Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Place publique => Discussion démarrée par: Camelia le dimanche 24 février 2013, 11:50:56

Titre: La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le dimanche 24 février 2013, 11:50:56
[Sous une tente derrière l'estrade de vente]

Alors je vais te le redire une fois encore, peu m'importe les rumeurs sur toi et encore moins ton état après la perte de tes anciens possesseurs, tu es un objet, une source de revenu. La mort de tes acheteurs n'étant qu'une source indirect d'un profit plus important. Dans mes comptes tu n'es qu'une joli chiffre qui fait proliférer mon pouvoir économique, rien de plus. Maintenant tu vas te changer et te faire belle. Je souhaite avoir une marchandise présentable pour la fin de la soirée.

Camelia se mit à baisser la tête en signe de résignation, elle n'avait pas réussi à flancher la décision du vendeur, elle allait au final être vendue aujourd'hui. L'esclave n'avait plus qu'à se préparer à être achetée par une personne libre. Elle fut toute seule et put se dévêtir complètement, plongeant son corps dans une baignoire en bois où avait été versé un liquide blanc et semi-liquide, étant à base de semence et de différente chose. Cette mixture était un secret du vendeur, rendant la peau belle et blanche, tout en imprégnant une agréable senteur sur l'épiderme. Camelia savait dans quoi elle baignait et n'était pas dégoutté le moins du monde, il existait des choses bien pire que ça. L'esclave se mit à compter dans sa tête pour tremper son corps pas plus de trente minutes avant de sortir et se diriger vers un récipient d'eau fraîche et où il y avait une éponge.

Soigneusement, elle retira la mixture de son corps, l'eau froide agissant que la téton qui pointèrent légèrement. Une esclave vint à entrer dans la tente à se moment là, laissant sur une chaise des vêtements, ceux destiné à sa vente. Le vendeur savait faire des affaires et pouvait se permettre de doter ses plus belle marchandise d'habit de qualité, augmentant par ce simple geste le prix de vente en gonflant artificiellement les chiffres.


Camelia attendit que la dernière goutte d'eau s'évapore avant d'enfiler les vêtements, le vendeur n'avait pas acheté de sous-vêtement, la taille pour  Camelia étant trop cher pour la vente et le prix risquant de faire fuir les acheteurs. L'esclave ne s'en soucia guère, car elle avait l'habitude que ses possesseurs joue avec son corps pendant le trajet vers leurs demeures. Elle mit tout d'abord des collant  garnie de dentelle en forme de rose, elle enfila ensuite la robe sans manche, qui était fendu à partir des hanche, laissant voir pleinement les jambes, fermant le haut par trois petite broches en argent finement ouvragée. Elle glissa des gant similaire à ses collants tant par la dentelle que le matériaux. Vint ensuite les cheveux, elle prit une brosse à long poil pour pouvoir retirer efficacement tout nœud dans ses cheveux. Elle garni sa chevelure de deux rubans fuchsia, ainsi que de trois fleurs fraîchement cueillit sous la rosée matinale.  (http://danbooru.donmai.us/posts/1364378)

Le vendeur se mit à entrer, ne prenant même pas la peine de s'annoncer et se mit à regarder Camelia sous toute ses coutures. Il tendit une parie de chaussures semblant valoir assez cher

- Bien bien bien.  Enfile ça en plus, il serait bête de gâcher tes collants et ton futur possesseur pourrait me le reprocher. Tu as encore cinq heures à attendre, interdiction de quitter cette tente.

Le vendeur repartir à ses occupations. Camelia enfila les chaussures et se posa sur la chaise, ne bougeant plus, fermant doucement les yeux pour se reposer. Le temps se mit à défiler à une allure tellement lente que l'esclave parut attendre une éternité avant de s'assoupir. La veille n'avait pas été de tout repos, elle avait été utilisée pour calmer les pulsions de nombreux terranides mâles, heureusement aucun d'eux ne vint l'embrasser. Elle finit par laisser sa tête tomber en  avant, ses cheveux encadrant son visage détendu.  Ce repos dura trois heures avant qu'une main la saisissse à l'épaule droite.

- Camelia … Camelia …

L'esclave se mit à relever la tête, les yeux encore embrumée. Elle distingua le vendeur.

- C'est ton tour, va te passer un peu d'eau sur le visage pour te réveiller, tu as cinq minutes pas plus. Une dernière chose, si une personne vient à rompre les règles de vente et t'approcher, tu devras le repousser, peu m'importe comment et s'il en meurt, la garde nexusienne est facilement corruptible.

Le vendeur reparti et Camelia se réveilla en douceur, mouillant son visage et laissant simplement ses lèvres humide, séchant le reste. Une fois ceci fait, elle sortie de la tente, se mettant près des escaliers pour monter sur l'estrade quand le vendeur l’appellerait. Elle l'avait fait tellement de fois que son positionnement était parfait, pouvant être vu par le vendeur et entrer rapidement. Elle prit une profonde inspiration pour bien caler son dos droit, sa posture était correcte. Puis ce fut le moment fatidique, son nom rentait et elle monta doucement les marches pour se présenter à une foule d'êtres avide de perles rares.

Sur l'ordre du vendeur, Camelia se mit à tourner lentement sur son axe, pour dévoiler son corps à tout ses acheteurs, bien sûr aucun n'irait la toucher, les règles de la vente sont claire : On ne touche qu'avec les yeux et idiot serait celui qui viendrait sur l'estrade pour la saisir.

Une fois cette petite présentation faite, avec l'explication de sa capacité et les moyens de la faire obéir contre son gré, les premières enchères purent commencer, le prix de base étant 63 000 po, une somme assez modeste pour les riches nobles de Nexus.

La capacité de cette ESP.er fut la source principale d'un engouement perceptible à l'oreille du vendeur, avoir une guérisseuse à portée de main était rare, encore plus docile comme l'était Camelia.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Yuka/Yuko Karistal le dimanche 24 février 2013, 22:18:04
Une plomb! Cela faisait bien trop longtemps que ça durait! Les Karistal avaient investi la place pour la vente qui allait s'y tenir. On ne savait pas vraiment ce qui allait être vendu comme marchandise? Des humains pour des travaux manuels? Des bêtes rares? Yuko comme Yuka n'avait que faire de ce genre de choses, rares étaient les achats d'impulsions pour de nouvelles soubrettes ou des filles pour leur « cabane ». Elles, ce qui les attirait ici, c'était les nekos! Elles avaient envie de nekos, toujours plus pour elles, moins dans les pattes de ses gros porcs qui faisaient tant de mal à ses pauvres petites créatures. Les amies des nekos? En quelque sorte. Mais tant qu'il n'y en avait pas, ça ne les intéressait qu'à moitié cette vente. Sans cet aspect de neko, elles pouvaient toujours être là pour voir ce que les concurrents avaient en bourse? Quels matériels vendaient-ils? Mieux que les produits Karistal? Oh, peu de doute là-dessus! Quoi qu'il en soit, de nombreux esclaves défilaient mais rien. Parfois un petit commentaire ou un début de conversation avec sa sœur ou Petyr...

Petyr Baelish, argentier des jumelles, il était un peu le cadenas autour de leur bourse. Depuis leurs derniers achats, elles avaient ruiné une bonne partie de leur argent de poche, bien top souvent dans l'achat de neko qu'elles ne revendaient même pas! Donc, leur père avait, pour une fois, pris des décisions afin de stopper cette perte dans leur budget. Aucune des deux jumelles n'aimait vraiment cet homme. Il était parfois amusant, sympathique, un petit peu bel homme pour un vieux avec ses cheveux courts, sa petite moustache et sa barbichette mais le simple fait de leur refuser l'argent pour des nekos qui leur passaient sous le nez rendaient leur relation difficile. Lui, il s'en fichait, il était payé pareil qu'elles l'aiment bien ou non. Pour le moment, lui, il se frottait les mains à ne pas avoir eu affaire à des nekos mit en vente, son travail était simple d'accompagner les filles pour sortir un peu pour le moment, rien de plus. Mais ça, c'était avant l'arrivée du nouveau lot. Une jeune femme, pas une neko, ravissante, élégante, belle, leur âge à peu près. Des pouvoirs convoités, déjà dressé, elle faisait déjà bavarder plus d'une personne autour d'elles. L'offre débutait à soixante-trois mille pièces d'or. Ce n'était pas de trop, certains juraient devant la somme, d'autres bourgeois pouffait doucement de rire devant la somme « dérisoire » de cette fille.

Le sourire de Yuko s'étirait un peu plus. Elle la voulait! Mais plutôt que lancer déjà son offre, elle préférait laisser les autres grossir l'offre, la faire grossir en faisant lever les mains et les voix. Quand personne ne semblera vouloir donner plus, elles interviendront! Du moins, c'est ce qu'elle aurait fait en temps normal. Là, il y avait quelque à faire suer. Il fallait bien le faire travailler un peu après tout. Setzer Karistal ne le payait pas à rien faire! De plus, Yuko comptait l'avoir à son petit jeu, aux ordres donné.

« J'en offre soixante-cinq milles! »

Dit-elle, la voix forte en levant la main. Sa sœur l'observait simplement mais Petyr braqua sa tête, sentant le défi ou la bourse qui brulait déjà en annonçant une telle somme. Quelques personnes riaient doucement devant cette faible augmentation mais elle n'allait pas laisser échapper cette fille comme ça, pas tant qu'elle avait les moyens surtout.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Père Carmody le lundi 25 février 2013, 21:54:45
Carmody revenait d'une mission au sein des montagnes naines de Karzhark. Le roi Nain de la place forte avait un gros soucis avec un Balrog qui s'était réveillé il y a peu, sans doute par les bruits de forage des nains. Il avait semé la terreur parmi les fiers guerriers à longue barbe et le roi nain avait fait appel à l'ordre pour que l'on vienne l'en débarrasser. Carmody était donc parti dans les hautes cimes de Karzhark avant de s'enfoncer dans les tréfonds des mines de la cité souterraine. Il avait alors affronté le Balrog pendant prés d'une heure avant de finalement pouvoir le tuer.

Le roi nain l’avait fait héros de la cité et l'avait largement récompensé en or et en bijoux. Il avait pris un peu de repos dans la cité avant de repartir pour Nexus. Il était arrivé la veille et après une bonne nuit de sommeil, il était parti faire analyser les bijoux. Le roi nain ne s'était pas moqué de lui, il avait de quoi faire pendant quelques temps. Il avait même de quoi s'offrir de gros extras. Il avait récolté une longe cicatrices qui parcourait sa joue gauche durant le combat contre le Balrog, une de plus en fait.

Il se demandait ce qu'il pourrait bien faire de cet argent. Ah si cet argent était arrivé 1 mois plus tôt ! Il n'aurait pas eu à emprunter de l'argent pour rénover une partie de l'église. Il aurait même pu tout refaire d'un coup. Il pouvait toujours mettre un partie de coté. Il passa sur la grande place des marchands d'esclaves, il y avait foule aujourd'hui. Il devait surement y avoir de la bonne qualité.

- On peut toujours regarder

Il se rapprocha un peu avant de regarder les esclaves mis en ventes. les trois premiers n'étaient pas intéressant. Vint alors une nouvelle esclave. Le prêtre ne put enlever son regard de la jeune femme. Elle était tout simplement magnifique ! Il était subjugué, Il sentit son cœur tressaillir. Il entendit le prix de mis en vente. Une personne monta la mise. Il se décida à faire de même.

- 70 000 ici !

C'était cher, certes, mais pour une telle beauté, il pouvait monter encore la mise.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le mardi 26 février 2013, 16:43:19
Ces derniers temps, Irys avait eu fort à faire. Une des caches qu'elle utilisait pour conserver sa  fortune, acquise durant sa vie de mercenaire, avait disparue. Plus précisément, une catastrophe naturelle l'avait engloutie, ainsi que son contenu. Il ne s'agissait pas d''une somme d'importance, mais l'événement avait mit en évidence un problème que la mercenaire avait laissé de coté. Il lui avait fallu faire un choix, entre rester ainsi, ou conserver sa fortune avec elle. Chose peu aisée quand on passe son temps sur les routes. Irys n'avait d'autre choix que de changer sa fortune en un élément transportable.

Il existait un système, peu employé car jugé à risques, qui permettait de transformer une quantité colossale d'argent en un objet pas plus grand que la main : le bon au porteur. Ce système, relativement nouveau, permet à une personne d'aller donner son argent dans un établissement spécialisé, en échange d'un tel bon. Ce bout de parchemin, d'apparence anodine, permet ensuite à son possesseur d'aller récupérer la somme d'argent associée, et ce dans n'importe quel établissement de même type. Irys n'était pas très sure de vouloir utiliser cette méthode, un parchemin, même spécialement traité, restant fragile. Mais entre ça et le risque de perdre sa fortune à petit feu, elle avait tranché.

