Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Nannaka / Soeur Maery le jeudi 11 décembre 2025, 00:04:22
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Le monde regorge parfois de merveilles inconnus aux non-initiés, des endroits que même les aventuriers les plus chevronnés hésitent à venir visiter tant la route pour s’y rendre est périlleuse. Al-havia est l’un de ses trésors cachés, une ville sous-marine antique habitée par de nombreux peuples des mers, des sirènes, des tritons, des terranides aquatiques. Mais la particularité de cette ville cachée dans les profondeurs de l’océan est la bulle magique l’entourant permettant aux peuples de la surface de pouvoirs y vivre également quand bien même les représentants de la race humaine n’y soit plus très nombreux, parfois des pirates ou des marins dont les bateaux se font couler en mer non loin de là se retrouve accueilli Le commerce y est florissant, c’est un des rares lieu de rencontre neutre entre le monde de la surface et le monde sous-marin. L’architecture y est riche, les bâtiments en pierre blanche au toit plat ou en dôme représentent la majeure partie de l’esthétique des lieux, les pierres précieuses et l’or sont utilisé comme simples ornements décoratifs, un véritable trésor à ciel ouvert mais quiconque ayant l’idée de dégrader cela est sévèrement punit.
La présence de Nannaka dans ce lieu isolé date d’un temps ancien où la ville était dirigé par des sorciers humains, ceux ayant créer la bulle magique permettant à la ville d’exister, à cette époque l’endroit grouillait d’humain et les autres races étaient réduites en esclavage par les mages, l’un d’eux avait eu la malheureuse idée de performer le rituel qui invoquait la démone. Évidemment, si aujourd’hui les humains se font rare dans la ville et qu’il existe encore quelques adeptes vouant un culte à la grande libératrice c’est que Nannaka avait encore fait des siennes en faisant en sorte de châtier ceux qui avaient oser la déranger.
Tout cela remontait à bien longtemps et plus personne ne connaissait cette histoire mais il y avait pourtant encore des fidèles de son culte, vénérant une déesse qui n’avait rien d’une bienfaitrice et c’est pourquoi Soeur Maery se trouvait dans un lieu si reculé, il fallait bien une bonne âme pour recueillir la foi des disciple. L’église du culte se trouvait dans le quartier nord-est, un endroit à part réputé comme étant maudit à cause de l’influence de la démone qui laissait ses pouvoirs se rependre, il était dangereux d’être une femme seule dans ce quartier.
Aujourd’hui, la jeune Soeur Maery était de sortie pour aller faire son marché, elle avait entendu dire que des voyageurs elfes de la surface étaient venu vendre des produits d’orfèvrerie, il était si rare de voir des représentants elfiques ici. Habillée de sa tenue de religieuse, la belle nonne au corps de rêve se baladait donc tranquillement dans la ville en direction du quartier centre, un petit panier à la main.
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Cela faisait des lustres que Lyli n'avait pas fait escale à Al-Havia, et pourtant il s'agit d'une cité extraordinaire à des bien des égards. Il y a en effet, bien plus d'espèces différentes cohabitant en ces lieux que bon nombres de contrées terrestres, un comble pour une cité sous-marines. Et cette diversité, c'est bien là ce que Lyli cherche le plus, ce qui l'amuse. Les jolis bâtiments ornés d'or ? Très peu pour elle. La seconde raison sont les produits exotiques, et surtout la nourriture. Comme aujourd'hui est jours de marché, la " sirène " bipède arpente les ruelles en essayant de faire fit des regards posés sur elle, nombreux. Même dans le monde aquatique, Lyli est une curiosité, une créature aquatique au corps parfaitement humains, sur deux jambes, avec comme seule différences notable son revêtement en écaille, très moulant.
A gauche, à droite, elle se faufile entre les silhouette et le vacarme de la cité, se retrouvant parfois prise en sandwich entre deux personnes avant de soupirer te de continuer son trajet.
Aie, oops excusez-m...
Ah, elle venait de rentrer dans quelque chose de moelleux, sa poitrine heurta celle d'une autre citoyenne, bien plus tendre, bien plus nuageuse et agréable que celle de la sirène. A demi sous le choc, comme étrangement attirée par l'aura qu'elle dégage, Lyli se fige un instant et admire ce visage plutôt mignon, derrière cette paire de lunettes rondes. Elle se mit alors à sourire franchement, et à appuyer ses seins contre ceux de la none, prenant appuie pour aller se dégager en arrière avec un soupir de soulagement et un petit rire.
Ma sœur... si vous permettez que je passe héhé !
Espiègle, Lyli passe devant cette charmante none pour aller continuer ses emplètes, non sans lui laisser au passage un clin d'oeuil plein de promesse en suspens. Etrange, Lyli a ressenti comme une attirance très... Bon elle est jolie ok mais... l'aura que dégage cette none est comme une sorte de miel dont le but serait d'attirer les insectes... Bon, Elle se fait des idées, ce n'est qu'une sorte d'attraction normal non, quand on croise une jolie dame !
