Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Voodoo le mardi 10 janvier 2012, 23:11:59
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Voodoo arpentait d'un pas tranquille les larges allées du centre commercial de Seikusu. De temps à autre elle s'arrêtait dans l'une des boutiques afin de jeter un œil sur les différents articles proposés. Elle n'avait pas vraiment envie d'acheter quelque chose de particulier, obéissant plus à l'impulsion qu'à la raison (sur ce plan là, elle était bel et bien une femme comme les autres !).
Cela faisait seulement 2 mois qu'elle venait d'arriver à Seikusu et elle se faisait rapidement à sa nouvelle vie (comme à chaque fois qu'elle débarquait dans un nouvel endroit en fait) ; grâce à son Q.I. élevé, apprendre le japonais n'avait pas été difficile et même si il lui arrive parfois de buter sur certains mots difficiles, elle arrivait à soutenir une conversation dans la vie de tous les jours (de toute manière la conversation des humains, elle s'en était vite aperçue peu de temps après son évasion, était la plupart du temps limitée).
Son boulot dans la boîte de strip-tease lui assurait des revenus confortables pour un temps de travail qui ne phagocytait pas trop le reste de son temps libre et c'était bien ainsi (elle se voyait mal bosser 10 heures par jour pour un salaire de misère).
Attablée à la terrasse d'un café, elle observait les humains. Cela faisait environ deux ans qu'elle les côtoyait et elle avait encore un peu de mal à les comprendre : par exemple, ils tuaient des animaux pour se nourrir (et parfois gratuitement), sans montrer la moindre émotion, et pourtant les agissements de quelques uns de leurs semblables, appelés "tueurs en série", les mettaient en émoi. Et quand l'un de ces assassins se mettaient à consommer de la chair humaine, ils poussaient des hauts cris, hurlant au scandale. Non vraiment, elle avait du mal à comprendre leur manière de penser.
Elle se concentra et put entendre les pensées des humains se trouvant dans son environnement immédiat :
- "... faut que je me dépêche, sinon ma mère va encore me passer un savon..."
- "... putain, il me faut ce sac Vuitton !..."
- "... mignonne la nouvelle secrétaire, je me la ferai bien !..."
- "... pfff, c'était chiant le cours d'histoire de ce matin..."
- "... 3497... Merde c'est pas ça ! J'aurais dû noter ce numéro de carte bleue sur un post-it..."
Elle cessa sa concentration : si elle continuait ainsi, elle allait chopper un mal de crâne carabiné !
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Le shopping, une activité incontournable pour les consommateurs en tout genre et dieu sait que les japonais adorent consommer, que ce soit pour un nouveau gadget électronique, des vêtements à la mode ou encore des meubles tendances pour décorer la maison. Takenawa Saeko ne faisait pas exception, elle adorait faire les boutiques. Vêtue d'un t-shirt Hello Kitty sans grande prétention (bien que ses obus prenaient de la place dans ce bout de tissu) et d'un jean serré, Saeko s'amusait à faire le tour des boutiques, sac à main au bras, faisant parfois du simple lèche-vitrine. Elle n'avait, pour le moment, qu'une peluche en forme de lapin qu'elle trouvait trop mimi et quelques vêtements acheté dans sa boutique préférée. Après tout le chemin parcouru, l'étudiante avait bien envie de prendre une pause dans son café favori. Elle se rendit au comptoir, elle avait envie d'un bon thé.
-Je vais prendre un thé vert, s'il-vous-plaît.
Saeko paya sa consommation avant de se rendre à une table libre sur la terrasse, c'était une belle journée, décidément. Le centre commercial était bondé, bien sûr mais faire le tour des commerces n'en n'était pas moins agréable. Saeko sirota son thé, en regardant un peu les gens vaquer à leur occupations. Ça faisait un moment que Yuri et Sya étaient parties ... quand allaient-elles revenir? Saeko avait bien hâte d'enlacer sa Yuri-chan et lui donner plein de bisous. Le regard de l'étudiante dévia encore un peu, non-loin, une femme à peau hâlée, seule à sa table. Saeko eût l'impression d'avoir l'esprit mal tourné car la généreuse poitrine de l'inconnue était décidément bien fournie et la jeune sino-japonaise aurait volontiers posé ses mains dessus. Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits, il fallait qu'elle se calme un peu, elle vivait mieux avec son physique mais était-ce sain de penser au sexe en tout temps? Quoique ... faire connaissance avec ce spécimen ne pouvait pas faire de mal ... Saeko se leva de place avec son thé, s'approchant.
-Konnichiwa! Tu veux de la compagnie? Mes amies sont toutes occupées alors je suis seule pour faire les boutiques.
Saeko n'attendit qu'un signe de l'inconnue avant de prendre place, tout sourire.
-Je m'appelle Saeko! Tu viens d'Amérique?
Saeko aimait bien faire la connaissance des touristes, la diversité était une chose bien agréable.
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Au moment où Saeko arriva dans le café, Voodoo avait donc fini son "scan télépathique" et était en train d'observer un type en train de téléphoner avec son portable. Ce n'était pas tellement ce qu'il disait qui l'intéressait - sûrement une de ces conversations insipides sur ce qu'il avait fait de sa journée et ainsi de suite - c'était plutôt son état d'esprit : il avait envie de tuer, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Enfin, Voodoo en tout cas le sentait, c'était un des "dons" octroyés par les scientifiques du programme : une sorte de sixième sens qui l'avertissait de toute intention hostile dirigée ou non contre elle ; elle allait se concentrer afin de savoir quelle était la cible de cette personne aux intentions si meurtrières quand une silhouette se planta devant elle, suivie par une voix féminine :
-Konnichiwa! Tu veux de la compagnie? Mes amies sont toutes occupées alors je suis seule pour faire les boutiques.
Elle fut tellement surprise par l'arrivée de la nouvelle venue qu'elle resta sans voix durant quelques secondes : Voodoo pouvait réagir au quart de tour à toute situation plus ou moins inhabituelle mais il en était où elle se sentait désarmée, limite gauche et celle-ci en était une ! Parfois, les humains pouvaient la surprendre...
Sans dire un mot, elle l'invita d'un geste à s'assoir.
-Je m'appelle Saeko! Tu viens d'Amérique ?
- Euh je m'appelle Priscilla, enchantée... Sinon, oui je viens des États-Unis...
Elle était quand même un peu étonnée de son attitude : les Japonais, contrairement aux Américains, étaient plutôt réservés et n'abordaient pas les étrangers de manière aussi spontanée. Bizarre... C'est alors que Voodoo perçut les pensées de surface de la demoiselle et eut un petit sourire : visiblement la mutante avait tapé dans l’œil de Saeko ! Elle avait déjà croisé des lesbiennes et celle-ci, si elle ne se trompait pas, en était une ; pourtant il y avait en elle quelque chose de différent... Ce n'était pas psychologique, mais plutôt physiologique. Étrange, vraiment étrange...
Au bout d'un moment, elle demanda :
- Tu... Euh, vous venez souvent ici ?
Ça c'était vraiment la phrase bateau par excellence ! Voodoo était encore un peu mal à l'aise avec les rapports humains. La plupart du temps elle préférait rester seule, nouant peu de contacts avec les gens qu'elle rencontrait (quand elle ne transformait pas certains en kebab...) ; mais la spontanéité de la nouvelle venue, sa fraîcheur et sa gentillesse (Voodoo pouvait le sentir) lui plaisaient et elle sentit bientôt quelques unes de ses résistances fondre comme neige au soleil.
La main sur le menton, elle regarda Saeko dans les yeux.
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La demoiselle se présenta sous le nom de Priscilla et Saeko avait tapé dans le milles quant à ses origines, confirmant qu'elle était bien Américaine. Saeko ne pu retenir un rire en entendant la seconde phrase de la beauté à peau foncée. "Vous venez souvent ici?", la phrase clichée utilisée en général par un homme qui ne sait pas du tout comment flirter. Saeko essaya de se calmer pour ne pas vexer son interlocutrice.
-Désolée, c'est que c'est tellement cliché, comme question, comme quand un garçon essaye d'aborder une fille à son goût. Alors tu viens des États-Unis, c'est ça?
Saeko entama la conversation, elle parlait simplement de choses de base, évitant d'aller dans le trop personnel puisqu'elle ne connaissait pas encore la personne devant elle. Surtout, elle s'efforça de garder ses yeux dans les siens, depuis qu'elle avait goûté au sexe, Saeko avait parfois du mal à ne pas regarder les poitrines volumineuses et les paires de fesses bien rondes. Et Priscilla était bien fournie au niveau mammaire. L'étudiante ne voyait pas le temps passer, ravie de connaître une nouvelle personne, le ciel était devenu orangé.
-Dis, tu veux boire un thé chez moi? Je fait du très bon thé!
Saeko ignorait tout de l'horaire de travail de Priscilla et ne se doutait pas qu'elle allait passer une autre soirée spéciale ...
