Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Lunea, panthère du Ruisseau le dimanche 04 avril 2010, 15:06:05
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La nuit était fraiche, la lune était un cercle lumineux, une magnifique nuit digne des contes de fée. Un bois d'arbres étrange était sous les rayons de l'astre nocturne dévoilant des couleurs verts, turquoises et bleutées. Une forêt qui semblait docile, bienveillante et protectrice. Des petites créatures était intrigués par une ombre, un être humain était présent dans ce lieu.
On pouvait voir un homme, assez bien habillé, il semblait roulé sur l'or et pourtant que pouvait bien faire un tel homme dans un cadre aussi simple ? Il était tranquillement adossé au pied d'un arbre centenaire, il ne bougeait pas, écoutait-il avec attention l'air qui parcourait la forêt à chaque couché de soleil, mêlant le vent et le bruissement des feuilles ou s'était-il assoupit à cause du calme de cet endroit ?
On aurait put le croire, mais quelque chose n'allait pas et les animaux le sentir. Sur sa veste coulait un liquide rouge, du sang, cet homme avait prit plusieurs coup d'épée et la magie l'avait frappé, il avait défendu une chose précieuse et semblait en avoir payé le prix. D'ailleurs on pouvait voir la preuve qu'il s'était trainer jusqu'ici car il y avait une longue trace, il avait cherché à fuir quelque chose ou quelqu'un. Extérieurement Lunar était très pâle aux portes de la mort, mais pourtant il tenait bon.
Dame nature sentait l'état intérieur de Lunar, son esprit était sur le point de se briser, son cœur avait été lacéré et si il vivait encore s'était parce qu'il tenait dans la main un objet, un larme de verre.
Lunar finit par perdre conscience s'étalant de tout son long, une larme coulant sur sa joue, son chapeau roulant au sol, il crut voir quelque chose malgré que sa vision, une forme, mais il fut incapable de voir plus, il sombra dans l'obscurité.
-HJ- J'espère que cela te conviendras ;) -HJ
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Mélisende se promenait cette nuit là sous la forme d’une chouette noire comme la nuit. Elle avait toujours aimée les métamorphoses et spécialement quand elle devenait oiseau. Cela lui donnait une impression de liberté inouïe.
Après plusieurs heures de vol, elle se retrouva dans une forêt qui lui était inconnue mais cela ne l’inquiétait guère. Sous cette forme, personne ne pouvait se douter de ce qu’elle était en réalité. Posée sur une branche, elle apprécia le silence et la douceur de cette nuit de pleine lune. La nature semblait en paix.
Cependant, bien vite la magicienne se rendit compte que tout n’était pas si calme que cela paraissait. Elle remarqua que les animaux semblaient agités tout comme la végétation. Quelque chose se passait. Intriguée, l’ensorceleuse vola jusqu’à la source de cette agitation.
Elle vit alors l’impensable. Un homme en costume étendu contre un arbre semblait mourant. Le sang coulait sur sa chemise. Mélisende reprit sa forme humaine et alla auprès du jeune homme. Ce dernier bascula et se retrouva complètement au sol. Il perdit connaissance.
La magicienne alla auprès de l’homme. D’un geste, elle guérit la blessure mais l’homme avait déjà perdu trop de sang. Il allait mourir sauf si…
Elle décida de tenter quelque chose. L’ensorceleuse attrapa la main du mourant et prononça une incantation. Une bulle d’énergie se forma autour du jeune homme. Cela lui permettrait de tenir encore un peu. Une nouvelle fois Mélisende prononça une incantation et ils disparurent tous le deux de la forêt.
Ils se retrouvèrent dans le palais de la magicienne. Elle fit claquer ses doigts et deux terranides arrivèrent. D’un geste elle leur indiqua le corps qu’ils soulevèrent. Elle devait faire vite. Précédant les esclaves portant le corps, Mélisende descendit dans son laboratoire où elle débarrassa une table des objets qui l’encombrait.
« Posez-le ! »
Les esclaves s’exécutèrent le plus doucement possible.
« Sortez ! »
Elle alla voir l’homme de plus prêt. Intensifiant son pouvoir, elle le maintenait au seuil de la vie. Elle fit courir un doigt sur sa joue pour le faire revenir à lui.
« Réveille-toi ! Qui es-tu ? »
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Un étrange pouvoir avait emmené Lunar dans un état entre conscience et inconscience, s'était étrange, il sentait les présences mais rien d'autre, l'une d'entre elle semblait puissante mais pas hostile. L'esprit du jeune homme utilisa cette puissante aura pour pousser le corps à tenir bon.
D'un coup il "sentit" les présence changer sauf la plus puissante. Une douce vague de chaleur envahit le corps de Lunar le ramenant vers un état conscient. Il sentit un doigt sur son visage, un doigt de femme apparemment.
« Réveille-toi ! Qui es-tu ? »
C'était une douce voix de femme. Le jeune homme essaya péniblement d'ouvrir les yeux mais il voyait encore très flou, cependant il savait qu'il n'était plus en forêt et que cette femme l'avait sauvé, aussi il prit soin de bien articuler, ce qui n'était pas évident quand on frôle la mort.
-Je m'appelle Headwood Sanders, dit aussi Lunar.
Il était rare qu'il donne son nom en entier car il appliquait le principe de ne dire que son pseudonyme, simple précaution envers les démons. Mais il devait bien cela à la personne qui l'avait sauvé. Il remarqua qui n'avait plus son cache-œil aussi par réflexe il referma son œil gauche de peur que son pouvoir se manifeste. Il marmonna quelque chose du genre :
-Je ne veux plus voir, plus avec cet œil
Mais il demanda autre chose.
-Escusez-moi mais...(reprend son souffle)Qui êtes-vous ?
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Malgré la situation, le jeune homme fit un effort pour se présenter. Son nom ne disait rien à la jeune femme. Elle comprit cependant que l’œil gauche du mourant possédait un pouvoir particulier.
« Excusez-moi mais... Qui êtes-vous ? »
L’ensorceleuse lui sourit en haussant légèrement les sourcils.
« Je me nomme Mélisende surnommé la magicienne. J’arrive encore à te maintenir en vie mais je ne pourrais le faire indéfiniment – elle fit une pause – Tu vas mourir »
Elle prononça ses mots comme si elle lui annonçait le menu du repas du soir. Il n’y avait ni pitié, ni compassion dans son ton. La chose était inéluctable… ou presque.
La magicienne possédait certains ouvrages qui lui permettaient de transcender la mort ou de ramener à la vie. C’était une magie dont elle ne se servait pas car trop dangereuse. Mélisende était toujours avide de pouvoir et de savoir mais elle connaissait aussi ses limites et les règles qu’il valait mieux ne pas transgresser comme les règles primaires de la nature. Une chose morte ne doit pas être ramenée à la vie.
Lunar n’était pas encore mort mais déjà, à ce stade, l’utilisation de la magie était dangereuse. Néanmoins, cela représentait aussi un défi pour l’ambitieuse magicienne. Mais elle devait d’abord savoir ce que le dit Lunar voudrait.
« Souhaites-tu mourir, Lunar ? »
A lui de décider, une opportunité qu’elle laissait rarement aux personnes qui croisaient son chemin.
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« Je me nomme Mélisende surnommé la magicienne. J’arrive encore à te maintenir en vie mais je ne pourrais le faire indéfiniment – elle fit une pause – Tu vas mourir »
Pour Lunar ce fut sur le coup pire que elle l'avait laissé mourir, de plus maintenir son œil gauche fermé se révéla plus difficile signe que le peu de force qui lui avait été donné commençait à s'estomper. Il ne voulait pas voir ce que son pouvoir voulait lui montrer. Mais la dénommé Mélisende n'avait pas fini avec lui.
« Souhaites-tu mourir, Lunar ? »
Cette question surprit le jeune homme qui ouvrit son œil gauche qui libéra son pouvoir sans que Lunar puisse l'arrêter, une fois actif il ne pouvait que regarder, mais cela allait lui sauver la vie. Le temps semblait se figer, le monde perdre ses couleurs, puis il se trouva dans l'obscurité. Ces ténèbres annonçaient toujours ses visions.
Étrangement cela ne se déroula pas comme d'habitude.
Le monde de ténèbres devint un forêt d'arbre dorée, au sol il y avait un message, Lunar commença à le lire et il tomba à genoux. Il ne vit pas des formes humaines apparaître derrière lui, celles-ci avaient l'apparence de gens vivant, ayant des visages, de gens étant de l'autre côté sans visage. L'une de ces personne s'avança et posa sa main sur l'épaule du jeune homme.
-Lunar...relève toi mon petit Lunar. Nous n'avons pas beaucoup de temps et tant de chose à te dire.
Sanders avait le papier serré dans son poing, tremblant, des larmes coulant sur son visage, ce n'était pas une vision, c'était les dernières volonté des personnes décédés et les souhaits des vivants. Lunar se releva et se tourna vers la petite foule, cela lui fut difficile, mais il fit signe de continuer.
-Tu es très courageux, tu es bien le portrait de ton père. Mon souhait comme celui de la plupart d'entre nous est que tu vive, tu peux le faire mon fils. Ton coeur d'or et tes sentiments ont aidé tant de gens, je suis très fière de toi alors continue à vivre, tu as bien mérité cette chance aussi saisit là et voit ce que cela donne, je suis sûr que c'est le bon choix. Alors courage mon petit Lunar.
La femme, qui n'avait pas de visage, enlaça Lunar avant de disparaître avec la moitié du groupe dans une fumée dorée. Une jeune adolescente ainsi qu'un bon nombre de personne s'avancèrent.
-Lunar, tu es vraiment pitoyable, toujours à fuir notre présence, t'es vraiment nul comme type...
Lunar baissa la tête, il ne prit pas la peine de répondre car c'était vrai, il reçut un léger coup sur la tête et leva les yeux vers l'adolescente qui souriait.
-...Mais on peut compter sur toi, comme la fois ou un monstre m'a attaqué, rassure toi j'ai gardé le secret. Nous sommes amis après tout. T'as pas intérêt à nous lâcher pour les préparatifs de l'anniversaire de Celba, sinon je te fais une prise dont tu te souviendra longtemps.
Elle ricana avec gentillesse et ils disparurent. Il ne restait plus qu'un voyou aux yeux émeraude et une femme sans visage dont la robe était lacéré et tâché de sang, ce fût la racaille qui s'avança.
-Lunar mon pote, tu reviens vite fait, n'oublie pas qu'on doit encore voir lequel est le plus fort entre nous deux, bien sur on ira botter les fesses au gros Dédé, il a encore fait une connerie dans le ghetto. Non sérieusement, tu pense que c'est cool de crever comme ça sans prévenir ses potes. Comme l'a dit Herza reviens vite fait. Au passage si tu pouvais m'apporter quelque petit truc pour préparer quelque chose pour Celba histoire de mettre l'ambiance.
Lunar sourit un peu.
-Et je vais encore tous prendre.
-Sa va tu cours plus vite que moi et t'es un ninja, non ?
-T'as gagné, comme d'habitude, je ne peux pas te laisser seul deux minutes.
-Héhéhé.
Il disparut à son tour, laissant place à le jeune femme. Le jeune homme ne pouvait la regarder car il l'avait tué, la première fois qu'il tuait quelqu'un.
-Désolé. Désolé de n'avoir pas put te sauver.
-Mais tu l'as fait Lunar, si tu n'avait pas mit fin à mes tourments, j'aurais tués un nombre incalculable de temps.
-J'aurais dû trouver un autre moyen.
-Aurais-tu supporter les morts que j'aurais causé pendant que tu trouve ce moyen ?
-...non
La femme déposa un baiser sur le front de Lunar.
-Ai confiance en la magicienne, elle est très forte. Tu recommenceras une nouvelle vie et qui sait retrouveras-tu tes amis autour du feu comme il y a trois ans.
-Tu ne me maudis pas après que je t'ai tué, tu ne me dit pas que l'Ordre Immaculé à bien fais de me laisser mourant?
-Non...non, je te souhait bonne chance et espère que tu vivras longtemps, afin que nous puissions tous nous retrouvé après notre trépas, mais reste vivant, tu auras beaucoup de choses à me raconter. Promet-le moi.
-Je...je te le promet.
-Bien. Avant que je te laisse faire ton choix. Pourrais-tu remercié la magicienne pour son geste de la part d'un fantôme ?
Elle disparût et Lunar revint dans le monde réel, il ne s'était écoulé qu'une fraction de seconde.
