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Cela faisait un bon moment que les jumeaux faisaient tout pour faire une croix sur cette malédiction où ce sort que cette vielle folle leur a jeté. Ils ignoraient vraiment ce que c'était mais une chose est sûre, vivre ainsi n'est pas idéal. Quel était cette malédiction ou ce sort? Hardos et Harmony sont deux faux jumeaux, l'un est un garçon, l'autre une fille. Mais il se trouve qu'un beau jour, une ville femme qui semblait un peu folle à baragouiner certaines choses incompréhensibles avant qu'Harmony ne disparaisse. Elle ne l'avait pas fait disparaître, non, ni tuer. Elle l'avait implanté dans le corps de son frère ce qui fait qu'ils sont obligé de se partager le corps. Toutes les vingt-quatre heures, soit à minuit, l'un et l'autre interchange et heureusement, le corps change aussi. Harmony reste une fille dans son corps, idem pour Hardos et son corps de garçon. Mais voilà, à force, cela n'est plus vivable. Ils ne peuvent pas se voir, ils sont obligés de communiqué par petits mots au matin et ils gardent certains souvenirs de l'autre, de leur dernières journées. Elle voulait vivre des choses elle-même, avec ses amis au lycée sur Terra, de même que son frère! Après avoir eu une fausse piste sur un soi-disant manoir qui aurait certains grimoires ou artéfacts pour trouver un début de solution, ils ont simplement été manipulé et vécu des choses très étranges avant de faire une pause à Tékhos avec une neko du nom de Luna et sa « maîtresse » sans l'être, Mirei.
Depuis, ils n'ont pas grand-chose à faire ou à voir. D'ordinaire, ils n'aiment pas trop Ashnard, ils avaient le mot « esclave » à la bouche trop facilement. Ils n'étaient pas vraiment de Nexus bien qu'ils y habitaient pas loin chez leur tante mais là-bas, ils trouvaient les choses plus calmes. Alors pourquoi venir ici? Tenter une nouvelle fois la chance. Chez Mélinda Warren. Hardos comme Harmony ne connaissaient pas grand-chose à la jeune femme en dehors des rumeurs mais si certaines sont fondés, elle peut surement les aider. Et que savent-ils d'elle? Une jeune femme vampire qui gère un harem de haute renommée et qui est une des plus grosses fortunes actuelle de ce pays. Mais si elle connaît du monde, elle pourrait surement trouver un mage ou un autre gusse qui sait utiliser la magie et les grimoires pour leur retirer cette grosse épine du pied? Faut espérer en tout cas. La nuit ne tarderait pas à tomber ici après tout. Il n'était pas bien compliqué de trouver le harem de Mélinda et une fois les portes passées, Hardos était là, son sac sur l'épaule en observant ce qui l'entourait. De belles demoiselles, c'est vrai, il ne dirait pas non mais il avait bien plus important à faire pour lui comme pour sa sœur.
Même avant ce maléfice, il restait proche de sa sœur, comme elle avec son frère. Ne penser pas au mot inceste tout de suite, tout d'eux n'y avaient jamais songé une seule fois en pensant à l'autre. Mais de par son père et ses gênes démoniaques, Hardos était quelqu'un au sang chaud mais qui n'hésitait pas à protéger sa petite sœur qui tenait plus de leur mère ange. Prête à tout pour aider mais parfois un peu niaise. Il était là pour la protéger de toutes sortes de menaces. Si la jeune femme qui l'accueillait commençait à lui proposer certaines activités en fonction de ses moyens, Hardos resta calme et poli en demandant à parler à celle qui gérait cet endroit. Même si, vu qu'il n'avait aucune sorte de renommée, on lui refusa d'abord cela par quelques excuses, le jeune homme insista, ne voulant pas quitter sans avoir une réponse. Oui ou non cette Mélinda pourrait leur trouver quelqu'un pour les aider? Si c'est non, elle n'entendra plus parler de lui, si c'est oui, il sera prêt à tout pour obtenir cette récompense. Bien entendu, dès qu'il commençait à parler finance, elle vit avec une de ses collègues pour voir si cela serait possible. En réalité, il n'avait rien sur lui. Enfin si, quelques petites choses mais c'est à se demander s'il aurait de quoi passer une nuit avec la fille la moins chère ici déjà. Même s'il avait un certain produit de haute valeur sur lui, il ne le mentionnait pas.
Après avoir patienté, il était autorisé à rencontrer Mélinda Warren mais rapidement lui dit la jeune femme. Passant de nombreux couloirs et de nombreuses portes toutes différentes, une décoration étrange ou certaines filles servaient même de décoration plus ou moins étrange, Hardos fit mener au bureau de Mélinda. La jeune femme aura surement quelque chose de cher sur elle, lui, il se trimballait avec une veste vert foncé avec un maillot kaki militaire dessous avec des gants en cuir à la main, sans parler de son sac qui contenait son arme et sa proposition, une partie au moins. On pouvait voir ses yeux de différentes couleurs, rouge et bleu alors qu'il observa la jeune femme, mignonne, c'est vrai mais loin d'avoir des idées pour le moment, il était sérieux après tout.
« Désolé d'avoir insisté à vous voir mademoiselle Warren mais j'ai un problème et j'espère compter sur vous pour cela. Mais avant de m'expliquer mon problème en détail, j'aimerais savoir une chose car de vous, je ne connais que les rumeurs. Connaissez-vous vraiment des mages haut placé, talentueux, nécromancien et j'en passe? La magie n'est pas tellement mon fort. Car mon problème n'est pas financier ou autre mais il s'agit plutôt d'un sort ou d'une malédiction lancé sur moi et une autre personne. Voyez-vous simplement comme une intermédiaire ou celle qui nous aiderons et pas qu'un peu, jetez-vous des fleurs sur vous si vous voulez mais nous avons besoin d'une réponse honnête et rapide. »
Hardos observa la jeune femme dans les yeux, il resta poli mais direct quand même, il avait besoin de sa réponse pour ne pas perdre plus de temps. Que son ton lui plaise ou non, il gardait son sérieux, pas l'ombre d'un sourire, il voulait ce qu'il recherche et la vampire pourrait l'avoir... à elle de voir si elle peut détenir l'objet de leurs convoitises ou non?
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« Hum... Ah...
- Mhhhmmmm-mmmhmmm…
- Vous êtes toute tendue, Maîtresse, il faut vous détendre, cesser de travailler un peu... Pensez donc à l’image que vous donnez à vos pauvres petites esclaves esseulées, si Maîtresse est si nerveuse...
- Haaa...
- Laissez vos petites esclaves s’occuper de vous, Maîtresse... Reposez-vous en attendant votre rendez-vous... »
Un gémissement silencieux s’échappa des lèvres entrouvertes de Mélinda, qui avait la tête penchée en arrière, et son sexe enfoncé dans la bouche de l’autre Terranide-abeille. Misha et Tysha (http://img104.xooimage.com/files/e/7/3/abeilles-4556370.jpeg) étaient deux délicieuses sœurs issues d’une vaste ruche de Terranides-abeilles située dans le cœur de l’Empire d’Ashnard. La Reine de cette ruche vendait parfois certaines Terranides sur le marché aux esclaves. Les Ashnardiens avaient réussi à conquérir la ruche suite à une bataille, et la Reine, plutôt que d’être asservie aux Ashnardiens, avait trouvé ce mécanisme permettant d’assurer sa protection. Les Terranides-abeilles étaient plutôt rares, et se vendaient donc plutôt bien. Mélinda avait donc hérité de ces deux sœurs, Misha et Tysha, alors qu’elles étaient bébés, et ce à un prix fort. Tout ce qui était rare étant cher, ces deux bébés avaient coûté une belle fortune, mais avancer l’argent n’était pas, pour Mélinda, un problème. Son harem faisait de jolis profits, confirmant combien le commerce du sexe était riche et productif.
Misha était celle qui était en train de sucer le sexe masculin de Mélinda. Elle avait un ensemble sombre là où Tysha, elle, avait un ensemble jaune. Elle était en train de masser tendrement les épaules et la nuque de sa Maîtresse, tout en déposant quelques baisers sur ses lèvres. Les trois femmes étaient dans son bureau, attendant patiemment (plus ou moins...) un énigmatique rendez-vous. On lui avait annoncé que c’était un homme ne cherchant pas le sexe, mais connaître des informations sur les mages d’Ashnard. Sa requête avait surpris Mélinda, car on n’allait pas vraiment dans un harem pour demander à contacter des magiciens. Étant occupée à envisager ses projets d’extension de son harem, que ce soit avec Arillé* ou avec Evangeline**, elle avait initialement envisagé de le repousser, mais, trouvant l’idée amusante, elle avait excité.
Et puis, Misha et Tysha étaient venues lui apporter un verre de sang, et Mélinda n’avait pas pu résister à l’envie de sentir Misha lui faire une fellation. La diablesse se débrouillait rudement bien, et Mélinda ne fut plus longue à éjaculer en elle, tout son corps se détendant d’un coup, avant de se relâcher. C’était toujours aussi bon de se soulager dans la bouche d’une belle femme, et elle se remit lentement sur place, avant d’accepter que l’homme n’entre.
Physiquement, il était plutôt banal, et, sanguinement parlant, la vampire ne sentait aucune interaction particulière dans son corps. Un individu normal, qui était venu dans son harem, pour une requête qui était tout, sauf normale. Misha et Tysha étaient restées dans le bureau, chacune à gauche et à droite de Mélinda, baissant respectueusement leurs têtes en remuant délicatement leurs ailes. L’homme ne tarda pas à préciser le but de sa venue, en s’asseyant face à Mélinda, après qu’elle lui eût souhaité la bienvenue, en l’invitant, naturellement, à s’asseoir :
« Désolé d'avoir insisté à vous voir mademoiselle Warren mais j'ai un problème et j'espère compter sur vous pour cela. Mais avant de m'expliquer mon problème en détail, j'aimerais savoir une chose car de vous, je ne connais que les rumeurs. »
Les rumeurs... Mélinda l’aurait bien interrompu à ce moment précis, mais elle préféra le laisser continuer, un petit sourire sur les lèvres.
« Elle aurait été tentée de l’interrompre à ce moment Connaissez-vous vraiment des mages haut placé, talentueux, nécromancien et j'en passe? La magie n'est pas tellement mon fort. Car mon problème n'est pas financier ou autre mais il s'agit plutôt d'un sort ou d'une malédiction lancée sur moi et une autre personne. Voyez-vous simplement comme une intermédiaire ou celle qui nous aiderons et pas qu'un peu, jetez-vous des fleurs sur vous si vous voulez, mais nous avons besoin d'une réponse honnête et rapide. »
Ainsi donc, il cherchait un magicien... Spécialisé dans les malédictions. Mélinda s’humecta les lèvres, sa langue glissant sur la bouche. « Se jeter des fleurs »... Comment était-elle censée interpréter ça ? Elle aurait pu bouder, mais elle se contenta de croiser les mains en se rapprochant, et pencha brièvement la tête sur le côté, avant de lui répondre.
« Hum... J’avoue que votre requête est plutôt... Inhabituelle, et me place un peu dans l’embarras. Je connais naturellement ce genre de relations dans mon carnet d’adresses, mais mon harem dispose aussi d’une politique de confidentialité qui fait que je ne peux pas divulguer aussi facilement que ça à quelqu’un l’identité de mes clients. Comprenez bien que certains pourraient se sentir offusqués d’apprendre que je dise à de parfaits inconnus que telle ou telle personne a brisé ses vœux de fidélité en compagnie de plusieurs charmantes dames... »
Elle esquissa un léger sourire amusé, puis reprit ensuite, frottant lentement ses mains l’une contre l’autre.
« Qu’êtes-vous prêt à m’offrir en échange de ce service ? Et, surtout, quelle est précisément cette affliction qui vous traverse ? »
Sa curiosité était tout d’un coup éveillée.
Qui sait, il y avait peut-être moyen de se faire de l’argent, et, même si elle était riche, par principe, Mélinda ne cracherait jamais sur de l’argent généreusement offert.
* : Cf. RP « Entrevue elfique (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13309.0) » ;
** : Cf. RP « Les Premières Poupées d’Ashnard (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13257.0) »
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Hardos était clair, il avait un plan en tête et espérait que cette femme pourrait les aider. Il en avait marre de cet échange de coprs journalier. Lui et sa soeur ne pouvaient vivre dans de telles conditions aussi bien sur Terre que sur Terra. Lorsqu'il avait sous-entendu qu'elle se jette elle-même des fleurs, il voulait simplement dire qu'elle pourrait se vanter que sans son aide, ils seraient toujours sous l'emprise de ce maléfice, ça, il se fichait de la suite bien qu'il avait malgré tout une condition à faire entendre si jamais cela fonctionnait. La jeune femme était accompagnée de deux femmes guêpes ou abeille, quelle différence ça fait au final? Elles se ressemblent tellement. Y a-t-il une véritable différence d'ailleurs? Elles étaient mignonnes, comme la vampire mais honnêtement, il ne pensait pas à ça pour le moment et espérait avoir une solution à son problème plutôt. Quoi qu'il en soit, il l'écoutait évoquer le fait qu'elle ne pouvait pas dévoiler qui venait ici et qui couchait avec qui ou même quoi? Pff, la vie de politicien ou ce genre de choses, ça lui passe par-dessus du moment que ça ne concerne ni lui, ni sa sœur ou même sa tante qui était sa dernière famille avec elle. Il avait peut-être de la famille chez les démons mais leur père ne leur en a jamais parlé car pour l'un comme pour l'autre, ses parents restaient des parias pour leurs origines. Une ange avec un démon, quelle honte! Pourtant sa tante était différente et acceptait de veiller sur eux.
« Que vous gardez leur secret, je m'en fous complètement. Je pense qu'avec cet endroit et la fortune qui va avec, vous avez de quoi fréquenter le ''beau linge'' d'Ashnard lors de diverses soirées? Ne me dites pas que vous ne connaissez personne par le biais de ce genre de sortie. »
Qu'elle ne tente pas de lui mentir, Hardos savait que Mélinda avait quand même une certaine place dans la société Ashnardienne sans pour autant être à même de décider de quoi que ce soit, son avis pouvait avoir un certain poids. La vampire venait à lui demander de quelle façon il comptait payer ce service et même quel était ce maléfice. Bien, si elle se renseigne, c'est qu'elle n'est pas totalement contre l'idée de l'aider au moins, quitte à lui graisser la patte. Bien, par quoi commencer, le problème ou le paiement? Autant parler du problème en lui-même, cela pourrait être logique pour la suite.
« Cela fait plus d'un an que nous trainons ce maléfice. Tel que vous me voyer, je partage ce corps avec ma sœur jumelle. Il ne s'agit pas simplement de changement d'âme mais aussi de morphologie. Tous les vingt-quatre heures, à minuit pile, ce corps se transforme en celui de ma sœur et elle prend la relève pendant une journée. Inutile de vous dire que cela est plutôt chiant, peu importe la façon dont on voit les choses. On ne peut communiquer que par quelques mots laissés sur une feuille avant l'échange, on garde quelques souvenirs de l'autre sans jamais choisir et je passe le nombre de désavantages de la situation. Donc, je souhaiterais trouver quelqu'un qui puisse nous séparer, chacun dans son corps. »
Il n'évoquait pas les cas de figure, si l'un d'eux pousse trop loin ses origines – ange ou démon – et le fait que ce dernier peut rester dans le même corps pendant deux ou trois jours selon le pouvoir utilisé. De même, il n'évoquait pas le fait que le corps de sa sœur à disparu lors de ce maléfice. Il pensait que ce corps devait être en lui, d'où le changement de corps aussi lors de l'échange. Il pensait avoir bien fait le tour de la question? Pas besoin de dire que c'était une vieille femme qui avait fait ça, que tout le monde croyait simplement folle? Au pire des cas, cela sera évoqué rapidement mais Mélinda se fichait surement de ce genre de détail. Ce n'était pas à elle de trouver le sort ou la potion adéquate. Dorénavant, il devait aussi parler du paiement. Fouillant dans son sac de voyage, il sortait et déposa un pot en terre cuite bien fermé, sans aucune inscription ou indice sur ce qu'il contient.
« Ceci est un aphrodisiaque, apparemment le plus puissant qu'il puisse exister en format... végétale je dirais? C'est la fille de la Déesse Lust qui me l'a offert, Alraunya. J'en ai que faire de ça. Même si je suis sûr que vous ne manquer pas de ce genre d'aphrodisiaque ici, vu sa rareté, il peut être vendu à bon prix, ou utilisez même, je me fiche de ce que vous en fait après. »
Oui, il avait obtenu cela après avoir partagé un moment intime avec cette belle plante. De bons souvenirs qu'il avait eus de cette journée dans la forêt. Mais il se doute bien que malgré la rareté du produit ou sa qualité, cela ne suffirait surement pas mais ça faisait déjà un bon poids dans la balance après tout, un nectar de la fille de Lust devait valoir son poids en or? Quitte à la faire pencher en sa faveur, il continua donc à proposer des paiements.
« J'ai bien d'autres babioles trouver lors de mes recherches mais je doute que ça vous convienne. Je suis prêt cependant à être utile. Comme un de vos gigolos pour votre clientèle féminine uniquement, comme garde du corps ou pour laver vos chiottes si vous voulez. Gardez-moi une année ou à vie, peu importe si vous arrivez à nous délivrer de ce maléfice. Cependant, si vous réussissiez, laissez ma sœur en dehors de ça. Que ce soit ce marché ou le reste. »
Car si le marché est conclu, Mélinda ne tarderait pas à la rencontrer que ce soit dans la nuit ou au petit matin. Elle risque de vouloir protéger son frère et vouloir le remplacer pour ce paiement mais l'un comme l'autre souhaitaient le bonheur de son jumeau. Alors ça risquerait d'être compliqué. Hardos veut la tenir loin de tout cela mais il ne peut rien dire si jamais elle décide d'aider Mélinda aussi pour alléger le prix. Bien entendu, Harmony ne sera pas de celles qui voudrait vendre son corps mais même femme de ménage, ça lui conviendrait. Reste à savoir ce que Mélinda en pense? Elle a les cartes en main à présent.
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Misha et Tysha restaient silencieux dans la pièce, sachant très bien que, quand leur Maîtresse était en train de négocier, de faire des affaires, il était très inconvenant de venir la diriger, et de demander des explications. Elles étaient polies, bien élevées, et savaient où étaient leur place. Aussi, tandis qu’Hardos parlait, et expliquait plus en détail à la vampire le contenu de sa malédiction, elles restèrent sagement dans un coin. La Maîtresse ne les avait pas congédiées, et elles ne partiraient que si elle le leur ordonnait. Pour elles, c’était là un avantage, un moyen de savoir des choses sur ce que leur Maîtresse faisait, et d’en parler ensuite aux autres. Si le harem pratiquait la politique du secret à l’égard de l’identité de ses clients, les filles, entre elles, n’avaient aucun scrupule à en parler. Elles évitaient juste de le dire devant les clients, en parlant seulement à leur Maîtresse, qui se chargeait ensuite de faire le tri.
Hardos expliqua donc à cette dernière que sa malédiction le contraignait à partager son corps avec sa sœur jumelle, cette dernière prenant son corps à la tombée de la nuit… Avec cette conséquence, étonnante, que le corps d’Hardos se transformait alors. C’était étonnant, et laissait entendre un puissant sortilège magique. La vampire ne disait rien, concernant ses atouts dans sa manche. Elle connaissait effectivement de telles relations, mais, si elle pouvait aider Hardos, son aide, naturellement, ne serait pas gratuite. Ce dernier s’en était doté, et commença par lui offrir un aphrodisiaque végétal, émanant d’Alraunya. Mélinda papillonna légèrement des yeux. Elle avait entendu parler de cette légendaire forêt magique, qui se déplaçait le long de Terra, mais, selon ses dernières informations, Alraunya était morte, et la forêt, soit avait disparu, soit avait été reprise par l’une de ses créatures. Il n’y avait aucune ondulation sanguine dans le pouls d’Hardos indiquant que ce dernier pourrait être en train de mentir, et il lui avoua avoir aussi d’autres présents, au cas où, tout en n’hésitant pas à se proposer à son service, à vie.
*Il est visiblement résolu à se séparer de sa sœur..*
Elle pouvait faire de lui un gigolo, mais les activités commerciales de Mélinda ne se limitaient plus qu’au sexe. Il était possible de lui trouver d’autres fonctions, et, de plus, elle doutait que sa sœur soit du genre à abandonner son frère. Vu leur lien, elle chercherait à rester proche de lui… Et, si Hardos ne voulait pas l’impliquer dans leur troc, Mélinda, elle, pouvait toujours le faire. Cet homme avait l’air vigoureux et décidé, suffisamment fort pour avoir traversé Alraunya, et en avoir rapporté sa sève. Bien des gens qui cherchaient cette forêt n’en revenaient pas en vie.
Après sa demande, il s’écoula un flottement, un battement de quelques longues secondes, avant que, finalement, Mélinda ne lui réponde. Elle remua légèrement sur son confortable fauteuil, s’humecta les lèvres, et regarda ensuite Hardos.
« Je peux vous mettre en relation avec des mages pour réaliser cette opération, annonça-t-elle. Bien que n’étant pas magicienne, cette opération nécessitera cependant aussi de recourir à des alchimistes, afin de reconstituer le corps de votre sœur. Et, de fait, séparer deux esprits unis depuis si longtemps, sans séquelles ou lésions psychologiques, est un exploit réservé à certains mages très influents… Le genre de personnes qu’on ne rencontre pas habituellement avant plusieurs mois, au minimum, et qui vous coûtent une fortune colossale. »
Elle exposait calmement les faits, et joignit ses mains devant elle.
« Je peux prendre en charge toute la logistique, les frais, et vous assurer un entretien avec l’une des magiciennes les plus réputées d’Ashnard d’ici la fin de la semaine. Mais, comme vous vous en doutez, ce ne sera pas gratuit. Votre aphrodisiaque est un produit précieux, je peux le sentir, mais nettement insuffisant pour couvrir les frais… »
La vampire l’avait annoncé en maintenant sa phrase en suspens. Elle redressa lentement sa tête, décroisant ses beaux doigts, et continua à observer l’homme.
« Je m’attacherai de vos services à vie, trancha-t-elle. Si vous avez été voir cette Alraunya, c’est que vous devez être un aventurier. Sachez que, parallèlement à mon harem, j’entretiens une guilde… Une guilde que j’ai récemment rachetée, et qui a besoin d’aventuriers. Vos ‘‘babioles’’, comme vous les appelez, si elles présentent une quelconque valeur marchande, seront accordées au patrimoine de ma guilde. »
La vampire se pinça à nouveau les lèvres, laissant planer quelques secondes de silence supplémentaires, afin de laisser le temps à Hardos de digérer cette information, et ce qu’elle impliquait. Cependant, la vampire n’avait pas oublié la condition impérative posée par Hardos, et y revint donc :
« Votre sœur ne fera pas partie de ce marché, mais vous devez bien comprendre que, si elle souhaite d’elle-même, par la suite, se rapprocher de vous en rejoignant mon service, je ne saurais l’en empêcher. Je suis une femme qui accorde une grande importance à la notion de famille, et l’éclatement familial est quelque chose qui m’est insupportable. »
Le marché étant entendu, Mélinda sortit de son bureau un papier, et écrivit dessus, indiquant les différents termes de leur contrat, puis le tendit vers Hardos.
« Vous n’avez plus qu’à signer. Indiquez-moi ensuite un endroit où vous contacter, et je vous y ferais part du rendez-vous avec le magicien qui s’occupera de votre problème. »
La messe était dite.
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Pour Hardos aussi, tout était dit. Entre l'aphrodisiaque d'Alraunya, les babioles trouvées au cours de ses recherches et sa vie s'il le faut, il pensait avoir une chance d'obtenir le moindre rendez-vous au moins. Bien entendu pour lui, Harmony devait rester en dehors de cette histoire sans pour autant se séparer en tant que frère et sœur, il ne cherchait pas le conflit mais juste à la laisser éloigner de cette maison de passe où la luxure est le mot d'ordre. C'est idiot de sa part mais il voyait sa sœur si innocente et loin de ce monde de débauche et pourtant, sa jumelle avait elle aussi vécu certaines aventures en charmantes compagnies. Une sirène, une prostituée/esclave qu'Hardos avait été voir avant l'échange, une esclave sexuelle dans le lycée qu'elle a naturellement tenté de libérer, Harmony était assez naïve en ce qui concerne le sexe mais elle tentait toujours de faire le bien, ne supportant pas la notion d'esclave. Mélinda ajouta ses arguments, le genre de personne pas facile à rencontrer mais qui pourraient être obtenus en fin de semaine. Voilà un avantage même s'il ignore le jour présent qui sera là? Lui ou sa sœur? Ses bibelots peuvent aller dans cette guilde ou à la poubelle, il se fiche royalement de cela, il les gardaient au cas où et dans le pire des cas, pour se faire un peu d'argent alors si cela peut alléger sa dette envers la vampire, autant saisir cette occasion, même si ce n'est que de quelques pièces. De même que donner un coup de main à cette guilde, il préférait cela plutôt que jouer les gigolos pour de ravissantes créatures certes mais aussi de vielles bourgeoises qui ne donnaient en rien envie...
L'aventure était plus à son goût qu'autre chose, c'est vrai, au moins il pourrait se défouler un peu, c'était mieux que ce qu'il aurait pensé. Mais comment aurait-il pu deviner que la directrice de ce harem dispose aussi d'une guilde. Elle avait plus d'un atout dans la manche mais il faut donc se méfier de cette Mélinda Warren. Il restait prudent, autant avec elle que les deux autres filles dans la pièce, c'était surtout deux de ses prostitués mais qui sait ce dont elles seraient capables. Sa disparition passerait inaperçue après tout. Hardos accorde difficilement sa confiance aux autres après tout. Il fonça les sourcils à propos de sa sœur car Mélinda voyait juste. Il aurait beau lui interdire de se rapprocher de cette femme, elle irait surement la voir en sachant son intention, l'aider à payer sa dette risque d'être une de ces principales raisons de venir voir cette femme quand elle sera au courant. Venir dans cette guilde pourrait être un moyen de garder un œil sur elle mais ses capacités défensives ne sont pas si exploité que les siennes et il faut déployer toutes ses capacités pour qu'elle devienne sérieuse. Alors en supposant qu'elle ne puisse venir avec lui dans cette guilde... travailler dans ce harem ne l'enchante pas lui, en tant que frère. Mais il ne pouvait pas contredire sa sœur ni Mélinda... Espérons qu'avec sa notion de famille, elle lui évite donc de vendre son corps. Ce n'était pas le genre de sa sœur mais Harmony serait bien capable de dire oui pour aider... C'est ça qui l'inquiète.
Prenant le papier en main, il prit le temps de le relire quand même pour ne pas voir d'entourloupe avant de signer de son unique nom, Hardos. Il n'avait pas de nom de famille. Son père et sa mère en avaient surement un mais ils étaient si jeunes, il avait fini par oublier ou simplement ne pas le connaître à l'époque.
« Je n'ai pas encore pris la moindre auberge par ici. Vu que l'heure de mon arrivée ici n'était pas trop, j'ai tout de suite voulu vous rencontrer pour être fixer au plus vite. Savoir si je devais rester ici ou bien continuer mon chemin et voir encore ailleurs. »
Il avait bien un peu d'argent sur lui pour rester dans une auberge pas trop minable et y passer quelques nuits. Il risquait de se faire chier en attendant la fin de semaine mais s'il peut briser ce maléfice, il sera bien occupé par la suite, un mal pour un bien donc. Hardos se relevait doucement en prenant son sac de voyage en main, restant toujours aussi sérieux.
« Maintenant, si on en a fini, je vais pas vous déranger plus longtemps, je passerais le mot à la personne de votre accueil pour vous donner le nom de l'auberge où je serais. »
Car ce serait idiot de donner un nom où le trouver s'il ne s'y trouve pas.
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La signature était faite, le contrat était scellé. Mélinda allait devoir envoyer un courrier, probablement à Slotwenna (http://i764.photobucket.com/albums/xx289/Thomas_Bishop/temper.jpg). La vénéneuse magicienne avait déjà aidé Mélinda à bien des reprises, ne demandant en échange que la perspective de pouvoir coucher avec ses esclaves. Pour un tel service, Slotwenna demanderait sans doute à avoir une ou deux esclaves dans son manoir pendant un certain temps, mais Mélinda était prête à payer le prix. La vampire était une redoutable femme d’affaires, ne négligeant aucune possibilité d’étendre son puissance et son influence. Hardos représentait une bonne piste, et le jeune homme lui avoua n’avoir pris aucune auberge pour le moment. Elle pouvait le laisser partir, mais elle se pinça les lèvres... Ce qui voulait dire qu’elle réfléchissait. Hardos s’était relevé, prêt à partir... Un peu trop vite, selon son goût. La décence aurait voulu qu’il attende au moins que Mélinda le salue. Là, il mettait rapidement une barrière entre elle et lui. Par maladresse ? Elle ne le pensait pas. Il avait été jusqu’à rencontrer une Alraune pour guérir de son maléfice. Il n’était pas le genre d’hommes à agir sans réfléchir.
*Est-il possible qu’il soit incommodé à l’idée d’être dans un harem ?*
Est-ce que ça venait de là ? Bien des gens se fourvoyaient sur l’établissement de Mélinda, y voyant un bordel similaire aux bordels des bas-fonds nexusiens, ou à ceux qu’on trouvait dans les campagnes : des endroits insalubres, mal entretenus, où ça puait le sperme et la merde, et où les filles qui travaillaient là ne prenaient aucun plaisir. Le harem de Mélinda était bien différent, car il avait prétention à accueillir des clients puissants et fortunés, d’un bout à l’autre de l’Empire. C’était un endroit très renommé, presque une destination touristique pour les nobles et les marchands venant d’autres contrées impériales.
Hardos ne devait pas aimer cet environnement, et passer alliance avec Mélinda semblait être pour lui l’ultime recours, une sorte de mesure désespérée face à une situation qui semblait sans espoir. Mélinda sourit alors, et bascula sa tête en arrière.
« Je peux vous offrir gratuitement l’hospitalité... Le harem a des chambres, et, si vous êtes destiné à me servir pour le reste de votre existence, autant vous habituer à ma compagnie, non ? Ou au charme de ces lieux... »
Pour Mélinda, il ne faisait aucun doute que Slowtenna l’aiderait. En revanche, elle avait des doutes sur ses chances de succès. Ce qu’Hardos demandait serait dur à exécuter. Il fallait scinder une âme en deux, et recréer un corps qui aurait pour but d’accueillir l’âme de sa sœur. Mélinda n’avait pas menti quand elle avait dit que le prix d’une opération serait lourd, car il faudrait faire appel à bon nombre de spécialistes, et à du matériel magique de haut niveau. La vampire couvrirait tous les frais, mais la dette serait lourde. En fait, d’un strict point de vue financier, elle n’avait aucun réel intérêt à accepter la demande d’Hardos. Plus elle y réfléchissait, et plus elle se disait en effet que, même avec deux servitudes à vie, elle ne serait pas bénéficiaire. Elle avait bien sûr d’autres raisons de le faire, notamment pour rapprocher son harem des magiciens, mais ce n’était pas les seules.
Il y avait une autre raison, plus diffuse, mais Mélinda n’osait pas se l’avouer, car elle n’était pas vraiment conforme à son statut, et à l’image qu’elle se donnait d’elle-même.
Elle avait grand cœur.
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Tout était réglé pour Hardos, du moins pour le moment. Il ne pouvait rien faire de plus que prendre son mal en patience en attendant d'obtenir cette réunion avec cette personne qui pourrait régler leur problème une bonne fois pour toutes. Ils avaient tant de fois suivi un chemin en croyant être sur une bonne piste qu'il évite de crier victoire trop vite. Cette fois, c'était peut-être la bonne mais pour le moment, n'ayant aucune vraie notion en magie, potions ou autres, eh bien attendre était la seule chose à faire. C'est vrai que son comportement pouvait paraître froid, qu'il semblait distant avec Mélinda alors que c'était grâce à elle qu'il pourrait peut-être régler ce problème qui empêche ses jumeaux de se voir. Ce n'est pas vraiment qu'il est froid, c'est qu'il garde ses distances avec elle. Elle pourrait très bien tenter de le piéger ou de grossir la note de ce qu'il lui devait mais vu la somme qu'elle risque de déverser pour eux deux, elle a de quoi avoir les jumeaux à son service un bon moment! Bon, elle a Hardos à coup sûr dans sa guilde, il n'est pas dit qu'Harmony serve vraiment Mélinda mais selon Hardos, elle penchait d'office de ce côté si elle sait ce que la vampire était prête à faire et à déverser pour eux. Alors qu'il s'apprêtait à partir, Mélinda lui proposa une chambre ainsi qu'une visite. C'est vrai que vu sous cet angle, il était préférable de s'habituer au plus vite au harem ou même à la guilde. Cela dit, en ce qui concerne le charme des lieux...
Certes, c'est de suite plus beau que certains bordels qu'il a pu apercevoir durant ses passages dans divers coins de Terra mais de là à fréquenter cet endroit. Il était un demi-démon mais ça ne faisait pas de lui un être perverti par tout cela. De plus, avec son changement de rôle toutes les vingt-quatre heures, il n'aurait pas oser laissé Harmony aux mains d'une fille de joie au petit matin ou même en pleine nuit. Cela lui était hélas arrivé une fois, alors pas deux.
« Okay. J'accepte la visite de ses lieux comme la chambre. Mais pas gratuitement... pas entièrement du moins. Vous prendrez ensuite ce que j'ai comme argent. Je refuse que tout soit gratuit ou autres. Je veux bien qu'on me rende services mais pas autant. »
Gardant son sac à la main, il passa une main dans ses cheveux en replaçant ses cheveux derrière son oreille, pour ceux qui voulaient bien tenir alors qu'il observait la vampire avec ses yeux varions, rouge et bleu.
« Ne prenez pas mon attitude comme un manque de respect. J'ai juste trop souvent cru que le chemin que j'empruntai allait nous sortir de là, briser cette malédiction que je ne préfère pas croire que ce sera si simple. Vous aurez toute ma gratitude, les sourires et tout ce qui vous plaira si votre connaissance règle ce problème. »
Certes, si ça échoue, il risque aussi de devoir payer un certain prix mais Hardos serait plus enclin à travailler pour cette femme aussi longtemps qu'elle le souhaite s'il sait que sa sœur est en sécurité ailleurs et non qu'elle risque de débouler et le remplacer au bout d'une journée. Affichant quand même un léger sourire, il continua de parler un peu, évitant de paraître trop froid envers celle qui est déjà en train de les aider. Bien qu'il ne soit pas sûr du résultat, aidé, c'est déjà bon signe.
« Je n'ai pas pour habitude de fréquenter ce genre d'endroit. Que ce soit du genre luxe ou bouiboui minable, j'ai rarement mis les pieds dans des harems. J'ai une certaine éthique et une bourse mal remplie avec tous ses voyages pour songer à ce genre d'arrêt. »
Sans rajouter son problème de changement mais Mélinda avait aussi bien compris ce problème.
« Votre fameuse guilde se trouve au sein du harem où bien elle est plutôt à part, un petit bâtiment non loin d'ici? »
Il se demandait aussi de quel genre de guilde il s'agissait? Le genre officiel qui venait aider les gens pour un combat, une quête, un souci en tous genres où bien s'il y avait une activité louche derrière cette image de guilde? Vu qu'elle tient un harem, ce ne serait pas étonnant que ses membres récupèrent parfois quelques filles de passages. Sauf que bon, ce n'était pas le genre d'Hardos. Ce n'était pas un homme au cœur pur mais de là à kidnapper, non, pas son truc à lui.
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Le duo déambulait dans le harem, Hardos sur les pas de Mélinda. Mains croisées dans le dos, cette dernière ressemblait presque à une insouciante petite fille, prête à sautiller en se promenant et en dodelinant de la tête. La confusion, voilà l’un des mots qui pouvait tout à fait caractériser la vampire. Elle avait un physique enfantin et à la fois mâture, une image paradoxale dont elle se servait habilement. On ne savait jamais vraiment sur quel pied danser avec elle, la vampire étant capable de faire preuve de la plus tendre des douceurs, comme de la plus terrible des cruautés. Il fallait ajouter à cela son immense perversion, qui n’avait eu de cesse de croître avec le temps. Tandis qu’elle marchait, elle écouta Hardos dire qu’il comptait tout de même payer son séjour ici, et elle acquiesça silencieusement. S’il voulait se ruiner, après tout... Mélinda comptait lui offrir une chambre dans les étages supérieures, un endroit tranquille et apaisé, où il serait plus facile de l’examiner. La vampire croyait à son histoire, et elle était assez impatiente de lancer des expériences sur lui. Non seulement elle reverrait sa Slotwenna adorée, mais ce serait aussi un moyen de se rapprocher davantage des magiciens, qui étaient toujours des alliés utiles pour un harem. Leur maîtrise de la magie rose était un élément indispensable à prendre en compte, et très utile dans un harem.
Très utile. En chemin, Hardos lui expliquait qu’il n’avait pas pour habitude de fréquenter des harems, parlant d’une certaine « éthique » à respecter, ce qui fit doucement sourire Mélinda. Par expérience, elle savait qu’un homme, face à une belle femme qui s’offrait généreusement à lui, abandonnait toute forme d’éthique. De plus, pourquoi lier le sexe à l’éthique ? Il n’y avait que l’Ordre Immaculé qui enseignait cette doctrine étrange. Le sexe ne devait être conçu que comme un simple rapport physique, un simple moyen d’obtenir du plaisir.
« Il n’y a pas que l’argent comme moyen de paiement, Hardos. Vous êtes bien placé pour le savoir. »
Il avait offert sa vie. Une monnaie d’échange acceptable. Hardos poursuivit ensuite, évoquant sa guilde. Elle hocha lentement la tête, et lui répondit assez rapidement.
« Ma guilde est dans un bâtiment à part, pas loin d’ici. Cependant, son administration est concentrée dans ce bâtiment. Toute sa comptabilité et ses fiches techniques se trouvent ici, en sécurité. Je l’ai récemment racheté, et j’ai pris cette précaution pour éviter les détournements de biens sociaux qui avaient eu lieu sous l’ancienne direction. »
Elle lui expliqua ensuite que la guilde prenait une quantité de quêtes variées. Il y avait les quêtes classiques : chasse aux monstres, fouille de donjons, récolte de trésors, protection de personnes fortunées... Cependant, la quête avait aussi quelques quêtes spécifiques : retrouver des esclaves, en acheter, fouiller les régions pauvres afin de trouver de potentiels esclaves intéressants auprès des fermiers... Les guerriers de Mélinda ne s’ennuyaient pas, et cette dernière avait suffisamment d’or pour les financer, et pour recruter des guerriers supplémentaires. Hardos, s’il avait envie de partir à l’aventure, ne s’ennuierait pas.
Mélinda finit par le guider à sa chambre, et ouvrit la porte. C’était une grande pièce, avec une terrasse, et un confortable lit à baldaquin. Tout était évidemment propre, avec une tapisserie luxueuse. On se serait presque cru dans la chambre d’un Roi, tant la chambre semblait luxueuse et raffinée.
« Voici votre chambre, Hardos. Libre à vous de vous reposer, ou de vous promener en ville. Il faudra quelques jours pour que Slotwenna soit prête, et vous examine. Je puis vous assurer qu’elle fera tout son possible pour vous soigner. »
Elle rajouta alors, après avoir laissé quelques secondes de silence :
« Naturellement, si vous avez des questions, je suis tout à fait disposée à satisfaire votre curiosité. »
Autrement, elle le laisserait vaquer à ses propres occupations.
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Pour Hardos, cet endroit risquait donc de devenir une seconde maison. Reste à savoir si la guilde avait des chambres pour ses membres où bien si cet endroit le faisait déjà? En tout cas Mélinda prenait cette histoire au sérieux, au moins, il ne pouvait pas lui reprocher de ne pas prendre son travail au sérieux. Elle parlait souvent en laissant quelques sous-entendus, notamment quand le jeune homme avait parlé d'éthique. Certes lui avait vendu son corps mais sous un angle différent que celui d'une femme. Quoi que si Mélinda veut faire de lui une attraction pour les jeunes femmes riches et en manque de tendresse, il n'aurait pas de mal à les satisfaire. Si ce sont des vielles par contre... pas sûrs qu'il soit si efficace. Pour ce qui était de la guilde au moins, elle semblait plutôt normal et il n'aura aucun mal à s'occuper et s'amuser à la fois. Au final, elle lui présenta la chambre, elle était plutôt spacieuse, le genre d'endroit qui devait couter un max sans les filles alors accompagnées... Ce n'est pas n'importe qui qui a déjà dû dormir dans cette chambre. Mélinda se proposa de répondre à quelques questions, surement avant de retourner à ses occupations. Il va tenter d'être brève alors.
« Si jamais je vais voir quelques membres de la guilde ou de gardes ici pour m'entrainer un peu, ça ne posera pas de soucis je pense? »
Bien sur, un simple entrainement, un combat dans les règles en évitant les blessures et bien entendu la mort. Hardos n'était pas du genre à profiter de la vue avec un livre sur les genoux, il était plutôt celui qui aimait se défouler physiquement et après se reposer. Le repos du guerrier comme on dit. Mais il restait aussi un homme comme un autre avec d'autres besoin bien que vu la situation, il pensait surtout à se renforcer surtout si ensuite il risque de bosser pour une guilde. Il risque d'avoir du pain sur la planche.
« Et si je venais à me balader simplement dans le harem, j'ai des interdictions concernant certains points? Des pièces à ne pas visiter, des gens à ne pas approcher? »
Qui sait, certaines personnes ne devaient pas approcher des hommes ou des inconnus? Comment pourrait-il savoir? De même, Mélinda pourrait bien avoir certaines salles secrètes dans son propre harem? Bien entendu, cela restait aussi un sous-entendu à savoir s'il pouvait profiter aussi de la compagnie de ses demoiselles ou pas. Bien que son but ne soit pas cela en étant ici, il n'y a aucun mal à se faire plaisir par la même occasion. Bien sur, il craignait pour sa sœur d'ici les prochains jours pour attendre cette femme qui pourra les aider mais la rencontrer en moins d'une semaine et être fixé, cela était déjà bien, pas la peine de trop en demander non plus.
« Et tutoyez-moi s'il vous plaît. Simple préférence de ma part. »
Oui, autant il trouvait ça normal de la tutoyez vu qu'il lui demandait un service, autant elle pouvait simplement se montrer polie sans avoir à le vouvoyez.
« Dernière chose, je suis libre de faire ce que je veux ici où j'ai quand même certaines choses à respecter. Un horaire, un code de conduite... »
Oui il se doutait bien qu'il ne venait pas ici en roi mais en dehors de l'évidence, il y avait autre chose à savoir?
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Le brave homme avait des questions, et Mélinda comptait bien y répondre. Elle ne lui avait pas menti : elle était là pour le guider, pour le conseiller, et pour lui donner des éléments d’information. Si ce que cet homme disait était vrai, alors elle avait intérêt à le bichonner, afin qu’il ne choisisse pas de partir... Bien que cette hypothèse semble peu probable. Il avait l’air complètement désemparé, et prêt à donner tout ce qu’il avait pour que sa malédiction cesse. Mélinda trouvait ça excitant. Avoir de nouveaux esclaves était toujours une bonne opportunité pour elle, même si elle ne pensait pas faire de lui un esclave sexuel. Sa sœur peut-être. S’ils étaient jumeaux, il était évident que cette femme n’accepterait pas de vivre séparée de son frère, et Mélinda jouerait volontiers là-dessus. Comment pouvait-on se méfier d’elle ? Avec son sourire enjôleur, elle semblait être l’incarnation de l’innocence et de la douceur. Et puis, elle n’avait rien refusé à Hardos. Elle était polie, cordiale, respectueuse, chaleureuse, amicale... Rien à voir avec le cliché de l’esclavagiste cruel faisant souffrir ses propriétés pour son propre plaisir sadique et cruel.
Poliment, Mélinda attendit que le jeune homme termine l’exposé de ses questions, et y réfléchit ensuite pendant quelques secondes. C’était un curieux, et elle devinait son arrière-pensée quand il voulait savoir ce qu’il pouvait faire ici... C’était un harem, après tout, et pas n’importe lequel ; un harem de luxe.
« Très bien, Hardos... Pour te répondre dans l’ordre… Tu peux aller à la guilde, et demander à en faire partie. Il y a des tests physiques qui permettent de déterminer si tu as un espoir d’y rentrer, et, si tu les passes, des entraînements. Pour le reste, si je te donne une chambre, ne considère pas que tu as accès gratuitement aux services fournis par ce harem. La chambre t’est pour l’heure offerte, mais, tant que tu ne seras pas officiellement ma propriété, tu ne pourras pas déranger mes chéries... Et, si tu veux passer une nuit avec elle... Et bien, il faudra payer. »
La gentillesse de Mélinda rencontrait tout de même ses limites. Elle estimait de fait être déjà suffisamment généreuse en lui offrant gratuitement une chambre, elle n’allait pas en plus le laisser butiner ses esclaves, et ainsi lui faire perdre de l’argent. Non pas que Mélinda ait des problèmes financiers, mais elle tenait précisément à éviter que ces derniers n’arrivent. Il fallait se méfier du laxisme, tout simplement.
Réfléchissant encore un peu, la vampire reprit ensuite ses explications :
« Les membres de ma guilde qui réussissent à s’honorer ont parfois le droit à des récompenses en nature dans mon harem. Je te le dis à titre d’information... »
Pour certains, c’était une bonne source de motivation.
« Pour le reste, tu es libre de sortir, et je t’invite à le faire... Je ne réunirai pas les magiciens dans l’heure, et, si tu comptes vivre à Ashnard, le mieux est que tu commences à l’explorer. La ville n’est pas aussi grande que Nexus, mais il y a de très beaux endroits à visiter... Et, si tu veux toujours t’entraîner, tu peux toujours proposer tes services à la Garde civile impériale en tant que volontaire. Le désert est truffé de monstres, et la Garde impériale envoie des patrouilles pour les supprimer. »
Comme c’était une tâche ingrate et dangereuse, la Garde impériale recrutait sans problème les membres de guildes, ou même de simples volontaires. Hardos pouvait aussi se promener le long des grands boulevards de la capitale, visiter les musées impériaux, ou le Palais Impérial. Les douves du Palais étaient si grandes qu’elles formaient un immense lac, le Palais formant comme une immense île juchée en plein cœur de la ville. Certaines parties du Palais étaient également accessibles au public.
« Le mieux est que tu viennes pointer à l’accueil plusieurs fois par jour. Quand j’aurais des informations sur une rencontre avec les mages, je la transmettrais à l’accueil... Il est possible que le rendez-vous ait lieu au harem, mais il est également très possible que mes amies préfèrent te recevoir directement chez elles... Là où leur pouvoir magique est plus puissant, et où elles ont toute leur influence. »
Le premier choix de Mélinda serait d’appeler Slotwenna, mais elle savait aussi qu’elle pouvait contacter d’autres mages très puissantes, comme Samara. Mélinda savait que la démone était très ambitieuse, et résoudre ce genre de cas serait pour elle un bon élément à faire valoir devant le Conseil des Mages de l’Académie d’Ashnard. La magie était un domaine extrêmement politique, et la plupart des magiciens d’influence étaient des animaux politiques, des conseillers politiques, qui allaient parfois jusqu’à totalement commander aux ducs et aux nobles qu’ils conseillaient.
Hardos avait de quoi faire, en somme.
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Au moins il était servi concernant ses questions, il avait posé à peu près tout ce qui lui passait en tête pour éviter de lui faire perdre du temps puis une fois que cela fut terminé, la vampire y répondait, une à une. Il était libre de déjà faire un saut à la guilde pour passer quelques tests afin de voir s'il était capable ou non d'intégrer sa guilde. Vu ce qu'il avait en tête sur les genres de tests et vu son passé, pour lui, c'était déjà du tout cuit. Mais un coup d'œil vers la fenêtre indiquait que la nuit ne devrait pas tarder à tomber. Pas tout de suite mais d'ici une ou deux, il ne serait pas surpris que le ciel se teint doucement en orange. Si encore il savait quel test il passerait, il irait bien faire un saut mais si ça doit prendre plusieurs heures, autant voir ça dans deux jours, y rentrer le matin et y passer la journée. Bien évidemment, en ce qui concernait les filles ici, pas touche. À moins de payer bien sur. Que réussir des missions dans sa guilde lui offre quelques libertés, c'était intéressant mais plus tard. Qu'il soit déjà membre temporaire ou quasi définitif, il verra cela une autrefois. Il a plus urgent qui lui trotte en tête. Pour passer le temps, il irait surement se balader en ville, ça lui permettra d'apprendre un peu les alentours car pour le moment, il connaît pratiquement rien à Ashnard, la ville du moins.
Pour ce qui était des personnes aptes à l'aider, il devrait voir plusieurs fois par jour à l'accueil si jamais il n'avait pas de message? Inutile de vérifier pour aujourd'hui, le temps qu'elle envoie ses demandes à sa connaissance, même en cas de réponse rapide, ça sera pour demain. Au moins le voilà informé sur tout cela.
« Merci, je vais voir ce que je vais faire pour finir la journée. »
Il laissait la vampire retourner à ses activités, déballant le reste de ses affaires, il sortit un petit livre vierge, tournant une à une les pages où de nombreuses choses étaient écrites mais cela ressemblait plus à des morceaux de discussion. Il tira un trait sur la dernière chose qui était écrite avant et ajouta plusieurs lignes, expliquant la situation pour Harmony demain. Sa décision de voir Mélinda Warren, qu'elle a surement trouvé quelqu'un pour les aider, il indiqua sans trop de détail que si cela fonctionne, il travaillera pour elle ensuite, pour sa guilde du moins. Mais vu le prix de la guérison, il risque d'y passer sa vie et préférait ne pas l'indiquer sinon elle se jetterait aux pieds de Mélinda pour aider son frère afin de lui rendre la dette moins grosse. Il indiqua qu'elle ne devait pas accepter ce qu'elle pourrait risquer de lui proposer, de bien y réfléchir et avant tout de penser à elle avant de penser à lui. Après tout, elle était libre de demander plus de détails à Mélinda si jamais c'était pendant son tour qu'elle avait des nouvelles des personnes pouvant l'aider. Il termina sur le fait qu'il s'excusait pour elle de rester dans un harem, comprenant que ce n'était pas un endroit où elle serait à sa place. Bien entendu, il indiqua qu'elle pouvait se balader en ville mais de rester prudente.
Il ferma son livre et allait ensuite se balader en ville, visitant un peu les alentours du harem, sans pénétrer dans les bâtiments, il visitait un peu en observant aussi la population dans un endroit où les gens enchainés étaient plus fréquent que Nexus et surtout où ils semblaient moins bien traités. Une fois la nuit tombée, il ne s'arrêtait pas à l'accueil, inutile. Il jetait à peine un regard aux filles. Il semblait assez froid mais inutile de les déranger durant leur « travail », il ne voulait pas que Mélinda croie qu'il essaie d'en attirer une à lui, ce n'était pas son genre. S'endormant donc dans son lit assez tôt – le voyage l'ayant bien fatigué – il dormi paisiblement dans ce lit confortable. Et comme toutes les nuits, à minuit pile, son corps semblait dégager une fumée alors que le corps du jeune homme semblait un peu rétrécir et prendre quelques formes, son visage avait l'air plus féminin et à sa place se trouvait une jeune femme de son âge, dormant paisiblement elle aussi. Au petit matin, à son réveil, Harmony (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1717231) ne reconnaissait en rien la chambre trop luxueuse dans laquelle elle se trouvait. Elle ouvrit le livre pour en apprendre plus sur sa situation, même si certaines choses ne lui plaisaient pas, comment se plaindre? Quand bien même elle inscrirait ses pensées sur ce livre, Hardos ne verrait les choses que demain! Elle n'écrivait rien pour le moment... d'ici ce soir, son avis aura peut-être changé? Mais elle se préparait, usant de la douche à disposition, portant des affaires qu'elle avait eues sur Terre, ressemblant à ceux de son frère mais en version plus féminine. Elle installa le cache-œil. Non pas qu'elle soit borgne mais son œil rouge pouvait être mal vu par les gens et son frère, à l'époque où ils étaient deux, le lui avait offert pour cacher cela.
Ses origines démoniaques y sont pour quelque chose, elle n'en avait pas honte mais les gens sont parfois cruel. Cela dit, même en visitant cette chambre, il y avait un détail qui n'était pas noté dans le livre... Comment faire pour la nourriture? Il y avait de quoi tenir une journée ou deux dans leur sac mais devaient-ils acheter eux-même leur nourriture ou bien il y avait un réfectoire ou même une sorte de plateau qui pourrait lui être ramenée? Elle entrouvrait sa porte et attendit dans l'entrebâillement que quelqu'un passe. Vu l'endroit, elle avait peur de voir des filles de joie passer mais elle vit une fille qui devait avoir son âge, dans une tenue de domestique et lui fit signe de s'approcher.
« P-pardon de vous déranger mais je... euh... Je suis invitée ici par Mademoiselle Warren et... Enfin, c'était mon frère, Hardos, qui a vu cela avec elle hier et... je sais pas comment ça se passe pour le petit déjeuné comme les autres repas... J'ignore si vous connaissez la réponse mais si cela n'est pas trop demander, vous pourriez demander à Mademoiselle Warren de venir à moi... Ou non, je peux venir la voir si jamais elle est déjà prête? »
Sa demande était peut-être assez confuse, elle qui parlait de savoir si oui ou non elle pouvait prendre le petit déjeuné ici et, où se trouvait cet endroit si jamais c'était un oui. Mais avec sa timidité, cela restait assez vague et compliqué... La soubrette avait compris ou non? En tout cas, Harmony se taisait, attendant une réponse positive au moins, au pire des cas en répétant plus calmement mais... Eh bien elle n'était pas à l'aise ici...
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Irina (http://img110.xooimage.com/files/8/2/f/servante-3--476b33d.jpg) était une élégante humaine aux cheveux roses pâle, qui portait parfois sur sa tête deux fausses cornes rouges. Au sein du harem de Maîtresse Warren, Irina était affectée à l’entretien des chambres, en supplément de ses séances de sexe régulière avec des clients. Aujourd’hui, elle était en charge d’une partie du harem comprenant les chambres d’hôtel. Il s’agissait d’une partie du harem dédié juste à l’hébergement nocturne des personnes souhaitant y dormir, lesdites personnes pouvant, bien sûr, le cas échéant, commander des prestations sexuelles. Irina avait, comme souvent, pris un léger retard sur son planning, car elle était arrivée dans la chambre d’un homme qui venait de divorcer avec sa femme, et avait célébré ça au harem. Il dormait avec deux collègues d’Irina, et elle avait du lui faire une fellation. Esclave depuis toujours, Irina avait eu un précédent maître, avant que Maîtresse Warren ne l’achète. Elle était à son service depuis des années, et avait déjà eu deux enfants. Elle avait donc toutes les raisons du monde d’être contente de son sort, et portait une insolente tenue de maid, ouverte au milieu du dos.
Elle se rapprocha de la chambre d’un individu venu arriver hier, qui était très particulier. Maîtresse Warren les avait légèrement briefés sur cet individu, en lui disant qu’il était un occupant à titre gracieux, et probablement un futur esclave... Et qu’il pouvait devenir une femme. Irina n’avait pas trop compris, et il avait fallu lui expliquer à plusieurs reprises pour qu’elle comprenne. Il était un homme partageant son corps avec celui de sa sœur, et, chaque nuit, la sœur prenait la place du garçon, et vice-versa. C’était curieux, mais Irina ne se posait pas beaucoup de questions. On était sur Terra, après tout, et elle s’avançait vers sa chambre quand, la devançant, une femme en sortit.
Une femme plutôt mignonne, avec ses cheveux violets. Elle portait un cache-œil, et semblait légèrement perdue. Irina lui fit un beau sourire en se penchant légèrement en avant afin de la saluer.
« Bonjour, Madame, répondit Irina. Vous pouvez avoir un petit-déjeuner chez vous, mais, comme vous n’avez pas fait la requête hier soir, vous pouvez toujours attendre, ou descendre dans le réfectoire commun, en compagnie des autres esclaves. Maîtresse Warren y sera sûrement, elle aime bien prendre son petit-déjeuner avec nous. »
C’était une chose qu’Irina aimait beaucoup chez elle, et qui expliquait pourquoi elle en parlait avec un ton de profonde adoration dans la voix : Maîtresse Warren leur était supérieure, certes, mais elle aimait rester proche d’elles, proche de ses acquisitions, de ses petits jouets. Pour les esclaves, c’était toujours très gratifiant, et Irina était éminemment heureuse quand ce genre d’occasions se présentaient. Elle lui parlait sur un ton poli et cordial. Normalement, les clients donnaient leurs commandes avant de se coucher au comptoir, et Irina ou d’autres servantes les apportaient le matin, si besoin est avec des spécificités particulières : servante venant nue, en tenue de soubrette, etc... Tout était pensé pour le confort des clients. Dans la chambre précédente, par exemple, c’était l’une des deux filles qui avait apporté le petit-déjeuner, se pliant en quatre pour satisfaire les moindres désirs de son client.
La jeune femme semblait assez nerveuse, et Irina lui sourit encore plus.
« Vous n’avez pas à avoir peur, vous savez, je ne fais que faire le ménage. Puis-je nettoyer votre chambre ? »
Si elle voulait rejoindre le réfectoire, il suffisait de prendre un escalier, et de se rendre dans le quartier privé des esclaves. Maîtresse Warren leur avait dit que cet invité-là avait le droit d’y aller. Harmony arriverait ainsi assez rapidement dans une grande pièce avec plusieurs grandes tables, pouvant manger les viennoiseries qu’on servait, avec du chocolat chaud, et des pains chauds. Mélinda, elle, était dans un coin de la pièce, donnant le sein à l’un des bébés du harem, une lueur épanouie et infiniment heureuse sur le regard. Si elle laissait souvent le soin aux génitrices de laisser les bébés téter, parfois, quand elle était bien gorgée de lait, elle le faisait elle-même.
C’était son petit plaisir matinal.
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Oui, Harmony était perdue. Un peu étrangère à cet endroit pour commencer et de deux, elle trouvait qu'il y avait de nombreuses choses dont elle ignorait la réponse. Notamment celle du petit déjeuné mais aussi du reste. Il y avait bien quelques livres dans sa chambre, des récits classiques de la littérature, Hardos avait laissé comme note qu'elle pouvait se balader en ville sans problème mais les grandes villes n'ont jamais été des choses que la jeune femme aimait. Elle se sentait mal à l'aise devant tant de monde, elle préférait les petites villes ou les villages où les gens étaient quand même bien plus chaleureux. Elle avait à peine passé la tête en travers de la porte qu'elle avait croisé une domestique en tenue assez aguichante mais vu l'endroit, ça allait de soi. Harmony était déjà assez gênée avec son rose aux joues alors rougir devant ça aussi ne se verrait pas. La jeune femme était plutôt belle mais elle n'en dit rien. Si Harmony était du genre méfiante au naturelle avec les inconnus, elle était parfois bien naïve avec les femmes, surtout si elles paraissaient gentilles. Elle s'était faite avoir avec la sirène après tout dans le lac.
La domestique lui parlait poliment et elle fit la moue en apprenant qu'il faut passer commande la veille mais en sachant qu'elle pourrait quand même déjeuner, elle reprit sourire. Sauf que... déjeuné avec des esclaves ne la dérangeait pas mais si on la prenait pour une esclave? S'il se passait des choses étranges dans le réfectoire, si des esclaves couchaient déjà entre elles, elle serait plus que gênée! De même que savoir que Mélinda Warren sera là l'inquiéta. Non pas à cause des rumeurs mais de son frère qui lui avaient demandé de se tenir loin d'elle. Certes dans un sens elle aimerait en savoir un peu plus sur leur marché mais elle ne voulait pas désobéir à son frère en même temps... Et puis elle avait faim... Elle sortait d'un sommeil d'une journée donc son dernier repas remonte à deux jours. Même si Hardos avait laissé quelques vivres, elle avait envie d'un véritable repas, pas d'un morceau de pain qui commençait à durcir et de quelques fruits... La servante la tirait de ses pensées en la rassurant avant de vouloir faire sa chambre.
« C-ce n'est pas la peine mademoiselle. Nous avons évité de déranger, j'y ai déjà fait le lit aussi et... cela dit oui, il y aura juste les serviettes dans la salle de bain à changer si ça ne vous dérange pas... »
Évidemment que ça ne la dérangeait pas, c'était son travail mais Harmony tenait de sa mère, une Ange. Toujours polie, toujours serviable, elle ne serait pas aussi froide que l'était son frère hier avec Mélinda ou les autres sur son chemin. Cependant, elle ne voulait pas vraiment se rapprocher de Mélinda mais elle ne voulait pas décevoir celle qui l'héberge ni décevoir son frère. Elle était dans une position qui était dérangeante pour elle qui voulait autant faire plaisir à son frère que ne pas être impolie avec Mélinda. Mais avant de penser à cela, elle devait penser à son estomac et demanda donc le chemin à suivre pour rejoindre le réfectoire avant de laisser la domestique faire son travail dans sa chambre. Elle suivait le chemin mais elle avait quand même un doute sur le chemin et fini donc par demander à une nouvelle domestique le chemin avant de trouver un grand réfectoire où il y avait une bonne ambiance. Chacune des femmes déjeunait, parlait de la pluie comme du beau temps, ça n'avait rien à voir avec l'image qu'elle avait. Oui, dans sa tête, c'était plus... obscène... Quoi qu'elle n'en était pas loin en voyant certaines en sous-vêtements, d'autres nues et il y avait même... même une mère qui donnait le sein à son enfant! Elle détourna rapidement le regard, c'était gênant. Elle aurait pu reconnaître Mélinda des souvenirs qu'elle partageait avec son frère. Même si ce n'était que des bribes, elle aurait pu la reconnaître. Mais bon, à peine avait-elle vu ce qui se passait que son œil était passer sur autre chose.
Elle avait pu prendre un bol de chocolat chaud avec quelques tartines à la confiture grâce à l'aide d'une jeune femme, une esclave donc, qui l'avait un peu guidé. Mais dans ses habitudes à ne pas se mêler au groupe facilement, elle s'installa dans un endroit de la table où il y avait personne pour le moment. Sur les cinq places de libre, elle avait choisi celle du milieu, écarté de deux places des filles à sa droite comme à sa gauche. Elle risquait d'en voir d'autres arrivée à ses places de libre mais... elle prend le risque. Quoi qu'il en soit, Harmony baissait la tête sur son bol, voulant éviter toute conversation avec ses filles. Timide? Effectivement. Elle espérait juste qu'elle soit transparent à leurs yeux et qu'elle regagne sa chambre au plus vite sans attiré l'attention sur elle.
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Dans sa couverture, qui l’enveloppait presque intégralement, ne laissant dépasser que son petit visage, le bébé tétait depuis déjà quelques minutes le généreux sein de Mélinda. Si cette dernière ne pouvait pas porter la vie, elle pouvait toujours produire du lait avec ses seins. Sa poitrine comprenait tous les éléments naturels nécessaires à la production de lait maternel. À côté d’elle, l’heureuse maman du bébé regardait cette scène avec adoration. Certes, elle aimait bien donner le sein à son propre enfant, mais voir sa Maîtresse le faire était tout simplement un immense honneur. En ce moment, Mélinda apparaissait comme la plus heureuse des femmes, un sourire épanoui sur le coin des lèvres, et un air enfantin et attendri sur son visage. Elle ressemblait alors à la femme heureuse qu’elle aurait pu être si son père n’était pas devenu fou, si sa mère n’était pas morte, et si elle avait eu une enfance heureuse. En ce moment, Mélinda semblait aussi innocente qu’une jeune fée, et insensible au reste. Elle regardait ce beau bébé téter, souriant en le câlinant, frottant son nez contre son front, et était si absorbée dans sa tâche qu’elle n’entendait même pas Harmony arriver, et s’asseoir sur un coin de table.
Quelques esclaves murmurèrent entre elles en la désignant, mais personne n’osait dire quoi que ce soit, attendant que leur Maîtresse parle.
« Hihi, quel appétit... Tu es aussi gourmande que ta maman, toi... »
Le bébé, qui s’appelait Paige, continuait à boire sans se poser de questions, et Mélinda, incapable de l’en empêcher, le laissa encore téter. Sa mère rougit poliment. Elle avait eu ce bébé en couchant avec trois clients en même temps, trois frères qui avait pris chacun de ses orifices en même temps : sa bouche, son vagin, et son anus. Elle ignorait lequel des trois était le père, mais elle avait longuement baisé, toute la nuit, et était bel et bien enceinte le lendemain. Elle l’avait annoncé à sa Maîtresse avec un grand sourire sur les lèvres, et Mélinda lui avait fait joyeusement l’amour. Maintenant, Paige continuait à téter, jusqu’à ce que sa tête se retire. Elle poussa de petits couinements heureux en remuant ses petits bras, et Mélinda tendit sa main, avançant un doigt, titillant le visage de Paige, gloussant ave celle, en sentant les deux petites mains potelées du bébé.
« Ooooh, qu’est-ce que tu es choupi, toi ! »
Elle gratouilla un peu Paige, qui se mit à rire, puis Mélinda la tendit vers sa mère, qui l’accueillit sans problème. Si on observait Mélinda, on aurait pu voir, dans le reflet verdâtre de ses yeux, une brève lueur nostalgique, qui disparut dans un battement de cils. Mélinda releva ensuite la tête, et se tourna vers Harmony, qui était en train de manger dans son coin.
« Tu as bien dormi, Harmony ? Je suppose que tu dois être la sœur de ce brave Hardos. »
En attendant qu’elle lui réponde, elle remit en place sa robe, puis se leva, et marcha vers la femme. Dès qu’elle était entrée, Mélinda l’avait senti... Notamment par le biais de son sang. C’était le même que celui d’Hardos. Mélinda se rapprocha donc d’elle, se glissant dans son dos, et posa ses deux mains sur ses épaules.
« Tu es moins polie que ton frère, Harmony... Tu viens manger à ma table sans même me saluer... Ou alors, c’est que je te fais peur... Je serais donc si effrayante ?! »
Mélinda se moquait d’elle, et relâcha ses épaules, puis s’assit juste à côté de la femme, sur le rebord de la table. Elle prenait ses aises, mais, après tout, elle était chez elle.
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Harmony était apparu furtivement dans la salle, ne voulant pas déranger les autres, malgré l'aide offerte par l'une des filles qui la guider rapidement vers les divers plats ou petites choses proposées pour déjeuner, elle prit ce dont elle avait besoin avant de s'installer à une table en étant un peu isolée volontairement. Elle ne savait pas trop ce qu'elle devait ou même allait faire ensuite? Retourner à sa chambre et attendre ou bien visiter un peu Ashnard peut-être? Quoi qu'il en soit, elle évitait tout contact même visuel avec les autres. Elle ne souhaitait pas être prise pour une esclave ni même que les autres la regardent bizarrement. De par ses origines comme son attitude, elle s'était toujours trouvé à part. Elle avait déjà eu un bref aperçut sur Terre dans le lycée. Autant certaines filles venaient vers elle en étant gentille, autant d'autres ne supportaient même pas son apparence, ni même sa timidité. Quoi qu'il en soit, elle déjeuna en paix, sans se faire remarquer mais la directrice des lieux l'avait déjà remarqué et une fois son affaire terminée, elle prononça son nom en voulant savoir si elle avait bien dormi. Qu'on s'adresse à elle directement sans même qu'elle ne connaisse personne ici la surprenait un peu mais elle leva les yeux vers Mélinda Warren, hésitant toujours à regarder sa tartine ou bien la jeune femme.
« M-moui... Oui Ma-mademoiselle Warren, merci... »
Elle baissa à nouveau la tête, non seulement elle avait remarqué que la jeune femme avait un sein nu ce qui suffisait à la faire rougir mais en plus, même si ce n'était que quelques mots, elle avait dû attirer l'attention de certaines filles autour d'elle. Mélinda se rapprocha d'elle, d'abord dans son dos, supposant qu'elle était impolie puis elle évoqua qu'elle pouvait faire peur? Mince! Elle avait vraiment oublié une notion si simple? Mais il faut bien dire la vérité, la position dans laquelle était la vampire ne lui avait pas donné envie d'approcher, de plus, elle avait toujours en tête les précautions de son frère. Ne pas se rapprocher d'elle...
« Pa-Pa-Pa-Pa-Pas du tout m-m-m-mais je n'aurais pas osé venir vous déranger alors que vous étiez avec votre enfant... j'aurais trouvé la situation gênante que de vous déranger durant cette activité.... »
Pendant qu'elle parlait, elle avait à peine osé regarder Mélinda quelques secondes avant de rebaisser à nouveau la tête, posant sa tartine sur la table en plaçant ses mains sur ses cuisses, se serrant doigts. Elle était stressée oui mais aussi intimidée. Il en fallait peu avec Harmony mais l'idée d'être dans le collimateur de celle qui les héberge la mettait déjà mal à l'aise.
« Pardonnez-moi M-mademoiselle Warren, j'ai pensé bien faire... je comptais vous saluez plus tard, une fois cela terminé par exemple... »
D'autant plus qu'avec les autres filles autour nue ou en petites tenues, il y avait de quoi la bloquer. Heureusement certaines filles étaient au moins habillées, même si parfois c'était court, c'était là de vrais vêtements et pas seulement de la lingerie. Harmony serrait ses lèvres en levant les yeux vers Mélinda. Elle n'allait pas pleurer mais elle ne pensait pas qu'elle aurait fait une faute en arrivant à peine ici pour prendre son petit déjeuné.
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Ce qu’il y avait de bien avec les personnes timides, c’était leur grande facilité à être désorientée et déstabilisée. Il suffisait juste d’amplifier un peu les choses, et leur timidité et leur imagination s’emballaient, les amenant à imaginer n’importe quoi qui leur soit préjudiciable. Harmony, autrement dit, était en train de paniquer sur place pour rien, et Mélinda s’amusait à essayer de deviner ses pensées. Elle l’imaginait paniquer en se demandant si cette gaffe n’allait pas tout remettre en cause, si la petite vampire allait tout d’un coup décider de ne plus les aider, et si, en bref, elle n’avait pas fait tout foirer. Mélinda, assise devant elle, profita du fait qu’Harmony ne la regardait pas pour écarter ses jambes, une à gauche de la femme, et une autre à droite. Elle avait proprement remis sa robe, cachant donc son sein, mais cette dernière était tellement ouverte et fendue ici et là qu’elle pouvait écarter ses jambes, permettant ainsi à Harmony de voir sa culotte verte.
L’une de ses mains vint caresser les cheveux d’Harmony, Mélinda restant très proche d’elle.
« Ce n’était pas vraiment mon enfant... Je suis stérile, mais j’ai tendance à considérer tous les enfants de mes filles comme étant un peu les miens. »
Mélinda ignorait ce qu’Harmony savait. D’après ce que Hardos lui avait expliqué, ils partageaient le même corps, mais pas les mêmes souvenirs. Autrement dit, Harmony ignorait ce que Hardos faisait, et inversement. Tout ceci laissait de nombreuses possibilités, surtout qu’ils avaient visiblement un tempérament différent. Harmony semblait toute timide là où son frère semblait être le plus motivé des deux, le plus résolu... Mais il fallait bien dire que cette fille avait quelque chose de sexy, et que sa timidité en ferait une esclave parfaite. Certes, Hardos lui avait dit qu’il ne voulait pas impliquer Harmony dans cette transaction, mais Harmony était suffisamment âgée pour réfléchir par elle-même, non ?
La vampire s’humecta les lèvres.
« Vas-y, mange... Et ne t’en fais pas, je te taquinais, ma belle. »
Si Harmony levait la tête pour la regarder, elle pourrait voir la vampire en train de lui sourire, la tête légèrement penchée sur le côté. Oui, Mélinda savait être très mignonne quand elle le voulait. Avec son visage angélique, on pourrait lui donner les clés du Paradis... On pouvait s’observer dans ses magnifiques yeux verts, étincelants de beauté et d’assurance. Une beauté surnaturelle, une femme qui semblait tellement belle que cette beauté devait forcément dissimuler quelque chose.
Autour des deux femmes, les esclaves, soit les regardaient, soit vaquaient à leurs occupations, mangeant, ou parlant entre elles. La mère de Paige tenait son bébé entre les bras, tout en discutant avec d’autres esclaves. C’était une ambiance détendue et sereine, sans encore aucune activité sexuelle... Ce qui, en soi, relevait presque de l’exploit dans ce harem. Il s’agissait juste de manger, et la plupart des filles ici présentes étaient fatiguées, et devaient se préparer pour des journées pleine d’activités. On ne chômait pas au harem, qui était ouvert continuellement, ne connaissant aucune pause ou aucune interruption.
« Je suppose que tu sais ce que tu fais ici, n’est-ce pas, ma mignonne ? Ton frère pense que je peux vous séparer tous les deux, et ainsi vous permettre d’enfin avoir une vie, sans avoir à devoir changer à chaque nuit... Tu en penses quoi, toi ? Tu aimerais aussi te séparer de ton frère ? Je me demande bien ce qu’une belle petite fille comme toi pourrait bien faire... »
Hardos lui avait interdit d’essayer de recruter sa sœur, mais Mélinda lui avait indiqué que, si cette dernière comptait rester près de cette frère, la vampire respecterait sa volonté. En ce sens, elle n’était pas en trahir son serment avec ce genre de questions.
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Avec Harmony, c'est sûr que la moindre chose tentée envers elle pouvait avoir de quoi la faire rougir. Elle n'était pas extrêmement timide, elle pouvait bavarder avec les autres mais à condition qu'on fasse le premier pas vers elle et qu'elle connaisse un peu mieux son interlocuteur. Et qu'on ne soit pas en petite tenue sinon ce serait difficile de la laisser sereine. Mélinda précisa qu'il ne s'agissait pas de sa fille car elle était stérile. Oh... Elle bredouilla quelques excuse imperceptibles au milieu de cette ambiance. Après tout, même si l'envie maternelle arrive tardivement, elle est présent chez toutes les femmes, certaines de façon précoce, d'autres tardivement, d'autres encore au moment où ça leur tombe entre les bras. Elle espérait n'avoir pas fait de bêtise même si une autre question se posait derrière celle-ci? Mais comment elle faisait alors pour donner le sein à ce bébé? En théorie, une femme à du lait maternel quand elle a accouché, le temps de nourrir le bébé jusqu'à ensuite cesser de le nourrir au sein mais elle? C'était de la magie? Surement? Personne n'a ça naturellement après tout? À part une ushi mais Mélinda n'avait rien d'une vachette. Sentant une main sur sa tête, elle releva à peine la tête, juste assez pour l'apercevoir avec son œil, la voir souriante, lui disant qu'elle pouvait reprendre. C'était elle la directrice des lieux après tout. Harmony hocha à peine de la tête avant de doucement relever la main pour reprendre sa tartine, elle était proche de Mélinda après tout...
Mélinda reprit rapidement la parole en lui demandant ce qu'elle savait sur sa présence ici et ce qu'elle pensait même du but d'Hardos. Mais c'était leur but à tous les deux après tout. Qui apprécierait de dormir une journée complète pour vivre en gros six mois d'une année? C'était vraiment une malédiction, pas un simple handicap auquel on s'habitue. Finissant ce qu'elle avait dans la bouche, elle rougissait un peu face à ses petits compliments en levant à peine le nez vers elle pour la regarder en lui répondant. Elle était surtout impressionné par cette femme, elle avait une réputation, elle était une des grandes figures d'Ashnard. Même si les jumeaux n'avaient rien dans leur guerre, ils avaient surtout vécu non loin de Nexus mais ce n'était que des détails.
« Oui... Je sais pourquoi je suis ici... Ha-hardos me l'a expliqué et même sans, j'aurais deviné... Vous étiez notre dernière solution en date... on a... on a beaucoup voyagé pour trouver diverses solutions mais vous deviez déjà le savoir je suppose? Mais ce choix de nous séparer est le nôtre, pas le sien, pas le mien. Nous sommes jeunes mais vous savez... On... On raconte que les jumeaux ont une sorte de lien et je pense que c'est vrai et v-vivre sans être à ses côtés, c'est très dur... Je veux pas dire que je vais forcément lui tenir la main toute ma vie mais j'aimerais le voir de temps à autre, au moins... »
Oui, pouvoir vraiment discutez avec lui, pouvoir agir ensemble et prendre de ses nouvelles ou même vivre une vie tout simplement. Admettons que plus tard, lui ait une petite amie et elle un petit copain, si elle tombe enceinte, comment cela pourrait se passer? C'est une question où tous deux n'auraient pas de réponse mais une telle chose, ça pourrait être mauvais pour une grossesse, non? Par contre pour ce qui est du reste... là, elle n'en avait aucune idée...
« Ensuite... je ne saurais quoi répondre Mademoiselle Warren... Je n'y ai pas vraiment réfléchi... Avec mon frère, on a depuis le premier jour cherché à rompre ce maléfice mais à quoi sert de forger demain si on ne sait même pas si on pourra être à nouveau séparé? »
Elle était au courant pour son arrangement avec Mélinda mais que dans les grosses lignes. Elle savait qu'il allait travailler pour sa guilde, pendant combien de temps, elle l'ignorait et c'était tant mieux. Si elle savait que sa dette était au moins sur la longueur de sa vie au sein de la guilde, elle ferait tout pour alléger le temps de travail de son frère mais comme elle n'en savait rien pour le moment...
« Je tiens à vous remercier en tout cas pour votre hospitalité et d'essayer de nous aider. Je sais que ce n'est pas... garanti mais si ça marche et que nous somme à nouveau deux et non une seule personne... on vous devra beaucoup. »
Vu qu'ils n'avaient pas trouvé la solution simplement, c'est que leur maléfice était dur à relever. Mais oui, pour réussir un tel exploit, la note serait salée, d'où le fait qu'Hardos risque de travailler à vie pour elle...
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Elle était vraiment timide, cette petite... Le tempérament inverse d’Hardos, qui n’avait pas hésité à se dresser face à Mélinda, et à imposer ses conditions. Harmony, elle, rougissait sur place, très intimidée par l’idée de parler avec Mélinda. Est-ce qu’elle était si impressionnante que ça ? Qu’est-ce qu’on avait bien pu leur dire la concernant ? Qu’elle était une vampire puissante et cruelle ? Une incorrigible perverse qui était versée dans la lubricité et l’esclavage depuis des siècles ? Harmony tremblait en parlant, mais elle réussit à lui expliquer que vivre loin de Hardos serait dur pour elle, mais qu’ils cherchaient tous les deux à mettre fin à ce maléfice, et que, dans l’hypothèse où ils y arriveraient par le biais de Mélinda, ils auraient une lourde dette envers elle.
Se retenant de caresser ses beaux cheveux violets, Mélinda sourit lentement. Harmony ignorait bel et bien que Hardos, pour payer le prix, avait vendu sa vie à la vampire. Comment réagirait-elle si Mélinda le lui disait ? Hardos pouvait se sentir trahi, mais il était maintenant trop tard pour faire machine arrière. Le seul cas de figure dans lequel Hardos n’aurait pas à éponger sa dette serait si rompre ce maléfice venait à échouer... Cependant, Mélinda avait foi dans les talents de Slotwenna. Les magiciens ashnardiens étaient très puissants, autant que ceux venant de Nexus, et Slotwenna était l’une des plus puissantes de l’Académie magique impériale.
« Et bien, c’est normal, Harmony. Je mentirais en te disant que cette aide est totalement désintéressée. J’ai passé un marché avec Hardos, mais je comprendrais tout à fait que vivre sans ton frère puisse être difficile. Moi-même, si je devais vivre loin de Bran, mon grand-frère, je ne le supporterais pas plus d’une journée. »
Bran avait beau avoir torturé Mélinda quand cette dernière était encore une humaine, il restait son éternel grand-frère, et elle en avait fait un vampire pour qu’il reste toujours à ses côtés. Elle ne mentait ainsi pas : elle comprenait pleinement Harmony. Finalement, la tentation fut trop forte. Toujours assise face à elle, elle tendit sa main, et lui caressa ses cheveux, glissant ses doigts dans ses mèches de cheveux, remontant un peu dessus, en ayant un joli sourire sur le coin des lèvres, un sourire qui se voulait confiant et rassurant. Elle n’était pas là pour piéger Harmony, mais, en revanche, elle pouvait bien la taquiner un peu. C’est à ça que les personnes timides servaient après tout, non ?