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Saeko rit à la question de Voodoo. Cette dernière fronça les sourcils, se demandant si elle n'avait pas dit une bêtise. La réponse de la jeune fille confirma ses soupçons :
-Désolée, c'est que c'est tellement cliché, comme question, comme quand un garçon essaye d'aborder une fille à son goût. Alors tu viens des États-Unis, c'est ça ?
Voodoo eut un petit rire nerveux : elle n'avait eu nullement l'intention de faire du gringue à Saeko ! Elle, en revanche - elle pouvait le sentir grâce à son sixième sens - la draguait ! Elle répondit à la question de Saeko :
- Comme je viens de te le dire, je viens des États-Unis, de Las Vegas pour être précise.
En un sens c'était vrai : la capitale du Nevada était devenue en quelque sorte sa "ville natale" puisque c'est là-bas qu'elle avait pu renaître, se réaliser, se redécouvrir elle-même. Et puis bon, elle n'allait pas lui dire qu'elle était née dans un laboratoire militaire ultra-secret ! Si elle le faisait, nul doute que l'adolescente prendrait ses jambes à son cou !
Saeko lui posa une autre question :
-Dis, tu veux boire un thé chez moi? Je fais du très bon thé !
Là, Voodoo resta comme deux ronds de flan ! Il était dit qu'aujourd'hui elle irait de surprise en surprise ! Son premier réflexe fut de refuser l'invitation mais elle se ravisa : c'était bien la première fois que quelqu'un lui faisait une offre aussi spontanée, sans arrière-pensée. Enfin, si : Saeko avait bien une idée derrière la tête et ce n'était certainement pas pour jouer au Scrabble avec elle !
- Hum... d'accord !
Joignant le geste à la parole, elle se leva. Si elle avait finalement accepté c'était parce que cette fille l'intriguait : il y avait en elle quelque chose d'étrange, d'inhabituel, qu'elle n'arrivait pas à définir et elle voulait en savoir plus !
Qui plus est, elle n'avait rien à faire dans l'immédiat. Elle ne prenait son service qu'à minuit et il était à peine 19 heures (on était en automne). Elle avait donc le temps.
- C'est loin d'ici ?
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Las Vegas, la ville qui faisait rêver beaucoup de gens, surtout ceux qui vivaient dans la luxure la plus totale. C'était une ville où régnait le vice sous toutes ses forces: Alcool, jeu, femmes ... c'était souvent le théâtre de bien des histoires farfelues, embarrassantes et parfois tragiques provoquées par des soirées bien arrosées. Enfin bref, Priscilla venait de la Cité du Vice, elle avait dû avoir une vie mouvementée, décidément. d'ailleurs, la beauté américaine accepta l'invitation de Saeko, bien que l'étudiante n'était pas sûre si elle avait vu un moment d'hésitation ou pas. Dans tous les cas, Saeko était ravie d'avoir de la compagnie. Elle était habituée d'être seule mais depuis que Yuri était partie, elle avait du mal à rester seule chez elle à ne rien faire.
-C'est à une dizaine de minutes d'ici, ce n'est pas très loin.
Saeko guida sa nouvelle amie dans les rues de Seikusu jusqu'au bloc-appartement où elle demeurait. Après avoir monté l'escalier et déverrouillé la porte de son logement, Saeko pu déposer son sac à main sur la table et faire chauffer l'eau pour le thé.
-Tu peux t'asseoir, ça sera pas très long.
Saeko prit place à la table de la cuisine, avant de se relever presque aussitôt, réalisant qu'elle n'avait pas offert de collation. Elle prit une assiette sur laquelle elle déposa des craquelins de riz, posant le tout sur la table.
-Prends-en, c'est très bon avec le thé.
Avec un sourire, l'étudiante croqua dans un craquelin, en attendant le thé. Elle ressentait une sorte de besoin d'affection, son petit moment avec Yuri avait passé beaucoup trop rapidement et même un câlin la rendrait heureuse. Il fallait qu'elle se change les idées.
-Alors, tu aimes Seikusu? C'est plein de clubs et de boutiques!
Sortir dans un club, la meilleure façon de discuter avec de nouvelles personnes et donc, oublier un peu son petit besoin de câlin. La pauvre Saeko ne se rendait pas compte que la moindre chose qui lui traversait l'esprit, Priscilla pouvait le détecter ...
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-C'est à une dizaine de minutes d'ici, ce n'est pas très loin.
Voodoo hocha la tête à la réponse de Saeko à sa question. Tandis qu'elle emboîtait le pas à la jeune fille, elle jeta un regard en coin à l'homme qui téléphonait il y a quelques instants : il avait terminé sa communication et buvait tranquillement un café ; la mutante sentait encore son envie de meurtre. Elle haussa les épaules : peu lui importait que cet individu tue un de ses semblables ! Maintenant, s'il s'avisait de lui chercher des noises, il aurait affaire à forte partie...
Durant le trajet, elle observait Saeko à la dérobée : elle était mignonne et il ne faisait aucun doute qu'elle devait attirer les garçons avec son joli corps. Mais pour l'heure, c'était plutôt elle, Voodoo, qui était le point de mire des regards masculins... Elles arrivèrent à l'appartement de l'adolescente : l'intérieur était propre et bien rangé.
Saeko l'invita à s'asseoir et elle prit place sur le sofa. Pendant que son hôtesse était en train de faire bouillir l'eau du thé, Voodoo prit un des magazines qui trainait sur la table basse et l'ouvrit ; elle tomba sur la page de l'horoscope. Elle haussa un sourcil : elle savait qu'elle était, si elle ne se trompait pas, du signe des Poissons mais elle ne croyait pas trop à ce genre de choses ; d'ailleurs, à supposer que ce fut vrai, elle se demandait si l'astrologie s'appliquait à des êtres cultivés en laboratoire...
L'étudiante revint, apportant un bol de craquelins de riz.
-Prends-en, c'est très bon avec le thé.
Elle la remercia d'un sourire et d'un hochement de tête et prit l'un des amuse-gueules.
-Alors, tu aimes Seikusu? C'est plein de clubs et de boutiques!
- Eh bien ce n'est pas aussi grand et animé que Las Vegas ainsi que les autres villes américaines où j'ai vécu, mais j'aime bien : c'est calme et peu agité. Par contre c'est suffisamment grand pour qu'on n'y meure pas d'ennui.
Et elle ponctua cette dernière phrase d'un petit rire qui devait peut être sonner faux : elle avait encore un peu de mal avec certaines expressions faciales humains.
- Mais dis-moi, tu es étudiante c'est bien ça ?
Elle avait abandonné le vouvoiement. Après tout, elle ne voyait aucune raison de ne pas la tutoyer vu que Saeko avait commencé à le faire. Elle ressentit de nouveau le besoin d'affection et de tendresse de son hôtesse et elle flaira alors une odeur étrange qui émanait d'elle : elle était masquée par ses vêtements, son parfum ainsi que par sa propre odeur féminine mais elle était forte et tenace et avait quelque chose d'animal... Voodoo était un peu étonnée car c'était la première fois qu'elle rencontrait une personne ayant une fragrance aussi particulière.
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Les deux jeunes femmes étaient installées pour discuter, avec chacun un thé vert comme seule Saeko savait les faire. Priscilla semblait se plaire à Seikusu, bien que la ville était moins grandiose que Las Vegas. Il est vrai que les japonais sont des gens ordonnés et même stricts, parfois, ce pourquoi les clubs et les bars sont tous placés dans un quartier particulier. La ville était bien ordonnée mais les japonais savaient s'amuser néanmoins. Priscilla avait une expression étrange lorsqu'elle rigolait, peut-être un petit problème de visage? Se forçait-elle pour avoir l'air sympa?C'était plutôt étrange mais Saeko n'en fît rien.
-Oui, je vais au lycée. Je vais avoir fini bientôt, si tout va bien.
Saeko porta sa tasse à ses lèvres, le thé était toujours aussi bon et elle en était fière, bien qu'elle gardait un peu de modestie. Et c'était très agréable de partager le thé avec quelqu'un, Saeko rêvait parfois d'inviter tous ses amis pour boire du thé et discuter. Elle ferait des petits gâteaux ou des biscuits et elle pourrait voir le sourire de chacun après qu'ils aient goûté son fameux thé ... l'étudiante sortit de ses rêveries, pour le moment, il y avait une personne pour goûter à son thé et c'était déjà bien.
-En tout cas ça fait du bien d'avoir une invitée, Yuri-chan me manque. Ça fait des jours qu'elle est partie.
La futa se demandait d'ailleurs comment elle allait, Terra était un endroit dangereux, disait-on. Avec de la chance, Yuri aura réussi à aider Saikai et pourra revenir saine et sauve.
-Dis, tu veux sortir quelque part ce soir? J'ai envie d'aller boire un verre dans un club.
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-Oui, je vais au lycée. Je vais avoir fini bientôt, si tout va bien.
- Hum, d'accord...
