Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Cahir le dimanche 27 juillet 2014, 02:38:22

Titre: Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le dimanche 27 juillet 2014, 02:38:22
Il avait vu l’affiche sur l’un des panneaux d’affichage publics de la ville, le long de la Place du Marché. Le Jardin Secret recrutait, et les prétendants seraient nombreux. C’était l’un des harems les plus en vue de Nexus. La cité-État regorgeait d’une multitude de bordels et de harems, allant des infâmes bouis-bouis miteux qui sentaient la pisse des bas-fonds, à des établissements de lue où diplomates et maîtres de guildes se reposaient le soir, en compagnie de courtisanes éduquées depuis leur plus tendre enfance dans l’art de servir leurs clients, capables, non seulement des plus belles prouesses sexuelles, mais aussi d’avoir de la conversation. Le Jardin Secret se situait entre les deux, tirant toutefois plus du côté du luxe que de la misère. C’était un harem assez apprécié de la population locale, et la perspective de servir comme garde en son sein déchaînait les passions. La rumeur enflait, assurant que le Jardin proposait, outre une rémunération financière, des rémunérations en nature. Cahir avait lu ces affiches, et il avait décidé de se proposer.

Pour lui, c’était une nouvelle humiliation supplémentaire, mais il n’était maintenant plus à ça près. L’ancien guerrier d’élite ashnardien, l’ancien Corbeau Noir, celui qui avait dominé le monde, qui avait fait partie d’un corps d’élite de l’Empire, se retrouvait maintenant à quémander ses services auprès d’un lupanar pour toucher de quoi gagner sa pitance, continuer à payer sa chambre minable dans une ruelle sinistre longeant les bas-fonds, et poursuivre ses recherches. L’argent était indispensable à Nexus, et il enchaînait les petits boulots. Il avait essayé d’accomplir les quêtes et les demandes des particuliers, mais, étant un indépendant, peu de gens lui faisaient confiance, sauf à ce qu’il travaille presque gratuitement. Entre la concurrence exercée par les guildes et les ordres chevaleresques monastiques offrant gratuitement leurs tâches, Cahir ne pourrait guère s’enrichir. Il lui restait encore l’option de fouiller les donjons et les cryptes nexusiennes pour y trouver des reliques à vendre, mais la plupart des cryptes n’avaient plus de trésors, mis à part des ribambelles de monstres. Cahir avait abandonné l’idée d’explorer les égouts et les catacombes. À part des breloques et des débris, il n’y avait rien dedans qui soit exploitable.

*Gardien de harem...*

Il y songeait pensivement en s’avançant le long des quais. Nexus était une ville colossale, la plus grande ville du monde. Elle s’étalait sur plusieurs plages et plusieurs falaises, avec un port qui s’étalait sur plusieurs centaines de kilomètres, avec autant de navires, de digues, et de phares. L’administration portuaire de Nexus était une immense usine tourbillonnant à toute allure. Chaque jour, il y avait des milliers de visiteurs, marchands, touristes, entrant et sortant de Nexus par des bateaux qui filaient dans tous les sens, et dans tous les continents. Cahir s’avançait sur son cheval le long des quais, rejoignant le quartier du Jardin Secret. Il faisait beau, et le vent frais faisait légèrement remuer ses courts cheveux. Il s’arrêta à un angle, et remonta à l’intérieur de la ville, s’éloignant des quartiers populaires pour rejoindre des quartiers plus cossus.

Les beaux quartiers de Nexus se trouvaient en hauteur, le long des falaises. Cahir délaissa son cheval à une écurie publique, puis traversa les agréables rues pavées, remontant vers le bâtiment du jardin Secret. Il ignorait en quoi consistait l’admission. Est-ce qu’il passerait des tests ? Des années d’errance avaient rendu Cahir moins puissant qu’à l’époque où il se battait pour l’Empire d’Ashnard, mais l’apatride avait encore de très bons restes. Il s’entraînait régulièrement, et rejoignit finalement le harem. L’immeuble était agréable, plutôt beau à voir, et il arriva à l’accueil, pour se présenter.

« Je m’appelle Cahir... Je viens pour l’annonce », fit-il, en sortant de ses affaires une affiche arrachée.

Il portait un long manteau noir à capuche recouvrant son corps, dissimulant ainsi la vue de son armure, et de son épée. Il avait bien entendu abaissé la capuche, et tout ce qu’on pouvait voir de son armure fut ses gantelets.

Pour l’heure, il attendait de savoir ce qu’on attendait de lui.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mercredi 30 juillet 2014, 19:49:58
« Putain, se faire toutes ces salopes, j’en bande déjà...
 -  Calme-toi, mon frère, nous ne sommes pas encore choisis ! »

Les deux jumeaux parlaient entre eux, dans un coin, mais ils n’étaient pas les seuls. Tous les candidats possibles se trouvaient dans une salle d’attente du Jardin Secret. Délesté de son épée en verredragon, Cahir se sentait presque nu. Il conservait toujours son armure en ébonite, et avait du retirer son manteau avec la capuche, car elle était susceptible de masquer son identité. L’ébonite était une matière noirâtre ayant de fortes propriétés magiques, et qui était aussi résistante. On la trouvait dans certaines mines, et l’ébonite pure était traitée. Les Ashnardiens l’utilisaient pour faire leurs armures. Les armures en ébonite étaient réservées à l’élite de l’armée ashnardienne, du fait de leur prix faramineux. Seuls les meilleurs forgerons et les meilleurs enchanteurs pouvaient forger et enchanter les armures en ébonite sans en gaspiller la qualité. Quand Cahir avait retiré son manteau, dévoilant cette longue armure noire, il y avait eu quelques regards admiratifs... Et un grognement, que Cahir avait noté.

Ce grognement émanait d’un individu gigantesque, faisant bien deux mètres de haut : Thane (http://fc07.deviantart.net/fs70/f/2012/100/f/7/egil__thane_uthred__s_huskarl_by_chriskuhlmann-d4vqw5i.jpg). Vu sa taille et sa musculature, il était un Barbare. Il avait déposé dans l’établissement une énorme épée, et, quand Cahir avait montré son armure, il l’avait fusillé du regard. Thane restait dans son coin, parlant peu, et impressionnait beaucoup les gens. Il était probablement le candidat le plus grand... Et il savait visiblement que les armures en ébonite étaient portées par les Ashnardiens.

*Avec un peu de chance, c’est encore un type qui a vu sa tribu natale être incendiée par les Ashnardiens...*

Aucun de ces candidats ne l’inquiétait vraiment... Mis à part Thane. Les deux jumeaux semblaient médiocres, tout comme les autres candidats. Certains tremblaient sur place, et ne tarderaient pas à abandonner, quelle que soit les épreuves qui les attendaient. Ils étaient dans une salle assez confortable, plutôt spacieuse, et Cahir se laissa aller. Entre Ashnard et Nexus, il avait beaucoup voyagé, parcourant des centaines et des centaines de kilomètres pour arriver jusqu’ici.

Depuis qu’il avait été renié et déchu, Cahir avait un certain appétit pour les femmes, une sorte de faiblesse contre laquelle il pouvait difficilement lutter, et qui lui était nécessaire pour ne pas perdre la raison, et pour continuer à vivre sans déprimer. Il avait parfois été dans des bordels de campagne, mais ils n’avaient rien à voir par rapport à celui-ci. Le Jardin Secret lui évoquait ces harems de luxe qu’on trouvait dans la capitale ashnardienne, comme l’établissement Warren. Il y avait des couloirs luxueux, des chambres agréables, et, surtout, des hôtesses qui n’avaient pas l’air de se forcer, et qui aimaient le sexe. De véritables créatures de rêve, comme l’elfe qui les avait guidés jusqu’ici.

Le regard appuyé de cette petite elfe blonde n’avait pas échappé à Cahir, qui ne s’en était pas offusqué. Dans le fond, c’était une raison supplémentaire pour rester ici, et pour défier Thane. En tant que Corbeau Noir, Cahir avait déjà affronté des Barbares, dans des régions montagnardes. Ils descendaient de leurs montagnes pour commettre des razzias dans les hameaux et les villes, tuant les gardes locaux, violant, kidnappant, pillant et détruisant. Des sauvages. Pire que des Orcs. Cahir avait mené campagne contre des clans de Barbares, et avait vu leur férocité au combat. Ils avaient des peaux de bêtes et des armes rudimentaires, mais ils étaient si costauds, si musclés, que les armes légères parvenaient à peine à les émousser. Ils pouvaient frapper les lourdes armures des Ashnardiens sans trembler. La peau déchiquetée sur leurs mains ne faisait que les rendre plus violents. En affronter un à mains nues était presque suicidaire.

*Si j’avais une once de jugeote, j’irais chercher du travail ailleurs...*

Malheureusement pour lui, Cahir n’était plus capable de discernement. Il avait besoin d’argent pour retrouver la femme qu’il cherchait. La femme qu’il aimait.

Et il y avait aussi le regard de cette elfe, ainsi que toutes ces autres femmes. Cahir ignorait quelles épreuves les attendaient, mais il se sentait prêt à toutes les remplir... Même si elles impliquaient d’affronter ce géant.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le jeudi 31 juillet 2014, 01:59:06
Cahir se retrouva devant une femme, plutôt bien foutue, qui avait tout de la courtisane de luxe, celle qu’on trouvait dans les palais et les grandes réceptions diplomatiques. L’apatride se présenta simplement, indiquant s’appeler Cahir, et venir de loin. Il confirma qu’il venait d’Ashnard, mais sans en dire plus. Il n’avait pas spécialement envie de s’étaler sur son passé... Pas à Nexus, et pas dans un bordel. Il avait encore un peu trop de fierté en lui pour s’abaisser à ce genre de confessions. Peu importe ce qu’on lui demanderait, il l’accomplirait docilement, sans discuter, en bon ancien soldat qu’il était. Tout ce dont il avait besoin, c’était d’argent. Du moins, c’est ce qu’il essayait de se persuader... Car, en voyant cette femme, il voyait en lui défiler des images et des pensées qui n’avaient que peu de choses à voir avec le fait d’avoir de l’argent. Un harem, c’était un temple de luxure et de tentation, après tout. Qui était-il pour pouvoir y résister ? Rien de plus qu’un simple homme, un vulgaire guerrier qui n’avait plus le droit de porter son nom de famille, et qui, en théorie, aurait du délaisser depuis longtemps son armure en ébonite et son épée en verredragon.

Quand elle se pencha devant lui, il saisit la perche tendue, observant ses seins. Hum... Peut-être une motivation supplémentaire. Elle bascula ensuite en arrière, un sourire insolent sur les lèvres, en l’invitant à faire ce qu’il pouvait pour l’impressionner, et pour la convaincre de l’embaucher. L’apatride, en fronçant légèrement les sourcils, hocha lentement la tête.

*Oh, une démonstration, alors... Elle veut voir ma créativité...*

Le défi était intéressant. Cahir regarda autour de lui. Cependant, il ne voyait pas concrètement comment l’impressionner. Il n’allait tout de même pas la frapper, et il ne voyait personne sur qui taper. Elle lui avait dit que Thane avait usé de son apparence menaçante, tout ce qu’on demandait pour un garde du corps. Elle avait essayé de titiller sa jalousie, notamment en insistant sur le fait que, s’il gagnait, ce serait lui qui pourrait se taper toutes ces nanas. Il fallait bien le reconnaître... C’était un prix tentant.

« Ma foi, je pense que je ne serais jamais aussi impressionnant, physiquement parlant, que Thane. C’est un Barbare, une machine à tuer. Je ne ferais pas mon vantard en vous affirmant pouvoir le démolir dans un duel physique. Sérieusement, les pectoraux de ce mec sont aussi gros que mes cuisses ! »

Il ne disait pas non plus qu’il perdrait, car Cahir avait une bonne technique, mais il ne fallait pas se leurrer la face. Les Barbares étaient connus pour ce qu’ils étaient. Leurs muscles étaient si épais que les épées aux lames trop fines ne pouvaient pas s’enfoncer en eux. Leurs coups de poings pouvaient s’enfoncer dans les armures légères, et ils pouvaient porter à une main des épées lourdes comme des claymores sans sourciller. Ce type était une force de la Nature, un colosse.

Cahir s’assit devant elle, et poursuivit rapidement :

« En revanche, pour ce qui est des clients hargneux, des alcooliques, des soudards, des raclures qui peuplent cette ville... Là, vous pouvez compter sur moi. Et, si vous me donnez mon épée, même les muscles saillants de ce Barbare ne me stopperont pas. Alors, je ne vous dirais pas que je suis plus fort que lui, non... Je vous dirais juste que, contrairement à un Barbare, je sais garder mon calme, et je ne risque pas de broyer chaque client qui viendrait importuner vos filles. Vous avez un harem plutôt bien entretenu... Pas le genre d’estaminet poussiéreux des bas-fonds. Vous tenez à votre réputation, comme tout établissement. Et, même si un client se comporte mal envers vous, ou envers l’une de vos filles... Et bien, la clientèle prendrait mal le fait de savoir qu’un Barbare peut en quelques secondes vous briser comme une brindille, sans le moindre état d’âme. »

Il haussa les épaules, avant de conclure :

« Ce type est un tueur, pas un garde du corps. Pour le reste, si vous voulez que je vous montre ce que je peux faire avec mes mains... Et bien, je serais ravi de m’initier à n’importe quel test physique que vous jugerez opportun de faire. »

Et, par « test physique », il laissait le soin à cette femme de comprendre ce qu’il voulait dire, et de l’interpréter comme elle le souhaitait.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le jeudi 31 juillet 2014, 12:32:57
Il n’avait pas été qu’un simple fantassin. Sa carrière militaire, et même sa formation à l’Académie, avaient impliqué une certaine dose de tactique militaire et de stratégie. Son père ne voulait pas que son fils soit un simple grouillot se contentant d’accomplir les ordres, et d’exécuter les volontés de ses supérieurs. Cahir savait lire les comportements des autres, et il vit bien, à la manière dont Lya se déplaçait, mettant en avant ses seins, qu’elle cherchait à éprouver sa résistance. Deux choses étaient possibles : soit elle s’offusquerait de voir qu’il restait imperméable à ses avances... Soit elle s’en féliciterait. Sur ce point, malheureusement, les femmes avaient une part d’insaisissabilité. Elle finit par se relever, et se glissa dans son dos, parlant sur un ton aguicheur et sensuel, ses seins venant caresser sa tête. Elle lui rappela qu’un garde du corps devait savoir tempérer ses émotions. Cahir ferma lentement les yeux. En théorie, il était capable de le faire, mais le problème était que, face au sexe, tous les hommes étaient faillibles... Surtout quand ils n’avaient pas couché depuis longtemps.

Yeux clos, Cahir conservait son calme, ou, en tout cas, essayait de le conserver. Il posa ses mains sur le bureau, écartant ses doigts, soupirant légèrement. Les seins de cette femme étaient particulièrement confortables, et sa voix était faite de velours. L’apatride n’était qu’un pauvre mortel. Lorsqu’il rouvrit les yeux, ce fut pour avoir compris son jeu. La nuit... Cette dernière se rapprochait, car on était en fin de soirée. Il se retourna alors, et croisa le visage de la femme. Il avait une belle érection, maintenant, ce dont il prit confiance en se relevant lentement, se dressant face à elle. Dans le regard de cette femme, il lisait du désir, et un certain sang-froid... Ou alors, c’était lui qui imaginait ce désir, mais, dans le fond, ça n’avait pas trop d’importance. Il tendit sa main, et caressa la joue de la femme, serrant l’une des mèches de cheveux de la femme.

« Alors... Je crois que je me suis retenu suffisamment, comme il faut. »

Il esquissa un sourire, et se rapprocha d’elle, sa main venant se poser sur sa nuque. Le corps de Lya était chaud, tendre, agréable, ferme, tout en courbes et en souplesse. Comment ne pas l’apprécier ? Cahir en fantasmait déjà. Les seins de cette femme heurtèrent le plastron de son armure. Il était peu probable qu’elle sente son érection, son armure la masquant plutôt bien, mais elle était pourtant bien là. Son visage se rapprochait du sien, mais ce n’était pas lui qui irait l’embrasser. Elle lui laissait ce plaisir, car, dans le fond, il n’était qu’un simple invité.

Son discours sur Thane avait visiblement porté ses fruits. L’apatride se doutait bien qu’il était le meilleur choix possible. Les Ashnardiens impressionnaient les Nexusiens par leur ardeur au combat. Pour une fois que cette réputation lui était profitable, il comptait bien s’en servir. Cette femme était magnifique à voir, avec sa belle robe, sa longue chevelure magnifique... Cahir sentait bien qu’il allait se plaire ici.

« Je tiendrais autant que vous le voudrez... Je sais être obéissant. C’est comme ça, quand on a travaillé pour l’Empire d’Ashnard : on apprend à être discipliné. »
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 01 août 2014, 00:52:40
Son érection s’accrut devant le jeu de cette femme. Elle s’y connaissait, et Cahir ne put s’empêcher de soupirer, guettant ses lèvres. Ce fut une ombre de baiser qu’elle lui offrit, en lui promettant de s’occuper de lui d’ici une vingtaine de minutes. L’apatride ne put s’empêcher de sourire légèrement, et suivit ensuite le Dunmer. Il était étonné d’en voir un ici. Comme quoi, on trouvait vraiment de tout à Nexus. Ils s’avancèrent dans une grande pièce où il put voir des femmes envoûtantes en train de danser sensuellement auprès de partenaires. C’était un spectacle singulier, agréable à voir, et enivrant. Le sexe de l’apatride l’élança encore une fois, son érection peinant à diminuer.

*Il va falloir que je l’éduque, celui-là... Je ne peux pas me permettre d’avoir la trique à chaque fois...*

Il était désormais convaincu qu’il était embauché. Cahir avait visé juste en lui expliquant que Thane était trop efficace. Ce genre de travail ne convenait pas à un Barbare. Il ne s’en souciait toutefois pas trop pour lui. L’armée le recruterait sans problème... Sauf s’il avait un passé criminel, et il était tout à fait probable que ce soit le cas. Cahir ne voyait aucun Barbare qui s’abaisserait à vouloir travailler dans un harem, s’il n’avait aucune autre option derrière. L’apatride laissa ses pensées pour lui quand il se retrouva seul dans une penderie. Le guerrier vérifia que la porte était bien fermée, puis se déshabilla intégralement, avant de s’observer devant une glace.

Cahir avait un corps bien sculpté. Il s’entraînait depuis sa plus tendre enfance. On voyait ses muscles, et il n’avait, pour autant, pas un corps sculpté dans la graisse et les biceps. Autrement dit, il ne ressemblait pas à un monstre de testostérone. Sur son torse, on pouvait voir quelques cicatrices, des héritages lointaines de ses blessures. Son torse était glabre, propre. Il n’avait même pas besoin de se raser le torse, et il en profita pour caresser son menton. Il s’était proprement rasé ce matin, et se trouvait suffisamment acceptable pour une nuit avec cette femme... Quant à sa verge, elle était toujours tendue. Il ferma les yeux, et se masturba lentement. Cahir, jadis, aurait eu honte de s’abaisser à ce genre d’actes, mais, depuis lors, les choses avaient changé. Il était maintenant un vaurien, un vagabond qui errait le long des routes et des villages, sans réel but. Il pouvait se permettre de se masturber face à des femmes aussi excitantes qu’une armée de succubes. Fermant les yeux, il soupira, repensant à cette femme, à ce baiser, à ces promesses, à ces corps langoureux en train de danser au-dessus de clients aux yeux béats d’admiration. Son sexe gonflait entre ses doigts, pulsant au fur et à mesure qu’il se mastiquait... Jusqu’à ce que tout son corps se relâche d’un coup. Son sperme fusa devant lui, et éclata contre le mur, faisant soupirer notre homme de plaisir.

Se sentant mieux, plus apaisé, Cahir s’empressa de s’habiller, à l’aide d’une simple chemise, d’un caleçon, et d’un pantalon noir en cuir. Il chercha ensuite autour de lui, et finit par voir une serviette, puis l’utilisa pour essuyer le mur. Un soupir sur les lèvres, l’homme sortit ensuite de la pièce. Il suivit encore le Dunmer, jusqu’à rejoindre la chambre de Lya. L’apatride restait calme, mais, en approchant de la chambre, il sentait à nouveau son sexe se durcir sous sa culotte.

*Décidément...*

Ce harem aurait sa peau ! Devant la porte, il vit son mystérieux guide, aussi silencieux que menaçant, le laisser. Cahir ouvrit la porte, après avoir tapé à cette dernière, ne voulant pas prendre sa patronne par surprise.

Il entra dans une chambre rouge, plutôt grande, avec des colonnes, éclairée par des bougies et des chandelles. Une lueur tamisée qui donnait vraiment à l’ensemble l’allure d’un harem. La pièce était chaude, agréable, et il ne tarda pas à voir Lya. Elle était près d’une table basse avec une bouteille de vin, deux verres, et une seule chaise.

« Madame... Belle chambre. »

L’apatride comprit qu’elle lui offrait la chaise. C’était plus un fauteuil, en réalité, confortable et rembourré. Il s’y assit lentement, et attrapa la bouteille.

« Je vous sers ? » demanda-t-il, prenant déjà ses aises.

Il reconnaissait cet arôme : c’était un agréable vin nexusien, le genre de vins hors de prix qu’on retrouvait dans les restaurants tekhans.

Cahir ne savait pas trop ce que cette femme avait derrière la tête... Mais il avait bien une idée.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 01 août 2014, 20:49:40
Elle prit les devants. Vu sa position, le contraire l’aurait étonné. Cette femme n’était pas comme Adelyn, timide et fragile, n’osant rien faire sans y avoir réfléchi au moins quinze fois. Adelyn... Repenser à elle absorba légèrement Cahir. Il était revenu dans cette maudite ville pour elle, pour la retrouver, et il se trouvait maintenant dans un harem, entouré de superbes plantes. Pour elle, il avait tué, il avait fait couler le sang pour la sauver, il avait failli être tué, et il était retourné à Nexus ! Les femmes vous faisaient perdre la tête, tout simplement, et cette vieille maxime devait encore se vérifier quand Lya s’assit élégamment sur lui. Elle usa le corps de Cahir comme une espèce de fauteuil, s’asseyant de côté, et il tendit sa main droite, caressant son dos, la soutenant contre lui. Heureusement qu’il ne s’était pas affalé sur ce fauteuil ! Il l’avait vu se rapprocher de lui, lentement, en roulant des hanches, réveillant sa tension entre les jambes. Il avait beau s’être récemment guéri contre ça, en se masturbant, le désir n’en faisait qu’à sa tête, et Cahir, pour son malheur, était un homme plutôt vigoureux. Probablement le résultat d’une vie entière passée à se battre et à s’entraîner.

