Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Gloutonne le lundi 07 juillet 2014, 02:42:56

Titre: Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le lundi 07 juillet 2014, 02:42:56
Je m'amusait à poursuivre dans une forêt inconnue une proie amusante. Il s'agissait d'un terranide et il était rapide. Il zigzaguait entre les arbres, utilisait les lianes et branches solide pour essayer de me semer. Courir ainsi me donnait horriblement faim. Cela me donnait encore plus envie de le dévorer, mais encore fallait-il le rattraper, car il est quand même rapide. Il esquiva l'une de mes plantes carnivore, augmentant ma faim et ma frustration. J'étais vraiment loin de mes racines, je devrais me réinstaller ici. Soudain ma proie bifurque soudainement, cela vint à m'amuser, mais je fus prise dans mon élan ne pouvant guère changer de vitesse aussi vite que lui et un truc bizarre vint à se passer.

Alors que j’allais poser mon pied sur une racine solide, je vint à déraper tomber sur un sol très dur et froid. Brrr ... comment cela se fait ? J'observe mon nouveau milieu et constate avec une certaine horreur qu'il ne s'agit pas d'un lieu naturel, aucun sol où planter des racines, aucun ciel où recevoir du soleil et pas d'eau ... D'eau ? Je tendis mon oreille et mon instinct de plante me mena vers un endroit bizarre, il y avait des sortes de lianes non naturelle, pourtant je pouvait sentir palpiter de l'eau dedans. J'appuie sans le faire exprès sur un truc qui s'enfonce et me fait aspergé d'eau chaude, hurlant de surprise. Puis l'eau arrête de couler. Cette eau avait un goût des plus répugnant, mais cela restait de  l'eau. Je saisis la liane et tira comme une dingue avant de tomber par terre avec un bout de la liane en main. L'eau jaillit et inonda l'endroit, c'était si bien de baigner dans un fond d'eau, au moins je ne mourrais pas de soif. Mon ventre se mit à gargouiller et je tenta ma chance sur cette drôle de liane.

*croc*

Je jette la liane qui fait un bruit terrible sur ce drôle de sol. Elle n'est pas comestible, ça a un goût affreux, mieux vos crever de faim que de manger ça ... Mais j'ai si faimmmmmm.

- èh oit àl !

Un drôle d'être sur deux jambes braqua un petit soleil sur moi, m'aveuglant, puis s'approcha. Ma faim était terrible et je n'attendis pas qu'il puisse finir sa phrase, me jetant dessus, retirant sa drôle de fourrure, deux plante carnivore purent pousser de mon corps et m'aidèrent à le maîtriser le ligoter et l'avaler. Cela m'excitais de sentir ma gorge se modeler à son corps et le sentir dans mon estomacs. Il me donna beaucoup de coup, mais fut rapidement dissous, car j'ai très faim.

J'ai mangé un peu, j'ai de l'eau, avec ce petit soleil de la lumière. J'avais tout pour m'étendre dans ce drôle d'endroit. Je me fis un petit coin où m'installer et fis pousser des plantes carnivores, qui allaient visiter cet endroit et me faire savoir où cette drôle de grotte menait. L'une de mes plantes trouvèrent des congénères, mais dû rebrousser chemin, craignant de se faire dévorer.

Intriguée, je pris la direction de ce lieu, mes plantes continuant leurs invasions, alors que cinq me suivirent, étant mes protectrices. Si ce milieu avait déjà une maîtresse je la mangerais certainement, sauf si elle est amusante. Je me demande d'ailleurs quel goût ont les plantes de cette grotte. Il faisait vraiment trop noir pour voir clairement.  Comme font ses volatiles nocturne pour ne pas se prendre un arbre ?

J'étais proche du lieu où les autres plantes semblaient m'attendre, je pouvais sentir leurs inquiétudes, elles devaient avoir sentit ma faim.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le mardi 08 juillet 2014, 01:21:19
Ivy trempait dans un bassin au liquide verdâtre. C’était une eau très particulière et très agréable qui lui tombait sur le corps, la nettoyant à la perfection. Elle y était totalement immergée, disparaissant intégralement dans ce bassin, enfouie à l’intérieur de la tête aux pieds. Quelques petites bulles d’air s’échappaient parfois, remuant à la surface de ce bassin floral, mais Pamela n’avait aucun problème à y respirer. Toute nue, sa peau verte, Pamela flottait dans ce qui ressemblait à une variante du liquide amniotique. Elle ne soufflait mot, savourant cette eau rafraîchissante sur son corps.

C’était très agréable, et Ivy se détendait totalement, prenant son bain quotidien. La femme veillait toujours à rester très propre, et son bain se trouvait dans une grosse fleur aux pétales ouvertes, qui se repliaient parfois pour l’immerger totalement. Elle s’abandonnait alors dans des rêves doucereux et mielleux, en oubliant sa journée, savourant son harmonie avec son monde, avec son écosystème, et avec ses plantes.

Son refuge se trouvait sous le lycée Mishima, dans un ancien centre de traitement des eaux usées, un centre qui avait été détruit et abandonné suite à la Seconde Guerre Mondiale. Le lycée Mishima avait été bâti dessus, et, depuis ce centre, Pamela avait un accès direct vers les égouts, ou vers les souterrains du lycée, en remontant. De cette manière, se rendre au lycée pour y dispenser ses enseignements ne lui demandait pas énormément de temps. Pamela flottait donc dans son bac, quand elle sentit une force en train de s’approcher. Yeux clos, Pamela les rouvrit en se redressant. Elle s’était si bien immergée dans la plante que les pétales s’étaient repliées, et elles se déplièrent. Ivy sortit d’un coup, et se laissa tomber sur le sol.

Une confortable mousse végétale recouvrait tout le sol, filant dans une majeure partie de la structure, recouvrant le sol, les murs, et le plafond. Ivy avait clairement senti une présence néfaste en train de se rapprocher, remontant le long des égouts.

*Qu’est-ce que ça signifie ?*

Ivy retrouva sa peau pâle habituelle, et, sur son corps, des vêtements verts, végétaux, se mirent à pousser, jaillissant hors de son corps. Pamela soupira légèrement, et se retrouva rapidement dans une confortable tenue (http://nsa33.casimages.com/img/2013/10/16/131016075722600306.jpg) avec des feuilles dans ses cheveux. Pamela s’avança lentement, sensuellement, les tentacules remuant près d’elle. Une force était en train de l’attaquer, remontant le long des couloirs, trucidant ses plantes. Pamela serra les poings, en sentant qu’elle allait devoir se défendre. Pamela écarta prudemment ses plantes, et laissa la silhouette se rapprocher. Pamela la reconnaissait : c’était une créature de la forêt, un esprit floral, mais elle semblait moins amicale que Lily et Raune, ou Weldenela.

La femme finit par arriver devant Poison Ivy. Elle était plutôt belle, et était entourée de redoutables plantes carnivores, tournant autour de la femme, la protégeant. Elle venait d’arriver dans une grande pièce divisée en deux : il y avait l’entrée, et la salle où se trouvait Ivy. De gros tuyaux arrivaient jadis dans cette pièce, et il y avait de la mousse végétale un peu partout. Ivy était là, et esquissa un léger sourire accueillant.

« Bienvenue, jeune femme. Que souhaites-tu ? Tu m’as l’air… Bien agressive. »

Autour d’Ivy, les plantes remuaient, des tentacules filant sous la mousse, semblable à des serpents s’apprêtant à bondir pour protéger leur maîtresse si jamais celle-ci se faisait attaquer par cette étrangère.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le mardi 08 juillet 2014, 17:20:22
Ma faim était tellement présente que je ne fis pas dans la demi-mesure. Dès qu'une plante inconnue était trop lente ou voulait me mordre, je me jetais sur elle pour planter mes crocs et l'arracher à sa tige, la dévorant sans la moindre pitié. Cela n'avait aucune réelle valeur en terme de nutriment, mais c'était de l'espace qui était comblé dans mon estomac et trompait ma faim. Pour tromper mon corps je n'activais pas les enzymes pour digérer le tout, mieux fallait-il garder un peu de bouffe en cas de diète prolongée. Je vis que les plantes se firent de plus en plus rare.  Je fis la moue.

- Vous cachez pas, je veux juste vous manger. Vous voulez que je vous cherches c'est ça ?

Elles étaient bien cachés, certaine moins et les plantes furent prompt à attaquer les plantes qui étaient trop faible, me laissant m'occuper de celles pouvant les blesser. Certaine m'avaient mordu, mais cela ne m’empêcha pas de les arracher au sol et de les manger. Elles étaient très bonnes et le fait de me faire blesser ne rendait que le goût plus exquis.

- Où êtes-vous ? Par ici ? Par là ?

