Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Liliza le vendredi 27 août 2010, 21:05:18
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- Tam tadam, tam ... ( 8 )
La fillette chantonnait. Sa voix se glissaient entre les arbres, portée par un vent léger, mais qui suffisait à faire voler sa chevelure dorée. Le bout de ses cheveux, et sa joue gauche, ainsi que ses mains et sa robe blanche sur laquelle elle venait d'essuyer ces dernières étaient tachés d'un sang rouge pur.
La fillette était debout, face à la lune, le ventre bien rempli. Encore un coeur de dévoré ... A ses pieds était nichés, mort, le corps d'une jeune femme. Innocente. Cette pensée ne lui procura aucune émotion. Elle se contenta de remuer, comme pour réveiller son corps engourdis. Elle aimait tant chasser ... La lune lui offrait des reflets presques irréalistes, comme si elle sortait d'une peinture, comme si elle était irréelle. Une étrange anfant que voilà ...
- Tadamm ... Tam !
Elle eut un rire, presque mauvais, et tourna sur elle même. Elle avait cette apparence de môme pré-adolescente, 13 ans presque, et regrettait que son corps ait cessé de grandir. En réalité, elle aurait dû être plus vieille. Cette pensée la fit tressailir. Cette éternelle jeunesse l'aidait suffisamment, les éventuelles proies se sentant en confiance, la cajolant, ne se doutant pas de ce qu'elle cachait réellement derrière ses iris miroitantes.
Elle se mordit la lèvre inférieure, et passa sa langue sur ses lèvres. Elle n'avait pas l'attitude d'une gamine, plutôt d'une prédatrice affamée, cherchant à survivre. Elle avait toujours cette chère armée de démons à ses trousses. Mais sa puissance grandissait de jour en jour. " Et toc ! ".
Elle donna un coup de pied dans un caillou, et continua d'admirer la lune, immobile, debout, dans une sorte de petite clairiére, un cadavre à ses pieds.
Cela donnait un tableau assez macabre, surtout étrange et atypique. Elle ressemblait presque à un fantôme, et continuait de chantonner remuant les mains en rythme, comme si elle tenait des marionnettes au bout de ses doigts.
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Le vent soufflait entre les branches, secouant chaque feuille, dans un bruit qui rappelait à Maxence un nid de serpent à sonnettes.
Cigarette aux lèvres, il marchait, mains dans les poches. Tantôt il regardait le sol, tantôt la Lune. Une idée qui lui était venue durant son heure de musculation. S'il arrivait, à force d'entrainement, à soulever un poids de fonte croissant, alors, il pourrait probablement réussir à dominer peu à peu les tremblements et les accès de colère que l'approche de la Pleine lune exerçait sur lui. Peut-être même au point, il l'espérait, de pouvoir se souvenir à force des nuits qu'il passait enchainé à son lit quand il était transformé. Pour le moment, il n'avait conscience que de s'endormir harnaché aux montants et de se réveiller les muscles douloureux et la couverture déchirée. S'il pouvait garder conscience de ce qu'il faisait quand il se transformerait, voilà qui serait une idée autrement plus séduisante que de se réveiller un jour à nouveau la bouche en sang.
- Passer mes nuits enchainé où à me geler les couilles dehors... Nom de Dieu, pourquoi je dois faire ce genre de choix ?... se dit-il en expédiant les braises orangées de sa cigarette dans la nuit.
Il leva le visage, yeux fermé, cherchant à tâton son paquet de clopes dans sa poche et profitant du vent frais sur son visage. Il n'avait pas marché beaucoup, pourtant il transpirait. Ça lui avait déjà fait ça la dernière fois, et il se doutait que c'était un des symptômes lycanthropique.
Une fureur qui croissait en lui; une envie de cogner, de gueuler, et surtout de baiser jusqu'à plus soif. L'envie de manger aussi. Des steaks à peine saisit sur le grill, servit dans une assiette baignée de sang. Il se voyait déjà couper de généreuses portions de chaire, les déguster longuement, le goût du sang salé comme celui de la lycéenne qu'il avait tué, un plat si bon qu'il en sentait sa queue se raidir...
- Bordel, t'es en train de péter les plombs... Tu mélange tout...
les yeux toujours fermés, il fixa une nouvelle cigarette entre ses dents, l'alluma, et...
Tam tadam, tam ...
Ça, ce n'était pas les feuilles. Une voix, très clairement.
Il s'approcha, oubliant sur le moment les reflets de la lune dont les rayons tombant sur lui brulait sa peau comme un soleil en plein juillet.
Tadamm ... Tam !
Il suivit ces sons, jusqu'à distinguer des éclairs blancs entre les troncs noirs... Il s'approcha encore.
L'instinct de flic lui fit remarquer immédiatement la masse forme au pieds de l'ombre blanche; Un corps, pour sûr. Aux pieds...
D'une gamine en robe blanche... Qui avait l'air de sortir d'un conte de fée... chantonnant toute seule, fixant la lune...
Non, pas si blanche, la robe... Il distinguait des taches sombres de motifs plus foncés...
Son odorat balaya toute les spéculations qui s'enchainait dans son esprit, un odorat qu'il n'avait jamais su si développé.
Du sang.
Une fois cette info assimilée, la première réaction qu'il eu fut...
Elle est sexy avec ses fringues tachées, elle....
Nom de Dieu mais tu déconnes ou quoi ?
Il se mit violemment une grande claque mentale dans le cerveau, ce qui le calma. Par réflexe, il chercha son .45 dans le hoslter derrière son dos, mais le laissa pendre au bout de son bras. Un rayon de lune l'éblouis un instant, et il secoua la tête, faisant tomber de son visage quelques gouttes de sueur. Il y était devenu tellement sensible que la lune lui paraissait un gros phare halogène dans l'obscurité.
- Que.... Ho, Gamine, ça va ?
Mais qu'est ce que c'était que cette question, se dit-il une fois qu'il s'entendit la prononcer. A croire que son esprit perdait de perspicacité au fur et a mesure que ses pulsions reprennait le dessus. Il plissa les yeux sous la concentration pour essayer de chasser des envies de mordre voluptueusement la gorge de la gamine...
- Je... T'es blessée ?
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La jeune fille n'eut qu'une réponse. Elle tourna doucement la tête vers lui, le fixant de ses yeux clairs et vifs, entrouvrant la bouche.
Un long filet de sang coula, d'entre ses lèvres jusqu'à son menton.
Décidemment, cette soirée ne serait pas habituelle ! Un bon coeur avalé avec fierté et délice, et voilà qu'une nouvelle proie se présentait face à elle. " Proie ? Fais attention. " Elle plissa les yeux, le dévisageant de haut en bas, sans répondre. Et elle bougea, reculant, pour lui montrer le corps à ses pieds, qu'elle dissimulait grâce à son ombre. On pouvait clairement, maintenant, y voir davantage qu'une forme pâteuse. On distinguait un corps humain, allongé ...
Elle n'avait pas peur.
Elle fixa l'inconnu, fronça les sourcils. Il n'était pas humain, jusqu'à nouvel ordre. Une analyse compléte fit comprendre qu'il était même armé. Une fille de démon sentait le danger.
Elle inspira. Se mordit la lèvre inférieure. On la croirait folle, ainsi.
- Non, murmura t'elle.
Un long sourire s'étala sur ses lèvres. Un sourire qui n'était pas celui d'une gamine de 13 ans.
- La forêt est bien dangereuse, continua t'elle. Que faites-vous ici ?
Elle haussa un sourcil. Elle ne bougeait pas, le fixant, clignant à peine des yeux. Le corps, à ses pieds, commençait à empester. Elle passa sa main sur sa bouche. Et essuya à nouveau ses mains sur sa robe.
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Que..Quoi ?
« Qu'est ce que vous faites ici ? » Mais c'était sa réplique à lui, ça !
Maxence s'avanca, oubliant totalement la cigarette au coin de ses lèvres qui laissa tomber une large portion de cendre sur sa veste.
La gamine dévoila son ombre sur le corps qu'il avait deviné. Un cadavre salement travaillé... Corps qui …
...Qui lui rappelait t'état dans lequel il avait laissé la lycéenne... Et il se surpris une nouvelle fois à apprécier le travail. La cage thoracique était efficacement écartée sur un mélange baignant de sang et d'organes.
D'où il était, Maxence comprit qu'il manquait pourtant quelque chose dedans.
Il suivit des yeux les traces de sang... qui l'amenèrent malgré lui sur les chaussures, les mains, la robe blanches... Et sur ce visage qui le fixait dans les yeux.
Elle.
