Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Franz Nielsen le jeudi 12 avril 2012, 17:57:56
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Une chevelure rousse ondulante, des yeux d’un bleu aussi rare qu’envoutant, une chute de reins qui rendrait jalouse Aphrodite elle-même, et une poitrine dont l’oscillation ne laisse aucun doute sur la grosseur et le naturel de celle-ci. Je ne décris pas une héroïne de fiction, ou le dernier top model à la mode, mais bien une simple jeune femme que j’ai croisé dans une rue commerciale de Seikusu. Même si dans cette ville il y a un certain nombre de femmes d’origine étrangère, avec un sex-appeal pareil c’est déjà beaucoup plus rare, ce qui la rend d’autant plus intéressante à mes yeux.
Je l’ai donc espionné durant plusieurs jours, moi même ou mes hommes, et après des recherches j’en sais déjà beaucoup plus sur elle. C’est une prof d’Anglais au lycée de la ville (je connais des élèves qui doivent fantasmer), d’origine Irlandaise, ce que pouvait laisser supposer sa chevelure roussâtre, et visiblement célibataire, juste quelques connaissances ou histoires brèves à noter jusque-là.
Hitomi Yamagashi, voici donc le nom de ma prochaine cible, en plus de sa beauté celte, le fait qu’elle soit parfaitement bilingue m’intéresse, vu que j’ai dans l’idée d’ouvrir certaines de mes activités à l’international. Si je parviens à prendre emprise sur elle, cette prof pourrait rejoindre mes activités, mais si elle résiste trop je pourrais toujours la faire chanter pour négocier ses faveurs au prix fort.
Depuis ma mésaventure avec Melisende je n’ai pas retenté d’utiliser mon don de télépathie que j’avais découvert bien après celui de polymorphie, visiblement mon cerveau plus développé qu’un humain lambda me réserve encore quelques surprises, mais je préfère pour l’instant jouer la sécurité. C'est vrai que ce serai plus simple de sonder son esprit, pour repérer ses vices, trouver ses points faibles, mais j’ai du mal à le contrôler surtout sous une autre forme, et puis j'ai largement les moyens financiers pour en apprendre beaucoup sur cette prof.
J'ai récolté des informations sur ses goûts, ses fréquentations, son caractère, tout ce qui peut me servir pour me transformer en une personne à laquelle elle pourra difficilement résister. Mon plan consiste à intégrer le lycée en tant qu’élève, de passer du temps avec elle jusqu’à nouer une relation interdite de prof à étudiant.
Grâce à mon pouvoir ce ne fut pas difficile d’intégrer l'établissement scolaire, j’ai pris la forme de l’ambassadeur Irlandais, j’ai expliqué au directeur que je dois accueillir un riche investisseur de mon pays, et qu’il a un fils qu’il souhaite scolariser dans un lycée classique du Japon, afin qu’il apprenne la culture comme un Japonais lambda. Bien sûr tout est faux, mais sortie de la bouche d’un représentant Irlandais, c’est tout de suite très crédible. Alors pourquoi l'Irlande ? Ce n’est pas par hasard bien sûr, je pense sincèrement que ce sera un atout pour conquérir Hitomi, comme lorsqu’on mange une douceur de son pays alors qu’on en est séparé. Pour le reste, d’après les renseignements que j’ai recueilli, je sais qu’elle n’hésite pas à renvoyer sur les roses les hommes trop avenants avec elle, aussi beaux soient-ils, et à l’inverse elle semble très concerné par ses élèves en difficultés, plus introvertis.
Je vais donc jouer cette carte, je modifie mon corps pour ressembler à un étudiant maigrelet de 16-17 ans, des cheveux roux et mis long tombant sur mon front, des reste d’acné sur le visage, et vue qu’il faut tout de même laisser quelques bonnes surprises, j’ai une paire de lunettes ne mettant pas du tout en valeur des yeux pourtant d’un beau vert, et pareil pour ce qu’il y a sous le pantalon de l’uniforme scolaire, avec un sexe d’une très bonne taille, sans tomber dans l’exagération pour que ce soit crédible, mais ça reste grand, surtout pour un ado.
Ce matin-là je me présente donc à l’école, le directeur m’accueille avec un grand respect, voulant faire bonne figure pensant avoir à faire au fils d’une personne importante. Mais quoi qu’il en soit l'accueil tourne court, vu que je lui fais savoir que je ne comprends que très peu de mots japonais. Il m’accompagne en salle des professeurs et se dirige comme je l’avais prévu vers la professeur d’Anglais.
Directeur : Mademoiselle Yamagashi, je vous présente Ryann Mac Carthy, tout juste arrivé d’Irlande, il ne parle quasiment pas le Japonais, donc il me faut quelqu'un de bilingue pour ses premiers pas parmi nous. Je vous nomme donc sa marraine.
Le directeur s’apprête à se retourner pour quitter la pièce, mais il stoppe son mouvement pour ajouter :
Oh et c’est l’ambassadeur Irlandais en personne qui a choisi notre établissement pour l'accueillir, donc veiller à ce que tout se passe bien.
Moi je fais semblant de ne pas comprendre un mot de ce qu’il vient de dire, alors que l’homme quitte la pièce, me laissant seul face à la superbe rousse, je me contente de la regarder, puis je lui souris timidement, avant de remonter mes lunettes d’un mouvement de l’index et de lancer dans un anglais impeccable :
Ryann : Bonjour Mademoiselle Yamagashi.
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Si les élèves pouvaient voir les tronches qu'on tire le matin en salle des profs... Une vrai invasion de zombies. J'espère que j'ai pas la même tête que Kitano-sensei, on dirait qu'il n'a pas dormi depuis dix ans. Il faut dire que ça ne va pas très fort en ce moment. J'arrive enfin à m'entendre avec mon coloc', mais c'est une part de sommeil en moins. Et depuis la petite fête avec Mélinda et ses copines j'ai l'impression de tourner au ralenti. Au moins j'ai fini de préparer les évaluations trimestrielles de mes élèves. Je leur file ça dans la journée, sans autre devoir. Une semaine sans gratter, ça me fera de l'air. Avec de la chance je vais arriver à trouver un vrai rythme.
En attendant : café noir, bien serré. En espérant qu'une surcharge de travail imprévue ne va pas me tomber sur le coin de la tête. Et quand je vois entrer le principal avec un élève, je me dis que c'est loin d'être gagné. L'élève en question n'a pas l'air japonais. Un maigrichon rouquin tout timide. Ils viennent vers moi. Je sens que je vais encore être la bonne poire de service. De toutes façons ce n'est pas comme si j'avais le choix. Je suis la seule prof dont l'Anglais est la langue maternelle, mais aussi la plus jeune. Donc je sourie.
" Monsieur le proviseur.
- Mademoiselle Yamagashi, je vous présente Ryann Mac Carthy, tout juste arrivé d’Irlande, il ne parle quasiment pas le Japonais, donc il me faut quelqu'un de bilingue pour ses premiers pas parmi nous. Je vous nomme donc sa marraine. "
Sympa de me demander mon avis. C'est pas comme si j'avais une vie en dehors du lycée après tout. Voilà que je vais devoir servir de "sleeping dictionnary" à un petit nouveau. Quand je suis arrivée au Japon mon père a du débourser des cours particuliers pour m'apprendre la langue. Et attention, le nouveau en question est sponsorisé par l'ambassadeur irlandais en personne. Ça rigole pas. À peine m'a-t-il balancé tout ça, en japonais histoire de mettre mon tout nouveau protégé bien mal à l'aise, le directeur repart comme il est venu.
" Bonjour Mademoiselle Yamagashi. "
En plus il porte des lunettes, et il a encore un peu d'acné. Dans ce lycéen peuplé de canon, il part vraiment mal. Au moins tous les professeurs sont au courant que sa couleur de cheveux est naturelle, ça lui évitera quelques problèmes. Je lui tend la main en souriant.
" Bonjour, Monsieur Mccarthy. "
Vu que je suis encore la bonne poire, autant faire contre mauvaise fortune bon cœur et se mettre au travail. Il va falloir que j'assure si c'est vraiment l'ambassadeur qui me l'envoie dans les pattes.
" Vous ne parlez vraiment pas un mot de japonais ? En voilà déjà un : sensei. Ça veut dire professeur. Au Japon on ne s'adresse pas aux enseignants par "monsieur" ou "madame". On utilise leur titre. Et tant qu'on y est si vous parlez à une personne dont vous connaissez le nom : dites "san". Tout ça se place derrière le nom. Par exemple je suis "Yamagashi-sensei", et vous "McCarthy-san". Il y a d'autres titres mais prenez déjà l'habitude de ces deux-là. "
C'est pas des cours de langues que je dois lui donner : c'est carrément une éducation à la japonaise. Parce que j'imagine qu'on ne l'a pas envoyé ici pour rien. Il va sans doute passer un bon bout temps dans ce pays. Déjà qu'il faut des années pour qu'on arrête de vous regarder comme un chien errant, sans les bases il va droit dans le mur. Et dire que je suis même pas une vraie Japonaise. C'est parfaitement injuste, autant pour lui que pour moi. Reste à espérer qu'il sera assez gentil pour que j'en vienne à l'appeler McCarthy-kun. Parce que la dernière chose dont j'ai envie, c'est d'un cancre de plus sur les bras...
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J’écoute attentivement les premiers conseils donnés par Hitomi, ou plutôt Yamagashi-sensei désormais, jouant l’élève assidu, je sors un calepin et prend note de chaque remarque. Je lève de temps à autres les yeux vers elle, étant assez proche pour mieux observer ses formes, bien que son tailleur strict laisse surtout place à l’imagination.
Très bien Madem… Euh Yamagashi-sensei.
Je lui souris toujours timidement, faisant rougir légèrement mes joues, et puis lorsque je cherche à ranger mon calepin, je fais mine de de chercher quelque chose.
Oh j’ai oublié mon sac dans la salle d’attente du bureau du directeur, je suis vraiment désolé ! Je fais au plus vite.
Je continue de jouer l’élève introverti, en manque de confiance en soit, et perturbé par la moindre petite erreur qu’il puisse faire. Je quitte la salle des professeurs et retourne chercher mon sac que j’ai délibérément oublié. Une fois de retour au niveau de la porte de la salle des professeurs, je me fais trébucher en plein milieu du couloir, mon sac s’ouvrant et déversant presque tout son contenu sur le sol. Outre le bruit de la chute, viennent s’ajouter les rires moqueurs des élèves autour de moi, alors que je m’affère à ranger un à un, les livres ou autres feuilles dans mon sac, le visage rouge de honte. Je laisse volontairement à terre quelques affaires aux thèmes ou goûts communs avec ceux d’Hitomi, en plus de gagner sa compassion, je souhaite faire coup double, et lui faire remarquer que son nouvel élève à des points communs avec elle, en plus du fait de venir du même pays.
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Il part vraiment bien, celui-là. Oublier son sac dès le premier jour, il faut le faire. Mais je sais par expérience qu'un changement aussi radical porte facilement sur les nerfs. Je le laisse filer. Mais quelques minutes plus tard j'entends des éclats de rire dans le couloir. J'ai déjà une vague idée de ce que je vais trouver en sortant. Effectivement mon pauvre petit protégé est à quatre pattes en train de ramasser ses affaires de cours, sous les rires moqueurs des autres élèves. La plupart se calme en voyant arriver, mais l'un d'eux pointe le doigt vers McCarthy.
" Boulet !
- J'espère que t'as rien de prévu mercredi toi, parce que tu viens de gagner un séjour en colle.
- Mais...
- Tu veux aussi barrer le mercredi suivant de ton agenda ? "
Il la boucle et file ventre à terre, suivi de près par tous les élèves dans un rayon de deux mètres. En tous cas ça a calmé tout le monde. Je m'accroupis pour aider le lycéen à ramasser ses affaires.
" Ne t'inquiète pas, McCarthy-san. Ça leur passera vite. "
En ramassant une feuille je découvre un livre. Pas un livre cours : un livre de poche. Il est en Anglais, ce qui est logique, mais ce n'est pas ce qui me surprend sur le coup. Les "Seigneurs de Sombreterre", et le cinquième tome en plus. Une de mes sagas de fantasy préférée, qui raconte l'émergence d'un groupe de vampire et leur conquête d'un royaume médiéval. Le jour où j'ai acheté mon propre exemplaire, j'ai fini accusée de vol dans le bureau du directeur du centre commercial. mais ça c'est une autre histoire. Le tome cinq ! Celui qui a fait poireauter tous les fans pendant près de trois ans ! Et celui qui va finir par dire si le seigneur vampire va obéir à son roi en faisant exécuter l'esclave humaine dont il est amoureux, ou se rebeller pour la sauver. Dans les deux il y aura de la romance tragique, et un sérieux coup de balai dans les rangs.
" Tu lis ça ? "
Qu'un garçon lise une histoire de fantasy pleine de guerres, de complots et de drames amoureux n'est pas forcément étonnant. Mais ça reste de la littérature d'assez haut vol. Je l'ai découverte à la fac et j'ai du m'accrocher un peu au début. Sans compter qu'il n'y a pas que des histoires de cœur là-dedans... Après tout ça reste un jeune homme, je parierai qu'il est encore vierge mais ça ne l'empêche pas de savoir des choses. Et ça me donne un angle d'attaque pour les cours que je dois lui donner.
Une fois son sac plein nous nous relevons.
" Bon ! J'imagine que tu n'as pas encore d'emploi du temps, attendu que tu ne comprendrais rien aux cours... On va aller prendre quelques livres à la bibliothèque. "
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Comme prévu Hitomi vient à mon secours, elle réprimande l’un des élèves qui se moque ouvertement de moi, et m’aide à ramasser mes affaires. Elle tombe sur le livre de la saga qui lui plait tant, j’ai dû payer le triple de prix pour l’importer directement des Etats Unis, mais je pense que ça vaut le coup, si tout marche comme prévu cette jolie rousse me rapportera bien plus d’argent.
Oui c’est une de mes sagas préférées, je n’ai pas pu me résoudre à le laisser en Irlande... Heureusement qu’il existait en poche. Déjà que j’ai dû sacrifier le dernier Calikston…
Par Calikston je fais référence à un auteur Ecossais du même acabit que celui du roman dont on vient de parler, et dont je sais qu’il plait également à ma charmante professeur, les particularités de ses tomes étant leur grande taille qui les rend difficilement transportables, surtout en avion. On reste dans de la littérature mature, très peu courante chez les hommes 17 ans, enfin sauf pour ceux qui sautent les chapitres pour ne lire que les passages où il y a du sexe, qui, il faut l’avouer, est bien mieux décrit et retranscrit que dans les derniers romans à la mode. Mais c’est la carte du littéraire passionné qui risque de plaire à Hitomi, heureusement que je n’ai aucun mal à enregistrer les informations, je lis vite et bien, encore un don de mon cerveau si particulier ? Ou les heures à rester enfermer à lire à l’orphelinat ? Qu’importe.
Nous nous relevons tous deux, ma peau toujours aussi rouge, si ce n’est plus, maintenant que ma professeur vient de me venir en aide. J’acquiesce de la tête lorsqu’elle évoque mon emploi du temps libre, et je la suis sagement vers la bibliothèque, mes yeux fixés sur l’oscillation gracieuse de ses hanches.
Une fois à l’intérieur de la grande salle, je découvre des rayons à perte de vue, en Japonais pour la plupart, mais il y a une aile réservée aux livres en anglais. Très peu prisés par les élèves, le coin est vide, me laissant seul avec Hitomi, la discussion lancée sur la littérature héroic-fantasy anglaise, je m’emploie à la poursuivre, mais en conservant une voix douce et emprunte de timidité.
Ce qui me plait dans les Seigneurs de Sombreterre, c’est la manière dont l’auteur parvient à nous retranscrire les sentiments des personnages, les dilemmes qui leurs sont posés par l’amour, et il décrit aussi admirablement bien les scènes, on s’y croirait.
Ce qui vaut aussi bien pour les scènes de combats, que pour les scènes de sexe, ce qui n’a certainement pas dû échapper à Hitomi.
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" Alors tu lis aussi Calikston ? "
C'est que Calikston passe un cran au-dessus dans le genre. Le moindre de ses ouvrage pèse une tonne et demi. Il faut vraiment être mordu de lecture pour s'y frotter. Comment ce petit rouquin a-t-il réussi à seulement porter un de ces tomes avec des bras aussi mince ? Mais à y repenser j'en connais qui n'ont pas tout lu, ou en tous cas pas tout retenu. Calikston n'est pas le dernier à décrire sous tous les angles des scène franchement torrides. Est-ce que ce serait la clé de ce mystère ? Un petit obsédé littéraire ? Non, il ne prendrait pas le risque d'être découvert. En tous cas il rougit comme une tomate, pas étonnant vu ce qui vient de se passer. Je n'ai pas intérêt à le quitter des yeux, ou je le retrouverais recroquevillé dans un coin après s'être fait tourné en ridicule par de gens dont il ne comprend même pas les paroles.
Nous arrivons bien vite à la bibliothèque. Ils doivent bien avoir un manuel de Japonais quelque part. Comme toujours le coin anglophone est désert. Au moins McCarthy-san pourra faire toutes les gaffes qu'il veut sans craindre les moqueries. Je commence à chercher dans les rayonnages.
" Ce qui me plait dans les Seigneurs de Sombreterre, c’est la manière dont l’auteur parvient à nous retranscrire les sentiments des personnages, les dilemmes qui leurs sont posés par l’amour, et il décrit aussi admirablement bien les scènes, on s’y croirait. "
Ça doit sans doute le rassurer de me parler de ça. Nouveau pays, nouvelle école, nouvelle langue. Il doit être content d'avoir trouvé quelqu'un qui partage ses goûts.
" C'est le moins qu'on puisse dire. J'ai encore des frissons quand je repense à la Bataille de la Dernière Nuit. "
Un passage très intense du bouquin, le moment crucial où la conquête des vampires a failli tourner en eau de boudin. Les passages racontant comment les officiers vampires s'infiltrent dans le camp sont vraiment flippant, et les combats acharnés qui suivent ne sont pas plus rassurants.
