Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Revan Melkioro le samedi 19 mai 2012, 20:52:26
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Revan parcourait seul les terres désolées et sauvages environnant son domaine : le calme était plaisant en un sens mais morne : ses sabres étaient restés au fourreau depuis quelques temps déjà et il avait un peu peur de rouiller. Mais d'un autre côté, cette promenade solitaire lui permettait de respirer un peu : l'air immobile, comme mort, lui avait trop longtemps agressé les narines et le changement d'air lui faisait du bien. Foulant le sol d'un pas régulier, l'homme masqué fixait de son regard les détails du paysage : pas qu'il soit attentif que du contraire, il était plutôt en train de rêvasser. Un brigand en embuscade aurait tout à fait pu le prendre en défaut... Enfin en apparence seulement. Cela aurait même été une distraction bienvenue mais il semble que les bandits aient tous prit un fichu jour de congé justement aujourd'hui ! Quelle déception ! Mais, sans un mot, Revan continuait de marcher en silence. Après un petit moment de marche, on l'entendit pousser un soupir : c'était bien tout ça mais il commençait à s'ennuyer et, plus grave encore, à avoir faim ! La compagnie de sa soeur, femme de ménage et accessoirement son esclave, cuisinait très bien et sentir l'odeur du fourneau en train de faire cuire un petit quelque chose de bon lui manquait ! La tête penchée, l'esprit pleins de visions de plats délicieux, l'homme manqua de râté l'odeur d'une tout autre nature.
Redressant la tête, il renifla à pleines narines via les petites fentes de son masque de fer et de cuir. Cette odeur était celle du feu mais elle était trop ténue pour être celle d'un incendie... Un feu de camp donc ? Bien qu'il hésita un instant, le jeune homme se remit en marche en direction de l'odeur. Poussé par la curiosité, Revan se mit à s’interroger sur la raison de la présence d'un feu de camp ici : c'était une région très inhospitalière donc pourquoi venir ici ? Enfin soit, plus vite il atteindrait le campement, plus vite il en saurait plus. Marchant souplement, il passa entre les arbres rares et moribonds du coin avant de grimper une petite pente. Cette pente l'amena juste en surplomb d'un petit campement où brûlait un petit feu. Se pliant, il s'approcha assez près pour voir l'occupante des lieux. Il s'agissait apparemment d'une femme, seule. Souriant face à ce petit détail, l'homme masqué se dit qu'après tout, cette journée n'allait pas être si ennuyeuse que ça après tout. Atterrissant en souplesse après avoir sauté de sa butte qui lui permettait de dominer le campement, il redressa ses yeux brillants vers la jeune femme pour voir sa réaction, une main sur son arme juste au cas où...
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Louane soupirait presque à chaque pas. Elle était complètement épuisée ! Elle s'était levée extrêmement tôt pour chercher un petit travail et avait frappé à quelques portes avant qu'un boulanger n'accepte son aide pour faire des petits pains. Heureusement la jeune femme était très adroite de ses mains et la cuisine, ça la connaissait ! Elle travailla pendant des heures sans s'arrêter, jusqu'à ce que le soleil se couche. Alors seulement, le boulanger lui donna quelques pièces bien méritées et la kitsune reprit la route. Ce travail l'avait vraiment épuisée et elle n'avait qu'une seule envie : dormir. Simplement, l'auberge était bien trop chère pour elle, les pièces gagnées n'étaient pas à la hauteur. Exténuée, la demoiselle avait alors prit la route vers un autre village en espérant trouver quelque chose de moins cher. Mais là encore, elle fut déçue. Elle avait alors eut l'intention de dormir dans une petite rue tranquille avec sa couverture mais elle avait croisé des marchands d'esclaves.
Elle se demandait encore comment elle avait fait pour leur échapper. Elle se souvenait avoir grimpé sur les toits puis détalé pendant un temps un très long moment. Désormais, elle trainait les pieds, complètement essoufflée. Elle se sentait incapable d'aller plus loin alors elle monta un petit camp improvisé. Le boulanger lui avait laissé quelques petits pains alors elle en goba quelques un pour son diner.
Lorsque le feu qu'elle avait allumé crépita joyeusement, elle s'allongea, enroulée dans sa couverture, puis s'endormit. Elle n'eut aucun mal à s'enfoncer dans un sommeil lourd dénué de rêve ou de cauchemar. Cependant, après quelques heures de sommeil, elle fut réveillée par un mal de dos. En effet, dormir à même le sol était douloureux. Ce fut sans doute de cette manière qu'elle entendit quelqu'un approcher. Pire encore, il atterrit tout près d'elle, ce qui acheva de la réveiller en sursaut. Louane se redressa d'un bon, un bâton dans les mains qu'elle avait gardé soigneusement près d'elle. Elle le brandit en reculant d'un pas, dévisageant l'individu qu'elle prenait pour un monstre. A quelque chose près... c'était le cas, non ? Elle le menaça de son arme, en espérant le faire reculer un peu mais sans grand succès.
- Qui êtes-vous ? Allez-vous en !! Laissez-moi tranquille !
Qu'est-ce qui pouvait pousser un type comme lui à surprendre une fille en plein milieu de la nuit ? Pas quelque chose de commode en tous cas... elle imaginait le pire. De plus, il était armé lui aussi et c'était très mauvais pour elle. Fuir ? Il la rattraperait sans mal. Elle ne pouvait que lui faire face et lui faire croire qu'elle ne le craignait pas.
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Prenant enfin le temps d'observer l'occupante du petit campement, Revan eut envie de sourire : un beau petit brin de fille mais avec quelque chose en plus. c'était évident : elle était trop jolie pour être une ''simple'' humaine et avait des attributs
qu'une jeune fille n'aurait pas pu avoir naturellement. Restait à savoir ce qu'elle était exactement : il avait certes déjà vu des Terranides, il n'était pas ermite à ce point là contrairement à ce que lui disait sa soeur mais il avait vu plus de ses créatures dans ses livres qu'en vrai. Alors, à présent qu'il observait un spécimen comme celui là : avec ces jolies oreilles et sa jolie queue, il se demandait quelle attitude adopter. Après tout son entrée avait été tout sauf délicate et pacifique et il ne savait pas comment régirait cette... Cette... De quelle espèce est cette jeune fille au fait ? Revan regretta soudain amèrement de ne pas être dans sa bibliothèque pour avoir un livre sous les yeux et mieux comprendre ce qu'était la jeune femme. Après tout, la connaitre un peu mieux lui aurait facilement permit de définir l'attitude à adopter face à elle et donc de gagner plus
facilement sa confiance. Se mettant l'espace d'un instant à la place de la créature qui l'observait, il se dit que son apparence pourrait l'inquiéter.
Souriant sous son masque, il voulut approcher en écartant les mains mais la jeune femme aux oreille de renard se recula et dégaina une arme rudimentaire, un bâton ! Manquant de s'étrangler de rire, le jeune homme hésita entre juste laisser la jeune femme se faire mal elle même avec son arme d'homme des cavernes ou bien la désarmer lui même : après tout, il n'avait rien à craindre de ça n'est-ce pas ? Son pouvoir d'E.S.P.E.R restait disponible bien entendu : il lui suffirait de lever le bras et de serrer l'air en face de lui pour que la créature subisse le même effet que si on l'étranglait mais il n'avait pas envie de la blesser, pas encore. Tournant autour de sa pauvre ''futur victime en devenir'', Revan s'interrogea sur la manière de la désarmer sans lui faire trop de mal : lui faire un croche-pied quand elle passerait à l'attaque ? Possible... Dégainer ses propres armes et la combattre ? Allons, soyons un peu gentleman et ne la blessons pas plus que nécessaire : ce temps là viendra assez vite. En tous cas, le jeune homme approcha de la jeune femme aux attributs de renard avec les mains toujours un peu écartée, comme si il ne voulait pas se montrer agressif. Souriant sous son masque bien qu'on ne puisse pas le voir, Revan dit :
- Poses donc ça avant de te faire mal ma belle, je n'ai pas envie de t'abimer si vite mais... Si tu le veux vraiment, vas-y : attaques moi ! Ce sera amusant...
L'assurance qui perçait dans la voix du jeune homme inciterait peut-être la jeune femme à réfléchir mais on ne sait jamais, Revan était prêt à la désarmer au cas où...
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Il parait qu'il ne faut jamais se fier aux apparences et ne pas juger les personnes trop rapidement. C'est ce qu'on lui avait répété à l'orphelinat lui semblait-elle. Mais certain individus correspondait parfaitement à l'allure qu'ils donnent. Ce type là était effrayant et cachait son visage sous un masque, tout habillé de noir, avec un regard à vous glacer le sang. Non ce gars-là n'était pas un gentil... pas entièrement en tous cas. Sinon il ne l'aurait pas surprise ainsi et n'aurait pas porté la main à son âme. Est-ce qu'il était un marchand d'esclave ? Il n'en avait pas l'allure habituelle mais on ne sait jamais ! Voilà pourquoi la demoiselle s'était automatiquement armée et se défendait. Bon d'accord, ce n'était qu'un bâton mais ce n'était pas de sa faute, c'est tout ce qu'elle avait trouvé ! Mieux valait cela que rien du tout, non ?
