Le Grand Jeu
Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: L'Ordre de la Croix du Sud le jeudi 20 février 2014, 14:34:28
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Ceci est un flash-back. Il s'agit d'exploiter un peu le passé de l'un de mes personnages, Thalia. Pour plus d'informations sur elle, référez-vous à ma fiche. Si vous êtes intéressé(e), répondez ici directement ou contactez-moi par MP.
Et tant que j'y suis... Quand ce One-Shot sera terminé, il sera à nouveau libre pour quiconque voudra prendre la suite, et ainsi de suite pour une durée indéterminée.
En résumé, comme j'aime beaucoup cette version de Thalia mais que je ne pourrai jamais en faire un personnage à part entière, je ferai tous ses RP ici, les uns après les autres, avec tous les gens qui se proposeront. ^^
-Dis à ton patron qu’Electhalia le salue !
Elle claqua des doigts. La chaloupe fut lâchée à l’eau. À l’intérieur, le seul survivant du navire qui venait d’être attaqué par la Foudroyante. Il y avait toujours un survivant. Un seul, grièvement blessé et traumatisé. Ainsi la rumeur se répandait et l’équipage de la Foudroyante était chaque fois un peu plus connu à travers le monde.
Electhalia (http://safebooru.org//images/1059/7c30eebacb9ab7185dd1776886dac9786b1eb3b0.png?1097907), Thalia Ritsano de son vrai nom, se tourna vers ses hommes. C’était une femme terrible. Crainte et respectée de son équipage, seulement crainte du reste du monde, elle était connue pour être le capitaine pirate le plus cruel de tous les temps, affirmation qui n’était pas loin d’être vraie. Thalia Ritsano avait grandi à la dure, se battant quotidiennement pour sa survie et pour un minimum de reconnaissance. C’est cette enfance improbable qui lui avait permis de se frayer un chemin dans ce monde machiste qu’était la piraterie. Elle avait gravi un à un tous les échelons hiérarchique jusqu’à devenir capitaine. Forte en gueule mais aussi physiquement, douée d’une puissance magique impressionnante, rares étaient ceux qui osaient s’en prendre à Electhalia, capitaine de la Foudroyante.
-Alors, bande de fillettes ! Bilan !
Un homme fit deux pas en avant. C’était le second, le seul homme en lequel Thalia avait entièrement confiance. Mi-homme mi-cadavre, Demi-Crâne (http://safebooru.org//images/715/d4c519a9c3c838893596b664235cb05d50d1a0cd.jpg?720185) portait bien son surnom puisque la moitié de son corps arborait l’apparence d’un squelette effrayant.
-Deux blessés graves, mais pas de pertes à déplorer. Pour le bilan matériel, le pont a morflé et la grand-voile s’est fait grignoter. C’est tout.
La jeune femme sourit. Un sourire mauvais. Elle n’en montrait que très rarement d’autres que celui-là.
-Parfait. On s’occupera de ça au prochain port. Distance ?
-Aux dernières nouvelles, suffisamment proche pour qu’on puisse y être dans la soirée. Mais je crois qu’on s’est beaucoup rapprochés entre-temps, normalement on devrait y être d’ici deux heures.
Elle hocha la tête et tourna les talons pour rentrer dans sa cabine. Après la bataille, un peu de repos, même si elle n’en avait pas vraiment besoin. Sait-on jamais, il pourrait se passer un événement imprévu…
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Erilé était dans sa cachette, une cabane en bois dans laquelle tout était fermé, il faisait donc très sombre. Il n'y avait que quelques raies de lumières vive qui perçaient entre des planches qui indiquaient que le jour était depuis longtemps levé. Erilé était donc assise sur une veille chaise en bois, sa main droite posait sur un sabre, sur sa peau se voyait un tatouage de motif tribal avec différent animaux, partant du majeur et continuant en s'élargissant sous sa manche. Son haut une chemise blanche bouffante et légère, sa poitrine assez généreuse était étriqué par un gilet sans manches assez petit, bleu marine avec des bordures dorés.La chemise s'arrêtait avant sa gorge, d'une peau légèrement bronzé . Apparaissait alors son visage, une jolie forme ovale et ses lèvres, un peu pulpeuse et rosées. Puis ses yeux, d'un bleu océan transperçant, dont le droit caché par une longue mèche de cheveux blond, le reste restant libre et tombant un peu partout autours d'elle sauf sur l'oreille gauche sur laquelle était accrochée une petite boucle d'oreille en or. Plus bas, apparaissaient ses longue jambes serrées dans un pantalon blanc au dessus duquel sa taille était entouré d'une large ceinture brune attachée par une grosse boucle en or avec derrière trois dague et sur les côtés, deux pistolets. Mais revenons à ses jambes, elle finissaient par des bottes en cuirs. Elle fixait, l'oeil plissait, le murs devant elle, au sol on pouvait voir des fiches transpercé, troué..Et sur le murs d'autres fiches étaient accrochées, affichant des visages et des primes. Erilé passa une main dans son dos et attrapa de la main gauche une de ses dagues qu'elle fixa un instant avant de la lancer sur le murs. Elle se leva, apparut alors ses deux principales atouts, deux puissantes ailes dans son dos, aux plumes blanches et brunes. Elle s'avança jusqu'au murs et regarda l'affiche sur laquelle s'était planté sa dague
-Thalia Ritsano, dit Electhalia...Jolie somme
Un sourire s'afficha sur ses lèvres, elle remit sa lame à sa place et rangea son sabre dans un fourreau dont elle accrocha la lanière à sa taille, un peu tombante. Elle ouvrit la porte de son habitat précaire et ce n'est pas un sol qui se présenta mais le vide, la cabane était perchait sur un immense arbre d'une petite île. La jeune femme ouvrit ses grandes ailes et prit son envol.