" C'est juste avant qu'on rencontre l'esclave humaine, non ? "
Il me semble bien que c'est ça et... Et j'ai encore loupé une occasion de me taire. Après une telle bataille le héros ne perd pas beaucoup de temps en conversations. Combien de fois je me suis glisser sous les couvertures, le livre dans une main et l'autre entre mes cuisses. Soudain je me fige. Est-ce que je suis en train de rougir ?
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La bataille de la Dernière Nuit… Ah oui ! Je me souviens, c’est un des moments le plus épique de la saga, là où tout commence, dont l’histoire avec l’esclave humaine. Il faut dire que l’auteur après avoir décrit des combats acharnés, passe à une scène de sexe ultra torride, qui ferai rougir n’importe qui pour un peu qu’on soit bien pris dans la lecture.
Mes yeux fixent les courbes du bassin d’Hitomi, admirablement mises en valeur lorsqu’elle se penche plus ou moins vers le bas, à la recherche de livres, puis je la vois rougir, lorsqu’elle fait justement allusion à la rencontre avec l’esclave.
Je joue l’élève très gêné qu’elle lui pose une question sur ce passage, je m’approche d’une étagère fixant les livres comme pour m’y cacher, le rouge me montant à nouveau aux joues.
Oui… C’est quand il rentre dans la tente et qu'il la trouve… C’est là que tout commence pour eux.
Je remonte mes lunettes vers le haut de mon nez d’un geste de l’index, puis ose lancer un regard vers ma prof, tout en continuant à marcher le long d’un rayon.
Il arrive à captiver l’attention du lecteur du début jusqu’à la fin, je suis un vrai fan, et… Ça fait plaisir de rencontrer quelqu'un qui l’apprécie aussi, même en Irlande c’est plutôt raaaaaAAAHHHH !
Je voulais dire « rare », mais je fais exprès de me prendre les pieds dans une chaise, voulant faire croire à Hitomi que je ne l’ai pas vue, du fait que je la regardais tout en me dirigeant dans une autre direction. Durant ma chute d’un geste subtil de la main je fais valser mes lunettes sous une table, se situant entre deux rayons.
HMPF ! Mes lunettes ! Je ! Je ne vois presque rien sans elles !
Et vue que cette aile de la bibliothèque est assez sombre, je pense que cela sera assez crédible aux yeux de la prof d’anglais. En tout cas je me mets à marcher à 4 pattes, avançant en tâtonnant tout ce qui se passe à ma portée me dirigeant sous la table, et lançant des « Ouch ! » quand je fais exprès de me prend le dossier d’une chaise, ou un des pieds de la table.
En attendant, Yamagashi-sensei a vue toute la scène se dérouler, elle a repéré facilement la direction de la chute de mes lunettes, et elle passe à son tour sous la table pour venir les prendre directement. J’en profite pour arriver par derrière, toujours en tâtonnant tout sur mon passage, et je décris à haute voix chaque objet que je rencontre.
Froid, long, ça c’est un pied de chaise… Ah c’est ça ! Nan… léger et mou, on dirait un vieux bouquin… Hmm ? C’est quoi ça ?...
Mes deux mains viennent de se poser contre les fesses d’Hitomi, que je malaxe avec une certaine dextérité, les paumes de mes mains en dessinant les contours, avant que mes doigts ne les étreignent. Je suis loin d’être déçu, cela fait un moment que je voulais toucher à cette magnifique croupe, et le corps de cette jolie rousse semble encore meilleure que ce tailleur sobre ne laisse paraitre, j’ai vraiment hâte d’en voir plus… Mais patience.
C’est moelleux, ronds et fermes… Qu’est-ce que… ?
Alors qu’elle se tourne vers moi, je fais comme si, dans le flou de ma vision sa chevelure rousse parvenait à mes yeux, et que l’élève empoté que je suis ce rend compte qu’il vient d’avoir les fesses de sa prof’ entre les mains.
OH ! Je ! Pardonnez-moi Yamagashi-sensei, je ne vous avais pas vu !
Je me redresse avec stupeur, et ma tête cogne contre la table, avant que je ne parvienne à m’en extirper, me relevant tout en me frottant le haut du crâne.
Je… je vais être viré ?
Mes yeux, d’un vert claire, brillent par l’humidité provoquée par le coup et la honte de ce que je viens faire, rendant mon regard d’une beauté qu’on ne pouvait soupçonner avec la grosse monture et les verres épais de mes lunettes. De plus alors que l’étudiant que je joue viens d’une famille riche et importante, il pourrait en profiter pour se permettre des choses, comme ce qui vient juste de se passer, mais moi je n’en fais rien et évoque même le fait de la punition la plus lourde pour un acte pourtant involontaire, tout ça pour montrer à Hitomi la grandeur d'âme et la pureté de son nouvel élève.
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Terminer son troisième volume sur le héros qui se fait balancer d'une falaise c'est pas captiver le lecteur : c'est de la prise d'otage pure et simple. Et il a raison, même en irlande les fans sont plutôt raaaaaAAAHHHH... " RaaaaaAAAHHHH " ? Je repose le livre que je venais de prendre et me tourne vite vers lui.
" Qu'est-ce qui se passe ?
- HMPF ! Mes lunettes ! Je ! Je ne vois presque rien sans elles ! "
Heureusement que je l'ai embarqué ici. Ce serait arrivé dans le couloir quelqu'un les aurait ramassées, mais sans doute pas pour les lui rendre. Le pauvre Ryann a vraiment l'air aveugle sans ses lunettes, il avance à tout petits pas hésitant, balayant des bras ce qui peut se trouver devant lui. Un simple coup d'œil et je les retrouve sous la table.
" Bouge pas, je te les ramasse. "
Il est déjà en train de faire l'inventaire du mobilier à l'aveuglette. Il veut peut-être essayer de s'en sortir comme un grand après l'épisode du couloir. C'est vrai que même pour un garçon timide c'est pas toujours facile à digérer d'être couvé par une femme. Je m'agenouille pour partir sous la table à quatre pattes, arrivée à porter des lunettes je commence à me dire que j'aurais du faire le tour. Je leur met enfin la main dessus et commence à reculer quand soudain deux main maladroites se posent sur mes fesses.
J'en sursaute, et surtout je me cogne la tête. Pendant que je serre les dents sur la douleur les mains ne se privent pas pour palper généreusement.
" C’est moelleux, ronds et fermes… Qu’est-ce que… ?
- Mes fe-Outchah ! "
Et voilà, en tournant la tête je me prend un pied de chaise. Finalement on s'est bien trouvés : pas un pour rattraper l'autre. je commence à me sentir comme Gandalf chez Bilbon, quand il se prend toute les poutres qui dépassent du plafond. Il faut vite que je me sorte de sous cette table avant de finir avec la tête en citrouille de concours. Heureusement il arrête de me tripoter et recule.
" OH ! Je ! Pardonnez-moi Yamagashi-sensei, je ne vous avais pas vue. "
Je sors de l'autre côté de la table et me relève en me massant le haut du crâne. En se relevant le pauvre Ryann se cogne aussi la tête. Décidément on forme un belle paire de dégourdis. Il se frotte aussi la tête pour faire passer la douleur, mais sinon il a tout de l'élève gêné et apeuré. Les bras le long du corps, la tête un peu baissée, planté comme un piquet au milieu du rayon.
" Je… je vais être viré ? "
Qu'est-ce qu'il est craquant ! Enfin, je veux dire que je n'imaginais pas qu'il avait des yeux pareils derrière ces monstrueuses lunettes. J'approche d'ailleurs pour les glisser sur son nez, avec un sourire ou se lit encore un peu de douleur. Ça lance mais ça passera vite.
" Mais non, c'était un accident. "
Je me détourne de lui en me mordant la lèvre pour ne pas sortir la bêtise qui vient de me venir. J'allais lui faire remarquer qu'il en a bien profité, histoire de détendre l'atmosphère, mais je ne pense pas que ça le mette à l'aise... Et après tout. Il m'a tranquillement peloté les fesses, je peux bien me venger un peu. Je me penche vers lui, braquant un regard suspicieux sur les loupes qu'il a devant les yeux.
" Quoique tu ne t'es pas privé de tripoter ta sensei, McCarthy-kun. "
J'espère, ou plutôt j'essaie de me convaincre que ma langue a fourché. Mais je me connais : avec ce genre d'élèves je suis une vraie guimauve. Déjà à la fac, quand je donnais des cours particuliers, j'étais comme ça avec tous les lycéens dont je m'occupais. Et maintenant que j'y pense, penchée comme ça, je dois lui offrir le panorama de ses rêves sur mon décolleté. Je me redresse vite et me détourne, espérant qu'il ne verra pas que je commence à rougir. Je m'efforce de sourire, sachant bien que ça ne cachera pas ma soudaine nervosité. Je suis tellement gênée d'un coup.
" Oublie, je plaisantais. "
Je fais mine de parcourir à nouveau l'étalage de livre qui nous encercle... Mais je sais plus trop ce que je suis sensée chercher.
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Après ce tumulte que j’ai volontairement organisé, Hitomi vient remettre mes lunettes avec le regard attentionné que je cherchais. Je redresse la tête vers elle, me décontractant doucement, alors qu’elle m’excuse pour mes attouchements « involontaires », avant de repartir vers le rayon qui l’intéresse. Mais elle se retourne en se penchant vers moi, laissant une vue plus qu’appréciable sur la naissance de ses seins, dans un décolleté qui ne semble pas en finir. Décidément, plus j’en vois, plus elle semble cacher un corps superbe, qu'il me tarde de découvrir. Elle me lance une fausse accusation avec un regard joueur qui me surprend, alors que mes joues s’étaient calmées pour reprendre une teinte plus rose, les voilà repartie une nouvelle fois vers le rouge. Alors qu’elle repart vers les étagères, je bredouille quelques mots.
Merci Yama…Yamagashi-sensei.
La professeur après un moment de flottement se saisit de quelques livres, et on s’installe à une table où elle commence à m’apprendre quelques mots, phrases, ou expressions de la vie courante, essentielles pour un nouveau venu. Bonjour ! Comment allez-vous ? Je m’appelle Ryann. Où sont les toilettes ? Et j’en passe. Elle prononce les phrases en anglais, puis en japonais, et je les répète en faisant exprès d’avoir du mal. D’ailleurs quand on arrive à la phrase « Puis-je sortir de table ? », il me vient une idée afin de rendre les choses plus amusantes. Hitomi prononce d’abord la phrase en Anglais, puis en Japonais, et c’est à mon tour de répéter.
Puis-je vous prendre sur la table ?
Je dis cette phrase d’un ton naturel, comme si je pensais avoir bien prononcé, alors que je sais pertinemment que la phrase n’a plus du tout le même sens…
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Après cette petite aventure les choses retrouvent un cours plus normal. Je lui apprend les bases en avance rapide. Au moins il faut honneur aux clichés. Maigrichon, boutonneux, binoclard, mais intelligent. Il retient assez vite les quelques phrases banales que je lui apprend. Pas quoi passer inaperçu, mais c'est déjà une base. Quand je vais devoir lui apprendre à lire les idéogramme ce sera peut-être pas aussi facile. Mais après tout il est fan de fantasy. Avec de la chance il est un peu geek sur les bords et aura tâter des runes ou autres alphabets de ce genre.
Je met bien l'accent sur la politesse. Je me souviens qu'à six ans, quand je suis arrivée dans ce pays, la famille de mon père ne me passait pas la moindre entorse aux convenance. Une autre façon eux de me dire que j'étais une étrangère. Et me voilà leur ambassadrice. Il faudra que je leur écrive, ça leur fera les pieds.
" Puis-je vous prendre sur la table ? "
Ça fait "tilt". Mais comment il a pu arriver à ça en partant de "puis-je sortir de table" ? Je ne peux m'empêcher de rire, un peu nerveusement pour être franche. Depuis tout à l'heure je n'arrête pas de remuer sur ma chaise pour oublier la sensation de ses mains. Entre ça et touts ce que nous n'avons pas dit sur les livres que nous partageons, mon imagination commence à se laisser aller.
" Non, McCarthy-san. "
Je lui répète la phrase dans les deux langues, en lui mâchant bien chaque syllabe pour le Japonais.
" Là tu as dit "Puis-je vous prendre sur la table". "
Et mon sourire se fige. Bravo, Hitomi ! Sensationnel ! On te confie ce jeune homme et en moins d'une heure tu lui apprends des cochonneries en Japonais. Le directeur va adorer. L'ambassadeur : n'en parlons pas. Et attend un peu que tes élèves en redemande en Anglais. C'est à croire que je cherche inconsciemment à me faire virer. Déjà que ma rencontre avec Roka était limite. Comme si ça m'avait mis du plomb dans le crâne. Bon, il faut que je me reprenne. Un petit dérapage, c'est tout.
Si ça vient à se savoir mon grand-père paternel va m'inviter à prendre le thé... Et m'offrir une sabre pour que je me fasse sepuku. Il attend que ça depuis qu'il sait que je suis bisexuelle. Faut dire aussi qu'il m'a prise en flagrant délit de tripotage d'une lointaine cousine qui démarrait comme top model... Heureusement que j'avais une excuse pour zapper la traditionnelle réunions familiale l'an dernier, ce vieux yakuza m'aurait pas laissé partir sans que je me coupe au moins un doigt.
Allez ! On se concentre et on reste professionnelle.
" Oui, donc. La bonne prononciation c'est... "
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Je prends un air étonné devant le rire d’Hitomi, puis elle m’explique que j’ai mal prononcé, avant de me révéler la réelle teneur de mes propos. J’affiche un sourire confus, entre la drôlerie de la chose et la gêne d’avoir dit ça devant ma prof. Puis elle reprend un air sérieux et nous reprenons nos exercices auxquels je participe en élève assidu.
C’est ainsi que la journée, puis la semaine se passe, à raison de 2 à 4 heures par jour, où nous nous retrouvons rien qu’elle et moi, afin que je puisse être en mesure de participer aux cours de mes camarades, au moins de me faire comprendre grossièrement. Évidemment j’apprends très vite, du fait que je n’ai en réalité rien à apprendre, mais tout ceci me permet de nouer un peu mieux avec Yamagashi-sensei. Une journée type se déroule comme suit : le matin, grâce à des étudiants complices que je paye pour me faire des crasses, il m’arrive à chaque fois quelque chose, ça va du casier tagué, du croche-pied dans les couloirs, au vol en tout genre. Hitomi doit régulièrement venir à mon aide, pour réprimander les élèves en question ou m’aider à réparer les dégâts. En fin de matinée, nos heures de cours particuliers commencent, entre deux références à l’un ou l’autre de nos bouquins favoris, je me montre attentif et appliqué, sans oublier de faire quelques bourdes bien calculées. Le midi en général nous mangeons ensemble, tout simplement pour ne pas perdre de temps, ce qui nous permet de continuer à travailler, avant qu’elle n’aille dispenser ses cours classiques auprès des autres élèves. Puis le soir venu, depuis quelques jours, la professeur découvre un bouquet de fleurs devant la porte de son appartement avec un mot d’un admirateur secret, lui déclarant sa flamme, vantant sa beauté et sa générosité, signé « Exaquo ». Le fait que ce soit un personnage de roman anglais pourrait lui faire tilt, mais il y a tellement de regards qui se posent sur elles à longueur de journée, qu’elle ne peut être sûre que je suis l’auteur de ces douces attentions.
Deux semaines ont passé, mes leçons particulières avec Hitomi se sont raccourcies à une heure chaque soir, après la fin des cours. La journée je participe à la classe comme n’importe quel élève, même si les professeurs font en général un double de leurs fiches de cours en anglais, ne voulant pas se permettre que l’étudiant, amené ici par l’ambassadeur Irlandais en personne, ne critique leur travail. Et lorsque je participe en classe entière aux cours de Yamagashi-sensei, je suis bien évidemment l’un des meilleurs élèves, ce qui ne plait pas forcément aux autres.
Aujourd’hui, je pense qu’il est temps de passer un cran au-dessus dans ma relation avec la superbe rousse, même si elle va déjà au-delà du simple rapport élève/professeur, en deux semaines on a passé beaucoup de temps ensemble et partager des mésaventures qui ont tendance à rapprocher d’autant plus les gens. Je sens son regard attentionné sur moi, protecteur, ne voulant pas qu’on fasse du mal à l’être faible et adorable que je suis.
J’ai donc l’intention de mettre en scène une nouvelle attaque des autres élèves sur ma personne, avec l’aide de mes complices habituelles. La journée se termine par le cours de sport, et une fois seul dans les vestiaires, je confie mon sac à mes hommes pour qu’il le prenne avec eux, mon but est de faire croire que les autres élèves m’ont volé mes affaires, afin que je me retrouve complètement nu dans le vestiaire. Dans mon sac se trouve donc mes vêtements, mes fournitures scolaires, mais aussi des factures… Des factures journalières d’un fleuriste, une preuve assez accablante pour faire la vérité sur qui se cache derrière le mystérieux admirateur secret d’Hitomi.
Je me retrouve donc dans les vestiaires, seul et recouvert d’une simple serviette blanche autour de ma taille, ce qui laisse voir la moitié haute de mon corps maigrelet, avec mes muscles finement dessinés par ma peau blanche. Les cours sont terminés, je devrai déjà avoir rejoint depuis 10 minutes Yamagashi-sensei, pour notre heure de leçon particulière, elle doit être en train de se poser des questions, mais c’est à cet instant que mes acolytes passent en vitesse devant la porte de la bibliothèque en riant aux éclats :
Premier étudiant : AHA ! Tu crois que ce rouquin de mes deux aura le courage de traverser le lycée à poils ?!
Deuxième étudiant : Il sera bien obligé s’il veut pas coucher ici ! Balance son sac par-là !
