Le Grand Jeu

L'entre-deux Mondes => Le Paradis => Le Royaume des Anges => Discussion démarrée par: Yehaël le samedi 15 juin 2013, 14:32:36

Titre: L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le samedi 15 juin 2013, 14:32:36
Les Cieux... T’en souviens-tu ? Cet endroit infini ? Ces immenses tours d’argent s’étendant au milieu des nuages ? Cette impression de liberté absolue ? Ce bonheur naturel que tu ressentais, même maintenant, en t’y rendant, cette impression de sérénité et d’amour, de paix éternelle, de félicité... Tu as beaucoup voyagé, n’est-ce pas, et tu as vu beaucoup de choses... Mais rien qui ne puisse égaler la richesse des Cieux, rien qui ne puisse égaler sa splendeur, rien qui ne puisse se comparer à la beauté de cet endroit. C’était ta terre natale, c’était un lieu de félicité et d’amour, et tu aurais aimé qu’il le soit toujours... Qu’il conserve toujours sa pureté... Mais la souillure et la corruption ne sont pas le privilège des démons. Les Cieux ont été souillés bien des fois, n’est-ce pas ? Tu le sais depuis que les Anges se sont entretués, et que Lucifer et Azazel, avec d’autres Anges, ont choisi de devenir des Déchus, des Anges noirs, des renégats et des traîtres. Tu t’en souviens encore, mais tu sais que la trahison ne s’est pas arrêtée à eux. Oh non. Il y a eu d’autres personnes... Dont une... Et, alors que son nom te revient, tu te revois...


« Je ne pense pas être la personne la plus qualifiée pour ça... »

Il ne t’avait rien répondu. Pas sur le coup. Il te connaissait, et savait que ton inquiétude n’était pas simplement l’expression d’une sorte de crainte. Tu n’étais tout simplement pas une diplomate. Tu ne l’avais jamais été. Tu étais Yehaël, l’Ange de la Pureté, créature intransigeante, qui était liée à la Pureté, et à tout ce que cette dernière représentait. La fermeté. La rigueur morale. On ne pouvait pas négocier avec toi, c’était bien connu.

« Remettrais-tu en doute la décision du Conseil ? » t’avait-il alors demandé, en penchant lentement la tête.

Ses quatre ailes dans son dos indiquaient qu’il était un Archange, l’un de ces Anges supérieurs qui étaient supposés être des parangons de respect et d’obéissance. Et, depuis un certain temps, il y avait une Archange qui ennuyait le Conseil. Abigahëlle. Ce dernier s’était réuni pour se prononcer à son sujet, estimant que les agissements d’Abigahëlle dans les plans inférieurs étaient indignes des Anges, a fortiori d’une Archange. Les cinq principaux Archanges, représentant les cinq vertus cardinales des Cieux, s’étaient réunis, et avaient délibéré. Une conclusion importante, puisqu’elle portait sur le sort d’une Archange. Et, contrairement aux tribunaux humains, il n’y avait pas de juridiction de second degré. La décision du Conseil des Archanges devait être parfaite, ne pouvant être théoriquement révisée que dans des cas rarissimes, ce qui n’était encore jamais arrivée en pratique. On pouvait ainsi attendre des années avant qu’un délibéré ne soit rendu, vu que les Archanges étudiaient toutes les possibilités.

L’Archange Abigahëlle te répugnait. À dire vrai, tu avais du mal à la comprendre. Elle ne respectait aucune règle, n’en faisait qu’à sa tête, et, si les Anges n’étaient en soi pas opposés à la sexualité, elle faisait preuve d’une telle lubricité que, pour eux, il y avait une véritable débauche, ce qui, en soi, était répréhensible. Mais, outre ça, on la soupçonnait d’avoir des idées séditieuses, de ne pas respecter les vertus cardinales qui définissaient toute la relation des Anges avec les autres espèces : le libre-arbitre. Un Ange ne pouvait pas imposer sa volonté sur les autres espèces, simplement les guider, ce que les Anges estimaient, pour la plupart, avoir faits. Il y avait, sur ce point, une ancienne décision du Conseil, qui était formelle. Ce qui avait trahi Lucifer, c’était tout simplement qu’il n’avait pas accepté le libre-arbitre, et avait tenté d’imposer ses propres normes sur celles des autres. Tu le savais, mais, au fond de toi, tu avais toujours un peu de mal à t’en convaincre. Les démons ne se privaient pas pour influer sur la vie des gens, alors même que les pactes anciens interdisaient formellement toute forme d’intervention qui ne soit pas sollicitée.

« Bien sûr que non, rétorquas-tu. J’émets juste des réserves sur ma capacité à la raisonner... »

L’Archange hocha silencieusement la tête. Vous vous teniez alors sur une sorte de balcon, de l’une des tours du Royaume des Anges, voyant devant vous, outre des tours, deux bandes de nuages, en haut et en bas. Des rayons solaires fendaient ceux du haut, formant une sorte de magnifique éclairage. C’était vraiment un endroit magnifique.

« Tu ne devrais pas, répliqua l’Archange. Tu es l’une des Anges les plus âgées qui existe, Yehaël. »

Ça, tu ne pouvais pas le nier. Quand un Ange mourait, son âme, si elle survivait, se réincarnait tôt ou tard dans le corps d’un autre Ange. Mais toi... Toi, tu étais la Pureté, et personne n’avait encore jamais réussi à te tuer... Et, à cet instant, tu pensais que ça n’arriverait jamais... Tu n’en es plus aussi sûre, maintenant, n’est-ce pas ?

« Le Conseil a décidé de te confier cette responsabilité, car tu es l’une de celles qui se rappellent le plus la trahison de Lucifer... Tu étais proche de lui, tu étais sa disciple. »

Tu ne dis rien. C’était la vérité.

« Il vaut mieux que ce soit une Ange, et non l’un des Archanges. Nous ne voulons pas prendre de sanctions envers Abigahëlle, et c’est pour ça que le Conseila décidé de surseoir à statuer. Mais, d’un autre côté, nous ne pouvons pas non plus faire comme s’il ne se passait rien.
 -  Ah oui ? »

Le ton était un peu railleur, ce qui n’échappa pas à l’Archange.

« Je sais ce que tu penses, Yehaël... Que nous n’agissons pas, que nous laissons les démons se répandre... Mais il y a des règles, des règles qu’il faut respecter ! Car, si on ne suit pas les règles...
 -  Je ne suis pas un chérubin, je connais la leçon ! »

L’Archange ne dit rien, et tu te mis à soupirer.

« Abigahëlle est en plein doute. Elle ne croit plus en nos vertus, et ne croit plus en la rédemption. Tu dois l’aider, Yehaël. Elle est une sœur. »

La trahison des Déchus était encore douloureuse aux Cieux. Lentement, tu hochas la tête.

« Très bien. Je ferais le nécessaire.
 -  Et je te remercie pour cela. »

Tu ne dis rien, et te contentas de t’envoler, rejoignant Abigahëlle.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le dimanche 16 juin 2013, 15:20:06
"Ma bouche était une huche et il y grandissait des mensonges.
J'ai brûlée toutes les bonnes choses dans l'œil d'Eden
  Nous sommes trop stupides pour courir trop mort pour mourir.
                                             
J'aurais dû lui dire alors
 Qu'elle était la seule chose
 Que je ne pourrais jamais aimer dans ce monde mourant
 Mais le simple mot amour lui-même
 Est déjà mort et à disparu.
           Vous avez enlevés l'ange !
 Je devrais moi aussi  me tuer pour faire payer tout le monde
."


Abigahelle était assise dans son fauteuil Voltaire (http://www.google.fr/imgres?q=voltaire+noir+et+rouge&um=1&sa=N&hl=fr&biw=1600&bih=900&tbm=isch&tbnid=l6FZcge1WQqRbM:&imgrefurl=http://mes-occasions.com/fauteuil-voltaire-p-200982.html%3Fville%3Dhaute-garonne_31_3_10&docid=GdQfG21CsO7aYM&imgurl=http://mes-occasions.com/images/4338939-Fauteuil-voltaire-440x320.JPG&w=440&h=320&ei=k4-9UfKkF9SGhQeo9YCwCg&zoom=1&iact=hc&vpx=336&vpy=376&dur=408&hovh=191&hovw=263&tx=161&ty=117&page=1&tbnh=144&tbnw=199&start=0&ndsp=51&ved=1t:429,r:13,s:0,i:122) en ébène et velours rouge.

L'Archange était plongée dans ses pensées philosophiques, à coté d'elle ce trouver un grand verre d'absinthe, une pile de livres ainsi qu'un cendrier où ce consumait lentement une cigarette rattacher à une extension en ébène.
La gigantesque pièce ou trônait Abigahelle était bercée par une douce mélodie provenant d'un magnifique phonographe or et noir, une mélodie (http://www.youtube.com/watch?v=Quu_ZRuL8RQ) pur et mélancolique comme l'Archange les affectionner. 

Le palais d'Abigahelle avait cette particularité d'avoir était construit en marbre noir, le rendant facilement reconnaissable dans le blanc pur des cieux.
L'intérieur de ce somptueux endroit était décorer de plusieurs tentures bordeaux et rouge, le mobilier lui était soi en ébène soi en marbre noir, les croix était toutes inversées. Les quinzaines de  pièces que compter le palais était toutes illuminées par une multitude de grands candélabres ainsi que par de gigantesques lustres noirs au bout des quels pendez d'innombrables rubis.

Ce havre de paix était le seul endroit au paradis où  Abigahelle se sentait bien, un cocon moelleux et luxueux où "L'antéchrist" pouvait à souhait lire, boire, fumer et copuler avec bon nombre d'humains et d'anges.

La belle avait aussi un énorme drapeau marquer de son emblème : la lettre grecque Oméga traverser  d'une croix inverser.
l'Archange avait à son service cinq anges de rangs inférieurs qui s'occupés du palais et d'Abigahelle.


Abigahelle prit le verre d'absinthe, bue  quelques gorgées, avant de le reposer et de prendre sa cigarette.

C'est alors qu'une petite ange au cheveux blonds entra timidement dans la pièce.

D... Dame Abigahelle Je... je... que...quelqu'un v...

Putain hatchielle arrête d'être aussi cucu ! exprime toi donc convenablement ou je serais encore obliger de te punir ! *tire une latte sur sa cigarette puis rejette la fumer en regardant la petite ange d'un regard froid*

Je..Je v... vous de... demande pardon Dame Abigahelle, ce...cela ne se reproduira plus ! Répondit la petite anges en baissant la tête.

Bon, abrège et dit moi qu'est ce qui t'amène ici petite conne !

Il... i... i.. Il y... a que... quel...

Bordel tu vas accouché oui !

Qu...quelqu'un v... vous... de... deman... man..

*Grand soupir*
Abigahelle prit alors une inspiration tout en fermant les yeux. Calmement elle se saisie d'un gros bouquins non loin de là.
Hatchielle, ma douce petite Hatchielle, dit moi ? qu'est ce que tu ne comprend pas dans..."EXPRIME TOI DONC CONVENABLEMENT" !!!!!!

Puis d'un bon elle se releva et lança l'ouvrage à la figure de l'ange.

TIEN ! cela t'apprendra "peux être" à savoir parler en présence de ton supérieur, sale petite suceuse !

L'impact fit tombé Hatchielle qui se recroquevilla alors sur elle même toute en sanglotant.

P... p... pardon madame je... je...

Abigahelle avança alors vers la petite créature en larme et tremblotante de peur.

Sombre merde que tu es, regarde toi... tu  me dégoute ! Dit elle en crachant au visage d'Hatchielle.

Et ca se crois supérieur aux hommes et aux démons AH ! , laisse moi rire !Tu me répugne sombre petite salope !  Donnant cette fois-ci un violent coup de pied dans le ventre de l'Ange.

Suite à ça Abigahelle toisa longuement la petite ange en pleure tout en fumant sa cigarette.
Puis lui adressa un petit sourire sadique.

Je pense que le seule moyen "efficace" pour t'apprendre à parler, c'est de te donner des cours de "langues". Aller petite chienne, mais toi à genoux !

La petite Ange se releva faiblement en tentant vainement de calmer c'est sanglots, elle était tellement apeurée qu'elle n'osée plus prononcer un seul mot.

Abigahelle fit descendre son string tout en relevant sa mini jupe de cuir.
Puis dans un geste violent elle attrapa les cheveux d'Hatchielle, histoire de lui faire plus mal encore.
Elle colla ensuite son intimité contre le visage de l'Ange.

Aller ! lèche ! et tu sera peut être, je dit bien PEUT ETRE ! pas punie.

Hatchielle lécha alors Abigahelle en pleurant à chaudes larmes.
Abigahelle quant à elle recrachée volontairement sa fumée au visage de la pauvre petite.

Tu les aimes mes piercings, hein salope ! Dit elle en frottant son intimité contre la bouche de son esclave.

Tout à coup Abigahelle regarda sa cigarette d'un air amuser.
Oh ! regarde ! ma cigarette est fini ! Tu as de bien jolies joues Hatchielle, cela serait bien dommage que quelqu'un te les abimes.

Abigahelle approcha alors le reste de sa cigarette du visage d'Hatchielle, puis fini par lui écraser violement contre la joue.
La petite poussa un grand gémissement bien vite étouffer par les soins d'Abigahelle.
Ta gueule et subit ! Tu n'avais qu'à m'écoutée depuis le début !

C'est alors qu'une voie claire et autoritaire traversa la pièce.

ARRETE CA IMMEDIATEMENT ABIGAHELLE !!!!

Au moment ou Abigahelle tourna la tête pour voir d'où pouvez provenir cette affront une Ange entra dans la pièce d'un air sérieux et déterminer.

Abigahelle  rejeta alors aussitôt sa petite esclave d'un grand coup de pied, releva son string pour enfin faire face à l'ange.

Tien, mais qui voila ? Ne serait ce donc pas L'ange de la pureté ?

 
   
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le dimanche 16 juin 2013, 19:06:01
Il n’avait jamais été bien difficile de trouver le repaire d’Abigahëlle, et tu savais déjà où la trouver. Dans le palais noir, qui était planté en plein milieu du Royaume, comme une offense perpétuelle envers les Anges. Qu’un Archange ait un palais était déjà en soi quelque chose de choquant. Seuls les humains pouvaient se vanter d’avoir des constructions matérielles. Les Anges prônaient la supériorité de l’esprit, des besoins moraux et intellectuels, sur les besoins matériels. Pour vous, ce genre de besoins n’avaient de sens que pour répondre aux conditions élémentaires de survie, mais l’Homme était justement doté d’une intelligence supérieure à celle des animaux, pour avoir de plus grandes ambitions que simplement manger, et se reproduire. Tout dans cet Archange te répugnait, et le fait qu’elle soit Archange était déjà, en soi, une erreur. Tzariel, l’Archange à qui tu venais juste de parler, t’avait dit qu’Abigahëlle ressemblait à Lucifer... Mais elle n’avait rien à voir avec lui. Tzariel se fourvoyait, et son avis sur Lucifer était biaisé par les légendes qui l’entouraient, celles qui faisaient de lui le maître des Enfers, un individu dont la vie était entièrement vouée à la débauche et au maléfice. Mais toi, toi, tu savais qui étais le Porteur de Lumière.

Il était d’une force morale inébranlable, incapable de la moindre forme de concession, et voyait la faiblesse comme quelque chose à éradiquer. Il pensait les Anges bénis, élus, et voyait l’humanité comme un cancer à exterminer. Tout Ange qi prenait en pitié les humains faisait pour lui preuve de complaisance, et méritait qu’on coupe ses ailes. Tu ne cherchais pas à lui trouver des circonstances atténuantes. Lucifer et ses semblables avaient trahi les Anges. Cet acte était condamnable, mais comprendre, ce n’était pas pardonner. Abigahëlle, elle, était une Ange qui ne respectait rien. Beaucoup des anges qui travaillaient pour elle se plaignaient de leur sort, et les agissements d’Abigahëlle dans les plans inférieurs étaient particulièrement infamants. Que Tzariel te désigne pour t’occuper d’elle te semblait toujours bizarre. Tu ne voyais pas quelles circonstances atténuantes lui trouver. Rien que son surnom, l’[|i]Antéchrist[/i], était une provocation directe envers les Cieux.

Tu te rapprochais de son palais, naturellement ouvert aux visiteurs, et te posas sur un balcon, ne tardant pas à la voir... En train de brutaliser une petite Ange, Hatchielle. Elle forçait Hatchielle à lécher son intimité, en la narguant, la faisant pleurer. Tu serrais les poings nerveusement. Un tel comportement était indigne d’un Ange ! A fortiori d’un Archange ! Abigahêlle fumait, et écrasa son mégot sur la joue d’Hatchielle. Quand tu étais en colère, et ça, tu le savais, le rouge te montait magnifiquement aux joues, alors que tu serrais les poings, tandis que les plumes de tes ailes se hérissaient dans ton dos. Tu te mis à descendre en contrebas, en lui donnant un ordre formel :

« Arrêta ça immédiatement, Abigahëlle ! »

Tu te mis face à elle, tandis qu’elle repoussait Hatchielle d’un coup de pied. La petite Ange pleurait en rampant, et tu la pris dans tes bras. Elle était encore une chérubine, soit une Ange en formation. Ses ailes n’étaient pas encore totalement déployées, car ses plumes n’avaient pas encore poussé.

« Tiens, mais qui voila ? Ne serait-ce donc pas L'ange de la pureté ? » te demandas-t-elle sur un ton narquois.

De ton côté, tu t’étais agenouillée, pour écarter du doigt les cendres sur le visage d’Hatchielle.

« Sors d’ici, Hatchielle... Je dois m’entretenir avec elle...
 -  Je... Peur... »

La pauvre n’arrivait pas à parler, et croisa ton regard, y lisant une forte assurance. Elle entreprit alors de se relever, séchant ses larmes, et se mit à courir, ne pouvant pas encore voler. De ton côté, tu te relevas, en serrant les poings, puis regarda l’Archange.

« Le Conseil des Archanges a délibéré sur ton cas, Abigahëlle. Il a été décidé de surseoir à statuer, le temps que je mène une enquête te concernant. »

C’était un résumé rapide des faits. Tu la regardas, avant de continuer à parler :

« Avoir des esclaves, te faire appeler l’Antéchrist, ne te suffit pas ? Tu brutalises tes propres sœurs, maintenant ? Combien de commandements comptes-tu violer avant que les Archanges ne se décident à te couper les ailes ? »

Couper les ailes d’un Ange constituait la plus lourde sanction dont le Conseil disposait, car elle revenait à transformer un Ange en simple humain. Seuls les Déchus avaient eu les ailes coupées, ce châtiment étant réservé aux cas extrêmes, dont l’âme était tellement corrompue qu’ils ne méritaient plus de devenir des Anges. En coupant leurs ailes, on tuait l’Ange, qui se réincarnait alors dans le corps d’un humain. C’était une sanction qui commençait peu à peu à se rapprocher d’Abigahëlle, et ses exactions à l’encontre de la petite Hatchielle ne l’aideraient pas.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le lundi 17 juin 2013, 15:28:47


 « Sors d’ici, Hatchielle... Je dois m’entretenir avec elle..."

 Puis elle expliqua à Abigahelle la raison de sa venue en cet lieux.

 « Avoir des esclaves, te faire appeler l’Antéchrist, ne te suffit pas ? Tu brutalises tes propres sœurs, maintenant ? Combien de commandements comptes-tu violer avant que les Archanges ne se décident à te couper les ailes ? »

Abigahelle lui adressa alors un petit sourire, puis sur un ton amusé elle lui répondit :
Autant qu'il en faudra pour que vous compreniez enfin...

Suite à ça l'Archange regarda longuement l'Ange de son air le plus noir, un silence pesant s'installa alors entre les deux êtres.
 Puis Abigahelle entama les "négociations".

 Pffffff vous êtes bien tous des putains d'hypocrites ! Avant de regarder la paille qui est dans l'œil de ton voisin regarde donc la poutre qui est dans ton œil ! dit elle sur un ton odieux et supérieur.

Abigahelle savait pertinemment qu'elle ne représentait en aucuns cas un exemple de pureté et de bienséance, Le monde l'avait créer ainsi, aujourd'hui il devais vivre avec cette cicatrice.
Même si quelque part, intérieurement, Abigahelle haïssait ce qu'elle représentée.
La plupart des anges au paradis ignorés totalement ce que ressentez réellement abigahelle, la méprisant et la jugeant sans cesse, égaux à eux mêmes, toujours à vouloir maitriser, contrôler, asservir en prêchant de fausses paroles de "bonté".

 L'Archange tourna les talons, en direction de la table où était disposé son verre d'absinthe, elle le remplie, s'en saisie puis se retourna vers Yehaël en lui lançant un regard cinglant au passage.

 Je ne pense pas que tu es eu la chance de tomber aux enfers, hein ? alors ta gueule !
 Quand tu auras remonter le monde sous-terrain tout en entier en traversant tous les cercles de cet lieux maudits tu pourras te l'as ramener, en attendant ferme la ! Fermez la, tous ! Faites taire vos putains de grands clap-merde !
 J'ai vue des choses qui dépasse l'entendement, j'ai entendue des vérités que vous autres cacher aux yeux du monde,
 J'ai était profondément briser, mais tu vois ! Je suis revenue, plus forte, plus réaliste, plus grande que n'importe quelle putain de loi en ce monde !
 Toi ! sombre merde que tu es, tu te crois mieux que moi alors que tu ressent encore de la compassions envers l'autre con de Lucifer, franchement tu es pathétique !


Abigahelle n'était pas du genre à avoir peur du conseille, mais l'hypothèse d'une sanctions aussi lourde ne pouvait la laisser insensible. Même ci d'un point de vue purement physique abigahelle pouvait régénérer ses ailes, chose que le conseille et le paradis tout entier ignorer.
A dire vraie c'est plus l'aspect "symbolique" de cette sanction qui la déranger, être bannie reviendrez à devenir comme Lucifer et Azazël surement les deux anges les plus égoïstes que ce foutu "bordel de bien" est connus.

Abigahelle bue quelques gorgées, avant de reprendre sur un ton moins sec.
Que sais tu réellement de moi ? Crois tu vraiment que le conseille te dit tous ?

Puis d'un coup elle lança violement son verre en direction de l'Ange, celui-ci la frôlant pour ensuite s'écraser contre le mur derrière elle.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le jeudi 20 juin 2013, 22:44:19
Silencieuse, tu écoutais, essayant d’arracher de ton esprit la vision d’Abigahëlle en train de brutaliser Hatchielle. De tels actes étaient inacceptables au sein des Cieux, au sein d’un peuple qui avait pour mission d’inspirer les autres peuples, d’être des envoyés divins sans défaut. Bien sûr, tu savais que les anges étaient faillibles, et les Déchus l’avaient prouvé, mais tu savais aussi qu’on attendait beaucoup de vous... Et tu trouvais cela normal. N’étiez-vous pas des anges, après tout ? Le peuple de l’élite ? Elle te parlait, te vomissait à la figure sa haine, et tu restais les bras croisés, en l’observant. Elle était agressive et véhémente, t’insultait, mais ce n’est pas comme si tu t’attendais à quelque chose. Toi-même, tu étais bien connue pour ton impulsivité et ton agressivité, mais, en voyant cette femme, tu réalisais qu’il y avait tout de même une belle différence entre les deux. Tu ne manquais jamais de respect sans raison. Tu étais exigeante, mais juste.

Elle essayait de te blesser, en te disant que tu éprouvais de la compassion pour Lucifer, ce qui te fit lentement froncer les sourcils. C’était un coup bas. Les Anges savaient que, jadis, tu avais été proche de Lucifer, et tu savais, même si on ne te l’avait dit, que, pendant longtemps, les Archanges avaient craint que tes plumes ne deviennent noires, à l’image des Déchus. Mais il n’en avait rien été, tes plumes étaient toujours d’un blanc pur et magique, qui signifiaient clairement que tu n’avais pas été rejetée par les Saints Commandements, et que l’accès aux Cieux t’était toujours offert. Un verre te frôla la joue, laissant une légère trace de sang. Tu n’avais pas bougé d’un centimètre.

« Tu as fini ton numéro ? »

Il n’y eut aucune réponse, et tu enchaînas rapidement.

« Contrairement à ce que tu sembles croire, j’ai déjà visité les Enfers... J’ai vu mes propres frères et mes propres sœurs s’entretuer, j’ai vu des marées de cadavres massacrés par les démons, j’ai vu des forêts entières recouverts de cadavres... Des nourrissons, des enfants, des familles entières... J’ai vu un bébé à qui on avait tranché les deux bras, en enfouissant sa tête dans le ventre explosé de sa mère. »

De telles horreurs, tu aurais pu en réciter pendant des heures et des heures. Abigahëlle ne devait surtout pas oublier qu’elle ne s’adressait pas à une petite Angelotte d’un siècle, mais à une guerrière qui, après tout, vivait depuis des dizaines et des dizaines de milliers d’années.

« Ne viens pas jouer la victime devant moi, Abigahëlle. Ne viens pas me dire, à moi, que nous ignorons tout de ce qui se passe en contrebas. N’aie pas le culot de me prendre pour un ange qui a ses premières montées de lait. Cette crasse, je la connais, et, tu sais quoi ? Ceux qui invoquent la souffrance des autres pour justifier leur propre ignominie ne sont que des lâches. Tu te cherches des excuses pour justifier ton comportement, comme tous les bourreaux et les assassins, qui accusent les autres pour se trouver des circonstances atténuantes. »

Le ton était incisif. Cette femme t’excédait, ses airs supérieurs t’irritaient. Elle croyait tout savoir à ce monde, et pensait que toi, tu en ignorais tout. Mais tu passais bien plus de temps dans les plans inférieurs que dans les Cieux, et tu avais vu toute la bassesse humaine. Tu avais vu le désespoir, tu avais vu la petitesse de certaines actions, tu avais vu le Mal à l’œuvre, que ce soit dans sa grandeur funeste, ou dans ses petits détails quotidiens... Mais tu mentirais, si tu disais que tu n’avais vu que ça... Et le mensonge, quoi qu’on en dise, était un funeste péché, que l’Avatar de la Pureté se refusait à effectuer.

« J’ai été envoyée pour te comprendre, Abigahëlle, afin que les Archanges ne soient pas contraints de devoir prononcer des sanctions. Tu te crois supérieure aux autres, tu te crois tributaire d’un savoir qui échappe à ceux qui nous guident depuis l’aube des temps. Tu me reproches d’éprouver de la compassion pour un renégat, mais, plus je te vois, et plus je vois en toi quelqu’un qui emprunte le même chemin que Lucifer. »

C’était dit, et tu le pensais sincèrement. Tu l’avais bien dit à Tzariel : tu n’avais jamais été douée pour la diplomatie.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le lundi 24 juin 2013, 13:16:32
Abigahelle cracher son venin au visage de l'ange, qui quant à elle rester impassible et froide face au attaque de l'Archange.
 Après qu'abigahelle ai lancée son verre à travers la pièce, Yehael reprit la discussion d'un ton cinglant.