Je fouillais es moindre recoin, usant de mes plantes pour dénicher celles qui s'étaient caché dans de petit trous, mais l'endroit semblait presque désert. C'est alors qu'une étrange créature vint à moi, elle me ressemblait sans pour autant me ressembler. J'allais me jeter sur elle pour croquer un morceau quand je sentis sous mes pied comme du mouvement. Avec un grand sourire, je me mit à arracher la mousse et vit les tentacules.

- Elles semblent délicieuse. Dis, dis je peux les manger ? De toute manière je les mangerais par qu'elles semblent avoir bon goût tout comme toi.

Il y avait tellement de bonne chose que j'en salivais. Puis je me souvint qu'elle m'avait dit quelque chose s'était quoi déjà ... Ha elle voulait savoir ce que je faisais ici.

- Je veux envahir cet espace, ça te gêne pas hein ? si ça te gêne je te mange, d'accord ?

Dans tout les cas je la mangerais, elle semblait ne pas être amusante du tout, donc autant la manger et puis peut être qu'elle a plus de goût que ses plantes. Je veux trop la manger, mais ses machins vont m'enquiquiner ... et si je mangeais ses machins, cette créature n'aurait plus rien pour se défendre et je pourrais la manger.

Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le jeudi 10 juillet 2014, 01:34:06
Pamela se tenait devant une Alraune sauvage, qui venait en quelques secondes de lui confirmer que ce n’était pas parce qu’on était une Alraune qu’on était forcément une créature sexuelle et douce. De fait, elle avait déjà noté, chez les autres Alraunes, une certaine forme de lourde violence, retenue et diluée dans leur appétit sexuel… Mais, si cet appétit sexuel débridé n’existait pas, alors on devait avoir une Alraune comme elle. Pour Ivy, c’était à croire que son nom était désormais fiché dans un club d’Alraunes, vu le nombre de ces créatures florales divines qu’elle rencontrait. Elle était toujours impressionnée face à une Alraune, encline à une certaine forme de soumission, mais ce n’était pas pour autant qu’elle accepterait qu’on la mange, ou qu’on mange ses plantes. Envers ces dernières, Pamela faisait preuve d’un instinct maternel, et, quand elle vit le regard de cette femme se porter sur ses tentacules, elle fronça les sourcils.

« Je veux envahir cet espace, ça te gêne pas hein ? si ça te gêne je te mange, d'accord ? »

Cette Alraune avait l’air d’être aussi immature que dangereuse, comme une enfant qui n’avait pas conscience de la distinction entre le Bien et le Mal, et se contentait juste de manger pour soulager son appétit. Malheureusement, Pamela était une biologiste, pas une psychologue, et ses phéromones ne suffiraient pas à maîtriser cette femme. Autrement dit, elle allait devoir employer la manière forte, et, tandis que l’Alraune se rapprochait, Ivy mit en place ses défenses. Elle n’avait pas que ses tentacules pour protéger cet endroit, mais, dans l’absolu, elle tenait à éviter un combat. En un sens, elle devrait en effet défier une personne qu’elle vénérait, et il n’était pas exclu qu’elle puisse arriver à la raisonner.

Tandis que de grosses fleurs apparaissaient le long des murs, s’apprêtant à balancer un pollen anesthésiant sur son invitée inattendue, Pamela se mit à parler, tendant ses doigts, faisant légèrement se relever une multitude de tentacules sur le sol, des ronces poussant sur ces derniers.

« Je ne veux pas me battre contre toi, jeune Alraune… Mais je ne me laisserais pas dévorer sans réagir. Tu n’es pas en terrain conquis ici. »

Les tentacules de Poison Ivy étaient partout, encerclant progressivement la femme et ses plantes-carnivores. Pamela était suffisamment intelligente pour savoir que ce spectacle n’impressionnerait nullement l’Alraune.

« Pourquoi vouloir me manger, Alraune ? À quoi signifie ceci ? N’es-tu pas censée promouvoir la vie ? Défendre la Nature ? »

Sa voix ne tremblait pas. Si cette femme l’attaquait, un mur de tentacules s’abattrait pour protéger Ivy, tandis que les autres tentacules attaqueraient, et que ses fleurs libéreraient leurs pollens. Ivy voulait certes négocier, mais ce n’était pas pour cette raison qu’elle allait prendre des risques.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le vendredi 11 juillet 2014, 19:14:37
Je vis sur les murs des fleurs. C'était à cette drôle de créature ? Mon regard fut aussi attirée par les petite choses qui devinrent des ronces. C'était trop mignon que j'eus un petit cris d'excitation, me mettant à genoux devant les ronces pour les taquiner de l'index. Elle me parlait mais je n'avais franchement rien à faire de son blabla. Elle m'appelais Alraune, sans doute était-elle trop idiote pour me confondre avec une autre personne. Quoi qu'il en soit ses plantes m'intéressait.

Je saisi une des ronces à plaine main et put sentir ses épines s'enfoncer dans ma chair, poussant un petit rire que l'on qualifiait de gamin. Je ne vois pas pourquoi tout les adultes pensent que je suis une gamine, je suis une plante donc il n'y a pas de question de maturité ou d'autre trucs de ce genre trop compliqué et si ennuyeux à savoir. Bien contente de voir que les ronces ça piquaient bien, je me dirige vers ces drôles de fleurs qu'y m'ont attiré. Je ne voulait pas renifler l'odeur, cette drôle de femelle aurait put y mettre une drôle d'odeur pour se moquer de moi. Je pris un pétale et le mis en bouche. Je vint à tirer la langue, c'était fade, vraiment pas délicieux à manger, comment pouvait-elle faire des trucs qui n'ont pas de goût.

Vint une autre série de blabla inutile et je me rendis compte que j'étaie encerclé par les ronces. Je me mis à nouveau à rire.

- On dirait que tu veux jouer avec moi. D'habitude c'est moi qui piège. Pour tes questions.

Je mis mon index droit près de mon menton, faisant mine de réfléchir, mais je ne trouvais pas d'explication compliqué comme les adultes aiment bien faire. Mes réponses seraient donc simple.

- On me nomme Gloutonne, je ne sais pas pourquoi tout le monde me donne ce nom, un nom c'est bon pour la nourriture, non ?  Pour ce qui est de la signification de ceci ...  Ta question est trop compliquée je ne la comprend pas. Quand au deux suivantes je ne saisis pas. La nourriture devrais être contente de me nourrir et pas se mettre à poser des questions trop difficile. Je ne comprend pas pourquoi la nourriture à toujours peur de me nourrir, c'est un privilège qui devrait les ravir, non ? Mais cela me fait plaisir, car ils se débattent, même quand ils sont dans mon ventre. Des fois je les laissent pendant de nombreux jours à me battre et ils finissent pas abandonner et je les digère après. Il y en a de très coriace, comme une bestiole qui vole avec des écailles  ou encore les fées.  Il faudrait que j'en mange une un de ses jours, son goût est vraiment exquis.

Rien qu'à l'idée de manger une fée je me remit à saliver d'envie et une question me vint en tête.

- Et toi tu manges quoi comme nourriture ? C'est pour savoir quel goût tu va bien avoir. Si c'est comme la fleur là, je devrais trouver un assaisonnement pour que tu sois un peu plus digeste.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le mardi 15 juillet 2014, 01:18:12
Sagement, Ivy nota que sa peau semblait être résistante... Suffisamment pour supporter le contact des ronces sans trembler. Pamela ne disait rien, attentive. Elle n’enclencha pas ses pollens quand la femme se rapprocha de l’une de ses fleurs, une retenue qui, compte tenu des circonstances, était peut-être un peu trop excessive. Cette créature était dangereuse, mauvaise, mais Ivy se demandait si elle avait conscience que ce qu’elle faisait était mal. La Nature fonctionnait sur le principe de manger pour survivre. C’était la loi de la nature, et il n’y avait, en réalité, que les humains et les espèces civilisées pour s’en offusquer. Pour les animaux, c’était dans la nature des choses, et, si les humains répugnaient à se manger entre eux, ils mangeaient volontiers des espèces qu’ils estimaient inférieures. En soi, Pamela comprenait le raisonnement de Gloutonne, mais elle avait le sentiment qu’il y avait autre chose... Et, de plus, elle n’avait pas envie de se faire manger. Non. Vraiment pas.

Gloutonne semblait convaincue de la manger ce soir, en parlant normalement, et Ivy croisa les bras. Les tentacules qui la protégeaient frémirent davantage.

« Je ne suis pas comestible, rétorqua Ivy. Si tu veux de la bonne nourriture, mange des animaux, comme des biches, des poulets, des daims... Mais la viande d’humains n’est pas bonne. Et tu n’es pas spécialement en état de me menacer. Ne te méprends pas, tu n’es pas la seule à contrôler la Nature, et j’ai déjà rencontré des Alraunes. Ceci est ma forêt. »

Pamela ne mentait pas. Elle savait que les Alraunes étaient comme des Déesses chez elles, et, grâce à leur sève, qu’elle avait recueilli, Ivy avait pu avoir un contrôle similaire dans son antre. Ses tentacules ne pourraient pas se retourner contre elle, et elle n’hésiterait pas à attaquer Gloutonne. Pamela ne voulait pas être mangée. C’était son instinct de survie, et, en toute honnêteté, on pouvait la comprendre. Être mangée n’était jamais tentant, en réalité.