Récupérer l'argent, réparti dans des caches aux quatre coins de Terra, avait été en soi une épopée. Outre les dangers inhérents au voyage, la mercenaire avait du devenir invisible pour ne pas être engagée, ce qui l'aurait détournée de la mission qu'elle s'était fixée. Compter ensuite chaque pièce, et éditer chaque bon, avait prit là aussi un temps fou. Irys s'était alors rendu compte pour la première fois de l'étendue de ses ressources. De quoi vivre comme un roi, ou en l'occurrence, une reine, pendant quelques années. Finalement, la semi-démone repartit avec en poche une cinquantaine de feuilles, aux valeurs oscillant de 10 milles à 250 milles. Bien évidemment, Irys ne comptait pas les conserver ainsi, et avait investit dans un étui spécial, fermement scellé pour le rendre hermétique, qu'elle conservait à même le corps via un corset adapté acheté pour l'occasion.

La mercenaire déambulait donc dans les rues de Nexus. D'ordinaire, elle rechercherait un emploi, mais la somme qu'elle transportait émoussait sa volonté. Sans vraiment y faire attention, elle se retrouva sur la place publique, où se tenait une vente d'esclaves. Ce genre de chose n'attirait pas Irys, mais, faute de trouver mieux à faire, elle décida de rester et regarder un peu.

La semi-démone confessait volontiers son manque de connaissances dans le domaine, mais à observer le déroulement des ventes, elle put distinguer la marche à suivre.
Visiblement, tous les esclaves n'étaient pas semblables. Certains étaient vendus pour leurs capacités dans tel ou tel domaine, d'autres comme combattants, et évidemment, nombre de femmes vendues pour leurs attraits. Sinon, l'acquisition se faisait sur un système d'enchères. Un prix était annoncé, puis ceux souhaitant acheter l'esclave proposaient une nouvelle somme, jusqu'à ce que plus personne ne puisse proposer plus. La plus haute mise remportait alors la vente, et l'esclave.
Parmi les acheteurs, les nobles formaient la majorité. Rien de bien étonnant, le prix d'un esclave étant souvent hors de portée des bourses des gens de classe moyenne. Quelques autres vendeurs d'esclaves se tenaient également là, bien qu'Irys ne comprenne pas exactement pourquoi.

Estimant en avoir assez vu, elle allait partir, quand la prochaine esclave à venir se présenter retint son attention. Une jeune fille, d'une beauté saisissante, se tenait droite sur l'estrade. Irys ignorait qui avait choisi la tenue et les accessoires, mais de toute évidence, celle-ci connaissait son affaire sur la mise en valeur de quelqu'un. Tout en elle reflétait la grâce, associée à une certaine fragilité. Étrangement, ces mots firent écho dans l'inconscient d'Irys, remontant les souvenirs de ses parents, et sa mère en particulier. Elle secoua la tête.

Toujours était-il que cette esclave avait capté son attention. La mercenaire repensa à cet argent, tout cet argent, qui ne lui servait pas tant que ça. Autant s'en délaisser d'une partie...
La vie de mercenaire est rude, et Irys, depuis quelques temps, commençait à souhaiter avoir un compagnon à ses cotés, quelqu'un avec qui échanger, discuter, rire, … Ses oreilles captèrent le discours de présentation du vendeur, ainsi que les commentaires des potentiels acheteurs. Le futur de la jeune fille ne s'annonçait pas rose...
Le prix de départ fut lancé. Il y eu quelques petites tentatives, puis une voix annonça un prix. Rapidement, une autre renchérit. Irys ne sut pas trop pourquoi, mais elle entra dans la danse.

" J'offre 75 000 ! "
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le mercredi 27 février 2013, 20:17:50
Le vendeur pouvait voir au loin un être bizarre, pensant immédiatement aux magiciens, ses humains ayant l'aura mystérieuse et peu attirante. Heureusement ce dernier semblait avoir passé son chemin, ses êtres pouvant créer de l'or à partir de rien, mais ce tour ne subsistait pas au temps. Heureusement sa présence furtive n'eut aucune incidence sur la vente qui avait eut lieu.

Camelia ne se sentait pas bien, ayant un regard vers les personnes qui faisaient leurs annonces. Elle vit, à sa grande surprise, les soeurs Karistal. Les souvenirs des ses anciens maîtres et maîtresses les faisaient passer pour des rapaces de terranide-chat, raflant tout les lots importants, un doute se mit à percer sa pensée. Aucun jumeau n'avait eut la "chance" de l'embrasser. Camelia ne savait donc pas comment son pouvoir réagirait si les deux venaient à savourer ses lèvres douces. L'ESP.er ne savait pas si sa capacité prendrait en compte le destin assez proche de ses deux demoiselles.
Une autre main vint à se lever, elle put voir un homme balafré sur le côté, sa capacité allait pouvoir résoudre ses vilaines blessures, l'esclave sentait que cet homme était bizarre, mais pas un maître mauvais, l'intuition féminine sans doute. L'homme vint à relancer la mise à 70 000 pièce d'or, elle lança un léger regard au vendeur qui rendit son regard froidement, il comptait bien assurer sa vente au bout et l'esclave n'avait pas son mot à dire dans cette affaire, elle était un objet, un simple bibelot qui ne devait parler que lorsque son maître le voulait. Le vendeur se mit à entendre une autre personne personne relancer le prix à 75 000.

Camelia savait qui était cette drôle de femme avec son cache-oeil, une de ses maîtresses avait un jours demandé ses service et la jeune esclave avait jeté à cet instant un regard dans la serrure, chose qu'elle paya plus tard par des coups de bâton.  L'esclave savait qu'Irys était une mercenaire nomade, allant là où les demandes affluaient, cela l'étonnait de savoir que la mercenaire désirait un bien à entretenir et qui serait encombrant en cas de combat, à moins que Camelia soit utilisé comme bouclier humain, cette hypothèse traversa son esprit mais ne la fit pas peur. L'esclave avait apprit sa leçon, une esclave n'a pas de vie, simplement une durée d'utilisation. Elle n'est qu'un outil qui agit comme on l'ordonne.

Le vendeur vit un temps de réflexion de la part des prétendants et prétendantes, il voulait augmenter davantage le prix et prit l'option de faire une petite démonstration, prenant un homme dans l'assemblé. La chance voulut qu'il soit un apprenti magicien en pyromancie. Il lui demanda  d'utiliser la capacité de Camelia, cette dernière s'approcha naturellement vers l'homme et se laissa manipuler. Tout le monde put voir le corps de l'esclave frissonner et trembler, étant le choc des souvenirs qui s'implantait dans sa mémoire.

L'apprenti magicien demanda alors à Camelia de faire une sculpture de feu en forme de lune, chose qu'il fit de son côté. Le public fut choqué de voir que les deux sculptures étaient identique, prouvant que le pouvoir de copier les capacité surnaturelle de Camélia étaient véridique. Vint ensuite un jeu de question réponses prouvant que l'esclave avait bien assimilé les souvenir de l'homme.

Le vendeur se mit à frapper de ses deux mains avant de s'adresser au public.

- Mesdames et messieurs, j'espère que cette démonstration vous a motivé davantage pour avoir cette magnifique perle.

Les enchères furent d'un coup rage, le prix montant progressivement jusqu'à atteindre 100 000 pièce d'or. Un prix qui semblait plus adapté au lot vendu, même si encore de riche nobles regardaient de travers les deux jumelles, croyant qu'elles étaient la seule menace sérieuse du groupe.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Yuka/Yuko Karistal le vendredi 01 mars 2013, 21:50:12
Cette vente était plutôt amusante finalement! Non seulement leur argentier obligatoire commençait à se dire que finalement, cette journée ne sera pas des plus calmes mais en plus, cette jeune femme allait de surprise en surprise. Il était parfois amusant de voir la réaction de l'objet, certains étaient trop brisés pour savoir quoi que ce soit mais parfois, comme cette demoiselle, qui regardait un à un les gens qui tentaient de la posséder. Inutile de préciser que Yuko abordait un petit sourire sadique en la regardant. Elle n'avait pas l'air d'avoir peur mais son regard se posait un peu n'importe où. Charmante petite chose! Elle voulait de plus en plus l'avoir! Pour faire suer Petyr mais aussi pour son propre plaisir. Plus elle observait cette jeune femme, et plus elle lui trouvait un charme. Le genre innocente petite chose, ce que Yuko adorait en général! Rien ne valait la peur et l'angoisse d'un objet qui ne savait pas, où et comment il s'était retrouvé avec un collier et une laisse autour du cou, devant vivre comme un petit animal de compagnie. Et encore, quand elle était chanceuse!

Les offres autour d'elles continuaient de grandir doucement mais surement mais ce n'était pas encore facile de faire trembler leur bourse, les jumelles avaient de l'argent de poche, certains amassaient cela toute une vie! À l'échelle un dixième. Pourtant, les Karistal sont bien connus sur le territoire Ashnard, des esclaves de qualité! Bon, c'est loin encore de certains vendeurs/vendeuses mais ils restent dans les favoris, c'est déjà ça! Dans un certain sens, Petyr était content de voir les offres grimper, avec de la chance, Yuko n'avait dit cela que pour le faire réagir et elle trouverait que c'était donner trop à une simple esclave. Faux! Et face aux pouvoirs de l'esclave, il était évident que cette chose devait être sa chose. Pourquoi laisser filer un tel bijou? Dans le meilleur des cas, elle sera sa chose, bien nourrie et bien traitée, dans le pire, elle sera enfermée avec ses autres esclaves sexuelles dans leur modeste « cabane » ou alors vendue... mais il était rare de voir les jumelles se débarrasser de leur jouet. Soit elles en dressaient pour passer le temps, soit c'était pour les prendre ensuite derrière. Son dressage, sa chose, comme elle disait parfois à son père. Le tour étant fini, les offres dépassaient à présent les cent mille pièces d'or. Oh oh, certains gueux avaient les bourses pleines? Si elle l'achetait ici et maintenant, elle prouverait dans leur pays en plus, qu'Ashnard à les moyens de s'acheter ce genre de chose sans subir un régime de la bourse!

« Cent-vingt mille pièces d'or~ »

Cria-t-elle en levant la main, gardant son sourire de serpent sur la ravissante jeune femme. Séduisante mais qu'est-ce qu'elle pouvait cacher en plus qui pourrait la faire saliver? Une telle somme faisait rendre fou ce pauvre Petyr, c'était le double – presque – de la somme de base proposés. Certes, ça valait le coup mais il risquait gros si elle venait à acheter cette femme? Mais c'est justement ce qu'elle recherchait, les ennuis pour ce nœud autour de sa bourse qu'était cet homme.

« Lâchez-moi la grappe, Petyr. Je suis sûr que vous ne diriez pas pareil si je venais à dépenser cela dans un de vos harems? Ha non, maison close, bordel? Nommer cela comme vous voulez, je la veux et ce n'est pas vous qui allez me stopper! »
« Votre seigneur Père m'a confié la tâche... »
« De ne pas dépenser ma bourse dans l'achat, je reprends ses mots, de neko! Voyez-vous une queue se dandiner derrière ses jolies formes? De ravissantes petites oreilles gigoter sur sa tête? Je ne vois rien de cela donc, taisez-vous donc, je vous prie, huhuhu. »


Pris à son propre piège! Leur père avait surement oublié que si elles achetaient neuf fois sur dix, des nekos, la dernière fois, c'était un humain et pas de chance, cette humaine valait déjà une petit somme, bien plus que des nekos habituels. Observant la jeune femme, Yuko lui fit un petit signe de la main, remuant ses doigts en souriant de façon déjà plus joli, moins sadique.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Père Carmody le samedi 02 mars 2013, 00:18:21
Une autre personne renchérit après lui. Le prêtre aperçu une mercenaire portant un sabre et un cache œil. Elle ne devait pas être n'importe qui. L'autre personne était un homme assez richement vêtu accompagné par deux jeunes filles blondes assez mignonnes qui pouvaient être ses filles. Mais visiblement elles semblaient avoir l'ascendant sur lui. Elles devaient donc être très riche et disposé d'une sorte de protecteur ou d'éducateur.

L'offre continua de monter, jusqu’à ce que le propriétaire de la jeune femme montre les talents de copies de sorts de son bien. Le prix monta jusqu’à 100 000 pièces d'or. Bien, il pouvait donc continuer à monter, même si sa commencer à être cher pour une esclave. 

Les deux sœurs surenchérir pour atteindre 125 000 po. Elles avaient tout des petites pestes pourri gâtés qu'on avaient toujours choyés. Sans doute leur père ne les avaient même jamais puni. Il ne devait même les voir que rarement. Il leva la main pour mettre plus, d'une voix grave et assuré.

- Je mets 150 000 !

Cette perle ne pouvait être souillé. Il n'était pas un esclavagiste, surement pas, il désavouait même cette pratique. Il avait déjà plusieurs fois assassiné de célèbres esclavagistes, sous une fausse identité bien sur. Cette jeune femme paraissait si douce et innocente qu'il serait inconcevable de la laissait aux mains de sadiques en tous genres. Si elle pouvait absorber ou copier les pouvoirs des gens, alors il pourrait en faire une grande combattante et peut être même une disciple.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le dimanche 03 mars 2013, 00:19:13
Non mais quelle cruche !

