Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Sayana le samedi 16 novembre 2013, 18:13:55
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La foule se faisait dense dans la capitale du Nexus. C’était dur de se trouver un moyen de se frayer un passage. Sayana en avait assez de tout ce monde mais c’était nécessaire pour ne pas se faire repérer par les mercenaires envoyé par les esclavagistes. Esclave … ce n’était pas son passe temps favoris … servir de boniche ou de joujou sexuel, elle en avait assez … mais d’un coté c’était bien pratique pour se cacher.
La platine devait trouver le moyen de se défendre … Ses poings étaient puissant au corps à corps mais fallait-il encore touchés ses assaillants. Eux étaient muni d’armes aussi bien au corps à corps qu’a distance et contre ça, Sayana n’avait pas beaucoup de possibilité pour se défendre ou de contre-attaquer. Sa seule possibilité était donc une éternelle fuite …
« Comment pourrais-je trouver le moyen de me défendre … De l’époque où j’étais encore à la Shinra … j’avais mes matérias … mon épée … »
C’est la qu’elle s’immobilisa parmi la foule. Son épée. Ca venait de lui faire ‘tilt’ ! C’était une arme blanche certes mais bien plus dangereux que ses poings et avec dextérité, elle arriverait même à renvoyé les balles de ses adversaires ou de les faire dévier. C’était ce qu’il lui fallait ! Mais encore fallait-il trouver un fabricant d’arme ou un vendeur de haute renommé et ce qu’elle désirait n’était pas à la portée de tous.
Ce qu’elle désirait était une lame suffisamment aiguisé pour trancher le métal et assez longue pour avoir une certaine distance de sécurité.
Son regard se tourna vers les divers bâtiments de la ville. Ce quartier n’était pas le bon … Il n’y avait la que des auberges et des lieux pour se reposer et boire un verre…
La platine repris alors son chemin et chercha pendant près de trente minutes après un spécialiste d’arme blanche voire même un forgeron si il y en avait un de disponible.
C’est avec un petit doute qu’elle commençait à se dire que ce type de bâtisse n’existait peut-être plus ses pieds s’arrêtèrent et son regard était fixer sur une pancarte. C’était une pancarte de forgeron ! Ca tombait à pic !
C’est avec un grand sourire que la jeune femme s’y dirigea et entra dans le bâtiment.
Elle pouvait voir de grande armes et armures décorés les murs du magasin. Elle était bien tombé. Doucement, elle s’avança en rajustant sa veste et ses cheveux derrières ses oreilles. Il faut l’avouer qu’il faisait chaud comparé à dehors. Mais comme la jeune femme s’était dépêchée à trouver le bâtiment, elle avait encore plus chaud. On pouvait le voir à sa peau légèrement plus brillante sous les quelques fines gouttes de sueurs qui glissait le long de sa poitrine visible partiellement.
- Il y a quelqu’un ? Demanda-t-elle.
« Si ce vendeur renfermait un masamune ce serait l’idéal, je possèderais enfin de quoi me défendre avec mon arme favorite qui plus est … »
Des bruits de pas se firent entendre. Ca devait être sans aucun doute le propriétaire du magasin. Sayana espérai alors qu’il possédait l’arme qu’elle convoitait tant voir même le fabriquer si c’était possible.
Elle vit le grand homme, légèrement surprise par sa taille et son gabarit. Il était grand … bien plus grand qu’elle. Il devait facilement dépasser les deux mètres soit 25 cm de plus qu’elle. Il était également très musclé. Sayana sourit. Elle se dit alors qu’elle avait plus de chance de tomber sur un forgeron expérimenté dans la fabrication des armes et armures.
- Bonjour mon brave, je me porte vers vous pour savoir si vous aviez une arme que je convoite assez … une lame longue, aiguisée et effilé… un masamune, vous voyez de quoi je veux parlez ?
Elle ne s’était pas encore inquiétée du prix pourtant elle aurait du. Elle n’avait qu’une vingtaine de pièce d’or qu’elle avait dérobé à certains passant, juste de quoi pouvoir s’acheter à boire et à manger cette journée.
Après tout peut-être que cet homme ne possédait pas ce qu’elle cherchait … peut-être lu aurait-il répondu négativement et elle serait repartie aussi tôt dehors à la recherche d’un autre marchant …
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Est-ce qu'on pouvait considérer Amser comme heureux ? Peu probablement. Son arrivée à la ville-état avait été remarquée par ses nombreux ennemis qui s'étaient donc décidés de lui réserver un accueil des plus chaleureux. Les lieux étaient déjà embêtés par une révolution et du coup, quelques brigands en plus n'étaient pas réellement remarqués, au grand dam du forgeron qui s'était installé dans une zone intermédiaire des quartiers pauvres et riches, là où les gens se battaient peu car ils étaient juste des messieurs et madames 'Tout le monde', pas de héros, ni des fanatiques des gouvernements menteurs de Nexus. Une place tranquille en sommes, trop tranquille pour un commerce mais l'homme préférait ça du fait qu'il pouvait taper quasiment toute la nuit sur l'enclume sans gêner les bons gens de la capitale où la guerre civile grognait, un peu à la manière des états de son enfance se fâchant après la mort du Grand Roi. Quelle était loin cette époque et qu'est-ce que des rebelles et des gardes pouvaient sembler petits faces à une guerre, une vraie de vraie comme en avait vu Amser.
Le résultat des courses était plutôt cruel : de multiples flèches s'étaient fichus dans le corps du terranide, une même lui traversant la tête au niveau de l’œil sans le tuer. Le plus douloureux restait la lance qu'il avait arraché lui-même de son corps, enfoncée en biais en explosant quelques côtes et surtout l'un de ses cœurs. Pourquoi était-il toujours là ? Il se posait la question en essuyant ses plaies, les pansant avec légèreté en y réfléchissant encore et encore. Les hémorragies ne pouvaient pas le tuer, les armes non magiques non plus quoiqu'une décapitation pouvait avoir raison de lui, tout comme le cas de figure où ses pompes cardiaques étaient atteintes simultanément. Choses heureusement qui ne s'étaient pas passées, Amser était donc là, passant un tissu humide sur son bras brûlé, sur son visage recouvert d'un bandage pour couvrir l’œil crevé qui se régénérait avec le temps, assez vite tout de même espérait-il.
Il avait bien fait : en entrant, il avait activé les pompes à chaleur, sorte de cheminée qui faisaient passer un courant d'air brûlant activant lui-même plusieurs mécanismes dans le bâtiment qu'il avait aménagé dans l'idée de le préparer pour un autre propriétaire, revendre la fabrique plus chère que ce qu'il avait du payer. La plupart des stocks de l'ancien avait fondue pour lui procurer les matières premières et avec elles, il parvenait à effectuer un travail d'une perfection peu commune pour l'endroit, à un prix défiant toute concurrence, cachant à peine son envie de partir bientôt pour d'autres horizons. Travailler à perte n'était pas interdit ici, et de toute manière il ne se le permettait pas, prenant juste de quoi entretenir l'entreprise et l'améliorer, aussi pour avoir à manger bien évidemment mais nombreux étaient les besoins dont il ne pouvait plus se soucier pendant la manœuvre économique.
« - Surprise surprise ! »
C'était stupide de s'annoncer comme ça mais c'était la seule manière que le monstre avait trouvé pour venir près de son invité du soir. Lui était couvert juste d'un pantalon et un haut qui découvrait ses bras, bien serrant et cachant ses extensions dans le dos qui s'étaient en partie rétractées. Ses mains puissantes tenaient l'essuie qui lui servait à sécher sa chevelure, sa peau ruisselant encore de flotte alors que cela semblait également être le cas pour Sayana. Non. Elle avait juste chaud à cause des forges qui allaient de toute manière sécher les vêtements du forgeron qui l'écoutait, se frottant toujours, les cheveux détachés et l'air serein, comme s'il venait juste de se réveiller en réalité.
« - Et bien, les gens désirent généralement des armes plus courtes, plus banales mais si vous y tenez, je peux vous en forger une. Après tout, je suis forgeron et non vendeur. »
Amser était quelqu'un de simple, peut-être juste un idiot mais ses yeux brillants décrivaient le contraire. C'était un monstre autant sur le plan du corps que celui de l'esprit, il pouvait être autant un mage qu'un berseker et pourtant, les seules légendes que l'on connaissait sur lui parlait d'un Gris chevauchant les plaines sur le dos d'un énorme cheval et d'une épée runique qui n'était alors présente que près du comptoir, à moitié cachée par un drap et laissait sa lumière bleutée contraster avec l'éclat rouge des flammes qui étaient l’élément omniprésent de l'échoppe.
La belle avait eu une question qui avait forcé l'homme à poser sa service sur son épaule cramoisi et à rire, comme si c'était là une demande rhétorique. Mais Sayana avait-elle tord ? Non car les forgerons étaient rarement cultivés, se contentant d'imiter les autres et ainsi, se spécialiser à l'extrême dans des produits locaux mais comment faire quelque chose de local et avoir le temps de devenir maître si on se déplaçait sans cesse ? C'était sûrement pour ça qu'Amser était un éclat de chance dans cette ville où on lui avait déjà confié quelque demande saugrenue.
« - Et bien oui, je vois bien de quoi vous parlez. C'est étonnant que vous vous battez avec ça, généralement la forme déséquilibre les guerriers des empires que je traverse. Dois-je comprendre que vous ne venez pas d'ici ? Ah oui... Je ne suis pas celui qui pose les questions. »
Il venait de confirmer sa connaissance sur le sujet et pouvait même dire quelques faits historiques sur les armes, choses que des gens venant d'autres univers lui avaient confiés comme s'il s'agissait là de l'histoire de son propre monde. Et c'était avec un petit sourire que le terranide observait la dame, sa poitrine, son visage, sans perversité, se reculant juste pour baisser les flammes de ses usines à armes, plongeant sa main brûlée dans celles-ci pour les calmer grâce à des marques qui brillaient sur le mur. Indéniablement, c'était là une vieille magie pas trop impressionnante mais bien pratique.
« - Désolé pour la chaleur, ma dame. Les gens ici ne rentrent pas comme ça chez moi généralement, chose qui prouve encore que vous êtes une étrangère. Sans rancune, bien sûr. »
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La jeune femme attendait après avoir briser le silence en demandant si quelqu’un était présent dans la pièce ou même le bâtiment. Elle n’attendit pas longtemps avant d’entendre la voix du forgeron et le bruit de ses pas s’approcher d’elle. Durant ce lapse de temps, son regard se reposa sur les divers éléments de la pièce. Elle se demandait sur l’instant si tout les objets présent avaient été fabriqué de la main du propriétaire qu’elle allait voir ou non.
La chaleur était vraiment pesante pour la jeune femme. La platine pouvait sentir des gouttes de sueurs couler le long de sa poitrine qu’elle s’empressa de regarder quelques secondes. Elle rajusta sa tunique de cuir qui avait tendance à plaquer ou à glisser de sa peau. Les lanières de cuir eu glissaient facilement ce qui permettait à chaque instant de dévoiler sa généreuse poitrine.
Sayana la rajusta une nouvelle fois. Elle se demanda sur l’instant où elle aurait pu trouver du papier ou une serviette pour épongera un peu se surplus de sueurs histoire de paraitre moins … humide.
C’est alors que le grand homme ou plus tôt Terranide arrive. Elle était loin de se douter qu’il s’agissait là d’un Terranide bien qu’elle était assez impressionnée de sa taille colossale. Ses muscles lui laissaient présager qu’il était forgeron et que donc les objets présents étaient faits de sa main. C’est un peu avec fascination qu’elle inspecta visuellement le corps du nouvel arrivant.
Son regard se focalisa le plus souvent au niveau de son ventre et de son torse, là où elle pouvait voir les formes dessiné de ses muscles dont la chemise sans manche recouvrait. Elle leva un peu plus les yeux pour mieux le regarder. Il avait encore sa serviette au niveau de son épaule qui lui permettait d’essuyer l’eau encore présente sur sa peau et ses cheveux.
Elle esquissa un petit sourire sans vraiment s’en rendre compte. Rare était les fois où elle pouvait voir un homme avec une telle carrure. Bien entendu, son regard ne pouvait percevoir les appendice présent dans le dos du jeune homme et puis Sayana ne savait pas du tout que c’était un Terranide … Pour elle il s’agissait simplement d’un grand forgeron qui prenait son métier très au sérieux.
- Bonjour mon brave, je me porte vers vous pour savoir si vous aviez une arme que je convoite assez … une lame longue, aiguisée et effilé… un masamune, vous voyez de quoi je veux parlez ?
- Et bien, les gens désirent généralement des armes plus courtes, plus banales mais si vous y tenez, je peux vous en forger une. Après tout, je suis forgeron et non vendeur.
« Bon ben c’est bien ce que je pensais ! Avec un tel corps il est certain qu’il fabriquait toutes ces merveilleuses choses ! »
Le forgeron la regardait avec un sourire avant de se mettre à rire légèrement. Ce n’était pas un rire moqueur mais plus tôt nerveux voir de satisfaction. Il est vrai que sa demande était peu commune. Un masamune est une arme d’une grande complexité et qui demande de l’expérience à sa manipulation. L’arme avait ses points et ses défauts dans sa conception. Elle était difficile à manipulé de part sa taille et son épaisseur qui n’était que de quelques centimètres.
Mais cela Sayana n’avait pas de soucis à se faire. Elle avait grandit après tout pendant vingt ans dans une salle conçut pour l’entraînement et sa première arme était un masamune. Elle l’avait choisit un peu par hasard … bien que non c’était comme inscrit dans ses gènes. Les scientifiques n’avaient pas été déçus d’ailleurs de son choix d’arme à l’époque. Cela signifiait simplement qu’elle avait les mêmes goûts que son aïeul et son entrainement n’a fait que confirmer qu’elle partageait aussi la même agilité que ce dernier …
La jeune femme se demanda néanmoins ce que signifiait ce rire … était-il bon ou mauvais ? C’est avec un doute qu’elle espéra que ce rire était bon signe. C’est alors que le forgeron la regarda avec un grand sourire réconfortant et répondit par après :
- Et bien oui, je vois bien de quoi vous parlez. C'est étonnant que vous vous battiez avec ça, généralement la forme déséquilibre les guerriers des empires que je traverse. Dois-je comprendre que vous ne venez pas d'ici ? Ah oui... Je ne suis pas celui qui pose les questions.
Ouf ! C’était un soulagement pour elle. Il pouvait en confectionnait ! C’était plus qu’une bonne nouvelle. A ces mots, sayana esquissa un plus grand sourire, elle allait pouvoir retrouver l’épée avec laquelle elle s’était entraînée et battue plus jeune bien que sans doute à quelques détails près mais qu’importe. Cela n’aurait pas été le sabre de quelqu’un d’autre … cela aurait été SON sabre !
Son attention se porta sur le reste de sa phrase qui comportait plusieurs questions direct et indirect sur ses habitudes et ses origines. Il avait visé juste. Effectivement, elle n’était pas de Terra ni de la Terre… Elle venait d’un autre monde encore, bien loin de cette planète et de cet Univers. Elle ne connaissait pas exactement la localisation de son monde mais elle pouvait donner quelques détails qui intéressaient le forgeron.
- Disons que j’ai combattu durant ma jeunesse avec ce type d’arme donc j’ai acquis une certaine maniabilité avec. J’ai déjà réussis à combattre des ennemis féroce enfin … c’était en simulation bien sure !
« Pour les peu de fois où je pouvais sortir de ma "chambre" … »
- Et effectivement je ne suis pas d’ici, je ne suis pas de ce monde en réalité … Je viens d’un autre monde si on veut. Je suis arrivé ici par le biais de l’espace … mes … anciens propriétaire m’ont vendu à un esclave parce que … je devenais trop dangereuse pour eux sans doute … Mais soit ! Cela n’a plus une très grande importance maintenant. Je suis libre de mes actes et c’est ce qui compte ! Enfin presque … je cherche à avoir une arme et ce n’est pas pour rien : Je cherche à savoir me défendre. Je possède une grande force mais un combat à main nue face à des adversaires qui possède des armes à distances ou même des armes tranchantes au corps à corps … ca ne m’aident pas beaucoup. C’est pourquoi je me tourne vers vous pour avoir un sabre digne de ce nom !
Elle rit légèrement quand il constata qu’il n’était pas celui qui posait les questions. Sayana n’était pas contre une petite discussion, cela lui changeait de l’attitude solitude qu’elle avait dehors parmi les passants.
-Vous pouvez posez des questions vous savez, ça change un peu les esprits.
La platine lui sourit après ces quelques mots. C’est alors qu’elle observa le regard de l’homme qui se posait sur sa poitrine. Il remarquait simplement qu’elle avait chaud et qui se manifestait par sa peau luisante et perlant de sueurs. L’homme se recula et utilisait les forges de sorte à baisser la température ambiante. Elle fut étonné de le voir plongé sa main sans ressentir une grande douleur.
Décidément … les gens de cet endroit étaient tous étonnant. Ca la fascinait. Elle se demandait si c’était dû à une quelconque magie. La chaleur s’abaissa et sa peau frissonna légèrement. Elle s’était enfin faite à la température chaude de la pièce et à présent elle avait légèrement froid.
- Désolé pour la chaleur, ma dame. Les gens ici ne rentrent pas comme ça chez moi généralement, chose qui prouve encore que vous êtes une étrangère. Sans rancune, bien sûr.
- non ne vous en faites pas, je m’y étais habitué et puis … ho.
« Mince … pour quoi je vais paraitre maintenant à entrer chez les gens comme ça ? Je pensais pourtant … »
Ses joues se mirent à rougir. Elle ne pouvait pas se douter qu’il s’agissait en réalité de la demeure même du forgeron. Elle ne savait plus ou se mettre sous la honte qui l’envahissait petit à petit. Doucement, elle se racla la gorge, gênée de son comportement intrusif.
-Veuillez m’excuser… Je … Je ne savais pas ! Si … Si vous le désirez je peux sortir et cessez de vous importuner ?
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C'est vrai que le cuir n'était pas idéal pour les endroits chauds, cette matière ne respirait pas assez et Amser le savait, observant sa cliente sans s'en cacher, d'un air un peu surpris tout de même lorsqu'elle remettait sa tunique, sans être déçu. Avait-il regardé sa poitrine ? Elle était jolie, c'était normal de regarder les jolies choses et en plus, ça meublaient les silences qu'il y avait quelque fois. Amser était un homme, ça se sentait bien sûr par son attitude et sa seule force brute mais il était également un minimum élégant, poli, pas juste un tenancier de bistro cuissant les femmes qu'il trouvait belle et cet aspect de sa personne pouvait sembler plus discret par contre. Après tout, ce n'était pas non plus le lieu idéal pour trouver un gentleman et si on en cherchait, ce n'était pas ici qu'il fallait chercher.
Et ce qu'elle cherchait, ce n'était pas un homme, juste quelque chose pour se affranchir et Amser hésitait déjà, zieutant la serviette sur son épaule encore un peu humide mais avant tout fraîche, sèche par endroit, bien assez pour être utile à la jeune femme. Ce n'était pas le comble de la galanterie mais il se permettait de prendre le tissu en main, le pliant en deux pour le rendre un peu plus présentable alors que Sayana le parlait, l'homme l'écoutant de toute évidence même si son comportement ne disait pas la même chose.
Le discours qu'elle tenait était intéressant. Elle parlait de l'espace, une merde du genre et pour un homme du moyen-âge comme le monstre en face d'elle, ce n'était que de l'abstrait sur lequel il ne voulait pas s'attarder. Il ne pouvait pas poser de questions de toute manière et l'histoire était assez triste en elle-même, ainsi avait-elle été vendue et s'identifiait directement comme une personne dangereuse sans se soucier du regard du forgeron borgne qui y réfléchissait, souriant encore après tant réflexions. Sayana avait également ses points faibles et maintenant, c'était vers Amser qu'elle allait pour devenir plus forte, il ne pouvait qu'accepter, ne fusse que parce qu'il ressentait la demande plus comme un défi, en plus d'une politesse qu'il lui rendait. Elle lui avait éclaircie sa soirée, lui lui faisait un sabre. Ça semblait honnête.
Il pouvait poser des questions mais continuait juste sa petite route dans son atelier, baissant la température au soulagement de la demoiselle qui rougissait peu après en réalisant qu'elle était en faites plus une intruse. Elle lui avait donné l'autorisation de parler et sa tenue glissant sur ses seins était là pour motiver le forgeron à le faire, ce dernier tendant le bout de tissu vers l’étrangère.
« - Et bien je me permet de vous proposer cet essuie partiellement sec et de rester au chaud chez moi si vous le désirez. Vous ne m'embêtez pas. À vrai dire, en bon mâle pervers que je suis, je vous préfère ici que dehors alors que la cité frôle l'explosion avec les rebelles du Général Loki. Du moins pas sans arme, comme vous l'avez si bien dis. »
C'était vrai que se balader dehors dans les temps qui courent n'était pas fortement conseillé, c'était surtout ça que le terranide disait. Il avait bien dit lui-même qu'il était un fier amoureux des femmes et des jolies formes mais cela semblait juste être un trait d'humour dans une phrase qui perdait un peu de sa tragédie par le procédé. Quitte à faire passer Amser pour un crétin, il fallait que la cliente se sente à l'aise pour répondre à ses questions qui n'allaient pas être personnelles quoiqu'elles l'aideraient à retrouver SON sabre à elle comme elle le désirait si fort secrètement.
Prenant un carnet de page un peu roussi par les changements de température et une mine de charbon, l'homme se mettait dos à un mur un peu dans l'ombre chaude de ses forges et il faisait déjà quelques traits, concentré dessus et faisant juste... Un croquis de sa belle invité, notant à côté dans un alphabet étrange sa taille approximative, estimant également son poids comme il l'imaginait. C'étaient des informations qu'on ne demandait pas à une dame et qui au fond ne permettrait que plus de précision pour son futur travail.
« - Vous tenez à avoir une ligne de trempage particulière ? Ou bien des dessins sur la lame ? Je peux vous faire cela aussi si vous le désirez. Hormis ma signature qui ne sera pas visible à la fin, cela vous permettra de reconnaître votre masamune ou bien simplement de le personnaliser. Je n'ai pas très bien saisi d'où vous venez, je sais juste que mon cheval ne galopera jamais aussi loin, alors je ne connais pas vos goûts. »
La suite était simple, l'homme tournait la page de son carnet, la laissant bien là, n'ayant pas peur d'être découvert et il dessinait la pointe d'une épée en gros plan, puis sur l'autre moitié de page la forme générale de la lame sur laquelle il n'avait pas trop insisté, comme pour inviter Sayana à redessiner les contours avec lesquels il s'arrangerait pour faire une arme proche du rêve. La ligne de trempage, si elle l'ignorait, était bien signalée sur le dessin, sous un trait léger qui désignait la ligne séparant le corps du katana et le tranchant en lui-même. Bien entendu, elle pouvait aussi tourner la page et faire un dessin de ce qu'elle voulait ou bien encore voire ceux déjà faits. Il y en avait bien une centaine, faits par des clients ou bien par le forgeron, ceux-ci étaient reconnaissables par les contours précis et assurés, la mine bien appuyée sans déborder alors que les visiteurs ayant tentés de faire pareil avaient juste laisser des marques grasses, obligés de recommencer. Comment savait-elle qu'elle avait l'autorisation, le forgeron lui faisait juste comprendre ça d'un geste des mains un peu maladroit mais étrangement compréhensible. Une sorte de langage universelle.
Il était assurément le maître des lieux. Les flammes le léchaient sans le blesser, le charbon obéissait à ses envies et ici, Amser semblait juste indestructible bien que blessé de partout. C'était son petit royaume à lui, les armes brillantes sur les murs ses soldats inflexibles, preuves de son savoir et preuves que si légendes il y avait, elles avaient toutes une part de vérité sur cet homme qui s'approchait, surplombant l'épaule de la belle pour regarder les pages de dessin et d'écriture, comme l'observant dans ses pensées, vilain curieux qu'il était.
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- Et bien je me permets de vous proposer cet essuie partiellement sec et de rester au chaud chez moi si vous le désirez. Vous ne m'embêtez pas. À vrai dire, en bon mâle pervers que je suis, je vous préfère ici que dehors alors que la cité frôle l'explosion avec les rebelles du Général Loki. Du moins pas sans arme, comme vous l'avez si bien dis.
Sayana le regarda plus qu’étonnée sur l’instant. Rare était les gens prêt à accueillir des inconnu à leur demeure malgré la situation extérieur. Il est vrai que dehors les rues n’était jamais sur et encore moins la nuit surtout quand on est une jeune femme sans défense et au corps provoquant. La jeune femme aux cheveux d'argent était un peu confuse.
C’était une bonne chose qu’il l’invite à passer un peu de temps sous son toit mais en même temps la jeune fille avait la sensation de forcer l’homme face à elle de la garder dans sa demeure. Elle finit par hocher la tête positivement. Après tout elle ne savait pas où elle aurait passé la nuit aujourd’hui. Ses vingt malheureux petites pièces d’or n’était pas suffisante pour se payer une chambre à l’auberge quoi que si … Mais alors il aurait fallut décider entre dormir au chaud et à l’abri ou se nourrir et s’hydrater… Finalement la jeune platine acceptait la proposition par logique et par sécurité également.
L’homme lui tendit sa serviette repliée qu’il avait sur son épaule. Sayana le pris doucement et constata qu’il était encore humide par endroit et sec à d’autre. Elle ne se priva pas de s’essuyer un peu le visage avec. Par après, elle regarda sa poitrine un instant avant de porter son regard vers le forgeron.
Elle hésitait … Est-ce qu’elle lui tournerait le dos pour épongé un peu sa poitrine ou est-ce qu’elle allait s’en abstenir ? Elle ressentit une nouvelle fois les lanières de cuir descendre lentement manquant de faire ressortir d’avantage sa sortir.
La jeune femme se retourna alors constatant qu’elle ne pouvait pas rester une minute de plus sans assécher un peu sa peau pour éviter que sa poitrine soit dévoilée au grand jour.
« Mais qu’est-ce qui m’a pris de prendre une veste avec une tel ouverture … » Songea-t-elle en se maudissant un petit peu.
Elle détacha partie de sa tunique au niveau de sa poitrine pour vite frotter le bout de tissus contre sa peau et retirer la sueur présente. Elle fit de même de l’autre coté et à l’intérieur de sa tunique avant de refermé le tout.
Après cinq bonnes minutes de « séchage » qu’elle se retourna à nouveau vers le forgeron en le remerciant du regard avec un sourire sur ses lèvres.
C’est alors que le forgeron reprit le sujet qui intéressait le plus Sayana. Son arme, son épée. Son moyen de défense qui allait bientôt être confectionné de ses mains.
- Vous tenez à avoir une ligne de trempage particulière ? Ou bien des dessins sur la lame ? Je peux vous faire cela aussi si vous le désirez. Hormis ma signature qui ne sera pas visible à la fin, cela vous permettra de reconnaître votre masamune ou bien simplement de le personnaliser. Je n'ai pas très bien saisi d'où vous venez, je sais juste que mon cheval ne galopera jamais aussi loin, alors je ne connais pas vos goûts.
Face aux questions, la jeune femme prit son menton avec sa main et regarda le plafond tout en réfléchissant. Qu’est-ce qu’elle aurait aimé avoir pour cet arme ? Et bien toute les qualités d’une lame bien sure ! Elle réfléchissait sur tous les points physiques de l’arme, les perfections qui pourrait lui être propre et qui la rendrait surtout unique.
Après quelques minutes de réflexions, la platine reposa son regard turquoise sur le Forgeron.
- He bien …, Commença-t-elle en ramenant ses cheveux dans son dos tout en essayant de se faire une queue de cheval avec une partie de ceux-ci pour avoir un peu moins chaud à son cou et à son dos.
- je dois dire que je vois ma lame plus tôt longue … dans le genre … un bon mètre cinquante pour la lame et le manche dans les cinquante-cinq … Pour ce qui est de la matière et bien dans la matière la plus dure que vous possédez ? Je veux que mon arme soit capable de trancher les métaux les plus dures ! Dit-elle en souriant. Pour ce qui est de la personnalisation de la lame ... hm ... Je sais !
Elle s’avanca vers le forgeron qui avait sorti son petit carnet pour y noter les détails qu’elle souhaitait sur son arme. Du moins c’est ce qu’elle pensait. La jeune fille était loin de douter de ce que renfermait son carnet usagé mais ça lui était importe. Ca ne lui appartenait pas après tout …
C’est ainsi qu’elle contournait le comptoir pour se mettre aux cotés de l’homme et regardait celui-ci avec un grand sourire.
- Je peux ? Demanda-t-elle.
C’est ainsi que doucement elle prit le carnet et le crayon à la mine de charbon et dessina, sur une page d’après, le symbole qu’elle aurait bien voulut voir sur son arme. Une sorte de météore avec une queue à peine visible dessus. Pourquoi un météore ? Même elle ne savait pas le dire réellement … Cela avait simplement rapport avec le passé de son monde natale. Monde qui avait évité de justesse une destruction massive par l’arrivé justement d’un météore. C’est par magie évidement que la planète fut saine et sauve et que le météore avait détruit. Une magie tellement étrange … Cat c’était la planète même qui avait réagit au danger en utilisant son essence vitale pour exterminé la menace …
- Pour le manche, je vois bien un tissus plus foncé pour allez avec le reste de mon équipement, ajouta-t-elle en regardant le forgeron. Vous pensez que vous pourriez me faire ça ?
On pouvait voir dans ses yeux comme un immense bonheur au faite d’acquérir l’arme de ses rêves très bientôt. Comme quand on offre un jouet à un enfant qui devient euphorique. Sayana avait hâte de le voir à l’œuvre. Mais elle était loin de se douter que son arme aurait pu avoir une meilleur amélioration … Elle ne parlait que du physique de l’arme mais n’avait point songé qu’on pouvait donner des aptitudes magiques à une arme.
Chez elle, rare était les équipements magique disposable sur des armes ou des armures. Le seul moyen qu’il y avait moyen pour arriver à ce résultat était l’incorporation de matéria dans le matériel. Chaque matéria renfermait l’essence même de la planète et possédait un pouvoir différent comme une meilleur défense physique ou magique ou encore la possibilité d’utiliser le feu ou les soins pour guérir les blessures …
C’est donc avec impatience qu’elle attendait la suite des évènements et de ce que Amser aurait pu lui proposer afin de perfectionner encore d’avantage sa future arme.
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La confusion chez les autres amusait toujours un peu le terranide, peut-être était-il arrogant à force de ne plus être surpris de rien mais là n'était pas un problème, juste une chance que les humains avaient et que lui non. Une belle histoire à raconter à ceux qui savaient écouter, une histoire fait d'ombre, de lumière et de toile vieille comme le Temps lui-même. Une histoire qu'on racontait aux petits dans la région natale de l'homme qui pensait qu'il était préférable de la découvrir sur les lieux même. Comme beaucoup de chose, reproduire ne servait que peu, il fallait créer à partir de rien.
Ici, de rien était né simplement une discussion et apparemment, vu le regard de la belle platine, elle pensait pouvoir dormir ici et le forgeron hésitait en silence, son œil se plissant en envisageant la chose. Le bâtiment était grand, limite il pouvait se trouver des amis pour accueillir Sayana le temps d'une nuit et ça, ça valait mieux qu'une auberge avec ses coupes gorges... C'était bête à dire, mais c'était dans ce genre de moment où on préférait ne pas être dans l'esprit du forgeron, les souvenirs de la crainte des humains face à sa forme véritable le rendait rancunier bien que ses préceptes lui interdisaient ce genre de comportement. Mais très bien, si elle lui demandait, il lui permettrait d'économiser quelques pièces qui allaient de toute manière finir dans sa poche après la fabrication de son arme.
La cliente avait une bonne petite bouille, jolie, semblant même gentille sans être manipulatrice. C'était rare et ça plaisait au monstre qui souriait bien entendu lorsqu'elle lui tournait le dos, comme pouvant entendre les pensées de cette dernière. Avec un peu d'observation après tout, ce n'était pas dur de deviner ce qui l'énervait et il dévisageait sa forge, se demandant si finalement il n'allait pas juste l'éteindre ou s'en servir pour avoir une lumière tamisée, le temps de prendre commande pour que Sayana soit plus à l'aise. Toujours ménager le client, la voix des anciens qui lui avaient apprit ça raisonnait encore dans sa tête. Ces drôles de bonhomme qui pensaient tout savoir sur tout...
Et si quelqu'un semblait tout savoir, c'était bien l'étrangère devant l'homme aux bras épais. C'était surprenant la taille qu'elle annonçait mais il fixait le critère dans sa tête, voyant bien à quoi l'arme correspondait auprès de sa future propriétaire. Oui, trop long mais avec un bon jeu d'équilibre, ça devait pouvoir le faire et sûrement qu'il avait fait été plus longue, bien que ceux-ci étaient là pour tuer des ennemis armés de lance ou bien descendre des cavaliers. Que pouvait-elle bien vouloir faire avec une arme si extravagante qui allait de toute manière requérir le meilleur acier pour être solide avec ses dimensions ?
« - Drôle de dimension mais si vous le désirez, je pourrai le faire. Oui. »
Bientôt, elle finissait son dessin et affichait un grand sourire, juste proche de lui alors qu'il détaillait d'abord le dessin puis la fille aux cheveux de platine. Son charme exotique le forçait à sourire, elle ressemblait à une enfant et ça lui plaisait, sans arrière pensée dégoûtante bien sûr. Amser s'était transformé en sorte de Père Noël avec quelques échanges de mot et rien ne pouvait plus le combler, son regard et ses lèvres disaient simplement que son bonheur venait de celui de la demoiselle. Si elle était contente, lui aussi ! Et qu'est-ce qui faisait sourire les enfants ? La magie, un excellent moyen de vendre sa marchandise à Sayana et pour aborder le sujet. Il joignait donc ses mains, la couleur de l'une contrastant avec la couleur de l'autre depuis des années mais l'image était toujours aussi frappante, sans être dégoûtante. Même sans être initié, on devait pouvoir sentir l'aura de magie transpirant à travers les craquelures de sa peau, car oui, la seule chose qui pouvait blesser le titan semblait être une magie particulière qui lui avait quasiment dévoré un bras par le passé. Et Sayana, qu'est-ce qui pouvait avoir raison d'elle ? Sa peau était intacte au point qu'on pouvait douter qu'elle soit une brave guerrière.
« - Je vous invite à inspecter encore un peu le carnet, je n'en aurai besoin qu'à la fin pour le dessin. Si vous voulez une arme enchantée, je peux vous le faire bien entendu mais sachez juste ceci : ce ne sera pas des sortilèges permanents. Ma magie est liée à ma vie, donc si jamais je meurs et bien... Kaput. »
Exposé ainsi, le problème faisait encore rire l'idiot qui passait à côté de la demoiselle pour se rendre près de la forge, regardant les flammes dont il nettoyait le lit à l'aide d'une broche, se retenant de déjà monter la température pour forger. Pouvait-il tenir ? Non ! Sa main sombre repassait dans le feu, l'élevant avec violence juste l'histoire d'avoir la température pour commencer son travail, les pas du forgeron se faisant rapides alors qu'il ramenait des petites roches argentées pleines de petits trous qu'il logeait dans un bol posé enfin judicieusement au nid du jeu de flammes.
« - Vous êtes pressée sinon ? Parce qu'une arme comme ça prend un certain temps pour être forgée à cause des couches successifs de métal. Et sinon, ne vous inquiétez pas pour ça, l'acier béni, comme l'appellent les forgerons qui me l'ont enseignés, est bien solide. »
Ce n'était pas le moment de vanter la valeur de cette merde, juste mille fois supérieure à celle de l'acier anodin et cela sans exagérer sur les mots. Le centre d'attention devait être la couleur du feu et de cet acier qui fondait tranquillement, mordu dans tous les sens par la forge d'Amser qui souriait en voyant déjà la transformation s'opérer. Malgré le spectacle, il se redressait d'un air inquiet en regardant la porte donnant dehors et la dame, que pouvait-il bien faire ?
« - Vous pouvez aller à l'arrière boutique bien sûr. Je ne tiens pas à vous voire fondre. Ça vous permettra de vous reposez et consultez les livres que vous le désirez. Et pour le cochon grillé... Prenez en un peu si vous aimez bien la viande ! Que voulez-vous que je vous dise ? »
L'arrière boutique était aussi large que la pièce qui contenait la forge et les outils de l'habitant, elle était juste plus longue pour pouvoir accueillir des choses supplémentaires comme des coffres contenant des tissus, voire même des jouets qu'il donnait aux enfants d'un orphelinat pas loin et des bibliothèques contenant des livres sur tout. Des sujets simples ou complexes, dans beaucoup de langues et aussi dans un peu près tous les domaines, du plus pures au plus lubriques, beaucoup concernaient les religions des différents pays ou encore les magies, même les plus sombres alors que les ouvrages concernés étaient supposés être brûlés par les 'gentils'. C'était dur de déterminer qui était le monstre en inspectant les lieux, entre ange et démon, la moyenne voulait qu'il soit juste un gars normal alors que comme les livres, le contenu était bien plus complexe qu'il n'y paraissait.
Au second étage se trouvait diverses pièces, dont une à la porte ouverte donnait sur une salle de bain rudimentaire avec de l'eau fraîche, un peu trop peut-être, alors que ses bouteilles de sel ou de savon se trouvaient autour pour colorer le liquide et lui donner mille senteurs selon les goûts. L'autre pièce principal était la chambre, l'unique, qui contenait un grand lit, normal pour une grande personne, un bureau où une lettre était à moitié rédigée et encore des bibliothèques, la grande majorité étant des légendes ou tout bonnement des contes pour enfant. Sans être surprenant, il y avait des fenêtres en nombre, pour virer la fumée de la forge si elle entrait dans la zone résidentielle du bâtiment et cela empêchait aussi l'odeur de cochon, qui était presque entier avec la pomme dans la bouche, sur la table du rez-de-chaussé, un couteau aiguisé et forgé ici même enfoncé dans la fesse grasse de l'animal. On était pas chez les gaulois, mais on pouvait hésiter !
-
Son dessin n’était pas aussi net et précis que ceux du forgeron pouvait proposer mais l’intention était là. Par le biais du croquis, elle pouvait donner un avant goût de ce qu’elle attendait. C’est sans aucun doute que Amser aurait retravaillé dessus pour finir les quelques détails important pour le fabriquant d’arme qu’il était.
C’est un peu avec impatience que la jeune femme attendait le début de la création de l’arme mais elle était encore loin d’avoir donné tout les détails sur sa future arme. Il y avait encore des points à explorer comme le métal qu’il allait utiliser pour renforcer le corps de sa lame. Un métal capable de trancher d’autres métaux sans même se briser avec une longue taille et une fine épaisseur.
Ca n’aurait pas été donné à tout le monde mais le forgeron semblait être convaincu de cette possibilité. Il trouvait les dimensions qu’elle avait proposées hors de l’ordinaire et pourtant c’est ce qu’elle désirait. Ces dimensions étaient approximativement ceux de son masamune d’entraînement qu’elle possédait à l’époque. Une si belle arme qui resterait gravé à jamais dans ses souvenirs …
- Je vous invite à inspecter encore un peu le carnet, je n'en aurai besoin qu'à la fin pour le dessin. Si vous voulez une arme enchantée, je peux vous le faire bien entendu mais sachez juste ceci : ce ne sera pas des sortilèges permanents. Ma magie est liée à ma vie, donc si jamais je meurs et bien... Kaput.
L’enchanté ? C’était possible ? Certes que c’était possible ici, sur cette planète. La magie faisait partie de la vie de tous les habitants de ce monde mais c’était quelques choses d’encore un peu inconnu à la jeune fille. Enfin presque, elle connaissait les notions de magie mais d’une toute autre manière. La magie chez elle avait une explication rationnelle et logique.
La magie était tirée de petite boulle qu’on aurait pu comparer à des bulles de verres de différentes couleurs. Dans son monde, ces boules de couleurs étaient appelles communément « Materia ». Chaque couleur avait sa caractéristique propre : Les rouges étaient destinés à appeler et invoquer d’immense créatures suffisamment puissantes pour combattre aux cotés de l’invocateurs, les jaunes renfermaient des techniques bien spécifiques, les bleues permettaient d’augmenter les capacités de son utilisateurs comme sa force, sa vitesse ou encore son endurance et enfin les vertes qui renfermait la magie à l’état pure, c’est-à-dire qu’elle renfermait le pouvoir d’utiliser divers éléments comme la manipulation du feu, du vent, de la glace, de la gravité, de la possibilité de créer des barrières physiques ou magique ou bien encore la possibilité de soigner les blessures graves …
La jeune femme se rappelait de tous ces détails et des divers cours qu’elle avait suivis par le biais des scientifiques sur ces fameuses matéria. La qualité des matérias bleues lui revint en mémoire … La force, l’endurance, la vitesse… Tous ces éléments, elle les possédait déjà en bien plus améliorer pour la femme qu’elle était mais elle se disait que cela aurait pu être un bénéfice supplémentaire pour elle : Elle aurait été encore bien plus rapide, habile, plus puissante … Ca l’intéressait fortement ! Mais cela ne semblait pas suffisant encor … quelque chose manquait à l’appel … Elle ne pouvait pas dire quoi sur l’instant …
C’est alors que l’image de son aile apparut en mémoire. L’aile noire de l’ange déchu comme certains de son monde l’appelait. C’était un attribut que seule une personne avait eu droit dans le passé … Son Aïeul, son prédécesseur … Celui par lequel elle avait pu voir le jour sous une certaine forme. Après tout … elle était une partie de ce guerrier exceptionnel. Son corps renfermait une grande partie de ses cellules combinées à celle de sa mère biologique qui mourut en lui donnant naissance.
Cette aile, elle l’avait vu apparaitre sur son épaule gauche plus d’une fois … Toujours dans les même circonstances. Quand un grand danger menaçait sa vie même ou même dans des situations d’émotions intenses, cette longue aile aux plumes sombres et ténébreuse apparaissait Ces qualités étaient qu’elle permettait à son hôte de se mouvoir bien plus rapidement : d’un battement de l’aile, elle pouvait se retrouver dans les airs et assaillir ses ennemis depuis les airs ou encore d’un bref mouvement d’aile, elle pouvait esquiver un coup fatale venant de son adversaire. Sa vitesse d’attaque était aussi décuplée, ses mouvements étaient plus rapide soit … son agilité était bien plus performant. C’était aussi un bon outil de fuite.
C’est avec un grand sourire enfantin et un regard remplit de bonheur qu’elle observa le terranide à nouveau. Les mots se bousculèrent dans sa tête et avaient du mal à se placer pour donner une phrase plus ou moins correcte et compréhensible. C’est après quelques instants que la jeune platine se décida de parler et de compléter ce qu’elle recherchait dans son arme.
- He bien je vous avoue que si on peut enchanter cette arme et la rendre meilleur et ben … J’aimerais que mon arme soit capable d’augmenter ma force, mon agilité, ma vitesse et mon endurance quand je la manipulerais. Cela me sera sans aucun doute d’un très grand utile quand je devrais me défendre ou combattre des adversaires bien plus coriaces que moi ! Et puis, si ce n’est pas trop en demander, j’aimerais aussi qu’elle fasse ressortir ce que je renferme au fond de moi quand je le désire. C'est-à-dire que je possède certaines qualités mais que je peux débloquer uniquement dans des situations … extrêmes … J’aimerais donc que mon arme puisse me donner la possibilité d’utiliser ces compétences cachées quand j’en verrais la nécessité si vous voyez ce que je veux dire ! Dit-elle avant de reprendre de plus belle. Et il serait possible de l'avoir en version "portable" ? Dans le sens de le faire apparaitre comme par magie ?
L’excitation la gagnait. Son cœur en battait sans prendre de repos entre chaque battement. Elle se voyait déjà combattre avec sa future épée entre ses mains. Exerçant des mouvements que seul un expert d’escrime serait capable d’effectuer en plein combat. Ses rêves pourraient bien se réaliser si le forgeron possédait les capacités de réaliser cette arme, il faut bien le dire, hors du commun.
Amser lui avoua un détail mineur mais à ne pas négliger sur la qualité de ses enchantements. Ses améliorations magiques étaient liées à sa vie même. L’étonnement pouvait se lire sur le visage que la jeune fille aux cheveux platine. Etait-ce possible ? De liés sa vie et la magie sur les objets enchantés ? Il fallait bien croire que oui. Le forgeron disait ces paroles avec une grande franchise. Il n’était pas du genre à mentir.
Sayana approuva doucement. C’est alors qu’elle se promit que si quelqu’un chercherait les ennuis avec le beau forgeron, qu’elle serait directement revenu pour protéger sa vie de la sienne si il le fallait. C’était une promesse fais à son propre insu, à son propre honneur. Mais encore fallait-il que l’arme soit fabriqué et en sa possession sinon la promesse n’avait lieu d’être faites …
C’est alors, après les informations supplémentaires qu’elle avait donné au forgeron, que celui-ci retourna à ses fourneaux. Il n’y avait aucun doute sur ce qu’il allait faire auprès de ces forges dont le feu s’était amoindrit pour abaisser la chaleur ambiante. La température ambiante était satisfaisante pour la jeune femme bien que plus pour très longtemps …
La jeune femme observa l’homme plonger sa main une seconde fois sans hésitation dans le ventre du fourneau et augmenter brutalement sa chaleur. Les flammes étaient sur l’instant impressionnant à voir. La jeune femme en sursauta légèrement, elle ne s’était pas attendue à une telle réaction des flammes dès la présence du bras de l’homme. C’est un peu avec fascination que son regard se porta sur ce qu’il effectuait à l’instant même.