Les tentacules remuaient lentement, et Poison Ivy réfléchissait à un moyen de calmer cette femme.

*Je ne pense toujours pas qu’elle soit foncièrement méchante...*

Il fallait juste réussir à la canaliser, et à lui faire comprendre certaines choses élémentaires.

« Je mange de la viande... Des frites, des pâtes... Bref, de la nourriture pour humains. Toi, tu n’es pas une prédatrice de mon espèce. De fait, tu es la première Alraune non-herbivore que je vois. Et tu ne mangeras pas. Ôte-toi cette idée de la tête. Je t’accepte en mon antre comme invitée parce que tu es d’une race que je respecte, Gloutonne, mais tu ne mangeras pas. Et, si tu attaques encore une fois mes plantes, je te chasserais d’ici. »

Il fallait adopter un ton ferme et autoritaire, afin que Gloutonne comprenne bien que Pamela ne se laisserait pas faire, et qu’elle ne comptait pas laisser cette femme prendre ses marques.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le vendredi 18 juillet 2014, 01:20:13
Elle semblait clairement pas vouloir que je la mange. Elle disait ne pas être comestible, mais ça c'était à moi d'en juger, c'est pour cela que j'ai demandé ce qu'elle mangeait. Elle vint à presque m'ordonner d'aller manger des créatures que je ne connaissais pas. Là elle commençait à devenir intéressante, des créatures que je n'ai pas encore mangé, je voulais les goûter. Elle parla encore, cette créature parle beaucoup trop, mon cerveau ne peut pas supporter trop de blabla. Elle m'intrigua davantage en me disant que j'étais dans sa forêt. Mouais on ne peut pas dire que c'est une forêt, ça ne ressemble pas aux forêts que j'investis, il y a de gros allée de plante froide et dure, plus dure que ce que je connaissais jusqu'à maintenant. C'était une nouvelle type de flore ? Il faudrait que je me renseigne car avec ça elle pourrait me réduire en bouillie, cette pensée me refit rire.

J'observais les tentacules de cette étrange femelle bouger, alors que les miens firent claquer leurs mâchoires pour faire croire qu'ils étaient méchants et prêt à attaquer. Je vint à en prendre un et caresser la plante carnivore. Elle était marrante cette créature, je voulais en apprendre plus, sans pour autant écouter encore plus de parole. Elle usa de nouveau de sa langue, cette dernière ne tombera jamais ? J'en ai un peu marre de l'entendre parler. "Tu ne ma mangera pas et patati et patata" Elle était peut être marrante te intéressante mais sa langue m'ennuyais fortement. Elle avait encore utilisé le terme Alraune, que je ne compris pas du tout. Elle finis sa phrase et je poussa un soupir.

- C'est bon tu as finis ? Je vais avoir mal au crâne, t'es contente ? J'irais presque à me jeter sur toi pour te bouffer histoire que tu te tais.

Je la boudais franchement, elle prenait ses grands air. Je suis en haut de la chaîne alimentaire et une proie se permettait de me dicter ma conduite, c'est très frustrant.

- Mais je ne vais pas le faire. Pas tant que tu ne m'auras  pas montré les boulets, les piches et la nourriture humaine.

Au pire si c'est vraiment dégueux je la mangerais. Quelque chose me disait que ce monde regorgeait de truc à manger, elle aura un très très long sursit. Bha, je pourrais bien bouffer discrètement un humain, elle n'en saura rien.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le samedi 19 juillet 2014, 02:28:06
Un comportement totalement immature qui se conciliait avec une absence presque totale de conscience du bien et du mal... Un comportement naturel, en quelque sorte. Le fait qu’elle soit capable de parler ne signifiait pas qu’elle soit capable de discerner ce qui était bon de ce qui était mal. Gloutonne agissait comme une araignée dévorant ses proies, sans se poser de questions, en suivant des schémas comportementaux prédéfinis dans leurs gènes. De la même manière que les vols migratoires des oiseaux, Gloutonne répétait à l’infini un schéma qui l’enfermait dans une absence totale de liberté, dont elle n’avait pas encore conscience. Il n’y avait que l’espèce humaine, ce bien drôle d’animal, pour avoir pris conscience qu’il était capable de faire un choix, de refuser la fatalité de la Nature, et pour pouvoir faire des décisions, qu’elles soient irrationnelles ou fondées. Si Pamela devait bien reconnaître une seule qualité à l’espèce humaine, ce serait bien celle-là : sa capacité à choisir, à pouvoir déterminer son propre avenir... Ce n’était pas inné pour tout le monde, car bien des êtres humains préféraient suivre les schémas préétablis, refusant de prendre leur destinée en main.

Comment inculquer cette notion à Gloutonne ? Comment la convaincre que manger des humains était mal ? En lui montrant qu’elle n’était pas invincible ? Pamela ne voyait, malheureusement, pas d’autres options qu’un rapport de force, pour l’instant. Or, elle n’avait pas envie de se battre contre une Alraune. Pour elle, ce serait comme commettre un sacrilège. Ses options restaient toutefois limitées.

« Mais je ne vais pas le faire. Pas tant que tu ne m'auras  pas montré les boulets, les piches et la nourriture humaine. »

Ivy pencha la tête sur le côté. Il fallait être ferme et inflexible.

« Il n’y a pas de nourriture humaine ici. Si tu veux goûter à de l’autre nourriture, je t’inviterais à manger ailleurs... »

Dans un restaurant ? L’idée venait de germer dans la tête de Pamela... Une femme dégageant des phéromones invitant une Alraune cannibale dans un restaurant... L’image était détonante, et risquait probablement de valoir à Pamela quelques problèmes. Il allait falloir qu’elle prépare ça.

« J’ai une proposition à te faire, suggéra-t-elle en écartant les bras. Te faire manger ce que les humains mangent... Mais je te l’ai dit : je n’ai pas ça chez moi. Il faudra remonter à la surface, mais, pour ça, nous devrons... Être discrètes. »

Dans la mesure du possible, bien sûr... Car, honnêtement, niveau discrétion, il ne fallait pas compter sur Pamela.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le jeudi 24 juillet 2014, 01:18:01
Rha !!! Voilà qu'elle recommence à me parler de haut. Je suis gentille de pas vouloir la bouffer et elle recommence à jouer la dominante. Heureusement qu'elle me dit que l'on va manger car sinon ...  sinon ... Je ne sais pas encore comment je pourrais la manger mais ce sera lent, très lente et très douloureux. Mais pour l'instant on écoute ce qu'elle a à dire, parce que sinon cette comédie n'avancera pas. Elle voulait visiblement que l'on aille à autre endroit ... Peut-être que la nourriture humaine ne se faisait que par les humains, c'est pour cela qu'elle n'a pas de nourriture, elle a ses plantes. Je ne comprend toujours pas pourquoi elle m'a interdit de bouffer ses plantes, c'est pas comme si je la mangeais, non ?  Si c'était le cas elle devait un peu souffrir car je digère un peu les plantes dévorées ultérieurement, histoire de patienter.

Elle vint à me faire une proposition, il fallait remonter. Je n'avais donc pas tort en pensant que c'était une grotte. Je me demande comment c'est au-dessus. Reste à prier que ce n'est pas un désert ou une plaine de glace car ses deux paysages sont très chiant par le manque de nourriture et la difficulté de boire. Elle vint à me regarder en me disant que l'on devait être discrète.

- Ha ... ok

Sans crier gare je saisis mes plantes carnivore, les arrachent et les mange, faisant pareil à mes racines et dévoilant des pieds emmitouflés dans de longues feuilles, formant des choses que les terranides portaient des fois. Je dévore toujours mes racines pour pouvoir les planter autre part et puis c'est plus pratiques pour se mouvoir rapidement.

- Voilà c'est fait.

Elle continuait à m'observer et jeta un oeil sur les pétales sur mon corps, j'avais de quoi couvrir les deux boules de chairs sur l'abdomen, ne comprenant pas encore l'utilité de ses deux trucs. J'avais mes bras recouvert, sur mes doigts des sortent de griffes. J'avais recouvert l'intimité et l'arrière était une sorte de cape circulaire.

- Quoi ?  Je ne suis pas discrète, c'est ça ?

J'étaie un peu agressive sur le ton car je ne comprenais pas là où ça bloquait. Pour moi la discrétion c'est lors de la traque et pas pour se rendre à un endroit.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le dimanche 27 juillet 2014, 02:44:44
« Quoi ?  Je ne suis pas discrète, c'est ça ? »

Elle ne l’était pas, en effet... Mais elle était recouverte. C’était tout ce que Pamela souhaitait. L’Empoisonneuse lui sourit alors, puis lui fit signe de la suivre. Pamela s’aventura dans son antre, et se déshabilla instantanément. Le corset végétal qui la recouvrait était une excroissance de son propre corps, qu’elle pouvait donc contrôler et retirer comme bon lui semblait, ce qui avait aussi des conséquences sur la coloration de sa peau. Sa peau resta beige, et elle enfila une robe végétale que ses plantes avaient confectionné.

