Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Double le mardi 31 juillet 2012, 08:45:42
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Aujourd'hui encore, calme plat dans l'agence. Je tapais les quelques rapports en retard que j'avais sur la vieille machine a écrire du boss, pendant que Philip, dans le garage à côté, continuait à étudier tout le savoir du monde. L'agence était bien nettoyé : en entrant, on avait à droite un canapé et deux fauteuils installé autour d'une table, avec derrière une cafetière bien remplie. A droite, la porte menant au garage, avec accroché dessus mes chapeau favoris, ainsi que celui du boss, blanc et déchiré sur le bord. On trouve aussi un vieux poste de radio qui fonctionne encore, et quelques affiches. On passe sous une arche pour accéder à la deuxième partie de l'agence : mon bureau, et également ma chambre, avec un petit lit aménagé dans le coin à gauche, caché par un rideau brun.
Bref, j'étais assis tranquillement tout en rédigeant les derniers rapports, quand Philip arriva dans la pièce, avec un air circonspect :
« Cela fait bien une semaine que nous n'avons pas reçu d'affaire à traiter, Shoutarou. Tu ne t'ennuis pas trop ? »
« Si, un peu... d'autant plus que les Dopant semblent se tenir tranquille, à l'heure actuel. Ce n'est pas vraiment la joie, même pas moyen de s'occuper. Je suis obligé de me farcir la paperasse. »
« Pense un jour à engager une secrétaire, qu'elle s'occupe des papiers les moins importants. Au fait, faudra racheter du feutre d'ardoise : ceux que tu m'as acheté il y a deux mois ne fonctionnent plus. »
« Philip, il faut que tu essayes de te maîtriser un peu : il y en avait une dizaine dans la boîte. C'est pas raisonnable, ça devrait au moins durer un an, une telle boîte. »
Je connaissais Philip : il ne pouvait s'empêcher de marquer des choses sur ses tableaux. Quitte à nous ruiner en stylo feutre. Je soupirai en le voyant hausser les épaules et retourner dans son antre. Je prenais mon chapeau et l'époussetait en me mettant à l'aise au fond de mon siège. Quand allait-il y avoir une affaire intéressante ? Ou au moins une affaire ?
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Lucrecia avait entendu parler d'une agence de détectives en ville et, aussitôt, avait eu envie de jouer. Son séjour en ville était depuis quelque temps d'un ennui mortel. Dommage qu'elle était déjà morte... Il lui fallait trouver un moyen de tuer le temps et, quand elle avait eu vent de cette agence, une idée avait germé dans sa tête. Pourquoi ne pas s'amuser un peu en leur donnant du travail ?
La vampire adorait jouer le rôle de la jeune femme innocente ayant désespérément besoin d'aide et ne s'en privait pas quand elle en avait l'occasion. C'était pour elle un jeu d'enfants de se faire passer pour une demoiselle en détresse. Beaucoup de ses victimes étaient tombées dans un piège aussi facile lors de sa non-vie... Tiens, pour cette fois, elle avait envie de se déguiser et de jouer un rôle bien différent ! Pourquoi ne pas saisir cette opportunité pour en profiter et essayer ? C'était clairement l'occasion idéale !
Tout en réfléchissant afin d'échafauder son plan, elle fouilla à l'intérieur de sa garde-robe et sortit des vêtements de style historique ou pseudo-historique : une robe qu'on devait surtout voir dans les jeux vidéo et les livres de Fantasy et une cape avec capuchon. Le tout était rouge, couleur qu'elle appréciait assez (après tout, c'était aussi celle du sang) et la robe arborait un décolleté fort généreux. Elle sortit aussi différents accessoires : une crosse et un livre. La croix de la crosse ne l'affectait pas tant qu'elle n'était pas brandie par quelqu'un ayant la foi.
Tout en riant, elle se prépara, regrettant de ne pas pouvoir se contempler dans un miroir car elle était certaine qu'elle devait être sexy et méritait d'être admirée. Une fois prête, elle sortit, en pleine nuit, et se dirigea vers l'agence des détectives.
Une fois arrivée, elle prit le temps de sourire et entra, avec un air faussement paniqué :
"Aidez-moi ! Je suis une religieuse et on a volé une relique à laquelle je tiens..."
Tout en entrant, elle observa les détectives. Hmm, pas mal... Elle aurait passé sa langue sur ses crocs avec envie, si elle en avait eu l'occasion. En tout cas, le jeu avait commencé...
( voir ici (http://www.jeuxvideo24.com/screens/360/454/large/artworks/235256_castlevania--lords-of-shadow.jpg) pour la tenue )
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Dès qu'elle rentra en trombe dans l'agence, je sentais une affaire en or arriver. Un truc exceptionnel. Et surtout, quelle femme ! Philip l'observa avec intérêt, avant de faire finalement demi-tour pour rester. Je sentais son intérêt bouillonner à la vue de cette femme. Je me levai de mon bureau, laissant tout en plan dans mes papier, pour arriver dans le petit salon, et plus précisément devant la demoiselle. Je pris mon petit accent charmeur, en prenant la main de la demoiselle :
« Mademoiselle, vous êtes au bonne endroit. Je suis le détective le plus "hard-boiled" que vous pourrez trouver. Hidari Shoutarou, pour vous servir. Mais venez, installez-vous, je vous prie. »
Je la guidai auprès du canapé où je lui fis signe de s'installer. Philip s'installa au niveau des escaliers qui séparait le bureau et la salle d'acceuil, tenant son livre dans les main, fermés, et fixant la demoiselle avec un certain intérêt.
« Une relique volé ? A une religieuse portant une cape rouge, avec l'attirail complet de la caricature de la croyante ? Vraiment très intriguant. »
Je me tournai vers Philip, puis vers la femme pour la rassurer :
« Ne faîtes pas attention à mon partenaire, Philip. Maintenant, dîtes-nous en plus sur cette fameuse relique, et aussi, sur vous, belle demoiselle. »
J'ignorai tout sur la religion qu'elle pratiquait, mais assurément, au vu de sa beauté et de ses atouts divinement mis en valeur, elle ne devait pas être de celle qui refusait le charme et la douceur des mots. Je la regardai, installé confortablement dans le fauteuil lui faisant face. Elle était vraiment attirante, mais je sentais que l'intérêt que Philip avait pour elle différait de mien, ou de l'affaire qu'elle allait nous offrir.
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Bien, les deux détectives semblaient entrer dans son jeu. La vampire sourit intérieurement : c'était parfait... Ses charmes semblaient aussi faire de l'effet, ce qui ne pouvait que la combler. Enfin, la partie n'était pas terminée. Il fallait encore introduire le reste et tout installer. Ensuite, seulement, elle allait vraiment pouvoir s'amuser avec eux. En tout cas, les deux détectives étaient à son goût : tous deux fort mignons... Oui, ils étaient même à croquer ! Il fallait maintenant voir s'ils étaient aussi bons qu'appétissants...