Telle fut la première pensée d'Irys après avoir lancé son offre. Sur le coup, elle n'avait pas réfléchi, mais à présent qu'elle se servait de sa cervelle, elle se rendait compte de sa bourde. Cette esclave vendue était beaucoup trop faible pour suivre la mercenaire dans un conflit armé ! Là où la semi-demone pouvait compter sur son corps hybride pour s'en sortir, cette fille ressemblait à une poupée de porcelaine, si délicate, si fragile...
Exactement ce qui plaisait à Irys. Avec la puissance et la résistance de son corps, elle ne de considérait pas comme une femme à part entière. Du coup, elle recherchait cette féminité chez ses partenaires. Et plus la fille était fragile et faible, plus Irys succombait. Et c'etait ce qui était en train de se produire...

Absorbée dans ses pensées, la mercenaire faillit louper la démonstration des capacités de cette esclave nommée Camélia. Le résultat la laissa bouche bée. Puis, son cerveau analysa la scène. Il semblait clair que les capacités spéciales étaient copiées. Irys s'interrogea, est-ce que sa partie démoniaque comptait comme une capacité spéciale ? De même, la fille risquait-elle la corrosion due à l'énergie démoniaque ? C'était à creuser...
En tout cas, la démonstration provoqua une frénésie chez les spectateurs, chacun y allant de son offre. Le prix avait grimpé en flèche, et atteignait maintenant les 150 000 pièces d'or. Une sacrée somme. Surtout que les deux dernières personnes à s'être prononcées, un couple de jeunes filles et un homme d'eglise, avaient bien fait monter le prix, déclenchant quelques mécontentements.

Irys eu alors une révélation. Plus qu'une guerre de moyens, une enchère se gagnait également sur le plan psychologique. Proposer un prix plus élevé ne suffisait pas, il fallait également appuyer l'offre et écraser ses concurrents. Il s'agissait d'un jeu de bluff, montrer qu'on avait des moyens, et la volonté de les utiliser. Irys eu un sourire, et énonça d'une voix claire, alors que les murmures dus à la dernière enchère n'étaient pas retombés :

" J'en propose 200 000 ! "
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le dimanche 03 mars 2013, 13:45:30
En l'espace de trois annonce, le prix avait plus que doublé, ce qui ne faisait que rendre le vendeur encore plus avide de vider les bourses des trois concurrents principaux.  Les autres nobles se mirent d'ailleurs à regarder Irys et Père Camody, se rendant enfin compte que les jumelles n'étaient pas les seuls à avoir une assez grande bourse. LE vendeur put voir des nobles avoirs leurs mains sur les armes, il craignait que cela se termine en conflit interne pour supprimer les concurrents. C'est alors qu'un râle se fit entendre, attirant tout les regard. Un groupe de trois femmes étaient là. L'une d'entre elle se mit à regarder Camelia puis le vendeur.

- Alors ... Toujours pas vendue cette trainée ?  Je te signale que ça fait bientôt deux mois que j'attends ton versement et il n'est pas encore arrivé. Je devrais la prendre comme prix de consolation, le temps de me faire payer.

Un faucon se mit à fondre sur Camelia, arrachant de ses serres le col de l'humaine, exposant la poitrine de l'esclave, qui ne réagit pas. Cependant elle vint à réagir quand une dague faillit atteindre le vendeur, saisissant l’arme d'une main, du sang perlant le long de son poignet, l'action avait demandé de la rapidité et aussi un sang-froid exemplaire pour ne pas lâcher l'arme sous la douleur de la coupure. Le trio féminin se mit à percer la foule et se présenter.

L'espèce de nonne commença les festivités.

- Je me nomme Margarette (http://tbib.org/index.php?page=post&s=view&id=3019108) et je suis perceptrice de ce serpent à sonnette.

Le faucon atterrit sur l'épaule d'une femme semblant issue de la noblesse.

- Moi c'est Aghate (http://tbib.org/index.php?page=post&s=view&id=2879929), seconde de l'armée de Nexus et juge de cette explication, quand à l'espèce de chatte à côté.

La terranide ne laissa pas le temps de répondre et montra des bourses, dont certaine appartenaient à quatre acheteurs potentiels.

- Mimi (http://tbib.org/index.php?page=post&s=view&id=309828) pour vous servir et vider vos bourses. Ceci est à présent la propriété d'Aghate.

Margarette reprit la parole.

- On va changer la méthode de vente. Vous allez devoir partir de ce point de départ jusqu'au port. Avant toute chose vous devrez aller acheter un bien. Celui ou celle qui aura un objet qui me plait recevra l'esclave. Je préviens pour les duo, un seul objet sera prit en compte. Dites que vous venez de ma part et ils vous feront une dettes payable sous deux jours.  Dit-elle en lançant un regard aux jumelles.

Mimi se mit à rajouter.

- Tout ceux qui ne participent pas peuvent dire adieux à leurs bourses. Je ne rendrait qu'à ceux et celles qui se présenteront au port.

Aghate prit Camelia avec elle, se dirigeant vers le port, le faucon ayant choisit le tête de l'esclave comme perchoir, donnant des coups de bec sur le crâne de Camelia, qui ne bougea pas, sa main  récupérant des ses blessures.

Margarette se mit à rajouter.

- Vous aurez le droit de vie et de mort sur ce vendeur et ma bénédiction si vous souhaitez revendre votre marchandise à bon prix.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Yuka/Yuko Karistal le lundi 04 mars 2013, 21:53:44
Les enchères continuaient de bon train, la jolie petite demoiselle continuait de voir son prix grimper en flèche même si les voix se taisaient un peu en fond sonore. Bien sur, qui pouvait déverser une telle somme? Yuko restait étonnée d'entendre encore des voix se lever surtout finalement atteindre les deux-cent mille pièces d'or! Jolie petite somme! Dire que son prix avait plus que doublé, presque triplé même! Un peu de piment dans la compétition, elle n'était pas contre! Après tout, une enchère restait une joute de bourgeois, sans arme, sans éclaboussure mais des pièces qui ne cessent de remuer dans les bourses, prêt à jeter leur argent au visage de celui ou celle qui veut voler sa chose! Il n'était pas rare de voir certains nobles vouloir en venir aux mains mais c'était ridicule! Surtout que mine de rien, les jumelles ne sont pas aussi inoffensives que leur apparence le laisse croire. La vente changea de forme, assez inattendu à vrai dire puisqu'un faucon arriva pour offrir une jolie vue à l'assemblée de potentiel acheteur. Elle ne bougeait pas en plus, dommage, sa gêne aurait pu faire grimper un peu plus les prix. Mais comme c'était trois jeunes femmes qui semblaient décidés de ce qui se passait ou non, fini la vente? Comment ça, elles voulaient l'acheter cette fille! Comme par hasard, c'était Nexus qui s'en mêlait! Pas moyen d'acheter en paix! À tous les coups, ils vont la vouloir!

Quand la dague avait failli tuer le vendeur, l'esclave avait attrapé l'arme au vol, quitte à se blesser avant que les demoiselles ne se présentent. Ravissante créature que voilà mais celle qui valait le coup, c'était bien sûr la neko voleuse! Elle ne l'avait même pas vu à part quand elle passait près d'elle, les cheveux au vent et un délicieux petit parfum en guise de souvenir. Cela dit, elle se demandait si Mimi savait vider d'autres genres de bourse? Trêve de pensées obscènes, ça semblait drôle comme jeu! Un cadeau pour elle? Pff, pas drôle! Ça aurait été pour la neko encore... mais elle! Un soutien-gorge peut-être? Une tenue sexy comme des dessous en dentelle? Pourquoi pas? Enfin, le départ était donné et certains s'en allait en râlant, d'autres tentaient de négocier le retour de leur bourse sans ce jeu mais les jumelles voulaient y participer. Elles ne feront pas ça à chaque enchère mais pour l'occasion, c'était drôle!

« Et si on t'offrait Petyr? Tu pourrais jouer avec celle qui se prend pour la chef? »
« Tu pourrais même nourrir le piaf de l'autre? Quand je dis nourrir, c'est bien sur toi la nourriture, haha! »
« Un sens de l'humour fidèle à vous deux n'est-ce pas? Cela dit, je vais vous aider car si vous perdez ce jeu, vous regagnerez quand même le reste de votre bourse, c'est déjà ça. Dans le pire des cas, vous aurez fait un joli cadeau à une Nexusienne. »
« Pff, ça, c'est pas marrant! Quitte à perdre cette humaine, autant recevoir cette neko voleuse! Je la lâcherais ici et hop, par ici les poches pleines! »


Voleuse, ce n'était pas leur genre mais ça pouvait dépanner. L'idée du cadeau à présent... Que savait-elle sur cette chef? Belle, belle poitrine, deux copines... des sextoys? Peu de chances d'en trouver des bons par ici! On était à Nexus après tout! Rien à envier aux meilleures cravaches de tout Ashnard! Pourtant, lors de cette rencontre, Yuko avait noté un détail, peut-être un bon détail! Elles avaient pour ambition de trouver une belle dague, belle et efficace! Elles avaient visité trois magasins d'armes avant de trouver la bonne arme! La dague avait un poignet en argent, de fines inscriptions, apparemment une sorte de règle de Nexus, un dicton, la phrase de ce pays, bref, Yuko s'en fichait! Le poignet légèrement courbé, sa garde formait une croix bien décorée de plusieurs petites gravures. Le souci du détail sur cette arme était incroyable, faut le reconnaître! La lame était belle, tranchante, Yuko n'osait pas y toucher de peur de perdre un doigt tellement ça avait l'air coupant! Et ça valait le coup en plus! Ce n'était pas de l'obsidienne mais de l'acier Valyrien! Il n'en existait plus beaucoup et les chanceux qui avaient une lame de cette matière avaient souvent une belle renommée! Ça valait son prix cependant mais Yuko accepta et le vendeur aussi en entendant les trois noms de femmes. Leur cadeau en poche, direction le port! Bien sur, avant de se quitter, un joli petit nœud rouge entourait le petit coffret avec son petit fourreau assorti.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Père Carmody le jeudi 07 mars 2013, 22:09:48
Les enchères continuaient de grimper jusqu’à atteindre 200 000 po ! C'est alors que trois jeune femmes prirent l'esclave et le vendeur en otage, décrétant que cette dernière leur appartenait désormais. Pour la récupérer ainsi que leurs argents, ils devaient offrir un objet à la leader du groupe.

- Allons bon c'est quoi ce bordel...

C'est a ce moment que Carmody se rendit compte que sa bourse n'était plus la ! Ainsi c'était vrai, elles avaient bien volé les bourses de tout le monde. Il serra les dents de rage. Il n'avait pas le choix si il voulait récupérer son argent et obtenir l'esclave. Il lui faudrait trouver quelques chose, mais quoi ?

Soudain le haut de la jeune femme lâcha et ses seins opulents apparurent au grand jour. le prêtre rougit gêné par la situation, au contraire de l'esclave que cela ne paraissait pas gêné le moins du monde. Puis les trois vipères s'en allèrent emportant l'esclave.

Carmody fit donc le tour des boutiques ne sachant pas quoi acheter. C'est alors qu'en fin de journée, il tomba sur un curieux objet chez un marchand Elfe. Il s'agissait d'un anneau en or surmontait de trois pierres précieuses : une émeraude, un saphir et un rubis. Il était très joli et de fines inscriptions en langage Elfique était inscrite sur l'anneau. le vendeur lui expliqua qu'il s'agissait de l'anneau de Valkas, ayant appartenu à une haut mage elfe, il y avait de cela plusieurs dizaines d'années. Cet anneau était magique et il possédait trois pouvoirs associé aux pierres précieuses. Les pouvoirs apparaissaient selon un certain ordre ou une certaine conjoncture, mais ceux ci pouvaient s'avérer efficace.

le choix du prêtre fut établi et il acheta l'anneau. N'ayant pas de sous en poche il parla des trois femmes au marchand qui comprit, un sourire aux lèvres. Ce n'était surement pas la première fois qu'elles faisaient ce genre de tour. Le vendeur plaça l'anneau dans une petite boite carré décoré avant de l'emballer. Carmody se dirigea ensuite vers le port, le cadeau en poche.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le dimanche 10 mars 2013, 00:35:44
Visiblement, la dernière offre d'Irys ne plaisait pas à tout le monde, la mercenaire le sentait. Quelques mains glissèrent vers les poignées de lame. Irys en fit de même, et fixa les belliqueux. Ceux-ci marquèrent un temps d'arrêt.
Puis un rapace arracha le haut de l'esclave, révélant son opulente poitrine, et offrant par là même, une agréable diversion. La dague qui suivit, en revanche, eu tôt fait de refroidir l'atmosphère.

Une sorte de nonne se prénommant Margarette fendit la foule, interrompant la vente. Irys allait lui apprendre les bonnes manières, mais la deuxième personne à intervenir la stoppa dans son élan. Agathe ! Seconde en chef de la garde de Nexus, et fille de l'ancien chef de la garde. La mercenaire avait été en bons termes avec ce dernier, et avait même vu la jeune fille dans ses premiers âges. Mais elle savait aussi qu'elle était dévouée à son devoir, et amitié ou pas qu'elle ne laisserait pas la semi-démone l'entraver dans son entreprise. De reste, Irys ne voulait pas se mettre en porte-à-faux avec elle, sa famille, ou la garde.