  « Contrairement à ce que tu sembles croire, j’ai déjà visité les Enfers... J’ai vu mes propres frères et mes propres sœurs s’entretuer, j’ai vu des marées de cadavres massacrés par les démons, j’ai vu des forêts entières recouverts de cadavres... Des nourrissons, des enfants, des familles entières... J’ai vu un bébé à qui on avait tranché les deux bras, en enfouissant sa tête dans le ventre explosé de sa mère. »


 Abigahelle émie un léger sourire en coin tout en fermant ses paupières.

 "Pfff !!! "

 L'ange fronça les sourcil une nouvelle fois, puis répondit sur un ton incisif et tranchant.

 « Ne viens pas jouer la victime devant moi, Abigahëlle. Ne viens pas me dire, à moi, que nous ignorons tout de ce qui se passe en contrebas. N’aie pas le culot de me prendre pour un ange qui a ses premières montées de lait. Cette crasse, je la connais, et, tu sais quoi ? Ceux qui invoquent la souffrance des autres pour justifier leur propre ignominie ne sont que des lâches. Tu te cherches des excuses pour justifier ton comportement, comme tous les bourreaux et les assassins, qui accusent les autres pour se trouver des circonstances atténuantes. »

 Vlam ! Tel un éclair dans le brouillard les mots de Yehael brisèrent violement la glace, transformant le sourire mesquin d'abigahelle en une expression noir et haineuse.
 Si il y à bien une chose qu'Abigahelle déteste, ses qu'on lui foute dans la gueule cette partie de son âme sombre, grinçante et nihiliste.
 Partie don elle connaissait l'existence, partie qu'elle haïssais, l'Archange noyer dans sa propre haine était au fur et à mesure du temps devenue la parfaite réincarnation de ce qu'elle détester.

 Elle fronça les sourcils, puis...elle se tut.
 Oui, Abigahelle ne dit rien, elle se contenta juste de lançait un regard à yehael.

 Yehael reprit alors de plus belle.

 « J’ai été envoyée pour te comprendre, Abigahëlle, afin que les Archanges ne soient pas contraints de devoir prononcer des sanctions. Tu te crois supérieure aux autres, tu te crois tributaire d’un savoir qui échappe à ceux qui nous guident depuis l’aube des temps. Tu me reproches d’éprouver de la compassion pour un renégat, mais, plus je te vois, et plus je vois en toi quelqu’un qui emprunte le même chemin que Lucifer. »

 l'Archange tourna la tête, son regard était fuyant, ce que venait de lui dire Yehael lui rappela alors une phrase que lui avait dit un être d'une très grande pureté d'esprit, un être vivant une existence de paria, mais un être vide de toute colère et de toute haine. Cette être c'était Galadriha plus communément appeler la "tentatrice" ou encore le "serpent". Galadriha avait était juger pour un acte qu'elle croyez bon, celui d'offrir à l'homme le savoir, chose qui la conduisit directement aux enfers.

 "N'oublie jamais Abigahelle, la haine ne t'apportera que déchéance et tourments, ne devient pas comme ce monde, ne devient pas une déchus...
 N'en veut pas aux autres anges d'avoir fait de moi une paria, n'en veut pas aux anges d'avoir fait de la terre un enfer, ne leurs en veut pas d'avoir bannis les hommes, apprend toi à aimer, plutôt qu'à haïr...
 Ce monde à beaucoup trop saigner, les anges en sont en partis la cause certes, mais n'oublis pas que la haine est un cercle... Je t'en prit ne t'y enfonce pas plus encore...il n'y à pas d'homme plus bon ou plus mauvais qu'un autre, il y à juste des mentalités qui sont nourris par la haine..."


 Abigahelle se remise alors à parler.

 Tu parle de respect et de pureté, mais que pense tu réellement de l'humanité ?
 Pense tu que se monde est bien ainsi ?
 ...J'ai par moment honte de se que je suis devenue a force de haine et de colère, mais je ne peut me résoudre à laisser ce monde ainsi.
 Lucifer était égoïste et s'est son orgueil qui l'à fait chuter, son idéologie pourrissante et nombriliste ne peut être synonyme d'espoir.
 Les anges ont l'air d'en avoir rien à foutre que les hommes se défoncent à grand coup de cross et de cruauté...
 Le jour ou la terre disparaitra dans un nuage d'atomes tu pleurera que les enfers et le paradis ne puissent acceptés tout le monde.
 Je ne vous apprend rien, je ne fais qu'un constat.
 Le christ se disait être le "sauveur", mais comment peut on sauver en suçant et en souriant !
 La haine est sombre et corrosive, mais elle à le mérite de faire bouger les choses...
 Tu vois, toi aussi tu capable de haïr, la preuve, je le vois dans ton regard.
 Je ne te demande pas d'être en accords avec moi, juste de comprendre, n'est ce pas ce que tu voulais ?
 L'humanité doit se relevé si elle veut survire, j'amènerais le grand bouleversement prévue, donnant ainsi à l'humanité la force de se soulever et de détruire tous ce qui la bride, les gouvernements brulent les peuples, les rendant vides de toute raison et de toute liberté, les médias véhicules la dogme puante des gouvernements et les religions donnent une raison de plus aux hommes de s'entretuer...Tu ne peut ignorer cela.
 Est ce que je doit comprendre que le "libre arbitre" est synonyme d'une ignorance voulu ?



 Abigahelle sortie alors une cigarette longue, l'alluma puis reprit la discussion.

 Et en ce qui concerne Hatchielle, sache que derrière ses airs de petite martyre se cache une chérubine tendant vers le sadomasochisme, je doit dire que sa capacité à pleurer sur commande ma tout de suite séduit...Quoi ? tu penser qu'elle n'était pas consentante !?  dit en lançant un petit sourire à yehael.

Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le dimanche 30 juin 2013, 11:19:04
Elle ne tarda pas à te répondre. Durant ta longue réplique, elle avait maintenu un silence circonspect, semblant te fusiller du regard. Tu n’en avais cure. Cette femme avait beau être une Archange, elle ne t’impressionnait pas. Elle finit par te répondre, et tu te mis à l’écouter, te demandant toujours quoi faire d’elle. Son comportement déshonorait totalement la prestance des Anges. Elle n’avait rien de la grâce des Archanges, et te sortait un discours vaseux et évasif sur l’humanité. Tu l’interprétas comme une manière de légitimer la violence, te rappelant, dans une certaine mesure, l’approche de Lucifer.

Son discours, elle le termina en sortant une cigarette, fumant dessus, en retournant parler de cette pauvre Hatchielle, affirmant qu’elle était consentante. Pour le coup, tu sentis ta colère venir. Quand tu étais réellement en colère, tes pupilles viraient au rouge, abandonnant leur belle couleur bleue. Mais ce n’était pas encore le cas, et tu savais encore te contrôler.

« Con-sen-tante ? répétas-tu, en articulant soigneusement chaque mot. Sur Terre, j’ai vu le cas d’un père qui, pendant des années, avait violé sa fille. La pauvre n’avait que 13 ans quand il a commencé à la prendre, à l’inviter dans son lit, pour abuser sexuellement d’elle. Et, quand on lui demandait de s’expliquer, de se justifier, il affirmait qu’il n’avait rien à se reprocher, et qu’elle avait été consentante. »

Tu te mis à marcher, tes ailes remuant très légèrement. Tu étais au bord de la crise de nerfs devant la bêtise chronique de cette femme. Son arrogance insupportable, son mépris des normes… Non, elle n’avait rien d’angélique, elle n’avait rien de sacré. Sa philosophie était aussi méprisable que ses actes, et, même s’il ne t’appartenait pas de la juger, car elle était théoriquement ta supérieure, tu ne pouvais t’empêcher de le faire. Après tout, tu étais la rigoureuse Ange de la Pureté, celle pour qui aucune excuse n’était tolérable sans action.

« Quelle valeur peut avoir le consentement d’une enfant face à son père ? D’un chérubin face à un Archange ? » lâchas-tu, sans véritablement espérer de réponses.

Et la manière dont elle te le disait… Combien de fois la pauvre Hatchielle avait-elle du subir les sévices de cette femme ? Cette idée te faisait frémir. Si Hatchielle s’était exprimée devant le Conseil, tu te disais surtout que ce dernier n’aurait pas prononcé un sursis à statuer, mais serait directement intervenu. C’était une chose que tu avais du mal à admettre : que les victimes refusent de porter plainte, par peur des représailles du bourreau.

« Quant au reste… Es-tu en train de dire que ce que tu recherches à faire est semer le chaos, répandre la destruction ? Au nom de quoi ? Les Anges apportent l’harmonie et la construction, pas le déséquilibre et la désolation. »

Tu continuas à marcher, lentement, tes pas faisant comme de discrets échos sur le sol.

« Il ne nous appartient pas de juger l’humanité sur une vision incomplète des choses. La manipulation des gouvernements ? Leur dogme puant ? De quoi me parles-tu ? C’est d’ingérence dont il s’agit. Nous sommes là pour contrer les démons, pour lutter contre leur influence grandissante, pas pour nous immiscer dans des questions politiques et sociétales où nous ne sommes pas compétents. Nulle créature n’est parfaite, mais les humains sont loin d’avoir atteint notre sérénité, et notre félicité. »

Cette fois, tu étais lancée, et, tout en parlant, tu te rapprochais d’Abigahëlle, ta voix gagnant progressivement en intensité :

« J’ai vu l’humanité depuis le commencement. J’ai vu cet état paradisiaque que tu décris, une situation où nul ne gouverne. J’ai vu ce que les États ont amené, j’ai vu leur indispensable nécessité. L’être humain est une créature faite de violence et d’amour. L’État est là pour le brimer, pour restreindre les libertés. Revois le Credo ! Ceux qui prônent la liberté absolue, l’absence de toute contrainte supérieure pesant sur la vie des individus, ce sont les démons. La liberté est une valeur qui doit avant tout être défendue contre elle-même. Tu juges l’humanité avec les critères des Anges. »

Tu t’étais rapprochée, très près d’elle, et tes doigts se posèrent sur son torse, au-dessus de ses seins, alors que tu martelais, sûre de toi :

« Ton mode de raisonnement est celui de Lucifer et des Déchus, ceux qui voient en le libre-arbitre un aveu de faiblesse, et qui entendent imposer sur les autres une conception unilatérale de ce qu’il faut faire, ou ne pas faire. »

Tu t’écartas lentement, en la dévisageant du regarde, de ce regard acéré et déterminé qui t’allait si bien. Yehäel, Ange de la Pureté. Aucune transaction n’était possible face à toi. Et ce qu’Abigahëlle avait fait à Hatchielle, et probablement à d’autres chérubins, ne resteraient pas méconnus. D’une manière ou d’une autre, cette femme paiera pour les affronts qu’elle a fait subir à ses sœurs et à ses frères. Rien en ce monde, absolument rien, ne justifiait qu’on puisse faire du mal à de simples enfants.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le lundi 15 juillet 2013, 12:45:50
Abigahelle venait à peine de finie son discourt que l'ange toujours affubler d'un regard affuté et cinglant veina une énième fois violement la réprimander.

 La colère se voyer au fond de ses yeux, ceux-ci habituellement bleu ce teintèrent d'un rouge vif.
 Puis d'un pas déterminer elle vint se rapprocher de l'Archange tout en continuant son discourt.
 Elle lui reprocher les actes précédemment, elle ne chercher en rien à la comprendre revenant chaque fois lui mettre dans la gueule ses "ressemblance" avec les déchus.
 Mais Abigahelle n'était pas comme eux, nan elle valait mieux qu'eux !


 Abigahelle commencer à vraiment en avoir marre de cette conversation qui ne faisait que tournées en rond.
 Pour preuve, elle roula des yeux en poussant un léger soupir.

 le ton de l'Ange devins de plus en plus cinglant elle se rapprocha très prêt d'Abigahelle puis du bout de ses long doigts fins elle se mise à tapoter sur sa poitrine avant de se retirer avec toujours le même regard emplis de colère.

C'est bon là ? ta fini de m'emmerder avec tes conneries, bordel tes venue foutre quoi ici à part me gueuler dessus !
 Regarde toi ! tu te mets en colère, comment diable peut tu espérer comprendre mon idéologie si ton esprit est embrumer par la haine... enfin de compte pour le coup tu vaut pas mieux que moi...


 Abigahelle lui tourna alors le dos avant d'aller s'affaler dans son fauteuil et de reprendre la discussion.

Bon, écoute... j'admet avoir une philosophie quelque peut... "agressive" mais tu aborde cela d'une façon bien trop réductive, à croire que tu fait exprès de ne rien comprendre Bordel , tu es pas si conne que ça... nan ?

 Abigahelle laissa à nouveau échapper un grand soupir avant de reprendre.

Je suis... en ce moment même entrain d'essayer de canaliser toute l'agressivité que j'éprouve à ton égard...
 Vois tu, j'ai pas envie de me battre contre toi...enfin ci ! Ci, j'ai envie de te foutre une branlée monumentale, mais je me dit que ci je fait ça, ça n'arrangera en rien ta vision de ma personne... N'ais je pas raisons...hm ?

 Nous sommes des êtres... plus ou moins civilisés, de se fait je pense que le dialogue serait préférable n'est ca pas ?
 Je conçoit parfaitement le fait que je puisse te répugnait mais bon, si tu en vient à te mettre en colère, comment pourrions nous espérer nous comprendre ?


 Abigahelle enleva par la suite sa veste militaire d'un noir de geai avant de la balancer au sol.
 elle ne porter quasiment rien sous cette veste, seulement un t-shirt avec de large résilles, mettant ainsi en évidence son opulente poitrine ornée de magnifique piercings.
 Elle croisa les jambe puis se saisit d'un verre de cristal se trouvant sous la petite table à ses coté.
 Elle le remplit d'absinthe tout en fumant sur sa cigarette.

 Bon reprenons, le conseille... t'as demander de converser avec moi, n'est ce pas ?
 Donc...


Cet alors qu'une jeune chérubine fit son entrer dans la pièce.

Dame abigahelle...

Oui, que veut tu Einrielle ?

C'est Hatchielle, elle tient à vous présentez ses excuses...

*soupir* Dit lui qu'elle n'a pas à s'excuser.

Bien madame. Y a t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ?

Nan c'est bon Einrielle, tu peut disposer.

Bien madame...votre veste, doit je la ramasser ?

Je la ramasserait moi même.
 

bien...

Elle fit une belle révérence à Abigahelle soulignée d'un petit sourire avant de repartir, ignorant totalement Yehael.

   
Abigahelle croisa et décroisa les jambe avant de reprendre la parole

Dit moi, tu ne serais pas mieux assise ? Peut être désir tu boire quelque chose, de l'Absinthe, du vin ?






 
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le mardi 16 juillet 2013, 11:17:59
Abigahëlle s’énervait, tu le sentais. Cette Archange arrogante t’horripilait, et il était probable que ça se sentait... Mais, après tout, tu n’avais jamais été connue pour être une Ange douce et agréable. Tu partais toujours au quart de tour, faisant preuve d’une impulsivité qui trahissait ton honnêteté. Tu étais la Pureté, et la pureté se devait d’être honnête, d’être aussi transparente et lisse que le cristal. Elle te menaçait, mais, plus tu l’écoutais, et plus tu avais le sentiment que, des deux, tu étais la plus calme. Ta colère, tu savais la maîtriser, elle faisait partie de toi, et elle ne prenait jamais le contrôle. Tes pupilles rouges trahissaient surtout ton irritation vis-à-vis de cette femme qui se permettait de jouer avec les règles. Les normes n’existaient pas pour rien. Elles étaient les garants de la société contre les individus, mais aussi des individus contre eux-mêmes. Tu étais convaincue que la liberté était un cadeau à double tranchant, ce à quoi tous les hommes aspiraient, mais quelque chose qu’il fallait sévèrement encadrer.

Votre conversation fut interrompue par la présence d’une autre chérubine aux ordres de l’Archange. Tu restais les bras croisés, insensible à son corps nu, à sa grosse poitrine, à ses piercings. Cette femme te répugnait. Elle déshonorait les Cieux, elle faisait honte à la sainteté et à la grâce éternelle des Anges. Vous étiez les guides et les protecteurs des espèces inférieures, des faibles et des démunis qui avaient besoin de votre protection, de votre soutien. L’Archange Abigahëlle alla ensuite s’asseoir sur un fauteuil, te proposant de l’alcool.

« Je suis bien debout, Abigahëlle. »

Quant au vin... Le vin n’était pas, en soi, quelque chose de condamnable, mais il fallait se méfier des abus. Ceci dit, tu ne buvais pas vraiment d’alcool. L’eau te suffisait amplement, tant qu’elle était propre, et potable. Décroisant les bras, tu observais cette femme. Plus cette conversation avançait, et plus tu sentais que les choses ne finiraient pas très bien. Le Conseil des Anges ne prenait jamais une décision à la légère, et on ne lui couperait pas les ailes à la suite de cet entretien. Cependant, les Archanges savaient qu’ils pouvaient compter sur toi. Tu étais l’une des plus vieilles Anges du Paradis, après tout.

« Je ne suis pas venue là pour me battre, Abigahëlle. Les Cieux ont déjà connu des batailles entre Anges, et je n’ai pas envie qu’elles se renouvellent. »

Une manière de lui rappeler que tu avais assisté à la révolte des Déchus, que tu avais vu le chaos de ces derniers, que tu avais vu les tours d’albâtre être pulvérisées, les nuages se teinter de rouge, tandis que le ciel se recouvrait des plumes tranchées et pliées de tes amis et camarades. De telles images te hantaient encore, car elles avaient traduit ton impuissance, ton incapacité à protéger les tiens.

« Je suis venue t’avertir, Abigahëlle, que, malgré la patience du Conseil, ton comportement ne peut plus durer. L’Archange Tyraël a refusé de prendre une sanction à ton égard, en considérant que ce ne serait pas justice. Mais d’autres Archanges, comme Imperius, étaient partants pour te sanctionner. »

Imperius était le Grand Archange du Conseil, représentant la plus importante des vertus cardinales : celle du Courage, de la Bravoure. C’était un Archange particulièrement exigeant, encore plus que toi, et qui était considéré comme le plus puissant guerrier des Cieux... Soit, dans le fond, le plus puissant guerrier de l’Univers. Tyraël était l’Archange de la Justice, le garde-fou du Conseil, dont les décisions, importantes, permettaient au Conseil de rester fidèle aux Commandements saints.

« On m’a désigné pour te porter ce message, Abigahêlle, et je ne suis pas venue ici pour me battre, répétas-tu. Tu as le droit de parler devant le Conseil, de te défendre, d’exprimer ton point de vue, et même de désigner un autre Ange érudit pour t’aider, et assurer ta défense. »

Un procès n’était pas un règlement de comptes. Il y avait des règles procédurales fondamentales que les Anges respectaient soigneusement. Les Anges érudits étaient les théoriciens, des êtres qui lisaient et étudiaient beaucoup, et, dans les procès, assuraient généralement le rôle d’avocats.

« Je tiens néanmoins à te signaler que je n’aime pas me faire insulter, ni me faire menacer. Il n’est pas dans notre intérêt respectif d’en venir aux mains. Nous sommes une espèce civilisée et raisonnable. »

C’était d’autant plus vrai que tu savais qu’elle ne pourrait rien faire contre toi. Depuis des centaines de milliers d’années, tu te battais. Tu étais une guerrière, et c’était bien pour ça que tu n’étais jamais devenue une Archange. Tu n’avais pas cette sagacité et cette clairvoyance d’esprit qui convenait aux Archanges. Ceci dit, tu ne pensais pas qu’Abigahëlle l’avait, et, pourtant, elle était une Archange. C’était quelque chose que tu avais mal à expliquer. Peut-être avait-elle jadis été différente ? Quelque chose l’avait indéniablement changé, avait fait d’elle une femme aigrie et agressive, qui ne supportait pas qu’on s’oppose à elle. Cependant, tu n’étais pas une petite chérubine timide et facilement impressionnable. Tu représentais la Pureté, et tu avais pourfendu des milliers de démons au cours de ton existence. Son petit numéro ne t’impressionnait pas.

Tu n’avais pas envie de te battre, mais, si elle t’agressait, tu saurais lui répondre.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le jeudi 18 juillet 2013, 20:15:24
Abigaelle écouta attentivement les mots de yehael, elle n'était pas stupide et au fur et à mesure que le temps s'écouler l'Archange sembler se calmer.
Par la suite elle tapota quelque peut sur sa cigarette avant boire dans son verre toute en continuant d'écouter l'ange avec attention.
Cet alors qu'une phrase interpella quelque peut Abigahelle.

« Je suis venue t’avertir, Abigahëlle, que, malgré la patience du Conseil, ton comportement ne peut plus durer. L’Archange Tyraël a refusé de prendre une sanction à ton égard, en considérant que ce ne serait pas justice. Mais d’autres Archanges, comme Imperius, étaient partants pour te sanctionner. »

Impérius...hmmpfff encore lui ! Cela m'aurait étonnée qu'il ne veuille pas me sanctionner celui la. dit elle sur un petit ton amusé et sans animosité.

Impérius horripilé Abigahelle, pourtant les deux Archanges ayant un caractère quasi-similaire, cela eu pour effet de créer à plusieurs reprise de grands éclats de voix au seins du conseil.
Elle lui reprochée son étroitesse d'esprit vis à vis d'elle, l'empêchant ainsi d'aborder les choses sous un angles plus positif.
 
Et que pense Auriel de tous ceci ? hm ?
Ecoute, je veux bien m'expliquer devant le conseil, mais seulement devant Auriel et tyriel, au moins avec eux je suis sur qu'un dialogue est possible.


Abigahelle fuma une dernière fois sur sa cigarette avant de venir l'écraser dans un cendrier en marbre noir se trouvant à coter d'elle.

Bon, je suis prête à... faire certains efforts, à me calmer quelque peut, mais sache que je ne changerais en rien mes idéo, même ci ceux-ci te paressent odieux et immoraux, je tient à se que tu sache qu'au fond il y une part de justice et bien fondé, faisons fit des mots dit précédemment et tachons de reprendre dans le calme.

Quand je dit "détruire" je parle seulement des partie gangréner de se monde, un peut comme une sorte...d'amputation, de la quelle renaitra un monde propre et pur.

Abigahelle bue quelque gorgées dans son verre avant de reprendre sur un ton sans aucune animosité.

Tu m'as connue autrefois Yehael, se temps ou j'était ignorante et pur, ma chute ma transformée, mais crois tu réellement que je sois à se point si proche des déchus, regarde moi dans les yeux, je ne cherche pas à détruire le paradis, ni même l'humanité, je cherche juste à recréer un équilibre.
Si le conseil ma désigné Archange alors que je suis plus jeune que toi c'est qu'au fond il y à bien une raison.




   
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le vendredi 19 juillet 2013, 20:15:00
Qu’elle n’aime pas Imperius ne te surprenait pas vraiment. De tous, il était le plus exigeant, encore plus que toi. Toute forme de lâcheté ou de paresse l’horripilait, et il était le partisan d’une vision guerrière des choses. C’était sous l’impulsion d’Imperius que le Conseil des Archanges avait, il y a des millénaires, voté pour savoir s’il fallait éradiquer l’humanité toute entière. Pour autant, malgré sa rudesse et sa sévérité, Imperius était toujours resté fidèle au Conseil, à ses décisions, et n’avait jamais trahi. Il était pour toi un exemple, un modèle, celui vers lequel tu t’étais rabattue quand Lucifer avait décidé de vous trahir, de ne pas suivre l’autorité sacrée du Conseil, et de préférer suivre sa propre voie. Abigahëlle, quant à elle, semblait réaliser toute la stupidité qu’il y avait à te défier, ou à s’opposer au Conseil. Aux Cieux, le Conseil des Archanges représentait l’autorité suprême, le Gardien des Vertus Cardinales. Ses décisions mettaient du temps à venir, et nécessitaient l’unanimité des membres composant le Conseil, afin de s’assurer que chaque décision prise par les Cieux respecte bien les cinq Vertus. Les anges eux-mêmes, après tout, n’étaient pas infaillibles, ce que les Déchus avaient bien montré.

« Si le conseil ma désigné Archange alors que je suis plus jeune que toi c'est qu'au fond il y à bien une raison. »

Tes sourcils se froncèrent lentement. Était-ce là une nouvelle forme de provocation ? Le processus d’élévation d’un Ange en Archange ne fonctionnait pas uniquement sur simple décision du Conseil. C’était aussi quelque chose de personnel, de volontaire, lié à l’Attribut de l’Ange. Dans ton cas, il s’agissait de la Pureté, et, si tu n’étais pas Archange, ce n’était pas en raison de la volonté du Conseil. Les Archanges te l’avaient expliqué. C’est parce que, au fond de toi, tu estimais ne pas encore être prête pour ce poste. Le Conseil, en réalité, face à un processus d’élévation, ne faisait qu’avaliser ce dernier. De la même manière que les ailes du chérubin poussaient pour l’élever en Ange, l’élévation en Archange était un phénomène naturel... Plus ou moins.

Mais tu n’étais pas là pour parler de ton cas personnel, qui, de toute manière, ne regardait pas Abigahëlle.

« Lucifer et les Déchus n’ont jamais cherché à détruire les Cieux non plus, nuanças-tu. Ils ont commencé à le devenir en tournant le dos au Conseil, mais leurs intentions étaient louables. Ils voulaient supprimer les démons, éduquer plus fermement les humains, supprimer leur liberté d’action, en considérant que des espèces inférieures ne pouvaient que prendre le mauvais choix, et se laisseraient tenter par les démons. Ils voulaient... Purifier ce qui existait. »

Le temps avait coulé depuis, et, avec le temps, les légendes avaient supplanté aux faits bruts. Les Anges eux-mêmes n’étaient pas exempts de ce phénomène. Mais Lucifer ne voulait pas détruire les Cieux, ni tuer les Anges. Il voulait supprimer le Conseil, car il avait estimé que ce dernier était inapte, lent, et n’avait aucune raison d’être. Il ne cherchait pas l’éradication des Anges, mais leur élévation totale.

« Qu’on puisse critiquer les décisions du Conseil est une chose, Abigahëlle, mais garde-toi de ne pas les appliquer. Pour le reste... Auriel et Tyraël accepteront sûrement de parler ne privé avec toi, mais une audience devant le Conseil se fait devant tout le Conseil. Tu as le droit de craindre Imperius, mais ce n’est pas lui qui représente la Justice, et sa décision ne lie pas le Conseil. »

Elle pouvait certes exercer une influence, mais il existait bien des cas où seulement un Archange s’était opposé au Conseil, et l’unanimité était requise pour n’importe quelle décision émanant du Conseil. Appliquer une décision du Conseil qui n’aurait pas reçu l’approbation de tous les Archanges la composant signifierait la destruction de l’unité des Cieux, et, en définitive, la fin des Anges. Il était donc impensable qu’une telle chose arrive.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le mercredi 24 juillet 2013, 19:26:21
Le ton avait baissé entre les deux anges, Abigahelle écouter tranquillement ce que lui disait Yehael tout en continuant de boire son verre d'absinthe. Yehael de son coté s'était elle aussi quelque peut calmée, même si une certaine froideur émanait toujours d'elle vis à vis d'Abigahelle.