Les regrets, ils sont une force qui nous pousse à survivre, même quand tout semble fini.
-Un fantôme vous remercie pour m'avoir aidé...Je ne veux pas mourir, peut importe les conséquences.
Il attendit la réaction de la magicienne, priant pour qu'elle puisse le sauver.
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Lunar sembla tout à coup basculer dans un monde parallèle avant de revenir, presque immédiatement, à lui. Les pouvoirs de la dame aux cheveux de nuit lui soufflaient qu’il avait voyagé dans le monde des esprits. Il avait dû voir des personnes du passé ou du présent.
Progressivement, le jeune homme revint à la terrible réalité.
« Un fantôme vous remercie pour m'avoir aidé... Je ne veux pas mourir, peut importe les conséquences »
La magicienne hocha la tête pour le remerciement. Ainsi, il avait fait son choix, à tort ou à raison.
« Prend garde, Lunar, la magie peut parfois être traîtresse et ne pas donner les résultats escomptés. Les conséquences peuvent être terribles, en bien comme en mal. Réfléchis bien ! La vie peut devenir un enfer alors que la mort, c’est le repos et la paix – elle fit une pause – Es-tu sûr de toi Lunar ? Veux-tu réellement vivre ? »
Elle voulait être certaine qu’il sache où il mettait es pieds. Mélisende avait dit que la magie pouvait être traitresse, elle n’avait pas précisé qu’elle-même pouvait l’être. Malheureusement pour le jeune homme, la magicienne n’allait pas perdre une occasion de se satisfaire de quelques manières que se soit.
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Mélisende hocha de la tête ce qui montra qu'elle avait connaissait beaucoup de chose.
« Prend garde, Lunar, la magie peut parfois être traîtresse et ne pas donner les résultats escomptés. Les conséquences peuvent être terribles, en bien comme en mal. Réfléchis bien ! La vie peut devenir un enfer alors que la mort, c’est le repos et la paix – elle fit une pause – Es-tu sûr de toi Lunar ? Veux-tu réellement vivre ? »
La perspective d'une vie infernale ne lui plaisait pas beaucoup, en effet il était passé par un des enfers que le monde est capable de faire subir au mortel, mais il avait promis de revenir et pour Lunar une promesse était sacré.
-La magie ne m'a jamais trahit jusqu'ici...Mais je sait les horreurs qu'elle peut engendrer... Je dois encore vivre, si la magie me réserve un enfer...Alors elle n'a qu'à me le faire subir... Je veux vivre...Par n'importe quel moyen.
Dans les yeux de Lunar brillait une grande flamme, celle-ci montrait sa détermination et elle était très forte.
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Mélisende sourit en hochant la tête.
« Si tu es sûr de toi, très bien. Je mettrais tout en œuvre pour te sauver mais tu me seras redevable, cela va de soi »
Ce qu’elle entendait par redevable, c’était qu’il devrait rester un peu auprès d’elle et la servir une fois qu’il serait remis mais il l’apprendrait en temps utiles.
Mélisende laissa Lunar quelques instants seul. Elle sortit de la pièce et se rendit à sa grande bibliothèque, une pièce plus loin. Cette salle était immense, toute de marbre et se composait de cinq niveaux. C’était l’une des plus grandes bibliothèques existant et une des meiux pourvus en écrits magiques. Elle choisit un ouvrage sur l’une des étagères de marbre. Elle le ramena dans son laboratoire, là où le jeune homme se trouvait. La magicienne ouvrit le grimoire qui se trouvait être totalement vierge. Les pages apparaissaient blanches à tout le monde sauf à la jeune femme. Un puissant sort protégeait ses nombreux livres de toutes incursions étrangères.
Elle jeta un coup d’œil sur Lunar qui semblait à mi chemin entre la veille et le sommeil. Elle chercha pendant plusieurs minutes dans les nombreuses pages manuscrites. Elle finit par trouver ce qu’elle cherchait. Une incantation bien particulière qui permettrait au corps du jeune homme de survivre. Elle jeta un nouveau regard sur le mourant. Son souffle était à peine perceptible. Elle devait faire vite.
Mélisende s’activa autour de ses bocaux, flacons, flasques, contenants divers et variés afin de créer la potion qui lui fallait. L’incantation à elle seule ne suffisait pas, elle devait être renforcée par une potion. Après plusieurs mélanges, celle-ci fut prête.
La magicienne versa le liquide verdâtre dans une coupe et l’apporta à Lunar. Elle posa la coupe contre ses lèvres et souleva légèrement la tête du mourant.
« Boit à présent, si tu veux vivre! »
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« Si tu es sûr de toi, très bien. Je mettrais tout en œuvre pour te sauver mais tu me seras redevable, cela va de soi »
Bien que Lunar ne pouvais plus répondre il accepta, c'était la moindre des choses qu'il pouvait faire envers la magicienne. Celle-ci quitta la pièce, le jeune homme savait que pratiquer la magie de haut niveau était plus long et contraignant que lancé une boule de feu par exemple. Il se concentra sur sa respiration pour rester conscient.
Le temps passa lentement, et il lui était plus difficiles de rester éveillé, quand on est très fatigué on a l'impression de flotter, mais on ne dort pas encore, c'était ce que ressentait Lunar, il savait que c'était dangereux, qu'il ne fallait pas se laisser aller.
Il se concentra sur autre chose, le bruit des manipulations que faisait Mélisende avec son matériel, il essaya d'identifier au bruit si c'était du verre, du métal, un récipient ou un instrument, cela lui permettait de rester conscient.
Il entendit ensuite des pas se rapprochant, la magicienne avait dû préparer un filtre, c'était courant lors de magie de haut niveau. Mais Lunar ne savait pas ce que c'était exactement.
Le jeune homme sentit le rebord d'un récipient, sa tête fut aussi surélevé.
« Boit à présent, si tu veux vivre! »
Pour Lunar c'était très difficile d'absorber le liquide, en effet, il devait y penser très fortement pour exécuter l'action de boire. Néanmoins il avala tous le liquide, qui lui était sans goût. Sa concentration faiblit un moment et il retomba dans un état de demi-conscience, cela n'allait pas durer longtemps car la fatigue psychologique dû à sa concentration intense allait le rendre inconscient.
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Le jeune homme, sous l’injonction de la magicienne, se mit à boire le breuvage avec difficultés. Cela fait, sa tête retomba sur la table et son esprit s’évada à nouveau. Quelques minutes plus tard, il était totalement inconscient. Il avait fait trop d’efforts pour pouvoir continuer à rester conscient.
Mélisende s’activa alors davantage encore. Le temps s’écoulait bien vite. Attrapant une craie qui trainait dans un coin, elle dessina une étoile à cinq branches dans un cercle sur le sol. Elle porta plusieurs signes cabalistiques tout autour. Des signes que seules les magiciens ou les détenteurs de pouvoirs magiques pouvaient comprendre.
Une fois cela réalisé, elle concocta une nouvelle potion, pour elle cette fois. Elle la versa dans un calice d’argent finement ciselé puis avec une certaine précaution, elle souleva le corps de Lunar, qui était lourd pour elle. Le saisissant en dessous des bras, elle le fit descendre de la table et l’allongea sur l’étoile dans le cercle. Une fois fait, elle attrapa le calice et avala son contenu sans tenir compte du goût immonde. Elle se laissa tomber à genoux et lâcha la coupe qui roula au sol.
En quelques secondes, elle se retrouva dans une sorte de transe. La magicienne se mit à psalmodier et un aura blanche commença à se dégager d’elle alors que des ombres multiples s’échappaient du cercle au sol et entourait le jeune homme. Les esprits de la mort l’entouraient et Mélisende allait devoir les combattre pour les empêcher d’emporter l’âme du défunt alors encore en sursis.
Une lutte s’engagea. Les flux de magie blanche produit par l’ensorceleuse s’opposaient aux ombres du monde des ténèbres. Il n’y avait aucun combat de corps seulement une guerre de puissance entre la magie de la femme et la puissance du monde des morts.
Cette joute dura toute la nuit et ne cessa qu’aux premières lueurs de l’aube. La magicienne réussie à repousser la mort mais était dans un état d’épuisement avancé. Elle finit par s’écrouler d’épuisement juste après avoir élevé un dernier rempart magique autour du corps de Lunar. Sa vie était sauvée mais son corps ne l’était pas, pas totalement.
La magicienne avait du marchander. La mort acceptait rarement de laisser un être qui lui était destiné repartir vivant. Il ne devrait garder aucun souvenir de ce qui s’était passé et être modifier physiquement. Ainsi, l’échec de la mort relatif de la mort ne serais connu que de la magicienne.
Pour l’instant, Lunar conservait encore son esprit. Mélisende s’en occuperait un peu plus tard mais là, elle devait absolument récupérer. La lutte avait drainé quasiment toutes ses forces et elle était grandement affaiblie. Elle s’écroula, épuisée.
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être inconscient était normalement assez doux puisque l'on ne ressentait rien, on dormait. Mais là c'était tellement différent, des ombres obscures l'entourait et face à cette armée de l'ombre se dressait une forme lumineuse, seule au départ, mais plus le combat avançait plus il y avait de formes lumineuses. Il était comme dans un rêve et pourtant il avait l'impression que l'issue de celui-ci déterminerais sa fin ou non. Le combat se termina avec la victoire de la lumière.
Lunar se retrouva dans un espace obscur, des esprits approchèrent, ils les reconnue tout de suite. Il eut peur en effet, il pensait être sauvé, il pensait avoir fait une erreur de jugement?
-Vais-je mourir ?
L'esprit ensanglanté s'approcha, Lunar réprima avec difficulté de la peur, mais le son calme de la voix le rassura.
-Tout dépend se que tu entend par mort, Lunar, tu vas vivre, mais tu sais le monde des morts ne laisse pas facilement une âme en réchapper.
-Qu'est-ce qui a été décidé ?
-Hé bien, je crois que Herza va te tuer, car tu vas oublier son anniversaire.
-Vais-je rester inconscient si longtemps ?
Le femme répondit négativement de la tête
-Pour éviter le déséquilibre, tu oublieras tout et tu changeras d'apparence, amis cela seras définitif. Je sais que c'est cruel, néanmoins tu as droit au"dernier messager"
Cela semblait assez dur pour le jeune homme, mais il étais à la fois soulagé de pouvoir vivre
-Qu'est-ce que c'est que le "dernier messager"?
-Il s'agit d'un esprit qui vas apporter une lettre à tout les gens qui on de l'importance pour toi, tu peux écrire ce que tu veux sauf que tu as changé de forme, que tu es vivant, sinon tout les efforts de la magicienne n'auront servit à rien.
Lunar encaissa encore un coup, il n'allait pas vraiment pouvoir respecter ses promesses. Il ne lui restait plus qu'a bien réfléchir ce qu'il mettrait dans chaque lettres
Il fit un lettre a chacun, c'était une sorte de torture, le monde des morts savait ce qu'était la souffrance enduré pour faire des lettres de se genre, mais Lunar les fient toutes sans exception.
L'esprit messager apparut, Lunar lui tendit les lettres d'une main tremblante, mais décidé, il demanda que ces lettres sauf une, celle destiné à Herza, soient remise trois jour après l'anniversaire de Herza afin de ne pas gâcher ce moment de fête.
Lunar se réveilla, il était par terre dans un pentagramme, il voyait assez claire, enfin il pouvait discerner les formes, il lui restait un peu de magie personnel, une magie qui ne peut être régénéré par le temps. Comme il allait out oublier ,autant l'utiliser car sinon cela aurait été du gâchis.
Il fit apparaître une rose, la déposa devant la magicienne et murmura.
-Fragrantia floris, amicis vigorem, vitalitatem, auram salutarem refectio
C'était la seule formule latine qu'il connaissait, mais elle redonnait de l'énergie à la personne ciblé par le sort, un doux parfum de rose emplit la pièce.
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Mélisende récupéra plus facilement que prévu ses forces. Elle avait senti une force magique, très faible, intervenir pour elle. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vit la rose près d’elle. Lunar avait utilisé ses dernières forces magiques pour l’aider à retrouver les siennes. Elle en fut touchée mais avait d’autres choses à penser.
Il lui fallait maintenant s’atteler à modifier le corps et l’esprit du garçon. Elle se releva et claqua dans ses mains. Les deux terranides qui avaient amenés le corps franchirent à nouveau la porte.
