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« Mon bon Shiroi, hummm... Haaaannn !! »
Il n’y avait rien de surprenant dans le fait de voir Mélinda coucher avec l’un de ses esclaves. Shiroi se trouvait dans l’endroit le plus magnifique du harem : la grande chambre de Mélinda, au dernier étage de son harem ashnardien. Un endroit fait de tapisseries élégantes, avec un lit immense, si grand qu’il aurait pu contenir une dizaine de personnes. Les draps étaient refaits tous les jours, et, depuis des années, Mélinda n’y avait jamais dormi seule. Il ne se passait pas une demi-journée sans que le lit ne soit décoré par des traces de sperme ou de mouille, et la vampire ne comptait tout simplement plus le nombre de fois où elle avait fait l’amour sur ce lit, en compagnie d’autres femmes et d’autres hommes.
Shiroi était maintenant l’esclave de Mélinda depuis quelques semaines. Un jeune homme bien épanoui dans sa servitude, et qui avait droit en ce moment au plus grand des privilèges : coucher avec sa Maîtresse. Il était allongé en plein milieu du lit, avec sa maîtresse sur lui, s’empalant sur sa verge tendue. Quand il était arrivé ici, Shiroi était encore un jeune timide, nerveux, mais plein de gratitude à l’idée de servir sa si belle Maîtresse... Et, progressivement, il avait été formé, son enthousiasme mis à contribution. La perspective d’engrosser des femmes semblait le ravir, et c’était à Mélinda qu’il revenait de décider quand Shiroi pourrait devenir père. Elle encadrait assez strictement les naissances, et elle pensait de plus en plus que le moment était venu... Celui où Shiroi pourrait coucher avec l’une de ses amies, non seulement pour le plaisir, mais aussi pour engendrer son premier bébé. Un beau petit bébé qui appartiendrait dès sa gestation à Mélinda, qui serait dès son premier souffle l’un de ses esclaves. Mélinda en était ravie, et elle testait l’endurance sexuelle de l’homme.
Depuis deux heures, ils étaient en train de faire l’amour, lentement, tendrement, passionnément... Parfois avec brutalité et avec vigueur. Shiroi devait savoir alterner les rôles et les visages, afin d’être le plus polyvalent et le plus efficace possible pour les clients.
« Mon beau, haaaa... »
Mélinda sentait l’orgasme se rapprocher, et se vida à nouveau contre le corps de l’homme, avant de l’embrasser tendrement, se blottissant contre lui, frissonnant à son contact. On aurait pu croire que tant de sexe aurait pu finir par lasser la redoutable vampire, mais il n’en était rien. Elle semblait, sur ce point, être totalement insatiable, et offrit à Shiroi un long baiser, ses bras enlaçant le visage de l’homme, caressant sa nuque et ses cheveux. Ses seins s’enfonçaient contre son chair, et le sexe de l’homme était toujours en elle.
« Hummmm, mon beau petit esclave... N’es-tu pas content d’être mon esclave, hummm ? »
Elle l’embrassait à plusieurs reprises, se montrant joueuse, câline, divinement attentionnée. Nue contre lui, elle s’offrait au jeune homme sans problème, avant de le ramener à ses obligations en tant qu’esclave. C’était là une longue et délicieuse parenthèse, mais qui commençait à se terminer, touchant progressivement à sa fin.
Mélinda était loin de se douter que Shiroi n’allait pas tarder à lui causer bien des soucis.
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"Ah...Belle Maîtresse... "
Shiroi avait une notion du temps déjà assez relatifs, l'évaluant davantage au nombre de fois qu'il avait pu satisfaire un client qu'au nombre de jours écoulés...E cela s'avérait d'autant plus relatifs depuis qu'il était arrivé au harem de Melinda ! En effet ici il ne s'agissait as seulement de contenter les clients,mais aussi les autres esclaves, en une atmosphère de luxure quasi-permanente, alors autant dire que bien qu'appréciant grandement la chose il s'était avéré un peu déboussolé...
Mais cela avait également des atouts. En effet, entre les mains d'Alexandra, ainsi que d'autres femmes, ce régime avait tôt fait de le renforcer, rajoutant de nouvelles connaissances à celles qu'il connaissait déjà, mais surtout renforçant de loin son endurance. En effet si les clients qu'il avait à la "luxure pourpre" s’avérait d'une vigueur souvent ordinaire, il n'en allait pas de même par ici, et cela était particulièrement vrai pour les futanari. Ces derniers semblaient faire preuve d'une vigueur des plus grandes qui l'avait bien des fois rendus honteux... Mais petit à petit il s'était renforcé, entraîné le long des différents ébats, jusqu’à atteindre un niveau déjà plus respectable que celui qu'il avait en arrivant entre les mains e sa nouvelle maîtresse...
Et à ses yeux elle avait dû s'en rendre compte puisqu'elle l’invitait alors à rejoindre sa couche, à nouveau, et lui lui voyait ni plus ni moins que comme une récompense ! Leur étreinte ensemble, tout les deux, n'avait pas tardé à débuter et dès cet instant Shiroi s'efforça à faire montre de tout ce qu'il avait appris afin de plaire à sa maîtresse, mais pas un instant il alla à l'encontre de sa volonté. Il se soumettait quand elle le voulait, et se faisait dominant quand elle l'exigeait. Il s’adaptait rapidement passant d’une facette à l'autre du mieux qu'il pouvait et avec bien plus d'aisance qu'à son arrivée. En ce moment c'était elle qui le surplombait, imposant son rythme, mais lui même ne demeurait pas totalement inactif, ses mains caressant ses hanches, parfois une légère tape sur ses fesses pou l'exciter, sans jamais aller trop loin. Il avait également appris à savourer l'ébat au moins autant que sa maîtresse, et cela se voyait aux nombreux gémissement et halètement qui lui échappait, et qui allaient en s'accélérant.
Même avec sa nouvelle formation, deux heures sans interruption commençait à être long pour lui, mais il tenait le coup, les traces de plaisir qu'il pouvait voir sur le visage de sa maîtresse le galvanisant.. Jusqu'à l'orgasme de la vampire qu'il ressentit clairement, l'intimité se resserrant brièvement sur son membre et surtout son fluide qui, une nouvelle fis venait se verser sur son bas ventre, de façon toujours aussi intense. Listant d’après il lui rendait la pareille, jouissant en elle juste avant le baiser qu'elle lui offrit. A bout de souffle il y répondit avec passion, ses mains se croisant sur son dos pour la serrer tant que possible contre lui, ressentir au mieux sa poitrine sur son torse, sa peau contre la sienne, en un contact presque tendre. Entre deux baisers il répondit enfin à la question qu'elle lui avait adressée, respirant rapidement.
"Je suis... Aussi heureux qu'un esclave puisse l'être en vous appartenant."
Cela il l’aurait répondu à n'importe quel maître,car il avait été formé ainsi, mais ici même le peu de raison qu'il avait été d'accord avec sa servilité innée. Melinda était la meilleure maîtresse qu'il pouvait avoir... Mais bien que touchant à sa fin leur étreinte fut interrompu par un autre esclave...
Ce dernier venait d'ouvrir la porte, sans grande discrétion et sans se formaliser de la scène devant lui, cela étant chose courante avec sa maîtresse. Pourtant il paraissait un peu soucieux, s’inclinant faiblement avant de prendre la parole. Ce ne fut qu'alors que le jeune homme aux cheveux bleus le remarqua.
"Maîtresse... Il y a une personne qui exige de vous voir... Nous ne l'avons pas refoulé, car il parait un peu inquiétant comme... Certaines de vos relations si je peux me permettre."
Shiroi n'avait pas tout suivi, encore perdu dans les brumes du plaisir, mais il avait entendu le mot inquiétant et il s'inquiéta un peu pour sa maitresse, cela se manifestant pas une douleur en son torse. Néanmoins il posa une question, naturelle désormais
"Je... Je retourne au harem maîtresse ?
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Deux hommes marchaient dans les contrées du Chaos. Deux hommes qui n’avaient en commun que leur carrure, tous deux étant désespérément maigres. Mais ces deux hommes avaient autre chose en commun, sur le plan psychologique : ils aimaient leur boulot. Et ce boulot, c’était l’Ordre. L’Ordre de la Croix du Sud, un groupe au nom apparemment sans queue ni tête, mais dont tous les membres ou presque étaient là par vocation. Chacun savait que n’importe quelle mission pouvait être la dernière, alors ils se donnaient toujours à fond. Et c’est ce qui avait fait la réputation de l’Ordre. Ça et la réputation personnelle du chef…
-Dis, Raph, pourquoi tu viens avec moi déjà ?
-Parce que la dernière fois que tu es parti seul, tu as failli y rester, alors je préfère rester prudent. Et non, je ne fais pas confiance à Talok pour te donner un coup de main si ça tourne mal.
Son ton catégorique annonçait la fin de la discussion. Quand il avait une idée en tête, la faire partir revenait à faire danser une montagne. Même son frère n’en était pas capable. Mais une fois qu’on s’était habitué au caractère de Raphaël, il devenait un bon ami et un allié précieux. Sauf quand on est dans le camp des esclavagistes, bien sûr… Là, c’est un monstre qu’il faut affronter.
Mais revenons à nos moutons. Les deux hommes, en l’occurrence les deux frères, marchaient vers une destination bien précise : le harem de Mélinda Warren, l’une des personnes qui requéraient le plus l’attention de l’Ordre. Des Croisés avaient déjà été envoyés, mais aucun n’était revenu avec un résultat satisfaisant. En fait, très peu étaient revenus tout court.
De base, un harem était le genre d’endroit qui faisait grincer des dents Raphaël, mais il avait un peu trop entendu parler de « dame Warren » et se méfiait d’autant plus. L’une des raisons pour lesquelles il était venu avec Erwan.
-On arrive… Bien, tu fais gaffe, surtout. Je ne veux pas retrouver ton cadavre au détour d’un couloir.
Son frère soupira. Il connaissait la paranoïa de Raphaël quand ça le concernait, mais c’était quand même assez pénible. Il effaça sa présence, aidé par la faible luminosité due à l’heure qu’il était, et se sépara de son cadet.
Celui-ci alla se planter devant la porte du harem, et se dressa de toute sa hauteur.
-Je voudrais parler à dame Warren. Et ne me dites pas qu’elle est occupée ou absente, je n’ai pas fait une semaine de marche pour me voir claquer la porte au nez !
Pendant qu’il retenait l’attention sur lui, son frère se faufila discrètement par la porte et s’infiltra dans le harem. Personne ne le voyait, il était pour ainsi dire invisible, méritant ainsi son surnom.
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Monica Bellariva (http://img110.xooimage.com/files/9/4/4/monica-4763f3e.jpg) avait jadis été une femme mariée, et une mère. Elle avait divorcé de son mari il y a plusieurs années, et le juge lui avait octroyé la garde de son enfant, une belle fille qui, en grandissant, était devenue belle... Tellement belle que Monica avait commencé à ressentir pour elle une attirance interdite, qui aurait pu lui valoir de sérieux problèmes si elle s’était risquée à le montrer au monde. Elle était donc restée calme, enfermant avec elle son attirance pour sa fille, salivant de jalousie à chaque fois que cette dernière trouvait un petit ami, et lui roulait des pelles. Elle était devenue très stricte avec sa fille, lui refusant la moindre sortie, et la sanctionnant dès lors qu’elle avait une note inférieure à 18. Leur relation filiale en avait été perturbée, jusqu’à ce que Monica décide d’aller en vacances au Japon, emmenant avec elle sa fille. Elles s’étaient rendues dans une commune littorale japonaise proche de Kyoto, Seikusu, où Monica y connaissait une vieille amie rencontrée à la fac’ lors d’un programme de partenariat entre les universités. C’est dans ce contexte que sa fille avait rencontré Mélinda Warren. La vampire avait capturé sa fille, ainsi que sa mère, quand cette dernière l’avait poursuivi, et Monica avait vu sa fille se faire violer sous ses yeux pour Mélinda, ressentant, outre de la peur et de la rage, une jalousie féroce, au fur et à mesure que sa fille hurlait son bonheur. Le fruit avait ensuite été consommé, et Monica se tenait là, dans ce harem, depuis maintenant quelques années.
Elle portait une robe noire moulante totalement indécente, qui moulait son cul, exhibant tout son dos, et qui, sur le devant, était largement ouverte (http://img110.xooimage.com/files/5/0/a/monica_front-4763fd5.jpg), si bien qu’on voyait parfois sa culotte noire. L’idée de cette robe était de pouvoir lui faire l’amour sans la déshabiller, et, comme pour ne rien arranger, elle portait également de longs gants noirs, afin de satisfaire aux envies fétichistes de celle qui, maintenant, était sa propriétaire. Monica aurait pu être horrifiée à l’idée d’être maintenant une esclave, mais, vu qu’elle pouvait enfin satisfaire ses pulsions perverses sans craindre le regard des autres, elle se disait que c’était ce qu’il y avait de mieux pour elle.
Ce fut elle qui accueillit l’étranger voulant voir sa Maîtresse. Il commença par parler dans le jardin d’accueil, avant d’entrer dans le hall d’accueil. Le harem se présentait comme une entreprise plantée au cœur de la capitale ashnardienne, et les portes étaient ouvertes. Le hall d’entrée respirait le luxe et la luxure. Il y avait, ici et là, des tableaux très érotiques, et, en levant la tête, on pouvait voir, sur le plafond, une sorte d’orgie érotique évoquant le Cercle Infernal de la Luxure. Monica se tenait au centre d’un bureau ovale, en charge de l’accueil des visiteurs. Certains se trouvaient dans les coins, et tournèrent la tête en entendant cet homme approcher. Ils étaient en train de caresser et de mater des femmes enchaînées contre les murs. On disait, dans le jargon du harem, qu’elles étaient « mises en vitrine ». Elles portaient des gants et des collants noirs en latex, des bandeaux autour des yeux, des gag ball les empêchant de parler, et, surtout, des vibromasseurs enfoncés en elles, qui les amenaient à jouir régulièrement. Elles étaient attachées là plusieurs heures, sous le regard lubrique des clients, qui pouvaient les caresser, les embrasser, se masturber sur elles... Mais en aucun cas les pénétrer. C’était comme une exposition vivante.