Le bruit lourd du sac qui touche le sol retentit, suivit de celui des portes qui s’ouvrent et des bruits de pas des élèves qui déguerpissent hors de l’établissement. Le sac s’est ouvert après la chute, faisant tomber quelques vêtements, mais surtout laissant voir un morceau des fameuses factures. Quant à moi je me tiens prêt à prendre un air apeuré dès que j’entendrais le bruit de la porte des vestiaires s’ouvrir, mes mains contre mon visage, sans mes trop grosses lunettes qui gâchent la beauté de mon regard, et les cheveux encore humides se perdant en bataille sur son mon front.
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Ryann-kun est en retard. Oui, parce que maintenant c'est Ryann-kun. Devant tout le monde il reste McCarthy-san, mais entre nous ce n'est plus suffisant. Même s'il a plutôt vite assimilé tout ce que je lui ai appris, je ne suis pas certaine qu'il comprenne à quel point l'entorse aux convenance est grave. Qu'on me surprenne à l'appeler comme ça au lycée, lui qui a été personnellement confié à mes soins par un ambassadeur, et le directeur me passera un savon d'enfer. On pourrait même me virer, ou m'envoyer dans un autre établissement. Les japonais haut placés dans la hiérarchie peuvent être très soupe au lait quand les choses sont officielles.
Et encore, heureusement qu'ils ne savent pas ce qui me trottent dans la tête. À force de parler avec lui de mes livres préférés, je n'arrive plus à y penser sans aussi penser à lui. Et il y a cet admirateur secret, qui a commencé à se manifester il y a quelque jours. Un admirateur secret dont le japonais n'est pas parfait, mais s'améliore déjà d'un message à l'autre. Et il signe d'un nom que je connais pour l'avoir lu des nuits entières. Ce ne sont peut-être que des coïncidences mais ça me travaille. Ces deux dernières semaines ont été plutôt vide côté sexe, et ça fait une sacré pause dans mes habitudes. J'ai hésité à me faire porter pâle ce matin, je redoutais de retrouver Ryann-kun. Je le redoute encore. Hier soir pendant que je me touchais son image s'est imposée à moi, ses beaux yeux verts que je n'ai pourtant vu qu'une fois. Et je ne l'ai pas chassé de mes penser alors que je savait que j'aurais du.
De toutes façons c'est admis pour tout le monde : McCarthy-san est le petit chouchou d'Hitomi-sensei. Tous les jours je dois le couver comme une mère-poule, sans quoi il se fait martyriser par les autres élèves. Je devrais appeler l'ambassadeur pour lui demander une prime de garde du corps, tiens. Il a beau parler de mieux en mieux même les otakus n'ont pas l'air de vouloir de lui. Il est "personna non grata" pour tous les clans du lycée, le bizut sur lequel tout le monde s'acharne. D'ailleurs ça me surprend de voir une telle animosité envers lui. Et puis qu'on parle de ça il est en retard. Ça ne lui ressemble pas. Alors que j'attends dans l'entrée de la bibliothèque je vois passer deux élèves. Deux petits caïds que j'ai dans le nez depuis la première fois que je les ai eu en cours. Une fois sur deux j'en envoie un chez le directeur.
Un rouquin ? À poil ? Un sac ? C'est celui de Ryann-kun ! Son sac de sport ! Je sors en trombe mais les deux garçons sont déjà hors de ma portée. Tant mieux pour eux, parce que cette fois je leur aurait fait goûter un remontage de bretelles à l'irlandaise ! je file dans les buissons pour récupérer le sac ouvert au sol. Mais alors que je me penche pour ramasser les vêtements je remarque une note. Je ne suis pas particulièrement curieuse, mais je reconnais le logo. le même que sur la carte qui accompagne les bouquets de fleur que je reçois. C'était bien lui. Et j'avais beau m'en douter ça chamboule tout dans ma tête. Je suis contente, mais j'ai le vertige.
Ryann-kun doit être au gymnase, et nu. Si on le trouve comme ça il va devenir la risée de tout lycée. J'aurais beau collé tout le monde jusqu'à la fin de l'année scolaire, je ne pourrais pas le protéger de ça. Je tasse tout dans le sac et part à grands pas vers le gymnase. Bordel ! il fallait que ça me tombe dessus. Que ça NOUS tombe dessus. Avec tout ce qu'il subit entre ses murs, la seule chose que je ne peux vraiment pas laisser passer c'est attirance pour moi. Je vais devoir lui briser le cœur, et trouver une excuse pour que le directeur le refile à un autre prof. Et je vais devoir le croiser dans les couloir, lui faire cours avec les autres des heures entières, jour après jour. Mais si je laisse courir ça ne fera que plus de mal, à tous les deux.
J'essaie de ma calmer en arrivant dans le gymnase. L'endroit est désert, tous les autres élèves sont déjà partis. je me dirige vers les vestiaire en espérant ne pas le trouver enfermé dans un placard, ou dans les toilettes. Quand ma main se pose sur la porte je me fige un instant. Il là, quelque part, juste derrière. Je viens pour le sortir d'un énième mauvais pas, mais aussi pour le faire souffrir. Ma main glisse sur la porte. Dans la petite vitre qui la perce je vois le reflet de ma mine déconfite. Je n'aurais pas le courage. J'ai envie de pousser la porte, de balancer le sac et de partir en courant.
C'était la première fois que j'avais un admirateur secret. C'était tellement romantique, et triste à la fois. Un peu comme les amours impossibles qui me font fantasmer dans les romans. Foutus bouquins ! C'est vrai ce qu'on dit : ça porte sur le système. Maintenant mon admirateur a un visage, un visage que je vois tous les jours, même quand je ne l'ai pas sous les yeux. Je revois ces bouquets qui m'ont d'abord surprises, et que j'ai ensuite eu hâte de trouver en rentrant le soir. Tous ses petits mots, ses compliments qui m'ont fait rougir toute seule quand je les lisait, me reviennent à l'esprit. J'ai l'impression de l'entendre me les glisser à l'oreille.
Soudain je vois le visage d'une femme prête à fondre en larme à travers la petite vitre de la porte. Je ferme les yeux et serre les dents, m'essuyant le visage d'un revers de manche. Je prend une grande inspiration et rouvre les yeux. Il faut le faire. Je dois le faire ! Il n'est pas le seul à qui je vais devoir faire du mal. Dire que je me suis déjà taper sans vergogne certains de mes élèves. Mais cette fois c'est allé trop loin avant même de commencer. Allez ! C'est juste un mauvais moment à passer, j'en ai vu d'autres. Pousse cette saleté de porte, peut-être un peu trop fort, et entre dans le vestiaire.
" McCarthy-san ? "
Juste au cas il ne soit pas seul, même si j'en doute... Ou peut-être pour déjà remettre de la distance entre nous.
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La porte des vestiaires s’ouvre brusquement, et la voix d’Hitomi retentie, signe que mon plan a parfaitement fonctionné. Lorsqu’elle arrive à percevoir ma chevelure rousse, et mon corps recroquevillé de honte et de peur, je me dresse et cours me cacher dans les douches.
Yamagashi-sensei ! N’avancez pas ! Je suis presque nu !
Je joue l’ado timide et pudique, je passe juste la tête à travers l’ouverture donnant vers les douches, et regarde ma prof avec gêne.
Oh… Vous avez retrouvé mon sac. Quand je suis sortie de la douche mes affaires avaient disparu.
Mon regard se perd sur le carrelage du sol, trahissant la honte de m’être encore fourré dans une sale situation, alors que je n’y suis pour rien. Puis je relève mes yeux verts pour regarder le bleu de ceux d’Hitomi, avec un petit sourire de gratitude.
Je suis désolé de vous créer autant de problèmes sensei…
Je n’ose toujours pas sortir, pourtant je ne peux décemment pas rester à moitié nu dans ces vestiaires, et puis j’ai une leçon particulière avec Hitomi, bien que ça me dérangerai pas que la leçon en question ne nécessite pas que je m’habille...
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J'entre à peine qu'une silhouette maigrichonne surmontée d'une tignasse rousse file dans un coin. Je suis déjà arrêtée, le sac à la main, quand sa voix apeurée résonne dans le vestiaire. Il est presque nu. Je m'en doutais, mais de l'avoir entraperçu dans sa fuite m'a clouée sur place. Avec tout ce qui tourne encore dans ma tête, j'ai trouvé le moyen d'espérer que sa serviette tombe. j'imagine que c'est normal dans l'état ou je suis, en tous cas c'est normal pour moi. Ryann-kun est encore mon admirateur secret. Sachant très bien quel genre de romance il a découverte dans les livres, il n'espère sans doute pas une relation tout à fait décente ou platonique. Ce n'est pas ce que j'espérais il y a encore quelques minutes.
J'essaie de retrouver un peu de contenance quand il passe la tête hors de sa cachette. C'est pas gagné. Mon cœur bat encore plus fort que devant la porte et j'ai le crâne qui enfle du dilemme qui se pose toujours à moi. À force de veiller sur lui je me suis attachée. Pas au point de faire le premier pas, mais au moins de le laisser approcher. Ce que je viens de découvrir aurait du tout changer, seulement ce n'est pas le cas. Je le rejoint pour lui donner son sac.
" On te les a volées. Tu devrais être plus prudent, Ryann... "
Je m'arrête avant le "kun", mais c'est déjà trop tard. Je me suis laissé happer par ses grands yeux verts. Maintenant que je sais ce que je dois faire, que c'est la seule chose à faire, son sourire me brise le cœur. J'essaie de ne pas le montrer sans espérer y arriver. Je lui tend le sac.
" Je suis désolé de vous créer autant de problèmes sensei…
- C'est rien. "
En comparaison du reste, cette petite mésaventure ne pèse pas bien lourd. Il attrape le sac et je lui tourne le dos pour le laisser se rhabiller tranquillement. Allez, Hitomi ! Les peines de cœur c'est comme le sparadrap : plus vite on tire plus vite on est débarrassé. J'entrouvre les lèvres pour parler mais je me fige aussitôt. Il est juste derrière moi, toujours nu. Juste un petit regard par-dessus mon épaule, un coup d'œil histoire voir ce dont je me prive. Je pourrais toujours me dire que ce n'est qu'un gringalet.
Après tout pourquoi pas ? Si romantique soit-il il reste un lycéen. Il a craqué pour moi, mais quand je l'aurais éconduit il finira par en trouver une autre. Il n'y a pas que des garces dans cette ville, il suffira de pas grand-chose pour qu'une fille le remarque... Une fille qui pourra se le permettre. Dans l'affaire je n'aurais rien perdu. Ma vie sentimentale est déjà assez compliquée comme ça, et même si j'adore faire une petite fête aux puceaux sur lesquels je tombe, je n'aurais pas loupé un coup d'enfer. Même si...
Non, il faut que je garde la tête sur les épaules, et que je l'empêche de tourner. Je me connais : un petit coup d'œil et ce sera fichu. Je ferme les yeux aussi fort que je peux en baissant le visage. Je serre les poings. Il faut régler le problème une fois pour toute ! Pour une fois dans ta vie rend-toi à l'évidence, pauvre cruche ! Fourre-toi dans le crâne que ta vie n'est pas un roman et envoie-le sur les roses avant de vous mettre tous les deux dans le pétrin!
" Je sais tout, McCarthy-san ! "
Je rouvre soudain les yeux pour prendre une grande inspiration. Ça y est, plus moyen d'y couper. Mais qu'est-ce que ça fait mal ! Pourtant je dois continuer. Je préfèrerais ne pas imaginer la tête qu'il doit être en train de faire dans mon dos. Je tremble de partout en essayant de retenir les premières larmes, et de garder une voix dure malgré ma gorge qui se serre.
" Ton sac était ouvert quand je l'ai trouvé. J'ai vu la facture du fleuriste. "
Le pire est encore à venir. Il va falloir que je me retourne pour lui dire d'arrêter ça, et qu'il ne peut rien se passer entre nous. Il va falloir que je l'affronte. Je ne sais pas si je veux en avoir la force...
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Je me saisis du sac que me tend Hitomi, je vois bien qu’elle est troublée, avant qu’elle ne me tourne le dos, pour me laisser m’habiller. J’enfile mes vêtements un à un, alors que ma prof m’explique qu’elle a découvert les factures dans mon sac, preuve irréfutable que je suis son admirateur secret. Je referme mon pantalon, puis boutonne ma chemise blanche, le moment est venu de déclarer ma flamme.
Yamagashi-sensei… Je… Je ne savais pas comment vous le dire. Je vous aime… Vous êtes si belle si généreuse avec moi… Vous êtes la seule la personne avec qui je me sens bien depuis longtemps, vous ne me jugez pas…
Comme si tous mes sentiments retenus se déballaient d’un coup, je m’arrête pour souffler, prenant mes lunettes dans mon sac pour les ramener sur mon nez.
Je sais que je ne plait pas aux femmes… Je n’espère pas que ce soit différent avec vous. Je ne vous demande rien, je… je veux juste vous rendre tout le bonheur que vous m’avez apporté ces derniers jours.
J’avance de quelques pas vers elle, espérant que mes déclarations l’ont atteinte en plein cœur.
Les fleurs vous ont plu ?...
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L'idiot ! Il ne peut pas simplement rougir de honte et prendre la fuite ? Chaque mot remue le couteau dans la plaie. Je ne veux lui laisser le moindre espoir auquel se raccrocher, mais je sais que si j'ouvre la bouche je ne pourrais pas m'en empêcher. Moi aussi je voudrais céder à mes sentiments, et je saurai comment le lui dire. Lui aussi il me plaît. Il plairait à d'autres si elles pouvaient voir au-delà de ses dehors de maigrichon boutonneux à lunettes. Et je voudrais tellement continuer à le rendre heureux. Je fais de mon mieux pour avoir l'air forte mais j'ai envie de m'arracher le cœur une fois pour toute.
" Les fleurs vous ont plu ?... "
Allez, Hitomi, c'est le moment. Ne le regarde pas, dit-lui seulement que c'est impossible et que demain tu verras avec le directeur pour le confier à quelqu'un d'autre. Coupe les ponts vite et bien.
" Je les ai adorées. "
Ça devait arriver. Je n'ai eu qu'à le regarder pour oublier tout le reste. Andouille que je suis ! Je dois me ressaisir, trouver quelque chose, n'importe quoi... Vraiment n'importe quoi. Je respire un bon coup et m'essuie les yeux d'un revers de la main. Je sais déjà ce que tout ça peut ou va me coûter. Mais lui ? Avec tout ce qu'il subit en ce moment, se faire rembarrer risque de l'achever. S'il croit que même moi j'ai pitié de lui, il va se dire que la pitié est tout ce qu'il pourra recevoir. Je sais ce que ça fait d'être vraiment au fond du trou et je ne souhaite ça à personne. Surtout pas à un garçon aussi gentil.
Rien que pour ça j'ai envie de le prendre dans mes bras et de l'embrasser jusqu'à le rendre dingue. Même si je pense que de ce côté-là il n'en faudrait pas beaucoup. Je sais toujours pas où ça nous mener, mais il faut au qu'il comprenne.
" Tu dois arrêter de m'en envoyer, Ryann-kun. Maintenant que je sais que c'est toi je pourrais plus les accepter. "
Pourquoi il faut que ce soit si dur ? Mais c'est pas le moment de me morfondre. J'aurais tout le temps pour ça plus tard. Et je commence à penser qu'il n'y aura pas forcément de quoi se morfondre. Je m'approche de lui pour le regarder dans les yeux.
" Tu es un garçon très gentil, Ryann-kun. Tu es intelligent, et romantique. Tu devrais offrir ces fleurs à une fille qui peut les accepter. Et sans te cacher. "
Je baisse les yeux et rassemble un peu de courage pour la suite.
" Demain j'irais voir le directeur, et je lui dirais de te trouver un autre prof. Moi je ne peux plus te faire cours comme ça. Tu comprends ? "
Qu'est-ce qu'il y a à comprendre ? Tout bêtement que le règlement est sans pitié avec ce genre d'histoires. Ça ne m'a jamais empêché de coucher avec des collègues ou des élèves. Ce qu'il y a à comprendre c'est tout simplement que je supporterais plus d'être seule avec lui. Et que plus il m'en donnera plus j'en voudrais, ça finira par faire trop. Cacher des parties de jambes en l'air c'est du gâteau, je le fais pour ainsi dire depuis la première fois. Mais des sentiments, c'est trop pour une menteuse aussi mauvaise.
Tout le monde sait déjà que j'ai un faible pour lui. Mais s'il n'y a pas d'histoire entre nous, il n'y aura rien à découvrir... Ou si peu.
" Mais... "
Sans relever les yeux je me mordille la lèvre inférieure. Il sait à quoi s'en tenir maintenant. Ce qu'il ne sait pas encore c'est qu'il n'aura pas tout perdu. Je le prend par la main. Sa main toute pâle et fine.
" ... Puisque je suis déjà plus ta prof... On est plus obligés de faire cours pour ce soir. "
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Je me décompose au fur et à mesure des paroles prononcées par Hitomi, puis retiens mon souffle lorsqu’elle explique qu’elle ira demander au directeur de mettre fin à nos leçons particulières. Le « Mais » qu’elle ajoute par la suite me redonne un espoir, que sa main, saisissant la mienne, concrétise. Je fixe ses yeux bleus derrière l’épaisseur des verres de mes lunettes, mes doigts se pressant autour de la paume de ma prof.
Je… Je comprends Yamagashi-sensei… Je ne veux pas vous créer d’ennuis… Puisque je ne suis plus votre élève, et qu’on ne se verra plus… Enfin… Moins. Laissez-moi vous raccompagnez chez vous pour ce soir.
Comme une dernière faveur, un « au-revoir », nous sortons donc de l’établissement, et j’ai dans l’idée de trouver un moyen de me faire inviter chez elle, je ne sais pas encore comment faire, et espère que ça me viendra sur le chemin. Mais alors que nous marchons, le ciel me vient en aide. Une pluie, aussi brusque que forte, s’abat sur nous, je retire aussitôt ma veste recouvrant mon uniforme scolaire pour la positionner au-dessus de la tête d’Hitomi, afin de la protéger. Nous nous mettons à courir pendant quelques minutes, d’autres personnes dans la rue nous imitant. Puis Yamagashi-sensei s’arrête, nous devons très certainement être arrivés devant chez elle. Je suis complètement trempé, ma chemise blanche me colle au corps, ainsi que mon pantalon noir et de la buée recouvre mes lunettes. Je retire ma veste du dessus de la tête de ma prof, et la regarde avec un sourire, satisfait de voir que je lui ai évité le gros de la pluie.