Elle assista donc au changement des règles de vente. L'objectif était simple : celui qui offrait le meilleur présent gagnait l'esclave. Immédiatement, tout les nobles partirent chercher ce fameux présent, certains parlant d'armes, d'autres de bijoux ou de robes... Irys resta à réfléchir.

Pour gagner, il fallait que le cadeau plaise. Pour plaire, il faut déjà qu'il attire l'attention. Le problème étant, si tout le monde offre des choses similaires, le jugement se fera suivant les gouts des juges, or Irys ne savait pas grand-chose là dessus. Il faut donc que son cadeau se démarque d'entrée de jeu. La mercenaire chercha une idée originale, quand l'odeur d'un grilladin non loin la lui donna. Sans attendre plus longtemps, elle se mit en route.

~~~~~

La Porte du Palais. Sans conteste, le restaurant le plus chic de Nexus. Un repas ici valait son pesant d'or, d'autant qu'il s'agissait d'un matériau très présent dans les services... Mais qualité et raffinement étaient au rendez-vous. Bref, venir manger ici était pour bon nombres de gens, même ceux ayant quelques richesses, une expérience rare.
 Irys entra et alla voir directement le responsable de l'établissement. Étant un lieu très prisé de la noblesse, il était parfois coutume de s'offrir une entrée dans ce sanctuaire de la gastronomie. De fait, un système de diners pré-payés avait vu le jour... Et la mercenaire comptait justement utiliser ce système. Elle ne pensait pas qu'un concurrent y ait pensé, et comptait jouer là dessus pour s'imposer.

Après moult explications et négociations, et la dépense d'un joli pactole, Irys repartait en direction du port, avec à la main un écrin contenant quinze cartons. Quinze diners pour 3 personnes à La Porte du Palais. Elle espérait convaincre les organisatrices de ce pseudo-tournoi avec ça...
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le dimanche 10 mars 2013, 19:38:36
Le trio retenant Camelia en "otage' étaient patients, Mimi s'amusant à compte les pièces dans les bourses et faire plein de projet avec tout cet argent, comme s'acheter une nouveau fouet. Les premiers acheteurs potentiels arrivent avec leurs cadeaux et furent surpris de voir une immense table. Margarette se mit à indiquer à chaque fois que tous devaient signer une fiche avec leurs noms et l'objet apporté.

La perceptrice attendit jusqu'à ce que le soleil commence à décroitre et frôler la mer, donnant au ciel une teinte orangée. Puis elle se mit à montrer Camelia, qui était derrière un paravent, sa tenue était comme neuve et sa blessure ne semblait plus exister. La fin de ce jeu sonnait enfin.

- Comme vous pouvez le voir nous avons prit soin de la marchandise. Mimi vous a rendu vos bourses avec la somme requise, ceux et celles n'ayant pas voulut se prêter à ce petit divertissement ne reveront jamais leurs argents et je peux dire qu'il s'agit d'un très gros pactole.

Le faucon d'Aghate se mit à voler sur al table et rapporter trois objet.

- Voici les trois finaliste. Tout d'abord cette magnifique dague que les jumelles Karystal ont acheté à Hector, un armurier de renom qui est le seul dans nexus à pouvoir manier cet alliage si particulier. Cependant ...

Margarette jeta l'arme sur la table, comme s'il s'agissait d'un bibelot sans valeur, de quoi froisser les jumelles. Des rires se firent entendre et la femme mit vite un terme à cette moquerie.

- Les larves n'ayant pas put trouver un cadeau intéressant devraient savoir s'écraser. La raison que vous n'ayez pas été choisit mesdemoiselles est simple. Cette arme est certes joli, efficace, mais sa rareté attirera des ennuis à son possesseur, il s'agit donc d'un objet à double tranchant. De plus je suis assez confiante dans mes capacité pour ne pas avoir à me cacher derrière une bonne lame.

Mimi finissait de distribuer les bourses et passa entre les deux jumelle, ébouriffant leurs cheveux avec ses mains.

- Désolée les filles elle n'a pas voulu m'écouter, Margarette est un peu imbu d'elle-même et elle a de quoi l'être.

La pseudo-nonne, se mit à racler sa gorge, la neko retournant près d'Aghate. Margarette prit alors un bijou, qui était celui du Père Carmody.

- Pour obtenir ce bien vous devez être allé voir Arguentus, il possède pas mal d'objet magique et possède un goût esthétique qui me plait fortement, cependant le fait que l'objet soit un artefact  terni légèrement sa simplicité. Suffisamment pour vous donner la seconde place, car je ne suis pas le genre de femme à apprécier de porter des objets magiques sur moi.  Vous n'êtes pas premier, mais vous l'auriez mérité si le vainqueur de ce jeu n'avait pas été présent.

Magarette se mit à montrer l'objet de la mercenaire, tous se mirent à chuchoter, La porte de Palais savait mettre en valeurs tout objet leurs appartenant, y comprit les carton qui étaient recouvert d'une fine pellicule dorée.

- La gagnante de cette vente est dame Irys Flivya.

Des huées de protestations se firent entendre et la table se fit entouré d'une brume violette, rongeant la table et les objets dessus comme l'on verrait fondre du beurre sur une poêle. Les objet de Père Carmody et des jumelles persistèrent, démontrant que Margarette avait une bonne maîtrise de la magie de corrosion.

- Si vous voulez finir en flaque informe continuez de gâcher cette cérémonie. J'en était où ... Ha oui.  Elle a eut l'intelligence d'offrir un service à nous trois et non simplement ma personne, la générosité est amusante et si rare, ensuite il s'agit de nourriture. Pour beaucoup cela a moins de valeur qu'un objet familial ou un objet rare, mais se nourrir est un plaisir et une nécessitée pour les êtres vivants. Avoué que se nourrir parait une chose simple comparé à toute les babioles que vous m'avez toutes et tous présentés.

Mimi se mit à rendre le bijoux à Père Carmody et la dague aux jumelles.

- Les finaliste n'auront pas à payer l'achat de leurs biens, m'ayant offert un bon divertissement, quand aux autres ... En plus d'avoir perdu le bien, dont certain tenaient de leurs ancêtres, vous voilà avec une conséquente dette et une défaite amère. C'est le prix pour avoir été corrompu par votre richesse, le pouvoir de l'argent est bien moindre à l'expérience et le savoir. Cette leçon vaut bien un trou dans votre richesse, non ?

Un noble se mit à vouloir transpercer la fausse nonne, mal lui en prit, il perdit sa main et l'arme, se répandant sur le sol sous la forme d'une flaque couleur chair. Le noble prit peur et parti à toute jambe, comme si le Malin était apparut devant lui. Elle donna une petite tape sur le fesse de Camélia pour l'envoyer vers la mercenaire. L'esclave se mait à côté d'Irys, sans dire un mot.

- Je suis une personne de parole. Ainsi ce conclus l'achat, Aghate tu as quelque chose à y redire ?

La juge se mit à regarder Irys.

- Non, la gagnante à bien mérité son dû, il sera fait un rapport sur cet évènement et le Grand général validera cette vente selon le traité de Nurberg.  Je signalerais juste à la gagnante qu'à partir de cet instant Camelia est sous sa juridiction et que tout incident venant de l'esclave sera répercuté sur la mercenaire Irys Flivya, mais il ne devrait pas  y avoir de problème.

Aghate lança un sourire furtif à la mercenaire, semblant contente que Camelia soit entre ses mains.

Les docks se vidèrent des nobles, tous dégoûtés, mais trop peureux pour attaquer la mercenaire, sa réputation permettait à la mercenaire d'être tranquille, pour l'instant du moins.  Tous partir, exceptés Irys et sa nouvelle acquisition.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Yuka/Yuko Karistal le lundi 18 mars 2013, 21:49:39
Une dague, peu apparemment mais sa rareté et la finesse des détails devrait valoir des points, non, la première place aux jumelles! C'est certain! Et pourtant, ce ne sera pas le cas! Arrivant au port, les jumelles avaient pu voir la neko qui s'amusaient à compter un gros tas de pièce alors qu'elles devaient noter leurs noms ainsi que leur cadeau. Soit, c'était une précaution surement? Il en était de même pour deux autres personnes venues remettre un cadeau pour obtenir l'esclave. Yuko s'attendait à ce que son cadeau soit le meilleur mais hélas, des trois, il était le moins apprécier et cette none aux gros arguments transforma cette dague de haute renommée en vulgaire cure-dent à l'entendre! Rien qu'avec des mots, elle avait réussi à mettre en colère Yuko! Si l'adorable neko n'était pas venue leur remonter un peu le moral, elle se fichait du danger, elle aurait insulté cette Nexusienne. Retrouvant un peu le sourire en voyant le retour de cette bourse, Petyr semblait avoir un poids en moins sur la conscience. Bon, cela était peut-être injustifié, peut-être que quelqu'un avait trouvé mieux à offrir mais quoi? Le type, vieux et blond, avait offert une bague, tiens, une demande en mariage! Hélas non, un anneau intéressant et joli, c'est vrai mais toujours pas aux goûts de cette bonne femme. Celle-là, elle aura fait chier son monde jusqu'au bout!

Finalement, ce fut le cadeau de la jeune femme qui fut accepté, des bouts de papier! Enfin, des bons pour un restaurant de qualité ici. Si elles avaient faim, elles auraient acheté de la nourriture! Ce prix, ce cadeau lui semblait ridicule et qu'importe le prix laissé dedans, Yuko trouvait ça stupide! Il n'y avait pas qu'elle, d'autres personnes râlaient mais personne n'osait se rebeller sauf un type qui y laissa sa main devenue bouillasse sanguinolente au sol. Oho, cette none avait des dents! Néanmoins, en plus de leur bourse, leur cadeau leur fut rendu et les jumelles se retrouvaient donc avec une dague en acier Valyrien, ma foi, c'était un souvenir! Au pire, ça sera une nouvelle dague pour Yuko, servant de protection supplémentaire. De plus, elles n'avaient rien à payer! Même dans la défaite, Yuko savait au moins reconnaître une chose bien chez cette none! Et Petyr pouvait lui aussi apprécier ce geste qui éviterait de nouvelles remarques de la part de son employeur, sauf si jamais elles trouvent une ravissante neko à vendre avant leur retour à Ashnard. Néanmoins, avant de quitter le port et donc l'esclave qui aurait pu être à elles, Yuko fit un signe à Mimi la neko avant de quitter cet endroit. Autant être loin de cette bonne femme pour parler de ça.

« Si j'aurais su que je perdrais ce jeu, je me serais concentré sur un cadeau pour toi ma belle. Au moins, même perdant, je te l'aurais offert de bon cœur, huhu. Nous sommes encore présentes ce soir, si tu cherches à t'amuser et te faire câliner cette nuit, retrouve nous à l'auberge du Coucher de Lune ce soir, ça sera un plaisir de te faire une place dans notre lit, bye bye joli mimi... »

Sur un petit geste de la main, elles quittèrent leur place, espérant bien retrouver Mimi ce soir, ça serait dommage de passer à côté d'une ravissante créature telle qu'elle!
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Père Carmody le mardi 23 avril 2013, 19:07:13
Trois personnes dont Carmody faisait partie arrivèrent en première position, de part leurs cadeaux; Mais ce fut finalement la mercenaire borgne qui l'emporta.

*Eh Merde !*

Le prêtre ne pu s'empêcher de pousser un juron. Il prit un cigare avant d'en croquer le bout et de le cracher par terre. Puis il l'alluma avant d'en tirer plusieurs bouffées regardant les trois jeunes femmes. Franchement, de quoi elles s'étaient mêler celles la ! C'était pas un concours, mais une enchère. En même temps, vu qu'il y avait une représentante de Nexus, on ne pouvait rien dire, ils avaient tous les droits.

*Si j'avais su que c'était de la bouffe qu'elles cherchaient, j'aurais ramené du gibier avant de le  préparer*

Tant pis, il du s'incliner de bonne foi. Cependant, nul doute que certains acheteurs, amer d'avoir perdu leurs argents ne serait pas aussi bon joueur. Il y a fort à parier que l'acheteuse soit victime de tentative d'extorsion, de menace voire même d'assassinat de certaines personnes rancunières. Mais le prêtre avait senti une aura étrange venant de la jeune femme, quelque chose qu'il ne connaissait que trop bien pour savoir qu'elle ne craindrait rien, les démons ne craignaient pas grand chose...

Il y avait du beau lot parmi les trois arbitres, il aurait pas dit non, pour passer une nuit avec l'une d'entre elle, voir même les trois, tant qu'a faire. Ben quoi, il n'y avait pas de lot de consolation, non ?

- J'espère que vous ne faites pas cela pour tous les beaux petits lots qui se promènent sur la place du marché, sinon, sa va vite devenir usant d'offrir des cadeaux.

Surtout que lui, il libérait les esclaves, alimentant un groupe de rebelles agissant contre les esclavagistes, mais cela devait rester secret.

- Bon allez tchao !

Il les salua, avant de partir. Ce soir, il allait se mettre une mine monumentale pour oublier son echec...
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le mercredi 24 avril 2013, 20:16:39
