Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Siegfried Rosenfeld le samedi 14 juin 2025, 19:57:58
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Le conclave. Un lieu, une entité, un regroupement des personnes religieuse les plus importante, basé dans le grand monastère de Nexus. Siegfried n'y avait été qu'une ou deux fois, et à chaque fois, ce n'était pas pour le plaisir, alors, il savait que la lettre le convoquant n'allait pas lui apporter quoi que ce soit de bon. Encore vingt-cinq ans se disait-il en marchant dans les rues pavé, proche du monastère, encore vingt-cinq ans à tenir et je serais libéré de mes fonctions. En y repensant, il se rendez compte qu'il avait presque fait la moitié de sa sentence et, cette convocation lui donnait l'impression qu'il n'en verrait peut être pas la couleur.
Il était pourtant irréprochable se disait-il, enfin, sur le plan professionnel, sur ses résultat, pour ce qui était du social, c'était tout autre chose et il répétait toujours qu'il ne voyait pas pourquoi ils lui prenaient la tête pour cela étant donné qu'il faisait bien son travail. Mais bref, le voila arrivé devant les grande porte du monastère, gardé séverement par des hommes en arme se tenant au couleur de l'église. Il montra donc son sceau d'exorciste, ainsi que sa lettre de convocation, ce qui poussa un garde à entrée par la petite porte découpé dans l'immensité de la grande porte du monastère qui devait bien faire cinq ou si mètre de haut.
Une nonne arriva quelques minute plus tard au coté du garde qui reprenait son poste et qui, invita Siegfried à la suivre. Se faisant, son regard continuait à fureter autour de lui, suivant tout ce qui se passait autour de lui. l'odeur d'encens, de cierge, d'eau bénite, l'odeur de sainteté imbibait les lieux et les âmes, des nonnes priant dans un chant grégorien dans les alcôves du monastère, d'autre passant le balais alors que leur pas cliquetait et claquait sur les pierres taillé du sol. Il passèrent le jardin, puis arrivèrent dans les couloirs administratif et, quelques dizaine de mètre plus loin, le voila arrivé devant la porte du prieur du monastère. Il était habillé comme à son habitude, mais, il avait tout de même fait l'effort de brosser sa tenue pour en retirer la terre séché et la poussière et, s'était brossé un peu la barbe, ce qui l'avait quelque peu fait lâcher quelques jurons sous les nœud présent dans celle-ci. Comme à leur habitudes, les saint patron aimait se faire désirer, se faire attendre, le laissant poireauté un instant avant que les portes ne s'ouvre et que le prieur ne l'invite à entrer et de laisser son sac à l'entrée, ce qu'il fit. Il se reteint de soupirer et fit donc les pas nécessaire pour entrer dans la pièce. Elle était grande, mal éclairé naturellement, mais, de nombreux chandelier se trouvait ici et là, il y avait un grand parloir en bois ou se trouvait trois personne, le prieur du monastère, l’évêque du Nexus et un des cardinales. Non, il n'aimait pas cela, pas du tout, il n'avait jamais été aussi proche d'un cardinal et cela lui déplaisait grandement.
Lui, devait se tenir debout, devant eux, à un endroit où la lumière naturelle de la fontaine de lumière qui était au dessus de lui venait l'éclairer. Un silence pensant recouvrait la salle, les regard inquisiteur et plein de jugement tombait sur lui, et lui en faisait de même, bien qu'il n'avait aucun poids face à eux.
" Confirmez vous être l'exorciste Rosenfeld, âgé de trente ans, au service de la lumière et du divin pour punition de vos péché envers l'église ? "
La phrase résonna dans la pièce, amplifié, sortant des lèvres du prieur. Siegfried serra la mâchoire sous leur petit jeu de lui rappeler sa raison de travailler pour eux, puis, dit
" Oui "
Cela fit froncer bien des regard, venant faire dire au prieur
" Oui quoi ? "
Il dut monopoliser toute son énergie pour ne pas râler à ce moment là et se montrer respectueux, venant donc répondre comme il le souhaitait
" Oui, je suis bel et bien l'exorciste Rosenfeld, votre grâce."
" Bien, nous attendons le deuxième exorciste convoqué, mais nous pouvons au moins commencer à faire avancer la raison de votre convocation."
Un deuxième exorciste ? Là il ne comprenait pas, est ce qu'il était jugé et l'autre exorciste était le témoin ? Est ce que tout les deux était jugé dans le même panier, il en fronçait le regard jusqu'à ce que son attention soi tiré par l’évêque qui prit la parole à son tour.
" Frère Rosenfeld, au service de la protection spirituel et matériel de notre monde, vous nous avez prouver vos talent et votre efficacité tout au long de votre vie, mais ..."
oui il y avait forcément un mais et il s'y était attendu des ses premier mot qui était déjà sec et froid
" Le travail, la vocation d'exorciste est déjà mal vu de la population, vous faite quelque chose que le monde arrive à peine à comprendre ou à effleurer, vous vous occupez d'un mal que les innocents ne saisirait meme pas dans leur pire cauchemars, ce qui vous vaut d’être mal vu par tous. Vous réussissez par vos accomplissement à ouvrir l'esprit du peuple sur votre utilité, notre utilité, mais votre comportement auprès de la société sape tout cela à chacune de vos mission. "
Oui, il se faisait réprimander et passer un savon, pour le moment, ce n'était pas grand chose et, il attendait de savoir qu'elle sentence supplémentaire allait-il recevoir, se retenant de leur répondre quand, un bruit se fit entendre à la porte d'entrée de la salle, laissant apercevoir un moine qui, laissa entré une autre personne. Le visage de l'exorciste de plissa en la voyant, se demandant qu'est ce qu'elle foutait la et se disant que c'était meme peut être à cause d'elle qu'il se retrouvait dans cette pièce à cet instant.
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Et le grand jour était enfin arrivé pour la belle louve exorciste, qui se devait de courir en toute hâte direction le Conclave, là où elle avait été convoquée par un courrier. Elle qui était de nature calme et pas du genre à courir, sauf en cas de nécessité comme maintenant, elle se retrouvé à arpenter rapidement tous Nexus à la recherche de ce fichu grand monastère, afin de pouvoir se rendre au Conclave qui se trouvait en ces lieux, et surtout pour ne pas y arriver en retard.
La raison de son retard ? Elle était toute simple : on l’avait déposé à l’autre bout de Nexus, totalement à l’opposé du monastère. Ce fut un véritable calvaire ! Le conducteur de la charrette qui devait la conduire là-bas s’était trompé, et, il avait interverti les itinéraires de tous les passagers à son bord. Cela n’avait pas manqué d’agacer la brunette ainsi que ses autres clients, mais n’ayant pas le temps pour faire une esclandre - et n’ayant pas l’habitude de ce genre de chose non plus - elle se contenta de le payer tout de même pour sa course, avant de sauter de la charrette en marche avec son sac, puis de se détaller à toute allure en faisant bien claquer ses talons sur les pavés de pierres des routes en direction opposée.
Elle avait couru à en perdre haleine la belle noble déchue, ses cheveux volant au vent dans tous les sens dans sa course, sa capeline et sa jupe en faisant de même dans une chorégraphie presque synchronisée. Mais à force de filer sans s’arrêter, Onyx finit enfin par arriver dans la rue du grand monastère. Pfiouuuuu, quel soulagement ce fut pour elle d’y être enfin arrivé. Et en plus, avec même une bonne dizaine de minutes d’avances, ouf !
C’est donc arrivé à bon port, que la jolie demoiselle prit une pause afin de boire un peu d’eau de sa gourde qu’elle sortit de son sac, avant de le refermer presque aussitôt et de le poser au sol. Pendant le temps qu’il restait, elle en profita pour s’arranger un peu, remettant ses vêtements en place bien comme il faut, les époustant, faisant attention à ce qu’il n’y ait pas de poussière dessus ni sur ses bottines. Et une fois cela fait, elle termina par ses cheveux, venant les démêler avec ses doigts délicatement, afin qu’ils ne soient pas ébouriffés et paraissent impeccables.
Puis, une fois fin prête, Onyx se dirigea d’un pas assuré vers les portes du grand monastère, saluant les gardes avec une petite courbette et un sourire ravageur, avant de leur montrer son badge d’exorciste ainsi que sa lettre de convocation. Un garde vint la chercher presque aussitôt, l’invitant à le suivre au travers d’une petite porte découpée dans les grandes portes de l’entrée du monastère. À peine mit-elle un pied dans le lieu, que la belle louve se fit embarquer par un moine qui la somma de le suivre à toute vitesse, ce qui fit soupirer intérieurement Onyx qui se disait qu’elle n’avait pas encore finie de courir visiblement, qui obéissait bien sûr sans broncher.
C’était sa première fois en ces lieux, elle n’avait jamais eu l’occasion de venir ici, et elle devait bien dire que cela était vraiment impressionnant. L’architecture intérieure du bâtiment était une vraie merveille, les décorations étaient à couper le souffle quand au parfum ambiant c’était un bon mélange de cierges, encens et eau bénite qui flottait dans l’air. Puis les nonnes comme les moines travaillaient tous sans relâche, chacun à des tâches bien précises visiblement, comme dans certains monastères, temples ou églises qu’elle avait déjà visité ce disait-elle. Mais bon, elle n'était pas là pour faire du tourisme, non. Elle avait juste l’habitude de tout scruter et d’analyser autour d’elle en permanence, ce qui lui était utile de nombreuses fois d’ailleurs durant ces missions.
À force de pas rapides et quelques virages à des endroits stratégiques, Onyx finit par arriver devant la porte du prieur du monastère. C’est presque soulagée qu’elle soupira intérieurement, rassurée d’arrêter enfin de marcher à travers toute cette immense bâtisse. Le moine qui l’avait conduit jusqu’ici l’invita à laisser son sac à l’extérieur, ce qu’elle fit sans broncher avec un grand sourire, avant que les portes de la salle ne s’ouvrent et qu’il ne l’invite à y entrer.
Et une fois à l’intérieur, la louve exorciste fut invitée d’un mouvement de main à avancer, ce qu’elle fit en hochant la tête poliment, tout en commençant à scruter discrètement l’ensemble de la pièce. Et là, que fut sa surprise de voir une tête qu’elle connaissait que trop bien et dont elle se serait bien passé tiens ! Qu’est-ce qu’il fichait là celui-là ? Pour quelle raison obscure elle se retrouvait ici avec lui ? Est-ce que ça avait un lien avec l’une des missions qu’ils avaient fait ensemble ? Est-ce qu’il y avait eu un souci ? Tout un tas de questions défilla à grande vitesse dans sa tête, mais la brunette n’en laissa rien paraître, oh non. Elle se contenta d’avancer sagement à pas assuré mais doux comme un agneau, un sourire aux lèvres avant de saluer de nouveau ceux qui étaient face à elle, poussant même le vice à faire un petit salut de tête avec un joli sourire au brun à quelques mètres d’elle. Puis le prieur balança la même interrogation à Onyx, d’une voix tout aussi lourde et résonnante dans la pièce.
« Confirmez-vous être l'exorciste Svart, âgé de trente ans, au service de la lumière et du divin ? »
« Oui, je suis bien l’exorciste Svart, votre grâce. »
« Bien, nous allons pouvoir enfin vous dire les raisons de votre convocation commune. »
À ses mots, la louve haussa discrètement un sourcil. C’était donc une convocation commune ? Ce qui expliquait la présence du grincheux ici alors. Mais, pour quel motif ils étaient tous deux convoqués, ça, c’était encore un mystère. Mystère qu’elle avait certe nourrie des questionnements qui avait traversé sa jolie caboche, mais mystère quand même. Et elle était bien curieuse de pouvoir élucider celui-là, elle avait même grande hâte d’ailleurs.
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Quand elle se rapprocha de lui avec son allure hautaine et suffisante, sa démarche assuré et son petit sourire casse pied, c'était certes elle la louve, mais, c'était lui dont la lèvres se retroussait d'énervement par petits accoue, écoutant ensuite la suite des événement, l’évêque reprenant la parole une fois l'identité de la nouvelle arrivé confirmé
" Nous avons lu les rapports de vos missions avec attention, que ce soit celle ne concernant que l'un et l'autre, mais surtout celle où vous avez travaillé ensemble "
Sur ses mots, Siegfried serrait les dents, oh oui il se souvenait bien de leur mission commune, des prises de tête et engueulade qu'il avait dut avoir avec elle et des cotes brisé à cause de l'une de ses erreurs. La ce fut le cardinal de Nexus en personne qui décida de parler, sa voix tout aussi autoritaire et directe que les autres résonnant dans la pièce
" C'est pourquoi, sous mon autorité et celle des personnes ici présente, pour le remaniement et l’efficacité de l'aile des exorciste, il a été décidé que dorénavant, vous travaillerez ensemble jusqu'à nouvelle ordre. "
" Vous vous foutez de moi ? "
Oui, c'était sorti tout seul, un réflexe sans aucune réflexion, impulsif sous cette ordre qui ne lui plaisait pas du tout, venant à être fusillé du regard par toute l'assemblée, l’évêque reprenant la parole à la suite
" Surveillez votre langage en présence de sa sainteté, exorciste Rosenfeld ! Vous avez déjà de la chance d’être toujours toléré après vos déboire et que vos résultat soit là ! Encore un incident de ce genre et votre absolution sera repoussé, à nouveau. Est-ce bien clair ?"
Les mots avait été fort, sec, puissant, fusillant Siegfried sur place qui ne put que répondre non sans se mordre l’intérieur de la joue
" Oui votre grâce."
Puis, le regard de l'eveque se tourna vers Onyx, sont ton autoritaire se faisant plus doux, mais toujours strict.
" Bien. Et cela pourra aussi être bénéfique à l'exorciste Svart. Vos résultat sont remarquable, exemplaire mais vous manquez ce que votre désormais partenaire à de trop, de l'impulsivité."
Les choses étaient acté, il ne pouvait rien faire de tout ça et il devait s'y faire, même si, cela le faisait grandement chier. Ce fut donc après cette mauvaise nouvelle qu'une autre tomba, sinon la journée ne serait pas parfaitement horrible se dit-il après coups. Ce fut donc le prieur du monastère qui reprit la parole, venant ajouter
" Donc, pour inaugurer votre nouveau statut, nous vous confions une mission à effet immédiate. Un culte à été dénoncé dans les bas quartier de la ville, d’après notre témoin, ils s’adonneraient à des rites en vue 'invoquer un démon, peut être meme plusieurs. "
Sous cette annonce, Siegfried fronça le regard, prêt à protester, ouvrant la bouche avant d’être arrêté par le prieur qui avait levé la main en devinant qu'il interviendrait
" Je vous arrête tout de suite, oui, c'est un travail pour les inquisiteurs, mais aucun n'est disponible actuellement et le temps nous ait compté, alors le travail vous reviens. Cela va sans dire que la solde reçu pour cette mission en sera bien plus élevé et la réussite ne pourra que jouer en votre faveur. "
Il se mit à serrer les poing d’énervement, il avait surtout l'impression d’être envoyé au casse pipe sur ce coup là et en plus, il allait devoir non pas veiller seulement sur sa peau, mais sur celle de l'autre louve à coté de lui.
" Vous pouvez disposez, les informations dont vous avez besoin ainsi que le matériel vous sera apporté une fois que vous serait sorti de cette pièce. Que la lumière soit avec vous."
Sur le coups, il dut se forcer pour le dire, mais c'était obligatoire
" Dans la lumière la vérité."
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Ho qu’est-ce qu’elle avait adoré voir la tête qu’il avait fait en la voyant, si ils avaient été que tous les deux, elle en aurait bien danser et chantonner sur place tant c’était satisfaisant. Mais voilà, la situation ne s’y prêtait pas. Et Onyx dû donc garder sa joie intérieurement, ce qui lui donnait presque l’impression d’être sur un petit nuage, qu’elle en aurait presque oublié son interrogation du pourquoi du comment ils étaient ici.
D’ailleurs, le pourquoi du comment de cette jolie réunion fut enfin dévoilé : ils allaient devoir travailler ensemble à partir de maintenant !
Comment ? Pardon ? Qu’est-ce donc cette plaisanterie ? Toutes ces choses lui avaient traversé l’esprit en entendant cette décision, verdict qui d’ailleurs avait tout aussi ému le brun à ses côtés. Bon, contrairement à elle, il n’avait visiblement pas réussi à garder tout ça dans sa caboche, et ses mots étaient beaucoup plus brute de décoffrage. Mais elle était entièrement en accord avec sa question voire son affirmation interrogative, même si elle n’en montra rien et ne broncha point, se contentant de sourire bien docilement comme elle savait si bien le faire.
Et lorsque l'évêque sermonna son futur collègue et binôme, même si ils ne s’aimaient pas des masses, elle ne put s’empêcher d’avoir un peu de peine pour lui en entendant les remontrances. Mais quand l'évêque vint s’adresser ensuite à elle, elle l’écouta attentivement en gardant son joli sourire, hochant la tête à ses dires sans le contrarier, venant même lui répondre avec une douce voix emplie de gratitude, ni trop peu et pas de trop, juste assez pour caresser dans le sens du poils leurs supérieurs.
« Merci votre grâce pour cette opportunité, je ferais en sorte de ne pas vous décevoir ainsi que mon cher partenaire l'exorciste Rosenfeld désormais. »
Reportant son regard quelques instants vers le brun à ses côtés, Onyx lui adressa un doux et joli sourire, appuyant son image de docile et obéissante petite demoiselle, tout en sachant que cela allait l’agacer au passage, ce qui était fort plaisant pour elle. Après cela, elle reporta son regard vers leurs supérieures, les écoutant attentivement, hochant la tête sans broncher. Même si le cadeau qui leur faisait à les entendre l’intrigua un peu, se disant que c’était presque une mission suicide, mais vu qu’ils y étaient officiellement envoyés, ils n’avaient que d’autres choix de la fermer et d’y aller. Bien sûr, l'appât du gain était mis en évidence, et cela séduirait n’importe qui, ou presque. C’était trop beau pour être vrai à ses yeux et ils allaient devoir se rencarder pour pas périr comme deux idiots sur cette mission.
Quand ils furent invités à prendre congé, la belle louve les salua poliment, tout en récitant ce qui leur était obligatoire de dire en cette circonstance.
« Dans la lumière la vérité. »
Après cela, la brunette se releva, faisant une dernière révérence de tête à leurs supérieurs avant de les quitter. Pivotant sur elle-même doucement et avec grâce, elle se mit à marcher en direction de la porte, marchant pas trop vite non plus afin que son binôme - désormais malgré lui et elle - ne soit pas trop loin, pour qu’ils puissent quitter cette pièce ensemble. Et une fois en dehors, le temps de discuter et de se chamailler n’était pas encore au rendez-vous, car le moine et la nonne qui les avaient tous deux guidés jusqu’ici les attendaient, avec leurs sacs mais aussi le matériel pour leur mission, ainsi qu’une lettre dans la main de la nonne, sur laquelle il y avait inscrit leurs deux noms respectifs.
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Si son regard pouvait parler lorsqu'il écouta Onyx parler et se comporter, tout le monde l'aurait entendu la traiter de lèche cul. Tout dans sa façon de se tenir transpirait cela, bien droite, bien propre, bien habillé, faisant en sorte d’être parfaite sous toute les coutures. Cela marchait peut être avec les autres, mais lui non, au contraire, il sentait que cela cachait quelque chose et cela l'énervait d'autant plus, se disant que lorsque son masque tomberait elle ne pourrait que s'en prendre à elle des répercussions.
Enfin libéré de ce jugement, Siegfried prit rapidement la porte sans se préoccupé de si elle le suivait ou pas. Il devait peut être bosser ensemble, mais quand leur mission sera finit, il n'aura plus à la supporter jusqu'à la prochaine, alors autant vite la remplir, même si il risquait d'y passer, avec beaucoup plus de chance que d'habitude. Dans les couloirs du monastère les attendait comme prévu un moine qui, était missionné pour leur apporter tout ce dont ils avaient besoin.
Un vieille homme, quelque peu voûté, portant des livres et dégarnit par le temps, voila leur envoyé.
" Messieur-dame, voici tout ce dont vous avez besoin, le codex demonicum, vos mandat d'exorciste signé et leur accréditation spéciale par rapport à votre mission."
Après cela, une nonne arriva avec un chariot, un peu comme ceux utilisé pour transporter des livres dans les bibliothèques, mais, à la place de livre, ont pouvait y trouver divers objets. Eau bénite, fiole de feu, potion de soin, arme, un petit arsenal
" Il vous a été choisi votre équipements alloué par rapport à cette mission et vos antécédent."
Elle ne le regardait pas en disant cela, mais, il se sentait bien jugé, ayant envie de lui dire d'aller se mettre ses fioles où il pensait, mais cela lui vaudrait de nombreux coup de fouet. Il fit donc son petit marché, remplissant sa flasque d'eau bénite, rangeant dans son sac quelques potions de soin, de bandage en tout genre, c'était assez rare d'avoir droit à des potions alchimique, alors il n'allait pas s'en priver. Quand il finit de faire le plein, il glissa son mandat dans la poche intérieur de son manteau, tandis qu'il accrocha de l'autre coté une petite masse discrète.
" Dans la lumière la vérité mes enfants. "
dit la nonne quand ils eurent finit de prendre ce dont ils avaient besoin avant de repartir dans les couloir du monastère.
" Dans la vérité la paix "
Dit presque dans un soupire de fatigue Siegfried, attrapant son sac et le codex pour reprendre sa marche. Mais il ne fit pas beaucoup de pas, s’arrêtant au niveau des jardins intérieur du monastère, une statue d'un saint trônant en son centre et quelques banc venant à la disposition des moines pour leur prières et méditations. Il ouvrit donc le codex sur ses genoux, sentant le poids du livre bien épais sur ses jambes, tandis qu'il sorti le rapport donné avec afin de chercher à quoi il risquait d'avoir à faire.
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Onyx sentait déjà le calvaire que cela allait être, autant la mission que le début de son duo avec Siegfried qui filait comme une flèche tiré de son arc. La belle louve soupira intérieurement, se gardant son ressenti et son agacement pour sa fraise. Le suivant assurément sans faire de bruit, allant à la rencontre du moine tout comme de la nonne, les écoutant tous deux sans broncher et en hochant la tête.
La demoiselle se contenta à chaque fois d’être silencieuse, souriante et polie. Venant à remercier autant le moine quand elle récupéra son mandat d'exorciste, que la nonne quand elle récupéra quelques fioles de soins ainsi que de feu, avec deux trois autres bricoles, notamment pour se soigner, car ils ignoraient dans quel état ils allaient revenir. Et si elle en croyait son instinct, ils allaient sûrement bien morfler pendant cette mission-là.
Une fois les emplettes finies sur le chariot de la nonne et les salutations obligatoires, les oreilles de la brunette se mirent à bouger sur sa tête, entendant donc du mouvement. À peine la nonne les avait quittés, que son collègue prenait déjà la poudre d’escampette, ce qui ne manqua pas de la faire soupirer intérieurement, encore. Ce qui ne l’empêcha pas aussitôt de se mettre à marcher et le suivre jusqu’en dans les jardins, restant silencieuse et sage pour le laisser lire le rapport tranquillement, se contentant d’attendre patiemment une réaction ou un mot de la part de ce grincheux avec qui elle se retrouvait maintenant lié.
Dans le rapport, il y avait décrit qu’un culte avait été repéré dans les quartiers pauvres de la ville depuis quelques semaines. Que ce culte semblait regrouper une dizaines de personnes, mais qui ne semblaient pas appartenir à la peuplade environnante. Et des événements suspects ont été signalés depuis quelques semaines dans ces quartiers : la disparition de plusieurs personnes. Des hypothèses tenteraient à croire que ces disparitions ont un lien avec ce culte, et qu’elle serait peut-être liée avec des rites sombres et occultes en vue d'invoquer des démons. Et ce qui laisserait penser ça, c’est le fait qu’un morceau d’un membre d’un des disparus a été retrouvé dans un lieu, qui était décoré de tout un tas de symboles et pentagrammes, fait avec du sang visiblement.
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Il avait lu le rapport de long en large, il était un lecteur rapide, donc, il put le relire plusieurs fois dans un temps réduit et s'assurer des donné dessus, tournant les pages pour lire les annexes du rapport, surtout sur les symboles. Le problème, c''était que le codex demonicum regroupait les noms et incantation de châtiment ainsi que de bannissement, mais pas leur sigil,, ce qui ne manqua pas de le faire grogner sous cette perte de temps, se disant que soit ils auraient put faire le boulot en amont et leur faciliter la tache, soi leur donner le bon livre avec tout ça.
" Je te laisse fouiller le grimoire."
Dit-il rapidement et sans ménagement à sa nouvelle collègue, venant à soulever le livre imposant pour le placer sur le banc en pierre, se levant dans la foulée pour sortir des jardins. Est ce qu'il cherchait à la semer ? Non, il savait bien que c'était désormais impossible, mais il n'avait pas le temps de l'attendre et d'entendre ses talons claquer sur le sol de pierre du monastère tandis qu'il se dirigeait droit vers la bibliothèque ecclésiastique. Là encore, se fut de nouveau un parcours du combattant, devant trouver la bonne section, meme si, étant déjà venue plus jeune, il savait la trouver, il devait surtout trouver à nouveau le vieux moine pour lui en demander l’accès. La partie concerné était connu comme interdite, une grille en fer forgé entourant la zone à l’intérieur de celle-ci, les livres se retrouvant meme attaché au rangement pour empêcher toute sortie indésiré des dit livres. C'est donc après quelques dizaine de minutes qu'il put enfin trouver le vieil homme, puis le livre approprié,, rongeant son frein sous le temps perdu.
Le lexicae sigilum, livre répertoriant tout les sigil et symbole connu, ainsi que les noms des démons et autre joyeuseté auquel ils étaient lié. Cela lui prit une bonne heure pour trouver ce qu'il cherchait, venant à noter les noms sur son carnet, puis a repartir pour les jardin d'un pas pressé, à peine avait-il claqué le livre et rangé ce dernier dans son rayon enchaîné. Est ce que la louve l'avait attendu ? Il s'en fichait un peu, mais est ce qu'elle avait bossé pendant qu'il était partie, ça il l’espérait, surtout de la part de mademoiselle l'exorciste parfaite. La retrouvant il lui dit
" Si tu n'a pas trouvé, cherche Iraet et Arbeloth, deux démon mineur, un de la destruction et l'autre de la luxure."
Avec ces indices là, il serait suffisant de les trouver ou au moins de trouver des démon proche d'eux et d'en tirer un moyen de bannissement efficace contre eux.
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Bon, elle n’eut pas vraiment grand chose à dire au boulot que son charmant binôme lui confia, tout en le regardant se sauver dieu seul sait où. Onyx ne chercha pas plus loin, ayant l'habitude de son caractère bourru, ce qui ne l’empêcha pas de la faire soupirer, et enfin pour de vrai ! Une fois son soupir libéré, la louve exorciste se mit donc à lire et analyser le grimoire, fouillant et regardant chaque page assez rapidement, tout en mémorisant le plus ce qu’elle lisait ou voyait.
Mais, ne sachant pas vraiment ce qu’elle devait chercher, puisqu’elle n’avait pas lue la rapport, et que ce cher brun grinchonnant s’était sauvé avec sans lui dire ce qu’elle devait chercher, la brunette improvisa. Pour cela, elle tenta de mémoriser un max d’informations, qui pourrait autant leur servir pour là ou pour autre chose tant qu’à faire. Tout en faisant cela, elle rechercha également des informations sur le bannissement de certains démons, se rappelant ce que leurs supérieurs leur avait dit concernant cette mission, notamment avec cette histoire culte et leurs potentielles invocations de démons.
Le temps fila, doucement mais sûrement. Combien de temps ? Aucune idée et la belle louve s’en contre fichait, se contentant d’étudier et retenir ce qu’elle pouvait du grimoire, venant prendre quelques notes dans son carnet pour certaines choses, notamment sur les bannissements qui lui semblaient très importants. Puis elle fut sortie de son travail acharné en entendant des bruits de pas se rapprochaient, ses oreilles de louve dansant sur sa tête. Elle reconnaîtrait cette façon de marcher parmis toutes, sachant que c’était son binôme qui était enfin de retour, et qui lui faisait l’honneur de sa présence après sa mystérieuse disparition. Puis en l’entendant parler, elle releva doucement son regard vers lui en lui adressant un joli sourire.
« Sans savoir de quoi traiter le rapport, je ne risquais pas vraiment de trouver d’informations précises dans mes recherches mon cher… Mais ! En revanche, j’ai pris des notes sur les bannissements. Si tu veux les lire, pendant que je cherche les deux bébés dans l’album photo hein, les voilà ! »
Elle attrapa son carnet de note sur sa jambe et lui tendit pour qu’il le lise, s’il le voulait bien sûr. Et pendant ce temps, elle commença à rechercher de potentielles informations sur les démons en question, cherchant un moyen de les bannir directement ou alors des démons du même genre.
Dans son carnet, il y avait écrit plusieurs types de bannissements : bannissement rituel, tracer un cercle de runes au sol, allumer des bougies, et réciter une ancienne incantation. Le démon sera enfermé et expulsé dans un éclair spirituel. Bannissement par lame bénie, en plein combat, frapper le démon à un point vital avec une arme bénie, tout en récitant des versets. Le démon se désintègra dans un cri. Bannissement par ruse et offrande, attirer le démon avec une offrande (nourriture ou objet selon les préférences du démon), y coller discrètement un talisman puis déclencher le sceau d’expulsion quand le démon s’est saisi de l’offrande. Bannissement par chant et miroir (spécificité démon illusionniste), utiliser un miroir rituel et executer un chant sacré pour révéler la vraie nature du démon. L’esprit sera aspiré dans le miroir. Bannissement d’urgence (en cas d’échec de rituel), lancer du sel purifié et frapper avec une lame. L’exorcisme réussira de justesse.
Ayant déjà lu, survolée et parcourue plusieurs fois le livre, Onyx essayait de se remémorer les pages potentielles qu’elle avait pu voir qui leur seraient utiles. Ce qui lui permet de trouver quelque chose assez rapidement, trouvant par chance deux rituels sur la même page qui concernait des démons de la destruction et de la luxure.
« Pour le démon de la destruction, il faudrait canaliser sa rage dans une orbe d’onyx pour l’y emprisonner, le tout aidé par des incantations et un cerclé tracé dans lequel il faudra absolument que le démon pénètre. Quant au démon de la luxure, il faut réussir à l'emprisonner dans un miroir rituel, dans un endroit qui a été purifié par de l’eau bénite et de l’encens. »
Après avoir résumer très brièvement les rituels de bannissement pour ces deux types de démon, Onyx releva son regard vers son binôme, clignant plusieurs fois des yeux en le regardant. Puis, la jolie noirette pencha doucement la tête, le regardant un instant avant de lui faire signe avec sa tête et ses yeux de s’asseoir.
« Cela serait sûrement plus confortable de t’asseoir et jeter un œil à tout ça sur le banc, non ? Vu le poids du grimoire, tu ne vas pas t’amuser à lire cela debout, ce ne serait pas très intelligent. »
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Oui c'était un détail dont il aurait put penser, celui de lui laisser plus de temps pour lire le rapport avant de repartir, mais il n'allait pas lui faire le plaisir de s'excuser, non, elle pouvait toujours courir, donc à la place il lui dit
" Ooooh. L'élève studieuse qui m'a fait le résumé du rapport avant que je parte n'est donc pas assez doué pour en sortir ce qu'il lui faut pour travailler ? "
Il se foutait allégrement de sa gueule à cet instant, venant récupérer le carnet qu'elle lui tendait en même temps pour le feuilleté. Son écriture arrivait à l’énerver aussi, propre, sans faute, presque sorti d'un livre de moine copiste, clair comme de l'eau de roche, reflétant d'autant plus le caractère sans faute de la demoiselle qui l’exaspérait au plus haut point. Mais voila, lui, à chaque bannissement qu'il lisait dans son carnet tout en faisant les cent pas devant la statue et Onyx, ronchonnait, hochait négativement la tête ou marmonnait. Les trois quart des choix qu'elle avait fait été un suicide au vu du type de mission qui leur était donné et le reste demandait trop de préparation pour être possible à utiliser.
Il vint se tenir la tête lorsqu'elle lui annonça les rituels qui ne lui plaisait pas du tout, venant alors lui répondre sans perte de temps.
" Et on va les faire quand tes cercles et rituel ? Je te rappelle que l'on doit aller dans un endroit où l'on aura jamais mis les pieds avant rempli de gens qui n'auront pas vraiment envie de nous prêter main fort pour ça. "
Oui, la mission était trop risqué à son goût, il n'y avait presque pas de moyen de se préparer, alors il râlait d'autant plus qu'à son habitude. Puis, la louve l'invita à s'asseoir sur le banc, venant prétexter que lire le grimoire debout serait stupide, ce qui n'était pas très faux, alors il se posa lui aussi, se tenant la tête, appuyé dans sa main le coude posé sur le grimoire. Là, il prit une grande inspiration, se mettant une gifle mentale pour se réveiller, se disant qu'il n'avait pas que ça a faire que de partir défaitiste. Son regard fusait dans le grimoire sur les pages qu'elle avait sélectionnait, la laissant voir la vitesse à laquelle il arrivait à lire, puis, serrant les dents, il lui fallait bien faire lui aussi des propositions
" Tu connais le rapport de mission de L'exorciste Scoliari ? Son cas le plus critique ? "
C'était un des cas rarement évoqué lors de la formation d'exorciste, mais un qui montrait bien les cas de force majeur. L'exorciste Scoliari avait du affronter un démon majeur et, il eut pour seul moyen d'arriver à le bannir que de se servir de son apprentis comme offrande, ce qui valu beaucoup de traumatisme pour ce dernier, mais leur survie et le sucés de leur mission. Il n'avait pas envie de faire de meme, mais, la situation lui paraissait si dangereuse que ce préparer à cette éventualité lui paraissait obligatoire.
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En l’entendant se fiche d’elle, Onyx releva son regard vers lui alors qu’elle s’apprêtait à chercher de nouveau dans le grimoire, à l’exploration potentielles d’informations sur les démons qu’il venait de lui parler. La brunette plissa légèrement les yeux en le regardant, gardant toujours son sourire aux lèvres, avant de venir lui sourire à pleine dents en lui montrant ses jolis crocs, tout en lui répondant d’une voix chantante.
« Hoooooo, mais… Tu n’as pas encore lis mes notes pour savoir si, j’ai oui ou non, réussi à travailler sans ces quelques détails essentiels du rapport, Sir Freeeeeeeed. »
Chantonna-t-elle presque, son regard de braise dans le sien, avant de retourner comme si de rien n’était à sa lecture. Et pendant que ses oreilles de louve remuaient sur sa tête, pouvant parfaitement entendre les pas nerveux de son binôme ainsi que ses marmonnages dans sa barbe, la jolie noirette s’activa avec assiduité à chercher dans les pages tout en faisant fonctionner sa caboche, histoire de se rappeler si elle avait vu quelque chose qui ressemblait à ce que lui avait demandait Siegfrid.
Bien entendu, ayant une bonne mémoire, cela lui revint assez vite. Une fois les pages qu’elle recherché enfin retrouvées, Onyx s’empressa tout en calme avec délicatesse à résumer au brun grincheux ce qu’elle avait trouvé. Et bien sûr, cela le fit râler, pour ne pas changer. Ce qui la fit doucement rire discrètement, avant de relever son regard vers lui en le regardant, venant lui répondre d’une voix parfaitement calme mais provocatrice malgré tout.
« Je n’ai jamais dit que cela allait être réalisable, je te dis juste les bannissements que j’ai trouvés, en lien avec ces types de démon que tu m’as donné. »
Qu’est-ce qu’elle pouvait adorer voir la tête qu’il faisait quand il était comme ça, c’était toujours amusant et était devenu un véritable petit jeu pour elle. Mais voilà, il fallait savoir quand jouer, et les moments où s’arrêter. Donc, la demoiselle bien comme il faut reprit le dessus, se faisant presque la voix de la raison en invitant Siegfried à s’asseoir, pour lire de plus près l’ouvrage qui pesait le poids d’un bon bébé en pleine forme.
Une fois sagement assis, ce qui étonna presque la belle louve, elle regarda son binôme s'affairer à son tour dans le grimoire. Elle l’avait déjà remarqué, mais en le voyant de plus près ainsi, elle constata qu’il lisait vraiment à toute vitesse, ce qui l'impressionna. Elle savait être rapide, certes, mais elle survolait majoritairement pour l’être, car les lectures complètes prenaient bien plus de temps, même quand elle faisait son maximum pour gagner en vitesse de lecture. Mais lui, elle devait dire qu’il était vraiment impressionnant, c’en était remarquable à quel point il semblait tout lire en quelques mouvements de cils.
D’ailleurs, tout en le zieutant lire, elle ne put s’empêcher de l’analyser un peu plus, pour ne pas dire l’admirer. Il était plutôt beau gosse. Vraiment, il avait un joli visage et des yeux bleus pâles magnifiques. Elle le trouvait séduisant, oui. Attends, quoi ? Quoi, quoi quoi ? Elle venait de penser quoi là ? Non mais, elle déraillait complètement là. Ça va pas la tête ou bien ? Comment pouvait-elle penser une chose pareille de ce grincheux et malpoli ambulant ? Noooooooon, ça devait être la fatigue et le fait d’avoir couru dans tous Nexus en plein soleil, non ? Mais oui, c’était ça, évidemment ! Elle n’avait plus les idées claires à cause des efforts et de la fatigue, c’était une évidence comme de l’eau de roche ! Bien entendu !
Une fois rassurée mentalement de ses pensées loufoques au sujet de son collègue, c’est ce dernier qui vient la sortir de ses songes. Cela tombait tiens ! Et ce qu’il lui dit l'intrigua fortement ! Le rapport de mission de l’exorciste Scoliari ? Mmmmmh… Elle n’en avait jamais entendu parler lors de la formation d’exorciste qu’on lui avait donnée pour compléter ses lacunes, mais, elle avait entendu un vieil exorciste en parler brièvement. C’est donc d’un sourcil surélevé et d’un léger hochement de tête qu’elle lui répondit, venant y ajouter d’une voix sérieuse et intriguée.