Bon eh bien… Bonne soirée Yamagashi-sensei… Merci pour tout vraiment… Vous m’avez énormément apporté, plus que personne ne l’a fait dans ma vie, sans vous j’aurais été complètement perdu.
Je m’écarte de quelques pas, m’apprêtant à repartir sous cette pluie diluvienne.
A bientôt…
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Honnêtement j'avais bien autre chose en tête qu'un retour à la maison. Mais je ne lui refuse pas ce dernier moment ensemble. C'est mieux ainsi, il ne pourra pas regretter ce que je ne lui offre pas. Même si je sourie notre petite balade est une torture. La moitié de mon cerveau cherche des excuses pour le retenir quand nous serons sur le pas de ma porte, et l'autre moitié cherche des excuses pour dissuader la première. Soudain, au beau milieu du chemin, la pluie se met à tomber. Il n'y a nulle part où s'abriter, et on se retrouve à courir pour essayer de s'épargner quelques minutes de douche supplémentaire.
Comme si je n'hésitai pas encore assez Ryann-kun enlève sa veste pour la tendre au-dessus de ma tête. Je ne devrais pas le laisser faire, mais je ne peux pas me résoudre à faucher cet élan de galanterie. Trop peu de garçons de son âge y croient encore, et trop de choses les détrompent chaque jour. Finalement nous arrivons au pied de mon immeuble, sous le perron couvert. Ryann-kun est trempé jusqu'aux os. Je suis un peu mouillée moi-même et déjà l'air froid et humide me fait frissonner. Le pauvre doit être frigorifié. C'est vraiment pas son jour : bizuté dans les vestiaires, rembarré la femme dont il est amoureux, et pour achever le tout il va sans doute tomber malade. Malgré tout il sourie.
" Bon eh bien… Bonne soirée Yamagashi-sensei… Merci pour tout vraiment… Vous m’avez énormément apporté, plus que personne ne l’a fait dans ma vie, sans vous j’aurais été complètement perdu. "
Je ne répond pas. Qu'est-ce que je pourrais dire de toutes façons ? Qu'il n'y a pas de quoi ? Que c'est con mais c'est la vie ? Personnellement ça ne m'a jamais aidé. Et ça achèverait de pourrir sa journée déjà bien merdique. Il s'apprête déjà à repartir.
" A bientôt…
- Attend ! "
Tous mes efforts pour ne pas craquer viennent de voler en éclat. Je ne peux le laisser repartir sous cette pluie, mais je ne compte pas seulement le tenir au sec en attendant le fin de l'averse.
" Vient. Si tu repars maintenant tu vas attraper la mort. "
Alors que si tu me suis, c'est moi qui vais t'attraper. D'ailleurs je le prend à nouveau par la main pour l'emmener jusqu'à mon appartement. Je pourrais me tenir à carreau si mon colocataire était là, ne serait-ce que pour les apparences. Laisser Ryann-kun se sécher, lui trouver quelque chose à se mettre sur le dos le temps que ses vêtements sèche aussi, lui préparer quelque chose de chaud à boire. Seulement mon colocataire n'est pas là, et ne rentrera pas avant demain soir. Je suis toute seule avec mon petit protégé, mon admirateur secret.
Je remonte avec lui le couloir qui mène au salon et à la cuisine. Et une fois là il peut voir au quatre coins de la pièce les bouquets qu'il m'a envoyés. Ses fleurs, auxquelles sont encore accrochés ses mots doux.
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Yamagashi-sensei m’arrête, le contraire m’aurait étonné, mais elle semblait tellement déterminée à mettre de la distance entre nous, que j’ai eu peur que tout tombe à l’eau. Je n’ai pas le temps de lancer de fausses excuses, qu’elle me prend la main et m’entraine dans son appartement. Une fois dans le salon je découvre qu’elle a soigneusement gardé les fleurs que je lui ai offertes, j’affiche un sourire trahissant mon émotion, puis de gêne en voyant les gouttes d’eau que je fais tomber au sol.
Je vais salir tout votre appartement… Je peux prendre une douche ?
Ma délicieuse prof me conduit vers la salle de bain, dans laquelle je m’enferme et commence à retirer mes vêtements alourdies par l’humidité, pour les mettre à sécher. Je prends une douche rapide alors que je peux entendre le bruit d’une bouilloire, visiblement Hitomi semble préparer quelque chose de chaud. Une fois terminé j’essuie consciencieusement mon corps avec une serviette, puis enfile un peignoir blanc laissé par la jolie rousse. Je sors de la salle de bain mes cheveux encore un peu humides et vient sagement m’asseoir sur le canapé du salon.
Merci de votre hospitalité Yamagashi-sensei… Dès que mes vêtements seront secs je ne vous ennuierai plus.
Les mains jointes entre mes genoux trahissant la gêne d’être aussi peu vêtu face à ma prof, je la regarde avec un sourire de gratitude.
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Je dois garder la tête froide. J'ai pris ma décision, il ne s'agirait pas de tout gâcher en effrayant mon admirateur plus si secret que ça. Et dire qu'il est complètement à poil sous la douche alors que je suis plantée comme une cruche devant ma théière. C'est pour ça que je dois garder la tête froide : j'ai envie de me glisser dans la salle de bain à pas de loup pour le rejoindre. Il faut que je m'occupe sinon je vais y aller et me jeter sur lui. Je ne veux pas le faire sans y mettre les formes.
Monter la garde devant un peu de flotte qui chauffe : ça laisse trop de temps à mon cerveau pour se faire des films. je file dans ma chambre. Après tout mes habits aussi sont un peu mouillés, il faut que je me change. Ça, ça va me tenir la cafetière au chaud. Je commence par me déshabiller et tout tasser dans un coin de ma chambre. La suite, ou plutôt le moment de la prise de tête : qu'est-ce que je met ? Encore mieux que ça : je n'ai que quelques minutes pour me décider. Il ne faudrait pas qu'il me... Je me retourne, puis je vais rouvrir en grand la porte de ma chambre que j'ai fermée machinalement.
Voilà. Donc, où j'en étais ? Ha oui ! Il ne faudrait pas qu'il me surprenne complètement nue, d'autant qu'en revenant dans le salon il ne pourrait pas me louper. Il faut que je m'habille, ou plutôt que je me convainque de m'habiller. Bordel, mais réveille-toi, Hitomi ! Ce garçon est sans doute puceau, s'il te voit comme ça il va se jeter par la fenêtre en criant des excuses ! Merde, c'est vrai ! Je fonce refermer la porte. M'habiller ! Déjà exit la lingerie et les tailleurs... Ça limite pas mal... Ça limite carrément ! Qu'est-ce qui me reste dans mon armoire ?
Je commence à vider mon armoire. Un jeans ? Non, pas assez confortable. Et trop moulant, mieux vaut que je le laisse un peu oublier mes formes. Des chaussettes ? Je vois même pas pourquoi j'y ai pensé. Déjà une culotte, ce sera ça de fait, une culotte blanche, classique, rien d'impressionnant. Puis un soutien-gorge... Non, pas de soutien-gorge. Il va sortir en peignoir, et ma poitrine tient assez bien toute seule. Pas la peine de la lui coller sous le nez. S'il a une érection... Finalement va pour le soutien-gorge.
Je suis pas vraiment plus avancée. Qu'est-ce qui me reste ? La robe de soirée que Mélinda m'a offerte ? Un peu trop affiché. Même chose pour les jupes miniatures que j'ai achetées avec Aoki. Les shorts que je met pour aller courir : à dégager. Et ma petite robe d'été aussi. C'est qu'il pleut, il fait un peu frisquet. J'ai beau être un canon je serai moins séduisante avec la goutte au nez. tant que j'y suis je fais aussi un trait sur les débardeurs. Résultat des courses : mon gros pantalon de sport informe mais douillet, un t-shirt trop large pour moi mais confortable. je jette un petit coup d'œil dans le miroir. Il va me reconnaître au moins ?
Soudain je réalise que le bruit de la douche s'est arrêté. Bon, faudra que ça aille. Je ramasse tous les vêtements que je jette à travers la chambre depuis le début et fourre tout dans mon armoire. Puis je file à la cuisine alors que la théière se met à siffler. Le temps de servir je retrouve Ryann-kun sur le canapé, tout sage et gêné. Je vais le rejoindre avec les tasses et un grand sourire chaleureux.
" Tiens, Ryann-kun. Un thé bien chaud.
- Merci de votre hospitalité Yamagashi-sensei… Dès que mes vêtements seront secs je ne vous ennuierai plus. "
Je m'assied à côté de lui, et évite de trop le regarder. Il a l'air mal à l'aise et c'est justement ce que je veux éviter pour l'instant.
" Tu ne m'ennuies pas du tout... Et puis on devait encore passer deux bonnes heures ensemble. "
La seule excuse qu'on ait de rester dans la même pièce expire dans deux heures. Et je ne pourrais rester aussi sage que lui tout ce temps. Je dois ménager la chèvre et le chou en jouant contre la montre. Je m'en fait vraiment trop, mais c'est sans doute parce que je tiens vraiment à lui. allez, il faut que je me lance... Pas trop franchement non plus.
" Je suis désolée que ça ne soit pas possible entre nous, Ryann-kun. "
Je relève les yeux vers son visage, vers ses beaux yeux verts.
" Sincèrement, je voudrais que les choses soit plus simples, mais... "
Mais pas la peine d'en rajouter à ce sujet. Au moins il est bloqué ici tant que ses vêtements ne sont pas secs. Ça me laisse tout le temps pour en venir à la suite.
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Mes yeux se posent sur Hitomi qui s’approche pour venir s’asseoir à mes côtés, déposant deux tasses de thé sur la table. Elle s’est changée et a opté pour une tenue très éloigné de ses habituels tailleurs, un pantalon et un tee-shirt large, sans doute a-t-elle voulu éviter les vêtements qui la mettraient trop en valeur. Mais les formes de sa poitrine restent parfaitement visibles, et savoir qu’il y a plus que ce mince tissu qui m’en sépare en est que plus excitant. Elle s’excuse une nouvelle fois du fait que notre histoire soit impossible, pourtant je sens bien qu’elle est attirée par moi, et qu’elle lutte pour se contenir.
Je comprends Yamagashi-sensei… Je n’espérais rien… Vous êtes une femme si belle, si gentille, jamais je n’ai imaginé que vous puissiez être avec quelqu'un comme moi… Mais le simple fait de vous courtiser en secret m’emplissait déjà de bonheur.
Mes lèvres s’étirent dans un léger sourire, je viens prendre ma tasse pour boire une petite gorgée de thé.
Le thé est délicieux Yamagashi-sensei…
Je me penche pour poser ma tasse, en profitant pour mieux apprécier la rondeur des seins de la jolie rousse, dessinée par les courbes de son tee-shirt.
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Ça fait presque mal d'entendre ce qu'il me dit. Les compliments sont encore plus tranchants que le reste, parce qu'il en fait la raison pour laquelle il n'a pas osé m'approcher. Il s'est convaincu tout seul que j'étais hors de sa portée, alors que je dois vraiment faire appel à mon sens moral pour ne pas craquer. Mais je suis certaine qu'il ment, et qu'il ne persistera pas si je le pousse un peu. Je me laisse tomber au fond du canapé, les bras croisés sous ma poitrine, la mine basse et résignée.
Mais quand il repose sa tasse son regard ne m'échappe pas. Il n'espère rien, et n'a jamais imaginé être avec moi... C'est ça, tiens ! Je laisse le silence traîner encore un peu, bien peser de tout son poids. Je veux qu'il prenne ce que je vais dire en pleine tête.
" Moi je nous ai imaginés ensemble. "
Je préfère ne pas rentrer trop vite dans les détails, mais j'ai bonne espoir de lui faire une démonstration d'ici très peu de temps. Je me décide enfin à tourner de grands yeux vers lui, moins pour affronter sa réaction qu'en remettre une couche.
" Ces derniers temps j'ai beaucoup pensé à toi... À toi, Ryann-kun. Pas à un inconnu qui m'envoyait des bouquets de fleurs sous un faux nom. "
Je laisse mon regard descendre un peu le long de son corps couvert par l'épaisse robe de bain informe. Puis je remonte pour le fixer dans les yeux. Encore une dernière petite touche, largement plus osés, je n'aurait plus raison de douter de ses réactions.
" Je ne laisse pas n'importe qui porter mon peignoir. "
Si cette fois il n'imagine vraiment rien je lâche l'affaire. Mais ça lui fait forcément quelque chose de savoir que je suis la seule personne à avoir porté le vêtement qu'il a sur le dos.
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Mes yeux sont comme aspirés par ceux d’Hitomi, on parle souvent de regard « revolver », mais c’est bien au-dessous de la réalité pour elle, j’ai l’impression que ses yeux sont si perçant qu’ils passeraient à travers de n’importe quelle armure, laissant leur cible sans défense. Elle semble décider à parler avec franchise cette fois-ci, avouant avoir pensé à moi ces derniers jours, de nous avoir même imaginés ensemble, il est claire désormais que je ne la laisse pas indifférent.
Les yeux de ma professeur se font plus insistant encore, quelle homme pourrait résister à ça ? Mon regard descend un instant vers ses lèvres pulpeuses, et à peine a-t-elle finit sa phrase, que je viens y plaquer les miennes, l’embrassant avec fougue, et fausse maladresse.
Les baisers s’enchaînent durant plusieurs secondes, j’ose même venir poser ma main gauche sur une cuisse de Yamagashi-sensi, la pressant doucement pour mieux laisser danser ma bouche contre la sienne. Et puis, comme si je m’étais laissé emporter par une pulsion de puceau, je m’écarte, les joues rouges de honte, le dos collé au canapé.
Pardon ! Je… Je ne sais pas ce qui m’a pris Yamagashi-sensei…
Une belle bosse commence à déformer le peignoir au niveau de mon entrejambe, ne laissant aucun doute sur l’organe qui en est coupable. Ma verge imposante, comparée au reste de mon corps frêle, se met à gonfler de désir, et je faisant semblant de m’en rendre compte que maintenant, en venant croiser mes mains sur mes genoux pour dissimuler mon érection.
Je… ferais mieux d’aller voir si mes vêtements sont secs…
Ce n’était qu’une excuse, qu’une fausse tentative pour m’éclipser, espérant fermement que ma délicieuse professeur ne m’en empêche…
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Son baiser a le mérite de me surprendre, et de me rassurer. Je pourrais renverser la situation et prendre les rênes, mais je préfère le laisser faire. Je ne veux pas gâcher son le premier pas qu'il fait à visage découvert. mais commence j'aurais du m'en douter il recule aussi vite qu'il a avancé.
" Pardon ! Je… Je ne sais pas ce qui m’a pris Yamagashi-sensei… "
Je pense à peine à répondre pour le rassurer que je remarque la bosse sous son... mon peignoir. Il s'empresse de la cacher. Je sens tout de suite que je suis en train de le perdre.
" Je… ferais mieux d’aller voir si mes vêtements sont secs… "
Plus le temps de faire dans la finesse. Je le retiens par le bras et l'embrase à mon tour. J'essaie de retenir ma langue qui a des envies trop aventureuses. Si c'est la première fois qu'il se fait embrasser, et il y a de bonnes chances, ça doit déjà assez lui tourner la tête. Quand mon visage s'écarte du sien il est clair que je ne peux plus reculer, alors autant foncer.
" Reste avec moi, Ryann-kun. "
J'ai du mal à parler tant ma gorge se serre. Ce que je suis en train de faire est tellement mal à tous les points de vue, mais je ne peux pas me retenir. Et le seule moyen de me sentir mieux est assis juste à côté de moi.
" Je sais qu'on ne devrait pas mais... Je veux que tu me fasses l'amour. "
J'approche lentement ma main des siennes pour le prendre doucement par le poignet.
" On ne pourra pas rester ensemble, mais on peut être tous les deux encore un petit moment. "
Toujours aussi lente, je guide sa main jusqu'à ma poitrine.
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Je sens la main d’Hitomi me retenir, puis elle m’embrasse à son tour, et j’accueille ses douces lèvres avec délectation. Elle me demande de rester avec elle, je sens qu’elle commence à craquer, je vais peut-être enfin pouvoir découvrir ce superbe corps, et comme pour confirmer mes pensées, elle me dit clairement qu’elle veut que je lui fasse l’amour. Je reste un peu stoïque devant ses mots, la laissant prendre mon poignet pour guider ma main vers sa poitrine.
Cette poitrine qui me nargue depuis trop longtemps, la voilà enfin à ma portée, son tee-shirt fin laisse supposer de sa grosseur, mais j’ai hâte de pouvoir la voir et surtout la toucher.
Yamagashi-sensei… Je… Je vous aime…
Je fais trembler légèrement ma main, simulant l’appréhension d’un jeune puceau prêt à toucher sa première poitrine… Et quelle poitrine, c’est un peu comme si on confiait une Ferrari à un conducteur inexpérimenté. La paume de ma main se pose finalement contre son globe droit, les couches de tissu, formés par son maillot et son soutient gorge, ne me laissent pas profiter de la texture, mais je peux déjà dire que sa poitrine semble plus grosse que ce que ses stricts décolletés laissaient imaginer, tant son sein emplit merveilleusement ma main. Je viens presser mes doigts contre à plusieurs reprises, avec une certaine lenteur et précautions, trahissant mon absence de pratique, ce qui va me permettre de mieux savourer chaque parcelle de son corps.
Je… Je n’ai… Je n’ai jamais fait ce…
Je n’arrive pas à finir mes phrases, je fixe les yeux de ma professeur, les joues rouges, alors qu’une contraction de ma verge vient parfaire sa raideur. La bosse de mon entrejambe laisse présager d’une belle taille, mais Hitomi risque d’être réellement surprise en la découvrant réllement.
