Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Shigure le jeudi 08 juillet 2010, 12:52:27
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Shigure courrait dans les couloirs. Elle ne s’était pas encore inscrite mais le secrétariat lui avait dit qu’en attendant l’inscription effective, elle pouvait commencer à suivre les cours. « Pas de problème ! » lui avait dit la secrétaire. Pas de problème ? Si, malgré tout.
Elle n’avait reçu ni plan des salles, ni informations, ni quoi que ce soit ! Juste la liste des cours et les heures de ceux-ci avec le numéro de local.
Shigure se retrouvait donc à courir dans les couloirs. Sa timidité dans ce nouvel univers lui ôtait l’envie de se faire remarquer en arrivant en retard à son tout premier cours dans ce lycée. Mais… Toujours est-il qu’elle était en train de courir et elle ne trouvait pas. Cette école lui semblait immense. Elle avait déjà passé deux passerelles. Les premiers bâtiments, avant la première passerelle, étaient composés de salles portant une lettre P. Ce sont des bâtiments au style très anciens. Ensuite, des autres locaux nommés E. Et dans un bâtiment extérieur, des locaux J. Elle en avait assez et décida de demander son chemin.
Elle vit un homme d’au moins 80 ans se rapprocher.
- Bon… Bonjour monsieur… Vous sauriez m’indiquer la salle de classe A212 ? Demanda-t-elle essoufflée.
Le vieil homme arbora un doux sourire et semblait très gentil. D’une voix cependant très grave, il lui répondit :
- Bien sûr jeune demoiselle, continuez votre course vers ce couloir, passez la passerelle de verre et montez au deuxième étage. Ensuite, prenez à gauche et vous arriverez au A212, c’est la troisième porte à gauche.
- Merci beaucoup ! Rétorqua Shigure en se remettant à courir sous l’œil amusé du bonhomme.
Comme prévu elle arriva en salle de classe. Enfin, c’était le cours d’histoire. Elle aimait l’histoire et se réjouissait de commencer. Elle alla s’installer au dernier rang comme à son habitude devant le regard interrogateur des élèves. Elle arbora immédiatement le visage dur qui est le sien lorsqu’on la regarde. Aux éventuels « coucous » de la main que certains lui firent, elle répondit simplement par un index levé. À peine assise, certains se penchaient déjà pour lorgner sous sa minijupe. Elle ne fit rien mis-à-part serrer les cuisses. Après 5 minutes, certaines filles commencèrent à lui faire la conversation…
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Voilà déjà plusieurs jours que Clara traînait dans l’établissement scolaire de Seikusu, depuis qu’Hiroko l’avait invoqué d’ailleurs. Cela faisait d’ailleurs deux-trois jours qu’elle n’avait pas croisé la jeune élève, et son corps lui manquait un peu. Ainsi, le plus souvent, le soir, elle les passait dans la pièce où elle avait été invoquée, se servant de l’hôtel comme lit. Elle avait osé plus récemment se servir de l’infirmerie pour dormir une fois l’établissement scolaire vide de toute présence, et de la cafétéria pour se nourrir. Mais, depuis ses derniers jours, la jeune femme se repérait bien mieux dans cette école qu’elle parcourait principalement la nuit. Mais, elle le fit tout de même de jour aussi, et étrangement, à part des regards de jeunes hommes, désireux de passer quelques moments privilégiés avec elle, elle n’avait pas spécialement attiré l’attention. Sans doute que les élèves et professeurs qu’elle croisait, la prenaient soit pour une enseignante ou un membre de l’équipe éducative.
C’est ainsi qu’un matin, Clara déambulait tranquillement dans les couloirs du lycée, les élèves étant déjà, ou du moins pour la plupart, dans les salles de classes. La raison était simple, il était déjà près de neuf heures, et les cours avaient déjà commencé, et la seconde heure de cours allait même débuter. C’est alors qu’elle vit déboucher d’un couloir menant à une autre section de l’école, une jeune fille visiblement pressée, puisqu’elle était clairement en retard. La jeune femme sourit, alors qu’elle voyait la demoiselle s’arrêter pour demander un renseignement à un vieil homme, s’occupant du ménage, profitant de ce vide pour fignoler la propreté du couloir. Ben sur elle était trop loin pour entendre, mais se dit qu’elle allait demander à cette personne ce que la jeune élève lui avait demandé.
- Excusez moi de vous importunez, mais pourriez vous me dire ce que cette jeune demoiselle vous a demandé ?
Demanda calmement Clara, sans surprendre le vieil homme, qui se mit à la regardé avec un peu d’intérêt, et un sourire qui en disait long. Mais, elle laissa passer, puisqu’après tout, sa tenue était là pour cela, et elle obtient donc rapidement une réponse.
- Oui, elle me demandait où se trouvait la classe A212. ..Mais que diriez vous de passer un peu de temps avec un vieil homme ?
Enchaîna le vieil homme, alors que Clara regardait dans la direction qu’avait prise la jeune fille. Cependant, elle tourna son regard vers son interlocuteur, sans paraître surprise ou perturbée par l’invitation de l’homme.
- Merci, mais j’ai quelque chose de plus important à faire.
Dit-elle avant de s’éloigner de l’individu, cherchant à présent la salle de cours en question. En effet, l’idée de jouer, et discuter avec l’élève en retard était intéressante, surtout que le fait que celle-ci soit en retard pouvait être intrigant tout de même. Arrivant alors devant la classe, elle vit à travers la fenêtre de la porte que celle qu’elle cherchait était effectivement là, en train de discuter avec des jeunes filles, alors que les jeunes hommes tentaient de voir discrètement ce qu’il y avait sous sa jupe. Clara en sourit amusé, les trouvant tout de même un peu idiot, et loin d’être subtil. Elle tourna alors son regard vers le bureau et vit que le professeur n’était pas là, ce qui était quand même un peu étrange. Serait-il absent ? Elle se mit à sourire, mais cette fois d’un air plus malsain, venant d’avoir une idée. Elle ouvrit donc la porte, et entra dans la pièce, attirant bien entendu l’attention de tous, et en particulier des jeunes hommes. Se dirigeant jusqu’au bureau, elle s’arrêta à côté et se tourna face à la salle.
C’est alors qu’elle vit une note d’information sur ce dernier et comprit que leur professeur serait absent pour la journée, et donc que ces élèves étaient en études pour toutes la matinée puisque l’après midi était souvent réservés au sport et aux clubs. Elle eut donc une seconde idée qu’elle énonça alors aux jeunes gens.
- Comme vous le savez tous, votre professeur d’histoire est absent, et le directeur vient de me demander de le remplacer pour aujourd’hui. S’est d’ailleurs la raison de mon retard, alors maintenant calmez vous, et commençons le court.
