Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Iaso le jeudi 25 mars 2010, 12:25:14

Titre: Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le jeudi 25 mars 2010, 12:25:14
Alors qu’elle explorait une foret présente dans les terres sauvages, Iaso traversa un portail menant sur le plan de la terre et plus précisément dans le sous-bois de la ville nommait Seikusu. Bien sûr, le changement de plan d’existence passa inaperçu pour la demi-déesse qui ne remarqua même pas de la différence de flore, trop absorbé par son idée de trouver des humains.

Son idée finie par se réaliser car au détour d’un chemin parcourant le sous-bois, le jeune fille trouva le corps d’un préadolescent étalait sur le chemin, ce dernier était grièvement blessé, il venait de recevoir plusieurs coups de couteau dans le ventre et se trouvait maintenant dans l’inconscience, se vidant de son sang. Intervenant dès la vue de ses blessures, Iaso posa ses mains sur son ventre et en quelques secondes, les blessures qu’il avait disparurent purement et simplement, comme si son corps n’avait jamais été altéré.

Après cette guérison Iaso s’assit par terre., le dos contre un arbre, elle contait attendre le réveil du jeune pour lui posait quelque question. Où elle se trouvait? Qu’était-il arrivait pendant son long sommeil, car elle savait avoir dormir pendant de nombreuses années. En bref, elle voulait lui poser toutes les questions qui lui passaient par la tête depuis son réveil. Bien sûr, elle n’allait pas lui posait les questions aussi directement, il l’aurait pris pour une folle, elle contait simulée la perte de mémoire et ainsi ses questions qui risquaient de lui paraitre bizarre, passeraient sans presque aucune difficulté.
   
Vivement qu’il se réveille, il me tarde de savoir ce qu’est devenue le monde
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le jeudi 25 mars 2010, 13:17:10
       -Vous ne devriez pas être là monsieur Dolan, fit un homme avec un couteau ensanglanté à la main.

       -Je tenais à m'assurer que vous ne le ratiez pas cette fois, rétorqua le dénommé Dolan en poussa le corps du bout de son soulier hors de prix. Je constate que ce n'est pas le cas.

       William regardait le mourant se vider de son sang sous ses yeux. Il était satisfait et rassuré. Satisfait parce que ce témoin potentiel ne pourrait plus témoigner de grand chose dorénavant. Ce gamin avait fugué de chez lui après avoir vu le meurtre de ses parents. Les Yakuzas les avaient éliminés mais ils n'avaient pas prévu qu'un jeune garçon serait là. Ces mafieux avaient du flair. Ils ont tout de suite senti les ennuis et ont demandé conseils à Dolan. L'avocat corrompu n'avait pas mis longtemps avant de comprendre que si ce garçon arrivait aux mains de la police, les meurtriers seraient arrêtés. Il avait donc retrouvé la trace du témoin et avec le soutien de quelques Yakusas, il l'avait assassiné dans le sous-bois de Seikusu.
La raison pour laquelle William était rassuré est qu'il n'avait tiré aucun plaisir à voir cet enfant mourir. Il avait même ressenti de la peine, mais il ne pouvait pas vivre de toute façon. Il était déjà mort au moment même où il avait vu le meurtre de ses géniteurs.

       Soudain, un deuxième Yakusa surgit de derrière les buisson. Il était calme, le visage de marbre ne trahissait qu'un professionnalisme froid. Il jeta un coup d'œil inexpressif au corps écarlate puis revint sur William.

       -Une femme s'approche d'ici, lui annonça-t-il. Je la tue?

       -Une victime inutile, répondit aussitôt l'avocat. Laissez la découvrir le corps. Ça n'a pas d'importance.

       Les deux mafieux hochèrent la tête. L'un s'alluma une cigarette et les deux compères s'en furent en souhaitant une agréable journée à Dolan. William quand à lui fit mine de partir mais un terrible doute le saisit aux tripes. Il partit donc se trouver une cachette et attendit. Lorsque la jeune fille apparut enfin, elle ne se mit pas à hurler. Étrange. C'est la réaction la plus naturelle lorsque l'on découvre un cadavre. Sous le regard intrigué de Dolan, la jeune fille se pencha sur le corps inanimé et apposa ses mains sur les blessures. L'avocat écarquilla les yeux lorsqu'elle les retira au bout de quelques secondes. La blessure était refermée.

       N'importe qui aurait cherché une explication rationnelle. William avait dû faire une erreur lorsqu'il avait constaté la blessure, ou bien, la blessure était toujours là et il avait mal vu. Cependant, William venait de terra et bien qu'il fuit les anormalités, il savait tout de même reconnaître un terranide lorsqu'il en voyait un, surtout en pleine action.

       William se rembrunit et vint à la rencontre de la jeune fille qui attendait appuyée contre un arbre. Il jeta un coup d'œil au garçon toujours évanouit. Il n'avait pas peur du moment où il se réveillerait car ce jeune homme n'avait pas eu le temps de voir ses agresseurs. Il n'y avait donc pas de danger pour l'instant.

       -Avez-vous besoin d'aide madame? Demanda-t-il avec un soupçon de fausse panique dans la voix. Il y a du sang. Ce garçon vous a-t-il blessé?
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le jeudi 25 mars 2010, 14:08:04
Iaso sursauta au moment où elle attendit une voix masculine qui semblait paniqué.

-Avez-vous besoin d'aide madame? Il y a du sang. Ce garçon vous a-t-il blessé?

Oh, un deuxième humain, je ne dois pas me trouver trop long de la civilisation, enfin, je commençais à me dire que les Dieux supérieurs s’étaient lassés de l’humanité. Bon commençons le rôle de l’amnésique.

-Non, je ne pense pas qu’il m’ait agressé,  je ne suis pas blessée, par contre vous pouvez me dire où je me trouve, je viens de me réveiller ici et je me souviens seulement de mon prénom : Mentit-elle.

 Ignorant que son interlocuteur l’avait observée quand elle avait soigné le garçon, elle pensait que ce premier croirait sans difficulté à son mensonge. Même si le garçon se réveillait, il ne l’avait pas vu le soigner et donc ne pourrait pas la contredire. Pour elle, ce mensonge était parfait, le garçon avait été agressé, cela ne faisait aucun doute et Iaso savait que certaines personnes perdaient la mémoire quant elles subissaient un trop gros choc physique ou mental. Oui son mensonge était presque parfait.

-Ne faudrait-il pas réveiller se jeune homme, peut être pourra-t-il nous dire ce qui s’est passé.

Oui, s’il se réveille, il parlera forcément de son agression ou d’autres choses, comme ça je pourrais en apprendre un peu plus sur ce nouveau monde et ça m’évitera de commettre des erreurs si on m’interroge.

Iaso s’était fait son plan, d’abord en apprendre le plus sur ce nouveau monde et ensuite réagir en conséquence.     
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le vendredi 26 mars 2010, 13:03:17
       Tout en l'écoutant, William sortit son téléphone portable et commença taper sur les touches. La femme mentait mais ce n'était pas surprenant. Tout les espers de terra se gardent bien de révéler leur pouvoir lorsqu'ils s'aventurent sur terre. Notamment à cause des gens comme William qui n'hésitent pas à les vendre comme des bêtes de foire. Cette jeune fille n'avait donc pas de chance d'être tombée sur lui.

       William leva les yeux vers la jeune fille et cessa de pianoter sur le mobile qu'il rangea dans l'une de ses poches. Il s'avança vers elle et s'accroupit pour se mettre à son niveau. Sa beauté était incroyable. Il émanait de son être une pureté immaculée. William avait honte de manipuler cette femme mais les enjeux étaient trop importants pour se permettre des caprices sentimentaux.

       -Vous êtes en état de choc, fit-il en rentrant dans son jeu. Une ambulance est en route pour aider ce jeune homme. Quand à vous, vous devriez marcher un peu pour reprendre vos esprits. Avoir un blessé sous votre nez ne doit pas arranger les choses.

       Tout doucement et avec la plus grande attention William releva la jeune fille en la soutenant par la taille. Elle était légère comme une plume et ça aurait été avec une facilité déconcertante que l'avocat aurait pu l'assommer pour se facilité la tache. Cependant, ce n'était pas la façon de faire de William Dolan. Au lieu de ça, il fit glisser ses mires vertes sur la dame et la gratifia d'un sourire attendri.

       -Tout va bien? Vous n'avez pas de vertiges? S'inquiéta-t-il en l'éloignant du corps.

* * *

       Les deux Yakusas était presque sortis du bois. Le plus grand des deux jeta son mégot de cigarette et sortit un téléphone portable de sa poche. Il lut le message qu'il venait de recevoir et haussa un sourcil.

       -Hé! Héla-t-il. Faut y retourner. Apparemment le type est pas mort.

       -Pas mort? Avec la poitrine transpercée? Rétorqua son compère d'un air dubitatif.

       -C'est ce que l'avocat vient de me dire. Aller, on se dépêche d'en finir, j'ai la dalle.

       Tout en maugréant, le yakusa sortit un couteau et suivit son compagnon qui avait déjà rebroussé chemin. Cette fois, ils n'allaient pas le raté. Le gamin avait beau être résistant, il fera moins le malin lorsque ses morceaux serviront de repas aux animaux nécrophages de la forêt.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le lundi 29 mars 2010, 19:14:26
Oh! Quel étrange objet, mais à quoi peut-il servir ?

Iaso observait avec un intérêt à peine dissimulé le téléphone portable de William, c’était la première fois que la demi-déesse voyait un appareil technologique et son intérêt pour ce nouveau monde dans lequel elle allait évoluer redoubla.

Quant le jeune homme s’approcha d’elle, Iaso l’observa avec attention, l’homme était gracieux, il avait des gestes fluides et même quand il s’accroupit pour se mettre au niveau d’Iaso, il le fit avec élégance. Ce sont manières et le ton inquiet que prenait William qui la poussèrent à se laisser guider par ce jeune homme qu’elle ne connaissait pas .

Pendant qu'il la faisait s’éloigner du corps, Iaso se posait des questions.

Une ambulance, c’est quoi une ambulance, si j’ai bien compris, c’est quelque chose qui aide les blessés, mais comment sait-il qu’une ambulance arrive, peut-être a-t-il des pouvoir magiques, non, j’y suis, il l’a dû l’appeler avec son objet bizarre. Le mieux c’est de lui demander. Mais comment faire pour que ça ne paraisse pas bizarre.

-Tout va bien? Vous n'avez pas de vertiges? : la questionna son compagnon.

Voilà le moment, j’ai trouvé comment lui demander.

- Je vais bien, je vais bien. : lui répondit-elle avec un sourire. Par contre je m’inquiète pour l’autre personne, l’ambulance que vous avez contacté arrivera-t-elle suffisant vite pour aider ce jeune homme quand il se réveillera ?

Et voilà, une simple question et les suppositions de la demi-déesse seraient soit confirmé, soit réfuté.

   
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le mardi 30 mars 2010, 19:13:40
       William était content. La jeune fille le suivait sans protester. Comme quoi la violence est parfaitement inutile avec les femmes et ceux qui brutalisent ces joyaux de perfection ne valent rien. Certes, William voulait faire de cette fille son esclave mais il y a le fait et la façon de le faire. S'il n'avait pas envie de se creuser la tête et d'agir comme un gentleman, il n'avait qu'à appeler les deux gorilles qui étaient à son service et emmener la fille jusqu'à son repaire. Mais le résultat serait le même si William faisait preuve de douceur et de galanterie. Et lorsque l'on parle de femme ; douceur et galanterie devraient être les mots d'ordres.

       -L'ambulance arrivera  avant même qu'il ne se réveille, lui assura-t-il. Ne vous inquiétez pas, elle est déjà en route. Je suis sûr qu'ils ont reçus mon message.

       Apparemment, cette femme était très récemment arrivée sur terre car elle n'avait pas l'air de savoir qu'on ne prévient pas une ambulance par SMS. Si c'était vraiment le cas, cela faciliterait grandement la tache de Dolan qui pourrait jouer avec son ignorance. Ça risquait d'être plus facile que prévu.

       Sa nouvelle compagne et lui étaient presque sortis du bois lorsqu'ils croisèrent les deux mafieux. William ne leur accorda pas un seul regard pour ne pas trahir le fait qu'il les connaissait. Les deux brutes, quand à elles, lancèrent un regard furtif à la demoiselle qui accompagnait l'avocat puis comprirent le jeu de l'avocat et ignorèrent le couples. Ils continuèrent ainsi leur progression jusqu'à ce qu'ils quittent le champ de vision de Dolan.

       -Vous avez peut-être faim, demanda-t-il à la jeune fille en faisant comme s'il ne s'était rien passé. Vous voulez manger un morceau avec moi?

       D'un geste théâtrale il se tapa le front et la gratifia d'un sourire contrit.

       -Je manque à tous mes devoirs. Je m'appelle William Dolan. Et vous êtes?
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le mercredi 31 mars 2010, 01:35:57
J’avais raison, c’est bien lui qui a appelé l’ambulance pour aider le jeune homme.

Alors qu’ils allaient bientôt sortir du bois, Iaso et son compagnon rencontrèrent deux personnes qui les ignorèrent complètement.

J’avais encore raison, voilà deux autres personnes qui passent dans ces lieux, il doit y avoir des habitations dans le coin. Oh, un parc avec des joués pour les enfants.

Le petit groupe venaient en effet de sortir du bois et de rentrer dans le parc. Iaso regardait les rares enfants en train de jouer quand son compagnon lui demanda si elle avait faim et quel était son nom.

-Je m’appelle Iaso et effectivement je veux bien manger avec vous, je n’ai pas mangé depuis une petite éternité :  répondit-elle avec un petit rire, cela faisait effectivement une petite éternité qu’elle n’avait pas mangé ni bu.

Alors qu’elle allait lui dire qu’elle n’avait rien pour payer son repas, la demi-déesse fut interrompu par un bruit qui ne cessa d’augmenter. Ce bruit provenait d’un hélicoptère qui passa juste au-dessus d’eux. A la vu de cette machine Iaso se mit à trembler. L’hélicoptère lui fit extrêmement peur et déclencha une série de question dans la tête d’Iaso.