Elle ne quittait pas l'individu des yeux, le souffle court, prête à réagir au moindre mouvement suspect. Tous ses sens étaient en alerte tandis que l'inconnu tournait autour d'elle comme le ferait un prédateur avec sa proie. Elle suivait ses mouvements, alors qu'il lui conseillait de poser son arme improvisée avant de se faire mal. Louane rougit un peu sous cette remarque. L'abimer ? Ah ! Donc ses intentions étaient forcément mauvaise, d'autant plus qu'il commençait maintenant à l'encourager à l'attaquer.
- Amusant ? Tu rira moins quand je t'aurais assommé, sale monstre !
Pourtant elle ne bougea pas. Allons c'était complètement stupide... ce type était deux fois plus grand et deux fois plus costaud qu'elle. Et sans doute dix fois plus expérimenté au niveau des combats.
Elle commença alors à reculer, le cœur battant, mais un obstacle se présenta à elle. Elle était coincée contre un arbre. Oh mais quelle idiote ! Du coup, elle se mit en position de combat, tremblant légèrement. Un animal acculé de cette manière finit forcément par attaquer... c'est l'instinct de survie. Alors dans un cri, elle se jette soudain sur l'individu, bâton en avant, prête à lui porter un coup.
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Se glissant dans la peau d'un chasseur observant sa proie, Revan tourna encore un moment autour de sa proie : cette situation l'amusait beaucoup. Normalement, il n'était pas du genre à jouer ce rôle, préférant rester à l'écart et ne porter qu'un coup décisif avant de s'en aller vaquer à autre chose. Mais ici, la résistance futile de la bête qu'il devinait épuisée titillait ses instincts de mâle et de chasseur. Après tout, il avait tout son temps : pourquoi ne pas jouer un peu avec cette jeune fille, gentiment ou pas, c'était une autre question. En tous cas, son esprit encore un peu joueur ne pouvait cesser d'avoir envie de provoquer la jeune femme : allait-elle céder à la paniquer et l'attaquer ? Ce serait amusant, surtout qu'une cible qui n'est plus maîtresse d'elle même est encore plus facile à neutraliser. Bien que l'adage qui dise ''il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué" flotta un instant dans sa tête, le jeune homme le repoussa, déjà plus attiré par les milles et une possibilités une fois la jeune femme vaincue. Bien entendu, il ne put se retenir de dire à la jeune femme qu'abandonner serait plus simple mais il n'avait pas envie qu'elle abandonne justement. Tournant encore une fois autour d'elle, Revan eut l'esprit emplit de visions de cette charmante créature se tortillant sous lui : assez excitant pas vrai ? Pas d'inquiétude : qu'elle le veuille ou non, ce temps là arrivera bientôt. La voyant lever son arme improvisée, le jeune homme comprit qu'elle n'avait pas du tout l'intention de se rendre gentiment... Tant mieux dans un sens. Pourtant, Revan devait quand même rester prudent un minimum : un animal acculé reste dangereux et, à la manière dont la jeune femme tenait son bâton, elle comptait bien lui prouver que c'était vrai ! La voyant avancer avec un cri qui se voulait guerrier, le jeune homme s'écarta en ricanant : l'option du croche-patte semblant toute indiquée comme contre attaque.
-Mais c'est qu'on a pas froid aux yeux ma petite ! Voyons si ce sera toujours la même chose quand tu seras à ma merci !
Son pied tendu devant les siens, il fit chuter la Terranide au sol avec un ricanement de mauvaise augure et profita de son déséquilibre pour l'entraîner au sol. Une fois qu'elle fut tombée, il lui saisit les poignet d'une main pour les immobiliser. Se penchant à son oreille, il sifflota d'un ton léger :
-~Promenons dans les bois, tant que le loup n'y est pas... Le problème c'est que le loup c'est~MOI~
Souriant toujours, il caressa de sa main libre la jeune femme pour lui imprimer la terreur de ce qui allait lui arriver.
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Elle n'avait pas eu le choix. Mieux valait attaquer et tenter sa chance pour s'en sortir que de se laisser piéger comme une idiote impuissante. De toute manière il allait bien falloir qu'elle se débrouille pour s'en sortir et ne pouvait pas y arriver sans tenter quelque chose. Se battre contre ce monstre ? Une idée complètement folle, pas vrai ? Oui elle le savait, elle savait aussi qu'elle finirait forcément pas perdre. Elle n'était pas de taille face à un gars comme lui. Sans compter qu'elle n'était pas en grande forme et n'avait pas tout récupérer de son énergie perdu la veille. Est-ce qu'elle était perdue ? Si c'était le cas tant pis, elle se battrait jusqu'au bout, elle n'allait pas se laisser vaincre aussi facilement, ça non ! Elle avait beaucoup de volonté et de courage finalement cette petite. Elle paraissait faible et inoffensive vu comme ça mais ce n'était pas tout à fait vrai. Elle voulait le prendre par surprise et pendait qu'en l'attaquant, il serait étonné et perdrait de son assurance. Mais ce ne fut pas du tout le cas. En fait, il s'attendait tout particulièrement à ce qu'elle agisse.
Louane comprit trop tard qu'il avait un coup d'avance. Elle vit son pied se mettre en travers de sa route. Ce fut comme une scène au ralentit, elle fit un effort pour éviter la piège mais s'y prit un millième de seconde trop tard. Elle perdit l'équilibre et s'écrasa sur le sol. Elle grimaça sous la douleur et voulut se relever mais poussa un cri en voyant l'individu juste au dessus d'elle, agrippant ses poignées pour l'immobiliser. Il avait de très, très mauvaise intentions ! Est-ce qu'il allait la tuer pour la détrousser ? Non elle ne possédait rien alors peut-être qu'il allait la vendre ! Ou pire...
La jeune femme préférait ne pas y réfléchir et commença à se débattre en grognant et en montrant ses petits crocs de renardes. Il chanta une sorte de chanson d'une voix atroce et caverneuse qui la terrorisa, et il commença à la caresser de sa main libre.
La kitsune s'empourpra, horrifiée par ce qu'il était en train de faire. Oh non, pas ça ! Elle redoubla d'effort en se jetant en tout sens, grognant et gémissant de protestation en essayant de lui donner des coups et de lui faire mal.
- Lâchez-moi espèce de monstre ! Lâchez-moi où vous allez le regretter ! Ne me touchez pas ! Enlevez vos sales pattes de là, je vous dit !!
Elle se doutait bien que ça ne servait à rien de brailler et de lui demander ce genre de chose. Mais peut-être qu'il finirait pas se lasser et de la laisser tranquille, non ? Peut-être que son but était juste de lui faire peur... elle l'espérait !
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Sentir la résistance de sa proie excita le jeune homme au masque de fer et de cuir mais qui ne le serait pas dans une telle situation ? N'importe quel mâle ayant un tant soit peu d'hormones et n'étant pas emprisonnée dans des sentiments mièvres et fade aurait profité de la situation... Comme il comptait bien le faire. Adepte du changement, le jeune homme avait vite été lassé du corps, pourtant délicieux de sa frangine qui n'hésitait jamais à le lui donner entièrement. Un petit peu de changement en présence de la Terranide serait donc le bienvenu : explorer son corps, tester ses limites, ses envies, ses fantasmes même les plus secrets, tout ça serait un jeu amusant auquel il se prêterait jusqu'à plus soif ! Mais avant cela, il faudrait sans doute mâter un peu la bête : il est quand même rare qu'une jeune femme se livre de plein gré à un violeur... Bon, Revan en avait déjà croisé une ou deux des comme ça mais ça restait rare. Néanmoins, malgré sa bravoure de façade, Revan sentait bien que la créature à l'allure de Renard perdait pied : sa nervosité l'avait poussé à m'attaquer et à présent, elle se retrouvait prisonnière entre ses mains puissantes. Toujours assit sur elle, il sentit sa proie se débattre avec hargne. Cela l'aurait normalement amusé mais, en se débâtant et agitant ses membres, la petite démone lui envoyé par mégarde un coup de coude dans les côtes. Serrant le dents et sifflant de fureur, le jeune homme faillit la frapper par réflèxe mais au contraire, il ne fit rien... En apparence. Desserrant les dents, il dit d'une voix furieuse :
-Tu vas regretter ça ma belle... Moi qui comptait y aller doucement pour que tu prennes quand même ton pied.
