Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => La zone industrielle => Discussion démarrée par: Cassandre Trésor le dimanche 12 octobre 2025, 19:15:05

Titre: Fear is like a fire [...] (Kilian)
Posté par: Cassandre Trésor le dimanche 12 octobre 2025, 19:15:05
Fear is like a fire. If you can control it, it can cook for you. It can heat your house.If you can't control it, it will burn everything around you and destroy you. Fear is your friend and your worst enemy.

Cassandre n’avait pas pour habitude d’être en retard au boulot. Mais ce matin, rien ne s’était passé comme prévu. Entre la machine à café qui fuyait, l’évier de la cuisine qui s’était bouché, la clé de l’entrée qui s’était cassée dans la serrure ou encore le portail électrique qui refusait de s’ouvrir… Pour finir, elle avait eu un retard de près de trois heures. Naturellement, la française s’était platement excusée auprès du patron de la centrale dans laquelle elle travaillait. Se confondant en excuses, elle lui avait même promis de rattraper son retard dans la soirée et de partir plus tard que d’ordinaire.

Les Japonais n’étaient pas réputés pour leur laxisme mais, étonnement, le patron avait décidé de lui pardonner son offense. Elle ne savait pas trop si ça venait du fait que c’était son premier retard, s’il appréciait son travail en temps normal, si le fait qu’elle lui promette de rattraper son retard le jour-même avait joué ou encore si c’était à cause des journaux qui avaient médiatisé sa mutation et sa proximité avec le SHIELD. Mais il avait accepté. Et elle n’allait pas regarder les dents d’un cheval qu’on lui donnait, comme le disait l’expression.

Toujours est-il qu’elle était donc partie plus tard que d’habitude. Et si elle tombait toujours dans les bouchons habituellement, pour quitter la ville et rejoindre sa villa à l’écart dans la campagne, elle fut surprise quand ce ne fut pas le cas ce soir. Mais, étant donné l’heure avancée, tout le monde était déjà rentré chez soi. Ou se préparaient à sortir pour la nuit. Comme la générosité de son patron, elle n’allait pas cracher dessus. Si pour quitter la zone industrielle elle mettait cinq minutes au lieu de deux heures, pourquoi se plaindre ?

Passant tout droit à une intersection où elle était prioritaire, la blonde n’eut pas le temps de craindre qu’un violent choc latéral contre sa portière fit dévier la voiture. L’engin se retourna plusieurs fois avant de finalement atterrir sur le toit. Sonnée, la mutante mit un moment à se rendre compte que e monde avait cessé de tourner. En voulant se détacher, elle se rendit compte que l’airbag l’empêchait de trop bouger. Et qu’elle avait une épaule démise. Avec un éclat de pare-brise planté dans la chair de son biceps ? Oups.

La douleur la frappa d’un coup quand elle se fit cette réflexion, et elle serra les dents. Il fallait qu’elle se remboîte l’épaule mais ça n’allait pas être facile, coincée comme elle l’était. Et la tête en bas n’était pas la meilleure manière de réfléchir sereinement. Elle sentait d’ailleurs que son visage avait de nombreuses coupures dues aux bouts du pare-brise qui avait explosé. Le sang coulait contre ses joues, son front et son nez. Elle n’imaginait pas l’état de ses cheveux…

A force de se tortiller, Cassandre put finalement utiliser sa force augmentée et dégonfler l’airbag. Elle saisit son épaule déboîtée et la remis en place d’un geste sec, comme le lui avait montré Black Widow. Et elle allait détacher sa ceinture pour pouvoir ramper hors du tas de ferraille qu’était devenue sa bagnole quand le feu qui avait pris dans son moteur se fit plus présent, plus visible.

