Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Mélisende le jeudi 25 mars 2010, 14:54:15

Titre: Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le jeudi 25 mars 2010, 14:54:15
Cela faisait quelques mois maintenant qu’elle vivait sur le fief de Kamui. Tout au long de ces mois, elle s’était comportée de manière tout à fait charmante. Elle s’occupait des gens qui avaient besoin de son aide avec une grande gentillesse. Elle savait très bien charmer quand il le fallait. Elle envoyait des rapports fréquents et détaillés de ses activités et de ses recherches à son seigneur. Elle avait même accepté de porter les vêtements qu’il lui avait fait livrer. Elle les portait pour ne pas trop attirer l’attention des gens sur sa personne. Inutile d’inquiéter la plèbe et encore moins le seigneur du lieu.

Ce jour-là, elle avait vaqué de l’aube au crépuscule a aidé des paysans qui s’étaient blessés dans les mines. Plusieurs d’entre eux avaient une jambe ou un bras cassé. Elle avait été les soulager. Pour les fractures les moins graves, elle avait pu les ressouder avec un peu de magie. Pour les blessures les plus graves, Mélisende avait juste pensé les membres et donné des potions atténuant ou supprimant la douleur. Elle aurait pu ressouder tous les os brisés mais cela voulait dire révéler toute sa puissance. Elle préférait éviter. Refermer les petites fractures, c’était déjà énorme.

Une fois de retour chez elle, elle s’était plongée dans un ouvrage commencé la veille sur les sortilèges de transport. Elle était vêtue d’une longue robe verte foncée qui moulait son buste parfait et ses bras. Sa gorge et ses épaules étaient nus. Elle portait ses cheveux libres et n’avait aucun bijou sur elle. Elle releva la tête et observa les étoiles par la fenêtre. Au vu de leur position, elle comptait lire une heure encore avant d’aller prendre un peu de repos.

Un instant son esprit déambula jusqu’au manoir où le seigneur devait déjà dormir au vu de l’heure tardive. Elle ne l’avait pas revu depuis le jour où elle était venue lui proposer ses services. Quel dommage ! Elle aurait bien aimé passer plus de temps avec lui. Elle soupira. Cela arriverait un jour ou l’autre, au besoin elle userait d’un peu de magie. Elle replongea alors son nez dans son grimoire.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le jeudi 25 mars 2010, 16:28:59
Une belle soirée. Une divine nuit de lune pleine où les loups hurlaient leur joie, dérangeant paqrfois leurs voisins humains et humanoïde, mais le jeune seigneur de Meisa avait apprit à aimer ces moments d'harmonie. La proximité qu'il partageait avec Selene depuis leur dispute le mettait affreusement mal à l'aise et il avait décidé de se déplacer, changer d'air et d'atmosphère pour revenir plus tard en meilleur forme et en paix avec lui-même. Il s'était d'abord éloigné du manoir puis il était sortit de son territoire pour mieux explorer ses grandes plaines et sa faune. Néanmoins, il revint quelques heures plus tard. Le sorcier repensa surprenamment à la dame qu'il avait rencontré, cette belle magicienne qui vivait maintenant sur son territoire, identifiée sous le nom de Melisende. Ce nom était gravé dans son esprit et parfois, lorsqu'il avait envie de compagnie, son esprit vagabondait vers elle et la sensualité qu'elle dégageait, mais il n'avait jamais osé s'approcher d'elle.

Sans même s'en rendre compte, alors qu'il était perdu dans ses pensées, il marcha jusqu'à la résidence de Mélisende et manqua de s'étouffer avec le contenu de sa gourde en remarquant enfin où il se trouvait. Inconsciemment, en pensant trop à cette mage, il avait suivit ce désir de la revoir et voilà où il se retrouvait. La curiosité s'empara alors de lui et il s'approcha de la résidence, fraîchement redécorée par les soins de la magicienne, et jeta un coup d'oeil par la fenêtre, voilé derrière un bouclier d'invisibilité, bloquant par la même occasion l'émanation de son énergie. Si elle se rendait compte qu'elle l'épiait, ses rares expériences auprès de Selene l'avertirent du danger d'être brutalisé.

Ses yeux d'azur se délectèrent de la beauté exotique de cette femme pendant un long moment avant que, par malheur, il posa le pied sur une branche sèche tombée de l'arbre qui se situait tout près. Se servant de sa sorcellerie, il se déplaca dans l'espace pour réapparaitre plus loin. Maintenant qu'elle savait que quelqu'un ou quelque chose était tout près, autant vaut mieux la rassurer. Il laissa tomber ses barrières magiques puis il s'approcha de la fenêtre et fixa son regard sur la dame.

- "Vous faites un travail remarquable aux mines, Mélisende." Dit-il d'une voix plus douce qu'il ne l'aurait voulue. "Je voulais vous remercier. Rares sont les mages qui apportent leur aide aux êtres plus... comment dire... commun."
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le vendredi 26 mars 2010, 12:05:46
Alors qu’elle était perdue dans la lecture de son ouvrage, elle entendit le bruit d’une branche cassée. Il y avait quelqu’un dehors. Mélisende se leva et alla à la fenêtre se demandant qui était l’importun. Avant même qu’elle ouvre la croisée, elle sentit la présence du seigneur qu’elle servait. Son aura magique parvenait jusqu’à elle. Ainsi, il avait finit par venir la rejoindre. Elle ouvrit la fenêtre. Il se trouvait devant elle.

« Vous faites un travail remarquable aux mines, Mélisende. Je voulais vous remercier. Rares sont les mages qui apportent leur aide aux êtres plus... comment dire... commun »

Il paraissait quelque peu gêné de se retrouver là. Cela attendrit un peu la magicienne. Elle lui sourit.

« Mon rôle est de venir en aide à tous sans tenir compte de leurs rangs sociales ou de leurs races. Tout le monde doit être aidé, seigneur »

Sa voix était d’une douceur de miel. C’était évidement volontaire. Elle voulait le charmer. En réalité, elle le voulait tout simplement mais des précautions s’imposaient. La magie était puissante, très puissante en lui. Elle ne voulait pas user de la sienne, il s’en rendrait compte et cela ne servirait plus à rien. Elle ne souhaitait pas non plus le droguer. Elle le voulait consentant.

« Vous ne voudriez pas entrer plutôt que de rester à bavarder dehors – elle jeta un coup d’œil au ciel – Un orage va bientôt éclater. Vous risquez d’être trempé. Laissez-moi-vous offrir l’hospitalité. Je vais vous ouvrir »

Sans attendre la réponse du jeune homme, elle referma la fenêtre et se dirigea vers la porte d’entrée. Elle l’ouvrit alors que dans le même temps, un éclair déchira le ciel. L’orage approchait. Mélisende savait parfaitement prédire le temps. Elle avait de bons espoirs pour cette nuit prometteuse.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le samedi 27 mars 2010, 14:32:31
Au moins, elle agissait d'une manière bien moins provocante et il put se sentir à l'aise. Elle l'avait invité à entrer, et elle semblait savoir parfaitement ce qu'elle disait puisqu'elle fixait l'espace d'un instant le ciel. Ne jamais douté d'une mage, la pluie vous tombera littéralement dessus. Dans un moment d'incrédulité, le jeune homme s'était abstenu d'entrer, mais la forte pluie qui frappa tout son fief lui fit pousser un gémissement de surprise. L'eau était glaciale! Sans attendre une seconde de plus, il se dirigea quand même dans un calme relatif vers la porte d'entrée puis pénétra la demeure de Melisende.

Cette belle résidence était imprégnée d'une odeur enivrante qui allait jusqu'à exacerber les sens visuels, olfactives et auditives du jeune homme, comme s'il se trouvait en ce moment même en pleine méditation. Sûrement une potion qui est restée un bon moment dans le chaudron sur le feu, mais ca évoquait aussi une odeur chaleureuse de ragoût. Ca sentait bon, on se sentait presque chez soi. Il resta néanmoins debout, n'y ayant pas été autrement invité et regarda la jeune femme. "Fais de la conversation, mon vieux, n'importe quoi!" Se sermonna-t-il intérieurement. Il réfléchit un moment et il ouvrit la bouche.

- "Je vous demanderais de m'excuser de n'avoir pu vous recevoir, ces derniers mois. J'ai été très occupé avec les divers problèmes, et comme Nexus et Ashnard sont sur le point de rompre la trêve, il m'a fallut partir au front pour un temps."

*eh bah bravo, trouve une nouvelle manière de l'ennuyer*
*Tu veux bien la fermer?*

Lucifer n'avait pas tort. Les excuses pourraient royalement ennuyer la jeune demoiselle qui, vraisemblablement, n'aurait aucune raison de se préoccuper d'une guerre qui ne concerne que les puissants de ce monde et les nobles, alors qu'elle n'allait ni sur le champ de bataille ni dans les bases militaires. Le registre de la caserne du fief renfermait le nom de plus de huit cent milles soldats, aujourd'hui éparpillé sur le grand territoire de Meisa, et comme Melisende ne faisait ni partie des soldats ni de la réserve, la guerre n'avait pour elle qu'un sens abstrait de la réelle menace que représentait Ashnard pour la vie paisible de ce petit coin de paradis.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le lundi 29 mars 2010, 11:47:49
L’ensorceleuse referma la porte derrière le seigneur. Elle avait l’impression de refermer la cage d’une souris. La pauvre petite bête ne savait pas vraiment encore où elle était tombée. Inutile de l’effrayer, il faut l’appâter. Dans le cas d’un rongeur, un morceau de fromage suffirait pour un homme, il fallait mettre la barre un peu plus haute.