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Mon cœur bat tellement fort que j'ai peur qu'il explose.
" Je t'aime aussi, Ryann-kun. "
Je peux bien le dire. De toutes façons combien de temps ça va durer ? Le reste de l'après-midi ? la soirée, voir la nuit avec de la chance ? Et ce sera tout, ou plutôt ensuite ce ne sera plus rien. Alors autant en profiter à fond. Je la laisse me toucher de sa main timide et maladroite, ma main quitte son poignet pour caresser son avant-bras. La bosse que je vois au niveau de son entrejambe fait monter la chaleur dans ma tête. Contrairement au reste elle n'a pas l'air faible ou chétive. Je préfère relever les yeux vers son visage moucheté de tâche de rousseur, qui n'en finit pas de rougir.
" Je… Je n’ai… Je n’ai jamais fait ce… "
Ma main remonte vers son visage pour le caresser tendrement. Son trac me fait sourire, et aussi simplement fait d'être avec lui.
" Laisse-toi aller... Ça viendra tout seul. "
Pour ça je ne veux pas être sa prof. Et finalement ça n'a rien de compliqué. Aucun mec n'est un étalon la première fois, encore heureux quand sait à quel point ces animaux sont rapides. Mais un baissant les yeux je me rend compte qu'il n'a rien à leur envier. Pour un peu les pans du peignoir tomberaient tout seuls. Maintenant je comprend pourquoi la nature ne l'a pas gâté ailleurs : si son membre est aussi gros qu'il en a l'air, et sachant à quel point il est intelligent, il ne devait plus avoir de bons gênes pour le reste.
Je ne peux pas résister à l'envie de le voir et de le toucher. Je pose une main sur sa cuisse, et remonte lentement en la glissant entre les pans du peignoir. Mais yeux ne quittent pas les siens, comme pour les retenir.
" Détend-toi. "
D'ailleurs ma main arrive au niveau de sa hampe. Elle remonte pour la saisir délicatement, chassant au passage le tissu. je ne peux pas m'empêcher de baisser les yeux pour apprécier le spectacle. Voilà autre chose qui plairait aux filles qui le martyrisent, ou leur feraient peur...
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Je frissonne au contact de la main d’Hitomi sur ma cuisse, puis mon souffle se coupe au fur et à mesure qu’elle remonte, jusqu’à atteindre ma verge, à la texture douce et légèrement nervurée de jeune puceau. Mes bourses quant à elles semblent lourdes, et gonflées de semence, alors que j’apprécie la finesse des doigts de ma prof qui parcourent ma hampe.
Je suis ses conseils et laisse aventurer ma main d’un sein à l’autre, dessinant leurs contours qui ne semblent pas en finir. J’ai très envie d’en voir plus, mais je ne dois pas oublier le rôle que j’ai à jouer, c’est assez frustrant, mais ce n’est que plus excitant. Je la vois fixer ma verge, visiblement assez agréablement surprise de ce qu’elle découvre, alors que ses premières caresses m’arrachent déjà quelques soupirs.
Yamagashi-sensei… C’est… Bon…
Je reviens coller mes lèvres aux siennes, l’embrassant avec un désir, tandis que la frustration de ses barrières de tissu me séparant de sa poitrine ne fait que grandir. J’écarte doucement ma bouche, mon souffle chaud contre la sienne, mes yeux bleus fixant les siens.
Yamgashi-sensei… Je peux… retirer votre tee-shirt ?
Qui d’autre que ce jeune gentleman Irlandais, timide et infiniment respectueux de sa professeur aurait posé une telle question ? N’importe quel autre élève aurait depuis bien longtemps fait voler ce qui le sépare de ce buste, pour en apprécier tous les plaisirs. Mes doigts viennent jouer nerveusement contre un pli du maillot d’Hitomi, attendant sa réponse avec une certaine impatience.
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Moi qui suis du genre à partir au quart de tour, je dois faire un gros effort pour me retenir. Mes doigts frissonnent nerveusement autour de son beau membre, chaud et tendu. J'ai envie de me laisser glisser du canapé et pencher la tête pour le goûter sans attendre. Mais Ryann-kun m'embrasse à nouveau, ramenant mon attention vers son visage.
" Yamagashi-sensei… Je peux… retirer votre tee-shirt ? "
Je me mordille la lèvre avec un sourire un peu gêné. C'est vrai que je suis encore habillée, et lui quasiment nu. Il y a mieux pour le mettre à l'aise. Mais n'a pas l'air si impressionné, ou du moins il prend assez sur lui pour venir triturer mon vêtement du bout des doigts. Je retiens un regard pour son sexe, que ma main abandonne à regret.
" Bien sûr que tu peux. "
J'écarte les bras pour le laisser tirer mon T-shirt, découvrant vite mon ventre plat, puis ma poitrine opulente enfermée dans mon soutien-gorge. Bientôt le vêtement retourné vient boucher mon champ de vision. Mes mains près le relais de celle de Ryann-kun. Puis mes cheveux libérés, encore un peu humide à cause de la pluie, viennent cascader autour de mon visage.
J'envoie mon T-shirt à travers la pièce, puis passe les mains dans mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge. Les bretelles glissent presque toutes seules de mes épaules quand il se relâche. Je tend les bras vers le jeune homme en le regardant dans les yeux. Je rougie sans doute pas autant que lui, mais je ne suis pas moins excitée.
" Tu veux bien m'enlever ça aussi ? "
Ça m'étonnerait qu'il refuse, mais je veux voir à quel rythme il va me déshabiller.
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A la réponse positive d’Hitomi, mes mains comment à soulever son tee-shirt, dévoilant tout d’abord un ventre plat avec une peau soyeuse et sans impuretés, puis un soutient gorge laissant voir le haut de ses seins. Puis elle prend le relais, alors que j’ai qu’un mot à l’esprit : Wow… Ses deux globes sont parfaitement mis en valeur, et plus gros que ce que je ne pensais. De plus, là aussi la pureté et les proportions de sa poitrine, ne laisse aucun doute sur le fait qu’elle est parfaitement naturelle.
Le maillot va voler un peu plus loin dans la pièce, puis c’est à l’agrafe du soutient gorge de céder, faisant rebondir légèrement les seins d’Hitomi, avant qu’elle me demande de le retirer.
Je ne peux détacher mon regard de ce buste, j’approche mes mains, encore légèrement tremblantes, jusqu’aux bretelles de son soutient gorge, déjà descendues jusqu’à ses coudes. Je les fais doucement glisser le long de ses avants bras, les bonnets commençant à quitter les globes opulents qu’ils retenaient. Puis le morceau de tissu disparait enfin, dévoilant ses seins nus aux proportions diaboliques, à la symétrie parfaites, et aux pointes rosées. C’est bien simple à cet instant j’ai l’impression qu’un dieu lui-même a sculpté ce buste, et pourtant j’en ai vue bien d’autres.
Yamagashi-sensei… Vous êtes… La plus belle femme que je n’ai jamais vue…
La paume de mes mains vient épouser ses seins, que je caresse lentement, appréciant leur douceur et leur divine texture, profitant de cet instant que j’attendais depuis la première fois que je l’ai rencontré, et ce n’est que le début. Après ce moment de découverte, mes pouces viennent jouer avec dextérité contre les tétons d’Hitomi, étant donné qu’elle pense que c’est ma première fois, elle peut mettre ça sur le compte de la chance, ou d’un talent inné. En tout cas, mes caresses se font plus insistantes, je joue avec cette superbe poitrine, pressant les globes l’un contre l’autre, mes pouces tournant contre leurs pointes.
L’excitation déjà bien grande pour un simple puceau, du pré-sperme perle sur mon gland, alors que je détache enfin mon attention de ses seins, pour revenir croiser son regard.
Si je ne fais pas bien… Dîtes le moi Yamagashi-sensei…
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La plus belle... Cette fois je rougie sans doute autant que lui. J'aimerais bien lui retourner le compliment mais il faut être honnête. Il a de très beaux yeux mais il n'est pas le plus beau mec que j'ai rencontré. Le plus gentil, le plus romantique, mais pas le plus beau. D'ailleurs ça le rendrait trop parfait, toutes les filles du lycée serait à ses pieds et je n'aurais jamais eu ma chance.
" Merci, Rya-haaaa... "
Et j'ai vraiment de la chance. Tout hésitant et maladroit qu'il est il trouve assez vite les bons endroits, et les bonnes façons. Ça devrait me surprendre de la part d'un puceau, mais connaissant ses lectures je sais qu'il a de très bonnes bases. Je me mordille la lèvre pour tromper un peu l'excitation qui monte, du moins quand j'arrive à me retenir de soupirer.
" Si je ne fais pas bien… Dîtes le moi Yamagashi-sensei…
- C'est très b... hmmmm... "
J'avais raison, ça vient tout seul. Et j'ai du mal à rester patiente. Ma main droite revient se poser sur sa cuisse, la caresser un peu avant de remonter. Je revient sur son beau membre tout chaud et fébrile. Le liquide épais que je sens à son sommet ne trompe pas : lui aussi s'impatiente d'une certaine façon. Mon autre main viens derrière sa nuque et le tire doucement.
" Embrasse-moi, Ryann. "
Plus de "-san" ou de "-kun". Plus de jeux de politesse. Je me cambre pour lever un peu plus ma poitrine vers lui.
" Ici. "
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Mes caresses semblent faire leurs effets sur le corps d’Hitomi, je savoure la possibilité qui m’ait donné de jouer avec sa superbe poitrine, profitant de chaque contact. Je sens la main de ma prof revenir contre ma cuisse, pour aller retrouver ma verge qui demande toujours plus d’attentions, puis son autre main se loge contre ma nuque, amenant mon visage vers son buste. Et là dans une voix particulièrement sensuelle, elle bombe ses seins en m’invitant à les embrasser. Je ne me fais pas prier, comment résister à une telle demande ? Mes lèvres se posent contre son sein gauche, l’embrassant en divers endroits, jusqu’à capturer son téton, sur lequel je fais jouer ma langue. Puis je resserre mes doigts autour de la base de ses monts de chaires, voulant les posséder totalement. Ma bouche se presse autour de sa pointe rosée, m’amusant à la dresser pour mieux y donner des coups de langue, puis je lève la tête vers elle.
Votre peau a si bon goût Yamagashi-sensei….
Ma voix est suave et mes paroles toujours aussi polies et retenues, alors que je replonge mon visage pour partir à l’assaut de son autre sein, l’embrassant à pleine bouche, pour venir là aussi taquiner sa pointe. Je descends une main volontairement hasardeuse le long de son flanc gauche, dessinant les contours de ses courbes gracieuses, jusqu’à venir étreindre le haut de sa fesse, d’un ferme et d’un galbe qui me donne une nouvelle fois envie d’en voir d’avantage.
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Mon corps ne cesse de frissonner sous les lèvres et la langue de Ryann. Le plaisir, mais aussi l'impatience. Son gros membre tendu, que je m'efforce de ne pas branler trop vite, me fait de plus en plus envie. Je soupire, et déjà j'ai du mal à retenir de petits gémissements plaintifs quand mon jeune amant presse sa langue sur mes tétons durcis.
" Ha !... Oui, comme ça... "
Il me dit que ma peau a bon goût, et avec la chaleur sensuelle qui assomme mon esprit l'envie de goûter la sienne ne fait que grandir. Mais quand je sens sa main descendre sur ma hanches, puis la contourner pour atteindre mes fesses, je suis en plein dilemme. Est-ce que je l'interromps pour enfin descendre m'occuper de son sexe ? Ou est-ce que j'attends pour voir s'il sera assez aventureux pour venir toucher le mien ? Pour un puceau il est plutôt confiant, finalement.
Loin de m'en alarmer -dans mon état le pire qui pourrait arrivé serait qu'il arrête- je ne veux le mettre toujours plus en confiance. La main que je garde derrière sa nuque repasse sous son menton pour lui faire relever le visage. Je me penche pour l'embrasser tendrement, assez longtemps pour lui faire oublier ma poitrine le temps de lui sourire.
" Tu peux m'appeler Hitomi, si tu veux. "
Je l'embrasse à nouveau, puis je me serre un peu plus contre lui, serrant également son membre qui me fait tellement envie. Je lui donne un baiser sur la joue pour aller murmurer à son oreille.
" Viens avec moi, on sera mieux dans ma chambre. "
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Les doigts d’Hitomi mettent un terme à mes baisers qui dévoraient littéralement sa poitrine. J’accueille ses lèvres avec les miennes dans une danse sensuelle, alors qu’un soupir de plaisir plus prononcé s’échappe de mes narines, en sentant l’étreinte de la main de ma prof se resserrer autour de mon sexe.
A sa demande, nous quittons le canapé pour entrer dans sa chambre, mon peignoir toujours ouvert laisse visible ma colonne de chaire parfaitement érigée par les soins de la jolie rousse. Avant qu’elle ne puisse s’asseoir sur le lit, je m’approche d’elle, avec un air timide.
Laissez-moi vous aider à vous déshabiller Yama… Hitomi…
J’affiche un léger un sourire, alors que je m’agenouille face à elle, levant mes yeux bleus vers son visage, m’offrant une superbe vue en contre plongée sur sa poitrine qui est encore plus impressionnante de ce point de vue. Mes mains se posent sur sa taille, alors que je viens déposer un tendre baiser contre son ventre, puis je fais lentement glisser son pantalon, dévoilant la sage culotte blanche de ma jolie rousse. J’affiche maintenant un air hésitant, celui du puceau n’osant pas aller plus loin, ne sachant pas vraiment quoi faire une fois cette culotte retirée, tout du moins la peur de mal faire. Donc je laisse le morceau de tissu blanc là où il est, et remonte doucement pour venir embrasser le sein gauche d’Hitomi, puis j’arrive à sa hauteur et pose mes lèvres contre les siennes.
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Pour une fois qu'aucun vêtement ne traîne dans ma chambre, ce n'est même pas moi qui me déshabille pour changer le tableau. Assise au bord de mon grand lit déjà défait, ou plutôt que je n'ai pas fait ce matin, je n'ai qu'à donner des bras pour me soulever. Après un tendre baiser sur mon ventre nu, Ryann me débarrasse de mon pantalon. Mais il ne va pas plus loin. Logique, après tout : un petite culotte, même aussi banal, a de quoi impressionner un puceau.
Il remonte, passant sur l'un de mes seins avant d'attendre mes lèvres. J'accueille son baiser en glissant mes mains sous le peignoir, avant de monter sur ses épaules pour l'en faire glisser. Puis ma main gauche descend le long de son bras droit. Ma voix est douce, presque inquiète. Je le suis peut-être un peu moi-même.
" Tu ne veux pas me déshabiller complètement, Ryann ? "
Ma main atteint son poignet pour l'entraîner doucement entre mes cuisses. Mes yeux restent plongés dans ceux de mon jeune amant, dans les émeraudes toujours si magnifiques malgré la pénombre.
" Ne t'inquiète pas. Ce n'est pas parce que tu ne l'as jamais fait que je ne vais pas aimer. "
Le bout de ses doigts vient enfin effleurer ma culotte. Je ne cache pas le frisson qui trouble un instant mon souffle, et manque de me faire fermer les yeux.
" Touche, Ryann. Tu sens comme c'est chaud et humide ? C'est parce que j'aime ce que tu me fais... Continue. "
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Attentive, patiente, douce, et tout ça en plus de la beauté, je ne trouve pas vraiment de défauts à Hitomi, je suis certains qu’un jour elle trouvera chaussure à son pied, mais en attendant j’ai d’autres projets pour elle. Elle amène ma main droite entre ses jambes, les yeux dans les yeux, je sens déjà l’humidité se dégager de son sexe, je ne sais pas si c'est l’effet d’être avec un étudiant, ou un puceau qui l’a met dans cet état, peut être les deux ?
Répondant à ses attentes je presse mes doigts contre son sexe, les faisant doucement glisser le long de la fleure que je discerne sous le fin tissu. Je sens sa culotte s’humidifier alors que la paume de main vient frotter contre, puis je redresse mes doigts pour donner plus de fermeté à mes caresses.
Comme ça ? Hitomi ?...
J’ai vraiment hâte de pouvoir la prendre, de la sentir s’abandonner sous les coups de mon gourdin, mais patience, le jeu avant tout, si proche du but ce serai bête qu’elle commence à se poser des questions. Alors en bon puceau j’avance prudemment, mais prend bien soin de m’attarder sur les points sensible de l’anatomie de ma prof, on peut ne rien savoir mais avoir un coup de chance après tout…
Votre culotte est trempée…
Disant cela avec un ton un peu fautif, je reviens me mettre sur mes genoux et fait glisser doucement la culotte d’Hitomi, un mince filet de cyprine la reliant à son sexe. J’admire sa fleur brillante de désir, relevant un bref instant les yeux vers ma prof, avant de les reposer dessus. Je viens déposer un baiser sur sa vulve, puis un autre, goutant à ce fruit censé être défendu pour un élève. Lentement, je monte une main pour m’emparer de son sein droit, tandis que je presse l’autre contre sa fesse gauche, pour maintenir son sexe au contact de mes lèvres.
Je commence à donner de léger coup de langue contre ses lèvres vaginales, avec une maladresse volontaire, mais une précision diabolique, que l’on mettra encore une fois sur le compte de la chance du débutant. Je laisse d'avantage de place à mon appendice lingual, la laissant vagabonder sur la vulve d’Hitomi, répondant aux premiers gémissements de celle-ci par des petits cercles à l’endroit qui a provoqué ses manifestations de plaisir.
Puis ma langue semble découvrir par hasard une petite boule de chaire, dont je m’amuse à faire le tour avec une lenteur contrôlée, avant de la gratifier de quelques passages de ma langue. Je coupe mes mouvements linguales par quelques baisers un peu plus fermes, pressant même ses lèvres vaginales avec ma bouche un bref instant. Puis je lève mes yeux vers Hitomi, officiellement pour m’enquérir auprès d’elle de la qualité de mes caresses, officieusement juste pour constater l’étendue de leurs effets.
Si je ne fais pas comme il faut… Dîtes le moi Hitomi. Je… J’ai tout à apprendre.
