-Pourquoi ? Il marqua un temps de pause, observa le cercle, puis repris. Parce qu'ils adorent les sottes dans ton genre.
La jeune fille s'était mise en position, prête à combattre, à faire face aux monstres que Nazarod était sur le point d'invoquer. Elle ne manquait pas de cran, c'était certain, mais il fallait plus que du cran pour affronter certaines créatures. Celles que Nazarod souhaitaient invoquer n'étaient pas particulièrement puissantes en temps normal, mais lorsqu'elles sentaient l'odeur d'une femelle, quelque soit la race, ils entraient dans une sorte de folie destructrice, et ne souhaitaient qu'une seule chose, violer la femelle la plus proche.
Le trou au centre du cercle se mit à s'élargir, et de longs bras faméliques ornés de griffes se mirent à en sortir, cherchant un coin de terre proche pour s'y aggriper et sortir du trou qui n'était autre qu'un portail vers leur dimension. Au départ, seule quelques paires de bras sortirent du trou, faisant deviner une ou deux créatures au maximum, puis ils mirent à se multiplier, augmentant considérablement le nombre potentiel de monstres. Finalement, ils finirent par sortir et se montrer, reniflant déjà l'air, ayant repéré une femelle dans les environs, la magicienne...
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Les monstres étaient au total une dizaine, un drôle de mélange entre un démon et un dragon, leur peau était totalement noire, ils portaient de longues griffes rouges au bout de leurs bras, leur gueule était parcemée de petits crocs et une longue langue pointue se trouvait à l'intérieur, leurs ailes étaient atrophiées, et pour finir, ils avaient une longue queue avec une sorte de pince de crabe se trouvant à son extrémité. On pouvait se demander comment ils pouvaient se débrouiller pour violer des femelles, sans trace apparente de pénis. L'un d'eux poussant un cri strident après avoir sentit l'air et avoir repéré la jeune fille. Les autres suivirent, et leur sexe apparu, sortant d'entre leurs jambes, en réalité caché à l'intérieur même de leur corps, et ne sortant que lorsqu'ils en avaient besoin. La pince au bout de leur queue s'ouvrait, et dévoilait un autre sexe. Leurs sexes ne ressemblaient pas vraiment à ceux des hommes, mais plus à ceux des animaux. Ils n'étaient pas vraiment ragoûtants, c'est ce qu'on pouvait conclure. L'un d'eux se mit à courir à quatre pattes vers la magicienne, puis sauta sur elle, s'apprêtant à l'attaquer...