiver les scientifiques, et en tua un autre en allant dans la salle de surveillance, fracassant son crâne contre un écran d’ordinateur, que l’homme transperça, avant de se faire électrifier, son corps se trémoussant sur le siège, de la fumée sortant de l’écran de l’ordinateur. Il mourut avec la queue tendue, et, après ça, les autres savants allèrent tenter de récupérer le Witchblade... Qui se défendit à nouveau. Cette fois, Supéria, qui assistait à la scène, vit le Witchblade se réveiller furieusement, et elle verrouilla la cellule, abaissant des volets très résistants quand des tentacules meurtriers fusèrent dans tous les sens, et manquèrent même de s’en prendre à elle. Depuis une caméra de surveillance, elle put voir ces imbéciles heureux se cramponner contre la porte, hurlant qu’on les libère, avant que les tentacules du Witchblade, ressemblant à d’énormes serpents métalliques, ne les broient. Le plus impressionnant, ce fut que, pendant cette séance, les activités cérébrales de Sarah ne bougèrent pas, signe que ce n’était pas elle qui commandait le Withcblade, mais l’artefact qui réagissait avec une violence extrême, ce qui fit enrager Supéria. Elle retourna se défouler sur ses amantes, et en tua encore une sous l’effort. Elle choisit ensuite de la remplacer par Irina, qui était l’un de ses sujets les plus endurants, et la viola douloureusement.

Quant à Sarah, elle continuait à errer en vain, jusqu’à ce que, huit jours plus tard, Supéria ne revienne, avec une nouvelle équipe. Toute la pièce avait été nettoyée par des employés particulièrement nerveux, oscillant entre une érection féroce et une envie de vomir en voyant les cadavres partout, les bouts d’organes, les longues traînées de sang. Ils lavèrent la cellule de Sarah, tandis que Supéria entrait dans la cellule, ayant compris qu’il était impossible de retirer le Witchblade.

Pezzini, de son côté, était effectivement enceinte, et, après huit jours, les Formiens étaient prêts à sortir. Sarah, de son côté, sentit des mains caresser son visage, et sembla lentement sortir de sa léthargie. Cependant, quand on lui ôta le gag ball, sa première réaction, en sentant cet air frais, fut d’éternuer... Et de vomir. Elle entendit ensuite Supéria lui parler, et remua la bouche, tentant de lui répondre, d’une voix très affaiblie.

« Je... Pi... Pitié... »

Ce fut là tout ce qu’elle arriva à dire, et, sous son bâillon, on put voir des larmes glisser le long de ses yeux.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 03 janvier 2019, 02:38:11
Quand les bribes du mot « pitié » sortent de la bouche de la policière, si revêche et courageuse quelques jours plus tôt, les lèvres de Supéria s'ourlent d'un sourire pervers et maléfique.

- Enfin ma chérie... enfin...

Elle s'approche de Sarah et lui retire ses bouchons de nez, ses bouchons d'oreille et enfin son masque. Elle capture le visage de la policière entre ses doigts fins et puissant et lui murmure au lèvres:

(https://nsa39.casimages.com/img/2019/01/03/mini_190103021856745374.jpg) (https://www.casimages.com/i/190103021856745374.jpg.html)

- Tu commence enfin à supplier comme une esclave... C'est un bon début... mais... un début... seulement. Maintenant regarde, c'est ta première récompense en temps que pute à mon service.

Elle tire sur sa main et entraine le visage de Sarah vers le bas pour qu'elle puisse contempler l'aspect sordide de son propre corps. La petite bosse presque jaune que forme sa vessie sur son diaphragme, l'énorme ventre distendu par son utérus grouillant de répugnantes petites larves formiennes qu'elle sent gigoter en elle.

Supéria lui laisse quelques instants pour contempler le spectacle de son corps violé et déformé avant d'ordonner à ses hommes:

- Apportez une bassine, mon esclave va accoucher devant sa Maitresse ! Pas vrai esclave ? Tu es heureuse d'offrir plein de nouveaux toutous à ta Maitresse ? Répond moi...

Elle lui laisse à nouveau quelques instants pour répondre pendant que les techniciens s'approchent d'elle pour disposer la bassine entre ses cuisses. L'un d'entre pose alors ses doigts sur l'énorme god ceinture qui obstrue et viole le vagin de Sarah et fait signe de la tête à Supéria... il est prêt...

- Bien... regarde bien ma chérie, n'en manque pas une miette surtout, c'est un merveilleux moment... te rend tu compte ? Ton premier accouchement...

Ajoute t'elle en ricanant et en tenant fermement le visage de la policière baissé sur la scène. Puis elle rend son signe de tête au technicien qui dégrafe le gode, et commence à l'extirper de la vulve contracté de la belle prisonnière.

Instantanément, les larves formiennes se ruent vers le col de l'utérus de Sarah et commencent à le pilonner de leur tête pour briser la poche des eaux et ouvrir la voie. Les contractions commencent et labourent le ventre de Sarah.

Les minutes commencent à s'égrainer lentement au rythme de l'ouverture de son col, la poche des eaux finit par se percer, mais au lieux d'un simple liquide amniotique, c'est un flot verdâtre et visqueux qui s'écoule de sa vulve. Une odeur pestilentielle de viande fraiche s'en échappe pendant que du sang commence à ce mêler à la mixture... ses enfants ont commencé à passer leur tête.

Sarah peut les sentir, ils n'essaient pas de passer les uns après les autres pour l'ouvrir moins non... ils se précipitent tous en même temps et utilisent leur tête comme un répugnant bélier qui lui écarte le col au point de le faire craquer. Dans un flot de douleur encore nouveau pour la policière, elle assiste à l'abjecte naissance de sa progéniture qui s'écoule de son corps en se tortillant dans la bassine.

- Voilà ma belle petite pute... tu es officiellement maman... tu es heureuse ? Répond moi...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le vendredi 04 janvier 2019, 00:38:15
Le docteur Deidre Wentworth, plus connue sous le nom de Supéria (http://img110.xooimage.com/files/c/d/b/sup-ria-4f4e128.jpg), exultait d’un plaisir féroce et d’une joie sauvage en voyant la position humiliante de l’arrogante porteuse du Witchblade. Tout comme le Docteur Pezzini, Supéria était originaire de la Terre. Pour autant qu’elle s’en souvienne, Supéria avait toujours été une femme très misandre, une femme qui détestait le genre masculin, et qui s’était fait connaître, sur Terre, en commençant par créer une armée uniquement constituée de femmes, les Femizons, et destinée à asservir les hommes, ou à tous les exterminer. Peut-être fallait-il y voir là une conséquence de son enfance, où Dedre Wentworth avait été une jeune élève timide, boutonneuse, battue, humiliée, et même violée par un père alcoolique et schizophrène. Elle était devenue une Reine en fondant son île, Femizonia Island, et avait entrepris de développer une arme chimique utilisant les chromosomes pour cibler spécifiquement les hommes. Son plan impliquait toutefois aussi de stériliser toutes les femmes de la planète, à l’exception de celles situées sur son île, afin de développer une nouvelle race, et de pouvoir dominer le monde.