Elle s'assit dans le canapé et observa le détective en face d'elle tout en posant sa main sur sa poitrine, comme une femme encore sous le choc. Tout était dans le détail, et en l'occurrence, Shoutarou pouvait voir qu'un des doigts allait discrètement dans le décolleté, entre ses seins, alors que la belle était légèrement penchée en avant afin de lui faire profiter du spectacle. Il était difficile de savoir si c'était involontaire ou si elle cherchait à l'aguicher, mais ça pouvait faire son effet sur bien des hommes, du moins ceux qui étaient attirés par les poitrines féminines...
"C'était un collier que je portais, un médaillon avec un rubis... On l'a arraché ! Il contenait le sang cristallisé d'un saint et notre culte y tient tout particulièrement. C'est pour nous un objet sacré et nous le vénérons. Je vous en prie, retrouvez-le pour nous ! En nous aidant, vous nous rendrez un grand service. Je ferais n'importe quoi pour le récupérer..."
Elle n'avait pas prononcé cette dernière phrase au hasard : elle taquinait le détective, tout en lui jetant un regard faussement suppliant. Afin de l'achever, elle vint même prendre sa main et la baisa doucement de ses lèvres pulpeuses tout en tenant son bras contre sa poitrine.
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La pauvre enfant était sous le choc, tout le disait. J'écoutai ce qu'elle disait avec intérêt, tout comme Philip, derrière lui qui semblait écouter attentivement chaque détail. Il posa même son index et son majeur sur sa lèvre inférieur, geste machinal qui signifiait qu'il réfléchissait. Je l'observai un instant, puis retournai mon regard vers la femme.
Elle s'était penchée vers moi et avait pris mon bras contre sa poitrine, embrassant avec douceur ma main du bout de ses lèvres, dévoilant également un décolleté impressionnant, attirant indéniablement mon regard. Je déglutis, avant de me reprendre en agrippant la main de la femme.
« Rassurez-vous, mademoiselle, nous retrouverons votre médaillon sans aucun problème. Dîtes-nous en plus sur vous et sur votre culte, ainsi que sur ce pendentif, tout ce que vous pouvez nous révélez. Nous serons en mesure de vous aider, même avec le plus infime détail. Le voleur et les circonstance du vol. Tout ce que vous pourrez nous dire. »
Je laissai la femme nous exposer ce qu'elle pouvait nous dire, écoutant les détails, de même que Philip qui la regardait de son petit coin personnel. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder dans les yeux. Quels magnifiques yeux elle avait. Mais je résistai en même temps au désir de plonger les miens vers son décolleté : je devais rester professionnel. Lorsqu'elle eut finis, je me tournai vers mon partenaire :
« Qu'en penses-tu, "aibo" ? »
« Je pense avoir assez de mots-clefs pour ma recherche. Je vais voir ce que je peux trouver là-dessus. »
Il sortit de la pièce en retournant dans la cave, me laissant seul avec la demoiselle. Je me tournai vers elle, me penchant en avant pour la regarder droit dans les yeux :
« Nous allons tout mettre en oeuvre pour retrouver votre médaillon, mademoiselle. Je traquerai sans relâche ce vil voleur, et vous rapporterai votre relique au péril de ma vie, je vous en fais la promesse. »
Je passai ma main sur sa joue (étrangement froide... mais très douce) et ajoutai, avec mon regard déterminé :
« Cette ville est mon territoire, et je ne permettrai pas qu'on la fasse pleurer. Quelqu'un vous a fais pleurer, et je traquerai cette personne, et la punirai, foi de Shoutarou. »
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La vampire expliqua donc la situation :
"Je suis une prêtresse du culte des saints du sang et nous vénérons le fluide vital qui a permis à de grands saints de vivre. Le sang est la vie. Sa magnifique couleur rouge le rend plus merveilleux que n'importe quel joyau et il nous donne l'énergie nécessaire pour vivre et combattre. Des gens ont donné et sacrifié le leur pour des causes justes et nous les honorons.
Le voleur est un jeune homme de type japonais, portant souvent une casquette et un foulard jaune de gang... Enfin, je crois. C'est tout ce que je sais. Il me l'a arraché quand j'étais dans la rue. Je me promenais dans Seikusu..."
La vérité, c'était qu'elle avait délibérément mis le collier entre les mains du voleur après avoir bu de son sang à son insu, mais ils n'étaient pas censés le savoir... Bien sûr, inutile de préciser qu'une recherche sur le culte ne donnait rien car tout était bidon. Cela dit, c'était peut-être un culte qui tenait à être discret, et tenir un site internet n'est pas le meilleur moyen. Si on lui posait la question à ce sujet, c'était d'ailleurs ce qu'elle répondait aussitôt. Elle avait aussi réfléchi aux moyens de couvrir ses mensonges en se préparant...
Quand il passa sa main sur sa joue, elle s'amusa à tourner la tête et à prendre le pouce entre ses lèvres douces, essayant même de l'aspirer délicatement pour le prendre tendrement en bouche. Avec ça, elle espérait davantage le faire réagir...
"Dois-je vous payer quelque chose en avance ? Je n'ai pas d'argent, je dois vous l'avouer, mais on pourra sans doute s'arranger, n'est-ce pas ? Votre prix sera le mien... Vous pouvez exiger n'importe quoi, monsieur !"
Elle se pencha davantage en souriant. Avec ça, elle espérait bien le voir exiger un acompte et prendre ce qu'il voulait. Il avait le droit de se servir... Elle adorait voir des hommes céder à la passion et à l'envie. Cela dit, il était peut-être trop sage pour ça...
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Philip avait de quoi faire, je ne m'inquiétai pas pour lui. Tout ce qu'elle avait donné comme information allait être suffisant pour lui : la bibliothèque de la Terre trouverait rapidement le voleur, ce n'était qu'une question de temps et de recherche de la part de mon partenaire. En attendant, je me devais de rassurer cette pauvre femme.
Mais alors que je lui caressais la joue, elle prit délicatement mon pouce entre ses lèvres, suçant doucement celui-ci. Je sentais déjà la chaleur mon monter à la tête. Lorsqu'elle parla d'argent et d'acompte, je me levai et me mis à côté d'elle et posa ma main sur son épaule, la tournant entièrement vers moi. Je lui souriai en répondant :
« Je ne pourrai accepter d'argent d'un culte saint sur... le sang. Et surtout, je ne pourrai accepter de l'argent de votre part. Mais si vous pouviez répondre à une simple requête pour moi, cela comblerait votre dette envers mon agence. »
Je laissai un temps de flottement. Oui, inutile de lui faire payer cette requête. Philip allait éviter de torturer ses stylos feutre pendant quelques heures, et moi, j'allais enfin avoir un peu d'action en pourchassant le voleur. Mais si elle pouvait vraiment tout faire, alors je pouvais toujours demander cette petite chose.