La chaleur de la pièce était déjà entrain d’augmenter. Le corps de la femme réagissait à l’augmentation brutal de la température et se mis à suer de plus belle rendant ainsi sa peau de nouveau luisante comme quand elle était entré dans la bâtisse une vingtaine de minutes plus tôt.
- Vous êtes pressée sinon ? Parce qu'une arme comme ça prend un certain temps pour être forgée à cause des couches successives de métal. Et sinon, ne vous inquiétez pas pour ça, l'acier béni, comme l'appellent les forgerons qui me l'ont enseignés, est bien solide.
-Pour répondre à votre question disons que … Oui parce que j’ai hâte de la voir confectionné et mise en main mais sinon non je suis d’une grande patience en général et puis … je n’aie nulle part ou aller ni de rendez-vous de prévu alors je peux attendre tout le temps qu’il vous faudra monsieur !
- Vous pouvez aller à l'arrière boutique bien sûr. Je ne tiens pas à vous voire fondre. Ça vous permettra de vous reposez et consultez les livres que vous le désirez. Et pour le cochon grillé... Prenez en un peu si vous aimez bien la viande ! Que voulez-vous que je vous dise ?
- C’est bien gentil à vous de m’offrir un peu de votre hospitalité. Je ne sais comment vous remercier … Peu de gens serait prêt à inviter une inconnue, comme moi, d’attendre dans l’arrière boutique en attendant la confection d’une arme ou armure tout en proposant de se ravitailler … Merci vraiment beaucoup. Dit-elle en souriant.
Sayana regardait le forgeron déjà à l’œuvre avec un petit sourire sur ses lèvres et ses yeux partiellement fermé. C’était tellement gentil ce que cet homme lui proposait pour la faire patienter. Doucement, la question de l’hébergement lui revint en tête. Pouvait-elle seulement oser demander qu’il l’abrite sous son toit cette nuit après ce qu’il venait de lui proposer ? C’était un peu trop demander se dit-elle… Elle ne voulait pas abuser de la bonté de l’homme bien que l’envie ne lui manquait pas … Dehors il faisait froid et les rues n’étaient pas sur … Ni même à l’auberge où des corps étaient encore souvent retrouvés sans vie et baignant dans leur sang parmi les draps rouges d’hémoglobine.
Après quelques minutes, la jeune femme se dirigea vers la porte qui menait vers l’arrière boutique. C’est avec hésitation qu’elle finit par appuyer sur cette porte et ouvrir le passage vers les pièces annexes.
L’endroit était grand. On pouvait y apercevoir une table avec le menu à sa surface. Le long des murs, une grande bibliothèque était présente avec d’innombrables livres posés sur chaque étagère de celle-ci. Cela attira la curiosité de la jeune femme qui aurait peut-être lu un ou plusieurs livres plus tard. Un escalier de bois menant à l’étage était visible au fond de la pièce. La chaleur se faisait de plus en plus intense dans la pièce et sayana pouvait le ressentir sous sa veste qui glissait sur sa peau. Elle grommela intérieurement et se dit qu’elle ne pouvait rester d’avantage de temps avec ces vêtements et une chaleur intenable comme ici.
Son regard se porta derrière elle pour voir si le forgeron l’observait. Ce n’était pas le cas, il était déjà bien trop occupé par son travail. Un sourire se dessina sur ses lèvres. C’était un comportement purement égoïste qu’elle allait avoir mais bon … elle n’en pouvait plus … elle avait bien trop chaud et il fallait qu’elle se change avant d’être déshabiller involontairement par la chaleur. C’est alors que l’ex-soldate se dirigea vers l’étage en espérant pouvoir y trouver une salle de bain et peut-être des vêtements de secours pour se changer et se mettre un peu plus à l’aise.
Une salle de bain déjà prête et une chambre était présent, c’était parfait ! Quoi que les joues de la jeune femme se mirent à rougir en voyant le lit unique. C’est la qu’elle se dit que si elle demandait pour passer la nuit ici qu’il n’y aurait qu’un lieu où elle aurait pu dormir … Elle ne se rappelait pas sur l’instant d’un quelconque fauteuil présent à l’étage inférieur .. À moins qu’elle n’ait pas fait suffisamment attention et qu’il y en avait bien un …
Elle s’avança dans la chambre et fouilla les quelques armoires et coffre présent.
Elle sortit alors une longue blouse blanche qui devait appartenir au forgeron et manifestement bien trop grand pour elle mais qu’importe … cela aurait une parfaite robe de chambre pour elle. Par après, la femme se dirigea vers la salle de bain où elle se déshabilla. Elle pouvait enfin être libérée de tout ce cuir plaquant contre sa si belle peau beige et claire. Ses vêtements étaient posés dans un coin de la pièce qu’elle aurait replié par après.
Doucement, elle plongea dans l’eau qui était à température ambiante. C’était bien plus que plaisant … C’était son premier vrai bain depuis longtemps ! Bien qu’elle ne sentait pas malgré tout ! Sayana prenait soin de son physique et de son hygiène corporelle. C’est avec joie qu’elle prit le savon pour se laver sous tous les angles : le visage, les bras, le ventre, les jambes et même sa poitrine et son intimité ; même ses cheveux eurent droit à un traitement de faveur, les nettoyant et les rendant encore plus sublime qu’au part avant.
C’est après une bonne trentaine de minutes à profité du bain e à se laver que la jeune femme sorti de l’eau et agrippa l’essuie présent au bord de la baignoire. Elle s’essuya avec grâce avant d’attraper la blouse du forgeron et de s’habiller avec. C’était une blouse légère mais pas assez fine pour laisser transparaitre sa poitrine et/ou sa partie intime. Ses pas l’amenèrent à ses vêtements qu’elle s’empressa de prendre pour mieux les replier et les poser sur une chaise présente dans un coin de la pièce. Finalement … elle demanderait si c’était possible de pouvoir passer la nuit ici … De toute façon si l’homme de grande taille n’était pas d’accord, elle n’aurait qu’à se rhabiller, prendre son arme et partir aussi tôt …
La jeune femme redescendit à l’étage et se servit in morceau du cochon encore chaud sur la table. Une belle tranche de cuisse se déposa sur son assiette qu’elle se servait. Elle sourit. Enfin un repas digne de ce nom ! Cela faisait aussi longtemps ! Depuis combien de temps était-elle dehors à survivre juste avec du pain ou des fruits avec l’eau de la rivière la plus proche ? Sayana même n’aurait su dire les jours qui s’étaient écoulés depuis le temps …
Elle s’assit alors sur la table et préparait son assiette après s’être servie un verre d’eau qui devait être chaud depuis le temps mais qu’importe ! Elle était affamée et avait sans doute encore un peu de temps à attendre avant que son hôte ne revienne à la fin de son travail acharné.
Une bonne quarantaine de minutes était passé et la jeune femme avait finit son repas. Elle se leva et partit à la chercher d’une bassine pour faire sa vaisselle. Oui Sayana n’avait pas l’intention de venir, manger à la table comme une inviter digne de ce nom et de ne pas donner un petit coup de main ! Elle trouvait ça élémentaire et d’un grand respect pour celui qui allait peut-être l’abriter pour la nuit. Une fois sa tâche terminée, elle reposa l’assiette, les couverts et la tasse sur la table pour que le forgeron puisse se nourrir également à son retour des fourneaux.
En attendant l’arrivé d’Amser, elle décida de prendre l’un des livres présents dans la bibliothèque et s’assit sur une chaise.la jeune femme croisa les jambes et ouvrit le livre qu’elle avait pris en main et commença à lire …
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Des mercis et encore des mercis, ça faisait plaisir mais Amser croyait pouvoir y lire une certain gêne. C'était vrai également que ce n'étaient pas tous les forgerons qui faisaient ça, certains étant juste intéressés par l'argent alors que lui... L'était aussi mais tout en s'inquiétant du sort des autres. Sans être un héros, son éducation faisait de lui quelqu'un capable de donner un peu plus que prévu, sans s'attendre à ce qu'on le rembourse et ici, il relativisait en disant qu'il hébergeait une amie. Et puis, soyons honnêtes ! Lorsqu'on a une vraie petite bombe en face de soi à la poitrine luisante, on ne voulait qu'augmenter encore la température, quitte à finir en Enfer et tout ça juste dans un instinct joueur d'enfant et pervers de grand monsieur. Mais Amser se le répétait, elle avait beau être belle, son visage de cliente primait sur celui de belle demoiselle. Dans le lot d'instinct, il fallait rajouter ceux du monstre paternel très penché sur la chose, oui, c'était à cause de lui ou bien alors le forgeron était encore un grand adolescent avec des montées d'hormones incontrôlées.
« - Ah ? Euh. Oui, bien entendu. Je pense pouvoir forger votre arme en un peu moins de trois jours. Ça dépend surtout de la magie que je vais sertir sur votre lame. Et ne parlez pas comme ça de mon arrière boutique, ça fait pervers ! Héhé. C'est un plaisir d’accueillir une jolie cliente, il faut que j'en prenne soin. Ça change des gros bouchers, pour tout vous dire. »
Ce n'était pas gentil de dénoncer comme ça les habitants de la ville pour leurs poids ou encore de leurs apparences moins appétissantes que celle de Sayana mais la touche d'humour semblait tenir à cœur au forgeron qui ricanait un peu d'une manière grave, comme un vilain garnement qui se serait caché dans un corps colossal d'adulte. Une main sur la bouche, il faisait mine d'en avoir trop dit et lui souriait par la suite, la laissant disposer de la manière dont elle souhaitait des lieux.
Sayana était aussi mignonne sur un point : le temps qu'elle pensait nécessaire pour faire une épée de cette facture. Il ne fallait pas une seule soirée dans tous les cas, donc le forgeron se sentait désolé de devoir la retenir à Nexus plus longtemps mais il ne pouvait pas faire de miracle. L'acier prenait déjà presque deux heures pour fondre correctement dans sa cuve et après seulement il fallait le frapper, mais c'était aussi un moment propice pour faire toute sorte de bricolage et pour ça, alors que la belle platine était partie dans les annexes, le forgeron lui se plaisait à poser des petites plaques d'un métal plus souple sur le bord d'un semblant de cheminée. Si vous voulez une explication, ça allait être le cœur de l'épée, un cœur tendre et souple qui l'empêcherait de se briser et surtout de amortir des chocs, affaiblissant déjà les coups adverses en permettant au tranchant de passer à travers les autres armes sans se casser. Tout un art d'utiliser ses petits trucs qui allaient finir, d'après ce que je disais Amser, dans un jour et demi.
Pendant que la soldat se lavait, le forgeron lui s'amusait à sortir de son échoppe pour remplir un sot d'eau, prenant aussi des briques d'argile mous qui se trouvaient déjà à côté du puits où il tirait son liquide. Oui, l'humidité de l'air les avait assez fragilisé, il regrettait juste que la matière ne serve pas pour les haches qu'il pensait faire pour la vente rapide mais dans tous les cas, ce serait bien utilisé.
De la magie, le sujet lui revenait en tête qu'il commençait à se plaindre à mi-voix. Elle lui en demandait des choses ! Tout le monde rêvait d'une arme rendant plus fort et c'était sûr que c'était possible mais le plus important restait l'utilisateur, principale faiblesse et plus bel atout. Bon sinon, un tonus musculaire était possible avec une légère magie électrique mais l'autre partie était plus improbable. Elle voulait dire quoi par son autre partie ? Une fois le sot posé près des flammes, le gros mâle partait dans une armoire, regardant une série d'anneaux qui affichaient des dessins de bonhomme souriant ou énervé, des manipulateurs d'émotion si on voulait faire bref et Amser était obligé de les manipuler avec sa main brûlée pour ne pas péter un plomb. Il fallait savoir à quoi elle correspondait ou encore s'il avait bien comprit, ce qui était bien entendu possible.
« - Et c'est parti. J'ai encore le temps ... »
Amser pensait à une sorte de magie de bipolarité, ou un art plus obscur dont il pensait avoir souvenir dans un de ses livres mais la source la plus fiable restait la demoiselle. Si elle en avait parlé, c'était que quelque part, elle en avait entendu les rumeurs et c'était en soi une information intéressante pour le terranide qui une fois tout posé venait dans la partie résidentielle, laissant encore l'acier fondre un peu pour qu'il soit parfait comme il le souhaitait.
En face de lui, une Sayana plus propre que dans ses souvenirs, la peau encore un peu brillante d'humidité et la platine de ses cheveux mille fois plus beau. La regardant, il ne manquait pas de marquer qu'elle lui avait prit une chemise, se concentrant sur le fait que des affaires de sa cliente devaient se trouver un peu partout chez lui à présent, et qu'il lui faudrait ranger des bouquins une fois qu'elle en aurait fini. Mais c'était dur de réfléchir quand il pouvait voire à travers la dite chemise, ses seins, ses fesses, même ses lèvres au milieu de son visage prenait une teinte toute particulière qui faisait rougir le colossal combattant dont la forme un peu suspecte de son membre apparaissait dans son pantalon qui était tout comme lui... Grand dirons-nous. Et tout ceci le forçait à serrer les jambes quand il approchait pour poser trois bagues à côté de Sayana, tentant malgré tout d'être concentré, professionnel.
« - Puis-je savoir où vous avez vu la magie dont vous avez parlé ou si vous en avez encore une marque de celle-ci ? Et sinon, voici trois bagues d'humeur, je pense que cela pourrait aider pour votre demande sur ce que vous renfermez en vous. Une bague de colère, une de sagesse et une de lubricité... Mine de rien, cette dernière excite les muscles et permette de frapper plus fort, en plus d'un peu influer sur le comportement et donc de possiblement faire resurgir des souvenirs. »
Il fallait bien expliquer parce qu'en arrivant en tendant un anneau pervers, il pouvait lui-même paraître bien lubrique mais là n'était pas la question. Ce qui l'intéressait était de savoir s'il avait vu juste ou s'il fallait encore sortir des anneaux de son tiroir et plus encore, les questions sur la magie de Sayana. Lui ignorait tout des boules multicolores de son pays alors que même avec un fragment, il pourrait rapidement l'analyser pour en faire un produit de synthèse et l'implanter dans l'épée même.
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Les pages se tournèrent lentement… Plusieurs livres étaient déjà posés à cotés du siège de la belle platine alors que celle-ci lisait sont troisième livres apparemment. Chacune de ces histoires étaient passionnante. Elle pouvait lire certaines coutumes et religions des différents peuples de Terra. Cela lui permit par la même occasion de s’instruire un peu plus sur la vie journalière des habitants de ce monde.
Ces récits étaient bien fort différents de chez elle ne serait-ce que par la technologie … bien qu’elle avait vue une partie de Terra il n’y a pas encore si longtemps qui possédait de nombreux points commun avec son monde … La haute technologie … Elle n’avait jamais vraiment eu l’occasion de faire l’expérience de visite les différents continents de son monde et encore moins découvrir les divers coutumes des différentes populations … En tant que rat de laboratoire et de soldate en formation, elle n’avait pas vraiment le droit de sortir …
C’est avec curiosités qu’elle lisait ces livres depuis déjà un bon moment au point qu’elle ne voyait pas les heures passés. Une histoire l’avait un peu attristé. C’était l’histoire d’une famille royale qui avait vécu un règne de paix et prospère… Et un jour fatidique changea l’adon de toute cette famille de haute renommé. C’était le livre qu’elle lisait à l’instant. Elle arrivait à l’instant tant attendu de l’hérité prêt à naitre en ce monde. Elle était plongée dans l’histoire.
Dévorant la lecture du livre en voulant savoir comment allait se terminer l’histoire. Comment allait se passer la venue de ce nouvel hérité ? Comment allait-il être élevé ? Allait-il suivre la voix de ses deux parents ? Aurait-il été un bon roi à son tour. Tant de questions se bousculèrent dans sa tête quant à la suite de cette histoire. Sayana pensait lire une sorte de conte pour enfant ou encore une histoire qui s’était passé il y a de cela quelques siècles.
C’est alors qu’elle pouvait entendre les pas lourd du forgeron quitter la partie marchande et pratique pour revenir dans son arrière boutique, dans sa véritable demeure. Doucement, elle redressa son visage hors des lignes de son livre qui la passionnait tant sur l’instant. Dommage … elle ne connaitra pas la fin de cette histoire ce soir sans doute. Mais qu’importe, elle prit doucement un morceau de papier qu’elle avait trouvé sur une des tables pour le mettre là où elle en était arrivé dans l’histoire. Elle s’en servait comme un simple marque-page
Le regard du forgeron s’était porté sur son invité. Celle-ci faisait de même pour son hôte qui allait l’héberger cette nuit. Un sourire s’afficha sur son visage comme rassurée de le voire. Elle avait, par ailleurs, hâte de savoir où en était son arme. L’excitation à ce sujet était tellement grand qu’elle en oubliait un petit détail et non des moindres … Une arme ne se forgeait pas en un seul jour ! Du moins pas une arme commune … Mais bon c’est un peu comme une enfant impatient qu’elle attendait le résultat final de son futur jouet de combat.
Sayana était tellement plongé dans son ancienne histoire conter dans le livre et avait tellement hâte d’avoir des informations sur son arme qu’elle n’avait même pas remarqué que la chemise qu’elle avait empreinte au forgeron collait un peu plus sur sa peau. Il faisait toujours aussi chaud et le corps humain réagissait toujours de la même façon pour régularisé la température interne et se rafraichir du mieux qu’il pouvait ! Son corps suait mais moins qu’avant son bain, cependant c’était amplement suffisant pour que son vêtements absorbe l’humidité et se colle à la peau même de l’ex-soldate. Dévoilant ainsi les formes de son corps, de son ventre lisse et de sa poitrine généreuse. Cela faisait un moment que le vêtement avait épousé la forme de son corps mais Sayana était tellement plongé dans ses ouvrages qu’elle ne fit simplement pas attention …
Ce petit détail n’avait lui pas échappé au grand terranide mâle face à elle. Son corps aussi réagissait face au corps exotique de la jeune femme. Son membre se tendait et durcirait sans doute lentement afin de prendre forme sous le pantalon du forgeron. Ses joues étaient roses …
La jeune femme aux cheveux platine mis cela sur le fait qu’il travaillait depuis un bon moment à sa forge et qu’il devait simplement avoir chaud. Son regard s’abaissa un petit peu pour observer les différents anneaux qui venait de lui apporter. Sayana ne comprenait pas sur l’instant. On pouvait le voir à sa mine interrogative. Pourquoi des anneaux ? Elle n’avait pas demandé ça ! Une question lui vint cependant en tête … Il savait bien ce qu’elle demandait ? Savait-il ce qu’était un masamune ?
Sayana se dit alors qu’il devait alors bien y avoir une raison logique au fait qu’il lui apporte ces bouts de métal qui semblait être commun. Son visage se redressa vers le forgeron en attendant d’avantage d’explication.
- Puis-je savoir où vous avez vu la magie dont vous avez parlé ou si vous en avez encore une marque de celle-ci ? Et sinon, voici trois bagues d'humeur, je pense que cela pourrait aider pour votre demande sur ce que vous renfermez en vous. Une bague de colère, une de sagesse et une de lubricité... Mine de rien, cette dernière excite les muscles et permette de frapper plus fort, en plus d'un peu influer sur le comportement et donc de possiblement faire resurgir des souvenirs
- Où j’ai connu la magie ? Chez moi bien sure mais à en lire vos livres, il ne s’agit pas de la même magie. Mais je veux bien vous conter la magie de chez moi. Dans mon monde, notre planète renfermait un immense pouvoir qu’on appelait la rivière de la vie. C’est une rivière qui coule sous la croûte terrestre comme notre sang dans nos veines. Cette rivière renferme la vie de tous les habitants de mon monde et renfermait aussi de grandes capacités hors du commun. Mon peuple avait trouvé le moyen d’extraire cette rivière et de la condenser en de toute petites boules de verres. On les appelait les matérias. Chaque matéria avait sa particularité : augmenter les capacités physique d’une personne, lui faire apprendre plusieurs technique des plus compliqués à réaliser, invoquer de grandes créatures mythique ou encore à utiliser le feu, les soins, la glace, la gravités et autres … Voilà comment on entend la « magie » chez moi.
Elle écouta l’explication des anneaux en observant le forgeron. Ses yeux se reportèrent alors sur les morceaux de métal. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Ces anneaux semblaient ressembler aux matérias bleus de chez elle, ceux qui augmentait les capacités d’une personne. Son regard se reporta à nouveau sur le grand forgeron.
- Ca n’a pas l’air bien différent de mes matérias mais … j’avoue ne pas trop comprendre pourquoi vous me posez cette question … C’est pour l’associer à l’arme que je vous aie commandé ?
Tant de questions se bousculèrent à nouveau dans sa tête, elle ne savait comment les poser. Elle attendit en espérant qu’Amser lui fournirait un peu plus d’information. Son regard se posa sur les trois anneaux qui semblaient tous pareils. Elle prit avec hésitation l’un d’entre eux, dérobant l’anneau de lubricité, celle qui avait la particularité de faire ressortir les souvenirs…
Son pouvoir pouvait déjà se faire ressentir par la jeune femme. C’est en quelques secondes qu’elle pouvait revoir son passé lui revenir en mémoire, de l’instant de sa naissance jusqu’à aujourd hui. Tout cela ne l’étonnant pas … quand soudain elle se sentait de nouveau plongé dans des souvenirs … souvenirs qui ne semblait pas être à elle cette fois …
Elle se voyait au travers le corps d’un autre. Pourtant des détails étaient semblable à elle … une longue tunique de cuirs noires, un grands pantalon avec des bottes de la même manière avec aussi une longue chevelure argenté … le seul détail qui différait était sa poitrine … enfin plutôt ce qui devait être sa poitrine. Elle était plate comme une limande.
Et comment … ce n’était pas une poitrine mais un torse musclés qu’elle pouvait constater. C’est un peu avec effroi et curiosité qu’elle voulait savoir comment cela se faisait-il qu’elle voyait de tels souvenirs. Ceux-ci n’étaient pas clair qui plus est … D’un coup elle pouvait se voir dans une troupes de dizaine d’hommes à tuer d’immenses créatures comme la seconde suivante se retrouver face à une grande machine avec le visage humanoïde d’une femme en l’appelant « mère … ».
Sayana se tenait immobile alors qu’elle ressassait le passé d’une ancienne vie de son monde. Sa pupille avait changé. Celle-ci s’était affinée comme celle d’un chat. Donnant un aspect un peu plus sauvage à la soldate face au terranide. Elle esquissa un long sourire au fur et a mesure que les souvenirs lui vinrent en mémoire. C’était comme si elle cherchait des réponses à ses questions irrésolues depuis des années.
En même temps que ses souvenirs lui revenaient petit à petit, son regard se focalisa sur l’entièreté du corps du terranide face à elle. Sa main serra d’avantage l’anneau comme pour le garder précieusement près d’elle comme un homme avide de pouvoir. Ses jambes se croisèrent de sorte que la blouse présente sur le haut de ses cuisses retombes et laisse à vue son pubis argenté dont les reflets pouvait se voir par de fins scintillement, les même que ceux de ses cheveux.
Sayana se mordit la lèvre inférieure en fermant à moitié ses yeux. L’index de sa seconde main vint se poser sur la lèvre qu’elle était entrain de se mordiller. Une grande sensation naissait en elle dont elle avait rarement eu l’occasion de ressentir.
Son regard parcourait le corps du forgeron de la tête au pied. Il était si grand, si fort … si musclés … Si … Elle avait presque envie de voir jusqu’où il pouvait encore l’épatée et la fascinée. Le détails de son membre dur sous le vêtement venait enfin de croisé son regard. Son sourire à ses lèvres ne fit qu’augmenter d’avantage. C’était comme un jeu pour elle dorénavant poussé simplement par le pouvoir magique de l’anneau. Elle était consciente de ses actes mais juste un peu plus poussé par la puissance de l’artefact présent dans sa main…
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Cet anneau pervers était l'outil parfait d'après ce que voyait Amser, l'effet voulu était le premier visible. La belle platine s'immobilisait un peu, comme emportée dans une valse de souvenirs qui apportait en elle quelques changements d'ailleurs assez curieux. Qu'est-ce que c'était que ce regard ? Était-ce la magie sombre qui agissait avec trop d'efficacité sur Sayana ? Oui, car c'était bel et bien ça, l'anneau pervers était un artefact qu'on pouvait qualifier de mauvais et représentait à lui seul une particularité du forgeron : il voyageait sur le fil du rasoir, entre Bien et Mal. Lorsqu'on était un suivant d'un dieu particularité neutre, possédant d'ailleurs deux têtes et offrant tous les choix, on se devait se rester ainsi statique dans ses allégeances. Et oui, avec ironie, le dieu des possibilités empêchait beaucoup de ses prêtres à en prendre.
Par contre, une chose assez bénéfique avec tout ça. Même si Sayana semblait déphasée avec la réalité, elle devait avoir tout de même un lien avec celle-ci et donc Amser pouvait lui répondre, elle l'entendrait mais y penserait qu'une fois l'anneau retiré si vraiment celui-ci prenait le pas sur sa personnalité. Il fallait juste attendre qu'elle atteigne le second stade, celui de perversité, pour lui reprendre et ensuite, réfléchir à une alchimie pour neutraliser ce qui était moins préférable pour son épée car malgré ce qu'elle pouvait penser, il savait de quoi il s'agissait. La preuve la plus simple : il lui en avait dessiné une qu'elle avait elle-même légèrement modifiée.
Dans cette histoire, avant que la platine soit manipulée, elle avait parlé d'où elle venait. Un étrange endroit avec une rivière qui faisait tiquer un peu le titan en face d'elle qui y repensait sans cesse. Certaines mythologies évoquaient des rivières semblables et sûrement que pour atteindre l'équilibre parfait, il lui fallait voyager à travers l'espace et le temps pour atteindre des territoires interdits aux mortels mais en attendant, il pouvait au moins imiter ce qu'elle désirait jusqu'à un dernier stade. S'ils étaient liés par la suite grâce à l'objet forgé, le forgeron devrait être capable de la retrouver et de lui insuffler des nouvelles capacités. Une mise à jour car oui, notre grand Gris moyenâgeux était résolument moderne !
« - Ces artefacts servent de conteneur à la manière de vos matérias et je compte tout simplement en fondre certains dans votre lame afin d'y apporter les modifications que vous m'avez demandées, mademoiselle. »
Il aurait pu aussi les sceller au niveau de la poignée mais ça allait rendre le pouvoir irrégulier, la prise de l'arme inconfortable et surtout, elle pourrait se débarrasser de l'âme qu'allait acquérir la masamune si jamais elle en avait marre, chose que le forgeron, en bon artisan, refusait. C'était un peu comme prendre une épée magique de légende et lui enlever ses forces, Amser ne voulait pas qu'on transforme ses œuvres, surtout aussi compliquées, en coquille vide. Ça lui brisait un peu le cœur -les cœurs plutôt- rien qu'à y penser.
Enfin sorti de ces pensées désagréables, Amser voyait que Sayana atteignait le second stade avec son regard qui se baladait sur ses muscles, le gênant légèrement. Il était temps de lui reprendre l'objet et pour se faire, il tendait la main vers la sienne jusqu'à ce que la cliente referme ses doigts sur l'anneau comme pour lui dire un joli 'Non' qui lui faisait comprendre qu'il faudrait ruser. Problème des artefacts appartenant aux arts noirs, le fait qu'on s'y attachait facilement car l'esprit humain était prévu ainsi, une arme puissante donnait des envies puissantes et c'était avec jalousie qu'on gardait l'objet. Vous savez, un peu le genre à s'enfermer dans une cave et à parler à l'anneau en disant 'Mon précieux' bien qu'ici, l'effet était moins redoutable. C'était juste une bricole de mage un peu expérimenté, pas une relique d'un dieu ancien qui pouvait détruire des régions voire même des mondes.
Lorsqu'elle se mordait les lèvres, en plus de paraître mignonne, elle semblait redoutable. Il fallait agir et vite, avant que le forgeron lui-même se voit tenter par la chose car la vue du pubis de Sayana avait fait naître en lui d'avantage d'envie. Son sexe s'était donc redressé davantage, avait grossi et s'était juste glissé entre lui et sa ceinture, le gland visible et rougi d'envie, un peu étranglé par le tissu.
« - Excusez-moi mais je n'ai plus qu'une heure pour la fonte de base. Nous n'avons pas le temps pour ce genre de chose, voulez-vous bien me rendre l'anneau ? »
Sur la table, il y en avait encore deux, un qui pouvait la rendre plus maligne et l'autre juste plus énervée. Dans les deux cas, l'association n'allait pas être profitable pour l'homme mais il pensait en prendre des fragments, afin que les sensations de celle en face de lui soit décuplées au combat. Des colères se transformant en des torrents effroyables dignes d'un tyran ou bien à des élans d'héroïsme, l'Ire pouvait apporter le courage aux timides. Des hésitations qui se transformaient en souvenirs logiques et profus, pouvant sauver des pires énigmes et permettre de faire des bons choix, la Sagesse apportait l'intelligence et la lucidité. Des choses bien agréables pour un porteur adéquate.
Mais en attendant, le forgeron n'était même pas sûr de pouvoir se redresser à cause de son érection plus que gênante à cause du pantalon et il avait au moins le réflexe de tirer un peu son haut pour voiler le bout de sa neuvième et plus large tentacule qu'était son membre tout simplement. Une main serrée le haut du forgeron pour le maintenir là, l'autre tendue vers la jolie en évitant de dévier vers son entrejambe comme il semblait tenté de le faire, pour toucher cette zone si appétissante de Sayana, Amser voulait récupérer son objet. De plus en plus impatient, mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'un gros mâle pervers et puissant pouvait bien vouloir dans des moments pareils ?
[Désolé pour la qualité. Un peu pressé par le temps, j'espère tout de même que c'est lisible et que ça pique pas trop les yeux par le style!]
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L’anneau influençait son comportement. L’envie grandissait en elle sans raison apparente. Il est vrai que Sayana aime les hommes grands avec une musculature imposante. C’était son idéal. Et si en plus de cela, si l’homme avait une tête à tombé par terre, c’était le jackpot pour elle. Qui sait … peut-être qu’au fond le forgeron attirait déjà son attention la dessus ? Ce qui était certains, c’était que ses intentions étaient clairement visible depuis son visage.
Son regard se plissa d’avantage en voyant son mal être. Ca l’amusait… Elle pouvait ressentir son hésitation et son envie également rien qu’en posant ses yeux sur les siens. Doucement, elle rebougea ses jambes, de sorte à les croisé une nouvelle fois mais une jambe prenant la place de l’autre. C’était volontaire si elle voulait montrer son pubis et par ailleurs sa vulve à vue durant quelques secondes avant d’être recaché à nouveau. Elle continua d’observer le forgeron qui semblait tenter de résister à ses charmes et à son propre instinct. Son membre était à peine visible au-delà de la ceinture mais cela n’avait pas échappé à la prédatrice …
Son regard c’était abaissé à l’enfin du mâle à peine visible. Son sourire présent sur ses lèvres ne fit que s’agrandir un peu plus. Le terranide plus que gêné de la situation tenta de cacher son membre avec l’aide de son dessus. Ca fonctionnait, il était caché désormais mais son membre était toujours gonflé, prêt à l’emploi. Sayana le savait. Son envie n’avait fait que s’agrandir en le voyant tenter de se dévoiler au grand jour.
- Excusez-moi mais je n'ai plus qu'une heure pour la fonte de base. Nous n'avons pas le temps pour ce genre de chose, voulez-vous bien me rendre l'anneau ?
- On peut faire plein de chose en une heure … Et puis le metal sera fondu, pas disparut que je sache …
La main du terranide s’avançait vers elle, tentant tant bien que mal de ne pas s’approcher de son intimité. Ses yeux se plissèrent comprenant rapidement qu’il s’approchait pour s’emparer de l’anneau. C’est un peu par reflexe qu’elle le recula un peu plus loin du forgeron. La sensation que lui procurait l’anneau était unique, comme une nouvelle découverte alors qu’il agissait simplement sur sa personnalité…
Sayana était loin d’être une femme perverse, pourchassant pour son propre désir … Du moins elle ne l’était pas … Mais ce qu’elle renfermait était prêt à tout pour atteindre ses buts et la perversité pouvait être un de ses pires atouts en plus de la cruauté, de la solitude et de l’ingéniosité qu’il pouvait faire preuve.
Ce sombre coté … Sayana l’avait déjà vu dans ses rêves et ses discussions dans son subconscient. Il lui arrivait même de le remercié. Elle était consciente qu’elle était parfois guidée comme par un ange gardien dans les moments les plus intenses. Cependant ses apparitions étaient toujours de courtes durées. Mais cet ange n’en était pas forcement un …
Sa main libre arrêta la main du forgeron de manière net. Mine de rien, elle en avait de la force la jeune femme ! Elle le regardait, les sourcils très légèrement froncés. Juste asse pour montré son mécontentement.
- Tu ne veux pas jouer un peu avec moi ? Tu en as pourtant envie … Allez … n’aie pas peur …
Ces paroles étaient dis avec une voix sensuelle. Son regard se posait sur les différents parties de son corps notamment sur ses muscles et au niveau de sa ceinture caché par le bout de tissus qu’il tenait encore. Ses joues se mirent à rougir légèrement sous la situation embarrassante pour Amser.
Elle tenta de descendre la main du forgeron vers le bas de son ventre. Doucement, elle écarta volontairement ses jambes. Sa vulve était à vue, suintante déjà de cyprine. Cet anneau avait l’air d’avoir son pouvoir de perversité accrue sur la jeune femme. C’est alors qu’elle resserra son étreinte sur sa bague avant de tendre sa main vers le torse du forgeron.
Elle aurait tant voulu toucher ses muscles sur l’instant et également le petit bonus qui se trouvait à peine quelques centimètres sous la ceinture. C’était si tentant. Son corps en brûlait d’envie. La chaleur de la pièce d’ailleurs n’arrangeait pas les choses. Elle avait chaud et la situation ne faisait qu’en rajouter une couche.
Sa main se ravisa alors de le toucher pour se rapporter à la blouse que la jeune femme portait. Elle avait si chaud … cela aurait été un immense dommage pour elle de ne pas se mettre à son aise. De toute façon … une heure … Pour faire fondre du métal, c’était approximatif. Elle voulait simplement un moment de tendresse intense avec son nouveau jouet …
C’est ainsi avec un rapidement mouvement de main qu’elle réussit à ôter son haut pour se mettre à son aise. Elle mit la blouse contre elle de sorte a caché sa poitrine comme si elle était intimidé de se montrer entièrement nu fasse au forgeron alors qu’elle lui dévoilait son intimité depuis bien dix minutes à présent.
Si le terranide ne voulait pas franchir le cap et ne pas jouer avec elle, il n’avait qu’une chose à faire … s’emparer de force de l’anneau et la forcer à s’en séparer. Cela aurait sans doute coupé net ses envies de luxures et de gourmandise sexuelle. Elle serait redevenu la simple cliente qui serait hébergé pour une voir plusieurs jours sous le toit du forgeron …
Dans le cas présent, Sayana n’était pas capable de penser et agir d’elle-même … C’était au terranide de choisir entre profiter de l’innocence de la jeune femme et de passer un agréable moment ou de reporter cet instant plausible à plus tard avec peut-être l’autorisation de l’ex-soldate et de pouvoir poursuivre la fabrication du masamune de la belle en lui faisant passer le test des deux autres anneaux …
-
Gnn. Bien sûr qu'elle ne lui donnerait pas l'anneau, il avait trop attendu et râlait intérieurement pour ça. La situation lui échappait et pire encore, le regard de la belle lui donnait l'impression que tout d'un coup, quelqu'un se situait au-dessus de lui dans la chaîne alimentaire, chose qui ne s'était pour tout dire jamais passer même devant des bestioles le dépassant largement de taille. Cette impression ne le calmait pas pour autant, bien au contraire, c'était comme s'il était obligé de bander davantage à sa plus grande honte en s'approchant d'elle. Comme déjà soumis aux envies déformées de Sayana alors qu'en même temps, il se devait de les combattre.
Et bien sûr qu'Amser était surpris d'être aussi simplement stoppé. Il n'était pas vraiment ce qu'on pouvait appeler un faible et pourtant, la soldat l'avait arrêté dans son élan sans trop de difficulté, ajoutant des mots sur les idées du forgeron qui ne s'arrêtait plus de rougir à présent. Lui qui était si doux, si innocent depuis un petit bout de temps était tout simplement tenté de plus en plus.
« - Ce n'est pas pour moi que j'ai peur... Allez, rendez-moi ça... »
Il ne devait pas lui reprendre l'anneau ? Sa main était pourtant entre les jambes de la belle, ses doigts légèrement crispés sur la peau humide de Sayana, forçant Amser à lâcher un gémissement d'excitation. Toute cette atmosphère si intime et pourtant si fougueuse, c'était comme une invitation à montrer à sa cliente qu'il pouvait lui offrir des services qui feraient passer son envie d'épée au second plan car oui, au-delà d'être vantard sur le sujet, le terranide était certain d'être particulièrement conséquent face à la moyenne au niveau de bien des choses, également au niveau du bas ventre qui semblait bouillonner face à ces invitations répétées.
Sayana était complètement nue, enfin presque. Juste la poitrine manquait au rendez-vous et cela ne la rendait que plus attirante, au point que le grand homme ne la soulève légèrement en se collant à elle, l'allongeant sur la table. La scène était presque romantique, la femme au foyer prise par son dur mari après une longue journée mais là, c'était juste un monstre s'allongeant sur une belle et jeune inconnue qui subissait à la fois ses doigts qui dansaient sur son entrejambe et massant avec insistance les lèvres entourant son vagin en plus de ce gland qui se frottait lascivement contre l'intérieur de sa cuisse, laissant une légère marque brillante. Oui, du présperme mais c'était normal après tout. Après une période d'inactivité assez longue, reprendre ainsi les amourettes rendait partiellement solide Amser qui combattait encore à l'instant, bien que le gland, seule partie de l'engin sortie, commençait à se frotter contre l'entrée vaginale de la sublime. Sublime ? Elle l'était en rentrant chez lui, maintenant qu'elle était propre et toute ouverte à sa fougue, c'était pire.
« - Désolé. Une heure ne sera pas suffisant, ma dame. »
Le gland frottait avec violence le petit excès de chair rose de Sayana, comme pour le harceler en lui offrant un massage aussi intense que bref et voilà l'appareil reproducteur à moitié sorti d'Amser sur le ventre de la belle, les lèvres de l'odieux personnage sur celles de la platine alors qu'il osait relever les mains sur celles de sa victime, enlaçant ses doigts avec les siens dans un geste presque amoureux.
Le contact avec l'anneau le faisait frémir, ce n'était pas sa main brulée qui y touchait alors il n'y était pas immunisé mais les souvenirs venant, il était soudainement stimulé pour deux choses, se reproduire et fuir. Encore lucide, il embrassait la main de la demoiselle, prenant le doigt décoré entre ses lèvres après l'avoir couvert d'un baiser ou deux et Amser récupérait comme ça le bijoux, entre les dents sans la blesser, après l'avoir laissé toucher à sa langue longue et chaude.
« - V-Voi'à. Nous pou'ons con'inuer. »
Dur de parler avec une bague entre les dents !
La main de Sayana était encore dans celle de celui qui avait fallu être son amant et ce dernier en profitait pour libérer sa seconde main pour attraper la bague de sagesse. Celle qui était supposée apporter intelligence et réflexion, l'enfilant presque de force à son invité alors qu'il se plaisait à presser sur les articulations manuelles pour l'obliger à présenter le doigt, rendant le transfert plus facile mais surtout moins violent, offrant cette fois une scène plus tendre, même si ça sonnait faux après les événements précédents.
« - Allez, revenez à vous ! »
-
Son sourire s’agrandissait sur son visage. Ses avances avaient l’air de plutôt bien fonctionner. Ca l’enchantait encore plus de voir qu’elle était irrésistible sur presque tout les points. A croire qu’elle avait un dont pour inviter les hommes à rejoindre son jardin secret les plus intimes. Son charisme naturel y était aussi pour quelque chose … Et puis son âge jeune ne faisait qu’accentuer le tout. Quel mâle n’aurait pas désiré prendre une jeune femme de la vingtaine d’année toute innocente ? La chose qui aurait sans doute manqué c’était sa virginité qu’elle avait perdu il y a de cela quelques temps déjà … Mais sinon elle était la candidate parfaite pour passer un merveilleux moment à deux.
Le forgeron s’était avancé d’elle jusqu'à presque collé son corps contre le sien. La chaleur de son corps embrasait le sien. Son cœur battait bien plus rapidement que la normal sous la excitation psychologique qu’elle subissait en cet instant si sensuel. Elle pouvait sentir sa vulve perlé de cyprine. La main de l’homme caressait doucement sa cuisse comme elle l’avait forcé à diriger sa main dans cette direction. Ses yeux se plissèrent. Son iris fendu s’aplatit d’avantage au lieu de grossir. Des centaines d’images, en plus de ses souvenirs, lui vint en tête. Des images où ils adopteraient des dizaines de positions différentes, chacune d’entre elle excitant la femme un peu plus à chaque fois et avec elle l’écoulement de cyprine qui se faisait un peu plus abondant à chaque pensée.
Quelques instants plus tard, elle observa le terranide se redresser. La prendre doucement et la posé sur la table faisant valsé par la même occasion les quelques couverts encore présent et évitant de justesse le cochon qui devait être encore chaud et bon à manger. Le choc de son corps contre la table était fin, elle n’avait presque rien sentit. Il l’avait posé si délicatement.
Une douce sensation était réapparut au niveau de sa vulve : le forgeron avait sa main contre son intimité et la lui caressait sensuellement tout en prenant soin de contourner l’ouverture du vagin et torturant par moment le petit bout de chair rose qui lui servait de clitoris. Ses jambes en tremblaient sous la sensation plus que plaisant mais pas suffisent pour la jeune femme affamé de désirs sexuel. Elle espérait qu’il ne la ferait pas languir trop longtemps et c’est avec un petit espoir qu’elle sourit en sentant la présence du sexe d’Amser frotter contre l’intérieur de ses jambes.
Ses yeux s’entre ouvrirent pour mieux l’observer. Elle plongea quelques instants son regard turquoise dans les yeux argentés du forgeron. Ce n’était pas des yeux de la même intensité que ses cheveux mais c’était tout aussi magnifique à observer. Ses yeux à lui étaient légèrement plus sombres, plus terne alors que la couleur de ses cheveux à elle était plus claire, plus scintillant et plus brillant comme le vraie-argent qu’on pouvait trouver dans les mines les plus profondes des carrières.
Une matière plutôt collante pouvait se faire ressentir sur ses jambes. Sayana n’en connaissait pas l’origine. Son regard se posa sur les jambes concernés et pouvait voir le petit fluide transparent mais scintillant brillé grâce aux reflets des lumières présentes dans la pièce. Elle sourit en voyant que ce liquide venait du gland même du monstre. Le liquide pré séminal, elle n’avait jamais eu l’occasion d’en voir et encore moins d’y goûter. Son visage se redressa vers le terranide en gardant son éternel sourire pervers…
Le visage et le corps du forgeron se rapprochèrent du corps de la jeune femme nue … Son gland s’était par conséquent rapproché de son intimité et frottait même contre le gros bouton rose présent sur sa vulve qui avait comme réaction d’exciter d’avantage la platine. Elle en avait assez de ce petit jeu et voulait qu’il aille bien plus loin par orgueil …
- Désolé. Une heure ne sera pas suffisant, ma dame.
-Qu’importe le temps mon mignon … Joue avec moi … C’est tout ce qui m’intéresse …
D’une seconde à l’autre, elle enlaça le cou du terranide pieuvre de ses bras, l’une de ses mains attira son visage contre le sien forçant leurs lèvres à se toucher et s’embrasser fougueusement. Ses lèvres étaient douce mais piquantes sous la sueur du forgeron. Il n’était pas étonnant qu’un aussi grand gaillard soit légèrement humide de sueurs après toute la montée de testostérone qu’il pouvait avoir sous les avances de la jeune femme. La platine aussi était humide mais de deux sécrétions différentes … le haut était humide de sueurs sous la chaleur ambiantes et de l’excitation qui ne cessait de s’accroitre et le bas de la cyprine qu’elle excrétait abondamment.
Amser lui saisit alors les mains pour enlacer ses doigts avec les siens. Leurs mains étaient à cotés de part et d’autre de la tête de la jeune soldate. Elle resserra doucement l’étreinte de leurs mains, bien plus occupé à profit de cet instant que de ce soucié du vrai problème qui était sa bague …
Prise dans le feu de l’action, Sayana frottait sa partie génital contre celui du terranide que celui-ci se retirait de ses lèvres pour allez embrasser son cou et passer ensuite sur la main qui était toujours enlacée avec la sienne mais qui comportait également l’anneau de perversité … C’est avec une grande ruse qu’Amser réussis, alors qu’il embrassait sa main, a retirer l’anneau de la belle.
