Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Drackan le vendredi 02 avril 2010, 10:00:58
-
Rien ne ressemble plus à un morceaux de jungle, qu'une autre jungle. Drackan était tapi dans les arbres, d'où il pouvait admirer à loisir ce qui se passait au sol. Sa proie du jour était un groupe de trois braconniers humains. Il savourait d'avance sa victoire, certain de venir à bout de ces pathétiques et faibles rejetons de singes. Seulement voilà, il savait qu'il ne devait pas trop se montrer négligeant. L'assurance menait parfois à l'erreur, et quelle honte pour lui ce serait que de perdre contre ces faibles adversaires. Il avait repéré ces charognards depuis un moment et il les suivait en sautant d'arbre en arbre. Il portait un arc en bandoulière, et sa longue épée dans le dos. Il s'arrêta quand ils posèrent le pied près d'un plan d'eau. Ils étaient sur leur garde, mais ne regardaient pas au bon endroit, ils ne regardaient jamais au dessus de leur tête. les humains étaient si arrogants, qu'ils prenaient tout le monde de haut, même la nature. C'est pourquoi, jamais ils ne leur seraient venus à l'idée que quelque chose, ou plutôt quelqu'un, était en train de les suivre par les cieux.
Il banda son arc, ses muscles puissants roulaient sous sa fourrure, tandis qu'il décochait une flèche qui vint percer la gorge de sa première cible. La flèche traversa la gorge de son ennemi de part en part, et c'est le moment de surprise et de panique qui suivit qui permit à Drackan d'avoir tout le temps du monde de descendre de son arbre, accrochant ses griffes sur l'écorce pour descendre rapidement à la verticale. A mi-chemin, il prit appui sur le tronc d'arbre pour se projeter dans une roulade avant sur le second adversaire. Il se planta au sol, et se redressa tel un diable dans sa boite, laissant sa longue lame remonter et trancher en deux son adversaire dans le sens de la largeur. Il ne restait plus qu'un adversaire à tuer. Ce dernier se mit en garde, il semblait être plus expérimenté que les autres. un ancien soldat peut-être? Drackan eut un sourire malfaisant tandis qu'il faisait tournoyer son épée dans sa main, tournant autour de sa dernière cible. Il hurla son cri de guerre, un cri qui faisait dresser les cheveux sur la tête aux plus endurcis des combattants. Drackan attendit que son ennemi frappe en premier. Il para le coup d'épée que ce dernier lui assena, il laissa glisser la lame de son ennemi qui vint se bloquer contre la garde de l'épée de l'homme loup, puis Drackan tourna rapidement sur lui même, pour placer un coup d'estoc qui vint planter le poignard qu'il gardait à sa ceinture et qui se nicha entre les deux épaules de sa dernière victime.
L'homme loup était à présent couvert de sang, le souffle éreinté, son corps puissant et musclé laissait apparaitre toute la force et la rage du guerrier. Il reprenait son souffle.
-
Mélisende avançait avec une facilité inouïe au sein de la jungle. Elle avait quitté son île afin de venir recueillir certaines plantes nécessaires à sa magie. Ces plantes ne poussaient pas sur son île. Elles avaient besoin d’un taux d’hygrométrie, de chaleur et d’ensoleillement spécifique qui ne se trouvait qu’à ce seul endroit sur Terra.
La jeune femme était accompagnée par quatre lions assurant sa protection. Elle pouvait se défendre seule mais dans la mesure où elle pouvait laisser ses animaux faire le travail pourquoi allait-elle se fatiguer ? La végétation s’ouvrait devant elle facilitant leur passage.
L’ensorceleuse finit par trouver ce qu’elle voulait. Une sorte particulière de plantes qui se rapprochaient des plants d’orchidée. Tout comme elles, il s’agissait de plantes épiphytes c'est-à-dire poussant dans les arbres. Les grosses fleurs rouges sangs étaient immanquables. Le seul souci était de les atteindre mais pour ça non plus la jeune femme ne se faisait aucun souci. Elle toucha le tronc de l’arbre et prononça quelques mots. Des lianes descendirent jusqu’à elle et la menèrent jusqu’à une branche. La jeune femme s’y installa et se mit tranquillement à cueillir les précieuses fleurs. Les lions s’assirent ou s’allongèrent tout autour de l’arbre où l’ensorceleuse œuvrait.
-
Drackan essuya son épée avec les vêtements d'un des cadavres et la rengaina dans son dos. Il avait un rictus satisfait aux lèvres, sa soif de sang était apaisée. il ne manqua pas de cracher sur les corps avant de partir de là. Il se laissait guider par ses pas, ne savant pas vraiment où aller. Puis il entendit du bruit étrange. Il y avait pas mal de lions sur place et une femme. Elle ressemblait à une humaine mais son odeur était différente. Mais borné comme il était il n'y fit pas vraiment attention. il fallait qu'elle paie elle aussi. Il se rapprocha en silence et observa un peu mieux la scène. Il pu constater qu'elle avait des sortilèges. La raison lui disait de repartir, il n'aurait pas l'avantage, mais son sang bouillait dans ses veines et lui faisait perdre la tête. Il ne pouvait pas fuir devant une humaine, ou quoique qu'elle puisse être. Les lions ne seraient pas un problème pour lui, il connaissait une technique d'épée qui lui permettait de tourbilloner sur lui même avec son épée et ainsi de pouvoir se frayer un passage parmi les gardes du corps animaux. Mais il devrait agir vite pour ne pas la laisser avoir le temps d'incanter un sort. Lentement, il monta sur un arbre. Et de là, il prit une lian et en silence, il se hissa dessus. Puis, il sauta dans le vide en direction de sa proie, l'épée tendue, il visait la gorge pour l'empecher de pouvoir lancer un sort. Cela réussirait-il?
-
La magicienne s’affairait à sa cueillette lorsqu’elle remarqua l’agitation chez ses compagnons félins. Ils étaient nerveux. Ces derniers avaient senti quelque chose, l’odeur du sang et d’un intrus. Mélisende continua son travail sans s’interrompre sans sourciller. Avant de quitter son île, elle avait prit soin de s’entourer d’un bouclier magique la protégeant contre toutes menaces. Elle ne risquait donc pas grand-chose à moins que son adversaire soit un sorcier plus puissant qu’elle mais cela semblait peu probable, elle aurait ressenti une émanation magique, ce qui n’était pas le cas.