Dit-elle calmement avant d’ouvrir le livre du professeur de cette classe, que ce dernier avait oublié dans un tiroir. Elle l’ouvrit, cherchant un peu, puis commença à faire son cours. Les murmures des élèves furent tels qu’elle savait très bien que le cours était loin d’être au top, mais, l’attention de la classe avait été assez facile à obtenir, surtout celle de la gente masculine, donc aucune plainte réelle ne se manifesta. C’est ainsi que la matinée se finit, et que le gong sonna l’heure du déjeuner. Les élèves commencèrent donc à se lever et plier leur sac pour sortir de la salle, mais Clara interpella alors la jeune élève qu’elle avait vu courir dans les couloirs.
- Vous pourriez rester un peux, j’ai à vous parlez mademoiselle ?
Demanda calmement la jeune femme à l’élève quand elle arriva devant elle, suivant ses camarades pour sortir de la salle. Ceux-ci se demandaient d’ailleurs ce que le professeur pouvait bien lui vouloir, avant de se dire que s’était des formalités pour entrer dans l’établissement à régler.
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Pendant que les autres filles lui parlaient, Shigure vit arriver une femme dans la classe. Elle était extraordinaire. Elle était grande et mince avec une poitrine magnifique. Sa robe était presque hypnothisante et son regard de même. Elle était d'une beauté ensorcellante et Shigure ne se rendit pas compte que le bouclier de filles autour d'elle avait disparu et que les regards des garçons avaient quitté ses jambes pour la vision de cette femme superbe.
La femme prit la parole :
- Comme vous le savez tous, votre professeur d’histoire est absent, et le directeur vient de me demander de le remplacer pour aujourd’hui. S’est d’ailleurs la raison de mon retard, alors maintenant calmez vous, et commençons le cours.
Le sujet était Louis XIV. Un sujet que Shigure aimait. Elle appréciait l'histoire de France d'ailleurs. Mais ce qui la passionnait encore plus, c'était la longue chevelure de cette prof si spéciale. Shigure n'avait jamais vu une prof aussi... Comme ça ! Ses cheveux étaient noirs et Shigure rentrait dans un autre univers quand cette prof se retournait. Elle pouvait alors admirer ses cheveux. La seule envie de la jeune fille était alors de caresser ces cheveux. C'était merveilleux.
Mais au-delà de cela, Shigure était charmée aussi par le cours car le professeur savait si habilement expliquer la vie de cet homme que l'on se voyait dans ses bals comme si l'on y était à tel point que Shigure se mit à rêver qu'elle dansait avec Louis XIV sous l'œil amusé de sa prof qui l'hypnotisait par ses paroles.
La fin du cours arriva dès lors très vite ! Soudain, la prof l'interpella, à la grande surprise de Shigure qui sursauta :
- Vous pourriez rester un peu? J’ai à vous parler mademoiselle ?
- Euh... Ou... Oui... Bredouilla Shigure.
C'est ainsi que Shigure, au moment de sortir de classe s'arrêta, gênée devant le bureau de sa prof. Elle ne savait pas quoi faire. Elle attendit donc une réaction de sa prof.
Shigure avait une vue plongeante sur son décolleté qu'elle ne put s'empêcher de regarder.
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Clara était en train de se faire passer pour un professeur d’histoire, pour pouvoir s’approcher de sa « proie ». Et bien que ce n’était guère dans ses compétences, elle sembla y parvenir assez bien, puisqu’à aucun moment les élèves ne la coupèrent, ne serait ce que pour y demander de plus amples informations sur le sujet abordé qu’était Louis XIV. Peut être était ce aussi parce que tout le monde, y comprit la jeune femme qu’elle avait observait plus tôt, avait son regard braqué sur elle, et donnait l’impression d’être hypnotisé, plus captivé par sa beauté que par le cours en lui-même. Ce qui fit sourire Clara intérieurement, qui trouvait cela amusant. En effet, s’était fou de voir qu’une belle femme pouvait avoir un tel pouvoir sur les hommes qu’avec son physique.
Malheureusement pour eux, le cours prit fin, et les élèves durent changer de classe pour passer à autre chose. Enfin tous sauf une, puisqu’au moment où la jeune fille qu’elle avait vu courir plutôt dans les couloirs, arriva à son niveau, Clara l’interpella et lui demanda de rester un peu plus longtemps. Celle-ci sursauta d’ailleurs à la demande, et s’arrêta alors, prenant une allure gênée, devant le bureau de l’enseignante. Celle-ci demanda alors au dernier élève sortant de la classe, de fermer la porte avant de venir se placer face à la jeune femme, posant son postérieur sur le bord de son bureau, enfin celui être supposé le sien.
- Vous savez qu’il est interdit dans les couloirs, même lorsqu’on est en retard, n’est ce pas ?
Demanda Clara, sachant déjà la réponse, alors qu’elle souriait en voyant que le regard de l’élève ne regardait pas son visage, ou le sol, mais sa poitrine. Elle trouva d’ailleurs cela assez intéressant, se disant qu’elle n’aurait peut être pas tant de mal à obtenir les faveurs de la demoiselle. Mais, trop brusquer les choses risquait de faire tomber sa couverture, et elle continua donc.
- Enfin passons, puisque j’étais moi aussi en retard. Par contre, je ne vous ai encore jamais vu dans cet établissement. Pourriez vous vous présentez ?
Demanda la jeune femme, plaçant son regard sur le corps de la jeune femme, de façon un peu plus discrète. Celle-ci était plus petite, et avait des formes moins développées que Clara, certes, mais elle restait néanmoins très jolie. Relevant alors son regard sur son visage, pour croiser le regard de l’élève, se demandant, si elle l’avait bu la détailler. Pour sa part, elle était appuyée au bureau, main sur le bord, au lieu de les croiser, ce qui la mettait encore un peu plus en valeur.
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- Enfin passons, puisque j’étais moi aussi en retard. Par contre, je ne vous ai encore jamais vu dans cet établissement. Pourriez vous vous présentez ?
Shigure était pétrifiée. Se rendant compte de son audace à ainsi regarder la poitrine de sa prof, elle leva les yeux et eut un instant l'impression que "Madame" la détaillait discrètement. Quoi de plus normal ! Elle se demandait sans doute ce que Shigure faisait parmi les autres élèves alors qu'elle n'en faisait techniquement pas partie...