Et la mutante tétanisa, observant les flammes grandir avec horreur, soudainement prise au piège sous ce bureau lors de l’explosion qui l’avait irradiée. Tout son corps se verrouilla alors que la panique coursait dans ses veines aussi vite que son pauvre petit cœur pouvait battre. Elle était mal barrée.
Titre: Re : Fear is like a fire [...] (Kilian)
Posté par: Kilian Piers le dimanche 12 octobre 2025, 21:17:36
Putain, quel plaisir de reprendre le volant ! Kilian fend la ville dans son bolide, profitant de ses réflexes surhumains – cadeau bienvenue de sa métamorphose – pour repérer chaque radar et les esquiver sans effort. Rien ne l’arrête. Il file vers un entrepôt à la périphérie, prêt à récupérer les « dons » rétroactifs que les gangs lui doivent. Grâce à ses nouvelles capacités, il les fait cracher encore plus, sans en oublier un seul. Devenu impitoyable, l’habitude de tuer pour survivre sur Terra a laissé des traces : il n’hésite plus à ôter une vie, sans le moindre remords.
Arrivé devant un vieux hangar à moitié en ruine, il y pénètre avec sa voiture. Les chefs l’attendent, nerveux. Kilian sort, prend tout son temps, ajuste sa tenue sous leurs regards apeurés, les scrute, savourant la tension qui monte.

- Je n’ai pas que ça à faire. Où est mon fric ?

La pression est à son comble. Un jeune homme, la vingtaine, t-shirt trop large, bandeau sur l’œil et tatouages visibles – preuve qu’il a déjà bien morflé malgré son âge – s’avance, une mallette en cuir à la main. Kilian s’en saisi, mais ce petit con résiste et fini bien vite soulevé du sol comme une feuille.

- Tu veux crever ? Lâches ça.
-   FAIS CE QU’IL TE DIT !

Grognant, il fini par céder. Le jeune loup vérifiant le contenu, tout semble en règle et il ne sent pas de coup tordu.

-   Bien, tant que ça se passe comme ça tout ira bien. Par contre, encore une hésitation à me donner ce qui me revient, et je fais de votre vie un enfer.

Reprenant le volant, l’heure se fait tardive, il quitte la planque, reprenant la route de campagne par laquelle il était arrivé. Les routes sont calmes, et le vent vient s’abattre sur le visage de l’hybride roulant fenêtre ouverte, se sentant comme le roi du monde en cette soirée lucrative.
Commençant à rentrer dans la ville, arrivant à une intersection, il est témoin d’un accrochage extrêmement violent une voiture étant littéralement expulsé de la chaussée partant en tonneau pour finir en contrebas dans l’herbe. Curieux Kilian se gare sur le bas-côté, percevant quelqu’un qui essai de s’extirper. Interloqué que quelqu’un ait pu survivre à un tel choc, sa curiosité l’empêche de tracer sa route, l’autre véhicule ayant filé, il est le seul à pouvoir aider la personne dedans.

Le temps de vérifier les environs pour s’assurer d’être seul, la voiture commence à prendre feu, le temps presse. Sautant sur la pelouse pour gagner du temps, il court vers la voiture, apercevant une femme tétanisée, mais un putain de canon !

-   Oh poupée ! tu peux sortir ?

Apparemment non. Profitant qu’elle soit hors-jeu, il arrache la portière pour se laisser plus de place et l’extirper de là. Attrapant son poignet, une odeur forte lui chatouille les narines et le perturbe.

-   Merde l’essence !

Pas le temps de faire dans la dentelle. Sentant un gros coup de chaud sur son bras, il la tire du brasier relativement facilement, la soulevant sur son épaule et sprint aussi loin que possible. Se prenant malgré tout le souffle de l’explosion, il tombe en avant, se couvrant la tête.

-   Et beh, tu m’en dois une.

Elle ne semble toujours pas reconnecter les neurones. *Et merde je fais quoi d’un pnj ?* se dit-il, avant de se décider de retourner vers sa voiture avec elle. Les flics vont pas tarder, pas question qu’ils le trouvent ici avec son fric. La mettant siège passager, et l’attachant, il repart rapidement, se planquant dans une ruelle sombre. Allumant l’éclairage intérieur, il a l’occasion de la reluquer et voir qu’elle est encore plus canon qu’il ne le pensait.
Titre: Re : Fear is like a fire [...] (Kilian)
Posté par: Cassandre Trésor le dimanche 12 octobre 2025, 22:09:06
Elle entendit une voix sans l’entendre vraiment. Toutes ses capacités cognitives étaient occupées à paniquer face aux flammes grandissantes qui dansaient joyeusement devant ses yeux. Ses prunelles noisette reflétaient la lueur orangée du feu. Elle ne réagit pas plus à la voix à ses côtés qu’à la portière qui s’arracha. Un halètement terrifié lui échappa quand des bras la sortirent de son siège, brisant l’horrifique duel visuel qu’elle entretenait avec l’incendie naissant. Elle se cramponna instinctivement à celui qui la portait et crispa ses paupières fermées.