Irys regarda la clôture de cette vente pas comme les autres. Elle était arrive sur place dans les derniers, et avait constaté que les choix de ses concurrents s'étaient portés sur les armes, les bijoux et les habits. La mercenaire s'attira quelques ricanements quand elle déposa son coffret, mais elle restait confiante. Et puis, si elle perdait la vente, tant pis, elle sera bonne joueuse et laissera ses places de restaurant. Ce n'est pas une chose qu'elle risquerait d'utiliser...

La nonne, Margarette, annonça son verdict. Irys eu la satisfaction de voir son présent être dans les finalistes, les autres objets étant une dague et un anneau. Margarette commença par la dague, dont elle vanta les avantages, avant de la jeter en expliquant pourquoi elle ne l'avait pas choisi. Irys nota alors que cette dague était le cadeau des jumelles. Puis ce fut au tour de l'anneau, lequel était magique, et était le cadeau de l'homme d'église balafré. Margarette confia que l'objet était arrivé à la seconde place, mais de peu.

La conclusion fut chaotique, nombre de nobles contestant la décision. Échauffourée tourna court quand la table où se trouvaient les autres objets fondit sous l'action d'un sort magique. Margarette reprit le fil de ses explications, et finalement, l'esclave Camelia se retrouva aux cotés d'Irys, qui en était devenue propriétaire. Cette dernière intercepta un clin d'oeil d'Aghate en sa faveur, preuve qu'elle se rappelait qui était la mercenaire. Irys le lui rendit par un léger mouvement de tête.

Peu à peu, l'attroupement se dissipa, laissant Irys et sa nouvelle acquisition seules. La mercenaire se laissa aller sur le mur, s'appuyant dessus et repensant à tout ça. Au final, elle avait maintenant une esclave pour elle. Elle devait reconnaitre, maintenant que c'était un fait, qu'elle n'avait jamais envisagé la chose sérieusement. Le coté financier n'était pas un problème, mais elle ne savait pas comment elle devrait se comporter vis-à-vis de Camelia. Elle n'avait pas la moindre idée de se que ça impliquait d'avoir une personne à ses ordres. Enfin, en dehors du cadre militaire...

" Bien, on dirait que les choses en ont décidé ainsi... Je me nomme Irys Flivya, je suis mercenaire. Enchantée.
Ne restons pas ici, le soleil commence à tomber. Un repas sera le bienvenu.
"

Irys repartit vers le centre de Nexus, Camelia sur ses talons. Les formes e l'esclave, misent en valeur par sa tenue, attiraient l'attention, et la mercenaire nota qu'il faudra remédier au problème rapidement. Arrivées à une auberge réputée, Irys prit commande d'une chambre double, d'un bain et d'un repas servi à l'étage, ses rituels du soir, quand elle en avait le temps. Une jeune serveuse leur montra le chemin, et annonça à la semi-démone que le bain sera monté dans les plus brefs délais. Irys la remercia, et s'installa sur un lit, avant de reporter son attention sur Camelia.

" Camelia, peux-tu me parler un peu de toi ? J'aimerai te connaître un peu mieux, savoir comment me comporter avec toi... "
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le mercredi 24 avril 2013, 21:34:59
Camelia regardait sa nouvelle maîtresse, au vue des réactions de cette dernières, elle ne devait pas avoir eut une grande expérience avec les esclaves, cela pouvait se sentir à une attitude qui manquait chez Irys, cette assurance qu'on tout les maîtres et maîtresse à l'égard de Camelia. L'ESP.er n'allait pas poser la question, sachant que cela pouvait froisser la fierté de cette femme qui semblait apte à la mettre à terre facilement, ayant repéré depuis les enchères sa posture droite qui sous-entendait un entrainement martial. Si l'esclave ne dit rien, elle se dit que cela serait son rôle de faire prendre conscience à Irys des droits qu'elle avait sur elle.

Vint les présentations, présentation que Camelia répondit en inclinant le buste, la mercenaire ne le savait pas mais l'esclave n'avait pas le droit de parler en dehors de l'autorisation donnée par sa maîtresse. Ce fut avec un léger retrait que l'ESP.er suivit Irys, un maître doit toujours être devant ses esclaves pour montre qu'il reste le dominant, sans doute la mercenaire ne savait pas encore pourquoi cette légère distance, comme si elle avait peur de la demi-démone. Elles marchèrent un petit bout de chemin, jusqu'à ce que l'auberge soit en vu. Il ne fallut pas longtemps pour que Camelia sache de quel auberge il s'agissait, ayant plus d'une fois dû chercher de l'alcool pour une ancienne maîtresse dépressive. L'esclave salua le personnel comme à son habitude, ce dernier sachant, par la demande de la mercenaire, que l'ESP.er avait une nouvelle maîtresse.

Camelia montait l'escalier, restant dans le dos de sa maîtresse dans le cas, improbable, où elle viendrait à chuter en arrière.  De petite précaution qui en avait sauvé plus d'un d'une mauvaise chute. Elle entra dans la pièce, refermant la porte derrière elle, pour éviter que des oreilles écoute une possible conversation. Si Irys se mit à l'aise, l'esclave restait prêt de la porte, droite comme un piquet.  C'est alors que la maîtresse de Camelia fit part de sa méconnaissance, chose que l'esclave ne pouvait rire, car il faut un début à tout et elle comptait faire en sorte qu'Irys soit une maîtresse parfaite.

Camelia se mit à incliner une nouvelle fois son buste pour remercier Irys de donner la parole en ayant formulé une question.

- Il n'y a pas grand chose à dire maîtresse Irys. Depuis ma plus tendre enfance j'ai été éduqué pour servir mes maîtres et maîtresse. Ma capacité étant assez puissante on m'a enseigner à l'utiliser pour mes propriétaires et d'accepter tout ordre qui viendrais à leurs esprits. Avant vous, maîtresse Irys, j'ai servit bon nombre de maître et maîtresse, certains désirant un simple jouet pour leurs enfants, d'autre désirant simplement assouvir des concepts sexuels dépassant la morale humaine, enfin j'ai aussi servi de simple présence réconfortante pour des personnes agonisantes.  Les souvenirs que j'obtiens par ma capacité ne s'effacent pas. Si vous, maîtresse Irys, vous me demandez ce que j'aime ou n'aime pas, je vous répondrais la chose suivante. Ne pouvant avoir un caractère propre je peux accepter tout de mes propriétaire.

Camelia se tut un petit temps.

- Maîtresse Irys, vous me demandez comment agir avec moi ... vous pouvez m'utiliser comme on vous sembles, un simple outil, un animal de compagnie, une servante, demandez moi comment me considérer vis-a-vis de vous et j'obéirais. Un esclave n'obtient un rôle qu'auprès d'un maître et ce doit de s'y conformer. C'est à vous, maîtresse Irys, de décider ce que je serais pour vous, c'est le premier rôle d'un bon maître.

Le plus surprenant était le calme de l'esclave, comme si cette vie était normal et confortable.

L'esclave attendait de tout venant de cette demi-démone, qui devait à présent comprendre la puissance qu'elle possédait sur Camelia. Cela allait-il effrayer Irys ? Allait-elle se laisser embrasser par cette domination qu'elle avait sur l'ESP.er ? Camelia ne pouvait le dire, mais accepterais de toute manière la décision de sa maîtresse. 
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le vendredi 26 avril 2013, 18:50:11
Irys écouta le récit de Camélia. De ce qu'elle comprenait, l'esclave l'était de naissance. La mercenaire avait déjà entendu de personnes nées esclaves. Elevées dans l'idée de la servitude, leur obéissance et dévouement absolus à leurs maitres les rendaient précieux. À condition de savoir comment se comporter avec eux.

Clairement, Irys ne se sentait pas apte, pour le moment, à assurer son rôle de maitre. Elle avait compris que Camélia ne parlerait que si elle le lui demanderait, et avait également remarqué que l'esclave restait en retrait par rapport à elle. Sans oublier ce titre, "Maitresse". Irys était habituée à être appelée de la sorte, quand il s'agissait d'un titre honnorifique en hommage à ses capacités martiales. Mais dans le cadre d'une relation de personne à personne... Non, elle ne s'y faisait pas.

" Par où commencer...
Camélia, je pense comprendre que tu veux marquer la différence de statut entre moi, ton maitre, et toi, mon esclave. Autant être directe, je n'aime pas ça. Alors, s'il-te-plait, évite de m'appeler "maitresse", appelle-moi juste "Irys".

Quant à décider ce que tu seras...
La solitude des routes me pesait, raison pour laquelle j'ai participé à cette vente. Idéalement, j'attendais de toi de la compagnie, une personne avec qui discuter...
"

Une série de coups à la porte interrompit la mercenaire. Le bain commandé était prêt. Deux servantes entrèrent dans la pièce pour poser au sol une grande bassine, qu'elles remplirent d'eau chaude, avant de déposer un necessaire de toilette. L'une des deux femmes se proposa de rester pour le service, ce qu'Irys refusa poliment, argumentant qu'elle s'en sortirait très bien toute seule.
La porte fut refermée, et Irys commença à se préparer pour le bain, otant un à un ses vêtements, jusqu'à se retrouver dans le plus simple appareil, à l'exception de son cache-oeil. Elle entra avec délice dans l'eau, tout en se demandant comment parvenir à une solution satisfaisante avec Camélia...
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le vendredi 26 avril 2013, 20:51:11
L'esclave fut assez troublée des dirent que la mercenaire proférait. Il s'agissait bien de la première maîtresse qui ne voulait pas une barrière entre elle et son esclave, ce qui déstabilisait les points de repère de Camelia, ne sachant pas réellement où Irys voulait en venir. Cependant elle n'était pas stupide au point de ne pas comprendre qu'à présent elle devait appeler Irys sans utiliser le mot "maîtresse", cela allait être une petite gymnastique intellectuelle pour Camelia, mais elle se savait capable de faire au moins ça.

L'ESP.er comprit rapidement que la mercenaire cherchait une personne pour s'occuper de soulager le poids de la solitude. L'esclave avait déjà eut des maîtres et maîtresses qui souffraient de ne pas avoir une personne à leurs côtés et cela permettait à Camelia de supposer ce que la mercenaire désirait. L'esclave avait les aptitudes pour tenir une conversation intéressante et détendre Irys après ses missions, mais Camelia ne savait pas s'il fallait agir comme une esclave, une amie (même si pour Camelia le concept d'amitié est une simple attitude) ou encore comme une concubine. Elle n'eut pas l'occasion de pouvoir en savoir plus que déjà le bain arrivait.

Cette auberge était bien conçu, ayant prévu des portes assez large et des baignoires à l'étage, évitant aux servantes de monter les escaliers. Camelia se chargea de prendre le nécessaire de toilette, en remerciant les deux servantes, c'était à elle de s'occuper du corps d'Irys et non aux servantes. D'ailleurs elles prirent congés sous les ordre de la mercenaire.

L'esclave ne rougit pas devant la mercenaire en tenu d'Eve, étant habituée à voir des personnes dévêtues, elle attendit qu'Irys soit dans le bain et que le corps de la mercenaire soit pleinement détendu pour s'avancer.

- Je peux vous nettoyer si vous le désirez, à moins qu'un massage vous fasses plus de bien ?

Camelia avançait à tâtons, elle n'avait pas été embrassé par la mercenaire et se devait d'utiliser son expérience pour rendre la vie d'Irys la plus plaisante qui soit.
Titre: Re : Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le samedi 27 avril 2013, 01:02:46
- Je peux vous nettoyer si vous le désirez, à moins qu'un massage vous fasses plus de bien ?

Irys, n'ayant pas vu Camélia approcher, marqua une hésitation. Elle avait déjà entamé sa toilette, et ne se sentait pas de taille à faire face au fait qu'une personne la nettoie pour elle. Pour le coup, c'est elle qui se sentirait gênée. Heureusement pour la mercenaire, Camélia lui avait offert une solution de repli.

" Hum, va pour le massage... Mais je péfèrerais après le bain, si tu n'y vois pas d'inconvénients. "

Irys finit sa toilette, puis se hissa hors du baquet. Camélia s'avança, comme pour l'essuyer, mais la mercenaire l'arrêta, et lui prit la serviette des mains pour la passer autour de son corps.

" Camélia, écoute... J'ai compris que tu penses que c'est ton rôle d'esclave de faire les choses pour moi. Mais ce que tu dois comprendre, c'est que je ne suis pas une noble, mais une mercenaire nomade. J'ai l'habitude de faire les choses par moi-même, je n'ai pas besoin d'une assistance permanente. Que tu veuilles rendre les choses agréables, d'accord, mais ne tombe pas dans l'assistanat. "

S'étant un peu sèchée, Irys étala la serviette sur le lit, avant de s'allonger dessus, sur le ventre.

" Et à propos de choses agréables... J'aimerai bien gouter au massage que tu as évoqué, s'il te plait... "
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le dimanche 28 avril 2013, 11:08:39