Elle n’eut pas à attendre bien longtemps, un bruit lui fit tourner la tête alors qu’un immense terranide loup se jetait sur elle, épée en avant. Elle lui sourit avant de s’évanouir dans les airs comme de la brume. L’ensorceleuse se retrouva au pied de l’arbre voisin contre lequel elle s’appuya avec nonchalance.
« Ce n’est pas gentil de vous en prendre à une jeune femme sans défense »
Elle ponctua sa phrase d’un petit rire amusé.
-
Drackan se retrouva dans le vide, là où s'était trouvée la magicienne, il n'y avait plus de présence, aussi l'homme loup massif et musculeux tomba rudement, mais réussit à amortir toutefois sa chute en faisant une roulade. Il atterit sur le dos, mais il poussa sur ses abdos pour se redresser comme un ressort, prenant une posture défensive, tournant autour de la jeune femme qui ne devait pas être si jeune que ça malgré son apparence se disait-il.
"Femme ou non, vous ne semblez pas sans défense. Et de toute façon, si tel avait été le cas, je ne me serais pas retenu non plus. Je hais les humains, même si quelque chose me fait me dire que vous n'en êtes pas vraiment une."
Il la regardait avec une haine palpable, se disant que la raison lui demandait de partir, tandis que sa fierté et son coté têtu ne voulaient pas écouter la sagesse. Il avait toujours été impétueux, et en réalité, il était encore bien jeune malgré le physique imposant qu'il avait.
-
Le terranide réussit à se rattraper et se retrouva face à la jeune femme. Il lui tournait autour tel un requin autour d’un animal blessé. Il lui dit qu’il l’aurait attaqué avec ou sans défense. Cela fit froncer les sourcils délicats de la magicienne. Il ne semblait guère porter les humains dans son cœur. Néanmoins, il s’était rendue compte qu’elle était particulière.
« Tu as raison et tors. Je suis humaine mais je dispose de pouvoirs particuliers. Tu vas rapidement t’en rendre compte »
D’un regard, ses lions approchèrent près à sauter à la gorge de son assaillant. Au vu de la carrure de l’homme-loup et de sa manière de combattre, ses félins ne résisteraient pas longtemps mais ce n’était pas très grave. Il s’agissait juste d’une mise en condition.
Mélisende l’avait un peu observé. C’était un terranide magnifique, exceptionnel, fougueux. Il était de ceux dont on fait les meilleurs amants et elle comptait bien en profiter. La magicienne le ramènerait avec elle et elle le dresserait. D’un loup, il deviendrait un gentil chien et un magnifique compagnon de débauche.
« Avant de m’affronter, tu devras les affronter eux ! »
D’un geste, elle désigna ses compagnons poilus, d’un second mouvement, elle leur fit signe d’attaquer.
-
Drackan écouta la jeune femme aux chevaux noirs de jais. Si la haine ne l'habitait pas autant, il aurait pu admirer ses superbes courbes et sa beauté mais là, il ne voyait qu'une humaine à éradiquer. Il savait que la femme qui lui faisait face ne bluffait pas, aussi se montrait-il prudent, mais toujours aussi déterminé. Son regard perçant et intense, suivait les mouvements des lions qui se trouvaient autour d'elle pour la protéger. Ainsi donc elle s'entourait également d'esclaves animaux et après il se demandait pourquoi ce genre de personnes s'étonnaient qu'on puisse les haïr autant. Il campa fermement ses talons dans le sol quand elle commença à les faire l'attaquer.
"Ne t'en fais pas, je ne te ferais pas attendre longtemps, maudite humaine!"
Drackan était d'une grande envergure, et ses muscles étaient d'acier. Ils étaient volumineux et roulaient sous sa fourrure, montrant toute la force de l'homme-loup. Il y avait dans son regard quelque chose de fou et d'inquiétant. Il eut un large sourire quand les lions foncèrent sur lui à l'unisson. Il leva son immense épée et la fit tournoyer sur elle même, créant une barrière de lame et de fer qui coupaient pattes et crocs qui osaient s'aventurer trop près de lui. Il avait des reins puissants qui devaient certainement promettre bien du plaisir même s'il ne les avait jamais utilisés d'une façon luxurieuse encore. Il se pencha, et fit un large coup d'épée qui rasa le sol, et qui coupa les pattes arrière de deux lions à la fois. Le reste fut une boucherie sans nom. Le terranide coupa les animaux en plusieurs morceaux grace à une précision et une force qui une fois combinée, faisait de l'homme loup un guerrier redoutable. La sueur commençait à perler sur les muscles de l'homme loup ce qui rendait son corps luisant comme s'il avait été enduit d'huile, mettant donc son corps viril et musclé encore plus en valeur.
-
Mélisende observa le guerrier alors que celui-ci s’occupait de mettre en pièce ses gardes du corps à quatre pattes. Le sang giclait tout autour d’elle et parfois l’arrosait. Malgré le massacre, elle gardait un sourire carnassier sur ses lèvres. Elle avait bien deviné qu’il viendrait à bout sans trop de soucis de ses lions mais au moins elle pouvait voir Drackan se servir de ses muscles et cela était des plus prometteurs. Elle passa sa langue sur ses lèvres. La magicienne salivait déjà des heures délectables qu’elle passerait avec son nouveau compagnon.
En quelques minutes, le terranide eut raison des gros chats. Il se présenta à elle, l’épée dégoulinante de sang. L’ensorceleuse n’avait pas été épargnée. A plusieurs reprises, le sang avait giclé sur son beau corps doré et sur son visage.
« Dois-je comprendre que c’est mon tour à présent ? »
Elle se mit à rire, amusée de la scène. Il ne se doutait vraiment de qui il avait en face de lui. Il pensait être le plus fort à cause des ses muscles et de sa technique de combat. Le pauvre ! Mélisende aurait presque eu pitié de lui, presque !
Elle le regarda alors droit dans les yeux se servant de son pouvoir hypnotisant.