Ce n’est pas possible, les humains ont réussi à gréer un objet de métal qui vole, mais que c’est-il passé quand je dormait, les dieux ont perdu la tête. Zeus n’aurait jamais permis aux Humains d’arpentaient son royaume, mais je pense, les dieux supérieurs ont peut-être disparu ou alors eux aussi sont peut-être tombés dans un sommeil inexplicable, peut être même qu’ils dorment encore.

Ces suppositions provoquèrent d’autres tremblement de peur chez Iaso qui s’agrippa aux bras de William, la demi-déesse pensée aux implications de ces réflexions, sans les dieux pour régir l’évolution des mortels, ces derniers pouvaient être devenus n’importe quoi, des êtres sans limites, capables des pires atrocités comme des plus belles choses, ils avaient le potentiel et les capacités pour ça.

-William, vous m’avez l’air d’être quelqu’un de bien : reprit Iaso quand elle réussit un peu à se calmer. J’ai quelque chose à vous dire et plein de questions à vous poser, par contre, je voudrais vous dire tout dans un endroit où l’on ne pourra pas nous entendre, je vous préviens, certaines choses vous paraîtrons certainement bizarres.

Iaso avait peur et comme William était gentil avec elle, elle avait décidé de tout lui raconter. La jeune fille espérait qu’il l’aide à répondre à toute ces questions et surtout, qu’il l’aide à s’habituer à ce nouveau monde qui lui paraissait tout un coup beaucoup plus menaçant.     
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le jeudi 01 avril 2010, 15:43:44
       William fut quelque peu décontenancé par la réaction de Iaso. Il dut suivre son regard pour voir ce qui lui faisait peur. Apparemment, il s'agissait d'un hélicoptère. Ce nouvel indice apportait autant de réponse à ses questions que de nouvelles énigmes. Si cette fille avait peur d'un hélicoptère, ça voulait dire que c'était la première fois qu'elle venait sur terre et on pouvait conjecturer qu'elle ne venait pas de Tekhos car un tekhan n'aurait pas peur de la technologie. Ses vêtements ressemblaient à des robes à la mode de Nexus ou d'Ashnard. En tout cas, elle venait d'un endroit civilisé. Cependant, elle aurait due être surprise et non avoir peur. William lui-même qui venait de Nexus n'avait pas été effrayé par la technologie terrienne lors de ses premières excursions. Soit Iaso était peureuse, soit il y avait d'autres raisons.

       Toutefois, l'avocat ne pouvait pas nier que c'était agréable d'avoir une femme accrochée à son bras. Il la laissa donc s'y agripper tout son saoul et la gratifia d'un sourire rassurant. Il lui jeta, cependant, un regard surpris lorsqu'elle lui dit qu'il était quelqu'un de bien. Enfin non, pas exactement. Elle avait dit qu' « il en avait l'air ». Et sur ce point, elle avait raison.

       Ce qui suivit ne surprit pas l'avocat mais il fit en sorte que Iaso le croit en haussant un sourcil et en feignant la stupeur avec un réel talent. William se doutait bien qu'elle allait lui raconter qu'elle vient de terra et qu'elle est une esper en quête d'aventure ou bien qui s'est perdue. Cette jeune fille était bien imprudente de révéler ce genre de chose au premier inconnu qu'elle croise. Finalement, c'est une bénédiction qu'elle soit tombée sur William car son secret aurait été découvert par un autre, tôt ou tard.

       -Des choses bizarres? Répéta-t-il d'un air intrigué. Et bien... Nous pouvons aller à mon cabinet si vous voulez. J'ai une voiture et nous y serions en quelques minutes. En fait, je suis avocat donc j'ai l'habitude de recueillir des secrets.

       William se doutait bien qu'elle n'avait pas compris un seul mot de ce qu'il venait de dire. Elle ignorait sans doute ce qu'était une voiture ou un cabinet. Elle devait savoir ce qu'était un avocat car il y en avait aussi sur terra. C'était amusant de rencontrer une femme qui vient de terra et qui n'a pas de queue ou d'oreille de bestioles en tout genre. Cette dame était humaine et sa compagnie était un réel plaisir. Ce n'est pas que William avait le mal du pays mais il prenait un plaisir malicieux à multiplier le nombre d'inconnues dans l'esprit de cette jeune fille.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le jeudi 01 avril 2010, 20:13:45
Ah, c’est plus que gênant, je comprends presque rien à ce qu’il me dit, mais en se fiant à son air et son attitude, il a l’air de vouloir m’aider. Une voiture doit être une de leurs nouvelles machines de fers comme la machine que j’ai vue, peut être même que c’est ça, une voiture. Enfin je verrais.
Un avocat, je ne suis jamais allée voir d’avocat, une demi-déesse n’en a pas besoin, enfin, n’en avait pas besoin. Il est habitué aux secrets, on va voir comment il va réagir aux miens, il y aura peut-être plus de chance qu’il me croit comme c’est son métier.


-Oui des choses bizarres, allez à votre « cabinet » serait parfait, prenons votre « voiture » .

Iaso s’était déjà remise de son moment de terreur et sa voix était revenue plus calme et posé. Le fait de savoir que William allait surement l’écouter et l’aider la rassurait et c’est donc avec curiosité qu’Iaso se laissa guider par William jusqu’à sa voiture. Cette dernière ne provoqua pas de la peur chez Iaso, le moment peur de l’inconnu était passé et c’est de l’admiration que ce véhicule provoqua chez la demi-déesse, de là où elle se trouvait, elle pouvait voir d’autres voitures roulaient sur la route et elle était en admiration devant ces machines, elle fit plusieurs fois le tour de la voiture de William, quelqu’un qui l’aurait observé aurait surement pensé qu’elle cherchait quelque chose par terre car elle n’arrêtait pas se pencher pour regarder le dessous la voiture.

Comment ça marche, cela a quatre roues comme une charrette, mais il n’y a rien qui tire ou pousse cette machine. En plus ça à l’air d’aller vite.

La demi-déesse finie au bout d’un long moment son manège et montât dans la voiture de William, une foie à l’intérieur, elle se retourna vers son compagnon et lui demanda d’une voie qui laissait percer une grande impatience:

-Est-ce que cette machine est protégée contre les oreilles indiscrètes, j’aimerais déjà vous poser quelques questions, je suis curieuse de nature et j’avoue que tout ici m’intrigue au plus haut point.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le vendredi 02 avril 2010, 18:09:24
       William observa la dame avec un regard amusé. Elle faisait le tour de la voiture, scrutant les moindres recoins. On aurait dit une enfant qui découvre de nouvelles choses et qui se pose cent mille questions. L'avocat n'aurait pas été surpris si elle lui demandait pourquoi le ciel est bleu. Elle était absolument adorable.

       Certes, on pouvait croire qu'il se laissait attendrir devant la candide ignorance de cette jeune fille et son ravissement devant toutes ces nouvelles choses mais Dolan n'avait pas oublié son but. Il allait s'approprier l'incroyable pouvoir de cette femme. Guérir n'importe qui. Il imaginait déjà les gens atteint d'une maladie incurable prêt à lui donner leur âme pour obtenir un sursis et rallonger leur vie minable. La femme assise à côté de lui n'a pas de prix. Plus il y pensait plus ce pouvoir lui semblait incroyable pour une simple esper. Après tout, il y avait bien d'autres choses que ceux de la race de William sur terra. Ce genre d'hypothèses l'incitait à être prudent car si elle pouvait guérir, il était possible qu'elle ait d'autres pouvoirs.

       Sans crier gare, Iaso s'engouffra dans la voiture. William prit de court, n'avait pas eu le temps de lui ouvrir la portière comme il sied à un gentleman de son acabit. Le juriste haussa les épaules et se mit au volant. Iaso lui posa alors une question qui semblait lui bruler les lèvres. William lui jeta un coup d'œil et sourit tendrement à la jeune femme qui frétillait d'impatience.

       -En effet, confirma-t-il en hochant la tête. Personne à l'extérieur ne peut entendre ce qui se dit dans une voiture. Surtout lorsqu'elle est allumée.

       Comme pour appuyer ses dires, il enclencha le contact. La voiture de sport rugit joyeusement en réponse au coup d'accélérateur de Dolan puis ronronna doucement en attendant une autre sollicitation de la part du conducteur. Après un bref contrôle dans son rétroviseur, William s'engagea dans le trafic.

       -Je serais ravi de répondre à vos questions mademoiselle, annonça-t-il sans quitter la route des yeux.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le samedi 03 avril 2010, 00:21:43
Quand William fit rugir le moteur de la voiture, Iaso sursauta, elle ne s’entendait pas à un tel bruit et ce dernier la prit pas surprise. Une fois engagé sur la route, William lui annonça qu’il serait ravis de répondre à ces questions.
La demi-déesse mit du temps avant de prendre la parole, elle était d’une part trop occupé à observer le paysage qui lui paraissait être digne d’un rêve, d’autre part, elle tenait à bien lui expliquait sa situation et à lui posait les questions les plus importantes en premier.

Après avoir fait le tris dans ces pensées, la jeune fille se tourna vers William Dolan et dit d’un ton on ne peut plus sérieux.

-Comme vous l’avez surement devinée, je ne viens pas de ce monde ou tout du moins, je ne suis pas de cette époque. Vous devez peut-être connaitre au moins de nom les dieux de l’olympe, ces derniers semblent avoir disparu ou être en sommeil, j’aimerais, si cela est possible, que vous me disiez depuis combien de temps ils ne sont plus présents. Si je vous demande ça, c’est qu’il se trouve que j’ai un grand rapport avec ces dieux, en effet je suis la petite fille du dieu Apollon, si vous n’ avez jamais entendu parler de moi, cela est normal, même à l’époque où les dieux étaient très présents sur terre, je n’étais pas trop connu.

Iaso arrêta de parler, laissant à son compagnon le temps d’assimiler l’énormité de ce qu’elle venait de dire, Iaso craignait la réaction de William, elle craignait qui la prenne pour une folle et la laisse seule dans ce monde qui avait décidément bien changé. Après quelques minutes, la jeune demi-déesse reprit:

-Je suis une demi-déesse, mon domaine c’est la guérison, au moment où vous m’avez trouvé, je venais de soigner l’autre jeune homme, je vous ai mentit car je craignais que vous ne me croyiez pas, d’ailleurs je le crains toujours, mais le monde a trop changé pour que je tente de le comprendre toute seule. Si je vous avoue tout cela, c’est que j’ai peur de ce monde, j’ai peur de la puissance que semble avoir obtenue les humains, oui une demi-déesse à peur de vous, cela peut vous paraitre ridicule, mais imaginée que vous vous réveillez dans un monde qui n’a rien à voir avec celui que vous connaissiez, que ceux que vous preniez pour des êtres inférieurs, sans vouloir vous vexer, je veux dire par inférieur qui ne possède une puissance plus faible, donc des êtres inférieurs qui se retrouvent avec une puissance proches des dieux. Vous avez créé des machines qui volent, qui se déplacent à une vitesse ahurissante, je pari que vous avez créé des choses merveilleuses, mais je connais bien les humains, je paris que vous avez aussi crée des choses affreuses, des armes à la puissance dévastatrices inimaginables.
Enfin, je n’ai pas la puissance pour changer tout cela, je doit donc m’habituer à ce monde et j’espère grandement que vous m’aiderez.


Iaso s’arrêta un moment, elle venait de tout lui dire, de lui confier ces craintes, en bref, elle se remettait complètement à lui, elle espérait avoir fait le bon choix, mais que faire d’autres, évoluer dans un monde inconnu sans en connaitre les lois et les choses qui le régissent, cela ne lui paraissait pas une bonne idée. Elle avait besoin de comprendre ce monde et William pouvait l’aider. Iaso était sûre qu’il possédait toutes les réponses aux nombreuses questions qu’elle se posait.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le mardi 06 avril 2010, 18:59:40
       William resta interdit devant ces paroles pour le moins... troublantes. Il essaya de s'imaginer, avec un petit sourire en coin, la réaction d'une personne lambda qui entendrait ce genre d'énormités. Il l'emmènerait sans aucun doute à l'asile de fou le plus proche ou alors il lâcherait un simple « mais bien sûr » dubitatif et abandonnerait la dame sur le trottoir. Mais William n'était pas vraiment une personne lambda quand il s'agit de terra. C'est pour cette raison qu'il gratifia Iaso d'un sourire rassurant avant de se concentrer de nouveau sur la route.

       -Pour répondre à votre première question, les dieux de l'olympe ne se sont pas montrés depuis environ 2200 ans, calcula-t-il rapidement.

       William n'en savait rien mais il le supposait puisque le déclin de la Grèce antique se situe dans les alentours du 2e siècle av. J.-C. Sur terra, il y avait bien sûr le mont olympe où ces pseudo-dieux étaient sensés se trouver mais le révéler à Iaso était impossible. Cela revenait à avouer qu'il était originaire de terra et pour l'instant ça ne servait pas ses intérêts. C'était un atout qu'il pourrait utiliser plus tard.

       -Ce que vous venez de me révéler, je vous conseille d'éviter de redire ça à quelqu'un d'autre ou il vous prendrait pour une folle. Sans vouloir vous vexer, ajouta-t-il en reprenant la formule que Iaso avait elle-même utilisée. Vous avez raison à propos des humains. Nous avons créé des merveilles et des choses que vous pourriez qualifier d'affreuses. C'est notre nature.

       Alors que Dolan venait de finir sa phrase, la clarté du soleil s'éteignit brusquement. La voiture avait pénétrée dans le parking souterrain du cabinet Dolan ; un immense building de prés de 50 étages. Bien sûr, l'entreprise n'occupait pas l'intégralité des étages. William en louait à d'autres sociétés étrangères ou les attribuait à ses partenaires et ses filiales.
       Quoiqu'il en soit, l'atmosphère qui régnait dans le parking pouvait être oppressante pour quelqu'un qui n'y était pas habitué. L'écho du moteur et le crissement des pneus sur le sol laqué étaient les seuls sons qui perçaient le silence du parking. L'avocat se gara à sa place habituelle et sortit de la voiture. Le moteur arrêté, le silence était total. William ouvrit la portière de Iaso et offrit son bras à la dame avec un sourire avenant.