Concentrant sa volonté d'ESPER, l'homme masqué fixa la jeune femme aux oreilles de renard : l'air sembla s'animer autour de la gorge de la Kitsune pour se mettre à serrer, la faisant suffoquer. C'était ça son pouvoir : bien qu'il ne soit pas très impressionnant, il permettait de comprimer la gorge d'une victime pour l'étrangler à distance. Profitant de son manque de résistance, il continua de la faire s'étrangler et déchira plusieurs fois ses vêtements. Il lui lia les poignets avec une facilité tirée de l'habitude (merci la soeur S.M sur les bords !) Avant de relâcher son emprise psychique sur la Kitsune. Une fois certain qu'elle ne pourrait plus se servir de ses mains, il lui caressa le dos, espérant la faire frissonner avant de lui caresser l'intimité.
-J'espère que tu es prête pour ce qui va suivre ma jolie...
Et, pour la faire souffrir et l'humilier, il entra un seul doigt en elle, juste un peu...
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Louane se battait depuis longtemps pour préserver sa liberté. Elle sa cachait, se faisait toute petite, presque transparente aux yeux des autres et évitait de fréquenter les grandes auberges, ne prenait jamais les sentiers et faisait de longs détours. Tout ça pour ne pas se faire prendre dans les filets des marchands d'esclaves, de monstres ou de pervers comme cet immonde individu ! Mais manifestement ce n'était pas encore assez. Mais pas question pour la demoiselle d'abandonner donc, elle avait prévu de lui donner du mal jusqu'au bout et tentait même de le frapper. Jusque là, elle doutait d'y parvenir mais par bonheur, son coude percuta le buste de son assaillant. Elle entrevue une faille et ne put s'empêcher de sourire, contente de ce cou-là. Mais elle n'aurait pas du, elle le compris immédiatement au regard et la vois furieuse de l'individu. Elle n'avait fait qu'empirer son cas, rien de plus. Pour le coup, il était bien décidé à lui faire subir les choses. De toute manière, elle se voyait mal y prendre un quelconque plaisir !
Tout à coup, il se passa quelque chose d'incroyable et d'horrible. Elle sentit l'air lui manquer et quelque chose serrer sa gorge. Pourtant, le monstre ne se servait pas de ses mains. Un pouvoir ?! Elle était tombé en plus sur un type avec des pouvoirs ? Louane désespérait de plus en plus. Elle avait envie de pleurer et ses yeux devenaient humide. Il n'avait quand même pas l'intention de la tuer ! En fait il en profita pour attacher solidement ses poignets et déchirer ses vêtements. Elle essaya de crier, de hurler et de se débattre mais elle manquait trop d'air. Il finit par desserrer l'emprise de son pouvoir et la kitsune inspira un grand bol d'air, toussant un peu. Puis il caressa son dos tout du long, puis ses doigts glissèrent sur son intimité. Elle eu un hoquet de surprise, rougissant subitement. Prête ? Absolument pas !!
- Non ! S'ils vous plaie ne... Oh !!
Il venait de glisser un doigt dans son intimité. Pas beaucoup, mais juste assez pour qu'elle sente un frisson étrange grimper le long de son échine. Elle serra les dents et enfonça ses ongles dans la peau de ses mains attachées. Elle n'osait même plus bouger.
- S'il vous plaie laissez-moi... vous n'avez pas le droit...
Elle n'avait pas d'autre choix que de laisser quelques larmes glisser sur sa joue et elle tremblait. Elle tremblait de peur surtout et n'espérait qu'une chose, qu'il ne la touche plus.
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Revan commençait à sentir que les choses allaient enfin dans son sens : ça avait été juste parfait, la résistance de sa proie avait été juste ce qu'il fallait pour qu'il se mette en appétit... En appétit d'elle. Maintenant, après avoir balayé ses décences et trouvé que malgré son air farouche, la Kitsuné était faible et sensible, il avait envie d'elle. En plus, la jeune femme n'avait pas à rougir des autres : elle était jolie, bien formée et attirante, comme si elle possédait un certain magnétisme. Le jeune homme se surprit à se demander si elle était expérimentée : avec son joli corps et son joli visage, il ne serait pas étonnant que cette jeune créature aie déjà un beau tableau de conquête masculine (et féminine qui sait ?) Derrière elle. Se passant une langue gourmande sur les lèvres, il se demanda à quelles expériences perchées cette jeune femme avait déjà participé, ce qu'elle avait déjà expérimentée. En tous cas, ce soir, près de son feu de camp, il allait se servir d'elle pour étancher sa ''soif'' et malheureusement pour elle ce ne serait pas sans son contentement. Revan avait aussi remarqué sa réaction lorsque son pouvoir dESPER était entré en action et l'avait privé d'air : il pouvait tenter de recommencer l’expérience de diverses façons pour voir où était le point de rupture de la jeune créature. Découvrir son point de rupture : là où elle supplierait pour sa vie ou pour qu'il continue s’il parvenait à lui briser l'esprit serait un défi fort intéressant qu'il avait hâte de débuter. Pour cela malgré tout encore fallait-il qu'il s'occupe du corps de la jeune Terranide puis qu'il la ramène à sa tour délabrée et presque vide qu'il considérait comme sa ''maison''. Poussant un soupir en pensant au travail qu'il allait bientôt avoir, il faillit se laisser décourager mais un seul regard à la croupe de la jeune femme lui ôta toutes ces pensées négatives. Toujours avec un unique doigt en elle, véritable pied-de-nez à son libre arbitre et à son intimité, Revan commença à le remuer, voulant l'humilier en se servant de son corps comme bon lui semblait. Faisant remuer son index en elle par petits coups expert, il voulait l'entendre gémir, douter d'elle, de sa capacité à résister à son viol. D’ailleurs le jeune homme au masque de fer voulait y aller lentement : faire tomber l'une après l'autre ses défenses, lui donner un plaisir auquel elle ne pourrait que difficilement résister. Cette technique prendrait du temps mais il s'en fichait pas mal : le temps, il l'avait. Remuant son doigt d'abord de bas au haut puis d'avant en arrière, l'ESPER se pencha à l’oreille de la Kitsune de manière à ce qu'elle ne puisse pas voir son visage puis enleva son masque. Il lui lécha d'abord son oreille animale d'un doux mouvement. L'empêchant de se retourner, il retira un mouchoir de soie de sa propre ceinture et le noua autour des yeux de la Kitsuné.
Cette action avait pour but de l'aveugler pour qu'elle ne voie pas son visage tout d'abord mais aussi pour augmenter un peu les sensations qu'elle allait recevoir. Enfin, cette technique ne fonctionnait pas avec toute mais parfois certaines femmes ressentaient plus intensément le plaisir si elle ne voyait plus rien. En tous cas, il continua à lui lécher l’oreille, allant même jusqu'à suçoter le bout de son oreille soyeuse. D'un même mouvement, il continuait à la titiller plus bas sans dire un mot, attendant les réactions de sa captive : comment allait-elle trouver cette ''torture'' ?
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La jeune femme aurait peut-être préféré qu'il la frappe ou quelque chose du genre. Qu'il ne soit venu que pour faire du mal et aurait peut-être même préféré qu'il soit un marchand d'esclave désirant le vendre plutôt qu'il ne fasse ce qu'il était en train de faire. Elle ignorait ce qu'il était en train de penser ou de croire, mais la jeune kitsune n'avait pas vraiment d'expérience dans ce genre de chose. Elle avait tout fait, justement pour que ce genre de situation n'arrive pas et que les hommes n'abusent pas d'elle. Elle avait toujours voulut donner son corps seulement aux hommes en qui elle aurait confiance et qui l'auraient mérité à ses yeux. Simplement, voilà, ne pouvait pas durer ce genre d'utopie. Ce qui se passait en était la preuve, peut-être qu'elle ne s'était pas montrée assez prudente finalement. Quelle idiote elle avait été ! Elle pouvait sentir à quel point le monstre était excité au fur et à mesure qu'elle résistait. Que fallait-il faire alors pour le dissuader ? Si elle avait su ce qu'il manigançait comme plan machiavélique elle en aurait fait une attaque.
Elle se sentait écrasée sous son poids et était incapable de bouger. Ce doigt dans son intimité semblait totalement la paralyser. Pire encore, il se mit à le remuer dans son entre, augmentant encore la chaleur dans son corps alors que cela la dégoutait profondément. Comment pouvait-il oser faire une chose pareille ?! Il se pencha sur elle et eut l'air d'enlever son masque car elle sentit bientôt bientôt sa langue sur son oreille, lui tirant un nouveau frisson. Sa tête repoussait obstinément toutes ces sensations mais son corps réagissait sans pouvoir se contrôler. Une véritable humiliation en effet. Soudain, ce fut le noir. Elle poussa un cri et un gémissement mêlé de colère et de plaisir malheureusement lorsqu'il continua de lécher son oreille et de remuer son doigt dans son intimité. Elle avait chaud et ne plus rien voir augmentait encore son anxiété. Malgré tout en effet, son corps aimait ce genre de traitement.