Son plan avait échoué, mais jamais sa détermination. Elle avait travaillé pendant un temps au service de l’AIM, puis plus récemment au service du HAMMER de Norman Osborn, avant de finalement trouver une nouvelle voie, à Tekhos, après une rencontre avec des individus très puissants… Des individus qui lui avaient offert une nouvelle vie. Supéria était désormais plus forte que jamais, et, devant elle, Pezzini était proportionnellement plus faible que jamais.

Épuisée, éreintée, elle avait été violée pendant plus d’une semaine, sans relâche, nourrie par des intraveineuses. Son corps fatigué était suspendu en l’air, avec un ventre plein à craquer. Elle avait cessé de pleurer, mais on voyait encore ses joues humides, ses yeux noircis. Son corps était en sueur, et elle se tortillait lentement sur place. Toutefois, Sarah avait aussi énormément joui, comme si son corps n’avait cessé de la trahir. Et là, le pire était en train d’arriver, car elle allait donner naissance à des monstres ! Proche d’elle, Supéria semblait se délecter de sa fatigue, et Sarah soupirait encore. Difficile pour elle de se rappeler comment elle avait fait pour atterrir ici. Elle se rappelait bien avoir cherché à aider une femme blonde, Irina, mais celle-ci l’avait finalement trahi, et, malgré tous ses efforts, elle s’était fait arrêter.

« Haaaa… »

Le pire vint quand les « bébés » entreprirent de sortir de son corps. Sarah sentit les larves se ruer dans son col de l’utérus, et hurla en fermant les yeux, sentant une douleur vive la traverser. Son corps se crispa sur place, tandis que les larves, furieuses, sortaient. Elle entendit des cliquetis quand les larves heurtèrent la bassine métallique, cliquetis étouffé par le fond d’eau qui flottait dans la bassine. Elle soupira encore, et observa la bassine, la tête penchée vers le bas. Des larves atroces ressemblant à ces monstres d’Alien, quand ils sortaient de son ventre.

En sueur, Sarah sentit alors la main de Supéria relever son menton, et lui demander si elle était heureuse. Sarah avait les lèvres tremblantes, et était épuisée. Elle avait encore envie de la provoquer, mais elle savait que la femme n’hésiterait pas à la torturer encore de cette manière. Elle soupira encore, et ferma les yeux pendant quelques secondes.

« O-Oui, Ma… Maîtresse… »

Supéria souriait de son côté, et le scientifique tenant la bassine la confia à une paire de mains aux gants bleus.

« Ouvre les yeux, ma salope, regarde qui va s’occuper de tes bébés… »

En rouvrant les yeux, Sarah vit une paire de jambes fuselées moulées dans une combinaison bleue électrique, et remonta encore. Elle vit une belle paire de seins, une tenue très moulante… Et écarquilla les yeux en reconnaissant Irina (http://orig00.deviantart.net/0f94/f/2015/281/9/3/samus_aran_by_raffaelemarinetti-d9cdroe.jpg) ! La main de Supéria caressa le dos de la blonde, et frappa ses fesses.

« Tu espérais vraiment libérer le Sujet 2501, Pezzini ? Quelle idiotie… Mais ne t’inquiète pas, ta Maîtresse veille sur vous. 2501, va mettre les larves dans le bassin génétique. »

Les larves formiennes devaient être rapidement immergées dans le bassin génétique formien pour pouvoir survivre. Sinon, elles mourraient vite. La femme blonde obtempéra donc, et s’approcha d’un coin de la pièce. Elle ouvrit une trappe donnant sur un tuyau, qui ressemblait à un tuyau d’évacuation, et jeta les larves dedans. Celles-ci grognèrent, et glissèrent dans le tuyau, qui les emmena dans un bassin génétique artificiel. Sarah, elle, avait vraiment du mal à y croire.

*Même les Tekhanes ne savent pas faire ça… Mais qui sont ces gens ?*

Le Sujet 2501 revint ensuite vers le duo. Supéria sourit encore, malicieuse.

« Nous avons quelques heures à tuer le temps que tes bébés arrivent à maturation, Sarah… »

Restait à savoir comment les occuper…
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le dimanche 06 janvier 2019, 07:07:11
Grâce au bassin de croissance accéléré il ne faudrait qu une petite heure ou deux pour que les larves formiennes atteignent l'âge adulte.  Un subtile mélange d'ondes psychiques et d'hormones animales permettait à Superia de contrôler totalement leur évolution et leur fonction futur.

Pour satisfaire ses plans les plus pervers et s assurer que Sarah sombre toujours plus profondément dans la folie, la débauche et l'horreur, elle avait déjà choisit les formes que prendrait ses "enfants"...

La vaste majorité d'entre eux, une fois leurs organes sexuels et leur sac de sperme arrivés a maturite, sortiront du bassin en temps que "progéniteurs".

Superia avait hâte de voir le visage que ferait sa petite policière face à la horde de ses enfants: de répugnants hybrides d'elle même, mi humaines mi formiennes, armées de monstrueuses bites animales surmontant d'énormes sacs de sperme prêt a la ré inséminer une nouvelle fois.

Les autres, plus petits, auront une forme et une fonction plus répugnante encore. Une fois leurs innombrable petits tentacules intrusifs développés, leur système nerveux prêt à pénétrer celui de leur victime et enfin leur matière grise surgonflé pour dominer, ils renaitront en "parasites".

Superia se délecte déjà à l'idée d entendre sa prisonnière hurler à la mort et supplier qu'on l achève alors que ses plus petits enfants s'enfonceront dans sa chaire pour serpenter sous sa peau, entre les muscles de son cul, dans la graisse de ses seins avant de venir se mêler à sa matiere grise. Elle atteindrait alors des sommets de plaisir et de douleur jamais atteint par une humaine...

La scientifique en tenue moulante soupire d'impatience en regardant les eaux somatres du bassin bouillonner de manière inquiétante. Heureusement pour elle, elle a prévue de quoi occuper leur temps, hors de question de laisser sa nouvelle esclave souffler ne serais ce que quelques minutes...

-  Nous avons quelques heures à tuer le temps que tes bébés arrivent à maturation, Sarah…

Ajoute la tortionnaire pendant que le Sujet 2501 la rejoins.

- Irina ma cherie... Montre à ta petite amie ce que je t'ai offerte pour que vous puissiez vivre pleinement votre amour...

L'esprit d Irina est totalement ravagé, pour la punir de sa trahison, Superia lui a infligé le pire pendant ces huits jours. Plus de dix heures delectrochoc sans la moindre interruption, jusqu'à ce qu'elle se mette à saigner par les oreilles et à ne plus savoir compter jusqu'à 5. Et les piqûres,  les injections incessantes, toujours plus de drogues,  d aphrodisiaques d hormones de mutation grotesque. Au point qu'elle en face plusieurs fois des overdose... mais sans pouvoir mourir.