Le hall comprenait aussi des gardes, des individus dans des tenues noirâtres avec des casques. Ils regardèrent l’énergumène arriver en fronçant les sourcils, personne ne semblant remarquer qu’un second individu venait de pénétrer dans le harem... Du moins en apparence. Le harem était étroitement surveillé, t ses dispositifs de sécurité incluaient autre chose que de simples gardes. Il y avait des cristaux magiques un peu partout, et leur homme invisible fut repéré par ces derniers... Ce qui incita l’un des gardes à aller chercher la dame des lieux.
« Je vous en prie, installez-vous, Maîtresse Warren va venir vous recevoir sous peu. »
Mélinda s’avéra en réalité assez agacée quand un garde vint la prévenir qu’on voulait instamment la voir. Elle n’avait aucun rendez-vous de pré »vu, et était en train de s’amuser avec l’un de ses esclaves, qui demanda la permission de retourner dans ses quartiers. Toujours allongée contre lui, et sans avoir encore répondu au garde, elle embrassa l’homme sur les lèvres.
« Non. Je n’en ai pas fini avec toi, et je dois te parler de la récompense que ton talent mérite. »
La vampire n’avait pas amené Shiroi dans ses quartiers uniquement pour coucher avec lui, mais aussi pour lui dire qu’il pourrait bientôt être père de famille. C’était une nouvelle qu’elle avait envie de lui annoncer en personne. Elle se retourna alors, restant allongée sur le lit, observant le garde, hésitant un peu. Il s’agissait peut-être d’un messager impérial. L’Empire aimait souvent débarquer à l’improviste, afin de rappeler à Mélinda qu’elle n’était qu’une simple esclavagiste.
« Amenez-le ici », intima-t-elle alors.
Le garde hocha lentement la tête, et se retira. Mélinda se retourna vers Shiroi, se frottant à lui dans le lit, caressant son torse imberbe, et l’embrassa une nouvelle fois.
« Je pense que tu es prêt pour procréer, Shiroi... Tu commences à connaître un peu le harem, et je voulais te dire que, si tu souhaites faire un enfant, tu peux. Il te suffira de me dire avec laquelle de mes filles tu souhaites avoir une progéniture, et je t’organiserai ça. »
L’enfant appartiendrait bien entendu à Mélinda, mais Shiroi pourrait l’éduquer comme son propre fils... Ce qu’il serait, techniquement.
En attendant, Mélinda se releva, s’extirpant du lit, afin d’être un peu plus présentable, et enfila sa robe. Sa chambre sentait le sexe, et elle s’assit sur le bord du lit. C’était une belle chambre, assez grande, avec de grandes vitres menant sur une terrasse, une tapisserie riche, et, dans les coins de la pièce, une sorte de conduit aquatique. C’était un conduit dans lequel sa sirène voyageait, le conduit filant dans tous les coins du harem, jusqu’à mener aux rivières souterraines filant sous la capitale.
Quoi qu’il en soit, elle se demandait bien ce que ce visiteur pouvait bien lui vouloir.
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Ce fut avec un tendre sourire que Shiroi accueillit le baiser de sa maîtresse, mais surtout a réponse. Le fait de rester ne serait ce qu'une minute de plus au côté de sa maîtresse était une joie pour lui. Non pas que la vie au harem était déplaisante, loin de là même,seulement il ne sentait jamais aussi... Entier que lorsqu'il était aux côtés de Melinda. Cependant il devait s'avouer également curieux quand à ce qu'elle entendait par ne pas en avoir fini avec lui, pourtant leur ébat avait touché à sa fin et, pour être honnête, il se voyait mal recommencer, du moins pas sans un peu de repos.
Restant ainsi à genou sur le lit ,le regard tourné désormais vers le messager venu annoncer le visiteur à sa maîtresse, cette dernière, par ailleurs, semblait quelque peu irritée malgré le tendre baiser qu'elle lui avait accordé. Or, quand bien même l'esclave savait que ses performances étaient hors de causes cela le mettait mal à l'aise. Non pas que Melinda devenait violente quand autre chose l'irritait, mais le déplaisir de sa maîtresse était aussi le sien...
Mais à nouveau elle vint contre lui, un nouveau baiser qui le rassura également, alors que distraitement lui même caressait avec douceur sa taille...Avant d'afficher un large sourire quant à son annonce. Melinda le lui avait promis, mais maintenant ce rêve de devenir père ,qu'il n'avait jamais effleuré avant d'être au service de la vampire était sur le point de se réaliser... Et qui plus est il pourrait choisir sa mère ! Bien des visages apparurent alors dans son esprit, toutes ces femmes du harem avec lesquelles il avait pu partager quelques étreintes lui apparurent, mais il yen avait un qui demeurait, une jeune fille, jeune, aux cheveux blonds. Il ne savait pourquoi c'était l'image de son amie qui lui demeurait ,mais il avait l’impression que ça serait avec elle qu'il serait le plus ravi e faire un enfant. Il déglutit ainsi un peu avant d’enfin annoncer son choix.
"Je... J'aimerai avoir un enfant avec Lucie, la jeune blonde... Ça a été une des premières avec celle qui m'a accueilli à mon réveil. En plus je lui apprend à compter et à calculer et elle, elle m'apprend à lire et écrire. Je l'apprécie beaucoup...Et si cela vous convient j’aimerai avoir un enfant avec elle."
Il eut alors un maigre sourire, songeant aux trait qu'auraient leur hypothétique fils, comment ils l'éduquer pour en faire un parfait esclave pour Melinda, qui prendrait la relève de ses parents quand ceux ci ne seraient plus parmi les vivants, Shiroi savant pertinemment qu'il n’avait pas la longévité de sa maîtresse, mais estimant également que c'était dans l'ordre des choses.
Enfin, au moins cela était dit et maintenant il attendait la réponse de sa maîtresse, ainsi que la venue de ce mystérieux visiteur. a l'égard de ce dernier il prit également gare à imiter la vampire se rhabillant à son tour en demeurant assis sur le lit, quand bien même sa tenue d'esclave n'était pas moins aguicheuse que son corps à nu, c'était la moindre des politesses et il ne voulait pas risquer de ternir l'image de sa bien aimée protectrice, surtout en ignorant ce que voulait ce visiteur...
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Beurk.
Voilà le meilleur résumé qu’on puisse faire des pensées de Raphaël. Il regarda, ses sourcils froncés cachant partiellement son dégoût, les tableaux qu’il trouvait assez peu intéressants, si ce n’est pas du tout. Levant la tête, il ne put retenir un « tss… » à la limite du mépris. Cependant il ne se trahissait pas. Il était assez maître de lui-même pour cacher au mieux ce qu’il pensait réellement de cet endroit. Il n’accorda aucun regard à la scène pitoyable qui se déroulait dans un coin de son champ de vision et préféra se diriger directement vers la seule dame qui n’était pas "occupée".
« Je vous en prie, installez-vous, Maîtresse Warren va venir vous recevoir sous peu. »
« Ah, merci. Je désespérais de trouver une personne civilisée dans les environs. »
Oui, il en faisait trop, mais surjouer ce rôle lui permettait d’extérioriser un peu son dégoût profond pour tout ce qui l’entourait. Même cette femme était au-delà de ce qu’il pouvait tolérer… Ses vêtements ne pouvaient pas être qualifiés de tels, et le jeune homme ne tarda pas à se détourner pour porter son regard sur quelque chose qui ne puait pas la luxure. Chose difficile à trouver en ces lieux…
Pendant ce temps, Erwan filait comme une ombre dans les couloirs, glissant entre les gardes sans jamais se faire repérer. Il n’avait pas du tout prévu les cristaux, aussi ne se méfiait-il que des personnes et pas des objets. Il commença par arpenter les couloirs sans but réel, seulement pour en retenir la disposition, gravant ainsi le plan du lieu dans sa mémoire. Puis, après une petite dizaine de minutes, il commença à s’intéresser aux éventuelles portes ouvertes et aux passages mal camouflés. Il avait l’œil pour ça, s’il y en avait il ne tarderait pas à les trouver.
Pour en revenir à Raphaël, celui-ci s’efforçait, avec de plus en plus de difficulté, de ne pas prêter attention à…tout, en fait. Quand on lui annonça que Mélinda Warren acceptait de le recevoir, ce fut un immense soulagement, qu’il ne montra pas. Son visage resta impassible, seule une pointe de contrariété perçait, mais c’était là ce que son rôle voulait.
Sitôt qu’il vit la maîtresse des lieux, il exécuta une rapide révérence, un peu bâclée cependant, et la fixa dans les yeux.
« Pardonnez mes manières, dame Warren, mais il me fallait vous voir sans tarder. Je ne dispose que de peu de temps, j’ai beaucoup à faire ces temps-ci. »
Son regard parcourut rapidement la pièce, passant sur l’esclave sans s’arrêter, pour ensuite revenir à Mélinda. Toutefois, si Raphaël n’en montrait rien, il avait bien remarqué un détail troublant avec cet esclave : la couleur de ses cheveux. Mais autre chose le gênait, sans qu’il puisse dire de quoi il s’agissait.
"Bon sang, si seulement je pouvais mettre le doigt dessus... Mais si je le regarde elle va se douter de quelque chose. Bon, il faut que je trouve un moyen."
Il finit par trouver et, fronçant un peu plus les sourcils, toisa le jeune homme, le décortiquant du regard pour tenter de trouver le problème.
« Cela étant, j'espérais pouvoir parler avec vous seul à seule, vous comprenez... »
Il ne trouvait toujours pas. Il espérait que l'esclave partirait, qu'il croiserait Erwan dans les couloirs et que ce dernier pourrait renseigner Raphaël.
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Offrir un enfant à ses esclaves ne présentait que des avantages. Non seulement ceci renforçait leur lien avec le harem, car l’entreprise constituait une bonne structure pour les éduquer, un endroit où ils ne manqueraient de rien, et, par ailleurs, ils fournissaient un nouvel esclave, un esclave qui grandirait en voyant Mélinda comme sa Maîtresse, et qui ne chercherait jamais à se rebeller contre elle. Il restait dans le lit, tandis que Mélinda avait remis sa robe. Un invité inattendu arrivait, et elle ne comptait pas lui faire faux bond. Néanmoins, le temps qu’il arrive, Shiroi en profita pour lui dire qu’il voulait bien féconder Lucie, ce qui la fit sourire. Elle se rapprocha de lui, s’asseyant au bord du lit, à côté de Shiroi, et elle se pencha vers son visage, venant tendrement l’embrasser, prenant ses joues dans le creux de ses mains.
« Tu l’aimes, hein ? Toutefois, je ne sais pas si Lucie est capable de porter un enfant… Tu ne le savais peut-être pas, mais, même si nous l’appelons comme une fille, c’est en réalité un homme. Son vrai prénom est Lucas. »
La vampire savait que cette information pouvait surprendre, car Lucie avait un vagin... Mais, pour autant, c’était bien un homme, ce dont Mélinda avait eu le temps de s’assurer. Sur Terra, les organes sexuels n’étaient plus une si bonne indication que ça du genre sexuel, car il était fréquent qu’une femme passe par Tekhos pour se doter de testicules... L’inverse était donc vrai, et c’est sur cette bonne parole que son invité arriva. Un individu avec des cheveux bleus, à la démarche raide, qui regarda brièvement Shiroi, avant de se mettre à parler à Mélinda, sur un ton qui ne plut guère à la vampire.
« Pardonnez mes manières, dame Warren, mais il me fallait vous voir sans tarder. Je ne dispose que de peu de temps, j’ai beaucoup à faire ces temps-ci. »
S’adresser à quelqu’un en lui disant qu’il fallait se dépêcher, parce qu’on avait d’autres choses à faire que de lui parler, était une erreur de politesse, ce qui n’échappa pas à Mélinda... Pas plus que le regard qu’il couva pour Shiroi, qui resta allongé dans le lit, tout nu. Mélinda s’était assise sur le rebord de ce dernier, en se demandant bien qui était cet individu, et ce qu’il voulait. Son regard s’attarda un peu trop sur Shiroi, ce qui amena Mélinda à froncer brièvement les sourcils, en se demandant ce qu’il lui voulait.
« Cela étant, j'espérais pouvoir parler avec vous seul à seule, vous comprenez... » commença-t-il.
Elle cligna lentement des yeux.
« Et bien, j’ignore qui vous êtes, ce que vous voulez, et je connais mieux mon petit Shiroi que vous... Si vous aimez la solitude, un harem n’est peut-être pas ce qu’il y a de mieux pour vous... »
Dès sa première tirade, elle avait souligné les erreurs de tact du jeune homme, qui avait omis de se présenter, ou de préciser la raison de sa venue. Au lieu de ça, il désirait juste un tête-à-tête... Dans la chambre de Mélinda. Quand la vampire le réalisa, elle esquissa un sourire moqueur. La provocation avait toujours été ce qui déterminait Mélinda, et elle hésitait à le narguer, à lui demander s’il était juste venu ici pour la besogner.
« Shiroi, viens masser les épaules de ta Maîtresse ! » ordonna-t-elle alors.
Qu’il soit nu face à cet inconnu ne dérangeait pas plus Mélinda que ça. Le temps qu’il sorte du lit, elle sourit à nouveau au jeune homme, face à elle :
« Est-ce qu’il te plaît, Shiroi ? Ce jeune homme veut que tu partes... Pourtant, je trouve que vous ressemblez. Il veut peut-être prendre ta place dans l’art de me lécher les pieds... »
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Se laissant embrasser avec tendresse, la satisfaction qu'éprouva Shiroi face à ce geste n'eut d'égal que sa stupéfaction alors que sa maîtresse lui annonçait la vérité concernant Lucie... Ou plutôt Lucas. Estomaqué il peinait à le croire. certes elle était dépourvue de poitrine, mais tout dans ses traits jusqu'à son intimité semblait montrer qu'elle était une fille. Il ne put retenir sa déception d'apparaître alors, le regard légèrement baissé, mais il préféra ne pas insister sur la question. Après tout pour Lucas pourrait il porter des enfants en étant un homme alors que maîtresse Melinda qui était une femme ne pouvait pas en avoir et ce quoi qu'elle fasse ? Ce serait juste incohérent et même lui s'en rendait compte.