« Remettez-le sur la table et sortez ! »
Les deux hommes s’exécutèrent sans poser de questions. Le corps de Lunar se retrouva sur la table de bois, là où il reposait quelques heures plus tôt. La magicienne allait devoir fournir un travail considérable et délivrer une énergie importante pour arriver à un résultat correct. Néanmoins, son intérêt était en éveil. Elle allait pouvoir agir à sa guise et tenter une expérience.
Elle se rendit à nouveau dans sa bibliothèque où elle récupéra plusieurs ouvrages. Une fois revenue dans son laboratoire, elle les déposa sur la table adjacente à celle où était déposé le corps du jeune homme. Mélisende revint vers lui, un fin couteau à la main. Elle débuta son travail en mettant à nue le corps de Lunar. Elle trancha le tissu et dénuda complètement le corps à peine vivant.
Puisqu’il devait être modifié totalement autant se faire plaisir. Elle l’observa et essaya de voir ce qu’elle allait conserver de lui. Le moins possible au vu du marché conclu avec les ombres. La magicienne choisit de garder le teint pâle et c’est tout. Tout le reste allait être changé y comprit le sexe ou presque mais le « presque » serait pour après.
Mélisende s’attela aux premières transformations. Elle commença par le plus simple. La taille et la longueur des cheveux. De bleu turquoise, ils passèrent au blond foncé, de courts, ils passèrent à longs. Elle les fit descendre jusqu’à la taille et les rendit légèrement ondulés. Les yeux aussi changèrent de couleur et prirent une teinte noire, très sombre, presque la même que celle de la magicienne. Un détail qui serait des plus singulier et qui contrasterait avec les cheveux blonds.
Après de multiples incantations et sortilèges, le visage devint plus fin. Les lèvres se firent plus féminines et légèrement plus bombées. Mélisende diminua la taille générale de Lunar. Du mètre quatre-vingt qu’il arborait, la magicienne le ramena à un bon mètre soixante, tout au plus. Le corps se fit plus menu, les membres fins, les jambes longues, une taille plus prononcée et les hanches plus rondes, des hanches de fille. L’ensorceleuse augmenta le volume de la poitrine sans pour autant en faire une poitrine opulente ou même généreuse. Les seins étaient bien proportionnés par rapport au reste du corps.
S’il n’y avait le sexe, le corps de Lunar passait totalement pour celui d’une jeune fille de seize ans. Mélisende remédia à ce dernier détail. Une dernière incantation et le dernier vestige du corps du garçon disparu, laissant place à un sexe totalement féminin.
La première étape du travail était achevée. Cela avait prit plusieurs heures à la magicienne et beaucoup d’énergie pour pouvoir créer ce nouveau corps, parfait selon les critères de la belle dame aux cheveux sombres. Inconsciemment, elle avait essayé de se créer à la fois une fille d’adoption et une compagne idéale. Cependant, le côté sadique de la magicienne ne s’était pas encore exprimé, lui. Elle ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin.
Mélisende scella ce premier corps. Elle le trouvait parfait. Une fois fait, elle chercha à le modifier une nouvelle fois. Elle voulait le retransformer totalement. De nouvelles incantations et formules magiques aidèrent la jeune femme à accomplir son nouveau dessein.
Le corps devint plus grand, avoisinant le mètre quatre-vingt dix. Les muscles se dessinaient finement sous la peau qu’elle conserva aussi pâle que celle de la jeune fille. Les cheveux devinrent mi-longs mais leur couleur resta identique à celle de la demoiselle alors que les yeux viraient au bleu foncé. La poitrine disparut. Une nouvelle fois, le sexe seul montrait qu’il s’agissait d’une fille. Détail que la magicienne transforma en un membre des plus imposants.
A nouveau, Mélisende était très fière de son œuvre. Telle une artiste, elle observait sa sculpture qui lui avait demandée tellement d’effort. Elle était satisfaite d’elle. Tout comme elle avait créé une fille qu’elle aurait voulue comme étant la sienne, elle avait créé un alter ego masculin, toute en finesse et d'une grande beauté. Tout comme pour la jeune fille, elle scella ce corps afin de le conserver. Puis fit réapparaitre le corps féminin.
Elle comptait faire en sorte que le corps principal soit celui de la fille. L’homme serait en sommeil en elle. Deux corps pour un seul. L’homme ne se réveillerait que dans certaines circonstances bien particulières que la magicienne mettrait en place plus tard.
Pour l’instant, elle s’occuperait de la fille uniquement. L’homme resterait en sommeil un certain temps encore. Une nouvelle et dernière formule finit par effacer totalement la mémoire de Lunar. C’était un nouveau départ pour lui, enfin pour elle à présent. Mélisende eu un sourire à la fois satisfait et tendre, comme une mère devant la naissance de son enfant. Elle n’avait plus qu’à attendre le réveil de la nouvelle venue.
Un nouveau claquement de mains et les esclaves revinrent. Un seul suffit pour porter le corps endormit. Mélisende prit les devant et monta jusqu’à ses propres appartements. Elle indiqua au terranide de déposer la fille sur son lit aux proportions immenses. La jeune femme rabattit les draps de soie sur le corps nue et s’allongea auprès d’elle. Elle avait besoin de dormir. Deux jours et deux nuits avaient été nécessaires pour arriver à ce résultat. Mélisende avait besoin de se reposer et de se régénérer mais elle devait être présente au moment où la jeune fille se réveillerait car cette dernière serait totalement amnésique. Elle devrait être là pour la rassurer. La seule chose qu’elle lui avait attribuée comme caractère était la douceur et la tendresse. Le reste, l’ensorceleuse le développerait avec le temps. Elle ferma les yeux et s’endormit instantanément, très fière d’elle-même.
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L'adolescente, qui avait été notre gentlemen, dormait d'un sommeil sans rêves, cela permettait à son corps fatigué par les transformations apportées de ce reposé calmement sans être contracté par les gestes que nous faisons naturellement lors de nos songes.
Pour quiconque qui la regarderait, il verrait un visage qui montrait beaucoup de douceur, un minois d'ange endormis paisiblement. Les draps apportaient une douce chaleur à la jeune fille, la soie est certes très rare, mais elle à la propriétés de capturer la chaleur dans le froid et dispersé celle-ci quand il fait chaud. Mais cette chaleur n'était pas suffisante pour l'adolescente qui, de façon inconscient, se rapprocha doucement de Mélisende pour finir collé contre elle.
Son visage s'arbora d'un tout petit sourire tendre, comme ceux des enfant qui dorment auprès de quelqu'un.
Le temps s'écoula lentement, le bruit de la mer au loin berçait l'adolescente comme le ferait une berceuse, ce qui lui permis d'encore mieux se reposer, la lune entrant à pas de loup dans la chambre par la fenêtre semblait illuminer cette scène.On pouvait facilement penser à deux sœurs qui se reposent après une dure journée de labeurs c'était attendrissant de voir cette scène, on pouvait à peine entendre leurs respirations et ce silence avait comme quelque chose de magique. C'était comme ci la nature elle-même faisait le moins de bruit possible pour ne pas éveiller ces deux personnes.
Le sommeil de la jeune fille dura plus d'un jours, le soleil était à son zénith, mais ne produisait pas de lumière éblouissante, elle était tamisé pars les rideaux qui diffusait une douce lumière violette. L'adolescente était trop engourdit pour ouvrir les yeux, elle sentait quelque chose qui était chaud et sentait bon, un doux parfum qui fit ouvrir les mirettes de la jeune fille.
Elle vit une belle femme avec des cheveux foncés, elle se rendit compte qu'elle était collé contre cette femme, c'est alors qu'elle remarqua qu'elle avait oublier quelque chose. En effet elle ne se rappelait plus de son nom, ne savait pas où elle était.
L'adolescente bien qu'un peu inquiète, regarda la femme, elle semblait avoir eu beaucoup de fatigue et un mine satisfaite était sur son visage, elle voulait la réveiller, instinctivement elle usa d'une grande douceur dans ces geste,ce qui lui en appris un peu sur elle-même. Sa main parcourra avec tendresse le visage de la femme endormit, sans réellement la toucher, mais elle se réveillerait avec la chaleur de sa main qui se baladait sur son visage.
La jeune fille semblait, d'après son geste, une personne qui possédait une très grande tendresse et une douceur au moins équivalente. Cela la rassura, calmant une partie de ses craintes, elle espérait que cette femme allait lui apporter quelques réponses, mais elle ne la brusquerait pas.
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Mélisende récupérait peu à peu ses forces alors que le temps poursuivait son immuable course. Le jour succédait à la nuit, la nuit succédait au jour. Des heures qui survolaient la jeune femme brune endormie.
Finalement, elle sentit une étrange chaleur sur son visage, quelque chose de doux. La magicienne finit par ouvrir les yeux et vit les yeux de jais, presque identique aux siens de sa nouvelle création. La jeune fille semblait inquiète. Quoi de plus normale ! Elle n’avait aucun souvenir. Sa mémoire était totalement vierge seul le caractère implanté par les bons soins de l’ensorceleuse transparaissaient : la douceur, la délicatesse, la tendresse, la gentillesse et une certaine naïveté.
Mélisende se redressa doucement pour laisser le temps à la jeune fille de s’habituer à sa présence éveiller. Elle lui adressa un sourire emplit de tendresse et de compassion.
« Bonjour. Je me nomme Mélisende. Je me doute que tu dois te poser beaucoup de questions sur toi car tu ne te souviens de rien, n’est-ce pas ? – la magicienne poursuivit, elle n’attendait aucune réponse – Je répondrais à tes questions. Ne craint rien, tu es en sécurité ici ! »
La magicienne se leva du grand lit et avança dans la pièce. Cette dernière était de grande taille et le lit aux proportions immenses en occupait bien la moitié. Un sofa en argent recouvert de tissu bleu roi se trouvait dans un coin. En face du lit, se trouvait une coiffeuse en argent surmonté d’un miroir et un petit tabouret, du même métal et recouvert du même tissu que le sofa, se trouvait juste devant. Un secrétaire et une chaise en argent se trouvait dans un autre coin. Dans le coin opposé, se trouvait une sculpture de jeune femme en marbre remontant à l’antiquité. Des chandeliers d’argent se trouvaient ça et là.
La magicienne se tourna vers la jeune fille. Elle lui souriait toujours.
« Commençons par le début, ton prénom. Tu t’appelles Kimiko »
Cela signifiait « enfant sans égal », une réalité pour l’ensorceleuse. Elle l’avait voulu ainsi, sans égal, parfaite. Et elle le serait, pour elle.
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Le femme se redressa et fit à l'adolescente un sourire qui l'a rassura.
« Bonjour. Je me nomme Mélisende. Je me doute que tu dois te poser beaucoup de questions sur toi car tu ne te souviens de rien, n’est-ce pas ? – la magicienne poursuivit, elle n’attendait aucune réponse – Je répondrais à tes questions. Ne craint rien, tu es en sécurité ici ! »
Elle savait le nom de la femme, c'était un joli nom qui allait avec sa beauté qui lui semblait surnaturelle et pourtant si apaisante. Néanmoins ses joues s'empourprèrent un peu, cette réaction prouva qu'elle était timide et même si cette sensation lui était un peu étrange elle put en apprendre encore un peu plus sur sa personnalité.
Elle regarda la pièce et se sentit très petite dans cette vaste pièce si étrangement décoré un mélange d'argent et de marbre, c'était une décoration assez spéciale. Mélisende se tourna vers elle, toujours souriante, l'adolescente rougit encore plus en restant couverte par le drap. Cela donnait une
« Commençons par le début, ton prénom. Tu t’appelles Kimiko »
-Ki...mi...ko, c'est joli
Un prénom même magnifique, le simple fait de parler avec Mélisende commençait à la mettre en confiance, ce qui était essentiel pour un amnésique.
-Pour...pourrais-tu m'en dire plus, s'il te plait, Mé...Mélisende ?
Sa voix était douce et son côté timide lui donnait un air craquant, mais elle faisait trop confiance à Mélisende, un peu comme une enfant qui croit, que parce que vous lui donnez un bonbon, vous êtes gentil. Ses yeux reflétait beaucoup de gentillesse envers cette femme qui l'aidait. Elle se posait des questions, mais attendrait avant de les poser car elle aurait peut-être des réponses à celles-ci.
-HJ- J'ai essayé une couleur tu en pense quoi ?-HJ-
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Son prénom semblait plaire à Kimiko. Mélisende en était ravie. Elle remarqua la gêne de la jeune fille blonde. C’était si mignon. La magicienne lui ferait perdre une certaine partie de son innocence mais elle ne la ferait pas disparaître totalement.