Cependant, Shigure devait lui répondre rapidement pour dissiper les doutes et suspicions. Elle Voulut répondre et ouvrit la bouche mais la prof s'appuya alors sur le bureau sur ses mains. Cela faisait ressortir sa poitrine... Mais elle eut alors une vision du passé qui lui fit remonter les yeux et donner sa réponse rapidement en se mettant presque au garde-à-vous :
- Je m'appelle Mebana Josei Dan'sei, Madame. Je suis arrivée il y a peu et je viens d'arriver dans cette école. C'est mon premier jour et les locaux sont grands. Je m'excuse pour l'entorse au règlement, je ne le connait pas encore très bien. Je ne suis pas encore sur la liste des élèves mais cela ne saurait tarder ; en attendant, le secrétariat m'a dit de suivre les cours.
Shigure avait dit tout ça comme un soldat. En s'en rendant compte, elle se détendit mais restait gênée. Les yeux magnifique restaient fixés sur elle. Elle plia légèrement sa jambe droite de manière à se rendre plus détendue... Shigure voulut continuer en disant des phrases passe-partout :
- Vous donnez admirablement bien votre cours ; on a l'impression d'y être... Euh... Oui... Euh... Sinon dans la vie de tous les jours, on m'appelle Shigure !
La gêne la dévorait à présent. Elle baissa les yeux pour regarder ses pieds.
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La jeune étudiante semblait des plus stressée, sans doute la peur que Clara remarque sur quo posait le regard de celle-ci sans doute. Mais, au contraire, cela la faisait sourire, et lui plaisait. En effet, lorsque viendrait le moment de passer aux côtés agréable de sa mise en scène, la jeune femme ne s’y opposerait sans doute pas. Et en plus, tout comme cette dernière, elle avait eu aussi le regard baladeur. S’est alors, que lorsque la fausse enseignante prit une pose qui la mit plus en valeur aux yeux de Shigure, celle-ci se figea alors, donnant une longue explication sur son retard et sa présence dans cette classe.
- Il s’avère donc inutile que je tente de faire une vérification si vous êtes nouvelle..
Dit-elle d’un ton assez cale, voulant un peu rassurer la jeune élève, qui semblait avoir du mal à se décontractée face à sa pseudo enseignante. Clara se demanda alors un instant ce que penserait celle-ci si elle apprenait que la dame sous ses yeux jouait un rôle elle aussi. Enfin, Shigure n’en jouait pas, mais le fait qu’elle ne soit pas une élève officielle pouvait le laisser penser. Cette dernière tenta de prendre une pose détendue, mais sa voix toujours tremblante et hésitante montra qu’elle était loin de l’être. Surtout qu’elle enchaîna deux informations qui n’avaient aucun lien entre elles, voir même que la seconde aurait pu être fait lorsqu’elle avait donné son nom.
Alors que la première avait été un compliment sur le cour que Clara avait donné. Cela la fit sourire, puisque s’était au final le premier qu’elle avait donné de sa vie, surtout qu’elle n’était même pas originaire de la Terre, mais de Terra. Clara se leva alors de son appui pour se rapprocher de la jeune femme tendue. Elle lui souriait tendrement, alors qu’elle leva une main pour lui poser sur l’épaule.
- Détends toi, je ne vais quand même pas te mordre !
Dit-elle, toujours son sourire, ce montrant plus amusé cette fois. En effet, elle n’avait pas fait restée Shigure pour que celle-ci ait peur d’elle ou craint qu’une quelconque sanction s’abatte sur elle par une présence peu habituelle dans une salle de cours.
- A moins que cela ne soit ce que tu veuilles peut être ?
Continua t elle avec humour, venant poser un doigt sus le menton de la jeune femme pour lui soulever le visage doucement, et pour qu’elle vienne croiser son regard, d’un visage à quelques centimètres du siens, et non plus ses pieds. Elle finit alors par se redresser avant de prendre la parole, son doigt sous le menton de Shigure ayant disparut de cette place, alors qu’elle retirait aussi la main de sur son épaule.
- Mais dans tout çà, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Clara Share.
Dit la fausse enseignante, quittant un instant le regard de son « élève » pour regarder par la fenêtre, et voir le temps magnifique qu’l y régnait. Mais, elle ne le fit que brièvement avant de revenir vers l’étudiante.
- Sinon, tu as prévu quelque chose durant ton temps libre aujourd’hui ?
Demanda t elle poliment, pour voir si elle allait pouvoir passer plus de temps avec la jeune femme, que son côté gêné rendait de plus en plus jolie.
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Quand le professeur se leva pour poser sa main sur l'épaule de Shigure, celle-ci ressenti un courant de chaleur partant de cette main et se répandant dans tout son corps. C'était un frisson étrange et surnaturel. Shigure ferma alors un instant les yeux. Puis la prof lui annonça quelque chose :
- Détends toi, je ne vais quand même pas te mordre !
En entendant cela, combiné à la main posée sur son épaule provoquèrent un soupir de soulagement chez Shigure. Accompagné d'un grand frisson à nouveau qui provoqua une chair de poule sur son corps et en même temps un durcissement de la peau du bout de ses doigts ainsi que du bout de ses seins qui se dressèrent, presque timidement...
- A moins que cela ne soit ce que tu veuilles peut être ? Dit la prof.
Le frisson laissa place à un glacement de sang. Shigure fut l'ombre d'un instant perturbée par cette phrase avant de se rendre compte que cela n'était qu'un trait d'humour destiné à détendre l'atmosphère. Shigure se détendit plus même si la gêne de départ restait là.
L'index de l'autre main de la prof lui avait en même temps soulevé le visage. Le regard de Shigure balaya alors ses pieds, le sol, les pieds de la prof, ses jambes, son ventre, ses seins... Un parcours agréable, mais interminable ! Mais il se termina tout de même pour atterrir dans les yeux de la beauté en face d'elle. L'attitude de cette prof sembla étrange à Shigure. Étrange, bizarre, ambigu pour une prof... Mais elle oublia cette pensée rapidement, noyée dans le regard magnifique et ensorcelant de la femme qui lui faisait face.
- Mais dans tout çà, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Clara Share. Continua la prof.
Shigure pensa que ce nom lui allait bien et il sonnait comme une musique dans les oreilles de Shigure. Soudain, Shigure se rendit compte, en voyant s'éloigner quelque peu la femme, que sa gêne la quittait. Elle était intriguée et une envie prit Shigure. Une envie qui peu parfois prendre les gens, une curiosité. La gêne laissa place en effet à l'envie de connaître. Qui est cette femme ? Elle semble être ouverte à se dévoiler, à discuter, à partager un moment avec Shigure. Et puis que risque Shigure. Comme le disait Clara, elle ne mord pas. Et c'est une prof, elle ,ne risque pas d'enfreindre le règlement. Et connaître une prof ne peut être que positif dans le parcours d'une étudiante nouvelle venue...
Revenant vers Shigure, Madame Share lui adressa à nouveau la parole :
- Sinon, tu as prévu quelque chose durant ton temps libre aujourd’hui ?
