Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Don le vendredi 22 janvier 2010, 10:40:06
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-Hj-Oh le jeu de mot pourri XD-Hj-
La plage. Pas grand monde y allait par les temps qui courraient. Pendant l'été il avait décroché des jobs en temps que maître nageur a la piscine comme a la mer. Néanmoins ici il n'y avait personne a cause de l'hiver qui mordait la chair de ceux qui se promenaient sur la rive. Don lui, profitait de son footing matinal pour passer au bord du lac. Il ne devait pas s'encrasser mine de rien, sa vie dans le luxe et l'oppulence auraient rendu n'importe qui gros et impotent. Lui savait que pour que son bisness d'esclaves continue a tourner il devait garder une forme optimale, c'est pourquoi il consacrait tous les jours qu'il pouvait a garder sa silhouette de rêve et par celà il voulait surtout dire ses muscles proéminents qu'il avait developpé pendant des décénies de sport. Don était massif avec ses deux mètres de haut et bien plus grand que n'importe quel japonais le serais jamais, et il méritait chacun de ses 120 kilos de muscles qu'il avait développé a grand renfort de muscu et d'entrainement. Malgré sa stature imposante Don devait tous ses muscles a un athétisme de haut niveau. La preuve étant que sur son corps, pour le moment caché par un large manteau noir a double rangée de bouton dorée, il ne portait aucune cicatrice. Signe qu'il ne perdait pas de temps a attaquer de face.
Alors qu'il faisait de petites foulées son regard se porta sur la mer pendant quelques secondes. Au delà des flots existait encore de nombreuses proies qu'il pouvait réduire en esclavage. Mais pour le moment il n'était pas aussi influent que ça dans ce monde, il allait donc faire attention a ce qu'il faisait pour le moment et éviter d'avoir l'air d'une proie facile pour ses partenaires mafieux dans ce monde. Quand c'était le cas on était rapidement descendu...
Les yeux noirs comme du jais de l'homme fixèrent l'horizon un moment avant qu'il ne se remette a courir le long de la plage. Il s'en sortait relativement bien jusque là. Et par relativement il voulait dire très bien, mais comme tous les marchands en expension, il voyait toujours plus loin. Il avait fait de nombreuses victimes a travers les deux mondes et développé un centre de conversion rapide...Mais il devait rester prudent, car même si son visage était inconnu de tous, son nom lui était devenu clairement important, et rien qu'avec ça il devait s'être fait de nombreux ennemis...
L'homme a la peau cuivrée continua a courir avec le même effort soutenu le long de la plage hivernale.
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*Quel froid !*
Cela faisait bien peu de temps que Marine était arrivée en ville. Elle avait un peu de mal à s’adapter à la vie urbaine. Elle recherchait plutôt la solitude. La foule l’oppressait. La jeune femme n’en avait pas l’habitude. Elle poussa un soupir.
*Il va me falloir un peu de temps pour m’adapter à cette nouvelle vie !*
En quittant son camp, elle avait perdu tous ses repères. Elle allait devoir s’en créer d’autres. Elle porta son regard sur l’étendu d’eau d’un bleu profond. Une couleur plus foncé que ses yeux. Le vent faisait rider la surface de l’eau et souleva sa cape noire de velours. Elle la referma davantage sur elle. Elle esquissa un léger sourire qui disparut rapidement. Son visage ne gardait que peu de temps ce genre d’expression. Mais, à présent, elle pouvait porter les vêtements qui lui plaisaient. Elle en possédait peu mais chacun était choisit à son goût.
Aujourd’hui, son choix s’était porté sur un chemisier en soie à jabot blanc, un corset noir à lacets de satin lui enserrait la taille et mettait en avant sa poitrine la rendant encore plus généreuse. Celle-ci l’avait toujours complexée du fait de son « travail » précédent, mais aujourd’hui tout comme de sa vie, elle s’était libérée de ce complexe ou presque. Malgré tout, les habitudes ont la vie dure. Elle se cachait sous une cape ample et très longue en velours qui la protégeait aussi bien du froid que des regards. Une jupe longue noire de type victorien recouvrait une paire de bottines à lacet. Elle ne portait aucun bijou, elle considérait ça comme inutile et futile, sans véritable intérêt mise à part celui d’enrichir les bijoutiers et les commerçants.
Elle regarda autour d’elle. La plage de sable blanc était totalement déserte mis à part quelques oiseaux qui se promenaient ici et là. Déserte ! Enfin presque ! Marine aperçue une silhouette qui semblait courir sur les bords du lac.
*Quelqu’un de courageux !*
Elle sourit à nouveau mais son visage reprit, comme à l’accoutumé, son attitude neutre presque froide. Cela lui rappelait quand elle-même devait s’exercer par tous les temps, froid, neige, pluie, soleil, et tous les jours. Aujourd’hui, elle était libre de s’épargner un entrainement aussi intransigeant.
Elle ne put s’empêcher de regarder la silhouette qui se rapprochait d’elle. Même de loin, elle vit qu’il s’agissait d’un homme de haute stature. Sa silhouette lui apparaissait très sombre.
*Ses vêtements probablement*
Il se rapprochait de plus en plus d’elle. Sa taille aurait pu l’impressionner mais une haute taille et des muscles imposants, elle connaissait. Elle avait vécue avec des hommes bien bâtis toute sa vie. Cela ne l’intimidait pas. L’homme se rapprochait toujours plus. Marine fit quelques pas en arrière afin de le laisser passer. Elle ne comptait pas l’interrompre dans sa course. Elle était venue là pour être seule pas pour faire la conversation. Elle n’aimait pas discuter avec les gens. Elle s’était rendue compte que la plupart des gens parlaient pour ne rien dire, juste pour le plaisir. Pour elle, si on parle c’est qu’on a quelque chose à dire et jusqu’à présent tous ceux qu’elle pu rencontrer n’avaient que des banalités à raconter. Là ce ne serait pas différent.
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Une femme se tenait sur la plage malgré le froid. Elle était vétue de manière, simple, pratique, mais il ne pouvait pas encore distinguer qui elle était, mais il savait déjà qu'elle était d'une trempe supérieure : pour venir ici malgré le froid ravageant la cote il fallait un certain courage que peu de terriens avaient. Cette personne étaient donc soit une femme de la terre avec une forte volonté, soit une femme de Terra possédant un quelconque pouvoir. Il faisait trop froid pour se promener et elle n'avait pas l'air de vouloir comme lui faire du footing. Elle portait du noir, mais pas comme les terrannes le portent, sans fioriture. Du noir pour du noir. Ses cheveux roux frapèrent surtout l'esclavagiste. Le roux n'était pas une couleur naturelle trouvable au japon. Soit elle venait de l'étranger, soit elle venait de terra. Dans tous les cas il devait être prudent dans la manière dont il allait l'aborder. Car bien sur pour l'esclavagiste, une telle rencontre ne pouvait signifier qu'une chose : elle et lui étaient destinés. Restait a savoir les informations mineures comme si Marine possédait un quelconque pouvoir ou une particularité qui risquait de lui mettre des batons dans les roues, mais comme il était prudent il ne risquait pas d'avoir a faire face a ces pouvoirs, quel qu'il soit.
D'un point de vue de gabarit, c'était clair, Don était bien plus costaud que Marine et bien plus lourd. D'un point de vue potentiel de combat la militaire l'écraserait avant qu'il aie le temps de dire ouf si il l'affrontait a pleine capacité. Il était un athlète, pas un artiste martial, il ne savait pas se battre avec son corps, seulement profiter de sa force incroyable pour prendre le contrôle de situations. Un coup de pied bien placé pouvait régler le problème en un temps record.
Mais pour le moment l'homme arrivait toujours a ses fins. L'esclavagiste arrivait a portée, au lieu de s'arrêter il continua a faire des foulées tour en saluant la jeune femme avec un sourire aimable
"Bonjour ! Sale temps pour une balade n'est ce pas ?"
Lui lança t'il. Son visage n'était pas forcément laid, et il savait bien jouer l'acteur. A voir si celle ci allait mordre a l'hameçon, il enchaina
"Je viens faire mon footing ici tous les matins et je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous croiser." Mentit il "Je m'appelle Dorian, Dorian Garan."
Fit le colosse avec déférence avant de continuer
"Êtes vous également une adepte du footing, Miss... ?"
En quelques secondes il venait de lancer sa ligne dans le lac, a voir si le poisson allait être attiré par l'appat, pour le moment elle n'avait pas encore eu l'occasion de mordre a l'hameçon mais il était clair pour l'esclavagiste qui ne connaissais pas la défaite que dans quelques temps il ferrerait le poisson.
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L'homme se rapprochait de plus en plus. Il ne se trouvait plus qu'a quelques pas de Marine. De loin, elle avait bien vu qu'il était grand et carré. De près, il était... impressionnant. Même elle qui avait vécu avec des hommes loin d'être des gringalets devait bien reconnaître que l'homme était imposant. Il devait bien mesurer 2m et était tout en muscle. Il devait faire attention à son physique et s’entraîner régulièrement.
*Un colosse*
La jeune femme ne se laissa pas pour autant déstabiliser. Elle était surprise car ce n'était pas habituelle mais rien de plus. Elle l’observa rapidement. Il était brun à la peau très mate et aux yeux onyx. Pas désagréable à regarder. Mais elle n’alla pas plus loin dans son examen. Elle le regardait, c’est tout. Elle n’en pensait rien de particulier.
Il ralentit sa foulée en arrivant près d'elle. Mais ne s'arrêta pas.
*Dix contre un qu'il va me parler et pour rien dire!*
« Bonjour ! Sale temps pour une balade n'est ce pas ? »
*Et voilà!*
Elle aurait presque éclaté de rire devant son pronostique. Elle avait prévu ce genre de réplique. Elle ne la releva pas et garda son air impassible.
« Je viens faire mon footing ici tous les matins et je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous croiser. Je m'appelle Dorian, Dorian Garan »
*Si vous le dites !*
Elle ne prit pas la peine de répondre. Cela lui semblait inutile.
L’homme passa devant elle mais s’arrêta quelques foulées plus loin. Visiblement il comptait revenir à la charge.
*Pfffffffff ! Pas moyen d’être tranquille !*
Marine n’attendit pas de savoir si l’homme voulait continuer la conversation. Elle n’avait même pas envie de l’engager. Elle se retourna et se mit à avancer en direction de la sortie de la plage. En se retournant, elle lui lança :
« Bon footing ! »
Cela lui semblait plus que suffisant comme conversation. Elle avait prononcé ces mots uniquement pour faire preuve d’un semblant de politesse.
*Décidément les gens se ressemblent tous. Ils parlent pour ne rien dire. Lui comme les autres*
[HRP : Désolé de ne pas avoir changé de couleurs et de frome pour le texte mais j’ai un souci pour éditer la réponse. J’espère que le texte est cependant est suffisamment claire et compréhensible.]
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Là où Marine se trompait, c'est que Don n'avait absolument aucune intention de revenir a la charge. Il avait parlé, il avait compris que celà ne semblait pas l'interesser, et il n'avait pas amorcé le moindre mouvement pour partir avant d'avoir fini ce qu'il avait a dire mais elle partit avant. Ce a quoi la réaction de l'esclavagiste ne fut pas celle que Marine escomptait :il la laissa tranquille. En effet, l'esclavagiste savait qu'insister ne ferait que le rendre plus suspect aux yeux de la jeune femme, mais contrairement a elle il avait pu gagner quelque chose de leur non-conversation. Tout d'abord il avait pu approcher assez près pour analyser sa proie, secundo il avait également appris que celle ci n'aimait pas parler aux inconnus ou alors ne l'aimait pas tout simplement, et tertio, le plus important de tous : il avait pu voir sa posture.
Il existait deux sortes de personnes dans ce monde, les combattants, et les non combattants. Un sport de combat, quel qu'il soit, karaté, boxe, judo, savate, tous ces sports de combat avaient la même base : la première chose qu'on apprenait a la personne était de se positionner de manière équilibrée pour toujours pouvoir encaisser un maximum les coups ou les amortir. Cette posture pouvait parfois se revoir dans la vie de tous les jours, ça accompagné par le fait que Marine semblait plutôt musclée il avait établi qu'il avait affaire a une combattante. Et c'était là le plus important.
Lorsqu'elle s'en alla il répliqua a son salut.
"Bonne journée mademoiselle !"
*A toute a l'heure..."
Et mine de rien il continua son footing, essayant de ne pas perdre de vue la personne alors qu'a la première occasion il se campait derrière un récif et la regardait partir.
Hm.
Ca risquait d'être dur. Mais les filles athlétiques comptaient parmis ses préférées, celle ci en plus pourrait se vendre extrèmement bien vu ses mensurations. Il allait devoir jouer de prudence en revanche si il voulait la briser. Une fois qu'il fut sur qu'elle ne le surveillait pas. Il quitta la plage et se mit a la suivre. Comment un grand dadais comme lui peut prendre une fille en filature sans qu'on le voie venir a des kilomètres ? Il allait récupérer sa camionette et la suivre dans les rues avec elle, tout simplement...
*Je vais te faire ravaler ton arrogance tu va voir*
Pensa Don avant de se placer au volant de sa camionnette, déguisée en camion de livraison, celle ci était équipée pour ce genre de missions, sans parler du fait que personne ne trouvera suspect de voir une camionette de livraison aller lentement ou faire des arrêts fréquents, la couverture parfaite !
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Marine ne se préoccupa pas plus que ça de la réponse. Elle entendit les pas de l’homme dans le sable qui s’éloignaient. Elle poursuivit son chemin jusqu’au bord de la plage.
*Finalement, j’aurai pu rester*
Elle hésita quelques secondes à revenir sur ses pas mais finalement continua d’avancer.
*Si je retourne au bord de l’eau, il risque de revenir à la charge*
Elle quitta donc l’étendue de sable et entama l’escalade des petites dunes qui bordaient la plage. En quelques minutes à peine, elle accéda à la route menant à la ville. Une route d’une monotonie monstrueuse. Une simple bande de bitume sans aucun marquage qui s’allongeait jusqu’à la ville qui s’étendait au loin. Il n’y avait pas vraiment de bas côtés. Le sable s’étendait de part et d’autre de la route. L’air marin avait empêché la culture des terres sur plusieurs dizaines de mètres. Le sable et les plantes herbacées constituaient l’ensemble du décor. Quelques arbres rabougris s’élevaient ici et là.
Marine emprunta la bande de sable, côté plage, et longea la route menant à la ville. Elle marchait très lentement, voulant retarder le plus possible le moment où elle reviendrait dans l’agglomération. Vraiment elle n’avait pas envie de se retrouver dans la foule.
Elle aspira longuement l’air marin. Elle aimait cette odeur. Elle n’en avait pas l’habitude. C’était la première fois qu’elle se retrouvait au bord de la mer. Mais dès son arrivée, elle avait aimé les senteurs venues de la mer.
Elle poursuivit son chemin. Elle avait occultée de son esprit la rencontre avec l’homme brun sur la plage.
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La perdre de vue ne serait pas simple vu le désert qui entourait la plage, en revanche la prendre en filature allait devenir excessivement compliqué. Le bon point, c'était qu'il n'y avait personne et qu'il pourrait la descendre sans problème le cas échéant. Et par descendre, il voulait dire immobiliser. Entrant dans sa camionette il regarda l'arrière de celle ci, vide de tout où il balancerais le corps une fois fini. Il passa a l'avant et sous la boite a gant sortit une boite en bois qu'il ouvrit. Alors que Marine avançait le long de la cote froide, Don quand a lui, visait les parties de son fusil.
Il était un prédateur, un chasseur, peu importe la façon dont la chasse allait se dérouler, si il fallait le faire par la force, il le ferait, mais il ne lui donnerais pas le plaisir d'approcher de lui pour la frapper, vissant les parties de l'arme sur elle même il se décida a quitter le camion après avoir caché de nombreuses armes sur lui au cas où sa tactique devait échouer.
Il s'agissait d'un vieux tromblon de safari qui avait fait ses preuves, rien de bien silencieux mais c'était la meilleure chose qu'il avait sous main pour ce qu'il voulait faire pour le moment. Cette arme avait un avantage des plus pratique : elle possédait des seringues anesthésiantes capable de l'envoyer, lui, au pays de morphée pendant plusieurs bonnes heures, le serum se répendait en une question de minutes et une fois ça fait, il n'aurait aucun mal a maitriser le corps engourdi de marine encore fallait il toucher.
Il n'emporta pas le camion, le bruit du moteur aurait pu l'alerter de sa présence, il se lança tout simplement a sa poursuite.
L'ennui ici était le peu de végétation qui obligeait Don a ramper sur le sol, grognant, c'était presque un entrainement militaire, tout ce qu'il détestait...Mais c'était pour les biens de son commerce, et si il se levait elle risquait de se retourner a tout moment. Après plusieurs minutes de déplacement de fourés en fourés il se trouva a une distance respectable, braqua son arme sur Marine en visant le corps, pas la nuque, mais le corps. Si jamais il ratait il était dans la merde et si jamais il touchait c'était elle qui l'était. Don visa. Serrant les dents. Une fléchette, il n'en avait qu'une. Si il ratait la détonnation annoncerais sa présence.
Il visa le dos, dans le but de toucher une partie des plus larges et donc d'accroitre ses chances de toucher, même si celà voulait dire que le tranquilisant ne ferait pas tout de suite effet
Son doigt pressa la gachette et une détonnation sourde retentit
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Marine avançait dans le froid mordant. Le vent s’était levé et de violentes bourrasques venaient la frapper. Elle s’emmitoufla encore plus dans sa cape mais ne pressa pas le pas pour autant. Elle voulait prendre son temps et profiter du calme même par ce temps glacial. Elle n’entendait rien, hormis le vent. Pas d’oiseaux ou de voitures, que du silence.
Mais, soudain, elle entendit un bruit, une détonation qui la fit sursauter. Quasiment au même moment, elle sentie un impact puis une douleur sourde envahir son dos. Elle tomba à genoux sans comprendre ce qui venait de lui arriver.
*Qu’est-ce que…*
Elle porta la main au milieu de son dos et sentit un objet. Elle ne pouvait le décrire mais comprit au toucher qu’il avait comme des plumes.
*Des plumes ?*
Elle respira profondément avant de les arracher afin de maîtriser au mieux la douleur. Puis elle tira d’un coup sec en serrant les dents. Aucun bruit ne filtra de sa bouche. Juste son visage avait exprimé sa douleur durant quelques secondes.
Elle ramena l’objet à elle et le regarda. C’était une sorte de seringue avec des plumes de couleur au bout.
*Comme pour les animaux !*
Elle avait déjà vu ça. Pour capturer certains animaux dangereux ou fragiles, on leur envoyait des seringues hypodermiques qui servaient à les endormir sans les blesser.
*Mais… Pourquoi…*
Son esprit commençait à avoir du mal à fonctionner. Elle tenta de se relever mais en vain. Elle retomba à terre. Elle se sentait de plus en plus mal, un peu comme dans du coton. Elle secoua la tête et tenta de lutter contre le malaise qui l’envahissait. Mais impossible. La jeune femme se sentait de plus en plus mal. Elle regarda autour d’elle en espérant qu’une âme charitable pourrait l’aider. Mais rien. Alors qu’elle allait sombrer dans l’inconscience, elle vit une silhouette massive se dessiner à quelques mètres d’elle. Elle fixa l’homme qui approchait. Elle vit qu’il tenait une arme à la main, un fusil peut-être. Elle regarda son visage.
« Le colosse »
Ce furent ses seuls mots avant de s’effondrer totalement sur le sol, inconsciente.
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Ouf. Il l'avait maitrisée. Il ne savait pas ce qu'il aurait fait si jamais ce n'était pas le cas. Cette personne était musclée et entrainée. Elle aurait très bien pu lui éclater le nez en deux temps trois mouvements et le rouer de coups sans qu'il n'aie pu faire quoi que ce soit, et si elle avait également une arme sur elle elle serait capable de l'abbatre de là où il était. Très vite le doute envahit l'esclavagiste. Peut être que cette femme faisait partie de la police et que ceux ci avaient ouvert une enquête sur lui, il devrait faire attention avec elle avant d'aller plus loin. L'esclavagiste baissa son arme et sortit des fourrés pour courir vers elle. Tout d'abord l'important allait de vider les lieux le plus vite possible, il esperait que personne ne l'aie vue, et d'après ce qu'il avait pu constater, c'était le cas. S'approchant du corps de Marine il se pencha sur elle avant de vérifier d'abord ses signes vitaux. Il arrivait parfois sur des proies fragiles que le tranquilisant soit trop puissant et tue la cible. Marine ici était assez résistante pour l'endurer et elle n'était pas en danger. Parfait. Don récupéra la fléchette qu'il avait tiré et la mis dans sa poche pour ne laisser aucune trace avant de saisir Marine et de la porter sur son épaule comme on porterait un sac a patate et se diriger vers sa camionette.
Pendant le trajet il surveilla avec insistance la présence d'éventuels témoins et la déchargea délicatement a l'arrière de son camion avant de la palper avec précaution, plus pour la fouiller que pour assouvir un quelconque fantasme :il aurait tout le temps pour ça. Il lui retirerais tout ce qu'il pouvait prendre, portefeuilles, armes quelconques et tout ce qu'il pourrait trouver sur elle ainsi que son manteau, ne lui laissant que les vetements qu'elle portait sur elle, lui enlevant également ses chaussures pour éviter qu'elle utilise ses lacets pour s'étrangler ou qu'elle puisse mettre des coups de pieds avec des semelles.