Puis elle but une gorgée de thé : il était délicieux. Manifestement Saeko s'y entendait pour préparer le thé. Pendant une longue minute, Voodoo resta silencieuse. La conversation n'était pas son fort et au bout d'un moment elle ne savait vraiment plus quoi dire pour l'alimenter. Il faut dire aussi que la plupart des sujets étaient banaux : la pluie et le beau temps, la mode et les produits de beauté (pour les filles), le sport et les voitures (pour les garçons), les films vus au cinéma, la politique (pour les plus sérieux)... Aux yeux de la mutante, rares étaient les discussions qui portaient sur un thème intéressant.
-En tout cas ça fait du bien d'avoir une invitée, Yuri-chan me manque. Ça fait des jours qu'elle est partie.
Voodoo ne dit rien : la dénommée Yuri-chan devait certainement être une amie à elle et la jeune femme ne désirait pas vraiment en savoir davantage (pour être honnête elle s'en foutait un peu). Elle finit sa tasse de thé et se dit qu'il était temps de prendre congé de Saeko quand cette dernière lui demanda :
- Dis, tu veux sortir quelque part ce soir? J'ai envie d'aller boire un verre dans un club.
La question surprit un peu Voodoo mais elle y répondit quand même, avec un petit sourire :
- Hum, le problème est que je travaille ce soir. Dans un club, justement. Le Dahlia Noir, tu connais ? C'est une boîte de strip-tease.
Bien entendu elle l'avait fait exprès de mentionner son lieu de travail, afin de voir sa réaction. La main sur le menton, son regard turquoise planté dans le sien, elle attendit sa réponse...
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Le thé fût accompagné d'une conversation plutôt terre à terre, Saeko se demandait même si elle n'ennuyait pas son invitée. Les américaines n'avaient pas forcément les mêmes intérêts que les japonaises, ce qui ne facilitait pas toujours les contacts sociaux. Mais tout serait peut-être différent une fois dans un club, avec une boisson et dans une ambiance branchée. Face à l'invitation de Saeko, Priscilla affirma cependant qu'elle travaillait ce soir-là .... dans un club, justement. Un heureux hasard, décidément. C'était une boîte de strip-tease, Saeko écarquilla les yeux, intriguée.
-Jamais entendu parler mais si tu veux, je pourrais t'accompagner, on pourra discuter pendant les pauses!
Priscilla n'aurait peut-être pas énormément de temps à consacrer à la causette mais durant les moments tranquilles ou les pauses, elle et Saeko pourraient sans doute boire un verre ensemble en discutant de tout et de rien. Elle ne pourrait peut-être pas danser sur la piste mais déjà, la discussion se passerait dans une ambiance électrique et très agréable.
-Après le thé, je vais me préparer pour ce soir, je peux te prêter du maquillage si tu veux.
Le maquillage, une chose que Saeko utilisait modérément, ayant un peu plus confiance en sa beauté naturel. Lorsqu'elle devait vraiment être élégantes, elle mettait de la couleur sur ses lèvres et ses paupières et c'est tout, préférant éviter d'avoir l'air trop artificielle. Lorsque l'étudiante eût fini son thé, elle se leva de place pour mettre la vaisselle sale dans le lavabo et se rendit à sa chambre, ressortant pour prêter son petit nécessaire de maquillage à son invitée. La futa enfila une jupe courte, mais assez longue pour éviter de montrer sa culotte rose par inadvertance ainsi qu'une camisole serrée qui s'arrêtait au-dessus du ventre, le tout offrait un décolleté à faire saliver. Le temps que les deux femmes se préparent, l'heure de partir allait sans doute arriver bientôt. Et par-dessus tout, Saeko n'avait pas songé à attendre que Priscilla lui explique ce qu'était un club de strip-tease. Cela ferait néanmoins une amusante surprise.
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La réponse de Saeko prit Voodoo au dépourvu : l'accompagner à la boîte de strip-tease ?! Avait-elle vraiment la moindre idée de ce qu'était ce genre d'établissement ? Apparemment non... Elle fut tentée de lui dire carrément ce qu'elle faisait au Dahlia Noir mais elle se ravisa : autant que la petite Saeko voie de ses propres yeux la réalité des choses. Et puis qui sait ? Cela pourrait être amusant de voir sa réaction quand Voodoo serait sur scène en train de pratiquer l'art de l'effeuillage.
Elle hocha la tête et dit "D'accord !"
-Après le thé, je vais me préparer pour ce soir, je peux te prêter du maquillage si tu veux.
- Hum pas la peine, j'ai ce qu'il me faut.
Un peu mon neveu ! La loge des danseuses était bien pourvue en maquillage, tenues affriolantes, perruques et autres accessoires. Pour sa part, Voodoo n'abusait pas trop du maquillage : l'odeur des cosmétiques avait tendance à lui donner la nausée, la faute en incombant à son odorat développé et au fait que la plupart de ces produits étaient bourrés de produits chimiques.
Voodoo attendit que Saeko se préparât et quand elle fut enfin prête, elle eut un petit sourire amusé en voyant sa tenue : nul doute qu'elle et ses collègues danseuses auront de la concurrence !
- Joli !
(plus tard dans la soirée)
Voodoo passa par l'entrée des artistes, en compagnie de Saeko : comme ça cette dernière n'aurait pas à payer l'entrée (qui devait certainement être au-dessus de ses moyens ; ça gagne pas des masses une lycéenne...). Elle lui désigna un couloir :
- Tu accéderas à la salle. Moi je vais me préparer...
Quelques minutes plus tard, Voodoo fit son apparition. Elle portait sa traditionnelle tenue de scène - longs gants, cuissardes, string et soutien-gorge, le tout en latex violet - mise en valeur par les sunlights. Après le discours d'introduction du DJ, Voodoo, accompagnée par la musique d'ambiance (Enigma - Sadeness (http://www.youtube.com/watch?v=FfRAiTtOVEY)), commençait à chauffer l'assistance.
La salle était bien remplie et Voodoo mit un peu de temps à repérer Saeko : quand elle la vit, elle lui fit un petit clin d’œil complice. Puis elle continua son show qui atteignit son paroxysme quand elle dégrafa son soutien-gorge lentement, très lentement. Puis, couvrant ses seins d'un seul bras, elle lança la pièce de lingerie qui atterrit (comme par hasard) sur l'adolescente, avant de dévoiler ses appas appétissants à la vue de tous, s'attirant ainsi moult applaudissements, sifflements, hurlements et autres manifestations de mâles en rut.
Le spectacle avait duré quinze bonnes minutes et quand il fut fini, Voodoo réintégra les coulisses, non sans avoir jeté un regard à Saeko...
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Saeko était prête, elle n'avait mit que très peu de maquillage, juste pur égaliser son teint et elle était toute habillée, une tenue simple mais qui attirerait sans doute quelques regards, faute d'une poitrine bien développée. Lorsqu'elles furent prêtes, les demoiselles purent quitter l'appartement et se rendre au quartier branché, où Priscilla guida Saeko par une entrée derrière l'établissement, où il n'y avait pas de queue ni de videur qui surveillait. En chemin, Saeko remarqua quelques filles très belles portant des tenues affriolantes. Le Dahlia Noir était un lieu de spectacle? Quel genre de spectacle pouvait-il bien y avoir dans un club de nuit? C'était plutôt bizarre mais Saeko ne dît rien et se contenta de se rendre dans la salle. Il y avait des tables et une scène avec des poteaux de pompier fixés entre le plafond et le sol et, au loin, il y avait des sortes de cabines. Incertaine, l'étudiante se commandant un coca au bar avant de s'asseoir à une table, devant la scène. Elle écarquilla les yeux de surprises.
-Pour réchauffer la salle, notre superbe Voodoo! Musique!
Priscilla arriva sur la scène vêtue d'une tenue qui en laissait peu à l'imagination. Saeko rougit, Priscilla travaillait donc comme danseuse? L'étudiante ignorait même que ce genre de métier existait, pour elle, la danse, c'était plutôt une activité de nuit, à pratiquer dans un club sur une piste ou bien un art pratiqués dans des spectacles plus courant. Mais Priscilla bougeait de façon sensuelle, commençant à se dévoiler. Le soutien-gorge arriva sur la tête de Saeko, ce qui ne manquerait sans doute pas de faire rigoler les quelques hommes qui l'entouraient car une soirée aux danseuses étaient une activité plus masculine en général.
-Ça ... ça alors ...
Malgré la surprise initiale, Saeko regarda les mouvements de Priscilla, son clin d'oeil lui décrochant un sourire. Elle n'avait plus grand-chose à voir avec la touriste qui prenait un verre sur la terrasse d'un café, cette fois, c'était une belle danseuse sexy qui bougeait de façon sensuelle. Saeko la trouvait déjà belle au naturel mais, en tenue sexy, à danser sur une scène sous une musique branchée ... elle senti un afflux sanguin gonfler son entre-jambes. Priscilla avait de belles courbes, ses seins étaient énormes et donnaient envie, Saeko rêvait de pouvoir tendre les mains pour caresser les belles fesses rondes. Elle resta à sa table à admirer les mouvements de l'américaine, qui finit par quitter la scène une fois son spectacle fini. C'était décidément une soirée surprenante mais pas désagréable.