Il courut, les éloignant du danger, mais pas assez vite. La voiture explosa, le monde se colorant en rouge derrière les paupières closes de la mutante. Son sauveur et elle furent propulsé vers l’avant avec le souffle de l’explosion, et la blonde en eut le souffle coupé. Des éclats de métal avait volé et s’étaient fichés dans sa pommette, mais elle ne les sentit pas plus que le sang qui se remettait à couler contre sa joue droite.

Hébétée, Cassandre se laissait faire comme une poupée. Une poupée tremblante, pétrifiée par la terreur que lui provoquait le feu. Une poupée amochée par l’accident et l’explosion mais qui ne semblait pas s’en rendre compte. Vaguement, elle sentit que l’homme l’attachait dans sa propre voiture, côté passager. Ses mains tremblantes se crispèrent sur ses genoux alors qu’il démarrait et s’éloignait de la scène, des flammes rugissantes qui dévoraient la carcasse de la voiture.

Ils s’arrêtent peu après. Loin du site de l’accident, et dans une ruelle peu ou pas éclairée. La lumière de l’habitacle fut ce qui fit ciller la jeune femme et elle prit une grande inspiration tremblante, essayant de calmer son pouls. Elle se concentra sur l’état de ses vêtements pour s’empêcher de paniquer, remarquant que son jean pâle, ajusté à ses courbes, semblait noirci par endroits, déchiré à d’autres, ou encore couvert de sang là où elle avait crispé ses mains. Son chemisier blanc s’était ouvert, les boutons arrachés pendant l’accident (ou quand son sauveur l’avait extraite de la voiture, ou encore avec le souffle de l’explosion qui les avaient jetés au sol). Son petit débardeur court était visible, dévoilant la courbe de sa poitrine généreuse et les contours du sous-vêtement qui la maintenait.

Pendant qu’elle étudiait l’état dans lequel elle était, pendant que son souffle devenait moins crispé, entrecoupé, l’homme à ses côtés pouvait voir les coupures sur ses mains et son visage commencer à guérir. D’un geste, la blonde retira le morceau de pare-brise toujours enfoncé dans son bras. La manche du chemisier rougissant immédiatement. Pourtant, quand elle releva la manche et essuya le sang, la coupure profonde se refermait déjà. Les morceaux de verre et de métal sur son visage furent pareillement retirés, laissant la guérison accélérée commencer.

Enfin, Cassandre se sentit à peu près maîtresse d’elle-même. Son cœur battait toujours la chamade, sa poitrine se soulevant rapidement sous la ceinture qui la maintenait attachée au fauteuil. Elle tourna la tête, une main ramenant une mèche blonde -souillée par du sang et de la suie- derrière son oreille. Ses prunelles étudièrent rapidement son sauveur, et elle lui adressa un sourire reconnaissant bien que toujours tremblant.

« Merci, monsieur. Je ne sais pas ce que… Je serais probablement morte à l’heure qu’il est si vous ne m’aviez pas aidée. L’incendie… »

Ses mots étaient prononcés d’un ton bas, mais chaleureux. Elle posa une main tremblotante sur le bras de l’homme, le serrant doucement comme pour lui témoigner sa gratitude.

« Je m’appelle Cassandre. Cassandre Trésor. J’aimerais vous remercier par plus que des mots, mais je vous avoue que je ne me sens pas encore l’esprit très clair… Si vous avez besoin de quelque chose, cependant, je serais ravie de voir si je suis en mesure de vous aider., reprit-elle juste après, son japonais fortement teinté de son accent français. »
Titre: Re : Fear is like a fire [...] (Kilian)
Posté par: Kilian Piers le mardi 14 octobre 2025, 22:00:53
Sous l’éclairage de l’habitacle, faut voir la tête que Kilian tire quand il voit sa passagère guérir sous ses yeux à une vitesse folle. Se retirant les débris plantés dans sa peau comme si de rien n’était, les impacts se refermant aussi vite. Si ce n’est les traces de sang, personne ne croirait qu’elle a eu un accident de voiture il y a quelques minutes. Fasciné plus qu’effrayé par cette capacité, il a envie d’en savoir plus sur elle. Ce qu’elle est exactement.