Elle s’humecta les lèvres, pensive, et poursuivit :
« Tu sais, tu pourrais travailler au sein de mon établissement, toi aussi... Comme secrétaire, ou comme femme de ménage... Voire même en tant que cuisinière, si tu as des talents culinaires. Je n’ai pas envie que votre fratrie soit séparée, et, même si Hardos doit travailler au sein de ma guilde, il reviendra assez fréquemment dans la capitale. »
Il ne fallait pas croire que Mélinda saurait se contenter simplement de la moitié du gâteau, quand elle pouvait avoir tout ce dernier. Elle avait toujours été affamée, avec une soif inextinguible d’augmenter son pouvoir... Oui, la vampire était ambitieuse, et, en l’état actuel des choses, elle se voyait bien avoir les deux jumeaux sous sa coupe. Le marché était honnête, après tout... Mais elle ne reviendrait pas sur sa parole. C’était à Harmony de voir, et, de toute manière, elle avait le temps de la réflexion.
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Harmony restait très discrète, ne parlant que si besoin, n'osant pas affronter le regard pourtant loin d'être méchant de Mélinda mais elle était comme ça. D'une part, elle ne connaissait pas vraiment cette femme, on ne pouvait pas la dire intime avec elle. D'une autre part, bien qu'elle voulait lui offrir sa confiance, les mots d'Hardos raisonnaient dans son esprit, ne pas trop se rapprocher d'elle ou d'accepter certaines choses. Elle en ignorait un peu la raison mais elle ne voulait pas déplaire à son frère ou à celle qui pourrait bien les libérer. Elle apprenait avec elle que Mélinda aussi avait un grand frère, Bran. Bon, pour Harmony, c'était simplement son frère puisqu'ils sont jumeaux mais il avait tendance à jouer les grands frères et elle le voyait comme ça alors ça revenait au même au final. C'est vrai que pour son cas, la dernière fois où ils se sont vue, ça remonte à la fois où ils avaient cherché un moyen de rompre ce maléfice avec ce village pour au final aidé des Tékhanes avec des Formiens, même il y avait la petite Luna, une neko blonde toute mignonne. Ce ne fut qu'un bref instant mais elle jurait l'avoir vu à ce moment-là. Mélinda en profita pour lui toucher à nouveau les cheveux, elle avait l'impression d'être une poupée quand elle faisait ça mais elle ne disait rien, se contentant juste de balader son œil ailleurs pour ne pas croiser son regard. Ce n'était pas désagréable donc elle n'a pas à s'en plaindre mais vu sa timidité, on se doutait bien que se montrer trop tactile la gênait aussi.
Mélinda venait à lui proposer un petit job dans le cas où elle ne voudrait pas s'éloigner de son frère, secrétaire, femme de ménage, cuisinière? Houla, elle ce qu'elle savait faire tout ça? Femme de ménage est le moins compliquée du lot mais quand même... quand elle repense à cette soubrette peu vêtue, elle ne se verrait pas porter le même genre de vêtements.
« Je... c'est très aimable à vous mais je ne sais pas si je pourrais être à la hauteur d'une de ses tâches? Et puis... je me sens pas de vous répondre maintenant, je pense que je vais y réfléchir un peu avant... ne m'en voulez pas... »
Oui, elle disait la vérité mais elle repensait aussi aux précautions de son frère alors elle ne savait pas trop sur quel pied danser? Cela dit oui, elle préférait travailler dans un endroit proche de son frère pour le voir aussi souvent que possible. Mais l'idée de travailler dans un harem ne la tentait pas énormément. À moins que ce soit loin de la perversité et compagnie, les cuisines ou secrétaire? Au moins, rien ne l'empêche de se renseigner? Si elle demande des renseignements, ça ne veut pas dire qu'elle va accepter après tout?
« Et... En quoi consiste exactement le travail d'une secrétaire? »
Elle savait ce que c'était mais vu l'endroit, elle avait besoin du plus de détail possible. Elle avait à peine lever la tête vers Mélinda avant de baisser à nouveau son œil en jouant nerveusement avec ses mains. Pour la cuisine, elle avait déjà aidé sa tante auparavant mais elle ne savait pas si elle serait à la hauteur des demandes ici. De même que pour femme de ménage... Non, les tenues étaient trop dépravées après tout! Harmony relevait doucement la tête vers elle mais sans jamais affronter directement son regard, elle était bien trop gênée pour la regarder vraiment dans les yeux.
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Hardos lui avait peut-être dit de se méfier d’elle... Cette Harmony semblait bien plus timide que son frère jumeau, bien plus réservée, et bien moins encline que lui à la rejoindre. Elle avait peur, elle avait peur de Mélinda, peur du sexe, et demanda donc la possibilité d’avoir un délai de réflexion. Mélinda lui sourit, restant assise devant elle, dans une position extrêmement intime. Si elle l’avait voulu, elle aurait pu s’avancer vers elle, s’avancer si près que la petite bouche d’Harmony aurait pu lécher sa culotte... Cependant, quelque chose lui disait que la femme devant elle s’y refuserait. La vampire acquiesça donc lentement, puis, par la suite, Harmony lui demanda ce qu’elle pourrait faire en étant une secrétaire. Cette question très innocente amena un sourire amusé sur les belles lèvres de la vampire, qui se redressa.
Elle retourna se poser sur ses jambes, et caressa l’une des joues de la femme, puis posa ses mains sur chacune de ses épaules, restant tactile et proche, afin de continuer à la gêner. C’était une femme timide, et c’était bien pour ça que Mélinda voulait la provoquer, la titiller, simplement pour qu’elle continue à rougir, que son sang continue à s’emballer, formant comme un délicieux appétit... Quand une femme était timide comme ça, son sang s’affolait, formant une délicieuse osmose, une sorte d’appel sanguin qui était absolument féérique. La vampire s’en délectait joyeusement, humant la nuque de la femme, respirant sa bonne odeur, et résista de peu à l’envie de lui lécher la peau.
« Les secrétaires notent, accueillent les clients, s’occupent des registres, de la répartition des tâches et du personnel au sein du harem... »
Le ton de sa phrase laissait entendre qu’elle n’avait pas fini cette dernière, et sa langue finit quand même par partir à l’assaut, léchant brièvement la nuque de la femme. Mélinda s’écarta ensuite d’elle, laissant ainsi Harmony reprendre ses esprits. La pauvre était secouée, et Mélinda ne voulait pas non plus la faire totalement paniquer. Elle s’écarta donc d’elle, et croisa les bras, puis précisa le reste de sa pensée :
« ...Et il faudra évidemment lécher mes petits pieds, ou s’apprêter à baigner dans un environnement sexuel omniprésent... Ce qui n’est visiblement pas ton cas, petite Harmony. Fort heureusement pour toi, Mélinda a une solution ! »
Parler d’elle à la troisième solution était souvent un signe d’humour, comme une forme d’autodérision par rapport à son arrogance éternelle.
« Hardos travaillera au sein de ma guilde... Peut-être que tu pourrais, toi aussi, y travailler... Tu as l’air plus intellectuelle que lui, alors tu pourrais être son coéquipier. Qu’en dis-tu ? Je pense que ce serait une bonne manière de vous rapprocher, tout en me rendant service, et en évitant pour tes chastes yeux d’être choqués par les visions qu’ils seraient susceptibles de percevoir dans mon établissement... »
Un ton très maniéré, et relativement ironique. Mélinda se moquait un peu d’elle, mais la proposition, elle, était sérieuse.
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Harmony n'était clairement pas à l'aise face à Mélinda mais ce n'était pas tant par ses suppositions, ses sous-entendu. Elle s'en doutait un peu et malgré ses airs, elle ne refuserait peut-être pas une proposition de Mélinda si elle venait à lui en faire une. Elle a déjà été nagé nue avec une sirène à Seikusu après tout. Mais bon, cela peut dépendre de son humeur aussi. C'était surtout le message de son frère qui raisonnait dans sa tête, de se méfier d'elle, de ne pas trop s'en approcher, ne pas dire oui à tout ce qu'elle pouvait lui proposer. Harmony était après tout assez naïve avec les jeunes femmes, elle pourrait ne pas y voir une proposition alors que pour la majorité des autres, ça serait évident comme de l'eau de roche. Face à sa question, Mélinda se relevait enfin pour venir dans son dos, caressant sa joue et répondant à sa question. Cela semblait plutôt assez simple, ce qu'elle avait même en tête. Aider Mélinda, noter ses rendez-vous, gérer le personnel, oui, ça pourrait être dans ses cordes mais elle laissait quand même un sous-entendu planer... Et ce petit coup de langue sur sa nuque la fit frissonner. Plaisir ou effroi? Elle ne saurait dire mais elle continua en précisant le fond de sa pensée. Baigner autour du sexe, ça semblait un miracle si elle trouvait un poste ici où elle ne verrait rien de tout cela! Mais lui lécher les pieds?! C'était une blague ou une vraie close de son contrat?
Elle était curieuse d'entendre sa seconde proposition. Un instant, elle croyait qu'elle risquait de devenir une de ses favorites, elle ne coucherait qu'avec elle et personne d'autre mais elle devrait se plier à ses quatre volontés. Mais ce n'était que son cerveau en surchauffe qui l'avait mal guidé. Travaillé à la guilde avec Hardos? En apparence cela semblait être la meilleure option mais il y avait quand même un hic...
« C'est que... même si je sais me défendre, je suis plus heum... à l'aise dans les sorts de protections. Et puis... je ne voudrais pas le gêner ni même l'étouffer à ce qu'il veille toujours sur moi... »
Hardos dirait surement le contraire, il serait surement heureux de pouvoir la protéger et l'avoir comme partenaire mais déjà quand ils voyageaient ensemble, étant plus jeune, la route était toujours plus longue quand elle venait, il devait faire plus de pause, il devait rester plus prudent pour veiller sur elle. Elle l'avait toujours remercié mais elle pourrait trouver autre chose pour l'aider mais comment...
« C'est... une close... obligatoire de... vous léchez les pieds ou ce n'est qu'une moquerie? »
Fidèle à sa timidité, elle tentait de regarder Mélinda pour rester polie mais à peine elle pouvait l'apercevoir avec son œil qu'elle ne montait pas la tête plus haute. C'est sûr qu'elle a avoué qu'elle y réfléchirait mais elle avait encore deux autres choix, cuisine ou ménage. L'un, elle pouvait peut-être se débrouiller en évitant le sexe et les clients, entre les fourneaux mais ses talents de cuisine seront-ils vraiment utiles? Mélinda la trouverait douée ou à peine débutante? Et en ménage... elle trouvait la tenue osée mais elle pourrait réussir à passer cela, en revanche, elle aurait peur de faire face à des clients et clientes qui voudraient plus que du ménage.
« Et... je suis certes timide et... p-pas à l'aise ici mais... je... j'ai déjà... f-f-f-f-f-fait ça... »
Elle ne pouvait pas le dire clairement mais le message était clair. Pas forcément de façon très pudique non plus, pas très sage mais elle avait quand même déjà fait des choses avec des femmes, en revanche, elle était toujours vierge. Par contre, impossible de regarder Mélinda dans les yeux, elle baissa à nouveau la tête devant elle pour regarder ses mains liées sur ses cuisses.
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Les choses se précisaient entre elles, et Mélinda était clairement en train de prendre son pied. La pauvre Harmony ne savait plus où donner de la tête. Elle tremblait sur son siège, incapable de se relever, et de fixer autre chose que ses mains moites. Mélinda s’amusait un peu à la provoquer, tout en lui offrant, malgré tout, des pistes de sortie très probables. Cette petite lui plaisait bien. Elle était mignonne, et suffisamment timide pour devenir l’une de ses secrétaires, une jeune femme qui rougirait comme une pivoine en voyant toutes les choses que la vampire faisait. Oh, ce serait magnifique ! Du bonheur à l’état pur en perspective ! Mélinda ne put s’empêcher de sourire quand Harmony lui demanda si lécher ses pieds était une clause du contrat ou non... Si elle savait à quel point la vampire était une fétichiste, la pauvre... Elle enchaîna ensuite de la pire des manières, en tendant une perche à Mélinda, car elle avoua ne plus être vierge.
*Ça, ma belle, si tu voulais que je te laisse respirer en paix, il ne fallait SURTOUT PAS me dire ça !*
Mélinda se rapprocha à nouveau d’elle. Autour du duo, les filles les observaient, certaines en gloussant, d’autres en souriant, beaucoup se demandant si elles allaient voir sa Maîtresse coucher avec cette inconnue... Toutes savaient à quel point le potentiel de perversion de leur Maîtresse vampirique était fort, et toutes ne demandaient qu’à voir ça à l’œuvre. Quoi de mieux, en effet, qu’un petit coït pour bien démarrer les choses ? La vampire tournait lentement autour d’Harmony, et, sans prévenir, revint se mettre devant elle, puis entreprit de s’asseoir contre elle.
Ce fut exactement ce qu’elle fit, en sifflotant légèrement, presque comme une petite fille. Ses doigts filaient le long du dossier du fauteuil, et elle se plaça à côté de la jeune femme, qui n’osait pas la regarder. Elle enjamba alors avec l’une de ses jambes le corps de la femme, le plaçant de l’autre côté, chacune de ses mains serrant le haut du dossier de la chaise, à droite et à gauche de la tête d’Harmony, et elle s’abaissa lentement. Si Harmony relevait le visage, elle verrait, outre le magnifique visage de Mélinda encadré par ses cheveux, sa confortable poitrine. Elle s’installait tranquillement sur elle, sans aucune hésitation perceptible dans ses gestes ou dans son comportement. Mélinda agissait sans problème, et se retrouva ainsi, en quelques temps, contre Harmony, son visage proche du sien, leurs seins se heurtant mutuellement.
« Hum..., soupira Mélinda, avant de poser une main sur son menton, relevant le visage d’Harmony, suffisamment pour embrasser son nez. Tu sens très bon, Harmony... »
C’était un compliment, mais il était difficile de savoir ce que Mélinda voulait vraiment, et à quel jeu elle jouait... Si ce n’est perturber la pauvre Harmony, qui n’en menait franchement pas large.
« Alors, tu n’es plus vierge, hum... Raconte-moi tout... Est-ce que c’était avec un homme ? Une femme ? Qu’est-ce que tu as fait ? Qu’est-ce qu’on t’a fait faire ? Es-tu toujours vierge par ton anus ? Ou... Est-ce que c’était avec ton frère ? »
Mélinda balayait toutes les possibilités, en restant confortablement assise sur le corps de la femme, un sourire malicieux fiché sur les lèvres. Il y avait encore un petit détail à régler, celui concernant ses pieds.
« Quant à me lécher les pieds... Et bien, si tu as envie de le faire, je ne saurais guère t’en empêcher, j’ai de très jolis pieds, et ils sont très propres... »
Ah, ça, à force de se faire lécher, on pouvait la croire sur parole ! Ils n’avaient aucune trace de saleté !
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Harmony ne se rendait pas compte de l'erreur qu'elle avait fait. Elle avait dit cela pour que Mélinda cesse de la croire trop prude et lui parle donc sérieusement mais la vampire prenait cela comme une perche et à voir les regards se braquer sur elles, tout le monde savait plus ou moins ce qui allait se passer. À croire que la jeune femme venait de dire un code secret vu le nombre de regard braqués sur elle. Mais voilà, Mélinda cessait de tourner autour de sa proie et attaquait en plaçant une jambe à côté d'elle, puis une seconde, al voilà sur elle, ses bras sur le dossier de la chaise et où placer son regard? Si elle baisse les yeux, elle regarde son décolleté, si elle lève la tête, elle la regarde et ses mains? Bon encore ça allait, elle ne touchait pas Mélinda avec mais ils étaient près de son ventre et même de sa... elle arrivait à frôler les lacets de sa robe, elle était vraiment près d'elle. Elle tentait de fuir du regard en regardant le sol sur le côté mais la vampire lui releva le menton, la faisant un peu plus tremblée alors qu'elle se sentait obligée de la regarder dans les yeux. Malgré ce léger compliment, Harmony tentait de la remercier mais seulement une seule syllabe sortait de sa bouche, en boucle.
« Me-me-me-me-me-me-me-me-.... »
Mais pas plus, continuer était bien trop fort pour la pauvre demoiselle qui rougissait en sentant son cœur cogner contre sa poitrine comme jamais ce ne fut le cas. La vampire posait de ses questions déplacées mais le pire fut qu'elle croit qu'Hardos puisse en être la source. Non mais ça ne va pas! Quand bien même ils ne seraient pas séparés, pas une seule fois elle n'a imaginé ce genre de chose avec son frère! Lui, de même. C'était vraiment indécent de penser ce genre de chose quand même. Le point sur ses pieds, elle s'en fichait, elle trouvait cet acte moins indécent que tout ce qu'elle a pu proposer mais quand même... elle n'allait pas se réduire à ça quand même. Harmony reprenait tant bien que mal son souffle, sa respiration était quelque peu agitée mais elle observait Mélinda dans les yeux, de jolis yeux vert mais qui, pour le coup la mettait mal à l'aise. Elle ferma les yeux – bien qu'un seul soit visible puisque le second était recouvert par son cache-œil – avant de commencer à donner des détails mais pas beaucoup et juste la vérité. La semi-ange ne saurait mentir. Elle avait beau être à moitié démone, elle tenait de sa mère là où Hardos tenait de leur père.
« Je, ce... ce f-fut avec u-u-une femme et seu... seulement ça. Je avo... j'ai juste fait ça q-q-q-q-quelques fois mais seulement avec... des femmes... »
La pauvre en avalait sa salive, pas une futanari ne lui a fait du gringe, elle sait ce que c'est bien sûr mais les rares fois où elle avait fait l'amour, ce n'était que des femmes, gentilles et douces qui n'ont pas tenté de trop en profiter. Elle fait pourtant facilement confiance aux femmes mais on le lui avait bien rendu en restant gentille. Que ce soit Lyli la sirène, cette esclave qui trainait pendant un moment dans les sous-sols du lycée, elle avait naturellement tenté de la libérer mais ce fut une chose impossible. Vu leur proximité, Mélinda devait sentir autant son souffle sur ses lèvres que son sang qui circulait bien vite dans son corps.
« Je... je suis gênée ma-mademoiselle Warren p-p-pouvez... vous reculez s'il vous plaît? »
Harmony continuait de garder les yeux fermé mais elle la savait si proche d'elle que ça la gênait beaucoup trop. Elle tenta de ramener ses mains sur sa poitrine non pas pour prier mais c'était une position qu'elle prenait pour se sentir mieux, un peu comme la position du fœtus dans le lit sauf qu'elle était assise. Sauf qu'elle relevant ses mains trop rapidement, elles heurtèrent la poitrine de Mélinda, surprise, elle en ouvrait les yeux pour retomber face à face avec elle, elle voulait les plaquer sur ses cuisses mais elle toucha celles de Mélinda plutôt, relevant de suite ses mains, les laissaient contre son ventre, sans toucher Mélinda.
« PAPAPAPAPAPAPRDON!!!! »
Ses petites lèvres tremblaient, Harmony gênée, c'était Harmony maladroite malheureusement, surement au grand plaisir de Mélinda qui va rajouter ça sur sa liste des « qualités » d'Harmony.
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Assise contre elle, Mélinda était en position de force, et un sourire taquin éclairait ses lèvres. Harmony avait un corps très agréable, mais la pauvre était une chaudière sur le point d’exploser. Tous ses sens étaient en ébullition, et elle semblait sur le point d’avoir une attaque. Elle n’avait pas couché avec son frère, ce que Mélinda savait déjà. Sa question n’avait pas eu d’autres buts que de la troubler. C’était vil, mesquin, mais c’était du Mélinda tout craché. Elle avait couché avec une femme à plusieurs reprises, mais la jeune femme était incapable d’en dire plus... Et elle était clairement plus amusante que son frère, qui était beaucoup moins naïf, et qui avait d’emblée entrepris de fixer des limites avec une femme envahissante comme Mélinda. La vampire se frottait intérieurement les mains devant ce spectacle. Ah oui, elle adorait les timides ! Clairement ! Elles avaient un petit quelque chose de délicieusement irrésistible, et, si la vampire ne se retenait pas, elle lui lécherait déjà une joue... Ce qu’elle allait toutefois faire, surtout quand les mains de Harmony caressèrent maladroitement ses cuisses, et que la chaudière devant elle ne se mette davantage à fumer.
Elle s’était excusée, et Mélinda se contenta de sourire, rapprochant son visage pour aller définitivement lui lécher la joue.
« Hihi, ne sois pas désolée, ma belle... »
Mélinda était joueuse. Elle la provoquait en parlant de ses pieds, juste pour la faire rougir un peu plus. Outre le plaisir purement pervers à l’idée de titiller ainsi une jeune femme, il y avait aussi, derrière ce mécanisme, un intérêt plus prosaïque : celui de sentir son sang s’activer furieusement dans ses veines. Elle vit les lèvres d’Harmony trembler, elle observait chacune des oscillations de son corps, chacun des indices témoignant que son esprit était en train de fulminer sur place. La pauvre n’en pouvait plus, et Mélinda écarta un peu son visage, avant de descendre chacune de ses mains, pour les poser sur ses épaules.
« Détends-toi, Harmony.. Respire fort en fermant les yeux, et tu verras que je ne suis pas méchante... »
La vampire en profita pour masser ses épaules, délicatement, tendrement... Si ça, ce n’était pas la preuve qu’elle essayait de la détendre... Elle souriait un peu, et, pendant une petite minute, elle ne parlait pas, glissant ses mains le long des belles épaules de la femme, et glissa ensuite ses doigts sur son menton, relevant un peu ce dernier pour que leurs regards puissent se croiser. Mélinda était toujours assise sur elle leurs seins se touchant.
« Donc, tu as couché avec une femme ? Qu’est-ce que vous avez fait ? Je suis curieuse, Harmony, il faut m’en dire plus ! Tu m’as mis l’eau à la bouche, tu sais ! »
Sa main alla caresser les mèches de cheveux violettes de la femme, tendrement, doucement, tirant un peu dessus.
« Alors, raconte-moi... Est-ce que tu as léché son minou ? Est-ce qu’elle t’a tripoté ton beau petit cul ? Tu es une très belle femme, tu sais... Il serait criminel que ton corps n’ait jamais été utilisé... »
De ce que Mélinda avait cru comprendre, Harmony n’avait couché qu’avec une seule femme...
...Ce qui était amplement suffisant pour apprendre sur elle tout ce qu’il y avait à savoir.
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Harmony venait se prendre les pieds dans un terrible piège où l'araignée Mélinda ne comptait pas laisser échapper sa proie comme ça, comme si de rien n'était. La vampire en voulait toujours plus, plus de détails, plus d'actes, gourmande elle était et malheureusement, Harmony ne savait pas dire non. À moins que ce soit direct comme par exemple de lui faire l'amour maintenant sur la table devant tant de monde, elle dirait non. Mais qui sait, seules et avec un peu de charme, elle ne pourrait pas refuser à condition que cela soit doux. Si Mélinda venait à être directe et grossière, elle risquait de prendre de la fuite. Mais pour le moment, elle était clairement piégée et malheureusement, pas au meilleur de sa forme en étant ainsi proche d'elle. La belle vampire passait sa langue sur sa joue, pour peu, elle aurait presque couiné de peur, comme de plaisir. Difficile de mêler les deux mais soyons honnêtes, elle n'était pas laide et coucher avec elle pourrait être agréable mais elle ne cessait pas de penser à leurs problèmes. Leur fusion aux jumeaux, le fait qu'Hardos ne voulait pas qu'elle s'approche d'elle, et aussi son comportement. Comme son attitude le laissait penser, Harmony était douce et gentille et il faudrait donc aller dans la même direction qu'elle pour arriver à ses fins.
Quand elle lui demanda de se calmer, elle s'attendait à un de ses petits pièges mais elle s'exécuta en fermant les yeux, espérant ne sentir ses lèvres sur les siennes ou des mains baladeuses. Elle avait droit à un petit massage qui n'était pas désagréable mais elle redoutait quand même le pire. Cela dit, le silence était agréable, elle entendait encore les filles de la salle bavarder entre elles mais au moins, elle avait l'impression de ne plus être le centre du monde. Mais quand la main de Mélinda passait à nouveau sous son menton, elle rouvrit ses yeux – même si un seul était visible – et elle observa Mélinda qui reprenait ses questions là où elle les avait laissé. En vouloir plus, qu'elle était indiscrète quand même... Elle comprenait un peu mieux pourquoi son frère ne voulait pas qu'elle s'approche d'elle. Il avait eu le droit au même traitement? Hardos en disait peu sur ce genre de choses et ça se comprend. Caressant une de ses mèches de cheveux, elle avait encore du mal à la regarder dans les yeux sans détourner son regard.
« Je... j'ai dit que c'était avec... hum... quelques filles... Mais séparément hein! »
Non, elle serait gênée de faire cela avec plus de monde quoi que c'était bien arrivée une fois mais elle avait voulu faire ça sous les couettes pour ne pas être vu par les autres sinon c'est plutôt gênant. Bon, pour rectifier cela, c'était assez simple mais elle ne pourrait pas dire en détail ce qu'elle avait fait avec ses filles. Elle pouvait le penser mais le dire était gênant alors devant tant de monde... Discrètement avec son œil, elle regardait sur les côtés sans trop tourner son visage, pour pas que Mélinda le remarque et elle avait l'impression que si elle bouge, Mélinda allait passer à l'action. Autant rester assez vague mais pas trop non plus.
« J'ai... on s'était touché un peu partout... elle... elle m'a aussi léché entre les... »
Elle détourna à nouveau son regard pour garder ses lèvres closes à nouveau, elle ne voulait pas en dire plus. Déjà qu'elle sentait à nouveau les filles la regarder, du moins, en partie, elle n'allait pas raconter sa vie sexuelle. Ça n'avait rien de bien passionnant mais ce n'était pas une raison.
« C'était resté très... normale je pense?... je doute que v-vous intéresse autant... »
Patronne d'un harem, plus rien devait la surprendre. Harmony avait fait l'amour avec deux ou trois humaines et une sirène, pas de quoi être si fantastique. Avec qui Mélinda n'avait pas couché après tout? Non pas qu'elle soit une femme de joie mais avec son métier, elle en a vu défiler différents types de femmes et d'hommes ici... En gros, elle avait beau avoir quelques partenaires, elle restait encore très novices dans ce domaine.
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Hum... La petite timide ne semblait pas si chaste que ça, finalement ! Elle lui avoua avoir couché avec « plusieurs » filles, ce qui en disait long sur ce qu’elles avaient dû faire ensemble. Malheureusement, Hardomy avait bien du mal à en dire plus, restant très évasive, parlant peu, trop peu. Elle donnait quelques détails, mais très évasif, parlant d’attouchements, de léchouilles... Oui, oui, tout cela, Mélinda s’en doutait, et, peu à peu, elle comprenait comment aborder Harmony. Elle n’avait pas du tout prévu de lui faire l’amour, mais, maintenant qu’elle était assise sur elle, l’idée la tentait bien. Harmony était une petite timide, douce et tendre, renfermée et silencieuse, sûrement du genre à s’effacer devant son frère. Un schéma assez classique chez les jumeaux, où il était en effet fréquent que l’un des deux s’affirme, et ait un rôle protecteur à l’égard de l’autre. Harmony était prude, chaste en ce sens où les insultes la rebuteraient. Tout cela, Mélinda le sentait, le devinant par son expérience. C’était une petite précieuse, dans le sens où sa timidité la rendait imperméable à autre chose que la douceur... Du moins, au début. Dans le feu de l’action, il arrivait parfois que les petites poupées se lâchent totalement, et deviennent aussi dévergondées qu’un troupeau de prostituées.
Le regard d’Harmony fuyait dans tous les sens, et elle continua en essayant de jouer la carte de l’ignorance, du désintéressement totale pour une femme sans intérêt. Mélinda sourit, et se pencha à nouveau, puis l’embrassa enfin sur les lèvres. Sa bouche se plaqua contre la sienne quand sa main retourna empoigner son menton, et elle l’embrassa, gémissant de plaisir, amenant sur les lèvres des esclaves des sourires et quelques gloussements amusés. Enfin ! semblaient-elles être en train de se dire.
« Voilà comment on va faire, Harmony... »
Elle avança un doigt, et le posa sur les lèvres de la femme, remuant un peu dessus, esquissant un nouveau sourire.
« Chaque fois que tu diras une bêtise, je t’embrasserais... »
Par conséquent, Harmony risquait de recevoir beaucoup de baisers ! Mélinda se redressa un peu, penchant légèrement la tête sur le côté, hésitant sur ce qu’il fallait dire ou faire. Elle se mordilla les lèvres brièvement, puis finit par lui parler :
« Tu es mon invitée, Harmony, alors, forcément, tu m’intéresses. Donc, tu vas tout me dire. Elle t’a léché, tu me dis ? Où ça ? Tu peux me le murmurer dans l’oreille, si tu veux... Comme ça, regarde... »
Mélinda se pencha à nouveau en avant, et l’embrassa sur l’oreille, venant lécher sa peau et quelques mèches de cheveux au passage.
« Qu’est-ce qu’elle t’a léché, hum ? Ton vagin... Ou ton joli petit cul ? »
Elle se déplaça ainsi, revenant sur son autre oreille, pour continuer à la titiller, recommençant, là aussi, à lécher son oreille, veillant ainsi à ce que chacune de ses oreilles ne se sente pas jalouse l’une de l’autre :
« Et est-ce qu’elle a touché tes fesses ? Les a-t-elle pressées ? Malaxées ? Giflées ? Pincées ? Allez, Harmony, je veux des détails croustillants ! »
Mélinda se redressa ensuite, mais son corps restait très proche de celui d’Harmony.
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Harmony était prise au piège et il n'y avait aucun moyen de fuir dans ses pensées. Mélinda était sur elle, la piégeant et à moins de la dégager de force ou se taire jusqu'à ce qu'elle la lâche, elle ne vois pas comment s'enfuir de cette salle? Mais ne pas y répondre serait impoli... D'autant plus que la conversation actuelle gênait la jeune femme mais la patronne de ses lieux semblait y prendre un malin plaisir à obtenir des réponses. Elle espérait que sa tentative de fuite était bonne, il faut croire que non et oui à la fois puisque Mélinda se rapprocha pour l'embrasser. Évidemment, Harmony y répondait aussi en fermant presque les yeux. Depuis combien de temps elle n'avait pas embrassé une fille? Ça remontait à si loin pour elle... Alors qu'elle aimerait répondre quelque chose, avec ses joues roses, elle évitait de dire quoi que ce soit, ce doigt bloquant ses paroles. C'est sûr que si elle pouvait éviter de dire une bêtise... mais elle a dit quoi comme bêtise aussi? Hélas, elle voulait des détails, beaucoup de détails, ce qui faisait déjà trembler Harmony intérieurement. Elle devait vraiment tout dire? C'était déjà gênant pour elle d'avouer avoir eu plus d'une relation sexuelle alors tout dire... c'était vraiment embarrassant! Même si Mélinda venait lui murmurer certaines choses en passant sa langue sur son oreille, puis l'autre, la jeune femme n'était vraiment pas à son aise et pourtant, elle sentait son entrejambe se réchauffer...
« Je... m'en souviens... plus vraiment... »
Mais ce fut l'occasion pour Harmony de gouter à nouveau aux lèvres de Mélinda, pas la solution idéale pour lui remettre les idées en place, laissant à nouveau son regard fuir un peu n'importe où pour éviter de la regarder dans les yeux mais... elle ne voulait pas non plus avoir l'air impoli. Elle hésita sur ce qu'elle devrait dire, lassant ses mains pour tenter de trouver une solution mais elle n'en trouvait aucune à part lui répondre en espérant qu'elle y mette un point final sous peu. Elle approcha timidement d'elle sa bouche venant près de l'une de ses oreilles. Elle devait le dire? Elle devait au moins essayer... elle va peut-être régler leur problème, elle les héberge gratuitement...
« On m'a déjà... embrassé, sur la bouche et... et sur la poitrine... on m'a léché les seins et... et... entre les jambes aussi... »
Elle avait déjà fait un grand pas, c'est sûr qu'elle n'était pas aussi vulgaire que pourrait être Mélinda dans certains moments mais même utiliser le mot vagin, c'était déjà beaucoup pour elle. Elle reprenait des forces dans le silence, elle avait déjà fait le plus gros.
« On m'a déjà caressé les fesses, les... les malaxer? Je suis désolé mademoiselle Warren mais je ne me souviens plus de tous les détails et... les quelques partenaires que j'ai eus ont toujours été très gentille avec moi sans... sans être vulgaire ou me faire mal... »
Elle se demandait pourquoi Mélinda insistait autant, comparé à la grande majorité des filles ici, Harmony n'avait rien de bien intéressant, tant physiquement que dans sa vie privée, c'était très chaste comme relation, rien à voir avec ce qui pourrait se passer entre certaines portes ici. La jeune femme serrait les pans de sa jupe, à force de parler de tout ça, de se rappeler des choses qui s'était passé, elle commençait à ressentir certaines choses mais pas question que ça se remarque ici...
« je veux pas être impolie mais parler de ce genre de choses ici, même à voix basse, je trouve cela très gênant mademoiselle Warren... »
Non pas qu'elle voulait s'isoler dans un coin, ça lui laisserait une belle opportunité de profiter de la situation mais... trop tard, la perche était lancée, sans qu'elle puisse vraiment dire le fond de sa pensée.
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Harmony tenta de fuir en lui disant qu’elle ne se souvenait plus de ce qu’elle avait vécu... Mélinda n’y croyait pas. On oubliait les séances de sexe quand on avait trop bu, ou quand on avait plusieurs siècles d’existence dans les pattes, et que votre vie ressemblait à une longue orgie. Or, n’importe quel observateur imbécile aurait pu voir, à coup sûr, que la vie sexuelle d’Harmony devait ressembler au désert. Partant de ce principe, il était très peu probable qu’elle ait oublié ce qu’elle avait vécu... Et elle ne rougirait pas autant si elle ne s’en souvenait pas. Mélinda restait blottie contre elle, envahissante, envoûtante, et elle allait à nouveau provoquer Harmony, lui dire que ce n’était pas bien de mentir, en profiter pour goûter à nouveau à ses lèvres, quand les détails tant demandés s’échappèrent de la bouche tremblotante de sa partenaire.
Dans le creux de l’oreille, Harmony lui expliqua ainsi qu’on s’était occupées, non seulement de ses lèvres, mais aussi de ses seins. Rien de bien original pour l’heure, et Harmony continua, en expliquant qu’on lui avait aussi caressé son beau petit cul... Elle comprit qu’elle était partisane de la douceur et de la tendresse, et non des insultes, des jurons, des provocations gratuites, et de la vulgarité. Mélinda pouvait adapter sa partition en fonction de son public, et, plus le temps passait, et plus faire l’amour avec Harmony la tentait... Le simple fait qu’Hardos lui ait déconseillé de le faire était en soi une raison valable et suffisante, car Mélinda ne supportait pas qu’on lui donne des ordres, encore moins venant d’un humain qui était venu réclamer son aide. Harmony se souvenait très bien de ce qu’elle avait vécu, si bien que son sang commençait à s’activer, circulant plus rapidement dans ses veines, se concentrant délicatement à hauteur de ses cuisses... La vampire n’était pas dupe, et un sourire amusé traversa son beau visage.
Poursuivant de sa petite voix timide et hésitante, Harmony lui avoua que parler de sexe ici était « gênant ». Mélinda qui restait toujours assise sur elle, recommença à l’attoucher. Une main se posa sur le menton d’Harmony, venant la soulever, et ses lèvres se rapprochèrent des siennes.
« Gênant, vraiment ? Tu as peut-être confondu mon harem avec un monastère... Ici, tu n’as rien à cacher, mon cœur... »
Mélinda continuait avec ses surnoms affectueux, et scella à nouveau leurs lèvres par un tendre et envoûtant baiser. Elle savait y faire, et les lèvres d’Harmony, pour être honnête, étaient délicieuses. Les embrasser était un régal, un plaisir dont Mélinda ne se lassait pas. Elle l’embrassa pendant de longues minutes, envoyant sa langue à l’assaut, se faisant un peu plus entreprenante. Le baiser, lui aussi, finit par se rompre, et la vampire écarta ses lèvres, en souriant à nouveau :
« Donc, on t’a peloté le cul... Et toi, ma belle ? Tu as caressé des fesses ? »
Elle lui lécha la joue, faisant comme si elle n’avait pas du tout entendu sa remarque. Mélinda, à ce moment, savait qu’elle aurait pu emmener Harmony dans une chambre et lui faire l’amour. Elle était sous son charme, incapable de pouvoir la refuser. La vampire la dominait, la tenant dans la paume de sa main, et elle fit un suçon sur son cou, à l’emplacement parfait où elle pourrait la mordre pour lui grappiller un peu de sang.
« Caresse les miennes, ma puce... Aventure tes mains, elles seront mieux employées sur mon corps que sur le tien... »
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Harmony était totalement prise au piège, à moins d'une soudaine catastrophe dans le harem qui réclame la présence de Mélinda, Harmony était condamné à être prisonnière de la vampire pour les longues minutes à venir. Elle espérait à chaque fois que le point final de ses phrases soit, justement, le point final. Mais non, à chaque fois, la vampire avait de nouvelles choses à demander. Mélinda redressa son menton, ses lèvres venant se rapprocher des siennes, elle avait toujours peur de la voir l'embrasser et commencer quelque chose, ici, au milieu de toutes ses femmes. Son cœur ne cessait de s'affoler, elle avait presque l'impression parfois que les battements de son cœur allaient lui cacher les paroles de Mélinda tellement elle entendait son cœur battre dans sa poitrine. Appelé « mon cœur » par cette femme était mignon, ne faisant que faire approcher sa proie dans sa toile, si bien que le baiser venait d'envouter Harmony. Serrant les pans de sa jupe, elle ferma les yeux en se laissant embrasser par elle, répondant timidement à sa demande, frottant sa langue contre la sienne. À quand remontait son dernier baiser avec une fille? Avec un garçon? Non, Hardos aurait réussi à savoir ça d'une façon ou d'une autre et ça aurait mal tourné pour lui... Bref, quoi qu'il en soit, elle ne savait depuis combien de temps elle embrassait mais elle s'en fichait. C'était très agréable et elle se fichait même des autres femmes à côté.
Cela la gênait toujours mais durant ce petit baiser, peu importe. Mélinda l'avait dit elle-même, c'était un harem, pas un monastère alors un baiser, c'était aussi courant que respirer ici. Son entrejambe était toujours aussi brulant, légèrement humide même mais sauf si elle se trompe, Mélinda ne le savait pas? Un vampire, ce n'est pas censé pouvoir ressentir ça? Son sang oui, pas sa mouille. Ouvrant doucement les yeux quand elle reprit la parole, son cœur était toujours affolé, quoi qu'un peu plus calme. La gêne était aussi de retour vu sa question. Ses lèvres tremblotaient toujours un peu, toujours incapable de répondre calmement à une question de ce genre. Le fait de se faire lécher la joue comme se faire sucer le cou n'était pas fait pour l'aider. Agréable oui mais dans une telle situation, elle avait peur d'un rien. Sa nouvelle demande avait de quoi encore accélérer son flux sanguin, la faisant toujours autant rougir que chauffer entre ses cuisses. La caresser? Mais... autant elle lui aurait dit de prendre ses mains, elle aurait pu le faire mais là! Les siennes? De quoi? Ses cuisses? Ses fesses? Ohlala, heureusement qu'elle ne perdait pas connaissance à force d'être autant sous tension!
Détachant ses doigts de sa jupe, elle levait doucement l'une de ses mains vers sa cuisse car répondre et faire ça à la fois semblait être trop demandé pour Harmony. Sa main restait longuement devant sa cuisse sans oser la toucher mais elle approcha sa main doucement d'elle, la posant sur sa peau douce et chade. Ce fut presque comme une libération pour elle, moins de stresse et de tension. Doucement sa main avançait, de sa cuisse à sa fesse, la route semblait longue. Mais pour tenter de faire passer cela en répondant un peu à sa question, tentant même de prendre un peu d'avance, au risque de se répéter un peu.
« O-oui je... l'ai déjà f-fait... Et aussi... son entrejambe... »
Le strict minimum dans une relation lesbienne? Quoiqu'un poil plus avancé, ne se contentant pas simplement de baiser, de quelques caresses et de jouir entre elles, elle avait à peine été plus loin que cela. Sa main se rapprochait de sa fesse, arrivant sur sa forme rebondie, elle semblait de plus en plus essoufflée, englouti par le plaisir, le désir mais aussi la panique. Déjà que seules, c'était déjà stressant mais avec un public et en désobéissant à son frère, elle avait l'impression de faire une erreur... mais laquelle? Sa main passait de la peau à une petite couche de tissu tout aussi doux mais quand même moins que sa peau. Laissant parler ses envies et son désir, elle espérait d'une façon ou d'une autre satisfaire Mélinda. Elle aurait après tous une nouvelle chose à essayer pour tenter de rompre la malédiction, c'était la moindre des choses que lui rendre de petits services. Quand bien même cela ne fonctionnerait pas, ils étaient hébergés ici en attendant, non?
« Vo-votre peau e... est douce... Ma... mademoiselle Warren... »
Sa respiration était toujours si lourde, elle avait de plus en plus chaud, même si ce n'était qu'une de ses deux mains pour le moment, elle semblait presque oubliée que la nature lui avait donné une deuxième main, comme à n'importe qui.
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Les choses sérieuses se poursuivaient sans relâche. Harmony était faite, piégée comme un rat face à la redoutable vampire, qui la dominait de toute sa hauteur. Sa nervosité était un véritable récital sanguin, excitant comme jamais la belle vampire, qui peinait à réellement se contrôler, et à se retenir de ne pas lui sauter dessus, et de planter ses crocs dans son cou. Elle allait sucer son sang, c’était maintenant une certitude. La seule question encore en suspens était de déterminer quand elle le ferait. Harmony était tout simplement irrésistible. Une petite boule de timidité qui, lentement, avançait ses doigts pour peloter les fesses de la vampire, ses doigts filant sans trop de problème sous la robe de la vampire. Cette dernière mordilla ses lèvres sous le plaisir ressenti en sentant les doigts d’Harmony se poser dessus. Elle tremblait en la pelotant, et, de sa délicieuse petite voix, finit par avouer que Mélinda avait une peau douce. L’intéressée sourit, appréciant ce contact.
Restant proche contre Harmony, elle retourna embrasser son cou, ses canines commençant dangereusement à pointer dans sa bouche. En tant que vampire, Mélinda ne refusait jamais une portion de sang, et, avec la timidité d’Harmony, son système sanguin était comme une chaudière sur le point d’exploser. Pour la vampire, c’était comme un irrésistible appel. Comment dire « non » ? Comment repousser cette soif sanguine qui s’instaurait progressivement en elle ? Elle en était tout simplement incapable. La vampire se pinçait les lèvres, et continuait à embrasser le cou de la femme, léchant sa peau, remontant sur sa joue, poussant de légers gémissements et des soupirs de plaisir.
« J’ai toujours aimé qu’on me pelote les fesses, Harmony... » lui avoua-t-elle à mi-mots dans le creux de l’oreille.
Les personnes autour des deux femmes se faisaient plaisir, arborant sur leurs lèvres des sourires amusés. Elles savaient de quoi leur Maîtresse était capable. Les mains de Mélinda s’agrippaient sur les épaules de la femme, et leurs seins continuaient à se caresser.
« Tu as besoin de te détendre, Harmony... Et je sais exactement comment faire ça... »
Mélinda retourna dans le creux de son cou, et ses canines pointèrent. Elles jaillirent de sa belle bouche, formant des dents très pointues, et Mélinda mordit. Le corps d’Harmony se crispa pendant quelques secondes. C’était aussi douloureux que d’être mordu, mais la douleur, fort heureusement, s’atténuait vite. La vampire atteignit la veine de la femme, et la fêla très légèrement avec ses dents, puis commença à sucer. Elle aspira ce sang généreusement offert, en soupirant, s’écrasant davantage contre le corps de la femme. La douleur était normalement atténuée par la disparition du sang, qui provoquait une sorte d’effet relaxant chez la personne en face. Concrètement, les effets variaient selon les cas, allant de l’orgasme à une simple relaxation... Ou à un rejet pur et simple. Dans le cas d’Harmony, la vampire optait pour la première hypothèse, et elle était en train de se faire plaisir.
Elle suçait très lentement ce sang, soupirant et gémissant à chaque fois, tandis que sa culotte était en train de s’humidifier. Comme toujours, boire du sang contribuait à l’exciter, et elle avait les yeux clos, savourant ce repas. La vampire ne comptait pas boire énormément de sang. Harmony ne tomberait ainsi pas dans les pommes, et pourrait continuer à œuvrer... Avant que son corps ne finisse par lâcher. C’était comme ça que Mélinda voyait les choses.
Pour l’heure, elle profitait du sang de cette femme.
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Que dire? Que faire? Harmony ne savait pas, elle n'avait aucune réponse à proposer. Elle continuait de caresser doucement la fesse qu'elle avait sous la main. Pourquoi le temps défilait lentement, elle n'avait pas d'horloge ou pendule sous les yeux mais elle serait sur de voir qu'un tour de cadran pour l'aiguille des secondes passerait très lentement. Mélinda continuait de jouer avec le feu, la provoquant un peu plus mais quand elle proposa de la relaxer en lui embrassant le cou, elle craignait vraiment le pire! Mais elle n'avait pas vraiment pensé à ce qui allait se passer. Continuant de l'embrasser, posant ses mains sur ses épaules, ce sera un massage finalement? Ça restait gênant mais pas autant que ce qu'elle lui avait demandé de faire. Mais quand elle sentait cette petite douleur, cette petite morsure, elle sursauta avant de se figer, sa main ne touchait même plus sa fesse, elle était à quelques centimètres de sa peau mais elle ne pouvait plus la toucher! La peur mêler à cette drôle de sensation de plaisir? Pourquoi? La douleur, la peur, elle comprenait mais pourquoi ça?
Crisper, elle n'osait plus bouger, soupirant doucement sous ce drôle d'effet, son esprit tanguait toujours entre le bon et la peur, elle ne pouvait penser qu'à rien d'autre que ça. C'est bon mais ça fait quand même peur. Son entrejambe devenait de plus en plus chaud. Elle-même comprenait pas ce qui lui arrivait... Mais quand Mélinda retira ses crocs en léchant sa morsure, elle avait déjà bien mouillé sa culotte, sa respiration était lourde et haletante et c'est à peine si elle osait bouger mais arrivait quand même à remonter sa main sur son cou, touchant sa blessure, un peu paniqué quand même...
« Je... je vais devenir une vampire à mon tour? Et... je vais devoir mordre des gens? »
Vu sa façon de le dire, c'était plus de la peur. Non pas envers Mélinda mais du fait qu'elle pensait devoir faire la même chose envers des innocents pour combler sa « faim ». Harmony caressait sa blessure, de peur de devenir une vampire à son tour mais ça ne devrais pas être le cas? Mélinda ne va pas faire ça alors qu'ils sont invités chez elle pour tenter de régler un problème? Son problème entre les jambes, elle n'en parlerait pas car elle devait être bizarre pour avoir mouillé pendant ça mais elle ne fera pas ce plaisir de parler de ça à Mélinda, comme ça, sans qu'on lui n'ai rien demandé. Sa main n'était pas retourné sur sa fesse, elle l'avait reposé près des mollets de Mélinda, leur peau se touchait mais elle n'en profitait pas pour autant, cette morsure dans son cou la préoccupait plus que tout le reste. Si elle ne mouillerait pas, elle aurait carrément été capté que par ça mais il y avait certes la morsure qui la préoccupait ainsi mais aussi son métabolisme étrange? Ses sensations étranges du moins? Se faire mordre l'excitait? Elle n'était pourtant pas attirée par ce genre de relation avec du cuir et des fessé, elle préférait l'amour tout doux comme le laissait penser son comportement.
Les filles autour d'elles semblaient les regarder encore,n ce qui la gênait encore plus mais elle n'allait pas leur interdire de les regarder quand même. Si Mélinda ne la libérait pas de ses griffes, la journée allait être longue pour Harmony, très longue même. Même si ce pompage de sang l'avait légèrement fatigué, elle n'allait pas somnoler de suite mais qu'on ne lui demande pas de trop en faire non plus.
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Le sang d’Harmony était délicieux, trahissant sa grande hygiène de vie. Cette femme prenait soin de son corps, Mélinda le sentait, et boire son sang était magnifique. Ce liquide carmin était un nectar dont elle se régalait. Mélinda ne prit que quelques gorgées, car elle n’avait pas particulièrement soif. Cependant, ce fut suffisant pour l’exciter, et son corps s’écrasa donc contre le corps de la femme, se lovant contre le sien. Des frissons la traversaient, et elle termina sa morsure au bout d’une trentaine de secondes. Elle n’en avait pas pris assez pour qu’Harmony perde ses couleurs. Mélinda se redressa un peu, posant ses mains sur les épaules de la femme borgne, en lui offrant un petit sourire rassurant. Délicatement, Harmony tapota ses plaies. Elle devait sentir deux petits trous, minuscules, qui cicatriseraient bien vite. Mélinda avait cicatrisé sa plaie. Il n’y avait plus de sang qui s’écoulait, mais la blessure pouvait éventuellement piquer si on appuyait trop dessus... De même, si on pinçait la peau un peu trop fort, le sang pouvait ressentir. Les canines de Mélinda n’avaient fait que glisser sur sa veine, l’entaillant très légèrement, de manière presque imperceptible. Ainsi, son sang circulait normalement si on ne tentait pas de le ponctionner.
Fait bien plus intéressant, Harmony était en train de mouiller. Elle était donc, fort heureusement, très réceptive à l’Étreinte, mais aussi un peu inquiète, comme elle l’avoua. Elle craignait que cette morsure n’ait fait d’elle une vampire, ce qui fit sourire la vampire. Les mains d’Harmony retournèrent se poser sur ses mollets, mais, maintenant, la femme était dans la paume de sa main. Impossible pour elle de chercher à la repousser à nouveau, maintenant. Néanmoins, Mélinda ne la fit guère paniquer trop longtemps, secouant rapidement la tête, de gauche à droite.
« Je n’ai fait que boire ton sang, Harmony... Si je voulais faire de toi une vampire, il faudrait que tu boives le mien. De cette manière, ton sang mutera par le mien quand il rejoindra ton cœur et se répandra dans ton organisme. Cependant, c’est une transformation longue et extrêmement douloureuse. »
Sur ce point, la vampire n’exagérait pas. La vampirisation était un phénomène de souffrance, car, pendant toute la transformation, tout le système nerveux était excité, de la plante des pieds à la pointe des cheveux. La douleur atteignait des pics insurmontables, énormes et cauchemardesques. Le pire était qu’elle durait pendant des heures, ce qui faisait qu’il était important de veiller sur la personne qu’on cherchait à transmuer, car, dans un réflexe inconscient, elle pouvait se mutiler et se tuer. Mélinda décrivait cette transformation comme une seconde naissance.
Les filles de Mélinda gloussaient entre elles, en n’osant rien dire, se demandant surtout si leur Maîtresse allait continuer à jouer avec Harmony publiquement, ou si elle allait la laisser en paix, et faire ça en privé. La vampire, en effet, hésitait, s’humectant la langue. Allait-elle encore provoquer Harmony et lui faire l’amour en public... Ou les laisser en privé ? On pouvait lire l’hésitation dans ses beaux yeux verts, et, finalement, elle finit par regarder ses esclaves.
« Allez, mes chéries, je suis sûre que vous avez du ménage à faire ! »
Il y eut une lueur de déception dans les yeux des femmes, mais elles hochèrent la tête, en s’éclipsant. Il leur fallut un certain temps pour toutes sortir, et Mélinda reste seule avec Harmony, toujours assise sur elle.
« Tu mouilles, ma chérie... Ce qui est tout à fait normal, rassure-toi. L’Étreinte provoque un sentiment d’euphorie chez les personnes qui sont mordues, et, vu sue je t’ai bien chauffé avant de te mordre, il est normal que tu sois excitée. Aussi vais-je te faire plaisir... »
Mélinda se redressa un peu, et ses doigts se posèrent sur le lacet noir de sa robe, à hauteur de sa poitrine. Elle tira un peu dessus, conservant sur son visage ce sourire mutin qui lui allait si bien, avec une lueur amusée dans les yeux. Ses doigts avaient légèrement défait le lacet noir, permettant de voir des boucles qui soutenaient encore le cordage.
« Approche ta bouche, Harmony... Tire sur les boucles pour les défaire... »
Si elle faisait ça, la robe de Mélinda s’ouvrirait alors à partir de son bassin, comme les pétales d’une magnifique fleur... Ce qu’elle était, dans le fond.
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Harmony avait un peu peur, c'est vrai. Devenir un vampire n'était pas ce qu'elle voulait en venant ici, elle voulait simplement se séparer de son frère, redevenir frère et sœur, pouvoir se voir, se toucher, se parler, chose qu'ils n'ont plus fait depuis longtemps. Heureusement, la vampire la rassurait, avouant avoir seulement pris de son sang et que pour devenir un vampire, elle devait boire le sien? C'était plus rassurant déjà mais en sachant que ce procédé était douloureux, elle se demandait qui irait voir un vampire pour en devenir un? Des gens atteints d'une maladie peut-être? Elle avait entendu dire que les vampires ne tombaient pas malade et que leur système immunitaire était redoutable? Peut-être une rumeur mais de ce côté, la jeune femme n'avait pas à s'en faire. Elle continua d'observer Mélinda en rougissant, elle était toujours un peu écrasée par sa présence et n'osait pas vraiment la contredire ou lui dire non, au plus grand bonheur de Mélinda Warren. Elle était invitée ici avec son frère et ils auront peut-être enfin la solution qu'ils attendaient alors autant ne pas contrarier cette femme...
Quand elle demanda aux filles de sortir, elle eut un mauvais pressentiment, se demandant d'abord si elle devait en faire de même mais puisqu'elle restait sur elle, la réponse était donc non. La suite fut encore plus étrange. Seules dans cette grande salle où régnaient encore mille et une odeurs, des centaines de plats et couvert sur les tables mais juste Mélinda et Harmony. Surtout qu'elle expliquait naturellement que c'était normal de mouiller durant la morsure qu'elle nommait « étreinte ». C'est vrai que ce nom était moins effrayant mais quand même, pourquoi parler de ça? Ici? C'était étrange... Très étrange... Se déshabillant doucement, Mélinda tirait sur les lacets de sa robe, elle cherchait à éviter cela du regard mais ce n'était pas simple. Même si elles étaient seules à présent, justement elle savait qu'aucune des filles ne risquait de se lever en piquant une petite crise de jalousie quelconque, elle était face à elle, face à son destin. Sa poitrine se dénudait doucement face aux lacet tiré de plus en plus. Elle approchait sa bouche en prenant doucement des boucles en gardant Mélinda à l'œil. Ses lèvres tremblotaient mais elle saisit une des boucles en tirant très doucement dessus. Comme un chien viendrait prendre un os dans une gamelle qui ne lui appartient pas avec l'autre chien tout prêt. Elle tirait doucement dessus et une fois presque calée dans sur le dossier, la robe glissa du corps de la vampire pour la laissé nue. En grande partie car il lui restait sa culotte après tout.
« V-vous êtes très belle... m-mademoiselle Warren.... »
Son corps était beau, c'est vrai, sa peau semblait très douce au toucher mais Harmony n'osait pas. Elle savait dans un sens qu'elle risquait de le faire mais le faire de suite, sans demander le moindre avis? Pas question. Baissant la tête, elle refusait de laisser ses idées perverses lui dicter quoi que ce soit, même si Mélinda avait bien souligné que c'était un harem et non un monastère, elle refusait de faire quoi que ce soit venant d'elle-même, surtout dans cette direction. Puis, finalement elle releva un peu la tête, comme d'habitude, elle attendait que son regard croise celui de Mélinda avant de stopper sa progression. Pas question de lever le menton au plafond ou bien la regarder en face, elle était une femme importante et elle... juste une personne que Mélinda pourrait surement aider avec une ou plusieurs de ses connaissances sociales.
« Que-qu'allons-nous faire, mademoiselle Warren? »
Elle n'était pas stupide, elle savait que Mélinda n'avait pas demandé à Harmony de lui retirer sa robe car il faisait chaud ou bien car elle allait prendre sa douche, elle voulait plutôt dire jusqu'où elles vont aller? Elle ne savait rien de la nature futanari de Mélinda et même si deux lesbiennes peuvent faire des choses dans leur position actuelle, elle voyait des choses beaucoup plus pratique. Quoi qu'il en soit, sa respiration se faisait plus forte maintenant, de même que ses joues ne semblaient pas retrouver leur couleur naturelle, Harmony n'était qu'un papillon pris dans les toiles d'une araignée, ne comprenant pas ce qu'elle faisait là même si cela ne faisait aucun doute pour personne.
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Pauvre petite Harmony… Elle n’arrivait pas à placer un mot devant l’autre, toute choquée qu’elle était par le spectacle magnifique qu’elle voyait. C’était une timide, une belle timide, avec tout ce que ça avait de magique et d’excitant. Se mordillant les lèvres, Mélinda la vit lentement redresser son visage, et se mettre à mordiller le lacet noir, tirant sur le cordage. Un soupir léger s’échappa des lèvres de la vampire, un frisson traversa son corps, et ses mains se posèrent sur les épaules de la femme, s’appuyant tendrement dessus. Elle sentit la corde filer le long de ses seins, la faisant frissonner, puis, lentement, avec une douceur presque infinie, elle se retira. La tension qui comprimait la poitrine de Mélinda et retenait son corps se défit, et la robe s’ouvrit en glissant le long de son corps, à partir de son long décolleté. La robe glissa ensuite le long des jambes de Mélinda, et tomba sur le sol. Elle était maintenant presque totalement nue, mis à part sa culotte verte, qui recouvrait ses parties intimes. Face à elle, Harmony tremblait, n’osant pas toucher son corps, ni même le regarder. Elle se contenta de planter son œil unique dans ses yeux, lui demandant ensuite ce qui allait se passer.
La vampire y réfléchissait, et elle se mordilla les lèvres, réfléchissant précisément à ce qu’elles pouvaient faire. Les idées se multipliaient dans son esprit, et elle finit par poser un doigt sur les lèvres de la jeune femme, un sourire s’arquant sur le coin de la sienne.
« J’ai une idée... Ne bouge pas. »
Mélinda se releva, et posa ses pieds sur le sol, soulageant un peu la jeune femme de sa présence. Elle glissa ses doigts dans la culotte, et la fit tomber de son corps. Son intimité, derrière ce sous-vêtement, était proprement épilée, et elle alla alors chercher un objet se trouvant sur la table, puis, sans aucune hésitation notable à l’idée d’être nue, elle retourna s’asseoir sur le corps d’Harmony. Pendant ce temps, dans une pièce adjacente, par un discret trou situé dans le mur, d’autres filles faisaient leur commère, gloussant en voyant leur Maîtresse jouer à son jeu favori avec ses nouvelles amantes. La pauvre Harmony n’était pas au bout de ses peines ! Malheureusement pour elle, la vampire avait compris que la douceur et la lenteur constituaient les meilleurs moyens qu’elle avait de la piéger, de la convaincre de venir à elle, et de s’abandonner progressivement à la luxure. Mélinda allait donc continuer dans ce sens. Boire le sang d’Harmony l’avait excité davantage.
Elle avait récupéré une bombe chantilly, et se mit à la secouer sous le nez d’Harmony. Un sourire malicieux continuait à éclairer le visage de la belle vampire, et elle appliqua alors de la chantilly sur la pointe de ses seins. Mélanger sexe et nourriture, c’était souvent une bonne idée, et la vampire comptait bien l’appliquer. Elle avait donc répandu ce contenu frais sur ses tétons, et sa main se posa sur la tête d’Harmony, à hauteur de sa nuque.
« Viens nettoyer mes seins, ma belle, et aussi te nourrir... Tu as l’air tellement nerveuse qu’un peu de nourriture te fera le plus grand bien. »
Mélinda guida le visage d’Harmony vers ses seins, sa main étant relativement ferme, l’empêchant de se s’éloigner, si jamais elle en avait envie... Ce dont Mélinda doutait. Elle voulait sentir les petites lèvres de cette timide femme venir sucer ses seins, elle voulait la sentir progressivement s’abandonner au plaisir.
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Plus le temps passait et malheureusement plus elle n'était pas à l'aise! Mais comment son frère avait-il fait pour avoir la paix hier? Aurait-elle dû prendre exemple sur lui et tout faire pour s'éloigner de la vampire? Cela aurait été plus sage d'attendre sagement dans la chambre que le temps passe mais hélas, elle n'avait rien pour remonter le temps. Et Mélinda se faisait un réel plaisir de tourmenter Harmony. Maintenant seule, elle avait encore plus de raisons d'avoir peur pour la suite. Quand il y avait toutes ses filles, elle se sentait observer mais au moins cela installait des barrières aux actions de Mélinda, de très minces et très faibles barrières mais des barrières quand même alors qu'ici, la seule aide qu'elle pourrait avoir serait divine. Un tremblement de terre soudain, une situation qui requiert de suite la présence de Mélinda mais autant dire que les chances de voir une de ces choses débouler frôlaient le zéro. Car maintenant nue ou presque, elle n'hésitait pas à pousser le bouchon un peu loin, venant se retirer déjà, soulageant un peu Harmony de cette pression même si elle se disait que ce serait pour mieux lui retomber dessus. Quand elle vit sa culotte tombée, elle en avait presque des frayeurs! Bon, elle n'était pas vierge de ce côté-là mais quand même! Ça la gênait! Ici, là? N'importe qui pourrait débouler pour X raison!
De même que la jolie vampire commençait à secouer sa bombe de chantilly et sur le coup, avec le fait qu'elle ait retiré sa culotte, la jeune femme avait peur d'avoir trouvé son idée mêlant sexe et appétit! Heureusement – en un sens – ce n'était pas ça. Mais la situation restait quand même très gênante. Pour Harmony qui était timide au naturel, face à une femme nue qui cachait ses seins avec cette crème, elle savait où cela allait la mener après tout. Mais la voilà qui revenait en force avec cette poitrine appétissante certes mais la jeune femme avait toujours cette peur d'être surprise. Ce n'était pas grand-chose ce que Mélinda demandait mais dans sa tête, c'était déjà une chose énorme de demander! Sa main derrière sa nuque empêchait déjà toute fuite mais quand bien même elle n'en aurait pas eu, elle n'aurait pas osé. Elle entrouvrait la bouche en approchant doucement sa bouche du petit tas de crème blanche. Sa bouche se referma sur une très légère partie, voulant retarder le pire évidemment mais tôt ou tard elle n'aurait pas le choix. Elle n'osait pas regarder Mélinda mais plutôt la quantité restante sur sa poitrine, se léchant les babines à chaque fois qu'elle en prenait un peu. Mais au bout de trois ou quatre essaie, sa langue avait un peu touché le bout de sa poitrine. Son téton était entrée en contacte avec le bout de sa langue ce qui la faisait affreusement rougir. Elle n'osait presque pas recommencer mais même sans regarder Mélinda dans les yeux, elle avait l'impression que sa présence voulait qu'elle revienne et vite.
Prenant son courage à deux mains, elle fermait ses yeux en léchant entièrement ce téton jusqu'à ne plus rien sentir autour de sa langue à part une ou deux petites traces blanches restante. Mais vue sa lenteur, son second téton avait encore de la chantilly mais en mauvais état. Plutôt que recevoir une remarque, elle allait le nettoyer aussi avant que cela ne coule vraiment au point de devenir plus liquide que stable. Une fois terminé avant un peu moins de timidité qu'au début mais une certaine gêne quand même, elle avait la bouche barbouillée de crème. Même si elle en avait retiré un peu avec sa bouche en baissant la tête, elle en avait encore. Même si inconsciemment, vu comment cela était partie, elle imaginait bien Mélinda la nettoyer avec sa langue, elle ne voulait en rien demander une telle chose qui continuait toujours d'avoir son petit effet entre ses jambes.
« P-pardon mais... j'aimerais prendre une serviette p-pour me... ne-nettoyer... »
Quelque chose lui faisait dire que ses petites pensées coquines allaient bien vite devenir réalité...
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Toute nue, Mélinda était sincèrement en train de se faire plaisir. Sans être exhibitionniste ou nudiste, il fallait bien admettre qu’il y avait d’indéniables qualités à être nue. Plus aucun vêtement ne venait gêner votre corps, plus rien ne venait vous déranger, et on pouvait à loisir s’observer et s’admirer, ou se sentir admirée et jalousée par le regard des autres... Narcissique à outrance, Mélinda n’était donc jamais gênée à l’idée d’être nue, que ce soit face à ses esclaves, ou même face à des personnes qui lui étaient inconnues... Comme Harmony. La pauvre timide n’avait eu aucune chance. Elle était arrivée avec toute sa nervosité, un véritable appel au sexe, même au viol. Les personnes timides étaient malencontreusement extrêmement désirables par leur honte, leur gêne, et cette espèce de timidité qui manifestait une certaine innocence... Quoi de plus excitant ? Harmony était piégée sur la chaise, et sa bouche finit par attaquer le sein de Mélinda.
Une main sur ses cheveux, Mélinda la laissa faire, soupirant de plaisir. La chantilly était fraîche sur ses tétons, et elle sentit la langue et la bouche d’Harmony partir dessus. La pauvre femme gémissait faiblement, son corps aplati contre le sien. La vampire s’amusait vraiment beaucoup, et elle continuait bien continuer à torturer encore un peu ainsi cette jeune femme... Car, honnêtement, on ne pouvait pas vraiment parler d’une torture. Elle s’attaqua au sein de Mélinda, puis alla ensuite vers l’autre. La crème chantilly avait commencé à couler, et elle s’empressa de le lécher, remuant rapidement sur son sein, afin de tout nettoyer, ce qui eut pour effet qu’elle s’en mit un peu partout, que ce soit sur ses lèvres ou sur son menton.
Après cette succion de tétons, qui avait continué à exciter Mélinda, Harmony partit en arrière, toute choquée, mais de plus en plus excitée, ce que la vampire sentait clairement. Elle lui posa alors une question, et Mélinda ne put s’empêcher de sourire.
*Est-ce qu’elle le fait exprès, ou est-ce qu’elle est vraiment si naïve ?!*
Dans tous les cas, la question pouvait se poser. Mélinda lui sourit donc, et chacune de ses mains vint caresser les joues de la femme, glissant sur sa peau, ses ongles éraflant sa peau. Un sourire ornait ses lèvres, et elle se pencha vers elle. Qu’Harmony le fasse exprès ou non, dans le fond, ne changeait rien... Elle allait le faire. Mélinda se rapprocha, et lécha le nez de la femme.
« Une serviette, vraiment ? Navrée, ma chère, mais nous ne sommes pas dans la salle de bains... »
Elle l’annonça sur un ton sensuel, puis s’approcha de ses lèvres, et entreprit de les lécher, avant de lécher également sa peau, posant ses mains sur les épaules de la femme, remuant le long de son visage, sa langue partant à l’assaut de son visage, filant le long de sa belle peau. Il ne lui fallut que quelques secondes pour la nettoyer, et elle l’embrassa à nouveau, tendrement, prolongeant le baiser en caressant ses cheveux. Mélinda en revenait toujours à ces bons vieux baisers, qu’elle maîtrisait à la perfection. Celui-ci dura bien une bonne minute, pendant lequel sa langue alla jouer avec celle d’Harmony, et son corps s’écrasa contre le sien, tremblant et frissonnant de désir et de plaisir.
Mélinda finit par rompre le plaisir, et un sourire évasif apparut sur son visage. Un sourire légèrement moqueur, et son doigt vint tapoter le nez d’Harmony, le titillant légèrement.
« Alors, dis-moi... Est-ce que je te repousse ? Est-ce que tu as envie que ça s’arrête, et que je te laisse en paix ? »
Elle s’humecta les lèvres, avec un nouveau sourire, son visage restant proche de celui d’Harmony, si proche que leurs nez en venaient même à se caresser et à se frotter entre eux. C'était tendre... Mignon, en somme.
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Harmony se savait piégée entre les griffes du vampire et plus le temps passait, plus elle voyait ses chances frôler les zéros mais néanmoins, elle se disait qu'il lui restait quand même une dernière chance, une dernière carte à jouer pour X raison qui ferait que Mélinda replacerait sa tenue sur son dos avant de partir faire autre chose en laissant Harmony ici. Mais soyons lucides, cette dernière carte ne risquait pas de tomber de sitôt. Évidemment, Mélinda lui refusa la serviette, le torchon ou le moindre morceau de papier ou tissu pour s'essuyer alors que sa langue passait sur son nez. La pauvre en restait figée, la bouche entrouverte en tremblotant alors que sa langue passait tant sur ses lèvres que sur sa peau. Elle avait envie de sortir sa langue de la mêlée timidement à celle de la vampire mais non... elle n'osait pas! Mais quand sa langue arriva dans sa bouche, ce fut une libération pour Harmony qui en soupirait de bonheur mais elle se laissait mener par cette danse buccale. Sa langue dansant avec celle de Mélinda, elle fermait les yeux pour se laisser emporter par ses émotions. Même si sentir son corps contre le sien lui amenait certaines images obscènes, elle n'arrivait pas à lutter contre ça, tant ce baiser était passionnant, tant ses images étaient hypnotisantes.
Bien que ses mains restaient sur l'accoudoir, elle n'osait pas toucher Mélinda mais qu'est-ce qu'elle avait envie de bien plus que ce baiser. Elle se connaissait, elle dirait surement non mais... il faut bien admettre que son corps réclame autre chose que sa bouche n'arrivait pas à formuler. Hardos va la trouver bien cruche à s'offrir de plus en plus à cette femme qu'il lui avait interdit d'approcher mais hélas, elle ne pouvait pas aller contre tout ça. Ses émotions, la bonté de Mélinda de les héberger ici, donc de payer sa dette comme elle pouvait. Le baiser cessait, la jeune femme ouvrait à nouveaux les yeux, la belle vampire restait toujours aussi proche d'elle. Ses joues devaient toujours garder ce petit teint rosé alors que leur nez se frottait. Mélinda avait déjà deviné ce que pensait Harmony mais l'avouer serait une chose qu'elle n'arrivera pas à faire correctement. Étant si proche, Mélinda devait bien sentir son souffle s'accélérer, sa salive qu'elle avala plus d'une fois, n'arrivant pas à dire le moindre mot. Son œil se fermait à moitié en observant la jeune femme qui lui faisait face. Pour peu, on croirait que cela suiffait à lui procurer du plaisir mais c'était sa timidité qui parlait. Bien entendu, son entrejambe la démangeait furieusement, c'était très chaud et elle savait qu'il y avait un moyen d'adoucir tout ça mais pas question d'en arriver là.
Si sa bouche n'arrivait pas à dire ses quelques mots, heureusement, il restait encore le langage des signes et en fixant Mélinda avec son œil, sa tête venait doucement hocher de gauche à droite, ce fut à peine visible, elle l'avait à peine sentie. Elle voulait dire oui, de cesser tout ça, ce qu'elle voulait depuis que Mélinda Warren s'était approché d'elle et un peu trop intéresser à son intimité mais son corps ne pouvait pas dire le contraire. Même que son corps arrivait là où ses cordes vocales n'arrivaient à rien. Ce ne fut pas du premier coup, ce ne fut pas tout de suite mais ses lèvres ont réussi à embrasser vraiment du bout des lèvres la patronne de cet établissement.
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Ce fut un long baiser, tendre, doucereux, empreint de passion retenue et de plaisir lancinant. Harmony était comme une poupée entre les doigts experts de la vampire. Impossible pour elle de la repousser, ou même d’espérer pouvoir le faire. La belle femme était subjuguée, et tout son corps appartenait à la vampire, tout son plaisir reposant dans la paume de sa main. Harmony pouvait encore partir, si elle le voulait, mais le plaisir fut plus fort que sa raison, et un sourire ravi se dessina sur les lèvres de la vampire. Cette matinée commençait vraiment très bien ! Son seul regret était qu’Harmony ne soit pas vierge. Si elle l’avait été, Mélinda l’aurait travaillé au corps, et lui aurait ôté sa virginité dans un lit, en y mettant les formes. Elle savait l’importance de la première fois, et le savait même plutôt bien. Sa première fois lui avait été volée, et elle ne voulait surtout pas réitérer ça chez d’autres personnes… Fort heureusement, Harmony n’était pas vierge, donc Mélinda n’avait pas ce problème.
Après le délicat aveu d’Harmony, Mélinda hésita un peu, puis se redressa, libérant enfin le corps d’Harmony de son poids. La pauvre jeune fille fonctionnait presque en pilote automatique, son esprit comme écrasé par les envies de son corps, des envies et des désirs que Mélinda avait su faire éclater. Maintenant, Harmony allait se laisser faire. Mélinda tendit ses mains, et empoigna celles d’Harmony, la soulevant délicatement. Harmony se retrouva ainsi debout, et Mélinda glissa ses mains sur ses hanches, venant les caresser, remuant ensuite progressivement ses mains vers l’arrière de son corps, glissant vers le bas de son dos.
« Hum… Je te sens toute tendue, ma belle… Toute hésitante… »
La vampire en jouait abondamment, et retourna l’embrasser, ayant bien compris qu’Harmony était très sensible à ce genre de tendres attentions… Ce qui était plutôt une bonne chose, car Mélinda était généreuse de ses baisers, n’hésitant pas à en distribuer quand il le fallait.
« Et quelque chose me dit que tu as chaud… Très chaud… Alors, je crois que le mieux est de t’ôter tous ces vêtements qui ont l’air de te comprimer et de te retenir… De laisser ta sueur s’évacuer. Tu verras comme on se sent mieux quand on est nue. »
Mélinda parlait sur un ton calme, enjoué, et, lentement, ses mains se déplacèrent, remuant sur le corps d’Harmony, entreprenant de progressivement la déshabiller. Ses mains agissaient délicatement, et, peu à peu, déshabillèrent totalement Harmony, qui se retrouva devant Mélinda. Cette dernière vint lui caresser les épaules, la massant tranquillement, tout en remuant les lèvres, lui parlant à nouveau :
« Alors, ma chérie, comment te sens-tu ? Mieux, n’est-ce pas ? »
Ou pas…
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La pauvre Harmony était toute chose, elle savait que le piège était en train de se refermer, de plus en plus de vision obscène dans sa tête, devenant de plus en plus obscène. Harmony était comme un lapin face à un gros prédateur, elle ne pouvait rien faire, elle croisait juste les doigts pour que tout se passe rapidement afin d'être tranquille ensuite. Se relevant en étant tirée par Mélinda, elle restait un peu mal à l'aise comme toujours. Harmony se faisait à nouveau embrasser, toujours de façon si douce, si bon, elle ne pouvait pas reprocher à Mélinda d'être aussi gentille. Hardos avait beau l'avoir mis en garde, elle ne voyait pas en quoi elle pouvait être dangereuse? Cela étouffait peut-être sa méfiance mais pour le moment, la jeune femme ne voyait pas comment cette femme pourrait lui vouloir du mal d'une façon ou d'une autre?Mais une fois ce baiser terminé, sa phrase avait de quoi la faire un peu paniquer même si elle s'était dit que cela était quand même inévitable vu comment cela était parti. Elle ne pouvait toujours pas parler, sa bouche tentait de remuer pour dire quelque chose sans jamais réussir à sortir la moindre syllabe.
Elle se laissait déshabiller par Mélinda, comme si elle était une poupée grandeur nature. Sa veste tombant sur le sol une fois les boutons détacher, retirant aussi son petit maillot avant que sa ceinture et sa jupe ne tombent. En petite tenue, elle avait déjà de quoi rougir un peu plus qu'à son habitude. Retirant ses bottes en forçant un peu dessus pour ne pas se baisser, elle vit son soutien-gorge tomber ainsi que sa culotte sur les chevilles. Cachant les parties intimes, elle ne regardait pas Mélinda qui ne pouvait s'empêcher de lui caresser les épaules.
« J'avoue... que c'est plutôt... la gêne... mademoiselle Warren... »
Néanmoins, sans la regarder une fois dans les yeux, elle fit de légers petits pas pour se coller contre elle, décollant ses mains de ses parties cachées pour les poser autour de Mélinda, toujours avec ce petit tremblement. C'était surement la gêne mais elle avait l'impression d'être observée par de nombreuses personnes et elle préférait se « cacher » auprès de Mélinda plutôt.
« On pourrait aller... ailleurs? J'ai l'impression d'être observée... »
C'était pour elle surtout la gêne d'être nue devant Mélinda et risquer de voir débouler n'importe qui ici qui la mettait mal à l'aise bien que son impression était plutôt bonne en réalité. Elle posa un instant sa tête près de son épaule, elle dégageait une odeur intéressante, douce et apaisante. C'était très agréable à sentir, cela lui retira un peu de de gêne sur ses épaules par la même occasion. Elle songea à une chose, hésitante à le lui proposer mais finalement, elle prit son courage à deux mains en relevant la tête vers elle, même si son regard fuyait facilement le sien.
« Ma... mademoiselle Warren, je... j'aimerais parler plus en privé d'un... d'une sorte de marché mais cela... est un peu embarrassant. »
Scellant ses lèvres, elle fuyait son regard une nouvelle fois quelques secondes en regardant sur sa droite et sur sa gauche avant de le proposer en se mettant sur la pointe de ses pieds pour le murmurer au crux de son oreille.
« Cela concerne ma virginité... »
Oui, elle lui avait bien dit ne plus être vierge avec des filles et même si Mélinda en était une, son petit doigt lui disait que ce genre de femme pouvait facilement changer de sexe comme de chemise. Et si cela n'est pas vrai, il reste toujours l'option des jouets pour ça. Mais bon, elle avait idée que cette suggestion ne laissera pas Mélinda indifférente.
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Harmony lui avait dit qu’elle avait déjà fait l’amour avec des femmes, ce qui, dans l’esprit de Mélinda, signifiait qu’elle n’était plus vierge. Elle ne pouvait alors pas se douter que la réalité était un peu plus nuancée. Debout, mise à nue, Harmony avait un corps délicieux, qu’elle dissimulait avec ses mains, avant d’aller se blottir, affreusement gênée, contre le corps de la vampire. Un peu surprise, Mélinda l’enlaça à son tour, caressant son dos, le griffant légèrement. Si Harmony ne lui avait pas dit qu’elle avait déjà fait l’amour, la vampire aurait cru qu’elle était encore vierge, car son comportement excessivement timide était caractéristique d’une jeune femme vierge luttant contre des pulsions qu’elle ne maîtrisait pas vraiment. Mélinda se régalait de ce spectacle fascinant, et alors qu’Harmony reprenait ses esprits, elle finit par lui dire qu’elle voulait d’un endroit plus serein… Que lui cachait-elle ? Plus le temps passait, et moins la vampire était convaincue que le comportement actuel de la jeune femme était lié à sa forte timidité.
Elle la surprit, en lui expliquant qu’elle avait une « proposition » à lui faire, et se pencha tout contre elle, murmurant alors, dans le creux de son oreille, qu’il s’agissait de sa « virginité ». À cette mention, les yeux de la vampire s’écarquillèrent de surprise, et elle tourna lentement sa tête vers la jeune femme. Quelques secondes de silence passèrent. Harmony lui avait-elle menti en lui parlant de ses expériences sexuelles ? La vampire ne le pensait sincèrement pas, car tout, dans le comportement de la jeune femme, transpirait une certaine honnêteté. Mentir ? Elle en était tout simplement incapable. Elle était effectivement vierge, ce qui, en soi, n’était pas totalement impossible. Bien des formes de relations sexuelles n’impliquaient pas nécessairement un coït avec la destruction de l’hymen à la clef.
« Je vois… »
Sa virginité… On avait arraché à Mélinda la sienne, et elle s’était jurée de ne jamais refaire pareille à d’autres personnes. S’il y avait parfois eu des exceptions, de manière générale, la vampire s’efforçait de préserver cette première fois, de la rendre sacrée.
« Très bien… Je vais te conduire dans une chambre, alors. »
Mélinda se décolla du corps d’Harmony, et lui tendit une robe de chambre qui traînait dans un placard. Elle ne se rhabilla pas, la vampire préférant rester nue, puis sortit, probablement au grand désespoir des petites perverses qui, discrètement, les observaient dans la pièce attenante. Mélinda traversa plusieurs couloirs, attirant quelques regards curieux de la part des esclaves qui passaient par là, et grimpa un ou deux étages, avant d’ouvrir une porte. Elles arrivèrent ainsi dans une chambre avec un confortable lit, une tapisserie rouge agréable, et plusieurs placards. La chambre était propre, le lit avait été repassé, et ne conservait plus aucune trace des ébats torrides ayant eu lieu la nuit.