Louane essayait de trouver une solution pour s'en sortir. Elle tirait sur ses liens mais ils étaient trop solide. Comment faire ? Elle réfléchit, étouffant avec peine quelques gémissements. Et si elle se laissait faire ? Après tout, ce serait certainement moins douloureux pas vrai ? En plus si ça se trouve, le fait qu'elle soit consentante allait le refroidir et il la laisserait tranquille ! Elle pouvait toujours essayer... mais d'un autre coté elle ne le désirait pas du tout. Sa poitrine se soulevait à chaque respiration, elle résistait à l'envie de gémir sous la douce et terrible torture. Elle hésitait encore. Elle ne pouvait quand même pas abandonner si facilement... Soudain, elle se mit à crier, se rebellant une ultime et dernière fois alors que ses forces l'abandonnaient de plus en plus.
- LAISSEZ MOI !!!
Un cri mêlé aux sanglots, puis elle finit par détendre son corps fatigué qui réagissait toujours malheureusement, de plus en plus chaud et frissonnant. Alors au bout d'un petit instant elle se résigna et au lieu de serrer les cuisses comme elle tentait de le faire jusqu'à maintenant, elle se détendit. Elle laissa même entendre ses gémissement et ses soupirs sans les retenir. Est-ce qu'il allait arrêter alors ? Une partie d'elle le voulait vraiment mais l'autre avait envie de continuer. Quelle humiliation en effet !
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Les cris de la jeune femme se répandant dans la nuit était une douce musique aux oreilles de son violeur : il n'allait pas hésiter longtemps avant de se montrer plus sérieux car il avait vraiment envie d'entendre encore plus sa voix. Le jeune homme avait déjà entendu plusieurs étapes ce qui l'avait évidemment ravi : sa colère l'avait amusé, sa peur l'avait enivré et ses pleurs l'avait excité... Que lui réservait donc d'autre cette charmante jeune femme à présent entre ses mains ? Allait-elle se mettre à rapidement chanter son plaisir ? A la supplier comme il le prévoyait ? Ou bien au contraire, allait-elle se mettre à jurer pour l'intimider ou à parler de manière aguicheuse pour le secouer ? Lui faire perdre ses moyens en se disant qu'il était juste tombé sur une vile traînée qui refroidirait son appétit. Voulant entendre encore plus sa jolie voix, même en pleur, Revan s’exerça à agiter ses doigts, voulant trouver ses points sensibles. Se guidant aux infimes frissons qui résonnait parfois dans le corps de la Kitsuné lorsqu'il caressait un coin précis, le jeune homme au masque de fer se dressa rapidement une ''carte'' mentale du corps de sa victime. Après tout, une telle activité lui serait rapidement bénéfique si jamais il voulait par après briser la volonté de cette pauvre femme et la rendre ainsi apte à devenir son esclave... Une de plus. C'était d’ailleurs, entre autres, la raison pour laquelle l'ESPER n'avait pas agit comme un balourd de brigand de seconde zone : un tel être se serait juste servit sur elle, ruant dans ses brancards jusqu'à la mettre probablement enceinte. Non, ici, Revan était un... Un ''artiste'' : il voulait à la fois que la Terranide souffre et y prenne du plaisir comme il l'avait déjà répété. La caressant toujours, il lui lécha l’oreille avec un peu plus d'avidité et glissa sa seconde main sous son soutien gorge, un des rares éléments encore intact de la tenue de la jeune femme. Une fois qu'il trouva son sein, il le caressa doucement, attendant que le téton durcisse grâce à ses gestes experts avant de virer la pièce de vêtement de son chemin. Donc, la Terranide à présent entièrement nue, juste vêtue des restes déchirés de ses vêtements, Revan pouvait passer à la suite de son plan. Ourlant ses lèvres avec une grimace amusée, il vit et entendit la jeune créature céder et sangloter. Étouffant son rire,il chuchota d'un ton chaud et sensuel à l’oreille de la pauvre victime :
-Voilà, détends-toi, je t'avais dit quand même dit au départ que j'allais te donner du plaisir non ? Et bien, soit encore sage et tu en recevra plus... Je vais te donner un petit aperçus...
Toujours avec un petit sourire, le jeune homme l'embrassa sur la joue puis descendit jusqu'entre les cuisses de la Kitsuné. Lui redressant la croupe, il se lécha les lèvres avant de donner un petit coup de lange à l'intimité de la jeune femme ligotée. Accélérant assez rapidement le rythme, Revan attendait de voir comment la Kitsuné appréciait son ''traitement''.
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Le plus difficile était sans doute de se battre contre son propre corps et c'était un peu ce qui était en train de se produire pour Louane. Arrachée entre deux volonté, elle avait du mal à faire la part des choses mais surtout à faire un choix. Les doigts de l'individu dans son intimité semblait la contrôler avec une facilité déconcertante, comme s'il avait trouvé là panneau de contrôle de son corps pour faire d'elle un simple pantin. Elle luttait contre ça mais sentait que bientôt, la fatigue allait avoir raison d'elle. Elle n'aurait alors plus vraiment le choix... ou très peu. La kitsune retenait encore un peu ses soupirs mais physiquement, elle ne retenait plus grand chose. Être dans le noir était passablement angoissant mais pour une raison étrange, augmentait encore l'excitation de son corps. Elle se mordit la lèvre inférieure, espérant ainsi réveiller son corps et lui rappeler qui était le maître ici. Manque de pot, ça ne marchait absolument pas.
L'individu léchait toujours son oreille, lui tirant des frissons de plus en plus violent. Elle sentit soudain une main se glisser sur son seins et le caresser. La kitsune se crispa un peu mais devait avouer que c'était malheureusement agréable. Elle gémit un peu alors que la température grimpait encore malgré sa nudité. Pourquoi aimait-elle ça ? Elle était sensé détester et le repousser, qu'est-ce qu'elle faisait, là ? Elle avait honte, mais ce n'était plus elle qui contrôlait son corps malheureusement. Elle avait au-dessus d'elle un véritable marionnettiste. Il l’incita à se détendre encore, apparemment satisfait qu'elle commence à se montrer plus docile. Il voulait alors en profiter pour lui donner un autre aperçut. Le cœur de la jeune femme s'emballa. Que lui réservait-il encore ?
- N... non...
Elle avait beau refuser dans le fond de sa tête, son corps lui hurlait le contraire. Elle se mordit de nouveau la lèvres pour ne pas le traduire. Mais soudain, elle sentit quelque chose de chaud et gluant contre son intimité, une sensation exquise qui l'électrifia violemment dans tout son cors et lui arracha un petit cri de plaisir. Il accéléra ses coups de langue, déstabilisant encore davantage la jeune femme. Elle commençait même à manquer de souffle mais ça ne venait pas de son étrange pouvoir mais de la chaleur qui grimpa encore en elle. Elle avait une furieuse envie qu'il continue et qu'il enfonce sa langue dans son entre... non !! A quoi elle pensait là ?
Pourtant, chaque coup de langue brisait une nouvelle barrière et au bout d'un petit moment, encore un peu tremblante, elle se détendit tout à fait et écarta même un peu les cuisses, gémissant tout à fait cette fois-ci. Elle ne voulait plus qu'il s'arrête cette fois. Elle avait honte de baisser aussi rapidement les bras mais ne pouvait pas faire autrement, elle en avait trop envie !
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Le bout de la langue de Revan entrant toujours dans le pauvre corps perclus de plaisir de la Kitsune prisonnière, le jeune homme eut envie de sourire voire même de rire. Tel un chef d'orchestre, le violeur était à présent le maître du spectacle : un mouvement par ci, et il déclenchait un gémissement, un coup de langue par là et c'était un délicieux frisson qui répondait. Jouer avec le corps de sa victime et avec sa pitoyable résistance qui s’effritait comme un château de sable sous l'assaut des vagues. Introduisant sa langue en elle et lui faisant effectuer un ballet délicieux, le jeune homme se dit en lui même que la suite allait être extrêmement amusante. Le seul petit soucis qui se posait encore à lui était de savoir jusqu'où il devait encore aller pour titiller les sens de la créature. après tout, il lui restait encore mille et une façon d’embraser les sens de sa victime sans la pénétrer. Ayant une large expérience derrière lui, Revan n'avait qu'à explorer sur la Kitsune des choses qu'il avait déjà fait avec son esclave de soeur. Revan se demandait ce qui changerait entre sa frangine et sa nouvelle esclave en devenir : serait-elle sensible aux même choses ? Les mêmes positions les feraient-elles grimper aux rideaux ? Et bien pour le découvrir encore faillait-il essayer ! Et ça tombe bien car, après l'avoir bien léché, la faisant mouiller peut-être contre son gré, le jeune homme passa à l'étape supérieure. Sans cesser de faire aller et venir sa langue en elle, il déboutonna son pantalon. Le reste passa aussi à la trappe tandis qu'il titillait son clitoris de sa main libre, celel qui n'abaissait pas ses sous-vêtements. La sachant bien moulée, il aurait pu la pénétrer de suite mais au contraire, il préféra jouer encore un peu avec elle. Trempant ses doigts dans son jus féminin, il attendit qu'il soit bien humide puis renifla bruyamment. Passant sa langue sur ses doigts, la goûtant encore plus, Revan dit d'un ton taquin :
-Huuum, tu sens bon petite Kitsune et tu as un goût délicieux aussi : léger et sucré. Tu sais, je pourrais continuer à te titiller longuement encore mais ce serait plus facile si tu y mettais un peu du tien : et si on commençait par un truc simple ? Quel est ton nom déjà...