"Dans ce cas maîtresse... Je vous laisse choisir quelle serait la meilleure mère à votre goût."
Inclinant la tête il resta dans le lit et assista ainsi à l'arrivée de l'inconnu d'un air un peu craintif. Il ne ressemblait pas aux habituels interlocuteur de la vampire, sensuels ou bien faisant preuve d'une politesse exquise. Non ce dernier semblait simplement pressé, et il semblait se soucier assez peu du rang de Melinda. Il savait pour avoir déjà vu agir des gardes de la maîtresse du harem agir ainsi qu’il aurait dû le sermonner pour avoir parler ainsi à sa maîtresse, mais il était bien trop peureux et faible. Au lieu de cela il resta entre les draps, assistant à l'échange... Avant de détourner brusquement le regard lorsque l'étranger le fixa, craignant d'avoir fait quelque chose de mal ! Sentiment qui s'accentua lorsqu'il demandait implicitement son départ.
Pour autant il ne bougea pas, seule sa maîtresse pouvait lui demander une telle chose... Et cette dernière semblait irrité par l’attitude de inconnu, cela même lui pouvait le percevoir. Pour autant cela n'ajouta pas à sa peur. Cette colère n'était pas dirige contre lui, mais vers cet inconnu qui l'effrayait tant...Et il retrouva enfin pleinement sa conscience lorsque sa maîtresse l'appela, lui demandant de la masser. souriant enfin à nouveau à cette invitations il se leva, nullement gêné par sa nudité, et vint se placer derrière elle. Le corps de la vampire entre eux, l'étranger ne pouvait voir entièrement son corps, mais il était aisé de deviner que plus aucun habit ne le couvrait, tandis qu'il faisait sensuellement glisser ses doigts sur les épaules de la vampire afin de la détendre et de lui procurer du plaisir avec tendresse. Le temps qu'il s'exécute, une question s'ajouta à l'ordre, et sans plus attendre le jeune esper aux cheveux bleu s'abaissa afin de venir susurrer à l'oreille de sa maîtresse sa réponse, d'une voix cependant assez forte pour être entendu par l'autre individu présent.
"Il est plutôt mignon... Mais il fait peur. C'est vrai qu'il me ressemble un peu, mais je pense que de nous deux je suis le meilleur pour vous lécher les pieds."
Il parvint alors à rire doucement avant de mordiller avec tendresse son oreille, sans interrompre un seul instant son massage. Il paraissait confiant, mais cela était uniquement de par la proximité de sa maîtresse, qui le rassurait et l'apaisait, mais il suffirait d'un éclat pour rompre cette façade.
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Le roi des gaffes. Non, l’empereur plutôt. Non seulement il n’avait pas trouvé la réponse à sa question, mais en plus il se faisait rabrouer en beauté ! Et mieux, il voyait bien qu’il avait offensé la maîtresse des lieux. Généralement il s’en foutait bien, de vexer un esclavagiste, mais son petit doigt lui disait que celle-là était plus dangereuse que les autres. Seulement il n’avait pas l’habitude de jouer au tact et à la délicatesse, il était bien trop bourrin pour ça, même en paroles. Hem, surtout en paroles en fait…
Bien loin cependant de le mettre à la porte comme n’importe qui d’autre l’aurait fait, elle préféra le provoquer ouvertement. Il payait donc le prix de son mauvais caractère. Soit. Il y était habitué après tout. L’esclave aux cheveux bleus, Shiroi de son nom, se joignit à elle pour énerver l’intrus. Qu’ils essayent !
« Est-ce qu’il te plaît, Shiroi ? Ce jeune homme veut que tu partes... Pourtant, je trouve que vous ressemblez. Il veut peut-être prendre ta place dans l’art de me lécher les pieds... »
"Il est plutôt mignon... Mais il fait peur. C'est vrai qu'il me ressemble un peu, mais je pense que de nous deux je suis le meilleur pour vous lécher les pieds."
« Vous vous ressemblez »… C’est à peine si Raphaël avait entendu le reste. Il était à moitié bloqué sur ces trois mots. Voilà ce qui le dérangeait ! Mais il rangea cette information dans un coin de son esprit, il aurait tout le temps de s’en occuper plus tard. Enfin, s’il ne se faisait pas tuer ou renvoyer dehors comme il le méritait sûrement.
« Ça suffit. » siffla-t-il d’un air agacé. « Je ne suis pas venu pour vous entendre vous moquer. J’ai pris la peine de venir jusqu’ici pour vous informer de quelque chose d’important, mais si ça ne vous intéresse pas je repars de suite, et vous vous débrouillerez seule avec les espions qui arpentent vos couloirs ! »
Voilà, il avait abattu sa première carte. Restait à savoir si dame Warren allait surenchérir et le forcer à sortir le grand jeu ou si elle allait se faire avoir avant, voir tout de suite. Peu probable, mais pas non plus impossible.
Pendant que Raphaël brillait par sa piètre tentative de joute orale, Erwan avait visité la quasi-totalité du harem, cartographiant mentalement chaque mètre carré du lieu, notant chaque élément susceptible d'être utile plus tard. Il avait réussi jusque là à éviter tous les gardes et se permit de relâcher un peu son attention, confiant.
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« Il est plutôt mignon... Mais il fait peur. C'est vrai qu'il me ressemble un peu, mais je pense que de nous deux je suis le meilleur pour vous lécher les pieds. »
Peur ? Hum… Mélinda n’avait pas peur de lui, mais c’était peut-être un excès de confiance. Elle sentait à son sang qu’il n’était qu’un misérable humain. Un simple humain ne pouvait décemment pas l’effrayer, pas chez elle, pas là où sa puissance était la plus impressionnante. Shiroi était craintif, se réfugiant dans le dos de sa Maîtresse, ses tendres mains frottant son épaule. Elle le laissa mordiller son oreille, sentant quelques effluves de plaisir bouillonner dans son corps. Son petit esclave était talentueux, doué, et très docile. C’était un vrai plaisir de l’avoir avec soi. De manière générale, Mélinda adorait quand on courbait l’échine devant elle. Ses esclaves étaient donc sa plus grande fierté, et elle savait que Shiroi n’aurait pas hésité à lui lécher les pieds si elle le lui avait ordonné… Ce qui la tentait de plus en plus. Elle pouvait presque sentir la verge de l’homme. Ils faisaient l’amour depuis des heures, mais le vice avait pour lui de se renouveler rapidement si on savait comment le manipuler… Et une Mélinda excitée n’était jamais une bonne chose, surtout quand elle tombait sur des casse-pieds.
Elle ignorait qui était cet inconnu, cet être qui venait à elle sans se présenter, mais il n’était sûrement pas affilié aux Impériaux. Les Ashnardiens connaissaient Mélinda, et savaient que, quand ils avaient besoin de ses services, ils venaient avec des armures clinquantes et des papiers officiels, dûment estampillés du sceau impérial. De quoi faire flancher l’arrogante petite vampire. Lui venait avec rien d’autre que sa fierté, et n’avait même pas daigné dire son nom.
« Ça suffit, grogna-t-il. Je ne suis pas venu pour vous entendre vous moquer. J’ai pris la peine de venir jusqu’ici pour vous informer de quelque chose d’important, mais si ça ne vous intéresse pas je repars de suite, et vous vous débrouillerez seule avec les espions qui arpentent vos couloirs ! »
Les espions ? Mélinda pencha légèrement la tête sur le côté.
« Des espions ? Je croyais que vous étiez venu seul… »
Seul, l’homme ne l’était effectivement pas, mais c’était bien mal connaître la vampire que de croire qu’elle n’avait pas des as dans sa manche. Son harem disposait certes de gardes et de cristaux magiques détectant la présence, mais son véritable système de sécurité se limitait à une seule personne : son redoutable et sociopathe frère aîné, Bran Warren (http://nsa32.casimages.com/img/2012/11/28/121128105432444451.jpg). Tandis que Mélinda accueillait l’homme, Bran se tenait dans l’ombre, veillant sur sa sœur, mais avait senti une présence… Un écho curieux dans le harem. Contrairement à sa petite sœur, Bran avait été formé et entraîné pour que ses sens vampiriques soient aiguisés le plus possible. Il avait été formé pour être un prédateur, un tueur violent et efficace. Il connaissait toutes les odeurs sanguines de son harem, et ferma les yeux, cherchant celle qui faisait défaut… Une odeur sanguine inconnue au bataillon, ce qui suffit à déclencher les instincts vampiriques prédateurs de l’homme.
Bran se déplaça lentement, furtivement, filant le long des couloirs du harem, aussi invisible et discret qu’une ombre, et repéra sa cible. Elle marchait dans des couloirs, se perdant dans les étages supérieurs du harem, à la recherche de quelque chose… Bran fondit sur lui, et, le temps que sa cible se rende compte de ce qui se passe, le vampire s’abattit sur l’homme, et le frappa lourdement à la tempe, sa force surnaturelle de vampire neutralisant l’importuné sur le coup.
« Je crois que quelqu’un va avoir à fournir des explications… »
Dans la chambre, pendant ce temps, Mélinda se retourna vers Shiroi.
« Masse et lèche-moi les pieds, mon beau… »
Elle voulait continuer à jouer avec elle, et provoquer l’homme. Elle avait beau être nue, et visiblement suffisamment excitée pour se livrer à des préludes sexuels, son invité semblait aussi hermétique qu’un droïde tekhan.
Quelques instants plus tard, Mélinda entendit du bruit près de la porte d’entrée, et cette dernière s’ouvrit rapidement sur une énorme masse. Bran, qui faisait bien 180 centimètres, entra, et balança un homme brun (http://safebooru.org//images/106/24cc9cfabd4af4dedd8ea12126610c3a9f60ee3c.jpg?105611) sur le sol, puis posa fermement ses mains sur l’homme aux cheveux bleus se trouvant devant Mélinda.
« J’ai surpris cet homme en train de se faufiler dans vos quartiers, Maîtresse. »
Les mains de l’homme étaient comme des étaux d’acier, et Mélinda cligna lentement des yeux, sentant le lien entre les deux hommes. Il n’était pas sanguin, et ne risquait pas de l’être, car elle avait senti, chez son interlocuteur, quelque chose de bizarre dans la circulation de son sang… Quelque chose qui lui disait que cet homme ressemblait plus à un automate tekhan qu’à un être humain fait de chair et de sang.
« J’espère que vous avez une bonne explication pour ceci, jeune homme… Est-ce un rival qui vous envoie ? Cherchiez-vous à m’occuper pendant que votre agent irait subtiliser des documents dans mon bureau ? »
La lueur verdâtre dans les yeux de Mélinda semblait s’être animée d’une pulsion dangereuse.
Une femme aussi belle que dangereuse.
« Que penses-tu de tout ceci, mon beau Shiroi, hum ? Ne trouves-tu pas très insultant de venir me parler tout en en profitant pour s’immiscer en douce dans mes quartiers ? Est-ce que cela ne mérite pas une juste et légitime punition ?! »
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Depuis qu'il était à son service, Shrioi avait appris à connaître à sa maîtresse. Ce qu'elle aimait, c'est qu'elle dépréciait... Se faisant il avait également appris à savoir quelle était son humeur. Ainsi alors qu'il prenait soin d'elle, il pouvait sentir son désir, qui cela dit état presque permanent chez elle, mais se faisant il put aussi percevoir une tension. Que ce soit par l'inclinaison de sa tête ou la légère tension de ses muscles sous les doigts du jeune homme, ce dernier sut que sa maîtresse était quelque peu tendue et il s'en mordilla la lèvre, car en plus du fiat qu'il ne souhaitait rien d'autre que son bonheur, il savait aussi que cela n'était pas une bonne chose, ne serait ce que pour l'homme leur faisant face.
Homme dont les propos semblaient être la source de tout cela, ce que l'esclave ne comprenait pas. Même s'il était d'une rigueur désolante et était sur ses grands chevaux, ne venaient il pas aider sa maîtresse en la prévenant des espions ? Bon cette nouvelle était peut être simplement ce qui affectait Melinda, mais bon... Ce n'était pas comme si elle ne savait pas s'occuper des indiscrets ! Quoi qu'il en soit il ne fit que redoubler d'efforts dans ses caresses et massages pour la détendre et en conséquence il n'hésita pas une seconde quand elle lui ordonna de finalement s'occuper de ses pieds, ce qu'il fit avec ferveur, les léchant un à un tout en les caressant de ses doigts habile,s ne tardant pasà sentir rapidement sa peau devenir humide.
Puis alors qu'il s'exécutait, il entendit les portes s'ouvrir, une voix s'élevait. Pour autant il ne s'arrêta pas, il n'en avait pas eu l'ordre. Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de reconnaître la voix qui s'était élevé, celle de Bran, le frère de Melinda avec lequel il avait partagé sa première nuit au harem avec la maîtresse des lieux, et rien que cette pensée suffisait à l'exciter davantage. Seulement les nouvelles qu'il apportait était plus fâcheuse. L'espion avait déjà été trouvée, et Melinda en était mécontente, il suffisait de l'entendre pour le savoir, mais malgré la peur qu'il commençait à légèrement éprouver Shiroi ne s'arrêta pas dans son tendre traitement...