« Permets que je m’habille... »

Quelques secondes après, Pamela se retrouva avec une élégante robe végétale (http://nsa33.casimages.com/img/2014/04/30/140430025524468438.jpg), puis se retourna vers l’Alraune. Visiblement, le sexe lui était inconnu, ce qu’Ivy avait déjà du remarquer. Elle était effectivement bien différente de Weldenela ou de Lily et Raune, mais Pamela ne désespérait pas de lui faire comprendre ce genre de choses. Elle soupçonnait en effet que la boulimie de Gloutonne trouve son fondement dans son absence de relations sexuelles, qui agissait peut-être comme une sorte de frustration inconsciente la rendant plus violente, et plus nerveuse. Cette théorie était tout à fait recevable pour Pamela, qui était une femme très portée sur le sexe. Pamela observa donc Gloutonne, en hésitant un peu... Elle allait encore prendre des risques, mais elle était chez elle, en son antre. Ses plantes l’entouraient de toute part, prêtes à la défendre au moindre faux-pas que commettrait son « invitée ». Autrement dit, Pamela pouvait se sentir rassurée.

Elle se rapprocha rapidement d’elle, sa robe glissant le long de ses hanches, et elle posa ses mains sur ses épaules.

« Tu n’es pas discrète, non... Mais moi non plus, et je crois que nous ne pourrons pas faire mieux. Laisse-moi juste... Tester quelque chose... »

Pamela agit très rapidement, ensuite. Elle se pencha vers la femme, et déposa un baiser sur ses lèvres. Ce fut un bref baiser, mais elle marqua bien les lèvres de sa partenaire, avant de se retirer, un sourire sur le coin de son visage.

« Quel effet ça te fait ? »

Elle s’attendait presque à ce que Gloutonne lui réponde « rien »... Mais il fallait garder espoir.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le mardi 29 juillet 2014, 22:28:21
Elle me fit signe de la suivre, encore heureuse pour elle que je sache patien ... Nan la patience c'est pas mon truc, quand je veux quelque chose, je le veux tout de suite. Mais bon, elle connaissait ce monde bien mieux que moi et il me fallait un guide. Elle ne le savait pas mais j'allais l'obliger à me faire la visite guidé de ce monde, une chose en plus à ajouter sur cette drôle de créature. Quand elle retira ses vêtements je pus la voir dans sa plus simple appareil. Heureusement qu'elle était importante, sinon j'aurais saisit cette occasion pour me jeter sur elle et la manger. Une belle chose doit avoir bon goût. Elle prit une robe végétal, mouais je pourrais faire pareil, mais la flemme et puis je me sens très bien dans mes vêtements. Je ne comprend pas pourquoi les créatures "intelligentes" doivent s'habiller. Cela cache tout et ne m'empêche pas de les défaire.

Ensuite cette femme vint à me toucher les épaules. Si elle compte me manger, elle va perdre d'avance, je suis beaucoup plus rapide qu'elle en ce qui concerne ouvrir ma bouche et manger ma proie. Elle était plus faible, la preuve étant qu'elle s'entourait un peu trop, j'avais donc toute mes chances si elle voulait me croquer un morceau. Elle dit que je n'étais pas discrète, mais elle fit la même remarque pour elle. Si elle n'avait pas fait ça je lui aurait mangé un bras pour lui apprendre qu'elle restait une proie, même si ce qu'elle disait restait vrai.

La créature me dépose un baiser, prenant un visage surprit, ne comprenant pas ce geste, qu'est-ce qu'elle voulait faire ? C'est alors qu'elle demanda si je ressentait quelques chose. Je vint à analyser mon corps, perplexe je demande à cette proie.

- Je devais sentir quelque chose ? La prochaine fois averti sinon je te promet que c'est dans mon ventre que tu feras ce genre de chose.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le mercredi 30 juillet 2014, 19:57:41
Le baiser rebondit sur les lèvres de Gloutonne, sans visiblement ne rien produire en elle. Cette absence de réaction décontenança brièvement Pamela. Était-il possible que cette Alraune n’ait tout simplement aucun système hormonal ? Ou qu’elle soit tout simplement, par sa nature, immunisée aux phéromones de Pamela ? Le sexe lui semblait être totalement inconnu. Ivy se demandait s’il était possible de la satisfaire autrement qu’en lui remplissant le ventre, et s’il était possible de la civiliser... Pamela ne pouvait pas laisser cette femme vivre dans cet état. Elle était trop dangereuse, non seulement pour les autres, mais aussi pour elle. Si le SHIELD apprenait qu’une plante tueuse errait dans la ville, Pamela serait en tête des suspects. On pouvait l’accuser d’avoir créé cette créature, et d’être incapable de la maîtriser. Elle devait donc trouver un moyen de la museler.

Sachant que Gloutonne attendait une réponse, Pamela s’écarta d’elle, et lui sourit lentement.

« Non, ce... Ce n’est rien, Gloutonne, excuse-moi... On va pouvoir y aller. Suis-moi. »

Pamela s’avança le long des tunnels, Gloutonne sur ses talons. En chemin, elle lui enjoignit de ne tuer personne, et de ne manger rien d’autre que ce que Pamela lui dirait. Elle évita de trop insister, car Gloutonne en aurait été énervée. Rien ne semblait pouvoir l’ébranler. Elle baignait dans une arrogance d’elle qui était troublante. Pamela s’avança rapidement, des pensées confuses se mélangeant dans son esprit, jusqu’à se retrouver hors des égouts, dans le parc. Elle soupira lentement en sentant l’air frais venir sur son corps. Ses cheveux roux remuèrent légèrement sous la brise du vent, et elle s’avança le long des arbres, suivant un sentier qui menait hors de ce grand parc urbain.

Elles ne tardèrent pas à arriver le long d’un trottoir. Le parc était entouré par de grands boulevards très vivants, l’ensemble faisant fortement penser à New York City. Les architectes ayant reconstruit Seikusu après les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale s’étaient librement inspirés de l’organisation urbaine de Central Park. Ce parc était le cœur de la métropole new-yorkaise, avec une multitude d’appartements luxueux tout autour, ainsi que des boutiques très riches, et de nombreux restaurants. On retrouvait un schéma similaire à Seikusu. Pamela remontait le long du chemin, jusqu’à se rapprocher d’un élégant restaurant italien.

*Pourquoi pas une pizza... Ça devrait lui remplir le gosier...*

Pamela ignorait comment tout ça allait se finir. Peut-être qu’elle était en train de prendre de gros risques avec cette femme. Les piétons qui erraient aux alentours en pouvaient s’empêcher de loucher sur le corps d’Ivy et sur celui de Gloutonne, mais sans oser quoi que ce soit. Fort heureusement. Il n’y eut ainsi aucun incident quelconque.

« On va manger là. »

Elle désigna la pizzeria du doigt, et y entra. Il y avait un homme à l’accueil, une armoire à glaces en costume, et Ivy demanda un salon VIP, afin d’être seule avec Gloutonne.

« Je... Je regrette, Madame, mais, sans réservation, il... »

Pamela ne voulait pas entendre parler d’une histoire de réservation. L’homme portait un costume élégant, et poison Ivy posa ses mains sur les pans de sa veste, et l’embrassa. Sur lui, les phéromones marchèrent, et elle l’embrassa pendant plusieurs secondes, se blottissant contre lui, et finit par rompre le baiser, un sourire sur les lèvres.

« Une salle VIP... rappella-t-elle.
 -  Bien... Bien sûr, Madame... Suivez-moi. »

Il se mit à marcher, d’une démarche pesante et lourde, et conduisit les deux femmes à un étage, dans une pièce spéciale, avec une élégante table au centre, et des chandelles. Sous son pantalon, l’armoire à glaces peinait à réfréner son érection. Pamela le remercia, puis s’assit sur un fauteuil rembourré, croisant les jambes, en invitant Gloutonne à s’asseoir face à elle.