Se couchant sur elle sans la pénétrer, il l'embrassa tout doucement dans le cou avant de remonter vers ses lèvres sans pour autant y déposer un baiser (plus prudent !) Mais, emporté par son élan, il laissa le jus de sa victime dégouliner entre ses propres lèvres et sur son visage. La représentation de la Kitsune nue, attachée et souillée par ses propres fluides auraient été de trop pour nombres d'hommes qui se seraient jetés sur le corps de la jeune femme pour la violer. Plus patient, le jeune homme glissa plutôt son membre entre les cuisses de la jeune victime, le laissant glisser contre les lèvres de son vagin sans y entrer : un autre type de stimulation redoutable non ?
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Louane tremblait des pieds jusqu'à la tête, un mélange de plaisir puissant, incontrôlable, mais aussi la peur et son envie de combattre cette envie. Ce que cet individu lui infligeait était incroyablement bon et elle ne savait pas comment faire pour rester insensible à tout ça. En fait, c'était impossible ! Le jeu de ses doigts, de sa langue, ses caresses, tout la poussait à y prendre et plaisir et même à sentir l'envie qu'il continu. C'était comme si il savait précisément où appuyer, quel endroit émoustiller. Comment faisait-il ? Elle n'en savait rien et au fond ça importait peu... c'était tellement bon ! De sa gorge il ne s'échappait que de léger gémissements et des soupirs. Ses poignets étaient douloureux à cause des liens et avoir les yeux bandés lui donnait l’impression de se trouver dans un monde inconnu, un monde de luxure aux milles couleurs.
Elle le sentit remuer mais ne savait pas ce qu'il faisait. Il continuait de la caresser d'une main, continuant a agrémenter le feu qui brûlait son corps de désir. Puis elle comprit qu'il était en train d'enlever ses vêtements. Elle prit encore un peu plus peur mais, le souffle coupé, elle était impuissante.
Louane savait qu'elle aimait ça et qu'elle était de plus en plus excitée, elle sentait son sexe mouillé de plaisir, réagissant aux caresses de l'individu. Il sembla renifler, puis lui annonça qu'elle avait un goût délicieux. La kitsune ne savait qu'en penser et resta muette, apeurée et anxieuse. Y mettre du sien ? Elle n'était pas certaine d'en être capable... elle n'était pas sensé aimer cela et y prendre part ! Pourtant son corps en redemandait. Voilà maintenant qu'il lui demandait son nom. Mais la gorge de la jeune femme était trop crispée pour qu'elle puisse répondre immédiatement. Elle le sentit bouger et l'embrasser dans le cou avant que quelques gouttes étranges ne tombent sur son visage. Elle sursauta violemment, ne s'y étant pas du tout attendu. C'était quoi au jute ? Elle pouvait sentir son souffle sur ses lèvres, ce qui continua de la paralyser de terreur. Soudain, elle sentit quelque chose se glisser entre ses cuisses pour effleurer son sexe humide. Ça ne pouvait être que le penis de cet homme... quoi d'autre ?
Louane rougit violemment et laissa échapper un gémissement. Elle détourna la tête, serrant les dents alors que son bas-ventre brûlait et tremblait de désir, semblant appeler ce membre à entrer en lui. Elle s'était remise à trembler. Elle finit enfin par remuer les lèvres et prononcer quelques mots :
- Je m’appelle Louane mais... vous...
Elle ne savait même pas quoi dire. Qu'est-ce qu'elle était sensé dire ? Rien pas vrai ? Son intimité s'était détendue, laissant un peu plus de cyprine s'en échapper au contact du membre imposant de l'homme. Elle frissonna.
- S'il vous plaie... faites ce que vous voulez mais faites-le vite je... je n'en peux plus...
Elle pinça ses lèvres en réalisant ce qu'elle venait de dire. En attendant rien ne s'arrangeait et son corps en demandait toujours autant, si violemment même que cela pouvait presque s'apparenter à de la douleur.
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Et bien voilà, cette fois on pouvait dire que Revan avait décroché le gros lot ! Il était enfin arrivé à obtenir une réaction plus extatique de la part de sa victime : elle allait bientôt céder, il fallait juste être encore plus doux et faire preuve d'encore plus de patiente. Jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde où le corps de la Kitsune s’arquerait en arrière sous le coup d'une intense jouissance, Revan devrait se montrer prudent et donner tant de plaisir à la jeune femme qu'elle ne penserait même plus à s'échapper. Pour cela, il y avait encore des étapes à franchir c'est certain et pour faciliter le travail, les préliminaires comme il les faisaient subir à sa victime risquaient à eux seul de ne pas suffit. Pourtant, le jeune homme n'était pas un magicien : il ne pouvait faire apparaître un sex-toy d'un claquement de doigt, il ne pouvait pas non plus se créer un double qui la stimulerait à un autre endroit ni ne pouvait non plus se vanter de posséder de tels connaissance en alchimie qu'il serait capable de créer une drogue aux vertus aphrodisiaques en peu de temps. Non, le jeune homme à présent à moitié nu devrait se contenter de ce que la nature l'avait doté et d'une bonne dose d'imagination et de sadisme... Ce qu'il possédait en grande quantité. Il ne restait plus donc qu'à mettre en application tout ce que sa vilaine petite tête allait proposer comme plan sadique.
Toujours en titillant de plus en plus fort la jeune fille prisonnière, il décida de l'embrasser tout d'abord dans le cou avant de remonter une nouvelle fois jusqu'à ses lèvres. Une fois qu'il entendit sa proie ''Louane'' lui murmurer d'un ton incertain d'en finir vite, Revan su que la partie était gagnée. Il ne se hâta pourtant point et préféra embrasser réellement Louane, sur les lèvres, lui laissant goûter ce que serait un baiser passionnée si jamais le fait qu'elle ne soit aveuglée ne change pas la donne des sensations. Parcourant son corps, le faisant encore trembler et prenant son temps malgré qu'elle aie demandé d'une voix suppliante à Revan d'aller plus vite, ce dernier testait encore le corps de la créature. Sentant les lèvres de son vagin frémir autour de son sexe qui pourtant ne la pénétrait pas encore, le jeune homme sourit. L'embrassant à nouveau, il lui souffla d'un ton sensuel à l’oreille :
-Toi qui étais si farouche il y a un moment à peine, te voilà bien plus docile et envieuse, c'est bien : je vais te donner ce que tu veux au fond de toi.
Et sur ce, en l'embrassant une dernière fois tout en lui caressant les cheveux d'une main, comme pour rassurer la Kitsune, il l’empala sur son membre dressé...
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L'attente devenait de plus en plus difficile, intolérable même. Elle ne savait pas ce qu'il attendait justement. Il devait s'amuser et s'enthousiasmer de la voir réagir à ses caresses de cette manière. Petit à petit, toute ses barrières se brisaient et elle ne ressentait plus que l'envie et le désir. Sa peur et son dégoût s'envolaient petit à petit et ne deviendraient bientôt qu'un lointain souvenir, elle le sentait, elle le savait. Sa peau brûlaient et réclamaient des caresses et quant à son sexe, il ne voulait plus que le contact plus présent du membre de l'individu. Elle le voulait en lui, elle voulait qu'il la prenne mais lui s'amusait encore un peu laissant durer le plaisir et laissant grimper encore et encore la température. Elle aurait aimé voir son visage et son expression mais cela lui était tout à fait impossible. C'était le noir complet, mais cela décuplait encore davantage les sensations de son corps.
Il l'embrassa dans le cou avec ses lèvres gourmandes, puis l'embrassa réellement. Ce n'était qu'un baiser et pourtant, sous la surprise et en sentant encore un peu plus le cors de l'homme contre le sien, elle n'en fut que plus excitée et se surpris à se cambrer un peu pour être encore plus près de lui, pressant encore un peu plus son sexe contre son membre dur. Combien de temps cela allait-il encore durer ? Il lui souffla soudain à l'oreille qu'elle était plus docile et c'était vrai. Mais il lui annonça également qu'il allait lui donne ce qu'elle désirait. Alors il l'embrassa de nouveau, caressa ses cheveux, et Louane sentit soudain son sexe pénétrer violemment dans son entre. Elle laissa alors échapper un long cri de plaisir alors que le plaisir explosait dans son bas-ventre. C'était incroyablement bon ! Elle n'en revenait pas. Le sexe de l'homme était vraiment impressionnant et le sensations n'en étaient que plus délicieuses.