« Je souhaiterai un baiser de votre part : vos lèvres son d'un rouge éclatant, et depuis votre entrée, je ne rêve que de les caresser avec les miennes. Faîtes cela, et je serai votre plus fidèle serviteur, mademoiselle. »
Peut-être avais-je tort d'en profiter : c'était une prêtresse, peut-être son culte refusait-il qu'elle embrasse un autre homme. Mais tant qu'à faire, autant y aller "hard-boiled" et tenter de recevoir ce baiser, ou une baffe. Bien que quelque chose me disait qu'il en serait de la première option avec cette magnifique femme, et qu'elle en attendrait plus de ma part. Ainsi, pour lui faire savoir mes plus fermes intentions, je posai délicatement ma main sur sa cuisse, attendant qu'elle tende ses lèvres les miennes pour commencer à la caresser au travers de sa cape.
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La vampire souriait intérieurement, même si ce n'était pas le cas en vrai afin de rester dans son rôle. C'était exactement ce qu'elle attendait et il le lui offrait sur un plateau, sans davantage de travail de sa part. C'était parfait ! La femme sembla gênée et tourna la tête sur le côté, comme si elle doutait et hésitait, tout en se mordillant la lèvre inférieure. Au bout de quelques secondes, elle le regarda de nouveau dans les yeux et approcha doucement son visage du sien, en frémissant doucement à cause du contact de la main sur sa cuisse à travers le tissu de la robe.
Silencieusement, sans protester, elle vint répondre à sa requête, rapprochant ses lèvres des siennes, les offrant au détective. Leurs lèvres se touchèrent alors que la langue de la prêtresse restait passive dans sa bouche, montrant son pseudo-doute. Elle avait pris une initiative. C'était désormais au détective d'agir et de prendre ce qu'il voulait d'elle. Il pouvait aller plus loin et contrôler... Donner aux hommes l'illusion de contrôle était un petit jeu très excitant pour la vampire. Elle adorait se faire passer pour plus faible qu'elle n'est et laisser les hommes avoir le dessus. Leur regard, quand elle les ramenait à la dure réalité et révélait sa véritable force, n'en était que plus délicieux... Comment ne pas aimer ça ?
La vampire daigna tout de même écarter doucement les cuisses, si jamais le détective hésitait et avait besoin d'un signe avant d'agir. On ne savait jamais avec certains hommes... Ils avaient l'âme d'un gentleman et il fallait parfois les pousser un peu ! Que c'était agaçant, d'ailleurs... Enfin, quelque chose lui disait que ce détective n'était pas de cette trempe et elle espérait bien ne pas se tromper.
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Elle avait hésité quelques instants en détournant la tête, puis après quelques secondes, elle se retourna vers moi et approcha de mes lèvres avant de m'embrasser. Quelle douceur, quelle saveur. Mais c'était un baiser simple, j'aurai aimé bien plus. Oubliant ma retenu naturel, je pressai ma langue contre ses lèvres, ouvrant un passage à l'intérieur de sa bouche, atteignant sa langue. Doucement, je dansais avec celle-ci avec la mienne, mêlant nos salive, tout en plaquant mon autre main au dessus de la hanche de la demoiselle, attirant son corps contre le mien. Je sentai sa poitrine presser contre mon torse, ce qui m'excita d'avantage.
Elle écarta un peu les cuisses, et je pus caresser l'intérieur de celle-ci, malgré le tissu un peu gênant. Tout en continuant mon baiser, je remontais ma main plus haut, caressant l'intérieur de la cuisse au travers de la robe, remontant légèrement la robe. A force d'effort, le robe ne cachait plus ses mollets, et laisser dépasser ses genoux. Je laissai donc ma main toucher directement la peau de sa cuisse, que je serai avec douceur entre mes doigts. Sa peau était vraiment douce, cela me donnait envie de les embrasser. Je descendais dans son cou pour l'embrasser à ce niveau là, laissant tomber la capuche qui cachait ses cheveux. Je suçai et mordillai la peau de son cou avec envie, caressant du bout de ma langue cette partie du corps tout en laissant remonter encore ma main de plus en plus près de son intimité.
« J'espère que le culte du sang ne voit aucun inconvénient à ce que je puisse désirer d'autres fluides d'une de ses prêtresses. »
Je descendis du canapé, me plaça à genou devant elle, et passa mes mains sous la robe pour tirer les hanches de la demoiselle vers moi, l'allongeant à moitié. Je passai la tête en dessous de la robe et approcha mon visage de son intimité. Ecartant le bout de tissu qui me cachait son intimité, je laissais ma langue parcourir les lèvres qui se présentait à moi, léchant avec gourmandise cette friandise et attrapant ces mêmes lèvres avec les miennes, tirant légèrement dessus, avant d'enfoncer littéralement ma langue en elle. Mhhh, quelle saveur. J'aurai pus rester ainsi plusieurs heures, mais mon membre se faisait assez pressant à ce moment-là.
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Lucrecia restait dans son rôle, même si elle ne chercha pas à montrer la moindre résistance quand le détective prit l'initiative de glisser sa langue dans sa bouche en s'ouvrant un passage entre ses lèvres pour ensuite jouer avec la sienne en la tenant contre lui, visiblement excité par le corps de la pseudo-religieuse. À sa grande surprise, le jeune homme ne chercha pas à jouer avec sa poitrine, malgré la vue agréable que celle-ci lui offrait. En effet, il caressait sa hanche et s'intéressait avant tout au bas. C'était une fort délicate attention, même si elle ressentait une pointe de déception. Bien sûr, elle ne le montra pas et continuait à jouer la religieuse. Elle affichait une expression de gêne et gémissait doucement en posant délicatement ses mains sur les siennes, comme pour se rebeller, sans toutefois le repousser.
Il remontait peu à peu ses robes de religieuse et l'embrassait dans le cou, la faisant gémir davantage alors que ses caresses se faisaient plus pressantes sur sa peau et son corps. Pendant ce temps, sa main s'avançait vers son intimité, prête à jouer avec elle. Il finit par l'atteindre, mais le détective ne semblait pas vouloir en rester là car il s'agenouilla devant elle et l'allongea en partie sur le canapé en la tirant par les hanches, puis glissa sa tête sous la robe pour avoir accès à son intimité, qu'il commença à goûter, non sans avoir lâché au préalable un commentaire sur les fluides qui la fit intérieurement sourire, même si elle écarquilla les yeux pour jouer la prêtresse choquée.
