Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Saika Idou le samedi 08 novembre 2008, 18:46:10
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Ha le lycée ! Ce noble temple du savoir où les jeunes gens sont censé apprendre tout ce qu’ils ont à savoir pour devenir des adultes responsables… ou pas. Saika était lycéen, donc il était absolument logique qu’il passe une bonne partie de son temps dans cet endroit. Pour lui, ce n’était pas vraiment un lieu de sociabilisassions mais plutôt le contraire, toutes les tuiles qu’il provoquait faisaient que tout le monde l’évitait. Et aujourd’hui encore il en avait fait une de très belle, résultat : une salle de classe sans dessus-dessous et comme punition, il fut condamner à tout nettoyer tout seul.
Et ben au boulot….
Pas motivé pour un sous, Saika se mit en idée de tout ranger, sans se presser, prenant bien son temps. Remettre les tables et les chaises à leurs places, ranger les meubles du fond qui avaient été renversés, ramasser les détritus et les amener à l’incinérateur. Ce n’est qu’une fois la nuit tombés qu’il eut enfin fini.
Enfin, c’est pas trop tôt, je commençais à en avoir marre là…
Plutôt fatigué par son ménage, Saika se décida à rester un peu, histoire de se reposer, après tout, il n’était plus à ça près vu l’heure…
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Kohana avait du boulot en retard à rattraper. Une semaine de cours manquée ce n'était pas énorme à compenser pour elle, elle connaissait déjà la moitié du programme qu'elle allait apprendre durant l'année. Sa curiosité et son manque de sorties lui avait donné l'habitude de préparer ses cours plusieurs mois à l'avance. Elle bouquinait beaucoup et apprenait par là de nombreuses choses en histoire, en langues ou en littérature.
Mais la semaine qu'elle avait passé sur Terra l'avait complètement chamboulé et elle avait du mal à se remettre au travail. Finalement, après plusieurs heures de réflexion sur sa pauvre personne et sur sa denière rencontre sur Terra, elle décida d'étudier sa chimie.
C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle avait oublié son manuel dans la salle de classe. L'heure était relativement tardive, cependant le lycée n'était pas encore fermé. Elle se précipita dans les couloirs, n'hésitant pas à courir. Personne n'allait la punir de courir dans des couloirs vides et non éclairés.
Après dix minutes de course, elle arriva essoufflée devant la salle de chimie, fermée à double tour.
"Et mince alors ! Je n'y avais pas pensé !"
Désespérée, elle se mit à arpenter les couloirs en tout sens, espérant trouver une solution à sa situation. Elle continuait de courir sans se soucier de sa fatigue.
C'est alors qu'elle aperçut une porte ouverte. Sans réfléchir, elle franchit le seuil et aperçut un jeune homme affalé sur une chaise, la tête levée vers le plafond, plongé dans une profonde contemplation.
La jeune fille se racla la gorge et lança d'une voix claire :
"Vous n'auriez pas un passe pour que je puisse accéder à la salle de chimie ?"
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Saika se reposait après sa joyeuse séance de ménage, affalé sur sa chaise. Il somnolait et n’était pas loin de s’endormir lorsqu’un raclement de gorge se fit entendre suivit d’une demande claire et précise. Saika se leva de sa chaise pour voir qui lui parlait. C’était une jeune fille, assez petite, aux courts cheveux noires, plutôt jolie et élève vu l’uniforme qu’elle portait mais Saika ne se rappelait pas l’avoir vu, elle devait être d’une autre classe. Coup de chance pour elle, il avait justement le passe que le professeur lui avait laissé avec pour consigne de lui rendre le lendemain. Il était peut-être maladroit mais pas malhonnête et le prof lui faisait confiance pour ce genre de chose.
Oui. Mais comme je dois le rendre après, ça ne te gênes pas si je t’accompagne ?
Les deux jeunes gens se mirent en route jusqu’à la salle de chimie. Il ne restait plus qu’à espérer que personnes ne le découvre jamais car si on apprenait que la catastrophe ambulante était rentré dans ce lieu remplie d’objet FRAGILES et de substances pouvant être DANGEREUSES, nul doutes que beaucoup risquerait de faire une attaque.
Au fait je ne me rappelle pas t’avoir vu, tu es dans quelle classe ?