Mélisende écouta attentivement Kamui. La guerre en elle-même ne l’intéressait guère mais autant jouer les mages consciencieux et inquiets pour la population.


« Doit-on craindre, mon Seigneur, que notre fief soit attaqué ? Auquel cas, la population risquerait de payer un lourd tribut. Dans une guerre c’est souvent les plus humbles qui payent »

Elle avança jusqu’à la pièce principale. Une cheminée imposante réchauffait la pièce. Une table en bois et deux bancs se trouvaient assez proche du mur. Juste devant la cheminée, deux grands fauteuils trônaient. La décoration était plutôt spartiate mais la pièce semblait néanmoins chaleureuse. Des grandes tentures recouvraient les murs dans des teintes marron, siennes, ocres. Les rideaux de toiles épaisses reprenaient ses couleurs. La table était recouverte d’une nappe beige entièrement brodée.

Mélisende s’arrêta au milieu de la pièce.


« Soyez le bienvenue chez moi – elle lui sourit – Puis-je vous proposer quelque chose à manger. Le plat est encore chaud à la cuisine – d’un geste de la main, elle désigna la table – ou quelque chose à boire, si vous préférez »

Là, elle désigna l’un des fauteuils devant la cheminée.

Il était inutile d’aller trop vite. Elle devait lui laisser le temps de s’acclimater. La magicienne devait le mettre en confiance avant d’aller plus loin.

« Si la guerre devait se déclencher, je pourrais toujours jouer de mes pouvoirs pour protéger les paysans. Qu’en pensez-vous ? »
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le mercredi 21 avril 2010, 01:26:37
Malgré lui, une bouffée de gêne lui monta aux joues. C'était dur d'être chez une dame aussi séduisante et ne pas avoir quoi que ce soit à lui dire autre que les faits de guerre. Son embarras pouvait se faire remarquer à son attitude plus hésitante et, heureusement qu'elles étaient cachées dans les longues manches de son vêtement (http://www.chiboard.com/images2/39425/chiboard-b2t42773-20090812_136_upby-Ariuuchan.jpg), ses mains tremblantes. Non pas que la jeune femme le mettait mal à l'aise, c'était simplement normal, à son âge et aux quelques expériences qu'il avait vécue, qu'un tel exotisme ainsi qu'une sensualité si attractive émanant d'une femme aussi jolie provoque un certain inconfort. "Selene est belle, mais jamais elle ne laisse échapper une telle aura... Elle est trop occupée à son désir de paraître strict et inflexible." Songea le jeune homme, un peu froissé et détendu par cette pensée... mais la disparition de Selene l'effrayait terriblement. depuis plusieurs jours, il n'avait eu absolument aucune nouvelle et les risques de capture étaient de plus en plus grand, l'esclavagisme n'ayant jamais été aboli à Nexus.

Je m'égares. Donc, le Seigneur regarda la belle magicienne un bref instant puis obtempéra pour prendre place sur le canapé. Lorsqu'elle répondit à ses paroles au sujet de la guerre, il entendit dans sa voix le désintérêt de la femme que le sujet de la conversation ne concerne pas et qui n'a donc pas vraiment envie d'en parler. Le jeune Seigneur ferma les yeux un instant pour effacer l'embarras de sa tête puis les rouvrit, esquissant un beau sourire. D'un geste de la main, il fit signe à la Mage qu'elle pouvait oublier le sujet qui se trouvait jusque là sur le tapis. "Non, madame. Si la sécurité du fief est en danger, partez. C'est mon devoir de veiller à ce que la vie de mes sujets soit assurée, pas celui d'un tierce parti." Dit le semi-démon avec une douceur mielleuse. Il ne voulait surtout pas qu'une personne soit blessée par sa faute. "Néanmoins, je ne dirais pas non à un bon repas. Votre hospitalité m'honore et me touche, milady." Fit-il galamment. La diète militaire ne convenant pas vraiment au jeune homme, il devait admettre qu'il était affamé, malgré qu'il cachait parfaitement son appétit. Le contrôle impressionnant de lui-même était issu des règles de la Dame de Meisa, qui semblait apprécier le calme. S'il était rebelle, Kamui savait que certains enseignements, peut-être inhumain et déplacé, de la Dame lui seraient prochainement utiles dans sa vie d'adulte.

Il se redressa puis, magiquement, il fit luire des lucioles immatérielle alors que la nuit et la pluie masquaient le soleil. C'était l'un des désavantages de son territoire. Les journées étaient courtes et chaudes, mais les nuits étaient longues, humides et froides, ce qui était d'ailleurs un avantage pour l'agriculture, mais pour ce qui est de la vie habituelle... il fallait avoir un refuge et de bonnes couvertures, ce pourquoi les couturières et les tisserandes de Meisa étaient perçu comme les meilleures du territoire Nexien. Malgré la simplicité apparente des effets de la magie, générer de la lumière à partir de rien demandait beaucoup de forces et Kamui dut combattre un vertige passager. "Votre maison est... particulière. L'odeur... l'ambiance est étrange..." Remarqua le seigneur qui se tourna vers son hôtesse, se rendant subitement compte de la presque-nudité de cette dernière. Il rougit davantage. Lucifer, de son côté, savait que son compagnon venait de succomber au charme de la magicienne. Dans la prison de néant de l'esprit, un sourire narquois étira ses lèvres; Kamui et son lui-même antérieur se ressemblaient terriblement. "Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder, disait Lilith." Se remémora le démon.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le jeudi 22 avril 2010, 15:19:09
Le seigneur balaya d’un geste de la main et de quelques paroles le sujet de la guerre et des combats revenant à des choses plus intéressantes pour la jeune femme. Suite à son invitation, Kamui s’installa sur le canapé.

« Néanmoins, je ne dirais pas non à un bon repas. Votre hospitalité m'honore et me touche, milady »

La magicienne lui sourit avec déférence. C’était son rôle quelque part d’avoir toujours sa porte ouverte pour lui.

« Je vous en prie, mon seigneur. Vous êtes ici, chez vous. Excusez moi un instant, je vais vous chercher de quoi vous restaurer »

La jeune femme s’inclina avant d’abandonner son invité pour quelques minutes, le temps pour elle d’aller jusqu’à la cuisine lui préparer quelque chose.

Elle revint quelques minutes plus tard transportant un plateau contenant des victuailles en majorité destinées à Kamui. Elle commença à les disposer sur la table comme si elle n’était qu’une simple servante et non pas l’une des plus grandes magiciennes existantes.

Bientôt, une assiette, contenant de belles tranches de rôti accompagnées de pommes de terre rissolées et d’un purée de légumes, trônait sur la table. La dame disposa des couverts ainsi que deux coupes d’argent, une corbeille de pain blanc et une autre contenant des fruits. Elle finit par disposer une autre assiette, mais vide, pour elle ainsi qu’un couteau. La magicienne avait déjà dîné mais elle supposait que le jeune homme serait embarrassé de dîner seul. Aussi mangerait-elle quelques fruits en sa compagnie. Elle versa enfin un vin couleur rubis dans les deux calices disposés sur la table.


« Voilà, seigneur de Meisa, j’ose espérer que tout ceci sera à votre goût »

D’un geste de la main, elle l’invita à prendre place devant l’assiette fumante.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le dimanche 25 avril 2010, 23:57:57
Melisende semblait parfaitement savoir comment entretenir une ambiance chaleureuse sans défaire son emprise sur ses invités, une parfaite hôtesse. Organisée et habile, elle avait accordé au jeune noble ses dons de cuisinière en lui préparant un repas digne d'un roi. Cependant, elle comme bien d'autres ne savaient pas que le jeune homme n'aimait guère la viande, bien qu'il lui arrivait d'en manger lors de très rares occasions. En fait, manger n'était même pas l'une des nécessités dont il disposait. Lucifer lui avait dit à ce sujet que son corps fabriquait de lui-même les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement et que même une petite dose de nourriture pouvait lui suffire largement. Il regarda les multiples mets et s'installa sur la chaise que Melisende lui offrait. Alors qu'il s'asseyait, un parchemin glissa du sac dont il ne se séparait pratiquement jamais, attaché à sa ceinture. C'était du papyrus de bonne qualité. Kamui ne le remarqua pas et s'empara, presque gêné, d'une carotte cuite à la vapeur de sa fourchette de fer.

Sur le parchemin déroulé, à la vue et aux pieds de la belle magicienne que Kamui admirait régulièrement lors de ses passages dans le village de Meisa et lors des améliorations hebdomadaires des champs de protections du fief, les vers suivants étaient écrit d'une calligraphie belle, soignée et bien lisible:

Ta beauté rivalise avec celle des plus belles nymphes qui peuplent cette terre
Ton allure pleine de noblesse réclame que tes prétendants persévèrent
Nul ne peut prétendre être assez digne de toi, belle créature altière
Mélisende, toi qui est si jolie, plus que la magie, de ton art tu peux être fière

À ton passage, les oiseaux gazouillent ta grâce et la beauté de ta voix
Les pierres, effrayées à l'idée de te blesser, s'écartent, pour toi, de la voie
Hommes et femmes sont indignes de poser sur toi leurs regards si impurs
Ceux qui tenteront un jour de te souiller recevront un châtiment des plus dur

À toi, nul de peu oser résister et....