« On ne mange pas les bougies, Gloutonne. »

Il y avait un choix stratégique dans le choix de Pamela : on pouvait une pizza en se servant de ses mains. Ainsi, si Gloutonne ne savait pas utiliser ses couverts, elle aurait toujours un moyen de manger. En attendant que le serveur arrive, Poison Ivy s’empressa de lui poser plusieurs questions :

« D’où est-ce que tu viens, Gloutonne ? Je serais assez curieuse d’en savoir un peu plus sur ton passé... »
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le jeudi 31 juillet 2014, 14:06:08
Je regardais cette proie, perplexe. Elle me demandait des trucs et après s'excusait comme si je devais sentir quelque chose. Je n'ai vraiment rien sentit ... elle devait avoir tenté quelque chose sur moi. Un léger sourire carnassier apparut sur mon visage quand elle tourna le dos. Cette petite créature n'avait pas réussi son truc. C'était marrant de voir qu'une proie avait tenté en douce de me faire quelque chose. Cela me rappelait des terranides qui avaient essayé de me piéger avec des ... c'était quoi le nom déjà  Kolet Alapain, un truc du genre.  Je suivi cette femme pour sortir dans un endroit qui m'était déjà plus familier. Il y avait pas mal d'animaux dans le coin, de l'eau en abondance et un petit bois, de quoi en faire un parfait nid douillet, plutôt que d'attendre dans cette grotte.  Elle était énervante, elle m'interdisais de manger les personnes ou encore de ne manger que ce qu'elle m'autoriserais, je suis pas son animal de compagnie. Tiens en faire un animal de compagnie serait amusant ... non elle va vite me saouler et je finirais par la manger.

Il y avait plus loin les forêts des humain, mais celle-ci étaient différente, plus haute, plus solide et vu la noirceur de certains endroit, totalement indigeste. Par contre les humains étaient assez alléchant, si je ne devait pas suivre ma proie pour découvrir leurs nourritures, je me serais bien laissé tenté par quelques mâles qui n'étaient pas indifférents à mes formes, leurs accordant un sourire séduisant pour qu'ils se souviennent de moi. J'allais quand même en goûter un ou deux dans le dos de ma guide, elle m'interdisait de faire des choses, mais elle n'était pas en position de me dicter. C'est elle la proie et moi le chasseur, mais cette femme semblait très très très longue à la détente. L'un de ses hommes, gardant un endroit nommé Pizzaria qui était  sans doute le nom du chef de ce lieu, faillit se faire manger sur place. Je ne savais pas ce que voulait dire VIPE, mais il était hors de question qu'un simple humain m'interdise quoi que ce soit. C'est alors que la créature fit la même chose qu'à moi, mais cette fois il y eut quelque chose sur lui, il était obéissant et puis il avait une bosse entre ses jambes. C'était donc ça, elle voulait que je sois obéissante et ai une bosse entre les jambe. Une chance que cela n'est pas marché sinon j’aurai dévoré cette femme sur place

Je vis de petite boules de flammes, en temps normal j'aurais fait attention, mais elles étaient si petite que je me disais que je pouvait en manger une. C'est alors que ma guide vint à me l'interdire. Je vint à la bouder, mieux valait ça que d'en faire mon repas tout de suite. Je saisis un des outils sur la table, une ressemblant à une ... Fourshe. Puis mit les piquant dans ma bouche, mordillant et reposant rapidement  la chose qui avait un goût des plus exécrables.

Elle me pose des questions maintenant ? Mais elle ne sait donc pas se taire.

Tourna la tête sur le côté, pour la snober je répondis.

- D'une forêt bien évidement.

Je regarde ma proie et vint à soupirer. Elle semblait attendre plus que ça et j'étais blasé d'avance à subir un interrogatoire. J'espère franchement que cette créature a bon goût, sinon je serais très déçue.

- J'ai fait un long voyage sur des cours d'eaux et les airs à cause d'un stupide oiseau. Puis une femme m'a récupéré et m'a planté en me saupoudrant d'un truc doré. J'ai grandis et j'ai mangé mes proies pour devenir plus grande et dévorer des proies plus grosse. Je pourrais m'attaquer à à gros lézard qui vol et crache du feu et pourquoi pas une proie plus puissante et plus grosse.

J'ai confiance en mes plantes pour capturer n'importe qu'elle proie. Mon ventre se mit à gargouiller et je vins à hurler.


- Il se dépêche l'humain j'ai faim moi !!

Nan mais sérieusement, comment on pouvait me faire attendre. Je devrais dévorer quelques humains pour montrer l'exemple.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le vendredi 01 août 2014, 00:51:34
D’une forêt... Ça, c’était dit. Pamela voulait en savoir plus, ce que Gloutonne sembla comprendre. Ses explications étaient un peu difficiles à comprendre, et Poison Ivy dut faire parler son imagination. Quand elle était petite, Gloutonne avait apparemment été déracinée de son environnement natal à cause d’un « oiseau », et s’était retrouvée auprès d’une femme. Ivy imaginait une espèce de sorcière vivant recluse dans la forêt, qui l’avait soigné à l’aide d’un « truc doré ». Tout cela ne disait pas grand-chose à Pamela, qui restait une scientifique. Or, comme tout scientifique issu de la Terre, elle avait bien du mal à s’accommoder avec la magie. En tout cas, ce court récit confirma ce qu’elle espérait : la croissance de cette Alraune n’était pas normale... C’était peut-être là l’explication de sa boulimie habituelle. Sans être une psychologue (et Ivy aurait probablement fait une très mauvaise psy’), elle savait que les Alraunes avaient un besoin vital de se constituer une sorte de forêt, d’environnement sous leur autorité, un endroit dans lequel elles se sentiraient dominantes, et pleinement accomplies. Or, cette Alraune avait été déracinée de son environnement natal... Sa faim insatiable était peut-être une manière de lutter contre une sorte de frustration inconsciente à son absence de forêt.

*Si c’est le cas, il faudra que je lui en trouve une... Cette Alraune arrogante ne s’en rend pas compte, mais, si elle continue dans cette voie, elle finira par être tuée...*

Ça, Ivy ne pouvait pas se le permettre. Pour elle, la vie d’une Alraune était sacrée, comme une sorte de divinité. C’était entièrement pour ça qu’elle essayait de se rapprocher de cette femme, d’en savoir plus sur elle. Elle jouait avec le feu, Pamela le sentait. Gloutonne finissait par s’impatienter, faisant sortir Pamela de ses pensées.

« Ne t’inquiète pas, les pizzas vont arriver rapidement... »

Le serveur revint, commençant par apporter des miches de pain chaudes, et Pamela commanda deux pizzas : une de taille normale, et une autre, la plus grosse qui soit. Le serveur ne dit rien, masquant à merveille sa surprise. Les plus grosses pizzas étaient généralement commandées pour au moins six personnes. Il fila rapidement. Les pizzas étaient cuites ici au feu de bois, dans une grosse cheminée, ce qui les rendait encore meilleures. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, l’alimentation de Pamela ne se résumait pas qu’à des salades. Elle mangeait assez rarement au restaurant, car, par ses spores naturelles, il arrivait fréquemment que les hommes en viennent presque instinctivement à se battre pour elle.

Quelques minutes s’écoulèrent ensuite, avant que le serveur ne finisse par revenir. Entre-temps, Pamela se présenta un peu, brièvement. Elle lui expliqua être une scientifique, et avoir déjà rencontré des femmes comme elle.

« On vous appelle Alraunes... Des produits de la forêt, des gardiennes de la Nature. Toutes les Alraunes que j’ai rencontrée sur Terra défendaient leur propre forêt, ou aidaient à en rebâtir d’autres. Elles étaient pacifiques... Tant qu’on ne s’attaquait pas à leurs forêts. »

De ce qu’elle savait, la plupart des Alraunes étaient même assez timides, et se cachaient quand des humains approchaient, par peur qu’on les capture, ou qu’elles doivent se battre. Elles savaient qu’elles ne pouvaient rien faire contre les armes des humains. Elles pouvaient toujours repousser des bûcherons ou de simples chasseurs, mais, face à des balistes incendiaires et à des régiments, protéger la forêt devenait très difficile.

Les pizzas arrivèrent ensuite. Une grosse pizza fut offerte à Gloutonne, avec du fromage, du jambon, des pommes de terre découpées dessus, des olives, de la sauce... Bref, il y avait de tout pour avoir une superbe pizza !

« Je suis sûre que tu n’as jamais mangé à quelque chose comme ça, Gloutonne... Si j’étais toi, j’utiliserais les couverts. Chez moi, on considère qu’un bon repas se doit d’être savouré. »

Ensuite... Ensuite, il faudrait qu’elle avise.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le lundi 04 août 2014, 18:53:20
Elle se pressa de me dire que cela allait arriver. Il y avait intérêt sinon j'allais sérieusement penser à dévorer le premier humain qui passe pour soulager ma faim. C'est alors que l'humain docile revint en mettant des boules chaudes. Je sentais l'odeur et put difficilement retenir l'envie de baver tellement mon odorat m'apportait une bonne odeur. Ma guide vint à parler à ma place, je ne savait pas ce que cela voulait dire, je ne connaissais rien du langage des humains de ce monde. Je devrais sans doute inciter cette femme à me donner une leçon. C'est bizarre tout de même, je peux comprendre ce qu'elle me disais mais ne comprenait pas les autres. Bha cela devait être le fait que cette proie était à moitié plante. Elle pourrait me servir de traductrice. Elle devenait trop utile à mes yeux, il allait falloir éviter qu'elle soit indispensable, sinon elle n'aura pas bon goût.