C’était un confortable lit à baldaquin avec des encoches dans les coins, afin d’y mettre des liens ou des menottes. Difficile de se méprendre sur leur fonction, mais, ce matin, Mélinda n’était pas là pour ça. La porte était refermée, et personne ne pouvait les observer. Il était donc temps de passer au vif du sujet. Toujours debout, et toujours nue, Mélinda posa donc sa question :
« Je croyais que tu avais perdu ta virginité, Harmony… Alors, dis-moi… Quelle est ta proposition ? Je t’écoute, mon cœur… »
Elle l’écoutait très attentivement, même !
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Difficile pour Harmony de rester normal dans une telle situation, nue, face à une vampire qui serait prête à la croquer en un seul morceau. Oui, elle venait trouver le refuge contre ce qui ne devrait pas arranger les choses. Mais que voulez-vous, elle avait l’impression d'être observée de tous les côtés à la fois alors que seule elle et Mélinda se trouvaient dans cette pièce. Le stress sûrement. Quoiqu'il en soit, elle lui fit une proposition qui ne devrait pas laisser Mélinda de marbre. Sa demande lancée, la réaction de la vampire était plus ou moins ce qu'elle attendait. Marchander n'était pas son fort mais elle avait quand même sa petite idée en tête. Ayant retenu son attention, elle se décolla d'elle pour lui offrir une robe de chambre qui la rassurait un peu. Ayant quelque chose sur le dos, elle ne sera plus à nu. Car déambuler dans les couloirs en tenue d'Eve n'était pas fait pour la rassurer après tout mais dans cette tenue, pourquoi pas. Elle eut un léger regard rapide vers ses vêtements, devait-elle au moins emporter sa culotte pour avoir quand même une dernière carte en main au cas où pour une raison encore inconnue, sa robe de chambre venait à se déchirer ?
Marchand derrière elle, elle observait discrètement le décor autour d'elle, les décorations, les tapisseries, les rares servantes ayant une tenue similaire à celle qu'elle avait rencontrée avant de rejoindre le réfectoire. Arrivant dans la chambre de Mélinda, elle ne fut pas étonnée de découvrir ce genre de lit, de même qu’une belle décoration. Vu sa richesse, elle pouvait se permettre ce genre de choses. Mais pour ce qui était des menottes, elle voyait de quoi il s'agissait mais... n'était-ce pas pousser un peu le bouchon un peu loin ? Elle n'aurait pas imaginé Mélinda aller jusque-là... Mais elle la connaissait mal aussi, donc ça n'aide pas forcément. Mélinda qui était resté nue jusque-là continua à poser quelques questions... mais rien sur le dos ? Bon, après tout c'est son choix hein. Elle cessa de regarder autour d'elle pour reprendre une louche de courage afin de mieux dire le fond de sa pensée. Rougissant toujours tant pour la situation que pour son petit surnom, elle liait ses mains ensemble en essayant de regarder Mélinda mais elle avait bien du mal à la regarder dans les yeux plus de deux secondes.
« Je ne vous ai pas menti, je suis toujours vierge. J'ai bien eu quelques... relations avec des filles mais jamais elles n'ont... »
Elle n'allait pas poursuivre cette phrase, la vampire voyait très bien ou elle voulait en venir. Harmony avait des notions sur le sexe entre « filles ». Pas de futa, shemale, jouet ou autres artifices pour passer sa barrière vaginale. Bon, il était temps de passer à sa proposition maintenant ce petit quiproquo éclairé.
« Je sais que Hardos vous a confié ce qu'on avait, que ce soit tout ce qui pouvait aider à payer notre séjour ici et je ne suis pas idiote, je sais bien que même une nuit ici, ce n'est pas donné. Que cela réussisse pour nous deux ou non... Non. En fiat, je suis certaine que vous connaissez quelqu'un qui pourrait nous aider... Enfin, ce que je voulais dire, c'était proposé ma... virginité... en échange de ce séjour... Je sais bien que cela ne vaut pas tout cela sûrement mais je suis sûr que vous apprécieriez cela d'une façon ou d'une autre... »
Harmony s’embrouillait un peu dans tout cela mais en échange de sa virginité, elle espérait au moins pouvoir régler une bonne partie de la note ici à leurs frais. Elle avait confiance dans les relations de Mélinda, quelqu'un aura bien la solution pour les séparer enfin mais en attendant, elle savait que jouer les domestiques ou les secrétaires ne risqueraient pas de payer leur séjour ici avant un bon moment.
« C'est sûrement idiot mais... non pas que je voudrais être catalogué de... » prostituer ? Ou autres dériver. « Mais voilà... je sens que vous n'êtes pas une fille méchante. Plutôt quelqu'un de gentille et attentionnée. Donc... m'offrir à vous ne me dérangerait pas vraiment. »
Gardant cette même position droite, les maints jointe ensemble, observant à peine Mélinda avant de détourner le regard ailleurs pour tenter de la regarder à nouveau avant de recommencer à regarder ailleurs.
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Les deux filles se retrouvèrent donc dans la belle chambre de Mélinda. Une grande pièce, agréable, confortable, chaude, où il était difficile de partir. Toujours aussi nue, et n’ayant guère envie de s’habiller, la vampire continuait à s’amuser avec Harmony. Cette dernière lui expliqua alors la teneur de son marché. En tant que femme d’affaires, Mélinda était évidemment intéressée, et comprit qu’Harmony, si elle avait fait l’amour avec des femmes, était toujours vierge, et comptait offrir sa virginité, comme une sorte de paiement. Mélinda ne disait rien, mais on pouvait sentir une lueur espiègle et amusée traverser son regard. Sa virginité... Un cadeau précieux, indubitablement. Esquissant un nouveau sourire, la vampire accepta le compliment d’Harmony, qui lui avoua qu’elle était une personne attentionnée, et soucieuse des autres. Elle le disait avec conviction, mais Mélinda pouvait sentir sa nervosité, que ce soit dans la manière raide dont elle se tenait, dont elle fuyait son regard, ou dont son sang palpitait dans ses veines. Le sourire de Mélinda se renforça, et elle s’approcha lentement de la jeune femme, se redressant de son lit.
Toujours aussi nue, Mélinda roula des hanches en s’approchant, ses mains glissant à gauche et à droite de son beau corps aux longs cheveux bouclés, la faisant ressembler à une espèce de nymphe sauvage, de beauté exotique magnifique.
« Et bien, et bien... Quel délicieux aveu... »
Mélinda s’approcha d’elle, un sourire sur le coin des lèvres. Sa main se tendit alors, et caressa tendrement la joue de la femme, se posant sur son menton, la forçant à relever la tête. Leurs regards se croisèrent, l’œil unique d’Harmony se reflétant dans ses prunelles vertes.
« Mais nous ne nous mentons pas, jeune femme... J’ai déjà négocié avec ton frère le prix à payer en échange de votre libération, et tu ne faisais pas partie de l’équation. Autrement dit... »
Elle ignorait si Harmony comprenait où Mélinda voulait en venir. Ses lèvres se rapprochèrent de sa bouche, et se posèrent sur les siennes, formant un tendre et délicat baiser, faisant claquer mutuellement leurs langues. Elle mordilla la lèvre supérieure d’Harmony, tirant un peu dessus, et caressa avec son autre main les hanches de la femme. Elle soupira contre ses lèvres, puis s’approcha de son oreille, murmurant quelques mots doux à son attention :
« ...C’est pour toi que tu veux faire l’amour, Harmony. Tu veux que je te prenne ta virginité, car tu es excitée par moi... »
Mélinda lécha son oreille, et poursuivit :
« ...Et je veux que tu me le dises. Je veux t’entendre dire, de ta bouche, que je t’excite et que je te plais. »
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Harmony n'était pas très rassuré d'être dans cette chambre, protéger que par une chemise de nuit cachant son corps face à Mélinda dans sa tenue d'Eve qui semblait attendre le top départ pour lui sauter dessus. Bien entendu, elle avait dit la vérité, elle était prête à aller plus loin, à lui offrir sa virginité mais quand même... Au moins elle l'avait écouté sans lui tourner autour comme un fauve affamé mais à peine la demoiselle avait terminé sa phrase qu'elle se relevait en se rapprochant d'elle. Mélinda était franche, expliquant que son frère avait déjà négocié certaines choses et la jeune femme n'en faisait pas partie. Pas étonnant venant d'Hardos. Il la protégeait autant que possible, c'était très gentil mais Harmony pouvait elle aussi porter sa croix de temps en temps pour soulager son frère, se rendre utile et ne pas se contenter d'un simple merci envers son frère. La vampire était toute proche, caressant sa hanche avant de l'embrasser tendrement, faisant frémir la jeune femme qui fermait les yeux sous ce délicieux baiser...
Mais quand ce baiser se termina, Mélinda en fit de même avec sa phrase, avouant des choses qui étaient vraies et fausses à la fois, faisant reculer son regard ailleurs quand sa langue caressa son oreille. Harmony avait remonté ses mains contre sa poitrine comme pour se protéger en regardant le sol, sentant la langue et l'odeur de Mélinda contre elle. Son souffle se faisait plus fort, de même que son rythme cardiaque, elle avait l'impression d'entendre que son cœur se cognant dans sa poitrine. Après quelques phrases commencé mais jamais finies, toujours un ou deux mots hésitants, elle ferma les yeux en tentant de reculer un peu. Elle était toujours d'accord pour le faire avec Mélinda mais pas comme ça. Pas... gratuitement.
« P-Pardon mademoiselle Mélinda mais... Je ne veux pas être sans cesse resté en dehors des choses de mon frère. J’accepte son aide, je suis d'accord qu'il nous aide, qu'il veuille me soulager d'une partie mais je souhaite moi aussi l'aider. Je ne demande pas à effacer sa proposition pour la remplacer par... ma... v-virginité... »
Même en étant d'accord, c'était une chose difficile à dire en regardant Mélinda dans les yeux.
« Mais j'aimerais au moins que cela puisse régler certaines choses... Je me fiche de la façon qu'il compte faire pour vous payer mais... même si le faire avec vous ne me dérange pas... S'il vous plaît, je veux que cela allège son fardeau, même un peu ! »
Harmony pouvait être facilement malléable par les gens mais pour cette chose, elle semblait ne pas accepter les choses facilement. Comme quoi, même la plus belle des petites fleurs fragiles peut montrer un peu de résistance. Restant toujours aussi proche de la vampire mais pas contre elle non plus, elle gardait ses mains jointe contre sa poitrine en essayant de regarder Mélinda au maximum dans les yeux, sans les détourner ailleurs mais... elle était bien obligée parfois de lâcher son regard, ce n'était pas son genre de regarder les gens en insistant autant.
« S'il vous plaît Mademoiselle Mélinda... échanger la moi contre... quelque chose ? »
Bien entendu, pas un objet quelconque mais plutôt contre une réduction du prix a payé par Hardos ou bien le reste ? Cela devrait bien couvrir quelque chose ? À moins évidemment que la vampire ne trouvent les bons mots pour réduire en miettes sa petite résistance ? Pas besoin d'être méchante pour cela... il suffirait même que ce soit le contraire ? On ne peut pas dire qu'Harmony soit dur en affaires mais elle ne résisterait pas longtemps, surtout face à une femme d'affaires comme Mélinda qui avait déjà négocié bien plus compliqué dans sa vie.
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Chaude et tendancieuse, Mélinda narguait délibérément Harmony, excitant cette dernière, la provoquant... Elle était tactile, proche, à tel point qu’on aurait pu la prendre pour une vulgaire chaudasse qui avait envie de se faire sauter. La vérité était surtout qu’elle la narguait, et que, en un sens, la timide Harmony l’excitait furieusement... Et ce de manière bien involontaire. C’était son sang, son sang qui titillait Mélinda... Il la titillait dès qu’elle l’avait vu, et il continuait à la titiller, se couplant à ce besoin presque naturel et inné qu’elle avait de défoncer de jeunes vierges, timides et effarouchées. Mélinda jouait avec Harmony, et cette dernière, d’une voix tremblotante, lui expliqua qu’elle voulait, elle aussi, faire partie des négociations concernant son frère. La vampire sourit lentement. Harmony voulait vendre sa virginité, afin d’alléger le fardeau de son frère. Mélinda, toujours nue, s’écarta un peu d’elle, et s’assit sur un fauteuil, tout en croisant ses jambes, se tripotant les lèvres avec ses doigts. Acéré, son regard observait la jeune femme, la jeune femme et sa proposition pleine d’innocence.
« Hum... »
Mélinda réfléchissait, et laissa planer quelques secondes. Véritable cocotte-minute, Harmony savait qu’elle allait prendre sa virginité, mais essayait encore de s’abriter derrière de faux-semblants, de se dire qu’elle ne faisait pas ça juste pour elle-même, mais qu’il y avait, derrière l’envie de coucher avec Mélinda, celle d’alléger le fardeau de son frère... Ou peut-être bien que ce n’était pas un mensonge, mais la vampire était convaincue qu’il y avait de ça. Oui, elle était persuadée que, dans un certain point de vue, Harmony se voilait la face, en cherchant à trouver des excuses pour nier le fait que, tout simplement, elle avait envie de coucher avec Mélinda. Cependant, elle en avait peut-être aussi effectivement assez de la volonté de son grand-frère de vouloir la materner et la contrôler.
« Tu m’offres quelque chose que je peux déjà avoir gratuitement, Harmony... Mais soit. Pour te montrer ma bonne foi, j’accepte ton prix... Ta virginité, toute ta virginité, en échange d’une réduction de la charge qui pèse sur les épaules de ton frère. Ce dernier m’a tout simplement offert sa vie. J’ai le droit de faire ce que je veux de lui. »
Sacré prix, puisqu’Hardos lui avait, par définition, tout donné. Comment, dès lors, réduire cette offre ? Ce n’était pas comme s’il avait promis une somme d’argent. Il avait offert toutes ses prestations. Réduire ce prix était donc très difficile, mais Mélinda avait quelques idées. Comme toujours, son cerveau fonctionnait rapidement, établissant des connexions, des ouvertures, des options et des possibilités.
« Alors... Hum... Comment ta virginité pourrait-elle réduire ça ? »
C’était une question relativement rhétorique, car Mélinda, concrètement, ne voyait aucune réponse. Elle se releva à nouveau, et s’avança vers Harmony, venant poser chacune de ses mains sur ses joues, son corps proche du sien.
« Tu tiens à lui, et il tient à toi... Je crois te l’avoir déjà dit, mais j’ai horreur de briser des fratries. Quand vous serez séparés, vous pourrez rester ensemble... Lui comme garde, toi comme majordome, secrétaire, voire cuisinière dans mon restaurant... Ou comme prostituée, mais quelque chose me dit que tu auras du mal à t’y faire... »
Mélinda l’embrassa à nouveau, pendant quelques secondes, puis relâcha ses mains de ses joues, venant les déplacer sur ses bras. Ses doigts s’entremêlèrent aux siens, et elle sourit, gentiment, tendrement.
« Alors, qu’en dis-tu, Harmony ? Acceptes-tu de travailler pour moi ? Voilà ce que je te promets... Hardos aura un salaire, et ne sera donc pas, à proprement parler, mon esclave... Mais, pour ça, et même si ta virginité est un premier prix, je veux un peu plus... Je veux que, toi aussi, tu travailles pour moi... Après tout, c’est dans ton intérêt aussi, l’Empire n’apprécie guère les vagabonds. »
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Voilà qu'Harmony faisait face à Mélinda, la jeune demoiselle avait une proposition à lui faire pour vendre sa virginité à Mélinda afin de retirer du poids des épaules de son frère mais ce qu'elle proposait, même si cela partait d'un bon sentiment était vrai ! Certes, l'idée de coucher avec Mélinda n'était pas dérangeante mais si elle pouvait vendre ce qu'elle avait entre les jambes pour aider son frère mais hélas, la pauvre allait tomber de haut. Entendre Mélinda acceptée retirait un poids de ses propres épaules mais elle découvrit qu'Hardos avait vraiment vendu sa vie à la vampire pour les aider. Observant la jeune femme avait son grand œil, elle ne voyait vraiment pas comment prendre ça... même si ça marche – leur séparation – elle risque de ne pas voir son frère si souvent que ça et même si elle le voit, il sera aux ordres de la vampire ? Mélinda avait raison, comment alléger cela ? Elle ne savait vraiment pas quoi dire ?
De nouveau à ses côtés, très proche et tactile, elle la caressait, même son humour ne choquait plus Harmony qui ne savait vraiment pas comment voir les choses ? Devait-elle écouter Mélinda ? Son frère lui avait dit de ne pas l'écouter, de se tenir loin d'elle autant que possible mais... elle avait déjà tant franchi cette ligne, devait-elle accepter un de ses postes ? Une solution pour rester auprès de son frère ? Même son baiser ne la bousculait pas, elle restait perdue dans ses pensées...
« Est-ce que... je pourrais devenir votre secrétaire ou... même m'occuper des bébés quand leurs mères travailleront ? »
Une des voies dans laquelle la jeune femme se verrait bien travailler ? Elle aurait pu dire femme de chambre mais quand elle avait vu la tenue de la soubrette passer devant sa chambre ce matin, elle n'aurait vraiment pas le courage de porter ce genre de tenue. Surtout si certaines pouvaient aussi jouer le rôle de prostituée. Harmony s'avança doucement vers le lit, tournant le dos à Mélinda en faisant tomber la chemise de nuit qui l'entourait. Même de dos, elle mit un bras en travers de sa poitrine, une entre entre ses jambes en observant ses pieds.
« Pouvez-vous me répondre à deux questions avant ? Que pensez-vous de moi ? Je suis trop idiote de croire que les choses iront naturellement mieux ? De contredire mon frère même si c'est pour l'aider ? Parfois je n'arrive même pas à me définir... » Eh oui, un certain manque de confiance en elle qui ne l'aide pas à se forger un caractère ou autres. Certes, elle était gentille et toujours prête à aider les autres mais elle le voyait avec Mélinda, elle se laissait trop marcher sur les pieds. Ou bien, elle se piégeait toute seule en voulait aider les autres... « Et en seconde question, pouvez-vous être douce avec moi ? »
C'était sa première fois, elle s'était toujours imaginé ça avec une personne qu'elle aimerait vraiment alors elle n'allait pas dire à Mélinda de lui dire de l'aimer si c'était faux. Mais au moins ne pas être violente et aussi douce que possible, cela pourrait toujours être plus agréable et plus facile pour elle. Elle avait tellement entendu de chose sur les premières fois, des gens qui se bloquent, ce genre de choses pas très grave mais ne rassurait pas Harmony pour autant. Elle était prête à le faire avec Mélinda, pas de soucis avec ça mais vue ce que son frère à faire, comment pouvoir alléger ce prix ? Surtout avec une chose qui a moins de valeur qu'une vie ?
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La belle Harmony était désorientée, Mélinda le sentait. Elle ne savait pas sur quel pied danser avec la vampire, ce qu’on pouvait comprendre. Par nature, Mélinda était une femme déstabilisante, car elle compilait et additionnait les paradoxes et les contradictions. Difficile de ne voir en elle qu’une simple perverse quand elle se montrait aussi douce et attentionnée. Depuis le début de ses discussions avec Harmony, elle avait mille fois eu l’occasion de lui faire sauvagement l’amour. Elle aurait pu la prendre à bien des occasions, et elle savait que, finalement, au bout, Harmony aurait adoré ça. Mélinda se retenait, car c’était ainsi que la vampire fonctionnait. Elle n’avait pas envie de la forcer, et elle trouvait, pour l’heure, bien plus amusant de continuer à jouer avec elle. Pour l’exprimer différemment, elle estimait que les préliminaires étaient tout, sauf des éléments à négliger. Harmony ne tarda pas à se déshabiller à nouveau, mais en lui tournant le dos, tout en enchaînant plusieurs questions, intimidée, très nerveuse. Mélinda, elle, se contentait de sourire.
Encore une fois, la vampire se rapprocha, se glissant dans le dos d’Harmony. Ses mains caressèrent ses épaules, glissant sur ses bras, ses seins heurtèrent son dos, et elle resta blottie contre elle, câlinant ses épaules, puis ses hanches, frottant sa belle peau. Sa bouche se déplaça pour embrasser son cou, léchant et suçotant sa peau.
« Je suis toujours douce avec les femmes qui le souhaitent, Harmony... »
Elle avait répondu par sa seconde question, et s’autorisa une petite pause, interlude pendant lequel elle lécha sa joue, ainsi que certaines de ses mèches de cheveux. Ses mains agrippèrent doucement, mais non moins fermement, les poignets d’Harmony, et elle la força ainsi à les écarter, tout en jouant des hanches pour faire pivoter Harmony, l’orientant face à un miroir. Elles se positionnèrent ainsi, Mélinda retenant chacun des poignets d’Harmony, à gauche et à droite de son corps, tout en restant lové contre le sien. La vampire savait ce qu’elle faisait. Certes, elle était autoritaire, perverse, narcissique, arrogante... Mais elle était aussi talentueuse, car elle connaissait suffisamment les esclaves et les jeunes filles douces et timides pour savoir comment les aborder sans trop de soucis.
Maintenant donc ses bras, elle empêchait Harmony de couvrir à nouveau son corps, et continua à lécher et à mordiller sa peau, avant de relever la tête, observant le miroir.
« Je veux que tu te regardes dans le miroir, Harmony... Relève la tête, et observe ton corps. »
Mélinda attendit que la femme obtempère.
« Regarde-toi bien, continue à observer tes formes, ta beauté... Observe bien ton corps, respire calmement, et dis que tu es belle... Dis que tu es tellement belle que tu aurais envie de te faire l’amour si tu voyais ton propre corps en face de toi... Allez, allez, jeune femme, dis-le ! Dis-le !! »
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Au moins, elle avait dit tout ce qu'elle avait sur la conscience, le fait que mine de rien, elle sentait que sa gentillesse n'était pas qu'une qualité, qu'à travers ses mots, elle risquait de recevoir les foudres de son frère. Il n'allait pas lui faire de mal, loin de là, mais elle savait que ses mises en garde n'étaient pas pour faire joli après tout ? Alors quoi ? De quoi devait-elle avoir peur avec Mélinda ? Elle savait qu'elle devait se méfier d'une chose mais là était son point faible, une forte confiance envers les autres – trop rapidement - ou une certaine naïveté peut-être ? Elle ne saurait dire... De dos, bien que cela restait impoli, Mélinda venait la voir en lui prenant les poignets pour qu'elle découvre les parties qu'elle cachait. Elle ne risquait rien, elle était dans son dos, même si elle sentait sa poitrine se coller contre son dos, elle serrait les lèvres pour ne rien dire, ne rien lâcher, avouant qu'elle se montrait toujours gentille... C'était au moins une bonne nouvelle.
L'empêchant de cacher sa nudité, elle la tournait doucement face à un miroir, elle eut à peine le temps de détourner le regard, se disant qu'elle risquait peut-être de voir certaines choses déplaisantes ? Rien à l'horizon mais entre sentir des mains sur son corps et se voir se faire caresser, il y avait une différence et pas petite pour Harmony. Bref, la vampire venait lui demander de se regarder dans le miroir, ce qu'elle fit doucement. Elle se fit dans sa tenue la plus naturelle, comme celle de n'importe qui venant au monde après tout. Elle voyait aussi Mélinda, dont le visage dépassait un peu celui de la jeune femme. Elle voyait cependant une partie de son visage à côté du sien. Vint ensuite ce qu'elle avait à lui demander, de se regarder dans le miroir ? Se dire qu'elle était belle et... Quoi ? Se faire l'amour à elle-même si elle se rencontrait ? Bon, une chose à la fois. Elle descella ses lèvres pour commencer, ouvrant un peu sa bouche en s'observant. Son œil, sa poitrine, ses hanches, ses cuisses, son... Elle savait qu'elle n'était pas moche mais elle n'était pas non plus la plus belle femme au monde...
« Je... Je... » Elle relevait son regard, se regardant dans l'oeil, c'était la partie la moins difficile à dire après tout. « Je suis belle ? Je suis... belle. »
Voilà, ce n'était pas si compliqué, c'était se faire un compliment à soi-même au final, rien de bien méchant même si cela aurait été plus simple si elle aurait eu ses vêtements sur le dos mais ça, c'est autre chose. Pour ce qui était du reste, c'était bête mais ça ne sera pas simple à le dire. Eh oui, cela voudrait dire faire l'amour à un membre de sa famille ? Sa sœur jumelle ? Quand bien même, si ce n'est pas sa sœur mais qu'elle lui est identique, elles ne feront pas l'amour, elles bavarderont des heures, elles seront très copines et... Non mais même si ce serait son sosie, elle n'y arriverait pas !
« Je... Je... » Elle avait beau tenter de se forcer, elle serrait ses poings en essayant de faire sortir ce mot mais pas moyen ! Il ne voulait pas sortir ! Fermant les yeux, elle détourna le visage du miroir. « Navré Mademoiselle Mélinda mais je n'y arrive pas ! Je... Je n'arrive pas à imaginer une telle chose... Vous devez me trouver idiote mais... »
La vérité était que l’innocence de la demoiselle était si grande que penser à ce genre de chose, ce n'était certainement pas dans ses habitudes. Vivre ici va lui ouvrir bien des choses qu'elle n'oserait pas imaginer d'habitude mais dans sa petite tête, la sexualité était limitée à peu de chose. Elle avait conscience que bien des gens avaient des envies très étranges, avec de la nourriture, plusieurs personnes, avec des coups ou en étant immobilisé, privée de la vue ou autres mais Harmony était bien très innocente pour mettre une image sur ce genre de choses. Elle préférait faire l'autruche et ne pas imaginer cela. Elle se dandinait légèrement sur place, se frottait involontairement contre Mélinda mais elle évitait de son côté elle aussi... Elle sentait sa poitrine remuer contre son dos après tout. Si Mélinda veut la former un jour, elle va en avoir du travail à accomplir. Pour le moment, Harmony retrouva son mutisme en évitant de croiser son regard dans le miroir, préférant observer ses pieds.
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Face au miroir, Harmony était placée face à une épreuve qui, contrairement à ce qu’on pouvait penser, était très difficile. Se regarder soi-même... Pour de jeunes personnes timides et facilement impressionnables, c’était un vrai défi, et Harmony était en train de le ressentir en ce moment. Face au miroir, avec une Mélinda joueuse dans son dos, elle n’avait aucune échappatoire possible. Elle était coincée, et, de sa petite voix douce et lente, elle se mit à parler. Si elle tentait de trop abaisser le regard, Mélinda venait porter sa main sur son menton pour le relever. Elle avait donc une main à hauteur de cette partie de son corps, et une autre qui caressait tendrement ses cheveux, glissant amoureusement dessus. Elle arriva juste à dire qu’elle était belle, avant de s’écrouler devant son reflet, se morfondant en excuses pathétiques. Devant cet aveu, un sourire perla sur les lèvres de Mélinda, un tendre et malicieux sourire.
« Idiote ? Je ne dirais jamais ça de toi, ma fille... »
Mélinda la retourna lentement, arrachant ainsi de sa vision le spectacle de son propre reflet.
« Regarde-moi, Harmony... Allez, regarde-moi, ma puce... »
Elle attendit un peu, sa main doucement posée sur son menton, et elle embrassa délicatement sa bouche, leurs seins venant se caresser. Mélinda savait tout à fait comment faire. Croire qu’elle était naïve, c’était une grande erreur. La vampire restait surtout une profonde manipulatrice, et elle savait donc comment y faire. Son autre main caressa le bas du dos de la femme, et alla se rapprocher de ses fesses.
« Bien... Détends-toi... Tu es incapable de le dire à toi-même, hum ? Maintenant... Tu vas essayer de le dire devant moi. »
Elle s’écarta un petit peu d’elle, et lui tourna le dos, montrant ainsi ses longs cheveux, les formes agréables de ses fesses, ses hanches belles et désirables, puis, après quelques mètres, elle se retourna. C’était un petit défilé de mode, gratuit, et elle se retourna donc, se tenant un peu sur le flanc, et se mit donc à parler :
« Dis que je suis belle, Harmony... Et que tu aimerais que je te fasse l’amour... Que je t’initie au sexe, que je te prenne ta virginité... »
Comme cela, Harmony allait comprendre une leçon essentielle, l’un des fondamentaux de l’esclavage de Mélinda Warren : il était beaucoup plus facile de faire confiance à une autre personne qu’à soi-même... C’était l’une des magies de la psyché humaine, que Mélinda observait en ce moment même.
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Face au miroir, Harmony se trouvait stupide, ne pas réussir à se dire ses quelques mots ? Sérieusement, c'était la honte ! Devant Mélinda qui plus est, elle devait la prendre pour la pire des idiotes. Se retournant contre elle, Mélinda faisait toujours en sorte qu'elle ne fuit pas son regard puis elle demanda simplement à la regarder, elle l'embrassa délicatement en même temps, sa main se rapprochant de plus en plus de ses fesses. Se calmant contre elle, Mélinda lui proposa finalement de le lui dire à elle et non à son reflet, chose qui est plus simple ? Pas vraiment... Mais bon, la vampire se retira pour marcher un peu, prendre place, attendant d'entendre les mots qu'elle a demandés et si autant le début était assez simple, elle corsait de plus en plus la chose...
Harmony remuait les lèvres bien qu'elle gardait la bouche fermée, ouvrant doucement la bouche, tentant de ne pas fuir son regard mais c'était une épreuve bien compliquée que voilà.
« Vous... Vous êtes très belle, Mademoiselle Mélinda... »
Bien, voilà déjà le plus simple qui était sorti, allez, il faut continuer un peu la chose, faire en sorte que le reste suive facilement pour pouvoir « payer » sa dette. Jouant nerveusement avec ses mains, elle tentait parfois de se cacher avec les mains, du moins pour certaines parties de son corps avant de les retirer doucement, séparant ses mains. C'était déjà impressionnant de se retrouve nue comme ça devant une femme, pas besoin d'en rajouter.
« Je... J'aimerais que... vous me... J'aimerais que vous me fassiez... l'amour, Mademoiselle Mélinda... »
Ses trois derniers mots avaient eu bien du mal à sortir, c'était sortie mais déjà que sa voix n'était pas porteuse, elle avait presque murmuré cela en tentant de fuir son regard une fois encore. Mélinda avait-elle déjà eu une fille aussi timide entre les mains ? Susurrement mais... vu comment Harmony était, le doute était toutefois permis. Pour les deux dernières choses à demander, elle, ravala sa salive en s'approchant doucement d'elle, déjà qu'elle parle doucement, il faudrait que Mélinda puisse entendre ça sans que la jeune femme n'ait pas besoin de répéter ça encore une fois... si elle y arrive toutefois.
« Que vous... Vous... Vous... m'initiez... » Se mordant la lèvre inférieure, c'était super dur à dire mine de rien ! Elle marqua une petite pause qui parut une éternité pour elle, mais une trentaine de secondes en réalité. « Que vous m'initiez au sexe. »
Quelle performance! Il reste cependant une dernière chose qu'elle avait déjà dit à Mélinda il y a quelques minutes même si cette fois, elle la regardait dans les yeux et elles étaient toutes les deux dans le plus simple appareil.
« Prenez... ma virginité... Mademoiselle Mélinda. »
Au moins ses deux derniers mots, elle n'avait pas eu besoin de détourner le regard, ça, ce n'était pas dérangeant à dire, ce qui est juste avant cette forme de respect, ça l'était plus. Mélinda pouvait remarquer qu'elle avait les larmes aux yeux, non pas que c'était douloureux de dire ça mais pour une personne timide, c'est une chose compliquée à dire, surtout quand elle était nue par-dessus le tout. Elle baissa la tête le temps de frotter son point sur son œil pour l'essuyer, en faisant de même avec l’œil cacher derrière son cache-oeil. Pas de blessure derrière ça, juste que comme son frère, elle avait un œil rouge. Si lui n'était pas dérangé par ça, elle avait peur que les gens la dévisagent ou prenne peur. Certaines personnes craignent les démons plus que tout et un rien comme ça pourrait les effrayer même s'il est vrai que leur parent restait une ange et un démon.
Reste à savoir si Mélinda va vouloir la voir sans en découvrant ce qu'elle cachait ou bien si elle allait la laisser ainsi. Elle n'avait pas vraiment honte d'en parler à quelqu'un qui pourrait comprendre ça, si Mélinda n'avait rien contre les démons, elle ne serait pas gênée d'en parler mais face à des gens qui en ont peur... elle n'aime pas cela, forcément.
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Oh oui, qu’il pouvait être difficile de parler ! Confortablement assise, Mélinda se régalait de la prestation de la pauvre Harmony. La belle jeune femme se dandinait sur place, incapable de lutter efficacement contre ses pulsions et contre ses envies. Elle était partagée entre sa timidité naturelle et entre les ordres clairs de celle qui, très bientôt, pourrait effectivement se considérer comme sa Maîtresse. Toute nue, peinant à masquer ses parties intimes, elle se rapprocha de Mélinda, se tenant au centre de la pièce, où elle se mit à parler, d’une voix tremblotante, hésitante. Elle prononçait les mots requis, et Mélinda sentait son sang exploser dans sa poitrine et dans son corps. La belle n’en pouvait plus, et la vampire se demanda même si elle n’allait pas s’écrouler sur place, foudroyée par sa gêne. Elle avait rencontré bien des femmes timides au cours de sa longue existence, et Harmony méritait de figurer dans le Top 10. Néanmoins, elle comprenait tout à fait son trouble. Les personnes vierges étaient toujours plus timides que celles qui avaient déjà eu des expériences sexuelles. C’était aussi ce qui faisait leur charme. La pauvre petite Harmony ne connaissait pas grand-chose au sexe, et sa chasteté était un élément sur lequel Mélinda ne comptait pas transiger.
Les mots tant attendus finirent par venir, Harmony ayant réussi à tout dire… Et Mélinda eut la surprise de voir des larmes couler de son cache-œil. Elle avait cru que ce dernier avait été crevé ou mutilé, mais, si des larmes en sortaient… La vampire cligna des yeux à plusieurs reprises, et se rapprocha d’Harmony, en se redressant. Les deux femmes étaient délicieusement nues, mais c’était clairement Mélinda, ici, qui menait la danse. Elle se blottit contre elle, et déposa un baiser sur son cache-œil.
« Que nous caches-tu là-dessous, Harmony ? »
La femme ne sembla émettre aucune réaction négative, et Mélinda souleva délicatement le cache-œil… Pour voir, derrière, un bel œil rouge. Un sourit amusé éclaira ses lèvres, tandis qu’elle jetait machinalement le cache-œil au sol. Harmony avait dissimulé cet œil, comme si elle avait honte de cette pupille, et, après s’être fixée uniquement sur cet œil rouge, la vampire alla regarder la femme, en souriant à nouveau, un beau sourire qui dévoila toutes ses dents blanches et cristallines.
« Tu en avais honte, ma belle ? Je ne vois vraiment pas pourquoi… Tu es magnifique, ainsi… »
Avec Harmony, Mélinda avait compris qu’elle devait agir avec douceur et tendresse. La vampire adaptait son comportement et ses réactions en fonction des personnes qu’elle avait en face d’elle. Harmony était une jeune femme fragile et douce, visiblement peu habituée à se mettre en avant, préférant sans aucun doute laisser son frère, Hardos, prendre les décisions difficiles. De fait, Mélinda pouffait mentalement en imaginant la réaction qu’Hardos ferait quand il apprendrait, que non seulement sa sœur s’était approchée de la vampire, mais qu’elle lui avait en plus ôté sa virginité. À ce stade, la question de savoir si Mélinda allait la prendre ne se posait en effet même plus, tant la réponse était évidente.
L’une de ses mains vint ainsi se poser sur l’une des fesses d’Harmony, la pinçant tendrement, et ses lèvres s’approchèrent encore des siennes, venant lui voler un baiser, leurs bassins venant se frotter l’un à l’autre. La vampire prenait tout son temps, et, avec son autre main, elle caressait délicatement les cheveux de la belle femme. Il fallait lentement la préparer à ce qui allait lui arriver, ne pas la brusquer, afin que tout fonctionne au mieux.
« On va s’allonger ? » demanda-t-elle ensuite.
Elle décala l’une de ses mains pour attraper celle d’Harmony, et marcha un peu, se rapprochant d’un lit, puis, relâchant sa main, elle s’allongea gracieusement sur ce dernier, se couchant sur le ventre, en marchant à quatre pattes pendant quelques secondes. Elle se coucha ainsi, et pencha la tête vers le côté, afin de regarder son amante.
« Viens me caresser, Harmony… Viens m’embrasser, laisse-toi aller… »
Lentement, mais sûrement, les choses se précisaient entre elles.
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Pauvre Harmony, elle n'en menait pas large face à Mélinda, cette femme était supérieure en bien des choses et face à une vierge bien trop timide, inutile de dire que la vampire pourrait en faire une seule bouchée. Face à tant d'émotion – surtout pour Harmony, c'était une épreuve pour elle de dire de telles choses. Même si elle venait à verser quelques larmes sous le coup de l'émotion, la vampire n'avait pas échappé à l'envie de voir ce qu'elle cachait sous ce cache-oeil ? Pas de vilaine cicatrice ou autres, son œil fonctionnait très bien, chose que Mélinda lui fit remarquer, la définissant même de magnifique, ce qui ne manquait pas de la faire sourire.
« Merci Ma-mademoiselle Mélinda... Mais si je le cachais, ce n'était pas par honte mais... »
Mais ? En réalité, c'était un cadeau de son frère. Lui, il montrait son œil sans aucune gêne mais elle, non pas qu'elle en ait honte mais elle n'aimait pas les regards et les chuchotements des gens quand ils remarquaient ce détail chez elle. C'est que des mots peuvent parfois être cruel. Il est vrai qu'Harmony avait une mère ange mais un père démon, faisant d'eux une famille originale... Mais chaque famille à ses blessures plus secrètes et profondes.
« Quand nous vivions avec notre tante, nous étions près d'un village de Nexus et... ils n'aimaient pas vraiment les démons... Alors ils n'hésitaient pas à le dire et à nous pointer du doigt... Hardos se fichait bien de leur remarque, moi aussi d'ailleurs mais... je n'aimais pas la sensation que j'avais une fois le dos tourné, d'entendre leur messe basse et leur regard... Il me l'a donc offert mais depuis... c'est devenu une habitude. »
Un peu comme les gens qui portent des lunettes supposait-elle ? Ils ne les retiraient que quand c'était utile comme avant d'aller dormir ? Au moins, quand on œil était caché et qu'elle allait ailleurs, les gens ne faisaient pas attention à elle. Mélinda se collait contre elle, une de ses mains sur ses fesses, la seconde dans ses cheveux, inutile de le dire mais la sensation était délicieuse. Harmony fermait les yeux, savourant chaque seconde et chaque sensation même si de son côté, elle n'osait pas poser la main sur Mélinda. Timidité ? Respect ? Gênes ? Un peu de tout sûrement. Quand le baiser se rompit, elle vint à proposer d'aller sur le lit, son visage fit à peine un léger mouvement pour accepter sa requête. Mélinda prit ses mains pour l'emmener vers son lit avant qu'elle ne la relâche et fasse quelques pas sur le lit en s'allongeant sur le ventre, l'invitant à venir la rejoindre. Harmony en ravalait sa salive. La pose était très érotique et très belle. Elle se rapprocha doucement, se posant d'abord à quatre pattes elle aussi, elle voyait bien le regard de Mélnda, ce regard envoûtant, provocateur. C'est à peine si elle arrivait à lever sa main du lit pour tenter de la caresser...
Sa main caressa son dos mais plutôt que descendre, sa main remontait, venant prendre quelques mèches de cheveux entre ses doigts, les caressant doucement. Ils étaient très doux en plus d'être très beaux. Elle devrait elle aussi peut-être laisser pousser ses cheveux elle aussi si jamais elle est séparée de son frère ? Elle aimait bien les cheveux courts mais pourquoi pas changé un peu ?
« Vous... vous avez des cheveux magnifiques, Mademoiselle Mélinda... »
Un vrai compliment déjà, c'est toujours ça de pris. Sa main redescendait doucement plus bas, venant arriver au milieu puis le chemin se fit plus lentement mais elle arrivait à ses fesses, venant les caresser doucement, même si pour le moment, caresser était passer doucement sa main dessus. La pauvre gardait ses rougeurs au niveau des joues mais elle évitait de regarder Mélinda... Elle savait qu'elle allait détourner son regard au moment même où leur regard allait se croiser.
« Vous êtes vraiment très... belle... »
Et voilà, elle avait tenté de la regarder mais à peine avait-elle croisé son regard qu'elle en avait perdu ses mots. Elle retira doucement sa main, restant immobile quelques secondes avant de s'allonger doucement en se rapprochant d'elle, venant chercher un baiser. À peine s'était-elle lancer doucement dans sa direction qu'elle venait à fermer les yeux, espérant bien visé et que cela plaise à Mélinda après tout, c'était grâce à elle qu'elles auront un remède, peut-être ?
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Mélinda s’amusait avec Harmony. Cette petite timide était adorable, et, en s’allongeant sur le ventre, et en lui offrant la vue de son corps, Mélinda savait ce qu’elle faisait. Très clairement, la vampire avait choisi de prendre tout son temps, de ne pas brusquer les choses, et d’amener progressivement Harmony à s’abandonner face à elle. La tâche serait longue, vu la timidité exceptionnelle de la jeune femme, mais la vampire avait confiance. Son objectif, en réalité, était fort simple : amener Harmony à comprendre que cet harem était un environnement sûr, un endroit où elle n’aurait pas à se cacher, et rien à craindre. Elle voulait que l’idée de liberté et de sécurité, ces deux notions si paradoxales, s’unissent et se regroupent sous la coupe d’un seul nom : « Mélinda ». Les confidences d’Harmony sur son œil rouge allaient dans ce sens. Elle le dissimulait par honte, par peur du regard des autres… Ici, au harem, elle n’aurait rien à cacher. Ici, au harem, elle allait pouvoir s’exprimer sans crainte. Ici, au harem, elle allait pouvoir s’épanouir.
Harmony s’avança lentement vers le lit, comme médusée face à la beauté redoutable de Mélinda. De dos, de profil, de face, peu importe l’angle, Mélinda était toujours magnifique. La digne fille de sa mère, qui avait hérité de toute sa beauté, et de tout le soin que cette dernière apportait à ses cheveux. Une véritable tradition familiale, que Mélinda avait pu parcourir en consultant les journaux intimes de sa défunte mère, et des autres avant elle. Une véritable bibliothèque qu’elle n’avait pas brûlé, mais qui était très difficile d’accès. Beaucoup de ses aïeules avaient accordé une grande importance à leurs cheveux, et Mélinda en faisait partie… Ce qu’Harmony nota rapidement.
S’asseyant à côté d’elle, sur le lit, Harmony commença à caresser son corps, tendrement, délicatement, avec une lenteur infinie, comme si elle n’osait pas toucher le corps de Mélinda. C’était de la gêne… Mais aussi autre chose. Et cette « autre chose », Mélinda la ressentit clairement quand les doigts d’Harmony approchèrent de ses cheveux, les titillant délicatement et lentement. Son compliment lui alla droit au cœur, et, tournant la tête sur le côté, Mélinda sourit légèrement. Ses mains s’étaient enroulées autour d’un oreiller, et sa joue était posée contre ce dernier. N’était-elle pas belle ainsi ? N’était-elle pas magnifique dans cette position ? Comment ne pas s’aimer soi-même quand on avait un corps aussi parfait ? On avait beau dire que le regard qu’une personne avait sur elle-même était tronqué, celui de Mélinda sur son propre n’exprimait qu’un amour sans failles. La vampire avait on ne peut plus conscience de sa beauté, et de la force qui s’en dégageait, car on ne pouvait rien refuser à une belle personne.
*Et toi, Harmony, tu fais une très bonne masseuse…*
Ou, plutôt, elle fera une bonne masseuse. Pour l’heure, Harmony caressait lentement son corps, le parcourant délicatement, pour revenir vers ses fesses. Le cul de Mélinda semblait beaucoup l’attirer, et Mélinda se mordilla les lèvres à ce contact. Harmony parla à nouveau, la complimentant encore sur son beauté, et son regard croisa celui de Mélinda… Ce qui eut immédiatement pour effet de déstabiliser Harmony, qui baissa la tête, et retira ses mains de son beau derrière. Mélinda, elle, eut un sourire encore un peu plus franc. Ah, n’était-elle pas mignonne, cette belle petite ? Mélinda se retourna lentement, jusqu’à se retrouver sur le dos, ses jambes frottant celles d’Harmony, qui se penchait vers elle, avançant ses lèvres, avant de fermer ses yeux.
Mélinda la laissa venir, et, quand la femme fut suffisamment proche, l’une des mains de la vampire se releva pour empoigner ses cheveux, et elle alla également à sa rencontre, venant l’embrasser tendrement. Sa main se crispa sur sa chevelure, et son baiser s’éternisa… La vampire alla en effet fourrer sa langue dans la bouche d’Harmony, jouant avec sa dernière, pressant chaudement son corps contre le sien, gémissant de plaisir en sentant la bouche d’Harmony. Yeux également clos, Mélinda savoura ce baiser, invitant progressivement Harmony à venir s’allonger sur elle… Et, comme toujours, elle conserva une main sur sa tête, mais déplaça l’autre, l’amenant sur les fesses de la belle petite perle qui se trouvait sur elle.
« Hum… »
La vampire bascule ensuite sur le côté, roulant sur le lit, et se retrouva au-dessus d’Harmony. Elle en profita pour rompre le baiser, et déplaça ses mains. Une sur l’épaule d’Harmony, et l’autre s’approchant de l’un de ses seins. Mélinda le titilla avec un sourire sur le coin des lèvres. Deux de ses doigts vinrent coincer son téton, tirant dessus pendant quelques secondes, puis elle posa ensuite sa main dessus, serrant ses doigts sur sa chair fraîche, et remua ce sein de gauche à droite.
« Tu sais, Harmony, tu ferais aussi une bonne masseuse… Ou une coiffeuse. Tous les jours, il y a au moins deux esclaves qui s’occupent de mes cheveux. Est-ce que tu aimerais en faire partie, ma chérie ? Est-ce que tu aimerais que tes doigts triturent ma magnifique chevelure ? »
Mélinda se rapprocha de son visage ensuite, mais pas pour un nouveau baiser… Du moins, pas avec les lèvres. Elle lui fit, en réalité, un tendre baiser d’esquimau, son nez venant jouer avec le sien, le caressant tendrement, remuant délicatement dessus.
« Hmmm… »
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On n’allait pas changer Hamrony, pas ne un claquement de doigt en tout cas. La demoiselle tentait tant bien que mal à obéir aux ordres de la vampire mais le moindre regard, le moindre geste allant un peu loin pour Harmony et elle se retirait comme si on risquait de la surprendre. Mais elle allait quand même se rapprocher de Mélinda, venant à chercher à l'embrasser, doucement bien sur. Si elle y arrive alors tant mieux sinon, elle va avoir un peu de mal à garder la tête froide si ses lèvres embrassent autre chose. Si c'est son visage, passe encore mais si ses lèvres finissent sur l’oreiller... Rien de bien méchant mais suffisant pour l’embarrasser. Mais par chance, elle avait embrassé Mélinda normalement, cette dernière répondant normalement à ce dernier en y allant doucement. C'était bon, inutile de se voiler la face. Mais la jeune femme fut surprise de se sentir tiré ainsi pour rouler sur le lit, afin d'avoir la belle vampire au-dessus de son corps.
La belle passait sa main sur sa poitrine, la caressant doucement, venant même pincer doucement un de ses tétons. Ce n'était pas la première fois qu'elle subissait ça, certaines filles en avaient fait de même avec elle, toujours en douceur bien sûr. Ce n'était pas désagréable à petites doses après tout. Elle jouait ensuite doucement avec sa poitrine en lui faisant une proposition d'un possible poste. Après celui de secrétaire voir même plus... osée, voilà coiffeuse ou masseuse ? Rapprochant son visage, ce ne fut pas un baiser qu'elle proposa mais un petit câlin entre nez, tous deux se frottant l'un contre l'autre... c'était mignon comme façon de faire. Gardant un peu de rose sur ses joues, elle observa Mélinda avec un léger sourire pour lui répondre.
« Si jamais votre personne sait nous délivrer mon frère et moi, je suis prête à me plier en huit pour exécuter mes tâches. »
Certes, elle ne disait pas cela dans le domaine du sexe mais que ce soit de préparer son repas au matin, venir la coiffer et l'habiller, la masser, préparer ses papiers, ses rendez-vous et à peine avoir le temps de souffler dans une journée, cela ne la dérangerait pas. Elle n'aurait clairement pas assez d'argent pour payer une telle somme si jamais elle demandait de l'argent pour la possible guérison alors faire tout pour remplir à bien ses petites tâches dans la journée, elle serait prête à se fatiguer autant pour elle.
« Je pense... je pense que je serais capable de vous êtes très utile dans votre quotidien... Mademoiselle Mélinda. »
Oui, elle le pensait vraiment. Il ne faut pas compter sur elle pour d'éventuelles petites sauteries, surtout à plusieurs mais avec le temps, elle pourrait facilement s’offrir à Mélinda, non pas comme n'importe quelle admiratrice de la vampire qui viendrait lui faire des propositions et s'offrirait de suite, non, ce n'était pas son genre à elle. Harmony avait besoin de créer des liens avant d'envisager ce genre de choses. Ce n'était sinon pas son genre de coucher le premier soir. Pour Mélinda, c'était exceptionnel, elle risquait de pouvoir l'aider, elle et son frère, si elle y arrivait... offrir sa première fois serait qu'un maigre salaire pour Harmony. Gardant le sourire en regardant la vampire dans les yeux, on la sentait encore hésitante à la regarder dans les yeux mais elle tenait bon pour le moment.
« Est-ce que... Est-ce que vous... désirer quelque chose... de particulier ? »
Non pas qu'elle parlait de lui rapporter un verre d'eau ou autres, quelque chose plus en rapport avec ce qu'elles faisaient mais elle n'oserait pas dire ce dont elle pensait... Elle aurait bien trop honte de parler de ce genre de choses à voix haute... Harmony faisait déjà certains efforts pour demander ce genre de choses, Mélinda se rendait-elle compte de la chance qu'elle avait ?
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La timidité d’Harmony était exquise… Même malgré tout ce que Mélinda faisait depuis de nombreuses minutes, elle sentait encore, en Harmony, une sorte de mur inébranlable qui continuait encore à tenir. Un mur fissuré, lézardé, qui vacillait sur place… Mais qui continuait à tenir bon. Mélinda était impressionnée, et, après avoir caressé le nez d’Harmony, elle resta allongée sur elle, remuant légèrement ses jambes. Elle sentait celles d’Harmony se frotter aux siennes, provoquant de délicieux frissons de plaisir remontant le long de leurs corps. En souriant délicatement, révélant ses magnifiques dents blanches, Mélinda s’était appuyée sur les épaules de la femme, doucement et tendrement. En continuant à parler, Harmony lui avouait qu’elle était prête à faire tout ce que Mélinda voulait, pour peu qu’elle tienne sa parole. La vampire sourit alors… Une promesse de servitude éternelle, le frère et la sœur en revenaient toujours là. Mélinda s’humecta les lèvres, laissant Harmony parler. Elle parlait d’une voix tremblotante, mais d’où venait sa nervosité ? Du comportement de Mélinda ? Ou… D’autre chose ? Peut-être de ce qu’Harmony ressentait précisément en ce moment ? Comment dire ? Mélinda n’était bien évidemment pas dupe, et s’humecta encore les lèvres, l’observant dans les yeux, son regard ne se détachant pas du sien.
« Quelque chose de particulier… » répéta-t-elle, avec un ton amusé dans la bouche.
Dit comme ça, cette phrase était extrêmement tendancieuse… Mais elle n’avait, en soi, rien de surprenant. C’était sa petite Harmony, tout simplement. Mélinda ne la connaissait pourtant pas depuis longtemps, et, cependant, elle avait le sentiment de tout savoir sur elle… Sur sa grande timidité, et sur le fait qu’elle était encore vierge. Mélinda approcha son visage du sien, et l’embrassa sur la joue, puis sur le coin de la nuque, dans cette zone sensible où le plaisir, très souvent, s’exprimait par le biais des frissons.
Souriant lentement, elle lui lécha ensuite la joue, remontant jusqu’à son oreille.
« Oh, il y a plein de choses que tu peux me faire, Harmony… Et que tu vas me faire… »
Sa voix, mielleuse, était susurrée du bout de ses lèvres. Elle soulevait et abaissait son corps, le frottant contre le sien, s’amusant surtout à sentir leurs seins remuer entre eux, se caressant mutuellement. Leurs corps se titillaient ensemble, continuant à remuer l’un contre l’autre. Des sensations délicieuses, très agréables, provoquant des séries multiples de frissons. Mélinda finit alors par s’écarter, roulant sur le côté, et se coucha sur le flanc, une main en appui sur sa tête. Elle allait faire tourner les esprits de cette petite Harmony, la rendre folle… Après tout, c’est ce qu’on voulait faire avec une personne timide, non ? Lui faire perdre peu à peu la raison, jusqu’à ce qu’elle soit incapable de se retenir, et qu’elle demande à se faire prendre, qu’elle se mette à injurier et à insulter… Avec Harmony, ce serait délectable, mais Mélinda sentait qu’il allait y avoir du boulot pour arriver à ce résultat.
Elle la regarda en souriant, ses cheveux tombant en cascade entre ses doigts.
« Tu vas donc me masser… Avec tes mains et ta bouche. Et je te laisse le choix… Soit… »
Avec un sourire coquet sur les lèvres, sa main s’approcha de son intimité.
« …Ici… »
Remuant lentement les lèvres, détachant chaque syllable, elle déplaça sa main :
« …Ou… »
Elle se retourna alors, se couchant sur le ventre, en montrant l’ourlet rond et tender de ses fesses :
« …Ici… »
Le choix était donné.
À la belle Harmony de choisir !
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Au moins la jeune femme n'était pas brusquée par une envie pressante chez Mélinda, la vampire semblait respecté le caractère et la façon de faire de la jeune femme et avançait donc doucement. Harmony était au moins contente que cela soit respecté, elle voyait mal Mélinda ôter son masque et la prendre sauvagement, elle ne la connaissait pas vraiment après tout mais la semi-ange avait cette qualité et défaut de faire confiance un peu trop facilement aux femmes. Non pas qu'elle craint les hommes mais son frère avait toujours insisté sur ce point, se méfier des garçons. Révélant avec sa timidité habituelle que Mélinda pouvait lui demander des tas de choses, la jeune femme n'était pas bête et savait plus ou moins ce qu'elle voulait dire, répétant donc la fin de ses mots avec son petit air plein de sous-entendu...
Mélinda venait faire passer sa langue sur son cou, l'embrassant avant de venir passer sur sa nuque, faisant doucement soupire la jeune femme alors que leur corps se frottait aussi doucement. Leur poitrine aussi, ce qui faisait frissonner la demoiselle qui était entre les mains plus qu'experte de Mélinda Warren. Léchant sa joue, Mélinda venait lui avouer qu'elle pouvait plein de choses et qu'elle allait lui faire... certes mais il ne faut pas trop lui en demander non plus. Venant se coller contre elle, ses frottements se faisaient de plus en plus intenses jusqu'à rouler avec elle, pour prendre une pose, allongée sur le côté, elle était vraiment belle, sexy même puisqu'elle était nue. Harmony ne pouvait s'empêcher d'avoir l'air doucement hypnotiser en observant son corps sublime, surtout que la belle vampire prenait la pause en lui proposant un choix très... cornélien. S'occuper de son intimité ou de ses fesses ? Harmony venait même avaler sa salive en l'observant, allongé sur le ventre, son regard perçant sur elle. La pauvre ne trouvait rien à redire sur le coup, que Mélinda se rassure, même dans sa tête, elle n'avait pas l'ombre d'une réponse...
Harmony avait son regard planté sur les fesses bien jolies de la vampire mais était-ce sa réponse ? Oui ? Non ? Quand son regard quitta enfin ses fesses pour observer son regard en le fuyant bien rapidement, elle eut un léger sourire sur ses lèvres en ayant l'air gênée...
« Désolé je... je ne sais pas... choisir ? »
Qui pourrait lui jeter la pierre ? Harmony ne devait pas être la première à ne pas savoir choisir et elle ne sera sûrement pas la dernière. Elle se rapprocha doucement en venant caresser une des fesses de Mélinda, le tout doucement avec sa pointe d'hésitation comme toujours. Elle osa même afficher un petit sourire à sa partenaire en croisant son regard. Avait-elle fait son choix ? Eh bien oui.
« Je... je dois donc... d'abord masser ? »
Effectivement, ce n'était pas obligatoire mais bien mieux. Harmony plaçait chacune de ses mains sur ses fesses, commençant d'abord par de douces caresses. Ça, elle n'avait pas vraiment de mal. Observant les deux belles bosses, la jeune femme caressait donc délicatement ses fesses, simplement, puis en faisant de petits ronds avec ses doigts sur les deux beaux morceaux de chair. Elle se laissait bercer par ce jeu amusant. Elle ne saurait dire combien de temps elle a caressé tout ça ? Une minute ? Dix ? Plus ? Quoiqu'il en soit, elle se fit tarder pour l'étape deux, elle avait juste cessé de malaxer et caresser ses fesses pour se pencher sur elle, baisant d'abord le bas de son dos, au-dessus de cette petite fente de ses fesses puis, elle écartait délicatement les fesses de la vampire, voyant parfaitement sa cible, ce petit trou. Elle avait une légère crainte avec ce choix, elle savait ce qui sortait de ce petit trou, comme n'importe quel être vivant sur la planète mais... elle savait ce risque en faisant ce choix. Se penchant dessus, elle fit d'abord passer sa langue de bas en haut, le long de cette raie quelques fois, doucement et augmentant doucement le rythme au fur et à mesure.
Puis enfin, après quelques secondes de repos et sûrement d'hésitation, elle glissa sa langue dans ce petit trou, fermant ses yeux. Elle devait trouver cela moins gênant ? Il faut dire que c'était la première fois qu'elle fourrait sa langue dans ce petit trou. Heureusement, étonnement, elle n'avait pas un goût infect en bouche. Que Mélinda ai prévu le coup ou qu'elle se lave vraiment à fond, elle ne voulait pas vraiment obtenir la réponse. Elle avait vu cette fente bien propre, sinon, elle aurait sûrement changé d'avis et là... non pas que c'était délicieux mais il n'y avait pas de goût, ce qui n'était pas plus mal non plus. Ses mains écartant les fesses de la vampire, Harmony était comme une petite neko, pressant une à une ses petites fesses alors que sa langue remuait tant doucement, tantôt rapidement dans cet étroit passage. Elle aimait ça, l'ambiance de cette chambre ou ce simple rituel, elle gémissait parfois, doucement, la tête plongée entre ses fesses. En revanche, elle n'ouvrait pas ses yeux. L'idée d'avoir la bouille de Mélinda moqueuse peut-être qui l'effrayait ? Elle ne ferait sûrement pas ça... mais elle préférait fermer les yeux et continuer jusqu'à ce que l'une ou l'autre décide de changer de danse.
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Mélinda lui offrait un choix particulièrement difficile… Son sexe, ou ses fesses ? Elle pouvait sentir les hésitations d’Harmony pour ce « massage » très particulier. La jeune femme commençait peu à peu à comprendre comment le harem fonctionnait, et comment elle devait se comporter face à Mélinda. Elle lui avait donc offert un choix entre ses fesses et son vagin, et, sans trop d’hésitations, Harmony opta pour le fessier de la vampire. En souriant, Mélinda se coucha donc sur le ventre, remuant ses fesses de gauche à droite, et sentit Harmony se rapprocher… Puis hésiter. La jeune femme avait posé ses mains sur ses fesses, et lui avait posé une question à laquelle la vampire répondit en souriant :
« Tu peux commencer par les embrasser, si tu veux… »
Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre ce qui travaillait cette jeune femme vierge à l’idée de s’approcher de son postérieur… Sur ce point, elle n’avait pas trop à s’en faire, car Mélinda nettoyait régulièrement et fréquemment ses fesses, justement pour éviter qu’une sodomie ne vire en une sorte de scatophilie grossière et glauque. Elle aurait pu rassurer tout de suite Harmony… Mais elle trouvait en réalité plus amusant de voir cette dernière hésiter, se poser des questions, avant de finalement agir. C’était infiniment plus excitant ainsi, et Mélinda se régalait donc de la sentir hésiter, puis, lentement, décider de braver l’interdit. Elle approcha sa bouche, puis finit par progressivement enfoncer sa langue dans son corps, envoyant de multiples vibrations de plaisir dans le corps de la vampire.
Se mordillant les lèvres, cette dernière se tortilla sur le lit.
« Hummm… Ohhh, Harmony… !! »
Harmony pouvait désormais sentir le trou très propre de Mélinda, mais aussi très serré. Mélinda remuait sur le lit, et la femme continuait à la prendre avec sa langue, éprouvant de plus en plus de plaisir, ses doigts venant jouer sur les fesses de Mélinda pour les écarter, et ainsi en faciliter l’accès. Très concentrée, Harmony était plongée dans son exercice, et il fallait bien admettre qu’elle était particulièrement douée. Mélinda pouvait tout à fait lui reconnaître cela, et, de fait, si elle ne l’avait pas été, elle ne lui aurait pas fait tant de propositions. Elle était son bourgeon sur le point d’éclore… Et, pourtant, Mélinda savait qu’elle ne serait jamais comme des filles comme Ayumi, totalement extraverties et ne se refusant à aucune forme de perversion. Harmony était différente, et Mélinda l’acceptait et le comprenait. C’était ce qui faisait la force de son harem : il y avait un panel de personnalités variables, permettant ainsi de multiplier et de diversifier les expériences.
Peu à peu, Harmony se lâchait, et Mélinda savait que c’était quelque chose qu’elle ne pourrait réellement faire qu’avec elle, car un lien de confiance s’était instauré. Peut-être que, dans quelques années, Harmony aurait le courage nécessaire pour coucher avec d’autres personnes… Mélinda avait envie d’y croire, mais, pour l’heure, il y avait trop de paramètres et de critères hasardeux pour qu’elle puisse tirer des plans sur la comète. Il fallait déjà s’assurer que l’opération de séparation entre Hardos et Harmony fonctionne, ce qui, pour l’heure, n’était clairement pas certifiée… Mais, dans tous les cas, Mélinda pouvait se féliciter de ses talents de diplomate, talents qui lui avaient permis de se retrouver dans cette situation, avec Harmony léchant son fion.
« Oui, Harmony… Aaaah, c’est très bien, ma puce… Continue à flatter le cul de ta Maîtresse… »
Harmony avait vraiment visé juste en optant pour son fessier, car Mélinda était une grande sodomite, une femme qui adorait butiner des culs… Ou qu’on butine le sien. Mélinda la laissait donc faire, et, progressivement, donnait des instructions supplémentaires :
« Glisse tes doigts, Harmony… Hummm… Ne t’inquiète pas, mon petit cul est tout propre… Comme tu as dû le sentir avec ta langue… Remue tes doigts en moi, ma chérie… »
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Cette situation était inédite pour elle, elle avait évidemment déjà coucher avec une femme, d'ailleurs à ce jour, elle n'avait coucher Que avec des femmes. Non, avec un homme... son frère aurait sûrement tué le premier à lui faire les yeux doux si jamais il aurait été au courant. Bref, face à ce choix, elle aurait pu choisir son entrejambe, c'était une chose qu'elle avait plus l'habitude mais face à ce choix, la demoiselle se demandait s'il n'y avait pas un piège ou quelque chose qui ferait passer ce choix pour un test ? Lequel, elle n'en savait rien mais une chose était sûre, elle voulait surprendre Mélinda et pas simplement en voulant lui offrir sa virginité. Se mettant donc au travail, elle avait eu légèrement peur en enfonçant sa langue dans ce coin mais ça semblait assez propre pour au moins retirer ce doute de ses épaules.
Les quelques gémissements de la vampire la rassuraient aussi, au moins elle faisait bien son travail, c'était toujours bon à savoir mais Harmony ne savait toujours pas comment allait évoluer les choses ? Est-ce que les contacts de la vampire vont réussir à briser ce sortilège, c'était là une question qui dérangeait tant la sœur que le frère, ils n'avaient aucune garanti, ce n'est pas comme si Mélinda avait désigné une tierce personne qui avait déjà pratiqué cela avec succès, comme toujours, ils sont dans le flou. Mais c'était leur quotidien depuis plus d'un an, voyager, chercher des pistes, les parcourir et ne pas atteindre le but recherché... Enfin, au moins là il n'était pas question de tout cela, Harmony laissait simplement parler sa langue entre ses douces fesses. De ses mains, elle avait pu parcourir cette zone qu'elle trouvait particulièrement douce. Un point commun avec les gens en général ? Elle n'en savait rien, ce n'est pas comme si elle avait déjà caressé chaque recoin de son corps.
Bien vite, la vampire quémandait autre chose que sa langue et cela fit rougir Harmony. Elle s'attendait à cette demande mais pas au pluriel. Ses doigts ? Mais combien ? Deux, trois ? Plus ? Elle ne savait pas vraiment comment faire mais elle commença par retirer sa bouche en continuant de caresser cette douce surface et en optant pour deux doigts. C'était le minimum de ses doigts qu'elle pouvait glisser.
« D'accord mademoiselle... »
Elle mouilla d'abord ses doigts en les enfonçant dans sa bouche, sa main de libre caressait toujours cette surface avant d'approcher ses doigts alors qu'elle écartait ses fesses. Va-t-elle réussir ? Telle une gourde, elle va rater et lui faire mal ? Elle ignorait s'il y avait quelque chose à savoir dans ce domaine qui était de la doigter par-derrière ? Elle avala sa salive avant d'enfoncer doucement ses doigts en elle. Elle s'enfonçait doucement mais sûrement jusqu'à enfoncer ses doigts en entier, arrivant à la base. Alors, avait-elle réussi ? L'avantage avec cela, c'est qu'elle n'était pas obligée de rester sur place. Elle continuait à mouvoir doucement ses doigts en elle en se rapprochant d'elle. Elle venait doucement embrasser son dos et ses épaules, très doucement. Jamais Mélinda ou une autre femme ne connaîtra Harmony sauvage après tout.
« Est-ce que... je fais ça bien ? N'hésitez pas à me dire si... je m'y prend mal... »
Elle se mordait la lèvre inférieure en craignant que Mélinda avoue qu'elle s'y prenait comme une quiche... Mais elle continua de bouger ses doigts, les enfonçant doucement et embrassant à nouveaux les douces épaules de la vampire. Ici aussi, sa peau était très douce comme elle pouvait le constater, c'est à croire que rien n'était à jeter chez cette femme.
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Mélinda comptait faire tout ce qui était en ses moyens pour aider ce frère et sa sœur. Elle n’avait qu’une parole, et elle n’avait pas pour habitude de revenir sur cette dernière. Pour l’heure, elles en étaient juste au stade de s’amuser ensemble, et, alors qu’Harmony léchait et malaxait ses belles petites fesses, la vampire se faisait la réflexion qu’elle n’allait pas pouvoir se séparer d’Harmony. Cette petite timide ferait décidemment une excellente majordome. Chaque personne avait sa manière de masser, et cette manière illustrait très souvent le comportement du masseur, ou de la masseuse. Ainsi, quand Ayumi vous massait, c’était abrupt, rude, car elle y mettait tout son poids, massant énergiquement. Et, inversement, quand il s’agissait d’Harmony, c’était doux, calme, et tendre. La femme agissait précautionneusement, craignant de faire mal à Mélinda, ce qui avait aussi pour effet d’augmenter la frustration… Car le plaisir sexuel n’était pas que plaisir, mais aussi souffrance. Elle aimait bien quand on écartait chacune de ses fesses, et qu’elle sentait une pointe de résistance traverser son corps… Et là, Harmony, honnêtement, s’en sortait plutôt bien.
Elle lui avait donc proposé de mettre des doigts, et elle tourna la tête, souriant en voyant la nervosité traverser le corps de la jeune femme. Elle conserva l’une de ses mains sur ses fesses, puis se pencha ensuite, et Mélinda se mordilla les lèvres en sentant deux ongles se rapprocher de son anus. Harmony avait pris le temps de lécher ses doigts, les mouillant, puis les glissa en elle.
« Haaaa… »
C’était quelque chose de particulièrement bon. Mélinda se pinça les lèvres, se tortillant sur le lit, et remua lentement ses jambes, ses bras venant s’enrouler autour de l’oreiller. Ooohh, si c’était bon ! La vampire adorait franchement ça… La sodomie, le bonheur intense de sentir la douleur éclater lentement en elle. Ah, oui, c’était vraiment jouissif, et libératoire ! Mélinda continua à se tortiller, remuant faiblement son corps, de gauche à droite. Au bout de quelques instants, Harmony finit par lui demander si elle se débrouillait bien, ce qui, bien entendu, ne surprit pas une seule seconde la vampire. Esquissant un léger sourire, cette dernière tourna sa tête vers elle.
Sa main se tendit alors, et alla caresser les cheveux d’Harmony.
« Voyons, ma petite puce… Évidemment que tu te débrouilles bien. Tu as des doigts de fée, tu sais… Et j’adore qu’on s’occupe de mes fesses. C’est toi qui me concernes, ma douce. Est-ce que tu aimes ça ? Remuer tes doigts en moi ? Tu peux aussi glisser ta langue en alternance, si tu veux… Occupe-toi de mes fesses bien comme il faut, ma choupette, car il faut que tu saches que ta Maîtresse adore qu’on s’occupe de ses fesses… »
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On ne pouvait pas dire qu'Harmony était à plaindre, elle avait connu pire comme tâche à effectuer mais là, masser les fesses de Mélinda, c'était doux et agréable au moins. La jeune femme massait ses fesses, ignorant si elle le faisait bien car même les massages, c'était si rare qu'elle en faisait. Et puis, là ça restait spécial puisqu'elle devait aussi la doigter en même temps... Jamais elle n'aurait eu l'idée de faire une telle chose en temps normal mais Mélinda avait tous les droits. C'était chez elle et puis... Harmony faisait cela pour lui faire plaisir après tout. Massant ses fesses, mettant deux doigts dans ce petit trou... et embrassant ses épaules. Au moins ça, elle aimait bien et elle ne craignait pas que ce soit désagréable. Même elle aimait embrasser ses épaules, baisant quelques mèches de cheveux parfois. Mais évidemment, craignant de mal s'y prendre, elle posa la question à Mélinda, savoir si elle s'y prenant bien ou non ?
Évidemment qu'elle s'y prenait bien à écouter Mélinda, elle lui proposait même d'y remettre sa langue et rien que cette phrase suffisait à la faire rougir à nouveau alors que la vampire affirmait aimer qu'on s'occupe de ses fesses. Harmony ne pouvait pas vraiment le dire, elle a déjà reçu des caresses, quelques baisers mais elle reste très vierge de tout cela aussi. Pour le moment, elle continuait de baiser ses épaules en laissant simplement ses doigts faire tout le travail sur ses jolies fesses. Vu la façon dont elle remuait sur son lit, Harmony se doutait bien que ses talents ne laissaient pas Mélinda indifférentes.
« Je peux me permettre une question, Mademoiselle Mélinda ? Votre beauté, votre corps... cela est naturel chez vous ou bien c'est dû à... à un entraînement en quelque sorte ? »
Garder la ligne avec du sport, manger tel produit pour ses cheveux ou au contraire, éviter telle chose, il y a bien des choses à savoir concernant la beauté et le corps après tout. Mais la jeune femme redescendait un peu, retirant en douceur ses doigts avant de songer à y replonger doucement sa langue dans ce petit trou. Elle savait que c'était propre alors elle évitait d'être trop lente à y retourner mais une fois ses lèvres bien enfoncer entre ses fesses, elle fermait doucement les yeux pour y enfoncer sa langue et faire son travail. Comme un petit chaton, elle malaxait doucement les fesses de Mélinda, tour à tour, d'abord la gauche, puis la droite, retour à la gauche et ainsi de suite. Fidèle à elle-même, elle tentait de regarder Mélinda mais si leurs regards avaient le malheur de se croiser alors elle redevenait rouge comme une tomate en évitant à nouveau tout regard avec elle. Elle retira à nouveau sa langue mais c'était simplement à cause du fait que parler avec la langue était quand même bien plus pratique.
« Si je peux encore me permettre une question Mademoiselle Mélinda... Y a-t-il une chose dans le... sexe... que vous aimez par-dessus tout... le reste... dans le sexe ? »
Une position, un gadget, quelque chose à faire ? Si jamais c'est dans les cordes d'Harmony elle voudrait bien tenter de lui faire plaisir mais si c'est trop hard ou bien qu'elle s'en sent incapable pour le moment... bah c'était toujours une chose bonne à savoir après tout. Puis elle reprenait doucement son travail, enfonçant sa bouche entre ses fesses et sa langue dans son petit trou avant de reprendre aussi ses pattes de velours sur ses petites fesses si tendre.
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Allongée sur le ventre, couchée ainsi, Mélinda avait droit à un massage très particulier, ce qu’elle appelait, entre nous, un massage anal. C’était un massage particulièrement bon, où elle sentait les mains de la belle Harmony glisser sur sa peau, sur ce cul parfait qu’elle affectionnait tant. Harmony se faisait plaisir, et, conformément aux ordres de Mélinda, elle allait glisser un ou deux doigts dans son fion. En écartant sa peau, on pouvait voir sa croupe, ainsi que ce petit trou étroit. Au début, sa jeune servante hésita, ce qui était tout à fait compréhensible, mais elle se laissa peu à peu aller, et risqua donc ses doigts… Pour constater que le fondement de sa Maîtresse était très propre. On aurait pu s’attendre à y trouver des traces d’excréments collés contre la peau, mais la vampire faisait très attention à son hygiène, et utilisait régulièrement des pilules ou des pommades pour nettoyer son colon anal. Harmony pout donc y glisser ses deux doigts, alternant avec sa langue, amenant Mélinda à se tortiller sur le lit. Elle avait utilisé ses bras comme oreiller pour y poser sa tête, et son corps partit en avant, avant de revenir en arrière, ses côtes se creusant sous l’effet du plaisir, un plaisir qui s’insinuait joyeusement et tendrement en elle.
« Humm… Oh ouiii… »
C’était bon, c’était même très bon. De magnifiques sensations déferlaient en elle, et elle gémissait donc de plaisir, autant pour exprimer sa propre satisfaction que pour rassurer Harmony sur ses talents de masseuse. La petite nerveuse jouait avec elle, et finit par relever sa tête. Ce qui faisait sourire Mélinda, c’est que la femme fuyait toujours son regard, et que, à chaque fois que la vampire tournait la tête pour la regarder, Harmony baissait alors la sienne, et embrassait ses petites fesses. Néanmoins, elle parvint à lui poser une question sur sa beauté, ce qui la fit sourire.
« Tu es douée pour les compliments, ma petite beauté… Alors, pour te répondre, je dirais que ce sont… Les deux à la fois. Quand tu auras la curiosité de te promener dans le harem, tu verras fréquemment des tableaux de moi, mais aussi d’une femme qui te donnera l’impression d’être moi… Mais en plus mâture. C’était ma défunte mère, et je lui ressemblais trait pour trait. C’est la Nature qui m’a doté de mes beaux yeux verts, de ma silhouette de guêpe, mais j’ai aussi entretenu mon corps. J’ai plusieurs diététiciennes qui surveillent ma ligne, et me pèsent chaque mois. »
La beauté physique était un critère très sérieux chez Mélinda. En tant que responsable du harem, elle savait très bien que, si elle devenait moche et grosse, elle perdrait de son influence. Sa beauté légendaire était un élément attractif du Harem, une valeur marchande très forte.
« Après, il y aussi le fait que je suis une vampire, ce qui fait que mon corps élimine bien plus de calories plus rapidement qu’un organisme humain classique… Hummm… Oui, ma chérie, haaaa, avec la langue, làààà… »
Tout en s’expliquant, Mélinda sentait Harmony recommencer son massage anal. La jeune servante continuait à la masser, et posa ensuite une autre question, plus intime. Cette fois, Mélinda sourit à nouveau, et ne répondit pas tout de suite, car Harmony enfonça sa langue. Mélinda soupira donc, bandant ses muscles, et sourit ensuite.
« Plusieurs choses, oui… J’aime bien qu’on m’enfonce une verge dans le cul, par exemple… Ou qu’on me fasse une fellation quand je sors mon phallus… Mais, en l’état, je pense que tu peux opter pour la première option, si tu veux… Dans le meuble à gauche… Le premier tiroir sur ta gauche, il y a des sex toys… Comme des vibromasseurs, ou des plugs. Si tu veux jouer, prends-les, et enfonce-les en moi… Et… Hum… Tu peux utiliser les autres jouets, aussi… »
Mélinda esquissa un léger sourire.
Restait à voir ce qu’Harmony allait faire maintenant…
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Harmony continuait de servir Mélinda, massant ses jolies fesses, le tout en douceur mais venant d'elle, la jeune femme aurait bien du mal à se montrer plus sauvage. Si Hardos son frère tenait plus des gênes démoniaque et pouvait facilement être violent, Harmony était bien souvent douce comme sa mère, peu importe la situation. La jeune femme continua donc son massage un peu spécial, se demandant même parfois si Mélinda n'avait pas oublié le but de ce massage ? Enfin dans un sens tant mieux si elle oublie de prendre sa virginité mais Harmony se demandait si ce massage était si bon que ça ? Jamais personne n'a réagi comme elle auparavant. C'était peut-être la preuve qu'elle se défendait très bien mais c'était aussi assez perturbant ? La jeune femme n'avait eu que des caresses sur les fesses, parfois des baisers mais pas aussi profond que ce qu'elle infligeait à la vampire.
Mélinda la complimentait sur ses compliments avant de parler des tableaux, dont certains ou elle semblait plus mature même si c'était en réalité sa mère dessus. Harmony savait ce que c'était, elle ressemblait beaucoup à la sienne, la couleur de cheveux est celle de son père et sa mère avait les pointes qui bouclaient mais en dehors de ça, elle lui ressemblait beaucoup. Harmony se demandait comment sa mère était morte mais dans son cas, la sienne est morte sous ses yeux, même si Hardos l'a empêché de voir ça, sa colère venait de ce jour-là où il avait tout vu... Bien que la vampire expliquait que sa taille de guêpe était aussi due à un régime et à bien des exercices. Et apparemment, sa nature de vampire brûlait bien des calories, un détail intéressant pour ceux et celles qui aiment avoir une belle silhouette. Mais une fois de plus, Harmony semblait avoir découvert une nouvelle qualité chez elle vu la façon dont Mélinda adorait ce petit traitement !
Alors qu'elle se demandait ce qu'elle aimait comme rapport, elle lui donna quelques indications avant de l'inviter à ouvrir son tiroir pour prendre quelques jouets. Se retirant doucement, elle ouvrait ce tiroirs en rougissant. Bien des choses lui semblaient inconnues ? Elle savait ce qu'était un gode mais un plug, elle ne savait pas ? Alors quand elle voyait ce long objet qui grossissait depuis la pointe pour revenir à la base, elle se demandait bien ce que c'était ? Mais au final, elle n'avait pris qu'une seule chose avant de refermer ce tiroir aux mystères. Retournant sur le lit, elle mouillait doucement ce petit objet avant de doucement l'enfoncer dans le petit trou de Mélinda. Activant le gadget, elle faisait ainsi vibrer le petit cul qu'elle continuait de doucement masser, venant même l'enfoncer un peu plus avec l'aide de sa langue. Elle laissait les vibrations sur le minimum avant de reprendre le vrai massage de Mélinda, massant ses épaules en la chevauchant.
Mais doucement, elle se pencha sur elle, sa poitrine venant froller son dos alors qu'elle venait doucement et avec courage, embrasser le cou de la vampire. Elle doutait que cet acte soit mal vu mais elle pensait se dire que ça lui plairait assez, elle a eu le courage d'agir sans lui demander la permission.
« Dites-moi si vous voulez que j'augmente la vitesse, Mademoiselle. »
Elle parlait du petit œuf vibrant car augmenter la vitesse de massage ne sera pas meilleure. Les baisers, peut-être que oui par contre. Harmony abordait un léger sourire en venant la masser, oui, elle était plutôt contente pour le moment, c'est sûr ! Jusqu'à quand ce massage allait durer ? Bonne question mais au fil du temps, Harmony avait appris plein de choses dans ce massage, tant sur elle que sur sa maîtresse.