« Oui et non… J’en ai entendu parler rapidement par un ancien… C’est bien le cas où l'exorciste a dû se servir de son apprenti comme appât, afin de se débarrasser d’un démon majeur, c’est cela ? »
Une fois sa questionnette posée et sa réponse obtenue, elle vint lever un de ses doigts qu’elle posa sur ses lèvres, tout en regardant Siegfried dans les yeux. Son regard écarlate se perdait dans les siens quelques instants, réfléchissant rapidement, avant de reprendre d’une voix toujours aussi sérieuse, qui devint plus amusée et taquine sur la fin.
« Donc… Tu penses qu’on devra surement en arriver là, si nous n’avons pas d’autres solutions ? Et donc, il va falloir sûrement que je joue l’agneau sacrificiel pour cela, non ? »
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Sous sa pique, il vint agiter le carnet de note de la demoiselle devant lui pour y répondre sans tact
" Oh mais j'y viens, j'y viens, Onyxsssssss "
Insistant bien sur la fin de son prénom. Oui, il savait qu'elle détestait son prénom et, c'était pour cela qu'elle écorchait le sien, car quand elle lui tapait sur les nerfs, il se vengeait ainsi. Puis, il se mit à fouiller ses notes comme dit plus tôt, non pas sans jalousie. Son écriture était belle propre, ordonné et lisible, alors que lui, écrivait tel un apothicaire, presque illisible pour lui meme par moment et pourtant, il l'avait déjà vu écrire, elle ne perdait pas de temps non plus, ce qui l’énervait d'autant plus.
Il avait lu tout cela et c'était sans surprise plaint de son contenue et de ses idées, auquel cas la demoiselle tenta de se justifier, mais, cela ne suffisait pas à rabattre son caquet, venant répondre sans avoir à y réfléchir
" Donc tu savais que ce ne serait pas réalisable, mais tu t'es dit que perdre le temps de l’écrire et de me le faire lire était tout de meme utile."
O il savait qu'elle réagirait dessus, mais il s'en fichait, car pour lui, il avait gagné, la si parfaite exorciste Svart prise à défaut. Oui elle l’énervait, il la jalousait quelques peu, car pour lui, au vu de ses manières, elle devait avoir eut une vie de rêve, une éducation propre, des gens aimant autour d'elle chose que lui n'avait jamais eut droit. Et pourtant, elle avait décidé de devenir une exorciste. Que voulait elle ? Que cachait-elle ?
Mais voila, il fallait bien cesser cette prise de bec et donc, sous l'invitation qu'elle lui offrit de venir s'asseoir pour mieux étudier le cas, le faisant donc en se disant que c'était lui qui avait initié cette trêve en acceptant et non elle en proposant cela. L'étude plus approfondit du soucis était donc à l’œuvre et, Siegfried ce mit à poser le plan d'urgence si le reste venait à échouer. Il fut ensuite surpris de savoir qu'elle ne connaissait que les grandes lignes du cas Scoliari. Il hocha la tête en souriant doucement, fier de connaître mieux quelque chose qu'elle
" Dans les grandes ligne oui."
Dit-il simplement avant de sourire d'avantage sous la nouvelle réponse qu'elle lui offrit, ne pouvant se retenir de lancer une pic à cet instant
" Oh, que je serais ravis que ce soit le cas, tu n'imagine meme pas Onyxssss ."
Puis son sourire disparu pour reprendre un visage professionnel, neutre voir froid, contrastant totalement en reprenant
" Mais non, bizarrement cela me retomberait dessus de te faire ça et, dans ce cas là nous seront tout les deux des agneaux sacrificiel. Il n'y aura aucun moyen de savoir lequel de nous pourra lancer ce rite, alors autant se préparer tout les deux à cela. "
Il sorti ensuite son propre carnet, commençant à noté les passages de bannissement dessus dans un silence complet, laissant seulement les bruits de pas des moines autour se faire entendre, celui de sa plume grattant le papier. Quelques minutes après, il tourna la page pour se mettre à noter une liste, puis quand tout cela fut fini, il se redressa pour la regarder
" Donc, je te donne un résumé et après je t'écoute te plaindre. Premier temps, on joue sur les premiers bannissement dont tu m'a parlé, il va sûrement falloir passer par le quartier des joaillier ou encore celui des alchimiste pour trouver une Onyx de qualité supérieur. Pour les miroirs, j'y ait réfléchis, mais, je pense qu'il y a moyen qu'ils en aient déjà besoin pour l'invocation, donc on en aura sur place. Il faudra juste tous les détruire sauf un et ne jamais regarder dans ce dernier durant l'exorcisme. "
Il fit une pause pour qu'elle le comprenne bien, son regard figé dans le sien avant de reprendre, tapotant sa plume contre son carnet
" Il y aura du monde et nous ne somme pas entraîné pour s'occuper d'autant, alors le mieux va être de les laisser invoquer leur saloperie et quand le chaos sera complet et qu'il détaleront comme des lapins, on interviendra."
Il se mit à soupirer, venant se tenir le front en se disant que cela allait être du grand n'importe quoi et qu'il n'avait aucune chance d'en ressortir même en bonne état.
" Il a vraiment fallut que ces con choisisse de se mettre en pleine ville pour faire ça. On aurait été à la campagne j'aurais juste fichu le feu à leur repaire et c'était réglé"
Tuer des humains, cela ne lui faisait ni chaud ni froid, mais, faire encourir un danger à des innocents, ça, il ne le pouvait pas, alors il fulminait de la situation avant de chercher à se calmer, regardant de nouveau la louve
" Il va falloir que l'on se tatou des sigil de protection temporaire aussi."
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Quand il vint l’enquiquiner avec son prénom, elle le fusilla du regard en plissant des yeux. Mais, elle se contenta de souffler par le nez d’agacement, tandis que ses oreilles s’agitaient énervées sur le haut de son crâne, préférant ne rien répondre sur le moment. Oui, elle préférait prendre sur elle, afin de ne pas rentrer dans l’une de leurs chamailleries, sinon elle l’aurait bien traiter de crétin ou d’imbécile en cet instant, et ce n'était pas l’envie qui lui manquait. Mais voilà, il valait mieux parfois ronger son os pour avancer, et c’est ce qu’elle fit, retournant sagement à sa lecture pendant que son binôme allait à la sienne.
Bien sûr, il ne pouvait pas être calme ou content trente secondes, ha ça non ! Du coup, maintenant elle se faisait tacler sur ses notes, qui n’allaient surement pas leur servir. La belle louve souffla de nouveau pas le nez, reportant son regard vers le brun rochon en plissant les yeux, avant de lui adresser un beau sourire en répondant d’une voix chantante.
« Je me suis dit surtout, que l’on ne savait pas où on allait atterrir, et que de ce fait, mon cher, ça pourrait peut-être nous servir pour cette mission, ou bien pour une autre. Et que dans le doute, ça ne coûtait pas grand chose de noter cela ou bien de te le lire rapidement, non ? D’autres questions ? »
Demanda-t-elle avec un grand sourire et un air insolent au visage, le regardant très amusée et fière d’elle, avant d’arrêter leur prise de bec. Une fois cela fait, elle l’invita donc à s’asseoir près d’elle pour jeter un coup d'œil de lui-même, et voir si quelque chose pourrait aller dans ce qu’elle avait trouvé. Mais visiblement, ce n’était pas le cas, ou c’était bien trop compliqué.
Mais, le binôme de la demoiselle aux grandes oreilles poilues proposa un plan d'extrême urgence, venant à lui demander par ailleurs si elle le connaissait. Et n’ayant eu vent que de quelques détails à propos de cela, c’est tout naturellement qu’elle lui avoua ce qu’elle savait, avant de lui demander si c’était bien ça. Ce qu’il lui confirma tout en souriant, qui le rendit étrangement plus sympathique d’un coup et même séduisant à ses yeux. Mais le charme fut rompu assez vite, ayant le bonheur de l’entendre lui dire qu’il serait ravie de la sacrifier, tout en venant jouer avec son prénom.
Sympathique ? Séduisant ? C’est cela oui ! Il n’est nullement sympathique ni séduisant ce crétin, il était agaçant et insupportable oui ! Évidemment ! Haaaaa, elle devait être sacrément fatiguée pour penser de telles âneries à son sujet, oh oui, c’était plus que certain ! Mais, elle se contena, inspirant un grand coup tout en expirant, le fusillant en même temps du regard tout en conservant son sourire, qui ne demandait qu’à le mordre tiens ! Mais elle ne lui fera pas ce plaisir, oh non, il pouvait se brosser tiens !
Cependant, elle en oublia vite son agacement et son envie intense de le mordre pour se venger, quand elle le vit perdre son sourire narquois pour redevenir sérieux, beaucoup trop sérieux même. Et là, elle l’écouta attentivement comme une demoiselle modèle, hochant la tête à ses explications, comprenant trop bien les dangers et ennuies que ce rituel pourrait causer. Puis, elle le vit s’affairer à prendre des notes dans son carnet sans prévenir, devenant silencieux soudainement. La brunette le laissa donc tranquille travailler, le regardant discrètement pour pas le déconcentrer. Mais elle décida d’arrêter vite de le regarder, car visiblement son cerveau trop fatigué lui disait encore quelque compliments à son égard, ce qui ne manqua pas de l’énerver intérieurement de nouveau, venant vraiment à se dire qu’elle allait avoir besoin d’un boostant à cause de cette fatigue qui la faisait délirer.
Puis quand le silence fut brisé, Onyx reporta son regard vers Siegfried, hochant la tête pour signifier qu’elle l’écoutait de nouveau avec grande attention. Comme pour un peu plus tôt, elle hocha la tête, écoutant absolument tout ce que son binôme disait avec sérieux, mémorisant tout sans exception comme une bonne élève. Et quand il se mit à soupirer et à se tenir la tête lors de ses explications, elle ne put s’empêcher d’avoir de la sympathie pour lui, malgré cette drôle de relation qu’ils avaient à tant se chercher des puces mutuellement. L’amour vache ? Heu… Fallait pas déconner hein, dites pas de bêtises ! De la sympathie, voilà, de la sympathie entre collègues, ni plus ni moins. Puis, aussi un peu d’admiration, car elle reconnaisait qu’il était vraiment excellent et excellait dans ce qu’il faisait, mais ça, elle n’irait pas lui dire, oh non, même pas sous la torture ! Nan mais, ça va pas là-haut ou quoi ?
Bon, donc, après cette sensation de sympathie à son égard, la louve exorciste eut de nouveau son attention posée sur son binôme, l’écoutant ajouter qu’ils allaient devoir se faire quelques tatouages temporaires, en plus de ce qu’ils allaient devoir faire pour se préparer.
« Bien bien, on va faire comme ça alors. »
Le tout dit avec un sourire et sans se plaindre de son plan ni de ses idées. C’était pas rare, mais ça arrivait parfois qu’elle ne soit pas d’accord, et lui prouve par A + B qu’il se gourrait. Parfois, elle avait raison, et parfois non, et ça, c’était compliqué à lui faire admettre, surtout quand il s’agissait de lui. Mais bon ! Pour cette affaire en question, étrangement, elle était totalement d’accord avec lui et lui souriait de son joli sourire qui l'insupportait. Ha bah oui, on pouvait pas tout avoir ! Fallait bien qu’elle reste elle-même après tout !
« Donc, d’abord les emplettes et ensuite les tatouages en toute logique, non ? Mais… Est-ce que… On se sépare pour les emplettes afin d’être plus efficace et visiter les quartiers plus rapidement à la recherche de la pierre ? Ou on reste ensemble, quitte à ne pas gagner sur le temps, mais, peut-être en efficacité pour négocier les prix, et être dissuasif en cas d'entourloupe ? »
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Pas d'objection ? Pas de piques ou de remarque pour essayer d'avoir le dernier mot sur leur plan d'attaque ? C'était étrange pour lui, trop étrange, se demandant si cela ne cachait pas quelques choses, mais, après coup, il se dit que le fait qu'il est accepté les rituel qu'elle avait choisi y avait peut être contribué, peut être.
Elle gardait sa façon de se tenir studieuse, l’élève modèle qui sourie constamment au professeur et qui lui rappelle toujours lorsqu'il oublie de ramasser un devoir dut et cela lui déplaisait grandement, il le sentait qu'elle le faisait exprès à cet instant et même si il trouvait que ses yeux était magnifique, son expression lui déplaisait au plus haut point à cet instant. Il se faisait violence à ne rien dire, venant simplement l'écouter lui faire le premier plan d'action avant leur mission. La logique de la jeune femme restait la même, bonne, contrairement à plus tôt avec ses écritures, alors, il n'avait rien a redire jusqu'à sa question à laquelle il répondit rapidement.
" On y va tout les deux, ça te parait une perte de temps, mais en vrai ce sera un gain. "
Sur ses mots il rangea son carnet dans son manteau, puis referma le grimoire, continuant ensuite son explication en se levant
" Ils vont forcement chercher à nous entourlouper, alors si c'est juste toi qui y va, ce sera encore pire."
Il ne dirait pas ce qu'il avait pensé, pas meme sous la torture, mais, une jeune femme aussi séduisante qu'elle, il savait que les joailliers tenteraient de l'escroquer au maximum et, meme si elle ne se laisserait peut être pas faire, ils leur feraient perdre beaucoup de temps.
" Pour ce qui est des tatouages, j'ai le matériel dans ma chambre."
Au moins, cela faisait un point en moins à réfléchir, ayant déjà toute les fournitures pour fabriquer les pigments et les appliquer et leur bourses en serait ravis, surtout après l'achat de l’Onyx qui leur coûteraient sûrement très cher. Sur ce, se disant que tout était bon, il vint prendre le grimoire moins, puis lui dit
" Je vais poser ça à la bibliothèque, tu n'a qu'à m'attendre devant l'entrée du monastère."
Puis, sans attendre quoi que ce soit d'elle, partie directement pour aller le reposer ou le rendre au vieux moine au moins.
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Armée toujours de son joli sourire, le dos bien droit malgré sa position assise sur un banc, les oreilles dressées et à l'affût, Onyx écouta donc avec grande attention la réponse de son binôme à sa question. Et telle une bonne élève, elle hocha la tête, sagement, docilement, tout sourire en l’écoutant, venant à se lever quand il se leva, le suivant sagement comme un gentil soldat. Même si à un moment, elle plissa légèrement les yeux quand il affirma que les entourloupes seraient pires, si jamais elle y allait seule.
Ne sachant pas vraiment ce qu’il voulait dire, elle le prit plus dans le sens qu’elle se ferait escroquer car c’était une donzelle, et ça, ça l’agaçait au plus haut point. Mais, ne voulant pas faire de vague ni l'interrompre dans sa prise de parole, elle prit sur elle et l’écouta sagement, sans rien dire. Et cela jusqu’au bout ! C'est-à-dire, jusqu’à ce que monsieur annonce qu’il retourne à la bibliothèque et qu’elle n'a qu' à l’attendre dehors ! Pire encore ! Il ne lui laissa même pas le temps d’en placer une, il se sauva directement.
Nan mais, sérieux ? Il l’a prenait pour sa secrétaire ou quoi ? Ho, cela la fit pester intérieurement, ses oreilles fulminant de rage sur sa petite tête, tout en le regardant s’éloigner. Mais, sa colère se dissipa doucement, alors qu’elle le zieuter de loin. Et pendant qu’elle le voyait partir, le voyant enfin disparaître dans un virage, elle se mit à se parler à elle-même.
« C’est qu’il est beau même de dos ce con. »
Quoi… Quoi… Elle venait de dire quoi ? À peine ce fut sortie de sa bouche, qu’elle ouvrit de grands yeux, choquée d’elle-même et offusquée ! Comment ça, il était beau lui ? Là, ce grincheux de service ? Nan mais, elle déraillait totalement ! Elle avait vraiment besoin de repos, c’était urgent là. Mais, c’était pas ça le pire, oh non. Le pire, c’est qu’il y avait un moine dans la cours à ce moment-là, qui avait tout entendu, et qui était aussi offusqué qu’elle.
Ho, il était pas offusqué parce qu'elle trouvait son collègue beau, non. Non, ça, il s’en fichait, mais totalement comme de son premier doudou ! Non, ce qui le choquait, c’était le « gros mot » qu’elle venait de dire : ce con. Quand la brunette comprit son erreur, elle se mit à tousser un peu et à rire gênée, souriant comme une idiote prise sur le fait. Puis, ni une ni deux, elle se mit bien droite, vint joindre ses mains sur son cœur, sa tête en bas et les yeux fermés, puis elle adressa une prière de pardon au seigneur.
« Mon Dieu, pardon, pardon, pardon de ma tiédeur, pardon de ma lâcheté, pardon de ma dissipation, pardon de mon orgueil, pardon de mon attachement à ma volonté propre, pardon de ma faiblesse et de mon inconstance, pardon du désordre de mes pensées, pardon de me souvenir si peu, parfois, que je suis en votre présence. »
Après ce petit manège, auquel le moine semblait tenir assister, pour être sûre que sa sœur se repentise de son péché, Onyx termina après quelques minutes, le sourire aux lèvres, comme libéré d’un poids. Cela semblait satisfaire le moine, qui lui souria en retour, avant de lui adresser ses salutations et de la quitter.
Une fois le moine hors de vue, la belle louve soupira intérieurement, se disant qu’elle avait de la chance d’avoir été entendue que par un moine et pas une assemblée. Ou pire : des plus âgées, qui auraient été plus à cheval sur ce genre de chose, en demandant peut-être un châtiment corporel pour de telles paroles. C’est donc consciente de la chance qu’elle avait, qu’elle ne se fit pas prier et embarqua son sac, prenant le chemin de la sortie de ce grand monastère.
Une fois dehors, elle salua les garde pour leur souhaiter la bonne journée, puis se posta sagement sur un coin près de l’entrée. Elle attendit sagement, sans un bruit, sans râler, se contentant d’observer ce qui se trouvait autour. Et, comme à son habitude, c’est le piaillement de quelques oiseaux virevoltant dans les airs qui vint la distraire, se retrouvant à lever la tête en l’air et à les regarder en souriant, les écoutant gazouillaient et voler en toute joie.
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Il était donc parti droit vers la bibliothèque sans avoir besoin de réfléchir, marchant de façon automatique, réfléchissant à la suite des évènement soupirant en disant
" Sainte Isabeau, s'il vous plaît, faite qu'elle ne fasse pas tout foirer."
Lui aussi avait été surpris sous ses mots par des moins le fusillant du regard, mais, contrairement à la jeune femme, il s'en cognait comme de ses premières langes. Arrivé de nouveau à l’intérieur de la bibliothèque, il se mit à chercher le vieille homme sensé s'occuper de tout cela, mais, rien, personne, il ne le trouvait pas, ce qui le faisait se mordre un peu l’intérieur de la joue, avant de décider qu'il pouvait se faire cuir un œuf, il ne l'attendrait pas plus. Il laissa alors tomber le lourd livre sur une table, faisant un bruit qui résonna dans la bibliothèque en attirant le regard de tout le monde sur lui, les saluant alors de la main, armé d'une sale sourire avant de repartir.
Le chemin vers la sorti fut rapide, mais toujours plongé dans ses pensées, essayant de faire un plan de bataille, de parer à toute les éventualités, mais, il ne pouvait que s'en rendre compte, il y en avait beaucoup trop. Là, il repassa la petite porte de bois et d'acier du monastère pour se retrouver de nouveau dans les rues de Nexus, l'odeur changeant d'un coup ainsi, l'odeur de la ville, des chevaux et de leur déjection reprenant place. Il se mit à chercher du regard sa partenaire malgré lui et, en tournant la tête, il finit enfin par la trouver, à quelques pas de là, regardant en l'air. Sous cette air qu'elle avait, pour une fois, son sourire ne l’insupportait pas, ce n'était pas le meme que d’habitude, celui la lui paraissait plus naturel, plus beau, elle lui paraissait belle, paisible et agréable en cet instant.
Mais il finit par vite cligner des yeux en secouant discrètement sa tête pour chasser ses pensées, s'il se faisait voir à l’épier ainsi, il savait qu'elle lui casserait les pieds comme jamais. Alors, il s'approcha d'elle pour lui dire
" Finit de compter fleurette, on peux y aller. "
Tendant alors son bras dans la direction qu'il devait emprunter pour rejoindre le quartier des joailliers. La, sans plus réfléchir, il emboîta le pas, gardant une oreille au cas où elle déciderait de parler sur le trajet,,, meme s'il croisait les doigts pour que ce ne soit pas le cas. Il leur fallut une bonne demi heures de marche pour arriver à leur destination, mais, là encore, il leur fallait du temps. Il regardait les enseignes, mais ne s’arrêtait pas, il en connaissait certains et savait ce qu'ils vendait et ce qui ne l’intéressait pas. Il fallut bien cinq bonne minutes pour enfin trouver le bon marchant à son goût, venant à ouvrir la porte en attendant qu'elle le suive.
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Et alors qu’elle admira les oiseaux chantaient et virevolaient dans les airs, souriant en les trouvant si attendrissants, autant par ce qu’ils étaient et ce qu’ils pouvaient représenter symboliquement, Onyx était totalement ailleurs. Elle n’avait pas entendu Siegfried s'approcher, tant son regard et ses oreilles étaient captivaient pas les petites boules de plumes volantes dans les cieux. En revanche, elle avait parfaitement entendu sa voix, mais surtout ses mots !
« À qui diable veux-tu que je compte fleurette ? J’étais en train de regarder les oiseaux ! »
La belle louve lui lança un regard très sérieux, avec la mine de circonstance qui allait avec, ou presque ! Elle ressemblait plus à une petite fille en cet instant. Oui, comme celles qui font une bouille sérieuse et boudeuse, quand on leur a dit quelque chose d'erroné, et qui ne peuvent s’empêcher de vous rectifier avec un sérieux, qui ne pouvait faire que rire tant c’était hilarant. Mais, cela ne dura pas bien longtemps, ses yeux se plissant en le regardant, avant d'esquisser un nouveau sourire, ce sourire qu’il ne pouvait pas voir et qui annonçait qu’elle allait l’emmerder.
« Puis… Le seul à qui je pourrais compter fleurette ne m'intéresse absolument pas. »
Un petit sourcil haussé, un regard taquin à souhait et ce joli sourire qui lui collait à la peau, elle était de nouveau revenue parmi eux, c’était fini la mignonne et amusante frimousse qu’elle avait eu quelques instants plus tôt.
Puis, la suite reprit son train. La demoiselle aux grandes oreilles poilues regarda son binôme tendre son bras dans une direction, le voyant ensuite emboîter le pas, elle le suivit tout naturellement comme un gentil soldat. À peine quelques minutes après qu’ils aient commencé leur marche, étant resté silencieuse jusqu’à maintenant, Onyx brisa malheureusement le silence.
« Tu as une idée d’où on va ? Je veux dire, tu as une adresse précise en tête ou pas ? »
Demanda-t-elle en penchant la tête tout en le regardant, continuant à marcher et à le suivre sagement, en attendant une réponse ou un signe de sa part, ce qu’il faisait selon ses humeurs et envies quoi. Puis, une fois sa question élucidée, la noirette poursuiva sagement la marche, comme un petit poussin qui suit sa mère, marchant près de lui mais sans être trop près, afin de ne pas le déranger ou de l'agacer.
Après un bon petit moment de marche, ils arrivèrent enfin dans le quartier recherché. Là, Onyx laissa Siegfried gérait, le regardant zieuter rapidement les enseignes tout en continuant à marcher, le suivant sagement en silence pour ne pas le déconcentrer. Puis, une fois qu’il trouva le marchand qu’il semblait chercher, elle le suivit rapidement et entra à sa suite dans le petit commerce. Une fois à l’intérieur, ils furent accueillis par une jeune demoiselle, vraisemblablement une apprentie, qui vint s’enquérir tout sourire de ce qu’ils avaient besoin.
« Bien le bonjour monsieur et madame ! En quoi puis-je vous aider ? »
Demanda la jeune demoiselle très rapidement en joignant ses mains, leur jetant un regard rapide à l’un l’autre, avant de reprendre sans le laisser le temps d’en placer une.
« Est-ce que vous avez besoin d’aide pour la fabrication d’alliance de mariage ? »
À ses mots, Onyx manqua de s’étouffer ! Par chance, elle se retenu, sûrement à cause de l’épisode du monastère un peu plus tôt. Et tout en gardant un visage neutre, la belle louve vint poser une de ses mains sur sa poitrine, en chuchotant tout bas quelque chose de pas audible pour la demoiselle face à eux, mais sûrement bien audible pour son binôme juste à côté d’elle.
« Oh non seigneur… »
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Il avait réussi à bien la piquer sur ce coup là et, il en était plutôt fier, la voyant s’énerver devant lui, arrivant presque à en rire, presque. Mais pas le temps pour continuer de la chercher, il fallait se mettre en route, alors c'est ce qu'il fit, tandis qu'il l'entendit tenter de lui retourner la pique en disant qu'il ne l’intéressait pas du tout, ce à quoi il répondit
" Tant mieux alors, cela me fait un soucis possible en moins."
Puis se mit en route. Quelques minutes plus tard, marchant toujours en direction du quartier des joailliers, il l'entendit rouvrir la bouche, venant lui demander s'il avait une adresse précise. Ce n'était pas une question bête, alors il n'allait pas lui chercher des poux sur ce coup là.
" Je connais un joaillier, il devrait avoir ce que l'on cherche, meme si c'est un escroc, enfin, comme tout les joailliers en fait."
Dit-il sur un ton neutre, tandis qu'il continuait à marcher sans la regarder. Quand il arrivèrent à la boutique, il rentra en premier, tenant tout de meme la porte pour elle avant de la laisser se refermer sous le son d'une clochette. Il n'y avait aucun client à part eux et la boutique ne payait pas de mine, jusqu'à ce qu'une jeune femme arrive, venant à les regarder avec un sourire joviale, venant leur demander s'il avait besoin de son aide. Il allait bien dire que oui et d'aller chercher son patron, mais, elle ne lui laissa pas le temps, venant à reprendre la parole en venant lui donner le fond de sa pensée. Le regard un peu plus ouvert sous la demande de savoir s'il avait besoin d'alliance, un sourire joueur apparu sur son visage en venant se tourner en direction d'Onyx, lorsqu'elle se mit à chuchoter quelque chose que oui, il avait très bien entendu.
" Oh si seigneur. "
Lui murmura t-il à la meme hauteur, venant se frotter les mains d'excitation à l'idée de la mettre mal à l'aise et de s'amuser un peu au dépend de ces deux là. Il se tourna donc de nouveau vers l’apprentie, venant prendre une voix des plus enjoué, sortant son meilleur jeu d'acteur
" Vous lisez dans nos pensées Mademoiselle ! Oui, nous aurions besoin d'aide sur ce point, car, voyez vous, nous avons une famille très religieuse et, il faut que nos bague soit en accord avec nos croyance."
Il put la voir hocher vivement la tête sous sa phrase, puis il reprit
" Nous aurions besoin de deux magnifique bague en argent, monté d'une Onyx des plus pure s'il vous plaît."
Oui, ce n'était pas du tout habituel comme choix de pierre pour cela, et ont pouvait le lire sur le visage de l’apprentie qu'elle ne comprenait pas, jusqu'à ce qu'elle se rappel ce qu'il venait de dire juste avant. Ensuite, jetant un regard vers Onyx, il ajouta
" Il faudrait pour mon épouse que la bague reste magnifique, mais fine et discrète, qu'elle saute aux yeux seulement quand ont le cherche, mais jamais de mauvais goût et qu'elle fasse ressortir sa beauté "
Oui, il jouait très bien les acteurs et il en profitait, pouvant donner des compliment allégrement sans qu'elle puisse savoir si cela était vrai ou s'il se moquait d'elle, ce qui l'amusait grandement.
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Est-ce que sa réponse à sa pique l’avait contrarié ? Étrangement, oui. Bon, elle ne s'imaginait pas qu’il allait être déçu non plus, non non. Mais, étrangement, elle aurait aimé qu’il l’a cherche un peu, histoire de s’amuser un peu, et surtout de l’emmerder. Bon, ce n’était pas grave, elle aura bien d’autres occasions de l’enquiquiner, surtout maintenant qu’ils étaient voués à travailler ensemble pour un bon moment.
Mais en attendant la prochaine opportunité de pouvoir lui casser les pieds, elle allait rester bien sage et le suivre gentiment. D’ailleurs, c’est tout en le suivant dieu seul sait où, qu’elle se permit de briser le silence pendant leur marche, afin de savoir s’il avait une idée précise d’où ils allaient. Ce qu’il lui confirma à la positive, sans lui jeter un regard tout en continuant leur route. Elle avait l’habitude de ces réactions, pourtant, à chaque fois, elle prenait la peine de le regarder en lui parlant ou en lui posant des questions, même si souvent il ne lui accordait pas un regard dans ces moments-là. Elle souffla très discrètement du nez, venant à se rappeler de vieux souvenirs, et de certaines personnes qui s’étaient toujours comporter ainsi avec elle. L’ironie de la chose l’amusa, quoique. Bon, chassant tout cela de sa tête très rapidement, elle hocha tout de même de la tête, même s’il ne la regardait pas, prenant la peine de lui répondre.
« Bien bien, allons donc voir cet escroc que tu connais alors. »
Puis la route reprit en silence, la belle louve continuant à marcher sagement avec son collègue, le suivant durant tout ce périple. Et une fois arrivés à destination, tous deux entrés dans la boutique de joailleries, ils se retrouvèrent seuls dans l’établissement, étant visiblement les seuls clients. Mais leur solitude fut de courte durée, puisqu’une jeune femme joviale vint à la rencontre, venant donc s’enquérir de leurs besoins, avant de leur en suggérer un en les voyant, pensant qu’ils étaient donc un petit couple.
Cela n’avait pas manqué de faire réagir Onyx, même si sa réaction fut plutôt discrète, la faisant lever une main sur sa poitrine en venant murmurer tout bas sa désapprobation à cette idée d’alliance de mariage. Bien sûr, la gentille vendeuse souriante n’avait rien entendu, mais son cher binôme à côté, lui, il avait tout entendu. Et le pire, c’est que cela semblait le ravir, vu le beau sourire joueur qu’il lui offrit en venant s'exclamer à l’opposé d’elle dans un murmure en la regardant.
Quoi quoi quoi ? C’est pas vrai… Il avait sauté sur l’occasion et il était en train de pipauter comme un dieu l’enfoiré ! Bordel ! Si elle n’était pas autant agacé par son petit jeu pour l’emmerder, elle aura été impressionnée par ses performances d’acteurs. Oui, elle reconnaissait que c’était un beau parleur et qu’il pouvait faire avaler n’importe quoi à n’importe qui. Il était vraiment doué, un vrai génie dans ce domaine-là aussi d’ailleurs. Franchement, si elle ne l’avait pas autant en grippe, elle chanterait même ses louanges tant il est bon. Mais ça, c’était pas prêt d’arriver, oh non !
Et alors que la louve exorciste observa cette charmante pièce de théâtre se jouer sous ses yeux, elle put constater que Siegfried avait réussi à captiver la vendeuse, qui l’écoutait avec grande attention à sa doléance si particulière. Et pendant que le brun qui était magiquement souriant en ce moment, jouant son rôle de fiancé enjoué à la perfection, la brunette réfléchissa à ce qu’il avait dit à la jeune femme. Des alliances en argent… C’était intelligent, ça, elle le reconnaissait bien. Il avait trouvé une excellente idée. S'ils portaient chacun une alliance, ils seraient protégés tous les deux, aucune énergie et potentiels attaques du démon ne pourraient les atteindre. En plus, avec l’onyx incrusté dans l’alliance, ça leur faisait une superbe arme à portée de main, leur facilitant le bannissement du démon sans avoir à se trimballer avec dix milles choses, tout en leur offrant la possibilité à chacun d’intervenir selon comment ça allait tourner. Bon sang… Mais quel putain de génie il était ! Ça, elle devait bien le reconnaître, même si elle ne lui avouera jamais, mais il était vraiment doué.
D’ailleurs, tandis qu’elle pensait à lui, elle put apercevoir son regard se poser sur elle, tout en parlant de ce qu’il voulait pour son « épouse » qu’elle était devenue dans ce petit jeu. Sa main toujours posée sur sa poitrine, la louve le regardait sans un mot, clignant de temps en temps les yeux, se disant qu’il en faisait trop avec ces faux-compliments, qui faisait sourire la vendeuse attendrie d’entendre cela. Car oui, pour elle, c’était forcément du violon tzigane qu’il était en train de jouer, même si, ses pipeaux avait réussi à lui faire un petit quelque chose.
« Et vous madame ? »
Onyx reporta son regard vers la vendeuse, clignant des yeux en la regardant, comme si elle venait de bugguer. La vendeuse la regarda en haussant un sourcil, jetant un regard à Siegfried, avant de se mettre à rire avec tendresse, passant son regard de l’un à l’autre.
« Ho, la pauvre ! Elle est émue face à tant d’attention de la part de son époux. »
« … C’est cela oui… »
Finit par dire la louve, d’une petite voix étranglée et avec calme, ayant manqué de s'étouffer encore une fois sous les mots de la vendeuse. Ho, elle en connaissait un qui devait prendre son pied là, oh oui, elle est sûre qu’à sa voix il avait compris qu’elle avait failli s’étrangler et cela devait l’amuser bien comme il faut. Mais alors qu’elle songea à cela en jetant un regard à son « époux » dans cette boutique, elle put entendre la jeune femme s’adressait de nouveau à elle.
« Et vous madame ? Que souhaitez-vous pour votre époux ? »
Là, la brunette regarda la vendeuse en clignant des yeux, cherchant quoi dire pour répondre à cette question. Puis, elle jeta un regard à son binôme, et… Elle ne sait pourquoi, mais tout lui vint sans avoir à vraiment réfléchir en le regardant. Le pire ? Ça sortait tout seul en plus !
« Alors… Il faudrait pour mon époux que la bague soit également magnifique, pas trop fine mais pas trop épaisse non plus. Il faudrait qu’elle soit discrète et élégante, avec une certaine sobriété mais classe, car… Ça irait parfaitement bien à son doigt, ça se fondrait à ses tenues, mais pas trop non plus… Puis ça lui irait très bien, l’argent se marierait parfaitement avec ses beaux yeux… Quant à l’onyx, elle ira magnifiquement bien avec ses cheveux… Ça rappellera à quel point il est vraiment beau et extraordinaire… »
La vendeuse en souriait attendrie, ayant joint ses mains devant son visage tant elle buvait les paroles de la louve, qui n’avait pas quitté un instant du regard le brun en disant tout cela. Après tant d’émotions, la jeune femme sautilla presque sur place, venant à jeter un regard à Siegfried qui disait qu’il était un sacré veinard avec une telle déclaration.
« Je vais chercher mon maître, afin que vous voyez avec lui pour le dessin de vos alliances. Puis, je reviendrais vers vous avec nos différents types d’argents ainsi que les onys que nous possédons, pour que vous choisissiez ce qui vous plaira. Je reviens de suite ! »
Puis ni une ni deux, la vendeuse se sauva à l’arrière boutique à toute vitesse, les laissant seuls tous les deux dans le silence, du moins, pour le moment.
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Il pouvait bien mourir après cela, il n'en aurait aucun regret, se dit-il en la voyant s'étrangler sous ses phrases, sous son jeu d'acteur. Être un vaux rien de la rue, cela à eut au moins l'avantage de lui apprendre à mentir, à raconter des belles histoire, de celle dont on se dit qu'elle sont trop belle pour être fausse. Et le contraste entre l’apprentie et Onyx en était jubilatoire, voyant très bien les regard que la louve lui lançait alors qu'il l'enfonçait de plus en plus dans son jeu.
Mais là, c'était à son tour de prendre son rôle dans cette pièce de théâtre et à lui de suis le scripte. Il se mit donc à écouter ce qu'elle allait pouvoir sortir et, il n'était pas trop déçu de sa performance. Elle s'en sortait bien, bon, meme s'il se disait qu'il avait prémâché le travail et que la jeune fille était tellement en fond dans leur histoire qu'ils pourraient lui raconter n'importe quoi qu'elle le goberait. Quand elle se mit à décrire sa futur bague, mais surtout sur ses remarques lui concernant, il afficha un très large sourire, se disant que, elle devait vraiment avoir mal à la gorge de devoir le complimenter, sachant très bien qu'elle ne pensait pas un instant ce qu'elle disait.
Mais pour être sure que tout cela marche, surtout en voyant la jeune femme au paradis d’être tombé sur un jeune couple prêt à faire le grand pas qu'était le mariage, il vint délicatement passer sa main sous la sienne, la faisant se relever tandis que lui se pencha, venant déposer un doux baiser sur le dos de ses doigts, gardant son regard bleu droit dans le sien avant de la reposer et de se redresser, faisant bien en sorte d'achever le premier acte de leur pièce à la perfection. Quand la petite repartie, un large sourire restait collé à son visage.
Maintenant seul tout les deux, il reprit la parole en regardant Onyx
" Bon, malheureusement chère épouse, le petit jeu bientôt s’arrêter "
Et sous ses mots, on pouvait entendre une personne arriver de l’arrière boutique, les bruit de pas bien plus lourd que ceux de l’apprentie, laissant, quelques seconde plus tard, faire apparaître le joaillier. C'était un homme presque chauve, portant des lunettes ronde et un peu plus âgé que Siegfried qui apparut devant eux. Si au début ce dernier était armé d'un sourire jusqu'aux oreille à l'idée de servir les clients charmant que son apprentis lui avait décrit, en voyant l'exorciste, celui-ci disparu bien vite.
" Ah .... c'est toi ? "
Fut la réponse de se dernier à ce moment là. Par contre, pour Siegfried, un sourire radieux illuminé son visage, ravis de lui pourrir la vie.
" Allons Manfred ? C'est ainsi que tu salue deux nouveau client, qui plus est des nouveaux marié ?"
S’exclama t-il en sachant très bien que cela ne marcherait pas sur lui.