Question de pure curiosité, histoire de meubler la conversation et de faire connaissance, le lycée était bien triste à cette heure-ci et un peu de discussion ne pouvait qu’égayer les choses.
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Alors qu'elle ne le connaissait même pas, Kohana se faisait accompagnée par un jeune homme fatigué jusqu'à la salle de chimie. Elle n'en éprouvait aucune gêne, trop habituée maintenant à rencontrer des inconnus.
Pourtant celui-ci avait l'air intrigué de ne pas la connaître et voulait savoir qu'elle était sa classe.
N'étant arrivée dans ce lycée que depuis cette année, et après avoir été déboussolée par sa semaine sur Terra, l'adolescente ne savait plus trop dans qu'elle classe elle était. Par hasard, elle répondit.
"Je suis en deuxième année, dans la classe de Roy. Tu le connais ?"
Sans même s'en rendre compte elle était passée au tutoiement. En même temps, c'est le registre que le lycéen avait employé avec elle, il était normal qu'elle lui réponde de la même façon.
Lorsqu'ils furent dans la salle, la jeune fille se précipita à sa place pour récupérer son manuel dans son casier. A peine avait-elle mis la main sur le livre qu'elle se retourna et aperçut son compagnon tituber dangeureusement vers des éprouvettes et tubes à essai. Esquivant les tables et les chaises, elle se précipita et agrippa le bras du garçon avant qu'une catastrophe se produise.
"Hey ! Fais attention tu vas tout casser !"
Par prudence, elle préféra garder sa main sur le bras pour l'empêcher de faire des mouvements brusques et de renverser d'autres ustensiles.
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Hum… Roy… Roy… non ca ne me dit rien.
La plupart des gens le connaissait mais l’inverse n’était pas malheureusement vrai, lui ne connaissait personne hormis ceux de sa classe, il n’avait pour ainsi dire aucun ami, personne n’est près à risquer sa vie et sa santé mentale en restant souvent près de lui.
Ha ! Nous y voilà.
Saika avait sortit le passe de sa poche pour ouvrir l’accès à la salle de chimie et la jeune fille qui l’accompagnait y rentra en flèche vers un point précis où elle venait de récupérer de quelque chose. Pendant ce temps-là, lui était entré dans la salle, il se sentit un peu nostalgique depuis le temps qu’on lui en avait interdit l’accès à cause de cet accident idiot résultant de la naissance d’une substance explosif qui avait passablement explosé toutes les fenêtres de l’étages. Avant de comprendre, il se fit agripper par la jeune fille qui tentait de l’empêcher de rajouter de nouvelles heures de nettoyages à son planning du soir.
Ho ! Pardon. Au fait maintenant que j’y pense, j’ai oublié de me présenter, je m’appelle Saika, Idou Saika. Et toi ?
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"Je m'appelle Ôno Kohana."
Elle ne trouva rien à ajouter de plus. Ces échanges de politesses n'avaient plus aucun goût pour elle. Ils ne signifiaient plus rien. Connaître un nom, un âge ou une classe, n'aidait en rien pour connaître un inconnu. Elle en avait déjà souvent fait les frais.
Et à quoi cela servait-il de rentrer en contact avec une personne de plus ? N'en connaissait-elle pas déjà assez ? Ce garçon l'avait simplement aidé. Se devait-elle de le remercier ?
Son maître l'avait bien élévé et lui avait toujours appris à être reconnaissante de ce qu'on lui apportait et d'apprécier l'aide d'un homme, même si celle-ci pouvait faire mal.
Saika avait été tout à fait gentil avec elle et ne l'avait pas violenté, alors il était normal qu'elle le remercie aussi simplement qu'il lui avait proposé son aide.
Elle se leva sur la pointe des pieds et déposa un bisou sur la joue du garçon. Puis elle lâcha le bras qu'elle tenait, se retourna et se dirigea vers la sortie, sans rien ajouter de plus.
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Cette fille était étrange, elle semblait distante, ailleurs… comme si tout ce qu’il se passait ne l’intéressait plus. Saika ne put s’empêcher de rougir quand elle déposa un baiser sur la joue, en voyant son visage d’aussi près, il la sentait triste.
Lorsqu’elle se décida à quitter la classe sans un mot, Saika se dépêcha de sortir à son tour et ferma la porte derrière lui.