 L'Ange de la pureté expliqua encore une fois à Abigahelle l'histoires des déchus, les principes de ceux-ci, l'Archange leva légèrement les yeux au plafond, cette discussions, même si elle la concernait, commencer à vraiment l'ennuyer.
 Une fois le discours de Yehael fini, Abigahelle lâcha, sans vraiment le vouloir, un petit bâillement, avant de s'étirer sur son fauteuil.

  Bien, bien, bien... j'irais m'entretenir devant Auriel et Tyriel, en ce qui concerne l'audience devant le conseil je verrais cela... plus tard.
 Mais dit moi, pour l'heure ne voudrais tu pas... me suivre dans un endroit un poil différent ? ma chambre par exemple.

Depuis quelque temps déjà abigahelle avait une petite idée qui lui trottait dans la tête, le fait de se faire à se point remettre les idées en place, avait eu comme effet de sérieusement agacer l'Archange, mais d'un autre coté, cela l'avait aussi quelque peut excitée, ce regard dominateur, ces paroles sèche et dur, tant de choses qu'Abigahelle aimer voir chez une autre femme.

Elle se leva avec lascivité de son fauteuil pour ensuite marcher j'jusqu'à yehael. Une fois arrivée à son niveau elle posa sa mains droite sur le corps de l'ange avant de lui lancer un regard teinté d'une certaine lubricité, elle laissa par ailleurs glisser sa main sur le sein gauche de l'ange, avant de finir sa course au niveau du doux visage de celle-ci. Puis elle vint approcher ses lèvres de celle de l'Ange, avant d'y un déposer un léger baiser.



Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le jeudi 25 juillet 2013, 12:51:02
L’arrogance était le lot commun des habitants des Cieux. C’était votre plus grande faille, n’est-ce pas ? Pourquoi y avait-il eu un schisme si violent entre les Anges ? Une fracture qui vous avait empêché d’annihiler pour de bon ces créatures abominables peuplant les dimensions infernales ? Cette question était fréquemment posée par tous les chérubins, par tous les jeunes anges qui ne comprenaient pas comment l’espèce la plus noble qui puisse être avait pu peiner tant face à des créatures aussi ridicules et désorganisés que les démons. Mais toi, tu le savais, car tu ne te leurrais pas, car tu avais goûté à cette tentation... Tu l’avais caressé du bout de tes blanches plumes... Vous étiez l’incarnation de l’Idéal, mais pas de la perfection...

Et ça, vous aviez trop tendance à l’oublier. Tu le savais très bien, et ce que tu voyais en Abigahëlle n’était pas une exception. Une Ange arrogante, comme Lucifer avait pu l’être, ayant l’arrogance de croire qu’il pouvait se permettre d’outrepasser l’autorité du Conseil, voyant en eux des êtres ramollis, se protégeant derrière leurs lois et leurs décisions comme de vieux gérontocrates incapables d’affronter la réalité de la vie. Tu l’avais pensé, toi aussi, ne cherche pas à le nier. Vous l’aviez tous pensé, car vous pensiez tous qu’un Ange ne peut pas faillir. Messagers du Dieu Céleste, porteurs des divins Commandements, vous étiez la plus puissante espèce de la Création. Aviez-vous besoin d’un ridicule Conseil pour vous dire ce qu’il convenait de faire ou de ne pas faire ? Abigahëlle était dans ce cheminement, mais tu savais que le Conseil ne tolérerait pas d’autres Déchus. La trahison de Lucifer, d’Azazel, et des autres Anges ayant décidé de les suivre, était encore une plaie non refermée, qui continuait à vous démanger.

Le dédain manifeste dont Abigahëlle te faisait preuve, en bâillant, ou en décidant de remettre à « plus tard » son audience devant le Conseil, t’agaçait profondément... Mais pouvais-tu espérer mieux ? Au moins, avait-elle décidé d’abandonner son envie de t’affronter, même si tu pensais que ça n’avait été que de l’intimidation... Une chose que les Anges ne devraient avoir jamais à faire. Cependant, intimider quelqu’un comme toi, c’était comme essayer de pisser contre le vent en pensant percer la tempête. Elle ne te faisait pas peur. Ou, du moins, pas autant que d’autres choses sur cet univers.

Tu n’avais plus rien à faire ici. Il était temps pour toi de repartir, d’aller faire ton rapport au Conseil, puis de t’occuper de choses plus importantes que faire la coursière. Cependant, Abigahëlle, dans sa tenue moulante noire et avec ses longs gants, n’en avait pas encore fini avec toi.

« Mais dit moi, pour l'heure ne voudrais tu pas... me suivre dans un endroit un poil différent ? ma chambre par exemple. »

Sa chambre... Tu n’étais pas assez idiote pour ne pas comprendre l’allusion. Le rapport entre le sexe et les Anges faisait toujours défaut, particulièrement chez les espèces inférieures, qui, comme à leur habitude, avaient tellement interprété les messages initiaux qu’ils en avaient été dénaturés. En disant aux hommes qu’il était nécessaire de s’éveiller à la spiritualité, de voir au-delà que leurs simples désirs matérialistes et égoïstes, vous aviez donné aux hommes des arguments théologiques pour fonder des régimes autoritaires reposant sur l’usage biaisé de la religion, des régimes où la religion justifiait le fanatisme et le meurtre, en invoquant le Paradis, et en prétendant qu’il n’était pas criminel de tuer quelqu’un qui ne croyait pas comme vous. Il en avait été de même pour le sexe. En disant aux hommes qu’il fallait tempérer leurs goûts sexuels, vous aviez créé des mouvements rigoristes prêchant l’absolue chasteté, vous aviez créé des infrastructures où le principe était de ne subir aucune attirance sexuelle. C’était totalement stupide. Si la Création avait estimé nécessaire qu’un homme doive coucher avec une femme pour procréer, et que cela engendre du plaisir, alors c’est que le sexe, fatalement, ne pouvait pas être, en tant que tel, être impur. Vous cherchiez juste à leur dire d’éviter les déviances, de ne pas avoir de relations incestueuses, de ne pas sombrer dans la luxure, en ce que la luxure était un appétit sexuel monstrueux. Si les Anges n’interagissaient quasiment plus avec les espèces inférieures, et si le Conseil déconseillait fortement d’aller les aider, sauf en cas d’attaque démoniaque, ce n’était pas pour rien. La plus noble des actions pouvait avoir de regrettables conséquences.

Il en résultait que, dans l’imaginaire populaire, les Anges étaient des êtres asexués, nullement intéressés par le sexe. C’était faux, c’était juste que les Anges savaient se retenir... Pour la plupart. Abigahëlle se rapprocha de toi, et tu te mis à flancher. Tu n’oubliais pas ce qu’elle avait fait à Hatchielle, tu n’oubliais pas les humiliations qu’elle infligeait à de jeunes anges, des choses écœurantes, qui te donnaient envie de vomir, mais son léger baiser était délicieux. Une douce caresse sur tes lèvres, qui te rappela que tu n’avais pas eu l’occasion, depuis longtemps, de toucher au corps d’une femme ou d’un homme. Ce n’était pas une question d’impureté, car tu ne voyais pas en quoi le sexe, librement consenti, pouvait être impur, c’était juste que tu étais rarement aux Cieux, et que les humains, gras et relativement laids, ne te tentaient pas.

Tes yeux se fermèrent durant ce bref échange, et tu les rouvris ensuite. Tes pupilles bleues observaient Abigahëlle, et tes mains caressaient ses hanches, glissant lentement dessus, sur sa peau chaude et douce... La douceur des Anges. Sa main gantée sur son sein avait légèrement durci ses derniers, mais tu ne cherchais pas à cacher ton désir.

« J’ai accompli ma mission, dis-tu alors. Ce n’est pas moi qui déciderais de ce qu’il convient de faire... »

Tu répondis alors à son baiser en l’embrassant.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le samedi 27 juillet 2013, 23:35:40
Abigahelle fut quelque peut décontenancer devant la réactions de Yehael face à ses avances, Elle imaginait de la part de l'ange une certaine réticence à avoir des rapports avec elle, mais il n'en était vraisemblablement rien.
La réponse de "l'ange de la pureté" fut pour Abigahelle une mise en bouche des plus excise et cet avec plus d'ardeur encore qu'elle enlaça sa consœur pour lui rendre l'appareil. Par la suite elle approcha sa bouche de l'oreille droite de Yehael, afin de lui soufflet un doux murmure angélique.

Eh bien ma belle, voilà qui est bien plus divertissent tu ne trouve pas ? Si ont avaient commencées par ça, les négociations se serait bien mieux passer.

Les mains de l'Archange continuaient leurs caresses sur le corps de Yehael, effleurant avec délicatesse sa peau douce et parfaite, avant de prendre ses mains et de lui adresser un autre langoureux baisé.

Allons y Yehael, allons gouter à nos péchés respectifs.     

Suite à ces mots elle fit glisser sa mains contre son intimité humide pour ensuite porter ses doigts couverts de cyprine à la bouche de Yehael. Elle ramassa sa veste, la réenfila puis entraina par la suite Yehael hors de la grande salle. Une fois sortie de la salle en question, nos deux anges firent fasse à une grand corridor garnie de part et d'autres de portes en ébène.

Elles avancèrent le long de celui-ci avant d'arriver devant des portes bien plus imposantes que les autres.

Bon, voici ma chambre.  dit elle avant d'entrouvrir les portes. j'espère que nos ébats en ses lieux te seront plus agréables que les mots dit auparavant, hm ?  

Abigahelle poussa alors les deux portes d'un noir de geai, montrant ainsi à Yehael son "petit coin de paradis".
Il trônait au milieux de la pièce un grand lit à baldaquins couvert par une étoffe de fourrure noire de la quelle dépasser de somptueux draps rouge sang, encore une fois de grandes tenture bordeaux décorer les bords du lit, un œil observateur pourra également remarquer la présence de sangles en cuir au niveau des piliers de celui-ci.

La pièce compter aussi une grande étagère emplie de nombreux bouquins, une table de nuit en marbres sur la quelle était poser un cendrier ainsi qu'un grand verre de cristal, deux grands candélabres, des tentures (encore une fois), des croix inversées, un fauteuil voltaire, une commode contenant les habits d'Abigahelle ainsi que quelque accessoires. En parlant d'accessoires, un grand panneau était accroché juste à coter du lit d'Abigahelle, un grand fouet de cuir ainsi qu'un chat à neufs queues y était posé.

Bon ! par où commençons nous ?  dit elle en s'asseyant sur son lit.


 
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le dimanche 28 juillet 2013, 12:21:56
Ton geste pouvait surprendre. Toi, l’Ange de la Pureté, la redoutable Yehaël, celle dont tous les chérubins craignaient d’avoir comme formatrice, tant tu étais exigeante, et intransigeante... Et voilà qu’Abigahëlle, l’Archange renégate, celle dont le Conseil commençait à prendre des sanctions, te faisait des avances, que tu ne repoussais pas. Un humain n’aurait pas compris, mais, dans le fond, tu n’étais pas une humaine. Tu restais une Ange, et tu avais ton propre mode de raisonnement. Tu ne pouvais pas attendre d’un humain qu’il comprenne, ces gens étaient trop égoïstes, trop simplistes, et il y avait bien trop peu d’exceptions pour que ton jugement sur eux puisse s’en infléchir. Tu savais ce que tu faisais, et tu appréciais les mains de l’Archange. Elles étaient douces et chaudes, et tu sentais sa confiance en elle revenir. Elle te caressa les lèvres avec ses doigts humides, infectés par sa mouille, sans faire attention à ce que tu éprouvais, à ce que tu pouvais penser. Elle posait de pures questions formelles, te conduisant dans les profondeurs de son monstrueux palais. Il était beau et grand, oui, mais à la gloire d’une seule personne, à sa gloire. La propriété privée était un concept très humain, que tu n’acceptais que difficilement aux Cieux. La survie d’un peuple reposait sur sa capacité à souder ses membres entre eux.

Tu suivais Abigahëlle, dans une immense pièce avec un grand lit à baldaquin. Pour une femme qui n’aimait pas les humains, tu trouvais qu’elle avait des goûts luxueux très humains. Un Ange n’avait pas besoin de dormir sur un lit. Il lui suffisait de méditer en recourbant ses ailes sur son corps, ce que tu faisais quand tu avais besoin de te reposer. Un Ange n’avait pas autant besoin de dormir qu’un humain. Tout ça puait l’être humain, tout ça puait l’hypocrisie et le mensonge. Sur un panneau en bois contre le mur, tu pouvais voir une série de fouets, ces instruments de torture que la perversion humaine avait inventé pour en faire des objets de plaisir. De telles pratiques te répugnaient, étant pour toi de la luxure. L’Archange alla s’asseoir sur son lit, et tu regardais à droite et à gauche, sans qu’aucun geste extérieur ne vienne troubler ta sérénité.

Depuis des millénaires, tu avais appris à contrôler tes pulsions sexuelles. Le sexe te faisait toujours de l’effet, bien entendu, mais tu savais le gérer, tu savais tempérer tes pulsions, et ne pas les laisser s’exprimer. Lentement, tu t‘avançais vers elle.

« Nos péchés respectifs..., répétas-tu. C’est un curieux choix de mots, j’ignorais que le sexe était un péché... »

Tu la rejoignis, avant de subitement t’écarter, tendant ta main vers l’un des fouets.

« Le sexe, c’est l’union des corps, une union intime et privée. Librement consenti, un rapport sexuel n’est pas un vice, c’est la beauté naturelle qui s’exprime, l’osmose et le plaisir des sens. Tu dis ne pas être touchée par l’humanité... Tu dis qu’elle t’écœure, mais ce sont ses plaisirs que tu exprimes, c’est leur mode de vie que tu assimiles. Il n’y a pas de vignes qui poussent dans les nuages, pas d’alcool... Ce lit, ces meubles, ces possessions matérielles... »

Tu cessas de caresser le fouet, avant de retourner, et de lever le pied, le logeant entre les seins d’Abigahëlle, l’envoyant s’étaler sur le lit.

« Tu prétends détester l’humanité... Mais peut-être que, dans le fond, tu l’adores ? Peut-être que ce n’est pas l’humanité que tu détestes, mais toi-même, pour aimer ça ? »

En disant le « ça », tu déployas tes mains autour de toi. Cette pièce était un aveu à part entière. Lucifer n’aurait jamais eu ça. Il haïssait toutes les possessions matérielles. Il n’était pas un démon, il était l’Ange le plus parfait qui soit, tellement parfait qu’il en était une menace, qu’il n’en était plus un Ange. Elle ? Elle n’était rien de tout ça.

« Le sexe n’est pas impur, mais c’est ce que tu penses, et tu aimes ça... Tu es une humaine, Abigahëlle. Tu n’en as pas l’apparence, mais c’est ce que tu es. »

Ton pied se retira, et tu te retournas, estimant en avoir assez vu.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le dimanche 28 juillet 2013, 21:47:57
Abigahelle sentait en elle le feu du désir bruler de plus en plus, ceci eu d'ailleurs comme effet de fortement humidifier son string déjà bien imbiber de cyprine, d'un regard aguicheur, l'archange toisait Yehael, n'espérant qu'une chose, s'est que cette dernière dédaigne lui sauter dessus pour enfin réellement commencer le "jeux".
Mais il n'en fut rien, l'Ange préféra plutôt une nouvelle fois bavasser au lieu de baiser. Toute en caressant le fouet d'Abigahelle, Yehael continuer son monologue, monologue dont l'Archange n'avait rien à foutre.

Puis, d'un geste délicat Yehael posa son pied sur le torse de l'Archange pour finir par violement la repousser sur le lit, enfin ! La séance de broute minou aller enfin pouvoir commencer... ou pas...
Oui ! ou pas ! car par la suite l'Ange déblatéra une nouvelle fois sa science pour finir par lâchement laisser abigahelle sur sa faim, ce qui eu pour effet de quelque peut perturber l'Archange en pleine ébullition.


Je m'en fout de ce que tu peut dire Yehael, tout ce qui m'importe à l'heure actuelle ses toi et les négociations que nous avons entreprissent il y à de cela quelques minutes...


l'Archange soupira alors et se releva lascivement pour retenir Yehael, l'attrapant par le bras avant qu'elle ne décide de partir définitivement.

Yehael attend ! tu ne peux pas me laisser comme ça ! je te l'interdis !
dit elle en retournant l'Ange vers elle.

Cet alors que le regard des deux êtres angélique se croisa, laissant un blanc de quelques secondes dans cette vaste pièce, un blanc qui semblait interminable... jusqu'au moment ou...
Abigahelle dans un élan de désire charnelle enlaça Yehael, lui offrant une nouvelle fois un langoureux baiser, passant délicatement sa mains dans les cheveux blonds de celle-ci.
Le baiser fut long, long et tendre, à mille lieux du comportement habituelle de l'Archange, ce baiser sembler être une perle, une perle de douceur qu'Abigahelle offrit avec tendresse à cette Ange qui, il y à peut de temps de ça lui faisait maintes remontrances...

Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le mardi 30 juillet 2013, 15:01:04
Elle n’était pas comme toi. Elle ne se contrôlait pas. Bien plus humaine qu’elle n’aurait jamais osé l’admettre... Dans un sens, elle te faisait de la peine. Toute son agressivité masquait son ignorance. Comment diable pouvait-elle encore être une Archange, alors qu’elle ne savait même pas qui elle était ? Toi, tu savais que l’humanité était contaminant, que leur philosophie vous envahissait. C’est l’art humain que tu aimais c’était leur phénoménale capacité à rêver, à imaginer, à s’affranchir des règles matérielle set terrestres pour se perdre dans un monde de douceur, d’imagination, et de rêveries. Abigahëlle, visiblement, avait retenu des humains leurs pratiques sexuelles, ce que cette pièce illustrait à la perfection. Était-ce condamnable ? Tu ne pensais pas que le sexe, en soi, était répréhensible, mais que dire des pratiques sexuelles déviantes ? Tu savais que le sexe était un savant et naturel mélange de la douleur et du plaisir, les deux éléments indispensables à toute forme de vie. Dès lors, se faire mal faisait partie intégrante d’un rapport sexuel. La frustration, préliminaire indispensable à toute relation sexuelle, engendrait après tout de la souffrance. Et cette souffrance était indispensable.

Tu ne pensais pas qu’Abigahëlle retiendrait la leçon, et tu te dirigeais vers la sortie, quand elle t’attrapa à l’épaule, t’empêchant de partir. Tes paupières restèrent bleues, alors que tu te retournais vers elle, l’observant silencieusement. Vous vous regardâtes. Cette Archange ne pouvait rien t’interdire. Un Archange avait, sur les simples anges, une simple autorité morale, la même qu’un aîné envers un jeune, mais ceci ne signifiait nullement qu’on pouvait te refuser quelque chose. Tu sentais sur ta douce et chaude épaule ses longs gants noirs... Une autre chose que tu aimais bien chez les humains, sans pouvoir te l’expliquer. C’était un fantasme, et, dans le domaine du sexe, même un ange comme toi se devait bien d’admettre qu’il y avait une part d’incompréhension, d’obscurité primaire. Pouvais-tu vraiment contrôler tes pulsons ? Tu prétendrais volontiers le pouvoir, mais nous savons que ce n’est pas totalement exact, pas vrai ?

Elle se rua sur toi, te surprenant, t’embrassant de manière bien plus passionnée. Tu écarquillas les yeux sous la surprise, avant de légèrement froncer les sourcils, la sentant se blottir contre toi. Tu avais largement les moyens de la repousser, toute la force nécessaire, mais tu n’y arrivais pas. Tes mains se posèrent sur ses épaules, comme pour amorcer le geste de la repousser, mais, plus le baiser s’éternisait, et plus tu te laissais aller. Tes lèvres s’écartèrent, accueillant sa langue, tandis que tu envoyais la tienne, fermant les yeux, les joues légèrement rouges, tes ailes se tendant sous l’effet du plaisir. Tes mains glissèrent lentement de ses épaules pour venir glisser sur les pans de sa veste, caressant son cou, les écartant suffisamment pour exhiber ses seins, que tu te mis à presser, ressentant ce plaisir que les humains t’avaient offert.

En soi, ce n’était pas que les Anges étaient austères au plaisir sexuel, non, c’était juste que vous n’aviez pas été éduqués dans la philosophie du péché originel, qui amenait les humains à craindre les organes génitaux, et donc à ressentir une fascination inconsciente et primaire pour eux, une fascination sociétale se superposant avec une fascination naturelle. Ceci rendait le sexe bien plus stimulant chez les humains, mais aussi bien plus difficile à contrôler. Vous, les anges, vous étiez nus en permanence, ne portant quelques vêtements que pour ne pas choquer les humains. Ainsi, des seins vous semblaient aussi normaux que des chevaux. Il n’y avait rien de choquant là-dedans pour vous. Tu avais fait l’amour avec un humain, un aventurier avec qui tu avais partagé plusieurs batailles, jusqu’à ce qu’il t’embrasse, puis, ce faisant, te prenne. Cependant, tu savais que beaucoup d’anges ignoraient les plaisirs charnels, même les jeunes Archanges, ce qui les rendait malléables et fragiles. C’était l’inconvénient de passer son éducation en restant exclusivement au sein des Cieux. Un problème que tu n’avais pas.

Ce baiser était particulièrement tendre, et dura de nombreuses minutes, vos lèvres jouant ensemble, remuant entre elles. Tu mordillais la lèvre inférieure d’Abigahëlle, envoyant ta langue dans sa bouche, caressant son corps avec tes mains, te laissant faire, tes ailes remuant faiblement. Oui, oui, tu ne pouvais désormais plus le nier, cette femme, aussi odieuse soit-elle, te faisait de l’effet, et le sexe t’adoucissait. Ce qu’elle avait fait à Hatchielle, ainsi qu’à d’autres Chérubines, te restait en travers de la gorge. Ce n’était pas excusable, mais la juger ne t’appartenait pas.

Le baiser finit par se terminer, et tu frottais avec ton nez celui de cette femme, avant de remonter tes mains, caressant ses joues, en soupirant de plaisir.

« Soit, Abigahëlle... »

Tu soupirais, avant d’éloigner ta tête, mordillant brièvement tes lèvres :

« Tu embrasses bien... reconnus-tu. Mais ne va pas croire que cela t’innocente à mes yeux... Le plaisir... Il existe autrement qu’en humiliant et en dominant les autres... »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le mardi 30 juillet 2013, 20:43:36
Abigahelle se sentie comme, emporter par le baiser doux et langoureux qu'elle venait d'échanger avec Yehael, comme ci son corps tout entier ne désirer qu'une chose, avoir des ébats sensuels et tendres avec elle et même si les première paroles avec cette ange furent violentes, elle semblait consentir elle aussi à avoir des rapport avec l'Archange.

« Tu embrasses bien... Mais ne va pas croire que cela t’innocente à mes yeux... Le plaisir... Il existe autrement qu’en humiliant et en dominant les autres... »

A ces mots, Abigahelle rougit quelques peut, avant de lascivement passer son index sur sa lèvres inférieur.

"Je..."dit elle en s'approchant une nouvelle fois de sa consœur ailée.

"Je le sais ma belle... et sache que je n'est nulle envie de te faire mal... un échange tendre... entre toi et moi, nous seraient à toutes les deux bien plus profitable..."  

Un soupir, une caresse sur la joue, mais ou diable l'Antéchrist était partie ? Surement que l'espace d'un moment, Abigahelle eu décider de le mettre aux arrêts... préférant dévoiler une autre facette de sa personnalité, moins cru, moins dur, moins violente... plus vulnérable peut être...

Elle laissa glisser ses mains sur celle de Yehael, avant de ce mettre elle aussi à se morde les lèvres.

j'ai soif de toi ma belle... laissons nos corps se lover l'un dans l'autre, que notre délicieuse union, même d'un jour, donne naissance à une douce liqueur que je boirait à même la source.

Puis... elle embrassa une nouvelle fois Yehael, ses mains vinrent délicatement effleurer les seins de sa "sœur" tendit que les langues des deux anges s'entremêlèrent au sein de leurs baiser langoureux et sensuel.
Abigahelle amena petit à petit Yehael au bord de son lit puis... elle se laissa tomber en arrière entrainant dans sa chute l'ange de la pureté.
 
Abigahelle par la suite se mise à lascivement ce défaire de ses vêtements, commençant par sa veste, son maillot de résilles, sa jupes, ses cuissardes puis enfin son string,ne laissant sur son corps rien de plus que ses grand gants noirs ainsi que ses collants de cuirs. Exhibant fièrement son corps magnifiquement sculpté, ses formes généreuses et... ses nombreux piercings...

Cet alors que dans un grand soupir... l'Archange fit apparaitre sa somptueuse paires d'ailes d'un blancs pur, deux ailes gigantesque dont la beauté resplendissante illumina l'espace d'un instant la chambre d'Abigahelle.

Puis... d'un geste lascif et sensuel, Abigahelle fit signe à l'Ange de la rejoindre d'un peu plus prêt.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le mercredi 31 juillet 2013, 00:16:48
Elle sembla fléchir. Pour toi, ce devait être aussi inattendu que devait l’être pour elle le fait de te voir céder à ses avances. Comme quoi, même chez les Anges, on peut être surpris. C’était une leçon que tu ne connaissais pas encore assez, mais que tu admettais. La vie n’abattait jamais toutes ses cartes, et conservait toujours en manche un pion ou deux. La voir rougir était, fort curieusement, très agréable pour toi. Serait-il possible que tu ressentes du désir pour elle ? Est-ce que c’était ça qui justifiait cette espèce de nœud brûlant se formant dans ton ventre, tes ailes se dressant fermement dans ton dos ? Sous l’effet du plaisir, les muscles se contractaient et se tendaient, entraînant un léger durcissement des seins, une érection chez les hommes, et, chez les anges, un tout aussi léger durcissement des plumes de vos soyeuses ailes. Oh, tu pouvais toujours les bouger et les remuer, mais les rétracter était difficile, te procurant des sensations de douleurs et de plaisirs. Les ailes des anges n’étaient pas qu’un assemblage de plumes, il y avait aussi des veines, des muscles, et, chez bien des Anges, elles étaient des zones érogènes. Tu n’en faisais pas exception.

Elle se mordilla les lèvres, un geste très affectueux, tandis que tu fermais brièvement les yeux, appréhendant ce plaisir naissant, comme un volcan brûlant dans tes veines. Cette Archange était insupportable, hautaine, arrogante, prétentieuse... Mais elle semblait aussi douce, et fragile... À moins que ce ne soit un masque qu’elle n’utilise pour te perturber ? Ou peut-être que tu étais trop méfiante... Qui sait, peut-être qu’elle avait aimé ta résistance ? Ce ne serait pas le premier être vivant que tu croiserais qui trouverait ton hostilité attirante. Il fallait croire que ça ne te rendait que plus attirante encore. Tu sentais les mains de l’Archange glisser sur ton corps, avant qu’elle ne cherche à te séduire :

« J'ai soif de toi ma belle... laissons nos corps se lover l'un dans l'autre, que notre délicieuse union, même d'un jour, donne naissance à une douce liqueur que je boirait à même la source. »

Cette réflexion te fit délicatement sourire. Elle savait employer des mots doux quand elle le voulait... Tu n’eus pas le temps de répondre, car, encore une fois, elle t’embrassa, collant ses lèvres contre les tiennes, et tu te mis à soupirer de plaisir dans sa bouche, ne pouvant désormais plus cacher ce que tu ressentais. De légers frissons parsemaient ton corps, illustrant le bonheur que tu ressentais, et Abigahëlle se dirigea vers le lit, t’entraînant à sa suite. Vous vous retrouvâtes allongées dessus, et tu te redressas un peu, posant une main sur ses hanches, tandis qu’elle entreprenait de se déshabiller, ôtant son long manteau noir, ne laissant plus, après quelques secondes que ses longs gants et ses collants noirs. Ses collants en cuir moulaient ses longues jambes, et tu te mis à l’observer, ressentant le désir exploser.