D’un coup, le monde dans lequel voyait la platine depuis l’équipement de l’anneau se dissipa d’un coup. Elle ne réalisait pas encore ce qui venait de se passer. Ses idées étaient confus, bousculés, incompréhensible. Ils avaient du mal à distingué encore ce qui était le vrai du fau, mélanger entre le passé et le présent.
Amser profita de cet instant de confusion chez son amante pour lui mettre la bague de sagesse à la main qui était encore sous l’emprise du forgeron. Cette bague renfermait la lucidité et l’intelligence. Elle était obligée de reprendre conscience et même de réfléchir à ce qu’elle avait fait contre sa volonté. Sa pupille retrouva presque instantanément sa forme arrondie avec un noir profond. Elle mis plusieurs minutes avant « d’emerger ».
Et c’est avec effroi qu’elle se constata complètement nue face à Amser qui était encore contre elle, le membre bien dur et contre sa vulve encore humide de cyprine. Les joues de la jeune femme s’étaient mises à rougir aussi fort qu’une tomate. Le stress l’avait envahit également. Comment s’était-elle retrouvée là ? Elle le savait mais avait du mal à accepté la réalité. Pourquoi avait-elle fait ça ? Cela semblait être du à un instinct primaire fort poussé comme par … Magie ?
Elle avait peur mais si elle était enfin maitresse de ses actes et qu’Amser n’était pas encore entré en elle, c’est qu’il y avait une bonne raison. Sayana réfléchit à plusieurs théories avant de tombé sur ce qui devait être la plus probable : Sayana aurait été influencé par la bague qu’elle avait choisit et Amser aurait simplement usé de ruse pour la libéré quitte à en arriver aux extrêmes.
La jeune femme avait honte de ce qu’elle avait fait. Tellement honte qu’elle en ferma les yeux et replia ses jambes contre elle comme pour signifier qu’elle refermait son intimité et cassait toute ls invitations qu’elle lui avait proposé quelques minutes au part avant. Elle se mit également à verser quelques larmes. Elle ne voulait pas en arrivé là. Pour qui elle s’était fait passer pour le forgeron ? Sayana craignit qu’il la considère comme une moins que rien voire pire, décide de la mettre à la rue avec en plus à la clef le refus de la confection de son arme. Sayana était troublée et cherchait à se ressaisir et à ne pas sombrer dans la tristesse comme une enfant irresponsable.
-Je … je suis tellement désolé de ce que j’ai fait je ! … Je ne sais absolument pas ce qui m’a pris !
-
C'était agréable, le contact chaud de cette femme contre son corps. Le baiser dans le cou avait même fait frisonner le titan sans que l'anneau ait quelque chose à faire, c'était là de ses points faibles et en la regardant à nouveau, alors qu'elle reprenait ses esprits, il appuyait son sexe contre la peau nue de son ventre pâle, comme pour qu'elle le sente si proche de lui alors que lui comparait leurs tailles respectives. Elle était si belle, si fine, si humaine pourtant, et sa petite taille faisait frémir le forgeron qui imaginait son entrejambe étroite, un étau de chair qui faisait vibrer son membre rien qu'à l'idée. Lui était tellement plus lourd qu'elle qu'il avait un avantage certain et que vu la taille de ce phallus comparé à la dame même, un bon coup de reins semblait suffire pour la briser en deux. Il voulait essayer, juste la pénétrer pour voire, par curiosité. Elle avait imaginé toutes les positions ? Lui commençait aussi et alors que Sayana était redevenue elle-même, elle pouvait voire le terranide admirer ses lèvres, ses seins, ses hanches et ses fesses, s'imaginant la prendre avec violence dans toutes les positions, par tous les côtés, pris dans une folie perverse qui le faisait encore frisonner. Il devait tenir, peu importe que son regard expressif suffisait pour dire que la soldat pouvait avoir peur pour son corps qui était menacé d'être brisé par le mâle imposant toujours sur elle.
L'intéressée refermait d'ailleurs les jambes. Avait-elle remarqué ? Mais pire encore, elle pleurait et cela vibrait les cœurs du monstre qui la dominait. Elle était humaine, autant dire de la viande froide et pourtant, son regard se perdait sur les liquides débordant des paupières de la belle et il restait muet, comme plongé dans des souvenirs qui n'étaient pas venus par magie cette fois. Si sublime, même dans sa détresse, au point de séduire ce anthropophage qui hésitait, se rendant compte que quelque part, malgré ses différences autant sur l'apparence de l'apparence que sur celui de son esprit, il était un peu comme elle. Mais lui ne se sentait pas beau, juste sale et désolé pour cette gamine qui transformait son père noël en ce qu'il était, une entité dégoûtante.
Les excuses ne servaient bien entendu à rien, Amser ne les écoutait pas vraiment et maintenait sa main sur celle de la platine, lui ôtant déjà la nouvelle bague pour la glisser dans sa poche, dans son pantalon encore légèrement baissé.
« - Disons juste que je vous ai obligé... ? »
Ce n'était pas vraiment lui, c'était l'anneau de lubricité mais en même temps, qui l'avait amené ici ? Comme pour chasser cette erreur de son esprit, le terranide oubliait l'idée de forger la seconde bague dans la lame. Pas de sagesse et d'intelligence pour elle, elle était trop sensible apparemment ou du moins, une situation un peu pressée l'avait fait craqué et ce n'était pas ce qu'ils recherchaient tous les deux. Le forgeron cherchait à la combler, essuyant ses larmes avec ses doigts avant de pencher sur elle et écraser tendrement ses lèvres sur les siennes. Bien entendu qu'il était du genre lubrique mais dans le baiser, on sentait bien qu'il n'avait envie que d'un échange buccal comme celui qui se passait. Sa longue langue, si longue et si bouillante, venait chercher celle de Sayana en la forçant à l'embrasser alors que son corps musclé glissait sur une chaise, la tirant à sa suite pour qu'elle se mette sur ses genoux.
Le baiser n'était pas éternel et Amser l'interrompait bien assez tôt, pour ne pas que sa cliente s'énerve, déjà qu'il avait dépassé les bornes sur bien des niveaux. Maintenant qu'elle était sur lui, elle le mettait dos à lui, pour qu'elle ne lui présente pas ses magnifiques seins, tendus comme l'invitant, il aurait du mal à rester honnête sinon. Il voyait son dos, son gland frôlait encore un peu la peau de celle qui aurait pu être une amante, au niveau de la naissance des fesses mais malgré ce contact, il se calmait. Ses mains un peu tremblantes, le mâle lui attrapait les épaules pour la masser avec lenteur et délice, remontant sur la nuque pour l'aider à se détendre, à oublier.
Il restait bien sûr le troisième anneau mais il n'était pas sûr de vouloir l'essayer. Elle allait s'énerver sûrement, gagner en force et qui sait ce que ça allait faire ? Déjà que rien n'était abîmé ici, c'était bien alors inutile de tenter le diable !
« - ... Désolé. »
Pas de temps à perdre après tout et si elle était en colère contre lui, ça allait lui donner l'occasion de se venger ! L'artefact n'allait pas forcément la pousser à haïr tout le monde, juste à extérioriser ses sentiments, ne modifiant pas d'un poil ce qu'elle pensait mais si elle voulait le frapper ou l'obliger à s'excuser, il était presque sûr qu'elle lui péterait à la limite les genoux pour le forcer. Soupirant, les lèvres d'Amser se posaient sur la nuque de Sayana pour qu'elle se concentre sur autre chose, qu'elle tremble un peu contre les muscles transpirant de son hôte qui lui prenait la main, enlaçant encore leurs doigts pour y glisser la dernière étape. La colère, dans un petit doute alors qu'il sentait déjà les baffes voler mais qui sait ? Peut-être qu'elle allait juste devenir un tyran gentille quand même sur les bords ?
-
De grandes larmes de tristesse s’échappaient des yeux de la belle alors que celle-ci avait fermé ses yeux, de petits gémissements de tristesses accompagnaient également durant cet instant d’émotions. Il est vrai que la jeune femme était déjà fort sensible à ce type de cas mais pas au point de s’effondrer en larmes … aurait sans doute fait face aux réactions du terranide par rapport à son comportement de péripatéticienne mais au lieu de cela, influencée par le pouvoir de la bague d’intelligence, elle s’était retrouvé à l’état d’une jeune adolescente fragile et démunie …
Elle n’arrivait pas à se ravoir. A chaque pleur, son cœur sautait dans sa poitrine et se cognait contre les parois qui le renfermaient provoquant à chaque coup une petite douleur … Elle hoquetait même parfois sous l’émotion qui l’avait totalement submergée. Ses mains avaient envie de se rejoindre sur sa poitrine pour se cacher mais cela était impossible pour la platine d’y arriver, le forgeron avait encore les mains sur les siennes et la clouait encore sur la table.
-Je … je suis tellement désolé de ce que j’ai fait je ! … Je ne sais absolument pas ce qui m’a pris !
- Disons juste que je vous ai obligé... ?
Sa concentration était tellement focalisé sur ce qu’elle avait fait et la honte qu’elle ressentait que ses mains ne ressentirent pas l’anneau être retiré de ses doigts par le terranide.
C’est alors, une fois l’anneau retiré que son cœur se mobilisa dans sa poitrine et ses larmes coulaient plus par le surplus des secrétions venant des glandes lacrymales qu’autre choses. Sa tristesse était partiellement parti … Bien sûre elle ressentait encore cette honte mais moins qu’il y a quelques instant. Ses yeux se rouvrirent alors encore enbrumés de larmes et elle posa son beau regard turquoise sur Amser qui la regardait attristé comme si c’était de sa faute si elle était dans cet état là. Sayana savait très bien qu’il n’avait pas à s’en vouloir, que les bagues qu’elle avait porté en était responsable partiellement …
Partiellement … Elle repensa à ce mot … Les bagues influençaient les émotions des gens, ne les changeaient pas entièrement. Son comportement semblait fort influençable mais pourquoi ? C’était une question que Sayana se posait sur l’instant. Sa tristesse … Elle pensait en avoir la réponse. Durant sa jeunesse, elle a passé une bonne partie de son enfance à être seule et à se lamenter sur son sort. C’est au fur et à mesure des années qu’elle avait contenu sa tristesse au point même de la renfermer.
On aurait pu croire alors que le fait d’être enfermé entre ses quatre murs l’arrangeait et que de voir des gens la rendait suffisamment heureuse pour avoir un bon développement psychologique alors qu’en réalité elle ne faisait que refouler son mal être et sa tristesse. Elle en conclu alors que la bague de sagesse avait simplement touché ce point sensible et que sa situation n’avait fait qu’ouvrir d’avantage la porte de ses mœurs …
A présent … La jeune femme se sentait encore sale de ce qu’elle avait fait mais d’un autre coté … Elle se sentait soulagé d’un grand poids.
La main du terranide s’approcha d’elle et caressa son visage. Non pour la toucher d’avantage mais pour simplement essuyer ses larmes. La belle ferma les yeux et profitait de cet instant de douceur dont elle avait rarement eu droit. Son geste lui réchauffait son cœur et soulageait un peu plus la honte qu’elle avait sur ses épaules. Son geste était considéré comme un pardon de sa part pour l’ex-soldate. On aurait pu comparer ce geste à un père rassurant son enfant ou le pardonnant d’avoir été trop sévère avec son enfant, ou encore comparable à un amant ou un mari qui pardonnait à sa belle dulcine d’avoir été un monstre vis-à-vis d’elle. Ses pensées s’éclaircissaient de toute noirceur et de tout sentiment sombres et tristes. Doucement mais surement, elle sentait comme son âme se purifier de ses pêchés.
Le terranide cependant ne semblait pas s’en arrêter à un simple geste paternel. Il s’avança vers elle, approchant son visage du sien avant de prendre d’assaut ses lèvres avec gentillesse et délicatesse. Sayana en sursauta et rouvrit ses yeux en l’observant. Son cœur également avait fait un bon dans sa poitrine. Pourquoi le terranide avait fait ça ? Etait-ce un baiser passionnel ou juste passager pour aider la jeune fille à se calmer ? Cet instant n’avait pas trop de sens pour la jeune fille qui resta un peu de marbre sur l’instant.
Cependant, elle ferma à demi ses yeux et continuait de l’observer d’embrasser ses tendres lèvres avec les siennes. Son cœur se réchauffait d’avantage comme si il lui apportait quelque chose en plus que du réconfort. Cela touchait la platine qu’il la pardonnait déjà pour ses actes pervers mai encore plus quand elle cherchait une raison de ce baiser un peu soudain. Ses yeux se fermèrent. Ses mains, enfin libres, se mouvaient lentement vers le cou du forgeron avant de se croisés derrière la nuque de celui-ci.
Ses joues s’étaient mises à rougir d’eux même alors que ses lèvres bougeaient à leur tour également. C’est avec timidité qu’elle répondit à son doux baiser. Elle pouvait sentir sa langue tenter de perforer la barrière qu’était ses lèvres et c’est par l’écoute de son cœur qu’elle entre ouvra sa bouche pour le laisser rejoindre sa langue. Sa langue caressait la sienne. C’était loin d’être un moment désagréable c’était même plaisant et romantique. Elle avait l’impression de se retrouvé dans un conte de fée sur l’instant : un monstre et une belle qui s’étaient rencontré un peu par hasard et qui semblait au fur et a mesure de leur aventures par ressentir des émotions l’un pour l’autre bien qu’ici l’histoire était fort courte
Amser bougea lentement pur ne pas brusquer la belle et se retrouva assis sur une chaise en face de la table sur laquelle était couché la soldate. Il la tira ensuite lentement de sorte à se retrouver alors sur ses genoux. La belle se laissa faire sans se débattre. Elle pouvait sentir leurs peaux être en contact l’un contre l’autre, elle ressentait sa chaleur et en rougissait d’avantage. Un autre détails la fit rougir d’avantage et la gênait un peu plus pas peur à cause de ce qui venait de se passer avec l’anneau de perversité que par dégout : Elle pouvait sentir le membre du monstre contre ses jambes et qui semblait bien dur sous l’excitation du terranide.
Le baiser se rompit alors que Sayana prenait enfin du plaisir à lui répondre. Ses yeux se plongeaient dans son regard argenté avec curiosité et charme. C’était si agréable de partager ce baiser avec lui mais bon il y avait bien une fin tout …
Il retourna lentement et avec délicatesse la jeune platine de sorte à ce que son dos touche son torse musclé. Elle se laissa faire. Son regard s’abaissa à sa poitrine encore à vue. Fallait-il qu’il la cache ? Ca servait à quoi maintenant qu’il l’avait vu entièrement nu … Elle se dit alors qu’elle pouvait encore reprendre la blouse et se rhabiller pour paraitre moins vulgaire. Ses mains tâtèrent la table afin de trouver le bout de tissus et pouvoir se rhabiller mais cette blouse était tombée à terre. Elle tata durant de nombreuses secondes la table sans résultats. Tant pis … Elle n’était pas d’humeur à chercher un bout de tissus qu’Amser aurait sans doute proposé plus tard …
C’est alors qu’elle sentait une présence sur ses épaules et qui les caressait doucement. Son regard se tournait doucement vers son épaule droite et vis la main du forgeron lui masser les omoplates. Ses yeux remontèrent vers le terranide qui l’observait encore alors qu’il prenait soin de lui masser son dos pour la détendre d’avantage. Son geste était si charmant pour elle. Bien sure que ça la réconfortait encore plus. Un sourire se dessina sur ses lèvres en posant toujours son regard sur le mâle qui était derrière elle.
- ... Désolé.
« Ne le soit pas … C’est moi qui suis désolé de mêtre laisser allez sous les bagues que tu m’as passé … » Pensa-t-elle.
Elle vit Amser se diriger vers elle pour embrasser sa nuque. La jeune femme bougea au dernier instant et posa ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser à nouveau tendrement. Ses yeux se fermèrent et elle profita de l’instant. Son cœur se réchauffait alors qu’ils partageaient à nouveau un second baiser. Le terranide cherchait à dévier l’attention de Sayana et c’était plutôt bien réussi ! Et celle-ci l’avait aidé sans même s’en rendre compte.
Sa main était soulevée légèrement par celle d’Amser qui s’empressa de lui enfiler le dernier anneau, celui de la colère. Cet anneau avait pour but d’augmenter la force brute de son processeur ainsi que de faire ressortir ses sombres pensées notamment la colère même. C’était un jeu dangereux auquel Amser venait de se lancé car par le passé, la jeune femme avait déjà tué un humain de sang froid et par simple excès de colère …
Ses lèvres cessèrent de bouger. Le baiser s’était interrompu brutalement. Son visage s’écartait doucement de celui-ci terranide. Et c’est avec lenteur que ses yeux s’ouvrirent une nouvelle fois pour dévoiler ses yeux turquoise au forgeron. Ses yeux avaient de nouveau changé. Sa pupille s’était refendue. Ses sourcils se froncèrent en le regardant. Son regard était sérieux et exécrable comme si elle le méprisait sur l’instant. Un regard qu’elle n’avait jamais adapté depuis qu’elle était entrée dans la demeure d’Amser, un regard qui n’était tout simplement pas le sien .... Sa peau s’hérissa lentement comme si une goutte de sueur froide lui parcourait le dos. Ses muscles se contractaient doucement comme par reflexe à un danger imminent.
- Je t’interdis … de la touché à nouveau …
Sa voix semblait être légèrement plus grave que sa voix douce et sensuel. On pouvait confirmer le fait que la douce Sayana n’était plus vraiment présente. Sa face cachée était devant Amser. La partie qui vivait dans la jeune femme depuis ses premiers jours et qui l’avait pourtant aidé plus d’une fois dans les moments les plus critiques.
- Et rien que pour le fait que tu aie touché à sa peau douce et à son intimité … je vais te le faire payer …
C’est d’un mouvement geste, rapide et précis qu’elle se redressa et se tourna pour être face au forgeron et avec un geste brutal et habile que son poing heurta le ventre du monstre pour l’éjecter à plusieurs mètres d’elle. Elle était déjà forte à la base mais la bague qu’elle avait au doigt n’avait fait que l’augmenter davantage. Son regard était toujours posé sur le terranide, un regard qui le méprisait et qui le rabaissait au fait de n’être qu’un simple homme pervers qui voulait profiter de ses faiblesse. Elle voulait s’avancer et lui décerner un autre coup mais quelque chose l’en empêchait. Quelque chose que la bague apparemment n’arrivait pas à faire obstacle.
« Ne lui fait rien ! Il ne m’a rien fait de mal ! »
- Hmph … Qu’il me le prouve dans ce cas … qu’il ne profitera pas d’avantage de toi …
Il parlait à haute voix alors que ses mots était dirigé pour la vraie propriétaire de ce corps.
-
Un des principes d'Amer était de limiter les regrets même si ironiquement, ils étaient source d'un immense pouvoir pour lui. Que fallait-il dire alors que dans sa manœuvre pour la distraire, elle venait d'elle-même l'embrasser ?! Ses lèvres... Ses si belles lèvres qui faisaient frémir le terranide qui se sentait un peu plus humain tout d'un coup à cause de la romance de la scène. S'il fallait jouer un jeu de rôle, il lui enfilerait bien encore un anneau pour pour faire de cette parfaite inconnue sienne et pouvoir vivre un peu plus longtemps dans cette tendre illusion, ses lèvres contre les siennes.
Si Sayana était réconforté alors lui aussi, même si l'idée qu'elle change le tuait légèrement. Déjà elle se reculait et il regrettait dans un élan d’égoïsme, comme désireux d'oublier un peu son travail, passer une heure avec elle voire plus en oubliant ce métal qui fondait dans l'autre pièce. Mais il n'était plus temps pour ça, elle le haïssait à présent et ce regard était si habituel pour le monstre qu'il réagissait comme d'habitude, en durcissant son regard pour devenir complètement imperméable. Passer sa vie ainsi à se faire détester ou à se cacher, ça changeait un homme bon en démon et c'était peut-être le cas de notre ami qui tentait tout de même de se contenir, juste ainsi à présent pour tenir tête à la facette de la personnalité de la belle platine qu'il allait rencontrer. L'heure de la punition avait sonnée et ce n'était même pas comme s'il s'en cachait. Il le fallait pour la combler ensuite, tant pis si lui devait en souffrir. Dur de travail qu'était celui de forgeron dans une époque comme la nôtre.
« - Je vois... »
Pourquoi être surpris ? Elle l'avait surpris et ce dédoublement faisait parti des choses que le terranide avait prévu même si en réalité, il redoutait toujours un peu sur quoi il pouvait tomber. Dès fois, un impressionnant démon ou une divinité quelconque se manifestait et c'était sa fête. Ici, il ne savait pas vraiment comment réagir, s'il devait sceller directement cet ennemi ou s'il devait accepter de continuer l'expérience quitte à la changer et changer le regard qui lui portait en même temps. Non, elle voulait que cette personne en elle existe et même si honnêtement, cette nouvelle voix semblait mauvaise, Amser l'acceptait en plissant un peu son dernier œil, appréhendant le moment où la colère monterait encore d'un cran.
Parfait. Cette personnalité était identifiée comme virile dans le sens où la pudeur ne semblait pas présente et Sayana présentait ainsi son corps nu au forgeron après l'avoir prévenu qu'il allait souffrir pour ses agissements. Cette menace... Le faisait sourire. C'était vraiment un schéma qui se répétait et Amser avait juste le temps de sauver la chaise lorsque le poing de la soldat entrait en impact avec son estomac, étirant assez le tissu pour le déchirer par endroit alors qu'il reculait. Surprenant ! Cette force était surprenante et était probablement idéale pour la lame qu'il était en train de forger, c'est ce qu'il se disait au moment où il montrait son ventre nu et intact après la frappe de cet adversaire mystérieux.
« - Bon. Ce sera donc une bague de lubricité stabilisée et cette bague-ci qui iront dans l'épée, ma dame. »
La personne en face de lui parlait à Sayana alors il semblait espérer pouvoir faire de même, tout en réfléchissant à sa situation. L'intrus parlait de choses que le forgeron devait mériter et ainsi, Amser se devait de ne plus être un pervers cherchant à sauter sauvagement sa cliente. Le coup avait eu le mérite de le faire revenir à la réalité et son érection s'était vue diminuée, au profit de sa musculature brillante qui avait gonflée pour mieux encaisser et probablement mieux rendre les coups également.
« - Je ne peux rien promettre mais elle me semble assez grande pour se défendre seule si elle venait à refuser d'éventuelles avances. De plus, si je ne me trompe, vous la protégez donc vous serez là pour me stopper dans le pire des cas. »
Amser avançait d'un pas lourd vers Sayana, se dressant en face d'elle avec les bras croisés. Il était bien plus grand, bien plus lourd et la disposition de la pièce l'avantageait directement si malgré tout, cette seconde personnalité voulait se frapper. Le regard dur du forgeron réclamait qu'on lui rende son bien pour qu'il puisse travailler et surtout combattait le mépris du compagnon de la platine avec sévérité et sincérité. Ce n'était pas un homme à mentir, aussi inutile de dire que s'il se mettait aussi près et avec un regard si combatif, il pouvait très bien guerroyer autant que l'autre voulait mais qu'il n'était pas près à tomber. Après tout, il n'était pas vraiment un simple humain et les marques noires dans son dos, ses tentacules en partie cachées, le prouvaient bien assez bien...
-
Le poing serré qu’elle avait envoyé vers le forgeron avait atteint son but. Un bruit de textile pouvait se faire entendre, le bruit d’un vêtement qui se déchirait. Ce n’était pas très étonnant aussi vu la puissance que dégageait la force de la belle. Elle massa lentement son poing après le coup porté. Sa main n’avait rien cependant, pas le moindre bleu sous le coup brutal, pas d’éraflure ou d’égratignure. Ca restait un geste incroyable pour une femme qui semblait si faible physiquement parlant. Son corps se redressa lentement pour se remettre droite. D’un bref mouvement de main, elle remit ses cheveux en place, une partie de ceux-ci s’étendait derrière son dos et l’autre était posé sur sa poitrine qui cachait à peine les petits bouts de chair qui décoraient ses seins.
Son regard était encore posé sur le forgeron qui avait reculé de quelques mètres sous la puissance du coup porté. Le sombre esprit qui était présent grâce à la bague de la force méprisait du regard le pauvre terranide qu’il venait de frapper… Pauvre dans le sens qu’il n’avait rien fait de mal pour mériter un tel coup mais le forgeron s’y était de tout évidence préparé à recevoir un coup de front de la part de la platine.
Amser se redressa lentement à son tour. Il n’avait rien, aucun bleu, aucun hématome et ne semblait pas souffrir. Ses muscles avaient presque doublé de volume. Autant dire qu’il s’était bien préparé à réceptionner le coup et en réduire ses impacts. C’était plutôt bien joué de sa part. Il semblait être bien conçut physiquement pour encaisser les coups. Quel devait en être sa force alors ? Sans doute incroyablement surprenante tout comme l’était la soldate pour le terranide.
La jeune femme resta immobile là où elle avait porté le coup dans le ventre du grisâtre. L’envie de lui donner une bonne correction ne lui manquait pas pourtant mais quelque chose l’en empêchait. Cette chose était simplement sa conscience, l’esprit tendre de la douce Saya qui retenait comme elle le pouvait son double plus sombre et plus brutal. Si on pouvait voir les deux parties en même temps, on aurait pu voir la jeune fille retenir le corps d’un homme semblable à elle, l’empêchant ainsi de s’avancer et de brutaliser d’avantage le terranide.
« Ne lui fait rien ! Il ne m’a rien fait de mal ! »
- Hmph … Qu’il me le prouve dans ce cas … qu’il ne profitera pas d’avantage de toi …
Sayana portait encore son regard remplit de haine et de colère vers le forgeron. Celui-ci le dégoutait pour avoir presque profité d’un instant de faiblesse de son hôte. Bien que ce n’était pas entièrement de sa faute … L’anneau de perversité avait eu une très grande influence sur le comportement de la jeune femme et elle n’avait fait que se fier aux instinct primaire que l’anneau mettait en avant. Comme pour l’instant où sa bague de colère permettait à son sombre coté, sa colère incarné, reprendre le dessus. Elle serra ses poings, attendant qu’il s’approche à nouveau pour lui remettre en pain dans les dents cette fois.
Ce que murmurait Amser était à peine audible. Il parlait simplement des bagues qu’il allait incorporer dans sa lame afin d’améliorer celle-ci en sa faveur. Elle avait cependant reconnu les paroles malgré sa voix fort faible qui avait pour bu de ne pas forcément être entendue.
La soldate desserra les poings et semblait se détendre lentement. Ses muscles se détendirent et les traits de son visage se décrispèrent mais son regard resta indifférent face au terranide.
Sa lame … L’esprit se demanda s’il s’agissait de celle qu’il pensait. Et c’est la que sa double personnalité lui expliqua le but de son entré ici. Sayana sourit doucement tout en gardant un air sévère et autoritaire. Elle semblait comme avoir trouvé l’argument suffisamment convainquant pour se retenir de déchainer sa force et sa colère sur le forgeron… Bien que l’esprit ne pardonnait pas encore le fait qu’il aie presque profité de la situation pendant la période sensuelle de Sayana.
- Je ne peux rien promettre mais elle me semble assez grande pour se défendre seule si elle venait à refuser d'éventuelles avances. De plus, si je ne me trompe, vous la protégez donc vous serez là pour me stopper dans le pire des cas.
- On peut le voir ainsi d’une certaine façon … Oui … Elle sait effectivement se défendre seule mais elle a encore tant à apprendre … J’espère pour vous … Que vous ne profiterez pas d’elle une seconde fois … Votre présence nous aie précieuse forgeron … Vous serez celui qui forgera notre épée, notre lame … notre fierté … ma fierté … J’espère que vous ne nous décevrez pas …
Le monstre s’avança vers elle et s’immobilisa devant la jeune femme. Ses bras immense et puissant se croisèrent se qui augmentait la sensation de puissance et de robustesse qu’il dégageait en plus de sa taille imposante … Il est vrai qu’il était grand … bien plus grand que la jeune femme même !
Sayana devait lever la tête pour l’observer. A son tour, elle croisa ses bras bien moins gros mais plus fin et plus agréable à regarder pour une femme. Elle était plus petite que lui et plus fine. On pouvait dire qu’ils étaient les oppositions parfaite en tout point ! Amser était un homme, un mâle, robuste, grand, fort, puissant, musclé, son corps montrant divers cicatrice de toute nature confondu alors que Sayana était une femme, plus petite de taille, moins forte physiquement parlant, plus fine, plus « pure » dans le sens que sa peau était démunis de traces de guerres ou d’accidents physique.
Amser attendait son anneau, son outils afin de retourner au fourneau et reprendre le travail sur le métal qui avait sans doute du finir de fondre depuis tout ce temps…
La jeune femme sourit doucement et ferma les yeux. C’est avec des mouvements lents qu’elle rapprocha ses mains l’une vers l’autre. Ses doigts se saisirent de l’anneau qui était installé confortablement sur l’index de sa main gauche et la retira doucement. Une fois celle-ci retiré, la jeune femme tendit la bague de colère vers Amser. Ses yeux se rouvrirent, sa pupille était à nouveau ronde et son regard était de nouveau remplit de sagesse et de bonté. C’était elle qui venait de refaire surface après ce moment des plus tendu. Son sourire s’agrandissait doucement avec un peu de timidité.
- Merci d’avoir été patient et compréhensible monsieur, tenez … je vous rends votre anneau pour travailler sur mon arme. J’espère que ces tests vous ont permis de voir ce que vous cherchiez ?
Son regard était de nouveau plongé dans le sien. Le terranide avait sans doute repris la bague avec l’aide de ses doigts mesurant le double de celle de la platine. Sayana ramena ses mains le long de son corps et gardait encore son sourire. Ces différents passage, bien que remplit d’émotions en tout genre, lui avait fait le plus grand bien psychologiquement parlant. Elle était encore face à lui, entièrement nue. On aurait dit que la nudité ne lui faisait plus rien sur l’instant et c’était un peu le cas. Bien sure qu’elle aurait été se rhabiller mais sur l’instant ça n’avait pas trop d’importance vu qu’il allait retourner aux fourneaux.
Elle se tourna alors doucement vers la table et s’y rendit. Où était cette fichue blouse qui était tombé lorsqu’il l’avait positionné sur cette table de bois ? Elle plia ses genoux et observa le sol tout en tournant quelques instants autour de la table. C’est avec un grand sourire qu’elle finit par trouver le bout de textile blanc étendu à terre. Doucement, elle le prit et le déchiffonna comme elle le pouvait avant de l’enfiler un bras et puis l’autre avant de terminer par sa tête.
Son corps se redressa et ses yeux se posèrent sur le forgeron qui semblait encore la à l’observer quelques instant.
- Vous désirez un coup de main sinon pour la confection de l’épée ? Demanda-t-elle toute souriante.
-
La coopération. Ce n'était pas forcément ce que Amser préférait mais il n'en était pas pour autant violent, la réalité était juste qu'il appréciait les défis et se sentir mis en difficulté de temps en temps et cet intrus mental en représentait un. Il devait le dompter pour le rendre docile envers sa dame. Il s'agissait là d'un défi autant technique avec l'épée que psychologique et magique, bien des domaines que le forgeron maîtrisait en réalité et pourtant... Ça le faisait sourire. Qui était-elle ? Quelqu'un capable de lui tenir tête sans aucun doute malgré une apparence humaine. Il n'y avait rien sur elle qui pouvait indiquer qu'elle appartenait à une autre race contrairement à lui qui était torse nu, des marques noires commençant sur le dos qui l'enlaçaient comme des ceintures de force, comme contenant son impressionnante musculature qui avait dû jouer dans la bataille de regard qu'il y avait eu un instant auparavant.
Mais maintenant, tout allait bien : c'était elle et la nouvelle apaisait un peu le titan qui souriait cette fois d'une manière plus douce en reprenant l'anneau. C'était du bon travail, il avait vu ce qu'il voulait et ce n'était pas en parlant du corps de la jeune femme qu'il disait ça. Déjà dans sa tête, mille plans pour compléter l'alchimie qui allait s'opérer dans la forge mais malgré tout, une petite place dans sa tête ne parvenait pas à se débarrasser de l'image de l'humaine qui lui souriait, revenue à elle. Un vrai petit rayon de soleil dans une ville sous tension, si seulement vous pouviez savoir.
Elle ne semblait pas malheureuse, elle semblait même heureuse et cela intriguait l'homme en face d'elle. Avant, la platine était effrayée de s'exposer à lui et maintenant, seins fièrement dressés, elle lui faisait face comme si de rien n'était. Le choc de l'anneau l'avait peut-être un peu déconnecté de la réalité et la vue du terranide torse nu ne devait pas arranger les choses, c'était comme si le fait de porter des vêtements n'était pas nécessaire dans cet univers parallèle. De plus, il faisait encore bien chaud alors c'était sûrement plus confortable et Amser inspectait son torse pour voire s'il y avait encore des traces de coup... Oui, encore, mais ce n'était pas si grave. Enlacé dans ses tentacules qui donnaient toujours l'illusion de ceintures de force retenant son impressionnante musculature, il avait un peu l'air d'un gladiateur huilé mais si Sayana ne lui reprochait pas cette apparence, ça ne le gênait pas plus que ça. Le but était d'utiliser ses fausses bandes de cuir pour cacher ses blessures les plus graves, il ne voulait plus être ralenti par des questions sur son état. Il tenait encore debout et pouvait utiliser ses puissants bras, c'est tout ce qu'on lui demandait, non?
« - Oui, merci de votre coopération. Cela me permettra de forger au mieux votre épée, ma dame. »
Épée, lame, fierté ? Le forgeron ne savait pas comment il devait appeler son travail à présent mais s'il y avait bien une chose pour laquelle il était sûr c'était que ça n'allait pas être la fierté de l'entité habitant Sayana. Avant tout, l'arme serait comme son enfant et par après, elle serait l'outil de Sayana qui pourrait alors décider si oui ou non elle voulait partager son bien avec son intrus mais pour l'instant, il fallait faire tout ça et Amser avait encore un peu de temps face à lui.
« - Et désirez-vous encore quelque chose ? »
Visiblement, oui. La platine avait récupéré finalement ses esprits et cherchait au sol de quoi se couvrir. La vision en elle-même était mignonne et Amser voulait se pencher pour l'aider mais une fois debout, ses plans changeaient quelque peu. La tenue ne cachait pas vraiment ce qu'il fallait cacher et encore une fois, des images douteuses défilaient dans son esprit en lui rappelant à l'intérieur du pantalon qu'il était un homme. Et oui, ici on bosse. -Bosse... Vous comprenez le jeu de mot?- Et on bosse fort, vu comment ça allait de bon train en dessous.
La cliente pouvait encore le faire sortir de ses idées en lui posant une question à laquelle il avait une réponse toute trouvée ! Vu le domaine qui l'intéressait pour l'instant et vu qu'il adorait faire de l'humour pour se détendre, c'était naturellement qu'il lançait sur le ton de la plaisanterie peu subtile qui le caractérisait :
« - Un coup de main ? Hohoho. »
Bien entendu, elle pouvait ne pas avoir compris et quelque chose dans le forgeron disait que c'était encore mieux comme ça. Il ne préférait pas ne pas avoir à expliquer ce qu'il avait en tête. Pour faire simple, une action qui impliquait une partie de son corps encore cachée et les doigts fins de la belle dessus. L'idée même le faisait rougir, il fallait qu'il se contrôle et non qu'il soit une sorte d'adolescent excité et plein d'hormone. C'était un adulte responsable qui reculait, s'effaçant doucement comme pour échapper à ces vilains instincts qui régissaient quelque fois le monde.
« - Non merci, ma dame. Contentez vous de vous reposer et de rendre soin de vous, j'en serai un homme comblé. Pardon pour les bruits que je risque de faire en travaillant, j'espère qu'ils ne vous empêcheront pas de dormir et à propos de ça, je prendrai ma pause une fois que vous vous serez réveillée. »
Au petit matin donc sûrement. Cela ne le dérangeait pas, il n'était pas du genre à dormir beaucoup et frapper l'acier allait lui prendre une bonne partie de la journée, de la nuit et du lendemain alors il n'en aurait pas le temps de toute manière. C'était probablement pour ça que les autres forgerons étaient si bien entourés ! Pour pouvoir relâcher la pression qu'Amser encaissait seul... Bwah, pas grave. Son corps était conçu pour supporter des conditions extrêmes alors il survivrait et c'était le principal dans l'affaire. Pendant ce temps, Sayana pourrait se reposer en paix seule dans le grand lit car oui, même s'il était assez vaste pour deux personnes, le forgeron était davantage imposant ce qui faisait que s'il voulait dormir avec la platine, ils devraient un peu se serrer et le confort étant l'une de ses priorités à l'instant...
Bref, le voilà reparti vers l'atelier pour que la soldate puisse disposer de ses appartements à sa convenance. Lui prenait juste des anneaux dans ses tiroirs et d'autres petits objets magiques, en laissant d'ailleurs pas mal sur le côté pour ensuite fondre ce qu'il avait gardé, incorporant dans la mixture des sérums et autres potions de toutes les couleurs et toutes les textures. Qu'allait-elle faire dans tout ce bric-à-brac ? La solution était simple. Amser sortait l'acier du feu et versait le liquide à l'intérieur, le mélangeant tranquillement pour en faire une chose homogène qu'il versait à son tour dans un moule un peu fabriquait à l'arrache. C'était aussi long que l'arme demandée par la belle et il fallait attendre un peu pour qu'elle refroidisse, pour être souple et prête à accueillir des coups de masse. Une petite pause durant laquelle le solide bonhomme déplaçait une enclume plus grande que les autres près de son principal fourneau, l'histoire d'avoir un bon éclairage pour ce qui allait suivre et surtout assez de place pour ne pas déformer l'épée en cours de construction.
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Au début elle n’avait pas fait attention aux tentacules sombres du forgeron face à elle. Ces longues marques sombres qui entouraient son torse apparaissaient comme de grandes lanières de cuirs. C’est seulement quand ceux-ci ont réfléchirent la lumière d’une façon particulière comme tout corps comportant une muqueuse ou trempé dans de l’eau, que son attention se porta sur les huit appendices d’Amser. Ce n’était pas des lanières en cuirs mais … plus comme des membres plus biologiques.
Cela étonna quelques peu Sayana sur l’instant qui n’avait pas l’habitude de voir ce genre de phénomène vivant mais ce n’était pas le premier terranide que la platine avait croisé. Très vite elle en conclu que le forgeron face à elle n’était pas un humain ordinaire... Après tout qu’est-ce qui était ordinaire ici, sur Terra ? Pas grand-chose… Même elle au fond n’était pas entièrement humaine malgré son apparence.
La nature terranide d’Amser ne lui faisait rien au fond. Elle n’avait rien contre les terranide que du contraire : c’était une nature étrange pour elle qui attirait sa curiosité sur la chose. Un humain aux caractéristiques plus animal... Cela avait quelques choses … un poil plus attrayant qu’un banal humain. Un petit coté exotique aussi qui rendait les terranide unique en leur genre.
Sayana aimait bien les terranides du moins le peu qu’elle avait rencontré avait toujours été d’une grande sympathie avec elle ou du moins c’est ce qu’elle pensait d’eux pour la plus part … il lui était déjà arrivé d’avoir une quelconque aventures avec l’un d’entre eux bien que ses souvenirs la dessus étaient floues …
Amser ne faisait alors que monté d’avantage dans son estime. Un grand forgeron qui allait lui forgé son arme et offrir sa maison pour la nuit certainement et peut-être d’autres jours encore juste le temps que son arme soit fini d’être confectionnée et enchantée comme ils en avaient concluent ensemble.
Après avoir réussis a retrouvé sa blouse blanche empruntée au terranide quelques heures avant la petite scène de test avec les différents anneaux qu’amser avait apporté, elle posa son regard sur le forgeron et lui avait posé sa question :
- Vous désirez un coup de main sinon pour la confection de l’épée ?
- Un coup de main ? Hohoho.
Le terranide se mit à sourire bêtement comme si une idée loufoque venait de lui traverser l’esprit. Surprise, la jeune platine le regarda étonné sans vraiment comprendre le sens de sa réaction limite euphorique. Qu’est-ce qu’elle avait dit de mal ? Sayana se remit alors en tête la phrase qu’elle venait de dire et cherchait une once d’humour dans ces paroles mais ne voyait rien … Elle chercha alors si ce n’était pas quelque chose d’impoli qu’elle lui avait dit mais là aussi elle ne voyait rien d’anormal ou d’impoli dans ce qu’elle avait dit.
Ce rire la faisait sourire sans trop savoir pourquoi mais la déstabilisait également, elle ne comprenait pas le sens mais Amser lui semblait savoir pourquoi il riait …
C’est alors, qu’en observant le regard d’incompréhension de la belle, que le monstre rougit doucement et reprit une attitude plus ou moins correct. Il cessa de rire. La platine cherchait désespérément la raison de son rire. Ses yeux se posèrent sur ses joues qui avaient rosies une nouvelles fois. Un coup de main … Ca venait enfin de lui faire tilt ! Comme si une lampe venait enfin dévoiler ce que signifiais ce mot ! Elle se mit à rire à son tour. Quelle idée ! La scène se formait dans sa tête où elle aurait pu prendre le membre virile de l’homme en main et de jouer en quelques sorte avec. Ses joues aussi rosirent à leur tour mais elle garda un instant son rire nerveux avant de regarder Amser amusée.
-On ne peut pas dire que vous manquiez d’humour monsieur le forgeron !
Après ce petit instant fort en émotion et en rire, les deux reprirent leur sérieux et Amser reprit la parole.
- Non merci, ma dame. Contentez vous de vous reposer et de rendre soin de vous, j'en serai un homme comblé. Pardon pour les bruits que je risque de faire en travaillant, j'espère qu'ils ne vous empêcheront pas de dormir et à propos de ça, je prendrai ma pause une fois que vous vous serez réveillée.
-Ho ne vous en faites pas. Le bruit du métal qu’on forge est un son dur et strident c’est vrai mais pas si dérangeant que ça à mon goût. Bien alors dans ce cas … je m’en vais vous laissez à votre travail ?
Le terranide se remit alors au travail. Sayana resta sur pace encore quelques instants et le regardait se remettre au boulot pour confectionner son arme. Elle souriait, elle avait hâte que son épée se fasse mais il faudra a la belle platine être patiente car une arme d’une telle ampleur ne se forgeait pas en une soirée et une nuit …
Peu de temps après, la jeune femme se tourna vers le salon et retourna là où ils avaient eu quelques débats ensemble. Son regard se posa sur le bordel qui s’était installé en très peu de temps. Un leger sourire s’afficha sur ses lèvres avant qu’elle n’aie d’elle-même vers les quelques affaires tombés au sol. En très peu de temps la pièce était de nouveau comme si de rien ne s’était passé. Elle vérifia avec patience si tout était de nouveau en place et correctement placer. C’était le cas et elle en souriait presque de fierté.
Son regard se posa alors vers les fourneaux où le bruit du métal clinquant se faisait déjà entendre.
La platine monta ensuite à l’étage et parti en direction de l’unique chambre. Il lui avait conseillé de se reposer … Elle se doutait bien qu’il parlait de cet unique chambre. Bien que le lit était fort grand même pour deux personne, sayana se demanda sur l’instant si le forgeron avait une compagne ou une petite amie de courte durée … Si c’était le cas, il ne lui aurait jamais proposé de rester dormir dans sa demeure même … Elle se demanda alors quel devait être le parcours du forgerons. En vue de toutes les cicatrices qu’il possédait, il devait être plus que certains que ce terranide avait vécu une vie déjà bien remplit d’événement en tout genre.
Doucement, la jeune femme se coucha sur le lit et mit ses mains derrière la tête en regardant le plafond. Quel devait être son histoire ? Comparé à la sienne surement une vie bien plus palpitante … Au final, elle n’avait vécu qu’entre les murs d’un immense bâtiment pendant les vingt années de sa vie … Amser quant à lui avait dû avoir vécu une grande aventure. Le nombre de livres dans sa bibliothèque en était la preuve…
Ses yeux se fermèrent et elle tourna son corps sur le coté tout en ramenant contre elle les draps chaud du lit. C’est sur ses pensées qu’elle tentait de s’endormir avec le son en fond du marteau cognant sur l’enclume. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Bientôt, elle aurait son arme ….
-
Ça pouvait sembler stupide mais Amser ne pouvait pas le dire autrement. Quelques pièces de métal entre les doigts, il se disait tout simplement : la magie, c'est magique. C'était un peu enfantin comme réflexion mais il n'y avait aucun mot, sûrement pour ça qu'il avait fallu en créer un tout particulièrement. Lui qui avait assisté à tant de tour de passe passe et qui forger depuis si longtemps, il lui arrivait de confondre les multitudes sans s'en rendre compte au point de s'être posé un jour une question stupide où cette fois, il confondait ciel et terre, confondant jusqu'aux mortels et leurs dieux. Quelle était l'origine de cette magie ? Amser avait l'impression d'en avoir vu naître et d'autres s'éteindre alors son regard régénéré intégralement se perdait sur ces morceaux d'acier à mi-chemin entre son visage et les flammes de la forge. Quel était cet ancêtre commun ? Le monde était cyclique, peu importe lequel, c'était une règle absolue et pourtant, derrière cette boucle infinie un début. L'art des Runes, les véritables, faisait que le terranide s’imprégnait d'une idée jusqu'à lui donner vie, sans pour autant la poser sur papiers et maintenant, il savait que cette réponse était en lui. A un endroit où il ne voulait pas chercher, trop distrait par un univers en continuellement expansion autour d'un seul point : lui.