Ce poème n'était visiblement pas fini, et certains vers demandaient des ajustements, mais le message était clair, le seigneur avait un œil sur la magicienne, même s'il avait si souvent tenté d'éviter de se retrouver aussi longtemps en sa présence. Il jugeait d'ailleurs déplacé d'avoir de tels sentiments envers une femme de si grand talent. Mélisende était une magicienne puissante, et même si Kamui n'avait guère entendu parler d'elle au travers des rumeurs, cela ne l'empêchait pas de l'admirer et de connaître réellement sa valeur.

Mais si elle était puissante, Kamui l'était davantage à cause de ses réserves d'énergie difficilement épuisables et de sa grande maîtrise de la langue d'Éden, une des 18 langues de la magie et certainement l'une des plus puissantes. La plus puissante étant une langue divine détenue par la déesse suprême, nul ne connaissait ce dialecte. L'Eden était comprit par les animaux, les plantes, les forces de la nature et bien plus encore.

Je m'égares encore une fois, veuillez m'excuser. Allons donc, Kamui prit quelques bouchées de la succulente nourriture que lui avait offert Mélisende et il lui fallut un moment pour remarquer que le parchemin cité plus tôt était tombé de sa poche.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le mercredi 28 avril 2010, 22:52:13
Alors que Kamui prenait place à la table et commençait son repas. Mélisende, qui s’installa en face de lui, remarqua qu’un parchemin était tombé de son sac. Il s’était déroulé à ses pieds et, d’un simple coup d’œil, elle put en lire quelques vers. Des vers car il s’agissait d’un poème et au vu des lignes qu’elle lisait discrètement à la dérobée, elle vit qu’il parlait d’elle.

Ainsi, le seigneur de Meisa composait des poèmes à sa gloire. Il éprouvait donc un réel intérêt pour elle. La magicienne en était ravie. Il lui faudrait assez peu de temps pour mettre le jeune seigneur dans son lit.

Négligemment, elle laissa couler son bras vers le sol afin de récupérer le parchemin et de le ramener vers la table.


« Je crois, seigneur, que vous avez perdus ceci »

Elle lui tendit le document, un sourire ravie et amusée sur les lèvres indiquant qu’elle en connaissait le contenu.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le lundi 03 mai 2010, 23:54:16
Elle avait lu. Kamui avait suivit le regard de la jeune femme parcourir le document et c'est avec un empressement stressé qu'il récupéra le parchemin qu'elle lui tendait et l'enfourna dans son petit sac."Elle est au courant!" s'alarma-t-il, presque décu de ne pas avoir pu cacher ses sentiments enfouis. Malgré son embarra, il garda la tête haute et le regard calme, malgré que sa sueur froide trahissait sa nouvelle nervosité. Comment avait-il pu faire une telle méprise!? Si elle le prenait pour un pervers, il risquerait de la voir partir alors qu'elle est actuellement la meilleure muse pour ses poèmes et ses diverses applications de l'art, que ce soit la sculpture ou la peinture, même la plupart de ses chansons sont inspirés d'elle. Après tous, cela faisait plusieurs mois qu'il l'avait acceptée parmi son peuple.

- Je... je vous prierais d'oublier ce que vous avez lu, milady... il serait gênant que nos relations s'enveniment à cause d'un poème...

Si ce poème lui était adressé, ce n'était pas pour autant qu'il voulait qu'elle en lise le contenu! Non mais pourquoi chacune de ses maladresses lui paient autant? Il devait être maudit par tous les dieux qui existent pour avoir un aussi mauvais karma. "Je devais être une personne horrible dans ma vie précédente." Se dit-il, découragé, faisant rire Lucifer, qui songeait justement à ladite vie. "Probablement!" S'exclama l'ange déchu en rigolant comme un taré.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le mardi 04 mai 2010, 14:57:23
La jeune femme nota bien vite la gêne de Kamui et sa crainte face à ce qu’elle avait pu lire. Elle se devait de bien vite le rassurer sous peine de le bloquer complètement à son égard. Elle se leva alors de table et vint se mettre aux pieds du jeune homme au sens littéral du terme ou presque, étant donné que ses pieds se trouvaient sous la table. Elle s’agenouilla avec grâce devant lui, faisant se répandre le tissu de velours de sa robe tout autour d’elle comme la corolle d’une fleur sombre.

Elle s’empara alors des mains de son seigneur, y déposa un baiser sur chaque et les tint tout contre son cœur, sur sa poitrine voluptueuse que l’échancrure de la robe laissait voire.


« Seigneur, c’est la première fois que l’on me rend hommage d’une aussi magnifique manière et que cela soit le fait de votre personne me touche au-delà des mots – elle rougit alors – Ne me demandez pas d’oublier ces si beaux mots qui me flattent. Je ne sais malheureusement pas composer comme vous, seigneur de Meisa, sinon je chanterai vos louanges comme vous les miennes. Je… je vous apprécie énormément, vous savez, bien plus que je ne devrais »

Elle baissa les yeux au sol et serra un peu plus les mains de Kamui contre elle. Une manière de lui signifier son intérêt pour lui.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le mardi 04 mai 2010, 21:49:41
Déstabilisé par la franchise, feinte ou non, des paroles de la jeune femme qui se tenait à genoux devant lui, le Seigneur resta un moment sans voix. Il avait si rarement eu droit de fréquenter les demoiselles à cause de ses devoirs de maître du domaine... Néanmoins, il savait comment repérer l'intérêt qui brillait dans les yeux de la magicienne et il décida de céder à ses impulsions à son égard. Il laissa doucement tomber ses barrières et ses réserves vis-à-vis de la belle jeune femme et fit doucement glisser sa main vers son opulente chevelure puis sa joue douce comme le satin.

Selon ses souvenirs, les choses se passaient bien plus rapidement lorsqu'une demoiselle l'intéressait. Les cadeaux, les offres et les joies des familles ne lui laissaient parfois pas le choix que de passer un moment de tendresse avec leur fille. Ce manque de réserve l'avait révolté. Mais après quelques essais infructueux, il avait convenu que c'était les coutumes; il se trompait, et Melisende le déstabilisait davantage. Elle qui était belle, elle qui était intelligente, elle qui était seule, elle qui décidait pour elle sans personne derrière elle, libre comme un oiseau, maintenue ici que parce qu'elle le veut bien; comme il l'enviait!

- Et pourtant... souffla-t-il d'une voix douce, je ne dois pas être le seul homme de poésie à avoir posé les yeux sur votre être, Melisende... et... -il hésita- vous pouvez me tutoyer. Lorsque nous sommes seul à seule, vous n'êtes plus liée par la hierarchie.

Il osa effleurer doucement ses lèvres du pouce, se redressant lentement puis l'aidant à en faire de même. La dominant de quelques centimètres, elle lui parut plus fragile, plus douce, mais combien séduisante. Si le contact de la peau de sa main sur la sienne devait se briser, il avait l'impression que ce serait un blasphème monumental.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le mercredi 05 mai 2010, 14:10:14
Mélisende sentit la douce chaleur de la main de Kamui sur sa joue, un vrai bonheur. Des mains aussi douces étaient un vrai bonheur pour la magicienne qui les imaginait déjà parcourir tout son corps qui commençait d’ailleurs à en avoir grande envie. L’abstinence n’était pas son truc et elle ne l’observait que par souci de ne pas se faire repérer mais l’envie était forte à présent, surtout l’envie de lui, du seigneur du fief lui-même. Elle avait eu envie de lui le premier jour où elle l’avait vu et elle comptait bien en profiter cette nuit.

« Et pourtant... je ne dois pas être le seul homme de poésie à avoir posé les yeux sur votre être, Melisende... et... vous pouvez me tutoyer. Lorsque nous sommes seul à seule, vous n'êtes plus liée par la hiérarchie »

L’ensorceleuse sourit alors qu’il lui caressait doucement les lèvres. Le jeune homme se releva entraîna la magicienne  avec lui. Debout tous les deux, ils étaient très proches pour ne pas dire collés l’un à l’autre. La jeune femme posa une des ses fines mains dorées sur celle qu’il avait sur sa joue tandis que l’autre allait s’appuyer sur le torse de Kamui.