Des le 3ème jour, elle avait à nouveau oublié son nom et celui de sa bien aimé capturée pour ne penser plus qu'au plaisir, à la baise et à l'obéissance. Ses maîtres l'avaient alors offerte pendant les jours restants aux clients des strates infernales, malgré son facteur de régénération, elle en porterais les traces encore longtemps.

Quand Superia s'adresse enfin à elle, Irina relève la tête et regarde Sarah d'un air absent et rêveur, comme si la vrai jeune femme coincé dans ce corps, la vraie Irina, était ailleur, comme prisonnière d'un songe pornographique.

Sans même y penser, elle se rapproche lentement de l estrade où est attachée Sarah en laissant glisser lassivement la glissière de sa tunique moulante.

Des les premiers centimètres, son opulente poitrine jaillit de l étoffe. Ses mamelons et la courbure de ses seins portent encore les traces de morsure et de torture que les démons lui ont infligé pendant ces quatre interminables jours de viol.

Sa main continue de descendre et sa tunique de libérer son corps sculptural jusqu'à atteindre le creux délicat et sensuel de ses hanches et de son pubis. Sauf que là où Sarah s attendait à revoir sa ravissante petite vulve virginale, elle constate, sans doute avec horreur, que son clitoris à été transformé en une énorme verge turgessante, parcourues de veines bleus palpitant sous la pression.

Encadrant son vagin qui paraît maintenant minuscule, deux énormes bourses glabres pendant de part et d'autre de sa fente. Deux petits tuyaux cruellelent fiché dans ses testicules les abreuvent en permanence d'un liquide rose qui provoque sans doute ce gonflement et ces palpitations intenses en les poussant à produire toujours plus de sperme. Nul doute qu' Irina souffre le martyr en attendant de pouvoir vider ses couilles surgonflées et que ce désir doit être la seul chose qui peuple ses pensées.

- Alors Esclave ? Comment trouve tu ta petite amie ? Mieux non ? Tu peux me remercier si tu veux, ça me ferait plaisir de t entendre me dire: "Merci Maitresse d avoir transformée ma seule amie en machine sexuelle completement folle rien que pour moi".

Dit elle en riant cette fois ci aux éclat en admirant l'effet que la vue du corps mutilé et horriblement transformé d Irina provoque sur Sarah. Puis elle pose une main sur l épaule de la cyborg. Celle ci tressaille et pousse un petit gémissement animal alors que sa queue se tend en gonfle plus encore.

- C'est bon 2501... tout doux... brave bête... Laisse lui le bouchon d urètre, je veux que tu la baise avec sa vessie pleine avant qu'on ne la purge.

A ces mots, Irina réagit comme un jeune étalon en ruthe sur le point de saillir une juman. Elle souffle fort des narines et de la bouche, elle tremble de tout son corps et empoigne la hanche gauche de Sarah d une main fébrile.
Sourde aux mots de sa belle policière, elle commence à frotter son énorme bute contre la vulve de Sarah, encore ravagée par l'accouchement.

Dans le même temps, Superia passe dans le dos de la prisonnière et semble manipuler des objets pour pouvoir jouer elle aussi, mais avec le fondement de la belle. Quand elle semble satisfaite, elle souffle à l'oreille de Sarah.

- 2501... baise la... maintenant...

Irina énie comme un cheval, comme un mâle devenu fou de désir, esclave de ses couilles pleines à craquer. Elle saisie les deux hanches de Sarah et dans un geste ample et sec, sans la moindre douceur où sentiment, elle la pénètre sauvagement jusqu'à ce que sa garde, presque trente centimètres plus loin, viennent cogner violemment contre le bas ventre de la belle attachée.

Sarah peut sentir le gland démesuré de son amie devenue folle lui écarter de nouveau les parois du vagin et même saccager encore une fois le colle de son utérus.

Mais le calvaire ne fait que commencer... car déjà Irina ressort et entre de nouveau avec la même brutalité pendant quelle énie de nouveau comme un cheval, la brave et les larmes lui inondent le visage, son regard est à la foi fou et absent.

Et elle commence à la baiser ainsi, de plus en plus vite, de plus en plus maladroitement, cherchant désespérément à ce libérer de la pression abominable de ses couilles.

Très vite, elle éjacule une énorme quantité de sperme en Sarah. Mais cela ne l'arrête pas, elle continue encore et encore, comme si ce premier orgasme ne lavait pas soulagé.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le lundi 07 janvier 2019, 00:50:34
Après cette semaine de torture sexuelle incessante, Sarah était psychiquement épuisée. Ses geôlières avaient régulièrement drogué Sarah afin de la maintenir éveillée, et d’éviter que son corps ne sombre. Elle avait été poussée dans ses ultimes retranchements, et elle avait tenu bon. Son esprit était brisé, mais se reconstituait vite. Sans doute fallait-il voir une conséquence de la Witchblade, qui devait inconsciemment aider sa porteuse... Ou alors, son fort caractère. Pendant la durée de son séjour, Supéria avait remué ses contacts, et avait obtenu un dossier assez complet sur Sarah Pezzini. Elle n’avait pas encore tout révélé à la jeune femme, abattant ses pièces l’une après l’autre. Pour l’heure, Sarah revit donc Irina, et se racla la gorge, en la voyant se rapprocher.

« I-I... »

Elle grogna, se raclant la gorge, cherchant à parler, avant de voir, horrifiée, des traces de morsures sur les seins d’Irina. Qu’avait-elle donc bien pu subir ? Sarah avait l’esprit embrumé, fracturé. Elle avait essayé de sauver cette femme de l’organisation qui l’avait capturé, avant de réaliser qu’elle était l’une des cibles de cette organisation. Elle était dans une situation dramatique, un véritable cauchemar, qui continuait au fur et à mesure que, devant elle, Irina tirait sur la fermeture de sa combinaison. À hauteur de son nombril, Sarah déglutit et écarquilla les yeux en voyant la silhouette d’une monstrueuse verge, un épais phallus qui se dressait joyeusement et fièrement. Brandie en l’air, cette grosse queue impatiente était parcourue de veines saillantes, témoignant de son ardeur, et Sarah vit également, à hauteur des testicules, des espèces de tuyaux métalliques qui étaient plaquées sur les testicules, répandant probablement en eux une infernale substance.

Sarah remua ensuite quand Irina la contourna, se glissant dans son dos.

« I-Irina, arrête ça... Irina, arrête ! »

Supéria, de son côté, se gaussait de la situation, bien consciente que rien ne pourrait ramener Irina. Puis elle ordonna à Irina de la baiser. Sarah secoua la tête... Et écarquilla à nouveau les yeux quand la verge monstrueuse d’Irina la pénétra. Sa salive s’écoula de ses lèvres, et elle déglutit sur place, ses muscles s’arquant au passage, tout son corps venant se contorsionner sur place... Puis Irina reprit, filant en arrière, et donna un puissant coup en avant, s’enfonçant dans la chatte de Sarah, qui commença alors à hurler. Le premier coup lui avait fait l’effet d’un coup de fouet, si violent qu’elle en avait été presque anesthésiée. Mais là, au gré des coups de reins successifs de la femme, Sarah revenait à elle, s’exprimant par le biais de hurlements gutturaux.