Avec les joues rouges et un air adorable, je regarde ma prof en attendant son verdict.
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Je ne sais pas si ce sont mes petits encouragements qui lui ont donné confiance, ou si ce sont les sentiments qui me rendent toute chose, mais je trouve qu'il se débrouille toujours mieux pour un puceau. En tous cas il semble remarquer quand il me fait du bien, et s'appliquer encore plus. Penchée en arrière, cambrée sur un bras, je caresse ses cheveux roux en poussant de petits gémissements plaintifs.
" Hmmm... Ta langue... "
Un frisson me fait vibrer des pieds à la tête quand il arrive autour de mon clitoris.
" Haaaa !... Oui !... Ici, Ryan !... C'est boooooon ! "
Sa langue tourne autour de mon petit bouton de chair alors que mes doigts se crispent dans ses cheveux. Quand il commence à concentrer ses attentions je sens qu'il ne m'en faudra pas beaucoup pour jouir. Après l'attente et la douceur langoureuse, l'excitation est trop grande. Le plaisir est d'autant plus intense que j'ai envie qu'il me fasse jouir, qu'il abandonne ses doutes une bonne fois. D'un autre côté j'ai un peu honte d'abandonner la place de guide à laquelle il semble me voir.
Il s'arrête, juste à temps pour me libérer de mon dilemme.
" Si je ne fais pas comme il faut… Dîtes le moi Hitomi. Je… J’ai tout à apprendre. "
Le moins qu'on puisse dire est qu'il apprend vite. Et malgré la frustration qui me prend d'un coup, je lui souris. Il est adorable, ses grands yeux levés vers moi comme par peur d'avoir mal fait.
" Tu te débrouilles très bien... Lève-toi. "
Je le retiens le temps de l'embrasser, juste pour qu'il n'hésite pas alors que son visage est couvert de mon propre nectar. Puis je l'invite d'une main sous le menton à se relever complètement. Je prend délicatement dans la main son sexe encore tendu pour moi. Je le caresse, juste le temps d'en apprécier la chaleur, la douceur et la fermeté. Je lui rendrais bien les attentions qu'il vient de me donner, mais je ne veux pas le faire jouir avec ma bouche. Je veux m'offrir pleinement, dès maintenant, et garder les jeux pour plus tard. Je le prends par la main et commence à reculer sur le lit.
" Vient, Ryan... Vient sur moi. "
allongée sur le dos, les cuisses écartées, je me redresse sur un coude. De ma main libre je guide son sexe vers le mien, mon regard allant et venant de ses yeux à nos corps qui se rapprochent.
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Je suis avec attention les demandes d’Hitomi, me redressant à son niveau, la laissant s’emparer à nouveau de mon membre, alors que tout en reculant, elle m’invite à venir sur elle. Ses cuisses, bien écartées pour moi, ne laissent aucun doute sur la suite qu’elle veut donner aux évènements. Enfin je vais pouvoir prendre possession de ce superbe corps, entièrement et profondément. Je regarde ma prof avec appréhension, alors qu’elle guide ma colonne de chaire entre ses cuisses, mon gland venant épouser son sexe. Je prends appuie de mes deux mains contre le lit, et tout en avançant vers Hitomi, mon sexe pénètre l’antre brulante et humide du sien.
Au fur et à mesure que ma hampe progresse lentement, elle écarte ses parois vaginales sous sa grosseur. Dans un coup de reins mon gland heurte le fond de son sexe, en même temps que mon torse se plaque contre l’opulente poitrine de la jolie rousse, ma bouche revenant chercher la sienne, entre deux soupirs de plaisirs et mots fiévreux à l’intention de ma prof.
Mhmm ! Sensei ! C’est bon !
Le souffle saccadé j’entame un doux mouvement d’allers et venues, ma verge parfaitement comprimée par le vagin d’Hitomi, chacune de ses aspérités stimulant encore plus une pénétration déjà très intense. Comme si je prenais un peu plus confiance, mes mains quittent les draps du lits pour venir se positionner sur les cuisses de la jolie rousse, me permettant d’appuyer un peu plus mes pénétrations, et de commencer à imprimer un rythme plus soutenus, accompagnés par mes soupirs de plaisir toujours plus prononcés.
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Il est bien monté, mon jeune amoureux. Et définitivement en confiance. Quand je pense que les autres élèves se moquent de lui en cours de sport parce qu'il est gringalet. À ce niveau-là il a de quoi les rendre jaloux, et me combler au propre comme au figuré. Maintenant que je le sens se glisser en moi sans difficulté, je commence à me sentir plus joueuse. Après toute cette retenue et ces élans sentimentaux, c'est ma façon de relâcher la pression. Et je ne crains plus de le brusquer quand il achève son mouvement par un bon coup de rein, qui a le mérite de me surprendre un peu.
" Hin !... Hmmmmmm... "
Vraiment bien monté. Je me régale du baiser qu'il me donne alors que je le sens me pénétrer de toute sa longueur. Je laisse s'envoler un gémissement, frémissante de tout mon corps alors qu'il commence à aller et venir sur moi et en moi. Mes doigts partent caresser son dos, se crisper un peu en accompagnant ses mouvements. J'écarte les cuisses comme ses mains me le réclament, et le plaisir grandit d'autant. Je perds vite mon souffle, trop heureuse et excitée de m'offrir enfin à lui, de me laisser posséder.
" Han !... Ryann-kun !... "
Ryann-kun ? C'est peut-être de l'avoir entendu m'appeler sensei ? De toutes façons je ne m'attarde déjà plus à ces détails. Ses coups de reins se font de plus en plus vifs, je m'étonne même qu'il ne se laisse pas emporter par les sensations de sa première fois. Les plupart des hommes dont j'ai partagé la première fois de résistaient pas longtemps avant de courir littéralement après leur plaisir. Mes mains glissent jusqu'à ses flancs pour l'y inviter.
" Hin !... Hin !... C'est si bon !... Ryann-kun !... Han !... Plus fort !... "
Nous avons que quelques heures pour profiter. Je ne veux plus qu'il se retienne, jeu veux qu'il me fasse tout ce dont il a envie, tout ce dont il a rêvé de moi. Qu'il ait au moins connu ce qu'il regrettera sûrement.
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Quel pied… C’est vrai que le premier objectif de tout ceci est financier, mais reste que pouvoir posséder une telle créature est un réel plaisir. J’en serai presque frustré de m’imposer ce corps frêle, m’empêchant de pouvoir diriger le corps d’Hitomi comme je le souhaite, alors que j’ai envie de la prendre dans toutes les positions qui me viennent à l’esprit.
Mes coups de mandrin s’enfoncent profondément dans l’antre de ma belle rousse, étirant son vagin, l’emplissant entièrement de ma chair dure. Lorsque mes lèvres ne sont pas contre les siennes, c’est pour aller pincer la peau de son cou, ou se presser contre la douceur de sa volumineuse poitrine.
Hawwwmh ! MHM ! Oui ! Sensei !
Quel plaisir de l’entendre gémir, et en demander encore plus. Je me plie à ses souhaits, allongeant le recul de ma verge pour mieux revenir avec force la pénétrer. Mes bourses pleines de puceau claquent contre le bassin d’Hitomi, et mes gémissements de plaisir s’envolent dans la pièce. Mon corps frêle a dû mal à contenir les décharges de plaisir de chaque entrée profonde et puissante de mon sexe dans le sien. Bon sang ! Je vais déjà jouir !
AHHWM ! RHHHM !
Entre râles et gémissements incontrôlés, mes doigts se resserrent autour des cuisses de ma prof, comme pour retenir son bassin qui recule sous les chocs du mien, qui sont de plus en plus vifs et violents. Ma fine musculature est entièrement contractée par l’effort, et dans une dernière pénétration qui vient plaquer mon gland dans les tréfonds de son vagin, l’étirant de plus belle, la jouissance m’envahit.
HITOMIII-KUUN !
Tout mon être est transit par l’orgasme violent, si bien que je lâche cette familiarité que je n’avais pas osé dire jusqu’à lors. La tête projetée vers l’arrière, ma verge libère de longs et épais jets de sperme, mes muscles se détendant au fur et à mesure qu’ils emplissent le sexe d’Hitomi.
Puis après de longues secondes, mon visage vient reposer contre la douce poitrine de ma prof, que je gratifie de tendres baisers, alors que je cherche à reprendre mon souffle.
Le moins qu’on puisse dire c’est que ce fut court mais intense, après tout c’est censé être la première expérience d’un jeune puceau, mais j’espère bien que ça ne va pas s’arrêter là, je compte profiter d’elle un maximum cette nuit.
Je lève doucement mes yeux bleus vers les siens, rougies par l’émotion et la violence de l’orgasme, puis je murmure :
Je t’aime Hitomi-kun…
Après ce regard échangé, je reste dans mon rôle de jeune défloré, et s'inquiétant du plaisir de son amante et de sa « performance ».
Je… C’était court… Je n’ai pas pu me retenir d’avantage… Pardon…
Un baiser contre son téton droit pour appuyer mes propos, puis je reviens croiser son regard.
Tu as pu… Enfin… Ça va ?
Comme si j’avais du mal à trouver mes mots, comme si je ne pouvais ou n’osait pas lui demander si elle a pu atteindre l’orgasme, comme si je doutais de mes performances, ou ce que la taille de mon sexe peut procurer comme plaisir à une femme d’expériences comme elle. Bref un jeune homme amoureux s'inquiétant plus du plaisir de son amante que du sien, et doutant encore et toujours de lui. De quoi le rendre un peu plus adorable aux yeux de la sensible et douce Hitomi.
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Ryann se laisse vraiment emporter par le plaisir, et ça n'en fait que d'autant plus pour moi. Il ne retient plus ses coups de reins, et leur donne même plus d'élan pour venir cogner tout au fond de moi. C'est tellement bon de le sentir si affamé des sensations que je lui donne, et qui répondent aux miennes. Tout son corps brûle de désir pour le mien, de ses mains qui agrippent mes cuisses à ses lèvres qui dévorent les miennes ou ma poitrine. Mais malgré ses sentiments, la taille de son membre et l'ardeur de son désir, il reste un puceau. Je le sens prêt à céder, et s'il n'avait osé joué de sa langue un peu plus tôt je serais encore loin derrière.
Mais sur ce lit ou dans sa course au plaisir, je suis tout contre lui. Son gros sexe harcèle le mien en poussant à chaque instant de nouvelles vagues qui m'électrisent. Mes doigts crispés sur ses hanches ont l'air d'imposer le rythme, mais elle ne font que l'accompagner. Mes cuisses grandes ouvertes se sont laissées assommer par ses coups de reins. Je m'offre autant que je réclame, et je profite autant que lui. Tout la vigueur qu'il déploie pour me combler fait trembler son corps, qui n'a sans doute pas l'habitude d'une telle intensité physique. Ce brin d'acharnement ne me rend que plus heureuse de me faire prendre par lui.
" Han ! Ryann-ku-hou ! Hin ! Je vais...!
- HITOMIII-KUUN ! "
Ce cri a le mérite de me surprendre, ce qui rend l'orgasme encore plus intense. Je me cambre sur le lit tirant son bassin entre mes cuisses en poussant un long gémissement. Nous jouissons ensemble, juste à temps. Je glisse mes mains des hanches de Ryann-kun jusque sur ses fesses. Je les palpe doucement, les presse pour garder son bassin contre le mien alors qu'il finit de se déverser en moi. la chaleur douce et épaisse de sa semence me fait frissonner de l'intérieur.
Je souris en reprenant mon souffle quand il s'effondre enfin sur moi, rompu par tous ces efforts, ce plaisir et ces émotions. Ma main droite remonte dans son dos jusque sur sa tête pour caresser tendrement ses cheveux. Nos regards ne tardent pas à se croiser.
" Je t’aime Hitomi-kun… "
Je souris sans répondre, et c'est peut-être ce qui l'inquiète. Court ? Oui, c'est vrai, mais bien assez intense. Je suis d'autant plus attendri qu'il n'ose pas vraiment poser la question. Si notre histoire devait durer plus d'une nuit, ce garçon serait ma perte. Je ne peux déjà rien lui refuser, et je n'ai même pas à lui mentir pour le rassurer. Je me redresse sur un coude pour l'embrasser alors que son membre est encore moi, immobile. Le baiser que je lui donne est court, plus doux et apaisant que ceux que nous avons partagé jusque là. Une petite pause bien méritée, en somme.
" Tu m'as fait jouir, si c'est ce qui t'inquiète. "
Je lui laisse à peine le temps de se rassurer. Je fronce un peu les sourcils en le regardant dans les yeux.
" Mais tu a oublié une petite chose... "
Quelle garce serait de reprocher à un puceau son inexpérience. Il ne s'agit bien évidemment pas de ça.
" -Kun : c'est pour les garçons. Appelle-moi Hitomi-san, puisque je ne suis plus ta senseï. Et donc je ne peux plus te punir pour cette petite erreur. "
Je me redresse carrément assise, faisant glisser hors de moi son membre qui entraîne un flot de sperme et de cyprine. Mes bras enlacent à nouveau mon jeune amant et mes lèvres viennent retrouver les siennes. Ma langue va chercher la sienne, déjà bien plus pressante et insistante. Mes mains pressent son corps brûlant des efforts qu'il vient de fournir. Je ne tarde pas à rompre notre baiser pour descendre dans son cou, cueillir du bout de la langue une goutte de sueur. Je reviens ensuite le fixer dans les yeux, ses grands yeux vert qui me chavirent le cœur.
" Je t'aime aussi, Ryann-kun... Mais nous n'avons que cette nuit. Nous aurons tout le de regretter et d'avoir honte, demain. "
Mon front vient se coller contre le sien, ma voix est un doux murmure que j'espère assez fin pour glisser des failles de ses derniers remparts.
" Cette nuit je veux être à toi, mon amour. "
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Même si ce n’est plus ma prof attitrée, la timidité et le manque d’assurance que je fais volontairement paraître, contraste avec l’expérience et l’assurance de la ma belle rousse, et le rapport reste toujours un peu le même. En en effet elle se fait pédagogue, rassurante, en réponse aux mots inquiets que j’ai lancé.
Je soupire lorsqu’elle extirpe mon membre de son antre chaude et humide, qui plus est avec la semence que je viens d’y délivrer. Puis elle revient m’étreindre et j’accueille ce corps sexy avec toujours la même délectation intérieure, tout en répondant aux baisers qu’elle me donne. Elle descend sa bouche le long de mon cou, et sa langue vient me faire frémir… Bon sang elle pourrait rendre fou de désir le plus chaste des hommes…
Hitomi-san… Jamais je ne pourrais regretter cette nuit avec vous. Jamais je ne pourrais avoir honte d’aimer une femme telle que vous.
Les fronts collés l’un à l’autre, nos regards se fixant, elle me déclare son amour de la plus belle des manières. Il n’y a aucun doute maintenant : Je la tiens.
Mes bras longilignes étreignent ce superbe corps, passant dans son dos pour aller saisir ses fesses et mieux la presser contre moi, pour sentir un peu plus sa poitrine contre mon torse.
Hitomi…
Mon souffle est brulant alors que ma verge reprend peu à peu sa vigueur, s’érigeant entre les cuisses de la prof’. Mes doigts arachnéens englobent la rondeur de ses fesses, mes caresses alternant entre pressions et étirements de sa peau. Ma bouche ne passe pas 10 secondes sans revenir trouver la sienne, et dans ce qui peut paraitre un sursaut d’excitation, pour le tout récent dépucelé que je suis censé être, je viens capturer entre mes lèvres le lobe de son oreille gauche. Je le suçote, le mordille, avant de murmurer avec une excitation qui fait s'envoler le vouvoiement :
Je veux tout découvrir avec toi Hitomi… Je veux te prendre dans toutes les positions, je veux t’aimer, te faire frémir…
A ces mots, je me redresse, Hitomi contrainte de poser ses mains sur le lit pour ne pas chuter, se retrouvant à 4 pattes, et m’offrant une superbe vue de ces formes dans cette position involontairement aguicheuse. Je ne lui laisse pas le temps de se redresser à son tour, et vient prendre place derrière elle, mes mains revenant agripper sa croupe que j’avais brièvement délaissé.
A cet instant, j’ai l’impression de contempler un tableau, sa chevelure rousse ondulée tombant en cascade sur son dos, jusqu’à sa chute de reins aux courbes vertigineuses et ses fesses rondes, parfaitement galbées. Sa fleur rose, et couverte de nos fluides, semble attendre que mon gland vienne la butiner, et je ne me fais pas prier, puis c’est ma hampe qui vient frotter contre, finissant de durcir mon membre aux proportions exceptionnelles comparé au reste de mon corps.
Et d’un coup, je resserre mes doigts autour des fesses de ma prof’ et la pénètre, mon sexe n’ayant aucun mal à s’engouffrer jusqu’au fond de sa cavité encore humide et brulante. Un gémissement de plaisir s’échappe de ma bouche, lorsque je retrouve la délicieuse sensation de son vagin comprimant ma verge, alors que je la retire déjà pour commencer à la prendre ainsi en levrette, mon bassin venant claquer contre ses fesses à chaque pénétration. Et nous voilà partie dans ce qui est censé être la deuxième fois d’un jeune étudiant, sa première levrette, mais qui est en réalité la conquête d’une nouvelle proie… Et quelle proie.
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Un frisson gênant me prend soudain. Mon jeune amant si tendre et maladroit semble soudain changer. Sa première fois à peine consommée, on dirait qu'il veut expédier toutes les autres. J'ai à peine le temps de discerner le changement qu'il m'échappe et je me retrouve à quatre pattes sur mon lit, ses mains sur mes hanches. Qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai l'impression d'avoir libéré un fauve. Rien qu'à sa façon de parler je sens qu'il n'est plus le même, et c'est la première fois qu'un puceau me fait ce coup. Tout gêné et tremblant, puis la seconde d'après un vrai lion. Je tourne la tête avec un brin d'inquiétude dans les yeux.