« Peut-être que d’autres hommes ont composé pour moi des poésies ou des chants, je l’ignore totalement et… ça ne m’intéresse pas. Le seul qui m’intéresse, le seul que j’ai envie d’entendre c’est vous… c’est toi, seigneur de Meisa, toi seul ! »

Alors se posa sur la pointe des ses pieds et déposa un chaste baiser sur les lèvres du jeune homme. Un échange de quelques seconds touts au plus, tout juste le temps d’effleurer les lèvres douces de celui qu’elle comptait bien mettre dans son lit cette nuit là.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le mercredi 05 mai 2010, 21:47:15
Le corps du jeune homme était électrifié par son désir de cette si belle magicienne qui le tenait dans ses filets. Tous ses nerfs étaient éveillé, prêt à assimiler les moindres impressions charnelles qu'il pourrait ressentir. Son nez humait le parfum de l'enchanteresse, ses mains goûtaient la texture de sa chair, ses oreilles accueillaient chaque son émit par Melisende, ses yeux ne voyaient qu'elle... et ses lèvres goûtèrent les siennes lorsqu'elle vint cueillir un baiser, bref mais doux, sur ses lèvres. Kamui savoura ce baiser. Il le savoura tant qu'il dura. Ses sens accrus par la magie et l'ivresse du moment captèrent toutes les subtilités d'un si petit baiser, laissant à peine son cerveau comprendre ces signaux chaotiques.

Qu'il le veuille ou non, ses bras n'obéissaient maintenant qu'à eux-même alors qu'ils enlacèrent doucement la taille de l'être qu'ils désiraient dorloter de leurs caresses, l'emprisonnant dans leur étau, contre le corps du grand mage Édenien, et que ses lèvres s'emparèrent une nouvelle fois de celles qui les avaient invitées. En s'entourant de mystère, volontairement ou non, la belle Mélisende avait poussé le Seigneur à vouloir en savoir davantage sur elle, à se rapprocher d'elle. Une de ses mains quitta sa taille pour s'aventurer dans cette chevelure soyeux de la couleur de l'ébène, remonter jusqu'au crâne pour le supporter sans lui faire le moindre mal.

Il brisa ce nouveau baiser. Son regard se porta sur les yeux de la magicienne. Leur éclat était franc et fier, même inébranlable. Il n'avait pas l'intention de regretter quoi qu'il arrive. Il approcha son visage du sien et posa doucement son front sur celui de la demoiselle.

- Je te chanterai des poèmes toute la nuit, si tel est ton désir, Melisende. J'ai envie d'être avec toi.

(pardon, c'est court)
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le vendredi 07 mai 2010, 15:20:28
Lorsqu’il s’empara de sa taille puis de ses lèvres, la magicienne savait la partie déjà jouée. Il n’allait pas s’en aller. Il resterait avec elle, passerait sa nuit avec elle, dans ses bras. Elle apprécia sa douceur. Tout en lui était doux et tendre, il était doux à la fois dans ses gestes mais aussi dans son corps. Ses lèvres étaient parfaites contre les siennes. La main de Kamui se glissa avec douceur jusqu’à ses cheveux.

Ce baiser si délicieux fut cependant rompu par le seigneur qui colla son front contre celui de la magicienne, plongeant son regard dans le sien.


« Je te chanterai des poèmes toute la nuit, si tel est ton désir, Melisende. J'ai envie d'être avec toi »

Elle lui sourit avec tendresse pour ne pas l’effrayer. Elle aurait bien répliqué un « moi, c’est toi que je veux » mais elle craignait que cela soit brutale… quoique. Le cœur de la jeune femme battait à tout rompre et l’envie de l’homme se faisait de plus en plus présente, de plus en plus pressante. Elle sentait son corps réagir. Ses seins se tendaient sous le tissu de sa robe sombre alors qu’une douce chaleur s’insinuait dans son bas-ventre.

Elle posa ses mains sur le torse du jeune homme et se mordit la lèvre inférieure comme une jeune fille timide devant son premier amoureux. Elle murmura :


« J’ai très envie que tu restes avec moi cette nuit »
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le mercredi 12 mai 2010, 21:57:17
Il la regarda, plein de douceur, lorsqu'elle recula légèrement, posant ses mains sur son torse, sa lèvre inférieure doucement pincée entre ses dents blanches comme des perles tout juste sortie de sa moule. Oh, elle avait du charme, ah ca oui. Si un homme daignait de lui résister, c'est parce qu'il n'a simplement pas d'yeux ou de sensations. Le souffle chaud de la magicienne se posant sur son visage, sa voix enchanteresse qui murmurait de rester auprès d'elle et ses manières plus que langoureuse ne pouvaient pas tromper Kamui; elle le désirait, autant qu'il la désirait lui-même. Pour plus, si cela aurait été possible, il serait tombé amoureux d'elle, mais cet amour avait été remplacé par une passion dévorante qui lui comprimait le ventre à chaque fois qu'il songe à partir avant que la situation ne le lui permette plus. Cependant, toute sa volonté se trouvait à rester, à se retrouver dans les bras de la jeune femme. S'il gardait une certaine prestance, il n'en était pas moins piégé par l'envie que cette déesse de beauté exerçait sur lui. "Elle n'est pas une magicienne dangereuse pour rien. Aucun homme ou même une femme n'oserait lui faire du mal alors qu'elle pourrait leur en faire en clignant des yeux." Songea-t-il, un peu amusé par cette pensée, qui lui permit de reprendre une contenance presque parfaite malgré les circonstances.

- Tes désirs, en cette nuit, sont des ordres... murmura-t-il à son oreille alors qu'il se penchait vers son cou pour l'y embrasser avec douceur. Du moins... dans la mesure où je peux te l'accorder.

Il ne lui promettrait pas les choses qu'il ne pourrait pas lui donner, et il était un homme de parole. Lorsqu'il faisait une promesse, il la tenait jusqu'au bout, et lorsqu'il disait une chose, il s'y engageait avec réflexion, en s'organisant toujours une petite porte de sortie au cas où on chercherait à abuser de sa bonté. La dernière fois que cela était arrivé, les choses avaient viré très dramatiquement et il a été forcé d'aller contre sa parole, ce qui l'avait amèrement déçu de lui-même, et aussi de l'objet de cette promesse. Enfin, passons. Avec toute la douceur du monde, il attira la belle magicienne vers la chambre, connaissant sa position pour l'avoir aménagée lui-même.

C'était le coté pratique de la sorcellerie, tout ce qui nous entoure devient facilement manipulable grâce à notre influence sur les éléments. Surtout la capacité d'invoquer les esprits et les démons qui lui garantissait un sursis important en cas de blocus. Il pouvait aussi transporter de la matière ou un être d'un endroit à un autre sans effort, et avec le pouvoir des Artéfacts récupérés à la montagne noire de Xatiav, le maître du précédent Kamui, qui somnolait toujours en lui, l'actuel Kamui pouvait se servir d'une puissance incommensurable. Peut-être qu'il partagerait ses secrets avec cette belle magicienne si elle se montrait persuasive, mais il n'était pas naïf au point de révéler toutes les facettes de ses cartes.

Pour en revenir aux événements, Kamui planta son regard dans celui de sa compagne et la fit doucement reculer contre le mur, l'y appuyant alors qu'il lui caressait les hanches, embrassant ses épaules, son cou et avec ses lèvres, goûtant avec délice sa peau puis la saveur de sa langue alors qu'il exécutait une danse de tentation de la sienne.

(je te laisse décrire la chambre ;))
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le jeudi 13 mai 2010, 16:03:49
Le jeune homme se pencha et approcha sa bouche de l’oreille de Mélisende. Son souffle chaud la fit frissonner d’envie et de plaisir.

« Tes désirs, en cette nuit, sont des ordres... – Il l’embrassa alors dans le cou - Du moins... dans la mesure où je peux te l'accorder »

La magicienne en était ravie. Sous l’impulsion de Kamui, ils se dirigèrent vers la chambre de la belle. Il semblait connaître parfaitement le lieu. Rien d’étonnants à cela vu que la maison lui appartenait et qu’il avait du en superviser l’agencement connaissant le jeune seigneur.

L’ensorceleuse sentait toujours la puissance magique qui émanait de lui. Elle se demandait ce que le jeune homme exerçait ou possédait comme magie. Il semblait assez secret dans ce domaine mais elle se promettait d’un jour savoir ce qu’il en était exactement et le sexe l’y aiderait. Il la désirait déjà tant.

Avec douceur, il la conduisit dans la pièce aux proportions correctes. Le bois dominait dans la chambre, le parquet et les boiseries raffinées habillaient le sol et les murs. Un lit à baldaquins trônait au centre de la pièce. Il était recouvert d’une lourde couette blanche en plumes. Elle permettait de combattre la froideur des nuits du fief de Meisa. Plusieurs oreillers finissaient d’habiller le lit. Une grande armoire sculptée se situait dans un coin, une commode et une coiffeuse complétaient la pièce. De lourds rideaux lie de vin recouvraient les fenêtres à meneaux.

Kamui poussa doucement la jeune femme contre le mur tout en faisant courir ses mains et ses lèvres sur le corps de la sorcière. Une sorcière qui appréciait énormément ses caresses et qui en voulait bien d’autres. Leurs bouches unies de nouveau, elle joua avec la langue de son partenaire comme lui avec la sienne. Les mains et les doigts agiles de Mélisende parcouraient le corps du seigneur, appréciant les muscles qui se dessinaient sous ses vêtements. Elle plongea son visage dans son cou et se mit à l’embrasser avec fougue et passion. Elle avait tellement envie de lui. Son sexe s’humidifiait terriblement sous le coup de l’excitation et sa respiration se faisait haletante.

Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le dimanche 16 mai 2010, 03:40:14
Tendresse, désir, convoitise, luxure, tout se bousculait dans la tête du jeune homme. Sentiments contradictoires, mais si doux, tous liés dans ce moment de passion que vivait actuellement le puissant Seigneur, qui goûtait là à un mélange exquis des émotions les plus brutales et sans appel qui puisse exister. La Tendresse était un sentiment doux, chaleureux, qui réclamait et donnait beaucoup pour faire plaisir, alors que le désir était plus avare, plus chaud. Il désirait plaire à cette femme, autant qu’elle lui plaisait, et il désirait son corps brûlant contre le sien. Il la convoitait à un tel degré qu’il l’enchainerait, qu’il empêcherait quiconque de s’approcher d’elle et surtout, il avait une hâte dévorante de gouter les plaisirs qu’elle pouvait lui accorder, de savourer ses gémissements, ses caresses, ses baisers les plus envieux, de la faire languir et de la satisfaire avec des moyens qui dépassait l’entendement humain. Toutes les fibres de son être reflétaient ce dont il était capable, du meilleur comme du pire, sans la moindre distinction. Il aimait voir dans les yeux de sa nouvelle conquête sexuelle le désir insatiable d’une magicienne pratiquement immortelle et surtout dangereuse (Bah oui, il aime les femmes dangereuses, que voulez-vous, on ne se refait pas en deux vies.), ce désir dévorant auquel elle a tant envie de succomber.

Il était bien sensible aux charmes de Mélisende et pourtant un peu méfiant quant à la portée de ces charmes, sa conscience s'opposait à ce qu'il faisait, mais son cœur réclamait de la douceur, et son corps était d'accord. C’était assez particulier comme situation. Il savait que Melisende le désirait, mais l’aimer, il savait que cela n’était pas le cas, bien que ses manières pouvaient laisser un idiot crédule tomber dans le panneau. Lui n’était pas comme n’importe qui, lui savait ce que signifiait le terme de l’amour et lui savait le reconnaitre. L’amour, c’était un torrent de douceur, de tendresse et de compréhension, et émanant de Melisende, il ne sentait surtout qu’une fiévreuse envie de satisfaction sexuelle, à croire qu’elle n’avait d’amour que pour elle-même. Elle n’avait visiblement aucune envie de s’attacher à qui que ce soit et dont de n’aimer personne, et elle semblait parfaitement heureuse dans cette voie, et il se sentirait bien égoïste de tenter de la persuader de changer sa manière d’être, surtout que lui-même n’est pas homme à chercher une relation stable, parce que bien jeune, même si son savoir s’étend sur des centaines d’années avant même sa naissance.

Constatant que la belle magicienne était on ne peut plus consentante, de corps comme d’esprit, le jeune homme laissa ses mains se balader doucement sur son magnifique corps, puis s’emparer doucement de son vêtement supérieur et le faire doucement glisser sur la peau parfaite de son propriétaire pour la dévêtir, souriant légèrement d’un mélange de douceur et de voracité, tel un loup affamé, privé trop longtemps de nourriture. Il s’approcha doucement de son oreille et lui mordilla le lobe, glissant une main presque aimante sur son sein gauche, le trouvant doux et ferme, et le pétrissant tout tendrement. Il la renversa alors tout doucement sur le lit à la couverture de plume, reculant son visage pour descendre suavement ses lèvres vers la bouche de la jeune femme, faisant danser sa langue avec celle de son amante d’une valse embrasée et sans répit, brisant ce contact seulement pour respirer.

- Il est impossible de vous résister, Milady…, murmura-t-il doucement à son oreille.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le dimanche 16 mai 2010, 22:38:07
Kamui semblait désirer avec autant d’ardeurs la belle magicienne qu’elle pouvait le vouloir. Il n’était nullement question d’amour. La belle n’en cherchait pas, elle n’en avait jamais cherché. Le désir et le plaisir guidaient la vie de la magicienne depuis sa plus tendre enfance. L’amour ne lui était pas nécessaire et celui qui réussirait à lui voler son cœur n’était pas encore né. 

Elle se laissait aller dans les bras du seigneur de Meisa. Ce dernier faisait courir se main sur le corps brulant d’envie de la dame. Avec douceur, il abaissa le haut de sa robe mettant à nue la poitrine de la sorcière. Une poitrine imposante mais ferme aux tétons qui pointaient insolemment en direction de l’homme. Il reprit possession de son oreille en en mordillant le lobe alors que sa main allait se perdre sur son sein gauche. Mélisande gémit quand la main entra en contact avec sa poitrine.

Le jeune homme la déplaça jusqu’au lit où il l’étendit tendrement. La magicienne s’enfonça un peu dans la couette moelleuse et épaisse, un vrai cocon. Il s’allongea alors contre elle et reprit ses lèvres dans un baiser passionné et fougueux. Elle entoura le cou du seigneur de ses bras pour le maintenir le plus près d’elle. Un bref instant, il se libéra de ses lèvres.


« Il est impossible de vous résister, Milady »

Mélisende lui sourit, tentatrice au possible.

« Tout ce que je souhaite, c’est que vous, vous ne résistiez pas, mon seigneur ! »

Elle reposa ses lèvres sur les siennes et infiltra sa langue dans la bouche de son compagnon. Elle déplaça ses mains vers le torse de Kamui et entreprit de déboutonner sa tunique. Elle le voulait nu contre elle. Elle voulait apprécier la douceur et la chaleur de son corps.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le mercredi 19 mai 2010, 02:21:36
(Tiens, je vais réessayer de rp à la première personne ;))

-Tout ce que je souhaites, c’est que vous, vous n’y résistiez pas, mon seigneur! Me dit-elle de sa voix mélodieuse, sensuelle, charmante voir hypnotique, telle une voix de Naga.

Je sentais ses mains qui parcouraient mon corps, c’était doux, c’était chaud. Melisende savait ce qu’elle faisait, aucun doute là-dessus, car son haleine ne sentait pas du tout l’alcool, et je ne percevais aucune drogue dans son sang. Je l’aurais remarqué, autrement, grâce à la magie. Elle était consentante, et je ne l’étais pas moins. Elle m’attirait tellement, et la serrer dans mes bras était un plaisir sans pareil, caresser son corps était un honneur, le goûter, un rêve réalisé. Ma main savourait le contact de cette ferme poitrine aux fières pointes durcis par le plaisir, mes lèvres, son cou où l’air circulait bruyamment et ma langue, sa légère couche de sueur. Nous avions chaud, tous deux, et nos corps se désiraient ardemment, et lorsque ma partenaire chercha à me débarrasser de ma tenue de noble, je lui donnai un coup de main en rejetant le revêtement puis la cotte de maille légère qui protégeait mon tronc. Un sourire gêné se dessina sur mes lèvres, car cette cotte de maille témoignait de la sensibilité de mon corps à la douleur, même si théoriquement, je suis immortel. Je ne conservai pas longtemps ce sourire et je me débarrassai de cette ridicule protection puis je revins l’embrasser passionnément, entrecoupant mon baiser pour parler.

-Vous résister serait une insulte à mes désirs les plus ardents, lui chuchotai-je à l’oreille, tentant de me faire aussi charmeur qu’elle, ce qui n’était pas une mince affaire.

En tant que seigneur, j’étais régulièrement attaqué lorsque je mettais le nez dehors, et une protection était parfois requise pour éviter des blessures inutiles, et ce n’était pas une régénération rapide qui suffisait à combattre la douleur. La dernière agression envers moi remontait à quelques années avant mon ascension à la gérance de cet énorme territoire, alors qu’un assassin avait été payé par un envieux qui aurait entendu parler de mon héritage suite à un discours de la Dame de Meisa. Après tout, ce n’était pas tout le monde qui avait accès à un tel titre et j’ai été très chanceux d’avoir été prit sous l’aile de la femme du Seigneur. Ses raisons de me recueillir m’étaient encore obscures, mais j’avais espoir que cela était une bonne idée de me confier une telle responsabilité, même si jusqu’à maintenant, je m’en tire pas si mal.