Attends ! Kohana. Excuses-moi de me mêler de ce qui ne me regardes pas mais est-ce que tout va bien ? Tu as l’air triste, je m’inquiète un peu. Tu veux peut-être que je te ramène chez toi ?
Malheureusement pour Saika, il faisait sombre et sa malchance légendaire lui joua encore des tours lorsque son pied tapa dans quelque chose qu’il n’avait pas vu, le faisant trébucher sur Kohana et se retrouvant allongé sur celle-ci, le nez dans sa poitrine. Il se releva vite en se rendant compte de sa bêtise et se dépêcha de tendre la main pour aider la jeune fille.
Je suis désolé, je suis vraiment maladroit, excuses-moi…
Bien joué mon pote ! Si après ce coup-là, elle ne s’enfuit pas en courant, ce sera un miracle.
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Elle n'eut même pas le temps de franchir le seuil de la salle de chimie que déjà, le garçon lui demandait de l'attendre. Sans obéir expressément, elle ralentit tout de même l'allure.
Le garçon n'avait pas les attitudes d'un maître, mais il était quand même né pour dominer, et Kohana était née pour le servir ; elle ne pouvait donc pas totalement s'opposer à un semblant d'ordre.
Pourtant elle se serait bien passée de cette compagnie. Plus elle y pensait et plus elle avait envie de retourner sur Terra. Elle y songeait si fortement que cela la rendait un peu nostaligue.
Peut-être était-ce pour cela que son camarade la trouvait triste ?
Puis, avant qu'elle eut le temps de comprendre ce qui se passait, une masse lourde s'écrasa sur elle et la fit voltiger. Elle se retrouva couchée par terre, le dos collé à un sol froid et dur, le ventre et la poitrine envahis par un corps étranger.
Elle faillit manquer d'air, mais cela ne dura que quelques instants. Le corps se releva rapidement et tendit une de ses extrémités pour l'aider à se relever.
L'adolescente éclata de rire. Ce jeune homme semblait vraiment maladroit et ne savait pas du tout comment s'y prendre. Elle allait devoir lui apprendre à être celui qu'il devait être.
Kohana ne prit pas la main qu'on lui tendait. Elle resta allongée par terre, s'appuyant sur ses coudes et écartant les jambes. Elle avait un sourire sur les lèvres.
"Alors comme ça tu veux me tenir compagnie ?"
Elle tourna rapidement la tête, ce qui dégagea ses cheveux noirs de son visage. Mais une mèche rebelle resta collée entre ses lèvres. D'une main elle vint la dégager et en profita pour passer langoureusement sa langue sur ses lèvres.
"Pourquoi voudrais-tu venir chez moi ? Cet endroit ne te convient-il pas ?"
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Gné ?
C’est très con mais c’est la seul pensée tangible qui venait de se former dans son esprit en même temps qu’une expression des plus surprises sur son visage.
Mais… mais… elle fait quoi là ? C’est quoi ce numéro de drague ? Y’a pas deux secondes elle m’ignorait et là elle me demande limite de la prendre à même le sol du couloir.
Kohana-chan, qu’est-ce que tu racontes ? Je n’ai jamais voulu…
Elle avait du se méprendre sur ses intentions, c’est vrai qu’une jeune fille, au passage assez jolie, seule le soir dans un lieu aussi désert en compagnie d’un jeune homme normalement constitué était une proie idéale mais ce qui troubla le plus Saika, c’est qu’elle ne cherchait ni à s’enfuir ni à se défendre, elle semblait… résignée, comme si c’était normal de se faire violer par le premier mec qui passe.
Kohana-chan, je ne comprends pas ce que tu fais… quelqu’un t-a-il fait du mal ?
C’était la seule explication logique aux yeux de Saika qui ne connaissait rien de Terra et des pratiques esclavagistes qui y régnait. Pour lui, Kohana était une jeune fille qui avait dû être traumatisé à la suite d’un viol.
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La jeune fille sursauta lorsqu'il l'appela Kohana-chan. La seule personne qui l'avait nommé ainsi était Aya et elle en avait tout les droits. Mais comment un inconnu pouvait-il se permettre ?