Des larmes roulèrent de ses joues, tandis que son corps se dandinait d’avant en arrière, et que la belle blonde la baisait dans son dos. Elle haletait furieusement, hennissant comme un cheval en rut, jusqu’à jouir en elle. Sarah déglutit à son tour, ses yeux commençant à se voiler... Puis Irina reprit, et Supéria se déplaça alors, sa main caressant le ventre de Sarah.

« Tu crois pouvoir ramener Irina ? Mais il n’y a jamais eu d’Irina, Sarah... Tout ça, depuis le début, était un piège, un artifice que nous avons utilisé pour t’attirer à nous. »

Sarah gémit encore, tandis que sa mouille commençait à s’égoutter sur le sol.

« Nous avons créé une personnalité fictive pour que tu tentes de la sauver, mais il n’y a jamais eu d’Irina... Il n’y a toujours que le Sujet 2501... »

Supéria venait de se déplacer encore, et se glissa dans le dos d’Irina, caressant ses hanches, sentant l’intensité de ses coups de reins. Sarah couinait encore, peinant à conserver son calme, à retrouver ses esprits, tant son corps lui semblait brisé.

« Maî-MAÎTRESSE !! » hurla-t-elle alors, enivrée par la douleur, par le plaisir, et par la fatigue.

Tout un cocktail de situations qui, cumulées au désespoir qu’elle ressentait, commençaient à lui faire perdre l’esprit...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 09 janvier 2019, 18:23:16
La cervelle brûlée et noyée sous les drogues, Irina n'est plus une personne à proprement parle. Elle est devenue une sorte de machine sexuelle à demi-consciente, uniquement mue par les ordres qu'on lui donne et surtout, un appétit sexuel maladif, animal... insatiable...

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Quand Superia ment sur son compte pour faire craquer Sarah, la plonger dans le désespoir en lui racontant une odieuse contre-vérité, Irina n'a cette fois ci aucune réaction de défiance ou de rébellion.

Au contraire, comme pour ponctuer le discours horrible de la tortionnaire, Sarah sent d épaisses goutes de bave couler sur sa nuque et son dos. Son amie, la petite rebelle qui a tant lutté contre Biogenix, la baise désormais pour la firme, pour la briser... et elle adore ça... elle ne pense qu'à ça... pire encore, Sarah découvre qu elle en bave de plaisir.

Comme pour répondre aux affirmations de sa maîtresse, la pauvre petite cyborg au QI de moineau répète d une voix pâteuse et mole à chaque coup de rein qu'elle donne :

- Bonne esclave... gentille... baiser encore... baiser pour bonne maitresse... oui... baiser... obéir... baiser... obéir...

Et elle le répète encore et encore aux oreilles de Sarah, jouissant après quelques va et viens pour reprendre immédiatement, jamais soulagée par ses testicules qui produisent inlassablement de nouvelles doses de foutre à expulser dans la chatte et l'utérus encore béant de la prisonnière. Les minutes passent ainsi, en un viol ininterrompu, uniquement rythmé par les orgasmes d'Irina et ses paroles de zombi sexuel. A force de se remplir de foutre, le petit ventre de la prisonnière, encore déformé par la bosse que forme sa vessie, recommence à gonfler et à se tendre. La policière sent de plus la queue bestial de son amie à mesure que son vagin se fait comprimer par tans de fluide.

Pour de nombreuses autres esclaves humaines, un tel traitement pendant toutes ces journées eût été soit fatal, soit suffisant pour les rendre folle et leur faire crier grâce. Mais Sarah était d une autre trempe, d'une autre espèce, et si Superia ne voulait pas avoir affaire à la Witchblade le jour ou elle la détacherait, il fallait aller encore plus loin, jusqu'à ce que la jeune flic soit totalement détruite...

Et pour ce faire, elle avait une arme secrète, une méthode si monstrueuse qu'elle allait émasculer la volonté de fer de la policière et balafrer son corps et son âme à jamais. Et les outils de cette déchéances étaient en train d'atteindre leur maturité derrière le grand tube de verre du bassin d'évolution...

-Maî... Maîtresse !

Hurle Sarah, tans d'épuisement que de désespoir. Supéria en est presque surprise et détourne quelques instants son regard du bassin.

-C'est bien Esclave... continue comme ça... bientôt tu seras aussi docile et heureuse que le Sujet 2501... On t'offrira un joli collier avec ton propre numéro et tu feras la grande tournée de tout ceux qui payeront pour t'avoir... n'est pas peur, tu seras accessible à tous, même aux petites bourses...

Ajoute la doctoresse maléfique en ricanant avant de se retourner vers le verre du bassin. Elle avait hâte de louer la petite flic une fois qu'elle serait prête, hâte d'arpenter les rues malfamées où elle avait fait tans de dégâts parmi la pègre pour louer son cul et sa bouche à ses anciens ennemis.

Mais cela devrait attendre encore un peu... attendre que les enfants de Sarah ne la pousse définitivement dans la folie et l'abandon.

Une heure c'est presque écoulée et les progéniteurs ont presque fini leur évolution. Leur ADN formien, mêlée à celui de la superbe policière à fait d'eux des œuvres d'art vivantes tout droit sortie de l'imagination de H.R. GIGER et chacun de leur visage est celui de Sarah.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Supéria se délecte déjà de l'expression et des hurlement que poussera sa captive quand elle verra ses traits sur les corps monstrueux de ses violeurs... Mais ils ne sont pas encore prêt, et ce n'est pas à eu d'ouvrir le dernier acte.

Au moment où Supéria formule cette dernière pensée dans sa tête, un des parasites se précipite contre le verre de la vitre et tambourine sur sa surface transparente de ses milliers de minuscules tentacules. Son petit corps bouffi se crispe et convulse d'impatience à l'odeur de tans de chaire à coloniser.

-Ils sont prêt...

Murmure alors la doctoresse d'une voix sinistre, comme si elle venait de prononcer une sentence de mort...

-2501 ! C'est fini pour toi ! Dégage toi et retire lui le bouchon d'urètre.

Irina pousse un grognement de protestation mais obéit sans discuter. Elle libère le corps de Sarah de son énorme queue et sans la moindre délicatesse, saisie la petite tige de plastique qui obstrue la vessie de la prisonnière. Un véritable geyser d'urine se déverse entre les jambes de Sarah, inondant les seins et les cuisses d'Irina qui en bande de plus belle. La sensation de soulagement est si intense que son cœur aurait pu s'arrêter, si elle n'était pas aussi vigoureuse.

-Bien, laisse ta petite amie reprendre son souffle quelques secondes, je veux que tu m'aide à lui présenter ses premiers enfants, ils ont tellement hâte de retourner dans leur maman...

Dit Supéria à Irina d'un air énigmatique tout en captant le regard de Sarah pour que celle-ci ne manque rien de ces derniers mots. Puis elles se dirigent vers le bassin d'évolution.