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Voodoo regagna la loge, remit sa tenue et rangea les billets de son porte-monnaie. Une fois de plus, la recette avait été bonne : elle avait gagné en une soirée l'équivalent du dixième d'un salaire mensuel d'un salaryman japonais. Pas dégueulasse.
Elle revint dans la salle principale où elle retrouva Saeko qui était accoudée au bar, s'attirant au passage les regards émoustillés des quelques hommes qui se trouvaient à proximité.
- Alors, ça t'a plu ?
Elle savait déjà la réponse de la lycéenne avant même qu'elle franchît ses lèvres : au cours de son show, elle avait vu chez elle la même expression à la fois émerveillée et avide des clients masculins ; il y avait également eu une bonne dose d'étonnement en voyant que la touriste quelque peu réservée qu'elle avait rencontrée quelques heures auparavant, s'était muée en Salomé des temps modernes.
Un détail troublait néanmoins Voodoo : l'odeur qu'elle avait flairé chez Saeko était plus forte maintenant, ressemblant à celle dégagé par... Elle secoua la tête : qu'est-ce qu'elle allait imaginer là ?!
Elle commanda un verre au bar puis elle se tourna vers son invitée :
- Viens, je vais te faire visiter les lieux.
Elle lui fit faire le tour du propriétaire, lui montrant la loge où se changeaient, se remaquillaient ou encore se reposaient entre deux shows les autres filles du Dahlia Noir ; elle la leur présenta, la présenta également aux videurs qui la saluèrent d'un petit signe de tête accompagné d'un sourire discret, au DJ qui lu fit un "Yoooo !" vigoureux, à la barmaid qui lui fit la bise.
Elle lui désigna du doigt une porte :
- C'est là que se trouve le patron de l'établissement. Il n'aime pas trop être dérangé quand il s'enferme dans son bureau.
Et elles passèrent leur chemin. Voodoo conclut la visite par les cabines privées :
- Si un ou plusieurs clients désirent assister à un show intime, ils peuvent louer une de ses cabines. Bien entendu, la règle est la même que dans la salle : on ne touche qu'avec les yeux.
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Une fois son spectacle terminé, Voodoo laissa la place à une autre danseuse, retournant à sa loge avant de rejoindre Saeko dans la salle. L'étudiante était surprise mais ravie de ce qu'elle venait de voir car mis à part les avantages physiques évidents, Priscilla bougeait également très bien, elle avait une agilité et une souplesse incroyable. Elle devait faire l'envie de bien des personnes, sans aucun doute.
-Tu as été superbe, tu bouge vraiment bien!
Tout sourire, Saeko suivi volontiers la danseuse dans l’établissement pour connaître les lieux et rencontrer le personnel. Si le propriétaire n'était pas disponible pour piquer une causette et que les videurs restaient des statues de marbres qui n'avaient pas grand-chose à dire, les danseuses et la barmaid étaient bien sympathique et Saeko fût ravie de faire leur connaissance et le DJ avait l'air d'un type toujours de bonne humeur, au vu de l'enthousiasme avec lequel elle salua la nouvelle. Vînt finalement les cabines privées. Selon Priscilla, ça consistait simplement à regarder une danseuse de son choix se trémousser devant soi pour quelques yens. C'était plutôt tentant, Saeko voulait revoir Priscilla bouger comme elle l'avait fait. C'était hypnotisant.
-Dis ... eh ... est-ce que je peux avoir une danse privée?
Saeko fouilla dans son sac à main, elle avait un peu d'argent sur elle et ne dirait certainement pas non à revoir le spectacle de Voodoo.
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-Tu as été superbe, tu bouges vraiment bien !
Voodoo sourit : il est vrai qu'elle se débrouillait plutôt bien sur scène ; mais d'un autre côté le métier de strip-teaseuse ne requérait pas un diplôme de danseuse étoile. Et puis, les mecs s'en foutaient un peu que la fille danse bien ou pas : du moment qu'elle était bien foutue, qu'elle fasse un beau sourire aguicheur et qu'elle montre ses charmes, le reste n'avait aucune espèce d'importance.
- Merci, c'est gentil.
Saeko fut enchantée de la visite guidée du Dahlia Noir ; quand Priscilla lui montra les cabines servant pour les shows privés, la lycéenne lui demanda d'une voix un peu timide :
-Dis ... eh ... est-ce que je peux avoir une danse privée ?
Et elle fouilla dans son sac à main, cherchant de l'argent.
Voodoo la regarda quelque peu surprise : visiblement le show sur scène lui avait VRAIMENT plu et elle en redemandait ; mais cette fois, elle voulait son show rien que pour elle ! La mutante resta pensive : cette demande était inhabituelle mais après tout pourquoi pas ? Rien n'interdisait à une femme d'assister à une petite représentation privée et puis, du moment qu'elle payait, cela ne posait aucun problème.
- Ok, ça marche ! Attends-moi dans cette cabine, mets-toi à l'aise, je reviens dans quelques instants, le temps de me préparer.
Elle lui désigna l'une des rideaux ouverts et s'éloigna. Quelques minutes plus tard, elle franchit le seuil du petit salon privé et ferma le rideau. C'était une petite pièce de 9m² pourvue d'un guéridon sur lequel était posé une petite lampe, d'une corbeille et d'un fauteuil confortable ; sur les accoudoirs se trouvaient des sangles qui servaient à bloquer les mains des clients afin qu'ils n'aillent pas "par mégarde" toucher le corps de la danseuse.
Voodoo portait un T-shirt avec "Voodoo" inscrit dessus, laissant voir une culotte de dentelle blanche, des talons aiguilles rouges et des bas de couleur blanche.
Elle fit un petit clin d’œil à Saeko, passa une langue gourmande sur ses lèvres et enleva d'une manière très sensuelle son T-shirt. Elle ne portait rien en-dessous, hormis un soutien-gorge blanc qui renfermait ses seins lourds, ronds et fermes. Elle lui tourna le dos tout en soulevant sa belle chevelure brune, puis pivota de nouveau, se rapprocha de l'adolescente et se pencha sur elle, lui offrant une vue plongeante de son décolleté vertigineux...
Normalement, elle devrait lui immobiliser les mains avec les sangles mais elle n'en fit rien : Saeko était son invitée et elle avait bien l'intention de lui offrir un show qu'elle n'oublierait pas de sitôt.
Grimpant sur le fauteuil, elle promena sa poitrine à hauteur du visage de la lycéenne, la dentelle du soutien-gorge allant même jusqu'à le frôler...
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Voodoo allait offrir un petit spectacle privé pour la lycéenne, bien que ce genre de requête était plutôt inhabituel venant d'une femme. Mais Saeko avait été envoûtée par la danse tout autant que par la beauté naturelle de la strip-teaseuse et elle avait donc naturellement envie d'en voir plus. La règle du "Touchez avec les yeux et non les mains" l'agaçaient cependant un brin, car elle ne manquait pas d'envie de toucher à ce corps délicieux mais elle préférait éviter les ennuis et surtout, éviter de faire fâcher Priscilla. Laissant la danseuse se préparer, Saeko entra dans la cabine et prit place sur le fauteuil. Le meuble avait des sangles sur les accoudoirs, était-ce pour empêcher les clients de toucher? C'était un peu barbare, puisqu'en cas de problème, la fille pouvait simplement avertir le client et s'il insistait, elle pouvait annuler le spectacle. Saeko se demandait d'ailleurs pourquoi il fallait payer pour une danse, alors qu'en payant l'entrée, on pouvait voir le spectacle dans la salle.
Priscilla entra enfin dans la cabine, arrachant l'étudiante à ses réflexions. Elle commença de suite à bouger de façon très fluide et sensuelle, arrachant un sourire à sa cliente, la brune ôta son t-shirt, offrant une meilleure vue de sa poitrine volumineuse, bien que celle-ci se cachait toujours derrière un gros soutif. La danseuse pivota puis s'approcha de Saeko, qui avait les deux obus droit devant elle. L'étudiante se mordit la lèvre, l'envie de toucher la prenait mais elle devait se retenir, d'autant plus qu'elle sentait une bosse se former dans sa culotte. Priscilla était tellement séduisante, ses mouvements étaient si fluides ... voilà que les volumineux seins frôlèrent son visage, comme pour la provoquer. La vie était injuste, parfois ... mais Saeko essaya de se ressaisir, afin d'apprécier pleinement le spectacle auquel elle avait droit.
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Voodoo sentit le plaisir de Saeko, procuré par le show privé que la mutante lui donnait. La lycéenne devait se faire violence pour ne pas toucher le corps de la danseuse ; pourtant cette dernière n'avait pas utilisé les sangles, lui donnant ainsi le signal implicite que ses mains pouvaient parcourir sa peau sans qu'elle s'y opposât. Elle éprouvait une sorte d'affection envers l'adolescente et cela était réciproque : Voodoo pouvait le voir dans son regard mais également dans le langage de son corps, ce dernier ne mentant pas.