" Aussi nouveau marié que ma calvitie. Qu'est ce que tu me veux ? "
" Trois fois rien mon VIEIL ami, trois fois rien, juste les bague que nous avons décris à la jeune fille."
La, le visage du joaillier se ferma, devenue beaucoup plus hostile
" Tu n'a pas les moyens, ne me prend pas pour un lapin de six semaine. "
Sous ses mots, le visage de Siegfried changea lui aussi, arborant un sourire froid, sadique, presque violent alors qu'il se rapprochait de lui, faisant reculer d'un pas le Joaillier tout en lui disant d'une voix basse
" Oh si j'ai les moyens, tu a toujours une dette et ne me dit pas que tu me l'a remboursé au vu de tout ce que je vois."
Oui, les poings de Siegfried s'était refermé, l'envie de le frapper étaient assez élevé à cet instant et il n'attendait qu'une bonne excuse pour se soulager de cette rage sur lui. Mais il n'en eut pas besoin, Manfred, blanc et suant à cet instant, agita légèrement les mains avant de reprendre
" Oui oui ... OK OK, je vais vous faire ça, mais ... c'est pour quoi faire ? Il vous les faut quand ? "
Là il parlait enfin comme Siegfried aimait, venant à reculer lui aussi d'un pas pour le laisser respirer, reprenant un sourire plus aimable, mais toujours faux
" Tu vois quand tu veux. Nous te l'avons dit pourtant, c'est pour notre mariage et il nous les faut pour ce soir."
Les yeux du joaillier s’agrandirent d'un coup sous le délais, venant à les regarder tout les deux avant de s'exclamer
" Ce soir ? Mais ? Tu ? .... bon ... OK OK mais .... tu me fiche la paix après ..."
Cette dernière phrase, elle déclencha un sourire démoniaque sur le visage de Siegfried qui ne put s’empêcher de lui répondre d'une voix sadique
" Jamais Manfred, nous sommes ami non ? Les ami ça se serre les coudes pour toujours non ? Et puis ... tu aurais besoin d'un exorciste pour réussir à te débarrasser de moi."
Le joaillier se mit à déglutir lourdement, s'essuyant le front avant de hocher la tête, se tournant vers la jeune femme, puis de nouveau vers lui avant de leur dire
" Je vous renvois mon assistante pour la suite, je ... me met au travail."
Puis, se dernier repartit en arrière boutique, cette fois sous un poids plus rapide, plus stressé.
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Ho, elle le voyait bien avec son large sourire de vainqueur l’autre là, très heureux de devoir l’obliger à jouer son petit manège. Il devait en prendre son pied ! Raaaaaaah ! Crétin va ! Qu’est-ce qu’il pouvait l’énerver ! Comment elle avait pu sortir de telles choses sur lui à l’instant ? Et comment, elle a pu songer l’espace d’un instant qu’il était beau quand il souriait ? Non mais, non ! C’est un crétin, puis c’est tout ! Vivement que ce petit théâtre se termine, se disait-elle en le regardant.
Mais, c’était pas fini, oh non ! Il fallait bien que monsieur le parfait acteur en rajoute une couche, hein ? Bah tiens ! Et vas-y, il lui prend délicatement sa petite main, se penche en la regardant dans les yeux, venant déposer ses lèvres sur ses doigt, lui offrant ainsi un doux baise-main digne d’un conte de fée, avant de se redresser en lâchant sa main, sans la quitter de ses beaux yeux bleus. Bah tiens !
Mais ce petit tour supplémentaire avait réussi à surprendre Onyx, qui ne s’y était pas attendu, et qui, malgré elle, s’était mise à rougir très légèrement en le regardant. Et cela en avait rajouté à ce petit tour, venant attendrir plus que tout la vendeuse, qui ne pouvait s’empêcher de s’extasier devant eux, avant de leur annoncer la suite et filer chercher son maître. D’ailleurs, dès qu’ils furent enfin seuls, la brunette put avoir la joie d’entendre son beau brun la prévenir que tout cela allait bientôt prendre fin. Quel bonheur ! Enfin une bonne nouvelle ! Mais, ayant très envie de s’amuser à ses dépends, la belle louve ne put s’empêcher de jouer et en rajouter une couche.
« Déjà ? Ho, quel dommage cher époux… Moi qui attendait impatiemment que vous me preniez dans vos bras, ho… Je suis triste… »
Dit-elle d’une petite voix plaintive, baissant ses oreilles sur sa tête, en faisant une petite moue toute triste en le regardant, avec un regard de chien battue. Avant d’ensuite esquisser un bref sourire amusé, son regard plongé dans le sien en haussant un sourcil. Puis, elle retrouva ensuite son sérieux, se préparant à la suite en sentant ses oreilles remuaient sur sa tête, percevant des bruits de pas depuis l’arrière boutique.
Et là, elle regarda tout ce qui se déroulait sans dire un mot, se contentant juste de saluer d’un geste de tête le pauvre bougre qui venait d’arriver, et qui avait changé de visage aussi vite que la neige qui fond au soleil en voyant la tête de son binôme. En effet, il semblait bien se connaître, mais… Quelque chose lui disait qu’ils n’étaient pas vraiment amis, ho ça, non ! Et la suite de ce qui se passa ne fit que lui confirmer cette pensée, voyant bien et entendant bien dans tout ce qui s’ensuivait, que c’était pas le grand amour entre-eux, ha non ! Finissant même par comprendre en écoutant leur conversation, que le joaillier semblait avoir une dette envers Siegfried. Et qu'apparemment ce dernier l’avait mauvaise, très mauvaise même au vu de ses poings serrés, et de cette tension électrique dans l’air, manifestant son envie d’en découdre.
Aie aie aie, Onyx espérait que ça n’en arriverait pas là, n’ayant pas envie d’assister à ça et ni de voir son binôme fraîchement époux s’attirer des ennuis. Heureusement, tout cela se poursuiva sans encombre, Siegfried réussissant à négocier les alliances pour soir-même. Ce soir ? Mais… C’était vraiment court… Très court même… C’était pas impossible, mais… C’était quand même rapide… C’était pas trop dangereux de faire fabriquer cela aussi vite d’ailleurs ? Il n’y aurait pas des risques de ratages ou de mauvais scellage de l’argent ou fusion entre la pierre et le métal ? Pour la belle louve cela paraissait très risqué, mais elle n’en dit rien, se disant qu’il savait ce qu’il faisait. Du moins, elle l’espérait qu’il savait ce qu’il faisait, et que ce n’était pas juste pour écourter leur mission au plus vite, sinon ça serait totalement stupide et risqué une telle bêtise !
Elle avait un doute sur la chose, mais, elle préféra se le garder pour le moment, attendant la suite du théâtre qui allait devoir reprendre. À cette idée, elle en soupira intérieurement, se disant qu’elle allait devoir se montrer un peu plus enthousiaste à épouser le grand brun à côté d’elle. D’ailleurs, cette réflexion lui fit se dire qu’elle avait intérêt à mettre les bouchées doubles pour l’emmerder à son propre jeu, car elle n'avait pas l'intention de se laisser faire comme ça ! Bien, dès que l’occasion se présente, elle allait foncer dedans et s’en donner à coeur joie ! Mais histoire de provoquer un peu le destin, enfin, de l’aider un petit peu, la belle louve attendit que le joaillier retourne dans son arrière-boutique, et tout en attendant le retour de la jeune vendeuse, elle lança les hostilités.
« Vous devez vraiment avoir très envie de m’épouser pour demander ces alliances ce soir mon cher époux. »
Ça y est, elle à son attention ? Parfait ! Elle peut continuer, jouer la petite épouse timide et touchée, mais aussi un peu sous l’émotion.
« Ou est-ce que… C’est à cause de… La nuit de noce et que… Vous… Vous ne tenez plus… Et que… Vous avez très envie qu’on… Ne fasse plus qu’un ? »
Sa petite tête légèrement penchée sur le côté, quelques mèches de ses cheveux qui lui tombent sur le visage, ses oreilles légèrement tombantes sur sa tête et une petite mine toute gênée en disant cela. Le tout avec un joli sourire timide aux lèvres et un regard tout timide, jackpot !
Alors, lui, ça lui ferait peut-être rien, mais… La vendeuse qui était là depuis un moment, et qui avait assisté à tout depuis le début sans un mot, ça, ça allait pas la laisser de marbre ! Et ça, la belle brunette le savait très bien ! Et oui, elle l’avait parfaitement entendue être sur le chemin du retour avec son ouïe délicate, ayant tout simplement fait exprès ce petit manège pour le mettre dans l’embarras, et, pour en ajouter un peu à leur jeu de petit couple près à sauter le pas du mariage.
Ho, qu’est-ce-qu’elle était fière intérieurement, elle prenait son pied même ! Onyx avait hâte de voir comment Siegfried allait se dépatouiller de tout ça, de comment il allait réagir devant la jeune femme. Surtout que, elle les regardait en silence, avec un petit sourire toute gênée d’avoir assister à une conversation très privée avant le mariage, attendant là avec son plateau contenant toutes les sortes d’argent et onyx de la boutique, n’osant pas bouger en attendant que les deux tourtereaux terminent leur belle et chaude conversation.
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Sous sa petite pique après le départ de l’apprentie, il y répondit de la première façon qui lui venait en regardant sa tête. Il vint tâter son manteau comme quelqu'un cherchant un objet, puis lui dit
" Dommage, je n'ai pas de mouchoirs pour toi ma pauvre."
Un sourire en coin satisfait venant se figer un instant meme si, il se disait qu'elle était plutôt craquante avec la tête qu'elle faisait, mais il savait très bien qu'elle était fausse, avant de voir apparaître le joaillier, disparaissant presque instantanément. La discussion avait suivi son cours sur le terme dont Siegfried s'attendait et, avait choisi, ne voulant et ne pouvant jamais pardonner l'homme qu'il avait en face de lui, c'était bien au dessus de tout ce qui était possible pour lui.
Une fois les choses terminé avec Manfred, se fut de nouveau l’apprentie qui arriva et il était tant de reprendre le rôle du gentil couple prêt à se marier. Mais, apparemment, Onyx avait décidé de le devancer, bien avant que lui ne puisse l'entendre arriver, elle se remit à prendre son rôle. Son regard vers elle, il sentait qu'elle allait vouloir l'emmerder et, cela n'avait pas loupé. Non en fait, cela ne l'emmerdait pas, il trouva plutôt qu'elle avait bien joué sur ce coup là, venant jouer la jeune fille timide qui se mit à poser une question intime, pile au plus mauvais moment, l’apprentie venant à arriver sur cette phrase et à tout entendre.
Non, il ne pouvait pas lui en vouloir, à sa place, il en aurait fait de meme, c’était bien trop tentant de mettre mal à l'aise la jeune fille tenant un catalogue dans ses mains et peut être son époux au passage et puis, il n'en dirait rien, meme sous la torture, mais, le regard qu'elle venait de lui lancer, sa meche passant legerement sur son visage, il trouvait que cela lui donnait un coté tres attirant. Mais, bien-sur qu'il allait jouer le jeux, faisant semblant d’être gêné par ses propos en regardant l’apprentie avant de passer une main dans le dos d'Onyx, ainsi que sur ses mains, prenant un sourire gêné
" Excusez là s'il vous plaît nous ... nous avons fait beaucoup de route pour venir exprès dans cette boutique, la fatigue nous travail un peu."
Puis, pour achever tout cela et relancer la pique, il laissa lentement sa main dans son dos glisser dans le creux de ses reins en faisant semblant de chuchoter pour que l’apprentie entende aussi, regardant la louve droit dans les yeux
" Tu sais bien que je pourrais vendre mon âme pour toi mon cœur, je brûle pour toi et, je ne veux plus passer une seul seconde sans te savoir mienne jusqu'à ce que le destin ne nous sépare, mais, si tu prefere que nous attendions, je suivrais tes désir tel des ordres."
Il avait prit sa voix des plus séductrice, ajoutant une dose d'amour dans ses mots, alors que son regard se faisait celui d'un Casanova, attendant de lire avec impatience les réactions de l'exorciste, mais aussi celle de l’apprentie.
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La réponse piquante de son binôme était bien jouée, oui, elle le reconnaissait. Il savait y mettre les formes, enfin quand il le voulait bien. Ce qui ne manqua pas d’arracher un très discret sourire amusé à la belle louve, la faisant souffler du nez tout en agitant ses oreilles sous sa pique, le regardant avec un regard espiègle et ravie. Elle aimait jouer avec lui, c’était un bon joueur et il avait toujours de la répartie, elle ne s’ennuyait jamais. M’enfin, elle ne lui avouera jamais, car elle adorait l’emmerder tout autant qu’elle adorait quand il était joueur avec elle, ha ça non, mon chéri, tu peux te brosser, jamais tu le seras !
Mais voilà, après la fin de leur premier acte, il y eut l'entracte, avec la « conversation » de Siegfried et de son « vieil ami ». Tout se passa sans encombre, dieu merci se disait Onyx, car elle avait bien l’impression que ça allait exploser à un moment tant c’était tendu. Puis, pour la reprise du second acte, la jolie noirette prit les devant cette fois, venant mener la danse tout en cherchant à emmerder au possible le brun à ses côtés. Elle était plus que impatiente de savoir comment il allait réagir à son petit manège, curieuse de savoir comment il allait gérer une question d’ordre intime, surtout devant l’apprentie vendeuse qui avait fait son retour parmi eux.
Et là… Il avait bien joué, encore une fois. Et il s’en sortait haut la main en prime ! Jouant le parfait époux avec elle, prévenant, venant poser ses mains dans son dos et sur ses mains, la gardant près de lui, tout en justifiant ses mots. Il avait une fois de plus conquis la vendeuse face à eux, qui se contenta de faire un beau sourire un peu gênée mais ravie, remuant la tête pour dire que ce n’était rien, tout en continuant à les regarder, voire à tendre l’oreille quand elle remarqua Siegfried murmurait quelque chose à Onyx.
Et ça, la louve exorciste l’avait pas vu venir ! Sa voix séductrice qui fit emballer son pauvre coeur, sa main glissant au creux de ses reins qu’elle trouva des plus agréables, ses beaux yeux bleus plongés dans les siens et… Ses mots, dignes d’une vraie déclaration, comme elles en rêvent presque toutes. Ses mots emplis d’amour, qui malgré elle, lui avaient fait quelque chose un court instant, qu'elle y aurait presque crues, si elle ne savait pas que c’était de la flûte.
Alors oui, ça l’avait déstabilisé un instant. Ses joues avaient légèrement rosies, ses oreilles s’étaient mises à trembler doucement sur sa tête et son cœur s’était emballé comme un crétin qu’il était. Et le pire ? C’est qu’il l’avait sûrement remarqué son cher binôme, qu’il avait bien vue ce que ça lui avait fait, et ça devait bien l’amuser. Ha mais, ça allait pas se passer comme ça, ha non non non ! Elle n'allait pas se laisser faire, ah non ! Elle n'allait pas lui laisser ce plaisir de prendre son pied et de la déstabiliser, hors de question !
« Ho… Mon amour… »
Sa petite voix était tremblante et émue, ses oreilles plaquées en arrière sur son crâne, une expression des plus timide en le regardant avec des yeux légèrement larmoyants. Onyx regardait Siegfried avec un sourire des plus angéliques, les larmes aux coins des yeux, avant de venir se jeter dans ses bras, tout en cachant sa tête contre son torse toute timide.
« Tu sais bien à quel point je te désire… Que je refuse de te quitter… Que je veux être près de toi tout le temps… Et tu le sais bien que je ne souhaite qu’être tienne pour l’éternité et à tout jamais… »
Et bam, prend-toi ça dans ta face ! Ça t’apprendra à jouer les jolis coeurs avec mon coeur tiens ! Voilà ce que pensait la brunette en cet instant, satisfaite de sa répartie envers son binôme, ayant grande hâte de voir comment il allait se sortir de là cette fois-ci, surtout avec la vendeuse qui assistait à leur roucouleries, qu’ils jouaient exprès pour elle. Mais, c’est que cela ne lui déplaisait pas le pire. Elle était là, debout, à les regarder avec son plateau en main, sans dire un mot, des yeux émerveillés face à ce qu’elle voyait tant elle trouvait ça beau, gobant bien toutes les couleuvres que ces deux-là étaient en train de raconter.
Puis, bien sûr, il fallait bien que le spectacle continue hein, sinon ils n'allaient pas faire beaucoup avancer leurs affaires à continuer à se chercher comme ça. Bon, même si cela ajoutait de la crédibilité à leur petit jeu du futur couple marié, puis, ça leur permettait d’entretenir leurs liens aussi hein, maintenant qu’ils étaient liés pour une durée indéterminée à faire équipe ensemble. Donc, après cette charmante démonstration d’amour on pouvait dire, la vendeuse se permit d’avancer vers eux avec son plateau. Et là, elle vint donc leur montrer toutes les différentes sortes d’argents ainsi que toutes les pierres d’onyx les plus pures qu’ils possédaient en stock dans la boutique.
« Voici, vous pouvez constater sur votre droite tous les lingots d’argents que nous avons, avec leurs différents pourcentages de pureté. Vous pouvez voir également que, selon les régions dont ils sont issus, certains sont plus clairs que d’autres, ou ont des petits reflets colorés. Quant aux onyx sur votre gauche, voyez par vous-même les différentes pièces que nous avons ainsi que leur état de polissage. Tout comme pour l’argent, vous pouvez également lire sur les étiquettes le pourcentage de pureté de chaque pierre, constater visuellement la brillance et puissance colorimétrique de chacune aussi, pouvant aller de noir légérement bleutés ou rougées aux noires les plus profonds. »
Une fois les explications données, l’apprentie vendeuse se fit la plus discrète possible, restant silencieuse. Bien sûr, elle était là pour répondre à tout questionnement que pourrait avoir le couple, mais, elle n’intervint pas outre mesure. Laissant ainsi aux futurs deux jeunes époux tout le temps qu’ils leur fallait pour admirer ce qui s’offrait à eux sur un plateau, pour la fabrication de leurs alliances d’épousaille.
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Oh bien-sur que oui que Siegfried avait vue la demoiselle au joue rosée par ses mots suave et ça, il en était des plus fier, mais restait sur ses gardes, car il savait qu'elle avait plus d'un tour dans sa manche . Et donc nouvelle manche d'attaque pour la demoiselle au grandes oreilles, et, il n'en fut pas déçu. Son jeu était très bon et, il aurait sûrement put se laisser avoir dans d'autre circonstance, si il ne la connaissait pas et si elle n'était pas si .... si elle, se disait-il. Ses yeux larmoyant, le contrôle sur le mouvement de ses oreilles surmontant sa tête, même sa voix déstabilisé était parfaite que cela l'énervait.
Quant elle se jeta dans ses bras, il eut un léger temps de latence, n'ayant jamais été habitué à cela, une étreinte, même aussi fausse soit elle, son cœur venant battre d'un coup contre la tête de la jeune femme qu'elle venait de poser, mais, rapidement, il se ressaisit, il ne voulait pas la laisser gagner, il ne voulait pas lui laisser ce plaisir. Alors, il laissa ses bras l'entourer, la serrer contre lui, sa main caressant sa chevelure de jais, venant frôler la naissance de ses oreilles. Elle sentait bon, incroyablement bon, mais cela, il ne lui dirait jamais. Alors, après quelques secondes, il finit par lui dire à la fin de sa tirade, en ultime recours
" Je t'aime tant .... mon cœur."
Non, ces mots il ne les avaient jamais prononcé sincèrement de sa vie, il ne les avait jamais pensé pour qui que ce soit, car, de toute façon, personne ne les lui avait jamais offert. Mais voila, jouer était amusant, mais ils avaient un travail a accomplir et, heureusement, l'apprentie décida de faire sentir sa présence malgré tout, la remerciant un peu mentalement pour ça d'ailleurs. Relâchant son étreinte d'Onyx, il se rapprocha donc du plateau qu'elle posa sur le comptoir et, là, son comportement changea du tout au tout, devenant d'un coup très sérieux et focalisé. Son regard furetait dans un schéma très précis, il connaissait Manfred, alors il se méfiait tout de même de ce qui était présenté comme de la " qualité ".
" Excusez ma curiosité mais ... depuis combien de temps êtes vous apprentis Joaillerie mademoiselle ? "
On pouvait très bien voir sur son regard à quel point il prenait cela au sérieux, car, il savait que leur vie en dépendait, alors, il valait mieux ne pas se louper. Après quelques minutes, il finit par faire une grimace, puis, a reprendre la parole en se redressant, jetant un coups d’œil vers Onyx en hochant la tête négativement, prenant un ton déçu
" Non ... malheureusement il n'y à pas ce que nous cherchons je les trouve trop ... terne, le polissage laisse à désiré et les imperfection ici et là ... Il me faut quelques chose d'aussi pure et majestueux que mon épouse. Il va sûrement falloir que nous allions chez Guinder, quel dommage, rappropriait beaucoup cet endroit."
Guinder était un autre joaillier, mais lui, était beaucoup plus connu et beaucoup plus cher, laissant donc entendre qu'ils avaient de quoi ce le permettre, jouant ainsi psychologiquement avec la demoiselle pour faire en sorte qu'elle aille chercher les vrai première qualité et pour d’ailleurs achevé un peu le lien d’affection qu’il voulait lui faire avoir pour eux, il lui demanda
« Oh mais je suis vraiment l’homme le plus mal élevé du monde, je ne vous ais même pas demandé votre prénom mademoiselle.»
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Bien sûr, Onyx avait parfaitement entendue, ainsi que ressentie contre sa tête, le cœur de Siegfried s'emballer quand elle se jeta contre lui. Elle aurait presque trouvé ça touchant de l’entendre, mais, connaissant le personnage, la belle louve se disait qu’il avait été surpris par son joli coup de maître. Ou alors, elle hypothésa que c’était cette mission qui le stressait un peu. C’était possible ça ? Lui ? Être stressé ? Mmmmmmh… Ça lui paraissait improbable ça… Et elle savait que ce n'était pas son rythme cardiaque habituel, l’ayant parfois entendu en étant très proche de lui pendant des missions. Mmmmmmh… Ouais, il avait dû surement être très surpris par ce qu’elle venait de faire, pas moyen qu’il soit stressé confiant comme il est, ça, elle en était presque certaine, presque ! Donc, c’était sûrement son petit jeu qui l’avait un peu déstabilisé, en tout cas, c’était fort plaisant à penser pour la demoiselle.
Mais la jolie noirette ne s’attendit pas à la contre-attaque de son binôme, oh non ! C’est elle maintenant qui eut son petit cœur qui s’emballat, encore ! Après les mots doux, les gestes tendres ! Mais il essayait de la tuer, c’était ça l’idée ? Ça l’énervait, ho oui ! Ça l'agaçait car ses réactions étaient du génie, il savait y faire et c’était vraiment bien joué, on pouvait pas faire plus authentique aux yeux de tous. Mais, ça l’agaçait aussi, car elle savait que c’était faux, bien entendu, comme leur petit jeu, mais… C’était rageant toute cette tendresse, aussi fausse et utile soit-elle, cette douceur qui, durant un instant, lui faisait un bien fou, avant de lui faire l’effet opposé, en pensant à ce qu’elle n’avait jamais eu et n’aurait jamais.
Pourtant, étrangement, elle n'avait pas envie que ça s’arrête tout de suite, elle aimait ça, ses bras autour d’elle, qui l'enlaçaient, et sa main, qui caressait ses cheveux, qu’elle en frémissait de ses grandes oreilles tant c’était agréable. Et ça, c’était pas elle qui l’orchestré, ses oreilles avaient réagit naturellement. C’était d’ailleurs ce qui la trahissait souvent, ne réussissant pas toujours à contrôler ces dernières, mais… Avec un peu de chance, son cher binôme n’aurait rien vu ou aurait pensé que c’était du jeu d’acteur, comme un peu plus tôt avec ses oreilles basses et son regard larmoyant. Et alors qu’elle se laissa presque aller dans ses bras, fermant ses petits yeux en profitant, sans jamais l’avouer, elle pouvait sentir la chaleur de son corps contre elle, sa musculature sous ses vêtements, son parfum, duquel elle essayait d’identifier les divers fragrances qui le compose, trouvant son parfum agréable d’ailleurs, alors qu’elle continua à poursuivre son script comme si de rien n’était, même si sa voix s'adoucit de plus en plus dans ses paroles.
Mais, la contre-attaque de Siegfried était loin d’être finie, évidemment. Et, quand elle entendit le clou de son spectacle, c’est elle qui eut un léger bug en rouvrant les yeux, bien lové contre lui à se faire dorloter. Ses mots étaient faux, oui, elle le savait, mais… Ça l’étonna, grandement, se disant qu’il faisait fort sur ce coup-là. Comment allait-elle contre-attaquer maintenant ? Elle était incappable de dire ces mots-là, totalement incapable… Autant elle savait jouer la comédie quand il le fallait, mais dire « je t’aime »… C’était compliqué pour elle, beaucoup trop compliqué… Ça l’a ramenait à trop loin, à sa vie d’avant disparue et oubliée, à ses mots qu’elle n’avait jamais entendu de qui que ce soit et qu’elle avait tant cherché à avoir pendant des années… Saperlipopette ! Elle était faite comme un rat là, enfin, comme une louve prête à être transformée en fourrure ! Comment faire, réfléchis ma grande, réfléchis et vite ! Le laisse pas gagner ni prendre le dessus, surtout pas ! Sinon il risque de fanfaronner et parrader fier comme un paon ! Allez… Fais un effort, nom d’une pipe en bois, bouge toi !
Et c’est là que l’illumination la frappa ! Ni une ni deux, elle se colla encore plus à lui de tout son corps cette fois. Puis, la louve vint se presser contre l’exorciste, frottant sa tête contre son torse en fermant ses yeux toute timide. Ensuite, elle desserra ses petites mains de sa chemise, venant les faire glisser sous son manteau, puis, elle les plaça dans son dos en s’y agrippant. Et d’une voix timide mais toujours emplie d’émotion, elle lui donna le coup de grâce.
« Moi aussi mon amour… Moi aussi… Même si… Je ne trouve aucun mots assez forts pour te dire tout l’amour que j’ai pour toi… Il n’existe aucuns mots en ce monde pour te le dire… »
Et bim bam boum ! Problème contourné et contre-attaque trouvé ! Quel soulagement pour elle ! Et quelle joie aussi, se disant que ce coup-là, il l’avait sûrement pas vu venir ! Et bah tiens, cadeau, avec les compliments de la maison ! Elle était contente d’elle, encore oui, et elle avait hâte aussi, se demandant curieusement et avec joie comment il allait faire, est-ce qu’il allait essayer de contre-attaquer à son tour verbalement, ou juste se contenter d’être silencieux et souriant pendant son étreinte. Haaaaa, elle était très curieuse, oh oui, ce petit jeu l’amusait énormément, même peut être un peu trop, m’enfin, fallait bien prendre plaisir quelque part hein !
Donc, après ce petit manège plus ou moins prolongé, il fut temps de revenir à l’objectif de leur mission, dont une grande partie se trouvait dans le plateau de l’apprentie vendeuse. Une fois libérée des bras de Siegfried, Onyx le suivit sagement en restant à ses côtés, sans dire un mot, le laissant totalement gérer cette histoire.
Oui, elle lui faisait confiance sur ce coup-là. C’est lui qui avait initié cette idée, c’est lui qui avait proposé cette adresse, c’est lui qui connaissait le mieux le maître joaillier de la boutique, donc, elle se disait qu’il était le plus qualifié d’eux-deux sur ce coup-là. Pendant ce temps, la jeune femme de l’établissement restait bien calme et souriante, attend qu’on la solicite, ce qui ne tarda pas, même si la question qu’on lui posa en premier amont la surprit un petit peu.
« Heu… Ho il n’y a pas de mal monsieur ! Je… Ça fait deux ans que je suis apprentie ici monsieur… »
Répondit-elle simplement en souriant, un peu prise au dépourvu, ne sachant quoi rajouter d’autres. Même penser à demander le pourquoi de cette question, cela ne lui était pas venue à l’esprit, tant la question du brun l’avait surprise. Mais la suite ne tarda pas à la surprendre aussi ! C’est presque inquiète qu’elle le regarda, l’écoutant parler à la brunette à ses côtés, déglutissant discrètement en l’entendant parler aller voir la concurrence.
Bien entendu, la jeune apprentie n’était pas au courant des méthodes de « paiement » entre son maître et Siegfried. Et, savoir qu’un potentiel client comme lui, qui pouvait mettre les moyens pour aller chez un concurrent si réputé et onéreux, pourrait aller investir ailleurs, serait une perte énorme pour la boutique ! Alors qu’elle s’apprêta à essayer de prendre la parole pour lui dire qu’elle allait chercher d’autres spécimens à l’arrière boutique, elle fut devancé par le beau brun. Sa phrase emplie de sympathie à son égard fit mouche, venant la toucher et la pêche tel un poisson qui a mordu à l'hameçon.
« Ho non monsieur, ne dites pas ça ! Je… Ne vous inquiétez pas, en général les clients ne le demandent pas, puis… Vous aviez d’autres choses plus importantes à penser avec madame ! »
Dit l’apprentie en riant un peu nerveusement, avant de sourire attendrie par eux deux en les regardant, tout en ayant un petit regard crispé à l’idée de perdre un tel client.
« Je m’appelle Doris, et… Je vous assure, monsieur, madame, que je ferais tout pour répondre entièrement à vos besoins et que vous soyez satisfait pour vos alliances de mariage. Je… Je vais aller chercher les autres spécimens que nous avons en arrière-boutique, je reviens tout de suite, veuillez m'excusez. »
Une petite révérence rapide, et voilà l’apprentie vendeuse qui tourne les talons en filant à toute vitesse dans l’arrière-boutique. Nos deux futurs mariés se retrouvent donc de nouveau seuls, devant patienter sagement jusqu’au retour de cette vendeuse si dévouée, restant tout deux silencieux ou presque. À un moment, les oreilles d’Onyx se mirent à frétiller sur sa tête, un sourire amusée se dessinant sur son visage, alors qu’elle leva sa main à ses lèvres. Puis, elle se mit à rire doucement quelques instants, toussant ensuite discrètement, avant de lever des yeux vers son binôme en le regardant amusée, murmurant tout bas d’une voix aussi amusée que son regard.
« Je crois que votre vieil ami est très heureux de vous revoir mon cher époux adoré… »
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Est ce qu'il s'était attendu à la contre attaque d'Onyx ? Oui et non, elle était pire qu'un loup qui avait mordu le cul d'un cerf, elle ne lâchait jamais. Le non était pour ce qu'elle avait décidé de faire, sentir ses bras se glisser sous son manteau, parcourant sa chemise pour aller dans son dos, ce qui le fit se tendre. Oui, il était sensible du dos, non pas par douleur ou plaisir, mais par réflexe, la sentant passer ses doigts sur les cicatrices de coups de fouet qui ornait son dos, espérant qu'elle ne les sentirait pas. Mais, il continuait à garder ses bras autour d'elle en écoutant ses mots, faussant un sourire touché, mais, ils étaient encore plus faux que la plupart des joyaux se trouvant dans cette pièce. Il pouvait sentir sa tête frotter contre son torse, ses oreilles grande, pointu et touffu venant lui chatouiller le nez, se disant qu'il allait se retrouver avec plein de poil de louve sur sa chemise avec tout ça.
Bien-sur que sous ses mots, il avait vu les oreilles de la louve frémir et, c'était le point où il hésitait, car, il savait qu'elle avait du mal à contrôler ce genre de choses, mais, savait t'elle feinter ce genre de mouvement parasite aussi ? Il n'en savait rien.
Mais oui, malgré la désagréable sensation de ses mains dans son dos, il avait apprécié un instant la chaleur de cette étreinte, mais il fallait revenir à la réalité, qui voudrait de lui, surtout pas cette chieuse ambulante qui passait son temps à perdre ses poils. Bref, il lui fallait contre attaqué et tout ce qu'il eut le temps de trouver fut ce qu'il avait déjà vu faire d'autre couple, alors, il baissa a tête, courbant un peu le dos pour poser ses lèvre entre ses deux oreilles pointu, venant déposer un long et doux baiser dans ses cheveux avant que L'apprentie ne finisse par mette un terme à leur jeu, sûrement sous l'excitation et la gêne de les voir ainsi.
ils étaient donc passé enfin à ce qu'ils étaient venue faire ici, c'est à dire, acheter des Onyx pour se protéger un tant soi peu face à ce qui les attendait. Pendant qu'il examinait tout cela, il demanda à la jeune femme depuis combien de temps était elle en apprentissage et, elle répondit deux ans. Mmmh, elle était plutôt âgé pourtant, d'habitude les apprentissage commence très jeune, mais bon, deux ans, si l'autre idiot ne lui avait pas fait que passer le balais constamment, elle était sensé savoir la différence entre une Onyx et un bout de charbon vernis, donc, il ne pourrait pas la duper si facilement.
Mais le reste de son petit plan fut lui, assez efficace pour la faire réagir et, comme il le pensait, l'autre escroc cachait bien les vrai pierres qui l'intérressait, voyant donc la jeune Doris repartir en fond de boutique pour aller les chercher. Ils attendirent donc dans le silence de la boutique, seulement percé par le son d'une horloge cliquetant. Son regard se porta alors sur sa partenaire et, il pouvait voir qu'elle était en train d'écouter quelque chose, ses grandes oreilles trahissant son attention. Il se disait que c'était tout de meme pratique de pouvoir si bien entendre et, une autre pensée parasite si accrocha, se disant à nouveau qu'il trouvait ses oreilles très belle, surtout sur sa tête, pensée qu'il chassa vite en l'écoutant parler.
Il se mit à sourire en devinant bien les vrai mots que Manfred devait avoir à son égard et, lui, en répondit
" J’espère qu'il s'en étouffe avec."
Sur un ton amusé, mais franc.
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Oui, elle avait senti ses cicatrices sous ses doigts, et de ce fait, elle avait fait attention à ne pas appuyer trop fort dans son dos instinctivement. La louve avait pu les apercevoir très brièvement durant une de leurs missions, et cela l’avait intriguée, mais elle n’en avait rien dit. De ce qu’elle avait vu rapidement, ça semblait être de vieilles cicatrices, mais, elle n’était pas tout à fait sûre non plus. Dans le doute, elle fut très délicate en posant ses mains dans son dos pour s’y agripper, ne voulant pas lui faire mal, même si ce n'était pas le grand amour entre eux, elle ne lui souhaitait pas de mal et fit donc attention. Après la fin de sa mascarade, elle attendait patiemment celle de son binôme.
Et ce que lui offrit Siegfried en réponse la surprit au plus haut point. Son cœur se mit à battre d’un grand coup de nouveau, ses oreilles tressaillant doucement encore, et ses petites mains dans son dos venaient tirer doucement sur le tissu de sa chemise, sans s’en rendre compte. C’était agréable ce baiser sur la tête, étrangement, oui, c’était vraiment agréable. Et à la fois, c’était gênant, car personne ne lui avait fait ça, absolument personne, pas même ceux qui étaient censés veiller sur elle enfant. C’était inédit pour elle, et même si c’était faux, même s’il se foutait d’elle en faisant ça, ce baiser sans importance avait mis un peu de chaleur dans son coeur, même si la douleur ne tarda pas à la rejoindre en lui rappelant que c’était pas pour elle tout ça.
Bien sûr, hormis ses petites réactions, qui pouvaient être mises sur le jeu du théâtre, elle n’avait rien laissé paraître. Et Onyx n’en rajouta pas plus, ou presque, se contentant d’un petit bruit joyeux comme un rire mêlée à un gémir contre lui, venant clore leur second acte. Qui leur permit donc de pouvoir entamer le suivant, et ce qui allait suivre. La suite était des plus importantes et délicates, Siegfried était concentré, elle le voyait bien, il scrutait chaque métal et pierre avec un œil vif et une mine des plus sérieuses. Et visiblement, son vieil « ami » avait essayé de les rouler, ça, elle l'avait bien compris au vu des mots que son binôme avait adresser à l’apprentie vendeuse, qui chercha à être des plus agréable et serviable, surtout avec le beau brun qui jouait les jolis et gentils coeur autant avec la louve qu’avec elle.
Pendant que cette chère Doris, leur vendeuse attitrée, s’affairait en arrière-boutique avec son maître, la belle brunette avait pu percevoir grâce à ses oreilles quelques bribes de pestages et mots plus ou moins retenus à l’égard de Siegfried. C’était tellement cocasse que la belle louve n’avait pu s’empêcher d’en rire, tout en essayant de rester discrète. Et bien entendu, elle vint partager cela avec son binôme, se disant que celui lui ferait peut-être plaisir de le savoir. Et la réponse qu’il lui donna tout en souriant lui confirma que en effet, il en était très heureux. Cela fit souffler d’amusement Onyx par le nez, trouvant cela très amusant, tout en ne le quittant pas des yeux.
Alors qu’elle s’arrêta doucement de rire tout en le regardant, elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il était vraiment beau quand il souriait. Et bien sûr, comme à chaque fois, elle ne put s’empêcher de pester intérieurement après elle de penser ça, se sermonnant que la fatigue, en plus de leur jeu de petit couple, faisait dérailler totalement son bon sens. Heureusement, elle fut vite sortie de ses pensées ainsi que de sa contemplation des jolis yeux bleus à côté d’elle grâce au retour de l’apprentie vendeuse.
« Veuillez me pardonner pour l’attente ! Me voilà de retour avec des pièces plus adaptées à votre demande ! »
Doris arriva avec un plateau déjà plus large, contenant beaucoup plus de pièces et de sacrés calibres en plus. Rien qu’à leur vue, à leur éclats et à leurs couleurs, on pouvait le voir que c’était de la qualité d’un autre niveau. L’argent était d’une brillance sans pareil et d’une clareté frôlant le blanc bleuté. Alors que les onyx, étaient éclatantes malgré le noir si profond des pierres, leur polissage venant sublimer autant la couleur que la lissité de leur surface.