-Fait attention 2501... ne laisse pas leur tentacules te toucher ou tu seras parasité toi aussi, prend en un dans chaque main et vient suit moi.

Quand elles se retournent vers la policière arnachée dans le vide, celle-ci remarque avec effrois comment ses premiers « enfants » ont évolués. Dans chacune de leurs mains, les deux tortionnaires tiennent une créature immonde et spongieuse. Leur peau est de la même couleur halée que celle de Sarah, mais la ressemblance s'arrête la. Car leur corps ressemble à une grosse anémone inversée, couvertes de millier de petits tentacules qui s'agitent frénétiquement; en leur cœur, une grosse cervelle palpite et se contracte de manière avide .

-Détend toi Sarah... cesse de gigoter, c'est inutile, tu ne peut y échapper et bientôt tu me remerciera de t'avoir offerte ces présent, tu vas adorer ce qu'ils vont te faire.

Dit calmement Supéria en se rapprochant de la Policière avec ses deux immondes parasites dans les mains. Une fois arrivée devant elle, elle lui murmure:

-Voila, nous y sommes, c'est la fin de ta carrière de flic et d'héroïne, mais tu sais, dans quelques instants, tu t'en foutra... com... plè... te...ment...

Et approche doucement le premier parasite du sein droit de Sarah. Au moment où les tentacules touchent la peau délicate de son mamelon, ils se mettent à frétiller, à la palper, puis, soudainement, à s'y enfoncer comme des vers de terre dans un sol meuble. Une sensation de fourmillement nerveux insupportable traverse le sein de Sarah et la fait involontairement mouiller à mesure que le parasite s'enfonce dans sa chaire, sous ses yeux, son sein gonfle pour pouvoir accueillir le corps de la créature. Après d'interminables minutes de souffrance et de chocs nerveux, le parasite à disparu totalement sous la peau de son sein, devenu plus gros.

-Maintenant regarde bien Sarah... les prodiges de la sciences, rien que pour toi...

Supéria donne une minuscule petite pichnette du bout de l'ongle sur le téton et l’auréole de Sarah. La policière ressent instantanément une sensation de plaisir intense, brutale, enivrante. Sa sensibilité est totalement exacerbée, disproportionné par rapport au simple petit contact que lui à infligé sa geôlière.

-Tu imagine ce que ça va etre quand on va te les malaxer et te les mordre comme ceux d'une petite pute Esclave ?

Pouffe Supéria en regardant la réaction de Sarah. Puis elle reprend.

-On continue ?

Elle laisse quelques instants à sa suppliciée pour parler, puis, approche l'autre parasite de son sein encore normal. A nouveau, la créature pénètre sa chaire et s'y installe, transformant la poitrine parfaite de Sarah en énorme balcon ultra sensible, si sensible qu'elle pourrait en jouir rien qu'en étant plotée.

-2501... c'est ton tour... viens offrir tes cadeaux à ta nouvelle consœur...

Toujours perdu dans un brouillard de sexe et de folie, Irina ne ressent que désir et excitation à l'idée de transformer le corps de la nouvelle esclave de la Maîtresse. Elle s'approche à son tour de Sarah, armée de ses deux parasites répugnants, les hurlement et les suppliques de celle-ci ne la font que bander de plus belle.

Elle se présente devant Sarah et se penche en avant pour lui appliquer un parasite sur la vulve.

Quand Irina le pause sur la vulve de la jeune femme, il se glisse entre les parois trempée de son vagin et s'enfoncer jusqu'à son utérus. Une fois confortablement installé il le colonise de ses récepteurs nerveux et transforme la cavité et son col en une zone érogène aussi sensible que sa chatte.

-Tu va adorer tes prochaines grosses grâce à celui-ci Esclave !

S' esclaffe Superia en regardant l'expression de Sarah quand elle éprouve ces nouvelles sensations utérines.
Elle se retourne vers Irina:

-Va me chercher les deux derniers Esclave !

Deux ? Pourquoi y en a t Il encore deux ? Il ne reste plus qu'un orifice à modifier et l'anus promet d'être l'expérience la plus traumatisante.

-Tu es surprise ? Ne le soit pas, tu va voir que le meilleur et le pire son à venir... et je ne parle pas de ton petit cul de sainte ni touche...

Ajoute Superia pendant qu'Irina revient avec les deux derniers parasites. Sans surprise, le premier est pour son anus. Comme le précédant, il s'infiltrer entre les plis de son anus et s'enfoncer profondément dans son fondement où il colonise toutes les parois pour les transformer en une nouvelle zone hétérogène ultra sensible.
Désormais, où que Sarah se face baiser, elle ressentira un plaisir décuplé et anormal, jusqu'à ce que les orgasmes incessants la lessive totalement.

Mais l'ultime transgression vient ensuite, quand Superia s'empare du dernier parasite et contre toute attente, se campe devant Sarah et dit.

-Alé ma chérie... c'est presque fini... maintenant on ouvre grand la bouche... Irina, vient aider ton amie à devenir une nouvelle femme.

Toujours sans rechigner Irina vient ouvrir la bouche de son amie pendant que Superia lui glisse le parasite entre les lèvres pour qu'il s'installe dans sa bouche et sa gorge.

-Comme ça tu pourras même jouir quand tu suce un client... n'est ce pas merveilleux ?
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le lundi 14 janvier 2019, 00:40:59
Ainsi prise, Sarah n’en menait pas large. Elle était en train de disparaître, de laisser prise, de s’aliéner totalement. Le sexe intensif était une arme terrible, qui avait mis le corps de Sarah aux abois. Elle n’arrivait plus à lutter, ou à s’accrocher à quoi que ce soit. Plus personne ne lui venait en aide, personne ne viendrait la tirer de cette souffrance. Dans un repli de sa tête, une petite voix, dont les murmures se faisaient de plus en plus forts, lui conseillait ainsi d’abandonner, de rendre les armes, et de se laisser aller.

*Pourquoi continuer ainsi à lutter ? Tout le monde t’a trahi, les autres te croient sûrement morte… Même Irina t’a trahi ! Il n’y a rien à sauver chez elle. Si tu t’obstines, tout ce que tu récolteras, ce sera davantage de souffrance, davantage de torture… Abandonne, c’est mieux pour nous, Sarah.*

Une voix insupportable, une idée horrible, mais qui exprimait aussi une certaine réalité. Elle était perdue dans un immense complexe quelque part sur Terra, sans aucun espoir de survie. Cette Supéria connaissait tout du Witchblade, et s’amusait de sa situation. La policière était une femme têtue et fière, suffisamment têtue pour avoir tenu jusqu’ici, contre toutes les menaces. Elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour Irina. Se pouvait-il que Supéria soit dans le vrai ? Qu’Irina ait été depuis le début un piège destiné à la capturer ? Sarah n’en savait rien, et, de toute manière, quelle importance est-ce que ça ferait ? Pour l’instant, tout ce qu’elle sentait, c’était les coups de pilons incessants de la blonde. Irina était lâchée, et n’arrivait même plus à raisonner, transformée en une sorte de mollusque ne pensant qu’à se baiser.

