Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Sakura Korvander le lundi 11 juin 2012, 13:05:24

Titre: Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 11 juin 2012, 13:05:24
Aujourd'hui, j'ai décidée de me rendre dans un petit bourg situé entre Sylvandel et la capital d'Ashnard, dont la culture principale se trouve être la magie. Ici, tout tourne autour de ça. Pour quelle raison aurai-je voulue venir dans cette petite ville, me demanderez vous... Tout simplement pour trouver des magies de guérison et, je dois l'avouer, un grimoire sur les magie roses, chose qui n'existe absolument pas dans le royaume des dragons dorés. Je ne cache pas le fait que je voudrais l'essayer avec Alice, histoire de diversifier d'avantage encore nos ébats. Entre cette magie, les jouets des deux jumelles et mes nombreuses métamorphoses, on aura de quoi faire pour les nombreuses années à venir...

Le village en question était typique des régions montagneuses. Pourtant, il y faisait chaud et l'herbe était verte, comme si un microclimat avait pris place dans ce secteur de l'Empire, à moins que cela ne soit dut à la particularité magique de cet endroit... Peu importe. Vêtue comme à mon habitude, je marchais à travers le village à la recherches de mes petites envies... et escortée par un garde du corps... Sous le prétexte que j'était une princesse de Sylvandell moi aussi, je devait être surveillée des que je sortais du royaume, mais aussi à cause de rumeurs disant que j'avais pour habitude de m'attirer toutes sortes d'ennuis. Je soupçonnais ma moitié d'avoir vendue la mèche...

Après deux bonnes heures passées dans les différentes boutiques, je me prélassais à présent à l'ombre d'un arbre avec une boisson fraiche, achetée à une petite épicerie. Bien que le soir commençais à tomber, il faisait toujours aussi chaud. Cependant, il se faisait tard et il faudrait reporter le trajet du retour au lendemain. Même à cheval, nous n'atteindrons jamais le château avant la nuit. Me tournant vers son garde, je le vit soupirer bruyamment... Alice lui avait expressément demandé de garder un œil sur moi, car elle avait pleinement confiance en lui... Mais faire les boutiques avec une fille, c'était sans doute la dernière chose à laquelle il aurait aimer participer.

- Vous savez Oberyn, vous pouvez vous balader et vous occuper un peu de vous aussi, je ne vais pas disparaître dans la seconde... Je doute que quelqu'un vienne me capturer pour faire de moi une esclave, plus particulièrement dans l'Empire. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais toujours sans défense non plus... Par contre, si vous pouviez amener ces achats dans une chambre d'auberge...

Je lui sourie d'un air désolé. Charger un commandeur d'une telle tache, le pauvre... Mais en même temps, je devais avouer que le lac en face m'avait l'air tentant, et je ne souhaitait pas être nue face à un homme. C'était donc une manière de le décharger de ses fonctions un instant et de pouvoir me baigner en paix. Et cela serai toujours mieux que de prendre une douche tiède dans une chambre d'auberge peu ventilée. Les gens d'ici ont l'habitude d'une telle température, moi, pas. Une fois Oberyn partit, je me dirigea vers le bord du lac, avant de me changer en Taigâ, forme assez récente. Mon vêtement se rétracta dans ma nuque, laissant ainsi place à un tout petit carré de tissu invisible et collé à ma peau. Pourquoi une forme tigresse plutôt qu'en sirène ? Simplement parce que cette forme est parfaitement adaptée aux fortes chaleurs. Je m'allongea donc dans l'herbe, fermant paresseusement les yeux, un bras trempé dans l'eau fraiche du lac. Heureusement que j'étais cachée à l'abris des regards, derrière les arbres, car j'étais intégralement nue.

Le soleil continua sa lente course vers l'horizon et, environ une demi-heure plus tard, je senti une autre présence. Quelqu'un venait sans doute profiter du lac également...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 11 juin 2012, 18:15:22
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Ithrâwel

Était-ce un hasard ? Ou la main invisible du destin ? Alors que Sakura et le Commandeur Oberyn se rendaient tous deux dans un petit village isolé dans les montagnes pour y récolter, pour l’une des potions roses, pour l’autre des livres, afin de justifier un tant soit peu ce village, Mélinda Warren, quant à elle, se trouvait également dans ce village, également afin d’y trouver des potions et des sorts pour parfaire ses aphrodisiaques. Elle aurait tout à fait pu déléguer quelqu’un à cette tâche, mais elle savait que les magiciens de ce petit village étaient généralement pingres, et n’hésitaient pas à gonfler leurs prix. De plus, elle avait besoin de produits très spéciaux, des produits qui nécessitaient son savoir et son expérience, chose dont ses hommes se révélaient parfois incapables de produire. Rien n’aurait donc ainsi pu conduire Mélinda à se rapprocher de Sakura. Ashnardienne, elle connaissait naturellement Sylvandell, mais elle connaissait aussi le royaume par sa profession. Sylvandell était un royaume militaire dont l’esclavage était l’un des piliers de son économie. Partant de là, Mélinda recevait surtout des esclaves sylvandins, afin de les dresser. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, l’esclavage avait de nombreux aspects : capture, dressage, revente... Mélinda était disponible à tous les niveaux. Elle savait ainsi aussi que Sakura, la femme de la Princesse, était une ancienne esclave qui avait été réhabilitée par une ordonnance impériale, sur demande du Roi de Sylvandell. Le Conseil Impérial avait accepté cette réhabilitation, et l’Empereur avait signé un papier proclamant Sakura citoyenne impériale, l’empêchant de facto d’être une esclave. N’importe quel esclavagiste relevant de l’autorité de l’Empire qui s’amuserait ainsi à vouloir la capturer s’exposerait à la justice impériale, et encourait tout simplement la haute trahison.

Ce fut par le biais d’une autre personne que Sakura et Mélinda durent se croiser et partager ensemble un morceau de leur existence. Cette personne était l’une des magiciennes du village, une Drow, Ihtrâwel. Jadis, elle avait été l’une des glorieuses prêtresses de la Déesse Lloth. Au nom de Lloth, Ithrâwel avait organisé de nombreux sacrifices humains dans des temples à sa gloire, et ce dans l’une des provinces impériales. Le gouverneur local avait porté plainte à la Cour Impériale, exigeant que l’armée intervienne pour balayer les Drow, les troupes locales n’arrivant pas à repousser les Drow. Le hasard, encore une fois, avait voulu qu’un Commandeur de Sylvandell soit dans la région. En effet, le gouverneur ne s’était pas contenté que de demander l’aide de l’Empire, mais avait aussi mis des primes sur les têtes des prêtresses et autres dirigeants des Drow locaux.

C’était à cause de ce Commandeur que ce temple avait été détruit. Les troupes impériales peinaient à avancer dans les galeries souterraines menant au temple des Drow, mais ce Commandeur, ce maudit Commandeur, avait réussi à trouver le temple, et avait ainsi pu guider les Impériaux au temple. Les Drow s’étaient battus avec une hargne qui avait du honorer bien des Dieux, mais les Impériaux étaient plus nombreux. Le Commandeur était devenu leur leader naturel, supplantant leur capitaine presque instinctivement par sa hargne et sa férocité au combat. Il avait combattu et tué plusieurs prêtresses, et Ithrâwel avait réussi de justesse à s’enfuir. Elle avait néanmoins tout perdu. Toute sa gloire, sa fortune, sa puissance, ses reliques, ses propriétés, ses amants... Tout cela avait disparu, et elle avait réussi à se retrouver dans ce village de mages, niché dans les montagnes, nourrissant une rancœur perpétuelle et éternelle envers Sylvandell. Les mages ignoraient son passé, et elle se faisait passer pour une réfugiée drow. Ithrâwel était en effet une puissante magicienne, mais aussi une fabricante talentueuse de potions. Elle avait donc trouvé sans problème sa place au sein de ce village, et devait sans cesse user de ruse et d’hypocrisie pour que les autochtones ne voient pas à quel point elle les méprisait, les détestait, les haïssait. Elle était forcée de faire l’amour avec leurs hommes pour donner l’illusion, et ce contact la dégoûtait, l’horripilait, accroissant sa haine et sa fureur. Si les elfes n’aimaient que fort peu les humains, qu’ils qualifiaient très affectueusement de « dh’oines », c’était généralement encore plus intense pour les Drow, et Ithrâwel ne faisait pas exception.

Quand elle vit ainsi, fouillant les boutiques, l’armure dragonique d’un Commandeur, et la femme de la Princesse de Sylvandell, Ithrâwel connut pour la première fois depuis des semaines, depuis qu’elle avait ensorcelé un bon père de famille du village pour qu’il massacre sa famille, une joie intense. Naturellement, elle connaissait Alice Korvander, qu’elle avait rêvé de tuer un jour. A défaut, tuer sa femme serait un bon avertissement, et une douce et sereine vengeance.

*Mais, si je la tue, le Commandeur me tuera...*

Ithrâwel ne se faisait pas d’illusions. Elle était forte, mais les Commandeurs étaient d’une autre espèce. Elle s’était renseignée sur eux. Ils étaient tous des guerriers excellents. On ne rentrait pas dans la Commanderie Noire ; c’était la Commanderie Noire qui vous invitait à rentrer en son sein. Ashnardiens, Nexusiens, voire même des Tekhanes, ou de simples nomades, la Commanderie Noire était un ordre chevaleresque très autonome, et relativement indépendant, même s’il se composait essentiellement d’Ashnardiens. Un Commandeur était ainsi naturellement puissant, mais ses capacités étaient renforcées par des potions dragoniques dont le dosage était l’un des secrets les mieux gardés de Sylvandell, par une armure faite à base d’écailles de dragons, et on lui conférait le meilleur armement sylvandin. Or, Ithrâwel ne tenait pas à mourir. Pas avant d’avoir pu tuer les Korvander, et ainsi détruire Sylvandell.

Or, elle nota qu’il existait aussi, dans le village, une esclavagiste ashnardienne, de passage. Sur le coup, Ithrâwel manquait d’informations sur cette vampire, mais elle savait que, généralement, les esclavagistes n’étaient pas des enfants de chœur. Elle se mit donc à concocter un plan, et y passa la journée, en créant une potion spéciale, utilisant pour cela tout son savoir drow et toute sa haine. La potion aurait des effets puissants, même s’il était souvent imprévisible. Ce qui était sûr, c’est que Sakura perdrait la mémoire, avec peut-être des effets magiques secondaires. Lorsque la potion fut prête, le soir s’était abattu sur la ville. Le soleil commençait à se coucher. Dans son élégante robe, la Drow sortit de sa boutique, tenant dans ses mains la potion. Elle y avait rajouté des produits pour qu’elle émette de chaudes et tendres odeurs.

Elle trouva la Korvander près de l’eau, nonchalamment allongée sur le sol, et comprit que les capacités terramorphiques de cette dernière n’étaient pas exagérés. Elle avait pris la forme d’une Taigâ, une autre race que la Drow méprisait. Cette dernière s’avança vers elle. Fort heureusement, le Commandeur s’était éloigné, mais elle était sûre qu’il devait rôder quelque part.

« N’ayez pas peur, noble dame, lâcha la Drow sur un ton sensuel en s’approchant d’elle, je viens vous offrir un présent. »

La Drow s’était parfumée pour la rendre plus attirante. Elle s’avança près de Sakura, et lui montra sa potion :

« Tenez, c’est pour vous. Cette noble potion a été concoctée avec tout mon amour. Je suis une spécialiste de la magie rose, des charmes, de l’envoûtement. Elle vous permettra, entre autres choses, de lutter contre les effets de la fatigue. Elle ne vous coûtera rien. Buvez-en une gorgée, et vous en ressentirez les effets, belle créature. »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le mercredi 13 juin 2012, 12:12:48
Avant que cette présence ne puisse arriver jusqu'à moi, je commanda mentalement à mon Artefact de me vêtir un peu plus. C'est ainsi qu'un maillot de pièces, au motif de tigre, apparus sur mes parties intimes. Quelques secondes plus tard, une femme sortit des buissons. Une femme ressemblant beaucoup à une elfe, si ce n'est que sa peau était plus sombre, d'un mauve pâle. Je l'identifia immédiatement comme étant une Drow. Depuis le passages des Karistal, je m'étais un peu plus renseignée sur les diverses créatures qui peuplaient Terra et les Drow, étaient sans doute les plus détestées au monde, principalement parce qu'elles ne vivaient que de cruauté, et de haine envers toutes les autres races... C'est pourquoi je n'avais jamais chercher à en prendre la forme.

- N’ayez pas peur, noble dame, je viens vous offrir un présent.

Malgré son ton sensuel et mielleux, je restait sur mes gardes. Elle devait sans doute avoir un plan tordu à mon encontre. La Drow sortit alors une potion et la tendit vers moi.

- Tenez, c’est pour vous. Cette noble potion a été concoctée avec tout mon amour. Je suis une spécialiste de la magie rose, des charmes, de l’envoûtement. Elle vous permettra, entre autres choses, de lutter contre les effets de la fatigue. Elle ne vous coûtera rien. Buvez-en une gorgée, et vous en ressentirez les effets, belle créature.

J'était même très loin d'être dupe, ça sentait le piège à plein nez. Tout son amour, hein ? Belle créature ? Le seul amour que peuvent ressentir ces créatures, c'est celui envers leur déesse.

- Pourquoi une Créature telle que vous, viendrait m'offrir une potion avec amour ? Sauf erreur de ma part, les Drow sont connus peur détester et mépriser toutes les créatures vivant à la surface de Terra. Si cette potion est comme vous le dite, vous n'avez qu'à en boire une gorgée sous mes yeux...

Dans ma tête, je me préparait déjà à un quelconque affrontement, révisant mentalement mes incantations offensives et défensives. Je savais que ça ne pouvait pas me tuer, autrement la Drow serrait suicidaire et prendrait le risque de se mettre toute l'armée de Sylvandell à dos. Restait donc à savoir quels effets avait véritablement cette potion...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 13 juin 2012, 20:26:12
« Pourquoi une Créature telle que vous, viendrait m'offrir une potion avec amour ? Sauf erreur de ma part, les Drow sont connus peur détester et mépriser toutes les créatures vivant à la surface de Terra. Si cette potion est comme vous le dite, vous n'avez qu'à en boire une gorgée sous mes yeux... »

La Drow retint un sourire amusé. La garce était méfiante... C’était logique. Les peuples au-dessus du sol se méfiaient toujours de ceux vivant en-dessous, et avec raison. Pour les Drow, ces individus n’étaient bons qu’à être sacrifiés au nom de Lloth. Ils ne les aimaient pas, et c’était réciproque. Le simple fait d’entendre cette femme parler donnait envie à Ithrâwel de la tuer sur place. Néanmoins, elle devait se contrôler. Elle tenait là l’occasion de se venger, mais le temps lui était compté. Elle avait minutieusement préparé l’ensemble de son plan. Une stratégie délicate, qui impliquait l’usage de forbans pour maintenir le Commandeur à distance,  et celui d’esclavagistes pour s’assurer que le cœur de la Princesse serait à jamais meurtri. Tout le monde disait que cette femme serait celle qui, un jour, enfanterait la Princesse, lui donnant l’héritier qui prolongerait la lignée des Korvander.

Ithrâwel s’était attendue à cette méfiance, et s’avança donc, avec toujours un sourire mielleux. Elle était une Drow, une Prêtresse, spécialiste des empoisonnements. Seule une idiote ferait un poison mortel envers son buveur. Tout le savoir-faire des Drow dans l’art des potions tenait en ce qu’ils ne faisaient que des potions contre lesquelles les Drow étaient immunisés. Elle allait donc rassurer cette petite idiote, mais le temps manquait.

« Je... Je comprends votre méfiance, Madame, mais... J’ai beaucoup de respect envers votre royaume. Je... Vos gens m’ont sauvé de l’esclavage. J’étais jadis une Drow, qui devait être l’une des prêtresses de notre temple, mais nous avons été attaqués. Attaqués par des Nexusiens... J’ai été leur esclave, l’esclave de ce régiment de soldats, et... »

Elle se tut, baissant les yeux, un air de profond dégoût traversant ses lèvres. Les Drow étaient de parfaits manipulateurs, et Ithrâwel soupira lentement, secouant la tête. En dire trop reviendrait à éveiller la méfiance de cette petite dh’oine. Elle reprit donc prudemment :

« Les Sylvandins ont attaqué avec leurs dragons un bateau marchand nexusien qui convoyait des esclaves. Je... Je me suis échappée en plongeant dans l’eau, mais je tiens à conserver les détails pour moi-même. Nous sommes un peuple fier, Madame. Nous vivons peut-être dans les profondeurs de la roche, mais la fierté des Drow est quelque chose de sérieux. J’ai une reconnaissance envers votre royaume, et ce bien est un modeste présent pour l’exprimer. Je comprends votre méfiance. »

Elle ouvrit alors le bouchon de la potion, et en but une gorgée. Son organisme neutralisa instantanément les effets magiques. Pendant ce temps, près des commerces, dans une impasse, le Commandeur Oberyn affrontait plusieurs rôdeurs qui voulaient l’égorger pour obtenir son or, des rôdeurs qui avaient été envoyés par la Drow. Le temps manquait ainsi à Ithrâwel, qui tâcha de ne rien montrer de son angoisse.

« Ceci est un cadeau, noble dame, mais je comprends votre suspicion... Personne ne veut de moi à cause de ma couleur de peau... Je ne peux pas vous en vouloir... »

Ithrâwel fit alors mine de se retourner, jouant à la femme brisée par l’intolérance ambiante. Elle s’était renseignée ; Sakura était une femme sensible, qui abhorrait l’esclavage, parce qu’elle-même était une ancienne esclave. Par conséquent, le meilleur moyen d’obtenir d’elle ce qu’elle voulait, c’était d’éveiller sa pitié. Ithrâwel espérait avoir été suffisamment convaincante pour que Sakura daigne boire sa potion. Autrement... Autrement, il faudrait passer à une autre stratégie, et Ithrâwel allait devoir agir vite.

Tout son plan était minutieusement encadré. Elle devait capturer Sakura et lui forcer à boire la potion avant qu’Oberyn ne revienne, et, ensuite, faire croire à Sakura qu’elle était une Terranide traquée, afin d’aller la livrer aux hommes de Mélinda Warren, qui attendaient dans une ruelle derrière l’auberge. Sa potion déclencherait en effet une forte amnésie chez Sakura, si forte qu’elle en oublierait même être une Terramorphe. Elle entrerait alors brièvement dans une espèce de transe pendant quelques minutes, ses souvenirs s’effaçant, tandis que la Drow comblerait alors les blancs en lui inventant une histoire. Une potion d’amnésie totale, en somme.