Je pris une des boules chaude et vint à le dévorer, n'usant de mes dents que pour mastiquer la dernière bouchée, cela pour que cette femelle arrête de me regarder comme si ma manière de manger était mauvaise. Elle devait certainement avoir des méthodes moins efficaces et plus lente. Il vint à partir et cette créature commença à me parler des Alraunes. Elle vint à me mettre dans le même panier que ce groupe. "Des produits de la nature", ce genre de baratin vint à me faire bailler d'ennui. Une seul forêt conquise ? Des gardiennes ? Elle semblait dire que les Alraunes ne vidaient pas les forêt de leurs proies. Cela voulait dire que les autres Alraunes devaient moins manger ? Elle sont idiote. Je ne suis pas comme elles, je me nourris bien et puis les proies sont censée nourrir les créatures les plus forte, non ?  Je devrais un jours m'attaquer à une des Alraunes pour m'accaparer leurs forêts et les manger.  Ho oui ce serait amusant de faire ça, très amusant même.

Il y avait une chose qui pouvait me faire ressembler à une Alraune, le fait que si on s'attaque à ma source de nourriture on pouvait en mourir, il en était de même contre moi, ais qui serait assez bête pour vouloir attaquer une prédatrice. Les proies apeurées sont assez bonne en vérité. L'humain vint à apporter enfin une drôle de chose, c'était plus grand qu'un nénuphar et chaud, de plus cela sentait très bon. Il y avait plein de choses bizarre qui était  nouveau. Des machins  jaune, un truc blanc qui semblait pateux et collant des morceaux de viandes très fine. La nourriture humaine était aussi étrange.  La guide vint à me donner des astuces.

- Pfuu ! Pourquoi je devrais utiliser des méthode d'humains.

Comme pour donner raison à mes mots je prit la pizza qui se plia et ce qui était dessus semblait partir à l’opposé. Je fit plusieurs tentatives qui ratèrent, ne faisant que me frustrer d'avantage. Ma frustration ne rendait que la fin encore plus énervante. La nourriture humaine était très difficile à manger, plus difficile que de traquer des terranides. Cela voulait-il dire qu'ici les humains étaient plus fort ? Un sourire machiavélique vint à se dessiner avant d'exploser de rire. C'était amusant, si ses humains étaient plus dangereux ils ne pouvaient qu'être délicieux. Je regardait de haut la guide.

- Dis moi comment on utilise ses trucs et parle moi des humain d'ici. S'ils ont la capacité de produire ce genre de nourriture je voudrais savoir leurs forces.

Les humains d'ici pouvaient-ils êtres plus forts que moi ? Savaient-ils comment lutter contre moi. Pouvaient-ils me blesser au point de devoir me faire fuir ? Les humains d'ici semblaient encore plus savoureux que ce que je ne pouvais imaginer. La guide m'interdisait d'en dévorer ? Pourquoi voulait-elle me priver d'une nourriture qui semblait incomparable en goût ? Ho ...  sans doute étais-je sur son territoire et qu'elle ne voulait pas partager. Oui cela ne pouvait être que ça.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le vendredi 08 août 2014, 02:25:49
Il y avait dans le comportement de Gloutonne quelque chose de cruel, mais aussi de terriblement enfantin. Pamela se demandait si, dans le fond, ce qu’elle faisait n’était pas motivé par son instinct maternel contrarié. Sa nature d’hybride faisait qu’elle était stérile, et Pamela était typiquement le genre de femmes qui, secrètement, rêvait d’avoir un enfant à s’occuper. Elle y réfléchissait silencieusement, se disant qu’il était bien possible que, dans le fond, il y ait un peu de ça. Elle pensait, en tant que scientifique, que l’ignorance était le principal fléau de ce monde. Si les gens étaient plus cultivés, si on leur enseignait les vertus de la tolérance, du respect, de la patience, pour elle, il n’y aurait plus de guerre, et beaucoup moins de mal en ce monde. Elle militait pour un enseignement efficace et juste, une éducation qui favoriserait l’écoute et le respect, plutôt que la jalousie, la convoitise, la haine et la méfiance. À ses heures perdues, Pamela était une grande idéaliste, et elle se disait que, avec Gloutonne, il suffirait de l’éduquer pour qu’elle soit un peu plus tolérante. La tâche était mal partie, car Ivy comprenait ce que l’Alraune ressentait. Elle ne voyait pas en quoi ce qu’elle faisait était mal. Pour elle, ce n’était que la Nature. Cependant, Gloutonne était capable de réfléchir, de penser, et de s’adapter. Autrement dit, elle avait une conscience, une âme, et était capable d’élaborer une distinction entre le Bien et le Mal.

*Il faut juste que j’arrive à lui faire comprendre que, parce nous sommes maîtres de nos actions, nous nous devons d’être meilleurs de ce que de simples animaux pensent...*

Pour des animaux, seule la force comptait. Il fallait attaquer les autres, obtenir ce qu’on voulait, afin de nourrir son clan, sa tribu. L’être humain, fondamentalement, fonctionnait encore sur ce schéma, avec les conséquences désastreuses que cette situation engendrait. Ivy y réfléchissait silencieusement en voyant que Gloutonne peinait à manger sa pizza. Elle était trop grande pour elle, et l’Alraune finit par le comprendre. Pamela, elle, se demandait comment faire pour civiliser cette femme. Il fallait bien avouer que c’était pour elle inédit, car, jusqu’à présent, les rares Alraunes qu’elle avait rencontré avaient conscience que tuer des humains gratuitement était mal. Ayant vu que Gloutonne les tuait pour se manger, elle se disait que lui faire découvrir une autre source d’alimentation l’amènerait à changer ce point de vue.

« Dis moi comment on utilise ses trucs et parle-moi des humains d'ici, demanda alors Gloutonne. S'ils ont la capacité de produire ce genre de nourriture je voudrais savoir leurs forces. »

Ivy ferma les yeux brièvement, le temps de réfléchir, puis elle attrapa son couteau et sa fourchette, et demanda à Gloutonne de bien mémoriser ces gestes. Manipuler ce genre d’instruments était intuitif pour un être humain, mais, quand on avait pas été éduqué à les employer, c’était bien difficile. Pamela avait déjà pu observer ça avec des documents traitant des enfants sauvages. Elle lui indiqua qu’il fallait planter la fourchette dans la pizza, la tenir d’une main, et utiliser le couteau avec l’autre, afin de trancher. Pamela, consciente que Gloutonne pouvait facilement s’énerver, découpa proprement un bout de sa pizza, et tendit la fourchette vers la bouche de Gloutonne.

« Tiens... »

En d’autres circonstances, ce geste aurait pu être relativement romantique. Elle enfonça la fourchette dans la bouche de Gloutonne, et lui indiqua de ne pas manger la fourchette, simplement le morceau de nourriture. Une fois ceci fait, Pamela lui expliqua ensuite que les humains étaient puissants, qu’ils disposaient de nombreuses armées, et qu’ils avaient le potentiel militaire de détruire leur planète plusieurs fois.

« L’être humain est physiquement faible, et, pour compenser cette faiblesse, il a rapidement développé des armes. Des lances, des épées... Avec le temps, ces armes ont évolué, devenant de plus en plus meurtrières, de plus en plus efficaces, et de plus en plus froides et impersonnelles. Maintenant, les humains peuvent tuer à distance, à l’aide d’engins de morts qui crachent à grande vitesse de petites boules qu’on appelle des balles. Les armes humaines peuvent aussi créer de grosses explosions, et les plus puissantes d’entre elles, les bombes nucléaires, détruisent absolument tout sur un rayon d’action de plusieurs dizaines de kilomètres. Il faut t’imaginer une grosse boule de feu, une espèce d’immense champignon de mort qui s’étale sur des kilomètres, et dont le souffle pulvérise tout à la ronde, un champignon si immense, si grand, qu’il en perce les nuages et peut être vu depuis l’espace. »

Et on osait ensuite dire que c’était elle qui représentait une menace pour la sécurité nationale ! En fermant les yeux, Ivy s’imaginait cet immense champignon de mort.