Erilé Marxowln était une chasseuse de prime, personne ne sait vraiment d'où elle vient, elle a toujours était orpheline mais cependant vers 13 ans, un chasseur de prime l'avait initié à son "métier". Ils s'étaient séparé par la force des choses à ses 19 ans et depuis, elle s'était installée sur une île, continuant sur le chemin qu'il lui avait indiqué...
C'était une chasseuse assez réputée, et ce n'était pas pour rien. Elle savait toutes les ficelles du métier. Cela commençait par la chasse, elle avait réussi à prendre des informations sur la position de la pirate qu'elle recherchait dans plusieurs tavernes et avait ensuite prit le large. Prendre la mers par les airs était assez risqué mais c'était le moyen le plus rapide pour elle, elle avait déjà perdue du temps à localiser sa proie. Mais ces efforts vu récompensaient quand elle aperçut un bateau au moment où le ciel commençait à être recouvert d'un manteau de nuit, laissant au loin une traînée rose, moment propice pour une attaque. Ses yeux d'oiseaux de proies étaient perçant, mais elle était aussi aidé par une vision nocturne. Elle aperçut sur le pont un étrange être, mi-humain, mi-squelette. Elle ne se posa pas de question et prit son sabre, avant de foncer en piquet vers lui.
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Le navire voguait tranquillement. Tout était calme. La capitaine se reposait dans sa cabine, affalée sur son fauteuil. Chaque membre de l’équipage vaquait à ses occupations. Ceux qui devaient travailler travaillaient. Ceux qui n’avaient rien à faire se reposaient. Demi-Crâne était sur le pont, occupé à réparer sommairement quelques planches. Le charpentier faisant partie des blessés graves, il ne pouvait pas s’en charger lui-même. C’est donc le second qui avait décidé de s’atteler à cette tâche désagréable mais nécessaire.
Seul point noir : l’attaque. Soudaine, inattendue. La vigie n’avait rien vu. Cet idiot regardait dans l’autre direction au moment où la créature ailée arriva droit vers la Foudroyante et se posa sur le pont. Par contre, Demi-Crâne l’entendit. Il se retourna en se redressant et fit face à l’intruse, son visage ne laissant pas transparaître sa surprise. Elle portait un sabre. Et elle fonçait vers lui. Il posa l’énorme pistolet qui était jusque là attaché dans son dos et tira la large épée qui pendait à sa ceinture.
Il para le premier coup et en porta lui-même un en direction du cou de la jeune femme. Pas de pitié, elle débarquait sur le navire sans prévenir et elle l’attaquait, il n’allait pas retenir ses coups ! Par contre, les circonstances n’excluaient pas la politesse. Aussi, la même expression neutre toujours sur son visage, il parla calmement :
-Bonjour. Je peux savoir qui vous êtes ? Et tant que j’y suis, qu’est-ce qui vous amène ?
Bien sûr, il connaissait la réponse à cette question, mais sait-on jamais, peut-être allait-elle le surprendre. Dans tous les cas, il était hors de question d’appeler Thalia, il allait régler ce problème tout seul sans la déranger. Par respect pour son adversaire.
Les quelques autres marins présents n'intervenaient pas, pour les mêmes raisons : non seulement c'était le combat du second et de lui seul, mais en plus déranger Thalia aurait signé leur arrêt de mort à tous.