Lya s’assit donc sur lui, sensuelle, terrifiante, envoûtante, semblable à une sinistre sorcière rose, ce genre de femmes qui étaient capables de vous ensorceler sans problème, et d’aller jusqu’à corrompre le cœur du plus pieux des maris et des pères de famille. Elle était dangereuse, Cahir le sentait, car elle savait que les pulsions sexuelles n’étaient pas cantonnées qu’au domaine du lit, et avaient tendance à s’exprimer partout dès qu’on les motivait suffisamment bien. L’une des mains de Lya caressait ses cheveux, et l’autre utilisait son verre de vin. Comme hypnotisé, Cahir regardait ce spectacle, sans arriver à parler. Un chat avait-il avalé sa langue ? Ça y ressemblait, en tout cas.

*Diable, elle est encore plus bandante que ces saloperies de succubes de la capitale !*

Elle lui posa une question sur ce qu’il pensait de son harem. Déglutissant lentement, il arriva à répondre. Ses mains tremblaient, sa chaleur corporelle avait monté de quelques degrés, et, bien sûr, cette tension à hauteur de son entrejambes compliquait sensiblement ses capacités à réfléchir et à se contrôler :

« Je... Je dirais que, de ce que j’en ai vu, la vôtre égale sans peine ces maisons où une seule nuit équivaut à l’intégralité d’un mois de salaire dans l’Empire. »

Cahir avait encore en tête les corps langoureux de ces femmes en train de danser, mais, pour l’heure, ses pensées avaient tendance à se focaliser sur Lya, oubliant peu à peut out le reste. C’était là le pouvoir très agréable du sexe : sa capacité à vous faire oublier tout le reste, à vous rappeler que, avant d’être un homme civilisé, avec ses problèmes, ses désirs, et ses envies, vous étiez un mâle ne demandant qu’à se satisfaire, sexuellement parlant. Toute la discipline militaire de l’ancien Ashnardien formait un bien maigre rempart face aux charmes de cette femme. Elle le savait, et elle s’en jouait. Il n’en tait pas encore à la regarder comme un affamé, mais... Disons que la comparaison pouvait presque se tenir. Une main sur son dos, l’autre caressait les longues jambes de la femme, filant sous les plis de sa robe.

Il sentit le visage de la femme se frotter contre sa nuque, et entendit très distinctement cette dernière le renifler. Elle lui indiqua ensuite qu’il sentait l’homme... Une phrase qui, selon lui, ne voulait rien dire, mais qui, pour d’inexplicables raisons, accrut son érection. Il tourna la tête vers elle, remonta sa main, et agrippa les cheveux de la femme. La main frottant ses jambes remontait le long de cette dernière. Son visage était proche du sien, il sentait la respiration de cette femme sur ses lèvres. Si elle aimait jouer, lui aussi n’était pas trop mauvais à ce jeu. Il avait quitté Ashnard avec une expérience sexuelle se limitant à avoir couché, sans réelle passion, avec sa femme. Il était arrivé à Nexus avec une expérience sexuelle accrue, après avoir couché avec de simples paysannes, des sorcières, des nobles, et autant de personnes qui lui avaient montré à quel point le sexe n’était pas un moyen, mais une fin en soi.

Ses lèvres se rapprochèrent des siennes, mais il ne l’embrassa pas... Pas longtemps, en tout cas. Son nez caressa le sien, et il avança ses dents, attrapant la lèvre supérieure de la femme, et tira légèrement dessus. Sa langue en profita pour se faufiler sur sa lèvre, et il rompit ensuite le baiser.

« Toi... Tu sens la beauté, la volupté, la luxure... Et le vin. »

Cahir avait du reposer son verre sur la table basse, vu la présence de la femme. Un léger sourire traversa son visage, et il rabattit sa tête en arrière. Il ne cherchait nullement à cacher son érection. La bosse déformait maintenant son pantalon, heurtant les cuisses de la femme, et il regarda brièvement son verre de vin.

« J’ai la gorge un peu sèche... »

Il voulait boire de son vin. Sans pouvoir se l’expliquer, il trouvait cette image excitante. Et, comme le désir montait en lui, sa main sur ses jambes les libéra, et il caressa sa robe, remontant jusqu’à ses hanches, et la posa sur ses fesses. L’homme était un romantique, oui... Mais c’était aussi un Ashnardien.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le dimanche 03 août 2014, 01:16:21
Entre les deux, le plaisir ne cessait de monter, les plaçant en osmose, sur la même longueur d’onde. La respiration de Cahir était alourdie, précipitée, et la main posée sur les fesses de la femme palpait volontiers cette dernière. Il la sentait remuer, se pressant contre lui, s’affalant contre son corps, le noyant dans un cocon de douceur et de promesses chaudes et sensuelles. L’apatride n’avait pas besoin d’être un grand clerc pour savoir que leur nuit allait être longue, longue, chaude, et intense. Cahir avait une bonne endurance sexuelle, une résistance physique aguerrie, qui ne demandait qu’à s’affirmer et à s’exprimer. Il allait baiser cette femme, voilà ce qu’il se disait dans sa tête. Dans un excès d’orgueil, il se disait qu’il comptait la prendre comme aucun autre client ne l’avait encore jamais pris... La preuve en était qu’il la sentait mouiller, en frottant sa vulve contre son sexe. La virilité de Cahir l’élançait dangereusement, entraînant avec elle ce sentiment d’arrogance qui découlait de cette fierté masculine à exhiber aussi fièrement son chibre.

Elle lui demanda de resservir du vin, et sa main s’écarta, à regret, de cette délicieuse fesse rebondie. Il avait bu le vin de cette femme, et, curieusement, ce geste, plein d’exotisme, avait continué à l’exciter. Cahir était un homme au tempérament plutôt calme, mais ce calme était comme l’arbre masquant la forêt. L’apatride soupira légèrement en attrapant la bouteille de vin, mais il la relâcha en sentant la femme s’écraser contre lui, se lovant contre son corps. Chacun de ses baisers était comme une douce incitation à des ébats plus poussés, et l’homme, malgré toute sa patience, n’arrivait plus à se retenir.

« En profiter... »

Il soupira lentement, et raffermit sa prise sur sa nuque, tout en abandonnant l’idée de trouver cette maudite bouteille de vin. La coupe, vide, se renversa sur le tapis, et son autre main retourna agripper l’une des jambes de la femme, s’en servant comme appui. Il redressa son visage, et l’embrassa désormais sur les lèvres... Brièvement. Il savourait son odeur, sa personne, son corps, son goût.

« Ma chérie, je compte profiter de chaque petite seconde de ta présence... Tu sais, histoire de te montrer que tu n’as pas fait le mauvais choix, tout ça... Et puis, par principe, je n’aime pas gaspiller le temps qu’on m’offre... Alors... Je pense que je ne vais plus faire languir aussi longtemps mon employeur, j’aurais peur qu’elle me prenne pour un eunuque. »

Il était temps d’agir, pas de continuer à boire. Cahir banda ses muscles, et poussa subitement. Le fauteuil grinça, leurs corps basculèrent, la gravité s’empara d’eux... Et Lya se retrouva étalée sur le tapis, Cahir sur elle. Il l’embrassa alors, cette fois-ci pour de bon. Ce fut un long baiser, sensuel, intense, où il enfonça sa langue... Le genre de baiser qu’il n’avait jamais pensé à faire dans l’Empire, et qu’il avait appris en errant sur les routes. Sa langue se faufila donc dans la bouche de la femme, pour un long baiser, mordant.

Ses mains, elles, ne restèrent pas en reste. Il en posa une sur l’un de ses seins, le caressant à travers le tissu de sa robe, son autre main glissant le long de ses côtes. Cette femme était magnifique, belle d’un bout à l’autre de son corps. Il comptait l’explorer intégralement, et lui faire longuement l’amour, la prendre de partout... Il savait que le sexe était un mélange de volupté et de bestialité, et il comptait bien jouer sur les deux tableaux. Vu la manière dont cette femme mouillait, il ne doutait pas une seule seconde qu’elle serait favorable à une certaine forme de brutalité dans leurs rapports... Ce en quoi il était plus doué que ce qu’il pensait initialement.

Le baiser se rompit au bout d’une bonne minute, Cahir se mettant à lui sourire :

« Je crois effectivement qu’il est temps de vous baiser, Madame... Bien comme il faut. »
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mardi 05 août 2014, 02:26:49
Entre eux, les choses sérieuses allaient commencer. Lya avait chauffer Cahir, et le jeune homme, une fois excité, n’était pas du genre à laisser aller. C’était un Ashnardien, pétri de cette arrogance impériale qui amenait les Ashnardiens à se croire les meilleurs partout. Cahir avait appris l’humilité le long de son odyssée sans but, mais, quand les bas instincts se réveillaient, votre humilité avait tendance à disparaître, noyée par l’appétit féroce et vigoureux du soldat. L’apatride était étalé sur le corps de la femme, répondant à ses baisers, et ne tarda pas à agir.

La robe de Lya fut rapidement la cible de ses mains. Il tira dessus, à hauteur du décolleté. Cette femme avait autant envie de sexe qu’elle, il le sentait. Ses mains tirèrent ensuite sur la ceinture au centre, défaisant le lacet derrière elle. Sans cette ceinture, il fut très facile de défaire la robe, l’écartant hors du corps de la femme. Cahir l’observa, déglutissant sur elle. Ah ! Fallait-il donc qu’il ne tombe que sur des femmes parfaites en explorant Terra ? Cahir ne pouvait que se perdre en voyant de telles formes. Lya avait pris une fine lingerie noire, très élégante, qui lui allait à ravir. Cahir observa son corps avec une lueur de désir dans les yeux, soupirant légèrement. Elle avait commencé à se dévêtir avant qu’il ne retire sa robe, et il pouvait voir la cyprine sur sa culotte, qui apparaissait progressivement. L’apatride sourit lentement, et commença à son tour à se déshabiller. Sans son armure en ébonite, il lui fut très facile de retirer tous ses vêtements. Ses mains tremblaient, mais il restait ferme, et se déshabilla sous ses yeux.

L’apatride finit ainsi rapidement tout nu, exhibant fièrement sa virilité, qui se dressait. Après ce corps serré, ses baisers, ses promesses, il avait une belle érection, son chibre pointant vers l’avant, s’étalant généreusement. L’homme le caressait machinalement, le pressant entre ses doigts, offrant à Lya la vue de son membre, avant de la prendre. Il restait son subordonné, après tout, son garde du corps... Et visiblement son gigolo.

« Tu vas hurler, ma chérie... »

Il retourna se pencher vers elle, et tira sur sa culotte, la lui retirant. C’était une belle culotte, qu’il renifla légèrement, savourant l’odeur de cette femme. Illa balança ensuite sur le sol, observant son intimité proprement épilée, ce sexe très bien entretenu. Après cette longue attente, l’apatride s’allongea sur la femme, une main sur son sexe, et guida son membre en elle. Le bout de sa verge heurta le corps de la femme, glissant le long de ses lèvres intimes, se frottant contre cette belle fente. Cahir se concentrait afin de la prendre lemieux possible, soupirant légèrement. Il était très concentré, en oubliant même de respirer, et rentra en elle d’un coup de reins. Son sexe glissa dans son intimité, s’enfonçant d’un bloc. Il sentit une certaine résistance, et fit marche arrière, avant de grogner, et de donner un coup de reins supplémentaire, sentant les parois internes de la femme s’écarter. Il donna un coup de reins supplémentaire, sentant son sexe s’enfoncer un peu plus en elle, baignant dans cette intimité humide, délicieuse et glissante à souhait.

Cahir soupira, et posa l’une de ses mains en appui sur l’un des seins de la femme, le pressant, pinçant ce dernier à hauteur de son téton. Il n’avait pas encore retiré son soutien-gorge, et s’étalait contre elle, remuant son corps, l’embrassant voracement.

« Hun ! Vas-y... Vas-y, hurle, HURLE !! »

L’apatride soupirait lentement, de plus en plus agressif, de plus en plus masculine. Il ne ferait pas l’amour à Lya comme il l’avait fait à Adelyn, clairement.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 08 août 2014, 02:22:50
Il comprit assez rapidement que Lya n’était pas le genre de femme qui jouissait silencieusement. Il s’enfonça en elle, et il trouva que c’était là la meilleure sensation qui soit au monde. Quelque chose de simple, presque enfantin, mais de tellement délicieux... Tellement délicieux qu’on aurait envie que faire ça toute la journée, et ce en sachant que, dans le sexe comme ailleurs, la répétitivité était votre pire ennemi, un adversaire terrifiant, qui détruisait peu à peu tout ce qui existait, toute forme de relation saine et constructive, et toute possibilité d’obtenir du plaisir. Pouvait-il se lasser de cette femme ? Pour l’heure, en ce moment, ça lui semblait impossible. Son désir le dominait totalement, entraînant avec lui un sentiment d’omnipotence, une envie phénoménale de la baiser toute la nuit, de la prendre sans relâche, dans tous les sens du possible, d’utiliser en elle de cette vigueur ashnardienne qui faisait fantasmer tant de ménagères nexusiennes lassées par leurs maris gros et gras.

Cahir la prit donc, et, en remuant contre elle, il la sentait hurler, fondre contre son corps, l’accueillant généreusement, se collant à lui. Sa chaleur, son odeur... Il savait qu’elle était plus vieille que ce que son corps lui donnait. Il sentait en elle une expérience phénoménale, et, pourtant, elle hurlait comme une jeune nonne frustrée qui venait tout d’un coup de se faire déflorer par un voyageur de passage. Il adorait ça. Les femmes de passion, les femmes d’énergie. Elle n’était pas la matronne pour rien, et, quand elle lui ordonna de lui ôter son soutien-gorge, il le fit... Mais il n’usa pas de ses mains. Ces dernières serraient alors les poignets de la femme, et il pencha sa tête, mordant la lanière reliant les deux bonnets, et tira dessus. Il ne l’arracha pas du premier coup, et dut forcer un peu pour pouvoir défaire le nœud derrière. Le soutien-gorge glissa ensuite, et, depuis sa bouche, Cahir le jeta à côté, puis posa ensuite l’une de ses mains sur son sein, serrant entre ses doigts cette délicieuse masse de chair, pressant ce globe, son pouce appuyant sur son téton. Son autre main, elle, retourna s’appuyer sur le tapis, et il l’embrassa à nouveau. Sa cible n’était pas forcément la délicieuse bouche de Lya. Il allait aussi embrasser son cou, une partie du corps féminin qu’il aimait énormément. Il mordilla sa douce peau chaude, légèrement, et continuait à donner des coups de reins, sa verge s’enfonçant en elle de plus en plus.

Le corps de Lya était magnifique. Il était chaud, tendre, d’une douceur infinie. Ses seins s’enfonçaient contre sa chair. Ils étaient désormais tous les deux nus, leurs corps luisants contre le long tapis sur lequel ils forniquaient joyeusement, sans se soucier des conséquences, sans se soucier de ce qu’on pouvait bien penser sur eux. Jadis, il aurait pu se sentir coupable de s’abandonner si facilement à ses bas-instincts, mais il y avait bien longtemps que cette facette de sa personnalité était profondément endormie, enfouie en lui. Aujourd’hui, il ne ressentait que du plaisir, un plaisir fort et vif. Un plaisir brutal, machiste, dominateur, qui enflait en lui, ponctué par les hurlements et les soupirs de cette catin. Oui, plus ça allait, et moins Cahir voyait en elle une femme, et moins il voyait en lui un homme. Elle, elle était une femelle, un sac à foutre, et lui... Lui, il était un mâle, cet être préhistorique qui baisait les femmes sans se poser de questions, et sans leur laisser le choix.

« Oui, oui, OUUUIII, haa ! Je vais te baiser, salope ! Tu entends ?! Te BAISER !! »

Si Adelyn le voyait employer des mots aussi durs, elle en rougirait comme une pivoine. Si elle voyait, là, en train de saisir le cou de cette femme, et de la prendre en grognant, elle en tomberait dans les pommes... Mais Lya n’était pas Adelyn. Elle n’était pas une petite statue de porcelaine menaçant de se casser si on la serrait un peu trop fort. Elle était une femme forte, et, en ce moment, inconsciemment, instinctivement, Cahir se disait qu’il y avait en elle, dans son plaisir, quelque chose de typiquement ashnardien. Les Ashnardiens comprenaient beaucoup de démons, et, quand une démone faisait l’amour, c’était très expressif. Cahir avait eu l’occasion de le remarquer, et, dans sa tête, il se disait que, en effet, il y avait un peu de ça avec Lya... Cependant, il était encore bien loin de se douter qu’il était vraiment en train de se taper une démone. Pour lui, il couchait juste avec une prostituée terriblement expérimentée. Cahir savait qu’il existait des guildes et des écoles où on apprenait dès leur plus jeune âge aux fillettes à être des prostituées de luxe. Lya avait peut-être bénéficié de ce traitement, jadis...

Du moins, c’est tout ce que Cahir arriva à se dire. Le corps de cette femme, en effet, l’obnubilait de plus en plus, remplissant toutes ses pensées, et, plus il la pénétrait, et moins il était capable de réfléchir à autre chose qu’à sa verge qui le démangeait, qu’à cette douleur, cette exquise douleur, qui remontait en lui, dans les entrailles de son corps. Il lui agrippa la nuque, et l’embrassa violemment, mordant ses lèvres.

« Hurle, traînée, hurle, haaan !! »

Ses soupirs étaient profonds, longs, langoureux. Sa verge s’enfonçait en elle, remuant profondément, défonçant son clitoris, écartant ses parois internes au fur et à mesure qu’il remuait en elle. L’apatride ne comptait pas s’arrêter, il voulait la sentir jouir contre lui.

Et il voulait continuer à la tringler sans relâche.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le dimanche 10 août 2014, 01:53:43
Elle jouit, et il dut se retenir… Une tâche difficile, encore plus dure que quand il avait affronté tous ces Barbares dans les cols enneigés au nord de l’Empire. La patience que cela exigeait était surhumaine, et il soupirait, gémissant légèrement contre le corps chaud et doux de cette femme. La baiser avait quelque chose de profondément magique, et sentir sa verge tremper dans sa cyprine, voilà qui était un régal peu commun. Il s’enfonçait en elle, se noyant dans son corps, ses mains ne sachant plus où se mettre. Malgré l’orgasme de cette femme, il n’arrêtait pas de la pilonner. Il aurait fallu violemment le repousser pour qu’il se calme, pour qu’il sorte de cette espèce d’état d’hypnose dans lequel le sexe l’avait plongé. Le récital était lancé, et Cahir ne pouvait pas l’arrêter. Même s’il y pensait, même si une partie de son esprit lui disait de décrocher, il n’en avait pas la force. Son corps était lâché, et le plaisir sexuel dominait... Entraînant avec lui une sorte de rage bestiale, de frustration primaire, autant d’éléments qui l’enjoignaient de jouir encore plus, de se lâcher sans tenir compte des conséquences, de se déverser abondamment en elle, sans inquiétude, avec seulement en tête son propre plaisir. Elle pourra l’endurer, se disait-il, elle jouissait son nom, elle le soupirait de ses magnifiques lèvres, elle n’attendait que ça. Elle était son réceptacle, et elle attendait sa crème. Est-ce qu’il avait les testicules atrophiés pour l’empêcher ainsi de jouir ?

Grognant son plaisir, Cahir continuait à multiplier les coups, sentant la vague approcher... Et elle fut là, stockée dans son sexe. Il soupira, hoquetant, en manquant presque de respirer, comme si tout son corps venait de se tendre. Une brève et éternelle seconde suspendue à ses lèvres, suspendue à ses mouvements, suspendue à ce corps puissant ramonant cette brave femme comme la pire des traînées... Il ferma les yeux en entrouvrant les lèvres, et son orgasme mourut dans un cri silencieux. Il donna des coups de reins supplémentaires, et s’abandonna. Il sentit le courant filer le long de son sexe, traversant à toute allure sa virilité, se perdant dans la grotte humide de la femme, se mélangeant à son nectar intime.

*On en revient toujours à ça...* se dit-il après l’orgasme.

Pendant un éternel et bref moment, il ne ressentit plus rien. Plus de plaisir, plus de souffrance, rien d’autre qu’une sorte d’infini sentiment de béatitude et de plénitude, comme si, par ce biais, il atteignit les Cieux. Il caressa du doigt les plumes des Anges, et revint ensuite à la réalité, le mouvement ascendant se terminant par une chute qui le ramena à la réalité de ses sensations corporelles : la sueur, les soupirs, la fatigue, la chaleur de Lya... Et sa mouille, dans laquelle son sexe baignait... Et ses yeux. Ceux de Lya, transpirant d’une perversité sans fin, d’une envie de jouir, encore, encore, et encore. Il y vit un appétit insatiable, et, sans pouvoir se l’expliquer, il eut alors le sentiment, très clair, que cette femme n’était pas une simple humaine. Une simple intuition, qu’il rejeta rapidement dans les tréfonds de son esprit, dans la mesure où elle ne reposait sur rien de précis.

L’homme avait bien joui. L’orgasme masculin ne se résumait à rien de plus qu’à exciter suffisamment son tube pour en larguer le trop plein. Il fallait ouvrir les vannes, et chaque coup de rein permettait de se déverser. Il y avait là-dedans quelque chose d’extrêmement violent et autoritaire, de dominateur et de brutal. C’était intense, vif, et très différent du plaisir féminin, où on se contentait de recevoir, et de s’agripper ne laissant la tornade vous emporter. Là, on était la tornade. La verge expulsait le plaisir, et chaque coup de reins était l’occasion de se vider un peu plus. Il avait bien joui, oui, car il avait senti d’autres vagues venir dans son sexe, le contraignant à en cracher davantage, répandant son jus en elle pendant de longues secondes, presque comme s’il ne pouvait pas s’arrêter. Il forçait sur ses reins en sentant toujours un petit réservoir prêt à être largué.

Son érection avait explosé, et son sexe rabougri était comme un asthmatique venant d’accomplir un 100 mètres en quinze secondes : il demandait pitié. Cahir embrassa à nouveau cette femme. Sa sueur coulait le long de son menton, ainsi que de son dos. Il sentait des gouttes filant le long de ses fesses. Il se pressa chaudement contre elle, l’embrassant tendrement, retournant fourrer sa langue en elle.

« Lya... Hum... Je crois que je ne vais pas regretter de travailler pour toi... »

Il se redressa rapidement, son sexe se retirant de cet antre chaud. Il se releva alors, et vint s’asseoir sur un fauteuil.

« Tu m’as épuisé... Mais je suis sûr qu’une femme comme toi doit avoir bien des talents en jeu pour redonner du courage à un homme... »

Sa verge était toujours tendue, mais bien moins grosse qu’auparavant. Elle était couverte de sperme et de cyprine, l’ensemble collant à son sexe. Comme pour la motiver, il se masturba lentement, ses doigts glissant sur ce monceau de chair, le pétrissant généreusement.