« Pour...pourrais-tu m'en dire plus, s'il te plait, Mé...Mélisende ? »
La sorcière lui adressa un sourire ravie.
« Oui, bien sûr. Tout d’abord sache que je t’ai créé. Je suis une magicienne, c’est ainsi que l’on me nomme. Je t’apprendrai quelques éléments qui composent mon art mais se sera pour plus tard. Donc je t’ai créée telle que tu es actuellement. Ton amnésie s’explique donc puisque tu viens juste de naître d’une certaine manière »
Elle ne pouvait bien sûr pas lui dire la vérité concernant son corps précédent et son histoire. Le plus simple était donc cela, de lui dire qu’elle venait juste de naître, de se mettre à vivre.
La sorcière tapa dans ses mains et deux terranides chat vinrent. Les deux filles-chat ne portaient qu’une ceinture de satin argent dont le nœud, fait devant, faisait retomber les pans sur leur pubis.
« Allez chercher une étoffe pour cette jeune fille »
Elle s’adressa aux deux esclaves avec un ton ferme, très différent de celui qu’elle utilisait avec Kimiko. Mélisende se tourna à nouveau vers elle.
« Je t’apprendrai tout ce que tu as à savoir sur la vie et sur ta vie… ou presque »
L’une des filles-chat revint portant un tissu de soie argent opaque. Une chose rare chez la magicienne qui préférait les tissus transparents comme les bandes noires transparentes qui couvraient à peine son corps. Mélisende attrapa le tissu et renvoya la terranide.
« Lève-toi. Tu porteras ça pour l’instant. Le temps que des vêtements te soient fabriqués. A présent, je vais te faire visiter ma demeure qui est aussi la tienne. Si tu as des questions, n’hésites pas ! »
La magicienne attendait, patiente, le tissu à la main, le bon vouloir de Kimiko
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Mélisende avait dû attendre cette question puisqu'elle sourit à Kimiko. Cette dernière apprit qu'elle avait été créer par la femme qui était une magicienne, pour l'adolescente, c'était étrange mais en même temps, elle sentait que Mélisende avait une réelle tendresse envers elle, comme une mère, Kimiko posa un regard doux sur Mélisende qui frappa dans ses mains quelques instant plus tard.
Deux jolies terranides entrèrent, elles étaient peu vêtus, la magicienne demanda une étoffe pour l'adolescente, le ton avait changé et Kimiko se rendit compte qu'elle se faisait bien la différence entre elle et les terranides. Pour Kimiko elle était une mère aimant sa fille, du moins c'était son point de vue.
« Je t’apprendrai tout ce que tu as à savoir sur la vie et sur ta vie… ou presque »
L'étoffe arriva, une joli étoffe argenté, de la soie apparemment, Kimiko en fut un peu gênée.
« Lève-toi. Tu porteras ça pour l’instant. Le temps que des vêtements te soient fabriqués. A présent, je vais te faire visiter ma demeure qui est aussi la tienne. Si tu as des questions, n’hésites pas ! »
Le ton de la voix de Mélisende était toujours doux et apaisant. L'adolescente se glissa jusqu'au bord du lit et, en cachant un peu sa nudité décida de prendre l'étoffe et s'en drapa du mieux qu'elle put, ce n'était pas vraiment ça, mais au moins elle avait quelque chose sur le dos. Mais elle avait entre aperçut son corps dans la glace de la coiffeuse, Mélisende l'avait créé avec beaucoup de gentillesse et cela se voyait.
Suite aux révélation qui lui ont été faite elle avait une question assez importante.
Ses joues reprirent une teinte rosé, se qui trahissait sa timidité, malgré le fait qu'elle n'avait pas bégayé.
-Comment dois-je t'appeler ? Je ne voudrais pas me montrer irrespectueuse.
Elle voulait avant tout remercier celle qui l'avait créé si joliment et qui l'a traitait comme sa fille.
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Mélisende observa la jeune fille se lever. Elle était toujours autant touchée par sa pudeur. Kimiko se drapa comme elle pouvait dans le tissu. Ces gestes étaient maladroits ne faisant que renforcer cette idée de naissance ou de renaissance.
« Comment dois-je t'appeler ? Je ne voudrais pas me montrer irrespectueuse »
La jeune fille rougissait à ses paroles. Mélisende lui adressa un sourire rassurant.
« Appel-moi Mélisende, tout simplement »
L’ensorceleuse ne tenait pas du tout à ce qu’elle l’appelle maman ou quelque chose dans ce goût là. A l’inverse, elle ne tenait pas non plus à un « madame ». Le vouvoiement l’éloignerait d’elle. Or, Mélisende était bien loin de vouloir cela, au contraire. Si elle considérait Kimiko comme sa fille, du moins en partie, elle n’allait pas se priver de la former à certaines choses qui concernaient le sexe. Un des domaines de prédilection de la magicienne.
« Suis-moi, maintenant »
L’ensorceleuse sortit de la chambre et passa dans son salon privée. Ce dernier était meublé simplement mais toujours dans les matériaux de la magicienne, argent et soie bleu roi. Un sofa, deux fauteuils, une bibliothèque, des chandeliers sur pied, des coussins et des sculptures antiques le décoraient. Sortant sur le palier, Mélisende descendit l’escalier de marbre menant au couloir principal.
Elles passèrent devant trois chambres aux proportions moyennes dont les entrées étaient simplement cachées par des voiles blancs transparents. Une bibliothèque et un salon suivirent les chambres. Enfin, elles arrivèrent dans la pièce principale de la grande demeure. Du moins, la pièce principale visible à tous. La plus grande restant la bibliothèque au sous-sol.
Là, la table immense en argent, était toujours emplie de victuailles. Mélisende en faisait une des priorités pour ses esclaves. Au cas où quelqu’un s’inviterait chez elle, à l’improviste. Nombre de lits romains et de coussins se trouvaient tout autour de la table particulièrement garnie. Le reste de la pièce se composait de lits romains, de sofa, de coussins, de tentures, de chandeliers sur pied et de sculptures anciennes en marbre, comme toute la maison.
Quelques animaux, autrefois humains, des anciens amants qui ne satisfaisaient plus la maîtresse des lieux, se trouvaient là. Deux lions, trois loups gris et une panthère noire.
Mélisende rassura Kimiko.
« Ils ne sont pas méchants, du moins avec moi et toi, bien sûr. Ils ne te feront aucun mal. Il y a beaucoup d’animaux ici. Certains vont et viennent dans cette pièce mais la plupart reste dehors sur l’esplanade. Continuons un peu »
La sorcière reprit ses pérégrinations empruntant l’autre couloir qui desservait principalement les termes. Une pièce immense, basée sur la structure des thermes anciens romains, se composant de plusieurs bains aux propriétés et à la composition différente. Ensuite, une autre chambre et un nouvel escalier qui descendait uniquement.
Mélisende lui présenta chacune des pièces avant de revenir à la salle principale.
« Voilà, les pièces où tu peux circuler librement, y compris l’esplanade. Les pièces du sous-sol sont pour les esclaves et pour mes laboratoires. Personne ne peut ni ne doit y pénétrer. C’est compris ? – elle fit une pause voulant faire comprendre à la jeune fille qu’elle ne devrait jamais transgresser ses règles – Alors comment trouves-tu cette demeure, Kimiko ? »
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« Appel-moi Mélisende, tout simplement »
Kimiko fut plus à l'aise avec la magicienne car elle pouvait toujours l'appelé par son prénom.
« Suis-moi, maintenant »
L'adolescente suivit docilement la femme et fut stupéfait par la grandeur des pièces, elle qui trouvait que la chambre était grande, elle fut étonné par la beauté de l'endroit où l'argent et le marbre se mélangeait bien. Ses yeux se baladaient partout, elle remarqua bien vite que la demeure était très aéré, en effet elle vit que les chambres n'étaient fermés que par un rideau léger et transparent. Il y avait aussi une bibliothèque et un petit salon.
Kimiko se sentit à nouveau toute petite dans la salle principale , il y avait une grande table d'où venait de bonnes odeurs de nourriture, mais elle vit des créatures, des animaux ressemblant à des hommes. Kimiko se glissa un peu derrière Mélisende qui l'a rassura et la visite continua.
Elle vit une pièce ou il y avait plusieurs bassins bien séparés, ils semblaient tous légèrement différent les uns des autres, finalement elles se retrouvèrent à nouveau dans la salle principale.
« Voilà, les pièces où tu peux circuler librement, y compris l’esplanade. Les pièces du sous-sol sont pour les esclaves et pour mes laboratoires. Personne ne peut ni ne doit y pénétrer. C’est compris ? – elle fit une pause voulant faire comprendre à la jeune fille qu’elle ne devrait jamais transgresser ses règles – Alors comment trouves-tu cette demeure, Kimiko ? »
L'adolescent hocha positivement la tête pour montrer qu'elle avait compris cette règle.
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-Elle est très joliment décoré, elle est aussi très grande, je ne pensais pas que c'était aussi vaste.
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Son ventre émit un gargouillis peu discret, et oui, Kimiko avait été tant subjugué par la beauté de l'endroit qu'elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait faim.
Elle rougit un peu honteuse, en plus il y avait l'odeur de la nourriture sur la table, ce qui n'arrangeait pas les choses.
Elle se tortiolla un peu, timide.
[color=#FF80B8
]-Est-ce que...je peux ? [/color]
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Mélisende était ravie que la maison lui plaise. Soudain, le ventre de la jeune fille se mit à protester. Elle avait faim. Quoi de plus normal au vu des jours qui s’étaient écoulés depuis que Lunar était arrivé en ces lieux. De plus, cela faisait peut-être déjà un moment que Lunar n’avait pas mangé. Le corps était resté totalement humain. La nourriture lui était indispensable. Elle l’était d’autant plus que beaucoup de ses ressources avaient été utilisé pour les transformations. Mélisende, elle-même, commençait à avoir sérieusement faim. Elle ne s’était pas non plus restaurée depuis l’arrivée du jeune homme devenue jeune fille.
« Est-ce que...je peux ? »
La magicienne se mit à rire.
« Oui, bien sur que tu peux. D’ailleurs je commence à avoir sérieusement faim, moi aussi. Viens »
La jeune femme se dirigea vers la table et s’allongea sur l’un des lits romains.
« Installe-toi où bon te semble et restaure-toi »
La table était digne d’un empereur. Les mets étaient multiples et parfaitement cuisinés : volailles, rôtis, un cochon entier cuit à la broche, une multitude de légumes préparées en julienne, en purée, en salade, des fruits, des fromages, des gâteaux, du vin et beaucoup d’autres choses s’étalaient devant les yeux enfantins de la jeune fille.
Mélisende se mit à manger tranquillement alors que les deux lions vinrent se coucher à aux pieds du lit romain. Les autres animaux sortirent.
-
Mélisende se posa sur un lit romain avec de la nourriture, de plus deux animaux, des lions, vinrent se poser près de la femme, la faim se fit plus présente et l'adolescente en eut mal au ventre. Elle posa son regard sur tout ce qui était présent sur la table, ne savant pas quoi choisir. Kimiko prit simplement un peu de pain, mais elle mangea trop vite et s'étouffa, une petite main lui tendit un verre d'eau, qu'elle bu d'un trait.
-Merci
Kimiko tilta quelque seconde plus tard et tourna la tête pour voir une joli terranide de type Once, l'adolescent lui rendit le verre vide en bafouillant un merci, elle croisa le regard de la féline, son regard exprimait un profond respect, ce qui fit rougir Kimiko.
Elle alla s'assoir en face de Mélisende, ne sachant pas quoi faire exactement, son ventre lui rappela sa faim, elle vit un plateau lui être tendu par la terranide Once, il y avait du pain avec du miel, des rondelles de carottes cuites, un peu de viande. Kimiko regarda la féline et ne savait pas comment réagir, devait-elle faire comme avec une humaine ou devait-elle se comporter avec elle comme avec un gros chat.
Elle prit le plateau, le posant sur ses genoux, et, profitant du fait que la terranide était toute proche, elle lui caressa la tête de façon affectueuse, son caractère gentil, doux et tendre lui avaient souffler de réagir ainsi, ce qui ne déplut apparemment pas le terranide. En effet elle ronronnait comme un chat (chose véridique pour l'Once)
-Merci, beaucoup, qu'elle nom as-tu ?