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Erilé atterrie sur le pont et attaqua directement, il fallait être efficace, elle aurait pu foncer directement sur son ennemi, mais cela la mettait un peu mal à l'aise de l'attaquer dans le dos ainsi, elle savait le faire que quand c'était nécessaire. Ayant des ailes au milieu de l'océan, elle avait l'option de s'envoler pour fuir ou éviter des attaques, elle pouvait donc éviter d'assassiner l'homme directement. De plus, l'option d'une attaque discrète était inutile en vue de la réputation du capitaine et de son équipage. La créature semi-ossuaire qui était apparemment entrain de travailler la charpente du navire se retourna sans étonnement et contra son attaque, elle savait que ça n'aurait pas était si facile. Il contre-attaqua en visant le coup de la mademoiselle qui recula son bras pour contrer son attaque avec son épée. C'est alors que l'homme, d'un ton très posé, demanda :
« -Bonjour. Je peux savoir qui vous êtes ? Et tant que j'y suis, qu'est-ce qui vous amène ? »
La jeune femme sourit, son œil droit constamment caché par sa mèche, toujours concentré à bloquer son sabre. Quelques regards furtifs autours d'eux et elle pouvait voir que le navire avait subit un peu de dégâts il n'y a pas bien longtemps. Elle se reporta rapidement sur son adversaire
« - Erilé Marxown, enchantée. Je viens chercher la somme pour la tête d'Electhalia. »
Elle porta par la suite sa main gauche sur le bras de l'homme et s'appuya dessus, tout en s'aidant d'une impulsion de ses ailes pour passer de l'autre côté. En l'air, elle en profita pour poser ses pieds sur ses épaules afin de le mettre à terre, plaçant son épée sous sa gorge et prenant un de ses deux pistolets pour le pointer sur sa tempe.
« -Les morts sont inutiles, alors rends-toi tout de suite. »
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Erilé Marxown. C’était un nom peu courant. La jeune femme déclara vouloir la tête de Thalia. Si Demi-Crâne avait une mâchoire, il aurait souri à son tour. Elle avait vraiment de l’espoir, cette petite…
-Vous feriez mieux d’ab…
Il fut interrompu par l’action surprenante de son adversaire. S’appuyant sur son bras et s’aidant de ses propres ailes, elle se propulsa dans les airs et mit Demi-Crâne à terre. Le temps qu’il se retourne, pris au dépourvu, il avait une lame sous la gorge et un pistolet contre la partie humaine de son crâne.
-Les morts sont inutiles, alors rends-toi tout de suite.
Il ne répondit pas de suite. Un profond étonnement pouvait se lire dans son œil, l’autre étant toujours inexpressif puisque pas réellement existant. Il avisa justement, du coin de ce deuxième œil, l’un des hommes du navire se ruer vers la cabine de la capitaine.
"Et meeerde… Ça va être un carnage."
Il tenta de se redresser, mais la jeune femme avait tellement bien placé ses armes qu’il ne pouvait pas faire le moindre mouvement sans se blesser.
-Très joli… Et très impressionnant aussi. Mais vous devriez savoir qu’un pirate ne se rend pas. Et surtout…je suis désolé d’avance pour ce qui va vous arriver. Vraiment désolé.
Dans les trois secondes qui suivirent, une boule d’électricité de cinquante centimètres de diamètre se dirigea à grande vitesse droit vers Erilé.
-Eh, l’angelote ! Lâche mon second ou ça va barder.
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Erilé jubila un peu en souriant quand elle put enfin lire de l'étonnement dans l'oeil du pirate qui resta un instant bouche bée avant de dire enfin,
-Très joli… Et très impressionnant aussi. Mais vous devriez savoir qu’un pirate ne se rend pas. Et surtout…je suis désolé d’avance pour ce qui va vous arriver. Vraiment désolé.
-On sait jamais mais qu..
Elle n'avait pas compris son dernier propos quand elle entendit un grésillement sur le côté, elle eut juste le temps de regarder, d'écarquiller l'oeil et de s'envoler rapidement d'un coup d'ailes pour éviter une boule électrique de bonne taille.
-Eh, l’angelote ! Lâche mon second ou ça va barder.
Restant en l'air, toujours époustouflé par ce qu'elle venait de frôler, elle tourna lentement la tête et aperçut le visage de l'affiche et décrit avec tant de peurs par marins en tout genre, qu'ils soient marchands, pêcheurs ou autre pirates : Electhalia. Elle eut un sourire, elle pressentait qu'elle aurait peut-être due mieux se préparer. Sans attendre, et un peu précipitamment elle tira vers elle avec son pistolet et fonça de suite sur elle en préparant son sabre.
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Thalia, bien campée sur ses deux jambes, mains sur les hanches, regarda d’un air plus que contrarié la femme ailée qui s’envolait précipitamment pour éviter l’attaque. Elle n’appréciait pas trop, voire pas du tout, qu’on vienne fiche le bazar sur son navire. Et encore moins qu’on flanque une raclée à son second.
"Dès que j’en aurai fini avec cette fille, il va m’entendre, ce bon à rien !"
Elle examina l’intruse. Bon, elle avait des ailes. Ça c’était pas cool, mais la pirate avait largement de quoi pallier ce souci. Ensuite, elle avait un sabre. Et deux pistolets. Là, c’était plus jouable. C’était même très facile pour Electhalia de riposter contre ce genre d’armes.
Ainsi, elle arrêta la balle par un petit champ électrique, avec une facilité qui pouvait être déconcertante mais qui sembla laisser l’autre de marbre. Celle-ci enchaîna sans attendre en attaquant de front, lame à la main. Thalia siffla et fit un pas sur le côté pour esquiver. L’instant d’après, on lui apportait sa lance-foudre (http://www.yuimen.com/img/perso/aj-foudre.png). Il s’agissait d’un objet permettant à Thalia de lancer des attaques électriques à la fois physiques et magiques. Cet objet était bien connu de tous puisqu’il était en quelque sorte l’emblème de Thalia.