*Au moins, tu ne souffrirais plus dans cet état…
Faire de toi un mollusque ? Sarah, tu vaux mieux que ça !
Il n’y a pas d’espoir !
C’est des foutaises !
*

Confuse, Sarah avait donc appelé Supéria « Maîtresse », ce qui ne calma néanmoins nullement la redoutable criminelle. Elle lui présenta alors deux abominables créatures qui avaient le visage de Sarah… Ou, du moins, ses traits. Pour le reste, elles n’avaient aucun cheveu, et Sarah déglutit en les voyant, retrouvant un surplus de vigueur et de vitalité, puisant dans sa rage et dans sa colère.

« Ces abominations… Ce sont des monstres, comme toi, Supéria ! »

Sarah chercha encore à se débattre, mais son corps était affaibli. Irina apporta ensuite de curieux parasites tentaculaires, ce qui ne manqua pas de faire protester la policière, totalement désemparée… Même si elle avait enfin pu se soulager. Elle avait relâché tout ce qu’il y avait dans son ventre, ce qui, tout en la faisant claquer des dents, lui avait aussi permis de se sentir mieux.

« A-Arrête ça, Irina, je… Je peux te protéger, mais ne fais pas ça, je… Je ne veux pas de ces trucs… N-Non, non !! »

Mais l’esprit d’Irina semblait définitivement être brisé, et Sarah gémit, et hurla même, quand les tentacules s’enfoncèrent en elle. De curieux symbiotes qui gonflèrent ses seins, tandis que Supéria lui expliquait que ces symbiotes amélioreraient sa sensibilité au sexe.

« Haaaa… !! »

Incapable de parler devant cette vague qui la submergeait, Sarah se mit à gémir, avant de sentir d’autres symbiotes dans son vagin, dans son fondement… Et même dans sa bouche. Elle déglutit alors, les tentacules se serrant sur sa langue, jusqu’à se mélanger à elle, et tira la langue en crachant. Fait notable, suite au symbiote, un signe en forme de cœur (http://img110.xooimage.com/files/a/9/1/lovely_tongue-559c914.png) venait de se former sur sa langue, illuminant cette dernière.

Les yeux dans le vague, Sarah entendit Supéria lui parler, et soupira doucement. Elle lui parla d’un « client », et Sarah releva la tête, avant de gémir encore :

« Je… Je ne serai jamais… Ta pute… » soupira-t-elle laborieusement.
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le jeudi 17 janvier 2019, 15:14:04
- Je… Je ne serai jamais… Ta pute…

A cette dernière affirmation, Supéria lui sourit de plus belle, révélant la blancheur éclatante de ses dents et la ferme intention de lui prouver le contraire.

- Tu es si têtue ma belle... si sure de toi... et si ignorante. Tu es comme tout ces fanatiques religieux ou tout ces abrutis terriens qui pensent que leur misérable planète est plate. Tu pèche pas ignorance, tu ne dispose pas du savoir ni de l'expérience nécessaire pour comprendre la vérité. 

Supéria se dirige vers la cuve génétique dans laquelle nage désormais de grandes formes mi féminines, mi formiennes et active un panneau de commande.

- Je vais te faire découvrir toutes ces choses que tu ignore... et quand tu auras totalement lâché prise, je ferais de toi ma nouvelle tueuse parfaite. Pas une pauvre débile décérébrée comme Irina non... mais une esclave farouchement attachée à sa maîtresse et à ses plaisirs qui tuera et se prostituera pour le simple bonheur... de me satisfaire...

Le sas de la cuve s'ouvre et déverse un flot nauséabond de liquide gestationnaire formien, une épaisse vapeur emplie toute la pièce et plonge Sarah dans le brouillard. Devant elle, de grandes formes se meuvent dans sa direction. Petit à petit, le brouillard se dissipe et les créatures apparaissent pour finalement se présenter dans toute leur majestuausité grotesque.  Devant les yeux de Sarah, des créatures mi femme mi formienne approchent, chacune d'elle à pour visage le sien qui la fixe d'un air concupiscent et pervers. Leur corps est un subtile mélange de créature insectoïde et visqueuse et de Sarah, si ce n'est qu'elles sont équipées d'un pénis épais et large et d'une queue longue de plus d'un mètre.

- Je te présente tes plus grandes filles Esclave. Ce sont elles qui vont te faire découvrir le plaisir au delà de toute limite et de tout contrôle. Grace aux parasites qui t'on colonisés, tes sensations sont désormais sans limite ! Multipliées par l'infini ! Exponentielles ! Il n'y a que ton petit esprit qui soit limité maintenant mais ne t'en fait pas...

Supéria claque dans les doigts et les créatures formiennes se jettent sur le corps vulnérable de Sarah.

- Le plaisir que tu vas ressentir entre leur bras sera si intense que tu vas vite devenir folle et j'ai failli oublier de préciser aussi... cela te rendra totalement et irrévocablement addict au sexe !

Sarah a à peine le temps d'entendre les derniers mots de sa geôlière que ses "filles", au nombre de quatre, l'encerclent et commencent à la faire tourner entre elle. La policière est noyée dans une véritable foret de pénis et de queux qui pulsent à quelques centimètres de sa bouche, de ses seins, de ses cuisses, elle ne voit plus que ça. Au moment où la première saisit sa mâchoire pour l'obliger à ouvrir la bouche et lui faire avaler sa bite, Sarah comprend instantanément ce que Supéria voulait dire. Car sentir cette queue pénétrer en elle et glisser sur sa langue lui procure un plaisir et une sensation de tiraillement comparable à une pénétration vaginale après de longs et délicieux préliminaires.

Cette sensation d'extase, elle la ressent aussi quelques secondes plus tard quand une autre lui empoigne les seins de ses doigts griffus et s'en sert pour masturber sa queue turgescente. Mais le pire va venir dans quelques instants. Car sa troisième fille se glisse sous elle et commence à frotter son sexe contre sa vulve et son clitoris, lui arrachant déjà des sensations orgasmiques par ces simples attouchements brutaux. Pendant que sa quatrième fille se glisse derrière elle et positionne son gland épais et palpitant contre lma plissure de son anus.

Les sensations de plaisir que lui procurent ces simples attouchements la poussent déjà au bord d'un abysse de folie et de plaisir orgasmique... mais les pénétrations qui se préparent la pousseront brutalement jusqu'au fond...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le lundi 21 janvier 2019, 01:12:57
Devant la démence de cette scène, et les aberrations qui étaient sorties de son ventre, Sarah avait retrouvé un semblant de combat, un semblant d’abnégation et de résilience. Elle refusait ce sort, finir en état de poupée décérébrée, comme Irina. Non, jamais ! Elle allait encore se battre ! Sarah se débattait encore, les tentacules la retenant, et vit alors la cuve formienne s’ouvrir alors, libérant un épais brouillard. Supéria gloussait sur place, et ramena à elle Irina. Elle la blottit contre elle, palpant son cul, tandis que Sarah, impuissante, vit d’abominables créatures approcher. Elles marchaient à quatre pattes, ressemblant aux Xénomorphes d’Alien. Elles avaient un long corps noir et baveux, avec, sur le dos, de multiples tentacules, et une apparence féminine, avec un visage qui était... Qui était le sien ! Elle déglutit devant ces créatures cauchemardesques, qui avaient également des seins noirâtres... D’où des trompes s’échappaient, formant des tentacules gluants. De leurs bouches, des tentacules multiples suintaient également, sans compter leurs verges, épaisses, noirâtres, et les tentacules jaillissant de leurs dos, formant comme une forêt de tentacules.