Quelque chose lui disait qu’elle ne serait pas contre l’idée de se mettre à genoux pour prendre son membre en bouche... Pas plus que lui.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le jeudi 14 août 2014, 02:02:48
Elle l’avait excité, passant sa langue sur son corps, avant de s’attaquer au morceau du roi, qu’elle flatta avec sa main, avant de le prendre en bouche. Assis sur le fauteuil, Cahir était comblé, aux premières loges pour apprécier ce spectacle. La bouche de la femme s’enfonçait contre son membre, l’avalant progressivement. Il en soupira, le plaisir montant violemment dans son corps, un plaisir irrépressible et intense, jouissif. Son érection revint rapidement, et il soupira, observant la belle femme s’attaquer à son membre. Elle savait y faire, et elle caressait également ses testicules, ses doigts remuant délicatement le long de ces boules couvertes de poils et de chair, les remuant. L’une des mains de l’apatride alla s’abattre sur la tête de la femme, la caressant, l’homme se laissant aller, converti par un plaisir de plus en plus fort, une sensation galopante, qui hurlait dans son corps : celle du plaisir. Le plaisir qui revenait, le plaisir sexuel, entraînant avec lui une multitude de sensations complémentaires et contradictoires : l’envie, le désir, la frustration... Tout revenait en bloc, sans exception.

Il la vit caresser son propre dos, avant de se doigter, Lya glissant l’une de ses deux mains pour l’enfoncer dans sa croupe. L’apatride soupira. La sodomie... Encore une chose qu’il avait découvert dehors, une fois qu’il avait été banni d’Ashnard. Oh, il savait que c’était une pratique sexuelle assez courante à Ashnard, mais il ne l’avait jamais fait avec sa femme. Est-ce qu’elle aurait refusé ? Ou est-ce qu’il se disait que c’était une pratique sexuelle bonne pour les animaux, assimilable à une certaine forme de zoophilie patente ? Difficile à dire, avec le recul, mais, depuis qu’il y avait goûté, Cahir devait bien admettre que ça avait son charme. C’était très douloureux, autant pour l’homme que pour la femme (mais sans doute plus pour le beau sexe, estimait-il), mais il y avait, dans cette douleur, quelque chose de jouissif, comme un défi à surmonter, une épreuve à passer pour goûter à un plaisir encore plus grand. Yeux clos, il savait comment les choses allaient se passer, maintenant. Il savait ce que ses fantasmes voulaient, et il ne les repousserait pas. Au contraire, il laisserait ces derniers s’exprimer pleinement.

« Hummm... T’es... T’es vraiment doué, ma...Ma belle... »

Parler était difficile, et il s’exprima avec ses mains, posant l’autre sur sa tête. Ses deux mains en appui sur le crâne de la femme, il poussa un peu sa tête, enfonçant davantage sa verge en elle, la faisant remonter dans sa bouche, jusqu’à taper contre sa gorge. Ça, c’était quelque chose qu’il aimait beaucoup. La gorge profonde, une sorte de profond fantasme qu’il ne se lassait pas de faire chaque fois qu’une femme envisageait de prendre ce sexe en bouche. Il se demandait souvent si c’était un fantasme masculin, une sorte d’expression de la supériorité physique et primale du corps masculin sur le corps féminin, ou si c’était simplement un fantasme pervers, une déviation personnelle née à force de voir du sexe autour de lui. L’un dans l’autre, ça ne faisait pas grande différence, car c’était jouissif. Sentir sa verge taper contre le fond de la bouche de la femme, s’enfoncer lentement en elle... La voir à genoux devant lui... Ah, comment ne pas aimer ça ?!

Cahir finit par se redresser, dérangeant un peu Lya, tandis qu’il s’écartait du fauteuil. Il avait besoin de place, d’amplitude. Il serra à nouveau ses cheveux, posant sa main sur la nuque de la femme, et commença à remuer son bassin, sentant son sexe glisser dans cette bouche humide. La salive de la femme l’enveloppait, faisant baigner son membre dans une sensation névralgique de plaisir. Cahir continua à remuer, encore et encore, jusqu’à finir par se retirer définitivement d’elle, son sexe tendu, dressé vers le haut, et couvert de salive.

« Mets-toi à quatre pattes, Lya..., ordonna-t-il rapidement, les muscles bandés. Tu as préparé ton petit cul, c’est très gentil... Je vais prendre la relève. »

Sa respiration était lourde, accélérée, ses mains tremblaient, son cœur vibrait. Lorsqu’elle se mit en position, il les posa sur sa croupe, appréciant ce contact, appréciant la fermeté de son corps, la douceur et la rondeur de ses fesses... Il appuya un peu dessus, ses pouces venant écarter sa chair, laissant voir ce petit trou rose. Elle l’avait légèrement préparé, et il s’humecta un doigt, se le lubrifiant avec sa langue. Il la pénétra ensuite délicatement, et, après un certain temps, approcha son sexe.

Cahir allait adorer ça !

Son membre heurta le corps de la femme, sa rondelle, le faisant grogner. Il donna des coups de reins supplémentaires, des bourrades pour déformer ce trou, et ainsi réussir à y entrer.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le dimanche 17 août 2014, 01:56:22
Les sodomies étaient toujours aussi difficiles pour lui, toujours aussi éprouvantes. Il se mit à soupirer longuement en enfonçant sa verge dans le corps de Lya. La prostituée était belle, magnifique, et ce que Cahir vivait avait quelque chose de magique... Il la pénétrait par l’arrière, dans ce petit trou étroit, cet orifice ridiculement petit. L’apatride devait forcer le passage, ses mains s’appuyant sur la chair de la femme. Le guerrier soupirait, enfonçant son sexe de plus en plus en elle, serrant ses doigts contre sa peau. L’apatride soupirait lentement et profondément. S’enfoncer en elle était douloureux, une véritable épreuve... Cahir n’aurait jamais pensé pouvoir aimer les sodomies à ce point, et pourtant... Il se retrouvait là, à la pénétrer, s’enfonçant de plus en plus facilement, forçant le passage, grognant, soupirant, se tortillant, son corps remuant d’avant en arrière, jusqu’à pouvoir s’enfoncer, de plus en plus profondément. Il partait à l’assaut d’une forteresse, tout simplement, brandissant fièrement son épée pour conquérir la dame.

Cahir soupirait et grognait, et, petit à petit, il s’enfonçait, jusqu’à pouvoir se glisser en elle. Son anus était étroit, et plus sec que son intimité. Il était bien plus difficile de la pénétrer, et c’était bien plus douloureux... Mais, en un sens, cette douleur avait quelque chose de jouissive, d’excitante. Il la pénétrait encore et encore, sans relâche, s’enfonçant en elle, de plus en plus sauvage, de plus en plus dominateur, de plus en plus brutal, comme si cette douleur réveillait en lui une quelconque pulsion primale et bestiale. L’apatride la prenait longuement, délicieusement, et les minutes filèrent rapidement, encore et encore, au rythme de ses bourrades et de ses pénétrations.

« Ah, Lya, Lya, Lyaaaa... C’est si bon... C’est si bon de te baiser comme ça ! Hurrrmmpfff... Ma petite chienne, haaa !! »

L’apatride remuait en elle, la douleur initiale engendrant une sorte de rage exutoire à la défoncer. Il la baisait sèchement, glissant dans ce trou. Son sexe n’était plus qu’un atome de douleur, et il se sentait plus vif que jamais. La sodomie lui rappelait à quel point, dans le sexe, la douleur était intimement liée au plaisir. Les deux fusionnaient pour ne faire plus qu’un, une sensation qui n’avait pas de mot, car elle dépassait douleur et plaisir pour les surclasser. Cahir grognait et éructait, la prenant encore et encore, caressant ce corps tendre et chaud, glissant sur ses hanches, s’appuyant sur son corps, avant de claquer ses fesses, la douleur continuant à irradier le long de ses mains. Il la giflait à plusieurs reprises, continuant à donner des bourrades de plus en plus fortes.

Oh oui, oh oui, qu’il aimait ça ! C’était délicieux de la prendre ainsi, sans relâche, de s’enfoncer en elle, avec la même passion, toujours aussi forte. Intense, tout simplement. À ce rythme, l’apatride finit par jouir à nouveau, se déversant encore en elle au bout de longues minutes. Haletant et soupirant, il sentit son sexe se gorger, se remplissant, comme une montgolfière prête à exploser, et il libéra le jus, ouvrant les trappes de son barrage. Son nectar fila dans le corps de la femme, l’aspergeant pendant plusieurs poignées de secondes, avant qu’il ne se retire à nouveau.

Son sexe se retrouva à l’air libre, et Cahir sentit un bref moment de torpeur traverser son visage. Sa virilité glissait le long des fesses trempées et rouges de sa partenaire, son foutre glissant lentement de son corps.

« Pfffiouuh... Je dois admettre... Que tu es plutôt épuisante. Au moins, je suis sûr de mériter mon salaire... »

Il ignorait si elle était satisfaite. Probablement que non. Elle avait l’air infatigable. Et, quant à lui... Heureusement qu’il était un soldat lourdement entraîné. À bien des reprises, sa formation militaire avait trouvé des applications totalement inattendues, notamment entre les bras d’une femme. Faire l’amour à certaines était encore plus épuisant que de se trouver au milieu d’un champ de bataille.

Reprenant peu à peu son souffle, l’apatride finit par poser une question, une question qui lui trottait dans la tête :

« Dis-moi... Est-ce... Est-ce que toutes les autres... Elles sont aussi insatiables que toi ? »
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mercredi 10 septembre 2014, 01:47:10
Besogné... Cahir appréciait ce mot, qui le fit sourire. De la sueur coulait le long de son dos et de sa tête, plaquant ses cheveux contre sa peau. Il reprenait son souffle, la regardant se dandiner devant lui. Elle marchait à quatre pattes sur le lit, lui montrant la superbe vue de son fessier lubrifié, avec son sperme qui s’échappait légèrement de son trou. Il avait bien joui en elle, mais elle n’avait pas encore fini, et il comprenait très bien ce qu’elle voulait par ses multiples allusions. L’apatride n’était pas idiot, et se mit à sourire. Il venait de se décharger, et son sexe était un peu moins gros qu’auparavant, mais, en voyant cette femme, en voyant ce spectacle de beauté et de luxure, il sentit un fourmillement remonter le long de sa verge, atténuant la fatigue qui commençait à engourdir ses membres.

Comme si elle se rappelait alors qu’il lui avait posé une question, elle lui répondit, tout en s’installant dans son lit :

« Si toutes mes filles aiment se faire baiser longtemps par un gros chibre vigoureux? Découvre-le par toi-même. »

Une réponse honnête, qui le fit sourire, alors qu’il sentait, dans sa poitrine, une tension en train de fondre. Il la laissa s’installer dans le lit, observant ce sourire aguicheur. On aurait pu croire qu’elle le congédiait, mais il n’était pas dupe... Plus dupe. Après avoir exploré Terra pendant des mois, l’apatride finissait par comprendre un peu mieux le fonctionnement des femmes. Elle se tourna, lui montrant la vue de son dos, et il sourit lentement. Cahir avait peu parlé, et s’éclaircit la gorge en se rapprochant. Sa main s’avança, et caressant la hanche de la femme, glissant le long de la couverture de la femme.

Il ne savait pas trop quoi dire, et remonta lentement sa main, attrapant le rebord de la couverture. Comme il s’y attendait, la femme ne se protégea pas. Pour l’apatride, il était désormais certain qu’il avait montré qu’il était digne d’officier à l’intérieur de ce harem. Sinon, Lya ne l’aurait pas invité dans son lit... Ou alors, elle s’offrait un petit extra avant de le virer. Dans tous les cas, il comptait bien en profiter.

« Je ne t’ai pas fait atteindre l’extase, dit-il alors, en se lovant contre elle, dans son dos, embrassant sa nuque, mordillant légèrement sa peau. Je ne peux pas dormir sereinement si je n’arrive pas à faire jouir mon employeur. Je suis un soldat dévoué. »

Cahir la retourna lentement, venant la coucher sur le dos. Il en avait profité pour caresser ses jambes avec les siennes, et elle avait du sentir, contre ses fesses, sa virilité, maintenant brandie et réveillée. Il coucha donc cette femme, et posa ses mains sur ses épaules. Le lit était confortable, chaud et très agréable. L’apatride alla l’embrasser, agrippant sa nuque en serrant ses cheveux. La poitrine de la femme heurta son corps, et tout ça le fit frissonner... Non seulement le corps de son amante, mais aussi le lit. Voilà qui lui rappelait beaucoup le lit conjugal de son ancienne vie.

Son ancien lit était un peu semblable à celui-ci, grand, chaud, tendre, confortable, avec de la soie, et il avait souvent pris sa femme ainsi, en s’allongeant contre elle, et en venant la saillir. C’est ce qu’il fit avec Lya, guidant l’une de ses mains sur sa verge. Il rompit brièvement le baiser le temps de la pénétrer, soupirant et éructant avant que le petit bâton ne rentre dans le petit trou.

« Hummm !! » soupira-t-il alors, heureux.

Cahir remua son corps d’avant en arrière, faisant doucement couiner et grincer le lit. Il avait l’air solide, et il était sûr qu’il n’était pas le premier homme avec qui Lya avait partagé sa couche. Le fait de coucher avec elle, dans son propre lit, stimula la curiosité de l’Ashnardien.

« Dis... Dis-moi, hum... Tu... Tu as eu combien d’amants sur ce lit... Depuis le début de la semaine ? Que... Que je sache... Hummm... À quel point la... La compétition est... Est rude... »

Il soupirait et reprenait son souffle à chaque coup de reins. Sentir sa verge en elle était un plaisir toujours immense, d’autant plus que le vagin de la femme avait eu l’occasion de s’humidifier... Mais, cette fois, il allait devoir la faire jouir, tout en sachant qu’il était très difficile de savoir quand une femme jouissait. Autrement dit, Cahir allait devoir faire de son mieux pour être sûr de la combler, car quelque chose lui disait que, s’il jouissait sans avoir offert à cette femme son orgasme, il risquait fort de prendre la porte demain.

Et sa fierté s’y opposait !
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 12 septembre 2014, 09:18:49
Ce n’était visiblement pas l’heure de tailler la conversation, et Cahir laissa tomber cette idée au profit de coups de trique plus prononcés. Sa main agrippa les cheveux de Lya, et l’autre glissa le long de ses hanches, finissant par se poser contre ses fesses. L’apatride donnait des coups de reins de plus en plus forts, conformément à ce que la femme demandait. Elle voulait du cul ? Elle allait en avoir, garanti sur facture ! L’apatride grognait progressivement, reprenant son souffle à chaque fois, afin de ne pas perdre le rythme. Il avait senti toute l’excitation de Lya en approchant son sexe de son corps, sa verge glissant contre son intimité trempée. Il la pénétrait, maintenant, s’enfonçant en elle, remuant contre son corps, d’avant en arrière. C’était bien plus facile que de la prendre par les fesses, ce trou-là était bien plus lubrifié, plus facile d’accès. L’homme remuait longuement en elle, sans relâche, le lit continuant à grincer. Sa main cessa de tenir ses cheveux pour s’appuyer contre le rebord du lit, en quête d’un appui, et il alla l’embrasser, brièvement, mordillant ses lèvres, soupirant contre elle.

L’homme ne parlait plus, se contentant de rationaliser ses forces. Il y avait le plaisir, oui, mais il voyait plus cette partie de sexe comme une sorte de combat. La priorité n’était pas de frapper vite pour essayer d’en terminer rapidement, car il était avec une femme talentueuse. Non, il fallait économiser ses forces, avec cette limite que, si lui se mettait à jouir, il serait comme un archer au carquois vide : plus de coups à tirer, à moins de tatillonner ici et là pour récupérer des munitions. Cahir respirait en sifflant, son torse remuant contre la poitrine de la femme, son corps écrasé contre le sien, la chaleur montant entre eux, au fur et à mesure que la chair venait à claquer, que leurs corps venaient à se frotter mutuellement, comme pour fusionner, comme pour ne faire qu’un.

« Hummm... » soupirait-il profondément.

Il savait que Lya avait une grande expérience sexuelle, et, pourtant, elle avait l’air d’être complètement subjuguée et excitée par lui. Soit elle savait simuler à la perfection, soit il fallait croire que l’Ashnardien était plus doué dans ce domaine que ce qu’il croyait. L’homme remuait en elle, de plus en plus vite, ses mouvements gagnant de plus en plus d’amplitude. Avec leur sueur qui se collait et faisait claquer leur chair, les mouvements de son corps avaient tendance à la soulever, l’entraînant un peu avec lui. C’était la délicieuse application des lois de la physique dans un contexte qui, lui, était effectivement très physique. L’apatride remuait profondément, les minutes se confondant en secondes, se diluant sous une tornade de plaisir en lui.

Il était dans un harem de luxe ! Et il avait encore suffisamment d’estime de lui-même pour s’en féliciter et s’en attrister. Certes, pour un homme normalement constitué, c’était comme une espèce de doux fantasme qui se réalisait, mais il n’était pas que ça... L’ancien guerrier en lui, l’ancien homme d’honneur se disait surtout que c’était là le signe de sa disgrâce... Une disgrâce et une déchéance qui s’accomplissait dans la luxure et les fluides corporels. Cahir était en sueur, s’affalant sur la femme, ses muscles s’aplatissant sur son corps aux formes parfaites et aux courbes rêveuses. S’enfoncer en elle, sentir sa verge baigner dans sa mouille... Aucun mot ne lui venait vraiment à l’esprit pour décrire cette scène. Le coït avait beau être quelque chose de classique, il n’en restait pas moins magnifique, prenant. Cahir se berçait contre ce corps, et finit par s’y abandonner.

Les giclées vinrent à toute allure, fonçant comme une armée de chevaux au triple galop. Sa petite armée de liquide blanchâtre, sa crème, fonça en elle, dans un ultime craquement du lit... Plusieurs giclées fusèrent en elle, se perdant dans les tréfonds de son organisme, restant bien au chaud, et Cahir se sentit, pendant quelques secondes, partir au loin, comme si une force surnaturelle s’était emparée de tout son être, noyant son corps et son être, avant qu’il ne revienne à lui. L’homme restait près d’elle, de la sueur glissant le long de ses joues.

« Je crois que j’adore ça... » soupira-t-il en frottant le bas de son visage contre ses mèches de cheveux.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le dimanche 14 septembre 2014, 01:10:32
« Alors tu ne voudras jamais repartir du Jardin, Cahir. »

Sous l’effet du plaisir, dans cet état second qui caractérisait un homme heureux, Cahir était tenté de la croire. Finalement, n’était-ce pas ça, le bonheur ? Passer la vie à coucher avec de belles femmes, les protéger contre les éventuels clients mécontents ? Qu’importait la gloire, le patriotisme, le sacrifice ? Ils ne lui semblaient maintenant qu’être des mots vides de sens, une sorte de manière de devenir l’esclave d’autrui, d’aliéner son propre bonheur pour la satisfaction de puissants ne pensant qu’à leurs intérêts personnels. Il avait été un patriote, il avait été un homme tuant et prêt à mourir pour sa patrie. Sa seule récompense avait été d’être sacrifié sur l’autel sordide des tractations politiques. Ici, on ne lui demandait rien d’autre que de se soulager, de faire l’amour à des femmes magnifiques et voluptueuses ne demandant qu’à se faire tringler. Alors, oui, là, sur ce lit, le corps en sueur, face à cette femme qui lui avait caressé les couilles pendant qu’il jouissait en elle, Cahir était en droit de se dire si, effectivement, rester ici n’était pas la meilleure chose à faire. Il était contre elle, et se coucha progressivement sur le dos, la laissant se coucher contre lui, la tête posée sur son épaule, son corps se mettant lentement à s’apaiser, appelé par Morphée.

Sa main se déplaça pour caresser son dos, glissant le long de sa peau. Il n’avait pas encore envie de dormir, et préférait caresser cette belle peau tendre. Sentir une femme dormir contre soi... Elle s’écroula contre lui, sa poitrine s’abaissant et se soulevant, soufflant contre son torse. Une tendre image. Son autre main alla ensuite caresser son visage, glissant contre sa joue. Il avait bien joui ce soir, connaissant un plaisir qui méritait bien de figurer dans son Top 3. C’était une délicieuse ouverture dans ce harem, et, outre la promesse d’être embauché, d’avoir un toit sur lequel dormir, et ne pas avoir à crécher dans les bas-fonds, l’apatride était aussi heureux d’être avec des femmes comme ça, belles, fortes... Et avec un visage tellement tendre quand elles dormaient.

*Tout ça est prometteur...*

L’homme ferma les yeux, et laissa la fatigue s’emparer de lui, sa main continuant à glisser le long du dos de la femme. Mieux valait qu’il dorme pour reprendre des forces, car il avait la nette conviction que sa journée de demain serait intense. Son corps était en ébullition, et, lentement, il finit par trouver le sommeil. Avec cette femme contre lui, ses nuits furent agitées de rêve érotique, et, signe qu’il était de bonne humeur, le lendemain matin, tandis qu’il dormait, et que Lya s’éveillait progressivement, elle sentirait une bosse contre sa cuisse.

Cahir avait la bonne vieille érection matinale, celle qui frappait sans prévenir, et qui vous mettait continuellement dans l’embarras. Et l’homme était en train de dormir, mais était dans la dernière phase de son cycle, ce sommeil léger et lent, dans lequel le moindre mouvement pouvait le réveiller.

Et nul doute que ses rêves auraient fait rougir de honte une nonne.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mercredi 17 septembre 2014, 01:40:04
Son réveil fut doux et intense. Il rêvait qu’il était en train de faire l’amour quand la réalité se rattrapa à lui, matérialisée par dix tendres doigts glissant sur son corps, cinq d’entre eux empoignant son mât dressé. Un soupir s’échappa de ses lèvres, mais il n’avait aucune difficulté à se réveiller, à retrouver ses sens... C’était une conséquence du conditionnement militaire, de l’habitude à dormir dans des tentes et à devoir se réveiller rapidement pour faire face à une attaque. De fait, il était rare qu’il se réveille après une femme, et que ça arrive ne pouvait signifier qu’une chose : cette femme l’avait épuisé, et sa nuit avait été paisible... Une paisible nuit qui se réveillait lentement sous les feux du désir, attisée par les mains expertes de la femme sur son corps.

« Cahir… » murmura-t-elle, et sa voix semblait comme être sortie d’un songe.

Il ne répondit pas, s’humectant les lèvres. Ce lit était délicieusement agréable, confortable, rembourré. Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi dans un aussi bon lit ? Dehors, il dormait à la belle étoile, et, à Nexus, il avait une vieille mansarde avec un tapis de paille poussiéreux. Il avait beau se dire qu’il était un ancien soldat d’élite, un vagabond habitué à vivre à la dure, il n’empêche que sentir contre soi un matelas aussi confortable était très agréable, et très confortable. L’homme soupirait faiblement, se réveillant peu à peu, et son soupir s’accentua légèrement quand la main de la femme glissa le long de sa hampe de chair, pour s’attaquer à ses testicules, glissant ses doigts contre ses boules, évitant de trop serrer pour lui faire mal.