Le détective était indéniablement un bon amant et la caresse de sa bouche sur ses lèvres intimes la fit frissonner de délice. La vampire ressentait une puissante excitation alors qu'elle était stimulée physiquement. Son désir se faisait de plus en plus intense. Elle sentait son corps réclamer davantage. Oui, il en voulait bien plus... Elle espérait que c'était aussi le cas du détective. Dans le doute, elle lâcha une phrase, espérant le guider :
"Monsieur, l'extase gagne mon corps. Je n'ai jamais ressenti ce plaisir. Je sens que la passion s'empare aussi de vous. Faites ce que vous voulez. J'endurerai ce que vous voudrez..."
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Elle sembla vouloir résister quelques instants, tout en hésitant encore à se laisser aller au désir et à l'envie de subir mes assauts. Je prenai plaisir à l'entendre respirer de plus en plus fort, à mesure que ma langue entrait en elle et que mes suçons la faisait frissonner. La pauvre : devoir choisir entre ses voeux et son désir, je n'aurai pas aimé être à sa place. Mais il faisait tellement chaud sous son jupon que lorsqu'elle m'annonça que je pouvais faire ce que je voulais d'elle, j'en sortis en perlant de sueur sur le front.
Me relevant face à elle, je débouclai ma ceinture et déboutonnai mon pantalon en la regardant avec un jolie sourire. Elle put voir surgir de mon entrejambe ma verge tendue vers elle, avec des proportions plutôt acceptable, déjà prêt à faire subir à la religieuse les derniers outrages.
« Dans ce cas, je vais me permettre de vous faire rejoindre le septième ciel. »
Je m'agenouillai à nouveau entre ses cuisses, soulevant à nouveau son jupon pour retirer son sous-vêtement que je lançai à travers le pièce. Rapprochant son intimité du bord du canapé, je plaçai mon sexe contre le sien, pressant doucement sur mes hanches pour la pénétré. Mon gland fut soumis à une résistance pendant quelques secondes, avant de s'enfoncer en elle en déformant la paroi qui l'enserra aussitôt. Son intérieur était trempé et chaud comme la braise, alors que sa peau était froide, presque gelée. Mais j'étais trop bien pour y prêter attention.
Je pris fermement ses cuisses et enfonça mon membre d'un seul coup au fond d'elle, restant ainsi quelques secondes, à l'aise, avant de commencer des mouvements de va-et-vient. Je sentai la paroi me serrer comme un serpent entourant sa proie, c'était agréable au possible. Je pris aussi le temps d'écarter les épaules de sa robe, dévoilant une belle poitrine que j'embrassai tout en continuant mes mouvements de piston en elle. Je m'attardai sur le téton, aussi dur que ma verge, que je suçai et tirai à l'envie.
Soudain, venant de la porte de la cave, la voix de mon partenaire résonna dans la pièce.
« Je constate que tu n'as pas perdu de temps, Shoutarou. »
Je me tournai vers lui, sans pour autant interrompre mes mouvements :
« Tu dis ça, mais j'ai bien vu que tu étais intrigué par elle. »
« C'est vrai... D'ailleurs, j'espère qu'elle ne voit pas d'inconvénient à ce que je participe à mon tour. »
Il s'approcha d'elle tout en déboutonnant à son tour son jean, et présenta son sexe commençant son érection à la demoiselle, s'installa à genou sur son canapé, au niveau du visage de la femme.
« N'hésitez pas à jouer avec comme vous le voulez : j'ai hâte de voir vos capacités sur la question. »
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Lucrecia sourit et attendit avec impatience le moment où il allait la prendre. Elle observa la verge du détective en cherchant à cacher son envie, mais il était clair qu'elle en ressentait, surtout qu'il avait des proportions plutôt appréciables, ce qui promettait beaucoup de plaisir. Il jeta sa culotte et s'avança pour commencer son office. Comme prévu, le membre écarta les parois de son intimité en pénétrant dans sa fente encore assez étroite en dépit de tous ses amants. Les lèvres enserrèrent le membre comme un écrin de chair ou un doux fourreau, se contractant dessus pour le garder alors qu'il remuait en elle, dans son intérieur chaud et humide.
Elle gémit au rythme de ses assauts, appréciant la cadence du détective, qui semblait doté d'une certaine expérience dans ce domaine. Enfin, il s'occupait de sa poitrine, la dévoilant, la taquinant et la goûtant, lui arrachant des gémissements alors qu'elle se mordillait la lèvre inférieure sous l'effet de l'excitation. C'était si bon... Elle avait envie de plus ! Bien plus...
C'est à ce moment-là qu'arriva le second détective. Les deux échangèrent quelques mots et, contre toute attente, le second s'approcha pour offrir son membre en partie en érection à son visage. Profiter d'une femme comme elle semblait décidément les exciter... Le goût de l'interdit, sans aucun doute. C'était vraiment excitant ! Oui, elle adorait... Y avait-il mieux que cela ?
Taquine, la vampire passa de rapides et timides coups de langue sur le gland en regardant le nouvel arrivant, puis elle lécha tendrement tout le membre avant de revenir sur le gland et de le prendre en bouche, pressant délicatement ses lèvres dessus tout en jouant de la langue et en l'aspirant. Ses mains vinrent doucement caresser la base pour accompagner le reste et donner plus de plaisir.
S'il en voulait plus, le détective allait devoir se servir... Intérieurement, elle espérait d'ailleurs qu'ils n'allaient rien négliger...
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La religieuse s'était étrangement laissé allé lorsque je l'eu pénétré, mais trop concentré sur le plaisir, je n'y fis pas attention. C'était vraiment de sentir cette femme m'entourer à l'intérieur d'elle tandis que je faisais aller et venir la colonne de chaire en elle. Et cette impression se dissipa lorsque Philip entra dans la danse : elle était apparemment peut instruit sur la façon de faire, même si elle visait les bon point, en entendant les gémissements de mon partenaire. Je trouvai dommage qu'elle ne s'attarde qu'à son gland : Philip n'y connaissait pas grand chose, au sexe, alors il fallait l'aider un peu.
Je continuai donc de plaire à la femme, mais je dis tranquillement à mon ami :
« Tu devrais aider notre cliente dans sa tâche, Philip. C'est la moindre des choses. »
« Tu penses ? Si tu crois que c'est le mieux, alors allons-y gaiement. »
Il prit alors la demoiselle derrière la tête et la fit pousser doucement le long de son membre, plus loin que le gland, jusqu'à ce qu'elle l'eut en entier. Il soupira en levant la tête au ciel, et relâcha la pression, puis commença des mouvements de hanches dans la bouche de notre cliente.