Elle était belle. Comme tous les Anges. Vous étiez nés avec la beauté divine, céleste, et, si vous n’en aviez généralement pas confiance, il suffisait d’un séjour prolongé auprès des humains et des espèces inférieures pour le réaliser. Là, vos yeux voyaient la laideur, la vieillesse, les bossus, les difformes, les formes non harmonieuses... Fatalement, votre regard mûrissait, se raffinait, et vous ne regardiez plus les Anges du même œil.

Abigahëlle déploya alors ses magnifiques ailes, plus longues et plus raffinées que les tiennes. Des ailes blanches d’Archange. Tu notas alors le snombreux piercings, et glissa un doigt sur l’extrémité de l’un de ses seins, le titillant.

« Je n’ai jamais compris cette passion humaine pour les piercings..., te confessas-tu. Mais tu ne devrais pas dissimuler tes ailes ainsi, elles sont magnifiques... »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le mercredi 31 juillet 2013, 19:29:25
Abigahelle était quasiment nue, face à cette ange qui vraisemblablement l'excitée de plus en plus, mais elle ne voulait en rien brusquer les choses cette fois ci, afin d'éviter que sa consœur ne le prenne mal une fois encore et décide de partir.
Délicatement Yehael vint poser son index sur l'un des tétons d'Abigahelle, remuant doucement celui-ci, faisant frémir quelque peut notre Archange d'un léger frisson de plaisir.

"Je n’ai jamais compris cette passion humaine pour les piercings..."

Moi je trouve cela très plaisantLes piercings sont... vraiment des bijoux très agréable à porter et ils offrent au corps un charme des plus sensuel... tu ne trouve pas ?  ♥

Mais tu ne devrais pas dissimuler tes ailes ainsi, elles sont magnifiques... »

Sur le coup, Abigahelle écarquilla grand ses yeux d'un bleu profond, avant de timidement rougir d'un telle compliment.

je...  

Elle détourna du regard, ferma ses grand yeux cyan avant de prendre un profonde inspirations puis... elle déploya son autre paire d'ailes d'un blanc pur.

Abigahelle au même titre que ses congénères avais les ailes très sensibles, faisant de cette partie du corps l'endroit  le plus érogène après le sexe... un peut comme les démons avec leur queue pointue...
D'ailleurs Abigahelle ne mis pas longtemps avant de commencer à doucement titiller les ailes de sa "sœur" en faisant frotter ses plumes contres les siennes. L'Archange frissonnée faiblement au contact de cet échange tendre et complice que seul deux anges pouvait apprécier.

L'archange vint se coller par la suite contre le corps chaud de Yehael, lui adressant de langoureux baiser dans le cou tout en lui caressant les bras des ses mains gantées, ses gestes était doux et lascifs, continuant avec douceur à frotter ses ailes contre celles de Yehael, Abigahelle laissa échapper un petit soupir de plaisir, timide, certes ! mais il était bien là.

Elle vint par la suite faire délicatement glisser sa langue sur la gorge se sa consœur, une langue ornée d'une sublime perle noir, qui, plus tard, pourrait offrir bien des sensations à l'Ange.
 
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le jeudi 01 août 2013, 01:29:56
Un charme des plus sensuels... Des bouts de fer plantés dans le corps. Tu ne voyais pas en quoi c’était séduisant, mais, après tout, tu n’étais pas dans sa tête. Mettre des piercings, ce n’était pas le pire qu’elle pouvait faire, après tout. Tu l’observais, te surprenant de la voir encore rougir sous le compliment concernant ses ailes. En quoi était-ce si surprenant ? Vos ailes étaient les plus belles choses qui existent, et il n’y avait pas besoin d’être Archange pour le savoir. Les ailes des anges étaient parfaites, soyeuses et magnifiques, d’une blancheur éclatante, correspondant à la pureté de leur âme. Du moins, pour la plupart, car il existait toujours des anges ayant des ailes avec des couleurs différentes, sans parler des ailes de plumes noirâtres, correspondant aux Déchus. Abigahëlle rougissait, et déploya sa seconde paire d’ailes, celle qui poussait quand un Ange devenait un Archange. Tu l’observais, silencieuse. Quatre longues ailes, si longues qu’elles débordaient de son grand lit, formant de longs bras supplémentaires dont l’extrémité se recourbait très faiblement. En temps normal, elles auraient du s’incurver, mais, sous l’effet de l’excitation physique, les muscles étaient tendus. Tu te mis à sourire, constatant qu’Abigahëlle ressentait les mêmes désirs que toi.

Elle se mit à caresser tendrement tes plumes, et tu te mis à soupirer, un délicieux et onctueux gémissement, tout en posant l’une de tes mains sur sa peau. D’un seul coup, tu la trouvais encore plus belle, encore plus attirante, ressentant les fourmillements dans tout ton corps. D’exquises sensations qui te faisaient frissonner, tes cheveux ondulant tout le long du corps. Tu avais toujours aimé qu’on touche ainsi à tes plumes, avec cette tendresse, une douceur dont tu n’aurais jamais cru cette femme capable. Vos ailes se caressaient tendrement, dans un élan d’affection que seuls les Anges pouvaient comprendre, et qui valaient mille caresses buccales. Il ne fallait pas se fier à l’apparence externe des choses, ou porter sur cette situation un regard d’humains. C’était extrêmement érotique de se frotter avec ses ailes, et, tandis que tu répondais aux caresses d’Abigahëlle, tes mains se posèrent sur ses épaules, afin de te soutenir. Elle t’embrassa dans le cou, caressant ton corps, et tu déplaçais lentement tes mains, soupirant de plaisir en sentant ses lèvres se poser sur ton cou, marquant ta peau de délicates et tendres attentions.

« Hum... » te laissais-tu aller, gémissant.

La langue d’Abigahëlle glissa ensuite sur ta peau, mais elle était curieuse... Tu sentais une espèce de boule qui raclait contre ta peau, et tu compris qu’il s’agissait de son piercing, celui qu’elle avait du se mettre dans la langue. Curieusement, il n’était pas froid, et ne te faisait pas mal. C’était... Comment pourrais-tu l’exprimer ? C’était assez agréable, formant comme une espèce de petite bosse tendre le long de cette langue chaude et accueillante. Tu la laissais faire, tout en posant l’une de tes mains sur son sein, pressant son téton, ton pouce glissant dessus, appuyant sur ce dernier, le titillant joyeusement.

« Tu es magnifique, Abigahëlle... Il est temps pour nous de faire l’amour comme les Anges le font. »

Tu te relevas alors, te mettant à califourchon sur son corps, et attrapa l’une de ses mains, avant de commencer à t’envoler.

« Suis-moi. »

Tu tendis ta main vers la fenêtre, l’ouvrant rapidement, d’un sort magique, puis tu sortis du palais, attendant qu’Abigahëlle te suive. Au milieu des tours du Royaume des Anges, tu t’envolas alors, atteignant une vitesse particulièrement élevée. Avec ses quatre et longues ailes, Abigahëlle n’aurait aucun mal à suivre. Tu quittas rapidement le Royaume des Anges, te mettant à descendre, suivant le mouvement du soleil, jusqu’à atteindre un paysage magnifique, à mi-chemin entre les cieux et une magnifique forêt (http://nsa29.casimages.com/img/2012/07/26//120726012954439702.jpg). Tu t’arrêtas ici, le soleil semblant enchanter tes plumes, comme si elles étaient dorées, et tu rejoignis Abigahëlle, te pressant contre elle, en l’embrassant plus passionnément sur les lèvres.

« Toi qui aimes bien les expressions humaines, Abigahëlle, je pense que tu comprendras pourquoi, pour nous, Anges, le fait de ‘‘s’envoyer en l’air’’ n’est nullement une métaphore. »

Les Anges étaient plus résistants au froid que les simples humains, et, à choisir entre coucher dans un petit lit, et le faire dans le ciel, ton choix était fait. Ce décor était typique du Paradis, magnifique, grandiose, et apaisant. Il était au sommet de montagnes que les habitants du bas s’amusaient parfois à aller voir, s’adressant au soleil pour des prières silencieuses.

Ton baiser sur Abigahëlle fut un peu plus incisif, et tes mains glissèrent le long de ses hanches, effleurant ses belles fesses. Ton nez se frotta ensuite contre sa joue, alors que tu raffermissais un peu ta prise sur son fondement.

« Tout à fait entre nous..., glissas-tu, espiègle, j’adore tes gants... »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le jeudi 01 août 2013, 23:15:10
« Tu es magnifique, Abigahëlle... Il est temps pour nous de faire l’amour comme les Anges le font. »  

Cette phrase interpella quelque peut l'Archange, n'était ce donc pas ce qu'elles faisaient ?

Je...

Suis moi. Dit l'ange en tendant sa mains vers Abigahelle.

L'Archange était quelque peut décontenancer devant cette étrange demande, esquissant une petite mou tout en fronçant légèrement les sourcils puis, dans un haussement d'épaules, elle décida de suivre l'Ange.
Cette dernière s'envola par la grande fenêtre de la chambre de l'Archange, attendant par la suite celle-ci, qui ne mit pas longtemps à le rejoindre en lui adressant un léger baiser au passage. Suite à cela nos deux colombes partirent à toutes vitesses, suivant la lumière bienfaitrice du soleil.

L'endroit où Yehael avait menait Abigahelle était somptueusement beau, l'Astre solaire diffuser une douce lumière venant délicatement  illuminer les deux anges. Une légère brise veina caressait le corps nu de l'Archange, faisant timidement frémir ses quatre grandes ailes d'un blanc pur. Ce paysage vide de toute souillure était d'une telle beauté... Abigahelle se sentais bien ici...

Yehael se retourna alors vers Abigahelle pour ensuite venir tendrement se blottir contre elle en lui délivrant un baiser des plus passionné.
 
« Toi qui aimes bien les expressions humaines, Abigahëlle, je pense que tu comprendras pourquoi, pour nous, Anges, le fait de ‘‘s’envoyer en l’air’’ n’est nullement une métaphore. »
 
Cela fit gentiment sourire Abigahelle qui lui répondit d'un délicat frottement de nez.

je n'est jamais eu l'occasion d'avoir des relations en pleins vol... cela sera pour moi un bien agréable "baptême de l'air" dit elle en poussant un petit rire nerveux.

Par la suite Yehael vint embrasser Abigahelle avec fougue avant de tendrement laisser glisser ses mains le long du corps de cette dernière atteignant au final sa jolie paire de fesses quelle prit délicatement entre ses mains, se qui eu pour effet d'extirper un petit gémissement de la bouche d'Abigahelle.

j’adore tes gants... » soufflât elle.

Abigahelle ne répondue que par un léger sourire, préférant s'atteler à rendre l'appareil à sa consœur ailée.
Prenant délicatement la paire de seins de Yehael entre ses mains, abigahelle commença par doucement faire glisser ses pouces sur les tétons de l'Ange.

Qu'ils sont beaux... et agréable à prendre en main... moi ma belle, ses devant tes seins que je suis en admiration. Lui murmura à t'elle en continuant délicatement son massage.
Puis avec délicatesse, elle se mise à téter le seins droit de Yehael en veillant à presser doucement le tétons gauche de cette dernière en le faisant lentement rouler entre son index et son pousse.

Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le dimanche 11 août 2013, 21:37:02
Ton attitude pouvait surprendre, tu en avais conscience. Ceux qui ne comprenaient pas ne te comprenaient pas, tout simplement. Tu étais l’Ange de la Pureté, et tu ne voulais pas être responsable de la déchéance de cette femme. La pureté était intransigeante, certes, mais elle ne devait pas fuir. Elle ne devait pas être un repoussoir, mais un exemple à suivre, ce qui impliquait de faire preuve d’une certaine forme de tolérance. De plus, contrairement aux êtres humains, le sexe n’était pas pour toi quelque chose d’aussi important. Les Anges ne naissaient pas de la procréation entre anges, et les Commandements déconseillaient (ou interdisaient, selon la manière dont on les lisait) d’avoir des relations sexuelles avec les êtres humains pouvant conduire à avoir des enfants. Les Nephilim, les croisements entre les anges et les hommes, étaient des créatures dangereuses, car, s’ils avaient la force des anges, ils avaient les faiblesses des hommes, et étaient plus faciles à corrompre, ou plus aptes à se laisser séduire par les basses promesses de l’humanité. Mais vous, Anges purs, vous, vous ne craigniez pas ce genre de choses. Les Déchus, les vrais Déchus, n’étaient pas tombés pour le plaisir de la luxure. Pas tous, en tout cas. Les plus importants étaient tombés pour d’autres raisons, pour des motifs que le Conseil évitait de trop expliquer, car ce sujet était encore vif, et vous concernait tous, autant que vous êtes.

Ton intention était claire : tu étais venue avertir Abigahëlle, mais tu avais vu trop des tiens tomber par un faux-mépris pour l’humanité. Ce mépris témoignait en réalité d’un intérêt profond pour ces humains, et constituait surtout un mépris l’égard des Archanges et de vos semblables. Abigahëlle était sur la même voie que Lucifer et Azazel, et tu abattais un argument qui pourrait la convaincre. Croire que, parce que tu représentais la Pureté, tu étais naïve et innocente, c’était une erreur à ne pas commettre. Tu savais que tes sermons l’assommaient, qu’elle se considérait comme supérieure à tout (ce que, dans le fond, elle était, même si tu as du mal à l’admettre), et que, comme beaucoup d’Anges venus sur Terre, elle appréciait les plaisirs simples et intenses qu’on pouvait y trouver. Le sexe n’avait jamais intéressé en tant que tel les Anges. Oh, vous n’y étiez pas opposés, c’est juste que, pour vous, les organes génitaux avaient toujours été de vulgaires organes, similaires à des bras, des jambes. Vous étiez des fruits qui ne s’étaient jamais confrontés à la tentation, vous estimant, par nature, incorruptibles. C’était l’épreuve qui vous endurcissait, mais quelle épreuve pouvait-il y avoir au Paradis ? Sur Terre, toute votre arrogance battait progressivement en brèche, car on vous avait appris à écouter, à faire preuve de respect, et, bien souvent les Anges les plus présomptueux envers les humains étaient ceux qui étaient le plus intéressés par eux, ceux qui, pour les comprendre, se transformaient en hommes, rangeant leurs ailes, afin de connaître les joies du sexe, de se sombrer dans la débauche, et de devenir des Déchus. Abigahëlle s’engageait sur cette voie, c’était pour toi évident. Et c’était quelque chose que tu voulais empêcher.

Ce n’est pas que tu l’appréciais, mais tu ne voulais plus que les tiens se déchirent à cause des traîtres. Tu lui faisais donc l’amour pour ça, pour lui montrer qu’il ne fallait pas juger hâtivement les siens, et que l’extase s’obtenait autrement que par la souffrance et la douleur. Il fallait bien comprendre que le sexe n’avait pas pour toi l’importance que les humains lui donnaient. C’était un plaisir intense et vif, qu’il fallait contrôler et tempérer, comme toutes les formes de plaisir qui existent. T espérais lui faire comprendre cette leçon, avant qu’il ne soit trop tard. Pour toi aussi, la plaie était encore récente, même si elle remontait à des dizaines de milliers d’années.

Vous flottiez tous les deux dans les airs. N’était-ce pas un endroit magique ? Plein de poésie, de beauté, de volupté, de sensualité ? Un lieu qui inspirait à chacun l’espoir, un lieu comme on pouvait en trouver fréquemment au Paradis. Tu sentais Abigahëlle sur ton corps, te procurant ces frissons de plaisir que tu appréciais. Tu mentirais en disant que tu n’aimais pas ça, toi aussi, même si ton intention n’était pas simplement de te faire plaisir. Elle jouait avec tes seins, se montrant bien plus douce, bien moins agressive. La confrontation n’était pas la bonne manière de la prendre, ni toi non plus. Là, elle se calmait, se détendait, et s’était même laissée aller à rougir, parvenant à te surprendre.

Elle jouait avec tes seins, qui se durcirent, alors que tu te mis à légèrement soupirer de plaisir, avançant tes mains pour caresser cheveux, tendrement, lentement, tes ailes remuant lentement, les rayons du soleil éclatant vos corps. Le ciel était en feu, comme s’il vous donnait sa bénédiction pour vous laisser aller.

« Hum... Ils sont... Harmonieux, oui... »

Il était ridicule de croire que le sexe n’était pas fait pour les anges. Ridicule, et dangereux. Car le sexe était puissant, et, si vous n’étiez pas préparés, n’importe quel ange pouvait y succomber. Votre éducation ignorait toutefois totalement cet élément. C’était un point faible pour la plupart des Anges. Tes doigts remuaient sur ses cheveux, et tes jambes se relevèrent, venant enserrer sa taille, doucement, chaudement.

« Là, Abigahëlle... Hummm... Tu vois comme c’est agréable, hein ? »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le jeudi 22 août 2013, 22:53:39
le désir la réchauffée d'une flammèche douce et pure qui éxcitée l'Archange sans pour autant se transformer en brasier lubrique et violent. C'était avec douceur et tendresse qu'elle s'occupait de sa "sœur" lui suçotant amoureusement le tétons droit, elle sentait ci bon, sa peau était si douce, Abigahelle se sentait bien, en paix, apaisait, loin de la violence qui habite si souvent son cœur et son âme.

« Hum... Ils sont... Harmonieux, oui... »

Bien plus qu'harmonieux ma belle, ils sont... haaaaan ! il n'y à pas de mots.

Les ténèbres du cœur de l'Archange, semblaient s'êtres dissipés, ne laissant que la beauté charnelle et pur de cette Archange au destin pourtant si sombre, mais ne dit on pas que "la lumière née des ténèbres"... certes le contraire ce dit aussi mais là, le temps n'est pas à parler de violence et de cruauté, nan ! Abigahelle était en paix, laissons la donc savourer se moment de velours pour une fois.
La langue de cette dernière n'alla d'ailleurs pas titiller l'intimité de Yehael, préférant y aller en douceur, ne rien brusquer, ce moment était une perle, une perle qui se devait de rester dans un écrin de tendresse et d'amour pur.

« Là, Abigahëlle... Hummm... Tu vois comme c’est agréable, hein ? » dit elle après avoir enlacée abigahelle avec ses jambes douces et chaudes.

Hmmmm oui... ma belle...  lui répondit abigahelle en frottant son doux visage contre celui de cette ange de pureté.

Abigahelle par la suite revint frotter les ailes de Yehael contre les siennes, l'Archange aimais ça, ce que peu de gens savait, pas même les chérubines qui était à son service, en réalité, la seul personne qui savait qu'Abigahelle aimais cela, C'était Galadriha, La démone qui avait fait chuter les hommes en voulant leurs apporter la connaissance et le savoir. Cette dernière était d'ailleurs bien tristement connue au paradis, pourtant la pauvre ne mériterais pas  sa place aux enfers où même la elle vivait en paria, ne cédant à aucun péché... sauf celui d'aimer une ange... Abigahelle...

D'ailleurs sur le coup, cette dernière laissa sans le vouloir s'échapper le nom de cette démone avec qui elle vivait un amour secret.

Haaaaan...Galadriha...
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le vendredi 23 août 2013, 15:58:48
La passion que les humains, et, de manière plus générale, les espèces inférieures, vouaient à la poitrine avait toujours été incompréhensible pour toi. Oh, certes, tu ne niais pas qu’il était excitant qu’on pétrisse ainsi tes seins, mais il suffisait que tu montres tes seins pour que quantité de personnes perdent leur contrôle... Combien avaient simplement rougi en regardant fixement tes seins, craignant que tu ne les traites de pervers ? C’était ce genre de choses que tu avais mis longtemps à comprendre. Chez les Anges, il n’y a pas de tabou, comme chez les espèces inférieures. Tu as mis longtemps à réaliser cette forte différence culturelle entre vous et eux. Et tu as progressivement réalisé cette sensation en revoyant les ailes des Anges, après avoir passé des siècles auprès des humains. Tu as alors trouvé ce spectacle magnifique, et, pendant plusieurs années, la simple vue d’ailes angéliques suffisait à te plonger dans une joie immense. Tu observais alors les plumages harmonieux avec un regard assez intéressé. T’en souviens-tu, Yehaël ? C’est évident. Comment aurais-tu pu l’oublier ? Nous le savons, après tout. Tu as mûri au sein de ces êtres prétendument inférieurs. Tu as vu cette force que vous n’arriviez pas à comprendre, tu as vu que, malgré leurs faiblesses, ils résistaient bien plus que vous à la Corruption. Une chose que tu ne pourras jamais admettre ouvertement, mais les Anges, à force de dominer les Cieux, étaient aveuglés par le soleil, et ne voyaient pas que toute lumière engendrait de l’ombre.

Pour l’heure, tu te détendais avec Abigahëlle, cette Archange méprisable... Mais la méprisais-tu vraiment ? Tu étais une Ange dure, qui s’était composée ce masque de pureté et de dureté qui faisait qu’on te redoutait tant chez les Chérubins. Mais ce masque... Ce masque était une illusion, ce n’était pas vraiment toi. Tu n’étais pas que ça. Elle jouait avec toi, ses ailes caressant ton corps, caressant tes plumes, dans un délicieux câlin sensuel et excitant. Oui, tu étais fébrile, ton corps présentant tous les signes du désir.  Tu te laissais aller, et il en allait de même pour l’Archange. Ses quatre ailes t’encerclaient, tes lèvres venaient mordiller son cou, léchant sa belle peau. Tes mains, quant à elles, tremblaient nerveusement, et vinrent caresser ses hanches, s’y frottant lentement, glissant dessus... Lorsqu’elle parla de Galadriha.

« Galadriha... Qui est-ce ? »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le dimanche 25 août 2013, 01:55:54
Galadr... je... cela à du m'échapper, ce... tu ne la connais donc pas, toi qui est pourtant si ancienne.

 Abigahelle émit alors un léger soupir avant de tendrement se blottir contre Yehael, la lovant entres ses grandes ailes d'un blanc pur.

 Galadriha n'est rien de moins que l'impératrice originel, mais les anges, les démons et les hommes ne gardent d'elle qu'une image négative. Autrefois quand l'homme et la femme étaient encore acceptée au jardin d'Eden, leur visions du monde était bridée par les anges, ces dernier, pour éviter toute rebellions et toute risque de confrontation, leurs interdirent de gouter à deux fruits : le fruit du savoir et de la connaissance du bien et du mal et le fruit de l'arbre de vie (immortalité). Mais... le "serpent" Galadriha, elle ne pouvait supporter de voir l'homme et la femme être à ce point privés de connaissance, prenant pitié d'eux, elle décida alors de leurs donner le fruit de la connaissance, ce qui évidament, déclencha la colère des anges qui décidèrent d'envoyer l'homme et la femme sur terre et Galadriha aux enfers.
 Mais vois tu Yehael... il ne faut pas voir en cet acte une rébellion, ni même un affront de la par de Galadriha, nan ! Il faut y voir un acte d'amour et de respect des plus pur... cela montre à qu'elle point la méchanceté n'est pas toujours du coté que l'ont crois... n'est je pas raison ? Sache que Galadriha, même aux enfers, est detestée, méprisée et haie... Elle qui pourtant brille d'un amour des plus pur... C'est elle, le véritable martyre... Et non un sombre connard crucifié !


 Abigahelle pris alors une grande inspiration avant de laisser couler une larme sur le corps de Yehael. C'était sa rencontre avec Galadriha l'avait changée, la transformant en l'ange cruelle et nihiliste qu'elle était à présent.
Abigahelle avais ouvert les yeux, elle avais vue les véritables injustices, poussant cette dernière à se rebeller contre le conseille, devenant peut à peut se à quoi elle était destinée : devenir l'Antéchrist.
Mais au plus profond d'elle, Abigahelle avait toujours une part de sensibilité et de douceur, peut être pour contrebalancer toute cette haine et cette colère, peut être aussi est-ce cette part de douceur enfui en elle, qui fait d'elle une ange différente des déchus et ce malgré tout ses actes et toutes ses paroles.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le lundi 26 août 2013, 02:44:55
Qu’est-ce que cela signifiait ? Était-ce un nouveau tour ? Une nouvelle illusion ? Se jouait-elle encore de toi ? Comment le savoir ? Tu ignorais beaucoup de choses d’elle, et tu commençais progressivement à le réaliser. Abigahëlle, cette Archange insupportable... Mais ce n’était pas si surprenant. Pour être à ce point remplie de colère, voire même de haine, il fallait bien qu’il y ait, à l’origine de cette colère, de la souffrance, de la tristesse. Galadriha ne te disait absolument rien. Ce n’était pas une Déchue. De ça, tu en étais persuadée, car tu les connaissais tous. Ils étaient les ennemis jurés de ton peuple, après tout, et étaient, par excellence, des impurs. Abigahëlle lui parla donc de Galadriha, l’Impératrice Originelle. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Tu n’en avais jamais entendu parler. À l’origine, il n’y avait personne d’autre que les Anges et les Démons. Les humains étaient apparus après, et, à cette époque, ils n’étaient rien de plus que des sauvages. De ce que tu compris, Galadriha avait apporté aux hommes la connaissance, et avait, pour cela, été bannie.

Le Jardin d’Éden... Un endroit mythique où l’Homme aurait vécu, avant d’être déchu. C’était un symbole, bien entendu. Chez les philosophes, le jardin d’Éden désignait l’état naturel, celui préexistant à la connaissance et à la civilisation. La Préhistoire, un endroit qu’on imaginait paradisiaque et paisible, mais qui était, en réalité, tout, sauf paisible. L’être humain était à l’image de la Nature. Il était, par nature, violent, sauvage, et dominateur. Des Anges comme Azazel avaient décidé d’utiliser ces mauvais penchants en donnant aux hommes la connaissance de la métallurgie, du feu, afin qu’ils fassent des armes. Galadriha avait probablement du s’inscrire dans ce tournant, mais tu avouais que tu n’en savais rien. Si elle n’était pas une Ange, elle vous intéressait peu. Cette histoire, en tout cas, semblait avoir troublé Abigahëlle. Tu l’écoutais, tandis qu’elle s’était blottie contre toi, te surprenant encore.

« J’ignorais cette histoire, Abigahëlle... »

C’était vrai, mais ça ne changeait rien. Tes mains se posèrent sur chacune des joues de la femme, dans ce geste de réconfort que tu avais appris chez les Humains, ces êtres inférieurs, faibles, insignifiants, mais tellement braves...