Il plissa une nouvelle fois des yeux sous le rayon de lune, essayant de faire défiler chaque hypothèse dans sa tête. C'était sa grande sœur qui avait prit les coups pour elle, agressé par un groupe de junks. C'était sa mère qu'elle était partie cherché voyant qu'elle rentrait tard, la trouvant la serrant dans ses bras. Oui, et c'est ça qui était la cause de ce sang sur elle. Il faisait plus confiance au humains, pas après ce qu'il avait vécu. Mais elle, nom de Dieu c'était une enfant, ça rentrait pas dans le cadre c'était trop...trop...
Emily lui aurait peut-être ressemblé si elle avait été encore en vie... Elle aurait eu quel age aujourd'hui ?... Il n'arrivait même plus à se concentrer...
Maxence s'approcha encore... Tout ce qu'il comprenait, c'est que ses tentatives pour trouver une raison cohérente, une raison qui pouvait entrer dans les ruines de son système de valeur étaient vouées à l'échec. Ce corps, ce sang, cette fille, et dans les yeux de celle-ci, quelque chose qui.. le soulageait.
Le spectacle était beau. Oui. Peut-être était-ce La lune, mais... ce tableau semblait auréolé d'une douce lumière blanche. La robe immaculée brillait si forte, que les traces de sang paraissaient noires.
Il eut envie de gouter ce sang.
Se rendant compte de sa pensée, il cracha sa cigarette au sol et fit sauter la sécurité de son arme pour se donner une contenance.
- … Qui est-elle ? Demanda-t-il en pointant du menton le corps au sol.
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Aussitôt, la jeune fille s'approcha du corps. Elle s'accroupit à son niveau, fouillant sans aucune honte les poches de la veste de la jeune femme. Ainsi, elle se tachait davantage les mains, mais s'en moquer.
Elle était une petite fille bien obéissante. Il voulait connaître l'identité de cette femme ? Il l'aurait. Le seul souci étant qu'elle ne connaissait même pas elle-même le nom de sa victime. Mais, par moquerie, amusement ou dieu-sait-quoi-d'autre, elle voulait donner une réponse claire. Dans une poche, elle trouva un porte-feuille. Un bilet y trainait, elle le rangea dans une poche de sa robe, puis elle attrapa la carte d'identité de sa proie.
Elle la tacha de sang, mais la nettoya avec sa robe. Elle la laverait plus tard, ce n'était pas le plus gênant. Et de sa voix claire, elle énonça :
- Elizabeth Mc Blien. D'origine écossaise.
Elle fronça les sourcils.
- Jamais goûté. C'était donc ça l'arrière-goùt ? s'étonna t'elle à voix haute.
Elle se retourna vers l'homme, se revelant, jetant la carte plus loin.
- Je le surnomme "mon repas de ce soir", assena t'elle d'un ton moqueur.
Un nouveau sourire vint naître, la faisant sourire d'une lueur maline. Elle n'inspirait pas confiance, mais s'en moquait pas mal. Il avait une arme, elle s'en moquait aussi. Elle avait toujours ses cartes sur elle, pour la défendre, en cas de soucis. Elle le craignait cependant un peu, elle possédait aprés tout un instinct de conservation assez virulent.
Mais qui était-il, lui ? Elle l'interrogea du regard, puis lui fit un signe de la main.
- Baissez cela, vous allez blesser quelqu'un, dit-elle d'une voix presque lasse, sur un ton quasi banal.
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Au contraire, Maxence releva l'arme et la pointa sur la gamine.
- Si ça ne te vexe pas, je préfère la garder ainsi.
Il savait, aussi pertinemment qu'il faisait nuit, que cette arme ne lui serait pas d'une grande utilité. Mais les années à braquer des clients récalcitrants avec pour en obtenir une soudaine coopération avait fait de ce geste un exorcisme aux doutes.
C'était avec incompréhension qu'il avait vu la gamine fouiller le plus naturellement du monde dans les poches du cadavre, sans éprouver le moindre dégout apparent.
- Elizabeth Mc Blien. D'origine écossaise.
Ce a quoi il avait répondu d'un rire bref, plus proche de l'aboiement.
- Alors c'est bien toi qui l'a tuée... murmura-t-il comme pour lui-même. Le monde était bien devenu cinglé, il marchait sur la tête,; mais peut-être avait-il toujours été ainsi,; et lui n'était qu'un des nombreux aveugles dans le monde de Dieu. Jusqu'à maintenant.
Il rit une nouvelle fois, et de sa main libre vint chercher sa flasque, qu'il dé bouchonna du pouce avant de s'en envoyer une bonne gorgée. Non pas qu'il en avait besoin, il ne s'était jamais au contraire sentit si calme, si... à sa place. Comme lorsqu'on se trouvait face à la solution d'une énigme qui nous taraudait depuis des années.
Non, il but pour calmer l'envie qu'il avait de gouter ce sang. Et ce whisky lui parut alors plus plat que de l'eau.
- Bien... bien bien bien.. Si je te dis que c'est dangereux pour une gamine comme toi de se ballader seule si tard, tu m'enverras me faire foutre, n'est ce pas ?...
Il oscilla un moment sur ses pieds, en proie à l'hésitation.
- Et puis merde, dit il brusquement en rangeant son arme dans son dos. Pour ce que ça apportera toute façon...
Il s'approcha jusqu'à se trouver juste à côté du corps, face à la jeune fille. Il se retrouva baigné dans l'odeur de sang. Un sang qui commençait à se révolter d'être ainsi à l'air libre et dégageait une odeur qui devenait désagréable.
- Qu'est ce que tu es ? Demanda-t-il enfin, alors qu'il s'accroupissait au dessus du corps. Un loup t'as bizouillé toi aussi ? Un.. une chauve souris , t'es peut-être une foutue sorcière. Si ça se trouve, t'es même carrément le Diable incarné ? Ton prénom, c'est Reagan ?
Il releva les yeux, se retrouvant face au bassin de la jeune fille, que le sang plaquait contre sa peau. Il ferma les yeux et revint au cadavre...
- J'entends repas, et je vous ici un morceau qui manque. Je n'ai jamais été doué en biologie. Un poumon, le foi ? Il s'appuya doucement sur les bords de l'ouverture dans la poitrine du corps, comme s'il scrutait l'intérieur d'un gouffre sans fond.
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- Le coeur ! répondit aussitôt la jeune fille, d'un ton enjoué.
Ce ton qui évoquait celui d'une enfant ravie de montrer son dessin à sa mère, ou sa dernière trouvaille, même. Elle pouvait presque paraître adorable, ainsi, avec sa chère et tendre voix ... Si seulement ses paroles étaient aussi mignonnes, et non pas si dures et sanglante.
Elle leva doucement la main, en direction du policier. Son doigt pointa le coeur de l'homme, sans le toucher, comme pour appuyer ses paroles.
Puis elle prit une moue un peu boudeuse, fronçant les sourcils.
- Le foie, ce n'est pas bon. Trop amer. Les poumons, pas terrible. La cervelle, assez plausible. La chair, bonne.
Elle eut un sourire, et s'abaissa à son niveau. D'un geste vif et acéré, elle colla la paume de sa main sur le coeur de l'homme, le tapant presque.
- Mais le coeur ... C'est le meilleur.
Son sourire s'accentua. Elle retira sa main. Elle ne comptait pas l'avaler tout de suite, cet homme. Elle s'installa en tailleur, sur le sol, comme si le lieu était équipé pour cela, comme si la situation était bien choisie.
Elle comptait bien décliner son identité, mais ne souhaitait pas le faire tout de suite. Elle chantonna doucement, regardant l'homme dans les yeux. Il avait rangé son arme. Cela signifiait qu'il était tout à fait en état de l'assassiner sans son arme. Elle sourit.
- Je m'appelle Liliza. Je viens des Enfers. Je tue les démons.
Elle avait ce ton fier, heureux. Elle haïssait ces gens. Elle fronça les sourcils, chassant ses souvenirs. Puis, sur le ton d'un jeu innocent et enfantin, elle le fixa, les yeux dans les yeux.
- Qui es-tu ?
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Maxence sentit un courant électrique lui traverser les veines au contact de la main de la jeune fille, sans pouvoir définir si la sensation lui était agréable ou non.
Fou l'ambiguïté qu'il ressentait depuis sa rencontre. Cet être qui semblait si inoffensif, et qui sortait les pires saloperies qu'il ai jamais entendu, peut-être probablement justement parce qu'elle n'avait pas le...
Le corps pour ?. Mais est ce que ça avait une importance ici de toute façon ?
Le cœur c'est le meilleur... Il avait constaté sur sa propre scène de crime qu'il n'avait pas éviscéré sa victime. Il avait dévoré sa chaire en longues portions, et l'avais violé, sauvagement à en croire les marques de ses griffes enfoncées dans la taille et l'état du vagin de la victime. Mais son cœur, non. Peut-être que c'était ça, les pulsions des lycans. La chaire, sous toute ses formes, mais sans violer la barrière protégeant l'intérieur du dehors (à l'exception du sexe). Il prit mentalement note d'essayer ça si un jour il devait contrôler le loup, et qu'il trouvais une victime adaptée. Il n'était pas encore assez dingue pour attaquer un innocent.