« Cette arme a été inventée il y a plus d’un demi-siècle... La première fois qu’elle fut utilisée, un écrivain l’a décrite comme ‘‘le dernier degré de sauvagerie’’ de la civilisation... En clair, si tu cherches à manger toute l’humanité, tu finiras par mourir. Car l’espèce humaine n’a pas que des armes apocalyptiques... Elle a aussi des gardiens, des protecteurs, et certains sont beaucoup moins conciliants que moi. »
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le dimanche 10 août 2014, 06:03:47
Je regardait cette femme prendre sa petite fourche et le machin en forme de branche droite. Nul doute que ce dernier devait avoir le même goût que la fourche. Elle vint à me dire de bien regarder ce qu'elle allait faire. Elle va arrêter de me prendre pour une idiote celle-là, je ne fais que ça d'observer, vraiment les humains de ce onde invente des trucs chiants et compliqués. Je compris le fonctionnement et allait certainement l'étonnée cette idiote en usant de mes propres doigts. Pourquoi je n'y avait pas pensé plus tôt ? Sans doute parce que je n'aurais pas rencontré ses ustensiles face aux terranides. Elle me tendit le bout de nourriture, à croire que je n'étais pas capable de me nourrir. Je regarde la pisa et la guide, avant d'ouvrir ma bouche, dévoilant des dents aiguisée et faite pour broyer ce qui se mettait sur sa route. Bien sûr je fis attention à ne pas mordre dans la fourche, pour avoir cette arrière goût innommable, non merci. J'eus un sursaut en sentant la chaleur de la nourriture, elle était presque identique à celle des terranides et des animaux que je dévorais, c'était ... étonnant.

Elle commença par la faiblesse physique, ça j'ai put me rendre compte avec l'autre humain que j'ai mangé quand je suis venue sur ce monde, il n'avait offert aucune résistance. Même les terranides sont au moins capable de courir ou de tenter leurs chances avec leurs griffes, mais l'humain que j'avais agressé n'avait rien de cela. Dès les première phrases j'étais totalement larguée, elle parlait darme. C'est quoi ça une darme ? D'après ce qu'elle disait cela pouvait faire beaucoup de dégât, elle parla d'une espèce de mesure, moi je prend mon pied pour mesurer alors son Quilomaitre ne me disais absolument rien. Par contre la boule de feu oui, une grosse boule de feu avec un grand coup de vent ? C'est bien ça qu'elle parlait pour la Bonuclé Air ? Elle ne peut pas parler avec des termes simple, ils parlent tous comme ça les humains ?

Par contre elle vint à parler de Gardien, un peu comme les terranides qui accompagne les cube en bois sur des roues ? Elle vint même à dire qu'elle était plus gentille que ses gardiens. C'était ça !!! Elle voulait protéger les humains parce qu'elle est une Gardien. Il fallait que je montre de quoi j'étais capable pour la prouver que je ne pouvais mourir facilement. Avec arrogance je répondis.

- J'ai pas que mes plantes pour me protéger et manger mes proies, regarde.

Je me lève, monte sur la chaise et temps mon bras, visant la nourriture sur le rond dure. Je me concentre, mais ça ne sort pas. Je me concentre davantage, puis encoreplus, jusqu'à faire une grimace et trois de mes ongles se mirent à pousser d'un coup, perforant la nourriture, l'assiette et ce qu'il y avait en dessous. Je jubilais, c'était bien al première fois que ça marchait.

- Haha tu vois ?

Par contre je n'arrivais pas à faire revenir les griffes, prennant appuis sur la table et forçant pour qu'elles glissent.

- Mais bordel ça résiste, saleté de ... whoua !!!

D'un coup il n'y eut plus aucune résistance et je vins à me vautrer lamentablement. C'était la pire humiliation que je ressentir en présence d'autres créatures. Je me retenais de pleurer et vint à trouver un prétexte quand à l'écher.

- C'est juste parce que j'ai faim, une fois pleine je pourrais le refaire facilement.

Ce n'étais pas vrai mais bon au moins je n'aurais pas à paraître inférieur à cette femme, elle n'avait que ses plantes, donc le fait d'avoir mes longues ongles pouvait au moin l'intimider un peu. Tiens d'ailleurs elles sont partie et ma pizza elle est  où  ?

- Ha non ! Pas ma bouffe !

Non mais quelle conne je fais. En tombant j'avais fait tombé la pisa. Sans me préoccuper que cela soit par terre je retente mes griffes, les faisant à la bonne longueurs et les utilisent à la place des ustensiles. C'est bien plus pratique et rapide. Si un humain me fais un commentaire sur le fait de bouffer par terre je lui arrache la tête direct, pas de cartier, même si la guide voulait le protéger. J'ai assez attendu pour manger et puis ça consomme de faire pousser ses ongles.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le lundi 11 août 2014, 02:29:25
Ivy avait le sentiment que Gloutonne ne comprenait pas tout ce qu’elle lui disait. Si elle venait vraiment de la forêt, alors certaines des références de l’Empoisonneuse devaient lui être inconnues. C’était un comble, en un sens. Pamela avait toujours voulu être proche de la Nature, méconnaissant fortement les bienfaits de la civilisation... Et, là, elle essayait d’enseigner à une femme ce qu’elle abhorrait, une Alraune qui n’en voyait pas l’intérêt. Le pire, c’était que, en un sens, Pamela tolérait le comportement de la femme, car elle le comprenait. Elle était donc placée face à des sentiments contradictoires en elle. Plus elle voyait cette femme, et plus elle avait le sentiment qu’elle était avant tout immature. Elle lui montra une arme défensive qu’elle avait : de longues griffes qu’elle peina à faire sortir. Ses griffes étaient si efficaces qu’elles défoncèrent la table, perturbant l’équilibre de l’Alraune, qui s’écroula sur le sol. Ses joues rougirent sous l’effet de la colère, et, plus que jamais, Pamela avait l’intime conviction d’avoir devant elle une simple gamine. Elle se justifia en disant qu’elle avait faim, mais constata alors, à son grand dam, qu’elle avait renversé sa pizza, qui s’étalait désormais lamentablement sur le sol. Une petite grimace traversa le visage de Pamela devant ce gâchis.

Ne voulant rien gaspiller, Gloutonne se mit à manger à même le sol, semblable à une espèce de chienne voulant sa pitance. Pamela ne savait pas quoi dire, mais elle savait qu’elle ne devait pas se moquer... Surtout pas. Gloutonne serait bien capable de la tuer, Pamela le sentait. Elle se contenta donc de réfléchir... Puis trouva une idée.

Sans prévenir, elle posa son assiette sur le sol, en face de Gloutonne, et s’assit, jambes croisées.

« On peut manger les pizzas rien qu’avec les mains... »

Elle coupa sa pizza en plusieurs parts, et en prit une dans sa main, mangeant dedans.

« Tu peux prendre ma part, si tu veux. J’ai déjà mangé avant de venir ici. »

Cette femme était dangereuse, et Pamela ne savait toujours pas quoi faire avec elle. Elle était sûrement venue sur Terre en prenant un Portail par erreur, et Ivy désespérait de l’éduquer... Pouvait-elle renvoyer une telle créature sur Terra sans en éprouver de remords ? Elle avait le sentiment qu’elle devait encore tenter quelque chose, qu’elle ne devait pas s’avouer vaincue si facilement. Elle était une femme persévérante, elle l’avait prouvé à maintes reprises.

« Qu’est-ce que tu aimerais faire ensuite, Gloutonne ? Tu dois bien faire autre chose de tes journées, à part manger, non ? »

En savoir plus sur elle était sans doute la meilleure manière de pouvoir se rapprocher.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le lundi 11 août 2014, 23:25:13
La guide vint à s'approcher, pas question qu'elle me pique ma bouffe. Contre toute attente, elle vint à poser son assiette devant moi, comptai-elle manger elle aussi au sol ? Elle devait faire ça pour ne pas me froisser. Cette adulte vint à me dire que l'on pouvait manger les pisa avec les mains. C’était bien la peine de me dire d'utiliser les ustensiles  !!! Elle n'avait qu'à débuter par me le dire, cela aurait été beaucoup plus simple et moins humiliant pour moi. Elle avait la manie de m'énerver, mais j'avais besoin d'elle donc je ne pouvais la manger. Ma pisa fut goulument mangé, pas besoin de mâcher mon estomac aura tôt fait de digérer cette nourriture pour retrouver un peu d'énergie.

Cette demi-plante vint à me proposer ses parts de pisas, disant qu'elle avait déjà mangé. Je regarde sa pisa avec une certaine méfiance, mais comme elle a mangé sa part et n'est pas sur le sol avec des spasmes, il ne devait pas y avoir de poison. J'avais déjà vu des animaux manger des baie et mourir, autant dire que leurs viandes n'était pas très bonne. Sans même la remercier, à quoi cela servait de parler quand on mangeait, si ce n'est pouvoir rendre la nourriture plus fade. Elle me posa des questions et j'attendis d'avoir tout mangé pour répondre, histoire qu'elle ne vienne pas gâcher mon repas avec des commentaires qui ne me plairait pas.

- Comment je saurais, je ne connais pas ce lieu. Quand à mes occupations je passe mon temps à jouer avec la nourriture, arracher les plumes des volatiles, faire des trous pour les idiots de terranides, en capturer pour les obliger à se battre entre eux. Je dors aussi, je fais quelques tour en dehors des forêts que j'envahis pour scruter mon prochain lieu de résidence ... je crois que c'est tout.