Shigure ouvrit la bouche pour répondre... Elle avait peut-être cours mais cela ne serait pas grave de ne pas y aller, après tout, elle n'était pas encore inscrite ! Shigure décida alors de répondre :
- Moi ? Pas grand chose. Rien de la journée ! Rien du tout en fait Madame Share ! Je suis nouvelle dans le coin et je ne connais pas grand monde. Pourquoi ? Je peux vous rendre service madame Share ?
Shigure se dit qu'ainsi elle se rendait disponible envers madame. Et elle se détendit.
Shigure prit une pose détendue et se passa une main dans les cheveux comme pour montrer qu'elle était à l'aise.
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Clara se retrouvait seule avec Shigure, celle-ci se montrant des plus gênée, comme si elle avait commit une faute, bien qu’elle ne soit juste que nouvelle. Que dire alors de la dame en face d’elle qui feignait d’être Professeur. Celle-ci avait alors tenté de la rassurer par les mots, et employa même le contact physique. Ce dernier fit frissonner la jeune étudiante, et fit sourire Clara quand elle le ressentit. Etait ce du à la crainte ou alors au plaisir du contact, qui pourrait donner une certaine envie à Shigure ?
Quoi qu’il en fût, la Terranide finit par s’éloigner de la jeune femme, alors que celle-ci se détendait enfin. Clara, dos à la demoiselle, souriait, se disant qu’elle avait finalement trouvé quelqu’un d’intéressant. Si bien que lorsqu’elle y fit de nouveu face, elle lui demanda si celle-ci avait quelque chose de prévu après les cours, qui si elle ne se trompait pas, devrait l’être. Et lorsque la réponse de Shigure vint, Clara en sourit, puisque la jeune femme n’avait visiblement rien de prévu, et se mettait elle-même à la disposition de son professeur.
- Je t’en prie appelle-moi Clara. En dehors des cours, nous ne sommes plus professeur et élève, mais deux femmes.
Dit la jeune femme en souriant, avant de revenir se placer devant son homologue, bien plus détendu. Son regard ne la quittait pas, alors que son sourire charmeur s’était installé sur ses lèvres.
- Que dirais tu de passer un peu de temps avec moi alors ? Nous pourrios discuter, voir même trouver une occupation, qui nous rapprocherait l’une de l’autre !
*Bien sur, surement plus physiquement qu’autre chose !*
Demanda t elle, finissant sa requête par une pensée qu’elle garda pour elle tout de même. Ainsi, sa proposition n’avait rien de déplacé, contrairement au but réel. En effet, se rapprocher l’une de l’autre pouvait simplement dire qu’elle voulait sympathiser, et non trouver une partenaire sexuelle.
-Pour être franche, moi aussi, je ne suis dans cette ville que depuis peu, et n’ai pas beaucoup de connaissances….hihihi…Cela nous fait au moins un point commun pour commencer.
Sur ses propos, Clara avait été sincère bien qu’elle avait un peu poussé la comédie avec le rire et le fait de se trouver des points communs. En tout cas, elle espérait bien que la demoiselle accepte, bien qu’elle ne savait pas encore ce qu’elle pourrait faire par la suite, et où finir pour approfondir leur rapport.
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Shigure n'avait jamais entendu un professeur lui dire de l'appeler par son prénom ! De ce fait, elle fut un peu surprise et ouvrit la bouche comme pour poser une question. Mais elle se retint... En effet, elle attendait que la femme magnifique en face d'elle eut terminer de parler. La deuxième surprise fut de se voir invitée avec sa prof... Mais son explication de recherche d'une connaissance lui suffit; peut-être parce que Shigure elle-même avait envie de connaître cette femme ?
Toujours est-il que sa prof faisait apparemment un effort pour paraître amicale ! Alors Shigure ressenti le besoin de le faire elle-aussi :
- Je serait vraiment contente de pouvoir partager quelques moments avec vous Mada... Euh ! Clara !
Shigure se sentit bête et se pencha en avant comme pour la saluer. Cette femme était impressionnante. Shigure paraissait une jeune adolescente alors que cette femme était belle, charmante, intimidante... Et surtout sexy... Mais Shigure se dit qu'elle devait en quelque sorte sceller cette possible amitié naissante !
- Donc c'est d'accord Clara ! On passe la journée toutes les deux ! C'est super !
Shigure avait dit ça en tendant la main de manière amicale comme pour conclure une espèce de contrat, en espérant que Clara lui serre la main en retour !
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Clara sourit, lorsqu’après sa proposition, elle vit la jeune étudiante bouche bée, comme si ce qu’elle venait de demander, qu’on l’appelle par son prénom, avait qu’elle chose de peu courant. Elle faillit presqu’en rire, mais se dit que cela serait mal venu, et elle ne le fit pas, se contentant d’attendre de voir ce que Shigure déciderait faire. Quoi qu’il en fut, la demoiselle finit par accepter, et fit de nouveau sourire la comédienne, quand elle manqua l’appeler Madame, avant de se corriger, et se pencher un moment, comme pour la remercier. La demoiselle ne tarda cependant pas à reprendre la parole, cette fois de façon bien plus détendue et familière en tendant une main que Clara s’empressa de serrer.
- Et bien allons y alors !
Dit-elle avant de tiré légèrement le bras de la demoiselle pour le passer sous le sien avant de se mettre à marcher aux côtés de Shigure. Puis, elle la fit sortir de la salle de cour, pour se retrouver dans le couloir, sans se soucier que quelqu’un pourrait les voir ainsi. Après tout, Clara n’était réellement enseignante, et elle avait en plus la capacité de faire oublier aux gens certains éléments qu’elle ne voudrait pas qu’on se souvienne. Elle ne se priva donc pas pour marcher coller à la jeune femme, dont elle appréciait la chaleur.
- Tu as une envie de lieu ou d’activité précise ? Ou ai-je carte blanche ?
Demanda t elle avec un sourire malicieux, usant légèrement de son pouvoir pour lu donner quelques idées coquines. Mais, en aucun moment, ses envies qu’elle insinua dans l’esprit de Shigure ne furent suffisamment fortes pour que cette dernière ne puisse s(opposer à elles, si elle ne souhaitait pas se laisser aller à ce genre de plaisirs.
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Lorsque sa nouvelle amie lui serra la main, Shigure fut remplie d'une chaleur débordante. Cette femme en face d'elle dont elle ne connait lui tenait déjà la bras pour se balader. Shigure ressenti les image de son passé se déverser avant de disparaitre en voyant les autres personnes dans le couloir. Même si Shigure était déjà bien formée, on voyait (qui plus est avec l'uniforme) qu'elle était une adolescente qui se baladait au côté d'une femme ravissante qui elle était adulte.