Kimiko attendait la réponse, mais ne savait pas si cela allait faire réagir Mélisende qui avait,sans doute, vu et entendu toute la scène.
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Mélisende mangeait tout en observant Kimiko. La pauvre jeune fille regardait la table sans arriver à se décider. Elle attrapa un morceau de pain et l’avala en quelques secondes, sous le coup de la faim probablement, mais trop vite. Elle se mit à étouffer. La magicienne claqua des doigts et une des terranides alla apporter de l’eau à la demoiselle en détresse. Kimiko attrapa le verre et le bu d’un coup.
Elle l’a remercia avant de venir s’asseoir sur un lit en face de la belle dame aux yeux de jais. D’un simple regard, Mélisende fit comprendre à l’esclave d’apporter quelques victuailles à Kimiko. Lorsque la terranide lui tendit le plateau la jeune fille lui gratta derrière les oreilles ce qui fit ronronner la fille-once.
L’ensorceleuse observait la scène sans dire un mot. Que Kimiko puisse apprécier ses esclaves et les traites avec gentillesse, était tout à fait positif pour elle. Cela mettait en avant le caractère que la magicienne avait voulu créer.
« Merci, beaucoup, qu'elle nom as-tu ? »
L’esclave jeta un regard à Mélisende attendant de savoir si elle pouvait répondre ou non. Cette dernière hocha la tête pour lui signifier qu’elle pouvait répondre.
« Daphnée, mademoiselle »
La terranide sourit, s’inclina et se décala légèrement. Elle resta près de la table de manière à intervenir en cas de besoin mais assez loin pour ne pas gêner sa maîtresse. La terranide avait approximativement le même âge que Kimiko. La sorcière réfléchit. Il faudrait qu’elle ait une servante, quelqu’un qui s’occuperait d’elle en plus d’elle-même.
« Daphnée ! »
La terranide s’approcha de Mélisende.
« Maîtresse ? »
Mélisende posa son regard d’onyx sur la jeune fille en face d’elle et lui sourit.
« Désormais tu t’occuperas de Kimiko. Kimiko, Daphnée sera ta servante attitrée. Libre à toi d’agir comme tu le souhaites avec elle »
Daphnée s’inclina puis retourna à sa place.
« C’est une terranide. Elle est moitié femme, moitié once, une sorte de félin, si tu veux. Elle s’occupera de toi »
Une autre esclave, une fille-chat, entra dans la pièce et vint murmurer quelques mots à l’oreille de la magicienne. Celle-ci hocha la tête et semblait ravie. La terranide sortit. Mélisende se leva et fit signe à Kimiko.
« Si tu t’es suffisamment restauré, suis-moi ! »
Kimiko vint la rejoindre et elles s’engagèrent dans le couloir emprunté plus tôt. Mélisende entra dans la chambre la plus proche de l’escalier. La pièce se composait d’un lit immense, de chandeliers sur pieds, d’un lit romain dans un coin, d’un bureau et d’une chaise et d’une coiffeuse. Le tout en argent et soie bleu roi.
La magicienne se dirigea vers le lit. Sur ce dernier, se trouvait une tenue. Elle se tourna vers Kimiko.
« C’est pour toi. Mes servantes l’ont faite pendant que nous déjeunions. Elle te plait ? Si oui, essaye-là pour voir si elle te va ! »
La tenue se composait d’une sorte de maillot de bain deux pièces en soie or. D’une ceinture d’or joliment ouvragée qui supportait une sorte de traîne en soir or sur le dessus et rouge à l’intérieur et des sandales dorées. Une couleur qui s’accordait parfaitement à celle des cheveux de la jeune fille. Mélisende avait également prévu un collier et des bracelets qui attendaient sagement Kimiko sur la coiffeuse.
-
« Daphnée, mademoiselle »
"Un nom magnifique" pensa t-elle pour elle-même bien que l'expression de son visage la trahissait.
Daphnée fut apelé auprès de Mélisende qui semblait réfléchir à quelque chose, l'adolescente n'attendit pas très longtemps afin de savoir ce que la magicienne pensait.
« Désormais tu t’occuperas de Kimiko. Kimiko, Daphnée sera ta servante attitrée. Libre à toi d’agir comme tu le souhaites avec elle »
Kimiko remercia la femme avec un long hochement de tête, c'était une responsabilité assez importante, elle réfléchit un moment, la magicienne ajouta quelque chose.
« C’est une terranide. Elle est moitié femme, moitié once, une sorte de félin, si tu veux. Elle s’occupera de toi »
Cela allait la guider dans sa manière de faire, en effet si Daphnée avait une partie animal alors elle devait être sensible à l'attention qui lui est faite, alors Kimiko décida qu'elle se montrerait la plus douce et attentionné possible, c'était l'idée qu'elle se faisait d'un maître.
Puis vint une autre terranide, cette dernière ressemble à un chat et murmura quelque chose à Mélisende qui parut contente, se leva et l'invita à la suivre ce que l'adolescente fit docilement jusqu'à une vaste chambre. La magicienne se dirigea vers un lit où était posé une joli tenue, qui était un peu léger à son goût mais fort joli.
« C’est pour toi. Mes servantes l’ont faite pendant que nous déjeunions. Elle te plait ? Si oui, essaye-là pour voir si elle te va ! »
La nouvelle fit rougir Kimiko, qui avait eut le temps de retrouver ses couleurs normales, car elle se sentait gênée avant même de porter le vêtement en question, il avait été fabriqué pour elle et il était joli alors elle prit son courage à deux mains et se dit de se changer, elle se demandait si elle serait à l'aise dans ses vêtements.
Elle garda l'étoffe sur elle, le temps d'enfiler le "maillot", ce ne fut pas aisé mais elle réussit, Kimiko laissa tomber l'étoffe et observa déjà un peu la tenue, elle ne pesait rien et semblait assez opaque, cela détendit l'adolescente qui semblait un peu plus à l'aise, elle enfila le reste de la tenue. Bon elle avait encore de belle couleur, mais trouva l'ensemble très réussit, elle en oublia sa timidité, momentanément.
Kimiko se plaça devant la coiffeuse et entreprit de mettre le collier, elle dû demander de l'aide à Mélisende car elle avait un peu de mal à l'attacher, puis l'adolescente mit les bracelets, pour finalement se lever, toujours avec ses joues rosée par la tenue qu'elle trouvait assez légère.
-Es...est-ce que cela ma va ?
Kimiko tenait sa traine de sa main droite et avait sa main droite sur sa poitrine (voir vava)
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L’adolescente était touchante de timidité, peut-être un peu trop mais cela restait satisfaisant aux yeux de Mélisende qui n’aurait jamais accepté qu’on puisse dire du mal de sa créature. Elle était infiniment mieux réussie, sans aucuns doutes possibles, que celle du docteur Frankenstein. Seul point commun aux deux, ils étaient vivants.
La magicienne observa la jeune fille alors qu’elle se changeait ; Elle cacha son corps sous l’étoffe prêtée plus tôt et après un certain nombre de contorsion parvint à enfiler le maillot. Elle laissa alors tomber le tissu au sol. Au sourire qu’elle avait, Kimiko était ravie de cette création réalisée pour elle.
Elle acheva de se vêtir et couru jusqu’à la coiffeuse pour mettre les bijoux. Mélisende vint auprès d’elle et l’aida à les mettre. La jeune fille tournoya sur elle avant de stopper devant l’ensorceleuse.
« Es...est-ce que cela ma va ? »
Kimiko semblait en douter pourtant elle était magnifique. L’or était en parfait accord avec sa peau et ses cheveux, et éclairait ses yeux. Oui, elle était très belle ainsi.
« Oui, bien sûr que cela te va »
Mélisende l’a prit par les épaules et la retourna vers le miroir de la coiffeuse.
« Regarde toi, tu es belle, magnifique même ! »
Les yeux de la magicienne s’obscurcissent. Oui, elle l’avait très bien réalisée. Elle avait du mal à se dire qu’il y a encore bien peu de temps, cette jeune fille était un garçon. Mélisende commença à caresser doucement la jeune fille. Descendant de ses épaules vers ses bras puis en passant une de ses mains sur ses hanches puis sur son ventre. Elle voulait habituer Kimiko à ce genre de caresses. Elle voulait connaître sa réaction.
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« Oui, bien sûr que cela te va »
La magicienne prit avec gentilesse les épaules de Kimiko pour l'amener face au miroir.
« Regarde toi, tu es belle, magnifique même ! »
L'adolescente se vit réellement dans le miroir, certes elle avait vu son visage dans le miroir lorsqu'elle mettait les bijoux, si elle avait trouvé son visage mignon, son corps quand à lui était magnifique, elle se trouvait très belle. De plus la tenue lui allait à ravir et mettait sa beauté en avant, certes elle n'était pas encore habitué à cet accoutrement mais cela allait arriver avec un peu de temps.
Kimiko sentit les douces mains quitter lentement ses épaules, caressant avec une certaine lenteur les bras de l'adolescente qui eut un petit frisson, mais le contact chaud des mains de Mélisende sur sa peau n'était pas désagréable, au contraire Kimiko prenait cela pour un signe d'affection de la par de la magicienne.
Puis une des mains de sa créatrice descendit sur ses hanches, l'adolescente ne savait pas quoi faire en voyant a travers le miroir cette scène, elle était un petite peu gêné, mais les gestes de Mélisende étaient doux et lent aussi Kimiko se laissa faire. Elle avait des frisson malgré elle, mais ce n'était pas vraiment de la peur, disons que ce genre de contact était nouveau pour elle, mais les mains de Mélisende répandait un peu de chaleur sur la peau nue de l'adolescente ce qui lui était agréable.
Elle se sentait de plus en plus à l'aise avec Mélisende et se laissait touché sans protester en regardait toujours le miroir, sa tenue lui semblait moins gênante qu'il y a quelque minutes, sa nervosité s'en trouva diminué se qui rendait les caresses de Mélisende plus agréable, celles-ci donnait l'impression d'être près d'un petit feu diffusant une douce chaleur. Mais elle n'était pas encore assez rassuré pour se rapprocher de Mélisende, cette sensation était trop nouvelle pour elle.
-
Mélisande lui souriait au travers du miroir. La jeune fille ne semblait pas contre les caresses de la magicienne. Elle se laissait faire et semblait les apprécier. Néanmoins, elle ne bougeait pas. Ce qui était normal vu qu’elle n’y connaissait rien. La sorcière décida de mettre fin à cela pour le moment.
« Tu es parfaites, n’en doutes jamais ! »
Mélisende se recula et abandonna le corps de Kimiko. Elle revint au centre de la pièce.
« Si cette pièce te convient, elle sera ta chambre. Tu seras libre de la décorer comme tu le souhaites. Maintenant que tu es vêtu, vient je vais te montrer l’extérieur »
La magicienne repartit dans l’autre sens. Elle semblait impatiente de tout faire découvrir à sa protégée. Elle traversa la grande salle, franchit le vestibule et arriva sur l’esplanade.
De nombreux animaux se trouvaient là, lions, loups, chiens, hyènes, tigres et d’autres encore. Mélisende n’avançât pas de trop. Elle voulait laisser le temps à la jeune fille de s’habituer à autant d’animaux.
« Comme je te l’ai dit, ils sont apprivoisés et donc, tu ne risques rien. Tout autour du palais, une jungle épaisse mène jusqu’à la mer. Si tu y vas, n’y vas pas seule ! Tu ne crains rien mais je préfère que tu ne sois pas seule. D’ailleurs comme tu as une servante, je voudrais que tu choisisses un animal. Il te protégera quand je ne pourrais être là. Choisis celui qui te plait »
Mélisende s’effaça se mettant sur le côté pour permettre à Kimiko de mieux voir toutes les bêtes présentes.
-
« Tu es parfaites, n’en doutes jamais ! »
Kimiko se sentit plus guillerette, un joli sourire heureux se dessina sur son visage. Elle écouta la proposition de la magicienne et regarda de nouveau la chambre, elle lui convenait parfaitement. Elle suivit Mélisende jusqu'à l'esplanade.
« Comme je te l’ai dit, ils sont apprivoisés et donc, tu ne risques rien. Tout autour du palais, une jungle épaisse mène jusqu’à la mer. Si tu y vas, n’y vas pas seule ! Tu ne crains rien mais je préfère que tu ne sois pas seule. D’ailleurs comme tu as une servante, je voudrais que tu choisisses un animal. Il te protégera quand je ne pourrais être là. Choisis celui qui te plait »
Kimiko regarda les animaux tous ce choix lui rendait la tâche difficile, elle ne pouvait choisir juste en regardant. Elle avança vers les animaux lentement afin de ne pas imposer trop violemment sa présence, petit pas par petit pas elle raccourcissais la distance entre les bêtes et elle, son visage était très doux, les animaux sentirent cette présence amicale et s'avancèrent vers l'adolescente qui avait stoppé et s'était accroupit.