Elle, elle tuait des démons. Il y avait donc une éthique chez elle aussi ? De toute façon, qu'aurait été la réincarnation de la mère Thérésa qu'il voyait massacré au sol qu'il n'aurait pas été troublé outre mesure. Ces questions d'innocences lui semblaient toujours plus lointaines.
- Je... je ne suis pas un démon. Tout du moins je ne crois pas, dit-il en songeant néanmoins, tout en fixant les yeux de la jeune fille comme deux grands lacs profonds qu'il aurait subitement trouvé très agréable de se laisser déguster le cœur, ou n importe quel autre organe par elle, si du moins elle continuait de le regarder de cette façon pendant le repas.
Il se racla la gorge. Chercha une autre cigarette dans sa poche.
- Tu es des enfers Mais tu chasse les démons... Donc tu chasse tes congénères ou... Ou il existe autre chose que des démons ?
C'était hallucinant,, ils étaient tout deux accroupis devant un cadavre dépecé et le voilà qui s'intéressait la démographie d'un « Enfer » auquel il n'avait jamais cru, tout au plus deviné lors de son coma...
- … Il existe donc bien une porte, un chemin, qui même... d'ici... à un... « Autre » endroit ?... c'est...
Il s'allongea subitement sur le dos, juste à côté du cadavre. Au dessus de lui, la Lune continuait de briller trop fort à son goût. Il alluma sa cigarette et posa son poignet sur ses yeux pour se protéger, comme un vacancier sur la plage.
- Foutu délire... Foutu délire... Il s'obligeait à se répéter ses mots, essayant de les faire prendre sens dans son esprit, car aussi absurde que ça puisse paraître, il n'était pas choqué de toutes ces révélations.
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La jeune fille cligna des yeux, interloquée.
Quoi ? Il n'était pas au courant qu'il y avait un Enfer ?
Quel être étrange. Elle croisa les bras sous la poitrine, le dévisageant. Il n'avait pas l'air bien. Elle avait tendance à oublier que les humains étaient naïfs et peu rêveur. Ils refusaient d'accepter en face une réalité qui apparaissait devant eux aussi souvent que possible ; tout existait ici.
Elle s'apprêtait d'ailleurs à lui faire la leçon, à ce jeune homme. A lui expliquer pourquoi, comment, même si cela devait prendre des heures et des jours. Elle aimait ce sentiment de supériorité qu'elle avait sur les gens, savoir qu'elle en savait plus, qu'elle était plus cultivée, intelligente peut-être, malgré son âge ...
Elle tendit la main, et attrapa la cigarette de l'homme pour la mettre dans sa bouche, lui volant son tabac.
- C'est simple. A partir du moment où tu croirais quelque chose, cette chose naîtra.
Elle tira une bouffée sur sa cigarette.
- C'est ainsi que sont nées divinités, Enfer et Paradis.
Elle le regarda, souriante. L'explication était simple. Elle ne comprenait pas pourquoi un homme pouvait être si fermé à ce qu'elle voyait comme une éventualité.
- Et plus tu y crois, plus cela donne de la puissance. Tu me suis ?
Elle n'avait pas besoin de cela, elle. Elle avait juste besoin de vivre. A force d'affirmer, de croire, de créer, l'homme avait bâtit un monde qui existait, qu'il le veuille ou non.
Au fond, si elle vivait, c'était à cause des humains. " Et toc ! " Elle eut un sourire de contentement. Puis rendit sa cigarette, à moitiée entamée, au jeune homme, sans cesser de le regarder.
- Tu n'as pas répondu à ma question, dit-elle en lui enfonçant la cigarette entre les lèvres.
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- Maxence...Edouard Masden...
La cigarette qu'elle lui planta entre les lèvres avant un goût de sang. Il aspira profondement la fumée.
- Inspecteur Masden, attention... Veuf... Divorcé de... héhéhé.. de l'état de New-york... Et fils d'un tueur en série qui doit à l'heure actuelle encore ressembler à un esquimau à la morgue... Un esquimau sans tête...
Il parti d'un rire étouffé entre ses dents, faisant s'envoler la fumée de sa clope en petits nuages irréguliers. Il avait explosé le crane du lycan qui l'avait contaminé; Comme Oedipe, il n'y avait pas mieux.
C'était plausible après tout, oui. Les humains créent ce qu'ils croient. Une pensée sérieuse, concentrée et...
- .. Et pouf, dit-il en essayant de saisir un nuage de fumée.
Les rayons de lunes chauffaient son visage; Il transpirait.
- … Et donc.. Poursuivit-il d'une voix étranglée... Donc.. C'est en partie à moi que tu dois d'exister, si je me trompe pas... je suis... je suis ton père, héhéhéhé...
L'herbe lui piquait la nuque, et il sentait certains brins se faufiler sous sa chemise et agacer le bas de son dos. Il tendit les bras, dans une parodie de Christ en croix, sa main gauche venant se poser sur le visage de la morte à côté de lui.
- Vient faire un gros câlin à ton papa... hahahaha !
Il se sentait bizarre. L'idée qu'il était timbré s'infiltrait de plus en plus dans son esprit, et s'il l'était, autant avoir l'attitude qui convient.
Une grande lassitude l'abattit soudainement. Il n'avait plus envie de se lever. Il se voyait bien rester là, allongé à côté d'un corps déchiqueté et d'une bouffeuse de cœurs jusqu'à ce que ses collègues ne viennent l'enfermer en cellule et lui foutre ce meurtre sur le dos.
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La petite fille le regarda s'amuser ainsi. Il avait des paroles amusantes, empreintes d'une folie pure et fière. C'était plaisant à entendre, vraiment. Elle qui se croyait folle semblait avoir, face à elle, un adversaire, et digne surtout.
A l'entendre ainsi parler, elle avait presque le sourire. Elle connaissait son prénom, maintenant. Même si cela ne l'avançait pas à grand-chose, en vérité. Demander un prénom était une preuve d'amabilité, de politesse, voilà tout. Au fond, connaître le prénom d'une personne n'était pas si importante.
Les habitudes humaines s'ancraient en elle. Elle grogna.
Puis elle l'entendit parler. Le " Je suis ton père " la cloua sur place. Et son sang ne fit qu'un tour. Immédiatement, elle plongea sur l'homme, le saisissant royalement par le col, pour le rapprocher d'elle, le visage tout proche. Ses yeux si bleus étaient obscurcis.
- Mon père ? grogna t'elle. Si tu avais le malheur de l'être, je te jure que je t'aurais déjà terrassé !
Elle lâcha son col, le rejetant en arrière. Faire référence à sa famille la contrariait. Elle détestait ce père absent, cette mère lubrique, son enfance quasi orpheline dans un climat détestable. Elle détestait ses origines, et la vie qu'elle aurait menée si elle était restée en Enfer.
Elle poussa un long soupir.
Elle lui jeta un regard noir.
- Tu es complétement fou, n'est ce pas ? Il paraît que c'est ainsi que se comportent certaines personnes, la nuit.
Elle parlait en connaissance de cause, ne chassant que la nuit.
- Tu vas me faire quoi, grand mèchant loup ? demanda t'elle d'une voix amusée. Elle te fait quoi, la Lune, au juste ?
Ses yeux brillaient de curiosité, de défi. Elle avait en face de lui une folie pure. Elle adorait cela ... Elle passa sa langue sur ses lèvres tachées de sang.
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Quand elle relâcha son col, Maxence en fit tomber sa cigarette encore allumée dans son col de chemise. Il se claqua vigoureusement la poitrine pour l'éteindre, avant de retomber sur le dos, un gros soupir melé de rire.
- Héhéhé bé, pendant un instant j'ai bien cru que tu allait m'embrasser de force !
Il resta étendu au sol, avant de s'étirer., et se laissa lourdement retomber ses bras en croix, donnant au passage une violente claque au cadavre.
- Oups.. Désolé ma chérie... Bien... Désolé dans ce cas... j'espère que j'aurai laissé de meilleurs sentiments à ma fille si elle avait pu atteindre ton age...
Son regard se voilà un instant.
- Tu es complètement fou, n'est ce pas ? Il paraît que c'est ainsi que se comportent certaines personnes, la nuit.
Maxence parti ce coup ci d'un grand éclat de rire, qui se répercuta contre les arbres. Un grand rire profond, théâtrale, qu'il ne s'était jamais entendu avoir. On aurait dit un vampire de cinéma.
- Oui, je... je crois que la nuit va commencer à avoir des effets de plus en plus puissants chez moi... je vais finir par devenir de mauvaise compagnie...
- Tu vas me faire quoi, grand mèchant loup ? demanda t'elle d'une voix amusée. Elle te fait quoi, la Lune, au juste ?