La kitsune était définitivement conquise, ce coup de rein avait brisé toute ses résistances. Elle se laissa donc aller, finissant même pas entourer la taille de l'homme entre ses jambes pour s'offrir encore davantage et ouvrir au maximum ses cuisses pour qu'il la pénètre profondément. Gémissant sous le plaisir, elle l'encouragea même en faisant quelque mouvement de hanches. C'était une torture divine qu'elle s'infligeait là et ses petits cris le montrait bien.
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Les sensations fournies par le sexe brûlant de la Kitsune arrachèrent un sourire involontaire à son ''violeur'' : elle était chaude, étroite et ô combien accueillante. Après tout, le jeune l'homme l'avait tant chauffée qu'il ne serait pas surprenant qu'elle soit aussi chaude qu'un volcan ! Maintenant qu'il était en elle, le jeune homme ne savait plus quoi faire tant il avait des idées : la prendre sauvagement comme ça, la prendre par derrière comme un animal ? La forcer à prendre son sexe en bouche pour l'initier aux fellations ? Enfin, pour ce point, peut-être vaudrait-il attendre au cas où elle aurait encore une envie de rébellion et... Serrait les dents. En tous cas, pouvoir enfin profiter de l'intérieur de la jeune femme était un délice sans pareil : bien différent de celui de sa soeur qui était déjà un peu plus fade malgré ses qualités évidentes. Toujours aussi doux, le jeune homme continuait de la caresser pour que l'expérience se révèle agréable pour elle. Bougeant toujours avec une lenteur calculée et remuant ses hanches de manière à ce que le bout de son sexe frotte contre les points sensible de la jeune femme, Revan se demandant comment faire pour que la victime du jeu cruel tombe encore plus profond dans les pièges du plaisir dans lequel Revan l'avait jeté. L'embrassant encore, enroulant sa langue sensuellement autour de celle de Louane, Revan lui caressa le bas du dos avant de rompre le baiser. Glissant les lèvres près de l’oreille de la jeune créature et lui chuchota :
-Je vais te détacher, je te préviens, n'essaye pas de t'enfuir ni de retirer ton bandeau... Je serais forcé de te faire vraiment souffrir si tu essaie.
Glissant ses mains contre ses poignets, il lui caressa le bout des doigt avec les siens avant de détacher les liens doucement. Sentant ses hanches se resserrer autour de son bassin, le jeune homme au masque de fer accéléra le rythme de ses coups de hanches tout en agrippant son sein droit avec ses lèvres. faisant aller sa langue sur le petit bouton de chair, Revan tendit l'orreille pour mieux entendre ses gémissements.
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L'homme avait de l'expérience, pas besoin d'être devin pour s'en rendre compte et Louane le comprenait et le réalisait de plus en plus. Cela l'inquiétait beaucoup car elle savait qu'elle ne parviendrait plus à résister. Le corps à toujours une faiblesse ou même plusieurs et cet individu était en train de les trouver et de lui prouver la chose. La kitsune ne pouvait pas tenir davantage, son corps en avait trop envie et réclamait les caresses et les attouchements chaleureux que lui procurait si bien son partenaire. Elle continuait à trembler mais ce n'était plus que du désir et rien d'autre. Ce n'était même pas le froid de cette soirée sur sa peau nue puisqu'elle brûlait toute entière. L'homme avait rythme très lent, il savait ce qu'il faisait car alors le désir chez la jeune femme n'en était que plus fort. Elle se mordillait la lèvre pour s'empêcher de parler et de le supplier de continuer et d'y aller plus fort, car c'est ce qu'elle voulait au fond. Il y avait encore une toute partie d'elle qui voulait garder sa fierté et le contrôler mais elle n'en avait plus pour longtemps, elle en était consciente. De plus, il n'était pas violent. Il aurait pu la violer sans état d'âme et lui faire mal et pourtant, il était incroyablement doux pour un violeur. Il prenait son temps et faisait en sorte de faire grimper le plaisir chez la jeune femme tout en la caressant et l'embrassant. C'était sans doute pour cette raison aussi qu'elle réagissait de mieux en mieux.
Maintenant, il acceptait même de la détacher mais lui interdisait tout de même d'enlever son bandeau qu'elle avait encore sous les yeux et lui interdisait, bien sûr de tenter de s'enfuir. Comment aurait-elle pu dans un état pareil ? Au contraire, elle ne désirait plus que rester. C'était plus fort qu'elle. C'était si bon ! Si excitant ce sexe qui allait et entrait en elle en se frottant sur ses parois humides et sensibles.L'homme accéléra alors ses mouvements de reins, tirant alors des gémissement de la part de la kitsune qui les étouffa d'abord sur ses lèvres avant de se laisser aller. Elle se cambra un peu et rejeta la tête en arrière, enlaçant les épaules de l'homme entre ses bras pour mieux sentir son corps et son membre en elle. Elle n'essayait même plus de cacher son plaisir et gémissait de plus belle, le souffle court, s'offrant alors complètement à lui.
- Oh c'est... c'est si bon ! Continue... encore ! Encore !
Elle était de moins en moins gênée et honteuse de la situation. Elle s'accrochait à lui, exécutant elle aussi des mouvements de hanches car elle le voulait plus profondément et plus violemment en elle encore. Elle continuait de gémir et son sexe humide frémissait sous ce délicieux traitement. Elle en voulait encore plus...
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Continuant les caresses qui avaient presque à elles seules fait tomber toutes les défenses de sa victime, Revan n'oubliait pas non plus le vagin de la Kitsune qui était devenu avide de sexe. Souriant pleinement, le jeune homme accordait avec une efficacité redoutable le mouvement de son bassin à celui de Louane qui s'était mit à bouger frénétiquement depuis peu. Ayant à présent conquis le corps de sa victime via ses nombreuses minutes de caresses et de baisers, il ne restait plus qu'à attendre que son esprit cède. Le hic c'est que l'ESPER n'avait pas vraiment la certitude que briser l'esprit de la jeune femme soit nécessaire : il avait bien réussit à faire d'elle ce qu'il désirait sans aller jusque là alors pourquoi le faire si brutalement ? Peut-être vaudrait-il simplement mieux continuer sur cette voie, celle du plaisir charnel, que de trifouiller son esprit à coups de drogues et de tortures sexuelles qui risqueraient de modifier tant sa personnalité qu'elle ne devienne plus qu'un animal en chaleur. Sentant le corps de la jeune Terranide s'activer, réclamant encore plus d'attention, Revan sentit son sourire s'élargir involontairement : il lui avait défendu de s'enfuir ? Et bien le jeune homme se rendait compte à quel point c'était stupide car Louane devait penser à tout sauf à ça ! La sentant se coller à lui, plaquer son corps chaud contre son propre corps dont la température évoluait constamment, Revan se mit à grogner doucement. Après tout, étant un homme, il n'allait pas se mettre à gémir comme le faisait la Kitsune qui venait de l'enlacer d'une manière qui fit accélérer le coeur de Revan. Voyant la jeune femme rejeter en arrière et crier son plaisir, l'ESPER se laissa aller en arrière. La Kitsune le chevauchant à présent, il la laissa aller à ses envies. Il voulait qu'elle se déchaîne totalement quitte à être si épuisée après que Revan doive la porter mais il voulait la voir libérée de toute inhibition.
Toujours sur le dos, il sentit la jeune femme remuer ses hanches en gémissant bruyamment et lui sait les hanches pour l'aider à s'empaler de haut en bas sur lui. Continuant cela un instant, Revan changea de tactique pour au contraire l'attirer à lui et l'embrasser de manière obscène : sa langue allant chercher celle de sa partenaire plus si involontaire pour entamer un ballet sensuel. L'aidant de manière experte à aller et venir sur lui, il la colla à son torse, lui posant une main sur le fessier et lui souffla :
Allez, laisse toi aller, gémis, crie, jouis, lâches-toi !
Revan disait peut-être cela, mais lui aussi sentait sa propre jouissance approcher...
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Louane n'était pas très expérimentée, même très peur en réalité. C'était peut-être la raison pour laquelle elle avait réagit si violemment au départ car cela lui faisait peur. La jeune kitsune avait toujours été un petit peu naïve, pensant qu'elle serait capable d'échapper à l'esclavage jusqu'au bout et surtout, qu'elle ne donnerait son corps qu'à l'homme qu'elle aurait choisit. Effectivement, elle s'était montré extrêmement naïve. Elle était une terranide, et rien ne semblait pouvoir changer sa destinée. Elle était, comme tout les membres de son peuple, née pour devenir un esclave. Et pourtant... Louane n'était pas d'accord. Elle avait beau s'être fait prendre aujourd'hui et manipulée comme une pauvre esclave ou un simple animal, elle était prête à se battre contre ça. Mais comment ? Avec quoi ? Peu importe. Elle ne s'estimait pas vaincue. Un jour, son peuple serait libre. Elle en faisait le serment.