Cependant, quand Shigure leva la tête pour admirer sa "compagne", elle se rendit compte que cette dernière ne prêtait nulle attention aux passants comme si elle ne les reverrait plus jamais ensuite. Vu son attitude, Shigure bomba la poitrine. En effet, elle était finalement fière de se balader au bras d'une aussi jolie femme et qui plus est au bras d'une amie ! Puis soudain, quelques images et idées friponnes lui vinrent à l'esprit tandis qu'elle marchait, elle imaginait Clara...
- Tu as une envie de lieu ou d’activité précise ? Ou ai-je carte blanche ?
Clara lui avait demandé ça avec un sourire. Shigure ne connaissait rien à cette ville ! Alors oui, pourquoi pas ? Ce qui l'intéressait était finalement moins l'activité en elle-même que d'être avec quelqu'un... Tout ce qu'elle voulait, au moins, c'est connaitre un peu mieux cette femme...
- Bien sûr, je vous suis ! On fait ce que vous voulez !
Shigure avait dit cela en serrant plus fort son corps contre celui de Clara. Mais en marchant, elle n'y tint plus à être curieuse !
- Clara ? Si j'ai bien compris, votre nom est Clara Share Si cela ne vous semble pas trop indiscret, puis-je vous demander d'où vous venez ? Votre nom à une consonance anglaise mais je ne décèle rien d'anglais dans votre voix.
Shigure tremblait, elle espérait que cette question ne soit pas trop indiscrète...
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Marchant comme si elles étaient un couple, Clara et Shigure arpentaient les couloirs du lycée, se dirigeaient lentement vers une destination peu précise. Ainsi, cela pourrait très bien les emmener dans un coin isolé de l’établissement, où la plus âgée pourrait profiter du corps de l’étudiante, comme les idées qu’elle insinuait dans l’esprit de celle-ci le laissaient penser. Ou bien vers la sortie de l’école pour aller dans un endroit autre, et tout aussi discret. Clara sourit d’ailleurs en voyant sa compagne se montrer fière d’être à ses côtés, malgré les regards des autres étudiants ou professeurs étant suspect ou bien envieux parfois à cause de la situation.
Mais, Clara s’en fichait bien après tout, car elle savait qu’ils oublieraient vite et elle continua de marcher, se retrouvant finalement devant l’établissement, dans la cour, alors que Shigure ne tarda pas à lui laisser carte blanche pour la destination, ce qui fit sourire la jeune femme, qui tourna alors pour se diriger vers la section sportive du Lycée.
- Cela ne te dérange donc pas qu’on aille dans un des local de stockage du matériel de sport ?
Dit-elle, continuant de donner des idées coquines à sa partenaire pour lui donner envie et éviter qu’elle ne se pose trop de questions sur le choix de cette destination. Alors que Clara pour sa part espérait trouver des tatamis assez confortables pour ce qu’elle comptait faire avec la belle élève. Et alors que le silence s’instaurer, celui-ci ne resta pas longtemps, puisque la jeune femme posa une question sur ses origines à la pseudo enseignante.
- Tout simplement parce que je ne suis ni anglaise ni américaine. Bien qu’il me semble avoir entendu mes parents mentionner des origines de cette sorte…
Dit-elle, levant la tête vers le ciel, une expression songeuse, comme si elle cherchait à se souvenir ce genre de chose. Mais, bien sur, s’était un mensonge, et elle continuait de jouer la comédie, alors qu’elles arrivèrent devant le gymnase, et que Clara vint ouvrir la porte pour découvrir qu’il était vide. La demoiselle laissa alors sa camarade entrer avant de faire de même et verrouiller l’accès en tournant le verrou sur la porte
- Et si nous allions nous installer confortablement ? A moins que tu ne veuilles faire un peu de sport ?
Demanda t elle, souriant sous le sous entendu, un peu dit involontairement, puisqu’elle ne pensait pas vraiment à un sport classique, malgré que le lieu puisse s’y prêter. Sachant qu’elles étaient seules et sans voyeur, Clara ne se priva pas pour insinuer quel genre de pratique elle imaginait, en venant poser une main sur les fesses de Shigure, qu’elle apprécia malgré le tissu encore présent. Bien sur, son pouvoir d’insinuation travaillait aussi toujours.
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Clara avait levé les yeux vers le ciel et paraissait rêveuse, presque triste. Shigure la trouva belle dans cette position. Et de nouvelles images coquines lui vinrent en tête. Shigure se demandait pourquoi de telles images lui venaient en tête alors que cela faisait si longtemps qu'elle n'avait plus eu ce genre de pensées... Elle forçait sont esprit pour le contraindre à effacer ces images...
Lorsque Clara la laissa rentrer, Shigure décida de laisser son esprit se balader à sa guise et elle se laissa prendre aux images dénudées et tentatrice de Clara qui lui traversaient l'esprit, elle l'entendait gémir et la voyant danser dans son esprit. Le désir que cela réveilla chez la jeune fille était un sentiment retrouvé qui datait d'un long moment. Elle se sentait émoustillée et ses jambes faillirent céder tellement cela lui rendait un nouveau souffle de vie.
Puis Clara verrouilla la porte.
Shigure sursauta un peu en entendant le verrou... Se demandant légèrement pourquoi Clara faisait cela, elle remarqua un sourire coquin, presque moqueur sur le visage de la belle prof...
Clara prit la parole :
- Et si nous allions nous installer confortablement ? A moins que tu ne veuilles faire un peu de sport ?
S'ensuit alors, dans l'esprit de Shigure, des images plus précises où elle se voit maintenant en train de caresser sensuellement les courbes de la femme. Puis Shigure ouvrit de grands yeux quand la main de Clara vint se poser sur les fesses de Shigure. Shigure paniqua l'espace d'une seconde avant de se dire que finalement, cela pouvait être un geste amical ce qui l'apaisa. De plus , les images érotiques qui affluaient dans sa tête lui provoquaient une perte partielle de la réalité. Elle était troublée... Entre un sentiment d'envie et une envie de rester les pieds sur terre. Comme pour se ramener à la réalité elle-même, elle prit la parole, à la fois pour répondre et pour poursuivre une discussion :
- Je... Je veux bien. Oui ! Pourquoi pas, on peut s'installer où vous voulez... Alors... Vous êtes japonaise ? Êtes-vous mariée ? Il fait chaud ici, non ?
Shigure avait encore la main de Clara sur les fesses. Cela lui plaisait et elle se pencha légèrement vers sa compagne pour appuyer cette main. Elle sentit alors ses tétons se durcir; ses seins pointaient fièrement sous son soutien-gorge. Elle ressentait une chaleur de plus en plus agréable emplir l'air ambiant...
