Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Ludmilla le dimanche 06 juin 2010, 16:08:20
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Ludmilla tourna encore une fois sur elle-même, devant le long miroir de sa chambre.
Elle entendait déjà les échos des rires et de la musique, qui venaient du jardin. Et cela ne lui donnait pas envie de descendre. Un cocktail … Elle soupira. Ici, elle ne trouverait personne d’amusant, d’intéressant, de suffisamment sympathique à ces yeux … Que des vieux riches qui étalaient leur argent pour attirer quelques jeunes filles. Elle tiqua et remit en place sa robe - un sari aux couleurs épicées - coiffant ses cheveux avec soin.
Qui y aurait-il d’autre, dehors ? « Il paraît que mon mari a invité des femmes aux allures aristocratiques afin de jouer les entremetteurs … » songea-t-elle en soupirant. « J’espère qu’il y aura des femmes amusantes, au moins … même si j’en doute, connaissant ses goûts. »
Elle coinça précieusement dans ses cheveux des pinces, des perles pour les maintenir en un chignon négligé et colorés, et descendit doucement l’escalier menant à l’extérieur.
Soleil éblouissant … Elle cligna des yeux avec difficulté, tandis que son mari l’attrapait déjà par la taille pour l’attirer contre lui. Elle le laissa faire, sans montrer de remontrances, puis quitta son étreinte pour attraper un verre, scrutant la foule.
Y aurait-il, ici, une personne pour animer sa soirée ? Elle l’espérait de tout cœur … Elle but une gorgée de sa boisson avec précaution et douceur. Les gens arrivaient par foule, souriants, aimables, et elle les dévisageait tous. Non loin d'elle, la piscine bleutée attirait tout les regards, et les complaisances. Elle aurait aimée s'y baigner ... La foule, plus tard, partit se balader un peu plus loin dans le domaine, dans le jardin. Aussitôt, elle retira son sari, et sauta dans l'eau, dans un maillot de bain rougeoyant. C'était vraiment bon ... Elle eut un sourire, et continua de scruter autour d'elle. Sait-on jamais ...
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Clara marchait tranquillement dans la rue, quand un homme l'avait abordé et invité à un cocktail en disant qu'elle n'aurait aucun mal à se fondre dans la masse des invités par sa beauté. Sur le coup surprise, et pensant à nouveau à un plan drague de la part de l'homme, dont une voiture assez luxueuse l'attendait garé sur le bas côté sans gêne. Décidément, elle avait droit à toutes les excuses pour qu'on l'aborde. Bon d'accord sa robe sombre, et son décolleté des plus plongeant donnait envie, mais de là à ce qu'à chaque rencontre cela termine toujours sur une invitation quelconque avec des idées loin d'être catholique, fallait pas pousser.
Mais, elle prit son temps pour répondre, se disant qu'elle n'était encore jamais allé dans ce genre de fêtes, surtout qu'elle avait entendu dire que s'était surtout pour les personnes les plus riches ou "à la mode", et elle n'avait guère les moyens financiers pour se le permettre. Elle avait alors demandé à l'homme si elle avait besoin de quelque chose de particulier, mais celui ci lui avait répondu que sa tenue conviendrait très bien pour ce genre d'occasion, et donc qu'elle ne déraillerait pas au milieu des autres invités.
Elle avait donc fini par accepter, et suivi l'homme dans la voiture, se disant que cela pourrait faire une bonne expérience. Même si elle ne comptait pas se donner à l'homme en question. Elle se servait donc juste de lui pour en apprendre plus sur les us et coutumes de ce monde. D'ailleurs, une fois qu'ils furent sur les lieux, et l'avoir fait entrer, il la laissa seule, lui disant de profiter des banquets et autres commodités, alors qu’il allait à ses propres occupations.
Prenant alors un verre à un serveur passant dans le coin, Clara admira les lieux, assez richement décoré, se demandant, si la propriété appartenait à l'homme qui l'avait conduite ici ou à un de ses amis. Il y avait d'ailleurs un peu de mondes, de tout types, et tout âge, mais bien habillés. Ils parlaient en petit groupes, et la demoiselle veilla à ne pas trop s'immiscer pour le moment, restant prêt du banquet à les observer, buvant de temps en temps une gorgée d'alcool, ou mangeant un peu de nourriture offerte.
C'est alors qu'elle revit l'homme au bras d'une charmante jeune femme, qui venait de descendre des escaliers, et elle sourit un peu amusée. En effet, il ne fallut pas longtemps pour qu'elle suppose que ce dernier était marié ou en couple, à moins qu'il ne soit vraiment un coureur de jupons. D'ailleurs, il délaissa sa compagne assez rapidement, surtout qu'étrangement, elle ne semblait pas non plus des plus désireuses de rester coller à lui. Clara la trouva tout de même assez jolie, pour ne pas dire très belle, alors que la majorité des invités commençaient à s'éloigner, suivant leur hôte.