« - Que veut le Ciel ? Avez-vous seulement la réponse, seigneur Lanos ? »
Un écho dans son âme et son regard se fermait, s'élevant vers des plus hautes sphères pour enfin être percuté par un rayon lumineux par la porte ouverte qui amenait par ailleurs le premier invité du forgeron, les courants d'air frais. Il faisait encore nuit et pourtant le jour n'allait pas tarder à poindre. Combien de temps avait-il passé à frapper l'acier, entassant couche sur couche sans relâche ? La bassine d'eau était encore fumante du trempage de la lame rougie qui se reposait à présent sur le côté, sur une sorte de petit présentoir. Dormir ? Pas tout de suite. Un petit coup de balai sur le sol pour virer les débris de l'artisanat suffisait à remettre le cerveau et les muscles du titan en marche.
Ô Soleil de Terra, que tu es paresseux, l'heureux boulanger était levé bien avant toi. Les lumières de son échoppe allumées, marquant pour lui le début des hostilités avec ces fourneaux, attiraient comme un insecte un personnage à la taille à la fois impressionnante et monstrueuse nommé Amser.
« - Excuse-moi chef ? Tu peux m'avoir un pain dans une petite heure ?
- Vous repartez à la chasse, m'sieur Amser ? V'd'vriez dormir plus souvent savez ? »
Un sourire en guise de réponse, le travailleur était déjà habitué à la présence du monstre qui s'éloignait sans rien rajouter d'autre mis à part quelques piécettes pour payer son futur dû. Ils ne connaissaient que depuis peu mais savaient déjà les délais de l'un et de l'autre, de quoi faire des bonnes affaires et surtout des bons amis pour le coup !
La seconde étape était une charrette avec un bonhomme grisonnant fumant la pipe qui se reposait encore un peu comme mal réveillé de la courte nuit qu'il avait eu lui-aussi. Son attelage contenait la plupart des aliments préférés d'Amser ; du fromage provenant de divers laits, de la viande séchée ou bien salée, ainsi que quelques branches dont la résine était excellente à sucer ou bien simplement à fumer, friandises à la fois pour les adultes et à la fois pour les enfants. Tout dépendait de comment on s'en servait et dans le cas d'Amser, c'était un peu des deux en réalité !
A moitié surpris, le fermier laissait son camarade s'éloigner avec une petite pile d'argent dans la paume de la main et des brides de discussion encore vivaces en tête. Double ration ? Son vieux rire indiquait qu'il pensait à de la visite chez le forgeron et il n'avait pas tord mais plus encore, il le poursuivait pour lui donner quelques vivres qu'il disait avoir en 'trop' car l'ancêtre connaissait déjà la prochaine destination du géant qui le remerciait comme à son habitude, pressant son pas par la suite comme s'il l'avait attendu pour recevoir ce surplus qui le chargeait comme un âne.
« - Bonjour les enfants. Déjà réveillés ? La Sœur Cassandre va vous taper sur les doigts vous savez ? »
Quel tableau agréable, digne de faire sourire le forgeron épuisé qui admirait une petite ribambelle d'enfants l'attendant déjà. C'était vrai qu'hier, il n'était pas venu parce que sa cliente l'avait surpris et après maintes reproches qui finissaient par attirer les surveillants, Amser s'avouait vaincu et s'excusait humblement en laissant sur place un petit déjeuner pour toute la bande, promettant par la même occasion de revenir ce soir mais de partir tôt. Le travail était une chose fabuleuse limitant la vie des hommes !
Parfait. Du miel et un peu de jus de fruits, le dos du terranide était plein de sa liste de course alors qu'il parvenait à son chez-lui. Quel paresseux ce soleil, Amser avait rencontré un tas de personne qu'il n'était pas encore levé et sûrement qu'il serait au lit avant de voire le moindre rayon. Dormir ? Pas encore. Il disposait sagement le petit déjeuner sur la table près des restes froids mais encore savoureux de cochon, sur des petites plaques de bois qui servaient de plateaux pour tous les ingrédients qu'il avait récolté ainsi que d'assiettes.
« - Bon bon bon... Je finirai la lame cette nuit. De toute manière elle doit encore reposer... »
La lame non finie reposait cette fois près de la table, à l'abri sur un petit râtelier, pour que Sayana puisse la voire et inspecter les détails. La longueur était bonne et à côté, on pouvait déjà voire un pinceau et un petit gobelet plein d'eau et de souffre, ce qui allait servir pour faire la ligne de trempage et le dessin de comète demandé par la belle platine. Visiblement, le forgeron était déjà bien préparé pour la suite de son œuvre mais préférait reprendre des forces avant de se lancer dans une nouvelle affaire, pour bien faire.
Sous son bras, deux livres de contes pour enfant qu'il comptait étudier pour ce soir, dans sa main libre, un gros morceau de tome de fromage qu'il grignotait en progressant vers la salle de bain, comptant le manger. Ne pensant pas changer les draps dans les prochains jours, il ne voulait cependant pas les salir en dormant sur ceux-ci ou bien les couvrir de transpiration alors la meilleure solution à son problème restait probablement un lavage rapide de son corps endolori légèrement par la nuit de travail. L'eau était encore là, froide, mais cela ne le gênait pas. Il fallait varier les plaisirs ! Après des heures en Enfer, un peu de liquide glacé était un plaisir dans lequel il se vautrait nu après avoir semé ses vêtements en cours de route comme le petit Poucet. Les tentacules dans le dos lui servant de matelas, il ouvrait son premier livre alors que le second reposait plus loin sur une petite commode dans la pièce.
Qu'est-ce qu'il pouvait être fatigué... Et comme preuve, la bouquin lui échappait bien vite des doigts, se cassant sur le côté et laissant juste un Amser assoupi dans l'eau de son bain, la bouche béante vers le plafond et un petit ronflement étrangement élégant et sourd pour son imposante stature. Et ça, ça faisait du bien, surtout à lui.
-
Les heures passaient lentement … Une heure, deux heures, trois heures … Mais au final pour la belle qui se reposait dans le lit doux, chaud et soyeux c’est comme si les heures passaient à une vitesse incroyablement rapide. Plusieurs fois elle s’était tournée d’un coté et de l’autre, serrant par moment le coussin sur lequel elle avait posé sa tête entre ses bras doux et lisse. On aurait presque dis une jeune enfant dormir au voler jusqu’au pays des rêves. C’était une des rares fois où la platine avait pu bénéficier d’un lit dans lequel elle pouvait accéder au repos réparateur. Malgré l’immense place que le lit possédait, Sayana ne restait que sur le bord de celui-ci, du coté droit. Elle n’avait jamais eu l’occasion de dormir sur un lit avec une si grande surface et par conséquent elle avait pris l’habitude de dormir sur de fines parties du matelas.
C’est ainsi que sa nuit se passait alors que le bruit de l’enclume à l’étage inférieur résonnait encore … Mais le son ne semblait pas affecté son sommeil comme si elle était devenu sourde. Ses oreilles s’étaient habitués à l’intonation du bruit strident qui était de plus partiellement amoindrit par la porte qui fermait la chambre.
Son esprit était plongé dans le monde des rêves, un monde bien étrange et fantastique où tout ce qu’elle pouvait imaginer prenait vie. C’est ainsi qu’elle se trouvait dans son monde tel comme elle l’imaginait par les seuls livres et documentaires qu’elle avait vue sur les différents environnements de sa planète.
Ses pieds marchaient l’un devant l’autre parmi l’herbe verte d’une grande plaine. Le ciel était d’un beau bleu clair avec de légère teinte blanche comme du coton qui représentait des nuages, le soleil éclaircirait cette plaine verte. Une légère brise soufflait sur ses cheveux d’argent qui scintillait de milles feu sous les rayons du soleil haut dans le ciel. Elle ne savait pas où ses pas la mènerait mais qu’importe, c’était comme une promenade de santé pour elle. Son regard parcourait l’horizon avant de se stopper sur le sol à une vingtaine de mètre devant elle. Un beau paquet de fleur était là, toutes de différentes couleurs et de différentes formes allant du Lys pourpre clair aux pâquerettes blanches …
La jeune femme s’avançait alors jusqu’à cette flore des plus magnifique à voir et s’abaissa pour toucher celle-ci du bout de ses doigts. Leurs pétales étaient douce et semblaient pourtant si fragile … elle s’en rendit vite compte quand elle tira trop fort sans le vouloir sur l’un de ceux-ci et récupéra le bout de la fleur sur son doigt. Elle observa le pétale blanc sur ses doigts avant de regarder la fleur qui se dandinait sous le vent qui se levait doucement. Son regard montrait un air légèrement triste comme si elle était désolée d’avoir fait souffrir cette pauvre fleur …
Des bruits de pas étaient apparus derrière elle, on pouvait entendre distinctement le son qu’émettait l’herbe quand celle-ci étaient écartés ou écrasés sous le poids d’une personne sous sa marche. Le regard de la soldate s’éleva doucement et se tournait légèrement de sorte à voir qui venait d’arriver.
C’était lui … Cet homme aux yeux turquoise et à la pupille fine. Ses cheveux étaient longs et argentés comme les siens, ils atteignaient facilement le bas de son dos. Sayana était toujours aussi intrigués de voir cet esprit qui l’habitait mais en même temps elle restait toujours aussi fascinée par sa vue. Il était grand, il devait mesurer facilement dans les 1m80 de haut, son corps montrait une musculature parfaitement dessinée ni trop peu, ni trop simplement, c’était juste parfait, idéal … Son visage était un peu plus allongé et carré ce qui donnait un air plus autoritaire à la personne même et augmentait par ailleurs son charisme. Son regard semblait indifférent sur l’instant.
Les yeux de la jeune femme n’arrivait pas à se défaire de ceux de son double masculin, elle finit cependant par y arriver pour scruter son torse dénudé de vêtement et observa les pectoraux présent ainsi que les muscles abdominaux. C’était d’une tel beauté à voir … Sayana ne se délecterait jamais assez de le voir sous cette forme. L’homme n’était heureusement pas entièrement nu ! Il possédait un pantalon noir de cuir qui commençait au niveau de la ceinture jusqu'à ses pieds, ceux-ci habillé d’une paire de bottes en cuirs qui débutait à la moitié des mollets jusqu’au bout des oreilles.
-je savais que je te trouverais ici …
Il s’abaissa et posa une de ses mains sur le sol avant de s’assoir. Son regard scrutait l’horizon alors qu’il s’installait correctement sur le sol : un bras en arrière qu’il utilisait pour faire contre poids, l’une de ses jambes était pliée alors que l’autre était tendu, sa dernière main était posée sur le genou de la jambe plié. Sayana s’installa à son tour à ses cotés tout en l’observant.
L’homme tourna juste les yeux sur le coté de sorte à la regarder partiellement avant de tourner son visage dans sa direction.
- Tu le savais ?
- Oui … je commence doucement à te connaitre maintenant … Il sourit légèrement en l’observant.
L’homme était tout aussi fasciner que la jeune fille de se voir en copie conforme juste avec la différence de sexe et de personnalité. La jeune femme était plus douce, d’une gentillesse incroyable et bien plus humaine alors que lui était un homme plus dure, plus mure, plus solitaire et d’une cruauté incroyable. Ho Sayana avait aussi montré sa cruauté par le passé mais au fin de compte... Etait-ce elle dans ces moments d’excès de colère ? Où était-ce lui qui profitait de ces moments extrêmes pour se dévoiler au grand jour et démontrait toute la force qui sommeillait en la jeune fille ?
- Tu as demandé à cet homme de fabriquer une nouvelle arme … un nouveau masamune … Pourquoi ?
-Parce que c’est mon arme, notre arme de toujours et puis j’en aie besoin pour pouvoir me protéger … Et en même temps ...
L’homme sourit, Elle n’avait pas besoin de finir sa phrase car elle savait déjà ce qu’elle allait dire. Après tout… ils formaient ensemble une même entité, une même personne et Sayana semblait l’avoir enfin compris : Une même entité mais avec deux facettes.
- Et en même temps tu veux me permettre de me dévoiler … c’est si gentil de ta part Sayana …
-J’ai toujours su qu'une force sommeillait en moi et je désire la faire ressortir grâce à la magie qu’il posera dans cette arme. Elle sourit face à ses paroles. Mais au faite … Qui êtes-vous en réalité ?
L’homme ferma les yeux et laissa échapper un petit ricanement. C’était si drôle pour lui … Il savait tout d’elle : de sa création à l’instant même où ils se parlaient en rêve alors qu’elle … ne savait rien de lui. Il est vrai qu’elle avait vu le passé de son ancienne vie, de cet esprit qui l’habitait mais ce n’était pas suffisent pour dévoiler toute son identité. Elle savait juste qu’il avait été utilisé, tout comme elle, à des fins scientifiques et même militaires. Tout étaient encore un peu abstrait pour elle mais les souvenirs qui lui étaient apparut montrait également qu’il était prêt à tout pour arriver à ses fins … C’était un coté qu’elle aimait en cet homme : sa volonté et sa détermination. Un atout qui lui aurait fort bien utile pour le futur.
-Tu le sauras en tant voulut … pour l’heure nous attendons … Il est encore loin de finir son travail … Soyons simplement patient … Et … Dit-il en s’approchant d’elle, une main dans ses cheveux pour caresser lentement ceux-ci avant de poser ses doigts sur la peau douce de son visage. Fait tout de même attention à toi … Cela reste un homme … Je ne veux pas qu’il te fasse de mal …
- Il n’y a pas de crainte à se faire la dessus.
-Dans ce cas … il est temps pour toi de te réveiller …
Soudain le décor se dissipa lentement, L’homme face à elle disparut également. Seul une voix raisonnait dans sa tête « Réveilles-toi … ». C’est ainsi que doucement Sayana émergea du monde des rêves et se réveilla aux premières lueurs du matin.
Doucement elle s’assit et son regard se porta vers l’une des fenêtres de la chambre pour y observait les rayons du soleil qui pénétrait l’intimité de la chambre au travers des rideaux. Sa main se frottant contre ses yeux alors qu’elle baillait doucement avant d’étirer ses bras lentement et laissa s’échapper de son dos de léger craquement. Cela lui faisait du bien cependant ce petit étirement. Voilà bien des jours qu’elle n’avait pas dormi aussi bien après tout !
La platine se leva alors, la blouse légèrement de travers sous ses ébats de la nuit. Elle rajusta ses cheveux en les attachant doucement derrière avec un élastique trouvé sur un meuble et sortit ensuite doucement de la chambre en poussant un autre bâillement. La jeune femme descendit alors à l’étage inférieur pour voir ce qu’il en était du forgeron qu’elle avait laissé travailler toute la nuit alors qu’elle rajustât la blouse qui était légèrement redressé sur sa poitrine.
Une fois arrivé en bas, elle mit du temps avant de se rendre compte qu’il faisait calme … trop calme même. Le forgeron n’était donc plus là ? Où alors il était partit se coucher … mais où ? Sayana se demandait où était partit se reposer le forgeron et jeta un coup rapide dans la pièce pour voir où le terranide aurait pu s’assoupir mais il n’était pas présent et ne montrait aucun signe de vie. Peut-être y avait-il une pièce qu’elle n’avait pas vue et o il se serait reposé ? Ses épaules se haussèrent, elle l’aurait bien vu dans le courant de la journée de toute façon.
La jeune femme se dirigea alors vers les fourneaux en se demandant où en était la fabrication de son arme. Elle se stoppa, son regard avait été attiré par un petit scintillement rougeoyant. Son visage se tourna vers la table et elle pouvait voir sur un petit support la lame de métal qui était sans doute la base de son épée. La lame était loin encore d’être finit mais c’était suffisant pour faire sourire la platine. Doucement elle s’en approcha et elle pouvait sentir encore la chaleur se dégager de celle-ci. Comme elle aurait tant voulut la touché mais il était préférable de ne pas trop la tâter pour l’instant sinon c’était la brulure assuré ! Elle se ravisa alors de la toucher et son regard se porta sur la table décoré des marchandises fraichement achetés par le terranide. C’était si charmant à ses yeux, elle avait l’impression d’être traitée comme une invitée de choix.
Elle prit son temps pour prendre son déjeuner avec patience et gourmandise aussi ! Après une vingtaine de minutes, elle se leva et débarrassait sa table. Mais où pouvait bien se reposer Amser ? C’était la question qu’elle se posait en mangeant et elle comptait bien le trouver juste pour s’assurer qu’il ne se reposait pas dans un coin sombre de la maison par manque de place et de meuble où se reposer. C’est un peu par jeu qu’elle se mit à la recherche du forgeron.
La soldate se mit à regarder dans le recoin de chaque pièce en silence pour ne pas se faire repérée et voir où le forgeron pouvait bien se reposé. Il n’y avait rien à l’étage inférieur, pas la moindre trace d’amser … Son regard se tourna vers les escaliers, serait-il simplement à l’étage ? Elle allait très vite le savoir !
Du bout de ses pieds, elle grimpa les marches de l’escalier de bois pour monter à l’étage supérieurs sans un seul bruit, aussi discrète qu’un voleur et rusée comme un renard ! Une pièce après l’autre, Sayana jetait un rapide coup d’œil mais rien d’apparent. La prochaine porte allait menait à celle de la salle de bain, qui sait ? Peut-être serait-il … Elle s’arrêta doucement et un sourire se dessina sur ses lèvres. Des ronflements mais légers étaient audible depuis l’autre bout de la porte. Bingo ! Elle l’avait trouvé ! Ca la rassurait d’un coté mais de l’autre elle se demandait ce qu’il faisait bien a roupiller dans la salle d’eau. Il ne dormait quand même pas dans sa baignoire ?
C’est par curiosité qu’elle ouvrit doucement la porte en veillant à ne pas faire grincer celle-ci et se glissa doucement dans la pièce comme un serpent en refermant silencieusement la porte après son passage.
Doucement elle s’avança en observant le forgeron qui semblait effectivement s’être assoupit dans son bain. Un livre était tombé à terre, les pages étant face sur le sol, ainsi qu’un second mis en bordure de meuble. Il s’était sans doute endormi en lisant, c’était mignon à voir. Sayana le regardait un peu attendrit sur l’instant avant que ses joues ne virent au rouge tomate. Ben oui, s’il était dans son bain l’homme était forcement … nu et ça Sayana ne mit pas longtemps à s’en rendre compte. Elle mit doucement ses mains devant son visage comme honteuse d’avoir vu toute l’anatomie de son hôte avant d’écarter doucement l’index d’une de ses mains pour pouvoir scruter les muscles du forgeron et de descendre son regard même plus bas. La jeune femme n’était pas du genre perverse mais il faut avouer que ce n’est pas tout les jours qu’on à le droit de voir un monstre pareil si bien battit avec une musculature impressionnante ainsi qu’un engin qui avait une taille plus que raisonnable.
Son cœur battait à du cent à l’heure sous la gêne qu’elle ressentait mais elle n’arrivait pas en même temps à bouger de là. Continuant de l’observer dans le moindre détail alors qu’elle restait la comme figé par la gêne et la curiosité. Doucement, elle osa s’avancer vers le terranide et l’observait de plus près. Elle prenait soin de minimiser le nombre de ses souffles pour ne pas réveiller le forgeron sous une petite brise froide provenant de ses expirations.
Alors qu’elle observait le moindre détail du corps du forgeron, elle s’arrêta sur les huit tentacules qui s’échappaient du dos du terranide. C’était bien ce qu’elle se disait, ce qu’elle avait vu la veille n’était pas des lanières de cuirs mais bel et bien des appendices organique. Des tentacules en sommes. Doucement sa main se porta à ceux-ci, elle était curieuse et voulait savoir qu’elle en était la sensation au toucher. Etait-ce doux ? Gluant ? Chaud ? Froid ? Lisse ? Le bout de ses doigts se posa sur l’une des tentacules et elle se mit lentement à le caresser pour voir quel aspect ils avaient. C’est un peu avec stupéfaction qu’elle se rendit compte que les tentacules étaient doux mais également un peu gluant sous la muqueuse qui les recouvrait et que ceux-ci était chaud. Une sensation bizarre mais agréable au toucher. Ses yeux se plissèrent légèrement observant les tentacules puis Amser en lui-même. C’était donc un Tako ou autrement dit un homme-pieuvre.
Décidément, les terranide la fascinait plus qu’autre chose … Elle avait croisé beaucoup de neko, de kitsune et même croisé parfois des okamis mais un Tako … c’était la première fois… Ses joues rougirent de plus belle alors qu’elle se faisait une idée de comment un homme tel qu’Amser pouvait utiliser ses tentacules avec une femme. Elle ferma les yeux et secoua sa tête de gauche à droite comme pour faire partir cette vilaine pensée de sa tête. C’était grossier de sa part de penser à cela et pourtant cela ne la laissait pas de glace que du contraire.. Elle pouvait sentir comme son entre jambe se resserré un peu plus et sentir ceux-ci légèrement mouillé …
« Sayana tu n’es qu’une grosse dégueulasse … ».
Elle chercha rapidement du regard quelque chose avec laquelle elle aurait pu vite faire une toilette intime, elle ne supportait pas se sentir légèrement humide de cette façon. C’est ainsi qu’elle se déplaça dans la pièce du bout des pieds prenant soin de ne pas faire de bruit et fouilla les meubles apparent. Elle finit par trouver un bout de tissus parfait pour servir de gant de toilette. Elle se tourna ensuite vers le seul point d’eau possible qui était la baignoire et s’en approcha doucement. Sa main s’appuya sur le rebord de la baignoire et alors que son autre mains qui renfermait le bout de tissus tentait de passer au dessus de l’homme pour prendre de l’eau là où elle ne pourrait pas le toucher, tentant désespérément de se concentrer pour regarder son chiffon et l’eau et non l’homme face à elle ce qui était très dur …
Cependant la baignoire était légèrement humide d’eau sous les mouvements d’Amser qui se remuait pendant son sommeil sans doute et c’est par un geste maladroit que sa main glissa et lui fit perdre l’équilibre. La jeune femme tomba ainsi tête première dans l’eau alors que ses mains se rattrapèrent sur l’homme pour ne pas s’enfoncer d’avantage et risque la noyade. On peut dire que son idée de se laver était tombée à l’eau …
Maintenant elle était trempée dans une eau froide voir gelée et elle était corps contre le corps d’Amser. Ses joues étaient rouges et elle ne savait plus où se mettre… Son regard se leva timidement vers Amser qu’elle avait du sans aucun doute réveillé. La gêne et la honte pesait à présent sur ses épaules.
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Certains disaient que les rêves n'étaient que le reflet des vies passées de représentants de la même race, une sorte d'avertissement antique inscrit dans les gênes et un instinct précieux pour nombre de gens. Amser, sachant cela, était toujours surpris de ses pensées lorsqu'il était enfin endormi car il se retrouvait dans un endroit sombre. Sombre? Le mot ne convenait pas parfaitement, il était plus exact de dire vide car s'il n'y avait pas d'ombre, il n'y avait pas de lumière non plus, juste un vide intergalactique où le terranide avait conscience de son corps en partie, les parties les plus foncées de celui-ci disparaissant à cause de leurs manques cruels de couleurs. Ici, il avait l'impression d'être 'humain' même si en réalité, il n'était plus rien car le principe même d'exister était du au fait qu'on se comparait à d'autres, qu'on se lisait soi même dans leurs regards pour déterminer qui on était. Là où était le monstre, seuls les échos régnaient et ils étaient trop nombreux et différents pour appartenir à une seule personne ou à un seul peuple. Ce n'était là que des rumeurs et des demandes, pire encore...
« - ... Des prières. »
Amser tentait d'aller vers la source des bruits mais elle était partout, même en lui, et il se souvenait que ses connaissances linguistiques étaient parfois dues à ce phénomène. Ainsi, il connaissait des langues sans savoir déterminer leurs origines, à la manière de certains fous qu'il fallait enfermer et au lieu de tenter de fuir son déséquilibre mental, le terranide écoutait un maximum les voix se chevauchant, ne les comprenant pas toutes mais en retenant le plus qu'il pouvait. La seule chose qu'il savait était qu'un homme se plaignait aux dieux de sa malchance, sa roue ayant éclatée sur un trop gros caillou non loin de la position de la ville. Drôle de travail qu'était celui d'émissaire d'entité.
Cette fois-ci, le forgeron ne se réveillait pas avec un mal de crâne, sorti trop tôt de sa transe et plutôt que de voire le même plafond, son regard tombait directement sur Sayana qui était... Sur lui. Chose gênante, elle avait sans doute toucher à ses tentacules ou bien à son corps car malgré l'eau froide qui aurait du calmer l'organe reproducteur massif du monstre, celui-ci était dressé, écrasé entre les petites fesses de la platine, réchauffant leurs peaux à l'un comme à l'autre, en même temps que l'eau. Au moins, la vérité n'était pas un spectacle visible, la tenue mouillée de la belle cachant cette protubérance et le fait que si elle se penchait un peu, l'homme pourrait très bien la réchauffer de l'intérieur. Du mauvais 'côté' certes, mais la réchauffer quand même !
« - Oh ? Bonjour, ma dame. Désolé, ai-je utilisé la salle de bain trop longtemps ? Si vous voulez partager mon bain, c'est d'accord. Ça ira plus vite après tout. »
Sayana était si belle et surtout si gênée qu'elle arrachait un regard amusé à son hôte qui posait doucement ses mains sur ses hanches, les massant pour remonter ensuite sur son dos. Le geste en lui-même n'était pas vilain mais collait d'avantage le tissu de la tenue de la platine à sa peau et comme pour cacher tout ça, Amser collait ses muscles à sa poitrine, l'écrasant légèrement contre celui-ci alors qu'il lui frictionnait le dos avec force comme pour éviter qu'elle ne s'enrhume. Là encore un problème, les frictions faisaient un peu aller et venir la jolie cliente qui pouvait sentir ainsi des pressions répétitifs contre son orifice précieux, sans pour autant qu'il ne soit pénétré. Intérêt d'être géant ? Il fallait forcer un peu pour que ça rentre alors les accidents de ce genre étaient plutôt rares.
« - Allez allez. L'eau est trop froide pour vous, vous allez tomber malade... Et sinon, qu'avez-vous prévu aujourd'hui, mh ? »
Des petites reproches comme s'ils étaient faits à une enfant trop courageuse bien que sur le ton de l'humour toujours, comme pour détendre l'atmosphère encore un peu froide et l'invité du forgeron qui était un peu rouge aux joues, lui dire que ce n'était pas grave qu'elle l'ait réveillé de cette manière plutôt peu commune mais ma foi agréable. Après, une question assez banale qui ne semblait pas indiquer un quelconque désir particulier du terranide de prolonger le bain de façon perverse, cela se voyait sur son visage à son sourire toujours aussi large et tendre, tout gentil et presque innocent qu'il pouvait être, la tête encore un peu dans le gaz du réveil.
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Sa peau frissonnait sous la température glaciale de l’eau, la chaire de poule était bien visible à la surface de ses téguments qui tremblait légèrement sous le froid. Ses mains cherchait un bon appuie afin de supporter le corps de la belle platine et évite que celle-ci ne se trouve d’avantage trempée bien que c’était déjà le cas. Elle était trempée de la tête au pied et sa chemise de nuit improvisée collait à sa peau la rendant pratiquement transparente laissant dévoiler son corps nue et sa poitrine démontrait tout ce qui faisait d’elle une femme. Les petits bouts de chairs qui décoraient ses seins durciraient sous la température froide de l’eau.
« Mince la boulette ! Je vais me faire tuer ! Enfin ou pas mais qu’est-ce que c’est gênant … cette position … »
Elle était pratiquement couchée contre Amser et elle avait du mal à bouger sans glisser et retomber sur son corps. Plus elle bougeait et plus elle avait de chance de réveiller le terranide bien que c’était déjà le coup. Qui ne se serait pas sorti de son sommeil après que quelqu’un nous tombe dans les bras en plein rêve ? Quelque chose la dérangeait alors qu’elle cherchait une position pour mieux se redresser.
Ses mouvements cessèrent d’un coup, quelque chose frottait contre sa vulve et sa partie génitale. Quelque chose de grand, gros et chaud qui titillait l’entré de son orifice vaginal. Elle osa tourner lentement son regard sur ce que c’était. C’était un membre organique dont la surface était de la peau, son embout pouvait former un cœur sous un certain angle de vue : Le bout du gland du terranide était pratiquement contre sa vulve, celle-ci réagissait à la présence masculine en secrétant par simple réaction autonome de la cyprine. Celle-ci humidifiait d’avantage l’entrée de sa vulve et aurait permit une pénétration plus facile pour l’homme bien que sa taille semblait demander une certaine tactique pour pouvoir accéder à son intimité. Oui son orifice aurait pu parfaitement l’accueillir comme il le fallait mais le diamètre de l’enfin du monstre était bien proportionné à sa taille et cela ne se serait sans doute pas passé sans douleur pour la jeune femme aux cheveux d’argent. Ses dernières relations sexuelles remontaient à bien loin déjà et la lumière de son vagin n’avait plus le diamètre lorsque celui-ci est habitué à pratiquer des jeux sexuels.
Il est certain qu’elle ne devait en aucun cas se reculé … sinon c’était la pénétration assuré. C’est donc ainsi qu’elle resta immobile, comme pétrifié à un danger imminent.
Le terranide se mouvait légèrement en se réveillant. Son regarde se tourna vers le visage du forgeron qui avait à présent ses yeux partiellement ouvert. Ses joues lui brulaient le visage tellement ils étaient rouges sous cet instant embarrassant pour la jeune fille. Devait-elle bouger ou rester là ? C’était la question qu’elle se posait car soit elle prenait le risque de tenter de s’évader de la baignoire au risque de glisser et se faire empaler par le membre dur du terranide ou rester immobile et espérer qu’Amser n’aurait pas de pensées perverses et l’aiderait à sortir de cette impasse.
- Oh ? Bonjour, ma dame. Désolé, ai-je utilisé la salle de bain trop longtemps ? Si vous voulez partager mon bain, c'est d'accord. Ça ira plus vite après tout.
-Heu je … C’est pas vraiment ça c’est … que …
Les mots n’étaient pas faciles à trouver pour contourner le fait qu’à la base elle cherchait simplement où le forgeron se situait. Elle ne voulait pas passer pour une obsédée et encore moins une perverse surtout après le petit cinéma e la veille dont elle avait été l’actrice grâce à l’aide des trois anneaux de pouvoirs différents … Son regard se détourna du forgeron, elle était bien trop gênée pour savoir répondre correctement a ses questions. Se laver ? C’était en partie son but mais si elle avait su ce qui allait se passer il est plus que certains qu’elle se serait raviser … Se laver ensemble ? C’était une solution mais la jeune fille était bien trop timide et pudique pour effectuer une toilette avec un homme.
Le corps d’amser se serrait à celui de la soldate, lui conférant une partie de sa chaleur. C’était si plaisant cette chaleur parmi toute l’eau froide qui les entouraient tout les deux. C’est par reflexe qu’elle se serra d’avantage au forgeron, cherchant une chaleur pour la réchauffer. Elle avait si froid … Et Amser, en la serrant doucement contre lui et frictionnant son dos, lui apportait exactement ce qu’elle cherchait. Par ce geste intentionné, ses muscles se détendaient partiellement et les traits de son visage s’éclaircissaient d’avantage. Ce terranide avait décidément un don pour la relaxer et la détendre en toute situation.
- Allez allez. L'eau est trop froide pour vous, vous allez tomber malade... Et sinon, qu'avez-vous prévu aujourd'hui, mh ?
Ce qu’elle avait prévu ? Pas grand-chose en réalité même rien. Une chose l’intéressait après tout c’était son arme et uniquement sa lame. La patience de la jeune femme était mise à rude épreuve mais était nécessaire afin d’obtenir son du. Bien que sa lame … Il aurait fallut un de ses quatre parlé de son payement. Une lame qui demandait tant d’effort au forgeron n’aurait sans doute pas été donné par simple envie à une petite inconnu à moins qu’Amser se démontrait d’une grande sympathie et empathie et déciderait de devenir pauvre car si il faisait ça pour elle il devrait sans doute faire de même pour tout les gens qu’il croiserait dans la rue et donc pas de rentré d’argent, pas de possibilité d’achetés des aliments et d’habiter sous un toit …
-Pas grand-chose en fait … j’avoue même ne pas y avoir pensé. Dit-elle en se grattant timidement la joue.
Son visage était proche du sien et son souffle chaud se faisait ressentir sur sa peau, celle-ci s’hérissa d’avantage entre la différence de température entre l’eau froide et la chaleur que dégageait le forgeron. C’était si plaisant sur l’instant que la présence de l’eau froide ne se faisait presque plus sentir. Et puis tombé malade ça ne lui était jamais arrivé encore et ce n’est pas un petit refroidissement qui allait mettre KO la soldate qui était face au terranide.
Mais bon il était plus que temps de bouger de là et de sortir du bain glacé pour laisser se redressé également le forgeron qui était encore un peu à l’ouest il faut bien l’avouer après tout il avait été réveillé brusquement par la belle. Les mains de celle-ci cherchèrent un endroit où se poser pour pouvoir se redressé et sortir de là. Cependant les bordures de la baignoire étaient plus que glissant … ben oui l’eau ca mouille et ca glisse mais si on ajoute à ca un peu de mucus due à une muqueuse d’origine aquatique cela rend l’adon encore plus glissant. Sayana reposa alors ses mains sur la baignoire à un endroit différent de là où elle les avait posés plutôt et s’appuya dessus pour se redresser. Manque de bol, l’endroit choisit glissait encore plus et c’est avec maladresse que la jeune femme retomba une nouvelle fois sur Amser, la tête première sur son torse qui l’avait réceptionné, heureusement pour elle d’ailleurs ! Cependant, si la tête vait su se récéptionné correctement, le reste de son corps s’était une autre paire de manche. En se redressant, Sayana avait permis à Amser de s’assoir plus à son aise et libéra en même temps le membe dur du terranide qui était alors bien droit. En retombant dessus, ses fesses retombèrent au niveau de sa ceinture.
Ses yeux étaient grands et écarquillé, la bouche entre ouverte avec comme un son qui manquait à l’appelle, ses mains étaient sur le torse du terranide et elle serrait ceux-ci fortement contre la peau d’Amser. Ses yeux se fermèrent. Une douleur venait de lui apparaitre au niveau du bas de son ventre ce n’était pas très étonnant car en glissant et en retombant dessus elle s’était fait pénétrée sans le vouloir. C’était douloureux, les parois de son vagin avaient été dilatées de force et bien brutalement. Elle pouvait sentir le bout du gland du terranide pratiquement contre le col de son utérus. Son vagin se contractait d’avantage sous la nouvelle présence mais aussi sous la douleur que ressentait la platine.
Son corps se serrant contre Amser comme déboussolé sur l’instant. Elle avait mal et se retenait tant bien que mal de ne pas donner un de ses plus violents coups de poing dans le nez du forgeron qui n’y était pour rien. C’est avec difficulté qu’elle tentait d’ignorer la douleur brutale et si soudaine. Il lui fallut une bonne poignée de minute avant que son être soit habitué à la nouvelle présence étrangère. Ses mains se desserrèrent mais ses sourcils restèrent toujours froncés, son regard fixant le torse du terranide n’osant même pas le levé pour observer le visage d’Amser.
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Amser avait déjà commencé à deviner les raisons de la présence de la belle platine sur lui alors qu'elle tentait de formuler son excuse dès plus crédible. Mais pourquoi faire ? Elle l'était déjà. Le monstre sur lequel elle reposait n'était pas du genre pudique et souriait, amusé et encore un peu endormi en passant une main sur ses cheveux, pour qu'elle puisse se reposer sur son torse comme s'il ne s'agissait là que d'un matelas de muscles, la fierté du terranide n'en était pas réellement affectée de servir d'objet une petite heure voire plus.
Si Sayana rattrapait le coup avec sa timidité, le forgeron se forçait à la consoler en lui frictionnant le dos avec sa main libre, l'autre toujours placée sur sa tête. Elle détournait le visage et rougissait comme une enfant contrariée, c'était mignon, le sourire du terranide se maintenait grâce à ce comportement malgré tout naturel. Comportement aussi naturel, elle se calmait et se détendait malgré une envie de partir encore présente, ça consolait le monstre qui avait juste envie de la câliner sur le coup mais s'en retenait, c'était tout de même une cliente ! Même ici, même sans ses habits de forgeron. Pour ça, il ne pensait pas au prix de l'épée et la fatigue expliquait également un peu la situation et le sourire persistant.
« - Détendez vous, détendez vous... »
Bien entendu, la platine n'écoutait pas et tentait de se redresser, laissant l'artisan en rire un peu car il s'imaginait déjà la jolie tomber suite à cet effort mal calculé et maladroit. La soldat était douée, ça ne faisait aucun doute, avait de la force et de la ruse à revendre, mais elle n'était pas dans son élément et on pouvait même dire que son homologue en était roi, étant une sorte de 'poulpe' comme elle le pensait même si la vérité s'approchait plus d'un monstre marin, très lointain cousin de la race à laquelle on l'alliait généralement.
Ce qui amusait le forgeron était le coup de boule accidentel de Sayana, ce qui l'amusait un peu moins était la sensation autour de son membre maintenant bouillant. Une étreinte chaude et humide, un peu plus encore lorsque le présperme du monstre s'injectait dans le vagin de la belle pour la lubrifier et lui permettre de glisser lentement en elle avec plus de facilité. Le manque d'activité à ce niveau là l'avait rendu sensible et le simple fait de la pénétrer finissait d'exciter son membre qui enflait joyeusement, écartant d'avantage les chairs de sa cliente et en finissait de se coincer, le gland compressant à présent un peu le col. Amser, lui, prenait une grande respiration comme si on venait de le frapper à un mauvais endroit et c'était un peu ça, il était loin d'être entré totalement mais la sensation d'étranglement était bel et bien présente, une légère douleur vite remplacée par un immense plaisir de partager ce genre de moment avec une demoiselle si élégante et l'amusement de la situation. C'était vrai que c'était la faute à 'Pas-d'chance' et ça l'aidait à se relaxer, l'homme fondant un peu sur son nid de tentacules en tirant la langue en conséquence. Après quelques secondes, il semblait satisfait de ce trou humide qui l’accueillait et caressait à nouveau la nuque de Sayana.
« - Ne bougez pas... Et veuillez me pardonner pour cette entrée en matière plutôt soudaine... »
Toujours et encore de l'humour mais la voix du monstre avait changée, remplie d'envie alors qu'il salivait même un peu. Il voulait fuir ? Ses mouvements ne faisaient que glisser son membre plus loin pour compresser les entrailles de la jolie platine et remuait l'énorme barreau de chair bloqué en elle, lui permettant ainsi de la masser sur toute la longueur de son vagin écartelé, jusqu'au gland vomissant son présperme chaud et poisseux directement sur le col de son utérus qui s'en retrouvait légèrement rempli à l'aide d'un jet ou deux passant la barrière. Au moins, ça la réchaufferait !
Amser restait persuadé tout de même que ce n'était pas une bonne idée ou du moins essayait de s'en convaincre alors il descendait ses mains coquines sur la chute des reines de Sayana, lui caressant les fesses comme par hasard et enfin prenait ses hanches solidement. L'acte était un peu brutal, de quoi la faire remuer sur lui et son pieu et il la soulevait un peu, doucement, sûrement, de quoi libérer l'intimité de la soldat de sa présence. L'homme redressait la dame sur lui pour qu'elle soit en position assise, lui montre ses seins et sente son gland écraser les parois de son jardin secret, mais surtout, car là était le but qu'il évoquerait si on lui demandait pourquoi, pour qu'elle puisse s'attraper aux bords ou au moins respirer, être dans une posture peut-être moins gênante et plus confortable. Voulait-elle s'éjecter du bain et fuir le terranide ? La dévorant du regard, le regard du mâle imposant lui demandait tout de même ce qu'il devait faire alors que les centimètres de sexe débordaient des lèvres inférieures de Sayana, lentement mais sûrement.
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Ils étaient tout deux comme immobilisé par l’instant soudain et toute remplie de surprise. C’était vraiment pas son jour de chance à la petite Saya … Etait-ce un vendredi treize ? Avait-elle croisé un chat noir ou passé sous une échelle ? Bien sure que non mais c’était à s’en posé la question …
Cette journée avait pourtant si bien commencé, la descente au salon où une table prête et garnie était à disposition, la base de sa lame posé sur un socle bien en avant pour montrer à la jeune femme où en était le travail du forgeron qui avait mis tout son temps de la nuit pour fabriquer celle-ci et la laisser refroidir quelques heures avant sans doute de retourner à ses fourneaux dans la journée. Tout allait bien jusqu’à qu’elle glisse dans ce bain, pourquoi ? A croire que les dieux jouaient avec elle en cet instant. D’abord la main qui glisse à cause des rebords humides et maintenant ça … Enfin c’était un peu la faute à la dame également qui essayait de sortir de l’eau précipitamment sous la gêne et la confusion. On peut dire qu’elle était comme punie à présent dans un certains sens !
Elle était toujours présente au dessus d’Amser, possédant en son être son membre génital. Celui-ci était bien chaud et dur. De fins mouvement provenant de celui-ci pouvaient être ressentit par la jeune femme : ces simple mouvements perçut étaient du à de petite éjaculation du liquide précieux que renfermait les hommes en général. Ce liquide n’était pas riche en spermatozoïde du moins pas pour le moment cependant le liquide était assez visqueux pour permettre aux parois de son vagin de glisser plus facilement contre le membre dur du monstre. Cela avait un peu près la même particularité que la cyprine chez les femmes à la différence que celle-ci ne renfermait pas de petits messagers capable de démarrer la vie dans l’être des hommes. Cela aurait été bizarre en même temps que ce phénomène s’inverse … Sauf dans le cas des opérés ou encore des hermaphrodites mais c’est encore une autre histoire …
C’est donc au bout de longue minutes que la présence du forgeron était enfin tolérée par l’organe sexuel de la platine. Son souffle était coupé avant de souffler légèrement avant de respirer lentement par la suite pour recoupé à nouveau. C’était sa manière de résister à la douleur présente bien qu’atténuer. Elle n’était plus vierge et pourtant cette sensation était presque similaire à sa toute première fois due à la violence et à la rapidité de la pénétration. L’orifice de son vagin en était d’ailleurs un peu abimé sous l’entré brutal d’Amser en elle et de toute petite fissures s’étaient formés laissant échapper des fines blessures quelques gouttes de sang qui furent vite dilués dans l’eau du bain. La blessure ne mit d’ailleurs pas longtemps à guérir d’elle-même, la jeune femme avait plus d’un tour dans son sac point de vue soin.
Effectivement, la jeune fille était capable de fournir les soins de base ce qui signifiait toute type de blessure atteignant la peau et certains hématome mais elle était encore incapable de soigner de grosse blessure comme des fractures, des hémorragies internes et d’autre dysfonctionnement métabolique. Mais pour ce qui était de ses propres blessures si elles étaient suffisamment minimes, elles pouvaient se résorber d’elle-même comme c’était le cas ici.
Sa présence était enfin acceptée par le corps de la belle malgré que sa taille fût bien colossale. Pour ses deux mètres de haut, on peut dire qu’Amser pouvait se vanter de ses marchandises personnelles si vous voyez ce que je veux dire…
Sayana avait son regard fixé sur le torse du forgeron et n’osait pas le remonter de peur de croisé un regard la considérant comme une trainée, une moins que rien … Elle baissa alors un peu le regard et s’abaissa vers son entre jambes où elle pouvait apercevoir le phallus du terranide empllé dans son orifice vaginal. C’est un peu avec étonnement qu’elle remarqua que le membre virile du forgeron n’était que partiellement rentré, seulement la moitié voir les deux tiers. Ca l’étonnait d’avantage d’ailleurs car elle pouvait sentir le bout du gland dur de la verge pratiquement contre son col, qu’est-ce que ça aurait donné si il désirait enfoncer totalement son phallus en elle ? C’est avec une petite crainte qu’elle osa imaginer la douleur que cela lui provoquerait et dans quel état serait l’intérieur de son vagin et de son col après leurs ébats.
- Ne bougez pas... Et veuillez me pardonner pour cette entrée en matière plutôt soudaine...
Il lui parlait toujours avec cet humour un peu décalé pour elle mais qui d’un coté la rassurait car de l’humour dans une situation pareil signifiait forcément qu’il ne lui en voulait pas. En même temps quel homme serait furax de voir une belle jeune femme tombé sur soi et qui par-dessus le marché se laisserait entrer dans le jardin secret de celle-ci sans broncher ? Très peu à la connaissance de Sayana.
Celle-ci redressa enfin son visage gênée vers Amser. Il semblait décontracter et pourtant quelque chose dans sa voix et son regard laissait planer un petit coté malsain, comme si il allait en profiter. La jeune femme ne savait pas quoi faire sur l’instant, fallait-il qu’elle sorte au risque de retomber une nouvelle fois ? Fallait-il qu’elle le corrige alors que c’était elle la fautive ? Devait-elle se laisser dominer s’il reprendrait les rênes du jeu au viol ? Ou devait-elle faire autre chose ? Tant de question se bousculèrent dans sa tête avec une totale confusion dans son esprit. Elle ne savait décidément plus trop quoi faire en cet instant des plus embarrassants.