« C'est... vraiment bon. »
« Je te l'avais dis, Philip : le sexe avec une femme, il n'y a rien de mieux. Et notre amie ici présente est même l'un des meilleurs que j'ai pus connaître. Peut-être aimerais-tu essayer cela à ton tour ? »
« C'est gentil, mais je te laisse ce plaisir pour le moment. Je vais profiter de ce moment avec notre chère cliente. Vraiment intriguant, comme sensation. »
Il sourit à la demoiselle. C'était Philip, ça : une seul expérience à la fois. Il serait un bon amant pour une fille simple, mais heureusement, j'étais là pour satisfaire la demoiselle. Je me retirai de son étreinte avant de la guider pour la retourner à quatre pattes. Philip était toujours en face d'elle et la laissait s'occuper de son membre en la guidant, la main agrippée à ses cheveux. Je me plaçais derrière elle, massant les magnifiques fesses dévoilées par le jupon avant de la pénétrer. Elle était encore plus serrée que tout à l'heure, c'était divin.
« Dommage pour toi, tu rates quelque chose, Philip. »
Je repris mes mouvements de piston, passant une main sous son ventre et caressant son intimité en souriant et en mordillant son cou, accessible à cette distance.
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Voilà que, sous les conseils de celui qui la prenait, celui qui profitait de sa bouche s'en empara et lui fit l'amour de la sorte. Hmm, c'était si bon... Elle adorait sentir un membre viril remuer dans sa bouche en se frottant sur ses lèvres. Elle adorait le sentir passer entre ces dernières et bouger comme s'il était dans une intimité chaude et humide. C'était si agréable ! Elle l'imaginait déjà jouir ainsi et cela fit brûler un nouveau désir en elle, bien au fond de son être, s'ajoutant à celui qu'elle ressentait déjà et que le membre en elle cherchait à attiser avant de l'éteindre grâce au jus qui allait prochainement en sortir. Elle aimait se sentir à leur disposition. Ce sentiment semblait partagé, surtout que la complicité des deux détectives à ce moment était claire.
Maintenant, l'autre la retournait alors qu'elle avait encore le membre en bouche. Elle décida de reprendre les choses en main et, en levrette, aspira davantage tout en enfonçant le membre au fond de sa gorge, faisant bien aller et venir sa tête pour augmenter les sensations alors que l'amant dans son dos poursuivait ses assauts virils tout en taquinant son petit bouton de rose et en la mordillant dans le cou, chose qu'appréciait tout particulièrement la vampire, lui arrachant des gémissements de désir et la faisant frissonner de délice.
Au bout d'un moment, elle passa une main derrière son dos et vint entre ses fesses jouer sur son petit trou étoilé, appuyant dessus avec un de ses doigts longs et fins, comme une invitation pour ses amants. La vampire brûlait d'envie. Cette étreinte enfiévrée ne lui suffisait pas. Elle voulait quelque chose de plus intense, de plus sauvage... Elle laissait ses pulsions s'emparer totalement d'elle et en oubliait presque complètement son rôle. Après tout, le fantasme n'était-il pas déjà assouvi ?
En même temps, elle sortit l'autre membre de sa bouche et dit :
"Passons aux choses sérieuses ! Un peu de brutalité, je vous prie..."
En fait, il semblait désormais clair qu'elle avait complètement oublié son rôle.
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« Bien entendu, puisque c'est pour cela que vous êtes venue, il me semble. »
Alors que je profitai de voir la demoiselle s'amuser avec son petit trou, je relevai les yeux vers Philip, surpris. Avait-il déjà trouvé quelque chose sur la demoiselle ? Il me sourit doucement et me fit signe de poursuivre. Après quelques secondes d'hésitation, je haussais les épaules : on en saurait plus après. Ainsi, je sortai mon sexe de son intimité pour remonter doucement au niveau de son anus. Je crachai sur celui-ci et y enfonça doucement l'un de mes doigts, en souriant. J'allais prendre plaisir à cela, vu la résistance qu'elle excerçait sur mon simple index.
Je posai le bout de mon gland contre ce trou, et poussai doucement, enfonçant la colonne de chaire en elle. Elle résistait fermement, mais je finis finalement par enfoncer tout mon sexe dans son intestin. Je soupirai d'aise, une fois à l'intérieur, ajoutant au passage :
« On ne pouvait en attendre moins d'une religieuse : acceuillante, chaleureuse et incroyablement intriguante, à ce que sous-entend mon ami. »
« Inutile de mettre la demoiselle mal à l'aise avec des non-dits, Shoutarou. Elle est là pour prendre du plaisir, alors donnons-en lui, veux-tu ? »
Je commençai des mouvements de piston en elle, tenant fermement ses fesses. Elle voulait de la sauvagerie ? Cela tombait bien : je donnai une claque ferme sur sa fesse en même temps que je faisais glisser mon organe en elle, deformant sa paroi à chaque allé et venus. Pendant ce temps, Philip l'incita à reprendre son œuvre en pressant son sexe en elle, soupirant d'aise à son tour. Au moins, il prenait plaisir à cela, c'était tout aussi plaisant pour moi, d'un côté, savoir qu'il profitait bien de ce moment pour se détendre sans pensée à quelque chose de trop étrange ou évitant de détruire ses stylos.
« Alors Philip ? On tient bon ? La demoiselle sait y faire avec ses lèvres ? »
« Je dois avouer que... cette expérience est... enrichissante. Elle semble avoir abandonner toute retenu depuis tout à l'heure. C'est très agréable. Je ne tiendrai plus très longtemps à ce train là. »
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Lucrecia ne comprit pas la phrase de Philip. Bon sang, mais de quoi parlait-il ? Savait-il quelque chose sur elle et sa véritable nature ? Il ne pouvait pas avoir de photos ou de vidéos : elle n'avait aucun reflet dans un miroir, ni aucune image dans un appareil électronique, donc rien pour la compromettre. Par contre, d'anciens tableaux représentaient la noble vampire et certains étaient exposés dans châteaux ou des musées... Avait-il trouvé quelque chose de ce genre-là lors de ses recherches sur internet ? Si oui, c'était particulièrement fâcheux...
Cela l'inquiétait et lui faisait presque oublier la sodomie que je subissais désormais. En effet, l'autre amant avait craché sur mon petit trou avant de le doigter. Sa petite porte étroite résistait bien à son doigt, mais il finit tout de même par le préparer un peu et c'est alors qu'il en profita pour enfoncer sa colonne de chair en elle, y fichant l'intégralité, jusqu'à la garde, lui arrachant un gémissement et lui faisant écarquiller les yeux sous la force du coup ! Visiblement, ça lui plaisait car il ne manqua pas de la complimenter. Il lui mit même une fessée, la faisant gémir fortement au moment où sa main claqua sur sa fesse bien douce et ferme au toucher.