Elle se dit d'ailleurs qu'elle devrait sans doute faire de même pour se montrer poli envers celui ci, et non montrer un total désintérêt à sa petite fête ennuyeuse. Elle se mit d'ailleurs à marcher d'un pas lent à la suite de la petite troupe, prenant au passage un nouveau verre, et jetant un coup d'œil à la jeune femme qu'elle avait vu auparavant. Celle ci montrait elle aussi un piètre intérêt au cocktail de son compagnon et s'était dévêtue pour ne rester qu'en maillot de bain et plonger dans la piscine non loin. Clara trouva son corps assez jolie, et d'ailleurs, ne manqua pas de croiser le regard de la belle, quand celui tourna dans sa direction, puisque les pas de Clara l'avait conduit par passer devant la piscine, bien qu'elle était déjà plusieurs mètres derrière le gros des invités, et pas spécialement pressée de le rejoindre.
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Ludmilla remarqua aussitôt la jeune femme. Elle eut un petit sourire.
" Finalement, mon mari n'a pas si mauvais goût que ça" songea t'elle en sentant son sourire s'agrandir. Le mari en question lui adressa un signe de loin, ce à quoi elle répondit par un sourire cordial, un signe de la main distrait. Mais elle n'en loupait pas une.
Cette inconnue l'interessait tout particuliérement, et là, elle se sentait bien au point pour tester de nouvelles choses. Elle n'était plus la collégienne timide, ni la petite fille pudique. Elle était devenue la femme mariée qui va ici et là.
Qui vit.
Nouveau sourire. Elle inclina la tête vers Clara, l'invitant à s'approcher. Celle ci n'avait pas l'air de vouloir suivre les autres, ainsi, Ludmilla la sentait déjà comme une amie. Elle aussi fuyait la mondanité trop oppressante, la compagnie de gens ennuyeux et rabats-jois, trop riche, trop lents ...
- Votre nom ... ? osa t'elle d'une voix fluette.
Elle n'allait pas lui sauter dessus comme une sauvage, non. Ce n'était pas son genre. Elle était plus délicate que ça.
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Pensant dans un premier temps suivre la procession d'invité de loin, pour profiter du paysage, et surtout éviter d'entendre leurs histoires des plus inutiles, sans compter des tentatives de séductions vaseuses, Clara traînait la patte, en étant toujours dans la zone de réception initiale, alors que le groupe était de plus en plus loin. Mais, elle n'était pas la seule dans ce cas, puisqu'hormis le personnel s'occupant de la réception, la femme de l'initiateur de ce cocktail était aussi dans le coin. Et plus précisément dans la piscine toute proche.
La jeune brune n'avait donc put s'empêcher de regarder dans sa direction, croisant son regard. Dans un sens, les deux femmes n'appréciaient guère les mondanités, et surtout celles qui s'avéraient être aussi ennuyeuse. Si bien que lorsque son hôte l'invita à se rapprocher, sans doute pour discuter sans avoir à élever la voix, Clara n'hésita pas un instant à se détourner de la route pour s'approcher de la piscine et de la jeune femme.
Elle récupéra d'ailleurs un second verre d'alcool au serveur tout proche, et rejoignit donc la jeune femme, à présent accoudée au rebord de la piscine, et qui lui demanda son nom.
- Clara Share, et vous ?
Répondit elle, avant de s'accroupir, sans difficulté, puisque sa robe s'écarta d'elle même, révélant des jambes asses fines, mais sans doute pas autant que la jeune femme nageant dans l'eau. Tout cela pour tendre le verre qu'elle venait de prendre à la demoiselle.
- Les fêtes de votre compagnon sont elles toujours aussi ennuyeuses ?
Se permit elle alors de demander, puisqu'il lui semblait que la compagnie de la jeune femme serait bien plus intéressante que celle des autres. Elle montrait aussi par sa remarque, qu'elle avait aperçu le comportement de son époux, sans savoir qu'il l'était, lorsqu'il l'avait enlacé à son arrivée.
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Ludmilla répondit aussitôt par un petit rire, et attrapa le verre finement entre ses mains. Au loin, ils continuaient à se balader. Elle se doutait que son mari devait exposer sa richesse aux yeux de ces gens, une manière de se faire respecter davantage, d’étaler sa gloire, sa réussite, toute ces choses qui la faisait soupirer d’ennui et de malaise. Elle, elle n’avait pas de gloire précise. Elle était juste l’épouse de Mr L’homme-riche-et-respecté.
Ce statut lui plaisait. Au moins, on ne lui en demandait pas trop. Elle but une gorgée du verre, avec toujours cette délicatesse infime dans ses mouvements, et se recoiffa un peu, ses cheveux mouillés lui collant au visage.
- Effectivement … Ce genre de petites réunions dissimulées en cocktail ne me plaisent guère. Elles m’ennuient, même. Je ne me sens pas l’envie de lui courir après. Il m’a exposé à ses amis, maintenant il montre son domaine, ensuite ce sera le compte en banque, et il aura le contrat !
Elle eut un petit sourire. Elle connaissait ce genre de magouilles. L'appât du gain, justifiait son mari.
- C’est le même schéma pour vous … Il vous a fait venir parce que vous êtes belle, propre sur vous, afin de se faire bien voir auprès de ces vieillards riches à en crever.
Nouveau sourire. Elle reposa le verre, et se recoiffa à nouveau - pure réflexe - sachant très bien que son chignon tenait parfaitement malgré l’eau et la nage. Elle lui adressa un sourire, un clin d’œil.