La scène avait quelque chose d'enchanteur, on sentait comme une force invisible qui attirait toute les créatures vers Kimiko, cette force était sa gentillesse, les bêtes comme les humains sont attiré par ce sentiment lorsqu'il émane d'un individu. Kimiko toucha le museau et la truffe de chaque animal, faire un choix lui semblait un peu plus simple, elle choisit un loup au pelage noir et blanc. Elle distribua des caresse à chaque créatures autour d'elle.
L'adolescente revint auprès de Mélisende avec le loup qu'elle regardait affectueusement, celui-ci la suivait docilement et se permis de lécher la main de Kimiko, cela la chatouillait un peu, résultat elle rit un peu.
Elle se mit à parler d'une voix avec un ton très doux.
-J'ai fais mon choix, mais j'aimerais qu'un autre animal m'accompagne lors de mes sorties afin que les autres puissent se balader avec moi.
Apparemment la présences des animaux et le fait d'avoir été avec eux, l'avais rendu un peu plus sure d'elle et par conséquent moins timide dans les conversations.
-
Mélisende était ravie Kimiko prenait davantage confiance en elle et s’approchait volontiers des animaux. Sa douceur naturelle les attirait, elle était radieuse. Une vraie princesse dont la créatrice était enchantée.
Une fois tous les animaux flattés et caressés, la jeune fille revint vers la magicienne accompagnée d’un loup noir et blanc de taille imposant. Rien d’exceptionnel à ça, tous ces animaux étaient des hommes avant et Mélisende faisait en sort que leurs proportions soient plus importantes que celles d’animaux de base.
« J'ai fais mon choix, mais j'aimerais qu'un autre animal m'accompagne lors de mes sorties afin que les autres puissent se balader avec moi »
La jeune femme flatta la tête du loup et le gratta derrière les oreilles. Il se coucha alors sagement aux pieds des deux femmes.
« Si tu souhaites un autre animal, libre à toi de le choisir. De toute façon, ils t’obéiront tous »
Mélisende monta d’un cran le ton de la phrase afin que tous les animaux l’entendent et en prennent bonne note.
« Choisi encore si tu veux ! »
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« Si tu souhaites un autre animal, libre à toi de le choisir. De toute façon, ils t’obéiront tous »
Kimiko eut une idée en entendant la phrase de Mélisende.
« Choisi encore si tu veux ! »
Elle décida de faire ce qu'elle avait en tête, c'est-à-dire accorder un peu de son temps aux autres animaux, ainsi chacun y trouverait son compte. Les animaux semblait apprécier sa douceur naturelle et l'adolescente leur apportait beaucoup de tendresse, ce qui, involontairement, les poussaient à rechercher le contact avec l'humaine. En échange les créatures laissaient l'humaine les toucher, leur fourrures étaient doux et chaude, cela donnait une idée à Kimiko, mais elle attendrait pour le faire. Mais l'adolescente n'arrivait pas à se décider sur un autre compagnon.
-Est-ce que je pourrais, lors de mes promenades en emmener un compagnon différent à chaque fois ? Car je n'arrive pas à choisir et comme cela chacun aura le droit de marcher avec moi
Elle fit un sourire radieux car son idée lui plaisait énormément. Elle restait un peu nerveuse, le loup vint gentillement caler sa tête sous le main droite de Kimiko, il voulait rassurer sa nouvelle maîtresse, ce qui marcha très bien. L'adolescente gratifia le canidé d'une petite caresse derrière l'oreille.
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La sorcière hocha la tête. Si cela lui faisait plaisir, Mélisende ne voyait aucune objection à ce qu’elle alterne les animaux entre eux.
« Très bien, fais comme tu le souhaites. Ça ne me pose aucuns problèmes – Mélisende jeta un coup d’œil au soleil qui décroissait dans le lointain – Je crois qu’il est l’heure de rentrer. La nuit ne va pas tarder à tomber. Viens »
D’un sourire, elle demanda à Kimiko de la suivre à nouveau à l’intérieur mais, d’un signe, demanda au loup de rester dehors. Elle ne tenait pas à ce qu’il se balade partout. Elle le dit d’ailleurs à la jeune fille.
« Ton loup peut entrer dans la maison mais seulement dans la pièce principale. Pas dans les chambres ou ailleurs ! Il est peu gros pour se balader partout à sa guise »
Une fois revenue dans la grande pièce Mélisende se tourna vers sa protégée.
« Fais comme tu veux pour ce soir. Tu peux dormir avec moi ou dans ta chambre, comme tu veux ! »
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« Très bien, fais comme tu le souhaites. Ça ne me pose aucuns problèmes – Mélisende jeta un coup d’œil au soleil qui décroissait dans le lointain – Je crois qu’il est l’heure de rentrer. La nuit ne va pas tarder à tomber. Viens »
Kimiko regarda l'horizon se colorant doucement d'une couleur orangé, c'était joli, c'était la première fois qu'elle voyait cela et se phénomème dépassait en beauté tout ce qu'elle avait vu jusqu'ici, la fraîcheur annonçant le voile nocturne lui fit battre en retraite dans le bâtiment, le loup voulut la suivre, mais il fut stoppé par un geste de la magicienne.
« Ton loup peut entrer dans la maison mais seulement dans la pièce principale. Pas dans les chambres ou ailleurs ! Il est peu gros pour se balader partout à sa guise »
L'adolescente fit un câlin au canidé qui se laissa faire.
-Va rejoindre les autres, passez une bonne nuit
Elle ignorait si l'animal comprenait ses paroles, mais ,comme par magie, le loup repartit vers les autres animaux qui c'était rassemblé pour dormir, blottis les uns contres les autres ils étaient craquant. L'adolescente rentra finalement dans la demeure de la sorcière et la suivit jusqu'à la grande salle.
« Fais comme tu veux pour ce soir. Tu peux dormir avec moi ou dans ta chambre, comme tu veux ! »
Elle ne se sentait pas capable de dormir toute seule dans une maison si grande. Un comportement un peu enfantin, mais elle voulait aussi rester auprès de Mélisende.
-J'aimerais dormir avec toi. Si tu es d'accord.
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Mélisende s’y attendait un peu. Elle inclina la tête et entreprit de monter les marches menant à ses appartements. Elle traversa le petit salon avant d’attendre sa chambre aux proportions imposantes. Une fois là, elle entreprit de se défaire de ses « vêtements ».
Elle commença par s’asseoir sur le tabouret devant la coiffeuse et défit les brides argent de ses sandales. Elle les enleva puis enleva les différents bracelets qui ornaient ses bras et ses avant-bras. Puis, de nouveau de bout, elle défit les bandes de tissus qui l’entouraient. Ses seins imposants et fermes furent libérés de leurs entraves en premier. Malgré son opulence, sa poitrine demeurait droite et fière, pointant devant la magicienne. Ensuite, sa taille et son bas-ventre furent relâchés des liens.
La magicienne était maintenant totalement nue devant la jeune fille. Elle savait cette dernière timide mais l’ensorceleuse, elle, ne l’était pas. Tout comme elle n’était pas pudique. Elle voulait que Kimiko s’habitue à ça chez elle. Elle la verrait assez régulièrement ainsi autant qu’elle s’y habitue.
La sorcière attrapa une brosse en argent finement travaillé et sertit de pierres aigue-marine. Elle se mit alors à brosser son imposante crinière. Ses cheveux épais et long, d’une couleur profonde, était une véritable fierté chez elle. Elle en prenait un soin tout particulier.
Une fois son démêlage effectué, elle alla se glisser sous les draps de soie bleu foncé. Attendant que la demoiselle aux cheveux miel vint la rejoindre. Mélisende dormait toujours nue. Les vêtements la nuit lui semblaient plus que superflue.
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Kimiko se mit à suivre Mélisende, elles arrivèrent à une chambre qui était très grande, éclairé par des bougies tenus par des chandeliers couleur or, il y avait aussi une lampe à huile qui dégageait une odeur agréable dans la pièce, cet objet était sur une petite colonne à côte d'une coiffeuse.
La magicienne se posa sur le tabouret en face du miroir attaché au meuble et commença à ôter ses sandales ne prenant son temps, jusque là ça allait, les bijoux qui ornait ses membres furent ensuite enlevés. La sorcière se releva et par des gestes qui semblaient automatiques, elle commença à se dévêtir sans que la moindre gène apparaisse, ce qui n'était pas le cas de Kimiko qui détourna le regard en rougissant devant la nudité et la beauté de Mélisende.
La femme se brossa les cheveux, l'adolescente remarqua le soin qu'elle mettait dans le démêlage, la magicienne fit par se glisser, nue, dans les draps. Kimiko entreprit de se brosser les cheveux, prennent son temps afin de ne pas les abimer, elle se releva ensuite pour détacher la traine et la déposer à côté de la coiffeuse.
Kimiko marcha vers le lit et alla de l'autre côté de Mélisende, l'adolescente trouva le toucher de la soie sue sa peau agréable, elle n'avait pas vraiment prêté attention à la douceur du textile auparavant, sans doute parce qu'elle était un peu perdu. Maintenant cela allait mieux, Kimiko se rapprocha un peu de Mélisende juste pour ressentir la chaleur du corps de la magicienne.
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Mélisende observa la jeune fille répéter en partie ses gestes notamment le coiffage. Kimiko défit les rubans qu’elle portait pour démêler ses cheveux blonds couleur de miel. Elle enleva alors ses bijoux, ses chaussures puis sa traîne avant de rejoindre la magicienne dans son lit. Elle n’avait pas enlevé le reste des vêtements qui la couvraient.
La jeune fille se glissa sous le drap de soie et sembla apprécier son contact. Il n’y avait rien de plus doux et de plus agréable que la soie. La magicienne ne jurait que par cette matière ou presque. Elle sentit la jeune fille se rapprocher d’elle pour certainement mieux ressentir sa présence et sa chaleur.
Mélisende la laissa faire au début puis, à son tour, se rapprocha et se mit sur le côté contre la jolie jeune fille. Avec douceur et précaution, pour éviter de l’effrayer, elle recommença ses caresses d’un peu plus tôt. Elle passa doucement sa main sur son visage, le haut de sa gorge sans s’arrêter sur sa poitrine. Elle descendit jusqu’au ventre totalement nue et entreprit de le gratifier de nombreuses et douces caresses. Puis, se furent les hanches et les cuisses qui subirent le même traitement. Avant de remonter au ventre, l’ensorceleuse posa la main sur son intimité, la caressant avec délicatesse avant d’aller sagement poser sa main sur le ventre de Kimiko.
La sorcière plongea alors son regard sombre dans celui, presque similaire, de la jeune fille à ses côtés.
« Aimes-tu ces caresses ? »
Sa voix était douce volontairement toujours dans le but de ne pas lui faire peur, de ne surtout pas la brusquer.
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Kimiko ressentit la lente approche de Mélisende, elle laissa faire et leur peau entrèrent en contact, celle de la magicienne était un peu plus chaude, se qui ne déplut pas à l'adolescente. La sorcière se mit à la caresser doucement, chaque mouvement répandait une douce chaleur. C'était comme si la jeune fille était plongé dans un bain légèrement chaud, cela la détendait et elle sentait son corps se réchauffer.
Pour Kimiko ce n'était pas plus mal puisque sa promenade avait installé un léger froid dans son corps, aussi elle se laissa faire, l'adolescente commença même à avoir du plaisir à être caressé par Mélisende qui approchait de son intimité. Kimiko fut partagé, en effet elle ne souhaitait pas trop que la main s'approche, mais elle se sentait si bien et puis Mélisende était si gentille avec elle. L'adolescente laissa la magicienne faire, si au début cela était gênant, cela étendit rapidement une toute petite flamme en elle.
Sa respiration c'était faite un peu plus rapide, elle se sentait rougir, un peu honteuse, et son corps se trouva légèrement plus chaud que celui de Mélisende qui la regardait dans les yeux.
« Aimes-tu ces caresses ? »
La voix douce de la magicienne rassura Kimiko.