En tous les cas, il n'y pensait pas à cet instant et seul comptait le plaisir qui prenait le contrôle de son corps. Maintenant elle n'avait plus honte, c'était un sentiment normal après tout. Et puis il n'y avait personne pour juger, ils étaient seuls au milieu de cette forêt et bon sang, elle était incapable d'y mettre fin ! Elle aimait beaucoup trop ça ! Elle fut un peu surprise lorsqu'il se laissa aller en arrière pour qu'elle se retrouve au dessus de lui car elle avait toujours les yeux bandés, mais poussa un petit gémissement un peu plus net que les autres en découvrant cette autre sensation. Elle continua alors à effectuer des vas et viens de haut en bas, aidé par l'homme, lui coupant un peu plus le souffle à chaque fois. Puis il l'attira subitement à lui pour l'embrasser langoureusement, et elle y répondit avec délice, continuant de remuer sensuellement ses hanches en étouffant quelques plaintes contre ses lèvres. Il lui intima alors de se laisser aller et de s'exprimer.
La kitsune eut un soupire de plaisir et tout en effectuant des mouvements de hanches, ses seins caressaient le torse de l'homme à chaque mouvement. Elle s'accrocha à ses épaules, nichant tout d'abord son visage dans le cou de son partenaire. Elle se concentra pour rythmer ses coups de reins et enfoncer profondément le membre tendu de l'homme. Alors, le plaisir devint véritablement incroyable et, comme il le lui avait demandé, se mit automatiquement à gémir de plus en plus. Elle gémissait à chaque fois que le sexe de l'homme la pénétrait en profondeur et le plaisir augmentait encore et encore. Au bout d'un moment, ce n'était plus des gémissements mais de véritables cris de plaisir qui s'échappaient de sa gorge. Elle sentait l'orgasme arriver, inévitable.
- Aaaah... je... je vais jouir...
Alors qu'elle disait cela, son sexe complètement humide glissant encore furieusement par accoue contre le sexe de son partenaire, elle sentit l'orgasme venir en effet. Elle redoubla alors d'effort pour les suivantes pénétrations, criant son plaisir plus fort encore, jusqu'à ce que le plaisir ne la paralyse, le membre puissant enfoncé en elle, secouée d'un frémissement puissant et délicieux. Puis, dans un soupire, ayant sentit l'homme jouir également en elle, elle se laissa doucement aller contre le corps de l'homme, complètement épuisée et à bout de souffle, mais comblée.
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Plongé au plus profond de l'ébat, Revan sentait les échos du plaisir parcourir le corps de la jeune Terranide : il sentait bien que son corps l’acceptait à présent malgré qu'il l'aie prise de force il y a peu. Peut-être même pouvait-on dire que la jeune femme qui était occupée à remuer des hanches sur lui avait cédé un peu trop facilement, traduisant de petits penchants masochistes ou nymphomane. Bien entendu, le jeune homme était assez malin pour ne pas lui coller l'évidence en pleine face ce qui aurait sans doute pour effet de la rebuter. Maintenant que la Kitsune entre ses griffes s'était libérée de sa coquille et qu'il lui avait prit une chose précieuse, Revan lui ''devait'' quelque chose : il n'était pas comme la plupart des hommes qui se serait juste servit sur la Kitsune, lui livrant un cruel baratin pour s'en sortir comme le prince charmant. A présent qu'il l'avait "violée" et qu'il l'avait fait devenir une vraie femme, le jeune homme ne pouvait pas juste la laisser sur le bas côté, c'était un de ses rares ''principes''. Bien entendu, ce n'est pas parce qu'il pensait cela que Revan avouait avoir des sentiments pour la jeune femme non mais il se sentait à présent obligé de la prendre en charge ne serait-ce qu'un petit moment. Il le faisait déjà certes : il suffisait d'écouter les gémissement de plaisir qui étaient suffiraient de par leur volume à faire rougir de jalousie une succube pour s'en convaincre.
Souriant malicieusement, le jeune homme enchaînait des mouvements plus ou moins discrets pour augmenter le plaisir de la jeune femme : un coup de reins donné d'une manière différente, une caresse, un baiser posé à un endroit sensible et tant d'autres attentions. Revan voulait l'entendre, il voulait ressentir le frisson qui parcourrait bientôt le corps de Louane alors que l'orgasme s'emparerait de son corps et il voulait l'accompagner dans cet instant libérateur. Le contact de la poitrine assez appétissante de la jeune femme toujours aveuglée déclencha de délicieux tremblements dans le corps de l'ESPER qui s'ajoutèrent à son plaisir déjà bien augmenté, donnant un surplus de puissance à son propre orgasme qui était en préparation depuis longtemps. En fait, lui même avait envie de jouir mais ça aussi faisait partie de ses règles : il ne pouvait pas jouir avant sa victime car sinon, il considérait son petit jeu sexuel comme un échec. Le résultat de la partie se joua à un cheveux à vrai dire : collée contre lui, Louane poussa un cri orgasmique si puissant que le jeune homme faillit en avoir mal aux oreilles et il la suivit dans sa jouissance peu de temps après.
La sentant s’effondrer sur lui avec le souffle coupé, il ne bougea pas pendant plusieurs secondes puis la câlina avec ce qui semblait être de la sincère affection. En réalité, le jeune homme aux étranges pouvoirs ressentait plus une émotion pareille à celle d'un professeur qui ressentait enfin de la fierté car son élève favori venait de résoudre un problème difficile. Réussissant à trouver la force de se retirer de sous elle, Revan la fit rouler sur le côté et observa un peu les alentours. La nuit était bien avancée, il faisait même presque jour à présent ! Ne voyant rien de dangereux dans l'immédiat, il se rhabilla puis se servit de sa cape qui était chaude pour avoir été longuement près du feu, pour vêtir un minimum Louane. S'asseyant à ses côtés et fouillant sans gêne son sac, il y prit la première nourriture qu'il y trouva et raviva le feu pour la faire cuire. Le repas qui en ressortirait ne serait sans doute pas terrible, n'ayant pas d'outils adapté pour faire un plat succulent, mais ce serait déjà ça de prit. S'asseyant aux côtés de la Kistune recouverte par sa cape, il lui dit doucement :
-Tu étais très bien, finalement, ce n'était pas si mal pour une première fois... Je sens que je vais t’amener à ma tour pour qu'on puisse remettre ça ah ah !
Disant cela, le jeune homme remit son masque de fer et enleva le bandeau de la jeune femme, lui caressant la tête dans le même mouvement.
-
Louane était à bout de souffle et trouvait qu'il faisait affreusement chaud tout à coup. Cependant, elle se sentait bien. Cet échange n'était pas voulu à la base, c'est vrai. Pour le moment elle ne réalisait pas encore très bien ce qu'elle venait de faire car sa tête lui tournait un peu. L'homme ne bougea pas toute de suite et la câlina, comme pour la remercier et la féliciter de son effort. Est-ce qu'elle devait être satisfaite de ce qu'elle venait de faire ? Ce n'était pourtant pas son genre ! Mais ce traitre s'y était si bien prit, avec elle qui avait si peu d'expérience, que manifestement elle s'était laisser prendre sans trop de problème. Petit à petit, elle se mit à rougir, honteuse de ce qu'elle venait de faire mais surtout d'y avoir prit autant de plaisir.
Reprenant petit à petit son souffle, elle se laissa glisser sur le coté lorsque l'homme se mit à bouger et se recroquevilla un peu, honteuse également de sa nudité. Elle voulait enlever son bandeau mais n'osait pas. Mieux valait attendre un peu puisque cet individu ne voulait apparemment pas montrer son visage.
Soudain, elle sentit la cape délicieusement chaude sur ses épaules. Car malgré la chaleur qui avait emparé son corps, la température était redescendue et il faisait maintenant un peu frais. Elle referma davantage le tissus autour d'elle pour masquer son corps nu et frissonna, entourant également sa taille avec sa queue douce. Elle entendit un bruit suspect. L'homme fouillait dans son sac ?! Hey ! Fallait pas qu'il se gêne ! Elle ouvrit la bouche pour protester mais se retint finalement. Pas besoin de chercher davantage de problèmes. De toute manière elle ne possédait rien de précieux là-dedans. Un peu de nourriture, une trousse de soin et des vêtements, c'est tout. D'après l'odeur alléchante qui atteignit son odorat, elle comprit qu'il préparait un dîner avec ce qu'il avait trouvé dans ses affaires. Bonne idée. Bien qu'elle aurait préféré les garder pour le lendemain.
Il s'installa ensuite près d'elle et la kitsune se recroquevilla sur elle-même. Il la complimenta plus ou moins sur sa prestation de tout à l'heure et ricana en disant qu'il allait l'amener à sa tour pour remettre ça.