-Je ne sais pas qui tu es, je me doute de ce que tu veux, mais tu vas regretter d’être à bord. Ne t’attends pas à repartir d’ici en bon état, ma mignonne.
Elle chargea la lance-foudre et donna un coup. Direct, rapide et précis. Droit vers le cœur de l’intruse. Tous les pirates s'étaient prudemment écartés, ne voulant pas être blessés par un coup perdu.
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Comme elle s'en doutait, Thalia arrêta sa balle avec son pouvoir en créant un espèce de champs magique, elle avait anticipé et c'est pour cela qu'elle avait directement enchaînée avec son épée. Mais la jeune femme ne fit qu'un pas sur le côté en émettant un sifflement. Erilé dérapa doucement sur le pont en déployant ses ailes pour s'aider à ralentir, elle entendait son adversaire dire,
-Je ne sais pas qui tu es, je me doute de ce que tu veux, mais tu vas regretter d’être à bord. Ne t’attends pas à repartir d’ici en bon état, ma mignonne.
Elle se retourna alors en préparant une attaque mes écarquilla les yeux en voyant ce que la pirate tenait maintenant dans la main. Sa lance-foudre !
-Non !
Le coup fut rapide, précis et puissant. Trop tard pour s'envoler, elle ne put que se repliait un peu sur elle-même en mettant une de ses ailes aux plumes blanches et brunes devant elle. Elle reçut le coup et l'encaissa en serrant les dents. Des éclairs parcoururent son corps puis elle soupira quand ce fut enfin finit, ce qui lui sembla durer une éternité. Elle se redressa en retirant son aile, fumante un peu, et fixa d'un oeil noir son adversaire.
Elle resserra la mâchoire en déployant ses ailes, ça faisait un peu mal, elle donna un puissant coup et se propulsa en avant, se retrouva rapidement devant Electhalia, l'épée derrière son cou pour tenter de la fauchée. Tout en même temps, elle prit de l'autre main un de ses poignard pour tenter de porter un coup aux côtes.
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L’arrivée de la lance-foudre avait provoqué une légère panique chez la femme ailée, et Thalia en tira une certaine satisfaction. Elle aimait bien faire paniquer les gens, c’était si amusant… Et le coup qu’elle porta faillit mettre fin au combat. Les deux ailes brunes se replièrent pour protéger les points vitaux, la victime s’en tira avec seulement quelques plumes grillées et un bon coup de jus qui la laissa un peu déboussolée quelques secondes. Juste le temps qu’il fallait à Thalia pour préparer un coup fourré…
Le regard noir de son adversaire fit éclater de rire la pirate. Eclat de rire qui se poursuivait quand elle para les coups suivants.
-Eh bien ? On prend un petit coup et on est fâchée ? Mais ma puce, tu aurais dû rester chez tes parents si tu ne voulais pas être blessée !
Le sourire de Thalia mettrait certainement la puce à l’oreille d’Erilé. Mais si ce n’était pas le cas, alors elle allait être surprise en découvrant la deuxième Thalia qui, juste derrière elle, s’apprêtait à lui asséner un puissant coup de lance dans le dos pour lui couper les ailes…
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Thalia commença à éclater de rire, elle contra les attaque d'Erilé sans soucis,
-Eh bien ? On prend un petit coup et on est fâchée ? Mais ma puce, tu aurais dû rester chez tes parents si tu ne voulais pas être blessée !
Erilé plissa les yeux, elle avait bien envie de faire terre cette langue trop habile et piquante. Mais elle ne devait pas perdre son sang froid pour si peu, ça serait à l'avantage de la pirate. Elle se concentra bien et regarda bien chaque détail, voulant repérer un point faible, une faille. Elle faisait souvent ça en combat, l'observation était son principal atout. Elle vit qu'Electhalia souriait doucement en la regardant, mais la jeune oiselle sut voir que son regard portait aussi plus loin. Un coup d'oeil en arrière, et elle se retourna rapidement pour couper deux bras derrière elle qui s'apprêtait à lui portait un coup, deux bras d'une personne identique à Thalia, Erillé vit le stratagème... Ils se tranchèrent beaucoup trop rapidement pour appartenir à un être humain. La section provoqua une dislocation de l'être en éclair, c'était un clone électrique. Elle retourna la tête avec un petit sourire
- C'était très bien tenté..Mais ça ne suffit pas
Elle enchaîna avec un coup de pied retourné, et dans son élan, elle exécuta un saut périlleux, visant la poitrine de la femme avec son épée.
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Elle ne se fit pas avoir. Erilé vit le clone et le détruisit avec une rapidité qui ne plut pas à Thalia. Elle était très déçue d’avoir été percée à jour aussi facilement. La plupart des gens se faisaient avoir par le coup du clone.
