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Garzaor le terrible ! Un homme-bouc légèrement plus imposant que les autres, terrible fléaux des villages frontalier avec leur grand nord inhospitalier à la vie. Lui et son petit clan faisaient partis de la Harde du roi bouc, et il était tout naturellement sous les ordres direct de Gurzak.
Ce dernier avait depuis quelques mois lancé une tactique de harcèlement très agressive, comme le désirait son roi mégalomane aux désirs de conquête et de gloire.
Mais il était inutile de se leurrer et Gurzak comme son roi le savaient, leur armée n'avait pas la discipline et la maîtrise des armées humaines. Ils leur faillaient donc miser sur leur sauvagerie, leur bestialité et la peur qu'elle pourrait inspiré.
Garzaor, ainsi que bien beaucoup d'autre, avait donc reçu pour mission d'effectuer une série de razzia ultra violente et destructrice. Libérant le bétail, massacrant les hommes, violant à tour de rôle les femmes et les enfants, brûlant les maisons et les récoltes. Avec bien évidemment la fâcheuse tendance à laisser quelques survivants afin qu'ils racontent à l'horreur qu'il avait vu, et qui loue ses misérables dieux que ces monstres sans pitié ne l'ai pas vu alors qu'il se cachait dans la fange des porcs.
L'homme bouc avait rapidement démontré un certain savoir faire naturel, et son nom fut rapidement associé au cauchemar grandissant de l'homme bête violant les femmes et massacrant les hommes. On disait de lui qu'il faisait la taille de trois hommes, large comme deux, et que des flammes sortaient de sa bouche lorsqu'il hurlait. Des mythes bien entendu, mais la peur déforme souvent la réalité.
Son dernier raid avait été d'une rare violence, et de nombreuse femme et enfant... après avoir été bien évidemment violé à la chaine par tout les guerriers de Garzaor, furent enfermer dans l'église qui fut incendier. Leur cris résonnant dans l'immensité des plaines enneigées qui encerclaient le village.
Le maire du village fut miraculeusement parmi les survivants, et témoin de cette atrocité, avait immédiatement chargé un mercenaire de poursuivre et massacrer la horde de pillard.
On lui avait promis une somme très importante et toute la gratitude des seigneurs locaux. Mais la pauvre ne disposait que de très peu d'information... seulement d'un nom, afin de commencer sa traque : La forêt d'Urk
Un lieu sinistre, depuis longtemps en proie à des démons tout droit sorti des légendes urbaines locales. Un lieu où il ne fallait pas s'aventurer seul à ce qu'on disait... un lieu rempli d'arbre mort, torturé et sinueux donc le bois faisait de large nœud grisonnant.
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Urk... froide comme un souffle sans vie...
Sinistre et silencieuse comme l'ombre de la mort...
Ici n'en ressort, ceux qui y entre sans être attendu...
Une forêt dense, faite de bois noueux et serrés. Ceux-ci s'entremêlent par endroit pour s'élargir ailleurs... la végétation est quasi inexistante au sol tant l'épaisseur des branchages et du feuillage bloque l'apport de lumière. Il faut des yeux perçants, des yeux de prédateur pour apercevoir ce qui se glisse entre les arbres.
Pas un bruit d'animaux ne vient indiquer une quelconque forme de vie. Seul le vent semble faire écho, s'engouffrant assez régulièrement dans les branches qu'il vient secouer, faisant doucement tanguer la cime des arbres. La forêt est malédiction, repaire du mal et d'une haine sauvage. La forêt est prison, dédale gargantuesque sans aucun moyen de s'y repérer pour celui qui ne la connait pas. La forêt est château, château du terrible roi bouc et de sa harde.
Il est difficile d'y progresser rapidement, du moins pour un pied lourd. Les racines sont autant de piège pour les sabots d'un cheval ou pour les bottes métalliques d'un chevalier. Rendant son exploration extrêmement difficile et périlleuse...
Ses occupants le savent, en sont rassurés, et ne sont que très peu sur leur garde. Certes, comme des bêtes, a l’afflux d'un bruit suspect. Mais pas comme des soldats, n'effectuant aucune ronde, aucun tour de garde... laissant glisser entre certaine des mailles de leur filet quelques petites âmes.
Certes les centaures excluent de la harde afin d’apaiser les tensions patrouilles discrètement en lisière de forêt, mais une fois passé cette ceinture légère et mobile, il pourrait se dérouler des jours voir des semaines avant de tomber sur âme qui vive.
Mais, toujours en restant dans cette logique... un bon chasseur, suivant la piste du village ne devrait avoir trop de mal à retrouver ce qu'il cherche. Même si les empruntes sont souvent effacés ou recouverte de neige, certaine pistes ne trompes pas. Branchage cassés, traces de sang, morceau de viande humaine abandonné ou arraché à la hâte... mais la piste est long, très longue même. Guidant au cœur de la forêt qui semble se refermer sur elle même, comme pour protéger avec plus de rigueur ses occupants.
Des cries s'élèvent... une troupe ripaille. Arrêté pour se reposer, se nourrir, ou s'amuser...
Le chasseur qui saurait se faire discret, parviendrait à s'approcher assez pour les apercevoir... les hommes-boucs, repoussant, grand et marqué par de rude affrontement.
Deux d'entre eux sont d'ailleurs actuellement en train de lutter, s'empoignant par les épaules, par les bras, poussant tête contre tête... et c'est à celui qui aura le plus de force et les cornes les plus solides. Les autres les entoures sans trop s'en préoccupé, certain affûte leur hache rudimentaire, d'autre se nourrissent... plantant leur croc pointu dans des cadavres encore reconnaissable. Des hommes et des femmes, souvent sectionné à la taille... pour une facilité de transport. Ou des enfants, toujours pour la même facilité.
Le groupe est néanmoins petit, juste une quinzaine... dont un plus gros. Beaucoup plus gros pour être exact... il porte une longue lame rouillé et le cadavre d'un jeune homme qui avait vu passé trop peu d'hiver.