« Mon pauvre ami, tu ne sais vraiment pas qui je suis mais tu vas vite l’apprendre »
Elle prononça deux mots incompréhensibles pour le terranide mais celui-ci n’avait plus une chance. Il s’évanouit.
-
Drackan venait de venir à bout de ses adversaires, qui ne lui avaient pas posés beaucoup de problèmes pour un guerrier chevronné comme lui. Il s'avançait donc, sûr de sa force, ne pensant pas que la sorcière tente quoique ce soit puisqu'elle avait envoyé ses gardes du corps plutot que de lui lancer un sort quand elle en avait l'occasion. Si il avait écouté la voix de la raison, il aurait pu comprendre qu'il s'agissait là d'un moyen de le tester ou de s'amuser. L'homme-loup n'était pas idiot, mais le feu qui brulait dans son sang le faisait parfois faire des choses qu'il savait vouées à l'échec. S'attaquer à un lanceur de sort, de face, était le meilleur moyen de mourir, mais il ne fuyait pas devant le danger. Mourir au combat ne lui faisait pas peur. Il leva son épée et fonça sur la belle brune, poussant un cri de guerre retentissant.
"Tu vas mourir pourriture d'humain! ou je mourrais en essayant!"
Le Terranide fonça sur sa proie, et dans ses yeux, elle pouvait lire la détermination et la volonté de l'homme loup. Il n'était pas résigné, il était combattif. Mais il ne put résister au sort de son adversaire et il tomba dans l'inconscience, tombant au sol comme une masse. Son esprit était maintenant plongé dans le puit de l'inconscience.
-
La magicienne sourit largement en voyant l’impétueux guerrier inconscient sur le sol. Elle se pencha vers lui et soupira. Elle passa sa main dans la toison du loup. Celle-ci était douce et très agréable sous la paume de la jeune femme.
« C’est dommage que tu ais été si vindicatif. Si tu t’étais montré plus conciliant, je n’aurai pas eu besoin de t’endormir. Désolé, tu ne m’as pas laissé le choix »
Un nouveau soupir franchit ses lèvres puis elle laissa sa main sur l’épaule du terranide. Quelques mots sortirent de la bouche de Mélisende et ils s’évanouirent tous deux de cette jungle. Ils réapparurent quasiment instantanément dans la pièce principale du palais de la belle dame aux cheveux aussi noirs que la nuit.
La pièce immense, toute de marbre, était décorée dans le style antique. Une immense table toujours garnie trônait en plein milieu et tout autour s’étalait des coussins et des lits à la romaine. Le reste de la pièce possédait un mobilier similaire. Des tentures bleues et argent, les couleurs de la maîtresse des lieux, habillaient la pièce comme plusieurs statues antiques.
Mélisende se releva et tapa deux fois dans ses mains. Plusieurs terranides, hommes et femmes, arrivèrent et s’inclinèrent devant leur maîtresse. Elle désigna quatre hommes.
« Portez le et suivez moi ! »
Elle désigna le corps de l’homme-loup. Les esclaves s’en saisirent et suivirent l’ensorceleuse. Empruntant le couloir de gauche, ils descendirent les escaliers menant au sous sol. La femme ouvrit une pièce et fit entrer les esclaves et leur fardeau. La pièce ne possédait bien sûr aucune fenêtre et la magicienne alluma les chandeliers d’argent qui se trouvaient aux quatre coins de la salle. Il n’y avait aucun mobilier mais des fers étaient encastrés dans le mur.
Elle fit signe aux hommes d’attacher le terranide inconscient. Ses pieds, ses poignets et son cou furent ainsi reliés au mur. Les pattes de l’homme-loup reposaient sur le sol afin qu’il ne s’étrangle pas. Les fers n’avaient pas de chaînes donc ses mouvement étaient plus que limités. Ainsi attaché, il était totalement inoffensif.
« Bien, il est grand temps pour toi de te réveiller. Quand à vous sortez ! »
Les esclaves s’en allèrent alors que Mélisende prononçait l’inverse de la formule qui avait conduit le terranide dans les bras de Morphée. Ce dernier se mit alors à cligner des yeux.
-
Drackan se sentit défaillir avant de sombrer dans l'inconscience. Il se demandait ce qui pouvait bien lui arriver. Il comptait lui expliquer qu'à on point de vue elle faisait preuve de lâcheté pour le vaincre de cette façon, mais les mots ne sortirent pas de sa bouche. Il était à présent dans un rêve où il avançait dans la brume. Son souffle produisait de la fumée et il semblait avoir de l'eau jusqu'aux genoux. Comme une baignoire qui se remplissait, l'eau ne cessait de monter. Il se demandait s'il rêvait ou si c'était un cauchemar provoqué par la sorcière. Il n'eut pas vraiment le temps de s'appesantir sur la question, des squelettes venaient l'attaquer. Il combattait, donnant des coup d'épée jusqu'à finalement s'évanouir dans son propre rêve.
Quand Drackan ouvrit les yeux de nouveaux, il était attaché solidement à un mur, et il y avait si peu d'espace qu'il ne pouvait espérer utiliser ses muscles puissants pour pouvoir tirer sur ses chaines et espérer les briser. Il avait un collier en fer autour du cou, de ses mains et de ses pieds. Prit au piège comme un rat. Il pouvait également remarqué que son armure avait été retirée et qu'il était à présent totalement nu. Sa geôlière pouvait admirer un pénis long, épais, et puissant, bien que ce dernier n'ait jamais servit pour des joutes sexuelles. Le regard de l'homme loup était toujours aussi fier et déterminé. Il le fixa sur celle qui venait de lui priver de sa liberté. Dans un reflexe toujours aussi fier, il ordonna.
Laisse moi repartir et tu auras la vie sauve.
-
Mélisende faisait les cent pas devant le terranide attaché au mur. Elle passait et repassait devant lui, l’observant, le jaugeant. Un rictus appréciateur se dessinait sur ses lèvres pleines. Drackan était musclé, massif et possédait des attributs qui étaient en parfaite harmonie avec le reste de sa personne. La magicienne s’en était douter lorsqu’ils s’étaient « rencontrés » maintenait elle en avait la confirmation. Elle s’arrêta finalement devant lui.