*Peut-être est-ce sa façon de se montrer en tant que maître ?*
S'étant rassurée elle-même, Kohana se dit qu'elle était sur la bonne voie. Le jeune homme était toujours mal à l'aise, mais il commençait à comprendre qu'il se devait d'être le maître, celui qui commande. Pourtant il n'osait encore rien faire...
Toujours cette histoire de "mal" et de "tristesse" lui revenait à la bouche. Mais qu'était-ce donc que tout cela ? Depuis quelques semaines maintenant, le bien et le mal se mélangeait dans l'esprit de Kohana, alors comment aurait-elle pu répondre à une telle question ?
"La seule personne qui me fait du mal, c'est toi mon chéri."
Elle avait décidé d'utiliser la douceur elle aussi. Après tout, c'était peut-être de cela dont il avait besoin, tout simplement.
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Pardon ? Comment elle m’a appelé là ? Mon chéri ? Mais elle a fumé quoi ? Ou alors on est en train de me faire une blague, c’est une caméra cachée.
Kohana-chan, je ne comprends pas, on vient de se rencontrer et il y a encore deux secondes tu m’ignorais, alors pourquoi veux-tu que je te fasse l’amour ici ? Ce n’est pas que tu sois moche ou pas désirable, au contraire mais… je ne comprends pas…
Il ne voulait pas non plus la vexer car si la situation semblait assez irréelle, Kohana restait une jeune fille magnifique, un petit corps bien sculpté donnant envie de la serrer dans ses bras, un visage doux encadré de jolies cheveux noirs, une poitrine bien développé à en être damné et si en plus on rajoute cette position jambes écartées offrant la meilleure vision qui soit sur ses sous-vêtements…
Qu’est-ce que tu attends de moi Kohana-chan ?
Autant poser la question de manière clair et précise, si c’était une blague, et bien il en rirait, ce qui sera toujours mieux que d’en pleurer mais sinon… et bien il improviserait.
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Kohana n'était pas perturbée par la froideur du jeune homme, elle avait connu bien plus froid. Ce qui lui semblait bizarre, c'était sa façon de se refuser à elle. Le maître n'avait-il donc aucune envie ? Si c'était le cas, elle se devait de lui en donner, comme toute femme digne de son sexe.
Elle prit appuit sur ses mains, releva le bassin et fit pression sur ses poignets pour se projetter en avant. Elle se retrouva accroupie avant de se lever complètement, avec une sensualité qui n'était pas cachée. Elle n'était maintenant plus qu'à quelques centimètres de Saika.
Elle déposa ses bras sur ses épaules et lui murmura gentillement.
"Il n'y a rien à comprendre chéri... tu as été là pour moi tout à l'heure, je suis là pour toi à présent."
Ce disant, elle pencha la tête sur le côté et l'enfoui dans le creux que le corps du garçon formait entre sa tête et son épaule. Elle déposa alors un léger baiser sur la peau du cou, tellement léger qu'il devait faire l'effet d'un simple souffle d'air frais.
Ensuite elle se posta face à Saika et attendit sa réaction.
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Elle s’était relevé avec une sensualité voulut avant de venir l’enlacer et déposer un baiser dans son cou. Cela semblait fugace mais tellement puissant que ça dissipa les doutes de Saika, elle ne lui faisait pas une blague, ça se voyait dans ses yeux, elle semblait réellement avoir envie de lui. Certes le jeune homme ne comprenait pas encore très bien pourquoi elle voulait qu’il lui fasse l’amour, mais il préféra ne pas trop se prendre la tête et en conclut qu’il devait s’agir d’un de ses fantasmes de se faire dominer par un inconnu et comme il lui manquait trop d’infos, il choisit finalement de saisir l’une des rares chances que la vie lui octroyait et d’exaucer la jeune fille.
Si c’est ce que tu veux Kohana-chan alors je ne vois pas comment je pourrais refuser l’invitation d’une aussi charmante jeune fille.
Lui susurra-t-il à l’oreille. Il la prit ensuite dans ses bras, façon mariée et l’emmena avec lui.
Mais pas ici, le sol du couloir n’est pas très confortable et puisque j’ai le passe, pourquoi ne pas aller dans un endroit un peu plus confortable ?