Louane eut un hoquet de stupeur, juste au moment ou le type enlevait son bandeau. Elle cligna quelques fois des yeux puis s'éloigna un peu de l'individu, l'air effrayée.
- Votre... tour ? Ça non alors ! Je veux rentrer chez moi, je suis une terranide libre ! A moins que...
Que quoi ? Elle réfléchit un petit instant en pinçant ses lèvres. Elle jeta un regard à son sac quasiment vide. Sa bourse aussi était complètement vide, il ne lui restait qu'une pièce d'argent. Elle ne pouvait pas rentrer à Nexus avec si peu de sous.
- A une seule condition. Je ne reste qu'un jour ou deux et en échange de quelques services, vous me payez. Je sais faire le ménage, la cuisine, la couture... et même je peux même danser et chanter pour égayer vos repas si vous voulez. Mais après ça, vous me laisserez partir. C'est d'accord ? C'est ça ou rien du tout !!
Et s'il refusait ? Et bien elle prendrait ses jambes à son cou. Toute nue ? Oui, peu importe. Elle était une demie-renard, elle n'aurait aucun mal à le semer, surtout en plein milieu de la forêt.
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ça alors, Revan pouvait bien dire qu'il s'était amusé avec cette Terranide : bien entendu, il n’avait pas été question de viol, de sodomie et de bondage mais l'ESPER sentait bien qu'avec un peu de persuasion et de temps, ça risquait d'arriver bien vite. Il sufisait juste de bien jouer avec les cartes que l'on possédait : même si ça ne se voyait pas du premier regard (à peine !) Revan était assez doué pour mentir et manipuler si il le désirait. Vu qu'il ne s'exprimait que peu avec les autres, vu son manque de contact quotidien avec les gens, il n'avait plus utilisé cette technique depuis longtemps. Bien entendu, il restait la solution de facilité qui était d'étrangler via son pouvoir la jeune renarde pour ensuite la trimbaler jusqu'à son chez lui durant son inconscience. Cette solution ne manquait vraiment pas d’intérêt au yeux de notre étrange ermite mais il lui préféra une autre : la laisser entrer dans la gueule du loup en promettant que ce dernier était sage et édenté... Avant de refermer les crocs ! La petite exclamation subite de la renarde à l'idée d'être enfermée dans sa tour lui plut beaucoup : il sentit son inquiétude désespérée et cela fit imaginer à Revan une scène où la Kitsune était en tenue de cuir, bâillonnée et aveuglée... Un simple jouet pour son bon plaisir. Remerciant le destin d'avoir mit la jeune femme sur sa route, et aussi d'avoir pensé à lui faire mettre un masque avant de sortir pour camoufler son expression faciale, le jeune homme pouffa de rire.
Par contre, le culot qu'afficha sa ''victime'' a exiger des gages comme si elle était une boniche assermentée manqua de casser le sourire de notre violeur particulier. Franchement, qu'était-elle en droit d'exiger de lui ? Enfin, mieux valait la jouer fine : même dans son état, la renarde pouvait encore réussir à lui échapper avant qu'il ne puisse l’immobiliser avec ses mains ou son pouvoir. Hochant la tête, l'homme au masque de fer choisit la solution du mensonge mielleux qui piégerait sa pauvre proie qui croyait avoir le dessus : il jouerait sur sa bourse vide, sa faim évidente et tout le reste. Il ouvrit innocemment les mains, voulant convaincre la Kitsune de son innocence et lui dit :
-Très bien, très bien : je manque de compagnie de toute façon alors que tu viennes chez moi petite renarde, et te payer pour que tu le fasses ne me dérange pas plus que ça. Attention cependant, ma soeur n'est pas commode ah ah ah !
Sur ces mots, l'ESPER aida la renarde à rassembler ses affaires, se retourna quand elle se rhabilla et lui indiqua le chemin vers son chez lui. Après presque une heure de marche, il lui indiqua une vieille tour tordue à l'horizon et la fit entrer à l'intérieur... Ce que Louane ne savait pas, c'est que elle venait d'entrer dans un piège ! Une fois qu'elle eu passé les portes de la bâtisse, les portes se refermèrent sur la silhouette de la Kitsune, la laissant seule dans l'univers de Revan : dans l'obscurité de la tour, personne ne l'entendrait crier...
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C'est vrai, Louane semblait exigeante, trop peut-être. Mais il n'était pas question qu'elle se rendre chez ce type sans compensation. Elle avait besoin d'argent alors autant profiter de la situation. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle prenait de gros risque et que cette exigence allait se retourner contre elle très vite et de la pire des manières. Elle ne pouvait pas voir le visage de l'homme et ne se doutait pas en effet qu'il était comme le loup se léchant les babines devant l'agneau. Qu'elle pouvait être naïve ! Jamais elle n'aurait l'idée stupide de suivre un inconnu chez lui de cette manière et pourtant, c'est ce qu'elle s'apprêtait à faire. Mais bon en même temps, elle n'avait que peu de chance de pouvoir fuir à toute jambes. Manquerait plus qu'il se mette dans un colère noire et finisse réellement par l'étrangler pour de bon.
Elle se tourna pour se rhabiller rapidement en se disant qu'elle avait fait une connerie et continuait d'en faire une. Quelle idiote ! Elle rassembla ses affaires sans trop oser regarder de nouveau l'individu et le suivit en silence pendant une bonne heure. Plus ils s'approchaient de la destination, plus elle avait envie de se barrer en courant. Elle sentait un truc pas net... son instinct lui soufflait de fuir.
Ils arrivèrent enfin à la Tour. La kitsune inspira une grande bouffée d'air, puis elle entra lentement dans l'endroit. Plutôt sombre d'ailleurs. Soudain, la porte se referma derrière elle et elle sursauta. Hey ! Mais il jouait à quoi là ? Elle se mit à tambouriner et frapper contre la porte.
- Hey !! Mais vous faîtes quoi, là ?! Oh ! Ouvrez tout de suite ! Vous êtes qu'un sale type, un menteur et... et...
Elle poussa un cri de rage et frappa une dernière fois contre la porte sans que celle-ci ne daigne d'ouvrir. Elle soupira puis finit par regarder autour d'elle. Bon... elle n'avait pas d'autre choix, hein ? Elle grimpa lentement les marches dans le but d'aller trouver un coin ou s'assoir et dormir un peu.
Mais dans quel pétrin s'était-elle fourrée ?
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C'était une bonne idée finalement d'avoir choisit d'accorder à Louane la douce impression qu'elle avait gagné la partie pour mieux la piéger ensuite : le jeune homme masqué n'arrêtait pas de répéter cette idée en boucle depuis qu'il avait aperçus la silhouette tordue de son habitat dans le lointain. Regardant par dessus son épaule pour voir si la jeune Terranide la suivait toujours et lui sourit bien qu'elle ne puisse pas s'en rendre compte. L'homme manqua une nouvelle fois de ricaner face à la bêtise de sa proie qui s'était vraiment faite avoir : bon sang, c'était comme si le petit chaperon rouge acceptait de suivre le grand méchant loup les yeux fermés ! Mais bon, au lieu de fantasmer, mieux valait en profiter et peaufiner un plan. Car oui, Revan n'avait pas démordu de l'idée consistant à transformer Louane en sa chose même si cela ne dure qu'une nuit. Les instruments et les divers pouvoirs de son repaire maléfique seraient sans doute bien utiles pour cela mais encore fallait-il que la Kitsune se laisse attraper une fois à l'intérieur de la tour et cela était une autre histoire !
-Nous y voilà ma chère, après vous...
La jeune femme entra, méfiante mais pas assez : se glissant dans son dos, dans la pénombre du grand hall vide et poussiéreux. Bien entendu, lorsque les lourdes portes de fer gravées de runes qui servaient à les ouvrir à distance, se fermèrent à grands bruits, Louane exprima sa rage ce qui amusa grandement l'ESPER qui l'observait depuis les ombres. Il fut ravi de voir la renarde s'engager dans un couloir car après tout, ici c'était son domaine : sa tour possédaient plusieurs particularités bien étranges que même lui ne maîtrisait pas entièrement pour la plupart. Par contre, il savait influencer les corridors pour que ceux ci soient plus déroutants et inquiétants. C'est ce qu'il fit pour le couloir qu’empruntait actuellement sa victime : il devient encore plus sombre, plus long et plus oppressant. La voix de Revan retentit aussi dans le couloir : distante, déformée tel le murmure d'un fantôme avide de l'énergie des vivants :
- Toi... Ne reste... Pas ici... Pars, pars... Par ici, en sécurité... Par cette porte !
Et, employant une nouvelle fois les pouvoirs que lui accordait la maison hantée du jeune homme, il ouvrit une porte sur la droite de Louane : allait-elle y entrer ? Si oui, elle signerait sa défaite car, malgré que la pièce aie l'apparence d'une chambre cossue, il s'agissait en fait d'une salle de bondage avec pleins d'amusants jouets, harnais et fouets dissimulés partout !