       -A propos, si vous êtes une demi-déesse je suppose que vous avez d'autres... pouvoirs que la guérison, n'est-ce pas ?

       William voulait savoir si la jeune fille serait capable de se défendre. Lorsque l'on a à faire avec la magie, on est jamais trop prudent.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le jeudi 08 avril 2010, 23:21:21
Plus de deux millénaires, voilà qui fait beaucoup de temps, je comprends mieux pourquoi tout a autant changé. Il semblerait par contre que les hommes n'ont pas changés, ils ne sont pas assagis.

Quant la voiture s'engagea dans le parking souterrain, Iaso ne fut pas trop surprise par le silence qui y régnait, elle avait vécu presque toute sa vie dans un temple où le silence était le mot d'ordre, par contre l'ambiance souterraine la fit frissonné, Iaso n'aimait pas les lieux où elle ne pouvait pas voir le ciel. Quant William lui présenta son bras, elle le prit avec un certain empressement avant de lui répondre:

-Ne vous inquiétiez pas, je ne compte pas dire tout cela à la première personne venue, je me doute bien qu'il me prendrai pour une folle, d'ailleurs je m'étonne que vous me croyez aussi facilement, pourquoi vous ne me prenez pas pour une folle vous ?

Iaso trouvait en effet bizarre que William la croit aussi facilement, elle aurait pensé qu'il demanderait des preuves, une démonstration de ces pouvoirs. Mais non, il l'avait cru comme ça.

-Sinon pour répondre à votre question, non je n'ai pas d'autres pouvoirs que celui de pouvoir effectuer des guérisons miraculeuses, je ne suis qu'une demi-déesse et je n'ai donc qu'un seul domaine.


C'était en partie un mensonge, Iaso disposait d'un autre pouvoir, celui de ressusciter les morts, mais elle ne voulait pas le dire à William, elle s'était promie de ne pas ramener les morts à la vie et même si Hades semblait avoir disparu, elle ne comptait pas revenir sur sa promesse. Le fait de le dire à William pouvait, d'une manière ou d'une autre, pousser William à lui demander de ramener quelqu'un en échange d'aide ou information et cela, elle ne le voulait pas.     
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le lundi 12 avril 2010, 15:18:44
       William la gratifia d'un sourire éclatant. Plein d'humour et mystérieux à la fois.

       -Je n'ai jamais dit que je vous croyais, fit-il d'une voix presque enthousiaste. La vérité ne m'importe peu. Ce qui compte c'est comment on la défend.

       Sur ces mots, il entraina la jeune fille à travers le parking. William poussa un porte en verre et s'arrêta devant les portes d'un ascenseur. Au bout de quelques secondes les portes en fer s'ouvrirent pour laisser passer le couple. Il devait y avoir une bonne soixantaine de boutons sur le tableau de commande de l'ascenseur. William pressa l'un de ceux qui était placé le plus haut et l'ascenseur se mit en branle avec une petite secousse. L'ascenseur s'arrêta quelques secondes plus tard et les portes s'ouvrirent sur un hall lumineux où des employés en costume s'égaillaient de ci, de là. Quelques personnes entrèrent dans l'ascenseur et tous saluèrent Dolan avec force enthousiasme. Celui-ci leurs répondit avec un sourire. Puis les gens jetèrent un petit coup d'œil à Iaso avant de regarder droit devant eux sans poser de questions. Le manège dura pendant quelques minutes. Les employés entraient et sortaient de l'ascenseurs en saluant Dolan à chaque fois.

       Finalement, l'ascenseur s'arrêta à un étage qui ne pullulait pas de monde. A travers une cloison en verre ou pouvait voir une salle éclairée par un plafond lumière. La pièce était spacieuse, égayée par quelques plantes vertes et des meubles ouvragés qui contrastaient avec la modernité du lieu. Des fauteuils et des sofas étaient installés dans un configuration impeccablement ordonnée. Au fond, une grande porte à double battant donnait sur un cabinet dont cette pièce ne semblait être que l'antichambre. Un bureau était installé près de la porte où une jeune femme, devant un ordinateur, pianotait sur son clavier et jouait avec un stylo qu'elle faisait tenir en équilibre entre sa lèvre supérieur et son nez. Si ce n'était la grimace qu'elle devait faire pour maintenir le stylo en l'air, on devinait aisément que cette femme était magnifique. Ses longs cheveux noirs et raides cascadaient sur ses épaules en une régularité et une symétrie quasi géométrique. Ses deux yeux noirs et brillants lui donnaient un air enfantin et innocent. Elle était l'exact opposé de William.
       La jeune fille fut tirée de sa rêverie lorsque William ouvrit la porte en verre qui les séparait de la pièce.

       -Bonjour mademoiselle Saori, fit William en se retenant difficilement de sourire.

       La dénommé Saori répondit à ses salutation avec enthousiasme, ne prêtant aucune attention au stylo qui s'écrasa sur le sol lustré. Voyant que son patron était accompagné d'une dame habillée de vêtements plutôt… singuliers, elle la salua également avec ce même enthousiasme, sans se démonter.

       -Monsieur Dolan, l'interpella-t-elle. Wasaki de la comptabilité veut s'entretenir avec vous d'un sujet très urgent.

       William soupira et se tourna vers Iaso.

       -Je vous laisse aux bons soins de mademoiselle Saori si vous le voulez bien, fit Dolan d'un air ennuyé. J'en ai pour quelques minutes.

       Saori sortit de son bureau et décocha à Iaso un sourire éclatant de vie. Elle attendit sagement que William se retire, les main croisées devant elle. Et lorsqu'il eut disparu derrière la porte à double battant, le sourire de Saori s'élargit – si s'était encore possible – et elle s'inclina devant l'hôte de Dolan.

       -Je m'appelle Niji Saori, fit-elle comme une mascotte présenterait le nom d'un nouveau parc d'attraction. Et vous comment vous appelez-vous? D'où venez-vous? Qu'est-ce qui vous ferait plaisir? Nous avons du thé, du café ou des boissons fraiches. Mais vous avez peut-être faim?

       Sans attendre les réponses à toutes ses questions assommantes, elle présenta à Iaso un fauteuil où elle pouvait prendre ses aises.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le samedi 01 mai 2010, 00:27:40
Alors qu'elle se trouvait dans cet étrange pièce qui bouge et qui permet, si elle ne se trompait pas, de se déplacer, Iaso réfléchissait à la phrase de William, elle n'arrivait pas à la comprendre, pour elle, la vérité est quelque chose d'absolue, de sûr, quelque chose d'immuable et qui ne peut être modifiée. Cependant, alors que des gens entraient et sortaient de l'ascenseur en saluant William avec enthousiasme, Iaso se remémora le travail de  William. Il était avocat et donc pour lui, la vérité n'est ce qui ressort à la fin d'un procès.

Enfin, son compagnon et elle finirent par sortir de cette bien étrange pièce pour entrer dans une autre pièce ou ne se trouvait qu'une seule personne. Cette personne se révéla être une magnifique jeune femme qui salua elle aussi William avec enthousiasme. Après l'avoir aussi salué de la même manière, elle avertie William que quelqu'un voulait s'entretenir de toute urgence avec lui.

Après que William se soit retiré en prévenant Iaso qu'il n'en avait pas pour longtemps, la dénommé Saori s'inclina tout en questionnant Iaso.

Iaso réfléchit un petit moment tout en s'asseyant sur le fauteuil que lui proposa la demoiselle. William lui avait conseillé de ne pas dire qui elle était et d'où elle venait, de toute manière, elle ne contait pas tout dire à cette jeune femme. Elle décida donc de se faire passer pour l'amnésique qu'elle avait commencé à jouer quant elle avait vu l'avocat.

-Je me nomme Iaso, par contre je crains de ne pas pouvoir répondre a votre deuxième question, j'ai perdu la mémoire et monsieur Dolan m'a proposé son aide. Sinon j'accepterais bien volontiers une boisson, auriez vous un jus d'orange, je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas bu, de même si vous avez quelque chose à grignoté, je me ferais une joie de l'engloutir. :dit-elle avec un sourire.

Effectivement, cela faisait un long moment que la demi-déesse ne s'était pas restauré et même si elle résistait bien mieux que les mortels à la faim, elle n'était pas une pure déesse et elle aussi avait besoin de se sustenter.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le samedi 01 mai 2010, 14:58:56
       Niji ne fit aucun commentaire. Elle connaissait William depuis un bon moment maintenant et elle savait que la charité ne faisait pas partie de ses qualités. La secrétaire jaugea Iaso du regard, essayant de déceler un indice qui lui révèlerait pourquoi maitre Dolan avait ramassé une amnésique en robe de bal. Elle eut un froncement de sourcil presque imperceptible, puis un autre de ses sourires radieux vint illuminer son visage.

       -Vous avez de la chance. Monsieur Dolan n'en a pas l'air mais il est très gentil avec ceux ou celles qu'il estime, annonça-t-elle avec une certaine fierté.

       En effet, Dolan criait sur la plupart de ses employés sauf elle. Mais, il faut dire aussi qu'elle ne lui avait jamais donnée de raisons de le faire. Certaines mauvaise langues murmuraient à qui voulait l'entendre que c'était parce qu'elle lui offrait ses charmes mais ce n'était que des ragots. Dolan n'avait jamais essayé de lui faire des avances déplacées, ni de la séduire.
       Et pour cela, elle adorait William et fermait les yeux sur tout ce qui pourrait ternir son image et ce malgré la très mauvaise réputation de Dolan dans la ville.

       -Il va surement essayer de trouver quelqu'un qui vous connait ou qui pourra dire ce qui vous est arrivé, lui assura Niji tout en fouillant dans une armoire.

       Elle revint ensuite vers la demi-déesse avec un bol rempli de divers gâteaux apéritifs et un verre de jus d'orange. Après avoir déposé le tout sur la table basse devant Iaso, elle s'assit près d'elle et piqua une cacahuète. Niji lui glissa un sourire complice et goba l'arachide.

       -William est très gentil, il s'occupera bien de vous, assura-t-elle de nouveau.


       -Elle n'est absolument pas dangereuse donc je pense que cela ne sera pas nécessaire, assura William à l'homme de main qu'il avait au téléphone. Une simple cellule suffira mais prévoyez des attaches au cas où... … … Très bien. Je vous l'amène dans quelques minutes.

       L'avocat raccrocha le combiné du téléphone et prit une grande inspiration. C'était une chance que sa secrétaire lui ait donnée, en toute ignorance, un prétexte pour laisser Iaso un petit moment. Il lui fallait préparer le moment où il allait la capturer. Connaissant Saori, elle devait s'occuper à merveille de son hôte. Cette jeune femme était sociable et vive d'esprit, il ne lui manquait que le recul pour être véritablement brillante. Recul qui lui permettrait de juger quelqu'un objectivement, et pas seulement en fonction de tout ce qui ne concerne que sa petite personne. Ce "manque" faisait de Niji une employée et une secrétaire parfaite. Sa fidélité et son dévouement était sans failles. "On ne mords pas la main qui vous nourrit" comme dit le proverbe

       William s'apprêtait à sortir de son bureau pour retrouver les deux femmes mais il avisa que même la porte fermée, on entendait ce qui se disait de l'autre côté. Il n'était pas un voyeur de nature, ni un indiscret mais il réussit à se convaincre qu'il valait mieux rester écouter pendant quelques minutes. Par pur soucis de stratégie bien entendu.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le samedi 01 mai 2010, 23:43:13
-Effectivement, Monsieur Dolan est quelqu'un de gentil, dès qu'il m'a trouvé, il m'a tout de suite proposé son aide.

Parfait, elle n'a vu que du feu à mon mensonge.

Iaso était contente, comme elle le pensait, William était quelqu'un de gentil, cette jeune femme n'arrêtait pas de le lui répéter et puis elle avait bien remarqué comment les gens saluer Dolan, pour avoir des salutations aussi enthousiastes, il fallait être quelqu'un de très apprécié.

Quand Niji lui apporta le bol remplis de gâteaux et le verre de jus d'orange, Iaso poussa un profond soupir, enfin elle allait pouvoir se restaurer. C'est donc avec un certain empressement qu'elle se mis à picoré les différents gâteaux qui se trouvaient dans ce bol. Iaso pris cependant le temps de bien les goutés, car il faut dire que pour elle, tous ces mets lui étaient inconnus.     

Pendant les longues minutes qui lui furent nécessaire pour finir sa dégustation, Iaso ne prononça aucune parole, cherchant à reconnaitre les ingrédients qui passaient par son palet. Enfin quand elle eu finie tous les gâteaux qui se trouvaient dans le bol, Iaso remercia chaleureusement Niji et se mit à sirotée son verre de jus d'orange.

Alors qu'elle venait de prendre une longue gorgée, Iaso se leva et se dirigea vers l'ordinateur qu'utilisait la secrétaire quant Iaso et Willian étaient rentrés dans la pièce. Cette étrange appareil attisait la curiosité de Iaso et cette dernière se demandait à quoi il pouvait bien servir.
Après quelques secondes qui durent faire passer Iaso pour une folle aux yeux de Niji Saori car la demi-déesse regardait l'ordinateur sous toutes les coutures. Iaso demanda :

-Cela risque de vous paraitre bizarre, mais je ne me souviens plus à quoi sert cet objet, pourriez-vous me rappeler quel est sa fonction et si cela vous est possible, me faire une démonstration.   

En posant cette question, Iaso se doutait bien qu'elle passerait pour quelqu'un de vraiment bizarre, mais la curiosité était vraiment trop forte.
La demi-déesse espérait donc que Niji passe autre la bizarrerie de sa question et lui montre à quoi servait cet appareil.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le dimanche 02 mai 2010, 13:55:55
       Niji observa Iaso avec une certaine appréhension. Elle n'aimait pas trop qu'on approche de son ordinateur. Certes, il s'agissait d'un ordinateur portable qui appartenait théoriquement à la société de Dolan mais elle l'avait quelque peu personnalisé ; par exemple, une photo de son fiancé s'étalait sur tout l'écran.
       L'inquiétude fut chassée par de l'étonnement lorsqu'elle vit que la jeune fille regardait l'ordinateur comme si c'était la première fois qu'elle en voyait un. Mais vu qu'il s'agissait d'une amnésique ce n'était pas si surprenant qu'elle ait oubliée ce genre de choses.