- C'était très bien tenté… Mais ça ne suffit pas.
-J’ai vu ça, merci.
Les coups recommencèrent à pleuvoir. Le retourné/saut périlleux/coup d’épée ne fit pas mouche, mais il s’en fallut de peu. La pirate se jeta en arrière [HRP : Bullet time ! (http://www.youtube.com/watch?v=WhxbYTMNMxo)] et profita de son appui au sol pour balancer ses jambes dans le menton de la femme ailée, jetant celle-ci à terre. Elle appuya ensuite sa lance-foudre contre sa gorge. Elle avait gagné.
-Et ça, ça suffit ? Tu as de la chance, je suis de bonne humeur alors je ne te tue pas. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi…
Elle réfléchissait à plusieurs possibilités de tâches ingrates à lui faire exécuter. Le choix était pour le moins difficile, il y avait tant à faire…
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-J’ai vu ça, merci.
La pirate évita habilement la manœuvre de la jeune fille en se jetant en arrière, Erilé se prépara de suite pour donner un autre coup, mettant un pied de côté devant elle mais Thalia avait jeter ses pieds vers le visage de la jeune fille qui ne put que se recevoir de plein fouet le coup dans le menton, la mettant à terre. La jeune femme qu'elle affrontait appuya son arme contre sa gorge, l'oiselle la fixa,
-Et ça, ça suffit ? Tu as de la chance, je suis de bonne humeur alors je ne te tue pas. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi…
Erilé ne sut comment le prendre. Elle avait perdue, devait-elle abattue ? Est-ce qu'une défaite valait une vie ? Elle ne savait que répondre, elle ne savait que faire. Mais la jeune fille était perdue, elle continua de fixer la pirate, attendant de savoir, complètement pétrifié. Le soleil mourrait cependant dans le sombre océan qui reflétait ses derniers rayons sanglant sur des milliers de petites vaguelettes, sous une robe bleu foncé qu'avait revêtu le ciel, sur lequel venait se poser de petites étoiles.
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Thalia avait gagné. Elle pouvait demander n’importe quoi à la perdante. Et elle n’avait que l’embarras du choix, il y avait tellement d’idées dans sa tête… Elle opta finalement pour celle qui lui paraissait la plus constructive.
-Bien ! Tu vas te rendre utile, l’angelote. Comme tu as dû le remarquer, mon navire est abimé. Tu vas donc le réparer, comme ça mon second pourra faire autre chose.
Oui, c’était une bonne idée. Même s’il faudrait quelqu’un pour la surveiller quand même. Mais au moins Demi-Crâne pourrait se reposer, c’était toujours lui qui bossait le plus et qui faisait tout le boulot qui ne pouvait être fait par personne. L’arrivée d’Erilé était une bonne chose puisqu’il pourrait enfin arrêter de faire le boulot des autres.
-Apportez des chaînes ! S’agirait pas que notre nouveau larbin se fasse la belle !
Des chaînes furent apportées, et attachées aux chevilles d’Erilé. Ainsi elle ne pourrait pas s’échapper mais ne serait pas non plus gênée dans sa tâche.
-Commence par réparer le pont, après tu t’attaqueras à la voile. Toi, tu la surveilles. Et maintenant tout le monde retourne à ce qu’il faisait !
Elle tourna les talons et retourna dans sa cabine. L’homme qui avait été désigné pour surveiller Erilé (http://safebooru.org/samples/717/sample_6a013634adc0935b7956437ecac02422e1c08a06.jpg?723020) lui donna un coup de pied dans les côtes.
-Allez, bouge-toi ! J’ai pas qu’ça à faire !
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-Allez, bouge-toi ! J’ai pas qu’ça à faire !
Erilé se reçut un grand coup de bottes dans les côtes. Elle lança un regard noir à l'homme qui venait de la frapper et qui était chargé de la surveiller. Elle se leva donc péniblement, ses chaînes faisant un bruit métallique. Debout elle les regarda longuement, les yeux graves puis elle revint sur l'homme et le fixa en rangeant son sabre. Puis avant de se recevoir un autre coup, elle s'avança vers l'endroit où se trouvait son premier adversaire et reprit les outils et examina ce qu'il y avait a faire. Elle n'y connaissait rien en bateau, elle était naturellement faite pour voler. Mais elle avait cependant des notions de bricolage, c'est elle qui s'était faite sa cabane dans les arbres sur son île. Elle prit un marteau et commença à clouer une planche. Ses coups devinrent brutaux peu à peu, furieuse d'avoir perdue et d'être maintenant prisonnière.Elle se calma en s'arrêtant un moment avant de se tourner vers l'homme qui la surveillée
-Je peux au moins savoir où on va ?
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L’autre bout de ses chaînes tenu par son « chien de garde », Erilé commença par ranger son arme. Ensuite elle se dirigea vers l’endroit où était Demi-Crâne quelques minutes plus tôt. Elle poursuivit le travail qu’il avait commencé, donnant des coups de marteau rageur sur ces pauvres clous qui ne lui avaient pourtant rien fait. Puis les coups s’arrêtèrent.