Elle décida de passer à l'étape suivante : elle avança ses seins de manière à ce que le nez de Saeko se retrouve entre les deux, ainsi elle pourrait humer à loisir la douce odeur qui en émanait ; elle fit de petits mouvements de balancier : ses seins maintenant caressaient les joues de la lycéenne.
Elle sentit, à travers la camisole de sa compagne, la pointe de ses seins se durcir et le sang affluer vers son entrejambe... Elle s'arrêta un moment, intriguée : à nouveau cette même odeur qu'elle avait sentie tout à l'heure dans la salle ! Elle avait pensé qu'elle provenait des mâles de l'assistance et n'y avait pas trop prêté attention.
Mais maintenant qu'elles étaient isolées et qu'il n'y avait plus de "parasites" (la fumée du tabac en était également une), cette odeur s'exprimait de nouveau dans toute sa pureté. Et cette odeur elle la connaissant bien puisqu'elle l'avait sentie moult fois : c'était celle du sperme !
Voodoo fronça les sourcils : Saeko était-elle un travesti ? Non point : ses seins étaient des vrais. Un transsexuel ? Elle n'en avait pas la morphologie (Voodoo en avait croisé plein à Las Vegas et elle savait les reconnaître au premier coup d’œil, ses dons l'y aidant beaucoup). Alors quoi ? Une autre hypothèse vint dans son esprit : c'était une hermaphrodite. Cela semblait être l'explication la plus plausible ; cependant elle ne sentait pas en elle l'odeur de la cyprine ; donc elle ne devait pas avoir d'appareil génital féminin. Étrange... Se pouvait-il qu'elle soit elle aussi une mutante ? Difficile à savoir. Il y en avait en elle quelque chose d'inhabituel mais elle n'arrivait pas à déterminer ce que c'était.
Elle continua quand même son show : les explications (car il y en aurait) viendraient plus tard. Elle décida de lui sortir le grand jeu : ramenant ses deux mains en arrière, elle dégrafa son soutien-gorge, libérant dans la seconde qui suit ses seins voluptueux qui se mirent à tressauter, comme animés d'une vie propre.
Elle prit l'une des mains de Saeko et la posa sur l'un de ses globes, en lui souriant :
- Je pensais pourtant que mon message était clair quand j'avais décidé de ne pas t'entraver : cela voulait dire : "tu peux me toucher !".
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Voodoo bougeait toujours aussi sensuellement et Saeko ne se lassait pas de savourer cette danse enivrante, Priscilla était tellement érotisante ... Saeko comprenait un peu mieux l'inconfort d'une grosse érection dans une culotte serrée, elle se félicita d'avoir opté pour une jupe plutôt qu'un pantalon serré car ça cachait mieux la bosse. Outre le malaise de voir une érection sur une fille, ce n'était pas agréable de voir quelqu'un avec une érection, ça laissait l'impression que la personne en face se faisait des idées peu enviables face à la danseuse. Encore que Priscilla y était sans doute habituée, vu son métier.
Priscilla rendit encore plus difficile la retenue de l'étudiante en se penchant, le nez de Saeko pratiquement dans son décolleté. Saeko pouvait sentir son parfum alors que les deux montagnes frottaient contre ses joues et la futanari ne pu qu'humer avec délice la sensualité que dégageait la peau de l'américaine. Priscilla se recula un brin, allant dégrafer son soutien-gorge, offrant ses beaux atouts à la vue de Saeko. Deux seins gros, parfaits et désirable, Saeko aurait tellement voulu poser ses lèvres sur les tétons et les sucer avec force ... surprise, la danseuse prit l'une des mains de sa cliente et la posa sur l'un de ses gros seins, expliquant finalement que Saeko avait le droit de toucher.
-Eh? ah bon? Tout à l'heure, tu disais que c'était pas permis, alors ...
Saeko pouvait finalement se laisser aller, portant ses mains à la poitrine devant elle pour les pétrir, ils étaient si moelleux et fermes, c'était plaisant de les prendre ainsi, même si les mains de Saeko n'en faisaient pas le tour.
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Eh? ah bon? Tout à l'heure, tu disais que c'était pas permis, alors ...
Oh, je parlais en général... Mais pour toi, j'ai décidé de faire une petite exception.
Donc, profitant de l'autorisation de la danseuse, Saeko ne se fit pas prier pour toucher ses seins. Elle fit plus que simplement les toucher d'ailleurs : elle les caressaient, comme on caresse des beaux fruits bien mûrs, elle les pétrissait, comme on pétrit de la pâte à pain... Voodoo sentit à son tour ses tétons se raidir et elle poussa malgré elle un petit grognement de plaisir.
A vrai dire, c'était bel et bien la première fois qu'une personne posait ses mains sur elle et elle devait avouer que le contact de ces mains chaudes et fébriles sur son corps avait quelque chose de diablement excitant... La danseuse n'avait nullement le plaisir charnel en horreur, bien au contraire, mais elle avait un côté "porc-épic" ou "cactus" en elle qui l'avait toujours poussé à éviter toute intimité avec une personne.
Là, dans cette petite cabine, elle partageait enfin un moment intime avec quelqu'un et elle avait bien envie d'aller au-delà de quelques caresses. Toujours à califourchon, elle se cambra en arrière, de manière à offrit à Saeko une vue panoramique de sa voluptueuse poitrine, avant de ramener son buste en avant.
Voodoo déboutonna la camisole de sa "cliente", mettant davantage à l'air libre les globes ronds de ses seins : certes, ils étaient moins volumineux que les siens mais ils étaient capables d'éveiller bon nombre de fantasmes chez les hommes.
L'odeur qui émanait de l'entrejambe de la lycéenne devenait de plus en plus forte, emplissant l'air de la pièce (pour Voodoo en tout cas : une personne ordinaire n'aurait rien senti, ou presque) et la mutante sentit une douce chaleur envahir son corps. Une de ses mains se promena sur la poitrine de Saeko, toujours contenue dans son soutien-gorge, tandis que l'autre se dirigeait entre ses cuisses.
A travers le tissu de la culotte rose, ses doigts touchèrent une bosse. Elle ne marqua aucune surprise, se contentant, un léger sourire aux lèvres, les yeux mi-clos, de frôler doucement l'excroissance...
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Voodoo offrait donc un petit cadeau à sa cliente, alors que les autres n'avaient pas le droit de toucher, Priscilla accordait à Saeko ce privilège dont elle ne se plaignait pas, la danse lui ayant donné cette envie. La danseuse ne donna pas sa place car après quelques mouvements, elle releva la camisole de sa cliente pour la toucher à son tour, l'étudiante était bien loin de la stopper, esquissant un doux sourire.Saeko continua de profiter pleinement de l'énorme poitrine devant elle alors que Priscilla la caressait d'une main à travers son soutient-gorge alors que son autre main descendit entre les cuisses de l'étudiante .... Saeko espéra que ce qu'elle y trouverait ne la dégoûterais pas. Au contraire, cela arracha un sourire à la danseuse, qui frôla l'engin devenu bien dur.
-J'espère que ça ne te gêne pas. C'est une longue histoire, ce truc ... ^^'
Saeko retira sa camisole, avant de faire de même avec son soutif, si l'énorme verge énervait Priscilla pour une raison quelconque, le poitrine de Saeko pouvait très bien compensée, bien grosse, même si elle ne l'était pas autant que celle de la danseuse. Saeko entoura Voodoo de ses bras, venant blottir son visage entre les deux grosses montagnes, tout cela commençait à exciter grandement l'étudiante.
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Comme Voodoo s'y était attendue, Saeko n'offrit aucune résistance quand elle avait commencé à déboutonner le chemisier de l'adolescente et qu'elle avait caressé ses beaux seins, qu'elle avait ronds et fermes. Idem quand elle toucha sa bosse : son visage n'afficha aucune surprise, aucune exclamation de surprise ou de dégoût.
-J'espère que ça ne te gêne pas. C'est une longue histoire, ce truc...
La déranger ? Si elle savait d'où elle était venue. Quand on est né dans un labo situé à des dizaines, voire des centaines, de mètres sous-terre, dans une cuve, avec pour seule compagnie des scientifiques et des militaires et surveillée 24h/24, il n'y a plus grand chose sur Terre qui nous dérange...
Saeko enleva sa camisole puis son soutien-gorge, dévoilant ses charmes. Ses seins étaient comme des beaux fruits bien mûrs : sucrés et à la chair savoureuse. Voodoo les caressa, savourant le contact de ses doigts sur cette partie si tendre de l'anatomie féminine. L'étudiante vint se blottir entre les seins de la danseuse, l'enlaçant de ses bras et cette dernière sentit une bouffée de tendresse l'envahir : jamais elle n'avait ressenti cette émotion auparavant !