Mais pour l’heure il avait d’autres idées en têtes. Le sort semble du coté du criminel qui se retrouve seul avec l’équivalent d’un mannequin dont la poitrine le nargue allègrement avec ce chemisier ouvert, et un débardeur visiblement trop petit dont les monts de chair dépassent pour ne pas dire qu’ils n’attendent qu’à être libéré. Nombril à l’air, qui donne sur un jean moulant qui achève n’importe quel être humain ou terranide à tomber sous son charme, ou rêver de la souiller.

Détachant sa ceinture, il finit de se tourner vers elle, posant son coude sur l’appuie-tête, froissant la manche de sa chemise noire remonté à son coude, alors qu’elle semble recouvrer ses esprits en observant son environnement, offrant au bel hommes aux cheveux de corbeau le plaisir d’entendre le son de sa voix.

« Merci, monsieur. Je ne sais pas ce que… Je serais probablement morte à l’heure qu’il est si vous ne m’aviez pas aidée. L’incendie… »

Son accent à couper au couteau trahi l’origine étrangère de l’inconnue, en plus de ne pas être humaine, ou pas totalement en tout cas. Cela étant un frisson le traverse en sentant le contact sur son bras. Hérissant ses poils.

« Je m’appelle Cassandre. Cassandre Trésor. J’aimerais vous remercier par plus que des mots, mais je vous avoue que je ne me sens pas encore l’esprit très clair… Si vous avez besoin de quelque chose, cependant, je serais ravie de voir si je suis en mesure de vous aider »

Un nom à associer à ce visage, Cassandre, sur l’instant il trouve ça plutôt mignon, ah Cassandre Trésor, de belles promesses, avec un corps sculpté pour éveiller les plus bas instincts d’un homme, ou d’une femme. Ces promesses seront-elles à la hauteur de ses attentes ? Elle a l’air vraiment reconnaissante, et admets elle-même ne pas être totalement lucide ? L’occasion est trop belle.
Se faisant plus entreprenant, Kilian guide la main de sa passagère sur sa cuisse, par dessus son jean bleu nuit, déchiré à certains endroits - témoignant des nombreux combats de rue auquel il a participé - la remontant, il prend la température.

-   J’ai une ou deux idées en tête, loin des regards indiscrets…faire de toi ma salope pour la nuit.

Elle semble vouloir être serviable, il va tester ses compétences. Ne prenant plus de gants, il impose la bosse déformante et pleine de promesse sur les mains de sa compagne de la soirée. Le conducteur ne se gênant pas pour agripper ses cheveux si elle a l’idée de fuir.

Voulant profitant de ses capacités de guérison, il se sent actuellement comme un chercheur qui ne compte pas prendre de gants pour tester sa résistance…
Titre: Re : Fear is like a fire [...] (Kilian)
Posté par: Cassandre Trésor le mercredi 15 octobre 2025, 21:39:40
L’esprit encore embrumé, une partie de son cerveau occupée à paniquer à cause de l'incendie de sa voiture, la française ne se rend pas forcément compte de l'attrait de son sauveur pour son corps. Sa main est posée sur le bras masculin en toute innocence, et elle ne percute pas tout de suite quand il la fait glisser sur sa cuisse, remontant toujours plus haut, plus près de sa virilité encore prisonnière de ce jean qui ne cachait rien de l'effet qu’elle lui faisait.

« Une ou deux… Commence-t-elle alors que son cerveau semble avoir du mal à percuter le sens des paroles de l'homme tout de suite. Quoi ? S’exclame-t-elle en français quand la mise au point est faite. »

Ses grands yeux noisette s'écarquille devant l'audace du conducteur tandis que sa main est plaquée contre la bosse déformant le tissu. Sa première réaction aurait été de gifler le malotru si elle avait été en pleine possession de ses moyens. Mais c'est encore le bordel dans sa tête, dans son corps, avec l'adrénaline qui foire toute la balance chimique. Et le contact de cette protubérance -chaude même a travers le tissu- semble la perturber plus que de raison.