L’apprentie vendeuse posa le plateau sur le comptoir, invitant d’un mouvement de main nos deux jeunes tourtereaux à en devenir à s’approcher, déglutissant difficilement tant elle était stressée et qu’elle espérait que cette fois ils trouveraient leur bonheur, pour ne les laisser filer à la concurrence, histoire que son maître gagne ces clients-là. Quelle ironie si elle savait, la pauvre ! Mais cela arrangeait bien les affaires des deux exorcistes. Maintenant, restait plus qu’à voir si l'œil affuté du binôme de la demoiselle aux grandes oreilles allaient repérer quelque chose qui serait vraiment de qualité cette fois.
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La chère Doris revint bien vite vers eux, ressortant de l’arrière boutique en portant un nouveau plateau et, à nouveaux, Siegfried se remit dans un sérieux religieux, jetant son regard rapidement sur les pierre fournis. Enfin de la qualité se disait-il, même si, il voyait aussi quelques pièges ici et la, se disant que c'était un coups de Manfred.
Un sourire en coin, il continua donc de chercher ce qu'il lui fallait et, il en avait trouver deux qui serait suffisante pour ce qu'ils avaient besoin. Bien-sur, il n'allait pas le dire de but en blanc, sinon ce ne serait pas amusant. Il fit donc semblant d'hésiter, grimaçant très légèrement,, dodelinant la tête avant de soupirer de frustration pour enfin briser le suspens qu'il laissait planer sur la pauvre apprentie
" Rah, c'est .... je ne sais pas ... elle sont très belle certes, mais .... je trouve qu'elle manque de quelque chose, elle... "
Il se tourna ensuite vers Onyx, la regardant pour ajouter
" Rapproche toi donc mon cœur tu veux ? J'ai ... j'ai besoin de ton avis s'il te plaît ."
Oui, meme si c'était de la comédie, dire cela lui avait arraché le fond de la gorge. Puis, après une inspiration et le temps que sa partenaire ne daigne arriver, il reprit en pointant du doigt deux pierre
" Qu'en pense tu ? Je trouve ces deux la magnifique mais .... je trouve qu'elle arriverait à peine à la cheville de ta beauté."
Oui, c'était bien beau de jouer avec la jeune Doris, mais à deux c'était encore mieux, mais aussi, cela lui permettait de montrer à Onyx les pierres qui était de suffisamment bonne qualité pour le travail qu'ils auraient à accomplir. Est ce qu'elle en savait quelque chose sur les pierre précieuse et comment repérer leur qualité ? Il n'en savait rien, fort probable se dit-il étant donné la première de la classe qu'elle était, mais ne sait on jamais, il pouvait peut être lui apprendre quelque chose et s'en vanter plus tard au passage.
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Onys resta bien sage comme tout à l’heure, regardant Siegfried examiner avec sérieux les pierres sur le plateau. Elle avait remarqué son regard insistant sur deux pierres en particulier, le voyant faire genre qu’il examinait les autres, mais revenant souvent sur celles-ci. Quant à l’apprentie vendeuse joaillerie, elle était tellement inquiète de les voir filer qu’elle ne remarqua rien, se contentant de rester là bien droite derrière le comptoir et sourire, attendant patiemment qu’on l’appelle. Puis, quand elle vit son binôme faire différents micmics, la belle louve pencha doucement la tête sans s’en rendre compte, admirant son petit théâtre, en se disant que cela lui donnait un côté mignon. Bon, fallait vraiment qu’elle arrête de penser à ce genre de chose-là, elle-même se fatiguer de devoir se reprendre. Une fois que cette histoire est finie, elle va se chercher un truc pour se réveiller car là, ça va plus du tout !
Donc, alors qu’elle s’était encore secouer les puces mentalement, la belle louve observa silencieusement, tout comme Doris, la suite de l'entr'act mené par le beau brun. Et le début de ce que disa Siegfried lui laissa penser que ce n’était peut-être pas ça, avant de lui faire hausser doucement un sourcil à la suite, l’entendant lui demander de venir jeter un œil. Heu… Ouais, ils jouaient au petit couple qui mourrait d’envie de se marier, mais… Il lui demandait vraiment son avis-là ? Elle aurait été presque heureuse si ça avait été ça, elle aurait pu faire sa madame je sais tout et lui faire une thèse sur le sujet, mais… La vérité était qu'elle s’y connaissait pas encore des masses sur le sujet, mais qu’elle essayait de corriger ça en l’étudiant de son côté.
Alors que ses questionnements l’envahirent, la noirette plongea son regard dans celui du brun, se demandant comment elle allait faire pour devoir lui avouer que s’il avait vraiment besoin de son avis là-dessus, elle ne pourrait pas vraiment l’aider. Haaaaaaaaaa… Non ! C’est pas vrai ! Elle allait devoir lui avouer ne pas savoir un truc ! Mais mais mais… Pourquoi ? Il allait se foutre de sa gueule, c’était sûr… Et il allait l’emmerder avec ça en prime ! Bordel… Bon bah, pas le choix hein ! Quand faut y aller, faut y aller hein ! Et donc, la louve exorciste redressa sa tête, la hocha doucement ensuite toute timide, tout en souriant ravie à son futur époux. Puis, elle se rapprocha doucement, venant près de lui en regardant les pierres qu’il pointait du doigt, tout en l’écoutant attentivement avec ses grandes oreilles, avant de se mettre doucement à rougir de ses faux compliments.
« Quel flatteur que tu fais… Mon amour, tu vas finir par me faire rougir tu sais ? »
Dit-elle en lui jetant un regard gêné en baissant ses oreilles légèrement, riant avec douceur, venant passer quelques une des mèches de cheveux derrière elle. Puis, elle poursuivit, reportant son regard sur les pierres, essayant de se rappeler tant bien que mal de tout ce qu’elle savait à ce sujet. Mmmmmh… Oui, ça semblait correct, visuellement elles semblaient intactes, donc pures…. Elle semblait également avoir une bonne densité, bien rondes et semblant peser un certain poids… Et leurs résonances à la lumière semblaient bien aussi… Il y avait d’autres critères, mais elles ne les avaient pas encore vues, ou à peine… Mince.
Bon, ça ne sert à rien de mentir sur ce coup-là, c’était trop dangereux. Après un moment à observer les pierres que Siegfried lui montrait, Onyx reporta son regard vers lui, jouant timidement avec ses cheveux pour ajouter une petite touche attendrissante à leur petit jeu, venant prendre une voix toujours timide et gênée en le regardant.
« Je… Elles m’ont aussi l’air sublimes, mais… J’avoue que… Elles sont bien ternes à côté de toi… »
Elle détourna le regard un instant, poursuivant son jeu en caressant ses cheveux, avant de reporter son regard sur les deux pierres.
« Je ne sais pas… Je… J’ai peur qu’elles ne soient pas assez à la hauteur de l’amour que j’ai pour toi… Je… »
Venant reporter son regard vers lui, continuant son script, elle essaya de lui avouer comme elle le pouvait, qu’elle n’y connaissait pas grand-chose. Et pour être sûre qu’il comprenne bien, elle vient ajouter d’un regard plein de tendresse, alors que sa voix se faisait toute petite, gênée de devoir dire ça.
« Tu… C’est toi le meilleur dans ce domaine là mon amour… Je… Je te fais totalement confiance… »
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Est ce qu'il la trouvait craquante quand elle jouait avec ses cheveux ? Oui, très séduisante meme, mais, ça, il l'emporterait dans sa tombe, il ne faut pas rêver, si elle le savait, il savait très bien ce qui se passerait, moquerie, rabaissement et tout ce qui va avec. Donc, il n'en dit rien, continuant sa petite scène alors qu'elle se rapprochait pour examiner les pierres.
Il écoutait attentivement ses mots, cherchant ce qu'elle voulait dire. Trop terne, pas assez à la hauteur ? Elle avait peut être raison, puis, quand elle lui dit qu'il était le meilleure dans ce domaine, il ne put s’empêcher de lui sourire grandement, un sourire de satisfaction bien-sur, car il avait bien compris ce qu'elle avouait là. La connaissant, si elle savait quelque chose, elle n'aurait put s’empêcher de ramener sa science, alors, pour qu'elle lui dise cela, meme dans son rôle, c'est qu'elle était bloqué et ça, il allait le garder dans sa tête bien comme il fallait. Il hocha donc la tête sous ses mots en regardant droit dans ses yeux, son regard en disant long sur ce qu'il pensait à cet instant, puis, il se tourna de nouveau vers Doris avant de lui dire.
" Puis prendre en main ces deux pierres là s'il vous plaît ? "
La, sur ses mots, la jeune femme opina vigoureusement du chef, sentant peut être une occasion de conclure, mais on voyait aussi à quel point elle était tendu. Il vint alors les prendre délicatement en main. Elles étaient à peine plus petite qu'une ongle d'auriculaire et, il se mit à se rapprocher d'Onyx en venant jouer de ses mains pour faire refléter la lumière dessus
" Tu vois, le polissage et uniforme, il n'y a pas d'impureté venant rompre la ligne de lumière, que ce soit devant ou derrière. "
Il vint les tourner pour le lui montrer, puis, les reposa sur le plateau, venant faire exprès de les faire cliqueter
" Et tu entend ce bruit ? Les Onyx sont des pierres stable mais elles sont assez capricieuse en pour en avoir sans défaut et d’un noir pur. alors, en trouvé qui sonne ainsi, on sait qu'elle ne vont pas se briser ne serait-ce qu'au montage de nos bague ou sous la moindre contrainte."
Oui, il avait rajouté une petite phrase à l'attention de la louve, discrètement, mais, il la savait assez intelligente pour le comprendre et, attendait de voir sa réaction à cela. Ensuite, il continua de faire semblant d'hésiter, attendant quelques bonne minutes en faisant semblant de tester d'autre pierre, mais, il avait fait son choix. Alors, il se redressa du comptoir, croisant les bras en jouant de sa barbe, faisant semblant de fixer le plateau avec attention avant de dire
" Bon, je fais confiance à Mademoiselle et au maître Joaillier, je choisi ces deux pierres là ainsi que ses deux lingot là."
Oui, il avait désigné les pierres qu'il avait vu au début et, pour les lingot, c'était beaucoup plus facile, car meme s'ils étaient impur, il y avait des chances ce que qui le compose ne soit pas aimé par leurs ennemies.
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C’était un moment des plus difficiles pour Onyx : avouer qu’elle ne savait pas quelque chose.
Bon, c’est normal, dans la vie on ne sait pas tout hein. Mais la demoiselle essayait de peaufiner chaque chose afin d’en savoir un maximum, surtout dans son domaine de métier. Elle se devait d’être parfaite ! C’était ancré dans sa nature. C’était… Une vilaine manie, qui lui venait de très loin, de sa vie d'antan, c’était pour elle une sorte de réflexe pour survivre et exister aux yeux des autres.
Mais… Là, c’était particulier… Car, elle devait avouer cela à Siegfried. Son binôme certes, mais quelque part aussi, une sorte de rival ? Mmmh… Oui et non. Pas vraiment en fait, c’était plus une sorte de compétition malsaine voire amusante entre eux, à celui qui sait mieux que l’autre, et qui peut faire fermer son caquet à l’autre en se vantant de savoir mieux que lui… Oui, c’était plus quelque chose comme ça. Puis, elle s’en fichait de ce que c’était de toute manière ! Elle détestait devoir reconnaître qu’elle ne savait pas, qu’elle avait tort, ou qu’elle s’était trompé ! Ce n’était pas acceptable une pareille chose, elle ne devait pas avoir de faiblesse, aucunes vulnérabilités, c’était impensable ! Pourtant, elle en avait quelques-unes, et, elle se les gardait bien planquées pour ne pas être vulnérable aux yeux des autres, c’était un moyen de se protéger après tout.
Mais voilà, aujourd’hui, elle allait devoir prendre sur elle, ravaler sa fierté et avouer au grand brun à côté d’elle qu’elle ne savait pas quelque chose. Et pour qu’il le comprenne bien, elle devait en plus reconnaître qu’il était meilleure qu’elle, afin qu’il comprenne vraiment.
Et voilà. La belle louve pouvait lire la satisfaction et l’amusement dans les yeux de l’exorciste, elle pouvait voir le beau sourire qu’il lui adressait, heureux d’entendre cette belle mélodie à ses oreilles. Raaaaaaaaaaaaaah ! Saperlipopette ! Il était fier l’autre là, il devait même être sur un petit nuage tiens ! Elle regrettait presque de lui avoir avoué, mais, vu que leurs vies étaient en jeu, elle n’allait pas jouer à ça. Mais, après sa joie bien visible, elle put le voir jouer les charmants professeurs avec elle, venant demander la permission de prendre les pierres à Doris afin de les montrer de plus près à la noirette, venant lui expliquer comment reconnaître une bonne pierre d’onyx, le tout autant dans le visuel, la densité que la sonorité. C’est donc toute attentive qu’elle dressa ses oreilles sur sa tête, l’écoutant avec sérieux tout en hochant la tête, observant chacun de ses faits et gestes avec assiduité, restant bien sage et silencieuse, enregistrant bien dans sa caboche chaque chose qu’il lui disait et montrer.
Et après ce petit cours, elle se devait de le remercier bien sûr. Donc, elle y mit les formes sans trop les mettre étrangement, caressant de nouveau ses cheveux qu’elle avait ramené devant elle, son regard timide vers lui en lui adressant un petit sourire tout aussi embarrassé mais reconnaissant, un sourire vraie et sincère comme il était donner rarement d’observer chez elle.
« Merci pour le cours mon amour… »
Ses oreilles s’étaient même mise à se plier sur sa tête tant elle était gênée de le remercier, pour de vrai, une voix un peu gênée et plus douce. Puis, elle se mit doucement à rire avec légèreté ensuite, détournant le regard beaucoup trop gênée de soutenir le sien, alors qu’elle replaça ses cheveux dans son dos délicatement, continuant sur le même timbre de voix.
« Je comprend toujours mieux quand c’est toi qui explique, étrangement. Tu ne fais pas de fioritures et va à l’essentiel des choses, pas comme nos professeurs à « l’école », je… Comprend mieux ainsi et beaucoup plus vite… »
Riant toujours, mais cette fois amusée, elle vint placer une de ses mains devant sa bouche, fermant doucement les yeux après avoir dit ça. Pour la vendeuse, assister à cela ne pouvait que la faire fondre, voyant ce petit couple se faire des compliments et mots doux en permanence, la faisant même rêver à la même chose, sans se douter que c’était du chiquet. Pourtant, les remerciements d’Onyx, ainsi que ses compliments sur la façon d’expliquer de Siegfried étaient sincères, ce qui lui en coûtait de devoir lui avouer cela, mais elle savait être reconnaissante quand elle le voulait. Et là, grâce à ce petit jeu, elle pouvait le faire malgré son embarras, laissant ainsi son binôme ne pas savoir si elle était sincère ou non, lui mettant donc le doute, et évitant qu’il vienne se vanter d’être bon professeur ensuite !
Finalement, elle aurait peut-être pas dû lui dire tout ça… Quoique, c’était vrai après tout, puis… Au pire, ça rajoute au background de leur histoire auprès de Doris, qui pourra les imaginer se connaître depuis les bancs de l’école. Oui, c’était parfait finalement. Restait plus qu’à voir s’il allait capter ou non, avec un peu de chance, non, et il ne l'embêterait pas. Ou alors si, et elle allait devoir le supporter fanfaronner fièrement, bon, c’était le jeu hein ! Après tout, elle supportait déjà, donc un peu plus hein… Bon bon bon ! C’était pas tout, mais fallait revenir à leurs affaires, qui suivaient leurs cours comme sur des roulettes, super !
Après la reprise du théâtre, le beau brun vint annoncer, après avoir torturé un peu l’apprentie vendeuse à tant scruter et réfléchir devant le plateau, son choix pour les pierres d’onyx ainsi que les lingots d’argent. C’est avec soulagement que la jeune femme relâcha ses épaules tendues, soupirant discrétement, avant de reprendre son professionnalisme et se redresser, affichant un beau sourire ravie en hochant vivement la tête aux mots de Siegfried. Enfilant donc de nouveaux gants, l’apprentie vint prendre délicatement chaque spécimens retenus, venant les placer sur un autre plateau à part, pour bien les séparer du plateau afin de les apporter à son maître.
« Merci pour votre confiance monsieur ! Et vous aussi madame ! »
S’exclama avec joie Doris en les saluant respectueusement, se redressant ensuite en prenant délicatement le plateau qui contenaient leurs précieux entre ses mains, leurs montrant bien pour qu’ils voient que c’était bien ceux-ci que l’exorciste avait choisi. Après cela, elle hocha de la tête, et reprit la parole, ayant le plus beau sourire aux lèvres qu’une vendeuse pouvait avoir.
« Et donc…J’ai crue comprendre auprès de mon maître que vous en aviez besoin pour ce soir, car votre mariage est proche… Je pense que, le temps de fabrication des alliances, il faudra sûrement que vous passez ce soir assez tard… La boutique sera fermée, et je serais surement plus là… Je… Je m’assurais de laisser la porte ouverte afin que vous puissiez rentrer, même si la pancarte affichera fermé, ça sera bien ouvert. »
Après ses explications, la jeune femme reprit, hochant la tête tout sourire, s’appretant à tourner les talons.
« Je m’en vais apporter cela à mon maître pour qu’il puisse déjà travailler les métaux, et… Je reviens tout de suite pour prendre vos mensurations pour les alliances, ensuite vous pourrez voguer à vos autres occupations ! J’imagine qu’avec votre mariage vous avez pleins de choses à faire, je ne vous retiendrais pas trop longtemps promis ! »
Et ni une ni deux sur ces bonnes paroles, Doris fila rapidement dans l’arrière boutique, pour apporter le plateau à son maître. Pendant ce temps, elle laissa de nouveau seuls nos deux futurs mariés, leur laissant une petite pause d’entre acte, avant qu’ils ne puissent finir l’acte de cette charmante pièce de théâtre.
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Oui, bien-sur qu'il profiterais du fait qu'elle ait avoué ne pas connaître quelque chose, mais bien-sur, il n'était pas un connard fini, alors, il avait décidé de lui apprendre ce qu'il pouvait en si peu de temps. Puis, après cela, il fut un peu surpris, juste avant qu'elle ne le remercie, il put voir un sourire, mais, pas comme ceux qu'il voyait depuis tout à l'heure, plutôt proche de celui qu'elle avait lorsqu'elle l'attendait en regardant les oiseaux voler. Lui avait-elle vraiment sourit ? Sans jeu ni moquerie derrière ? Non, non, elle devait juste être très bonne comédienne se dit-il.
Il lui rendit donc un sourire lui aussi, continuant leur petit jeu avant de l'entendre parler de leur enseignant de l'église. La, son sourire s’agrandit, presque crispé sous sa phrase car, peut être que pour elle les banc du scriptorium avait été agréable, mais pour lui, cela avait était un enfer, règle, tablette, écrire à s'en faire saigner les mains et reprendre des coups pour avoir sali ses parchemins de son sang, non, tout ce qu'il avait apprit n'avait été que douleur.
" Au vu de nos professeur, cela ne m'étonne pas"
Dit-il simplement, la jalousant un peu, imaginant très bien que mademoiselle premier de la classe avait dut être chouchouté pendant ses études au vu de son comportement " exemplaire ". Mais voila, après tout cela, ils avaient enfin trouvé les matériaux adéquat pour leur mission, sous le regard ravis de la jeune Doris qui rapidement s'occupa de les récupérer en leur disant qu'elle allait de ce pas apporter tout cela à son maître, les prévenant qu'elle revenait vite pour prendre leur mensuration. Il hocha simplement la tête à ses mots avant de lui dire, histoire de continuer le petit jeu
" C'est vraiment très gentil de votre part mademoiselle et nous ne vous remercieront jamais assez pour tout ce que vous faite pour nous. "
Puis, quand elle partie en arrière boutique, le sourire de l'exorciste disparu, venant alors avouer à sa partenaire quelque chose dont il était presque sure
" Nous n'aurons pas les bague ce soir mais demains soir."
Oh elle devait se demander pourquoi alors, n'ayant pas envie de faire de suspens sur ce coup là, il lui dit
" Je lui ais demandé pour ce soir parce que je connais sa façon de faire, toujours en retard, donc, soi on a de la chance et effectivement il nous les fait dans le délais demandé, sinon, comme je l'ai prévu, nous les auront demain soir. On recevra sûrement un messager en crois de journée si j'ai raison."
Puis, il se tourna de nouveau vers l'ouverture de l’arrière boutique,, pouvant entendre les pas impatient de l’apprentie revenir pour s'occuper d'eux.
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Après que la louve exorciste ait remercié son collègue, tout en lui avouant qu’elle préférait sa façon d’expliquer, contrairement à la façon d’enseigner au scriptorium, elle put apercevoir sur son visage un sourire des… Plus intriguant. C’était à peine visible, vraiment, mais, commençant finalement à s’habituer à lui, à apprendre à le connaître à force de le détailler et travailler avec lui, elle repérait des choses chez lui, forcément. Et ce sourire était étrange, il lui semblait cacher quelque chose d’à peine visible.
Et sa réponse, aussi simple qu’à son habitude, lui laissant entendre quelque chose d’imperceptible, ses oreilles tressaillant doucement sur sa tête, son sixième sens s’y mettant même, lui soufflant que quelque chose était étrange dans tout ça. Elle ne savait pas quoi, mais…Elle ressentait quelque chose. Et au vu de ce qu’elle avait pu voir avec certains lors de son apprentissage, l’enseignement pouvait être sévère, trop sévère même. Bon, ce n'était pas ses affaires de toute manière, même si une part d’elle était intriguée, voire peinée à l’idée que ce genre d’enseignement est put être réservé au grand brun. Bon, c’était pas le moment de penser à ça, puis de toute façon c’était pas ses oignons, donc hop hop hop ma grande, hoche la tête pour approuver ce qu’il dit, sourit pas trop mais garde ton sourire quand même et que le spectacle continue !
Puis le cinéma reprit là où il en était. Le choix des matériaux avant été fin, au grand soulagement de l’apprentie vendeuse, qui ne manqua pas de s’emballer et de tout faire comme il faut, afin de combler les envies de ce petit couple de clients qu’elle ne souhaitait pas voir partir chez la concurrence. Et alors que Doris s'apprêtait à se sauver dans l’arrière-boutique, les derniers mots que lui adressèrent Siegfried vinrent illuminer son visage ravi, touchée, attendrie et émue à souhait.
« Ho mais je vous en prie monsieur, c’est bien normal ! C’est un des plus moments de sa vie, le mariage, je me dois de tout faire en mon pouvoir pour que vous soyez comblée et en garder un bon souvenir. »
Et après un sourire des plus émue, l’apprentie vendeuse fila très vite, les laissant donc seuls tous les deux un moment. Et pendant cet instant, Onyx avait reporté son regard vers Siegfried, l’écoutant de nouveau avec grande attention quand il lui affirma qu’ils n’auront pas tout cela pour ce soir. Et avant qu’elle ne puisse ramener sa fraise et lui demander comment il savait ça, il la devança, venant donc lui dire le pourquoi du comment.
À ses mot, la belle louve hocha doucement la tête, mais ses oreilles se mirent à tressaillir sur sa tête, la poussant à tourner sa tête en même temps que son binôme vers la porte de l’arrière-boutique, de laquelle ils purent voir Doris sortir toute guillerette, avec un nouveau plateau en main.
« Me revoilà ! Si vous voulez bien préparer vos mains droites s’il-vous-plaît, afin que je prenne les mesures de vos annulaires droits ! »
Dit l’apprentie vendeuse joyeusement, un beau sourire commercial aux lèvres, avant de faire signe un tête à la louve.
« Honneur aux dames, si monsieur veut bien ! Approchez vous madame, que je puisse prendre les mesures pour votre alliance qui vous unira à votre chère moitié. »
Les oreilles de la noirette se dressèrent sur sa tête à ses mots, ses yeux étants grands ouverts, alors qu’elle s'efforçait de ne pas s’étouffer et garder son timide mignonnet sourire d’épouse toute sage, sous les yeux sûrement amusé du beau brun à ses côtés qui devait s’en amuser. Faisant mine d’être gênée et tousser légèrement pour se dégager la gorge, la louve hocha timidement la tête en souriant, s’approchant sans un mot jusqu’au comptoir pour tendre sa main droite à Doris. Et là, l’apprentie vendeuse se saisit délicatement de la main d’Onyx, venant passer son maître autour de son annulaire, tout en s'extasiant d’admiration.
« Ho ! Vous avez vraiment de très belles mains, toutes fines et légères. Puis vous avez des doigts fins et délicats, élancés aussi ! Puis cette blancheur de peau… Et la douceur de votre peau… On dirait des mains de princesse ! »
« … C’est gentil… Merci… »
« Mais ne soyez pas si timide ! Puis, c’est vrai, je ne dis pas ça seulement pour vous flatter ! Vous avez de très belles mains, elles sont très nobles ! Puis vous avez une peau de bébé, si fine et presque translucide, d’une douceur… C’est monsieur qui va être aux anges après le mariage ! »
S’exclama Doris tout sourire en regardant la belle louve, avant de se retourner vers Siegfried en lui adressant un beau sourire tout en riant doucement, amusée, avant de reporter son regard vers Onyx. Puis, après cette séance de compliments, l’apprentie vendeuse se concentra sur son travail, terminant de prendre les mesures de l’annulaire droit de la belle louve, venant à prendre des notes de tout ça sur un papier sur le plateau.
« Mmmmh… C’est bon pour madame, même si je dois avec regret lâcher votre main, maintenant, je dois prendre les mesures de monsieur ! »
Un rire gênée de la part de la louve, un rire amusée de la part de la vendeuse, puis Doris relâcha la main d’Onyx, qui remercia la jeune femme d’un muvement de tête, avant de se sauver mine de rien loin du comptoir. Puis, l’apprentie vendeuse jeta son regard vers Siegfried, lui adressant un beau sourire tout en lui faisant signe de la tête de s’approcher, afin qu’elle s’occupe maintenant de lui, sous les yeux de son épouse. Ce qui attira la curiosité de la jolie brunette, curieuse de savoir si le grand brun allait avoir droit à tout un tas de compliments gênants (pour elle, ça l’était en tout cas, surtout certains comme les mains nobles) et comment il allait gérer ça.
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Il continuait donc d'écouter la jeune apprentie en jouant les parfait client et époux, souriant sous ses mots, l'entendant lui prouver qu'il avait bien réussi à se la mettre dans la poche. Elle était donc revenue pour demander leur mains afin de prendre leur mesure. Bien-sur, quand elle leur dit honneur au dame, il s’écarta du comptoir en venant reculer d'un pas, regardant la louve avant de lui offrir une révérence en l'invitant d'un signe de la main vers le comptoir
" Ma chère et tendre."
Dit-il alors, attendant impatiemment de voir la réaction de la vendeuse à tant de galanterie, aussi fausse soit-elle. Puis, redressé, se fut à son tour d'attendre, jetant un œil un peu autour de lui avant de la regarder travailler. Bien-sur qu'il avait vu Onyx manquer un saut sous les paroles de Doris et, son sourire en coin alors qu'il regardait ailleurs trahissait bien ses pensées, se foutant royalement de sa gueule sous les gros yeux qu'elle avait fait. Puis, il la regardait, enfin, regardait ses mains être manipulé, écoutant les réflexions de la vendeuse sur ces dernières, en émoi devant cela, ne tarissant pas d'éloge. Et, regardant alors lui aussi plus attentivement les mains de la louve, oui, il les trouvait fine, gracieuse, elle lui paraissait douce comme un duvet et délicate comme la soie, mais il sortie vite ses pensées de sa tête, ne voulant pas penser à bien, non, préférant ce dire que cela prouvait ce qu'il pensait d'elle, une jeune femme n'ayant jamais mis les mains dans la crasse, ayant toujours été chouchouté, voir meme ayant toujours trouvé quelqu'un pour faire ses basses besogne, venant meme à ce dire que sur ce coups là, c'était lui désormais qui se retrouvait à cette place.
Mais après, l'apprentie osa faire un petit trait d'humour osé,, prouvant qu'il avait réussi à lui donner confiance en eux, car parler de nuit de noce à des inconnues n'était vraiment pas professionnel.
Lorsqu'elle eut fini de prendre ses mesures, et, invita Siegfried à prendre place, il lui répondit
" Attention Mademoiselle, je vais finir par me méfier de vous en me demandant si vous n'essayez pas de me subtiliser ma fiancée."
Dit-il en plaisantant, alors que dans sa tête, il se disait surtout " oui, va y, embarque la avec toi que j'en sois débarrassé." Il vint ensuite tendre sa main droite sur le comptoir, contrastant alors totalement avec la main de la louve. Ses mains était grande, large, entre fine et épaisse. Elles étaient usée, vieilli, des cales sous les doigts et des égratignure sur ses phalanges montrant qu'il s'en servait quotidiennement. Il se demandait alors, qu'est ce qu'elle allait bien pouvoir lui raconter la dessus.
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Évidemment, un tel homme si galant et si attentionné envers sa fiancée, l’apprentie vendeuse en était totalement admiratif et attendrie, se disant que la belle louve avait bien de la chance d'avoir trouvé une telle perle. Heureusement que la jolie brunette ne savait pas lire dans les pensées, sinon elle aurait encore manqué de s’étrangler ! C’est donc sous le regard emplie d’émotions qu’Onyx s’approcha du comptoir, remerciant d’une révérence timide et d’un beau sourire son cher époux pour l’inviter à prendre place, ce qui ne manqua pas d’émouvoir davantage cette chère Doris.
Une fois près du comptoir, la louve exorciste se fit complimenter les mains, pour ne pas dire qu’elle se les étaient faites peloter même par cette apprentie vendeuse en admiration ! Bon bon bon, la demoiselle aux grandes oreilles avait pris sur elle, se contentant de sourire, d’être gênée, même si sa gêne n’était pas totalement jouer sous tous les compliments de Doris. Oui, elle était incroyablement gênée, pas au point de rougir, mais cela l'embarrassait tout ces compliments. Des mains de nobles… Ça n’arrêtait pas de lui tourner en boucle dans la tête, la ramenait à des choses qu’elle voulait à tout prix oublier. Et pourtant, elle avait de la chance d’avoir de telles mains, vu tout ce qu’elle avait dû faire depuis des années, travaillant comme une acharnée dans toutes sortes de métiers, souvent du très manuel malgré que c’était une donzelle. Puis, tout ce qui était ménage, plonge, manutention, etc. On s’y cassait des ongles, on n’arrêtait pas de se blesser, on avait la peau abîmée par tous les produits et à force d’astiquer… Ouais, pas vraiment des boulots où ses mains ont été épargnées. Mais elle a pu les préserver en y faisant attention, en leur faisant souvent des soins et massages, veillant à ne pas trop les abîmer, juste… Comme ça en fait, parce que ça lui paraissait normal d’y faire attention comme au reste de son corps d’ailleurs. Dans un sens, si elle ne s’occupait pas d’elle, personne ne le fera, donc, c’était logique pour elle de s’occuper d’elle.
Mais donc, après ce moment fort gênant en tout point, la brunette fut soulagée d’être enfin libérée, alors que le tour de son futur époux fut appelé. Et là, tout comme lui un peu plus tout, elle fit une petite révérence pour l’inviter à prendre place, se contentant d’un beau sourire plutôt que de mots, tandis que Doris l'invitait donc au comptoir. Et là, les mots que Siegfried adressait à l’apprentie vendeuse ne manquèrent pas de la faire réagir, faisant rire cette dernière aux éclats. Comprenant que la situation l’exigeait, la noirette ria donc elle aussi, plus discrètement, venant même à jouer un petit peu juste pour enrichir la scène.
« Ho non ! Je refuserais de te quitter, même pour tous les compliments du monde ! Il n’y a que tes mots et ta voix qui arrivent à me faire chavirer mon coeur, mais pas seulement. »
Et voilà, une apprentie vendeuse encore aux anges, comblée par ce mignon petit couple comme on en faisait plus. C’est donc ravie et amusée que Doris sourit aux deux jeunes gens, venant prendre la parole tout en préparant son maître.
« Allons monsieur, n’ayez crainte… Même si je le voulais, je ne pourrais pas vous voler votre fiancé… Elle a visiblement d’yeux que pour vous, à tant vous regarder comme elle fait, vous admirant même quand vous ne la regardez pas. »
… Attends, quoi ? Quoi quoi quoi ? Qu’est-ce qu’elle raconte l’autre là ? Attends… Elle avait passé son temps à les zieuter tellement durant tout ce temps, qu’elle a même fait gaffe au moment où Onyx regardait Siegfried quand il regardait ailleurs, notamment quand il parlait ou scrutait les plateaux tout à l’heure ? Mais… Ferme ta grande bouche ! Oui, tais-toi, plus un mot, chuuuuuuuut ! Il va s’imaginer des choses l'autre et va m’emmerder avec ça ! Raaaaah, non non non ! Il avait déjà assez de choses comme ça pour l’emmerder pour le restant de leur mission, alors lui donne pas d’idées en plus ! Mais heu ! C’était son destin ou quoi ?
Merci Doris, ha vraiment, merci ! Tu lui a donné du grain à moudre encore ! C’était trop aimable ! Bon, c’est pas grave. La belle louve se contenta de sourire toute timide en riant, gênée, faisant son épouse timide et amoureuse prise sur le fait, jouant avec le bas de sa robe toute embarrassée, jouant donc le jeu quoi, puisqu’il n’y avait rien à faire d’autres à cause de la révélation de l’apprentie vendeuse qui sourit attendrie en voyant cela, avant de retourner à son travail. Son maître donc en main, Doris reporta son attention sur la main de Siegfried, venant regarder attentivement sa main droite, tout en lui faisant une flopée de commentaires à lui aussi.
« Ho ! Vous avez une main bien large, et très grande aussi, une belle main virile comme on dit. Et… Vous avez la main pas trop épaisse ni trop fine, c’est plutôt bien équilibré. Vous n’avez pas les mains trop efféminées, ni trop mastoques, c’est très joli chez un homme ! »
S'exclama Doris avec enthousiasme, tout en prenant ses mesures ainsi que ses notes, poursuivant ses commentaires.
« En revanche, contrairement à votre fiancé…Vous avez les mains… Égratignées… On voit que vous travaillez beaucoup de vos mains, qu’elles ne sont pas méningées… Des mains de manuels… Mais, elles sont très belles aussi je trouve ! Et quand on passe la main dessus, on sent qu’elle pourrait être douce, car vous avez un grain de peau assez fins et délicats… Vous devriez en prendre soin, je vous assure, il faudrait de peu pour les rendre douce. »
Terminant de prendre ses mesures et de les noter, l’apprentie vendeuse rangea son maître ensuite sur son plateau, libérant donc la main de Siegfried en lui adressant un beau sourire, avant de plaisanter aussi avec lui.
« En tout cas, votre femme sera ravie aussi après les mariages avec de telles mains ! D’ailleurs, si je serais vous, je demanderais à ce qu’elle me masse les mains avec les siennes ! Ça doit être très agréable, puis, ça serait une manière de prendre un peu plus soin de vos mains des petits massages ! Et c’est encore mieux quand c’est fait par sa moitié ! »
Onyx ouvra de grands yeux à ses mots, les clignant plusieurs fois. Non, lui donne pas des idées… J’ai pas envie de me retrouver à lui masser les mains en plein dans la boutique, car je suis sûre que c’est le genre d’idée tordue qui pourrait naître dans sa tête juste pour m’emmerder. Et là, alors que Doris récupéra son plateau toute contente, elle jeta un regard au petit couple, attendant une réaction ou un mot de leur part, sûrement avant qu’ils ne tardent à se quitter, vu que les mesures étaient finies maintenant.
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La louve continuait bien son petit jeu, ça il pouvait le reconnaître, elle savait suivre le rythme, même si, à certain moment, il avait bien vu qu'elle avait eut quelques couac, mais qu'elle s'était suffisamment bien rattraper pour que l'apprentie n'y voit que du feu. Il s'amusa beaucoup de sa réponse, mais, ce qui l'amusa le plus fut celle de l'apprentie. Oh son regard s'illumina, tournant sa tête en sa direction en ayant entendu qu'elle le regardait quand il avait le dos tourné, ou, sous l'impression de Doris, l'admirait.
Oh il avait un sourire jusqu'aux oreille en sachant très bien que la chère Onyx allait sûrement vouloir la tuer pour avoir dit cela, mais, il n'était pas dupe, pour lui, elle devait sûrement plus lui casser du sucre mentalement sur son dos.
" Vous m'en voyez des plus rassuré."
Dit-il simplement en posant cette fois sa main sur le comptoir afin d’être à son tour pris en compte dans les mesure. Il eut droit à ses commentaires lui aussi, parlant de l'état de ses mains, lui disant qu'il devrait essayer d'en prendre soin, car, d’après elle, elle pouvait sûrement être des plus douce. Et puis quoi encore se dit-il ? Elle devait vraiment être beaucoup trop aux anges à cause de leur numéro pour penser cela. Il ne voyait pas la possibilité d'avoir des mains douces, les entretenir ? Les masser ? Pourquoi ? Pour lui ? Une perte de temps se disait-il, il finirait dans un caniveau ou au fond d'une cave, alors que ses mains ou meme lui, soi beau et propre, il n'en voyait pas d’intérêt, tout ce qu'il comptait c'est qu'elle puisse fonctionner.
Mais bien-sur, il n'en dirait rien à la jeune femme, souriant simplement en faisant croire que ses paroles l'amusait. Puis, sous ses dernières parole, il ne put se retenir de regarder Onyx, très amusé par la proposition que lui faisait l'apprentie de masser les mains de son marie. Oh cela lui avait effleuré l’esprit de tenter cela à l'instant, de faire d'autant plus grincer des dents la jeune louve, mais, il décida que non. Les seuls personnes qui voudrait le masser étaient celle qu'il paierait, ça, il en était sure et, cela lui fit un instant de vide dans son torse, laissant un sourire paraissant triste avant de se ressaisir, se forçant à l’égayer de nouveau en se retournant vers l'apprentie.
" Je vous remercie grandement pour cette proposition, je n’hésiterais pas à le lui demander son aide pour cela lorsque nous seront tranquillement installé chez nous."