*Efficace sur le court terme, moins sur le long terme... On ne peut pas effacer les souvenirs des individus, c’est impossible, mais on peut les occulter. Sur le long terme, des bribes de ton ancienne existence reviendront peut-être, mais, quand ce sera fait, tu seras tellement brisée que tu seras convaincue d’avoir toujours été une esclave.*

En effet, la potion n’effaçait que les souvenirs, pas le tempérament. L’esclavage avait profondément choqué Sakura. Sa haine des esclavagistes allait se retourner contre elle. Quand elle-même serait une petite esclave, elle ne supporterait pas cette situation. Étant fort logiquement une très mauvaise esclave, elle risquait de souffrir... Et Ithrâwel serait là, guère loin, afin de la voir souffrir. Une bien petite victoire, mais satisfaisante malgré tout.

*Tous mes espoirs reposent sur toi, Warren... Que tu la fasses souffrir autant que j’ai souffert...*
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 14 juin 2012, 18:41:16
Calmement, j'écouta les explication de la Drow, prêtresse de son temple de malades, avant de finir esclave par des Nexusiens. Cette information réveilla un lointain souvenir dans mon esprit. Nexus... Esclaves... Même si elle était une cruelle Drow, elle restait avant tout une femme... Et je savais pertinemment que l'esclavage pouvait vous changer du tout au tout. Elle but ensuite une gorgée de potion devant moi, pour prouver que cette dernière n'était pas empoisonnée, avant de conclure.

- Ceci est un cadeau, noble dame, mais je comprends votre suspicion... Personne ne veut de moi à cause de ma couleur de peau... Je ne peux pas vous en vouloir...

Et cette dernière phrase me choqua complétement. "Couleur de peau"... Si sur Terre, le racisme parait ridicule, car tout les humains sont de la même race, il prend néanmoins tout son sens sur Terra, avec toutes les créatures et Terranides y vivant. Je ne suis pas née sur Terra et tout ce que j'en sais provient de rumeurs ou de point de vue pré établit. Et peut être bien que celles sur ces elfes noirs sont fausses ? Si ça se trouve, les Drows sont en réalité victimes de racisme depuis des siècles, obligés de se terrer sous terre pour vivre en paix. Ce point de vue pouvait changer complétement la donne.

- Désolée... Je viens de la Terre et j'ignore encore beaucoup de chose sur Terra... et c'est pas comme si j'avais eu beaucoup d'occasion de me renseigner durant ma première année sur ce monde...

Je lui offris un bien pâle sourire, avant de prendre la potion.

- Merci pour votre présent néanmoins... Par contre, je ne pense pas la boire maintenant. Si c'est bien un aphrodisiaque, je ne voudrais pas avoir un orgasme dans un tel... attendez... Si c'est un aphrodisiaque, pourquoi n'a-t-il pas d'effet sur vous ?

Ce n'était pas un poison, mais ce n'était pas non plus un filtre à base de magie rose... Je ne savais donc pas à quoi m'attendre... Dans le même temps, ma barrière magique se mit d'elle-même en place, invisible à l'œil nu, sans que j'y fasse vraiment attention.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 14 juin 2012, 20:20:44
« Désolée... Je viens de la Terre et j'ignore encore beaucoup de chose sur Terra... et c'est pas comme si j'avais eu beaucoup d'occasion de me renseigner durant ma première année sur ce monde... »

Tournant le dos à Sakura, Ithrâwel eut un léger sourire de plaisir, mais aussi, compte tenu des circonstances, de malice. Jouer avec la corde sensible, ça marchait toujours. Il n’y avait pas plus pervers qu’un Drow. On ne pouvait pas trop leur en vouloir. Ils avaient été chassés par les elfes pour bien des raisons, et, depuis lors, ils vivaient dans la terre. Aucun seigneur ne voulait d’eux, aucun propriétaire terrien ne les appréciait, et, dans cette situation, les Drow étaient progressivement devenus sectaires, xénophobes. Ils se servaient de ce qu’ils voulaient, en considérant que Terra était leur propriété. Les cités que les humains occupaient étaient bâties sur des fondations elfiques. Leur souffrance s’était mue en haine viscérale, et Ithrâwel, en tant qu’ancienne Grande Prêtresse, était entièrement dans ce cas. Mais la haine, contrairement à ce que les ignares en pensaient, n’étaient pas la rage ni la fureur. C’était un sentiment entier et plein, en ce sens que la haine prenait le temps de mûrir, et pouvait mettre des siècles à s’accomplir.

Ithrâwel ne laissait donc nullement montrer son profond dégoût pour cette femme. Cette Terramorphe qui, comme si elle avait honte d’être une dh’oine, s’amusait à prendre n’importe quelle autre forme. C’était comme si, implicitement, elle était la preuve de cette erreur génétique que l’humanité constituait. Sakura était naïve, mais, en tant qu’ancienne esclave, elle faisait preuve d’une méfiance qui, si elle était agaçante, n’en restait pas moins admirable :

« Si c'est un aphrodisiaque, pourquoi n'a-t-il pas d'effet sur vous ? »

Instinctivement, elle se remit sur la défensive, et Ithrâwel fut bien tentée d’en finir, mais se réfréna. Le Commandeur devait toujours être occupé avec les forbans, mais elle craignait qu’il ne revienne. Le temps lui manquait cruellement. Il fallait impérativement que Sakura soit dans la caravane des esclavagistes avant que le Commandeur ne revienne ici, et ne se lance à sa poursuite.

« Je suis une Drow, rappela Ithrâwel. Le sang des lointains Aen Elle coule dans mes veines. Qui te fait croire que cette potion n’agit pas sur moi ? Je suis juste plus douée que les humaines pour dissimuler mes désirs. »

Elle lui fit un sourire ravissant. Il ne fallait pas lui avouer qu’elle était insensible aux potions drow ; Sakura comprendrait immédiatement qu’on se jouait d’elle. La garce était maligne, et il fallait bien la manipuler. Fort heureusement, Ithrâwel était une experte. Elle poursuivit donc :

« Je... Rien ne vous force à la goûter tout de suite, naturellement, mais je sais que le palais des humaines est différente de celui des Drow. Je... Hum... On dit que tu es très amoureuse de la Princesse, alors... »

Ithrâwel se tut, avant de lui lancer un sourire complice. Une autre chose ridicule, chez les dh’oines, mais aussi, de manière plus générale, chez les peuples du dessus, était leur attrait pour l’amour et les sentiments. Ithrâwel trouvait cela affligeant de niaiseries et de stupidités. L’amour, l’union de deux êtres, était pour elle une sinistre blague, l’aveu avoué d’une espèce de soumission des dh’oines, d’une impossibilité de vivre seule, de surmonter la solitude. Pourquoi avait-il fallu que les Drow soient condamnés dans leurs grottes ? A combattre sans arrêt des créatures effrayantes ? Quand on voyait tout ce gaspillage que les peuples du dessus faisaient, il y avait largement de quoi les jalouser, les jalouser au point de les haïr, les mépriser au point de vouloir tous les tuer.

Elle parla sur un ton un peu plus bas :

« Je me disais que tu pourrais peut-être offrir cette potion comme cadeau, mais... Je ne sais pas si elle sera très bonne. La sensation de goût est différente entre les dh... Les Drow et les humains. »

Elle avait rattrapé son erreur, et se maudissait intérieurement. Un tel amateurisme, de la part d’une Prêtresse, c’était inacceptable ! Dans le langage elfique, « dh’oine » était un terme très injurieux pour désigner les humains. Les Drow l’employaient constamment, ainsi que les elfes aigris. Mieux valait donc ne pas se trahir. Elle espérait que Sakura attribuerait cela sur le compte de l’émotion.

« Si tu n’en prends qu’une gorgée, les effets de l’aphrodisiaque seront avalés par ton organisme, et ça me donnera l’occasion de savoir si la potion est vraiment parfaite. »

Avec un sourire poli, elle rajouta alors :

« Je suis désolée... Désolée de vous embêter avec tout ça, mais... C’est bien le mieux que je puisse faire pour ce royaume. Si le royaume n’était pas aussi loin, j’y aurais peut-être proposé mes services, mais la route n’est pas sûre... Ce modeste cadeau, c’est le moins que je puisse faire pour exprimer à ce peuple ma gratitude. »

Sur ce point, elle disait la vérité : c’était effectivement le moins qu’elle puisse faire. Elle aurait tant voulu faire plus, comme faire une potion qui lui aurait permis de prendre le contrôle de Sakura. Néanmoins, ceci aurait nécessité plus qu’une seule injection. La possession mentale était de plus un art extrêmement difficile, et qui présentait fort peu de chances d’aboutir.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 16 juin 2012, 12:40:32
- Je suis une Drow. Le sang des lointains Aen Elle coule dans mes veines. Qui te fait croire que cette potion n’agit pas sur moi ? Je suis juste plus douée que les humaines pour dissimuler mes désirs. Je... Rien ne vous force à la goûter tout de suite, naturellement, mais je sais que le palais des humaines est différente de celui des Drow. Je... Hum... On dit que tu es très amoureuse de la Princesse, alors... Je me disais que tu pourrais peut-être offrir cette potion comme cadeau, mais... Je ne sais pas si elle sera très bonne. La sensation de goût est différente entre les dh... Les Drow et les humains.

A l'entendre parler, il était vraiment difficile de la croire capable des même actes que le reste de son peuple. Mais ça n'atténuait pas ma méfiance pour autant. Hiro avait l'air sympathique, mais c'était un véritable démon, intérieurement. Et comme je le répète souvent, les apparences sont parfois trompeuses... Mais bon, si c'est une question de gout, rien ne m'empêche de "gouter" la potion. Tant que je ne l'avale pas, il ne peut rien m'arriver n'est-ce pas ?

- Si tu n’en prends qu’une gorgée, les effets de l’aphrodisiaque seront avalés par ton organisme, et ça me donnera l’occasion de savoir si la potion est vraiment parfaite. Je suis désolée... Désolée de vous embêter avec tout ça, mais... C’est bien le mieux que je puisse faire pour ce royaume. Si le royaume n’était pas aussi loin, j’y aurais peut-être proposé mes services, mais la route n’est pas sûre... Ce modeste cadeau, c’est le moins que je puisse faire pour exprimer à ce peuple ma gratitude.

C'est donc mitigée que je débouchonna le flacon contenant la potion et, à peine sentis-je les effluves de "l'aphrodisiaque", que je sus avoir été piégée... Cette odeur... comment dire... était si attirante, qu'elle obligeait littéralement toutes personnes de boire l'intégralité du liquide... Ma main amenait d'elle-même le goulot à mes lèvres sans que je ne puisse l'en empêcher. Mentalement, j'activais déjà une alarme magique. Si d'ici 48h, je ne parvenais pas à me libérer de cette situation, Alice recevrait aussitôt mon signale de détresse, ainsi que ma position en temps réel. C'est long comme délais, mais je n'ai pas réussie à trouver plus court...

Tandis que les premières gouttes se répandaient dans mon organisme, je ne pu m'empêcher de trouver le gout atroce. Pourtant, mon cerveau embrumé par les senteurs me forçait à boire tout le flacon. Mon alarme était désormais connectée à l'esprit d'Alice et, le seul moyen de l'annuler, c'est de jeter moi-même la contre formule... Encore faut-il que je m'en souvienne...

Une fois le flacon intégralement vide, je commença à ressentir des spasmes de sueurs froides... Le sang du patriarche était sans doute en train de combattre cette chose et je lançai déjà un regard de haine pure à cette femme... qui me regardait étrangement.

- Vous... j'ignore ce que vous avez mit dans cette potion, mais à votre tête, ça n'a pas l'air... de marcher comme... prévu...

Je m'écroula au sol, vidée de mes forces, me contentant de me tortiller de douleur dans l'herbe. Dieu que c'était douloureux... J'avais l'impression que mes entrailles se tortillait pour prendre une formes totalement inconnue, sauf que rien ne se passait...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 16 juin 2012, 19:00:47
A quelques rues du lac, derrière l’auberge de l’Ours dansant, des hommes attendaient à l’arrière, dans une petite cour, près d’un chariot. Ils étaient relativement nerveux, à l’image de leur employeur. Mélinda Warren sortit du chariot, anxieuse, ne voyant toujours pas la trace de cette mystérieuse Drow qui était venue les aborder cet après-midi, en leur proposant un esclave. Un tel geste avait paru suspect aux yeux de Mélinda, et la Drow avait plus ou moins réussi à la convaincre, en arguant que cette femme était une Terranide qui appartenait à un marchand influent du village. Selon elle, ledit marchand n’aimait pas les autres espèces, et brutalisait cette Terranide, tout en l’envoyant de temps en temps chaparder la boutique de la Drow, ou faire fuir les clients. En signe de confiance, elle avait remis à Mélinda un objet assez précieux pour les Drow : une petite statuette en albâtre représentant la Déesse Lloth. Cette statuette signifiait que cette Drow était autre chose qu’une simple marchande de potions, ou avait été autre chose qu’une simple marchande de potions.

Pour autant, Mélinda ne faisait nullement confiance à cette femme. Il était aussi tout à fait possible qu’elle ait fabriqué elle-même cette petite statuette, et ne cherche à lui tendre un piège. Les préjugés et les stéréotypes, Mélinda s’en méfiait, mais ceux sur les Drow étaient rarement éloignés de la vérité. Les Drow étaient par nature retors, trompeurs, et manipulateurs. Les exceptions étaient trop rares pour être significatives. Mélinda ignorait ce que cette femme voulait, et était donc tentée de partir.

« Elle est en retard...
 -  Vous voulez qu’on lève le camp ? »

Mélinda hésita brièvement. Elle avait obtenu ici ce qu’elle cherchait, mais, d’un autre côté, si elle avait une chance de repartir avec une nouvelle esclave, elle ne tenait pas à la manquer. Il était probable que cette Terranide soit tout, sauf ce que la Drow avait dit, mais les Terranides attiraient toujours les clients. Un petit parfum d’exotisme qui les rendait toujours très populaires. Elle ne répondit pas, et retourna dans son chariot. Ce dernier comprenait des chaînes dans un coin, et un lit, sur lequel Mélinda s’allongea paresseusement.

*Pourquoi ai-je l’impression de m’embarquer encore dans une histoire qui ne va m’attirer que des ennuis ?*

*
*  *

« Vous... j'ignore ce que vous avez mit dans cette potion, mais à votre tête, ça n'a pas l'air... de marcher comme... prévu... »

Effectivement... L’air d’Ithrâwel était très étonné, et elle regardait la jeune femme se tortiller sur le sol. Voilà qui était en effet très inhabituel ! En théorie, elle aurait du s’écrouler, en proie à une espèce de léthargie. La Drow se pinça les lèvres. Ses informations étaient correctes, mais incomplètes. Elle ignorait que le sang des Korvander était mélangé à celui des dragons d’ors, et que, partant de là, ils avaient un corps bien plus résistant. Ithrâwel ne comprenait donc pas ce qui se passait, et regarda précipitamment à droite et à gauche. Le temps manquait cruellement. A chaque instant, le Lord Commandeur pouvait revenir. La potion ne devait pas être assez forte. Ithrâwel avait pourtant respecté le bon dosage des ingrédients. Il fallait donc croire qu’on l’avait piégé, qu’on l’avait trompé sur la qualité desdits ingrédients. Elle avait fait preuve de négligence.

« Rien d’autre qu’un léger contre-temps, dh’oine. Je vais arranger ça. »

Il n’était plus nécessaire de faire preuve avec elle de douceur et de bienveillance. L’humaine qui avait pris la forme d’une Taigâ n’était pas bien dangereuse, surtout dans cet état. Ithrâwel l’attrapa autoritairement par le poignet, et la traîna rapidement, s’éloignant du lac. Elle retourna vers sa maison, mais, très rapidement, les mouvements et les gesticulations de cette femme l’énervèrent. Ithrâwel se retourna alors vers elle, la lâchant, et caressa le bijou violet qui glissait entre ses seins. Ce dernier se mit à luire, et elle tendit sa main gauche vers Sakura. Ses doigts se mirent également à luire d’une étrange lueur violette, et le sortilège frappa de plein fouet Sakura. Sang de dragon ou pas, une violente décharge lumineuse aveugla Sakura et l’envoya se coucher par terre. Ithrâwel, s’assurant qu’il n’y avait personne dans le coin, la prit alors entre ses bras.

Avec ce corps entre les bras, Ithrâwel retourna rapidement chez elle. En chemin, elle croisa un couple, mais elle n’avait pas le temps de s’occuper d’eux. Elle fila dans sa boutique, qui était ouverte, alla dans l’arrière-boutique, et attacha Sakura, qui commençait déjà à se tortiller entre ses bras, sur une table. Ithrâwel ferma alors sa boutique pour de bon, et récupéra un autre flacon de potion. Le dosage était plus fort. Elle retourna ensuite vers Sakura, et la força à boire. Plaquant une main sur son front, et elle glissa le bout du flacon entre ses lèvres.

« Bois ! Ça te fera du bien... »

Quand toute la fiole se répandit, Ithrâwel défit alors les sangles de Sakura. Si sa potion avait fonctionné, Sakura serait amnésique. Autrement, Ithrâwel n’aurait d’autre choix que de l’attaquer, et de la tuer.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 21 juin 2012, 21:50:17
- Rien d’autre qu’un léger contretemps, dh’oine. Je vais arranger ça.

Note plus tard si je m'en sort : Attaquer dès que je vois une Drow. Décidément, j'avais raison de ne pas chercher à me transformer en une telle créature, on le verrais d'un mauvais œil. Et moi, j'avais été suffisamment naïve pour la croire mais en fait, elle ne jouait que sur mes sentiment et mon passé. Je ne savais pas ce que "Doine" signifiait, mais ça ne devait pas être un compliment. Sans force, il m'était impossible de me défendre ou de résister. J'aurais aimée pouvoir me dérober d'elle en devenant sylphe mais, sans doute à cause de la potion, mes métamorphoses étaient momentanément indisponibles. Mais c'est à cause de cette même potion que je ne pouvais marcher normalement. Cependant je n'eu guère le loisir d'y penser d'avantage, qu'un immense flash de l'lumière m'envoya dans les vapes...

Lorsque je me réveilla, ce fut pour la voir me mettre de force une autre potion en bouche. Prise de violent spasme, mon corps fut de nouveau secouer, tandis que mon cœur ratait plusieurs séries de battements, avant de s'arrêter proprement. L'asphyxie... L'obscurité... Tout devient noir..... Ayano..... Alice.............

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Je sens... quelque chose appuyer contre ma poitrine... et un souffle entrer dans mon corps... ? Soudainement, j'ouvre grand les yeux et inspire un grand coup, avant de me mettre à tousser, prise d'une crise de toux. Une fois apaisée, je regarde autour de moi... Je suis assise sur le sol d'une sorte de maison, avec des bibelots, des plantes séchée et des fioles un peu partout. Il y a aussi une grande marmite et des livres sur une étagère... Et devant moi, cette étrange personne, avec la peau mauve et des oreilles pointus... et des cheveux blanc aussi... Mais puisque les miens sont blanc aussi, je suppose que c'est normal ? J'ai un peu peur, mais je lui demande quand même.