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Avait-elle oublié son objectif initial ? Peut-être un peu, à un moment... Il fallait dire que la vampire était en train de subir un superbe massage, et que, quand on se faisait masser avec tant de talent, on n’avait pas spécialement envie de s’arrêter en si bon chemin. Néanmoins, l’idée de prendre la virginité d’Harmony était toujours très fermement ancrée dans l’esprit de Mélinda, car, avec l’esprit jeune et innocent qui caractérisait la douce petite femme, si Mélinda ne la prenait pas rapidement, ses esclaves auraient du mal à se retenir. Il fallait donc soulager rapidement Harmony du fardeau de sa virginité en la prenant... C’est pour ça qu’elle l’avait envoyé chercher les sex toys. La vampire voulait lui montrer que se faire pénétrer n’engendrait aucune douleur. Toute rouge, la femme revint avec un plug, et entreprit de le glisser dans le fondement de Mélinda.
« Hum... »
Le corps de la vampire se crispa contre le lit sous l’effet d’une vague de bonheur qui vint la traverser. Un plaisir électrique, merveilleux, tandis qu’Harmony remuait le plug, et en activait la fonction vibrante. Comme toujours, la sodomie restait le péché mignon de la vampire, un fantasme qu’elle plaçait sur un piédestal. Il lui arrivait parfois de marcher avec un plug niché dans les fesses, dans la mesure où c’était une chose qu’elle infligeait souvent à ses esclaves, surtout au lycée, où elle s’amusait à les faire jouir en plein cours. Espiègle, la vampire ? Un peu...
En attendant, le plug remuait dans ses fesses, et Harmony lui demanda alors si elle devait augmenter la vitesse. La vampire sourit alors, et entreprit de se retourner, relevant l’une de ses jambes pour éviter qu’elle ne heurte la tête d’Harmony, et le visage de la jeune femme se retrouva devant son intimité, ses lèvres intimes nues, qui étaient plantées devant son visage. Un sourire sur les lèvres, Mélinda caressa les cheveux d’Harmony, puis vint alors, sous ses yeux, se masturber, enfonçant deux doigts dans sa chatte humide.
« Haaa... Ce que c’est bon, Harmony... Se masturber sous les yeux de quelqu’un... Humm... Tu aimes me voir faire ça, n’est-ce pas ? »
La question n’appelait pas vraiment de réponses, et un sourire coquin éclairait en ce moment les lèvres de la redoutable vampire, qui savait où elle allait.
« Tu aimes ça, hein ? Combien de fois est-ce que tu te masturbes, Harmony ? Raconte-moi tout... Nous sommes entre filles, ça restera entre nous... Je suis sûre que tu as déjà dû te masturber, c’est obligé... Raconte-moi quand, comment... Je veux des détails, allez ! Est-ce que c’était en pensant à ta sirène ? Celle avec qui tu as fait l’amour ? Ou en voyant de jolis culs se dandiner dans la rue ? Ou... Peut-être un fantasme de lycéenne ? Dis tout à Mélinda, mon cœur... »
Et, pendant ce temps, les doigts de Mélinda continuaient à remuer, et de la mouille s’en échappait, glissant le long de ses magnifiques jambes...
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Harmony n'avait pas vraiment une grande habitude de tous ces jeux auquel Mélinda avait elle, l'habitude d'y jouer avec ses nombreuses amies. C'est pour cela que timidement, elle avait opté pour le moins intimidant, à savoir l’œuf vibrant qu'elle avait enfoncé dans son petit trou en réglant ce dernier sur le plus faible taux de vibration. Cela restait plaisant quand même, c'était le principal. La demoiselle continua la tâche qui lui était attribuée avant que la vampire ne décide de se retourner en offrant à Harmony une vision des plus envoûtantes. La demoiselle faisait face à son intimité qui était elle-même agressée par deux doigts qui venaient remuer et faire plaisir à Mélinda, de sa propre main. Cette dernière affirmait que cela plaisait à Harmony d'être aux premières loges, c'est vrai que c'était quand même envoûtant et hypnotisant mais en seule réponse, elle avalait sa salive, ne sachant pas si elle devait regarder Mélinda dans les yeux ou bien dans la...
Sauf que voilà, Mélinda venait demander des détails croustillant à Harmony en continuant à se toucher. Ou, quand, comment, en pensant à qui, combien de fois... Houlala, Mélinda en demandait vraiment beaucoup!La pauvre semi-ange observait Mélinda – ou son intimité – sans savoir réellement quoi dire, elle tentait de parler mais elle semblait bloquée.
« Je... hum... c'était... il y a eu en pensant à elle, oui... je veux dire la sirène puis... ça m'était arrivé en... en... en pensant à des camarades de classes... Mais... je dois vous paraître bien inutile je... »
Elle n'était pas comme les filles ici, sans même connaître les filles qui travaillaient ici, Harmony était sûrement et à coup sûr, la plus prude des filles, avec le moins d'expérience possible. Si Mélinda espérait qu'Harmony cache des secrets croustillants, c'était loupé. Elle paraissait gentille et innocente. Et elle l'était presque totalement.
« Je n'ai pas grand-chose à raconter... »
Quand bien même sa langue se délierait, les détails qu'elle fournirait seront bien maigre contrairement à ce qui se passerait ici, entre ses murs. Elle n'osait pas avancer son visage ou même sa main pour « aider » Mélinda mais elle tenterait quand même d'en dire un peu plus, ne serait-ce que pour faire plaisir au vampire. Elle attendait sûrement ce genre de détail, même innocent... serait-ce ce côté-là qui attirait la vampire ?
« Je n'ai pas vraiment... de rythme, cela viens comme... ça vient. C'est... plutôt rare pour moi... pardon... »
Face à Mélinda, avouer cela, elle avait l'impression d'être en tort. Mais il est vrai que vu la vie qu'elle menait avec son frère, elle n'avait pas une sexualité aussi débridé que les filles ici. C'est ça quand on a une vie spéciale... Allez hop, a défaut de buter contre un mur, elle allait poser une question à Mélinda, voir ce qui était spécial chez elle aux yeux de la vampire.
« Si je puis me permettre... j'ai l'impression que vous savez que ce genre de... questions ne vous mèneront pas loin avec moi mais... qu'est-ce que vous trouvez de spécial chez moi, mademoiselle Mélinda ? Je n'ai aucune expérience contrairement à vos employées, je ne suis pas vraiment drôle ou... à l'aise mais... je me fais peut-être des idées mais j'ai l'impression que mon attiude... vous est plaisante ? »
Elle se trompait peut-être face à ces lèvres qui remuaient et qui donnaient de drôles d'envie à Harmony.
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Le duo continuait à se découvrir mutuellement, et, en sentant cet œuf qui vibrait dans ses fesses, la vampire se mordillait les lèvres, tout en écoutant la femme se mettre à parler. De sa voix timide et tremblotante, Harmony lui expliqua qu’elle se masturbait parfois, mais sans trop d’excès, et, toute confuse, finit par demander à Mélinda, qui s’était entre-temps couchée sur le flanc, pourquoi Harmony l’intéressait tant. Cette question ne put que faire sourire la belle vampire, qui se retourna alors, et, toujours avec l’appareil planté en elle, se redressa, et chacune de ses mains vint caresser les poignets d’Harmony. Un sourire tendre et bienveillant venait d’orner les lèvres de la vampire, qui se redressa alors, et déposa un bisou sur la commissure de ses lèvres.
« Ma chérie... Mais que crois-tu donc ? Que je ne recherche que des expertes, que des perverses et des nymphomanes ? La vie est un grand gâteau, vois-tu, et j’essaie de goûter au plus grand nombre de parts, mon petit cœur... »
Les mots doux se multipliaient et se mélangeaient, tandis que la vampire souriait. Elle se tortilla un peu, de gauche à droite, afin de mieux sentir l’appareil qui remuait dans son anus, et se laissa ensuite tomber en arrière, entraînant doucement Harmony avec elle. Les deux jeunes femmes s’allongèrent ainsi sur le lit, et Mélinda se coucha sur le flanc, sa main venant caresser les hanches d’Harmony.
« Tu es une grande timide, et c’est ça que j’aime, Harmony. »
La révélation venait de tomber, surprenant probablement la belle Harmony, qui ne comprenait pas comment une telle incapable pouvait bien plaire à Mélinda. La vampire avait déjà entendu ce discours, à maintes et maintes reprises, et sa main alla donc remonter, venant caresser sa joue, son pouce venant glisser sur ses lèvres.
« Le sexe, ce n’est pas qu’une affaire de professionnels, mon bout de chou. J’aime les petites timides comme toi, et ce pour bien des raisons. Tu es trop mignonne quand tu rougis comme un tomate, et... Disons que, comme je suis une vampire, quand tu rougis comme ça, ton sang circule encore plus fort dans tes veines... C’est une véritable symphonie pour moi. »
Tout en parlant, Mélinda s’était légèrement rapprochée de cette femme, ses jambes venant frôler les siennes, dans des gestes sensuels, lents et mesurés. Elle se mit à lentement sourire, et poursuivit ensuite :
« Et puis, il n’y a rien de plus excitant que de tomber sur une jeune femme innocente comme toi, et de lentement, délicatement et tendrement, la faire succomber, la pervertir... Lui faire découvrir les joies du sexe. C’est dans ce genre de circonstances que je me conçois vraiment comme une Maîtresse, car j’accomplis mon rôle premier : former et éduquer mes jeunes disciples. »
Elle enchaîna ensuite, apportant la conclusion à son discours :
« Pour toutes ces raisons, Harmony, j’aime passer du temps avec toi... Tout comme je sais que tu apprécies énormément mes lèvres... Pas vrai ? »
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Pour Harmony, elle ne comprenait pas grand-chose à la situation. Mélinda était une femme très belle et très riche qui avait ce qu'elle voulait en un claquement de doigt. Obtenir son aide était une très bonne chose si cela peut réussir mais c'est sa compagnie qu'elle ne comprenait pas ? Elle qui était si timide, si peux expérimenter, elle n'avait rien de bien passionnant, même pas un petit fétichisme qui la rendrait plus unique en son genre, non, elle était simplement elle-même. Et même si elle lui offre sa virginité, c'était plutôt comme une « avance » sur ce qu'elle pourrait devoir donner à la jeune femme si jamais elle réussit à rompre la malédiction. Et dans le pire des cas, elle n'aime pas penser de cette façon mais elle aurait plus ou moins payé sa part pour vivre dans ce somptueux endroit pendant quelques jours. Vendre son corps, c'était bien un terme qu'elle n'aimait pas entendre, surtout en parlant d'elle. Des femmes aimaient ça, parfois elles y étaient obligées pour une raison plus ou moins noble mais Harmony n'était pas de ce genre-là.
La demoiselle était bien trop facile à berner pour Mélinda mais même pour une autre. Des mots doux et la voilà rassuré et gêné aussi. Elle écoutait Mélinda, souriant à ses propos en évitant de la regarder dans les yeux, savourant les petites attentions tactiles sur elle. Mais voilà, la vampire venait à la rassurer, avouant aimer les gens timides, la façon dont elle rougissait et affluait donc la circulation de son sang. C'est bien un truc de vampire ça. Elle observait leurs jambes, celles de Mélinda frôlant les siennes, une douce sensation même si cela ne faisait que la rapprocher du but initial à sa venue ici. Mais voilà, Mélinda avait déjà découvert un point faible chez la demoiselle, un point faible car étant timide, cette chose-là était la plus simple à faire en intimité, en public, elle ne serait pas aussi à l'aise.
Souriant timidement en osant à peine la regarder dans les yeux, elle tentait de sourire un peu plus, se demandant si elle devait l'embrasser ou bien dire quelque chose avant ? Sa main était sur la hanche de la vampire mais elle ne bougeait pas, elle restait fixée sur cette peau pourtant douce. Mais il ne faut pas trop en demander à Harmony non plus après tout.
« Ce n'est pas de ma faute, vous embrasser si bien, mademoiselle Mélinda... »
Un léger compliment mais un compliment quand même. Elle se rapprochait doucement d'elle, venant faire ce que la vampire avait prévu en allant coller ses lèvres contre celles de Mélinda en enfonçant doucement sa langue dans sa bouche. Ses yeux fermés, elle ne pourrait pas supporter de voir Mélinda, même si cette dernière pourrait rester de marbre, elle n'arriverait pas à la regarder dans les yeux en l'embrassant, en fermant ses yeux, c'était beaucoup plus simple. Que ce soit dans son élan ou par un petit effort, elle approchait aussi doucement son corps, venant coller sa poitrine contre celle de Mélinda en caressant doucement et vraiment sur une petite zone, les hanches de Mélinda. Sa respiration était chaude, elle gémissait doucement en sentant cette délicieuse peau se frotter contre la sienne, cette poitrine plus moelleuse et développée que la sienne se pressant contre la sienne. Des sensations qui lui avaient manqué, c'était vrai.
Harmony finit par rompre ce baiser, non pas pour dire quoi que ce soit, elle voulait juste respirer normalement car elle pensait qu'entre ses petits gémissements et le fait que sa bouche soit bloquée par une langue, on n'entendait qu'elle et sa respiration par le nez ! Elle en profitait pour ouvrir à nouveau les yeux avec un petit sourire pour Mélinda en rougissant comme toujours. Une Harmony qui ne rougit pas, ce n'est pas Harmony ! Son corps était chaud, elle sentait son entrejambe la démanger, sa pudeur et son innocence faisaient qu'un simple baiser suffisait à la mettre dans un de ses états.
« Est-ce que je... »
Devait-elle poser la question ? N'aurait-elle pas l'air dépravé si elle demandait ça ? Ne gâcherait-elle pas l'image de timide si jamais elle demandait une telle chose ? À trop y penser, elle n'avait plus tellement envie de demander, scellant ses lèvres en détournant le regard plus bas, entre leur poitrine, ou peut-être plus bas ? Elle avait envie de demander si elle devait agir et par exemple s'occuper de sa poitrine ou bien si c'était à Mélinda d'agir et d'ordonner ? Quand bien même elle aurait le droit, ne devait-elle pas proposer d'abord à ce qu'on s'occupe d'elle d'abord ? Ou bien du corps de Mélinda ? Ce domaine n'était pas un univers qu'elle maîtrisait, elle ne savait donc pas comment agir et son inexpérience rendait la chose à la fois agaçante et amusante pour ses partenaires. Du moins, c'est ce qu'elle pensait... Au final, elle desserrait ses lèvres en regardant Mélinda dans les yeux, quelques secondes avec un très léger sourire pour la rassurer.
« Oubliez cela... »
Puis elle retourna baiser ses lèvres, elle avait peut-être évité une faute en retenant sa question ? Ou alors une bonne occasion ? Allez savoir...
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Dire qu’Hardos avait voulu à ce que Mélinda ne croise pas sa sœur... Elle comprenait maintenant mieux pourquoi. Harmony était tout l’inverse de son frère. Là où Hardos était un homme fougueux, quelqu’un qui n’hésitait pas à poser ses conditions, Harmony, elle, était toute timide, une petite chose fragile... Qui alla l’embrasser. Voilà bien une chose que Mélinda avait réussi à faire : convaincre Harmony de l’embrasser. Sa main se posa sur sa nuque, empoignant ses cheveux, et l’autre caressa le bas de son dos. Les deux femmes étaient relativement belles, leurs corps nus se frottant sensuellement l’un contre l’autre, dans un long et délicieux échange buccal. Si Harmony avait fermé les yeux, c’était aussi le cas de Mélinda, qui, de cette manière, pouvait mieux apprécier ce baiser, le savourer, et en ressentir mieux toutes les sensations tactiles. Leurs bouches étaient scellées ensemble, et le baiser, lui, dura de longues secondes, Mélinda respirant par le nez, sa main descendant lentement le long du dos d’Harmony, caressant sa peau... Mais le baiser finit par se rompre.
Un sourire espiègle sur les lèvres, Mélinda rouvrit les yeux, laissant Harmony décider de la suite. Une idée sembla la traverser... Mais sa timidité reprit le dessus, renforçant le sourire de Mélinda. Et elle se demandait pourquoi Mélinda était tant intriguée par elle ?! Ah, quelle petite femme naïve ! Comme elle était délicieuse ! La langue de Mélinda humecta ses lèvres, puis Harmony, toute gênée, retourna alors rapidement mettre fin à cet interlude en l’embrassant.
« Hmmm... »
Mélinda s’évertua cette fois à prolonger le baiser, sa main se resserrant sur les cheveux de la femme. Ainsi, si Harmony cherchait à écarter ses lèvres de nouveau, sa main bloquerait, et le baiser se poursuivait donc. Si les baisers étaient le moyen de faire fondre la timidité de cette jeune femme, la vampire comptait l’inonder sous les baisers ! Sa bouche se plaquait donc contre la sienne, et son autre main, elle, se déplaçait à nouveau, grattant le bas du dos d’Harmony... Jusqu’à rejoindre cette zone privilégiée chez Mélinda, en venant s’appuyer sur ses fesses.
La vampire poursuivait son baiser avec la femme, pressant son corps contre le sien. Le baiser se mit à durer de longues minutes, tandis qu’elle palpait ses fesses, les massant et les malaxant, sans tenir compte des gémissements ou des sursauts d’Harmony. Là, en ce moment, la jeune femme était sa prisonnière, sa belle petite prisonnière, et rien d’autre. Impossible de se défaire du baiser de Mélinda, de sa langue qui jouait en vous, ou de sa main pelotant votre cul. Harmony se tortillait contre elle, et la vampire, elle, savourait ce moment. Elle l’embrassait goulûment, et finit finalement par écarter sa bouche, au bout de plusieurs longues minutes.
Elle la regarda, et reprit :
« Maintenant, tu vas fermer les yeux, et tu vas me dire ce que tu comptais me faire... Et, si tu ne dis rien, j’irais jouer avec ton petit cul, car c’est ce que j’ai envie de faire... »
Et, joignant le geste à la parole, Mélinda posa son autre main sur le derrière d’Harmony, et continua à la masser généreusement, malaxant tendrement son beau petit cul... Car elle avait effectivement un très joli popotin, très tendre.
« Alors... ? »
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Il y avait deux mots qui venaient se heurter dans son crâne, deux choses différentes mais qui résumait bien la situation. Bon, car le plaisir était au rendez-vous, le baiser de Mélinda était tellement délicieux et même si elle bloquait sa tête en posant sa main sur sa nuque, ce n'était pas grave, elle ne comptait pas partir aussi vite après tout. Si c'est bon, pourquoi fuir ? Puis en cours de route, il y avait aussi eu cette main qui s'était posée sur ses fesses, les caressant doucement, c'était plus rare pour Harmony, plus qu'un baiser en tout cas mais elle aimait bien quand même, pour le moment, ce n'était que des caresses alors elle n'était pas tellement gênée. Mais le second mot dans sa tête, c'était le mot piège... Car sa seule initiative qu'elle avait finalement abandonnée s'était transformé en un piège qui semblait être une vraie « torture » vu que Mélinda avait en tête. De quoi appeler ça des préliminaires à peine mais pour Harmony, c'était déjà un grand pas.
Car oui, la vampire ne comptait pas laisser ce début de phrase tomber aux oubliettes, comme un petit fil qui dépassait, elle s'amusait à tirer dessus pour voir ce que ce dernier cachait vraiment. Une chose qu'Harmony n'avait pas dit donc une chose sexuelle ? Voilà comment elle devait penser dans sa tête et elle n'avait pas tort mais osera-t-elle subir sa punition ou bien elle va lui dire ce qu'elle avait caché ? Ses mains se préparaient déjà à profiter de son postérieure alors qu'elle fermait à peine les yeux en tentant de reprendre son souffle à travers le plaisir. Une banalité pour certains, une épreuve pour elle. On voyait facilement qu'elle tentait de reprendre son souffle entre deux légers gémissements mais ce n'était pas chose aisée pour elle. Il lui avait fallu quelques minutes au moins pour prendre son calme, à croire qu'elle avait presque abandonné en laissant Mélinda le loisir de balader ses mains en bas de son dos mais non, elle était bien décidée à contrer cela, même si c'est agréable et même si la vampire avait eu tout le temps de profiter de sa chair tendre, elle devait continuer. Lors du choix, mentalement, elle avait préféré choisir sa première idée, pour ne rien cacher à Mélinda.
« Je... »
Ha, voilà le début de la réponse qui arrivait enfin ! Mais elle allait continuer, ce qui déjà était un exploit mais en plus, elle allait affronter son regard en évitant – donc rien n'est sûr – de détourner son regard. Tant pis, elle n'arrêtait pas de rougir depuis le début de sa rencontre avec elle et ce n'était pas maintenant que cela allait se calmer.
« Je... j'aurais aimé... » Bien, elle progressait doucement, petit pas après petit pas, puis en reprenant son souffle, elle continuant en évitant de se répéter sinon elle perd du temps. « savoir si je devais... euh... » Ha, la partie la plus difficile à sortir, elle tentait de le dire sans pour autant réussir. Son regard observa à nouveau un coin de la pièce le temps que les lettres se remettent en place dans son cerveau pour arriver en ordre dans sa bouche, pour éviter de bégayer. Allez, elle gère un harem, sa demande, c'était quelque chose de très basique et doux comparé à ce que ses employées pourraient lui demander. « v-vous lé... em-embrasser la... p-p-p-poitrine ?... »
Voilà qui était enfin sorti ! Ça méritait presque des applaudissements mais ses neurones s'en chargeaient pour elle alors qu'elle sentait son cœur battre de toutes ses forces contre sa poitrine. Dix pièces d'or – même si elle ne les as pas – que Mélinda arrivait aussi à le sentir contre sa poitrine. Même si son regard avait réussi à fixer le sien durant la demande, une fois la phrase terminée, elle regardait une fois de plus ailleurs, laissant ses émotions se calmer un peu. Et comme toujours, outre le rose de ses joues, après une telle demande, ses lèvres étaient scellées, il aurait été difficile de glisser une langue ou autre autre entre ses lèvres sans attiser un peu son envie. Même si elle avait un peu changé sa demande – embrasser et lécher, ça se ressemble puis au final le but était le même – Harmony attendait la réponse bonne ou mauvaise de la vampire pour avoir sa réponse. Car sans son autorisation, elle ne ferait rien, c'est évident.
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Avait-elle déjà rencontré une femme aussi timide ? En vérité, Harmony lui donnait beaucoup l’impression de ressembler à Shii, cette jeune lycéenne timide, l’une de ses esclaves. Même maintenant, après l’avoir sodomisé un nombre incalculable de fois, Shii restait encore terriblement timide. Sur ce point, Alice Korvander avait été moins gênée, car, même si, elle aussi, rougissait, elle admettait plus facilement les rapports sexuels...
*D’un autre côté, je n’ai pas loupé ma Alice, et, quand on voit ses autres amis, il aurait été tonnant qu’elle reste une chaste femme...*
Se sermonnant ensuite pour cette digression, Mélinda tâcha de se concentrer sur la femme. Face à elle, Harmony paniquait, et, lentement, les doigts de Mélinda se rapprochaient de ses belles fesses. Qu’Harmony le veuille ou non, elle allait passer à la casserole ! Et, progressivement, la jeune femme finit par retrouver la voix, et lui demanda si elle pouvait lé... Non, embrasser ses seins ! Mélinda sourit alors, révélant à nouveau ses magnifiques dents blanches, en ayant très bien compris ce qu’Harmony voulait vraiment. Toute rouge, elle avait scellé ses lèvres, toute paniquée, comme si elle venait de dire un gros mot. Oh, qu’elle était mignonne ainsi ! Mélinda avait encore plus envie de lui faire l’amour !
En souriant donc, la vampire laissa passer quelques secondes, puis, ayant une idée derrière la tête, elle se redressa alors.
« Très bien, Harmony... Suis-moi. »
La main de Mélinda alla saisir celle d’Harmony, et elle l’aida à se relever. Les deux femmes n’iraient pas très loin, et Mélinda ne comptait pas encore jouer avec l’exhibitionnisme de la belle femme. Plus tard, peut-être... Mais, pour l’instant, cette séance de sexe ne devait rester qu’entre elles, et Mélinda avait, derrière la tête, des idées supplémentaires. Elle marcha donc, et laissa Harmony au milieu de la pièce, près du grand miroir mural, puis alla ouvrir un placard, et en sortit rapidement un objet. Volontairement, elle restait silencieuse, afin de laisser le doute et les questions s’insinuer dans l’esprit de la belle et délicate Harmony, une jeune fleur fragile et timide qu’il fallait traiter avec déférence et respect.
Mélinda lui montrait son dos tout en farfouillant dans un placard, et finit par trouver ce qu’elle cherchait, suspendue à un crochet. En regardant autour d’elle, on pouvait voir des fouets, des cravaches, des vibromasseurs, des combinaisons en latex, des masques de soumission... Puis elle referma le placard, et joignit ses mains dans son dos, avec un sourire amusé sur les lèvres.
« Regarde le miroir, Harmony... Avant que tu viennes jouer avec mes seins, il y a quelque chose que je dois te mettre... »
Elle se mit dans le dos d’Harmony, puis, en faisant en sorte que son corps soit dissimulé par le sien quand on regardait le miroir, elle s’approcha, et amena l’objet... Un élégant collier d’esclave (http://img110.xooimage.com/files/7/f/a/necklace_slave-4d8ee13.png), en cuir, qu’elle mit autour du cou de la femme, avant de l’attacher dans sa nuque.
« Et voilà ! Est-ce que ça te plaît, ma chérie ? C’est ton collier... Le signe que tu es à moi... »
Elle lui massa les hanches, et embrassa son cou, mordillant sa peau, avant de lécher ce collier. Le rond qu’il y avait devant ne servait évidemment pas pour mettre un pendentif, mais bien pour passer une corde. C’était un collier d’esclave, en somme, et l’ultime preuve qu’Harmony était désormais l’esclave de la vampire. Un signe hautement symbolique, mais qui voulait en dire beaucoup.
Mélinda sourit donc, attendant la réaction de la femme, pendant que ses seins s’enfonçaient contre son dos...
...Ensuite, elles iraient jouer plus intimement ensemble...
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Harmony était un peu paniqué, comme toujours à l'idée de parler de ce genre de choses devant Mélinda. Elle lui offrait sa virginité, certes mais cela ne veut pas autant dire qu'elle est très à l'aise. Comme avant une opération, on sait qu'on va y passer, on sait que cela se fait avec notre accord mais il y avait toujours un petit quelque chose qui rendait la chose pas moins rassurante. Lorsque la vampire se relevait en lui demandant de la suivre, elle avait eu peur qu'une balade hors de cette chambre soit imposé, elle ne serait vraiment pas à l'aise. Déjà le fait d'être nue, hors du lit ne la laissait pas rassuré alors hors de cette chambre ? Ce ne sera même plus rasé les murs, elle voyagera à travers le mur pour s'y cacher comme un insecte !
Se tenant debout, face à un miroir, elle y voyait dedans Mélinda ouvrir une armoire et chercher quelque chose. Inutile de préciser que la vue de tous ces « jouets » ne la rassurait pas vraiment. Avant de perdre sa virginité, devait-elle être fouettée ? Torturer ? Dans une combinaison en cuir ? Elle avait bien trop de questions face à ce silence mais pour le moment, elle se taisait comme toujours, croisant les doigts pour que Mélinda tienne parole et reste douce. Revenant vers elle, elle ne voyait pas ce qu'elle avait pris et se tenait prête à ne pas crier ou autres. Sentant ses mains placer quelque chose autour de son cou, plus gros qu'un collier, elle observait cela plus en détail et c'était... un collier d'esclave ? Posant délicatement le bout des doigts sur le cuir, elle était prise entre deux sentiments. Une agréable surprise, ça restait un cadeau qui ne faisait pas de mal après tout, ainsi qu'une certaine crainte mêlée à du plaisir. Elle était à « elle » ? Comme une... bah une esclave ? Elle ne savait pas vraiment quoi dire, d'autant plus que... oh non... Ce genre de cadeau, ça pourrait bien être un souvenir que partagerait son frère ? En général, quand Harmony fait quelque chose de sexuel, il n'a pas l'air de s'en souvenir ? Est-ce vrai ou bien le fait qu'elle ne soit pas tomber des femmes étranges faisait qu'il ne disait rien ? Elle avait parfois eu des souvenirs plus torrides de son frère avec certaines femmes...
Même si la sensation de sa poitrine dans son dos était agréable, elle se retourna non pas pour en profiter ou même la remercier, c'était plutôt l'effet inverse.
« Pardon Mademoiselle Mélinda mais... je dois refuser ce cadeau, si mon frère l'apprend, il... »
Il n'allait pas tuer Mélinda et sans le dire à voix haute, il n'aurait peut-être pas tellement de chance de l'avoir mais on ne sait jamais, elle se souvenait de ce qui s'était passé lors de cette drôle de quête dans un village qui les avait mené à s'associer avec Tékhos.
« Je suis sûr de recevoir un savon par le fait de vous avoir approché, alors un tel cadeau, il... »
C'était bien son habitude, ne jamais finir ses phrases, donner le fond de sa pensée. Mais avait-elle le choix ? Elle laissait trop de sous-entendus pour le moment, difficile donc de savoir ce qu'elle voulait vraiment dire ?
« Je ne veux pas qu'il vous fasse du mal mais je ne veux pas que vous lui fassiez non plus Mademoiselle ! Il ne faut pas lui en vouloir, il veut juste me protéger, c'est tout... »
La pauvre, ce cadeau lui faisait plaisir mais il lui montait les larmes aux yeux et pas dans le bon sens. Même si elle fuyait son regard, elle arrivait à le maintenir contre Mélinda plus longtemps que ses dernières tentatives.
« Quand nous étions enfants... nous vivions avec nos parents, à l'écart d'un village très religieux... Notre père avait peur que les gens découvrent nos origines, mi-ange, mi-démon et que nous soyons leur cible un jour... Nous étions heureux mais... des démons nous ont trouvés un jour, nous nous cachions chez nous avec notre mère, notre père à tout fait pour les retenir mais... » cela n'a pas suffi. « Notre mère a essayé à son tour de les stopper, j'étais caché avec Hardos dans un placard, il.. il a caché ma vue avec sa main pour ne pas voir la suite mais lui, il a tout vu ! Même si les anges sont venus nous sauver ensuite, avant que le pire n'arrive, je suis sûre que si notre tante n'était pas avec elles, on aurait pu... » Ils étaient demis-démons après tout... mais aussi demi-ange donc allez savoir ? « Depuis ce jour, il a toujours du mal à faire confiance aux autres, hommes, femmes, enfant, adulte, il n'y a que moi à qui il fait entièrement confiance, même notre tante il... ce n'est pas à cent pour cent qu'il lui accorde sa confiance... »
Cela pouvait expliquer le côté protecteur d'Hardos, le fait qu'il empêche Harmony de se rapprocher d'une femme comme elle. Mélinda n'est pas l'auteure de certaines rumeurs mais une femme de pouvoir qui tient à harem, ça ne donne pas naissance à des rumeurs très glorieuses. Donc voir Harmony devenir une « esclave » de Mélinda, cela risquait de le mettre dans une colère noire et femme ou non, voulant les aider ou non, il pourrait bien laisser plus que des dégâts matériels ici... Baissant le regard sur leur poitrine collée, elle n'avait pas la moindre honte ou envie en pensant à ce qui pourrait se passer...
« Retirez-le-moi s'il vous plaît, Mademoiselle... je ne veux pas que vous souffriez à cause de moi... »
L'amour fraternel, Mélinda connaissait cela même si c'était à un degré différent entre Hardos et Harmony qu'entre Mélinda et Brian. Pour le collier, Mélinda pouvait toujours attendre de tenir sa promesse et voir quand ils seront deux et non plus qu'un ? À moins qu'elle les bons mots pour calmer Hardos, il n'était pas prudent de jouer avec ce genre de flamme...
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Le collier d’esclave lui allait très bien, et était la concrétisation de la nouvelle existence d’Harmony... Ce qui conduisit la jeune femme à le tâter, du bout des doigts, ses pensées semblant se mélanger dans son esprit. Dans son dos, Mélinda exultait, faisant, comme d’habitude, preuve d’une certaine forme d’impertinence et d’insolence. Harmony se retourna alors, et offrit à Mélinda quelques explications sur la nature de sa relation avec son frère. La vampire, en réalité, avait déjà pu noter qu’Hardos était surprotecteur à l’égard de sa petite-sœur, puisqu’il avait clairement indiqué à Mélinda qu’il ne souhaitait pas que cette dernière se rapproche de sa sœur... Directive que Mélinda avait oublié aussi vite qu’elle l’avait entendue. Elle lui expliqua ainsi leur destinée tragique, où Hardos avait sauvé sa sœur de démons venus les tuer, et avait visiblement vu des choses affreuses, ce qui amena Harmony à réitérer sa demande, visant à ôter ce collier.
Leurs seins se caressant, les deux femmes se regardèrent silencieusement. Mélinda était en train de réfléchir, et cligna des yeux à plusieurs reprises. Ses mains finirent par se poser sur les épaules d’Harmony, se rapprochant lentement de son cou, et un sourire vint illuminer ses lèvres.
« J’ai compris, Harmony... Mais... Tu vois, il y a une chose qui me chiffonne. Tu dis que ton frère n’aimerait pas te voir avec ce beau collier... »
L’une des mains de Mélinda se déplaça pour saisir le bout du collier, et elle le souleva un peu, amenant Harmony à se rapprocher de son corps, tandis qu’un sourire amusé éclairait les tendres lèvres de la vampire.
« Mais... Et toi ? Je veux connaître ton avis sur ce collier. »
Mélinda savait bien que l’avis d’Harmony serait biaisé par ce qu’elle ressentait vis-à-vis de son frère, ce qui l’amena à faire quelques précisions :
« Ton frère verrait ce collier comme un signe d’infamie, mais... Ce n’est pas le cas. C’est un signe de reconnaissance, ma chérie. Tu sais, être esclave, ce n’est pas le pire statut social qui soit, surtout au sein de l’Empire. Le pire statut, c’est celui d’apatride, et, sans ce collier, c’est ce que tu es. Une femme sans droit, sans aucune protection quelconque. N’importe qui peut abuser de toi sans craindre de poursuites judiciaires, parce que tu n’appartiens à personne. Ne te berce pas d’illusions, ma douce colombe, la liberté est un leurre. La liberté, c’est l’anarchie, la loi du plus fort... L’ordre, c’est l’apport d’une société moderne, et la liberté ne peut s’envisager que sous le manteau protecteur d’un ordre juste et éclairé. »
C’était la théorie que Mélinda avait toujours défendue, et qui, des siècles plus tôt, avait été défendue par des philosophes comme Voltaire ou Hobbes, quand ils critiquaient le concept d’état de nature, par opposition à Rousseau. Là où Rousseau voyait l’état de nature comme une sorte de paradis primitif, que les hommes avaient dû quitter à cause des dangers de la Nature, Voltaire, lui, avait un avis plus cynique, estimant que, de base, l’état de nature était vicié, car l’Homme n’était pas qu’amour, mais avait toujours porté en lui les germes de sa propre folie. Mélinda, cependant, n’avait jamais lu « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes », pas plus qu’elle n’avait lue les œuvres de Voltaire (contrairement à Alice, bien plus littéraire qu’elle), ou encore le « Leviathan » de Hobbes, et, si elle avait lu ces ouvrages, elle aurait pu y trouver un écho. Le fait est qu’elle ne se faisait aucun doute sur la Nature de l’Homme.
Toutefois, si elle n’avait pas lu Hobbes, elle connaissait l’une des expressions les plus connues de son œuvre :
« L’Homme est un loup pour l’Homme, ma doucereuse petite puce... Dehors, tu ne trouveras que des profiteurs... Moi, je t’offre un foyer, une famille, une maison, de la sécurité, de l’amour et du confort... Quel frère cruel voudrait te priver de cela ? Quel individu sinistre et ignoble voudrait te priver du droit de pouvoir dormir chaque soir dans un bon lit, de manger des repas chauds, et de pouvoir vivre aux côtés d’une femme formidable qui adore les signes d’affection ? »
Mélinda parlait, tout en tenant le collier d’Harmony, et, avec son autre main, vint lui caresser les cheveux.
« Ce collier signifie que tu appartiens à quelqu’un, Harmony, et que, par conséquent, s’en prendre à toi, c’est s’exposer au courroux de ton protecteur. Tout comme les nationaux sont protégés par leurs Nations, les esclaves sont protégés par les esclavagistes. Maintenant, Harmony, je veux que tu me dises si tu aimes porter ce collier ou non... Et ne t’en fais pas pour moi, je pourrais gérer ton frère, et je t’assure qu’il ne lui sera fait aucun mal. Mais c’est à toi, et à toi seule, de décider si tu veux porter ce beau collier... »
Les mots de Mélinda arriveraient-ils à faire flancher Harmony ?
C’était à voir !
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La pauvre demoiselle était entre deux courants, dans un sens elle aimait ce collier qui était plus un collier qu'autre chose. Elle n'aimait pas cette notion d'esclave mais si la vampire arrive à trouver quelqu'un qui peut briser leur malédiction, elle aura une dette à vie presque. Elle ignorait combien coûtait ce genre de service mais ça ne devait pas être donné. Mais si elle peut passer du temps avec son frère alors ça lui va de servir de domestique ici, tant qu'elle ne vend pas son corps. Mais d'un autre côté, elle pensait à Hardos, déjà qu'il lui avait dit de ne pas approcher de Mélinda et là, elle était sur le point de... alors si en plus elle a un collier d'esclave autour du cou... Holala, elle a peur de sa colère. Même si elle avertit la vampire, quitte à justifier un peu le caractère de son frère mais la belle Mélinda « comprenait » avant de savoir ce qu'il en était de son avis à elle ?
La malheureuse, il ne fallait pas demander une telle chose ! Certes elle aimait ce collier – bien qu'elle préférait servir Mélinda sans avoir à porter un collier, va encore pour une tenue de domestique – mais même en argumentant montrant ce collier comme un bouclier au sein de l'Empire, d'une sorte de clé permettant de profiter du harem le temps que se fasse le sort de conjuration. Mais là... Mélinda pensait peut-être facilement manipuler Harmony et même si c'est chose vrai sur d'autres choses, elle lui demandait presque de choisir entre elle et son frère et ça... ça ne lui était pas possible de décider.
« Je ne sais pas... je ne sais pas Mademoiselle... »
Elle en avait presque les larmes aux yeux en observant le cou de la vampire alors que ses doigts touchaient le collier autour de son cou. Elle avait peur de la réaction de son frère, aucun mal ne lui sera fait évidemment mais si Harmony tenait de sa mère qui était une ange, Hardos tenait de son père qui était un démon. Il n'a jamais été violent ou méchant avec eux mais il avait le sang chaud et face au danger, il devenait un monstre, en ayant vu très peu de chose de cette facette de leur père, les jumeaux l'ont bien compris face aux cris des démons venus les attaquer. Alors solution ou non, elle avait peur qu'il s'en prenne à Mélinda, il en serait bien capable et même si sous sa forme humaine, il y a pas vraiment à le craindre, s'il laisse le démon en lui parler, Mélinda ne va pas le retenir avec des mots ou avec ses mains en supposant que la vampire était puissante. Mélinda était peut-être leur solution mais elle ne pourra pas choisir entre eux, Hardos était sa seule famille. Ils avaient bien une tante près de Nexus qui avait veillé sur eux quand ils étaient seuls mais Harmony pense avant tout à son frère.
« Je veux être en sécurité avec vous mais... je veux pas qu'Hardos soit en colère contre vous non plus... Vous ne savez pas combien il est dangereux quand il est en colère... »
Et cette Drow qui avait pensé trouvé un nouveau cobaye pour son émission de télévision au noir l'avait bien compris même s'il n'en avait pas vu des vertes et des pas mûrs dans ce village, grotte avec les Tékhanes, ils l'avaient bien compris après. Harmony se blottit contre Mélinda, il était bien trop tôt pour lui poser ce genre de questions.
« Ne me demandez pas de choisir, s'il vous plaît Mademoiselle... »
A voir si Mélinda va changer de sujet ou non...
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En ce moment, Mélinda aurait bien aimé être une télépathe, juste afin de voir ce qui se tramait dans la petite tête d’Harmony. La jeune femme était toute troublée, comme si bien des questions traversaient son esprit. De base, il ne s’agissait quand même que de porter un simple collier. La jeune femme devait être en train de s’imaginer tout un tas de trucs, ce qui l’amenait à être paniquée, et à progressivement perdre le contrôle, son imagination s’emballant dans sa tête pour lui imaginer quantité de scénarios catastrophiques et farfelues.
« Harmony... Mais que vas-tu t’imaginer, ma chérie, hum ? »
Les mains de Mélinda se posèrent sur celles d’Harmony, se crispant dessus, et elle lui offrit un tendre sourire, rapprochant son corps du sien. Leurs mains se serrèrent, et elle alla doucement embrasser Harmony sur les lèvres.
« Il ne s’agit que de porter un collier, Harmony... Et je sais que tu aimes ce collier. Jamais je ne t’imposerai de choisir entre ton frère et moi, voyons ! Je veux juste que tu portes ce collier, rien de plus. Ne t’inquiète pas pour Hardos, je saurais comment lui parler. Tu ne fais pas confiance à ta Maîtresse ? Si je peux séparer vos âmes de vos corps, je peux bien gérer ton frère, non ? Ne t’inquiète pas, j’ai l’habitude de ce genre de choses. »
Serrant le corps d’Harmony contre le sien, Mélinda alla lui offrir un autre tendre baiser sur le coin des lèvres, et frotta son nez contre sa joue, tout doucement, avec une tendresse infinie.
« Nous n’avons qu’à faire un pari, Harmony... Tu vas porter ce collier toute la journée, et si, ce soir, tu as envie de l’enlever, tu n’auras qu’à l’ôter. »
Ce que Mélinda lui proposait était aussi simple que ça, et ça n’avait rien de compliqué. Elle caressait Harmony à hauteur des épaules, puis la serrait contre elle, câlinant tendrement la jeune femme, preuve que Mélinda pouvait s’adapter en fonction du tempérament de la personne se trouvant face à elle. Harmony n’était pas Ai Aihara, ni Sya, elle était infiniment plus timide, extrêmement plus nerveuse, et elle nécessitait donc un traitement particulier pour la calmer, et pour apaiser ses inquiétudes. C’était un domaine dans lequel Mélinda s’en sortait bien, ayant l’habitude de ce genre de choses.
« Tu vois ? Il n’y a rien de compliqué, Harmony... Alors, ne panique pas, et fais-moi confiance. Car je suis sûre que ce collier ira très bien avec ton uniforme de maid. »
Oh oui, elle en était même totalement sûre !
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Qu’est-ce qui se passait dans la petite tête d'Harmony ? Mais bien trop de choses évidemment ! Non pas qu'elle avait vraiment peur de la suite mais de porter ce collier. Elle savait combien son frère était protecteur et elle avait donc peur que ce dernier n'en vienne aux mains avec Mélinda. Jamais il n'avait levé la main sur une fille mais jamais une fille n'avait mis Harmony dans un tel embarras. Mélinda ne l'embêtait pas la « traitée » en esclave ne serait sûrement pas bien vu par Hardos... Elle craignait vraiment le pire en acceptant ce présent, même si c'est mal élevé de refuser un cadeau, elle préférait paraître impolie que risque que Mélinda soit blessée ou par sa faute, blesser son frère. Mais avec douceur, la vampire venait la rassurer en la serrant contre elle, la rassurant doucement mais sûrement. Même si elle proposait de la porter que la journée, elle avait peur que cela fasse déjà trop aux yeux de son frère... Ce n'était qu'un collier après tout... certes en cuir et rappelant vraiment une sorte de propriété de Mélinda mais... Un choix en apparence simple était un calvaire pour elle, Mélinda saura dans un avenir proche que proposer avec Harmony, c'était une route pas si simple.
« D'accord... »
Ce fut les seuls mots qu'elle était capable de dire car elle n'était pas convaincu que cela serait mieux aux yeux de son frère mais espérons que ce dernier sera indulgent avec elle en sachant qu'elle pourrait briser leur maléfice... mais s'il sait qu'Harmony accepte de travailler pour elle malgré que ce dernier ait stipulé qu'il fallait refuser ce « paiement », voulant se dévouer plutôt que laisser sa sœur vivre ici... elle n'accumulait pas assez de bons points pour qu'il ferme les yeux sur cet écart... Elle faisait vraiment n'importe quoi !
« Vous êtes vraiment trop gentille mademoiselle Mélinda. Vous faites tout ça pour moi et pourtant, bien que vous soyez confiante, j'ai l'impression de vous attirer de plus en plus d'ennuis... »
Peu importe qu'elle soit forte ou qu'elle ait une bonne garde autour d'elle, elle savait son frère capable du pire alors... causer autant de mal et de dégât pour elle, non, elle espérait vraiment se tromper. Collée à son corps, elle soupirait, espérant vraiment être trop pessimiste mais... avait-elle raison de s'en faire autant ou bien elle voyait le mal partout ? Difficile de savoir, son frère étant si protecteur, elle avait peur pour elle, voilà tout. Relevant la tête vers Mélinda, elle l'observait avec ses grands yeux, craignant autant sa demande que sa réponse. Mélinda était occupée après tout, elle devait avoir des rendez-vous, des papiers à consulter alors sa demande paraissait bien égoïste. Elle était bien égoïste cette demande après tout !
« Mademoiselle, serait-il possible dans la journée de dormir avec vous ? Juste le temps d'une petite sieste car comme j'échange de corps avec mon frère dans la nuit... je veux pas créer plus de problèmes... »
Croisons les doigts pour que tout se passe bien. Elle voulait juste dormir paisiblement en étant serré dans ses bras, relaxé, en paix... Si seulement sa vie pourrait être aussi simple.
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Harmony avait fini par se laisser convaincre, ce qui amena Mélinda à sourire joyeusement. Finalement, la petite Ange têtue avait fini par s’avouer vaincue devant la douceur et la gentillesse de Mélinda. La vampire était en effet une esclavagiste très particulière, car elle pouvait faire preuve d’une grande patience et d’une incroyable douceur dans le traitement de ses esclaves. Cette scène l’illustrait très particulièrement, et elle sourit donc, son nez venant se frotter contre le sien tout doucement.
« Faire une sieste ? Hum... Oui, mais... À une seule condition... Et, avant que je te l’expose, il est temps que tu t’habilles, ma chérie. »
Restant mystérieuse, elle commença par mettre autour du cou de la femme son collier (http://img03.deviantart.net/7818/i/2014/169/0/b/it_s_reeeeaaaaalllyyy_not_what_it_looks_like_by_shiniez-d7mvn3u.jpg), un fin collier rouge, très élégant, qu’elle enfila autour du cou de la femme. Souriant encore, elle l’attacha proprement, puis ouvrit un placard.
« Voici ta tenue, Harmony... Enfile-là derrière le paravent pendant que je remettrais ma robe. »
La pièce, dans un coin comprenait un paravent, et elle sortit la tenue, complète, pour la tendre vers Harmony. Il allait probablement lui falloir cinq bonnes minutes pour l’enfiler, et, le temps qu’Harmony le fasse, Mélinda remit ses sous-vêtements, y compris sa robe. Mélinda avait choisi une très belle tenue, et elle était sûre qu’elle irait bien à Harmony, car elle était mignonne avant d’être sexy, et donc à même de correspondre aux envies d’Harmony.
C’était, tout simplement, une très belle tenue de maid (http://www.aliexpress.com/item-img/Adult-Coser-Halloween-Easter-Party-Cafe-Bar-Cosplay-Maid-Costume-Women-4PCS-Dress-Apron-Headwear-Fake/32210774172.html), avec des gants blancs, de longs collants, et une robe assez agréable et ouverte.
Harmony revint donc avec cette tenue, et Mélinda lui sourit.
« Tu es magnifique, ma chérie ! »
Tout naturellement, la vampire alla sceller sa transformation par un baiser très appuyé sur ses lèvres, et donna une petite tape sur les fesses de la femme. Cette rencontre avec Harmony se déroulait vraiment à la perfection, et Harmony était maintenant prête pour son rôle.
« Tu vois, il me manque une assistante... Une femme qui m’assiste à peu près partout où je vais, qui prend des notes lors de mes rendez-vous, les prépare, prend le temps d’éplucher mes dossiers... Je pense que tu serais parfaite dans ce rôle. Ainsi, tu pourrais être mon assistante personnelle, ce qui implique un large éventail de choix, allant à me préparer le lit, masser mes pieds, me préparer à manger, ou encore dormir avec moi. »
Elle lui sourit ensuite, et reprit, tout en déambulant un peu :
« Tu assisteras à tout... Ce qui implique les séances de sexe quotidienne que je fais dans mon bureau. Nous ferons une sieste ensemble si tu le désires... Mais tu dois savoir que le sommeil me vient difficilement, et qu’il me faut toujours des caresses et des baisers pour que je m’endorme... Et je ne le ferais que si tu m’appelles... ‘‘Maîtresse’’. »
Et elle termina par un petit sourire moqueur, qui naquit sur le coin de ses lèvres.
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Pour Harmony, il ne fallait pas croire que tout était facile, la moindre chose pouvait prendre des proportions énormes tant elle se posait de questions sur ce geste. Alors porter un collier d'esclave eut de quoi faire surchauffer sa tête en se demandant si c'était bon ou non ? Est-ce qu'Hardos va se mettre en colère contre elle ? Contre Mélinda ? Enfin, elle passait cela alors que Mélinda acceptait de faire une petite sieste avec elle mais elle tenait à lui mettre son collier autour du cou. Elle touchait discrètement du bout des doigts le collier alors que la vampire lui proposait une autre chose comme condition, celle de porter un costume de maid ? Bon, cela lui va, ça risquait d'être son futur métier alors autant s'y habituer de suite, non ? La tenue semblait relativement normale après tout ? Il ne semblait pas y avoir de souci. Mais pourquoi se mettre à nu pour faire l'amour si au final elle doit remettre quelque chose sur le dos ? Elle ne chercha pas plus loin peut-être Mélinda avait prévu cela pour plus tard, allez savoir...
Prenant la tenue, elle allait se changer derrière le paravent, surprise de voir que c'était pile sa taille. Harmony enfilait tout, même les dessous qui allait avec, rien d'oser, au contraire, c'était même très chaste. Cela lui convenait après tout. Enfilant les gants et même le serre-tête, elle quitta le paravent en retrouvant une Méinda habillée qui la complimenta, la faisant rougir à nouveau alors qu'elle souriait poliment. À croire qu'elle était parfaite pour ce rôle. La vampire allait l'embrasser, se laissant envoûter par la créature nocturne qui la réveilla quand même d'une petite tape sur la fesse, la faisant sursauter. Mélinda expliqua les grandes lignes de son futur rôle, une assistante personnelle. Ça lui allait très bien. Quitte à masser ses pieds ou dormir avec elle, elle n'y voit pas vraiment d'inconvénient même si là, ce sont les grosses lignes, sans y voir la petite étoile à la fin de sa phrase pour regarder plus en détail ce qu'elle voulait dire. Mais elle lui expliqua elle-même ce qu'il fallait faire en plus.
Assister à ses séances de sexe ? Voilà qui sera déjà plus gênant... évidemment, elle sait clairement ce que Mélinda fait de ses journées mais ça, elle ne l'avait pas vu venir... Elle pensait devenir son assistante sans avoir à voir tout cela. Mais elle laissa ceci de côté le temps d'expliquer sa condition pour dormir avec elle. Dire « Maîtresse », voilà un nouveau défi pour elle, qui provoqua la folie dans son regard fuyant.
« Heum, je... je ne sais pas si j'y arriverais... Pour ce qui est des câlins et des baisers, ça oui je saurais le faire même si je ne sais pas si vous entendez cela comme des câlins et baiser comme une mère et sa fille ou bien comme... » version chaste ou version plus adulte ? Là n'était pas le réel souci, si ce sont de vrais baisers, cela ne la dérange pas. « Mais pour ce qui est de votre titre... je ne l'aime pas... Désolé de vous le dire comme cela mais je n'aime pas ce mot. Je préfère de loin vous nommer ''Mademoiselle''. Maîtresse, ça sonne strict, méchant et qui impose le respect. Mais du peu que je vous connais, vous êtes loin de ce titre, vous êtes gentille, douce, patiente, ravissante. Avec le mot ''Maîtresse'', je ne vous vois pas avec ce titre... Tandis que Mademoiselle, il n'impose pas le respect, il l'inspire. Je trouve que voir vos esclaves vous nommer ainsi montrerait à tout le monde que vos esclaves vous respectent trop pour être désobéissant, vous méritez ainsi le respect mais vos esclaves vous obéissent pas parce qu'ils y sont obligés mais car ils aiment cela. Je ne vous interdit pas de m'imposer cet ordre mais je trouve que le titre Mademoiselle vous sied mieux. Ce titre est plus doux, plus... comme vous. »
Abordant un léger sourire timide, consciente d'avoir contredit et imposer son avis à la vampire, elle espérait que cette dernière prendrait bien cela, qu'elle n'allait pas se fâcher ou autres. Personnellement, elle n'avait aucun souci à la nommer Mademoiselle là ou Maîtresse ne lui plaisait pas trop... Mais si Mélinda devient sa patronne, elle n'aura pas le choix et elle le fera sans la contredire. Elle voulait lui être utile et si jamais elle pouvait améliorer son ego et son image, elle en serait ravie.
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Comme Mélinda s’y attendait, la tenue de maid lui allait extrêmement bien. Elle était... Si mignonne avec cette tenue ! Oh, Mélinda s’en mordillait les lèvres devant un tel potentiel de beauté et de douceur ! Elle venait donc de proposer à cette belle maid d’être son assistante personnelle, ce qui, mis à part le volet sexuel, sembla lui ravir. Toutefois, au sein d’un harem, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Le sexe, qu’on le veuille ou non, constituait la colonne vertébrale du harem, structurant les activités de Mélinda. Néanmoins, et outre cela, c’était aussi l’usage du terme « Maîtresse » qui gênait Harmony, ce dont elle s’expliqua, ce qui ne manqua pas d’amuser Mélinda.
En souriant donc, la jeune vampire vint caresser le visage de la femme, glissant ses doigts dans ses boucles de cheveux.
« Et bien, tu ers honnête, au moins, ma douce Harmony... C’est ce que j’attends de toi, d’une assistante, qu’elle me dise quand je me trompe, et, surtout, qu’elle me donne son avis, sans avoir peur de me vexer. »
Certes, Harmony avait enrobé sa critique de commentaires positifs, mais, pour une femme comme Mélinda, c’était compréhensible0 Il ne fallait pas oublier sa prétention. Mélinda rassura néanmoins Harmony en déposant un baiser sur son front, puis elle redressa le visage de son esclave, et l’embrassa ensuite sur les lèvres, encore, car elle avait déjà remarqué combien Harmony semblait aimer les baisers. Mélinda l’embrassa donc joyeusement, pendant de longues secondes, avant de le rompre.
Elle n’avait toujours pas répondu à sa demande, et le fit donc :
« Tu peux m’appeler ‘‘Mademoiselle’’ en privé, Harmony, mais, face à des clients ou à d’autres personnes extérieures au harem, tu t’adresseras à moi en m’appelant ‘‘Maîtresse’’. C’est de la réputation du harem dont il s’agit, et, même si je suis effectivement douce avec mes protégées, légalement parlant, vous êtes mes esclaves, et je suis votre Maîtresse. »
Sur ce point, en revanche, elle serait intransigeante, et, tout en le disant, elle avait fixé Harmony dans le blanc des yeux, comme pour bien lui faire comprendre qu’elle n’accepterait aucun compromis sur ce point.
« Cette précision faite, tu vas pouvoir commencer à travailler... »
Mélinda sortit, conservant sa main dans le creux de celle d’Harmony.
« Alors, que veux-tu faire ? Nettoyer des chambres ? Ou me suivre ? En sachant que, comme je n’ai pas pu te faire l’amour comme je voulais, là, j’ai une... Soif... À épancher. »
Un sourire joueur étira alors les lèvres de Mélinda, espiègle et amusé.
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Elle avait osé, elle avait contredit Mélinda mais pas par plaisir, pour lui rendre plutôt le respect qu'elle méritait. Harmony n'irait pas la contredire pour n'importe quoi, certes elle n'aimait pas ce mot, Maîtresse, mais vu la douceur de Mélinda, elle voyait ce mot comme une insulte. Avec sa beauté, son air raffiné, sa douceur naturelle, elle méritait mieux que ce mot piquant. Elle craignait quand même un peu un reproche vu qu'elle a contredit la jeune femme mais cette dernière n'était pas en colère, elle attendait cela d'elle, qu'elle soit honnête et qu'elle lui dise quand elle pensait qu'elle se trompait. Oui sauf que ça, elle n'oserait pas vraiment le faire mais... Eh bien elle essaierait même si elle ne sait pas vraiment ce qu'est une faute pour Méinda ? Elle n'y connaissait rien en commerce et autres joyeusetés que proposait le rôle de la patronne.
Entre ses bras, elle se laissait embrasser tendrement avant que Mélinda n'insiste sur le fait que ce titre devait être cité en présence des gens en dehors du harem afin de ne pas ternir son image. Elle voyait mal comment cela allait redorer son blason mais soit, s'il faut en passer par ça.
« D'accord, je ferais un effort alors devant les invitées, Mademoiselle. »
Elle y tenait, ce titre était bien plus gracieux à ses yeux que ce mot vulgaire. À peine ce souci régler que la vampire la prenait par la main pour vouloir la faire travailler ?
« D-Déjà ? »
Elle pensait qu'elle avait enfilé cette tenue juste pour voir comment cela lui irait mais puisque la vampire voulait jouer un peu, pourquoi pas ? Elle était invitée ici, tout comme son frère mais elle pensait qu'elle allait simplement rester ici, avec ou sans Mélinda et à s'occuper comme elle le pouvait ? Enfin, Mélinda proposait quelque chose, soit la faire nettoyer des chambres, soit... étanché sa soif. Elle ne parlait pas de sang mais d'une autre genre de soif, ce qui fit rougir la jeune femme.
« Je suis votre assistante personnelle Mademoiselle alors je vous suivrais comme votre ombre, sauf si vous me confiez une autre tâche. Mais à ce propos... »
Harmony avait eu le temps de bien réfléchir depuis sa proposition à maintenant et déjà, elle savait qu'elle avait attisé la colère de son frère au-delà du raisonnable alors si elle pouvait éviter le pire... Puis elle se disait que ce cadeau serait préférable en d'autres circonstances.
« Concernant ma proposition, de vous offrir ma... » virginité, chose qu'elle n'osait pas dire mais le soulignait très bien par sa gêne. « Je pense que cela serait préférable une fois vraiment séparée ? Si cela réussi, ce cadeau aurait bien plus valeur, vous ne trouvez pas ? »
Elle avait conscience que cette remarque était comme agité un morceau de viande devant quelqu'un d’enchaîner et une fois libre, on le prive de ce morceau de viande mais à bien y réfléchir, cela serait meilleur dans ces conditions, non ? Harmony ferait ce que Mélinda lui plairait, tant qu'elle y arrive mais avec tout ce qu'elle lui a dit u fait, elle avait peur de jeter un peu plus d'huiles sur le feu en parlant d'Hardos. Mélinda pouvait le calmé comme elle disait mais Harmony ne voulait pas jouer avec le feu.
« Mais s'il le faut, je ferais selon votre volonté, Mademoiselle. »
Autant éviter de trop froisser sa potentielle patronne, si la séparation réussit... Elle se demande quand cela aurait lieu d'ailleurs et dans quelles conditions ?
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Mélinda pouvait laisser passer le « Mademoiselle » en privé, mais, en public, elle serait intransigeante. Il en allait de son image, et, à vrai dire, même dans des regroupements importants d’esclaves, il était aussi préférable qu’Harmony l’appelle « Maîtresse ». Autrement, les autres filles pourraient se demander pourquoi elle, elle avait le droit d’appeler Mélinda « Mademoiselle », et Mélinda ne voulait pas créer de dissensions au sein de sa grande famille.
La jeune femme habillée en maid semblait surprise de devoir déjà travailler, mais qu’espérait-elle faire d’autre ? Elle revint néanmoins sur le sujet de sa virginité, en proposant de fuir pour mieux sauter. Un sourire amusé traversa les tendres lèvres de la vampire, qui se retourna vers elle. Plusieurs secondes passèrent, avant qu’elle ne hoche la tête.
« Soit… Mais n’escompte pas pour autant te priver de sexe pendant les jours à venir. Après tout, il y a plein de choses que l’on peut faire qui n’impliquent pas un coït en la matière. »
De quoi faire cogiter la douce Harmony en se demandant ce que la vampire avait en tête. Mélinda se contenta, en tout et pour tout, d’un sourire espiègle, puis attrapa la main d’Harmony, serrant sa fine main gantée, et marcha avec elle.
« Rassure-toi, je ne vais pas te surcharger de travail. Et je vais aussi te garantir pour ta virginité, vu que cela semble te peiner. »
Avec Mélinda, il y avait toujours des petits détails qui venaient, des conditions inattendues qui trouvaient à s’appliquer. Les deux femmes s’avancèrent le long d’un couloir particulièrement érotique, avec des femmes attachées contre les murs, mises en vitrine, selon la formulation applicable. Elles avaient des gag ball sure les lèvres, des bandeaux autour des yeux, des vêtements noirs moulants en latex. Certaines avaient des corsets, d’autres non, mais toutes avaient des bottes et des gants, ainsi que des godes s’enfonçant dans leur vagin et dans leur fondement, remuant ensemble.
« Jadis, je concevais ça comme une punition pour les esclaves rebelles et récalcitrantes... Maintenant, je croule sous les volontaires. »
La vampire parlait silencieusement en regardant l’une d’entre elles, et pinça l’un de ses seins, la faisant couiner, les chaînes cliquetant légèrement sous les mouvements de la vampire.
« Voilà, voilà… Tu peux les toucher, Harmony. Je t’en prie, fais-le. Palpe-moi ces gros seins, sens comme ils sont durs, comme ces femmes sont excitées… »
Est-ce qu’elle oserait le faire ? La timide Harmony venait tout d’un coup d’être placée devant un spectacle extrêmement pervers, il était intéressant de voir comment elle réagirait.
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Pauvre Harmony, elle était perdue dans un monde qu'elle ne connaissait pas, tant de luxure autour d'elle. Elle avait toujours plus ou moins éviter cela même si cela lui était arrivé de partager un moment avec une femme en intimité, entouré d'autan de femmes qui ne se priveraient pas d'un moment avec elle ou une autre, c'était une première. Autant dire qu'en étant la servante de Mélinda, Harmony va voir son quotidien changer brusquement ! Autant dire que les premières journées risquent de devenir éprouvantes. N'ayant pas le choix que de réfléchir à ce que la Vampire lui disait, la jeune demoiselle la suivait forcément en passant par un couloir très... étrange. Certes c'était un harem mais elle pensait voir Mélinda avec des goûts plus raffinée que d'exposer des filles qui aiment se mettre en scène... comme ça. Elle n'avait pas le choix, elle observait en détournant légèrement le regard mais quand Mélinda lui demande de toucher aussi, ça lui faisait bizarre !
Ce n'était pas un ordre mais une demande mais la jeune demoiselle se disait que pour monter dans son estime elle devait toucher. Au moins pour essayer. Elle leva timidement la main en regarder vers la jeune femme, même si elle ne pouvait pas la voir, elle avait toujours peur de se faire « surprendre ». Elle posa sa main dessus, pressant doucement la chair. Contrairement à Mélinda, elle ne pinçait pas, elle n'allait pas rapidement. Elle retira doucement sa main avant de regarder ses pieds en s'excusant comme bien souvent.
« Pardon mademo-Maîtresse mais... Je... je n'arrive pas à être aussi détendu que vous devant ce genre de situation... »
Des femmes attachées, bandée et pénétrée par des sextoys, ce n'était pas le rayon de la jeune femme. C'était comme demande à un végétarien ce qu'il pensait d'une bonne entrecôte, ce n'est pas son élément. Harmony était plus naturelle, devant forger un certain lien avec une femme avant de se laisser bercer dans cette direction. Mélinda avait eu un petit bonus car si la malédiction est rompue, elle aura une très grosse dette envers elle. Mais si Mélinda jette Harmony au milieu des filles nues, soit elle se fera violer en appréciait cela au fur et à mesure, soit elle détalera à toute vitesse en ayant une certaine peur. Déjà être à trois dans un même lit elle trouve ça beaucoup – quand il s'agit de sexe – alors au milieu d'une orgie ?!
« Désolé mais je ne suis pas à mon aise dans ce genre de situation. »
Dit-elle cette fois à l'attention de la jeune femme enchaînée à ce mur. Ce n'est pas parce qu'elle était comme ça qu'il fallait ignorer ce qu'elle avait à ressentir. Restant silencieuse, elle continuait d'observer ses chaussures, les mains jointe devant elle entre ses jambes, elle avait tout de la petit maid parfaite ou presque. Elle attendait une autre demande ou un autre ordre de Mélinda afin de continuer leur aventure.
« Pardon de ne pas être à la hauteur de vos attentes... »
Harmony ou celle qui pense d'abord aux autres avant de penser à elle.
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Intéressant. On disait que le Diable se nichait dans les détails, et ce vieux proverbe sembla se confirmer. En commençant à palper l’une des esclaves, Harmony perdit son contrôle, et bafouilla, appelant Mélinda « Maîtresse » au lieu de son « Mademoiselle »... Et ça, ce simple petit truchement, c’était intéressant. Comme si Harmony, face au sexe, avait tendance à magnifier le rôle de Mélinda, au point que le terme « Maîtresse » semblait s’imposer sur « Mademoiselle ». Bien sûr, il ne fallait pas non plus s’emballer sur un simple truchement de mots prononcé après un spectacle qui, à coup sûr, l’aurait perturbée (Mélinda avait bien entendu escompté là-dessus), mais le trouble ne passa pas inaperçu. Les femmes mises en vitrine étaient un élément très fort du harem, la preuve du haut niveau de luxure qui y régnait, et qu’Harmony venait de se plaindre de plein fouet. Quand ses douces mains allèrent caresser un peu le corps de l’esclave, cette dernière gémit silencieusement.
Harmony avoua piteusement ne pas être à son aise, tout en s’excusant. Souriant alors, un sourire large et ravi, comme celui d’une gamine qui venait de faire une bonne blague, Mélinda se rapprocha d’elle, et caressa les deux joues de la femme, avant de déposer un baiser sur son front.
« Allons, Harmony, c’est normal... Je savais que ce serait trop pour toi, ma choupette. Mais je voulais aussi te montrer quelque chose... »
Outre la provoquer et la faire rougir, bien sûr, cette petite démonstration avait une autre portée, que la vampire explicita rapidement aux yeux d’Harmony, tandis que l’esclave continuait à soupirer et à gémir.
« Le sexe, ou, plutôt, le désir sexuel, s’exprime sous bien des façons, comme tu peux le voir. Alors, l’idée n’est pas de vouloir être meilleure à quelqu’un d’autre, mais d’affirmer clairement ce qu’on souhaite. Ce que tu vois là peut peut-être t’horrifier sur le coup, mais... L’essentiel, c’est de voir ce que tu souhaites, inconsciemment. Cette fille que tu as caressé n’aurait jamais imaginé pu se trouver en pareille situation, et, pourtant, crois-moi, au vu de son nombre d’orgasmes, elle adore ce qu’elle vit. »
Mélinda pouvait le sentir. Difficile de comprendre, pour Harmony, comment une femme pouvait aimer ça, et c’était ce que la vampire essayait de lui dire. Qu’il ne fallait pas s’arrêter aux premières impressions, car le désir s’exprimait parfois sous des formes assez intenses. Et il fallait donc accepter ces variantes, pour éviter qu’elles ne sombrent dans la perversion. Paradoxalement, Mélinda ne voyait pas vraiment ce que cette femme subissait comme une perversion. Disons qu’elle attribuait plusieurs sens à cette notion, et qu’il y avait cette perversion légère, acceptable, assimilable à un désir fort, et cette perversion violente, cruelle, dont on façonnait les psychopathes, les bourreaux, les pédophiles... Toute la difficulté était de trouver le juste milieu entre l’acceptable et l’inacceptable perversion. Comme un funambule suspendu au-dessus d’un gouffre, en quelque sorte.
La vampire se trouvait dans cette situation, mais, pour rien au monde, elle ne voudrait en changer.
« Allons voir ailleurs, ma chérie. »
Mélinda la tint par la main, et se déplaça, quittant le couloir pour rejoindre une chambre. C’était une belle pièce, agréable, mais qui avait servi toute la nuit, et était donc en plein désordre, avec une forte odeur de sueur et de sexe.
« Bon... Le client est parti, alors... Montre-moi comment tu comptes nettoyer ça. »
Les draps étaient souillés, mais il y avait aussi des traces de mouille et de sperme sur le sol, ou encore les murs. Mélinda lui donna une clef, qui ouvrait un petit débarras dans un coin, où il y avait des produits ménagers. Pour le coup, la vampire avait utilisé sa position sur Terre pour amener des produits ménagers terriens. C’était très efficace pour nettoyer et aérer une pièce.
Et cette chambre, visiblement, en avait besoin. Le client avait couché avec deux courtisanes en même temps, pendant plusieurs heures d’affilée, et était parti depuis maintenant une demi-heure. Les courtisanes étaient également parties, mais il fallait bien nettoyer la chambre pour la prochaine tournée.
C’était aussi un bon moyen d’occuper l’esprit d’Harmony après le spectacle qu’elle avait vu dans le couloir...
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Évidemment qu'Harmony n'était pas à son aise devant cette femme. Elle comprenait tout à fait les variantes des gens qui préféraient l'amour comme ça ou comme cela, du moment que les deux partis étaient consentant que ce n'était pas ignoble, Harmony respectait les désirs de chaque personne. Sa maîtresse qu'elle avait appelée ainsi non pas car elle avait avoué un certain fantasme mais bien car elles faisaient face à une autre esclave et Mélinda préférait ce titre devant les autres, seulement quand elles sont ensemble et rien qu'elles, elle avait le droit à « mademoiselle ». Suivant docilement la vampire, elle marchait doucement en espérant n'avoir pas fait de bêtise quand même ? En réalité, non, elle voulait juste essayé ses aptitudes de maid dans un boulot on ne peut plus normal, c'est à dire de nettoyer une chambre. Certes, il y avait certaines traces étranges mais ce n'est pas comme si elle avait vu la scène. Elle était quand même un poil rassuré de voir que cela était une demande classique, en plus elle avait de bons produits terriens pour faire face. Harmony avait tenté d'avoir une vie de lycéen normal avec son frère mais ils ont vite abandonné, préférant d'abord se libérer de ce maléfice.
Elle commença d'abord par ouvrir les fenêtres afin d'aérer la pièce puis elle retira les draps souillés qu'elles laissaient en boule sur le sol. À l'aide d'une sorte de tapette géante, elle frappait le matelas afin de lui redonner plus de formes normales avant d'en retirer aussi le drap qui protégeait le matelas. Maintenant que tout ce qui était sale était parti, elle entama le nettoyage à commencer par le sol en usant les bons produits, elle en fit de même avec les murs tachés, que cela se voit à peine ou non, elle retira aussi un peu de poussière sous le lit et sur certains meubles négligés du passage du plumeau avant de virer la poussière de la chambre en la plaçant dans une petite poubelle. Elle avait entre-temps aspergé le matelas d'un produit pour l’aérer moins naturellement avant de rhabiller ce dernier avec un dessous de lit, puis de couvertures, de nouvelles taies d'oreillers, bref, cette chambre n'était pas nettoyé à cent pour cent comme elle n'avait pas autant de temps libre qu'elle le souhaitait mais elle était propre. De même qu'elle n'était pas aussi rapide que certaines maids travaillant ici mais ce n'était qu'une question d'habitude.
Elle se positionna face à sa maîtresse, les mains liées devant elle avant d'attendre ce qu'elle pensait de ce qu'elle venait de faire ? Parlant du ménage et non des positions qu'elle a pu prendre durant son travail, cela dit Mélinda n'était pas gâté de ce côté-là, car la jeune femme faisait attention à ne pas dévoiler les parties cachés par sa tenue de maid. Pudeur, eh oui.
« J'espère que mon travail vous convient, Mademoiselle ? »
Pas de maîtresse, elles étaient seules après tout donc Mélinda avait le droit à son titre plus honorifique selon elle. Attendant ses remarques, elle se permit de poser une certaine question qui la titillait depuis que cette histoire de maléfice pouvait être rompu mais dans le doute, elle préférait prendre ses précautions avant de poser sa question. Toujours hésitantes en fuyant son regard, en rougissant légèrement, elle se lançait donc.
« Mademoiselle, je peux me permettre une question plutôt personnelle ? Je m'excuse par avance si ce n'est ni le lieu ni le moment mais... Pensez-vous que je pourrais plaire à quelqu'un ici ? Je veux dire... en tomber amoureuse ? Si je dois passer un très long moment à vos côtés pour rembourser ma dette, il serait plus logique de créer des liens ici ? Après... je sais qu'il y a bien des facteurs qui vont gêner cela et si ça se trouve, vous interdisez les relations intimes entre vos employées, ce que je pourrais comprendre mais voyez-vous... À cause du maléfice, moi et mon frère, on vivait un jour sur deux, on ne pouvait pas vraiment tomber amoureux de quelqu'un car qui accepterait de vivre avec l'être aimée une journée sur deux, sans passer la nuit avec cette personne sans risquer de trouver une autre personne à ses côtés au petit matin ? »
Sauf si c'est une sorte de triangle amoureux ou de double couple vivant sous le même toit mais ce serait plutôt compliqué. Harmony avait parfois eu des sentiments pour certaines personnes mais à chaque fois elle s'interdisait d'aller plus loin de peur de souffrir ou d'embarquer quelqu'un dans cette drôle d'histoire qu'elle partageait avec son frère. Puis en étant ici, comme elle disait il y avait bien des facteurs à prendre en compte comme la jalousie car la majorité des filles ici servaient aussi intimement le harem alors forcément, elles voyaient du monde dans leur chambre et puis, elle avait du mal à imaginer quelqu'un accepter ce genre de relation amoureuse qui comprenait plus d'un partenaire, même si c'était pour le travail. Sauf peut-être en tombant sous le charme d'une cliente plus ou moins régulière qui pouvait aimer le genre Harmony, douce, gentille, polie, attentionnée, timide et tendre mais bon... Ce n'est pas comme si une riche et belle princesse ou bourgeoise allait la retirer de ce harem pour lui offrir une vie de rêve ? Puis déjà, il faudrait rompre ce maléfice avant d'imaginer ce genre de choses. Elle allait vite en fantasme, pour le moment, elle voulait savoir ce qu'était qu'aimer une personne mais surtout, si cela était possible ici.
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Silencieuse, Mélinda regarda Harmony faire le ménage. Elle espérait surtout que la jeune femme se trouble en voyant, ici et là, les traces de sperme, le drap du lit partiellement griffé, les cheveux et les poils... Mais il n’y eut rien de tout ça. Harmony aéra la pièce, et changea rapidement et efficacement le lit, tout en nettoyant aussi les meubles et le sol. De l’air frais filait depuis dehors, afin d’aérer pour de bon la pièce. Il ne resterait ensuite plus qu’à mettre, une fois la chambre propre et aérée, un petit parfum sensuel pour parfumer l’ensemble, et ainsi la tenir prête pour les prochains clients à venir. Harmony avait pour l’heure de la chance, car il arrivait parfois que les maids fassent le ménage avec les prostituées encore à l’intérieur, et ces dernières étaient plutôt douées pour perturber les maids. Ainsi, loin d’être lente, Harmony fut en réalité très rapide, consciencieuse et professionnelle, visiblement soucieuse de bien faire, ce que Mélinda appréciait.. Ça, ainsi que la vue de son fessier quand la jeune femme se penchait sur le lit.
Les idées à son égard continuaient à se multiplier dans l’esprit de Mélinda. Toujours aussi silencieuse, elle hocha la tête quand Harmony eut fini, et s’empressa de la rassurer, tout en constatant, encore une fois, qu’Harmony revenait sur le « Mademoiselle ». On aurait pu croire que Mélinda pinaillait sur des détails, mais elle était bien placée pour savoir que c’était là que le Diable s’y cachait.
« Non, tu t’en es très bien sortie, Harmony. »
Cette dernière lui posa alors une autre question, plus... Originale. Mélinda l’observa, avec une lueur légèrement amusée dans ses yeux, sans rien dire. Elle se contenta d’écouter, en voyant la gêne d’Harmony, qui lui demandait donc si elle pouvait avoir une relation intime au harem, et si ça ne posait pas problème avec le règlement de ce dernier. La lueur amusée se transforma en un léger sourire, et Mélinda se rapprocha d’Harmony, levant sa main, venant caresser doucement la joue de sa jeune esclave, son corps pressé contre le sien.
Toute proche d’elle, elle déposa ensuite un baiser sur ses lèvres, se montrant câline, accueillante, et caressa ses hanches avec son autre main.
« Je sais qu’il existe bien des esclavagistes qui proscrivent les relations entre leurs esclaves, Harmony... Mais je ne suis pas comme ça, moi. Tu as le droit de tomber amoureuse, de te marier, et même... »
Sa main cessa de caresser la joue de la femme pour glisser jusqu’à son ventre, et appuya doucement dessus, son sourire venant s’accentuer.
« ...D’avoir un bébé. »
Elle laissa planer quelques secondes, pour qu’Harmony comprenne bien ce qu’elle venait de dire. Mélinda était effectivement très libre avec ses esclaves, car elle tolérait tout à fait les relations sentimentales, tant que les esclaves n’oubliaient pas leur place, et ne se chamaillaient pas trop. Des disputes, il y en avait bien sûr toujours, et, si elles se réglaient souvent entre les esclaves, il arrivait parfois, rarement, que Mélinda joue le rôle d’arbitre.
Mélinda reprit donc, en remontant sa main, tout en déposant un baiser sur la joue d’Harmony :
« Mais, si tu as un bébé, sache que je veux assister à sa naissance. »
Elle enchaîna alors :
« Tu veux m’offrir un bébé, peut-être ? »
Il s’agissait surtout de la titiller encore un peu, ce que Mélinda, assurément, aimait beaucoup faire avec la belle Harmony...
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Son travail accmplit, elle se renseigna sujr un autre poi,nt qui n'avait rien à voir avec le travaul, pas directgement du moins car elle voulait savoir si ses servantes avaient le droit d'avoir des relations intmes entre elles, pas seulement du sexe mais de l'amour et qui sair plus tard, un bébé ? Elle préférait se renseigner, mais même si Mélinda l'invitait à avoir une relation de ce genre, elle ne savait pas vraiment ce que c'était ? L'amour, tout ça, ce n'était pas vraiment son rayon non pas parce qu'elle ne s'y intéressait pas mais plutôt car elle ne savait pas ce que c'était. Difficile d'avoir une relation amoureuse quand on avait conscience et possession de son corps un jour sur deux. Heureusement, Mélinda n'interdisait pas cela, du simple échange timide au fiat de fonder une famille, c'était possible, tant que ses servantes n'oubliaient pas leur rôle. Une chose qui gênait plus ou moins Harmony car de s'imaginer en relation avec n'importe qui ici, elle aimerait être la seule femme à partager le corps de sa partenaire... Mais bon, elle n'avait encore personne dans le viseur, difficile de pinailler sur les détails.
Elle restait contre Mélinda bien que la gêne de sa question se faisait encore sentir, la vampire se montrait très câline et ce n'était pas le genre de chose qu'elle détestait, au contraire. Sa main quitta son ventre pour remonter alors qu'elle lui baisait la joue en demandant juste que, si elle avait un bébé, elle voudrait assister à l'accouchement. Faudrait-il encore qu'elle aime quelqu'un pour commencer, le bébé ne pas tomber du ciel. Mais sa dernière phrase venait de la gêner au plus haut point, elle qui s'était calmée entre ses bras, la revoilà de nouveau gêner comme pas possible !
« Ha mais je... ce n'est pas... C-c-c-c'est bien trop tôt et puis... je voudrais apprendre à vous connaître avant... De plus... je ne sais même pas ce qu'est l'amour... »
Fermant ses yeux, elle baissait sa tête au sol, ignorant si Mélinda lui avait fait une proposition ou si par offrir un bébé, elle entendait par là devenir une sorte de marraine. Mais pour Harmony, c'était forcément la première idée, ignorant le mal qu'avait la vampire concernant le fiat d'avoir un bébé. C'est pour ça que toutes les filles étaient un peu ses filles ici. Mais si elle voulait embarrasser Harmony, c'était gagner. La demoiselle était vieu jeu, voulant connaître et se rapprocher doucement avant de pratiquer ce genre de choses. Mais avant même de songer à ce genre de choses, il faudrait rompre son maléfice. Décidant de changer de sujet, elle redressait un peu son visage en tenant de changer de sujet, que cela plaise ou non à Mélinda, libre à elle de pousser son petit jeu plus loin.