Puis, il attendit que la demoiselle est bien fini de prendre ses mesures avant de retirer sa main. Maintenant que tout était réglé, il pouvait donc repartir, venant faire une révérence devant la demoiselle avant de reprendre la parole.
" Nous vous remercions encore énormément pour votre aide et vos conseils et, nous vous souhaitons donc une bonne journée. Nous n’hésiterons pas à parler de vous à nos connaissances."
Puis, il se mit à fouiller dans la poche de son pantalon, venant en tirer quelques pièces d'argent en venant les glisser vers la demoiselle, se penchant sur le comptoir en lui chuchotant
" Pour votre travail exemplaire, mais surtout n'en parlait pas à votre maître."
Clignant alors de l’œil sous ses derniers mots avant de reculer. Oh il savait que s'il l'apprenait, Manfred allait l'insulter et le maudire de tout les noms, cela le faisait rire rien que d'y penser d'ailleurs. Ensuite, il marcha donc vers la porte d'entrée, l'ouvrant au son de la petite cloche avant de faire le dernier geste du parfait fiancée, invitant Onyx à passer la première en lui tenant la porte. Quand il furent enfin sorti, il était temps de faire tomber le masque, son sourire disparaissant d'un coups, reprenant un visage neutre, presque froid avant de reprendre la parole
" Bon, ça c'est fait, plus que le reste des ingrédient et ensuite les tatouages."
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Ho oui, elle l’avait vu son beau sourire jusqu’aux oreilles, tout content d’apprendre qu’elle le regardait, tout ça, grâce à la grande bouche de Doris hein ! Merci chérie ! Raaaah… Bon, pas grave, c’était fait, restait plus qu’à espérer qu’il ne l’emmerderait pas avec ça plus tard. Mais la suite aussi était pleine de surprise avec cette apprentie vendeuse ! Ha vraiment, c’était une perle celle-là… Elle ne manquait pas une occasion pour l’ouvrir et lui donner quelques idées hein ! Ils étaient de mèche ou quoi ?! Non, pas possible… Ça, c’était pas possible… Bah, le hasard, il avait vraiment un drôle d’humeur ce petit… Ahem ahem, ce petit chenapan ! Maintenant, cette chère Doris suggéra l’idée que la louve masse les mains de son futur époux. Mais vas-y, tant que tu y es, suggère lui que je lui fasse une petite danse hein !
La pauvre louve était vraiment mise à rude épreuve dans ce petit théâtre, mais vraiment. Bon, comme d’habitude, petit sourire gêné, petit rire embarrassé et aller, on retourne jouer un peu avec les cheveux, jouant la petite épouse timide embarrassée de parler de cela. Et cela fonctionna parfaitement auprès de Doris, qui souriait attendrie en regardant les deux époux. Mais, la jolie brunette avait remarqué, encore, quelque chose qui l’avait intriguée un court instant chez son cher binôme quand il s’était retourné pour la regarder très amusé par l’idée de l’apprentie vendeuse. Mais, durant un instant, très brève, elle avait pu voir son air amusé laisser place à un sourire… Triste ? Oui, elle en était sûre, c’était ça. Et alors que le beau brun retourna la tête aussitôt, devenant guilleret soudainement, la petite noirette se posait des questions. Pourquoi ? Qu’est-ce qui l’avait rendu comme ça ? Même si ce n'était pas le grand amour entre eux, ça lui faisait de la peine d’avoir vu ça, et, ça lancer son cerveau à se poser mille et une questions du pourquoi du comment. Quelle plaie d’être observateur, c’était parfois compliqué, comme là.
Mais ce petit instant de questionnement alla se mettre dans un coin de la caboche d’Onyx, retournant à l’instant présent et continuant d'observer la scène de théâtre se jouer, attendant patiemment que cela prenne fin. Et cela ne tarda pas, voyant Siegfried remerciait l’apprentie vendeuse pour son travail, venant à terminer d’un coup maître en lui donnant quelques pièces d’argent en jouant le client complice, ce qui fit mouche et séduisat totalement la jeune femme. Oui, il était doué, la belle louve le reconnaissait, il était vraiment doué dans l’art de la comédie, qu’on s’y croirait presque. Même elle, elle y aurait crû à ses petits mots doux qui lui avait fait un petit quelque chose, mais voilà, ça aurait marché seulement si elle ne savait pas que c’était du chiquet et si elle ne connaissait pas tant le personnage. Bien entendue, elle vint elle aussi remercier chaleureusement la vendeuse, venant s’incliner toute timide en la saluant, un sourire aux lèvres des plus émues et comblées.
« Merci, mille fois merci… Grâce à vous, nous pourrons enfin sceller notre amour… Vraiment, vous avez été extraordinaire et si adorable… Merci beaucoup mademoiselle.. »
Ho, l’apprentie vendeuse était aux anges avec ce petit couple si polie et adorable, oh oui ! Elle souriait émue, les larmes aux yeux presque tant elle était heureuse d’avoir pu les aider. Parfait, il n’y avait plus rien à ajouter, ils avaient même réussi à lui couper le sifflet, ha enfin ! Ça lui évitera de dire une énième bêtise avant qu’ils ne sortent. C’est donc dans un silence, saluer à plusieurs reprises en entendant des petits bruits de larmes retenues, qu’ils purent se diriger vers la sortie. Et afin de clore le clou du spectacle, Doris put assisté à toute la galanterie du gentil époux envers sa timide épouse, venant lui tenir la porte pour qu’elle sorte avant de lui, alors qu’elle le remercia d’une tendre sourire timide, avant de sortir suivie par lui.
Ça y est, les rideaux étaient tombés, et comme au théâtre, les acteurs retrouvaient leurs identités. Et donc, une fois dehors, Onyx reporta son regard vers Siegfried, le voyant tirer la tronche comme à son habitude, tout en venant annoncer la suite.
« En effet ! Prochaine étape, direction le quartier des alchimistes. »
Après cette affirmation de la part de la louve, ils reprirent leur marche, en silence. Quittant donc le quartier des joailliers, ils finirent par arriver au quartier des alchimistes. Là, ils avaient besoin de craies magiques, de poudres rituelles et de pigments alchimiques, afin d’avoir les bons ingrédients pour les types de traçages et cercles qu’ils allaient devoir faire.
Ils se procurèrent donc assez rapidement ce qu’ils cherchaient, la demoiselle aux grandes oreilles poilus allant et venant dans tous les rayons, réglés comme une horloge, sachant tout ce qui fallait prendre. Et là, ils prirent donc des craies de charbon noir pour absorber les flux destructeurs, de la poudre de sel noir pour renforcer les barrières protectrices des cercles et des pigments d’or rouge pour forcer le démon de la destruction à se soumettre. Pour le démon de la luxure, ils trouvèrent des crais de sel blanc purifié pour disiper l’aura envoutante du démon, de la poudre d’argent pour neutralisser les envoutements et des pigments de nacre blanche pour renforcer la puissance des incantations de purification. Puis, pour les encens, ils avaient déjà ce qui leur fallait, donc pas besoin de s’encombrer de plus.
Une fois les emplettes finies, ils se retrouvèrent de nouveau dehors. Mais cette fois, pas besoin de coup de théâtre ou d'entourloupe, hormis quelques sourires et quelques battements de cils de la part de la louve pour négocier le prix, vu tout ce qu’ils avaient pris. Surtout les poudre de métaux et de pierre, qui n’étaient pas donné il fallait avouer, donc une petite négociation s’imposait, surtout pour éviter de faire raler son charmant binôme. Donc, un peu de charme, sans promettre quoi que ce soit, juste en faisant quelques compliments par-ci et là, et le tour était joué ! Ils avaient eu une belle ristourne !
« Bon, maintenant qu’on a les ingrédients… On fait quoi ? Tu veux qu’on s’occupe des tatouages ? »
Demanda Onyx en reportant son regard vers Siegfried, le sac de courses dans ses bras presque enlacer, sa tête légèrement penchée qui faisait passer quelques unes de ses mèches de cheveux devant ses yeux, un sourcil haussé et un regard attentif, tout en attendant sagement une réponse ou un signe de sa part à sa question sur la suite des événements.
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Il hocha simplement la tête sous son annonce d’aller chez les alchimiste, prenant alors tout de suite le pas, ne voulant pas s'attarder à tout cela, ne voulant pas perdre de temps, car, ils en perdraient forcément lorsqu'ils devraient se mettre en planque pour attendre qu'un rite soit initié.
Cette partie la fut longue, très longue à son goût, pouvant voir sa partenaire faire les courses qu'ils avaient besoin sans que lui n'ait le temps de dire quoi que ce soit, dans un sens, tant mieux. Au moins, elle connaissait quoi prendre, par contre, leur bourses allaient vraiment être vidé par tout cela, même si, il ne se l'avouerait qu'à lui même, les talents d'Onyx ou surtout sa beauté, aidèrent bien à réduire les prix.
La matinée était donc bien entamé, midi pointant le bout de son nez quand il eurent enfin fini d'acheter tout ce dont ils avaient besoin. Là, la demoiselle se mit à lui demander si il était temps de s'occuper de leur tatouages, ce à quoi il hocha la tête positivement.
" Autant s'en occuper maintenant oui."
Lui jetant un regard rapide à ce moment là, finissant par ajouter
" J'ai tout le matériel dans ma chambre d'auberge."
Puis, il ne lui laissa pas vraiment le choix de protester d'y aller ou non, se mettant en route. Il leur fallut une bonne heure de marche pour arriver dans un quartier populaire et, entrer dans l'auberge où il séjournait. L'aubergiste, lui, était aussi aimable que Siegfried, ne jetant qu'un simple coup d’œil amplis de jugement dans leur direction sans dire un mot. Une fois arrivé à sa chambre, Siegfried ouvrit la porte, mais jeta d'abord un regard au sol avant d'entrer. Il avait laissé une ligne de farine sur le sol ainsi que du sel, mais, aucune d'elle n'avait été abîmé et aucune trace de pas blanche n'avait apparu sur le parquet. Alors, évitant de marcher dessus, il entra donc, venant se débarrasser de son sac, ainsi que de son manteau sur son porte manteau avant d'aller fouiller dans le reste de ses affaires.
Sans dire grand chose pour le moment, il dit en venant s'installer au vieux bureau se trouvant dans la chambre, déposant plusieurs ingrédient, un pilon et un mortier ainsi qu'un livre et des flacons.
" Fait comme chez toi le temps que je prépare tout ça."
C'était plus pour ne pas à l'avoir au dessus de son épaule à regarder ce qu'il faisait plutôt que par politesse, mais, quand meme un peu aussi. Là, il suivait les instructions de son manuelle préférant être sur de soin travail plutôt que de travailler de mémoire, broyant essence et plante, mélangeant pigment et liquide afin de créer une " peinture " pour leur tatouage. Il était silencieux, concentré, méthodique, précis, son regard fixé sur son travail, oubliant tout ce qu'il pouvait y avoir autour. Puis, au bout d'une dizaine de minutes, la solution était presque terminé, la faisant doucement chauffer au dessus d'une bougie avant de dire à Onyx
" Bon, il va falloir faire trois tatouage sur nous, tu préfère commencer par lequel ? la destruction ou la luxure."
Se tournant alors pour la regarder, attendant de savoir ce qu'elle choisirait.
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En entendant Siegfried lui confirmer qu’ils allaient s’occuper des tatouages maintenant, Onyx hocha simplement la tête, s’attendant à ce qu’il ne lui accorde pas un regard comme d’habitude, et alors qu’elle s’apprêta à redresser sa tête et détourner son regard de lui, elle se retrouva à le croiser brièvement tout de même. Ça l’avait un peu surprise même, mais, elle n’en laissa rien paraître, à part quelques clignements de yeux rapides en le regardant. Et alors qu’il lui rappela qu’il avait tout le nécessaire dans sa chambre pour cela, au lieu de lui répondre « Je le sais grand nigaud, tu me l’as déjà dit ce matin. », la belle louve se contenta d’hocher doucement la tête de nouveau.
Mais, elle n’eut point le temps de dire quoique ce soit de toute manière, car, aussitôt monsieur exprimé, aussitôt il filocha sans rien dire. Nan mais ho ! Pas la peine de courir hein ! En plus, c’est pas du jeu, avec ses grandes jambes là le géant, il allait plus vite qu’elle ! Raaaaaah, elle aurait dû le traiter de grand nigaud, ça lui apprendra à être gentille et de ne pas rappeler à son binôme qu’il perdait la tête ! Et donc, c’est d’un pas entre le sautillement et le début de course qu’elle se mit à le rattraper, avant de reprendre un pas plus lent en arrivant non loin de lui, reprenant la marche tout en le suivant donc sagement sans dire un mot pendant une bonne heure.
Même une fois arrivée dans le quartier populaire, la belle louve garda le silence, se contentant d’observer discrètement tout ce qui trouvait-là, reconnaissant même certains lieux qu’elle avait visité y a quelques années ou d’autres où elle avait même bossé. Bon, ça semblait animé et toujours aussi sympathique par ici. Mais assez tergiversé à coup d’observation ! Continuant donc de suivre sagement ce grand dadet qui lui sert de binôme. Et cela l’amena donc à pénétrer dans une auberge, venant saluer d’un petit mouvement de tête l’aubergiste qui sembla tout aussi aimable que le grand brun, mais son regard en disait long sur ce qui pensait. Heu… Non, non, non, je vous arrête tout de suite ! Je suis pas une catin, et puis même, y a pas moyen qui se passe quoique ce soit, arrêter de regarder comme ça en pensant le contraire tout en jugeant hein !
Nan mais sérieux, les gens vont dans les auberges pour ça maintenant ? Hooooo, laissons tomber et ne nous occuper pas de ça, on a d’autres chats à fouetter se disait-elle. Donc, tout en détournant le regard de cet aubergiste trèèèèèès sympathique tout comme son regard, la brunette suivit sagement son binôme, s’arrêtant à bonne distance quand il s’arrêta, reprenant la marche en le voyant reprendre. Quand elle pénétra dans sa chambre, elle fit bien attention aux marquages sur le sol, se disant que ça devait être une sorte de système de sécurité, afin de vérifier que personne ne soit entrer, ou alors, c’était un nouveau genre de traçage des cercles de protection, mais ça, elle avait un gros doute là-dessus. Et alors que son charmant partenaire fit sa vie en silence, il prit quand même la peine d’ouvrir la bouche et lui dit de faire comme chez elle.
« D’accord… »
Répondit-elle simplement, en marchant doucement, en faisant attention à ne pas faire de bruits, le voyant déjà concentrer à son bureau et s’affairer aux préparations. Elle retira sans faire de bruit sa capeline et l’accrocha a l’un des crochets de son porte-manteau, posant ensuite silencieusement son sac près de celui-ci ainsi que le sac de courses, se faisant le plus discrète possible. Elle se contenta de se poser sur une chaise non loin de là, toujours dans un silence presque religieux, regardant discrètement ce qui l’entourait, plus par curiosité que véritable analyse ou recherches de quoique ce soit. Puis, elle reporta son regard vers lui, regardant au loin ce qu’il faisait. Il était vraiment concentré, minutieux et travaillait avec sérieux, c’était impressionnant à voir mais étrangement relaxant. Puis,ça le changeait de son côté bourru et aimable comme une porte de prison aussi. Ça le rendait même très captivant et charmant.
Et pour une fois, elle ne pesta pas après elle, non. La jolie noirette continuait de l’observer au loin, en se disant que c’était vrai qu’il était agréable à regarder quand il était ainsi. Mais, ça, elle ne lui dirait jamais de la vie, ho, fallait pas pousser les gars ! Et alors qu’elle le regardait depuis sa chaise, le dos bien droit et ses mains sur ses genoux, elle remua doucement ses oreilles en l’entendant prendre la parole après un moment. C’est donc toute attentive qu’elle écouta sa question, tout en le regardant son regard fixé dans son mortier et son bouquin, avant de le voir venir sur elle. Là encore, elle n'était pas préparé, ses oreilles venant à bouger doucement de gêne sur sa tête en le regardant, avant de tousser doucement en prenant la parole pour chasser sa gêne.
« Ahem ! Je… Je dirais celui de la destruction pour commencer, non ? Il me semble que c’est un des plus longs à faire et assez complexe en plus, donc, autant commencer par lui ? »
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Il pouvait voir qu'elle faisait une drôle de tête alors qu'il s'était retourner pour lui annoncer avoir presque fini, fronçant légerement le regard. Qu'est ce qu'elle faisait derrière son dos pendant qu'il travaillait ? Est ce qu'elle se foutait de lui ? C'était une bonne question, cela ne lui plaisait pas, mais, il n'avait pas que cela a faire que de se prendre la tête dessus tout de suite, il avait plus important actuellement.
L'écoutant donc lui répondre, il tapotait de sa main sur sa jambe, dans un rythme très régulier, puis, sous son annonce de préférer commencer par la destruction, il soupira en fermant un instant les yeux. C'était complexe oui, et cela allait lui prendre la tête et sûrement à elle aussi, enfin, sauf si elle était bien la je sais tout habituel bien-sur se disait-il. Il tourna donc les pages du grimoire qu'il avait sortie pour trouver le sigil approprié, puis lui disant tout en continuant de tapoter sa jambe.
" Très bien, je te laisse retirer ta chemise alors "
Sans hésitation, sans réflexion, il avait dit cela le plus naturellement possible, venant à s’arrêter dans son tapotement pour venir retirer le flacon de sur la bougie, venant alors la déverser dans un bol. Il attendit quelques secondes, gardant un œil sur la mixture, voulant s'assurer qu'elle ait bien prit, mais aussi qu'elle refroidisse un peu pour ne pas se brûler avec. Ensuite, il se pencha sur le coté pour fouiller dans ses affaires afin de sortir un long pinceau au poil nombreux, propre et épais, la point se retrouvant pourtant fine. Il se mit alors à poser son pinceau dans le bol, le laissant s'imbiber avant de se tourner en prenant son grimoire dans l'autre main, espérant qu'elle soit prête.
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Pourquoi il fronçait des sourcils comme ça ? Quoi ? Ça lui allait pas de commencer par le tatouage de la destruction ? Pourquoi demander alors ? C’était logique aussi, hein, banane va ! Autant commencer par le plus compliqué, comme ça, le reste ça va tout seul non ? Haaaaa, laissons tomber, ça servait à rien de dire quoique ce soit, et même de penser à ce stade-là, ouais ouais ouais. Bon, concentration, regardage de zieutage de monsieur pas content, qui tapotait de la main sur sa jambe, soupirant ensuite en fermant les yeux. Puis, le charmant brun retourna à son grimoire et ses mixtures, tout en invitant la brunette à retirer sa chemise.
Haaaaa… Oui, ça, c’était un détail qu’elle avait juste un peu oublié, mais juste un peu. Y allait falloir se déshabiller un petit peu, bon… Bah, quand faut y aller, faut y aller hein. Même s’il ne la regardait pas, elle hocha de la tête, par habitude sûrement, avant de lui répondre le plus simplement du monde.
« D’accord. »
Onyx n’était même pas sûre qu’il l’avait entendu, tant il avait l’air concentré. Puis, bon, ça changerait quoi de toute façon ? Riiiiiiiien ! Donc, la belle louve jeta un regard vers son buste, clignant des yeux un moment, avant de soupirer intérieurement, et de poser ensuite ses mains sur les boutons de sa chemise, commençant donc à la déboutonner. Heureusement qu’elle portait des mitaines aujourd'hui, et pas ses gants longs qui recouvraient ses bras. Sinon, ça lui aurait pris un peu plus de temps à enlever tout ça, et ça aurait sûrement fait râler son charmant collègue de devoir attendre.
Donc, tout en pensant à cela, elle continua de déboutonner son haut, tirant ensuite sur chaque pan de sa chemise, puis elle laissa glisser cette dernière de ses épaules avant de la rattraper, venant la plier doucement pour ensuite la poser sur ses jambes. Voilà, c’était fait, elle avait retiré sa chemise, dévoilant son torse presque nue et sa poitrine qui étaient recouvert de bandelettes, venant un peu comprimé et serrer cette dernière. Est-ce qu’elle devait lui dire que c’était fait ? Ou c’était pas la peine, il allait s’en rendre compte en retournant sa tête par ici, non ? Heu, ouais, elle savait pas trop sur ce coup-là. Puis, elle était un peu gênée de devoir se montrer ainsi. Un peu prise au dépourvue, ses oreilles remuant doucement de gêne sur sa petite tête en se pinçant rapidement la lèvre, avant de la lâcher et se redresser, essayant de se reprendre en restant bien droite, attendant donc patiemment que Siegfried reporte son regard par ici quand tout sera prêt, c’était plus simple autant pour elle que pour lui.
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Les tatouages temporaire partait d'un principe créé par l'exorciste Holitzer il y a des dizaines d'années de cela. A force de lutter contre les forces du mal, il avait put en déduire quelques point, dont, un lien entre leur possession et les chakra, que le type de démon venait plus ou moins influencer. Il était donc important de placer le tatouage adéquate au bon endroit sur le corps d'une personne et, en l'occurrence, là, il devrait en placer trois. Par chance, l'un des trois était complémentaire au deux, donc, il n'aurait pas à le faire deux fois.
Se tournant donc vers elle, il fit bouger sa chaise dans un grincement pour se rapprocher d'elle, son grimoire posé sur ses jambes, le bol et le pinceau dans ses mains. Là, il était bien en face d'elle, leur genoux se touchant presque. Il se mit à jouer de son pinceau dans la " peinture" puis, en sorti se dernier, venant retirer le trop plein en frottant le bord du bol avec, puis, releva son regard vers elle. Oui, elle était très séduisante, et ça elle devait le savoir et, là, aussi dévêtu, il se mordait l’intérieur de la joue discrètement. Pourquoi ? Et bien parce qu'elle avait beau être chiante, énervante et je sais tout, il la trouvait tout de meme très attirante et, les bandelettes venant soutenir sa poitrine la mettait très en valeur. Il se mit donc une claque mental pour se ressaisir, puis, commença à poser le pinceau juste au dessus de sa poitrine.
La " peinture " était encore très chaude, mais, elle n'était pas brûlante pour autant, juste à la limite de cette sensation. Là, de nouveau, son regard était des plus concentré, fixant, visualisant ce qu'il devait tracer, dessiner et écrire sur son buste, juste au niveau du chakra du cœur, car oui, la destruction aimait tirer son influence à partir de ce chakra. Il était méthodique et, doux dans ses mouvements, prenant le temps de bien faire, la pointe en poil de vison caressant la peau de la louve délicatement tout en apposant la peinture chaude sur elle, tandis qu'il récitait à voix basse des psaumes qui devait agir sur ce qu'il traçait, qui devait charger en énergie et bénir le sigil en question. Il y prit tout son temps, venant plonger plusieurs fois de nouveau son pinceau dans son bol pour continuer, puis, quand il eut fini avec le premier, il remontât son regard vers le sien
" Il va falloir que tu te lève pour que je fasse le deuxième."
Oui, la destruction aimait jouer avec le chakra du cœur, mais, il y avait aussi besoin de poser un sigil pour le chakra sacré afin de garder le divin près d'elle dans cet instant qui serait des plus infernal pour elle si elle venait à être possédé.
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Onyx le regarda se tourner enfin vers elle, le voyant s’approcher avec sa chaise dans un grincement qui fit remuer doucement ses oreilles, mais qui ne la pertuba pas plus que ça. Elle était bien droite, ses mains sur ses genoux, le buste légèrement en avant pour la partie à tatouer, le tout en restant des plus silencieuses pour ne pas l’énerver ou l’agacer. La brunette le regarda un instant, croisant son regard, avant qu’il ne se mette à travailler avec sérieux. Elle ne bougea pas d’un poil ou d’une oreille en sentant le pinceau se posait sur sa peau, la peinture chaude mais pas trop venant titiller sa peau, qui ne la fit pas tressaillir non plus tant elle se concentrait pour ne pas bouger en cet instant, mais, une légére de poule naissa sur sa peau au contact de la température du liquide qui glissait sur son buste.
Durant tout le processus, du moins, la première partie que Siegfried était en train de faire avec minutie, elle resta bien calme, ne prononçant pas un seul mot afin de ne pas le déconcentrer. Mais, ses yeux se posaient sur lui, le regardant travailler avec minutie, si concentré et sérieux. Et là, elle se fit la même réflexion que tout à l’heure, lorsqu’elle le zieuta quand il travailla à son bureau, se disant qu’il était vraiment séduisant et captivant ainsi. Et là encore, elle ne pesta pas après elle, non. Il valait mieux accepter ses pensées et éviter qu’elle ne s’agace, au risque de remuer et tout faire capoter, ce qui ferait grandement chanter le bellâtre qu’elle admirait.
D’ailleurs, il ne tarda pas à relever le regard vers elle, venant la surprendre cette fois, que ses oreilles se mirent à remuer doucement de gêne sur sa tête, venant même à rougir très très légèrement tant elle était surprise. Puis, quand elle entendit ses mots, elle cligna plusieurs fois des yeux lentement, le temps de faire descendre la gêne qui était venue habiter ses oreilles et ses joues, puis elle hocha doucement de la tête.
« D’accord. »
Répondit-elle tout simplement, venant à reculer doucement sa chaise, afin de ne pas bousculer ses genoux qui touchaient les siens. Puis, une fois cela fait, la belle louve se releva, son buste mais surtout sa poitrine se retrouvant au niveau de la tête de son binôme, son ventre ventres à nue dévoilait à ses yeux, dont le bas était souligné par sa jupe posait à peine sur le bas de ses hanches. Puis, elle attendit sagement de savoir si ça lui allait ou non comme ça, se disant que si ça n’allait pas, il lui dirait ou il la bougerait, afin de continuer la suite du tatouage.
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La encore il l'avait surpris sur le fait alors qu'il était venue à regarde de nouveau son visage. Encore une fois elle clignait des yeux comme quelque prit sur le fait et ses oreilles la trahissaient aussi cette fois, les voyant bel et bien bougé. Il n'y avait pas de bruit aux alentour, en tout cas pas que lui entende, alors, il ne pensait pas qu'elle ait d'excuse pour cela. Il avait bien envie de la confronter pour savoir si elle n'était pas en train de se foutre de sa gueule, mais non, il fallait continuer tant que la peinture était active, tant qu'elle n'avait pas séché.
Alors, il put ensuite la voir reculer en lui disant encore une fois un simple d'accord, se demandant bien ce qu'elle avait. Pas de pic, pas de remarque étrange face à lui, pas de remontrance à retirer sa chemise, il se demandait si elle n'avait pas quelque chose derrière la tête pour lui pourrir la vie plus tard.
Donc, elle se leva, venant à être, sa poitrine à hauteur de sa tête, son regard se retrouvant donc en plein dedans sans l'avoir voulu et oui, à ce moment là une pensée le traversa, se demandant à quoi elle ressemblait sans ses bandages, si elle était tout aussi belle que maintenant ou bien plus. Là, ce fut la pensée de trop, venant à se mordre l’intérieur de la joue bien plus fort tout en redescendant son regard sur son ventre, chassant cette pensée loin de là avant de pouvoir reprendre son travail. Mais son ventre, lui aussi était plaisant à voir, lisse, presque blanc comme la neige, montrant un peu de musculature, dessiné parfaitement. A se rythme, il allait s'arracher un morceau de joue, venant à tourner une page de son grimoire pour en trouver le bon sigil qu'il avait annoté d'un marque page auparavant.
Puis, il recommença le rite, venant apposer de nouveau le pinceau, cette fois moins chaud sur sa peau, créant, traçant et dessinant un nouveau sigil sur son ventre. Ce n'était pas évident pour lui, car il devait le faire juste sur son nombril, mais, rien ne devait déformer ou interrompre le dessin, alors il devait composé avec ce creux, traçant autour, adaptant les proportion pour qu'il ne se retrouve pas dans les lignes. Toujours aussi concentré dès qu'il fut lancé dans son travail, encore une fois il marmonnait, chuchotait les psaume et les prières qui animerait cette marque et l'aiderait dans leur plan de secours. Il prit encore une fois tout son temps pour ne rien raté, car, la moindre coulure, la moindre rature et il devait tout recommencer, meme l'épaisseur des traits influait sur le flot des bénédiction qu'il était sensé apporté.
Une autre bonne dizaine de minutes passèrent encore quand il eut enfin finit. Là, il releva de nouveau son regard vers le sien tout en tapotant son pinceau sur le bol. L'encre commençait à se figer, il allait devoir la réchauffer un peu, alors, il se tourna de nouveau vers la table pour faire un peu chauffé la bougie tout en disant
" Les sigil pour la destruction sont fini, il ne reste plus que celui de la luxe. Il faut que tu baisse un peu ta jupe."
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Une fois relevée, Onyx se retrouva à surplombé Siegfried d’une tête, ayant donc vue sur son crâne et le haut de ses épaules. Et bien sûr, qu’est-ce qu’elle fit encore ? Baaaah, elle zieuta ce qu’elle avait sous les yeux, avant qu’il ne se mette à travailler comme quand il s’y mit d’ailleurs ! Quand Siegfried se mit à reprendre le tatouage et attaquer le second, elle se concentra au maximum pour ne pas bouger le ventre, priant pour que les poils du pinceau ne la chatouille pas. Heureusement, elle y arriva, faisant tout son possible pour minimiser sa respiration et éviter à son ventre de se mouvoir pour ne pas rater le tatouage. Quant aux chatouilles, afin de les oublier, elle chercha à figer sa concentration sur quelque chose, ou plutôt quelqu’un : son séduisant et captivant collègue en train de bosser, et oui !
Là, elle admira le haut de son crâne plus attentivement pour commencer, venant zieuter la longueur de ses cheveux et leurs chutes près de sa barbe, qu’elle ne voyait pas très bien en contre-plongée. La belle louve se disait qu’ils avaient une couleur de cheveux semblable, qu’ils étaient très beaux et qu’en plus, ils semblaient doux. Elle se demandait quel effet ça ferait de les toucher, mais, elle chassa rapidement cette pensée de sa caboche et vint se concentrer vite sur autre chose ! Aller, les épaules ! Elles étaient larges, imposantes et musclées, comme son torse qu’elle avait sentit tout à l’heure contre elle dans la boutique de joaillerie. Là encore, une petite question en tête hein, qu’est-ce que ça faisait de les toucher, est-ce qu’elles étaient fermes sous les doigts ? Non non non, ne te demande pas ça, vite vite vite, passe à autre chose, concentre-toi sur autre chose ! Bon, retour sur lui dans l’ensemble, de haut, du moins, elle ne voyait pas grand-chose, mais elle se doutait qu’il était tout aussi concentré. D’ailleurs, elle l’entendait réciter les psaumes avec sérieux et sur le même ton bas, se faisant la réflexion que sa voix était agréable à l’oreille.
Heureusement, le temps que la brunette fasse son zieutage ainsi que ses réflexions dans sa petite caboche, le second tatouage arriva à sa fin. Ouf, quel soulagement ! Un peu plus, et, elle ne savait plus où donner du regard pour rester concentrée. Mais, son regard tient, se retrouva encore à croiser celui de Siegfried. Et comme à chaque fois, elle cligna plusieurs fois des yeux en remuant doucement ses oreilles, essayant de paraître neutre, même si ses oreilles la trahissaient sans aucune compensation pour elle. Mais voilà, apparemment ça n’attira pas plus l’attention de son binôme de croiser son regard, ce qui la soulagea presque en le voyant se retourner vers son bureau pour travailler la peinture.
Puis là, ses oreilles se dressèrent sur sa tête à la nouvelle demande du beau brun, la faisant cligner des yeux plusieurs fois avant d’avoir le cœur qui se mit à battre doucement. Baisser un peu sa jupe ? Heu… Oui, c’est faisable, après tout, il y a pas le choix. Mais… C’était un peu gênant quand même. Donc, là, elle ne se contenta pas que d’une simple réponse, venant à demander en essayant de ne pas paraître trop gênée dans sa voix.
« D’accord, mais… Je… Tu… Il faut la baisser jusqu'où ? Heu… Je veux dire, ce ne serait pas plus simple peut-être de… La retirer complètement, plutôt que de la baisser, selon de l’endroit que tu as besoin d’atteindre ? »
Bon, d’accord. La jolie brunette était déjà gêner à l’idée de baisser un peu sa jupe, certes, mais, en y réfléchissant, elle se demanda vraiment jusqu’où il fallait la baisser. Car, si par malheur, la jupe n’était pas assez baissée, il faudrait la baisser davantage, et le temps de le faire, bah… La peinture pourrait sécher trop vite ou pire, dégouliner sur les vêtements et abîmer les traits du tatouage qui ont été faits, obligeant ainsi à tout recommencer ! Donc, après mûres réflexions, la belle louve se fit la réflexion que c’était peut-être plus intelligent et sage de retirer sa jupe, afin de ne pas prendre le risque de rater le tatouage, et permettre aussi à son collègue de travailler dans de meilleures conditions. Même, si elle le reconnaissait, ça allait lui faire bizarre de se retrouver en petite culotte et en bas devant lui.
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Son interrogation était plutôt normal, mais cela voulait dire qu'elle n'avait jamais fait ce genre de rituel. Il ne pouvait pas vraiment s'en moquer, c'était assez rare à utiliser, la plupart des gens préférant remédier à des tatouage permanent à d'autre endroit que sur leur chakra, mais cela ne l’empêchait pas d'avoir un sourire ravis d'entendre qu'encore une fois elle ne savait pas quelque chose. Bien-sur ce sourire s’effaça bien vite pour reprendre, n'ayant pas de temps à perdre, surtout qu'il faudra après que ce soit lui qui soit aussi tatoué de la meme façon.
" Je dois apposer un sigil sur ton chakra racine, donc, au niveau de ton bas ventre, juste au dessus de ton entrejambe. "
Oui, il aurait put sortir des mots bien plus brut pour parler de son intimité, mais, il avait envie d’être " gentil" peut être par fatigue, peut être parce que ce n'était pas le moment de se prendre la tête. Il lui fallait l'apposer la, car comme elle devait le deviner, les organes reproductif de la demoiselle se trouvait pile dans cette zone, donc quel meilleure endroit pour le démon de la luxure pour la manipuler et l'influer, la posséder meme. Il haussa ensuite les épaules, venant lui dire
" Donc tu fais comme tu veux, tant que je peux te tatouer, a moins que tu préféré donner une chance supplémentaire au démon de jouer avec toi, mais dit le moi maintenant que l'on ne perde pas de temps."
Oui, bien-sur qu'elle avait le choix et cela le faisait chier si elle disait non, car il serait plus en danger, leur deux vie était maintenant lié contre leur grès, mais si elle choisissait de ne pas le faire, il devrait se démerder sans. Il attendit donc qu'elle fasse son choix, la regardant dans les yeux alors qu'il tapotait sur sa jambe de sa main à nouveau, comptant les secondes pour ne pas trop faire chauffer la mixture afin de ne pas en altérer les propriété et faire foirer tout le processus.
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Elle l’avait écouté attentivement, hochant donc la tête à ses explications concernant l’endroit qu’il avait besoin de tatouer. Donc, oui, il serait beaucoup plus simple de retirer sa jupe, ça ira plus vite puis ça éviterait de devoir la tenir surtout aussi, ça ne serait qu’une perte de temps et d'énergie musculaire. Mais, bien sûr, car il y avait toujours un mais avec lui, il était toujours aussi expéditif et rien à foutre. Et ça, ça commençait à lui taper sur le système nerveux, alors qu’elle avait pris sur elle et sa gêne de se retrouver à moitié nue sous son nez, pour se montrer la plus agréable et coopérative possible.
« Crétin… »
Voilà, ça c’était fait et dit, fallait que ça sorte. La belle louve plissa légèrement des yeux en le regardant, ses oreilles s’agitant doucement sur sa tête, agacées, autant par ses mots que son comportement, le regardant dans les yeux tout en l’écoutant tapoter sa jambe en attendant.
« On est deux dans cette affaire, donc non, je ne fais pas comme je veux, désolée. Peut-être que toi t’en as rien à faire, mais moi non. Donc, je vais retirer ma jupe, ça sera plus simple et moins risqué pour faire le tatouage. Puis comme tu dis, on perdra moins de temps, surtout à ce que je bataille à tenir une jupe pour pas qu’elle tombe au sol. »
Ni une ni deux, elle souffla du nez agacé et reporta son regard sur sa jupe, venant enlever les boutons sur le côté qui l’a maintenaient sur ses hanches. Une fois cela fait, elle relâcha sa jupe, la laissant glisser sur ses jambes jusqu’à tomber au sol, dévoilant ainsi ses petites gambettes toutes fines recouverts de bas, et son bassin habillé d’une culotte fine, laissant entrevoir sur les côtés la peau de ses fesses.
Quand sa jupe fut au sol, elle se pencha pour la ramasser, venant la plier avant de la poser sur la chaise où elle était assise. Puis elle se redressa, de nouveau bien debout et bien droite, venant croiser les bras, toujours agacés et ses oreilles penchées à 90 degrés, montrant qu’elle était toujours en colère après le crétin qui lui servait de binôme, détournant ensuite le regard en venant lui dire qu’elle était prête, à sa manière, et bien sûr agacée par lui.
« Voilà monsieur, c’est fait. »
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Oh oui il avait une certaine fierté à l'entendre craquer et lui lancer le plus gros juron que la demoiselle arrivait à sortir, car oui, il savait que quand elle en arrivait là, il avait réussi à lui taper sur les nerfs, ce qui l'amusa beaucoup. Bien-sur, ce n'était pas les seuls mots qu'il put entendre de sa part, gardant un sourire de sale gosse au visage tandis qu'il l'écoutait argumenter. Non, son but premier n'était pas de profiter d'elle en la déshabillant, car, de toute façon, il devra en faire de meme quand ce sera son tour d’être tatoué.
Continuant de compter, battant la mesure sur sa jambe, il hocha simplement la tête en disant
" Très bien alors."