-...Oui, c'est étrange, mais je crois que...j'aime tes caresses
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Au dire de la jeune fille, elle appréciait ses caresses ce qui ravit la magicienne. Néanmoins, cette dernière ne poussa pas plus son expérience, elle voulait que Kimiko s’y habitue tout doucement. Inutile de précipiter les choses et de la braquer. Mélisende préférait que cela se face tout seul, voir que se soit la jolie blonde qui initie elle-même les choses. La seule chose que se permit la sorcière fut de déposer un baiser rapide sur les lèvres de la jeune fille.
« Bien. Bonne nuit. Repose-toi à présent »
L’ensorceleuse posa sa tête sur l’oreiller et ferma les yeux et s’endormit rapidement, heureuse de ce qu’elle avait fait ou plutôt de ce qu’elle avait créée.
Le sommeil de la magicienne dura une grande partie de la nuit mais elle finit par se réveiller. Elle porta ses yeux sur la jeune fille près d’elle qui dormait paisiblement. Mélisende soupira. Cela faisait un moment, quelques jours, qu’elle n’avait pas eus de relations sexuelles et ça lui manquait horriblement. Elle choisit cependant de ne pas réveiller Kimiko. Mélisende sortit discrètement du lit et descendit dans la salle principale. Elle claqua alors dans ses mains et deux terranides vinrent à elle. L’une des deux était Daphnée.
« Toi – dit-elle en désignant le suivante de Kimiko – tu peux te retirer. Quand à toi – elle désigna la seconde jeune fille - viens avec moi ! »
La terranide-chat ne se fit pas priée et arriva bien vite auprès de sa maîtresse. Le contrôle exercé par la magicienne était totale. Ses serviteurs étaient constamment sous l’emprise d’aphrodisiaques ou de la magie de la belle dame brune.
Daphnée se retira alors que l’autre rejoignit Mélisende sur le lit romain où la sorcière s’était installée, toujours nue. Une fois la fille à ses côtés, Mélisende l’embrassa passionnément tout en lui enlevant ses vêtements. Elle se mit alors en devoir de la caresser ce qui fit ronronner de plaisir son esclave qui ne demandait pas mieux. Elles finirent par s’allonger et commencèrent à faire l’amour avec passion. La sorcière était aux anges cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait rien fait.
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Kimiko reçue le bref baiser de Mélisende un peu surprise, les lèvres de la magicienne étaient douce.
« Bien. Bonne nuit. Repose-toi à présent »
Si la sorcière s'endormit rapidement, ce ne fut pas le cas pour l'adolescente qui avait vécue beaucoup de chose en une journée, elle profita que Mélisende dormait pour se coller contre elle. L'adolescente commençait à se lié à la magicienne, pas parce qu'elle l'avait créé, mais parce qu'elle se sentait bien en sa présence. Kimiko finit par s'endormir à son tour, ayant peu de souvenir ses rêves était simples. Seulement il eut un moment où le rêve se fit plus sombre, plus froid, l'adolescente se retrouvait dans l'obscurité la plus total, devant elle se trouvait un jeune homme blond aux yeux marron claire, il était assit les bras croisée sur ses genoux, il la regardait avec un regard qui ne présageait rien de bon.
-T'es qui ?
Le ton de sa voix était dur et sec, ce qui fit reculer d'un pas l'adolescente qui avait l'impression d'avoir vu quelque chose qu'elle n'aurait pas dû
-Ki...Kimiko, je m'appelle Kimiko et...
-Dégage
Le jeune homme se leva et sans comprendre pourquoi Kimiko se mit à trembler de peur, il dégageait une aura cruelle et violente, cela la réveilla en sursaut.
Daphnée avait dû sentir la peur de sa maîtresse car elle entra dans la chambre et voyant l'adolescente tremblante de peur alla la réconforter.
Les premiers rêves paraissent toujours les plus merveilleux tout comme les premier cauchemars les plus horribles.
Des pas se firent entendre dans les couloirs.
-HJ- Pour Kimiko il s'agit bien d'un cauchemars -HJ-
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Alors que Mélisende prenait du plaisir avec sa jolie esclave, des cris se firent entendre. La sorcière stoppa net et intima à la terranide de se taire. Elle reconnu bien vite la voix de Kimiko. En deux secondes, elle fut sur ses pieds et monta en courant l’escalier de marbre. Elle s’inquiétait pour sa petite protégée. Elle savait que personne ici ne s’en prendrait à elle aussi pourquoi criait-elle ainsi ?
Alors qu’elle arrivait dans ses appartements puis dans sa chambre, elle vit que Daphné était déjà sur les lieux. Elle remplissait bien le rôle que lui avait assigné l’ensorceleuse. Mélisende alla jusqu’au lit où Kimiko se trouvait. Elle s’assit près d’elle et la prit par les épaules en la serrant dans ses bras comme pour la rassurer.
« Que sait-il passé Kimiko ? Que t’est-il donc arrivée ? »
[HRP : désolé, c'est un peu court mais je pouvais pas trop développer]
Mélisende était inquiète pour la jeune fille blonde. Cette dernière semblait apeurée mais la sorcière ne savait vraiment pas pourquoi.
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Kimiko était en pleure, après tout c'était son premier cauchemar et les premiers fois marque toujours les personnes dans n'importe quel domaine, même les rêves.
Elle ne vit pas Mélisende entré et quand cette dernière la prit par les épaule elle se laissa tomber contre elle, tremblante encore de se mauvais rêve. La chaleur de Mélisende lui fit du bien et sa peur recula un peu, certes les tremblement était là, mais elle arrivait à penser ce qui lui avait été impossible précédemment.
« Que sait-il passé Kimiko ? Que t’est-il donc arrivée ? »
Kimiko ne pouvait arrêter ses tremblements, elle ne comprenait pas, ce n'était qu'un rêve, alors pourquoi tant de frayeur.
-Un...un...mauvais rêve...il...il faisait...si noir...si froid..et...il y avait...cet homme...je...je ne comprend pas...il me faisait si peur.
Elle ne put aller plus loin car la peur la rendait muette, le simple fait de s'en souvenir, lui faisait réellement peur. Son esprit était proche de sa limite, autant dire qu'il lui suffisait d'un rien pour qu'elle tombe dans les pommes. Elle resta cramponné à Mélisende comme un enfant ayant fait un mauvais rêve, sans réellement le vouloir elle posa sa tête contre la poitrine de la magicienne, ce simple contact la rassura beaucoup, ses tremblement se firent beaucoup moins violent, jusqu'à disparaître.
Cela prit au moins cinq bonnes minutes pour la calmer, mais Kimiko ne dormait pas malgré la fatigue, Daphnée lui donna une boisson chaude pour la détendre, c'était juste un lait chaud, mais elle finit par s'endormir, sa servante resta au près d'elle au cas où elle ferait un autre mauvais rêve.
-HJ- Ne t'excuse pas ^^, je me suis permis de manipuler un peu Daphnée ^^" -HJ-
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Kimiko se serrait contre la magicienne. Elle avait bien du mal à se calmer finalement elle réussit à dire quelques mots.
« Un...un...mauvais rêve...il...il faisait...si noir...si froid… et...il y avait...cet homme...je...je ne comprends pas...il me faisait si peur »
Mélisende redressa un peu la tête en entendant ces propos. Un homme ? Serait-il possible que…
« Chut… Chut… Calme-toi ! Là, tout va bien maintenant. Je suis là et jamais personne ne te fera de mal »
La sorcière tentait de consoler et de rassurer la jeune fille. Peu à peu, elle se calma alors que l’ensorceleuse la berçait. Finalement, elle reprit son calme et s’allongea à nouveau dans le grand lit mais sans arriver à trouver le sommeil.
« Daphnée ! Va chercher une tasse de lait pour Kimiko »
La terranide s’inclina et quitta la pièce pour revenir deux minutes plus tard avec un gobelet d’argent remplit de lait chaud qu’elle donna à sa jeune maîtresse. Après en avoir absorbé le contenu, Kimiko s’endormit alors rapidement. Sa fatigue était venue à bout d’elle.
La sorcière la borda avant de s’allonger près d’elle. Elle par contre ne s’endormit pas, réfléchissant au cauchemar fait par sa « fille ». Un homme ! Son autre personnalité ou plutôt son autre « elle ». Ils pouvaient donc communiquer entre eux d’une certaine manière. C’était le genre de choses que la magie ne peut pas toujours prévoir. Et ce n’était pas forcément un mal sauf si l’homme en question l’effrayait mais Mélisende réglerait ça en temps utiles. Pour l’instant, elle devait s’occuper de Kimiko avant de s’occuper de l’autre. Il lui faudrait encore un jour ou deux, peut-être un peu plus, pour arriver à ce qu’elle voulait. Ensuite, elle s’occuperait de lui mais se serait beaucoup moins simple.
Finalement, elle s’allongea contre le corps chaud de Kimiko et le sommeil finit par la prendre à son tour.
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L'inconscience de Kimiko empêcha son autre côté de perturber son sommeil en faisant plonger l'adolescente dans un sommeil très profond. L'esprit a beaucoup d'influence sur le corps et chercheras à le préserver de la façon la plus adapté. De tout façon elle avait subit de la fatigue physique et psychologique, cette dernière est celle qui épuise le corps rapidement si on n'arrive pas à la gérer.
Elle roupilla jusqu'au levé du jour où un fin rayon de soleil la réveilla, d'un côté elle ne voulait pas ouvrir les yeux repensant à ce qui l'avait secoué la veille, ce qui l'avait effrayé n'était pas son apparence, mais plutôt la noirceur qui l'avait entouré. D'un autre côté sa nature gentille, un peu niaise et souriante prit le dessus, lui faisant oublier bien vite cette petite épreuve.
Kimiko se leva doucement, pour réserver une surprise à Mélisende qui avait prit soin d'elle, la jeune femme demanda aux serviteur qu'elle type de nourriture elle prenait habituellement, l'adolescente trouva un grand plateau et y mit chaque chose que lui indiquait les serviteurs et Daphnée lui donna un coup de main afin de disposer les différents ustensiles et plats.
Kimiko se montra très douée pour se déplacer avec élégance malgré la charge qu'il y avait des ses bras, sa servante ouvrit la porte et l'adolescente entra.
-HJ- Enfin rétablit ^^ -HJ-
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Mélisende se réveilla tout doucement, s’étirant dans le lit tel un chat. En ouvrant les yeux, elle vit Kimiko entrer, les bras chargés d’un plateau comportant ses mets préférés. Elle sourit à la jeune fille alors qu’elle installait le plateau devant la sorcière.
« C’est gentil à toi de m’apporter le petit déjeuner au lit. Partageons-le ensemble ! Assieds-toi, Kimiko ! »
La jolie fille blonde s’assit en face de Mélisende et se restaura en même temps que sa créatrice. Cette dernière se servit en yaourt et en miel. Le même yaourt crémeux et épais que l’on pouvait trouver en Grèce. Puis ce furent le tour des fruits : raisins et mangue, le thé, les fruits secs et le jus d’orange. La sorcière regarda avec plaisir l’adolescente engouffrer les différents produits présents sur le plateau. Elle ne semblait garder aucune trace de son cauchemar. L’ensorceleuse se dit qu’elle devrait faire assez vite pour faire sortir son alter ego ou il risquait de monopoliser les rêves de Kimiko et ce n’était pas là son but. Elle comptait donc accélérer un peu les choses avec sa création.
« Maintenant que nous avons terminés, si nous allions prendre un bain ? »
Sans attendre de réponse, elle demanda à Daphné de s’occuper du plateau alors qu’elle se levait et se dirigeait vers la sortie de sa chambre. Kimiko la suivit. La magicienne descendit les escaliers et se rendit dans la pièce des bains. Là, plusieurs bassins en carrelages blanc et bleu étaient remplis d’eau parfumée ou de lait. Tout comme Cléopâtre, Mélisende se baignait dans le lait d’ânesse ce qui prolongeait la beauté de la peau. Il y avait en tout cinq bassins dont un beaucoup plus grand que les autres. Sa taille était équivalente à celle d’une piscine. En fait, s’en était une, on ne se lavait jamais dedans. Son eau tiède servait surtout à se détendre. Elle occupait la place centrale. Les quatre autres bassins, beaucoup plus petits, étaient disposés au quatre coins du grand bassin. Les deux premiers étaient pour l’un remplit uniquement d’eau tiède, le second était remplit d’eau à la couleur rosée qui contenait de l’essence de rose et d’autres fleurs.