La sirène continue donc ses courses, et après une bonne heure, elle arrive à un stand de brioche chaude qui est...
VIDE ? !!! Je suis venue trop tard... Ah... La prochaine tournée est dans 30 minutes vous dites ?
Elle détourne la tête et au même moment, cette none était là aussi, la même que tout à l'heure. Lyli reprends so regards espiègle, lorgnant sur sa poitrine volumineuse.
C'est pas grave... j'ai trouvé deux autres brioches bien moelleuses on dirait...
Elle se mord la lèvre inférieure avant de partir. On ne fantasme pas sur une femme d'église, ça ne sa fait pas ! Il parait ! Mais du coup le mal est déjà fait non ? Mince, elle va donc devoir se repentir ! Aussitôt dit, aussitôt fait, Lyli refait marche arrière et " pouf ", un petit coup de hanche sur le côté, donnant un petit coup de fesses contre celles de la none, leurs deux paires de hanches bien larges se heurtent.
Dites mademoiselle la none... J'ai commis un pêché et j'ai eu des pensées impures aujourd'hui... Je vais devoir me confesser au parloir, si vous êtes de service.
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La ville était vivante et se frayer un chemin au milieu de tous ces gens venu pour le marché était parfois compliqué mais Maery avait l’avantage de sa petite taille pour pouvoir se faufiler entre les personnes. Il fallait bien avouer que le marché de la ville était souvent l’endroit où l’on pouvait trouver de véritable trésor, des artefacts anciens de tribus des abysses, des pièces de l’ingénierie guerrière des géants sahuagins ou encore de puissants objets enchantés par les redoutables sorcières naga. Il était donc normal de voir une telle affluence, et cela n’était pas pour déplaire à la démone déguiser en nonne, son aura émanait de son corps en diffusant sa magie autour d’elle en bon agente du chaos qu’elle était, elle se délectait du spectacle exquis à chaque fois qu’un colosse sahuagin attrapait une minuscule nymphe des abysses dans une ruelle.
Elle-même attirait les regards et la convoitise alors qu’elle marchait d’un pas léger d’une étal à l’autre, sa tenue de religieuse recouvrait son corps mais ne pouvait pas grand-chose pour cacher ses larges hanches et sa volumineuse poitrine, il était normal qu’elle plaise au milieu de tous ses représentant de race d’homme-bêtes surtout qu’en tant qu’humaine elle représentait l’ennemi pour certains d’entre eux. Elle était perdu dans ses pensées lorsqu’elle se fit bousculer une première fois par une autre femme qui avait eut le plaisir de venir cogner sa poitrine contre la sienne, une sirène à en croire les écailles recouvrant son corps, la religieuse lui avait rendu son sourire lorsqu’elle avait sentit qu’elle faisait exprès se se presser contre elle avant de se reculer :
« Vous êtes excusée, ma fille, moi-même je ne faisait pas très attention où j’allais. »
Elle rougit au clin d’oeil furtif que l’inconnue lui laissa lorsqu’elle repris son chemin, c’était une rencontre intéressante, les sirènes avaient la réputation d’être des séductrices pouvant se montrer féroce. Elle la laissa donc partir mais elle prévoyait de recroiser son chemin pour voir si elle était à la hauteur de la réputation de son espèce. Elle continua donc son tour du marché en achetant de petites choses par-ci par-là dont un bracelet en or elfique chez les marchands donc la venue était la raison de sa venue.
Après une heure, elle décida de retourner à la rencontre de la sirène en forçant le destin, ce n’était pas compliqué pour elle de la pister, il lui suffisait maintenant de se glisser dans la foule non loin d’elle. Elle se retrouva donc dans la file d’attente pour un stand de brioche alors que la sirène venait de voir la dernière lui passer sous le nez. La belle nonne ne manque pas de remarquer le changement de regard de celle qu’elle suivait lorsqu’elle la vit en dirigeant les yeux directement vers sa généreuse poitrine. Faisant mine de pas la voir, elle s’amusa des mimiques de la sirène avant de la voir s’en aller puis revenir en venant lui donner un coup de fesses, Maery rougit mais resta contre elle :
« Bien sûr, je suis toujours en service pour écouter les repentirs de ceux voulant absoudre leur péché. Marchons et dites moi ce qui vous tourmente pendant que l’on prend le chemin de la maison de la déesse. »
Elle lui sourit en tournant son regard vers elle, toujours rouge du contact qu’elle n’a pas interrompu. Elle plongea la main dans son panier pour en sortir une brioche :
« Tenez, elle vient d’un autre vendeur mais elle sont délicieuses. »