Elle savait y faire pour l’exciter, voilà une chose qu’il pouvait bien lui reconnaître. La femme se lovait contre lui, et lui proposa une séance à la douche pour mieux se réveiller. Un sourire naquit sur les lèvres de l’homme, qui se pencha vers elle. Il remonta sa main, caressant la joue de son amante, et l’embrassa sur les lèvres, comme une manière de se saluer.

« Je dois dire que c’est une idée très tentante, Lya... Et que tu m’as l’air également tout à fait prête à vouloir encore supporter un peu ma présence. »

Il l’embrassa à nouveau, et entreprit, presque à regret, de se relever. Il était tout nu, ses cheveux légèrement en bataille. L’homme ne s’était pas coupé ces derniers depuis longtemps, ce qui faisait qu’ils étaient plutôt longs, avec plusieurs épis ici et là trahissant le fait qu’il ne s’était pas encore douché.

« Cependant... Je crois que je ne sais pas encore où se trouve la douche... »

Et son sexe le démangeait. L’érection matinale, il n’y avait rien de pire quand elle ne voulait pas partir... Ce qui était précisément le cas en ce moment. Cahir se retournait légèrement pour se masturber, avant de se dire que le spectacle ne devait guère déranger Lya. Dormir avec cette femme avait visiblement du titiller son inconscient, mais il ne se souvenait plus du tout de ses rêves.

*En un sens, je crois que ça vaut mieux...*
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 19 septembre 2014, 01:57:30
Elle partit, et il la suivit, se retrouvant dans une douche assez grande et futuriste. L’apatride savait que les Tekhanes étaient assez hostiles à l’idée que leurs technologies soient utilisées par d’autres parties dans le monde, mais, de ce qu’il avait compris, les multiples accords passés avec Nexus ou avec Ashnard autorisaient le transfert d’un certain type de technologies... L’usage de la tuyauterie et de la douche devaient en faire partie. Ne pouvant dissimuler son excitation, qui était à la hauteur de l’érection croissante de son sexe, Cahir se retrouva donc à prendre une douche avec une femme aussi belle que perverse, véritable bombe sexuelle sans aucune retenue. La voir tortiller du cul en rejoignant la douche avait été un véritable spectacle visuel, et il savait que le reste serait à l’avenant.

Fermant de temps en temps les yeux, l’apatride laissait la femme le nettoyer avec du savon. Elle frottait tout son corps, en évitant soigneusement de s’approcher de la zone sensible, à savoir son chibre tendu, ce vit assoiffé attendant avec impatience qu’on vienne s’occuper de lui. Pendant quelques minutes, Lya alla ainsi nettoyer son corps, avec une tendresse infinie, avant de finalement se rapprocher de son sexe, revenant à cette bonne vieille queue. Cahir soupira lentement, et avança l’une de ses mains, caressant les cheveux de la femme. Se débarrassant de son savon, elle alla ensuite s’attaquer au nettoyage de son sexe, lui expliquant qu’un savon n’était nullement nécessaire pour nettoyer cette partie-ci de son anatomie.

« En... Entièrement d’accord, Lya... »

Des réveils comme ça, on en voudrait plus dans la vie ! Il la vit s’approcher, et aspirer son membre, le suçant entre ses belles joues. Elle lui fit une fellation d’anthologie, ses doigts soupesant ses testicules, amenant la tête de l’homme à aller s’appuyer contre le mur. Cependant, il passa l’essentiel de son temps à la regarder, à voir cette tête remuer d’avant en arrière, cette bouche arquée en cul-de-poule avalant son sexe. Une image aussi grotesque que sensuelle. L’eau éclaboussait son dos, filant par-dessus cette partie de son corps pour atteindre Lya, magnifique avec ses longs cheveux trempés filant sur son corps anguleux. Le guerrier était sous le charme, conquis par les talents de cette femme. Impossible de voir si elle mouillait, mais il aimait à se dire que si, que sa mouille ruisselait sous son intimité, et qu’elle se retenait pour lui. C’était encore plus excitant comme ça.

Lya gémissait et soupirait, allant jusqu’à enfouir tout son sexe dans sa bouche, le nez de cette femme venant ainsi toucher son corps, ses lèvres heurtant ses poils pubiens.

« Putain, Lya... »

Elle était tellement bandante ! Bordel, c’était dingue ! L’homme agrippa à nouveau ses cheveux, les caressant, sentant l’orgasme approcher. Il se rappelait néanmoins de ce que Lya avait demandé, mais, vu la manière dont elle astiquait sa queue, elle allait bientôt recevoir son foutre dans sa bouche... Et il fallait bien admettre que l’idée de voir ses seins maculés de son sperme le tentait bien. Lya y allait franchement, et il finit par agir, tirant sur ses cheveux, et éloigna son sexe d’elle, la repoussant. Elle tomba sur les fesses, et, sans attendre, il posa sa main sur sa verge, et la baissa vers elle, puis se masturba généreusement, agissant rapidement, et finit par jouir.

Des giclées de sperme fusèrent droit sur les seins de la femme, balançant du sperme sur elle, son foutre éclaboussant cette partie de son corps, formant finalement une belle tâche blanche qui coulait sur son corps.

« Aaaah... C’est l’un des meilleurs réveils au monde possible, ça, Lya... »

Il se rapproche d’elle, et tomba sur ses genoux, puis pencha sa tête vers ses seins.

« À mon tour de te nettoyer... »

Sa langue s’approcha, et fila le long de sa peau, glissant entre ses seins, et sur eux.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mardi 23 septembre 2014, 01:39:22
La douche était grande, fort heureusement, ce qui leur permettait de s’étaler à même le sol. Il constata assez rapidement que son sperme s’était dilué sur le sol grâce à l’eau de la douche, ce qui ne l’empêcha évidemment pas de lécher ses seins. Il s’attaqua à sa poitrine, pétrissant les deux globes roses, ses beaux tétons. Ils avaient fait l’amour hier, ils avaient fait l’amour ce matin, baisant comme des cochons, et Cahir ressentait toujours du désir envers cette femme... Ce devait être là la force des lieux, la force de ce harem si particulier, et de ses hôtesses... Il pétrissait sa poitrine sans la moindre hésitation, salivant sur cette femme, sa langue partant à l’assaut de sa peau, s’attaquant à chaque centimètre carré de sa poitrine. Ses tétons étaient durcis, ses seins pointaient, tout le corps de cette femme transpirait le désir et l’envie, et elle le repoussa alors, l’envoyant s’étaler au milieu de la douche. L’eau continuait à les éclabousser, et, pendant un temps, il se demanda si Lya ne comptait pas s’empaler sur lui... Ce qui, en réalité, ne lui aurait pas déplu. Sa verge, après avoir léché les seins de cette femme, avait retrouvé sa vigueur, recommençant à lui faire mal. L’apatride était en train de justifier ses années de service militaire, d’entraînement physique intense, de résistance à la fatigue, d’endurcissement psychique et corporel.

Il se tenait sur le sol, mais, au lieu de s’empaler sur lui, Lya se déplaça lentement, et positionna son sexe au-dessus de son visage. En clignant des yeux, Cahir sentit des gouttes lui tomber dessus, un mélange d’eau et de cyprine. L’eau de la douche éclatait contre le corps de la femme, rebondissant ensuite sur ses jambes. Il soupira devant cette vision : un cul se dandinant sous son nez, un cul parfait et propre, rempli de gouttes d’eau... Une vision magnifique.

« Oui... Je crois que je le sais », fit-il, en réponse à ce que Lya venait de dire.

Il posa ses mains sur ses cuisses, en appui, et releva la tête, venant alors lécher son intimité. C’était ça qu’elle voulait, et, de toute manière, il ne voyait pas quoi faire d’autre. La bonne vieille position consistant à ce que chaque amant vienne s’occuper, avec la bouche, du sexe de l’autre... L’apatride l’aimait bien, et, là encore, c’était une position qu’il avait appris en errant dans les contrées du Chaos, loin de l’Empire d’Ashnard, dans des endroits où il n’aurait jamais pensé aller auparavant, couchant avec des femmes avec lesquelles il n’aurait jamais pensé coucher jadis. Sa langue s’enfonçait entre ses lèvres intimes, atteignant rapidement son clitoris, titillant le bouton de plaisir, ses mains se crispant sur ses cuisses. L’apatride soupirait de plaisir, en remuant ses jambes contre le sol, ses pieds tapant contre le mur de la cabine de douche.

L’homme soupirait de plaisir, sentant la cyprine glisser dans sa bouche, qu’il avalait sans trop de problème, les sens en feu. Sa verge commençait à lui faire mal, l’érection se renforçant, l’élançant douloureusement. L’homme ferma brièvement les yeux, absorbé dans la chair de cette femme, dans sa douceur, et dans son imagination perverse, qui l’amenait à se rappeler sa soirée de la veille, couchant avec elle, la pénétrant longuement, l’embrassant, fusionnant son corps avec le sien...

...Ce qu’ils étaient à nouveau en train de faire actuellement.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 26 septembre 2014, 01:35:39
Pas de fellation pour lui, il se contentait de subir en attendant que la femme daigne s’occuper de son moignon tendu et excité. Yeux clos, ouverts, puis fermés à nouveau, Cahir léchait, envoyant filer sa langue en elle. Pour le coup, on pouvait lui reconnaître une certaine ouverture d’esprit, dans la mesure où faire l’amour à une femme de cette manière ne le dérangeait pas. Il lui aurait même léché le cul si elle l’avait demandé. L’apatride partait du principe qu’un homme devait être capable de faire ce qu’il demandait à une femme d’effectuer. C’était une question d’égalité des sexes, et Cahir y avait toujours été attaché. Il avait beau être un traître, un apatride déchu par son propre Empereur, il avait aussi ses propres principes et valeurs morales... Et puis, outre cet aspect, lécher le sexe de cette femme était tout simplement bon. Il n’avait aucune raison de s’en priver, et il fonçait à l’assaut, sans relâche, glissant en elle, remuant dans son corps, soupirant lentement, tout en sentant sa verge souffrir de plus en plus, énervée qu’il n’y ait personne pour s’occuper d’elle. Il grognait et soupirait, la mouille de la femme se concentrant dans ses lèvres, son appendice lingual titillant à chaque fois ce bouton visqueux. Sa langue s’enfonçait en elle, et il respirait par le nez, ses mains se crispant sur ses cuisses, chacun des soupirs et des gémissements de la femme devenant une délicieuse torture. Elle avait toutes les cartes en main, mais, à ce rythme, sous l’effet des pulsions que Cahir ressentait, l’homme risquait de perdre son sang-froid...

*Et c’est peut-être ça qu’elle cherche...*

Comme pour ne pas le faire mentir, Lya se releva alors, et Cahir cligna des yeux, surpris par ce brusque changement. Est-ce qu’elle avait joui ? Si c’était le cas, il n’avait rien remarqué... Mais les orgasmes féminins étaient toujours plus difficiles à percevoir que les orgasmes masculins. Le jeune homme se dressa lentement, restant appuyé sur ses avant-bras, la bouche un peu pâteuse, pleine de ce goût sucré de mouille. Il eut une vue formidable sur le corps de Lya, sur ses longues jambes fuselées, sur sa chute de reins renversante, et sur son cul magnifique. Pourrait-il un jour se lasser de cette vue ? Il en doutait !

Lya se mit contre le mur, avec sa longue chevelure flamboyante et trempée. Elle ne se tourna pas, restant donc de dos, et Cahir sentit une envie irrépressible de serrer son sexe, devenant trop douloureux, en la voyant bomber son cul, le tortillant légèrement, en l’invitant à venir la prendre. Elle aurait pu ne rien dire qu’il aurait compris le message. Électrisé, l’homme se releva lentement, commençant par ailleurs à se demander si, dans le fond, ce job de garde du corps ne consisterait pas à le protéger de ses femmes... À force de coucher tout le temps, il pourrait bien finir par tomber dans le coma ! Leur appétit sexuel semblait inextinguible, et le spectacle visuel qu’offrait ce corps était un appel à la débauche et à la lubrucité. Elle voulait qu’il la prenne par son vagin, et l’homme s’avança, ses doigts tremblant brièvement. Il les ferma en poings solides tout en s’avançant, puis caressa la chute de reins de la femme, et, tendrement, comme s’il embrassait le corps d’une idole, lui baisa le creux de l’épaule, puis le haut du dos.

« Tu es une femme magnifique, Lya... » lâcha-t-il pour la complimenter.

On pouvait sentir un ersatz de barbe se former sur son menton, et sa langue continua à jouer contre elle. Ses mains, elles, allèrent se poser sur ses hanches de la femme, avant que ses deux pouces n’appuient sur ses fesses, puis il attrapa son sexe, et le guida en elle, la pénétrant alors. Son corps s’écarta légèrement, afin d’avoir de l’ampleur, et il commença à remuer en elle, sa verge plantée dans son intimité. Cahir commença alors à remuer, et à donner des coups de reins.

Si c’était leur « dernière fois » ensemble (pour aujourd’hui, très certainement), il fallait qu’il s’en montre digne ! L’homme soupirait et haletait, comme un sportif en bout de course, ce qui faisait que son rythme ne tarda pas à s’emballer, se traduisant par des pénétrations de plus en plus fortes.

« Hum ! » lâcha-t-il dans un soupir mêlé à un râle de plaisir.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mercredi 01 octobre 2014, 13:00:42
Dans la douche, les choses sérieuses allaient se poursuivre. Ses mains caressaient ce corps parfait, glissaient sur la silhouette magnifique de cette femme... Puis il la pénétra. Sa verge s’enfonça encore en elle, encore, mais sans lassitude. C’était même tout le contraire. Baiser cette femme était magnifique, totalement délicieux, et son corps remuait d’avant en arrière, sans relâche, sa chair claquant contre la sienne. Leurs corps étaient trempés, que ce soit par l’eau ou par la sueur, les deux se mélangeant ensemble. L’apatride la pénétrait lentement, tendrement, mais le moteur s’emballait, et il y allait de plus en plus vite, la défonçant de plus en plus fort, remuant violemment en elle.

« Vas-y, baise-moi ! Je veux que ma chatte se souvienne toi, pendant que d'autres me fourrent ! » hurla-t-elle alors.

Voulait-elle développer sa jalousie ? Jouer sur sa frustration et le sentiment dominateur qui l’habitait ? Curieusement, Cahir devait bien admettre que l’idée de voir cette femme coucher avec d’autres personnes, et ce même si c’était son métier et qu’il n’y avait théoriquement rien à en redire, provoquait en lui un frisson de jalousie et de frustration... Comme si cette femme n’était que pour lui. Ce sentiment de possession trompeur était induit par le fait de la pénétrer, et il commença à donner des coups de reins plus prononcés, s’enfonçant plus violemment en elle, jusqu’à ce que sa verge s’enfonce en elle jusqu’à la garde, remuant contre son corps, glissant le long de son cul, ce délicieux cul recourbé qu’il sentait contre son bas-ventre, sa peau douce et humide frottant ses poils pubiens.

« Hummm... Petite... Sale petite salope ! »

Sa main fila sur ses fesses, la claquant, et il continua à la prendre, encore et encore. Cahir était un homme au comportement doux et calme, de manière générale. Très tempéré, il s’énervait rarement, car il faisait preuve de cette discipline militaire propre aux Ashnardiens, et qui incitait au calme et à la maîtrise de soi. Il n’y avait que comme ça qu’on pouvait être un bon soldat, car, de cette manière, on pouvait suivre les ordres sans s’emporter, et, d’un point de vue plus physique, ce calme permettait de lire dans la gestuelle des ennemis, afin de trouver leurs faiblesses, et de pouvoir, en conséquence, les battre.

Cependant, un soldat ne pouvait pas se résumer qu’à être calme. Il devait aussi savoir faire preuve de combativité, d’une certaine forme de cruauté et de rage... Et c’était cette rage qui était en train de déferler en lui, une rage motivée avant tout par l’acte sexuel en lui-même, renforcée par les provocations de Lya. L’homme continuait à la prendre, encore et encore, toujours, remuant en elle, claquant ses fesses, l’insultant copieusement.

« En baiser UN AUTRE ?! sembla-t-il s’étrangler. Foutue SALOPE ! Sale chienne, pute, haaa !! Misérable... Petite... Hunn... TRAÎNÉE ! »

Dans l’espace clos de la cabine de douche, ses cris étaient renforcés, étant encore plus forts, encore plus impressionnants. Le corps de Lya rebondissait contre la paroi, à chacun des coups de reins de l’homme. Il continua ainsi à la prendre comme ça, pendant de longues minutes, avant de sentir la vague déferler en lui. Ce qu’il attendait arriva alors, et, dans un long soupir, l’apatride se mit à jouir, déversant son jus dans le corps de la femme en soupirant. Sa main s’était alors agrippée contre ses cheveux, et il avait totalement plaqué cette dernière contre le mur, jouissant contre ça, son autre main tenant l’une de ses mains, la plaquant également contre le mur. En position de violeur venant tirer un coup avec une femme dans les toilettes publiques, il s’abandonna en elle, soupirant et gémissant dans son oreille, son torse aplati contre son dos.

Yeux clos, puis ouverts, Cahir gémissait faiblement le long de son orgasme.

Il commençait la journée en étant totalement crevé. Ça promettait !
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le samedi 04 octobre 2014, 02:39:16
Il l’avait pénétré contre le mur de la douche, à la sauvage, se finissant tranquillement en elle. Cahir haletait comme un bœuf après avoir fait un tour de piste, et se recula légèrement d’elle, l’esprit un peu embrumé, le corps tremblant sur place. Ses jambes le portaient encore, mais il avait une belle pointe de côté, et se sentait aussi épuisé que s’il avait fait un entraînement militaire exigeant de plusieurs heures. L’apatride soupirait, et, quand Lya se lova contre lui, il répondit à son baiser, caressant ses hanches, glissant ses doigts le long de ses côtes, appréciant, comme toujours, cette peau chaude et trempée. Il était épuisé, mais l’apatride avait l’intime conviction que, si cette femme le motivait bien, il recommencerait à la baiser... Ou alors, il était juste arrogant, ce qui, en soi, ne serait pas totalement faux, car il était Ashnardien, de base. Quand elle manqua tomber, il se pencha instinctivement pour l’empêcher de s’écrouler.

Lya le complimentait sur sa prestation, et il restait silencieux. Se vanter ne faisait pas partie de ce qu’il aimait faire, et l’homme acceptait donc silencieusement les remarques agréables de la prostituée. Elle entreprit ensuite de se nettoyer, et lui le fit à son tour... Comme elle l’espérait, la voir se dandiner sous ses yeux, avec ce corps trempé et parfait, titilla à nouveau sa verge. Elle lutta à nouveau contre la gravité, mais on pouvait sentir la fatigue dans le corps de l’apatride. Il avait beaucoup donné, et la suivit dans sa chambre, pour s’habiller, son érection disparaissant sous ses vêtements.

La femme lui expliqua ensuite son planning : il avait quartier libre jusqu’en milieu d’après-midi, où il devrait alors obligatoirement revenir au harem. Pas de chambres pour lui, mais les sous-entendus de la femme laissaient entendre que ce n’était pas vraiment un problème. Était-il aussi doué que ça ? Il allait finir par le croire. En quittant Ashnard, il n’était guère expérimenté, mais traverser les Contrées du Chaos lui avait permis de parfaire son expérience sexuelle, jusqu’au point d’atteindre un harem de luxe, avec des femmes tenant plus de Déesses érotiques de prostituées de base.

« Mieux vaut que je ne leur dise pas tout ce que tu m'as fait, sinon, elle te dévoreront tout cru... », lâcha-t-elle alors.

La remarque le fit sourire, et elle lui demanda ensuite de partir. Néanmoins, avant de le faire, il s’approcha d’elle, et l’embrassa à son tour sur les lèvres, l’embrassant tendrement, avalant sa lèvre inférieure dans sa bouche. Le baiser fut assez bref, et Cahir s’écarta en attrapant le menton de Lya dans le creux de ses doigts, soulevant légèrement son visage pour que leurs regards puissent se croiser.

« Attention à ne pas me faire une trop grosse réputation, Lya, il faut que je sois à la hauteur de cette dernière... »

Cahir sortit alors, la laissant se reposer... Et lui aussi. Il avait enfilé, sous ses vêtements civils, son armure en ébonite, et marcha le long des couloirs du harem. Impossible à nier : il était heureux. Il venait de coucher toute la nuit et une partie de la matinée avec une femme magnifique, qui avait un corps de rêve et une imagination perverse à toute épreuve. Il ne pouvait pas, en conséquence, prétendre être triste. L’apatride se sentait ragaillardi, heureux et soulagé. Ses pas l’amenèrent à s’avancer le long des couloirs agréables et chauds du bordel, jusqu’à rejoindre l’accueil.

Il se retrouva dehors. Le vent frais matinal de Nexus vint caresser son visage, apportant un air de fraîcheur. L’homme n’avait personne à voir en particulier à Nexus, mais il en profita pour aller au marché. Nexus comprenait beaucoup de marchés, et il se rendit à une place quelconque, trouvant des stands d’armes, s’amusant à les regarder. Tout était assez onéreux dans la cité-État, surtout quand on recherchait de la qualité. Il n’avait plus aucune offre d’emploi à faire, plus rien de particulier à rechercher.

*Est-ce que c’est ça que je suis appelé à faire, maintenant ? Protéger des culs et les enfiler à longueur de journée ?*

Oh, ça ne manquait pas d’attrait, et la plupart des hommes auraient été amplement ravis de pouvoir vivre dans un harem, mais lui n’était pas n’importe qui... Il était le fils de puissants Ashnardiens, et, depuis son exil, il s’interrogeait sans cesse sur ses véritables motivations. Que devait-il faire ? Qu’était-il appelé à être ? Toutes ces questions continuaient à se bousculer dans sa tête. Il s’assit sur un banc dans un parc, et laissa son esprit vagabonder...

...Jusqu’à ce qu’il soit temps de retourner au harem. Il avait passé sa journée à errer et à vagabonder sans trop de but dans les rues de Nexus, au milieu d’autres personnes désespérées comme lui.