Sentant son entrejambe s'humidifier, elle déposa un doux baiser sur le crâne de son amie puis lui murmura au creux de l'oreille :
- Si tu penses à ce que je pense, alors faisons le...
Elle laissa sa phrase en suspens, avant de continuer :
- ... mais pas ici. J'ai besoin de plus d'intimité. Attends-moi dehors.
Elle se leva, remit son soutien-gorge ainsi que son-T-shirt, et sortit de la petite cabine.
Cinq minutes après - elle avait remis sa tenue qu'elle portait cet après-midi - elle rejoignit Saeko. La prenant par la taille et lui faisant un petit sourire coquin, elle lui demanda :
- Ça ne te dérange pas si on va chez toi ?
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L'étudiante était aux anges, Priscilla était douce, belle et elle sentait bon, elle serait volontiers resté entre les grosses montagnes de la danseuses encore longtemps. Les mains de Priscilla étaient tout aussi douces que les autres parties de l'anatomie de Priscilla, Saeko savoura les agréables caresses que sa nouvelle amie prodiguait à sa poitrine. Le sang affluait et Saeko commençait à trouver son érection inconfortable .... vînt une offre de la part de la danseuse, comme si elle avait pu voir les fantasmes de Saeko et comptait les réaliser.
-Je te rejoint vite.
Saeko s'empressa de remettre son soutif et sa camisole, un sourire ravi aux lèvres, après quoi elle sortit de l'établissement pour rejoindre Priscilla dehors, s'abandonnant volontiers entre les bras de la belle américaine.
-Non, y'a pas de souci, allons-y!
Tout sourire, Saeko guida volontiers Voodoo jusqu'à l'appartement, où elles pourraient être à l'aise toutes les deux. Les deux femmes passèrent par l'habituel ascenseur avant de traverser un couloir, Saeko s'arrêtant devant sa porte pour la verrouiller. Une fois entrée, Saeko ferma la porte derrière Priscilla, allumant les lumières du logement. Saeko fût réjouie, prête à passer une soirée torride. Elle s'approcha de Priscilla pour l'enlacer, lui déposant un baiser sur les lèvres.
-Tinuviel-sama m'a acheté des tenues à la boutique érotique, tu veux voir?
Maid, infirmière, policière, latex ... Tinuviel avait pensé à tout et il ne restait qu'à faire un choix.
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Saeko avait accepté avec joie la proposition de Voodoo et c'est donc bras-dessus bras-dessous que les deux demoiselles marchaient à travers la nuit, se dirigeant vers le logement de la lycéenne. Cette dernière ne risquait rien en compagnie de la mutante : si jamais un individu louche avait voulu lui faire du mal, il en aurait été pour ses frais. Fort heureusement, le trajet se passa sans encombres et elles arrivèrent à destination.
Au fur et à mesure qu'elles s'étaient approchées de l'appartement, le cœur de Voodoo s'était mis à battre de plus en plus vite. Alors qu'elle affichait un masque impassible, diverses émotions traversaient son esprit en ce moment même : joie, excitation, frisson, désir, peur... Cela allait être sa première fois et elle se sentait un peu perdue...
Une fois à l'intérieur, Saeko l'enlaça et déposa un baiser sur ses lèvres. Voodoo fut toute émoustillée de ce contact et elle lui rendit la pareille.
-Tinuviel-sama m'a acheté des tenues à la boutique érotique, tu veux voir?
- Hum, l'actuelle me convient très bien... Une autre fois, d'accord ?
Avec des gestes fébriles, elle commença à déboutonner le chemisier de la jeune fille puis elle le jeta sur le canapé, le soutien-gorge prit le même chemin ; Voodoo enleva son T-shirt puis son propre soutien-gorge. Maintenant les deux femmes étaient enlacées, leurs seins pressés l'un contre l'autre.
Pour la mutante c'était une sensation toute nouvelle et elle resta un long moment à la savourer, les yeux clos, un petit sourire aux lèvres. Si intense était son émotion qu'une petite larme coula le long de sa joue.
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Le tissu vola bien vite une fois dans le confort et l'intimité de l'appartement de Saeko, les deux demoiselles se retrouvèrent bientôt seins nus, enlacées dans une agréable étreinte. L'étudiante pressa ses lèvres à nouveau contre celles de la danseuse, sa langue se frayant un chemin pour entamer un ballet sensuel d'échange de salive. Les mains de l'étudiante glissèrent sur la peau hâlée, trouvant leur chemin jusqu'aux fesses bien rondes pour les prendre et les caresser avec envie. Priscilla semblait prise d'émotions, Saeko vit bien la larme qui roulait le long de sa joue. Voodoo ne semblait pas triste, plutôt émue. Était-elle si heureuse d'avoir ce genre de contact? Peut-être qu'elle n'avait pas l'habitude de partenaires ayant autant de douceur.
-Tout va bien, Priscilla-san?
Saeko vînt blottir son visage dans le cou de la danseuse, y déposant de doux baiser puis elle descendit au niveau de sa poitrine pour offrir le même traitement à ses seins. Ses lèvres embrassèrent les montagnes de chair puis elle leur offrit quelques coups de langue. La langue de l'étudiante glissa sur la peau, léchant les seins tour à tour, goûtant finalement aux tétons durs et après quelques minutes de ce traitement, elle prit l'un des mamelons entre ses lèvres, le suçant doucement mais avec envie. Alors que sa bouche était occupée avec les monts de chair, Saeko remonta le regard en souriant, espérant que l'américaine appréciait recevoir ce genre de caresses tout autant qu'elle adorait les prodiguer.
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Saeko embrassa Voodoo et cette dernière sentit un doux frisson parcourir tout son corps : c'était un peu comme se tenir sur le rivage d'une île des mers du Sud et se laisser caresser par les vagues. La langue de l'adolescente rencontra celle de la mutante et les deux demoiselles échangèrent leur salive.
Elle sentit les mains de Saeko sur ses fesses et elle poussa un petit gémissement de plaisir.
-Tout va bien, Priscilla-san ?
La question la sortit de la douce torpeur dans laquelle elle commençait à plonger irrésistiblement. Elle regarda sa compagne d'un air interrogatif et quand elle sentit la larme couler de sa joue, elle comprit qu'elle s'inquiétait pour elle à cause de cette petite goutte salée, issue de ses glandes lacrymales. Elle-même était un peu surprise de la réaction de son corps : c'était bien la première fois qu'elle "pleurait".
- Tout va bien Saeko...
Cette dernière s'occupa des seins lourds de la danseuse, les embrassant à pleine bouche, léchant leurs pointes pour ensuite les sucer avec délicatesse ; elle releva ensuite la tête et lui sourit. Voodoo, pour sa part, n'était pas restée inactive et avait retroussé la jupe de la lycéenne, glissant ses mains sous le tissu de sa culotte, englobant ses fesses : elles étaient plus petites que les siennes et bien galbées.
Elle cessa de les caresser pour enlever délicatement la jupe qui glissa jusqu'au sol dans un léger froufroutement. Ne restait plus que la culotte sous laquelle on pouvait deviner la grosse bosse qui la déformait. Voodoo enleva à son tour son jeans et bientôt les deux femmes n'avaient plus qu'une pièce de lingerie pour tout vêtement.
La mutante prit Saeko par la main et l'emmena jusqu'à sa chambre. Là, elle se coucha sur le lit et se débarrassa de son string qu'elle jeta à sa compagne. Puis, son cœur toujours tambourinant contre sa poitrine, elle leva les bras vers elle et lui dit d'une voix enfiévrée :
- Viens !
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Les lèvres de Saeko suçaient avec envie les tétons durs, elle n'avait jamais vu une poitrine aussi grosse et alléchante et elle en profitait grandement, recevant autant de plaisir qu'elle en offrait. Elle adorait sucer ces deux grosses montagnes tour à tour tout en caressant les fesses rondes de l'américaine, l'érection emprisonnée dans sa culotte devenait inconfortable. Les mains douces de Voodoo prenaient les fesses de l'étudiante pour des caresses agréables qui ne faisaient que donner encore plus envie. La jupe glissa, ainsi que le pantalon de Voodoo, les deux demoiselles n'avaient pour seul vêtement que leur culotte, celle de Saeko étant déformée par une grosse bosse, même que le gland en dépassait, à cause de la taille de l'engin. Elles se rendirent ensuite à la chambre, où Voodoo retira sa culotte, que Saeko attrapa, reniflant le parfum intime de Voodoo un moment, avec un sourire.
-Tu es vraiment très belle, Priscilla-san.
Saeko retira sa culotte avant d'aller dans les bras de la danseuse, cherchant à lui prendre un baiser. La longue trique de la futa reposait sur le bas-ventre de Voodoo, frottant contre celui-ci à mesure qu'elle bougeait. Saeko déposa plusieurs baisers tout le long du corps de Priscilla, descendant jusqu'à son entre-jambes, où elle glissa sa langue entre les lèvres vaginales pour goûter au jus naturel de la belle américaine. Saeko s'affaira à lécher l'antre mielleux de long en large, ne manquant évidemment pas de goûter au petit bouton sensible qui ne manquerait pas de vriller les nerfs de la strip-teaseuse avec des sensations jouissives.