       Enfin, Iaso reporta son attention sur Niji qui continuait de l'observer comme on regarde une enfant s'amuser avec un jouet. Elle lui posa alors la question qui semblait lui bruler les lèvres : comment ca marche?

       Niji avait l'air de s'amuser comme une folle. Son éternel sourire radieux gravé sur son beau visage, elle se leva et passa rapidement une main sur son tailleur pour le défroisser.

       -Je comprends tout à fait, assura la secrétaire.

       Elle contourna son bureau pour s'asseoir sur son siège et invita Iaso à regarder sur l'écran. Saori ne savait pas vraiment par où commencer. L'ordinateur est un outil et elle ne s'est jamais demandée comment elle pourrait le définir.

       -C'est une machine logique, expliqua Niji. Elle fait des calculs très rapidement et traite des informations. - Elle fronça les sourcils en avisant que ce qu'elle disait ne devait pas être très clair -. En fait, c'est comme un humain qui n'aurait aucune initiative, qui ne peut pas apprendre de ses erreurs mais qui calcule des milliards de fois plus rapidement que moi.

       Elle illustra ses propos en montrant la rapidité de la calculette puis elle ouvrit toutes sortes d'applications. Elle expliqua qu'elle pouvait grâce à l'ordinateur, discuter avec toutes sortes de gens à travers le monde, créer des images, chercher des informations sur le net, écrire au clavier beaucoup plus rapidement qu'à la main.

       Lorsqu'elle eut fini de décrire la plupart des services que pouvait offrir un ordinateur, William franchit la porte à double battant et gratifia Iaso d'un sourire attendrit. Elle était si adorable. Son ignorance de ce monde lui donnait un air candide. Il regrettait presque d'avoir vu son pouvoir. Il n'aurait pas été obligé de la capturer et ils auraient partagé peut-être plus de choses. Mais ce n'est pas le cas. Le pouvoir de guérison le rendrait tout puissant.

       -J'ai encore beaucoup de choses à vous montrer Iaso, fit Dolan. Nous y allons?
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le lundi 03 mai 2010, 02:56:40
Iaso était contente, la secrétaire se trouvait être compréhensive et c'est avec un empressement impressionnant qu'elle se mit à essayer d'expliquer à la demi-déesse le fonctionnement de l'ordinateur.

Au fur et à mesure des explications, Iaso se mit à sourire, de ce que disait mademoiselle Saori, la demi-déesse ne comprenait qu'une explication sur quatre, pourtant, elle voyait bien que Niji faisait de son mieux pour lui enseignait les possibilités de cette machine. Cependant, même si elle ne comprenait pas grand-chose, elle saisit l'essentiel, cette machine remplaçait des humains, elle remplaçait un mathématicien, un messager, un peintre et un érudit. Ce que Iaso ne comprenez pas, c'est comment cette machine faisait pour remplacer toutes ces personnes et surtout, comment cette machine fonctionnait.

Alors qu'elle allait demander à Niji si cette machine fonctionnait grâce à la magie, William fit son entrer dans la pièce et la demi-déesse décida de remettre sa question à plus tard. Quand Wiilliam lui dit qu'il avait encore beaucoup de choses à lui montrer, le sourire de Iaso s'élargir. En effet, la demi-déesse avait plein de questions à lui posait et comme lui était au courant de son état, elle n'aurait pas à faire attention à ce qu'elle demandait et pourrait parler librement. C'est donc avec un grand plaisir qu'elle répondit par l'affirmative à William et qu'elle remercia avec beaucoup d'entrain Niji pour son explication et pour les gâteaux qu'elle lui avait servie.

Enfin qu'en Iaso se retrouva seule avec William devant l'ascenseur, Iaso lui dit :

-Le monde a vraiment beaucoup changé, je ne m'en serais jamais sortie toute seule, vous êtes vraiment bien gentil de m'aider. Sans vous, je serais perdu William.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le lundi 03 mai 2010, 18:01:24
       Décidément, il allait finir par se sentir coupable si elle continuait à avoir l'air si adorable. A vrai dire, il se sentait déjà coupable mais ça ne changeait pas grand chose au résultat final. Niji qui ne se doutait pas que c'était la dernière fois qu'elle voyait Iaso, lui dit au revoir avec de grands signes de la main et force sourires radieux.
       Lorsque Dolan vit que Iaso se dirigait vers l'ascenseur, il la retint gentiment.

       -Nous n'allons pas prend cet ascenseur, lui confia-t-il.

       Il l'a guida le long du couloir et arriva sur une sorte de cloison à demi-dissimulée. Elle n'était pas visible au premier coup d'œil mais nul besoin d'être Sherlock Holmes pour l'apercevoir. William composa un code sur un cadran et les portes d'un deuxième ascenseur s'ouvrirent. Il était identique au premier sauf qu'il n'y avait pas de boutons, seulement une serrure dans laquelle Dolan introduit une clé. L'ascenseur se mit en marche et descendit à toute vitesse, sans s'arrêter une seule fois.
       Les portes s'ouvrirent avec un bruit de ferraille sur une antichambre. Deux hommes en costume noir gardaient l'unique porte qui protégeait l'accès au sous-terrain, car même si Iaso ne pouvait pas le savoir, le couple était bien à plusieurs mètres sous la surface. Sans un mot, les gardes ouvrirent la porte et William avisa que trois de ses hommes de main l'attendaient.

       Le complexe ressemblait à un immense hangar au fond duquel une arche en pierre laissait filtrer la lumière du jour ; le portail. C'est par ce moyen que Dolan amenait ses esclaves sur terre, et c'est dans ce hangar qu'il les stockait avant de les distribuer à leur nouveaux maitres. On pouvait voir des cages vides devant l'arche, mais aussi des dizaines de cellules toutes scellées par des barreaux, collées aux murs du complexe. Cela ressemblait à un pénitencier et c'est là que Iaso allait séjourner.

       -C'est elle, annonça Dolan avec un signe de tête. Saisissez-la!

       Sans aucune hésitation. Les trois malabars se dirigèrent vers l'infortunée pour la mettre hors d'état de nuire.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le mardi 04 mai 2010, 00:29:15
Alors cette drôle de pièce qui sert à monter ou descendre s'appelle un ascenseur.

C'est avec une confiance absolue que Iaso suivie Dolan vers l'ascenseur semi-dissimulée. La demi-déesse observait chaque geste de Dolan, là encore, elle essayait de comprendre le fonctionnement de cet appareil qui lui paraissait presque d'origine divine. Contrairement au premier ascenseur, celui-ci ne s'arrêta pas une seule foi avant d'atteindre sa destination finale. Quand les portes s'ouvrirent, Iaso sortit précipitamment, elle avait hâte que William lui montre toutes les choses de ce monde.

C'est donc avec un grand sourire qu'elle lança un bonjour aux personnes de la pièce avant de voir dans quel genre d'endroit elle était tombé. A la vue justement de cet endroit, l'humeur de la demi-déesse s'assombrit d'un seul coup, en effet, les lieux se trouvait être une sorte de prison, les côtés droit et gauche de la pièce abritaient des cellules et au centre se trouvait des cages et derrière ces cages, donc au fond de la pièce, se trouvait une grande arche de pierre qui laissait apercevoir la lumière du jour.

Même si Iaso était resté une grande gamine, elle n'était pas idiote et elle compris en quelques secondes pourquoi William l'avait conduite ici. Ce dernier était intéressé par son pouvoir et voulait donc la capturer. L'ordre qu'il donna ensuite aux trois hommes qui se trouvaient dans la pièce finie par convaincre Iaso que William avait simulé la gentillesse. Son unique but depuis le début avait été de la capturer.

Alors que toute personne normale aurait tenté de fuir, Iaso se laissa attraper et mettre en cellule par l'un des malabar. La raison pour laquelle Iaso ne tenta pas de fuir était très simple, elle savait qu'elle n'avait aucune chance de rester libre, toutes les sorties étaient bouchées et elle ne se voyait pas mettre hors d'état de nuire six hommes, de plus, elle haïssait la violence et préférait encore se laisser capturer que frapper quelqu'un.

Une fois en cellule, la demi-déesse observa fixement celui qui avait orchestrés sa capture, elle se demandait exactement à quel moment il avait décidé de la capturer, est-ce dès qu'il l'avait vu ou plutôt quand elle lui avait parlé de son pouvoir. A force de réflexion, Iaso arriva à la conclusion que William avait joué la comédie depuis le début et qu'il avait dû la voir soigner le garçon car en réfléchissant, il n'avait pas vraiment eu l'air surpris quand elle lui avait révélé son identité.   

-Alors ,lança-t-elle à Dolan. J'imagine que tu comptes utiliser mon pouvoir pour t'enrichir ou une chose comme ça. Sache juste une chose, je ne soignerai aucune des personnes que tu me montreras, tout le monde à droit aux soins et il n'est pas juste que je soigne que les personnes qui seront en mesure de te payer.

Iaso n'ajouta rien d'autre, lui dire qu'il l'avait extrêmement déçu n'apporterait rien, de plus, Iaso se doutait bien que ça ne lui ferait ni chaux ni froid. Au vu du nombre de cellules et de cages, la demi-déesse avait compris que ce n'était pas la première fois que William emprisonnait une personne. 
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le mardi 04 mai 2010, 19:00:13
       William ne répondit pas. Il demanda à ses sbires d'attacher la jeune fille. L'un deux acquiesça et ficela les poignet de la jeune fille avec fermeté mais sans brutalité excessive, car il savait que son patron ne tolérait pas la violence gratuite. Une fois les poignets liés, il les fixa sur une boucle en fer qui dépassait du mur de la cellule. Lorsqu'il eut fini son office, Iaso était entravée, les bras au-dessus de sa tête. Le garde se retira en lançant un dernier regard à la demi-déesse, que Dolan ne vit pas. Un regard libidineux et plein de promesses.

       -Disposez, ordonna Dolan aux hommes qui disparurent aussitôt.

       William n'avait pas regardé Iaso depuis qu'il avait donné son premier ordre. Un masque d'impassibilité sur son visage, il entra dans la cellule et vint s'adosser sur le mur près de la jeune fille. Il était si proche qu'elle pouvait presque le toucher, voir le frapper. Mais elle n'en ferait rien, William le savait. Tout comme elle ne laisserait pas mourir quelqu'un juste devant elle, même s'il a payé pour sa vie.

       -Tu imagines bien, acquiesça enfin Dolan. Plusieurs choix s'offrent à moi. Je pourrais te vendre une fortune en tant qu'esclave mais il faudrait préalablement te briser. Je suppose que tu sais ce que ça veut dire. C'est plus facile qu'on ne croit de briser la volonté et la fierté de quelqu'un.

       William avait pensé à cette possibilité. Il savait comment faire. Il savait utiliser les faiblesses de l'esprit et le réduire à néant par la douleur mais il n'avait pas le cœur de faire ça à Iaso. Et ce même s'il refusait de se l'avouer. Pour lui il s'agissait juste d'une erreur stratégique.

       -Ou bien, je peux te conserver ici et t'obliger à soigner toutes la vermines qui aura assez d'argent pour s'offrir la grâce de ton toucher, continua Dolan avec une pointe d'humour.

       William se mit face à Iaso et prit son visage dans sa main. Il lui souleva le menton, l'obligeant à regarder les deux émeraudes glacées qui lui servaient d'orbites. Son pouce lui caressa la joue et vint finir sa course sur la pulpe de ses lèvres. Puis, satisfait, il la gratifia d'un sourire indéchiffrable.

       -J'ai toutefois une bonne nouvelle, déclara-t-il. J'ai choisi la deuxième option pour toi.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le mardi 04 mai 2010, 21:12:19
Quand William demanda à un de ses hommes de l'attacher, Iaso fut surprise, elle était déjà prisonnière, la cellule était suffisante, ce n'était pas la peine de la ficeler, elle ne se considérait pas suffisamment dangereuse pour mériter de telle mesure de sécurité. Cependant, elle se laissa entravé, n'opposant aucune résistance au garde qui lui lança un regard libidineux une fois son office terminé. Iaso n'accorda que l'indifférence à ce regard, c'était la meilleure chose à faire pour qu'il la laisse tranquille. De toute manière, s'il voulait vraiment faire ce qu'il voulait-elle, elle n'était pas à position de l'en empêcher.

Après que William est congédié ses hommes, ce dernier pénétra dans la cellule de la demi-déesse et se plaça à ces cotés. Il lui expliqua les possibilités qui s'offraient à lui, à savoir, soit la brisé puis la vendre au plus offrant, soit la gardé ici et l'obliger à soigner les gens qui pourront s'offrir ces soins. Iaso espérait qu'il choisisse la deuxième solution, elle avait déjà vu des esclaves rebelles se faire briser et elle ne voulait pas subir les mêmes horreurs que ces malheureuses.

Quant Dolan vient prendre le visage de la demi-déesse dans sa main et qu'il la força à regarder ses yeux. Iaso cru voir de la pitié dans le regard de William, même s'il voulait gagner de l'argent grâce à elle, il ne semblait pas près à tout pour la forcer à obéir. C'est toutefois avec un soupir de soulagement qu'elle tenta d'étouffer que Iaso accueillit la déclaration de William. Au moins, elle était sûre de ne pas trop souffrir.