" Ryann-kun ? Qu'est-ce que... "
La réponse frotte contre mes lèvres intimes, et me donne un frisson qui cambre mon dos. Je me mordille la lèvre pour retenir un soupire. Qu'est-ce qui lui prend ? Exactement ce qu'il a dit : il veut tout, il me veut dans toutes les positions. Et il m'aura. Je me dis que si nous n'avons qu'une nuit il faut en profiter au maximum, et je ne suis pas du genre à bouder les ardeurs de mes amants. Je me dis aussi que nous avons assez donné dans la gentillesse et la retenue pour avoir le droit de nous débrider. Honnêtement, Hitomi, qui tu crois tromper ? Des plombes que tu portes ce gamin à bout de bras, tu es bien contente que le mâle se réveille.
Et en le sentant enfoncer sa belle grosse queue en moi pour enchaîner les coups de reins, je ne cherche plus à me mentir. Je le sens aller et venir en moi avec fougue, cogner tout au fond où j'ai hâte de le sentir éjaculer à nouveau. Et ça ne me pose aucun problème, bien au contraire. Le voilà, le vrai visage de la femme que ce jeune homme croit si parfaite. Qu'il en veuille autant que moi n'est finalement pas un drame. J'ai comme l'impression de m'être faite avoir, mais je suis surtout trop excitée pour le repousser. Depuis le temps que je l'attendais, et après une éternité à le prendre délicatement alors qu'il était déjà nu devant moi...
Je me redresse en tournant la tête et le buste, lançant un bras en arrière pour trouver ses cheveux et les attirer. Je picore comme je peux quelques baisers sur ses lèvres.
" Tout ce que tu veux... Ryann... Prend-moi... comme tu veux... cette nuit... "
Je craque et me laisse retomber à quatre pattes pour empoigner le drap. Mon petit Roméo rouquin veut me faire profiter au maximum de sa grosse épée, et je ne compte pas me retenir. J'espère que ce fauve a de l'endurance parce qu'il ne dormira pas de la nuit. Et il démarre en trombe, à grands coups qui font trembler le lit. Je me mords la lèvre quand j'y arrive, sinon je gémis de plaisir et d'excitation. Je remue le bassin autant que ses mains m'en laissent la liberté, et mon dos se cambre sous les vagues électriques qui l'envahissent.
" Han ! Ryann ! Plus fort ! Han ! "
Il m'a déjà rendue folle avec ses sentiments, et maintenant c'est avec son sexe qu'il me rend dingue. Moi aussi je le veux dans toutes les positions. Pour l'instant il est très bien là où il est, où il glisse d'avant en arrière porté par le mélange chaud dont je suis encore remplie. Je redresse un peu à nouveau, et lance mon bras droit en arrière à la recherche du sien. Je m'y agrippe pour le tirer un peu plus en moi à chaque coup de rein, qu'il s'écrase au fond de antre avec un peu plus de force et me fasse trembler encore plus.
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Grisé par les encouragements d’Hitomi, je mets plus de force dans mes coups de reins, enfonçant profondément mon gourdin à l’intérieur de son sexe qui se tend sous ma grosseur. Alors qu’elle redresse le haut de son corps, venant me chercher à l’aide de son bras, je fais remonter ma main droite le long de son flanc, et vient saisir entre mes doigts son sein droit, me permettant de la maintenir dans cette position.
MHMM OUI ! Hitomi ! C’est bon !
La puissance de mon bassin fait remonter le corps de ma prof à chacune de mes pénétrations, et si ma main qui presse son sein ne la retenait pas, nul doute qu’elle serait projetée un peu plus loin. En tout cas je ne la pensais pas si dévergondée, elle en réclame d’avantage, et semble totalement à la merci de mon chibre qui va et viens en elle.
Cette fois ci, je veux m’assurer de sa jouissance, je veux la faire crier, je veux la prendre jusqu’à ce qu’elle ne sente plus ses jambes. Mes doigts se referment autour de son globe aux proportions divines, comme pour mieux assurer ma prise, alors que ma bouche vient chercher à la sienne à chacune mes pénétrations.
Hitomi… Je t’aime !
Je fais glisser ma langue contre sa nuque, mon souffle fiévreux contre sa peau, alors que je la mordille doucement, et entame une succion. Ma main gauche quitte le fessier de la rousse pour son ventre, puis ma paume glisse lentement vers le bas, permettant à mes doigts d’aller caresser le haut de sa fleure, en petits cercles tantôt vifs, tantôt plus lents, à la recherche de son clitoris. Je suis en train de mettre en pratique des talents, que ne devrait pas maitriser aussi bien un tout juste dépucelé, mais qu’importe ! Comment pourrait-elle deviner que je ne suis pas celui que je prétends être ? Et s’en souviendra-t-elle après ce que je suis en train de lui mettre ?
Mhm ! Tu aimes ! MHM ! ça ?!
Quoi qu’il en soit, je n’ai pas de temps à perdre avec ces réflexions, obnubilé par ce superbe corps, voulant profiter de chacune de ses formes. Je ralentie légèrement la cadence de mes pénétrations, pour mieux leur donner du recul et donc de l’intensité, pour mieux lui faire sentir toute la grosseur de ma verge, toute la dureté de ma hampe qui se presse dans son vagin et l’emplit entièrement. Le plaisir que doit ressentir ma prof’ doit être décuplé par la surprise de cet ébat fougueux, elle ne devait sans doute pas s’attendre à être prise ainsi, et je ne m’arrêterai qu’en la sentant défaillir sous un orgasme puissant.
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J'ai la tête à l'envers, les neurones comprimés par toutes ces sensations. Je devrais m'inquiéter mais je n'y arrive pas. Ce gamin est une bête fougueuse et furieuse, il me décolle du matelas à chaque coup de rein. Je le sens glisser pour venir cogner mon col de l'utérus. Il me fait perdre la tête, la chambre se met à tourner à tel point que j'ai peur de finir au plafond. Pire : je me fous royalement de finir au plafond ou de passer par la fenêtre tant que cette queue continue de me faire cirer de plaisir. les sentiments ont pris du plomb dans l'aile. Si j'avais su je n'aurais pas pris de gants. Je nous revois à la bibliothèque quand il a posé ses mains sur mes fesses. Par accident ? Je commence à en douter, il est trop doué. Toutes ses petits gaffes prennent un autre sens et je me dis que j'ai été cruche. J'aurais dû écouter mes désirs dès le départ.
Mon petit amoureux romantique cachait un gros pervers. Manipulateur ou vrai puceau qui a enfin passé le cap : je m'en cogne encore plus fort qu'il me cogne de l'intérieur. Sur ce lit on aura tous les deux ce qu'on veut, et une fois qu'on sera épuisés on avisera sur les sentiments. J'espère qu'il tiendra la longueur parce que je veux que ma chambre pue le fauve pendant au moins trois semaines. L'amour, c'est aussi ça. Et Ryann s'y connaît. Sa brutalité surprenante me rend encore plus folle, tout comme son expérience que je ne soupçonnais pas. Il ne se contente pas de son plaisir, il me harcèle de sensation douloureuse ou plaisantes, contradictoires.
Il me pilonne et me massacre un sein entre ses doigts pour réclamer des baisers. Pourtant il souffle dans ma nuque et la mordille pour me faire frémir, il me force au plaisir en massant mon clitoris. Je ressens une honte délirante et grisante à tourner la tête pour accueillir ses lèvres. J'ai l'impression d'être une de ces filles dans les manga pornos, qui finisse à réclamer avec les yeux voilés et un sourire de tarée incapable de retenir leur langue. Je ne sais pas si c'est le soudain revirement situation mais je ne cherche même pas à résister. Je n'ai aucun contrôle sur ce qui se passe, je n'ai même pas eu l'occasion de choisir. Et qu'est-ce que c'est bon !
" Hinh ! Oui ! J'aime ça ! Hah ! Ryann ! Encore ! "
Je me déchaîne, je ne retiens rien. Je ne le préviens même pas que suis déjà prête à céder. Je gémis, je cris, je serre le drap d'une main et son bras de l'autre. Il n'y a plus rien à comprendre dans les sons qui sortent de ma bouche, sauf peut-être "encore" et "plus". Je ferme les yeux, sentant mon visage prendre un expression implorante, les sourcils en pointe alors que je gémis à pleine bouche. Mes muscles se bande à chaque coupe de rein, chaque mouvement sur mon clitoris.
" Hinh ! Hinh ! Ahinh ! Hah ! Haaah ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! "
Je hurle, c'est plus fort que moi. Que je cramponne des deux mains à son bras et au drap. Tout mon corps tremble, jusqu'à mes parois intimes qui se contractent autour du gros membre qui les étire depuis tout à l'heure. Je mouille à flot, ça coule déjà le long de mes cuisses. C'est trop bon ! Et ça n'en finit pas. Tant qu'il continue je continue, je jouis de plus en plus fort à chaque coup de rein, comme par paliers. Je suis tellement cambrée que j'ai l'impression que mon dos va se casser en deux, tellement tendue que tous mes muscles commencent à me font un mal de chienne. Pitié ! Qu'il jouisse et qu'il me laisse m'effondrer ! Ou qu'il continue jusqu'à me réduire en miettes !
-
Quel pied ! Ma verge s’engouffre littéralement dans le vagin d’Hitomi avec puissance, malgré mon corps chétif je suis en train de lui mettre des coups de reins dont elle risque de se souvenir pendant quelques jours. Par ses gémissements, ses cris, son sexe qui se contracte lorsque que de toute sa longueur ma verge l’étire, je sens qu’elle est en train de céder, de se laisser emporter par la jouissance. Je me cambre sous le plaisir qui m’envahit à chaque fois que mon membre glisse dans cet étau de chaire brulant et humide, alors que mes mouvements de bassin malmènent le corps de la rousse, comme si à chaque crie de jouissance qu’elle pousse je veux l’amener encore un étage au-dessus. Un autre, puis encore un autre coup de reins qui fait cogner mon gland contre le col de son utérus, je sens mes muscles se contracter à l’extrême, alors que je pousse des soupirs mêlant effort et plaisir, pour abattre encore plusieurs autres pénétrations, avant que je ne cède à mon tour.
UH ! AHMH ! MHMMM ! HITOMI !
Ma hampe repousse une dernière fois les parois du vagin de ma prof, mon gland comprimé tout au fond, mes bourses claquant contre le haut de son sexe, mon bassin s’écrasant contre ses fesses, mes doigts se contractant tout autour du sein d’Hitomi, faisant sentir leurs ongles, alors que je presse son clitoris entre l’index et le majeur de mon autre main… Je jouis. La tête penchée vers l’arrière, l’orgasme est à la hauteur de l’intensité de l’ébat, un puissant jet de sperme vient tapisser la cavité vaginale de ma jolie Rousse, alors que je lâche un profond gémissement de plaisir que je viens réprimer en embrassant langoureusement son cou. De longs soupirs accompagnant les nombreux autres jets, une de mes particularités, emplissant son sexe de ma semence, tant, qu’il commence à déborder le long de ses cuisses, suivant les traces laissé par sa cyprine.
Il me faut quelques secondes pour me remettre, pour réussir à bouger tout simplement, mes muscles se détendant peu à peu après que la dernière coulée de sperme ait quitté mon membre. Je relâche mon étreinte sur le corps d’Hitomi, mes deux mains se rejoignant sur sa poitrine, que je caresse comme pour m’excuser du traitement… « viril » dont elle a été victime. Puis je me laisse choir sur le côté avec elle, la serrant contre moi, tout en déposant des petits baisers contre sa nuque.
Hitomi… C’était incroyable… Je n’ai jamais ressenti une telle chose…
Eh oui... Il faut bien que je reprenne mon rôle, j’ai pris des risques en m’emportant comme ça, je l’ai prise tout entière, avec force, et c’est loin de coller avec l’étudiant timide. Mais putin! Que c’était bon ! En attendant je profite toujours de ce corps sublime, la nuit n’est pas encore terminée, et nos fluides qui dégoulinent d’entre les jambes de ma prof devrait peut être donner lieu à une douche intéressante…
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Enfin ! Il finit par jouir et j'ai jamais été aussi contente de me faire remplir. C'était tellement bon que ça devenait insupportable. Je m'effondre sur le lit, complètement essoufflée et tremblante. Est-ce que c'est d'avoir dû se retenir qui l'a rendu comme ça ? Ou est-ce qu'il m'en aurait mis autant si j'avais profité de ses première gaffes à la bibliothèque ? Je plane trop pour voir autre qu'un amant de compèt' et je n'ai certainement pas envie de redescendre. Le contraste entre le petit lycéen timide et la bête de sexe qui vient de me passer dessus rend tout ça encore plus excitant. Il redevient tendre et doux, presque penaud maintenant qu'il s'est défoulé. Je me mordille la lèvre alors que mes tremblements descendent vers d'agréable frissons. Je suis comblée, totalement.
Je me retourne pour l'embrasser du bout des lèvres.
" Merci, mais c'est toi qui a fait tout le boulot... et tu as été génial, mon cœur. "
Je m'écarte un peu et me redresse sur les coudes, baissant le regard vers mes cuisses écartées.
" Tu as tort de douter de toi. Regarde comme je suis heureuse, et comme je déborde. Je sais que c'est peut-être choquant, mais j'adore ça. "
Je roule à nouveau sur le côté pour arriver près de lui. Je me mordille la lèvre avec un air malicieux, ma main allant chercher son membre pour s'enquérir de sa vaillance. Je lui vole un baiser au passage.
" J'ai connu pas mal d'hommes dans ma vie, Ryann. Mais j'ai rarement joui aussi fort qu'il y a quelques minutes. Ne sois pas gêné par tout ça. C'est intime, et même pervers si tu veux, mais ce n'est rien de mal. "
Mais c'est pervers, ça c'est clair. Et encore plus quand je prend sa main pour venir doucement la placer sur mon intimité avant de me redresser. Il doit déjà sentir son sperme encore chaud couler sur ses propres doigts. Je ne le ménage pas, mon fougueux puceau, mais je ne compte pas lui laisser le loisir de paniquer. Plus je le pousse, plus je me prépare à le retenir. Moi je dois être plus tactique qu'une grosse queue pour le rendre fou.
" On a besoin d'une bonne douche. Tu veux bien garder ta main là pour éviter ue ça coule partout dans l'appartement ? "
C'est officiel : je suis une chienne. mais pour ma défense... Ouaf !
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Hitomi me plait de plus en plus, elle me remercie de cet ébat, réconfortant le jeune étudiant que je suis sur ses aptitudes, et elle va même jusqu’à confesser qu’elle a adoré ça. La prof d’anglais s’avère être une belle coquine, pour rester poli, et je compte bien en profiter encore. Je la regarde rouler vers moi avec grâce, profitant de la vue qu’elle m’offre sur le galbe de ses fesses, et la naissance de son sexe luisant. Elle me regarde avec cet air qui m’aurait fait la reprendre tout de suite contre le lit en d’autres circonstances, mais je la laisse faire alors qu’elle vient s’emparer de mon membre comme s’il lui appartenait. Elle n’a aucun mal à lui faire conserver une certaine vigueur, pas total, mais assez pour que ma hampe emplisse bien sa main. Tout en continuant dans ses paroles réconfortantes, d’un naturel déconcertant elle vient prendre ma main fine pour la poser entre ses cuisses. Je peux sentir mon sperme s’écouler de son vagin, et je vois le plaisir qu’elle en retire dans ses yeux bleus… Ahh toi ! Si je n’avais pas ce rôle à jouer, je te lancerai dans un autre round dont tu sortirais les fesses rougies et les jambes chancelantes…
Bien sûr Hitomi…
Oui ! Les titres ont volé en éclat en même temps que le string de ma prof, mais reste qu’après la fougue de ce rapport, je reprends l’attitude respectueuse qui caractérise mon personnage. Mais pour combien de temps ? Au vue de la petite aguicheuse qui me fait face, ça risque de ne pas durer.
Je viens plaquer fermement la paume de ma main contre la vulve d’Hitomi, retenant la semence qui reste encore dans son antre et dégouline doucement de ses parois, non sans effectuer de légers mouvements circulaires pour caresser ses lèvres vaginales. Ma bouche retrouve la sienne dans des petits baisers, capturant ses coussins de chair rose avec plaisir, ma langue allant parfois les taquiner. Sans que nos lèvres ne se quittent, nous sortons du lit, je me place contre son dos, un bras toujours contre son ventre pour permettre à ma main de rester en contact avec son sexe, tandis que l’autre vient s’emparer de son sein gauche. Ma verge, à moitié dressée, glisse contre la peau douce de ses fesses, alors que je viens pousser avec le nez quelques mèches de sa chevelure rousse, pour mieux embrasser sa nuque.
Mhmm… Hitomi j’adore ta peau… Tes cheveux… Mes doigts se pressent contre son sein, mon pouce jouant contre la pointe. Tes seins… Je presse un peu plus mon autre main contre sa fleure. Tout… J’aime tout chez toi…
Nous arrivons sur le carrelage froid de la salle de bain, et je quitte le corps d’Hitomi. En m’écartant je prends un air sage, des mèches rousses se perdant autour de mes yeux verts, mes dents blanches se dévoilant dans un sourire, alors qu’en bon élève que je suis, je lui montre ma main couverte de sperme.
Pas une seule goutte est tombée sur ton sol Hitomi-san.
-
Toujours aussi gentil et serviable. Si j'avais imaginer dès le départ que je lui ferais faire un truc aussi pervers, je crois que je n'aurais pas hésité à céder au dirlo pour qu'il le confie à quelqu'un d'autre. Quand même ! Lui faire retenir ce qu'il a éjaculé en toi, tu es de pire en pire ma p'tite Hitomi ! je sais, mais c'est si excitant de marcher comme ça, avec sa paume en guise de culotte. Et c'est amusant aussi. D'autant qu'il ne se gêne plus pour me tripoter et qu'il me couvre de compliments qui me font rougir. Il y a de quoi se laisser perdre un peu la tête quand un adorable puceau se montre d'une si innocente perversité.