Le ton qu'avait employé Liliza lui serra soudainement la gorge, comme si une main chaude lui tordait, la gorge et le ventre. Pendant un court instant, il ne vit plus ce corps d'enfant, mais une femme, dans toute sa plénitude, couverte de Lune et de sang écarlate. Au creux de son ventre naissait à nouveau cette furieuse envie.
Il se redressa sur ses coudes, baissa les yeux sur sa chemise et déboutonna ses trois premiers boutons pour enlever la cigarette éteinte. Sa peau avait gardé une marque rouge, et un point sombre désignait l'endroit ou le tissu s'était consumé sur sa chemise.
- Grand méchant loup... Oui, je crois que ça résume bien, dit-il en souriant, dévoilant des canines qu'il avait toujours eux assez pointu. Mais je crois qu'un grand méchant loup n'est pas le compagnon nocturne idéale pour une petite chaperonne rouge comme toi, dit il en pointant du doigt les taches rouges sur sa robe blanche. Cette lune, me fait...
Il la vit se passer malicieusement la langue sur les lèvres.
- … Me donne envie de lécher ce sang sur toi.
Il se surpris en s'entendant prononcer ces paroles qu'ils n'avait pas eu le temps de passer par sa conscience. Mais il su pourtant que s'était l'exact vérité.
-
La jeune fille ouvrit de grands yeux ébahis.
Il parlait sérieusement, le grand méchant loup ?
Et elle jouait le rôle du petit chaperon rouge ? Elle eut un sourire. Savait-il réellement son âge ? Elle était une adolescente coincée dans un corps de gamine pré-pubére, voilà tout. Son esprit était plus elevé que celles qui avaient son apparence.
Et c'était bien mieux ainsi. Elle l'écouta, presque conquise par tant de folies. Elle trouvait cela étrangement poétique. Sa manière de faire, de parler, son comportement. Il était plus qu'une simple humain désabusé et déçu par la vie et son systéme totalitaire. C'était charmant ! Un grand méchant loup, et un petit chaperon rouge, tout les deux atteints d'une folie dangereuse ...
D'un bond, elle se leva, et le salua d'une mince révérence.
Elle se mit à tournoyer sur elle-même, riant.
Puis elle défit sa robe, l'ôta et lui lança au visage. Dessous, elle n'était pas nue, non. Elle portait une sorte de robe de nuit fine et simple, fluide.
- Tu aimes le sang ?
Elle éclata de rire.
Et lui lança un regard inquiétant.
- J'ai faim.
Un sourire. Aussitôt, elle fit mine de se ruer sur lui, mais sautant devant lui, proche du cadavre, et attrapa la main du corps inerte. D'un bond, elle arracha le pouce, et le fourra dans sa bouche. On aurait dit une petite cuisse de poulet. Elle l'avala sans aucun probléme.
Elle sortit une carte de sa poche, et la remua. Celle-ci les entoura un instant de brume, et fit dissoudre le corps.
- Il n'était plus bon. Chair flasque, expliqua t'elle.
Elle se nettoya la bouche avec la main, et essuya cette même main sur la chemise du policier, la tachant de traces de sang.
Ses lèvres et ses joues restaient barbouillées de quelques restes d'hémoglobine, lui donnant un air d'enfant affamé.
- Tiens, si tu aimes le sang ...
Elle éclata de rire, puis le fixa. La scéne était atypique, inquiétante. Mais jouer à la folle l'amusait. Elle aimait la bonne chair, le sang, la souffrance. Mais pas les cadavres qui empestaient.
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L'odeur puissante, enivrante du sang le prit de plein fouet. Comme si le contact sur son propre corps, celui du sang et celui de cette fille décuplait le pouvoir qu'exerçait ce parfum sur lui. Il ferma les yeux, comme prit de vertige. Et saisit soudainement la main de Liliza, la gardant quelques instant plaquée contre lui.... Avant de la porter à ses lèvres, et de sucer un de ces doigts.
Ce courant électrique qu'il ressentit fut terriblement plus puissant. Il le sentit parcourir sa salive, de la pointe de sa langue et s'enfoncer dans sa gorge jusqu'à son estomac qu'il sentit se contracter douloureusement de plaisir...
La robe que lui avait jeté Liliza était toujours sur lui, tombant sur ses cuisses quand il se redressait. Elle cachait une érection qui commençait à gonfler sa braguette.
Maxence lécha ainsi chaque doigt, les nettoyant e leurs traces de sang, tandis que des yeux, il dévorait le corps de Liliza voilé sous une fine nuisette...
Plus, fut tout ce qu'il réussit à penser en ces instants, avec ce parfum délicieux lui emplissait les narines et la langue, l'intense plaisir qu'il ressemblait à chaque fois qu'il déglutissait sa salive mêlée de sang et du gout de l'épiderme de Liliza.
Les rayons de lune se réverbérait sur le corps de la jeune fille, mais il ne les trouvaient plus désagréable au contraire, ils irradiait une douce chaleur au seins de laquelle il avait envie de s'engouffrer à jamais.
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La jeune fille resta interdite en le voyant saisir sa main. Elle avait oubliée - et se ferait un jour taper sur les doigts pour cela - les effets que pouvait avoir la lune sur les êtres humains. En devinant qu'il portait sa main à ses lèvres, elle pensa tout d'abord qu'il voulait la manger, purement et simplement, sans aucun état d'âme.
Elle se préparait à riposter, mais ... N'en fit rien, en voyant qu'il ne comptait pas la boulotter sans regret. Ses yeux vifs s'allumérent davantage, et elle se sentit frissonner. Il semblait aimer particuliérement le goût du sang, celui là ... Cela l'arrangeait bien, d'ailleurs. Elle le laissa faire, restant presque assise sur le sol, calme, le couvant du regard. Puis, quand il acheva son travail, elle s'approcha de lui.
- Eh, tu es gourmand toi, dit elle d'une voix envoutante.
Aussitôt, sans douleur, elle se mordit la langue, et sentit le sang envahir sa bouche. Ainsi, elle lui sauta dessus, l'enjambant, et l'embrassa, pour lui faire goûter ce sang-là, aussi, qui avait si bon goût. Elle savait que ce goût de sang déserterait vite sa bouche, mais s'en souciait peu. Autant profiter que cet arôme soit présent à ce moment. Ils étaient baignés par la lune, qui semblait plus brûlante que jamais ...
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Maxence sentit cette bouche humide se plaquer contre la sienne, les cuisses de la jeune fille de chaque des siennes, et son bassin se presser contre le sien. Son poids frêle reposant lui lui.
Et la chaleur de son corps, aussi bienfaisante qu'un bain chaud après une nuit glaciale.
Instinctivement, il passa ses bras autour de la fine taille de Liliza, la collant tout contre lui, tandis que sa langue venait se mêler à la sienne. Il but avidement ces gorgées de sang salé, les sentie se répandre dans son corps, venir affluer dans son sexe qui enflait davantage dans son pantalon.
Sa langue venait suivre les contours creux de la plaie, avant de la suçoter longuement. Une de ses main abandonna la taille de Liliza pour venir saisir farouchement sa fine nuque, cherchant à l'embrasser toujours plus profondément. Il emprisonna entière la langue fine et agile de Liliza entre ses lèvres. Du sang coulant sur les mentons unis, et et vint goutter sur le torse nue de Maxence, comme des gouttes de cire chaude. Il recula son visage, et vint lécher ce qui gouttait sur le menton pâle et délicat de la jeune fille, avant d'y engouffrer a nouveau sa langue, toujours plus insistante, venant explorer chaque parcelle de la petite bouche de Liliza, ses dents lisses, sa langue légèrement rugueuse, et les fines parois de ses joues.
Des grognements de plaisirs montaient de la gorge de maxence, tandis que son autre main caressait la cuisse dénudée de Liliza, longuement, avant de venir s'insinuer sous sa nuisette...
Plus... Encore plus... disait son esprit à son corps...
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Avidemment, la jeune fille cherchait toujours plus de désir dans ses baisers, qu'elle ne cessait pas. Elle ne quittait pas sa bouche, pour rien au monde, décidée à continuer à caresser de sa langue celle de Maxence. Ne serait-ce que pour l'exciter davantage, elle avait posée ses mains sur le torse de cet homme, effleurant le tissu du bout des doigts. La main de Maxence sur sa cuisse la fit frissonner, et elle commença à déboutonner entiérement la chemise du policier, sans aucune retenue, faisant claquer un à un chacuns des boutons, jusqu'à l'ouvrir entiérement.
Ceci fait, sa main tiède vint se plaquer contre son torse, le caressant avec la paume de sa main, tandis qu'elle l'embrassait plus fort encore, pour ne plus le lâcher.