« Que puis-je faire d'autre pour vous Mademoiselle ? Est-ce que je dois ranger votre bureau ou classer certaines choses ? Faire votre chambre si ce n'est pas déjà fait ? »
Quitte à jouer la servante personnelle de Mélinda, autant le faire jusqu'au bout.
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Bien évidemment, parler de bébé ne manqua pas de troubler Harmony, mais, au demeurant, la jeune fille se trompa. Mélinda n’avait pas parlé de lui faire un bébé, mais d’en avoir un, pas avec elle. De fait, la vampire était stérile, et il n’était donc pas possible, par définition, de la rendre enceinte, ou qu’elle rende une autre personne enceinte. La stérilité était une conséquence du vampirisme, dans plus de 99% des cas. Et, malgré les recherches et les études faites, personne n’avait jamais réussi à lutter contre la stérilité de ce sang. Mélinda ne s’y était d’ailleurs toujours pas totalement résolue, mais, pour l’heure, elle ne pouvait rien y faire. Elle resta donc sur l’amusement provoqué par le trouble d’Harmony.
Soucieuse de passer à autre chose, elle demanda maintenant ce qu’elle allait faire. Mélinda hésita un peu.
« Ma chambre a déjà été nettoyée, petit cœur, mais, demain, c’est toi qui le feras. »
Elle lui sourit, et se rapprocha d’elle, venant l’embrasser sur les lèvres, posant une main sur les cheveux de la femme. Ses lèvres se pressèrent chaudement contre les siennes. Sans qu’elle ne comprenne elle-même trop comment, Harmony avait évité au fait de lui faire l’amour, mais ce n’était que partie remise.
« Je vais aller travailler dans mon bureau, mais, si tu me suis, tu me verras faire l’amour, petit ange. »
Mélinda se mordilla les lèvres, et fit mine de s’écarter, avant de s’arrêter brusquement.
« Oh ! Encore une chose... Puisque tu tiens à rester vierge, je vais t’offrir quelque chose pour m’assurer que tu le sois. Suis-moi, ma beauté... »
La vampire lâcha cette ultime phrase sur un ton très mielleux, qui laissait envisager bien des choses, puis elle avança dans le couloir, atteignant une petite pièce, un cagibi abritant divers instruments. En chemin, les deux filles croisèrent des esclaves, et Mélinda les salua, puis ouvrit ensuite la porte. Elle invita Harmony à la suivre. C’était une petite pièce sombre, éclairée par une lampe au plafond. Il y avait de multiples tenues, accrochées à des cintres. Combinaisons en latex, tenues en cuir abritant des vibromasseurs inclinés vers l’intérieur, longs gants sur les étagères...
Mélinda laissait Harmony observer tout ça, non sans lui sourire, et lui offrir quelques explications supplémentaires.
« Le harem contient énormément de costumes et d’uniformes. J’ai un tisserand qui ne travaille rien que pour moi, en réalité, tellement mes commandes sont nombreuses. Je t’ai donné une tenue de maid assez classique, il y en a d’autres plus sensuelles... Tu les porteras peut-être, à l’occasion. Pour l’heure, c’est autre chose que je veux te donner. »
Elle ouvrit un placard, et sortit rapidement l’objet qu’elle cherchait, émettant un cliquètement métallique. Se retournant vers elle, Mélinda sourit doucement à cette dernière, une lueur malicieuse et perverse dans les yeux :
« Tu vas porter ça, maintenant... Et c’est moi qui garderai la clef. »
Ce que Mélinda tenait entre ses mains n’était autre qu’une ceinture de chasteté.
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Les paroles de Mélinda l'avaient vraiment laissé confuse puisqu'elle avait compris cela comme ayant un enfant ensemble. Et même en s'expliquant mieux, Harmony aurait pu arriver à la même conclusion car elle était souvent assez naïve en présence de femme, son frère lui ayant demandé de se montrer extrêmement prudente avec les garçons, elle avait tendance à se relâcher en présence de femmes. La semi-ange tenta de changer de sujet pour éviter une nouvelle demande moins ambiguë ou plus directe. Mais la chambre de Mélinda était nettoyée comme elle s'en doutait un peu. Cependant elle devait re-signaler quelque chose pour ne pas que sa Maîtresse prévoit quelque chose qui tombe à l'eau.
« Mademoiselle, je dois vous rappeler que ce soir, à minuit, mon frère prendra ma place jusqu'à demain, minuit aussi... »
Eh oui, le maléfice était toujours en place. C'était rassurant de voir que Mélinda la voyait déjà guéri de ce maléfice comme son frère mais sans solution pour le moment, il fallait s'en habituer. Il y avait bien une solution pour rallonger un peu ce temps mais il était peu recommandable puisque l'un des jumeaux devait user de ses pouvoirs jusqu'à sa limite. Et en général, c'est dans des situations périlleuses. Si Hardos vient à user sur sa force démoniaque au point de commencer à perdre le contrôle alors Harmony prend sa place de force et son temps est rallongé de quelques heures, parfois quelques jours quand c'est trop poussé, inversement avec Harmony et son frère si elle use de ses pouvoirs d'anges. Mais c'est déjà plus rare. Après un nouveau baiser, elle l'invitait à la suivre si elle voulait sauf qu'elle risquait de la voir en pleine action... Avait-elle un autre choix ? À moins de s'occuper de dossier ou commencer à prendre ses aises avec son futur potentiel travail. À voir. Mais sans avoir le temps de choisir, elle devait suivre Mélinda afin de s'assurer de rester vierge ? Houla, qu'avait-elle donc en tête ?
Elle suivait la vampire sans un mot, faisant travailler son imagination avant de tomber sur une drôle de pièce qui, elle aussi, faisait beaucoup travailler son imagination, surtout que certaines choses étaient vraiment... Étrange ? Tout cet attirail avait un véritable intérêt ? Harmony avait parfois du mal à imaginer certaines choses fonctionner correctement. La vampire la voyait déjà dans des tenues de maids plus osée qu'elle avait à peine remarqué au milieu de tout cela. Mélinda lui présenta donc son objet de virginité qui était... une drôle de culotte avec un cadenas ? Cela dit c'est sûr que cela ne se retira pas si facilement mais...
« Euh... je suis d'accord avec cette pratique Mademoiselle mais... si... si j'ai besoin d'aller au petit coin ? De façon urgente ? »
Autant, elle se voyait prendre congé pour quelques minutes sans rien dire mais de là à dire clairement aller aux toilettes, voir même de préciser pour quoi, ça risquait de la gêner ! Cela dit, rien à craindre avec Hardos, dans un sens cette chose pourrait le rassurer mais demain, il n'aura pas ça autour de la taille. Quand ils changent de corps, ce qu'ils portent reste avec leur corps, donc demain Hardos se réveillera comme il s'est couché hier, sans ça autour de la taille ou autre vêtement que pourrait porter sa sœur. Se mettant dans un coin, elle changea sa culotte pour celle-ci, fermant le cadenas en donnant la clé à la vampire ainsi que sa culotte car... eh bien, elle aurait dû la garder sur elle ? Au moins la tenir dans les mains, elle ne savait pas trop à vrai dire... Pour ce qui est de la suite...
« Je vous suivrais donc dans votre bureau, Mademoiselle, j'effectuerais donc les tâches que vous m'aurez assignées. »
L'idéal serait peut-être de la confier à d'autres maids ou bien d'autres secrétaires de Mélinda afin d'avoir un avant goût de ses futures missions au sein du harem ? Car si Mélinda comptait juste s'occuper de sa partenaire de jeu, Harmony allait se sentir sotte de devoir regarder et ne pas participer... ou bien en étant frustrer d'un certain point de vue...
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« Si tu as envie d’aller aux toilettes, il te suffira de demander... Tu peux néanmoins aussi uriner dedans, il y a des petits flacons à l’intérieur de la ceinture, qui retiennent l’urine. Tout ce qu’il faut, ensuite, c’est les changer. »
On n’arrêtait pas le progrès, y compris avec les ceintures de chasteté, qui se vendaient très bien à Tekhos, et existaient sous différents modèles et versions. Il en fallait pour tous les goûts, après tout. En attendant, Mélinda enfila donc la culotte, et la verrouilla, puis garda la clef avec elle, souriant devant Harmony, avant de l’embrasser. Bien sûr, en un sens, la vampire considérait le fait de ne pas avoir pu prendre la virginité d’Harmony aujourd’hui comme un échec, mais ce n’était que partie remise. Mieux valait qu’Harmony prenne son temps, plutôt que de tenter de la forcer, et la voir se bloquer par la suite en ayant peur. Mélinda avait beau être une femme très perverse, elle savait aussi conserver son calme.
Mélinda présenta Harmony à l’équipe de maids, dans une autre partie du manoir. Elles rejoignirent ainsi un petit salon agréable, où deux maids se trouvaient là, dans des uniformes assez particuliers : Bianca (http://img110.xooimage.com/files/b/9/1/bianca-5079790.png) et Ethna (http://img110.xooimage.com/files/3/3/7/ethna-5079792.png). Sous leur soubrette, elles portaient en effet une étonnante combinaison noire en latex, moulante, et qui les recouvrait presque intégralement, à l’exception de leur tête.
« Les filles, je vous présente Harmony. Elle vient tout juste d’arriver dans notre grande famille, et souhaite rejoindre l’équipe de nettoyage.
- Salut, Harmony !
- Coucou, Harmony ! »
Chaleureuses, Bianca et Ethna lui firent chacun la bise.
« Mais... Où est Nina ? s’enquit soudain Mélinda en regardant autour d’elle.
- Oh... Nous allions utiliser la machine pour lui donner son uniforme. Mais, maintenant que nous avons une nouvelle recrue...
- Tu veux voir, Harmony ? »
Ce n’était pas comme si la jeune fille avait vraiment le choix, car, déjà, Bianca et Ethna l’attrapèrent chacune par un bras, et passèrent par une porte au fond du salon, donnant sur une autre pièce. Il y avait, au centre, une étrange cuve aux parois translucides (http://img110.xooimage.com/files/a/9/4/device-50797a1.png) avec un plafond ouvrant en-haut, et une jeune femme à l’intérieur, toute nue, et visiblement assez nerveuse. Mélinda souriait joyeusement devant cet appareil révolutionnaire. Si on regardait bien à hauteur du socle, on pouvait voir un logo gravé sur ce dernier, indiquant l’origine tekhane de l’appareil.
« C’est un prototype, expliqua Mélinda. Dans la partie supérieure, il y a une épaisse couche de latex. Pour le reste... »
Autant faire directement la présentation. Bianca appuya sur un bouton, et la machine se mit à vrombir, puis le plafond s’ouvrit (http://img110.xooimage.com/files/3/f/3/latexhole-50797b0.png), libérant une épaisse couche noire, ressemblant à une sorte de solide gelée, ou presque à du goudron, vu de l’extérieur. La masse tombait droit vers Nina, située juste en-dessous, avant de s’ouvrir, et de lui tomber dessus, recouvrant son corps comme une sorte d’épais manteau (http://img110.xooimage.com/files/1/3/4/7-50797b3.jpg).
Si la chose pouvait paraître monstrueuse de prime abord, le manteau de latex ne tarda pas à se détendre, libérant en effet le visage de la femme, puis se raffermit peu à peu (http://img110.xooimage.com/files/3/3/d/8-50797b5.jpg), l’épaisse masse noirâtre s’agglutinant autour du corps de la femme, de haut en bas, jusqu’à épouser totalement ses formes (http://img110.xooimage.com/files/5/0/e/9-50797ac.jpg). La transformation dura moins d’une minute, le surplus de latex disparaissant par la trappe en contrebas pour revenir dans le réservoir en hauteur.
« Les Tekhanes sont passionnées par le latex, et l’entreprise qui a mis au point cet appareil m’a missionné, afin que je la teste. Les résultats sont très concluants. Le latex qui s’échappe de cette machine est particulièrement propre, et a des propriétés assez particulières. On peut par exemple uriner dans la combinaison, car elle absorbe les liquides. »
Nina (http://img110.xooimage.com/files/2/3/8/nina-50797d0.png) était maintenant prête, et rougissait furieusement. C’était la première fois qu’elle enfilait cette combinaison, et, à chaque déplacement qu’elle faisait, la combinaison émettait de petits crissements. Mélinda se déplaça alors dans le dos d’Harmony, et caressa doucement ses épaules.
« Quand tu seras séparée de ton frère, Harmony, tu porteras toi aussi cet uniforme, qui sera l’uniforme règlementaire de l’équipe de nettoyage. En attendant, tu peux toucher cette combinaison, si tu veux, tu verras comme elle est agréable à caresser... »
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C'est dingue quand même cette technologie ! Alors elle pouvait uriner dedans ? L'idée ne l'enchantait pas pour autant et autant que possible, elle préférait user de toilette normale. Ce n'était pas Harmony qui irait faire des choses de coquin de toute façon. Mais quand même, c'est dingue cette histoire. Mais pas aussi dingue que ce qui l'attendait car elle ne pensait pas voir ce genre de chose, que ce soit ici ou à Tékhos, elle imaginait mal ce genre de chose devenir réalité à vrai dire. Ce baiser fut agréable mais la suite était étrange, en rejoignant les équipes de nettoyage, elle trouvait déjà leur costume étrange ? Leur tenue était assez classique déjà mais la tenue de latex en dessous était vraiment bizarre pour Harmony. Polie, elle salua les deux soubrettes, rougissant un peu sous cette bise, ce n'était rien mais on parlait d'Harmony là. Car apparemment il manquait une soubrette qui attendait de recevoir son costume ? Pourquoi voir ça ? Elle allait vite le savoir.
Sans un mot, elle suivait le groupe pour voir cette fille au milieu de ce grand tube où elle était enfermée... Pourquoi ? Ce prototype, même avec l'explication de Mélinda effrayait Harmony. Voir ce gros truc noir tomber sur elle puis prendre doucement sa forme en libérant sa tête avant de mouler son corps. Peur, oui, elle avait peur de cette chose, et si cela reste bloquer sur la tête, elle n'aura plus d'air pour respirer ? Et si elle ne peut plus retirer cette chose de son corps ensuite ? Mélinda la rassurait à peine en disant qu'elle pouvait vider sa vessie dedans, elle trouvait ça pire que sa ceinture. Car même si le latex absorbe le liquide jaune, elle le gardera sur elle ça veut dire. Elle aurait bien refusé cela mais Mélinda a dit que c'était réglementaire... Donc elle ne dira pas non. Bien que timide, elle tendait le bras pour toucher l'épaule et le bras de la domestique, c'était très bizarre. Lisse, certes mais elle ignorait si cela venait d'elle mais elle n'aimait pas trop cette matière...
« Les premiers jours seront difficiles mais je devrais m'y faire... »
Reste à savoir quand elle devra porter cette tenue. Le bruit de crissement, au toucher, c'était bizarre mais ça allait mais à le porter, comment ce sera ? Puis ça doit tenir chaud quand même cette matière ?
« Mais comment cela se retire ? Si cela se forme sur nous, il faut faire comment pour la retirer ? »
Oublier toute idée de sous-entendu, Harmony demandait ça juste pour savoir comment la retirer et ne pas rester prisonnière de cette tenue, cela risquait de la rendre folle. Puis ce n'était pas tout, outre le fait qu'elle devra faire partie de l'équipe de nettoyage du harem, elle restera aussi avant tout la domestique personnelle de Mélinda, elle ne passera pas donc toute la journée à nettoyer cet endroit.
« Mis à part le nettoyage, en quoi je devrais vous être utile mad... Maîtresse ? Quelles autres taches je devrais fournir pour vous aider à gérer cet endroit ? »
Autant savoir à quoi elle devra faire face à l'avenir.
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« En réalité, c’est une tenue très agréable à porter. Elle dispose d’une fonction thermorégulatrice, ce qui signifie que, quand il fait froid, elle protège du chaud en se durcissant un peu, et, inversement, quand il fait chaud, elle absorbe la sueur que ton corps émet. »
C’était une machine fantastique, en réalité, et qu’on ne trouverait, pour l’heure, pas ailleurs. Mélinda faisait partie des individus privilégiés ayant reçu le droit de tester cet appareil. Il avait été conçu par un laboratoire tekhan, dans le but d’être vendu, mais, avant la vente, le laboratoire avait offert des prototypes à ses plus riches clients, afin qu’ils testent le produit, et assurent ainsi le laboratoire de son bon fonctionnement. Une pratique très courante, et qui permettait, par la suite, aux scientifiques, de montrer que l’appareil fonctionnait bien, puisqu’il avait été testé par des tiers, souvent fortunés, et étrangers, de telle sorte qu’on ne puisse pas les accuser de favoritisme.
Mélinda avait reçu deux appareils de ce type, et en avait installé un au manoir de Terre, et un autre ici. En soi, elle n’avait pas spécialement le droit, à Ashnard, de disposer d’un appareil de ce genre, eu égard au principe de non-prolifération des technologies avancées, en vigueur entre Tekhos et Ashnard, mais cet appareil n’était pas visible du public, et avait été légalement offert par les laborantins tekhans.
Harmony en était troublée, et palpa le corps de Nina, qui sourit, tout en rougissant légèrement. Nina était un peu comme Harmony, assez timide, contrairement à Bianca et à Ethna, des esclaves plus expérimentées, et, partant de là, bien plus délurées.
« Pour le retirer, précisa Bianca, il suffit de retourner ici. Enfin, tu peux aussi le retirer manuellement en tirant dessus, mais, si tu fais ça, il faut juste penser à le remettre dans la machine, pour qu’elle recycle le latex, le nettoie, et le réutilise ensuite. »
Ethna, de son côté, se déplaça autour de Nina, et n’hésita pas à caresser ses fesses. À chaque fois que ces femmes se déplaçaient, on pouvait entendre le latex crisser autour d’elles. Un gémissement surpris s’échappa des lèvres de Nina quand la main d’Ethan massa son joli derrière, et elle rougit encore, en se mordillant les lèvres.
« Eh bien, Nina ? Rassure donc ta nouvelle camarade ! Est-ce que c’est agréable ? »
Nina répondit en hochant la tête, puis ouvrit ses petits yeux, fixant Harmony, et réussit à répondre, d’une voix toute douce, mais légèrement émaillée par la nervosité.
« O-Oui, c’est... C’est très agréable à porter, Harmony... »
Très agréable, en effet, même si elle avait le sentiment de s’exhiber gratuitement sous des regards pervers. Harmony en profita alors pour demander quelles seraient ses autres tâches, et Mélinda haussa les épaules.
« Tu sais bien écrire, non ? Tu pourrais aussi travailler au secrétariat, ou à la comptabilité, si tu aimes les chiffres... Je pense que tu me serviras aussi d’assistante. J’ai souvent des rendez-vous qui nécessitent du travail en amont. Par exemple, d’ici quelques jours, j’aurais rendez-vous avec un magistrat impérial, ce qui nécessite de le préparer. C’est un travail où tu pourrais aussi être utile. En attendant, je pense qu’on pourra te faire travailler avec Nina. »
Bianca et Ethna firent semblant de réfléchir, car ce choix était parfait, vu qu’elle savaient des tempéraments proches.
« C’est très bien ! Par contre, Harmony, tu ne dois pas oublier une règle essentielle quand tu fais le ménage... »
Ethna compléta la phrase de Bianca, en souriant malicieusement :
« Quand on te pince les fesses, ça fait du partie du service ! »
Et elle le prouva en pinçant les fesses de Nina, la faisant à nouveau sursauter.
« Hîîîîî !! »
Mélinda sourit encore, et posa ses mains sur les épaules d’Harmony, se montrant malicieuse, en allant lécher le creux de son cou, se blottissant dans son dos :
« C’est pour ça que j’adore les petites timides comme toi, Harmony... Vous êtes si mignonnes quand on vous fait rougir... »
Pauvre Harmony, elle n’était vraiment pas au bout de ses peines !
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Harmony dans ce genre de tenue ? Elle n'arrivait pas à s'y voir, elle n'avait jamais porté de latex mais elle n'aimait pas spécialement cette matière. C'était surtout le fait de se sentir serrer dedans qui la dérangeait. Comme les bagues, certaines étaient très jolies mais quand elle serrait un peu trop le doigt, elle ne pouvait pas s'empêcher de le retirer au plus vite en ayant peur que ce dernier ne se bloque autour de son doigt. Ce genre de sensation désagréable devait bien avoir un nom mais elle s'en fichait. Elle espérait juste pouvoir passer entre les mailles du filet en étant la domestique personnelle de Mélinda. Même si en étant naïve, elle se doutait bien qu'en échappant à cela, elle aurait surement autre chose à subir. La domestique qui venait d'enfiler cette tenue venait témoigner sous le regard amusé des trois autres qui se faisaient une joie de la faire parler et de crisser. Cette fille semblait avoir une attitude proche de la sienne, de quoi avoir une pseudo-amie pour le moment donc.
Pour en venir à un sujet moins gênant, les tâches abordées par Mélinda semblaient lui convenir, même si elle pouvait avoir besoin d'aide au début, tout cela ne lui semblait pas insurmontable, ça pourrait se faire plus ou moins facilement. L'idée de travailler avec Nina ne la dérangea pas non plus mais la petite précision eu de quoi la mettre un peu mal à l'aise et ce n'était pas la vampire qui l'aidait à se sentir mieux, elle en rougissais que bien plus encore en ne trouvant pas quoi dire à cela.
« Jem... euh... je suis rav-vie que cela vous pl-aise mad-Maîtresse Mélinda mais... p-pourriez-vous éviter cela ? »
Ce n'était que des taquineries et même si elle usait un peu de sa langue, c'était le fait de subir cela devant d'autres femmes qui la gênait, elle n'avait pas beaucoup d'expérience dans ce domaine après tout et Mélinda ne devait pas sauter trop d'étape non plus. Là ou c'était banal pour elle, cela ne l'était pas pour une fille comme Harmony. Face à elles, elle avait l'impression d'être cernée. Pourvu qu'Hardos ne voit pas ce genre de choses, déjà qu'elle craignait sa réaction demain matin, en sachant plus ou moins tout ce qui s'était passé... Elle avait un peu peur, c'est vrai et même pour elle comme pour lui. Mais si jamais il passe l'éponge sur cela, la chanson ne sera pas pareil qu'avec Harmony car soit il va rester seul dans un coin à attendre, soit il va tenter de se défouler et bosser à la guilde mais, elle ne savait pas vers où il allait pencher son choix.
« Maîtresse, je... désolé d'interrompre votre petit... jeu ? Mais je ne cesse de penser à mon frère, à ce qu'il vous avait dit, autant à vous qu'à moi et... si jamais il découvre notre accord, même le fait de me voir un peu comme une esclave à vos côté... Aussi puissante ou influente vous êtes, j'ai peur pour vous... Il pourrait vous faire du mal et inversement... Comment feriez-vous pour le retenir, lui et sa fureur ? Il n'est pas méchant, juste un peu trop protecteur avec moi et... je n'aimerais pas que tous les deux, soyez blessé... »
À choisir, elle se tournerait surement vers son frère mais Mélinda n'était pas la femme méchante qui l'avait enfermé, elle la traitait bien aussi mais leur visite ici était avant tout pour guérir de ce mal que tout deux avaient, un but égoïste mais qui avait aussi pour ambition de les séparer et vivre une vie normal. À minuit, leurs corps et esprits vont s'inverser et la douce Harmony ne sera plus, ce sera Hardos qui sera là. Cette histoire la tourmentait vraiment, tourné vers Mélinda, elle n'avait rien d'heureuse ou timide, elle se faisait un sang d'encre pour elle comme son frère, cela se voyait dans ses yeux, elle cherchait juste à être rassurée et à éviter le pire demain car en plus, elle ne pourra pas intervenir pour défendre tel ou tel propos, cela se fera en tête-à-tête entre elle et Hardos... Elle craignait d'être demain, tout simplement.
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Embêter Harmony, ça semblait vraiment être la grande spécialité de Mélinda. Elle était aux antipodes d’autres esclaves nettement plus perverses, comme Sya ou Ai. Harmony, elle, était très discrète, très timide, silencieuse, mais non moins adorable. La vampire aimait déjà la taquiner énormément, ce qu’elle faisait de plus en plus. Comme elle s’y attendait, enfiler du latex ne semblait guère ravir Harmony plus que ça... Mais elle aussi, elle finirait par y passer. Gênée, la petite servante revint alors à la charge, en parlant encore de la colère de son frère. Simple tentative de changer de sujet ? Peut-être... Mais Mélinda devinait aussi des appréhensions réelles et sincères. Oui, elle avait peur de la réaction d’Hardos, et Mélinda soupira donc, en secouant la tête.
« Harmony, Harmony... Qu’est-ce que ton frère pourrait me reprocher, hum? Est-il si naïf à ce point ? Est-ce que je t’ai enchaîné, fouetté, donné en pâture à de gros clients obèses et avares ? Que croyait-il donc que j’allais faire de toi ? Te laisser te languir et te morfondre dans ta chambre ? Tu as le droit de mener aussi ta propre vie, Harmony, et, si ton frère ne comprend pas ça, alors, c’est qu’il faut qu’il se calme ! »
Mélinda posa ses mains sur les épaules de la jeune femme. Elle se montrait plus franche, plus autoritaire, comme pour qu’Harmony cesse ses atermoiements continuels. Il y avait bien peu de chance que cela fonctionne, en réalité. Harmony était ainsi, du style à être tout le temps nerveuse. Son cœur devait ventiler à toute allure de manière perpétuelle. Autrement dit, la vampire ne l’imaginait guère être indépendante et autonome, si la moindre décision la paniquait totalement.
C’est donc sur cet axe-là qu’elle partit :
« Hardos te connaît, non? Alors, il doit savoir que tu es une petite boule de nerfs, et que tu as besoin qu’on te dirige un peu... Donc, pour la centième fois, ne t’en fais pas, je m’occuperai de ton grand-frère. Tu sais, je peux être très persuasive. La preuve, même toi, j’arriverais à te faire craquer, ma chérie... »
La vampire esquissa un nouveau sourire, et ses mains caressèrent le visage d’Harmony, frottant ses joues, ses pouces glissant sur ses tendres et sensuelles lèvres. Comme pour taire ensuite toute protestation, elle l’embrassa encore. Le baiser s’étira sur les secondes, la vampire déplaçant ses mains pour attraper celles d’Harmony, et serra ses mains dans les siennes. Le baiser se termina ensuite, et un fin sourire éclaira ensuite les tendres lèvres de Mélinda.
« Alors ? Rassurée, ma chérie ? Tu devrais arrêter de paniquer pour tout, et me faire confiance... Je suis ta Maîtresse, non ? Si tu m’accordes ta confiance pour te séparer de ton frère, et pouvoir ainsi mener à bien ta propre existence, tu peux bien croire que j’arriverai à tempérer ses ardeurs, non ? »
Et, comme pour la taquiner encore un peu, elle approcha sa bouche de son oreille, et murmura quelques mots :
« Tu vois, je suis même sûre que j’arriverai à coucher avec lui avant de coucher avec toi... J’adorerai que tu te réveilles en me sentant lovée contre toi, le corps en sueur, une main posée sur ta poitrine, nos corps nus se blottissant l’un contre l’autre... Avoue que ce serait un réveil fabuleux ! »
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On ne pouvait pas la changer mais la demoiselle ne pensait pas à cela pour changer de sujet, pas vraiment non, ses craintes étaient sincères. Elle savait son frère colérique et têtu, elle se souvenait des quelques fois où il avait perdu le contrôle de lui-même, que lors de cette longue aventure où ils avaient fini alliés avec des soldats de Tékhos pour vaincre un tas de grosses araignées. Avant cela, il avait laissé parler son côté démon, à en perdre le contrôle avant qu'elle ne vienne de force le remplacer. Ce n'était que dans ce rare cas de figure qu'elle pouvait prendre sa place et parfois, vivre plusieurs jours de suite sans changer de place. Mais elle ne pensait pas qu'il irait jusque-là avec Mélinda, ni même en venir aux mains... enfin, peut-être mais la menacer et autres, quitte à mettre au tapis cette aide, il en serait capable. Le pire étant qu'Harmony savait que ce serait sa faute. Il avait certes averti Mélinda et conclu un « marché » avec elle pour laisser sa sœur tranquille, si elles n'avaient fait que bavarder, il n'aurait rien dit mais s'il voit les souvenirs de sa sœur, nue, en compagnie de Mélinda, ça va barder ! Ils ignoraient ce que faisait l'autre de sa journée mais comme dans un rêve, ils voyaient des parties de leurs journées, Harmony avait parfois vu son frère en plein ébat avec d'autres filles et, coup de chance ou pudeur, lui ne semblait pas avoir vu les rares aventures de sa sœur avec d'autres filles.
« Je le sais Maîtresse mais... il m'avait donné des indications et... je ne les ai pas tenue... »
C'était un peu sa faute, c'est vrai mais aussi celle de Mélinda qui a profité de sa naïveté mais même en le reconnaissant, Hardos pointera forcément Mélinda du doigt, coupable jusqu'au bout des ongles ! La jeune femme était vraiment inquiète pour Mélinda, non seulement elle pourrait peut-être mettre un terme à leur maléfice mais elle l'aimait bien aussi alors elle ne voudrait pas que leur amitié soit gâchée pour si peu de chose. Elle se laissait volontiers embrasser par Mélinda en fermant ses yeux avant que la vampire ne tente de la rassurer mais elle devait bien savoir à force que faire en sorte qu'Harmony soit toujours détendue, c'était une tâche difficile.
« J'ai confiance en vous, Maîtresse. Mais je connais bien mon frère surtout... »
Il n'était pas méchant, juste très protecteur avec sa sœur jumelle. La vampire venait même la taquiner en parlant d'arriver à l'avoir dans son lit avant elle, faire en sorte qu'elle se réveille contre elle, en sueurs, blottis l'une contre l'autre. Vue la rougeur de ses joues et son petit sourire, cela ne la déplairait pas mais réussir à mettre Hardos dans son lit sera difficile. Mélinda était ravissante, très belle, c'est sûr mais Hardos n'avait aucune confiance en elle pour le moment, leur seul lien était sous forme de contrat, lui bossant pour elle dans sa guilde, point final. Qui sait, une fois le maléfice levé, il pourra peut-être se rendre plus doux envers elle mais pour le moment, ce serait comme jeté un chat sauvage contre un chien sauvage, ça va feuler et aboyer dans tous les sens, sans qu'une solution pacifique soit trouvée. Harmony ne précisa pas cette idée, préférant rester contre elle en imaginant la scène, d'une façon peut-être plus romantique et adorable que sexy et aguichant comme Mélinda.
« Hum, oui, j'aimerais pouvoir me réveiller comme ça... »
Mais tant qu'elle avait ce maléfice, elle savait que cela ne serait que pur fantasme. Plus rassuré à l'idée de demain – pour le moment – elle resta sur cette idée de réveil en prenant d'ors et déjà des notes pour son futur job de servante personnelle de Mélinda.
« Maîtresse, en toute sincérité, quel est votre genre de réveil idéal ? J'aimerais en savoir plus pour déjà visualiser mes futures tâches. »
Le genre réveil en douceur en la laissant se lever tranquillement si jamais la vampire était du genre à ne pas aimer le matin ? Plus câline avec des baisers et des caresses ? Plus sexuelle ? Même si ça, elle aura du mal à l'entendre et à le faire bien dés le début de son contrat ? Puis Mélinda n'était pas le genre de femme à dormir seule ou avec une seule femme, Harmony ne l'imaginait pas mais son réveil risque d'être collectif plus souvent qu'individuel ! Elle va devoir en préparer des rituels le matin pour réveiller les compagnes de Mélinda !
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« Oser l’impossible ». Cette maxime aurait pu être le slogan de Mélinda. Nerveuse à l’égard de son frère, Harmony semblait convaincue qu’il s’énerverait contre Mélinda (qui nota avec délice qu’Harmony semblait maintenant l’appeler plus instinctivement « Maîtresse »). Mélinda, elle, avait néanmoins déjà accompli bien des choses prétendument impossibles. Soumettre un Lycan ? Fonder un harem que tout vouait à disparaître ? Récupérer son ancien titre de noblesse ? Mélinda avait toujours osé faire ce qui semblait inatteignable. Elle allait au bout de ses rêves, avec une détermination et une volonté inébranlables. Ce n’était donc pas Hardos qui allait l’effrayer. S’il s’énervait, Mélinda le convaincrait. Elle était belle, oui, mais sa principale force ne résidait pas tant dans sa plastique ou dans sa verge que dans sa verve.
Harmony passa en tout cas à autre chose, ses joues s’empourprant en imaginant ce réveil, une lueur presque malicieuse venant brûler dans son regard. La vampire sourit encore, et la maintint contre son corps, lui faisant un tendre câlin. Affectueuse et tendre, Mélinda pouvait arborer bien des visages, et elle entendit ensuite Harmony lui demander... Son « réveil idéal ». Elle sourit à nouveau, malicieusement.
« Eh bien... J’en ai deux, en réalité. Un... Un qui te fera rougir comme une pomme, et l’autre... L’autre qui te fera rougir aussi, mais... Différemment. »
Quelque chose lui disait que, plus elle serait honnête avec Harmony, et plus elle s’imposerait auprès d’elle. Mélinda s’écarta un peu d’elle, et glissa sa main dans la sienne, non sans lui émettre un léger sourire. Elle se mordilla ensuite les lèvres, et commença à marcher, tout en commençant à lui parler.
« Mon réveil idéal, c’est celui que je vis tous les jours... J’ai du mal à dormir, tu sais, alors, pour ça, je dors toujours avec trois personnes dans mon lit, en leur faisant intensivement l’amour. Je m’endors comme ça, au milieu de leurs corps entremêlés, et de leurs câlins. Elles, elles adorent me regarder dormir. Toi aussi, je suis sûre que tu aimerais. Et, le matin, je me réveille quand elles commencent à me caresser, et je mords celle sur laquelle je dors, tout en la pénétrant. Ça, ma chère Harmony, c’est vraiment le plus magique de tous les réveils ! »
Mélinda lui fit un grand sourire, et une telle remarque devrait probablement choquer énormément Harmony. La vampire se pencha alors vers elle, et l’embrassa très tendrement, en pressant son corps contre le sien. Elle fourra sa langue dans sa bouche, prolongeant ensuite le baiser, comme pour aider Harmony à se détendre. Le duo marcha ensuite encore, et l’humeur de Mélinda sembla soudain s’assombrir. Elle savait qu’Harmony attendait maintenant son vrai réveil idéal, celui qui relevait du fantasme. Alors, pourquoi ce silence ? La vampire finit par se mordre les lèvres, tourna la tête, hésita encore, puis regarda encore Harmony.
En soi, elle n’avait aucune raison de lui cacher ça, et, de fait, c’était un secret de polichinelle au sein du harem. Tout le monde savait ce que Mélinda désirait vraiment.
« Je... Ce que j’aimerais vraiment, Harmony, c’est... C’est être réveillée au matin par les pleurs de ma fille. Pas... Pas une fille au sens vampirique du terme, mais... Au sens humain. Une fille qui serait sortie de mon ventre, ou du ventre de la personne que j’aurais enfanté. »
Et, tout en disant cela, Mélinda caressa distraitement son ventre, avant de secouer la tête.
« Mais ça n’arrivera jamais ! Je suis une vampire. Le vampirisme apporte bien des avantages, ma chérie, mais présente aussi une malédiction... Une incapacité totale de procréer. Beaucoup de vampires s’en accommodent, mais moi... Enfin, j’ai une fille, Akira, mais... »
Mélinda se pinça les lèvres, avant de grommeler.
« Quand je vois les beaux bébés que mes esclaves font, et que je les tiens dans mes bras, je me dis que... Que ça doit être merveilleux. Un enfant vampirique, ce n’est pas la même chose qu’un vampire humain... Et c’est pour ça que tu devras m’offrir de beaux bébés, Harmony, que je bénirai ! » s’exclama-t-elle brusquement en allant caresser le ventre de sa servante.
C’était là une habile manière de revenir sur ses pas, surtout !
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Harmony cherchait à bien faire, après avoir été rassuré – pour le moment – sur le sujet entre Mélinda et son frère, elle tentait de passer à autre chose, pensant apparemment à son futur travail vu que la vampire avait titillé cette idée. Elle cherchait donc à savoir ce qu'était le réveil idéal de sa future maîtresse ? Comme les autres étaient encore ici, elle l'avait appelé par ce nom mais pour le moment elle n’oubliait pas que sans eux, elle aurait dit Mademoiselle car elle trouvait cela plus gratifiant quand même. Comme elle s'y attendait un peu, son réveil, le premier du moins qu'elle mentionna avait une conotation sexuelle où elle évoquait trois personnes en plus dans son lit, après leur avoir fait l'amour et donc trouver le sommeil, le matin était un peu plus doux car cela commençait par des caresses puis mordre – donc boire le sang – de celle sur qui elle dormait en lui faisant l'amour ? Quel programme ! Mais elle se disait que, même en partageant son lit, elle ne serait pas cette fille. Si Mélinda dit vrai et donc boit le sang de celle sur laquelle elle dort, peu de chance. Harmony était fine et petite donc ce serait plus elle qui dormirait sur Mélinda que l'inverse. Enfin, on ne sait jamais mais pour qu'Harmony dorme dans un lit avec deux autres filles en plus d'elle et la vampire, c'était possible si ce n'était pas sexuel. Sinon, il lui faudra bien du courage pour accepter ça en sachant la suite.
Mélinda venait l'embrasser tendrement, la serrant contre elle et que c'était doux. La semi-ange était une grande fan de la douceur et quand on la voit, on se demande si elle a connu un jour le sexe sauvage ? Et surtout si elle serait capable de dire oui ? Avec son air timide et son refus d'aller trop vite, elle serait surement du genre à préférer faire les choses à son rythme, ce qui pour une personne normale reviendrait à les faire lentement. Celui ou celle qui sera sa moitié un jour à plutôt intérêt à avoir de la patience, sauf si elle change de comportement un jour ? Mais la seconde façon de la réveiller était plus personnelle et plus triste surtout. La vampire parlait donc de son incapacité à tombé enceinte à cause de ses gênes vampires et donc, qu'elle se contentait du bonheur de ses esclaves en prenant soin de leurs bébés et en les « bénissant ». Elle voulait même en faire de même pour Harmony le jour où elle aurait un bébé. Le jour où elle aura déjà une personne avec qui partager sa vie sera déjà un miracle alors un bébé, ce n'est pas demain la veille ! Harmony rougissait un peu mais au-delà de la gêne, elle était surtout triste pour Mélinda. Ce fut elle qui fit le premier pas en prenant la vampire dans ses bras pour la réconforter, d'abord en silence, cherchant les bons mots avant de prendre la parole.
« Il ne faut pas baisser les bras Mademoiselle. » Elle avait vérifié que personne n'était autour d'elle. « Même si cela semble très compliqué, votre chance n'est pas bloquée à zéro pourcent ? Il y a bien une toute petite part, une petite lueur d'espoir non ? Alors un jour, j'en suis sûre, que ce soit dans votre ventre ou celui d'une autre, vous aurez cette petite fille qui vous fait tant rêver. La vie offre bien des miracles Mademoiselle alors je crois en ce miracle. »
La nature ne pouvait refuser une telle cruauté que de ne pas pouvoir porter d'enfant. Combien de personnes sensées être stérile se retrouve soudainement enceinte quelque temps plus tard ? Ce n'est pas toujours le cas, hélas pour les autres, mais cela prouvait que parfois, une force divine se penchait sur une personne pour apporter un peu de joie dans sa vie. La tête posée sur sa poitrine, elle fermait les yeux en gardant la vampire dans ses bras, elle ne se retirait que lorsque Mélinda le voudra. En attendant, elle espérait de tout son cœur qu'un jour, peut-être pas demain, le mois prochain ou dans un an mais un jour, Mélinda portera dans ses bras la chair de sa chair. Harmony était peut-être trop optimiste mais au moins, elle refusait de baisser les bras si facilement et était prête à offrir un peu de réconfort à cette femme. Il faut mieux entendre cela que la prendre en pitié après tout.
« Il vous faudra trouver la bonne personne d'abord, rencontrer celui ou celle qui sera votre moitier, l'amour vous aidera à visualiser votre rêve je pense. »
L'image d'un bébé avec son mari ou sa femme était plus romantique que d'avoir un bébé avec une inconnue ou une esclave après tout. Si la vampire voulait quelqu'un pour la réconforter, Harmony était là pour ça au moins. Outre sa timidité, elle avait des atouts, pas forcément nécessaire au travail d'une domestique mais c'est toujours agréable à entendre.
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« Tu es une romantique, Harmony… Une femme qui croit que l’amour a réponse à tout. Mais mon problème n’est pas lié à l’amour, ni même à la stérilité en tant que telle. C’est… C’est un problème racial. »
Que voulait-elle dire par là ? Mélinda, comme à son habitude, laissa planer quelques secondes. Harmony essayait de la réconforter, de lui dire qu’il existait sûrement une solution, mais Mélinda, elle, avait déjà TOUT essayé !
« Le problème, tu vois, c’est la notion de procréation. Sais-tu pourquoi on parle de procréation, d’ailleurs ? Car la création est réservée au divin… Rajouter le préfixe ‘‘-pro’’, c’est exprimer l’idée que la manière de reproduction humaine n’est qu’une forme de création par rapport à tant d’autres. Toutes les espèces ne se reproduisent pas en faisant l’amour, tu sais. Il existe beaucoup d’espèces asexuées, et, chez les vampires, le mode de reproduction naturel, de procréation, c’est, justement, une manière asexuée… La transmutation. »
Le problème fondamental était aussi simple que ça. Mélinda voulait appliquer une méthode de reproduction qui ne collait pas avec sa propre race.
« J’ai essayé les thérapies chirurgicales tekhanes, la magie, les rituels… Le sang d’un vampire est puissant, tu vois, et détruit tout… Aussi bien dans un sens que dans l’autre. J’ai essayé avec bien des hommes, ce n’est donc pas lié qu’à l’hermaphrodisme. »
Alors, que faire ? Mélinda avait rangé ça dans un coin de sa tête, mais, comme elle voyait que cette idée semblait vraiment chagriner Harmony, elle sourit, et se retourna vers elle, posant ses mains sur ses épaules, et pinça un peu, de manière à la rappeler à la réalité.
« Ne te sens pas triste pour moi, Harmony. Je compense ce manque affectif en m’occupant de ma communauté. Tu vois, je considère ce harem comme ma véritable famille. Et puis… J’ai eu une fille vampirique, Akira, et je l’aime énormément. Certes, ce n’est pas pareil qu’avoir un bébé, mais je ne la renierai jamais. Crois-moi, je suis heureuse dans ce que je mène. J’en veux toujours plus, parce que c’est dans ma nature, mais, aussi paradoxal que ce soit, je sais aussi profiter des choses qui s’offrent à moi. »
Mélinda lui sourit une nouvelle fois, et l’embrassa dans le creux du cou.
« Et, pour ta gouverne, petite curieuse, je suis déjà mariée… Heureusement que tu n’étais pas là, le mariage est plutôt récent, et il y a eu une fantastique orgie. »
De quoi donner des suées à Harmony ! Mais, pour autant, Mélinda n’avait pas oublié ce qu’elle avait dit au sujet d’un bébé, et n’hésita pas à caresser brusquement le ventre d’Harmony, glissant sur son estomac.
« Mais, tu sais, si mon histoire te chagrine tant… Le meilleur moyen de me rendre heureux est encore de m’offrir un beau petit bébé… Garçon ou fille, peu m’importe… »
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Elle ne disait pas avoir la solution miracle mais que plutôt que les miracles existent. Mélinda avait beau prétende avoir tout essayé, la nature peut souvent être cruelle mais aussi parfois aussi généreuse que possible. Elle voulait y croire, qu'un jour ou l'autre Mélinda aurait un enfant, la chair de sa chair mais aussi bourré de bonne intention que possible, Harmony ne pouvait pas être plus forte que mère nature. La vampire lui fit un petit cours sur la façon de faire de cette race, ce qu'elle avait essayé avec femmes et hommes sans que rien ne fonctionne. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela triste. Son plus grand rêve qu'elle ne peut obtenir avec l'argent ou la réputation. Ce serait un désir égoïste, Harmony s'en ficherait un peu mais là, on parle de bébé. Ce n'est pas comme si Mélinda avait l'air d'une mère indigne, sans même la connaître vraiment, elle savait qu'elle ferait une mère formidable alors pourquoi la nature lui refuse ceci ? C'était cruel quand même...
Mélinda minimisait les faits, disant qu'elle avait quand même une fille vampire, Akira, qu'elle aimait réellement même sans douter de ses paroles, elle savait qu'un vrai bébé à elle lui ferait la plus grande des joies. Harmony se disait quand même qu'un jour, elle pourrait aller voir sa tante et voir si les anges n'ont pas une solution ? Quand on parle de miracle et de bonheur, on pense à eux alors peut-être qu'ils avaient une solution ? Partant sur un autre sujet, Mélinda avouait être déjà mariée, ce qui avait d'abord surpris la jeune femme avant de rougir sous tant de précision !
« Oh pardon je ne voulais pas... je... Du coup dois-je vous appeler Madame plutôt ? »
Elle avait dit Mademoiselle car aux dernières nouvelles Mélinda n'étaient pas marier mais si cela était récent, c'est normal qu'elle n'en sache rien. Et puis elle n'avait encore croisé personne ici qui se collait à elle comme étant sa femme ou son mari. Elle rougissait sous l'idée de l'orgie en forçant son cerveau à ne pas imaginer les détails car une orgie pour une gérante de harem... ça doit être une orgie gargantuesque de luxure ! Cela dit, Mélinda n'oubliait pas cette offre de bébé, caressant le ventre de sa future nouvelle servante.
« Oh mais je... je... Pardon Mademoi-Madame mais... Je n'ai rien contre cette idée mais même si cela arrive, ce ne serait pas pour tout de suite... »
Déjà il faudrait retirer cette malédiction car qui sait comment cela se passerait si Harmony était enceinte en étant présente un jour sur deux ? Sans parler d'Hardos qui ne verrait pas cela d'un bon œil. Et de deux, pour qu'Harmony soit enceinte, il faudrait qu'elle soit amoureuse d'une personne, qu'elle a appris à le/la connaître, passer de bon moment avec cette personne et surtout, accepter l'idée de tomber enceinte, donc même en étant gentil et optimiste, cela prendrait plus d'une année, facilement !
« Mais par simple curiosité... Comment cela se passe-t-il pour les mamans qui travaille ici ? Je ne veux pas dénigrer cet endroit... mais des enfants dans un harem... ce n'est pas très saint... »
Bébé et très jeunes enfants, ils ne savent pas trop ce qui se passent mais en grandissant, voir des filles en petites tenues ou jouer les aguicheuses entre les clients, ce n'était pas un exemple à donner après tout. Quitte à être curieuse d'ailleurs, elle poussait le vice un peu plus loin en se renseignant un peu plus sur la vie privée de la vampire une fois que cette dernière avait ôter ses doutes sur la présence d'enfant ici.
« Qui est votre partenaire ? Est-ce que je l'ai déjà croisé par hasard ici ? Oh, et comment gérer cela ? Je veux dire, je saurais votre servante personnelle et donc, souvent à vos côtés si vous me confier une tâche et que votre partenaire vient à moi, est-ce que je devrais cesser de vous obéir pour lui rendre service ou vos ordres sont absolus ? »
Elle ne savait pas si cette personne était un homme ou une femme, si les ordres de la Vampire sont au-dessus de toute chose ou bien alors si sa femme était au même rang que Mélinda. Une chance qu'elle ne l'a pas croisé car si elle ressemble à Mélinda, elle aurait été rouge toute la journée ! Elle n'osait pas s'imaginer entre deux vampires assoiffés, se faire sucer par deux vampire à la fois... elle risque d'avoir une petite forme pour toute la journée !
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« Madame, Mademoiselle... Tu peux juste m’appeler ‘‘Maîtresse’’, tu sais, c’est un terme qui passe partout. »
Mélinda recommençait à la titiller sur les choix terminologiques d’Harmony, qui se refusait à appeler sa Maîtresse par son appellation légitime. Ce faisant, elle ne savait plus quoi donner. Néanmoins, outre ces débats de forme, Harmony avait encore quelques questions. Mélinda était plus que ravie d’y répondre, non seulement parce que c’était son rôle, mais aussi parce que cela lui fournissait une excellente excuse pour ne pas avoir à s’aventurer sur le terrain glissant de sa propre progéniture.
Harmony était une jeune femme très curieuse, qui lui demanda, d’une part, comment se passait l’éducation des enfants dans un harem, et, d’autre part, à quoi ressemblait la personne qu’elle avait épousé. Mélinda sourit donc, comme à son habitude, et continua à marcher, tenant Harmony par la main, et entreprit de satisfaire sa curiosité.
« Pour commencer, notre harem ne verse pas dans la pédophilie. Les enfants baignent néanmoins, comme tu t’en doutes, dans un environnement très sexué, ce qui façonne leur imagination, et fait d’eux, une fois devenus des adolescents, d’excellents amants. Ils sont éduqués par leur mère, mais aussi par les autres esclaves. Je dispose d’une crèche pour eux, mais ils préfèrent dormir avec leurs mères. En un sens, éduquer des enfants ici est beaucoup plus facile pour des personnes libres, car, ici, mes esclaves n’ont pas à délester leurs enfants pour aller travailler, les mères sont toujours proches de ces derniers. »
C’était une manière de voir les choses, mais, comme on pouvait s’y attendre, les enfants mineurs du harem n’étaient pas éduqués pour être par la suite des enfants de chœur. Ils bénéficiaient d’une éducation normale, mais comprenant également beaucoup de cours sur le sexe. Mélinda inscrivait ainsi les jeunes esclaves à l’école primaire et au collège, et, ensuite, ils étaient prêts à être des esclaves, ayant acquis le minimum de connaissances vitales, un socle nécessaire pour leur épanouissement personnel. Les cours d’éducation sexuelle, eux, étaient dispensés après les cours à l’école, et tous vivaient dans une sorte de sainte adulation de leur Maîtresse bien-aimée.
Mélinda parlait très librement de leur éducation, comme si elle n’avait rien à se reprocher, et n’avait aucun problème moral ou éthique à former de jeunes enfants dans un harem. De fait, elle trouvait nettement plus condamnable la politique d’autres maisons closes, qui était de systématiquement abandonner les enfants, de faire avorter les prostituées, et de finir par les castrer.
« Enfin, quant à ton autre question... Pour commencer, il s’agit d’une femme, et... Tu ne l’as pas encore rencontré, non. Elle s’appelle Vanillia, et elle est aussi perverse que moi, si ce n’est plus... Avec une passion prononcée pour les jolies fesses comme les tiennes. »
Si Harmony voulait encore continuer à protéger son corps, elle n’était pas au bout de ses peines ! Vanillia pouvait se montrer encore plus insistante que Mélinda, ce que la vampire avait déjà eu l’occasion de réaliser à plusieurs occasions.
« Comme elle est ma femme, tu es autant mon esclave que tu es la sienne. Tu devras donc obéir à ses ordres, mais... Vanillia me laisse gérer l’administration du harem. Elle, elle a des distilleries et des fermes à gérer. Elle est propriétaire de fermes à houblons, et produit un vin d’une excellente qualité. Elle vient néanmoins tous les jours au harem ou dans mon manoir, car on ne peut pas rester éloignées ensemble toutes les deux trop longtemps. »
Mélinda avait atteint le fond du couloir, et se retourna vers Harmony.
« Mais, rassure-toi, elle va t’adorer. Elle aime beaucoup les petites timides comme toi... Encore plus quand elles sont vierges. Peut-être que je pourrais lui offrir taz virginité, ce serait un magnifique cadeau, tu ne penses pas ? »
Et un nouveau sourire perla encore sur les tendres lèvres de la douce vampire...
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Harmony avait vraiment du mal avec le « Maîtresse », elle lui avait déjà dit, pour elle, ça ne lui allait pas. Une Maîtresse ordonne pour obtenir ce qu'elle veut alors qu'un Mademoiselle/Madame, elle vaut son respect et sa gratitude. Du coup, même si elle faisait l'effort pour Maîtresse en public, en privée, elle préférait le titre de... Madame donc ? Elle imaginait bien que vu son « handicap » Mélinda n'allait pas faire de choses de louches aux enfants vivants ici, au moins ils avaient une bonne éducation et de bonnes études. Harmony n'a jamais connu l'école, enfin, tardivement, elle avait appris les bases avec sa mère et ce ne fut que plus tard, sous la tutelle de leur tante qu'elle avait fréquenté l'école d'un petit village avant qu'elle ne soit maudite avec Hardos. Il y avait des avantages cela dit, comme le fait de rester proche de leur mère même si elle se demandait s'il y avait des hommes esclaves ici ? Et du coup, des pères ? Elle n'avait rien contre la gente masculine mais il est vrai qu'elle a vu énormément de femmes et... à-t-elle seulement vue un homme depuis son réveil ce matin ?
Pour la question de sa moitié, c'était une femme déjà, ce qui n'étonnait pas vraiment Harmony, même si elle ignorait qu'en Ashnard, le mariage de même sexe était autorisé ? Sans connaître cette Vanillia, elle aimait son prénom qui lui inspirait forcément la Vanille, elle trouvait que ça la rendait douce et délicieuse. Mais Mélinda avait fini par dire des choses balayant ses idées de douce femme, aimant les petites fesses et insistante... Mélinda avait donc une sorte de clone ? Qui se ressemble s'assemble comme on dit. Elle en rougissait à s'imaginer entre ce couple, chacune instant pour avoir droit à un peu de détente avec elle, telle une proie entre deux fauves. Contrairement à Mélinda cependant, elle travaillait dans le domaine de l'alcool donc et ne vivait pas ici, du moins, elle passait ici tous les jours donc... elle finira bien par la rencontrer tôt ou tard ? Gérer un harem, produire un bon vin selon Mélinda, sexe et alcool, drôle de mélange non ? S'arrêtant en bout de couloir, la vampire venait de retrouver ses bonnes idées pour gêner sa servante en proposant sa virginité à sa femme ? Comme cadeau ?
Elle ne savait pas trop quoi en penser ? Dans un sens, elle avait l'impression de devenir un objet avec cette proposition, dans un autre sens, si la séparation fonctionne, elle lui devrait bien ça mais dans un autre sens elle ne connaît pas encore la femme de Mélinda... Mais après tout c'est son corps à elle, elle décide, c'est son choix. Mais elle avait déjà promis à Mélinda mais... si c'est elle qui donne ce cadeau à une autre, ça marche aussi ? Mais ça veut dire que sa femme est aussi capable d'avoir un sexe d'homme ? Elle n'osait pas imaginer se retrouver entre elles toutes une nuit !
« Je euh... eh bien... v-vous décidé de cela m-mais... Je préférais connaître un peu Madame Vanillia avant une telle chose et puis... il faut que la séparation entre moi et mon frère f-fonctionne et puis... Je vous l'avais promis alors, vous êtes libre de m'offrir à votre femme si tout fonctionne... »
Pourvu que ça marche déjà pour eux, puis pourvu que cette Vanillia soit douce, si elle aime faire dans la sauvagerie, ça risque d'être éprouvant. Harmony ne pouvait pas rester cinq minutes sans afficher sa gêne sur le visage en présence de Mélinda, c'était d'autant plus vrai avec ce genre de proposition.
« Mais si cela devait se passer comme ça, j'aimerais que vous soyez présente aussi, ça me rassurait un peu... »
Elle lui avait promis alors sa présence aiderait puis elle imaginait mal Mélinda la laissait vraiment seule avec sa femme et louper un tel spectacle. Poussant un peu plus sa curiosité, elle allait poser une nouvelle question même si elle avait un petit doute sur la réponse.
« Est-ce que votre femme est aussi une vampire ? »
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La question de la virginité d’Harmony était assurément un sujet sensible, compte tenu de la forte timidité de la jeune femme. Il était donc naturel que Mélinda en joue, tant elle aimait s’amuser avec les jeunes filles timides. La virginité était quelque chose de sacrée, et, plus elle y songeait, plus elle se disait que l’offrir à Vanillia serait un excellent cadeau. Mélinda imaginait déjà le gros gâteau qu’on amènerait devant Vanillia, et gloussa presque en imaginant Harmony bondir du gâteau en portant une tenue de bunny girl. L’idée s’imposa pendant quelques secondes, puis elle mit fin à son sourire, en reprenant un air sérieux.
*Nan... Je ne la vois pas le faire... Pas encore.*
Ceci étant dit, elle supposait que Vanillia préférerait sûrement la sodomiser. C’était ça qui était bien avec leur couple, car elles se complétaient mutuellement. Vanillia avait une passion pour la sodomie qui était encore plus prononcée que chez Mélinda. Ainsi, si la jeune femme tenait fortement à prendre l’hymen d’une jeune vierge, Vanillia, elle, préférait la sodomie. Le choix, en définitive, appartiendrait à Harmony en la matière.
Harmony, en tout cas, envisageait sérieusement cette hypothèse, puisqu’elle demanda à ce que, lorsque cela aurait eu lieu, sa Maîtresse soit présente. Mélinda sourit tendrement, et caressa les épaules de la jeune femme, puis l’embrassa sur le creux de la joue.
« Bien sûr, je ne raterais ça pour rien au monde, ma chérie... »
Tout de même ! La première fois d’une esclave avait quelque chose de sacré. Le harem de Mélinda était le seul lieu où on ne proposait jamais de femmes vierges, et ce pour la simple et bonne raison que c’était toujours Mélinda qui dépucelait ses esclaves, qu’ils soient de sexe masculin ou de sexe féminin. Le sexe, en la matière, était totalement indépendant. La doucereuse vampire sourit ensuite quand Harmony lui demanda si Vanillia était, elle aussi, une vampire.
« Bien sûr ! Je n’allais pas me marier avec une simple humaine, quand même... C’est une vampire, et tu n’as aucune raison d’avoir peur d’elle. C’est moi l’esclavagiste. Elle, elle est encore plus douce que moi. Crois-moi, les autres filles l’adorent. »
Mais, après tout, comme Harmony ne l’avait encore jamais vu, elle pouvait légitimement en douter. Dans tous les cas de figure, Mélinda recommença à marcher, tenant Harmony par la main. Elles avaient fini par rejoindre une porte, et un nouveau sourire mielleux vint se figer sur les lèvres de Mélinda. Elle ouvrit ensuite la porte, après un ultime regard sur Harmony... Et on put ensuite entendre des coups de butoir, des claquements de chair et des soupirs.
« Haaaaaa...
- Hmmmmmmmmmmmmmm... !! »
Sur un lit, leur tournant le dos, un couple était en train de se prendre en levrette. Deux magnifiques femmes, l’une aux cheveux argentés, bourrant l’intimité d’une autre, aux longs cheveux roses. White & Rose (http://orig04.deviantart.net/b67e/f/2016/179/0/e/howler_and_nadia_by_owlerart-da7znr5.png), deux merveilles du harem... Mélinda souriait à pleines dents, et se pencha vers Harmony, murmurant quelques mots dans le creux de son oreille :
« Je vais faire l’amour avec elles, ma chérie... Tu veux y assister ? »
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Ce n'était pas définitif, est-ce que Harmony allait vraiment offrir sa première fois à Mélinda ? À Vanillia ? Il était bien trop tôt pour le décider et de plus, si elle choisit la femme de sa maîtresse, elle voudrait la connaître un peu avant cela, juste pour voir si elle était vraiment douce et gentille. Faire l'amour et apprendre ensuite à la connaître, ce n'était pas une chose qu'elle souhaitait. Mais on n'y était pas encore. Harmony avait formulé sa demande, de voir Mélinda à ses côtés lors de ce moment, si cela arrivait et sa réponse la rassura un peu, elle sera présente. Il est possible qu'elle participe même à cela mais faire l'amour devant une autre personne sera déjà une première pour elle alors faire un ménage à trois en même temps... Houlala, ce serait bien trop de tension pour elle ! Elle verra bien, peut-être bientôt, si la seconde vampire est aussi douce qu'elle le prétend ? Pour le moment, elle ne pouvait que la croire après tout, sans rien savoir de la vérité ? Mensonge ? Non, elle ne voyait pas Mélinda lui mentir, pas à ce sujet du moins... Quand bien même elle mentirait, à moins que ce soit visible comme une vache bloqué dans un couloir, Harmony restait très naïve quand même.
Arrivant à destination, Harmony restait silencieuse et fut étonnée une fois la porte ouverte. Évidemment, elle rougissait mais avait du mal à détacher son regard de ses filles. D'autant plus que c'était la première fois qu'elle voyait une futanari en action ! Elle connaissait leur existence évidemment mais en voir ? Ce n'était pas encore arrivé. De même qu'assister à un ébat amoureux – qui n'en est pas forcément un – était encore là une première. Mélinda se pencha sur elle, confirmant sa participation et savoir si Harmony voulait y assister mais...
« Aeuh... je... »
Cela sera sa seule réponse. Elle ne détacha pas son regard du couple, la bouche ouverte, même si son regard ne se focalisait pas forcément sur le sexe, elle observa chaque détail, trouvant étrange la coiffure de celles aux cheveux roses ? Pourquoi avoir coupé une partie de ses cheveux ? De même qu'elle connaissait et comprenait le principe des piercing mais... Comment elle a fait pour ceux sur son ventre ? Vers le nombril, elle a compris plus ou moins comment il était fixé mais les deux, sur le contour de ses hanches ? C'est collé ? C'est magique ? Celle aux cheveux d'argent aussi en avait, ainsi qu'une touche de maquillage et des traces de bronzages. Ça ajoutait son charme, c'est vrai mais... ça devait faire mal des piercings à cet endroit, sur sa poitrine, non ? Les mains jointes, elle essayait de détacher son regard pour observer la pièce mais elle ne pouvais s'empêcher de regarder de temps en temps. Curieuse de cet échange mais aussi, elle va falloir s'y habituer si elle travaille pour Mélinda. Elle va devoir quitter tôt ou tard son bureau et ses dossiers et devoir... assister à ça. Naturellement, ce spectacle ne la laissait pas de marbre et sous sa ceinture de chasteté, elle sentait la chaleur y naître mais elle ne pouvait rien faire, à part regarder, l'air gêné en se demandant si elle n'aurait pas dû répondre qu'elle attendrait devant la porte ?
Mais la curiosité reste un défaut et elle observait les deux filles en action, de même que Mélinda qui se glissa dans cet échange entre elles, se demandant comment elle allait participer ? En prenant la futanari ? En prenant l'autre ? Juste en les caressants ? Elle ne savait pas trop... Harmony avalait sa salive en restant sagement devant la porte à observer avec plus ou moins d'insistance ce qui se passait sous ses yeux, ne perdant rien de sa gêne visible sur le visage, elle ne disait rien... elle ne pourrait rien articuler de toute façon vu sa gêne. Dire que si elle dit oui pour participer à un échange avec Vanillia, ce sera plus ou moins ce qui l'attendait, à quelques détails près...
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Mélinda avait fait l’acquisition de White & Rose il y a quelques semaines, maintenant. Elles étaient des esclaves de luxe, qui lui avaient coûté une fortune, et qui venaient tout droit de GeoWeapon Corp. Belles et fortes, endurantes, exceptionnelles, elles étaient une véritable perfection. Mélinda les adorait énormément, et les amener face à Harmony n’était pas sans arrière-pensée. Honnêtement, entre toutes les perverses qui peuplaient ces lieux, Sya, Ai Aihara, Edessa, elles n’avaient pas à rougir. Les clients les adoraient déjà, d’autant plus qu’on ne pouvait en prendre l’une sans l’autre. White & Rose étaient tout simplement inséparables, et, si on les séparait, elles déprimaient, désespéraient, et allaient même jusqu’à se laisser mourir. Pour toutes ces raisons, Mélinda les conservait ensemble, et venait très souvent les voir, même si elles étaient tout le temps demandées.
Les modifications cellulaires des scientifiques de GWC avaient rendu ces femmes sexuellement inépuisables, ou presque. Quand les clients n’étaient pas là, elles couchaient entre elles, comme en ce moment. Pendant plusieurs secondes, Mélinda les observait, amusée de la gêne manifeste d’Harmony. Un chat semblait avoir perdu sa langue, et elle n’arrivait plus à parler, ni à bouger. La vampire allait ainsi la narguer, et s’approcha rapidement de ce magnifique couple, ce duo sensuel et exquis.
« Elles sont belles, hein ?
- Haaaaa... Maî-Maîtresse, haaaaaannn... »
White tourna la tête vers Mélinda, et délaissa les fesses de sa sœur, sa main venant caresser la joue de sa Maîtresse, qui se hissa pour l’embrasser sur les lèvres, fourrant sa langue dans sa bouche. Vue de dos (comme de face, soit dit en passant), White était magnifique, exposant un corps aux courbes parfaites, en sueur, avec un petit cul rebondi et très souple. Mélinda la laissa ensuite reposer sa main sur le postérieur de Rose, et White continua à la bourrer, tout en allant la gifler, faisant couiner Rose, qui gesticula sur place.
« Coucou, les filles... Vous vous amusez bien, à ce que je vois.
- Hmmmm... Nous... Haaaaa... Elle m’a sau-sauté dessus sans... Sans que je... Haaaaa...
- Nous nous entraînons, hmmm... Hein, catin ?! »
Elle la claqua alors, faisant hurler Rose, le bruit du claquement sur son cul se répercutant dans la pièce, puis continua à la prendre. Mélinda embrassa à son tour Rose, puis leur fit signe de changer de position, en se couchant toutes les deux. Rose se retourna donc, faisant face à White, et sa sœur s’allongea ensuite sur elle, retournant la pénétrer, tout en l’embrassant, leurs jambes entremêlées se frottant, les mains de White griffant le dos de Rose, palpant et malaxant ensuite ses fesses, voire les giflait.
Observant la scène, Mélinda esquissa un sourire, et fit signe de la main à Harmony d’approcher. La jeune servante semblait comme statufiée sur place, alors Mélinda réitéra son ordre, et se décala, venant la rejoindre, pour se glisser dans son dos, et la rapprocha du lit, de telle sorte que le corps d’Harmony se retrouva collé à ce dernier. Mélinda lui caressa les épaules, tendrement, tout en lui décrivant la scène :
« La vue te plaît, Harmony ? Allez... Vas-y, touche. Ose me dire que le petit cul de White ne t’attire pas, que leur plaisir ne te fascine pas. Entends-les gémir, soupirer. Crois-tu qu’elles souffrent ? Oh que non... Elles sont, au contraire, en pleine situation de bonheur ! »
Mélinda sourit encore, et attrapa d’elle-même la main d’Harmony, tout en la forçant à se courber en avant, et guida ainsi sa main vers le haut des jambes de White, caressant sa peau, puis directement sur ses fesses.
« Là... Voilà... Palpe-là, maintenant, serre cette masse de chair entre ses doigts, sens comme elle est douce et agréable... »
Comme on pouvait le constater, la vampire ne perdait pas le nord, et n’avait toujours pas évacué en elle l’idée de former la jeune femme, sexuellement parlant.
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Ce n'était pas la bonne idée... Enfin, surement mais si Mélinda voulait bavarder avec Harmony, elle aurait plus vite fait d'apprendre à un mur à parler car la demoiselle était muette. Elle n'avait pas pour habitude d'observer les gens faire l'amour alors forcément, elle était déjà perturbée par ce qu'elle voyait, se disant même qu'étrangement, leurs venues ne perturbaient en rien le plaisir des deux filles. Elle savait que certaines personnes aimaient être observé mais... De là à le voir de ses propres yeux si rapidement ? Nul doute que voir cela attira en elle une certaine envie, peut-être pas de faire comme elles mais partager un petit moment de plaisir, pourquoi pas ? Elle sentait son entrejambe chauffer mais elle ne pouvait rien faire, de fait de sa paralysie face à cela puis elle avait sa ceinture donc même en essayant d'être discrète, elle n'y arriverait pas. D'autant plus que Mélinda jouait avec le feu, en se rapprochant d'elles, les caressant, les embrassants, Harmony en avalait sa salive tout en se mordant doucement la lèvre inférieure.
La vampire avait une idée derrière la tête mais sa nouvelle servante n'en avait pas idée ? L'habituer à observer peut-être ? Elle était si mal à l'aise et plongé dans ce qu'elle voyait que la vampire dû se répéter pour la faire venir devant le lit. Les mains jointes, elle sentait son cœur battre plus vite en se rapprochant, comme si elle se rapprochait d'une bombe qui allait exploser ! La vampire aura surement du mal à ne pas résister au sang qui rougissait ses joues et faisait battre son cœur plus vite encore mais elle tentait de décrocher son regard des filles, pour mieux se concentrer sur ce qu'elle lui demandait mais... Elle observait les fesses de cette White et effectivement, ce serait mentir de dire que ça ne lui plait pas. Mais aussi, Harmony se découvrait une passion déjà partagée avec Mélinda par hasard mais... elle aimerait bien lécher ses fesses, en long comme en large. Mais pour en revenir aux ordres, elle avait détaché ses mains mais pour ce qui était d'en rapprocher une de White, elle aura plus vite fait d'attendre que ses ongles poussent pour atteindre ses fesses que de voir sa main l'atteindre.
Le fait d'être si proche et de voir ça rendait le simple contact avec Mélinda déjà très intense pour elle alors quand sa main vint à sa rencontre, elle retint un petit cri alors que ses doigts passaient sur la peau moite et douce, ses doigts se faisaient plus ancrer dans sa peau, d'abord les doigts, puis sa paume venait épouser la forme arrondie sous sa main. C'était effectivement doux et agréable et elle sentait toujours son entrejambe lui brûler, lui incitant de venir la caresser, juste un peu mais osé dire cela, surtout devant trois personnes, elle ne le dirait pas de sitôt ! Son cœur battait encore plus vite alors que sa main caressait et palpait toujours cette fesse, Mélinda n'ayant pas retiré sa main de la sienne, elle n'entendait que son cœur jouant un rythme endiablé de tambour, son regard était accroché sur elles, ses oreilles, outre les battements de son cœur entendaient des échos de gémissements, elle avait chaud, très chaud. Elle n'allait pas s'écrouler de chaleur mais pour sûr, elle n'était pas dans son état normal. Si Mélinda lui demandait quelque chose, il va falloir la secouer pour qu'elle entende quelque chose, et décrocher son regard d'elles, ce serait déjà un bon début de la retrouver. La pauvre ne poiuvait rien dire, le peu qu'elle tentait de dire se limitait à des sons ou de petits mots trainant sur la longueur.
« Jeeeeee... euh... »
On pouvait même lui poser la plus simple des questions, la réponse serait très difficile à trouver. La seule chose qu'elle pouvait faire, c'était de serrer les cuisses et attendre que Mélinda la tire hors de cette chambre, chose qui n'allait surement pas arrivée de sitôt.
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Toute confuse, Harmony était blême. Elle, si timide, si naïve, si innocente, se retrouvait confrontée au sexe... Et, plus encore, à la luxure. Elle s’exposait là, brutalement, s’affichait sans complexe sous son nez. La jeune femme, d’une main tremblante, palpait les fesses de White, sans grande conviction. Mais fallait-il en déduire qu’elle était imperméable à ce qu’elle voyait ? C’était tout l’inverse, et ça, Mélinda le sentait. Là, blottie dans le dos d’Harmony, enfonçant ses seins contre elle, elle pouvait sentir sa nervosité, sa soif, sa chaleur. Harmony tenta en vain de parler, et, en gloussant, Mélinda déposa un baiser dans le creux de son cou, tout en posant une main sur l’un des seins de la jeune maid, le massant tendrement, déplaçant son autre main le long de ses côtes, remontant jusqu’à son bassin, où elle caressa sa peau.
« Chut, Harmony... Ne cherche pas à parler, les mots sont inutiles, mon cœur. Ton corps parle à ta place... »
Et Mélinda se chargerait de combler les blancs. Elle caressait Harmony, continuant à embrasser son cou, dans le creux de sa nuque, remontant pour lécher sa joue, continuant à se frotter contre elle. Elle jouait avec sa nervosité, avec sa timidité. Harmony était en chaleur, titubant sur place, ayant visiblement bien du mal à laisser sortir le plaisir en elle. Un tel blocage était aussi impressionnant que fascinant, et Mélinda s’en régalait.
Sa main caressait la culotte de la petite beauté, qui semblait avoir perdu toutes ses forces. Elle avait beau faiblement remuer contre Mélinda, il en faudrait plus pour que cette dernière la libère. La vampire caressait sa culotte, et se rapprocha de son pubis, le caressant délicatement à travers son sous-vêtement.
« Regarde-les, Harmony... La beauté des corps, l’art corporel... Le sexe, ce n’est pas que de la vulgarité. Il y a... Il y a une beauté fondamentale dans le fait de voir deux femmes s’unir, deux corps magnifiques. Les soupirs, les gémissements, les claquements de la chair, la caresse de la peau... Vois les formes qui ondulent, imprègne-t-en... Ressens l’alchimie de ce spectacle... »
Le voyeurisme n’était pas à la base de l’éducation sexuelle de Mélinda pour rien. C’était vraiment quelque chose, que de voir un couple se faire l’amour. Par bien des égards, c’était encore plus intense que d’être acteur. Un spectateur ne pouvait que subir, voir, et tenir la cadence, en sentant peu à peu la soif monter. Et c’était cette soif qui était au cœur de ce que Mélinda voulait enseigner à Harmony. Impossible de prétendre vouloir faire quoi que ce soit de sérieux en matière sexuelle si on n’apprenait pas à gérer cette soif dévorante, qui remontait en vous, et vous consumait progressivement.
Mélinda formait Harmony autant qu’elle la troublait, s’amusant beaucoup de son désarroi actuel. White et Rose continuaient à s’envoyer en l’air, et la vampire finit par glisser ses doigts contre la culotte de la chasteté de la femme, commençant à la masturber en appuyant pile à l’emplacement de son sexe.
« Là... Laisse-toi aller, ma chérie... Laisse tous tes doutes s’envoler. C’est ça, le grand pouvoir du sexe, Harmony... Il vous aliène. Abreuve-t-en, et laisse-toi filer avec... »
C’était tout ce que la vampire lui demandait...
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Assister à cet échange, ce n'était pas quelque chose dont la jeune femme avait l'habitude, loin de là même ! Si elle connaissait un peu les plaisirs de la chair, elle était très loin d'être perverse au point de regarder d'autres couples en profiter et durant sa courte période terrienne, elle a tenté de libérer une esclave du lycée, chose qui a raté et du peu qu'elle se servait de cet « internet », jamais ne lui ai venue l'idéer de chercher à observer des gens nues en plein ébat. Elle ignorait même surement que c'était possible. En tout cas, elle était figée sur place, elle voulait partir ou au moins regarder le mur pour ne pas les observer mais son corps était paralysé, elle ne pouvait pas se retourner et même son regard était bloqué sur elles. Sa main caressait cette fesse mais... C'était trop à gérer pour elle alors elle ne pouvait pas réussir à penser calmement ! C'était l'alerte rouge dans son cerveau !
Et la vampire n'arrangeait pas les choses en se frottant un peu contre elle en lui évoquant d'autres choses sur le sexe, notamment de s'imprégner de ce show, de s'en inspirer, de le ressentir, même sans parrticiper. Non, si elle fait ça elle allait avoir un malaise. Déjà qu'avoir un tout petit peu de penser lucide était difficile alors si en plus Mélinda la caressait, entre les jambes, elle va craquer, une bonne fois pour toutes ! Ne pouvant pas parler, elle gémissait doucement sur place, le plaisir, face à leur plaisir était médiocre mais que ce soit un « manque » ou l'environnement qui faisait ça, le simple fait que ses doigts frôlent sa zone intime, elle trouvait cela tellement... Intense !
« Haaa-haaaaha.... »
Qu'on ne lui demande rien, elle ne trouverait jamais la plus évidente des questions. Ses caresses, son corps contre le sien, la vue, les baisers dans le cou, la demoiselle était brulante d'excitation et de gêne à la fois, elle ne pouvait rien changé, elle ne pouvait pas se calmer et faire comme si de rien n'était. Mais même dans cet état, Mélinda pouvait toujours croiser les doigts pour libérer sa domestique mais, il lui faudrait du temps pour réussir à se libérer devant d'autres personnes. Certes, elle ne l'avouerait pas mais c'était plaisant à regarder, de même que Mélinda faisait en sorte que tout soit pour le mieux. Mais elle n'arrivait pas à s'imaginer nue avec Mélinda auprès de ses deux-là. Elle y arriverait peut-être, maintenant ou plus tard mais son cerveau accumulait trop de choses d'un coup alors il ne faut pas trop en demander. C'est comme demander de ranger tous les trésors d'une grotte entière détenue par un dragon nommé Smaug dans une petite bourse en cuir, c'était une chose impossible ! Là, c'était pareil. Harmony voulait bien stocker des choses à apprendre mais il ne faut pas lui donner trop de choses d'un coup, elle n'arriverait pas à stocker cela.
« Haaaaaa-haaaa, Maî... Maîtresse... »
Elle voulait dire non mais ces trois petites lettres refusaient de sortir tant les doigts fins de la vampire passait le long de son intimité humide et chaude, c'était un vrai petit bonheur. Un bonheur interdit vu la situation mais impossible à contrôler. Mélinda qui la caressait, sa main qui ressentait plus ou moins la violence des coups de reins de White sur sa copine, difficile de rester de marbre. Elle tentait de se retenir, de maintenir ses lèvres scellés mais c'était facile à dire, très difficile à réussir. Le plaisir était au rendez-vous et le freiner reviendrait à empêcher une inondation en posant une seule et unique brique devant la mer. Impossible donc. Elle avait un peu honte – en plus – de prendre du plaisir devant les deux autres. Certes, elles étaient dans leur bulle en train de se faire plaisir mutuellement mais il n'empêche qu'elle n'était pas à son aise en savourant ses caresses devant elles, d'autant plus que sa main était bloquée sur la fesse de cette dernière. C'était sûrement volontaire de la part de Mélinda et il faudra bien qu'Harmony s'y habitue mais ce ne sera pas une mince affaire. D'autant plus que tous les éléments de gêne/plaisir la faisait mouiller beaucoup, rendant l'orgasme plus rapide. Elle n'allait pas jouir maintenant mais que Mélinda ne s'attende pas à une domestique endurante pour le moment. Elle était débutante.
« Haa-haaaaaaaa-aaaah ! »
Retenir le plaisir, c'était très difficile. À sentir ce plaisir, elle se courbait et donc, involontairement, ses fesses se frottaient contre l'entrejambe de Mélinda, elle n'y pensait pas mais elle espérait ne pas réveiller certaines pulsions chez la vampire... une pulsion longue et dure entre ses jambes.
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Mélinda s’amusait beaucoup avec sa petite Harmony. Nerveuse et tremblotante, elle n’arrivait plus à se contrôler. Le sexe la dominait totalement, et sa main n’arrivait plus à se retirer des fesses de White, restant probablement la seule chose stable sur le corps d’Harmony. La vampire titillait sa cage de chasteté, caressant l’emplacement de son sexe. Elle ne pouvait que peu la stimuler de ce point de vue, car la cage gênait le frottement entre ses doigts et sa vulve. La vampire avait néanmoins la clef de la cage, mais elle avait promis à Harmony de ne pas la lui retirer, de manière à ce que la jeune femme conserve son innocence. Et puis, Mélinda ne l’avait pas amené ici pour qu’elle perde sa virginité, mais pour l’amener à réaliser que le désir existait aussi en elle. Cette séance, c’était, pour le dire familièrement, un véritable crash test, qui avait pour but de voir si Harmony était sensible au plaisir, ou si elle était aussi fermée qu’une huître. Et là, vu la manière dont elle réagissait, le test était un véritable succès.
Harmony était en train de bouillonner sur place. Les mains de Mélinda continuaient à s’occuper de son corps avec la plus grande des attentions, ne lui laissant aucun moment de répit. Elle se dandinait sur place, et alla jusqu’à se cambrer, ses fesses s’appuyant contre le bassin de Mélinda, tandis qu’elle gémissait et soupirait.
« Hmmm… Ma chérie, haaaa… »
La jeune servante était en train de furieusement l’exciter, et Mélinda se mordilla les lèvres. Elle continua à s’attaquer au sein d’Harmony, et pinça le téton entre deux de ses doigts, le tirant dans un coin, faisant couiner la belle Harmony, qui continuait à se crisper sur place. Elle était sa prisonnière, et Mélinda, elle, avait presque envie de sortir sa verge pour frotter le cul d’Harmony… Mais il y avait, entre elles, cette cage, ce morceau métallique qui empêchait la Maîtresse de s’approcher davantage. Alors, elle se retint, estimant inutile de faire sortir son membre. De fait, ce phénomène risquait surtout d’angoisser Harmony plus que nécessaire, et ça, c’était une chose que Mélinda souhaitait éviter.