Il emmena la jeune fille blottie contre lui jusqu’à la salle des professeurs. D’une part, c’était un peu amusant de faire ça dans cet endroit désert à cette heure-ci et surtout, ces bons bâtards avaient pour eux un grand canapé en cuir très confortable, en bref, l’endroit idéal dans ce lycée pour s’installer confortablement. Une fois entré, il referma derrière lui et déposa délicatement la jeune fille sur le canapé, avant de lui planter un long et langoureux baiser dans le cou. Bien que Saika n’ait pas tout saisi sur ce qu’il se passait dans la tête de Kohana, il avait comprit une chose : elle voulait être dominé. Cela était suffisant pour lui donner envie d’être plutôt joueur.
Alors Kohana-chan, tu as envies de moi ? Montre-le moi si c’est le cas… touches-moi…
Lui commanda-t-il gentiment à l’oreille, presque dans un murmure rempli de sensualité. Il était assez curieux de voir jusqu’au la jeune fille était prête à aller…
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Enfin, le garçon se décidait à agir selon son sexe et sa nature, comme un être dominant. Il transporta la jeune fille jusque dans la salle des professeurs sans même lui demander son avis. A présent, le garçon n'attendait plus l'approbation de Kohana pour agir. Il faisait, c'était tout.
Cette prise de confiance fit sourire l'adolescente. Finalement, son travail n'était peut-être pas si mal fait que cela. Elle avait réussi à le pousser à prendre des initiatives et à arrêter de toujours quémander une appréciation positive.
Lorsque le garçon lui donna l'ordre de le toucher, Kohana sourit perversement. Elle avait enfin atteint son but : Saika était devenu le maître, et elle n'était plus qu'une pauvre esclave.
Sans attendre plus longtemps, Kohana tomba à genoux en même temps qu'elle poussait Saika pour qu'il s'assoit sur le canapé. Ainsi positionnée entre les jambes de l'homme, la jeune fille était libre de le toucher comme bon lui semblait. Elle déposa chacune de ses mains sur chacun des pieds.
Ensuite, elle entreprit de remonter doucement le long des jambes de l'homme, sans acoup et sans précipitation. Elle était au maître, le maître l'aurait, mais il devait être patient. Kohana savait que les hommes aimaient qu'on joue avec leurs nerfs et leur patience, alors c'était ce qu'elle faisait.
Elle progressait centimètre par centimètre et atteint bientôt les genoux de Saika. A cet endroit, elle rejoint tout ses doigts en un seul point, puis les écarta les uns des autres, afin d'englober de la main toute l'articulation de jeune homme.
Finalement, elle reprit son chemin vers l'entrejambe du maître. Cependant, ses mains étaient bien trop petite pour englober toute la cuisse alors elle passa par l'extérieur de la jambe, s'approchant doucement du postérieur posé sur le cuir. Quand elle ne put plus avancer elle arrêta de regarder ce qu'elle faisait, détournant l'attention du garçon. Elle vint poser son regard brun et profond dans celui de Saika.
Pendant ce temps, ces mains faisaient le tour des cuisses et venaient rejoindre discrètement l'entrejambe du garçon. Quand cela fut fait, Kohana cligna des yeux, interrompant la tension qui s'était établie entre les deux adolescent.
"Dois-je vous toucher plus encore ?"
Joignant le geste à la parole, elle saisit les bijoux de famille de Saika à travers le pantalon et y appliqua quelques pressions.
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Celui qui disait que le plaisir se ressentait avec chaque partie du corps avait parfaitement raison. Kohana avait commencé sur lui un long massage langoureux, jouant de sa patience et usant des vertus bienfaitrice de l’attente. Malgré le tissu qui les séparait, Saika avait l’impression de sentir les doigts de sa charmante compagne directement sur sa peau. Il frissonna lorsqu’elle frôla ses fesses et ne put s’empêcher d’apprécier lorsque ses mains vinrent saisirent sa virilité alors qu’elle le regardait droit dans les yeux. Le détail le plus amusant fut qu’elle s’était mise à la vouvoyer, elle se mettrait à l’appeler « maître » que ca ne le surprendrait qu’à moitié…
Il attrapa ensuite Kohana par le bras pour l’inviter à venir s’assoir sur lui. La jeune fille était maintenant face à lui, jambes écartés, agenouillés sur le canapé, les fesses posées sur les genoux de Saika.