Mais si, cependant, à un moment, sa main vint tournoyer autour de son nombril, effleurant le bas de son ventre. Elle détacha alors sa bouche de celle de Maxence, et la fit glisser le long de son cou, y déposant des baisers rougeoyantes, salés, mais délicieux. Mais pour le moment, sa main n'osait pas aller plus bas, chaque choses en son temps.
Elle frissonna, et soupira quelque peu tandis qu'elle effleurait le bassin du policier, se rapprochant de lui, sentant son membre tendu et rigide. Cette situation l'excitait beaucoup ... Elle revint l'embrasser doucement, sa langue caressant ses lèvres, avant de s'engouffrer à l'intérieur de sa bouche, continuant de caresser son torse avec douceur et envie
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Maxence savourais le contact des mains de Liliza sur sa peau bouillante. Une main qu'il aurait aimé sentir traverser son épiderme pour venir le caresser avec chaleur toujours plus loin...
Ses abdos durs se contractaient malgré lui sous les doigts de la jeune fille, s'insinuant dans la douce toison qui formait un fil depuis son nombril jusqu'en dessous de sa ceinture...
Les mains de Maxence revinrent prendre place sur les hanches de Liliza, des hanches si fines... Il sentait le fin tissu de sa nuisete bruisser entre ses doigts. Il bandait maintenant si fort que ça en devenait douloureux, sa queue a l'étroit dans le cocon de son boxer, dans son pantalon...
Dieu comme il avait envie d'elle....
Ses mains accentuèrent leurs caresses sur la peau douce, et chaude des cuisses de Liliza. Ses pouces s'enfoncèrent doucement, laissant une ligne rouge sur sa peau... Cuisses qu'il abandonna alors qu'elle revenait à la charge de sa bouche pour venir saisir les deux petit globes pâles de ses fesses, qu'il caressa voluptueusement, avant d'imprimer au bassin de la jeune fille un profond rythme de va et vient contre son bassin... Sa peau nue frottant contre le tissu rugueux de sa braguette, et la chaleur de son intimité transperçant la toile, propageant sa chaleur comme si une main brulante et experte venait saisir ses bourses et sa hampe...
Si bon...
N'y tenant plus, il se renversa subitement, avant de rouler, et de se retrouver au dessus de la jeune fille allongée sur le dos...
Appuyé sur ses mains, de chaque coté de la tête de Liliza, il admirait son corps et le contraste avec celui étendu à coté d'eux. Une femme, morte, sa peau noyée de sang, et sous lui, le jeune corps vivant, frétillant de Liliza, voilé d'un tissu immaculé qui se retroussait de plus en plus sur ses hanches... un corps qu'il tenait entre ses mains, qu'il embrassait, qui lui appartenait...
Il accentua les mouvements de son bassin contre elle. Ses respiration était de plus en plus rauque... Son torse dur plaqué contre une poitrine à peine naissante, d'où il sentait deux pointes dures et gonflées d'excitation...
Il continua de l'embrasser , profondément, sans aucune pudeur... Il désirait ce corps, cette fille, avec une ardeur qu'il n'eut jamais connu. D'une main, sans cesser de déguster la langue de Liliza, il se débarrassa en même temps de sa chemise et de sa veste, qu'il jeta plus loin. Les rayons de lune chauffèrent avec une intensité redoublée le dos musculeux de Maxence. Cette brulure dans son dos, et sous lui, contre son ventre, ce corps bouillant d'une jeune fille habitée des passions d'une femme. Un corps qui semblait si petit, si fragile à côté du sien, aux muscles noueux, bardés de cicatrices brillantes...
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La situation était intenable, pour lui comme pour elle. Chacuns de leur geste était appuyés d'une envie, d'un désir insatiable et difficile à contrôler. Sa peau habituellement glacée était devenue si brûlante ... Elle n'y tenait plus, elle-même. Elle savoura doucement la vue de cet homme, non sans lâcher ses lèvres, et ses caresses sur son torse se firent plus virulentes quand il ôta sa chemise.
Comme si le jeu venait de commencer.
Elle cala une de ses mains dans sa nuque de Maxence, tandis que l'autre descendait plus bas, sur son ventre. De ses doigts fins et délicats, elle dénoua sa ceinture, comme pour le libérer, tandis que ses soupirs se faisaient plus vifs, sa respiration haletante. Ses doigts remontérent, caressérent ses cicatrices, puis descendirent pour se plonger à l'intérieur de son pantalon, et de son boxer même. Elle lâcha ses lèvres un moment, et plongea sa bouche dans la chaleur de son cou, tandis que sa main se faisait plus envieuse, plus experte, caressant son membre avec envie, sans retenue.
Elle sentait monter en elle une envie furibonde, intenable, mais qu'elle se forçait de modérer, ne voulant pas paraître trop rapide. Elle appréciait énormément les caresses, le toucher de l'homme, et les marques rouges qu'il laissait sur sa peau. Doucement, elle planta ses délicates dents dans son cou, le mordillant légérement, tout en continuant de jouer avec son membre.
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Un long grognement rauque de plaisir lorsque Liliza referma ses mains sur le sexe gonflé de maxence. Quelle excitation il avait ressenti en la voyant défaire la boucle de sa ceinture, le libérer peu à peu de chaque ganse de tissu qui l'emprisonnait, le soulagement de sa verge pouvant enfin se déployer à son aise, tressautant lorsqu'elle tira l'élastique de son boxer, son gland enflé, rouge profond venant rebondir contre son nombril, et enfin les mains chaudes de la jeune fille l'empoignant fermement... Il laissa tomber sa tête entre ses épaules, se laissa aller aux caresses de la jeune fille avec délice. Il s'appuya à moitié sur les genoux, laissant livre les mouvements de Liliza. Ses petits doigts fins, blancs comme nacre caressant longuement ses bourses durs qu'il contracta involontairement sous le plaisir.
Ses doigts, experts, dont certains n'étaient pas plus gros que cette grosse veine qui saillait sur sa queue, qu'il sentait rouler dans sa paume tandis qu'elle l'empoignait.
Il la senti l'attirer à elle, et bientôt, ses dents vinrent le mordiller, le long de la fine peau de son cou....
- Hann... Putain....
Il se mordit la lèvre inférieur sous le plaisir et son sexe enfler davantage. Il adorait ça, c'était un de ses point faible. Être mordu dans le cou par une fille désirant...
Ses mains s'activaient sur la peau pâle de liliza. Ses cuisses, qu'il caressait doucement avant de griffer de tout ses doigts, laissant des marques de sauvage sur elle... avant de venir chercher ses fesses en la soulevant un peu, et de les pétrir.
La nuisette de Liliza, il la retroussa de plus en plus, finissant par dévoiler le petit trésor entre ses cuisses. La peau fine, douce, et tout aussi pâle, avec juste un petit bourgeon rose arrogant qui pointait d'entre deux lèvres claires... Il massa doucement ce doux renflement de sa paume, brune, plissée, rude, qu'il s'efforcait de rendre tendre... Le clitoris de Liliza coincé entre deux phalanges, disparaissant presque tant elle était petite dans ses mains d'homme, il le fit rouler entre ses doigts, longuement... tandis que son autre main continuait de relever le tissu, sur ce corps fin, si fin... l'ombre douce de quelques côtes, la profonde ligne de son nombril... Liliza continuait ses caresses, se laissant faire... Il eu l'impression de déshabiller une enfant avant de la mettre au bain... AU sol, sous lui, allongée dans son lit d'herbe fraiche et sombre...
Enfin, deux petits renflements apparurent, chacun agrémenté d'un autre petit bourgeon rosé, cerné d'une pâle auréole... Elles disparaissait complètement dans ses mains... Il se redressa, parcourant le corps de Liliza d'une paume chaude, douce, et de doigts la griffant tout le long, laissant sur elle un schéma rouge...
Enfin, dans une poussée de tendresse et de désir, il se pencha et fin sucer langoureusement la pointe de ces seins. Il balaya de sa langue râpeuse, humide et chaude ce téton qui plissait sous la pression avant de reprendre sa place, toujours plus rose, toujours plus dur... Il le suça longuement, comme il avait sucé la langue de la jeune fille, le harcela de sa pointe, l'enfouissant dans sa bouche, avec le reste de ce sein naissant...
Se reculant, il vit, avec un sourire carnassier, l'auréole devenue plus foncée avec ses succions...
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Face à toutes ses attentions, la jeune fille n'avait pû retenir des fins gémissements. Elle adorait ce qu'il lui faisait, et le sentir ainsi contre elle, caressant sa peau avec soin, l'embrassant avec inassouvissament ... C'était si excitant !