Il ne s'interrompit en fait que quand elle lui parla directement, quand il put voir cet éclat bestiaux dans ses yeux, qui pourtat ne lui était pas adressé. Se faisant elle lui adressa une question, qui étrangement le rassura. Si elle le lui posait c'était qu'il n'aurait pas, lui, à subir la punition non ? Et puis... Une idée lui vint à l'esprit, une esprit qui le fit doucement sourire alors que ses mains continuaient à masser les pieds de la vampire et que son regard soutenait le sien, prenant alors la parole d'une voix douce, mais déterminée.
"J'en pense que vous avez raison. Tout individu qui vous irrite doit être puni, et quand il le fait chez vous, il doit être puni selon les règles de votre maison... Mais me laisseriez vous l'honneur de m'occuper de leur punition puisqu'ils vous ont insulté devant moi maîtresse ?"
Il se mordillait un peu la lèvre en disant cela, la fixant avec désir. Au vu des mœurs du harem il était aisé de savoir de quel punition il voulait parler... D'autant plus que Shiroi n'était pas par nature quelqu'un de sadique, même si Melinda lui ordonnait de faire mal à ces intrus il n'y prendrait aucun plaisir. Au contraire il allait leur faire du bien, beaucoup de bien, et telle serait leur punition...
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« Des espions ? Je croyais que vous étiez venu seul… »
Et merde ! Elle était plus maligne encore que ce qu’il avait imaginé. Redoutant d’être pris au piège, Raphaël se raidit encore plus et eut une moue désapprobatrice.
« C’est le cas. Mais je ne suis pas venu pour rien, enfin c’est ce que je croyais. Ma part du marché consistait à vous avertir et neutraliser lesdits espions, mais p… »
Interruption. La porte s’ouvrit, laissant passer un colosse, une personne inconsciente au bras. Quand il le laissa tomber, Raphaël fronça les sourcils en reconnaissant son frère adoptif. Il soupira intérieurement, soulagé de ne pas être lié à lui par le sang puisqu’ils avaient affaire à des vampires.
« J’espère que vous avez une bonne explication pour ceci, jeune homme… Est-ce un rival qui vous envoie ? Cherchiez-vous à m’occuper pendant que votre agent irait subtiliser des documents dans mon bureau ? »
« Pas du tout ! C’est l’inverse, j’étais censé vous aider à le trouver, lui et ses complices. Cela étant, vous n’avez pas vraiment eu besoin de moi. »
La pression des mains de l’homme sur ses épaules le mettait mal à l’aise, mais il faisait de son mieux pour rester calme malgré tout et, surtout, ne pas se trahir. Un regard hautain à Erwan serait déjà une bonne idée, en admettant qu’elle se laisse convaincre…
Cependant elle n’était de toute évidence pas convaincue, en témoignait sa question à l’adresse de son esclave. Esclave qui répondit d’une façon qui déplaisait considérablement au jeune homme, mais il prit sur lui et se contenta de pousser un lourd soupir. La situation était mal engagée, il fallait bien l’admettre.
« C’est vraiment fatiguant à la longue… Vous n’êtes pas la première à ne pas apprécier ma présence, mais de là à m’accuser de complicité avec ces gens, il y a une limite ! Est-ce ma faute si vous l’avez trouvé alors que j’étais encore là ? »
Erwan pendant ce temps reprenait peu à peu conscience, ouvrant un œil, puis l’autre, et se redressa un peu. Il se rendit compte du pétrin dans lequel il était quand il vit Mélinda devant lui et eut un geste de recul.
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C’était effectivement une chance que les deux n’aient pas le même sang... Mélinda, autrement, l’aurait senti, et en aurait tiré toutes les conséquences nécessaires. Au lieu de ça, elle lui laissait l’occasion de se justifier, même si elle était sûre que cet homme et cet espion étaient liés ensemble.
« C’est vraiment fatigant à la longue… Vous n’êtes pas la première à ne pas apprécier ma présence, mais de là à m’accuser de complicité avec ces gens, il y a une limite ! Est-ce ma faute si vous l’avez trouvé alors que j’étais encore là ? »
Une petite moue traversa les lèvres de Mélinda, qui, entre-temps, avait bien noté la réflexion de Shiroi. Masser son corps avait excité son esclave, et elle lui fit signe de la main de se redresser, tout en croisant agréablement les jambes, sentant encore, sur le bout de ses doigts de pied, la salive de l’homme, et les traces de sa langue. Raphaël jouait l’offusqué, s’indignant qu’on puisse penser qu’il s’abaisserait à de telles fourberies... Il prétendait être venu ici pour l’avertir que des espions lui couraient après. Mélinda était sûre qu’il ne disait pas toute la vérité... Comme une sorte d’intuition, ne reposant sur aucun élément objectif, sur rien d’autre que ses propres convictions. Oui, il lui cachait quelque chose, et elle comptait bien creuser cette histoire.
Quelques secondes passèrent donc, avant que Mélinda ne s’humecte les lèvres, et que les mains de Bran ne se retirent des épaules de son interlocuteur.
« Très bien... Loin de moi l’idée de vous accuser, mon cher... Et, puisque vous n’avez rien à voir avec ces tentatives d’espionnage, je suppose que vous ne verrez aucun problème à ce que nous sanctionnons comme il convient ce type de comportement... »
Qu’est-ce qu’elle avait en tête ? Un nouveau regard vers Bran, et, alors que l’espion commençait à émerger, Bran se déplaça rapidement, et, alors que l’espion se reculait en voyant Mélinda, Bran atterrit dans son dos, agrippa sa nuque, et lui faucha les jambes, venant le mettre sur le sol.
« Bien, bien... Shiroi... Encule ce petit chien qui a cru pouvoir fureter chez moi sans mon accord... »
Elle l’avait dit sans aucune hésitation dans la voix, avec, au contraire, une sorte de plaisir pervers, profond et lancinant. Lécher le corps de sa Maîtresse avait excité Shiroi, et, avant qu’il ne s’approcha de l’homme, que Bran maintenait à quatre pattes, Mélinda tendit sa main vers son sexe, et le masturba légèrement, avant d’aller l’embrasser, sentant l’érection pointer. Elle le masturba ensuite encore un peu, de manière à ce qu’il atteigne une bonne taille.
« Là, voilà, voilà, mon beau... Maintenant, tu es prêt à lui défoncer le cul... »
La vampire reporta ensuite son attention sur l’autre esclave, un sourire moqueur sur le coin des lèvres :
« Peut-être avez-vous, vous aussi, l’envie de punir ce petit espion, non ? Considérez que je vous offre son fondement comme une manière de me faire pardonner pour mes accusations grossières et exagérées... »
Perverse, elle ? Juste un peu seulement !
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Des protestations de "l'invité", Shiroi n'avait rien à faire, il ne semblait pas menaçant à l'égard de sa maîtresse et il n'appartenait qu'à elle de le juger. De fait, bien qu'écoutant avec attention l'échange, il guettait surtout la réponse de Mélinda quant à sa demande. sans doute un peu audacieuse au vu de sa position d'esclave, mais il ne souhaitait que lui faire plaisir... Et il attendait tout simplement de savoir si c'était le cas, se redressant quand elle lui en fit signe, se replaçant alors docilement derrière elle, les mains jointes derrières le dos, l'air neutre... Mais un petit sourire le trahit, alors que Mélinda évoqué la punition de l'espion et que ce dernier était mis à terre, frémissant d'impatience quant à la décision de la vampire... Avant de manifester sans la moindre gêne son plaisir alors qu'elle accédait à sa requête son sourire s'élargissant, alors qu'il parlait, joyeux.
"Avec plaisir maîtresse... Je vais faire de mon mieux ! Peut être même qu'après avoir fureté chez vous il voudra y rester pour y goûter encore..."
Riant doucement à son sous-entendu, il s'était apprêté à s'avancer vers sa proie, mais avait dû s'interrompre alors que du coin de l’œil il avait aperçu le geste de la main de sa maîtresse. S'arrêtant donc, il frémit au simple toucher sur sa virilité, ne tardant pas à haleter sous les caresses répétées, ce qui ne l'empêcha pas pour autant de répondre avec avidité au baiser de Mélinda, caressant doucement sa hanche alors que son sexe se tendait à nouveau, malgré ses béats précédents, endurci par ses années d'esclavage, et surtout par les quelques moi passés dans le harem de Mélinda. D'ailleurs, parlant de sa virilité, cette dernière n'avait rien d'inhumain, mais... Disons qu'elle convenait parfaitement à ce que le jeune homme savait faire de mieux et été de fait de dimensions plus que respectables, sans doute trop pour une personne qui n'y était pas habitué, et encore moins pour une qui n'y avait pas été préparé.
Et en temps normal il aurait tout fait pour qu'il le supporte au mieux. Seulement, sa maîtresse voulait qu'il le prenne et rien d'autre, elle avait même précisé de le défoncer. Ainsi, une fois relâché il s'avança d'une démarche sensuel vers Bran et l'intrus, d'une démarche chaloupée. Bien sûr il ne tarda pas à les rejoindre, et s'arrêta, juste un instant, contemplant le jeune homme à quatre pattes face à lui... Pui il s'baissa venant mettre sa virilité à hauteur du bas de son dos, avant de glisser une main à sa taille, afin de défaire son pantalon, le dénuder un peu pour le prendre. Se faisant, l'autre main s'était glissée sous le tissu pour venir caresses ses fesse et, de ses doigt caresser son fondement, l'amenant alors à commenter, d'une voix douce, presque amicale.
"Mon petit mignon...Tu es encore vierge par ici ? Voilà une chose qu'il convient de corriger ! Ne t'en fais pas, tu as de la chance de m'avoir, je suis gentil... Détends toi, et tout ira bien"
Pour lui il ne faisait pas quelque chose de mal, il devait être puni, et il avait de la chance d'être puni de la sorte ! Et ainsi, achevant de lui retirer son bas il vint, une main sur les hanches de sa victime, l'autre tenant sa virilité pour la guider, s'approcher d'un lent mouvement de bassin, afin de se mêler à lui, avec assez de douceur pour ne pas lui faire mal... Enfin pas trop, car vierge comme il était et sans préparation, il allait devoir forcer un peu pour "entrer" ce qu'il n'allait pas tarder à faire, avant d'entamer de lents va et viens si personne ne l'en empêchait... Ou au contraire le pousser à être plus brusque...
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Raphaël avait la très, très désagréable impression d’être un mouton coincé entre deux loups affamés. Pire encore, il s’en voulait de leur avoir jeté son frère en pâture. S’il n’y avait eu que lui encore, ça aurait été, mais il n’aimait pas l’idée qu’il arrive quelque chose à Erwan. Non…il ne supportait pas cette idée.
« Bien, bien... Shiroi... Encule ce petit chien qui a cru pouvoir fureter chez moi sans mon accord... »
… Nope. L’espace d’un instant, Raphaël fut pris de panique. Est-ce qu’il devait agir ? Est-ce qu’il devait s’interposer, au risque de se trahir ? Il fit un énorme effort de volonté pour reprendre contenance avant que Mélinda se tourne à nouveau vers lui. Non, il ne devait pas intervenir. S’il le faisait, il risquait un « châtiment » double, pour lui et pour son frère.
Il regarda, plus ou moins stoïque, la vampire masturber son esclave pendant que la montagne de muscles maintenait Erwan à quatre pattes. Ses doigts se crispaient sous l’effort qu’il faisait pour rester immobile.
« Peut-être avez-vous, vous aussi, l’envie de punir ce petit espion, non ? Considérez que je vous offre son fondement comme une manière de me faire pardonner pour mes accusations grossières et exagérées... »
… Re-nope. Il fronça encore plus les sourcils, retenant toutes les démonstrations de colère qu’il aurait pu avoir.
« Je désapprouve ce genre de choses. J’avais l’intention de le punir d’une autre manière. Mais c’est vous la maîtresse des lieux, faites donc à votre guise. »
Cette dernière phrase lui avait beaucoup coûté. Il évita le regard terrifié d’Erwan qui se sentait soudain abandonné.
« P…pitié… » balbutia le pauvre prisonnier, tentant vainement d’échapper à la poigne de fer de Bran tandis que Shiroi s’approchait.
"Mon petit mignon...Tu es encore vierge par ici ? Voilà une chose qu'il convient de corriger ! Ne t'en fais pas, tu as de la chance de m'avoir, je suis gentil... Détends toi, et tout ira bien"
Sauf que, bien loin de se détendre, l’espion eut un couinement effrayé et implora du regard la première personne que son regard trouva, en l’occurrence Mélinda. Grand bien lui fasse ! Il n’obtint aucune réponse et dut supporter la douleur, tant physique que morale, du viol dont il était victime. Il se mordit violemment les lèvres et serra les poings, espérant que ça ne durerait pas trop longtemps…
Et à côté, Raphaël s’était adossé contre le mur, bras croisés, les yeux fermés comme en signe d’exaspération mais en réalité pour cacher sa colère. Plus vite ça serait fini, plus vite il pourrait repartir avec Erwan et fuir cet enfer. Mais pour l’instant, il devait supporter sans rien dire cette scène qui lui donnait des envies de meurtre.
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Il y avait décidément quelque chose entre Raphaël et cet espion... Il le dissimulait, mais, quand Mélinda le vit s’adosser contre le mur, fermant les yeux en croisant les bras, elle esquissa un léger sourire. Ce spectacle le gênait, ce qui n’était pas normal... S’il était si gêné, c’était bien parce qu’il cherchait à dissimuler quelque chose, à masquer ce qu’il pensait réellement au regard de ce qui se passait ici. Shiroi ne tarda ainsi pas à s’enfoncer en lui, et elle vit l’espion la regarder, une lueur suppliante dans les yeux... Pour seule réponse, Mélinda se surprit à glousser, et hocha la tête, jambes toujours croisées.