- Excusez-moi, mais... qui êtes vous ? Et... je suis quoi... moi ?
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 22 juin 2012, 12:58:15
« Raah, bordel ! »

Ce simple mot résumait plutôt bien l’état d’esprit du Lord Commandeur Oberyn. Le Commandeur s’était écarté de Sakura, afin que cette dernière conserve son intimité en se baignant. Il en avait profité pour se rapprocher de l’auberge, marchant lentement en buvant du Coca. Depuis qu’il était arrivé sur Terre, il adorait le Coca-Cola. Pour lui, s’il y avait bien une chose à sauver des Terriens, c’état bien leurs boissons gazeuses. Oberyn adorait ça, et buvait dans une bouteille en plastique en avançant. C’était à cet instant qu’il avait été attaqué, près d’une rue silencieuse. Le combat s’était éternisé contre six ou sept forbans qui voulaient l’égorger pour voler son or.

Le Commandeur avait traîné un peu, et avait du tous les tuer. Il avait toutefois très rapidement compris l’origine de cette attaque, et s’était ensuite rué vers le lac, courant rapidement, légèrement blessé. Malheureusement, Sakura n’était plus là. Il vit des traces dans l’herbe, qui indiquaient la présence d’une autre femme, un corps couché, mais il était difficile de remonter la trace.

« Merde, merde, merde, merde ! Quel con ! »

Oberyn se sermonnait lui-même. Ces tocards avaient probablement été envoyés par quelqu’un qui voulait enlever Sakura. En soi, la disparition de Sakura ne représentait pas une grande perte pour Sylvandell, car, après tout, elle n’était pas l’héritière directe d’Erwan Korvander. Cependant, elle était la femme de la Princesse, et avait progressivement pris beaucoup d’importance au royaume. Le peuple l’aimait bien, car, pour lui, elle était plus de leur monde que de celui des nobles. Une Konoe... C’est-à-dire rien du tout, car les Konoe ne représentaient rien. Et Sakura était aussi une femme qu’Oberyn appréciait. Grâce à elle, il avait porté un autre regard sur la Terre, et avait découvert les Coca-Cola et le Big Mac. Deux piliers de la culture terrienne.

Rien que pour ça, elle méritait toute son affection.

Il se mit donc à chercher.

A quelques pâtés de maisons de là, une Drow était morte d’inquiète. Ithrâwel espérait que tout marcherait, et, quand elle vit l’insupportable « dh’oine » se réveiller, elle sut qu’elle avait réussi. Le regard perplexe de la petite fleur témoignait de sa grande incompréhension. La potion d’amnésie avait fonctionné ! Mais tout n’était pas encore joué... Il fallait se dépêcher, être rapide.

« Excusez-moi, mais... qui êtes vous ? Et... je suis quoi... moi ? »

La Drow lui offrit son sourire le plus sincère pour lui répondre :

« Je suis Ithrâwel, jeune Taigâ. Je suis... Une protectrice... Et toi, tu es une ancienne esclave en fuite. La mémoire te manque, car les salauds qui t’ont capturé et extirpé de tes parents t’ont torturé, et t’ont drogué pour te rendre amnésique. Ils comptaient sur moi pour accomplir leurs méfaits, mais je ne pouvais pas renvoyer une aussi belle créature que toi dans leurs griffes. Ce sont les Atayoshi qui t’ont fait ça. Et je vais devoir te protéger. »

Il était impossible de totalement effacer la mémoire de quelqu’un, alors, en lui parlant d’éléments de son passé, Ithrâwel espérait que son cerveau se raccrocherait à ces éléments pour reconstituer un fil cohérent. La Drow poursuivit rapidement, sachant que le temps manquait :

« Malheureusement, ils savent que je les ai doublés, et ils viennent pour te reprendre. Si tu restes là, ma belle, tu vas mourir. La mémoire te reviendra vite, ne t’en fais pas, mais il faut se dépêcher. Je dois te mener à des hommes de confiance, qui t’emporteront au loin, où tu seras en sécurité... »

En sécurité... Avec des fers aux pieds, et des coups de fouet, à hurler de rage et de douleur en étant battue pendant des heures et des heures. Ithrâwel regarda à nouveau Sakura.

« Tu t’appelles Sakura, petite Taigâ. Sakura Konoe. Tu te souviens de ça ? Il faut se dépêcher. Je... J’aimerais pouvoir t’en dire plus, mais... D’un instant à l’autre, ils seront là ! »

Ithrâwel la prit par la main, et commença à sortir.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le vendredi 22 juin 2012, 17:47:45
Le sourire de cette femme me rassura un peu... Elle n'avait pas l'air bien méchante. Mais quand elle me parla et m'expliqua certaine choses, j'eu un peu peur...

- Je suis Ithrâwel, jeune Taigâ. Je suis... Une protectrice... Et toi, tu es une ancienne esclave en fuite. La mémoire te manque, car les salauds qui t’ont capturé et extirpé de tes parents t’ont torturé, et t’ont drogué pour te rendre amnésique. Ils comptaient sur moi pour accomplir leurs méfaits, mais je ne pouvais pas renvoyer une aussi belle créature que toi dans leurs griffes. Ce sont les Atayoshi qui t’ont fait ça. Et je vais devoir te protéger.

Atayoshi... Atayoshi... ce nom ne me disait absolument rien, pas plus que mes parents... Mais je devait sans doute lui être reconnaissante de m'avoir sauvée la vie. Ce Atayoshi devait donc être un ancien Maître très cruel... Et je suis une... Taigâ ? En fait, ça ne m'avance pas plus sur ce que je suis... Mais comme j'ai une queue jaune et noir et des oreilles sur la tête de la même couleur, je suppose que c'est ma race ? Je suis donc à moitié animal et moitié... quelque chose d'autre...

- Malheureusement, ils savent que je les ai doublés, et ils viennent pour te reprendre. Si tu restes là, ma belle, tu vas mourir. La mémoire te reviendra vite, ne t’en fais pas, mais il faut se dépêcher. Je dois te mener à des hommes de confiance, qui t’emporteront au loin, où tu seras en sécurité...

Je ne peux m'empêcher de plaquer mes mains sur la bouche... Elle risque sa vie pour la mienne ? Elle est trop gentille, mais surtout courageuse...

- Tu t’appelles Sakura, petite Taigâ. Sakura Konoe. Tu te souviens de ça ? Il faut se dépêcher. Je... J’aimerais pouvoir t’en dire plus, mais... D’un instant à l’autre, ils seront là !

Je ne m'en souviens pas, mais j'en prend bien note. Au moins, j'ai une identité maintenant ! Sakura Konoe, petite Taigâ... ça sonne bien ! La gentille dame me prend la main pour qu'on puisse échapper aux méchants messieurs qui veulent faire de moi une esclave. Et je la suis sans hésiter, courant derrière elle pour pas qu'on nous rattrape, mais avec la peur au ventre qu'on me retrouve. En tournant à l'angle d'une rue, je vois un homme et une fille plus jeune, avec des cheveux blond bouclés et de baux yeux vert. Elle est tellement jolie qu'elle ne peux pas être méchante, pas comme cet Atayoshi dont je ne me souvient de rien mais qui doit être vraiment méchant.

Mais avant d'entrer dans la rue, j'ai vue un homme au loin, très loin, qui regardait dans notre direction... Il avait une armure noire comme la nuit et un regard effrayant... et il ME regardait... droit dans les yeux. J'ai fait un regard effrayé en me pressant imperceptiblement contre ma sauveuse.

- Atayoshi... il est là...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 22 juin 2012, 22:44:54
Visiblement, le nom d’Atayoshi n’avait rien évoqué d’inhabituel dans ses yeux. Bon... La potion avait donc du être vraiment efficace, mais, pour autant, Ithrâwel veilla à ne pas évoquer le nom d’Alice. Elle prit donc la Taigâ, et les deux femmes sortirent. Sakura lui faisait confiance. Déboussolée, son cerveau se raccrochait à la Drow. Cette dernière sortit par une porte arrière donnant sur une ruelle, et s’aventura rapidement à travers les ruelles, tenant la femme par la main. Il fallait maintenant se dépêcher. Oberyn errait dans les rues, rapidement, cherchant Sakura. Ithrâwel atteignit l’auberge, s’arrêtant dans une impasse, regardant à droite et à gauche. Elle était passée par un jardin à l’arrière, et fila vers l’auberge, continuant à tenir la femme par la main.

« Il faut se dépêcher... »

L’auberge était longée par une ruelle, et Ithrâwel aperçut, dans cette dernière, un chariot. La vampire était là, visiblement impatiente, croisant les bras, avec, à côté d’elle, son frère. Bran. L’homme veillait toujours constamment sur elle, sur sa petite sœur. Mais il ne fallait pas se leurrer ; elle était le vrai danger. Ithrâwel s’avança rapidement vers eux.

« Vous êtes en retard nota, d’emblée et sarcastique, Mélinda.
 -  Il y a eu... Des complications. Voici la Taigâ. Elle est un peu sauvage, mais...
 -  Pas mal, fit simplement Mélinda en la regardant.
 -  Je suis pressée...
 -  Moi aussi » répliqua Mélinda sur le même ton.

Ithrâwel l’aurait bien donné gratuitement, mais, si ça avait été le cas, Mélinda aurait senti l’arnaque. Les barèmes fixaient généralement le coût d’achat d’une Terranide entre 3 000 et 5 000 pièces d’or. En-dessous, un esclavagiste légal risquait d’être poursuivi pour concurrence déloyale, et, au-dessus, personne n’achèterait la Terranide. Pour une Taigâ, qu’on classait dans les barèmes généraux comme Terranide, on se référait donc à ce critère, mais, dans des barèmes plus complexes, une Taigâ valait une somme plus élevée. Néanmoins, Ithrâwel ne tenait pas à perdre trop de temps dans les négociations.

Silencieusement, Mélinda observait la Taigâ, qui semblait paniquée. Très nerveuse, même. Cette dernière arriva vers elle, se pressant contre le corps de la Drow, qui eut un rictus de colère, n’aimant pas trop que cette femme la colle.

« Atayoshi... il est là...
 -  Atayoshi ? » répéta Mélinda en fronçant les sourcils, soupçonneuse.

Un vent de panique traversa les lèvres d’Ithrâwel. Les Atayoshi... Mélinda devait sûrement savoir de qui il s’agissait. Ithrâwel s’angoissa, et le regard très soupçonneux de Mélinda l’amenait à comprendre quelque chose. Elle regarda la Drow en croisant les bras.

« Hiro Atayoshi ?
 -  Je...
 -  Voler un esclave à Nexus, c’est toujours ça de pris... Bon... Vite, déballez le coffre. »

La Drow sentit le vent de panique partir. Mélinda était une Ashnardienne. Avoir l’occasion de lutter contre des esclavagistes nexusiens, c’était toujours ça de pris. Mélinda prit la Taigâ sur les épaules, et la regarda gravement. Elle avait l’air terrorisé.

« Je suis Mélinda Warren, petite Taigâ. Tu es sous ma protection, désormais. Dépêche-toi de filer dans mon chariot. »

Elle lui fit un petit clin d’oeil. Pendant ce temps, le Lord Commandeur approchait, et un homme sortit une bourse, la tendant vers Ithrâwel. Cette dernière la prit, et l’ouvrit, puis referma la bourse en hochant la tête. Mélinda retourna ensuite dans le chariot. Son chariot comprenait un lit, et elle fit signe à Sakura, avec sa douceur, de s’allonger sur ce dernier, tandis que le chariot se mit en branle. Oberyn débarqua à l’autre bout de la ruelle, et s’avança, main tendue vers la garde de son épée. Mélinda referma alors le chariot, et regarda la jeune Taigâ avec un sourire sur les lèvres.

« Prends tes aises, ma petite beauté. Tu t’appelles... Sakura, n’est-ce pas ? Ma pauvre... »

Avoir les Atayoshi comme esclavagistes... Ça n’avait pas du être simple pour elle. On disait beaucoup de mal des esclavagistes nexusiens à Ashnard, propagande oblige. Mais il y avait sûrement une part de vérité dans tout ça.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 23 juin 2012, 02:43:20
-  Atayoshi ?

Je tourne mon regard sur les yeux vert de la blonde... son regard est un peu colèrique, comme si elle connaissait ce nom, ce qui se confirme par la suite.

- Hiro Atayoshi ?

Et c'est en entendant ce nom complet que des brides de phrases et de sensations me reviennesnt en mémoire...

Menaces...

« Alors ? Je t’ai donné un ordre esclave. Il est temps que tu goûtes à la vie que je te réserve, et à autre chose aussi ! Dépêche-toi avant que je ne me décide à te laisser en pâture à mes gardes ! »

Attouchements...

« Sakura, j’ai passé ma vie à entraîner des esclaves à obéir à leur maître au doigt et à l’œil… Quel âge as-tu, seize ans? Dix-sept? À quinze ans, je comptais à mon actif plus de cent captures d’esclaves, que j’ai toutes entraînées moi-même. Toutes ont courbé l’échine, tu ne feras pas exception; d’ici deux semaines tu ne te rappelleras même plus de mon nom, autre que ‘’Maître’’. »

Drogue...

« Ne sens-tu pas cette chaleur qui semble vouloir s’emparer de ton corps? Ce désir incontrôlé de soulager le corps qui est le tien? Plus tu résistes, plus cette chaleur sera insupportable… Mais ce sera de loin meilleur lorsque tu pourras la calmer, et assouvir cette soif qui grandit… »

Et tant de tortures physiques et morales, pour faire de moi une autre personne, une simple poupée, ayant pour unique but de servir de jouet sexuel, sans affection... un simple objet qu'on laisse trainer dans un coin et qu'on jette une fois qu'il a bien servit... Je ne veux pas me souvenir d'autre chose... cette homme ma apparemment tout volé... Si cette fille est plus gentille avec moi, je veux bien vivre avec elle... si elle est plus douce...

-  Voler un esclave à Nexus, c’est toujours ça de pris... Bon... Vite, déballez le coffre.
- Je veux plus le voir... il me fait peur...


Un bien faible mot par rapport à ce que je ressent vraiment, mais quand la fille me regarde, je me sent mieux tout à coup... Dans un sens, sa présence me rassure...

- Je suis Mélinda Warren, petite Taigâ. Tu es sous ma protection, désormais. Dépêche-toi de filer dans mon chariot.

Je ne me fit pas prier et m'y rendit à quatre pattes, pour monter plus vite à l'intérieur. J'avoue aussi être surprise une fois dedans... C'est la première fois que je monte dans un chariot, donc je sais pas si c'est normal ou pas qu'il y ait un lit, mais je n'ose pas monter dessus... Dans le peu de souvenirs que j'ai, je dormais dans une pièce froide, à même le sol et enchainée à un mur... Un lit, c'est presque un rêve éveillé...

- Prends tes aises, ma petite beauté. Tu t’appelles... Sakura, n’est-ce pas ? Ma pauvre...

J'ai sursautée quand elle a parlée. Je ne l'ai pas entendu monter. Toujours hésitante, je grimpe sur le lit... et je soupir de bonheur... C'est doux et moelleux, pas comme cette espèce de prison. Je fait un ou deux tours sur moi-même, avant de me rouler en boule sur moi-même, les bras repliés contre la poitrine et la queue devant moi... Mais je continue à trembler de peur en pensant à lui. Et si jamais il sait où je suis ?

- C'était affreux... Il est méchant et cruel... Et il me forçait à dormir sur un sol tout dure avec des chaines... tout le temps... Et le fouet aussi... Et... autre chose...

Ça, je l'ai dit en rougissant de honte, tellement ça faisait mal. Puis, une question importante m'est venue à l'esprit.

- Au fait, comment je dois vous appelez ?
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 23 juin 2012, 03:42:21
Le chariot partit dans l’autre sens. La Grande Prêtresse eut un léger sourire, mais qu’elle dissimula bien vite quand le Commandeur marcha vers elle. Oberyn était complètement perdu, et tombait sur une Drow. Il avait de plus clairement vu la queue d’une Terranide dans ce chariot. Et il connaissait les Drow. Oui, il les connaissait même bien.

« Mon... ? » essaya-t-elle de dire.

Il prit celle-ci par la gorge, et la plaqua violemment contre le mur. Il lut dans les yeux de la Drow une peur panique, et serra sa gorge.

« Mais... ?
 -  Silence, vipère ! siffla Oberyn. Je sais quand on me ment ! Et tu es une Drow ! Tu sais ce qu’on dit sur les Drow, chez nous ? Quand une Drow vous sourit, un Drow se tient dans votre dos pour vous planter un poignard dans le dos ! »

La Drow était paniquée, et tenta de parler à nouveau.

« Mon... Messire, je... »

Oberyn secoua la tête.

« Qui étaient ces gens avec qui tu discutais, vipère ? Des assassins ? Des complices ? Qui était cette Tyrannide ? QUI ? Réponds ! »

Il voulait la paniquer, mais perdait son temps. Il n’affrontait pas une simple Drow, mais une ancienne Prêtresse. Une reine de la manipulation, si douée qu’elle pouvait instantanément devenir une femme terrorisée.

« Je... Une... Une neko que... Que je devais soi... Soigner avec... Mes... Vous... ‘Faites mal ! »

Oberyn l’observait attentivement, essayant de comprendre si elle mentait ou pas. Ce chariot... Il avait un pressentiment, et la Drow se mit à pleurer. Le Lord Commandeur se mordit les lèvres, et des badauds commençaient à approcher. Visiblement, cette Drow vivait ici. Oberyn la relâcha, et vit alors la bourse qui était tombée à ses pieds. Il la prit, l’observant silencieusement.

« Tout cet or simplement pour soigner une neko ? »

Ithrâwel toussota, se massant la gorge, et répondit d’une voix un peu rauque :

« Je... Je suis une herboriste drow, Monseigneur... Abandonnée par les miens parce que j’en avais assez de nos cavernes... Je... Je suis une femme honnête, Monseigneur, pas une catin ! La neko avait été empoisonnée en se faisant empoisonner, et l’homme était très attaché à elle ! J’ai du déployer tout mon art ! »

Oberyn inspecta les pièces. L’histoire était touchante, le ton convaincant, mais il avait toujours un mauvais pressentiment. Une Drow était encore meilleure pour mentir qu’une succube. Néanmoins, il n’y avait pas assez de pièces d’ors pour une esclave. Moins de 3 000 pièces d’or... Une Taigâ comme Sakura, qui était terriblement belle et mignonne, devait valoir plus... Disait-elle la vérité ? On parlait dans leur dos, et des gens se rapprochaient, incluant notamment des miliciens.