Enfin, tant mieux... Cela allait sans doute faire oublier le sous-entendu de l'autre. D'ailleurs, elle devait bien m'occuper de ce dernier. Elle entreprit donc de bien presser mes lèvres et de remuer la tête à un rythme très rapide, espérant le faire venir rapidement, tout en aspirant d'ailleurs pour cela. Sa langue s'amusait à bien passer sur le membre et ses mains caressaient tendrement les bourses pleines. Allez, se concentrer... Le faire venir allait sans doute lui faire oublier ses trouvailles... Il n'allait d'ailleurs pas tarder. Elle gémissait en même temps, excitée par cette sodomie intense et le plaisir d'être prise des deux côtés. Elle se sentait soumise alors qu'elle dirigeait pourtant. C'était divin...
Son seul regret, dans tout cela, était qu'on ne touchait pas tellement à sa poitrine alors qu'elle avait des seins qui faisaient envie. Enfin, elle espérait que l'un d'eux allait combler cette fort regrettable lacune... Il aurait été dommage de négliger une partie aussi attrayante de son anatomie, non ? Surtout qu'elle avait vu passer bien des virilités et fait jouir bien d'autres...
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Philip était sur le point de venir, et les caresses de la demoiselle ne semblait rien arranger à son état. Cela m'amusait en partie, mais la sensation que je tirai de cette douce caresse à l'intérieur d'elle me rendait la tâche difficile. Je me sentais déjà bien partie pour venir en elle. Mais il y avait encore un endroit ou je voulais déposer mon membre avant l'orgasme.
Je continuai mes mouvements de va-et-vient, m'allongeant sur elle pour atteindre sa poitrine dénudée que je pris dans une de mes mains, la caressant avec allégresse. On l'avait bien délaissé, cette partie de son corps, et c'était injuste. Surtout qu'avec leur dimension tout à fais charmant, il y avait de quoi faire. J'entrepris donc de la caresser, de la masser avec douceur, et de malaxer aussi soudainement avec fermeté, voir rudesse.
« Aaah, si vous continuez comme ça... Mhhhh »
Il se contracta d'un seul coup, jouissant certainement avec force dans la bouche de la pauvre petite religieuse. Il tenait fermement la tête de la demoiselle, serrant ses cheveux entre ses doigts tout en grognant légèrement. Lorsque son plaisir fut finit, il soupira d'aise et caressa les cheveux de la demoiselle en souriant. Il avait eu ce qu'il voulait apparemment.
Mais moi, je voulais autre chose. Après quelques instants, je me retirai de la demoiselle et l'incita à s'allonger sur le dos. Quand elle l'eut fais, je m'installai au dessus de sa poitrine, ce qui intrigua mon partenaire qui observa cela en haussant un sourcil. J'installai alors le membre entre les deux monts de plaisir, tenant l'un des tétons que je serrai entre mes doigts.
« Vous avez vraiment un corps magnifique, mademoiselle. Ce genre de corps peut offrir bien du plaisir, et de toutes les façons possibles. »
Allait-elle comprendre mon désir ? Peut-être était-ce que qu'elle voulait également. Apparemment, d'après ce qu'avait dis Philip, c'était ce pourquoi elle était venue. Quelque chose m'intriguait à mon tour, mais je préférai attendre la fin de festivité pour en demander plus à Philip qui s'était installé dans le fauteuil à côté, nous observant et attendant également la fin de ce moment.
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Les caresses sur sa poitrine lui firent accélérer ses mouvements de bouche et ses coups de langue sur le membre de Philip, tout en lui arrachant des gémissements de plaisir et de désir. Elle sentait que celui qui profitait de sa bouche allait venir et ce fut effectivement le cas. Il se répandit avec une certaine force au fond de sa bouche, la faisant gémir de nouveau alors que le plaisir viril jaillissait, tout en tenant fermement la tête et en serrant ses cheveux entre ses doigts, donnant ainsi l'impression de la posséder et de la soumettre, sensation qui était particulièrement excitante... D'ailleurs, dans un contexte pareil, elle trouvait assez curieux de ne pas l'entendre parler. Certains hommes se laissaient facilement aller à la vulgarité quand ils dominaient leur partenaire... Non, là, le jeune homme restait étrangement calme et silencieux. Enfin, cela n'empêcha aucunement la vampire de profiter de l'instant présent et d'avaler avec délectation le jus du plaisir.
De son côté, l'autre en voulait plus. Son intimité et sa petite porte ne lui suffisaient apparemment pas car il se retira et lui demanda de se retourner sur le dos, lui offrant la vue magnifique de son visage et de sa poitrine. Il s'installa d'ailleurs au-dessus de celle-ci et vint placer sa virilité au milieu de mes seins en tenant un de ses tétons. Oui, il était clair qu'il désirait profiter d'eux pour prendre du plaisir et jouir... Une pratique que la vampire connaissait d'ailleurs très bien et qu'elle avait en plus désirée. C'était presque comme s'il avait lu dans ses pensées... Sans un mot, elle regarda le détective dans les yeux et vint resserrer l'écrin de chair sur le membre avec ses deux mains, pressant les seins ensemble et les faisant légèrement bouger sur ce dernier pour intensifier son plaisir et les sensations que le contact de sa peau lui procurait.
De temps à autre, elle regardait celui qui avait rempli sa bouche : à quoi pouvait-il bien penser et, surtout, qu'avait-il trouvé ? Elle avait hâte de le découvrir, d'autant plus que ça pouvait quelque peu la compromettre... S'il avait découvert sa véritable nature d'être mort-vivant et immortel, elle devait se préparer au pire. Enfin, elle ne voulait pas non plus agir avant d'en être certaine.
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C'était de mieux en mieux, et le plaisir allait dans les deux sens, apparemment : notre cliente ne laissait aucun répis à mon sexe, mes mouvements de hanches et ceux de ses seins allant de concert, m'offrant un immense plaisir. Mes mouvements s'intensifièrent très vite alors que le plaisir envahissait mon crâne. Je pouvais la voir m'observer, attendant de me voir jouir, impatiente, je dirai, alors qu'elle jetait parfois un oeil à Philip qui admirait le spectacle, un doigt posé sur sa lèvre et son léger sourire sur le visage. C'était le genre de regard qui ne trompait pas : il attendait la fin, aller savoir pourquoi.
Au bout d'un moment, je ne tins pus : je me laisser aller à l'orgasme en grognant, laissant sortir mon jus abondamment sur la demoiselle, sans quitter sa poitrine. La pression était telle que mon sperme atteignit son visage à chaque contraction de mon sexe, laissant quelques gouttes se poser délicatement sur le haut de sa poitrine. Je soupirais d'aise, alors que je quittais la douceur de sa poitrine, reprenant mon souffle en l'observant avec un grand sourire.