Puis, retira l'écuelle qu'il tenait au dessus de la bougie pour la ramener de nouveau vers lui, la voyant alors, en tournant son regard vers elle, faire tomber sa jupe. Là, sa première pensée en la voyant ainsi fut. Qu'est ce qu'elle foutait chez les exorciste ? Un égo mal placé ? Quelque chose à se prouver ? Elle avait un corps de rêve, meme habillé, très bien sculpté, mais là, il en avait la preuve. Des jambes fine et entretenu, un bas ventre Mais sur cette pensée, il s'insulta lui meme mentalement, venant se mordre l’intérieur de la joue jusqu'au sang cette fois, ravis d'avoir son grimoire sur les jambes à cet instant pour cacher quoi que ce soit, puis, plongea de nouveau son pinceau dans le bol.
Mais, assis sur sa chaise, quand son regard se reporta sur son bas ventre ou, avec chance, sa culotte descendait suffisamment bas pour ne pas le gêner, il put voir un détail. La demoiselle se rasait, mais, cela devait faire un instant que cela n'avait pas été le cas et malheureusement, c'était trop long pour la sécurité du tatouage. Alors, il ne put s’empêcher de soupirer en regardant par terre. Oui, il ne pouvait techniquement pas lui en vouloir, tout cela n'était pas du tout prévu à la base dans leur journée, mais bon, cela rajoutait une étape de plus qui compliquerait la surveillance des ingrédient.
" Il faut que je te rase la partie concerné."
Puis, sans lui demander son avis, il commença rapidement à fouiller dans ses affaires, sortant son rasoir, son savon et commençant à rapidement préparer la mousse à rasé, pressé par le temps
" A moins que tu ne veuille le faire toi meme, mais fait le bien."
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L’attention de la louve fut de nouveau sollicitée par la voix de son binôme, l’entendant lui dire qu’il allait devoir la raser. Hein ? Quoi ? Elle arrêta de plisser des yeux, ses oreilles se redressant en oubliant sa colère, puis, elle cligna plusieurs fois des yeux, en plein traitement de l’information qui venait de la surprendre. Raser la partie concernée… Ha ! Oui… Ça, elle l’avait pas vu venir, elle ne s’y était pas attendue et ça avait fait envoler sa colère. En revanche, c’est sa gêne qui menaçait de se repointer à cause de tout cela.
C’est donc tout naturellement qu’elle reporta son regard vers Siegfried, ses oreilles ayant attirées davantage son attention en l’entendant s’agiter de nouveau. Là, elle le vit fouiller dans ses affaires, prendre le nécessaire pour se raser et s’affairer à tout préparer. Ces derniers mots étaient tout aussi doux que les autres, ho ça… Il était le roi de la douceur même ! Haha ! Bon, assez d’ironie et de pensées farfelues, fallait se concentrer là, c’était important.
« Je… Je pense que c’est le plus simple que c’est toi qui le fasse… Tu sais de la partie que t’as besoin précisément, c’est donc plus évident que c’est toi qui le fasse, puis… Ça sera plus rapide aussi, on perdra pas de temps… »
Voilà, gentille, sage, sois coopérative Onyx, relaaaaaaaaaax. Oublie tout pour le moment, ça n'en vaut pas la peine. Puis, assez de colère aussi, oublie ça cinq minute ma grande, c’est plus simple et rapide pour tout le monde, histoire que ça finisse au plus vite cette affaire. Oui, c’était plus simple, donc la noirette ravala sa colère, sa fierté peut-être mal placée pour le moment, accordant sa confiance dans cette partie délicate de la chose à son binôme, malgré la gêne que cela représentait pour elle, qui se manifestait dans ses oreilles qui étaient un vraie détecteur à humeur de la demoiselle.
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Elle avait décidé de lui laisser la main la dessus, le faisant à peine réagir, hochant des légèrement sa tête en préparant à toute hâte la mousse. Quand elle fut enfin prête, il se retourna de nouveau vers elle. Elle pouvait le remercier, il utilisait tout de meme ses propres affaires pour cela, son rasoir, son savon, sa brosse à mousse. Mais bref, se dit-il, venant la regarder à nouveau. Il tortilla ses lèvres un instant, puis, il prit les devant, venant approcher ses mains de sa culotte pour venir la descendre très légèrement afin d’être sur de son coup, puis, il vint passer la brosse couverte de mousse sur son bas ventre. Quand il y eut suffisamment à son goût, il reposa le bol de savon, puis, après avoir frotter sa lame sur sa manche pour la rendre chaude.
Mais la chaise, ce n'était pas pratique au vue de sa hauteur et de celle de son bas ventre, alors, il la recula un instant, venant poser le grimoire au sol avant de se mettre à genoux devant elle. Là, la lame de son rasoir en main, tenue avec dextérité, il vint la passer sur son bas ventre avec douceur et minutie. Oui ils étaient pressé par le temps, mais, là, il devait le prendre, car, toute coupure, toute blessure de sa part sur sa peau pouvait plus tard rendre le sigil inopérant, un simple saignement pouvant venir rompre les lignes et formes du tatouage. il se servait donc de ses deux main, une, placé au dessus de son bas ventre, en limite, venant s'assurer que sa peau était bien tendu, sans pour autant faire mal, se montrant étrangement doux dans ses gestes, tandis que l'autre faisait passer la lame sur sa peau avec un angle précis pour la coupe. Quelques passage plus tard et quelques nettoyage de lame et le travail était fait, la peau maintenant lisse, passant un chiffon humidifié à l'aide du pichet d'eau a proximité pour nettoyer le reste de mousse sur sa peau.
Maintenant il pouvait enfin se mettre au travail et, finir ce dernier sigil sur elle. récupérant bol et pinceau à ses coté, il posa la pointe du dit objet pour vérifier la température et la liquidité de la peinture qui, était encore bonne pour le moment. Alors, il posa de nouveau le pinceau sur la peau de la louve et, reprit ses incantation, travail sans sourciller sur cette zone des plus intime, faisant abstraction de ses pensées d'avant pour se bloquer sur son travail, son devoir, la protéger et par la meme occasion, se protéger.
Encore une fois, cela prit du temps, mais, il en fut achevé, le faisant prendre une profonde inspiration tandis qu'il reposait son pinceau dans le bol en se relevant, se tenant droit devant elle
" Attend que cela sèche bien avant de te rhabiller. "
Oui, elle n'était pas conne, mais un réflexe était un réflexe, alors, peut être qu'elle aurait put vite décider de se rhabiller et donc d'envoyer en l'air tout son travail,, bien que la partie se trouvant au dessus de sa poitrine devait être sèche à l'heure actuel. Mais voilà, il n'avait fait que la moitié du chemin, il leur restait les siens à faire. Alors, il ramassa le grimoire au sol, puis le bol, venant les poser sur la table en tournant les pages sur la première, la destruction, puis, il commença à se déboutonner sa chemise pour la poser sur le bord de sa chaise en lui disant en la regardant de nouveau, une fois torse nu
" A ton tour."
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Est-ce qu’elle appréhendait la chose ? Oui, énormément. Est-ce qu’elle avait peur ? Un petit peu, oui. Ho, elle avait pas spécialement peur qu’il la coupe, non. Elle lui faisait confiance, étrangement, sur ce coup-là. C’était plus des pensées liés à sa gêne qui lui faisait peur, se demandant si elle était pas trop poilue, si ça dépassait pas trop, tout ça. Bah quoi ? Ouais, quand on a pas prévu de se déshabiller devant la terre entière, on est un peu préoccupé par le fait que quelqu'un puisse apercevoir quelques poils se battre en duel hein ! Peut-être pas vous, mais elle si, et c’était pas la chose la plus simple à gérer dans sa petite caboche.
Donc, pendant qu’elle essaya de chasser ces pensées parasites de sa petite tête, qui ne faisait que carburait avec tout et rien décidément aujourd’hui, Onyx regarda discrètement, encore, son cher collègue. Il était vraiment concentré, très sérieux, qu’il s’en était même mis à genoux, ce qui l’avait fait doucement rougir. C’est idiot hein, mais ça, ça lui avait fait un quelque chose que son petit coeur en avait fait un bond dans sa poitrine, avant qu’elle ne lui demande d’arrêter de danser. Et là, c’est donc toute sage sans bouger, silencieuse au possible, qu’elle le regarda travailler, le sentant même travailler sur sa peau. Il était délicat, très doux même avec elle, c’était étrangement très agréable de sentir ses mains et le sentir travailler sur elle, autant là que durant les tatouages.
Et donc, après qu’Onyx est encore profiter de la situation malgré elle pour contempler Siegfred travaillait, elle dût se faire violence quand l’épisode du tatouage arriva, manquant de lui donner un léger coup de chaud en le sentant si proche de cette partie délicate de son corps. Mais, la question était pourquoi ? Oui, pourquoi elle se sentait aussi sensible et fragile ? C’était pas lui qui la rendait toute chose, heiiiiiiin ? Non, ça devait pas être ça. Négatif chef, non non non. Ça devait être à cause de la gêne tout ça, oui, c’est ça la gêne ! Puis rajouter à ça que ça fait un bon moment que personne ne l’a touché, que peut-être bientôt elle aura envie de se jeter sur quelqu’un avec un potentiel risque de chaleur…. Ouaiiiiiiiis, c’était sûrement ça, évidemment, ça expliquait tout !
Après s’être « rassurée » mentalement et chassait encore tout un tas de pensées, s’aidant en continuant à admirer et écouter Siegfried travaillait, la belle louve put enfin soupirer intérieurement que cela était fini ! Enfin, les tatouages finies pour sa fraise, c’était bon, plus à penser ou à manquer à avoir un coup de chaud. Parfait ! Et en entendant les mots de son binôme lui annoncer que c’était fini à sa manière, la sommant d’attendre que ça sèche, histoire de pas abimer tout ça, la noirette hocha doucement de la tête.
« D’accord, je ferais attention. Heu… Je… Me… Merci… »
Prenant sur elle pour le remercier de son aide, ce fut compliqué, mais elle y réussit, même si elle eut une petite voix sur la fin. N’ayant pas l’habitude de dire merci, car elle se débrouillait souvent toute seule, puis elle n’aimait pas se sentir redevable, c’était pas un mot qu’elle disait souvent et qui était facile à dire pour elle. Mais voilà, elle avait réussi, voilà, ça c’était fait.
Mais ce n’était pas fini encore, non non non ! Il y avait la suite, et la suite, c’était de s’occuper de monsieur. Ho, ça, ça ne l’a dérangeait pas, c’était quelque chose qu’elle acceptait, car c’était logique dans tout travail d’équipe d’après elle. Donc, quand elle l'entendit, elle reporta son regard vers lui, le regardant dans son ensemble, pouvant admirer son torse nu musclé, recouvert de cicatrices et de tatouages, mais aussi de quelques poils, ce qui lui fit hausser un sourcil. Et là, naturellement, elle se mit à marcher jusqu’à lui, se postant juste devant lui en posant naturellement sa main sur son torse au niveau de la partie où elle allait devoir le tatouer, en se basant sur l’endroit qu’il avait tatoué chez elle. La belle louve regarda cet endroit quelques instants, ses doigts posaient sur la peau et les poils du beau brun, remuant doucement des doigts sans s’en rendre compte, avant de relever son regard vers lui.
« De ce que je sais, les poils font pas bon ménage avec les tatouages… Donc, pour travailler, je vais devoir te raser également. À moins que tu n'aies pas confiance et que tu veux le faire ? »
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Il n'eut aucune réaction à ses remerciements. Oui, ce n'était pas tout les jours qu'on le remerciait, mais, en meme temps, il n'avait jamais sur comment réagir à cela, quoi dire, comment il devait se sentir, des codes de la vie qu'on ne lui avait pas inculqué. Il avait dut dire merci toute son enfance et adolescence par obligation, risquant punition et châtiment s'il dérogeait à la règle. Il ne la forçait à rien, elle faisait ce qu'elle voulait, elle n'avait pas à le remercier et elle ne lui devait rien.
Mais voila, maintenant c'était à son tour de s'occuper de le tatouer, tout était d'ailleurs bien prêt pour qu'elle puisse le faire, mais, oui, lui aussi n'avait pas le corps prêt à recevoir les tatouages. L'interrogation de la jeune femme le fit rire, mais, son torse se bomba au contact de ses doigts se posant sur son torse. Cette fichu apprentie, il avait fallu qu'elle ait raison, ses mains était vraiment douce et agréable se dit-il, son cœur battant contre celle-ci alors que sa respiration était lente, profonde et pausé.
Il haussa de nouveau les épaules sous sa question, venant lui répondre toujours avec franchise tandis que son regard était plongé dans les siens.
" On est dans le meme bain, si tu te loupe, on sera tout les deux dans la merde, et toute doué que tu soi, tu risque d'avoir du mal à te débrouiller s'il y a deux démon à tes trousses. Alors oui, je te fais confiance."
Où sinon, elle pouvait toujours le tuer là, maintenant et faire croire à sa mort lors de leur mission se débarrasser de lui immédiatement, lui n'aurait plus à se prendre la tête et elle non plus, alors, elle pouvait faire ce qui lui plaisait. Là, il se pencha sur le coté en gardant son regard dans le sien, attrapant le bol de savon, ainsi que la lame de rasoir, venant lui tendre les deux avant d'ajouter
" Et puis franchement, sans miroir ce n'est pas pratique de se raser le torse tout seul, c'est un coup à se faire un torticolis."
Dit-il pour plaisanter un peu aussi.
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La belle louve ne quitta pas son regard de celui de son binôme, pourtant, elle savait qu’il avait haussé des épaules, elle l’avait senti dans les légers mouvements et vibrations de son corps, venant lui faire ressentir de légères vibrations dans sa main posée sur son torse. Et la réponse qui suivit cet haussage d’épaule la fit hocher la tête, voulant dire au beau brun qu’elle était d’accord avec lui, qu’ils allaient être bien embêtés tous les deux si elle se ratait sur ce coup-là. Mais, le reste de ses mots la surprit. Hein ? Il lui avait fait un compliment, enfin, elle croit que c'en était un plus ou moins. Hein ? Suivi maintenant d’une mise en garde pour ses fesses ? Puis, terminant le tout par une affirmation, venant lui dire qu’il lui faisait confiance.
Elle n’en croyait pas ses yeux ni ses oreilles, sentant ces dernières s’agitaient sur sa tête d'étonnement. Il était sincère ? Cela semblait être le cas, elle ne décelait pas de timbre de voix différent de d'habitude et les battements de son cœur semblaient réguliers. Donc, tout cela était vrai ? Ça lui faisait étrangement du bien, vraiment, le sentant pas taquin ou grincheux pour deux sous, ce qui lui arracha un doux sourire. Un vrai et sincère sourire en le regardant, un de ceux qui étaient si rares chez elle, mais qui la rendait si agréable.
« C’est gentil de me faire confiance, je ferais bien attention, promis. Et… Me-merci pour… Toi aussi, t’es doué, très doué même… Je pense que tu t’en sortirais mieux que moi malgré deux démons à tes trousses… On connaît tous tes prouesses et ton talent, donc, c’est logique. »
Oui, elle le remercia pour la confiance qu’il lui accordait, n’ayant pas l’habitude de cela de sa part, puis, elle le remercia aussi d’avoir dit qu’elle était douée, enfin, quelque chose du genre quoi. Et ouiiiiiiii, elle venait de lui dire à son tour qu’il était doué, venant reconnaître qu’il était plus doué qu’elle et que sa réputation n’était plus à faire. Oui, elle savait se montrer gentille, elle aussi, quand elle le voulait. Puis, l’émotion aidait aussi, touchée par ses mots, elle avait envie de faire tomber le masque de la chippie emmerdeuse juste un instant, voulant se montrer aussi franche que lui sur l’instant.
Mais quand Siegfried se tourna pour récupérer le nécessaire à rasage, sans la quitter des yeux, elle n’arrivait pas à défaire son regard du sien. Et sa main sur son torse restait posée là, ses doigts doux jouant doucement et délicatement sur sa peau, le caressant lentement sans s’en rendre compte. Puis, quand il lui tendit le bol de savon et le rasoir, tout en plaisantant un peu, elle souffla doucement par le nez, amusée. Esquissant ensuite un petit sourire en riant doucement, venant à retirer doucement sa main du torse du beau brun, afin de se saisir délicatement à deux mains des outils qu’il lui tendait.
« Ho ça je veux bien te croire ! En plus, ça fait un mal de chien les torticolis, les massages et les étirements ne règlent pas toujours le soucis… Haaaa, si je peux t’éviter le torticolis, ça sera avec joie. »
Dit Onyx d’une voix douce en regardant son binôme, ne le taquinant pas ou ne lui cherchant pas de puces cette fois, étant juste détendue et attendrie par sa franchise et son humour, rendant cet instant plutôt agréable pour eux deux. Une fois le nécessaire à raser en main, la belle louve jeta son regard ensuite sur le torse de son collègue, analysant la partie qu’elle allait devoir raser. Puis, elle se demanda si elle était à bonne hauteur, se demandant si ça ne serait pas plus facile de le faire s’asseoir et elle de se mettre à genoux face à lui pour ça.
« Dis moi… Tu préfères être debout ou assis pour que je te rase ? »
Et une fois la réponse de Siegfried donnée, Onyx fit comme il préféra, venant s'installer et se mettre en place comme il fallait. Puis, tout comme lui, elle commença à faire mousser le savon en jouant avec la brosse, veillant à avoir une bonne mousse pas trop aérée ni crémeuse. Et une fois la consistance voulue obtenue, elle se saisit de la brosse recouverte de mousse, venant jeter un coup d'œil rapide au beau brun, avant de se mettre à le badigeonner.
« N’hésite pas à me dire si tu trouves que j’en mets pas assez, ou que j’appuie trop fort, ou tire tes poils en te faisant mal, enfin… Tout ça quoi, histoire que ça soit agréable pour toi de subir ça. »
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Il ne put s’empêcher de froncer le regard après cela, se demandant bien ce qui lui arrivait, ce qu'elle avait. C'était gentil de lui faire confiance ? Il n'avait pas vraiment le choix et l'idée de trouver un plan de secours à leur plan de secours le fatiguait trop aussi, donc ...
Et attendait se disait-il, elle le complimentait ensuite ? Quelque chose n'allait pas. Est ce qu'il s'était loupé dans les incantations et le choix des tatouages ? Qu'est ce qui lui arrivait ? Il en venait à se demander si elle ne se foutait pas de sa gueule, car elle savait très bien que si elle lui disait cela pour de vrai, il en jouerait, ce n'était pas elle ça, et cela le décontenançait. D'ailleurs, il eut un léger frisson le long de sa nuque pendant un instant avant de se rendre compte qu’elle s'amusait à caresser doucement son torse
Mais il n'eut le temps de lui demander ce qu'elle lui cachait pour se mettre à parler ainsi, il n'arrivait pas à savoir si elle était sincère ou si elle préparait quelque chose dont il se souviendrait, non, la situation était trop étrange et anormal à son goût.
Elle était ensuite prévenante quand il plaisanta sur le torticolis. Est ce qu'elle avait de la fièvre ? Et ce sourire là ? Il lui paraissait vrai, trop vrai, se demandant si elle n'avait pas encore un tour dans son sac pour camoufler ses émotions. Puis, elle lui demanda en toute logique, s'il préférait rester debout ou s'asseoir pour être rasé, chose où il répondit d'abord par un haussement d'épaule
" Je m'en fiche, choisi ce qui t'arrange pour être le plus stable pour tatouer."
C'était vrai, qu'il soit assis ou debout ne lui changeait rien, c'était à elle de décider, c'était elle qui devrait être totalement concentré dans sa tache et ne pas avoir de dérangement ou de difficulté supplémentaire qui pourrait tout altérer. Donc, il attendit son choix, tandis qu'il pouvait la voir commencer à le badigeonner de mousse, se disant que, heureusement que personne ne se trouve là, sinon ils auraient sûrement à se confesser pour des motifs stupide.
" Non c'est bon, l'agréable n'est pas important, tant que tu ne me coupe pas."
Oui, c'était brut de décourage, s'il avait eut plus de tact, il aurait sûrement dit quelque chose du genre " ne t'en fais pas, c'est parfait et je suis sure que tu fera bien les choses, fait juste attention à ne pas me couper." C'était plus ou moins la traduction de sa phrase d'ailleurs, en évitant le trop plein de compliment pour ne pas avoir à la voir prendre la grosse tête et n'en faire, d'ailleurs, qu'à sa tête à la suite de tout cela.
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À sa réponse, Onyx hocha simplement de la tête, se disant que c’était logique. Et alors qu’elle réfléchissait à quelle position serait le plus adéquate, surtout pour le tatouage qui allait prendre une bonne dizaine de minutes, elle commença donc à la badigeonner de crème moussante. Tout en réfléchissant aux pour et contre de chaque position, elle se permit de lui dire, histoire de lui être agréable, puis aussi parce-qu’elle était soucieuse de bien faire, qu’il n’hésite pas à lui dire si elle faisait quelque chose de travers en gros, histoire que ce moment soit agréable.
Et la réponse de Siegfried, toujours aussi brut de décoffrage, vint la faire souffler du nez, amusée par la fin de la phrase.
« Je serais aussi délicate que sur ma peau, donc, non, je ne te couperais pas. »
Une petite voix un peu amusée en disant cela, relevant rapidement un regard vers lui en haussant un sourcil, avant de reporter son regard face à elle, admirant son torse tout en le badigeonnant de mixture pour le rasage. Pour l’instant, ses pensées n’avaient pas encore fait des siennes, se perdant à l’admirer ou se dire des choses sur lui, non. Pour le moment, la belle louve était concentrée. Pas que l’art de passer de la crème moussante sur la peau et les poils demande tant de concentration, non, mais ce qui happait toute son attention était la position la plus stable et pratique pour faire le travail.
« Je sens que tu vas peut-être me faire entendre ta belle voix chantante, mais… Je pense qu’il serait plus pertinent de te raser en restant debout. Puis, pour le tatouage, ça serait mieux assis. Plus simple pour la stabilité des mouvements à faire, ça évitera tout couacs possible à cause d’une jambe qui flanche et hop, tout le monde se retrouve par terre, bon pour tout recommencer. »
Oui, des explications un peu longues, qu’elle même n’était pas sûre qu’il avait écouté jusqu’au bout d’ailleurs. Mais, ça lui paraissait nécessaire de devoir lui expliquer la raison de ses deux choix différents, justifier ses choix comme toute gentille parfaite élève bien sage qu’elle était en somme. Et d’un regard de nouveau levé vers vers lui, passant un dernier coup de brosse sur sa peau avant de passer à la suite, elle lui dit d’une petite voix tout simplement.
« C’est bon pour toi ? »
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Lorsqu'elle confirma qu'elle ferait comme lui avait prit soin de faire attention avec elle, il décida de simplement hocher la tête, ne voyant pas l'utilité d'en dire plus, la laissant commencer le travail. Il attendit donc sans bouger d'un poil, la laissant couvrir la zone de son torse dont ils avaient besoin pour le tatouage, ne disant rien, bien qu'il trouvait l'instant quand meme étrange, se marrant intérieurement d'imaginer un idiot qui débarquerait sans prévenir à ce moment là.
Mais bref, elle reprit la parole, alors il baissa de nouveau son regard vers lui en l'écoutant, parlant un peu trop à son goût pour dire ce qui aurait put se résumer à " D'abord debout pour le rasage puis assis quand je devrais me concentrer " mais il commençait à avoir l'habitude avec elle, donc bon, il n'en disait pas grand chose. Puis, après cela, elle eut enfin fini de le badigeonner, venant à lui demander d'une petite voix qui l'intrigua si c'était bon pour lui.
Il commença à ouvrir la bouche, quand, il lui revint un point. Trois tatouage.
" Non, on va éviter une perte de temps."
Alors, il se mit à déboutonner son pantalon, sans réflexion, comme si il était seul, venant ensuite le faire tomber pour s'en débarrasser sur le plancher sans ménagement, avant de baisser légerement son caleçon sur son corps pour laisser son bas ventre bien dégagé, le tissus se stoppant à la limite de dévoiler ses parties privé.
" Autant tout rasé d'un coup que de s'y reprendre et perdre du temps."
La logique, son ventre et son bas ventre n'était pas préparé du tout non plus pour les tatouage, le faire en trois temps lui paraissait stupide. Il n’était pas gêné ainsi, a vrai dire, il n’avait pas vraiment réfléchis à la situation à ce moment là, pour le moment en tout cas.
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Onyx regarda Siegfried d’en-dessous, attendant donc de savoir si tout était bon pour lui. Mais la réponse qu’il lui donna l’étonna, la faisant hausser d’abord un sourcil à son « Non », avant de cligner plusieurs fois des yeux à la suite de sa phrase. Éviter de perdre du temps ? C’est-à-dire, se demandait-elle en le regardant, s’apprêtant à lui demander, mais, elle n’en eut pas vraiment le temps. Ni une ni deux, elle le vit déboutonner son pantalon, la faisant cligner des yeux en regardant cela, avant de la faire rougir très légèrement à ce qui se passait sous ses yeux.
Nom d’une pipe en bois, il se passait quoi là ? La pauvre louve avait son cerveau qui venait de bugguer, ses yeux se retrouvant à scruter ce qui se passait, admirant le déshabillage de son binôme, le voyant se débarrasser de son pantalon puis ensuite baisser son caleçon. Étrangement, ce qui la fit débugger, c’était de voir le corps presque nu du beau brun. Il était bien bâti, oh ça, oui. Un torse musclé et ferme, avec pas mal de cicatrices certes, mais ça lui donnait un certain charme, puis tous ces tatouages… Ça le rendait très sexy. Puis, il fallait le reconnaître, comme tous les hommes en général, il avait de belles jambes, longues, musclées, pas trop fines ni épaisses… Tiens, comme ses mains elle se disait ! Et… Ses hanches aussi, bien faites, ses os saillants mais pas trop, ça donnait très envie de s’y agripper…
…. Attends… Quoi ? Quoi ? Quoi ? Elle venait de penser à quoi là ? Hoooooooooo ! Mais ça va pas dans ta tête ma grande ?!? Elle en ouvrit de grands yeux, autant étonné par le streaptease que son partenaire lui offrait, que par ses pensées qui partaient dans tous les sens. … Punaise, ça n’arrêtait pas aujourd’hui… Et elle venait de se manger un coup de chaud soudain, bordel de ! Heureusement, elle réussit à le faire descendre assez rapidement, mais quand même ! Dieu merci, elle n'était pas en chaleur en ce moment-même, car sinon… Oh non… Non, elle ne veut pas imaginer ce qui aurait pu se passer. Oh non, elle ne veut pas s’imaginer lui sauter dessus et lui faire plus que des avances; le tout en gémissant plaintivement en lui faisant les yeux doux.
Et hop, nouveau rougissement aux joues, ses oreilles remuant doucement sur sa tête, alors que son cœur fit un salto arrière à ses nouvelles pensées. Holala, c’était sa journée décidément. Mais heureusement, la louve exorciste put entendre son binôme reprendre la parole, venant l’aider sans le savoir à se débarrasser de toutes les pensées qui l’assaillaient à l’instant. Elle releva doucement son regard vers lui, l’écoutant lui expliquer le pourquoi du comment de la perte de temps. Haaaaaaa, bah oui, c’était logique, évidemment ! Et comment ça se fait qu’elle n’y ait pas pensé plus tôt, hein ? Pourquoi elle s’est laissé déstabiliser par un peu beaucoup de peau, hein ? Halala, c’était vraiment une drôle de journée aujourd’hui, sûrement la fatigue et les émotions, oui, ça devait être ça, quoi d’autres sinon ?
« Mmmh… Oui, tu as raison. C’est plus logique, on va faire comme ça. »
Hochant doucement la tête après ses paroles, Onyx reporta son regard sur le torse de Siegfried, là où elle venait de finir de badigeonner la mixture. Elle fit descendre son regard, se disant qu’elle allait devoir se baisser pour lui appliquer de la mousse sur son ventre mais aussi son bas-ventre. À cette réflexion, elle haussa doucement un sourcil, ayant retrouvé sa petite mine concentrée au possible, faisant tourner la brosse dans la mousse crémeuse tout en fixant le bas de son corps. Après quelques secondes à imprégner la brosse dans le bol, la brunette s’en saisissat et vint appliquer la crème mousseuse sur le ventre du beau brun, passant doucement l’outils sur son ventre afin de ne pas le chatouiller et que ce ne soit pas trop désagréable, même s’il lui avait dit qu’il s’en fichait que cela soit agréable. Bien sûr, pendant qu’elle faisait ça elle zieuta son ventre, sous son air concentrée, se faisait la réflexion que ses abdos et ses obliques étaient bien dessinés, que ça lui donnait vraiment un beau corps qu’on aimerait bien touché.
Ahem ahem ! Concentre toi sur la crème à raser à étaler sur lui hein, arrête de tergiverser à autre chose ma grande ! Petit secouage de puces mental et hop, c’était repartis ni vu ni connu ! Donc, quand elle eut fini de s’occuper de son ventre, la louve retrempa la brosse dans le bol, le faisant tourner pour l’imprégner de nouveau comme il faut de la mousse. Et tout en faisant cela, elle regarda son bas-ventre, non sans rougir un petit peu malgré elle, ne s’en rendant même pas compte tant elle était concentrée en même temps. Puis, d’un coup, elle s’abaissa sans prévenir, venant se mettre à genoux devant lui, son visage quasiment face à son bas-ventre, un regard des plus sérieux en le fixant alors qu’elle se prépara à venir le badigeonner à cet endroit délicat.
« Ça sera plus simple de te passer de la crème en étant agenouillé. »
Et là, la noirette badigeonna le bas-ventre de son binôme, allant tout aussi doucement que sur son ventre, d’autant plus que là, elle était sur une partie de son corps assez sensible. Elle fit son possible pour rester concentrer, pour contrôler ses pensées qui n’arrêtaient pas de la faire dérailler en l’admirant, qui l’avaient amené à se poser des questions presque olé hein ! D’ailleurs, tiens, en pensant à cela, elle se demandait comment il était en-dessous de la ceinture ? Car, il avait l’air plutôt bien bâtie là aussi, enfin, de ce que son boxer laissait deviner en le moulant un peu.
… Non, c’était trop là ! Elle était pire qu’en chasse à penser à des choses pareilles ! En plus avec lui ! Alors oui, elle le trouvait séduisant sous ses airs bourrues, elle le trouvait extraordinaire car il était doué, elle le trouvait captivant quand il travaillait et était concentré, puis, elle trouvait qu’il avait de putain de beaux yeux bleus et un sourire à se damner quand il se donnait la peine de sourire ! Ha non, c’était vraiment de trop là, elle était possédé ou quoi ?
Attends tu vas vois ! Un, deux, trois, et clac ! Un bon mordage de joue pour se remettre les idées en place ! Alors oui, ses oreilles s’étaient légèrement agités sous la douleur que ça lui avait fait, mais, elle devait le reconnaître, cela avait été drôlement efficace pour la faire revenir sur terre. Enfin, du moins, pour le moment… Bon, tant qu’elle était en mode de pensées « normales » et concentrer à son travail, elle en profita pour adresser un mot à son collègue, alors qu’elle termina lentement de lui passer de la mousse à raser sur son bas-ventre, venant à se rapprocher dangereusement de ses parties privées, enfin, juste un peu avant.
« Quand j’aurais fini, je me redresserais pour m’occuper de ton torse, puis, refaire le même chemin pour poursuivre le rasage. Sauf si tu préfères pour gagner du temps, que je rasse en sens inverse : je commence par le bas et je remonte vers le haut. C’est toi qui me dit, mais réfléchis pas trop, sinon ça risque de sécher et je vais devoir te crémer de nouveau. »
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Oui, il l'avait bien vu bugger sur lui, ce qui l'amusa beaucoup lui tirant un sourire en coin, venant à se demandait si elle n'était pas en train de le mater allégrement. Mais sous ses paroles, la demoiselle revint à elle et acquiesça sur le fait que oui, c'était logique de tout rasé en meme temps plutôt que de faire l'un après l'autre entre chaque tatouage.
Il devait donc attendre que la louve ne finisse de préparer le reste de la mousse à raser, puis, il put enfin la sentir se mettre au travail. Oui, à ses yeux, la sensation de sentir quelqu'un passer une brosse sur votre votre pour y appliquer de la mousse était étrange, mais, pas dénué d'agréable. il était patient, très patient sur ce coups, car il voyait bien, ou en tout cas c'était son impression, qu'elle prenait son temps sur ce coups.
Il ne répondit rien quand elle trouva important de précisé qu'elle devait s'agenouiller pour passer le reste de la mousse sur son bas ventre. Oui, encore une fois c'était étrangement agréable et, le fait d'avoir une belle femme à genoux devant lui n'aidait pas. Merde ! Fut le mot qui lui venu en tête, mais cela bien après des pensées qui n'était encore une fois pas les bienvenue à ce moment là, car il se mit à sentir cette sensation dans son caleçon qu'il dut rapidement réprimé s'il ne voulait pas avoir de prise de tête avec elle. Penser à autre, chose, penser à autre chose, se concentrer sur quelque chose d'autre qu'une belle femme à moitié nu agenouillé devant lui en train de caresser son bas ventre. Solution numéro un, se remordre la joue et ajouter la solution numéro deux, repenser à ses études, au coups de fouet, se concentrer sur le mauvais, la douleur voulant éviter à tout prit que son caleçon ne se mette à bouger. Donc, quand elle finit par lui demander dans quel sens il souhaitait attaqué, il ne prit pas vraiment le temps de réfléchir, venant lui répondre sans détour
" Gagner du temps, sinon à ce rythme je vais devoir re préparer de la peinture."
Oui, c'était vrai, pendant ce temps il ne pouvait pas faire attention à la consistance de la peinture et, si elle mettait trop de temps, elle aurait catalysé en ne pouvant pas la chauffer à temps et donc il devrait tout recommencer un nouveau mélange, mais, cela lui faisait aussi une bonne excuse pour vite ne plus l'avoir à genoux devant lui et chasser ses pensées stupide et dangereuse.
-
« Très bien, on fait comme ça alors. »
Répondit-elle simplement en terminant de le crémer, reposant la brosse dans le bol avant de poser l’ensemble au sol. Une fois les mains libres, elle attrapa la lame entre ses doigts d’un geste rapide, sans se couper, ayant visiblement l’habitude de manipuler ce type d’objet, puis elle jeta un coup d’oeil à la lame en haussant un sourcil, avant de venir la frotter contre son bas pour la chauffer.
Après cela, Onyx reporta son regard sur le bas-ventre de son binôme, et tout comme lui, elle vint poser une de ses douces mains sur sa peau, juste en haut de son bas-ventre afin d’étirer la peau, puis de l’autre main armée de la lame, elle vint la passer sur la peau de son bas-ventre, le rassant doucement, délicatement mais avec un geste précis et net, sans aucunes coupures. Ho oui, elle était concentrée, ses oreilles bien droite sur sa tête qui ne bougeait plus et son regard bien fixé sur ce qu’elle faisait, les sourcils légèrement froncés tant elle prenait cela avec sérieux. Même ses pensées parasites pour le moment n’osaient pas la déranger tant elle était dans son travail.
Et après quelques nettoyages et coups de lame sur son bas-ventre, la belle louve avait fini cette zone. Sans rien dire, gardant la lame en main, elle vint se saisir du chiffon imbibé d’eau près d’elle, le posant ensuite sur la zone qu’elle venait de raser, enlevant les résidus potentiels de crème mousseuse, mais aussi pour apaiser un peu la peau après le feu du rasoir.
« Ça va pour l’instant ? Rien à redire ? Je peux attaquer la suite ? »
Demanda-t-elle sans le regarder, toujours à genoux devant son bas-ventre, alors que son regard concentré sur ce qu’elle faisait. En attendant sa réponse, elle nettoya la lame avec le chiffon mouillée puis l’essuya ensuite, avant de venir la faire chauffer de nouveau sur son bas pour attaquer la suite, qui lui demandera de devoir rester encore à genoux pour être à bonne hauteur et bien travailler le rasage de son ventre.
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Bordel fut le premier mot qui lui vint en tête quand elle commença à le raser, ses abdo venant à se raffermir sans son avis lorsqu'il senti la main d'Onyx venir se poser dessus, l'imitant pour obtenir plus de facilité dans son rasage. Bon, il allait devoir vraiment se concentrer sur ce coups là, penser à autre chose, penser à autre chose alors qu'il sentait cette pointe de sensation dans son caleçon. Il se mit alors à serrer un poing a s'en faire blanchir les phalange, encore et encore, jusqu'à en avoir mal pour empêcher tout autre pensée, se focalisant dessus tandis qu'elle le rasait.
Par chance, en la regardant, elle avait l'air beaucoup trop concentré pour avoir remarquer quoi que ce soit, pas d'oreille se mouvant, pas de sourire narquois, elle en était meme séduisante en étant si concentré se disait-il avant de se punir de nouveau à cette pensée stupide. Alors, quand elle eut enfin fini pour son bas ventre, il en souffla intérieurement sous cette épreuve, l'écoutant lui poser tout un tas de question qui lui paraissait inutile à ce moment là
" Rien a redire, tu peux continuer "
Dit-il le plus rapidement possible, sans réfléchir à sa réponse, voulant juste ne plus avoir sa tête si proche de son entrejambe le plus vite possible avant que son corps ne finisse par le trahir, se détestant vraiment à ce moment là d'ailleurs.
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À la réponse de Siegfried, Onyx hocha simplement la tête, terminant de chauffer la lame sur son bas, avant de reporter son regard sur son ventre. Et là, rebelotte, elle revint poser sa douce mimine sur lui, la posant cette fois sur l’un des côtés de ses hanches. En posant sa main d’ailleurs, elle se fit la réflexion que c’était vraiment agréable de l’avoir en main sa hanche, et que ça devait être quelque chose quand… Si elle n’était pas toute seule, elle se serait donner une gifle tant ça partait en cacahuète dans sa petite caboche. Mais, ne l’étant pas, elle se sermonna, s’insulta un instant puis se mordit de nouveau la joue, mais l’autre côté cette fois, histoire d’équilibrer.