Tu es très douée ma petite Kohana, tu as mérité une récompense…
Il attira la jeune fille à lui pour venir déposer plusieurs baisers le long de son cou pendant que ces mains se baladaient sur son dos. Elles descendirent et vinrent attraper le bas de son haut d’uniforme pour le relever lentement jusqu’à révéler sa magnifique poitrine encore prisonnière de son jolie soutien-gorge. Saika commença à embrasser les deux charmants prisonniers par-dessus le tissu, lentement et délicatement, puis il repoussa le gêneur vers le haut, révélant ainsi les deux seins de Kohana dans toute leur splendeur.
Tu es très jolie ma petite Kohana…
Sans crier gare, il s’empara de l’un d’entre eux de sa bouche, faisant lâcher un petit soupir de plaisir et de surprise à sa charmante esclave. Il usait de toute sa technique, mordillant, jouant avec sa langue sur ses deux charmants petits tétons devenus soudainement très durs, alternant entre les deux afin de ne pas faire de jaloux. Saika avait beau être le dominant, c’était un dominant gentil, pour lui, il n’y avait nul plaisir si sa partenaire n’en ressentait pas elle-même, c’est pourquoi il avait bien l’intention de s’occuper de Kohana comme elle s’occupait de lui.
Je suis curieux de voir ce que tu me réserves. Alors ? Que vas-tu faire maintenant Kohana-chan ?
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Alors qu'elle lui demandait ce qu'il désirait de plus, le maître ne répondit pas exactement à sa question. Au contraire, il se mit à l'embrasser dans le cou avec attention. Ses mains décrivaient des arabesques dans le dos de la jeune fille, qui se cambrait du plus qu'elle pouvait. La proximité avec laquelle Saika la maintenant lui permettait d'avoir le bassin collé aux précieux bijoux qu'elle tenait dans la main quelques instants plus tôt.
Son dos, cambré, permettait à ses jambes de s'écarter plus librement, tandis qu'elle serrait les fesses. Ainsi son corps était collé à celui du garçon. Elle savait qu'il ne lui restait plus qu'une chose à faire : se frotter à lui.
Mais elle n'en eut pas le temps. Idou s'empara de son chemisier et commença à le relever rapidement, pour découvrir une poitrine généreuse maintenue dans un petit soutien-gorge prêté par la succube Aya. Ce soutien-gorge lui allait à ravir et affermissait ses seins, les maintenant bien serrés l'un contre l'autre pour offrir un bien plus beau décolté.
Mais le garçon ne s'en préoccupait pas, ce qui l'importait était la chair et non le vêtement, dont il se débarassa aisément en soulevant le tissu. Cette action provoqua un remue-ménage dans la poitrine de la jeune fille qui se mit à balloter en tout sens, enfin libérée d'un joug enserrant.
Pour les calmer, supposa l'adolescente, le maître en saisit un à pleine bouche. Kohana, en esclave attentive aux désirs de son partenaire, poussa un petit soupir de plaisir. Elle prenait son plaisir dans celui du maître. Elle savait qu'il avait voulu la surprendre, lui procurer une sensation jouissive, et elle lui répondait par un soupir chaud et doux où l'on pouvait sentir une soumission parfaitement maîtrisée.
Elle laissa le jeune homme s'amuser autant qu'il le désirait. Pendant ce temps, elle laissait ses doigts courir dans les cheveux courts du garçon, les emmêlant les uns aux autres puis démêlant les noeuds formés. Par la même occasion, elle caressait le cuir chevelu du bout des doigts et prodiguait un massage crânien. Ainsi, elle incitait son partenaire à continuer son petit jeu auquel il semblait prendre beaucoup de plaisir. Les deux seins eurent une part égale de caresse, d'attention, de léchouille et de titillement, ce qui fit sourire la jeune fille qui était étonnée de voir un équilibre si bien dosé.
Puis ce fut à son tour d'entrée en scène. Kohana voulait montrer à son maître de quoi elle était capable. Et ce n'était pas peu dire.
La jeune fille s'extirpa doucement de son siège confortable et quitta le garçon avec un baiser sur le front. Elle s'éloigna de lui de quelques pas puis se retourna. Elle replaça son soutien-gorge là où il aurait du être et abaissa son chemisier. Puis elle détourna juste la tête et fit un clin d'oeil complice ainsi qu'un sourire pervers à celui qui allait profiter du spectacle.