L’ensorceleuse entra dans le bassin d’eau tiède et invita Kimiko à la rejoindre. Les esclaves avaient disposé plusieurs savons et huiles parfumées à côté du bassin. Ce dernier était peu profond. Une fois assise dedans, Mélisende avait de l’eau un peu plus haut que sa taille, juste en-dessous de ses seins. Une fois Kimiko dans l’eau, elle attrapa un savon et le frotta entre ses mains pour le faire mousser.
« Retourne-toi ! Ce sera plus facile si on se lave mutuellement ! »
Une fois dos à la sorcière, celle-ci passa ses mains sur la peau blanche de la jeune fille. Plus que de laver, elle la caressait, passant ses mains le long de la colonne vertébrale, sur ses épaules, sur ses reins. Puis, sans lui demander de changer de position, elle passa ses mains sur sa taille et remonta jusqu’aux jeunes seins, les caressant et les massant. Mélisende se colla un peu plus contre la jeune fille, frottant ses seins généreux contre son dos. Elle glissa son visage dans son cou et souffla dessus.
« Aimes-tu cela ? »
-
« C’est gentil à toi de m’apporter le petit déjeuner au lit. Partageons-le ensemble ! Assieds-toi, Kimiko ! »
Kimiko sourit, elle avait fait très plaisir à Mélisende et cela se traduisant par un visage rayonnant de joie. L'adolescente déposa le plateau d'argent et se posa devant la socière. Elle prit un peu de chaque plat, tant de saveur différentes qu'elle trouva intéressante. Elle apprécia plus spécialement les fruits.
« Maintenant que nous avons terminés, si nous allions prendre un bain ? »
Kimiko n'avait rien contre un bain, bien au contraire, elle suivit Mélisende vers les bassins réservé au bain. La sorcière entra dans le bain et indiqua à Kimiko qu'elle pouvait venir la rejoindre, l'adolescente ne se fit pas prier. Le contact de l'eau était relaxant, Mélisende lui demanda de lui tourner le dos afin de la laver, bien sur Kimiko se tourna. La magicienne la lavait, mais elle sentit du plaisir de sa façon de frotter son corps, cela ressemblait plus à des carresses. Son souffle s'accéléra un peu de même que les battements de son cœur, une douce sensation de chaleur commençait à l'envahir, doucement.
« Aimes-tu cela ? »
Elle mit quelque seconde avant de répondre à causes des bienfaisantes caresses. Son souffle était aisément perceptible par la sorcière. Le corps de Kimiko trahissait le plaisir de l'adolescente.
-C'est très agréable
Elle était très détendu à cause de l'eau tiède mais aussi à cause de se que Mélisende faisait.
-
Satisfaite de la réponse, elle poursuivit ses caresses. Ses doigts agiles couraient sur les petits dômes de chair surmontés d’une auréole qui commençait à durcir doucement. Elle déposa un léger premier baiser dans son cou puis elle souffla doucement dessus.
Ses doigts diminuaient de plus en plus la taille des cercles qu’elle faisait autour des seins de Kimiko. Ils finirent par aller titiller les tétons et tirèrent légèrement dessus. Mélisende laissa ses mains les agacer un peu avant de les descendre doucement sur son ventre plat et ferme. La sorcière appréciait la douceur et le grain fin de sa peau. Les mains évoluaient parallèlement, prodiguant les mêmes caresses, au même moment.
La sorcière descendit encore ses mains sur les hanches puis vers le pubis de la jeune fille où elles se rejoignirent. Vu la position, les mains pouvaient difficilement aller plus en avant. Les cuisses de Kimiko étant fermées. Les doigts restèrent là à doucement caresser le triangle de peau imberbe, une autre volonté de la sorcière.
« Et ça, tu aimes aussi ? »
Un nouveau baiser fut déposé dans le cou de la jeune demoiselle.
-
Les caresse de Mélisende se firent plus insistantes sur sa poitrine, le baiser sur son cou et le léger souffle avait fait baisser grandement son appréhension concernant ce qui pouvait arrivé après, les caresses lui étaient agréable car très douces. Cela faisait doucement monter son plaisir et aussi un sentiment nouveau, le désir de lui redonner cette sensation de bien-être. Puis la magicienne fit descendre lentement ses mains, caressant son ventre, continuant à descendre.
Pour Kimiko la sensation était très douce comme si un ange enlaçait son corps, lui offrant une grande tendresse, réduisant petit à petit le monde qu'elle percevait. Elle devint peu nerveuse quand les mains de Mélisende arrivèrent près de son pubis, mais se laissa faire, elle faisait confiance à Mélisende et puis c'était agréable. Kimiko avait fermé les yeux un moment, pour profiter de cette sensation que lui offrait sa créatrice.
« Et ça, tu aimes aussi ? »
Encore un baiser dans le coup qui fit tomber ses défenses et sa nervosité, elle fit tomber un peu sa tête en arrière pour murmurer à l'oreille de Mélisende.
- continu c'est...si bon
Sans s'en rendre compte elle mordilla avec tendresse l'oreille de Mélisende, uniquement guidé par cette sensation étrange qui lui était très agréable. Elle s'en étonnait, mais cela ne semblait pas déplaire à Mélisende, du moins elle n'avait par refusé ce geste venant de Kimiko
-
Mélisende fut heureuse de la réaction de la jeune fille. Elle répondait parfaitement à ses stimulations et les appréciait.
La magicienne recula légèrement, entrainant Kimiko qui se retrouvait un peu plus allongée contre elle. La main de la sorcière descendit alors un peu plus. Doucement, elle écarta les cuisses de la jeune fille qui s’ouvrirent sans grande difficulté. Les doigts commencèrent donc à caresser le sexe de sa création. La main effectuait des va-et-vient tout doux sur les grandes lèvres.
Son autre main remonta pour aller caresser un des seins assez menu encore mais pas dépourvu de charme. Doucement, elle le caressa et se mit à titiller l’un des tétons.
« Et là, tu aimes toujours ? »
La chaleur commençait à inonder le corps de la magicienne dont les seins se tendirent.
-
Toujours avec cette lenteur et cette douceur, Kimiko se laissa faire, l'adolescente était adossé contre Mélisende qui lui écarta les cuisses. L'esprit de Kimiko devint un peu plus flou au fur et à mesure que le temps s'écoulait, son corps semblait avoir plus de difficulté à répondre à ses pensées. C'était le plaisir qui en était la cause, mais cela n'apeurait pas l'adolescente, bine au contraire, le désir qui avait été étincelle devint petite flammèche.
Le contact des doigts sur les lèvres de son sexe, lui fit légèrement resserrer les cuisses, après tout c'était nouveau, cependant elle se détendit très vite car les caresses de sa créatrice augmentait le plaisir, d'ailleurs elle sentait son entrejambe se réchauffer, son souffle fut plus rapide et un petit gémissement sortit de sa bouche, elle en fut étonné et se sentit un peu honteuse aussi elle réprima ses autre gémissements, mais cette honte n'apportait que plus de plaisir à Kimiko. Mélisende avait dû entendre se faible son qui trahissait ce que ressentait sa création.
« Et là, tu aimes toujours ? »
-Ou...oui. Mais...j'aimerais...Te faire plaisir aussi.
Son désir lui soufflait de rendre la pareille à la magicienne, elle sentait la poitrine de Mélisende et donc ses tétons devenir dures.
Mélisende avait le choix, doit elle satisfaisait la demande de Kimiko tout de suite, soit elle pouvait faire languir l'adolescente pour qu'elle soit un peu plus excité.
-
Mélisende soupira.
« Hummmm… plus tard ma belle Kimiko. Pour l’instant, je veux que se soit toi qui prennes du plaisir ! »
Doucement la magicienne se décala laissant la jeune fille sans support. Elle se mit devant elle et auprès d’elle. Elle s’allongea contre elle. La bouche pulpeuse alla taquiner le sein et le téton qui s’était trouvé au prise des doigts de Mélisende un plus tôt.
La main retourna à sa place première, sur l’intimité de la jeune fille. Doucement ses doigts commencèrent à franchir la barrière des grandes lèvres. Mélisende faisait preuve d’énormément de douceur pour ne pas effrayer sa création. Elle voulait qu’elle prenne du plaisir et qu’elle apprécie cette relation.
Les doigts ouvrirent la voie vers le vagin encore vierge de la jeune fille. L’index pénétra doucement l’intimité et alla caresser doucement les parois vaginales de Kimiko.
-
« Hummmm… plus tard ma belle Kimiko. Pour l’instant, je veux que se soit toi qui prennes du plaisir ! »
Kimiko sentit Mélisende se déplacer pour la laisser sans support, aussi elle recula un peu pour se retrouver sur une pente dans le bassin. La magicienne approcha avec lenteur et s'allongea contre elle, Kimiko se sentit un peu honteuse de nouveau car Mélisende pouvait facilement voir son corps en étant de face.
Puis la bouche s'amusa avec son sein qui était assez sensible, ses mains prirent avec gentillesse la tête de sa créatrice, la magicienne lui procurait du plaisir et Kimiko avait réagit instinctivement pour rechercher plus de plaisir.
Elle se demanda ce que Mélisende faisait lorsqu'elle avait sentit les doigt de la magicienne se faufiler dans son intimité, le contact accentua son désir, l'index la fit gémir et elle sentait comme un liquide qui coulait de son vagin. Elle mouillait et ses pensés devinrent beaucoup moins claires.
Kimiko appuya un peu sur la tête de sa créatrice, laissant échapper quelque gémissement malgré elle.
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Kimiko prenait du plaisir, c’était indéniable au vu des gémissements qu’elle poussait et son abandon envers la magicienne. Celle-ci savait qu’elle avait remporté une victoire. Il fallait poursuivre à présent.
Son index quitta la chaleur et l’humidité des parois vaginales pour aller caresser le petit bouton de plaisir à présent gonflé. Le doigt de l’ensorceleuse resta plusieurs minutes à en faire le tour, à le caresser et à l’exciter. Puis le doigt alla reprendre sa place première dans l’intimité de la belle jeune fille.
Mélisende commença alors de doux mouvement de va-et-vient. Sa bouche remonta vers le visage de poupée et s’empara de la bouche de Kimiko. Sa langue chercha la langue de sa si magnifique création. Alors qu’elle s’emparait de sa bouche, un second doigt vint rejoindre le premier. Les mouvements s’accentuèrent et le va-et-vient devint plus rapide et beaucoup plus intense. La magicienne cherchait à lui faire atteindre l’orgasme et comptait bien y parvenir.
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L'excitation faite par Mélisende lui fit l'effet de décharge de plaisir, elle sentait comme une feu ardent en elle, toute ses caresses la plongeait comme dans un océan de plaisir, Kimiko ne retenait plus ses gémissement qui devinrent petit à petit des cris de plaisir, elle ne contrôlait plus du tout son corps qui bougeait tout seul, tout ce qui restait visible dans son esprit c'était en avoir encore plus, ressentir le plaisir jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus.
Lorsque les lèvres de Mélisende rencontrèrent sa bouche, elle glissa ses bras derrière sa tête et dans son dos avec une certes douceur malgré les sentiment ardents qui brulait son être. Elle joua avec la langue de la magicienne en donnant des baisés passionnés. Cela étouffa un gémissement quand elle sentit un deuxième doigts entrer en elle, cela l'obligea par la suite à abandonner la bouche de sa créatrice.
Les mouvement dans son intimité se firent plus rapide, cela accentua grandement son plaisir, elle atteignait sa limite, Kimiko était proche de l'orgasme, il manquait juste une petite chose, ce que sa créatrice comprit.
-HJ- Un peu court ^^"-HJ
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Kimiko gémissait de plus en plus fort. La jouissance était proche à présent pour le plus grand plaisir de la magicienne qui intensifia encore ses mouvements. Elle descendit sa bouche vers la poitrine et se mit à donner de grands coups de langue sur le téton dressé avant de le mordiller avec une certaine douceur cependant.
Le premier acte allait bientôt s’achever. Une fois que la création jouirait alors Mélisende attaquerait l’entracte pour poursuivre avec le second acte, celui où elle révèlerait la partie obscur de sa nouvelle créature.
Un troisième doigt vint encore s’introduire dans le vagin de l’adolescente, l’écartant un peu plus tandis que son pouce se plaçait sur le clitoris de la jeune fille. L’excitation atteignait son comble et la jouissance était désormais impossible à éviter. Quelques secondes encore et Kimiko atteindrait pour la première fois de sa vie, le plaisir absolu.