« Vous voulez que… Tu…. Merde alors, souffle-t-elle, perturbée malgré elle. »

Et peut-être avec un soupçon d'excitation sous le ton incrédule de sa voix. Ses doigts se referment d'eux-mêmes autour du chibre prisonnier, les prunelles de la belle toujours plongées dans celles de l'homme.

Est-ce que c'est la période d'abstinence qu’elle traverse en ce moment qui parle au travers des réactions de son corps ? L'attractivité indéniable du jeune homme ? Le cocktail chimique de la terreur et l’adrénaline qui se mélange dans ses veines, qui perturbe ses hormones ? Cassandre ignore la réponse à cette question, elle serait bien en peine d’essayer même de comprendre ce qui se passait. Ce qu’elle savait, en revanche, c’est que l’homme ne la laissait pas indifférente. Son attitude sûre de lui et autoritaire semblait remuer quelque chose qui allume les braises du désir au creux de ses reins.

Son corps achève de se tourner complètement vers son interlocuteur, bataillant avec la ceinture qui entrave ses mouvements. La blonde ne sait quoi dire pendant un instant, ses lèvres s’ouvrant et se refermant sans qu’un son n’en sorte. Ses doigts pressent la verge captive, comme pour s’assurer qu’elle n’était pas en train de rêver, de fantasmer.

Finalement, un sourire étire ses lèvres pulpeuses alors que ses épaules se hausse l’air de dire Et puis merde. Sa main libre vient détacher la ceinture qui l’empêche de bouger à sa guise.

« Eh bien, commence-t-elle en français. Si ça peut servir à vous remercier de m’avoir sauvé la vie… Qui suis-je pour protester ? »

Elle lui offre un petit clin d’œil avant de baisser le regard vers le renflement séquestré par le jean et ses doigts. Sa main libre vient rejoindre la première et s’active alors à déboutonner le carcan serré pour libérer l’organe emprisonné. La mutante se penche alors vers lui, ses lèvres s’humidifiant sous le tracé de sa langue, et elle tire sur le jean pour se créer assez d’espace pour opérer.

« J’espère que ma gratitude vous ira droit au… Cœur. »

Et sans plus de cérémonie, la belle vient happer le gland libéré entre ses lèvres. Elle baisse le regard vers ce qu’elle fait, ses mains venant enserrer la hampe tandis qu’elle commence à aspirer et suçoter l’extrémité violacée. Elle prend son temps pour lubrifier l’engin, sa langue dardant de-ci de-là et laissant des traînées de salive contre la peau brûlante. L’étroitesse de l’habitacle, la boîte de vitesse et le frein à main entre eux, la force à ne pas trop s’étendre. Sa poitrine se retrouve prisonnière de l’étau de ses bras alors qu’elle s’active et avale progressivement le sexe dressé jusqu’au fond de sa gorge chaude.

Si elle avait paru choquée en l’entendant, perdue, elle n’en avait pas l’air à présent. Des petits soupirs s’étouffaient contre la chair qu’elle aspirait, et sa crinière blonde fut rejetée d’un côté pour ne pas gêner. Il pouvait voir ses joues se creuser alors qu’elle le remerciait avec enthousiasme, son corps se trémousser légèrement sur le siège passager, cherchant sans cesse une nouvelle position. Elle ne retenait rien, la diablesse. Ni son regard qui s’assombrissait de désir, ni sa fougue en venant coller ses lèvres et son nez jusqu’à l’aine de l’homme, évitant soigneusement de déclencher le réflexe nauséeux de sa glotte percutée. Et plus ça allait, plus elle mettait du rythme, s’y connaissant plutôt bien en fellation et écoutant -observant- les réactions de l’homme pour trouver ce qui lui plaisait le plus.

Sous ses dehors -presque- sages, Cassandre n’en était pas à son premier rodéo, et ça se sentait dans la façon dont elle approchait la situation. Nul doute, à en juger par les petits gémissements qu’elle laissait s’étouffer contre la trique, qu’elle comptait bien mener ses actions à terme et à en accepter toutes les conséquences. Elle les avaleraient, même, ces conséquences.