*Au moins, l’avantage qu’il y a à être dans un harem rempli de bombes sexuelles ayant la libido d’un ogre, c’est qu’on a pas le temps de sentir son début de dépression se mettre à pointer...*
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 17 octobre 2014, 01:30:07
Cahir ignorait tout des petits extras que le harem proposait. Il imaginait son métier comme consistant, soit à garder des portes en bandant comme un âne et à intervenir si jamais la prostituée se mettait à hurler comme une dingue, soit à les surveilelr tandis qu’elles feraient de l’escort dans de grands manoirs. Il était évidemment loin de se douter que ces belles dames dissimulaient des tueuses et des voleuses, même s’il ne serait guère surpris en l’apprenant. Ashnard employait beaucoup d’espionnes dans les harems, afin d’y attirer des généraux ou des politiciens influents, et pouvoir, soit en savoir plus sur les plans de l’ennemi (un homme se confiait très facilement sur le coin d’un oreiller), soit supprimer des ennemis. De plus, l’apatride avait clairement vu en Lya une femme forte et combative. Ses yeux ne mentaient pas. C’étaient ceux d’une guerrière, pas d’une simple prostituée enfilant des queues dans sa bouche pour payer le loyer. Néanmoins, l’apatride ne se posait pour l’heure pas cette question, embrumé comme il l’était dans les pensées variantes de son passé, et dans l’indécision totale concernant son futur.

Lorsqu’il retourna dans le harem, ce fut pour voir que le hall d’entrée était rempli par des clients et des clientes. Hésitant un peu, l’apatride tenta de les contourner, afin de rejoindre l’accueil, et ainsi décliner son identité, lorsqu’une voix féminine le héla :

« Ah, Cahir, rebienvenue ! »

Hum ? Cahir regarda autour de lui, et finit par voir une belle petite femme aux yeux verts pâles et aux lèvres généreuses dans l’embrasure d’une porte. Elle connaissait son nom, mais Cahir n’avait pas encore l’honneur de le connaître. Il avait passé sa nuit et sa matinée à besogner Lya, et n’avait pas vraiment pu consulter le planning. Que cette femme connaisse le sien, en revanche, pouvait signifier bien des choses. Il allait lever la main pour lui reprendre quand elle lui fit signe d’approcher, chose qui suscita quelques regards envieux... Et, comme d’habitude, écouter aux portes produisit son petit effet.

« C’est Sosanelle !
 -  Je l’aime, cette fille…
 -  Le simple fait de voir ses belles petites lèvres de salope me rassure sur le fait de dépenser la moitié de mon salaire ici... »

Le simple fait de savoir son nom était amplement suffisant, Cahir étant suffisamment au fait de la galanterie pour savoir qu’un homme s’approchant d’une femme tout en n’ayant aucune identité sur son patronyme n’avait pas beaucoup de chance de finir dans son lit... À moins de la rendre ivre en la faisant boire de manière outrancière, mais ça n’avait jamais été ses méthodes. Il lisait dans son regard pétillant un désir fort, et elle le matait sans hésitation. L’homme la rejoignit dans le couloir, en sentant des fourmillements traverser son bas-ventre.

Elle était un peu plus petite que lui, et il lui sourit, en se rapprochant d’elle.

« Sosanelle... C’est ça ? C’est la première fois que nous nous voyons, non ? Je vais finir par croire Lya quand elle me disait qu’elle n’était pas la seule beauté de cet établissement. »

Cahir ne se rappelait plus si Lya avait déjà sorti ça, mais ce n’était pas grave, c’était sa technique de drague. Le long du cou de Sosanelle, il voyait les débuts d’un pendentif, et se pencha davantage vers elle. Sa main s’agrippa à sa nuque, son torse écrasa ses seins, venant plaquer la femme contre le mur. Les signes ne mentaient pas, et l’apatride était attiré par les magnifiques lèvres de la femme. Son autre main caressait ses hanches quand leurs lèvres se scellèrent en un baiser partagé, Cahir fermant les yeux pour mieux apprécier ce moment.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le dimanche 19 octobre 2014, 02:14:00
Le baiser de Sosanelle était plein de promesse, tout comme ses attouchements. Il avait lu le désir dans son regard, dans la manière dont son corps se positionnait. Cahir s’était blotti contre elle, et elle en avait fait de même, allant jusqu’à lui peloter les fesses. Un geste qui, jadis, l’aurait surpris, mais qui, maintenant, était apprécié par l’homme. Il goûta ses à lèvres, appréciant ce contact langoureux aux formes généreuses blotties contre le sien. Il sentait contre son torse ses seins, et se moquait alors bien que des clients puissent le voir. Il la plaquait contre le mur, sentant que son désir répondait au sien. Sa virilité était en train de se roidir, les lèvres de la femme étaient magnifiques... Lorsqu’elle le repoussa, espiègle. Il lisait une lueur amusée dans ses yeux, et déglutit silencieusement, un peu troublé, les sens aux affûts, excités et échauffés.

Elle poursuivit en lui disant de revenir plus tard... Ce soir. Cahir ne dit rien, surpris, la respiration haletante, et la regarda s’éloigner en louchant sur son cul, qu’elle claqua généreusement, avant d’accueillir ses clients. Un soupir traversa les lèvres de l’apatride, qui ferma brièvement les yeux.

*Maudites femmes...*

Il eut droit à quelques regards curieux de la part des clients, mais l’homme s’en fichait. Il avait encore sur ses lèvres le goût de cette femme, et entreprit de faire ce pour quoi il avait été embauché : monter la garde.



La soirée commençait, et il se trouvait dans l’un des confortables salons du Jardin Secret. Une agréable pièce chaude, avec des canapés confortables, faisant office de café et de club de strip-tease. Les servantes distribuaient des boissons à certains clients qui, allongés, observaient le spectacle, ou parlaient entre eux. L’apatride savait que les harems de luxe abritaient des gens puissants, l’aristocratie et la bourgeoisie. C’était une constante : les hommes puissants avaient toujours aimé s’entourer de belles femmes... Ici, ils étaient ravis. Cahir restait dans un coin, adossé contre un mur, et observait les femmes danser. Il y en avait une qui, sur l’estrade, était sous les feux des projecteurs, ayant déjà probablement provoqué des érections, si ce n’est plus. C’était une belle Drow noire dans une tunique rouge et noire, avec de longues bottes sanglées, un doux visage, et une longue chevelure blonde.

Elle était magnifique, et, pourtant... Cahir voyait quelque chose de spécial dans ses yeux. Elle laissait des hommes caresser ses jambes, et il se tenait prêt à intervenir, si jamais l’un d’entre eux devenait trop chaud. La femme se débrouillait bien, et il observait le public, ayant l’impression d’être une plante verte. Vu les prix du harem, aucun client bas de gamme n’etait, et ceux qui venaient savaient qu’ils ne pouvaient clairement pas se permettre un esclandre. Il y avait surtout des hommes, mais aussi des femmes. L’apatride savait que c’était souvent un fantasme : voir une prostituée faire l’amour à un couple, satisfaire des fantasmes osés, ceux qui nécessitaient des femmes talentueuses, et que de simples esclaves ne pouvaient faire. Un spectacle raffiné de débauche et de dépravation, tandis que Cahir peinait à détacher ses yeux du spectacle d’Alaun.

L’homme avait profité de sa journée pour se renseigner un peu plus sur le personnel composant le harem. On l’avait finalement envoyé ici, et il arrivait à réfréner son érection sous son armure.

« Qu’est-ce qu’elle est bonne...
 -  J’ai tellement envie de me la taper... »

Les clients parlaient entre eux, et l’apatride ne disait rien, restant silencieux. Il était d’accord avec ces gars-là, mais il n’avait pas oublié ce que Sosanelle lui avait dit. Ses lèvres continuaient encore à le hanter, ainsi que sa belle silhouette. Cahir entendit soudain du bruit venant du vestibule, et se retourna, décroisant les bras.

*Je pense que je vais aller justifier mon salaire...*

Il s’avança, et vit deux soldats nexusiens en train de s’avancer, Sosanelle dans leur dos, visiblement agacée. Ils s’arrêtèrent en pénétrant dans la pièce, louvoyant sur Alaun pendant quelques secondes.

« Messieurs ? demanda Cahir.
 -  Dégage, toi ! »

L’un des gardes leva la tête.

« C’est bien elle... »

Les soldats regardèrent Cahir, puis Sosanelle. Ils n’étaient pas là pour discuter.

« Cette Drow, là... Le Commandant Rochfield souhaite l’interroger ! »

Cahir intervint alors, à nouveau

« Excusez-moi, Messieurs, mais vous perturbez la...
 -  Putain, je t’ai dit de dégager, toi, connard ! »

Cahir réagit rapidement. L’homme avait tourné sa tête vers lui, et le poing de l’apatride fila sur son nez, provoquant un doux craquement. Le soldat, surpris, gémit, et l’autre écarquilla les yeux. Ils portaient des armures légères, et Cahir envoya son genou atterrir dans le ventre de l’homme, puis le balança sur le sol.

« Je vous ai demandé de rester calmes...
 -  Enfoiré, tu m’as pété le nez ! »

Celui au sol se releva lentement.

« Vous interférez avec une enquête de la Couronne ! grogna-t-il.
 -  Venir foutre le boxon dans un établissement respectable, c’est mener une enquête ? » ironisa Cahir.

Le garde le fusilla du regard. Celui avec le nez brisé estima que continuer à faire de l’esclandre devant une salle remplie de bourgeois, de marchands et de nobles n’était peut-être pas une si bonne idée que ça. Les gardes se replièrent, et Cahir se retrouva face à Sosannelle, dans le couloir d’entrée. Évidemment, il ne pouvait pas savoir qu’Alaun était aussi une tueuse, et il regarda la femme en écartant les bras, l’air indécis.

« Ils te voulaient quoi ? Ils t’ont pas fait de mal, j’espère ? »

Curieusement, Cahir avait le sentiment que ces types annonçaient des emmerdes.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le lundi 20 octobre 2014, 01:39:36
Cahir était à Nexus depuis suffisamment longtemps pour savoir que l’administration publique était corrompue. C’était une immense structure, une baleine géante regroupant des dizaines de milliers d’agents. Partant de ce principe, et compte tenu de la crise économique qui frappait la cité-État, il était logique de penser que pas mal de gardes trouvaient des extras ailleurs. Autrement dit, est-ce que la visite de ces deux gardes répondait vraiment aux besoins d’une enquête en cours, ou est-ce qu’ils avaient été envoyés par des concurrents ? Cahir ne s’attendait pas spécialement à ce que Sosanelle lui en dise plus, et, effectivement, elle lui conseilla, à l’aide d’un baiser et de promesses, d’oublier ça. L’apatride n’ajouta rien, se contentant de hausser les épaules quand elle le remercia.

« Je n’ai fait que mon boulot... Protéger vos fesses. »

Dans sa tête, il se rappelait surtout tout ce qu’il savait sur l’espionnage et les maisons closes, sur ces guildes formant des prostituées pour en faire des espionnes et des assassins. Sosanelle le laissa avec ses questions, et elle alla voir Alaun. Cahir, sans rien dire, resta assis dans le salon à l’entrée. Ses instincts de guerrier continuaient encore à fonctionner, malgré toutes ces années, de même que ses sens aigus de la stratégie. Nexus était en guerre, et il savait que les Ashnardiens cherchaient à l’infiltrer. Chacun des deux camps avait ses propres espions. Est-ce que le Jardin Secret était mêlé à ces histories ? Ou ne s’agissait-il vraiment que de simples prostituées de luxe ? Cahir n’avait encore rien vu qui aille dans ce sens, mais Sosanelle n’avait pas eu l’air particulièrement troublée à l’idée d’avoir été traîné par deux gardes, et d’avoir vu Cahir les boxer. Que fallait-il en déduire ? Dans quoi l’apatride s’était-il encore engagé ? Toutes les questions fusaient dans son esprit, et il se posait encore ces questions quand Sosanelle revint le voir.

Comme si l’altercation avec les deux soldats n’avait jamais eu lieu, elle se pressa contre lui en l’embrassant, et il goûta à nouveau avec plaisir à ses lèvres, tout en sentant ses doigts caresser son sexe, à travers son pantalon... Ce qui eut pour effet de provoquer un début d’érection, sa verge venant se réveiller. Lui-même en profita pour attarder ses mains, et le posa sur les fesses de la femme, les pressant tendrement.

« C'est toi l'homme. Où est-ce qu'on va ? Une des chambres, le jardin, peut-être ? »

Il considéra silencieusement cette phrase... Et l’embrassa sur les lèvres.

« Je pense que je risque de finir dans une chambre, alors... Pourquoi ne pas commencer par le jardin ? »

Cahir se demandait ce que Sosanelle avait été dire avec Alaun, ce que les gardes voulaient à cette dernière... Et il devait affronter un fantasme persistant, consistant à voir les deux femmes en même temps. Cependant, il ignorait ce qu’Alaun faisait au sein du harem. Elle était peut-être juste une strip-teaseuse... Et il n’était pas un goujat à ce point pour parler à Sosanelle d’une autre femme. Il se contenta donc de la suivre vers les monts de plaisir qu’elle lui réservait.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mardi 21 octobre 2014, 01:32:50
Le jardin était agréable, assez grand, et entouré d’épais murs... Ils empêchaient les visiteurs indésirables d’entrer, mais étouffaient aussi bien les sons, donnant l’impression d’être dans une véritable enclave verte. Il n’y avait personne, et le seul son que Cahir entendait venait de l’écoulement de l’eau d’une fontaine. Il observait Sosanelle, se sentant aussi excité qu’un puceau lors de sa première soirée avec sa copine. Cette femme était aussi belle qu’enjouée, semblant un peu plus immature que Lya, dans le sens où elle n’avait pas froid aux yeux. Là où Lya dégageait un charisme autoritaire par ses formes, sa beauté, et son corps musclé, Sosanelle, avec sa silhouette svelte, son air aguicheur, ses lèvres pulpeuses, et ses beaux yeux énergiques, dégageait une impression de fraîcheur face à laquelle Cahir ne restait pas de marbre. Cette femme lui plaisait, et elle se détacha de lui, puis s’écarta, en lui disant que sa « récompense » arrivait, surprenant un peu l’apatride.

« Ma... Récompense ? » demanda-t-il.

Elle ne lui répondit pas, une lueur espiègle dans le regard, et l’apatride entendit du bruit dans son dos. Il eut à peine le temps de se retourner qu’il vit une silhouette sombre le contourner, caressant ses flancs, puis alla embrasser Sosanelle, les deux femmes venant s’enlacer tout en se roulant des pelles. Surpris, Cahir les regardait, sans rien dire. C’était la femme qu’il avait vu en train de danser tantôt... Alaun. Elle avait visiblement eu le temps de s’habiller, enfilant une tenue rouge et noire. Elle portait des épaulières rouges, un corset noir serrée, de longues bottes à cuissarde, et même des gants. Cahir était sous le charme, et ce baiser ne faisait rien pour l’arranger. Son érection s’accrut encore un peu.

Y avait-il plus beau spectacle au monde que celui de deux belles femmes en train de s’embrasser ? Instantanément, l’apatride avait compris quelle était la « récompense » promise par Sosanelle : la perspective de coucher avec elle et Alaun. Deux femmes en même temps... Si elles étaient aussi endurantes que Lya, Cahir avait du souci à se faire. Il les vit s’embrasser, et se rapprocha un peu d’elles, sans rien dire, et approcha ses mains, venant caresser leurs chevelures, une main sur chaque tête.

« Woow... Ça, croyez-moi, c’est un spectacle qu’on ne voit pas tous les jours, mes beautés... »

Cahir ignorait totalement qu’Alaun souffrait de privations sexuelles, et, même s’il l’avait su, il ne savait pas s’il aurait réussi à obéir. Il avait jadis été un bon petit soldat, mais suivre les ordres ne l’avait amené qu’à se faire briser, à se faire déchoir de sa nationalité. Il descendit un peu ses mains, et les posa à des endroits plus tendancieux... Leurs fesses, les pressant et les pinçant. Il soupira lentement.

« Mesdames... Puis-je... ? »

Respectueux, il tendit délicatement sa main, et caressa la joue d’Alaun, puis la serra contre lui, venant l’embrasser. Sa main agrippa les beaux cheveux blonds de la femme, et il plaqua contre son corps, venant longuement l’embrasser, soulevant un peu son corps au passage, l’aidant ainsi à enrouler ses jambes autour de sa taille, son autre main venant se glisser le long de ses hanches, pour se poser sur ses fesses. Ce fut un délicieux baiser, sa langue filant dans la bouche de la femme.

« Hum... Je pense que je ne vais pas être très original en te disant ça, mais... Tu danses super bien. »

Il rapprocha ses lèvres de son oreille, et murmura alors dans le creux de cette dernière :

« J’irais même jusqu’à dire que tu as provoqué en moi une trique d’enfer... »
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mercredi 22 octobre 2014, 01:20:57
C’était comme un rêve éveillé. Coucher avec deux femmes en même temps... Deux femmes aussi belles que perverses... Une belle Drow blonde qui l’embrassait dans le cou, demandant ensuite à voir sa verge, tandis que Sosanelle, elle, restait dans son dos. Acquiesçant, Cahir la relâcha, l’esprit enflammé par le plaisir, par toutes les promesses que ces deux femmes comptaient lui offrir. L’apatride portait avec lui sa lourde armure, et, reprenant ses esprits, entreprit de la retirer. Pour l’ôter, il fallait retirer les attaches, ce qu’il entreprit de faire. Dans des cliquètements métalliques, le plastron tomba, puis les épaulières et les jambières. Il n’était pas nu sous cette dernière, portant des vêtements civils noirs et en coton. L’armure tomba sur le sol au bout d’une petite minute, et, en regardant à nouveau les deux femmes, il sentit sa verge lui faire mal en poussant, comme le bec d’un oiseau cherchant à défoncer l’œuf dans lequel il venait de naître. Cahir les voyait donc, une lueur appétissante dans les yeux.

« Seigneur, vous allez me tuer... »

Alaun était magnifique, fidèle aux fantasmes et aux stéréotypes sur les Drow. Ce peuple n’était pas un peuple féministe pour rien. On les disait magnifiques, et Alaun restait fidèle à cette vision. Son corps était magnifique, de haut en bas, avec des formes langoureuses, qui laissaient rêveurs. Quant à Sosanelle, elle portait une nuisette qui était un véritable appel au viol. Les deux perverses s’amusaient, Sosanelle venant se malaxer ses propres seins, tandis qu’Alaun dandinait son corps, ses parties intimes dissimulées par des sous-vêtements constitués de serviettes rouges collant à son corps... Il soupira à nouveau, puis, les mains légèrement fébriles, l’apatride se déshabilla, enlevant sa chemise, puis dénoua les cordes de son pantalon... Ce faisant, Cahir finit tout nu, avec son sexe qui pointait vers elles.

Pour le coup, il avait une belle érection, car les deux femmes l’avaient plutôt bien chauffé. Il reprit son souffle, faisant appel à toute sa discipline militaire pour ne pas leur sauter dessus. Il respirait lentement, et s’approcha donc des deux femmes.

« Je sens que vous allez m’épuiser ce soir, toutes les deux... »

Si elles étaient aussi endurantes que Lya... Cahir se demandait s’il arrivait longtemps à faire le mâle-Alpha. Il ne savait vraiment pas par qui commencer. Les deux semblaient avoir le feu au cul, et sa verge lui faisait mal. Alaun le tentait, mais c’était également le cas pour Sosanelle. L’humaine ? La Drow ? Les choix se bousculaient dans sa tête, et son regard se tourna vers la Drow. Il se rappela ce que cette dernière lui avait dit tantôt, et décida de partir là-dessus. Il la regarda alors, revenu près d’elles, et glissa quelques mots :

« Le spectacle te plaît ? »

Provocateur, il rajouta alors, en les regardant tous les deux :

« Je dois vous avouer que je suis moi aussi sceptique... On m’a vendu ce harem comme recélant des trésors de séduction, et j’ai l’impression d’être sur de jeunes vierges qui se dandinent comme si elles étaient en manque.... »

Son mensonge n’était guère crédible, vu son érection, ou ses yeux transpirant de désir, mais il espérait qu’elles se prêteraient au jeu... Car il était face à deux beautés magnifiques. Comment choisir laquelle des deux ? Hey, ce n’était vraiment pas simple !
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le jeudi 23 octobre 2014, 01:34:09
Il les avait provoqués, sans aucun doute un peu stupidement... Mais, quand on était excité comme lui, avec une telle trique, se retenir était difficile. Il avait sorti la première bêtise lui venant à l’esprit, et les deux femmes, joueuses, se rapprochèrent, se blottirent contre lui. Ses mains se glissèrent le long de leurs dos, et, alors qu’il s’attendait à ce qu’Alaun l’embrasse, ce fut la bouche de Sosanelle qui arriva, se posant sur sa bouche, le faisant soupirer. Sous le plaisir, ses joues rougissaient légèrement. Il répondit à son baiser, sentant alors les lèvres d’Alaun se poser sur son cou. Sa verge, désireuse qu’on s’occupe d’elle, fut rapidement contentée, car les doigts de Sosanelle s’approchèrent, négligeant toutefois le bâton pour se heurter aux boules. Il gémit quand elle tira sur ses poils pubiens, ce qui l’amena à mordiller ses lèvres, ou à crisper sa main sur son dos, recouvert par sa nuisette. Alaun l’échauffa également avec un talent fou, en venant frotter son intimité contre le bout de sa hampe de chair, sans jamais vraiment s’y enfoncer.

« Hnnn... »

Cahir tremblait sur place, sentant son sexe lui faire délicieusement mal. Le sexe était un ensemble de paradoxes et de contradictions, un moment où la sensation de douleur et celle de plaisir se mélangeaient simultanément, formant un spectacle délicieux et délectable. L’apatride adorait tout simplement ça, même si son corps était, pour le coup, en manque. Il savait ô combien la frustration était importante, et il sentait qu’il aurait besoin de beaucoup de force pour contenter ces deux femmes. Elles s’écartèrent alors, et lui expliquèrent que, oui, elles étaient en manque.

Entendre ce simple mot l’excita davantage, et il sentit sa gorge s’assécher. Quand elles s’écartèrent, qu’il ne sentit plus leurs seins sur son corps, il soupira, sentant la fraîcheur filer sur son corps. Elles retournèrent s’embrasser sous ses yeux, sachant parfaitement comment l’exciter, comment titiller son envie et son désir. Rien de mieux, en effet, que de voir deux femmes s’embrasser. Elles s’étaient partiellement déshabillées. Alaun conservait ses longues bottes, et Sosanelle sa nuisette. Il aurait tout à fait pu les déshabiller entièrement, mais il trouvait que conserver de tels vêtements était... Plaisant. Au cours de ses voyages sur Terra, Cahir avait eu l’occasion de découvrir tout le charme des vêtements. Avec son ancienne femme, ils se contentaient de se déshabiller et de faire rapidement l’amour, sans y mettre trop de passion, simplement dans le but de lui assurer une descendance. Sur Terra, il avait compris à quel point le sexe pouvait être une fin en soi, et non un vulgaire moyen d’aboutir à enfanter une femme. Il avait découvert la luxure, et il sentait qu’il allait encore goûter au fruit défendu ce soir.