Il bougea juste un instant en tentant de voir comment il pourrait peut-être la dégager. Mais son mouvement ne fit que s’empaler d’avantage dans la jeune femme aux cheveux d’argent. Celle-ci entre ouvra un peu plus la bouche et redressa un peu son visage vers le plafond. Là on pouvait dire que le gland de l’homme touchait et s’écrasait même contre le col de l’utérus de la belle. Celui-ci cracha un nouveau flot de pré sperme. La platine en eu des frissons, ce n’était pas désagréable c’était même plutôt l’inverse en plus la liqueur de celui-ci était bien chaud et lui permettait de se réchauffer un peu de l’intérieur. Le frottement du membre contre ses parois vaginal déclencha chez la jeune femme des sensations qu’elle avait oubliées depuis longtemps. Et comme elle n’avait plus eu de relation de ce type depuis longtemps, le moindre frottement contre ses parois vaginales permettait à celle-ci de ressentir du plaisir bien plus vite qu’un habitué. C’est ainsi que durant le moment où le terranide bougea et que la jeune femme se redressa un peu, un petit soupir s’échappa de ses lèvres.
Les mains du terranide descendirent de ses hanches jusqu’au fesse de la soldate. Sayana rabaissa alors son regard pour observer ce qu’allait faire Amser. Deux options était possibles : soit il l’aidait à se retirer de lui et elle aurait eu la possibilité de sortir de ce bain glacé et de ce jeu qui prenait une drôle de tournure ou alors il allait la forcer à exécuter des mouvements sur son membre. Son cœur battait dans sa poitrine à la fois d’excitation hormonale et à la fois de crainte. Le forgeron souleva la jeune femme mais de sorte à retirer son membre de son vagin avant de la poser lentement sur lui en position assise, elle était assise au niveau de sa ceinture, sur son membre qui était écrasé par sa vulve et vice versa. Durant son retrait, ses joues s’étaient mis à rouir d’avantage et un autre gémissement lui échappa. C’était plus qu’agréable et la taille considérable de l’enfin d’Amser ne faisait qu’amplifier cette sensation.
Elle était à présent assise contre Amser et elle le regardait dans les yeux comme il l’observait également. Son corps entier tremblait à la fois sous la situation aussi gênante qu’excitante mais également sous le froid qui l’envahissait. Certes elle avait encore la présence du pré sperme dans son utérus mais c’était loin, très loin de la réchauffer complètement. Si elle ne faisait rien, elle allait se chopé un rhume forcément voir tombé malade et elle ne voulait pas de cela. Même si elle sortait du bain, le rhume et le froid la guetterait malgré la grande chaleur que pouvait dégager les fourneaux. Elle l’observa et osa demander.
- J’ai si froid … vous … vous ne pourriez pas … m’aider à me réchauffer ?
C’était une drôle de façon de lui demander un peu de chaleur alors que la situation n’était pas du tout adapté … Mais cette sensation de pénétration et du ressentit quand ses parois vaginaux sont écrasés contre un organe masculin semblaient avoir réveillé une vieille envie chez la jeune fille. Sayana avait connu sa première fois grâce à sa double personnalité et sa seconde fois était du à un jeu sexuel où elle était partiellement envouté. Ce dernier jeu lui avait laissé quelques séquelles. Elle était légèrement mordu de sexe mais uniquement dans des cas comme ici. Son double lui hurlait d’arrêter ce qu’elle faisait mais elle était comme sourde sur l’instant, elle avait envie de retenter l’expérience avec l’homme qu’elle avait en face.
Ses yeux se plissèrent doucement et un doux sourire était apparut sur son visage. Sa main se leva de l’eau froide et elle tremblait légèrement alors qu’elle la posa sur le visage du forgeron en caressant doucement celle-ci. On pouvait presque revoir son regard d’envie comme dans le cas du test de la bague de perversité mais avec une légère différence, ses actes n’étaient pas poussés par magie mais venaient de la jeune fille elle-même.
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Sayana était gênée et aussi idiot que semblait l'être Amser, il semblait l'avoir lui aussi remarqué. Il n'avait pas le temps de la charrier sur le sujet ni l'envie, se disant surtout qu'elle finirait par se vexer et par le détester alors à la place, il souriait encore, tout à fait charmé par ce curieux mélange de timidité et d'excitation chez la platine devant lui. Dire qu'elle était une cliente maintenant aurait été faux, ils étaient juste à deux dans le bain entre adultes et comme preuve, Sayana semblait demander des services qui n'étaient pas tout à fait adaptés à ceux d'un forgeron mais ce n'était pas sur un forgeron qu'elle était assise, juste un gros mâle tout attendri par les messages indirects qu'il pensait lire.
« - Il suffit de demander... »
Une main du titan venait lui caresser la chute des reins et la naissance des fesses, l'invitant à se coller à nouveau bien à lui alors que sa seconde main venait palper doucement une cuisse, glissant entre ces deux là pour venir masser doucement la peau située entre les deux orifices de la belle, pour un peu la taquiner. Fallait-il attendre longtemps ? Non. Le terranide descendait, touchant la vulve de Sayana pour en écarter les lèvres doucement afin qu'elle se prépare psychologiquement à l’accueillir à nouveau. Le pire aurait été qu'il ait mal compris et qu'il soit sur le point de faire une grosse erreur mais étrangement, il n'en avait pas l'impression.
Tout d'abord, le gland du terranide attendait sous l'entrée de la soldate que le présperme arrive et coule un peu, quelques gouttes s'abattant sur l'extrémité du membre qui se plaçait contre sa vulve, prêt à la pénétrer à nouveau. La platine caressait ses joues et cela avait le don de désorienter l'homme qui souriait un peu plus en concentrant son regard dans le sien, comme pour y lire ce qu'elle voulait de lui et la réponse n'était pas pour se déplaire ? Avait-il le droit de prendre les devants ainsi ? Il n'en était pas sûr mais il le ferait et ses lèvres se plaçaient doucement sur celles de l'humaine pour lui voler un baiser doux et sucré qui se limitait à ses lèvres massant les siennes avant de s'entrouvrir pour qu'Amser aille chercher la langue de Sayana avec lenteur, comme désireux de faire suivre cet échange langoureux alors que son bassin se redressait silencieusement, sans avertissement supplémentaire.
Son gland s'était d'abord installé un peu trop haut, caressant le clitoris de la belle avant que le mâle ne se décide à se rediriger vers le bon chemin et commence à écarter les chairs de la platine avec douceur. Il fallait y aller plus lentement pour qu'elle puisse profiter cette fois et même si elle s'était habituée un peu plus tôt peut-être, Amser restait complexé de son problème de taille qui l'avait fait un peu saigné au départ mais les regrets n'étaient pas restés longtemps visiblement car au baiser des deux bouches se rajoutaient celui du membre du mâle avec le col de la femelle qui se retrouvait enlacée par son hôte qui se permettait enfin de libérer ses lèvres, quelques secondes.
« - Attention. Je vais bouger. »
Lentement, très lentement, Amser reculait son bassin sur quelques centimètres pour l'approcher à nouveau de celui de la soldat, en profitant pour enfoncer un centimètre supplémentaire. Comme elle l'avait vu plus tôt, tout n'était pas entré et c'était avec des vas et viens que l'homme tentait de gagner du terrain, forçant dès le troisième retour pour pouvoir aller plus profondément dans sa partenaire, lui embrassant le cou doucement alors que ses mains se perdaient sur les côtés de Sayana, les massant pour ensuite finir sur son ventre que le terranide s'amusait à malaxer pour l'aider à se détendre. Ses pouces quant à eux suivaient la position de son gland en elle, remontant à chaque fois un peu plus haut et il était sûr que si elle ne se libérait pas assez vite ou du moins ne donnait pas de contre-directive, la soldat finirait avec l'intégralité du forgeron en elle. Au grand dam de l'esprit l'habitant et peut-être du sien aussi.
-
- Il suffit de demander...
Ces mots étaient dis avec calme et douceur tout ce qui était nécessaire pour détendre d’avantage la jeune femme qui se tenait face et assise sur le terranide. Celui-ci affichait un visage plus que rassurant et qui était presque envouté par le regard turquoise fluorescent de la belle. Sayana détendait les traits de son visage et semblait sur l’instant plus paisible. C’était rassurant pour elle de voir qu’il semblait comprendre ce qu’elle désirait indirectement par sa question posé quelques instant au part avant et semblait même être du même avis qu’elle sur la matière. C’était un bon point. Son désir de se réchauffer allait être satisfait en même temps que d’assouvir une envie, il faut bien le dire, primaire avec le demi-poulpe en face d’elle.
Une des mains du terranide retourna se frotter contre la peau nue des fesses de la belle et semblait l’amener à lui un peu comme une invitation avec toute la douceur d’un gentleman. C’est sans hésitation qu’elle se laissa guidée de sorte à ce que son corps se colle à celui du forgeron, plongeant ses mains dans l’eau froide pour pouvoir allez toucher le corps bien chaud du forgeron. Cette chaleur corporelle si intense, c’était si agréable au toucher et c’est un peu avec hâte qu’elle s’attendait à le ressentir à nouveau en son être. Doucement, elle se mordit la lèvre en imaginant la scène ou elle accueillerait à nouveau le membre viril du terranide en elle mais de manière plus délicate cette fois que cette entrée brutal en la manière comme lors du petit incident. C’était une pensée perverse il faut l’avouer mais cela permettait à la jeune femme de se détendre d’avantage et également une façon de s’exciter d’avantage. Son entre jambe, malgré la présence de l’eau qui lui arrivait facilement à la moitié de son ventre, suintait d’une fine sécrétion que son vagin excrétait sous la masturbation mentale de la platine. Sa cyprine avait envahit la grande majorité de sa cavité vaginale et son seul but était de permettre le passage plus facile du phallus de l’homme.
Le gland du forgeron était d’ailleurs appuyer contre sa vulve à la fois mouillé de l’eau mais également de la liqueur typiquement féminin. Soudain une caresse était survenue, la main libre d’Amser s’était invitée pour caresser d’abords gentiment l’une des cuisses de la belle avant de s’échapper vers la partie intime de la dame. C’est avec un geste délicat que ses doigts se frottèrent dans un premier temps contre les lèvres intimes de la jeune femme avant de les écarter doucement et, du bout de ses doigts toujours, frôler volontairement son orifice génital et de se frotter contre la fine partie de chair qui séparait l’orifice vaginale et anale. Ce simple geste ne faisait qu’augmenter encore l’envie de la soldate ce qui était voulut par le monstre qui prenait si soin d’elle en cet instant charmant.
Mais alors que ces mains s’occupaient du corps de la belle, le regard de celui-ci était toujours prolongé dans le sien et vice versa. Sayana était presque envoutée par son magnifique regard gris voir argenté, c’était une couleur si rare que ça beauté était une chose unique en son genre. Comme elle, elle possédait des cheveux peu commun et magnifique, ses long cheveux blond platine offrait une magnifique beauté de part sa couleur rare et peu courant mais aussi par les reflets de ceux-ci qui ne faisait qu’augmenter son charme et mettait également ses beaux yeux turquoises en évidence.
Les yeux de la soldate se plissèrent légèrement et son visage affichait un sourire radieux. Elle pouvait presque lire à travers ses yeux ce qu’il comptait faire et ça lui plaisait.
« - Qu’est-ce que tu fais ?! Tu te rends compte au moins de ce que tu fais ! Cesse ce jeu et retires-toi de là avant que ça n’ailles trop rien ! Il n’a pas le droit de te toucher ! Je refuse que ! »
« Tu t’es bien servi de moi par le passé pour jouer avec des femmes … Laisse moi faire ce qui me plait … Ce dont j’en aie envie … »
Ces pensées avaient agis comme une claque spirituelle pour son double. Celui-ci tentait désespérément de reprendre le contrôle sur le corps de la jeune femme mais en vain. Il lui aurait été facile pour lui de reprendre les rênes si Sayana avait été en situation de faiblesse mentale comme dans le cas du désespoir, de la colère ou encore de la peur mais ici la jeune femme ne ressentait aucune de ces émotions, elle avait conscience de ce qu’elle faisait et elle avait envie d’aller jusqu’au bout de ses convictions. L’autre esprit qui l’habitait n’avait donc aucune chance de reprendre le contrôle sur le corps de la femme sans son accord ce qui n’était évidement pas le cas.
Le visage d’Amser s’approcha lentement du sien. Sayana eu le reflexe d’approcher le sien en remarquant qu’il s’avançait doucement vers elle. Ses yeux se fermèrent. Ses lèvres furent doucement prises d’assaut les secondes suivante. C’était si agréable comme sensation, comme ressenti et sentir le goût de ses lèvres entre les siennes. Ses lèvres étaient douces et sensuelles contrairement à l’idée que pouvait laisser percevoir le forgeron au premier coup d’œil. La jeune femme répondit timidement au début au baiser avant d’y mettre plus du sien et répondre passionnément au baiser qu’ils échangeaient ensemble. Doucement, elle pouvait sentir quelque chose de plus chaud et de plus rugueux caresser la paroi de ses lèvres et la forçait dans un certains sens à entre ouvrir légèrement sa bouche. La langue du terranide s’empressa d’aller rejoindre la sienne et de danser ensemble l’une contre l’autre. Les bras de la jeune femme virent s’enrouler autour du cou du terranide et serra doucement son corps contre celui-ci tout en surélevant doucement le bas de son corps ce qui permettait aux mains baladeuses du forgeron de s’attarder d’avantage sur sa partie intime.
Le terranide pouvait profiter de ce petit moment à son avantage et ce fut le cas. La jeune femme pouvait ressentir le gland du monstre d’abords se frotter de tout son long contre le petit bouton rose de chair qui lui servait de clitoris ce qui lui procura en un premier temps de grands frissons dans tout le corps sous cette sensation quelque peu oublié. Ca l’amusa sur l’instant car on aurait dit qu’il cherchait quelque chose et qu’il s’était trompé de peu mais bon ce n’était pas très grave et puis elle avait pu retrouver une agréable sensation. Le second essaie était plus concluant : il avait visé juste cette fois et c’est avec douceur et un mouvement lent qu’il pénétra d’abords le bout du gland de son membre dans l’orifice génital de la soldate et s’avança jusqu’au fond de son vagin pour être bloqué au niveau du col. Le long frottement de son engin contre ses parois vaginal était un vrai délice pur la jeune femme. C’était plus lent donc une sensation de plus longue durée et c’était surtout moins douloureux qu’une entrée brutal surtout avec la taille du calibre d’Amser !
Un long soupire s’échappa des lèvres de Sayana mais celui-ci se retrouva partiellement étouffé par leur embrassade. Dommage mais ce n’était pas grave, d’autres seraient sans aucun doute venu pendant la suite du jeu… Leur baiser se rompu et leurs visages s’écartèrent chacun de leur coté de seulement quelques centimètres. Sayana rouvrit ses yeux et observa le regard gris du forgeron qui l’observait également avec un regard où on pouvait facilement deviner son envie aussi grande que la sienne.
- Attention. Je vais bouger.
- Alors dans ce cas je vous aiderais également mon brave.
Et c’est ainsi qu’Amser débuta de légers mouvements lents. Sa verge s’enfonçait en elle un peu plus à chaque essaie. C’était si plaisant pour la jeune femme de sentir le frottement de ce membre en elle de toute sa longueur pratiquement. Son vagin se contractait et se relâchait à tour de rôle avant de se contracter fortement au bout du troisième ou quatrième coup de reins de l’homme. Il s’était enfoncé volontairement d’avantage dans le corps de la jeune femme. Celle-ci redressé un peu plus son visage et un long soupir lui échappa. Ce mouvement soudain avait pratiquement écrasé le gland contre son col forçant presque celui-ci à s’ouvrir. Ce moment aurait été très douloureux si ce mouvement était répétitif mais ici il était plus plaisant à subir qu’à souffrir. Sayana adorait ce que le terranide lui procurait comme sensation. Ce n’était que les premiers va et vient et pourtant la jeune femme était déjà satisfaite de ce que le monstre pouvait lui démontrer de ses atout en la matière.
Alors que son visage était redressé, Amser en profita pour assiégé le creux de son cou de ses baisers. C’était le moment d’en profiter tant que la belle lui offrait littéralement son corps. Ce n’est pas tout les jours qu’une femme était capable de faire ce genre de don à un parfait inconnu. Ca importait peu pour Sayana pour le moment, elle était plus enivré par l’envie de redécouvrir le sexe qu’autre chose et puis il faut bien avouer que les grands hommes bien baraqués et musclés était ce qui faisait craquer la petite platine. On pouvait clairement dire que le terranide était l’un des types que Sayana aimait s’imaginer en couple comme son homme idéal. Mais elle n’était pas ici pour se trouver un homme à la base mais pour se fabriquer une arme. Bien que ce détail était totalement sorti de la tête de la jeune femme en cet instant des plus jouissifs.
Les bras de la belle étaient toujours autour du cou du terranide bien qu’elle se décida enfin à libérer l’un de ceux-ci afin de pouvoir passé sa main doucement sur le torse et les pectoraux du forgeron, dessinant avec soin chaque muscles visible de celui-ci tout en le massant et caressant avec sensualité alors que les mains d’Amser étaient posées toute deux sur ses hanches et se baladait sur son corps.
« -C’est une énorme erreur que tu es en train de commettre … Sayana … Ne … »
« Fiche moi la paix … »
Qu’est-ce qu’elle aurait bien aimé avoir un bouton On-Off et de le mettre sur la dernière option pour que son second lui fiche la paix ne serait-ce qu’une ou deux heure. C’était son moment à elle et cet esprit ne semblait pas du tout d’accord qu’elle partage son corps avec celui d’un autre … comme si il était le seul à pouvoir en profité malgré qu’il ne soit pas présent physiquement parlant et qu’il était par ailleurs le seul à pouvoir profité de ce genre d’instant avec d’autres femmes.
Sayana était très loin d’être homosexuelle et elle ne voulait pas revivre les instant qu’elle a vécu par le passé non pas parce que ca c’était mal passé mais simplement parce que elle ne se sentait pas faite pour ça alors qu’ici avec le terranide elle prenait littéralement son pied. Et ça pouvait se voir, la jeune femme aidait le forgeron dans ses mouvements : s’élevant et se rabaissant à tour de rôle sur son membre en fonction de ses désirs et des sensations qu’elle ressentait durant ce doux moment mutuel. Elle avait cependant l’impression de se sentir à l’étroit dans cette baignoire. Ce qui était positif c’est qu’elle semblait avoir déjà oublié la température de l’eau et son corps s’était enfin réchauffé ! Mais elle voulait profiter de ce moment avec son nouveau compagnon et elle aurait aimé pouvoir profiter pleinement de cet instant.
-Montrez moi de quoi vous êtes capable, montrez moi vos petits vices cachés et vos astuces…
-
Ce baiser était délicieux et autant que Sayana, Amser était surpris par la douceur dont ils faisaient preuve en commun. Elle était censé être une guerrière et pourtant, pourtant... Sa langue était savoureuse, au point que par moment il se permettait de la mordiller et ensuite de la bisouter à la manière de lui faire un 'bisou magique' à l'endroit embêté pour la réconforter. Elle ne semblait pas avoir peur de lui et lui oubliait totalement le fait qu'une entité lui avait interdit tout rapport trop proche avec la platine. Rapport proche ? Le mot était faible. Son gland était en elle et profondément, il ramonait son vagin jusqu'à atteindre l'utérus qu'il écrasait, son gland se permettant même de frapper le col de manière répétitive une fois que le terranide s'était habitué aux vas et viens. Ni lui ni elle ne semblait s'en plaindre, ils survivraient bien à cet échange !
Même lorsque leurs lèvres se séparaient, la bouche de Sayana semblait l'appeler, obligeant Amser à frisonner et ce long frisson, elle pouvait le ressentir car il remontait tout le long de son membre jusqu'à son extrémité qui crachait encore un peu de présperme dans son utérus, directement cette fois car le monstre était parvenu à entrouvrir l'entrée de la poche qui était prévue pour contenir un bambin s'il se mettait juste à pilonner sans réfléchir, chose qu'Amser se retenait à faire car il n'avait pas l'accord ni l'envie de forcer la soldat à l’accueillir totalement jusqu'à ce point. Ça aurait été impoli, le mot est faible.
Cependant, même s'il était un peu partagé dans ses envies, la platine venait le rassurer juste en coopérant, en étant d'accord pour avoir ce genre de rapport avec le forgeron et en agitant doucement les hanches sur lui, pour son plus grand bonheur. Bien vite, elle se mettait à caresser son torse et presque par politesse, il voulait lui rendre la pareille mais se retenait de peur de se montrer trop brusque... C'en était presque ironique car les vas et viens du terranide en elle étaient de plus en plus excités à cause des contractions des anneaux vaginaux de Sayana. Amser avait juste l'impression que plus il s'enfonçait, plus elle se resserrait autour de lui et c'était ce qu'il voulait, pour qu'elle le sente encore et encore et qu'elle l'étrangle un peu comme au début, mais cette fois il serait prêt. Dans ce but, Amser se forçait à aller plus loin et même pire, forçait le col de l'humaine à l’accueillir un peu, son gland entrant de quelques millimètres dans son utérus pour relâcher un dernier jet de présemence directement à l'intérieur. Inutile de la lubrifier à ce point, vous pensez ?
Comble de l'envie, elle lui demandait d'aller plus loin et cela avait le mérite de faire enfler le sexe de son compagnon directement là où il était, écartant un peu plus l'entrée de l'utérus qui n'allait pas pouvoir souffler. C'était un peu cliché dans l'imagination japonaise mais à la demande, Sayana allait trouver une réponse un peu trop directe.
« - Des vices ? Je vais tenter d'abord par combler les vôtres, mignonne petite demoiselle... »
Amser semblait hésitant et c'était normal car ce qu'il avait en tête pouvait être risqué. Les mains solidement ancrées sur les hanches, il remontait son bassin totalement contre celui de Sayana dans un bruit humide qu'était celui de sa peau humide contre la sienne, encore une raison de râler de bonheur mais sans retenue cette fois. N'était-ce pas délicieux d'entrer totalement son membre alors que la plupart du temps cela lui était interdit ? Il en salivait même légèrement...
Elle en voulait plus ? Elle en aurait plus. Les mains du forgeron lui attrapaient les fesses et les écarter, sans attendre qu'elle ne s'habitue et une tentacule se frottait déjà contre son anus, une seconde contre sa joue avant que les deux entrées ne soient forcées. La première glissait juste d'un geste naturel dans les fondements de Sayana, la seconde forçait juste le portail de ses lèvres pour se frotter à la langue dont Amser était si friand mais le propriétaire de ces longues extrémités noires n'étaient pas jaloux. Remuant très légèrement, ses hanches s'occupaient de distraire le bas du corps de la platine alors que ses mains avaient laissées celles de Sayana pour s'abattre sur ses seins. Le terranide les massait doucement avant de les presser et mettre les bouts en évidence, en ayant profiter d'ailleurs pour soulever la chemise humide qui reposait maintenant sur la dite poitrine qui se faisait juste suçoter, doucement, tendrement, d'un geste qui se voulait rassurant et presque amoureux pour qu'elle oublie les va et viens qui se faisaient de tous les côtés, Amser regrettant déjà d'avoir été si vite pour ses différentes étapes mais c'était l'un de ses vices, il avait du mal à trouver le juste milieu.
-
Que de plaisir. C’était si agréable, un moment si unique. Leurs corps étaient pratiquement fusionné, l’un dans l’autre comme si il s’agissait de partie qui s’étaient mutuellement cherché depuis des décennies ! La jeune femme se mouvait comme elle le pouvait sur le corps du terranide alors que celui-ci enfonçait son membre plus profondément en elle à chaque coup de bassin. Bien qu’un peu trop loin sans doute. L’engin du monstre était déjà fort grand et avait enfin plus de facilité à bouger dans la cavité génitale de la femme mais il était de plus en plus contre le col de la jeune femme tellement près qu’il était littéralement contre et pratiquement écrasé par la seul ouverture possible vers ce qui était propre à la femme.
Les parois du col étaient sans cesse invités à s’ouvrir d’avantage mais cette partie anatomique n’était pas conçut pour s’ouvrir en dehors d’un accouchement éventuel où celui-ci voyait ses parois s’amincir avant de s’effacer totalement et permettre à un enfant bien formé, et en fin de gestation, de sortir sans problème à priori. Mais la force du terranide et sa persévérance forçait sur la fine ouverture de l’obstacle qui séparait l’utérus du vagin de Sayana à tel point que son col s’était ouvert sur une toute petite partie et accueillait ainsi le bout du gland du monstre qui crachait encore sa fausse semence directement dans sa cavité utérine cette fois. C’était si chaud et si agréable que ça dissimulait la douleur apparue entre temps.
Alors qu’ils jouaient ensemble, qu’elle bougeait son bassin sur lui répondant à ses coups de reins en elle, la jeune femme en profitait pour caresser le torse et le ventre du forgeron. Voir ces muscles si bien battis, montrant une si grande force presque surnaturelle sans doute, c’était le genre de détails qui plaisait à la platine. Elle aimait les hommes virile qui pouvait montrer ce dont ils étaient capables, qu’ils peuvent s’en sortir dans toutes les situations juste par la force brute ; elle aimait le coté aussi protecteur de ceux-ci et leur autorité. On pouvait dire dans un certains sens qu’Amser aurait été un compagnon potentiel pour la jeune femme mais ici elle voulait plus passer du bon temps que se préoccuper d’un réel amour passionnel. La platine s’en mordait la lèvre en le regardant.
Ses yeux se fermèrent et son visage se redressa de nouveau légèrement vers le plafond. Le terranide augmentait le nombre de ses mouvements mais surtout s’enfonçait toujours plus loin en elle. Ses sourcils se froncèrent doucement, le passage forcé du gland du monstre entre les parois de son col qui ne laissaient pas beaucoup de place à celui-ci procurait de grande douleur à la jeune femme. C’était une douleur fort comparable à un début de cycle ovarien. Mais si vous voyez de quoi il s’agit … Un cycle ovarien chez la femme est composé en général de vingt-sept à trente jours et la première semaine de ce cycle se traduisait par une période de règle, une période sanglante où l’utérus desquame son ancienne « couverture » avant de reformer un nouvel endomètre pour accueillir un éventuel embryon. Cette période n’était pas sans douleur pour la plus part des femmes et provoquait en général des douleurs ; des douleurs qui étaient proches des crampes abdominale comme si une maladie intestinale nous guettait mais … En plus douloureux encore. C’était le ressenti qu’avais la jeune femme à l’instant où Amser passait le cap de son col pour s’enfoncer petit à petit jusqu'à son utérus.
- Des vices ? Je vais tenter d'abord par combler les vôtres, mignonne petite demoiselle...
Aurait-elle fait une erreur en incitant le forgeron à aller plus loin ? Aurait-elle sauté les étapes trop vite ? Quelques choses dans ces mots semblaient … terrifiants, comme si il allait se lâcher et la prendre de plus belle. Ca allait être sans doute le cas mais Sayana n’avait pas peur pour autant. Elle était même curieuse de savoir comment il allait s’y prendre pour la suite.
Les mains du terranide s’étaient posé à nouveau au niveau des hanches de la jeune femme. Sayana sourit. Elle pensait qu’il allait l’incité à se mouvoir d’avantage et à aller plus vite mais ce que Amser fit l’étonna fortement et même plus encore. Il l’avait forcé à s’abaisser totalement contre lui, bassin contre bassin, peau contre peau. Si le moment avait été presque jouissif pour l’homme, il en était de loin pour la jeune femme qui venait de sentir son col totalement s’ouvrir pour laisser passer le membre dur du mâle au travers jusqu’à toucher le fond de son utérus.
Ces crampes étaient bien pires sur l’instant, la douleur était presque insoutenable et cela pouvait se lire sur le visage de la jeune humaine qui semblait encore étonné du phénomène mais qui également montrait des signes de souffrance physique. Son vagin était fortement serré autour du membre du monstre mais sans doute moins que son col qui compressait fortement l’engin du monstre. De fins petits gémissements s’échappaient de ses lèvres, ce n’était pas des gémissements de plaisir mais bel et bien de douleur. Ça lui faisait tellement mal que ses mains se posèrent sur son ventre où elle pouvait même sentir le gland du monstre au travers de sa peau. On aurait dit comme une bosse anormale dans son ventre, c’était la présence du corps étranger.
La platine voulait se libérer de cette souffrance abdominale. La jeune femme avait l’habitude d’encaisser la douleur mais pas à ce point, c’était donc à imaginer la douleur qu’elle ressentait si elle en montrait des signes cliniques.
Des soins … C’était la seule chose qu’elle pouvait se procurer pour diminuer cette douleur insupportable et gérer au mieux la présence du terranide en elle ce qu’elle ne tarda pas à faire. Une légère lueur verte pouvait se faire voir entre ses mains et la peau de son ventre. Les traits du visage de la belle se décontractèrent petit à petit. Ses soins étaient mineurs mais suffisant pour diminuer cette horrible douleur voir même la faire disparaitre.
Lentement, ses yeux se rouvrirent. Ils avaient à nouveau changé comme la veille, ils avaient repris leurs formes félines… Ca ne montrait pas une grande colère mais plutôt une grande envie. Ca intriguait la jeune femme de voir un monstre tel que lui franchir si facilement la barrière génital pour se retrouver au cœur même de là où pouvait naitre la vie.
« Montre-moi plus … » Pensa-t-elle.
Et surement qu’elle allait être servie. Amser avait sans doute plus d’un tour dans son sac.
Quelque chose de sombre s’était mise à bouger. Doucement son regard se redressa et elle pouvait voir les huit tentacules qui démarraient depuis le dos du forgeron, bouger avec lenteur. Qu’allait-il faire avec ces appendices ? Sayana se doutait qu’il allait utiliser ceux-ci mais comment ? C’était la question qu’elle se posait avec curiosité et envie … Elle s’était imaginée plusieurs scènes, une demi-heure plus tôt, de ce que pouvait faire Amser avec l’aide de ses tentacules et l’une d’entre elle allait sans doute se réaliser prochainement. Les mains fortes du mâle se posèrent sur ses fesse et les écartait avec douceur. Elle pouvait voir clairement un tentacule déjà se dirigé le long de sa cuisse pour contournée celle-ci et caresser lentement l’entré de son orifice anal après avoir touché ses fesses alors qu’un second tentacule se dirigeait vers sa joue et se frottait contre la peau de celle-ci avec tendresse et délicatesse. Ce tentacule était légèrement gluant et chaud. Son regard était principalement focalisé sur cet appendice qui semblait vouloir prendre soin de sa peau mais en même temps cherchait l’entrée la plus proche ce qui fit sourire la soldate.
C’est alors que les deux tentacules entrèrent en même temps par les orifices qu’ils avaient choisi. Celui de l’anus força le barrage pour se retrouver dans l’ampoule rectale et se frottait contre les parois intestinal comprimant parla même occasion la fine paroi qui séparait la fin du système digestif et celui reproducteur. Cette simple compression était largement suffisante pour augmenter d’avantage les sensations jouissives que procurait déjà la présence du phallus dans son vagin. Son point G était comprimé et ses ressentit était décuplé à chaque mouvements de reins du terranide.
Elle n’eu même pas le temps de lâcher un grand soupir de plaisir que le second tentacule était déjà dans sa bouches et l’empêchait presque de respirer. Le bout de cet appendice jouait avec sa langue comme s’il s’agissait de la langue d’Amser. Le goût du mucus était étrangement agréable à son palais, il n’avait pas le goût d’un animal marin comme elle le pensait, c’était même quelque chose qui n’avait rien à voir avec le milieu aquatique. C’était un goût légèrement sûr et gélatineux mais étonnamment bon.
Le terranide en avait profité pendant ce temps pour retiré la blouse blanche qui collait à la peau de la femme et l’observait durant un instant comme un spectateur en chaleur. Il devait sans aucun doute prendre du bon temps en cet instant où la jeune femme était assiégée sous tous les fronts. Celle-ci avait également bon, son vagin se contractait et se relâchait à tout de rôle bien que ce petit lapse de temps était de plus en plus réduit et ses sécrétions vaginale augmentait proportionnellement aux contractions. Était-elle déjà presque sur le point de jouir ? Pas encore mais le stade n’était pas très loin non plus. Des mouvements aussi intense et répété aurait sans doute achevé la femme mais elle prenait son temps, son précieux tant où elle pouvait savourer avec envie et perversité le goût ressenti du sexe.
Les mains du forgeron se portèrent alors sur ses deux seins, les massant et malaxant doucement avec tendresse. Un autre soupir tentait de s’échappait de sa bouche mais en vain, on pouvait juste entendre comme un râle mais pas un râle de lassitude ou de déception, on pouvait entendre qu’il s’agissait un râle de plénitude. Alors qu’il prenait soin de sa poitrine, les petits bouts de chairs qui décoraient sa poitrine se mirent à durcir et à pointer à leur tour. Sa poitrine devenait de plus en plus sensible au fur et à mesure qu’ils s’amusaient ensemble et partageait ce même plaisir mutuellement.
Une autre source de chaleur revint en son être, une autre coulée de présperme sans doute. C’était plaisant pour la jeune femme mais pas assez suffisant. Ses propres mains étaient toujours posés sur son ventre et effectuait ses petits soins pour faire disparaitre ces douleurs et ainsi pouvoir remouvoir son bassin contre celui d’Amser. Ses va et viens permettait au phallus de l’homme de se frotter d’avantage contre les anneaux de son vagin et de son col qui le comprimait d’avantage. Elle se demandait combien de temps il teindrait par rapport à elle qui n’en avait certainement pour plus très longtemps. Une pensée lui traversa l’esprit avant de disparaitre aussi tôt en se disant que ça ne lui arriverait sans doute jamais.
Le gland de l’homme était dans son utérus et se cognait contre le fond de celui-ci mais quand le terranide jouira, où passerait sa semence ? Comme le membre était dans l’antre de la création même, sa semence de vie n’aurait eu sans aucun doute du mal à trouver le ou les chemins à suivre pour tenter de trouver le plus grand des trésors que la femme pouvait créer. Mais la femme était-elle seulement en période d’ovulation ? Sayana ne le savait pas et s’en fichait même sur l’instant. Elle avait très peu e connaissance sur la maternité et sur la conception de l vie. Après tout elle avait été créée pour combattre et tuer pas pour devenir mère porteuse …
C’est donc un peu dans l’ignorance et dans le feu de l’action qu’elle continua ses mouvements sur le membre dur et gonflé d’Amser. Elle rouvrit doucement ses yeux pour observer le forgeron de ses beaux yeux turquoise qui brillait même légèrement dans la pénombre due à ses cheveux qui bloquaient légèrement l’arrivée de la lumière sur son beau visage. Son regard se replongeait dans les yeux gris du terranide et avait hâte de voir comment il allait procéder pour la suite ou si le jeu allait bientôt se terminer bien qu’elle espérait que ça n’allait pas être le cas. Le jeu n’aurait pas duré assez longtemps pour la soldate …
-
Même si le forgeron avait tenté d'être effrayant, la demoiselle semblait s'en moquer, lui faisant totalement confiance et ça, c'était le plus beau cadeau qu'elle pouvait lui faire. Même si après ce qu'il allait faire, elle le détestait, du moment qu'elle n'avait pas peur ça lui allait quelque part et c'était peut-être le feu vert qu'il avait attendu avant de la pénétrer intégralement, son gland venant embrasser amoureusement le fond de son utérus. Lieu où aucun homme n'était venu à en croire les traits du visage de la jeune femme légèrement déformés par la douleur et comme pour être témoin, une boule était visible au niveau de son bas ventre, l'extrémité de son mâle si bien ancré en elle. D'un côté, la vue était mignonne et excitante mais d'un autre, Sayana lui donnait l'impression de mourir et les vas et viens se calmaient quelque peu.
Ses yeux magnifiques se rouvraient après l'étrange soin qu'elle se procurait et la sensation était en soi unique car l'utérus se reconstruisait autour du membre masculin qui en frissonnait, appuyant un peu plus ses hanches contre Sayana pour éviter d'être repoussé. Il était très bien là, il ne voulait pas en sortir ! Mais elle ? Qu'en pensait-elle ? La soldat semblait curieuse et loin d'être déçue, Amser lui était étonné de croiser ce regard dont il remarquait enfin les changements. Ces pupilles... Est-ce que ça voulait dire qu'elle allait se rebeller ou quelque chose du genre ? Non... Sayana était toujours là, sa Sayana était toujours tout contre lui et personne ne semblait capable de venir pour les interrompre. Ils n'avaient pas intérêt de toute manière, le mâle se sentait capable de s'énerver contre le moindre intrus, voulant garder cette femme rien que pour lui quelques instants à cause du bien être qu'elle était capable de lui procurer et ça pouvait sembler égoïste, il s'en moquait pas mal à présent. Tant qu'elle ne s'y opposait pas, il se sentait capable de continuer à ce rythme toute la journée, maintenant il fallait voire si son corps encore un peu fatigué était d'accord pour réaliser cet exploit physique en compagnie d'une belle platine qui n'était peut-être pas d'accord pour être exploitée des heures durant par un membre qui frappait à nouveau le fond de son être, directement dans son endroit le plus intime et qui représentait un certain risque pour sa descendance. Dans le sens que dans le pire des cas, il y en aurait une même si Amser n'était pas persuadé d'être apte à se reproduire. Raison de plus pour essayer. C'était comme un pile ou face, et il serait incroyablement frustré de ne pas profiter pleinement de Sayana maintenant qu'elle semblait sienne.
« - Interdit de se plaindre après, ma dame. »
Aucun retour en arrière, il allait la faire taire avec une tentacule même s'il avait quelques difficultés et se frottait un peu autour de ses cibles. Peut-être que sa gêne l'empêchait d'être au bon endroit ou alors elle l'évitait... Non, ça l'amusait de sentir cette extension phallique se frotter contre sa joue et elle ne semblait pas haïr le goût de celle-ci une fois sur sa langue. C'était une sorte de bonbon un peu caoutchouteux avec une saveur de chair. Ça pouvait sembler obscène mais ça devait se situer entre la saveur de la peau du terranide et celle de son sexe, bien qu'il n'avait jamais goûte cette seconde chose. L'auto-fellation ? Très peu pour lui.
Ce qu'il aimait, lui, c'étaient les femmes et Sayana le comblait à ce point là. C'était juste merveilleux de pouvoir lui faire l'amour dans tous les sens, il avait l'impression de la pénétrer aussi bien les lèvres que l'anus, sans oublier son vagin qu'il exploitait complètement à l'aide de mouvements répétitifs encouragés par la jolie cliente qui lui faisait pousser des gémissements étouffés un peu dans ses seins si moelleux et chauds. Cette sensation... C'était agréable et pour le montrer, le monstre suçotait à nouveau la peau de sa poitrine mais sur toute sa surface, laissant des marques rougies sur celle-ci en dégainant quelques fois embrasser ses tétons durcis, les mordillant même un peu pour en avoir l'impression en bouche. Ils étaient magiques, comme le reste de sa partenaire ! Motivé par cette expérience, Amser attrapait plus sévèrement les seins, les pressant l'un contre l'autre pour en approcher les bouts et allait tranquillement de l'un à l'autre, les suçotant avec force comme pour les assombrir de suçons brûlants et désireux. Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi les hommes en général aimaient faire ça ? Le terranide avait entendu une fois que c'était un réflexe naturel, un retour aux origines même si dans son cas, cette partie là de sa vie était passé à la trappe lorsqu'on l'avait confié à un forgeron musculeux qui allait tout lui apprendre de la vie par la suite. C'était un fameux retard à attraper mais en 'bouffant' les seins de Sayana, il était sûr de pouvoir le rattraper et au pire, même s'il ne le faisait pas il serait heureux. Juste pouvoir faire ça à la platine le rendait heureux.
Avec ses connaissances en anatomie, Amser savait quelque chose d'intéressant qu'il n'avait pas encore exploité car oui, il pouvait faire dans le détail cette fois. Bien mis en elle à deux endroits, sa tentacule venait frotter le système génital de Sayana à travers l'ampoule rectale, remuant plus vigoureusement en elle et donnant même quelques fois un coup de 'fouet' interne lors de son massage passionné qui voulait juste se concentrer sur son vagin à l'aide de cette aide externe et son pénis qui enflait légèrement. Pourquoi ? Il voulait déjà venir ? Impossible. Même s'il le voulait de toute manière, l'anneau que représentait le col de l'utérus empêchait son gland de ressortir et le bloquait pour l'instant si on voulait être précis alors Amser se contentait de faire des va et viens, cognant ainsi le col de l'intérieur même de l'utérus pour ensuite utiliser le gland comme un bélier pour former une forme plus importante que d'habitude à la surface du ventre de sa victime qui devait pouvoir la toucher à présent avec ses doigts dédiés au soin dans cette zone. Le réconfort se situait dans le fait qu'il était trop serré pour pouvoir jouir, son tube de chair compressé et massé par la platine qui s'en sortait merveilleusement bien.
Leçon de calcul ! Si le terranide avait huit tentacules et que deux s'amusaient avec la belle, combien restaient sur le côté ? Trop me direz-vous et à ça, je vous dirai que la réponse n'était pas suffisante ! Six longs tubes sombres attendaient leurs tours et s'embêtaient autour de l'humaine, venant se frotter à son visage avec lenteur alors que la bouche venait être forcée pour essayer de contenir deux des extrémités qui déformaient les joues de Sayana. Ses fesses étaient aussi enquiquinées, malaxées et frottées par des tentacules pleines d'envie et même ses mains qui devaient être concentrées sur la magie venaient se faire entraver légèrement, les espèces de 'gland' au bout des lianes de chair d'Amser venant s'y frotter pour y réclamer des caresses. Les longs doigts de Sayana, si magiques qu'ils étaient, attirés cette partie de son amant qui reculait lentement ces deux dernières alliées, se disant que cette partie du corps de la belle devait être libre pour qu'elle continue à soigner son utérus qui aurait été laissé à l'abandon, détendu et subissant des assauts répétés d'un pénis prêt à exploser à cause de la bonne surprise qu'elle lui faisait et de la stimulation qui assaillait le monstre de légende de partout à cause des tentacules qui partageaient avec lui leurs impressions. Bien que plus fines que son phallus, ça lui donnait des envies d'exploration...
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Un peu d’air. Elle aimait le goût de l’appendice tentaculaire qui séjournait au creux de sa cavité buccale mais celui-ci l’empêchait partiellement de respirer. Elle finit au bout d’un temps par tourner son visage sur le coté tentant d’expulser le corps étranger de sa bouche. Voyant que cela ne fonctionnait pas au début, elle décida d’utiliser une de ses deux mains pour sortir de force le membre qui restait accroché à sa langue. Sa main se saisi doucement du membre gluant et le retira toute en douceur en veillant de ne pas appuyer trop fort, ça devait être un endroit aussi sensible que la partie intime du mâle face à elle. Un fin filet de bave et de mucus reliait encore le bout de l’appendice qui ressemblait plus à un gland à présent, et ses lèvres. Enfin elle pouvait reprendre un bol d’air frai correcte et refroidir ainsi quelque peu son corps qui était en ébullition sous le plaisir ressenti. Il ne lui fallait que quelques instants de répits histoire qu’elle puisse reprendre une respiration correcte.
Ce n’était pas pour autant qu’elle cessait les mouvements de va et viens sur l’engin du monstre qui était encore si profondément encré en elle. De plus elle pouvait aussi ressentir du mouvement au niveau de son anus et plus particulièrement l’appendice se frotter de plus en plus fort contre la zone de son ampoule rectale le plus proche de sa cavité utérine. Ses yeux se fermèrent et d’autres soupirs s’échappaient de ses lèvres. Ca pouvait paraitre comme une scène de viole pour d’autres et de cruauté encore pour certains due aux tentacules du terranide qui l’assaillait de partout en plus de son pénis qui occupait la place la plus importante du lot de Sayana, mais pour la jeune fille c’était le meilleure des instant.
Tant de sensations en même temps, tant de nouvelles expériences en une seule fois. C’était jouissif et rien que pour ça Amser était monté haut dans son estime, au plus haut des meilleurs expériences qu’elle avait pu profiter jusqu’à maintenant. Oui on pouvait dire que le terranide était son préféré à présent et pour rien au monde elle n’aurait cessé cet instant.
Le terranide cognait toujours aussi dur au fond de son utérus comme celui-ci était littéralement coincé à l’intérieur à cause de son col qui empêchait le gland de ressortir. Ses mouvements n’étaient pas forcement très fort mais suffisant pour déformé quelque peu la forme de son utérus et former une bosse plus important au niveau de sa peau que ses mains pouvaient témoigner enfin la main qui restait. Celle-ci continuait d’effectuer des soins, guérissant les petites lésions formés après chaque coup de reins donné par le forgeron en elle et par ailleurs et aidait son utérus à devenir plus mature sans le vouloir. C’était un bénéfice mais à double tranchant. Si elle était en phase ovulatoire et que le monstre larguait en elle toute sa semence reproductrice, elle attendrait famille à coup sure. Mais qu’importe, cette idée ne lui effleurait même pas l’esprit. Ses soins étaient destinés à guérir son utérus et à faire disparaitre les douleurs éventuelles.