- Je m’appelle Ludmilla. Enchantée de faire votre connaissance, Clara. Je ne savais pas que mon mari avait si bon goût
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Toujours accroupie, bien que la jeune femme avait prit le verre tendu depuis un moment, Clara regardait et écouter la jeune femme tranquillement. Elle ne se souciait même plus de ce que les autres faisaient, préférant écouter ce que Ludmilla avait à lui dire. Celle ci ne se présenta d'ailleurs pas tout de suite, répondant tout d'abord à la seconde question, en expliquant que son mari, annonce qui ne sembla pas surprendre plus que cela son homologue hors de l'eau, tentait de se faire bien voir en mettant ses diverses richesses en avant.
Mais, elle expliqua aussi que 'invitation de Clara était aussi une sorte de faire valoir. L'idée fit sourire, plus qu'outrée la jeune femme. Après tout, cette raison de sa présence lui avait semblé une évidence, et elle n'avait finalement accepté que pour en apprendre plus. Et elle ne regrettait pas d'être venue, puisqu'elle avait fait une nouvelle rencontre intéressante, et surement enrichissante.
- C'est bien ce que j'avais cru comprendre à la façon dont il m'a invité.
Dit elle calmement, d'une façon qui pourrait donc laisser Ludmilla se demander pourquoi Clara avait accepté, si elle avait vu juste dans la raison de l'invitation. La jeune femme avait alors enchaîné sur la présentation de sa personne, après moult rafistolages de sa coiffure, s'étonnant des goûts de son époux pour la gente féminine. Etait ce la première fois que son mari jouait à ce petit jeu ou bien était ce seulement la première fois qu'il avait bien choisi ses invités pour se faire bien voir ?
- Cela paraît être une évidence, lorsqu'on vous vous !
Répondit-elle avant de boire une des dernières gorgées de son verre d'alcool. Clara venait ainsi de complimenter Ludmilla sur sa beauté, sans pour lui dire ouvertement et directement qu'elle était très belle.
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Ludmilla accueillit sa première remarque avec suspicion. Que voulait-elle dire ? Qu’avait donc fait son mari pour qu’elle vienne ici ? Elle retourna le problème dans sa tête, et finalement en vint à la solution qu’elle lui en parlerait ce soir. Elle connaissait les points faibles de son mari : si elle se refusait à lui, il serait bien forcé de répondre à toutes ses questions. Elle avait une emprise durable sur lui, et cela l’émerveillait hautement. C’était elle lui avait le pouvoir sur lui, voilà tout.
Il ne pouvait rien faire.
Le chantage marcherait bien, ce soir, songea-t-elle, souriant intérieurement.
La deuxième remarque fut accueillie par un léger battement de cil, reflétant une certaine gêne, mais un remerciement. Ce genre de remarque lui faisait plaisir …
- Un peu plus et vous allez me gêner, répondit-elle avec un air faussement gêné. Je connais les petits jeux de mon mari, ma chère, et j’en viens même à me demander s’il ne vous a pas payé pour me faire ce genre de compliments.
Effectivement. Elle savait que son mari embauchait des gens pour la surveiller, mais elle savait aussi comment s’en débarrasser. Si cette Clara était une espionne de son mari, elle le digérerait très mal. Mais elle était sensible à ce genre de petits jeux de compliments. Elle se hissa mieux sur le rebord de la piscine, se penchant à l’oreille de Clara.
- Mais quand bien même ce serait le cas, je m'en moque … Sachez que vous n’avez pas l’air aussi stupide que ces autres cruches qui le suive partout en rigolant à chacun de ces mots. Je me trompe ?
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Comme on pouvait s'en douter, la première réponse de Clara sembla troubler Ludmilla, qui chercha comment son mari avait pu convaincre une aussi jolie femme. Les nombreuses réponses possibles devaient tourner dans 'esprit de la jeune femme, qui laissa finalement le sujet de côté, comme si elle avait prévu de demander directement à l'intéressé.
Elle se radoucit alors et paru un peu plus gênée quand la jeune femme lui fit un compliment, bien que sa réaction sembla un peu exagérer peut être. Surtout que peu après, elle laissa sous entendre que Clara s'était faite payée, d'une quelconque manière pour sa présence ici.
- S'il m'avait payé pour ma présence ici, pensez vous que je serai en train de discuter avec vous, et non avec l'attroupement qu'il a avec lui en ce moment. Personnellement, je m'aurai mit au milieu de ses riches personnes pour les distraires suffisamment pour leur faire baisser leur garde, plutôt que de tenir compagnie à sa femme, où je ne lui servirait pas à grand chose.
Répondit elle calmement, montrant, comme Ludmilla ne tarderait pas à lui murmurer à l'oreille que cette femme n'était pas dénuée d'intelligence. Elle put donc admirer de nouveau le joli corps de la jeune femme, quand celle ci sortit de l'eau partiellement pour venir lui susurrer quelques mots à l'oreille, comme quoi, quelque soit la raison de la présence de Clara en ce lieu, cela n'avait pas d'importance.
- En effet, je suis ici parce que je l'ai bien voulu. Pour assouvir ma propre curiosité, si vous préférez. Et donc flatter l'égo d'une personne en la complimentant parce qu'on me l'a demandé n'est pas dans mon genre. Personnellement, si s'était ce que votre mari m'avait demandé de faire, vous l'auriez su plutôt que de vous complimentez. Le fait que je vous trouve très belle est donc sincère Ludmilla.