« Un problème ? lâcha l’un d’eux d’une voix bourrue.
 -  C’est... C’est un voleur ! fit-elle en le désignant du doigt. Il veut me voler ! Il m’a attaqué !
 -  Je suis le Lord Commandeur Oberyn de Sylvandell, et...
 -  Et moi le Capitaine Matthias, responsable de la garde et de la sécurité de la région. Sylvandell n’a point autorité ici. Cette Drow est-elle sous l’effet d’un mandat d’arrêt impérial ? »

La Drow haussa les sourcils, les yeux écarquillés sous la stupeur, et Oberyn secoua la tête.

« Je recherche une Taigâ... Raison d’État.
 -  Alors, vous avez sûrement un papier quelconque, un mandat, une signature, une missive royale... »

Oberyn pinça les lèvres. Ithrâwel, de son côté, récupéra la bourse, et s’écarta lentement. Elle se cacha derrière les gardes, et pointa l’homme du doigt :

« Je porte plainte ! Il m’a attaqué, et voulait probablement me violer et m’égorger ! Un raciste, Monseigneur le garde ! Comme il en existe tant à l’égard des Drow ! »

Matthias la regarda en fronçant les sourcils, puis regarda à nouveau Oberyn, faisant une moue.

« Elle ment !
 -  Tout ce que je vois c’est un homme armé abusant de son épée pour attaquer une femme qui vit ici depuis des années, et dont la loyauté n’est plus à prouver. Vous n’avez aucun mandat d’arrêt, aucune autorisation impériale, Lord Commandeur. Eu égard aux Commandeurs, je veux bien laisser passer l’éponge...
 -  Elle ment ! Si vous vous interposez... »

Matthias fronça les sourcils, et les gardes pointèrent leurs hallebardes, tandis que lui avait sorti sa rapière. Oberyn n’aurait pu en faire qu’une bouchée.

« Nous ne sommes pas à Nexus ici. La loi est la volonté de l’Empereur. »

Oberyn grogna, et rangea son épée dans son fourreau.

« Suivez-moi à la caserne. Nous allons tirer tout ça au clair. »

Le Commandeur pesta. Il fallait rapidement se débarrasser de ces types.

*
*  *

Pendant ce temps, le chariot avait quitté le village, et passait dans une forêt. La Taigâ avait légèrement hésité à aller sur le lit, et, quand elle avait fini par se poser dessus, un tel bonheur avait irradié son corps que l’esclavagiste en esquissa un sourire. Sakura... Impossible de faire le rapprochement avec les Korvander. Elle était tellement mignonne, cette Taigâ, roulée en boule sur le lit. Mélinda s’allongea sur le flanc pour la regarder en souriant.

« C'était affreux... Il est méchant et cruel... Et il me forçait à dormir sur un sol tout dure avec des chaines... tout le temps... Et le fouet aussi... Et... autre chose... »

Mélinda soupira. Les Atayoshi... Elle les connaissait. Un domaine d’esclavagistes nexusiens. Ils n’étaient pas particulièrement tendres, mais, à dire vrai, Mélinda ne savait pas grand-chose sur eux, car il fallait dissocier tout ce qui relevait de la propagande nexusienne, et ashnardienne. Un esclavagiste avait toujours tendance à grossir ses résultats. Elle avait rougi de honte en disant ça, se rappelant sans doute d’un passé douloureux. Mélinda serra ses lèvres, retenant une grimace de compassion.

« Au fait, comment je dois vous appelez ? »

Mélinda eut alors un sourire, et se pencha vers Sakura. Elle lui caressa lentement la nuque, et posa un baiser entre ses oreilles, ses seins frottant contre sa tête.

« Là, ma belle... Ma pauvre petite Taigâ... Les Atayoshi sont connus chez nous pour être cruels. Ils ont tellement d’esclaves qu’ils les brisent pour s’amuser, pour en faire des poupées dociles et inertes. Ça ne présente aucun intérêt pour moi. Briser quelqu’un, ce n’est pas l’éduquer. Ma pauvre... Viens dans mes bras, laisse-toi faire, que je te fasse un câlin... »

Mélinda la prit entre ses bras, et la mit sur ses genoux, la soulevant, et lui caressa le dos et la nuque, sa tête calée contre ses seins.

« Oublie Hiro, oublie ton passé, ma belle... Je suis ta nouvelle Maîtresse, maintenant, et tu ne pouvais pas rêver que mieux. Je t’éduquerai avec amour et douceur, ma belle... »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 23 juin 2012, 11:30:22
Lorsqu'elle se pencha pour faire un baisé entre mes oreilles en me faisant une caresse sur la nuque, je sus tout de suite que mon calvaire était terminé.

- Là, ma belle... Ma pauvre petite Taigâ... Les Atayoshi sont connus chez nous pour être cruels. Ils ont tellement d’esclaves qu’ils les brisent pour s’amuser, pour en faire des poupées dociles et inertes. Ça ne présente aucun intérêt pour moi. Briser quelqu’un, ce n’est pas l’éduquer. Ma pauvre... Viens dans mes bras, laisse-toi faire, que je te fasse un câlin...

Une fois sur ses genoux, je soupire de bonheur de nouveau... Un câlin... La dernière fois devait remonter à beaucoup trop loin pour que je m'en souvienne, peut être de ma mère ? Mais comme je n'avais que lui en mémoire, peut être que je n'avais jamais connue ma famille, que j'était née dans cette terreur ? Je ne me souvenait d'aucun moment de bonheur dans mon passé et s'en était effrayant...

- Oublie Hiro, oublie ton passé, ma belle... Je suis ta nouvelle Maîtresse, maintenant, et tu ne pouvais pas rêver que mieux. Je t’éduquerai avec amour et douceur, ma belle...

J'en était sûre, même si j'avais eu un petit doute... Mais elle se comporte comme la mère que je n'ai jamais eue... Elle est si douce, si gentille avec moi... Je me sert tout contre elle pour intensifier le câlin.

- Roooooowaaar... Je préfère vous avoir comme Maîtresse que lui... Z'etes plus gentille...

Quitte à être une esclave, autant être celle d'une Maîtresse aimante, c'est beaucoup plus agréable. J'espère juste que, si elle veut "jouer" avec mon corps, elle me donnera du plaisir en retour... pas comme lui, qui n'en avait rien à faire que je souffre le martyr... Et puis... Les caresses de ma nouvelle Maîtresse dans ma nuque était délicieuse, me donnant d'agréables frissons de plaisir, rien à voir avec le fouet...

Je me laissa caresser comme ça un long moment, mais je fini par m'endormir, terrassée par mes émotions, ma fuite  et mon sauvetage... Je ne rouvrît les paupières que lorsque le chariot franchi un portail en fer forgé, dans un grand parc avec des plantes taillés et du gravier, en face d'un grand manoir...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 23 juin 2012, 20:44:41
« Roooooowaaar... Je préfère vous avoir comme Maîtresse que lui... Z'etes plus gentille... »

Un léger sourire traversa les lèvres de la vampire avec cette réplique. Elle avait senti la petite Taigâ se serrer contre elle, se tendre de plaisir sous ce câlin. Mélinda ne put s’empêcher de répliquer :

« Évidemment... J’aurais été blessée dans mon amour-propre que tu préfères un Atayoshi à ma douceur naturelle, ma petite beauté... »

Mélinda continua à la câliner. Contrairement à bien des esclavagistes, elle n’était pas excessivement cruelle. A dire vrai, elle préférait que ses esclaves l’aiment que la détestent. Elle continua à caresser le corps tendre, chaud et doux de cette Terranide. La Drow lui avait menti. Elle lui avait dit que cette Taigâ serait sauvage, opposée à l’idée d’être une esclave, mais, visiblement, la perspective d’avoir une Maîtresse ne semblait nullement la déranger. De plus, il semblerait qu’elle ait également menti sur son origine. Une évadée des Atayoshi... Sans doute la Drow avait-elle craint que cela ne réfrène les ardeurs de Mélinda.

*Elle ignore tout de nos us et coutumes... Les esclavagistes sont tous des rivaux entre eux. Ceci vaut à l’égard des esclavagistes ashnardiens, mais c’est encore plus vrai à l’encontre des Nexusiens...*

Rivalité étatique oblige, pour les Ashnardiens, les Nexusiens n’avaient aucune légitimité à dominer la vie des autres, et à en faire des esclaves. Sur Ashnard, tout découlait de la volonté de l’Empereur. Il était couramment admis que la personne de l’Empereur était supérieure, et qu’il était le seul à pouvoir restreindre la liberté de ses sujets. C’était lui qui décidait qui était esclave, et qui pouvait être esclavagiste. Pour avoir le droit d’exercer cette profession, il fallait remplir quelques autorisations impériales.

La Taigâ finit par s’endormir dans les bras de Mélinda, et cette dernière, en sentant un souffle sur sa poitrine, le remarqua. Avec un léger sourire, elle relâcha la Taigâ, et la cala sur le lit, lui délivrant quelques nouveaux baisers. Elle ne se faisait pas d’illusions ; les esclavagistes ashnardiens pouvaient aussi être particulièrement cruels et violents. Mélinda faisait exception, car elle estimait que la violence était contreproductive, et était l’arme des primates et des imbéciles. Le dernier recours à utiliser, si rien d’autre ne fonctionnait. Si l’amour, l’intimidation, la manipulation, les menaces, ne fonctionnaient pas, alors il restait la violence.

*Et encore... Même dans ma violence, je suis graduelle... Fort heureusement, je n’ai encore jamais eu à employer la violence extrême.*

L’essentiel était de trouver le « point de rupture », celui à partir duquel l’esclave et l’esclavagiste ne se voyaient plus comme des ennemis à supprimer impérativement. Pour bien des esclavagistes, ce point de rupture était celui où l’esclave réalisait qu’il n’était rien pour l’esclavagiste, et que ce dernier le tuerait sans hésiter s’il n’était pas plus conciliant. Pour Mélinda, ce point de rupture était le moment où sa proie comprenait la futilité de ces grandes notions pompeuses que sont la liberté et l’autodétermination, et réalise qu’elle ne pouvait être heureuse qu’à travers elle, et que la liberté la détruirait. Ce n’était pas pour rien que Mélinda préférait se faire appeler « protectrice » devant ses jeunes recrues, et non « esclavagiste ». L’écart de langage était volontaire.

*On gagne bien plus facilement le respect des individus en leur montrant qu’ils nous sont importants...*

Le voyage de retour jusqu’au harem de Mélinda se déroula sans difficulté. La Taigâ dormait, et Mélinda se prélassait dans le lit, hésitant à la réveiller pour lui faire l’amour. Il fallait bien avouer qu’elle était très belle, mais, à chaque fois que cette idée lui traversait l’esprit, elle voyait à quel point Sakura avait l’air heureuse... Et ceci flattait son orgueil. Faire pleurer quelqu’un, c’était très simple. Le rendre heureux, c’était bien plus difficile.

Pour retourner dans la capitale, il fallait tout simplement descendre de la montagne, et traverser le désert. La capitale impériale n’était en effet pas très éloignée de cette région. Lorsque le chariot arriva, l’aube se levait. Le harem de Mélinda avait deux entrées : une entrée principale, pour les clients, et une autre, à l’arrière, pour les esclaves et les véhicules. C’est par là que le chariot arriva. A l’arrière du harem, on avait l’impression de rentrer dans un petit manoir, et ce fut à ce moment que la Taigâ se tortilla, commençant à se réveiller. Mélinda était alors sortie du chariot, et s’entretenait avec du personnel.

« Entreposez les potions dans la réserve, et dressez-en l’inventaire.
 -  Bien, Madame. »

Un homme dans une espèce de longue robe s’inclina poliment, et s’écarta. Tournant la tête, la vampire vit que la Taigâ avait ouvert les yeux, et lui adressa un sourire.

« Nous sommes arrivées, ma belle ! »

Mélinda retourna dans le chariot. Le manoir à l’arrière était en fait, à l’intérieur, une espèce de grand garage avec de nombreux chariots, et une grande porte menant à la cour interne. La vampire rejoignit la Taigâ, et s’allongea à côté d’elle. Avec ses mains, elle l’allongea sur le dos, et recommença à la caresser, sur les jambes, les cotes, avant de l’embrasser sur le nez, juste au-dessus des lèvres.

« Mes intendants t’ont alloué une chambre... »

Son doigt remonta sur ses lèvres, les caressant avec le bout du doigt, glissant sur ces dernières, pour lentement s’enfoncer dans sa bouche.

« Tu as envie de la voir ? Ensuite, je t’expliquerai comment ça marche ici, mon amour. »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le dimanche 24 juin 2012, 13:33:26
Après avoir regardée partout, je vis enfin ma nouvelle Maîtresse, qui discutait avec un homme. Rien que de le voir, je sentis un frisson de peur parcourir ma nuque et mes oreilles s'aplatirent légèrement. En fait, je crois que j'ai peur des hommes maintenant... Il s sont tous méchants et violents avec moi... La Maîtresse se tourna vers moi avec un grand sourire que le lui rendit, toujours en boulle sur le lit.

- Nous sommes arrivées, ma belle !

Quand elle vint me rejoindre sur le lit pour l'allonger sur le dos, je me doutait un peu de ce qu'elle voulait faire... Même si j'aimais pas ça à cause des hommes, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec une fille. Et quand elle commença à caresser mon corps menu, j'en eu un petit rugissement de bonheur, proche d'un miaulement. C'était plus agréable que d'être molestée par ses gardes...

- Mes intendants t’ont alloué une chambre...

Je n'osai pas la toucher parce que je ne savais pas comment elle réagirait, vu qu'elle ne m'avait pas donnée d'ordres particulier... Chez Atayoshi, ne pas obéir ou prendre des initiatives, ça conduisait à des coups de fouets à longueur de journée, avant d'être abusée par les gardes. C'était sa "petite" punition... Mais quand la Maîtresse mit son doigt dans ma bouche, je le suçota et le léchouilla, comme si c'était une tétine, mais avec le visage tout rouge. De bonheur, parce que d'une, même si j'était toujours une petite esclave, qui était peut être même née en captivité, c'était la première fois qu'on était pas violent avec moi. Et de deux, parce que j'aurais une vraie chambre, et pas une cellule froide avec quelques brins de paille seulement...

- Tu as envie de la voir ? Ensuite, je t’expliquerai comment ça marche ici, mon amour.

- Oui... Maîtresse... Merci... Maîtresse....


J'en pleurait littéralement, tant j'était heureuse, après des années de calvaire... Peu après, je la suivait à quatre pattes, parce que je me sentait plus à l'aise ainsi que sur mes deux jambes.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 25 juin 2012, 04:47:40
« Oui... Maîtresse... Merci... Maîtresse.... »

La pauvre en était tellement émue qu’elle était incapable de dire quoi que ce soit, et se mit à pleurer de soulagement. Mélinda eut un léger sourire. Elle avait vraiment du souffrir, cette pauvre petite. Mélinda en était touchée, et la prit à nouveau dans ses bras, frottant son nez contre le sien.

« Allons, allons... Je te l’ai dit, ma belle, tu es chez les Warren, maintenant. »

La vampire souleva ainsi la Taigâ, et la conduisit hors du chariot. Comme elle était un peu plus grosse qu’une neko, Mélinda la tint par les fesses et par le cou, la maintenant ainsi en suspension. Elle lui fit un nouveau sourire, et remonta sa main pour caresser ses cheveux. Sortant ainsi du chariot, elle plaqua la femme contre le mur, et l’embrassa sur le cou, remontant vers sa joue, promenant sa langue sur sa délicieuse peau. Elle lui mordilla tendrement la peau, et planta ensuite ses lèvres devant les siennes, continuant à la plaquer contre le mur. L’une de ses mains descendit pour caresser le haut de ses jambes, et leurs lèvres se frôlèrent lentement. La langue de Mélinda s’étira, et toucha celles de la Taigâ, lui arrachant un sourire.

Mélinda sentait à quel point la femme était nerveuse. Elle tendit alors ses mains pour caresser ses belles joues, frottant avec ses pouces les lèvres de la Taigâ, et se pencha alors pour l’embrasser sur les lèvres, écartant ses pouces. Ce fut un tendre baiser, un peu rapide, mais qui avait après tout uniquement pour objectif de la mettre en confiance. Elle n’était plus chez les Atayoshi, et le traitement des Warren avec leurs esclaves était tout à fait différent. Mélinda n’essaya pas de glisser sa langue dans la bouche de Sakura, se contentant de poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser se rompit assez rapidement, et la vampire eut un léger sourire.

« On se sent mieux après un baiser, non ? Allez, suis-moi, ma beauté. »

Aller dans sa chambre ne fut pas très long. C’était l’aube, et le harem se réveillait. La grande cour arrière était ainsi vide, et seules quelques esclaves et autres domestiques étaient debout, préparant les repas, faisant les lits, le ménage, s’occupant de l’entretien du harem avant qu’il n’ouvre ses portes. Il y eut quelques regards vers la Taigâ. Une nouvelle esclave ? Elle avait l’air très belle ! Mélinda ne s’adressa pas à ses esclaves, préférant aller à l’essentiel, et conduisit donc la Taigâ dans sa chambre.

C’était une chambre classique pour le harem. Elle comprenait un grand lit, un grand placard, de l’espace, de la moquette, un lustre, des chandeliers, et une grande fenêtre avec de gros rideaux rouges que Mélinda tira. Une vue saisissante sur une série d’immeubles et de tours. Il y avait également plusieurs tableaux, dont un qui représentait la propriétaire des lieux, un grand miroir. Le meuble, en revanche, était vide. Dans un coin, un bureau comprenait quelques livres, dont un exemplaire du règlement intérieur, et un catalogue de vêtements.

« Voici ta chambre, ma belle. Le personnel ne la range pas tous les jours, alors ce sera à toi d’apprendre à faire ton lit. »

Le personnel s’occupait surtout des locaux affectés au harem, qui, eux, étaient changés périodiquement. Mélinda laissa le temps à la Taigâ de découvrir sa chambre, et finit par lâcher, au bout d’un certain temps :

« Elle te plaît ? »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 30 juin 2012, 10:20:31
En chemin, je repensais au baisé échangé avec la Maîtresse contre le mur. Au début, j'avais un peu angoissée, mais au moment où ses lèvres ont touchées les miennes, je me suis sentie à la fois soulagée... et gênée. De mémoire, il s'agissait de mon tout premier baisé et je n'avais pu m'empêcher de trouver la chose... agréable... C'est donc sur un air rêveur que j'ai suivie la Maîtresse à quatre pattes dans les couloirs. Nous avons croisé quelques personnes, avant d'atteindre ce qui deviendra ma nouvelle chambre.

- Voici ta chambre, ma belle. Le personnel ne la range pas tous les jours, alors ce sera à toi d’apprendre à faire ton lit.