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Clara avait finalement emmené Shigure dans une réserve de matériel sportif, où elle se disait que les tapis de gymnastiques seraient parfaits pour faire ce qu’elle comptait faire à la jeune élève. D’ailleurs, celle-ci, bien que gênée par les sensations que lui procurèrent la main de la jeune brune sur ses fesses ne refusa pas l’idée de s’installer plus confortablement. Elle sembla même se prêter au jeu quand elle se pencha en avant pour appuyer davantage son fessier sur cette main inquisitrice, qui ne se priva pas de refermer son emprise sur cette dernière. Ainsi Clara malaxa la fesse de sa future amante sans se le faire demander deux fois, alors qu’elle se mit lentement à marcher vers les dit tapis, ou plutôt matelas.
- On ne peut pas dire cela non plus. Et non, je ne suis pas mariée, je suis trop attaché à certains plaisirs pour cela.
Dit-elle avec un sourire assez coquin, alors que Shigure disait à présent, sous forme de questions, qu’il faisait chaud. Alors que la température extérieure était des plus communes en cette saison, et avec la soirée qui approchait, elle aurait plutôt tendance à baisser. Ce qui laissait penser que la demoiselle sentait l’excitation monter, et donc que les envies qu’immisçait Clara à son esprit était pleinement en train de faire leur chemin.
- Moi, çà va, mais n’hésite pas à te mettre à l’aise situas trop chaud. On est entre femme après tout, et vu l’endroit, je doute qu’on soit dérangée !
Surtout qu’elle s’était assurée de fermer la porte pour prévenir ce genre d’intrusion. S’est donc en souriant que Clara arriva devant les matelas bleus, lâchant finalement la fesse de Shigure pour remonter un instant cette main dans le dos de la jeune femme. Puis, elle brisa le contact pour se tourner dos aux matelas, et s’assoir sur ceux-ci de façon assez sensuelle et provocante. En effet, elle croisa les jambes, ce qui fit sortir celle-ci de la protection de sa robe alors qu’elle venait s’appuyer sur son homologue. Elle s’était aussi penchée en arrière pour s’appuyer des deux mains sur son assise, et ainsi mettre son décolleté, et donc sa poitrine un peu plus en valeur. Cela lui permettait aussi d’avoir moins à lever la tête pour venir plonger son regard dans celui de la lycéenne.
- Que souhaites-tu faire à présent ? On peut faire ce que tu veux tu sais ?
Cette question était bien entendu loin d’être innocente, et servirait aussi à voir si la jeune femme, des plus jolie qu’elle avait actuellement sous les yeux était suffisamment excitée pour avoir envie d’elle et perdre sa gêne pour le mentionner.
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Shigure était bien et la tête lui tournait légèrement, si bien qu'elle ferma les yeux et pencha légèrement la tête en arrière... Elle la releva cependant d'un coup sec quand la main de sa prof commença à malaxer sa fesse ! Shigure remit alors les pièces dans l'ordre d'un coup dans son esprit ; cette prof la "draguait" !
"Non, c'est impossible..." Se dit-elle. Mais elle doutait. Elle continuait de voir des images des plus explicites dans sa tête... Elle se dit que ce ne serait pas si mal si c'était le cas. Elle hésitait. Elle se mit à penser de deux manières simultanées : d'un côté, elle redoutait cette situation étrange et cela la figeait, mais de l'autre côté, elle sentait son corps chaud, elle faisait face à une femme splendide et elle ressentait un désir qu'elle identifiait à présent ; l'envie de cette femme... Elle était excitée. Rien que pour cela, Shigure restait... Le nom "Clara" ricochait dans son esprit...
Clara reprit la parole et dit qu'elle n'était pas non plus japonaise... Qu'était-elle ? Elle n'était pas mariée... Elle aimait apparemment trop sa liberté... Le sourire de Clara était provocateur et intriguant. Elle proposa à la jeune fille de se mettre à l'aise pour avoir plus chaud. Clara avait raison, personne ne pourrait les voir et cela n'est pas grave de se découvrir devant une autre femme... On fait pareil dans les cabines communes de la piscine !
Shigure ne bougeait pas en observant Clara se mettre à l'aise dévoilant plus ses jambes et ses seins. Ses jambes étaient une véritable vision érotique. Elles étaient longues et magnifiques, des cuisses splendides et une peau que Shigure voulait toucher absolument ! Ces jambes lui donnaient des pensées claires dans la tête, elle se voyait en train de les lécher des chevilles aux fesses...
Shigure se sentait prête à sortir de sa torpeur, de plus, le fait que Clara ait enlevé sa main de ses fesses provoquait une espèce de manque... La jeune fille commença :
- Oui, c'est vrai ! J'ai chaud et on est seules...
Shigure dit cela d'une voix la plus sensuelle et coquine possible en enlevant son gilet. Elle se retrouvait en top. Elle poursuivit en enlevant ses chaussures noires et ses chaussettes en tournant le dos à sa compagne afin que celle-ci puisse observer la jeune fille se baisser lentement en laissant sa jupe remonter un peu... Elle voulait parler et l'envie de Clara montait. Alors, elle se releva avec un grand sourire innocent et un petit "Hihi !" Shigure se pencha alors en avant vers Clara en posant sa main sur le genou dénudé de la prof. La jeune fille s'assit près d'elle innocemment en remontant sa main vers la mis-cuisse de Clara en parlant :
- Alors, d'où viens-tu Clara ?
Shigure s'appuya sur un bras et continua à caresser cette cuisse si douce... Les tétons de Shigure durcissaient et pointaient encore plus fort pendant quand ses parties intimes s'émoustillaient...
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Seules dans le gymnase, Clara insinuait des pensées coquines à Shigure, qui visiblement ne semblait pas insensible à ces pensées. Et pour cause, puisque lorsque la jeune brune posa sa main sur la fesse de l’élève et commença à la caresser, bien que surprise, celle-ci ne se soustrayat pas à la main de sa partenaire. Ce qui fit sourire malignement Clara derrière la demoiselle, en intensifiant un peu sa caresse, en se rapprochant de sa raie, mais toujours à travers la culotte.
Bien sur tout cela, sans rompre le silence en continuant de discuter avec la jeune femme, qui finit tout de même par s’écarter de son emprise, mais non pour fuir, mais pour se mettre à l’aise, en disant qu’il faisait en effet assez chaud. Enfin, la chaleur était plus liée à l’excitation de la demoiselle que la température ambiante quand même.
Ainsi, sous le regard de Clara, Shigure finit par lever sa veste et ses chaussures pour se mettre à l’aise. D’ailleurs, lorsque celle-ci se pencha en avant laissant voir à sa partenaire ses jolies fesses, que la jupe trop courte, finit par dévoiler dans le mouvement. Mais, la vue fut brève, puisque l’étudiante se redressa et se tourna vers sa compagne, assise sur la pile de tapis d’entrainements. Clara était souriante, son regard posé sur les seins bien plus visibles au travers du Top de la demoiselle. Ceux ci n’étaient pas énormes, mais suffisamment présent pour faire leur effet.