Une fois celà fait, Don repassa a l'avant en vérouillant l'arrière du camion et mit le moteur en marche avant de quitter purement et simplement la plage.
Il allait lui tirer les vers du nez.
*****
Lorsque Marine se reveilla celle ci était menotée fermement a une chaise et assise devant un bureau alors que la lumière de la lampe lui brulait les yeux, derrière celle ci, dans une pièce entièrement sombre se tenait une silhouette qu'elle n'aurait surement pas trop de mal a reconnaitre.
"Bien, vous êtes revellée. Nous allons commencer l'entretiens."
Fit il avec une voix douce. Appréciant de jouer le policier pour une fois
"Qui êtes vous, et que faites vous dans cette ville mademoiselle ?"
-Hj-Pourrais tu me donner les possessions de Marine dans ton post?-Hj-
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Marine se réveilla tout doucement. Elle n’avait pas compris ce qui lui était arrivée. Elle ne le comprenait toujours pas. Elle redressa la tête qui lui paraissait peser une tonne. Elle avait l’impression d’être comme dans du coton et que toutes les informations que ses sens pouvaient recueillir mettaient plusieurs minutes à être analysées par son cerveau. Petit à petit, elle reprit pied dans la réalité. Son cerveau commençait à enregistrer certaines informations. Une lumière aveuglante lui brulait les yeux, l’ampoule d’une lampe lui renvoyait sa lumière en pleine face. Elle devait cligner des yeux pour arriver à percevoir le reste de la pièce. Cette dernière était totalement plongée dans le noir. Elle ne distinguait rien. Elle supposait qu’il devait y avoir une table ou un bureau devant elle où la lampe était posée.
Elle tenta alors de bouger. Mais ne put rien faire. Ses mains étaient attachées dans son dos.
*Ce ne sont pas des liens*
Elle percevait le contact du métal froid sur ces poignets.
*Des menottes*
Celles-ci devaient être passées entre les barreaux de la chaise. Elle essaya de bouger ses poignets par instinct pour tenter de se dégager mais c’était peine perdue. Elle tourna la tête à droite puis à gauche, cherchant à apercevoir quelqu’un.
« Bien, vous êtes réveillée. Nous allons commencer l'entretien »
La voix lui glaça le sang.
*J’ai déjà entendu cette voix !*
Son esprit commençait à refonctionner normalement. Elle tourna la tête vers le point d’où venait la voix. La silhouette qu’elle vit était la même que celle qu’elle avait vu juste avant de perde connaissance.
*L’homme de la plage ! Le colosse !*
Celui-ci avança vers elle d’un pas tranquille comme si tout ceci était normal. Cela mis les nerfs de Marine à rude épreuve. Mais elle se rappela les années d’entrainements qu’elle avait subis. Ce genre de scène, elle en avait déjà jouées. Elle ne savait ce que cet homme lui voulait mais quoique ce soit elle ne comptait pas le lui donner. Elle se redressa, se tenant bien droite et attendis.
« Qui êtes vous, et que faites vous dans cette ville mademoiselle ? »
La question l’a surpris. Qui donc était cet homme ? Un flic ?
*Que pourrait me vouloir la police ? Je n’ai rien fait de mal. Non ! Non ce n’est pas la police. C’est un homme seul*
La technique qu’il utilisait ressemblait à une technique policière mais les policiers n’enlèvent pas les gens comme ça en les flinguant à coups de fléchettes sédatives !L’homme répéta sa question :
« Qui êtes vous, et que faites vous dans cette ville mademoiselle ? »
Marine ne dit rien et rien dans son attitude ne trahissais sa colère d’être ainsi attachée. Elle resta impassible et ne prononça pas un mot. Malgré la lumière qui lui brulait les yeux, elle regardait droit devant elle.
*Parlez autant que vous voulez ! Quoique vous vouliez, vous ne l’obtiendrez pas !*
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Bien. Il avait affaire a une vrai dure, il n'allait pas commencer par s'occuper de son cas maintenant, malgré qu'il en avait beaucoup envie. Il allait lui mettre la pression autant du point de vue psychologique que physique si il le devait, après tout Marine était une femme athlétique, elle risquait de le prendre mieux que les autres. Mais il ne voulait pas en arriver là si il pouvait l'éviter, n'aimant pas la cruauté nécéssaire. Don de son coté croisa les jambes sur sa chaise tandis qu'il continuait a éblouir la rouquine, il laissa un moment de silence s'installer entre eux avant de lancer après un long soupir.
"Nous savons que vous connaissez le japonais, inutile de faire celle qui ne comprend rien a ce que je lui dit. Vous avez de nombreuses façons de régler ce problème, mais le silence n'en est pas une, vous vous en doutez : nous avons les moyens de vous faire retrouver votre langue ma chère. Je vous déconseille donc de nous mettre au test."
Lança t'il de sa voix suave en croisant ses mains avant de regarder le visage de Marine en pleine lumière, il était vraiment content de ne pas l'avoir abimée lors de sa capture. L'esclavagiste se languissait déjà de passer la suite des opérations avec elle mais il fallait l'avouer, il adorait jouer les mauvais flics.Croisant les bras sur sa poitrine il enchaina en regardant Marine dans les yeux a travers le voile que lui conférait l'obscurité et qui ne lui cachait rien.
"Vous n'avez pas de titre d'identité mais je suis sur que de toute façon vos empreintes nous reveleront quelque chose, et si ce n'est pas le cas celà veut dire que personne n'ira se plaindre si jamais vous ne ressortez pas de ce bureau."
Souriant de toutes ses dents, Don enchaina en lançant avec une politesse toute relative
"Prouvez moi donc que vous êtes une femme intelligente et coopérez. Donnez moi votre nom, prénom, état civil et la raison de votre présence dans la région mademoiselle."
Demanda t'il une ultime fois tandis que ses mains tapotaient sur quelque chose dont Marine pouvait voir le bout entrer dans la zone de lumière : un botin téléphonique. L'argument de poids parfait pour les interrogatoires, celui ci ne laissant aucune trace sur sa victime. Montrant que son mysterieux tortionnaire était prêt a tout.
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*Eh bien, en voilà un qui s’y croit*
Elle était certaine que ce n’était pas un flic. Son instinct le lui disait et il se trompait rarement. Elle ne pouvait pas le voir. Seule sa silhouette imposante était perceptible par la jeune femme. Mais cela ne lui appris rien de plus sur lui.
Elle écouta attentivement et à part les paroles qu’il prononçait et le grésillement de l’ampoule de la lampe, elle n’entendait rien. Pas de bruits de pas, de va et vient de personnel dans les couloirs. Elle était sûre de ne pas être dans un commissariat.
*Ce n’est pas un flic*
« Prouvez-moi donc que vous êtes une femme intelligente et coopérez. Donnez-moi votre nom, prénom, état civil et la raison de votre présence dans la région mademoiselle »
Sa voix était posée mais Marine savait qu’il s’amusait du rôle qu’il jouait. Quelque part ça l’a fit sourire. Il pensait vraiment la faire craquer ainsi ? Quelle bêtise !
Il attendait une réponse de sa part en tapotant toujours l’annuaire.
*L’ultime menace !*
Elle savait que certains policiers s’en servaient pour faire parler quelques malfrats récalcitrants, ça ne laissait pas de traces. Mais d’expérience, la jeune femme connaissait d’autres moyens de frapper sans laisser de marques. Elle avait déjà subit ça ! Ça ne lui faisait pas peur.
Néanmoins, il n’avait pas tort sur un point. Le silence ne lui permettrait pas d’en savoir plus sur lui. Elle devait savoir qui il était ou plutôt quel genre d’homme il était. Et puisqu’il voulait jouer au flic, elle allait jouer avec lui.
« Très bien, monsieur l’agent »
Elle prononça ses mots avec une note d’ironie. Mais le reste de son visage resta de marbre.
« Si vous êtes policier, montrez-moi votre badge ! Et puis, je veux un avocat ! »
Ces mots avaient le même ton que celui de la phrase précédente. Elle ne cherchait pas à le tromper. Elle voulait juste qu’il comprenne qu’elle n’était pas dupe du petit jeu auquel il se livrait sur elle.
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Tiens, pour une fois il rencontrait quelqu'un qui voulait se confronter a lui de manière psychologique. Don n'en eu que plus de plaisir alors que Marine semblait riposter a ses assauts. Se pourléchant les babines dans un coin de sa tête, Marine était au final un peu comme lui, parfaitement entrainée mais possédant un moral d'acier. Son coeur se remplissait de joie a l'idée de briser un esprit aussi fort que le sien et a la transformer en pantin de chair, comme il le faisait avec ses autres esclaves. Il allait d'abord la vaincre sur le plan psychologique, et ensuite la dominer sur le plan physique, marine serait a ramasser a la petite cuillère et l'esclavagiste adorait ça. Si il avait pu, Don aurait bien allumé une cigarette pour rajouter un peu d'ambiance dans cette salle, mais il ne fumait pas, il avait tendance a ne pas apprecier de tousser comme un pompier et de laisser une proie s'échapper a cause de ça. Un esprit malsain dans un corps sain aurait pu être sa devise. Déjà les mots se précipitaient dans la tête de Don tandis qu'il laissait la jeune fille parler, il savait déjà ce qu'il allait lui répondre avant même que ses phrases soient finies.
Marine n'avait pas peur, elle devrait, pensa t'il, elle n'avait aucune idée de sa cruauté. L'annuaire était plus là pour faire joli a présent, il voyait dans le regard de Marine celui d'une batante, elle demeurait silencieuse et ferme face a lui malgré qu'elle sache qui il était, et pour celà il n'y avait pas de secret :de l'entrainement, toujours de l'entrainement. Il allait devoir la cuisiner aux petits oignons pour finalement la capturer. Le dialogue s'était ouvert, convaincus l'un comme l'autre que de toute manière, ils n'avanceraient pas. Elle lui demanda sa plaque. Don passa la main dans sa veste.
"La voilà, quand a un Avocat vous aurez droit d'en avoir un si on prouve bel et bien que vous résidez dans ce pays Mademoiselle Leroy, bien que je me doute qu'il ne s'agisse pas de votre véritable prénom."
Fit il en avançant depuis derrière la lumière une plaque de policier, il savait très bien que Marine ne pourrait pas lire ce qu'il y avait écris dessus mais juste l'apercevoir. Il s'agissait d'un jouet, un jouet qui se revelait très utile quand il descendait une esclave dans la rue et qu'il voulait camoufler les preuves. Il rangea son badge et lança
"Rares sont les touristes qui laissent des chambres d'hotel vides Miss Leroy. Nous avons déjà fait un raid chez vous, et nous n'y avons trouvé que ce passeport."
En fait Don avait profité de l'inconscience de Marine pour appeller l'hotel, prétextant un déplacement urgent il avait payé un groom pour lui ramener ses valises et n'y avait trouvé que ça...
"Cessez donc de jouer aux idiotes. Nous avons réussi a vous localiser et a vous conduire jusqu'ici, vous savez donc a présent qu'il vaut mieux vider votre sac si vous espérer sauver votre peau et accéssoirement rencontrer un jour cet avocat."
Fit Don avec sadisme
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*Il ne se laisse pas déstabiliser facilement !*
Bien que la situation soit des plus délicates. Marine devait bien reconnaître que l’homme en face avait des tripes et … de l’intellect. Tout comme il en avait appris sur elle, ces quelques échanges lui en avaient appris pas mal sur lui. Elle ne croyait pas une seule seconde qu’il était policier malgré le fait qu’il lui est montré sa plaque. C’était le genre de chose qu’on pouvait facilement falsifier ou contrefaire. Et visiblement, celui qui se tenait en face d’elle était le genre d’hommes à pouvoir se procurer ce type de matériel. Il était à l’aise dans son rôle de flic même s’il n’en était pas un.
*Il a l’habitude de dominer. C’est inné chez lui*
Il était intelligent, même brillant. Il avait pensé au moindre détail : la pièce pour l’interrogatoire, faire venir ses affaires de l’hôtel, le fusil et la fléchette anesthésiante.
*Cet homme n’est pas n’importe qui !*
Mais son instinct lui disait aussi qu’il était dangereux, très, très dangereux. Elle aurait bien voulu rester avec lui pour voir lequel des deux finirait par dominer l’autre mais pensa que cela serait risqué pour elle.
Il avait fait une erreur. Il ne se doutait pas de l’entraînement qu’elle avait reçu. Et, une chance pour elle, il se trouvait face à elle. Elle savait déjà comment elle allait faire, il fallait juste que l’homme en face ne se doute de rien. Elle résolue donc de poursuivre leur petit jeu encore un peu. La seule concession qu’elle lui accorda fut son nom. A tort peut-être mais vu les efforts qu’il avait fait pour en arriver là, ça méritait bien une petite récompense. Une seule !
« Soit. Vous êtes policier »
Son ton était tout aussi ironique et son visage tout aussi insondable qu’avant. Cependant, les mots qui suivirent s’ils étaient toujours sur le même ton, ils furent pronocés d’une voix des plus sensuelles.
« Je ne m’appelle pas Claire Leroy, en effet. Mon nom est Marine et vu que je suis ici, avec vous, monsieur le policier, c’est que vous avez découvert que je suis l’ennemi public n°1. J’ai commis nombre de délits, de meurtres, d’arnaques, de vols et j’en passe. Je mérite tout à fait ma place ici »
Elle continua à l’inonder d’un flot d’informations toutes plus fausses les unes que les autres. Mais cela lui faisait gagner du temps. En son fort intérieur, elle pensait à tout autre chose.
*Mon cher monsieur je ne sais pas qui, les menottes c’est très bien, mais ça a un gros inconvénient. Leur taille est standard*
Marine avait des mains et des poignets fins. Elle ne pouvait bien sur pas se les enlever comme ça. Néanmoins, elle savait très bien comment faire pour au moins se libérer une main. Alors qu’elle continuait sa diatribe, elle prit son pouce gauche dans sa main droite et, au moment où elle faisait une pause dans son discours, elle tira d’un coup sec sur son pouce. Un simple froncement sourcil pouvait indiquer à son tortionnaire la douleur intense qui l’avait traversé. Elle savait parfaitement maîtriser sa douleur. Elle s’était volontairement démise le pouce pour pouvoir faire passer son poignet et sa main hors de la menotte.
*Ça fait un mal de chien*
L’homme continuait de l’observer. Elle s’enleva la menotte sans bruit mais ne bougea pas d’un pouce. Elle devait attendre le bon moment celui où l’homme se lèverait pour venir près d’elle. Alors celles qui l’avaient entravé, allaient devenir une arme dangereuse. Une des menottes étaient toujours attachées à son poignet droit. Avec un geste rapide, elle pourrait frapper l’homme à la tête avec les menottes en métal, ça le blesserait à coup sur. Ensuite, elle comptait sur son entraînement pour achever l’animal. Il fallait juste attendre que ce « gentil monsieur » veuille bien venir la voir de plus près.
« Donc, voilà. Vous savez tout de moi. Maintenant j’aimerai bien aller en cellule ou appeler un avocat. Mais évidement le summum de la délicatesse serait que vous me laissiez partir »
Elle le gratifia alors, et pour la première fois depuis qu’il l’avait croisé, du plus charmant sourire qui soit. Elle le vit alors se lever.
*Quelques secondes encore mon ami et vous allez déchanter*
Elle se sentait déjà victorieuse.
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C'est généralement a ce moment là que Don a un plan génial qui lui permet de retourner la situation pendant que l'autre crois qu'il est en train de la retourner mais qu'en fait il ne fais qu'aller dans son sens et celui ci se fera piéger, humilier et vérrait donc qui était le boss dans cette situation. C'était ainsi que se déroulait la plupart des situations où il se trouvait et quelqu'un faisait assez le malin pour le défier. Voilà ce qui arrivait ! Ils ne pouvaient se plaindre qu'a eux même une fois que ceux ci auraient franchi l'ultime étape de leur derniers moments de liberté. Néanmoins cette fois ci le plan génialissime de Don était plutôt simple : Il n'y en avait pas.
Il n'avait absolument pas prévu que Marine puisse se défaire de ses liens a ce moment là, comptant sur les menottes pour ne pas être aussi laches que de la corde. Et puis il restait dans le contexte de toute façon. Il possédait dans ses cachots des fers pour petits et grands, mais si il lui avait passer ceux ci elle se serait rapidement doutée qu'il était plus que ce que sa couverture ne pouvait l'admettre. Il avait pris le temps longtemps avant l'entretiens de garder un contact physique avec Marine en la touchant simplement du bout du doigt pour annuler ses éventuels pouvoirs d'ESPer. Elle était menotée, et si elle tentait de se lever elle allait tout simplement rester accrocher a la chaise et il n'aurait donc aucun mal a la maitriser.
Don était donc totalement en confiance et ne se doutait pas le moins du monde que Marine allait s'échapper, focalisant son attention sur le duel psychologique, savourant celui ci autant qu'il le pouvait alors que Don captait son froncement de sourcil qu'il plaça betement sur l'effet que la lampe avait sur ses rétines. Eh oui. Il arrive parfois qu'il y ait des imprévus. Celà dit ils étaient plutôt rares. C'était même le premier depuis bien longtemps. Ses plans réglés comme des horloges ne souffraient d'aucun couacs. Et avec les plans qu'il avait abbatu avec l'âge il avait gagné une arrogance et une confiance en lui qui allaient bientôt être challengée. Il ne s'attendait pas que Marine soit forte au point de sacrifier un de ses pouces pour sortir sa main des menottes et se doutait encore moins de son entrainement. Marine par bien des aspects était comme lui...Un esprit vif et réfléchi, quelqu'un qui savait utiliser sa tête autant que ses muscles.
Ils avaient tant en commun. Dommage que l'un des deux doive sortir de cette pièce triomphant sur l'autre.
"Marine donc, nous allons vous appeller comme ça pour le moment si vous le souhaitez. Pensez vous vraiment que nous ignorions tout de vous ?"
La plupart des allégations de Marine étaient fausses en effet, il n'était pas totalement sur de tout ce qu'elle lui disait. Mais avoir des connections avec la mafia locale aidait sur certains cas, et il savait que si quelqu'un avait fait tant de choses il en aurait entendu parler.
"J'ai l'impression que vous ne prenez pas au serieux cet entretiens Miss. Vous ne quitterez pas cette salle avant de m'avoir dit tout ce que vous avez a me dire et cette fois ci sans cachotteries. Vous savez quand vous serez en cellule vous risquez de ne pas avoir de compagnon a qui parler peut être devriez vous profiter de cette oportunité de nouer le dialogue."
Fit Don avec un ton serieux tandis que celui ci continuait a jouer avec sa nourriture, comme il le faisait pour toutes ses victimes. Bien sur il ne l'accompagnerais pas en cellule : ses cellules étaient occupées par d'autres esclaves, il avait donc tout interêt a la garder ici pour le moment. Pas une seconde l'idée l'effleura que Marine s'était détachée et qu'elle n'attendait que le moment adéquat pour attaquer tout comme il le faisait également en ce moment même
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L’homme continuait son beau discours. Marine ne l’écoutait que d’une oreille. Elle se concentrait. Elle n’aurait pas le droit à l’erreur. Une chance ! Une seule chance, c’est tout ce qu’elle aurait. Si elle ratait son coup, elle savait que l’homme le lui ferait payer et cher. Mais hors de question de renoncer à sa seule chance de recouvrer sa liberté.
Finalement, le moment tant attendu arriva. Il se leva et, prenant garde de toujours rester dans l’ombre, s’approcha d’elle.
*Surtout ne rien montrer*
Mentalement, elle se força à ne pas accélérer son rythme cardiaque et son souffle. S’il avait vu sa poitrine se soulever un peu plus et plus rapidement cela risquait de lui mettre la puce à l’oreille. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle fit appel à tout son self-control.
Il était à présent à deux pas d’elle. De là, elle pouvait l’atteindre. Entre le moment où il s’était levé et celui où il était arrivé près d’elle, celle-ci avait fait passer la menotte autour du barreau de la chaise pour l’en dégager. Elle serrait la menotte dans sa main droite.
*Une seule chance !*
Elle nota l’attitude décontractée du colosse. Un nouveau point pour elle, malgré ces 2 mètres, il serait aisé de le mettre à terre. L’homme ne prononçait pas un mot. Il la jaugeait à nouveau un léger sourire aux lèvres. Il baissa quelques instants les yeux vers le sol.
*Ça y est !*
D’un bond, elle sauta sur ses pieds et dans le même mouvement, libéra la menotte qu’elle tenait dans sa main droite afin de frapper son adversaire. La menotte libre reliée à l’autre en faisait une arme redoutable digne de n’importe quels nunchakus. L’homme n’eut pas le temps de réagir. Il fut frappé en pleine tête, au niveau de son œil droit. Son arcade fut très largement ouverte. Le sang gicla y compris sur la jeune femme. Il se prit la tête dans les mains et Marine lui assena un vigoureux coup de genoux en plein dans son entre jambe. Tel le colosse de Rhodes, ce dernier s’écroula sur le sol, plié en deux de douleurs.
En temps ordinaire, Marine n’aimait pas utiliser ce point sensible. Elle trouvait ça particulièrement mesquin. Mais aux grands maux, les grands remèdes, elle n’avait pas eu le choix.