Je ne sais pas vraiment comment on fait un lit, mais vu que dort roulée en boulle dessus, je ne pensa pas avoir besoin d'apprendre. Mais je n'ai pu m'empêcher de sourire d'une oreille à l'autre en voyant le nouvel endroit où j'allais vivre... Enfin... C'est surtout la moquette et le meuble tout moelleux qui attiraient mon attention. Je me suis rendue dessus pour tester le matelas et m'y rouler dessus avec un gros soupir. Et dire que je vais dormir là presque tout les soir, quand ce ne sera pas avec la Maîtresse, voilà qui va me changer agréablement...

- Elle te plaît ?

- Oh oui Maîtresse, c'est merveilleux... Merci beaucoup...


Je redescendis du lit pour me frotter contre ses jambes, comme une Neko. Le plus important pour une féline, c'est le confort. Et c'est clair que Atayoshi s'en fiche pas mal, contrairement à ma Maîtresse.

- Je vous serais toujours fidèle, Maîtresse...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 01 juillet 2012, 14:23:00
« Oh oui Maîtresse, c'est merveilleux... Merci beaucoup... »

Mélinda eut un léger sourire. Dresser les anciennes esclaves, c’était paradoxalement généralement extrêmement plus facile que dresser des femmes récemment capturées. Pour Sakura, elle n’avait quasiment eu rien d’autre à se faire que se montrer douce avec elle, et de lui montrer qu’elle lui était précieuse. Une ancienne esclave n’en demandait généralement pas mieux. La brave Sakura avait regardé avec admiration cette pièce, et Mélinda l’observait, avant de sourire en la voyant se frotter à ses jambes.

« - Je vous serais toujours fidèle, Maîtresse... promit Sakura.
 -  Brave Taigâ » répondit Mélinda en se penchant pour lui caresser la tête.

Il était toutefois temps de passer aux choses sérieuses. Mélinda se permit néanmoins de flâner un peu, en la caressant sur la tête, allant pour cela la prendre pour la caler sur ses jambes. Les jambes de Sakura ressortirent de part et d’autre du corps de la vampire, leurs bassins se touchant, et Mélinda lui fit un ravissant sourire, avant de lui gratter le dos et le cou, continuant à la câliner. Elle continua ce manège pendant un certain temps, avant de caler contre ses seins la tête de Sakura, pour pouvoir lui parler.

« Bien... Il faut maintenant que je t’explique ce que j’attends de toi... Alors, file t’allonger, ma belle, et écoute attentivement... »

Mélinda serait, comme ça, moins tentée de lui faire l’amour, même si cette dernière ne pourrait y échapper. Elle la poussa sur le lit, et se releva. Avant de lui dire ce qu’elle attendait d’elle, Mélinda préféra faire un petit speech, et lui donner quelques explications.

« Avant de te dire ce que j’attends de toi, je vais te parler du monde de l’esclavage, Sakura. Écoute attentivement », se répéta-t-elle.

La vampire lui tournait alors le dos, et se retourna, en brandissant deux doigts.

« On peut traditionnellement diviser en deux groupes les esclavagistes. Il y a ceux comme les Atayoshi, et moi. Les premiers font de l’esclavage de masse. Pour les désigner, je parle généralement d’‘‘esclaves industriels’’. Ces gens ont sous la main des milliers d’esclaves à dresser, avec des impératifs très courts, et des exigences importantes de la part de leurs clients. Partant de là, le dressage est rapide, mal fait, bâclé, et donne lieu à des révoltes. Toi, tu as du être un cas à part dans la vie d’Hiro Atayoshi. Un petit bonus. Ces milliers d’esclaves sont requis pour des tâches manuelles et industrielles : ouvriers sur des chantiers, fermiers pour des agriculteurs, ce genre de choses. En somme, cet esclavage-là repose uniquement sur la vente d’esclaves. Ces derniers ne sont rien de plus que des choses fongibles. »

Voilà qui devrait assurément rappeler à Sakura certains souvenirs douloureux, et la faire souffrir. Mais Mélinda n’avait pas le choix. Elle devait en passer par là pour que la Taigâ soit moins réticente. Si elle lui annonçait de but en blanc ce qu’elle attendait d’elle, la brave ne l’admettrait pas, et pourrait poser quelques difficultés, et ce même malgré sa délectable et fort attirante promesse de la servir à jamais. Mélinda abaissa l’un de ses doigts.

« Le second groupe, dont je fais partie, a une approche un peu plus différente de l’esclavage. Je fais des esclaves de luxe, Sakura, c’est-à-dire que les esclaves que je fournis ne sont pas destinées à être facilement remplacées, et peuvent d’ailleurs ne pas du tout être fournis. Je ne suis pas qu’une esclavagiste, ma belle, je dirige aussi un établissement. Et mes méthodes de dressage reposent plutôt sur la douceur et la confiance. Je n’utilise la violence qu’en dernier recours, et jamais sans regrets. Pour moi, la violence est l’apanage de ceux qui n’ont rien à dire. En tant que l’une de mes filles, Sakura, tu devras mériter tout ce que je t’offre : un toit, un repas, un lit, et, au-delà de ça, une certaine forme d’amour. Tu comprendras aisément que je ne peux fournir gratuitement une chambre. »

Mélinda reprit alors, sachant que c’était généralement à ce moment-là de l’histoire que les sourcils se fronçaient :

« Je dirige une maison de charme, un harem. La procédure standard avec mes protégées implique une série de tests d’une durée d’un mois pour vérifier leurs goûts et préférences sexuelles. Certaines n’aiment pas être fouettées, d’autres préfèrent simplement qu’on les attache, d’autres préfèrent fouetter les mâles, certaines n’aiment que les hommes, ou les femmes... C’est à partir de ces éléments que je peux déterminer quelle fille est la plus susceptible de convenir à mes clients. En tant que Taigâ, tu auras un succès fou, alors j’aimerais abréger ce mois standard. »

Mélinda s’approcha d’elle, et retourna s’asseoir sur le lit, pour regarder Sakura.

« Parle-moi de toi... Je sais déjà que tu aimes les femmes, mais... Apprécies-tu aussi les hommes ? Je suppose que te faire fouetter est à exclure, mis... Aimerais-tu fouetter des hommes ? Ou ne veux-tu que des relations sexuelles où la douleur sera exclue ? »

De tels propos pouvaient sûrement gêner Sakura, mais le sexe était le mode de vie de Mélinda. Le sexe et les esclaves. Partant de là, il était difficile de gêner la vampire en parlant crûment. Elle regardait Sakura avec sérieux, mais il se dégageait toujours sur son visage une impression de douceur et de gentillesse.

« Je ne te battrais pas si tu es hostile à certaines de mes idées, tint-elle à préciser. Et il ne faudrait pas que tu me dises aimer coucher avec les hommes, si c’est pour être paniquée quand tu verras la queue d’un mâle. »

Sakura devait commencer à comprendre la vie qui l’attendait ici : être une prostituée. Mais pas n’importe quelle pute de bas étage. Non, une prostituée que les clients aimeraient et envieraient. Une femme de luxe. Restait encore à savoir si elle accepterait cette idée sans rechigner... Tout s’était bien passé pour le moment, mais on n’était jamais à l’abri d’une mauvaise surprise.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le mardi 03 juillet 2012, 11:53:08
-  Brave Taigâ.

Elle se pencha pour me caresser la tête, avant de me mettre à califourchon contre elle pour un long et agréable câlin. Oui, une chose est certaine, je préfère largement être l'esclave de cette Maîtresse que de l'autre. Je crois bien que c'est le tout premier câlin que j'ai eu depuis ma naissance... Comme je ne me souviens pas d'une mère Taigâ, je dois donc être bel et bien née en captivité. Quelque part, si j'avais été libérée et relâchée en pleine nature... je serais surement morte de faim ou tuée par autre chose... Je connais rien à la chasse...

- Bien... Il faut maintenant que je t’explique ce que j’attends de toi... Alors, file t’allonger, ma belle, et écoute attentivement...

J'ai sautée de ses jambes pour allez sur le lit. Une fois bien roulée en boulle, je l'ais observée, attentive à ce qu'elle allait me dire.

- Avant de te dire ce que j’attends de toi, je vais te parler du monde de l’esclavage, Sakura. Écoute attentivement. On peut traditionnellement diviser en deux groupes les esclavagistes. Il y a ceux comme les Atayoshi, et moi. Les premiers font de l’esclavage de masse. Pour les désigner, je parle généralement d’‘‘esclaves industriels’’.

La Maîtresse m'expliqua comment fonctionnait l'esclavage, dans la plus grande majorité des cas. C'est sûr que je devait être un petit bonus... Les autres femmes, peut importe les espèces, ne restaient que deux semaines dans les cachots, parfois un peu plus... Les premiers jours, elles hurlaient qu'on les libères mais après, elles devenaient silencieuse, sauf pour hurles des "Encore !". Je n'ai jamais comprise le sens du mot "Libérer" avant la mienne. Sans doute parce que je n'avais jamais connue autre chose que ça...

- Le second groupe, dont je fais partie, a une approche un peu plus différente de l’esclavage. Je fais des esclaves de luxe, Sakura, c’est-à-dire que les esclaves que je fournis ne sont pas destinées à être facilement remplacées, et peuvent d’ailleurs ne pas du tout être fournis.

Elle m'expliqua donc comment elle-même faisait. Et je ne pouvais que la croire, vu comment elle avait été douce avec moi depuis le début. Mais quand elle dit que ce l'hébergement n'était pas gratuit, je m'en doutais un peu... Je suis toujours une esclave après tout... Née pour servir. La seule différence ici, c'est que j'ai quelque chose en retour. Quelque chose de très important : de l'affection. Pas comme les autres qui exigent seulement de l'obéissance et du respect, alors qu'ils ne considèrent les esclaves que comme des objets facilement remplaçables...

- Je dirige une maison de charme, un harem. La procédure standard avec mes protégées implique une série de tests d’une durée d’un mois pour vérifier leurs goûts et préférences sexuelles.

En d'autre terme, je suis bel et bien destinée à devenir une prostituée, à vendre mon corps à des clients pour leur plaisir. Mais je sais déjà ce que j'en pense... Mon ancien Maître, ses gardes, ses clients, ses associés, toute ma vie, je n'ai été qu'un objet sexuel pour des mâles, qui n'avaient aucune considération pour moi. Je devait obéir aux ordres ou mourir, point. Alors qu'ici, j'ai apparemment le choix. Certe, je dois toujours servir pour le plaisir sexuel, mais je peux choisir mes préférences et je suis considérée comme un être vivant, pas un jouet remplaçable... Je n'ai connue que la souffrance avec les mâles et ils m'on dégoutée du sexe à jamais... Mais avec la Maîtresse, je sais que c'est différents. Après tout, elle est une femme elle aussi. Malgré la différence de statut, elle sait que nos corps sont plus sensibles – quoi que je le suis encore plus avec ma nature féline – et elle est plus douce... Je ne veux plus jamais faire l'amour avec un homme...

- Parle-moi de toi... Je sais déjà que tu aimes les femmes, mais... Apprécies-tu aussi les hommes ? Je suppose que te faire fouetter est à exclure, mis... Aimerais-tu fouetter des hommes ? Ou ne veux-tu que des relations sexuelles où la douleur sera exclue ?

- Je... ne veux plus croiser d'hommes... J'ai eu trop mal avec eux, je veux plus revivre ça... Je préfère les femmes comme la Maîtresse, elles sont plus gentilles... Même si j'ai aucune expériences avec elles... Et je veux plus avoir mal, plus jamais... Et je veux plus entendre de cris non plus...


Toute ma vie, j'ai entendue des cris de douleur et de supplications. Moi ? J'étais résignée à souffrir toute ma vie. C'est peut être pour ça que mon esprit n'était jamais brisé... Née dans un monde de souffrance où je n'avais jamais connue la douceur, je ne pouvais pas avoir de peine pour une quelconque vie passée... Contrairement aux autres femmes qui avaient connue le bonheur avant d'être capturées...

- Je préfère rester avec vous Maîtresse, mais si c'est ce que vous voulez, alors je deviendrais une prostituée pour des femmes douces et gentilles... Même celles qui ont aussi un sexe de mâle, tant qu'elles restent douces et gentilles.

Depuis que la Maîtresse l'a été avec moi, je ne veux plus connaitre la douleur... Je ne le supporterais pas. Et me retirer cette douceur, pourrait bien me briser l'esprit, au final...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 03 juillet 2012, 22:17:36
Sakura finit par lui répondre, et ce fut au tour de sa Maîtresse d’écouter. Silencieusement, la vampire l’écouta. D’une voix bredouillante, la Taigâ était roulée en boule sur le lit, ce qui ne faisait que la rendre encore plus désirable, encore plus fragile, et donnait encore plus envie à Mélinda de la serrer dans ses bras pour un long et chaud câlin. Elle se rapprocha donc d’elle, s’allongeant sur le ventre, son visage à proximité de celui de la Terranide, retenant soigneusement ce que cette dernière lui disait.

« Je préfère rester avec vous Maîtresse, mais si c'est ce que vous voulez, alors je deviendrais une prostituée pour des femmes douces et gentilles... Même celles qui ont aussi un sexe de mâle, tant qu'elles restent douces et gentilles. »

Un léger sourire amusé éclaira les lèvres de Mélinda, qui se rapprocha encore un peu plus de Sakura. Elle se glissa dans son dos, et lui gratta sa délicieuse peau, tout en se remémorant dans sa tête les divers éléments que cette dernière avait dit. Ainsi, elle prétendait n’avoir « aucune expérience sexuelle », et ne vouloir coucher qu’avec des femmes qui ne seraient pas violentes avec elle... Hum... Même sur Ashnard, cette clientèle existait, mais Mélinda devait encore savoir plusieurs choses.

Ses ongles se promenèrent sur le dos de la Taigâ, et elle se collait lentement contre elle, son bassin frottant contre celui de la femme. Son autre main se glissa sur le ventre de Sakura, allant chercher l’un de ses seins, qu’elle empoigna et serra doucement. Elle allait revenir sur cette absence d’expérience sexuelle bien rapidement, et serra le téton entre ses doigts, le remuant lentement, jouant avec le bout de ses ongles sur ce dernier, le pressant tendrement.

« Hum... D’accord, petite Taigâ. Il en sera fait selon tes désirs. Mais, dis-moi... Si jamais tu tombais sur un couple ? Un homme et une femme ? Accepterais-tu de coucher avec la femme pendant que l’homme te regarde ? »

Bien des couples s’adonnaient à ce genre de pratiques, surtout avec des Terranides. Et ils représentaient toujours une belle petite somme, puisque le couple payait plus ou moins double tarif. Mélinda pencha sa tête, et l’embrassa tendrement sur le cou et sur la joue, continuant à pétrir l’un de ses seins. Sa main qui caressait son dos se mit alors à glisser sur son estomac pour filer entre ses jambes, le corps de Sakura se détendant progressivement.

« Laisse-toi faire, ma beauté... » susurra Mélinda.

Ses doigts se mirent alors à jouer entre ses cuisses, emprisonnant Sakura dans une rose et délicieuse étreinte.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 09 juillet 2012, 21:43:07
Pendant que je lui répondais, la Maîtresse est venue se glisser dans mon dos pour caresser tout doucement ma peau, dans un délicieux câlin. Elle se colla tout contre moi et je sentit ses mains se déplacer sur mon corps, avant de s'arrêter sur divers endroits. Une de ses mains vint prendre l'un de mes seins pour le serrer et le malaxer avec douceur, jouant même avec mon téton qui durcissait, alors que l'autre se frottait contre mon entrejambes. La maîtresse me faisait un bien fou et je me sentit bizarre, toute chaude... comme si j'était restée au soleil trop longtemps... Sauf que j'était chaude de l'intérieur, au niveau de ma fente... C'était étrange, parce que quand c'était dans ma prison, ça restait froid...

- Hum... D’accord, petite Taigâ. Il en sera fait selon tes désirs. Mais, dis-moi... Si jamais tu tombais sur un couple ? Un homme et une femme ? Accepterais-tu de coucher avec la femme pendant que l’homme te regarde ?

- Hannn... S-Si il... ne m'approche pas... Hnn... Alors... Haaaa... C-C'est... boooooon.... Haaaan...

- Laisse-toi faire, ma beauté...


J'avais du mal à m'exprimer correctement, tant la Maîtresse me faisait du bien... C'était si bon... rien à voir avec Atayoshi... avec lui, j'aurais déjà eu droit à son mandarin dès le début... Mais c'était pourtant vrai... Je n'avais de l'expérience qu'en tant qu'objet, pas en tant qu'amante... si je devais prendre les devants, je ne saurais même pas quoi faire... Et dire que je ne suis plus vierge...

- En-core... Maîtresse... Ç-Ça... me fait... bien... Ha-aaaaa...

Tout mon corps frissonne de plaisir et ma queue vient d'elle-même caresser le dos de la Maîtresse... Mais peu habituée à de telles caresses, je me sentit rapidement partir à la dérive...

- Roooooaaaaaaarrrrrrrr !!!

Je sens un liquide jaillir de mon antre et se déverser sur la main de la Maîtresse, tandis que tout mon corps sa cambre. Une fois la vague passée, je rouvre les yeux, rouge de honte.

- Dé-dé-désolée... Maîtresse... Je vous ai fait... pipi dessus... C'est la première fois que... ça m'arrive...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 10 juillet 2012, 01:05:13
« En-core... Maîtresse... Ç-Ça... me fait... bien... Ha-aaaaa... »

Ça oui, elle pouvait le sentir, et c’était là l’une des plus grandes fiertés de Mélinda. Sentir le plaisir dans le corps de ses protégées. Et le sang de la Taigâ bouillonnait furieusement. Mélinda accéléra donc le rythme, glissant plusieurs doigts dans l’intimité de Sakura, tout en mordillant tendrement son cou, remontant pour lécher ses oreilles, se blottissant contre elle, sa main serrant et remuant son sein. Elle s’acharnait surtout sur le téton, frémissant en sentant la queue de Sakura dans son dos. Cette dernière était vraiment très excitée. Et ceci se confirma par ses rugissements.

« Là, là... Laisse-toi faire, petite, laisse-toi aller, hum... C’est bon, hein ? Bien sûr que c’est bon... »

Le plaisir de Sakura montait bien trop vite, surprenant Mélinda. Elle savait qu’elle était plutôt talentueuse, mais, là, ça allait clairement trop vite... Et c’est ce qui, dans un sens, mit la puce à l’oreille de Mélinda. Sakura réagissait comme si son esprit sortait tout juste des griffes d’Hiro Atayoshi, mais pas son corps... Même avec la douceur d’une femme, glisser sa main dans l’intimité de Sakura aurait forcément du conduire la Taigâ à des réflexes défensifs instinctifs, aussi minimes soient-ils. Au lieu de ça, il n’y eut... Il n’y eut tout simplement rien. Rien d’autre que du plaisir.

*C’est anormal... Je n’ai jamais senti ça...*

La Drow lui avait sûrement caché quelque chose. On ne pouvait jamais totalement se fier aux Drow... Mais l’esclavagiste choisit de ne pas trop y penser, préférant plutôt se concentrer sur le sexe de Sakura. Elle remua plus rapidement ses doigts, la sentant mouiller abondamment, jusqu’à ce que...