Elle continuait, malgré elle, de caresser son sexe, avec plus d'ardeur au fur et à mesure que le désir montait en elle. Elle sentait, au fond de son être, de son coeur, une envie profonde de lui. Tout son corps le réclamait ... Elle sentait la cyprine qui coulait de son entrejambe, et son excitation augmenta encore davantage. D'un bond, elle se redressa, et l'embrassa sauvagement. Elle retira sa main du pantalon de Maxence, et la glissa sur son torse. Puis elle appuya avec ses mains, le faisant se reculer encore un peu, l'invitant à s'asseoir sur le sol. Elle en avait tellement envie, qu'elle ne contrôlait plus ses actes. Tout son corps était devenu sensible ...
Elle l'embrassa, encore, et fit glisser ses lèvres le long de son cou, de son torse, de son ventre ... Sa bouche s'attarda sur son bas-ventre, et l'une de ses mains fit sortir délicatement le membre de Maxence à l'air libre. Aussitôt, la bouche de Liliza s'en empara. Elle l'entoura de ses lèvres, y déposant de longs baisers, puis venant faire glisser sa langue sur les contours de ce sexe. Ses gestes étaient vifs, mais langoureux. Ainsi, elle s'amusait avec son sexe, le prenant en pleine bouche, et faisant tournoyer sa langue autour de lui, puis entamant de doux vas-et-viens autour de ce membre avide.
Elle cherchait, sans conteste, à l'exciter énormément. Ainsi, elle laissa quelques " Mmh " s'échapper d'entre ses lèvres, tout en continuant son manége infernal.
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- Hannnnn... Oui...Comme ça, oui...
Il respira bruyamment entre ses dents en sentant sa queue s'engouffrer dans la bouche de liliza, sans aucune retenue, ce qui contrastait d'avec son visage d'ange innocent et enfantin... Dans ses yeux, la lueur de vice, de désir.. l'amusement de le sentir en sa possession, soumit aux simples circonvolutions de sa langue qui l'explorait de toute part...
Il renversa la tête en arrière, yeux fermés, la laissant faire égoïstement, tout abandonné au plaisir de sa bouche, savourant la manière dont elle le dégustait...
La lune réchauffait son visage, toute illuminé, sa bouche légèrement entrouverte sur des dents blanches qu'il gardait serré. Parfois, sa lèvre supérieur et les commissures de sa bouche se relevaient en un rictus qui pouvait passer pour de la douleur, mais on savait qu'il n'en était rien.. Il déglutit, et sa pomme d'Adam saillit largement sur la peau de son cou qui portait encore quelques marques rosées de morsures...
Il sentait sa verge croitre dans la bouche de Liliza, comme si elle s'épanouissait pleinement en elle. Sa queue rude, dont les veines saillantes faisait des ombres aux arêtes aiguës dessus. Dans la pénombre, on aurait pu croire à une barre de bois grossièrement taillé. L'idée le fit doucement rire, avant de s'interrompre dans un puissant gémissement lorsqu'elle accellera le mouvement infernal de sa bouche sur sa queue. Il souleva instinctivement le bassin, s'offrant davantage aux succions profondes de Liliza, dont les cheveux caressait délicieusement ses cuisses et son ventre en mèches épars...
- Huumm... rega... regarde moi... Regardes moi dans les yeux...
Ce fameux échange de regards, ou chacun se sentait à la fois soumis et dominant à l'autre... Où il pouvait voir ce visage d'ange le travailler consciencieusement... Lire dans les yeux de l'autre le plaisir qu'il en retire, y afficher le plaisir qu'on prend...
Il écarta une mèche de cheveux de devant les yeux de Liliza, lui caressa la joue, qu'il sentait se gonfler et se creuser en alternance... sachant avec émotion qu'il en était la cause...
Ses mains s'attardèrent dans la chevelure de la jeune fille, qu'il caressa longuement... Il y enfoui ses doigts... S'y agrippa doucement... d'une pression,n l'encourageant à aller de plus en plus profond...
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La jeune fille, comme à son ordre, leva les yeux sur lui. Des yeux clairs, fins, luisants, amusés. On aurait presque pû croire qu'elle souriait. Elle aimait beaucoup cet aspect de faire du bien à une personne qu'elle désirait énormément. Elle aimait beaucoup cette idée, et ne voulait pas cesser tant qu'il ne lui ordonnait pas de le faire.
Quand elle sentit sa main dans ses cheveux, et la pression exercée sur sa tête, elle ne put y répondre que positivement. Elle ferma les yeux, et recommença avec passion. Elle appuyait sur son membre, accélérant le mouvement, l'enfonça plus loin chaque fois dans sa bouche. Elle en avait tellement envie ... Elle continua les vas-et-viens, déterminée, tandis qu'elle relevait ses mains, et les passait sur son torse, le griffant légérement, le pinçant presque au passage.
Pendant ce temps, elle continuait. Chaque fois plus fort. Chaque fois plus profondément. Ses soupirs étaient accentués.
Une de ses mains quitta le torse de Maxence, pour venir se placer juste à la naissance du sexe du policier, pour venir y faire quelques vas-et-vients, exerçant même une légére pression sur le sexe, appuyant avec douceur. Sa langue, elle, entourait désormais son sexe, le chatouillant, le titillant avec amusement et envie. Elle le sentait gonfler dans sa bouche, et devinait son envie. Ce qui faisait accroître ses vas-et-vients. Au bout d'un moment, il entra entièrement dans la gorge de la jeune fille, infatigable. Elle avait la sensation de le sentir en elle, et ne le désirait que plus ardemment.
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Un son guttural sorti de sa gorge lorsque Maxence sentit son gland passer la barrière de la glotte de Liliza pour venir s'engouffrer dans sa gorge. Il se senti totalement absorbé, sa verge engoncée dans la douce chaleur humide de la jeune fille. Il imaginait la corge de la jeune fille se dilater à son passage. Un plaisir tel, qu'il s'en agrippa des deux mains dans la chevelure de la jeune fille pour y rester, le plus profond possible. Il l'y immobilisa tant il senti l'éjaculation proche, menaçant de le surprendre. Il sentit ses bourses s'écraser contre son menton, son nez a elle enfoncé dans la légère fourrure pubienne, respirant bruyamment.
Enfin il senti la vague refluer, et s'extirpa, dans un délicieux son humide.
Sa queue était complètement dur maintenant. Son gland, ronge foncé ses succions de Liliza se dressait devant son nombril, et palpitait au rythme des battements de son cœur. Dégouttant de salive épaisse, dont un large fil le maintenant toujours relié à la bouche haletante de la jeune fille. Sur sa toison perlait quelques gouttes scintillantes dans le rayon de lune.
- Han... tu es... Une superbe suceuse...
Ils jouèrent plusieurs fois à ce jeu de gorge, ne sortant d'elle que lorsqu'il se sentait sur le le point de jouir. Un plaisir sadique à deux. Ses couilles devinrent douloureuses de frustration et de coups de mentons. Sur les dernières passes, il devint franchement violent, pilonnant la gorge de Liliza de long et puissants coups de boutoirs
- Haaan, putain ! Han c'est bon oui....
Enfin il se calma, et admira une dernière vois le visage souillé de la jeune fille, se mit sbrusquement à genou et l'embrassa.
Puis il la pris par les épaules, et la jeta par terre sur le dos, pesant de tout son poids sur elle. Il respirait fort, vite, et murmura tout contre son oreille...
- Maintenant... c'est moi qui fait te bouffer, petite...
ET il lui mordit le lobe, les lèvres, le cou, coinça la pointe de ses seins entre ses dents et fit un léger mouvement de cisaillement, toute la peau de son ventre fut bientôt recouvertes de marques de dents... Il jeta le genou de Liliza sur son épaule, lui écartant les jambes, et lécha, mordit l'intérieur de sa cuisse.. Il suivit un parcours sinueux de la pointe de sa langue jusqu'à son aine, ou il lui fit un profond suçon.. Et arriva enfin a ce petit bourgeon rougit de plaisir...
Il le lapa comme un chien assoiffé, le suca avidement, parfois le caressait simplement du bout de son nez, pendant que sa langue venait harceler les petites lèvres de Liliza...
Il posa l'autre genou de la jeune fille sur son épaule, se mit lui même à genou, et ses bras l'enserrant autour de la taille, la souleva jusqu'à ce que seul les épaules de la jeune fille reste au sol, et que le bas de son dos repose sur les cuisses de Maxence. Il la coinça, la verrouilla entre ses bras, agrippant ses propres coudes opposés
Alors il entreprit d'enfourner sa langue bouillante dans l'intimité de Liliza, l'explorant de toute part, la dégustant comme un fruit trop jeune te pourtant déjà si juteux, avec un plaisir qu'elle pouvait sentir cogner durement contre son dos...
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Ce jeu sadique et assez cruel pour son amant amusa la jeune fille. Elle se sentait toute joyeuse, comme si elle découvrait une nouvelle attraction, un nouveau jeu. Elle avait le sentiment de détenir en elle une sorte de privilége, de pouvoir ... Aprés ce petit amusement, elle se sentait ragaillardie. Un sourire sur les lèvres, elle le toisa. Il semblait si féroce, si imbattable, si bestial ... Elle aimait beaucoup ce côté inhumain, cette force animale qui l'animait.