Supéria observait tout cela avec une lueur d’amusement dans les yeux, crispant ses doigts sur le cul de 2501 au passage.

« Observe bien, ma petite pute... Ou plutôt... Va préparer ses autres filles, rends-toi utile ! »

En effet, outre les quatre créatures xénomorphiques, Sarah avait aussi accouché de deux femmes musclées et veineuses, qui attendaient patiemment de pouvoir baiser leur mère à leur tour. De son côté, Sarah les vit donc se rapprocher, marchant à quatre pattes. Elle déglutit à nouveau, et les monstres s’approchèrent alors. Ils étaient très élastiques, et elle sentit une verge s’enfoncer dans sa bouche, et couina sur place, sentant une forêt de queues phalliques caresser son corps. Mais cette verge dans sa bouche, frottant sur sa langue... Elle se mit à mouiller instantanément, se crispant nerveusement en sentant le plaisir se diluer en elle.

En fait, elle eut un orgasme sur place, et sentit ensuite les autres créatures grouiller autour d’elle. Des mains griffues se serrèrent sur ses cheveux, appartenant au monstre qui besognait sa bouche. Elle se redressa alors, permettant au second monstre de s’approcher, malmenant ses seins, une verge épaisse apparaissant entre ses seins, lui arrachant de nouveaux frissons, tandis que, partout sur son corps, des queues se frottent à elle. Des queues humides, gluantes, puantes. Ces créatures affreuses dégageaent une abominable odeur, mais qui est aussi très exquise. Elle sent alors les monstres la pénétrer à l’arrière et par le devant, s’enfonçant dans son vagin et dans ses fesses.

« Hrrrrrmmmrrr... !! »

Sarah ne peut que déglutir, sentant des verges s’appuyer sur ses mains, jaillissant des monstres, qui continuent à la malmener, à se masturber sur elle, et à la pénétrer. Des larmes coulent de ses yeux, mais, rapidement, le plaisir se met à déborder en elle, et les orgasmes s’enchaînent avec une frénésie surnaturelle. Les monstres jouissent également, crachant des filaments de semence, un sperme épais et gluant. Ils la prennent sans ménagement, sans relâche, rien n’épargnant à Pezzini le calvaire qu’elle ressent en ce moment.

La jeune policière ne peut tout simplement pas lutter, et s’abandonne sur place, disparaissant petit à petit...
Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Irina Tarkovskaya [Sujet 2501] le mercredi 23 janvier 2019, 11:06:14
Superia remarque la lueur de détermination dans le regard de Sarah. Cela l'amuse beaucoup et lui rappel une foule de bons souvenirs, ceux de toutes les esclaves qu'elle a brisé. Combiens d'héroïnes du peuple, de resistantes, de guerrières a telle brisé depuis qu'elle travail avec BIOGENIX ? Elle en a perdu le compte...

Chacune d'elle avait cette même lueur... au début...
Mais comme Sarah aucune ne se doutais du pouvoir incroyable du sexe sur leur psyché et leur personnalité. Toutes avaient sous estimé la capacité de l'orgasme à dissoudre leur volonté dans un bain de folie et de désir insatiable. Soumises aux traitements inhumains de Superia, elles avaient toutes sombré dans la nymphomanie et la dépendance aux sexe. Les unes après les autres, elles avaient abandonné leur rêves personnels et leur idéaux pour se prosterner devant les talons de la scientifique.

Quand à celles qui avaient résisté malgré tout... Superia se tourne vers Irina, sa poupée totalement lobotomisée et stupide Elles avaient subit un sort pire que la mort...

Mais tel ne pouvait être le cas de la Porteuse. Si Superia démolissait le cerveau de Sarah comme elle avait fait avec Irina, la Witchblade l'abandonnerait à son sort et s'en serait fini de son projet de "Traqueuse Suprême".

Non, pour briser Sarah tout en conservant ses capacités intellectuelles elle allait la noyer sous un torrent d'orgasmes incessant. Grâce à la démultiplication de ses sensations sexuelles et l'augmentation de ses zones érogènes provoqué par les parasites, elle va la rendre totalement nymphomane et dépendante au sexe. Et... plus particulièrement... celui qu'elle lui prodigue.

Quelques petits ajustements hormonaux et quelques ajouts de substances psycho-actives finiront de la rendre maléable et obeissante.

-Hrrrrrmmmrrr... !!

Le gémissement de Sarah sort Superia de ses pensées et la replonge dans le présent. Ses filles ont bien commencé leur travail, la jeune policière commencé déjà à jouir et à savourer sa torture. Sans doute loin d'imaginer que cela va durer, durer et durer encore, jusqu'à ce qu'elle atteigne son point de rupture et qu'elle ne soit plus capable de cohérence. Puis viendra la traversée du désert... la privation de sexe... jusqu'à ce qu'elle hurle, qu'elle supplie, qu'elle concède tout pour en avoir. Ce sera alors le bout du voyage... Superia à tellement hâte de voir la détentrice de la Witchblade lui lécher les pieds. Mais pour cela, aucune étape ne doit être brûlée, où ce sera la défaite...

Elle la regarde se cambrer à nouveau de plaisir, gémir encore alors qu'un nouvel orgasme la traverse. Pleurer encore de frustration en sentant son jet de cyprine retenu par le bouchon qui obstrue son  urètre, l'empêchant de faire la femme fontaine. La petite flic pleine de résolution ne s'était pas attendue à ce que son corps, modifié par sa geôliere, puisse éprouver tans de plaisir d'un coup. Déjà sa résistance faiblit, déjà elle lâche prise et ferme les yeux pour s'abandonner à la jouissance.

La pauvre petite pute, croit elle pouvoir échapper ainsi à la folie ? Ricane intérieurement Superia.

Au bout d'innombrables orgasmes, alors que les premières filles de Sarah commencent à faiblir. Irina rejoint l'orgie avec les autres enfants de la policière, encore en pleine forme, pour pouvoir la baiser encore pendant des heures. De temps en temps, la bouche de Sarah est libéré pour lui laisser crier ce qu'elle veux, avant qu'une nouvelle queue vienne la remplir et lui provoquer de nouveaux orgasmes bucaux.