Elle courut alors jusqu’à la porte et tenta de l’ouvrir.
*Fermée*
Elle s’en doutait un peu. Mais en prenant la poignée, elle se rendit compte que cette porte de bois était peu solide. Elle se recula et fonça dessus avec son épaule. Une fois, deux fois, la porte céda sous ses assauts et alla claquer contre le mur. Elle se précipita dans le couloir et s’arrêta quelques secondes. Elle regarda autour d’elle. Il y avait quatre portes dans le corridor. Elle ne devait pas se tromper. Elle entendait l’homme hurler derrière elle. Elle se précipita vers la porte à sa droite, au fond du couloir. Elle attrapa la poignée.
*Fermée*
Là, elle comprit vite qu’il était illusoire de vouloir l’ouvrir. Elle était blindée. Le temps commençait à lui manquer. Les secondes étaient désormais comptées. La porte totalement en face d’elle, semblait identique à celle-ci, blindée. Il ne lui restait que deux options. Elle courut vers celle se trouvant en face de celle qu’elle venait de quitter, espérant trouver une fenêtre ou un accès sur l’extérieur. Elle fonça et l’ouvrit brutalement. Le bois claqua à nouveau le mur. Mais Marine resta figée à l’entré.
*Qu’est-ce que…*
La pièce ne comportait pas de fenêtre mais tout un matériel hétéroclite ressemblant à autant d’outils de torture. Marine recula d’un pas. Cet instant d’hésitation fut SON erreur. Elle sentit alors deux bras immenses et exagérément musclés se refermer sur elle.
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Les nerfs d'acier de Marine ne craqueraient pas facilement. Bien il allait essayer de la taper un peu avec ce botin, il avait toujours aimé les femmes avec du carractères rien que pour avoir le plaisir de les faire tomber de la hauteur de leur égo dans les océans de la perdition, souriant depuis derrière la lampe il saisit le botin et se leva pour commencer a tourner autour d'elle, voulant instiller tout d'abord l'effroi chez elle alors qu'il commençait a se déplacer lentement comme un serpent, encerclant la proie qu'il allait bientôt engloutir. Il allait commencer par lui faire peur en posant sa main sur son épaule et en serrant celle ci, il comptait bien gagner cette guerre prsychologique et allait faire un maximum pour dominer l'esprit de Marine et passer ses défenses, la voyant déjà pleurer avant la fin de la journée avec délice, mais c'est alors que l'impossible se produisit alors qu'il allait commencer a parler.
D'un seul coup Marine s'était levée et l'avait frappée avec sa propre menotte. Don reçut le coup en plein dans l'arcade et cria de surprise alors qu'il portait les mains a ses yeux et qu'il sentait le liquide qui lui semblait incroyablement froid lui couler le long de l'arcade. La première fois que quelqu'un faisait couler son sang. Alors qu'il se demandait encore ce qui se passait Don fut attaqué a l'endroit où il pensait être assez intelligent pour réussir a éviter de se prendre un coup. Hurlant sous le coup il s'effondra au sol, la douleur le pliant littéralement en deux alors qu'il halletait la douleur obliterant ses sens tandis que la porte cédait. Non, non ! Ce n'était pas sensé se passer comme ça ! Il avait pris toutes ses précautions comment était ce possible ?! Marine était en train de lui échapper et si elle découvrait ce qu'il cachait dans son sous sol son commerce entier allait prendre l'eau. S'appuyant sur la table il renvers a la lampe qui tomba par terre, créant des ombres mystiques alors qu'il sentait le sang s'évader de son arcade, couvrant un de ses yeux.
Soudain ses sens lui revinrent par dessus la douleur : Elle était en train de s'échapper! Il devait l'arrêter ou sinon tout était perdu pour lui. Se levant il avança en titubant dans le couloir, fort heureusement le temps qu'il récupère elle n'était pas allée bien loin et tandis qu'elle observait son cabinet avec effroi deux larges mains empoignèrent la jeune femme, la première par les cheveux et la seconde par le poignet droit, le tirant en arrière
"Salope !"
Cria l'esclavagiste avant d'avancer tout le corps de Marine contre le mur pour lui éclater la tête contre celui ci avant de le tirer en arrière pour recommencer. Don était a présent comme un animal blessé, se souçiant peu de la qualitée dans laquelle sa marchandise allait arriver, la peur de mourir et la peur de la voir s'échapper le faisait enrager et quand il enrageait il utilisait la force de manière la plus brutte possible. Il allait la frapper contre ce mur jusqu'a ce qu'il l'assome.
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Elle sentit une main l’attraper par les cheveux et l’autre enserrer son poignet droit.
*Il s’est repris !*
Elle n’eut guère le temps de penser. Avec une force toute animale, il la tira en arrière et la jeta contre le mur avec une violence inouïe. La douleur avait décuplé sa force et sa rage. Comme un animal, il agissait instinctivement. Elle l’avait fait souffrir, il voulait en faire de même. Quoiqu’il ait prévu pour elle au départ, ce n’était plus à l’ordre du jour.
« Arghhhhhhhhhh »
Marine ne put réprimer un cri quand son visage entra en contact avec le mur. La violence du choc fut extrême. Elle sentit le goût du sang dans sa bouche. Il la tira à nouveau en arrière avec pour but de la cogner encore une fois contre le mur. Si elle ne se reprenait pas très vite, son visage allait être éclaté contre le mur. Mais sa force était trop importante et sa colère trop grande. Marine ne put trouver une parade. Le second choc, encore plus violent que le premier, eu raison d’elle. Elle perdit connaissance, le visage en sang.
[HRP : désolé pour le post un peu court. Là j’étais un peu à cours d’idées]
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Don lacha Marine au moment où il la sentit perdre connaissance, la laissant s'écraser au sol alors qu'il était plein de sang, le sien et celui de la jeune femme et que l'esclavagiste tirait a présent la gueule, halletant de douleur et de colère, il laissait apparaitre derrière son enveloppe d'homme bien comme il faut sa véritable nature: celle d'un monstre. Alors que Marine était au sol il lui flanqua un violent coup de pied dans les cotes avant de crier.
"Sale pute !"
Fit il, devenant vulgaire a cause de la douleur qui lui transperçait l'arcade et l'entrejambe. Il n'aimait vraiment pas qu'on s'oppose a lui d'une telle manière, il aimait avoir le controle sur tout ce qu'il faisait, en échappant au controle, Marine était devenu une ennemi qu'il ne devait pas prendre a la légère. Il hésita a la frapper une seconde fois et finit par se reprendre inspirant et expirant calmement pour calmer sa colère. Il allait devoir avoir besoin d'un peu de temps pour retrouver une consistance. La vérité c'était que Marine n'avait jamais eu l'occasion de le voir clairement aussi paniqué qu'il l'était en ce moment a cause de l'obscurité de la salle et du fait qu'il l'avait attaquée par derrière. Il avait donc le temps de reprendre une composture. La question qui suivit était évidente : devait il immédiatement punir Marine pour sa hardiesse ou continuer a jouer le jeu pour le moment ? Il ne pourrais pas la laisser dans l'ignorance éternellement, il devait choisir quoi faire et vite.
Saisissant la jeune femme inconsciente a bout de bras il la coucha sur le chevalet de torture alors qu'il refermait les lanières de cuir sur ses avant bras et les bracelets de fer sur les poignets avant de faire pareil sur les jambes et les avant cuisses. Une fois qu'il l'eut bien accrochée il ouvrit la trousse a pharmacie de son petit cabinet de torture personnel avant de sortir du mercurochrome et du coton et rincer le tout, il allait d'abord s'occuper de néttoyer sa blessure a l'arcade avant de la panser puis s'occuper de celle de Marine passant des pansements sur son front alors qu'il la laissait dans l'inconscience. Don ne pris pas la peine de quitter l'atelier pour se changer, il avait trop peur de ce que Marine ferait, il se tourna vers la porte et la verouilla avant de saisir de l'eau dans un verre et de le balancer en plein visage de la jeune femme
"Vous m'avez beaucoup, beaucoup déçu Marine."
Lança t'il avec un ton plus calme et posé le temps qu'il s'occupe de quelque chose d'aussi délicat que de la soigner il était a présent calmé.
"Vous me voyez obliger d'employer la manière forte."
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Marine poussa un gémissement. Sa tête lui faisait atrocement mal. Elle avait l’impression que celle-ci était en mille morceaux. Les yeux toujours fermés, elle voulut porter sa main à sa tête mais ne put bouger. Son poignet était attaché. Elle comprit qu’il n’y avait pas que son poignet, ses jambes et ses bras étaient entravés avec du métal pour les poignets, elle sentait le contact froid sur sa peau, et ce qui lui semblait être du cuir pour ses jambes, cuisses et bras.
*Qu’est-ce qui m’arrive ? Où je suis ?*
Elle avait du mal à émerger de son état comateux. Elle essaya d’ouvrir les yeux mais la lumière lui faisait mal. Elle les referma et tourna la tête sur le côté. Elle tentait de reprendre ces esprits. Elle déglutit plusieurs fois et respira profondément. Elle tenta d’ouvrir les yeux à nouveau mais petit à petit. Elle les fit cligner plusieurs fois pour s’habituer à la lumière et éviter que son crâne n’explose. Elle vit le mur en face d’elle et porta ses yeux au plafond. S’habituant de plus en plus à l’éclairage, elle porta son regard autour d’elle. Elle voyait divers instruments mais ne s’arrêta pas pour les examiner. Elle crut voir un lavabo et une armoire rien de plus.
Elle essaya de remuer mais était bloquée par les liens. A ce moment, elle prit conscience de l’état dans lequel elle était. Elle sentait ces cheveux mouillées. Elle avait froid aux jambes. Elle vit alors que sa jupe était largement remontée sur ces cuisses dévoilant ses bas noirs. Elle comprit aussi, avec horreur, que ces cuisses étaient grandes ouvertes.
Son regard fut attiré par un mouvement à côté d’elle. Elle retrouva le visage de son tortionnaire. Alors tout lui revint brutalement en mémoire ce qui lui fit plus mal que la douleur qui lui vrillait le crâne. Si elle avait eu le moindre doute que cet homme fut un flic, là au moins les choses étaient claires. Il n’en était pas un.
Son visage se para à nouveau du masque de l’indifférence.
*J’ai échoué à m’échapper mais je n’ai pas perdue la guerre !*
Son esprit reprenait le dessus. Malgré ses entraves et sa position humiliante, ses yeux n’avaient rien perdus de leur combativité.
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Le silence de Marine commença a faire naître une poussée de colère que Don eut du mal a refréner, serrant le poing alors qu'il gardait son calme, le bandeau sur son front le faisait apparaitre faible aux yeux de la jeune femme et il la détestait pour ça, il le faisait apparaître mortel, atteignable, et par là il avait déjà échoué la première étape de son intimidation. Néanmoins croire qu'a cause de ça elle le forçait a abandonner était sous estimer l'intellect de Don, il avait un oeil sur tous ses membres pour le moment, elle ne ferait plus d'escapades, il se le promettait. Don fit craquer ses mains, il avait retiré sa veste sur laquelle le sang avait coulé pour se retrouver en marcel et pantalon devant Marine. Faisant tomber le coté formel de l'interrogatoire alors que l'homme se levait et regardait la jeune femme dans les yeux.
"Tu as réussi a me tromper une fois, je ne peux que t'adresser mes plus sincères félicitations, rares sont celles qui ont réussi a me faire perdre mon calme. Néanmoins je ne me ferais plus avoir. Tu as eu ta chance. Je n'ai pas encore compris comment tu as réussi a te défaire de mes menottes mais cette fois sache que je ne te quitte pas des yeux et je serais là pour te regarder le refaire."
L'esclavagiste serra les dents, il avait vraiment pas envie de sourire maintenant. Il avait perdu son attitude joviale et lança avec un ton plein d'agacement.
"On ne peut pas dire que je t'ai pas laissé le choix. Tu m'aurais transmis les informations que je souhaitait et j'aurais peut être pu faire quelque chose pour toi."
Lui mentit il avec brio avant de poursuivre
"Mais maintenant sache que tu va pourrir ici pour le restant de tes jours. Ton avocat n'arrivera pas, Marine. Tu ne dépend d'aucun état ici. Juste de moi."
Pour le moment Don s'approchait de la jeune femme, plus il la regardait dans les yeux plus la flamme dans ceux ci lui rappellait la faiblesse qu'il avait eu tout a l'heure et ceci le fit entrer dans un sursaut de colère pendant lequel il abbatit son poing dans la machoire de la jeune femme avec violence avant de la frapper encore dans le ventre et de lui remonter le visage en la tirant par les cheveux pour qu'elle le regarde a nouveau
"Et tu n'as aucune idée de qui tu viens de te mettre a dos, sale garce."
Lança Don, gardant encore un peu de distance entre son visage et celui de Marine. Convaincu qu'elle n'hésiterais pas a lui mettre un coup de boule ou a lui mordre le nez si il s'approchait trop.
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Au si, Marine comprenait très bien à qui elle avait à faire ou tout du moins en avait désormais une très bonne idée. Sa tentative de fuite avait réveillé le démon en lui. Mais la jeune femme savait que ce dernier n’était certainement qu’en sommeil et qu’il se serait réveillé à un moment donné. Elle avait juste précipité les choses.
L’homme ne supportait pas son attitude, elle le sentait. Et il le lui fit comprendre. Elle sentit le coup sur sa mâchoire. Sa tête vola sur le côté. Elle le vit lever le poing pour la frapper au ventre. Elle contracta ses abdos pour limiter les dégâts et la douleur. Le coup s’abattit et la douleur fut violente.
*Putain, il a une sacré force*
Il lui tira les cheveux en arrière pour capter à nouveau son regard. Elle repensa alors à ce qu’il venait de lui dire concernant son avocat, le fait qu’elle allait rester ici. Il continuait cette stupide comédie. Elle savait ce qu’elle allait faire, dire et ce que cela allait lui coûter mais elle ne pouvait agir autrement. Quoi qu’elle fasse, il allait se déchaîner sur elle autant que se soit pour quelque chose de valable.
Il tenait son visage éloigné du sien. Par peur peut-être ? Elle le regarda alors bien en face et quasiment pour la première fois depuis qu’elle l’avait rencontré son visage prit une expression qu’il allait haïr. Elle éclata de rire devant lui, juste sous son nez. Et elle lui jeta d’un ton mi-amusé, mi-ironique, toujours le rire aux lèvres :
« Arrêtez de vous foutre de moi ! Vous êtes flic comme je suis danseuse de balais. On n’est pas dans un commissariat. Vous n’êtes qu’un homme ordinaire prenant son pied à faire souffrir les autres et essentiellement pour ne pas dire que les femmes. Pourquoi ? Un complexe d’Œdipe non résolu ? Mon pauvre ami, pourquoi ou pour qui me prenez vous ? Un flic qui vous surveille ou quelque chose comme ça ? Je n’en suis pas un. Je suis juste une femme qui voulait refaire sa vie. Une vie que vous venez de foutre en l’air. Vous ne supportez pas que quelqu’un vous résiste. La preuve en est les coups que vous me donnez ! Libre à vous de continuer. Mais ne vous faites pas passer pour ce que vous n’êtes pas ou qui vous n’êtes pas ! »
Elle regarda un peu autour d’elle avec ce que ses yeux pouvaient capter depuis sa position.
« Qui êtes-vous ? »
Marine le savait plus ou moins mais elle voulait l’entendre dire. Elle gardait son sourire sur ces lèvres et attendit le probable prochain coup.
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La réaction de Don était mitigée, l'avoir forcée a lui répondre était en soit un signe de sa défaite imminente puisque ça montrait qu'il avait réussi a la pousser dans un retranchement. Néanmoins la réponse était loin de satisfaire Don, et le feu dans ses yeux ne faisait que bruler de plus en plus. L'esclavagiste relacha la tête de Marine, la laissant s'abbattre derrière elle. De toute évidence, elle était entrainée a ce genre d'entretiens, il aurait du approcher la situation de manière différente, après tout il n'avait aucune envie de poursuivre une conversation là où il n'impressionnerais pas son adversaire. Toute sa strategie de domination étant basée sur la construction d'un personnage invincible et terrible qu'il devait incarner, le fait qu'elle aie réussi a lui faire mal avait rapproché Don du statut d'humain plus qu'il ne le voulait. Le marchand d'esclave ne voulait pas avoir l'air autre chose qu'innacessible, que d'être un seigneur et maître pour ses esclaves. Néanmoins il fallait avouer que c'était aussi pour ça qu'il aimait ce genre de femmes. Le rire de Marine le ramena il y a quelques années de ça...
Elle s'appellait Shanon, elle était connue dans tout nexus comme Shanon aux cheveux de feu, la mercenaire dont le talent a l'épée n'était plus a prouver sans parler de son pouvoir de pyrokinésie qui le secondait. Elle était crainte et redoutée de toute la racaille de Nexus et Don la voulait pour devenir le fleuron de sa collection, une figure libre telle que celle ci serait une consécration a elle toute seule si jamais il arrivait a la briser. Il avait donc utilisé son argent pour l'engager, se faisant passer pour quelqu'un d'autre puisque Shanon en bonne jeune femme détestait les esclavagistes. Elle ne fut donc que trop heureuse d'être payée pour éliminer les esclavagistes qui empechaient Don de se hisser au top. Une fois qu'elle eut fait ça, il l'invita pour boire un thé dans sa maison. Inutile de dire que le thé était drogué et quand elle se reveilla elle se trouvait sur l'établi. Il se souvenait de tous les détails, des cris, des menaces de morts, elle se débatit comme une diablesse et bientôt, alors qu'il appliquait ses talents les cris devinrent des supplications, les supplications devinrent des pleurs, les pleurs devinrent des gémissements et les gemissement devinrent des supplications. Au bout de quelques semaines a ce régime la volonté de la fierre Shanon avait été brisée et au bout de quelques mois elle était devenue une chienne loyale et entièrement dévouée a son maitre. Don l'utilisait a présent pour des missions a haut risques et la faisait travailler sous un masque.
Pour tout Nexus, Shanon avait disparu.
En regardant Marine dans les yeux il pouvait voir ce même corps, ces cheveux roux moins brulants que ceux de Shanon, mais cette résistance et il se souvint pourquoi il aimait les filles athlétiques.
Le sourire revint sur ses lèvres alors qu'il répondait.
"Je ne crois pas avoir dit a un seul moment que j'était policier."
Don se dirigea vers son établi. il était temps de faire une torture un peu plus raffinée et il sortit un scalpel, parfait pour trancher de petites étendues de chair en procurant un maximum de douleur, il se tourna vers Marine.
"Mais s'il te plait, ne m'impute pas ta propre faute, ce n'est pas très juste après tout. Tu as joué, tu as perdu. Il faut savoir être bon perdant. Contrairement a certaines d'entre vous tu as même eu le droit a une seconde chance, et tu l'as gachée, sais tu pourquoi ?"
Fit Don en s'approchant de Marine et en faisant délicatement courir le scalpel sur sa joue, passant du jeu du gros dur a celui du psychopate, si elle bougeait dans sa direction il allait lui entammer la joue.
"Parce que tu es née avec un destin. Et qu'il est impossible pour toi, femme, de refaire ta vie. Quoi que tu fasse ta véritable nature finira par te rattraper un jour ou l'autre."
Le ton enigmatique de Don devenait de plus en plus incertain, on savait toujours a quoi s'attendre avec une brute, moins avec un psychopate, l'homme découvit un sourire plein de dent blanches alors qu'il appuyait le scalpel contre la poitrine de Marine, si elle respirait trop fort elle l'enfoncerais.
"Qui je suis ? Ton destin. Ton inéfable et inéluctable destin. Tu va découvrir ton but très vite et une fois que je t'aurais montré celui ci, tu regrettera de m'avoir traité ainsi et me suppliera de te pardonner."
Don eut un sourire maléfique alors qu'il lançait
"Profite biens de ces dernières secondes. En quittant det atelier tu ne sera plus jamais la même."
Fit il alors qu'il promenait le scalpel le long du décolleté de Marine pour finalement donner une incision précise suivie d'une seconde, découpant les deux anses du décolleté de la jeune femme sans la blesser avant de saisir tout simplement celui ci et de le tirer en arrière pour l'arracher.
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Marine observait celui qui la dominait physiquement. Visiblement sa combativité le dérangeait profondément.
*Il n’a pas l’habitude qu’on lui résiste de quelque manière que se soit !*
Par contre, elle était certaine qu’il avait l’habitude d’autres choses. Rien que le matériel de la pièce indiquait qu’il avait l’habitude de ce genre de situation. La torture lui était coutumière.
*Combien de filles ont pu se retrouver à ma place ?*
Elle avait pitié d’elles se disant qu’elles en avaient certainement bavé.
Elle était entravée et savait qu’elle avait raté la probable seule chance pour elle de s’échapper. Elle ne savait pas trop ce qu’il comptait faire d’elle. Probablement la torturer peut-être même la tuer. Mais une chose était sûr pour elle, il ne pourrait pas la briser.
*Hors de question de me rendre !*
Elle souffrait physiquement. Ses côtes, son ventre, sa tête et sa mâchoire lui faisaient mal. Sans compter son pouce qu’elle avait volontairement démis et qu’elle n’avait pas ménagé dans sa tentative de fuite.