Haaaaaaa, ça faisait mal mais… Quel bien fou aussi ! Fallait qu’elle reste concentrée sur sa tâche, pour éviter de le couper, le mot d’ordre c’était : reste concentrer ma grande. Donc, une fois la tête bien passée en mode travail, la brunette recommença, passant la lame lentement et délicatement sur la peau du beau brun, faisant des gestes précis avec assiduité, restant concentrée à sa tâche. Mais avec les muscles ventraux, elle faisait bien attention aux courbes et creux qui les dessinaient, logeant doucement tout en méticulosité les détails de son anatomie, afin que le rasage soit des plus précis et net, évitant toute coupure et mauvaise coupe du poil par ailleurs.
Après quelques minutes, tout comme tout à l’heure, elle revint nettoyer sa lame une fois le travail fini, avant de venir poser le linge humide de nouveau sur sa peau pour le soulager et nettoyer en même temps. Vérifiant tout de même que tout était impeccable, elle hocha la tête satisfaite en faisant un petit sourire, contente de voir que c’était tout lisse et qu’il n’y avait aucune coupure et aucuns poils.
« Reste plus que le torse ! »
S’exclama-t-elle d’une voix presque joyeuse, posant le chiffon humide sur sa jambe,pour se libérer une main. Et, de sa main libre, elle vint tapoter la chaise près d’eux, relevant son regard vers lui tout en restant toujours à genoux.
« Si tu veux bien poser tes jolies fesses ici, histoire de passer à la suite. »
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Bon, elle le faisait exprès en fait se disait-il, il en était convaincue maintenant, la sentant s’agripper à ses hanches, elle voulait le voir réagir à ses gestes. Oh oui il avait envie de réagir, de lui demander ce qu'elle foutait, mais, avant qu'il ne cherche à le faire, il plissa les yeux, un léger sourire en coin. Il avait compris son petit jeu, elle voulait le faire réagir pour ensuite avoir la main, lui faire croire qu'il s'imaginer des choses, le traiter de pervers et pouvoir le foutre dans la merde ou l'emmerder autant qu'elle le voudrait à ce moment là. Non, il ne lui ferait pas ce plaisir, ça, c'était à enterrer.
Alors, il se donna entièrement pour ne pas lui offrir cette satisfaction ce plaisir, se mordant alors constamment l’intérieur de la joue pour éviter toute faiblesse de son corps, pour que rien ne soit visible en dessous de son nombril, non, elle n'aurait pas le dernier mot sur cela. Malheureusement, en la regardant faire, ses pensées cherchaient tout de meme à divaguer, la regardant si sérieuse, si studieuse, un moment parasite venant lui faire se demander quel serait les sensations de ses lèvres sur son ventre, venant à se faire saigner l’intérieur de la bouche en réponse à cela.
Il faillit soupirer lorsqu'elle eut enfin fini de raser son ventre, l'entendant presque fier de cela, venant à la regarder à cet instant avant qu'elle ne l'invite à sa façon de s'asseoir sur la chaise pour finir son torse
" Bien-sur Onyxssss, tout ce que vous voudrez Princesse."
Dit-il sur un ton faussement obéissant avant de s'asseoir comme prévu, le torse bombé pour facilité le passage de la lame et bien droit aussi, attendant qu'elle en finisse avec le rasoir, tout en regardant droit devant lui.
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Après que la belle louve ait invité son binôme à s’asseoir, de façon légèrement cocasse certes, elle fit une petite moue en le regardant en l’entendant répondre. Yeux plissés, bouche en cul de poule, les oreilles penchées à 90 degrés de nouveau… Oui, il venait de l’agacer, et bien comme il faut en plus. Elle détestait ça quand il jouait de cette manière avec son prénom, et en plus, il se foutait royalement de sa gueule en la surnommant de « princesse ». Ha, l’enfoiré !
« … Vous êtes trop aimable, Siiiiiiiir Freeeeeeeeeeed. »
Répondit-elle à son tour, un ton agacée et enjouée à la fois, venant exprés écorcher son prénom, comme à chaque fois quand il l’énervait en jouant ainsi avec elle. Puis, la brunette souffla du nez en regardant le beau brun, ses oreilles s’agitant sur sa tête pas contentes, commençant à doucement se pincer la lèvre en le regardant. Puis, elle souffla de nouveau du nez, fermant ses yeux en même temps, avant de les rouvrir en fronçant un peu les sourcils, son regard concentré sur le torse bombé de son partenaire, essayant de se reprendre pour poursuivre son travail.
Et là, tout comme pour son bas-ventre et son ventre, elle vint poser une de ses mains délicatement sur sa peau, afin de la tirer au possible pour faciliter le rasage, sa petite mimine toute chaude et douce posée juste au-dessus du milieu de ses pectoraux et en-dessous de ses clavicules. En sentant sa peau sous ses doigts et en voyant son torse de plus près, bien entendue, elle ne put s’empêcher de penser à comment il était bien bâti, découvrant donc ce torse contre lequel elle avait posé sa tête tout à l’heure.
Non, elle en était sûre, ou presque, mais là, elle était possédée à autant penser à lui ! Ou elle n’aller pas tarder à être bientôt en chaleur, même si c'était pas encore la période pourtant, mais c'était pas possible autrement ! Il y avait sûrement un truc hein ?! Donc, aller, nouvelle punition, la noirette replia doucement sa langue dans sa bouche, venant l’appuyer ainsi positionnée contre ses dents et hop ! Mordage de langue cette fois, de quoi se faire remettre les idées en place et étre focus à sa tâche !
Bien bien bien ! Et une fois cela fait, son minois bien concentrer et ses yeux fixé sur le torse de Siegfried, Onyx fit glisser de nouveau la lame du rasoir sur la peau de son partenaire, des gestes toujours aussi précis et délicats à la fois, lents mais nets, la peau devenant lisse et les poils disparaissant tous au passage de la lame. Et une fois que tout fut finie, elle offrit un nettoyage à la lame sur le chiffon humide, avant de se mettre à nettoyer délicatement la peau de son partenaire avec, veillant à utiliser le côté propre du chiffon.
« Et voilà, vous avez la peau aussi lisse que des fesses de bébé Siiiiiir Freeeeeeed. »
Dit-elle un sourire en coin sans le regarder, ses oreilles remuant amusées sur sa tête, terminant d'humidifier encore un peu la peau de son torse et l’essuyer pour qu’il n’y ait aucune irritation. Puis, une fois finie, elle releva son regard vers lui, reprenant une mine sérieuse.
« Tu crois que c’est encore bon et a bonne température pour la mixture des tatouages ? »
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S'asseyant, il fit une légère révérence envers Onyx avant d'ajouter, toujours pour la chercher
" Toujours pour une personne aussi PARFAITE que toi princesse Onyxsssss "
La regardant droit dans les yeux de défi. L'avantage de lui chercher des poux ainsi, c'était que au moins, il ne pensait pas à autre chose, venant s'asseoir en attendant qu'elle s'occupe de raser son torse. Il fallu attendre un peu, tandis qu'elle était complètement obnubilé par son travail de le raser correctement, sentant sa petite main poser sur son torse. Elle pouvait sûrement sentir les battement de son cœur contre ses doigts et lui, par contre, sentait de nouveau la douceur et ses doigts fin, venant jurer mentalement contre l'apprentie dont sa voix revenait dans sa tête lorsqu'elle parlait des mains d'Onyx.
Là, il pouvait d'autant plus voir son visage, assis presque à la meme hauteur, son regard complètement concentré sur sa tache, ses yeux écarlate fixé sur le passage de sa lame, ses oreilles droite comme un i qui ne bougeaient pas d'un poil, il y trouvait quelque chose de beau en cette instant, le faisant se taire pendant tout le moment de son rasage. Quand cela fut enfin fini, le dernier coups de linge sur son torse pour nettoyer le reste, il l'entendit le chercher de nouveau. Oh il avait bien comprit qu'elle aimait écorcher son nom, que c'était son seul moyen pour l'atteindre quand lui ne faisait qu'appuyer un peu le sien. Bien-sur, il s'était souvent interrogé de pourquoi elle détestait son prénom. Ce n'était pas moche, cela allait bien avec sa coiffure et son attitude la plupart du temps.
" Très biens Onyxsssss "
Dit-il en réponse, laissant bien la fin de son prénom serpenter en la défiant du regard, voyant bien qu'elle s'en amusé de se foutre de sa gueule, ses oreilles et son fichu sourire qui donnait envie de l'embrasser le prouvant. Peut être qu'il devrait faire cela se dit il un instant, l'embrasser par surprise pour lui rabattre son caqué, soi elle serait bloqué un instant, soi elle en vomirait, ce qui pour lui était tout bénef. Mais en y réfléchissant, c'était aussi un coup à ce qu'il est de plus grosse emmerde avec le clergé, donc, à éviter au final.
Mais sa prochaine question n'était pas bête, venant lui demander si la peinture était toujours bonne, le faisant alors se tourner vers le bureau pour vérifier. Il prit le pinceau qui trempé dedans et, quand il put voir que la mixture s'étirait un peu comme de la purée, il soupira bruyamment en le faisant retomber, se penchant sur le coté pour reprendre des ingrédient
" Non elle est foutu, il faut que je recommence. "
Sans perdre plus de temps que cela n'avait déjà été fait, il se mit à commencer la nouvelle préparation, venant lui dire en meme temps
" Prend le grimoire et étudie les sigil qui ont un marque page, ce sont ceux que tu va devoir me tatouer. "
C'était comme d’habitude sur un ton clair et brut, absorbé dans le grammage de ses ingrédient dans son mortier, mais c'était vrai, il valait mieux qu'elle les regarde un peu à l'avance plutôt que de ne rien faire en attendant et se retrouver comme une poule devant un couteau.
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Il avait de la chance qu’elle devait le raser, vraiment, car sinon… Raaaaaaaah, elle aurait surenchérit et l’aurait pas laissé gagner la manche ! Oh ça non ! Elle mourrait d’envie de lui dire qu’il était parfaitement insupportable pour une personne comme elle, et qu’il ressemblait plus à un prince casse-pied qu’autre chose, mais, voilà, elle n’en dit rien. Pourquoi ? Baaaaaah… La belle louve se disait que si elle joue à ce petit jeu avec lui, ils risqueraient d’y passer un moment les connaissant. Et si il y passait trop de temps, la mousse à raser dégoulinerait et sécherait en plus, ça serait pas le top pour le rasage, donc, y aurait fallu tout enlever pour en remettre et le rasée ensuite. Et ça leur ferait perdre du temps, il se mettrait à grincher, et elle n’avait pas envie de l’entendre râler. Donc, elle se taissa et se contenta de souffler exaspérer par le nez, le regardant avec un regard qui en disait long, avant de reporter son regard sur son torse et se mettre à le raser.
Quand Onyx eut fini, elle vint donc l’annoncer à Siegfried, en l’emmerdant un petit peu évidement. Vu qu’elle avait fini et fait du bon travail, elle avait droit à une petite récompense, et l’emmerder faisait partie des récompenses qu’elle appréciait au plus haut point. Et le beau brun lui rendit bien, venant la chercher avec son prénom encore, ce qui lui fit perdre son petit sourire en coin en venant froncer les yeux d’agacement, ses oreilles recommençant à s’agiter d’énervement, alors qu’elle souffla longuement par le nez en fermant les yeux. Aller aller aller, calme toi, lui répond pas, le travail est pas encore finie, t’as juste finie la première étape… Mais oui, la première étape : le rasage ! mais il restait encore les tatouages ! Saperlipopette, la mixture ! Est-ce qu'elle était encore bonne ?!? Ni une ni deux, la belle louve retrouva son sérieux et releva son regard vers son binôme, venant donc lui demander avec sérieux si c’était ok. Et quand elle l’entendit soupirer, elle compris que c’était foutu avant même qu’il ne lui confirme.
« … Je… Désolée… »
Lâcha-t-elle d’une petite voix en détournant le regard, ses oreilles se baissant sur sa tête comme un pauvre petit chiot, en venant présenter ses excuses. Elle n’aimait pas ça, non, vraiment pas du tout, ça lui donnait l’impression d’être faible et d’être inutile, sans intérêt, ayant l’impression de devoir s’excuser pour son existence-même comme autrefois. Non, elle détestait vraiment ça, mais, elle savait aussi qu’il fallait savoir reconnaître ses erreurs, aussi difficiles qu’elles soient à accepter ou non. Et là, c’était clairement de sa faute. Si elle n’avait pas mis autant de temps à le raser, à être si délicate, et surtout à se perdre dans des pensées totalement futiles, ils n’auraient pas perdu autant de temps et la mixture serait encore bonne.
Bon, une fois ses excuses présentées, elle reporta lentement son regard vers lui en l’entendant reprendre la parole, lui demandant de se rendre utile en prenant connaissance des tatouages qu’elle allait devoir lui faire.
« D’accord. »
Répondit-elle simplement, une petite voix encore un peu présente, mais plus proche de son timbre de voix habituel. Puis Onyx se saisissat ensuite délicatement du grimoire, venant donc regarder les pages avec un marque-page, les analysant avec sérieux, lisant chaque détails, chaque incantations liées aux tatouages, essayant de les mémoriser, tout comme les motifs et particularités des tatouages, visualisant dans sa tête l’angle du pinceau qu’il faudra avoir selon les traits et leurs épaisseurs, essayant au possible de tout scanner et analyser comme à son habitude, histoire d’être le plus prête pour le grand moment. Et tout en étudiants les sigils qu’elle allait devoir faire, elle reporta parfois son regard sur elle, regardant attentivement les tatouages que Siegfried lui avait faits, comparant les particularités spécifiques entre le livre et ce qu’elle avait sur sa peau, pour mieux visualiser et comprendre certaines choses. Puis elle continua ainsi à étudier, sagement, sans bruit, parfaitement concentrée à son habitude, en attendant sagement que son partenaire finisse la préparation pour les tatouages et vienne la sortir de son étude.
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Alors qu'il commençait à doser à nouveau les ingrédients pour re préparer la mixture afin de refaire de la peinture, il entendit quelque chose qu'il détestait. Désolée. Il détestait le prononcer, mais il détestait aussi l'entendre. Oui, la savoir s'excuser pour une de ses conneries ou parce qu'elle avait fait la maline et que cela s'était retourné contre elle pouvait être satisfaisant à ses oreilles, mais le mot désolé, il n'arrivait pas à le supporter. A chaque fois qu'il l'avait prononcé, un châtiment lui était tombé dessus, la douleur l'avait envahi et les punitions le suivaient,, donc, l’entendre s’excusait le tendait plus qu’autre chose.
" Passe à autre chose, ça aurait tourné dans tout les cas, pas le temps de s'en occuper correctement avec tout ce qu'il y a à faire."
Dit-il en agitant la main sur un ton aigri, tandis qu'il continuait de broyer certains ingrédient avec son pilon. Non, il n'avait pas envie de l'entendre s'excuser malgré tout, malgré qu'elle lui cassait les pieds et malgré qu'elle fasse toujours la petite demoiselle parfaite et bien sous tout rapport. Alors, histoire qu'elle ne lui ressasse pas les pieds avec son excuse et sans vouloir l'avouer, qu'elle ne s'en fasse pas plus que ça, il lui donna à lire le grimoire pour commencer à apprendre comment elle devrait tracer les sigil et les prières de bénédiction qu'elle devrait prononcer en meme temps.
Cela lui reprit un temps fou de préparer de nouveau la peinture, de nettoyer celle qui avait figé et aussi de refaire cuir la nouvelle, la pièce ayant été dans un silence que seul le bruit du pilon et du mortier ou celui du papier que l'on tournait avait put briser. Mais voila, c'était fait, venant se tourner de nouveau vers elle pour la regarder avec le bol et le pinceau, toujours assis
" Allez, au boulot."
Il se tourna donc correctement vers elle, bombant de nouveau le torse pour se preparer et lui offrir un champ de travail plus libre.
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Les mots de Siegfried, même s’ils avaient été prononcés d’une voix aigrie, lui avaient étrangement fait un peu de bien. Oui, ça l’avait rassurée un petit peu, même si elle sentait encore un peu idiote, mais plus autant mal à l’aise d’exister comme à chaque fois qu’elle s'excusait. Et tout comme il lui avait demandé, Onyx passa à autre chose, prenant le grimoire qu’il lui donna qu’elle devait étudier, et se jetant à corps perdu dans sa lecture avec une assiduité sans faille.
La belle louve mémoriser, scanner et retenait tout au possible : les formes des sigils, l’épaisseur de chaque trait, les courbes et traits spécifiques de chaque tatouage, les paroles de chaque prière de bénédiction selon le tatouage auquel il était lié, venant regarder et comparer ceux qu’elle avait sur le corps avec ceux du grimoire, voyant mieux certaines spécificités ainsi qui lui seront forts utiles le moment venu.
Et ce moment arriva enfin ! Les grandes oreilles de la brunette se mirent à frémir en entendant la voix de son binôme, la faisant relever son minois concentré du grimoire, venant poser ensuite son regard sur son partenaire. Là, elle le regarda, ses yeux passant de son visage à ce qu’il lui tendait, hochant la tête en regardant le tout.
« Soit, c’est parti. »
Puis, elle reporta son regard sur le grimoire, allant à la page pour le tatouage de la destruction. Puis, elle posa ensuite le grimoire sur sa jambe, tout comme il l’avait fait un peu plus tôt. Et une fois les deux mains de libre, Onyx prit délicatement le pinceau et le bol que lui tendit Siegfried, puis elle fixa attentivement son torse, regardant l’emplacement du chakra du cœur et visualisant tout ce qu’elle allait devoir dessiner sur sa peau. Chaque traits, chaque symboles, chaque lettres, tous sans exception se dessinaient dans sa tête, prenant même en compte les inclinaisons du pinceau ainsi que le poids à exercer sur la pointe pour certains tracés. Oui, tout était calculés et réviser à une vitesse folle, pour ne se permettre aucunes erreurs possibles.
La louve remua délicatement le pinceau dans le bol de peinture, venant bien l’imprégner de la mixture, prenant soin à retirer le surplus sur le rebord du bol, avant de lever l'ustensile et venir poser délicatement la pointe de vison sur la peau du beau brun. La peinture tout comme pour elle était chaude, mais pas trop, elle le sentait bien à travers le bol dans sa main, ce qui la rassura sur le fait de ne pas risquer de le brûler. Puis, une fois le pinceau posé sur le centre du chakra, elle laissa courir délicatement et avec douceur les poils de la pointe sur la peau lisse de son collègue, traçant avec dextérité et précisions chaque traits du sigil, le regard concentré comme jamais.
En cet instant, aucunes pensées parasites ne vint l'interrompre, car elle était beaucoup trop concentrée à réaliser les tracés du tatouage avec perfection, tout en résistant avec la même perfection à voix basse chaque incantation de la prière de bénédiction. Tout comme lui, elle y prend le temps qu’il fallait, surtout que, vu que c’était un homme, et qu’il était bien bâti en prime, bah, il y avait plus de surface à tatouer contrairement à son buste de fine demoiselle. Et une fois qu’elle eut finit la première partie du tatouage, elle retira délicatement son pinceau de sa peau, venant retremper la pointe de celui-ci dans le bol, la faisant tournoyer dans le liquide coloré pour l’en imbiber, tout en relevant son regard sérieux vers lui.
« On passe à la seconde partie, et je vais avoir besoin que tu sois debout pour ça. »
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Son torse se soûla quand il senti la pointe du pinceau venir se poser sur son torse, déposant la peinture chaude sur sa peau. C'était chaud, très chaud, presque trop, une chair de poule se faisant d'ailleurs à cause de cela sur son torse. Petit à petit il s'y habitua, ne disant trop rien la dessus, la laissant travailler proprement, la regardant faire. Encore une fois, il se mit à l'observer, à observer ses mimiques, sa façon de se tenir, son regard alors qu'elle était complètement absorbé par son travail.
Elle était d'un sérieux monumental, habituel, venant à se demander si elle savait se détendre à part lorsqu'elle se foutait de sa gueule, puis, le moment où elle avait regardé les oiseau dans le ciel lui revenu en mémoire. Là, son regard passa ensuite sur ses yeux, ses iris d'une rouge brillant, solaire, ses yeux qu'il trouvait magnifique, meme si elle était la plus grande emmerdeuse qu'il connaisse. Il se disait qu'elle devait avoir eut bien des conquête, belle comme elle était et futé au point d'en être casse bonbon, ou peut être que non, peut être que son caractère arrivait à faire fuir qui que ce soit s'approchait d'elle, cette pensée le faisant sourire d'ailleurs.
Mais, une question lui revenait toujours en tête, depuis presque le début où il la connaissait, qu'est ce qu'elle foutait chez les exorciste ? Ses pensées furent alors arrêté lorsqu'elle s’exclama de nouveau, venant lui dire qu'elle était prête à passer à la suite, le faisant cligner très légèrement des yeux en revenant au moment présent. Il hocha donc la tête, tout simplement, alors que son regards était toujours dans le sien, oui, elle avait du voir qu'il l'avait fixé du regard, mais il s'en fichait, même s'il sentait qu'elle allait lui casser les pieds avec cela. Puis, il se releva de la chaise, venant ajouter
" Vérifie que la peinture est assez liquide, sinon fait la chauffer au dessus de la bougie pendant trente_sept temps, pas plus, pas moins."
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Quand elle releva son regard pour lui annoncer qu’ils allaient devoir passer à la suite, elle se retrouva à croiser le sien, constatant qu’il la regardait. Depuis quand ? Depuis quand il me zieute lui, se demandait-elle. Et pourquoi surtout. C'était louche, très louche.
Est-ce qu’il était en train de la mater ? Noooooooooooon, impossible ! Il ne pouvait pas la voir, et elle non plus d’ailleurs ! Bon, si, elle, elle arrivait parfois à l’encadrer, ça dépendait des jours, de ses humeurs, s’il l’avait emmerder, s’il râlait comme du poisson pourri ou pas, s’il était aussi aimable qu’une porte de prison ou non, tout ça ! Aujourd’hui, elle se trouvait à un peu trop pouvoir l’encadrer d’ailleurs, venant à ne pas arreter à avoir des tas de pensées le concernant. Bah tiens ! Encore là ! Elle était en train de se dire qu’il avait vraiment de magnifique yeux bleus. Avec de telles mirettes, puis séduisant comme il était, il avait dû en faire tourner les têtes de quelques demoiselles se disait-elle. Enfin, jusqu’à surement qu’il ouvre la bouche et se mette à râler comme un chihuahua.
Cette pensée l’amusa fortement, manquant de la faire sourire amusée, mais, la voix de son binôme la coupa dans son amusement, la faisant hausser doucement un sourcil. Ni une ni deux, elle reporta son regard sur le bol de peinture, venant relever le pinceau pour vérifier la consistance du liquide coloré. Elle plissa doucement des yeux en constatant qu’en effet, ce n’était plus assez liquide, la faisant avoir une bouche en cul de poule en regardant le spectacle.
« Je reviens le temps de la réchauffer. »
Ni une ni deux, Onyx se releva et contourna légèrement Siegfried, se dirigeant à pas assuré vers son bureau. Une fois devant, elle retira le surplus de peinture sur le pinceau, tout en se perdant dans ses pensées, qui ne cesser de tourner autour de son binôme aujourd’hui. Elle se demandait d’ailleurs s’il avait eu beaucoup de conquêtes tiens, vu son caractère mais son joli minois, puis, elle se demanda quel genre de femme lui plaisait aussi, essayant de se rappeler potentiellement des regards ou flirts qu’il aurait pu avoir avec des demosielle lors de leurs précédentes missions quand ils devaient travaillaient ensemble.
Puis, la belle louve chassa très vite ses pensées de sa tête, venant se reconcentrer sur son travail présent. Et là, aprés avoir débarrasser sur le rebord du bol tout le surplus de peinture du pinceau, elle vint réchauffer le bol de peinture au-dessus la bougie, une expression des plus sérieuses au visage, en comptant bien le temps dans sa petite tête. Trente sept temps, ni plus ni moins, voilà, c'était fait ! Une fois cela fini, elle mélangea de nouveau le tout avec le pinceau, tout en reculant du bureau. Puis, elle pivota sur elle-même et revint vers son binôme, lui jetant un regard avant de lui dire.
« prêt pour la seconde danse du pinceau ? »
Drôle de façon de formuler les choses, mais ça lui arrivait parfois, on ne sait trop pourquoi. Ça la rendait peut-être plus sympathique, moins mademoiselle sans défauts, faisant toujours attention à tous ces gestes et mots. Une fois cela dit, la brunette se rapprocha de son binôme, venant reprendre place face à lui, assise sur la chaise, et sa tête face à la naissance de ses abdos, plutôt bien installer à bonne hauteur pour s’occuper de son ventre au niveau du chakra du divin. Et là, comme un peu plus tôt, elle vint sortir le pinceau du bol, retirant le surplus sur le rebord, puis, posa la pointe du pinceau sur son ventre, laissant ensuite glisser celui-ci sur sa peau.
Des gestes lents et précis, toujours, délicats et minutieux, encore plus à cause de l’endroit où le tatouage devait se faire en comprenant le nombril. C’était une zone des plus délicate, il fallait faire preuve d’une extrême patience mais aussi d’une précision digne d’un faussaire, afin que tout soit impeccable, qu’aucuns traits ne soit déformés et que rien ne coule. En bref, l’une des zones à tatouer la plus compliquée du corps, qui demandait une patience inébranlable. En plus, rajouter à cela qu’il faut réciter des incantations d’une prière de bénédiction, sans se tromper, tout en restant concentrer autant sur le tatouage que sur les paroles des psaumes, c’était pas une mince affaire ! Mais, mademoiselle la parfaite élève bien concentrée à sa tâche, dont rien n’arrivait à la déconcentrer, en tout cas pour le moment, réalisa tout ça sans aucuns soucis. Et à force de patience et de gestes doux ainsi que des plus parfaits, la belle louve termina le tatouage sans encombre en une quinzaine de minutes, mettant un peu plus de temps que son partenaire pour cette tâche. Et, quand ce fut fini, tout en retirant délicatement le pinceau de sa peau, le regard de la demoiselle venant se reporter sur le bol pour vérifier la texture de la peinture, elle vint annoncer au beau brun la suite.
« La peinture est toujours liquide, toujours tempérée… Prêt pour une troisième danse Sir ? »
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Pourquoi est ce qu'elle se sentait obligé de préciser des choses logique ? Il n'en savait rien, mais bon, ça ne faisait pas vraiment de mal, alors pourquoi râler dessus. Il attendu donc patiemment que Mademoiselle ne s'occupe de réchauffer la peinture, puis, quand elle fut revenu devant lui en lui demandant s'il était prêt, il se contenta de hocher la tête plutôt que de lui dire " A ton avis ? Tu crois que l'on a du temps à perdre sur ce genre de question " qu'il aurait put lui offrir, mais, il ne savait pas pourquoi, il était plutôt d'humeur gentille en cet instant.
Il se retrouva à regarder droit devant lui pendant qu'elle commençait à le tatouer au niveau du ventre, réflechissant ensuite à ce qu'ils allaient faire. Les rituels se faisait très tard le soir, si les idiots respectaient les codes d'invocation, donc, ils allaient sûrement devoir faire de la filature dans le secteur où ont leur avait indiqué que cela allait se passer. Combien de temps ? Ça il n'en savait rien et il espérait que ce ne serait pas long, ne voulant pas vraiment risquer de péter un câble avec miss je sais tout et se criper le chignon tout les jours jusqu'à ce qu'ils puissent enfin travailler. Mais bref, il se mit ensuit à penser au reste, au chance qu'ils avaient face à une groupe de fanatique et possiblement à deux démon, pas des plus simple à gérer. On pouvait lire sur son visage toute ses réflexions et que tout cela ne lui plaisait pas.
Mais voila, à faire des plan sur la comète, le temps passait vite et, il fut tiré de ses pensées quand il entendu la voix d’Onyx lui parler,lui demandant s'il était prêt pour le troisième. Baissant donc son regard vers elle, il hocha de nouveau la tête avant de regarder encore droit devant lui. Pour s'assurer qu'il n'y ait pas de soucis pour la place du tatouage, il vint placer ses deux mains sur le bord de son caleçon, venant le tenir assez bas pour lui laisser la place de travailler, mais, ne regardant pas vraiment, il ne se rendit pas compte qu'elle pouvait très bien voir la toute naissance de sa virilité à cet instant.
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Il était étrangement calme depuis un moment, oui. Bon, la belle louve mentirait si elle ne reconnaissait pas qu’il savait être calme, qu’il l’était même souvent d’ailleurs en fait, mais… Baaaaaah, ça l’étonnait un petit peu en ce moment. Bon, c’était pas plus mal, ça ne leur laissait pas l'occasion de se chercher des puces, et ça laissait tout le loisir à la demoiselle de travailler dans le calme, l’esprit calme et calmement. Et comme pour le second tatouage, Siegfried répondit donc d’un hochement de tête quand elle lui demanda s’il était prêt pour le troisième à faire, celui pour se protéger contre le démon de la luxure.
Encore un hochement de tête ? Et bah mon mignon, t’es bien calme… Attend quoi ? J’ai pensé quoi là ? Haaaaaa, j’en peux plus de ma personne aujourd’hui, voilà ce qu’elle pensait, elle était fatiguée d’elle-même là. Mais pourquoi diable elle arrêtait pas de penser à lui ? Elle le voyait pas assez là peut-être ? Raaaaaaah ! Bon, c’est pas grave, un petit hochement de tête en retour, petit remuage de peinture avec le pinceau encore un moment et la danse continue !
Mais, la suite ne manqua pas de la déstabiliser, oh non ! Alors qu’Onyx reporta son regard sur le ventre de Siegfried, le regardant apposés ses mains sur son bas-ventre et tirer sur son caleçon pour lui faire de la place pour le tatouage, elle se retrouva à admirer le tout début de sa virilité, que le baissage du caleçon un peu trop bas avait dévoilé. Oh seigneur, qu’est-ce-qu’elle devait faire là ? Lui dire ? Mais, ça risquerait de le gêner, non ? Ne rien dire ? Mais, ça risquerait aussi de le gêner, non ? Puis, il pourrait lui dire que ce n’est qu’une vicieuse si elle ne dit rien pendant tout le tatouage, non ? Ho ho ! C’est comme la fameuse question être ou ne pas être : dire ou ne pas dire ?
La jolie noirette était embêtée là, ses oreilles s’agitaient doucement de gêne sur sa tête, ses joues devenaient doucement rouges sans qu’elle ne s’en rende compte, et pour couronner le tout, ses pensées étaient repartis de plus belle ! Dont sa question de tout à l’heure qui revint à vitesse grand V, venant donc se demander comment il était là-dessous, constatant par la naissance de sa virilité qu’il devait être très bien bâtie là aussi. … Non… S’il-te-plait, maudite caboche des enfers, arrête, pitié ! Pourquoi moi hein ? Pourquoi me faire penser à de pareilles choses hein ? En plus en ce moment quoi ! Je dois me concentrer, je dois travailler, je dois le tatouer et pas faire de couacs ! Pitié, arrête de me faire penser à ça !
Elle aurait bien chouiner si elle ne savait pas se contenir, mais la pauvre ne savait plus où donner de la tête, c’était le cas de le dire. Puis, plus elle essayait de ne pas regarder, et plus elle regardait, bah oui ! Elle était entrain de se demander si elle n’était pas en manque même, à force de tant penser à son cher binôme et à des choses peu catholiques en ce moment. Bon, aux grands mots les grands remèdes hein ! Inspiration discrète des deux joues dans la bouche, tout en continuant de tournoyer le pinceau dans le bol comme si de rien n’était, et hop, clac ! Mordgage des deux joues, guérison garantie et immédiate ! Haaaaaa, Seigneur, merci !
Une fois ce souci plus ou moins réglé, la brunette décida de ne rien dire au beau brun, tant pis ! Il était calme, autant en profiter pour travailler et finir la séance de tatouage hein ! Mais, alors qu’elle termina d’imbiber le pinceau de la peinture, venant à en retirer l’excédent sur le rebond du bol comme à chaque fois, elle se fit la réflexion qu’être assise n’allait pas être très pratique pour lui tatouer le bas-ventre. Mmmh… Bon aller, ni une ni deux, elle recula sa chaise sans un bruit, se laissa tomber à genoux au sol pour être agenouillé et se retrouver la tête face à son bas-ventre de nouveau, pour mieux s’occuper de tatouer son chakra racine. Et là, sans un mot, faisant abstraction de ce qu’elle venait de voir et qui était juste sous ses yeux, malgré ses joues qui restaient légèrement rosées, elle leva le pinceau et vint la déposer délicatement sur le bas-ventre de son binôme. Et, comme pour tous les autres sigils à tracer sur son corps, elle fit preuve d’une grande délicatesse et douceur, faisant attention à y aller doucement, faisant des gestes nets et précis, sans aucunes bavures, veillant à retremper le pinceau dans le bol pour qu’il ne manque pas de peinture, tout en incantant à voix basse sans s’arrêter les psaumes en lien avec les prières de bénédictions. Puis, après une bonne dizaine de minutes, elle termina, venant retirer délicatement le pinceau de sa peau, tout en annonçant la fin de la séance.
« Et voilà, c’est fini pour la séance tatouage. »
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Il continuait à réfléchir à ce qu'il allait devoir faire, se demandant si son matériel serait suffisant pour tout cela. Intérieurement, il bouillonnait encore de s’être fait refiler de nouveau une mission pareil, insultant les inquisiteur pas assez nombreux pour faire leur travail qu'ils se retrouvaient à les remplacer. Il en avait connu plusieurs d'ailleurs, donc un encore plus brut de décoffrage que lui, mais très efficace dans son métier, peut être trop même. Il se demanda se qu'il aurait fait à ce moment là, dans cette situation. Sauf que, lorsqu'il senti le pinceau passer si prêt de sa virilité, cette pensée dévia, se demandant comment cela serait des caresses à cet endroit de la part d'Onyx. A cette pensée il ferma les yeux à s'en faire mal, serrant la mâchoire à en avoir une crampe, cherchant à chasser cela, cherchant à éviter au vu de la où elle travaillait, que son corps se réveil et ne fasse foirer le tatouage. Mais cet idiot n'arrivait pas à ne pas se demander quel réaction elle aurait si c'était le cas avant de serrer encore plus sa mâchoire à s'en mordre la langue.
Elle s'en fiche de toi, au vu de ses manières ce doit être une bourge avec beaucoup d'argent et de manière, toi tu n'es qu'un clochard sans avenir à part celui de survivre à ta peine de servitude, elle te rirait juste au nez idiot, se dit-il à cet instant. C'est donc très sérieux qu'il regardait le plafond. Que ferait l'autre inquisiteur à ce moment là ? Oui, faire exploser le bâtiment où la réunion se trouvait, plus de problème, pas de risque pour lui et il pourrait toujours faire passer les victime innocente se trouvant dans le bâtiment comme des complices. Purée il se dit qu'il avait encore du chemin avant d'arriver à être autant un connard que lui. Il s'imaginait alors ensuite plusieurs possibilité, mais toute échouaient, ne sachant pas du tout la pièce dans laquelle ils allaient se retrouver, comment cela allait se passer et si le nombre de personne serait bien celui de prévu. Quelle mission de merde se dit-il encore une fois.
Mais voila, à force d'y penser, la fin du tatouage arriva enfin, alors, il baissa le regard vers Onyx qui était toujours à genoux devant lui.
" Parfait alors. Tu peux te rhabiller, ça doit être sec pour toi."
Dit-il directement avant de se retourner, commençant à ranger ses affaires, se disant que cette mission avait vraiment intérêt à être rentable, car les ingrédients pour ce genre de rite n'étaient vraiment pas gratuit. Pendant qu'il s'affairait à ranger, il lui dit aussi
" On va devoir attendre jusqu'à ce soir pour se mettre en planque dans le secteur que l'on nous a indiqué, tu peux faire ce que tu veux en attendant, on se retrouve devant la bijouterie au moment du couvre feu."
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Après lui avoir annoncé qu’elle avait donc finie, Onyx put entendre Siegfried s'adresser à elle, faisant remuer doucement ses oreilles à sa voix. Puis, quand elle l’entendit pendant sa prise de parole lui dire qu’elle pouvait se rhabiller car ses tatouages devraient être secs, elle hocha doucement de la tête, relevant enfin doucement son regard vers lui. Mais, lorsqu’elle releva ses jolies mirettes écarlates vers lui, elle put le voir aussitôt se retourner, le voyant s’activer à ranger ses affaires.
Ça lui avait fait étrange sur le moment, se disant qu’elle aurait bien voulu voir ses beaux yeux bleus encore une fois. … Bon, elle ne savait décidément pas ce qu’elle avait aujourd’hui avec lui, mais ça commençait à être étrange, même pour elle ! Bon, elle réfléchira à tout ça à plus tard hein, c’était pas le moment de penser à ça. Baaaaaah, c’était peut-être pas le moment, mais… Son cerveau lui n’était pas tout à fait d’accord avec ça, car il se remit à carburer quand elle posa son regard sur son binôme qui rangeait. Il était vraiment beau, oui, même avec toutes ces cicatrices, elle le trouvait beau. Puis, il était vraiment bien foutu en plus, oh oui, il avait une belle musculature, un beau corps, puis il avait des bras… C’était agréable de les sentir autour de soi comme tout à l’heure. Ses mains aussi, ça avait été agréable de les sentir sur sa peau, d’ailleurs, l’apprentie vendeuse avait raison : s’il s’occupait un peu de ses mains, elles seraient sûrement très douces et ça serait sûrement un bonheur de les sentir glisser sur la peau.
Onyx Onyx Onyx, chérie, je crois que tu as un problème, mais un vrai problème. Je ne sais pas si c’est de l’ordre du manque sexuel ou affectif, si c’est à cause de potentielles chaleurs en avance ou si tu as peut-être, mais je dis bien hein, peut-être le béguin pour ce type, mais, dans tous les cas, tu as un souci ma grande ! Les deux premières possibilités étaient fortes possibles, voire très logiques pour la belle louve, cela expliquerait bien des choses. Mais la troisième… Le béguin pour lui, là, le râleur professionnel aussi délicat qu’un éléphant dans une boutique de porcelaines ? Poupée, tu dérailles, mais complètement je crois ! Cela n’est absolument pas logique, allons, redescends sur terre. Vous passez les trois quarts de votre temps à vous chercher, vous chamaillez et à vous crêper le chignon. Comment cela serait-il possible, hein, dis moi ? Tu vois, ce n'est pas possible. Puis, de toute manière, un type comme lui en a rien à faire de toi, tu n’es ni plus ni moins une donzelle qui l’agace et qu’il ne veut pas voir en plus ! Puis, entre nous, tu sais bien que personne ne voudrait d’une anomalie comme toi hein ? Oui, ça fait mal, mais tu le sais que c’est vrai, c’est bien pour ça que tu as cette vie-là aujourd’hui : car tu n’es qu’une erreur, un échec et tu es sans intérêt.