Mélinda passa donc à autre chose, et retira sa main de la cage, puis commença à la déshabiller. Même si Harmony feignait de résister, elle était dans un état second trop instable pour pouvoir sérieusement s’opposer à la volonté de sa Maîtresse. Ses mains défirent les nœuds et les boucles de sa robe de maid, et cette dernière, au bout de plusieurs secondes, tomba au sol, révélant le corps nu de la femme. Elle n’avait plus, sur le corps, que son collier, sa cage, et ses collants. Ses seins s’offraient désormais à l’air libre, et Mélinda posa ses deux mains sur chaque sein, venant les malaxer fermement, serrant les tétons, embrassant la femme dans le creux du cou, léchant sa peau, remontant jusqu’à sa joue pour l’embrasser.
« Tu es toute chaude, mon amour… Chaude et frétillante… »
La vampire sourit encore, s’amusant beaucoup de la nervosité affichée de la jeune servante. White, quant à elle, poussait de longs soupirs, et finit enfin par s’abandonner dans le corps de sa sœur, répandant sa crème chaude dans son corps. Elle se déversa joyeusement en elle, dans un profond soupir de plaisir.
« Hnnnnnnnnnnnnnn… !!
- Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa… !! »
Les deux femmes se relâchèrent, et, tout contre la main d’Harmony, elle put sentir les doigts de Rose, qui malaxaient également le beau petit cul de sa magnifique sœur. Les deux beautés s’abandonnèrent joyeusement, dans des soupirs langoureux, leurs corps en sueur se plaquant l’un à l’autre. White respirait lourdement, avant de finir par se retourner, de telle sorte qu’Harmony puisse voir les deux femmes.
« Elle a posé sa main sur tes fesses depuis cinq bonnes minutes, ma sœur…
- Je crois que ça veut dire qu’elle nous aime bien… »
Elles gloussèrent entre elles. White s’était écartée, de telle sorte qu’un petit espace creux se dessinait entre elle et Rose, un endroit qui avait l’air aussi chaud que doux, entre leurs deux corps. Rose regarda sa Maîtresse, avant de lui poser une simple question :
« Maîtresse, peut-on… ? »
Mélinda acquiesce, et White et Rose saisirent chacune l’une des mains d’Harmony, et la poussèrent en avant, l’envoyant se coucher entre les deux, la tête d’Harmony allant se poser droit contre les seins de Rose, qui caressa son visage entre ses mains, pendant que White se lovait contre le corps de la timide servante, caressant sa peau.
« Alors, qui es-tu, ma chérie ?
- Nous avons fait l’amour avec tous les membres de ce harem, mais toi, ma-petite-précieuse-qui-aime-caresser-des-fesses, on ne t’a jamais vu… Tu es nouvelle ici ?
- Et tu aimes mon postérieur ? Vu la manière dont tu l’as caressé…
- C’est parce qu’elle n’a pas encore goûté au mien, ça… Quand ce sera fait, c’est mon cul que tu adoreras ! »
Pauvre Harmony ! Mélinda poufferait presque en imaginant l’émoi que la petite servante devait ressentir en ce moment, serrée entre ces deux beautés perverses qui l’embrassaient et la caressaient…
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Elle était piégée, il n'y avait pas d'autres mots. Elle caressait la fesse de White – même si Mélinda ne lui tenait plus la main, elle avait le bras bloqué, raidit vers son postérieur – pendant que la vampire prenait un malin plaisir à la caresser, venant pincer son téton, ce qui avait pour but de la faire couiner pendant que ses yeux ne pouvaient se détacher de ses deux corps qui entamaient cette danse hypnotisante. Elle avait tenté, tant bien que mal de se défaire de ça, de regarder ailleurs, de penser à autre chose mais Mélinda avait créer ce lien avec les deux corps, elle caressait sans le vouloir, au rythme des vas et viens la fesse de White pendant qu'elle prenait sa copine. La vampire léchait sa peau, la pauvre gémissait de plus en plus, ce qui était horrible car, elle ne l'avouerait pas mais se caresser l'entrejambe la détendrait sûrement un peu. Là, c'était comme une démangeaison qu'on ne pouvait gratter pour une raison X ou Y.
« Haaaaan... Maî... Maîtresse.... »
Elle venait même à retirer sa tenue de maid, elle voulait dire non mais... c'était une chose impossible pour elle. Elle avait de la « chance » que les deux filles ne lui ont pas déjà sauté dessus alors qu'elle en touchait une avec insistance depuis quelques minutes alors si elle se déshabille, ce serait comme de saigner dans un banc de requin, elles vont la manger toute crue ! Dénudé mais pas entièrement, Harmony se sentait un peu mieux, disons qu'elle avait moins chaud mais la vampire continuait de la caresser, torturant ses seins, ce qui la faisait doucement gémir, plissant ses yeux sans pour autant les fermer. C'était étrange mais... elle ne voulait pas détacher son regard de ces dernières. Quelques instants plus tard, ce fut terminé, White venait jouir en Rose et même sans le dire clairement, elle l'avait compris en sentant la peau de ses fesses se contracter, trembler et se détendre... Hélas, c'était la fin de ce petit show et la suite allait la laisser dans une mauvaise position.
Elle fut d'abord surprise d'entendre le mot « soeur » ce qui voulait dire que c'était de l'inceste ? Ou alors elles sont peut-être de très grandes amies se voyant comme des sœurs, ce serait donc moins grave aux yeux de la semi-ange. Demandant d'abord l'autorisation à Mélinda, la pauvre fut tiré pour atterrir entre elle, la tête niché entre les seins de Rose qui tentait déjà de s'excuser.
« P-pap-pardon... »
Elle en prenait pas compte, caressant son visage rouge pendant que White se lovait dans son dos. Houlala... elle risquait de sentir quelque chose de dur, non ? Tout cela la stressait et pas qu'un peu mais que pouvait-elle faire après tout, Mélinda décidait et c'est presque elle qui lui avait donné un coup de pied pour être entre ses deux-là. Parler n'aura jamais été aussi dur pour Harmony qui regardait tantôt Rose, tantôt White et tantôt Mélinda...
« Jejejejejejejejejeje.... » Ses lèvres tremblaient tellement que prononcer deux sylabe différente semblait impossible, elle fermait donc la bouche en essayant de se calmer mais elle n'entendait plus que son cœur donner un véritable concert de batterie. « Jejeje s-s-suis Hahahaha-Harm-ony, jejejeje... » elle venait même à en fermer les yeux pour éviter tout poids en plsu sur ses épaules. C'est bête mais croiser leur regard rendait la chose plus dure encore ! « Je s-sert M-maîtresse c-c-comme dodomestique p-per-sonnelle ! »
Si Harmony ne faisait pas une crise cardiaque dans moins d'une minute, ce sera une crise d'angoisse. Se retrouver nue avec une femme, elle peut gérer, deux, c'était déjà beaucoup alors avec une spectatrice en plus ! Une chance que Mélinda ne ferme pas cette cage de chair avec son corps tout aussi dénudé sinon sa domestique allait tourner de l'œil. Toujours angoissée et gênée, elle essayait de se calmer mais c'était dur. Il y avait la gêne surtout puis l'envie, faut bien dire la vérité mais encore de la gêne et de l'angoisse. Oui, angoissée que ses deux-là n'aillent trop loin avec elle.Les mains jointes et serrées contre sa poitrine, elle avait l'air d'une souris entre deux serpents, qui allait la croquer en premier ?
« Qui-qui... Vous ê-êtes v-v-vraiment s-s-soeur ? »
Chaste comme elle était, imaginer une liaison incestueuse, elle trouverait ça vraiment étrange, d'autant plus que ce serait la première fois qu'elle verrait ça de ses propres yeux. Elle savait que ça existait, elle n'était pas stupide mais elle n'en avait jamais vu. Et qu'on ne lui dise pas que c'était normal, s'imaginer en couple avec son frère ? Elle trouverait ça ignoble ! Proche de lui, c'était normal, c'était son frère jumeaux mais coucger avec lui ? Oh ça non ! Et qu'on soit d'accord, même si Hardos avait été une fille, sa sœur jumelle, ça aurait été la même chanson ! Ses parents n'auraient jamais accepté et comme elle, ils auraient surement trouvé ça choquant ! Mais bon, même si c'était le cas, elle n'allait pas juger leur choix. Qui était-elle pour agir comme ça ?
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Pour Harmony, c’était terrible. La jeune femme était en train de se transformer en une centrale thermonucléaire, bouillonnant sur place, incapable de rester calme face au spectacle incroyable de White et Rose se faisant l’amour. Et, maintenant que les deux femmes daignaient enfin s’occuper d’elle, c’était encore pire. La tête posée contre les seins de Rose, Harmony avait du mal à aligner un mot après l’autre, bafouillant à chaque phrase, tremblant comme une petite feuille. Elle était trop craquante pour les deux sœurs, qui avaient toujours aimé jouer avec les timides. Depuis qu’elles étaient au harem, il ne s’était pas passé une seule journée sans qu’elles ne fassent l’amour avec d’autres personnes, et leur Maîtresse les avait fait coucher avec du beau monde. Dans leur lit, elles s’étaient partagées le corps de la Princesse de Sylvandell, avaient couché avec Samara, et même avec plusieurs Conseillers impériaux, qui avaient enfoncé leurs impériales verges dans leurs corps tendres et appétissants. Elles étaient un grand produit de luxe, et Harmony pouvait vraiment s’estimer chanceuse de goûter de leur précieux temps.
Rose caressait donc ses cheveux, et Harmony ses épaules, ses hanches, glissant sans hésitation sur sa ceinture de chasteté, puis sur le sommet de ses doucereuses jambes. Elles jouaient avec elles, tendrement, la dominaient par la douceur et par leurs caresses sensuelles et agréables. Il s’agissait d’autant de tentatives vaines en vue de la détendre, tant Harmony était nerveuse. Néanmoins, dans son trouble, elle réussit à leur demander si elles étaient vraiment sœurs, ce qui ne manquait pas de les faire sourire.
White, pour première réponse, se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres. Elle aurait pu se retirer, mais choisit de rester là, son corps allongé contre celui d’Harmony. Autrement dit, la belle servante se retrouva prise en sandwich entre ces deux femmes, qui se pressaient tendrement contre son corps.
« Nous sommes sœurs, oui...
- Nous avons grandi ensemble, à GeoWeapon Corp., avant d’être revendues à notre Maîtresse...
- Inséparables l’une de l’autre... »
White se pencha vers Harmony, et l’embrassa sur les lèvres. Prisonnière, la jeune servante allait continuer à carburer à cent à l’heure, car, maintenant qu’elle était entre les deux femmes, ces dernières ne comptaient pas l’épargner si facilement. Ainsi, White l’embrassait, avant de se redresser, et d’aller embrasser Rose, en profitant pour écraser sa poitrine contre le visage d’Harmony, avant de frotter ses seins sur sa figure, de gauche à droite, un sourire onctueux sur les lèvres.
« Là, comme ça... Tu aimes être entre nos seins, Harmony ?
- C’est le meilleur endroit du monde, non ? »
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Quelle terrible prison de chair ! Mélinda le savait et pourtant, elle prenait un malin plaisir à la lâcher dans cet enfer de luxure alors qu'il n'était en rien l'élément d'Harmony ! Les deux beautés étaient tout contre elle, leurs corps chaud et perlant de sueur contre son corps presque pur, les deux serpents enroulaient la petite souris. La seule question était de savoir laquelle des deux allait la dévorer ? Bloqué, les bras contre elle, masquant plus ou moins volontairement sa poitrine, elle ne bougeait pas, tremblant de gêne – et un peu de plaisir, ne baignons pas dans le mensonge – elle restait immobile à subir leurs assauts de caresses et de petites attentions. White venait lui voler un baiser, ce qui avait pour effet de lui faire fermer les yeux – pour se rassurer ou mieux supporter la pression ? – en savourant malgré tout cette douceur. Sa ceinture de chasteté était deux choses à la fois, une protection qui la rassurait au moins sur la suite, le « pire » n'allait pas arriver – pire, étant donné que la jeune demoiselle avait promis à Mélinda que sa virginité serait comme un paiement pour être séparée de son frère afin d'alléger son travail – mais aussi une torture. Elle était prude mais elle avait quand même des désirs et blottis contre elles, elle ressentait quand même un certain désir grandir en elle.
Le baiser se termina doucement alors que la réponse arrivait, oui elles étaient sœurs et avaient grandis ailleurs, vu le nom, ça devait être à Tékhos ? Mais la réponse ne lui inspira pas d'étoile dans les yeux, elle se demandait même comment cela était possible de coucher avec une personne de sa famille ? Bon, elle n'était pas là pour faire la morale, surtout dans un endroit comme celui-ci alors elle gardait pour elle tout commentaire. Ce n'était pas sa vie après tout. De nouveau, elle fut embrassée par White avant que cette dernière n'en fasse de même avec sa sœur, pressant la semi-ange entre leurs seins, de tendres coussins écrasaient son visage alors que son cœur battait à tout vas, venant presque masqué tout bruit extérieure à ses battements de cœurs. Mais White et Rose disaient vrai, c'était très agréable. Mais le dire clairement ne sera pas une mince affaire.
« O—o-o-o-o-o—ou-ouoouououi... c-c-c-c-c'est ag-réa-a-a-a-able ! »
Sa voix partait tant dans le murmure que dans le hurlement, ne sachant pas contrôler sa tonalité dans cette situation. La pauvre en fermait les yeux, elle était si rouge que le sang carburait à fond dans ses veines, elle était une vraie chaudière humaine ! Elle avait beau trouver réconfortant sa ceinture, pour le coup, elle n'aurait pas été contre quelques caresses entre ses jambes mais... pas devant elles, ça, elle n'oserait pas. Mélinda avait déjà vu comment elle était en étant juste nue devant la vampire alors auprès de deux femmes, avec une spectatrice, elle n'avait plus aucun moyen, sa timidité avait battu bien des records ! Mais quelque chose lui disait que cette situation serait gentille face à tout ce que la vampire pourrait trouver pour la mettre mal à l'aise ? Elle avait envie de se toucher, ou qu'on la soulage un peu mais le dire ou le montrer, pas question. Elle serrait ses petits poings en essayant de chasser ce genre d'idée et d'envie mais même si ses ongles perçaient presque la chair de ses mains, elle se retenait en espérant refouler certaines choses. Mais une petite voix lui disait que Mélinda n'allait pas laisser cette situation se terminer aussi simplement. De ses yeux paniqué, elle fixait Mélinda en espérant que la vampire la sorte de ce cocon de chair aussi tentant que confortable.
La pauvre servante serrait ses cuisses sous cette envie qui se faisait aussi brûlante que coulante entre ses jambes, refouler cette envie semblait perdue d'avance mais elle avait une pseudo-sécurité même si sa ceinture ne sera pas éternellement là pour lui sauver la vie.
« Aaaaaah-hahaaaaaaaaaaaa nnnngggggghhhh.... »
De simples caresses et de petites attentions suffisaient à la rendre toute chose... Harmony allait exploser sous peu, elle n'était pas encore habituée à supporter autant de « petites » choses sur elle, surtout quand elles étaient deux. Que ce soit le corps chaud de l'une ou, même chose pour l'autre avec quelque chose de dure en prime contre elle, Harmony était pire qu'une novice dans un endroit où le niveau de ses filles étaient au-delà de l'expertise ! Le chemin sera long pour égaler deux filles comme elles, Harmony était au plus bas – ou presque car elle avaient eu de petites aventures quand même – de l'échelle de la luxure.
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Harmony vibrait sur place, le corps en chaleur. Mélinda pouvait le sentir, et tout ça ne manquait pas de l’émoustiller. La vampire, de fait, en arborait un sourire moqueur sur les lèvres. Elle vit la jeune servante croiser son regard, comme pour implorer son aide, et Mélinda, elle, se contenta juste de lui sourire encore, tout en s’asseyant à côté du trio. Imaginer cette douce colombe coincée entre White et Rose, deux perverses indétrônables, c’était un contraste magnifique et saisissant, qui, en conséquence, ne manquait pas d’exciter la vampire. Assise sur le rebord du lit, elle les observait. Harmony parlait moins, maintenant, peinant à se calmer. Cette fois, elle approchait doucement de l’orgasme, et, si sa cage de chasteté protégeait son innocence, elle allait sûrement regretter, sous peu, d’avoir cet appareil, car, au fur et à mesure que le désir allait croître en elle, la frustration allait également augmenter.
*Mais tout ça est nécessaire, nécessaire pour que tu comprennes ce que j’attends de toi, Harmony...*
Il le fallait, afin qu’elle s’adonne progressivement au sexe, qu’elle en comprenne l’essence et le fonctionnement. Mélinda, autrement dit, savait très bien ce qu’elle faisait, et elle laissa White retourner embrasser Harmony, avant de descendre sur ses seins. Elle s’y attaqua, lueur joyeuse et mutine dans les yeux. Sa langue glissait sur ce téton, le léchant tendrement et avidement, son corps se pressant contre celui, tout doux et bouillonnant, de la jeune servante. Harmony ne pouvait rien faire d’autre que subir, et sentir les lèvres de White délaisser peu à peu ses seins. Elle embrassa son ventre, continuant à descendre, délivrant ainsi la partie supérieure du corps de la jeune femme... Du moins, pendant quelques secondes.
En effet, alors qu’Harmony sentait enfin un poids se libérer à hauteur de sa poitrine, sa Maîtresse retourna la voir, et, arrivant sur le côté, caressa le visage d’Harmony, avant d’aller l’embrasser sensuellement.
« Ma petite chérie... »
Mélinda captura ses lèvres, et laissa White avoir accès à la douce fleur d’Harmony, néanmoins dissimulée par cette cage de chasteté. Elle lécha donc cette dernière, déposant plusieurs baisers, s’attaquant à ce vêtement gênant, comme pour mieux frustrer encore Harmony. Ah ! Dans ce harem, il n’était pas bon de rester timide et chaste, surtout quand on tombait sur des sommets de luxure comme White & Rose. Rose, quant à elle, restait toujours relativement inactive, utilisant néanmoins ses mains pour caresser les hanches d’Harmony, ou ses bras, les grattant tendrement, amenant une petite pointe de douceur et de tendresse pure au milieu de cette vague de luxure.
La vampire, elle, continuait à l’embrasser, fourrant régulièrement sa langue dans sa bouche.
« Tu es toute chaude, Harmony, ton sang bouillonne à toute allure dans tes veines... Toi qui as vu cette cage de chasteté comme une bénédiction pour te protéger, tu risques vite de voir à quel point cet objet peut être horrible. »
Elle rajouta ensuite, avec un nouveau sourire sur les lèvres :
« Bien sûr, je peux te la retirer, si tu le souhaites... »
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Pauvre Harmony, elle n'était vraiment pas à son aise, prisonnière entre les deux servantes de Mélinda, elle ne savait plus quoi pensée. Est-ce que la vampire allait ignorer ses appels à l'aide silencieux ou bien ce n'était que pour la taquiner ? Elle n'en savait rien... et ça rendait la situation pire encore ! Rose comme White ne semblaient en rien méchante mais elle les avait vu à l'action et elle avait un peu peur pour elle, même si pour le moment les créatures de rêve n'étaient que pure tendresse, elle savait que certaines proies pouvaient avoir l'air douce pour mieux dévorer leur proie... Comme les succubes par exemple. White venait la caresser, l'embrasser, c'était agréable mais le feu entre ses jambes rendait la chose plus délicate quand même. Même si elle délaissait sa bouche pour baiser sa poitrine ainsi que son ventre, tout cela restait très sensuel et agréable, bien qu'un peu frustrant aussi quand elle arriva entre ses jambes.
Mélinda venait la remplacer pour ce qui était de ses lèvres, toujours la même douceur à son égard, toujours la tendresse ce qui était plaisant mais ce qui augmentait toujours un peu plus son envie de retirer sa ceinture. Même la Vampire venait sous-entendre que cela était possible en prononçant quelques petits mots. Cruel dilème car même si la vampire ne réclamait pas un langage grossier ou vulgaire, lui demander ça reviendrait à lui faire dire de se comporter comme une petite nympho... En as-t-elle l'air ? Pas du tout. Cela devait plaire à la vampire de la mettre dans cette position mais réussira-t-elle ? Elle regardait Mélinda avec son regard fuyant, ses lèvres tantôt tremblotantes, tantôt closes, elle ne semblait pas réussir à prononcer les mots magiques ou à faire son choix peut-être ? La seule chose qu'elle avait réussie à dire fut :
« Maî-Maîtresse... »
Mais ce titre sonnait plus comme une lamentation qu'une réponse. Voulait-elle se plaindre de ce choix ? Lui faire comprendre de la lui retirer ? Harmony elle-même ne semblait pas connaître la réponse à ce que la vampire lui avait proposé... White lui baisait toujours le corps, Mélinda était plus ou moins sur elle mais très proche de ses lèvres et si Rose restait la plus discrète pour le moment, la jeune femme sentait les mains sur son corps, de douces caresses étaient toujours plaisantes en de telles circonstances, même quand son entrejambe était un véritable brasier qui la torturait sans lui faire mal... juste une frustration comme rarement ressentie dans sa courte vie. Qu'importe sa vraie réponse, la pauvre était bouillante, tremblotante, indécise, nerveuse. C'était son droit à la Vampire de la changer un peu mais si elle pensait aller trop vite, elle va vite se rendre compte que cela était impossible pour Harmony avec qui, comme son nom le suggérait, il fallait avancer très en douceur avec elle, le plus lentement et doux possible. On ne peut pas dire que son traitement a la moindre trace de violence pour le moment mais entre trois belles femmes qui souhaitent profiter de son corps, en bien, forcément, ça la met dans un drôle d'état.
Même si la maîtresse de ses lieux la libère de sa ceinture, il ne faut pas s'attendre à la fois imité l'ange de la luxure, Harmony restera fidèle à elle-même et aura surement du mal à cacher son intimité. Plus de ceintures pour bloquer le passage comme la vue mais sa main fera surement l'affaire. Mélinda avait-elle eu plus timide qu'elle entre ses bras dans ce harem ? Peu de chance... Quoique pas impossible.
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Mélinda n’abandonnait pas facilement. Si Harmony était douceur et timidité, Mélinda, elle, était alors ténacité et perversion. Il en fallait beaucoup pour l’arrêter, et, en tout cas, bien plus que ce qu’Harmony pouvait croire. Prisonnière entre les trois belles perverses, elle gémissait et soupirait. Couchée sur le corps doux et voluptueux de Rose, qui caressait ses bras et ses hanches, elle n’arrivait même plus à parler, murmurant juste le titre de Mélinda. Cette fois, il n’y avait plus de « Mademoiselle », mais un lancinant « Maîtresse », comme pour souligner la supériorité psychologique de Mélinda sur la jeune femme. Un sourire malicieux perla sur les lèvres de la vampire, qui embrassa encore Harmony, pendant que White continuait à jouer avec la cage de chasteté.
« Je vais prendre ça pour un acte de confiance, ma chérie... »
Le choix de Mélinda, toutefois, était vite arrêté. Elle n’allait tout de même pas laisser Harmony repartir avec une telle soif ! Diable, la pauvre en souffrirait pendant des heures si elles faisaient ça ! Mélinda lui sourit donc, et, après son baiser sur ses lèvres, l’embrassa sur le bout du nez, et tendit à White la clef de la cage. En souriant, l’esclave attrapa le précieux objet, et le glissa dans la petite serrure retenant la ceinture, et tourna la clef. Il y eut un cliquetis, puis la ceinture se desserra, s’ouvrit en deux, et White put la retirer, révélant ainsi le sexe nu d’Harmony. Cette fois, il n’y avait plus rien pour la protéger. Son innocence s’offrait à White, un délicieux bourgeon qu’elle se mit à humer, fascinée devant cette fleur, dont les pétales laissaient s’échapper un fin liquide translucide, trahissant le plaisir de la jeune servante.
Tremblant sur place, Harmony n’arrivait plus à réfléchir, et, comme pour la dissuader de parler, Mélinda posa un doigt sur ses lèvres. Les yeux verts de la vampire brillaient malicieusement, et elle poursuivit ensuite sur ses explications, bien décidée à rassurer encore la jeune Harmony.
« Ne cherche pas à parler, ma chérie... Profite. »
En l’état, c’était bien la seule chose qu’on lui demandait. Mélinda continuait à l’observer, et déplaça sa main de ses lèvres pour masser l’un de ses seins, appuyant doucement dessus, pinçant le téton. White commença alors à la lécher, en posant ses mains sur ses cuisses, caressant les aines d’Harmony avec ses pouces, frottant dessus. Comme on pouvait s’y attendre, White était une experte en tactile. Dans ce domaine, rien n’échappait à son doigté parfait, et elle s’attaquait donc avec plaisir à cette zone, se gargarisant d’être la première langue à s’immiscer dans cette fente étroite, recouverte d’un triangle de poils noirs.
Harmony n’était pas épilée, mais ce détail ne gênait nullement White, qui se glissa dans cette forêt étroite, et atteignit l’ouverture. Sa langue fila dans la faille, et racla les parois, continuant à se glisser en elle.
« Hmmmm-hmmmm... »
Assez rapidement, White atteignit le bouton de plaisir de la jeune femme, et s’attaqua à son clitoris, venant le titiller, pour que le plaisir explose en elle...
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Une drôle de prison... Pauvre Harmony qui cherchait simplement à servir bien tranquillement la vampire qui aimait tant la mettre devant un choix compliqué. Si coucher avec elle, du moins, commencer, avait été délicat dans le sens où elle était très nerveuse, en quoi le mettre entre deux grandes perverses allait l'aider à se sentir mieux ? Un massage, simple, aurait été plus utile que la lâcher entre ses deux fauves de sexe. La demoiselle cherchait à s'en échapper mais comment ? Elle était prisonnière de leurs corps et même si sa réponse restait vague, Mélinda l'avait interpréter à sa façon. Cette petite clé était un signe de soulagement pour elle mais aussi un signe que ce qui allait se produire n'était pas ce qu'elle aurait souhaité. Non pas qu'elle va détester cela mais la future servante n'était pas encore habituée à tout cela. Bien qu'elle avait eut quelques expériences, autant de sexe d'un coup, c'était surement trop pour elle !
Sentir sa ceinture se retirer était un soulagement, même si la gène arrivait bien vite. Pour cause, la pauvre n'avait pas eut le temps de se... « préparer ». Même si Rose et White avaient elles aussi quelques poils à cet endroit, c'était petit, bien taillé et en forme de cœur, donc ça avait un côté mignon alors que là.. Harmony avait un peu honte. Mélinda lui disait de profiter mais si elle se faisait silencieuse, dans sa tête, c'était loin d'être ça ! Mélinda était toujours en train de caresser sa poitrine, la pinçant doucement, ceci n'était pas sa tasse de thé, tout ce qui était douleur, même petite... Mais ça allait, elle tenait le coup. Couchée sur Rose, elle la laissait elle aussi la caresser et avant de sentir la bouche de White sur elle, elle devait avouer que ses caresses entre ses jambes étaient vraiment agréables. Sans tout ce côté sexe, elle aurait pu simplement rester là à se faire caresser cet endroit.
Mais ce n'était pas uniquement ça le but, pour preuve, la jeune femme à la crinière blanche venait enfin poser ses lèvres sur sa zone intime et ce fut un petit électro choc pour elle. Elle se cambra soudainement avant de se détendre un peu mais sentir ses lèvres baisers cet endroit et même faire pénétrer sa langue, ça, elle ne le dirait pas si rapidement mais c'était bon ! Son gémissement de surprise en était la preuve après tout ! Fidèle à elle-même, elle tentait de retenir ces gémissements comme les très rares mots qui pourraient sortir de sa bouche mais ce fut compliqué. Autant les mots pouvaient être retenue mais pour ce qui était de la façon de bouger de son corps ou encore ses soupirs et gémissements, c'était plus facile à dire qu'à faire.
« Haaaaaaa ! Ha-haaaaaannnn.... huuuuum... »
La jeune future servante remuait, non pas qu'elle cherchait à s'enfuir mais ne pas bouger serait compliqué là... White n'aurait aucun souci, Mélinda non plus vu sa proximité mais cela pourrait bien arranger Rose, elle sentait toujours cette chose dure dans son dos mais ce fut surtout le haut de son corps qu'elle remuait et sa bouche se retrouva près de la sienne quand elle se cambrait. Les yeux clos, elle savourait le plaisir comme lui avait demander la vampire mais faire autre chose aurait été un poil compliqué pour elle. Elle partagea du bout des lèvres un baiser avec la troisième femme, elle savourait, simplement comme on lui avait demandé mais la route du plaisir avait tant de routes différentes, que la pauvre demoiselle était un peu perdue avec autant de plaisir juste sur elle. Une douce torture pour son esprit.
-
En aucune occasion, Mélinda ne viendrait parler. Elle voulait profiter des gémissements d’Harmony, de la voir et de l’entendre succomber peu à peu au plaisir, elle, qui avait été si difficile à faire sombrer. Maintenant, elle était prisonnière de trois beautés entreprenantes, et n’avait, tout simplement, plus aucun moyen d’échappatoire. Prisonnière, elle gémissait donc, ne cherchant plus à parler, et Mélinda avait redressé son visage. Une main sur l’un des seins de la femme, elle souriait, les yeux rêveurs, ne voulant pas en rater une seule miette.
« Tu es si belle, Harmony... »
La vampire l’embrassa dans le creux du cou, pinçant encore l’un de ses tétons. Elle se tortillait sur place, serrant et desserrant les jambes. Malgré sa toison de poils, White n’était pas du tout gênée. Elle s’attaquait sans problème à sa grotte, atteignant son bouton de plaisir, le titillant avec sa langue. Comme promis, elle n’enlèverait pas à Harmony sa délicate virginité, mais la pousserait malgré tout à l’orgasme. Sur ce point, on pouvait lui faire confiance, et White s’avérait être particulièrement talentueuse. Sa langue, habile, jouait en elle, filant sensuellement dans son corps.
Rose aussi continuait à la stimuler, et, prise au piège, la jeune Harmony ne pouvait désormais que subir, et s’abandonnait petit à petit à ce plaisir qui était en train de l’envahir, de la remplir. Les femmes la poussèrent ainsi vers l’orgasme, et Mélinda vit le visage d’Harmony se crisper, son corps se trémousser...
« Jouis, Harmony... Il est temps, maintenant. Jouis ! »
L’ordre fusa, clairement, pendant qu’elles continuaient à prendre soin de son corps.
Sous ce rythme, la jeune femme n’allait pas pouvoir retenir éternellement la vague de plaisir qui était en train de la traverser...
-
Ce fut difficile, difficile de rester impassible, prisonnière entre ses trois corps aussi chauds que doux, Harmony n'arrivait pas à dire quoi que ce soit, de toute façon, elle n'aurait pas su quoi dire dans cette situation. Rose la caressait en lui servant de dossier, Mélinda l'embrassait en la caressant elle aussi et White usait de sa langue entre ses jambes. Bien des filles et des hommes auraient tuer pour être à la place d'Harmony mais elle, qui avait déjà du mal à visualiser calmement ce genre de chose avec simplement une de ses trois-là, vivre ça avec les trois d'un coup... Mieux vaut ne pas lui poser la moindre question car sa réponse serait incompréhensible ! Elle remuait et gigotait sous les coups de langue de la jeune femme, appréciant certes leurs caresses ainsi que leurs petites attentions, tant ce court baiser avec Rose qu'avec Mélinda, leurs mains toujours douces sur sa peau. Aucune griffure ou pincement – hormis son téton parfois mais ça venait de Mélinda donc elle ne pouvait pas dire grand-chose... Puis ça allait, ce n'était pas le truc super douloureux dans un salon SM.
« Hmmmmm-aaaaaaa-aaahhh.... »
Ses mains venaient empoigner avec force les morceaux de tissu qu'elle attrapait, ne savant pas résister au plaisir dont les jeunes femmes étaient en train de l'inonder. Chaque coup de langue, chaque caresse, chaque souffle sur sa peau la rapprochait de plus en plus vers la fin. Mélinda le voyait bien et son ordre ne tardait pas à tomber, venant exiger d'elle ce qui allait arriver. Jouir. Harmony tentait de se retenir si toutefois cela était possible mais qu'elle le veuille ou non, son corps parlait et quand cela arriva, elle se cambra en arrière, plus allongée sur Rose que simplement adossé, le regard clos, la bouche grande ouverte, elle gémissait en se trémoussant doucement, offrant sans le vouloir sa bouche à Rose et sa poitrine à sa maîtresse. Pour White, ce fut un jet plus ou moins long de cyprine, dans la bouche, sur le visage, elle n'en savait rien. La seule chose qu'elle savait, c'est qu'elle se sentait mieux, beaucoup mieux. Son corps retrouva une posture plus confortable alors que sa poitrine reprenait un rythme plus normal elle aussi.
Légèrement essoufflé, elle observa les filles, non pas avec honte mais une légère gêne, ne pouvant pas affronter leur regard plus d'une seconde, ne sachant pas quoi dire, elle finissait par baisser les yeux et le visage. Non, elle n'allait pas pleurer mais elle était vraiment gêner. Jouir avec une femme, cela lui était déjà arrivé, car elle n'était pas vierge de ce côté mais face à trois femmes, c'était une première ! Autant avec une partenaire, il est simple de dire merci, accompagné de son nom mais là ? Devait-elle remercier Mélinda pour l'avoir amené ici ? White qui semblait avoir fait une grosse partie de son orgasme ? Rose qui la soutenait et la caressait en douceur ? Elle ne voulait pas faire de faute alors elle se taisait, restant entre les bras de la jeune femme aux cheveux roses, n'osant pas affronter du regard les deux autres qui lui faisaient face. Cela dit, malgré sa gêne et le fait qu'elle ne savait pas quoi dire, elle lâchait un petit commentaire qui était destiné au trio, elle ne voulait pas en remercier une plus que l'autre, alors elle se contenta d'un :
« Merci... »
Toujours aussi discret mais qui avait le mérite d'être sincère. La suite appartenait à Mélinda, voulait-elle approfondir son expérience entre elles, pourquoi pas tenter de l'habituer à une verge sans avoir une quelconque pénétration ou voulait-elle pousser son expérience avec des femmes ? Ou même passer à autre chose, à d'autres femmes du harem ?
-
Ça y est. Harmony venait de jouir, de se relâcher. Après moult tergiversations, elle avait enfin laissé le plaisir s’exprimer, et avait joui. Un bel orgasme, qu’elle accompagna en rougissant et en détournant le regard, s’affaissant contre Rose, sa tête nichée confortablement entre ses seins. Mélinda ne put que sourire, touchée par cette vision. On aurait dit une petite fille gênée se réfugiant dans les bras de sa mère. L’image était touchante, oui, et Harmony, au bout d’un léger moment, finit par remercier les trois femmes.
Mélinda se mit à glousser brièvement, et caressa avec sa main le corps d’Harmony, glissant sur son épaule, frottant tendrement sa peau.
« Oh, mais de rien, ma beauté...
- C’est nous qui devrions te remercier...
- Car coucher avec toi est très agréable ! »
White s’était redressée à son tour, et se coucha à côté d’Harmony, venant surtout embrasser sa sœur. C’était à croire qu’il ne s’écoulait pas plus d’un quart d’heure sans que les deux sœurs incestueuses ne se caressent et ne s’embrassent tendrement. Et, pendant leur baiser, Mélinda, elle, se pencha vers la jeune Harmony, continuant à caresser son bras et son épaule, sans la retirer. Elle pouvait ainsi sentir contre son visage l’un des seins de White, pendant qu’elle embrassait Rose.
Mélinda se pinça tendrement les lèvres. Pendant qu’elles avaient joué avec Harmony, elle avait eu une idée délicieuse, et s’empressa de l’exprimer :
« Nous dormirons ensemble ce soir, Harmony, toi et moi... Nos corps nus l’un contre l’autre. Je veux être aux premières loges quand Hardos se réveillera, et lui montrer qu’il n’a rien à craindre de moi. »
Elle se retint surtout de lui dire qu’elle avait envie de voir si Hardos aurait une érection en se transformant, et si elle ne pourrait pas, comme Harmony, jouer avec lui. Son idée était, en tout cas, assez insolente, et elle s’attendait à ce qu’Harmony réagisse en conséquence, en lui glissant que ce serait une très mauvaise idée...
...Ce qui était précisément une raison suffisante pour que Mélinda la mette à exécution !
-
Ce fut très agréable, on ne pouvait pas dire le contraire, surtout maintenant qu'elle était entre ses trois corps bien chauds, c'était tellement agréable. Harmony se reposait tendrement, elle aurait pu s'endormir, même si White venait se rapprocher de sa sœur en frottant son sein contre le visage d'Harmony, cela la dérangeait un peu, c'est vrai mais ce n'était pas désagréable non plus... Enfin, Mélinda venait à proposer quelque chose à sa nouvelle servante, une chose qui comme à son habitude ne l'arrangeait pas. Surtout qu'elle avait déjà expliqué ce qui n'allait pas avec cette idée ! Hardos n'était pas aveugle, Mélinda pourrait bien être le genre de femme qui lui plaît physiquement, ce qu'il n'aime pas chez cette femme – selon sa sœur – c'était son comportement de Maîtresse, non pas qu'il n'aimait pas les femmes dominantes mais plutôt son regard sur les autres. De base, les propriétaires d'esclave n'étaient pas dans son cœur. Il avait toujours redouté Ashnard pour ça. Autant lui pouvait se défendre face aux potentiels chasseurs d'esclave, autant sa sœur aurait pu finir entre leurs mains...
Puis concernant Mélinda, ce qu'il risquait de ne pas aimer, c'est d'avoir une dette envers elle, le frère comme la sœur voulait se « vendre » pour permettre à l'autre de vivre librement une fois désenvouté. Alors augmenter sa dette... L'idée d'avoir une maîtresse ne le tente pas, mais si cela leur permet de vivre séparer et permettre à sa sœur de vivre une vie normale, c'est ce qu'il voulait.
« Mais... Mai-Maîtresse, vous savez que... je n'aime pas l'idée que vous le... provoquer en quelque sorte... Il aura déjà tellement à me reprocher... »
Depuis ce matin, elle avait déjà tellement fait de chose que lui, avait dit de ne pas faire qu'elle craignait ses réactions. Certes, il n'allait rien lui dire en face et il risquait de passer toute cette colère sur Mélinda. Pas en violence mais disons que leur rapport ne risque pas de démarrer en douceur entre eux...
« S'il vous plaît Maîtresse, ne jouer pas avec le feu... »
Mais même en la connaissant que depuis quelques heures, la semi-ange savait qu'elle ne l'écouterait pas. Qui sait, Harmony se trompait peut-être mais elle pensait qu'elle avait raison. Elle était toujours prise entre les deux sœurs qui commençaient à bécoter de nouveau mais là, ses pensées n'étaient pas beaucoup orientées vers ça. ça bougeait un peu mais ça allait encore.
« Je suis sûre et certaine qu'il vous trouve très belle comme femme mais... Si mon frère et moi-même avions appris à nous défendre seul, c'est aussi un peu pour éviter de finir par être capturé au cours de nos recherches... Comprenez que venir vous demander de l'aide, ça a été pour lui aussi une façon de ravaler sa fierté, juste pour me permettre d'avoir une vie normale... Alors que vous agissez comme une maîtresse dominante, cela ne risque pas de lui plaire alors si en plus, je vous sers... il ne va vraiment pas aimer ça... »
C'était le choix d'Harmony, Mélinda avait expliquer les plus et les moins de cette situation mais voilà, il avait son point de vue après tout...
-
Il fallait démystifier les choses. Harmony lui expliqua que provoquer Hardos était une mauvaise idée, car il était quelqu’un de très indépendant, et qu’il avait visiblement été très difficile, pour lui, de se diriger vers une esclavagiste. Mélinda n’était guère surprise d’apprendre que le frère d’Harmony était l’un de ces hurluberlus voyant l’esclavage comme une chose arriérée et horrible. C’était une critique fréquente, contre laquelle Mélinda se battait régulièrement, en expliquant que les choses n’étaient pas aussi simples, et que l’esclavage, à savoir l’exploitation de l’homme par l’homme, était une chose courante, et, en un sens, nécessaire. La vampire avait une opinion sur la question, mais la laissa pour elle-même.
« Alors, que préconises-tu, Harmony ? De ne rien lui dire, et de le laisser tout découvrir par lui-même ? De lui mentir ? C’est une chose à laquelle je me refuse. Tu me sers, Harmony. C’est aussi simple que ça. Si je ne le dis pas à Hardos, que crois-tu qu’il se passera s’il l’apprend par lui-même ? Il pensera que je lui ai menti, que je l’ai trahi, et, comme je ne compte pas t’abandonner, il vaut mieux que je joue carte sur table avec lui. »
C’était un point de vue logique et censé. Certes, Mélinda était une femme très provocante par nature, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était idiote, et qu’elle se mentirait à elle-même. Elle s’était redressée, et se mit debout, sur le sol, laissant le soin à Harmony de se relever.
« Il est curieux que ton frère te panique autant. À chaque fois que tu me parles de lui, c’est pour me dire de m’en méfier. Je trouve ça... Étonnant. On ne devrait pas craindre sa propre fratrie. Si ce que tu veux est me servir, pourquoi serait-il contre ? »
Le raisonnement que Mélinda tenait était toujours aussi provocant qu’à l’accoutumée, mais exprimait aussi une certaine forme de réalité.
« Tu vois, tu me dis que ton frère tient à ta liberté, mais tu es terrorisée à l’idée de faire des choses qui ne lui conviennent pas. Alors, permets-moi de te poser franchement la question... Te commande-t-il toujours ? T’estimes-tu vraiment(/i] libre ? »
Une question qui pouvait paraître surprenant, à première vue... Mais l’était-elle vraiment tant que ça ? De ce qu’elle voyait, c’était surtout Hardos qui commandais ce duo. Mais peut-être qu’Harmony avait aussi son mot à dire, non ?
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Pour Harmony, elle ne voyait pas le mal dans tout cela. Toute façon, Mélinda avait raison dans un sens mais qu'elle veuille le cacher ou non, son frère saura ce qui s'est passé aujourd’hui, peut-être pas dans tous les détails mais dans les grosses lignes. Silencieuse comme une enfant punie, elle laissait Mélinda parler avant d'ajouter un détail qui rend le mensonge inutile dans cette option.
« Hardos saura plus ou moins tout ce qui s'est passé aujourd’hui... Quand l'un de nous est absent, on voit un peu comme un rêve ce que l'autre à vécu en son absence. Il ne saura peut-être pas pour cette discussion ou... ce qu'on a fait avec Rose et White... mais il saura une partie qui forcément va lui montrer la vérité et il va vouloir des réponses... »
Comme son arrivée hier au harem et les conditions, Harmony, en se réveillant ce matin, avant même de lire les notes de son frère savaient plus ou moins de quoi ils avaient parlé, d'où le fait qu'elle savait qu'il comptait se « sacrifier » pour qu'elle puisse vivre sa vie. Alors qu'il n'avait pas noté ce passage. Elle se relevait doucement, cachant toujours plus ou moins sa nudité alors que la vampire soulevait un nouveau point sur leur relation entre Harmony et Hardos.
« Il ne me commande pas, il agit toujours pour ma sécurité et me protéger... Depuis qu'on était petit, il a toujours tout fait pour me protéger, c'est pour ça qu'il est si... craintif des autres quand il s'agit de moi... »
Hardos n'était pas méchant mais étant enfant, voir sa mère se faire tuer par des démons ne peut pas vraiment aider à avoir une certaine confiance envers les inconnus. Démon ou non, il était lui-même moitié démon alors débordant de lumière ou affichant le vice, il s'approche rarement des autres.
« Avant notre maléfice, il était toujours très doux et affectif envers moi, il me protégeait contre tout, je pourrais presque dire qu'étant petite, je me suis jamais blessé grâce à lui-même si évidemment, je suis tombé quelque fois. »
Tombé mais jamais attaqué.
« Il ne me commande pas, et en dehors de ce maléfice, je me sens libre. Mais... Je suppose qu'il a toujours supposé qu'en étant séparé, j'aurais suivi une éducation plus normal dans une école ou une académie, que je sois normal et non que je serve une maîtresse en Ashnard... Sans vous offenser. C'est difficile d'avoir des amis quand on ne peut pas les voir quand on le souhaite ou quand ils ont besoin de nous et qu'on ne peut être là pour eux. On a essayé de vivre normalement avec ce maléfice mais ici ou sur l'autre monde, c'était impossible... On avait toujours un train de retard sur l'autre. »
C'est vrai que servir et liberté étaient deux mots étranges dans une même phrase, Mélinda était très gentille et exemplaire comparé à bien des gens en Ashnard mais Hardos acceptait de servir sa guilde justement pour éviter qu'Harmony ne travaille pour elle, alors si de son côté elle le fait quand même, même si elle justifiait cela pour payer la dette d'Hardos, c'est comme se moquer de son sacrifice, c'est surement ce point qui le mettrais aussi en colère envers Mélinda qui agitent tous ses appâts pour avoir sa sœur dans ses filets.
« Vu son caractère, il a accepté de vous servir si jamais le maléfice est rompu, sacrifiant pour ainsi dire ses rêves et ambition juste pour que moi, je puisse faire ce qui me plairait mais... Accepter votre proposition est le souci dans cet accord, si je vous sers aussi, c'est comme se moquer de son choix... Peut-t-on parler de choix, de liberté quand on ignore ce qu'on fera une fois séparer? Moi... je ne sais pas ce qu'on aurait fait si on se était séparé sans vous mais... j'aurais continué à rester auprès de mon frère, rattraper le temps perdu... »
C'est souvent le cas des jumeaux, c'est difficile de couper le cordon...
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Mélinda écouta Harmony lui expliquer plus en détail la relation l’unissant à son frère. La vampire s’était montrée provocante, afin de pousser la femme dans ses retranchements, et de voir comment elle réagirait. La relation entre frère et sœur avait toujours fasciné Mélinda, surtout que, en la matière, sa propre relation n’était guère un exemple. Son grand-frère l’avait haï dès la naissance, et elle avait dû le briser, en faisant davantage son esclave que son frère. Hardos et Harmony avaient une relation bien différente, basée sur la confiance, avec le grand-frère qui protégeait la petite-sœur... Et, mine de rien, c’était en fait un peu similaire à la relation existant entre Mélinda et Bran.
« D’accord... Donc, pour lui, travailler pour moi, c’est se sacrifier ? C’est possible... Mais ça soulève surtout une autre question, ma chérie. Qu’est-ce que vous comptiez faire de votre liberté ? »
C’était une question rhétorique, car Harmony lui avait déjà indiqué n’avoir aucune idée de ce qu’elle ferait une fois séparée de son frère. Mélinda se rapprocha d’elle, et posa ses mains sur les joues de la femme, caressant tendrement sa peau, et l’embrassa tendrement sur les lèvres. Aucune raison particulière ne justifiait ce baiser, juste l’envie de la vampire de le faire, et d’apprécier les lèvres de la femme. De fait, le baiser s’éternisa un peu, la main de Mélinda venant caresser les cheveux d’Harmony, son autre main glissant le long de ses hanches, s’appuyant sur sa peau, caressant sa peau nue.
Mélinda rompit finalement le baiser en souriant, venant frotter son nez contre celui de la jeune timide.
« Si ton frère voit tout, alors il saura que tu as aimé ce moment... Je ne vous propose pas juste un travail, Harmony. »
La vampire s’écarta d’elle, et retourna s’asseoir entre White et Rose, qui étaient toujours allongées sur le lit, et se rapprochèrent de leur Maîtresse.
« Ce que je vous propose, c’est un foyer, un endroit où vous serez en sécurité. Te sens-tu en danger ici, Harmony ? Crois-tu sincèrement que je te veuille du mal ? Trouves-tu plus sûre d’errer sur les routes plutôt que de pouvoir vivre sereinement ici ? »
C’était une vraie question, mais, pour l’heure, Mélinda sentait White et Rose devenir impatientes dans son dos.
« Vous n’allez pas nous faire l’affront de partir sans même nous faire l’amour, Maîtresse...
- Votre corps nous manque tellement... »
Mélinda ne put que sourire, et tourna la tête, embrassant White, avant de se retourner vers Harmony, pendant que son corps était agressé par les mains et par les lèvres de ses amantes.
« Allez, Harmony, hmmm... Je te libère. Reprends tes affaires, fais le tour du propriétaire, ou regarde-nous, haaaaa... On se revoit ce soir, en tout cas, hnnn... »
Difficile de parler, quand votre bouche était agressée par de si belles lèvres. Mélinda fut délicatement poussée contre le lit, et disparut ensuite sous le corps des deux femmes occupées à l’embrasser et à la peloter... Laissant à Harmony le soin de choisir ce qu’elle allait faire.
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Mélinda avait écouté ses réponses, la jeune demoiselle dévoilant ce qu'elle savait de son frère, de sa façon d'être un peu trop proteteur mais ce dernier n'avait pas eu la partie la plus simple de leur enfance en solitaire, sa sœur tenait vraiment de leur mère, l'ange. C'était cliché mais elle ne se méfiait pas et ne voyait pas le danger, là où lui le voyait absolument partout. Mais une fois fini, la vampire souleva une question que la demoiselle avait soulever elle aussi durant ses réponses, une fois libre, que faire ? Elle, elle voulait rester avec son frère car depuis le début, elle pensait se libérer de ce maléfice avec lui et sans une aide qui voulait dire servir leur aide d'une façon trop longue. Alors si lui travaille ensuite dans la guilde de Mélinda, elle ne va pas attendre dans un coin qu'il termine, cela serait bien trop long...
La vampire en profita pour l'embrasser doucement, venant affirmer que la demoiselle ne pouvait pas avoir détesté cela, que son frère le saura forcément. Pas sûr. Il savait plus ou moins ce qui se passerait, tout comme elle savait des choses quand il était réveillé mais sans tout connaître. Cela dit la vampire avait raison, elle avait aimé cela mais aussi, ici était un endroit sûr mais c'était surtout le statut et la réputation de Méinda qui faisait grincer des dents son frère. Si son job à elle était de jouer les domestiques, point final, il aurait surement soupirer face à son aide sans pousser plus loin son désacord mais là, il s'agissait d'un harem aux mille et une tentations, là où la gérante pourrait vouloir tôt ou tard vouloirs plus d'Harmony que passer le plumeau sur ses bibelots. Hardos ne voyait pas une jeune femme chez sa sœur mais une petite fille encore, il devait même surement ignorer les rares expériences de sa sœur ou alors, il fait semblant de ne pas le savoir ?
« Bien sûr que non mais... »
Heureusement, elle n'avait pas eu le temps de finir. Elle aurait surement ajouter que c'était le statut et le caractère volage de Mélinda que son frère redoutait avec sa petite sœur. Les deux sœurs lui avaient évité de préciser cela puisque Mélinda tomba vite entre leurs griffes, invitant la demoiselle à regarder ou à faire ce que bon lui semble dans le harem ? Elle profita de cette occasion pour fuir loin du sexe et vivre un reste de journée plus calme. Elle s'habilla et s'excusa auprès des filles en leur souhaitant de bien s'amuser et une fois en dehors de la chambre, elle reprenait son souffle, ainsi, elle était moins menacée par la luxure. Évidemment, se rhabiller comptait aussi la culotte de chasteté, sans Mélinda, ça fera une sécurité en plus en se baladant ici. Elle reprenait donc la route du couloir en se baladant doucement dans sa tenue de soubrette. Elle savait déjà qu'elle n'allait pas rester à rien faire et chercha donc à aidé. Heureusement pour elle, ce fut rapidement le cas en voyant une autre soubrette porté une pile de linge soit trop lourd pour elle, soit trop haute car elle risquait de tout faire tomber.
« Attendez ! Laissez-moi vous aider sinon vous pourrez vous blesser ! »
En âme généreuse, elle venait prendre un peu plus de la moitié de la pile en souriant à la soubrette avant de la suivre pour amener cela ailleurs car... elle ne connaissait pas encore le chemin de chaque pièce ici.
« Ce n'est pas prudent de vous charger autant, un accident est si vite arrivé. Par contre, je vais devoir vous suivre, je ne connais encore rien ici... »
Même si cela était un peu lourd pour elle, son âme généreuse était sa principale qualité alors elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour aider cette autre maid. Elle devait bien commencer par aider les autres non ? Rester là à ne rien faire alors que les autres semblaient avoir besoin d'aide, elle était obligée d'aider ! Puis porter du linge, ce n'est pas bien compliqué comme tâche.
« Vous avez encore beaucoup à faire ? Je peux vous aider si vous n'y voyez aucun inconvénient. »
Toujours là pour rendre service.
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Au soir
« Tu as passé une bonne journée, Harmony ? »
Chose promise, chose due. Harmony ne dormirait pas seule ce soir. Elle avait mangé avec les autres, dans la salle à manger commune, le long de l’une des grandes tables de banquet où Mélinda réunissait la plupart de ses esclaves le soir pour manger avec elles. Et, comme elle l’avait indiqué plus tôt à Harmony, elle comptait dormir avec elle ce soir. Si Harmony avait fait le tour du harem, elle devait maintenant savoir que c’était un grand honneur, car dormir avec la Maîtresse était un privilège que beaucoup d’esclaves tentaient de se partager. Ils avaient eu peur, au moment où Mélinda s’était mariée, qu’elle ne revienne sur cette tradition séculaire, mais, fort heureusement, Mélinda avait maintenu le principe de dormir avec trois esclaves. Son mariage était même bénéfique, car elle conviait parfois cinq à six esclaves, pour s’occuper, non seulement d’elle, mais aussi de sa femme. Les nuits étaient donc aussi chaudes que les jours.
Et là, Harmony avait Mélinda pour elle toute seule, dans la chambre de Mélinda. C’était une grande et belle pièce, avec un lit king size particulièrement grand. Si Harmony avait passé sa journée à se renseigner, à côtoyer les autres esclaves, et à aider dans la mesure de ses moyens, Mélinda, elle, avait surtout fait l’amour. De fait, entre le repas et maintenant, elle avait passé un moment aussi agréable qu’intense avec Sya et Ai. Maintenant, elle retournait donc s’occuper d’Harmony.
Quand la délicate Ange entra, Mélinda était déjà toute nue, Harmony portant encore sa tenue de maid, cette belle soubrette qui épousait ses formes.
« Je vais te délester de ça, ma chérie... »
Mélinda la rapprocha du lit, et, calmement, tranquillement, lui enleva tous ses vêtements. Ses chaussures, bien sûr, mais aussi ses collants, ses gants, la robe, le corset... Et attrapa ensuite la clef de la ceinture de chasteté, puis l’enfonça dans la serrure.
« Je ne veux pas que le petit oiseau d’Hardos se sente comprimé quand il prendra ta place. »
Elle fit tourner la clef, et entendit le cliquetis de la serrure. La ceinture de chasteté tomba ensuite, et, tout comme Mélinda, Harmony se retrouva donc toute nue, assise sur le lit, à côté de sa Maîtresse. En lui souriant tendrement, Mélinda s’empressa de l’embrasser à plusieurs reprises, tout en caressant sa joue.
« Allez, ma chérie, allonge-toi sur le dos, et tu auras le privilège de me servir de coussin... On a dû te le dire, je suppose, mais tous les membres du harem raffolent à l’idée que leur torse me serve d’oreiller. »
De fait, Mélinda dormait très rarement avec sa tête posée sur un oreiller. Un torse bien chaud, avec sa tête près du cœur, afin de l’entendre battre, c’était pour elle le meilleur des oreillers. Et, avec la petite Harmony, si timide, si nerveuse, ça promettait d’être une nuit particulièrement agréable ! C’était, en tout cas, ce que Mélinda souhaitait. Elle la laissa donc se positionner, se couchant au milieu du lit, puis la rejoignit rapidement, et se coucha contre elle, leurs jambes venant se frotter ensemble.
Sa main se posa sur l’un des seins de la femme, tandis que, en souriant, elle l’embrassait encore, cette fois dans le creux du cou.
« Il va falloir que je t’échauffe un peu, j’aime me coucher contre un corps au sang qui circule rapidement... Alors, dis-moi... Qu’as-tu pensé de White et de Rose ? Elles, elles t’ont trouvé... Adorable ! »
Elles avaient toujours aimé les petites timides, après tout.
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Une fois séparée de Mélinda, Harmony en avait profiter pour se balader un peu dans le harem sans trop s'enfoncer, elle avait peur qu'il y ait des zones interdites ou encore des zones qu'elle n'arriverait pas à supporter. Dans le genre orgie. La jeune femme s'était liée d'amitié avec une des domestiques, l'aidant dans son travail en apprenant bien des choses ici, des choses que Mélinda avait déjà dit ou supposer mais au moins là, elle avait plus de précisions. Ce fut même agréable de bavarder et de se faire une amie sans que derrière, il y a une envie de faire l'amour. Qui sait, la domestique ressentait peut-être ça pour Harmony mais la demoiselle ne l'avait pas ressentit ainsi et il n'y avait pas eut de proposition non plus. Une fois la journée terminée, le repas pris, elle devait donc rejoindre Mélinda dans sa chambre, elle qui aurait préféré passer la nuit seule, elle redoutait le lendemain avec son frère... Lui et Mélinda dans le même lit... Il n'allait sans doute pas la réveiller et poser ses cartes sur la table en pleine nuit, il était invité ici et leur séparation, si elle réussit sera donné grâce à Mélinda donc il allait au moins attendre son réveil pour ça.
Revoir la vampire dans le plus simple appareil avait de quoi la faire rougir à nouveau, elle venait de s'habituer à voir des tas de domestiques et des gens habillés à table alors revoir la tenue la plus simple au monde, ça la rendait toute chose, surtout que la vampire l'aidait à se débarrasser de tout cela, même de sa ceinture de chasteté. En réalité si elle pouvait s'endormir avec, Hardos ne risquait rien car lors du changement de corps, ce que l'autre porte est aussi disparu lors de l'échange. Oui, Harods ne se réveil pas dans un pyjama pour fille et inversement, ils se réveillent tout deux comme ils étaient avant l'échange. Mais Harmony ne disait rien, trouvant que l'absence de cette chose rendrait sa nuit plus confortable. Un peu gênée quand même, elle s'installa au milieu du lit en posant sa tête sur un oreiller, voyant la vampire approcher. Elle se demandait si elle allait vraiment servir d'oreiller ou bien...
Après ses nombreux baisers, la voir se rapprocher d'elle avait déjà de quoi la faire rougir, alors de sentir sa main caresser sa poitrine et ses lèvres dans son cou, oui, cela la rendait toute chose. De même que la question posée lui amenait des images bien précises en tête aussi.
« V-vraiment ? »
Eh bien oui, de façon générale, on ne disait pas qu'Harmony était sexy, on la trouvait mignonne et gentille. Elle ne s'offusquait pas de cette remarque, ça lui correspondait bien puis elle préférait qu'on la trouve adorable que sexy. Non pas qu'elle n'aime pas ce mot mais adorable lui donnait une image mignonne en tête là où sexy partait déjà un peu plus dans le côté sexuel.
« Eh bien... Elles étaient douées... Hum, du peu que j'ai pu avoir, elles étaient aussi très douces... Et elles avaient l'air de vraiment vous aimer beaucoup. »
Vu que quelques phrases ont été échangées entre elles avant que la vampire ne se fasse attraper par elles, comme un kraken attraperait un bateau en pleine mer. Harmony ne leur voulait pas du tout, elle a pu échapper aux tentations et en apprendre un peu plus sur cet endroit. Elle aimait bien ce harem, si l'endroit sent la luxure, elle était rassurée de trouver quelques personnes qui lui rassemblait plutôt qu'un endroit envahit de White et de Rose. Harmony osait enfin poser ses mains dans le dos de Mélinda, sans la caresser pour le moment. Elle avait déjà réfléchi à plusieurs fois avant de se convaincre de poser ses mains dans son dos plutôt que les laisser sur le lit. Leur peau se frottant était déjà très intense pour elle, le fiat d'être nue aussi mais de là à la caresser en la prenant dans ses bras... Elle n'oserait pas agir comme ça, c'était bien trop proche.
Mélinda avait beau ménager ses actions, elle savait à présent qu'un rien suffisait à émoustiller la dmeoiselle, comme cet instant pourtant sans sous-entendus et sans invitation, la jeune Harmony ne pouvait songer que la situation pourrait vite déraper. Elle n'était pas à son aise en sentant une femme nue contre elle.
« Maîtresse... Vous faites ça avec toutes vos esclaves ? Car... Eh bien je ne culpabilise pas mais je n'ai pas vraiment une poitrine généreuse... »
Quand on regardait les deux sœurs incestueuses ou d'autres femmes ici, elle n'avait pas vraiment les mêmes arguments. Sans être plate, sa poitrine était pour le moment petite, même si elle était en pleine croissance, actuellement la semi-ange n'était pas le mieux équipé.... Qui sait plus tard mais pas pour le moment. (http://danbooru.donmai.us/posts/495039)
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Mélinda se montrait particulièrement avenante et douce avec elle. Elle avait bien compris qu’Harmony était à l’inverse total d’autres esclaves comme Sya ou Ai. Extrêmement timide et pudique, elle n’était guère familiarisée avec le sexe. C’était une chose que Mélinda avait bien compris, et elle agissait en fonction, lui administrant quelques délicats baisers. Que Mélinda dorme uniquement avec elle ce soir était assez exceptionnel, et faisait partie d’une expérience. L’idée n’était pas que d’avoir Harmony dans la poche, mais aussi son frère, Hardos. Surtout, Mélinda était curieuse de voir si son frère serait aussi nerveux que sa sœur vis-à-vis du sexe, ou non. Une curieuse expérience, donc.
Pour le moment, en tout cas, elle savourait le contact délicat d’Harmony, ses mains qui caressaient nerveusement son dos, son corps se pressant délicatement contre le sien, ses multiples hésitations... Tout ça était très mignon, et la vampire sourit en sentant Harmony oser palper son dos. Mine de rien, ça devait lui coûter beaucoup ! Les simples baisers, ou, même, le simple frottement de son corps nu contre le sien, suffisaient à rendre Harmony extrêmement nerveuse, régalant Mélinda, qui reniflait son cou, s’enivrant de tout ce débit sanguin qui filait dans son corps à vive allure.
*Magnifique, tout simplement magnifique !*
Mélinda lui lécha la joue, et Harmony évoqua ensuite sa petite poitrine, ce qui fit sourire la vampire, qui déposa un baiser sur la commissure de ses lèvres.
« Oh, ne t’en fais pas pour ça, elle grandira, sois-en sûre. Mais, pour l’heure, la seule chose que tu dois faire, ma chérie, c’est de dormir. Et ne t’en fais pas pour ton frère, lui et moi allons passer un excellent moment, j’en suis sûre. »
Il ne fallait surtout pas sous-estimer la force de persuasion de Mélinda, qui était capable de tout, et qui était bien connue pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Elle savait manier la verve, et comptait bien calmer les ardeurs d’Hardos... Ou les canaliser à sa manière.
Elle ferma donc les yeux, et commença à vouloir dormir, la tête confortablement posée sur les seins de la jeune fille.
D’ici quelques heures, il y aurait de très intéressants rebondissements...
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Harmony ne s'en faisait pas pour sa poitrine, elle ne rêvait pas de quelque chose d'énorme et elle n'était pas tellement plate. Elle savait bien que cela allait grandir un jour mais elle était assez étonnée du choix de Mélinda vu le nombre de fille bien plus avantagé de ce côté-là qu'elle avait vu dans le harem. Même si elle était toujours inquiète, Harmony avait écouté sa maîtresse en fermant les yeux en souhaitant une bonne nuit à Mélinda avant de doucement trouver le chemin vers le sommeil. La chambre était calme, couverte de son voile nocturne, cela devait être inhabituel pour la chambre de Mélinda d'être aussi vite silencieux et avec si peu de monde ? Durant leur sommeil, comme à chaque nuit, le frère et la sœur échangeait leur place, Harmony laissait place à son frère. Pas de changement dans une explosion, de flash lumineux ou autre, son corps fut juste entouré de brume, une brume inodore avant que le changement ne se fasse.
Hardos était plus grand en taille et en carrure, son corps était quand même bien formé, sans pour autant être un tas de muscle, on y distinguait quelques formes. Mais comme sa sœur, il continuait sa nuit avec Mélinda sur lui. Mais c'était à croire qu'il savait ce qui l'attendait ou bine alors il était toujours ainsi car même dans le sommeil, son visage affichait une mine peu sympathique. Gardant plus ou moins la même position que sa sœur, il avait une main sur le dos de la jeune femme pendant que l'autre restait sur le lit. Lui aussi dans le plus simple appareil de la nature, il continua sa nuit. Ce ne fut qu'au petit matin, ignorant l'heure où il ouvrait les yeux, qu'il fit ce bref résumé mental de la journée de sa sœur. Leur carnet de notes était absent à côté de lui, avait-elle oublié ou bien n'avait-elle pas noté ce qu'elle voulait dire à son frère jumeau ? Pas besoin, il savait tout, du moins dans les grandes lignes.
Bien qu'il n'aimait pas l'idée de voir sa sœur vouloir servir cette vampire, que ce soit pour l'aider ou rester à ses côtés, comme il savait et avait vu à travers les yeux de sa sœur, il restait têtu. Si Mélinda était une simple riche comme n'importe qui avec sa petite vie et se servant d'elle que comme d'une domestique, bon, il aurait pu passer à côté mais il savait que tôt ou tard, elle allait tout faire pour l'avoir dans son lit. Une chance qu'il n'ait donc pas vu le moment de charme de la vampire, et qu'Harmony était prête à offrir sa première fois si la séparation fonctionne. Voir sa sœur se comporter comme une trainée, il n'aimerait pas savoir ! Elle restait semi-démone après tout, même si la demoiselle était plus du côté de leur mère, là où Hardos était comme son père.
Mélinda était toujours sur lui, on ne pouvait pas dire que son contact lui délaissait, c'était chaud, agréable et elle dégageait une odeur plutôt douce. Mais cette femme ne lui plaisait pas. Pas physiquement, elle était très bien mais sa nature et sa profession lui faisaient méfier de cette femme comme de la peste. Il avait une certaine horreur d'Ashnard, vu le nombre de fois qu'il a dû affronter des chasseur d'esclave, il refusait de les approcher et pourtant, cette Ashnardienne détenait peut-être la clé pour les séparer. Sans ça, il l'aurait déjà repoussé en lui hurlant dessus mais même en colère, il avait un minimum de savoir vivre pour celle qui les hébergeait, lui et sa sœur. Qu'il lui mette les points sur les I ou non, il savait déjà ce qu'il allait faire de sa journée, grignoter un petit quelque chose et passer sa journée à la guilde pour travailler et voir créer des liens avec ses potentiels camarades. Autant rembourser déjà sa dette. À moins que Mélinda ne le fasse venir pour parler d'un remède avec une personne qu'elle aurait convoqué, il passera le plus de temps possible loin d'elle.
Qui sait, il pourrait se faire quelque amis à la guilde, des gars qui aiment l'aventure comme lui, de jolies demoiselles maniant l'épée et souriant en tranchant des monstres ou de frêles demoiselles plus orientées magie qui ont besoin d'un guerrier pour les aider dans leur quête ? Il faut voir ce que la guilde lui prpoposera mais d'abord, des petites choses se déroulant dans le coin car vu la situation, il ne pouvait pas quitter Ashnard, mieux vaut rester non loin du harem quand même.
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Qu’est-ce que Mélinda avait prévu ? Quelle facétie l’espiègle vampire avait-elle en tête au terme de cette nuit ? Pouvait-on, en effet, sérieusement croire qu’elle passerait une nuit sans faire l’amour ? Quand Hardos émergea, il eut à peine quelques minutes pour réaliser ce qui se passait... Avant que Mélinda ne rouvre les yeux. Elle avait senti le changement de rythme sanguin, le corps sur lequel elle était couchée qui se modifiait, et elle redressa son visage brusquement, croisant son regard avec celui d’Hardos. Même si l’aube commençait à se lever, il faisait encore sombre dans la chambre, les volets étant tirés. Quelques fins rais lumineux filtraient à travers les interstices, permettant d’éclairer le visage de la vampire, qui se mit à lui sourire... Puis avança sa main contre le mur, et tira sur une discrète sonnette.
Ce faisant, la porte s’ouvrit brusquement, et deux silhouettes parfumées entrèrent sur une démarche fluette... Pendant que Mélinda venait embrasser Hardos brusquement. Le temps que l’homme réagisse, les deux silhouettes s’étaient assises sur le lit, à droite et à gauche du couple, et attrapèrent les poignets de l’homme, venant l’attacher aux barreaux du lit, en faisant glisser ses poignets contre des sangles.
« Voilà...
- Il est prêt, Maîtresse... »
Les deux femmes n’étaient autre que... White & Rose (http://orig04.deviantart.net/b67e/f/2016/179/0/e/howler_and_nadia_by_owlerart-da7znr5.png) ! Comme à leur habitude, elles étaient toujours aussi peu vêtues, et sourirent devant la situation. Mélinda, elle, rompit alors son baiser, et se redressa, en venant se mettre à califourchon sur le corps de l’homme, caressant son torse.
« Bonjour, Hardos... Comme tu peux le voir, j’ai soigneusement veillé sur ta chère sœur, mais... Tu vois, il y a un sujet qui la préoccupe beaucoup, et qui, à mon sens, l’empêche de s’épanouir correctement. »
White & Rose avaient mis un parfum magnifique, qui, non seulement était bon à renifler, mais avait aussi des vertus aphrodisiaques. Hardos était prisonnier devant ces trois redoutables beautés, et Mélinda continuait à caresser son torse.
« C’est toi, Hardos. Elle est effrayée par toi, et par les réactions que tu pourrais avoir à mon égard. Et je suis garante de la paix du logis ici. Alors... Je vais voir si tu m’es vraiment si hostile que ça. Car les mots peuvent mentir, mais le corps, lui, est honnête... Surtout une partie. »
Les deux délicieuses esclaves de Mélinda gloussèrent. Elles étaient allongées à droite et à gauche de leur proie, et caressaient chacune d’une main son torse, tout en venant s’attaquer à son visage, embrassant ses joues, puis finissant par baiser, l’une après l’autre, ses lèvres. Mélinda, quant à elle, s’était penchée vers les jambes de l’homme, et se mit entre ses genoux, venant lécher son membre, espérant bien le réveiller.
« Ce n’est pas un piège, Hardos...
- Harmony a adoré se trouver entre nos bras, tu sais...
- Tout ce qu’on, veut c’est votre bonheur mutuel...
- Et on ne peut pas tolérer que quelqu’un, ici, puisse penser du mal de Maîtresse ! »
Elles parlaient à tour de rôle, avec un synchronisme exceptionnel.
Après Harmony, c’était au tour d’Hardos de subir la bienvenue officielle du harem !
-
Il avait beau ne pas pouvoir encadrer Mélinda, ce fut son statut de grande Ashnardienne esclavagiste qui lui restait en travers de la gorge. Oh oui, il y avait bien pire qu'elle dans ce monde mais Hardos avait une dent contre les esclavagistes. Après, elle gère un harem ? Oui, elle fait ce qu'elle veut mais il avait peur que sa sœur soit entre ses griffes surtout. Harmony était gentille, trop gentille et trop naïve alors elle faisait une proie idéal pour la vampire. Heureusement, pour le moment, il n'y avait pas mort d'homme même si pour le frère protecteur, les limites ont été dépassées. Mais aussi insupportable était cette potentielle patrone – pas question de dire maîtresse – il avait un minimum de respect pour celle qui pourrait faire en sorte de régler leur problème alors pas question de la secouer pour mettre les choses au clair. Il fut surpris de la voir et de la sentir se réveiller pratiquement en même temps que lui avant de se pencher pour... l'embrasser ?
Merde, elle croyait que c'était un de ses gigolos dans son lit ou quoi ? Bon, pas fou, Hardos se laissait embrasser sans repousser la vampire, ignorant quel petit jeu elle avait en tête même s'il se doutait que cette dernière allait défendre sa position en rendant sa vision moins horrible. Tu parles ! Les deux nanas avaient aussi attiré son attention, surtout du fait qu'elles prenaient ses poignets, il pensait à une sorte de compensation pour essayer de l'avoir dans ses filets, c'était le cas mais connaissant le bestiau à travers les mots d'Harmony, la vampire prenait ses précautions en l'attachant ? Bien que trop tard, il tirait un peu sur les liens pour s'en débarasser mais ce ne sera pas le cas aussi facilement. Hardos ignorait qui était ses filles, il n'avait pas vu au travers des yeux de sa sœur ce qu'elle avait vécu ou vue en leurs compagnies mais ça ne l'empêchait pas de les regarder en se demandant ce qu'elles allaient faire ? Mélinda se positionna sur lui pour mettre les choses au clair. Tss, il s'en doutait ça. Une odeur agréable se dégageait des filles, même si cela avait un petit effet de magie rose, c'était encore trop peu pour remplacer sa mauvaise humeur par une folle envie de leur sauter dessus.
Il est vrai que pour le coup... il était dans la chambre de Mélinda donc.. Harmony avait dormi ici en plus ? S'il ne s'est rien passé, il était prêt à passer l'éponge sur ça mais le fait que la vampire soit dans le plus simple appareil ? Harmony devenait une jeune femme mais ce n'était pas une raison pour se comporter comme une catin ! Elle était trop facilement influençable même si sa timidité donnait naissance à bien des barrières mentales pour empêcher de dire oui trop facilement. Même si sa proposition avait de quoi faire sourire bien des hommes, dont lui en d'autres circonstances, là, on parlait d'une affaire de famille.
« Elle craint ma réaction car elle sait comment je suis. J'ai été clair en arrivant ici, faites de moi votre toutou qui va chercher un bijou rare dans une grotte infesté de monstre ou comme garde posté devant votre harem nuit et jour mais laissez ma sœur en dehors de tout ça. Je ne connais pas tout les détails mais je sais que de votre côté, vous n'avez certainement pas respecté votre part du marché... »
Mélinda avait accepté de rester éloignée d'Harmony ? Pas sur, mais Hardos pensait que c'était évident, non pas qu'elle devait ignorer sa sœur mais juste lui demander si elle n'avait besoin de rien, fin. Pas de lui faire la visite de cet endroit – bon, ça, passe encore – mais pourquoi vouloir la mettre en soubrette avec un collier de chien, hein ? Ses saletés d'esclavagiste pensent qu'un peu de pognon et hop, ils achètent tout le monde ! L'odeur mêlée aux caresses des deux filles rendait sa colère moins brutale déjà, c'était toujours un bon début et leurs baiser, c'était agréable, dire non serait mentir. Il ignorait toutes des deux sœurs, de leur câlin avec sa sœur comme de l'une d'elles avaient une surprise entre les jambes mais ce n'était qu'un détail. D'autant plus que la vampire commençait aussi à jouer de ses charmes.
Loin de gémir, il affichât quelques grimaces trahissant son côté froid et distant, il faut dire que sa dernière nuit avec une fille ne date pas d'hier déjà puis la magie rose aidait à se sentir mieux, même si mentionné qu'Harmony fut entre leur bras ne furent pas une bonne idée. Son regard vers celle ayant avoué cela était clair, il espérait que ce soit un simple câlin entre les bras et pas la forme polie pour dire faire l'amour. Il faudra bien qu'il se dise un jour que sa sœur était grande et qu'elle connaissait plus ou moins ce genre de chose mais Hardos avait le rôle de grand-frère même s'ils étaient jumeaux, et il protégeait sa petite sœur des monstres comme du vice. Il tira un peu sur ses liens mais rien y fait. En soit, être entouré de trois beautés était plaisant mais l'idée d'être « acheté » en quelque sorte le dérangeait. Mélinda avait bien dit qu'il devait payer pour avoir ce genre de service, donc, c'était elle qui payait pour avoir sa sœur ? Pour rembourser quelque chose qu'elle avait fait ?
« Je... je ne pense pas du mal d'elle... hu, pas dans l'imm-édiat... » L'odeur était en train de flouter ses pensées, c'était bien sûr volontaire ou non, cela le rendait moins sauvage mais il ne perdait pas le nord. Même si ce fut perturbant de regarder la vampire entre ses jambes, il devait avant tout protéger sa sœur. « Je veux juste tenir la sœur loin de tout ça... Ce n'est pas un endroit pour elle, ce n'est pas son genre de traîner ici, je veux juste sa sécurité ! »
Mélinda avait bien vu que plongé Harmony dans le domaine du sexe était aussi facile que plongée une plaie dans du sel, ça ne se faisait pas si facilement. Hardos ne voulait que la protéger, de peur de voire sa sœur devenir comme l'une de ses trois-là. Il n'insultait pas leur profession, il n'avait rien contre les filles de joie si elles faisaient un job qu'elles aimaient. Aussi bon, ce fut d'être entre elles, il ne devait pas se laisser avoir si facilement, Mélinda pouvait sortir tout son baratin, il voulait juste que sa sœur ne soit pas mêlée au harem – chose qu'elle risque de faire en devenant domestique – mais la sécurité, elle l'aura pourtant en étant ici. À moins d'avoir un meilleur plan, Harmony avait surement l'une des meilleures sécurité du royaume entre ses murs. Comment garantir la sécurité loin d'ici ?
« Je sais pas ce que vous lui voulez... toutes les trois... Mais... »
Plaisir ou prise de conscience, il ne terminait pas sa phrase, il répétait la même formule en changeant les paroles mais c'était pourtant ce qu'il voulait, savoir Harmony ici, dans un coin à bouquiner ou à faire une chose qu'elle aime, sans pour autant devenir une pute ! Sans offense, hein. C'est normal pour lui de vouloir veiller sur elle, il l'a toujours fait.
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Attaché ainsi, Hardos était la proie de ces trois redoutables femmes. Les sangles étaient solides, et, entre deux baisers, il répliquait, indiquant que Mélinda n’avait pas respecté sa parole. La vampire ne lui répondit pas tout de suite, préférant s’attaquer à son sexe, qu’elle lécha. Il était plat, mais ne tarda pas à le trahir. Elle lécha cette queue, jusqu’à la sentir, avec un grand plaisir, se redresser, se hissant petit à petit, et n’hésita pas à déplacer ses lèvres, déposant une série de baisers sur ses testicules, à la base de sa verge, pour remonter ensuite, sa langue filant le long de sa queue, pour redescendre ensuite. Elle avança sa tête, coinçant sa verge contre le bas de son ventre, y déposant une série de baisers, puis écarta ensuite son visage, laissant le membre se dresser, de plus en plus dur, de plus en plus tendu.
White & Rose, quant à elles, continuaient à jouer avec lui, caressant son torse, pinçant ses tétons.
« Pas un endroit pour elle ? Et pourquoi ça ?
- Tu nous trouves si horribles que ça ?
- Tu préférerais qu’elle soit dehors, sans personne pour la protéger, à errer dans les rues et les forêts ?
- Ici, il n’y a pas de monstres, mais que des personnes aimantes ! »
Elles pincèrent plus durement ses tétons, comme pour lui reprocher de les dédaigner ainsi. Ceci étant dit, White & Rose faisaient partie des femmes les plus perverses du harem, tenant la dragée haute avec Sya, ou encore Ai Aihara. Pour autant, elles étaient sans aucun doute, paradoxalement, les plus à même de rassurer Hardos, car, en voyant de telles femmes, et les limites qu’elles s’imposaient, il ne pourrait qu’être rassuré en constatant que même les pires salopes du harem avaient leurs limites.
Pour l’heure, elles le sermonnaient donc, lui reprochant ses propos, et Mélinda se releva alors. La queue d’Hardos était bien dressée, tapant contre les fesses de Mélinda, qui sourit alors, se dressant au-dessus de l’homme, assise à califourchon sur lui.
« Bon, alors... Pour commencer, Hardos, je n’ai pas violé notre accord. Tu m’avais demandé de laisser ta sœur ‘‘en-dehors de ça’’. Mais... Ça quoi ? Qu’est-ce que tu entendais par là ? Devais-je la laisser enfermée dans une chambre pour m’assurer qu’elle ne rencontre personne ? L’empêcher de se prostituer ? Lui interdire de communiquer avec moi ? Ce n’est pas de ma faute si tu as manqué de précisions en fixant les termes de notre marché. Faute de pouvoir comprendre tes intentions, je lui laisse le choix. Car, finalement, elle est libre de décider par elle-même, non ? »
Quand on s’attaquait à Mélinda sur le terrain des mots, on avait intérêt à être doué, car la vampire était terriblement douée de sa langue... Et aussi de ses mains, qui caressaient le torse d’Hardos, tandis qu’elle se couchait lentement sur lui, ses seins heurtant son torse. Elle posa ses bras en tailleur sur sa poitrine, s’installant confortablement sur lui, et lui sourit à nouveau.
