«
Allons, Hayano-chan, il n’y a aucune honte à avoir... glissa Rina dans son oreille.
-
Détends-toi », renchérit Otoe en posant ses mains sur ses épaules.
Hayano leur répondit en rougissant encore plus des joues, baissant les yeux, tandis qu’Ukiko terminait son baiser, un sourire sur les lèvres. Des trois femmes encerclant Hanayo, Ukiko était celle qui avait la tenue la plus exquise... Puisqu’elle portait de longs gants noirs en cuir qui convenaient très bien à son rôle de dominatrice du petit groupe. Quatre belles étudiantes enfermées dans une silencieuse salle de cours, après la fin de ces derniers. Il n’y avait plus aucun élève traînant dans le lycée, à part ceux inscrits aux activités extrascolaires, ou ceux qui, comme Mélinda et sa petite bande, s’amusaient après les heures de cours. Mélinda aurait très bien pu organiser ça chez elle, dans son manoir, mais elle savait qu’Hanayo était timide et nerveuse. Elle était encore vierge, et l’idée de rejoindre ses copines dans un grand manoir l’inquiétait beaucoup. Elle avait donc estimé plus rassurant de la faire dans un environnement familier, un environnement que la jeune Hanayo connaissait. Hayano était une petite surdouée, qui avait sauté plusieurs classes, et qui, comme bien des surdouées, avait des problèmes d’insertion sociale. Elle s’était liée d’amitié avec Ukiko, son aînée, et, à partir d’Ukiko, avec toute une bande de filles qui étaient toutes, à des degrés divers, soumises à une petite vampire qui étendait son emprise sur Seikusu : Mélinda Warren.
Dans leur dos, près du bureau, il y avait la professeur responsable de ce « club » extrascolaire assez spécial. Officiellement, le club avait pour fonction une «
étude scientifique expérimentale et technique du vivant », un énoncé suffisamment rébarbatif pour décourager tout le monde. En réalité, ce club servait d’initiation sexuelle pour les jeunes lycéennes qui passaient sous l’emprise de la vampire ashnardienne, comme Hanayo. Elle était travaillée depuis des semaines, afin de perdre sa virginité. Ne connaissant pas de vie privée pour ses esclaves, Mélinda l’avait espionné sans vergogne, et avait ainsi appris qu’Hayano avait sur son ordinateur quelques images érotiques très intéressantes, ainsi que des conversations sexuelles témoignant d’un esprit qui était tout, sauf chaste. Il était donc temps de passer de la théorie à la pratique.
La
senseï était une esclave professionnelle de Mélinda. Il faut entendre par là qu’elle venait d’Ashnard, et que Mélinda l’avait utilisé pour infiltrer le cercle des professeurs du lycée. Une biographie fictive avait été dressée, et elle était devenue une prof’, rejoignant le corps enseignant très particulier de Mishima. Elle s’appelait Kikuno, mais les filles avaient tendance à l’appeler par son nom : Sochiya. Sochiya-senseï surveillait donc la classe, en étant excitée par cette scène.
Le club extrascolaire avait été la seule manière que Mélinda avait trouvé pour pouvoir organiser ces séances sans problème avec l’administration. Ukiko retourna embrasser Hanayo, qui continuait à rougir, ses mains en croix, protégeant naïvement sa belle poitrine. Pour une jeune fille de seize ans, Hanayo avait été très bien gâtée par la Nature. Belle et intelligente, elle serait très prometteuse. Son regard croisait parfois celui de Mélinda, qui était assise sur un bureau, jambes croisées. Mélinda ne portait pas son uniforme scolaire, mais sa robe dorée. Et, des quatre filles devant elle, il n’y avait guère qu’Hanayo qui portait encore l’uniforme, même si les attouchements de ses camarades tendaient à faire disparaître ce dernier.
«
Allons, retire ces vêtements, tu seras beaucoup mieux sans eux ! -
N-Non... » gémit-elle.
Un sourire amuse éclairait les lèvres de la vampire, qui décroisa les bras, et remua les jambes d’avant en arrière, en penchant la tête sur le côté, comme une espèce de gamine amusée. En théorie, elle aurait du s’en mêler, mais Ukiko avait tenu à organiser les choses par elle-même. Dans l’absolu, Mélinda déléguait ses compétences, car elle dirigeait une entreprise de plus en plus grande, ce qui nécessitait de former ses esclaves à dresser d’autres esclaves.
«
Madame est rebelle, hein ? Tu étais beaucoup plus libérale pourtant, hier soir, sur ton clavier… -
Je… Je ne vois pas de quoi tu veux pa… Par-parler… »
Elle baissa les yeux, ce qui était en soi un aveu.
«
Elle veut parler de ça, intervint alors Kikuno, en sortant une feuille de papier imprimée.
Une nouvelle assez courte, que tu as écrite, et dans laquelle tu écris des choses... Intéressantes sur moi. Tiens-tu à ce que je la lise ? »
Elle parlait sur un ton assez sensuel. Une prostituée confirmée, c’était aussi une bonne comédienne, et, dans ce domaine, Kikuno excellait.
«
N-Noon… » lâcha Hayano d’une voix piteuse.
Ukiko eut un sourire, et leva sa main, avant de claquer fermement les fesses d’Hayano, qui poussa un cri de surprise, qui se fit probablement entendre dans le couloir.
«
T’es rien de plus qu’une perverse, Hayano... C’est bien pour ça qu’on t’a amené ici... Mais nous allons t’aider à accepter tes penchants... Il n’y a rien de mal là-dedans... Rien de mal... »
Galerie photo- Hayano (http://img92.xooimage.com/files/6/6/5/image-043-3d43827.jpg) :
- Kikuno (Sochiya-senseï) (http://img91.xooimage.com/files/e/1/8/image-042-3d43a78.jpg) ;
- Rina, Ukiko & Otoe (http://img93.xooimage.com/files/5/6/b/image-008-3d43a91.jpg).