L'ESP.er se mit à incliner du buste quand la mercenaire se mit à formuler le refus de la toilette et un temps d'attente pour le massage, la maîtresse avait semble-t-il ses petite habitude à ne pas changer. Camelia se mit cependant à préparer la serviette, pour qu'elle soit chaude, ce qui était plus agréable quand on sortait d'un bain. Elle se mit à s'avancer, pour essuyer le corps humide d'Irys, mais cette dernière prit la serviette, signe d'un autre refus de sa part. Camelia se disait que cette maîtresse était bien différente des autres, plus difficile à cerner, plus difficile à servir, mais en tant qu'esclave elle devait faire son possible pour obtenir sa gratitude.

L'esclave se mit à écouter les remontrances de sa maîtresse, comprenant les paroles d'Irys, qui ne désirait pas avoir une esclave qui fait tout pour elle, mais uniquement une esclave qui puisse rendre agréable son temps de repos, chose qu'elle demanda implicitement en se posant sur le lit avant de le dire clairement. Camelia se mit à parler, jugeant que cette maîtresse n'irait pas la punir pour oser ouvrir sa bouche.

- Veuillez attendre une petite minute, que je vérifie dans l'armoire s'il y a un objet essentiel à tout bon massage.

L'esclave se mit à fouiller dans l'armoire et découvrit ce qu'elle voulait trouver, de l'huile de massage. Elle s'assura tout d'abord de la qualité et si le produit était périmé, mais visiblement tout était bon pour l'utiliser. Elle s'approcha de la mercenaire en déposant sur un petit tabouret le pot d'huile.

- Cette huile va nourrir votre peau tout en la parfumant.

L'esclave prit un peu d'huile dans ses mains, pour la réchauffer et qu'Irys puisse se détendre. une fois à bonne température, elle commença le massage. Son premier point de passage fut la nuque, une zone que l'esclave commençait tout le temps. De ses doigts experte, elle faisait disparaitre boules de stress en l'attaquant sur le pourtour, cela était plus long mais permettait d'éviter une possible douleur si le stress accumulé était trop important.

Lentement mais surement, elle descendit sur les épaules, massant toujours avec douceur et fermeté. Camelia attaqua par la suite les bras et remonta aux omoplates pour glisser sensuellement vers le bas du corps. L'esclave se mit à dire doucement, comme pour bercer Irys avec sa voix et son massage.

- Vous vous sentez bien  Irys ?
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le dimanche 28 avril 2013, 18:56:45
Irys laissait Camélia agir. L'esclave parla alors de savoir s'il y avait un objet essentiel. La mercenaire se demandait de quel objet elle parlait, tout en l'entendant fouiller dans l'armoire. Camélia revint finalement vers Irys, portant un petit flacon contenant un liquide. L'esclve expliqua alors qu'il s'agissait d'une huile de massage, nourrissante et parfumée. N'étant pas très coquette de nature, Irys ne voyait pas trop l'intérêt de la chose, mais laissa faire Camélia. Après tout, cette fille devait s'y connaitre mieux que la mercenaire en massages, et si elle estimait l'huile comme essentielle, c'est qu'il devait y avoir de bonnes raisons.

Camélia prépara l'huile, puis commença le massage. Irys frissonna quand les doigts enduits de liquide se posèrent sur sa peau, avant que leur action ne commence. Camélia massait sa nuque, souvent raide, et la semi-démone comprit immédiatement pourquoi certains aimaient se faire masser. Les mouvements de main de Camélia relachaient et détendaient ses muscles, ce qui causait un vrai ravissement à la mercenaire.
Camélia continuait son office, passant aux bras, remontant jusqu'aux épaules, puis le reste du dos. Irys se sentait fondre. Elle n'avait pas souvenir de s'être sentie aussi bien, aussi détendue, ces derniers mois. Pour le coup, elle se félicitait d'avoir mit la main sur une fille aussi douée.

" Hum... Camélia, c'est vraiment divin... Continue... "

Irys avait clairement l'intention de profiter encore du massage de Camélia. Elle savait qu'il faudra arrêter à un moment, mais la mercenaire voulait que cela ne cesse que si cela était nécessaire. Tant que le diner n'était pas servi, elle voulait se faire masser par les mains douces et expertes de Camélia.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le dimanche 28 avril 2013, 22:09:37
L'esclave fut ravie d'entendre sa maîtresse aimer le massage, d'un autre côté qui ne peut apprécier de sentir son corps se détendre au point d'approcher un état proche du sommeil. Camelia faisait d'ailleurs attention à ne pas être trop douce, il aurait été dommage pour Irys de s'endormir pendant la séance et rater une partie fort attrayante, bien que plus intime dirons-nous. D'un geste fluide et souple, comme si un chat marchait sur le dos de la mercenaire, elle continue le massage, s'attaquant aux flancs, cela n'avait pas de réel intérêt pour la séance, mais l'esclave voulait que la peau de sa maîtresse soit pleinement nourrit par l'huile, jugeant qu'Irys ne devait pas souvent prendre soin de son pouvoir de séduction.

Elle se mit à descendre, moulant de ses mains les formes des hanches et masser le fessier de la mercenaire, sentant cette partie assez ferme, sans doute sa vie de mercenaire qui avait travaillé son corps pour le voyage et la chevauche de différentes montures. Camelia se mit à penser qu'une autre manière aurait été amusant à essayer, même si Irys était une femme, mais au final elle se dit que mieux valait conserver la méthode traditionnelle, c'est à dire avec les mains. 

Ses mains touchèrent à peine la raie des fesses d'Irys et continua la descente, attaquant les cuisses, cuisses qu'elle prit bien le temps de masser pour les détendre complètement, vint après les mollets dont les muscles, plus fin, étaient plus difficile à masser. On voyait bien que l'esclave faisait de son mieux, finissant par les pieds, elle massa la plante qui avait été agressé par les innombrables kilomètre qu'Irys avait engloutit, elle finit en glissant ses doigts entre ceux des pieds de la mercenaires. Une fois ceci fait elle déposa les jambes sur le lit.

- Si vous désirez continuer cette séance Irys, je vous demanderais de bien vouloir vous mettre sur le dos et de me dire si vous souhaiter que je délaisse certaine partie de votre corps, intime comprise.

La phrase pouvait paraitre idiote, mais chez Camelia un massage ne se faisait pas à la légère et elle voulait connaître si Irys était le genre de femme à se laisser aller ou au contraire garder une limite à ne pas dépasser.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le mardi 07 mai 2013, 19:01:10
Quel bonheur... Irys se sentait complétement partie. Dans l'état actuel des choses, la mercenaire était complétement absorbée par les bienfaits du massage. En résumé, le monde pouvait s'effondrer, elle ne se serait pas sentie concernée. Tout ce qu'elle voulait, c'était continuer à sentir les mains de Camélia sur sa peau. En l'occurrence, l'esclave continuait ses soins, descendant progressivement le long du corps de  la semi-démone, jusqu'à finir par ses pieds. Elle lui demanda lors de se retourner.
Irys s'executa sans hésitations. La mercenaire n'était pas d'une pudeur excessive. Bien sur, se montrer nue devant des personnes qu'elle connaissait à peine, c'était autre chose, mais face à une autre femme, dans un cadre privé, elle n'avait rien à cacher de son corps. À l'exception de son œil  gauche, bien sur...

" Continue simplement comme tu faisais. C'est tellement agréable d'être massée de la sorte... "

D'ordinaire, Irys n'aimais pas trop attendre entre le bain et le diner, mais pour l'occasion, elle souhaitait qu'ils aient le plus de retard possible. Elle ferma les yeux, laissant à Camélia tout le loisir de faire ce qu'elle voulait.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le lundi 13 mai 2013, 18:46:00
Camelia put voir les attributs de sa maîtresse, pouvant juger qu'au vue de l'activité d'Irys, la poitrine de la mercenaire était ni trop grande, ni trop petit. L'esclave s mit à écouter la réponse de la demi-démone, prenant donc cela pour une autorisation à faire un massage complet sans aucune restriction, si ce n'est de rester agréable et de ne rien changer à ses méthodes, chose que Camelia comptait prodiguer pour le plaisir de sa maîtresse.

Elle reprit un peu d'huile, mais en plus faible quantité, attaquant le cuir chevelu, l'huile servait uniquement à aider les doigts de la masseuse à glisser, sans pour autant tartiner les cheveux d'huile, non d'ici cinq minute l'huile aura disparut de la chevelure, laissant une agréable senteur.  Elle fit glisser ses doigts vers le front, soulignant gracieusement l'oeil droit, ne touchant pas à l'oeil gauche, jugeant que le cache-oeil devait être là pour une bonne raison et que si Irys ne l'avait pas retiré mieux valait le laisser tranquille.  Se fut ensuite les joues, le menton, la gorge, qui furent massée avec légèreté pour éviter que la mercenaire se sente agresser. Camelia savait que le point faible des humains, pour l'avoir plus d'une fois expérimentée, est le cou.

Elle se mit à dégringoler sur les épaules, massant les tendons, descendant sur els bras pour faire une légère pause.  L'esclave tartina de l'huile sur ses mains et ses avant-bras, se mettant ensuite à masser la poitrine avec douceur, ses bras servant à bouger la poitrinne alors que les mains finissait le passage ne glissant de l'huile où il n'y an avait pas. D'un geste doux, elle humidifia les auréoles et les petite boule de chair qui trahissaient une légère excitation.

Camelia mélangeait un massage traditionnel avec un massage plus érotique, combinant détente de plaisir d'un seul et unique geste.

L'esclave se mit à descendre sur le vendre, ses doigts se mirent à tracer de léger arabesque, appuyant sur des zones où des flux invisible passait, un peu comme la médecine chinoise. Le corps d'Irys devint plus souple, plus détendu, ce qui permettait aussi au plaisir procuré par ses quelques points massé de devenir plus fort. Camelia ne l'avait pas dit, mais le corps de sa maîtresse allait se réchauffer au fur et à mesure que le plaisir prendrait de l'ampleur, permettant au corps d'évacuer toute les toxines accumulée.

Vint les jambes, esquivant l'intimité pour l'instant pour une raison simple, il s'agissait de la dernière étape pour que le corps soit complètement libérer de toute pression et faire tendre légèrement le corps afin que ce dernier efface de lui-même les toute petite boule de stress qu'elle n'avait put traiter.  De ses mains joueuse, elle descendit encore et encore, arrivant aux pieds, qu'elle massa une deuxième fois, appuyant cette fois-ci sur des zone précise pour encore plus faire monter l'excitation et la chaleur exaltante qu'Irys devait ressentir.  Une fois ceci fait, elle se mit à attendre un peu, sa maîtresse semblait presque totalement détendu, son corps montrait qu'elle était excitée et l'esclave se mit à dire avec douceur, comme pour ne pas la réveiller de son état proche du sommeil.

- Je vais finir ce massage, laisser vous complètement aller, ne retenez rien, que cela soit votre souffle, vos tendons, vos muscle, votre voix, laissez votre corps s'exprimer pleinement.

Une fois ceci fait, elle se mit à déposer l'huile sur le mont de Vénus, laissant le liquide s'étaler de lui-même. Camelia se mit à faire le pour tour des grande lèvre, laissant le liquide glisser en profondeur et préparer le terrain pour un massage plus méticuleux. L'index de l'esclave vint récupérer entre les grande lèvre un peu d'huile pour l'étaler sur la cachette du clitoris. Le but étant que ce dernier réagisse et que le plaisir d'Irys monte d'un cran.

Avant d'aller plus loin, elle fut à l'écoute du corps de la mercenaire et aussi de sa voix, son souffle. Camelia ne souhaitait pas avancer trop vite, ce qui aurait détruit toute la relaxation précédente. 
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le lundi 13 mai 2013, 23:50:24
Après le massage de son dos, Irys se demandait quelle forme prendrait le massage de face. La mercenaire restait les yeux fermés, attendant de voir, ou plutôt sentir. Elle fut vite fixée en sentant les doigts de Camélia d'abord sur sa tête, puis sur son visage, et enfin sur ses bras. Décidément, c'est fou le bien que cela pouvait prodiguer à la semi-démone.
Les mains de Camélia quittèrent les bras d'Irys pour s'attaquer à son torse et sa poitrine, et la respiration de la mercenaire ne tarda pas à s'alourdir. Cela faisait tellement longtemps que sa féminité n'avait pas été caressée que les sensations en étaient renforcées. Camélia termina par le bout des seins d'Irys, qui ne pût retenir un léger gémissement en sentant l'huile sur ses auréoles et ses tétons, lesquels trahissaient déjà son plaisir.

Le massage continua par le ventre, où les longs mouvements de Camélia renforcèrent le plaisir d'Irys, puis les cuisses, les jambes, et enfin les pieds. La mercenaire, à ce stade, était déjà passablement excitée, au point de ressentir une certaine chaleur dans son corps, et particulièrement à son entrejambe.