« Pour l’instant, c’est à toi que j’en ai, Hardos. Tu sembles trouver que cet endroit est un véritable enfer... Mais ton corps, lui, dit autre chose. Nous allons donc te faire l’amour, toutes les trois... Car, tu sais, ce qui choque vraiment Harmony, ce n’est pas mon harem, mais toi. Elle se plait ici, et elle a peur de ta réaction... C’est un comble, non ? À force de vouloir la protéger, tu oublies que c’est une grande fille... »
Mélinda se redressa à nouveau, et posa sa main sur le sexe de l’homme.
« Allez... Je vais te laisser une chance. Je vais m’empaler sur toi, Hardos, et, si tu arrives à ne pas jouir au bout de cinq minutes, nous reverrons, de manière plus précise, notre accord concernant ta chère sœur. »
Tenir cinq minutes sans jouir, avec Mélinda sur lui, et White & Rose en soutien ? Le défi semblait presque impossible... Et, qu’Hardos le tienne ou non, Mélinda, elle, avait toujours adoré faire des défis de ce genre, aussi imprévisibles que surprenants. C’est donc avec plaisir qu’elle redressa son corps, puis le positionna, et l’abaissa, venant sentir la queue de l’homme remuer en elle, s’enfonçant dans sa chair.
« Hmmmm... Ouuuiiii... !! »
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En d'autres circonstances, sa place était très bien, entre trois jolies demoiselles qui semblaient le désirer, on a connu pire comme emprisonnement. Mais voilà, le sujet sensible du jeune homme, c'était sa sœur et toutes les trois étaient coupables même si Hardos visait principalement la maîtresse des lieux. Sans monter sur leurs grands chevaux, les deux jeunes femmes venaient se défendre en venant pincer leur proie à un endroit pas si agréable. Il y a des hommes et des femmes qui aiment peut-être se faire pincer à cet endroit mais pas spécialement lui. Mais bon, il avait plus urgent à faire que jouer les chochottes. Il aurait aimé répliquer, leur dire que si le toit au-dessus de sa tête de sa sœur était rassurant, il n'aimait pas la voir auprès de filles comme elles. Même si elle ne finit pas pute, elle serait surement prisonnière de leurs griffes. Mais le fait de se faire pincer l'empêchait de vraiment répliquer, il subissait en contenant sa rage dans la gorge.
Le pire dans cette histoire, c'est qu'il était piégé. Non pas au lit, ça, se serait simple de fuir en forçant un peu mais il était piégé dans ses mots. Il avait ordonné presque à Mélinda quelque chose mais la vampire jouait sur ces mots, faute de précision. C'est vrai que pour le coup, c'était sa faute. Sans être arrogant, il n'aimait pas qu'on lui montre ses torts alors du fait... il avait une sacrée envie de lui dire de ne pas le prendre pour un con. Mais entre ses filles et leur délicieuse odeur, avoir ses dernières à ses côtés et Mélinda sur lui, en lui caressant la queue, c'est sûr que ses remarques n'étaient pas pressées de sortir. Le pauvre Hardos était un yo-yo, allant gentiment vers la route du plaisir mais dés que sa sœur revenait sur le sujet, la colère remontait aussitôt.
« Ne parle pas d'elle comme si tu la connaissais mieux que moi ! Tu as su la charmer, la belle affaire. J'ai toujours tout fait pour la protéger des dangers avec des crocs et des griffes comme des gens comme toi, homme ou femme ! »
Constamment pris entre plaisir et colère, il avait du mal à rester concentré et insensible aux charmes de ses dernières, surtout quand son dernier rapport remonte à bien des jours, bien des semaines si on compte les jours où Harmony est là et non lui. Mais que ce soit en étant sûre de gagner ou bien pour vraiment lui laisser une chance de se rattraper, Hardos comptait bien saisir la balle au vol. Sauf que le pauvre, prisonnier entre ses trois-là ne tiendrait pas trois cents secondes. Juste Mélinda... Cela aurait pu lui laisser une chance mais là, sachant qu'il était un peu à cran et envouté par l'odeur, non, il ne tiendrait pas. Mais pas question de le reconnaître, il comptait tenter malgré tout et profiter de tout cela, même si cela lui déplaisait d'avouer haut et fort que ce réveil était très agréable. Avant même d'accepter, Mélinda venait déjà s'empaler sur lui en se dandinant et en laissant donc tout le plaisir grimper en flèche en lui.
« Haaaaaa... »
Ce fut un plaisir, immense. Il se souvenait de son dernier rapport sexuel avec une femme mais cela lui semble si loin et là... Son seul regret serait surement de ne pas tâter la marchandise mais en contrepartie, il avait les deux beautés à ses côtés, l'une venant lui voler un baiser onctueux et délicieux, avant d'en faire de même de l'autre côté. Qui des deux étaient la meilleure ? Il était trop tôt pour juger. Quel homme serait mécontent d'avoir trois femmes dans son lit, prisonnier d'elles et de leurs envies ? À moins d'avoir une copine et d'être très fidèle à cette dernière, là, c'était un paradis interdit. Cela prenait tout son sens pour lui en plus, faire gagner Mélinda, il ne serait pas ravi de cette défaite, même en profitant de cette occasion, il irait surement éviter la vampire après tout cela.
« Oh pu-tain... Rhhhaaaaan ! »
C'était bon... mais il ne devait pas éprouver ce plaisir, il devait le retenir pour mieux jouir ensuite, à trois cent une secondes, pas avant ! Combien de temps ça faisait pour le moment ? Soyons gentils, une bonne minute ? Il était déjà sur le point de craquer, une performance loin d'un record haut en couleur mais Mélinda qui doit coucher plus dans une journée qu'elle ne prend de repas, et Hardos pour qui son dernier moment de plaisir de la chair remonte à plusieurs jours... la balance n'était pas en sa faveur. Puis là, vint la fin des négociations alors qu'il serrait les dents en se cambrant... Ce plaisir sous la ceinture le libérait d'un bon poids mais dans sa tête, le mot défaite clignotait. Rien de bien perforMant, certes mais déjà, il était plus à l'aise sur ce côté de la chose. Derrière ce plaisir en partie dissimulé, il se sentait coupable. Coupable d'avoir perdu et que le fait de « ne pas protéger » sa sœur ait été aussi bon. S'il restait silencieux, il détournait le regard, refusant d'affronter un quelconque sourire satisfait sur sa gueule de poupée. Oui, c'était une tête de mule, néanmoins, maintenant que c'est terminé, foutue pour foutue, il pourrait savourer la situation entre ses trois beautés ? Surement, mais pas avant d'avoir digéré cette défaite.
Il voudrait bien faire promettre à Mélinda quelques points concernant sa souer mais il savait qu'elle va lui répondre que c'était une grande fille et de deux, il avait perdu, pas possible d'imposer une quelconque remarque à tout ça...
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« Un danger, moi ? Haaaa… Tu… Tu plaisantes, non ? Tu oses me comparer aux monstres des forêts, hmm… Mais est-ce que… Haaaaa… Est-ce que tu fais ça avec les monstres, H-Hardos ? »
Mélinda se dandinait sur place, dansant sur sa verge, forme magnifique et sensuelle, avec son corps qui remuait langoureusement de haut en bas, ses côtes se pliant et se dépliant à chaque mouvement. Sa tête filait en arrière, avant de remonter sur le devant, pour que son regard croise celui d’Hardos. Il venait clairement d’admettre qu’il la détestait, comme un petit garçon pris en faute. Était-ce de la faute à Mélinda, s’il avait manqué de précisions ? Elle dansait sur lui, et sentait sa queue grossir rapidement en elle. Oh, un tel appétit, une telle soif ! Si Harmony avait des gènes angéliques, lui avait des gènes démoniaques, et était donc plus sensible, sexuellement parlant. Et puis, c’était un homme, donc forcément plus vigoureux, et qui ne pouvait guère cacher son excitation. Et là, entouré par White, par Rose, et avec la magnifique vampire qui dansait sur lui, ses longs cheveux bouclés remuant de haut en bas, il était sous le charme, subjugué, et sans pouvoir rien faire d’autre que de subir.
Hardos continuait donc à se dandiner sur place, avec cette grosse queue qui grossissait dans le corps de Mélinda. Il serra les dents, cherchant en vain à lutter. White & Rose léchaient ses joues, gloussant contre lui, l’embrassant régulièrement sur les joues.
« Jouis…
- Abandonne-toi, Hardos…
- Penses-tu pouvoir lutter contre notre Maîtresse ?
- Jouis, Hardos…
- Jouis, mon chéri… »
Comment lutter ? Hardos soupira encore, son sang continua à osciller, à atteindre le point suprême… Et, en souriant, Mélinda le sentit jouir en elle, s’abandonnant à plusieurs reprises. Son sperme éclata dans son corps, et la vampire se pinça les lèvres, avant de se pencher à nouveau vers l’avant. La queue de l’homme resta nichée en elle, du sperme et de la mouille dégoulinant le long de sa chatte.
Hardos s’en faisait encore pour sa sœur, et Mélinda était bien décidée à lui montrer qu’elle n’était pas un monstre. Elle reprit donc sa position d’auparavant, qui consistait à croiser les bras sur sa poitrine, et à lui sourire malicieusement.
« Je ne suis pas ton ennemie, Hardos… Ni celle d’Harmony. Je la connais moins que toi, c’est sûr, mais… Jamais je n’abuserai d’elle. C’est vrai que je pousse parfois mes amants, car je sais combien certains, quand ils prétendent ne pas aimer ce qu’on leur fait, sont secrètement très attirés. Avec Harmony, je tâtonne, mais je ne la forcerai pas à faire ce dont elle ne veut pas. Mais, si elle veut vraiment devenir l’une de mes courtisanes, alors… Personne ne devrait l’en interdire. »
C’était sa philosophie, et elle s’approcha encore de lui, ses lèvres proches des siennes… Et sa langue fila sur le nez de l’homme, caressant sa peau, avant de descendre, pour lécher ses lèvres pendant quelques secondes.
« Je lui laisse le choix, tout simplement… Tout comme je te le laisse, à toi… Et, vu combien ta queue est encore dure, quelque chose me dit que tu apprécies beaucoup le traitement que le monstre que je suis t’inflige. »
Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres, moqueur. Elle remua encore un peu des hanches, et se décala un peu, libérant finalement la verge de l’homme, puis fit signe de la tête aux deux femmes. White se dépêcha rapidement de la remplacer, et attrapa la queue de l’homme entre ses doigts, puis le masturba pendant quelques instants, avant de s’empaler sur lui.
« Haaaaa… !! »
White se mit à danser de haut en bas, et Mélinda décroisa les bras, observant soigneusement le visage d’Hardos, avant de l’embrasser.
« Alors…Oses-tu encore dire que je suis monstrueuse, vilain polisson ? Alors que j’ai ta semence en moi ? »
Un nouveau sourire, moqueur, vint perler sur ses lèvres.
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Faire ça avec des monstres ? Et puis quoi encore ! Certes, il avait déjà coucher avec une drôle de femme plante il y a longtemps, avec quelques terranides et même une furry ou deux mais monstres... Certes, il visualisait vraiment le gros monstres à grandes dents avec de grandes griffes mais même en imaginant que ce monstre soit femelle... ce n'était pas son genre. Mais bref, il se comprenait quand il voyait Mélinda comme telle. Elle avait peut-être un visage de poupée, un corps splendide et semblait aussi douce qu'une mère, certains côtés de son mental devait être sombre... Ses paroles avaient quelque chose de rassurant concernant Harmony, que ce soit l'aphrodisiaque qui rendait ça plus vrai ou accepter sa défaite pour mieux comprendre ce qu'elle disait, il trouvait déjà cela plus juste. Pas entièrement d'accord mais déjà plus qu'en se réveillant. Cela dit, si Hardos ignorait les quelques essais de sa sœur, il la savait naïve et aussi très fleur bleu. Si Mélinda se retirait pour vouloir laisser les « autres » jouer, il grimaçait d'abord, voyant les effets de son corps en désaccord avec ses pensées mais surtout, si Mélinda ne l'avait pas remarqué, il préférait éviter certaines choses.
« Prend gg-arde quand même... » Par chance, elle avait cesser de remuer et s'était dégager. « Ce n'est pas une menace mais ma sœur s'attache vite et si tu commence à être trop proche, elle risque de tomber amoureuse de toi. Le moindre geste gentil suffit à allumer une petite flamme d'espoir en elle. J'ignore si tu as quelqu'un dans la vie ou si tu vois le mot Amour au pluriel mais ma sœur reste très pure et très classique, partageant ses désirs avec une seule personne. Je voudrais pas la voir souffrir d'un amour impossible. »
Harmony dans un triangle amoureux ? Ce ne serait pas son genre que de séduire une personne marier ou en couple. Il ignorait que la vampire avait déjà une femme mais il est vrai que sa sœur aimait déjà Mélinda, pas en tant que fille amoureuse mais elle l'aimait bien. Il faut juste se méfier à ce que son amour ne grandisse pas trop pour Mélinda. Rencontrer une autre personne avec qui elle pourrait s'aimer sans risquer quoi que ce soit serait plus prudent. Cela dit, si cela arrivait, est-ce que la jeune semi-ange risque de se réserver que pour une seule personne ? C'était trop tôt pour le dire, elle n'a jamais été vraiment amoureuse donc, même elle ignorait la réponse. La jeune femme aux cheveux blanc venait de remplacer la vampire, masturbant le jeune homme avant de s’empaler dessus. Hardos grimaçait un peu, mais de plaisir, même si avec elles aussi, l’admettre allait lui arracher la langue. Au moins contre elles, il avait moins de chose à leur en vouloir.
Si la belle commençait à danser sur lui, lui offrant à nouveau un plaisir si lointain, la Vampire venait se moquer de lui, lui arrachant un baiser déjà, qu'il répondit à l'affirmatif déjà, malgré sa « haine » contre elle, avant qu'elle ne se moque de lui. Il tentait d'afficher un visage en désaccord avec ses propos – il avait été violé quand même – mais White s'occupait bien de lui alors sa menace sur le visage, ça ne prenait pas. Manquerait plus qu'elle soit enceinte de lui cela dit. Par « chance » pour lui, ça ne risquait pas d'arriver. Cela dit, il avait sut dire non, sans pour autant qualifier ça de viol.
« S-sans m-mon acc-ord ! »
Hardos se cambrait de plus en plus, leur odeur l’envoûtait et ce plaisir si longtemps en sommeil en lui se réveillait et il adorait de plus en plus ses demoiselles, même Mélinda, au moins pour son corps. Il avait beau détester la femme qu'elle était – son côte Ashnardienne, ect... - son physique, il ne pouvait pas nier qu'elle était belle. Au moins déjà, la tentation était moins haute, il était entouré que des deux autres filles, Mélinda semblait juste observer pour le moment, il pourrait déjà tenir plus longtemps. Et se montrer plus joueur, maintenant que l'effet était plus en accord avec lui et que sa haine était moins grande envers Mélinda. Pour preuve, même attacher, il venait donner quelques petit coups de reins en prenant appuis sur ses pieds. Lui qui était si inactif, il reprenait plaisir à bouger un peu dans ce genre de moment, celle qui le chevauchait était tout aussi belle que Mélinda après tout. Il pouvait la regarder sur lui sans une arrière pensée néfaste au moins. Pour Mélinda, c'était une mission réussi, petit à petit, Hardos s'amusait même si une fois terminé, il éviterait sans doute la vampire et même les deux filles, il avait perdu contre la vampire, il n'allait pas rester là à accepter sa défaite devant elle.
« Huuum. »
Sans s'en rendre compte, il jouait de plus en plus avec Whte, venant même partager un baiser plus long avec Rose. On ne reste pas de marbre indéfiniment face à Mélinda et ses esclaves.
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« Oh, mais j’ai eu ton accord ! rétorqua Mélinda en souriant. Pas celui de ta bouche, non... Mais le seul qui tienne vraiment, celui de ta queue... »
Face à Mélinda, les hommes n’en menaient pas large, surtout ce pauvre Hardos, qui était dans la gueule du loup, au cœur d’un riche et luxuriant harem, et traînait sa frustration sexuelle comme un boulet attaché à sa cheville. Comment lutter contre de telles femmes, dans ces conditions ? Impossible Même Mélinda toute seule était déjà trop pour lui, et, pour ne prendre aucun risque, elle avait été jusqu’à amener les terribles White & Rose, qui avaient une capacité inouïe à faire oublier à n’importe quel homme ses plus forts serments de fidélité conjugale. White dansait sur lui, gémissant en sentant la queue de l’homme se perdre en elle, croissant et durcissant. Hardos n’arrivait plus à masquer le plaisir qu’il ressentait, et le lit craquait doucement, tandis qu’il essayait de suivre le rythme, d’accompagner les mouvements de White.
Rose, elle, observait volontiers sa sœur. Elles étaient terriblement incestueuses, au point de voir l’inceste, non pas comme une déviance sexuelle, mais comme une chose normale chez elles. White & Rose étaient issues du programme GeoSex de GeoWeapon Corp. Elles étaient de véritables réussites, et Mélinda avait dû débourser une petite fortune pour les acquérir... Mais l’investissement était largement amorti par leurs performances respectives. Rien ne les arrêtait, et elles étaient inséparables. Rose adorait voir sa sœur coucher avec d’autres personnes, et inversement. Et là, en plus, Maîtresse était avec elles ! Alors, elles en étaient forcément toutes émoustillées !
White était magnifique à voir, terriblement sensuelle. Avec l’obscurité pesant sur la pièce, ses formes étaient encore plus magnifiées, ses longs cheveux blancs filant de haut en bas, accompagnant les mouvements de son bassin. Mélinda la sentait taper dans son dos, et se pencha davantage sur Hardos, en retournant l’embrasser, enfouissant sa main dans ses cheveux. Cette fois, Hardos ne faisait même plus mine de résister.
« Tu sais que je ne suis pas comme les autres esclavagistes, Hardos... C’est pour ça que tu es venu me voir. Et Harmony n’est pas comme toi. Toi, tu es un guerrier, mais elle... Si elle peut tomber si facilement amoureuse de moi, c’est bien la preuve qu’elle est en manque d’affection, non ? Elle cherche un foyer, un endroit où vivre en paix, où se sociabiliser, avoir des amis... »
Impossible de nier. Elle l’empêchait de répondre en l’embrassant encore, et, même pendant son discours, elle venait régulièrement déposer ses lèvres, que ce soit sur les siennes, ou sur son cou. Sa main caressait son corps, pinçant parfois son téton. La poitrine masculine était bien différente d’une poitrine féminine, mais Mélinda savait que les tétons des hommes n’étaient pas, pour autant, insensibles.
« Si tu es venu, c’est que tu savais que ta sœur ne risquerait rien... Et elle ne risque rien, avec moi. Ici, elle peut travailler autrement que comme courtisane. Le secrétariat, la comptabilité, le ménage, le restaurant... Il y a plein d’activités connexes où Harmony peut participer... Et, si elle tombe amoureuse de moi, je ne m’en plaindrais nullement, cela va de soi ! »
White continuait à danser. Pour Hardos, réfléchir devait devenir difficile. Mélinda fit alors signe à Rose, et l’esclave se dépêcha de libérer les poignets de l’homme.
« Maintenant, laisse-toi faire, Hardos... Tu couches avec moi, et avec White & Rose... Si tu savais combien les gens doivent débourser pour être avec ces deux femmes, tu comprendrais combien tu es chanceux, en ce moment. Profite-en, mon beau... Tu ne nous auras pas souvent, toutes les trois en même temps, dans ton lit !(/b] »
Oh ça non, alors, il avait effectivement intérêt à bien en profiter !
-
Penser, ce simple mot était difficile à utiliser tant le plaisir le submergeait. Que ce soit Mélinda ou une de ses esclaves, il voulait resister et lui tenir tête comme hier à son arrivée mais c'était une chose bien compliqué à présent. Il voulait continuer de la combattre verbalement, lui dire que s'il avait choisi de venir ici, outre la sécurité, c'est qu'il savait que ses relations étaient très grandes et que parmi tout son carnet d'adresses, il devait bien y avoir une ou deux personnes capables de les aider ? Au moins essayer ? C'est vrai qu'Harmony cherchait surement un endroit paisible où vivre et avoir des liens avec les gens mais en manque d'affection ? Ce serait étonnant ! Ils étaient tout les deux inséparables avant ce merdier, il veut bien croire que sa présence manquait à sa sœur mais de là à tomber amoureuse d'une femme pareil. Elle était peut-être gentille sur le coup, mais il flairait quand même que, dans le cas où elles seraient seules, elle laisserait paraître une part plus sombre de son visage... réalité ou fiction, il en était persuadé.
Avec le sexe, cette douceur entre ses jambes, qui dansait sur lui en l'hypnotisant, il trouvait que voir sa sœur gérer des papiers ou le ménage pourrait être acceptable. Tant qu'elle n'est pas habillée comme une pute, ça devrait lui aller. Mais il trouvait la fin de ses propos pas à son goût. Si elle tombe amoureuse de cette femme, elle risquait d'en souffrir. Pas la vampire, sa sœur. Eh oui, comment elle arriverait à tomber amoureuse d'une autre personne ? Elle qui connaît si peu de choses, elle sera surement trop attaché à cet amour, soit elle vivra seule en regrettant de ne pas pouvoir avoir un vrai lien amoureux avec elle – en cas de polygamie, elle ne dirait surement rien mais préférait avoir une femme rien qu'à elle – soit elle ne sera pas pleinement heureuse. Ça, il avait du mal à l'accepter. Mais bon, le plaisir était trop fort pour qu'il puisse parler et si en plus la vampire l'embrassait, répondre négativement n'était pas sa priorité.
Mélinda venait à ordonner de lui retirer ses liens, lui demandant de savourer ce plaisir, si au début, il aurait préféré fuir pour ne pas, qu'un jour Mélinda rajoute cela sur sa note, là, il se fichait de tout ça et préférait au contraire en profiter jusqu'à ce qu'il en soit repu. À peine libérer de ses entraves qu'il tendait les bras vers Rose, une main sur la hanche et la seconde sur l'épaule pour l'embrasser, non pas sauvagement comme pourrait le laisser penser ce manque mais plutôt avec une étonnante tendresse. Le baiser dura le temps qu'il devait durer, passant sa main de son épaule jusqu'à ses cheveux, noyant sa main dans sa touffe rose et douce. Si sa main sur sa hanche avait glissé doucement entre ses jambes, il la libérait de ce baiser pour aller tendre sa main vers White, l'invitant à son tour à l'embrasser avec tendresse. Ressentant leur corps pressé contre le sien, il ne pouvait pas nier adorer leur peau tendre, chaude et moelleuse. Doucement, ses doigts caressaient le petit pelage de Rose, titillant son petit bouton par la même occasion alors que White pouvait sentir sa main presser cet adorable petit cul.
« Vas-y franchement, ma belle... »
White pouvait se donner à fond pour le faire jouir, restant si proche de son visage, il affichait un petit sourire, entre amusement et plaisir quand il se tournait à nouveau vers Rose, retournant aussi vers ses lèvres, les deux femmes ne devaient pas être négligées. Même si actuellement, c'était un peu le cas de Mélinda, elle pouvait bien savourer cette victoire, lui qui aurait hurlé non à ses désirs dans tout le harem, le voilà piégé entre deux ravissantes créatures, prêt à jouir à nouveau. Après Mélinda et White, il en restera une. Jamais deux sans trois après tout.
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Mélinda avait gagné. Gagné quoi ? C’était là une bonne question… Mais elle avait indiscutablement gagné quelque chose. Comment lutter contre le fruit défendu ? Contre l’appel de la chair, du désir ? Face à ces trois femmes, là, la volonté d’Hardos était aussi forte qu’un deux face à un flush royal. Il ne pouvait pas lutter, et, quand Rose défit ses poignets, Mélinda savait qu’il n’allait pas les repousser. Comment lutter contre de si belles femmes ? White & Rose étaient de magnifiques perverses, mais étaient aussi empreintes de douceur et de malice, un curieux paradoxe, mais qui fonctionnait à merveille. Oui, face à elles, Hardo ss’était écroulé, et se laissait faire. Prudemment, Mélinda se mit sur le côté, et laissa l’homme jouer avec ces deux femmes.
Elle n’avait pas menti. White & Rose faisaient partie de l’élite de son harem. Il était rare qu’elles n’aient qu’un seul client, tant elles étaient onéreuses et gourmandes. Souvent, elles avaient droit à une compagnie de soldats revenant du front, qui se cotisaient entre eux pour passer toute une nuit avec elles. Elles jouaient donc avec des hommes ayant des gènes démoniaques, qui avaient passé des mois à combattre dans des montagnes, dans des nécropoles sinistres… Qu’est-ce qu’Hardos face à ça ? Il était tout simplement leur proie, mais, non content de vouloir faire semblant de résister, participa volontiers à ce coït, visiblement conscient, en son for intérieur, de l’immense honneur que Mélinda lui faisait.
« Hmmmm… »
Hardos embrassait longuement Rose, sans rien dire, tout en déplaçant ses mains. L’une se posa sur les fesses de White, et Rose se mit ensuite sur ses cuisses, ce qui permit aux doigts d’Hardos de se glisser dans son intimité, pendant que White, très élégamment, se courba sur lui, tout en maintenant sa verge plantée en elle. Elle était magnifique, avec son corps penché sur lui, et l’embrassa à son tour, fourrant sa langue dans sa bouche, enfonçant ses seins contre son torse, sa main se glissant dans ses cheveux.
Mélinda, en les observant, se redressa, et caressa le dos de White. Hardos allait pouvoir constater que leur peau était d’une douceur incroyable. Elles avaient bénéficié de traitements physiques pour avoir une peau si douce, et Hardos ne pouvait qu’y être sensible. White se redressa ensuite, et recommença à danser.
« Tu aimes, hein ? Me sentir sur toi, haaaa… ?
- Et toi, tu aimes sa queue, sœurette ?
- Han oui… Hmmmm… »
Les deux sœurs s’amusaient avec lui. Hardos était comme un Roi avec ces deux femmes, et Mélinda finit par agir à son tour, l’embrassant langoureusement. Hardos avait beau vouloir la détester, il était incapable de le faire concrètement. Dès le début, il avait été vaincu dans ce combat à sens unique. La vampire fourra donc sa langue dans sa bouche, jouant avec la sienne, tout en gémissant de plaisir, jusqu’à ce qu’Hardos ne finisse par jouir à nouveau.
« Ne te repose pas trop vite, Hardos… »
Rose remplaça en effet White, mais, avant ça, les deux sœurs vinrent lécher son sexe recouvert de sperme et de foutre, afin qu’il retrouve sa dureté. Mélinda s’écarta alors, et laissa à Hardos le soin de voir les deux visages s’agglutiner autour de sa queue, léchant ses testicules et son sexe, sans relâche, frottant leurs nez sur sa peau, tout en gémissant et en soupirant. Près de lui, Mélinda souriait, joueuse :
« Tu aimes ce que tu vois, Hardos ? Ce spectacle magnifique ? Ces deux salopes qui lèchent ta queue comme une glace ? Avoue-le… Tu adores ! »
L’irrésistible appel de la tentation…
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La vérité était parfois dure à admettre, mais oui, Hardos était comme un roi pour le moment. S'il n'avait pas été bloqué à son réveil, il aurait pris la fuite, au moins en disant ce qu'il avait à dire à Mélinda avant mais elle et ses deux copines avaient réussi à le bloquer et il avait subi leur délicieuse torture. Il aurait pu nier détester ça et se montrer plus résistant à ce genre d'avance mais il avait vécu trop longtemps sans le moindre plaisir sexuel, non pas qu'il n'ait jamais connu ça mais ses derniers temps, il avait eu autre chose en tête alors il ne pouvait pas penser à tout. D'abord Mélinda, puis White, il était si bien entouré. Caressant sa peau – ainsi que celle de sa sœur – qui était extrêmement douce. Avait-il connu plus doux ? C'était naturel une telle douceur ? Il ne savait pas et il s'en fichait, pour le moment, il savourait.
« Je ne suis pas... en condition, ha, pour détester ça... »
Sa seule optique pour détester un tel traitement serait d'avoir une femme à qui il a juré fidélité. Soyons franc, même en jurant fidélité, un homme reste un homme – idem avec une femme – et face à une telle beauté, le corps peut parler à la place du cœur et, bien que là, il soit libre d'agir, juste avant, il était prisonnier de ce trio de beauté, là, il aurait pu plaider que ce n'était pas sa faute mais là, il assume. Par chance, il n'avait personne dans sa vie donc il pouvait qu'adorer cet échange. Et quand le final arriva à nouveau, il profita un peu plus du contact contre son corps, cette peau onctueuse et douce. Il ne restait plus que Rose et Mélinda intervenaient à nouveau en laissant les filles prendre soin de lui, afin d'éviter que le repos ne soit trop long.
Il ne pouvait pas l'encadrer, elle était belle, elle était délicieuse à baiser et elle embrassait bien, mais il ne pouvait pas l'encadrer. Surtout quand elle avait raison, les deux sœurs entre ses jambes étaient un véritable plaisir qu'il n'avait pas eut depuis bien longtemps. Deux filles – même trois – dans son lit, c'était une première. Il avait déjà couché avec des filles, plus âgées ou plus jeune mais pas deux à la fois. Alors oui, il adorait ça mais devoir l'avouer, face à cette poupée machiavélique, c'était comme avoué qu'il avait perdu. C'était surement ça qui le foutait en rogne dans son esprit, savoir que cette fille voyait clair en lui et avait toujours un coup d'avance. Il va bosser pour elle à travers sa guilde mais il ne peut pas apprécier la femme. Avec le temps, il va peut-être se montrer plus doux mais pour le moment, il ne pouvait pas l'apprécier, tout le contraire de sa sœur.
« Qui détesterais ? »
Une façon moins directe d'être d'accord avec elle, c'était déjà ça. Il se redressa sur le lit, venant caresser le visage de Rose à nouveau en la décollant de sa queue, l'attirant à lui. Il ne l'embrassait pas mais pour une fois, il souriait non pas un doux sourire comme le ferait sa sœur mais un sourire qui disait quand même que le jeune homme avait un certain caractère. Mieux vaut ne pas dire que ce sourire avait un petit quelque chose de Mélinda...
« Je me suis assez reposé assez comme ça... et quand bien même vous êtes douée toutes les deux... Passons à la vitesse supérieure. »
Cette fois-ci, il invitait la jeune femme à prendre sa place sur le lit avant de se placer sur elle, d'abord en partageant juste un baiser, sa main venait palper ce corps aussi doux que sa sœur, cette poitrine aussi ferme et tendre, à croire qu'elles auraient pu être jumelles. Avant de vraiment commencer, il se tourna vers White, faisant signe de venir avec son doigt.
« Je serais cruel de vous séparer alors, reste avec elle. »
Faire l'amour à une femme, qui prenait son pied aussi avec une autre femme. Voilà qui semblait bien excitant pour bien des hommes, dont lui. Maintenant prêtes, il s'enfonça doucement en elle, venant baiser son cou en entamant les choses, sans aller trop vite, toujours commencer doucement, surtout le matin.
« Hum, vous êtes superbes... Si belles et, ha, excitantes... »
Il était chanceux. Il ne saurait dire pourquoi pas il avait un petit faible pour Rose, elle dégageait... un je-ne-sais-quoi qui faisait qu'il avait une préférence pour elle. Pourtant, en d'autres circonstances, il aurait préféré White ? État-ce-ce car c'était la seule des trois qu'il n'avait pas encore fait l'amour ? Peut-être. Mais était-ce important ? Il fallait juste prendre son pied, pas choisir laquelle des trois allait partager sa vie. Puis non, autant Hardos n'aurait rien contre une vie de famille plus tard, autant une fille qui travaille dans un harem... C'était vieux jeu mais il ne pourrait pas. Amie oui, femme, non. Vu le temps qu'il va passer à rembourser sa dette, il trouvera ce bonheur sur son futur lieu de travail peut-être ? Ou en mission ? Allez savoir.
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Mélinda se pinçait les lèvres en observant la scène. Hardos, coincé entre White & Rose... Petit à petit, il abandonnait toutes ses inhibitions, toutes ses limites, et laissait le fruit du désir se répandre en lui, se diluant dans tout son corps. Après son énième orgasme, il fallait encore que Rose s’occupe de lui, mais, cette fois, Hardos décida d’inverser les rôles. Plus question, en effet, de se laisser faire ! Mélinda le vit donc retourner Rose, la couchant sur le dos, sous lui. La femme se mit à glousser, tout en caressant ses épaules, et en se mordillant les lèvres.
« Oh, Hardos... »
La femme souriait de plaisir, malicieuse, pleine d’envie. Oh, pour sûr, elle n’allait pas repousser un si bel homme ! Hardos se rapprocha d’elle, mais, avant de la pénétrer, demanda à White de venir. Mélinda, qui s’était mise de côté, sourit à nouveau, et regarda l’homme pénétrer Rose. White se mit également de côté, à gauche du couple, Mélinda sur leur droite. Elle aurait pu se mettre sur Rose, embrasser sa sœur, mais elle voulait laisser davantage de liberté à Hardos.
Elle caressa donc le corps de l’homme, tout en le laissant s’enfoncer contre Rose, dans un coït plein d’énergie. Rose se tortillait sous le corps d’Hardos, qui grognait et soupirait, et la femme l’embrassa rapidement, crispant ses mains sur ses cheveux, enfonçant sa langue dans sa bouche, son corps ondulant avec le sien, leurs jambes se frottant ensemble.
« Hmmm... !! »
Mélinda se pinça les lèvres, et caressa le dos de l’homme, rapidement rejointe par White. Sans hésitation, Mélinda aventura une main sur les fesses de l’homme, pressant ces dernières, pendant que Rose continuait à l’embrasser. La vampire regarda White, et hocha la tête, lui donnant un nouvel ordre. Cette dernière se déplaça encore, et se pencha vers l’homme, venant embrasser ses fesses par intermittences, suivant les mouvements de ses coups de reins. Bien souvent, les hommes aimaient sodomiser, mais pas l’inverse... Du moins, c’était ce qu’ils croyaient. Mélinda avait néanmoins un point de vue différent, plus égalitariste.
Pleine d’amusement, elle voyait toute la méfiance d’Hardos fondre comme neige au soleil sous l’effet irrésistible du sexe.
« Là, Hardos, là... Baise-là bien fort, mon chéri... Profite, tu nous auras toute la nuit, jusqu’à ce que l’aube se lève. Je sens ta frustration, mon beau... Relâche-toi, baise-là ! »
Comment refuser une telle proposition ?
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Entre son réveil et maintenant, c'était deux hommes différents, une poignée de minutes avait passé et pourtant, il délaissait Mélinda en la laissant tourner autour d'eux comme un chasseur, se fichant bien de ses petites pensées et autres piges qu'elle pourrait avoir pour se concentrer avant tout sur les deux sœurs. Deux délicieuses jeunes femmes très charmantes et aguichantes. C'était un peu leur rôle entre ses murs, si Hardos n'avait rien contre ce métier, il voyait d'un mauvais œil les esclavagistes, ce qui explique sa si bonne entente avec la vampire. Avec plaisir, il embrassait Rose, se pressant contre son corps chaud et tendre, son torse écrasait sa poitrine, ne trouvant qu'un petit frisson frais au contact des piercings que la demoiselle portait. Cela ne le gênait pas, de même que de savoir White dans son dos, à passer sa langue sur ses fesses. Là encore, il s'en fichait et la laissait faire mais si jamais elle tentait d'y enfoncer quelque chose, ça allait surement changer la mise. Mais ils n'en étaient pas là, non ? Hardos aimait les futas/Shemale ? Il n'avait rien contre. Coucher avec ? Là, il faut bien dire qu'il n'a jamais rien tenté mais aux premiers abords, il serait contre, comme la grande majorité des gens.
« Hmmm haaa... t'aimes ça ? »
Évidemment, la question bête mais qui pourtant était posé pour coller à l'ambiance. Hardos continuait, passant sa frustration, ce manque de sexe accumulé lors de ses derniers voyages, loin de tout plaisir de ce genre, partager cela avec trois délicieuses jeunes femmes en se réveillant à peine, voilà qui l'avait mis dans de très bonnes conditions pour commencer la journée ! Même si sa fierté allait dire surement après que la présence de Mélinda avait un peu gâché la chose. Il ne pouvait pas l'encadrer, elle et surtout sa victoire sur lui. Là encore, il ira dire qu'il n'était pas en condition, en manque et avec deux autres femmes du côté de Mélinda, il manquait de soutien. Mais passons ce détail, ce n'est pas demain la veille qu'il appréciera Mélinda autant qu'Harmony.
Il avait demandé à White de venir mais à trop se concentrer sur sa sœur, il l'avait délaissé, lui qui comptait la caresser ou la laisser jouer avec sa sœur. M'enfin, elle était libre de faire ce qu'elle voulait. Car après tout, après tout ce temps à savourer le corps de Rose, de se presser contre elle, de partager bien des baisers et des soupirs ensemble, il avait fini par jouir, se pressant plus encore contre elle, baisant délicatement ses lèvres avant de se retirer, reprenant son souffle en s'allongeant sur le dos, à ses côtés. Il avait bien entendu ce que Mélinda avait proposé, là où il aurait pu dire oui, il préférait dire non. Même si l'odeur délicieuse lui disait de continuer encore, il avait quand même un peu plus sa tête maintenant la pression descendue.
« Ce serait mentir de dire que j'ai pas aimé... et que j'adorais continuer mais je préfère en rester là. »
Il avait eut trois orgasmes en si peu de temps après son réveil, c'était une bonne chose et aucune jalouse, chacune en a eut pour son grade même si Mélinda l'avait chevauché, White un peu de ça plus un peu plus de toucher corporel et Rose elle, avait était prise par Hardos. Mais il partageait un point commun avec sa sœur sur ce coup-ci.
« Je préfère quand même m'habituer à la guilde, voir ce que je peux faire pour aider dans le coin, et commencer à rembourser ma dette. »
Si jamais même Mélinda échoue pour rompre leur maléfice, il voulait au moins pouvoir payer leur séjour ici, même ce petit extra. C'était un cadeau de bienvenue ou pas, il n'aimait pas l'idée de devoir quelque chose, surtout à Mélida. Plus vite il sera clean avec elle, mieux ce sera.
« Même si j'ai apprécié ce réveil, je suis pas le genre de type à rester toute la journée au lit et à me prélasser. J'ai rien foutu ses derniers jours à part tracé ma route pour venir ici alors pas question de me tourner les pouces en attendant la visite de votre mage ou je-ne-sait-qui. »
Il était peut-être bête de refuser de continuer la journée avec au moins White et Rose mais sans compter cette dette, il avait besoin d'un peu d'action, et à défaut d'avoir de l'action aujourd'hui, au moins connaître le terrain, commencer à voir comment ça se passe dans sa fameuse guilde.
« Tu n'as rien contre le fait que je commence déjà à bosser au moins ? »
Mélinda décidait mais il sera plus utile à aider ses futurs camarades ou faire une ou deux petites choses ans le coin que rester ici à tenter de fatigue White et Rose. Il ne tiendra pas la journée à leur faire l'amour, pas sans avoir recours à son côté démoniaque mais plus il s'approchait de ce côté, plus il devenait incontrôlable. C'est utile en combat, ça lui a sauvé la mise plus d'une fois mais ça devenait dangereux pour lui comme pour les autres. Alors en avoir recours pour du sexe, c'était arrivé avec la femme plante, il avait sombré dans la luxure et son côté démon avait presque violé cette plante, même si c'était ce qu'elle voulait au final, avec son consentement.
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Hardos n’avait pas envie de prolonger son séjour dans le lit. Au moins était-il maintenant bien réveillé. Quelle meilleure façon de se réveiller, en effet, qu’en, faisant longuement et joyeusement l’amour ? Surotut avec trois femmes aussi belles et aussi énergiques ! Hardos n’avait plus envie de dormir, ni de faire l’amour, mais était, au contraire, soucieux de travailler, ce qui fit sourire Mélinda.
« Ma foi, je serais une bien mauvaise Maîtresse, si je t’empêchais de travailler, Hardos. Mais ne m’en veux pas si je ne t’accompagne pas, il faut encore que je m’occupe de White et de Rose. »
Mélinda lui sourit affectueusement, et se rapprocha encore de White et de Rose, venant les caresser, pendant que les deux femmes retournèrent s’embrasser, lascivement étalées au milieu du lit. Autant dire que le lit d’Hardos allait servir. Libre à lui de regarder ou de partir, mais, dans tous les cas, il allait falloir que, comme sa sœur, l’homme s’habitue à vivre avec le sexe ici. Mélinda embrassa donc White, puis se perdit entre les deux femmes, comme elle avait si souvent l’habitude de le faire...
La guilde disposait de bâtiments situés en-dehors du harem. Mélinda avait racheté ces derniers en récupérant la guilde, et les avait rénovés de fond en comble. Pour les atteindre, il fallait donc sortir, et marcher un peu. C’est donc ce que fit Hardos, jusqu’à rejoindre la guilde. L’établissement disposait d’une cour d’entraînement, à l’intérieur, et avait pignon sur rue. Quand il entra, il put voir qu’ »il y avait un accueil, et, lorsqu’il se présenta, les femmes hochèrent la tête.
« Madame Warren nous a parlé de vous... »
L’hôtesse consulta ses notes, allant chercher ce qu’elle avait pris sur lui.
« Hum... Oui... Elle veut que nous évaluions vos capacités. »
Pour ça, il y avait une candidate de choix. L’hôtesse conduisit Hardos au vestiaire, lui laissant choisir les armes et les éléments d’armure de son choix, lui indiquant ensuite de se rendre à la cour d’entraînement. Elle, de son côté, alla chercher le membre de la guilde contre lequel Hardos irait se battre. Le temps que le jeune homme choisisse parmi la vaste armurerie de la guilde Warren, qui était très diversifiée, son adversaire eut le temps d’arriver, et de l’attendre.
L’adversaire en question était en réalité une adversaire... Une femme redoutable s’appelant Kasidra (http://img110.xooimage.com/files/3/5/7/kasidra-521cd82.jpg). C’était une belle et puissante démone, très sensuelle, avec un visage trahissant ses origines elfiques. Si son père était un elfe, sa mère, elle, était une démone, fournissant à Kasidra un charme assez particulier. Lorsqu’Hardos entra finalement, la femme l’attendait au milieu de la cour, assise en tailleur, en poste de méditation.
C’était contre elle que l’entraînement allait donc se faire...
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Aussi tentant était l'invitation pour rester entre ses trois-là, Hardos avait mieux à faire. La pression était retombé, il avait toujours cette petite envie à cause de l'odeur qui flottait autour de lui mais il pouvait gérer. Il le devait sinon ça pouvait mal finir. Et puis il préférait quand même avoir un peu d'action et se rendre utile. Il ne disait rien à la vampire, si elle n'avait rien d'urgent, elle avait tout à fait le droit de rester entre elles. De plus, il savait où se trouvait la guilde alors bon, ça ne l'empêchait pas de travailler. Une fois habillé, il traversa les couloirs du harem, croisant domestiques et autres filles, sans aller plus loin qu'un signe de tête pour les saluer au pire. Il arriva aux portes de la guilde où la personne derrière son petit comptoir était avertie de sa venue, mais qu'il devait passer un test. Mouais, il trouvait ça normal mais espérons que cela ne soit pas trop long.
Dans les vestiaires, il ne fit pas grand-chose, il y avait pourtant du choix dans les armures, en plate, en maille, clouté, épaisse, mais la seule chose qu'il prenait était son arme de prédilection, à savoir une lance, plus précisent un trident. Non pas qu'il avait des affinités avec le dieu des océans mais cette arme était bien manipulée entre ses mains. Il avait quand même regardé ce qui était disponible mais à quoi bon trop s'équiper et devenir lourd si son adversaire était basé sur la vitesse ou l'esquive ? Il ne savait pas qui il allait combattre alors inutile de tourner autour du pot. Arrivant donc là où devrait se passer le test, il fut d'abord surpris de voir une femme pour le tester. Il savait qu'il existait des femmes plus fortes que lui, il le respectait, il avait juste du mal à avaler le fait qu'une femme lui mette une dérouillé, même pour s'entraîner.
Il ne disait rien, attendant juste que cette femme sorte de sa méditation. Il avait ainsi pu l'observer, elle n'était pas vilaine, sa défense semblait peu puisqu'elle était loin d'avoir une lourde armure. Trop confiante ou rapide pour esquiver ? De même qu'elle ne semblait pas avoir d'arme ? Qu'importe, si elle joue sur la magie, il allait devoir en faire autant. Quand elle ouvrit enfin les yeux, il en profita pour se présenter, en lui faisant signe d'abord.
« Je m'appelle Hardos, on m'a demandé de venir tester mes capacités avant quoi que ce soit alors, en piste ? »
Il ne savait pas à quoi s'attendre face à cette femme... Allait-elle jouer sur la magie ou alors elle cache une arme qu'elle va invoquer ? Que cela commence maintenant ou non, le jeune homme se préparait à agir, tenant son arme à deux mains, d'abord comme une rempart avant que cela ne devienne son arme.
« Je ne sais pas si je vais regretter de dire ça, mais les femmes d'abord. »
Qui sait, c'était une grosse erreur peut-être ? Il devait réussir cela, au moins finir sur un match nul car si la belle blonde le fout à terre sans qu'elle se fatigue, il va mal le prendre. Son honneur d'homme va être bafoué et il risque de vouloir remettre ça, encore et encore. Pas tout de suite mais à chaque progrès qu'il sentira en lui, il va vouloir mettre cela en pratique.
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Kasidra esquissa un léger sourire, révélant une série de magnifiques dents blanches. Comme la plupart des démons métis, la femme était particulièrement belle. Pour autant, sa beauté n’était pas le seul élément caractérisant son efficacité au combat, loin s’en faut. Kasidra, pour le reste, se battait avec ses longues griffes noires, qui étaient des armes bien assez efficace spour ne pas s’encombrer avec autre chose. Hardos lui laissa le soin de démarrer, et elle déploya ses ailes.
« Comme tu veux, petit homme. »
Elle bondit brusquement vers lui, montrant sa grande vitesse, et s’élança à toute allure, droit sur Hardos. L’homme bondit sur le côté, et tenta d’attaquer avec son trident, mais la femme bondit en hauteur, utilisant ses ailes, et concentra des arcs électriques entre ses ongles. Les éclairs fusèrent vers Hardos, qui se protégea avec son trident, concentrant les éclairs. Kasidra sourit, et retomba sur ses pieds, juste devant lui, puis bondit à nouveau. Encore une fois, Hardos esquiva, et fit une pirouette, entraînant son trident avec lui, et, se remettant en place, l’orienta d’emblée vers la démone, qui se retourna, et vit le trident fuser à hauteur de son ventre.
Particulièrement souple, Kasidra se laissa tomber vers l’arrière, tout en restant appuyée sur ses jambes. Son corps partit donc vers l’arrière, et le trident passa juste au-dessus d’elle, effleurant ses seins... Puis elle utilisa ses mains, et envoya deux petites sphères d’Air, qui éclatèrent devant elle, envoyant valdinguer Hardos sur plusieurs mètres à la ronde. Le jeune homme rebondit sur le sol à plusieurs reprises, et se retrouva couché sur le dos... Pour sentir ensuite Kasidra, décidément toujours aussi rapide, s’asseoir à califourchon sur lui, posant une griffe sur ses lèvres.
« Tu es rapide, Hardos... C’est très bien. Tu anticipes vite mes attaques et réagis en conséquence. »
Kasidra lui sourit. La femme était une redoutable guerrière, et, même si on ne le voyaitr pas, elle avait plusieurs siècles d’existence. Kasidra avait déjà participé à beaucoup de campagnes militaires, que ce soit en compagnie des forces elfiques impériales, notamment en affrontant des Drows ou des bandes d’Orcs, mais aussi au service de l’Empire, dans des nécropoles, des clans de Barbares, ou contre les Nexusiens. Elle avait donc une forte expérience, mais avait vite compris qu’Hardos n’était pas un amateur.
La femme se releva alors, et s’écarta, quittant la posture sensuelle qu’elle venait de prendre plus tôt.
« Alors, dis-moi... Pourquoi le trident ? Ce n’est pas une arme très classique, ça... Et... Pour quelle raison souhaites-tu rejoindre la guilde Warren ? »
Se renseigner sur les motivations d’un potentiel futur camarade, c’était toujours utile !
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Pour Hardos, cette étape avait son importance, pas pour lui mais il est vrai qu'il ne serait pas judicieux de l'envoyer sur une mission qu'il ne pourrait pas réussir. Entre ses compétences qu'il connaît et ce que les autres pourraient penser de ses compétences, il y a un petit écart. Quoi qu'il en soit, affronté une femme n'était pas ce qu'il préférait, même pour un entraînement. D'autant plus que cette dernière est loin d'avoir une épaisse armure donc il va hésiter à y aller à fond. Face à une personne bien protéger, même sans être à fond on peut se donner un peu plus, se disant que les dégâts seront diminuer mais là... à moins une peau très épaisse et aussi résistante que le métal, il se voyait mal se donner à cent pour-cent. Mais soit, il n'allait pas refuser cela sous ce prétexte, ce sera à lui d'éviter d'y aller trop fort, au moins avec son arme. La jeune femme étant prête, il lui avait laissé le premier coup, peut-être une erreur...
La suite fut une véritable démonstration d'esquive et d'information. Déjà, elle était habile, pas de soute à ce sujet, ensuite, elle semblait manipuler la magie, ce qu'il avait bien présumé vu l'absence de la moindre arme sur elle. Reste à savoir si elle manipulait la magie à petite dose ou si c'était une pro ? Autant ne pas lui laisser l'occasion de le lui montrer, non ? Cela pourrait être dangereux. En tout cas, Hardos faisait de son mieux en esquivant ses assauts, même s'il avait failli la toucher, heureusement dans un sens, la jeune femme était souple et avait esquiver le coup avant d'envoyer quelques bulles d'air qui malgré leur apparence, l'avait laissé voler quelques mètres plus loin. Terminant ce round, elle se posa même sur lui, l'empêchant de parler en le complimentant dans un sens mais ne pas réussir à l'avoir toucher – le mieux fut de la frôler – il ne pouvait pas voir ces compliments avec un grand sourire...
Sa posture était assez provocatrice, surtout avec cette tenue si peu couverte mais le semi-démon n'était pas un petit chien en manque, il fallait plus pour l'amadouer, surtout quand il était en posture de défaite... Hardos se redressait une fois qu'elle s'était, elle aussi redressée, venant répondre sans détour à une question, la seconde réponse sera un peu moins clair.
« C'est juste pour rembourser ma dette envers votre patronne, du moins si ça fonctionne. »
Même si ça ne fonctionne pas, il pouvait toujours bosser un peu pour rembourser les quelques jours passer ici et le gîte comme le couvert.
« Et le choix de mon arme, c'est personnel. »
C'est vrai que voir des gens manipuler un trident, ça ne devait pas courir les rues mais c'est la seule arme qu'il avait vu manipuler par son père. Étant tout jeune, il n'avait pas suivi d’entraînement mais ça ne l'avait pas empêché de brandir un bâton pour faire comme lui. Sans la perte de ses parents, il aurait sûrement mieux appris le maniement de cette arme mais il n'allait pas avouer haut et fort que c'était en sa mémoire, le choix de son arme. Il n'en avait pas honte, c'est juste qu'il n'aimait pas partager des choses personnelles avec des inconnues.
« On continue ou bien cela te suffit ? »
Ce serait court pour se faire une idée mais qui sait, cela suffit peut-être pour elle ? Il n'aurait jamais pensé que ses ongles étaient son arme en tout cas... Il voulait remporter ce duel après tout mais face à quelqu'un avec autant d'expérience, ce ne sera pas le cas, à moins d'un très gros coup de chance improbable.
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« Tu sais, ce n’est pas parce que la propriétaire de la guilde est une petite vampire qui aime le sexe plus que de raison que nous devons négliger notre entraînement. On ne fait que commencer, Hardos. »
En réalité, la vampire était très exigeante. Elle avait racheté une guilde en perte de vitesse, grâce à l’argent fourni par Ishtar pour racheter Theorem. Avec cette fortune, Mélinda avait investi dans une guilde, et avait recruté de redoutables combattants. Elle avait beaucoup misé, et tenait à ce que les membres de la guilde soient bien formés. Autrement dit, l’entraînement était assez rigoureux. Kasidra avait rejoint avec plaisir la guilde, en grande partie parce que l’un des avantages à en faire partie, c’était d’avoir un accès gratuit au harem. Pour Kasidra, c’était une véritable aubaine, mais, même malgré ça, et alors même qu’elle était une guerrière très expérimentée, elle avait pu constater que l’entraînement n’était pas négligeable ici.
Hardos se remit donc en position, et la redoutable démone l’attaqua à nouveau. Elle se rapprocha rapidement, et lui souffla un baiser… Mais envoya en réalité, depuis sa bouche, une langue de feu, contraignant l’homme à esquiver. Là, la femme lui fonça dessus, mais Hardos para avec son trident, et elle esquiva en donnant un coup d’ailes sur le côté, et sa main lança une poignée d’arcs électriques, qui frappèrent Hardos dans le dos. Elle pensait l’avoir déstabilisé, et enchaîna avec sa longue queue caudale, mais, là encore, Hardos évita, et bondit brusquement, venant la frapper au ventre avec son trident.
« Hmmm… !! »
La guerrière fila en arrière. Le trident s’était heurté à son bouclier magique, mais avait eu le don de l’agacer. Elle s’élança à nouveau avec ses ailes, et fouetta l’air avec sa queue, tournant le dos à Hardos en abattant son appendice, qui frappa violemment le sol. L’homme esquiva l’attaque, mais Kasidra déploya la main, et des éclairs étincelants jaillirent depuis ses doigts, heurtant le trident. Kasidra bondit à nouveau sur lui, et posa ses mains également sur le trident, puis souleva son genou, et frappa l’homme au ventre, le déstabilisant, avant de le gifler sèchement au visage, l’envoyant s’étaler au sol.
Alors qu’Hardos reprenait ses esprits, sa joue marquée par des traînées rouges, le trident retomba au sol, tandis que Kasidra se dressait au-dessus de lui.
« Tu te retiens, Hardos. Est-ce parce que tu aimes la vue de mes seins ? De mes fesses ? Ou parce que tu penses que je suis une faible femme ? La galanterie, Hardos, n’est que le produit du sexisme. Bats-toi sérieusement. »
L’entraînement se poursuivait donc…
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Un peu trop doux ? Peut-être mais si dans un vrai combat sa tenue et son sexe n'aurait fait aucune différence – un adversaire est un adversaire – là il s'agissait d'une femme peu vêtue donc peu protégé et surtout une des sbires de Mélinda donc la blesser gravement n'était pas une bonne option s'il voulait rembourser sa dette et bien se faire voir de la guilde. Mais au moins, sa façon de parler de Mélinda et son amour pour l'entraînement lui faisaient plaisir. Lui qui s'attendait à voir tous ceux qui bossent pour Mélinda louangé chacun de ses mots, même si sa façon de la décrire n'était pas méchante, cela ne la mettait pas en valeur. Alors soit, s'ils peuvent s'amuser plus sérieusement, ce ne sera pas un mal. Ce serait dommage de devoir jeter l'éponge pour quelques prétextes dont il ne pouvait pas gagner car il ne pouvait pas se donner à fond. Seulement quand sa vie est en danger il se donne vraiment à fond, c'est un coup à perdre les pédales sinon.
Si la démone se rapprocha rapidement pour montrer que son souffle savait aussi être dangereux, il esquiva avant de recevoir un petit coup de jus dans le dos. De quoi lui faire serrer les dents avant de chercher à l'avoir, son arme fendit l'air pour heurter le ventre de son adversaire. Par chance, ce n'était pas les trois lames qui venaient se planter en elle, juste l'une d'elles venant se cogner. Cela dit, vu l'impacte, elle pourrait avoir au moins une marque, voire une petite coupure ? Pas le temps de voir si c'était le cas, la démone répliqua de façon peu amusée vu que sa queue venait lui fouetter le visage, l'envoyant au sol. S'en suivait une rapide contre-attaque de cette dernière, quand il arrivait à esquiver, on pouvait dire que c'était le coup de foudre entre eux, ce qui, en plus de la douleur lui faisait bander ses muscles. Elle était fine mais elle était forte la bougresse !
Au sol, elle semblait croire qu'il se retenait, c'était le cas mais disons qu'en entamant ce duel, elle aurait pu être plus précise. Il tendait la main pour récupérer son arme alors que la seconde caressait sa joue rosie.
« Je me retenais car pour commencer, je voulais pas te blesser gravement, de deux, t'aurais pu indiquer que tu étais bien protéger, là, on a perdu du temps. »
Son ventre n'avait pas la moindre trace, pas même une petite marque plus rouge ? Vu l'expérience de son adversaire, la victoire était encore bien loin mais maintenant qu'il savait que même en enfonçant son trident dans son ventre aura surement l'effet d'un bon coup de poing, il va pouvoir mieux se défendre. Usant de sa vitesse, le jeune homme n'égalait pas encore la démone mais on ne passait pas de limace à guépard en trois secondes, ses coups étaient esquivés mais ils se rapprochaient de plus en plus d'elle, venant peu à peu diminuer leur écart. Quand son dernier coup avait caressé ses cheveux, il profitait de ce petit moment de surprise pour donner un coup d'épaule pour la faire chuter. Même si cela avait marché, à l'aide de sa queue et de ses ailes, elle avait évité la chute alors que le trident s'enfonçait dans le sol. Bouclier magique ou non, elle l'aurait senti passée. Oui, maintenant, il était un peu plus sérieux.
« Sache que même si je suis un homme et donc que j'apprécie les belles choses, un combat reste un combat alors inutile de te dandiner, je suis pas là pour jouer les pervers. »
Cela ne l'avait pas empêcher en arrivant de savoir si aller auprès des filles étaient gratuit ou non mais de là à croire que ce combat allait prendre fin car il avait l'esprit mal placé ou qu'il allait la draguer pour ses beaux yeux, là, non. Il combattait pour prouver sa force, pour réduire sa dette envers Mélinda. Ce genre de pensée viendra plus tard, d'autant plus que même si elle a du charme, elle n'était surement pas la seule fille dans cet endroit. Hardos ressortait d'un réveil entre trois ravissantes femmes, ce n'était pas la première paire de fesses à se trémousser qui allait le déconcentrer. Bref, maintenant plus sérieux, il était temps de reprendre, un Hardos plus vif et plus sérieux, de quoi ravir la démone qui, même s'il augmente le niveau, il ne fera pas le poids face à elle. Il y a toujours plus fort que soi après tout.
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« Ce n’est pas parce que je ne porte aucune armure que je ne me défends pas. »
Son bouclier magique se montrait très efficace, mais l’était moins qu’une armure. En effet, il suffisait de quelques coups pour le faire éclater, mais, malgré tout, il était indispensable. Kasidra, en effet, se battait sans armure, misant ainsi sur sa rapidité et sur son agilité. Néanmoins, il était impossible de ne pas, tôt ou tard, se faire toucher, et c’était pour ça qu’elle générait continuellement autour d’elle un bouclier magique, dont le rôle était d’absorber les dégâts. C’était une spécialité des sorceleurs, qui pouvaient, grâce au Signe de Quen, générer un bouclier défensif, capable, non seulement d’absorber les dégâts, mais aussi, pour les sorceleurs les plus expérimentés, de les renvoyer.
Kasidra sourit quand Hardos s’élança vers elle, devenant tout d’un coup plus rapide et plus précis dans ses attaques. Elle cracha une boule de feu, que l’homme esquiva en bondissant de côté, puis se catapulta en avant, et tournoya sur place en approchant, attaquant avec son trident. Kasidra esquiva en bondissant en arrière, et l’homme bondit encore, véritable puce sautant sur sa cible. La démone concentra sa magie, et envoya une onde de choc qui repoussa le jeune homme.
« Bizarre... Si mes postures ne te dérangeraient pas, pourquoi éprouver le besoin d’en parler ? »
La jeune femme n’était pas dupe. Tous les Ashnardiens ne se battaient pas comme elle, mais beaucoup de démones s’amusaient à mettre en valeur leurs formes en se battant. Même si les hommes ne le réalisaient pas, ils étaient souvent inconsciemment déstabilisés. Et, en la matière, Kasidra était effectivement terriblement sensuelle, jouant avec son adversaire. Hardos se montrait plus ardent, donnant lieu à un combat plus rythmé. Kasidra, qui avait mené le rythme initialement, se retrouvait souvent à se défendre, évitant les attaques du trident, jusqu’à finir par bondir en arrière, et par déployer sa propre arme, nichée dans son dos.
Un long filament en cuir se détendit brusquement, et son fouet claqua, prenant Hardos par surprise en l’atteignant à la joue, ouvrant sa peau. Elle bondit ensuite sur lui, et, profitant de ce coup, utilisa sa main libre pour le saisir à la gorge, et le plaqua rudement sur le sol, soulevant un nuage de poussière tout autour de lui. Kasidra avait de multiples gouttes de sueur sur le corps.
« Pas mal, pour un bleu... Je n’aurais jamais cru devoir sortir mon fouet contre toi, Hardos ! »
Elle se redressa encore, et le laissa reprendre son souffle, tout en rengainant son fouet. Kasidra lui avait légèrement menti en indiquant qu’elle n’utilisait que ses mains pour se battre... Mais elle était une démone, après tout.
« Très bien. Je me porte garant pour toi, Hardos. Tu vas pouvoir rejoindre la guilde. »
C’était là une première victoire pour le jeune homme, même si ça avait été acquis au prix d’un coup de fouet !
« Il faut qu’on discute, mais, avant ça... Est-ce que tu as, à chaud, des questions ? Sur la guilde, sur tes performances... Ou sur moi ? »
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Ce n'était pas de chance, il pensait vraiment inverser la situation maintenant qu'il avait pu apprendre que la belle ne portait pas d'armure physique mais qu'un bouclier était bien présent. De quoi rendre la suite de ce petit test moins ennuyant et y mettre un peu plus de piment ! Si le jeune homme voyait là une opportunité de se lancer dans un nouvel affrontement avec moins de mise en garde, il avait beau se lâcher, son adversaire était loin de se sentir acculé. Il cherchait à l'avoir mais ce n'était pas simple et la belle démone venait ensuite sortir son atout, brandissant son fouet une fois dans son dos, Hardos ne put le constaté qu'en ressentant la pointe de ce dernier venir se coller à sa joue, lui laissant là une bien belle blessure.
Ne pouvant agir à temps, la belle venait le maintenir au sol, la blessure plus le sol froid, il avait bel et bien perdu cette bataille mais pas la guerre. Serrant les dents, on sentait bien que le résultat ne plaisait pas à tout le monde. Il n'allait pas maudire cette fille pour autant, il va juste chercher à progresser pour devenir plus fort ou plus rusé et ainsi nettoyer son honneur. Il n'était pas sexiste, Il était conscient qu'il y avait des femmes plus fortes que lui, il l'acceptait. Il refusait cependant que ses dernières le lui prouvent en le mettant au sol. Au moins, la bonne nouvelle, c'était qu'il avait sa place dans la guilde. Il se redressait en se frottant la joue, inutile de dire que ça ne faisait pas du bien... Mais il avait connu pire. Pour ce qui était de potentielles questions, elles étaient avant tout sur la guilde, plutôt sérieuse. Des questions plus privées et intime, il en avait surement mais pas pour tout de suite.
« Quelques questions sur la guilde, comme de savoir quel genre de mission tombe le plus souvent, ce qui est autorisé et interdit dans la guilde comme en mission, ainsi que savoir s'il y a une hiérarchie dans la guilde où si c'est juste le chef, que je soupçonne être Mélinda et ensuite, tout le monde sur un pied d'égalité ? »
Ce serait surprenant mais pourtant pas impossible. Il voyait évidemment la vampire en haut de la liste mais pour ce qui était du reste, hiérarchie, c'était bien possible. Une fois les réponses données par la démone, il avait une question la concernant mais après, ce n'était pas encore très privé et intime si jamais c'était ça qu'elle attendait. Il ressortait d'un réveil très agréable, il lui faudrait bien plus que déhancher son corps devant lui pour lui donner de drôles d'idées. Là, il était plutôt sérieux.
« Ton rôle dans la guilde, c'est quoi à part tester les nouveaux ? »
Elle avait peut-être une place définie au sein de la guilde ? Allez savoir ?
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« Mélinda n’est pas notre chef, non, juste la propriétaire… Mais, comme elle a énormément investi dans cette guilde, et qu’elle porte son nom, dans les faits… Elle est quand même un peu la chef. »
La guilde suivait une organisation classique. Il y avait les Novices et les Membres, puis, tout en-haut, les Maîtres. Kasidra ne s’étendit guère longtemps sur la définition de ces termes, tant elle coulait de source. Néanmoins, elle expliqua que les Maîtres siégeaient dans une organisation, le Conseil de la guilde, qui était le véritable organe déterminant. Mélinda avait, elle aussi, un siège au sein du Conseil, et disposait de la capacité unique de faire un veto contre toute mesure, ou pour approuver toute mesure. Le Conseil, du reste, avait une liste de tâches importantes.
C’était le Conseil qui approuvait l’entrée de tel ou tel membre, s’occupait de son évolution, approuvait les comptes, le budget, signait les contrats avec les armuriers et les forgerons, et validait les quêtes. Mélinda avait un rôle prépondérant, mais elle ne siégeait pas tout le temps aux réunions du Conseil, déléguant beaucoup.
« Au sein de la guilde, je suis un Maître, Hardos. Et toi, si le Conseil approuve ta candidature, tu seras un Novice. Pour ça, tu auras un entretien devant le Conseil, qui sera l’occasion de te présenter, et de décrire tes motivations. Moi, je serais là pour, soit te donner mon soutien, soit le refuser, en fonction, notamment, de tes capacités martiales. Mais n’espère pas me tirer les vers du nez, je n’ai pas le droit de donner mon opinion avant la séance… Sauf si tu me séduis. »
Elle lui sourit malicieusement, et marcha ensuite, quittant la cour d’entraînement pour rejoindre les locaux. La guilde avait des locaux assez vastes. Il y avait une armurerie, une salle commune, abritant l’auberge de la guilde, que Kasidra lui présenta brièvement.
« La guilde accomplit divers natures de quêtes. Comme je te l’ai dit, elles sont toutes soumises à l’approbation du Conseil, et, en fonction des éléments dont nous disposons, sont évaluées par difficulté. Il y en a de toute nature, allant de la simple protection de clients, la récolte d’artefacts… La guilde agit sur l’ensemble du territoire impérial, et même au-delà. Nous sommes des mercenaires, ce qui fait que nos clients peuvent aussi bien être des privés que l’Empire lui-même. »
Beaucoup de mercenaires étaient d’anciens soldats reconvertis. Les guildes impériales étaient toutes liées à l’armée, car, pour qu’une guilde existe, elle devait bénéficier d’une autorisation impériale. Kasidra s’approcha ainsi du tableau des quêtes, un grand tableau avec une série de parchemins et de feuilles placardées.
« Voilà comment ça marche… Tu consultes le tableau, et tu prends telle ou telle quête. Ces feuilles ne sont que des résumés. Pour les détails, il faut aller voir les scribes. Chaque guerrier qui réussit une quête doit déposer un rapport, et donner à la guilde tout ce qu’il récupère. En récompense, il bénéficie de primes à la fin du mois, et peut éventuellement récupérer tel ou tel équipement obtenu pendant la quête. Si, par exemple, tu as pour mission de récupérer une épée légendaire, et que tu trouves une lance en chemin, il faut rendre l’épée légendaire et la lance, mais tu peux récupérer ensuite la lance, si le Conseil l’autorise. »
Kasidra continuait à marcher et à décrire les lieux.
« Ensuite, nous avons un règlement. Pour rejoindre la guilde, tu devras en prendre connaissance, et savoir que tu auras un examen dessus. Un Oral, précisa-t-elle. Mais, rassure-toi, nos règles ne sont pas très strictes. Et, par ailleurs, l’un des avantages qu’il y a à faire partie de la guilde, c’est que tu disposes d’heures de gratuité à faire valoir au harem Warren. Crois-moi, quand j’étais simple étudiante en magie sous les ordres de l’Archimage Samara, j’adorais me rendre au harem avec elle, car je ne dépensais pas toute ma fortune dans de longues nuits heureuses. »
C’était un avantage indéniable, en réalité. Kasidra avait fait le tour, et s’arrêta dans un couloir, avant de se retourner vers Hardos.
« Ta curiosité est satisfaite ? »
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Hardos voulais des précisions ? Il allait être servi ! La jeune femme commençait à lui faire visiter la guilde plus en détail, répondant d'abord à cette question de hiérarchie. Savoir que Mélinda trônait tout là-haut, ce n'était guère étonnant, même s'il ne s'attendait pas à savoir que plusieurs personnes géraient la guilde, dans le sens où il n'y avait pas un seul et unique chef. Lui qui pensait qu'il y aurait pu y avoir une autre personne qui a le même poids de décision que Mélinda, une sorte de second, non, c'était tout un groupe. Intéressant. Bon après, que lui soit au bas de l'échelle, c'était l'évidence même, il venait d'être testé, ce n'est pas comme s'il avait vaincu un dragon qui menaçait la guilde. Qu'il soit tout en bas ou tout en haut, ça ne changeait en rien ses objectifs, il devait travailler et rembourser Mélinda Warren même si sa solution fonctionne demain et que Hardos et Harmony ne sont plus une seule et unique personne, nulle doute que ce ne sera pas le genre de service qui va coûter trois pièces d'or. Hardos était préparé à ça, à subir ce genre de traitement si sa sœur pouvait vivre heureuse.
La séparation était nécessaire pour l'un comme l'autre ais derrière, Hardos voulait que sa sœur puisse vivre heureuse comme elle l'a toujours souhaité, sans être trainé ici et là pour affronter diverses créatures ou fouiner dans des grottes en quête d'un objet spécial... Tous les deux se souvenaient de cette aventure qui a commencé dans un village abandonné pour finir dans un nid d'araignées géante avec l'aide de Tékhos pour s'en sortir en vie. L'idée de se présenter et devoir dire ce qui le motive ne le motivais pas justement. Il ne va pas chercher à cacher quoi que ce soit et dira tout haut que sa place ici était pour ainsi dire une obligation afin de payer Mélinda pour ses services, il ne va pas dire que le goût de l'aventure et la recherche de relique rare le passionnaient, c'était un passetemps, au mieux. Kasidra était prête à en dire un peu plus en cas de séduction... Elle le narguait ou c'était vrai ?
Concernant la nature des missions, il s'y attendait mais mieux vaut en être sûre plutôt que d'avoir des doutes. Pour le fonctionnement de la guilde, de la façon dont on conclut une quête, il trouvait ça un peu... étrange ? Qu'on lui demande tel objet et qu'il le donne, ok, mais pourquoi prendre aussi ce qu'il a eut côté ? Ne soyons pas mauvaises langue, s'il trouve un truc de bien, cela pourrait toujours diminuer sa dette plus rapidement. Mais en plus de devoir se vendre aux maîtres de guilde, il va devoir en plus passer un examen ? OK, là, il commençait à se dire que ça faisait trop. Enfin pour conclure ses explications, bosser ici avait l'avantage d'avoir des heures gratuites au harem, une bonne chose certes mais Hardos ne voyait pas cela comme étant le principal avantage. Il n'allait pas cracher dans la soupe et il allait en profiter mais dés qu'il s'agit de se rapprocher de Mélinda... il avait du mal à ne pas chercher la petite bête.
« Pour le moment, oui. Mais toute cette histoire de présentation, de test oral, ça doit se faire obligatoirement aujourd'hui ou bien ce sera pour une prochaine fois ? »
La journée commerçait à peine mais assimilé les règles – même si elles ne sont pas compliquées selon elle – devoir se vendre auprès des maîtres, ça ferait une journée chargé mine de rien ! Il fallait bien y passer un jour et puis au moins, ce sera fait ensuite.
« Ha, une dernière chose, concernant le logement, les membres de la guilde disposent de chambre ici, au harem ? À moins qu'ils doivent avoir une maison dans le coin ou une chambre dans une auberge ? »
Autant savoir comment cela pourrait se passer une fois qu'il ferait partie de la famille. Cela dit, même si Hardos se montrait sérieux depuis le début sans vraiment se détourner du droit chemin, avec ce que lui avait dit Kasidra, il avait quand même une petite question à lui poser...
« Ses fameuses heures gratuites au harem, ça concerne n'importe quelle fille ou bien ça dépend ? »
Du type de mission accomplit, de l'agent apporté à la guilde donc, si ça concernait aussi les préférer de Mélinda – on ne sait jamais si la vampire n'aime pas partager ? Non pas qu'Hardos avait des filles en vue, même si White et Rose étaient vraiment à part, Mélinda n'avait pas qu'une perle sous la main. Puis même sans penser au sexe, il imaginait aussi pouvoir passer des soirées avec sa sœur, à parler avec elle et rattraper le temps perdu. Ils ont toujours eut une relation fusionnelle, alors cette malédiction n'était forcément pas faite pour les arranger...
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« Je t’aime beaucoup, mais je ne vais pas réunir le Conseil en urgence pour toi. Ton test aura lieu dans les prochains jours, ce qui, au passage, te laissera le temps de lire le règlement. »
Les Maîtres n’étaient pas assis toute la journée derrière leurs fauteuils. Il fallait laisser un temps de battement pour en réunir assez pour avoir un quorum. Sur ce point, Hardos pouvait donc se rassurer. Très concrètement, elle expliqua à Hardos que le Conseil avait une session ordinaire tous les Vendredis, et que son dossier serait examiné à ce moment-là. Kasidra aurait aussi le temps d’accomplir divers formalités légales, comme s’assurer qu’Hardos n’ait pas un passé criminel au sein de l’Empire.
Kasidra se rapprochait de l’auberge, pendant qu’Hardos continuait à l’interroger, comme elle s’y attendait.
« Tu peux avoir un lit ici. Même si la guilde est financée par Mélinda, son fonctionnement est indépendant du harem, nous n’utilisons pas leurs locaux. »
Et, comme la guilde avait moins de place que le harem, les chambres étaient réservées aux membres importants de la guilde. Les autres disposaient de dortoirs en commun. Pour le reste, Kasidra ignorait si Hardos avait une chambre au sein du harem ou non. Ici, il allait devoir faire ses preuves pour pouvoir en avoir une. Et, là encore, c’était le Conseil qui en déciderait. D’aucuns pouvaient s’étonner de ce formalisme strict, mais il ne fallait pas oublier que, avant d’être rachetée par Mélinda, la guilde était en état de cessation des paiements, et ce précisément parce qu’elle était mal gérée. Une comptabilité inexistante, une administration catastrophique, avaient permis à certains des anciens Maîtres de flouer la guilde, et, même sans ces problèmes de corruption, le manque de rigueur à gérer l’argent avait occulté le fait que la guilde ne faisait plus de bénéfices.
Rejoignant l’auberge, Kasidra proposa à Hardos de s’asseoir autour d’une table, juste après que le jeune homme lui ait demandé comment les heures de gratuité au harem fonctionnaient… Ce qui ne manqua pas de faire sourire Kasidra.
« Il y en a une que tu veux en particulier ? »
Question purement rhétorique, elle avait bien compris que le jeune homme était très sérieux, et ne se laissait pas déstabiliser si facilement.
« Non, nous venons juste en tant que simples clients bénéficiant d’un forfait. On choisit ensuite avec quelle courtisane (ou quel courtisan) disponible épuiser nos heures. Alors, tout dépend de qui est disponible. Si tu veux une courtisane en particulier, et qu’elle travaille déjà, tu peux toujours faire une réservation. »
Mais ça, c’était le fonctionnement du harem. La guilde et le harem étaient donc des partenaires, chacun ayant des structures et un fonctionnement indépendants, mais sous la même main, celle de Mélinda.
« Bon, tu veux boire quelque chose ? Parce que je n’en ai pas encore fini avec toi. J’ai vu que tu te battais bien, mais, au-delà de ça… Pourquoi veux-tu rejoindre la guilde ? Quel est ton parcours ? Tes motivations ? »
Bref, il fallait qu’elle en sache davantage sur lui, tout simplement !
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Il fallait en savoir le plus possible sur cette guilde, son fonctionnement, ses principes, bref, tout ce qui était possible de savoir afin de parfaire ses connaissances. Hardos n'était pas le genre de combattant à penser avant tout avec sa tête mais face à Mélinda, une adversaire qui jouait sur les mots – et il en avait subi les conséquences – il préférait ne pas négliger le moindre petit détail, aussi évident que sans importance. Elle l'a eut une fois, pas deux. Même si ce n'était pas directement elle la chef dans ce lieu, elle avait surement autant d'autorité que le conseil alors attention. Si sa présentation sera dans quelques jours, ça lui laisse seulement la moitié du temps pour se préparer, espérons d'ailleurs que le jour de rendez-vous soit un jour où il sera là et non Harmony. Pour ce qui était de l'hébergement donc, il va falloir mériter sa chambre, donc jusqu'à preuve du contraire, ce soir, il sera de retour dans la chambre que Mélinda lui a assigné. Et une fois séparé de sa sœur – si cela fonctionne – il va devoir faire ses preuves. Peut-être pas le jour même car passé autant de temps lié à sa sœur, il aurait envie de rester avec elle plutôt que directement partir effectuer telle mission afin d'être sûr d'avoir sa chambre.
S'installant à une table, Kasidra s'amusa de l'entendre évoquer les forfais du harem. Ce n'était pas sa priorité mais il restait un être humain avec des envies. Et même si les filles bossaient pour Mélinda, du moment qu'il ne lui fait pas face ou qu'elle ne participe pas, comme avec White et Rose, il pourra se faire plaisir sans craindre de subir un coup fourré de sa part. De même qu'il ne répondait pas à la démone, en dehors des filles de ce matin et celles aperçues ici et là pendant son arrivée ou son départ de ce matin, il ne pouvait pas dire connaître qui que ce soit ici. Le fonctionnement le rassurait un peu, même si ses premières fois risquent surtout de passer quelques nuits avec sa sœur, sans aller jusqu'à l'inceste, les jumeaux ont grandit ensemble, toujours, dormant l'un avec l'autre, que ce soit dehors ou dans un lit, ils avaient un lien très fusionnel.
Retournant à un sujet plus sérieux, la démone prouvait vouloir en savoir plus à son sujet, son passé, ses objectifs, sa motivation, ça peut vite être bâclé comme ça peut être long.
« Va pour un café, j'ai rien pris depuis mon réveil. »
Peut-être un verre d'eau avant de partir, rien mangé sinon. Enfin bref, il devait donc se présenter plus ou moins à elle avant de le faire face au conseil ? Espérons au moins qu'il n'aura pas à se répéter entre ici et devant les chefs, ce serait saoulant.
« Je vais tâcher de répondre dans un ordre logique. Si je veux rejoindre cette guilde, ce n'est pas pour un amour ou un désir de faire partie d'une grande équipe, d'une famille même. Ni même pour je ne sais quelle raison qui ferait que j'ai toujours eu envie d'entrer dans une guilde. Je ne déteste pas l'idée, juste que je n'y ai jamais songé. Si je veux y entrer, c'est pour payer ma dette envers Mélinda. Que ce soit pour quelque temps ou très longtemps, tout dépendra de la réussite ou non qui aura lieu. »
Eh oui, Hardos était un peu comme obligé d'être ici mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il va détester ça ou bien qu'il va faire le minimum, au moins, ce sont des choses qu'il sait plus ou moins gérer.
« Pour faire court, disons que moi et ma sœurs somme maudit. Maudit est un grand mot peut-être mais nous avons un souci qui nous empêche de vivre pleinement. Aujourd'hui, je suis là, demain, ce sera ma sœur. Nous ne pouvons pas être ensemble, nos corps et nos esprits s'échangent jour après jour. Il y a mieux quand même pour mener une vie, peu importe laquelle. Donc Mélinda et ses contacts, c'est un peu notre dernière chance. »
Au moins avec ça, la démone savait que cette obligation n'avait rien à voir avec un passif criminel ou autre, il misait ses dernières forces dessus. À moins d'un miracle venant d'un dieu ou une personne pouvant les aider, Hardos devait y croire. Buvant un peu de son café, il reprenait donc. Pourquoi la guilde, c'est fait, motivation, plus ou moins. Maintenant, le parcours.
« Compte tenu de ce défaut, j'ai passé des mois et des semaines à parcourir Terra, fouillant les châteaux abandonnée, les grottes, les cartes foireuses, les pistes, les ''on dit que'', tout cela pour trouver des artefacts inutile pour nous, des babioles sans intérêt ou, peut-être de bonnes choses mais qui ont été trouvé avant nous. Donc pour ce qui est du combat, tu as pu voir que je me défendais, même sans être à mon maximum, pour ce qui est des recherches, je touche ma bille dans ce domaine donc je n'ai pas à me limiter en mission à donner une dérouillé à telle personne ou régler un souci de monstre ou de bandit dans le coin, je peux être un peu partout. »
Ce qui était une bonne chose aussi, pas besoin de se contenter que d'une seule chose.