À mesure que la resistance de Sarah disparaît, la pathologie psychiatrique que Superia développe en elle, progresse, de plus en plus, la nymphomanie s'enracine dans l'âme de la policière. Chaque nouvelle bite qui la pénètre, chaque branlette espagnole, chaque caresse qu'on lui inflige cesse d'être une torture pour devenir une bénédiction, un don, un plaisir à savourer et qui donne à la Vie tout son sens. En vérité, il n' y a que ça qui compte, le plaisir, le sexe, la baise, rien d'autre n'existe vraiment, tout le reste ne sert qu'à obtenir cette récompense.

Les minutes deviennent des heures, des heures qui s'enchaînent à n'en plus finir. Pendant tout ce temps, Superia admire la scène de partouze et analyse chaque réaction de Sarah. Elle attend patiemment que celle ci craque pour la soulager. De son calvaire ? Non... De sa liberté... calmement, Superia lui prépare une nouvelle  injection, un cocktail d'anti dépresseurs et de drogue euphorisante qui créeront en elle une sensation de satisfaction, de bonheur et de félicité totale... ainsi qu'une syndrome de manque dès la première prise.

Superia attend son heure, impatiente à l'idée de transformer la Policière en junky accro à Elle...

Titre: Re : La première traque [Irina Tarkovskaya - Sarah Pezzini]
Posté par: Sarah Pezzini le lundi 04 février 2019, 01:13:38
Le Witchblade était un puissant artefact qui n’aimait pas qu’on le fraude. Quand il avait choisi son hôte, il pouvait être très dangereux de le faire changer de main. Supéria, qui avait pu avoir accès à des données sur l’artefact, savait que ceux ayant tenté de le faire changer de propriétaire avaient été tués par l’artefact. Le Witchblade était relié à Pezzini, et, s’il ne se réveillait pas en ce moment, Supéria soupçonnait que c’était parce que, inconsciemment, Sarah ne voulait pas de lui, et devait l’estimer responsable de tous ses malheurs. C’était une question de volonté, et, comme Supéria brisait celle de Pezzini, il lui semblait logique que ole Witchblade ne se réveille pas. Il le ferait plus tard, quand elle aurait définitivement corrompu la jeune femme. Observant la scène, la femme souriait doucement, fantasmant déjà sur le futur.

Ambitieuse, orgueilleuse, Supéria l’était, à un point difficilement imaginable. Elle réveillait d’une utopie féminine, et avait vu à Tekhos un véritable paradis, mais était profondément frustrée de constater que les Tekhanes étaient timorées, des faibles qui refusaient d’envahir le reste du monde. Avec leur puissance militaire, leur armée, elles n’avaient besoin que d’un peu plus de volonté pour s’emparer de Terra, et pour éradiquer une bonne fois pour toutes le génome masculin. Supéria avait longuement eu l’occasion de perfectionner sa formule depuis l’époque où elle avait été arrêtée sur Terre par Captain America et les Avengers. Elle avait cherché l’île mystique de Themiscyra, puis avait rejoint Terra. Ici, elle avait enfin l’occasion de mettre à bien ses rêves, son projet d’utopie mondiale, qui impliquait bien sûr qu’elle se retrouve à la tête du pouvoir... Et Pezzini jouerait un rôle décisif là-dedans. Cette idiote n’avait aucune idée de la puissance de l’artefact qu’elle détenait, contrairement à Supéria, qui avait fait bien des recherches là-dessus.

*C’est peut-être aussi pour ça que le bracelet ne réagit pas... Peut-être attend-il de moi que j’éduque cette femme ?*

Les différentes porteuses du Witchblade avaient toujours été des guerrières entreprenantes, aventureuses, dont plusieurs avaient marqué l’Histoire. Mais Pezzini était différente des autres. Faible, lâche, elle énervait prodigieusement Supéria par son refus manifeste de profiter du magnifique cadeau que la destinée lui avait offerte. Rien qu’à imaginer ce qu’elle pourrait faire avec elle, Supéria en mouillait. Restant stoïque, elle observait ses esclaves baiser sans relâche Sarah, mais, le long de ses somptueuses cuisses, de fins traits humides glissaient sur elle.

Quant à Sarah... Elle errait, et, quand les monstres se retirèrent, elle vit Irina revenir, en compagnie des deux autres créatures chauves (https://nsa39.casimages.com/img/2019/01/08/190108092139264555.jpg) et dont le visage ressemblait au sien. Une grosse queue trempée caressa son visage, glissant sur ses lèvres.

« Maman...
 -  Haaaaa... »

Supéria vit alors Sarah pomper naturellement ce dard, tandis qu’Irina et l’autre Formienne se positionnèrent dans le dos de la jeune femme. La criminelle hésita un peu, et appuya sur un peu. Les tentacules retenant Sarah se retirèrent alors, et elle tomba au sol, entre les trois femmes, dans une flaque épaisse de sperme, de mouille, et de sueur. Son corps était méconnaissable, parcouru ici et là de saillies blanchâtres décorant sa peau comme un zèbre pervers.

« Haaaa... »

Elle vit devant elle la queue de sa fille, bien tendue... Et alla alors la prendre en bouche, sans même réfléchir. Une belle gorge profonde, qui amena sa fille à poser ses mains griffues sur sa tête, donnant quelques légères coups de reins, tandis que Sarah se caressa intimement... Jusqu’à ce qu’une autre fille n’intervienne, et n’empêche cela en saisissant sa main pour l’écarter de son sexe.

« Mmmmhmm...
 -  Nous sommes là pour ça, Maman... »

Et Sarah se retrouva ensuite à quatre pattes. Sa seconde fille se glissa sous elle, et enfonça sa verge dans sa chatte, tandis qu’Irina opta pour son cul, provoquant une série de crissements avec sa combinaison. Supéria constata, avec un grand plaisir, qu’il n’y avait plus aucune résistance chez Sarah.

« Encore... Encore, en-Encore, haaaaa... !! » gémissait-elle.

Les positions s’enchaînèrent ainsi. Ses deux filles étaient insatiables également, grâce à leur constitution formienne, et Supéria commençait à doucement trembler sur place, se mordillant les lèvres en les regardant faire. Elle ainsi Irina se déplacer, et prendre Sarah seule, ce qui amena les deux femmes à s’embrasser longuement. Les deux filles se masturbaient alors à côté du duo, tandis qu’Irina la besognait furieusement, sans que leurs lèvres ne se rompent...

...Puis Sarah retourna Irina, et s’empala sur elle, avant de saisir dans chacune de ses mains les chibres des deux femmes, et ne les masturbe vigoureusement, jusqu’à ce qu’elles jouissent copieusement sur son visage. Supéria en déduisit qu’instinctivement, Sarah entretenait une sorte d’affinité profonde avec Irina, d’autant que l’esclave blonde semblait être également ravie de lui faire l’amour.

Elles hurlaient de joie, encore et encore, et Supéria, dans un grognement, sentit son calme se rompre. Elle les observait maintenant depuis cinq heures, et une belle verge déformait maintenant sa minijupe, une queue grosse et joufflue pendant que Sarah et Irina, enlacées l’une contre l’autre, retournaient s’embrasser, le corps maculé de foutre...