« Inutile de me fixer avec ses yeux noirs, monsieur le loup, vous allez finir par me faire peur »
Son sourire démentait totalement ses propos. Elle passa sa main sur le torse de l’homme-loup. La fourrure était vraiment douce, chaude et agréable. La jeune femme s’imaginait déjà se lover dans cette toison mais avant elle devrait soumettre son propriétaire. Elle s’écarta de lui.
« Bientôt mon ami, tu seras à moi et tu en seras ravi mais avant je voudrais bien savoir pourquoi tu déteste autant les humains. Je parle des humains en général pas juste de moi. Je sais que tu as déjà toutes les raisons de me détester. Non, je voudrais connaître tes motivations »
Elle était intriguée par la haine qu’il semblait éprouver pour sa race. Il devait avoir subis une grande injustice ou un grand malheur lié aux humains. Elle était intriguée mais ne serait en rien compatissante. Elle voulait juste savoir ce qu’il en était.
-
L'homme loup regarda l'humaine avec le plus grand mépris. Elle le ridiculisait sans gène avec son rire moqueur, et le pire c'est qu'elle en avait le droit puisqu'elle l'avait cloué au mur et qu'il ne pouvait pas se défaire de ses chaines. Mais à bien y réfléchir, il aurait quand même préféré mourir plutôt que de devenir prisonnier et très probablement esclave. C'est justement cet état de fait que semblait ignorer volontairement ou non la belle brune. Son corps musculeux se tendait, essayant vainement de briser ses chaines en testant la solidité des fers.
Les humains je les hais justement pour la raison même qui m'amène ici dans ton antre. Mon clan a été entièrement décimé pour servir de fourrure au pied des lits de riches humains, ou pour servir d'esclaves pour ces derniers. Nous valons aussi peu chers mort que vivant. Vous nous prenez pour de simples animaux sans cervelle et sans sentiments. Alors forcément, ne vous étonnez pas si nous agissons comme tel quand nous vous voyons.
Il cracha dans le vide pour marquer son mépris, essayant de se convaincre que la fin n'était pas encore proche pour lui. Du moins, espérait-il qu'elle se lasse et le relâche ou l'envoi dans une section du domaine où il serait moins surveillé et aurait plus de chance de pouvoir s'échapper. Il ne pouvait cependant pas nier le fait qu'elle était agréable à regarder.
[Vraiment désolé pour le retard!]
-
Mélisende s’écarta un peu de son prisonnier et écouta ses explications. Ainsi, les humains avaient décimé son peuple. Il n’y avait rien d’étonnant à cela. Les hommes cherchent toujours à tout avoir, tout conquérir sans vraiment se préoccuper de ceux qui sont différents d’eux. Mais pour la magicienne, humain ou terranide, tous se valaient.
« Ce n’est pas moi qui te donnerai tort. Les humains sont stupides surtout les hommes. Pour moi, humains ou terranides, vous avez la même valeur et le même intérêt, me servir. Et, à moins de vraiment mal vous comporter, aucune chance que vous finissiez en tapis chez moi »
Elle revint vers lui, ne faisant pas cas du crachat, et se remit à le caresser.
« Généralement ceux ou celles que je ramène sont toujours content de rester. Aujourd’hui te me hais, demain tu m’aimeras – elle le regarda à nouveau de haut en bas – Tu es beau, tu sais ! »
Les mains de l’ensorceleuse lovées contre le torse se déplacèrent vers les épaules, puis descendirent le long de ses bras. Des caresses douces légèrement appuyées, juste pour voir si il était réactif à elle. Arrivées aux poignets, elles repartirent en sens inverse pour se retrouver à nouveau sur la poitrine de l’homme-loup.
La magicienne caressa son ventre sentant les muscles durs et fermes sous la toison. Puis les hanches droites et les cuisses imposantes aux muscles développés. Ses mains se posèrent alors à l’intérieur de ses cuisses et remontèrent vers le bas ventre du terranide. D’une main, elle frôla son sexe et ses bourses. Des caresses aussi légères que des ailes de papillon.
« Alors, dit-moi mon ami, aimes-tu les caresses d’une humaine ? »
-
Drackan, tout comme ceux de son peuple, aimait la force chez un leader, c'était important pour le suivre. Et quand elle lui exposa le fait qu'elle mettait sous sa botte les humains également, il ne put qu'en ressentir un respect nouveau et une certaine admiration. Dans ce sens, servir une maitresse puissante serait bien moins déshonorant puisque c'était le sort qui semblait l'attendre.
Et quel intérêt trouves-tu à nous mettre en esclavage?
Drackan était décontenancé par la prestance et la sérénité de la jeune femme. Les caresses qu'elle lui prodiguait rendait sa réflexion plus difficile. Un compliment de la bouche de son ravisseur? Pourtant il n'aurait su dire pourquoi il lui en était reconnaissant. Certainement parce qu'il avait été seul la plupart de sa vie et que nul n'avait posé les yeux sur lui autrement qu'avec du mépris. Il en bafouilla légèrement pour répondre.
Je...merci...on ne me l'avais jamais dit avant quand j'y réfléchis.
C'était relativement rare d'entendre un merci dans la gueule de l'homme loup fier. Mais bientôt il fut confronté à des sensations étranges qu'il n'avait jamais connues auparavant. Les caresses de la femme aux mains habiles qui passaient sur sa fourrure et sur son corps provoquait des picotement de plaisir chez le terranide. A mesure que ses doigts experts se rapprochait de son bas ventre, l'homme loup frissonnait légèrement de plaisir, une sensation nouvelle pour lui. Il se demandait si la magicienne n'utilisait pas sa magie pour le troubler d'une quelconque façon. Bien souvent il avait enteud des rumeurs qui disaient qu'il fallait se méfier des femmes car elles avaient entre leur main, le moyen de soumettre les hommes. Etait-ce donc de cela qu'il s'agissait? De sa gorge s'échappa un léger ronronnement qu'il ne maitrisait pas.
T..tu utilises quelle magie contre moi sorcière?
-
Le ronronnement qui sortit de sa gorge fut une preuve éclatante de sa réaction positive aux caresses qu’elle lui prodiguait.