Sortant de mes pensées, j’adressai un sourire qui se voulait aguicheur à la belle magicienne et je lui retirai magiquement sa robe d’un sort simple mais tellement utile. Mais bien sûr, je ne fis pas disparaitre le vêtement d’un coup, cela manquerait cruellement de sensualité et décevrait la belle demoiselle. Je concentrai l’énergie de disparition dans mes mains et les posai doucement sur les côtes de la jeune femme puis, comme si je lui enlevais une couverture de chambre, je fis glisser mes mains sur son corps parfait, l’explorant de ces membres dextres câlins. Sa robe s’effaçait alors que mes mains se baladaient sur elle, comme si elle n’était qu’un dessin et elles, une gomme à effacer. Elle se retrouva ainsi en petite culotte, son soutien-gorge ayant disparu avec le reste, ce qui fit naitre un autre sourire ravageur de ma part. Que voulez-vous, mon visage exprime terriblement bien ce que je ressens et aussi ce que je pense, et là, je pensais à la beauté dévorante de mon amante, à tout ce que je pourrais lui faire pour lui faire atteindre le huitième ciel, à tout ce qu’elle méritait que je lui fasses. Juste au travers de sa culotte, je savais que je ne la laissais pas indifférente, tout comme elle pouvait voir, de mon pantalon, qu’elle ne me laissait pas indifférent non plus. Pas question de la faire attendre, son corps réclamait des caresses à la place de sa bouche. Je me mis donc à genoux devant le lit et je lui baisai doucement le pied, remontant vers son genou en goutant sa chair sans le moindre poil indésirable, puis sa cuisse, tout cela dans une lenteur exagéré juste pour la faire languir, la rendre impatiente de désir. La peau intérieure de ses cuisses étaient humides, légèrement couverte de sueur, la rendant légèrement plus salée, mais exquise. J’atteins ensuite son dernier sous-vêtement, et, alors que mes mains remontaient doucement ses cuisses pour les écarter puis ses seins pour les caresser de mille et un traitements, pinçant la dure chair de ses tétons puis les tordant pour lui faire ressentir davantage les sensations que pouvait lui procurer cette petite douleur, je me mis à la lécher doucement au travers du tissu.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le jeudi 20 mai 2010, 18:37:39
Mélisende fut surprise que son jeune seigneur porte une cotte de maille. Certes, elle était très fine mais la sorcière connaissait assez les métaux et leurs propriétés pour savoir que malgré sa faible épaisseur, elle était extrêmement résistante et était une protection très sûre. Elle ne pensait pas que la vie de Kamui était en danger. Toutes les personnes qu’elle avait côtoyé appréciaient le jeune homme et reconnaissaient ses grandes qualités.

Il se dégagea de cette protection et la belle pu enfin goûter la chaleur de son corps. Le contact de sa peau contre la sienne était des plus agréables. L’ensorceleuse apprécia ce contact. Elle l’avait tant désiré. Elle le désirait encore, elle voulait encore plus.


« Vous résister serait une insulte à mes désirs les plus ardents »

Au sourire qu’il lui adressa, elle comprit qu’il cherchait à la séduire et même bien plus. D’un geste, et avec un peu de magie, il fit en sorte de la débarrasser de sa robe. Ainsi, elle avait vu juste. Il savait très bien se servir de la magie. Même s’il ne s’agissait que d’un sort mineur, Mélisende percevait tout le potentiel magique que Kamui renfermait.

Néanmoins, elle laissa là ses considérations revenant au moment présent. Le seigneur de Meisa descendit sur ses jambes et commença à remonter le long de sa jambe dispensant une avalanche de baisers. Plus il remontait, plus l’envie de la jeune femme se faisait pressante. La cyprine commençait à imprégner sa culotte.

Les mains du jeune homme devinrent aventureuses et allèrent taquiner la pointe de ses seins. Elles tordirent un peu ses tétons, lui faisant ressentir une légère douleur largement supplantée par le plaisir que cela lui procurait. La sorcière se cambra sur le lit poussant de légers gémissements.

Lorsque Kamui arriva à son ultime sous-vêtement, elle ouvrit largement ses cuisses de manière terriblement indécente mais son envie devenait impérieuse et exigeait d’être comblée maintenant. Elle sentit alors la langue de son seigneur glisser sur le fin tissu largement imprégné de son liquide intime. Mélisende se cambra encore davantage, s’offrant sans aucune pudeur aux volontés de Kamui. Sa fine main alla la rencontre de la tête du jeune homme. Les doigts se perdirent dans ses cheveux et pressèrent un peu plus son visage contre l’intimité de la magicienne.

Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le vendredi 04 juin 2010, 23:59:07
Ce n’est pas la pudeur qui risquait un jour d’embarrasser cette belle brunette d’ensorceleuse. Lors de mon ascension sur la jambe de la jeune femme, elle n’avait pas protesté une seconde, et sa peau couverte de frissons témoignait un plaisir évident de sa part, mais qui se plaindrait d’une telle réceptivité aux caresses? J’avais un talent plutôt étrange dans le domaine des caresses et j’étais habile, de mes mains comme de ma langue, lorsqu’il s’agissait de donner du plaisir à une femme. Faire preuve de patience et d’une compréhension corporelle presque parfaite quoiqu’étrangement acquises, c’était une espèce de clé du succès dans une telle situation et je savais comment y accéder, moi, même si je n’ai, dans ma courte existence, que partagé la couche de trois jeunes demoiselles. Des filles de noble, sans aucune éducation sexuelle quelconque, qui se pliaient à n’importe quelle demande de leur compagnon, donc moi en l’occurence. Des prostituées dans de beaux habits, quoi. Rien à voir avec la belle Mélisende. Elle n’avait pas grand-chose d’une prostituée. En fait, c’était cela qui m’intriguait. Je sentais en elle un désintérêt matériel total, seulement un désir irrépressible, une flamme de passion qui ne cherche ni amour ni confident, simplement du plaisir pur et dur, quelque soit sa forme.

Ca m’intéressait de voir jusqu’à quel point elle serait capable de résister aux possibilités que cette idée de me mettre dans son lit lui offrait. Elle aurait peut-être un plus grand territoire, des richesses à faire baver une reine, une source de puissance illimitée, mais tout ce qu’elle demanderait lui ferait perdre un peu de mon intérêt et elle savait probablement que plus elle demandera de choses, plus elle serait surveillée, ce qu’elle comme moi ne désirons pas. À quoi bon vivre côte à côte si nous ne sommes pas capables de nous faire confiance? En tombant dans les faveurs l’un de l’autre, nous devions également respecter la loi sans coup fourré. Si l’un trichait, l’autre suivrait et la guerre éclaterait. En se donnant l’un à l’autre, nous nous prêtions à chacun une affection particulière, une affection que nous ne pourrions donner à tous. En tribut, je lui accordais ma confiance et une amitié sincère, amitié teintée d’un érotisme existant, certes, mais une amitié tout de même, ainsi que la promesse de lui donner l’objet de ses désirs, que j’avais deviné lors de sa première visite, à mon bureau.

Tout doucement, je remontai vers son visage pour baiser langoureusement ses lèvres humides et chaudes, laissant mes mains glisser vers son ultime sous-vêtement pour le lui retirer lentement, lui laissant ainsi le temps de m’arrêter si tel était son désir. Je le fis descendre jusqu’au niveau de ses genoux puis je me penchai sur elle pour susurrer une douce promesse à son oreille.

-Je me chargerai personnellement de vous rendre ce que vous avez perdu, milady.

À ce moment-là, je n’étais plus totalement le même Kamui. En fait, j’étais Kamui, mais j’étais aussi celui qui avait été moi. Le premier Kamui. Le Kamui originel, fils de démon, descendant de Lucifer et de Lilith. Je ne me posais pas plus de questions sur mes pouvoirs refoulés que je ne me demandais pourquoi j’avais les ongles qui poussaient.  Sur ces paroles, je glissai doucement contre elle pour retourner à son intimité, laissant quelques baisers coquins sur la pointe durcie de ses seins avant d’atteindre son jardin secret, qui ne l’était plus vraiment à mes yeux. Un sourire espiègle découvrit mes petits crocs pointus alors que je glissai mon visage entre ses cuisses, à genoux devant le lit, pour aller poser une lèche lente sur ses grandes lèvres intimes, me délectant indécemment du fluide des plaisirs qui s’écoulait hors de celles-ci avant de laisser ma langue se glisser entre elles. Tout doucement, je parcourrai de mon appendice lingual ses petites lèvres, puis son urètre et enfin son clitoris, si jeune et fier, comme un joyau présomptueux que tous aimerait posséder. Il était gonflé, et à bloc. Là, je ne lésinai pas sur l’imagination pour traiter ce point si sensible aux caresses. Plus d’instinct qu’autre chose, je caressai de ma langue le petit bouton rose, puis je le suçai avec un peu plus de force. Allez savoir pourquoi, quelque chose dans le corps de cette beauté me disait qu’elle appréciait autant la tendresse qu’une sexualité plus brutale. Lorsque satisfait de la quantité de liquide qui glissait hors de son vagin, je me redressai pour planter mon regard dans le sien. Coquin ou provocant, nul ne le saura jamais, je joignis ses poignets au-dessus de sa tête et je les maintenais là. En fait, en neutralisant ses mains, je la poussais à exploiter ses dons pour rendre cette nuit plus… chaude, disons.

- Ce n’est qu’un commencement, chère Mélisende, murmurai-je à son oreille, que je mordillai ensuite.

Je regagnais ses lèvres par après et je l’embrassai avec fièvre.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le dimanche 06 juin 2010, 23:21:42
Soudainement, le seigneur décida de changer un peu de position commençant alors à remonter vers le visage de la belle jeune femme gémissante. Il s’empara alors de ses lèvres et fit mourir ses gémissements dans sa propre gorge. La langue de la belle recommença son balai avec celle de son partenaire. Ses mains n’avaient pas quittées les cheveux du seigneur, le pressant toujours plus contre elle. Les mains masculines s’aventurèrent à faire descendre la culotte de la demoiselle, l’abaissant jusqu’aux genoux.

« Je me chargerai personnellement de vous rendre ce que vous avez perdu, milady »

Ses mots doucement murmurés à son oreille la firent doucement rire. Elle n’avait pas forcément envie qu’il la remette, bien au contraire. Après cette nuit, elle ferait en sorte de ne plus en porter, juste pour qu’il puisse la prendre plus facilement quand il voudrait ou quand elle voudrait. Son appétit était insatiable et son abstinence avait été si longue maintenant qu’elle revenait à une de ses premières préoccupations, le sexe, elle n’allait pas le lâcher maintenant. D’autant moins, que Kamui paressait être un excellent amant. Il réveillait le feu qui couvait en elle et qui exigeait d’être apaiser.
 