« Tu n’aimes pas mon petit Shiroi ? Il... »
Mélinda allait se mettre à parler, mais elle se tut subitement en sentant quelque chose... Quelque chose de fort entre les deux, entre Shiroi et leur spectateur. Sous l’effet des battements sanguins des deux hommes, elle pouvait davantage sentir leur sang, et... Elle sentait quelque chose de commun entre eux. C’est ce qui expliqua son absence, et le fait qu’elle se titille les lèvres avec ses doigts, en pleine réflexion. Oui, oui... Elle sentait quelque chose entre eux, très clairement. Un lien... Était-ce possible ? Elle se mordilla un ongle, restant concentrée pendant quelques secondes supplémentaires, afin de s’assurer qu’elle n’avait pas rêvé... Mais non, ce sang était bien le même... Et ceci l’amusa encore plus, une lueur espiègle se dessinant dans ses yeux. Comme quoi, Terra était un monde très petit.
Elle claqua alors des doigts, et Bran, comprenant ce qu’elle voulait, entreprit de tirer sur les cordes de son pantalon, exhibant sa verge. Souriant à nouveau, une lueur franchement malicieuse dans les yeux, Mélinda remua sur le fauteuil, jetant un nouveau regard en biais vers son mystérieux invité... Puis elle leva ses jambes, et les croisa en s’appuyant sur le dos de l’homme.
« Cet homme est vraiment très confortable... Vous êtes sûr de ne pas vouloir l’essayer ? Vous m’avez l’air tout tendu, un petit cul à défoncer, ou une belle bouche à violer, ne pourront vous faire que du bien. »
Son sourire moqueur exprimait toute sa malice, toujours assez forte en matière de sexe et de perversion. Les mains de Bran se posèrent sèchement sur les cheveux de l’homme, ou, plutôt, seulement l’une de ses mains. L’autre, en effet, alla se poser sur son sexe, et il guida ce dernier vers la bouche de l’homme.
« Allez, allez, mon mignon, ouvre bien la bouche, tu as une queue à sucer... »
Pour le coup, Mélinda s’amusait comme une petite folle. Un frère était en train de voir son propre frère déglinguer le cul d'un type. C’était marrant, non ? Elle en aurait presque pouffé, si elle ne se retenait pas... Et, maintenant, tout ce qu'elle voulait, c'était voir les deux frères sodomiser cet homme... Ou voir l'un des deux sodomiser l'autre.
« Son cul te plaît, Shiroi ? »
Il y avait intérêt que si...
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Alors qu'il allait se mêler à lui Shiroi se rendit bien compte que ses mots étaient loin d'avoir apaisé l'intrus. Tout au contraire même ! Ce dernier était crispé au possible, arrachant une petite moue à l'esclave, cela allait lui être pénible... Mais les ordres de Melinda passait avant tout et ainsi il força l'entrée du fondement étroit de son amant contraint, se mordant la lèvre pour retenir ses propres gémissements, car si en étant si serré cela était douloureux pour sa "proie", cela n'en était que plus plaisant que pour lui ,sentant les chairs comprimer sa chair, résister à cette intrusion qu'il ne pouvait retenir... Mais le jeune homme avait été bien formé, assez pour ne pas se perdre dans son propre plaisir, et 'intéresser à son partenaire. Ainsi alors qu'il entama de lent va et viens, s'appuyant d'une main sur le bassin de sa victime, la seconde glissa lentement le long de son flanc avant de venir se saisir fermement de son sexe qu'il commença à caresser avec langueur, afin d'essayer tant que possible de donner du plaisir à l’intéressé.
Quant à lui même il en recevait déjà énormément, physique tout d'abord, bien sûr, mais il était aussi des plus heureux de le faire devant sa maîtresse, afin en plus de réparer un affront infligée à cette dernière... Et s'il fut déçu que l'inconnu ne veuille pas se joindre à eux son excitation remonta rapidement alors qu'il comprenait que Bran allait le rejoindre, une leur de perversité luisant alors dans ses yeux alors qu'il pouvait voir les jambes de sa maîtresse légèrement ballotté par les mouvements de dos de l'homme à quatre pattes causés par ses coups de rein, ainsi que le vampire mâle, ravissant à ses yeux, qui allait forcer sans plus tarder la bouche de l'intrus... Cependant il fut interrompu dans ses fantasmes par l'interpellation de Mélinda, vers laquelle il se retourna, sans arrêter ses mouvements, tant de reins que de mains, accélérant même ces derniers, son bassin claquant sur les fesses de sa victime, avant de prendre la parole d'une voix tendre.
"Oui maîtresse... Son petit cul est délicieux, même s'il ne l'est pas autant que le votre... Avec un peu de formation il pourrait faire une très bon collègue, je pourrai même le former si vous voulez."
S'exprimant le plus naturellement du monde, si ce n'était que ses mots étaient entrecoupés de gémissements de plaisir, il avait l'air aussi des plus sérieux dans ses propos. En effet, il ne pouvait s'empêcher de se rappeler lui même la formation qu'il avait reçu dans ce harem, avec des futanari, et ce malgré les bases qu'il possédait déjà, et l'idée de perpétuer cet... Héritage... Voilà qui semblait lui plaire au plus haut point.
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La vampire se moquait ouvertement d’Erwan, et malgré son instant de blocage elle n’en restait pas moins impitoyable. A quoi pouvait-elle bien penser, cette démone, qui avait pu lui faire interrompre le fil de ses paroles ? Bien loin de se douter de la vérité qu’elle venait de remarquer, Raphaël avait juste l’impression qu’elle se moquait tout autant de lui que de la victime.
« Cet homme est vraiment très confortable... Vous êtes sûr de ne pas vouloir l’essayer ? Vous m’avez l’air tout tendu, un petit cul à défoncer, ou une belle bouche à violer, ne pourront vous faire que du bien. »
Oui, c’est bien de lui qu’elle se moquait. Le jeune homme soupira, secoua la tête sans rien dire et regarda très brièvement son frère.
Et justement, Erwan semblait…s’habituer ? à ce traitement. S’il souffrait toujours, la douleur s’était un peu atténuée à force et il s’était résigné. Il n'en était cependant pas à ressentir le moindre plaisir, malgré l'effort (louable) de Shiroi. En réalité, l’idée était de ne pas trop montrer de résistance, ainsi Mélinda croirait que la punition était suffisante et le laisserait partir plus rapidement. Aussi ne rechigna-t-il pas trop à ouvrir la bouche quand Bran se joignit à eux. Plus il se laisserait faire, mieux ce serait. Malgré tout il commençait à avoir la nausée, et ça n’irait certainement pas en s’arrangeant…
Entendre l’esclave parler de garder Erwan ici fit grincer des dents son frère. Et puis quoi encore ?!
« Je ne saurais trop vous conseiller d’oublier cette idée. Je l’emmènerai quand vous en aurez fini avec lui. » dit-il d’un ton plus acide qu’il ne l’aurait voulu. « Enfin, j’emmènerai ce qu’il en restera, parce que là j’avoue que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi d’être à sa place. »
-
Shiroi défonçait joyeusement l’homme, sa verge s’enfonçant de plus en plus dans l’étroit fondement du curieux. Mélinda ignorait son nom, mais elle continuait à être convaincue qu’il y avait, entre lui et son invité, un lien proche. Qu’il refuse à participer pouvait s’expliquer par des goûts sexuels, mais, à voir ce que Mélinda lisait dans son regard, elle pensait qu’il y avait autre chose... Et le lien sanguin qu’elle percevait entre Shiroi et lui ne faisait que confirmer ça. Ses deux esclaves continuaient à prendre l’étranger, et Mélinda se redressa quand Raphaël proposa de récupérer l’homme :
« Je ne saurais trop vous conseiller d’oublier cette idée. Je l’emmènerai quand vous en aurez fini avec lui. Enfin, j’emmènerai ce qu’il en restera, parce que là j’avoue que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi d’être à sa place. »
Un sourire amusé et carnassier éclaira les lèvres tendres de Mélinda, qui se posa sur le sol, et caressa, avec l’une des mains, le dos de l’homme, tout en se rapprochant de Shiroi, marchant lentement. Son autre main alla caresser le dos de l’homme, ses griffes glissant sur sa peau, jusqu’à ce que sa main se rapproche des fesses de son esclave. À ce niveau, elle entreprit de les masser, ses doigts glissant près de l’anus de Shiroi. Son corps remuait d’avant en arrière, montrant toute l’expérience du beau Shiroi. Ce que l’intrus au nom inconnu vivait était un viol redoutable et ardent, et, pourtant, Shiroi savait y faire, continuant à masturber leur inconnu. Bran, lui, continuait à enfoncer sa queue dans la bouche de l’homme, agrippant ses cheveux, filant d’avant en arrière, multipliant les gorges profondes. Tout ce que leur prisonnier pouvait faire était émettre des gémissements, soupirer faiblement, sans pouvoir rien dire. Néanmoins, il n’avait pas besoin de parler pour que Mélinda comprenne ce qu’il ressentait.
En souriant donc, elle se pencha vers Shiroi, et déplaça son autre main, pour caresser son torse, ses doigts glissant sur ce torse glabre, puissant, et en sueur. Cet homme remuait énergiquement, et sentir toute cette force, ainsi que tout ce talent, était très plaisant pour Mélinda. Elle n’avait encore rien dit, et contourna Shiroi, délaissant son petit trou, se rapprochant ainsi de son invité, sa main retournant filer sur le corps du prisonnier.
« Ce qu’il en restera... Serait-ce de la compassion que je sens dans votre bouche, Raphaël ? De la compassion pour un vaurien, un rôdeur ? Peut-être s’est-il introduit ici dans le but d’attenter à ma vie, ou à ma maison... Et, vu la taille de sa verge, je ne crois pas que sa situation soit tant à plaindre que ça... »
Nouveau sourire, et elle choisit, cette fois-ci, de s’asseoir sur le corps de l’homme, s’appuyant confortablement sur son dos, où elle croisa ensuite les jambes.
« Et pourquoi devrais-je vous le remettre ? Vous agissez comme si le sort de cet homme vous souciait... Moi, je me soucie du bien-être de mon petit Shiroi, et ce dernier a l’air très excité à l’idée d’avoir son propre petit esclave... »
Mélinda cessa alors de sourire, soupirant légèrement, et parla alors, sur un ton plus sévère :
« Ne me prenez pas pour une idiote. Vous connaissez cet homme. Soit vous me dites enfin ce que vous voulez, soit celui-là ne quittera jamais ce harem, et goûtera à tellement de queues dans son cul que ce dernier sera comme un boulevard. »
Et, dans l’esprit de Mélinda, cette assertion n’était pas une menace.
C’était une promesse.
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Shiroi fut à vrai dire agréablement surpris quand sa proie se laissa docilement faire face à Bran et à sa verge, il semblait petit à petit se détendre... Ce qui le rassura quant à ses capacités à plaire à une personne qui n'avait jusque là pas conscience de ce qui était bon pour lui... Cependant son propre plaisir comptait aussi, et ainsi alors que se maîtresse parlait toujours avec l'inconnu, lui même se pencha au dessus du dos de l'intrus afin de venir voler un baiser passionné à Bran, se remémorant l'accueil qu'il lui avait fait, et une lueur de perversion se lisant dans ses yeux, ce esprit criminel était décidément gâté, car il savait bien à quel point était savoureuse cette belle virilité !
Seulement ce n'était pas la seule chose délicieuse ici... Et ainsi il finit par rompre le baiser avec Bran quand il sentit les griffes de sa bien aimée maîtresse venir langoureusement effleurer son dos, avant de venir jouer avec le bas de ce dernier, ainsi que l'entrée de son fondement, ce qui associait au plaisir qu'il éprouvait à prendre l'intrus lui arracha de faibles gémissements alors qu'il se mordillait la lèvre tout en continuant de flatter le sexe de leur prisonnier... Après tout il aimait tout autant prendre qu'être pris, et en particulier quand il s'agissait de sa maîtresse qui le faisait !
Et quand bien même ses espoirs furent quelque peu déçus quand après une douce caresse sur son torse elle le contourna pour revenir en face de lui, reprenant la parole tout en s'asseyant sur le dos du malheureux, qui devait désormais supporter le poids de la vampire, bien que légère, en plus des assauts persistants qu'il subissait... Il en profita alors pour, tout en continuant ses mouvements, venir délicatement baiser le cou de sa maîtresse, sans la moindre gêne, la moindre pudeur. Des baiser qui s'intensifièrent alors qu'elle évoquait la possibilité qu'il ait son propre esclave. Oh bien sûr, il n'oubliait pas sa position, et il savait être bien plus doué pour servir que pour commander, mais il pourrait justement apprendre à cet impudent comment plaire à sa maîtresse, une perspective qui l'enthousiasmait au moins autant que celle d'être père !
Néanmoins il était docile et malgré son adoration pour sa maîtresse, il sut arrêter ses baiser dès que cette dernière adopta une voix plus sévère plus grave, sachant que dans ces moments là la frivolité n'était pas l'attitude à avoir, bien que cela ne l'empêchait pas à profiter de leur "invité", au point qu'à ce rythme il n'allait pas tarder à l'emplir avec autre chose que son seul sexe !
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Un paradoxe. D’un côté, Erwan avait mal. Il n’était pas préparé, ni physiquement ni psychologiquement, à ce qui lui arrivait. Les assauts sans pitié que sa bouche subissait lui donnaient des haut-le-cœur, et il tentait vainement de les limiter en reculant sa tête, impossible tant qu’il était maintenu de cette façon par Bran.
Et d’un autre côté, il commençait à apprécier un peu ce qu’il se passait…de l’autre côté, en quelque sorte. L’esclave aux cheveux bleus savait s’y prendre, ça ne faisait aucun doute, et la victime n’était clairement pas délaissée. Il en avait un peu honte mais il profitait un peu de ce viol, presque autant qu’il voulait y échapper.
Tout à coup, il sentit un poids non négligeable s’abattre sur son dos et paniqua. Il eut un cri de frayeur étouffé par le fait qu’il avait la bouche prise. Ses bras crispés se mirent à trembler et il crut qu’il allait tomber. Il mobilisa toutes ses forces pour rester dans sa position actuelle, craignant les conséquences s’il bougeait.