Différent endroit de son corps se voyait caresser par les frères des deux autres tentacules. Ceux-ci semblaient tout aussi impatients de remplacer ces derniers. Certains caressaient son visage, d’autre son corps et les derniers le bas de son corps et plus particulièrement ses cuisses et ses fesses. C’était une sensation agréable que lui procuraient les appendices de chairs chaud. Ils déposaient sans le vouloir une fine couche de mucus bien chaude sur sa peau là où ceux-ci étaient passé, ça permettait un peu à la dame de garder sa chaleur bien que l’eau à présent était un peu plus chaud sous l’excès de chaleur qu’émanait les deux grisâtres.
Deux d’entre eux semblaient se battre pour avoir accès à sa bouche dorénavant libre et cela fit sourire la platine. C’était si mignon à voir sur l’instant. Elle pit doucement l’un d’eux dans sa main libre et se mis doucement à le mouvoir dessus comme des va et viens en prenant bien soin d’englober tout le gland ce sa main. Le second tentacule pouvait enfin se diriger vers elle et c’est avec plaisir qu’elle entre ouvra sa bouche pour accueillir l’appendice dans sa cavité buccale. Elle le léchait comme elle le pouvait en prenant soin de le sucer par moment comme si il s’agissait d’une sucette. Ses yeux se refermèrent et de petits gémissements étouffés pouvaient se faire une nouvelle fois entendre.
C’est alors qu’une sensation forte et soudaine lui vint : c’était comme un pic de plaisir qui devenait de plus en plus forte. Son bassin bougeait de plus en plus rapidement sans que la jeune femme n’eut besoin de penser pour le faire, ça agissait de lui-même comme un réflexe primitif. Ses va et viens étaient de plus en plus rapide ainsi que le rythme de ses soupirs étouffés ses joues se mirent à rougir d’avantage et son corps s’embrasait un peu plus intérieurement. Ses anneaux vaginaux comme son col se resserrèrent d’un seul coup pendant une poignée de seconde alors que la cyprine coulait à flot. Elle était en pleine jouissance.
Cet instant … elle l’avait pratiquement oublié et c’est avec bonheur qu’elle le redécouvrit une fois de plus. C’était si bon, si fort, si intense. Jamais cet instant ne devrait s’arrêter pour elle. Ses mouvements accélérés incitait le terranide à en faire de même quitte à avoir les plus grandes douleurs abdominale de sa vie mais ce n’était pas le plus important. Elle était en pleine jouissance et plus les coups serait intense, plus la jouissance serait élevée !
Son corps se serra d’avantage à celui du forgeron dont sa présence était plus qu’agréable en elle. Elle voulait qu’il l’achève maintenant quitte à ce qu’il en termine également en même temps qu’elle .
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Comment ne pas rester accroché à ces lèvres si jolies ? De son point de vue, un peu humides et gluantes à cause de ses assauts, les lèvres de Sayana semblaient davantage coquines et cela se traduisait par des tremblements tout le long de son membre, se répercutant à nouveau directement dans son utérus. Pour qu'elle puisse sentir l'amour d'Amser pour ce qu'elle faisait, son amour pour son corps si beau également où il posait des baisers sur la peau à portée de sa bouche gémissante d'envie d'elle, encore et encore. Il ne fallait pas se méprendre, ses tentacules ne la violaient pas mais semblaient demander à chaque fois l'autorisation d'entrer lorsqu'elles étaient sorties, glissant à nouveau dans ses orifices tendrement avec une romance qu'on pouvait qualifier de torride vue la température de l'eau du bain qui redevenait de plus en plus supportable -bien que cela était devenu le dernier soucis du terranide, bien trop heureux pour un millier d'autres choses sur l'instant-.
Heureusement, la soldat continuait de son côté à se guérir et la sensation était quelque peu particulière. C'était un peu comme si l'utérus commençait à enlacer son puissant membre allant et venant à l'intérieur, comme si c'était là une demande d'y rester un maximum de temps et bien entendu, en mâle totalement conquis, Amser pilonnait continuellement sans chercher à faire preuve spécialement de violence. Il voulait juste la masser de l'intérieur, et sortir avant d'éjaculer ou peut-être simplement rediriger les flux de semences vers ses autres extrémités pour remplir par exemple l'anus de la platine qu'il prenait plaisir à prendre. Elle était tellement délicieuse, même là, et il se voyait même sortir de force de son vagin pour venir tenter l'expérience si elle le permettait. Qui sait ? Si elle était encore d'accord après, sûrement qu'il tenterait d'y passer pour voire si elle apprécierait sa présence et même après, il recommencerait jusqu'à avoir pris possession entièrement de Sayana. Amser la voulait et ses tentacules, même si sensibles, ne suffisaient pas.
Pour l'instant en tout cas, la platine ne semblait pas contre le fait de continuer encore un peu et prenait les extrémités de son partenaire pour les traiter avec une passion que le faisait rougir. La voire ainsi branler cette longue tige le laissait s'imaginer qu’elle pouvait faire pareil avec son membre même si c'était là un tout autre volume et il revenait à la blague faite précédemment dans la forge sur le 'coup de main'. Ce coup de main, il le voulait tout de suite, il voulait également les lèches que Sayana donnait aux tentacules et tremblait encore, son membre gagnant un peu plus de taille alors qu'il se forçait à synchroniser ses mouvements de bassin avec ceux de la jolie demoiselle pour les intensifier légèrement, pour qu'elle sache que l'homme en lui-même, s'il fallait regarder la 'tentacule prioritaire', elle était dans son utérus en train de lui faire l'amour avec envie.
« - At-Attendez... N'accélérez pas ainsi, ce n'est pas bon... »
Sayana jouissait, remuant davantage les hanches contre le terranide qui se mordait les lèvres pour se concentrer sur autre chose, fermant même les yeux pour ne pas avoir les derniers stimulus qui le ferait venir aussi. Déjà plus haut, la chose était faite, les deux tentacules expulsaient des petits jets de sperme sur son visage et dans sa bouche. La cause ? Sayana qui se serrait sur le pénis en elle et le faisait craquer. Les mains de l'homme se posaient sur les hanches si fines de son amante et un jet s'évacuait dans son ampoule rectale en visant l'appareil génital de la dame, comme pour le couvrir à travers la paroi. Ce n'était pas fini, non non non.
Était-ce l'instinct ou quelque chose qui y ressemblait ? L'excitation avait déréglée le forgeron qui avait commencé à accélérer les mouvements pour obliger le vagin de la platine de le relâcher mais tous les flux qu'il voulait éloigner de cette zone venaient. Il avait joui combien de fois ? Avec trois tentacules ? Ça laissait cinq tentacules et un membre qui devaient se vider et donc, six éjaculations simultanées qui partait par un seul lieu : le gland appuyé avec fermeté contre la paroi utérine de la platine, les mains du monstre la tirant bien contre lui pour qu'il y soit le plus profond afin de relâcher sa semence, des petites vibrations visibles au niveau de la bosse du ventre de Sayana, expliquant bien ce qu'il s'y passait.
Râlant comme un gros mâle satisfait, Amser se penchait, remuant faiblement les hanches alors que le sperme giclait encore directement dans son amante et que ses baisers se posaient encore sur la peau de sa poitrine, le terranide tout rouge de honte.
« - Sin-...Sincèrement désolé... »
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C’était si bon sur l’instant, elle n’aurait pas pu s’arrêter de toute façon. Son bassin se mouvait de lui-même sur le corps du terranide encore profondément encré en elle. Son col de toute façon l’en empêchait de sortir et les rebords du gland se cognait sans cesse contre les parois de ce même col ce qui empêchait d’avantage celui-ci de sortir de l’antre de la création féminine.
Elle entendait brièvement la mise en garde d’Amser mais ce son n’attira pas son attention, elle était tellement pris dans son moment, dans sa jouissance qui venait de la conquérir.
Son corps entier tremblait sous la sensation qui l’avait entièrement envahit et le terranide pouvait le ressentir, sa peau tremblait d’excitation, son corps était littéralement collé contre le sien et son vagin était plus serrant que jamais tout comme son col qui devait sans nulle doute plus de compresser le membre déjà plus que dur du forgeron en elle.
Alors qu’elle était en pleine jouissance, son épaule la fit souffrir un bref instant avant de pousser un soupir plus fort que les autres. Son bassin continuait de se mouvoir et un fin filet de sang coulait le long de son épaule et de son bras gauche. Une ombre planait un peu plus sur les deux grisâtre qui prenaient du bon temps. Une aile aux plumes d’un beau noir ténébreux venait d’apparaitre sur l’omoplate de la belle. Celle-ci se mouvait lentement avec son hôte comme pour accentuer la vitesse de ses mouvements de va et vient sur le phallus du monstre. On aurait pu la prendre pour un ange déchu sur l’instant mais avec une seule aile ça ne pouvait être le cas … De plus son aile apparaissait rarement de manière spontanée, c’était le plus souvent en moment de danger que celle-ci faisait son apparition. Mais cet appendice ne se dévoilait pas qu’uniquement dans les situations extrêmes, il apparaissait également quand les émotions de la platine étaient poussées à leur limite comme ici avec la jouissance qu’elle ressentait pleinement.
Le terranide prit soudainement ses hanches de ses mains et força la jeune femme à rester bloquer contre le bas de son ventre, la forçant d’une certaine manière à rester immobile. Etait-ce parce qu’il allait lâcher la sauce ou parce qu’il voulait justement se retenir d’éjaculer en elle ? Sayana posa son regard une fois de plus sur le forgeron et le questionna du regard. La réponse cependant ne mis pas longtemps à lui arrivait car elle pouvait ressentir comme des soubresauts. La jeune femme était surprise de sentir un tel mouvement de la part des appendices de chairs du Tako au niveau de son colon et de sa cavité buccale. Peu de temps après, les deux tentacules crachèrent leur précieuse semence blanche aussi bien dans l’ampoule rectale que dans la bouche de la platine. La soldate n’avait pas d’autre choix que d’avaler de force une partie de ce sperme alors que le reste était éjaculé sur sa joue comme elle avait retiré le tentacule de sa bouche afin de reprendre son souffle par la même occasion. Le ressenti au niveau de son anus était plus qu’étrange, cet endroit après tout était destiné à évacuer et non recevoir ; la sensation n’était pas désagréable mais juste étonnement nouvelle pour elle.
Il reprit alors ses mouvements en elle quelques secondes plus tard, ses mouvements étaient de plus en plus rapides et il cognait de plein fouet le fond de son utérus. Sayana redressa son visage et soupirait de plus belle. Son ressenti en pleine jouissance était accéléré et son vagin commençait tout doucement à se desserrer comme son col permettant au membre d’être moins compressé et donc pouvait évacuer tout son surplus de spermes s’il en avait en elle avec plus de facilité. La jeune platine se concentrait sur les sensations qui se faisaient toujours aussi forte en elle et ses gémissements pouvaient en témoigner.
Soudain, un grand flot atteigne son utérus, elle pouvait le sentir. C’était chaud, incroyablement chaud, une chaleur qui partait du bas de son ventre et qui irradiait tout l’intérieur de son corps. C’était si agréable et même plus, c’était magnifique. La belle laissait passer doucement sa langue hors de sa bouche avec encore un peu de sperme qui s’écoulait de celle-ci et de ses joues. Ses joues étaient plus rouges que jamais comme son corps qui brûlait presque entièrement.
Elle gémit doucement sous la satisfaction qu’elle ressentait. Elle avait passé un agréable moment et même plus. Son souffle était court et rapide. La jeune femme reprenait sa respiration comme ses poumons le lui permettaient. Sa gorge était en feu comme le reste de son corps et sa peau était toute luisante de transpiration comme devait l’être le forgeron.
- Sin-...Sincèrement désolé...
Ses yeux se rouvrirent et se portèrent vers le visage du terranide. Pourquoi il s’excusait ? La soldate ne comprenait pas et cela se voyait à son visage.
- Pour … pourquoi vous … excusez-vous ? Il n’y a aucun mal qui a … été fait pourtant ?
Qu’elle pensait du moins. Est-ce que le pêché passionnelle était un crime quand les deux partisans étaient d’accord ? Sans doute que non mais les risques … Ces éternels risques étaient eux peut-être la raison de ce pardon ? Où est-ce qu’il se sentait mal d’avoir réagir par pur instinct de mâle ? Sayana ne le savait pas et s’en fichait un peu. Elle avait passé un bon moment avec et c’est tout ce qu’elle voyait. D’un coté, la jeune femme espérait qu’il avait passé un bon moment en sa compagnie.
Puis une question lui vint en tête … comment allait-elle faire pour se dégager ? Il semblait bien encré en elle comme si ils étaient liés l’un à l’autre à jamais. Sayana observa Amser et lui posa la question du regard « comment faire ? » Elle espérait qu’il allait trouver une solution délicate sans passer par la force brute. Ses soins étaient capables de supprimer la douleur sur une longue durée mais pas capable d’atténuer une immense douleur sur un court instant.
-
Tout allait bien. Elle n'avait pas l'air de lui en vouloir et pourtant, Amser était sûr d'avoir été un 'vilain garçon' quelques instants plus tôt, sentant son gland qui nageait encore dans son liquide reproducteur qui avait envahi la belle et il le sentait à chaque fois qu'il voulait bien bouger un peu les hanches. Ce n'était plus le temps de penser à lui faire des mamours, la seule chose qu'il voulait en réalité à l'instant même était de l'enlacer et même pourquoi pas d'oublier son membre tendu qui servait de bouchon au col de l'utérus de Sayana qu'il venait tout juste de souiller. Il avait honte ? Plus vraiment. Cette sensation partait peu à peu parce que la soldat ne s'était pas vexée et ne s'était pas effrayée de sentir son intimité inondée par son hôte pervers. Sans aucun doute, pour un début de journée, c'était idéal et Amser pouvait se vanter d'avoir fait le plein d'énergie. Sayana avait un effet mille fois supérieur au café et également infiniment plus agréable -Croyez-le ou non, Amser adorait cette boisson ainsi le cigare et le fromage, le trio idéal en sommes, trio qui convenait qu'à peu de gens au final-
Que lui dire maintenant ? Qu'il avait passé un bon moment ? Ca n'aurait pas été délicat mais visiblement, il leur fallait une petite pause. Problème, Amser n'était pas prêt à abandonner la partie et profitait que son membre avait ramolli suite à l'éjaculation pour le faire s'évader de sa prison lubrifiée d'ailleurs par sa semence. Sayana pensait qu'il avait réagi par pur instinct animal ? Elle ne serait pas déçue de la suite car avec son corps entraîné, ce n'était pas facile de l'épuiser et pour la belle, il avait senti également qu'elle n'était pas non plus une faible. Faible, fort... Amser détestait cette section du monde mais pour le coup, ça l'arrangeait plutôt bien ! Mais d'abord...
« - Vous allez bien ? Vous saignez... »
Encore un baiser et cette fois à un endroit un peu plus délicat à atteindre, le dos de la platine qu'il tournait vers lui pour pouvoir y poser ses lèvres. C'était curieux mais il n'était pas effrayé, c'était juste fascinant de voire ainsi une aile mais pour l'instant, Amser était plus dérangé par l'image de douleur qui en transpirait. Cette couleur noire ? Est-ce que la personne en face de lui était mauvaise ? Il en doutait fortement et comme preuve, il déposait un second bisou sur la base de l'aile comme pour la nettoyer de son sang. Ce liquide pourpre avait un goût particulier, comme sa propriétaire était spéciale et cette petite découverte intriguait assez bien le forgeron.
Parmi les bonnes nouvelles du moment, il était parvenu à sortir de la belle et maintenant, il l'invitait à prendre appui contre le bord ou du moins d'y prendre appui afin de ne pas basculer à l'extérieur du bain. Cette petite pause bien méritée pensait-il lui permettait d'admirer la croupe de la platine, ses doigts passant avec lenteur et envie sur ses fesses, appuyant légèrement dessus pour les écarter et lui offrir un plan assez mignon de son jardin secret qu'il venait d'assaillir. Quoi ? La semence commençait à déborder ? Hors de question !
« - Si ce n'est pas un mal, pourquoi s'en priver ? »
Sayana lui avait posé une question, sûrement qu'elle avait été rhétorique mais ainsi, elle pouvait au moins avoir la satisfaction d'avoir une réponse en même temps que la -peut-être- satisfaction de sentir le mâle la pénétrer à nouveau dans cette nouvelle position. Le forgeron n'avait pas apprit de ses erreurs et la douce chaleur interne de sa partenaire l'aidait à ne pas devenir tout mou, juste de quoi aller comprimer avec douceur son col. La semence qui s'échappait ? Il avait tout tassé jusqu'au fond pour la mettre en sécurité. C'était bête de prendre un bain si c'était pour se retrouver plein de petits filets blancs ! Enfin, on dit ça mais Sayana avait encore les joues salies ainsi qu'un peu la poitrine suite à l'afflux trop brutal qui s'était fait par les tentacules.
Le bassin bien collé contre celui de la platine, les fesses appuyées de cette dernière contre le bas ventre musculeux du forgeron qui retenait un gémissement de joie. Ils étaient bien comme ça, non ? Amser n'était pas triste de ne pas l'avoir de face, même si sa vue lui manquait, mais dans sa situation, lui prenait doucement une mèche des cheveux d'argent de l'humaine, les attirant vers sa bouche pour y déposer quelques baisers qui glissaient vers l'arrière de sa tête, finissant par bécoter sa nuque avec douceur, collant son torse à son omoplate avec le plus de douceur possible car cette aile-là, toute récente, était un peu difficile à gérer. Mais n'était-ce pas la même histoire avec ses tentacules ? Ils étaient d'égal à égal si on voulait bien le croire, question de point de vue, mais pour l'instant, pour le forgeron, ce n'étaient plus qu'Amser et Sayana et ce n'était pas pour lui déplaire.
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Une sensation gênante avant comme un grand soulagement avec la sensation d’être libérée de quelque chose. Tel fut le ressenti de la belle quand le monstre se retira doucement de son être quand leurs deux organes se détendirent chacun de leur coté. Les muqueuses de la belle avaient cessés de se contracter et l’engin du monstre était devenu plus mou, deux facteurs qui étaient nécessaire pour que le grand mâle se retire sans trop de difficulté et, pour le bonheur de Sayana, réussis à se retirer sans provoquer de mal à la platine … Seul une gêne lui apparut au moment du décrochage.
Ils étaient à présent dénoués de leur « liens » et la femme pu souffler plus calmement. Ses soins cessèrent par la même occasion et sa main pu se retirer de son ventre. Une légère crampes l’avait pris au niveau du poignet, il faut dire aussi que rester plus d’une demi heure voir l’heure complète devait sans aucun doute avoir un peu engourdit les tendons de ses phalanges. C’est dans un léger son de craquement qu’elle bougea son poignet, un petit soubresaut se ressentit au travers de son articulation, une sensation plus qu’agréable sur l’instant bien que ce bonheur n’était pas du tout comparable à celui qu’elle venait de ressentir.
Ses deux mains se posèrent ensuite sur le bas de son dos et appuyèrent légèrement sur les vertèbres de ceux-ci. C’était une façon comme une autre de s’étirer. L’instant avait été fort en émotions mais également d’une belle petite épreuve pour le corps de la jeune femme. Voilà bien fort longtemps qu’elle n’avait pas bougé de … cette façon si on pouvait le dire, il fallait qu’elle reste sans cesse au même endroit tout en mouvant sans pour autant se déplacer. Ses rebondissements sans cesse contraignaient son dos à supporter son poids, bien que poids plumes, sur le corps osseux qui soutenait déjà l’ensemble de son corps. Un autre petit claquement se fit entendre ainsi qu’un léger soupir. Un petit étirement après un entraînement ! C’était une sorte de rituel pour la jeune femme afin de décontracter tous les muscles qui avaient durement travaillé. Bien qu’elle était loin de se douter de la suite.
Doucement, les mains du terranide se mirent au niveau de ses hanches et incita ainsi la jeune femme à se tourner et lui tourner le dos d’une certaine façon. La platine était bien incapable de contre dire les fait du forgeron, elle était hors service pour un petit moment. Il faut dire aussi que la jouissance chez une femme à ce grand art de les épuisé en un rand pour la plus part. Sayana aurait très vite repris le poil de la bête pour recommencer un second rand si elle en avait envie mais sur l’instant il fallait qu’elle prenne une petite pause juste histoire de se remettre de ces respirations incessante dont elle avait du mal à contrôler.
Ses coudes se collèrent contre le fond de la baignoire et y laisser aller le poids de son corps contre avant de glisser sa poitrine chaude contre les parois dures de la baignoire. Fermant ses yeux et avec un sourire aux lèvres de satisfaction, elle en profitait pour se reposer un petit peu. Un agréable moment et même plus qu’elle venait de passer à l’instant avec Amser. Cet homme avait quelques chose qui l’attirait.. Elle ne savait pas vraiment quoi mais au fond d’elle, la jeune femme qu’un détail faisait battre le cœur de la jeune femme. Un détail qui irritait fortement sa double personnalité qui était totalement contre ce sentiment d’attachement. D’un certain coté oui, on pouvait dire qu’il était jaloux ais pourquoi ? Elle ne lui appartenait pas après tout, c’est vrai qu’ils partageaient le même corps mais au final elle aussi avait le droit de faire ce dont elle avait envie. Après tout, c’est son corps …
- Vous allez bien ? Vous saignez...
Elle saignait ? Mais d’où ? Il l’avait tant blessé que ça ? Ce n’était pas possible pourtant, ses soins avaient parfaitement tenu son utérus et le reste de son appareil reproducteur féminin en parfait état. Son regard se dirigea tout de même vers son mont Vénus qui dévoilait sa belle vulve rosée à portée des yeux du colosse. Ses yeux à elle ne voyaient rien d’autre que de l’eau juste en dessous de son pubis avec de fin écoulement de cyprine accompagné d’un peu de semence épaisse de couleur blanche. Ca ne devait pas venir de là …
Ses épaules frissonnaient et c’est alors qu’elle pouvait sentir enfin la présence de son nouveau membre. Son aile était apparue tout comme si elle avait poussée d’un coup des articulations de son dos. Le dit sang devait sans nul doute venir de là. Son visage se tourna, curieuse, vers son épaule ailé et pouvait constater effectivement qu’elle saignait. Ce n’était pas de grand-chose mais c’était suffisamment de sang pour donner à la peau de son dos une belle couleur écarlate. Les lèvres du terranide embrassaient son omoplate avant de partir poser de douces bises à la base de son aile. Ce geste plus qu’intentionné enchantait la jeune femme. C’était une scène si belle à ses yeux, un moment de tendresse comme elle n’avait jamais pu participer au part avant.
« Je me demande … Si mon aile le fascine ? Il ne semble pas du tout effrayé par son apparition brutale … » Une image lui vint en tête qui la faisait sourire d’avantage. « C’est bien dommage que je n’aie pas l’aile qui manque, il aurait pu me prendre pour une ange … à moins qu’il le pense déjà ? »
Leurs regards se croisèrent une nouvelle fois. Ces quelques instants semblaient pourtant un long moment intense pour la jeune femme, plus elle observait ses yeux, plus elle pouvait y voir une grande beauté. La couleur de ses iris la fascinait, un beau gris aux reflets argenté … comme ses cheveux à elle au final. C’était peut-être ça ce détail qui l’attirait tant ? A moins qu’il s’agisse de son corps musclés et imposant de grand mâle ? Ou les deux ? Sayana n’en savait rien mais savait une chose : sa présence même suffisait à la rendre heureuse.
Le visage du forgeron se recula doucement tout en scrutant le magnifique corps de la belle qui était encore accoudé et même contre le rebord de la baignoire. Ses grands doigts écartèrent avec une si grande délicatesse les fesses de la jeune femme, dévoilant ainsi sa vulve encore plus fort au mâle qui ne semblait pas se lasser de cette vue. Les joues de la jeune femme se mirent à rougir. Voulait-il recommencer ? Elle se remettait à peine de l’autre partie. Mais si il désirait reprendre … Elle n’était pas contre du tout. Bien que cette fois la jeune femme aurait désiré qu’il reprenne les rênes. L’ancienne position avait forcé la belle platine à bouger et avoir le rôle de la femelle dominante mais si Amser voulait recommencer une partie, son désir aurait de voir comment il se débrouillait en ayant les commandes. Elle était persuadée qu’elle ne serait pas déçue.
- Si ce n'est pas un mal, pourquoi s'en priver ?
Un doux sourire s’afficha alors sur ses lèvres. Cette réponse était celle de sa question précédente ? Sans aucun doute ! Il comptait donc bien reprendre la partie de plus belle et c’était avec un grand plaisir qu’elle l’accueillerait de nouveau en elle malgré que la fatigue était encore là.
- Je ne sais pas … Faites comme il vous semble ? Vous devez aimer les anges après tout, nous sommes si … unique …
Ange … Elle n’en était pas une pourtant mais cette image lui allait plutôt bien. Elle n’avait qu’une aile c’est vrai de couleur noir qui plus est mais au final cela ne faisait pas d’elle une de ces créatures de conte ? Même à moitié ? Sa couleur n’avait aucun signe de corruption, cette couleur négative était en lien directement avec son aïeul d’où venait la raison même de son existence. Son ancêtre lui avait été poussé à la corruption et était considérer par tout un peuple comme l’ange à l’aile unique, messager de terreur d’une grande déesse déchue. C’était un héritage de sa part, après tout elle devait être « lui ».
Le visage de la jeune femme se tourna devant elle avant de se poser lentement sur ses bras. L’homme semblait prendre plaisir à observer ce qui faisait d’elle une belle femme en pleine fleur de l’âge. Ses yeux se fermèrent en souriant avant de se rouvrir aussitôt. Un gémissement lui avait échappé sur l’instant car l’homme était de nouveau entré en elle. Il n’était pas si loin enfin du point de vue du grand mâle bien que pour elle, il était de nouveau au fond de son être. Son gland appuyait sur son col encore légèrement entre ouvert et qui semblait avoir encore un peu de mal à se refermer. La présence d’Amser agissait comme un bouchon au fond de son col permettant à sa semence de rester bien précieusement dans sa cavité utérine. Celle-ci était pleine à raz-bord de sperme du terraine, ses trompes de Fallope étaient épargnée de la présence du liquide du moins c’est ce que l’on pourrait croire via une photo interne mais point de vue microscopique il s’agissait déjà d’une course folle. Des milliards de petit être à la tête ronde et blanche refermant chacun un code unique et muni un petit flagelle pour se déplacer, tous en quête d’un seul et même but : la présence du trésors qui pourrait les garder au chaud sous un toit organique afin d’y mélanger leur gènes. Ce qu’ils cherchaient devait sans doute être présent, il leur fallait juste le temps de trouver …
Mais cet instant de course effréné ne devait même pas frôler l’esprit du couple argenté. Ces deux jeunes voulaient simplement s’amuser ensemble !
Le visage de la belle se tournait comme elle le pouvait vers le visage du terranide qui était complètement contre elle. Son corps était si chaud, si agréable au touché. Elle avait un peu du mal à le voir à cause de son aile, c’est doucement qu’elle décida d’écarter son unique aile sur le coté avant de l’avancer un peu en dehors de la baignoire pour se mettre un peu devant son hôte comme si il s’agissait d’une couverture et pouvait permettre par la même occasion une meilleur approche pour le forgeron. Son vagin se recontractait déjà autour du membre du colosse avant de se décontracter ainsi de suite.
- C’est un autre rand alors ? Dit-elle en souriant alors que ses yeux se plissèrent pour le regarder avec un regard entre l’air charmeur et pervers.
-
Sayana était fatiguée, cela se sentait à chaque caresses mais la position devait être moins épuisante pour elle. Même si cela pouvait sembler vulgaire à dire, elle n'avait plus qu'à 'encaisser' son amant encore une fois qui lui était encore assez droit pour tenir quelques temps encore. Allaient-ils faire l'amour toute la journée ? Cela dépendrait de la résistance de l'un et de l'autre, un beau travail d'équipe si on veut, pour un sport très sain pour la santé, quoiqu'on en dise. Il fallait préserver cette jolie fleur qu'était la soldat, en profiter un maximum tant qu'elle était là parce qu'Amser le savait, il devrait partir de Nexus et Sayana aussi d'ailleurs. Le départ des deux âmes n'allait pas être simultané mais si jamais il l'était, le terranide s'imaginait bien la suivre pour quelques temps, prendre un chemin commun et puis partir lorsque les dieux le demanderaient. Un petit bout de chemin ensemble, c'était rarement une mauvaise expérience et ce n'était pas après ces ébats que le forgeron se sentirait la force de dire le contraire. Être juste attiré et vouloir le corps et les lèvres d'une femme qui lui restait inconnue était douteux alors pour régler le problème, il lui fallait juste la connaître davantage ! Logique, non ?
Ce qu'il savait sur elle se limitait pour l'instant à ses goûts sur les armes, à son prénom et à sa nature à cause de l'aile. Du moins, un doute planait sur ce dernier élément et même si on pouvait lire l'hésitation dans le regard du forgeron, on pouvait aussi voire qu'il s'adoucissait par la suite pour se ranger du côté de Sayana, lui permettant d'être un ange si elle le désirait car après tout, cela importait peu contrairement à ce que cette dernière semblait penser. Pour la contredire en partie, les lèvres bouillantes de l'homme parsemaient de baiser les mèches de cheveux de la dame qui collaient à sa peau et remontaient pour bécoter un peu sa nuque, ses bras enlaçant son amante pour la taquiner avec une réponse qui se voulait vraie et concise. Inutile de faire un long discours dans un moment pareil, non ? Des femmes pouvaient apprécier ce genre de chose mais Amser le sentait que celle dans ses bras n'étaient pas n'importe qui. Elle avait de ces choses si particulières qu'on ne savait pas les décrire.
« - Les anges, je ne sais pas mais vous, je vous aime bien. »
S'il allait faire comme bon lui semblait ? Sans aucun doute vu comme c'était parti. Mais là, il se plaisait juste à rabaisser une race entière en ignorant l'ensemble des anges au profit de celle qu'il avait dans les bras. Sayana semblait fière du caractère unique des siens mais Amser s'en foutait, tout bonnement. Ce n'était après tout qu'un idiot avec une philosophie qui se voulait moins tape à l’œil qu'un autre dans le sens où même s'il était lui-même un dieu, l'histoire lui avait apprit qu'un homme restait un homme et ne pouvait pas changer ce qu'il semblait être, en aucun cas. Les histoires du genre avaient la peau dure, surtout lorsqu'on lisait sans cesse des récits à des enfants pour remarquer qu'il y avait toujours ces même schémas qui revenaient dans les contes sans jamais être désagréables à observer. Le monde était comme ça après tout et c'était encore quelque chose dont on ne pouvait pas parler à présent, le moment était plus à l'action qu'à la parole philosophique d'un gros mâle blasé de certaines de ses constations.
L'acte en question promettait d'être plus doux cette fois du fait qu'Amser ne pouvait plus s'enfoncer comme il le désirait, entièrement, car l'utérus était déjà plein visiblement. L'image le faisait sourire, un ronronnement conquis de sa performance précédente lui échappant alors qu'il commençait tout de même à appuyer contre le col, pour que la semence présente puisse continuer à investir la belle platine aux endroits encore épargnés par le sperme bouillant qu'il avait injecté sans retenue. Ça aurait été bien tout de même qu'il se soucie des êtres microscopiques envoyés par millions dans sa partenaire, juste l'histoire de pouvoir assumer sans trop être surpris par la suite si son manque d'attention devait mal finir dans l'utérus de Sayana au final. Quoique descendant d'un monstre destiné à la reproduction, une pareille nouvelle ne devait pas trop lui détruire le moral, son instinct paternel étant racial et surdéveloppé quelque part, bien qu'il avait utilisé ce dit-instinct pour se transformer en protecteur d'un peu près tout une fois entré dans les Ordres. Une chance que son clergé n'interdisait pas de copuler avec les canons de beauté cependant, il en aurait été bien triste de ne pas pouvoir savourer sa partenaire actuelle pour laquelle il avait visiblement succombé.
Succomber. C'était difficile de faire autrement alors que cette fameuse inconnue connaissait déjà un peu les points faibles du forgeron qui rougissait, laissant un soupir de délice lui échapper lorsque le massage vaginal terminait de remettre son sexe au garde à vous. Sentir ainsi un pénis un peu paresseux reprendre du poil de la bête directement à l'intérieur devait être une sensation intéressante, bien qu'Amser ne voulait en aucun cas connaître cette impression de sa vie. Il se trouvait bien à sa place de pénétrant, le statut de pénétré n'ayant pas autant de charme pour lui que pour Sayana de toute évidence qui l'invitait encore à continuer en parlant de second round. Oui, il était prêt pour le refaire et profiter de la posture de la platine pour venir poser une main sur sa joue, essuyant la semence encore présente dessus et finalement venir embrasser à pleine bouche la femme qui pouvait également sentir son autre main sur son bas-ventre, comme pour le soutenir car il était alourdi légèrement des premiers tirs internes que le forgeron s'était fait plaisir à donner.
« - Oh vous savez, moi, tant que vous ne me stoppez pas... »
Amser était un idiot arrogant du genre à penser qu'il pouvait être doué plus qu'un autre au lit et qui souriait comme un enfant à la demoiselle qui était de son côté si sensuelle, un drôle de contraste ! Au moins, par cette tirade, Sayana était au courant qu'elle allait subir jusqu'à ce que les divers devoirs du terranide ne le rappellent à la raison ou bien jusqu'à ce qu'elle se décide de s'imposer pour l'arrêter. De combien de temps disposait-il encore ? Il ne devait pas être midi encore et c'était vers huit heure du soir qu'on l'attendait pour que le monstre raconte ce qu'il avait lu dans ses bouquins d'enfant. Autant dire une petite dizaine d'heure, peut-être neuf après leurs premières embrassades mais en tout cas, un nombre d'heure encore conséquent pour celui qui n'y était pas habitué !
Des nouveaux petits mouvements de bassin secouaient l'utérus rempli de Sayana alors que le mâle le massait à travers la peau de son ventre, soucieux de la santé de sa chérie angélique. Il ne pouvait pas encore entrer totalement mais tentait bien quelque fois en frappant plus fort son gland contre l'entrée qui lui était à présent interdite par le surplus. Il fallait qu'il pense à se vider plus souvent car tout de même, même s'il avait envoyé un total d'environ huit éjaculations directement à l'intérieur, sa grande taille qui voulait dire grande réserve n'était pas une excuse suffisante pour qu'il se transforme en sorte de pompe de station à foutre. Toujours en restant poli, bien entendu.
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- Les anges, je ne sais pas mais vous, je vous aime bien.
C’était si gentiment dis mais était-ce ce qu’il pensait réellement ou disait simplement ça sous le feu de l’action et des hormones qui avaient envahit les deux partis ? Il faut dire qu’en ce qui concernait Sayana, la jeune femme avait succombé depuis un moment au grand terranide. Ca ne faisait qu’un jour qu’il se connaissait mais il avait ce petit quelque chose qui l’intéressait … Il faut dire également que son physique y était pour beaucoup également ! Des hommes aussi grand et aussi bien bâtit étaient assez rare. La grande taille et le tas de muscles qui s’en accompagne signifiait en général une grande force et un minimum de connaissance sur l’art de la bagarre et en général ces types étaient du genre protecteurs et fidèle dans la plus part des cas. Le genre de détails qui ne laissait pas la jeune femme indifférent. LA force, Amser l’avait sa seule fonction en témoignait largement. Les nombreux coups de marteau sur les enclumes à longueurs de journées devaient être de véritable épreuve physique pour les gringalets et d’une grande facilité pour ses pratiquants.
-Moi aussi je vous aime bien. Dit-elle d’une douce voix
Une voix trop douce pour être considéré comme dis sous l’envie et la passion. Il y avait belle et bien une émotion réelle derrière ces mots.
Le corps du colosse se collait d’avantage contre elle ce qui avait pour conséquence de cogner d’avantage son col et par la même l’utérus qui se trouvait juste derrière. Ces petits moments de va et vient avait pour but d’empêcher le sperme de sortir de son être et le petit mouvement avait pour conséquent de mouvoir le liquide dans son organes reproducteurs ainsi que ses annexes comme si on secouait une bouteille dont le liquide se baladait dans tout son récipient.
Le grand mâle n’avait pas l’air de s’inquiéter des risques que lui et elle encouraient. Ho bien sure ce n’était pas des risque qui mettaient en péril la vie de celui-ci et de la jeune femme comme la transmission d’un virus ou d’une maladie qui aurait pu les nuire au long terme, c’était quelque chose de plutôt bénéfique si les deux étaient consentant et de merveilleux dans le sens biblique. Vous l’aurez compris, le principale risque était qu’elle attende famille ce qui aurait sans doute fortement perturbé la demoiselle elle qui n’avait déjà jamais connu ses parents, sa propre mère était morte en lui donnant naissance et elle n’avait pas de père à proprement parlé. Sayana était loin d’être une fille illégitime exactement ; non, elle était plus le fruit d’une expérience, une sorte de clone modifiée, qu’autre chose …
La grande question devait se poser : était-elle en phase d’ovulation ? Il y avait de grande chance malheureusement car voilà bien deux semaine qu’un nouveau cycle menstruel avait commencer, pile poil dans la période déconseillé par les jeunes femmes qui veulent prendre du plaisir sans se soucier de ce fichu problème de fécondation … Maintenant comme dis les valeurs changent d’une femme à l’autre . Peut-être auraient-ils eu cette chance d’échapper à ce destin d’être parents à leur insu ?
Et si c’était le cas ? Amser l’aurait-il accepté ? Aurait-il accepté de garder la jeune innocente à ses cotés pour élever cet enfant ? Auraient-ils eu une vie de famille ensemble ? Ou au contraire est-ce que l’irresponsabilité du forgeron l’aurait poussé à la rejeter et la haïr comme si elle n’était qu’une trainée de bas étages ? Prêt à tout pour ne plus la revoir et surtout ne pas à avoir à prendre une inconnue et un enfant indésiré à sa charge ? Deux possibilités totalement opposé et pourtant réaliste et surtout plausible …
Mais revenons à nos moutons et à cet instant de tendresse et de plaisir que partageait les deux êtres uniques en leur genre. Tout deux étaient insouciant de ce problème quelque peu inquiétant pour leur avenir. Sayana n’en était simplement pas informés alors qu’Amser n’avait pas l’esprit à se préoccupez de ça apparemment. Il aurait eu un minimum de jujote, il n’aurait pas éjaculé en elle. Ils étaient tout deux des idiots au final …
- C’est un autre rand alors ?
A cet instant, le forgeron s’approcha un peu plus d’elle tout en passant sa main sur son visage doux et humide sous la sueur et l’eau du bain. D’un bref mouvement, il retira les quelques once de semence encore présent à sa joue avant d’attirer son visage jusqu’au sien et l’embrassant passionnément. Sayana répondit de suite au baiser amoureusement elle. Ses lèvres étaient douces et sucrés bien qu’un poil piquant sous la sueur présente mais qu’importes, c’était un bon moment de tendresse pour elle !
- Oh vous savez, moi, tant que vous ne me stoppez pas...
Tant qu’elle ne le stoppait pas … Ca voulait tout dire pourtant : il aurait sans doute pu passer une majorité de son temps avec la jeune platine à lui faire l’amour avec très peu de pause. Sayana était prête pour se second rand mais ne se sentait pas prête à faire ça toute la journée d’affiler. Plusieurs fois au cours d’une même journée pourquoi pas, ça aurait pu mettre son vagin et son col au repos pour mieux reprendre par la suite mais pas une journée à la suite sans pause avec au final sans doute des déchirures microscopique mais présentes au niveau de la muqueuse vaginal qui auraient été sans nul doute des plus douloureux pour la dame.
Le terranide repris alors ses petits mouvement de reins et effectuait les mouvements de va et vient contre son col à nouveau. Les doigts de la jeune femme se grippèrent à la baignoire afin de mieux se tenir alors que son corps s’élançait sous les petits mouvements provoqués par Amser. Elle haletait légèrement sous le ressenti qu’elle avait, déjà des pics de plaisir la saillissait ? Il fallait croire que sa zone érogène, son point G comme on dit, était proche du col utérin.
Cette sensation était si bonne, si agréable. C’était étonnant d’ailleurs qu’elle le ressente aussitôt alors qu’elle avait jouit il n’y a même pas vingt minutes au part avant. Qui sait, peut-être avait-elle le droit de jouir plusieurs fois ? En tout cas elle aimait ça et plus particulièrement avec le terranide.
Elle n’avait pas connut beaucoup d’homme et n’avait eu pratiquement aucune relation sexuel avec un mâle au part avant, ça avait peut-être un lien en fin de compte … Mais bon elle ne pouvait rien faire la jeune fille avant subir et recevoir bien que ce n’était pas pour lui déplaire !
-
Ils devaient être certainement idiots mais en même temps, tout était allé si vite... Sayana était venue pour se laver sagement et maintenant, elle se retrouvait avec le forgeron en elle en train de lui faire l'amour, ayant déjà joui une fois en elle par ailleurs. Pas vraiment le temps de prendre des précautions ou quoique ce soit, si ? Et après, ils étaient de races totalement différentes et le caractère fertile d'Amser n'étant pas établi alors il y avait des chances pour que les spermatozoïdes qui noyaient à présent les ovaires de Sayana mènent un combat aussi désespéré qu'inutile. Il fallait attendre un peu avant que la réponse ne vienne mais pour l'instant, ni l'éventuel père ni la peut-être future mère ne semblait s'intéresser de savoir si oui ou non ils fonderaient une famille ainsi, par accident.
Le plus important sur le moment n'était pas tout ça, non, et ça pouvait même sembler immature d'agir ainsi mais Amser voulait juste savoir si sa belle platine allait bien, elle qui était si d'accord avec le fait qu'il continue et pourtant qui était épuisée après la première décharge en elle. Aucun mot à propos de sa mise en garde et le terranide se demandait si elle allait pouvoir l'encaisser des heures entières ou si elle avait dans l'esprit un autre plan, en tout cas, les questions qu'il se posait s'évanouissaient lentement alors qu'il mordait légèrement sa lèvre inférieure, retenant un râle de plaisir qui montait tellement que le forgeron aimait sentir cette douce étreinte de chair autour de son membre imposant qui se frayait toujours de la même façon un chemin dans le corps si étroit de Sayana, cognant toujours aussi énergiquement un col qui avait du se refermer maintenant que le mâle n'était pas venu le pénétrer à nouveau. Est-ce que la platine avait refermé les portes de son utérus pour tout garder au chaud ? Rien que l'idée faisait sourire le terranide qui en souriait davantage, trouvant l'image qu'il s'était imaginé assez mignonne pour tout dire, à l'image de l'ange dont il baisait les épaules, les cheveux et la nuque lors de leur câlin torride.
Même lorsqu'il lui faisait des bisous, elle semblait heureuse et comblait ainsi son partenaire d'allégresse, celui-ci manifestant sa joie par des petits mordillements de la lèvre inférieure de sa victime dont il massait encore un peu le ventre, pressant ses doigts contre celui-ci comme pour le faire déborder, renvoyer le sperme dans son vagin pour pouvoir le repousser et ainsi faire un mouvement de fluide perpétuel qui lui donnerait une excuse pour taper le col de Sayana comme il semblait aimer le faire, comme elle semblait adorer qu'il fasse. Leur petit bonheur à tous les deux si on voulait.
« - Ah tiens, au faites... »
Le forgeron se redressait un peu, comme pour s'enfoncer plus violemment en elle et libérait par la même occasion les lèvres d l'ange. Que voulait-il maintenant ? Les mains sur les hanches pour tirer et pousser Sayana sur son membre qui se plaisait de plus en plus à l'intérieur de son intimité bien qu'il n'y était pas totalement entré, elles ne tardaient pas à glisser sur les fesses de la platine, les massant avec force et les pressant comme pour qu'Amser ait une prise plus solide sur le corps de sa cliente, continuant à pilonner alors qu'une question restait en suspend.
Oui, mains sur ses fesses, Sayana pouvait sentir le mâle les écarter et venir embêter son second orifice avec ses pouces alors qu'il continuait ses coups de reins à la même cadence. Un puis deux, les deux doigts courts et épais s'enfonçaient dans la chair de sa chérie pour ensuite s'écarter, entrouvrant l'orifice interdit de la jeune fille qui se faisait éclabousser par l'eau du bain qui tanguait à cause de leur ébat, tout en débordant du fait que lors de la séance précédente, Amser s'était aussi lâché dans son ampoule anale dans une tentative de l'exciter. Voyons le caractère positif de la chose, en étirant doucement son sphincter sans forcer pour autant, Amser habituait le derrière à s'élargir, comme s'il y avait là l'idée d'y glisser quelque chose de plus... Conséquent. Maintenant, son seul souhait était de distraire sa belle pour qu'elle puisse oublier les peurs à propos d'une relation anale nouvelle, se léchant les lèvres en donnant des coups de gland plus puissants afin que l'attention revienne sur ce col harcelé.