-Pourquoi tu t’arrêtes ? C’est pas fini.
-Je peux au moins savoir où on va ?
Il la fixa une seconde sans rien dire. Il n’était pas sûr que ça plairait à la capitaine. Mais après tout, elle ne lui avait pas non plus donné l’ordre de ne rien dire !
-Là tout de suite, on va au prochain port. D’après Demi-Crâne on y sera dans deux heures. Après, ben ça dépend. La Foudroyante vogue sur toutes les mers, navigue partout où il y a des gens et surtout des richesses à récupérer. On va à tous les endroits où on n’est jamais allés et parfois on retourne dans un coin intéressant parce que la capitaine a décidé qu’il restait des choses à y faire. Maintenant retourne au boulot !
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-Là tout de suite, on va au prochain port. D’après Demi-Crâne on y sera dans deux heures. Après, ben ça dépend. La Foudroyante vogue sur toutes les mers, navigue partout où il y a des gens et surtout des richesses à récupérer. On va à tous les endroits où on n’est jamais allés et parfois on retourne dans un coin intéressant parce que la capitaine a décidé qu’il restait des choses à y faire. Maintenant retourne au boulot !
Lui répondit le marin après un temps d'hésitation. Erilé se remit à son travail, maintenant plus calme. Demi-Crâne devait être le drôle de type qu'elle avait affronté précédemment, elle le chercha un peu des yeux. En continuant son travail, elle pensait à la réponse qu'elle avait eu...c'était pas si mal comme programme. En fait elle n'avait jamais pensé à la vie que menait les pirates, certains la voyait comme un idéal. Elle réfléchit à ça.
Mais pour l'instant elle se demandait surtout ce qui allait lui arriver. Comptaient-ils la garder ainsi longtemps ? Ou allaient-ils se débarrasser d'elle bientôt ? Curieusement, elle ne s'inquiétait pas de trop, concentrée dans son travail. Erilé aimait à bien faire tout ce qu'elle effectuée, même forcée. Elle se montra donc efficace, sciant,clouant, fixant les planches à bonne allure. Elle finit assez rapidement, sans s'être précipité à un boulot mal fait. Elle leva ensuite la tête vers la voile
-Que dois-je faire maintenant ?
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N’auraient été les chaînes de la jeune femme, on aurait pu croire qu’elle faisait partie de l’équipage vu la façon dont elle s’attelait à sa tâche. Elle avait un instant cherché du regard le second qui était un peu plus loin, assis sur le bastingage, un bouquin à la main. Personne ne savait ce qu’il lisait et personne ne l’avait jamais su, tous ses livres étaient dotés d’une couverture totalement vierge, avec juste une couleur différente à chaque fois.
Quand Erilé eut fini de réparer le pont, ce qui fut rapide et surtout bien fait, elle demanda ce qu’elle devait faire ensuite. Son garde lui désigna le grand morceau de tissu plié à côté d’elle. Dessus étaient posés du fil et une aiguille.
-Tu as le choix. Soit tu recouds la voile, soit tu la remplace. Et fais gaffe, la capitaine veut que ce soit irréprochable.
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L'homme lui montra une grande toile repliée,
-Tu as le choix. Soit tu recouds la voile, soit tu la remplace. Et fais gaffe, la capitaine veut que ce soit irréprochable.
Erilé soupira,recoudre avec une l'aiguille était beaucoup trop fin pour elle ! Elle préférait largement pouvoir agir sans contraintes et sans raffinements, libre de ses mouvements et de sa force, comme avec le marteau...
-Très bien, je vais la remplacer alors. Il me faut du leste au niveau des chaînes. Et puis je n'y connais rien en cordage, il va falloir me guider[/b]
Elle attendu d'avoir un peu plus de chaînes en rab pour prendre la voile dans ses bras et s'envoler vers le mât. Elle se posa délicatement dessus, le soir était maintenant complet. Elle écouta les instructions du marin et les suivit à la lettre, ses ailes lui permettant de facilement se mouvoir d'un endroit à l'autre pour positionner la voile. C'était la première fois qu'elle faisait ça, mais comme à chaque fois qu'elle faisait un travail, elle s'appliquait. Elle resserra bien les cordes, c'était fascinant cet art de nouer. L'homme devait crier pour que ses paroles lui parviennent correctement. Cela lui prit un certain temps, puis elle se redressa sur la pièce de bois horizontal, regardant son travail, ça lui paraissait très convenable, elle avait bien suivit les instructions données. Elle regarda ensuite un instant le large, le noir ne lui permettait pas de bien voir mais elle entendait le bruissement des vagues. Elle ferma les yeux et ouvrit les bras, déployant un peu ses ailes, profitant du vent glissant sur sa peau et ses plumes.
Elle ouvrit un œil, il commençait à forcer. Elle plissa les yeux, dans l'obscurité, avec sa vue nocturne, elle parvenait à distinguer de lourds nuages non-loin. Un grondement se fit entendre.Elle jeta un coup d’œil en bas, on semblait bien s'agiter...