« En donnant aux hommes la maîtrise des armes, Galadriha, mais aussi les Anges déchus, leur ont appris à se battre, à tuer de manière propre... Ils leur ont ainsi insufflé la colère, la rage, la jalousie, toutes ces émotions que les démons utilisent pour les contrôler... »

Tu parlais d’un ton calme. Tout ça remontait à loin, et, si c’était clair maintenant, à l’époque, rien ne l’était. Chaque jour, vous perdiez des camarades. Chaque jour, de nouveaux mondes succombaient aux Hordes démoniaques, et vous aviez la possibilité de protéger les Humains, des êtres faibles. Vous aviez eu l’assistance des elfes, ces éternels gardiens, ce peuple beau et fier, ces elfes, qui méprisaient l’humanité, et qui voient toujours en eux une menace. Oui, vous aviez outrepassé les directives du Conseil, en décidant d’accélérer le processus d’évolution des humains, en leur apprenant à manier des lances, des armes, en leur insinuant qu’il fallait prendre soin des morts, les enterrer dignement, qu’il y avait des valeurs à respecter.

« Je comprends ta peine... Galadriha s’est sacrifiée pour les humains... Crois-tu que ton comportement actuel soit ce qu’elle aurait voulu que tu fasses ? »

C’était un terrain glissant, hasardeux, mais tu ne pouvais pas t’empêcher d’y aller. C’était plus fort que toi.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le jeudi 29 août 2013, 02:45:06
Yehael posa ses mains délicates sur le visage de l'Archange, avant de faire une nouvelle fois référence au déchus, ce qui eu pour effet de légèrement irriter Abigahelle qui, toutefois resta calme, ne se laissant aller qu'a un vague froncement de sourcils.

Ne la compare pas à ces connards de déchus... Elle à donnée la connaissance aux hommes, mais elle n'est en rien responsable de leurs conneries. L'homme à toujours sus faire des choses extraordinaires, malheureusement il y a toujours eu des salauds pour les détourner de leurs fonction initiale. S'est ces salauds qu'il faut éradiquer.
« Je comprends ta peine... Galadriha s’est sacrifiée pour les humains... Crois-tu que ton comportement actuel soit ce qu’elle aurait voulu que tu fasses ? »

Là... c'était vraiment risqué de poser une telle question. Abigahelle était parfaitement consciente de ce qu'elle était devenue au fil des années, mais ça ne veut pas pour autant dire qu'elle en était fière, ci Abigahelle continuait de s'enfoncer dans la haine et la colère, c'est que pour elle il n'y à pas d'autre moyens pour faire bouger les chose.
Pourtant Yehael avais raison, Galadriha était contre toutes formes de colère, elle lui avait pourtant dit, mais Abigahelle ne peut changer, elle se doit de continuer, il en vas de sa destiner et de l'avenir de ce monde.

Je... Elle qui est si pur ne voudrais certes  pas que je continue à être ainsi... mais il faut que tu comprenne que...  Abigahelle soupira alors avant de poser sa tête conte la poitrine de yehael. Nan... laisse... je n'est nul envie de parler de cela...

Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le samedi 31 août 2013, 15:34:22
Tu avais pris des risques. Tu n’avais pas envie de te battre contre cette femme. Tu n’avais envie de te battre contre aucun Ange. Cependant, tu savais que tu risquais un affrontement, que tu t’aventurais sur un terrain glissant. Galadriha était manifestement une femme qui lui tenait à cœur, ce que tu n’avais jamais réalisé. N’est-ce pas ? Comme toi avec Lucifer... Pendant longtemps, tu avais refusé d’admettre que Lucifer ait pu ourdir, avec Azazel, un complot contre le Conseil. Et tu les avais affrontés... Eux, les Déchus. Galadriha était-elle vraiment une sainte, une personne pure ? Tu ne la connaissais pas, mais tu connaissais le Conseil. Tu connaissais les Enfers. Personne ne restait jamais éternellement pur là-dedans. C’était une histoire tragique, triste, à l’image de celle des Anges, ce peuple fier et orgueilleux, qui s’était déchiré de l’intérieur.

« Je... Elle qui est si pur ne voudrais certes  pas que je continue à être ainsi... finit-elle par dire. Mais il faut que tu comprenne que... »

Elle ne put achever, et se blottit contre toi, te surprenant. Cette femme si arrogante, si présomptueuse, te paraissait être si faible, maintenant, si fragile... Elle n’était plus dans son antre, mais au milieu de nul part, devant l’éblouissante étoile du monde des Cieux, un soleil éclatant. Ce coucher de soleil crépusculaire était féérique, et vous rappelait à quel point vous n’étiez, face aux puissances cosmiques, de frêles créatures. C’était un message perpétuel à l’humilité. Abigahëlle ne put terminer, n’osa pas achever, s’écrasant contre toi. Tu ignorais comment agir. Ce n’était pas ainsi que tu agissais, ce n’était pas ainsi qu’on agissait avec toi. Que faire ?

« Nan... laisse... Je n’ai nulle envie de parler de cela... » te dit-elle alors.

Vraiment ? Tu n’en étais pas aussi convaincue. Tes ailes remuèrent un peu, et tu tendis l’une de tes mains, caressant la joue d’Abigahëlle. Cette Archange était décidément bien plus mystérieuse que prévue. La perte de Galadriha l’avait marqué, et sa frustration avait fait d’elle cette Archange cruelle et perverse... Pourtant, même là, même en sachant ça, tu avais du mal à l’accepter, à trouver la force de lui pardonner. Ce qu’elle faisait à ses Chérubins influençables... Rien ne justifiait ça, surtout pas la souffrance. D’un autre côté, il était vrai que vous, les Anges, aviez du mal à faire des demi-mesures, à accepter des concessions... Et tu en étais le parfait exemple, n’est-ce pas ? Yehaël, l’Ange de la Pureté, l’inflexible Ange parfaite, celle qui avait repoussé les Déchus pour rester fidèle au Conseil, à la voie des Anges... Ne t’étais-tu pas alors retrouvée dans une situation embarrassante ? Pourquoi diable les Archanges t’avaient-ils envoyé auprès d’Abigahëlle ? Bath Kol était beaucoup plus diplomate que toi, et elle aurait su trouver les mots justes pour rassurer l’Archange. Toi, tout ce que tu voyais, c’était une femme qui avait utilisé son malheur pour faire souffrir les autres, un comportement indigne des Anges.

« Vraiment ? demandas-tu alors. Je n’en suis pas si sûre... »

Tes mains lui caressèrent les cheveux.

« Est-ce que tu aimerais la sauver ? » enchaînas-tu.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le mardi 01 octobre 2013, 21:07:31
« Est-ce que tu aimerais la sauver ? »

A ces mots, l'Archange fronça les sourcils, avant de se défaire de sa tendre étreinte avec Yehael. Regardant cette dernière droit dans les yeux.

C'est impossible et tu le sais... Il est stupide de croire que l'on peut la "sauvée", c'est le conseil lui même qui en à décidé ainsi... De plus... Que ferais Galadriha en ces lieux ? Nan... Elle même se refuse d'être sauvée... Préférant purger sa peine... Croyant à tord que les anges ont eu raisons...

Abigahelle baissa alors les yeux, laissant alors le silence s'immiscer entre elle et Yehael. Le regard de l'Archange se tourna alors vers le soleil, dont les rayons venaient délicatement irradier les deux êtres. Derrière sa dureté, sa violence, Abigahelle cacher aussi une certaine pureté d'esprit, une once de bon sens, de "gentillesse" si je puis dire, certes, elle battait et abusait des chérubines placées sous ses ordres, certes elle était une renégates, multipliant les affronts envers le consei, Oui ! Abigahelle était l'Antéchrist,mais au fond, est elle aussi cruelle que cela ?
l'Archange était certes violente et hautaine, mais finalement, c'est peut être elle qui avait raison...
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le jeudi 03 octobre 2013, 00:42:59
Tu commençais alors à comprendre. Tu commençais à saisir toutes les ambiguïtés de cette femme, et à comprendre pourquoi, malgré ses erreurs, le Conseil ne lui avait toujours pas coupé les ailes. Personne n’avait jugé bon de t’en informer, et tu le comprenais. C’était à toi de te faire ta propre idée sur elle, à toi de voir, de comprendre... Elle vivait un amour déchu, un amour qui, comme dans toutes ces insipides histoires terriennes, avait contaminé son cœur, noirci son âme, perverti son caractère... L’amour... C’était une chose fondamentale chez n’importer quelle espèce, mais ce sentiment s’exprimait de manière bien différente selon les peuples et les civilisations. Pour vous, les Anges, l’amour est quelque chose à distribuer à n’importe quelle espèce pensante et intelligente. C’est un sentiment transcendant par sa plénitude et sa puissance, quelque chose qu’il ne faut pas réserver à une seule personne. Vous étiez amoureux de la vie au sens général, des valeurs que le fait de vivre impliquait. La haine, le penchant de l’amour, s’appliquait pour ceux qui déniaient ces valeurs fondamentales, comme les démons. L’amour des êtres inférieurs était égoïste, cupide, personnel, et arrogant. Les êtres inférieurs le limitaient à un petit groupe de personnes, alors que l’amour était un don qui unifiait les espèces entre elles. Il incitait à la confiance, à la compassion, à la solidarité, autant de sentiments qui avaient disparu des mondes au fil des siècles. La Terre en était l’exemple le plus criant. Il y a quelques siècles, les sociétés féodales reposaient sur l’idée du partage, de la communauté, et les gens, bien que vivants dans une société inégalitaire, étaient beaucoup plus solidaires et proches. C’était une philosophie que tu ne pouvais pas comprendre : vivre dans un environnement de méfiance perpétuelle, où on ne pouvait même plus faire confiance envers ses voisins... Le Royaume des Cieux était fondamentalement différent.

Abigahëlle semblait perturbée, perturbée par ce qu’elle avait dit sur Galadriha. Cependant, tu doutais que le Conseil ait pu délibérément l’envoyer aux Enfers. Le Conseil l’avait banni, et elle avait été capturée par les démons. La sauver n’était pas impossible. L’impossible n’existait pas, car l’impossibilité entraînait une notion beaucoup trop absolue. C’était une chose que les Anges, tellement ancrés dans leurs croyances, oubliaient parfois, mais toi, toi, tu savais. Si Galadriha était encore en vie, la sauver était possible... Mais il faudrait alors s’infiltrer en Enfer. Tu y avais déjà été, jadis. Ce n’était pas un endroit recommandable. Tu avais vu les rivières volcaniques, les volcans interminables crachant de la lave à perte de journée, tu avais vu les immondes prisons infernales, des geôles infernales et immenses bâties sur des champs en feu, tu avais vu les immenses plaines de cendres, où des millions de démons s’affrontaient entre eux pendant des mois. Le Conseil n’était pas complètement fou : organiser une mission de sauvetage, qui plus est pour un être qui n’était même pas un Ange, en Enfer était suicidaire. On ne s’y risquerait pas inutilement.

« Je comprends ta colère. »

Pensive, Abigahëlle observait le soleil qui flottait dans la région, nimbant de couleurs orangées et lumineuses le ciel. Un spectacle vraiment très apaisant.

« Alors, que comptes-tu faire ? Continuer à détruire l’héritage de Galadriha en te heurtant à notre foi ? En brutalisant de simples Chérubins ? Tu vaux mieux que ça, tu le sais. »

Lentement, tu te mis à respirer. Il t’était difficile de faire preuve de psychologie. Tu n’aurais jamais été une très bonne pédagogue. La Pureté avait pour elle une honnêteté à toute épreuve, qui t’amenait à faire preuve d’une franchise telle que tu en oubliais parfois que la vérité pouvait faire mal, et qu’elle devait être enrobée d’artifices. Un art dans lequel les Anges n’avaient jamais véritablement su exceller.

« Le Conseil n’est pas parfait, même s’il aime se le dire... Peut-être que le Conseil s’est trompé en ce qui concerne Galadriha, mais il n’en reste pas moins un organe qui a su reconstruire les Anges après la guerre contre les démons, et même après la trahison des Déchus. »

Tout en parlant, tu te rapprochais lentement, et avanças l’une de tes mains, la posant sur son épaule, dans son dos.

« Tu dois leur pardonner... Sinon, le sacrifice de Galadriha n’aura servi à rien. »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le mardi 05 novembre 2013, 21:37:57
« Je comprends ta colère. »

A ces mot l'Archange fronça une nouvelle fois les sourcils, le regard toujours rivé vers le soleil, laissant une fois de plus le silence s'emparer de la scène.

« Alors, que comptes-tu faire ? Continuer à détruire l’héritage de Galadriha en te heurtant à notre foi ? En brutalisant de simples Chérubins ? Tu vaux mieux que ça, tu le sais. »

Elle n'avait pas tord, Abigahelle valait bien plus que cela. La haine l'avait transformée, certes, mais au fond Abigahelle était bonne, ses idées était nobles et malgrés le fait que son cœur était voilé d'un nuage de haine, en elle brillais toujours d'une forme d'amour des plus pur, un amour comme seul les ange peuvent éprouver, un amour pur, étincelant, un amour ci fort qu'il peut en devenir violent. Abigahelle baissa les yeux en lâchant un léger souffle, cet alors qu'une douce brise vint à ce faire sentir, faisant gracieusement danser les cheveux de l'Archange, cheveux dont les reflets dorées semblait luirent comme la majestueuse auréole qui orne si magnifiquement la tête de ces êtres ci pur que sont les anges.

« Le Conseil n’est pas parfait, même s’il aime se le dire... Peut-être que le Conseil s’est trompé en ce qui concerne Galadriha, mais il n’en reste pas moins un organe qui a su reconstruire les Anges après la guerre contre les démons, et même après la trahison des Déchus. »

Abigahelle ne broncha pas, nan, elle ne dit rien une fois de plus puis, elle sentie la mains délicate de Yehael se poser sur son épaule, sa mains, ci chaude, ce geste ci amicale et doux fut suivie d'une phrase qui percuta une nouvelle fois l'Archange.

« Tu dois leur pardonner... Sinon, le sacrifice de Galadriha n’aura servi à rien. »

Je... Les choses sont plus compliquées que cela Yehael...

Nan Abigahelle, ce n'est pas compliqué, c'est toi qui l'est... Le pardon est pourtant quelque chose de noble, que notre Archange devrait ce permettre vis a vis du conseille.

Laissons ici cette discutions Yehael... Dit elle en tournant légèrement la tête vers sa consœur en la regardant par dessus son épaule, pas un regard agressif, nan, juste un regard, sans méchanceté ni dureté, simplement le bleu pur de son iris contrastant avec sa peau d'albâtre.

Abigahelle se tourna alors, faisant une nouvelle face à Yehael. Notre Archange, toujours en silence, fit délicatement glisser sa mains sur le bras de yehael, caressant avec douceur la peau délicate de cette Ange de pureté. Mais la mains de notre Archange ne s'arreta pas là, elle continua sa gracieuse monter vers le coup de Yehael pour finir par rejoindre le cou de cette dernière, suite à cela, Abigahelle vint une nouvelle fois à rapprocher ses lèvres de celle de l'ange, délivrant ainsi une délicat et sensuelle baiser à Yehael. Durant ce délicat instant, Abigahelle prit le risque de faire glisser son autre mains au niveau de ventre de l'ange, la faisant peut à peut descendre au niveau du pubis de Yehael, les gestes d'Abigahelle était sensuels et délicat, afin de préserver un maximum la douceur et la pureté de cette instant, chose qu'elle n'avais pas ressentie depuis fort longtemps.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le jeudi 07 novembre 2013, 03:19:20
Vous étiez là, toutes les deux, dans un endroit assez isolé des Cieux. Le vent fouettait tes cheveux, cisaillait ton corps, s’immisçant dans tes entrailles. Même maintenant, tu t’en souviens encore, n’est-ce pas ? Une telle température n’était pas faite pour les humains, à moins d’avoir de solides vêtements. Votre constitution d’ange vous permettait sans peine de supporter ce froid, et tes pensées étaient alors tournées vers Abigahëlle. La redoutable Archange t’avait révélé les multiples faces de son visage. Tu ignorais si elle était sincère, mais tu avais le sentiment de tenir quelque chose, d’être sur le début d’une piste qui pourrait contribuer à aider cette Archange. Il n’était pas dans la nature des Anges de se blâmer entre vous. Vous formiez une vaste famille, et le Conseil enseignait à chaque Ange de ne pas envier son voisin, et de privilégier des valeurs nobles, comme la complicité, la sainte camaraderie, la confiance, plutôt que d’entretenir les vices. Il fallait soutenir ceux qui avaient des faiblesses, plutôt que de les enfoncer... Pour quelqu’un comme toi, une telle philosophie était assez difficile, surtout face à une Archange. Tu étais l’Ange de la Pureté, une femme forte, déterminée, et implacable. Admettre que les anges, et surtout toi, puissent avoir des faiblesses intrinsèques, t’était difficile. Comme tous les anges, tu estimais que la corruption venait de la part des autres, que ce soit les humains ou les démons. Il t’avait toujours été ardu de pouvoir envisager qu’un Ange puisse être naturellement tenté de chuter.

Abigahëlle était désireuse de passer à autre chose, d’éviter ce sujet, de retourner à des plaisirs plus matériels. Tu la laissais se rapprocher de toi, te caresser, ton esprit ailleurs. Tu réfléchissais, en réalité. Ta mission... Tu n’oubliais pas ce que le Conseil t’avait confié. La question que tu te posais était tout simplement de savoir si tu en avais fait assez, ou s’il fallait persévérer. Comment placer le curseur ? Tu avais vu bien des Anges chuter, décroître, mais, jusqu’à présent, aucun Ange n’avait jamais été racheté. Ceux qui étaient revenus aux Cieux, capturés par les Anges, n’avaient jamais pu atteindre la rédemption. Leurs corps avaient été détruits, et leurs âmes purifiées, en attendant de pouvoir, un jour, se réincarner.

Finalement, Abigahëlle t’embrassa, et ce contact sembla te réveiller, ainsi que sa main s’aventurant, lentement, vers ton intimité. Tes yeux clignèrent lentement, tu soupiras, et tendis l’une de tes mains, saisissant fermement le poignet de la femme. Tes ailes battirent alors un peu, et tu te défis de la douce étreinte de la femme, un air sévère sur tes yeux.

« Le sexe est une récompense, pas une échappatoire », martelas-tu alors.

Les Humains, et, de manière plus générale, avaient trop tendance à voir le sexe comme un simple divertissement. De tous les plaisirs charnels, c’était le plus important qui soit, ce qui, dans la mesure où il donnait la vie, lui attribuait un caractère sacré. C’était une notion que vous aviez tenté d’inculquer aux Humains, mais sans réel succès. Malheureusement, les espèces inférieures ne savaient pas être patientes, et voyaient le sexe comme un plaisir facile, une échappatoire, un moyen d’obtenir rapidement du plaisir sans demander trop d’effort. Ce n’était pas une question d’être romantique, de ne coucher qu’avec des gens qu’on aimait, ou pour fonder une famille, mais tu considérais que les relations charnelles se devaient d’avoir une certaine importance, de ne pas être considérées comme un simple rapport charnel, aussi bref que s’embrasser pour se saluer. Abigahëlle voulait sans aucun doute te faire l’amour parce que, physiquement, tu lui plaisais, mais tu n’étais pas assez naïve pour ne pas voir la tentative... La conversation s’approchait, comme une mer démontée qui, petit à petit, effritait les digues de sa colère et de son ressentiment. Tu étais sur le point de percer quelque chose, et tu n’allais pas la laisser se dérober si facilement.

Tu t’écartas donc prudemment de l’Archange.

« Et cette conversation n’est pas terminée. Ne comprends-tu donc pas ? Il n’y a pas que toi qui soit concerné. Ton comportement actuel porte offense aux Anges tout entier. J’ai été mandatée pour essayer de te comprendre, et pour te transmettre un avertissement. Penses-tu pouvoir te dérober à tes obligations en essayant de me sauter ? »

Tu croisas les bras, tes ailes continuant lentement à battre pour te maintenir en l’air.

« Je ne suis pas un vulgaire Chérubin que tu peux commander à ta guise, Abigahëlle ! N’importe qui peut sentir en toi le chagrin, la souffrance, le conflit... Ce genre de choses ne doit pas être enfermé. Nous sommes forts, nous sommes des Anges, mais nous ne sommes pas des parfaits. Et, quand un être est imparfait, il doit se tourner vers les autres, partager ses souffrances. Ce n’est qu’ainsi, à travers le nombre et l’union, que les êtres vivants sont capables de se transcender. »

Tu réalisas alors que ton discours ressemblait à un sermon, et te radoucit légèrement.

« Je dois avoir des garanties que tu ne continueras pas à faire souffrir les autres Anges... »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le dimanche 15 décembre 2013, 19:09:06
Une nouvelle fois Yehael repoussa Abigahelle, et une nouvelle vague de sermons vint aux oreilles de cette dernière qui commencer à en avoir marre de tout ces reproches fait à son égard. l'Archange fronça les sourcils en serant les points fermement, bordel, à ce moment précis, Abigahelle avait envie de lui en décoller une, rien que pour lui montrer à quelle point elle l'énervait avec tous ces sermons merdiques et bien pensant.

Mais...


« Je dois avoir des garanties que tu ne continueras pas à faire souffrir les autres Anges... »  

Abigahelle ferma les yeux... Et ne répondit pas... Elle n'en avait pas envies, plus envies... Cet alors qu'elle se souvint des temps lointains ou elle était encore chérubine, toujours prête à aider son prochain, aimant et respectant les préceptes angéliques qu'on lui avait inculquée... Puis elle se souvint de sa chute et de sa transformation, de ce pourquoi en réalité, elle était née...
Elle rouvrit doucement les yeux, et plongea son regard dans celui de sa conscoeur tout en posant ses deux mains sur les épaules de sa sœur.

Ecoute... Je... Ma destiné, tu doit le savoir, devra un jour ou l'autre s'accomplir, je n'est pas complétement choisis de devenir ainsi...

Abigahelle poussa un léger soupire puis continua.

Bon... Je te fais la promesse de ne plus lever la mains sur mes frères et sœurs... Par contre je tient à ce que tu sache qu'un jour, indirectement de ma faute, des anges souffrirons... Je ne réitérait pas ce que Lucifer à fait, ce n'est en rien mon but, je ne veut pas détruire les cieux, je veux purifier la terre et terra... C'est cruel dans un sens, des gens mourrons, mais... Les écrits depuis longtemps annonçaient ma venue... n'est ce pas ? J'accepte de devenir une Archange plus intègre et moins renégate, néanmoins... Je ne peut pas tout changer chez moi... Tu comprend cela ?  

L'Archange retira ses mains, avant de croiser les bras et de regarder une nouvelle fois vers le soleil...

Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le lundi 16 décembre 2013, 01:55:10
Têtue, n’est-ce pas ? Toujours à revenir sur les sujets qui fâchent, toujours à refuser de lâcher le morceau. Yehaël, Ange de la Pureté... En ce moment, comme en chaque fois, tu trouvais que tu étais aussi l’Ange de l’Entêtement et de la Persévérance. Tu savais cette femme en plein doute, mais tu voulais l’entendre dire, de ses propres mots, qu’elle avait compris, qu’elle avait compris qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi. Qu’un Archange ne pouvait pas opprimer les Chérubins, les humilier, même en affirmant qu’ils aimaient ça. C’était moins choquant chez les espèces inférieures, car elles étaient, après tout, inférieures. Oh, ce n’était pas que tu le tolérais aussi, bien sûr, car la Pureté n’admet aucune imperfection, mais tu trouvais cela encore plus odieux et terrible quand on l’exerçait sur l’incarnation de l’innocence même : l’enfance. Qui y avait-il de plus pur et de plus innocent qu’une âme nouvellement née ? Dans tout ce que l’innocence avait de louable et de terrible, les enfants étaient, pour toi, des êtres extrêmement fragiles, dont l’influence malfaisante les conduisait naturellement à devenir mauvais. Un tel point de vue conduisait fréquemment à considérer que le Mal n’était pas inné, mais se véhiculait au sein de la société. Mais, dans ce cas, comment en déterminer l’origine ? Était-elle, comme Rousseau l’affirmait, née le jour où un homme s’était avisé de clôturer son champ, et de développer ainsi la notion honnie de propriété privée ? Ou était-elle dans la nature de tout homme, intrinsèquement liée à l’âme, comme l’avait pensé Voltaire, ou Freud ? Autant de théories qui ne pouvaient te laisser indifférentes, à toi, égérie de la Pureté, égérie absolue et têtue dans ton raisonnement. Car, si on admettait que la nature humaine était par nature corrompue, alors on admettait que la Pureté n’existait pas. Dès lors, quel était ton rôle en ce bas-monde ? Et pouvais-tu toi-même te prétendre pure ? D’ailleurs, le simple fait de se prétendre pure, n’était-ce pas faire preuve d’arrogance ? Comment articuler ta mission divine avec ses conséquences pratiques ? Comment pouvais-tu espérer répondre à une question à laquelle même le saint Conseil des Archanges n’avait su répondre ? Une question à laquelle même l’Archange de la Connaissance, le sage Malthael, n’avait pu t’apporter de réponses satisfaisantes.

Étais-tu vraiment la mieux placée pour convaincre Abigahëlle, alors même que tu ne savais pas quelle était ta route ? Et, maintenant que tu gis sur le sol, avec tes ailes arrachées, et les roses rouges s’étalant à perte de vue devant toi, tu ne peux désormais plus nier l’évidence. Tu as échoué. Peut-être bien, finalement, que la perfection n’est pas de ce monde, que l’être vivant est naturellement voué à la faiblesse, et que ta quête était sans espoir dès le début.

Mais ses mains, tu t’en souviens ? Ses mains qui se posèrent sur tes épaules, alors que tu réfléchissais ? Replonges-toi, y, rappelles-toi, oui, rappelles-toi ! Laisse le passé revenir, laisse le poids de tes échecs être contrebalancée par celui de tes réussites, car ces dernières sont si rares, si pue nombreuses, qu’il nous faut les admirer, nous les rappeler, nous les remémorer, et en vivre avec. Ne t’en caches pas, acceptes-les ! Elle te parla, t’en souviens-tu donc ? Elle te parla, sous le reflet étincelant d’un soleil qui brûlait au firmament, dardant le monde entier de ses lueurs magiques.

« Bon... Je te fais la promesse de ne plus lever la main sur mes frères et sœurs... Par contre je tiens à ce que tu saches qu'un jour, indirectement de ma faute, des anges souffriront... Je ne réitérais pas ce que Lucifer à fait, ce n'est en rien mon but, je ne veux pas détruire les cieux, je veux purifier la terre et terra... C'est cruel dans un sens, des gens mourrons, mais... Les écrits depuis longtemps annonçaient ma venue... n'est ce pas ? J'accepte de devenir une Archange plus intègre et moins renégate, néanmoins... Je ne peux pas tout changer chez moi... Tu comprends cela ? »

Tu n’avais alors rien dit, y réfléchissant, avant de baisser la tête, et de la secouer. Et il est curieux de constater, avec le recul, combien la réponse que tu lui apportas, dans un sens, répondait aussi à tes propres interrogations. Mais tu étais alors trop concernée par cette femme pour le réaliser, et les interrogations, les doutes que tu te posais, n’étaient que virtuels. Jamais tu n’avais vraiment réfléchi au sens de cette mission que vous vous étiez fixés, vous, les Anges. Tu ne voyais pas les choses dans leur globalité, et il est ironique de constater que c’était finalement aux portes de la Mort que cette entièreté t’apparaît.