Dans un soupir, elle se laissa tomber sur le sol.
Dans un autre, plus profond et plus long soupir, elle sentit la bouche de Maxence vagabonder sur son corps. Elle avait hâte, si hâte ... Chacune des parcelles de son corps était electrifiée, et elle soupirait de plus en plus fort, son souffle devenant brûlant.
- Mmmh ... Oui ...
Elle devina vite sa bouche qui se glissait entre ses cuisses, lui arrachant un cri de plaisir vif et soudain. Une chaleur augmentait dans le bas de son corps, violente, virulente et incessante ... Elle soupira à nouveau, ses mains agrippées au sol, délicieusement enfoncée dans la terre, griffant ce sol même.
Sentir, en elle, sa langue, lui fit pousser un gémissement étouffé, comme si elle voulait être discréte. Cette langue sinueuse, qui se glissait dans les confinds de son être, attisait en elle une envie délicieuse. Elle la sentait se frotter contre ses parois, attiser son plaisir, faire exploser son désir ... Tout son corps s'enflammait, avide de sexe. Tout son corps flanchait sous les coups de langues féroces et sans pitié de son amant.
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Maxence buvait Liliza avec avidité, comme lorsqu'il se repaissait de son sang. Il sentait la cyprine de la jeune fille tapisser sa gorge, couler sur son menton, et de longues coulures zebraient son torse, s'insinuait en suivant les contours de ses abdominaux. Elle coulait sur son propre ventre aussi, son nombril recueillant les larmes de mouilles avant de déborder et de continuer leur trajet jusqu'à ses petits seins.
- Huummmpf... Tu es... Huumm.. si bonne...
Sa langue la pénétrait de toute sa longueur, il l'explorait en profondeur, léchant ses parois internes, parcourant chaque plis, chaque cannelure, gravant dans son esprit les détails de l'intimité de la jeune fille, imaginant avec délice le moment ou sa queue remplacera sa langue, et viendrait harceler à son tour chaque aspérité...
Sa langue s'engourdissait à force d'asticotage. Il s'écarta légèrement, et vit avec plaisir le sexe de liliza teinté d'un rose profond. Il l'écarta de ses doigts, admirant les replis découverts qu'il ne pouvait cesser de déguster.
Il s'obligea pourtant à la rallonger, sachant que ce qui attendait serait meilleur encore...
Il revint au dessus d'elle, regardant son visage en proie au désir... Quelques gouttes de mouille vinrent maculer les lèvres et le menton de Liliza. Il se pencha, l'embrassant, lui faisant gouter la saveur de son propre corps...
Il prit sa verge dans la main... le contact lui semblant soudainement rugueux, presque rustique après la douceur et la délicatesse de sa fleur intime de jeune fille...
Il posa son gland à l'entrée.... Niché tout contre ce cocon de chaleur et d'humidité... et commenca à faire pression..
Les lèvres de Liliza s'écartèrent avec difficulté au passage... Dieu qu'elle était serrée... C'était la première fois qu'il prenait une fille si frèle...
Il se redressa, son gland n'était même pas entièrement entré... Il se racla la gorge et fit couler un long fil de salive dans sa paume, avant d'en enduire consciencieusement sa queue. Il le refit deux fois, n'achevant que lorsqu'elle fut bien luisante, que que l'excédant s'écoulait sur l'herbe et la pointe des fesses de Liliza...
Alors il reprit position...
- Tu risques d'avoir mal, ma belle... murmura-t-il tout contre l'oreille de Liliza avant d'y déposer un baiser.
Il refit pression... S'arc-boute... Et pesa de tout son poids... Son gland forçait, forçait dans les chaires intimes de la jeune fille... Sa queue si dure, si gonflée, ne faiblissait pas, continuait sur sa trajectoire, inexorablement....
Il pesa de plus en plus... Le bord de son gland passa alors la frontière, et brusquement, il s'enfonca en elle jusqu'à la garde, dans un grondement animal, les dents serrés, le visage relevé vers le ciel, un sourire sardonique sur son visage contracté aux joues mal rasées...
Il était en elle...
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Jusque là, d'immenses soupirs s'échappaient de la bouche de Liliza. Elle en avait envie, follement, c'était vrai, et le plaisir qu'il lui offrait agitait son corps de soubresauts. Elle s'agitait, envieuse, savourant ce moment où sa tête était entre les jambes de Liliza. Mais elle en voulait tellement, une envie furieuse ravageant son coeur et sa tête ...
Quand elle le revit remonter son visage, elle sut aussitôt que lui aussi n'y tenait plus. Elle le sentait. Elle l'embrassa aussitôt, savourant ce baiser si fougueux, au goût de cyprine, de sang et de salive si sauvage. Elle avait envie de lui. Elle sentait son gland se presser contre son sexe, excitée par cette attente. Certes, son membre était impressionnant, et la sensation qu'elle ressentit quand il effleura l'entrée de son sexe fut attisante, mais elle le voulait en lui. Tant pis pour la douleur. Elle en avait trop envie pour se poser davantage de questions.
Elle entendit l'ultime avertissement, et sentit son ventre se serrer.
- Aaah ...
Quand il entra en elle, vainqueur, elle rejeta son visage en arrière, soudain prise d'un soubresaut terriblement plaisant. Toutes ses parois, humides, accueillait avec douleur ce membre si attendu. Un long râle, presque un gémissement, s'échappa de ses lèvres, tandis qu'elle inspirait de grandes bouffées d'air. Elle releva ensuite le visage vers Maxence, cherchant ses yeux, sa bouche, n'importe quoi d'autre.
Une attache. Ses mains étaient si enfoncées dans la terre ... Elle voulait le sentir contre elle, encore une fois.
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C'était si bon si enivrant d'être niché au creux de son corps. Elle était bouillante à l'intérieur, Maxence en retira un plaisir douloureux.
Il du franchement forcer pour se ressortir, centimètres par centimètres, raclant bien l'intérieur de Liliza au passage... avant de se renfoncer en elle, dérangeant à nouveau ses chaires intimes, les écartant, se creusant un passage personnel dans la jeune fille, uniquement pour lui, son entrée privilégiée...
Il la travaillant de longues minutes ainsi, se déhanchant bien pour s'extraire d'elle jusqu'au bord de son gland avant de se renfourner vicieusement.
- Han putain... oui... Tu es.. Hann.. Tellement serrée ma belle... Tu me.. Hummm... Tu me sens... Là... Tout au fond de toi ?...
Il se redressait, regardant le fin et étroit bas-ventre de Liliza enfler au passage de sa queue... Ses petites lèvres tirée à l'extrême, au point d'en devenir blanches... Quand il sortait d'elle, elles l'emprisonnait et ressortaient légèrement, comme si elles essayaient de le retenir de s'en aller...
Il n'en avait aucune intention.. Alors, il revenait en sens inverse, et elles se renfoncait avec lui, reprenait leur place initiale tandis que sa verge continuait de s'enfoncer inexorablement... Il voyait les veines de sa queue ressortir puissamment au bord de son vagin, étranglés par l'étroitesse de Liliza... Il harcela du pouce son clitoris gonflé en tendu... A la base de sa queue, un anneau humide, presque mousseux de mouille, qui coulait sur ses bourses et gouttait au sol...
Quand les va et viens dévirent plus facile... Il la saisit par les hanches, imprimant la marque de ses doigts dans sa chaire pâle, et commença a la besogner vigoureusement, à grands coups de boutoirs longs et profonds.
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L'entrée fut assez difficile, mais la douleur laissa bien vite la place au plaisir. Un plaisir immense, qui la submergeait avec violence. Elle avait le sentiment que chaque coups de butoir qu'il lui assenait faisait grimper en elle une violente passion, un plaisir terrible qui était resté trop longtemps tapis en elle, et qui se réveillait maintenant.
Chacuns de ses vas et vients soulevaient son torse, et lui faisait lâcher des soupirs, des gémissements. Elle avait la tête rejetée en arrière, encaissant avec une certaine envie chaque fois que son membre venait se frotter à ses parois. Elle sentait que, petit à petit, il prenait ses aises.
Alors elle se sentit secouée. Les mouvements étaient devenus fluides, réguliers, vigoureux. Elle les accompagnaient d'halétements, de gémissements. Quand il saisit entre ses doigts son clitoris, un cri fiévreux s'échappa d'entre ses lèvres.
- Ouii ... Je te sens ... Plus fort ... Haan ...
Elle ne contrôlait pas ses paroles, accentuées d'une respiration haletante et désirante. Le plaisir commençait à pondre en elle, et inondait chaque parcelle de son corps. Elle avait le sentiment de ne plus se contrôler et trouvait cela tout simplement excellent.