« Je n’use d’aucunes magies, je te le jure. Tu es bien sûr libre de ne pas me croire mais je ne mens quasiment jamais »
Dans l’absolue, elle aurait pu dire « jamais » mais cela lui était déjà arrivé, rarement, mais quand même. Elle aurait pu user de magie mais cela ne sembla pas nécessaire. Drackan réagissait parfaitement et commençait d’ailleurs à se soumettre sans même s’en rendre compte. Elle en était ravie.
« Oh mais j’en oublie les règles de base de la politesse. Je me présente, on me nomme Mélisende et toi, mon ami, quel est ton nom ? »
Ses mains n’avaient pas quittés le corps du terranide qu’elle appréciait énormément. Elle remonta une de ses mains vers la tête du seigneur loup et alla le gratouiller derrière l’oreille. Pour beaucoup de terranide, c’était un endroit sensible et parfois érogène. Elle voulait savoir si c’était le cas pour lui. De son autre main, elle continua ses caresses au niveau de son bas-ventre mais en prenant bien soin d’éviter son sexe.
Les caresses qu’elle prodiguait à l’homme-loup avaient des conséquences sur la belle dame aussi. Ses seins se tendaient sous les bandes de tissu qui les dissimulaient à peine. De même, elle sentait son sexe s’humidifier. Ce loup lui faisait décidément beaucoup d’effets.
-
J...je te crois....mhhh
La sorcière avait depuis le début été honnête, et il semblait bien la cerner à présent. Pourquoi lui mentirait-elle alors qu'elle était en position de force? Elle n'en avait aucun intérêt. Elle lui faisait tellement de bien. Son corps musclés se tendait sous ses caresses. Sous sa fourrure ses muscles se bandaient sous ses mains, à la recherche de nouvelles flatteries de ses doigts.
Je m'appelle Drackan Tel Fang, fils de Cranos et petit fils d'Aliel.
L'homme loup parlait de son lignage avec fierté, même si tout les membres de sa famille étaient morts depuis longtemps. C'était ce qu'il restait d'eux, de simples noms. Il les faisait vivre par sa mémoire et son existence faite de combat, de rage, et de fureur. Un parcours qui s'arrêtait ici, chez cette femme qui lui faisait découvrir un monde nouveau. Celui des caresses, et du plaisir. Un nouvel univers dans lequel il n'était que visiteur, totalement déboussolé par les sensations que son corps lui transmettait. Lui qui n'était jamais perdu en forêt, ou jamais paniqué dans le feu de la bataille, voilà qu'il était perdu et presque paniqué par les gestes de la Mélisende. Drackan laissa échapper un couinement de plaisir quand elle lui caressa derrière les oreilles. Ses sens aiguisés eurent tôt fait de remarquer les seins qui grossissaient chez la femme qui le caressait. Par instinct, cette vue, associée aux caresses de la belle brune firent croitre et durcir son sexe qui se dressait fièrement vers le ciel. C'était la première fois qu'il ressentait ça et il se demandait presque si c'était normal. Aussi leva t-il des yeux interrogateurs sur celle qui le flattait.
-
« Je m'appelle Drackan Tel Fang, fils de Cranos et petit fils d'Aliel »
La magicienne comprit toute l’importance de ces quelques mots de présentation. Le loup était fier. Elle aurait pu le briser sans peine mais elle savait aussi qu’elle tirerait meilleur parti de lui en le caressant dans le sens du poil. Il était fier, c’était un guerrier, elle le respecterait donc en tant que tel.
« Je suis honorée de faire ta connaissance Drackan Tel Fang, fils de Cranos et petit fils d’Aliel »
Mélisende prononça ses paroles avec un profond respect dans la voix. Un respect tout aussi visible que celui qui émanait de son regard qu’elle avait plongé volontairement dans celui du terranide afin de lui montrer qu’elle le respectait en tant qu’individu et en tant que guerrier. Elle ne le concevait pas comme un simple animal, il était bien plus que ça, une être vivant et humain, bien plus que beaucoup de ceux qui se prétendaient humain.
Elle poursuivit ses caresses et remarqua le regard interrogateur de Drackan. Elle eut un sourire des plus rassurants et s’adressa à lui d’une voix douce.
« Tu sembles surpris des réactions de ton corps, mon ami. N’aurais-tu donc jamais éprouvé cela avant ? N’as-tu jamais eu de femmes, de femelles avec toi ? »
L’ensorceleuse était surprise qu’un tel guerrier soit encore inexpérimenté en la matière mais si c’était bien le cas, elle se ferait une joie de lui apprendre les plaisirs de la chair. Cela ne le rendrait que plus dépendant et plus proche d’elle.
-
Le guerrier loup fut étonné de ne pas rencontrer de railleries de la part de la magicienne. Il en fut reconnaissant à la femme aux cheveux d'ébène qui semblait respecter, du moins en apparence, les valeurs et la fierté du lupin. Le regard qu'elle lui adressa parlait plus que tout long discours. Elle semblait le regarder et le considérer avec le rang qui lui était dû. Il trouvait cette femme décidément surprenante et plus intéressante qu'il ne l'aurait cru de prime abord. Lentement mais surement, la magicienne gagnait la confiance et la fidélité du seigneur de guerre. Il n'en était pas encore à vouloir la servir, mais tout en lui semblait chercher chez elle de la reconnaissance et des caresses comme elle les lui prodiguait, ce qui le faisait ronronner un peu plus. Son sexe durcissait toujours un peu plus, allongeant son pénis qui atteignait une taille impressionnante. Ses lourdes bourses étaient pleines de semence qui sauraient ravir la magicienne selon ses envies.
N...non, j'ai été tout seul très jeune. ensuite je n'ai connu que la guerre et la violence. Je n'avais jamais connu ça...c'est...étrange comme sensations...
Drackan se rendait compte que la femme qui lui faisait face en savait bien plus en la matière que lui, simple novice. Ce n'était pas difficile vu qu'il était vierge de toute caresse. Cela le mettait mal à l'aise d'être sur un terrain qu'il ne connaissait pas du tout. Surtout qu'il sentait bien qu'elle l'amadouait de ses caresses et qu'il n'arrivait pas à s'en défaire. Bien au contraire, il en voulait toujours plus. Inexorablement, celle qui se nommait Mélisende prenait l'ascendant sur le champion qui baissait sa garde et la laissait entrer dans la sphère de confiance limitée qu'il n'accordait jamais en général.