« Lucifer devait mettre fin aux démons. Il était le Porteur de Lumière, celui qui devait apporter la foi et la vérité, guider nos armées, et mettre un terme à l’engeance infernale. Les écrits et les prophéties le disaient. Lucifer est tombé. Nous nous abritons derrière nos prophéties parce que nous ne savons pas quoi faire d’autre sans elle... Et il est curieux qu’une femme qui renie à ce point l’influence et l’autorité du Conseil croient en nos prophéties. Ce comportement me semble paradoxal, mais je ne suis pas venue te voir pour ça. »

Tu t’étais alors rapprochée d’elle, et c’était à ton tour de poser une main sur son épaule, restant dans le dos de cette femme.

« Je comprends le poids de ton fardeau, Abigahëlle. J’ai vu mes propres frères et mes propres sœurs s’entretuer, et j’ai moi-même du tuer les miens. Le sang des Anges maudits ruisselait sur mon corps, et mes larmes de rage inondaient mes yeux. J’avais perdu la foi, et j’avais même songé à abréger ma vie, ne pouvant me résoudre à vivre avec ce sang sur mes mains, ce sang qui s’était imprégné dans mon corps. Rien n’est écrit, Abigahëlle. Voilà ce que je crois. Car le libre-arbitre, toujours, doit dominer, et déterminer nos choix. Néanmoins, si tu es décidée à montrer l’exemple à nos Chérubins, et à leur rappeler que l’amour et la solidarité doivent rester les vertus cardinales de notre peuple... Alors, de ça, je te remercie. »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le jeudi 02 janvier 2014, 14:24:25
"... je te remercie. "


Abigahelle haussa silencieusement les épaules en fermant les yeux, les remerciement cela n'était pas pour elle...
Ne me remercie pas... Je ne le mérite pas... Lâchât elle avant de tourner la tête et de retirer le bras de Yehael de son épaule.
Je n'ais rien à apprendre à nos chérubins, si tu le désire, tu n'as cas reprendre Hatchielle et les autres... Elles seront bien mieux avec une ou un autre Archange que moi... L'archange marquat une pause dans ses paroles, avant de lâcher un grand soupir puis de reprendre...
Je ne suis en rien un exemple, si j'ai choisie de prendre sous ma tutelle les cinq angelotes que j'ais en ce moment, c'est uniquement pour mon bon plaisir... Alors voilà... reprend les, je te les laissent...

Abigahelle s'écartât de Yehael, battent lentement de ses quatre gigantesques ailes, signe de son rang, cet alors qu'une petite voix résonat au loin.

Dame Abigahëlle !

La voix provenait d'une jeune chérubine, l'une de celles qui était sous le toit d'Abigahelle, cet dernière ce prénomait Einrielle (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1927138), c'était la favorite d'Abigahelle mais aussi la plus ancienne du petit groupe. La petite rouquine se rapprocha des deux Anges quelques peut essoufflées par le trajet qu'elle venait de faire pour retrouvais sa maitresse.

Pfiuuu... M... Madame, je... Holalala quelle histoire...
Puis je savoir ce que tu fait là Einrielle ? Dit elle en Arquant l'un de ses sourcils.
Et... Et bien je... Je me faisait du soucis pour vous... voilà...

Einrielle baissa la tête de honte en voyant sa maitresse nue, pensant qu'elle l'avait dérangée, le regard de la chérubine glissât ensuite vers la silhouette de Yehael, à qui elle fit un léger hochement de tête en signe de salut.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le vendredi 03 janvier 2014, 02:33:57
Ton souffle s’échappe lentement de ta gorge. Devant toi, la Tour flamboie, t’illuminant. Les pétales rouges sont si éloignées que tu sais que tu ne les rejoindras jamais. Lentement, tu te tortilles, lentement, tu essaies de remuer tes membres, lentement, tu essaies de retrouver en toi tes ultimes forces, d’insuffler toute ton énergie pour la longue procession. Sous ton corps, tu ne sens pas que le sable brûlant et étouffant, mais aussi ton propre sang, formant un torrent écarlate sur lequel tu avances paresseusement. Dans la douleur, tu divagues ; dans la douleur, tes pensées se disloquent, s’effritent comme un miroir brisé. Les revois-tu, maintenant ? Les entends-tu enfin, les cors du Jugement Dernier ? Les trompettes rugissent-elles à tes oreilles ? Non, seul le silence te répond, le silence, et le sifflement strident du vent, qui murmure dans tes oreilles, et te rappelle le passé... Ce passé lointain, dans lequel tu essaies d’y puiser toute ta force.

Tu revois le découragement peser sur les épaules de l’Archange Abigahëlle, tu la revois se dire qu’elle est un parasite, et tu te revois penser que c’était une très bonne solution. La Pureté ne souffrait nulle atermoiement. Elle était absolue, ce qui était sa plus grande faiblesse. Tu voyais constamment les choses d’un point de vue manichéen : le pur, et l’impur.

« Je ne suis en rien un exemple, si j'ai choisi de prendre sous ma tutelle les cinq angelottes que j'ai en ce moment, c'est uniquement pour mon bon plaisir... Alors voilà... Reprends-les, je te les laisses... » t’avait-elle dit.

Et ce choix, tu l’avais silencieusement approuvé, tout en croisant les bras. Tu avais légèrement pitié de cette femme, qui semblait poser un lourd fardeau sur ses épaules... Mais cette pitié était très légère. Chacun, en ce triste monde, portait sa croix, traînait le poids de ses échecs et de ses frustrations. Toi-même, n’avais-tu pas vu ton maître devenir un Déchu ? N’avais-tu pas du affronter tes propres camarades de guerre, des amis d’enfance ? Et, bien que tu essayais toujours de te convaincre que tu avais agi par idéologie, au fond de toi, tu savais que le Conseil avait manifesté son premier signe de faiblesse en signant un pacte avec les démons... Un pacte que ces créatures violaient sciemment, sans que le Conseil des Archanges ne daigne prendre les mesures qui s’imposent. Au lieu de reconstituer la Milice, et de raser l’Empire d’Ashnard, qui était une violation de votre pacte, vous formiez votre propre Archipel, Caelestis. Des moyens disproportionnés, qui trahissaient le sentiment de pacifisme qui dominait dans tout le Conseil. On ne voulait plus d’une guerre susceptible de conduire à une nouvelle fracture, susceptible d’amener bien des Anges à réaliser que la guerre n’était pas une finalité en soi, et qu’elle ne devait pas aller jusqu’à l’annihilation totale.

Alors que la conversation semblait sur le point de se terminer, tu tournas la tête en entendant des battements d’ailes. Devant tes yeux, apparut une autre Chérubine. Ce n’était pas Hatchielle, mais Einrielle. Tu la connaissais, vaguement. Elle faisait partie des Chérubines qui servaient Abigahëlle, et était une jeune Ange assez timide, qui avait été bercée par les récits héroïques de ses aînés... Comme toi. Tu étais, après tout, l’une des rares à avoir participé à la Grande Guerre, et tu avais ton lot d’expéditions en Enfer à conter. Au fond de toi, tu le savais déjà, en ce moment : tu étais prête à aider Abigahëlle. Tu étais prête à mener une expédition en Enfer pour récupérer celle qu’elle avait perdu, quitte à devoir se heurter à Belzébuth. Les démons envahissaient bien les plans inférieurs.

Einrielle était intimidée par toi, tu le sentais. Elle rougit, en pensant probablement avoir dérangé les deux femmes dans un moment intime. Sur votre monde, le crépuscule était assez long à s’abaisser, continuant ainsi à donner à cette scène une sensation irréelle. Tu décroisas lentement les bras, et te décidas à satisfaire la curiosité d’Einrielle :

« J’ai été chargée par le Conseil des Archanges de remettre un avertissement à l’Archange Abigahëlle, dont les agissements, en ce monde, comme dans les plans inférieurs, sont perçus comme nuisibles. »

Il n’y avait aucun euphémisme dans tes éclaircissements. À cette époque, tu estimais toujours qu’il s’agissait juste d’une question d’honnêteté, mais, maintenant, avec le recul, tu comprenais que tu avais sans doute été bien trop tranchante dans ta manière de parler. Einrielle avait confusément rougi, retournant baisser la tête.

« Le Conseil a estimé, repris-tu, que l’Archange Abigahëlle faisait un abus d’autorité, abus qui inquiétait légitimement le Conseil. J’ai donc été chargée de transmettre cet avis, comme je te l’ai dit, et d’en connaître plus sur les motivations de l’Archange Abigahëlle. »

Les Archanges étaient les plus talentueux des Anges. Pour autant, comme on le rappelait constamment, ils n’étaient pas infaillibles. C’est en se rapprochant du soleil qu’on était aveuglés par ce dernier, au point qu’on en oubliait les zones d’ombres.

« Le Conseil attend mon avis, en ayant considéré que celui de la Pureté sera objectif et légitimement fondé. J’ai effectivement pu constater des abus d’autorité. »

Tu décroisas les bras en te rapprochant un peu, avant de poursuivre, au bout de quelques secondes :

« Pour autant, je n’oublie pas que l’Archange Abigahëlle a eu une longue existence, et une certaine connaissance de la vie. Suite à notre conversation, j’irais dire au Conseil que l’Archange Abigahëlle peut continuer à former des Chérubins, et qu’elle ne déshonore pas à sa fonction... Mais qu’on se doit de la surveiller très attentivement. »

Tu t’étais alors déplacée devant la femme, pour la tenir par les épaules.

« J’ai décidé de te faire confiance. Notre rôle ne devrait pas être de condamner ceux qui ont fauté, mais de les encourager, de les supporter... Et de pouvoir leur pardonner. »

De manière sans doute assez surprenante, tu te souvins alors que tu avais avancé ta main pour caresser brièvement la joue d’Abigahëlle, tout en lui souriant gentiment, dans une attitude que tu voulais affectueuse.

Après tout, elle restait ta supérieure.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le lundi 13 janvier 2014, 14:01:21
 
                                                               
Flashback d'Einrielle

Tandis que ton ainée te parlait, tu te souvint de ce moment très particulier de ton existence, ce moment où tout aurais put changer, ce moment ou tu penser que le conseil lui même t'avait abandonnée... Là... Au cœur des contrées du chaos...

Tu les entendais rirent, tu les voyait, leur faciès monstrueux, leurs cornes noires ébènes, oui... Oui... Tu étais en proie à trois démons, tu était faible et innocente... Tu ne pouvait te défendre, tu ne pouvait que pleurer... L'un deux attrapa tes ailes duveteuse et fragile, tu cria de douleur, tendis que l'autre, sortie son vit puant, avant de te le coller contre la joue rendu humide par les larmes de ton innocence.

En ce moment précis tu crus que le mode s'effondrais... que ce passerait il si l'un de ces démons venait à insuffler en toit de l'énergie démoniaque, tes ailes noirciraient elles ?... Surement... Et tu serait ensuite bannie des cieux... pour toujours... Tes yeux étaient clos, tu ne voulais pas voir ça, tu n'osait pas... Tu ne voulait pas voir ta déchéance... Tu voulait mourir...

Cet alors qu'un des démons poussât un cris perçant qui t'agressât fortement les oreilles et te fis frémir comme une feuille, après quelque secondes... Tu entendis les autre démons se mètrent eux aussi à hurlaient douleur... Tu ne voulais pas ouvrir les yeux... Mais tu le fis quand même...

Là... devant toi, se dressait une silhouette féminine, nimbée d'une lumière douce et chaude... dans son dos trônait quatre ailes gigantesques... c'était une Archange... Et elle venait de te sauvais la vie. Tu resta bouche bée devant cette être gracieuse et impérieuse qui était l'une de tes supérieures.
L'Archange enleva son manteau pour recouvrir ton corps nu et tremblant, elle sentait bon et il s'échappait d'elle une douce chaleur protectrice. Faiblement, tu lui demandas son nom.

C... Comment vous appelez vous...

Elle te regardât silencieusement, plongeant ses yeux bleu dans les tient... Puis elle lâchât sur un ton neutre et sans émotion...

Je suis L'Antéchrist...

Tu te souvient avoir était heurtée par son nom... Mais bien vite tu oublia cela... tu te rapprocha silencieusement de son corps, avant de le serrer dans tes bras frêles et délicats... Elle était... Ta sauveuse...

Merci... Madame...


Personne au sein des cieux de connaissait l'histoire qui liait Abigahelle à Einrielle, C'était leur secret à toutes les deux et tendis que Yehael posa sa mains sur l'épaule de l'Archange, cette dernière baissa les yeux vers Einrielle, plongeant son regard dans le sien... Comme en ce jour lointains où elles s'étaient rencontrées.

« J’ai décidé de te faire confiance. Notre rôle ne devrait pas être de condamner ceux qui ont fauté, mais de les encourager, de les supporter... Et de pouvoir leur pardonner. »

L'Archange leva les yeux vers sa sœur qui lui fit une tendre caresse sur la joue, tout en lui adressant un sourire affectueux. Abigahelle arqua l'un de ses sourcils avant d'adresser à son tour, un petit sourire en coin à Yehael.

Bien...  Dit elle en tournant la tête vers la chérubine. Retourne au palais Einrielle... Je ne serais pas longue.

Mais Madame, les autres se demande où vous êtes... S'il vous plait... Rentrais au palais...

Abigahelle resta silencieuse, puis... Son regard se tourna une nouvelle fois vers Yehael. Abigahelle ferma ses yeux puis d'une voix calme mais toutefois autoritaire, elle répondit à Einrielle.

Nan Einrielle, je tiens à rester encore un peut avec ma "sœur"... Toutefois, en rentrant, je te demanderais d'aller présenter mes excuses à Hatchielle...  Dit elle en se tournant vers l'Angelote. Je n'ais pas était bonne avec elle... Et je tiens à m'en excuser.

Einrielle hocha de la tête, puis elle repartie, faisant une belle révérence à ses deux supérieur.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le mercredi 15 janvier 2014, 02:17:02
Ce repentir subit était-il sincère, ou n’était-il que de la poudre aux yeux ? Abigahëlle pensait-elle vraiment ce qu’elle disait, ou s’agissait-il juste d’une manière de s’assurer que tu ne continuerais plus à la troubler avec tes questions ? Ces questions, tu te les étais posées assez longtemps. Malheureusement, tu n’avais pas le pouvoir de lire les pensées des autres, et, même si tu l’avais pu, les pensées des Archanges sont isolées et protégées derrière d’épais murs, aussi lourds que ceux d’énormes barrages hydrauliques. On n’y rentrait pas comme ça. Tu te retrouvais, en somme, à devoir appliquer ce bon vieux principe, si difficile à appliquer, ce principe qui t’avait déjà coûté cher par le passé : la confiance. Il te fallait faire confiance à une femme qui n’était pas digne de confiance, et dont les actes, auxquels tu avais assisté de tes propres yeux, laissaient entendre qu’elle n’était pas apte à s’occuper de jeunes Anges, à les former, et à leur inculquer vos valeurs.

Ce n’était pas tant une question d’être un ange déchu ou pas. Face à un problème, il existait plusieurs solutions possibles, plus ou moins bonnes, plus ou moins acceptables, selon les époques. Fallait-il faire primer la tolérance, ou le respect de vos normes et de vos valeurs ? Selon les situations, cette donne changeait. Être trop lascif était autant un piège qu’être trop ferme, mais fixer le curseur, voilà toute la difficulté dans laquelle vous, peuple angélique, dansiez depuis des millénaires. Et, de manière générale, tu avais toujours eu ce sentiment que vous étiez un peu trop tolérants, que ce soit à l’égard des humains, ou même à l’égard de certains de vos anges. Mais, après tout, en tant que détentrice de la Pureté, il allait de soi que tu te devais tout de même d’être ferme. Voilà pourquoi les remords soudains de l’Archange Abigahëlle te laissaient perplexe. Ils te semblaient hâtifs, comme si cette femme s’ennuyait de cette conversation, et cherchait tout simplement un moyen de se débarrasser de toi. Oh, il était bien possible que tu commettes une erreur, mais tu préférais, pour l’heure, te fier à tes propres sentiments, plutôt qu’aux impressions qu’on te donnait.

Einrielle sembla hésiter un peu. Elle voulait qu’Abigahëlle rentre. Silencieuse, bras croisés, tu observais cette petite conversation. Le lien unissant Abigahëlle à Einrielle te semblait être un peu fort, axé sur une sorte de soumission librement consentie... Mais il était permis de se demander si cette soumission n’était pas, en quelque sorte, un genre d’abus de faiblesse. Les chérubins étaient traditionnellement conçus comme des angelots, l’équivalent des mineurs terriens. Leur avis n’était pas totalement fiable, et, si on chargeait un Archange de les éduquer, c’était bien parce qu’ils étaient censés incarner des parangons de vertu. Si eux-mêmes se mettaient à corrompre les angelots, alors les Anges n’avaient plus de raison d’être.

Tandis qu’Einrielle s’écartait, tu sentais alors bien que cette conversation se terminait, que le message était passé. Tes bras se décroisèrent, tes ailes se tendirent.

« N’abuse pas de ma confiance, ni de la tolérance du Conseil. La vertu, le sens de la justice, la compassion, la fraternité, la dévotion, le courage, l’abnégation, voilà les valeurs que nous sommes censés transmettre aux chérubins. Garde-toi d’oublier que tu es seule, Abigahëlle, car nous sommes tous solidaires les uns des autres. Nous ne devrions pas nous diviser, mais nous unir sous nos valeurs, car la guerre continue à faire rage là-dessous. Le Conseil feint de le voir, mais la menace est réelle. »

Vous fûtes aveugle. Les Archanges, en négligeant le fait que l’Ennemi était là, et que sa puissance ne devait pas être recherchée en Enfer, mais bien dans les plans intermédiaires, et toi, en ne parvenant pas à le convaincre, en ne réalisant pas l’ampleur de la menace... Ce que tu réalises, maintenant, alors que tes ailes t’ont été arrachées, et que tu gis sur le sol, dans un état proche de la mort.

« Ton aide nous sera précieuse, Abigahëlle, avais-tu dit, tout comme ton expérience, mais nous devons avoir confiance en toi. Je me refuse à voir encore une fois, de mon vivant, les plumes des ailes des anges se noircir à nouveau. »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le lundi 10 février 2014, 12:23:00
« N’abuse pas de ma confiance, ni de la tolérance du Conseil. La vertu, le sens de la justice, la compassion, la fraternité, la dévotion, le courage, l’abnégation, voilà les valeurs que nous sommes censés transmettre aux chérubins. Garde-toi d’oublier que tu es seule, Abigahëlle, car nous sommes tous solidaires les uns des autres. Nous ne devrions pas nous diviser, mais nous unir sous nos valeurs, car la guerre continue à faire rage là-dessous. Le Conseil feint de le voir, mais la menace est réelle. » Dit elle encore une fois... Et Abigahelle ne répondit pas... à quoi bon répondre d'ailleurs, Abigahelle se fichait un peu du conseille et de ses idées qu'elle juger trop "laxistes", Mais cela tu ne pouvait rien y faire... Sauf si...

« Ton aide nous sera précieuse, Abigahëlle, avais-tu dit, tout comme ton expérience, mais nous devons avoir confiance en toi. Je me refuse à voir encore une fois, de mon vivant, les plumes des ailes des anges se noircir à nouveau. »

Abigahelle baissa la tête, pensive notre Archange ressasser son passer... Puis elle se tourna à nouveaux vers sa sœur, la regardant droit dans les yeux.

Soit... Je consent à me plier un peut plus au règles du conseille...  

Abigahelle avait murement réfléchie, elle avait une idée en tête, pas une idées insidieuse ou mauvaise, non... mais c'était quelque choses d'assez osée, un chose qu'abie voulait demander il y à longtemps déjà, mais à chaque fois elle avait manquée de courage... Pourtant, son dessein la contraignait à le faire...

Yehael...  
 
Abigahelle s'avança vers sa sœur, ses quatre gigantesques ailes déployées, comme si elle désirait la couvrir, la lumière du soleil couchant lui arrivait dans le dos, donnant à l'Archange une apparence divinement théâtrale.

Le moment est venu pour toi de m'aider... J'ignore si tu peut comprendre ce que je fait faire, cela te paraitra soudain... Mais sache que cela fait longtemps que je doit le faire... Yehael... Emmène moi devant le conseil... J'ais une demande à leur faire... Lâchât elle en tendant sa main droite vers sa sœur.

Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le mercredi 12 février 2014, 01:23:39
« Soit... Je consens à me plier un peu plus aux règles du conseil...  »

Cette phrase te fit fermer les yeux. Avais-tu donc réussi ta mission ? Avais-tu donc réussi à rectifier le cap ? Cette idée, sur le coup, t’avait perturbé, car elle t’amenait à te demander si, en réalité, le Conseil des Archanges n’avait pas eu raison en te confiant cette mission... Comme s’ils savaient que tu réussirais, là où toi-même était convaincue de ton échec prochain. Pourtant, l’Archange en chute avait semblé se rallier à ton idée, et vouloir te suivre, vouloir s’améliorer, afin de plaire davantage au Conseil. Tu en étais soulagée, et tu fermas lentement les yeux, sentant un indicible poids sur ta poitrine disparaître progressivement. Comme quoi, même les anges avaient besoin de se soutenir entre eux. Abigahëlle consentait donc à mieux suivre les ordres du Conseil, et à ménager les Chérubins.

Elle se rapprocha alors de toi, et tu vis sur ses quatre ailes t’envelopper, formant comme une espèce de cocon, obstruant légèrement la lumière du soleil. Tu n’étais alors pas inquiète, car tu savais qu’elle ne te voulait pas de mal. Tu le voyais dans ses yeux, tu le lisais... Le doute, le trouble, le conflit... Les  éléments caractéristiques des êtres de bien. La paix intérieure ne s’obtenait qu’à ce prix, en étant continuellement sur la ligne, près du point de rupture, et en devant sans cesse se remettre en question. Même pour toi, la Pureté, ce principe ne t’était pas étranger. Tu plantais ton regard dans les yeux de la femme, jusqu’à ce qu’elle finisse par parler, en souhaitant une entrevue avec le Conseil :

« Le moment est venu pour toi de m'aider... J'ignore si tu peux comprendre ce que je vais faire, cela te paraitra soudain... Mais sache que cela fait longtemps que je dois le faire... Yehael... Emmène-moi devant le conseil... J'ai une demande à leur faire... »

C’était effectivement soudain, et tu clignas lentement des yeux. S’agissait-il d’organiser une expédition pour secourir sa bien-aimée ? Tu ne voyais alors pas trop de quoi il pouvait s’agir, et tu trouvais surtout cette demande curieuse. Une Archange n’avait pas vraiment besoin de l’entremise d’une Ange pour consulter devant le Conseil. En réalité, c’était plutôt le contraire qui se passait. Un Ange voulant voir le Conseil avait tendance à passer par le biais d’un Archange, naturellement inquiet à l’idée de devoir être face aux plus glorieux des Archanges, à ceux chargés d’interpréter la mission divine des Anges, et de les commander.

Tu ne savais pas trop quoi dire, et ta main finit par attraper celle d’Abigahëlle.

« Si tu veux... Je ne pense pas que tu aies besoin de moi pour aller voir les Archanges, vu que tu en es toi-même une, mais, si tu y tiens... J’irais les voir demain matin pour leur faire part du compte-rendu de ma mission. Tu n’auras qu’à m’accompagner à ce moment-là. »

Ceci te semblait être le meilleur moyen. Le Conseil n’était pas non plus continuellement réuni, et ils avaient tenu à être informés de l’évolution de ta mission. Abigahëlle les troublait, comme à chaque fois qu’il y avait des risques qu’un Ange puisse déchoir, et trahir les Cieux. N’existait-il pas pire péché au monde, après tout, que celui de trahir les autres ? Tu retiras lentement ses doigts des siens, en te mettant à sourire, ce qui était suffisamment rare, chez toi, pour qu’on daigne l’observer.

« Je suis sûre que tout se passera bien. Je pense que je n’ai pas besoin de revenir te voir ce soir... »

Tu avanças tes mains, et en posas chacune sur les épaules de l’Archange.

« Je te souhaite une bonne nuit. »

Après avoir dit cela, tu t’écartas, et te mis à remuer des ailes, t’éloignant, le cœur un peu plus léger que ce matin, quand on t’avait confié cette mission.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le lundi 24 février 2014, 13:35:33
Yehael semblait soulagée, réconfortée de voir qu'abie ais préférée se tourner vers la raison. Néanmoins, cette dernière n'avait en rien abandonnée son "destin", aussi cruel et violent soit il, elle devait "purifier" les plans inférieurs... avant que résonnent les cors de l'apocalypse... Abie devra rallier à elle les "purs" et exterminer les êtres abjectes dont l'âme se verrat êtres détruite, il n'y aura pas d'enfer pas plus qu'il n'y aura de paradis pour elles... Nan, il n'y aura que le vide. Les autres devront par la suite la suivre si ils veulent "survivre" à l'apocalypse et voir leur âme sauvée. Abie n'aimais pas cette perspective... Mais elle se devait de le faire.
Mais il restais à notre Archange plusieurs choses à régler avant de réellement atteindre le rang de "sur-être"... La première étant de dominer les cieux...

Yehael pris délicatement la mains d'Abigahelle en plongeant son regard dans celui de l'antéchrist avant de lui parler d'une voix calme et sereine.


« Si tu veux... Je ne pense pas que tu aies besoin de moi pour aller voir les Archanges, vu que tu en es toi-même une, mais, si tu y tiens... J’irais les voir demain matin pour leur faire part du compte-rendu de ma mission. Tu n’auras qu’à m’accompagner à ce moment-là. » Lâchât elle avant de marquer une petite pause.
« Je suis sûre que tout se passera bien. Je pense que je n’ai pas besoin de revenir te voir ce soir... »

Yehael posa ensuite ses mains sur chacune des épaules de notre Archange.

« Je te souhaite une bonne nuit. »

Cette phrase percuta Abigahelle... Cette ange qui ce matin même était venue la réprimander lui souhaiter à présent une douce nuitée... Oui... L'ange de la pureté semblait avoir retrouvée confiance en Abigahelle. Cette dernière regarda sa sœur lentement s'éloigner d'elle... Puis d'un coup, elle leva lentement l'une de ses mains

Yehael... Que dirais tu de restais à mes cotés cette nuit ?
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le mardi 25 février 2014, 02:07:28
Tu t’apprêtais à partir, à retourner te reposer, méditer, ou penser à autre chose. Ta mission était accomplie, mais Abigahëlle ne l’avait pas entendu de cette manière... Et, en toute honnêteté, car nous pouvons maintenant nous permettre de ne plus nous mentir, tu ne t’y attendais pas. Tu n’étais pas venue en amie auprès de l’Archange, mais en tant que messagère, pour lui apporter le plus sinistre des messages : un avertissement, une menace. Très logiquement, tu t’étais attendue à ce qu’elle soit soulagée de te voir partir. Aussi, quand tu l’entendis faire cette proposition, tu t’arrêtas sur place, en restant pantoise. Avais-tu bien entendu ? Dans ta tête, les mots de l’Archange résonnaient, formant comme un écho mental :

« Yehaël... Que dirais-tu de rester à mes côtés cette nuit ? »

Lentement, tu t’étais retournée, observant cette femme, tes ailes battant légèrement. Tu réfléchissais à sa proposition. Que dissimulait-elle ? Abigahëlle t’avait semblé honnête dans l’expression de son repentir. Tu l’observais lentement. Entre vous deux, le vent sifflait. La luminosité ambiante était lentement en train de décliner, signalant pour tous l’heure de se regrouper, de méditer ensemble, et de se divertir.