« Roooooaaaaaaarrrrrrrr !!! »

Un jet jaillit de son corps. Sakura atteignit son orgasme, son corps entier se tendant et se cambrant, recrachant sa mouille, qui vint éclater sur la main de Mélinda. Un léger sourire traversa les lèvres de Mélinda, qui resta collée au dos de Sakura, mais écarta un peu sa main humide. La gêne s’empara alors du corps de la Taigâ, qui s’exclama d’une petite voix :

« Dé-dé-désolée... Maîtresse... Je vous ai fait... pipi dessus... C'est la première fois que... ça m'arrive... »

C’en fut bien trop pour Mélinda. Elle pouffa, et força Sakura à tourner la tête pour la regarder. Mélinda l’embrassa alors sur le nez, et releva sa main couverte de cyprine.

« Pipi, hein ? »

Devant les yeux de Sakura, elle suçota ses doigts remplis de cyprine, et alla presser l’un de ses propres seins, avant de lui faire un clin d’œil.

« J’arrête de te taquiner, ma pauvre... Ce n’est pas de l’urine... C’est bien trop transparent pour en être... Ça s’appelle de la cyprine, c’est... Et bien, comme le sperme, mais pour les femmes. Les femmes en rejettent quand elles éprouvent du plaisir sexuel. »

Mélinda la comprenait bien. Comme elle, elle avait découvert le sexe avant l’amour, et, comme elle, la première fois qu’elle avait mouillé, elle en était devenue cramoisie, en craignant de recevoir des coups de fouet. Mélinda retourna enfoncer un doigt dans l’intimité de Sakura, frottant et raclant ses parois, afin d’y récupérer de la mouille, et releva son doigt, l’approchant des lèvres de Sakura.

« Goûte-y par toi-même, et tu verras. »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 16 juillet 2012, 17:59:05
Je suis rouge de honte et d'embarras... Je savais que c'était trop beau pour durer... La maîtresse à voulue me faire découvrir ce qu'était le plaisir et en remercîment, j'avais urinée sur sa main... Elle allait me frapper maintenant, pour me punir, c'était obligé.

- Pipi, hein ?

J'entrouvrit timidement un œil, par simple curiosité, avant de les ouvrir tout grand sous la surprise. La Maîtresse, elle... Elle suce ses doigts trempés de mon urine et se titillant un sein. Elle... Elle aime ça ?

- J’arrête de te taquiner, ma pauvre... Ce n’est pas de l’urine... C’est bien trop transparent pour en être... Ça s’appelle de la cyprine, c’est... Et bien, comme le sperme, mais pour les femmes. Les femmes en rejettent quand elles éprouvent du plaisir sexuel.

D'accords... En fait, c'est la semence féminine lorsqu'on a du plaisir... C'est donc ça qu'on ressent lorsqu'on a un orgasme... J'en apprend un peu plus sur mon corps... La Maîtresse enfonça de nouveau ses doigts en moi et je me cambra de nouveau sous les sensations... Elle était si douce avec moi, que j'allais bien finir par devenir accrocs à ses caresses... Mais elle les ressortit bien trop vite à mon gout, avant de les amener à mes lèvres.

- Goûte-y par toi-même, et tu verras.

Timidement, j'approche ma langue de ses doigts pour goutter ma cyprine, avant de tourner ma langue autours et de les accueillir dans ma bouche pour les sucer et les lécher, mouillant un peu plus entre mes cuisses. C'est chaud et sucré, comme du sirop...

- Ch... Ch'est boooon... Maî... traiche... Haaa... Haaa...

Je me sent de nouveau toute chaude, en léchant avec envie les doigts de ma Maîtresse, couverts de ma cyprine. Après un moment à me régaler ainsi, elle fini par les retirer et je lui demande, en haletant doucement...

- Mâitresse... Haaan... Je peux gouter... Haaan... vôtre cyprine... Haaan... S'il vous plaît... Haaan...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 17 juillet 2012, 23:00:40
Tout en étant, dans le fond, assez alarmant, le comportement de Sakura n’en amusa pas moins Mélinda. Quand elle vit les yeux de cette dernière s’écarquiller de stupeur alors qu’elle goûtait à de « l’urine », ou quand elle s’approcha, timidement, des doigts humides de sa Maîtresse, la vampire n’avait pu retenir un sourire amusé. Si les expressions étaient en soi comiques, elles traduisaient néanmoins une situation qui, elle, ne l’était moins. Le cas de cette Taigâ n’était pas isolée. Les grands domaines esclavagistes ne prenaient jamais vraiment le temps d’éduquer sexuellement les esclaves qui étaient justement conçues pour ce type de trafic-là. Ils ne l’avouaient jamais, mais les esclaves sexuels que ces domaines dressaient ne valaient pas grand-chose, car, non contents de ne pas être formés, lesdits esclaves étaient justement plus dégoûtés par le sexe qu’autre chose. C’était en tout cas le cas pour Ashnard, et cette situation avait d’ailleurs, il y a de cela plusieurs années, entraîné de nombreux procès pour escroquerie à l’encontre des esclavagistes.

*Ça avait contribué à améliorer les choses... Mais Ashnard n’est pas Nexus, et, vu le chaos qu’est devenue la cité millénaire, il y a fort à parier que la Cour n’essaiera pas de se mettre à dos les puissantes corporations esclavagistes...*

C’était dommage pour les esclaves nexusiens, mais Mélinda n’allait pas non plus se mettre en bataille. Nexus était en train de s’effondrer, et l’Empire se frottait les mains, assistant du mieux qu’il le pouvait le déclin de la cité-État. Mélinda sortit de ses pensées en regardant Sakura. La Taigâ suçotait avec appétit, gémissant de plaisir, lâchant entre deux coups de langue :

« Ch... Ch'est boooon... Maî... traiche... Haaa... Haaa... »

Un nouveau sourire amusé. Mélinda commençait à bien l’aimer, cette petite. Évidemment que ch’était bon, c’était sa mouille ! Sakura se régala, nettoyant chacun des doigts de la vampire. Cette dernière ne se souvenait pourtant pas avoir pris le long de ses doigts tant de cyprine. Il fallait croire que Sakura recherchait la moindre gouttelette. Elle lécha tout, scrupuleusement, avec appétit, et la vampire tendit une main pour caresser sa belle petite tête. La Taigâ se régalait, et finit par arrêter. Mélinda reprit ses doigts, un léger sourire sur les lèvres.

En voilà une qui était comblée, extrêmement heureuse. Ça pouvait se voir, se sentir, et l’instinct de Mélinda continuait à être éveillé. Ce bonheur subit était bien trop rapide, bien trop intense pour être entièrement honnête. Sans doute inconsciemment, Sakura lui cachait quelque chose, et, à vrai dire, cette histoire ne collait pas. La Drow lui avait menti, sûrement sur plusieurs points, mais c’était sans importance. Personne ne viendrait toquer à la porte de Mélinda avec un titre de propriété, vu qu’il n’y avait pas eu de témoins de cette transaction. Elle était officieuse, et Mélinda faisait entièrement confiance à cette Drow pour savoir disparaître.

*Par quel procédé une petite Taigâ a-t-elle pu passer entre les mains des Atayoshi pour finir dans celles d’une Drow, puis dans les miennes ? Ton parcours est atypique, Sakura, et me fascine autant qu’il m’intrigue... Malheureusement, je ne pense pas que je parviendrais à le résoudre un jour. Parfois, il faut savoir laisser le passé où il est, et se contenter du moment présent, et de ceux à venir.*

C’était la philosophie de Mélinda, le fonctionnement des affaires. Le passé ne servait qu’à éprouver des regrets, et, une fois qu’on en avait tiré les enseignements dont on avait besoin, il n’était plus besoin d’y penser. Plus facile à dire qu’à faire, naturellement, et ce même pour la petite vampire. A nouveau, Sakura la sortit de ses pensées. Mélinda remarqua alors qu’elle était légèrement rouge, comme si elle était impatiente, gênée, ou excitée, et lâcha :

« Mâitresse... Haaan... Je peux gouter... Haaan... vôtre cyprine... Haaan... S'il vous plaît... Haaan... »

Mélinda ne réfléchit pas beaucoup. Elle eut un léger sourire, et bascula son dos en arrière, s’appuyant sur ses bras, tout en écartant les jambes pour permettre à la tête de la Taigâ de venir en elle. Mélinda lui fit signe de venir.

« Bien sûr, ma belle... Mais il faudra aller la chercher à la source ! »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 19 juillet 2012, 18:11:43
La Maîtresse à aussitôt sourie, avant de se mettre sur le dos et d'écarter ses belles jambes. Ça veut dire oui ?

- Bien sûr, ma belle... Mais il faudra aller la chercher à la source !

Ça veut dire oui. Avec beaucoup d'envie, je m'approche de la culotte de la Maîtresse pour lécher son minou à travers le tissu.

- Hmmmm... Haaaa... Haaaa... Slurp... Slurp... Haaaa... Slurp...

Sa cyprine est délicieuse, toute chaude et très sucrée... Je continue à lécher avec bonheur ce délicieux liquide. C'est la meilleur boisson à laquelle j'ai pu gouter jusqu'à présent et je ne risque pas de m'en lasser... Mais comme c'est la première fois que je fait ça, je ne sais pas si je fait ça tout bien comme il faut... Je lèche juste le liquide à travers la culotte, qui devient vite trempée. Je pousse un peu la barrière de tissu pour lécher directement la chaire du minou de la Maîtresse, en passant sur les grandes lèvres et sur une petite boulle. Mais ce n'est pas suffisant... j'en veux plus... je commence à entrer ma petite langue à l'intérieur pour lécher les parois et boire se bon nectar sucré... Après quelque minutes, je relève la tête.

- Haaa... Maîtresse... Votre c-cyprine est... Haaa... d-délicieuse...

Je sens mon bas ventre brulant tant je me sent heureuse, et ma propre eau sucrée coulle de nouveau entre mes cuisses.

- Est-ce... Est-ce que je... Haaaan.... Haaaaan... Fait t-tout bien.... Haaaan... Haaaan... c-comme il faut ?
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 23 juillet 2012, 14:11:00
Ce que Mélinda pouvait lire dans le regard de Sakura la fit sourire. Le désir... Brûlant, fiévreux, sincère et honnête. Elle semblait bien aimer la cyprine, et voir les jambes écartées de Mélinda semblait l’attirer. Sa culotte était mouillée, humide, laissant de grosses tâches apparaître. Oui, la Maîtresse était excitée, et Sakura vint glisser sa tête entre ses jambes. Un spectacle amusant, qui fit naturellement sourire la vampire. Elle vit la queue de la Taigâ se redresser, virevoltant de droite à gauche, tandis qu’elle posait ses petites mains chaudes sur les cuisses de Mélinda, s’y appuyant pour sortir sa délicate langue, et la promener sur le tissu.

« Haann... »

C’était bon, ces petits frottements. Ça l’excitait, tout en provoquant des espèces de chatouillements qui traversaient son être. La langue remuait le long du tissu, avide, rapide, inquisitrice, curieuse. Sakura s’imbibait de la mouille qui dépassait, et Mélinda était convaincue que, si elle était une neko, elle aurait ronronné avec fureur. Redressée, Mélinda l’observait, amusée, se sentant légère et étrangement euphorique en voyant cette Taigâ partir à l’assaut de sa fleur, la butiner avec sa langue, la boire et s’en imprégner. Elle avait l’air d’apprécier ça, et c’était bon à voir. Délicieux, même.

Sakura partait lentement, mais sûrement, à l’assaut de son intimité. Elle utilisa ses dents et son nez pour écarter le tissu, et Mélinda, de son côté, tendait une main pour lui caresser avec tendresse ses cheveux. Ses doigts frottaient ses oreilles, se glissant entre les deux triangles poilus pour gratter son cuir chevelu. Les Terranides, généralement, raffolaient de ce contact, et elle pensait que ce ne serait pas bien différent pour la belle Taigâ. Sakura lécha ensuite la peau de Mélinda, ne l’embrassant pas vraiment, se contentant plutôt de lécher. Elle sentait les dépôts de salive, les glissements rapides et humides de cet organe sur son corps. La Taigâ se fit encore plus aventureuse, comme si la cyprine de sa Maîtresse avait un quelconque effet aphrodisiaque, et s’aventura enfin à la source même.

Sa langue s’enfonça dans le corps de la vampire, qui en ressentit un frisson, et serra les poings, raffermissant ainsi très légèrement sa prise sur la belle chevelure de l’heureuse Taigâ. Cette dernière n’arrivait plus à se retenir, et prenait la fente de sa Maîtresse comme une espèce de bouteille, léchant et aspirant la cyprine, tout en se tortillant lentement sur le lit. Elle se régalait, la brave, sans s’arrêter, et finit, au bout de plusieurs minutes, par relever la tête. Même le bout de son nez était affecté de quelques taches blanches. A la voir ainsi, radieuse, les yeux dans les étoiles, Mélinda sentit une onde de plaisir et de satisfaction personnelle la traverser. Outre le fait qu’elle allait probablement lui rapporter un paquet d’argent, la vampire était tout simplement émue et heureuse de rendre l’une de ses esclaves si contente, si rassérénée. Mélinda n’était pas un monstre, après tout. Voir ses protégées heureuse était le meilleur des plaisirs qu’on pouvait lui faire.

« Haaa... Maîtresse... Votre c-cyprine est... Haaa... d-délicieuse... » lâcha Sakura.

Mélinda se surprit à légèrement glousser, avant de lui caresser du bout du doigt l’une de ses délicieuses joues.

« Je n’en doute pas, ma petite beauté... » lui répondit-elle rapidement.

La Taigâ mouillait. Mélinda pouvait le sentir, et cette image l’amusait encore plus, même si elle ne pouvait pas se débarrasser de son impression que quelque chose clochait. Les viols et les sévices ne semblaient plus la traumatiser tant que ça. Mentalement, oui, mais pas physiquement. Comme si son corps en avait été guéri, mais que son esprit en conservait encore les cicatrices. Mélinda caressa alors les deux joues de Sakura, frottant avec ses pouces ses lèvres, jouant tout simplement avec sa Taigâ, jusqu’à ce qu’elle lui pose une question :

« Est-ce... Est-ce que je... Haaaan.... Haaaaan... Fait t-tout bien.... Haaaan... Haaaan... c-comme il faut ? »

Devant cette question, Mélinda fit la moue, et attrapa Sakura par les aisselles, la soulevant aisément pour la coller contre son corps, le visage humide de Sakura finissant près du sien. La vampire, sans rien dire, posa une main sur la nuque de Sakura, et frotta avec son nez celui de la délicate Terranide, jouant avec la mouille qui était déposée dessus. Son autre main vint se glisser le long du dos de Sakura, longeant son corps fin et délicat, sensible et chaud, pour serrer l’une de ses délicieuses fesses. Elle se cramponna dessus, et embrassa alors le bout du nez de Sakura, avant d’aller empoigner la base de sa queue.

« Utilise ta queue, maintenant, Sakura... Tu te débrouilles très bien, alors, montre à ta Maîtresse comment tu utilises tes propriétés. Glisse ta queue dans mon intimité, imprègne-là de ma mouille, et nous la suçoterons ensemble. »

Elle avait donné ses ordres sur un ton bas, doux, et sensuel.
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 28 juillet 2012, 17:02:13
Haaaan... J'aime quand la Maîtresse caresse tendrement mes cheveux entre mes deux oreilles... c'est très agréable et je sens que je vais vite en devenir accrocs. Heureuse, je caresse les cuisses de la Maîtresse en caressant ses parois intimes de ma petite langue toute mouillées, buvant goulument ce délicieux liquide sucré, remuant ma queue avec joie. Ma propre entrejambes est brulante et je n'ai pas envie que cela cesse, sinon j'ai peur de ne plus jamais pouvoir me sentir heureuse... Après avoir posée ma petite question à la Maîtresse, elle ma intensément regardée, avant de me soulever pour me coller tout contre elle. Je sent ma poitrine collée à la sienne et cela me fait encore plus de bien... J'ai tellement envie de me frotter contre son corps...

- Utilise ta queue, maintenant, Sakura... Tu te débrouilles très bien, alors, montre à ta Maîtresse comment tu utilises tes propriétés. Glisse ta queue dans mon intimité, imprègne-là de ma mouille, et nous la suçoterons ensemble.

- Oui... Haaan... Maîtresse...


Alors qu'elle caresse avec une tendresse infinie mon dos et mes fesses, sentant des frissons de plaisir, je bouge ma queue sensible pour la glisser contre l'intimité de la Maîtresse, avant de la pénétrer. Ça me fait étrange, car j'ai l'impression d'avoir un membre masculin... Mais quand ma queue entre dans cette petite entrée chaude et humide, je me cambre de plaisir en tirant la langue.

- Rooooooowwwwwarrrrr....

C'est.... C'est tellement bon.... Je retire ma queue un instant avant de la plonger de nouveau en elle... et j'en ai des spasmes de plaisir... C'est donc ça que ressentaient les hommes qui me pénétraient ? Je comprend mieux maintenant, pourquoi ils le faisaient tout le temps.... Mais je trouve que c'est beaucoup mieux quand c'est fait avec tendresse, plutôt qu'avec violence... Doucement au début, mais un peu plus vite ensuite, je fait de profond et intenses vas et viens dans l'intimité de la Maîtresse, trainant ma petite langue salivante sur sa belle peau blanche, mes tétons frottant sur les siens, alors que mes mains se perdent dans les boucles fragiles de sa chevelure, les caressant très légèrement pour ne pas les abimer...

- Maîtreeeeeeseee.... Haaaan.... C'est boooooon.... Haaaan.... Si booooon.... Roooowaaarrr !!!

Ma queue entre et sort tellement vite à présent.... Je n'arrive plus à m'arrêter, tant le plaisir est grand... Mon bouton se frotte lui aussi contre le siens et je sens de grandes quantités de cyprine arroser mes cuisses... et pourtant, je continue encore, sans doute parce que ce n'était pas la mienne...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 30 juillet 2012, 02:51:03
La petite Taigâ était heureuse et comblée, et commença à utiliser sa queue pour l’enfoncer dans l’intimité de sa Maîtresse. Cette dernière n’attendait que ça, et maintenait le petit corps chaud de la Terranide entre ses bras tandis que sa partenaire commençait à remuer sa queue. Mélinda frissonna en sentant la queue poilue et douce de Sakura frotter contre ses cuisses, visant sa fente. L’atteindre ne serait pas trop difficile. La vampire avait bien écarté ses jambes, et était plutôt bien excitée. Sakura parvint donc sans aucune réelle difficulté à insérer son membre, et en frémit sur place. Sa petite langue sortit de sa bouche en même temps qu’elle se mit à rugir, poussant un petit grondement qui, pour les Taigâ, devait correspondre aux ronronnements des nekos. Mélinda la maintenait entre ses bras, une main sur la nuque, et l’autre appuyée sur ses fesses, de manière à la soulever. Sa force vampirique lui permettait sans aucune difficulté de la maintenir ainsi.