A le regarder, il lui faisait l’effet d’un vautour qui attendait que sa proie meurt pour pouvoir la dévorer. Il semblait confiant.
*La force de l’habitude*
Il lui parlait depuis un moment lui disant que c’était de sa faute ce qui lui arrivait.
*Ma faute ! Ça c’est la meilleur. Je ne demandais rien à personne et c’est ce cinglé qui m’a enlevé et c’est sensé être ma faute ! On croit rêver !*
Ou plutôt cauchemarder. Son sang sembla se figé lorsqu’elle le vit prendre le scalpel. Malgré son entrainement, ce qu’elle voyait ne la rassurait pas. Mais elle ne voulait pas le laisser paraître. Elle savait qu’il guettait le moindre de ses mouvements et de ses réactions. Il s’était fait avoir une fois, il ne se ferait pas avoir deux fois. A présent, l’affrontement physique était terminé. Cela devenait un combat de l’esprit à celui qui arriverait à prendre le dessus sur l’autre. Aucun des deux ne voulait lâcher prise mais un des deux perdrait. Et elle ne comptait pas être la perdante.
Il s’approcha d’elle et mit le scalpel contre sa joue. Au moindre mouvement, son visage trinquerait, à nouveau. Puis, il le descendit sur sa poitrine et avec un plaisir sadique trancha son chemisier et le déchira, mettant le haut de sa gorge à nue. Par chance, son corset protégeait encore ses seins. Mais elle se doutait bien que, malheureusement, il n’allait pas rester longtemps sur elle.
Il lui avait prédit qu’elle ne serait plus la même en sortant de cette pièce. C’était une évidence. Qui pourrait rester le même après avoir vécu ça ? Mais cela ne voulait pas dire qu’elle serait forcément la perdante.
*Lui non plus ne sera plus le même quand il sortira d’ici. Quoiqu’il puisse se passer. Je vais m’y employer !*
Cette pensée la fit sourire. Elle s’accrocherait à cette idée lorsqu’il se ferait un plaisir de la torturer. Elle avait un entrainement non négligeable derrière elle. Elle comptait bien s’en servir. Elle reposa sa tête sur le haut du chevalet. Elle ne cherchait pas à voir ce qu’il faisait. Elle se concentrait sur lui afin de voir le moindre changement dans son comportement qui pourrait lui faire perdre son avantage sur elle. Elle sentirait bien ce qu’il lui ferait subir.
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La combativité de Marine n'était plus un problème maintenant qu'elle était attachée, en réalité, sa combattivité ne ferait que l'exciter plus a présent, pour une fois il avait vraiment l'impression de s'être battu pour attraper une proie, et celle ci n'en serait qu'encore meilleure. Le sourire de l'esclavagiste se dessina, de plus en plus alors que celle ci restair rigide malgré la douleur qui lui traversait évidement le corps. A vrai dire la musculature de Don avait beaucoup aidé a absorber la plupart des dégats de la première attaque, la seconde dans l'entrejambe était bien moins bien passée et il comptait sur Marine pour l'aider a soigner son "bobo" l'observant avec un regard de prédateur. Le cerf acculé s'était défendu et avait planté le fauve dans le flanc, mais celà n'avait qu'augmenté sa valeur aux yeux du chasseur tandis qu'elle demeurait dans le silence et qu'il la regardait avec des yeux gourmands...Bientôt. Très bientôt. La main de Don tremblait sous l'excitation alors qu'il levait le scalpel loin du corps de Marine, souriant doucement tandis qu'il le posait a coté de lui. Arriver a le mettre dans un tel état que sa précision lui faisait défaut. Il ne voulait pas tuer Marine par accident. Il reposa le scalpel et sortit un couteau a cran d'arrêt qu'il observa. Oui, ça serait surement plus efficace pour faire le travail, se tournant vers la jeune femme il lança avec un sourire charmeur.
"Eh bien, tu ne dis rien ?"
Fit il avec sadisme, conservant a présent toute sa stature tandis qu'il passait une main rapide vers Marine, la saisissant a la gorge et lui écrasant les joues avec le pouce et l'index avant de relever celle ci en arrière pour la regarder dans les yeux, voulant profiter qu'il pouvait l'ennuyer pour le faire un maximum. Après tout ce qu'il allait lui faire c'était 50% Psychologique, 50% physique, si il réussissais a la faire demeurer dans l'attente et a lui faire perdre son calme elle serait plus...Vulnérable. La psychologie avait été plus ou moins ratée avec l'épisode précédent, mais celui là allait vaincre.
"Tu devrais, c'est peut être la dernière fois que tu pourra me dire le fond de ta pensée."
Lança Don alors qu'il la maintenait en cette position et qu'il rangeait le cran d'arrêt dans sa poche avant d'empoigner la robe de Marine et de tirer un grand coup en arrière, forçant Marine a deviner ce qu'il lui faisait : arrachant sa jupe donc, tandis qu'il abaissait son visage tout près de Marine, là où elle pouvait sentir son souffle mais là où elle ne pouvait le mordre a cause de la main qui la retenait.
"Car a partir de ce jour, femme, ta vie m'appartiens."
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Don lui faisait mal. Lorsqu’il avait attrapé le visage de Marine entre son pouce et son index, la pression qu’il exerça relança la douleur qu’elle avait à la mâchoire. Cette dernière commençait tout juste à être moins douloureuse. Mais grâce à son tortionnaire, elle repartait de plus belle.
Il la regardait dans les yeux, le sourire aux lèvres, persuadé d’être le plus fort. Elle sentait son souffle sur son visage. Elle entendit alors le tissu de la jupe se déchirer sous la main de l’homme. Son sourire devint encore plus malsain.
Il voulait lui faire peur, lui faire comprendre qu’il était le maître ici. Il voulait à tout pris la déstabiliser, la faire craquer. Il ne fallait pas qu’elle lui cède. Elle avait frissonné lorsqu’elle l’avait vu prendre son couteau à cran d’arrêt et jouer avec. Puis c’était rappelé que c’était une technique utilisée dans le cadre des interrogatoires. Rien que de voir le « matériel » être déballé devant lui, le prisonnier craquait. Son imagination faisait tout le travail. Il se représentait les tortures possibles qui lui seraient infligées. Dès lors, il se mettait à table. La technique de Don était la même : impressionner, faire peur, dans le but de faire craquer la victime sans avoir rien à faire. Elle ne lui ferait pas se plaisir !
Elle savait qu’il ne se sentait pas totalement en confiance malgré l’attitude qu’il avait devant elle. Elle avait vu sa main trembler alors qu’il tenait le scalpel. De plus, il se tenait volontairement en retrait de son visage par peur de ce qu’elle pourrait faire.
« Ta vie m'appartiens »
Il était si sûr de lui. Elle répliqua :
« C’est vrai. Ma vie vous appartient. Vous êtes libre de me tuer ou de me maintenir en vie. Mon corps vous appartient aussi, libre à vous d’en user, d’en abuser, de le torturer. Mais jamais vous n’aurez mon esprit or c’est ça que vous voulez »
Elle lui aurait bien craché au visage pour ponctuer ses mots mais ça aurait été inutile et dangereux. Ça aurait été comme d’agiter une cape rouge sous le nez d’un taureau. Pour un simple regard, il lui avait envoyé un direct dans la mâchoire. Inutile de lui donner l’occasion de revenir trop vite à la charge.
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Don sourit alors qu'il relachait le visage de Marine et le laissait tomber. Celui ci se mit a se déplacer autour de la table. Il allait bien voir, même si Marine n'était pas Vierge, ce qu'il croyait pour le moment, il avait des façons de soumettre celle ci, et ces façons avaient vu la soumission de bien des femmes avant Marine et la vision de Shanon enchainée a ses pieds était bien suffisante pour persuader Don qu'il pouvait faire la même chose avec Marine. Bien. Il était temps de passer a l'attaque, faisant sortir son cran d'arrêt, Don joua un peu avec d'un air négligeant, se currant les ongles avec celui ci tandis qu'il regardait Marine. Lui ne montrait jamais son équipement avant la torture, il préférait garder le charme de la surprise, il était après tout un grand enfant. Il attendait le crachat a la figure, il ne viendrais pas, au lieu de ça il l'avait forcée a répondre, c'était exactement ce qu'il souhaitait, tant mieux. Souriant de toutes ses dents il passa une main sur l'épaule de Marine, empoignant son décolleté cette fois dans le but très peu original de le lui arracher, néanmoins avant ça il lança
"Ce sont de belles paroles. Mais tu sais tu peux continuer a te dire ça. Tu finira par m'appartenir. La torture ce n'est pas sorcier, tout le monde craque. La question, c'est combien de temps tu crois que tu va tenir avant que ton esprit finisse par suivre. Ta vie m'appartiens, et bientôt tu sera heureuse qu'il en soit ainsi. Quand sera bientôt ? Seul toi est capable de me le dire, et c'est ça le plus beau dans l'histoire."
Don arracha sans plus attendre le dernier vetement de Marine, la laissant a présent en sous vetements, jusque là et même après qu'il les aie enlevé elle pourrait suspecter une guerre psychologique ou alors de vouloir préparer le corps pour y découper sa chair.
Mais ça serait tout autre chose.
Don se mit ajouer avec le cran d'arrêt tandis qu'il saisissait son soutien gorge par le milieu et coupait net celui ci, libérant la poitrine de Marine alors que le couteau infatigagle courait le long de son ventre et tranchait également sa culotte sur le coté, lui permettant de la faire glisser sur une jambe pour dévoiler a présent Marine nue
-Hj-Description des sous vetements ? Et du reste si tu veux XD-Hj-
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Elle n’aurait pas du répondre. Marine le comprit au sourire que Don affichait. Elle avait fait son jeu. Elle n’aurait pas du. Là où il s’était énervé, où il avait perdu son sang-froid c’était lorsqu’elle ne lui répondait pas. Elle devrait reprendre cette technique. Mais il n’avait pas tord sur un point : tout le monde finit par craquer. Cette constatation logique lui fit froid dans le dos. Mais elle ne devait pas faiblir. Elle devait tenir le plus longtemps possible.
Il reprit son joujou à cran d’arrêt. Il s’amusait avec comme un gosse avec un ballon de foot. Il semblait se délecter par avance de ce qu’il comptait lui faire. Il s’approcha d’elle et finit par arracher le reste de son chemisier. Elle se retrouvait en sous-vêtements. Ni son soutien-gorge, ni sa culotte en satin noire ne la voilaient aux yeux de l’homme. Mais même ces maigres remparts qui protégeaient sa pudeur ne restèrent sur elle qu’un temps infime. Avec son couteau, il trancha net le soutien gorge. La culotte subit le même sort.
Elle se retrouvait ainsi, totalement nue, offerte à son regard. Qu’elle soit attaché, cuisses ouvertes et nue lui donnait l’impression d’être un mix entre l’agneau qu’on mène au sacrifice et la jument qu’on mène à l’étalon.
*La jument est certainement plus consentante que moi*
Elle se demandait ce qu’il pouvait bien penser de son corps. Elle ne se considérait pas comme étant belle. Ça l’étonnait qu’il la regarde toujours. Elle comptait un certain nombre de cicatrices sur son corps. Ses seins, ses épaules et son visage avaient été épargnés mais son ventre et ses hanches en avaient plusieurs. La plus importante se trouvait sur sa cuisse gauche. Il n’avait pas pu passer à côté de ces quatre cicatrices parallèles. Elle doutait qu’il puisse trouver un quelconque intérêt à son corps. Il voulait juste s’amuser avec elle et assouvir sa soif de possession et de domination.
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En réalité Don était dans la logique du prédateur et sur le moment Marine était une proie d'interêt tout autant qu'une femme au bonnet E qu'il aurait capturé au coin de la rue. Parce que Marine contre attaquait, parce que Marine était difficile a avoir, et pour un prédateur la posséder c'était une victoire. Marine était plus forte, et plus douée pour se défendre que la plupart des filles qu'il se contentait de taser, et celà la rendait considérablement plus désirable, sentir ses abdominaux sous ses mains lors qu'il appuierais sur celles ci ses coups de bassin lui donnera l'impression d'avoir dominé un adversaire, et celà lui procurait une excitation sans nom. Comment commencer avec elle ?Il allait tout d'abord l'exciter un minimum avant de se servir sur le buffet qu'était Marine. Histoire de lui faire peur, Sur le tableau de torture il récupéra entre divers objets perforants, tranchants ou contendant un objet insolite: un pinceau qu'il trempa dans une décoction qui se trouvait a coté de la table, après quoi il approcha l'objet de Marine. Si la jument n'était pas consentante elle allait très vite le devenir, il avait choisi un léger aphrodisiaque qui s'imbiberais dans la peau avec le temps quand il l'aurait étalé, a l'aide de ce pinceau qui allait stimuler bien plus par ses caresses précises Marine. Souriant, l'esclavagiste se résolut a tomber dans le silence pendant qu'il faisait son travail. Il n'attendait pas que Marine lui parle pour le moment, plus tard lorsque le moment serait plus crucial, mais si elle le souhaitait il en serait ravi
Muette hein ?Je te ferais crier...
Le pinceau s'approcha doucement de la courbe du sein droit de Marine, le survolant sans le toucher pour lui faire peur alors que celui ci se posait délicatement a l'extrémitée de celui ci, Don commença alors a caresser le téton avec la pointe du pinceau, le faisant épouser des courbes sensuelles. On allait voir ce que celà procurerait a Marine, bien sur il n'attendait pas que celle ci soit déjà réceptive a de telles caresses bien qu'elle ne resterais surement pas indiférente, mais d'ici quelques secondes, quand l'onguent se sera bien étalé elle devrais commencer a en ressentir les effets...En attendant...
En attendant sa grosse main pataude se posa sur le sein gauche de Marine et se mit a le presser entre ses doigts sans forcer
"Dis donc, sous ton apparence masculine tu en oublierais presque que tu es une femme hmm ?"
Fit il avant de presser celui ci sans douceur et de le pétrir un peu, regardant Marine dans les yeux alors que d'un coté il lui donnait la douceur, et de l'autre la force
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Elle le sentait victorieux, excité par la situation et par elle. Il souriait de la voir ainsi. Il était si sûr qu’elle n’avait pas le choix.
Marine le vit aller vers un panneau de bois accroché au mur. Un certain nombre d’objets y étaient suspendus. Marine ne savait pas ce qu’ils étaient mais des outils de torture certainement. Elle se dit que c’était le moment, celui où il allait commencer à la faire souffrir physiquement. Elle s’y était déjà préparer. Elle en avait déjà vécue durant son entrainement.
Elle savait que tout le monde avait son point de rupture. Elle n’était pas différente des autres. Elle aussi avait sa limite. Elle craquerait, c’était une évidence. La seule chose qu’elle espérait c’était de craquer le plus tard possible. Elle espérait que se soit lui qui finisse par perdre son contrôle. Elle avait vu sa vraie nature, le monstre en lui. Elle l’avait déjà fait sortir une première fois, elle avait vu sa violence. Elle voulait que sa se reproduise. Non pas qu’elle soit maso, loin de là. Mais elle voulait qu’il se mette dans une rage noire et perdant le contrôle sur lui, finisse par la tuer.
Elle savait déjà qu’elle ne sortirait pas libre d’ici et que la chance de pouvoir s’échapper à nouveau était quasi inexistante. Elle refusait de se soumettre. Elle ne l’avait jamais et ne le ferait jamais. Elle refusait de finir soumise à cet homme. La mort était préférable à ça ! La mort ne lui faisait pas peur, elle l’avait côtoyée pendant tellement de temps. Cette dernière était son ultime salut face à cet homme. Le seul moyen de lui échapper. Une triste victoire pour elle mais victoire quand même !
Elle devait résister à ce qu’il projetait de lui faire assez longtemps pour arriver à le faire sortir de ses gonds.
Elle le vit revenir avec un objet singulier : un pinceau. Elle ne voyait pas très bien ce qu’il voulait en faire. Elle le vit le plonger dans un bol remplit d’un liquide transparent, un peu huileux apparemment. Il revint vers elle avec le pinceau. Avec son sourire de prédateur, il commença à passer le pinceau sur son sein droit en débutant sur son téton. Ce dernier réagit à la caresse du pinceau. Marine aurait bien voulu que se ne soit pas le cas. Même si elle savait contrôler son corps, elle ne pouvait le faire à ce point là. Sous la caresse, le téton durcit logiquement. Elle vit la main libre de l’homme prendre son sein gauche et se mettre à le pétrir sans aucune douceur.
Ça elle connaissait aussi. Pas ces caresses mais la technique qu’il utilisait. D’un côté on frappe, de l’autre on est doux. La violence suivit par une certaine douceur rendait le prisonnier reconnaissait envers son bourreau. Le fameux syndrome de Stockholm. A elle de ne pas tomber dans le piège.
Alors qu’il s’occupait de sa poitrine, il la regardait dans les yeux. Si son visage restait inexpressif, ses yeux, eux, exprimaient sa colère et sa combativité.
« Dis donc, sous ton apparence masculine tu en oublierais presque que tu es une femme humm ? »
Elle ne releva pas.
*Non, vous ne me soumettrez pas. C’est hors de question*
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Le regard de Marine était si...Exquis, exquis parce qu'il savait qu'a un moment sous ses attentions elle finirait pas ne plus pouvoir s'empecher de lui parler, et dieux a ce moment là il allait en profiter. Il l'emmenerais au point de rupture, il la briserait a un point qu'elle n'avait jamais connu, il la briserais a un point qu'aucune femme avant elle n'avait connu, même dans ses geoles, il en ferait un jouer, un pantin soumis a sa volonté qu'il pourrait utiliser et jeter, il en ferait une esclave. Dévouée et fidèle, elle casserait le nez de n'importe quel autre homme mais s'arrêterais sur lui pour lui faire des gateries. Il se servirait d'elle, il l'utiliserait comme un robot, parce qu'elle serait docile et serviable, si il disait de tuer elle tuerais, si il disait de sucer elle sucerais. Il la domestiquerais, casserait en miette sa volonté et pourrait alors s'asseoir au dessus d'elle et regarder ce qu'il avait fait, comparer celà a ce qu'elle était et se féliciter de ce qu'elle était devenue, ce que pour lui toute bonne femme devait être :une esclave entièrement soumise a sa volonté et qui aurait oublié toute son identitée, toute sa vie pour n'être plus qu'un receptacle attendant des ordres.
Son excitation était a son comble. Il la voulait immédiatement, mais il se retint un minimum. Faisons durer le plaisir, rendons la folle, et ensuite brisons son psyché. Don qui plus est n'avait aucune idée de la virginité de Marine, et il allait donc y aller tripple dose, comme il ne pouvait pas pour lui restituer le trauma de la prise de virginité qui lui servait généralement a instaurer sa suprémacie dans la coquille vide qu'il avait crée, il allait devoir choquer Marine au point qu'elle ne veuille jamais s'opposer a lui. Cette mission ne lui faisait pas peur, au contraire, il l'avait déjà expérimenté, et il savait que l'endurance de Marine ne serait pas éternelle, souriant, il pressa davantage le sein gauche de Marine, faisant même presque mine de le tordre, avant de répliquer.
"Mais tu es une femme. Et parce que tu l'es il est temps que quelqu'un t'apprenne certaines choses que tes congénères souhaitaient voir disparaître dans les méandres du temps."
Il la saisit par le cou et se mit a lui lécher celui ci tandis qu'il descendait un peu plus bas et poursuivait son monologue
"Il n'y a jamais eu d'égalité des sexes, il y a seulement un dominant et une dominée. Si tu as cru voir l'illusion que tu sois en quoi que ce soit l'égale d'un homme sache que ce n'est pas le cas et que ça ne l'a jamais été. Les femmes ne sont ici que pour nous servir, nous les hommes. Et c'est mon rôle de sauver ton âme en te redonnant un but dans ta vie, tu comprend ?"
Fit il alors qu'il arrivait le long du sein de Marine et se mettait a lui donner des coups de langues avant de le mordre sans gentillesse
"Je sais que tu ne me crois pas. Mais crois moi. Dans peu de temps tout ça sera clair, et tu sera reconnaissante, d'être devenue...Mon esclave. Parce que c'est la meilleure place a laquelle tu peux aspirer dans cette vie."
Lança t'il alors que de sa main il descendait le long de son ventre et commençait a caresser son entrejambe.
-
Sa main gauche, qui lui triturait le sein, se fit plus violente, plus dure. La jeune femme s’y attendait. Au fond, elle préférait ça. Au moins, elle savait qui elle avait en face d’elle. Elle haïssait cet homme si imbu de lui-même, si sur de son bon droit et de sa réussite. Elle le détestait.
« Mais tu es une femme. Et parce que tu l'es il est temps que quelqu'un t'apprenne certaines choses que tes congénères souhaitaient voir disparaître dans les méandres du temps »
Et maintenant, il lui sortait un discours anti-féministe. Cet homme était un dinosaure. Il avait un esprit brillant mais des idées d’un autre siècle. Il était de ces hommes qui voient en la femme une simple extension d’eux-mêmes.
Lorsqu’il commença à lui lécher le cou, elle trouva ça dégoutant. Mais elle n’essaya pas de bouger ou de se soustraire à lui, ça lui ferait trop plaisir. Dans le même temps, il continua son discours. Rien de bien nouveau. Malheureusement pour elle, plusieurs hommes considéraient que les femmes n’avaient pas leur place au combat. Elle avait déjà eu la joie d’entendre de tels discours par le passé. Quand à Don, si ça lui faisait plaisir de le croire, elle n’allait pas perdre son temps à argumenter dans l’autre sens que le sien.