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La prisonnière réclama plus de longueur de chaîne, ainsi que des instructions précises sur la marche à suivre. L’homme soupira. Il prit un bon mètre de chaîne sur ce qu’il lui restait et le jeta sans ménagement sur Erilé. Il la regarda ensuite s’envoler pour atteindre le sommet du mât.
-Commence par décrocher la première voile, ça devrait pas poser problème, même pour une gringalette comme toi !
Cette phrase avait été criée sur un ton volontairement provocateur. Il voulait la faire sortir de ses gonds pour avoir une bonne raison de la battre. Malheureusement, elle n’était pas facile à énerver. Elle suivait docilement les indications données sans se tromper une seule fois, et pourtant il faisait tout pour être ambigu et pour qu’elle se trompe ! Elle termina d’ailleurs assez rapidement, contre toute attente. La nouvelle voile trônait désormais fièrement sur le mât au sommet duquel se trouvait le drapeau de la Foudroyante.
Mais bien sûr, tout ne se passe jamais comme prévu lorsque l’on est en mer, et encore moins quand on est pirate. Le vent se fit brusquement plus fort, des nuages plus noirs que le ciel nocturne se profilaient à l’horizon, trop proches pour que ce soit sûr. Ou du moins, Demi-Crâne affirmait qu’il y avait des nuages à l’horizon. L’avantage d’avoir un œil magique, c’est qu’on voit un peu mieux dans la nuit.
Tout le monde fut rapidement prévenu : il allait y avoir du mouvement… La tempête approchait trop rapidement, il était impossible de l’éviter.
-Tout le monde à son poste ! beugla Thalia en sortant de sa cabine. Et l’angelote, descends de là, je veux pas que tu m’abimes ma voile !
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Erilé regardait l'orage se former non-loin, elle sentit debout sur la barre transversale du mât, le bateau tanguer de plus en plus. Un coup d'oeil en bas, elle aperçut l'équipage s'agiter dans tout les sens, quand Thalia sortit pour crier sur ses pirates
-Tout le monde à son poste ! Et l’angelote, descends de là, je veux pas que tu m’abimes ma voile !
La jeune fille regarda en l'air, si elle avait si peur pour sa voile, fallait pas la lui faire mettre et s'en occuper elle-même...Elle déplia ses ailes, le vent commençait à souffler mais où elle était, ça allait encore, ce n'était pas très fort. Sauf que, au moment même où elle s'envola, une puissante bourrasque la repoussa, sans qu'elle puisse réagir. La chaîne se déroula et fut rapidement tendu, c'est à ce moment là que le vent s'arrêta un instant, laissant choir l'oiselle qui, tirée par la chaîne qui avait passer par dessus la partie horizontal du mât, la fit se diriger droit dessus. Sa tête vint heurter durement le bois et elle perdit à moitié connaissance, la tête en bas. Assommée, elle essaya quand même de ce sortir de ce mauvais pas, la pluie s'était abattue et fouettée son visage, par le vent qui soufflait. Elle poussait sur ses ailes, brassée l'air avec mais, dans cette position, tenue par les pieds enchaînaient, albatros ou moineau, on ne pouvait se r'envoler.
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Mais bien sûr, la chaîne et l’orage ne faisaient pas bon ménage. Au moment où elle déplia ses ailes, Erilé fut emportée par une rafale de vent, ballottée un instant au bout de la chaîne, puis relâchée…pour aller se fracasser le crâne contre le mât. À demi assommée, les marins la voyaient continuer de se débattre, sans trop oser aller l’aider. Ce fut finalement Demi-Crâne qui, sous les engueulades de son capitaine, monta détacher la jeune femme et la jeta sur son épaule pour la faire redescendre.
-On se calme et on oublie qu’on a des ailes pendant l’orage, vu ?
Il la déposa sur le pont et retourna au poste qu’il avait quitté. Thalia vint prendre Erilé par le bras.
-Un conseil si tu veux survivre à la tempête : accroche-toi quelque part où tu ne gênes personne et ne bouge plus.
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Ce fut finalement celui qu'elle avait attaqué plutôt qui eut la bonne idée et la bonté de venir la détacher. Il la mit sur son épaule pour redescendre
-On se calme et on oublie qu’on a des ailes pendant l’orage, vu ?
Elle ne réagit pas, légèrement dans les vapes, il la déposa sur le pont où l'autre grande énervée vint lui saisir le bras
-Un conseil si tu veux survivre à la tempête : accroche-toi quelque part où tu ne gênes personne et ne bouge plus.