Répondit elle d'une voix guère plus élevée que celle de la jeune femme, puisque celle ci se trouvait toujours à sa hauteur, et même encore assez proche, pour que selon l'angle dont certaines pourraient voir la scène, cela rende la scène ambiguë. En effet sous un certain angle on pourrait peut être voir deux femmes en train de s'embrasser.
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Ludmilla recula un peu son visage, satisfaite de la réponse. Elle fit une moue contente, inclinant la tête pour recevoir le compliment, et s'adossa à la piscine, à nouveau, regardant la foule qui grouillait dans le jardin.
Elle poussa un soupir, et eut un long sourire, ses yeux brillants, vivants. Elle ressemblait presque à une statue, de loin. Avec ses traits fins, doux, presque sculptés, son attitude douce et bienveillante, sa peau fine qui ressemblait à du tissu dans lequel on aurait cousu finement son visage ... Son mari n'avait de cesse de veiller à ce qu'elle se porte bien, qu'elle soit présentable ... En soit, cela ne la dérangeait pas, au moins elle gardait toujours ce teint frais et léger ...
- Regarde les, dit elle en désignant son mari et ses acolytes. Connaissent-ils réellement la vie ? Il ne doivent rien savoir de l'épicurisme, ces ignares, se baissant juste pour admirer leur compte en banque, jamais la beauté de la vie. N'est ce pas triste ?
Elle releva les yeux, brillants, vers Clara.
- J'ai lu un livre, il y a peu, avec une femme qui était une oeuvre d'art. Elle se nommait Clara. C'était de J. Carlos Somoza.
Elle lui adressa un sourire, et son regard se fit curieux.
- Qu'aimez-vous dans la vie ? Je veux dire ... Pas vos passes-temps, ou quoi que ce soit d'autre ... Qu'aimez vous comme instant, comme moments, dans votre vie ?
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Le silence revint entre les deux femmes, alors que Ludmlla s'éloignait un peu de Clara pour se replonger dans la piscine l'air satisfait de la réponse de la jeune femme, comme sembla le montrer son sourire. Son homologue fit alors de même, comme sourire, sans quitter la belle jeune femme des yeux, alors que celle ci tournait son regard vers son mari et ses ouailles discutaient dans le jardin
Clara n'avait pas de mots lui venant à l'esprit pour décrire la beauté du corps presque nu, puisque n'oublions pas que son hôte était en maillot de bains. Celle ci attira néanmoins l'attention de Clara sur le petit groupe, commentant de façon à le déprécier le comportement des ces hommes et ces femmes qui ne devaient pas profiter de la vie, trop occuper à s'occuper de leur argent justement.
- En effet, alors que côtoyer les autres personnes est sans doute bien plus plaisant que l'argent. Et il y a tellement à faire entre personnes, pourquoi perdre son temps avec de telles futilités. Enfin, malheureusement, la vie actuelle tourne autour de l'argent, et d'une certaine façon faire sortir l'argent des autres à la place du notre n'est pas si déplaisant, tant qu'on oubli pas de s'amuser bien sur.
Répondit elle, alors que son regard se tournait lui aussi vers le petit groupe, mais fini vite pas revenir se pose sur Ludmilla qui avait reprit la parole pour dire qu'elle avait lu un livre où il y avait une femme, qui selon elle était une vraie œuvre d'art, et portait le même prénom que son invitée. Elle cita l'auteur, mais Clara ne le connaissait pas, ce qui était un peu normal, puisqu'elle était originaire de Terra.
- Quelle drôle de coïncidence ne trouvez vous pas ?
Rétorqua calmement Clara un sourire amusé de la situation. En effet, comment pouvait-on prédire ce genre de coïncidence. Mais, Ludmilla ne tarda pas à enchainer sur une question à l'attention de la jeune femme toujours accroupit au bord de la piscine. Celle ci demandait à présent ce que la jeune femme aimait dans la vie, pas ses passes temps, mais plutôt les moments de celle ci.
- Je dirai principalement ceux que je passe en agréable compagnie comme ce moment !
La réponse fut assez vague, mais le sourire un peu malicieux, et le regard qu'elle échangea avec Ludmilla était lourd de sens, et celle ci l'avait surement bien comprit. En effet, sa réponse avait un sous entendu des plus évidents, car par agréable, elle pouvait très bien parler des relations humaines classiques, ou bien plus proches, qui donnait un plaisir différent, mais d'autant plus appréciable.
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Effectivement, la jeune femme fut satisfaite de cette réponse. Aussitôt, elle appuya ses mains sur le rebord de la piscine, sortant de l’eau, laissant apparaître son corps finement sculpté, dont certaines parcelles étaient dissimulés par un tissu timide et trempé par l’eau de la piscine. Une naïade ? Elle aimait cette comparaison. Elle leva les yeux vers Clara, des yeux pétillants, brillants, amusés, qui ne cessait de dévisager son interlocutrice.
Et elle s’approcha de son oreille, à nouveau, chuchotant ces mots :
- J’adore les coïncidences, avoua t’elle d’un ton amusé.
Elle recula aussitôt son visage, fixant la jeune femme. Elle était effectivement bien jolie, ainsi, joliment faite, avec un regard ravageur … Beaucoup plus belle que l’homme ennuyeux qui lui servait de mari. Cette remarque la fit sourire, et elle songea que rester avec Clara serait plus instructif que de rester avec son époux.
- Moi aussi, j’aime beaucoup ce moment … Même si je pense que nous pourrions y ajouter quelques épices, afin de le rendre encore plus … savoureux.