« Et pourquoi devrais-je vous le remettre ? Vous agissez comme si le sort de cet homme vous souciait... Moi, je me soucie du bien-être de mon petit Shiroi, et ce dernier a l’air très excité à l’idée d’avoir son propre petit esclave... »
« Vous allez lui briser les os, si vous restez assise sur lui… » s’inquiéta Raphaël sans prendre la peine de répondre à Mélinda.
Mais elle ne tint pas compte, en retour, de sa remarque, et continua de parler :
« Ne me prenez pas pour une idiote. Vous connaissez cet homme. Soit vous me dites enfin ce que vous voulez, soit celui-là ne quittera jamais ce harem, et goûtera à tellement de queues dans son cul que ce dernier sera comme un boulevard. »
Une menace ? Non. C’était différent. Ça se sentait, c’était plus une affirmation. Raphaël serra les poings, excédé mais surtout dans une colère noire.
« J’en ai assez. OUI, je le connais ! J’ai déjà eu affaire à lui souvent, et je sais entre autres choses qu’il n’a pas assez de force pour supporter votre poids, alors par tous les démons de l’Enfer levez-vous !!! »
Hors de lui, il était à deux doigts de se jeter sur la vampire pour l’étrangler sans se soucier plus que ça de son mensonge qui de toute façon avait probablement déjà volé en éclats.
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Sous ses fesses, Mélinda sentait que son prisonnier avait du mal à rester dans cette position. Il était prisonnier entre elle, Bran, et Shiroi, et, même si Mélinda n’était pas bien lourde, on pouvait quand même sentir son poids. L’homme n’avait pas l’habitude, et, de fait, il aurait bien besoin de se muscler un peu, surtout s’il voulait tenir la route au harem. Mélinda savait qu’il avait mal, qu’il souffrait, et que l’autre individu était poussé à bout. Elle voulait le pousser dans ses derniers retranchements, afin qu’il avoue enfin ce qui, maintenant, ne faisait plus aucun doute : les deux se connaissaient. Raphaël avait envoyé cet inconnu les espionner, et Mélinda voulait maintenant en découvrir les raisons. C’était une forme de torture psychologique, où la cible principale n’était pas que l’homme que Shiroi prenait avec force, mais bien celui assis en face d’elle.
Excité, probablement galvanisé par l’idée d’avoir son propre esclave (quoi de plus beau, pour combler un esclave, que de lui offrir un autre esclave ?), Shiroi se pencha vers elle, et l’embrassa dans le cou. Mélinda pencha sa tête sur le côté, et sa main vint caresser les beaux cheveux bleus de Shiroi. C’est à cet instant que Raphaël s’énerva
« J’en ai assez. OUI, je le connais ! J’ai déjà eu affaire à lui souvent, et je sais entre autres choses qu’il n’a pas assez de force pour supporter votre poids, alors par tous les démons de l’Enfer levez-vous !!! »
Mélinda le regarda alors en fronçant les sourcils... Et Bran se retira de la bouche de leur prisonnier, puis s’approcha. Le sexe à l’air, il pensait avant tout à protéger sa petite sœur. Mélinda, elle, bondit élégamment sur le sol, laissant toutefois l’une de ses mains caresser la joue de Shiroi. Juste avant de bondir, elle avait commencé à l’embrasser sur les lèvres, doucement et tendrement, dans le but de jouer avec lui... Elle conserva donc juste une main, et se tint face à l’homme.
« Et bien, voyez jusqu’où il faut aller pour que vous admettiez m’avoir dupé... Alors, mon brave, allez-vous enfin me dire ce que vous êtes venus faire ici ? »
Maintenant que la vampire y repensait, les évènements s’étaient tellement précipités que l’homme n’avait pas eu le temps de s’exprimer, ni de dire ce qu’il venait faire ici... Et, maintenant qu’il s’énervait, Mélinda pouvait confirmer le lien de parenté existant entre lui et Shiroi. Est-ce qu’il était venu là pour négocier la transaction de son frère ? Est-ce qu’il avait embauché cet homme pour s’infiltrer dans le harem, afin de libérer Shiroi ? Mélinda ne le savait pas trop, et, à ce stade, elle ne pouvait faire que des suppositions.
Shiroi, lui, continuait à prendre leur prisonnier, et elle était admirative depuis sa force et son endurance. Il était un bon esclave, mignon et talentueux, et continuait à le montrer, en toute circonstance. Mélinda le sentait toutefois approcher du point de rupture, et elle se pencha donc vers lui, murmurant quelques mots à son intention :
« Jouis en lui... Puis tu iras sucer la queue de mon frère, afin de le soulager. »
Avec une érection aussi forte, le contrôle légendaire de Bran sur lui-même était quelque peu malmené, et, si la situation en venait aux mains, Bran risquait de devenir plus violent que ce qui était nécessaire.
Tout dépendrait de la réaction de son interlocuteur.
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Frissonnant aux caresses de sa main, comblé lorsqu'il put sentir le contact de ses lèvres sur les siennes, Shiroi n'en fut que davantage frustré quand leur invité eut un éclat à l'encontre de sa maîtresse, dont la main remplaça les tendres lèvres alors qu'elle se relevait. Bien sûr l'esclave n'allait pas se plaindre d'une chose aussi triviale. Mais il y avait aussi autre chose. Oh le fondement de l'intrus était toujours aussi plaisant à occuper, et l'esclave faisait tout son possible pour le combler, des attentions qui commençait à faire leurs effets vu les frémissements parcourant le corps de sa victime, tout comme le sien... Mais au delà de son plaisir, qui n'allait pas tarder à exploser en un puissant orgasme, il ressentait un autre sentiment... Ça ressemblait à de la peur, mais pas pour lui, et il avait l'impression d'être étrangement chaud, même en comparaison à quand il couchait d'ordinaire, et parfois de façon bien plus torride.
Il ne savait tout simplement pas comment qualifier cela, et de fait il préféra se concentrer sur les coups de rein qu'il donnait à l'intrus, qui ne tarda pas à pouvoir gémir et crier autant qu'il le souhaiterait, puisque sous les yeux du jeune homme Bran finit par relâcher ses lèvres afin de se rapprocher de sa sœur... Et cela faisait assez de temps que Shiroi fréquentait le Harem pour savoir que cette attitude ne présageait rien de bon pour l'invité et si ça bavait été l'ordre de Melinda de s'occuper de cet individu, le jeune esclave n'aurait pas attendu pour s'éloigner. Seulement, la vampire avait encore des projets pour lui, et elle le lui fit comprendre pour un nouvel ordre, qui lui arracha un frisson, un peu inquiet. Il aimait sa maîtresse et ferait tout ce qu'elle lui dirait, mais son regard glissant vers Bran il ne pouvait s'empêcher d'appréhender un peu l'ordre qui venait de lui être donné.
Néanmoins il s'y conforma et pour se faire ses mouvements se firent plus brusque, son bassin claquant sèchement sur les fesses de son soumis, alors que les mouvements de sa main sur so sexe étaient plus vigoureux, bien déterminé à jouir, oui, mais aussi à le faire jouir en même temps ! En tout cas il fit tout pour ,a avant de resserrer sa prise sur son sexe et, s'enfonçant tant que possible en lui, jouir intensément dans son fondement en un long gémissement. Cet instant avait toujours été divin, mais depuis qu'il avait été au service de Melinda il avait d'autant plus appris à le savourer. Ce fut donc ainsi le souffle court qu'il se retira de son amant contraint avant de relâcher sa hanche et son sexe, le laissant à priori "libre". Brièvement il craignit qu'il ne représente alors un danger pour Melinda... mais sa maîtresse savait mieux qu'elle ce qu'elle faisait et ne se posant donc pas plus de questions il se déplaça, contournant sa maîtresse par derrière pour ne pas s'interposer entre elle et son interlocuteur en plein dialogue, et finalement s'approcher de Bran, effleurant doucement son dos, son épaule, avant de finalement lui faire face et se mettre sans plus tarder à genoux devant lui. Tout de suite l'odeur du sexe du vampire, qui avait été le premier à "l’accueillir" au harem l’enivra, mais il se mordait la lèvre d'angoisse. Oh non pas qu'il craignait de mal faire, mais la tension de Bran était palpable, et Shiroi savait bien que s'il devait déployer sa force vampirique pour autre chose que le sexe sur lui, il n'y résisterait pas, déjà qu'il était en assez piètre état après quand il s'agissait de sexe...
Mais justement, afin d'éviter cela il fit de son mieux pour le contenter, le "soulager" comme l'avait si bien dit Melinda, et comme il avait déjà bénéficié des gâteries de l'intrus il ne perdit pas de temps avec des préliminaires. posant une main sur son sexe encore tendu et humide, Shiroi ouvrit grand la bouche et sans plus tarder commença à gober cette sucette de chair, qui ne tarda pas à emplir sa bouche, puis ,centimètre par centimètre habitué qu'il était, sa gorge, qui sembla s'arrondir sous le passage de ce sexe imposant, le parcours s'en devinant à travers sa peau. La saveur de ce sexe, la salive le recouvrant l’enivra sur le champs, tout autant que le manque d'air lui fit monter les larmes aux yeux, mais cela ne le fit pas reculer. Au contraire il recula sa tête, respira profondément par le nez et recommença, sans jamais lâcher ce sexe de ses lèvres ou de sa main qui en tenait la base, l'autre par ailleurs se glissant en dessous pour venir caresser habilement et avec douceur les bijoux du vampire. Se tenant ainsi sur ses seuls genoux, l'éducation de Shiroi l'amena, en suçant cette verge, à oublier ces quelques peurs, levant même les yeux vers Bran en une attitude de soumission totale, tout en se dandinant par réflexe, mouvant sensuellement ses fesses, même si la personne y assistant le mieux ne devait guère s'intéresser au spectacle vu son attitude passé... Mais maintenant qu'il avait ce sexe en bouche c'était bien la dernière chose à laquelle Shiroi pensait !
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« Et bien, voyez jusqu’où il faut aller pour que vous admettiez m’avoir dupé... Alors, mon brave, allez-vous enfin me dire ce que vous êtes venus faire ici ? »
Elle n’avait donc pas encore deviné, il lui restait une maigre chance de conserver un bout de mensonge. Raphaël ferma les yeux et prit une grande inspiration pour reprendre contenance. Il avait besoin de réfléchir. S’il ne réfléchissait pas, il n’avait aucune chance, il fallait impérativement qu’il mesure chacun des mots qu’il allait employer. Mais comment rester calme dans une telle situation ? Il rouvrit les yeux, de nouveau pratiquement inexpressif, seule une légère pointe de colère visible dans son regard gris.
« Je vois que vous avez encore du mal à comprendre. Mon objectif est effectivement de vous débarrasser de cet homme. Je l’ai déjà croisé à de nombreuses reprises, je le connais bien, mais il ne s’était encore jamais laissé capturer. Quand à attenter à votre vie comme vous l’avez évoqué tout à l’heure, il en est pratiquement incapable. Ce n’est qu’un espion. »
Aucun mensonge. La vérité la plus pure, mais en omettant tous les détails concernant leur véritable lien. N’importe qui se serait laissé prendre, même avec une magie forçant à dire la vérité son discours n’aurait pas changé d’une lettre. Mais Mélinda…c’est comme si elle lisait directement l’âme de on interlocuteur. Comme si elle pouvait lire sa mémoire et déchiffrer ce que ses mots ne disaient pas. C’en était effrayant. Et la présence de l’autre vampire à côté d’elle renforçait cette impression de puissance qui émanait d’elle. Comment se sortir de ce pétrin dans de telles conditions ?
« Jouis en lui... Puis tu iras sucer la queue de mon frère, afin de le soulager. »
Erwan, entendant cet ordre, eut un bref réflexe qui le poussa à essayer de se dégager. En vain, bien sûr. Il allait devoir supporter, encore une fois… Ce dont il ne se rendait pas bien compte, c’est que lui-même allait être délaissé quelle que soit son état. Il n’eut heureusement pas à s’en inquiéter puisque son orgasme vint avant celui de son violeur, le laissant d’autant plus essoufflé qu’il n’avait pas encore repris sa respiration depuis que Bran avait libéré sa bouche.
De l’autre côté, là où la tension montait d’un cran à chaque seconde qui passait, Raphaël se rendit soudain compte qu’il avait la main sur la garde de l’épée qui pendait contre sa jambe droite, sous son manteau assez long pour la cacher. Il l’en retira brusquement et se força à desserrer les poings.
« Bon, j'admets que j'ai manqué de bonnes manières. J'ai eu la malchance d'être éduqué par des brutes qui ont déteint sur mon caractère. Je vais donc reformuler la phrase qui vous a posé problème : quand vous aurez fini de punir cet espion, ce qui me semble être le cas, j'aimerais, pour des raisons multiples et complexes, l'emmener avec moi pour m'occuper de son cas moi-même. Je précise que de ce que je sais de lui il ne mérite certainement pas une punition à long terme comme celle que vous vouliez lui infligez en le gardant. »
La diplomatie n'était vraiment pas son fort, ça s'entendait. Mais il faisait de toute évidence un gros effort pour que la situation ne dégénère pas.
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En d’autres circonstances, Mélinda aurait pu se contenter du spectacle. Elle aurait pu simplement apprécier le fait de voir Shiroi sucer la queue de Bran, son Bran. Le beau vampire, son grand-frère, était sa chose, son jouet, et, si Mélinda le partageait avec d’autres, elle aimait bien l’idée de l’avoir à côté d’elle. Lui n’avait pas joui, ce qui faisait que sa verge était bien dure, tendue et longue. Même avant d’être un vampire, Bran avait hérité des attributs familiaux. Les Warren, de ce que Mélinda en savait, avaient eu des Apollons dans leur ligne généalogique, ainsi que des démons. Or, les démons civilisés étaient souvent beaucoup plus ardents au lit que de simples hommes. Depuis que Bran était devenu vampire, ses attributs naturels s’étaient encore accrus, et il se tenait ainsi, face à Shiroi, agrippant les cheveux bleus du jeune homme, sans chercher à l’étrangler, mais à remuer davantage sa bouche contre sa queue. Homme ou femme, Bran n’avait qu’un critère en tête : faire plaisir à sa sœur. Un tel degré de soumission était le fruit d’une longue éducation, d’un dressage parfait et infaillible. Il était l’archétype suprême de l’esclave, un esclave si bien dressé qu’il était soumis envers elle, et dominateur avec les autres. Bran était autant redouté qu’apprécié au sein du harem, car les esclaves savaient pertinemment que, si Bran faisait l’amour avec la force d’un Incube, il était aussi violent et cruel. Il tuait, et avait déjà massacré et éviscéré des individus ayant attenté au corps de sa sœur. Oui, Bran était un homme dangereux... Et ceci ne faisait que rendre encore plus jouissif sa soumission affirmée et forte envers Mélinda.