L’homme arriva à son sein et se mit en devoir de le lécher avant de le mordre. Marine tressaillis sous le coup de dent. Il n’était rien de plus qu’un animal cherchant à se satisfaire.
« Je sais que tu ne me crois pas. Mais crois-moi. Dans peu de temps tout ça sera clair, et tu seras reconnaissante, d'être devenue...Mon esclave. Parce que c'est la meilleure place à laquelle tu peux aspirer dans cette vie »
Devenir son esclave ? Et quoi d’autre encore ? Plutôt mourir. Elle ne se plierait pas à lui, jamais. Elle sentit la main de Don descendre jusqu’à son entrejambe. Elle se doutait bien qu’il finirait par le faire. Tout comme elle savait qu’il ne s’arrêterait pas là sinon pourquoi l’avoir attaché ainsi et mise nue. Elle prenait ça avec une certaine philosophie. Elle s’était faites à cette idée mais ce n’était pas cela qui allait la briser. Elle le lui avait dit, libre à lui d’abuser de son corps, il ne briserait pas son esprit. Son regard n’avait d’ailleurs rien perdu de sa combativité et son visage était des plus froids.
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Ca il en doutait beaucoup. Il avait fait plier plus de volontés qu'elle n'avait plié de barres de fer, et certaines étaient aussi rigides que de l'acier. Il allait entrainer Marine le long de chemins dont elle ne doutait pas une seconde de l'existence, mais il remarqua clairement qu'il n'était pas encore temps d'attaquer, elle se préparait a l'encaisser, il préférait encore attendre que celle ci ne sache plus où donner de la tête et qu'il charge a ce moment là. Il reflechit sur les éventuels moyens de la faire craquer en temps qu'être vivant. Il en avait de nombreux, mais certains seraient plus amusants que d'autres. Il le voyait déjà. Pour epuiser Marine mentalement il devrait passer par son vecteur principal d'interaction sociales : son corps. Marine vivait a travers son corps, ce qui montrait ses muscles fermes, et sa maitrise du combat était son assurance, elle pensait surement qu'une fois qu'elle serait détachée elle pourait l'étaler, et ça serait surement vrai. Même avec l'effet de surprise en moins il n'avait rien de plus que de la force brute, contre la maitrise martiale de la rousse il ne ferait pas le poids cinq minutes, oh bien sur, il parrerais, se recroquevillerais et utiliserais ses avant bras pour absorber les attaques...Et c'était d'ailleurs tout ce qu'elle voulait.
"Tu semble penser que je n'en menerais pas large contre toi si jamais je te relachait n'est ce pas ? Que je te donne une seconde pour abattre ton poing sur moi et c'en est fini. Mais c'est autre chose que d'avoir un moment d'inatention et un vrai combat, mais je ne t'apprend rien n'est ce pas ?"
Fit il alors qu'il se reculait soudainement et la laissait ainsi sur son siege enchainée, il se retourna et se dirigea vers la sortie du laboratoire avant de fermer la porte derrière lui. Les chaines étaient solides, et une camera en haut le previendrais de tout mouvement hatifs pendant les préparatifs.
Finalement au bout de presque une heure d'attente il arriva. Dans sa main gauche il avait un revolver, de sa main droite il détacha les liens de Marine alors qu'il se mettait dans son dos.
"Si tu tente quoi que ce soit je te descend, avance."
Fit il alors qu'il pointait son flingue dans le dos de la combattante et la poussait le long du couloir, ne se privant pas pour observer ses fesses musclée avancer devant lui en se pourlechant les babines. Don avait changé, il s'était habillé de façon plus décontractée tandis qu'il avançait et entrait dans une piece sombre, il obligea marine a continuer jusqu'a buter sur quelque chose.
"Monte."
Fit il alors qu'il allumait derrière lui la lumière et refermait la porte qui se verouillait avant d'accrocher la clef avec une perche a un arçon en haut du mur. Il était le seul assez grand pour récupérer la clef sans avoir besoin d'un des tabourets sur le coté. La piece était entièrement capitonée, et si un tabouret se trouvait dans un coin ce qu'on pouvait voir était un immense ring gonflable qui avait été dressé dans la piece, où il gardait normalement les filles qui commençaient avoir des petits problèmes d'autodestructions. Le ring gonflable était un petit souvenir d'une fille de forain qu'il avait récupéré. Dans le coin où se trouvait Marine se trouvait des gants bleus, Don pointa Marine de son arme et lui ordonna des les enfiler, vérifiant qu'elle serrait bien. Une fois que celà fut fait, Don balança le flingue qu'il tenait a travers les barreaux de la porte avant de se tourner vers Marine et d'enfiler ses propres gants de boxe. et monter sur le ring.
"Le principe est simple. Bats moi et tu es libre de partir."
Fit il avant de se mettre en garde, observant la militaire vétue a présent uniquement d'une paire de gants bleu.
"Donne tout ce que tu as."
Don n'était pas fou. Il savait qu'il n'avait pas de chance...
Mais ça l'excitait tellement.
-
D’un seul coup, Don arrêta ses investigations à la grande surprise de la jeune femme.
« Tu semble penser que je n'en mènerais pas large contre toi si jamais je te relâchais n'est ce pas ? Que je te donne une seconde pour abattre ton poing sur moi et c'en est fini. Mais c'est autre chose que d'avoir un moment d'inattention et un vrai combat, mais je ne t’apprends rien n'est ce pas ? »
Oui, elle le pensait mais elle se méfiait aussi. Elle savait, par expérience, qu’il possédait une force non négligeable. La jeune femme le regarda sortir de la pièce. Où pouvait-il bien aller ?
Quoiqu’il en soit, il la laissait seule. Une aubaine. Malheureusement, elle était trop bien attachée. Malgré tous ses efforts, elle ne parvint pas à desserrer ses liens. Les fers, à la différence des menottes, étaient calibrés pour ses poignets fins. Impossible de faire passer ses mains en dehors. Elle n’était pas Oudini. Au bout d’un moment, elle abandonna. Inutile d’user ses forces. Là, ça ne servirait pas à grand-chose. Il valait mieux attendre. Attendre de savoir ce qu’il avait préparé pour elle.
Marine frissonna. Attachée nue, dans cette salle glacée, elle avait froid. Un froid accentué par le stress. Elle s’exerça à respirer pour ne pas perdre le contrôle d’elle-même.
Don s’absenta un bon moment. La jeune femme commençait à se demander ce qu’il pouvait bien faire même si elle ne voulait pas l’admettre, elle craignait ce qu’il lui réservait. Quand il était là, elle savait à quoi s’attendre mais là impossible de le savoir. Et ça, ça la torturait. Une chose qu’il voulait probablement. Elle tenta de se raisonner mais en vain.
Lorsqu’elle le vit revenir un revolver dans la main, elle crut qu’il allait la tuer. Elle aurait préféré mais au contraire, il l’a détacha et la fit se lever. Il mit le canon du pistolet dans son dos la menaçant de la tuer si elle tentait quoi que se soit. Dans un sens, elle eut terriblement envie de faire un geste qui aurait provoqué le tir de l’homme. Au moins se serait terminé. Mais l’instinct de conservation étant ce qu’il était, elle se dit que si elle avait la moindre petite chance de s’en sortir, elle ne devait pas la laisser passer.
Il la fit avancer dans le couloir jusqu’à atteindre une porte. Il la fit entrer dans une pièce plongé dans le noir. La jeune femme avança jusqu’à buter sur quelque chose. Il lui dit de monter ce qu’elle fit. Quand il alluma la lumière, elle vit qu’elle se retrouvait sur un ring. Voulait-il lui proposer un combat ? Visiblement. Il lui indiqua des gants. Elle les prit et les enfila. Elle prit soin de faire attention à son pouce, celui qu’elle avait déboité. Malgré la douleur qui l’a repris, elle n’en laissa rien paraître. Don vérifia qu’ils étaient bien lacés et alla mettre les siens après avoir pris soin de balancer l’arme en dehors de la pièce.
« Le principe est simple. Bats moi et tu es libre de partir – il se mit alors en garde - Donne tout ce que tu as »
La laisser partir ? Elle n’y croyait pas une seule seconde. Même si elle le battait, il avait du prévoir quelque chose pour l’empêcher de partir. Ce n’était pas le genre d’homme à avoir une parole. C’était un menteur et un manipulateur. Maintenant, s’il lui laissait une chance de le frapper, elle n’allait pas se priver ne serais ce que pour lui rendre les coups qu’il lui avait balancé un peu plus tôt.
A son tour, elle se mit en garde. Prenant, une nouvelle fois, le temps de l’observer. Il était grand. Un avantage mais aussi un inconvénient. Les jambes et les chevilles étaient les points faibles des personnes de grandes tailles, surtout les chevilles. Quelques coups bien placés et elle pourrait le mettre à terre. Tel le colosse de Rhodes, il s’effondrerait.
Marine n’était cependant pas aveugle, elle connaissait ses propres faiblesses. La première étant son pouce en mauvais état. Il risquait de beaucoup la faire souffrir. La seconde étant qu’il possédait une force plus importante que la sienne. Elle allait devoir jouer la technique contre la force brute. Un jeu difficile à jouer mais elle n’avait pas le choix.
Première chose à faire, distraire l’adversaire. Marine ouvrit alors le combat. Elle lui balança quelques coups de poings qu’il encaissa sans trop de problème. Elle s’y attendait. Ses bras musclés lui servaient de bouclier protégeant son torse. A son tour, il lui envoya quelques coups. Elle ne pouvait pas les parer comme lui ou il lui aurait brisé le bras avec sa force. Elle esquiva. Elle était plus rapide et plus souple que lui. Elle ne put néanmoins éviter un de ses coups qui l’envoya au sol. Elle se releva et recommença à attaquer. Elle continua ce petit jeu un moment. Ne l’attaquant toujours qu’au dessus de la ceinture comme dans un combat de boxe traditionnel. Mais à aucun moment, il lui avait dit qu’il y avait des règles quelconques dans ce combat. Elle attendait le bon moment.
Lorsqu’il lui balança un direct, elle se laissa couler au sol en une fraction de secondes et se servit de la force de ses jambes pour le faire basculer, emporter par son propre élan et son poids au sol. Elle se redressa et avec son pied appuya de tout son poids sur la cheville de Don, son point faible. Malheureusement le sol mou du ring ne lui permit pas de la lui briser mais en tout cas, il n’allait pas pouvoir marcher normalement, sa cheville était certainement foulée. Or quand on est une masse de chair et de muscle, c’est un énorme handicap.
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Ce n'était pas de tout repos. Comme il s'y attendait Marine était un adversaire des plus coriaces et il aurait besoin de repos avant de se remettre a la torture, elle ne se laissait pas désorienter par le fait qu'elle soit nue ni par quoi que ce soit, montrant une grande résistance d'esprit qu'il s'attendait. Elle n'eut pas non plus la stupidité d'attaquer a l'entrejambe, pensant bien qu'après son coup de genoux il aurait parré a l'éventualité et s'était procuré une protection. L'une des défenses les plus utiles quand vous travaillez dans ce métier. L'obsession des femmes a frapper dans l'entrejambe quand elles se sentaient menacées était enorme. C'est juste qu'évidement il y avait des situations où il ne pouvait pas la porter, parce que c'était vraiment très inconfortable au bout d'un moment. Il avait cru pouvoir profiter de l'état de faiblesse de Marine après avoir été tranquilisée, assomée a grand renfort de coups, puis désorientée, pour la mettre a terre, mais il semblerait qu'elle soit bien meilleure que lui a ce jeu là et que peu de séquelles restaient de ses coups, montrant une vigueur qui ne fit que la rendre plus désirable a ses yeux. Après tout sa tête devait selon lui déjà lui tourner. Il était parti là dessus, mais peut être que Marine se sentait poussée par l'energie du désespoir et ne sentait plus sa propre force. Si c'était le cas il avait de graves ennuis.
Mais rien d'insurmontable.
Le style de jeu de Marine était interessant, mais bien qu'il ne soit pas boxeur, il avait de l'intelligence a revendre. Il savait qu'a force de floter tout autour de lui et attaquer en y mettant un maximum de force pour espérer lui faire des dégats, elle allait s'épuiser bien plus vite que lui. Et c'était ce moment qu'il attendait pour frapper, quand elle aurait déversé toutes ses forces. Malheureusement il semblerait qu'il eut surestimé ses forces alors que d'une balayette il sentait la terre tourner et s'écrasait contre le sol, le coup de Marine lui fit pousser un cri. On dirait qu'elle aussi avait sa propre tactique. Elle avait vu comment il était entré en frénésie quand il avait cru que la situation lui échappait, elle voulait qu'il revienne a cet état de fait pour pouvoir l'achever. Mais il ne le ferait pas cette fois, il faudrais bien plus de coups comme celui là si elle voulait venir a bout de son endurance. Endurance que Marine, aussi douée soit elle, n'avait pas. Si il avait ces muscles, c'est parce qu'il était un athlète, la course a pied était son grand fort, il était un professionel de l'effort mesuré. Il la laisserais se fracasser comme des vagues sur un recif et gardait continuellement sa garde. Voilà pourquoi il restait constament sur la défensive. Il attendait simplement le moment où il pourrait taper sans risque.
Marcher était douloureux. Don se tint dans une position aux jambes plus souples pour éviter qu'on ne l'attaque a nouveau de cette manière. Après quoi il se contenta de laisser la tempète se déchainer, il l'aurait a l'usure, et il ramasserait les restes. Reculant, il se retrouva contre le coin, un endroit normalement plutôt défavorable, mais pour lui celà voulait dire que Marine ne pouvait plus le prendre de coté et qu'il pouvait continuer a parer coups de pieds comme coups de poings.
Effort minimum, récompense et satisfaction maximale. Si Marine était une lionne, lui était un lion, il n'avait pas besoin de partir chasser le gibier. Il n'avait qu'a laisser le tout lui tomber droit dans la gueule.
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Marine regarda Don se relever avec une certaine difficulté. Elle fut heureuse de le voir tituber et avoir du mal à marcher. Malgré tout, il n’était que légèrement blessé. Il alla se mettre dans un des coins limitant pour ne pas dire supprimant les possibilités pour elle de le remettre à terre.
La jeune femme commençait à se rendre compte de sa fatigue. Elle transpirait et avait du mal à reprendre sa respiration. A la différence de l’esclavagiste, elle avait pas mal encaissée ces dernières heures et son corps s’en ressentait. De plus, si l’homme parait sans trop de difficultés ses coups, elle devait utiliser beaucoup plus d’énergie que lui pour les esquiver. Il fallait ajouter à cela la douleur de son pouce qui s’était terriblement amplifiée. Malgré tout, il était toujours hors de question pour elle d’abandonner. Il fallait qu’elle trouve une solution pour le mettre au tapis rapidement ou sinon c’était elle qui allait s’y retrouver.
Don se tenait toujours dans le coin dans une position attentiste. Visiblement, il ne comptait pas faire d’efforts pour se déplacer. Il voulait se contenter d’encaisser, il savait qu’il avait plus de résistances qu’elle a ce niveau. Que faire ? Elle n’approchait pas de lui. Elle se contentait de marcher de long en large, cherchant une ouverture mais rien ne lui venait. La fatigue y était pour beaucoup. Impossible de l’attaquer ainsi. C’était trop dangereux pour elle. Elle devait briser sa position, l’obliger à bouger.
Puisqu’il ne voulait pas se déplacer, qu’il reste. Inutile qu’elle aussi se fatigue à aller le chercher, au moins pour l’instant. Elle ne le quitta pas de vu, marchant à reculons jusqu’au coin opposé à celui de Don. Pour elle, ce n’était pas la meilleure position car s’il voulait la cogner, elle serait coincée. Cependant, vu l’état de sa cheville, le temps qu’il se déplace, elle aurait le temps de bouger. Ce temps lui permettrait aussi de récupérer un peu. Elle s’installa en face de lui et resta à le regarder avec des yeux toujours aussi agressifs. Elle n’avait toujours pas dit un mot.
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Parfait.
Marine était habituée aux champs de bataille, aux combats sans foi ni loi, mais ça il ne le savait pas, en revanche sans le savoir celà venait de lui donner un avantage conséquent a lui, qui ne connaissait de la boxe que le sport et qui ne pouvait pas décement se baser sur ses jambes pour frapper, celles ci lui servaient a courir. Hors, là avec l'une d'entre elle encore douloureuse, il ne pouvait pas se ruer sur Marine pour l'empecher de se reposer. néanmoins le voir en position d'attente l'avait entrainée a faire une erreur regretable dont il n'allait pas se priver de profiter. Aucune règles, c'était bien ça dont il comptait profiter.Relachant sa garde il se posa en face de Marine, les bras écartés le long des fils du ring alors qu'il lançait sur un ton arrogant.
"Tu n'en peux déjà plus ? Je dois te dire que moi aussi, te voir fretiller et bondir partout dans cette tenue n'est pas la meilleure façon de rester concentré tu sais ? Tu n'as pas honte ? Vilaine fille."
Fit il avec un ton de moquerie évident. Marine était le type de fille a rester muette, lui était le type d'homme qui aimait écraser verbalement ses adversaires, il allait lui faire peser tout le poids de sa maitrise de l'esprit sur son corps et remporter le combat.
"Tu devrais arrêter maintenant et t'avouer vaincue, tu n'a pas de chance de l'emporter contre moi. Pas la moindre. J'avoue que tu sais bien te battre, mais crois moi tu ne m'aura pas a l'endurance, et la dernière chose que je ferais c'est attaquer. Tu ferais donc bien de..."
Fit il alors qu'il s'appuyait sur les cordes de tout son corps depuis le début de son speach, alors que soudain il utilisait celles ci pour se jetter sur Marine a une vitesse surprenante.
Marine n'avait pas prévu que Don ne courrait pas vers elle, et se ferait envoyer. Par conséquent la force de déplacement la pris au dépourvu et Don tandit le bras pour lui assener une corde a linge avant de se rattraper a l'autre bout du ring et se retourner en souriant
"...Jeter l'éponge."
Lança t'il alors qu'il était passé avec son bras en plein dans sa machoire. Si ça ne l'achevait pas le temps le ferait. Il avait profité de son discours pour la distraire de son action et avait frappé.
Elle l'avait sous estimé
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Marine observait Don comme une mangouste aurait regardé un cobra, son mortel ennemi. Il sembla se décontracter au vu de sa position. Il commença même à lui parler de sa tenue ou plutôt de son absence de tenue. Elle s’en fichait bien d’être nue. C’était bien le dernier de ses soucis. L’homme poursuivis son discours.
« Tu devrais arrêter maintenant et t'avouer vaincue, tu n'a pas de chance de l'emporter contre moi. Pas la moindre. J'avoue que tu sais bien te battre, mais crois moi tu ne m'aura pas a l'endurance, et la dernière chose que je ferais c'est attaquer. Tu ferais donc bien de... »
Elle le vit alors soudainement avancer sur elle à une vitesse extrême. Il avait utilisé les cordes pour se propulser. Elle ne l’avait pas prévue et ne pouvait pas parer le coup. Le choc fut des plus brutales.
Ce fut le choc de trop pour elle. Elle n’entendit même pas la fin de la phrase. Elle se retrouva au tapis et KO.
[HRP : Un peu court mais je voyais pas d’autres solutions ^^’]
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Don poussa un soupir de satisfaction et décida qu'il était temps, il sortit du ring, récupéra la clef et ouvrit la porte avant de récupérer les fers de Marine et de les lui passer pendant qu'elle était inconsciente avant de la reveiller d'un sceau d'eau en pleine figure
"S'évanouïr maintenant et fuir vers l'inconscience ? Je ne crois pas ma grande. Tu as perdu, assume en les conséquences. Le combat était loyal, tu as peut être pris des coups avant ça, mais moi aussi. Admet le : Tu as trouvé ton maitre."
Lança l'esclavagiste avec un sourire attendri, il aurait tout le temps de la matter alors qu'il descendait du coton au niveau du nez de Marine et tamponna pour lui enlever celui qui coulait.
"Tu n'as plus aucune excuse, tu as perdu parce que tu était faible, tu as perdu parce que tu voulais perdre."
Le temps qu'il dise ça l'aphrodisiaque qu'il avait répendu sur sa poitrine devrait commencer a faire effet, lui donnant de l'appui
"Soumet toi, tu ne peux pas vivre autrement."
Fit il alors qu'il la portait sur son épaule et la transportait vers la suite des opérations.
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Marine suffoqua quand l’esclavagiste lui balança le sceau d’eau. Elle toussa plusieurs fois et recracha de l’eau. Elle avait du mal à reprendre ses esprits. Don s’était agenouillé près d’elle et lui tamponnait le nez pour essuyer le sang. Il triomphait, une fois de plus.
« Tu n'as plus aucune excuse, tu as perdu parce que tu étais faible, tu as perdu parce que tu voulais perdre »
Vouloir perdre ? Certainement pas même si elle savait qu’elle avait très peu de chance dans ce combat. Elle était trop affaiblit. Elle était d’ailleurs épuisée. Bizarrement son corps fatigué se sentait bien. Elle n’appréciait pas du tout ça. Par bonheur, la douleur des coups et de son pouce occultaient une partie des effets de la drogue que Don lui avait administrée.