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-Tu es vraiment très belle, Priscilla-san.
- Toi aussi tu l'es.
Saeko retira à son tour sa culotte et Voodoo put enfin contempler (elle en avait eu un aperçu il y a quelques instants lorsque le bout dépassait du tissu) le phallus de sa compagne qui était long, dur et épais. La danseuse regarda avec fascination le gourdin qui se trouvait entre les cuisses de la lycéenne : ce n'était pas tellement la taille qui l'impressionnait (il devait au moins faire 22 ou 23 cm, soit plus que la moyenne, si ses souvenirs étaient bons) mais le fait que c'était la première fois de sa courte existence qu'elle voyait un sexe masculin autrement qu'en image.
Elle avait déjà eu un aperçu de la masculinité grâce à son métier de danseuse (à ce sujet elle avait constaté que la plupart des hommes pensaient plus avec leur queue qu'avec leur cerveau ; quand il leur arrivait de penser tout court...) mais là, dans cette ravissante petite chambre d'étudiante, elle prenait conscience que ce n'était pas un simple aperçu.
Saeko grimpa sur le lit et se blottit dans les bras de Voodoo, déposant un baiser sur ses lèvres auquel elle répondit avec passion : comme sa petite bouche était douce ! Elle sentit la verge gonflée et durcie de sa compagne sur son ventre et un long frisson de plaisir parcourut son corps.
Le sexe l'avait intrigué autant qu'il lui avait fait un peu peur et elle ne s'était jamais vraiment résolue à sauter le pas sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Mais maintenant la réponse lui apparaissait clairement : elle et Saeko étaient spéciales, chacune à leur manière, et la mutante n'aurait pas pu avoir sa première expérience sexuelle avec une personne "normale".
Maintenant, la lycéenne lui léchait l'entrejambe, se délectant du jus qui s'en échappait comme si elle buvait à une source puis elle s'attaqua au clitoris qu'elle titilla, faisant pousser à Voodoo un cri de surprise aussi bref qu'intense : elle avait les cinq sens plus développés que la moyenne et cela incluait le toucher...
La tête reposant sur l'oreiller, ses mains caressant le crâne de sa partenaire, elle se laissait aller aux sensations délicieuses qui parcouraient son corps. Elle avait néanmoins une hâte : que Saeko la pénètre...
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Le goût agréable du miel féminin de Priscilla envahissait la langue de Saeko, qui léchait autant pour savourer que pour donner des sensations jouissantes. Cette chatte parfaitement rasée avait un goût merveilleux et Saeko ne manqua pas de faire pénétrer sa langue pour prendre un peu plus du divin nectar de la séduisante danseuse. L'étudiante sentait les doigts de Voodoo dans sa chevelure et cela ne faisait que l'encourager à lécher avec plus de vigueur. Et elle ne faisait pas que lécher, Saeko colla sa bouche ouverte sur la jolie moule, aspirant la chair jusqu'à ce que ses lèvres viennent tirer un peu sur le bouton rose avant de continuer à faire valser sa langue. Une fois que Voodoo était bien préparée, Saeko se redressa, prête à passer aux choses sérieuses. Elle commença tout d'abord par offrir un autre baiser langoureux à la tendre Priscilla, lui faisant goûter sa propre mouille, après quoi, la futanari guida son phallus entre les lèvres vaginales.
-Hmmmm .... aaah ....
C'est avec un soupir de plaisir que Saeko entra, commençant à remuer le bassin, le chemin était étroit et cela rendait les sensations encore plus intenses. Saeko continua à bouger, se penchant sur Priscilla pour l'embrasser à nouveau, ses mains parcourant la peau hâlée avec douceur. Elle mordilla la lèvre inférieure de sa partenaire du soir, allant ensuite lui déposer des baiser dans le cou. Peut après, l'étudiante vînt goûter à nouveau à la très généreuse poitrine, suçant avidement tour à tour les tétons durci par l'envie.
-Hmmm ... si bon ....
Saeko commença à accélérer le rythme, excitée par le corps voluptueux de la danseuse. Elle parvenait à faire pénétrer son engin jusqu'au fond, sentant le contact du col de l'utérus contre son gland. La soirée avait été encore plus agréable qu'elle ne l'avait cru et elle se comptait chanceuse que Voodo en ait eu envie autant qu'elle, l'étudiante croyant que sa partenaire l'aurait simplement excitée par une danse sans lui en offrir plus ...
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Saeko s'activa longuement sur l'entrejambe de Voodoo, la léchant avec avidité, la suçant avec passion, allant même jusqu'à se délecter du doux nectar qui s'en échappait. Pour sa part, la mutante trouvait que dans l'ensemble, les fluides corporels féminins avaient une odeur quelque peu banale mais elle avait remarqué que les siens propres sentaient plutôt bon et avaient même un petit goût sucré. Dans ces conditions, il n'était peut être pas étonnant que sa partenaire ait éprouvé une envie irrésistible de s'y abreuver.
La mutante se sentait merveilleusement bien grâce aux préliminaires prodigués par la lycéenne ; cette dernière savait y faire pour procurer du plaisir à une femme. Durant un bref instant, elle se demanda comment Saeko avait pu être dotée d'un organe aussi impressionnant : elle avait dit que c'était une "longue histoire ce truc", donc elle devait être "normale" avant ; elle rejeta cette pensée : les explications viendraient plus tard, beaucoup plus tard... Pour le moment, seul le plaisir comptait.
Le visage de Saeko revint à la hauteur de celui de Voodoo et leurs lèvres se scellèrent de nouveau, leur salive se mélangeant une fois encore. Puis, Saeko fit entrer son pénis dans son intimité. Malgré la douceur déployée, Voodoo ne put retenir un petit cri de douleur et une grimace : son hymen venait d'être perforé et un peu de sang coula.
Mais cette déplaisante sensation fut bien vite remplacée par une autre, plus plaisante et plus intense : Saeko ondulait du bassin, effectuant des mouvements de va-et-vient qui commençait à embraser le corps de la belle américaine. Cette dernière croisa instinctivement les jambes derrière le dos de Saeko, répondant avec ferveur à ses baisers passionnés, l'enserrant dans ses bras.
Oui... oui... oui...
Tels furent les seuls mots qu'étaient capables de prononcer Voodoo en ce moment même. Le rythme de l'accouplement s'accélérait et la mutante, pour nourrir son plaisir, évoquait dans son esprit des images infernales...
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Prises d'une fièvre torride, les deux femmes étaient enlacée, mêlant baisers et caresses dans une danse charnelle entre leur deux corps, le contact entre le phallus et les parois vaginales leur envoyant des frissons de plaisir qui leur arracha de doux gémissements. Saeko ne connaissait Voodoo que depuis quelques heures mais l'américaine était si érotisante que la futanari avait déjà développé des fantasmes à son égard, fantasmes qu'elle pouvait maintenant assouvir. Saeko releva la tête tout en continuant à mouvoir le bassin, gémissant de plaisir, avant de se pencher à nouveau sur la danseuse afin de goûter une fois de plus à sa belle poitrine, suçant chaque téton avec envie l'un après l'autre. Les mouvements s'accélérèrent, Saeko sentait la pression monter, elle ne tarderait pas à atteindre son apogée. Le plaisir l'envahissait totalement, elle ne remarqua pas le sang qui menaçait de tacher le lit, suite à la rupture de l'hymen de la danseuse. Sous l'envie, la futa n'avait, de plus, pas songé au préservatif.
-Aaah ... aaah ... j .... je ...
Saeko releva la tête, poussant des cris intenses alors que les sensations devinrent plus fortes, elle déversa sa semence en grosses quantités, inondant l'antre chaud et agréable de la strip-teaseuse à la peau hâlée. L'étudiante commença à ralentir le rythme, se penchant sur sa partenaire pour prendre ses lèvres doucement pour ensuite caresser la peau douce. Saeko aimait bien les caresses après le sexe, c'était tout spécialement bon. Elle s'étala à côté de Voodoo, venant caresser la poitrine de la danseuse tout en lui déposant des baisers dans le cou.
-C'était ... tellement bon ...
L'étudiante resta plutôt tranquille, mais après avoir découvert le sexe, Voodoo ne resterait peut-être pas inactive longtemps. Saeko commençait à avoir l'habitude des baise-o-thon, surtout depuis qu'elle avait rencontré Sya. Pour le moment, elle profitait d'un peu de tranquillité, laissant l'initiative à sa partenaire du soir.