Camélia s'attaqua enfin à l'intimité de la mercenaire, et celle-ci inspira bruyamment en sentant l'huile couler le long de ses grandes lèvres. L'expiration se transforma en long gémissement quand le doigt de l'esclave caressa le capuchon du clitoris. Puis Camélia fit une pause.

Sexuellement parlant, Irys était à point. La mercenaire était tellement excitée qu'elle ne demandait qu'à libérer cette excitation et ce plaisir. Profitant du temps mort dans les caresses sensuelles de Camélia, elle ouvrit l'oeil et regarda l'esclave. Son visage délicat, ses longs cheveux soyeux, sa silhouette gracile, mise en valeur par sa robe laissant nues ses frêles épaules et révélant ses cuisses galbées... Une délicate poupée de porcelaine. Irys mentirait en disant ne pas être attirée par Camélia.
L'hybride était à moitié humaine, mais l'autre moitié était monstrueuse. Comment se prétendre féminine quand on pouvait encaisser des coups sans broncher, et briser des os d'une seule frappe ? Et quand son énergie démoniaque n'était plus sous scellé, la semi-demone parvenait même à stopper net un minotaure en pleine charge. Du coup, Irys chérissait les femmes fragiles, comme étant un joyau inaccessible pour elle. Et voilà qu'elle possédait justement l'un de ces joyaux. Comment rester indifférente ?
Les pieds de la mercenaire bougèrent légèrement, remontant vers son corps, pendant que les genoux s'écartaient. Irys invitait Camélia à continuer, à lui donner encore plus de plaisir.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le mercredi 15 mai 2013, 20:43:39
Camelia n'eut pas de réelle réaction face aux regards brulant d'excitation, l'esclave voulait procurer à sa maîtresse le plus de plaisir possible et fut assez satisfaite de voir cette dernière légèrement frémir à cause du plaisir qui la brulait de l'intérieur. L'esclave perçut le mouvement de la mercenaire, comprenant où cette dernière voulait en venir, mais pour Camelia la séance n'était pas terminée, elle s'offrira une fois la séance arrivée à sa toute fin. Le tout dans ce massage particulier n'était pas de faire jouir rapidement la cliente, mais bien de la guider petit à petit, la faire monter les marches de l'extase sans pour autant la faire avancer trop vite.

Sans doute Irys allait-elle trouver l'esclave bien cruelle de la faire mariner ainsi, mais pour l'ESP.er tout travail se doit d'être fait de façon sérieuse, comme si l'échec signait la fin de son contrat avec Irys.

L'esclave se mit à déposer sa main droite sur l'intimité de la mercenaire, les doigts vers le le visage de cette dernière. D'un léger geste d'avant en arrière, elle se mit à mouvoir ses doigts pour prendre en étaux la cachette où la boule de chair n'allait pas tarder à gonfler. Son autre main se mit à parcourir de l'index les auréoles, profitant de leurs sensibilités liées à l'huile pour maintenir l'excitation de la mercenaire. L'esclave attendit que l'huile se mélange avec la mouille de sa maîtresse, attendant que l'huile devienne assez liquide pour continuer.

Une fois ce stade atteint, elle retira sa main droite et se mit à dénuder son imposante poitrine. Sous les yeux d'irys, elle appliqua de l'huile se ses seins avant de s'assoir à côté de la mercenaire. D'un geste doux et assuré, elle saisit la jambe droite, qu'elle cala entre ses seins , laissant le pied frôler le côté gauche de son visage. Sa main droite revint vers l'intimité de la semi-démone, écartant des doigts extérieur les grande lèvre, ne laissant que le majeur pour jouer avec les petites lèvres d'Irys. Sa main gauche caressait sensuellement la jambe prise en tenaille par les deux coussins de chair tendre et chaude.

Plus le temps se mit à passer plus le majeur devint aventureux, faisant augmenter le plaisir graduellement, l'esclave parvint à atteindre la dernière étape, il ne restait plus qu'à la mercenaire d'atteindre l'extase.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le dimanche 19 mai 2013, 10:20:58
Camélia revint enfin finir ce qu'elle avait commencé. Irys accueilla ses caresses sensuelles sur don sexe et ses seins avec grand délice, envoyant sa tête en arrière et poussant un gémissement. Son intimité déjà brulante devenait de plus en plus humide, au point que sa cyprine recouvrit bientôt les doigts de l'esclave. Celle-ci gratifia alors la mercenaire de la vue de sa poitrine dénudée. Irys les admira à loisir, deux globes de chair démesurés, défiant la gravité même, surmontés deux petits bout de chair tendus.

La mercenaire vit, avec une pointe d'etonnement, Camélia prendra sa jambe et la placer entre ses seins. Ce fut donc son mollet qui pût se rendre compte de leur douceur, leur souplesse et leur chaleur. La main de l'esclave repartit alors en direction de l'intimité d'Irys. Celle-ci sentit ses grandes lèvres être écartées, et la chair mise à nue stimulée par le doigt de Camélia. La semi-demone porta un doigt à sa bouche, qu'elle de mit à mordre pour ne pas crier de plaisir.

Il ne fallut guère de temps à la mercenaire pour atteindre l'extase finale. Une vague de plaisir plus intense que les autres parcouru son corps, contractant tout ses muscles en réaction. Un flash lui recouvrit les sens, et quand elle les récupéra, elle était pantelante, essoufflée. Irys passait de temps à autre la nuit avec une amante de passage, mais presque aucune ne lui avait fait ressentir autant de bien que Camélia à l'instant.

Elle n'eu cependant pas l'occasion de la complimenter, car des coups furent donnés à la porte. Le personnel de l'auberge venait leur apporter le diner. Irys les avait complètement oubliés, mais les fit tout de même entrer. Devant la situation (la mercenaire allongée nue sur le lit et l'esclave seins nus), les serveuses ne posèrent aucune question, se contentant de déposer rapidement les plats sur la table, avant de fermer la porte derrière elles. Voyant que la magie de l'instant s'était envolée, ainsi que son désir, la mercenaire alla s'installer à table, invitant Camélia à se joindre à elle.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le lundi 20 mai 2013, 18:43:50
Camelia continua son traitement, voyant le corps de sa maîtresse se mettre à légèrement bouger, cela était à peine perceptible, mais pour une esclave bien entrainée à ce genre de situation cela n'était pas bien difficile de voir que la mercenaire n'allait pas tarder à être submergée par la douce sensation du plaisir consumant son corps désireux de ce genre de traitement.

L'ESP.er fut très attentive au moment où Irys tendit ses muscles, premièrement pour se permettre d'agir rapidement si sa maîtresse avait une crampe à ce moment là, ce qui pouvait arriver si on ne donnait pas assez d'eau au corps pour éviter une déshydratation plus ou moins avancé. Le deuxièmement était plus pour elle-même, car quand on est saisi par le plaisir on ne fait plus très attention à ce qui nous entoure et un mauvais coups, de pieds dans la postures actuelle, pouvait venir frapper l'esclave au visage ou au menton.

Heureusement Camelia eut l'esprit d'enfoncer davantage le mollet entre ses deux globes de chair, permettant ainsi de limiter les mouvement de la mercenaire. Cependant elle garda un oeil sur l'autre jambe, libre de tout mouvement.

L'esclave comprit qu'Irys n'était pas endurante à ce genre de plaisir, ce qui était normal quand on voyait que la plupart des habitants de Nexus désirait des rapports rapide, oubliant que le plus important est de prendre son temps pour réchauffer l'ambiance et savourer le plaisir par petite bouchée.

Camelia se mit à naturellement incliner légèrement la tête devant les serveuses et n'était pas choquée d'avoir la poitrine visible, Irys n'avait fait aucun commentaire donc elle jugeait qu'il n'y avait pas eut lieu de se rhabiller.  L'esclave lâcha la jambe en voyant qu'Irys décidait qu'il était l'heure de manger.

L'ESP.er répondit favorablement à l'invitation de la mercenaire, se rhabillant, car jugeant son accoutrement peu correct pour un diner. Ce genre de mise en scène était connu pour l'esclave, si ce n'est qu'en général il s'agissait de personne âgée et non une jolie jeune femme. Camelia n'osait pas demander l'âge de sa maîtresse, n'ayant aucun droit de questionner, surtout avec une question aussi délicate.

Camelia prit place, même si l'idée de laisser la maîtresse en tenue d'Eve la dérangeait, si le repas ne durait pas longtemps rien de bien méchant ne pourrait arriver, mais rester trop longtemps pourrait faire tomber malade Irys. L'esclave était sans doute un peu trop mère-poule, mais pouvait-on réellement blâmer cette attitude serviable.

Pour faire honneur à cette modeste table, Camelia se mit à manger sa part sans en laisser une miette, elle n'avait pas l'habitude d'avoir un si bon repas, mais fit l'effort de finir son assiette.

Voyant que le temps passait, Camelia se mit à faire une demande.

- Irys, si vous sentez que vous avez froid n'hésiter surtout pas à vous rhabiller, il serait dommage qu'après un si bon moment de décontraction vous tombiez malade.

L'esclave savait que cela allait certainement énerver Irys de se faire encore materner, mais Camelia était ainsi, très soucieuse de sa maîtresse.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le mardi 28 mai 2013, 12:42:57
Pendant qu'elle mangeait, Irys réfléchissait. De toute évidence, Camélia et elle avaient un point de vue sur leur relation complétement différent. Pour la mercenaire, une relation maitre-esclave signifiait simplement un qui commande, et l'autre qui obéit. Pour autant, Camélia y ajoutait de nombreuses notions de formalisme et de dé-personnification. Dans les faits, la maitresse était mal à l'aise avec les attentes de son esclave, et l'esclave mal à l'aise avec les attentes de sa maitresse. Une situation bien comique, si Irys pouvait en rire...
La mercenaire fut interrompue par une remarque de Camélia, concernant sa nudité, et le risque qu'elle puisse attraper froid. La semi-démone ne craignait pas de tomber malade, son métabolisme étant autrement plus résistant que n'importe quel noble pour qui la seule activité physique se résume à aller du lit à la salle à manger. De plus, être nue lui donnait l'impression d'être une vraie femme, en tout cas d'avantage qu'avec ses vêtements taillés pour le combat et la vie sur les routes.

" C'est bon, Camélia, je ne crains pas les coups de froid. Et puis, je me sens mieux ainsi. "

Le diner terminé, Irys retourna s'allonger sur le lit. De la main, elle invita Camélia à la rejoindre.

" Camélia, je vais le redire encore une fois : ce que j'attends de toi, c'est de la compagnie.

En tant que mercenaire indépendant, et ce depuis fort longtemps, je voyage en solitaire. Je vais d'un point à un autre, suivant les besoins et les opportunités. Il m'arrive d'avoir des camarades, mais jamais pour une longue période. Je passe mes nuits dans des auberges comme celle-ci, quand ce n'est pas à la belle étoile. J'erre ainsi, sans point d'attache ni lieu où retourner.
Après toutes ces années, ce train de vie finit par être difficilement supportable. Il m'arrive parfois d'envier ceux qui ont un foyer, des personnes qui les attendent. Ce que j'aimerai, c'est savoir que j'ai quelqu'un qui m'attend, après une mission. Quelqu'un qui serait à mes cotés, pendant mes voyages. Comprends-tu ?
"
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le mercredi 29 mai 2013, 20:39:27
Camelia se mit à écouter Irys, la mercenaire était-elle le genre de femme à ne pas s'embêter d'accoutrement inutile ? L'esclave ne pouvait le dire, peut-elle allait-elle demander à l''ESP.er de se découvrir, cette dernière ne prenant pas le risque d'agir contre l'autorisation d'Irys.

Camelia perçut le geste de la mercenaire, se mettant un peu à l'aise sans prendre l'espace d'Irys.

Ce fut alors une nouvelle mise au point, l'esclave comprenant qu'elle n'avait toujours pas trouver l'attitude qui allait satisfaire sa maîtresse. L'esclave en apprit plus sur sa maîtresse, s'imaginant la vie trépidante d'Irys, voyage tout les jours, voir de nouveaux horizons. La mercenaire souligna la solitude, l'ESP.er pouvait comprendre qu'une femme qui voyage tout le temps et avec un travail aussi dangereux. L'esclave eut une question et répondit avec franchise.

- Vous souhaitez donc que je sois une compagne de voyage et aussi une personne qui attends votre retour de mission, un peu comme une soeur ou quelqu'un d'un peu plus intime ?

Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le vendredi 07 juin 2013, 12:28:24
" En quelque-sorte... "

Irys voyait clairement qu'elles atteignaient des limites dans leur communication. L'esclave prenait les paroles de la mercenaire au pied de la lettre, alors qu'elle même souffrait d'incapacité à poser clairement ses idées. Conséquence, il y avait un écart entre ce qu'Irys voulait et ce que Camélia comprenait.