Je suis une créature occupée, comme elle pouvait l'entendre.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le jeudi 14 août 2014, 01:59:51
Gloutonne ne se le fit pas répéter pour lui manger sa pizza. Pamela était impressionnée. L’estomac de cette femme devait être un gouffre sans fond. Deux parts entières de pizzas ! Quand elle était encore une étudiante, Pamela avait déjà fait des soirées pizza avec ses colocataires. Elle avait mangé une pizza faisant à peu près cette taille-là, et elle avait mangé à s’en faire péter le bide, passant la moitié de la nuit à se tortiller dans son lit, le temps que la digestion s’opère... Et l’autre moitié sur le trône des toilettes. Toute occupée à manger, Gloutonne ne répondit pas à Pamela, et la pièce s’emplit des bruits de mastication de la femme. Vu sous cet angle, elle avait vraiment l’air jeune, et un léger sourire rêveur traversa les lèvres de Pamela. Le cannibalisme en moins, sa fille éventuelle aurait sans doute ressemblé à ça... Parfois, Pamela y pensait avec nostalgie. L’opération l’avait rendu inféconde, ce qu’elle trouvait dommage... Et c’était un euphémisme. Elle s’était d’ailleurs très souvent intéressée sur son besoin d’enfanter. D’où venait-il ? Quand elle n’était pas encore une femme-plante sulfureuse, Pamela refusait l’idée d’avoir des enfants. Elle ne voulait pas devenir une gentille mère de famille, ou s’encombrer d’un mioche qui la gênerait dans ses études et dans ses futures recherches scientifiques.

Avec le recul, elle se disait que cette envie de procréer venait probablement de sa nature. Elle était maintenant entre l’être humaine et l’Alraune, plus proche de la Nature, plus proche de ses désirs naturels... Et l’être humain était naturellement conçu pour se reproduire, pour survivre. Si le sexe était si bon, c’était parce que c’était le moyen de se reproduire, de procréer. Et pourtant... Pamela avait mené de nombreux tests sur son corps, et le résultat était sans appel.

Gloutonne lui parla alors, à nouveau, et elle lui expliqua ses passe-temps. Ivy l’écouta silencieusement, et hocha ensuite la tête, acquiesçant à ce que la femme venait de dire.

« Donc, tu passes l’essentiel de ton temps à manger, ou à te préparer à manger... »

Pamela résumait ce qu’elle venait de lui dire. C’était un véritable animal. En un sens, Poison Ivy était face à une expérience scientifique intéressante. Est-ce que le fait de pouvoir dialoguer avec un animal rendait cet animal humain ou non ? Quelle était la différence entre l’homme et l’animal ? L’homme n’était qu’un animal un peu plus évolué, capable de penser à autre chose que sa propre survie... Mais cette définition s’appliquait aussi pour certaines espèces. Si Ivy pouvait communiquer avec un chat, est-ce que le chat resterait toujours un animal ? Elle devait vérifier si Gloutonne était capable de s’intéresser à autre chose.

La femme pouvait toujours tenter à nouveau le sexe, mais elle préféra opter pour autre chose.

« Si tu le permets, et si ton estomac ne crie plus famine, j’aimerais te faire découvrir autre chose... Tu sais, le monde ne se résume pas qu’à manger... »

Elle espérait juste que Gloutonne serait assez curieuse pour la suivre.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Gloutonne le mardi 19 août 2014, 12:30:17
Elle n'était pas si idiote que ça au final. Elle avait, pour une fois, bien comprit que je ne pratiquait pas de chose inutile. Il faut bien que je me nourrisse ma faim insatiable. La quantité que je venais d'ingurgiter n'était pas suffisante, mais je présumais que les humains ne mangeaient pas beaucoup. C'est sans doute pour cela qu'ils paraissent si maigre et n'ont que la peau sur les os. Les terranides sont bien plus dodu car ils mangent plus ou est-ce que les humains d'ici n'ont pas de prédateur ? Était-ce cette fameuse force qui permettait à cette race d'être au haut de la chaîne alimentaire ? Pourtant cette demi-plante m'a dit qu'ils étaient faible. Je n'y comprend plus rien à cette espèce.

Elle vint à me parler, me proposant de découvrir d'autre chose hormis la chasse. Je ne put retenir un fou rire, m'écroulant sur le sol en me tortillant tellement sa question était marrante. Elle était marrante, trop marrante, le jour où je la mangerais je me régalerais, c'était une certitude.  Je me lève, avec un sourire de prédateur, la regardant de haut.

- Tu es tellement marrante que je pourrais vivre sur les maigres réserves que tu m'as fourni rien que pour rire encore plus.

Mon regard se fit plus pénétrant et amusé, mon sourire ne cessant de s'élargir sous les surprises que cette guide concoctait dans sa tête.  Je voulais jouer avec elle, jouer jusqu’à sa mort, jusqu'à ce qu'elle ne puisse assouvir ma curiosité, jusqu'à ce qu'elle se rende compte d'être condamnée à me nourrir, comme un insecte prit dans une toile d'araignée.  A cette penser je ne put retenir un geste, léchant ma lèvre supérieur. Elle sera délicieuse, assurément.
Titre: Re : Vous avez dit cour de botanique ? (PV Poison Ivy)
Posté par: Poison Ivy le jeudi 21 août 2014, 02:47:03
La remarque de Pamela amena Gloutonne à avoir une crise de fou rire, si forte qu’elle se tortilla sur le sol en rigolant comme une bourrique. Pamela, clignant légèrement des yeux, plongeait à nouveau dans l’incompréhension la plus totale. Restant assise, Pamela la vit finalement se relever, reprenant peu à peu son calme, avant de lui avouer qu’elle était « marrante ». Son regard avait changé, Ivy y voyant une lueur supplémentaire... Comme de l’amusement. Pour le coup, elle ne savait pas trop comment interpréter ça. En fait, Ivy ne comprenait pas pourquoi Gloutonne s’était mise à rire si soudainement. Le plus probable est que, pour Gloutonne, l’idée de faire autre chose que manger devait lui sembler tellement absurde qu’elle n’avait pu que rire, sans doute en pensant qu’Ivy lui avait raconté une plaisanterie. L’Empoisonneuse la vit ensuite se lécher la lèvre supérieure en la regardant, amenant alors Pamela à se demander si cette femme n’essayait pas de la draguer... Pourtant, elle était restée insensible à son baiser.

*J’ignore comment j’ai fait, mais j’ai réussi à marquer un point... Il faut que j’en profite.*

Sauf qu’elle ignorait comment. Elle n’avait pas pour habitude de dialoguer avec des Alraunes omnivores qui passaient leur temps à manger tout ce qui passe, et qui avaient un comportement imprévisible et immature. Au moins, Gloutonne semblait avoir rejeté l’idée de la manger... Ou bien c’était là la raison de son lèchement de lèvres, mais, dans le doute, Ivy préférait retenir une hypothèse plus heureuse pour elle.

Pamela se releva à son tour, restant proche de la femme. Gloutonne restait une Alraune, et Pamela se devait de l’aider, même si elle ne savait toujours pas comment faire. Elle avait le sentiment de marquer des points, mais elle ignorait comment, dans quelles proportions, et où tout ceci pouvait la conduire. Pouvait-elle retenter une approche via le sexe ? Si on en croyait Freud, toute créature humaine était naturellement une créature sexuelle, mais Gloutonne n’était pas, à proprement parler, une humaine. Cependant, Ivy avait pu noter que la plupart des espèces non-humaines, fondamentalement, ressemblaient à des humains. Et puis, les précédents Alraunes qu’Ivy avait croisé étaient toutes de grandes perverses. Il devait forcément y avoir, sous cette femme, une dose de perversion refoulée, une dose qui devait s’exprimer par son besoin compulsif de dévorer les autres.

« Tu sais, Gloutonne... J’ai déjà rencontré des Alraunes comme toi, et... »

Poison Ivy se rapprocha un peu, hésitant à poser ses mains sur ses épaules. Leurs poitrines se rapprochèrent, et son regard continuait à rester posé sur le sien, croisant celui de l’Alraune.

« Elles... Elle étaient bien moins voraces que toi, en fait... Tu ne connais rien au sexe, mais tu es une Alraune, toi aussi... Alors... Ta faim dévorante... Je pense qu’elle doit être un moyen que ton organisme a trouvé pour compenser ta frustration sexuelle. »

C’était la même chose pour toutes ces femmes ayant été excisées, et qui, incapables de connaître le moindre plaisir sexuel, mangeaient abondamment. Le sexe agissait toujours sur vous, à un niveau inconscient, si profondément enfoncé en vous que vous ne vous en rendiez pas compte. Pamela restait proche de la femme, sa langue passant brièvement sur ses lèvres.

« Tu ne connais pas ça, n’est-ce pas ? Le sexe... »

Peut-être qu’il y avait une piste, un coup à jouer... Une idée venait de germer dans l’esprit de Pamela.

« Est-ce que tu aimerais que je te montre à quoi ça ressemble ? » demanda-t-elle alors, prudente.

Ivy essayait de profiter du regain de sympathie que Gloutonne semblait éprouver à son égard.