Ce qui surprit quand même Clara fut l’impétuosité de Shigure, qui semblait avoir perdu toute inhibition ou du moins l’envie de résister au désir qui parcourait son corps. En effet, celle-ci vint poser une main sur la cuisse visible de Clara pour la remonter vers le haut, tout n posant une question.
- Cela a-t-il réellement de l’importance désormais ?
Dit-lle avec un sourire malicieux, laissant des idées encore plus perverses dans l’esprit de la jeune femme, dont elle ne quitta pas le regard, ni se libéra de sa main, visiblement prête à poursuivre dans la même voie.
- En tout cas, toi tu as envie d’aller quelques part, je me trompe ?
Dit-elle en faisant bien entendu allusion au septième ciel dans cette question Baissant alors son regard sur son buste, elle crut discerner les pointes de ses seins, indiquant un certains degré d’excitation, ce qui la fit relever les yeux vers le visage de Shigue avant de s’en approcher.
- Si tu me le disais, je pourrais surement t’y emmener tu ne crois pas ?
Reprit-elle dans un murmure, alors qu’elle vint placer sa bouche à quelques centimètres de celles de Shigure. Elle aurait très bien pu lui donner un baiser, et ainsi commencer les hostilités, mais la jeun femme avait décidé d jour pour voir combien de temps, la demoiselle résisterait à ses pulsions sexuelles qu’elle lui insinuer à l’esprit depuis déjà quelques temps.
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Shigure écarquilla les yeux lorsque Clara fit une première allusion clairement identifiée comme une invitation mais ne répondit pas immédiatement. Shigure était sûre à présent de ce qu'il se passait. Elle reprit un instant ses esprit ; que faisait-elle ??? On ne courtise pas avec une prof ! Mais les images coquines revinrent à la charge, plus imposante, plus excitante et claires que jamais. Clara s'était approchée de ses lèvres et Shigure ferma les yeux, son cœur s'emballait ; l’adrénaline due à la situation et l'envie qui montait en elle et se manifestait physiquement étaient presque insoutenable, elle pensa même qu'elle allait s'évanouir. Mais elle reprit ses esprit quand elle sentit Clara s'éloigner de sa bouche qui commençait à saliver d'envie.
Il fallait en avoir le cœur net... Shigure était face à un dilemme ! Si elle se faisait un film et qu'elle allait franchement embrasser sa prof, elle risquait sa place à l'école. Il fallait en avoir le cœur net se répétait-elle. Soudain, en remarquant la lumière du soleil traversant la fenêtre du toit pour finir sur un tapis de gym un peu plus loin, elle eut une idée...
- Clara ! dit-elle en se levant d'un bond. Cela te dérange si je me fait un peu bronzer au soleil ? Vu que l'on est seules, je pourrai me mettre à l'aise, ce n'est pas pareil à l'internat. Hihi !
En disant cela, elle fit glisser sa jupe sur le sol. Elle était en petite culotte, ce qui fit considérablement accélérer le cœur de la jeune fille. Devait-elle aller plus loin ? Elle imagina que oui, elles étaient amies... Pourquoi se gêner ?
Elle fit remonter son top en se dressant sur la pointe des pieds pour cambrer son corps. Elle lança son dessus aux pieds de Clara et se diriga vers le tapis où elle s'assit. Elle reprit la parole :
- Je ne sais toujours pas d'où tu viens, mais tu as la peau claire toi aussi... Que dirais-tu de m'imiter ? Il y a de la place pour deux ! Hihihi !!!
Shigure faisait la coquine et elle s’allongea sur le dos de façon à ce que Clara puisse observer son corps de côté et observer son corps. C'était pour elle une bonne astuce : soit Clara est intéressée et elle accepte, soit elle refuse, en professeur et s'indigne. Elle sentait la chaleur du soleil sur ses seins, et en fermant les yeux, elle se laissa emporter dans les images qui lui traversaient l'esprit. L'excitation montait tellement en elle qu'une de ses mains monta sur sa cuisse pour aller vers ses parties intimes, mais elle s'en empêcha juste à temps et remonta cette main sur son ventre...
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Shigure se montra des plus surprise quand l’allusion à un moment des plus intimes entre elle fut cette fois clairement sous entendu. La jeune femme qui insinuait ses idées coquines à l’esprit se demanda un moment si l’étudiante n’était pas revenu à un état raisonnable pour s’éloigner d’elle et partir comme çà. Mais, lorsque Clara donna presque un baiser à l’élève, la demoiselle ne manqua pas d’entendre le rythme cardiaque soutenue de sa partenaire, sans comptait un certains désir émanant du visage de Shiigure qui ne semblait sur le moment attendre que cela.
Mais, Clara ne fit finalement rien, attendant de voir ce que la jeune femme allait répondre. Et celle-ci le fit en s’éloignant d’elle, laissant celle-ci penser que s’était finalement la première option de Clara qui allait se produire. Mais, la réponse qu’apporta l’élève fit finalement sourire Clara. Certes, cela n’était pas spécialement ce qu’attendait la jeune femme, mais cela allait en tout cas dans ce sens, et si Shigure se dénudait totalement pour bronzer, cela serait profitable pour elle, et plus facile pour la suite.
- Mais, ne te gênes pas, fait à ton aise. Comme tu l’as dit, nous sommes entre femmes, on n’a donc rien à craindre.
Répondit-elle sur un ton montrant à la fois un léger contentement, mais qui se voulait pour la majorité simplement accepter l’envie de Shigure. D’ailleurs, celle-ci s’exécuta rapidement, et se mit-en sous vêtements sous les yeux attentifs de Clara. Quand elle reçut le haut à ses pieds, elle prit cela pour une invitation, mais n’y répondit pas tout de suite, relevant le regard vers la jeune femme, qui avait cessé de se dévêtir pour le moment. En tout cas, cela avait bien été le cas, puisque la voix de l’étudiante se fit de nouveau entendre pour faire officiellement l’invitation à la rejoindre, et donc à se mettre dans la même tenue.
- Mais, quelle bonne idée !....