Son sexe continuait à l’élancer, à lui faire mal, en défiant la gravité. Elles lui avaient dit de venir les explorer, de sentir si elles étaient encore vierges... Il en doutait, sincèrement. Sosanelle ne risquait de fait pas de l’être, puisqu’elle avait passé l’après-midi avec des clients. Alaun, en revanche... Elles avaient l’air un peu trop joueuses pour être des vierges. Il s’approcha à nouveau d’elles. La configuration était presque la même qu’il y a quelques minutes, mais Chair comptait, cette fois-ci, avoir un rôle bien plus actif. Il ne pouvait cependant pas se dédoubler, et se glissa donc dans le dos de Sosanelle, pour commencer Dans sa tête, les idées commençaient à affluer, et ses mains se posèrent sur les hanches de la femme, venant caresser sa peau, à travers sa nuisette, glissant le long de cette dernière pour filer sur le devant

« Vous êtes vraiment des beautés, toutes les deux... »

Il l’embrassa dans le cou, mordillant légèrement sa peau, et descendit ses mains le long du bassin de la femme, l’approchant de son sous-vêtement, et tira sur les ficelles du string, le tirant vers l’arrière, puis les relâche, et commença à aventurer ses doigts dans son intimité. Elle était évidemment épilée, et il enfonça, sous le string, un doigt en elle, le remuant d’avant en arrière, s’enfonçant en elle, tout en mordillant sa peau. Il retira au bout de quelques secondes ses doigts, et caressa l’estomac de la femme.

« Alaun... Lèche sa culotte en te mettant à quatre pattes... Et bombe bien ton petit cul. »

Il commençait à devenir autoritaire, mais c’était bien comme ça qu’elles le voulaient. Il s’écarta ensuite de Sosanelle, et posa ses mains sur les fesses d’Alaun, les massant généreusement.

« Tu as vraiment un cul délicieux, Alaun... »

Et la voir comme ça, à quatre pattes... C’était, à vrai dire, extrêmement tentant !
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le samedi 25 octobre 2014, 02:13:13
Cahir était derrière elle, et laissa le soin à Alaun de se glisser entre les jambes de sa partenaire. Sosanelle s’était allongée sur le sol, écartant bien les jambes, et la Drow alla lécher... L’apatride se doutait bien que c’était assez limite, pour le moment, tout comme il comprenait clairement les messages et les appels sous-jacents d’Alaun. La Drow opta en effet pour retirer les ultimes bouts de tissus recouvrant ses parties intimes, s’offrant à l’apatride dans toute la nudité de son superbe corps. Il louchait sur cette beauté noire, ses mains moites tremblant sur ses fesses. Ah ! Ce spectacle était magnifique à voir ! Cette femme lui offrait un visuel merveilleux, le laissant rêveur. Il soupirait faiblement, son sexe venant caresser les fesses de la femme. Alaun le suppliait de la prendre, mais, honnêtement, lui-même n’était pas assez masochiste pour attendre plus longtemps. Il avait autant envie d’elle qu’elle de lui, surtout en voyant sa croupe, et ses lèvres intimes.

« Oh, Alaun... » soupira-t-il.

Si belle, si belles... Les deux femmes formaient un duo magnifique, telles deux nymphes offertes à lui. L’apatride soupira lentement, et posa sa main sur sa verge, caressant son sexe, puis le rapprocha des belles lèvres intimes de la femme. Dans sa tête, il se rappelait toutes les histoires des camps militaires ashnardiens, de ces soldats parlant des Drow, les décrivant comme de véritables bombes sexuelles au lit. Elles étaient décrites comme une sorte de vision perverse et sulfureuse des elfes... Dans le domaine du sexe, les elfes n’étaient pas connus pour leur brutalité et leur agressivité. Ils faisaient l’amour avec délice, tendrement, calmement, manifestant un doigté parfait, et une maîtrise linguale exceptionnelle. Les Drow, eux, étaient plus brutaux, mais conservaient cette grâce propre aux elfes... Du moins, c’est ce dont Cahir se souvenait, mais, en voyant Alaun, il se disait qu’elle était vraiment conforme à tous ces stéréotypes ashnardiens.

Autrement dit, Cahir allait vraiment prendre son pied, et il orienta sa verge en elle, venant la pénétrer en soupirant. Sa queue se glissa en elle, dans son intimité, et ses mains se crispèrent sur son postérieur. Il s’appuya sur sa croupe en soupirant, sentant le frisson exploser en lui... C’était ça. Une véritable libération, comme une délivrance sensorielle. Tout son corps se relâchait, et il remua en elle, d’avant en arrière, commençant à donner des coups de reins, observant ce spectacle... Que ce soit la chute de reins de la Drow, sa belle chevelure blonde, la nuisette de Sosanelle, tout était beau à voir ici, tout était délicieux. Sans hésitation, l’apatride laissait le plaisir physique revenir en lui, gommant ses doutes, gommant ses incertitudes et ses doutes, afin de ne penser qu’au plaisir. En un sens, c’était délicieux, comme une merveilleuse aliénation, une ouverture vers un monde où il n’y avait pas de grandes questions à penser... Simplement le plaisir à explorer, au travers du corps d’une délicieuse femme.

Des soupirs rauques et courts s’échappaient des lèvres de l’homme, qui poussait parfois quelques grognements.

« Hum... Ton... C’est serré ! » grognait-il.

C’était toujours mieux comme ça, et il remuait en elle, s’enfonçant le plus loin possible, baignant dans une espèce de pataugeoire. Ses parois intimes étaient très tendres, humides, facilitant les glissements... Et c’était bon, tellement bon ! Ses mains se crispaient sur les fesses de la femme, et il remuait parfois ses doigts, les caressant, remuant de plus en plus vite, gagnant de plus en plus d’amplitude pour pouvoir mieux la prendre.

Les choses sérieuses se poursuivaient.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le lundi 03 novembre 2014, 01:14:52
Les choses sérieuses avaient commencé, et Cahir n’avait pas attendu longtemps. L’intimité de la Drow était étroite, délicieuse, magnifique... On aurait pu croire qu’il se serait lassé, après la nuit torride qu’il avait eu avec Lya, mais il n’en était rien. Au contraire, même, c’était comme si l’atmosphère de ce harem le forçait à devoir toujours se surpasser. Il couchait avec des bombes sexuelles, qui avaient pourtant l’air aussi affamées que des nonnes en chaleur. Cahir ne savait pas trop ce que Lya avait vécu, mais il avait perçu toute son impatience, ce qui expliquait pourquoi il ne s’était pas embarrassé à perdre son temps en attisant le désir et l’impatience de son amante, car ce désir était là, latent, n’attendant que lui pour être satisfait. Cahir l’avait donc pénétré, ses mains se crispant sur le corps de la femme, dans une bonne vieille levrette. Il remuait en elle, d’avant en arrière, s’enfonçant dans son corps, soupirant et grognant devant cette fente étroite et serrée. Il fallait forcer le passage, ce qui, initialement, l’amena à donner de solides coups de reins, envahissant le corps d’Alaun de souffrance et de douleur. Une souffrance préliminaire, mais qui diminua rapidement, au fur et à mesure qu’il s’enfonçait en elle. Sa verge se perdait en elle, dilatant son intimité, le faisant soupirer. Ses mains s’appuyaient sur le confortable et doux corps de la femme, et il remuait en elle.

Au bout de quelques temps, il trouva son rythme de croisière, sa verge filant d’avant en arrière, décrivant perpétuellement les mêmes mouvements, en cadence. L’apatride remuait dans son corps, se crispant à sa peau, savourant ce moment. Sosanelle, cependant, ne resta pas sur la touche longtemps. Cahir n’avait jamais pensé être un amant particulièrement doué dans ce genre de choses, dans la mesure où, avec sa femme, il avait surtout fait l’amour de manière assez mécanique et détachée, uniquement pour avoir une descendance. Là, il était en train de découvrir de nouvelles choses, de faire de nouvelles expériences... Et tout était loin de lui déplaire ! C’était même tout le contraire !

« Hummm... »

Soupirant sous l’effort et le plaisir, Cahir remuait en elle, et vit Sosanelle se relever, commençant à se déshabiller... Elle n’ôta pas sa nuisette, mais retira les lacets qui la retenaient, ainsi que sa culotte, lui permettant de voir son sexe, proprement épilé, n’attendant que lui. L’apatride déglutit, ses yeux s’écarquillant légèrement en voyant cette femme pétrir ses seins. Elle se trémoussait devant lui, et il soupira, ses mains se serrant sur la chair de la Drow. Ahlàlà ! Était-il au Paradis ? Il en avait bien l’impression ! Cahir regardait les lourds seins de Sosanelle remuer, et, comme si cette dernière s’impatientait, elle lui donna alors des ordres.

Déglutissant, Cahir obtempéra, et continua à donner des coups de reins, redoublant d’effort, se forçant à détacher son regard du corps magnifique de Sosanelle. Peu importe où ses yeux se posaient, il ne voyait que des courbes magnifiques, des corps parfaits, de la beauté... Pure et simple, magnifique et enchanteresse. L’apatride soupira à nouveau, et continua à la prendre. Comment savoir quand elle avait joui ? Il n’était pas magicien, et il flottait dans de la mouille ! De plus, cette femme gémissait continuellement, rendant encore plus difficile de savoir si elle avait un orgasme. Dans le doute, Cahir continua à remuer en elle, les minutes s’écoulant, le corps d’Alaun remuant d’avant en arrière, suivant les mouvements de l’homme. Ils avaient beau se trouver dehors, Cahir n’avait pas froid. Il soupirait faiblement, poussant des grognements, et, au bout d’un certain nombre de minutes, l’homme se retira, car il était sur le point de la rupture, sur le point de sentir la vague arriver... Le point de non-retour à partir duquel il devrait forcément jouir.

Cahir retira donc son chibre de son corps en soupirant, des gouttes de sueur traversant tout son corps. L’apatride se masturba ensuite vigoureusement, et balança sa crème. Son sperme jaillit de son corps, et heurta les fesses de la femme, aspergeant sa belle peau noire à chaque giclée, l’apatride fermant les yeux en se pinçant les lèvres. Le plaisir explosait dans son corps, se retirant par les gorgées de foutre, et il soupira de plaisir.

« Haaa... Ça fait du bien. »

Très clairement.

Et ce n’était qu’un début.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le lundi 17 novembre 2014, 02:22:08
L’apatride était dans son monde, plongé dans son univers, sa verge venant labourer le corps de la femme. C’était une Drow, une magnifique Drow, et la baiser avait quelque chose de magique, tout simplement. Son sexe s’enfonçait en elle, ses mains se crispaient sur ses fesses, et il remuait, s’aplatissant contre son bassin, les courants d’air frais venant à peine diminuer la température interne de son corps. Les Drow étaient un fantasme sexuel à Ashnard, et on comprenait bien pourquoi. Avec sa chevelure blonde, ce corps délicat et ses formes angéliques, Alaun avait tout de la poupée noire et chaude, une femme parfaite, aux formes incroyables. Cahir était sincèrement ravi, et même honoré, de pouvoir baiser une telle femme. Il y allait de plus en plus vite, et, même si Sosanelle se trémoussait devant lui, son esprit se focalisait de plus en plus sur le boule d’Alaun, sur la forme arrondie et courbe de son divin postérieur. Oui, cette femme était très belle, et, pour l’apatride, la prendre était excellent. Elle hurlait à la mort, et ses cris le galvanisaient. Difficile de croire que personne ne pourrait les entendre, ce qui l’incita à redoubler d’ardeur.

Sa verge filait en elle sans trop de difficulté. Une fois que la machine était lancée, elle ne risquait pas de s’arrêter avant d’avoir atteint le terminus. Le chevalier s’enfonçait en elle, dans le même geste, dans la même litanie, mais sans jamais sentir la lassitude pointer. Il avait beau savoir qu’une nuit longue et éreintante l’attendait, il ne voulait pas saloper son travail. Ses doigts s’enfonçaient dans la chair de la femme, la griffant à moitié, malaxant ses formes. Il ondulait contre elle, soupirant de plaisir, les minutes se diluant rapidement. C’était une bonne vieille levrette à l’ancienne, et force est d’admettre que ça faisait du bien. Le vent caressait son corps, le sexe les enveloppait, le plaisir et la douleur les liant en une sensation de joie aliénante qui transcendait ce qu’ils ressentaient. Cahir était perdu, yeux clos, afin de savourer ce moment. Des soupirs s’échappaient de ses lèvres entrouvertes, et son chibre continuait à remuer. Son vit s’enfonçait en elle.

« Hunnn... »

Il remuait, remuait, remuait, et, plus il remuait, et plus la vague montait. La partition montait, filant dans les hauteurs, et le plaisir approchait du point névralgique, du sommet, de ce moment jubilatoire où il allait pouvoir se lâcher, et se perdre avec elle. Son sexe trempait dans sa mouille, qu’il sentait à chaque coup de reins, formant comme une sorte de couche heureuse et liquide dans laquelle il trempait avec délectation. Sosanelle finit par se rapprocher d’elle, et parvint à le tirer (un peu) de ses pensées en l’embrassant. Il cligna des yeux, et une main alla se déplacer pour empoigner violemment les fesses de l’autre femme, se crispant sur son cul. Ce baiser fut l’ultime touche dont notre valeureux homme avait besoin. Sa main se déplaça, et se crispa sur les cheveux blonds de la Drow. En d’autres circonstances, il aurait pu tirer dessus, la soulever, mais il savait que c’était douloureux... Et il avait un peu trop de respect pour ces femmes pour la punir. Ses mains se contentèrent donc de caresser sa chevelure, puis, dans un soupir, en sentant la langue de Sosanelle dans sa bouche, et en la mordillant légèrement, il s’abandonna.

Son érection fut une libération. Il soupira dans la bouche de la femme, mordant sa lèvre inférieure sous un réflexe de plaisir. Sa verge se vida dans le corps de la femme, balançant plusieurs giclées de foutre. Si les premières secousses eurent lieu dans la cible, par la suite, Cahir sentit Alaun partir en avant, et le sexe de Cahir se retrouva à l’air libre, crachant sa semence sur le corps de la femme, aspergeant ses fesses, formant de belles tâches blanches sur son cul.

« Haaaa... » soupira l’homme, après ce baiser.

Il se retrouva ensuite seul, les sens en feu, et l’esprit... Heureux. Il venait de jouir, et Alaun avait l’air heureuse. Il observa le corps de cette femme, épuisé, sentant le calme revenir en lui... Jusqu’à ce que l’autre femme le pousse, l’envoyant sur le sol. Cahir se retrouva assis par terre, et sentit sa gorge s’assécher en voyant les longues jambes fuselées de la femme, sa nuisette, ses hanches, puis ses seins... Et son visage. Après avoir joui, sa queue était un peu plus calme, et Sosanelle lui rappela alors que Cahir allait devoir se surpasser ce soir. L’homme esquissa un léger sourire.

« Je me tiens prêt à relever le défi... »

Cinq orifices à remplir... Il savait de quoi elle parlait, et il était suffisamment confiant pour se dire qu’il en serait capable... Et ce même si ces deux femmes avaient l’air d’être aussi exigeantes que Lya. Il vit ensuite la main de la femme descendre vers son sexe, et frissonna quand elle le caressa. Son membre était recouvert d’un mélange de foutre et de mouille, formant comme une couche protectrice sur son appareil génital, tachetant aussi ses poils pubiens. Un spectacle qui était à la fois glauque et étrangement attirant. Il soupira, fermant les yeux, appréciant le contact des doigts de la femme sur son membre.

« Il faut que je m'assure que tu seras prêt à nous satisfaire entièrement, alors détends toi et apprécie, mmh ? l’encourageait-elle.
 -  Hum... Oui... »

L’homme n’était pas d’une grande conversation, mais, fort heureusement, sa verge ne tarda pas à se redresser à nouveau, ce qui amena la femme à rapprocher ses seins. Cahir n’en perdait pas une miette. Une cravate de notaire... Étrangement, ce spectacle était toujours particulièrement excitant pour lui, et il savait que ce n’était pas un geste facile à réaliser. Outre la nécessité d’avoir une poitrine suffisamment développée pour le faire, il fallait aussi savoir bien se servir de ses seins. Fort heureusement, il avait affaire à des professionnelles, et il sentit la femme glisser sa verge entre ses seins, tout en le regardant en lui parlant.

Pour seule réponse à sa question, Cahir soupira. Il s’était redressé, appuyé sur ses mains, et ces dernières serraient la pelouse.

« Haaa... T’es si belle à voir, So... Sosanelle... Aaaahh... »

L’apatride savourait ce traitement délicieux... Oh ça oui !
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le jeudi 27 novembre 2014, 01:19:11
Face à ces deux terribles femmes, Cahir n’en menait pas large. Il venait de prendre Alaun, et se retrouvait maintenant face à Sosanelle. Dans sa nuisette entrouverte, la jeune femme était magnifique, une ode à la beauté. C’est quand on voyait des bouts de chair comme ça qu’on comprenait vraiment ce que signifiait le beau sexe. Ces deux femmes étaient clairement magnifiques, et Cahir se laissait faire. Docilement, le beau guerrier voyait sa virilité être engloutie par les seins lourds de Sosanelle. Pour le coup, la jeune prostituée se faisait plaisir, et, quand elle demanda à ce que Cahir parle, il acquiesça. Lui connaissait l’importance des mots, et la connaissait même plutôt bien, car c’était avec des mots que sa vie avait été brisée. Un excellent guerrier, mais un bien piètre orateur.

Sosanelle voulait qu’il parle, qu’il dise qu’il aimait ça. Au beau milieu de ce jardin, avec ses nerfs en feu, Cahir serrait l’herbe entre ses doigts. Lentement, l’homme respirait, reprenant son souffle, essayant de parler. Il serra les dents, remua sa langue, la fit claquer dans sa bouche, et répondit, satisfaisant la requête de la jeune femme :

« Oui… Oui, putain, hum… J’aima ça, Sosanelle… Voir… Voir ma queue dans tes seins, et… Pouvoir t’en foutre sur la gueule, putain… Oh ouais, je ne demande que ça, ma chérie… Alors, continue… Continue !! »

Cahir n’était vraiment pas doué pour les mots, et estima que sa phrase était absurde. Il se contenta donc de soupirer, ne lâchant que quelques mots, brefs et courts. Il disait que c’était bon, qu’il aimait ça, il la félicitait d’être douée, employant des mots relativement doux. Il l’appelait « ma chérie », ou encore « mon bébé », au fur et à mesure que le plaisir croissait et enflait dans son corps, remontant dans tous ses muscles. L’apatride aimait ça, il aimait voir cette queue glisser. Sosanelle était vraiment douée, très talentueuse, et, au bout de quelques instants, l’apatride sentait le plaisir culminer, approchant du point de non-retour, celui où le sperme s’accumulait en lui. Il soupirait, son organisme en demandant plus, sa chaleur corporelle continuant à croître, à exploser. Putain, ce que ça pouvait être bon ! Il en voulait, encore, encore ! C’était à elle de le satisfaire, et, au moment où il se dit qu’il n’allait pas tarder à jouir, la main de Sosanelle se posa sur la base de son mât,e t se serra dedans.

Une onde de douleur irradia dans le corps de Cahir, qui soupira en mordant ses lèvres, basculant sa tête en arrière en grognant. Tout son corps sembla ressembler à une mer démontée, aux vagues remuant bruyamment, frénétiquement.

« Hunnn… !! »

Maudite pute ! Elle voulait l’empêcher de jouir, et il ferma les yeux, respirant lourdement, afin d’essayer de contrôler le flux déchaîné de ses passions, de retenir et de réfréner cette soif ardente qui était en train de gravir dans son corps. Cahir soupirait faiblement, et vit ensuite Sosanelle se redresser. Elle avait empêché son érection, et Cahir soupirait, se sentant un peu mieux. Son self-control venait de parler pour lui-même, l’aidant à se maintenir. Il vit la femme se redresser au-dessus de lui, sentit un peu de sa mouille heurter son sexe. Il serra les dents, les yeux ouverts, observant avec plaisir ce corps magnifique et somptueux. Sosanelle n’attendit que quelques secondes, avant de s’empaler sur lui d’un coup sec.

« Hmm !! »

Oh putain ouais ! Ça, c’était bon ! Elle dansait sur lui, s’empalant sur son corps, se dressant fièrement, et Cahir posa ses mains sur ses hanches. Il était couché sur le sol, couché sur le dos, et laissa Sosanelle danser sur lui, en rythme, ses hanches remuant sur son corps. L’homme soupirait longuement de plaisir, la laissant faire. Alaun, de son côté, les avait observé pendant un temps, puis se rapprocha. Sa main se posa sur la joue de l’apatride, et tourna son visage du corps agréable de Sosanelle, pour lui embrasser fiévreusement les lèvres. Sa langue s’enfonça dans la bouche de l’homme, et elle soupira contre lui, faisant gémir Cahir. Il conserva une main sur les fesses de Sosanelle, et souleva l’autre pour agripper les cheveux de la femme, serrant ses cheveux, crispant ses doigts sur le cul de la femme.

Sosanelle dansait sur son corps, son intimité tellement humide qu’elle pouvait remuer dessus sans problème, de haut en bas. Ses seins sautillaient, et Alaun rompit le baiser, puis se redressa un peu, et partit suçoter l’un des seins de Sosanelle. Elle voulait que Cahir l’entende gémir, soupirer et hurler… Et elle avait raison. Entendre une femme hurler, hurler de plaisir, c’était tellement bon !
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mardi 09 décembre 2014, 01:58:10
Alaun revint à la charge, et, comme si Cahir n’était pas déjà suffisamment comblée, il eut tout le loisir d’admirer le corps de cette femme. Sa vulve dégoulinante de mouille tomba sur son visage, et elle s’abattit ensuite sur lui, le faisant soupirer, étouffant ses cris. Sa tête, légèrement relevée, s’abattit sur le sol, et ses mains se crispèrent sur le cul de Sosanelle, tandis qu’elle continuait à danser. Il était vraiment avec des femmes gourmandes, et l’apatride sentait toute son énergie être aspirée par ces deux nymphes. Sa langue partit à l’assaut de l’intimité de la femme. Il n’était pas habituel qu’il fasse des cunnilingus, mais, fort heureusement, l’apatride n’était pas totalement un néophyte. Il savait qu’il y avait, dans le sexe d’une femme, une zone fatidique à atteindre, un point central, un point qui déclenchait instantanément des vagues irrépressibles de plaisir. Ça, c’était le pied ! Cahir sentait ces deux femmes se faire plaisir, s’embrasser mutuellement. Il entendait leur chair claquer, et il n’était plus qu’un atome de plaisir,  obéissant à ces deux dames. De simples prostituées, elles ? Le terme aurait été offensant ! Elles étaient de véritables dames de charme, dignes des plus grandes courtisanes ashnardiennes, ces femmes qui maîtrisaient si bien les voies du sexe et du désir qu’elles imposaient les leurs sur leurs épisodiques amants, et refusaient la basse qualification de prostituées. Des femmes si douées qu’elles couchaient uniquement avec la haute de la haute : Maréchaux, diplomates, ambassadeurs, ducs… Cahir avait l’impression d’être avec ces femmes, et en sentir deux sur lui… Voilà un plaisir inoubliable, voilà un plaisir à même de lui faire enfin apprécier cette ville pourrie ! Comme quoi, même à Nexus, il y avait de bons côtés, de beaux aspects. Cahir continuait à les prendre toutes les deux, inconscient du danger qui menaçait…

Et puis, les carreaux arrivèrent. Les deux femmes réagirent rapidement, et Cahir, qui se sentait approcher de l’orgasme, cligna des yeux. Avec les cuisses de Sosanelle sur sa tête, l’homme n’avait rien entendu, mais vit un autre trait fuser, et se loger dans un mur.