Jambes croisées, la femme était retournée s’asseoir sur son fauteuil, délaissant ainsi le dos de l’espion. Sous les doigts de Shiroi, il n’avait pas pu s’empêcher d’exprimer son plaisir, confirmant sans doute un intérêt pour l’homosexualité, ou pour la sodomie... Ou pour les deux. Son sperme décorait le sol, et Mélinda le laissa se reposer, tout en regardant distraitement Bran et Shiroi, puis son interlocuteur. Observatrice, car étant, après tout, une femme d’affaires centenaire, elle avait vu ce dernier se crisper, en glissant sa main sous ses vêtements, comme pour en sortir une arme... Avant de la replier.
*Tout dans son comportement indique un lien de proximité avec cette petite crevure qui a sali mon tapis...*
Se sachant acculé, l’homme niait sans nier, s’emmêlant les pinceaux. Il affirmait ne pas connaître cet espion, tout en le traquant depuis longtemps, répondant à côté des interrogations de Mélinda. Plutôt que de lui dire ce qu’il était venu faire ici, il lui expliqua que son seul souhait avait été de la protéger de cet espion, ce qui fit sourire Mélinda... Car il affirmait aussi que cet espion ne voulait pas la tuer.
« Vous avez dû vous tromper d’enseigne... Mon établissement est un harem, pas une agence de détectives privés. Les motivations de ce petit cancrelat, les raisons de sa présence ici, ou de votre présence... Votre acharnement à vouloir le récupérer. Vous collaborez avec cet homme, et, en prétendant le contraire, vous ne faites qu’insulter mon intelligence. »
On ne la jouait pas comme ça avec elle. Cet homme était trop nerveux, trop tendu, pour être simplement là par hasard, ou pour prétendre ne rien savoir de ce qui se passait.
« J’ai des liens avec les Impériaux, vous savez... La femme qui protège cet établissement est une démone qui a ses entrées au sein du Conseil Impérial. Je n’ai qu’un message à faire, et, dès ce soir, cet homme finira entre les mains des geôliers et des bourreaux du Donjon Impérial. Et, là-bas, croyez-moi que ma ‘‘punition’’ apparaîtra comme le plus doux des châtiments, et que cet homme parlera... Et je suis sûre qu’il aura une autre version que la vôtre, fort confuse au demeurant... »
Tout en parlant, elle laissait Shiroi continuer à sucer la queue de Bran, et se retourna quand même vers eux.
« Tu peux jouir dans sa bouche, Bran... » précisa-t-elle, reportant ensuite son attention sur l’homme.
En soupirant, Bran posa ses deux mains sur la tête de Shiroi, et multiplia les gorges profondes, remuant de plus en plus profondément en lui, ses bourses venant peu à peu claquer contre ses lèvres au fur et à mesure qu’il s’enfonçait en lui.
« Et puis, reprit-elle, vu la signature qu’il nous a laissé sur le sol... Je ne crois pas qu’il ait beaucoup souffert... »
Elle rajouta alors, mesquine, et avec une pointe de sadisme, un sourire sur les lèvres :
« Avez-vous envie de prendre son cul, maintenant ? Sa porte arrière est ouverte comme un boulevard... »
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L'esprit focalisée sur Bran, et par la peur qu'il éprouvait malgré lui à l'encontre du vampire, Shiroi ne prêta pas grandes attentions aux propos qui étaient échangés entre la maîtresse et son hôte, se dédiant entièrement au plaisir de celui dont il prenait soin. Ce n'était pas la première fois qu'il s'occupait de Bran, c'était même le premier homme dont il s'était occupé au sein du harem, mais si alors il s'était contenté de le traiter comme n'importe quel autre homme, c'était parce qu'il ne savait rien de sa force et de la sauvagerie dont il pouvait faire preuve, et dont la connaissance ne faisait qu’accroître sa ferveur pour lui plaire. De fait il fit tout pour prendre soin du membre vigoureux de Bran, quitte à s'étouffer avec ce dernier... mais cela ne sembla pas suffire au vampire puisque ce dernier lui imposa bien rapidement son rythme, que Shiroi se contenta dès lors de suivre.
Bien sûr l'exercice était bien trop éprouvant, avec ce sexe qui ne cessait d'aller et venir dans sa gorge, la déformant et l’étouffant, était bien trop éprouvant pour qu'il suive de quelque façon que ce soit la discussion entre sa maîtresse et son invité. Son menton en devenait presque douloureux tant les bourses de Bran le frappait...Et puis finalement vint la jouissance du vampire entre ses lèvres,un orgasme généraux alors que son pieu de chair s'était planté dans sa gorge, l'abreuvant directement sans même qu’il ait besoin de déglutir, les yeux de Shiroi, relevé vers le vampire se faisnat larmoyant par le manque d'air... Puis enfin cela s'acheva, Shiroi se sentait un peu lourd après coup, et malgré son expérience, il ne put s'empêcher d'inspirer bruyamment pour reprendre son souffle, ce qui ne l'empêcha pas cependant de revenir laper le sexe de Bran afin d'être sûr de l'avoir bien nettoyé... MAis cependant alors que Melinda faisait à nouveau son offre à son invité, il sentit cette tension, qu'il avait déjà éprouvé peu avant, revenir, plus forte, plus pressante... Cela l'inquiétait bien sûr, car c'était un sentiment inconnu, mais en même temps cette sensation éveillait en lui quelque chose de jouissif, qui n'attendait qu'à exploser ,un peu comme lorsqu'il approchait de la jouissance, mais c'était ici d'une façon moins... Charnelle...
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La situation ne dégénérait certes pas encore, mais elle lui échappait comme de la glace redevenue liquide sur laquelle il ne pouvait plus serrer ses doigts. Doigts qui d’ailleurs recommençaient à se rassembler pour fermer ses poings.
« Vous avez dû vous tromper d’enseigne... Mon établissement est un harem, pas une agence de détectives privés. Les motivations de ce petit cancrelat, les raisons de sa présence ici, ou de votre présence... Votre acharnement à vouloir le récupérer. Vous collaborez avec cet homme, et, en prétendant le contraire, vous ne faites qu’insulter mon intelligence. »
Non, ça ne servait plus à rien de mentir. Mais devait-il pour autant dire la vérité ? La vérité biaisée qu’il lui sortait depuis tout à l’heure ne tenait plus du tout la route. Tant pis. Il allait falloir agir vite, maintenant qu’il avait définitivement perdu le contrôle des événements. Il se gratta la nuque, faussement gêné, pendant que Mélinda poursuivait avec ses menaces.
« Ah, là, j’avoue que vous m’avez bien coincé. Pour un peu je me sentirais bête tiens… »
L’air de rien, il se reprenait peu à peu, parfaitement conscient que sa vie ne tenait pas à grand-chose. La vampire continua de parler, réitérant sa proposition d’un peu plus tôt. Raphaël haussa les épaules, désabusé.
« Pas mon genre. Et puis bon, je l’aime bien ce pauvre gars, je lui ferai pas un coup vache comme ça. »
Pour bien montrer qu’il était de nouveau totalement confiant, il se permit un petit sourire, presque provocateur. Puis il se tourna vers son frère qui s’était mis dans un coin de la pièce, recroquevillé comme si ça pouvait lui éviter d’autres ennuis.
« Toi, tu fiches le camp, je m’en occupe. »
« Mais… »
« Dégage je te dis. »
Erwan hocha la tête et porta la main à son visage pour toucher du bout des lèvres une bague en argent pas du tout esthétique. Il disparut dans un petit nuage de fumée noire aux relents de soufre.
« Bien ! Il commençait à gêner un peu. Alors, revenons-en à nos moutons Dame Warren… »
Il souriait comme si ça n’avait aucune importance. Mais ses yeux étaient des arbalètes qui jetaient leurs carreaux droit vers la femme qui avait osé faire du mal à son frère. Il ne prêtait plus aucune attention aux deux autres hommes, pour lui ils n'étaient même plus là tellement sa colère était forte. Palpable, même.
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Bran s’était vidé dans la bouche de Shiroi, et, en attendant, Raphaël demanda à son ami de partir. Erwan usa alors d’une espèce de bague magique pour se téléporter. Mélinda le vit disparaître dans un élan de fumée, voyant s’envoler son principal suspect... Sans que cela ne la gêne tout particulièrement. Elle se retint de dire que le harem était protégé, que Mélinda n’avait pas dans ses relations de puissantes magiciennes comme Slotwenna ou Samara sans raison. Se téléporter dans l’enceinte du harem sans son accord était souvent une mauvaise surprise. Erwan aurait la surprise de sa vie en voyant que, en tentant de sortir de l’établissement, une barrière magique l’avait envoyé dans l’un des cachots, dans les sous-sols du harem. Ces cachots étaient un héritage lointain, datant de l’époque où son père avait encore la mainmise sur cet harem, et l’avaient utilisé pour y arrêter les rebelles, et les torturer dans les oubliettes. Mélinda avait amélioré le dispositif de sécurité magique, mais elle n’avait pas encore besoin de le dire à Raphaël. Pour l’heure... Et bien, elle en était toujours au même point. Savoir quiétait vraiment cet individu, et, surtout, ce qu’il lui voulait. L’instinct de la vampire lui soufflait que la présence de cet homme et de son allié étaient liés à Shiroi, et que tout cela ressemblait bien à une tentative pitoyable et désespérée de secourir l’homme des griffes de la vampire. Pitoyable, en effet... Mais elle ne pouvait pas aussi négliger le fait que son interlocuteur ait peut-être encore d’autres as dans sa manche. Mélinda eut donc une idée, et sa langue claqua dans sa bouche.
Shiroi venant de goûter au sperme de son frère, Mélinda se redressa alors, s’extirpant de son confortable fauteuil, puis fit un bref signe à Bran, qui s’écarta alors, tandis que la vampire posait ses doigts sur le menton de Shiroi, invitant le jeune homme à se relever... Ce que ce dernier fit. Il se retrouva ainsi face à Mélinda, qui l’embrassa goulûment et tendrement, Bran, de son côté, se retrouvant dans le dos de Raphaël.
*Moi aussi, j’ai encore quelques atouts dans ma manche...*
Elle embrassa avec une tendresse infinie son beau Shiroi, enfonçant volontiers sa langue dans sa bouche, se lovant contre son corps, ses seins heurtant son torse glabre. Elle l’embrassa donc pendant plusieurs secondes, et, quand elle rompit son baiser, Bran avait à nouveau posé ses mains sur les épaules de Raphaël, et Mélinda désigna le corps de l’homme, tout en s’adressant à Shiroi :
« Va le sucer... »
Elle s’écarta ensuite de lui, puis tourna la tête vers Raphaël, avec une certaine impatience perceptible sur son visage.
Si son invité ne voulait pas aller au sexe, c’est le sexe qui viendrait à lui !
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Shiroi ne fut pas vraiment surpris quand Bran vint à finalement jouir entre ses lèvres. Il avait en effet depuis longtemps appris à reconnaître les signes précédant la jouissance d'un homme, et le frère de sa maîtresse avait beau être un vampire cela ne changeait en rien ces petites choses que l'esclave pouvait percevoir avec son expérience en la matière. Quoi qu'il en soit, l'humain n'attendit pas une seconde de plus avant de boire avidement cette semence généreuse, ne se retirant la verge de son amant de sa bouche qu'une fois qu'elle fut entièrement nettoyé, bien qu'encore humidifié par sa salive... Et connaissant la vigueur de son possesseur Shiroi aurait recommencé à en prendre soin, si Melinda ne lui avait pas intimé de se redresser, puis de se relever, pour lui donner ce qui était une des plus belles récompenses pour le jeune homme, à savoir un nouveau baiser de sa part, qu'il lui rendit avec passion.
Sentir les lèvres de sa maîtresse contre les siennes, sa langue jouer avec la sienne, son corps presser contre le sien... Si ce n'était être mêlé à elle, rien ne comblait davantage le jeune homme qui rendait avec docilité cette étreinte à sa maîtresse, ses bras enlaçant tendrement son dos, les yeux mi clos, un sourire aux lèvres... Mais le baiser finit par se rompre, et la vampire avait un nouvel ordre à lui donner. Ce fut alors que pour la première fois elle put voir le jeune homme aux cheveux bleus, si docile, si aimant à son égard, hésiter face à cette directive, son regard se tournant vers l'invité et son corps se crispant en un frisson. Un instant on aurait pu penser qu'il refuse d'obéir, mais ce n'était pas cela... Mais il savait que ce sentiment inconnu, qui avait menacé d'exploser et que le baiser de sa maîtresse avait apaisé, revenait à la charge à cette simple idée.
Néanmoins, il s'exécuta, et dans une démarche sensuelle il s'approcha de l'invité, le regard posé vers l'entrejambe dont il devait prendre soin. Tout du moins essaya t-il, puisque tous purent surprendre le fait que des fois il semblait se stopper, rendant sa progression saccadée... Mais les vampires pouvaient clairement le sentir, la circulation sanguine de Shiroi était anormalement importante... Mais ce que ne pouvait pas voir Melinda, au contraire de l'invité et de Bran, c'est que le regard de l'esclave était remonté vers le visage de celui dont il devait prendre soin, une chose surprenante de sa part, soutenant son regard de sa part, lui laissant pleinement voir un profond changement.... A savoir que ses pupilles comme ses iris étaient devenus d'un noir profond, qui ne laissait guère deviner quel sentiment l'agiter, l'excitation, le désir, oud'autre bien plus sombre... Quoi qu'il en soit sa respiration pesante donnait l'impression qu'il avait d'ores et déjà fait bien plus que simplement prendre soin de Bran.