Elle ne réagit pas, mais au fond d'elle ça l'énervé, c'était pas elle qui avait priée pour qu'on l'attache à cette foutue chaîne ! Titubant sur le pont, secoué dans tout les sens par la furie des vague déchaînées, elle se trouva un coin du pont où elle s'assit en s'accrochant. Elle ferma les yeux, elle ne savait plus où était le ciel et la mers, elle se faisait trempée par la pluie et les vagues qui balayaient régulièrement le navire. La tempête faisait rage, plusieurs fois elle faillie lâcher prise mais elle tint bon. Au bout de la nuit, elle finie par réussie quand même à bien se caler dans un petit coin et tenta de dormir un peu.
Elle rouvrit les yeux au petit matin, quand le soleil montait dans le ciel, sur une mers plate et calme qui ne pouvait laisser croire que quelques heures plutôt elle déchaînait la folie des enfers si ce n'était l'état du navire. Elle se redressa et se releva, regardant autours d'elle.
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La tempête passa, plus violente que d’ordinaire, et quelques personnes manquèrent de passer par-dessus bord. Heureusement l’entraide sur le navire n’était pas une légende et tous les marins étaient encore là le lendemain matin, une fois le calme revenu. Certains gisaient sur le pont, geignant lamentablement d’épuisement, d’autres s’échinaient à se dépêtrer des cordes ou autres objets dans lesquels ils s’étaient coincés, les derniers avaient pu s’en tirer sans mal et travaillaient déjà à remettre de l’ordre. Heureusement, le navire lui-même n’avait que quelques dégâts superficiels et deux personnes se chargeaient déjà des réparations. Thalia sortit de sa cabine et jeta un coup d’œil circulaire.
-Bon… Ben vous voyez, vous êtes pas morts ! Allez, tout le monde debout, on a de la chance aujourd’hui. La tempête nous a rapprochés significativement du port, on y sera d’ici quelques minutes.
Elle pointa vers l’Est, où on voyait en effet une bande de terre, à une distance assez faible.
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Erilé se releva, un peu douloureusement, ayant était ballotée dans tout les sens et ayant percuté à plusieurs reprises la rembarde, l'escalier...Elle posa sa main sur sa tête, là où elle avait percuté le mât.
Elle déplia ses ailes, elles aussi douloureuses et fit quelques mouvements, comme pour s'envoler mais en plus lent, afin de les faire sécher, elle ne pourrait pas revoler tant que les plumes étaient encore mouillées. Elle passa sa main dessus et lécha l'eau, elle grimaça un peu : c'était de l'eau de mers, c'était encore plus difficile de voler après être mouillée avec cette eau ! Parce que quand ça sèche, ça colle horriblement !
Elle râla en tentant de les lisser un peu puis soupira et regarda le pont. Elle se rendit compte en les voyants s'activer, s'aidant les uns les autres et s'activant pour remettre leur navire en état, qu'ils étaient solidaires et braves, en dehors de leurs sales réputations, qui étaient un peu vrais aussi...
Thalia sortit de sa cabine, déclarant d'une voix forte
-Bon… Ben vous voyez, vous êtes pas morts ! Allez, tout le monde debout, on a de la chance aujourd’hui. La tempête nous a rapprochés significativement du port, on y sera d’ici quelques minutes.
Elle alla contre une des rambardes du pont et regarda, elle ne put réprimée un sourire en voyant la terre. Puis, elle dirigea lentement son regard sur ses pieds, elle n'avait plus sa chaîne. Elle regarda encore l'horizon, le vent venant doucement faire voler ses cheveux, ses ailes se déplièrent, et si elle en profitait pour...?
Elle se tourna encore vers le pont, et voyaient les pirates s'activaient à la tâche et, sans savoir pourquoi, elle ne se sentait pas capable, ou plutôt coupable si elle s'enfuyait maintenant...
De plus elle n'avait pas encore eu l'occasion de remercier..Demi-Crâne si elle avait bien entendu son nom, pour l'avoir tiré du mauvais pas, quand elle était pendue la tête en bas...
Elle passa sa main dans son cou et s'avança pour prendre un marteau et, presque timidement, cloua des planches sur un mât fragilisé.
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Le navire n’avait pas trop souffert de la tempête, les marins non plus, donc d’une certaine façon tout allait bien ! En tout cas c’était le point de vue de Thalia, pour qui les faits présents seuls comptaient. Une tempête ? Si à la fin tout le monde était en état de marcher on pouvait dire qu’il ne s’était rien passé.
Au milieu de la tourmente quelqu’un avait pris la peine de retirer la chaîne de la prisonnière. La capitaine ne disait rien mais ça la contrariait, c’était clair. Elle soupçonnait fortement son second, le seul à être assez courageux pour la défier ou la contredire ouvertement, et le seul capable d’assumer derrière. Il était en haut en ce moment, démêlant les différents cordages comme il le pouvait et s’assurant de l’état des voiles.
-Capitaine ?
-Quoi ? T’es pas censé bosser toi ?
-Euh, si, mais euh… La prisonnière, on en fait quoi, quand on arrive au port ?
Thalia haussa les épaules et repartit sans répondre dans sa cabine. Cette attitude, de ce que l’équipage en savait, signifiait qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient du moment qu’elle n’était pas au courant.