Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Deepali le mardi 17 juin 2014, 00:38:54

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Posté par: Deepali le mardi 17 juin 2014, 00:38:54
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Titre: Re : C'est vraiment toi le Maître ? [Pv : Le Roi Bouc]
Posté par: Le Roi Bouc le samedi 21 juin 2014, 21:20:55
Nexus, une ville épouvantable où hypocrisie et débauche se côtoyait harmonieusement. Khellios (http://sd-1.archive-host.com/membres/up/58265372651449942/1365787082968.jpg) n'aimait guère cette ville, il n'aimait s'y promener, il n'aimait les claquements caractéristiques de ses sabots sur les rues pavés et la douleur que cella lui infligeait. Il n'était pas ferré, et ne le serait jamais. C'était un cavalier des bois, se déplacement avec légèreté et habileté. Et toute cette cohue, tous ce peuple qui le bousculait sans le regarder le répugnait. Lui qui se complaisait dans le silence et la tranquillité d'Urk.
Mais les caprices du roi bouc étaient ses ordres, aussi, il n'avait pas bronché lorsque celui-ci l'avait envoyé en ville afin de récupérer quelques épices qu'il appréciait tout particulièrement et glaner quelques informations auprès de misérable espion à sa solde. Le réseau du roi bouc était assez misérable et sans grand impact sur la vie politique de Nexus, mais de temps à autre, certain gros convoi marchand et leur itinéraire pouvait être descellé et piégé de la sorte. C'était toujours intéressant selon leur roi... et ça entraînait les troupes à se agir de façon organiser et discipliné. Ce qui en un sens, n'était pas pour déplaire au centaure.

Trois jours qu'il allait et venait donc, avec une lourde bourse tiré de la trésorerie du roi bouc. La fortune de celui-ci était assez conséquente, et il ne se privait de rien.
Afin d'être plus discret, le seigneur centaure avait rangé ses armes, ne portant qu'une épée à la ceinture et son casque de guerre était dans l'une des grosses sacoches sur son dos. Il était venu seul, afin d'éviter de se faire remarquer. Et lui seul avait l'habileté et la parole pour faire illusion en ces lieux. Ce n'était pas la première fois qu'il venait, mais comme à chaque fois, il espérait que c'était la dernière.

La matinée était assez douce, le soleil tapait fort mais une légère brise venait anormalement rafraichir les rues bondir. Khellios légèrement plus élevé que le reste de la plèbe pu en profiter pleinement et son crâne dégarni pu apprécié cette fraicheur. Surtout que le quartier dans lequel il marchait était particulièrement infecte et odorant. Il étouffait parmi tout ces êtres vicieux et malveillant... en train de marchander des esclaves comme on marchande du bétail.
C'était en quelque sorte un rituel. A la fin de chaque séjours, avant de repartir il s'achetait un ou deux esclaves qu'il ramenait auprès du roi bouc. Pour son servir personnel lorsqu'il était de mauvaise humeur, ou pour les affranchir dans ses bons jours. Mais c'était une situation de toute façon plus enviable qu'ici, pensa le centaure altruiste.

Pour l'heure, il ne voyait que des chats... maudit félin, sa miséricorde avait tout de même des limites. Et il était influencé par une sorte de racisme envers ce genre de terranide. Cette espèce se pensait trop souvent supérieur, au sommet d'une chaine alimentaire éteinte depuis des siècles... mais toujours fier de ses origines prédateurs.
Non, il lui fallait quelque chose de plus proche de lui... ou d'exotique. Et en parlant d'exotisme, le centaure parvient difficilement à y croire. Lui qui vivait dans les régions du nord, habitué au pelage gris ou terne... ce bleuté resplendissait comme un joyau au milieu de la merde. Un pelage fort étrange, et en s'en rapprochant il constata qu'il s'agissait d'un plumage. La terranide était accroupi dans un coin, à l'écart du reste des esclaves en ventes.
L'homme de la boutique était un homme assez imposant à la peau sombre... une réputation de sévère en affaire le précédait. Khellios n'avait jamais eu directement à traiter avec lui mais il avait vu le sens du marchandage de l'homme à l’œuvre.

- Bonjour brave homme... ne te méprend pas sur mon apparence. Je suis un riche propriétaire et je me cherchais quelque chose d'exotique. Ton oiseau de paradis me semble convenir à mes exigences. Pouvons nous en parler, sérieusement ?

Le centaure sorti directement une petite somme, s'approchant facilement de ce que l'on pouvait débourser pour un esclave bon marché. Espérant piqué l'intérêt du commerçant.

- Et ceci pour disposer de Toute ton attention.