« Vous pouvez être certaine qu'après un tel payement, nous allons retrouver votre bijou, ma chère. »
Quelques secondes passèrent, avant que Philip n'intervienne :
« Inutile, je pense, puisqu'elle sait à qui elle l'a donné. »
Je me tournai vers lui, surpris, en l'observant avec insistance. Que voulait-il dire par là ? C'était étrange. Je sentais qu'il me cachait quelque chose, mais il eut vite révélé ce qu'il savait.
« Notre demoiselle ici présente n'est pas une religieuse, pas même un peu. C'est une femme charmante, certes, mais une menteuse : le culte dont elle parle n'existe pas, c'est une invention qu'elle a créé il y a quelques temps déjà, pour justifier son accoutrement. De même, le bijou dont elle parle n'a pas été "volé", mais elle l'a donné à un homme, et elle sait bien qui et où trouver cet homme. »
Il me fit un sourire et s'approcha de la demoiselle en se penchant en avant, pour se mettre à hauteur de ses yeux. Il lui murmura alors quelque chose que je n'arrivai pas à entendre, mais qui devait être audible à la demoiselle
(« Je sais qui vous êtes, mademoiselle. Inutile de tenter de me cacher quelque chose, je sais déjà tout ce qu'il peut y avoir à savoir sur vous. Très intriguant. »)
Il se recula alors, sans lui tourner le dos, gardant son sourire satisfait sur le visage :
« Et elle n'avait aucunement l'envie de le récupérer, son pendentif, en réalité : elle voulait juste prendre du bon temps, et surtout jouer un peu avec le détective "half-boiled" qui se laisse facilement séduire par les jolies femmes. »
Mon visage s'empourpra alors, lorsqu'il me nomma comme "half-boiled". J'allai lui faire remarquer qu'il abusait, mais redirigeai mon regard vers la femme. Philip ne pouvait se tromper, et ses recherches faisant partie du savoir de la Terre, comme ne pas le croire, bien qu'il me cachait définitivement quelque chose. Je continuai à regarder cette femme, puis soupira avant de reboutonner mon pantalon et d'aller sur la porte où était accroché tous mes chapeaux, choisissant un feutre noir avec quelques rayures blanches.
« Philip, donne moi l'adresse de celui qui a reçu ce bijou. Je vais le chercher moi-même. »
« Shoutarou, puisque je te dis que cette femme ne porte pas d'intérêt à ce pendentif, ou du moins, elle peut aisement le récupérer. Tu n'as pas besoin d'intervenir. »
« Le boss me disait toujours : "Lorsque tu fais une promesse à un client, quel qu'il soit, tu dois remplis ton contrat, quoiqu'il arrive." Alors j'irai chercher son pendentif, quelque soit la chose qui l'a amené ici en premier lieu. C'est ça, pour moi, être "hard-boiled". »
Je me tournai vers la femme, puis vers Philip qui soupira et me donna le lieu où je pourrai trouver l'homme, le laissant seul avec la femme.
* * * * *
Il était partis comme ça, aussitôt qu'il avait reçu l'adresse de l'homme possédant le pendentif. J'entendis sa moto démarrer dehors, puis s'éloigner. Je m'en allait vers le bureau, prenant un peu d'eau : se réhydrater après l'amour était indispensable. Je me tournai ensuite vers la femme, déclarant :
« Attendez une heure environ, il devrait être de retour avec votre bien. Et rassurez-vous, je ne compte pas révéler votre vraie nature. Je connais Shoutarou, il risquerait de paniquer, et de partir en courant en criant "Au secours, un fantôme vient me hanter !". Je préfère éviter de troubler sa tranquillité. »
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La vampire attendit, non sans excitation ni plaisir, l'orgasme de son partenaire et la décharge de plaisir sur sa poitrine et son visage. Oh, que c'était bon... C'était divin. Le jus épais et chaud avait aspergé son visage et s'était également déversé sur sa poitrine, recouvrant essentiellement le premier. Elle vint passer sa langue sur ses lèvres, récupérant ce qui était proche de sa bouche afin de l'avaler, avec une expression emplie de gourmandise qui ne trompait pas. Le gémissement confirmait d'ailleurs qu'elle y prenait un grand plaisir, tout comme son sourire sensuel.
Alors que le détective comblé exprimait le désir de retrouver le bijou après avoir reçu un tel traitement, son camarade en profita pour rapporter ce qu'il avait trouvé lors de ses recherches sur son ordinateur. Apparemment, les résultats avaient été bien plus fructueux et intéressants qu'elle ne l'aurait pensé, elle qui n'avait jamais cherché à voir ce qu'on pouvait trouver à son sujet. Le petit malin exposa tout son plan. La vampire veilla à conserver un regard neutre, le visage encore souillé. Elle resta même parfaitement immobile et inexpressive quand il vint lui dire à l'oreille qu'il connaissait son secret. Elle savait très bien cacher ses émotions, tout comme elle était capable de jouer un rôle. Elle aurait sans doute été une grande actrice... Non, la meilleure !
Enfin, malgré les révélations, cela n'empêcha pas le détective de partir à la recherche du bijou car ses principes dictaient son comportement. Il avait beau être un séducteur, il restait droit. Lucrecia était désormais seule avec l'autre détective qui était si doué en enquête...
Après qu'il lui eut parlé, elle lui répondit calmement :
"Vous êtes indéniablement doué. Qu'avez-vous trouvé à mon sujet Et que voulez-vous en échange de votre silence ? Ai-je le temps de partir pour me nettoyer et me changer ?"
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Je l'observai, elle semblait voir changé du tout au tout, après cette séance. L'habille clérical, même fictif, ne lui allait plus vraiment. Elle demanda à pouvoir se refaire une beauté, je lui montrais l'évier de la "chambre" de Shoutarou, avec un rideau de tissu pour la dissimuler le temps qu'elle se rhabille, si elle souhaitait un peu d'intimité. J'allai vers le salon et prit tranquillement mon medium, petit livre avec une couverture en cuir noir, aux pages blanches... pour les autres. Moi je voyais clairement apparaître les informations que la bibliothèque de la Terre m'avaient fournis. Je lui fis tranquillement la lecture, en suivant les lignes invisibles avec mon doigt :
« Lucrecia de la Vega. Age physique : la vingtaine. Age réel : plus de quatre siècles. Jeune fille de bonne famille, disparue quelques semaines après que son mariage arrangé soit décidé. Fréquenta la majorité de la noblesse et l'aristocratie espagnole après son "enlèvement" par un homme. Aucune date de mort, la demoiselle vit encore aujourd'hui sous des traits divers. N'appartient plus à l'espèce humaine, devenu vampire suite à l'étreinte de son kidnappeur. Plusieurs aventures diverses, en majorité avec des hommes dont elle aime se jouer, pratiques sexuels diverses, plusieurs capacités dont l'hypnose de masse, et surtout un goût prononcé pour les plaisirs de la chaires dont elle a été longtemps privée dans son adolescence. »
Je fermai d'un seul coup mon livre, dans un bruit sourd. En la regardant avec un sourire, je m'approchai d'elle, l'observant avec intérêt. Elle était intriguante, c'était le cas de le dire. Une vampire.