Se contenta t elle de répondre simplement, ignorant la partie sur ses origines. Mais, il n’en fallut pas plus pour que Clara se lève de son siège, et bouge de façon à faire glisser sa robe noire à ses pieds. Elle révéla ainsi son opulente poitrine, qui ballota quelques instants, puisqu’elle ne portait pas de soutins gorge. La robe disparue, et à présent derrière elle, suite à quelques pas, avait aussi dévoilé un string noir en dentelle pour protéger l’intimité de la demoiselle. Enfin sous l’angle où Shigure était, elle avait l’air d’une culotte normale. Clara rejoignit donc l’élève, se couchant sur le flanc à ses côtés, sans perdre son corps de vue. Elle vint alors poser une main sur la cuisse de l’élève, qu’elle fit remonter dans une lente caresse sur le ventre de celle-ci.
- Je pari qu’avec un tel corps, beaucoup de garçons te font des avances !
Dit-elle enfin pour briser le silence, alors que sa main caressait toujours le corps de Shigure, sans passer pour le moment sur des zones sensibles. Le regard de Clara lui aussi était posé sur ce dernier, comme si rien d’autre ne comptait. Cela pourrait devenir plus directe comme approche, mais les images que Shigure voyaient devaient être des plus excitante, si bien qu’elle fut surprise que la lycéenne résiste encore à ses pulsions. Mais, d’un autre côté, ce geste n’avait pas non plus trop à surprendre la jeune femme, puisqu’elles étaient « amies » et donc ce genre de contact n’avait pour le moment rien de très extraordinaire
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Shigure était emportée dans des visions fabuleuses. Elle se sentait flotter dans l'espace en pleine action avec la femme si proche d'elle en ce moment. Elle se sentait hors du temps. Ses yeux fermé, enfermée dans ses visions érotiques, elle ne se rendait presque plus compte de la présence de Clara, comme si le rêve était plus réel que le monde. Un choc, un cataclysme vint la sortir de sa torpeur ! Un doigt venait de la toucher à la cuisse, le doigt de Clara ! Les yeux fermé, elle ne l'avait pas sentit approcher... Le premier contact lui parut des heures, la peau contre la sienne était à la fois glacée (ce qui lui donna des frissons sur tout le corps) et brûlante, comme le désir de Shigure, qui à présent était explosif. La jeune fille savait maintenant ce qu'il se passait, elle comme sa "prof" étaient dans une espèce de parade amoureuse, de long préliminaire... Puis la main posée sur sa cuisse remonta vers son ventre.
Clara la complimenta sur son corps et Shigure ouvrit les yeux en ouvrant la bouche pour la remercier... Mais elle resta la bouche ouverte sans rien dire... Clara était couchée sur le côté, vers elle... Shigure détailla le corps de sa partenaire de haut en bas... Sous la visage sublime de Clara, une poitrine généreuse, énorme, la plus belle paire de seins que Shigure aie vus. Ils étaient fermes et tellement énormes, qu'ils prenaient une forme attirante sous leur propre poids... Plus bas, le ventre de la dame était plat sans être maigre, ses hanches et ses cuisses magnifiquement ornées d'une culotte en dentelle qui transformait le tout en une œuvre d'art...
- Ton corps est magnifique... Des garçons et des filles me complimentent souvent... Mais toi, tu est d'une beauté merveilleuse... Je n'ai jamais vu cela... Dit Shigure bouche-bée.
La chaleur se précipitait dans le corps de Shigure et elle sentit sa zone intime s'échauffer et devenir légèrement humide...
Elle ne pouvait plus se retenir... Elle leva la main et la dirigea vers la cuisse de Clara... Elle s'approcha de manière à ce que sa poitrine touche celle de Clara. Et en caressant la cuisse de la femme, elle toucha ses pieds avec les siens... Elle dirigea sa main vers la fesse de Clara...
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A présent en sous vêtements, même s’il ne restait plus qu’une culotte à Clara précisément, les deux jeunes femmes se trouvaient à présent couchées sur les matelas de gymnastiques. La plus âgée mettait à présent ses idées réellement en pratique, alors que Shigure ne semblait attendre que cela. Ainsi, lorsque la brunette posa sa main sur le corps de sa partenaire. Celle ci sembla surprise, mais non répulsive à l’attention. Si bien qu’elle laissa faire sa compagne qui put profiter dans sa caresse de la douceur de la peau de l’élève. Clara souriait alors que sa main se déplaçait lentement sur le corps de sa voisine, sans pour autant toucher de zone réellement sensible, ou du moins, les plus sensibles du corps. Non, la seule réaction que cela lui attira fut un regard plein d’envie de sa partenaire.
D’ailleurs, alors que Shigure se tournait pour lui faire face, elle prit la parole, de façon hésitante, montrant une certaine timidité face à la situation, pour répondre à Clara, t lui retourner son compliment d’une certaine façon. Celle-ci sourit timidement, jouant l jeu donc, avant que l’étudiante, qui semblait réservée, n finisse finalement par laisser simplement parler le désir de son corps. En effet, les deux corps finirent par se rencontrer, en se collant l’un à l’autre, sein frottant contre sin, tandis qu’une main délicate, et encore hésitante venait se poser sur sa fesse.
- Voilà donc c que tu as réellement envie de faire donc !
Dit-elle alors avec un sourire malicieux, et sur un ton, presque surprise, comme si elle ne s’y attendait pas. Bien sur, s’était loin d’être le cas, puisqu’elle avait tout fait pour en arriver à ce point. Mais, Shigure croirait peut être que cela ne conviendrait pas à Clara. Cependant, avant que la jeune femme ne puisse réagir dans un sens ou dans l’autre, Clara montra que l’idée ne lui était pas désagréable. Oh bien sur, l’idée de voir comment Shigure aurait réagit à cette annonce avait été tentante, mais, la brun avait finalement décidé de ne pas la torturer sur ce point.
Alors, vous allez me dire comment, elle l’empêcha de réagir ? Et bien de la façon la plus simple du monde, en venant sceller ses lèvres avec les siennes. Oui, elle l’embrassait, et elle le fit de façon très tendre, d’un simple contact qui devint bientôt un baiser langoureux, quand elle fit s’écarter les lèvres de l’élève pour venir faire se rencontrer les deux langues, à présent dans un lent ballet. Mais, elle ne s’était pas arrêtée là, puisque la main qui avait caressé l corps de Shigure jusque là, imita celle de l’étudiante en venant se placer sur les fesses. Elle la caressa, et malaxa tendrement, dans un premier temps au travers de la culotte, puis en passant dessous.
- Et bien, jouons donc un peu, puisque tu en as envie !
Reprit-elle une fois le baiser terminé, et toujours avec le sourire. D’ailleurs, elle n dit plus rien, mais laissa Shigure réagir, car sa bouche ne vint pas se coller de nouveau aux lèvres de sa partenaire, mais vint jouer de diverses façon dans son cou, sa nuque et son épaule. Ainsi, cela allait souvent de baiser à de simples coups de langues, qui remontaient parfois jusqu’au lobe de l’oreille de ce côté-là.