D’un mouvement de ses jambes, elle se débarrassa de son sous-vêtement qui glissa jusqu’au sol alors que son compagnon reprenait sa descente vers son intimité trempée. Cambrée, elle s’offrait à lui, attendant son bon plaisir, son sexe frémissait d’impatience. Il attendit peu. La langue du jeune homme vint l’explorer, le caresser, ressentir chaque courbe, chaque renflement. Il prit un malin plaisir à jouer avec son clitoris provoquant des vagues de plaisir terrible chez la magicienne qui se cambrait et maltraitait la couette avec ses doigts qui l’agrippait et la tordait. Les gémissements devenaient plus forts. Elle bougeait son bassin pour accentuer les caresses, son sexe déversait sa cyprine sur la couette et dans la bouche de Kamui.

Après un long moment de cette délicieuse torture, il remonta vers elle et lui bloqua les mains au dessus de la tête. La magicienne était un peu surprise, agréablement surprise. Elle pensait qu’il était plus « sage » mais en fait elle semblait s’être quelque peu trompée sur ce point. Il lui murmura :


« Ce n’est qu’un commencement, chère Mélisende »

Il l’embrassa à nouveau passionnément. Elle gouta son propre jus dans la bouche de son partenaire. Ce qu’elle pouvait aimer ça. Elle posa ses pieds sur le rebord du lit, son amant entre ses jambes fuselées. Elle bougea son bassin, se soulevant grâce à ses pieds et caressant le membre durcit du seigneur avec son pubis.

Se détachant de ses lèvres, à son tour elle murmura d’une voix rauque, les yeux embrumés par le désir :


« Oh mais j’y compte bien mon seigneur ! »
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le lundi 07 juin 2010, 02:15:57
Le feu irisé de la passion qui m’animait devenait de plus en plus chaud dans ma poitrine. J’éprouvais déjà tant de plaisir à goûter cette jeune femme, à la caresser et à lui faire profiter des tendresses que je pouvais lui donner que je n’en étais que plus pressé de passer à la suite. Cette nuit allait être longue, car je ne planifiais pas partir sous peu alors que les choses se passaient si bien, et peut-être même ne la relacherai-je qu’une fois que notre insatiable envie de se sentir l’un contre l’autre se sera enfin atténué, ou jusqu’à ce que l’énergie qui nous anime soit totalement consumée. J’étais endurant, car habileté aux efforts de longue durée, et je ne la voyait pas comme frêle, mais comme une femme dotée d’une grande vitalité. Et puis, tant que nous nous amusions, nous n’avions aucune raison de s’arrêter, non? Si, j'aurais pu prendre ta place et me payer du bon temps. ... Toi, ne te mêles pas de mon récit.

Excité par ses mouvements de bassin contre mon sexe, qui se frottait contre son pubis puis sur son intimité, je décidai de prolonger un peu les préliminaires, juste pour torturer la belle magicienne avide de sexe. Il était si évident de comprendre l’énorme désir d’être prise qu’elle exprimait par ce mouvement, et mon coté sadique réclamait que je la mène jusqu’au bout où son insatisfaction soit à son paroxysme. Dans cet état, le plaisir qu’elle ressentirait serait décuplé par une satisfaction irrépressible. Je m’arrachai donc à elle en redressant le tronc, à genoux devant elle. Si je me regarderais à ce moment-là dans un miroir, je verrais mon rictus malin; j’avais beaucoup d’idées dans la tête pour pimenter l’événement. Lentement, je levai les mains. À l’extrémité de mes doigts, une étrange lueur, d’origine magique, se manifesta. Tout doucement, je posai mon index sur son torse. Aussitôt, je sentis la vibration que je recherchais, et en déplaçant ce doigt, la peau touchée rougissait, comme si j’avais dessiné au marqueur sa chair. En fait, j’augmentais le flux sanguin dans son corps. “Au fond, c’est comme les chocs électriques... Sauf que c’est moins douloureux” remarquai-je. Pervers, je fis glisser mes doigts vers sa ferme poitrine et je décrivis quelques ronds autour de ses mamelons et enfin, j'en titillai la pointe, la rendant encore plus sensible; cruel, compte tenu de la sensibilité initiale d'une poitrine féminine.

Plus sadique encore, ma main gauche ne perdit pas de temps et alla à la rencontre de sa vulve et mes doigts caressèrent cet zone des plus érogènes pour la fragiliser aux caresses, mais trêve de douceur, je laissai mon index et mon majeur pénétrer son vagin et tout en faisant un mouvement répétitifs de va-et-vient, je ployai et déployai ces membres digitaux. Du coté de son buste, je me penchai sur le mamelon fragilisé et je le suçai fortement, mais sans nécessairement faire du mal à mon amante.

(Désolé, je n'aime pas vraiment mon post, mais je ne vois pas vraiment ce que je pourrais écrire de plus... *a honte de la courte taille de son texte...*)
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le mercredi 09 juin 2010, 21:19:30
La sorcière espérait bien que son seigneur allait la posséder mais il n’en fit rien. Au contraire, ce dernier décida de continuer les caresses tentatrices et excitantes sur le corps de la belle juste pour la torturer un peu plus et lui faire perdre la tête. Mélisende le comprit lorsqu’il se mit à nouveau à descendre sur son corps brulant d’envie. Elle sentit alors de la magie se dégager de lui. Elle s’en étonna mais comprit quel type de magie il employait et dans quel but lorsque son doigt toucha sa peau provoquant comme une décharge dans son corps.

Il entreprit très consciencieusement d’explorer les parties les plus sensibles d’elle de cette manière. Un sein en fit d’abord les frais, puis ce fut l’autre. Kamui décrivait des cercles élaborés ou au contraire simples autour de ses mamelons et de ses tétons durcit par l’envie. L’ensorceleuse était partagée entre le plaisir et la douleur que cela lui provoquait. Tout comme elle était partagée entre les penchants sadiques du jeune homme et sa douceur étonnante. Elle ne put guère départager le seigneur mais opta pour le plaisir au profit de la douleur. Elle éprouvait un plaisir terrible dans la légère souffrance qu’il lui infligeait.

Alors qu’un des doigts poursuivait son œuvre au niveau de sa poitrine, l’autre main descendit vers son intimité humide. Comprenant ce qu’il s’apprêtait à faire, la magicienne gémit un pauvre « non ! » mais fort peu convaincant de par sa faible intensité. D’ailleurs, il ne l’entendit même pas, poursuivant son voyage au long court pour arriver au port et pouvoir mouillée en son antre tel un bateau arrivant à quai.
 
Deux doigts la pénétrèrent avec brutalité et véhémence provoquant une décharge d’autant plus intense qui fit dresser le buste de la magicienne, qui retomba bien vite sur la couette moelleuse, vaincue par les sensations terribles qui l’assaillaient. Les doigts experts poursuivaient leur travail de sape avec plaisir. Les décharges envoyées dans tout le corps doré de la femme ne faisant qu’augmenter son désir qui devenait plus qu’impérieux, il devenait douloureux. Ses gémissements emplissaient la chambre. Des plaintes douces et terribles qui ne signifiaient qu’une chose « prend-moi » et ne s’adressaient qu’à une personne, Kamui.

Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le jeudi 10 juin 2010, 00:07:08
Je vis bien que ma compagne semblait souffrir de ma magie. Pourtant, cela n'était pas l'effet recherché par mon sort, tout au contraire! En la voyant pousser un couinement de souffrance, je réduisis le flux de magie, réfléchissant à ce problème. Il n'était pas commun que ma magie blesse mes amantes, à moins que les ombres qui vivent en moi n'aiment pas ce qu'ils perçoivent en cette demoiselle. En voyant que son plaisir augmentait plus vite qu'elle ne sentait la douleur, je me dis que ce n'était pas si grave et je poursuivis mes gestes sur son intimité et ses seins. Elle était si sensible et la voir prendre du plaisir malgré la douleur qu'elle ressentait.

Visiblement, les Ombres n'aimeraient pas que je les torture pour avoir blessé ma protégée. Ces créatures immatérielles qui vivaient tel des parasites dans mon corps se nourrissaient de l'énergie que je leur fournissais, et elles ne consommaient rien de superflu, contrairement aux humains. Si je ne me sers pas de leur puissance, elles restaient en état d'hibernation, état que le simple appel de mes pouvoirs avait provoqué le trouble. J'interrompis le flux d'énergie lorsqu'elle poussa un cri, ce gémissement puissant suppliant l'union charnelle. Je plongeai mon regard dans les amandes qu'étaient ses yeux puis je lui saisis les cuisses avec une tendre fermeté, l'attirant   contre moi du même geste.

-Alors, ne vous faisons attendre plus longtemps, chère Melisende, murmurai-je à son oreille.
 