« Soumet toi, tu ne peux pas vivre autrement »
Il la jeta alors sur son épaule comme un vulgaire sac de pommes de terre. Il l’emmenait probablement vers de nouvelles réjouissances. Son corps était affaiblit et aurait du mal à encaisser la suite des tortures qu’il avait prévu.
Malgré tout, son esprit n’avait pas rendue les armes. Bien que diminuée, elle arrivait toujours à réfléchir. Don lui avait à nouveau entravé les poignets et il lui maintenait les jambes avec ses bras. La jeune femme voyait ses mouvements limités.
Néanmoins, il avait commis une grossière erreur en la prenant dans cette position. Elle avait encore de la ressource et elle comptait bien lui en faire la preuve.
« Je ne me soumettrais pas ! »
Joignant les actes aux paroles, elle planta ses dents dans le dos de Don. Malgré sa douleur à la mâchoire, elle serra un maximum. Elle voulait lui arracher un morceau de chair. Il serait alors moins arrogant. Marine sentait déjà le goût du sang dans sa bouche au travers le tissu de son T-shirt. Ses dents s’enfonçaient profondément dans la chair de l’esclavagiste.
La jeune femme en était ravie. Elle était dans une sorte d’état second. Elle éprouvait un plaisir presque sadique à le mordre ainsi.
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Don était en train de savourer sa victoire et se demander comment il allait gérer la suite des opérations pour insérrer le trauma dont il avait besoin en Marine. Alors qu'il était en train de reflechir a tout celà, il remarqua que c'était la première fois qu'il allait jusqu'a se mettre en danger pour affirmer sa prise sur quelqu'un, et c'était ça qui l'avait éclaté. Il avait vraiment eu l'impression de vraincre Marine a la loyale, ce qui n'était pas si faux que ça quand il comparait tout celà...Enfin Marine avait subi plus de coups que lui, mais elle savait en même temps se battre plus que lui.
Le combat avait été égal. Et de toute façon il n'avait jamais prévu que Marine s'en sorte. Sous le ring se trouvait au cas où un bon gros tazzer qui aurait eu de quoi taire ses ardeurs dans le cas où il aurait été en difficulté. C'était ce qui le différenciait des animaux : il était intelligent, et prévoyait a l'avance. Mais n'avoir pas eu a se servir de son arme potentiel le rendait très fier de son acte. Visiblement pas Marine qui se mit a le mordre de toutes ses forces tandis qu'elle criait qu'elle ne serait jamais a lui. Il rit et répondit.
"Ah oui ? Parce que tu crois pouvoir m'empecher de te bris..."
La morsure lui montra que malgré sa corde a linge elle avait encore un minimum de force dans les bras, mais la réaction de Don fut des plus logiques : Il la fit basculer tout simplement la tête la première vers l'arrière en faisant passer ses jambes a l'arrière de son corps, la forçant a tomber la tête la première au sol. Après quoi l'esclavagiste empoigna marine par les cheveux et eut une idée géniale
"Forte tête. "
*Comme je les aime*
Fit il alors qu'il la ramenait sur le ring, pris soudain par une idée géniale et la faisait passer dedans, arrivé là il saisit Marine par le poigner tout en s'asseyant sur son ventre pour l'empecher de mettre des coups de pieds si elle avait néanmoins toujours la force, défit son poignet droit des fers qu'il lui avait mis, passa celui ci autour de l'un des coins du ring, et le referma. Enchainant littéralement celle ci a un poteau.
Pourquoi chercher a faire compliqué avec des chevalets de torture quand celà suffisait généralement a faire l'affaire ? L'esclavagiste retira son Tshirt pour se retrouver uniquement en boxer de boxeur. Il eut un sourire mielleux avant de lancer a Marine
"Je t'ai conquis. Tu es a moi. Je vais te rentrer ça dans la tête une fois pour toute.
Fit il alors qu'il saisissait ses jambes et la forçait a les écarter, les tenant fermement pour éviter un coup de pied perdu alors qu'il baissait juste assez son short pour qu'elle puisse voir son membre vigoureux et dressé par l'excitation sans précédent du combat, Sexe qu'il appuya pour le moment contre elle tout en se frottant.
Le moment crucial était bientôt là. Marine réussirait elle a garder son sang froid ?
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Marine n’avait pas réfléchie à sa position à elle. Elle n’était plus vraiment en état de réfléchir. Il cria quand sa tête heurta le sol. Un coup de plus mais qui la mit dans un état semi-comateux. Elle était à peine consciente de ce qui se passait autour d’elle. Elle sentit qu’il lui attrapait les cheveux et la trainait dans la salle contenant le ring. Que voulait-il encore d’elle ? Un autre combat ? Elle n’était plus en état. Son corps était meurtri et abimé. Son esprit était embrumé. Une seule chose comptait pour elle c’était de ne pas se laisser soumettre mais physiquement elle ne pouvait plus vraiment s’opposer à lui.
Il la traina jusqu’à un des coins où il se saisit d’un de ses poignets tout en s’asseyant sur elle. Elle grimaça sous le poids de l’homme. Ce dernier associé aux coups qu’elle avait pris au ventre, rendait cette partie de son corps douloureuse. En même temps, elle avait mal partout.
Il l’attacha alors au poteau avec le fer. Puis, toujours assis sur elle, il ôta son T-shirt.
« Je t'ai conquis. Tu es à moi. Je vais te rentrer ça dans la tête une fois pour toute »
Il lui souriait. Un sourire qu’elle haïssait tout comme lui. Elle commençait à retrouver ses esprits. Le fait de ne pas trop bouger l’y aidait. Il descendit sur elle et lui écarta les cuisses avant de baisser son short pour lui montrer son sexe énorme. Alors on y était ! Ce moment fatidique où il allait la violer. Elle s’y était préparée depuis un moment et finalement, comparé à ce qu’elle avait vécu, ce n’était pas grand-chose. Du moins c’est ce qu’elle pensait en cet instant.
Don plaqua alors son membre contre elle et se mit à le frotter contre son pubis. Il la regardait pour observer sa réaction. Si c’était comme ça qu’il comptait la dominer, il pouvait toujours courir. Il aurait eu plus de chance avec les coups.
A la différence des autres femmes, elle se fichait du sexe et de sa virginité. La perdre ou la garder lui était indifférent. Le viol était une technique comme une autre pour briser les gens. Elle, ça ne lui faisait ni chaud, ni froid en tout cas, elle n’avait pas plus peur que ça que des coups. Il semblait si sûr de lui comme toujours. Elle ne put s’empêcher de sourire puis éclata franchement de rire.
« Fais-toi plaisir ! Tu attends ça depuis un bon moment. Je t’en pris ne te gêne pas pour moi mais ce n’est pas comme ça que tu me briseras. Ne te fais pas d’illusion mais rassure-toi je n’ai même pas l’intention de me débattre »
Joignant le geste à la parole, elle écarta davantage les cuisses. Elle le regarda avec pitié. Elle avait pitié de lui, de ce qu’il était et de ce qu’il faisait, à elle et à d’autres avant elle.
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Il avait eu pas mal de fois affaire a un tel comportement, une désinvolture, une dédramatisation au sujet du viol toute féminine, néanmoins elle n'était pas a sous estimer dans le cas de Marine : C'était une femme plus forte que les autres, et il savait que faire celà ne ferait que la conforter dans sa victimisation. Le fait qu'elle se fiche de perdre sa virginité n'était pas important, car Don partait du pricipe qu'elle n'était déjà pas vierge. L'important c'était de la briser, il l'avait déjà privé au niveau combat, a présent il était temps pour la torture psychologique. Don la titilla encore un peu tandis qu'il ne semblait pas du tout géné par la condescendance de Marine ni le fait qu'elle l'aida a entrer en elle, il se contenta de continuer a lui sourire de toutes ses dents, ses mains toujours sur ses genoux, sans rien faire. Finalement au bout de quelques secondes il sortit de sa poche une sorte de large anneau en caoutchouc dans laquelle on pouvait facilement passer une grosse balle de ping pong et reliée par deux lanières de cuir. Il lança avec sarcasme a Marine.
"Mais je me fais plaisir. Je n'ai pas besoin qu'une esclave me rappelle pourquoi je fais mon métier."
Fit il alors qu'il forçait l'objet dans la bouche de Marine et en attachait les liens. L'anneau empechait la militaire de refermer la bouche, faisant planter ses dents dans le caoutchouc, tout en l'ouvrant en grand. La suite allait être évidente. Il allait d'abord s'amuser un maximum avec elle avant de la briser. Don saisit Marine par les cheveux alors qu'il tenait sa verge dans l'autre et l'introduit sans grand mal dans la bouche de Marine de la moitié de celle ci, assez pour ne pas déborder dans la gorge, après quoi il saisit la jeune femme par les cotés de la tête.
Qu'a celà ne tienne. Elle voulait se taire, elle n'aurait plus l'occasion de parler même si elle en avait envie. Lorsqu'elle essayerais de dire quelque chose il lui retirerais l'anneau...En attendant..
En utilisant la tête de Marine Don commença ses premiers attouchements avançés et se mit a lui baiser littéralement la bouche dans un silence surement ponctué de cris, ça allait devenir dur de respirer. Parfois par pur sadisme, l'esclavagiste se permet d'utiliser une main pour boucher le nez de Marine pour la faire paniquer avant de la laisser reprendre son souffle. Celà dura un bon quart d'heure, mais celà sembla une éternité alors que les bourses de l'esclavagistes tapaient contre son menton au rythme des va et viens. Il finit néanmoins par accélérer, montrant l'imminence de la jouissance avant de finalement se libérer dans sa bouche avant de lancer.
"Allez, on avale tout. Plus vite."
Il ne se retirerais pas de toute façon, elle ne pourrait pas l'envoyer ailleurs. Lorsqu'il fut sur que ce soit fait il retira son sexe ainsi que l'anneau.
"Alors, quel gout a ton maître esclave ?"
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La jeune femme regarda Don sortir un objet de sa poche. Elle ne savait pas ce que c’était mais elle se dit qu’il se ferait une joie de le lui faire savoir. Elle n’eut guère longtemps à attendre. Il lui ouvrit la bouche de force et y introduit l’objet qui l’obligea à la maintenir ouverte. Il lui attrapa sa tête et lui enfonça son sexe dans la bouche.
Marine avait compris ce qu’il comptait faire quand il avait mis l’objet dans sa bouche. Elle ne connaissait pas grand-chose au sexe mais elle n’était stupide non plus. C’était une simple déduction logique. Le sexe de l’esclavagiste dans sa bouche la dégoutait. Il le poussait assez loin dans sa bouche ce qui lui donnait envie de vomir mais elle essaya de se concentrer sur autre chose laissant l’homme abuser de sa bouche comme il le souhaitait. Parfois il bloquait sa respiration en lui bouchant le nez juste pour la voir suffoquer. La taille du sexe et l’anneau de plastique l’empêchaient de pouvoir respirer par la bouche.
Marine se concentra sur son pouce déboité. Elle refermait ses autres doigts sur ce dernier pour provoquer la douleur. L’élancement qui s’en suivait détournait son esprit de l’acte que Don lui faisait subir. Son regard était des plus absents. Elle attendait juste que ça se passe.
Elle sentit les mouvements s’accélérer et l’esclavagiste finit par jouir. Il maintint son membre dans sa bouche pour l’obliger à avaler.
« Allez, on avale tout. Plus vite »
Elle le fit, elle avala le liquide séminal sans discuter. Le goût était des plus détestables mais elle préférait ça plutôt que le pseudo étouffement de son sexe. Il finit par se retirer.
« Alors, quel gout a ton maître esclave ? »
L’objet dans sa bouche l’empêchait de parler. C’était stupide de lui poser une question à laquelle elle ne pouvait pas répondre. Il finit par le lui enlever. Le regard de la jeune femme était des plus noirs et toujours aussi batailleur. Elle sourit ironiquement.
« Tu préfères quoi ? Une réponse vraie ou une réponse de circonstance ? »
Elle le tutoyait volontairement. D’habitude, elle vouvoyait toujours. Là, elle avait choisi de le tutoyer. Un maître exigeait de ses esclaves le respect et le vouvoiement en faisant parti. Ce n’était pas très important mais c’était une manière de lui dire qu’elle n’avait aucun respect, ni aucune crainte de lui.
« De toute façon, je ne peux pas te répondre. Tu n’es pas mon maître et je ne suis pas ton esclave »
Sa combativité était toujours là, intacte. Elle le défiait. Elle savait ce qui allait venir ensuite. Après le haut le bas, c’était logique. Ça ne l’enchantait pas mais elle n’y couperait pas, alors autant qu’il le fasse et se serait finit, au moins pour un temps. Mais quoiqu’il fasse, elle ne se rendrait pas, jamais !
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Il avait l'impression d'être le roi du monde, ici sur son ring en train de demander son du : sa pauvre victime précédement vaincue et maintenant a la merci de ses assauts. Il prenait possession d'elle comme d'autres prennent possessions de prix, ou de ceintures de champion. Marine était son trophée, et il comptait bien en profiter puisqu'il était bien plus utile qu'une breloque en or ou en argent. Alors qu'elle continuait a nier il sourit. Elle continuait a résister, l'obligeant a monter dans la mesure, pour le moment ce qu'il avait fait était encore benin, mais il fallait qu'il fasse plus, il fallait qu'il monte d'un cran dans l'ignoble, il ne voulait pas simplement le dégout de Marine, d'ailleurs, il ne le voulait carrement pas. Ce qu'il voulait, c'est qu'elle en rêve la nuit, qu'elle n'arrive pas a en dormir sans se rappeller de tout ce qu'il lui avait fait et qu'elle le déteste, mais qu'en même temps elle se déteste elle même pour avoir envie d'en avoir plus. A voir si il arrivait a bien faire son travail. L'esclavagiste eut un sourire, le même genre a figurer sur les publicités pour colgates, celui auquel personne ne resiste.
"Encore en train de te débattre ? Je suis également un excellent médecin ne t'inquiète pas : je te sauverais de ton état de délirium profond qui te persuade que tu vis dans un monde libre pour te ramener a la réalité. Tu m'appartiens. Vis avec, ou sinon ta vie va devenir un enfer. Car n'est ce pas ce que toute morale promeut ? Quiconque ment se ment d'abord a soi même pour se protéger."
Il passa le dos de sa main avec une fausse douceur sur sa joue avant de lancer avec compassion.
"Mais tout va bien, tu as retrouvé ton maître, la seule personne qui compte ici bas, c'est moi. N'as tu jamais pensé que ton existence était vide de sens ? C'est moi que tu attendais."
Pour le moment il ne pouvait pas faire grand chose: il était peut être vigoureux, mais il existait peux d'hommes capables de faire ce qu'il venait de faire et rester dur pour continuer. Il fallait donc changer de strategie, se couchant près d'elle il passa une main entre ses cuisses et commença a caresser son entrejambe avec douceur mais insistance, il avait tout le temps du monde...
"je t'apprendrais a accepter ta nature, et tu sera heureuse de la redécouvrir avec moi. Laisse moi t'aider...Ne retiens pas la frénésie en toi, laisse la se dégager..."
Ecartant ses jambes, il approcha son visage près de son intimitée et se mit a la lécher, tout d'abord de long en large puis avec plus de dextéritée, essayant de faire naître chez elle les plaisirs les plus secrets le temps qu'il regagne son excitation et puisse passer a la chose...Le mélange entre la douceur et la violence la dérouterais autant qu'il la dégouterais, chacune de ses caresses la dégoutant plus que les coups qu'il pourrait lui donner...
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Elle l’écouta encore déblatérer ses inepties. Il essayait à nouveau de la persuader qu’il était tout pour elle, qu’elle devait se soumettre à lui ou vivre l’enfer. L’enfer ! Un endroit qu’elle connaissait bien.
Il l’a caressa avant de s’allonger contre elle et de se positionner entre ses cuisses et d’appliquer sa bouche contre son intimité. Il commença à la lécher. A elle ça ne lui faisait ni chaud, ni froid. Elle s’en fichait, au moins pour le moment.
« Ma vie a toujours été un enfer au cas où tu ne l’aurais pas remarqué – elle faisait bien sûr référence aux cicatrices qu’elle portait – Quand à ma vraie nature, je ne suis pas certaine qu’elle te plaise tant que ça ! »
Elle eut un rictus des plus malsains. Elle n’avait jamais, jusqu’à présent, révélé ce qu’elle pouvait être mais si ça arrivait, il s’en mordrait les doigts. Elle repensa alors à sa vie passée, aux vies qu’elle avait du prendre notamment celle de Christa. Ses visages venaient souvent la hanter, pour ne pas dire tout le temps. Elle se demanda si c’était aussi son cas.
« Tu revois parfois le visage des filles que tu as violées ? Celui de celles que tu as tuées ? Non, je suppose que non ! Je t’envie beaucoup pour ça. Ne pas avoir de conscience ça a ses avantages, je suppose »
Elle semblait ne pas se rendre compte de ce qu’il lui faisait. Ses coups de langues n’éveillaient pas grand-chose en elle, ni plaisir, ni répulsion, rien. Juste une profonde lassitude et une grande indifférence. Elle était fatiguée, elle aurait aimée dormir un peu mais il ne fallait pas rêver, si elle s’endormait, il se ferait un plaisir de la réveiller. Elle poussa un soupir. Elle n’avait plus qu’à attendre que ça se passe. Elle porta son regard sur le plafond et les lumières. Elles lui brulaient la rétine mais elle se força à les regarder comme pour se punir. Sa colère face à Don avait laissé place à l’apathie et à l’indolence.
[HRP : Désolé pour le temps de réponse, mais j’avais une perte d’inspiration ^^’]
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Tiens, le dialogue s'instaurait, signe que son psyché était en train de s'éffondrer petit a petit, bientôt elle ne pourrait s'empecher de parler, l'arrogance commençait a se muer en défense, ici elle ne faisait plus la grande dame supérieure a lui en tout points, ici, elle essayait juste de se défendre de la position dans laquelle il la méttait. C'était très interessant comme approche, mais il avait eu tellement de captives, tellement d'esclaves qu'il pourrait écrire des livres sur les grandeurs et la décadence de la nature féminine porté a haute préssion primale. Il y avait deux types de captives : Les bestiales et les rationnelles. Les bestiales étaient du genre a accepter l'étreinte quand il la donnait et céder car elles ne connaissaient rien d'autre que le plaisir délicieux, abandonnant leur corps sans remords car elles n'ont rien a y perdre, et tout a y gagner. Il y a ensuite les rationnelles, celles qui savent tellement de choses, que ce soit sur elle même, ou sur d'autres domaines, qu'elles se pensent supérieures a ça et mettent de la distance. Au final les deux tombaient entre ses griffes. Pourquoi ? Parce que les bestiales se laissaient rattraper par leurs instinct primaires et y prenait gout, et les rationnelles, par leur grande culture et intelligence, étaient tellement térrifiée de ce qu'il leur faisait, qu'elles perdaient toute logique, pouvant analiser avec trop de détail toute l'horreur de ce qui leur arriver.
Son taux d'échec, au final, était très bas.
Marine quand a elle par son physique plein de muscle et ses cicatrices avait été entrainé dans un but militaire, de combat, elle s'assimulait comme un "homme". Son rôle allait devoir être de tirer des méandres de son inconscient la femme en elle et la replacer sur le devant de la scène. Ce serait donc ça qui la briserait.
"Ta vie a été un enfer ?"
Fit il entre deux coups de langues avant finalement de se relever et de regarder Marine dans les yeux, la saisissant par les cheveux pour la tirer de son apathie et la forcer a le regarder directement
"Ma pauvre petite tu n'as aucune idée de ce qu'es l'enfer. la définition varie selon les gens, peut être as tu vécu dans un enfer, mais si tu avais connu ton enfer personnel, tu ne serais jamais la même. Tu te moque de moi, je sais que des coups et des cicatrices ne te brisent pas. C'est pour ça que je me permet plus de violence qu'a l'ordinaire : parce qu'avec toi ça ne change rien, tu ne ressent rien, tu es une vrai poupée. Je pourrais te battre toute la journée, celà n'aura aucun effet sur toi. Tes défenses sont si haute que je ne pourrais les dépasser."
Don sourit et se mit a lui lécher la joue en maintenant son visage dans la paume de la main qu'il utilisait précédement pour lui tenir les cheveux, histoire qu'elle ne se retourne pas brusquement.
"Ta vrai nature, tu la verra bien assez tôt, je suis confiant. je te briserais, aujourd'hui."
Assura t'il tandis qu'il passait une main gourmande le long des abdos de Marine et descendait jusqu'a son entrejambe pour continuer a la stimuler. Il eut un air doux quand elle lui parla de celles qui étaient passé avant elle et ajouta
"Oh, mais ne t'y trompe pas : J'ai bel et bien une conscience. Une conscience proffessionelle. Je fais mon travail, et je le fais bien. Toi je ne demande que tu fasse..."
Il la recalla contre lui alors qu'il reculait ses doigts pour y placer sa verge, le discours avait là le même but que pendant le match : la distraire de ce qu'il allait faire pour profiter de la surprise de Marine pour continuer son travail destructeur
"Que le tiens !"
Et sans prévenir il entra en elle d'un coup, la tenant par les hanches pour s'appuyer et aller plus profond encore, sans nulle douceur.