« Inutile de vous alarmer, je ne compte pas divulguer quoique ce soit sur vous. Grâce à vous, j'ai appris ce qu'étais un vampire. Vraiment intriguant. Race de mort-vivant se nourrissant du sang de proie, de préférence humaine, avec des castes similaires à une monarchie primitive où la loi du plus ancien règne. Beaucoup de capacité, certains le son devenu suite à la transmission d'une bactérie, d'autres ont signé un pacte avec le démon, d'autres encore reçurent leur "don" d'un esprit fantômatique ayant bu leur sang, laissant une partie de lui en eux. L'origine du culte des vampire viendrait de la douzième dynastie égyptienne, où le culte de Sekhmet était lié au don et à l'ingestion de sang humain. »
Je m'arrêtai en souriant, m'installant sur le bord du bureau. Je l'observai avec attention.
« Il y a cependant une chose que j'ignore, car je n'ai pas eu le temps de faire des recherches là dessus, et ça m'intrigue : qu'est-ce que ça fait que d'être prise par un homme ? Quels sensations en tirez-vous ? »
J'étais curieux de savoir ce que c'était que d'être enlacé par un homme, et peut-être qu'elle, qui avait vécu à tant d'époque et connu tant d'hommes, pourrait m'en dire plus.
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La belle se refit une beauté sans prendre la peine de fermer le rideau : elle n'avait que peu de considération pour des choses comme l'intimité ou la pudeur. De plus, elle voulait le voir alors qu'elle l'écoutait calmement, admirant son talent indéniable. Enfin, elle n'était pas tout à fait rassasiée et voulait faire monter le désir chez le jeune homme. D'ailleurs, elle ne fit que recoiffer un peu ses longs cheveux sombres et rejoignit ensuite le détective dans le plus simple appareil, encore plus belle dans cette simple nudité que lorsqu'elle était vêtue d'habits nobles et élégants, un sourire aux lèvres marquant son désir et son envie. Quelque chose semblait lui trotter dans la tête...
Il se rapprocha d'elle pour l'observer. Il était indéniable qu'elle l'intriguait. Quelque part, elle se demandait s'il n'enviait pas sa condition de créature de la nuit et ne voulait pas la rejoindre dans les ténèbres. Bien des mortels désiraient devenir des vampires. C'était une nature qui fascinait, même si ce statut d'être mort-vivant avait aussi des inconvénients qu'ils avaient tendance à oublier, surtout depuis qu'il n'y en avait plus que pour les romances et les vampires à paillettes qui ne craignent pas grand chose du soleil. Ah, qu'elle détestait ces "wannabe" vampires...
Il raconta tout un blabla pseudo-scientifique ou elle ne savait exactement quoi sur les origines des vampires, mais elle n'y prêta strictement aucun intérêt. Ce genre de choses ne l'intéressait franchement pas et, de son point de vue, l'origine n'était que mystique, même si elle résidait aussi dans la peur profonde de la mort qui habite l'homme depuis toujours. La mort, mais aussi le sexe... Deux pulsions que les vampires connaissent bien car elles régissent leur non-vie. Deux émotions intenses : le désir, la peur...
D'ailleurs, en parlant de sexe, le détective lui demanda ce que cela faisait d'être prise par un homme. Oh, ainsi notre cher ami aurait-il des tendances homosexuelles ? Intéressant... Oui, très intéressant, c'était indéniable ! Elle se demandait qu'y répondre. Elle y réfléchit quelques secondes et finit par susurrer sensuellement à son oreille, en s'approchant de lui :
"Prenez-moi comme vous aimeriez être pris et je vous décrirai les sensations..."
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Elle restait calme durant l'énonciation de mes découvertes. Fascinant. Elle ne reniait pas ce que je disais sur elle, sur son état, sur son mystère. Elle restait de glace, n'affichant qu'un sourire qu'il était aisé de reconnaître. La demoiselle n'avait pas eu tout ce qu'elle voulait, et en souhaitait plus. Je n'étais pas aveugle, mais ces regards me laissaient généralement de glace : l'intérêt de l'existence était de découvrir toujours un peu plus chaque jour. Le reste n'avait pas d'intérêt.
Cependant, ma question semblai l'intriguer, réfléchissant clairement quelques instants pour pouvoir peut-être me répondre d'avantage. Elle dit alors, après une attente qui me sembla être une éternité :
"Prenez-moi comme vous aimeriez être pris et je vous décrirai les sensations..."
Je haussais un sourcil... la prendre comme j'aimerai être pris ? Voilà qui pouvait être intéressant. Je plaçai mes doigts sur mes lèvres, en pleine réflexion. C'était d'une logique inaltérable, et je devais admettre qu'il y avait tout deux chacun à y gagner : en la comblant, je recevrai des détails intéressants de ses sensations.
« Très bien, après tout, il faut bien mettre en pratique pour connaître les détails. »
Je pris la main de la demoiselle et la conduisit vers le lit de Shoutarou. Il ne m'en voudrait pas de le lui emprunter pour quelques minutes. Je l'allongeai sur le dos, et retira totalement mes habilles, dévoilant mon corps fin et peu musclé. La nudité ne me faisait rien, je me dévoilais ainsi, sans honte donc. Mais mon sexe n'était pas encore prêt : il me fallait un peu plus d'excitation.
Je me plaçai au niveau du sexe de la demoiselle, et entrepris de lécher son intimité du bout de la langue. Ce n'était pas ma première fois, et j'avais eu le temps d'approfondir le sujet en lisant quelques livres et en observant Shoutarou. Je suçai ainsi les grandes lèvres, tirai légèrement dessus, avant de plonger ma langue entre elle, parcourant l'intérieur d'elle, avant de remonter sur son bouton d'or que je suçai et léchai avec une certaine gourmandise. Loin de vouloir paraître machinal aux yeux de la demoiselle, il ne ménageait pas ses efforts, et montra même un certain engouement à la chose. Son sexe commençait à se durcir et à retrouver ses proportions que furent celles qu'elle eut à savourer quelques minutes auparavant.