Cependant, il restait un point à éclaircir et William semblait l'avoir oublié ou mis de coter, la demi-déesse lui avait dit qu'elle ne contait pas soigner les personnes qui lui présenterais et même si elle était une déesse de la guérison, rien ne la forçait à soigner une personne si elle n'en avait pas envie. Elle reprit donc la parole pour ré-avertir William:

-Je te l'ai dit, je soignerais aucune personne qui viendra se présenter à moi tant que je serais prisonnière, ne croit pas  que je buffle, je suis vraiment prête à laisser des gens mourir devant moi s'il le faut. Me garder prisonnière ici ne t'apportera rien, tu perds ton temps William.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le jeudi 06 mai 2010, 22:22:35
       L'expression de Dolan se fit plus froide. Il accueillit la déclaration de Iaso avec un silence glacial et lui jeta un regard implacable. Elle n'avait pas compris sa situation ou bien elle tentait de préserver les derniers vestiges de sa fierté. Quelques soient ses espoirs ou bien ses désirs, il fallait qu'elle comprenne qu'ils n'avaient plus d'importance dorénavant. L'unique volonté des esclaves de Dolan est de le servir.

       -Voyons Iaso, tu peux bien faire cela pour moi, fit-il d'un air enjoué. Il n'y a même pas cinq minutes, tu me trouvais très gentil. Ce que je suis d'ailleurs.

       Un sourire vint éclairer son visage et il entreprit de détacher les cordes qui entravait la jeune fille. Elle ne représentait décidément, aucune menace pour lui et c'est plus agréable comme ça. Dolan n'aimait beaucoup celles qui se débattent inutilement.

       -Je suis même prêt à t'accorder quelques privilèges si tu m'obéis, concéda-t-il en levant les yeux aux ciels, comme s'il lui octroyait une énorme faveur. Un repas, des vêtements, une cage plus grande, une nuit de moins en compagnie des gardes... et plein d'autres choses.

       Dolan bluffait. Il ne permettrait jamais qu'un de ses hommes la touche mais il savait par expérience que les femmes était terrorisées à l'idée d'être violer. Le juriste n'appréciait pas trop son rôle de grand méchant esclavagiste sans cœur mais ça fonctionne. C'est la dernière carte de Dolan, la dernière avant qu'il ne soit obligé de dresser cette adorable jeune fille. Il était très bon pour ça mais c'est uniquement parce qu'il n'en tire aucun plaisir. Quelques connaissances en psychologie, du self-control et on pouvait modeler une personne à sa guise grâce à cet outil merveilleux et indispensable qu'est la douleur.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le vendredi 07 mai 2010, 01:24:16
Le petit éclat de pitié qu'Iaso avait aperçu dans le regard de William venait de disparaitre, a priori, la déclaration de la demi-déesse n'avait pas plut à son ravisseur et le regard de ce dernier affichait à présent qu'un air déterminer. Le jeu était fini et l'avocat abattait ces dernières cartes avant de passer aux choses sérieuses avec la jeune déesse.
Pendant que William était en train de la détacher, Iaso répondit d'un ton qui se voulait légèrement moqueur à la déclaration de l'avocat.

-C'est vrai, il y cinq minutes, je vous trouvais fort gentil Maitre Dolan, cependant, il y a cinq minutes, tu n'étais pas, pour moi, une personne qui voulait se servir de moi comme esclave. Et quand tu dis que tu es toujours gentil, j'imagine que nous n'avons pas les mêmes références quand au fait d'être gentil. Pour moi, retenir une personne contre son gré et l'enfermer dans une cage n'est pas gentil.
 
Même si Iaso affichait extérieurement un air de défi, intérieurement, elle tremblait de peur, le sous-entendu comme quoi elle servirait de distraction aux gardes ne lui avait pas échappé et après le regard plein de promesse que lui avait lancé l'homme qui l'avait attaché, Iaso se retrouvait terrifiée. La demi-déesse avait vu quels dégâts les viols pouvaient provoquer et si Iaso pouvait soigner les blessures physiques, elle ne pouvait pas réparer les blessures de l'esprit.
Ors, malgré toutes ces menaces et promesses, la semi-déesse ne voulait toujours pas coopérer. Comme son père, Iaso considérait que ces pouvoirs devaient être mis à la disposition de toutes personnes en ayant besoin, ils ne devaient pas être réservés qu'à quelques élus. 
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le dimanche 09 mai 2010, 15:57:48
       -Zetsu! Appela William à travers les barreaux de la cellule.

       Tandis qu'un bruit de pas répondit immédiatement à l'appel de William, ce dernier jaugea sa prisonnière du regard, comme s'il essayait de savoir combien de temps elle tiendrait sous la torture. Puis un homme noir avec une petite moustache apparut dans le couloir, face à la cellule.

       -Va dans la réserve et apporte moi l'Agiel, ordonna l'avocat sans prendre la peine de baisser le ton. N'y touche pas. Ramène-le dans sa boite.

       L'homme hocha simplement la tête et s'en alla. William sortit un petit canif de sa poche. Il sortit la lame avec calme, sans trahir ses émotions. Son arme à la main, il s'approcha de Iaso, la rabattant contre un mur.

       -Tu as raison, concéda-t-il. Je ne suis pas quelqu'un de gentil. Mais sache que je ne suis pas méchant non plus. Mes actions sont au-delà du bien et du mal. Elles sont simplement logiques.

       Le jeune homme tendit la main et posa la pointe de son couteau sur sa paume. Il exerça une légère pression jusqu'à ce que la pointe de la lame devienne rouge. Puis, sans perdre son expression indifférente, il rangea enfin son instrument dans sa poche. L'entaille n'était pas profonde, mais suffisante pour créer un petit filet de sang qui s'écoulait sur les doigts du blessé.

       -Je te laisse une dernière chance Iaso, fit-il d'un ton menaçant. Soigne ça – il tendit sa paume vers la demi-déesse -. Si tu refuses, nous commencerons la destruction de ton être. Et je te garantis que ça ne sera pas sans douleur. De plus, quoique tu décides, j'aurai ce que je veux. Prends la décision la plus logique mon amie.

       Iaso ne pouvait pas le soigner. C'était impossible. Le pouvoir de William l'empêchait d'être sensible à toute forme de magie, même la magie curative. C'est dommage, car Iaso aurait pu lui servir personnellement, mais le pouvoir de Dolan bien que passif, lui donnait de nombreux avantages qui palliaient à ce défaut.
       Comme on dit, c'est l'intention qui compte et si Iaso essayait de le soigner, il tiendrait parole. En effet, le juriste considérait que si elle soignait quelqu'un qui l'avait séquestré et réduit à l'esclavage, alors elle soignerait de pauvre bougres qui ont payés pour ça. Tout cela n'était qu'un test.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le mardi 11 mai 2010, 01:37:24
L'avocat ne plaisantait plus, il appela un de ces hommes pour lui demander un objet qu'Iaso ne connaissait pas, un Agiel. Au vu du regard que lui porta William, elle se douta bien vite que ce dernier devait être un objet de torture. Ainsi elle allait être torturé jusqu'à que son esprit abandonne la bataille et qu'enfin elle obéisse. D'ailleurs, la demi-déesse crut que la torture allait commencer immédiatement car William sortie un petit couteau de sa poche et bloqua la jeune femme contre un des murs de sa prison.
 
-Tu as raison, je ne suis pas quelqu'un de gentil. Mais sache que je ne suis pas méchant non plus. Mes actions sont au-delà du bien et du mal. Elles sont simplement logiques.

Voilà, une façon de pensée qui ne surprit pas Iaso, beaucoup des pires personnes sur terre ne se pensaient pas être méchants, certains pensaient même œuvrer pour le bien. Mais entendre dire que l'on été ni méchant ni gentil, mais simplement logique était une première pour la demi-déesse. C'est quand il planta la lame de son canif dans la paume de sa main qu'Iaso fut surprise, elle pensait qu'il allait la torturer avec cet objet, elle ne comprenait donc pas pourquoi il se blessait lui-même. L'explication vins bien vite, William lui laissait une dernière chance, soit elle le soignait et donc acceptait de se soumettre, soit il détruisait son esprit et elle se retrouverait à lui obéir.

Iaso mis du temps avant de lui répondre, comme William lui avait dit, quoiqu'elle décide, dans tous les cas, il en sortirait gagnant. La seule chose que pouvait faire la demi-déesse était : soit s'épargner des souffrances et capituler de suite, soit continuer à suivre son idée pour garder son honneur sauf et souffrir pour finir par obéir quand même. Iaso savait qu'elle ne supporterai pas longtemps la douleur, elle n'était pas une déesse et donc elle soufrait comme tout autres mortels. Le choix ne fut pas trop dur à prendre, il fut dicté par la logique, dans tous les cas, elle finirait par obéir alors autant s'épargner des souffrances inutiles.
 
Prenant la main de William pour la soigner, la demi-déesse eu cependant une autre idée, enfin une idée, disons qu'elle allait essayer de marchander avec l'avocat.

-Je veux bien t'obéir, cependant, en échange de mon obéissance, je veux plusieurs choses. En premier je veux qu'aucun mal ne me soit fait. Ensuite, je veux pouvoir aller librement là où je veux, je te jure que je ne tenterai pas de m'enfuir, tu peux me faire surveiller si tu veux. Je ne t'obéirais que sous ces conditions, si tu refuses, je te fais la promesse que tu ne ressortiras pas gagnant et que mon pouvoir t'échapperas complètement et définitivement.

Iaso n'avait pas encore commencé à guérir la main de William, elle attendait d'abord sa réponse, réponse qui allait décider de la suite des évènements.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le mardi 11 mai 2010, 17:55:31
       William hésitait. Toutes les fibres de son être lui criait que la menace de Iaso n'était que du bluff. Malgré tout, il aurait accédé à ses requêtes si la dernière n'avait pas été aussi aberrante. Ne pas lui faire de mal, pourquoi pas. Mais la laisser en liberté, c'était hors de question.
       Des pas s'approchèrent de la cellule et sans rien répondre, William dégagea sa main et se tourna vers son gorille qui lui avait ramené ce qu'il avait demandé. L'avocat prit la petite boite à travers les barreaux et l'ouvrit. Ce qui était à l'intérieur n'avait rien d'impressionnant ; il s'agissait d'une tige en cuir rigide, longue de 10 cm. Dolan s'empara de l'instrument et rendit la boite.

       -Voici un Agiel, expliqua William en brandissant l'objet sous ses yeux. Il s'agit d'un artefact que j'ai "trouvé" sur terra. C'est un instrument de torture assez spécial en vérité car il procure autant de douleur à la victime qu'au bourreau... En théorie. Il est utilisé par une bande de folles qui sont élevées depuis toutes petites sous les tortures les plus infâmes. Ces femmes deviennent ensuite les tortionnaires plus douées qui aient existé, car elles ressentent et ont déjà ressentie tout ce qu'elles font à leur victime.

       Dolan ne prit pas la peine de lui en révéler plus. L'Agiel provoquait des douleurs insupportables par un simple contact. Il n'avait jamais ressenti les effets de l'instrument car c'était impossible mais les personnes qui avaient essayées de les décrire avaient toutes ressenties un mélange de brulure et d'électrocution. Sans parler des douleurs infligées par les blessures, car l'Agiel n'était pas seulement un objet de torture, il s'agissait aussi d'une arme. Il pouvait trancher, briser et tuer.

       William s'approcha de Iaso et la coinça de nouveau contre un mur. Il posa doucement l'Agiel sur son corsage et le vêtement se mit à roussir, sans pour autant prendre feu. Il fit glisser l'instrument jusqu'au niveau de son nombril en faisant attention de ne pas toucher la peau. La robe se déchira au passage de la tige en cuir comme si c'était un couteau chauffé au rouge. Sans explication, il poussa négligemment les pans de la robe qui tenaient encore sur ses épaules jusqu'à ce qu'ils pendent le long de ses hanches.

       -N'y vois rien de vicieux ma précieuse petite fleur, glissa-t-il avec un sourire. Mais je préfère voir ce que je fais. Tes conditions sont inacceptables et bientôt les seuls exigences que tu auras seront une caresse ou un mot gentil de ton cher maître.

       Sans douceur, il attrapa Iaso à la gorge pour qu'elle ne tombe pas et lui enfonça l'Agiel dans les côtes. Il poussa un peu plus et un craquement sourd se fit entendre lorsque la côte céda sous le pouvoir de l'artefact. Puis, il le retira.

       -Première épreuve ma douce : Soigne-toi!
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le mardi 11 mai 2010, 19:27:28
[HRP : J'adore le petit clin d'œil à la série l'épée de vérité de Terry Goodking et désoler pour la longueur, manque d'inspiration]  :-[

Malheureusement pour la demi-déesse, William semblait ne pas accepter sa proposition car après avoir reçu la boite contenant l'Agiel par son homme de main, il se mit à lui expliquer sa fonction et où il l'avait trouvé. D'ailleurs quand il prononça le mot terra, Iaso cru qu'elle avait mal entendu, il avait dû dire terre pensait-elle. Par contre, une chose la surpris au plus au point, il disait que cet objet provoquait de la douleur au bourreau et à sa victime. Alors pourquoi l'utiliser, elle ne comprenait pas.
Quand William s'approcha d'elle, Iaso fut pris d'une terreur telle qu'elle se figea, attendant dans un mélange de peur et appréhension la suite des évènements. Elle ne réagit pas quand l'avocat découpa sa robe et qu'elle se retrouva nu devant lui, elle avait beaucoup trop peur. Par contre, la demi-déesse eu quand même un sursaut d'énergie lorsque Dolan lui saisit la gorge et tenta vainement de s'échapper, cependant, la douleur provoquait par l'instrument la terrassa. Des hurlements de douleurs sortirent de sa gorge et ces derniers redoublèrent d'intensités quand une de ces côtes céda.
Quand William retira son objet de torture, c'est un patin qui se trouvait entre ses mains. En effet, la demi-déesse n'avait encore jamais autant souffert et cette douleur était tellement forte pour elle qu'elle sombra dans l'inconscience.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le jeudi 13 mai 2010, 17:13:33
[HRP]Une lectrice de Goodkind!! Félicitation, tu entres au panthéon des personnes à estimer  ;D[/HRP]

       Dolan avait eu la main lourde semble-t-il. Il réceptionna le corps inanimé de la jeune fille avant qu'elle ne tombe au sol. Puis, il la porta jusqu'au lit de fortune de la cellule et l'y déposa délicatement, comme une enfant qui se serait endormie après la lecture. William s'assit sur le bord du sommier et la regarda. Il avait perdu son air dur et impitoyable, car il n'était plus nécessaire. Tout ce qu'il faisait était calculé, il obéissait à des règles strictes qui ne faisait jamais intervenir les sentiments. Toute violence étaient superflue maintenant qu'elle s'était évanouie. C'était donc un Dolan beaucoup plus tendre et compréhensif qui caressait les cheveux de la demoiselle.