« La guilde à certaines obligations ? En dehors des missions, on doit pointer tous les deux jours pour prouver qu'on est là, évité de ramener ici des gens qui seraient extérieurs à la guilde ou je ne sais quelle règle ? »
Non pas qu'il avait une idée, il prenait juste ses précautions pour éviter le moindre faux pas, il ne voulait pas que Mélinda ne lui clou le bec une nouvelle fois en disant qu'il n'avait pas précisé ceci ou encore qu'il a fait ça alors que c'est contraire au règlement. Elle l'a eut une fois, pas deux.
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Kasidra commanda un café et de l’hydromel pour elle, puis écouta Hardos lui exposer son histoire. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’était pas banale. Ainsi donc, il partageait son corps avec celui de sa sœur ? C’était fascinant. Est-ce que c’était comme ça depuis leur enfance ? Ou est-ce qu’ils avaient mis la main sur une sorte d’artefact, ou avaient été victimes d’une malédiction ? La démone était bien placée pour savoir que la magie avait des manières très particulières de s’exprimer. Hardos était donc venu demander de l’aide à Mélinda, ce qui était surprenant. La vampire n’avait pourtant pas la réputation d’être une magicienne... Mais elle était proche de magiciens. Peut-être bien que ses contacts parviendraient à aider ce couple ? Kasidra n’en savait trop rien, mais écouta l’homme. Hardos lui expliqua donc qu’il voulait travailler ici pour rembourser sa dette, ce qui, de ce qu’elle en comprit, ressemblait davantage à une sorte de dette morale qu’à une véritable créance qui pèserait sur sa tête.
La démone but un peu d’hydromel, et laissa Hardos poser des questions supplémentaires.
« Pointer tous les jours ? Non... Surtout si tu fais une quête assez longue. En réalité, les membres de la guilde sont assez autonomes. Ils doivent juste accomplir leur quotas de quêtes, sous peine de risquer l’exclusion pour inactivité. Mais nous sommes conciliants. Notre guilde est en reconstruction, on ne peut pas se permettre d’être trop strict. »
Après tout, sans Mélinda, la guilde aurait définitivement sombré. De fait, quand la vampire l’avait racheté, elle était en état de cessation des paiements, et la justice avait ouvert à son égard une procédure en redressement judiciaire. Mélinda était intervenue dans le cadre de cette procédure pour racheter la guilde, et ainsi rassurer les créanciers. Elle avait dépensé une petite fortune pour remettre la guilde sur les rails.
« Tu peux faire venir des gens qui ne sont pas de la guilde, sauf dans les quartiers privés. Cette auberge, d’ailleurs, est publique. Il faut bien que nous recrutions... Donc, oui, tu peux recruter des membres, ce qui te fera gagner de l’importance au sein de la guilde. Tu ne peux pas espérer devenir Maître sans avoir enrôlé et parrainé des novices. Mais bon, tu n’en es pas encore là. Les novices n’ont pas le droit de parrainer d’autres membres, mais peuvent toujours en ramener. »
Pour ce qui était d’être formateur, il fallait tout de même avoir acquis une certaine expérience, ce qui n’était pas le cas d’Hardos.
« Bref, contente-toi de remplir des quêtes et de nous rapporter de l’argent et de la renommée, c’est tout ce qui compte. »
La démone avala encore une gorgée, et reprit, une lueur amusée dans le creux des yeux. Elle avait entendu la justification d’Hardos, mais... Kasidra avait encore une petite idée derrière la tête, ce qui l’avait naturellement amené à sourire :
« Tu m’as dit que tu remboursais juste ta dette... Mais je doute que Mélinda t’ait proposé de rejoindre la guilde, et que tu aurais pu trouver des activités bien moins difficiles. Je suis sûre qu’il n’y a pas que cette histoire de dette. Au fond de toi, Hardos, tu aimes l’aventure, non ? Les quêtes, les explorations, les combats épiques contre des monstres, les artefacts magiques... Ose me dire que tout ça n’évoque rien en toi, Hardos... »
Même Kasidra ne le croirait pas !
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Il fallait bien savoir ce qui pourrait bien se passer ici en bossant pour Mélinda, même si c'était indirectement, la vampire avait une belle emprise sur cet endroit. Quoi de plus normal comme elle l'avait acheter. En tout cas, il avait appris certaines choses, pour ce qui était du pointage, il se doutait bien que s'il était en mission, il ne pourrait pas le faire tous les jours mais si la quête est si longue et compliquée que cela dure plusieurs mois ? Remplir son quota, d'accord mais si une quête deviens plus compliqué que prévus et s'étend sur la durée ? Il n'en était pas encore là heureusement. Et pour ce qui était de faire venir des gens, évidemment les gens avaient le droit de venir ici, pou se faire recruter ou demander de l'aide mais pas les quartier privée ? Bon, il n'avait pas encore de chambre donc si un jour Harmony vient, il faudrait rester dans le coin ? Tss, bon, ce n'était qu'un détail, qui sait, Mélinda pourrait bien leur faire exception ? Il ne s'agirait pas de faire des galipettes mais juste de passer un moment entre frère et sœur.
Kasidra l'avait si bien dit, qu'il remplisse ses quotas et apporte de l'argent et ça ira. Mais la démone se montra un poil curieuse en le questionnant sur un fait, voyant ce choix venant plus de lui que de la vampire. Ce n'était pas faux et il n'avait jamais dit que Mélinda le lui avait imposé pour rembourser sa dette. Il buvait un peu de son café sans chercher à jeter chaque choix de cette nouvelle vie au visage de la suceuse de sang au visage de poupée.
« J'ai moi-même proposé cette voie dans l'optique qu'elle aurait une guilde, des connaissances du moins ou même besoin de garde pour son harem. Quitte à choisir de bosser pour elle pour rembourser cette dette, je préfère faire ça que jouer les gigolos pour des bourgeoises venues de tous les coins de ce monde. »
L'idée d'avoir de ravissantes jeunes femmes à combler pouvait faire sourire mais dans le lot, il y aura forcément des filles qui ne seront pas dans ses cordes, des femmes d'un certain âge qui, là aussi, ne lui plairont pas alors, pourquoi risquer de subir ça ?
« Quitte à bosser pour elle, autant que la tâche me plaise un minimum car rester enfermer à longueur de temps et à faire la même chose, très peu pour moi. »
Avait-il pris goût à l'aventure en cherchant une solution à leur problème à travers tout Terra ou bien cela était déjà inscrit en lui depuis fort longtemps ? Kasidra avait donc raison, ce choix venait de lui, un peu parce qu'il aimait l'aventure, le danger et autre situation qu'il va côtoyer en fréquentant la guilde et ses diverses missions.
« Dit, si au cours d'une mission, je croise une personne venant d'une autre guilde et qu'il a le même objectif que moi... » Cela devait être possible qu'un mandataire voie un peu partout qui pourrait répondre à ses attentes « Qu'est ce que je dois faire ? La réussir d'accord mais par exemple, si on affronte une grosse créature à deux, comment on devrait faire ? On doit faire en sorte de la réussir nous-même pour la renommer de la guilde je présume mais si l'alliance avec une autre personne est obligatoire pour s'en tirer, comment ça se passerait ? »
Hardos devait bien passer du temps ici, tourner en rond au harem, ce n'était pas ce qu'il recherchait, même si ce soir, il devrait donc y retourner forcément. Pour le moment, rien ne le motive à aller là-bas. Si on n'a pas besoin de lui, pourquoi y retourner ?
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Kasidra ne faisait que dévoiler les grandes lignes. Naturellement, il y avait de multiples subtilités à envisager. Elle n’avait pas pu envisager toutes les hypothèses, et Hardos en souleva une. Visiblement, le jeune homme avait vraiment envie de rejoindre la guilde. Était-ce vraiment uniquement pour rembourser ses prétendues dettes à l’égard de Mélinda ? Kasidra en doutait. Elle pensait surtout que l’homme n’avait pas envie de rester enfermé entre quatre murs, et qu’il aimait voyager. Tout le reste, ce n’était que fioritures, de bonnes excuses qu’il s’inventait lui-même. La démone n’était pas dupe.
Hardos envisagea donc le scénario de la concurrence. Il y avait des éléments là-dessus dans le règlement, mais Kasidra, soucieuse de le guider, et de bien l’accueillir, lui répondit :
« Si l’alliance est obligatoire en raison de circonstances exceptionnelles, tu accomplis quand même la quête donnée. À ce titre, nous avons droit à une récompense. Le butin escompté est partagé, mais notre client nous récompense de la même manière. Ce genre de cas est prévu dans les clauses de nos contrats, et n’offre pas droit à réduction de notre paiement. Ça ne concerne que les gains escomptés pendant la quête. »
Quand Mélinda avait repris la guilde, elle avait repris l’intégralité des contrats conclus par cette dernière. Le droit ashnardien était fondé sur la liberté contractuelle, avec le respect de règles publiques impératives, notamment des normes fiscales et déclaratives. Fort heureusement, la vampire disposait de ses propres avocats et conseillers juridiques, et ils s’étaient chargés de ces renégociations, reprenant tous les contrats, et les modifiant en ajoutant des clauses plus favorables à la guilde.
« Enfin, je ne vais pas t’embêter avec ça, tu trouveras tout ça dans le règlement et dans ton futur contrat. Pour l’heure, je réponds juste à des questions générales que tu pourrais te poser sur la guilde. Si ta curiosité est satisfaite... »
Si c’était le cas, eh bien, il pouvait se retirer, et faire d’autres choses. Pour l’heure, il fallait que Kasidra s’occupe de toute la paperasse administrative le concernant, afin qu’il soit rapidement convoqué à une audience, et qu’il puisse, ensuite, rejoindre la guilde. Fort heureusement, Hardos allait vite remarquer que les choses allaient plutôt vite à la guilde, et qu’il n’aurait qu’à attendre quelques jours avant de recevoir sa convocation.
D’ici là, il allait devoir trouver un moyen de s’occuper...
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Au moins, il avait les informations qu'il désirait, la démone elfique lui expliquait comment ce genre de choses pouvait se passer en cas d'alliance entre guilde – ou un simple aventurier de passage – pour venir à bout d'une même quête. Quoi qu'il en soit, il n'avait plus vraiment de question pour le moment, les plus gros points ont été abordés et cela lui suffit pour le moment. Kasidra retourna à ses occupations et bien que non-membre, il resta encore ici pour le reste de la journée. Il ne voulait pas revenir au harem, pas avant ce soir en tout cas alors en attendant, il restait dans le hall, bavardant avec ceux et celles qui voulaient bien. Certains l'ignoraient étant donné qu'il n'était même pas un vrai membre pour le moment, d'autres bavardaient volontiers en expliquant deux ou trois jobs vécus durant leur quête, parfois utile, parfois drôle, le jeune homme avait passé un agréable moment avec eux. Homme ou femme, il avait tissé quelques liens avec certains membres, comme ça une fois qu'il sera dans le groupe, il pourra toujours se tourner vers eux en cas de questions plutôt que demander à la première personne qui passe.
Ce n'était qu'une fois le ciel orangé qu'il quitta cet endroit, il fermerait bientôt aux visiteurs donc il n'avait pas le choix de toute façon. Passé la journée loin du harem avait été reposant, il avait de quoi lire pour cette sorte d'examen dans quelques jours, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Hardos prendra un petit quelque chose à manger avant de rester dans sa chambre jusqu'à son prochain réveil, qui sait ce qu'Harmony va faire de sa journée ? Il devrait lui mettre un petit mot d'ailleurs pour éclaircir deux ou trois choses et ainsi la rassurer. En attendant, il se rapprochait du harem, les classiques gardes aux portes, même sans entrer dedans, ça restait silencieux mais on sentait que cet endroit était vivant, comme une fourmilière, ça bougeait de partout, dans tous les sens !
Passant les portes, il salua d'un petit signe de la tête celles à l'accueil avant de poursuivre sa route. Il n'avait pas l'intention de s'arrêter sauf pour piocher un petit quelque chose à manger, en dehors de ça, sa route est déjà tout tracé selon lui. Libre aux invités et aux clients de s'amuser entre ses murs, en d'autres circonstances, il en aurait fait autant. Mais savoir que Mélinda faisait les yeux doux à sa sœur ne lui donnait pas vraiment envie de s'amuser. Harmony était assez grande pour mener sa vie mais c'était l'idée que sa sœur en tombe amoureuse, un amour impossible étant donné qu'elle était marié pour commencer. Et connaissant sa sœur, elle souffrirait de cette impossibilité comme d'être une simple amante ou autres, même si elle ne le disait pas. Qu'importe, pour le moment, cela ne le regardait pas, il allait devoir attendre d'être séparé pour mettre cela au clair.
Mais alors qu'il avait quelques fruits en poche, il rejoignait sa chambre, prêt à potasser les bouquins et à passer le temps sauf que... il ne s'attendait pas à trouver ça dans cet endroit vu comment Mélinda le vendait et pourtant, il y avait une fille qui semblait sangloter. Difficile à dire de dos et le pourquoi du comment mais Hardos n'était pas aveugle. Invitée, fille de Mélinda ou simple cliente, il allait devoir s'assurer de certaines choses avant de passer son chemin. Ce n'était pas polie de faire commme si de rien n'était puis il ne saurait dire pourquoi mais cela lui rappellait un peu sa sœur... Elle n'était pas large ou très grande – pas plus que lui en tout cas – et c'est ce qu'elle lui inspirait en tout cas. Sans se rapprocher plus que ça ou déposer sa main sur son épaule pour attirer son attention, il ne préférait pas lui faire peur.
« Tout va bien ? »
Si ce n'est rien, ok, sinon, il va devoir tenter de l'aider, il ne pourrait pas simplement passer son chemin une fois au courant d'une grave problème. Mais si ça se trouve, elle n'avait rien cette fille, une petite mauvaise nouvelle ou un coup de blues ?
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Hardos passa donc une journée à s’entraîner et à se préparer au sein de la guilde. Après avoir laissé Kasidra, il rencontra d’autres membres de la guilde, des guerriers qui s’entraînaient, polissaient leurs armes, vérifiaient leurs équipements, ou s’occupaient de tâches administratives. Tous se montraient plutôt chaleureux. Beaucoup étaient des vétérans, qui étaient restés fidèles à la guilde, et avaient vu avec angoisse le rachat par Mélinda, s’attendant à ce que la guilde se transforme en harem. Mais, finalement, la vampire avait réussi à améliorer les choses. Le bâtiment avait fait l’objet d’importants travaux de rénovation, et la vampire avait étendu les activités de la guilde au sein de tout l’Empire, et même au-delà. La guilde se portait de fait très bien, et cette prospérité économique allait bientôt leur permettre d’ouvrir des dépendances et des établissements secondaires dans d’autres villes.
Le jeune homme retourna ensuite au harem, et eut la surprise de constater que sa chambre était squattée par une jeune femme. Elle était roulée dans son lit, et semblait être en train de sangloter. Les rideaux étaient tirés, de sorte qu’on n’y voyait pas grand-chose. La scène, en tout cas, ne manqua pas de surprendre Hardos, qui se rapprocha lentement, avant de demander à la jeune femme si elle allait bien.
« Oh... Euh... Pardon, je me suis trompée de chambre ! »
La jeune fille se redressa subitement, et Hardos put la voir dans son intégralité... Une délicieuse femme dans une élégante robe chinoise (https://cdn.discordapp.com/attachments/236714217607004162/318143339507482624/57605248_p0.jpg), qui sécha rapidement ses larmes, et s’inclina respectueusement, tout en se dépêchant de rejoindre la porte.
« Ne vous en faites pas, je... Je m’entraînais. J’ai un client ce soir qui aime que je pleure au début... Comme ça, il peut me réconforter. C’est un peu bizarre, mais... Enfin, chacun ses fantasmes ! »
Elle avait rougi en avouant ce fantasme un peu particulier, et finit par hausser les épaules.
« Enfin... Je m’appelle Matsuya ! Et toi ? Tu n’es pas un client, si... ? »
En tout cas, Matsuya ne l’avait encore jamais vu par ici. Mais, vu la manière dont il se déplaçait librement dans le harem, elle doutait qu’il soit effectivement un client... Et ce parce qu’un client ne se déplacerait jamais tranquillement comme ça, tout simplement !
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Le jeune homme n'avait pas chômé, il avait fait ses premiers pas dans la guilde, commencer à nouer des contacts et aussi en apprendre plus sur le fonctionnement de la guilde. Il devra encore revoir certaines choses mais les livres qu'il avait empruntés servaient à ça. Non pas que ça lui plaisait de devoir apprendre des choses et passer un examen pour entrer dans une guilde mais bon, ce n'est pas lui qui faisait les règles. En arrivant dans sa chambre, il avait eut la surprise de voir une fille sur son lit, semblant sangloter. C'était bizarre... Un piège de Mélinda pour une raison inconnu ou elle pleure pour de vrai ? Elle était plutôt mignonne, il avait rapidement regardé de la tête aux pieds, s'attardant légèrement au niveau de la ceinture mais... non, il devait cesser d'y penser. Heureusement, son arrivée ne l'avait pas brusqué et elle ne faisait que « s'entraîner »... S'entraîner à pleurer ? Bien qu'il trouvait ça bizarre, même en lui donnant la raison, il n'avait toujours pas compris le pourquoi du comment ? Il n'était pas bête, il avait saisi que quelqu'un voulait qu'elle agisse comme ça pour la réconforter. Mais pourquoi ?
Les seules larmes valables d'une femme, sont celles du bonheur, que ce soit la tristesse réelle ou mimer, une femme ne devrait pas avoir à verser de larmes. C'était un peu trop romantique et fleur bleue de dire ça alors il gardait ce commentaire pour lui mais il le pensait. Puis avoir pour fantasme de consoler une fille en pleur. Ça s'appelle profiter de la situation ça ! Tss. Chacun ses fantasmes mais quand même... Cela dit depuis quelque temps, il pense souvent aux futanaris et Shemale. Longtemps, il avait regardé ça d'un mauvais œil, jugeant cela acceptable entre femmes et futa mais de voir des hommes coucher avec... Encore une fois, chacun ses fantasmes mais si la situation ne serait pas un peu « tendu » il aurait surement chercher au moins à essayer ?Au moins, la demoiselle se présenta, Matsuya, avant de savoir si lui aussi était un client ? La question était normal mais non, il n'en faisait pas partie.
« Je ne suis pas un client, disons que je suis... invité ? Je compte sur Mélinda et son réseau pour trouver une solution à un souci personnel, voilà tout. »
Comme ça, c'est sûr que ce n'était pas un client. Matsuya savait qu'il était là pour une requête, elle ne pouvait pas forcément savoir qu'il ferait partie de la guilde et que sa sœur deviendrait ici une domestique. Du moins si tout cela réussit. Car pour le moment, la seule chose qu'Hardos risque de payer, c'est les repas et la chambre, il n'a pas encore vu l'ombre d'une connaissance de Mélinda pour l'examiner et chercher à rompre le mauvais sort. Il savait que ça ne prendrait pas deux jours pour une telle chose mais il s'attendait quand même à voir au plus vite les premières personnes pour l'observer et jauger le niveau de ce maléfice ?
« Je m'appelle Hardos. »
C'était court mais il ne préférait pas étaler tout ce qui l'a amené ici, le maléfice, sa sœur, tout cela ne concernait que lui et Mélinda – et les White et Rose qui étaient elles aussi au courant à présent mais qui n'étaient pas essentielle à la solution.
« Excuse moi la question mais, tu es là pour quelle raison ? C'est un choix ? Une obligation ? Une dette ? »
Ne nous voilons pas la face, la plupart des gens ici étaient esclaves mais certaines femmes et hommes aimaient juste un peu trop le plaisir de la chair pour en faire leur métier. Elle avait peut-être comme lui demander un service onéreux et la voilà prisonnière ici en quelque sorte ? Elle n'était pas obligée de répondre, il pouvait finir sa soirée seul ici à lire les différents ouvrages en pensant à son futur entretiens mais là, il bavardait avec elle, sans une certaine colère envers Mélinda – pour le moment. Un peu de compagnies, même brève fait toujours du bien.
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Matsuya était assez gênée. Elle n’avait pas l’habitude d’être surprise alors qu’elle s’exerçait, et c’était bien pour ça qu’elle allait généralement dans des chambres isolées. La jeune fille était donc bien surprise, et se remettait du choc. L’homme, Hardos, lui expliqua ne pas être un client, ni un membre du personnel, plutôt… Un invité.
« Oh… »
La jeune servante resta silencieuse, en se demandant ce que cela voulait dire. Des invités, Maîtresse en amenait souvent, mais il s’agissait généralement de clients particuliers, comme Madame Samara. Elle, Matsuya avait déjà eu l’occasion de coucher avec elle, et elle avait vraiment adoré. Qui aurait cru qu’un jour, elle aurait pu coucher avec une démone, et prendre autant son pied ? Si ses parents l’avaient su, ils en auraient été sûrement outrés. Pour seule réponse à ses interrogations silencieuses, Hardos s’appela, et désira ensuite se renseigner sur elle.
Une question assez étonnante, d’autant plus que Matsuya avait, pour l’heure, plutôt envie de fuir à toute allure, par peur de le déranger. Mais, visiblement, cet Hardos ne semblait pas être plus irrité que ça.
« Hm… Eh bien… Je suis là par… Par choix, je dirais. »
Matsuya lui fit un nouveau sourire, se voulant tendre et charmant. Elle était comme ça, rien à voir avec certaines esclaves plus dominatrices et plus moqueuses. Elle, elle était plutôt timide, et toujours soucieuse de bien se faire voir, d’être agréable avec les autres.
« Je… Hmmm… Je ne sais pas si vous êtes au courant des univers parallèles, mais… Je viens de la Terre. Maîtresse m’a rencontré au lycée, et… Elle a su me convaincre de la suivre, en employant les mots justes. »
La jeune fille rougit encore, n’osant pas avouer qu’elle avait perdu sa virginité avec elle, dans un grand lit. Elle s’en rappelait encore très clairement. Sa Maîtresse était allongée sur elle et la pénétrait vigoureusement, sous les regards amusés d’autres femmes. Matsuya revint finalement à la réalité en se raclant la gorge. Elle s’inclina alors respectueusement, comme on lui avait appris à le faire.
« Je… Je ne vais pas vous embêter plus longtemps, Monsieur, je n’aurais jamais dû me trouver là. »
S’il ne disait rien, elle allait partir rapidement…
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Hardos n'était pas méchant, ni même froid, c'est juste que voir cette fille dans sa chambre, il avait un peu peur que cela soit un piège de Mélinda. Pourquoi tant de haine envers la vampire ? Il avait du mal avec les esclavagistes et que cette dernière attirée sa sœur dans ses filets ne l'aidait pas à se faire une meilleure image d'elle. Quoi qu'il en soit, bien que charmante, il évitait de trop de se réjouir de la voir ici. Il ne pourrait pas voir cette dernière innocente à cent pour cent pour le moment. Il s'était présenté et avait chercher à savoir la raison de sa présence dans ce harem ? Si certaines filles étaient esclaves, d'autres étaient surement là de leur plein grès et d'autres lui ressemblait surement ? Le genre à avoir demandé un service et du coup, pour rembourser, ils sont obligé d'user de toutes sortes de choses pour s'en sortir. Matsuya répondit finalement que c'était par choix, il ne savait pas si c'était là la vérité ou qu'elle disait ce qu'il voulait entendre.
Elle venait même étoffer son récit en disant qu'elle venait de cet autre monde et que Mélinda avait su la convaincre de la suivre ? Pour venir jouer les filles de joie, c'est que sa vie sur l'autre monde devait être pire qu'ici... il ne voyait pas sinon pourquoi elle serait venue ici en sachant ce qui allait lui arriver ? Après, elle a le droit d'aimer son travail mais Hardos avait du mal à voir des filles si jeunes, déjà accroc à ça. Que ce soit des jeunes femmes avec une certaine expérience dans le domaine, il comprenait ce choix mais elle, elle devait avoir son âge, peut-être moins. On ne rêve pas de ce genre de boulot normalement ?
« Oui, je connais. J'ai fréquenté leur école quelque temps avant d'oublier ça. »
Même si Harmony aimait bien, lui aussi d'ailleurs, ça restait difficile à suivre pour eux e avec leur absence d'un jour sur deux, ça n'avait rien de bien formidable pour créer des amitiés. Ils avaient donc coupé les ponts avec cette idée pour se concentrer sur la solution à leurs soucis. Qui sait, ils s'étaient peut-être croisés dans les couloirs sans le savoir ? Que ce soit Hardos ou Harmony. Matsuya semblait vouloir partir, c'était son choix mais Hardos, c'était peut-être une erreur, lui faisait confiance. Donc autant briser un peu la glace et être franc.
« Tu ne me déranges pas. Si tu veux rester ici pour être au calme ou autre, fait comme chez toi. »
Si elle veut se reposer, il n'allait pas le lui interdire, lui, il devait lire les livres de règlement, rien de bien passionnant mais il devait être prêt pour le jour où il va devoir parler de son envie de rejoindre la guilde, sans forcément se contenter du mot « obligation » afin de payer sa dette...Il déposa les quelques livres sur le bureau de sa chambre avant de se retourner vers elle. Il n'était pas froid et distant comme il pourrait l'être avec Mélinda, là, il était plus... normal. Il avait laissé tomber quelques barrières pour voir où cela le mènerait.
« Excuse moi cette question personnelle mais pourquoi avoir voulu venir ici ? Si Mélinda a su te convaincre, elle n'a pas dû te mentir sur ton rôle ici. Et si tu étais dans cette école, c'est que tu as plus ou moins le même âge que moi... Tu n'avais pas un autre rêve dans la vie que faire ça ? »
Hardos ne voulait pas corrompre les esclaves de Mélinda pour les forcer à se libérer et faire une révolution entre les murs du harem mais il avait du mal à voir une fille aussi jeune vouloir toucher à ce métier. Là où Harmony rêve d'une vie simple, voir au mieux d'avoir sa petite vie de famille avec une personne qu'elle aime et des enfants, jouer les charmeuses ici n'avait rien d'un rêve de petite fille selon lui. Il venait s'asseoir sur le lit, sans se mettre à coter d'elle, il ne voulait pas la gêner et restait plutôt au pied du lit.
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Matsuya ne voulait pas déranger, mais Hardos, en réalité, ne semblait pas particulièrement énervé à l’idée de voir quelqu’un dans sa chambre. Alors qu’elle comptait poliment partir, l’homme lui avoua sa curiosité sur elle. La jeune fille sourit en rougissant légèrement, devant cette éternelle question. Elle resta sur le palier de la porte pendant quelques secondes, se pinça les lèvres, puis se rapprocha un peu.
« Eh bien... Ça peut paraître surprenant, je sais. À vrai dire, je ne m’imaginais pas, moi aussi, finir comme ça. Et pourtant, je n’ai jamais été une fille battue. »
Matsuya comprenait très bien ce qu’Hardos disait, en réalité. Elle s’assit sur le lit, et croisa les jambes.
« Tout est venu progressivement. J’étais une adolescente très studieuse, toujours le nez dans les bouquins. Maîtresse... Elle a fait de moi une esclave, c’est vrai, mais elle m’a aussi montré que je pouvais être belle, que je devais avoir confiance en moi. Alors, si j’avais un rêve... Pas spécialement. Je voulais juste réussir mes études, être heureuse, gagner ma vie... Je vois toujours mes parents, mais je passe maintenant beaucoup de temps ici. Et c’est quelque chose que j’adore, en réalité ! »
De telles explications pouvaient sembler un peu confuses. Matsuya se tut pendant quelques secondes, et expliqua ensuite plus clairement. Oui, elle avait été une lycéenne classique, puis, un jour, Mélinda l’avait abordé. Elle l’avait invité chez elle, et Matsuya l’avait suivi, sachant qu’elle avait déjà plusieurs amies chez Mélinda. Elle expliqua, en rougissant, que cette soirée s’était terminée en une belle orgie dans la chambre de sa Maîtresse. Ensuite, Matsuya avait repris une vie normale, mais, maintenant qu’elle avait goûté au fruit défendu, elle n’avait voulu plus qu’une autre chose : des bouffées supplémentaires.
Alors, elle était revenue. Puis, peu à peu, la perversion était rentrée dans sa vie. Elle avait commencé à faire l’amour au lycée, et avait appris que Mélinda avait une grande influence, puisque plusieurs professeurs étaient, soit ses amants, soit ses esclaves. Matsuya avait ainsi participé à une leçon spéciale, en fin de journée, où Mélinda avait créé une classe composée de ses élèves. Matsuya avait longuement fait l’amour.
« J’ai fini par comprendre que c’était ça, mon rêve. Ça peut sembler difficile à comprendre, mais, ici, je peux être... Moi-même. Tu comprends ? Je n’ai pas à me cacher de mes fantasmes, de mes envies, de mes désirs. Je peux faire ce que je veux, et vivre comme je le désire. »
Matsuya se tut pendant quelques secondes, et le regarda.
« Et toi, alors ? Si tu n’es pas un client, ni un esclave de Maîtresse... Qu’est-ce que tu fais ici ? »
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Le jeune homme avait du mal à comprendre ce que Matsuya lui avait dit, certes, il comprenait qu'elle n'était pas attachée à cet endroit par Mélinda, qu'elle s'y plaisait même. Mais où une telle passion peut naître ? Elle qui semblait avoir environ son âge, pourquoi une telle passion, une telle envie ? Ce n'était pas un saint de son côté, il avait lui aussi goûté au sexe, c'était loin d'être désagréable mais de là à vivre dans un tel endroit ? Il avait d'autres envies que de faire ça à longueur de temps. Même sans stigmatiser que lui c'est un garçon et préfère l'aventure là où elle était une fille et préférait donc la douceur. Mais Hardos écoutait, un peu étonné que cette fille ait déjà goûté à des orgies. Même lui y avait pas eu le droit. Il y avait bien eut cette fois dans une auberge mais... Bref, Matsuya semblait ouverte à ce genre d'idée, loin d'être une esclave comme on se l'imagine. Tenue crasseuse, tombant en morceau, sale avec un collier en métal qui lui abîmé le cou, c'était même tout le contraire. Il ne pouvait pas lire en elle, savoir si c'était la vérité qu'elle disait mais... il se dégageait d'elle une chose qui faisait qu'Hardos lui faisait plus confiance qu'à une autre personne.
Lui qui est si méfiant avec les inconnus, baissé sa garde si facilement tient du miracle. Son rêve, elle le vivait aujourd'hui et demain et les jours suivants. Ceci est un rêve ? Il avait du mal à comprendre. Une passion, un plaisir, ok, mais un rêve ? La jeunesse sur cet autre monde était vraiment étrange parfois. Matsuya lui renvoya pas la question mais se demanda ce qu'il faisait vraiment ici ? Il pouvait bien délier un peu sa langue après tout...
« Je ne suis pas venue demander de l'aide directement à Mélinda mais plutôt à ses connaissances. Parmi toutes les personnes qu'elle connaît, il doit bien y en avoir une qui pourrait nous aider. »
Un souci et nous aider, voilà déjà deux indices sur sa venue entre les murs du plaisir. Il ne cachait pas spécialement son souci mais comme il était de nature à peu s'ouvrir aux autres, il n'en parlait que si c'était nécessaire.
« Moi et ma sœur avons un souci, une malédiction qu'on nous a donnée il y a quelque temps déjà. Nous ne formons qu'un et changeons de corps jour après jour. Demain, je serais absent, elle sera là Après-demain, ce sera à moi d'être là et non elle. C'est difficile à imaginer de vivre une journée sur deux, plus encore de ne pas pouvoir se voir et se parler à travers des petits mots laissés dans un carnet, surtout pour des jumeaux. Alors j'espère bien que Mélinda connaît quelqu'un pour nous aider. Si c'est le cas, tant mieux, sinon, il va falloir que je quitte cet endroit une fois ma dette payée et chercher à nouveau sur Terra une personne pour m'aider. »
Mélinda était pour le moment le meilleur plan car à défaut de marcher à tâtons, là, il savait que dans ses adresses, il devait bien y avoir une ou deux personnes pour l'aider ? Il faut croiser les doigts en tout cas pour que ce soit le cas. Hardos n'était pas ici pour le plaisir et pour ce qui était d'une réussite, il travaillerait dans la guilde pour s'acquitter de sa lourde dette, en cas d'échec, la dette sera naturellement moins élevé et il pourra quitter cet endroit plus rapidement avant de repartir sur les traces d'une solution. Il tourna son regard vers elle, ses yeux varions posé sur elle, il n'y avait aucune méchanceté dedans mais il n'arrivait toujours pas à comprendre la présense de Matsuya ici ?
« Excuse moi d’insister mais j'ai du mal à comprendre vraiment ta présence ici. Que tu aimes tout ça, je peux le comprendre facilement mais... Tu avais besoin de Mélinda pour comprendre que tu étais belle ou laisser tes désirs s'exprimer ? Ça n'aurait pas été plus simple d'avoir un petit copain ou une petite copine sur ton monde ? »
Qu'on ne lui dise pas que les autres la repoussaient, c'était impossible, sans être la plus belle femme du monde, elle était très charmante.
« Je ne sais pas si en arrivant ici tu as changé mais comme tu es aujourd'hui, tu n'aurais aucun mal à trouver quelqu'un que tu aimerais et qui te le ferait comprendre. »
Pour une fois, Hardos avait même un léger sourire en disant ça, lui qui semblait si distant ! Il ne saurait dire quoi mais elle avait un petit quelque chose qui faisait qu'il s'ouvrait plus facilement et qui voudrait faire en sorte que Matsuya ne risque rien en sa présence.
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Matsuya fit de grands yeux ronds quand Hardos lui expliqua être victime d’une malédiction avec sa sœur. Elle, elle venait de la Terre. La magie était pour la jeune femme une grande inconnue, et, si elle pouvait l’admettre à travers l’hermaphrodisme, ou les trucs comme la magie élémentaire, pour les malédictions, elle avait encore bien du mal. Elle ne fit donc aucun commentaire, en se disant que sa Maîtresse devrait sûrement trouver une solution, puis Hardos revint ensuite sur le sujet de sa servitude, exprimant son étonnement de la voir avoir choisi cette voie.
La jeune femme se pinça les lèvres, et se massa l’arrière du crâne.
« Ben... Pour tout te dire... Tu ne vas pas comprendre, mais, en ayant choisi de devenir esclave, je... Je me sens plus épanouie. »
Curieux paradoxe, n’est-ce pas ? Elle se déplaça un peu, réfléchissant pour choisir avec soin ses mots. Elle s’assit finalement à côté d’Hardos, se pinça les lèvres, et reprit :
« Tu vois, j’ai toujours grandi en pensant au futur, et... Jamais au moment présent. Mes études, ce que j’allais faire plus tard, mon métier, les révisions, tout ça... Je... Je ne me rendais pas compte d’à quel point c’était pesant et lourd. Je... Je ne vivais pas vraiment, en fait, car j’étais très anxieuse. Oh, bien sûr, je faisais des fêtes, des sorties entre amies, mais... Y avait ça qui me pesait. Ça, et puis... »
Matsuya se pinça à nouveau les lèvres.
« J’ai déjà eu un petit-ami, mais... Oh, il était adorable et tout, mais... Il était possessif, et... Jaloux. Avec lui, j’étais vraiment sa propriété, et... Je m’en contentais, en fait, car je trouvais ça bien. Je me disais que j’étais précieuse à ses yeux, que je comptais pour lui... Puis j’ai rencontré Maîtresse. Elle m’a expliqué que je devais être libre de mon choix, et que lui me forçait. Elle m’a montré que j’avais plein de qualités, que je souffrais juste d’un manque de confiance en moi, et qu’il fallait que je lui fasse confiance pour décider de ce qui était le mieux pour moi. »
Tout ça pouvait sembler très confus, car Matsuya s’exprimait au fur et à mesure, sans vraiment réfléchir au plan d’ensemble, balançant juste les mots comme elle le ressentait.
« On rejoint tous Maîtresse pour des raisons différentes. Moi, ça a été parce qu’elle m’a conseillé, qu’elle m’a montré que je lui étais précieuse, tout en ne me contrôlant pas comme mon ex’ le faisait. J’ai volontairement accepté d’être son esclave, et je vois toujours mes parents. Je sais que ça peut te sembler bizarre, Hardos, mais c’est comme ça, et je suis heureuse ainsi. J’appartiens à une grande communauté, et nous n’avons rien à nous cacher. C’est... Je suppose que ça doit être un peu ce que les hippies ressentaient dans les Seventies... »
Elle haussa les épaules.
« Et toi, donc ? Une fois que ta... Que ta malédiction sera levée, qu’est-ce que tu as prévu de faire ? »
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Bientôt, Hardos allait finir par partir et laisser la place à sa sœur, pas tout de suite, certes mais c'était une chose inévitable comme le fait que le soleil allait laisser place à la lune et inversement, encore et encore. Si comme unique projet, il avait le but de potasser les bouquins pour être prêt le jour J, actuellement, il bavardait un peu avec cette Matsuya. Il ne saurait dire pourquoi mais cette fille lui inspirait plus confiance qu'une Rose ou White. D'accord, les deux sœurs étaient terriblement sexy et douée mais cette fille dégageait quelque chose outre son charme, qui le rendait moins méfiant. Il n'allait pas lui livrer tous ses secrets pour autant mais il pouvait partager des choses avec elle et parler plus facilement en se disant que tout ses mots n'allaient pas forcément être dicté à Mélinda. La vampire pouvait l'aider mais par son statut à Ashnard, ici et en plus, le fait d'avoir su jouer avec les mots, Hardos n'arrivait pas à avoir confiance en elle..
En tout cas, sympa ou non, cette Matsuya restait un mystère pour lui, si jeune et pourtant épanouie dans ce « travail » ? Il avait l'impression d'être un vœu en retard sur son temps ! Au final, à travers les mots de la jeune fille, il trouvait ça un peu plus logique et voyait même Mélinda d'un meilleur œil. Son point de vue n'avait pas vraiment changé mais elle avait remonté d'un tout petit peu dans son estime. S'il avait eu le temps de le dire, il aurait pu faire un compliment concernant la vampire mais – par chance – Matsuya lui posa aussitôt une nouvelle question, lui aussi sur son avenir.
« Dans un premier temps, je travaillerais au sein de la guilde pour rembourser Mélinda car trouver quelqu'un qui peut rompre une malédiction comme ça, crois-moi, ça ne se trouve pas au coin d'une rue. Déjà que ceux qui font de petites choses coûtent un bras alors un tel service... »
Ça va coûter extrêmement cher ! Il n'avait pas vraiment de choix, il était un homme de parole puis ce fut la meilleure option pour se libérer de ça. De base, jamais il ne serait venu la voir en proposant de vendre sa sœur ou ce genre de service, ça non, jamais ça n'arrivera ! Déjà qu'il avait du mal à voir cette vampire lui tourner autour...
« Donc je pense être dans le coin durant très longtemps. Mais dans un sens, au moins je pourrais voir ma sœur plus souvent que maintenant. Toi qui revois sa famille de temps en temps, je pense pas que tu apprécierais de ne pas pouvoir la voir alors qu'elle se trouve à deux pas... »
Harmony était là, avec Matsuya mais Hardos ne pouvait pas la voir, comme Matsuya et si jamais Matsuya la voit, c'est Hardos qu'elle ne verra plus... Les maléfices ont toujours pour but d'être du genre chiant !
« Même avant ça, je n'étais pas porté sur comment je voyais l'avenir. Pour moi, c'était purement et simplement le présent, les seules choses que je pouvais planifier étaient des voyages ou ce genre de chose, rien de bien extraordinaire. Je comprends donc ta vision des choses et cette liberté que tu parles. En tout cas, aussi rose soit ce monde dont tu me parles, si jamais tu as un souci, tu peux toujours venir me voir, que ce soit concernant quelque chose ici ou en dehors, je pourrais t'aider, quitte à en venir aux mains. Je ne suis pas directement rattaché à Mélinda donc même si je suis ici comme un invité, je ne travaille pas encore pour elle, ni pour la guilde donc ce ne sera en rien sa faute, juste la mienne. »
C'est bien gentil de dire que tout est rose mais chaque monde idyllique cache sa part sombre donc si jamais il y avait un client qu'elle n'aimait pas ou un drôle de type en dehors, il pouvait toujours jouer les gros bras. Après, pour ce genre de cas, Mélinda devait déjà avoir son service de gros dur pour protéger ses employées donc Hardos ne faisait que faire doublon. Mais c'est toujours bon à savoir. Cette fille dégageait une chose qui faisait qu'il ne pensait pas forcément à avoir une chance avec elle, juste à se rendre utile et la protéger... comme il le ferait avec Harmony même si pou sa sœur, il irait surement plus loin face à quelqu'un qui aurait le malheur de lui chercher des poux.
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Matsuya l’écouta silencieusement, et finit par sourire. Elle se redressa alors. Même si elle n’était qu’une esclave, elle était loin d’être idiote. Matsuya était en réalité plutôt intelligente, et ce n’était là que l’un des nombreux paradoxes associés au fait de la voir être en esclave. En effet, on aurait pu croire que seules les filles un peu stupides accepteraient de se soumettre ainsi à une femme, mais c’était mésestimer la vacuité de l’existence humaine… Et, en réalité, Hardos était bien plus proche de la servitude que ce qu’il ne croyait.
« Je crois que tu te cherches surtout une raison de vivre, Hardos, et que cette histoire de dette n’est qu’un prétexte que tu invoques. Je ne connais pas ton passé, mais je suis tentée de croire que tu te plais bien ici, et que tu t’y sens comme chez toi. C’est normal, tu sais, et ce n’est pas une critique, c’est aussi ce que je ressens. C’est terrible à dire, mais ce harem évoque davantage, pour moi, un foyer, que la maison familiale. »
La jeune femme l’avouait sans honte, car c’était logique. Ici, elle était en sécurité, et pouvait laisser librement s’exprimer ses désirs, en sachant que personne ne la jugerait, et qu’on l’accepterait telle qu’elle était.
« Et toi, je suis sûre que tu recherches également un foyer, un endroit où pouvoir vivre, et où ta sœur sera heureuse. Et quelque chose me dit que tu ne vois pas juste ici un simple contrat. »
Bien sûr, Matsuya pouvait se tromper… Mais elle en doutait sincèrement. Hardos insistait beaucoup trop sur sa dette à l’égard de Mélinda pour être honnête, mais peut-être se mentait-il à lui-même. Matsuya, elle, savait combien sa Maîtresse pouvait vous confondre sur vos intentions. On avait instinctivement envie de se méfier d’elle tout en lui faisant confiance, ce qui était une situation particulièrement troublante. Hardos devait aussi faire face à ça, et, le pire, c’est que le brave homme n’était pas au bout de ses peines.
Matsuya se déplaça encore un peu.
« Finalement, tu dois te poser deux questions, Hardos… Que veux-tu faire de ta vie ? Et est-ce que tu penses que ta sœur sera heureuse et sûre ici ? Sache que Maîtresse ne retient jamais personne contre sa volonté. Si tu n’as vraiment pas envie d’être ici, alors tu pourras partir… Mais tu ne peux pas prétendre être là parce que tu es forcé d’y être. Si tu restes au harem, c’est parce que tu en as envie. »
Sur ce, la jeune femme se rapprocha de la porte de sortie, et se retourna brièvement vers Hardos, en lui faisant un léger sourire en coin.
« Allez, je ne te dérange pas plus longtemps, Hardos. Prends tes marques ici, et… Réfléchis à ce que je t’ai dit, d’accord ? »
Elle lui sourit à nouveau, puis lui souffla même un baiser avec les doigts, et sortit ensuite, fermant poliment la porte derrière elle.
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Même lui n'aurait jamais pensé bavarder aussi longtemps avec une des employées de Mélinda. Ce n'est pas parce qu'elles travaillent pour elle qu'elles sont forcément toutes de mèche et iront répéter juste après tout ce qu'il a pu dire. Mais Hardos était du genre solitaire sans vraiment s'attacher aux autres. Sauf en cas de besoin ou bien entendu si la personne lui plaisait sous différent point de vue. Mais cette fille qui semblait adorer Mélinda et qui ne semblait avoir aucun point qui puisse lui faire dire qu'il aura besoin d'elle tôt ou tard était en train d'accaparer tout son temps. Lui, il pensait juste venir ici et étudier les bouquins. Certes, sa présence ne gênait pas comme il avait pu le dire mais il ne pensait pas parler autant, généralement les gens n'osent pas trop bavarder avec lui. Il faut dire qu'il ne faisait pas d'effort pour être souriant, blagueur ou autre. Cependant, la chose pouvait changer ?
Vu les paroles de Matsuya, il observait la jeune femme avec un soupçon de mécontentement dans le regard. Il ne la fusillait pas pour autant mais ses yeux semblaient dire « attention quand même à ce que tu veux dire ». Car sous-entendre qu'il pourrait aimer, être ici et servir Mélinda, il y avait mieux pour le caresser dans le sens du poil. Lui, il n'aimait pas être sous les ordres de quelqu'un comme elle. Ashnardienne, donc esclavagiste, le genre de personne sur qui il pourrait cracher, il devrait être heureux de travailler pour elle ? Il y avait pire, du peu qu'il avait pu la voir, elle était loin de marcher avec un fouet et saluer ses esclaves en leur fouettant le dos en poussant un rire gras et sadique. Mais un esclavagiste reste un esclavagiste. Vivre dans un endroit paisible avec sa sœur, c'est sûr c'est ce qu'il veut. Pas toute sa vie car tôt ou tard, ils voudront un endroit rien qu'à eux pour y fonder une famille ou simplement être chez soi sans avoir sa seconde moitié à leurs côtés. Mais pas dans l'immédiat. Avec cette séparation forcée, les jumeaux avaient envie d'un peu de temps à eux pour être ensemble. Ils avaient un lien très fort après tout.
Plus elle parlait en évoquant des choses qui ne lui plaisaient pas forcément et plus il se retenait de dire ce qu'il pensait. Mélinda n'a peut-être rien fait signer à Hardos ou supposer qu'il devrait ceci ou cela mais il savait qu'un service comme ça ne serait pas gratuit. Il n'était pas venue lui emprunter une feuille blanche pour écrire une lettre, on parlait de rompre une malédiction quand même. Et sa fierté l'empêchait de dire que ce n'était rien, une dette reste une dette. Alors qu'elle partait, il restait assit à contre-dire mentalement tout ce que Matsuya avançait. Sa sœur était certes en « sécurité » ici mais elle était tellement naïve que Mélinda n'avait eut aucun mal à la mettre dans sa poche. Tss ! Dire que demain, elle allait de nouveau rester à ses côtés. En temps normal, il n'aurait pas retenue cela pour lui, il aurait simplement dit tout haut ce qu'il pensait mais pour elle, il avait fait l'effort de se taire et de se retenir. Penser qu'en fait, il aimait être ici... Quelle bonne blague ! Même si la chose trottait dans sa tête, il avait réussi à lire un peu ses bouquins avant de trouver le sommeil.
Comme toujours, la nuit, le corps masculin d'Hardos laissait place à un corps plus frêle et féminin, pour laisser sa sœur dormir à sa place et continuer de dormir. Ce ne fut qu'au petit matin qu'elle se réveilla, profitait que ses affaires de la veille – sa tenue normale – soit lavé et propre pour aller prendre une bonne douche avant d'enfiler tout ça. Les livres d'Hardos étaient toujours là mais elle n'en faisait pas attention. Cela ne la regardait pas après tout. Elle fit ses petites affaires du matin en se peignant, plaçant son bandeau sur l'œil, même si Mélinda n'y était pas dérangée, elle y était habitué, comme une personne irait mettre ses lunettes de vue sur le nez chaque matin. Une fois prête, elle n'oubliait pas de faire le lit – même si des filles étaient là pour ça ici, elle voulait qu'elles en fassent le moins possible pour elle – elle pensait toujours aux autres après tout. Harmony se dirigea donc là où tout le monde déjeunait, elle ne travaillait pas encore officiellement et lors de sa dernière nuit, Mélinda ne lui a pas dit de faire quoi que ce soit à son retour après tout. Dans la grande salle, elle ne voyait pas Mélinda, peut-être dormait-elle encore ou bien elle n'allait pas tarder ? En tout cas, elle se servait quelques petites choses avant d'aller manger dans son coin. Elle connaissait certaines filles de vue car après tout, la plupart de celles avec qui elle avait discuter la dernière fois étaient des domestiques donc actuellement, elles travaillaient. Elle mangea donc seule pour le moment, se demandant où et que faisait Mélinda ?
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Pour Hardos et Harmony, les choses se passèrent plutôt bien dans les jours qui suivirent. Hardos continua à suivre sa formation, et Mélinda nota un léger rapprochement entre lui et Matsuya, ce qui ne manqua pas de l’amuser. Comme quoi, il fallait croire que le valeureux guerrier, résolu à ne pas s’approcher trop près du harem, était en train de succomber doucement aux tentations de ce dernier. Quant à Harmony... La jeune femme se sentait encore proche de Mélinda, qui venait la voir chaque jour, mais ne s’amusa plus à jouer avec sa nervosité et sa timidité comme au début. Au-delà de ça, Mélinda avait aussi un emploi du temps très chargé, ce qui faisait qu’elle ne pouvait pas passer autant de temps qu’elle le voulait avec Harmony, laissant le soin à la jeune fille de se rapprocher des autres membres du harem. Harmony put ainsi constater que, au-delà du sexe, les membres du harem étaient très proches entre eux.
Rapidement, en réalité, Harmony se retrouva à s’occuper des bébés du harem. Mélinda n’avait pas que des courtisanes ou autres prostituées, mais aussi de multiples enfants, fils et filles de ses esclaves. Elle entretenait ainsi, dans le quartier dévolu aux esclaves, une agréable nurserie, où on nourrissait les bébés et les enfants. Élever des enfants dans un harem semblait être une gageure, mais c’était bien le cas. On rassura Harmony sur le fait que les enfants étaient, certes formés sexuellement, mais ne passaient à la pratique qu’en ayant atteint la majorité sexuelle. Ils baignaient dans une ambiance sexuelle qui ferait d’eux de très bons esclaves ensuite. En tout cas, personne ne se plaignait de cette situation, surtout les esclaves venant d’autres demeures. Harmony apprit ainsi que Mélinda Warren faisait partie des esclavagistes les plus appréciés, et que, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, certaines personnes choisissaient volontairement de devenir esclaves. Terra était un monde dangereux, hostile, et, quand on avait pas les moyens d’assumer cette liberté, l’esclavage était une bonne manière de s’épanouir, dans un environnement sûr et agréable.
Entre-temps, le jour fatidique approchait, celui où, enfin, Hardos et Harmony allaient pouvoir être séparés l’un de l’autre. Il avait fallu du temps, non seulement pour que Samara soit prête, mais aussi pour qu’elle réunisse les différents ingrédients. Avant le rituel, Samara eut un entretien avec Hardos, et avec Harmony, à l’académie magique. C’est là qu’elle s’assura de leur consentement, tout en leur expliquant les subtilités du rituel à venir.
« Je n’ai encore jamais fait ça, prévint-elle d’emblée. Et, s’il y a bien quelques livres théoriques sur la schizophrénie magique, ou sur la dissociation d’âmes, je n’ai pas peur de vous dire que vous allez être des cobayes. »
La question la plus délicate à trancher fut celle de savoir quelle âme se déplacerait. Samara montra ainsi, aussi bien à Hardos, qu’à Harmony, un corps sans vie.
« Il a été façonné par la magie et par l’alchimie, expliqua-t-elle. C’est un corps sans vie, dans lequel l’un de vous deux se rendra. »
Généralement, on utilisait ce procédé pour créer des Homoncules, mais, ici, ce corps servirait à abriter, soit Hardos, soit Harmony. Les deux se dévouèrent, mais Samara opta pour Hardos, qui avait l’air plus résolu qu’Harmony. On dota donc le corps d’un sexe masculin, accélérant par la magie sa croissance. Créer un corps était un exercice difficile, et Samara avait dû s’aider de plusieurs assistants. Le corps était finalement fin prêt le jour du rituel.
Ce jour-ci, donc, Harmony se réveilla. Il fallait que ce soit avec Harmony, car le rituel consisterait à extraire la personnalité et l’âme d’Hardos pour la glisser dans le corps nouvellement créé. Si le rituel présentait, somme toute, peu de risques pour Harmony, c’était beaucoup plus délicat pour Hardos. Le corps pouvait présenter des imperfections, Hardos pouvait ne pas réussir à s’y habituer, perdre la raison... Ou le rituel pouvait tout simplement échouer.
Ce matin précis, quand Harmony se réveilla, elle eut la surprise de voir que Mélinda était déjà debout, et lui souriait doucement, caressant d’une main sa joue et son visage.
« Tu as bien dormi, ma chérie ? Aujourd’hui, c’est le grand jour... »
Mélinda ne le montrait pas, mais elle était relativement nerveuse. Rien, en effet, ne lui garantissait que le rituel allait fonctionner...
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Ce fut des jours assez étranges, assez longs pour Hardos qui au fil des jours se demandaient si Mélinda avait vraiment quelqu'un dans sa liste d'amis pour les aider et Harmony... elle s'y plaisait bien mais évidemment elle aussi était venue avec son frère ici pour mettre fin à ce souci. Hardos s'était un peu rapproché de Matsuya, loin de devenir un amoureux fou qui ne la lâchait pas d'une semelle, il profitait de quelques pauses pour aller bavarder avec elle, en apprendre plus sur elle, devenir un ami avec le temps. Elle était mignonne mais l'idée de trop se rapprocher ne faisait pas encore partie de ses priorités, il passait juste de bons moments avec elle et ça lui suffisait pour le moment. Il avait toujours ce petit doute que son amie soit envoyée par Mélinda... mais cela ne l'empêchait pas de sourire et se détendre en sa compagnie, bien qu'il n'y ait rien eu entre eux. Quant à Harmony, son travail de seconder Mélinda n'était pas encore d'actualité alors elle trouva sa place avec celles qui s'occupaient des petits. C'était agréable, parfois compliqué mais agréable. Elle aussi voudrait bien avoir un bébé un jour mais pas n'importe comment. Même si Mélinda pouvait et lui proposait, elle refuserait. Il faut faire un bébé avec une personne qu'on aime, pas n'importe qui.
Au fil des jours, après leur rencontre avec la démone Samara, Harmony comme Hardos se proposait pour prendre ce corps artificiel mais ce fut lui qui avait eut le dernier mot. Harmony pouvait vouloir le remplacer mais n'empêche que rien ne lui fera changer d'avis... Mais une fois le grand jour arrivé, ce fut donc Harmony qui était présente, réveillé en douceur par sa maîtresse. C'était agréable comme réveil mais l'annonce du grand jour la stressait quand même un peu... Ils seront des cobayes et qui sait ce qui pourrait ne pas fonctionner ? Elle avait plus de chance que son frère de ne rien avoir mais s'il lui arrivait quoi que ce soit, elle s'en sentirait extrêmement coupable...
« J'ai bien dormi, Maîtresse mais... j'ai un peu peur quand même... »
Elle avait confiance en les capacités de la démone mais comme elle-même l'avait dit, ce n'est pas comme si elle avait fait ça des dizaines de fois. Harmony quitta donc son lit en s'habillant, pour l'occasion, pas de tenue de soubrette ou autre, plutôt une robe de nuit, c'était bête mais c'était comme avant une opération, inutile d'être couvert de vêtement. La boule au ventre, elle attendait avec Mélinda que la démone soit prête, dans ses bras, même ses petits mots et ses câlins ne suffisaient pas à déraciner ses doutes et son stress. Quoi de plus normal après tout. Ils étaient à deux doigts de ne plus avoir ce souci, de se revoir entre frère et sœur. Une chose qui n'était pas arrivée depuis bien longtemps... Quand la démone arriva vers elles, Harmony respira un grand coup pour tenter de retirer un maximum de stress et de doute avant de la suivre. Si tout va bien, elle en sera très heureuse, sinon... Ne parlons pas de malheur...
« Madame Samara, avant de commencer, j'aurais une question pour vous... Je ne sais pas si vous aurez la réponse mais... ça va faire mal ? »
Un petit doute pas si important si Samara réussissait son coup mais ça restait quand même une petite chose qui l'intriguait. Maintenant, tout va se jouer...
« Je m'en remets à vous... »
Elle devait parler au nom des deux en cette phrase, elle et son frère...
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C’était le grand jour, l’heure de l’opération tant espérée, et tant redoutée ne même temps. Mélinda était là pour ce jour précis, et serrait affectueusement Harmony dans ses bras, en lui certifiant que tout irait bien, et que Samara était une professionnelle. Mais, même malgré ça, Harmony restait bien évidemment nerveuse. L’opération, elle, n’aurait pas lieu au harem, mais à l’Académie magique d’Ashnard, car il fallait des instruments développés, une équipe, et une chambre spéciale, afin que l’opération fonctionne. Ici, au harem, outre la question de l’équipement, il y avait tout simplement trop d’interférences. Hardos et Harmony avaient tous les deux pu voir le nouveau corps d’Hardos, entièrement nu, et sur une table. Un corps vivant, qui respirait, et avait des besoins d’alimentation. Il pouvait même uriner, mais n’avait aucune activité neuronale importante. Un corps sans âme, tout simplement, qu’on ne pouvait pas maintenir longtemps en vie, et qui était la copie conforme et parfaite d’Hardos.
Samara vint donc voir Harmony, et lui sourit quand cette dernière lui demanda si elle allait souffrir.
« Tu seras plongée sous anesthésie générale, Harmony, alors... Non, pas spécialement. Mais il se peut que tu aies une forte migraine en te réveillant, ainsi que des troubles psychologiques. Après tout, tu vis depuis longtemps avec l’âme de ton frère mélangée à la tienne. Il se peut que son transfert dans un autre corps créé un vide dans ta psyché. »
C’était une possibilité. Samara n’ayant jamais vu de cas semblables, elle ne pouvait qu’émettre des hypothèses. En attendant, le trio rejoignit une calèche, et fit route vers l’Académie.
« Ce que nous allons faire n’est toutefois pas totalement ex nihilo. J’ai fait appel à des alchimistes pour m’assister. Ce sont d’ailleurs eux qui ont fabriqué le corps d’Hardos.
- Tu m’as parlé d’Homoncules... »
Samara en avait déjà parlé avec Harmony, mais ce voyage était l’occasion de lui rappeler les points centraux de leur discussion. La démone avait récemment croisé une Homoncule en se rendant au nouveau château-fort de Sha, Luxuria (https://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=3682915), et s’était renseignée auprès d’elle. Cette rencontre avait été aussi chaleureuse qu’instructive.
« Les Homoncules ne sont pas très connus. Ce sont des êtres vivants créés artificiellement par des alchimistes. Ils donnent aux corps inertes une personnalité artificielle, fabriquée à partir des souvenirs d’un hôte, qui sert de cobaye et de base à la formule. Généralement, les expériences échouent, mais j’ai vu des cas où la transformation avait fonctionné. Néanmoins, notre approche est différente, car, dans le cas des Homoncules, les souvenirs implantés viennent d’une personne morte. Ici, Hardos est bien vivant.
- Donc... C’est mieux ?
- C’est ce que je pense, acquiesça Samara. Mais il se peut aussi qu’Hardos rejette son corps. Cette expérience peut sembler très vague, mais elle est très précise. Je vais devoir séparer vos deux personnalités, Harmony, ce qui est très difficile, car, pour ça, il me faudra prendre tous les souvenirs d’Hardos, tout ce qui fait de lui Hardos, en ne prenant pas ce qui est à toi. Je vais regrouper ses pensées et ses souvenirs pour les implanter dans son nouveau corps. La tâche ne sera donc pas aisée, ce qui implique que tu sois inconsciente, Harmony, afin que ta psyché ne me dérange pas. »
Pendant que Samara parlait, la calèche s’approchait des grilles de l’université, raccourcissant le temps restant pour les trois femmes.
« As-tu encore des questions, Harmony ? »
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Tout cela était si étrange, de savoir que leur rêve allait prendre forme sous peu, c'était dingue ! Mais comme Samara leur avait fait aussi comprendre, il y avait un risque. Peut-être qu'elle ne pourrait pas réussir ou qu'il y aurait des effets secondaires ? On ne peut pas dire que leur cas soit très banal après tout. Quoi qu'il en soit, si à son réveil elle a mal à la tête, ce ne serait que le cadet de ses soucis si l'opération a réussi. Après l'autre effet... ça peut être dérangeant comme ça ne peut être qu'un détail. Une fois encore, Samara n'avait jamais vraiment fait ça donc à part lui faire confiance, elle ne voyait pas ce qu'elle pourrait faire ne plus. La démone expliqua comment sera le corps de son frère, loin d'être un Homoncule mais il y avait certaines similitudes malgré tout. Harmony se demandait si le toucher sera le même ? Sa peau serait la même que dans ses souvenirs ? Ses cheveux ? Et pour Hardos, tout sera comme avant où il y aurait un petit quelque chose qui fait que tout n'était pas si identique à ce qu'il ressent quand il est éveillé ?
Une fois arrivée, la demoiselle gardait le silence, répondant simplement par la négative avec un signe de la tête, elle avait des questions mais qui n'auront que de vagues réponses. Des craintes aussi, mais rien qui pourra être balayé d'un simple geste de la main en guise de réponse. La demoiselle suivait donc sa maîtresse et la démone avant d'arriver dans « la salle d'opération ». Le corps de son frère était sur une table à côté, il y avait une table pour elle, ça ressemblait en soi beaucoup à une vraie salle d'opération. Sauf qu'il y avait des rituels inscrits au sol, sur la table, il y avait des mages, autant dire que toute cette mise en scène était aussi rassurante qu'effrayante. Mais elle se devait d'être courageuse, d'avancer, de s'installer et de laisser faire Samara. Le corps était prévu pour son frère, donc c'était elle qui devait être consciente.
Juste avant de s'installer, sans dire le moindre mot – elle ne saurait quoi dire – elle ferma les yeux et trouva un zeste de réconfort dans les bras de Mélinda. Qui sait, cela était peut-être la dernière fois ? Elle avait confiance en Samara mais l'opération est délicate, ce n'est pas comme si on lui avait demandé de claquer des doigts pour faire du feu entre ses doigts. La semi-ange se posa donc sur la table, s'allongeant dessus en fermant les yeux, sombrant dans le sommeil artificiel. On ne pouvait pas dire que sa tâche était difficile de son côté, elle ne rêvait pas. C'était presque comme cherché le sommeil, on fermait les yeux, on savait plus ou moins ce qui se passait à côté d'elle sans pouvoir ni vouloir agir. Quand commença le tri des souvenirs, ce fut... étrange. C'était cette sensation de vouloir se souvenir quelque chose mais... quoi ? Comme quand on a un mot sur le bout de la langue mais que... C'était pareil. Harmony ne savait pas ce qui lui manquait mais elle avait cette sensation. Parfois, cela agissait comme un léger flash, une petite douleur à la tête, sans être une migraine, c'était une douleur qui durait une seconde, deux maximums avant de s'arrêter et de retrouver cette sensation d'oublier quelque chose.
Elle ne saurait dire combien de temps cela avait duré mais une fois que cela avait cessé, elle se sentait mieux. Mieux mais fatiguée, elle peinait à ouvrir les yeux, comme quand le réveil sonne mais que les heures de sommeil ne sont pas suffisantes. Ouvrir une paupière est déjà une douleur intense et un effort surhumain alors bouger, hors de question. Elle n'arrivait même pas à ouvrir les yeux, elle était réveillé mais avec difficulté, elle parvenait quand même à prononcer un unique mot qui avait bien des sens.
« Maî...tresse... »
C'était autant un appel à l'aide qu'une demande pour savoir si tout avait réussi, échoué, ce qui se passait, elle n'en savait rien. Comme Samara l'avait prédit, elle avait mal à la tête, elle avait même un peu de fièvre mais rien de grave, et avec une fatigue énorme qui l'empêchait de bouger. Sans le savoir, sur la table d'à côté, c'était pareil, sauf qu'Hardos dormait, laissant à son esprit le temps de bien s'installer dans son nouveau corps.
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Samara avait demandé à ses étudiants de venir. C’était une grande expérience, et Mélinda reconnut également d’autres professeurs, et même quelques officiels, des nobles de l’université, qu’elle avait rencontrés quand elle avait proposé d’ouvrir son école de magie rose, et d’établir un partenariat avec l’Université d’Ashnard. Une offre ambitieuse, mais,e n l’état, Mélinda ne songeait pas non plus à cela. Elle serra Harmony dans ses bras, et lui assura que tout allait bien se passer. La jeune femme s’allongea ensuite sur la table, et fut proprement déshabillée, puis Samara la plongea dans le sommeil. On mit ensuite sur elle des glyphes et des runes, les reliant à Hardos, tandis que des gemmes furent posées. Samara n’était pas seule, et était assistée de plusieurs de ses plus talentueux élèves. On fit ingérer plusieurs substances à Harmony et à Hardos, puis Mélinda s’écarta du rituel, rejoignant les gradins. Elle avait beau se montrer stoïque devant Harmony, elle était aussi très nerveuse. Rien, en effet, ne garantissait que l’opération allait marcher.
À droite et à gauche de la table, on mit des Pensines, des bocaux transparents abritant une eau très particulière, puis le rituel commença. Samara prononça des mélopées, et les runes sur les corps d’Hardos et d’Harmony se mirent à briller. Ils gesticulèrent alors, et Samara ferma les yeux, rapidement rejointe par d’autres mages, qui l’aidèrent.
« Elles sont en train de dissocier les pensées des deux... »
Mélinda écoutait les étudiants parler entre eux, et vit des espèces de filaments blanchâtres, presque spectraux, s’échapper du front d’Harmony, pour se situer dans les bocaux. Les pensées et les souvenirs d’Harmony d’un côté, ceux d’Hardos de l’autre... Le rituel allait durer longtemps, car il fallait détricoter chaque souvenir, et se montrer très prudent, afin de bien identifier tel ou tel souvenir, telle ou telle émotion... Samara avait une main posée sur chaque front, et récitait continuellement la même mélopée. Parfois, des spasmes nerveux venaient parcourir les deux corps endormis.
« Ohlàlà...
- Elle y arrive, les corps se stabilisent... »
Il y eut plusieurs moments de panique, quand le corps d’Harmony s’agita nerveusement, mais Samara amplifia alors sa magie, et continua ainsi à vider son esprit, de plus en plus. Les filaments s’intensifiaient, car, plus le temps passait, et plus Samara arrivait à se rapprocher du duo, et à pouvoir mieux les dissocier. Ensuite, elle n’aurait plus qu’à ingérer dans les deux corps respectifs le contenu des Pensines. Cette étape-ci était donc cruciale, car il fallait bien s’assurer de départager les deux âmes, une tâche longue et délicate, à laquelle Samara s’affairait avec passion et calme.
Quand Harmony se réveilla, une couverture la recouvrait. Elle était couchée sur un lit, sonnée, et Mélinda sourit en entendant ses premiers mots. Elle ne pouvait pas encore vraiment bien voir, et Mélinda s’empressa de caresser son visage.
« Là, là... Détends-toi, Harmony... » glissa-t-elle, avant de l’embrasser délicatement.
Mais la jeune femme se rendormit à nouveau.
« Maîtresse Samara a dû se plonger profondément dans leur psyché. Elle a aussi été infectée, c’est ce qui explique pourquoi elle médite...
- Ah ?
- Elle n’a pas ingéré de souvenirs à proprement parler, mais a été infectée par... Des souvenirs-fantômes, pourrait-on dire. Il faut qu’elle se purge son esprit. »
Une bribe de conversation qu’Harmony put capter, avant que la fatigue ne l’emporte encore.
Harmony se réveilla pleinement en pleine nuit. Ses deux yeux s’ouvrirent brusquement, et elle appela à nouveau sa Maîtresse. Mélinda, qui était assise dans le fauteuil, somnolait à moitié, et ne réagit pas. Quelques discrètes chandelles éclairaient la chambre d’hôpital, dont les murs nus et froids témoignaient du fait qu’elle n’était pas dans une clinique terrienne, mais bien à Ashnard.
Et, sur la gauche d’Harmony, quelqu’un ronflait...
Hardos !
« Il ne s’est pas encore réveillé. »
Une silhouette se tenait sur la droite d’Harmony... C’était Kazuha, l’esclave de Samara, qui lui sourit.
« C’est une étape importante. Toute sa psyché se reconstitue pendant qu’il dort. Pour vous aider, Maîtresse Samara a chargé Magdalia de veiller sur vous. »
En regardant mieux, Harmony pourrait voir une petite fée qui battait régulièrement des ailes au-dessus des ailes, sa poussière de fée descendant sur son corps, venant apaiser les songes d’Hardos. C’était la fée de Samara, la petite Magdalia (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?action=profile;u=5185), qui, à son tour aussi, contribuait à aider les deux individus à retrouver leur esprit.
Kazuha glissa alors ce qu’Harmony rêvait sûrement d’entendre :
« Ça a marché, Harmony... L’opération a été un franc succès. Hardos a été séparé de toi, et, pour l’heure, même s’il ne s’est pas encore réveillé, tous les signes montrent qu’il va bien. »
-
Combien de temps avait coulé ? Une question impossible de percer tant son esprit était encore brumeux et épuisée. Il lui arrivait de se réveiller sans rien entendre ou alors capter de très brèves paroles avant de replonger dans le sommeil. Alors quand enfin elle se réveillait presque brusquement, elle eut un léger moment de flottement, se demandant où elle se trouvait ? Elle vit Mélinda qui piquait du nez mais dont son réveil ne l'avait pas réveillée. En revanche, Kazuha était à ses côtés, elle ne la connaissait pas beaucoup, elle savait uniquement qu'elle était un peu comme la seconde de Samara, sans être doué en magie – pas à sa connaissance du moins – elle était pratiquement toujours avec elle quand Harmony l'avait vue. Cette dernière tachait de la rassurer en lui disant que ça avait enfin fonctionné ! Pour elle comme pour son frère, surtout même s'il devait avoir besoin de plus de sommeil mais déjà cette nouvelle lui ôtait un lourd poids de ses épaules. La demoiselle en soupira presque d'aisance avant de remarquer cette petite fée au-dessus d'elle.
C'était la première fois qu'elle en voyait une, elle trouvait ça jolie mais vu son état actuel, la joie qui la traversait, elle trouvait tout joli et merveilleux. Elle restait silencieuse mais souriante, se demandant quand elle et son frère seront assez fort pour pouvoir s'enlacer, bavarder, agir comme un frère et une sœur ne s'étant pas vue depuis bien des mois ! Mais à travers tout ce bonheur, il y avait une chose qu'elle avait entendu durant ses courts réveils et qui la taraudait...
« Kazuha... Savez-vous ce qu'est... des souvenirs-fantômes ? J'ai entendu des gens en parler durant mon sommeil, je crois et... Madame Samara va bien ? »
L'idée que la démone soit en mauvaise santé par sa faute risquerait de la rendre coupable alors que la démone avait apparemment réussi l'impossible, là où elle et son frère avaient tant cherché comme réponse. Bien qu'elle semblait avoir assez dormi, il ne fallait pas lui demander de se lever et faire autre chose, rester allongé et bavarder était déjà un effort assez suffisant pour elle. Hardos ne bougeait toujours pas d'un pouce, si ce n'est son torse qui bougeait à cause de sa respiration. C'est bête mais le voir allongé, là, respirant, ça suffisait à Harmony déjà pour être heureuse et espérer bientôt pouvoir rattraper le temps perdu.
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Hardos mettrait davantage de temps qu’Harmony à se réveiller. Après tout, il venait d’intégrer un tout nouveau corps. Grâce à Magdalia, Samara avait eu la conviction qu’il n’était plus un corps sans vie. Hardos... Hardos rêvait, tout simplement. Et, tout en rêvant, il reconstruisait sa psyché, ses souvenirs, ses émotions, s’appropriant inconsciemment son nouveau corps. Harmony demanda alors à Kazuha si Samara allait bien, et, visiblement, avait pu capter quelques bribes de conversations, puisqu’elle demanda à savoir ce qu’étaient les « souvenirs-fantômes ».
« Oh, eh bien... C’est un peu comme quand on t’ampute une main, tu sais. Pendant un certain temps, le corps ne s’est pas encore habitué à cette amputation, et le corps peut émettre des sensations que tu ne devrais plus ressentir... Comme l’envie de te gratter la main, par exemple. Sans compter du fait que, instinctivement, un amputé agit comme s’il avait encore son autre main. C’est ce qu’on appelle le syndrome du membre-fantôme, et, quand on l’applique aux souvenirs... »
Kazuha se tut pendant quelques secondes, réfléchissant à la meilleure manière de formuler ça, avant de reprendre :
« Disons que, pour faire simple, il s’agit d’avoir des souvenirs qui ne sont pas les siens, mais dont le cerveau est persuadé que si. C’est une conséquence que beaucoup de psychiques ressentent. Soit il s’agit de pensées courantes, soit de souvenirs qui s’imbriquent avec les siens. C’est ce que Samara redoutait quand elle a séparé Hardos de ta psyché, qu’il dispose de souvenirs qui étaient en réalité les tiens, et pas les siens. C’est pour ça qu’elle a dû se plonger très profondément en vous, et a dû séparer très précisément vos souvenirs... Tout en se plongeant dans votre passé commun, ce qui l’a nécessairement parasité. Elle a donc, en elle, des souvenirs de ton passé, ou de celui de ton frère, et son cerveau ne sait plus si ces souvenirs sont les siens ou non. »
Dit comme ça, ça avait l’air très inquiétant. Kazuha ne voulait toutefois pas faire angoisser Harmony, ou l’amener à s’en vouloir pour ce que Samara avait fait, en pensant avoir mis sa santé mentale en danger.
« Mais ne t’en fais pas, Samara s’est mise à méditer justement pour pouvoir purger sa mémoire. C’est une conséquence normale, elle s’y était préparée. Ce qui compte, c’est surtout que toi et Hardos, vous ne souffriez pas de ce phénomène. C’est pour ça que Maîtresse Samara m’a donné des instructions très précises, et que Magdalia veille sur Hardos. Je dois m’assurer qu’il se repose bien, et que son corps continue à réagir aux stimuli extérieurs. D’ailleurs... On approche du contrôle. »
Kazuha sourit alors, et se redressa, puis s’approcha du lit d’Hardos. Magdalia dirigeait les rêves d’Hardos, et opta pour un rêve plus érotique, ce qui amena alors le jeune homme à soupirer lentement.
« Tu peux regarder, Harmony, mais... Ne sois pas choquée, ma puce... »
Kazuha s’agenouilla alors, et retira la couverture, dévoilant le corps nu de l’homme, avec un phallus bien dressé, que la femme commença à masturber.
« Tu comprends, le sexe est fondamental dans la psyché d’un individu, je dois m’assurer que tout fonctionne bien de ce niveau-là... »
Elle le masturba donc, et, très rapidement, Hardos se mit à jouir, balançant une flopée de foutre dans les airs, que Kazuha vint ensuite nettoyer.
« Hihi... Techniquement, ton frère est vierge, maintenant, son corps réagit très bien, en tout cas. »
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Ça y est, c'était fini. Leur deux corps étaient séparer, comme il était normalement le cas à leur naissance. Il était évident qu'elle avait une dette énorme envers la vampire et même si Hardos se charge de payer cette note, elle y participera elle aussi, directement ou non. Rien ne lui garanti que c'est bien son frère à ses côtés mais une fois réveillé, elle va vite le savoir, elle était avec lui depuis sa naissance, étant en plus jumeaux, personne ne pouvait se vanter de mieux connaître Hardos qu'elle, et même inversement pour lui envers sa sœur. Bref, bien que tout semblait bien se passer, elle posa une question sur ce qu'elle avait entendu durant son sommeil à savoir, les souvenirs-fantômes, c'est quoi ? Kazuha expliqua cela à travers une amputation et ce que les gens devaient ressentir. Elle n'a jamais été amputé – heureusement – donc elle ne pouvait qu'imaginer que ce qui lui était dit était vrai ? La version plus précise basé sur la spyché – vu que ça concernait ce point et non un véritable membre – était un peu plus compliqué mais elle pensais avoir compris dans l'ensemble.
Cela dit, la suite avait eut de quoi la surprendre. Elle ignorait quel genre de rêve faisait vraiment son frère mais quand Kazuha retira ce qu'il portait pour le couvrir, elle le vit... en forme. Elle tourna machinalement la tête sur le côté pour ne pas le voir, même si elle écoutait. Non mais elle était dingue ! Pourquoi elle regarderait son frère nue ? Surtout dans ce genre de situation ? Elle ne savait pas pour cette fille, si elle avait un frère avec qui elle s'amusait à faire... ça, mais elle, ce n'était aucunement son intention !!!
« Ce ne sont pas des choses que j'aimerais voir... »
Cela dit, elle n'y avait pas pensé mais maintenant qu'elle y pensait, et que, apparemment tout fonctionnait bien sous la ceinture, il y avait une question qu'un jour son frère allait forcément se poser ? Une question essentiel à bien des individus et qui ici, méritait d'être posé car une âme d'un corps vivant ne pouvait pas se vanter d'avoir été dans un autre corps si facilement mais surtout, de bien avoir son ADN dans ce corps ? Harmony continuait de regarder ailleurs, elle ne regarderait quand elle sera sûre que son frère était de nouveau couvert.
« Dites, si un jour mon frère veut avoir des enfants, il pourra en avoir ? Ce n'est pas son vrai corps donc je ne sais pas si cela sera... possible ? »
Hardos avait peut-être jouit grâce à Kazuha mais sa semence était simplement décorative ou elle contenait vraiment sa future descendance dans cette petite gelé blanche ? Tôt ou tard, il voudra surement fondé une famille, tout comme elle, mais l'un comme l'autre devait d'abord trouver la bonne personne pour ça, Harmony n'avait encore personne en vue, quand à Hardos... Qui sait ?
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«
Voir ton frère en pleine forme, c’est pourtant rassurant, non ? »
Surtout après l’expérience inédite que les deux avaient vécu ! Samara s’était vraiment surpassée, cette fois. Bien sûr, Kazuha n’avait eu aucun doute du début à la fin. C’était sa Maîtresse après tout, et Kazuha était bien placée pour savoir à quel point cette dernière était douée. Harmony demanda ensuite à Kazuha si Hardos pouvait avoir des enfants. Cette dernière se pinça les lèvres.
«
Hmmm... Honnêtement... Je ne sais pas. La technique utilisée pour créer ce corps est celle que les alchimistes utilisent pour créer des Homoncules... Et les Homoncules sont inféconds. Mais la différence, ici, c’est que, contrairement à un Homoncule, il y a une véritable âme que nous avons transféré. Alors... Je ne sais pas. -
Tout dépend de la vision qu’on a de l’accouchement, Harmony. »
La voix de Samara venait de résonner, et cette dernière fit alors irruption. Elle semblait aller bien, même si on pouvait voir que ses traits étaient fatigués. Kazuha s’inclina immédiatement, avant de mettre un genou à terre, et Samara alla s’enquérir de l’état de santé d’Harmony, qui lui assura aller bien, tout en étant fatiguée... Mais indéniablement heureuse, heureuse de voir que l’opération avait été un succès, et que les deux allaient désormais pouvoir mener une vie normale. Néanmoins, la question de la fécondité d’Hardos continuait à inquiéter sa sœur, ce qui amena Samara à rapidement développer :
«
Pour beaucoup, la stérilité des Homoncules vient du fait que ce sont des êtres artificiels, que leur âme... Est une âme artificiellement créée, à partir des souvenirs d’un mort. Le cas d’Hardos est différent, car il s’agit d’un être bien vivant. Dès lors, peut-être que ceci conduira son sperme à sécréter de la vie. Pour l’heure... Il faudra qu’il essaie, il n’y a que comme ça qu’on pourra nous en assurer. »
Autrement dit, qu’il fasse l’amour, et qu’on voit si sa crème portait ! De quoi faire encore rougir la petite Harmony. En attendant, Hardos, continuait à paisiblement dormir, reconstituant ses souvenirs. Samara, elle, avait encore des gouttes de sueur filant le long de son front.
«
Enfin, au moins, l’opération est un succès. Toi et ton frère, vous allez pouvoir mener un nouveau départ. C’est une nouvelle vie qui se profile à vous... Tâchez de bien en profiter. »
Ainsi, ils feraient honneur à tout ce que Samara et Mélinda avaient fait pour eux deux !
FIN