" Tu vas me faire rougir, Ryann... "
Même une chienne a le droit d'être touchée par les compliments. Enfin, nous arrivons à la salle de bain et je sens que la douche va être très chaude. Pas de bain, pas dans cette saleté de baignoire ! J'approche de mon jeune mâle qui est de nouveau bien assez innocent pour se faire croquer. Ma main s'empare doucement de son poignet pour écarter sa main, et mon bras passe dans son dos pour l'attirer.
" C'est bien, Ryann-kun. "
Et je le récompense d'un long et torride baiser. Je veux vite faire remonter la chaleur, qu'il craque encore pour me labourer avec sa grosse queue qui, elle, est beaucoup moins timide que le reste.le temps de jouer de la langue pour lui donner un peu le tournis et je le relâche. Sa main couverte de sperme me fait bien envie, mais c'est meilleur chaud. Alors je laisse descendre la mienne, très bas, sous les fruits où mûrit ce jus qui a l'air si délicieux. Je les fais doucement rouler sur mes doigts en me mordillant la lèvre.
" À ton tour de profiter. "
Les mains sur ses flanc je le repousse vers la baignoire, et je picore de petits baisers sur ses lèvres pour l'empêcher de répondre. Après l'avoir assis sur le rebord je l'embrasse à nouveau à pleine bouche, profitant de la diversion pour saisir son membre, le presser doucement et les masturber pour lui remettre en forme. Puis je laisse trainer ma main libre et mes lèvres le long de son corps alors que je m'agenouille. Je ne tarde pas à faire en sorte que cette belle queue ait connu toutes mes lèvres.
Je suçote le bout de cette friandise qui ne fait que grossir tout comme ma gourmandise. Une main dessus, et l'autre en-dessous pour ne pas laisser en reste les bijoux de chair de mon jeune amant. Si je n'ai qu'une occasion il ne pourra se plaindre que de ma trop grande expérience. Je veux qu'il ait le meilleur que j'ai à offrir, et à part les cours d'Anglais c'est bien le sexe que je maîtrise le mieux. Je me demande s'il va craquer et poser sa main encore souillée sur moi ? Je ne lui en voudrais certainement pas, mais je dois dire que le savoir soumis à cette petite torture m'excite un peu plus.
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Hitomi semble encore avoir de l’appétit, et plus je passe du temps avec elle, plus je me rends compte à quel point elle aime le sexe, à moins qu’elle soit tout bonnement esclave de son plaisir. Je frissonne en sentant ses doigts aller caresser mes bourses, visiblement le sperme sur ma main lui donne envie, et elle va aller s’abreuver à la source. Sous la douce pression de ses mains, je m’assois sur le rebord de la baignoire, échangeant des baisers langoureux, avant qu’elle ne s’agenouille, et s’empare de ma verge imposante pour lui redonner toute sa vigueur.
Je fixe les si beaux yeux bleus de ma prof, puis ses lèvres pulpeuses qui viennent goûter à mon gland, m’arrachant un gémissement de plaisir. Je sens une de ses mains enserrer ma hampe, puis l’autre caresser divinement mes bourses… C’est qu’elle a l’air doué pour ça en plus…
MHM ! Hitomi ! Qu’est-ce que tu fais ?!
Je continue de jouer le jeune timide, tout juste dépucelé, comme si c’était la première fois que je recevais un tel traitement. Mais ce n’est pas si loin de la réalité, les fellations bien réalisées sont rares, c’est tout un art, toute une gestuelle. Je suis impatient de voir jusqu’où Hitomi maitrise cela. Dans un sursaut de plaisir, dû à la divine succion qu’inflige la prof contre l’extrémité de mon membre, je viens poser ma main couverte de sperme contre sa joue gauche, puis je la descend jusqu’à venir presser son sein entre mes doigts, déposant ma semence contre sa peau au passage. Impatient de recevoir d’avantage de plaisir, je regarde la rousse, qui n’est que plus excitante avec mon sperme, ici et là, sur sa peau.
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Si ça continue je vais me décrocher la mâchoire, mais qu’est-ce que j’adore ça ! Mon image de marque a déjà dû en prendre pour son grade. C’est d’autant mieux, non ? Je suis une grosse vicieuse, c’est plus fort que moi. J’ai beau être gentille et tout je suis une chienne affamée de sexe. Il doit savoir qu’il n’est ni le premier ni le dernier, et peut-être même se douter que j’en aurais donné autant à une fille. Dommage que ce ne soit que pour une nuit, sa queue et ma bouche vont tellement bien ensemble.
Ça doit vraiment être excitant pour un jeune maigrichon à peine dépuceler, une victime attitré de ses camarades, d’avoir une prof agenouillée entre ses jambes pour déployer toute son expérience. À genoux devant lui, et seulement lui, à dorloter ses bourses et sucer tendrement sa queue. Finalement peu de ses camarades peuvent se vanter d’y avoir eu droit. S’ils étaient là ils ne se moqueraient plus de lui, et ils ne pourraient que regarder.
Je m’interromps une petite minute, branlant doucement son gros pieu bien dur avec un sourire sans cesser de jouer des doigts en-dessous.
« Je fais de mon mieux, Ryann… Je me doute que c’est peut-être trop pour une première fois, et que tu ne me voyais pas comme ça… Mais c’est de loin ce que je sais faire le mieux. »
J’aurais dû profiter du lit, la position m’aurait offert un peu plus de marge. Mais là aussi j’ai de quoi faire. Je me redresse, abandonnant ses testicules auxquels j’espère pouvoir revenir plus tard. Mais pour l’heure je viens déposer de petits baisers sur son torse.
« Ne te retiens pas, Ryann… Une nuit ce n’est pas si long, on a pas le temps d’hésiter ou d’avoir honte… »
Quand je relève la tête son gros membre est bien au chaud au creux de mes seins. Je le presse entre eux, et commence à bouger pour le faire aller et venir.
« Et comme ce n’est qu’une nuit, fait comme si c’était un rêve… Je ferais tout ce que tu me demanderas. »
Puis je penche la tête pour flatter de petits coups de langues son glands lorsqu’il émerge, ou le retenir entre mes lèvres pour le suçoter.
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Quel plaisir… Je sens Hitomi se livrer à ses plus bas instincts, elle me suce avec toute son expérience, prouvant si elle le devait encore que c’est loin d’être la première queue dont elle s’occupe. Sa bouche quitte mon gland, pour me parler, puis ses doigts mes bourses, et je gémis de frustration. Mais ce sentiment s’envole bien vite lorsque la généreuse poitrine de ma prof vient emprisonner ma verge entre ses deux seins, doux et fermes. Elle les presse contre ma hampe, et commence à les frotter contre en les faisant aller et venir sur toute la longueur. Je profite du magnifique spectacle, autant sensoriel que visuel, qu’elle m’offre, mes yeux plongés dans le bleu des siens. Mes gémissements de plaisir s’intensifient et mon souffle se fait plus lourd, puis je frissonne lorsqu’elle me dit que je peux lui demander absolument tout ce que je veux cette nuit.
AHMM ! Hitomi ! C’est ! Bon ! MHM ! Je n’ai jamais rien connu de tel !
En plus d’avoir de sublimes attributs, Hitomi sait particulièrement bien s’en servir, que ce soit ses globes doux et chauds qui semblent avoir été conçus pour me masturber, ou sa bouche pulpeuse qui accueille à merveille mon gland à chaque descente de sa poitrine. Je suis quand même assez surpris qu’une prof’ soit aussi bonne au pieu, on les pense toujours assez sage et propre sur elle, et la prof sexy et coquine ne reste en général qu’un fantasme. Mais là il devient réalité, pour mon plus grand plaisir, et je compte bien en profiter un maximum.
Hitomi ! MHM ! Continue ! Ne t’arrête pas ! J’en veux plus !
L’élève timide que je joue commence à se débrider sous la magnifique branlette espagnole que je reçois, et je veux qu’elle le sente, qu’elle sente son élève préféré, pourtant si timide, commencer à s’abandonner à nouveau, pour qu’elle veuille m’en offrir plus encore. Ma colonne de chaire commence à se contracter d’avantage, je pousse de long soupirs de plaisir à chaque passage de ses seins, alors que je viens ramener mes mains contre sa chevelure rousse, mes doigts fins caressant sa nuque. Je veux qu’elle mette tout son savoir-faire dans sa fellation, qu’elle suce mon gros membre comme si c’était la dernière fois qu’elle pouvait le faire.
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J’adore ça ! Sentir cette grosse queue bien dure et brûlante de désir au creux de ma poitrine, sur le bout de mes lèvres et de ma langue. Elle a encore un délicieux goût de sperme mélangé à ma cyprine, et je savoure en lustrant son gland. Je n’ai jamais eu à rougir de ma poitrine, loin de là, mais j’ai du mal à croire que tout ça tienne entre mes seins. Je pourrais le branler des deux mains même avec la bouche pleine. Comment je vais pouvoir me passer de ce garçon dans les jours à venir ? Je suis une vrai junkie du sexe et laisser filer une dose pareille me semble de plus en plus difficile.
Et il en redemande, il commence enfin à se lâcher. J’ai tellement envie qu’il éjacule dans ma bouche pour tout boire, j’ai tout aussi envie de passer à l’orifice qu’il n’a pas encore exploré. Cruel dilemme ! J’abandonne ma friandise quelques secondes, le temps de lui sourire.
« Moi aussi, Ryann. J’en veux beaucoup plus. »
Je ne veux pas être la femme de ses rêves, cette nuit. Je le suis déjà, à quoi bon me prendre la tête ? Ce n’est pas à moi de céder, c’est à lui. Je veux qu’il devienne l’homme de ses propres rêves, celui qu’il veut être avec moi. Mon maître ou mon jouet, mon élève ou mon amoureux, mon ami, mon petit frère, mon fils si ça lui chante. Mon seigneur vampire de Dark Fantasy. Il peut me faire tout ce qu’il veut avec cette énorme queue, ou j’en ferais ce que je voudrais. Pour l’instant, à moins qu’il change d’avis, il veut que je suce et je veux sentir déborder de mes lèvres ce que je ne pourrais pas avaler.
« Je suis contente que tu aimes, mon cœur. Ne te retiens pas ! C’est la seule règle pour cette nuit : on fait tout ce qu’on veut, comme on veut. »
Puis je penche à nouveau la tête pour refermer mes lèvres sur son gland brûlant. Je le suce et le lèche comme une glace à l’eau, et ça trahit sans doute ma hâte de le sentir couler dans ma gorge.
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La prof d’anglais sage et gentille n’est que le petit glacier qui cache l’iceberg, je découvre une femme avide de sexe, esclave de son plaisir, qui ne peut résister à la superbe queue que je lui offre. A cet instant je me dis que je continuerai bien de jouer avec elle encore, revenir sous d’autres formes, son facteur, son banquier, un collègue professeur, un membre de sa famille ? Je voudrais lui faire explorer tous ses interdits, tester ses limites, voir si même avec la personne la plus improbable elle ne pourrait résister à l’appelle d’une belle et grosse verge.
Mes gémissements se font plus forts, plus aigus, je sens dans le ton de sa voix, dans le regard qu’elle me lance qu’elle veut que je jouisse dans sa bouche, qu’elle veut sentir ma semence exploser contre sa langue. Et elle va être servie, ma grande colonne de chaire palpite sous les assauts de sa bouche, ma main gauche s’empare de son sein droit pour le presser, et je viens pincer la pointe entre mon pouce et mon index. Ma main droite vient se plaquer contre la nuque d’Hitomi, l’encourageant à approfondir, et comme si le jeune étudiant que je suis était grisé par le plaisir, je lance des mots qu’il n’aurait jamais osé dire auparavant.
MHMM ! Oui Hitomi ! Ma petite salope je viens !
Mon gland vient se presser contre sa langue et décharge un long et épais jet de sperme, et les contractions de ma hampe accompagnent les nombreux autres qui commencent à emplir littéralement sa bouche. Si je suis sous les traits d’un étudiant, l’extra-terrestre est toujours le même en moi, ainsi que la quantité de semence supérieur à la normal humaine que je peux dégager. Je la fixe dans les yeux, je vois ses joues se gonfler, sa gorge se soulever à chaque flot de sperme qu’elle avale. Mais ça ne suffit pas pour faire face à mon éjaculation, ma semence commence à couler de la commissure de ses lèvres, et glisse le long de ma colonne de chaire, jusqu’à mes bourses.
Mon souffle est lourd et malgré l’orgasme intense je reste dans mon rôle, et je commence à caresser plus doucement sa poitrine et sa chevelure rousse, rougissant de honte aux propos que je viens de tenir.
Pardon sensei ! Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne voulais pas dire ces choses…
Alors qu’elle avale la dernière gorgée de ma semence, je la vois commencer à lécher mon membre à nouveau. Pour recueillir le sperme qui a coulé dessus, ou pour lui redonner de la vigueur ? Je ne sais pas mais quoi qu’il en soit ça fonctionne, mon membre reprend peu à peu sa dureté sous la bouche gourmande de la rouquine.
Hitomi ! Je veux me faire pardonner ! Je veux te prendre ! Je veux te faire jouir.
Cela semble plein de bonnes attentions, mais j’ai ma petite idée en tête… Je me redresse et la prend par les mains pour l’attirer dans la cabine de douche, j’actionne le jet d’eau chaude, alors que je me place derrière ma prof. Je l’enlace et vient agripper ses seins à pleins mains, embrassant sa nuque, alors que je l’incite à se courber pour m’offrir sa croupe, je descends mes mains le long de sa superbe chute de reins, et je viens prendre possession de ses petites fesses. Je presse mon gland contre son sexe, faisant mine que je vais la prendre ainsi de nouveau, mais au dernier moment, je le remonte pour venir la sodomiser lentement.
MHMMPF ! Hitomi ! C’est très étroit ! Je ! Je crois que je me suis trompé !
Comme si ce n’était pas du tout voulu, mais que je ne pouvais pas m’arrêter, je commence à la prendre ainsi par derrière, d’abord doucement pour bien dilater son sphincter, puis j’enfonce mon gros gourdin profondément en elle pour l’emmener dans une levrette endiablé.
AHMM ! Sensei ! Je ! Est-ce que je dois arrêter ? Ce n’est pas le bon trou mais c’est tellement ! Bon ! MHMM !
Ma large hampe écarte littéralement son petit orifice, l’étirant sous sa grosseur et frottant rudement sa chaire. Voyons voir comment la charmante professeur va réagir à « l’erreur » de son élève.
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Petite salope ? Alors là je dois dire que je suis surprise, j'en oublie presque d'avaler. Presque, ce qui donne finalement raison à mon jeune amant. Bien chaud et épais, comme j'aime, et j'ingurgite tout ce que je peux en pressant mes seins encore plus fort autour de son membre. Il y en a tellement que je manque de m'étouffer, mais je n'y peux rien : je suis comme ça. je lève un regard rieur vers celui de Ryann alors que j'aspire encore tout le sperme qu'il envoie dans ma bouche. Et le voilà tout gêné, sa queue encore bien au chaud sur ma langue. Je la relâche pour rattraper tout ce qui a échappé à mes lèvres, et je ne cache en rien ma gourmandise et mon avidité.
" C'est pas grave, mon cœur. "
Surtout pas quand on est aussi vigoureux. Il retrouve déjà toute sa forme j'en éprouve cette étrange fierté d'être une souillon mais experte dans son domaine. Mon jeune étalon n'en a pas fini avec moi, et je me laisse guider.
" Pour ça je te fais confiance, Ryann. "
Pas très salope, tout ça. Mais ce n'est pas le moment qu'il se mette à douter, je suis loin d'avoir ma dose. Et finalement, en me laissant docilement diriger je ne joue pas non plus les Saintes Nitouche. Je frissonne en me mordillant la lèvre, les mains plaquées à la cloison de la douche alors que les siennes courent sur mon corps. Je sens son gland tout chaud caresser ma petite fente. Du déjà vu mais aussi une valeur sûre s'il se montre aussi énergique debout qu'à quatre pattes. Puis je me mord la lèvre un peu plus fort quand il "dérape". Même pour un puceau, je trouve un peu gros qu'il se soit trompé... Très gros même... Qu'est-ce qu'elle grosse !
Devant le fait accompli autant jouer le jeu, quelques va et vient suffiront largement à réveiller l'hospitalité de mon petit trou. Ce n'est pas pour tout de suite, je prends une nouvelle fois la mesure de sa queue et elle me paraît encore plus énorme maintenant que je ne peux plus la voir. Le front appuyé contre la cloison, je m'efforce de respirer lentement sous le déluge chaud.
" Non ! N'arrête pas ! "
Je relève tout de même la tête pour envoyer un regard et un coin de sourire par-dessus mon épaule.
" Moi aussi, j'adore ça ! "
Et j'ai de la bouteille... En fait en parlant de bouteille-c'est pas le moment ! Je renvois les pensées intrusives au placard pour concentrer sur une autre intrusion. Ça fait mal ! Mais c'est justement comme ça que c'est bon au début. Je ne peux pas retenir mes gémissements chevrotants alors que son énorme queue ravage mon petit trou. Mon bassin remue de lui-même pour écarter un peu plus vite le passage. je n'avais définitivement rien à redire à son petit compliment de tout à l'heure, j'en mérite même sans doute plus. Et c'est peu ce que je quémande quand la gêne toute physique et la douleur deviennent plus plaisantes.
" Hinh ! Ryann ! Ta queue est si grosse ! Hah ! Et si chaude ! Je la sens au fond de mon cul ! Hah ! "
Et plus elle va et vient, plus c'est bon ! On se lâche complètement, tous les deux, et ça m'excite encore plus. Cette nuit il ne veut plus être le gaijin maigrichon qui enchaîne les corrections au lycée. Cette nuit il n'est ni un gamin ni un étranger : il est mon homme. Il pourra faire de moi ce qu'il veut, me traiter comme il veut sur le ton qu'il veut. Et s'il m'aime c'est d'autant mieux. Cette nuit je ne suis plus sa sensei...
" Je suis ta petite salope, mon cœur ! C'est trop bon ! Hanh ! Ta petite salope ! Qui adore ça ! "