Sakura, de son côté, commençait à vraiment s’amuser. Elle avait retiré sa queue, avant de la remettre, commençant lentement. Le rythme et la profondeur de sa pénétration s’accrut toutefois assez rapidement, faisant trembler Mélinda, qui se mit, une fois n’est pas coutume, à mouiller. La queue vorace de Sakura la parcourait de l’intérieur, s’enfonçant en elle, la pénétrant, et elle pouvait sentir entre ses bras ce corps chaud. Blottie contre elle, Sakura se laissait pleinement aller, succombant à son plaisir. Et elle avait l’air d’adorer ça. Mélinda pouvait le sentir. Pénétrer les femmes, visiblement, l’excitait, et, dans l’esprit de Mélinda, dans cet esprit ô combien compliqué, et ô combien pervers, des images se mettaient à défiler. Cette Taigâ pouvait lui rapporter gros, et elle était prête à y mettre la somme nécessaire pour bénéficier de cette dernière à son efficacité optimale.

Vu la manière avec laquelle sa queue s’enfonçait, elle savait comment pénétrer. Elle avait du être tellement violée que son corps avait fini par le comprendre, et il était sans doute probable que, dans sa souffrance, elle y avait trouvé un quelconque plaisir interdit. Le corps humain était une machinerie complexe, et avait ses propres règles. Et ces dernières n’étaient pas forcément logiques. Mélinda le savait pour l’avoir elle-même ressenti. Dans un viol, il y avait beaucoup de choses horribles : ce sentiment d’impuissance, cette peur panique qui s’emparait de soi et vous forçait à ne pas vous défendre, de peur que le violeur ne s’énerve, et ne tente de vous tuer, et aussi cette parcelle de plaisir qui naissait quand le corps commençait à vous trahir... Une chose tellement incohérente que l’esprit la gommait, mais Mélinda, elle, avait été violée tellement de fois qu’elle avait fini par ne plus pouvoir rejeter cette parcelle de plaisir. On l’avait tant prise qu’elle avait même fini par la chercher, cette partie, ce délicat morceau quand le plaisir commençait à venir, afin de s’y réfugier, et de pouvoir survivre...

« Maîtreeeeeeseee.... Haaaan.... C'est boooooon.... Haaaan.... Si booooon.... Roooowaaarrr !!! »

Effectivement... Mélinda se fendit d’un honnête sourire, et embrassa sa Taigâ sur le front, puis lui gratta sa nuque. Mélinda se calmait, mais elle était aussi excitée, et poussait également quelques soupirs de plaisir. Elle embrassait le visage de sa Taigâ, allant parfois goûter à ses lèvres, et pressa un peu plus son tendre petit cul.

« Mmmh... Je le vois bien, ma petite Sakura, haaa... Maintenant, humm... Fais... Ferme tes beaux yeux, et... Et imagine... »

Mélinda reprenait lentement son souffle, afin de réussir à parler. Elle parlait sur un ton bas, lent, sensuel, et lâcha son idée :

« Imagine-toi avec un membre masculin... Han... Un pénis qui pourrait sortir de ton intimité... Haaa... Hum... Imagine-toi pénétrer ta Maîtresse ainsi, tout en envoyant ta délicieuse queue explorer ses fesses. Imagine ça, mon amour... Ne serait-ce pas... Ne serait-ce pas... Haaa... Faaabuleux ? »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le vendredi 17 août 2012, 14:08:04
- Mmmh... Je le vois bien, ma petite Sakura, haaa... Maintenant, humm... Fais... Ferme tes beaux yeux, et... Et imagine... Imagine-toi avec un membre masculin... Han... Un pénis qui pourrait sortir de ton intimité... Haaa... Hum... Imagine-toi pénétrer ta Maîtresse ainsi, tout en envoyant ta délicieuse queue explorer ses fesses. Imagine ça, mon amour... Ne serait-ce pas... Ne serait-ce pas... Haaa... Faaabuleux ?

En entendant le mot "pénis", j'ai un peu décélérée le mouvement... Je... Ça me fait encore un peu peur... D'un coté, c'est moi qui en aurait un, donc il ne pourra pas me pénétrer... Sauf si il est en moi... Non, je veux faire du bien à la Maîtresse, mais un machin de mâle dans mon corps, je peux pas... Mais en même temps, ça à l'air de faire plaisir à la Maîtresse ce genre de chose... Mais je veux pas dans mon corps... Je fait un mouvement de tête un peu bizarre, entre le positif et le négatif. Finalement, mes bras lâches sous le plaisir et je me retrouve tout contre la Maîtresse, accélérant de nouveau mes vas et viens, faisant même onduler ma queue dans son corps.

- Je... haaaaa... Je veux b-bien.... Maîtresseeee.... Haaaaa.... Mais p-pas dans m-mon.... huuuuu... Pas en m-moi.... Ça j-je veux p-pas....

Au dessus serait peut être mieux, non ? Après tout, ça ne me gênerais pas et ça ferra plaisir à la Maîtresse, d'une pierre deux coups... Mais là, j'ai plus la force de réfléchir... Je sent que je vais atteindre ma limite et je donne tout ce que j'ai, pour pas jouir avant la Maîtresse... Plusieurs secondes passent, avant que nous atteignons l'orgasme toutes les deux en même temps, envoyant plusieurs petits jets de mon eau sucrée sur le corps de ma Maîtresse, alors que je recevais le sien... Mais maintenant, je suis fatiguée et je me blottie contre elle, sortant ma queue de son corps pour l'enroulée autour de sa taille... et m'endormir, toute heureuse...

Lorsque je me réveille, je vois des truc empilés sur mon lit... On dirait du tissu non ? Je me demande à quoi ça sert... avant de comprendre que se sont des vêtements. Le problème, c'est que je n'ai jamais apprise à m'habiller... Du coup, je passe un moment à me débattre avec les habits, avant qu'une femme n'entre à son tour... Une Neko apparemment...

- Tu n'es toujours pas prêtes ?! Le repas est servit et la Maîtresse attend !

- Heu... Je sais pas... m'habiller...


Faut dire que je n'en ai jamais eu besoin, vu que je passais le plus clair de mon temps nue...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 18 août 2012, 14:58:20
La suggestion de Mélinda sembla plonger la petite Sakura dans le trouble. La vampire était suffisamment expérimentée pour le sentir. Sa queue remua moins rapidement, restant comme figée, alors que cette dernière semblait réfléchir, perturbée. Elle envisageait le pour et le contre, et Mélinda fut tentée de lui dire que ce n’était qu’une proposition, lorsque Sakura reprit ses mouvements, sortant de sa torpeur.

« Je... haaaaa... Je veux b-bien.... Maîtresseeee.... Haaaaa.... Mais p-pas dans m-mon.... huuuuu... Pas en m-moi.... Ça j-je veux p-pas.... »

Pas en elle ? Pour le coup, la vampire ne fit pas attention à ce que Sakura disait, ayant retenu le « Je veux bien » au « Pas en moi ». Les détails verraient plus tard. Tant qu’elle était d’accord sur le principe, c’était tout ce qui comptait. Mélinda embrassa la brave Taigâ, et descendit une main pour la poser sur ses fesses, la pressant tendrement, en appréciant la rondeur, avant de promener ses ongles sur son dos, la sentant frémir. Elle avait décidément une peau merveilleuse. Mélinda adorait la caresser, et ce fut dans cette position qu’elle finit par avoir un orgasme. Ce dernier vint bien naturellement, car le petit corps chaud de Sakura, ses frémissements, ses grognements, ses petites griffes, sa peau tendre, étaient autant de merveilleuses sensations qui la conduisirent à ce moment final. Elle sentit la cyprine de Sakura se répandre sur son ventre, tandis que la sienne éclata, recouvrant l’extrémité de la queue poilue de la Taigâ.

Sakura la ressortit de l’intimité de sa Maîtresse, et s’en servit pour l’enrouler autour de son bassin. La vampire frémit, appréciant toujours cette sensation, sentir cette espèce de cercle poilu et tendre autour de sa taille. Elle serra Sakura contre elle, glissant sa tête entre ses seins, et l’embrassa sur les cheveux.

« Repose-toi, mon ange... » glissa-t-elle sur une voix douce.

La Taigâ ne l’avait sans doute même pas attendu pour dormir, et Mélinda passa les quinze prochaines minutes à caresser son corps. Elle frottait tendrement le dos de Sakura, veillant ainsi que cette dernière se repose. Les souvenirs de sa vie d’esclave chez les Atayoshi étaient encore marquants dans son esprit. L’une des mains de Mélinda caressa ses cheveux, tandis qu’elle continuait à se demander ce qui clochait avec cette Terranide. La manière avec laquelle elle lui avait ouvert son corps, sans la moindre retenue, sans la moindre réelle crainte, sans la moindre forme d’appréhension. C’était incohérent... Il y avait quelque chose qui échappait à Mélinda, mais il lui était difficile de vraiment s’en préoccuper. Sakura était prête à servir au harem, et le sexe ne la faisait pas forcément fuir. Alors, même si la Drow avait du lui mentir, arrondir les angles, elle avait revendu une bonne marchandise... A un prix assez dérisoire par rapport à sa valeur réelle, ce qui confirmait que c’était là une marchandise illégale.

*Une chance que tu aies appartenu à un Nexusien, ma petite... Les ordonnances impériales décrètent que toute forme de convention passée avec un ennemi impérial est nulle de droit. C’est la guerre qui me permet de te récupérer sans craindre d’éventuelles poursuites judiciaires... Alors, dors, ma petite Sakura, car, aussi mystérieuse que tu sois, ton avenir est assuré entre mes bras...*

Elle attendit encore quelques minutes après ses câlins, et reposa tendrement Sakura sur le lit, laissant cette dernière dormir. A la manière des nekos, elle avait visiblement besoin de dormir beaucoup. Mélinda se rhabilla, et la glissa dans les couvertures, avant d’aller chercher des vêtements appropriés pour elle, et les mettre sur le lit. Elle est petite, et le lit est grand ; les risques qu’elle renverse ses affaires sont donc modérées. La vampire tira sur les rideaux, et embrassa Sakura sur le front, avant de sortir, retournant à ses activités.

Le soir vint assez rapidement, et, comme au manoir, Mélinda mangeait en commun avec ses filles, dans un réfectoire. Comme il y avait plus de monde au harem qu’au manoir, elle faisait de grandes tables, et ce d’autant plus que les filles du manoir pouvaient également venir manger au harem, si jamais leur Maîtresse n’était pas là. C’était une sorte de grande cuisine chaude et réconfortante, avec plusieurs longues tables, dans une partie qui jouxtait le restaurant du harem. C’était généralement l’occasion des grandes déclarations, d’accueillir les nouvelles, et ce serait donc l’occasion d’accueillir Sakura. De cette manière, elle éviterait que les autres filles ne la bizutent trop violemment.

Sakura tardant à venir, Mélinda demanda à l’une de ses nekos d’aller la voir. Ce n’était pas Liana, mais une neko un peu plus basanée, qui venait des îles du Sud, et qui aimait bien s’habiller avec un uniforme de lycéenne japonais. Elle s’appelait Noala (http://i764.photobucket.com/albums/xx289/Thomas_Bishop/64e71410.jpg), et se rendit dans la chambre de Sakura, qui émergeait du sommeil. Relevant la tête, Noala sauta sur le lit.

« Tu n'es toujours pas prêtes ?! Le repas est servi et la Maîtresse attend ! » s’exclama-t-elle.

Sakura la regarda avec de grands yeux hagards, et sembla être légèrement timide. Elle ne s’était pas encore habillée, et sembla capter le regard de Noala, avant de lâcher :

« Heu... Je sais pas... m'habiller... »

Un sourire traversa les lèvres de Noala, qui s’avança vers elle, et frotta son nez contre la joue de Sakura.

« Hihi, je te comprends, petite Taigâ. Je suis née dans une île d’esclavagistes, et on ne m’a jamais appris à m’habiller non plus... Mais ce n’est pas une raison pour te déplacer les fesses à l’air ! Je vais t’aider ! Sors de ces couettes ! »

Noala s’approcha ensuite des vêtements, et les dispersa sur le lit. Elle lui montra du nez la culotte.

« Prends-là entre tes mains, et glisse-là sur tes jambes, puis remonte-là jusqu’à ce que tu ne puisses plus le faire, et qu’elle couvre ton intimité. Normalement... Oui, c’est bon, il y a un petit trou derrière pour que tu puisses glisser ta queue. »

Elle attendit que Sakura s’exécute, louchant volontiers sur son délicieux petit corps, et se glissa dans son dos, posant ses mains sur ses fesses, afin de refermer la culotte, au-dessus du trou.

« Voilà... Pense à refermer l’arrière, ça permet de stabiliser ta queue... Mais méfie-toi à ne coincer aucun poil dans la fermeture Éclair, ça fait un mal de neko ! »

Noala parlait par expérience. Elle alla ensuite chercher le soutien-gorge.

Ceci servira à couvrir tes seins, et à éviter qu’ils ne se déplacent partout quand tu avanceras. Ça permet de les tenir, en somme. Tu as de la chance, c’est un soutien-gorge facile à mettre. Il suffit de passer chaque bras dans les ficelles, et de le nouer dans le dos. »

Noala l’aida à enfiler le sous-vêtement, et s’occupa du nœud.

« Nous manquons de temps, bien sûr, mais la prochaine fois, c’est toi qui fera tout toute seule ! Il n’est pas forcément nécessaire de refaire le nœud à chaque fois, mais ça dépend aussi des soutiens-gorges que tu utilises. Certains n’ont pas de bretelles, et... Enfin, peu importe, miaaaww... »

Elle récupéra ensuite le reste des vêtements. Sakura n’avait pas de collants, mais une mini-jupe. Elle la mit sur les jambes de Sakura, la faisant glisser, puis enfila son haut, un simple débardeur. Des vêtements légers, mais qui lui conviendraient bien, dans la mesure où ils n’entraveraient pas ses vêtements. Noala se glissa derrière Sakura.

« Ta queue n’est pas trop entravée ? Tu peux la remuer ? La plupart des vêtements ne sont pas conçus pour permettre à une queue de sortir derrière, mais certains ont des ouvertures. Toi, ça a l’air d’aller... »

Satisfaite, Noala alla se planter à nouveau devant Sakura, et lui fit un grand sourire, avant de lâcher, les yeux pétillants :

« Tu viens ? Maîtresse va parler de toi ! »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 08 septembre 2012, 17:31:59
La Neko face à moi à l'air plus enjouée que moi... La Maîtresse doit vraiment être quelqu'un de bien pour qu'elle ait l'air aussi heureuse. En fait, elle est tout le contraire de moi. Quand je lui explique que je sait pas comment m'habiller, elle me répond assez rapidement.

- Hihi, je te comprends, petite Taigâ. Je suis née dans une île d’esclavagistes, et on ne m’a jamais appris à m’habiller non plus... Mais ce n’est pas une raison pour te déplacer les fesses à l’air ! Je vais t’aider ! Sors de ces couettes !

Avec son aide, je mis assez vite les vêtements qu'elle me présentait, en m'expliquant tout bien comme il faut. Des vêtements que je n'ai pas du tout l'habitude de mettre. D'ailleurs, ça me fait penser que le sien me semble un peu étrange... Qu'il sort un peu du contexte, même si je ne sais pas d'où je tire cette info... c'est comme si je l'avais déjà vu dans un autre lieu, plus approprié, sans me souvenir d'où exactement. Une fois prête, la Neko dont je ne connais toujours pas le nom me tire par la main, un grand sourire aux lèvres.

- Tu viens ? Maîtresse va parler de toi !

- Heu... Ah ?


L'enjouée et la timide... c'est vraiment un drôle de contraste... Mais je la suis quand même, trottinant à quatre pattes derrière elle. Après un court trajet, nous nous retrouvons dans une vaste salle avec de nombreuses tables, toutes remplies de filles de toutes races. A ce moment là, nous sommes de nouveau debout et je marche timidement derrière ma guide, les oreilles baissées, jusqu'à la table de la Maîtresse. Mais même assise, je garde les oreilles plaquées sur le crâne, un peu apeurée tout de même devant tout les regards braqués sur moi. Pour trouver un peu de réconfort, je préfère regarder la Maîtresse, plutôt que les autres filles...
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 09 septembre 2012, 13:24:21
La salle à manger était immense. Un véritable hall, une pièce encore plus grande qu’au manoir... Et, encore, elle ne comprenait pas toutes les filles de Mléinda. Beaucoup étaient actuellement en service, car le harem ne dormait jamais. La nourriture, en revanche, venait sans difficulté, car le harem comprenait aussi un restaurant... Quoi de mieux que de passer un commencement de soirée dans un restaurant, puis de la finir dans une chambre, avec une délicieuse hôtesse ? Les revenus de Mélinda étaient assez élevés, mais elle dépensait aussi beaucoup... Ceci permettait toutefois de bien se nourrir, et, si on pouvait lui reprocher bien des choses, personne ne lui avait jamais reproché de laisser mourir de faim ses filles. Mélinda était dans son coin, observant brièvement toutes ses filles, l’accomplissement de sa vie, heureuse de les voir sourire, rigoler, s’embrasser... C’était un spectacle réconfortant pour elle, la preuve qu’elle n’était pas comme son père, et qu’on pouvait diriger un commerce basé sur l’exploitation des personnes humaines sans briser les esprits.

Elle y songeait encore quand Noala entra, accompagnée de Sakura. La timide Taigâ regardait tout autour d’elle, nerveuse, et plusieurs des conversations se turent, alors qu’on se mettait à chuchoter dans son dos, parlant à voix basse... Un réflexe typiquement humain, mais Mélinda avait l’ouïe fine, et pouvait donc entendre toutes les conversations.

« C’est elle ! La Taigâ !
 -  Elle est trop mignonne !
 -  Je la veux dans mon lit !
 -  Vous croyez qu’elle ronronne comme les nekos ? »

Les commères, les rumeurs, les murmures... Dans une population essentiellement féminine, il fallait s’y attendre. C’était la même histoire au manoir, et Mélinda avait réussi à s’y habituer. Elle porta son regard sur Sakura, et écarta lentement les bras, lui faisant signe de venir, tandis que Noala, restant à quatre pattes, se mit près de la jambe de sa Maîtresse, et la lécha délicatement. De son côté, Mélinda empoigna Sakura, et la posa sur les genoux, l’enroulant dans ses bras, lui caressant les cheveux.