« Ta proposition m’intrigue, Abigahêlle, avais-tu alors révélé en te rapprochant d’elle, mais il serait inconvenant de refuser une invitation. »

Inconvenant, c’était bien le mot... Et tu étais surtout intriguée, n’est-ce pas ? Oh, peut-être bien y avait-il d’autres raisons, mais c’est la seule dont ta mémoire se souvient, en ce moment. La curiosité. Que te voulait donc cette femme ? Pourquoi cette invitation ? Que fallait-il entendre par « rester à mes côtés » ? Tu avais suffisamment côtoyé les humains pour savoir que leurs pensées pouvaient facilement contaminer les anges non avertis, et tu avais pu constater, par toi-même, qu’Abigahëlle avait été atteinte par l’un des plus grands maux de l’espèce humaine : la propriété privée. Un mal à l’origine de bien des maux, car il conduisait les êtres humains à se séparer, à se diviser, alors qu’un être vivant était naturellement fait pour s’insérer au sein d’une société. Tu savais que la propriété était un sujet très important au sein de la philosophie humaine, se divisant entre les penseurs favorables à la propriété, et ceux qui étaient défavorables, les justifications remontant, selon eux, aux origines de la civilisation.

Vous remontâtes donc vers la principale « ville ». Parler de ville pour désigner les Cieux était assez trompeur. Il n’y avait pas de boutiques, pas d’échoppes, et pas de maisons, simplement une série de tours et de couloirs, formant comme des espèces de plateformes qui étaient suspendus dans les airs. C’était une vision superbe, que vous aperçûtes en vous rapprochant :


(http://img102.xooimage.com/files/7/f/c/concept-heaven-peter-lee1-4420ab9.png)

Tout aspirait à la grandeur, à la beauté, à la volupté. Vous vous posâtes au milieu d’anges, entendant des accents de lyre et de flûte.

« Ange Yehaël ! Ange Yehaël ! »

Tu ne pus t’empêcher de sourire. Oh oui, ça, tu ne l’avais évidemment pas oublié. Les chérubins se pressaient devant toi, en attendant que tu leur racontes un autre de tes exploits. Après tout, tu existais depuis maintenant plusieurs centaines de milliers d’années, et tu avais ton lot de batailles. Il était fréquent que, le soir, les anges en formation viennent t’entendre. Beaucoup n’avaient même pas encore leurs ailes, ou simplement quelques plumes.

« Calmez-vous, calmez-vous !
 -  Une histoire ! Tu nous as promis une histoire !
 -  On veut celle avec le Minotaure ! » renchérit un autre.

Tu les observas lentement, avant de croiser les bras.

« Et bien, il semblerait que je n’ai pas le choix. Allez à l’amphithéâtre, et je vous ferais part de cette histoire. »

Les chérubins en furent tout satisfaits, et se pressèrent contre toi, te faisant quelques accolades, avant de filer le long des couloirs, vers l’Amphithéâtre. Tu te retournas alors vers Abigahëlle, pour glisser quelques mots, l’air fataliste :

« Je crois bien que nous ne pourrons pas y échapper. »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le vendredi 28 février 2014, 00:23:51
Le sanctuaire, c'est là que Yehael mena notre Archange... Un endroit a l'image des anges, majestueux et particulièrement beau, un endroit où Abigahellle ne s'était pas rendue depuis fort longtemps.
 Nos deux anges s'était posées au milieu de semblables. Chérubins, séraphins, néphilim, il y avait ici toutes les castes célestes. Les yeux d'Abigahelle regardèrent vaguement les alentours, beaucoup de jeunes chérubins ne connaissaient pas notre Archange, ou alors seulement aux travers de quelques énonciations. La chose que l'ont racontais sur elle était sa remonté des enfers, alors qu'elle était seule et cours d'apprentissage. Cette histoire n'était toutefois jamais complète, juger trop longue et sans réelle importance pour l'apprentissage des chérubins, les instructeur la racontais à l'occasion, comme un exemple, afin de montrais la toute puissance des anges. . Des tréfonds du marais glacial Cocyte en passant par le bois du suicide et les innombrable cercles et sous cercles jusqu'aux portes du purgatoire. passant par la luxure, la gourmandise, l'avarice, l'orgueil, la paresse, L'envie et la colère sans compter sa traverser du Styx, Abigahelle avait sue remonter au portes du paradis en gardant ses ailes et son auréole immaculés. Un actes qui lui avait permis de devenir Archange... Voilà, voilà ce qu'abie avait fait. Après, c'est sur que dit comme ça, ça parait simple. Mais Peut d'ange on réussi une telle remontais seul... Aucun enfaite, les "visites" d'anges au seins des enfers étaient toujours faites sous forme d'expéditions et bien souvent seul de très anciens anges ou alors des Archanges pouvait y aller, et même là, cela restais quelque chose de particulièrement risqué. Abie elle, était seul, c'était une simple petite ange, et elle n'avait même pas fini son apprentissage... Voilà, voilà pourquoi Abigahelle était parfois citée. Ce soir, peut être notre Archange se verra raconter en personne un petit bout de son épopée... Qui sais.

 Alors qu'Abie était plongée dans ses pensée, de petites voix assez enfantines vinrent à la réveiller. C'était une petite troupe de chérubins qui s'empressèrent de se coller à Yehael, lui demandant avec grande impatience, l'un de ses récits. Abigahelle haussa l'un de ses sourcils en entendant sa sœur leurs dirent de rejoindre l'Amphithéâtre.

« Je crois bien que nous ne pourrons pas y échapper. »

L'archange tourna sa tête vers une grande statue de l'Archange Gabriel qui trônait au centre de la cour. Elle haussa les épaule en lâchant un soupir, l'air de dire : "vas y j'men branle comme de ma première pipe".

échapper à quoi ? à l'une de tes péripéties dantesques ?... Ca ne me dérange pas... Moi tu sais j'ai jamais vécue de truc grandiose, c'est l'occasion rêvée pour moi de voir ce qu'est une ange courageuse, forte, avec du mérite et des histoires grandioses à revendre. Le ton était... neutre... Pas agressif, pas sarcastique... enfin ci, il  avait du sarcasme, mais pas un sarcasme agressif... c'était plutôt un sarcasme mélancolique... si l'on puis dire...

Le regard de l'Archange était toujours rivée sur l'imposante statue de Gabriel, un Archange aimé de tous, de qui tous le monde disait du bien et surtout un Archange dont l'on retenais les faits légendaires dont il était l'auteur.
Abie, elle, savait pertinemment que l'ont retiendrait d'elle que son "surnom", et qu'aucune statues ne serait jamais édifiée pour celui-ci... L'annonciatrice de la fin des temps... Peut on réellement vouloir édifier une statues pour un tel être ? Notre Archange poussa à un autre soupir... Puis, cet alors qu'elle put sentir un main se poser sur son épaule.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le vendredi 28 février 2014, 01:02:48
Le ton sceptique d’Abigahëlle ne t’avait nullement échappé. Certes, elle avait parlé sur un ton calme et neutre, mais les mots, eux, ne mentaient pas. Tu ne savais alors pas vraiment comment interpréter de tels propos. Était-ce une sorte de jalousie à ton égard ? Une telle pensée était troublante, car la jalousie n’était pas un sentiment angélique. Elle était, comme l’avait si bien résumé Miguel de Cervantès, un écrivain terrien connu pour avoir réalisé Don Quichotte, « la tyrannie de l’amour ». C’était un sentiment sinistre, car il était corollaire de la convoitise, de la faiblesse, d’un sentiment d’impuissance, un sentiment si fort qu’il vous amenait à convoiter votre voisin, et à s’enfoncer dans la colère et la souffrance. Tu voyais Abigahëlle observer la statue massive de l’Archange Gabriel. Le messager de Dieu... Les humains l’appelaient ainsi. Il était celui qui avait transmis aux hommes les saintes pensées des Cieux, à une époque où la guerre entre anges et démons faisait encore rage. Les Anges espéraient que la transmission de ce saint savoir amènerait les hommes à s’élever, mais ces ânes avaient perverti vos instructions. Comme un proverbe humain le disait, là où le sage pointait du doigt la Lune, l’idiot regardait le doigt, et non le satellite naturel. Vous aviez dit aux hommes que les plaisirs sexuels étaient les plus bas plaisirs qui soient, des plaisirs matériels et charnels, partagés avec les animaux, et leurs apôtres en avaient conclu que le sexe était mauvais, immoral, et ne pouvait être toléré qu’à travers une institution ridicule, le mariage. Une aberration de vos propos et de votre philosophie. Gabriel avait mis en garde les humains contre les sirènes des plaisirs faciles, en leur expliquant que l’Homme était un être doué de raison, un être qui, inversement aux animaux, pouvait ressentir de grands plaisirs : ceux de l’esprit, les joies intellectuelles, les joies sentimentales. Les relations charnelles n’étaient pas condamnables en soi, car nécessaires à la reproduction, mais il était nécessaire que les hommes soient capables de les dépasser, de s’élever, afin de goûter à la véritable félicité.

Gabriel avait été votre messager, et était un Archange immensément respecté, faisant partie du Triumvirat des Archanges, avec Michel et Raphaël. Michel était le chef de la Milice céleste, et, sans être membre du Conseil, il était considéré comme l’un des Archanges les plus respectables qui soient. Face à la rébellion de Lucifer, son rôle avait été fondamental, et il s’était mis en tête de traquer tous les renégats. Tu l’avais toujours respecté, en raison de sa sagesse, de son expérience, et de sa maîtrise unique au combat. On disait qu’il n’était surpassé que par Imperius, mais les deux flottaient à un tel niveau que, pour toi, il était impossible de les comparer.

Tes pensées s’embrumaient, alors que tu portais ton regard vers l’Amphithéâtre. Cependant, une autre pensée attira ton regard. Une silhouette venait d’arriver dans le dos d’Abigahëlle, et posa sa main sur son épaule. Ton cœur remua lentement dans sa poitrine en la reconnaissant : Bath Kol (http://genzoman.deviantart.com/art/Bath-Kol-142529104?q=boost%3Apopular%20((angel)%20AND%20(by%3Agenzoman))&qo=9). Elle était surnommée « La Voix de Dieu » par les humains, et était considérée comme l’une des Anges les plus sages qui soient. Elle était l’élève directe de Malthael, l’Archange de la Sagesse, et l’une de tes plus vieilles amies. Morte à plusieurs reprises, son âme avait été réincarnée à maintes reprises, et il était normalement qu’elle soit dans ce sanctuaire. C’était un lieu de savoir, un endroit où on formait les chérubins, et Bath Kol passait la plupart de son temps à éduquer les chérubins.

« Archange Abigahëlle... Ange Yehaël… Vous voir est un ravissement pour mon cœur. »

Sa voix était calme, douce, posée, inspirant la confiance. On disait d’elle qu’elle avait des dons de divination très avancés. Jadis, elle avait prédit la grande déchirure entre les Anges, mais personne ne l’avait cru, ou n’avait su interpréter ses propos. Tu la saluas, éprouvant face à elle une reconnaissance éternelle. Quand Lucifer et les siens avaient trahi, elle avait été là pour toi. Elle t’avait aidé, soutenu, et, si tu n’avais pas rejoint Lucifer, c’était en partie grâce à elle. Comme il aurait été tentant de rejoindre Lucifer, de se dire qu’il était temps pour les Anges d’agir clairement, et d’assumer leur rôle, plutôt que de continuer à croire en ce qui, aux yeux de Lucifer, s’apparentait à des chimères et à de basses excuses.

« Je sens un trouble dans ton cœur, Archange Abigahëlle...Mais il est moins prononcé qu’auparavant. Faut-il en déduire que Yehaël aurait réussi à te troubler, sans que vous n’en veniez aux mains ? »

En touchant les autres, on disait que Bath Kol pouvait lire vos émotions. D’aucuns pensaient que sa sagesse était plus élevée encore que celle de l’Archange Malthael dans certains domaines, comme la compréhension des sentiments.

« Les Chérubins adoreraient entendre tes histoires, Abigahëlle. Rares sont nos camarades qui ont pu revenir des cercles infernaux pour en conter ce qu’ils ont vu. »

Tu avais alors suivi ton inspiration, en posant chacune de tes mains sur les hanches de l’Archange. Bath Kol avait ce don, chez toi, d’apaiser ton cœur. Elle avait été tuée par Lucifer, jadis, et sa mort avait été terrible. Il avait fallu des millénaires avant que son âme ne puisse enfin se réincarner.

« Bath Kol a raison, Abigahëlle. Tu es une Archange. Les chérubins sont innocents, et ne voient en toi que ce qu’on leur dit. Ils ne savent pas ce que tu as fait, ou ils l’ont oublié. Montre-leur que tu mérites tes ailes, ton récit les captivera, tu peux me croire. »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le vendredi 14 mars 2014, 18:44:27
L'ange qui venait de poser sa main sur l'épaule de l'Archange, n'était autre que Bath Kol, une ange qu'Abigahelle connaissait plutôt bien. L'Archange se tourna doucement vers sa consœur, quelque peut surprise de voir cette dernière. Abie hocha alors doucement de la tête, en signe de salue. Autrefois, Bath kol c'était occupée d'Abie, quand cette dernière n'était qu'une petite angelote pas très dégourdie. A bien des fois, Bath kol avait sue prêtée une oreille attentive aux questions d'Abigahelle. mais aussi avait elle sue être une amie et une confidente pour notre Archange.

« Je sens un trouble dans ton cœur, Archange Abigahëlle...Mais il est moins prononcé qu’auparavant. Faut-il en déduire que Yehaël aurait réussi à te troubler, sans que vous n’en veniez aux mains ? »

Pfff...

Abie haussa les épaules en tournant sa tête vers... Vers rien enfaite, elle avait beau avoir fait la promesse de se calmer, elle était toujours une Archange bougonne et ronchon, et ça, même le conseille ne pouvait rein n'y faire. Mais au fond, Abie était bien heureuse de revoir Bath kol, c'est juste qu'elle ne le disait pas... Sacrée Abie.

« Les Chérubins adoreraient entendre tes histoires, Abigahëlle. Rares sont nos camarades qui ont pu revenir des cercles infernaux pour en conter ce qu’ils ont vu. »

Abigahelle laissa échapper un grand soupir... Ce qu'elle avait vue dans les enfers n'était pas très reluisant, toutefois il est vrai que peut d'Anges en était revenus pour dire ce qu'ils s'y ont vus... Mais cet alors qu'Abie sentie une paire de mains délicate se poser sur ses hanches, ces mains, c'était celles de Yehael, Yehael qui, d'une voix douce se mit elle aussi à inciter notre Archange à conter son récit Dantesque.

Je sais pas... J'ai jamais pris la parole à l'Amphithéatre... Puis je suis nul pour les histoires.
Pourtant... Je me souviens d'une chérubine qui aimait beaucoup conter des histoires... T'en souviens tu Archange Abigahelle ?

Abie ne répondue pas... Elle lâchât un vague soupir avant de doucement se retourner vers ses deux sœurs.

Je... Bon d'accord... si vous insistez... Allons y.

Les trois anges se dirigèrent alors vers l'Amphithéâtre, un lieux grandiose,  entièrement fait de marbre et d'or, un lieux ou nombre d'histoires avaient étés conter. Toutefois, abiegahelle ne savait pas vraiment s'y prendre pour ça... Et c'est avec un regard un peu septique qu'elle se mise à demander un peu d'aide à une habituée : Yehael

Comment tu fais toi...  

Nos trois anges faisais fasse à pleins de petits chérubins, curieux de savoir qui était cette grande Archange qui accompagnait Yehael et Bath kol... ça, il n'allait surement pas tarder à le savoir.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le dimanche 16 mars 2014, 15:44:01
Les récits épiques des aînés étaient très appréciés des Chérubins. Les Anges n’avaient pas la télévision, et, à défaut, c’était des loisirs plus ancestraux qui s’appliquaient. L’Amphithéâtre était traditionnellement le lieu où les mentors dispensaient leurs cours aux Chérubins, ainsi qu’aux Anges plus vieux. Après tout, un Ange était toujours en quête d’apprentissage, toujours en voie vers ce qu’il lui était impossible à atteindre : la perfection. Les cours dépendaient de ceux qui étaient chargés d’en donner, et leur durée était variable, tout comme leur nombre. Il n’y avait pas d’appel, pas de présence obligatoire. Chacun y allait, parce que chacun savait qu’ils avaient une mission à accomplir. Les cours... Tu t’en souviens, je présume ? Même à ton âge, il t’arrivait de les voir. L’Ange qui prétendait ne pas connaître le trouble, le doute, ou l’hésitation, faisait preuve d’orgueil. Les instructeurs le répétaient sans cesse aux jeunes Anges : « l’exercice de votre charge vous amènera à confronter nos principes à la réalité. Vous y verrez la facilité, vous y verrez les promesses d’une vie simple, et vous serez tentés par ces sirènes. Le vrai bonheur ne peut s’atteindre que dans la discipline, dans la dureté, et dans une exigence de soi perpétuelle. C’est à ce titre, et à ce titre seulement, que vous protègerez nos terres des engeances infernales, et, surtout, que vous protègerez vos cœurs et vos âmes de la tentation d’une vie de joie dans le péché et la souffrance ». Les cours étaient des sortes de longs prêches, qui tournaient souvent autour des sept péchés capitaux, les sept péchés à la base de tout : la Paresse, l’Orgueil, la Gourmandise, la Luxure, l’Avarice, la Colère, et l’Envie. Pour autant, il ne fallait pas croire que les cours se résumaient simplement aux interdits. Les instructeurs parlaient également longuement, très longuement même, des Sept Vertus : les trois Vertus théologales, la Foi, l’Espérance, la Charité, et les quatre Vertus cardinales, inférieures au Trio fondamental, la Justice, la Prudence, la Force, et la Tempérance.

Tout ça t’était revenu en tête lorsque vous approchâtes de l’Amphithéâtre. Bath Kol s’amusait de la situation. C’était une place grande, et, s’il y avait surtout des enfants, il y avait aussi d’autres Anges, plus âgés. Si Abigahëlle comptait raconter une histoire, il était probable que les autres Anges viendraient. Sauf quelques rares exceptions, les Chérubins, dans l’ensemble, ignoraient qu’Abigahëlle était une Archange un peu spéciale. Le Conseil ne voulait pas que ça s’ébruite, et c’était une chose que tu pouvais comprendre. Mettre la femme au pilori était la meilleure manière de la voir définitivement renier vos préceptes, pour se retourner contre vous.

Même toi, tu avais alors discerné l’humour de la situation. Elle, cette femme arrogante, prétentieuse, était tout d’un coup troublée par la perspective d’affronter une assemblée de Chérubins. Elle, qui avait vaincu l’Enfer, tremblait devant un troupeau de marmots. Si tu avais été un peu plus ironique, tu en aurais ri, mais il était vrai, et ça, tu pouvais attester t’en souvenir, que l’Archange était perturbé. Elle était habituée à vivre dans le conflit, que ce soit avec les démons, ou même avec ses propres camarades. Et là, c’était tout le contraire qu’on lui demandait. L’expérience était curieuse, osée, mais elle pouvait bien marcher, et, en tout cas, produire des résultats étonnants, inattendus.

« Comment tu fais toi... » t’avait-elle demandé.

Ça, tu t’en rappelais. Elle l’avait demandé juste avant que Bath Kol ne vous abandonne. Elle rejoignit les Chérubins, parvenant à se faire sans peine une place, et tu t’étais retournée vers elle, pour poser à nouveau une main rassurante sur son épaule.

« Je me dis qu’il faut mettre son ego de côté, et que nous agissons pour eux, pour les autres. Ne te dis pas qu’il faut te mettre en valeur, dis-toi qu’il faut leur apprendre quelque chose, leur montrer ce qu’être un Ange talentueux veut dire, ce que notre voie signifie. Comme toi, comme moi, ces petits êtres seront un jour appelés à combattre les démons, ou à être soumis à la tentation. Vois ça comme un témoignage, un récit de ta propre expérience. »

Tes explications n’étaient sans doute pas limpides, et tu te rapprochas. Les Anges plus élevés fronçaient lentement les sourcils envoyant Abigahëlle, se demandant probablement ce qu’elle faisait là, mais les autres, les petits, vous regardaient avec de grands yeux. En hauteur, l’horizon s’imposait, un ciel crépusculaire se répandant au-dessus de la ville. Tu t’étais tournée vers les Chérubins, pour te mettre à leur parler :

« Je vous souhaite le bonsoir ! t’étais-tu alors exclamée. Je suis l’Ange Yehaël, l’Ange de la Pureté, et, comme chaque soir, vos oreilles vont être diverties par un récit, un récit qui, je l’espère, saura vous rappeler toute la chance que vous avez de faire partie de notre peuple, et pourquoi il est nécessaire de respecter nos principes, et d’agir en vertu de ces derniers. »

Ils écoutaient, silencieusement, et tu poursuivis :

« Vous savez tous à quel point le Royaume céleste est magnifique, et tous vos aînés vous ont dépeint la noirceur des Enfers, la noirceur d’un monde ravagé par la folie de ceux qui l’habitent. Aussi me semble-t-il judicieux que vous ayez une description des Enfers, faite par une personne qui y a été, et qui pourra vous apporter son témoignage... L’Archange Abigahëlle ! »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le jeudi 01 mai 2014, 18:59:21
« Vous savez tous à quel point le Royaume céleste est magnifique, et tous vos aînés vous ont dépeint la noirceur des Enfers, la noirceur d’un monde ravagé par la folie de ceux qui l’habitent. Aussi me semble-t-il judicieux que vous ayez une description des Enfers, faite par une personne qui y a été, et qui pourra vous apporter son témoignage... L’Archange Abigahëlle ! »

Silencieusement, Abigahelle repensait à son périple, à sa remonter Dantesque... Là, efface d'elle, il y avait plein de petits yeux, tous rivés sur elle, attendant avec impatiente, le début de son récit. L'Archange s'éclaircit légèrement la voix, avant de prendre la parole à son tour.

Je... Hum ! Bonsoir à tous... Je suis l'Archange Abigahelle, et je viens en ces lieux vous contez une histoire, un périple... Mon périple. Elle marqua alors une petite pause, prenant le temps de regarder un peu tout le monde. Je... Je n'était pas beaucoup plus âgée que certains et certaines d'entre vous lors de ma chute, j'étais une jeune ange, pleine de bonnes intentions, pur, droite... Messagère... Oui, j'étais une ange annonciatrice, mon rôle était de délivrer des messages plus ou moins importants, aux habitants des plans inférieurs. Je n'étais pas une ange très avertie, et encore moins une combattante... Une nouvelle fois, notre Archange marquât une petite pause, faisant quelque pas avant de reprendre. Une jour, j'ai due me rendre sur terre... Et, malheureusement, je suis tombée sur deux démons... J'ignore encore comment, pourquoi... Peut être était ce le destin... Je n'ais plus vraiment de souvenir de ce qui c'est passé avant ma chute... Ce dont je me souviens, c'est de leurs rires... Puis d'un violent coup portais à ma tête... Voilà tout.  

Un soupir fut lâché, L'archange ferma ses grands yeux bleus... Avant de doucement les rouvrir en direction de Bath Kol, cette dernière adressa à notre Archange un petit hochement de tête, ainsi qu'un sourire. Abie lui rendue le hochement de tête, puis elle reprit de plus belle son histoire.

Les enfers sont, comme vous le savez, divisés en plusieurs cercles, 9 au total, c'est cercle se divise ensuite en plusieurs sous-cercles, traitant ainsi tout les "cas". Les enfers sont vastes, et dites vous bien que je suis tomber au plus profond des ténèbres, au plus près du conseille infernal... J'ignore pourquoi les démons m'ont laissés en vie au lieux de me tuer... Toujours est il, j'étais là, dans le froid et la mélancolie... Dernier rempart avant le haut conseil infernal... Le marais Glacial Cocyte. Morne, froid, lugubre... J'était perdue, désemparée... J'ai longuement, très longuement attendue... Affligeant mais yeux de la souffrance des hommes et des femmes figés dans la glace, avec comme seul expressions... La douleur... la mélancolie... La rage... Voilà, voilà les prémisse de mon périple.
J'ignore combiens de temps j'ai patientée avant d'enfin comprendre que personne ne viendrait me secourir... Personne ne viendrais ici bas, pas là, pas dans le Cocyte, pas dans les enfers profonds... J'ai pleurée... Pleurée, pleurée et encore pleurée... puis je me suis relevée, la peur au ventre, en sachant très bien que ma lutte était vaine, mais quitte à mourir, autant le faire en essayant au moins de fuir, de survivre... La foi, l'espérance... Le courage aussi... Je me devait au moins d'honorait ces valeurs. J'ai donc commencée une longue marche dans le marais glacial, mes pieds foulant la glace et les cadavres d'humains. j'étais vêtue que d'une simple robe en soie, mes pieds étaient nus... le ciel n'était que vide monstrueux... J'ai marchée, marchée et encore marchée, J'avais froid, terriblement froid...Je grelottais sur place en entendant des hurlement au loin, des hurlement à vous glacer le sang... Mais après une longue marche dans le monstrueux Cocyte, une nouvelle vision d'horreur s'offrit à mes yeux... Un bois, un bois à première vue banal... Mais vous vous doutez bien que non, n'est ce pas ?


L'Archange lâcha un autre grand soupir... regardant Yehael en coin. Même cette dernière n'était pas allait aussi bas dans les enfers, Abigahelle en était persuadée.

Dans ce bois... Il y avait là encore des cadavres, des pendus... Des hommes et des femmes embrochés sur des pieux ou sur des branche, empalés comme de vulgaires porcs sur une broche. Il régnait ici bas une horrible odeur de charogne... J'était arrivées au bois du suicide ... Là encore, j'ai longuement marchées, en essayant de ne pas regarder l'horreur qui s'offrait à ma vue... Quoi de plus atroce pour une ange de voir la souffrance et la mort d'une manière aussi affreuse... Mais je me devait d'être forte... Intérieurement, je me demandais pourquoi... Pourquoi... Pourquoi je m'accrochait encore, pourquoi ces démons ne m'avait pas tués, pourquoi ils avaient préférés me laisser là, au fin fond du monde souterrain... C'était là, les première questions qui me venait à l'esprit... Mais bien vite, d'autres questions, d'autres doutes allaient venir torturer mon jeune esprit.