-
La femme sourit au terranide. Ainsi, il n’avait jamais connu de femmes. Il était encore vierge. Elle allait faire en sorte que cela ne dure guère longtemps. Elle commençait à avoir vraiment très envie du guerrier. Elle continua ses caresses jusqu’à son torse musclée. Elle approcha alors sa tête de la poitrine de Drackan et l’embrassa au niveau du corps. La fourrure était vraiment et agréable.
La magicienne fit un pas en arrière et, avec une lenteur calculée, se mit à détacher les lanières qui la couvraient. Tout d’abord ses seins se retrouvèrent exposés à la vue du canidé. Puis, se fut au tour de sa taille puis de son sexe. En quelques instants, elle se retrouva totalement nue devant lui. Elle ne conservait que ses bijoux et ses chaussures dont elle se débarrassa bien vite. Seuls ses bijoux restèrent en place.
Elle s’entoura de ses bras, provocante.
« Dis-moi, Drackan, me trouves-tu jolie ? As-tu envie de moi ? Me désires-tu ? »
A lui maintenant de le lui dire, de lui demander, de la supplier qu’elle s’occupe de lui, de son corps. Les seins durcis, le sexe humide, elle attendait le bon vouloir de son prisonnier.
-
La magicienne commençait à gagner de l'influence sur lui. Chacune de ses paroles à son égard le faisait se sentir vivant, unique, sien. C'était une sensation étrange pour le seigneur loup qui avait tellement l'habitude d'être seul avec lui même. A mesure qu'elle ôtait ses vêtements, le regard aiguisé du guerrier ne manquaient pas une seule seconde du spectacle. Il ne savait pourquoi mais la voir ainsi nue provoquait en lui des sensations étranges. Il se mettait à grogner légèrement de désir, tandis que son sexe veiné et imposant ne cessait de se tendre quand son regard se posait sur ses seins qui pointaient, ou sur son sexe qui devenait humide. Les caresses de la jeune femme sur son torse le firent même ronronner un peu plus fort. Le corps massif et puissant du prisonier, roc qui semblait inaltérable, tremblait doucement sous ses attentions et ce qu'elle lui offrait. Il ne savait pas tout ce qui allait se passer maintenant, mais il voulait que ce soit elle qui se charge de lui faire connaitre ce dont il avait été privé si longtemps.
Mélisende, tu es magnifique...je ne sais pourquoi mais ton corps appelle le mien. Sois mon guide, deviens celle qui m"initie à ce monde nouveau. J'ai envie de toi...
Il ne savait pas encore bien ce que ces mots voulaient dire, mais une chose était sûre, la magicienne avait maintenant toute son attention et son respect.
-
Mélisende sourit, ravie de la réaction du guerrier. Bien sûr, qu’il l’a désirait. Le contraire était quasiment impossible. Il avait envie d’elle peut-être encore plus qu’elle avait envie de lui. Elle descendit ses mains jusqu’au membre durcit du loup. La magicienne commença à caresse le sexe tendu et gonflée de désir pour elle. Avec douceur, elle imprima un lent mouvement de va-et-vient à sa main. La verge était plus qu’imposante et la sorcière se réjouissait de bientôt pouvoir en profiter. Elle poursuivit son mouvement un moment sans quitter Drackan de ses yeux de jais.
Après un moment, elle arrêta ses caresses. Et se pencha en avant afin d’atteindre les chevilles du terranide. Elle les libéra alors de ses entraves. Puis elle se redressa et en fit de même avec les poignets et enfin, elle fit sauter le dernier élément qui le retenait encore au mur. Le cou, comme tout le reste du guerrier-loup, fut libérée. L’ensorceleuse se recula alors lui laissant l’accès libre à la porte.
« A toi de choisir maintenant Drackan. Soit tu restes avec moi, soit tu t’en vas. Personne ne t’arrêtera si tu veux t’en aller. Par contre, si tu décides de rester, je te ferai découvrir un monde nouveau »
Elle le laissait faire son choix même si elle se doutait un peu déjà de l’issu de sa proposition.
-
Le sexe d'airain du beau mâle aurait pu donner bien des complexes à la plupart des hommes, et ce sexe devenait un peu plus épais et long à mesure qu'elle le lui caressait. Il tremblait doucement sous ses va et viens et la montagne de muscle qu'il était, s'ébranlait à chaque fois un peu plus qu'elle le masturbait. Du fond de sa gorge un grognement rauque qui semblait proche du ronronnement, mais qui était un peu plus rauque, pouvait s'entendre.
Peu à peu il recouvrait la liberté, mais Mélisende avait bien planifier son coup. Même s'il se trouvait à présent libre physiquement, il ne l'était pas dans sa tête. Elle l'avait attrapé dans ses filets, avec sa féminité et son charme qui appellait à la luxure. Il regarda la sortie, puis la magicienne, et prit son temps pour réfléchir un instant. Mais à vrai dire, son choix était déjà fait. Il voulait gouter à ce que la belle avait à lui offrir. Il se doutait bien qu'elle pouvait lui faire ressentir un plaisir qu'il n'imaginait même pas.
J'ai fais mon choix, Mélisende, et c'est de rester avec toi à tes cotés.
Le seigneur loup se rapprocha de la magicienne et même s'il la dminait d'une bonne tête au moins, il la regardait avec un grand respect et une grande humilité. La belle brune venait d'apprivoiser le guerrier par des caresses et des paroles bien senties.
Montre moi ce plaisir que je n'ai jamais osé rêver...
Son sexe était dressé et tendu vers les airs, toujours aussi imposant, les bourses toujours aussi lourdes. La toison de fourrure du canidé ne cachait pourtant rien de ses muscles puissants, dont les coups de reins devaient être aussi délicieux à ressentir que ne l'étaient son pénis à admirer. Il la regardait avec envie, mais il ne pouvait pas se résoudre à l'approcher, comme si il ne savait pas vraiment quoi faire. Ce qui n'était pas loin de la vérité d'ailleurs.
-
Le guerrier sembla hésiter un instant jetant un regard vers la sortie puis un autre vers la magicienne. Mais finalement, il fit un pas vers elle.