« Et bien, tu es toute propre, ma belle... Ne t’en fais pas, mes filles ne te feront aucun mal... J’aurais même tendance à dire qu’elles risqueraient de te noyer sous un déluge de câlins et de baisers si je te laissais seule avec elles... »

Naturellement, toutes les filles de Mélinda n’étaient pas des anges, et certaines, comme Océan, une Sahuagin, aimaient volontiers bizuter les nouvelles recrues. Voilà pourquoi Mélinda tenait à l’avoir contre elle. Dans cette position, toutes les filles comprendraient immédiatement qu’il était hors de question de la faire souffrir. Mélinda se redressa lentement, et Noala cessa de lui lécher le pied. Elle tenait toujours contre elle le corps de Sakura, posant une main sur les fesses de cette dernière, non seulement parce qu’elle aimait bien son petit cul, mais aussi pour pouvoir plus facilement la tenir contre elle, et l’empêcher de glisser.

« Mesdames... Je vous présente une nouvelle jeune fille qui partagera désormais notre vie. C’est une sensible et petite Taigâ, très timide, qui s’appelle... Sakura !
 -  BIENVENUE, SAKURA !!! » s’exclamèrent ensemble les filles.

Mélinda eut un léger sourire, et embrassa Sakura sur la tête. Les filles souriaient ensemble, et Mélinda raffermit brièvement sa prise sur le délicieux corps chaud de Sakura. Une vraie chaudière... Sa timidité la rendait encore plus délicieuse, et Mélinda avait une envie furieuse de planter ses dents dans son cou, afin de boire son sang... Sûrement pendant le repas, si Sakura restait contre elle.

« Je viens d’acquérir aujourd’hui cette petite perle... Mais n’haussez pas la voix contre elle, elle est sensible... »

De sa main libre, Mélinda caressait les cheveux de Sakura, et se rassit lentement, puis regarda Noala.

« Je vois que tu as déjà rencontré Noala... C’est une neko... Je te l’ai présenté, car j’ai trouvé que son parcours ressemblait un peu au tien. Elle était sur un archipel barbare, où les femmes sont maltraitées, et violées. L’Empire a organisé il y a quelques années une campagne militaire contre cet archipel, et c’est ainsi que j’ai pu récupérer Noala... »

La campagne avait été rapide et brève, les Ashnardiens ayant des renseignements importants. Les principaux ports militaires de l’ennemi avaient été détruits en une nuit grâce aux dragons dorés de Sylvandell. La bataille avait été très brève. Sans sa flotte, l’archipel ne pouvait plus faire grand-chose, et s’était rendu. Sylvandell avait alors pris son butin de guerre, à savoir de nombreux esclaves, et, en vertu du contrat qui liait les Warren aux Korvander, elle avait pu récupérer Noala. La neko était alors apeurée, terrorisée, et se cachait dans les placards, ou miaulait devant des fenêtres. La douceur et l’amour de sa maîtresse avaient permis à Noala de se remettre d’aplomb, et de devenir une neko enjouée, dont les longs cheveux lui donnaient un air sauvage qui plaisait aux clients.

Mélinda bascula son dos sur l’arrière du fauteuil, continuant à caresser Sakura, glissant ses ongles sur son dos, avant de lâcher :

« Et, depuis cette époque, Noala est heureuse, pas vrai ?
 -  Oui, Maîtresse ! Je ne vous remercierai jamais assez.
 -  Oh, mais garde plutôt tes remerciements pour Sylvandell ; ce sont leurs dragons qui ont permis de te sauver. »
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le dimanche 16 septembre 2012, 11:22:27
Je suis quand même très inquiète quant à mon avenir à court termes, si je dois partager ma nouvelle vie avec toutes ces filles qui me dévores du regard... Y'en a pas une qui voulait de moi dans son lit ? Tremblant légèrement, je me colle un peu plus contre la Maitresse qui me sert dans ses bras, y trouvant la sécurité dont j'ai besoin.

- Et bien, tu es toute propre, ma belle... Ne t’en fais pas, mes filles ne te feront aucun mal... J’aurais même tendance à dire qu’elles risqueraient de te noyer sous un déluge de câlins et de baisers si je te laissais seule avec elles...

Raison de plus pour rester avec la Maîtresse. Je n'envisage pas un seul instant de mourir noyée, plus particulièrement sous les câlins. J'aime bien les câlins, c'est pas le problème, mais trop en même temps risque sérieusement de nuire à ma santé... Maîtresse se lève en me tenant contre elle, avant de s'adresser aux autres.

- Mesdames... Je vous présente une nouvelle jeune fille qui partagera désormais notre vie. C’est une sensible et petite Taigâ, très timide, qui s’appelle... Sakura !

- BIENVENUE, SAKURA !!!

- Je viens d’acquérir aujourd’hui cette petite perle... Mais n’haussez pas la voix contre elle, elle est sensible...


C'est sûr... Leurs cris de bienvenue m'ont fait sursautés et j'ai aussitôt fourrée ma tête dans le cou de Maîtresse en plaquant encore plus mes oreilles contre mon crâne. Heureusement, elle sait très bien comment me calmer. Ses caresses entre mes deux oreilles firent vite effet, me faisant soupirer d'aise pendant qu'elle se rassoie. Nola est toujours à coté de nous, à quatre pattes aux pieds de la Maîtresse.

- Je vois que tu as déjà rencontré Noala... C’est une neko... Je te l’ai présenté, car j’ai trouvé que son parcours ressemblait un peu au tien. Elle était sur un archipel barbare, où les femmes sont maltraitées, et violées. L’Empire a organisé il y a quelques années une campagne militaire contre cet archipel, et c’est ainsi que j’ai pu récupérer Noala... Et, depuis cette époque, Noala est heureuse, pas vrai ?

- Oui, Maîtresse ! Je ne vous remercierai jamais assez.

- Oh, mais garde plutôt tes remerciements pour Sylvandell ; ce sont leurs dragons qui ont permis de te sauver.


En fait, la Maîtresse est un peu une sauveuse ? Le genre de personne qui sauve des filles de la souffrance pour leur offrir une vie plus heureuse ? Si ce qu'elle dit est vrai, alors Nola était aussi peureuse que moi avant ? Quand je la regarde, j'ai du mal à y croire... Mais il ya aussi un autre mot qui me fait réfléchir... Fronçant les sourcils, je prononce difficilement.

- Syl.... van.... dell.... ?  C'est qui ? Un... dragon ?

Dragon aussi ça me fait réfléchir, tout comme le vêtement de Nola... Dans ma tête, il y a comme une sorte de ligne qui relit tout ça ensemble, dans un ordre précis... De l'étrange vêtement, ça va vers Hiro, avant d'atteindre Sylvandell, puis le dragon, et de finir sur Maîtresse... C'est comme si ma mémoire tissait un chemin qui m'était inconnu... Mais l'arrivée du repas stoppa mes pensées compliquées, pour me focaliser sur une seule chose : mon ventre vide. Ça doit bien faire deux jours que j'ai pas mangée de viande... Et je ne connait rien de ce qui vient. Ayant toujours eu l'habitude de manger une sorte de pâté de viande hachée, je me contentait de mangée dans une gamelle en fer en plongeant ma tête dedans... Autant dire que je ne sais vraiment pas quoi faire devant le morceau entier qui fini dans mon assiette... ni à quoi servent les trucs à coté. Du coup je fixe mon morceau de viande, un air à la fois affamé et perdu sur mon visage...

- Uuuuuuuhh.........
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 17 septembre 2012, 10:54:03
« Syl.... van.... dell.... ?  C'est qui ? Un... dragon ? »

Légèrement surprise, Mélinda baissa la tête vers Sakura. Elle ne lui avait pas parlé de ce royaume... Comment savait-elle ça ? La vampire se dit que la Taigâ devait encore lui cacher des choses, et elle finit par répondre :

« Euh... Et bien, c’est... »

L’estomac de Sakura se mit alors à gargouiller, interrompant Mélinda dans ses explications. La vampire sourit lentement, et embrassa Sakura la tête, puis la força à se retourner. Sa poitrine s’enfonça contre le haut du dos de Sakura, et on amena assez rapidement les plats. Il était compréhensible que la Taigâ ait faim, mais elle continuait à surprendre Mélinda. Il y avait trop d’éléments qui ne collaient pas dans cette histoire, et ces éléments perturbaient beaucoup la vampire, qui n’aimait pas quand il y avait des points d’ombre dans ce qu’elle avait. La Taigâ lui cachait quelque chose, et elle n’en avait probablement même pas confiance elle-même. Il était impossible de simuler cette forte nervosité... A moins que sa peur des autres ne dissimule une autre peur ? Alice ne savait pas quoi en penser. Cette Taigâ était bien mystérieuse.

On amena de la bonne viande rouge saignante devant le nez de Mélinda, avec un accompagnement de frites craquantes. Les conversations, nombreuses, diminuèrent alors légèrement, au fur et à mesure que les filles commençaient à manger. Le service allait assez vite, et Mélinda caressait les aisselles de sa nouvelle protégée. Ce n’était pas la première fois qu’elle mangeait avec une Terranide sur ses jambes. Noala aussi avait été comme Sakura, une petite neko terrorisée. Faire en sorte qu’elle s’ouvre un peu, se confie aux autres, avait été un long travail, difficile et éprouvant. La Taigâ hésitait, et Mélinda savait très bien ce qu’elle avait. Ce n’était pas de la gêne, c’est juste qu’elle ne savait pas comment attaquer ce morceau de viande. Son ancien propriétaire avait du préférer la voir manger dans une gamelle, à ses pieds, en recevant des coups de fouet. La vampire ferma les yeux, essayant de ne pas y penser. Elle n’avait jamais compris le sadisme inutile de ses collègues, qu’ils soient ashnardiens ou nexusiens.

« Uuuuuuuhh......... » minauda la Taigâ.

Souriant, Mélinda amena l’une de ses mains sur la droite, saisissant la fourchette, l’autre tenant le couteau.

« Ne t’en fais pas, Sakura, je vais t’apprendre... La priorité, pour savoir manger, c’est de déterminer si tu es gauchère ou droitière. Tu tiens avec la main qui te sert à écrire la fourchette, et tu prends avec l’autre le couteau. Ce qui suit est ensuite enfantin. Regarde... »

Joignant le geste à la parole, Mélinda enfonça la fourchette dans le morceau de viande noirci, et approcha le couteau. C’était un couteau en céramique, extrêmement tranchant.

« On plante avec la fourchette, et, quand on s’assure d’avoir une bonne prise, on approche le couteau, en utilisant sa face tranchante, et... On tranche... Il faut donner un peu de force, mais la viande est tendre, et le couteau solide. Regarde... Elle se découpe comme du petit beurre ! »

Mélinda n’eut aucune difficulté à couper le morceau de viande, et le tint au bout de la fourchette, puis le rapprocha de la bouche de Sakura, et le glissa dans sa bouche, lui offrant sa première bouffée. On avait déjà salé le plat, car les cuisinières savaient que la Maîtresse aimait bien les plats salés.

« C’est bon, hein ? Les Ashnardiens ne sont pas très doués pour faire pousser de la nourriture, mais, en ce qui concerne l’élevage, nous avons de belles bestioles... Tout ce morceau de viande est pour toi, si tu le souhaites. En tant que vampire, mes besoins nutritifs ne sont pas aussi développés que pour les humains ou les Terranides. Allez, Sakura, à toi de jouer... »

La vampire doutait que Sakura arriverait à quelque chose de concret. La coordination entre les deux mains était essentielle pour réussir à utiliser des couverts. C’était assez ridicule pour certains, mais logique. Mélinda avait aussi mis des années et de sannées à ne pas se servir de ses doigts, car, dans son enfnace, on ne lui avait appris à utiliser des couverts, mais à manger comme une chienne.

« Et interdiction d’utiliser tes doigts, Sakura ! »

Comme pour l’encourager, elle posa un baiser sur sa joue. Naturellement, Mélinda ignorait totalement que Sakura, après avoir été une esclave, était devenue la femme d’une Princesse, et que ses manières avaient forcément sensiblement évolué. Mélinda risquait donc, en somme, d’avoir sous peu une nouvelle surprise de taille !
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Sakura Korvander le mardi 04 décembre 2012, 10:54:04
J'ai faim... J'ai littéralement les crocs devant ce carré de viande juteux... Qu'est ce qui me retient de le manger avec les doigts, comme avant ? Juste les autres qui utilisaient de drôles d'outils pour pas se salir et la Maîtresse qui veux m'apprendre.

- Ne t’en fais pas, Sakura, je vais t’apprendre... La priorité, pour savoir manger, c’est de déterminer si tu es gauchère ou droitière. Tu tiens avec la main qui te sert à écrire la fourchette, et tu prends avec l’autre le couteau. Ce qui suit est ensuite enfantin. Regarde...

J'observe attentivement la Maîtresse planter la viande avec la fourchette et la découper avec le couteau... Effectivement, ça à l'air plus facile qu'avec les doigts et les dents. Les humains sont bizarres, mais il font des choses super utiles... Par contre, j'ai beau regarder mes mains, je ne sais pas laquelle est ma droite de ma gauche... Par instinct, j'utilise celle qui se trouve du coté de la fourchette, dans celle de Maîtresse. Je suppose donc que c'est celle- là la droite. Mais avant de pouvoir faire quelque chose, je me retrouva avec un délicieux morceau de viande dans la bouche, les larmes aux yeux tellement c'est bon...

- C’est bon, hein ? Les Ashnardiens ne sont pas très doués pour faire pousser de la nourriture, mais, en ce qui concerne l’élevage, nous avons de belles bestioles... Tout ce morceau de viande est pour toi, si tu le souhaites. En tant que vampire, mes besoins nutritifs ne sont pas aussi développés que pour les humains ou les Terranides. Allez, Sakura, à toi de jouer...

Sous les encouragements de Maîtresse, je prend les couverts comme elle – un peu maladroitement – et je tente de faire comme elle... mais c'est pas aussi simple. J'ai mal à la main en tenant la fourchette comme elle et elle glisse tout le temps, s'enfonçant à peine dans la viande. Et le couteau, je le tient comme... heu... ben... comme une sauvage.

- Maiiiiis... Grrrrrr...

A ce train là, ça va être froid et plus bon du tout, parce qu'il me faut bien plusieurs essais, avant de pouvoir mettre un morceau déchiqueté dans la bouche avec un gros soupir de soulagement. Mais il en reste encore beaucoup et j'ai pas envie d'y passer toute la journée. Surtout que les autres filles ont presque terminées et qu'en plus, elles sont toutes en train de me regarder par moment. Je me tape la honte et je devient toute rouge de gêne, avant de me reprendre et inverser mes couverts dans mes mains, pour voir si c'est plus facile. Le couteau glisse tout seul sur la surface ensanglantée et la fourchette est plus facile à planter. Tout est beaucoup plus simple comme ça et je peux manger plus facilement, même si il m'arrive de déraper un peu trop souvent...

- Hmmmmgroaaarrrr...

Si la Neko à coté préfère manger le poisson, pour ma part, la viande rouge me contente parfaitement. Un peu plus loin, il y en a une autre, blonde, qui semble se battre pour pouvoir mettre dans son gosier un truc qui semble pas trop comestible... une sorte de carré marron avec un truc blanc dessus et surmonté d'une fraise... Bon, pour la fraise je peux comprendre, mais le machin que je n'arrive pas à identifier à plus l'air d'un morceau de viande complètement cramé avec de la semence par-dessus.

- Maîtresse ? C'est quoi la viande trop cuite que mange la Neko blonde, là bas ?

[HRP: Je parle d'un gâteau au chocolat surmonté de chantilly, pris d'assaut par Liana ;D]
Titre: Re : Une amnésie Contraignante [PV Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 04 décembre 2012, 23:52:39
Mélinda laissait le soin à Sakura de manger toute seule. C’était, implicitement, encore un autre test. Si Sakura était vraiment une Taiga sauvage, alors elle n’y arriverait pas en une soirée. C’était un te »st simple, mais efficace. Quelqu’un qui n’avait jamais tenu de couverts peinait à en comprendre le fonctionnement. C’était comme pour les baguettes chinoises. Si on n’y avait jamais touché, on avait bien du mal à s’en servir. Elle ne fut donc pas surprise de voir Sakura s’énerver sur son morceau de viande, ayant bien du mal à le découper. La vampire caressait lentement ses hanches, regardant par-dessus son épaule, et fronça les sourcils quand Sakura, en changeant de mains, réussit très facilement à découper la viande, la mangeant avec un plaisir non dissimulé. Mélinda ne dit rien, mais pensait très fort.

*On me cache quelque chose... C’est anormal, clairement...*

Mélinda la laissa manger, dévorant tout le steak, mangeant goulûment. Son regard se porta alors sur Liana, qui avait réussi à s’accaparer un gâteau au chocolat, l’un de ses péchés mignons. Utiliser des couverts avait, pour elle, été très difficile, et Mélinda savait que, quand elle était seule, elle utilisait encore ses doigts. Ici, elle utilisait une cuiller... Avec sa queue.  Ce spectacle sembla intriguer Sakura, qui tourna la tête vers Mélinda, curieuse :

« Maîtresse ? C'est quoi la viande trop cuite que mange la Neko blonde, là bas ? »

La vampire eut un sourire, pouffant légèrement, et embrassa Sakura entre ses deux grandes oreilles pointues.

« De la viande trop cuite, hum ? Liana ! »

L’intéressée releva la tête, avec les lèvres couvertes de chocolat. Elle rougit, et utilisa ses deux mains pour attraper sa serviette, et essuyer ses petites lèvres. Mélinda lui fit signe d’approcher avec le gâteau, et cette dernière obtempéra, se dressant sur ses pattes arrières, marchant en tenant le plat. Elle atterrit à côté de sa Maîtresse, et le posa devant Sakura.

« Oui, Maîtresse ?
 -  Ma petite Sakura s’étonne de ce que tu manges... »

Le regard de Liana, curieux, se posa sur Sakura, puis revint sur sa Maîtresse. Mélinda, de son côté, caressait avec une main les cheveux de Sakura, s’amusant à glisser ses doigts dans sa belle chevelure, et à les faire glisser lentement.

« Euh...
 -  Pourquoi ne lui ferais-tu pas goûter ? Elle pense que tu manges de la viande carbonisée... »

Les yeux de Liana s’écarquillèrent de surprise, et Mélinda mordilla alors tendrement le bout de l’une des oreilles de Sakura.

« Je suppose que tes narines ont du te montrer que ce truc noir n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler de la viande carbonisée... On appelle ça du chocolat, et ma petite Liana adore le chocolat. Quant à ce machin blanc,c’est de la chantilly... Ça fond dans la bouche. Depuis que Liana sait faire des gâteaux au chocolat, elle envahit mes cuisines pour en faire un par jour... Et elle a bien du mal à les partager... Mais, rien que pour toi, elle va faire une exception. »

Liana s’empourpra, et Mélinda, attrapant un couteau, coupa une part, et utilisa une cuillère, prenant un peu de la chantilly, et l’approcha de la bouche de Sakura.

« Goûte, ma belle... »