       Il contempla longuement la jeune fille. Ses traits doux et dépourvus de méchanceté, son corps frêle qui ne pouvait pas supporter l'horreur de l'Agiel plus de quelques secondes. Son utilisation se fera avec plus de parcimonie dorénavant. Cette fille était trop sensible à la douleur. Dire que Dolan avait prévu des jours entiers de dressage... Mais s'il fallait la réveiller à chaque fois, cela deviendrait vite ennuyeux. Heureusement, il y avait une autre solution. Le meilleur moyen de briser une femme est de s'approprier son corps. Même si ce procédé n'était pas le préféré de Dolan.

       Au bout d'un long moment, William brandit de nouveau l'Agiel et le posa brièvement entre les seins de Iaso. Juste assez pour la réveiller.

       -Soigne-toi, ordonna-t-il de nouveau. Que je puisse continuer.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le mercredi 19 mai 2010, 00:59:24
Pendant son moment d'inconscience, Iaso s'était mis à rêver, enfin à rêver, disons plutôt qu'elle commençait à cauchemarder. Et quel cauchemar, ce n'était pas le cauchemar enfantin où des monstres ou autres créatures venaient vous faire du mal ou autre. Non, le cauchemar de Iaso était saisissant et terrorisant car il semblait plus que réel et le pire dans tout ça c'est qu'il était près à se réaliser. En effet la jeune demi-déesse rêvait de son futur possible, elle se voyait subir la torture de cet Agiel jusqu'à que son corps ne plus qu'un débris qu'elle passerait son temps à réparer. Elle se voyait obéir sans poser de question à William car, à cause des nombreuses tortures et humiliations qui lui avaient fait subir, elle n'avait plus la volonté de se rebeller. Dans son rêve, l'avocat se trouvait être une personne qui n'avait aucune limite dans ce qui concernait l'art d'humilier et de faire souffrir une femme tant physiquement que moralement.
C'est donc avec un certain soulagement qu'elle accueillit la douleur provoquée par la morsure de l'Agiel, même si le fait de se réveiller lui rappela dans quelle situation elle était et qu'elle commençait à ressentir la douleur de sa cotte cassée. Mais au moins, dans le monde réel, il lui restait toujours sa volonté contrairement au monde onirique. Cependant, si elle ne voulait pas que son cauchemar devienne réalité, il fallait à tout pris qu'elle trouve un moyen de faire cesser ces tortures. Malheureusement, elle ne voyait qu'un seul moyen, obéir à William. C'est donc avec obéissance que la demi-déesse utilisa sur elle-même son propre pouvoir. Son pouvoir fonctionnait toujours de la même manière, d'abord  la suppression de toute sensation, cela était nécessaire pour soigner les blessures, sinon pour les plus graves, la douleur que pouvais provoquer la réparation de ces dernières pouvait tuer la personne à soigner. La guérison de Iaso dura à peine quelques secondes et une fois qu'elle eu finie de se soigner, la demi-déesse pris immédiatement la parole.

-Il n'est pas nécessaire de continuer maitre Dolan, je ne veux pas encore souffrir, je vais vous obéir, je vais soigner toutes les personnes que vous me présenterez. Je vous en supplie, ne me faite plus de mal.  

Certes, cette abdication plutôt rapide allait surement paraitre suspecte à William, mais Iaso était parfaitement honnête, ce bref aperçue combinait avec son rêve avait suffis à la pousser à obéir, tout cela n'avait pas brisé son envie de s'enfuir mais au moins, elle savait maintenant qu'elle n'avait aucune chance de sentirez si elle continuait à tenir tête ouvertement à celui qui se considérait comme son maitre. Non ce qui lui fallait c'était un plan pour s'échapper et pour cela, elle devait garder toute sa tête et gagner du temps.

-Mettez-moi à l'épreuve, vous verrez que je ne plaisante pas. : reprit-elle.   
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le jeudi 03 juin 2010, 16:48:30
        Le retournement de veste était rapide, certes. Mais William ne s'en étonnait pas vraiment vu sa réaction à la douleur. Ça ne rime à rien de se laisser charcuter et jouer les héros, puis geindre et supplier quelques heures après. Iaso avait fait le bon choix et elle ne le regretta surement pas.

       -Parfait, s'écria Dolan comme s'il venait de conclure une affaire avec un client.

       Il prit ensuite l'instrument de torture et le posa négligemment par terre. De toute façon, Iaso ne pouvait pas le prendre donc s'il était cruel, il pourrait même le laisser en permanence dans sa cellule. Mais comme dit précédemment, ce n'est pas la cruauté qui régit les actes de Dolan.
       William caressa la joue de Iaso du bout des doigts. Ses yeux verts étaient rivés sur son visage et ne se permettaient aucun regard sur sa nudité. Ce n'était malheureusement pas un signe de respect. L'avocat avait eu tout le temps de la regarder pendant qu'elle était évanouie. Inconsciemment, il traitait toujours Iaso comme une dame alors qu'elle est son esclave. Les terranides n'ont pas droit à ce traitement de faveur car leur attribut animal fait qu'on peut les confondre avec du bétail. La seule différence est que Iaso avait le droit à un semblant de déférence.

       Cependant, la courtoisie avait ses limites. William enroula un bras autour de la taille nue de la jeune fille et d'un mouvement ferme, la colla contre lui.

       -J'ai bien une épreuve pour toi, fit-il tendit que sa main remontait le long de son dos.

       Il attrapa les longs cheveux bleuâtre et tira avec douceur pour qu'elle incline la tête vers lui. William put alors voler un baiser à son esclave, forçant ses lèvres pour pouvoir les dévorer impunément.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le samedi 05 juin 2010, 15:13:15
La demi-déesse poussa un véritable soupir de soulagement, aprioris, William avait décidé que la torture n'était plus nécessaire car il déposa l'agiel à terre après un "parfait" enthousiaste. Iaso supporta sans trop de difficulté le contact des doigts de Dolan sur sa joue. Après la douleur, cette caresse était même appréciable. Pendant que William regardait son visage, Iaso elle, tentait de cacher du mieux qu'elle pouvait sa nudité, si William ne jetait aucun regard à son corps, ce n'était pas le cas du gorille qui attendait les bons vouloir de son employeur à l'extérieur de la cellule. Ce dernier se rinçait l'œil et la jeune fille pouvait voir l'envie dans ses yeux.

La demi-déesse fut surprise quand l'avocat la tira contre lui en lui disant qu'il avait effectivement une épreuve pour elle. Épreuve qui la surpris encore plus, Iaso s'entendait à devoir soigner quelqu'un, elle ne s'entendait pas à devoir supporter un baiser que l'on lui prenait de force. Elle eut cependant une simple réaction, elle ne répondit pas à ce baiser comme l'aurait fait une esclave totalement soumise, elle ne le mordit pas comme aurait fait une esclave rebelle, même si elle en avait très envie, la demi-déesse trouvait cela trop violent. C'est pour la même raison qu'elle le repoussa gentiment, si William voulait continuer de l'embrasser, il n'aurait pas à forcer beaucoup.

Pendant ce baiser, le cerveau de Iaso tournait à plein régime et la peur commençait à revenir à grand pas. La demi-déesse se demandait en effet que signifiait ce baiser, est-ce juste un moyen qu'utilisait l'avocat pour bien lui faire comprendre qu'il avait tout pouvoir sur elle ou est-ce juste un avant gout de ce qu'il lui réservait comme épreuve. De toute manière, elle allait vite le savoir.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le samedi 05 juin 2010, 16:38:12
       William se laissa repousser sans opposer aucune résistance. Il contempla une fois de plus son visage candide, puis sans un mot, il ramassa l'Agiel et le mit aussitôt à sa ceinture pour ne pas effrayer la jeune fille inutilement.

       -Je te laisse t'habituer, lâcha Dolan avant de sortir de la cellule et de disparaître au détour du couloir.

       Le gorille qui continuait de reluquer Iaso, ferma la porte derrière son patron et disposa également, laissant la jeune fille seule dans sa cellule.

       Dolan était dans l'ascenseur qui remontait vers son bureau. Il paraissait calme et imperturbable, mais tout à coup, il envoya un coup de poing dans la porte en fer qui émit un "bong" de protestation, aussitôt suivi d'un chapelet de jurons lorsqu'il avisa qu'il s'était fait mal en frappant. Dolan était en colère, il avait très mal agit et il le savait. Iaso n'était pas dressée et vouerait tout son temps libre à trouver un moyen de sortir d'ici. Il était même probable qu'elle ne lui obéisse pas. L'esclavagiste enrageait car son erreur, ou plutôt sa faiblesse était impardonnable. Il n'a même pas été capable de la violer...


       Durant les jours qui suivirent, William n'était pas passé voir Iaso. Elle voulait qu'il la mette à l'épreuve mais il ne pouvait pas pour l'instant, car il n'avait pas d'agonisants sous la main. Cela prenait longtemps avant de propager prudemment une rumeur. Les soins étaient un nouveau réseau et comme n'importe quel marché, il fallait beaucoup de temps avant de s'implanter, surtout lorsque c'est un marché illégal. Pour l'instant, Dolan faisait passer le mot qu'il avait accès à un chirurgien clandestin d'un niveau supérieur. Cette rumeur était parfaite, car elle passerait pour banale aux oreilles des indiscrets, mais pas pour le cercle restreint de mafieux qui savaient que William avait accès à la magie. Ils se douteraient bien qu'il a un objet magique curatif.

       Iaso, quand à elle, n'avait pas été sollicitée pendant une semaine entière. Les cages qui jouxtaient la sienne se remplissaient de terranides en tout genre puis se vidaient pour se reremplir de nouveau. La demi-déesse semblait comme figée dans ce théâtre d'activité. Aucuns gardes ne lui adressaient la parole, personne ne partageait sa cellule alors qu'on entassait parfois une dizaine de terranides dans une seule cage. Iaso était privilégiée par rapport aux autres esclaves ; les gardes ne se privaient pas de malmener les terranides alors qu'elle n'avait qu'à supporter des regards de frustration. Tous les jours, des esclaves soumis venaient la nettoyer. Tête baissée, ils entraient, la déshabillaient, frottaient, la vêtaient et partaient, sans un mot.

* * *

       -Enfoirés de Bertinelli, beugla un Yakusa depuis la banquette arrière d'une voiture.

       Sur ses genoux un jeune homme d'une vingtaine d'années couvert de sang émettait des gargouillis inquiétants. Le conducteur, un Yakusa également, se retourna pour voir si le jeune homme blessé était toujours vivant, puis jeta un regard grave à son camarade avant de se reconcentrer sur la route.

       -Il est sérieusement touché, annonça le conducteur. Je l'emmène voir l'avocat.

       -Qu'est-ce qu'on en a foutre de l'avocat, cracha son compagnon en tentant de faire compresse sur la blessure. Il lui faut un médecin.

       -Justement, il en a un. Et au moins, si le fils unique du Oyabun (équivalent du parrain chez les Yakusa) meurt, il partagera la responsabilité avec nous.

       Le deuxième Yakusa grogna son approbation et sortit son téléphone portable. Puis, après un dernier regard au gamin qui agonisait sur ses genoux, il composa le numéro de Dolan.



       C'est un Dolan stressé qui descendait au sous-sol de son building. L'appel qu'il avait reçu aurait dû le réjouir mais il n'avait aucune envie qu'un membre de la famille des Yakusa rende l'âme dans son building. Il avait pourtant autorisé la voiture qui convoyait le blessé à entrer.

       William rejoignit la cellule de Iaso d'un pas rapide. C'était la première fois qu'il la voyait depuis qu'il l'avait quitté sur un baiser. Maintenant, il avait besoin d'elle et de ses pouvoirs curatifs. Il avait donné des ordres pour que le blessé attende dans une pièce à côté de l'entrepôt. L'avocat n'avait plus qu'à lui amener Iaso.

       -Suis-moi, demanda-t-il simplement alors que la porte de la cellule s'ouvrait.

       William n'avait mis aucune menace dans sa demande mais les deux gorilles qui le flanquaient était prêts à la trainer de force à la moindre hésitation.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le dimanche 06 juin 2010, 02:09:50
L'avocat ne résista pas quand elle le repoussa, il ne fit que prendre l'Agiel mais au lieu de s'en servir contre elle comme elle le pensait, il le mit à sa ceinture et quitta la pièce, lui disant simplement qu'il la laissait s'habituer. Pour Iaso, il semblait que l'épreuve soit ce simple baiser et si elle ne l'avait pas apprécié, elle préférait ça à un viol. C'est donc avec un certain soulagement qu'elle regarda la porte de sa cellule se refermait sur celui qui était maintenant son maître. Son maître, elle avait du mal à se faire à cette idée et maintenant qu'elle se retrouvait seule, elle pouvait réfléchir à ce qui lui était arrivée. Jamais elle n'aurait cru qu'elle arriverait au stade d'esclave et que l'on viendrait à la torturer, il faut dire qu'à son époque, jamais un humain n'aurait tenté de lui faire du mal et encore moins de la réduire en en esclavage, les hommes qui y pensaient avait trop peur de s'attirer les foudres divines de son grand-père Apollon. Mais voilà, les dieux n'étaient plus présents et si Iaso voulait sans sortir, elle devrait se débrouiller toute seule.