« Qu’est-ce que… ?! »

Il eut à peine le temps de réagir qu’il sentit la main d’une des deux femmes le soulever. Cahir tourna la tête, et vit des tueurs en hauteur, depuis des toits, armant leurs arbalètes. Il repensa alors à ces individus qu’il avait vu tantôt, et qui avaient importuné Alaun. Cahir se déplaça rapidement, et sentit un autre carreau le frôler, se fichant dans l’herbe. Il regarda brièvement les carreaux. Des pointes havekar… Des flèches et des projectiles qu’on utilisait chez les elfes, notamment la Scoia’tael, une organisation terroriste de non-humains sévissant dans la plupart des royaumes humains, et qui militaient pour l’égalité des droits entre tous les peuples, mais qui avait parfois tendance à virer dans une sorte de racisme anti-humain. Les Écureuils étaient des individus dangereux, et, visiblement, ceux qui attaquaient avaient trouvé de quoi se couvrir par la suite. Il ne s’agissait pas des elfes, car les elfes n’utilisaient pas d’arbalètes, mais de longs arcs elfiques profilés. Des individus tentaient de tuer ces femmes, et accuseraient ensuite les Écureuils.

Le trio se retrouva à l’intérieur de l’établissement, et Cahir regarda autour de lui. Nu, sans son armure, sans son épée… Et avec deux femmes qui ne semblaient pas aussi paniquées que cela. Elles n’avaient pas hurlé, ce qui confirma aux yeux de Cahir qu’elles n’étaient pas que de simples prostituées de luxe. Elles se dépêchèrent d’avancer, et rejoignirent Lya, expliquant à la matronne de quoi il s’agissait. Cahir restait silencieux. Par les fenêtres, il pouvait voir l’intérieur du jardin, et observa les toits… Les silhouettes avaient disparu, mais il était convaincu que les agresseurs étaient toujours là. Ils n’étaient pas très doués. Vu comment le trio se faisait l’amour, et vu la distance, un bon tireur les aurait abattu sans aucune difficulté. Lya donna aux femmes ses instructions, notamment à Alaun, qui avait l’air furieuse, et qui savait visiblement très bien qui était en train de les attaquer.

Comme si Lya venait de se rappeler qu’il était là, la belle et forte femme se retourna vers Cahir, toujours aussi nu, et qui commençait à légèrement débander, son érection diminuant lentement :

« Bon, j'imagine que tu veux des explications. Je t'en donnerai, mais après je te ferai une proposition. »

Cahir hocha lentement la tête, et répondit assez rapidement :

« Je pense avoir compris que vous ne dirigez pas un simple harem. Des prostituées-tueuses… C’est un classique de la guerre, que ce soit pour obtenir des informations, ou pour tuer des cibles importantes. Je n’ai pas de problèmes avec ça, et j’imagine que les types qui nous ont attaqué dans le jardin en ont après Alaun.»

L’apatride parlait rapidement, voulant montrer à Lya qu’il ne se faisait aucune illusion sur ce qu’elles faisaient ici.

« Je n’ai pas de problèmes moraux avec ça… Mais je veux bien savoir qui sont ces gens qui ont failli me tuer quand j’étais en si charmante compagnie… Et, si je peux avoir l’opportunité d’en tuer un ou deux, croyez bien que je la saisirais avec plaisir. »
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le jeudi 11 décembre 2014, 02:27:25
L’assassinat… Il n’y avait rien de noble là-dedans, rien d’honorable, rien de chevaleresque. Lya était en train de lui proposer d’en devenir un. En d’autres circonstances, en une autre époque et en un autre lieu, l’apatride aurait refusé, et aurait giflé cette catin, tout en la mettant aux arrêts, et en ordonnant qu’on ferme cet endroit. Elle lui expliqua que les assassins étaient nécessaires pour réguler la société, un argument qu’il avait toujours empreint de cynisme. Néanmoins, Cahir n’était plus le fier chevalier ashnardien qu’il avait jadis été, il n’était qu’un garde du corps, un garde du corps pour des prostituées meurtrières, et savait, aussi, que, si Lya lui proposait la carotte, le bâton n’était pas très éloigné. S’il refusait, elle le tuerait, et personne ne viendrait pleurer sur son sort. Les activités secrètes du Jardin Secret devaient justement rester secrètes. Si chacun devait apprendre ce que ces femmes faisaient vraiment quand elles n’ouvraient pas leurs cuisses, le Jardin fermerait.

Cahir se tut donc pendant quelques secondes, puis hocha la tête.

« Vous m’avez embauché, répliqua-t-il. Je serais un bien mauvais employé si je refusais les ordres de ma supérieure… Surtout quand elle est si douée au lit. »

Il en parlait sans ombrages. Il était à poil, après tout, et rentra dans la pièce secrète. La femme, auparavant, lui avait proposé une liqueur venant du Texas, un nom qui ne disait absolument rien à Cahir. Sûrement une province lointaine et reculée. Il oublia rapidement son vin en voyant la pièce secrète, et trouva rapidement de quoi rester discret, avec une parfaite tenue de voleur (http://img110.xooimage.com/files/7/5/9/thief-4-5-48f9be6.jpg), qui conviendrait à merveille pour des explorations nocturnes. Sous ses habits, il enfila un plastron en cuir, destiné à le protéger, puis récupéra des objets. Une grande lame en verredragon ne serait pas optimale, et il voulait montrer à cette femme qu’il s’y connaissait. Il attrapa donc des dagues, les rangea dans sa ceinture, ainsi que des couteaux de lancer. Cahir était surtout doué au combat au corps-à-corps, mais, en tant que guerrier d’élite, il avait été versé dans d’autres arts, afin que sa maîtrise du combat soit la plus complète possible.

Au bout de plusieurs secondes, Cahir se retourna vers la femme. Il abaissa sa capuche, et avait oublié la cape. Elle le retarderait dans ses déplacements. Il regarda donc la femme, et reprit.

« Je suppose que vous voulez vous venger de ceux qui ont attaqué votre établissement ?demanda-t-il. Pour répondre à une éventuelle question que vous pourriez vous poser, je n’ai aucune attache particulière envers les nobles de Nexus. Je n’aurais donc aucun scrupule à tuer ceux dont la vie doit être raccourcie. »

Il se rapprocha d’elle, sentant son parfum, reniflant son odeur, se rappelant leur chaude nuit. Mine de rien, sa séance de plaisir avec Sosanelle et Alaun avait été écourtée, et il ressentait encore, en lui, de lointains restes d’excitation. Voir cette appétissante femme suffisait donc à renforcer son excitation. Cependant, il ignorait tout de cette affectation, et jouer à l’assassin ne lui plaisait pas des masses… Mais bon, les affaires étaient les affaires.

*Dans quelle histoire de fous est-ce que je me suis encore embarqué, moi ?* songeait-il pensivement.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le lundi 15 décembre 2014, 02:11:18
Eriulae… Avec un tel nom, c’était une elfe. Cahir hocha lentement la tête quand Lya lui donna cette information. Il avait vu une bonne partie des têtes de ce harem, et il se rappelait bien d’une jeune femme avec une longue chevelure blonde et les oreilles pointues. Il répondit brièvement à son baiser, mais comprit que le moment des réjouissances serait pour plus tard. Tout en se dirigeant vers la porte, l’apatride restait perturbé, troublé. Était-il vraiment en train de vivre ça ? De rejoindre une confrérie d’assassins ? Car, en définitive, c’était bien ce que ce harem était. Il offrait plaisir et mort, les deux distillés dans la même paume. Les confréries d’assassins avaient plutôt tendance à agir discrètement, et à n’utiliser les harems et les bordels que comme lieux d’informations, en s’arrangeant avec la maquerelle. Ici, les choses étaient différentes. Toutes ces beautés avec qui Cahir couchait étaient des tueuses potentielles, des beautés fatales. Elles n’hésiteraient sans doute pas à le tuer, ou à le vendre, si elles apprenaient qui il était réellement… Quel était son passé. Nexus et Ashnard restaient en guerre, et Cahir n’osait croire que cette confrérie puisse continuer à exister sans le soutien de quelques hauts-fonctionnaires royaux. Comme Lya l’avait dit, les confréries d’assassins servaient à réguler le monde, à empêcher que des héritiers cinglés disposent d’une seigneurie qu’ils administreraient très mal. Ces confréries étaient l’aspect cynique d’une société féodale, une société qui, par nature, reposait sur l’étanchéité des ordres sociaux et de la transmission. On héritait d’un titre de noblesse par le sang, mais rien ne garantissait que l’héritier soit un bon héritier. De même, il était parfois tentant de tuer plusieurs héritiers potentiels, afin d’éviter une guerre de succession entre héritiers. Il comprenait le bienfondé du raisonnement, mais cet argument n’enlevait rien au caractère sordide et déshonorant de la méthode.

*Éternel naïf que tu es, jeune Cahir, à croire que l’honneur gouverne les hommes…*

Il avait cru que l’Empire d’Ashnard reposait sur l’honneur des soldats, sur le respect voué aux ordres… Pourtant, il avait été sacrifié sans la moindre hésitation par des politiques pour mettre fin à une guerre. Un acte déshonorant, mais qui avait permis d’empêcher la prolongation d’une guerre. Un sacrifice habile, où il avait été le dindon d’une sinistre farce. Que risquait-il à ce que les gens apprennent son passé ? La question revenait sans cesse à son esprit. Il savait qu’il était le fils d’un puissant Maréchal, et ne voulait pas que cette filiation donne des idées aux Nexusiens. Ce faisant, il était dangereux pour lui de rester ici, et encore plus dangereux de rejoindre une confrérie d’assassins. L’ancien chevalier marchait sur des charbons ardents, et sa tête était pleine de doutes.

En sortant des quartiers de Lya, il tomba sur Sosanelle et Eriulae, et s’arrêta un peu, surpris. Sosanelle se retira toutefois rapidement, le laissant avec la belle elfe. Elle portait une longue robe blanche, lui donnant une beauté virginale, qui le surprit un peu. Comment cette femme pouvait-elle être une tueuse ? Elle avait l’air d’être l’innocence incarnée !

*Les apparences, Cahir… Quand apprendras-tu à t’en méfier ?*

Probablement jamais. Ce fut elle qui parla en premier :

« Bonjour, Cahir... Je t'ai vu, hier, je ne sais pas si tu te souviens de moi. Enfin... Bon, mieux vaudrait qu'on y aille. Suis-moi.
 -  Euh… D’accord. Et… Oui, je me souviens de toi… »

Un peu surpris, Cahir enchaîna donc directement. Il y a une demi-heure, il était en train de batifoler dans un jardin avec deux superbes créatures. Les évènements lui échappaient, et il suivit l’elfe, qui lui expliqua le contenu de leur mission : infiltrer l’un des forts de la ville afin de tuer un soldat, l’homme qui avait été attaqué par Alaun, et qui était visiblement responsable de l’attaque des hommes sur le Jardin Secret.

*Pourquoi le tuer ? Si tout ce qu’il savait était qu’Alaun était une tueuse, il a déjà donné cette information…*

De surcroît, infiltrer l’un des forts de la ville ne serait pas facile. Outre le Palais d’Ivoire, Nexus abritait plusieurs forts secondaires, qui servaient de relais. Dans une ville aussi immense, ils faisaient office mairies locales. Historiquement, ces forts correspondaient aux anciennes villes de l’État nexusien, avant que le développement économique important de ces villes ne les amènent à tous fusionner et à s’imbriquer les unes dans les autres, jusqu’à former un tout indistinct qu’on appelait « Nexus ». Infiltrer l’un de ces forts n’était pas une mince affaire, et la stratégie d’Eriulae consistait à se faire passer pour la nièce du blessé, tandis que Cahir se ferait passer pour son garde du corps.

*Peut-être aurais-je dû conserver mon armure, alors, je ne ressemble pas trop à un garde du corps avec de tels vêtements…*

Les questions se bousculaient dans sa tête, tandis qu’ils avançaient sous le Jardin Secret, le long de conduits et de couloirs puants. Ils évitaient les égouts à proprement parler, afin de ne pas trop salir la robe de la femme, marchant dans des galeries souterraines étroites, s’éclairant par le biais d’une torche que Cahir portait, tout en suivant l’elfe. Si les elfes étaient nyctalopes, ce n’était pas le cas de Cahir, qui se contentait de la suivre, et de les éclairer. Les égouts nexusiens étaient dangereux, mais aucun noyeur ne semblait se trouver à proximité, et ils finirent par arriver, au bout de nombreuses minutes, à une cache souterraine.

« Ah... Nous avions demandé deux lits simples, mais il ne semble pas que le message soit bien passé... »

Pourquoi n’était-il qu’à moitié surpris ? Avait-il réellement été envoyé ici pour faire le garde du corps, ou pour s’occuper de cette femme ? Il voyait bien dans cette elfe une certaine timidité, une certaine retenue, tranchant avec le comportement des femmes qu’il avait vu jusqu’à présent, que ce soit Alaun, Sosanelle, ou Lya. Cahir posa sa torche sur une encoche, et regarda autour de lui. Aucune ouverture, un coin tranquille… L’endroit était calme et apaisé.

« Les gardes savent tous qu'aucune visite n'est acceptée la nuit, alors il faudra qu'on dorme ici jusqu'à demain matin. Ensuite, nous pourrons prendre cette bouche à égout pour monter dans la caserne. Comme il n'y a qu'un seul lit, je te propose que nous dormions en alternance. Je t'en prie, prends le lit en premier, je te réveille dans deux heures... »

L’apatride la regarda légèrement, et haussa les épaules :

« Pour quelle raison ? Il n’y a pas besoin de monter la garde, c’est un endroit discret… Nous pouvons dormir ensemble. »

Il se rapprocha de la femme. Cahir espérait ne pas se tromper sur les sentiments de l’elfe. Il interprétait surtout son regard, mais l’apatride s’était déjà révélé, par le passé, être un bien piètre calculateur. Il ne pouvait donc qu’espérer ne faire aucune bêtise. Sa main caressa la joue de la femme, plus petite que lui, et il la poussa lentement contre le mur.

« J’espère que je ne te fais pas peur… Crois-moi, je ne suis pas quelqu’un de violent envers les femmes… »
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le jeudi 15 janvier 2015, 01:19:58
Cette belle jeune elfe était nerveuse, une nervosité et une timidité qui ne faisaient que la rendre plus belle encore, plus attirante, plus touchante. Cahir était face à elle, l’empêchant de fuir, son corps se rapprochant du sien. Sa tête arrivait à hauteur de son cou, et il savait qu’elle était intimidée. C’était quelque chose qu’il voulait faire, afin qu’elle le sente fort, viril, et qu’elle soit plus excitée par sa présence. C’était une technique de séduction et d’approche comme une autre. L’apatride restait donc face à elle, un sourire léger sur le coin des lèvres, tout en l’écoutant parler. De sa voix fluette et tendre, elle essayait de parler, et il commença à comprendre que cette femme devait probablement être vierge. Son comportement, en tout cas, était très différent de celui des autres femmes.

Lentement, elle posa ses mains contre son torse, puis se blottit contre lui. Cahir n’osait pas parler, le cœur ému, et sa main alla s’appuyer sur la tête de la femme, caressant sa longue chevelure blonde. Avec sa belle robe blanche soyeuse, elle ressemblait presque à une espèce de sainte, tendre et calme.

« Je... J'en ai envie aussi, ne t'inquiète pas. Mais... Sois doux avec moi, d'accord ? » demanda-t-elle alors.

Elle releva la tête, son regard croisa le sien, et, avant qu’il ne puisse répondre, Eriulae le surprit encore, en lui demandant de lui apprendre… Cahir ne dit rien, et ses deux mains répondirent à sa place, chacune venant se poser sur la joue de la femme, coinçant sa tête. Il ne dit rien, donc, son regard se contentant de fixer celui de l’elfe avec insistance, et avec une certaine forme d’intensité dans le regard. Sa bouche se rapprocha alors de la sienne, et il l’embrassa, tendrement, délicieusement, sa bouche se plaquant à la sienne, partageant un tendre et bref baiser. Il sentit ses douces lèvres, il perçut sa peur, son angoisse, formant comme une boule dans sa gorge, se diluant sous l’effet du plaisir. Son baiser dura quelques secondes, et il le rompit ensuite.

Quelques secondes planèrent à nouveau, et ses mains se déplacèrent, venant saisir les épaules de la femme.

« Tu es vierge, Eriulae… »

Sa phrase n’appelait même pas de réponse, car ce n’était pas une question, juste une simple constatation, une observation. Il caressa ses épaules, les massant légèrement, conservant un sourire sur ses lèvres, puis glissa sa main sur les cheveux de la femme, sur sa nuque, avant de l’embrasser tendrement sur le front.

« Ne t’inquiète pas, ma puce, tout se passera bien. »

Cahir se pencha vers elle, et l’embrassa dans le creux du cou, mordillant un peu sa peau. Il s’écarta ensuite d’elle, et s’assit sur le rebord du lit.

« Assieds-toi à côté de moi, ma belle… Et dis-moi ce que tu sais du sexe… Est-ce que tu as déjà vu un sexe ? »

Il avait été initialement embauché comme garde du corps, et ses activités ne cessaient de monter. Il était maintenant assistant d’une assassine… Et éducateur sexuel.

Qui l’eût cru ?
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le lundi 30 mars 2015, 02:12:20
Une prostituée vierge… Cahir était surpris, dans le sens positif du terme. Oui, même s’il était un ancien Ashnardien d’élite, un guerrier qui voyait le sexe comme un simple moyen de se satisfaire des besoins purement physiques, il y avait toujours, dans l’idée de coucher avec une vierge, de la déflorer, une sorte de plaisir inconscient et profond, un plaisir dominateur particulièrement jouissif. Cahir avait envie de lui prendre son intimité, de briser son hymen, non seulement pour le plaisir de l’acte sexuel en lui-même, mais aussi parce que cette femme était vierge. Il s’était assis sur le lit, et savait qu’il allait devoir prendre son temps avec elle. L’apatride n’avait jamais été un homme fondamentalement brutal avec les femmes. De fait, il n’aimait pas taper le corps féminin, et préférait voir les femmes comme Eriulae pour ce qu’elles étaient : des femmes sensibles et belles, des poupées fragiles et délicates. Comment aurait-il pu vouloir lui faire du mal ? L’apatride en oubliait presque totalement sa mission, tout comme les plaisirs qu’il avait eu auparavant… Ou presque. Comment oublier Alaun, sa danse sensuelle, ou la perversion de Sosanelle ? Impossible, pour Cahir, qui avait une belle érection naissante en étant si proche d’Eriulae… Cette elfe était d’une beauté redoutable, une beauté virginale, avec sa longue chevelure blonde, ses seins lourds, sa petite taille, et son apparence globale.

Elle lui expliqua n’avoir que des notions théoriques, et sa voix était douce, si douce… Sa main fila le long de son torse, et il frémit, la respiration venant à lui manquer… Puis la main de la femme caressa sa hampe de chair, filant sous ses habits pour la presser. Cahir soupira profondément, et laissa la femme le masturber, avant de poser une main sur son menton. Il la tint entre deux doigts, et redressa un peu son visage, puis se pencha vers elle, et l’embrassa. Son autre main s’appuya sur ses cheveux, et sa langue s’enfonça dans la bouche de la femme, jouant avec sa propre langue. Elle avait sûrement déjà dû embrasser des gens, et Cahir soupira de plaisir, sa main filant ensuite de ses cheveux pour caresser son dos, cette peau chaude et douce, ferme et solide.

Prenant tout son temps, l’apatride savourait les lèvres de la femme, et écartait ses jambes, afin de faciliter cette main qui était occupée à le masturber. Ce contact était magnifique, une main chaude et agréable. Il en appréciait énormément le contact, haletant et soupirant. Qu’il était agréable, en effet, de sentir une femme vous masturber, de sentir ses doigts glisser sur votre sexe, vous masturber longuement et généreusement.

« Hum… »

Durant un long moment, Cahir se contenta de l’embrasser, rompant le baiser, avant de l’embrasser encore, encore et encore. Il goûtait à ses lèvres magnifiques, les savourait pleinement. Il finit par rompre le baiser, et resta tout contre elle.

« Il est temps que tu vois par toi-même, Eri’… Ôte mon pantalon, et approprie-toi mon sexe avec ta bouche. Apprivoise-le… »
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le mercredi 01 avril 2015, 01:49:36
Cahir savait qu’une tâche importante l’attendait. La première fois d’une femme était sacrée, encore plus venant d’une prostituée aussi belle et gracieuse qu’Eriulae.  Elle semblait être aussi fragile qu’un vase en porcelaine. Si l’homme la serrait un peu trop, il risquait de la casser. Déglutissant lentement, l’apatride la laissait faire. Elle se mit entre ses jambes, ce dernier les écartant bien, et il sentit les doigts de fée de l’elfe dévoiler son sexe. Quand ce dernier se retrouva à l’air libre, Cahir soupira. L’apatride avait une belle érection, ce qui sembla un peu surprendre Eri’,qui se demanda si un tel appareil pouvait rentrer… Soit elle pensait à sa bouche, soit, et c’était plus probable, elle songeait à ce qui aurait lieu après. L’apatride se contenta donc d’un léger sourire évasif, et hocha la tête.

« Ne t’en fais pas, Eriulae… Des hommes et des femmes font l’amour ensemble depuis des millénaires, et le bâton a toujours su rentrer dans le trou… »

Autant se reposer sur des éléments concrets et objectifs, plutôt que de lui dire qu’elle n’aurait pas mal, et qu’il n’y avait pas à avoir peur. Cahir ne pouvait tout simplement pas lui mentir, car il ignorait, concrètement, ce qu’une femme pouvait ressentir quand un homme la pénétrait. C’était, sur ce point, quelque chose qui, fondamentalement, séparait les deux sexes. Un homme ne pourrait jamais connaître la nature et l’étendue du plaisir sexuel féminin, et, inversement, une femme ne pourrait jamais comprendre la manière dont un homme percevait le sexe, la façon dont cette verge grosse s’élançait sur votre corps, vous dominait, et vous empêchait de réfléchir rationnellement. Le brave apatride sentait ainsi ce sexe tirer vers l’avant, comme s’il constituait presque une seconde personnalité de sa psyché, lui intimant de prendre Eriulae, de la baiser sèchement et sauvagement, de la prendre contre le lit, de se perdre en elle…

Eriulae prenait tout son temps, face à ce sexe, et Cahir ne voulait pas la presser. Il savait que c’était intimidant, qu’une verge n’était pas forcément quelque chose de très joli… C’était un gros bâton de chair, difforme, grotesque, presque absurde et ridicule. Eriulae se rapprocha donc, et entreprit de s’approprier cette verge, comme Cahir le voulait. En soupirant lentement, ce dernier la vit s’approcher de son membre, de cette hampe de chair qui ne demandait qu’à ce qu’on s’occupe d’elle.