Elle la regarda, à nouveau, lui souriant, tandis qu’elle calait sa main sous le menton de Clara, collant sa joue contre la sienne, pour sa rapprocher, à nouveau, de son oreille :
- Vous ne pensez pas ?
Sa voix était amusée, teintée d'envie, joueuse comme jamais.
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Alors que les invités et leur hôte continuaient leur petite ballade et discussion, Clara était restée aux côtés de l’épouse, qui avait décidé de prendre un bain dans la piscine. Cela ne les avait cependant as empêché d’entamer la discussion et se plaire mutuellement. Et cela sur bien des points et pas que physique. Ainsi, Ludmilla était souriante, voir même un peu joueuse, alors qu’elle n’hésitait pas à sortir partiellement son corps ravissant de l’eau pour venir murmurer quelques paroles à l’oreille de la jeune femme accroupie au bord de la piscine. D’ailleurs la remarque qu’elle fit cette fois fit sourire Clara qui répondit.
- Quand elles sont de ce style, moi aussi !
Ludmilla s’était déjà replongée dans sa piscine, alors que Clara finissait enfin son verre, suite à ses paroles. Elle ne tarda donc pas à poser ce dernier sur la pelouse non loin. On ne sait jamais ce qu’il peut se produire. Surtout que la jeune nageuse au corps de rêve, selon l’opinion de Clara, se rapprocha de nouveau d’elle pour lui dire qu’elle appréciait le moment présent en sa compagnie, mais que celui-ci pourrait être un peu plus épicé.
Clara fit alors mine d’être surprise, bien que les légères hésitations de Ludmilla laissaient aisément deviner ce qu’elle voulait dire par « épicer ». Surtout que le contact physique ne tarda pas à venir, car en plus de coller les joues l’une à l’autre, la jeune mariée vint lui tenir le menton, comme si elle prévoyait de lancer quelconque hostilité. Mais, elle se contenta de lui demander ce qu’elle en pensait. Sa voix étant joueuse, mais aussi pleine de désir, qui ne laissait plus aucun doute à Clara sur les intentions de sa partenaire. Elle s’en réjouit d’ailleurs, en souriant avant de s’écarter légèrement de sa compagne pour que leur visage soient face à face, et donc qu’elles se regardent yeux dans les yeux.
- Et comment comptez vous épicer ce moment des plus agréables ?
Demanda t elle avec un grand sourire amusé. Ainsi, elle montrait qu’elle avait une petite idée de ce que comptait faire Ludmilla pour pimenter ce moment et le rendre encore plus plaisant. Bon, jouer de cela, pour pousser son hôte à montrer véritablement ses intentions, voir passer à l’acte était peut être un peu provoquant, mais, s’était justement ce qu’il y avait d’amusant dans la situation. Et puis, elle n’avait pas cherché à repousser cette idée, bien au contraire, elle semblait une nouvelle fois, y adhérer.
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Ludmilla sourit à nouveau. Il semblait qu’elle soit tombée sur une personne de son caractère : joueuse, et qui n’avait pas froid aux yeux. C’était purement délicieux, comme sensation. Sentir que la partie va aboutir à quelque chose de fabuleux, d’amusant, d’un peu dangereux mais Ô combien excitant … La jeune femme dévisagea un instant Clara, la regardant dans les yeux, profondément, tandis qu’un de ses doigts glissait sur la joue de son invitée, puis dans son cou, pour ensuite venir se caller dans sa nuque avec une certaine envie.
Cela annonçait la suite des événements ; d’un geste vif, comme pour la surprendre, elle colla sa bouche à celle de Clara, caressant ses lèvres avec les siennes, presque sans retenue. Savoir qu’en plus, son mari était derrière elle, faisait battre son cœur. Ce genre de situations était plutôt amusantes, mais non pas inquiétante …
Elle recula, pour revenir l’embrasser, une fois, puis cessa.
- Voilà ce que je compte faire …
Elle posa sa main sur l’épaule de Clara, glissant le long de son buste, la caressant du bout des doigts.
- Alors, cela vous tente t’il ?
Son ton était toujours aussi joueur, l’invitant à s’amuser avec elle.
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Clara suite aux propos de Ludmilla avait joué un peu l’ignorante, voulant voir ce que sa partenaire comptait véritablement faire avec elle. Si bien, que s’était souriante, d’un air amusé, que les regards des deux compagnes ne cessaient de plonger l’un dans l’autre. D’ailleurs, la propriétaire des lieux ne tarda pas à montrer ses intentions, tout d’abord dans un geste d’un doigt qui caressa la joue, descendant finalement jusqu’à sa nuque. Elle s’y arrêta, mais on sentait clairement l’envie qu’elle avait de poursuivre le geste, et Clara ne l’aurait d’ailleurs pas arrêté.
C’est alors que d’un mouvement rapide, Ludmilla vint coller ses lèvres à celles de son invités. Mais, Clara ne recula pas, ne se montra donc pas surprise, voir comme si elle attendait que ce baiser bref arrive. En effet, ce dernier fut court, mais sans doute que le premier d’une longue série, puisqu’à peine écartées de celles-ci, les lèvres de Ludmilla revinrent en demander, avant qu’elle ne décide de prendre la parole pour expliquer ses intentions on ne peut plus claire.