Puis, comme si une musique c'était mise en marche, Kohana commença à onduler son corps. Ses hanches décrivaient des huits et ses genoux se pliaient puis se dépliaient, ce qui entraînaient des mouvements de montée-descente.
La jeune fille était toujours de dos. Elle déposa ses paumes de mains sur ses hanches et accentua le mouvement, qui était encore plus visible avec les mains positionnées ainsi. Puis, alors qu'elle entâmait une lente descente ondoyante, ses mains remontèrent le long de ses flancs et s'emparèrent au passage du joli chemisier d'écolière. Tandis que les mains montaient, le chemisier se soulevait et laissait apparaître une colonne vertébrale peu marquée, ainsi que quelques bourrelets au niveau du ventre.
Lorsque ses bras passèrent au-dessus de sa tête, elle envoya valser au loin le chemisier. Puis ses mains revinrent se balader le long de son corps, lui prodiguant de multiples caresses. Alors la jeune fille fit un pas en arrière, qui la rapprocha un peu plus du garçon resté assis. Ses mains s'emparèrent alors de la jupette et la massèrent si ardemment, que celle-ci se souleva et découvrit une culotte toute blanche de coton. La jupette qui ne cachait plus rien, fut rapidement envoyée au bas des jambes de la jeune fille qui s'en sépara dans un magnifique développé de la jambe gauche.
Enfin elle se retourna et vint enjamber son partenaire. Sa poitrine n'était qu'à quelques centimètres du nez du garçon et son corps qui continuait d'onduler devenait de plus en plus attirant. Ses mains ne s'arrêtèrent pas en si bon chemin. Elle s'attaquèrent au soutien-gorge en le dégraffant puis en l'enlevant doucement, bras après bras. Alors Kohana permit au maître d'enfouir sa tête dans cette poitrine si généreuse qui s'offrait à lui.
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Les caresses délicates de la belle jeune fille dans la chevelure de Saika incitaient ce dernier à jouer avec sa poitrine toujours plus fermement, ce qui ne semblait pas déplaire à la belle esclave de tout manière. Quand il lui demanda d’agir à son tour, elle se leva, se rhabilla et lui fit un petit clin d’œil avant de commencer un spectacle des plus alléchants. Elle lui entamait un petit striptease maison, elle le faisait tellement bien que le jeune homme pourrait presque entendre la musique de fond accompagnant les geste de Kohana. Elle bougeait son corps avec un mélange de grâce et de sensualité, sans une once de vulgarité, devenant de plus en plus désirable à chaque instant qui passait. Elle commença par enlever son haut qui valsa très loin, puis ce fut le tour de sa jupe d’écolière qui connut le même sort.
Elle vint ensuite vers lui et se remit comme elle était avant, le corps ondulant, sa poitrine le narguant à quelques centimètres de son visage. Elle était véritablement désirable et le corps de Saika répondait à ce désir, son membre virile se gonflant d’envie à chaque secondes qui passait. Elle enleva ensuite son soutien-gorge avec la même lenteur et sensualité, révélant sa généreuse poitrine avant de venir y enfuir la tête de Saika qui passa légèrement sa langue sur la peau douce de Kohana. Elle continuait de se frotter à lui et vu leur position, elle devait très certainement sentir l’effet qu’elle faisait au jeune homme en terme physique. Saika remonta sa langue sur les seins de son esclave du soir, reprenant son travail sur ces deux charmants tétons dressés. Ses mains retournèrent courir le long du dos de la belle, caressant son corps avec une extrême sensualité, puis elle descendirent lentement et plongèrent sous le tissu du dernier vêtements que la jeune femme avait encore avant de venir caresses ses fesses délicatement à même la peau. Il avait envie d’elle, terriblement envie mais il ne voulait pas tout gâcher en précipitation. Non, pour le moment, il allait donner d’autre consignes à Kohana.
Tu es magnifiques ma petite Kohana… vraiment magnifique. Maintenant, tu vas t’occuper de moi de la manière que tu juges le plus approprié. Ensuite, tu t’allongeras sur le canapé, tu enlèveras délicatement ta culotte et… tu me montreras tout.
Avait-il murmuré à l’oreille de la belle, attendant de voir ce qu’elle comptait faire pour la première partie de ces instructions.