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Don l’attira alors à lui, la saisissant par les cheveux. Marine dut revenir à la réalité se trouvant face au visage de son tortionnaire.
« Ma pauvre petite tu n'as aucune idée de ce qu'es l'enfer. La définition varie selon les gens, peut être as tu vécu dans un enfer, mais si tu avais connu ton enfer personnel, tu ne serais jamais la même. Tu te moque de moi, je sais que des coups et des cicatrices ne te brisent pas. C'est pour ça que je me permets plus de violence qu'a l'ordinaire : parce qu'avec toi ça ne change rien, tu ne ressens rien, tu es une vraie poupée. Je pourrais te battre toute la journée, cela n'aura aucun effet sur toi. Tes défenses sont si haute que je ne pourrais les dépasser »
Au moins, il avait compris une chose. Lorsqu’il vint lui lécher la joue, ça la dégouta. Lorsqu’il lui parla à nouveau de sa vraie nature et du fait qu’il la briserait, ça l’a fit à nouveau sourire. Non, elle refusait de se soumettre. Elle refusait cet état qu’il voulait à tout prix lui imposer. Elle ne s’était jamais soumise à quoi que se soit ou à qui se soit. C’était parce qu’elle avait refusé de se soumettre qu’elle avait finit par s’enfuir du camp. Elle n’avait pas quitté un enfer pour tomber dans un autre. Hors de question ! Elle était venue pour refaire sa vie et se n’était pas ce type qui allait tout gâcher.
« Oh, mais ne t'y trompe pas : J'ai bel et bien une conscience. Une conscience professionnelle. Je fais mon travail, et je le fais bien. Toi je ne demande que tu fasses… »
Elle sentit à nouveau sa main descendre vers son sexe et recommencer à la caresser. Il avait vraiment décidé de l’avilir et de la soumettre par le sexe.
« Que le tiens ! »
D’un seul coup, Marine sentit le membre de l’esclavagiste s’enfoncer profondément en elle, déchirant son hymen. Elle ne put retenir un cri. La douleur l’avait prise par surprise. La douleur n’était pas horrible mais elle ne s’y attendait pas à cet instant. Elle fut prise par la colère.
« Espèce de salaud ! »
Elle se débattit et d’un mouvement elle lui donna un coup de tête assez violent.
« Je te tuerais ! »
S’il lui laissait une seule chance, elle se ferait une joie de lui arracher les tripes et de le vider comme un porc.
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C'était le passage qu'il préférait dans ce genre de relation, pour le moment il n'avait pas de vision de ce qui se passait en bas puisque ses yeux observaient d'un air gourmand Marine qui était a présent couchée sous lui tandis qu'il s'immiscait en elle et prenait possession de Marine physiquement. C'était la première étape, bientôt elle lui appartiendrais également dans sa tête, mais pour le moment il allait se contenter de ça. Le cri qui s'échappa de sa bouche et la difficulté qu'il avait eu a entrer en elle lui révélèrent ce qu'il n'avait même pas osé pensé : Elle était encore vierge. Don éclata de rire après le hurlement alors qu'il la regardait se cabrer en arrière...Oulà, il l'avait touché, et bien touchée ici, pour la première fois il sentait qu'il avait fait une avancée titanesque dans sa thérapie, il fallait qu'il continue dans cette lignée, mais d'abord, elle ne pouvait physiquement le taper dans cette position, les jambes étaient écartées, les bras liés...La...La tête ! Alors qu'elle se cabrait elle avait tout le recul nécessaire pour lui assener un coup de boule et c'était une combattante pleine d'experience ! Néanmoins celà ne se passa pas comme prévu...
Fort heureusement, ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce genre de choses et il avait eu plusieurs années d'experience pour "subir" ce genre de traitements par ses captives. Il ne savait peut être pas se battre, mais il connaissait de nombreuses façon de parer ce genre d'attaques. Car potentiellement au fond, si on a a craindre un seul type d'attaque, alors on a pas a s'en faire au sujet d'un quelconque enchainement. Le coup de boule vint et Don fit ce que n'importe quelle personne ayant reçu un minimum de coups de crânes dans sa vie faisait : pencher la tête en avant immédiatement, pas pour assener un coup de boule avant le coup de boule, mais pour que leurs fronds ne s'entrechoque pas, mais que son nez en revanche, percute de plein fouet son front qui n'aurait pas du se trouver là. Si Marine avait mis un maximum de force dans le coup, il y avait des chances qu'elle se soit cassé le nez.
"Me tuer ? Oh non, ça ne va pas aller du tout, avec un comportement pareil comment veut tu profiter de la vie ? Tu connais le proverbe."
Fit il alors qu'il se retirait d'elle et s'enfonçait a nouveau encore plus profondement
"Faites l'amour pas la guerre ! Et je suis sur que tu désire qu'il y ait plus d'amour sur terre, alors pourquoi lutter?"
Il approcha de son visage et se mit a le lui lécher a nouveau alors qu'il continuait ses va et viens puissants, léchant un peu son sang avant de lui murmurrer
"Je suis très flatté que tu te sois gardée pour moi sinon."
Lui rappella t'il a propos de la perte de sa virginité
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Sa tentative de coup avorta totalement. Il para le coup et c’est le nez de la jeune femme qui en fit les frais. Grâce au ciel ce dernier n’était pas brisé mais, une nouvelle fois, il saignait. Le choc l’avait un peu étourdie. Elle reposa sa tête sur le sol mou du ring. Elle entendait à peine le discours de Don. Elle l’avait juste entendu rire alors qu’il se rendait compte qu’elle était vierge.
Elle sentait son sexe aller et venir en elle. Son propre sexe commençait à se lubrifier sous les mouvements du membre de l’esclavagiste. Cela rendait l’acte moins douloureux. Marine toujours à moitié consciente, se rendait moyennement compte de ce qui se passait. Elle sentait l’homme en elle mais son esprit commençait à sombrer. Les multiples chocs et coups reçus, la tension nerveuse, le stress, la douleur commençaient à avoir raison d’elle bien plus que l’esclavagiste.
Elle regarda au plafond les lumières qui brillaient au-delà du visage de l’homme qui abusait d’elle. A présent, elle ne sentait plus rien. Elle cligna plusieurs fois des yeux avant de sombrer complètement dans l’inconscient.
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Perte de conscience. On essaye encore d'échapper a son destin je vois hmmm ? Don la regarda sombrer et ses yeux noirs et vicieux furent la dernière chose que Marine put voir avant de quitter ce corps...Le visage de l'esclavagiste lui apprenant déjà ce que serait son destin dès son reveil...D'ailleurs, l'appellation "Son" reveil n'était pas juste, on dirait plutôt "Quand" elle se reveillerais, comme il était a présent maître de son corps et bientôt de son esprit.
Don s'assura avant de faire quoi que ce soit qu'elle était bien inconsciente, et non pas en train de mourir ou simplement en train de feindre l'inconscience pour tenter de fuir, ce qui serait vraiment stupide de sa part, mais soit. Il se dégagea d'elle et rangea son engin. Ca n'avait aucun interêt de poursuivre si elle n'était pas assez en forme pour profiter du moment où il viendrais. Il était quelqu'un d'aimant après tout, il voulait que Marine assiste a chacun des grands moments de leurs ébats avec un maximum de conscience. Il l'attrapa comme un sac a patates sur son dos, mais néanmoins avec une certaine délicatesse, celle ci avait déjà assez souffert pour le moment, il ouvrit la porte et sortit Marine vers le chevalet de torture où il l'attacha a nouveau, cette fois ci pas dans le but de lui faire du mal, mais dans celui de la soigner un peu, il s'occupa de lui mettre des bouts de cotons dans les narines et de purger un peu tout celà avant de saisir dans un flacon une petite boule d'herbes médicinales.
La sorcelerie de Terra était toujours pratique. Il fit gober la petite boule a Marine. Dans quelques heures la plupart de ses blessures auraient cicatrisées, pas complètement, mais assez pour ne pas saigner. Il ne pouvait pas prendre le risque qu'elle essaye de s'étrangler avec les bandages ou le coton qu'il lui fournirait. Une fois que celà fut fait il essuya ses mains et saisit la jeune fille sur son dos avant de l'emmener dans sa "prison".
Il avait eu l'idée d'amenager cet endroit quand il avait fait l'acquisition du hangar juste a coté de chez lui, il avait immédiatement fait appel a diverses entreprises mafieuses qui lui avaient construit une sorte d'immense Chenil avec un tas de cages dans lesquelles il mettait ses prises. Lorsqu'il alluma la lumière on se mit a crier, tout comme un vrai chenil...Le conditionnement y était génial.
Lorsque Marine ouvrirait les yeux, elle se retrouverait dans une cellule très petite dans le sens de la hauteur, l'obligeant a marcher a quatre pattes, a l'interieur de la cellule tout était bétonné, la porte quand a elle était faite de ces plaques de verres qui ne cassent pas même quand on les frappait a grand coup de chaises qu'on utilise généralement dans les asiles psychiatriques, elle était entièrement nue. Encastrée dans le sol, deux gamelles de betons dans lesquels se trouvaient de l'eau et de la nourriture, sur les cotés de la prison, deux pans deux panneaux de verre similaires a la porte d'entrée coulés dans le beton qui permettait de regardait dans la cellule voisine a droite comme a gauche.
A la droite de marine se trouvait une femme étrange aux oreilles et a la queue de chien qui était en train de se caresser en gémissant, dans celle de gauche, plusieurs femmes dont certaines avec des attributs d'animaux étaient en train de s'adoner a une gigantesque orgie. C'était là que Marine se rendrait surement compte que Don n'était pas un petit psychopate de bas niveau.
La nourriture et l'eau étaient emplis d'un puissant aphrodisiaque si Marine voulait se nourrir, ils la plongeraient dans le même état que les pauvres èrres, pas immédiatement car le dosage était subtil, mais petit a petit...
Quelques jours passèrent.
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Marine voguait dans les affres de l’inconscience. Elle flottait dans le néant. Un sommeil sans rêves mais sans cauchemars non plus. Il y avait juste un vide insondable. La jeune femme mit un certain temps à revenir à elle. Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis qu’elle avait perdu connaissance sur le ring.
Elle ouvrit les yeux en se demandant où elle se trouvait. Elle était nue et elle avait froid, très froid. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle. Elle se trouvait dans une sorte de boite en verre ou en plastique. Elle regarda au travers et vi un spectacle détestable. D’un côté, plusieurs semblaient avoir des rapports entre elle et de l’autre, une femme se masturbait.
Tout lui revint alors brutalement en mémoire. Les coups, le viol, les brimades et Don. Il l’avait enlevé et voulait la soumettre, à tout prix.
Elle s’assit avec précaution mais fut surprise de ne pas avoir plus mal que ça. Son pouce avait été remis en place et ses blessures semblaient cicatriser. Elle en était surprise mais ne chercha pas à comprendre plus que ça.
La jeune femme alla jusqu’à la porte pour tenter de voir si elle pouvait tenter quelque chose afin de pouvoir s’échapper. Malheureusement, elle se rendit compte qu’elle n’y arriverait pas. Le verre était d’un type particulier, il était incassable. Inutile de s’acharner sur lui. Elle était bel et bien prisonnière.
La combattante alla se poser dans un des coins. Elle avisa d’un regard mauvais les gamelles scellées au sol. La nourriture et l’eau devaient être droguées. C’était courant dans le domaine militaire que se soit des sédatifs ou des excitants empêchant le sommeil. Bien sur la jeune femme ne pensait pas aux aphrodisiaques. Elle décida de ne toucher à rien. Inutile de prendre des risques. Marine se recroquevilla sur elle, tentant de faire abstraction de tout, de toutes les choses horribles qui l’entouraient. Malheureusement, l’image du visage de Don ne la quittait pas. Son regard, sa voix, son sourire triomphant s’imposaient à elle. Pourquoi n’arrivait-elle pas à l’oublier ?
Elle resta ainsi plusieurs jours ignorant les plaintes de son estomac. Elle commençait à sérieusement se déshydrater. Elle avait transcendé la règle des trois, trois minutes sans respirer, trois jours sans boire, trois semaines sans manger, mais pour combien de temps ? Mais elle préférait se laisser mourir que de prendre quelque chose dans les gamelles.
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Trois jour. Tout ce dont il avait besoin. Il ne fallait pas laisser Marine reprendre trop de force ou elle redeviendrais redoutable. Le fait qu'il n'y avait aucune surface douce ou amenagée pour qu'elle dorme était en partie pour qu'elle ne puisse jamais être en position de regagner ses forces. Au bout de trois jours la porte s'ouvrit et de la lumière envahit la piece alors qu'une forme noire bougeait devant Marine. Elle sentit alors deux extrémités froides s'attacher autour de sa nuque, et put alors appercevoir qu'il s'agissait de grandes pinces. Le genre d'objet utilisé dans les zoo pour récupérer des animaux sauvages. Une voix qu'elle ne connaissait que trop bien lui lança alors.
"Tente quoi que ce soit, et je t'envoie une décharge. Allez sort."
Fit Don alors qu'il tirait sa captive de la prison, une fois qu'elle eut passé le rebord de la porte néanmoins il ne la fit pas se dresser sur ses pattes et la maintint au sol, la forçant a marcher a quatres pattes devant lui comme un animal qu'on promène.
"Tu as une longue journée devant toi ma vieille. Tu n'a pas idée de la paperasse nécessaire a faire de toi ma chose...Oh, et j'ai une surprise pour toi."
Fit il alors qu'il l'entrainait hors des cellules, en passant Marine pouvait voir de nombreuses autres femmes, aussi nues qu'elle, la regarder a travers les barreaux de leur cellules...Sur les deux coté il devait bien y en avoir une petite centaine en tout...Peut être allait elle commencer a comprendre a ce moment là...Dans quel pétrin elle s'était fourrée.
Don la fit entrer dans sa cuisine, continuant a la maintenir fermement au sol par la force brute d'une seule main, son pouce sur la détente permettant d'electrocuter a tout instant la tigresse, il arracha une cuisse de dinde qu'il lança devant le visage de la jeune fille
"Trois jours de jeune, ça doit faire long hein ? Mange ça."
Lança t'il, reprenant la rampe a deux mains pour la maintenir au sol
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Marine somnolait quand soudain deux choses glacées lui enserrèrent le cou. La voix de l’homme qu’elle détestait le plus au monde se fit alors entendre.
« Tente quoi que ce soit, et je t'envoie une décharge. Allez sort »
Un peu abasourdie, elle n’eut d’autres choix que d’obéir. Elle se retrouva dehors de la boite mais ne put se relever. Il la maintint au sol avec une seule main sur le manche qui servait à la tenir, juste pour lui montrer la force qu’il possédait. Il l’obligea alors à marcher à quatre pattes comme un chien lui rappelant ainsi la manière dont il la considérait.
« Tu as une longue journée devant toi ma vieille. Tu n'a pas idée de la paperasse nécessaire a faire de toi ma chose...Oh, et j'ai une surprise pour toi »
Sans attendre de réponse de sa prisonnière, il la fit avancer. Ils longèrent d’autres box où se trouvaient d’autres femmes en tenue d’Eve, tout comme elle. A leurs regards, elle se dit que ses filles devaient être totalement droguées et qu’elle avait bien fait de ne rien prendre même si le manque d’eau et de nourriture commençait à se faire durement ressentir par la combattante.
Il avait parlé d’une surprise. Cela ne plaisait guère à Marine. Les surprises de Don n’étaient bonnes que pour lui, généralement pas pour elle. Ils arrivèrent alors dans une cuisine. Elle vit l’homme détachée une cuisse de dinde rôtie, une merveille, et la lui balancer.
« Trois jours de jeune, ça doit faire long hein ? Mange ça »
Il lui balançait de la viande comme il l’aurait fait à un chien. La jeune femme s’assit sur le sol glacé et attrapa le morceau de viande avant de reporter son regard soupçonneux sur l’homme. Il lui fallut toute la force de sa volonté pour ne pas manger le morceau appétissant et qui dégageait un fumet des plus tentants. Si elle avait pu, elle en aurait salivé mais le manque d’eau limitait sa création de salive. Sa bouche était atrocement sèche. Elle prit le morceau et le balança au visage de Don.
« Vous d’abord ! Et puis l’eau serait mieux que de la nourriture mais pareil, vous devrez la boire pour que j’en fasse autant ! »
Elle croisa les bras sur sa poitrine pour lui montrer sa détermination. Physiquement, elle n’était plus vraiment apte à lui résister. Elle était trop affaiblie pour ça. Mais son esprit avait encore quelques réserves.
Néanmoins, la combattante était pragmatique et raisonnée malgré le manque de nourriture et d’eau. Elle était bien consciente que ses chances d’échapper à son tortionnaire étaient quasiment nulles à présent. Vu le nombre de filles dans les cages, il devait être blindé à toutes les ruses possibles et imaginables sans compter qu’il était doublé d’un cerveau pervers mais pas dépourvu de jugeote et d’intelligence. Une combinaison qui ne favorisait pas la demoiselle, bien au contraire.
Puisque affronter l’ennemi était compliqué peut-être devrait-elle composée avec lui ? Après tout, elle avait passé sa vie à se battre. Un peu plus, un peu moins, ça ne changeait pas grand-chose. Il était maintenant clair qu’elle n’arriverait pas à avoir une vie normale même si elle venait à s’enfuir d’ici, sa vie de guerrière était trop présente sans compter cette nouvelle et désastreuse expérience.
« Plutôt que de s’affronter, vous et moi, ce qui risque de devenir lassant à un moment donné, ne pourrions-nous nous entendre ? Vous aurez remarqué que je ne me débrouillais pas trop mal au combat. Peut-être pourrais-je vous être utile dans vos… affaires ? Capturer ou tuer ne me poses pas vraiment de problèmes. Je suis aussi du genre fidèle aussi une fois que je donne ma parole, je ne reviens jamais en arrière »
En gros, elle se vendait à ce monstre. Quelque part, elle se dégoutait elle-même mais c’était une solution comme une autre. Elle ne se soumettait pas. Elle proposait juste une collaboration. Il y avait de grande chance pour qu’il refuse auquel cas, elle lutterait jusqu’au bout, quitte à y laisser sa peau, elle s’en fichait mais là ça leur laissait une alternative à tous les deux.
« Si vous doutez de mes capacités, donnez moi une de ses filles et je l’a tue en 10 secondes maximum »
Son regard à cet instant était de glace. Elle avait le même regard qu’elle avait lorsqu’elle combattait et tuait. Un regard sans une once de vie, un regard froid et déterminé.
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Don attrapa la cuisse de dinde au vol et éclata de rire alors qu'il tenait Marine avec sa cane d'une main et le pilon de l'autre
"Manger ça ? Tu es folle, ça a trainé par terre, je ne suis pas un chien moi. En revanche je me ferais un plaisir de m'en tailler une part comme tu souhaite a ce point me faire participer"
Il arracha sans mal la seconde cuisse de la dinde et la porta a ses dents avant d'y mordre. Il n'y avait ni poison ni drogues sur les mets de la table. Il s'agissait de son propre repas et il faisait une fleur a Marine comme il ne voulait pas qu'elle s'évanouisse a nouveau entre ses bras, il mordit dans la cuisse, prenant son temps de déchirer la chair entre ses puissantes dents pour avaler la peau avec elle, il laissa tomber la cuisse de Marine a ses pieds et l'écrasa de son talon pour la réduire non seulement en bouillie, mais empecher la rouquine de la manger, il se doutait qu'une militaire ne serait pas dérangée de manger de la nourriture dans cet état. L'esclavagiste lança
"Quand je fais une offre, elle ne tiens qu'une fois."
Il daigna se servir un verre de vin avant de le boire devant Marine puis de lui balancer l'os de la cuisse qu'il avait dégustée aux pieds de Marine, si elle y tenait tant que ça elle pouvait ronger ça. C'était bien assez pour elle. Une fois qu'il eut finit son verre il poussa le vice a s'essuyer le coin des lèvres avec une serviette alors qu'il écoutait d'une oreille ce que disait Marine, il eut a nouveau un petit rire quand elle lui parla
"Je n'en doute pas une seconde. Ces filles sont là pour être belles, pas pour se battre. Toi je t'ai poursuivi parce que, comme un chasseur recherche le défi tu en présentait un. Et ne t'inquiète pas pour ton offre. J'en prends bonne note, mais je ne suis pas convaincu que tu aie la bonne foi nécessaire a servir mon organisation. Navré, mais pratiquer ce genre de petit hobby depuis tant d'années m'a rendu quelque peut réticent a accorder ma confiance a une femme qui a essayé de me tuer 3 jours plus tôt."
Il l'enjoint a continuer dans la piece suivante qui se revela être une large chambre a coucher dotée d'une cheminée. Arrivé ici il la zappa de manière gratuite pour lui sapper le peu de force qu'elle avait avant de la hisser sur le lit. Sans plus attendre, il se débraguetta et entra en elle sans plus attendre et se mit a mouvoir sans douceur, ses mains sur ses hanches la plaquant contre le lit tandis qu'il se tenait debout
"Reprenons là où nous en étions. Il est grand temps de t'habituer a ça, après tout c'est le minimum pour ta future carrière d'esclave."