C'est donc à la recherche d'un plan pour s'échapper qu'Iaso réfléchit pendant la semaine où on la laissa tranquille. La première journée, elle ne fit que réfléchir à sa situation et à la manière d'y mettre un terme.  Elle arrêta cependant ses réflexions quand on amena pour la première fois des terranides dans les cages proches de sa cellule. Ce spectacle de gens que les gardes maltraitaient et frappaient outra au plus au point Iaso qui ne pouvait rien faire pour l'empêcher, de plus, elle ne pouvait rien faire pour soigner les blessés car aucun des autres esclaves ne fut amené dans sa cellule. Et au moment où elle voulut rentrer en contact avec un des terranides, lors du deuxième jours, un des gardes le frappa au moment où le terranide voulut lui répondre. Iaso, elle ne put s'empêcher de crier après le garde qui ne lui accorda aucune attention hormis le traditionnel regard frustré auquel elle avait toujours droit. Autant dire qu'après cet évènement, elle ne tentât plus de reprendre contact avec ces créatures qui avaient quelques attributs d'animaux. Une chose qui la démoralisa particulièrement était l'attitude soumis des esclaves qui venaient la laver. Ces derniers ne disaient pas un mot et ne la laissait rien faire.     

Pendant toute cette semaine donc, Iaso cherchait un moyen de s'échapper sans blesser personne, Chose bien sûr qui s'avérait impossible pour elle. La demi-déesse était suffisamment intelligente pour se rendre compte qu'elle n'avait aucune chance de sans sortir. Alors que faire, au début, elle pensa se suicider, ainsi son pouvoir échapperait à Dolan et ce dernier n'aurait rien, cependant, Iaso ne put se convaincre de mettre son plan en exécution, elle sauvait des vies, elle n'était pas là pour y mettre un terme, même à la sienne et elle trouvait cela idiot, ce n'était pas une solution. Au fur et à mesure, Une idée se fit dans la tête de la demi-déesse, si elle n'était pas immortelle, elle disposait quand même de l'éternelle jeunesse et de la vie éternelle, ce qui n'était pas le cas de William, ce dernier finirait donc par disparaitre et peut-être qu'elle se retrouverait libre. Cela était un maigre espoir et elle ne faisait pas d'illusions mais bon, l'espoir fait vivre. Dans sa situation, elle ne pouvait faire qu'une seule chose, espérer.

Quand William vint la chercher, elle lui obéit sans poser de question, venant se placer derrière lui, ne laissant pas aux gorilles qui l'accompagnaient le plaisir de la toucher. Iaso trouvait bizarre que William ne vienne la chercher que maintenant, mais bon, peut-être qu'il n'avait trouvé qu'une seule personne suffisamment riche pour payer les soins qu'elle allait effectuer. Car elle allait soigner quelqu'un, de cela, elle en était sûre, Dolan ne serait pas venu la chercher sinon, il l'aurait laissé moisir et mourir d'ennui dans sa cellule. La question était de savoir qui elle allait soigner, ce qu'elle demanda à l'avocat.

-Qui je dois soigner et de quoi soufre-t-il ?

Question dont elle n'avait pas le besoin de savoir la réponse mais qui lui permettrait de savoir à quoi s'entendre.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le dimanche 06 juin 2010, 17:31:57
       William était content de ne pas avoir à trainer la jeune fille derrière lui. Il était curieux de voir comment elle avait évoluée durant ces dernières semaines. Aucun mal ne lui avait été fait, ça l'avocat s'en était assuré. On pouvait battre sans vergogne des esclaves dressés car finalement, ça ne changeait pas grand chose. Par contre, Iaso, qui n'est pas dressée, aurait accumulée une haine superflue et dangereuse si elle avait subie de mauvais traitements.
       La question de Iaso était déplacée pour une esclave, mais William fit semblant de ne pas la relever, lâchant simplement un gros soupir en maudissant le fait qu'il soit trop faible pour faire son éducation correctement.

       -Il s'agit d'un jeune homme, Iwa Shinoda, expliqua patiemment l'avocat. Il a pris trois balles dans l'estomac.

       Bien entendu, la première information n'était d'aucune utilité à Iaso et il le savait très bien. De plus, vu qu'elle ne savait même pas ce qu'est un ordinateur il y a une semaine, William doutait franchement qu'elle connaisse le nom des grandes familles de Yakusa. Quand à la blessure, il savait qu'elle était mortelle et très douloureuse, mais son agonie serait très longue. C'est pourquoi William ne se pressait pas et marchait normalement en direction de la sortie de l'entrepôt souterrain.

       Il existe trois accès à l'entrepôt, là où était enfermée Iaso. Il y avait l'ascenseur et le portail bien évidemment, mais également une entrée à partir du parking. C'était près de celle-ci que se trouvait le quartier des gardes. En effet, Dolan avait besoin d'une surveillance permanente et les employés avaient tout le confort nécessaire. Sans compter que le complexe était ordonné de manière à pouvoir repousser un éventuel assaut de la police, ou du moins le ralentir.

       Les hommes de Dolan avaient installés le blessé sur une table dans la salle de poker qui jouxtait l'entrepôt. La porte s'ouvrit devant l'avocat et Iaso. Deux Yakusa semblaient impatients et nerveux, tandis que les hommes de Dolan, positionnés aux points stratégiques de la pièces ne bronchaient pas.
       L'un des Yakusa qui était totalement couvert de sang s'emporta lorsqu'il vit Dolan, beuglant des jurons pour masquer son angoisse:

       -Qu'est-ce que vous foutiez bordel, il est où le...

       Le regard de l'homme se posa sur la petite silhouette qui se tenait derrière Dolan et sa voix mourut aussitôt. Il fut secoué d'un rire nerveux qui dérailla comme un vieux phonographe.

       -C'est cette gamine le médecin? C'est une blague?

       Dolan quand à lui ne fit même pas semblant de s'intéresser au Yakusa. Il désigna le blessé qui hoquetait pitoyablement sur la table et jeta un regard inflexible à la demi-déesse. Puis, sans cesser de l'observer, il croisa les bras sur son torse et attendit.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le dimanche 06 juin 2010, 18:44:50
Comme elle s'y attendait la réponse de William ne lui donna pas beaucoup d'indication hormis le fait que son patient était blessé au niveau de l'estomac. La jeune fille ne supposait que les balles dont parlé l'avocat n'avaient rien à voir avec celles dont les enfants s'amusaient, à la manière dont il en parla, elle comprit que ces balles devaient être une sorte de projectile comme les flèches. La blessure n'était donc pas naturelle, cela faisait une petite indication supplémentaire.

Après un petit moment de marche, Iaso fut escorté dans ce qui semblait être l'endroit ou les gardes se reposaient. Elle en déduisit cette information au fait qu'elle reconnue plusieurs de ces visages froids et sans véritables émotions visibles. Dans cette pièce donc, se trouvait les hommes de Dolan, deux autres personnes qui ne devaient pas être ces employées car ils avaient une mine assez paniquer et enfin il y avait son blessé.

Se dirigeant de suite vers ce dernier, elle ne réagit même pas quant l'un des hommes se moqua d'elle, elle ne fit même pas attention au regard que lui lança William. Elle était tout au blessé qui agonisait sur la table. Quand elle avait dit à William qu'elle était prête à laisser mourir quelqu'un sous ses yeux, elle ne plaisantait pas, cependant, fasse à une personne en train de rendre l'âme, elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Les idées de négociation de dernières minutes avec Dolan ne lui effleurèrent même pas l'esprit. Elle était maintenant dans un état second où la seule chose qui importait été de soigner ce jeune homme. C'était cet état qui permettait à Iaso de soigner des personnes même au beau milieu d'une bataille, au milieu des cris des agonisant et des guerriers qui fracassaient les cranes de leurs adversaires. Iaso détestait la violence, elle avait dû donc développer un état second qui lui permettait d'intervenir n'importe où.

La demi-déesse posa donc ses mains sur la blessure du dénommé Iwa, aussitôt, ce dernier cessa de bouger, il était maintenant sous l'effet du pouvoir de Iaso. Sans qu'il n'émette le moindre cri et qu'il subisse la moindre souffrance, les balles se retirèrent de son corps pour finir par tomber par terre. Ensuite, les trous causaient par ces dernières se refermèrent et les chairs se reconstruisirent pendant que la quantité de son sang augmenta pour retrouver le niveau qu'il avait avant sa première blessure. La vie d'une jeune Shinoda n'était plus en danger mais le pouvoir de Iaso était tel que cette dernière corrigea le début de myopie de l'homme et supprima les quelques traces de goudron qui se trouvaient au fond de ses poumons.

Une fois tout cela effectué, Iaso retourna à la réalité à lâchant en l'assemblée un simple :

-C'est bon, il est tiré d'affaire.   

Puis se retournant vers William, elle rajouta, plantent ses yeux dans les siens avant de les baisser.

-Maître Dolan, j'aimerais m'entretenir avec vous, si vous me le permettez bien sûr.

Iaso avait une petite idée derrière la tête, mais pour l'appliquer, elle devait à tout pris parler à William.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le dimanche 06 juin 2010, 20:39:46
       -J'y crois pas, s'extasia le Yakusa couvert de sang.

       Il regarda son compère qui était aussi éberlué que lui. Pourtant, il n'avait pas pris de drogue et il était assez fort psychologiquement pour que le stress ne lui donne pas d'hallucinations. Il passa une main sur son front comme si cela allait lui faire oublier ce qu'il venait de voir: Les balles étaient tombées toutes seules et il n'y avait plus de blessures...

       -Tu as vu ça? Demanda-t-il à l'autre pour s'assurer qu'il n'avait pas rêvé.

       Le deuxième Yakusa hocha la tête, encore sous le choc. Il était tellement éberlué qu'il n'avisa même pas que les hommes de Dolan s'étaient mis en mouvement. La femme quand à elle posa une question à l'avocat mais il n'y prêta même pas attention. Il ne vit pas non plus le léger hochement de tête que le juriste adressa à ses hommes.
       Le Yakusa entendit deux sifflements sourds et simultanés. Le gangster connaissait ce bruit qui fut aussitôt suivit d'un "cling" métallique... Une douille qui tombe sur le sol. Puis, l'homme ressentit une vive douleur dans la poitrine. Ses forces l'abandonnèrent et ses genoux tombèrent sur le sol. Il aurait voulu crier mais il n'était plus maitre de son corps. Sa joue entra en contact avec une surface dur et froide... C'était le sol en béton de la pièce ; pourtant il ne s'était même pas rendu compte qu'il tombait. Sa vue se brouilla et il ferma les yeux pour ne plus jamais les rouvrir.


       Dolan regardait les deux cadavres sur le sol. Ses hommes de main, qui s'étaient glissés derrière les deux Yakusa, rangeaient déjà leurs revolvers équipés de silencieux dans leur holster d'aisselle. Puis, sans trahir aucune émotion, ils trainèrent les deux corps hors de la pièce. William enleva finalement sa main qui cachait les yeux de Iaso, comme un adulte le ferait pour une enfant face à une scène choquante. L'avocat se doutait bien qu'elle avait due en voir d'autre mais c'était un réflexe pour le gentleman. Ces deux hommes devaient mourir, et cela pour deux raisons: Primo, ils avaient vu le pouvoir de Iaso et ils n'étaient pas digne de confiance. Secundo, s'attribuer la gloire d'avoir sauver le fils du Oyabun, pour lui tout seul optimiserait ses chances d'en tirer bénéfice.

       -Tu veux dire en privé, je suppose, répondit tardivement l'avocat d'une voix neutre.

       Il prit la main de la jeune fille et l'entraina dans la pièce à côté. Il s'agissait encore d'une salle de loisir, avec des canapés, une télé et un babyfoot. Il n'y avait qu'une seule porte de sortie et aucun garde.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le dimanche 06 juin 2010, 22:59:29
William avait fait tuer deux personnes alors qu'elle venait dans sauver une. En effet alors qu'elle demandait à parler à l'avocat, ce dernier donna l'ordre à ces hommes d'abattre les deux pauvres êtres. Même si William lui cachait la scène de sa main, elle compris sans aucune difficulté ce qu'il venait de se passer. ce qu'elle ne comprenait pas c'était pourquoi les faire mourir. Ils n'étaient pas une menace, ils ne faisaient que s'étonner devant ses pouvoirs, choses qui d'ailleurs n'avait rien de bizarre, la majorité des humains réagissait comme cela la première fois qu'ils assistaient à une de ses guérisons.

Une fois les meurtres accomplies et les cadavres enlevés, l'avocat retira sa main de devant ses yeux et l'entraîna dans une autre pièce. Comme il l'avait dit, il allait être seul, Iaso n'en avait pas fait la demande mais de toute manière, elle se moquait de savoir si elle serait seule avec lui ou non. C'est donc après avoir jeté un regard curieux à la télé et au Babyfoot qu'elle alla s'asseoir sur un des canapés. Une fois installé, elle prit la parole, passant inconsciemment au tutoiement, chose que n'aurait pas fait une esclave.

- Comme tu as pu le voir, je t'ai obéis comme promis et je continuerais tant qu'il ne me sera fait aucun mal. Je voudrais cependant un autre genre de cage, rester sans rien faire n'est pas dans mes habitudes, je voudrais pouvoir en apprendre un peu plus sur le monde actuel. Tant que je reste en ta possession, il n'y a pas de mal à ce que je m'instruise. Une pièce comme celle de mademoiselle Saori serait parfaite comme cage, je pourrais au moins me sentir un peu plus libre même si ce n'est qu'une illusion, de plus, elle sera plus confortable que ma petite cellule. 

Oui Iaso avait besoin d'une pièce comme celle de Saori pour espérer mettre son plan en exécution. Ce dernier lui était d'ailleurs venu d'un seul coup, alors qu'elle se rappelait pour la énième fois comment elle était arrivée au stade d'esclave.

-Au fait, pourquoi avoir tué les deux hommes, je ne comprends pas pourquoi tu as fait cela.

Il n'y avait aucun jugement dans le ton qu'employa Iaso, juste de l'incompréhension. Si Iaso avait posé cette question, s'était pour empêcher William de véritablement réfléchir à sa première demande. De plus, la réponse à cette question lui permettrait de mieux comprendre celui qui se disait son maître. Pour vaincre son ennemie, il fallait d'abord le connaitre. Iaso contait appliquer ce précepte.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le lundi 07 juin 2010, 12:34:18
       William aussi avait envie que Iaso le connaisse. Il savait très bien qu'elle ne pourrait jamais comprendre pourquoi il est tant obnubilé par ses objectifs, mais au moins, elle comprendra peut-être comment il s'y prend pour les atteindre. L'avocat s'assit donc sur un canapé et prit ses aises.