« - Vous pensez qu'il y a encore de la place devant si je dois jouir... ? »
-
De douces bises sur ses épaules et omoplates c’était si plaisant, si agréable si délicieusement groumant pour elle. Sa peau frissonnait légèrement sous la douce sensation de ses lèvres pulpeuse sur sa peau si délicate en plus des sensations qu’il lui fournissait un peu plus bas au cœur même de son jardin secret.
Il semblait jouer avec son intimité et son pauvre utérus auquel il s’amusait à renverser sans cesse le liquide qui le remplissait. Ces petites caresses sur son ventre et ses petits jeu de doigts forçait son utérus à s contracté involontairement expulsant d’avantage de sperme dans ses trompes jusqu’aux ovaires et même un peu au delà. En contre partie, le terranide continuait ses va et vient incessant en elle procurant à tout d’eux de merveilleuses sensations.
Sayana ferma les yeux et haleta sous ses coups de bassin contre le sien mais aussi sous ce ressenti qui arrivait en force. Ces fameux pics de jouissances étaient là et signifiait une nouvelle jouissance prête à éclater. Déjà ? C’était bien rapide … A moins qu’en faite la jouissance chez une femme peut se faire en plusieurs fois ? Ou en plusieurs étapes ? Dans le cas de Sayana s’était plutôt la seconde option qu’elle n’allait sans doute pas tarder à connaitre si il continuait sur cette lancée.
Le terranide jouait avec le bout de son gland depuis le début de ce second rand sur le fond de son col et ça marchait du tonnerre. Il pouvait le constater sous son plaisir qui se manifestait par des contractions de plus en plus répétées et beaucoup serrée au fur et à mesure qu’il culbutait le fond de son vagin. De la cyprine était secrétée en grande quantité également pour facilité la pénétration de celui-ci et son déplacement dans son corps.
Quand à son col, celui-ci s’était refermé complètement et avait repris sa forme initiale. Le sperme du forgeron était ainsi pris au piège dans la cavité utérine de la belle délaissant ces précieux spermatozoïdes à leur funeste destin car même si l’un parmi ces milliards de compatriotes microscopique trouvait la perle rare, tout les autres sans aucune exception mourrait soit d’épuisement par leur faiblesse et leur carburant brûlé pendant la bataille ou tout simplement emprisonner par les fins cils que comportait la muqueuses des trompes de la platine.
Leur douce embrassade pris alors lentement fin, leurs lèvres se détachant l’une de l’autre comme si elles ne désiraient pas qu’elles se séparent. Son regard retourna dans les yeux gris profond du terranide, toujours aussi charmée par ces yeux uniques, c’est comme un doux son qui parvint à ses oreilles quand Amser se préparait à lui poser une question.
- Ah tiens, au faites...
- Oui ?
Le terranide se redressait et se décalait de son dos et semblait pensif bien que son sourire à ses lèvres laissait présager, au contraire, qu’il savait ce qu’il préparait pour la suite. Sayana le regardait, totalement soumise sur l’instant au profit du forgeron. Ces moments étaient si intense et excitant pour la jeune femme qui découvrait pour la première fois le plaisir du sexe partagé avec un compère mâle et Amser assumait très bien son rôle de bon gros mâle dominant et procurant un tel plaisir a sa compagne de jeu. Ses atouts physiques ne faisaient qu’améliorer le jugement de la jeune femme sur le terranide également.
L’homme jouait à présent avec ses fesses ; il caressait ceux-ci sensuellement sur sa peau douce et glissante avant de les empoigner doucement, les malaxer en plus de les masser. Amser s’amusa ainsi quelques instants alors que son membre dansait encore avec son col durant ce même lapse de temps.
Sayana gémissait alors d’avantage en sentant ce nouveau flux de jouissance arrivé alors que tout son vagin se contractait une nouvelle fois autour de l’engin du monstre. C’était si fort, si intense si …
- Aahh … Ne vous arrêtez pas ! Pas maintenant !
Elle serra de ses doigts le rebord de la baignoire qui craquela un peu sous la force de sa poignée. Ce n’était pas volontaire mais cette jouissance là était … différente de la première comme si elle était encore plus intensifié et elle remarqua bien vite une différence crucial avec le premier jet : cette jouissance là ne partait pas au bout de dix seconde comme l’ancienne non … elle persistait et restait présente comme si elle avait conclu un marché avec la belle et restait présent pour satisfaire plus longtemps la platine. Ses gémissements s’accumulaient les un sur les autres alors que sa gorge avait du mal à suivre le rythme et se retrouvait de nouveau brûlant d’irritation sous les tirages de ses poumons. Son aile en tremblait légèrement alors qu’elle pendait encore face à la jeune femme pour laisser la place à Amser qui était encore derrière elle. Ca devait être bien plus facile de prendre soin d’une jeune femme sans obstacle face à lui !
Il pouvait ressentir ses contractions et semblait bien en profiter alors qu’il semblait intéresse par autre chose … un orifice pourtant pas très loin que celui qu’occupait actuellement le phallus du colosse : Son anus. Sayana entre ouvrait ses yeux en pleine jouissance et se demandait pourquoi il chipotait en cet endroit avant de sourire quand l’idée des tentacules lui revint en mémoire, comme lorsqu’ils ont joués ensemble au premier rand.
- Vous pensez qu'il y a encore de la place devant si je dois jouir... ?
Devant ? Parlait-il de son visage ou d’autre part ? L’un comme dans l’autre elle n’était pas contre ! Son visage se tourna alors vers le forgeron alors qu’elle haletait comme jamais, les rouges aussi rouges que des tomates et son corps entier étaient d’une chaleur incroyablement excitante.
- Vous êtes sur que vous voulez jouir devant ? A sentir vos doigts … c’est plus derrière que vous visez … Dit-elle en affichant un sourire envieux. C’est à vous de voir, je suis ouverte à toute proposition à présent …
-
C'était difficile pour Amser de trouver un juste milieu dans tout ce bazar. D'un côté, il voulait juste lui faire l'amour avec force au point qu'elle soit incapable de se relever par la suite si cela était possible avec un corps si entraîné, et de l'autre côté, il voulait juste continuer à l'embrasser et s'agiter en elle pour lui faire savoir qu'il était là sans pour autant l’abîmer comme il l'avait fait auparavant. Ce zizi était peut-être naturel mais sa taille était dès fois une gêne lorsqu'il fallait l'utiliser sur des personnes de taille réduite comme des humains, inutile de parler des naines ou des gens de petite taille. Fallait-il penser à réduire ou à se contrôler d'avantage ? Le forgeron ne savait vraiment pas mais lorsque la confiance serait là, peu importe avec qui, la question viendrait sûrement naturellement pour qu'il soit rassuré ou plutôt guider vers une des options devant lui. L'artisan aimait bien son corps, c'est juste que son manque d'attirance physique pour les géantes faisait que. Ce qu'il voulait lui, c'était une femme comme Sayana, plus petite que lui, si jolie et avec un corps autant gâté que le sien... Alors tant qu'elle était sous sa main, il n'allait pas lâcher !
Être un gros mâle dominant semblait toute fois convenir à tout le monde, l'ange y trouvait son compte en lui disant de continuer à pilonner et lui, il pouvait la sentir frémir de l'intérieur, trembler au point qu'il le sente du bout de sa queue rapidement excité, comme contaminé par la sensation. C'était délicieux et même si la soldat avait dit stop, sur le moment, Amser était incapable de s'arrêter et remuait juste les hanches, presque prêt à l'immobiliser pour encore jouir en elle, encore et encore, jusqu'à ce que ses hormones soient calmées.
« - Vous jouissez encore ? Attendez moi un peu, non mais... »
Amser la taquinait mais on entendait bien qu'il était bien heureux de lui faire plaisir, roucoulant de joie en l'admirant, fixant les traits de visage pour voire comment ils changeaient à cause du pic de plaisir qu'elle se prenait à nouveau. Un vrai spectacle pour la vue qui s'accompagnait d'une sorte de gâterie plus bas, c'était comme si le vagin de Sayana aspirait la virilité de son partenaire qui accélérait comme pour augmenter encore sa montée d'extase. Si elle perdait conscience, il en serait ravi mais ce n'était pas encore le bon moment ! Ils devaient encore jouir du moment ensemble et Sayana seulement comme dépôt de semence n'intéressait pas trop le forgeron, elle était mille fois plus agréable éveillée et torturée par les pénétrations répétitifs et puissances du bélier de chair dans son jardin secret.
Son visage, rien que ça, calmait toute envie de brutalité égoïste chez le terranide qui lui souriait lorsqu'elle avouait être prête à le prendre dans tous les sens et avec cette invitation, Amser gonflait à nouveau dans son vagin en frappant pareillement le col qu'auparavant. Il ne pouvait pas se permettre de jouir tout de suite, juste pour être un enquiquineur, alors il contractait les muscles de son bas-ventre, son corps se crispant un peu pour exposer sa musculature qui était bien plus évidente qu'à l'état relâchée, comme la plupart des hommes en réalité.
« - Alors ce sera devant... Et puis derrière... Tant qu'il y a de la place. »
Encore une proposition bizarre mais l'homme continuait à investir l'antre de Sayana, celle prévu pour donner la vie. Une main se libérait de son fessier pour lui attraper la nuque, la serrant légèrement juste de quoi s'assurer une prise sans l'étrangler et comme ça, le monstre pouvait tirer la belle platine vers lui comme pour l'obliger à s'empaler sur son dard bien qu'il restait celui qui faisait le plus gros effort dans l'échange. Les autres doigts, eux, continuaient comme toujours à masser alors que le pouce s'assurait de descendre plus profondément dans l'ampoule rectale de l'ange. Même ces doigts-là tiraient sur le corps fragile de la donzelle pour qu'elle vienne accueillir les coups de son partenaire puissant et excité qui, sur le point de jouir, avait déjà annoncé qu'il allait remplir à nouveau son utérus jusqu'à ne plus savoir entrer par cette entrée.
-
C’était si bon, pourquoi se lasser ? C’était déjà suffisamment difficile pour une femme d’atteindre le stade de la jouissance et c’est pour cette raison que la belle n’aurait aimé arrêter cet instant pour rien au monde. De plus cette seconde jouissance durait bien plus longtemps, ça rendait donc le moment encore plus intense et attractif pour la platine qui savourait chaque mouvement de reins du grand mâle qui la culbutait derrière.
La jeune femme avait sa bouche entre ouverte, de petite buée s’échappait de celle-ci à chaque expiration comme l’air ambiant était plus frais que le souffle qu’elle expirait qui lui était bien plus chaud. Ses yeux étaient entre ouvert et la pupille toute dilaté, on pouvait lire au travers de ses yeux qu’un immense bonheur l’envahissait alors qu’elle profitait pleinement de la sensation que lui procurait Amser en frottant son membre dur tout le long des parois de son vagin.
- Vous jouissez encore ? Attendez moi un peu, non mais...
Son regard se porta à nouveau vers le forgeron. Il était déçu qu’elle ait lâché trop vite ? Ou était-ce simplement un commentaire d’observation ? Ca ressemblait plutôt à une petite phrase râleuse de la part du terranide. Ce n’était pas sa faute si la jeune femme avait une nouvelle fois jouit, ce n’était pas elle qui décidait ou non si sa zone érogène lui procurerait autant de bénéfice ou non.
Ses joues se mirent à rougir d’avantage comme honteuse d’avoir lâché trop tôt. Ce petit visage de femme gênée combiné à sa « soumission » et ses petits soupirs rendait la scène encore plus mignonne. Amser ne restait pas insensible à ses charmes de plus qu’elle semblait bien lui plaire physiquement. Qu’est-ce qu’il aimait bien chez elle commença-t-elle à se demander ? Peut-être parce que c’était simplement une femme lui procurant du désir dont il avait peut-être oublié sous des semaines d’abstinence ? Sayana n’en savait pas et espérait simplement sur l’instant qu’il ne la considérait pas comme un simple jouet sexuel et de plaisir … quel image cela aurait donné à la soldate …
Elle n’était pas du genre à se laisser marché sur les pieds malgré sa grande gentillesse et sa grande empathie, on pouvait facilement lui donner des ordres car elle avait été crée dans le but de servir mais loin d’être utiliser comme simple jouet …
Son regard était encore porté sur le forgeron qui semblait calme, serein et toujours aussi souriant. Un visage sublime et magnifique à regarder avec tous ces traits qui ne faisait qu’embellir son visage d’avantage. Sayana était complètement comblée par ce beau tableau que lui offrait Amser et cela n’allait pas s’arrêter là. Le gros mâle se mit à contracter tout les muscles de son ventre afin de se retenir d’éjaculer en elle et par la même occasion le reste de sa musculature se mettait en valeur. Que de magnifiques muscles qu’il avait là chacun témoignait de son immense force forgé après des années d’entrainement et de pratique de son métier sans nul doute. Sayana s’en mordait la lèvre inférieure, le beau terranide ne faisait qu’enchanter d’avantage qui l’éleva plus haut dans son échelle d’estime des autres.
« Quel magnifique corps qu’il a … je ne m’en lasserais pas de voir un si beau corps masculin … »
« - Ho cesse un peu … ce n’est que le corps développé d’un abruti fini … » Dit son esprit un peu râleur et extrêmement jaloux.
Aux yeux de son double, Sayana était à lui et à lui seul comme un père surprotecteur ou comme un grand homme avide de pouvoir sur les autres…
« Ton avis ne m’intéresse pas sur ça … »
- Alors ce sera devant... Et puis derrière... Tant qu'il y a de la place.
La belle approuva simplement alors que la main du forgeron était déjà à sa nuque non pas pour l’étrangler ou briser sa nuque non mais pour la tirer contre lui, son dos nue collé contre son ventre muscles dans un clapotement de l’eau secoué sous leur ébat depuis le début. Un léger cri sortit de s bouche sous la légère douleur ressentit quand son col se sentait à nouveau à l’assaut involontaire du terranide, il avait réussis à s’incérer dans le milieu de son col et Sayana se sentait trop fatiguée pour exercer des soins qui aurait alors pompé d’avantage sur son énergie restante. Son cri était ensuite remplacer par plusieurs soupirs de plaisir alors qu’il rebougeait légèrement en elle, le membre de plus en plus dur. Elle se doutait fort bien qu’il allait jouir une nouvelle fois mais elle se demandait s’il allait évacuer sa semence une nouvelle fois en elle ou autre part ? Il lui en aurait vite donné la réponse de toute façon.
Une sensation quelque peu gênante mais pas si désagréable venait de faire son entré et c’était le cas de le dire ! Alors que les doigts d’Amser caressaient avec envie l’une des fesses de la belle, son pouce bien plus gros que ses autres doigts occupait à présent l’espace de son ampoule rectal. Heureusement que celui-ci était vide de tout corps éventuel … le simple mouvement de descendre ou plutôt remonter cet éléments de la main dans le rectum de sa partenaire augmentait ses envie. L’anus était une zone érogène potentielle pour une bonne partie des femmes et Sayana faisait partie de ces petites beautés féminines dont la sodomie était une indication pour le plaisir charnelle.
- Prenez soin de moi comme il le faut mon cher.. ne me faites juste pas mal.. Surtout pas là …
-
Toute mignonne, c'était comme ça qu'Amser voyait Sayana pour le moment et même s'il ne le disait pas, son regard la rassurait en expliquant que malgré l'acte que luxure qu'ils commettaient, il y avait mille et une raisons d'être séduit par une si jolie humaine. Ne l'avait-il pas dit quand elle avait débarqué dans sa forge ? Un petit rayon de Soleil, et il ne pensait pas à son pubis à cette époque. S'il ne l'avait pas dit, il le pensait très fort tout du moins et l'avait déjà pensé avant -mais pas avant de la rencontrer, ça aurait été bizarre-. En tout cas, c'était une joie d'honorer pareille dame même si c'était presque par erreur que les deux avaient finis dans cet état et à présent, la soldat se retrouvait à jouir presque en même temps que le forgeron qui s'amusait à pilonner son col sans forcer, afin de la stimuler sans forcer. Y aller tout doucement, Amser avait l'impression que le secret était là, prendre son temps bien que dans sa fougue, juste y aller vite-vite n'était pas interdit et était même conseillé, seule apparence de juste 'tirer son coup' gênait le colosse qui y voyait bien là une excellente excuse pour ralentir un peu les mouvements de bassin. Caresser un peu les parois de son vagin avec son gland, la toucher là où il pouvait pour qu'elle n'ait pas l'impression que juste son sexe l'intéressait -C'est vrai quoi, Sayana avait aussi de superbes fesses!- -La parenthèse précédente était une blague, même si la demoiselle était bien gâtée de ce côté là tout de même-.
Honorant son petit trou, Amser écoutait la belle qui gémissait lorsqu'il la taquinait là pour ensuite lui demander de rester calme dans le sens où la défoncer à cet endroit précis n'était pas une bonne idée. Ce serait dur, c'était comme des petits appels pervers depuis son sphincter pour que le forgeron y rentre et le prenne avec force, mais il fallait savoir se contrôler en toute circonstance. Entre réflexion et excitation, un pic de plaisir survenait dans le corps du terranide qui était aussi fragilisé par sa première éjaculation et une seconde surgissait du bout de son gland, le forçant à reculer un peu comme s'il comblait les derniers vides de l'appareil reproducteur de sa chérie avec de la crème chantilly. Ce n'était pas aussi épais que cet élément de pâtisserie et ça aurait été bien pratique car une fois sorti, une gerbe de semence éclaboussait à l'extérieur de la demoiselle, remplie des trompes jusqu'à l'endroit où son hymen avait été un jour. Autant dire qu'il n'y avait plus de place pour copuler encore, sauf si on faisait encore un peu plus éclabousser mais l'envie du forgeron était de laisser tout ça là. Pour se faire, la grande taille de sa main allait servir, en la tordant en effet, Amser était apte à appliquer deux doigts contre l'entrée du jardin secret de la soldat, pour empêcher que ça ne coule à l'extérieur et remplisse un peu plus la baignoire qui s'était déjà un peu vide, son contenu étalé au hasard autour de la bassine.
« - Il faudrait que j'évite d'y aller alors, non ? »
Même si la platine avait déjà eu des rapports sexuels de ce côté, elle ne devait pas avoir connu quelqu'un comme son partenaire du moment, du moins c'était ce qu'il pensait vu les réactions qu'elle avait eu lorsqu'il avait usé de son vagin. Il s'imaginait déjà tout droit et fier pressant son anus et elle se plaindre qu'il irait trop vite alors qu'en réalité, il bougerait à peine et rien que l'image rendait ses yeux un peu moqueurs, toujours et éternellement tendres, ça valait la peine d'être vécu comme moment mais hélas, ô grand hélas, les hommes avaient des fois des limites et le forgeron avait déjà réussi à éjaculer deux fois. Maintenant, la folie passionnée était partie et son sexe était un peu mou, tendant plus vers la terre que le ciel bien que quelques flatteries pouvaient encore le redresser -Un bel avantage d'une régénération rapide, vous ne pensez pas?-.
Les doigts du terranide dansaient encore un peu contre l'entrée de Sayana qui voyait son dos et son épaule ailé bécotés de baisers, Amser derrière elle ronronnant en se dandinant encore un peu de joie, le souffle lourd et satisfait de ce qui venait de se passer. Mais elle, était-elle heureuse ou satisfaite de ce petit moment à deux ? C'était vrai qu'un lit aurait été mieux, contrairement à cet endroit un peu serré mais c'étaient juste des sensations différentes et une bonne excuse pour chercher en l'autre ses points faibles, c'était également plus original que de simples ébats dans le lit conjugal. Tout le monde faisait ça ! Sur Terra, avoir un bain était déjà un privilège et copuler dedans était le droit de certains nobles, on pouvait voire ça comme un cadeau mais ça n'influençait pas forcément les goûts des gens mais pour Amser, le faire dans l'eau était plus agréable. Tous ces bruits, ces clapotis, la pression de l'eau forçant les corps à coller et le fait qu'il était en partie un être marin -Un thon, si on veut-, tout ça faisait qu'il appréciait ce milieu pour toute sorte de chose. Mais elle ?
« - Alors très chère ? Pas trop déçue de m'avoir sauter dessus, mh ? »
Juste un câlin, c'était très bien. Un peu de tendresse, c'était encore mieux. Rester immobile et se reposer, c'était le petit dessert qu'Amser prenait en même temps que les lèvres de Sayana qu'il embrassait doucement. Il semblait demander une pause et c'était normal, regardez autour d'eux, de l'eau partout et il fallait sauver les livres qui étaient restés au sol, de l'eau un peu trop souillée pour pouvoir servir à se laver. Le couple platine avait fait son boulot et bien en plus de ça, mais il y avait quelques responsabilités qui les rappelaient et déjà, Amser maudissait d'être un peu plus résistant que la moyenne et ne pas avoir tirer son coup plus vite, ayant pris du retard sur son planning qui concernait son travail et plusieurs autres corps de métier. En retard...
En r'tard, en r'tard
J'ai rendez-vous que'que part
Je n'ai pas le temps de dire au revoir
Je suis en r'tard, en r'tard
Non, non, non, non, non
Quelqu'un m'attend
Vraiment c'est important
Je n'ai pas le temps de dire au revoir
Je suis en r'tard, en r'tard
-
Combien cet instant avait duré ? Depuis quand ils étaient tout les deux dans ce bain qui était devenu chaud et à moitié vide depuis le temps ? Une ? Deux ? Trois heures ? C’était une bonne question car vu comment le soleil envoyait ses rayons au travers de la fenêtre menant à la salle de bain, deux voire trois bonne heures c’était déjà écoulée ce qui n’était pas mal en sois ! Midi était très proches vu comment le soleil était haut dans le ciel… Tant de temps avait passé et qui semblait pourtant n’être que des secondes aux yeux de la belle platine.
Celle-ci haletait encore, la jeune femme semblait avoir du mal à récupérer son souffle alors que le forgeron venait de lâcher sa semence de vie une seconde fois en elle. Son vagin débordait de cette substance blanche, épaisse, collante et visqueuse qui était mélangé à sa cyprine qui avait d mal de s’écouler de ce petit orifice. Amser se retira et boucha de suite la sortie en plaçant deux de ses doigts comme pour retenir la semence de couler d’avantage et de chuter dans l’eau, comme … si il voulait être sur qu’elle garde ce précieux souvenir en elle, comme un trésor dont il faut en garder le secret.
La on pouvait dire que l’entièreté de son organe sexuel était saturé de sperme. Son utérus était plus que plein, il en débordait même au point que même les trompes étaient saturé de cette liqueur blanche et que ses ovaires baignait sous une douche de ce liquide propre à Amser. La si elle ovulait … c’était plus que sur qu’elle tomberait enceinte. Il ne restait plus qu’a croiser les doigts et espérer que cela ne soit pas le cas. Mais qui sais ce que le jeu du hasard lui réserverait ? Ce qu’ils le réserveraient ?
- Il faudrait que j'évite d'y aller alors, non ?
Ses yeux s’entre ouvrirent alors tout en restant une seconde à réfléchir à ses dires. Elle observait alors devant elle, là où l’eau éclaboussée avait atterrit sur presque l’entièreté du sol de la pièce. Les éventuels torchons présent étaient tous humides voire même noyés d’eau comme ses propres vêtements qu’elle avait repliés dans un coin de la pièce. Les livres d’Amser semblaient plus chanceux quant à eux … Heureusement qu’elle les avait posé sur le meubles donc plus en hauteur mais qui sait, ils n’étaient peut-être pas à l’abri des éclaboussures.
« Mais alors … ça veut dire que c’est terminé ? Ce n’est pas plus mal. Nous avons jouis chacun deux fois et puis … j’avoue être fatiguée là tout de suite … »
- Peut-être … je pense, nous en profiterons pour faire une pause et nous laver pour de vrai cette fois ?
Ses propres paroles la faisaient légèrement rire. C’était ce qu’elle voulait faire à la base : se laver même si ce n’était que dans le but de nettoyer sa petite prune qui était remplit de sécrétion qui la dérangeait plus qu’autre chose. Mais là c’était bien plus que ce dont à quoi elle s’attendait. La soldate était très loin de se douter qu’en posant les pieds dans cette demeure qu’elle aurait eu droit à une arme, un toit où dormir et encore moins le plaisir de passer un excellent moment en compagnie de ce charmant forgeron qui, il faut bien le dire, était parfait selon Sayana. Après tout … Amser était sa première relation hétérosexuel, on pouvait dire sous une certaine forme qu’il avait franchit sa virginité dans le sens religieux.
- Alors très chère ? Pas trop déçue de m'avoir sauté dessus, mh ?
-Si je suis déçue ? Que du contraire mon cher. C’était peut-être un accident mais … au final … j’ai adoré le faire avec vous …
Bien sure qu’elle avait adoré ! C’était un moment unique et sa première fois avec un homme ! Même si Amser n’était pas totalement humain, son coté Terranide avait su la conquérir et la fasciner par delà toutes les méthodes que le forgeron possédait pour lui donner du plaisir. Ses tentacules avaient été un atout incroyablement impressionnant chez la jeune femme. Autant on pouvait considérer les pieuvres et autres encephalopodes marin monstrueux pour certain, c’était tout bonnement comme une bénédiction pour la belle à présent. Tout ce qu’il avait de physique l’avait charmé à présent : son aspect tentaculaire qui faisait de lui un terranide et son corps musclait qui démontrait sa force.
Qu’est-ce que Sayana aurait bien le garder pour elle et rien que pour elle … mais bon … SI ça se trouve il avait peut-être déjà une conquête en vue ? Ou qu’il n’était pas intéressé par un ménage ? Certes Sayana ne se voyait pas vivre sept jour sur sept dans une maison à faire la vaisselle, le ménage et éduquer des gosses à longueur de temps mais elle espérait simplement … avoir un petit ami ?
Amser la prit ensuite doucement dans ses bras et l’attira jusqu'à son visage pour l’embrasser. Son cœur fit un bon dans sa poitrine et se mit à battre plus rapidement. Les joues de la platine étaient rouges de timidité et ses yeux se fermèrent lentement. Doucement, elle enlaça son cou de ses bras pour répondre à ce baiser amoureux pour elle mais passionnel pour le grand mâle ? Elle était si bien … Si heureuse même si la triste réalité la remis à sa place au final. Doucement elle se détacha de ses lèvres si sucré et apprécié des siennes.
- Hem … je pense qu’il faudra remettre un peu d’ordre dans cette salle … elle est … un peu inondée … et puis vous avez tant de travail …
La belle avait détourné le regard pour jeter un rapide coup d’œil autour d’eux avant que ses yeux ne retournent dans les yeux argenté du terranide. Un doux sourire s’afficha sur ses lèvres alors sans que celle-ci ne s’en rende compte.
« Si je pouvais seulement oser lui demander … mais … j’y … j’y arrive pas … Mon dieu que j’adore ses magnifiques yeux ! »
- Est-ce … que je peux vous tutoyez ? S’il vous plait ? Demanda-t-elle toute timide.
-
Il y avait un peu près toutes les conditions possibles réunies pour faire ronronner le forgeron de joie. Il s'était assez bien satisfait, pouvant même se vanter de se sentir plus léger bien que ce n'était pas très élégant, en plus de ça dans une superbe jeune femme dont le débordement vaginal lui apportait une satisfaction supplémentaire. Bien entendu, l'homme ne voulait pas salir l'eau de son bain, encore moins alors qu'il était encore à l'intérieur alors il bouchait juste sa délicieuse partenaire mais avec les doigts cette fois, comme repoussant encore un peu son jus au fond d'elle alors qu'en bon idiot pris par la passion, il ne réfléchissait plus vraiment sur des conséquences assez graves comme les enfants, la famille, tout ça. A force de vivre seul, il y avait ainsi des moments où on se persuadait qu'on allait finir seul et qu'aucun de ces petits miracles de la vie pouvait nous atteindre. Maintenant, la magie opérait et on voyait par la suite si la platine s'était fait engrossée en plus d'avoir servi de défouloir pour l'énorme tige du forgeron qui de son côté n'avait pas trop peur, juste souriant bêtement après l'acte et mure réflexion, l'esprit un peu remis de toutes ses émotions.
Sayana proposait encore une fois de se laver et il n'y avait pas de message louche derrière tout ça, elle précisait même qu'ils allaient devoir se laver 'pour de vrai' cette fois et bien qu'Amser ricanait discrètement en s'imaginant lui offrir une douche d'un autre type, il acquiesçait bien qu'au final déjà propre. Il n'avait pas vraiment penser à regarder l'heure mais en vue des trajectoires des rayons solaires dans la pièce, le temps n'avait pas trop fui pendant que la folie passagère du terranide faisait son œuvre. Une bonne chose, tellement de choses restaient à faire... Déjà, nettoyer la salle où ils se trouvaient, ce serait un bon voire même un excellent début -Désolé à tout ceux qui n'aiment pas les 'voire même'-
Après avoir été rassuré par sa douce partenaire, cette dernière opérait un retour à la réalité presque trop brutale mais la sensation avait été la même des deux côtés. Toujours à vouloir son épée, mh ? Ce n'était pas si grave, c'était le job du forgeron de le faire et il avait déjà trop abusé de la gentillesse de sa cliente qui pouvait très bien voire dans son état actuel une excuse pour ne rien payer, juste en faisant chanter le gros mâle tout heureux de lui avoir fait l'amour si longtemps et d'en plus pouvoir réclamer des baisers tout doux par la suite. Amser profitait de la situation mais ne parvenait même pas à regretter le moindre instinct passé avec Sayana, c'était plutôt une bonne chose !
Encore un moment où leurs yeux se croisaient et le petit rouge sur les joues de l'humaine avait quelque chose de contagieux car même le si puissant Amser sentait la gêne sur son visage, un afflux de sang à l'endroit lui offrant la même teinte que son homologue bien que cela était moins prononcé, simplement parce que sa peau était bien plus épaisse, du vrai cuir quelque part, si on pouvait appeler ça vraiment du cuir...
« - Oui bien entendu, mais ne me demandez pas de vous rendre la pareille. Il n'y a pas de correspondance au 'Tu' dans ma langue. »
Ce n'était là qu'un étranger maladroit qui apprenait correctement mais qui restait ancré dans le mode de pensée de son peuple et quelque part, c'était tant mieux : ça lui offrait son accent ispolin lui proférait l'exotisme du pays de monstre et de géant dans lequel il avait grandi tout en le forçant à s'adresser de manière plus polie aux gens. Avec ce mode de langage légèrement pareil à celui des Anglais sur Terre, même ses colères s'en retrouvaient plus nobles bien que grossièrement, il restait un être un peu rustre sur les bords comme nous avons pu le constater tout le long de cette histoire.
Histoire qui d'ailleurs se pliait à la volonté de la soldate car Amser s'en détachait avec lenteur avant de se redresser, le changement de position apportant son sexe légèrement épuisé contre la peau frêle de l'humaine sans pour autant lui frôler le visage à la fin. Il s'était en partie écarté pour éviter une biffle maladroite et inconsciente, s'il aimait abuser il y avait cependant une limite ! En se retournant, il offrait la vue de ses extensions marines ainsi que de ses fesses et tout autre musculature présente que l'on pouvait comprendre comme étant peu souple. C'était typique des artisans, peu de force dans les jambes et peu de souplesse car ils n'étaient pas du genre à courir mais plutôt à rester derrière une échoppe à construire ou bien à administrer et c'était un artisan qui sortait du bain tranquillement, laissant sa conquête derrière lui pour qu'elle puisse apporter les soins désirés à son corps alors que le forgeron prenait un grand morceau de tissu, une sorte de rideau de rechange, pour essuyer et éponger un peu le parterre.
« - Il ne reste plus qu'à aiguiser votre lame, ce qui me prendra une journée et à dessiner sur le métal ainsi qu'à le doter d'un manche plus adapté. Vous devriez récupérer votre masamune vers le midi du troisième jour, c'est-à-dire probablement après demain. »
Aller chercher les tissus, s'assurer des mélanges et un peu éprouver l'épée pour voire si elle était aussi solide que prévu, voilà qui prenait bien du temps et l'homme devait encore la signer et l'exposer à quelques sortilèges compliqués dont on parlait quelque fois dans les récits sacrés. Amser ne se sentait nullement lié à des divinités de la forge, mais il les respectait encore assez pour que son travail soit toujours correct et au fond, garder ses libertés n'était pas une chose si désagréable. Ce qu'il ferait et qui trahissait son travail ? Il allait abandonner volontairement le tâche pendant quelques heures ce soir, pas pour prendre soin de Sayana, non, mais pour prendre soin de bambins qu'il avait déjà oublié la fois dernière, la raison de tous ses livres pour enfant chez lui.
Les livres, Amser les feuilletait avec minutie, toujours nu, en parcourant les lignes en diagonale pour apercevoir peut-être des traces d'humidité mais son sourire tendre et concentré prouvait que s'il y avait des dégâts, ceux-ci n'étaient pas irréversibles. Pendant cette inspection, le mâle laissait la demoiselle se reposer et profiter encore un peu de l'eau réchauffée par leurs ébats et au moindre problème, Amser espérait que sa compagne du jour ait compris qu'il suffisait de demander pour être servi. C'était toujours autant un plaisir de faire plaisir, telle était la devise de sa maison.
-
- Oui bien entendu, mais ne me demandez pas de vous rendre la pareille. Il n'y a pas de correspondance au 'Tu' dans ma langue.
« Ho … dommage mais bon je suppose que je devrais m’en contenter. »
- Dommage, j’aurais tant aimé t’entendre me tutoyer. Dit-elle en gardant son sourire.
Le géant de deux mètres et plus se mit alors à se redresser après s’être détaché des bras de la belle. En se redressant, le peu d’eau qui restait dans le bain se mit à virevolter dans chaque recoins de la baignoire ce qui éclaboussait un peu plus la platine. Ses yeux se fermèrent sous le peu d’eau qui avait atterri dans son magnifique regard turquoise et doucement elle frotta l’une de ses mains contre son visage. L’absence physique du terranide à proximité immédiate se fit ressentir instantanément pour la jeune femelle qui avait déjà cette étrange impression d’être délaissé alors qu’il n’y avait pas de raison d’être. Les bras du Tako lui manquait déjà mais pourquoi ? Sans doute à cause de son faible pour lui.
Ses yeux se fermèrent un instant avant de se rouvrir. D’un mouvement lent, elle tourna sa tête et ainsi son regard vers Amser qui était à présent dos à elle laissant entre voir ses huit appendices de chair ressemblant presque à de la gélatine comme l’était les tentacules d’un de ces terribles monstres marins que seuls les voyageurs de la mer pouvaient témoigner leurs existences. Un léger sourire apparut sur ses lèvres en observant ces membres supplémentaires aux couleurs sombres aux légers reflets à la fois bordeaux et bleus marins. Ses yeux se posèrent sur le reste de son anatomie, elle pouvait visualiser la différence de musculature entre le haut et le bas de son corps, c’était à la fois flagrant et pas si étonnant à la fois. Après tout un forgeron utilisait plus souvent ses bras que l’entièreté de leur corps, ils faisaient très rarement le marathon pour livrer leurs armes commander. Le terranide avait cependant un beau petit cul il faut bien le dire. Sayana se cacha un instant la vue avec sa main en affichant un plus grand sourire et amusée comme une petite enfant dont la révélation démontrait sa plus profonde perversité.
« Sayana enfin ! Grosse perverse ! »
Un léger rire s’échappa de ses lèvres. Un rire légèrement nerveux car elle avait encore un peu du mal à saisir ce qu’elle venait de faire. Il n’y avait pas d’anneau de perversité qui aurait pu accentuer ce choix de désirs sexuel et pourtant elle l’avait fait… Pourquoi ? Boh …C’était peut-être sous les hormones qui étaient favorable à cet instant et poussait la femme à dépasser ses limites ? Qui sait ?
La femme reprit alors son gant de toilette laissé à l’abandon depuis le début de leur ancien ébat et se mit à laver son corps doucement. Le savon moussait et dégageait toute les impuretés de sa peau ainsi que l’excès de sueur qui s’était formé durant cet acte des plus plaisants aussi bien pour elle que le gros mal. Il ne lui fallut pas longtemps pour en faire le tour et elle termina par sa partie intime qui laissait s’écouler une petite partie de la semence de son compagnon de jeu. La vue de ce liquide blanc lui faisait sourire un instant combien de millilitres avait-il éjaculé en elle ? Des millilitres ? C’était gentil de donné une grandeur si … faible ! Le mâle avait évacué dans le sexe de la platine l’équivalent de, non pas un, mais de neuf voir plusieurs éjaculation en deux fois ! La soldate ne le savait pas mais son utérus et ses annexes étaient inondés et envahies de son sperme. De plus son col s’était refermé sous la présence traumatisante du pénis colossale du monstre en elle ce qui accentuait encore plus la dangerosité de son avenir point de vue maternel.
Un léger froncement de sourcils apparut sur le visage de la femme qui posa sa main au niveau de son bas ventre près du flanc droit. Une douleur brève mais intense comme si un élément avait du mal à être digérer. Digérer ? Ce n’était pas possible elle n’avait même pas déjeuné ! Une infection ? Possible mais non, pas avec les soins qu’elle venait de se donner. La présence des spermatozoïdes dans son péritoine ? Peut-être mais pas au point d’avoir eu mal comme si une épine avait été enfoncée de manière soudaine et de trop courte durée, à peine quelques secondes. La réponse se trouvait dans la même zone pourtant et si on y regardait de plus près au microscope, on pouvait voire la présence d’une toute petite lésion au niveau de ses ovaires avec comme un kyste qui s’en était détaché. Hoho … c’était la cata de chez cata pour la platine, elle qui ne se doutait de rien.
- Il ne reste plus qu'à aiguiser votre lame, ce qui me prendra une journée et à dessiner sur le métal ainsi qu'à le doter d'un manche plus adapté. Vous devriez récupérer votre masamune vers le midi du troisième jour, c'est-à-dire probablement après demain.
La tête de la jeune fille propre se retourna une nouvelle fois vers le terranide alors qu’elle s’apprêtait de sortir du bain et elle sourit. L’idée même d’avoir son arme la rendait heureuse mais d’un autre coté … ca voulait dire qu’ils devraient se séparer. Mais bon, c’était la vie ! Même si le destin allaient les rassembler bien plus rapidement que ce qu’ils ne le pensaient tout les deux. Enfin surtout pour celle qui porterait la progéniture du monstre car, si elle n’avait aucun moyen de savoir si elle était enceinte, il y aurait peu de chance qu’elle retombe sur Amser par le plus grand des hasards au bon moment !
Le terranide épongeait le sol alors que la dame était enfin sortit de son bain. Rapidement, elle saisit l’un des essuies de bain à disposition pour l’attaché autour de sa poitrine et elle en prit un second qui allait servir de torchon ou de serpillère et elle aida le forgeron à ramasser toute l’eau par terre pour l’aider. Ce n’était pas chez elle mais bon elle n’allait pas laisser l’homme tout faire tout seul non plus ! Nan meh oh !
-Ma fois c’est rapide, je pensais que ça allait durer un peu plus de temps que cela comme il faut l’enchanter aussi.
Amser se détacha du sol trempé pour s’assurer que ses livres n’avaient rien. La jeune femme restait encore à genoux sur le sol à frotter le sol humide de sa serpillère improvisé et de tordre celui-ci par la fenêtre quand le tissu était saturé d’eau. Le sol mis du temps mais il finit par être plus ou moins sec au bout d’une dizaine de minutes de travail acharnés par Sayana. Celle-ci, une fois terminé, se redressa et frotta son front de son poing, ce travail n’était pas fatiguant mais éprouvant à force de rester presque à quatre pattes comme l’aurait été Cendrillon sous les assauts de ses belles-sœurs et de son horrible belle-mère ! Elle regarda Amser qui était encore présent dans la pièce à vérifier que ses livres n’avaient pas la moindre once d’humidité entre les pages de ceux-ci et elle sourit.
- Tu en as beaucoup des livres. C’est pour toi ? Ce sont des souvenirs de tes voyages ?
Des livres ça il en avait ! Sa bibliothèque même était une preuve à elle seule. Sayana était loin de se douter que le terranide partait les soirs faire la contes aux bambins du quartier mais elle n’avait pas besoin de le connaitre depuis des années pour avoir remarqué son grand cœur même si anatomiquement parlant le terranide en possédait le double au sein de sa cage thoracique.
Sayana finissait de s’essuyer et elle se dirigea vers Amser avec un doux sourire à ses lèvres. Un sourire dont les joues étaient rouges pas de honte mais plus de gêne, de timidité après tout la soldate avait succombé au charme du colosse.
- En parlant voyages … si tu es quelqu’un qui bouge beaucoup … tu … Elle semblait bloquée dans ses paroles. Tu n’as jamais pensé être plus immobile et peut-être te trouver … quelqu’un ?
« - QUOI ? Parce qu’en plus tu es tombée amoureuse !!! »
Un léger froncement de sourcil se fit sous les cris puissant de son double qui écria son mécontentement sur cette situation qui allait dans un certains sens de mal en pire. Pour le moment ce n’était rien mais le futur était déjà compromis pour ces deux platines… Ou trois si on compte l’aïeul de la platine ?
« Et tu ne commences pas toi ! »
« -Ca c’est la goutte qui fait déborder le vase ! Je te jure que si on a notre arme et si tu ne bouge pas de toi-même je prendrais le contrôle de force pour partir en laissant peut-être ce calamar en vie ! »
« Terranide ! »
« - Je n’en aie RIEN à foutre petite dévergondé ! »
-
Retrouver Amser à un moment voulu, il fallait vraiment croire à la chance... Pourquoi ? Le monstre se considérait comme recherché par certaines personnes alors il lui arrivait de croiser des assassins à ses trousses ou bien simplement des enfants égarés venant de son pays, partis à sa recherche pour une légende ou une autre et il ne voulait pas de tout ça. Depuis combien d'année le régent d'Ispolin le poursuivait simplement pour le remercier ? Amser l'appréciait car au fond, il s'agissait de son cousin mais pour une raison qu'il ignorait encore, il ne voulait pas avoir de contact avec ce dernier, ce n'était pas encore le temps et leurs brèves rencontres l'avaient convaincu qu'il ferait un souverain efficace et magnifique. Même les rapports des prêtres disaient que cet homme faisait des miracles dans ce pays depuis la fin de la guerre et seulement ça rassurait le terranide qui souriait à chaque fois qu'il y pensait, effrayé de retourner chez lui en se disant que ça gâcherait tout. Dans le pays d'Ispolin, il y avait des légendes sur le Gris qui éduquaient les enfants et bien entendu, les récits avaient exagérés la réalité et cela faisait bien rire Amser qui cependant ne voulait pas les décevoir, semant ici et là des rumeurs qu'un être semblable à celui des légendes était passé par là, comme un bienfaiteur laissant des faux indices du passage du Père Noël pour que les enfants ne perdent pas la joie. Son père lui avait raconté tellement d'histoire quand il était petit, il voulait qu'à présent les bambins de son pays puisse rêver et se sentir protégés, peu importe par quel moyen. C'était son plaisir à lui après tout de savoir que ses frères se sentaient bien...
Son bonheur ? Celui des autres. Et ça lui convenait parfaitement ! Ici, le bonheur de Sayana semblait en partie assuré car elle allait bientôt avoir sa commande, même plus vite que prévu à en croire sa remarque mais maintenant qu'il y pensait, n'avait-elle pas dit au début qu'elle s'attendait à avoir son arme dès la première nuit ? Le souvenir faisait sourire discrètement le forgeron, amusé de la voire passer d'une extrême à une autre, comme ceux qui voulaient faire semblant de tout savoir. Ce n'était pas méchant, ça lui donnait un air enfantin et attachant qui lui allait parfaitement, bien que sa seconde entité était bien éloignée de toutes ces impressions mentionnées. L'ange évoquait à juste titre l'enchantement et Amser grimaçait, comme réfléchissant soudainement mais non, les anneaux d'humeur étaient déjà inscrits dans la future lame et quelques marques supplémentaires, sûrement l'enchantement dont elle parlait, devaient suivre mais en une heure ou deux, c'était fait. Sans aucun doute, sans les bagues, une demi-semaine aurait été nécessaire pour que la magie opère mais le forgeron était prévoyant, fort heureusement.
Et comme il l'était, il continuait à frotter en même temps que la belle platine en plus de vérifier les bouquins. Les tentacules, ça sert vous savez ! Imitant un peu les gestes de Sayana, les extensions sombres du terranide faisaient le même travail même si c'était au ralenti à cause de la réflexion de l'homme sur les ouvrages qu'il tenait en main et au bout d'un petit quart d'heure, on venait tout de même le sortir de sa transe alors qu'il respirait à peine, de plus en plus concentré, s'étant même mis à relire quelques passages qu'il avait apparemment oublié.
« - Ce sont pour les enfants. Là où je vais, j'aime bien aller lire des histoires à ceux qui n'en ont pas toujours l'occasion et non, ce ne sont pas des souvenirs. Je les achète quelques jours avant d'arriver dans un village ou une ville et je les lis rapidement. Après, avant de repartir sur les routes, je les offre à des orphelinats, à des églises ou à des bibliothèques et des librairies pour compléter les collections... Quelques fois même à des gamins assez grands pour comprendre ce qu'il y a sur les pages et quand je les recroise, ils font le même travail que moi avant eux et je suis content. »
Qui avait dit qu'il était difficile d'être heureux ? Amser semblait se contenter d'être seul et d'avoir des amitiés passagères avant de s'évaporer comme un rêve et ça lui allait. Il savait ce que ça faisait de perdre un être cher alors pour éviter que d'autres ressentent cette peine à cause de lui, il disparaissait et laissait planer un doute ainsi, le jour où il viendrait à rejoindre ses dieux, les enfants, qu'ils soient d'Ispolin ou d'ici, continueront à croire qu'un géant viendra les rendre visite pour remplir leurs imaginations de beaux rêves. Une autre légende tout à fait agréable, un autre livre à écrire pour les aider à mieux s'endormir la nuit et rendre ce monde, parfois trop sombre, plus amusant.