Toujours avec douceur, je pressai le gland de mon sexe contre sa chaude intimité. Résister à mon désir de faire abstraction de violence dans cette affaire me coûtait, mais je considérais que la récompense qui l'accompagnerait en vaudrait la chandelle. Lorsque je fus suffisamment calme pour ne pas lui faire de mal, j'entrai lentement en elle, savourant la progression de son sexe sur mon phallus. Néanmoins, pas question de la faire languir davantage. Tout en collant nos corps et nos lèvres contre les autres, mes bras formant un étau solide sur le tronc de cette sublime demoiselle, mon va-et-vient du bassin se fit rapide, mais toujours proportionnel à la lubrification intime de mon amante.
 
La magie qui nous habitait nous protégeait mutuellement des maladies que le sexe pourrait nous transmettre, et aussi, la mienne l'empêchait de porter mon enfant sans son consentement. Après tout, rares étaient les femmes du calibre de Melisende qui supporterait la déformation de la grossesse, et puis encore plus étaient celles qui veulent simplement des gamins qui leur mettrait des bâtons dans les roues. Un jour ou l'autre, peut-être en voudrait-elle, mais certainement pas de lui. De toute façons, si elle portait son enfant, celui-ci risquerait de devenir un être un peu trop dangereux, ou alors une arme dans les mains ennemies.
 
D'une grande douceur, je passai les bras de mon amante autour de mon cou et la soulevai pour la prendre contre lui. Je me glissai alors avec elle sous les draps pour augmenter le sentiment d'intimité entre nous puis je repartis à l'attaque de ses douces lèvres, que je capturai des miennes, appréciant que plus le contact de nos langues, qui se frottaient l'une contre l'autre d'une danse encore plus sensuelle et rapprochée que le tango.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le mercredi 16 juin 2010, 21:07:58
Pour le plus grand plaisir de la magicienne, Kamui vint enfin à elle. Agrippant ses cuisses, il vint coller son sexe contre celui de la magicienne en manque qui n’attendait que ça. Il prit son temps pour la pénétrer. Mélisende ferma les yeux, exhalant un long soupir de plaisir alors que le membre se frayait un passage  déjà préparé en elle. Elle se mordit la lèvre alors qu’il lui donnait enfin ce qu’elle attendait.
 
Il commença à se mouvoir en elle provoquant des décharges de plaisir fulgurantes en elle. Mon Dieu, comme cela lui avait manqué ! Pour un peu, elle ne se serait plus rappelée quelles sensations cela donnait. Elle s’accorda parfaitement à son rythme, l’entourant de ses bras, allant chercher sa bouche, tout comme lui. Leurs lèvres se retrouvèrent et se mirent à nouveau à jouer tout comme leurs corps enlacés.

Sans s’en rendre compte, elle se retrouva sous la couette, Kamui sur elle. Leurs corps entamant alors une danse des plus exquises. Les gémissements de l’ensorceleuse mourraient dans la gorge de son seigneur et maintenant amant. Un bras autour de son, son autre main se baladait sur le dos et les hanches du jeune homme. De cette main, elle suivait les mouvements de Kamui. Ses ongles commencèrent à s’enfoncer dans les chairs du jeune homme mais la magicienne fit en sorte que cela reste léger. Inutile d’aller abîmer son jouet.

Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Kamui Meisa le mardi 22 juin 2010, 01:41:59
Je comprenais maintenant la raison pour laquelle les gens disaient des magiciennes des ombres qu’elles étaient insatiables. La luxure était un domaine dans lequel cette femme avait du baigner pendant des années, selon ce gémissement loin de la décence qu’elle venait de pousser. Sa peau était couverte de frissons et un tremblement inexpliqué secouait ses muscles vaginaux, bien serrés sur mon sexe. Mais qui allait se plaindre d’un tel étau sexuel? Très certainement pas moi. Ces baisers, ces accolades si serrées que nos corps semblaient soudés, et surtout sa main qui se baladait sur mon dos et contre mes reins augmentait les sensations ressenties dans cette zone. Nos souffles se mélangeaient, son haleine sentait bon, comme si elle exaltait du parfum, alors que son corps bronzé, parfaitement doré par l’exposition longue au soleil ainsi que perpétuellement existant, malgré le long hiver qui venait de passer, huilé de sueur comme le mien, sentait la chair fraîche, cette si délicieuse odeur que les monstres dans mon genre ont envie de goûter, de dévorer. Moi, je me contentai de lécher les perles de sueur sur ses épaules et son cou, savourant cette peau parfumée par une odeur insaisissable, provenant probablement d’une plante quelconque qui ne poussait qu’à l’endroit d’où elle venait. Elle a dû apporter une huile de là-bas, mais je ne vais pas me mettre à fouiller la maison pour le découvrir. Ses cheveux étaient éparpillés sur les oreillers, tels le soleil noir qui peuple mes rêves, où la seule tache de clarté était son magnifique visage aux yeux d’un jais pur et profond, ce même visage aux lèvres chaudes et humides que je ne pouvais m’empêcher de goûter, peu importe le nombre de fois, tant que l’envie de mes lèvres les réclamait. Comment une femme pouvait-elle être si parfaite? Comment une femme pouvait-elle éveiller tant de désirs chez un homme? C’est un mystère que, malgré ma curiosité et ma perspicacité, je ne comprenais guère.

La fougue de la jeunesse, c’était cela qui était bien avec ce corps. Peu importe que je sois fatigué ou non, ce corps en veut davantage. Pour faire plaisir à cette insatiable brunette, je lui agrippai solidement les fesses et je laissai mon instinct le plus primaire prendre le dessus. Plus vif et brutal que précédemment, mes allées et venues étaient sans répit, et mes râles jaillissaient de ma bouche sans la moindre retenue, alors que je laissais échapper de l’énergie magique pour que les échos de la magicienne et les miens nous reviennent sans sortir de cette pièce. Le jeu, cependant, devait devenir encore plus distrayant. Encore une fois, je fis appel à la magie et trois créatures des ombres se matérialisèrent. C’était à la fois une illusion et une réalité, car présentement, nous étions dans un tout autre monde, que l’énergie qui se transmettait entre nous et la vigueur avec laquelle nous la créions avait établit.

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Ces créatures étaient toutes trois identiques, et féminines pour mon accommodement personnel. Bien que je n’aie rien contre les hommes, la compagnie de femmes m’était bien plus agréable, surtout que je n’aimais guère l’idée de laisser des mains mâles autre que les miennes caresser cette créature si sublime. Les trois êtres magiques s’approchèrent de Melisende. L’une se jeta sur son sein droit et en suça le mamelon durci. Je soulevai la Magicienne et une autre se glissa sous elle, attirant ensuite cette femme splendide contre elle, faisant balader ses mains chaudes sur le corps chaud de ma compagne. La dernière fit comme la première, mais avec l’autre sein. Mes yeux brillaient d’une manière lumineuse, je le voyais dans les yeux de Melisende. Autant qu’elle prenne son pied maintenant, alors que ces ombres, qui n’étaient visible que grâce à la magie, la lune et les ténèbres s’occupaient d’elle, ne me laissant à moi que le coït. Je ne les ferai pas durer bien longtemps, cela serait trop exténuant sans le support des Artefacts.
Titre: Re : Chez l'ensorceleuse ! [PV Kamui]
Posté par: Mélisende le jeudi 24 juin 2010, 14:07:31
La magicienne avait bien deviné. Ce Kamui était un excellent amant, passionné, jeune, endurant, beau. Tout ce qui provoquait son désir, son plaisir, son envie. Elle aurait pu tomber bien plus mal mais là tout concourrait à rendre cette nuit, une des meilleurs de sa très longue existence.

Leurs corps s’étaient lancés dans une danse folle et étourdissante. Ils se rencontraient, se séparaient pour mieux se retrouver. Leurs ventres se collaient et se décollaient aux rythmes de leurs hanches soudées. La sueur les inondait tous deux, preuve de leur déchaînement. Ils voulaient se donner du plaisir, un plaisir fort, intense, violent qui les laisserait anéantie tous les deux. C’était ce qu’elle voulait, qu’il l’épuise, qu’il arrive à l’exténuer et qu’elle se retrouve comme une poupée de chiffon.

Ils gémissaient et criaient autant l’un que l’autre, elle était ravie qu’il ait autant de plaisir qu’elle. Cela faisait son orgueil et concourrait à lui donner du plaisir. Elle adorait provoquer le désir et l’envie chez les autres, hommes ou femmes. Elle y prenait un plaisir immense.

Elle sentit soudain de la magie émaner de son seigneur. Trois formes se matérialisèrent prés de leur lit. Il avait invoqués des ombres. Ainsi, la magie lui était connue. Il n’en devenait alors que plus intéressant pour elle. Les ombres se jetèrent sur elle mais pour son bien. L’une se saisit de son sein, se mettant à le lécher et le mordre, la deuxième, aidée de Kamui, se glissa sous elle alors que la troisième s’empara du second globe de chair jusque là laissé à l’abandon. Elle poussa des cris de plaisirs devant cette quadruple attaque. Son corps en entier était sollicité par des caresses et des stimulations.
 
Kamui continuait de la pénétrer avec force, rapprochant encore plus le moment fatidique de la jouissance libératrice. Sa cyprine s’écoulait d’elle en flot quasiment ininterrompu à présent, son plaisir allait bientôt atteindre son paroxysme.