       -Tu dois comprendre que ma situation au sein de ce monde est délicate, commença William. Je suis une interface entre la terre et terra, et je me nourris de l'incroyable potentiel commercial qui existe entre ses deux mondes. Ce que terra a à offrir va de ses esclaves, à sa magie. Le problème c'est que je dois faire en sorte que ces deux mondes ne communiquent entre eux, uniquement par mon intermédiaire. Sinon, je ne serais plus le seul à profiter de cette corne d'abondance.

       L'avocat jeta un coup d'œil à Iaso pour s'assurer qu'elle suive toujours, et poursuivit.

       -Les deux mondes qui se rencontrent, c'est ce qui vient d'arriver. Lorsqu'un bout de terre "voit" un bout de terra, je suis dans l'obligation du supprimer l'un des deux morceaux. Et je n'allais pas t'éliminer toi, bien entendu.

       William laissa planer un moment de silence pour signifier qu'il en avait fini avec ce sujet, et enchaina sur sa demande.

       -Pour ce qui concerne ta requête. Je ne dispose pas d'une telle pièce dans ce complexe souterrain et comme tu n'es pas dressé je dois te faire surveiller en permanence. Crois moi si tu étais dressée tu n'aurais même pas osée poser cette question.

       L'avocat se mit à la fixer d'un air à la fois soupçonneux et amusé.

       -Mais je peux te faire parvenir des livres... si c'est vraiment la culture qui t'intéresse.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le lundi 07 juin 2010, 20:22:49
-Et merde.

Voilà la pensée de Iaso quand William lui annonça qu'il ne lui fournirai pas la pièce qu'elle avait demandé. Tant pis pour son plan, elle allait devoir trouver autre chose, ou bien trouver un autre moyen de parvenir à ce qu'elle voulait. L'espoir qui commençait à naitre en elle fut balayé, mais bon, si elle avait obtenu ce qu'elle convoitait de suite, cela aurait été trop facile. Malgré cela, elle était assez contente, elle avait appris qu'il existait deux mondes, celui là et un autre nommé Terra, ainsi, quand William avait dit trouver l'Agiel sur Terra, elle avait bien entendu contrairement à ce qu'elle pensait. Elle compris aussi que l'avocat faisait le commerce de magie et d'esclaves venant de Terra et qu'il était le seul à le faire car il faisait tout pour garder cette source de revenue secrète. Voilà pourquoi il avait tué les deux autres hommes.

L'idée d'avoir des livres lui fit aussi un peu plaisir, toute connaissance est bonne à prendre. De plus, elle trouverait peut-être un moyen de s'enfuir. Elle répondit donc :

-Eh bien des livres seront parfaits, cela m'occupera un peu et oui, c'est vraiment la culture qui m'intéresse. J'aimerais surtout des livres qui racontent l'histoire du monde et surtout l'évolution qu'il a eu.

Au moins avec des livres comme cela, elle continuerait son but premier. Après un petit moment de silence, elle ne put s'empêcher de rajouter :

-Au fait, je ne suis pas un animal que l'on dresse, je suis certes ta prisonnière et tu peux faire presque tout ce que tu veux de moi mais je ne suis en aucun cas ton animal.

Iaso n'avait pas encore perdu toute fierté et si elle avait accepté son statut d'esclave, elle ne se considérait pas encore comme un animal de compagnie.

-Encore une chose, tu comptes me garder prisonnière dans cette cellule jusqu'à la fin de tes jours ?
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le mardi 08 juin 2010, 14:43:00
       La question fit sourire l'avocat. La formulation habituelle était "jusqu'à la fin de mes jours" mais il se trouvait que la façon dont elle l'avait dit était plus réaliste. En effet, William allait mourir. Que ce soit par le temps ou autre chose, sa vie s'achèvera alors que la déesse lui survivra.

       Dolan se leva. Un mince sourire amusé était toujours visible sur son visage mais la raison avait changée. Iaso vexée était un spectacle plutôt inhabituel et comique. Bien évidemment, un gentleman ne pouvait que s'offusquer d'avoir manqué de respect à une dame.

       -"Dresser" n'est qu'un abus de langage, ma précieuse petite déesse, se défendit-il.

       L'avocat dominait Iaso de toute sa hauteur. Ses yeux verts scrutaient la jeune fille avec un désir non dissimulé. Il approcha alors sa main et la fit glisser sur sa nuque.

       -Comment pourrais-je te confondre avec une vulgaire terranide, murmura-t-il tout en tournant autour d'elle.

       Il s'arrêta dans son dos et posa ses mains sur les fines épaules de la déesse. Puis, il se pencha doucement sur son cou avec une lenteur calculée, jusqu'à ce que son souffle chaud s'écrase sur la nuque de son esclave.

       -Ne t'inquiète pas Iaso. Tu seras libre un jour ou l'autre. Je préfère te savoir en liberté plutôt que morte.

       Pendant qu'il parlait, sa main avançait doucement, franchissant la crête de ses épaules. Les doigts inquisiteurs semblaient hésiter ; soit se laisser tomber pour explorer des territoires encore interdits ou demeurer immobile. Ils oscillèrent, indécis, suppliant un consentement.

        -En attendant ce jour faste, à toi de trouver des moyens de me convaincre de te laisser certains degrés de liberté.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le mercredi 09 juin 2010, 00:34:48
Il semblait que William trouve sa question amusante car il se mit à sourire avant de se lever et de se défendre d'une manière que la demi-déesse trouvait maladroite. Il avait bien parlé de la dresser comme on dresse un animal, il n'avait pour elle pas d'abus de langage. Elle ne polémiqua cependant pas car elle venait de remarquer la lueur de désir qui s'était allumée dans les yeux de l'avocat, ce dernier s'était d'ailleurs levé et venait de posait sa main sur sa nuque. Tournant ensuite au tour d'elle, il lui murmura qu'il ne pouvait pas la confondre à une vulgaire terranide, Iaso devina instantanément qu'il parlait des êtres qu'elle avait vus dans les cages. Elle ne comprenait par contre pas pourquoi il disait vulgaire, il devait vouloir dire banale. Enfin, il s'arrêta dans son dos et finie par lui assurait qu'elle finirait libre, en effet, de cela, elle en était sûre, rien n'était éternel, la question était de savoir quand la liberté viendrait.

Le souffle de Dolan sur sa nuque la fit frissonner et quand la main de l'avocat commença à descendre vers sa poitrine, son souffle s'accéléra, non pas à cause de l'attente d'un plaisir, mais plutôt à cause d'une peur tout à fait justifié. Comme elle l'avait elle-même dit, William avait presque tout pouvoir sûr elle, il pouvait donc la violer si il en avait envie, certes elle ne se laisserait pas faire, mais Iaso savait ne pas pouvoir se défendre, elle était trop faible physiquement pour résister. Quand il lui demanda de trouver des moyens de le convaincre de lui laisser plus de liberté, elle répondit sans oser bouger ou se dégager.

-Je t'ai déjà promis que je soignerais toutes les personnes que tu me présenteras, cela ne te suffit pas. Que veux-tu que je fasse de plus ? Je ne coucherais pas avec toi pour avoir des privilèges, je ne suis pas comme ça. Si tu veux mon corps, il te faudra le prendre de force.

Iaso était certes son esclave, mais comme William l'avait fait remarquer, elle n'était pas dressée et si elle avait peur, elle disait encore ce qu'elle pensait.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le jeudi 10 juin 2010, 14:05:04
       Décidément, cette Iaso lui plaisait. A sa demande implicite, il retira sa main et émit un petit rire satisfait. William jouait avec sa petite esclave, il la poussait à bout, testait ses réactions et s'émerveillait d'avoir pu les prévoir, ou non. Il n'y avait aucune logique dans tout cela, c'était simplement un jeu.
       William était enchanté que malgré ses efforts il ne parvienne pas à la pervertir. L'avocat aimait les femmes qui gardent leur honneur quoiqu'il arrive et qui parviennent à instiller la féminité dans tout ce qu'elles font. Ce genre de créature féérique avait toujours fasciner Dolan, au point de leur vouer un respect et une déférence sans borne. Or, il se trouvait qu'une de ces merveilleuses nymphes était son esclave. Quel gâchis!

       -Il m'est difficile de forcer une femme, déclara-t-il en enrobant ce dernier mot d'un excès de déférence.

       Bien sûr, par femme William entendait, celles qui sont aussi proche de la déité que Iaso. Et par déité, William ne faisait absolument pas référence à son statut de demi-déesse. Si la jeune fille n'avait pas été aussi... comment dire... "féminine", il aurait sans doute pu la violer. Cependant, cette situation était aussi réjouissante que le plaisir de la chair. Au lieu de consumer son corps, il se délectait de son âme.
       Le juriste fit une nouvelle fois le tour de Iaso pour pouvoir la regarder en face.

       -Quel dommage que tu ais un pouvoir plus précieux que ta personne. Si je pouvais te le retirer je le ferais.

       L'homme sourit à son propre paradoxe et flatta la joue de sa protégée avant de lâcher un bref: "je te raccompagne en cellule".
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: Iaso le vendredi 11 juin 2010, 01:13:20
Retirant sa main, William se mit à rire, ce qui provoqua un surplus de panique et de méfiance chez la demi-déesse. Elle ne voyait pas pourquoi il rigolait, elle n'avait rien dit d'amusant et pensait donc qu'il savourait déjà ce qu'il allait lui faire subir. Elle fut cependant rassurée sur son sort quand il lui annonça qu'il avait du mal à forcer les femmes.

Après cette déclaration, il recommença à lui tournait autour comme l'aurait fait un prédateur volant qui se préparait à fondre sur sa proie. Cette manœuvre mis bien sûr mal à l'aise la jeune femme qui commençait à trembler d'appréhension sur ce que lui réservait l'avocat. Enfin, il s'arrêta devant elle et repris la parole, lui disant qu'il trouvait dommage qu'elle ait un pouvoir plus précieux qu'elle-même et que si il aurait pu lui enlever, il l'aurait fait. Après cette phrase, il se mit une nouvelle fois à caresser la joue de la semi-déesse tout en lui annonçant qu'il la ramenait en cellule. Aprioris, l'entretient était finie. Iaso répondit cependant.

-Mon pouvoir fait partie de moi, c'est en partie à cause de lui que je suis comme cela, il est impossible de me l'enlever, au pire, on peut peut-être m'empêcher de l'utiliser. Et admettons que tu en sois capable, pourquoi tu voudrais me le retirer ? Je t'obéis, cela ne te gène donc en rien que ce soit moi ou un autre qui le possède.

Après cette déclaration, Iaso s'éloigna de William pour se soustraire à ces caresses et manières qui la mettaient mal à l'aise et qui lui faisait douter en permanence des intentions de l'avocat. Une fois à bonne distance, elle reprit :

-Encore une chose avant mon retour en cage, pour les livres, je pourrais vraiment en avoir ?

Iaso espérait vraiment que William lui réponde par l'affirmative, elle contait au moins avoir gagnée quelque chose de cet entretien, même si ce quelque chose n'était pas grand-chose, c'était toujours cela de prit.
Titre: Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]
Posté par: William Dolan le dimanche 13 juin 2010, 18:57:47
       William poussa un soupir las et secoua ses cheveux qui oscillèrent devant ses yeux comme des stalactites noirs. Cette fille ne pourra jamais le comprendre, mais comment pouvait-il lui en vouloir? Le problème n'était pas que cela soit Iaso ou quelqu'un d'autre qui possède ce pouvoir incroyable, mais tout simplement que celui-ci existe. C'est lâche de le dire, mais à partir du moment où William avait découvert son pouvoir et avait réalisé son potentiel, il avait été obligé de capturer Iaso et de se l'approprier. C'est une obligation professionnelle même si tout les sentiments bons et justes de Dolan lui criaient de la libérer sur le champs. C'est comme si un guépard délaissait une gazelle sous prétexte que celle-ci est blessée. Non seulement, il ferait un piètre prédateur mais en plus, il ne tiendrait pas longtemps dans son monde de cruauté où la bonté n'a pas sa place.

       -C'est juste que sans ton pouvoir, tu ne me détesterais pas, avoua-t-il avant d'ouvrir la porte et de lui faire signe de venir, lui coupant ainsi toute possibilité de rétorquer.

       William attendit Iaso dans la pièce où elle avait accomplie son miracle. Le jeune homme qu'elle avait soignée était debout maintenant.. Encore sous le choc, il tâtait avec incrédulité sa poitrine indemne. Pourtant, Il réussit à prononcer un faiblement remerciement lorsqu'il vit arriver l'avocat. Les deux hommes se connaissaient car William collaborait souvent avec sa famille. Ce dernier lui proposa de se reposer et le jeune homme acquiesça sans accorder ne serait-ce qu'un seul regard vers Iaso.

       Le couple reprit donc sa progression dans les couloirs qui menaient à la cellule de Iaso, toujours flanqué des deux habituels gorilles qui s'assuraient que l'esclave ne traine pas trop en chemin. Lorsqu'ils furent arrivés à bon port, l'un d'eux ouvrit la porte qui émit un grincement sinistre en pivotant sur ses gonds rouillés. De leurs masses, les hommes de main pressèrent Iaso de rejoindre sa "chambre" sans faire d'histoire, puis se postèrent en retrait.

       William entra à la suite de Iaso, n'étant visiblement pas lassé de sa compagnie – même si la réciproque était surement fausse-. Soudain, l'avocat avisa qu'il n'avait pas répondu à la question de Iaso concernant les livres. A vrai dire, il n'y avait pas prêté attention. Pour lui cette histoire avait déjà été abordée et éludée. Lorsque Dolan disait quelque chose, ce n'était pas pour rien et il était inutile de mentir à une esclave.

       -A propos, tu auras tous les livres que tu désires, mais en attendant je peux répondre à tes questions, proposa-t-il. J'ai une bonne connaissance de l'histoire terrienne.

       En fait, William ne voulait pas partir. Il se plaisait en la compagnie de sa guérisseuse en chef, même si cet intérêt était en sens unique.