Celle-ci sourit alors que la main de son hôte se posait enfin entièrement sur son épaule, avant de descendre dans une tendre caresse sur le buste, et en particulier le sein droit de Clara, qui était sur sa trajectoire. La question qui suivit avait une réponse des plus évidentes, puisque Clara vint poser délicatement ses mans sur les joues de Ludmilla, avant de rapprocher son visage du sien, et l’embrasser tendrement. Celle-ci força même, enfin fit glisser sa langue dans la bouche de sa compagne pour venir s’enrouler autour de la sienne. Elle joua ainsi quelques secondes, alors que ses mains glissaient sans pression sur les épaules de Ludmilla.
- Ma réponse vous convient elle ?
Dit- elle en ayant mit fin au baiser, un léger filet de bave reliant toujours les deux langues. Le regard de Clara montrait l’envie qu’elle pouvait avoir alors qu’elle se mettait à genoux pour avoir plus de stabilité. Bien qu’il faille sans doute que les positions changent, puisque Ludmilla était encore en partie immergée dans la piscine, et dans cette position, ses bras risquaient de se fatiguer. Après, il fallait savoir si Ludmlla comptait s’exhiber en public, au risque que son mari la surprenne ou bien si les deux femmes devaient bouger pour trouver un endroit encore plus tranquille. Clara se fichait bien qu’on la voit en tout cas, puisqu’elle ne portait plus d’attention aux autres invités et mari de sa compagne, et future amante, n’ayant d’yeux que pour elle.
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- J'en suis charmée ...
D'un bond, la jeune femme sauta hors de la piscine. Elle jeta un dernier regard à l'attroupement, dans le jardin, qui s'éloignait un peu plus, pour admirer le territoire si prisé du mari de Ludmilla, et prit sa décision ; elle prit la main de Clara, l'invitant à se lever, et l'entraîna à l'intérieur de la maison.
Elle l'emmena dans la pièce qui donnait sur le jardin : une immense baie vitrée couvrait tout un mur, et dans cette pièce se trouvait milles coussins, et des matelas faisaient office de canapé. On se serait cru dans un lit gigantesque. Des tentures étaient dressées ici et là de la pièce, pour un minimum de pudeur, mais, du jardin, on pouvait avoir une vue sur une partie de ce "lit géant". A côté, une fontaine chantait, et de l'encens brûlait, donnant une odeur particulière et épice au lieu.
Ludmille ne jugea pas important de dire que c'était elle qui avait eu l'idée de cette pièce.
Elle se moquait de ce genre de détails, à vrai dire. Ce n'était pas le plus urgent, dans l'instant ...
Elle se lâcha pas la main de Clara, mais l'entraina plutôt sur ces matelas richement couverts de coussins et couettes fines et bariolées, lui rendant un baiser plus tendre, mais plus joueur. Ses lèvres caressaient doucement celles de la jeune femme, tandis que sa langue venait rechercher celle de son amante, qui lui manquait déjà. La situation était assez excitante, étant donné que n'importe qui pouvait arriver ... Mais c'était cela le plus attractif. Doucement, alors, la main de Ludmilla caressa un des seins de Clara, l'effleurant avec une timidité feinte ...
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Clara trouvait Ludmilla de plus en plus agréable à avoir comme compagne, et sa beauté y était en partie pour. Si ben qu’elle se délecta pleinement du corps de la dame, lorsque cette dernière sorti rapidement de la piscine pour se retrouver en maillot de bain devant elle. Mais, avant qu’elle ne puisse vraiment détailler ce magnifique corps, sa partenaire, lui prit la main pour l’aider à se relever avant de l’entraîner derrière elle vers la maison. Etsi la surprise fut la première à se montrer, un sourire radieux ne tarda pas à prendre sa place. En effet, l’idée de se mettre dans un lieu plus convivial, et surtout à l’abri des regards, et donc en somme plus privé, lui convenait pleinement.
Ainsi, la jeune femme se laissa guider, jusqu’à une pièce assez grande, et chichement décorée, mais qu’elle trouva très jolie. Si bien qu’elle en fit le tour du regard, et se demanda un instant, si cela allait être l’endroit de leur petit nid d’amour pour cette soirée. Et le fait qu’il y ait une grande baie vitrée donnant sur le jardin, qui pouvait insinuer que leur intimité ne leur serait peut être pas si privé que cela, si le groupe avec le mari de Ludmilla passait par là, cela ne perturba nullement Clara. En effet, d’une certaine façon, ce n’était pas elle, qui avait le plus à perdre dans cette aventure.
- Cette pièce est très jolie, et semble des plus confortable.
Dit-elle, alors qu’elle se retrouva rapidement au milieu des coussins, et que son hôte afficha clairement la couleur en venant l’embrasser, tendrement, mais aussi langoureusement, puisque sa langue ne tarda pas à sentir celle de sa camarade venir jouer avec elle. Et loin d’elle l’idée de refuser la proposition, bien au contraire, Clara ne tarda pas à participer activement. Mais, elle ne tarda pas à frémir légèrement, quand elle sentit la main de son amante sur son sein, commençant à le caresser lentement.
- On ne pouvait plus se retenir n’est ce pas ? Mais, je dois dire que j’en mourrai d’envie moi aussi…
Dit-elle en reprenant les lèvres de sa partenaire, pour un nouveau baiser langoureux un peu plus fougueux, alors qu’elle se rapprocha de Ludmilla, collant leurs poitrines entre elles, alors que les mains de Clara venaient se placer dans le dos de sa compagne, une remontant pour se glisser dans les cheveux noirs de celle-ci, l’autre commençant de lentes caresses sur son dos.