Peut-être que la semi-démone devrait essayer de sortir sa pensée en brut ? Plus elle réfléchissait, plus elle se disait que ça pourrait être une solution. De cette manière, Camélia verrait mieux les attentes d'Irys... Elle l'espérait. La mercenaire se redresse et regarde l'esclave dans les yeux.

" Camélia, en toute franchise, je ne veux pas que tu sois un simple automate à qui je donne les ordres. J'aimerai que tu agisses par toi-même, que tu penses par toi-même. Avoir une simple machine programmée ne me fera pas sentir mieux qu'actuellement. Je veux que tu sois plus vivante ! "

Puis Irys eut conscience de la portée de ses paroles, et de l'impact qu'elles auraient pu avoir.

" Désolée. Pour avoir été blessante. "

Camélia avait été élevée dans l'optique d'être une marionnette aux mains de son maitre, du moins d'après ce que la mercenaire avait compris. Ce qu'elle venait de dire remettait en question la vie entière de l'esclave. Décidément, Irys faisait une bien mauvaise maitresse...
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le vendredi 07 juin 2013, 16:51:37
Camelia eut un sourire quand Irys répondit par "en quelque-sorte", croyant avoir enfin réussi à saisir l'idée de la mercenaire, mais cette joie ne fut que de courte durée, voyant cette dernière se mettre à la regarder de haut, ses yeux brillant d'une lueur que l'esclave ne put aisément comprendre et qui d'un certain point de vu l'effrayait quelque peu.

Chacune des phrases fut comme un méchant coups de poignard. Ne plus être un automate, comment Camelia pouvait faire pour être plus humaine ? Agir par elle-même, ce qui voudrait dire prendre des liberté qu'elle n'a jamais souhaité saisir pour le bien de son maître ou de sa maîtresse. Agir mécaniquement semblait faire mal à Irys, ce qui se traduisait par faire mal à Camelia qui se rendait compte qu'elle blessait sa maîtresse, mais surtout la demande d'être plus vivante fit pâlir Camelia, elle avait peur, elle ne voulait pas devenir plus vivante. L'excuse d'Irys fit trembler de peur l'esclave, oui la mercenaire avait été blessante, rouvrant d'anciennes questions sans réponse.  Elle devait expliquer à Irys le problème qu'elle avait.

- Ma capacité m'empêche d'être humaine, mon pouvoir me permet de copier la vie d'une personne, d'après-vous Irys combien de vie ai-je en moi ? Me forger une personnalité, me forger une vie est inutile, car elle volerait en éclat dès qu'une personne se lierait avec moi. Je ne suis douée que pour jouer des rôles et non jouer mon rôle.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le samedi 08 juin 2013, 21:13:15
Irys retomba sur le lit. Elle maudissait le sort qui avait privé la ravissante femme de sa composante la plus précieuse : son identité. Elle était triste, et en colère. Triste pour Camélia, et en colère envers elle-même. En colère d'avoir cédé à la facilité. En quelque sorte, elle récoltait ce qu'elle avait semé, non ?
Après la houle sentimentale, vient la lassitude. La mercenaire se sentait vidée. Elle fixait le plafond, inerte et silencieuse. Elle avait été idiote. De A à Z. Elle avait fière allure, la mercenaire, maintenant ! Elle avait envie de crier, de laisser sortir cette frustration. Elle bondit soudainement du lit, et frappa du poing sur la table. Irys n'avait pas cherché à juguler sa part démoniaque, et le bois se brisa comme si la table avait été faite de verre.

Pour la première fois depuis sa longue existence, la semi-démone était en proie à un violent conflit émotionnel. Fracasser la table ne l'avait en rien calmée, et elle serrait maintenant les poings et les dents. Une boule s'était formée dans sa gorge, qu'elle retenait à grand-peine. De fait, elle laissait s'échapper des sons trahissant son état interne, pendant que des larmes se formaient dans ses yeux.
Elle s'en voulait. Elle s'en voulait énormément. Elle était tombée sous le charme de Camélia, et l'avait profondément blessée. Quelle abrutie elle faisait ! Si elle avait été en face d'elle, elle se serait passée à tabac pour avoir été une telle incapable. Au lieu de ça, elle faisait tout son possible pour ne pas se saisir d'Etherilian et dévaster toute l'auberge.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le samedi 08 juin 2013, 22:07:21
Camelia se mit à être inquiète envers sa maîtresse, l'esclave voyait des sentiments négatifs luire dans les yeux d'Irys, avait-elle commit une erreur en répondant à sa propriétaire ? L'ESP.er fut d'autant plus surprise de voir la mercenaire quitter le lit à priser la table en bois avec une étrange facilité, Camelia avait put sentir à ce moment une aura bizarre, comme si Irys n'était pas humaine, avait-elle de la pitié pour une simple marchandise ? C'est ce que pensait l'esclave, mais cette dernière ne pouvait pas rester ainsi, laisser sa maîtresse se faire du mal en se retenant était un spectacle blessant pour l'esclave qui sentait bien Irys sur le point d'exploser de colère, hors cela aurait crée beaucoup d'ennui pour une simple phrase.

Voyant bien que la mercenaire n'arrivait plus à percevoir le monde qui l'entourait, l'esclave se mit à faire une action qui, si Irys devenait violente, pourrait lui coûter de grave blessure. Elle s'approcha dans le dos de la semi-démone et l'enlaça fermement, comme pour la contraindre à laisser cette rage partir, d'une petite voix, elle se mit à susurrer à l'oreille de sa maîtresse.

- Irys calmez-vous, vous n'avez aucune raison d'être ainsi, calmez-vous s'il vous plait, je suis là pour vous.

L'esclave sentit que ses mots avaient un peu de mal à percer l'esprit de la mercenaire et se permit d'outrepasser son statut d'esclave, elle se mit à pincer avec ses lèvre l'un des lobes de la mercenaire, espérant que la sensation perçu serait suffisante pour ramener au calme Irys, ayant constaté que face à un sentiment fort une petite pression sur une zone érogène amenait de l'embarra ou altérait les idées de la personnes. L'esclave ne pouvait pas se permettre de laisser Irys avoir des problème.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le samedi 10 août 2013, 17:24:32
Irys ne se rendit compte des actions de Camélia que quand celle-ci la prit dans ses bras. Dans un sens, c'était mieux que la mercenaire ne l'ai pas perçu plus tôt, ou elle aurait pu avoir un geste malheureux. Maintenant, l'esclave serrait la semi-démone, lui parlant dans le creux de l'oreille. Irys ne comprenait pas le sens de ses paroles, son esprit encore prisonnier du tourbillon d'émotions qui la traversait. Mais quand Camélia lui mordit l'oreille, le résultat fut immédiat.
Un frisson traversa la mercenaire de haut en bas. Elle reprit brutalement pleine conscience de son environnement. La table qu'elle avait brisée, l'eau du bain sur le parquet, elle nue tenue par Camélia. Elle sentait sur sa peau les tissus de la tenue de l'esclave, et sa peau là où elle n'était pas couverte. Elle sentait la caresse de ses cheveux, et la douceur de son odeur parvenait jusqu'à ses narines. D'un mouvement, elle se dégagea de la prise de l'esclave, se redressa, et la regarda du coin de l'oeil. Camélia lui revoyait son regard, et Irys s'abandonna un temps dans ces yeux si doux.

La semi-démone prit sa décision, et écouta ses instincts au lieu de sa raison.
Elle fondit sur Camélia, la prit par les bras, et la jeta sur le lit. L'esclave n'avait pas fini de rebondir sur le matelas qu'Irys l'avait déjà rejointe, et se tenait maintenant au dessus d'elle. La semi-démone fixait intensément Camélia,et sa respiration s'était alourdie. D'une main, elle fit sauter le haut du vêtement de l'esclave, révélant sa gorge immaculée. Irys approcha son visage, et embrassa la douce peau de Camélia. Elle remonta ainsi sa gorge, puis son cou, et s'arrêta le long de sa mâchoire. Leurs lèvres étaient maintenant si proches qu'Irys sentait le souffle de Camélia.
Pourtant, la semi-démone hésitait à poursuivre. Elle se souvenait des pouvoirs de l'esclave, et ne voulait pas prendre le risque de l'infecter avec son énergie démoniaque. Pour autant, elle voulait poursuivre, elle voulait gouter aux lèvres de Camélia...
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Camelia le lundi 12 août 2013, 11:59:58
Camelia continua son geste, jusqu'à ce que les muscles de la mercenaires se détende un peu, c'est à partir de là qu'elle se permit de relâcher légèrement sa prise, de devenir une entrave de douceur et non de force, même si Camelia n'était pas du tout taillée pour rivaliser avec la mercenaire. L'esclave ne fut nullement intimidée d'avoir un contact tactile avec Irys, si cela pouvait aider la semi-démone à se calmer, alors cela méritait d'être plus douce. Quand la mercenaire se mit à se dégager de l'entrave de chair, Camelia n'offrit aucune résistance, pour la laisser prendre quelques pas de distance et l'observer. L'esclave conserva les yeux doux envers la semi-démone, comme pour s'assurer que cette dernière resterait calme.

Quand elle sentit les mains puissante de la mercenaire saisir ses bras, l'esclave put voir dans les yeux de sa maîtresse une lueur qu'elle ne connaissait que trop bien. Irys semblait vouloir dévorer la moindre parcelle de peau, l4ESP.er n'offrit aucune résistance quand elle se mit à voler jusqu'au lit. D'un geste vif, elle bougea ses bras de telle manière que la mercenaire ne puisse totalement entraver ses gestes avec ses cuisses. Aucune résistance ne fut perceptible quand Irys se mit à détacher les broches de sa robe, allant jusqu'à la descendre jusqu'aux hanche, exposant la poitrine et le ventre de la belle femme. 

Camelia sentit son corps se réchauffer aux baisers animal de la mercenaire, cette dernière pouvant se délecter autant qu'elle le pouvait du corps de l'esclave qui s'offrait sans aucune résistance, vint une hésitation de la part d'Irys, un léger sourire naquit sur le visage de l'esclave, un sourire amusé ? Ses doigts se mirent à remonter le long des cuisse, frôlant le fessier de la mercenaire pour au final se poser sur le dos de la dominatrice, faisant une légère pression pour inciter la semi-démone à agir et non à réfléchir.

- N'ayez crainte, je me suis liée à bon nombre d'être.

Camelia se mit a avancer son visage pour la poser à côté de celui d'Irys.

- Les envies sont faites pour être assouvit.

La voix était toujours aussi douce, mais quelque chose de sensuel semblait être présent, comme pour pousser la mercenaire à ne plus penser à sa capacité et simplement laisser les pulsions bestiale de la semi-démone faire parler le corps de cette dernière. L'esclave laissa son corps retomber sur le lit, ses cheveux ondulant légèrement sur le drap propre. Camelia employait sa connaissance acquise auprès d'une courtisane pour qu'Irys se laisse totalement aller, l'ESP.er savait qu'une pulsion refoulée pouvait changer de nature et engendre des troubles.

L'esclave garda encore  se sourire et se regard envouteur, où la crainte était absente, on aurait presque dit que Camelia était sur d'elle.
Titre: Re : La vente d'une fleur [PV à réserver au coin du chalant.]
Posté par: Irys Flivya le mercredi 14 août 2013, 01:13:29
Irys se savait à la croisée des chemins. Deux options s'offraient à elle, aucune vraiment satisfaisante. Soit elle assouvrissait ses pulsions envers Camélia, l'infectant avec sa part démoniaque, soit elle résistait, au risque d'en souffrir en les refoulant. L'esclave, de son coté, agissait comme pour conforter la mercenaire dans le premier choix. Elle était devenue plus aguicheuse, presque provocatrice, incitant Irys à aller jusqu'au bout de ses pensées.
La semi-démone, sensible à ce genre de jeu, réagit au quart de tour. Sa main fusa, rapide et précise, et se glissa entre le tissu de la robe et la peau de Camélia, atteignant son jardin secret. Les doigts prirent le relai, et d'un mouvement de phalange en forcèrent l'entrée.

" Ne me tente pas, Camélia. Ne me tente surtout pas. "

La voix de la mercenaire était devenue différente, plus rauque, plus bestiale.
Irys bougea ses doigts à l'intérieur de Camélia, vivement, avant de les retirer pour les porter en bouche. Puis elle se redressa, et arracha son cache-œil. Immédiatement, l'énergie afflua, et des arabesques se formèrent sur le corps de la mercenaire, pendant que ses canines laissaient place à des crocs, et ses ongles s'aiguisaient.
Sa transformation achevée, la semi-démone replongea sur Camélia. Avec la proximité, l'esclave devait sentir l'énergie démoniaque parcourant le corps d'Irys, cette impression de se tenir tout près d'un brasier, mêlée à un sentiment d'inquiétude et d'oppression. La mercenaire fixa l'esclave de ses yeux aux teintes si opposées.

" Ne me force pas à t'imposer ce fardeau. Ceci est quelque-chose qui pourrait te tuer. Ne me tente pas. "

Irys était dans une voix sans issue, et elle le savait. Elle ne faisait que retarder le dénouement, dans un sens ou dans l'autre, de cette situation. À un moment, il faudra choisir.