Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Nikolina Moreau le samedi 20 avril 2013, 16:46:10

Titre: à l'ombre d'un arbre [LIBRE]
Posté par: Nikolina Moreau le samedi 20 avril 2013, 16:46:10
Elle observait le ciel, elle s'amusait à deviner des formes dans les nuages. C'était bien puéril de sa part, mais elle n'arrivait pas à se concentrer sur son carnet de croquis. L'inspiration lui manquait, la vie était morne ces temps-ci. Elle n'avait goût à rien, les cours l'ennuyait, chez elle personne ne l'attendait. Bref elle avait décidé de se changer les idées en allant dans le parc, mais ça ne changeait rien. Le parc, puait cet amour dégoulinant, celui qui émanait des jeunes couples qui se baladaient. Elle pinça le nez, ça y est elle était de mauvaise humeur. Nikolina se leva, puis prit le pas avec panache, après avoir pris soin de récupérer ses affaires. Elle slalomait entre les arbres, il fallait avouer que la balade était agréable, si elle ne s'était pas rendue compte qu'il lui manquait sa pochette de crayons. « Rah non ! » Elle fit alors demi-tour, quelqu'un était peut-être tombé dessus, et si c'était le cas, elle espérait qu'il ne soit pas parti avec. Ces crayons lui avaient coûtée une fortune.
Titre: Re : à l'ombre d'un arbre [LIBRE]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 30 avril 2013, 17:22:50
« Un petit garçon est venu me voir tout à l'heure, avec des crayons et du papier ! Il me dit je veux dessiner un homme en couleur, dis moi comment le colorier... » Hugues Aufray avait composé et chantait cette chanson depuis un bail, et aujourd'hui, Gabriel l'avait dans la tête. C'était peut être parce qu'il avait trouvé une jolie boite pleine de crayons par terre... ils étaient bien beaux, sans doute ceux d'un artiste... ou d'une artiste. C'est almoprs que, mu par une pousée destructrice, il s'était amusé à briser toutes les mines et tous les crayons en deux...


Oui, puéril, mais si la personne les retrouvait, il ou elle aurait deux crayons pour le prix d'un ! Oui, c'était une offre accrocheuse et pas qu'un peu ! Il était fier de lui et fredonnait cet air, guilleret, comme si c'était l'une des plus belles journées de sa vie. En même temps, le soleil brillait et il faisait bon, il y avait juste assez de vent pour ne pas avoir trop chaud, une très légère brise qui détendait.

Boite de crayons à la main, il déambulait dans le parc, sans réel objectif, quand il vit la jeune femme  qui semblait venir vers lui en cherchant quelque chose. Bon, il se sentait magnanime, très magnanime ! Aussi vint-il à sa rencontre et il l'aborda, sur un ton doux, poli, parfait :

« Bonjour, vous semblez chercher quelque chose, puis-je vous aider ? »