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Effectivement, la retenue n'était pas de mise, aujourd'hui. La jeune femme voulut répondre aussitôt à Clara, mais elle ne pouvait lâcher ses lèvres, les savourant délicieusement. Elle sentait sa peau frémir, son corps réclamer cette tendresse tant désirée, son coeur battre la chamade, son épiderme s'électriser au contact de cette délicieuse et superbe femme. La sentir contre elle était une sensation qu'elle adorait, plus que tout au monde. Ainsi, elle continua à l'embrasser, une ses mains glissant elle aussi dans son dos, effleurant le bas de ses reins, dégustant ce privilége.
Le sentiment d'interdiction la faisait frémir.
Elle ne tarda pas à cesser de l'embrasser, pour lui répondre. Elle était un peu haletante, et sentait avec délice sa poitrine contre celle de sa partenaire.
- Je n'aurais pas pû patienter davantage ... soupira t'elle.
Aussitôt, elle l'embrassa à nouveau, conquise, tandis que ses mains galopaient dans le dos de la jeune femme. L'une d'elle osa même se nicher au niveau de l'ouverture de sa robe, dans le dos, menaçant de bientôt faire tomber cette même robe. Mais pour le moment, elle profitait pleinement de cet instant ...
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A peine les deux brunes furent elles arrivés dans une pièce leur donnant une certaine intimité relative. Relative, car une grande baie vitrée donnait sur le jardin, et donc des gens plus ou moins curieux pourraient s’intéresser au spectacle. Celui avait commencé par un tendre baiser, bien que passionné où les langues venaient à faire connaissance plus profondément, alors que Ludmilla découvrait le corps de Clara en venant tendrement caresser l’un des seins de cette dernière, alors qu’elle se collait à son amante, l’enlaçant pour atteindre le dos de sa partenaire de ses mains.
Commençant à caresser tendrement ce dernier, Clara vit ses lèvres privées de celle de sa compagne un bref instant pour se voir entendre dire que celle-ci ne pouvait plus attendre, la faisant donc sourire.
- Nous étions donc deux dans ce cas alors !
Dit-elle avant de reprendre son baiser, tout aussi langoureux que le précédant. Son corps se mit à frémir quand les mains de Lufmilla passèrent aussi dans son dos pour venir se caler juste au niveau de la séparation entre la robe et son corps, comme si elle n’attendait plus qu’un signe de sa part pour la retirer. Et même si la jeune brune ne donna pas de signes précis, surtout qu’elle ne comptait pas se refuser à son hôte, Clara fit descendre dans une lente caresse ses mains sur les fesses humides, du fait du maillot présent, et qui n’avait pas eut le temps de sécher depuis sa sortie de la piscine.
Elle se mit alors tendrement à caresser chacune d’elle, faisant parfois pression sur le corps de sa partenaire, dans le seul but de presser les poitrines l’une contre l’autre. La peau douce de sa compagne était irrésistible et Clara ne cessait d’y procurer ses caresses, ses mains descendaient sur ses cuisses pour remonter sur ses fesses pendant un moment. Alors qu’elle lâchait par moment les lèvres de Ludmilla pour en embrasser les joues le cou ou les pourtours des lèvres de petits bisous, mais revenant souvent quérir celles-ci pour de longs baiser fougueux.
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Ainsi, la jeune femme n'était pas avare de baisers ... Et de bien plus encore. Les caresses de Clara procuraient de multiples frissons à Ludmilla, augmentant son désir petit à petit, de plus en plus. A un moment, sûrement, elle craquerait. Mais pour le moment, elle profitait gracieusement des caresses qu'elle procurait à son amante, et que celle ci lui offrait.
Sa main, glissa le long de la jambe de Clara, tandis qu'elle l'embrassait, son autre main dans sa longue chevelure. Elle remonta petit à petit, caressant la cuisse de la jeune femme avec douceur et fermeté. Elle profitait allégrement de ce corps ssi doux, si chaud, si tentant ... Elle se lâchait pas ses cuisses, s'y agrippant avec tendresse, et remua doucement du bassin, de telle sorte que leurs deux sexes se frottent l'un contre l'autre, attisant un peu son envie.
Sa bouche glissa dans son cou, et remonta vers son oreille.
- Tu es fabuleuse, glissa t'elle.
La main qui était dans ses cheveux glissa jusqu'à son dos, l'ouvrant dans le dos. Puis elle revint sur sa poitrine, tirant sur le tissu pour le faire glisser, dévoilant le soutient-gorge de Clara. Ses mains fines caressérent le dessous, avec calme et précaution, tandis que son autre main remontait plus haut sur la cuisse, effleurant de temps en temps le sexe de son amante, avec des gestes précautionneux. Puis elle revint à l'assaut de ses lèvres, enflammée.
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Les échanges de baisers entre les deux femmes se faisaient passionnés alors qu’elles avaient commencé à découvrir le corps de l’autre avec leurs mains. Clara avait en effet descendu les siennes sur le fessier doux et ferme de son amante, alors que cette dernière caressait sa chevelure de l’une, et était venue sur la cuisse de l’autre. Ce contact avait d’ailleurs fait frissonner la jeune brune, qui ne cessait ses baisers, et jeux de langues, alors qu’elle malaxait tendrement ses fesses.