Mais, mue d'une force sans limite, elle se redressa doucement, nouant ses mains autour du cou de Maxence, et capturant ses lèvres. Elle aussi faisait remuer son bassin, afin de sentir sa queue s'enfoncer plus loin en elle, et faisait même des vas et vients avec le bas de son corps.
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Il lui rendit ses baisers et ses coups de reins avec plaisir, allongé sur ce corps qu'il besognait avec volupté.
Un observateur aurait trouvé la scène d'une grande tendresse, à voir ces deux corps unis onduler de concert sous les rayons de lune. Si Maxence n'avait pas eu un corps bardé de cicatrices comme un voyou, si la fille qui gémissait sous lui n'avait pas eu l'air d'avoir moins de la moitiée de son age. Et si il n'y avait pas un cadavre ouvert aux quatre vents à côté d'eux.
Mais c'était justement, la beauté, l'extase de la chose. Ce que personne n'aurait pu comprendre. Dans ce corps de jeune fille était niché un cœur qui battait au même rythme que lui. Une beauté aux airs d'innocence qui cachait une femme pleine et entière, qui cachait en elle des passions qu'elle avait révélée au fond de lui. Qui l'avait fait éclore.
Il se redressa, l'entrainant avec elle, bras serrés autour d'elle. Là, agenouillée sur l'herbe fraiche, assit sur ses talons, avec les pieds de Liliza qui battait sur ses fesses à chaque coup de rein... il ne pouvait cesser de l'embrasser. La douceur de ses lèvres, l'expertise de sa langue, si vive, agile, et pourtant si petite, dévorant sa bouche avec une voracité que démentait la naïveté de ses traits enfantins. Avec une impudeur totale. Elle gémissait voluptueusement, le son d'une femme qui sait ce qu'elle fais, qui sait ce qu'elle aime... Son seul désir à cet instant était de lui donner ce qu'elle voulait, du mieux qu'il pouvait...
Une de ses mains vint saisir fermement les fesses de la jeune fille. Ce beau petit cul doux et blanc qui ondulait sur lui... Son corps était si léger... Si délicat... Sa peau tendre plaquée contre le ventre dur et contracté de Maxence...
Il se mit à la faire aller et venir toute entière sur lui, la soulevant et l'abaissant à la force des bras, la faisant s'empaler sur toute la longueur de son sexe qui se repaissait d'elle... Sa main la pétrissait fermement... Il donna parfois une claque sur ses fesses, laissant la marque de ses doigts rouge... Avant que son majeur ne suive le sillon de sa raie, longuement, caressant à chaque passage son petit anneau plissé...
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La jeune fille sentait violemment, chaque fois, le membre de Maxence entrer en elle avec une vive douleur qui disparaissait facilement pour laissait la place au plaisir. Un plaisir qui l'envahissait chaque fois de plus en plus fort, avec toute la force et l'envie qu'il insufflait à ses coups de reins. Liliza hocquettait de surprise, surprise de cette sensation, surprise de voir comment son corps et son esprit réagissaient face à la situation ... Mais elle sentait sa respiration haletante, violente presque, qui animait son corps et le possédait totalement.
Elle devinait ses mains sur sa peau, qui la tenait et la caressait, couvrant son corps de frissons plus vigoureux les uns que les autres. Ses soupirs augmentaient à chaque secousses, devenant plus appuyés, plus violents, tandis que sa voix se perdait en gémissements, et que ses bras fins enserraient le cou de Maxence, l'embrassant follement.
Quand elle sentit ses mains glisser sur ses fesses, elle eut un soupir appuyé. Elle se serra plus fort contre lui, plaquant une de ses mains sur son torse, la faisant glisser et remonter au fur et à mesure des vas et vients. Sa main dégringola dans son cou, avec une tendresse enfantine, et parsema sa peau de baisers sans tabous.
Elle aimait la saveur de la peau de cet homme.
Aussi, elle se dépêcha de planter ses dents avec douceur dans cette même peau, la dégustant à souhait. Sa bouche, parfois, s'éloignait de ce lieu pour qu'un gémissement vienne sortir de sa bouche, tandis que le plaisir l'envahissait, engourdissant presque ses membres. Elle se sentait plus vivante que jamais, entre les bras et les mains de Maxence, prise ainsi, excitée comme jamais par une situation délicieuse ...
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Leurs mouvements étaient fluides, puissants, intenses. La machine était maintenant parfaitement huilée, et Maxence besognait Liliza avec une régularité qui donnait quelque chose d'inéluctable à l'acte. Que rien n'aurait pu empêcher d'arriver à terme.
Les dents de Liliza lui arrachait des râles de plaisir lorsqu'elle parcourait sa chaire comme lui-même l'avait fait de ses ongles, de sa langue...
La sueur perlait sur son corps et venait parsemer la peau claire de la jeune fille. Au fond de son ventre, il sentait cette boule de chaleur si caractéristique enfler, de plus en plus...
- Han... Han.. Je .. Sens que ça monte...
Les picotements recouvrant son corps entier, et se concentrant sur la pointe de sa queue profondément à l'abri en elle...
- Haaan putaiiin... Ha !...
Ses coups de reins devinrent secs, forts, claquant cruellement leur peau l'une contre l'autre. Ces coups de bassins qui n'avaient plus rien à voir avec le partage de plaisir d'avant. C'était ici le rythme brutal dont le but était aussi clair inévitablement : les plus efficace possibles pour l'amener pour de bon à l'orgasme, à le laisser enfin soulager son besoin...Un grondement rauque accompagnait chaque mouvement. La violence les faisaient glisser doucement sur l'herbe. Maxence agrippait d'une main la nuque de Liliza, la calant autant que possible sous loin, pour donner le maximum d'impact à ses coups de pillon, tandis que l'autre main saisissait de pleines poignées d'herbe pour se maintenir.
Ses cuisses le tiraillait, son dos, même les muscles de ses bras à maintenir la jeune fille. Ses abdominaux étaient en feu, ses cheveux humides de sueur...
Il sentit le point de non retour franchit... Dans son excitation, il se mordit violemment la langue... qu'il fourra sans douceur dans celle de Liliza.
- Huummff... Bois.. Bois moi...
Le goût de son sang, dont un large trait coulait de la commissure de Liliza jusqu'à son lobe d'oreille avant de se perdre dans ses cheveux épars et dans l'herbe... Son visage contracté de hâte, et de douleur...
La scène n'avait plus rien d'amoureuse. Un observateur aurait maintenant cru aux grognements violents et aux gestes brusques assister à un meurtre en direct...
Il agrippa les hanches de Liliza, enfonçant ses ongles pourtant cours jusqu'au sang.. Se plaqua contre elle, s'immobilisa, fébrile, avec la soudaine impression que Liliza était d'un seul coup redevenu complètement étroite... ...
Et la première vague de plaisir déferla, si puissante qu'il eu l'impression qu'une main brulante qui pétrissait les bourses, tandis que son cri de plaisir se perdait étouffé dans la gorge de Liliza... Il se déversait à long traits épais dans le ventre de la jeune fille...
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Un observateur, oui, aurait eu trés peur. Il n'y avait plus rien, ici, qu'une sorte de passion sauvage, animal, qui ne donnait pas l'impression d'avoir face à nous un couple de jeunes amoureux, mais une scéne atypique et violente.
La stature de Maxence donnait des indications sur son âge, tout comme la silhouette de Liliza dévoilait sa jeunesse. Cette scéne, vraiment, aurait pû être mal digérée ... Mais là n'était pas le détail principal. En cet instant précis, Liliza était occupée à plusieurs choses ... D'un côté, ses mains agrippaient sans aucune douceur la peau de son amant, la tiraillant entre ses ongles, marquant son dos de griffures rouges et violentes, afin d'extérioriser au mieux le plaisir qui grimpait en elle avec une telle violence que tout son être en était secoué.
De plus, elle s'acharnait à chercher à l'embrasser, avec passion, même si elle sentait bien que sa respiration était saccadée au possible. Ses gémissements étaient passés aux cris haletants, presques inhumains. Une voix enfantine qui poussait ce genre de cris, c'était assez étrange à entendre.
Et son organisme s'agitait, au fur et à mesure que les coups de bassins devenaient plus violents, plus fort, enflammant ses cuisses et son bas-ventre, son coeur bondissant allégrement dans sa cage thoracique. Elle se sentait venir.
D'un bond, elle lâcha ses lèvres, rejetant son visage en arrière, inspirant un coup violent, tandis qu'un cri infini traversait la barrière de ses lèvres. Son corps se cambra, tandis qu'un frisson à la fois gelé et bouillonnant traversait son épiderme, et son corps tout entier.
Elle le sentait se déverser en elle, et inspira longuement, surbmergée, ses yeux bleuâtres fixant le ciel, tandis que sa poitrine se soulevait par saccades irréguliéres.