Abigahelle éclaircit une nouvelle la voix avant de reprendre calmement son épopée Dantesque.

Les enfers sont vastes, immensément vastes... J'y ais vue tant de choses... Tant d'atrocités... Je me souviens de chaque seconde, de chaque minute... De chaque instant que j'y est passé. Je me souviens la première fois que j'ai tenue une arme, mon premier combat... Un face à face contre une démone inférieur. Cet événement c'est passé précisément après ma sortie du bois du suicide, alors que je venais à peine d'entrer dans le troisième sous-cercle du cercle des traîtres. La dite démone, surement attirée par mon aura angélique m'attendais. Une fois face à elle, je n'ais bien évidement rien pus faire, trop terrorisée pour parler et encore moins pour fuir... Je me souviens de son rire narquois, de ses moqueries... Des ses insultes... Elle était munie d'un immenses fouet noir qu'elle faisait claquer afin de m’apeurer. Je la voyait se rapprocher de moi... Lentement mais surement, ses talons claquant contre la roche noire du cercle des traîtres... A peine eu je péniblement réussie à faire un pas en arrière, qu'un coup de fouet vint à me toucher au visage, laissant une grande plaie sur ma joue. Ce premier coup me fit chuter, comme une sotte je m'était étalée sur le sol, toute tremblante alors que la démone continuait son horrible jeu. Un coup, deux coups, trois coups... Voilà ce qui me tomba dessus alors que j'était au sol en bien piteuse position. J'était faible et en proie à l'adversité, cette être déchue me soufflait des mots, des phrases, mais je ne me souviens que de l'horrible claquement de son fouet... Puis, les claquements s'arrêtèrent... Un bruit de ceinture ce fit entendre... Je n'osais même pas regarder... Cet alors que la démone m'ordonna de...

Abigahelle marquat un petit arrêt... Devait elle le dire ?... Howf, qu'importe.

La démone m’ordonna de lui prodiguer une fellation, surement souhaitait elle me souiller avant de me tuer, cependant je me refusais à Lui taill... à lui faire cette chose qu'est la fellation. Ce refus fut soldé par un violent coup de pied dans mon ventre à la suite duquel la démone s'eu saisit de mes cheveux, j'avais mal et je pleurais, ses yeux jaunes semblait luires dans les ténèbres comme deux petits morceaux d'ambre. Cette monstruosité envoya son point dans mon visage, me faisant alors atterrir quelques mètres plus loin... Là... Dans la poussière, Mes yeux se sont levés... Et j'ai pus voir ce qui allait être ma seule chance...  un glaive... (http://www.gunjap.net/site/wp-content/uploads/2012/02/1610.jpg)... J'ignore ce qui m'a pris, j'ignore ce qui à ce moment précis m'a donnait la force de prendre cette lame et... De trancher la tête de cette démone. Là... Là... Je venais d'abattre une démone... Moi qui n'était nullement guerrière... J'ai regardée ce glaive... Puis mes yeux se sont tournés vers l'horizon... Au loin, les ténèbres m'ouvrais leurs portes... Allais je donc devoir me battre contre toutes ses créatures que m'avaient décris mes instructeurs ? Cerbère, Le grand dévoreur, Les Gorgones... Tout cela me faisait peur, mais... Je ne pouvait me résigner à rester là, je ne pouvais pas abandonner... J'étais une ange... J'étais encore en vie... Survivre n'était plus une option, mais un devoir !

Tout les chérubins avait les yeux rivés vers notre Archange, buvant ses paroles avec attention, ne manquant pas une miette de son épopée Dantesque, Abigahelle leurs raconta sa remonter des le cercle des traîtres, là ou pourrissait Judas et tout ceux qui avait osait trahir l'ordre céleste et renié leur foi. Avec précision, elle leur dépeigna la noirceur de cet endroit, où hommes et femmes étaient cloués sur des idoles faite de chairs et d'os, les lamentations monstrueuse de cet enfer de traîtrise et d'abandons. S'en suivit ensuite le cercle des hérétiques, offert aux sorciers et autres mages vouant un culte au seigneur Lucifer. un endroit dominé par les quatre grandes prêtresses de Salem, Pécheresses infâmes dominants une armées de sorcières, torturant sans cesse les pauvres âmes damnés qui ont eu le malheur de pratiquer la magie noire. Notre Archange ce souvenait parfaitement de ce passage, elle ce souvint avoir traverser une immense montagne faite de ronciers en feu et de bûchers hurlant, desquels s'échappait les cendres noires de tous ces pécheurs impies, elle se souvenait avoir menait bataille contre plusieurs hérétiques... Oui... Oui, elle se souvenait parfaitement de ce moment là... Le moment où sa foi fut à son tour ébranlée devant tant d'infamie, devant tant de cruauté et de souffrance. Mais là n'était pas le cœur de son récit... Et elle reprit bien vite le cour de ce dernier en annonçant son arriver au bord du Styx. Une rivière de sang encerclée par deux rives faites de rocailles noires et déchirée, falaises au flans éventrés, ressemblant à d'énormes gueules garnies de dents acérées et de plages de sable noir ou l'on pouvait voir plusieurs chaloupes complètement détruites ainsi que bon nombre d'ossements. Au loin, Abigahelle se souvint avoir aperçus des remous dans l'eau... C'était lui, le grand Dévoreur. Quelque soit le moyen qu'elle utiliserais, elle était persuadée qu'elle finirait dans son estomac... Mais au loin d'autres démons semblait avoir un oeil sur la jeune ange qu'était Abigahelle... Le temps pressait... Il fallait qu'elle fasse quelque chose ! Abigahelle ce souvint alors avoir pris son envole à toute allure, avant de voir, à mis-chemin, une énorme créature  (http://fc01.deviantart.net/fs70/f/2012/184/9/9/viper_fish_by_dasgopal-d55wiga.jpg)sortir de l'eau, éclatant la surface de l'onde sanglante dans un immense hurlement strident. Abigahelle expliqua avoir esquivée de justesse l'énorme créature avant d'être victime d'un violent revers de cette dernière, le coup eut était si violent qu'il emmena la pauvre ange sur le rebord d'un immense Phare noir, qui trônait non loin de là. Abigahelle avait alors perdue connaissance... Et c'est là, qu'elle allait faire une rencontre des plus atypique.

Je... C'est ici que j'ai fait la rencontre.. D'Amph...

Abigahelle regarda brièvement l'assemblé... Puis

Je... Nan... C'est tous pour aujourd'hui...

l'Archange sortit ensuite de la pièce, sans prendre le temps de faire attention à ce qu'avait put en penser l'assemblé qui ce trouvait devant elle. Elle n'avait tous simplement plus envie de parler, elle ne voulait pas parler de Galadriha, pas devant les chérubins... De toute manière, ils finiront endoctrinée par les autres instructeurs... Alors à quoi bon leurs dire la "vérité".
Une fois sortie de l'Amphithéatre, Abigahelle alla s’asseoir sur un banc en marbre. Aux alentours il n'y avait visiblement personne... Enfin, si, il y avait quelqu'un, mais Abie était tellement absorbée dans ses pensée, qu'elle n'y fit pas attention.

Raaah... Putains, quelle idée de merde d'être venues ici... Comment tu veux que je dise à une bande de chérubins, qu'un une ange a put être aidée, et ce, à deux reprise, par une démone... Putain ! Qu'ils aille tous ce faire enculer ! Va te faire foutre Yehael, va bien te faire enculer et suce ma bite que j'ai pas, putain !

Là... Juste à coté d'elle, il y avait une petite chérubines  (http://safebooru.org//images/239/ca4c2b342cc7d32c9e036719096591b87c08a959.jpg?238632) isolées... Totalement seule... Un peut comme Abie enfaite... Cette étrange petite angelote ce prénomait Kasielle, une pauvre petite ange qui, suite à un tragique accident, avait perdue l'instructrice qui l'avait prise sous son aile... Le choc eut était ci grand pour elle que, depuis ce funeste jour, la pauvre chérubine était murée dans un bien triste silence, s'écartant petit à petit de tous ses confrères et de toutes ses consœurs. Abigahelle s'était mise en mode "le penseur de rodin", bougonnant toute seule dans sa tête, ne remarquant pas la présence de la petite Kasielle qui... Et bien qui regardait Abigahelle avec de grand yeux étonnés... Visiblement, même quant elle faisait rien, Abigahelle impressionnait beaucoup.

Ah... Lâchât péniblement la petite angelote, extirpant ainsi, l'Archange de ses pensées.
Hmmm... Qu'est ce que tu regarde mouch...

A peine eut elle le temps de finir sa phrase qu'au loin, la silhouette de Bath-Kol accompagnée de Yehael vinrent à apparaîtres.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le samedi 03 mai 2014, 01:53:47
Son récit allait être long, et tu l’avais écouté... Contrairement à elle, tu n’avais jamais été jusqu’au dernier cercle, le Cercle de la Trahison. Les profondeurs terrifiantes des Enfers s’y trouvaient, et, comme tous les Chérubins, tu avais entendu parler du Cocyte, une mer de glaces éternelles où git, à jamais prisonniers de la glace, les traîtres et les hérétiques. Abigahëlle s’y était retrouvée, et son récit captiva les chérubins, qui avaient de grands yeux ébahis en écoutant cette Archange à la si mauvaise réputation raconter cet improbable périple. Elle avait erré sur le Cocyte après que des démons l’aient emmené en Enfer, et s’était rendue au Bois du Suicide. C’est ici qu’on y trouvait ceux qui avaient choisi l’option de la lâcheté en refusant ce don précieux qu’était la vie. Le suicide était mal vu par les Anges comme toi, n’est-ce pas, car il était, outre le signe de la lâcheté, celui d’une atténuation de la pureté et du caractère sacré de la vie. La vie était le bien le plus précieux qu’un être humain puisse bénéficier, la valeur la plus précieuse qui soit. Toute forme d’atteinte à cette dernière se devait d’être naturellement réprimée, et, sur ce point, les Juges Infernaux étaient assez sévères. On pouvait y trouver une certaine forme d’injustice, car ceux qui se suicidaient étaient des individus qui avaient souffert au cours de leur existence, mais l’Enfer n’était rien de plus qu’une prison... Il fallait y trouver la rédemption pour en sortir, et les suicidés ayant la force morale de surpasser leurs échecs pouvaient s’arracher à leurs prisons, et ainsi goûter à la félicité éternelle.

Tu écoutais silencieusement, nullement inquiète pour les Chérubins. On avait certes tendance à les surprotéger, mais il était aussi bien qu’on leur dise ce qui avait lieu en Enfer, et ce qui arrivait quand on abandonnait. Ils tremblèrent quand Abigahëlle évoqua son combat contre une démone ayant voulu lui faire une « fellation ». La plupart d’entre eux ne connaissaient pas ce mot, et, pour les autres, ils savaient que c’était une pratique des plans inférieurs, sans l’avoir, évidemment, jamais faite eux-mêmes. L’instruction sexuelle était assez inexistante dans les Cieux, car les Anges n’étaient tout simplement pas intéressés par ça. Ils n’avaient pas besoin de coucher ensemble pour donner naissance à de nouveaux Anges. Les Anges étaient des évolutions des âmes pacifiques de l’Élysée, généralement des âmes qui, malgré le bonheur éternel des Cieux, voulaient encore agir, et renaissaient sous la forme de chérubins. Il était ainsi rare que de nouveaux Anges apparaissent, contrairement aux démons, qui pullulaient par millions dans les profondeurs des Plans. Abigahëlle poursuivait donc, évoquant son arrivée vers le Styx, un fleuve que tu connaissais, n’est-ce pas ? Oui, Yehaël, rappelle-toi donc... Les âmes en peine, les morts par légions... Le Styx, c’était l’une des frontières de l’Enfer, où Charon et ses navires guidaient les âmes des morts vers les Tribunaux. Soit ces derniers avaient la chance de monter à l’Élysée, soit ils restaient en Enfer. Il existait ainsi, au sein des Tribunaux infernaux, une tour, menant tout droit vers l’Élysée, et qu’aucun démon ne pouvait prendre. Il était probable qu’Abigahëlle avait cherché à atteindre cette tour, mais elle préféra ne pas raconter la suite de son périple, laissant les Chérubins sur leur faim.

« Oh non ! Archange Abigahëlle, que vous est-il arrivé ensuite ?
 -  Archange Abigahëlle ! Archange Abigahëlle ! »

Elle resta sourde à leurs protestations, et ton regard se porta vers celui de Bath Kol, qui était entourée par des jeunes chérubins. Vous vous redressâtes toutes deux, avant de vous élancer à la poursuite d’Abigahëlle. Ses sautes d’humeur te tracassaient plus que tu n’aurais osé l’admettre, et tu ne voulais pas qu’il se passe quelque chose de grave, d’où ton empressement à la poursuivre.

« Kasielle est à côté d’elle... Je me demandais où elle était passée...
 -  Kasielle ?
 -  Une chérubine extrasensorielle… Tu le saurais, si tu passais un peu plus de temps aux Cieux. »

Le reproche ne t’atteignit pas vraiment, et tu te contentas de suivre Bath Kol, jusqu’à rejoindre Abigahêlle. Tu pouvais sentir le trouble de cette dernière, alors qu’elle se tenait sur un balcon, près de la jeune Kasielle. Elle semblait avoir des pouvoirs particuliers, et tu sentis rapidement qu’elle n’était pas comme les autres. Sûrement une medium. Abigahëlle la regardait, et tu te posas à côté des deux femmes.

« Abigahëlle, est-ce que tu vas bien ? »

Tu n’eus pas le temps, alors, de dire quoi que ce soit de plus, car les petites mains potelées de Kasielle se posèrent alors sur les poignets d’Abigahëlle. La petite chérubine se mit alors à trembler, et bascula sa tête en arrière, avant d’avoir une sorte de prémonition, et de se mettre, au bout de quelques secondes, à débiter un flot de paroles. Tu serais bien intervenue, mais Bath Kol avait alors brandi sa main devant toi, t’intimant de rester au calme.

« Ni déchue ni illuminée, ton âme fragmentée... Entre deux balances se meut... Absente et pourtant présente, à la fatalité, ton âme se lie... »

Kasielle relâcha alors les poignets d’Abigahëlle, et cligna des yeux, la tête se mettant à lui tourner. Bath Kol en avait profité, pour d’un battement d’ailes, enserrer Kasielle entre ses bras, posant une main réconfortante et rassurante sur son front, qui était alors bouillant, signe d’une intense activité magique.

« Ça va, ça va, Kasielle, détends-toi, maintenant... »

Tu observas alors Abigahëlle. En tant qu’ange guerrière, ce genre de manifestations paranormales t’avait toujours un peu déstabilisé, mais tu sus rapidement reprendre ta contenance, comme toujours, pour poser une question à l’Archange :

« Tout va bien, Abigahëlle ? Je pensais que tu serais heureuse d’avoir droit à un peu de reconnaissance de la part des Chérubins... »
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le mardi 17 juin 2014, 11:44:00
« Ni déchue ni illuminée, ton âme fragmentée... Entre deux balances se meut... Absente et pourtant présente, à la fatalité, ton âme se lie... »

L'intervention de Kasielle venait de profondément surprendre notre Archange. Cette dernière resta quelques secondes, les yeux ébahis devant la chérubine, à présent endormie dans les bras protecteur de Bath-Kol. La petite ange avait raison, le cœur d'Abigahelle chancelait bel et bien entre deux fronts... Sans aller jusqu'à dire qu'il y avait en elle une partie démoniaque, Abigahelle n'était pas la plus exemplaire des Archange... En réalité, Abigahelle méprisait le conseil, elle le trouvait à la fois trop laxiste sur certain poing, tandis que sur d'autres, elle le trouvait bien trop rude.

Notre Archange était quelque peut troublée par cette manifestation et ce fut Yehael qui interpella notre Archange.

« Tout va bien, Abigahëlle ? Je pensais que tu serais heureuse d’avoir droit à un peu de reconnaissance de la part des Chérubins... »
Abigahëlle regarda Yehael dans les yeux, l'espace de quelques seconde, avant de détourner du regard.
Je... Evidament que cela me faisait plaisir mais...
Un soupir fut laché... Puis...
Je... Comment voulais tu que je leur explique Yehaël... Comment veut tu dire à de jeunes chérubins, endoctrinait dans une pensée qui dit que tout les démons son source de malheur que, moi, une Archange, ais peut recevoir de l'aide venant de deux démones profondément bonnes et surement plus nobles que certains connards qui nous dirige !
L'Archange émit une petit pause dans ses propos, ferment lentement ses yeux en soupirant faiblement.
Je... Tu le sais aussi bien que moi... Tout les démons ne sont pas mauvais et pourtant, bien des instructeur n'hésites pas à en faire de véritable monstres... Je sais que la plupart des êtres infernaux sont mauvais, mais je ne trouve pas ça très malin de faire un amalgame... Ampharia, par exemple... Elle m'a secourue, alors que cela aurait put lui apporter de graves ennuis... Mais comprend tu, je me voyais mal annonçait ça à toute une asssemblé de chérubins, endoctrinés par des siècles et des siècles de haine envers les démons...

Au fond, Abigahelle n'avait pas tout à fait tord... Son regard se tourna alors vers la petite Kasielle... Puis il remonta vers Bath-Kol, cette dernière avait écoutée les dire de L'Archange avec grande attention... Toutefois, pendant un cours instant, personne ne répondis, laissant un long silence se mettre e place dans la scène.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le mercredi 18 juin 2014, 01:38:53
Elle se mit à vous parler, expliquant le fond de sa pensée, tandis que Kasielle, visiblement sonnée, dormait silencieusement, le visage apaisé entre les mains rassurantes de Bath Kol. Abigahëlle t’expliqua que les démons n’étaient pas foncièrement mauvais, mais qu’elle ne savait pas comment l’exprimer... Ou, plutôt, qu’elle ne pensait pas que le Conseil apprécierait qu’une Ange dise aux chérubins que les démons n’étaient pas fondamentalement mauvais. Silencieusement, tu l’écoutais sans rien dire, et, après sa tirade, un léger silence plana. Elle s’adressait sans doute à la mauvaise personne, tu ne crois pas ? Tu avais défié les démons pendant des siècles, et tué des dizaines de milliers de démons. Cependant, les préceptes angéliques étaient formels : la Lumière brillait pour tous, même pour les âmes qui s’en étaient le plus détournées. La rédemption était ouverte à tous. Tu ne dis rien pendant quelques secondes, avant que tes mains ne retournent se poser sur ses épaules.

Sur ton visage sévère et beau, un sourire arriva alors. Ampharia... Tu connaissais cette femme, tu l’avais déjà croisé à plusieurs reprises. Une femme qui vivait dans son phare, et qui était effectivement douce.

« La haine n’est pas une valeur que le Conseil prône, Abigahëlle. Même à l’égard des démons, ou des Grands Anciens. La Lumière brille d’un bout à l’autre du firmament. »

C’était une phrase-type, celle que les instructeurs sortaient fréquemment aux Chérubins pour leur enseigner les fondamentaux de la philosophie angélique. Les anges ne devaient pas haïr, ils devaient se méfier des Sept Péchés Capitaux.

« Tous les anges qui ont haï les démons ont fini par devenir comme eux, par sombrer, et par décroître. Je suis une femme lucide, Abigahëlle. Je sais que bien des démons sont des êtres retors, pervers, cruels, manipulateurs, et ne méritent que la mort, mais il faut se garder de généraliser. »

Entendre ça de ta bouche pouvait être drôle, car tu étais justement une femme qui aimait bien généraliser... L’Ange de la Pureté, impitoyable, et incapable de pardonner à quelqu’un quand tu voyais ses impuretés. Tu avais cessé de tenir ses épaules, croisant tes bras. Bath Kol choisit ce moment pour intervenir.

« Jadis, le Conseil a été appelé à se prononcer pour savoir s’il fallait éradiquer l’espèce humaine ou non... Nous avions remarqué que nos enseignements avaient été pervertis par ceux chargés de les professer, que la religion n’était devenue qu’un instrument politique agissant faussement au nom de la foi. Le Conseil s’est prononcé, et tous ont validé l’extermination de l’humanité... Sauf l’Archange de la Justice. »

Il n’y avait en effet nulle justice dans le fait de commettre un génocide. Cette anecdote était rarement narrée, car elle témoignait effectivement du mouvement qu’Abigahëlle déplorait : la radicalisation de la pensée angélique.

« Plus nous sommes proches de la lumière, et plus cette dernière nous aveugle... Les Anges comme toi sont nécessaires, Abigahëlle. Ils nous rappellent que, malgré toutes nos qualités, malgré toute notre pureté, nous ne pouvons tendre à la perfection, et qu’une tyrannie du Bien n’est pas plus enviable qu’une tyrannie du Mal. Rappeler aux chérubins que l’Univers n’est pas aussi binaire qu’on aimerait à se le dire n’est pas simplement un droit, c’est aussi un devoir. J’ai occis bien des démons, j’ai massacré bien des humains, mais je n’ai jamais perdu mes ailes, car j’ai toujours su préserver l’innocent du pécheur ne voulant pas se repentir. Cette logique n’est cependant pas partagée par l’intégralité de nos consœurs et confrères, et c’est pour ça qu’il est important que tu t’exprimes, Abigahëlle. Enseigner aux chérubins les subtilités de l’Univers, ce n’est pas les corrompre, ni les pervertir, c’est leur enseigner ce dont nous avons tous besoin : l’humilité. »

À force de voler si haut dans le ciel, vous finiriez par vous en brûler les ailes, s’il n’y avait pas quelques personnes cyniques pour vous le rappeler. C’est en ce sens que ces personnes étaient nécessaires dans les Cieux. À leur manière, elles étaient les gardiens de votre moralité... Et vous étiez respectivement les gardiens de la leur. C’était un équilibre dangereux et instable.

Mais nécessaire.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Abigahëlle le vendredi 08 août 2014, 20:35:18
Abigahëlle écoutât attentivement yehael et bath-kol et, visiblement, les promos de notre Archanges n'avaient pas le moins de monde était mal pris par ses deux consœurs, loin de là ! En disant le fond de sa penser, Abigahëlle venait de montrer à yehael et à Bath kol, à quel points elle était bonne et pleine d'une certaine « sagesse », sagesse et bienfaisance qu'elle ne montrais malheureusement pas assez... Lentement, le regard de notre Archange vint à ce poser sur la jeune Kasielle, cette dernière dormait paisiblement entre les bras de Bath-kol.

« désire tu la prendre Archange Abigahelle ? »
«  Hein ? Je... Nan... Enfin... »

Abigahelle détourna alors son regard de la petite angelote, préférant une fois de plus froncer les sourcils en regardant une bête statut, l'air de dire « ouai, cause toujours » mais, les joues de notre chère Abigahelle, elles, elles ne mentaient pas. Car l'Archange avait beau froncer les sourcils, cela n'enlevait en rien le fait qu'elle rougissait, et oui, ce genre de petit détail ne trompe pas et Bath-kol eu vite fait de le remarquer, laissant d'ailleurs s'échapper, un petit rire amusé car, avouons le, le fait de voir Abigahelle rougir face à une angelote endormie avait de quoi faire rire.

« Vas y Abigahelle, elle ne vas pas te manger. »
Je... Dit elle alors, avant de lâcher un bref soupir.
Bien... Je... Je vais la prendre... Hum ! Euh...

Notre Archange se mit alors à prendre contre elle, la petite angelote paisiblement endormie, La scène était assez cocasse, du fait qu'Abigahelle, la « grande » vilaine renégate avait là, entre ses mains gantées de cuir, le corps doux et sensible d'une petite chérubine, l'image même de l'innocence de la pureté.

« Je... Oh ! »
« Hmmm... »

Et hop ! Voilà que Kasielle, sans le vouloir, vint à enlacer le cou d'abie, se blottissant alors chaleureusement contre elle.

« Raaah je.... Bordel... voilà qu'une gamine pionce contre moi.. ».
«Ne soit si bougonne Archange Abigahelle, c'est ta petite sœurs après tout. »
« mouais... Tu as sûrement raison... »

Oui, Bath avait raison, au plus profond d'elle, Abigahelle était une Archange foncièrement bonne, tout simplement.
Titre: Re : L'avertissement [Abigahëlle]
Posté par: Yehaël le dimanche 10 août 2014, 02:10:02
C’était, tu devais bien le reconnaître, une image assez touchante. En dormant, Kasielle s’était blottie contre Abigahëlle, ce qui, manifestement, en troublait l’Archange. Même Bath Kol s’amusait de cette situation, et, avouons-le, tu souriais également. L’innocence des Chérubins... Elle valait tous tes sacrifices. Même maintenant, alors que la vie n’était plus qu’un fil ténu entre tes doigts, tu continuais à le croire. Fermement. Ta main se tendit vers la tête de Kasielle, que tu caressas tendrement. Un soupir s’échappa de ses lèvres, mais elle ne bougea pas.

« Je pense en avoir assez vu, avais-tu alors dit. N’oublie jamais qui nous sommes, Archange Abigahëlle. Une collectivité, une force soudée et unie, pas une capitalisation d’égos comme le sont les démons. Là résidera toujours la différence entre eux et nous. »

Les Princes Infernaux voulaient tous un culte à leur image, comme si l’Orgueil, ce péché capital, était lié à tous les Princes. Toi, tu avais toujours pensé que l’orgueil, des Sept Péchés Capitaux, était le premier de tous, celui à lequel tous, de près ou de loin, succombaient. Le plus difficile à admettre, celui qui avait fait chuter Lucifer, et tant d’autres Anges... Celui qui avait failli te faire chuter. Il vous susurrait des mensonges rassurants, vous disiez que vous étiez le plus fort, le seul à même de résoudre une situation de crise. Il susurrait les mots du Diable, car les paroles du Diable étaient toujours un mélange de vérités et de mensonges. Là résidait sa force, et l’orgueil était sa plus belle lame. Il n’y avait pas qu’Abigahëlle qui se devait de ne pas l’oublier, tu le devais aussi... Toi, ainsi que tous ceux exerçant des postes à responsabilités au sein des Cieux.

De ton côté, tu estimais avoir transmis le message. Ce que tu avais vu était rassurant, réconfortant, et tu te surprenais à voir que tu pouvais encore avoir confiance envers cette femme. Tu étais partie avec ton bouclier, convaincue de devoir te heurter frontalement à une consœur, une situation que tu aurais trouvé horrible, et, à ton agréable surprise, l’issue de cette entrevue s’achevait avec un Chérubin en train de dormir paisiblement dans les bras de l’Archange.

Une issue positive... Un souvenir joyeux qui te revenait à l’esprit, te redonnant la force de continuant à ramper. Tu n’étais pas toute seule... Les Anges ne l’étaient jamais. On disait aux mortels que Dieu était toujours avec eux, mais, toi, tu savais que c’était moins ésotérique cela... Les Anges étaient toujours avec toi, et, tant que leurs cœurs continuaient à battre dans le ciel, ils formaient un cocon protecteur, qui avait toujours su renaître de ses cendres.

Tu t’étais élevée, ne voulant pas déranger Kasielle, pétrie de cette intime conviction qu’Abigahëlle méritait encore sa place parmi le Chœur des Archanges.

Et, à cet instant, tu espérais ne pas t’être trompée.