Cela cependant ne l'empêchait pas d'approcher encore de l'hôte, semblant prêt à exécuter les ordres de sa maîtresse, mais il n'était pas impossible que ses intentions soient tout autres. Cela était difficile à dire au vu de ses traits...
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Comment est-ce que ça avait commencé, déjà ? Ah oui. Une mission d’espionnage bête et méchante. Ils voulaient en savoir plus sur Mélinda Warren. Eh bien, ça avait drôlement dégénéré depuis qu’ils étaient entrés… Et pire, en y réfléchissant, Raphaël avait la nette impression que sa présence avait aggravé les choses. Il aurait des excuses à faire à son frère quand il le rejoindrait au repaire.
La téléportation démoniaque laissait des traces. Toujours. Quand elle était effectuée via un artefact, la fumée n’était peut-être pas nocive pour les voies respiratoires mais elle avait d’autres effets peu enviables. Erwan ne s’en servait qu’en cas d’extrême nécessité, comme cette fois, puisqu’il était évident qu’il ne s’échapperait pas à pied.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant, après dissipation de la fumée, un lieu qui n’était en aucun cas la ruelle sombre dans laquelle se trouvait le repaire ! Il hoqueta de surprise. Un cachot ?! Il y aurait donc un sort visant à neutraliser la téléportation, voire la magie démoniaque en général. Mauvaise nouvelle, très mauvaise… Il porta la bague à ses lèvres une nouvelle fois et murmura :
« J’ai un souci. Je suis coincé, aucune possibilité de téléportation. »
« Eh bien barre-toi à pied. Je vois où tu es, mais je peux pas venir te chercher, c’est trop bien défendu. »
Génial. Absolument génial. Il allait devoir se débrouiller seul… Bon, au moins ça lui donnait l’occasion de cartographier mentalement cette partie du bâtiment, voyons le bon côté des choses ! L’espion se leva, alla regarder la serrure et sourit. Magiquement, c’était peut-être bien défendu, mais sur le plan physique c’était vraiment nul ! Les cours de crochetage allaient lui servir.
Raphaël regarda la vampire embrasser son esclave comme pour le provoquer. Est-ce que c’était censé le faire flancher ? Allons, il n’était pas un adolescent ignorant qui épiait ses parents par le trou de la serrure…
En revanche, il tiqua en voyant l’autre vampire passer derrière lui, et en le sentant poser encore une fois ses mains sur ses épaules. Qu’est-ce qu’elle avait en tête cette fois ?
« Va le sucer... »
… Au moins ça répondait à sa question. Trop en colère, le jeune homme ne parvint même pas à rester étonné longtemps. Il remarqua cependant l’hésitation de l’esclave. Était-ce parce qu’il lui faisait peur, comme il l’avait dit plus tôt ? Non… Ses yeux…c’était différent. Cette fois c’est Raphaël qui avait peur. Les yeux de Shiroi, son comportement soudain changé, ça lui faisait froid dans le dos. Et ça ne le motivait que d’autant plus à ne pas le laisser le toucher.
Un bref calcul se fit dans sa tête. S’il était assez rapide, il pourrait dégainer avant que Bran derrière lui n’ait le temps de lui déboîter une épaule pour le forcer à rester tranquille. Quoique… Non, il n’en aurait pas le temps. Pouvait-il se dégager dans ce cas ? Il n’en ressortirait pas sans dommage mais oui, c’était possible. Parfait.
Aussitôt pensé, aussitôt fait. Raphaël se dégagea vivement de l’emprise du vampire. Ce faisant il donna, plus par accident que par volonté, un coup de coude qui força Shiroi à reculer. Sans y faire attention il attrapa de la main gauche l’objet à sa ceinture qui ressemblait à un revolver de la Terre. Il le plaça sur sa tempe et tira. Il ne s’était pas écoulé deux secondes.
Quelque chose sembla se briser à l’endroit de « l’impact ». Des éclats bleutés se dispersèrent dans l’air. Les yeux de Raphaël se fermèrent. Quand il les rouvrit, les éclats s’étaient rassemblés pour former une créature mesurant plus de quatre mètres (http://safebooru.org//images/718/0993c84456ff6b14201f5cb08bde1e20a19159e7.jpg?723261).
« Jeune maître, tu t’es encore mis dans le pétrin… » fit remarquer le monstre de sa voix grondante.
« À toi de m’en tirer. »
« Tu me dois une pomme pour ce service. »
Le jeune homme soupira. Il la lui donnerait, sa foutue pomme, mais quand ils seraient partis d’ici, pas avant.
[HRP : Les deux dernières ont été rédigées pour Leonna. C'est bon, t'es content ?]
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Mélinda sentait le lien qui unissait les deux hommes. Un sang qui battait à l’unisson, deux frères qui ne se connaissaient pas, mais qui, instinctivement, se ressentaient. Shiroi hésita… Et Mélinda le sentit. Elle pouvait tout sentir, surtout les hésitations de ses esclaves, car le sang ne pouvait pas mentir. Instinctivement, Shiroi sentait qu’il y aurait un problème, mais, ne pouvant désobéir à sa Maîtresse, il s’avança. Restant debout, ravie, Mélinda les regarda faire, avec un petit sourire qui perlait le long de ses lèvres. Elle connaissait l’importance des liens familiaux… Et elle se demanda si Shiroi n’était pas la raison de la présence de cet homme. Cet homme qui, depuis le début de leur approchement, n’avait toujours pas précisé les raisons de sa venue. Se pouvait-il qu’il vienne pour retrouver son frère ? Si c’était le cas, Mélinda allait leur offrir une occasion inespérée de se rapprocher pour de bon, en envoyant l’un sucer la queue de l’autre. N’était-ce pas une preuve de générosité ? Assurée que tout se passerait selon ses désirs, elle laissa Shiroi se rapprocher… Puis Raphaël se redressa subitement, repoussa Shiroi, et sortit un pistolet, puis se tira dessus, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. Bran resta sur le carreau, et, de la « balle » tirée, une sorte d’hideuse et gigantesque créature arriva, si grosse que sa tête se retrouva près du plafond, à hauteur du lustre. Écarquillant les yeux, Mélinda vit cette espèce de créature massive se dresser dans la pièce.
*Par tous les vampires ! Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?!*
Visiblement, l’homme n’avait pas encore abattu toutes ses cartouches, et avait invoqué une espèce de démon pour le protéger. Un gros monstre bleu avec une épée, qui était visiblement là pour foutre le boxon… Ce que Mélinda ne pouvait guère accepter, car, après tout, elle tenait à la tranquillité de son harem. Bran était derrière le monstre, et bondit rapidement… Pour se recevoir un coup qui l’envoya défoncer un meuble en bois à proximité. Il en sortit avec des échardes sur le corps, mais rien de bien dangereux pour lui.
Mélinda se retrouvait donc seule face à ce monstre, dont la présence avait renversé Shiroi, ce dernier ayant, après tout, été déstabilisé par le coup de coude de leur invité. Il se tenait donc à côté de Mélinda, près d’un vase, et la vampire, elle, tenait entre ses mains son pendentif.
« Je vois que vous avez quelques surprises… Mais je ne suis pas en reste moi non plus. »
La magie était une chose dont Mélinda avait horreur, et elle ouvrit son pendentif, révélant, sous ce dernier, un cristal en dymérite. La dymérite était une variante amplifiée de l’obsidienne, et Mélinda en avait toujours une sur elle. Elle valait une fortune, mais son investissement était justifié dans ce genre de situations. Toute la pièce se mit à trembler, la dymérite se heurtant à la force magique ayant permis d’invoquer ce monstre gigantesque. Mélinda sentit son collier se redresser, le cristal émettant une lueur aveuglante et assourdissante. Il devint brûlant, aussi chaud que du magma, alors que de vifs courants d’airs la faisaient basculer, l’aveuglant totalement. Bran était également cloué au sol.
Pour Raphaël et Shiroi, c’était l’occasion inespérée pour filer, car Mélinda était dans l’incapacité de se déplacer, tout comme Bran…
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Le coup de coude prit le jeune esclave par surprise, le forçant à reculer... mais à peine eut il le temps de reprendre ses esprit suite à ce choc, qu'il fut balayé tel un fétu de paille par l'apparition soudaine d'une créature... Une créature qu'il aperçut alors qu'il tentait de se redresser après avoir percuté violemment le sol. C'était un être tel qu'il en avait vu et qui en tant que tel le terrifiait. Cependant il y avait autre chose que la peur qu'il éprouvait. Ce sentiment qui n'avait cessé d'enfler en lui, et qui maintenant qu'il faisait face à cette créature lui paraissait comme sur le point d'exploser. Cet être semblait si menaçant, si dangereux, et ce au sein même du harem, en face de sa maîtresse... Sa maîtresse adorée... Mais qu'il ne pouvait pas protéger, il était si faible... Mais ce sentiment, en lui, était puissant, et il débordait, douloureusement.
C'est ainsi qu'après un bref cri de douleur, les individus présents purent soudainement voir le corps de Shiroi exsuder des ombres qui ne tardèrent pas à l'envelopper rapidement, lui conférant une apparence inquiétante... Il paraissait être tel un corps entièrement constitué d'ombres mouvantes, où se distinguaient cependant de vagues traits faciaux, mais dont les yeux étaient invisibles, seul l'étant un sourire inhumain qui se dessinait dans les ombres, bien trop large pour exister chez un être ordinaire. Cependant, ce pouvoir n'était impressionnant que visuellement, car tout être à même de sentir une énergie magique pouvait constater que cette dernière était bien faible parmi ces ombres
Mais qui ne dura guère, car le temps que son pouvoir se mette en oeuvre Melinda avait déjà sorti son pendentif et ce dernier agissait, balayant sans peine les traces de ce pouvoir qu'il usait pour première fois. Cependant, cela sur le coup ne fit que décupler la douleur déjà éprouvée et Shiroi qui s'était relevé pour faire face à la menace s'effondra de nouveau, dans un cri bien plus intense que le précédent, déchirant, les mains posées sur sa tête qui lui semblait comme sur le point d'exploser tant elle le faisait souffrir. A cet instant, plus rien comptait, qu'il s'agisse de la fierté qu'il avait un instant éprouvé en comprenant qu'il était un E.S.P.er, et n'en était donc que plus précieux pour sa maîtresse, ou même de l'inquiétude qu'il éprouvait à l'égard de cette dernière et de sa sécurité. Non, tout ce qu'il voulait désormais c'est que cette douleur s'arrête, qu'on apaise ses souffrances, rien d'autres lui importaient alors qu'il en était à se labourer le crâne de ses ongles, face contre le sol, alors que la douleur ne semblait pas vouloir s'arrêter, ses cris alors remplacer par des gémissements.
"Au secours.. J'ai mal... Aidez moi..."
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La tête de Raphaël lui tournait. Il détestait faire ça, ça lui fichait toujours un mal de crâne pas possible… En même temps, rappelons qu’il se tirait quasiment une balle dans la tête ! Certes ce n’était pas une balle mais une salve d’énergie, mais le résultat était là : il n’en ressortait pas tout à fait indemne. L’invocation grillait toujours un neurone ou deux, d’où l’idée qu’il fallait s’en servir le moins souvent. Et puis là… Là, il n’avait pas fait dans la dentelle, puisqu’il avait invoqué Thanatos, une créature parmi les plus puissantes d’entre toutes celles qu’il aurait pu appeler. Mais il fallait bien qu’il agisse, et sur le coup il n’avait pas réfléchi. L’homme et le monstre avaient un lien étroit, indescriptible, qui avait en quelque sorte encouragé Raphaël à choisir Thanatos.
Sous le coup de la douleur, sa colère s’était un peu dissipée. Il put remarquer les expressions des gens autour de lui. Mélinda qui s’énervait de la présence de la créature, Bran qui valsait à cause d’un coup du monstre sur lequel il avait voulu se jeter, l’esclave qui paniquait et…il y avait autre chose, mais quoi ? Quelque chose qui le fit soudain se relever et se dresser face à Thanatos, comme s’il voulait l’affronter.
« Ne reste pas là idiot ! »
Mais non, il resta. Des ombres s’extirpèrent de son corps, leur apparence malsaine provoquant un frisson chez Raphaël qui, subitement, avait très envie de partir ailleurs. Thanatos se dressa entre son invocateur et le pauvre garçon qui…s’effondra. Mélinda avait activé un pendentif d’anti-magie. Aussitôt, les effets s’en firent sentir. Si Thanatos ne sentit rien puisqu’il était déjà bien arrivé, et de toute façon trop puissant, Raphaël lui s’écroula avec un râle de douleur. Le monstre le prit alors dans ses bras pour le soulever.
« Hem. Je suppose que je prends ton frère également. »
« Mon quoi ?! »
Il n’eut pas le temps d’entendre la réponse, puisqu’il perdit connaissance dans la seconde. Thanatos attrapa délicatement Shiroi de son bras libre et quitta la pièce, les grandes plaques qui tournaient autour de lui raclant le plafond sur tout le trajet jusqu’à la sortie.
Une fois dehors, ce qui ne prit pas beaucoup de temps étant donné l’allure absolument pas rassurante de la créature, ainsi que sa vitesse de marche, ils retrouvèrent Erwan, qui haussa seulement le sourcil à la vue des deux hommes portés par le monstre.
« On se tire ? »
« On se tire. » répondit Thanatos en posant une main sur son épaule.
L’espion réessaya la téléportation à l’aide de sa bague, et tous les quatre disparurent…