« J'ai fais mon choix, Mélisende, et c'est de rester avec toi à tes cotés »
Il se rapprocha encore d’elle. Cependant, il ne semblait pas vouloir la toucher.
« Montre-moi ce plaisir que je n'ai jamais osé rêver... »
La jeune femme lui adressa un magnifique sourire et alla au plus près de lui collant son corps contre celui du terranide. Elle pouvait sentir son membre énorme contre son bas-ventre.
« Je suis extrêmement honorée que tu me choisisses plutôt que ta liberté ! Tu ne le regretteras pas. Je te le promets Drackan ! »
Son regard exprimait ses propos, il était franc et sincère. Elle passa ses bras autour du cou de Drackan et se hissa sur la pointe des pieds pour pouvoir attendre son museau. Elle l’embrassa doucement puis descendit dans son cou qu’elle embrassa et mordilla tout doucement. Elle fit descendre ses lèvres sur le torse au doux pelage. Elle poursuivit sa descente sur tout le buste musclé du guerrier appréciant chaque courbe, chaque renflement. Ses mains suivaient la même progression que sa bouche. Tout comme cette dernière, elles caressaient l’homme-loup.
Le corps de la belle dame dévalait le long de l’autre corps massif. Elle finit par se retrouver sur ses genoux, le visage contre le membre énorme. Elle le regarda pendant un moment. Il était des plus impressionnants. La magicienne devait bien reconnaitre qu’elle en avait rarement vu d’aussi superbe. Sa main se mit à doucement le caresser, le sentant frémir entre ses doigts. Son autre main alla caresser les bourses pleines. Quand elle n’y tint plus, elle avança sa bouche et donna un coup de langue sur toute la longueur de la verge. Elle le fit plusieurs fois de suite. Enfin, ce fut la bouche entière de la belle qui s’empara du sexe gonflé de désir, l’enfonçant le plus possible. Elle entreprit de faire de lent va-et-vient avec sa bouche. Elle prenait un plaisir immense à ses préliminaires. Son sexe s’excitait terriblement à présent. Bientôt, elle se ferait une joie de le faire pénétrer en elle et ainsi de combler le désir qu’elle avait de lui
-
Drackan eut un léger sourire quand elle lui annonça qu'il ne le regretterait pas. Ce devait bien être le premier qu'il lui adressait depuis leur rencontre tumultueuse. Il frissonnait lentement sous ses baisers et ses caresses. Il prolongea son baiser, qui fut le premier de sa vie, et il trouva donc qu'il fut un peu trop court. Mais il ne pensa pas longtemps cela, car bientôt elle parcourait son corps musclés de ses lèvres, ce qui ébranla la montagne puissante de muscle sur ses fondations. Son sexe devenait encore un peu plus gros et long, veiné puissamment, tandis que ses grosses bourses s'alourdissaient de plus belles sous le jus qu'elle faisait naitre en lui. Il grognait doucement de plaisir, et de plus en plus souvent à mesure qu'elle descendait à son bassin. Quand elle donna ses coups de langue tout le long de son membre épais, il ronronnait presque, proche du feulement ou du hurlement à la lune du canidé. Il ferma les yeux pour essayer de comprendre ce qui se passait. Il se demandait comment il était possible de ressentir autant de plaisir, et surtout, pourquoi il ne l'avait pas ressenti avant.
Il se doutait bien qu'à présent, celle pour qui il avait troqué sa liberté se ferait un plaisir de remédier à cette longue période d'abstinence non décidée. Il rouvrit les yeux, son regard était voilé par le désir et le plaisir mêlé. Il laissa une de ses grandes mains venir lui caresser la joue, puis les cheveux avant de les saisir doucement, mais fermement. Il la laissait poursuivre sa fellation et il grognait sur un ton toujours plus rauque. Son membre puissant était traversé de veines qui remontaient le long de son sexe imposant. Ce que c'était bon, et pourtant, il était bien loin d'imaginer tout le plaisir qu'elle pouvait encore lui donner. A cet instant, le seigneur des loups aurait tout fait pour qu'elle le garde avec lui, qu'elle s'occupe de lui de cette manière, quite à abandonner sa liberté, et c'est d'ailleurs, ce qu'il avait fait.
-
La main du seigneur loup vint doucement caresser la joue de la sorcière. Le contact était doux grâce au pelage blanc-gris qu’il possédait. La main, de la joue remonta jusqu’aux cheveux épais et en prit possession. Les feulements de Drackan indiquaient à la magicienne tout le plaisir qui s’emparait de lui. Cela ne faisait que renforcer le plaisir de l’ensorceleuse qui s’activa un peu plus rapidement et un plus fort sur la verge. Sa bouche allait et venait en aspirant le membre à chaque fois. Sa langue s’activait aussi sur le gland turgescent cherchant à provoquer un maximum d’excitation chez le terranide.
Les mains de la demoiselle une fois s’être occupée des bourses allèrent tâter et caresser les fesses du guerrier, appréciant leur fermeté et leur rondeur. Elles les pétrissaient avec joie et enthousiasme. Appuyant dessus afin d’encore plus enfoncer le sexe imposant dans la bouche de Mélisende alors aux anges.
La belle, après de longues et délicieuses minutes, cessa ses mouvements de bouche et se détacha du membre viril. Elle s’écarta un peu du guerrier et leva les yeux vers lui. Son regard était empli de désir pour cet être aux mensurations parfaites pour elle. Elle attrapa la main qui lui tenait encore les cheveux. Elle l’abaissa alors à sa bouche et la baisa. Mélisende s’assit alors sur le sol glacé qui la fit frissonner tellement il était en contraste avec la chaleur de son corps. Sous l’effet des frissons, les pointes de ses seins durcirent encore plus devenant légèrement douloureuses. La main toujours sur le poignet de Drackan, elle le tira vers elle.