Puis, elle dut se priver de ses douces lèvres, quand Ludmilla décala son visage vers son oreille, basant sa joue, puis le cou et l’oreille avant de prononcer quelques mots, dans un murmure, alors que Clara l’avait imité pour les attentions buccales, mordillant légèrement le lob de l’oreille. Ses mains avaient d’ailleurs quitté les fesses pour remonter dans le dos, passant un peu aussi sur les flancs de sa compagne avec une idée précise.
- Mais ton corps aussi est délicieux et doux !
Dit-elle avant de gémir doucement, alors que les frottements de sa compagne faisaient en sorte que leurs intimités soient l’une contre l’autre, Clara se sentant déjà un peu mouiller au fur et à mesure que l’excitation montait. D’ailleurs, les mouvements de Ludmilla avec ses mains ne tarderaient pas à lui faire glisser sa robe, qui descendrait ainsi toute seule sur ses pieds, laissant la belle Terranide en sous vêtements, que son amante ne se priva pas de caresser des mains, faisant entendre de nouveau la voix de son invitée, quand celles-ci frôlaient son intimité et ses seins encore dans le soutien gorge.
S’est souriante, juste avant qu’un nouveau baiser fut quémandé et ardemment donné que les mains de Clara vinrent se placer sous la poitrine de Ludmilla, agrippant le haut du maillot de bain pour le soulever, et ainsi libérer cette magnifique poitrine, alors que se serait ses mains, les premières à venir goutter les seins de sa compagne, quand chacune vint se poser sur un sein de sa partenaire, et qu’elle commença à les caresser doucement, jouant parfois du bout des doigts sur les tétons de sa camarade.
Elle aurait bien donné un nouveau commentaire sur cette magnifique poitrine, mais, rien ne vint, et sa bouche, et langue était déjà occupée à embrasser fougueusement Ludmilla. Et puis l’expression du corps, via ses gestes devait être suffisant pour comprendre qu’elle appréciait celui de sa partenaire, venant glisser une jambe entre celle de son amie, après s’être sortie du piège qu’aurait pu être sa robe pour ses peds.
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Les caresses de Clara déclenchèrent un cataclysme, le corps de Ludmilla encaissant les frissons les uns après les autres, tandis que sa bouche restait agrippée à celle de sa nouvelle camarade de jeu. Dehors, elle les devinait attelés à admirer quelques paysages insignifiants, tandis qu'elle s'amusait passionnément avec son amante. Une de ses mains glissa le long de sa nuque de Clara, caressant ses cheveux, lui envoyant des baisers enflammés et impudiques, tandis que son autre main glissant le long de son dos, caressant sa peau du bout des doigts, puis avec une envie non feinte, savourant le contact de cette peau chaude, qui déclenchait en elle de multiples passions.
Elle la rendait folle. Folle d'envie, de passion, de sexe et de plaisir. Sa main, qui glissait, atteint bien vite le fessier de Clara, et l'étreignit avec envie, tandis que sa main glissait maintenant vers le bas de son ventre, tentant de réfréner ce désir qui se propageait dans son corps avec passion. Elle l'embrassait, toujours, sans pouvoir se réfréner, savourant ce contact si indécent aux yeux de la morale.
La morale ... Elle eut un sourire quand ce mot effleura son esprit, et fit glisser sa bouche dans le cou de cette femme si désirable, agressant sa peau avec ses dents, sans violence toutefois, avec une certaine ... envie.
Oui, son corps brûlait, et elle ne pouvait s'y résoudre.
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Les deux jeunes femmes ne cessaient de s’embrasser fougueusement, alors que leurs corps dénudés étaient l’un contre l’autre, avec des mains baladeuses les parcourant. Et si Clara sentait son excitation monter, et sa peau frissonner sous les caresses de son amante, celle-ci réagissait de la même façon. D’ailleurs, Clara ne tarda pas à sentir les mains de sa compagne glisser sur son ventre pour l’une, alors que l’autre était venue caressait ses fesses. Et cela fit monter son plaisir, si bien que lorsque le baiser prit fin, et que Ludmilla posa sa bouche sur son cou pour agrémenter ce dernier de baisers et de légères morsures sans douleurs le souffle de la propriétaire du corps était rapide et bruyant, si bien qu’il se rapprochait du gémissement.
- Hmmm…
Finit-elle par pousser, alors qu’elle fit descendre une main sur la poitrine de sa partenaire qu’elle se mit à caresser et malaxer. D’ailleurs, la seconde ne tarda pas à venir rejoindre sa camarade, alors que les tétons de Ludmilla étaient à présent pincer entre les doigts de Clara
- Hmmm…Je vois que ton corps en réclame toujours plus…
Dit-elle en sachant que la réciproque était vraie. Et décidant de laisser la jeune femme avoir l’initiative sur les déplacements même de leurs corps, Clara se contenta de glisser une main de sa poitrine vers les fesses de sa partenaire, qu’elle malaxa une à une avec une légère force, poussant leurs corps un peu plus l’un contre l’autre, et pressant donc leurs poitrines aussi. Clara vint même donner de multiples baisers et coups de langues dans le cou accessible de Ludmilla pour lui rendre la pareille.