Comme il s’y attendait, la femme commença par user de ses mains, ce qui ne le gênait pas. Il comprenait cette approche, qui était une manière comme une autre de s’approprier le corps d’un homme. Quand il sentit les doigts de la femme sur son membre, un soupir s’échappa de ses lèvres, et ses mains se serrèrent nerveusement dessus, glissant le long de ce sexe.

« Ha… Eri’… »

Il la laissait faire, tout simplement. Ça prendrait le temps qu’il faudrait pour qu’Eri’ ait suffisamment confiance en elle-même pour venir prendre son sexe. L’apatride aurait pu la forcer, exactement comme les soldats qu’il avait eu jadis sous ses ordres, et qui n’hésitaient pas à violer des captives, mais… Lui n’avait tout simplement jamais fonctionné comme ça. C’est ainsi que, au bout d’un moment interminable, la douce Eri’ approcha ses lèvres de son sexe. C’était si beau… Voir cette femme à quatre pattes, entre ses jambes, dans une position exquise… Oui, comment ne pas être sous le charme de ce spectacle ? Cahir adorait la voir ainsi, toute chaude, toute désirable, toute à ses pieds… En lui, l’homme sentait un profond plaisir, ancestral, s’animer en lui, remontant dans tout son être.

L’apatride la laissa donc venir, et, quand ses lèvres commencèrent à se poser sur son membre, son membre se roidit un peu, et ses mains vinrent se crisper sur les cheveux de la femme. Elle remuait lentement, délicatement, et, plus elle remuait et s’enfonçait, et plus lui s’agrippait à ses cheveux, en sentant le plaisir monter furieusement.

« Là, là… Prends ton temps, Eri’, hum… Tu es douée, ma belle, oui… Remue de haut en bas… Prends-le de plus en plus profondément, et… Respire par le nez… Lèche-le, vas-y… »

Il disait ses conseils d’une voix entrecoupée par de profonds soupirs.

C’était bien le signe qu’Eriulae lui faisait du bien…
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le lundi 06 avril 2015, 02:21:28
Eriulae était vraiment une pure beauté. Une beauté parfaite, presque trop belle pour être sincère. Comment une si belle créature avait-elle bien pu faire pour finir dans un harem ? Certes, le Jardin Secret n’était pas non plus un sinistre bordel des bas-fonds, mais quand même… Était-ce sa beauté qui s’était retournée contre elle ? Cahir savait que les elfes, à bien des égards, pouvaient être aussi terribles que de simples humains. Il savait qu’ils pouvaient être des individus affreux et horribles, ignobles et cruels, que ce soit à l’égard des autres races, ou même entre eux. Il ne fallait pas croire toutes les légendes qu’on disait sur la prétendue supériorité intellectuelle des elfes… S’ils avaient été si intelligents, leur espèce ne serait pas actuellement en voie d’extinction. Oui, Eriulae avait dû souffrir, Cahir ne voyait que ça comme explication pour justifier sa situation actuelle, et cette constatation, au lieu de l’ébranler, ou de l’horrifier, l’amenait à traiter avec déférence cette petite femme à la longue chevelure blanche.

Il sentit la femme enfoncer son sexe… Elle prenait tout son temps, ce qu’il comprenait volontiers, et, même s’il devenait de plus en plus difficile de ne pas la forcer (car il ne fallait pas oublier que Cahir avait été interrompu en plein élan il y a à peine quelques heures), il arrivait à se retenir. Un soupir profond mourut dans sa gorge quand Eriulae entreprit d’enfoncer son sexe. Il sentit la gorge chaude de la femme, mais la gorge profonde ne dura pas longtemps, ce qui confirma la grande inexpérience sexuelle d’Eri’. La pauvre s’étrangla, eut un haut-le-cœur et se retira précipitamment, avant d’éternuer à plusieurs reprises. Cahir sortit de sa transe, et, même si son sexe l’élançait durement, et qu’il avait la sensation de bander comme un taureau, il se pencha vers la femme.

« Ne t’inquiète pas, Eriulae… Il n’y a rien de grave là-dedans. Prends ton temps, prends ton temps… »

Une chance pour elle : sa première fois était avec un homme qui avait appris à maîtriser ses émotions, et qui savait être patient. Elle retourna donc à l’assaut, lentement, tendrement, avec patience et délicatesse. Eriulae était comme une petite fleur fragile qu’il ne fallait surtout pas forcer, sous peine de voir toutes ses pétales se faner. C’était la représentation qu’il s’en faisait, et il al laissa donc revenir à l’assaut, non sans un certain frisson d’excitation en la voyant revenir. Sa bouche retourna se poser sur son mât, et elle remua dessus, d’avant en arrière, amenant Cahir à soupirer à nouveau.

« Oui… Oui… Humm… ! »

Elle remuait sur lui, et on pouvait entendre les bruits de succion que ses lèvres faisaient en frottant ce sexe, en glissant d’avant en arrière le long de ce mât dressé et assoiffé. Et, tandis qu’elle le suçait, il pouvait la voir remuer de gauche à droite… Son bassin se dandinait, ce qui le fit lentement déglutir. Il la laissa donc continuer à agir sur son sexe pendant un certain temps, pendant de longues et joyeuses minutes, avant de finir par poser ses mains sur ses cheveux.

« Là… Là… »

L’homme l’aida à relever la tête, et conserva une main sur son menton, relevant ainsi le visage de l’elfe pour qu’elle le regarde.

« Tu as le bassin en feu, n’est-ce pas ? »

Pure question rhétorique, le visage d’Eri’ étant incapable de mentir sur ce point. Il se redressa alors, puis se coucha sur le lit.

« Rejoins-moi, Eri’… Et retourne sucer ma queue, mais… Couche-toi aussi sur moi, afin que je puisse te soulager de cette tension qui bouillonne entre tes cuisses… »

Encore une fois, il prenait tout son temps, car il aurait largement eu l’occasion de pouvoir la forcer.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le vendredi 10 avril 2015, 01:45:34
Du peu qu’il en savait, Cahir avait cru comprendre que le sperme n’avait pas bon goût. Il n’avait jamais poussé le vice jusqu’à le boire lui-même, mais c’était ce qu’on lui avait dit. En conséquence, il ne voulait pas jouir dans la bouche d’Eri’, car il craignait que ceci ne la restreigne. La petite était trop perturbée comme ça et trop nerveuse. Si elle s’étouffait avec son sperme, elle risquait clairement de se recroqueviller comme une huître. Cahir avait donc libéré son sexe, et, si Eri’ se posait des questions, il suffisait de voir son visage pour voir, dans ses yeux, tout le bonheur et tout le désir qu’il ressentait actuellement. L’apatride resta allongé sur son lit, et vit Eri’ se déshabiller. Lui-même en profita rapidement pour retirer ses ultimes vêtements, et vit ensuite la femme ôter sa robe, conservant toutefois sa belle culotte blanche à dentelles. Il sourit ensuite en la voyant dissimuler ses seins d’une main. Cet acte de pudeur le frappa par son innocence, comme si elle avait honte de son corps. Il trouva cela touchant, et la laissa venir vers lui.

Quand elle lui demanda comment elle le trouvait, il ne put que répondre la chose suivante :

« Tu es magnifique, Eriulae... Et celui qui prétend le contraire est un sacré menteur ! »

Ça, pour le coup... Le concept de « beauté elfique » s’appliquait à la perfection avec cette femme ! Elle le rejoignit lentement, se lovant contre son corps, sur le lit. En la voyant ainsi, Cahir avait senti son érection s’accroître. Elle lui avait montré la vision de son dos, de sa chute de reins, et de ses belles fesses quand elle s’était retournée. Ce spectacle était somptueux, et Cahir reprenait lentement son souffle, en essayant de ne pas lui sauter tout de suite dessus. Cette femme était tellement belle... Elle se pencha vers lui, et offrit sur ses lèvres un tendre baiser.

« N’aie pas peur, ma belle... Tout se passera bien, tu verras. »

Sa nervosité était compréhensible. Elle évoluait au sein d’un harem, et le sexe était donc une chose normale et banale pour les autres... Mais pas pour elle. Elle avait grandi dans un tel environnement, et, loin de la détendre, l’omniprésence du sexe avait rendu ce moment encore plus difficile, car elle était face à des professionnelles. Autrement dit, si Cahir avait laissé passer ce moment, Eri’ aurait encore plus complexé. Il faisait ça pour elle... Mais pas que. Lui aussi avait envie de cette femme, terriblement envie de son corps, et l’elfe se redressa donc. Il sentit ses mains sur lui, avant qu’elle ne protège à nouveau ses seins, tout en approchant sa bouche de son sexe, ses jambes se mettant à gauche et à droite de sa tête.

Ce spectacle était fascinant, et Cahir posa ses mains sur les fesses de la femme, l’aidant ainsi à plier ses genoux, puis il entrouvrit sa bouche. Sa langue fila dans son intimité, proprement épilée, parfaite, et il lécha l’intérieur, se crispant sur ses fesses, tout en remuant légèrement ses jambes. Ses soupirs étaient étouffés par les cuisses de la femme. L’idée de cette position était de se procurer un plaisir mutuel, tout en évitant un coït... Cahir savait qu’il allait devoir la prendre, mais il voulait la préparer... Et, sur ses dents et dans sa bouche, il ne tarda pas à sentir un liquide sucré et agréable... La mouille de son amante, ce nectar intime qui indiquait et témoignait du plaisir qu’elle ressentait en ce moment.

« Hnnn... ! »

Sa langue filait en elle, s’enfonçant le long de sa belle culotte blanche, et, avec ses mains, il malaxait les fesses de la femme, les remuant de l’intérieur vers l’extérieur, avant de les presser à nouveau, pour les écarter de nouveau. Son appendice lingual, lui, jouait avec son intimité, frottant les parois, le bout pointu cherchant le bouton de plaisir, qu’il appuyait et pressait. Il comptait lui faire l’amour exactement comme il fallait, sans relâche, et sans aucune interruption.

Tout ce qu’il voulait, après tout, c’était la rendre heureuse... Mais, plus le temps passait, et plus il craignait de, finalement, jouir dans sa bouche...

Ça, c’était quelque chose qu’il ne contrôlait pas totalement, après tout.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le samedi 11 avril 2015, 01:28:59
Cahir continuait à lécher l’intimité de cette femme, à travers sa culotte, en ne pensant à rien d’autre que ça... Ou presque à rien d’autre. Difficile, en effet, de ne pas songer à la bouche d’Eriulae en train de jouer avec son sexe, de l’enfoncer dans les profondeurs de sa bouche, de ses doigts glissant sur ses testicules. Elle s’appropriait de plus en plus son sexe. Encore une fois, l’apatride aurait pu la prendre rapidement, il aurait pu lui arracher sa culotte, la prendre contre le mur, et était convaincu qu’Eri’ aurait aimé ça... Ce n’était juste pas la manière dont il voulait agir avec elle. Pour lui, Eriulae était comme une petite fleur, une fragile poupée qu’il fallait manier avec précaution, afin qu’elle ne se brise pas. C’était dans cette optique qu’il abordait cette femme avec la plus infinie des délicatesses, afin que ses pétales ne se fanent pas. Il léchait donc son sexe, à travers la culotte, la mouille de l’elfe permettant de lubrifier ce morceau de tissu, de le rendre moins résistant... Et, au bout d’un moment, l’elfe finit par se redresser, et se déshabilla. Elle était prête.

Le moment tant attendu était arrivé, et Cahir avait tous ses sens aux aguets, sur le point d’exploser en lui. Soupirant lentement, il ,n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu’elle se rabaissa contre lui, plaquant son intimité contre sa bouche. En soupirant, Cahir retourna poser ses mains sur ses fesses, et lécha encore, son sexe caressant le visage de la femme, de cette femme qui était en train de l’appeler, qui le rendait fou, l’excitait... Quand elle avait ôté sa culotte, c’était comme si une bombe avait explosé en lui, venant de libérer toutes les pulsions encore refoulées en lui.

« Mon amour, je – huuuuum... Je suis prête, fais... Fais moi l'amour, c'est... Quand tu veux. »

Mon amour... Le terme ne lui échappa pas, et ses mains se crispèrent sur son postérieur. Il donna alors une secousse, et retourna Eriulae, la renversant sur le lit. Cahir se redressa alors, et tourna sur lui-même, afin que son visage se retrouve à hauteur de celui de la femme. Avant même qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, il l’embrassa, avec sur ses lèvres le goût de sa cyprine, rapidement effacé par celui de sa salive. Un baiser fougueux et intense, dans lequel il fourra volontiers sa langue, cette dernière partant à l’assaut des lèvres de son amante. « Mon amour »... Qu’est-ce que ce lapsus signifiait ? Cahir n’en savait rien, et, en fait, il n’avait pas envie de le savoir. Il préférait se focaliser sur l’instant présent, et, avec son sexe tendu, prêt à exploser comme un piston, Cahir était en nage.

« Je vais venir, ma belle... Oui, je vais te prendre, mais... Sache que la douleur... Ne sera que passagère... »

Entre plusieurs soupirs, sa main tremblante alla se saisir de son sexe. Il avait caressé sa vulve en l’embrassant, mimant la pénétration, mais sans encore s’enfoncer en elle. Sa peau était douce et chaude, tendre comme celle d’une peau de bébé, et la sueur commençait à faire claquer la chair entre eux... Exactement comme il l’aimait. Il posa sa main sur son vit, et le guida dans son trou, puis l’enfonça en elle. L’hymen fut brisé dans la foulée, et Cahir ne le sentit presque pas, mais en avait conscience, ce qui l’excita encore plus fort. Le sang virginal était sien, et il remua en elle, d’avant en arrière, comme pour tenter de chasser cette douleur.

Malgré cette mouille, son sexe était serré, le faisant gémir. Personne ne l’avait jamais pénétré à ce point, et ses lèvres vaginales n’étaient donc pas habituées. En soupirant, Cahir remontait d’avant en arrière, donnant des coups de reins, une main crispée sur les cheveux de la femme. L’autre main, elle, caressait l’un de ses seins, venant pincer ce téton, ces seins qu’elle avait caché avec sa main... Et qui étaient magnifiques.

« E-Eri-haaaa... »

Cahir soupirait, son corps remuant contre elle, en osmose et en harmonie avec le sien.

Ce qu’il ressentait était magnifique, et il poursuivait donc ses ébats, bien décidé à offrir à la belle elfe une première fois qui serait mémorable.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le lundi 13 avril 2015, 01:32:29
Quand elle lui demanda d’agir plus lentement, il obtempéra, parvenant, par une force de volonté incroyable, à réfréner suffisamment ses pulsions pour ralentir le rythme, comme un pianiste lancé en pleine composition qui relâcherait subitement son doigt en le tenant près des notes. Il s’arrêta de respirer pendant quelques secondes, et recommença ensuite ses coups de reins, lancinants, d’avant en arrière, de haut en bas. À bien y réfléchir, le coït n’avait rien de bien compliqué. Toute la difficulté, dans le sexe, c’était la périphérie. Le cœur du sexe, l’acte sexuel en lui-même, était aussi vieux que le monde, et, de lui, il n’y avait pas grand-chose à dire. C’était tout simplement le spectacle d’un homme pénétrant une femme, remuant en elle d’avant en arrière, adaptant le rythme aux pulsions mutuellement ressenties. Eriulae se tortillait sous lui, se tordant sous l’effet du plaisir, et, vu toute la mouille en elle, elle avait l’air d’apprécier ça... Et lui, pauvre hère, était en train de lentement souffrir. Ce sexe était étroit, délicat et petit, très serré, et il devait donc s’appliquer, afin de mieux la prendre, afin de la pénétrer comme il fallait, et comme il convenait.

L’apatride remuait en elle, et tout se déroulait à la perfection. Les corps des deux amants étaient collés l’un à l’autre, s’entrelaçant et se serrant mutuellement, avec une passion forte et partagée. Cahir l’embrassait de temps en temps, et accélérait progressivement le rythme. Les résistances d’Eri’ s’atténuaient, et son corps devenait plus souple, bien plus simple à prendre. L’apatride remuait encore en elle, son sexe s’enfonçant de plus en plus profondément. Comme il venait de lui dire, le plaisir montait lentement et sûrement chez Eri’.

« Ouii... Ouiii, Eri’, haaa... ! »

L’apatride continuait ses mouvements, en étant toujours plus vorace, toujours plus insistant. Oh, ça, il ne cherchait clairement pas à la ménager. L’homme se montrait assoiffé et rapide, pressé et excité dans ses gestes et dans ses mouvements. Le temps défilait longuement, les minutes s’étirant et défilant. Depuis combien de temps la pénétrait-il ainsi ? Il perdait la notion du temps, perdait la notion de tout, sauf du plaisir envahissant qui résonnait dans son corps et dans son esprit. Son puissant et vigoureux membre s’abattait en elle, heurtant son clitoris, et il grognait et haletait, la respiration lourde et profonde. Plus le temps passait, et plus il était fort, puissant, massif. Cahir la pénétrait, la prenait, poussant des soupirs rauques sous l’effet du plaisir et de l’effort physique nécessaire pour accomplir ce qu’il faisait. De la sueur coulait le long de son dos, de son visage, coulant sur le corps de la femme. Son ventre claquait contre le sien, et sa bouche allait parfois s’attaquer à ses seins, mordillant son téton, se déplaçant ensuite pour lécher sa peau, ou pour aller l’embrasser... Et, souvent, il se contentait juste de rester à côté d’elle, baignant dans les soupirs et les couinements de la femme.

Un coït... Quelque chose de simple, de basique, de binaire, mais quelque chose de terriblement délicieux. Comment s’en lasser ? Comment ressentir autre chose qu’une envie profonde et tenace au fur et à mesure qu’il la prenait ? Ah, c’était si bon, si bon, tellement jouissif... L’homme remuait en elle, encore et encore, se retenant de jouir.

C’était à elle de s’abandonner en lui, et Cahir savait qu’elle ne tarderait pas... Car c’était sa première fois, et la première fois était toujours rapide.

L’homme s’activait donc, la prenant encore et encore, dans le but de lui faire atteindre un bel et magnifique orgasme.
Titre: Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]
Posté par: Cahir le samedi 18 avril 2015, 02:51:22
Ils dansaient ensemble, comme dans une sorte de communion magique et ancestrale. Deux amants entrelacés l’un à l’autre, se faisant longuement et joyeusement l’amour. Ils se découvraient mutuellement, longuement, délicieusement, délicatement, avec la passion calme et tranquille de jeunes amants. Cette femme était douée, et Cahir ne se faisait aucun doute là-dessus ; elle deviendrait une grande dame de charme. Le Jardin Secret avait tout de cette entreprise familiale où les membres veillaient les uns sur les autres, avec cette conviction profonde que leurs agissements avaient tous pour but un objectif commun qui les dépassait. Leurs activités criminelles, en parallèle, ne faisaient que renforcer ces liens. Si l’un des membres du Jardin n’était pas fiable, il présentait un risque, celui de trahir l’ensemble de leur entreprise. Cahir, qui pensait que les prostituées-assassins étaient réservées aux Ashnardiens, avait été surpris en constatant les autres fonctions du Jardin Secret, mais il les avait accepté sans trop rechigner. Ce n’était pas très honorable, mais un apatride était mal placé pour parler d’honneur.

Cahir prenait Eriulae depuis de longues minutes, multipliant les actions sur son corps. Voilà la toute-puissance du sexe, et ce sentiment d’omnipotence qui le traversait. L’apatride était en train de remuer de plus en plus fort, et de plus en plus vite. Le sexe était comme une machine qui ne pouvait qu’aller plus vite. Ralentir le rythme était très difficile, et, au-delà d’un certain seuil, virtuellement impossible. Cahir était à ce stade, maintenant. On pouvait l’entendre soupirer, haleter, grogner, reprendre son souffle, essayant parfois de ravaler sa salive. Il laissait sur les seins d’Eri’ des traces de salive qui luisaient sous l’éclairage nocturne. Leur petit lit était en train de grincer, la belle elfe se tortillait sous lui, et son membre devenait de plus en plus gros. Dans sa tête, il avait l’impression d’avoir un canon en formation, tant son sexe remplissait ses esprits. Il ne pouvait penser à plus rien d’autre, tout son corps étant en harmonie avec sa queue.

« Hnnnn… !! »

Elle en voulait plus, encore et encore. Subjuguée par lui, Eri’ se tortillait sous lui. L’apatride continuait donc à la prendre, remuant contre elle. Ils étaient en harmonie, l’un et l’autre, et ses lèvres revenaient souvent se poser sur les siennes, afin d’y goûter, et de l’entendre ensuite gémir et soupirer. Oui, oui, les soupirs de cette belle elfe étaient tout simplement délicieux, renforçant son excitation. Son sexe durci remuait encore en elle, encore et encore, toujours et sans interruption. Cahir sentait cette femme s’abandonner contre lui. Son membre baignait dans sa mouille, et, vu les couinements qu’elle poussait, l’orgasme était proche. Ses tétons étaient durcis, pointant vers lui, et, quand il retournait près de son visage, il pouvait les sentir s’enfoncer contre son torse, un sentiment des plus agréables.

Oui, tout cela était particulièrement jouissif, et Cahir finit par s’abandonner en elle, sans trop savoir si Eri’ avait eu l’occasion d’avoir un orgasme ou non. Tout ce qu’il pouvait espérer, c’est que c’était bel et bien le cas.

Elle avait longuement gémi, et Cahir sentit cette force primitive qui l’animait diminuer rapidement. Ses mains étaient posées sur les cheveux de la femme, et il reprenait lentement son souffle, tout contre le corps de la femme. Ses muscles puissent l’enserraient, et son visage e frotta lentement contre le sien.

« Ah, Eri’… » soupira-t-il, au bout de longues secondes.

Cahir s’écarta un peu d’elle, et son dos s’appuya contre le mur. Le lit était étroit, mais il voulait offrir à la femme l’occasion de pouvoir respirer un peu. L’homme observa également le plafond, en soupirant, sa poitrine s’abaissant et se soulevant. Il reprenait son souffle, tranquillement, et parlant peu.

Dans ce genre de situations, on parlait souvent peu. Surtout, il ne tenait pas à se vanter, s’il n’avait pas offert à Eriulae tout ce qu’elle recherchait… Mais lui, en tout cas, il avait bien pris son pied !