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Saeko aimait vraiment la poitrine de Voodoo : elle suçait avec avidité les tétons, les tirant légèrement avec sa bouche pour ensuite les relâcher. La mutante n'avait jamais vraiment compris l'intérêt que pouvaient porter les mâles à ces glandes mammaires dont la taille variait d'une femme à l'autre ; en ce qui la concernait, elle avait été généreusement dotée, un peu trop même, ce qui avait coutume d'attirer les regards masculins (ainsi que féminins) mais n'était pas toujours pratique : elle devait acheter des soutiens-gorges de grande taille et en avait un peu marre que la plupart du temps, ne la regardait pas dans les yeux... Ceci dit, cette poitrine opulente avait quand même son utilité : dans le cadre de son travail, cela lui permettait de récolter une belle liasse de billets à la fin de chacun de ses shows ; par ailleurs, elle était assez efficace quand il s'agissait de détourner l'attention.
Quoi qu'il en soit, la petite Saeko savait y faire aussi bien avec les seins de Voodoo qu'avec son propre organe qui pilonnait le vagin de sa partenaire avec entrain. La danseuse descendit une main vers les fesses de l'écolière, agrippant l'une d'elles ; l'autre suivit le même chemin. Sa bouche ne resta pas inactive : tantôt ses lèvres rencontraient celles de la futanari et elles s'embrassaient avec passion, avec ferveur, tantôt ses dents mordillaient son cou, le lobe de ses oreilles, une épaule, la pointe de ses seins (quand Saeko se redressait un peu)...
Puis Saeko se mit à pousser des cris intenses tandis que son membre explosait, déversant sa semence dans l'intimité de Voodoo ; cette dernière se mit à hurler son tour et ce fut un véritable concert de gémissements, de grognements et de râles de plaisir qui allèrent decrescendo, se muant en halètements, soupirs, murmures...
La mutante serrait Saeko dans ses bras, savourant ce moment délicieux qui suivait le coït. Elle qui n'avait jamais connu les étreintes physiques était comblée ; elle jeta un regard de gratitude à sa compagne qui tout en caressant ses seins, lui donnait des petits baisers dans son cou.
-C'était ... tellement bon ...
- Oui... C'était extra !
Elle sentait à l'intérieur de son vagin cette substance chaude et épaisse, elle en avait d'ailleurs un peu sur les cuisses qu'elle se mit à extraire avec ses doigts, contemplant les filaments de sperme et les porta à sa bouche : cela avait un petit goût salé mais pas désagréable. Elle recommença, farfouillant son intimité et s'aperçut alors qu'il y avait du sang mêlé à la semence. Évidement, elle avait oublié ce petit détail...
- Oups, je suis désolée mais je crois que j'ai un peu tâché tes draps...
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Après un orgasme délicieusement intense, Saeko resta dans les bras de Voodoo, un agréable moment dont l'étudiante ne pouvait pas se passer: la douceur des caresse après l'amour. Sa verge était humide et collante, elle était couverte de sueur mais n'était pas prête à se lever pour aller sous la douche, tellement elle était trop bien. Les deux belles jeunes femmes étaient comblée, Priscilla était une partenaire délicieuse et Voodoo, elle, venait de goûter au sexe pour la première fois, comme en témoignait le sang qui s'était mêlé à la semence de la futanari. Saeko ne s'y attendait pas, elle croyait qu'une femme aussi sexy que Priscilla devait bien s'être envoyée en l'air bien des fois et en général, une fille qui n'avait aucune gêne à se montrer à tout le monde de cette façon devait certainement avoir connu bien des situations torrides. Mais c'était faux, semblait-il, le sang qui s'échappait de l'antre humide ne mentait pas. Pour la première fois de sa vie, Saeko venait de déflorer quelqu'un, une expérience qui ne s'oubliait pas. Priscilla n'avait pas besoin de s'excuser pour les draps, vu le superbe moment que Saeko avait passé avec la danseuse.
-T'en fait pas, je les laverai plus tard, c'est tout. Je savait pas que tu étais vierge, Priscilla-san!
L'étudiante étira un sourire, ravie d'avoir défloré sa première pucelle, elle qui n'avait jamais rien fait avec des partenaires sans expérience. Tinuviel, Yuri, Sya, Iinari ... toutes avaient goûté à la chair de Saeko et chacune d'entre elle était déflorée depuis belle lurette. Maintenant, la futanari venait de percer son premier hymen.
-C'est la première fois que je le fait avec une vierge ... et la première fois avec une occidentale aussi.
Saeko ne connaissait de l'Amérique que ce que les média voulaient bien dévoiler et la plupart des informations n'étaient sans doute que des bêtises. Les États-Unis avaient beau être une nation axées sur la puissance militaire mais Priscilla n'avait rien d'une barbare, bien au contraire. C'était une très belle femme, douce et sensuelle et elle n'avait pas jugé Saeko sur sa difformité. L'étudiante caressa la peau hâlée de plus belle, ses lèvres goûtant à son cou à nouveau.
-Tu veux continuer? Essayer autre chose?
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-T'en fait pas, je les laverai plus tard, c'est tout. Je savait pas que tu étais vierge, Priscilla-san!
Telle fut la réponse de Saeko quand Voodoo s'excusa pour les draps tâchés de sang.
- Disons que c'est une longue histoire...
Mais elle n'avait nullement envie de la lui raconter. Plus tard peut être...
-C'est la première fois que je le fait avec une vierge ... et la première fois avec une occidentale aussi.
Cette dernière remarque amusa la mutante. Il était vrai que si la moitié des ovocytes choisis par les scientifiques provenaient de femmes américaines, l'autre moitié venaient de maints pays. Ironiquement parlant, les gènes mutants avaient marché sur un échantillon de la seconde moitié (qui appartenaient à une femme méditerranéenne si elle avait bien compris, une italienne ou une espagnole, ce qui pouvait expliquer sa peau halée).
-Tu veux continuer? Essayer autre chose?
Pour toute réponse, elle émit un murmure qui pouvait signifier "je ne sais pas" puis se leva, se dirigeant vers la salle de bains, non sans quand même avoir demandé l'autorisation à son hôtesse (ce qui était la moindre des choses). Elle se lava consciencieusement le vagin, enlevant le sperme et le sang, utilisant pour ce faire ses doigts et du savon. Cette exploration intime eut pour effet de l'exciter de nouveau et c'est avec un appétit renouvelé qu'elle revint dans la chambre.
Les yeux brillants et la pointe de ses seins dressés, elle se coucha sur Saeko, l'embrassant tendrement sur les lèvres. D'une main elle caressait sa poitrine, de l'autre elle s'était saisie de sa verge, la masturbant doucement afin de la rendre bien raide.
J'en veux encore !
Sa voix était rauque et son souffle chaud. Sans plus de cérémonie elle s'empala sur le membre gonflé et durcie et poussa un profond gémissement de plaisir. Puis elle commença à onduler du bassin, ses seins tressautant à chaque mouvement.
Voodoo était - enfin avait été vierge - mais elle apprenait vite. Très vite.
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Le sexe avec Priscilla avait été une très agréable expérience, Saeko n'avait jamais touché une fille qui avait une poitrine plus grosse que la sienne, elle se demandait même parfois si il existait au Japon quelqu'un portant des soutifs plus gros que les siens. C'était plutôt surprenant de trouver une personne comme Voodoo à Seikusu, elle avait des seins énormes à faire saliver. L'étudiante commençait à se demander si elle ne devenait pas superficielle, à force de vénérer la magnifique paire de seins de la danseuse. Elle resta sur le lit lorsque Priscilla se leva, elle voulait sans doute nettoyer le sang et le sperme de sa chatte. Elle n'était peut-être pas prête pour une autre séance de jambes en l'air, surtout si elle était vierge. Saeko s'étira et ouvrit le tiroir de sa table de chevet, prenant un mouchoir pour nettoyer le sang de son membre humide, jetant le chiffon dans la petite corbeille non-loin. Peu après, Priscilla revînt dans la chambre et se pencha immédiatement sur Saeko pour prendre ses lèvres, caressant sa poitrine et son membre. Elle voulait continuer et le simple fait de voir à quel point elle en avait envie suffisait à exciter Saeko, qui étira un sourire, loin de lutter face à cette envie.
-Tout ce que tu veux ... Priscilla-san .... hmmmm ...
La danseuse s'installa elle-même, commençant à remuer sur la trique de la futanari, qui posa ses mains sur les belles hanches de l'américaine. Si Voodoo n'avait pas l'expérience, elle avait la passion, arrachant des gémissements à Saeko à chaque mouvement du bassin. L'étudiante porta ses mains vers les grosses montagnes, elle allait sûrement donner l'impression qu'elle était obsédée par les nibards mais elle s'en fichait. Priscilla avait une poitrine alléchante et Saeko avait cru qu'elle n'aurait pas une chance de les toucher. D'ailleurs, Saeko se redressa un peu, venant sucer l'un des tétons avec envie. Elle adorait les prendre en bouche et les sucer de façon gourmande, elle pourrait faire ça pendant des heures.
-J'aime tes seins, Priscilla-san ... je devient ... hmm! ... superficielle ... je crois ...