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Elle regarda l’homme dévorer l’autre cuisse alors qu’il écrasait la sienne sous son pied. Une fois fini, il lui balança l’os. Vraiment, il la prenait pour un chien ! Si la cuisse lui avait fait envie le pire fut de le voir boire. Du vin vu la couleur du liquide. Marine n’aimait pas le vin, ni l’alcool de manière général mais là, juste pour un boire un peu, elle s’en serait accommodée. Faisant cela, il l’écouta attentivement mais ne sembla guère convaincu par son discours.
« Je n'en doute pas une seconde. Ces filles sont là pour être belles, pas pour se battre. Toi je t'ai poursuivi parce que, comme un chasseur recherche le défi tu en présentais un. Et ne t'inquiète pas pour ton offre. J'en prends bonne note, mais je ne suis pas convaincu que tu aie la bonne foi nécessaire à servir mon organisation. Navré, mais pratiquer ce genre de petit hobby depuis tant d'années m'a rendu quelque peut réticent a accorder ma confiance a une femme qui a essayé de me tuer 3 jours plus tôt »
Il avait tort de ne pas la croire capable d’accepter ses affaires. Elle en avait vu d’autres et aurait mis ses principes dans sa poche, une image au vu de son absence de vêtements.
Une nouvelle fois, il la força à le suivre dans la pièce attenante, une chambre aux proportions imposantes tout comme le lit. La jeune femme n’aimait pas ça du tout mais à peine eut-elle le temps de jeter un coup d’œil autour d’elle qu’elle sentit une onde lui traverser tout le corps. Elle s’effondra, complètement sonnée par la décharge.
Un moment s’écoula avant qu’elle ne revienne à elle. Elle sentit alors tout son corps bouger en un mouvement répétitif. Il lui fallut quelques instants pour comprendre que Don abusait d’elle à nouveau. Elle ne dit rien et se laissa faire. Elle n’avait plus la force de protester.
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Il était temps de continuer ce qu'il était en train de faire, mais ce qu'il n'avait pas encore dit a Marine, c'est qu'elle se souviendrais de cette partie de jambe en l'air, car il n'avait pas l'intention de la laisser simplement ici profitait de ce qu'il lui donnait. Il libéra une main de ses hanches alors qu'il continuait a lui faire ce qu'il souhaitait. Se penchant sur elle tandis qu'il bougeait les hanches, il lui lécha le lobe de l'oreille et le mordit avant de lui sussurer.
"Tu es partie tellement vite la dernière fois, que je n'ai pas eu le temps de te donner ton cadeau de bienvenue dans la famille."
Fit il alors qu'il avait en main le fer a marquer et que Marine ne pouvait le voir dans cette position. Il allait lui laisser une marque, comme a une vache, montrant qu'elle était a lui et a personne d'autre. D'un seul coup il luii aggripa les cheveux et se dégagea d'elle, la plaquant contre le lit alors qu'il appliquait le fer bouillant sur sa fesse gauche, la marquant comme du bétail de manière irréversible
"Shhhh. Là, tout doux marguerite. Tu te souviendra toujours a présent de qui est ton maître, ce serait bête que tu l'oublie."
Lança Don avant de laisser le fer revenir dans le feu de la cheminée et d'éclater de rire, fessant la marque de Marine au passage juste pour le plaisir de la faire souffrir
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Marine n’appréciait ce qu’il lui faisait mais elle ne disait rien. A quoi bon ? De toute façon, ça ne l’arrêterai pas et il se ferait une joie de faire encore pire. Alors qu’il la pénétrait, son visage se mit au niveau du sien et sa bouche se dirigea vers l’oreille de la jeune femme. Il lécha le lobe avant de le mordre faisait grimacer la combattante.
« Tu es partie tellement vite la dernière fois, que je n'ai pas eu le temps de te donner ton cadeau de bienvenue dans la famille »
Elle fronça les sourcils mais ne comprenait pas du tout de quoi Don pouvait bien parler. D’un seul mouvement, il l’attrapa par les cheveux, la faisant crier, et la bascula dans l’autre sens sur le lit, face contre le drap. Alors il lui apposa le fer sur la fesse gauche. Marine hurla devant la douleur. Une douleur atroce qui se propagea dans tout son corps. Elle était tout juste consciente et elle ne réalisait pas vraiment ce qui s’était passé. Elle ne comprenait pas qu’il venait de la marquer.
« Shhhh. Là, tout doux marguerite. Tu te souviendras toujours à présent de qui est ton maître, ce serait bête que tu l'oublie »
Elle l’entendit jeter un objet métallique. Alors les pièces du puzzle commencèrent à se mettre en place dans son esprit. L’objet en fer, la douleur, l’odeur de chair brûlée, la dénomination « marguerite », elle réalisa soudain ce qu’il venait de faire. Il l’avait marqué comme on aurait marqué du bétail ce qu’elle était visiblement vu le nom qu’il lui avait donné.
Elle cria à nouveau lorsqu’il claque sa fesse en sang. Elle ne put contenir ses larmes qui se répandirent sur ses joues puis sur le drap. Elle agrippa le tissu avec ses mains serrant fort. Marine se sentait impuissante, humiliée, avilie malgré tout son esprit combattif restait encore là même si elle ne dit rien pour éviter des représailles, elle n’en pensait pas moins.
*Moi aussi, je vous marquerai et vous vous souviendrez de moi pendant longtemps ! *
Elle se le jura, à la moindre occasion, elle ne se gênerait pas pour lui faire une belle cicatrice en forme de « M ». D’ailleurs, si elle le pouvait, elle lui écrirait ton son nom sur son corps. C’était stupide et il n’y avait pas beaucoup de chance que ça arrive mais elle se raccrochait à cette idée.
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Dans un sens Marine avait déjà réussi, au moment où elle l'avait fait saigner a l'Arcade, mais maintenant la cicatrice aurait bientôt disparu, tout comme le haut fait de Marine pour laisser en place la cicatrice bien plus indélébile qu'il avait fait a la militaire alors qu'il reprenait sans plus attendre ses coups de reins, y allant cette fois ci sans aucune retenue tandis qu'il allait et venait en elle de plus en plus vite, la soulevant par le ventre pour la plaquer contre lui , faisant frotter sa fesse douloureuse contre son torse au fur et a mesure de ses va et vien, ses mains passant sous les bras de la Militaire pour lui malaxer les seins comme un boulanger pétrirais la patte, il mordilla l'oreille de la rouquine avant de lui sussurer.
"Encore farouche a ce que je vois. Mais ce n'est pas la peine de te faire de si beaux projets, tu ne me fera jamais mal, et tu ne sera jamais mise a l'abris de ton statut d'esclave. Tu n'as pas a souffrir comme ça tu sais. Accepte moi comme maître, et tout sera plus simple. Accepte la vie d'esclave, et tu trouvera enfin le bonheur que tu as toujours cherché, plus aucun soucis, plus de décisions a prendre plus de combats inutiles, au fond n'est ce pas tout ce que tu as toujours désiré au plus profond de toi? Ne plus avoir a te soucier de rien et enfin te reposer ? Tant que tu obeis tu sera nourrie logée et blanchie, une vie de rêve."
Lança l'esclavagiste, se transformant en véritable serpent biblique, tentant a présent Marine au beau milieu de sa douleur pour la forcer a s'offrir a lui
"C'est toi qui veux ce qui arrive, abandonne toi a cette vie et tous tes voeux seront alors exaucés, qui a besoin de liberté quand on a le bonheur?"
Lança t'il sans s'arrêter d'aller et venir en elle
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Marine pleurait toujours le visage dans le drap jusqu’à ce qu’il la soulève par le ventre l’obligeant à se redresser un peu. Il se mit à la pénétrer avec beaucoup plus de force qu’au départ, allant le plus loin qu’il pouvait en elle. Au vu de la taille de son membre, il devait frotter contre son utérus ou presque. La douleur de la pénétration était atténuée par la cyprine que son corps produisait. Malgré que ce soit un viol, son corps avait réagi en produisant le liquide nécessaire à n’importe quelle relation sexuelle. Les mains de l’homme s’activaient aussi sur ses seins en les malaxant avec force. Le pire était la douleur de sa fesse gauche qui était augmenté à chaque fois qu’elle cognait contre le torse de Don.
« Encore farouche a ce que je vois. Mais ce n'est pas la peine de te faire de si beaux projets, tu ne me feras jamais mal, et tu ne seras jamais mise à l’ abri de ton statut d'esclave. Tu n'as pas à souffrir comme ça tu sais. Accepte-moi comme maître, et tout sera plus simple. Accepte la vie d'esclave, et tu trouveras enfin le bonheur que tu as toujours cherché, plus aucun soucis, plus de décisions à prendre plus de combats inutiles, au fond n'est ce pas tout ce que tu as toujours désiré au plus profond de toi? Ne plus avoir à te soucier de rien et enfin te reposer ? Tant que tu obéis tu seras nourrie logée et blanchie, une vie de rêve C'est toi qui veux ce qui arrive, abandonne toi a cette vie et tous tes vœux seront alors exaucés, qui a besoin de liberté quand on a le bonheur ? »
Il essayait de la tenter. Ça le bonheur ? Il espérait vraiment lui faire croire ça ? La jeune femme n’y croyait pas mais une partie d’elle-même lui donnait un peu raison. Il n’avait pas tort sur le fait que sa vie serait plus simple aussi. D’ailleurs, s’il avait accepté sa proposition un peu plus tôt c’est ce qu’il se serait passé. Mais la phrase « nourri, logée, blanchie » sonnait faux. Elle se rappela du lieu où elle avait vécue durant ces trois derniers jours et des filles qui y vivaient. Ce n’était pas vraiment une vision idyllique. Elle refusait de finir comme ça, comme un animal en rut enfermé dans une boite.
« Une vie de rêve ? Enfermée dans une cage de verre ? Manger dans des gamelles scellées au sol ? Je ne suis pas un animal ! »
S’il lui avait dit autre chose, elle aurait peut-être finit par accepter. Il lui avait prouvé qu’il était le plus fort et elle savait reconnaître quand elle avait affaire à plus fort qu’elle. Mais là, c’était intolérable pour elle. Elle préférerait se laisser mourir de soif plutôt que d’abdiquer.
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Don sourit, il sentait sa proie céder finalement a force de pression psychologique comme physique, il lança histoire de la confondre encore plus
"Mais tu pleure ma petite Marine ?Je croyais que tu avais connu pire que ça ? Je croyais que la douleur ne te faisait plus peur et pourtant tu pleure comme une petite fille ? Ecoute toi donc parler, ta voix est noyée par les sanglots...Là là, je comprend, mais tu n'as plus besoin de jouer la comédie tu sais. Tu peux être toi même et assumer le fait que malgré toute ta force, tu reste une femme."
Il lui lécha la joue alors qu'il avançait plus profondement encore elle et accellerait soudainement le rythme
"Et comme toute femme, tu dois obeir a ton maître ! Si tu ne veux pas être traitée comme une chienne alors comporte toi comme une esclave !"
Lui répondit il alors qu'il continuait a lui sussurer.
"Tu sais, j'ai été très déçu que tu te sois évanouie au moment ou j'ai ravi ta virginité. C'est un moment important dans la vie d'une jeune fille tu sais. Mais ne t'inquiète pas. Après tout...Il est encore temps pour toi d'assister a un tel évenement."
L'esclavagiste pensait ainsi donner le coup final a la psyché de Marine, se retirant sans prevenir d'elle, celui ci dirigea son membre vers la seconde entrée de Marine qu'il commença a pénétrer.
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Marine pleurait, c’était un fait mais ce n’était pas forcément un aveu de faiblesse. Il s’agissait d’un réflexe physique face à la douleur qu’il lui infligeait. Oui, elle était une femme même si elle avait passé quasiment toute sa vie dans un monde d’homme. Elle avait bien-sûr mis sa féminité de côté par obligation et pour être mieux acceptée, mieux tolérée par ses pairs. Elle ne pouvait pas faire autrement si elle voulait être crédible à leurs yeux. Accepter un maître, elle ne le voulait pas mais là, avait-elle le choix ? Oui, elle l’avait encore. Elle disposait toujours de son libre arbitre même si lui disposait de son corps comme il le voulait.
« Tu sais, j'ai été très déçu que tu te sois évanouie au moment ou j'ai ravi ta virginité. C'est un moment important dans la vie d'une jeune fille tu sais. Mais ne t'inquiète pas. Après tout...Il est encore temps pour toi d'assister à un tel événement »
La jeune femme se disait que c’était très bien qu’elle se soit évanouie. Elle ne prenait aucun plaisir à la chose bien au contraire alors le sommeil ou l’inconscience était préférable. Une fois de plus, elle ne savait pas où il voulait en venir mais il le lui fit vite comprendre. Il lui donna un dernier coup de reins avant d’enlever son membre d’elle. Un instant, elle espéra que c’était terminé mais son espoir fut bien vite déçu. Elle sentit sa verge se positionner au niveau de son anus. Avant même qu’il ne commence, elle avait compris où il avait voulu en venir. Il commença alors à pénétrer en elle lui infligeant une douleur atroce. Elle s’agrippa un peu plus au lit mais cela n’eut que pour effet de la mettre en colère. Une véritable poussée d’adrénaline se fit dans son corps.
« Je ne me soumettrai pas ! »
Même si la position lui était défavorable, tout comme son état de faiblesse, elle essaya avec ses ongles de le griffer et de le blesser autant que possible.
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Une fois qu'il était bien entré en marine la suite c'était du gateau, la militaire était trop affaiblie pour résister efficacement, et il put sans trop de problème saisir ses bras et les plaquer contre le matelas tout en continuant a donner de violent coups de reins. Les défenses de la jeune femmes étaient en temps normal assez élevée pour l'envoyer au tapis et sa mère avec. Sauf qu'avec les bonnes armes...Avec les bons outils...Même les plantes les plus épineuses ne pouvaient lui causer de blessures...Marine était un fleuron, une belle pierre, un trophée qu'il ne se priverais pas d'accrocher en haut de sa cheminée, certes il avait esquivé le combat contre elle, mais il y avait certains passages ou il avait bien failli y passer...Et c'était ça qui l'enorgeuillissait, il avait vraiment une expression de triomphe...Car après tout pour une fois il dominait une fille qui n'était pas sans défense, mais une qui était capable de l'étaler...
Et donc le fait qu'il puisse en prendre possession comme ça le ravissait.
"Tiens toi tranquille. Tu dis que tu ne te soumettra pas, mais tu es déjà soumise a ma force, que tu le veuille ou non."
Don finit par se dégager d'elle pour la laisser souffler une seconde et rapprocher sa tête de sa nuque, collant sa joue contre la sienne.
"Que tu le veuille ou non, a présent tu es mon jouet."
Don entra a nouveau en elle et recommença les mouvements de va et viens dans son sexe cette fois ci pour achever ce qu'il avait commencé. Passant ses bras sous ses épaules, il releva Marine contre lui, son dos tapant contre son torse alors qu'il passait ses mains sur ses hanches pour accompagner le corps de Marine, la forçant également a voir son sexe aller et venir en elle.
"Tu n'a pas d'autre choix, obeis moi et tu connaitra le bonheur, désobeis et...Tout ce que tu connaitra c'est ça !"
Don accellera les mouvements de hanches en elle, un miroir disposé sur le coté du lit pouvait donner a Marine une vue d'ensemble. Il finit par lui chuchotter d'un air pervers
"Alors ?...Prête a porter mon enfant ?"
La fin était proche
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Oui, c’était vrai. Il l’avait soumise à sa force mais son esprit n’était toujours pas battu et ne le serait jamais. Si elle se soumettait ce n’était que pour mieux rebondir derrière, d’une manière ou d’une autre. Elle cessa donc de se débattre, ça ne servait à rien pour l’instant. Elle était bien trop faible de toute façon et incapable de quoi que se soit. Elle devrait attendre une occasion favorable pour pouvoir s’enfuir. Elle le laissa alors abuser d’elle, abuser de son corps sans plus de protestations.
Don arrêta de la sodomiser pour la reprendre plus normalement et quelque part, elle en fut heureuse, la douleur était moindre ainsi. Sans préparation et vu la taille du membre de l’esclavagiste, ça avait été une vraie torture pour elle. Il la remit debout, la plaquant contre lui. Elle détesta ce contact, trop proche à son goût. Elle frissonna encore plus quand elle l’entendit prononcer cette phrase :
« Alors ?...Prête à porter mon enfant ? »
Elle baissa la tête, fermant les yeux et attendant simplement la fin du calvaire. Un enfant ! Elle n’avait jamais pensé qu’un jour, elle pourrait tomber enceinte. Ce n’était ce qu’on apprenait quand on vous forme au combat. Marine risquait bel et bien de tomber enceinte de ce monstre et elle ne pouvait rien faire pour l’éviter.
« Va au diable ! »
Une phrase bien impuissante contre cet homme abominable. Une phrase qui n’aurait probablement qu’un seul impact, celui de le faire rire.
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Et c'est en effet ce qu'il se passa. Don éclata d'un rire mauvais alors qu'il l'allongeait sur le coté et renforçait sa prise sur elle, allant et venant en Marine tout en louchant sur ses muscles, lui rappellant qu'il avait conquérit cette femme plus qu'il ne l'avait capturée. Tel un grand général, ce corps lui appartenait, et il en ferait ce qu'il lui plaisait. Et celà impliquait également faire passer Marine par l'humiliation de porter sa propre progéniture. Il avait hate de la voir s'arrondir, de perdre ces abdominaux parfaits et la destructions que celà engendrerais chez la rousse qu'il saisit par les cheveux pour affermir sa prise. Il se sentait proche du point culminant. Celà ne tarderais donc plus a arriver, et vu la façon dont il accellerait ses mouvements de hanche il était près du point culminant.
Puis soudain ce fut fini. Dans un râle il se déversa en elle, imprégnant une nouvelle fois Marine de sa propriété, ce qu'elle était a présent et ce qu'elle serait. Le viol était terminé, il se retira d'elle et tira la chaine qu'il lui avait mis autour du cou.
"Je suis sur que le diable serait heureux de me voir, vu le nombre de personnes qui se tournent vers lui a présent pour me faire disparaître. Mais ne te berce pas d'illusions esclave. Mon temps viendra, et le tiens m'appartiens."
Il raccompagna par la suite Marine jusqu'a sa cellule. Allait il la vendre ou bien la garder a son service ? Tout dépendrais de comment Marine allait vivre la periode d'essai...
Trois mois plus tard...
-Hj-Je te laisse poser la conclusion, Marine est elle enceinte ? Marine est elle devenue Loyale a Don ? Marine est elle sur la place du marché ?-Hj-
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« Alors combien pour cette fille ? Combien vous proposez ? »
Un homme gras haranguait la foule venu contempler et acheter la marchandise présente. Sur l’estrade, une jeune femme nue se tenait, toujours droite et la tête haute malgré le collier et la chaîne qui étaient attachés à son cou. Elle lançait un regard noir à la foule mais ne dit rien. Son corps était exposé, nu, devant tous ces inconnus ne faisant que renforcer sa honte et sa haine.
Cela faisait trois mois, trois mois que Don l’avait soumise. Enfin, pas tout à fait. Il avait soumis son corps, il l’avait violée, sodomisée, marquée au fer rouge, enchaînée, entravée mais elle ne s’était pas rendue pour autant. A chaque fois, qu’il l’avait prise, l’esclavagiste avait du la soumettre, la battre pour arriver à ses fins. Même sous l’emprise des aphrodisiaques qu’elle avait fini par absorber à son insu, elle avait continué de lutter. Même si ça résistance avait été moindre, elle avait lutté, toujours et encore.
Le Don avait fini par se lasser d’elle. Il préférait les nouvelles filles plus soumises, plus dociles, qui se dressaient plus facilement qu’elle. Et la jeune femme ne s’en plaignait certainement pas. Un jour, il avait finit par venir la chercher et l’avait droguée. Quand elle se réveilla, elle était dans une sorte de charriot, dans une cage avec d’autres prisonnières. Elles lui expliquèrent qu’elles allaient être vendues au plus offrant. Marine avait alors éclaté de rire faisant peur à toutes ses compagnes de douleur.
C’était une chance. La rousse savait bien que c’était son meilleur espoir depuis bien longtemps. Elle arriverait bien à s’échapper alors. Elle en était certaine. Marine s’était alors tenue tranquille afin de ne pas éveiller les soupçons. Elle fut déchargée avec les autres et mise immédiatement à la vente.
Par chance, la nature faisant parfois bien les choses, elle n’était pas tombée enceinte de son tortionnaire et elle en était soulagée. Elle n’aurait jamais supportée ça. Comment aurait-elle pu d’ailleurs ? Comment aimer un enfant né d’un viol ? Bien sûr, l’enfant n’y était pour rien mais, chaque jour, son visage rappellerait à sa mère la manière dont il avait été conçu. Mais grâce au ciel, cela lui fut épargnée.
« Elle a l’air costaud. C’est une combattante ? »
« Oui, en effet, elle l’a été »
« Parfais j’ai besoin de monde pour Ashnard, je l’achète ! »
Le type était de grande taille et vint vite payer le grossiste.
« Tient elle est à toi ! »
L’homme s’empara de la chaine et tira, amenant la jeune femme nue jusqu’à lui.
« Tu es à moi à présent et tu vas divertir mon maître en combattant dans l’arène »
La belle sourit.
« Je ne suis pas à vous, ni à votre maître. Et je n’appartiendrai jamais à qui que se soit ! »
Ses yeux brillaient. Non, jamais elle ne se soumettrait, ni à lui, ni à d’autres !