« Viens maintenant, rejoins moi, mon ami ! »
-
Le seigneur loup regardait la magicienne qui se trouvait offerte devant lui, les seins qui pointaient vers lui. Son regard la parcourait comme des mains invisibles, comme s'il s'imaginait déjà ce qu'il comptait faire. Il s'attarda sur le sexe humide de Mélisende ce qui le fit pousser un léger grognement d'envie. Le canidé vint ensuite à la rencontre du corps de celle qui le possédait à présent. Il vint s'allonger contre elle. Le pelage de l'homme loup caressait la peau brulante de la belle, et chaque mouvement qu'il faisait, caressait le corps de la magicienne comme une plume. Son corps musclé prenait possession lentement mais surement du corps de sa maîtresse. Il lui lapa le cou, puis les épaules avant de venir l'embrasser langoureusement, avec une pointe d'envie et d'excitation dont il ne se serait jamais cru capable. Sa langue légèrement rappeuse vint lécher les seins de Mélisende tandis que ses mains puissantes se promenaient sur les seins de celle-ci. Il les lui caressa, avant de les presser fermement entre ses doigts puissants. Son corps se frottait au sien, et il parcourait ce corps de femme, qu'il allait prendre pour la première fois. Son instinct lui disait ce qu'il fallait faire. Glisser son sexe entre les cuisses de la jeune femme. Mais avant celà, il laissa son sexe imposant venir caresser celui de sa geoliere, et vint glisser son gland contre le clitoris de la magicienne, faisant de léger va et viens, tandis qu'il retroussait ses babines et que sa gueule vint faire rouler ses tétons entre ses dents. Il soupirait de plaisir sur un ton très rauque en ne la quittant pas des yeux.
-
Le seigneur loup ne vint la rejoindre que quelques instants plus tard. Il semblait d’abord vouloir la posséder avec les yeux. Ils ne cessaient de l’inspecter, s’attardant aux endroits stratégiques. Finalement, la vue ne suffit pas et il vint se poser sur elle.
Comme elle l’avait déjà sentie, la fourrure de Drackan était vraiment douce et agréable. La langue du terranide vint lécher son cou provoquant un soupir de la part de la magicienne. Puis il vint quérir ses lèvres avant de descendre sur ses seins. Elle était aux anges et ça ne faisait que commencer. Le corps puissant de combattant se frottait contre le sien ne faisant que renforcer l’excitation qu’elle éprouvait. Ses tétons durcis étaient tendrement mordillés par le loup. L’ensorceleuse sentait les crocs contre sa peau si fine. Une certaine anxiété mêlé à l’envie provoquait un plaisir immense chez elle.
Le sexe imposant de Drackan vint se frotter contre l’intimité ruisselante de celle qui allait devenir son amante. Une maîtresse dont il se souviendrait jusqu’à son dernier jour car elle serait la première. La première à lui faire découvrir le plaisir et le désir. Mélisende ouvrit plus largement les cuisses pour qu’il vienne naturellement trouver sa place sur elle, en elle. Elle avait envie de lui. Une envie impérieuse qui exigeait d’être assouvie.
« Prend moi mon guerrier ! Donne-moi du plaisir et prends-en aussi avec moi ! »
Les yeux de la magicienne étaient devenus brillants et embrumés par le désir. Avec ses mains, elle l’attirait à lui. Son bassin pressait son sexe contre la verge gonflée de l’homme-loup.
-
Le seigneur loup regardait avec attention et une envie presque fébrile les cuisses accueillantes de la magicienne qui s'offrait à lui. La seule vue de ce sexe humide ruisselant de cyprine lui faisait se lécher les babines et pousser un léger grognement rauque. Les paroles de celle qui était à présent sa maîtresse ne firent que l'encourager à la prendre. Il vint se glisser lentement entre les cuisses de Mélisende, laissant son sexe long, épais et nervuré venir s'enfoncer en elle. Vu la taille de son membre elle devait le sentir passer. Il poussa un léger hurlement de plaisir, tandis qu'il enfonçait son pénis en elle. La fourrure qui entourait son épée de chair venait se coller contre la peau de la manieuse de sort. Il enfonça sa colonne de chair en elle, ouvrant ses cuisses en deux, tandis qu'il colla son torse couvert de fourrure contre le ventre de la belle. Sa poigne ferme et virile se resserra contre les fesses de sa propriétaire, alors qu'il vint lui lécher la poitrine. Sa langue langue venait lécher et laper la peau de ses seins, venant redessiner le pli sous ses seins, et entre eux, avant de venir lui titiller les tétons. Ses crocs vinrent les lui mordiller avec délice, tandis qu'il commençait ses mouvements de bassin. Ses coup de reins étaient doux, mais profonds et virils. A chaque mouvement, sa fourrure venait réchauffer la peau de la magicienne. La respiration du guerrier se faisait plus rauque et plus saccadé à mesure qu'il la besognait avec un plaisir croissant. La chaleur des cuisses de Mélisende et cette sensation de plaisir intense qui ne faisait qu'aller en grandissant rendait le Teranide totalement subjugué par cette femme qui lui faisait découvrir un nouveau monde.
-
Le gémissement qu’elle poussa quand il s’introduit en elle était extrêmement rauque, prenant modèle sur ceux du loup. La verge du guerrier était immense et s’enfonçait avec douceur et force en elle provoquant un plaisir extrême chez la magicienne. Elle sentait chaque centimètre du membre qui s’immisçait dans son intimité mouillée. Renversant sa tête en arrière et se mordant la lèvre, elle éprouvait un plaisir qu’elle n’avait que peu de fois ressentie. Cela promettait pour la suite.
Il appuya son torse velu sur le ventre de la belle et alla lécher et mordiller ses seins provoquant de nouveaux gémissements. Drackan appuyait sur elle ouvrant largement ses cuisses. Cuisses que la sorcière serrait contre les hanches du terranide.
Il commença alors ses va-et-vient lents et puissants en elle décuplant leurs plaisirs à tous deux. Elle agrippa son cou et sa tête pour la coller encore plus contre elle. Les pieds posés à plat au sol, elle bougeait son bassin, le soulevant et venant à la rencontre du sexe de son prisonnier devenu son amant, un excellent amant même si c’était la première fois pour lui.
« hummm… oui, encore… tu fais ça merveilleusement bien, mon ami… c’est divin… hummm… encore ! »
Oh oui, elle aimait ça. Le plaisir s’accumulait en elle et la chaleur l’inondait. Elle avait l’impression d’être brûlante comme si elle était en proie à une fièvre dévorante qui ne semblait pas pouvoir se calmer.