L'idée même de rendre des gens heureux de manière définitive et même après son décès faisait ronronner le colosse qui ne se faisait pas trop d'illusion sur le sujet, il devait périr un jour pour tout ce qu'il avait fait, c'était la moindre des choses. Et dans une nouvelle réflexion, dans laquelle il s'enfonçait facilement sûrement à cause de son estomac un peu creux, Sayana le surprenait en venant près de lui, un peu gênée par une question que le titan devinait alors qu'elle était sortie à moitié. Avec toutes ses hésitations, il avait eu le temps de dire les mots avant elle !
« - Je dois toujours bouger et n'allez pas croire que c'est pour défendre la veuve et l'orphelin... Je fuis, comme beaucoup de terranides faibles comme moi et le travail oblige... Et en plus, ça fait de moi quasiment un forgeron à domicile ! Et ça c'est chouette ! »
C'était méchant de laisser l'ange déprimer mais Amser s'était remis à rire comme un crétin, fier de son poste de marchand ambulant. Ce n'était pas vraiment le genre de type à savoir rester en place, probablement aussi à cause de son dieu qui l'envoyait d'un bout à l'autre de Terra pour des petits travaux supplémentaires que les autres prêtres, plus faibles physiquement, avaient du mal à faire. Amser était une sorte de paladin, avec ses avantages et ses inconvénients mais ça lui allait très bien, ça permettait de voire des nouveaux paysages et s'instruire car une erreur facile serait de croire que les runes venaient à lui. Le terranide devait voire tous les milieux possibles et imaginables, étudier mille et une magies, même les moins conseillées mais une vie de risque lui allait mieux qu'une vie de simple artisan coincé dans une échoppe, au grand dam de Sayana sans l'ombre d'un doute.
« - ... Vous allez bien ? »
La discussion interne de l'ange était visible par le froncement de sourcils et les mouvements au niveau du visage dès fois simplement microscopiques. Amser restait juste spectateur, attendant une possible réponse et s'amusait à passer ses doigts devant les yeux de la belle platine avant de placer sa grosse main sur le sommet de son crane, pour faire acte de présence chez elle alors qu'elle semblait un peu déconnectée. Encore cette entité, pas vrai ? Le sourire tendre du colosse indiquait qu'il s'en doutait et il ne cherchait même pas à gronder le double masculin de son amante, le connaissant déjà un peu, ce dernier avait plus de chance d'exploser de rage au moindre conseil du monstre.
« - Je ne suis qu'un homme comme un autre. »
-
- En parlant voyages … si tu es quelqu’un qui bouge beaucoup … tu …
Non seulement la jeune femme était bloquée dans ses paroles en cherchant désespérément à mettre des mots sur ce qu’elle voulait lui demander réellement mais en plus Amser reprit sa phrase de plus belle alors qu’elle prononçait ses dernières paroles d’une voix légèrement plus basse, comme si elle était timide. En même temps … qui ne serait pas timide face à une personne qu’on aime pour lui demander si oui ou non elle était prise ? Si elle comptait restée ou non dans la cité dans laquelle ils se trouvaient tout deux ?
- Je dois toujours bouger et n'allez pas croire que c'est pour défendre la veuve et l'orphelin... Je fuis, comme beaucoup de terranides faibles comme moi et le travail oblige... Et en plus, ça fait de moi quasiment un forgeron à domicile ! Et ça c'est chouette !
Il fuyait ? Qui ? Pourquoi ? Etait-ce un criminel ? Il n’en avait pas l’air du tout vu son hospitalité et la gentillesse qu’Amser démontrait à chaque instant. Mais peut-être n’avait-il rien fait et, comme il le rappelait si bien, il était un Terranide et qui dit Terranide en général dit esclave, un pion, un « animal » destiné à obéir. C’était injuste pour cette race exotique mais la loi de Terra et ses préjugés étaient là malheureusement pour eux … Ces pauvres créatures pourchasser, capturées pour être revendue au plus offrant et dieu seul savait ce qu’il allait advenir d’eux. Pour les plus chanceux d’entre eux : ils pouvaient finir en simple esclaves bon à nettoyer le sol et faire la vaisselle avec l’espoir peut-être de quitter ces lieux dominant alors que dans le pire des cas ils pouvaient mourir sous de nombreux coups de fouets ou encore par le travail accablant que leur maitre pouvaient leur imposés. C’était un bien triste vérité qui pourtant touchait une grande majorité des Terranide quel qu’ils soient.
Sayana avait la chance de ne pas en être un et pourtant elle pouvait imaginer cette souffrance et la rancœur que ceux-ci pouvaient éprouver sur l’esclavage car il ne faut pas oublier qu’elle à été esclave elle-même …
Mais bon il venait de répondre à sa question. Il ne restait jamais en place, ça devait djà être une chance qu’il ait cette maison bien que momentanément. Ca ne devait être une simple question de temps avant qu’il ne remballe ses affaires et prenne le large. Son arme était peut-être la seule chose qui le retenait ici en fin de compte ?
Le visage de la belle vit ses traites se relâcher, son sourire éternel s’effaça pour le regarder avec une grande tristesse. Elle avait l’impression de revivre ce sentiment d’abandon, ce sentiment qu’on a quand personne ne nous aime, quand personne ne nous comprend. Un sentiment si pesant pour la jeune femme qui l’avait déjà vécu plus d’une fois. Ben oui ! Le fait même que sa mère soit morte le jour de sa naissance laissait ressentir au nourrisson quel était ce sentiment d’abandon, une mère qui perd son enfant pour son profit bien que ce jour là sa mère n’avait nullement souhaiter mourir en donnant sa vie pour sauver celle de sa fille. La seconde fois qu’elle ressenti ce sentiment était lorsqu’on lui refusa de sortir de sa cage, de sortir voir le monde où elle avait grandit et quand ses tuteurs affirmèrent qu’elle n’était qu’un monstre. La troisième fois était au moment même où elle reprit conscience dans le vaisseau de ce mercenaire en route pour Terra, c’était comme si son monde d’origine même la rejetait et l’expulsait loin … très loin de chez elle. Et la dernière était maintenant. Amser ne devait même pas réaliser totalement les sentiments que la jeune platine portait pour lui et encore moins se douter que ses mots avaient blessé fortement la jeune demi-ange. Pour elle sa signifiait clairement qu’il ne voyait en elle qu’une cliente et sans doute un très bon coup sexuellement parlant. Un court silence la pesa avant que son double ne la prenne d’assaut.
C’était le moment pour lui d’en profiter, d’user de ces petites faiblesses psychologiques pour reprendre le dessus et tenter de tirer les rênes. Quelle occasion pour l’esprit dominant que renfermait Sayana pour tenter de remettre les points sur les « i ».
« - Voit comment il te considère … Comme rien. Arrête de te faire des illusions ! Ce n’est qu’un ermite, un moins que rien ! Un sans valeurs propres ! »
« Tu ne sais pas de quoi tu parles … »
« - Je vois au contraire qu’il ne nous sera d’aucune utilité et ne fera que nous rendre plus faible … Il te rendra faible et je ne peux tolérer cela … Pas pour celle qui est sensé me remplacer, pas pour celle qui est mon héritage … »
-... Vous allez bien ?
La soldate sursauta quelques instants comme sorti de sa torpeur. Le regard turquoise de la belle se porta sur le forgeron qui la fixait apparemment depuis quelques instant, ayant scrupuleusement analysé chacune de ses mimiques, chacune de ses réactions même infimes alors qu’elle conversait avec son aïeul. Il est vrai que les froncements de sourcils et le détournement de regard ne pouvait pas passer inaperçu aux yeux du Terranide … Surtout que celui-ci était au courant pour sa double personnalité même si on ne pouvait vraiment appeler cela ainsi … C’était plutôt deux esprits différents, deux manières de pensés totalement opposés dans un même corps.
Elle l’observa, il souriait tendrement comme pour la détendre de cette situation plus que gênante pour elle et puis surtout il souriait car il comprenait pourquoi elle était déconnectée quelques instants de la réalité. Ce n’était pas de sa faute après tout, elle n’avait que se moyen de disponible pour parler à la partie masculine qui sommeillait en elle depuis tout ce temps.
Peu après cela, le Terranide ajouta tout aussi ponctuel et détendu :
- Je ne suis qu'un homme comme un autre.
« - Tu n’es pas un homme comme un autre petite larve, tu n’es qu’un monstre. Une créature qui ne fait que profiter depuis le début du corps de ma protégée … »
Sayana observait amser avant de détourner le regard sur le coté. C’était comme si il était là, cet homme grand d’un mètre quatre-vingt au cheveux aussi argentés et brillant qu’elle. Comme si il était présent bien qu’avec un aspect plus éthéré que seule elle pouvait voir. La colère pouvait se voir à son visage matérialisé par l’esprit même de la jeune femme. Un regard plein de haine et de violence.
« Voit le bon côté des chose bon sang ! Il va recréer notre épée ! Et … tu pourras ressortir enfin ! »
Ces simples pensées suffirent pour calmer les ardeurs du mâle irrité. Son visage se détendit avant de se tourner vers celle de la jeune femme. Il acquiesça brièvement avant de regarder Amser à nouveau. Sayana fit de même avant de sourire doucement au colosse.
- Oui enfin presque comme les autres. Dit-elle alors que ses joues reprirent une couleur rosée. Mais pas pour moi, vous portez une place bien importante dans mon cœur.
De simples mots qui étaient d’une grande valeur sentimentale pour la jeune femme et sans importance pour le forgeron. C’était ce qu’elle pensait sur l’instant.
Ses yeux se fermèrent alors que son visage se tourna dans une direction en même temps que son corps. Elle mit un pied doucement puis l’autre devant et ainsi de suite entreprenant une marche lente et effilé comme pour essayer de séduire le gros mâle comme un ultime espoir à une espérance perdue d’avance. Une fois face à ses vêtements, la jeune femme s’accroupit pour se saisir de ceux-ci dans ses bras et commencer à s’habiller lentement. Une fois la tunique et le reste de ses habits mit, elle entre ouvra la porte avant de s’arrêter.
- Au fait …
Sa tête se dirigea lentement sur le coté de sorte à ce que son regard puisse croiser celui d’Amser. Ses joues rougir d’avantage alors que ses yeux montrait une souffrance sentimentale, comme si elle réalisait enfin que cet amour était impossible, que ses espoirs s’étaient enfin envolés alors qu’ils persistaient au fond de son cœur.
- Mon nom est Sayana, je ne pense pas m’être présentée hier en arrivant… J’espère connaitre le tient avant de partir d’ici … On ne sait jamais … si on se recroiserait ?
Sur ces mots la jeune ange srti de la salle de bain et se dirigea vers l’étage inférieur. Elle rajustait un instant sa veste alors que ses yeux se perdirent dans l’ensemble du salon qui n’avait pas bougé d’un pouce ; Cette bibliothèque encore présente, cette table toujours garnie de ce cochon brûlés à point. Et à cotés les forges qui étaient soit éteint soit à leur températures minimales.
Sayana avait autre chose à penser qu’à manger ou se divertir. Il lui fallait changer les esprits de ce poids horrible qui affectait étrangement plus les femmes en général que les hommes. Ce poids qu’on appel l’amour porté à une personne. La belle partit vers le fond de l’arrière boutique et ouvrit une porte qui la menait vers l’extérieur. Une sorte de jardin bien que peu de fleurs y poussaient. Beaucoup d’animaux venaient faire des ravages dans les petites ruelles derrières les habitations et puis c’était trop dallé pour y faire pousser quoi que ce soit. Sayana fut cependant attiré par une petite fleur qui semblait s’en sortir étrangement bien entre les pierres posées sur le sol. La jeune femme s’abaissa et observait l’orchidée bleue qui s’élevait comme elle le pouvait vers le ciel dégagé et ensoleillé. Ses pétales étaient magnifique, un beau bleu où quelques dessin blanc étaient visible. Un beau jeu de couleur sur une tige entre le vert et le bleu qui rendait la petite flore encore plus belle à observé. Cela détendait doucement la soldate même si ce poids sur son cœur était encore présent.
Sa main se dirigea doucement vers les pétales de cette fleur avant qu’elle ne s’arrête en chemin. Pourquoi cueillir cette beauté ? Elle se serait fanée dans les heures à venir alors qu’au sol et ses racines profondément encré dans le sol, elle aurait pu vivre encore des jours. Vivre des jours … seule … elle avait l’impression de se voir en cette fleur … elles étaient solitaire et voué à un destin qui les métrait à dur épreuve. Pour la fleur il fallait qu’elle affronte le vent, la pluie, le mauvais temps et la marche des humanoïdes et des animaux et pour elle trouver sans cesse des habitats pou dormir, affronter le regard des gens, affronter la solitude et le triste héritage que lui avait légué son aïeul en plus d’être bientôt en possession d’une certaine surprise.
Son visage se redressa vers le ciel azuré, sa main contre sa poitrine cherchant à serré ce cœur qui lui faisait souffrir.
« Pourquoi me faites-vous souffrir ainsi depuis si longtemps … Pourquoi dès que je m’intéresse à quelque chose ou quelqu’un, vous me l’arrachez aussitôt ? Pourquoi ? »
« -C’est une question … que je me suis posé durant longtemps Sayana … »
Un léger grincement attira son attention, le visage de la jeune femme se dirigea sur le coté pour observer derrière elle, vers la porte qui pouvait la ramener vers l’intérieur de l’arrière boutique du forgeron.
-
Voilà deux cas intéressants d'abandon, Sayana et Amser. Quelques similarités, des parents absents à cause tout simplement de leurs décès, après des tuteurs leur rappelant à quel point les platines étaient monstrueux bien que dans le cas du terranide, Forgenoire l'avait fait en partie pour le protéger du monde haïssant les créatures de son genre, afin qu'il n'ait probablement jamais à fuir comme il le faisait à présent presque tous les jours de sa vie. Même le troisième point était similaire, Sayana avait été enlevée loin de son monde natal et Amser avait subit la même chose, destiné à errer en dehors d'Ispolin pour en garder l'équilibre intact. La différence ? Le mâle avait comme conscient de ses différences et les avait acceptées, s'exilant presque lui-même car c'était encore la meilleure chose à faire bien que pour un humain, la solitude pouvait sembler pire que la mort par moment mais justement, lui ne l'était pas. Les dieux avaient tournés le dos au titan ? Probablement et curieusement, il continuait à s'adresser à ceux-ci avec respect. Il abandonnait chaque pays qu'il traversait après y avoir effectué quelques tâches et cela sans regret, ce n'était pas de la lâcheté mais juste qu'on avait toujours besoin de lui quelque part et se réserver à un seul groupe ou à une seule personne était une décision cruelle. Là aurait été le véritable abandon d'Amser qui au final, en rejetant cette ange séduite, respectait un peu près tout ce qu'il était. Plus tard, grâce à une fleur, Sayana allait se rendre compte que cueillir quelque chose de beau était un souhait égoïste qui pouvait très bien la tuer et c'était précisément dans cet esprit que le terranide la laissait seule. Isolée, elle survivait bien et en tirait une partie de son charme mais si lui se décidait de se pencher pour s'en occuper, que se passerait-il ? Rien de bon, mis à part peut-être de lui rendre un peu d'humanité...
Si le double de la platine avait tord ? Bien entendu, Amser considérait tout le monde sur un pied d'égalité et c'était ce qui donnait l'impression qu'il n'offrait aucune valeur aux choses ou aux gens, une erreur d’interprétation encore. Si c'était un ermite ? Là, on avait quelque chose de pertinent, Amser avait effectivement fait le choix d'une vie plus spirituelle où il ne désirait impliquer que sa seule personne. Dernier élément, celui du sans-valeur... Encore une réponse correcte ! Ou du moins en partie... La cruauté faisait partie du cercle de la vie et Sayana, ainsi que la plupart des habitants de la grande cité où elle se trouvait, n'étaient que de la viande froide, des gardes mangers sur pattes pour cet homme imposant qui se retenait juste de les manger par une politesse qui était souvent confondue avec la gentillesse. L'amour et la bonté étaient deux choses passagères chez le terranide qui pouvait tout aussi bien être un monstre sans remord mais malgré tout... Ce monstre était fidèle, patient, responsable sans être pour autant courageux. C'était à cause de valeurs qu'ils étaient dans cette situation et Amser était fidèle à celles-ci, montrant une force d'esprit plus grande que sa perversion, de quoi faire pleurer toutes les chaudasses des grandes capitales pour tout dire. Un gros mâle capable de n'éprouver aucune attirance si la situation le demandait, malgré des gênes qui lui hurlaient de parasiter les systèmes qu'il voyait et un sexe qui le rendait pareil à n'importe quel homme.
Au moins, l’aïeul de Sayana l'appréciait au point de ne pas le considérer comme un homme, comme un pauvre vermisseau mais bien comme un monstre et si le monstre en question avait entendu ça, il n'en aurait été que plus flatté. Il aurait pu aussi faire l'éloge de ses manières, redirigeant le soldat réincarné en avouant qu'il ne profitait pas mais qu'il manipulait bel et bien les âmes pour les forcer à faire les choix qui pouvaient les faire progresser. En l'honneur de Lanos. Mais voilà une vérité qui n'allait pas charmé Sephiroth vu comment il était.
« - Non. Comme les autres. »
Un petit rire qui était là pour agacer mais maintenant, allez savoir si c'était l'une ou l'autre des personnalités de son homologue qui était visée. Si c'était la femelle, elle allait probablement râler face à son échec et la tête de mule qu'était le forgeron qui la remettait dans le droit chemin. Si c'était le mâle arrogant, avec son caractère protecteur, il devrait juste mal le prendre et faire descendre le monstre une nouvelle fois dans son estime. Pourquoi pas les deux ? Une petite spirale infernale pour que la demoiselle soit réconfortée par l'autre et qui placerait celui-là au rang de héros. Une fin heureuse où le méchant Amser perdrait, comme le voulaient tous les récits pour bambins, pour leurs plus grandes joies mais aussi celle du terranide qui adorait cet équilibre au point d'exprimer quelque fois ce curieux masochisme. Juste un autre pion ravi d'être sur l’échiquier de quelque chose de plus grand.
Échec et mat, sa main ébouriffant les cheveux de l'ange qui se dirigeait vers la sortie après s'être vêtue. Encore une tentative de séduction ? Plutôt typique des humains mais surprenant venant d'une ange... Comme pour la féliciter de l'essai, le forgeron tirait la langue d'un air intéressé en ronronnant faiblement alors qu'elle se présentait. Mettre un nom sur un visage était préférable, surtout en vue des relations qu'ils venaient d'avoir tous les deux !
« - Et bien, je suis le Forgeron, celui des histoires dans mes livres. »
Se présenter comme un personnage de conte pour donner un peu plus l'impression d'un rêve à Sayana qui allait de toute manière finir par découvrir la vérité grâce à la signature sur le manche de sa lame, c'était osé mais follement amusant car oui, lorsque Amser sentait qu'on lui confiait un cœur, il commençait tout doucement à perdre les pédales et à jouer une triste comédie. Un peu comme avec un chien qui veut courir et avec lequel on galope bien qu'on n'était pas aussi rapide, juste pour le faire croire à un partenaire potentiel et là pour lui, un semblant de joie quitte à se faire mal dans cette course irrationnelle. Penser à l'autre plutôt qu'à soi, un trait de caractère de cet être immonde et surprenant.
Allez... Elle ne voulait que son cœur et juste par curiosité, le terranide était prêt à lui offrir ce trésor. Elle avait bien disparue, sûrement partie par la ruelle mais Amser devant la table bien remplie, il regardait une assiette tout en réfléchissant à la suite de sa journée. Le regard un peu déporté sur la droite, il percevait un tissu blanc pouvant servir de bandage et un petit coussin inutilisé sur une armoire. Tout ce qui fallait !
« - Et bien, si c'est ce que le Ciel veut... »
Vous avez déjà entendu parler d'histoire de gens s'arrachant le cœur mais en avez-vous déjà vu ? Le haut entre les dents pour exposer correctement son torse, Amser enfonçait solidement une main dans sa chair sans trace de regret, comme guidé par ses certitudes. Un craquement ? Juste les cotes qui cédaient face à cet assaut aussi brutal et qu'inattendu. Un gargouillis ? Juste le sang du monstre qui giclait de sa gorge à cause des pressions internes alors que ce dernier agrippait la pompe cardiaque, tirant dessus avec douceur jusqu'à ce que tout ce qui reliait le cœur au corps ne lâche. Clairement, le forgeron avait un coup de mou après la manœuvre mais le coussin contre sa plaie, il l'appuyait d'avantage avec des bandages serrés qui rendaient juste l'anomalie invisible derrière ses habits remis correctement après. Le cœur que Sayana voulait ? Encore battant sur l'assiette grâce à la régénération du colosse qui opérait encore alors qu'il s'éloignait à son tour mais vers une autre porte pour se retrouver dehors sans croiser sa cliente.
Une destination ? Il lui fallait bien des matières et surtout des tissus pour ce qu'il avait en tête. Pour un beau manche comme on les faisait traditionnellement en plus d'un beau manche comme le désirait l'ange, du matériel était nécessaire. C'était là sa dernière occupation avant la comptine des enfants et il soupirait tout le long du chemin à cause de la perte de son organe. Beaucoup moins amusé et fou, ce traitement inhumain et douloureux l'avait calmé et dans son esprit, les cotes se ressoudaient déjà, remises en place par des contractions musculaires semblables à des frissons chez Amser.
« - Z'êtes malade, m'sieur Ams'r ?
- Mh... ? Oui, un peu. »
-
Elle restait encore de longues minutes à l’extérieur à observer cette fleur. Une chose si belle et si unique. C’était une très mauvaise idée de la cueillir comme elle le désirait. Cela aurait été effectivement égoïste de sa part de garder pour elle une tel beauté venant de la nature, la fleur aurait pu vivre encore plus longtemps là où elle était et non transporté dans un vase ou elle n’aurait, au final, vécu qu’une petite semaine.
Et son regard se posa longtemps sur la petite flore en comparant cette petite chose fragile au forgeron. Fallait-il qu’ils restent réellement ensemble ? Elle ne savait pratiquement rien de lui après tout. Son passé, son vécu, ses expériences et sa vie passé… elle n’en savait rien ou de toute petite bride. Pourtant il était déjà encré profondément dans son cœur, comme le ferait n’importe quelle autres filles amoureuses ceci dit … Mais Sayana n’avait jamais connu cela au part avant, c’était sa première expérience dans sa relation amoureuse. Pas forcément sur le plan sexuel mais bel et bien sur la relation amoureuse, c’était la première fois qu’elle ressentait cela. Ce sentiment de vouloir appartenir à une seule personne, que cette personne reste près de nous quoi qu’il arrive avec l’espoir, peut-être, de fondé son avenir voir une famille avec celui-ci. Cependant … ce n’était pas possible, Sayana en prenait doucement conscience… Même si c’était fort douloureux pour elle. S’il l’aimait ? Il l’aurait sans doute montré depuis bien longtemps … Pas en lâchant de petite vanne pour la rassurer ou pire la faire espérer …
« - Tu sais … il y aura d’autres occasion … »
Le visage de la platine, qui s’était retrouvée assise contre le mur du bâtiment, observait le vide à coté d’elle. Pour les autres passants, il n’y avait rien mais pour la soldate une personne était bien présente. Sephiroth était à ses coté bien que sous une forme éthéré comme un fantôme, celui-ci observait aussi la plante. Il redressa sa tête pour poser le haut de celle-ci contre le mur de pierre qui se dressait derrière lui, contre son dos. L’une de ses jambes était étendue alors que l’autre était repliée. L’un de ses bras était accoudé au genou de la jambe plié alors que la seconde aidait le mâle à se tenir en équilibre contre le mur.
« - Je n’aie pas réellement connu le cas d’être amoureux mais plus d’une sont tombé sous mon charme … je n’avais pas le temps de penser à toute ces petites minettes … j’étais … bien trop occupé par mon travail … »
Le soldat rouvrit ses yeux turquoise et au regard pénétrant qui se dirigea vers sa seconde.
« - Peut-être que lui aussi à trop de travail … Ou n’est simplement pas intéressé par l’idée de garder une femme … ça arrive … »
« Oui … mais »
« -Ce n’est qu’un dur moment à passer … tu t’en remettra. Nos aventures ne font que nous rendre plus fort, mets-toi ça en tête ma petite. »
Sayana alors baissa un instant le regard et comme une petite fille elle se dirigea vers son aïeul demandant indirectement un câlin réconfortant. Sephiroth l’observa et ne pouvait s’empêcher d’afficher un petit sourire en l’enlaçant d’un bras comme un père attentionné. Jamais l’idée d’être père n’aurait traversé l’esprit de l’ex-soldat et pourtant il avait l’impression d’endossé ce rôle avec la petite platine. Elle était si jeune, si fragile dans un certain sens et puis si il était là c’était grâce à elle. Il ne pouvait être oublié car il vivait encore au travers de son corps. La main fantomatique du mâle aux cheveux d’argent caressait doucement les mèches platine de son double féminin. Il avait l’impression de les sentir même si il n’avait pas de corps matériel, c’était une étrange sensation de pouvoir ressentir des choses qu’on ne pouvait réellement toucher.
Un autre bruit retentit et ce n’était pas trop un grincement de bois cette fois-ci. Ca ne pouvait être le vent qui soulevait un peu cette porte sous la force de son souffle. Non c’était un bruit plus … clinquant ? Comme si on avait cogné quelques objets entre eux. Les deux platines avaient leurs regards rivés vers l’intérieur de la bâtisse. Sayana se redressa rapidement comme le fit le platine avant de disparaitre de sa vue. D’un petit mouvement de main, elle retira la poussière présente sur sa tunique. Qu’est-ce que pouvais faire le forgeron ? Il s’agissait peut-être simplement du fait qu’il reprenait son travail pour son arme. C’était plus que probable mais le second bruit qu’elle entendit fit effondrer sa petite thèse. C’était un bruit sourd de porte qui se fermait. Il sortait ? Pour faire quoi ? Se calmer ? Se changer les idées ? Raconter des contes aux enfants ? Ou encore achetés de quoi se nourrir ou des matériaux pour la confection de son armes ?
Sayana retourna donc à l’intérieur de la boutique et observait le salon qui n’avait pas changé d’un pouce et dont la présence d’Amser était absente. Bon … il ne restait plus qu’a attendre …
Et soudain un bruit sourd se fit entendre à un rythme régulier. C’était un bruit étrange, spongieux comme … le son que faisait un cœur ? La belle tourna rapidement son regard en direction du bruit, en direction de la table. Son visage se crispa et son sang ne fit qu’un tour. C’est seulement maintenant qu’elle réalisa la présence de sang assez importante au niveau de la table et au sol également. Sur une assiette posée sur la table reposait … un cœur ! Il était immense mais la vue d’un cœur encore battant et expulsant le peu de sang qu’il renfermait encore pétrifiait presque la platine sur place. Sayana n’avait pas peur du sang et des organes internes des créatures mais si ce cœur était là, il devait être bien dans la poitrine de quelqu’un ! L’idée qu’Amser s’était enlevé volontairement son cœur lui vint ensuite. C’était une chose horrible ! Pourquoi il aurait fait ça ? Bien sure qu’elle voulait son cœur mais pas de cette façon ! C’était dans un sens religieux et spirituel pas au sens propre du terme ! Après tout qu’est-ce qu’elle aurait fait d’un viscère ?
Doucement, les mains de l’ange se saisir du cœur du terranide. Son cœur était gros et de couleur violacé montrant déjà les premiers signes d’une hypoxie. Le sang qui n’était plus oxygéné ne fournissait plus de carburant aux cellules et, pourtant aussi étonnant soit-il, le cœur continuait de battre et de pulser fortement. De petites larmes coulaient le long de ses joues en observant l’organe-muscle battre dans ses mains. Doucement elle se mit à serrer le viscère contre sa poitrine en partie nue. Le mouvement se faisait sentir sur sa peau et le sang tachait aussi bien ses téguments que ses vêtements.
« - Mais qu’est-ce que tu fais ? Oui il s’est arraché le cœur est alors ? Si il en a décidé ainsi ? »
« Il n’avait pas à faire ça ! Il … il est sans doute mort maintenant ! »
«- Arrête de le serrer aussi fort dans ce cas ! Nos essences de vie ne sont pas semblables à celle de cette planète ! Pour un organe aussi « pur », nous sommes susceptibles de l’assimiler à notre organisme ! Tu risque plus de le détruire que ! »
« Ce sera comme un souvenir dans ce cas … On ne possède qu’un cœur … »
Et elle serra l’organe encore plus fort contre elle face au regard impuissant de son aïeul qui ne pouvait qu’être témoin de ses actes. Qu’est-ce que cela aurait apporté à la dame de serré ce cœur puissance ? Et bien assimilé une partie des caractéristique du terranide mais heureusement pour la belle pas tout au moindre détail près …
Le cœur était de plus en plus comprimé contre sa poitrine et doucement il cessa de battre. L’organe se mit alors à se décomposé doucement en de fin filets de lumières bordeaux. Ces fils de lumières transparente se collèrent à la jeune femme, ceux-ci étaient absorbés par son corps. Rapidement le cœur disparut pour être intégré à l’organisme de la soldate qui avait à présent les mains contre sa poitrine.
La platine entre ouvra ses yeux qui s’était affiné, elle se sentait … étrange sur l’instant. Un léger goût sucré lui vint en bouche. Pourquoi ? Bonne question à laquelle il n’y avait pas de réponse … un effet secondaire à l’absorption ? Sans doute.
D’un coup, la jeune femme se retourna dans un sursaut, un bruit survint et attira son attention vers le sol. Une toute petite souris ne faisait que passer en couinant. C’était le type de bruit que Sayana entendait à peine mais là.. C’était comme si elle l’avait entendu avec des amplificateurs de son. Ses sens étaient à ce point amélioré ? C’était étrange comme ressenti, elle pouvait effectivement entendre des choses qu’elle n’entendait pas au part avant. Ce n’était rien de très extraordinaire mais son ouïe semblait simplement plus fine. Elle tâta aussi par réflexe sa peau. Elle était toujours aussi douce mais la sensation était amoindrit. Son regard se posa sur sa main qui ne semblait pas avoir changé pourtant.
« - C’est étrange tout ces changements, nos sens sont décuplés, je sens … notre corps plus … vivant ? »
« Plus vivant ? »
« - Oui comme … si on se sentait mieux, comme … je ne sais pas comment l’expliquer ! C’est comme si nous baignons dans un bain de Mako constamment ! »
« Ho je vois ! »
L’image d’une régénération plus rapide et donc du métabolisme accéléré, c’était ce que son aïeul voulait dire ! C’était en sois pas une mauvaise chose, ça ne pouvait être que plus bénéfique pour elle durant ses combat à venir. Mais une question apparut alors, ces effets étaient persistant ou temporaire ? Normalement ils auraient du rester comme l’essence même de vie du cœur s’était liés au sien et il ne fat pas oublier que Sayana n’était pas un ange comme les autres. Sa vie n’était pas venue en se monde comme n’importe qui, ses cellules étaient ceux d’un clone et les mutations génétique n’étaient pas à exclure.
Brutalement, la femme se mit à genou dans un bref fracas. Les deux mains sur son ventre et ses yeux étaient écarquillés. Une douleur si vive ! C’était monstrueux ! Comme si on vous enfonçait plusieurs coups de poignard dans le bas ventre. C’était une sensation plus que désagréable, presque semblable à une appendicite. Son ventre était dur, chaud, douloureux. De grandes crampes la mobilisait dans cet état et elle ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi. Etait-ce du justement au métabolisme accéléré ? He bien oui ! Car l’acheminement des ovocytes fécondés s’aventuraient plus rapidement jusqu’au centre de son utérus bien que saturé en sperme du monstre. En quelques minutes à peine après la fusion du cœur avec le corps de la dame, les deux ovocytes avaient atteint l’endomètre alors qu’en réalité il aurait fallut cinq jour. Ce qui lui faisait mal ? C’était l’insertion des deux embryons dans la paroi de l’utérus. Pourquoi deux ? Parce que ses ovaires n’avaient pas relâchés un mais deux ovules en même temps. Si ce n’était pas un coup du destin … A croire que les dieux voulaient jouer avec elle. Non seulement elle n’aurait pu faire sa vie avec le terranide mais le terrible destin allait lui mettre deux gosses sur les bras, deux monstres … Deux terranides sans nul doute. Ceci dit, une fois les embryons incrusté dans le milieu maternel, la douleur cessa immédiatement. Ca n’avait pas duré plus de cinq minutes mais se fut cinq minutes éprouvant pour celle-ci.
Sayana se redressa enfin, soupirant longuement pour calmer les séquelles de cette douleur interminable.
« - Tout va bien ? »
« Oui … oui je crois … bordel quelle douleur … »
La soldate s’assis en prenant un verre d’eau. C’était décidément une journée forte en émotions ! Tout d’abord ce doux moment passé entre lui et le monstre qui avait éjaculé deux fois en elle l’ayant par la même occasion engrossé de faux jumeaux, ensuite cet instant où elle espérait que Amser ressentirait les même sentiments qu’elle et enfin la situation du cœur retrouvé sur la table et l’avoir absorbé … Amser ! Sapristi Il fallait qu’elle le trouve !
La jeune femme se leva d’un bond de sa chaise et se mit à courir rapidement au travers de toute la maison en essayant de l’appeler !
-Monsieur ! Ranh punaise ça fait cloche ! Si il m’avait dit son nom ce petit enfin non grand ! Ho et puis merde ! Forgeron !!
Il était nulle part … Il devait être sorti dans ce cas. Il n’y avait plus de temps à perdre ! Le terranide n’était ni à l’étage, ni au rez-de-chaussée, il devait être dehors dans ce cas. La jeune femme se mit alors vers l’entré de la boutique et ouvrit la porte tout en cherchant rapidement le forgeron du regard. Il était là ! Elle le voyait ! Un soupir de soulagement lui échappa et … Une minute ? Comment … Comment pouvait-il encore être vivant ? Il avait retiré son cœur ! Comment était-ce possible alors qu’il soit encore en vie ? Le forgeron s’approchait et Sayana le regardait s’avancer. Il avait l’air mal en point. C’était déjà plus qu’étonnant qu’il soit encore en vie ! Même de loin, Sayana pouvait constater son bandage remplit de sang. Aucun doute possible, le cœur devait bien être le sien !
« Comment peut-il encore vivre ? il a retiré son cœur ! »
« - Il en a peut-être deux ? »
-Mais qu’est-ce que vous avez fait bon sang ?! Vous êtes fou ? Vous auriez pu mourir en faisant cela ! Et puis … Dit-elle quand le forgeron était à distance suffisant pour qu’il l’entende murmurer. Ce genre de détail ne devait pas attiré la curiosité des autres après tout. Comment se fait-il que vous soyez encore en vie ?
Elle le regardait entrer et elle ferma doucement la porte. Le regard sérieux, le cœur battant de stress. Ses yeux se fermèrent et elle pouvait enfin déballer une partie de son sac.
-Ne me refait plus de frayeur pareil! J’ai cru que vous étiez mort en voyant ce cœur frais sur la table !!
-
Trop occupé par son travail, ça faisait un point commun entre Amser et Sephiroth. Si plus d'une femme était tombée amoureuse de lui? Il n'en savait rien mais si c'était le cas, tout comme l'autre platine, il n'avait jamais eu le temps pour elles. C'était ironique au final, lui qui enseignait toujours aux autres que le sablier n'était jamais définitivement vite et qu'on avait toujours un peu de moue pour soi fuyait sa propre leçon. Un paladin, un prêtre, un fuyard aussi, tellement de bonnes raisons de ne pas rester sur place, pour le bonheur des uns et pour le malheur des autres. Ça faisait aussi partie de son histoire à lui…
D'un autre côté, le terranide avait connu il y a longtemps une femme qui l'avait abandonné et probablement qu'après ça, jamais il n'a réussi à s'en remettre, allant d'un pays à un autre pour trouver une cause qui le ferait oublier, un alcool assez fort pour ravager l'imposant réseau de neurone qui faisait de lui un monstre et non un homme. Pourquoi faire souffrir les autres? Amser n'était là que pour donner des quêtes et des leçons, pas pour être 'quelqu'un' et pour dire vrai, c'était idéal pour lui qui adorait trop les choses pour s'y attacher –encore une belle ironie du personnage qu'il était-. Tiens, et s'il était immortel, est-ce que ça aurait changé les choses? Le sourire sur son visage prouvait qu'il hésitait, bien que non intéressé par la proposition, les histoires qu'il imaginait étaient drôles et variées, les évolutions des mondes infinies et alléchantes. Pas être immortel, non, mais vivre quelques ères en plus qu'un simple mortel… Pourquoi pas? Le Destin n'était pas son domaine, il laissait ce délirium entre les mains des trois tisseuses, à elles de voire après tout, c'était leur job!
Le Destin était la chose la plus amusante qui soit et quelque part, sans lui, rien ne pouvait être divertissant en toute logique. Dans cette optique, Amser entendait des appels lointains, tournant la tête en envisageant la localisation des paroles lointaines. Aussi amusant, la triangulation, une méthode digne de chauve-souris et sous-développée chez le terranide mais dans notre cas, ça suffisait pour sentir le rapprochement de la belle platine, boostée par son assimilation récente. Ne pouvait-elle pas juste se reposer? Alala, cette Sayana.
« – Quelle curiosité… »
Amser souriait, pas vraiment pâle malgré la perte de son organe et quelques craquements se faisaient encore entendre, les os se remettant en place d'une manière magique et monstrueuse, seuls. L'ange s'était approché, beaucoup, mais pourquoi? Juste pour murmurer? Elle avait hérité d'une partie des capacités du mâle, elle devait savoir qu'il pouvait l'entendre de plus loin… Des réflexes humains qui restent, c'était mignon et tellement ridicule à la fois, comme une enfant pas encore sure de savoir marcher seule.
L'enfant en question était curieuse et demandait au forgeron quelques renseignements qui le faisaient à chaque fois un peu plus sourire. Comment y répondre alors qu'au fond, il savait qu'elle avait la réponse déjà en tête mais dans le doute, Amser pouvait inventer une belle histoire, intensifier le mythe qui existait à son sujet, une main sur le torse un peu pourpre qui avait trompé tout le monde sauf la demoiselle de toute évidence.
« – Cette vie ne m'appartient plus depuis longtemps. Si je dois mourir, cela sera surement à la fin d'une mission ou lorsque mon seigneur, le dieu Lanos, le souhaitera. »
Et oui, il avait deux cœurs, aussi, et le second arraché repoussait tranquillement en petits lambeaux de chairs qui s'agitaient, tentant d'entrer en contact l'un avec l'autre pour se fixer et grossir pour former une nouvelle fois une pompe. C'était difficile de se débarrasser de lui, maintenant, si quelqu'un a encore des doutes…
Impressionnant! Le cœur avait expulsé encore assez de sang pour salir la pièce à ce point? L'enguelade de la bipolaire lui passait presque au-dessus de la tête tellement que l'idée de tout ranger le combler intérieurement mais bien entendu, il entendait. Sayana avait eu peur? Normal aussi, Amser avait toujours du mal à s'habituer aux coutumes humaines mais ça créait des quiproquos aussi anodins que ceux-ci.
« - Dès fois, j'en mange aussi… Mais les humains ne font pas ça généralement, du moins pas dans cette région il me semble. Peut-être plus au sud? »
Une question de géographie maintenant, jamais ils n'allaient sans sortir enfin si car Amser avait à présent du pain sur la planche comme on dit. Entre ses mains, un ruban enroulé de couleur sombre qui n'avait pas été tâché lors du transport et heureusement car jamais il ne se serait pardonné une bêtise si phénoménal. Qu'aurait-il fait? Fermer le magasin? Il l'aurait fait de toute manière, juste pour la blague et pour s'installer à des années lumières d'ici. La main tendue vers la belle, il lui demandait du regard si ça lui allait comme teindre, des questions d'esthétique maintenant. Vous vous attendiez à quoi? A ce qu'il la viole pour s'excuser de cette grosse frayeur? Sephiroth aurait explosé de colère et pire que ça, ça aurait amusé ce grand idiot.
-
La femme regardait le terranide avec les sourcils froncés. Non seulement elle lui faisait la morale mais celui-ci semblait encore ailleurs, comme préoccupé par quelque chose de plus important que sa propre existence. La belle avait horreur de cette sensation de parler dans le vide, de parler pour ne rien dire au final. Amser était arrogant mais est-ce que cela était du à sa nature Terranide hors du commun ? Peut-être …
- Dès fois, j'en mange aussi… Mais les humains ne font pas ça généralement, du moins pas dans cette région il me semble. Peut-être plus au sud?
Mais de quoi il parlait ? De cœur ? Il en mangeait réellement ? Sayana tremblait un instant juste en imaginant le colosse dévoré l’organe chez un humain ou même une autre créature. Elle aurait été capable de ce geste aussi mais uniquement dans le but de survivre en milieu hostile. C’était peut-être au final un instinct primaire chez le forgeron qui était resté malgré l’apparence plus humain et les gènes qui s’y accompagnent.
- En général non … ils ne se dévorent pas entre eux … Sauf pour survivre ou si c’est dans leurs coutumes d’être cannibale …
Puis il lui tendit la main avec en son creux un ruban de couleur noir de jais. Une très belle couleur ceci dit. Sayana baissa le regard avec vers ce qu’il tenait et elle ne comprit sur l’instant ce qu’il lui voulait. Puis c’est là que le petit déclic c’est fait. C’était sans doute le textile destiné à décoré le manche de sa futur arme. Aah toujours cette fameuse arme. C’était au final le sujet qui revenait le plus souvent et quoi de plus étonnant pour quelqu’un qui était venu demander sa fabrication au près d’un forgeron qualifié ?
La platine sourit et se saisit alors du bout de tissus qu’elle toucha avec délicatesse. C’était aussi doux que la soie et les fibres noires se reflétaient doucement dans la lumière des forges. Oui, c’était ce qu’elle voulait. Son visage hocha lentement en signe d’approbation. Elle retendit le rouleau de soie vers le monstre avec un doux sourire à ses lèvres. Etonnant de voir un tel changement de comportement … Oui on pouvait presque la qualifiée de Bipolaire …
-C’est une très belle couleur, merci …
Ca lui faisait plaisir de voir qu’il était sorti malgré la souffrance qu’il s’était auto réalisée. Tout ça au final pour sans doute quelque chose qu’il aurait compris au premier sens du terme … Sayana ne savait plus quoi dire au final. Fallait-il maintenant qu’elle veille à ce qu’elle allait dire ? Certainement …
On pouvait un peu dire qu’Amser était un abruti sous sa compétence intellectuel qu’il voulait laisser paraître qui n’était pas très futé en sois mais qui sait ce dont le Terranide était capable. Comme on dit : L’habit ne fait pas le moine. Peut-être que le forgeron était très intelligent au final. Sayana ne le saura sans doute jamais.
Comment se sentons dans ces moments là ? Quand on a eu presque la frayeur de sa vie en pensant que l’être qu’on aime à faillit passer l’arme à gauche à cause d’une mauvaise interprétation ? Comment se sent-on quand on sait que on ne reverra sans doute jamais l’être auquel on ressent pour la première fois de l’amour et pourtant garder cet espoir qu’ils se rêveront voire former une famille dans un futur incertains ? Mal … Très mal … La platine sentait son cœur, pourtant en pleine santé, se serrer comme si il manquait de place. C’était l’un des très nombreux effets de ce ressentit qu’on appelle l’amour. Autant celui-ci pouvait faire soulever des montagnes à n’importe qui autant quand la personne était déçue, cela pouvait être la pire des armes. Et la situation même de la jeune femme ne l’aidait pas du tout. Les hormones maternels … Un véritable engrenage essentiel au bon fonctionnement de la mère mais à double tranchant dans de tel cas surtout du point de vue psychologique...
« - Ce sera bientôt terminé Saya, nous pourrons partir une fois cette arme entre nos mains et cette chose ne sera qu’un mauvais souvenir … »
« Si tu le dis … Vivement que tout cela se termine … »
Elle sourit doucement à Amser. Elle posa lentement sa main sur l’endroit même où était sa blessure qui se reconstituait petit à petit. Sa main s’entoura d’un faible halo vert clair, une douce chaleur pouvait se faire ressentir là où elle avait posé la main. Le forgeron pouvait se sentir petit à petit comme revigoré et sa plaie se refaire encore plus rapidement. Sayana avait la capacité de soigner les autres mais en offrant en contre partie de son énergie vitale. Elle s’arrêta une fois qu’elle se sentit fatiguée et qu’elle estimait que c’était suffisant.
-Si vous le désirez, je veux bien ranger cette pagaille et ce sang ?