C’est vrai, elle avait failli oublier l’espace d’un instant ce qu’elle était, juste une erreur de la nature, dont son prénom était là pour lui rappeler ce détail. Une parfaite erreur, haha ! Haaaaaa… Merci sa caboche et ses pensées sensées comme insensées, elle avait failli se retrouver à penser à de drôle d’inepties. Mais voilà, une nouvelle fois, elle fut tirée de ses pensées et de son matage par son binôme, l’informant des détails de la suite du programme pour leur mission. Attendre ce soir pour commencer la planque, faire ce qu’elle veut en attendant et ils se retrouvent ce soir à la bijouterie.
« D’accord… »
Fut la réponse que la brunette offra au beau brun qui s’affairait à ranger, une réponse simple, d’une petite voix soudaine, alors qu’elle reporta son regard sur ses affaires sur le dos de la chaise. Puis, elle jeta un regard aux tatouages sur son corps, qui étaient en effet secs, constatant qu’elle allait donc pouvoir s’habiller. Puis, elle se redressa, histoire de ne plus être à genoux au sol, et elle se saisit de sa chemise en premier, qu’elle remettait lentement en reboutonnant chaque bouton jusqu’au col. Une fois cela fait, elle attrapa sa jupe et vint la refiler, faisant passer le bas de sa chemise en dessous de sa jupe, avant de venir refermer les agrafes et boutons de celle-ci. Et pour finir, elle vint remettre rapidement sa cravate en place, puis enfila ses mitaines, se retrouvant enfin habillée et prête.
Une fois cela finit, elle s’abaissa pour ramasser quelques affaires au sol, venant les prendre délicatement dans ses mains. Puis elle se redressa, se dirigeant lentement vers son binôme, attirant son attention en lui disant quelques mots, tout en lui tendant ce qu’elle venait de ramasser.
« Tu as besoin d’aide pour ranger avant que j’y aille ? »
Demanda-t-elle en haussant un sourcil, tout en penchant doucement la tête en le regardant, venant lui proposer son aide pour ranger s'il en avait besoin. Et selon sa réponse, elle l’aiderait s’il le souhaiterait, sinon, elle prendrait ses affaires et sa capeline, et disparaîtrait hors de sa vue jusqu’à ce soir.
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Pendant qu'il rangeait, il avait eut cette désagréable sensation habituel de quand il se sentait épié. Ce léger frisson dans le dos, remontant jusqu'à la naissance de sa tête. Qu'est ce qu'elle faisait derrière lui ? Est ce qu'elle allait craquer et le poignarder pendant qu'il avait le dos tourné ? Possible mais peu probable. Est ce qu'elle le regardait juste ranger ses affaires comme une noble en aurait plaisir à regarder les autre travailler ? Plus probable.
Alors, il retourna son regard un instant, voulant la prendre sur le fait et la rembarrer, mais, à ce moment là, elle ne le regardait pas. Non, elle était occupé à se rhabiller, remettant sa chemise et à cet instant, alors qu'il la voyait faire glisser les bouton de son vêtement dans leur fente respective sous ses doigts fin et gracieux, il se dit que oui, elle était sacrément sexy pour une emmerdeuse. Il resta bloqué la dessus comme un idiot avant de retourner de nouveau son regard vers ses affaires, laissant seulement son dos de visible pendant qu'il nettoyait son mortier et son pilons avec soin. La louve elle, pouvait en cet instant, surtout voir un dos meurtris, presque entièrement couverte de longues et droite cicatrices.
Si elle en avait déjà vu des comme celle-ci, elle devinerait facilement qu'elles ont étaient faite par des coup de fouet, de nombreux coups de fouet. Comme toute cicatrice, cela ne lui faisait pas mal, mais, sa peau était plus sensible et surtout, il ne supportait pas le contact à cet endroit, lui donnant toujours l'impression que c'est pour lui donner de nouveau coup de fouet, lui donnant parfois meme des douleurs selon son état mental du moment. Puis, alors qu'il finissait de nettoyer son matériel, s'occupant avec soin de son pinceau, il entendit lui demander s'il avait besoin d'aide.
Il souffla discrètement du nez en entendant cela, car, comme par hasard, elle le lui demandait quand il avait presque fini, alors, il lui dit, de toute façon.
" Non non, c'est mon merdier c'est à moi de ranger."
Il ne la regarda pas à ce moment là, mais,, tourna sa tête après venant l'observer cette fois
" N'oublie pas l'heure et le lieu."
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Sa proposition de l’aider fut vite évasée, entendant une réponse du moins logique à son refus, même si elle trouvait ça dommage qu’il range tout seul alors qu’elle avait aussi utilisé ses affaires. Bon bah, comme tu veux chéri pensa-t-elle, tandis qu’elle redressa doucement sa tête avant de la hocher, même s’il ne la regardait pas, l’habitude qui voulez-vous. Et alors que la louve tourna les talons, se dirigeant vers son porte manteau pour récupérer sa capeline, son sac et celui des courses qu’ils avaient faits, elle put entendre son binôme lui dire autre chose.
Clignage de yeux quelques secondes en regardant le mur, elle se mit à ouvrir la bouche en grand offusquée, avant de la refermer en fronçant les sourcils, venant à se retourner pour lui jeter un regard.
« J’y serais sans faute, ça ne se reproduira pas ! »
Dit-elle d’une voix agacée en le regardant toute colère, ses oreilles fulminant sur sa tête, alors qu’elle se pinça doucement les lèvres avant de reprendre, venant à poser une de ses mains sur ses hanches, tandis que l’autre tenait les deux sacs.
« T'exagères ! C’est arrivé qu’une seule fois ! Je suis arrivée en retard qu’une fois car je m’étais perdue, je te l’ai déjà dit ! Ça n’arrivera plus ! »
Soufflant ensuite du nez agacée en le regardant en faisant une petite moue, ses oreilles continuant à s’agiter sur sa tête, elle tourna sa tête sur le côté en fermant ses yeux. Et ni une ni deux, elle pivota sur elle même, venant se saisir de la poignet de sa porte, et dit avant de la tourner.
« À plus tard, cher époux ! »
Comme pour lui dire qu’elle se souvenait très bien que le lieu était la joaillerie, et qu’il devait s’y retrouver à l’heure du couvre-feu ce soir, avant d’ouvrir sa porte et la passer tout en la refermant. Malgré sa colère, elle l’avait refermée doucement, ne voulant pas lui casser les oreilles et surtout la porte. Puis hop hop hop, elle passa son chemin, saluant l’aubergiste qui était toujours aussi aimable et qui la regardait avec un regard emplie de jugement comme tout à l’heure. Bah ça tombait bien, elle aussi avec une mine très sympathique, ses oreilles n’arrêtant pas de s’agiter sur sa tête alors qu’elle fronça des sourcils en plissant des yeux agacés, le regardant avec tout autant de sympathie de lui, tant elle était agacée par Siegfried.
Une fois sortie de l’auberge, toujours toute colère, Onyx pesta intérieurement après le beau brun, le traitant de crétin et d’imbécile dans sa petite caboche, tout en regardant de travers devant elle. Puis, doucement, elle vit quelqu’un qui lui fit coucou de la main, ce qui lui fit ouvrir de grands yeux, venant à les faire clignoter aussitôt. C’était qui ? Pour quoi ? Comment ? Plutôt que de répondre, la belle louve pencha la tête intriguée, ses deux sacs à la main, se demandant qui était le zigoto qui lui faisait des grands coucous, alors qu’il accourut presque à sa rencontre.
« Onyx ! Ça faisait longtemps ! »
« … Heu… Navrée, mais… »
« C’est moi ! Georges ! »
« Georges… Haaaaaa oui ! »
Ça y est, ça lui revenait ! C’était un type avec qui elle avait bossé il y a des années de cela, quand elle n’était pas encore exorciste. Ils travaillaient tous les deux au même bar, sauf que lui était barman et elle serveuse. Et bah ça date tout ça dit donc ! Il a changé depuis, tu m’étonnes que je l’ai pas reconnu se disait-elle. Maintenant qu’elle y pense, son odorat étant titillé, elle se disait qu’il sentait toujours la même odeur, et qu’il se parfumait avec toujours la même eau de cologne insupportable à la fleur d’oranger. Ark, beurk, brrrrr ! Quelle idée d’utiliser ça dans des douceurs, alors en parfum… Faut être vraiment taré !
« Je ne te jette pas la pierre, j’ai pas mal changé depuis 10 ans ! Mais toi… T’as pas bougé j’ai l'impression, t’es figé dans le temps. »
« Toujours aussi flatteur à tes heures, à ce je vois Georges. »
« On se refait pas hein, qui veux-tu ! Et toi, toujours aussi noble à ce que je vois ! »
« … Tu sais ce qu’elle te dit la noble ? »
« Pour ça il te faudrait quelques verres si mes souvenirs sont bons… Ça te dit d’aller boire une bière ? En souvenir du bon vieux temps ? »
Mmmmmh… Une bière hein ? La mission c’est ce soir, il est encore tôt. D’ici là, l’alcool de la boisson aura le temps de se dissiper, même si j’en prends deux ou trois. Mmmmh… Tentant cette histoire. Ça pourra me faire passer un peu de temps avant de retourner chez moi, mettre les affaires qu’on a pris dans des contenants appropriés et plus facilement transportables, puis, ensuite le temps de retourner dans le quartier des joailliers. Mmmh mmmh… En plus, avec un peu de chance, si je laisse mes oreilles traîner, je pourrais entendre des choses intéressantes qui pourraient avoir un lien avec notre mission. Et si ça se trouve, ce cher Georges a peut-être entendu parler de choses étranges ces derniers temps. Bon, ça fait d’une pierre deux coups hein !
« D’accord, mais, je te préviens, je n’ai pas toute la journée. »
« T’as du boulot ou ton Jules qui t’attend ? »
« … C’est cela oui, j’ai mon Jules qui m'attend… »
Soufflant de nez amusé en disant cela, elle repensa à tout le petite manège qu’ils avaient joués dans la bijouterie avec Siegfried, puis, elle trouvait cela amusant aussi de l’appeler son Jules, même si le simple fait qu’on lui parle d’un Jules l’ait légèrement agacé, mais, il valait mieux pas le montrer et prendre sur soi. D’ailleurs, en repensant à son binôme, elle se rappella des marques dans son dos, ayant très bien reconnu quelle genre de marque c'etait, se demandant, même si elle était encore en colère contre lui, qui avait bien pu lui faire tout ça, ayant de la peine pour lui. Mais elle sortie vite de ses songes et revient à l’instant présent ! Et c’est donc d’un joli sourire charmeur que la brunette répondit à son ancien collègue, partant avec lui vers un bar, histoire de boire un verre et d’essayer de glaner quelques infos jusqu’à ce soir.
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Oh il ne put retenir un sourire large et amusé quand elle s'emporta toute seule comme une grande sous sa réponse. Non, il n'avait meme pas voulu faire allusion à la dernière fois où elle était en retard, mais, apparemment mademoiselle n'avait pas la conscience tranquille, alors elle avait sauté dessus au galop, pour son plus grand plaisir. Et oui, en la voyant ainsi il ne put que s'en amuser, ses sourcils froncé, ses oreilles bien droite sur sa tête, sa pose qui la faisait vraiment apparaître comme une noble qui faisait un caprice ou qui grondait son personnelle.
Il faillit en rire d'ailleurs, tellement elle l'amusait à cet instant, finissant par se retourner furieuse pour partir avec ses affaires, lâchant tout de même une petite phrase lui faisant bien comprendre qu'elle n'avait pas oublié où ils devaient se retrouver. Le silence était revenue dans sa chambre, soupirant de bien être à ce moment là, n'ayant plus à l'entendre ramener sa science ou se plaindre, pouvant finir de ranger tranquillement ses affaires. Mais, bizarrement, le plaisir du calme, de la tranquillité n'arriva pas. Non, le goût amère de la solitude, le pincement du silence, ce sont eux qui vinrent lui rendre visite à la place, se retrouvant à s'asseoir sur sa chaise dans cette pièce à peine salubre.
Il se frotta le visage dans ses mains, cherchant à se changer les idées, cherchant à savoir quoi faire pour s'occuper l'esprit, venant à se demander ce qu'Onyx allait faire elle de son coté. Il se mit à se secouer la tête, se demandant bien pourquoi il devrait s'en soucier, pourquoi il pensait à elle, puis décida de s'occuper l'esprit. Il était temps de réveiller un peu son corps, surtout si ils avaient droit à de l'action ce soir, venant à faire quelques exercice physique divers et varié dans sa chambre, se poussant tranquillement. Mais, encore une fois cette casse pied d'Onyx revenait dans ses pensées, se redemandant pourquoi elle le regardait bizarrement tout à l'heure. Non, rien à foutre de ce qu'elle pense de moi se dit-il, de toute façon, elle n'en a rien à foutre de moi et j'en serais peut être bientôt débarrassé quand les vieux schnock en auront fini avec leur lubie.
Alors, comme pour chasser ses pensées, il se donna d'autant plus à fond dans ses exercices musculaire, serrant les dents, poussant ses efforts à l’extrême, mais rien n'y faisait, se laissant s'écrouler contre le parquet sale à s’être poussé à l’échec. Il soupira de nouveau en se relevant et décida que le mieux serait de partir boire un verre, alors, il se rhabilla, maintenant que la peinture était sèche, puis sorti de l'auberge pour se diriger vers une taverne qu'il connaissait.
Connaissant bien les ruelles, il y était arrivé rapidement, surtout en ayant personne à attendre d'ailleurs. Une fois arrivé, il prit sa place habituel, un tabouret contre le comptoir, venant à s'y asseoir sans réfléchir en commandant un pichet de bière. Mais, la journée ne faisait que commencer et les prises de tête aussi, car, quelqu'un se mit à s'asseoir à coté de lui, alors qu'il y avait beaucoup de place autour, ce qui ne manqua pas de l’énerver, alors, il releva son regard, prêt à rentrer dans le gars en personne, mais il s'y arrêta vite.
C'était un homme barbu, au cheveux cours, le regard un peu fou et un sourire qui ne faisait qu'accentuer cela, un long manteau quelque peu sale. Tout deux se regardant avant que Siegfried ne se mette à l'engueuler
" Espèce de sac à merde ! Ces bandes de vieux schnock m'ont dit qu'il n'y avait pas d'inquisiteur de disponible et m'ont refilé votre boulot ! Tu ne va pas me dire que tu te fous juste de notre gueule."
Bon, si, c'était fort possible en le connaissant, mais il fallait que cela sorte de sa bouche. Cela fit s’agrandir le sourire de l'inquisiteur, le voyant se pencher un peu en haussant les épaules, gardant un calme et un son de voix des plus énervant pour Siegfried
" Voyons mon vieux ! Il n'y à pas que tes petites affaire de pyjama partie dans le coin tu sais, j'ai d'autre démon à fouetter. "
Là, Siegfried se mit à soupirer, en se tenant la tête accoudé au bar, oui, cet enfoiré savait le boulot que Siegfried avait à se taper et cela l'amusait.
" Tu me les brises et en plus je suis sure que la paye et ridicule."
Là, L'inquisiteur ne se fit pas prier pour piquer à boire dans la cruche qu'avait commander Siegfried, venant à lui répondre toujours comme si tout allait parfaitement bien
" Bien-sur que tu sera bien payé, mieux que ton job miteux d'exorciste en tout cas. Je vous plaint quand meme, pas de financement, pas de matériel de qualité, la moitié vous vous retrouvez à l'acheter, les gens vous déteste alors que ... avouons le, c'est nous qui faisons le sale boulot pour qu'il puisse se palucher tranquillement sans avoir peur de se faire posséder et de se retrouver avec l'armoire de grand mère démonté et enfoncé dans le fondement."
Non, aux yeux de Siegfried, il n'avait pas tort, il avait un job de merde et ils le savaient, alors, il se servit aussi et sans meme avoir à regarder l'inquisiteur, il vint faire tinter son verre contre le sien. Il le connaissait bien, un peu trop bien, ils se ressemblaient un peu trop tout les deux sur certain point, c'était peut être pour cela qu'il s'entendait bien en fait.
" Mais au fait ..." Commença à dire l'inquisiteur, attirant le regard de Siegfried vers lui. Oh il le voyait ce large sourire de fouteur de merde sur son visage, il savait qu'il allait sortir une connerie et s'y préparait
" J'ai cru comprendre que les tonsure en chef avait décidé de te mettre en binôme."
Voilà, il le savait, il cherchait à l'emmerder, il cherchait à s'amuser sur son malheur, alors, Siegfried, lui lançant un regard assassin, ce mit rapidement à lui dire
"Non non, oublie ça tout de suite, ça m'emmerde déjà assez alors ton petit jeu tu te le garde ou je pense."
Mais la réponse ne fit que rire son interlocuteur, qui, sans perdre de temps, a part une gorgée d'alcool, lui dit
" Roh voyons .... Sieg .... Siegy .... mon ptit Siegy .... j'ai cru comprendre que c'était un vrai canon ton binôme et qu'en plus, elle avait la langue bien pendu, parole de moine ! Alors ? Où est ce que tu me la cache ? "
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Cela faisait bientôt une petite heure qu’Onyx avait suivi son ancien collègue jusqu’à une taverne qu’il connaissait, lui assurant qu’ils seraient très bien servis là-bas. Puis, histoire de mieux appâter la demoiselle, il lui assura qu’ils seront tranquille même si c’était fréquenter, qu’il y avait pas mal de place dans l’établissement et qu’on y servait à toute heure toutes sorte de petit encas pour accompagner les boissons, notamment des beignets au miel, un des péchés mignons de la louve et ce cher Georges le savait bien. Comment dire non à des beignets au miel ? C’était impossible ! Aller, emballer c’est peser l’ami !
Donc, c’est à coup de verres de bière et de grignotage de beignets au miel qu’Onyx et Georges discutaient du bon vieux temps pour commencer, se remémorant de certaines anecdotes assez cocasse, tout ça bien installer à une table au fond de la taverne, dans un coin pas si tranquille. Mais cela était parfait pour la louve ! Ses oreilles pouvant profiter à foison des blablas des tables alentours, essayant ainsi de voir si elle allait pouvoir glaner quelques infos. Bon, pour l’instant, y avait rien à signaler, et en plus, elle était au courant des problèmes d’érection d’un des clients qui n’arrivait plus à bander, un autre qui en avait marre de sa mégère, une qui se rendait compte qu’elle préférait la gente féminine, une autre qui pleurait que tous les hommes étaient des connards tandis qu’un autre se demandaient si sa perruque l’aidait à bien cacher sa calvitie.
Ha ouais, c’était vraiment… De chouettes infos, ha ça… Mais ça, elle le savait que c’était aussi les risques du jeu, et oui ! Parfois, on avait de la chance, et hop une belle info croustillante pour la mission, et parfois baaaaaaah… Comme là, on découvrait tous les problèmes du quartier ! Bon c’est pas grave, peut-être qu’il n’y aurait rien finalement, mais dans le doute, continuons à profiter du temps ici à écouter puis papoter hein. Et donc, c’est naturellement ce qu’elle fit avec Georges, même si c’est plus lui qui parlait qu’elle, mais ça, c’était plus ou moins voulu de sa part.
« Et tu te souviens du soir du nouvel an ? Quand t’as foutu une tarte monumentale à un des clients parce-qu’il t’avait pincé la fesse et que t’étais mise à hurler en lui foutant une belle baffe à l’en faire tomber par terre « Espèce de malotru ! Personne ne pose ses sales paluches sur moi ! » ?! »
« Ha bah ça, pour m’en souvenir, oui, j’étais là quand même, dois-je te rappeler que c’est moi qui ait donné la baffe ? »
« Hahaha ! C’est vrai, c’est vrai ! Pardon ! Mais, ça me fait toujours rire d’y penser ! On était tous scier, entre ta baffe et ta façon de parler qui ne changeait pas, alors que d’autres femmes auraient hurlé « Connard », « Enfoiré » ou aller, pour rester dans ton registre « Pervers » ! »
« Tu sais ce qu’elle te dit ma façon de parler et mon registre ? »
« Non, mais vu qu’on a bue à peine un pichet, c’est pas assez pour que tu me le dise je présume. Bon, je vais aller nous en chercher un autre ! Et interdiction de protester avec ton Jules ou je ne sais quoi ! On vient à peine d’arriver… »
« Ho, j’en connais un qui a plus l’habitude de boire… Aller, va donc chercher ce pichet, moi je reste là, sagement assise à t’attendre, promis. »
« Promis ? »
« Mais ouiiii ! Je vais tenir compagnie aux beignets au miel en t’attendant. »
Une petite plaisanterie, un joli sourire des plus charmeurs et hop, une demoiselle qui attrape délicatement un beignet au miel entre ses doigts avant de le gober délicatement, puis de s’essuyer les doigts sur une serviette, tout en regardant son ancien collègue qui avait buggé en la regardant un instant. Puis, se rendant compte de cela, Georges se marra comme si de rien n’était et se sauva au comptoir pour aller faire remplir son pichet de bière, venant se poser non loin de clients au bar.
« Un autre pichet de brune au miel s’il te plait Franz. »
« De la brune au miel… Tutututu, c’est pas d'la bière ça, Georges… Mais je suppose que c’est pour le joli canon que t’as ramené hein ! »
« Évidemment ! Je sais qu’elle adore ça, j’ai bossé avec elle, donc, je connais quelques petits trucs pour l’amadouer un peu. »
« L’amadouer hein ? D’où que ça sort ça ? Tu essaies de parler comme un bouquin, hahaha ! »
« Te fout pas de moi Franz ! Ça doit être elle qui déteint sur moi, avec sa façon de parler qui parfois… Je dois le reconnaître est presque ridicule, mais… Avec le corps qu’elle a et son joli minois, franchement… Même si ça peut me faire rire, ça me va. De toute façon, pour ce que je prévois, elle n’aura pas besoin de beaucoup parler ! »
Et là, des rire graveleux se firent entendre pendant que le tavernier et Georges discutaient à côté des autres clients au comptoir, tandis que la jolie noirette attendait sagement à la table au fond. Même si elle ne pouvait pas entendre d’ici ce qui se passait, enfin, si, elle aurait pu. Mais, comme ses oreilles étaient concentrées à écouter tout ce qui se passait aux tables alentour, au cas où, elle n'élargissait pas la zone d’écoute, du moins, pas pour l’instant. Bon, elle apprenait toujours rien d’intéressant, à part les problèmes d’arthroces de la grand-mère de je ne sais pas qui, des coups de rouleau à patisserie qu’un mari infidèle à reçu de sa femme et la première bière d’un jeun con qui avait réusi à se faire passer pour un adulte, ouais, non, rien de rien concernant la mission de ce soir malheureusement.
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Alors qu'il étaient toujours assis au comptoir avec son " ami ", déprimant d'avance de son travail, en plus d’être torturé par l'inquisiteur qui s'en donnait à cœur joie, il se mit à vider sa choppe en lui disant
" Tu ne peux pas faire une pause, me lâcher les basque au lieu de t'amuser à aiguiser tes crocs sur moi ? "
La, l'inquisiteur ne put se retenir d'un large sourire en étouffant à peine son rire contre le bord de la choppe.
" Et puis quoi encore ? Mmmh ? Tu ne veux pas non plus que je te mâche le travail avec la belle ? "
Siegfried ne put s’empêcher de hocher négativement la tête tout en levant les yeux au ciel. Il savait ce qu'il voulait, du potin, de l'amusement, se marrer un bon coups sur son dos, ce à quoi il ne put répondre que par un pur et simple
" Va te faire foutre."
Oui, c'était loin d’être une bonne réponse, cela ne disait pas non au fait qu'il était intéressé par elle et en meme temps ça ne disait pas oui, donc assez de grain à moudre pour son interlocuteur qui s’agrippait à cela tel une sangsue à peine discrète.
" Allons, ça c'est mon travail d'insulter les gens, ne me vole pas mon gagne pain plus que tu ne le fait. Et puis, je ne pense pas que la demoiselle au grandes oreilles aiment vraiment ta façon de parler."
Sous son regard, il fronça les sourcil alors que son palpitant fit un tour, n'aimant pas qu'il en sache autant
" Tu nous a pisté vieux con ? "
Cette phrase, elle venait de tirer un large sourire sournois sur le visage de l'inquisiteur qui se remit à boire tranquillement, faisant bien patienter Siegfried qui fulminait
" Pisté, pisté, je vous ais juste suivi, vous êtes autant en alerte sur votre environnement qu'un puceau dans une maison de passe."
Et il pouvait voir qu'il était fier de sa phrase en plus, mais cela ne plaisait toujours pas à l'exorciste, il n'aimait pas être pisté, surtout pas par un inquisiteur, meme s'il le connaissait. Puis, ce dernier se pencha un peu en arrière, levant les main au niveau de son torse comme quelqu'un qui se rend en venant lui dire
" OK OK, j’arrête de te taquiner à son sujet ... pour le moment. Alors parlons affaire."
Là, la réaction de Siegfried fut immédiate, venant râler en levant la tête au ciel avant de regarder de nouveau l'inquisiteur
" Tu n'aurais pas put commencer directement par ça toi au lieu de me prendre la tête ? "
Sauf que, quand il dit cela, il pouvait voir que celui-ci était avec un sourire au dent blanche, mangeant des cacahuètes comme quelqu'un qui arrivait enfin à ce qu'il souhaitait
" Et loupé une occasion d'avoir à boire gratuitement ? Jamais de la vie. "
Puis, sous ses dernier mots, il arrêta de grignoter, son visage changeant comme si l'on lui avait retiré un masque, son sourire disparaissant d'un coup pour afficher un visage sombre, meme effrayant. Siegfried connaissait ce visage, c'était celui du travail, donc, il en était plutôt content de le voir, car il savait que pendant au moins quelques minutes il serait sérieux. L'inquisiteur vint s'accouder sur le comptoir en se penchant vers lui
" Je ne suis pas un ingrat, bon, tu me devra toujours un service après cela, mais, j'ai quelques info pour votre mission. "
Voila ! Enfin quelque chose de bien se dit-il ! Combien cela allait lui coûter ? CA il n'en savait rien pour le moment, mais il s'en foutait un peu, il avait envie de se sortir de ce merdier qu'était cette mission au plus vite
" Accouche veux tu ? "
Dit-il donc impatient, ce qui ne put que faire rire l'inquisiteur qui reprit la parole
" CA viens ça viens, mais tu a interet à en assumer la paternité hein ? Je ne suis pas une fille facile monsieur. L'adresse que vous connaissez est la bonne, il y aura sept invité ... enfin huit avec la personne qui sera la star de la soirée, à la base il devait y en avoir dix, mais .... on peut dire qu'ils seront retenu ailleurs."
Cette phrase là, il savait ce qu'elle voulait dire sorti des lèvres de l'inquisiteur et, un froid dans le dos, il n'avait pas envie d'en savoir plus, à part que cela l'arrangeait.
" Pour le reste, ça va encore plus te plaire, regarde à ma droite au comptoir qui commande de la brune au miel."
Sans bougé, Siegfried s’exécuta, faisant semblant de toujours le regarder lui, jetant un coup d’œil par dessus son épaules, voyant un homme discuter avec le patron de la taverne. Il se demanda ce qu'il voulait lui dire à se moment là, le regardant de nouveau correctement
" CA c'est quelqu'un d'important pour ce soir pour toi.... et avec lui, on peux dire que ... assis derrière moi tu risque de reconnaître quelqu'un qui a été choisi pour être leur cadeau auprès de leur bons amis chaud bouillant."
Là, son regard se fronça d'autant plus, oui, il avait bien compris tout ce qu'il lui disait et, il ne put donc s’empêcher de regarder derrière l'épaule de l'inquisiteur. Là, son cœur ne fit qu'un tour, s’arrêtant un instant en reconnaissant ces deux pointe noir dressé vers le plafond de la taverne, assise dos à eux à une table. Il ferma les yeux en se maudissant, en la maudissant et en maudissant l'univers, allant pour se lever avant que l'inquisiteur ne l’arrête et lui dise
" Tu veux faire foirer ta mission directement et attendre des mois avant qu'ils ne recommence ? Laisse tes miches vissé sur la chaise et profite, attend le bon moment comme un bon petit loup plutôt qu'un clébard mal éduqué."
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C’était bien beau les potins de la taverne et les problèmes de tout ce beau monde, mais cela n’apprenait vraiment rien à la belle louve qui aurait pu leur servir pour leur mission de ce soir, oh non. C’est marrant cinq minutes les potins, mais, à la longue, on s’en lasse. Et, malgré qu’elle était douée pour l’écoute et patiente, cela commença à l’agacer fortement, même si elle n’en montrait rien. Puis, il y avait quelque chose qui la turlupiner pas mal, et plus elle y réfléchissait, plus cela faisait carburer sa caboche : Georges.
Quel hasard de recroiser un ancien collègue, comme ça, au bout de 10 ans. Certes, c’était un peu son quartier, vu que c’est là qu’elle l’a connu en travaillant dans un des bars des environs, mais, c’était étrange tout de même. Et une chose est sûre, ce n'était pas un coup du destin. Quoique… Mais, pourquoi ? Elle carburait à toute allure, réfléchissant, se demandant comment en savoir plus et comment faire aussi pour réussir à échapper à cette embuscade. Par habitude, et parcequ'elle était un petit parano avec certaines choses, avant de commencer à boire de la bière avec lui, la louve avait prétexté devoir prendre un élixir pour la tête, car elle avait un petit mal à la tête à cause de la chaleur.
Elixir oui, pour la tête non. C’était un mélange de plantes et de poudres en tout genre, utilisé pour prévenir des poisons et potentielles drogues. Quand on vous dit qu’elle est parano, c’est pas du chiqué ! Elle ne faisait pas confiance à grand monde pour être honnête, surtout après une mauvaise expérience qui avait failli finir en drame pour elle, du coup, c’était devenu une habitude de boire ce truc avant d’ingurgiter quoi que ce soit où qu'elle aille. Les seuls moments où elle ne le faisait pas, et la seule personne avec qui elle ne le faisait pas d’ailleurs, c’était son binôme tout fraîchement élu. Tiens tiens, elle se demandait comment il allait en ce moment, et qu’est-ce qu’il faisait, est-ce qu’il s’en était sorti avec son rangement ce grincheux qui ne voulait pas d’aide ? Mais la jolie brunette fut vite sortie de ses pensées, pouvant entendre la voix de George venir l'interroger, une fois de retour avec le pichet de bière.
« À quoi tu penses si intensément ? À ton Jules ? »
« Ho, ça se voit tant que ça ? Je suis gênée… »
« Ho ! Onyx gênée, j’aurais tout vu dans ma vie ! Je peux mourir en paix maintenant ! »
« Blasphème donc pas ! Ce n’est pas drôle, et cela rend la chose encore plus gênante… »
« Ho aller, pourquoi tu es tant gênée ? On est entre nous ! D'ailleurs, dis m’en un peu plus sur ton Jules tiens, tu dois le rejoindre quand ? »
Mmmmh… Elle n’aimait pas cette phrase, cette façon de la formuler, cette façon d’être si directe sur le fait de quand elle devait rejoindre son fameux Jules. C’est étrange, il aurait pu demander à en savoir plus sur son Jules, depuis quand elle a un Jules d’ailleurs vu que c’était elle la célibataire endurcie de tout leurs collègues au boulot. Mmmmmmh… Ouais, ça puait. Rester à savoir pourquoi, mais ça, avec un peu de chance elle arrivera à le découvrir assez tôt si elle se débrouille bien.
« Ce soir, on… On doit aller récupérer nos alliances de mariage. »
« Ho putain ! Tu vas te marier ?! Toi ? »
« Pourquoi tu dis ça ? »
« Bah, avec ton caractère, je me disais que… T’es belle comme le jour, mais faut en avoir envie. »
« Ho ! Goujat va ! »
« Hahaha ! Haaaa, ça m’avait manqué de pas entendre quelqu’un dire ce genre de mots ! »
« On ne se sera pas revue pour rien alors, je suis ravie d’avoir pu t’aider. »
Et là, Onyx remarqua quelque chose qui ne lui plut pas du tout dans le regard de son ancien collègue face à elle. Il y avait une lueur, très légère, presque imperceptible, qui était des plus malsaines et… Dérangeantes.
« Je suis également ravie que tu puisses m’aider et je suis très heureux de te revoir… Aller, une nouvelle tournée pour fêter ça avec ce pichet tout frais qui va devenir chaud à trop parler ! »
Ho non… La suite ne lui plaisait pas non plus, mais absolument pas du tout. Elle avait perçu quelque chose dans sa voix, quelque chose qui lui déplut énormément, qui sentait le faux à plein nez, à part le fait qu’il était ravi qu’elle puisse l’aider, mais pourquoi, elle ne le savait pas. Punaise… Dans quoi elle était tombée là ? La belle louve n’en avait aucune idée, mais à ce moment, elle put voir que cette lueur malsaine n’avait pas quitté le regard de Georges, et ça ne la rassurait pas des masses. Surtout quand il lui tendit tout sourire son verre de nouveau plein, la pressant presque de boire alors que cette lueur s'intensifiait très légèrement. Qu’est-ce que t’as mis là-dedans espèce… Bordel, je suis bien contente d’être parano et d’avoir et elixir avant d’avaler quoique ce soit ! Maintenant, reste plus qu’à savoir ce qu’il me veut mais il ne me le dira pas, ça c’est sûr… Et pourquoi il est venu me chercher ? Bon sang, je ne sais pas dans quoi je suis embarqué là, mais je vais devoir trouver une solution pour en sortir, et vite…
Aie aie, la jolie noirette ne savait pas comment se sortir de ce pétrin, son cerveau marchant à 1000 à l’heure, tout en se saisissant de son verre et en le buvant normalement, comme si de rien n’était, alors qu’elle cherchait la solution la plus rapide et efficace pour se barrer d’ici, et vite.
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Quoi faire ? Foncer sur elle pour la prévenir, dégager l'autre sac à foutre ambulant ? Mmmh, peut être jouer les mari, sauf que, s'ils avaient été suivi depuis le début il savait qu'elle était une exorciste et lui aussi. Que faire ? Siegfried réfléchissait à plein régime alors que son collègue l'inquisiteur se fendait la poire en mangeant des cacahuètes à n'en plus pouvoir, finissant par lui dire
" Ta le choix, la prévenir et tout risque de faire capoter, laisser des dingo en liberté prêt à faire n'importe quoi pour faire venir leur petit potes sulfureux ou ronger ton frein, la laisser aller à la petite fête et le suivre en douce."
Il n'aimait pas cela, il n'aimait pas ce dernier choix, il n'avait jamais aimé devoir utiliser quelqu'un à ses fins et meme si c'était la vie de la plus grande chieuse qu'il n'avait jamais connu, non, il ne pouvait pas se résoudre à s'en servir comme appât. A moins que ... Il avait une idée, une idée qui au moins mettrait sa conscience plus tranquille.
" Bon, c'est pas le tout, mais je te laisse faire mu-muse, j'ai d'autre chat à fouetter."
Son regard retourna de nouveau sur l'inquisiteur qui, lui paraissait comme partir faire une balade ou tout autre activité des plus amusante pour lui, en toute décontraction, les mains dans les poches avant de lui dire en se retournant
" Tu m'en doit une. Rappelle toi "
Ce qui ne manqua pas d’énerver d'autant plus Siegfried qui se retrouvait seul à devoir gérer ce merdier. Il en vint à se gratter la tête, les coudes posé sur le rebord du comptoir avant de se resservir un verre pour le finir aussi vite qu'il l'avait remplis. Bon, ressaisi toi se dit-il, tournant son regard sur la scène qui se déroulait devant ses yeux. Est ce que la louve était le parfait mouton face à ce prédateur ou avait-elle flairé un problème ? Il n'en savait rien, mais en tout cas, l'homme à ses cotés avait l'air de beaucoup rire en sa compagnie et, bizarrement, il aimait encore moins cela.
Un instant, un cours instant, voila tout ce qu'il lui fallait, juste un moment où l'autre idiot ne serait pas là. Il lui fallut être très patient, beaucoup trop à son goût, sa jambes gigotant de tension et d’énervement à devoir regarder cette scène, mais, il ne savait pas pourquoi, la voir sourire à cette enflure l'énervait encore plus, sûrement parce qu'elle se faisait duper essayait-il de se convaincre.
Puis après une bonne heure, voila le moment, l'homme repartant se servir au bar. Il se leva alors rapidement, partant s'installer derrière la louve à la table qui se trouvait à coté, fixant droit devant lui sans se retourner en chuchotant
" Ne te retourne pas. Tu es tombé dans un piège, ce gars et de ce que l'on cherche. Joue le jeu."
Il n'eut le temps de dire plus, voyant qu'il venait à être servit de nouveau d'un gros pichet, prêt à revenir, Siegfried se précipita alors pour sortir, mais non sans se défouler un peu. Il vint percuter dans sa hâte l’Homme dénommé George pour le faire se renverser le pichet sur lui et un peu sur lui meme aussi, ne s’arrêtant pas pour autant, que se soit pour cacher son visage que pour s'excuser avant de sortir de la taverne en se faisant engueuler par l'homme ainsi que le tavernier.
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Bon, le mot d’ordre actuellement était la patience hein, prendre sur soi et attendre l’opportunité de se sauver. Mais ça, c’était plus facile à penser qu’à faire. Évidemment, dans l’équation il y avait ce cher Georges, et il était aussi collant qu’un prétendant bizarre qui ne vous lâche pas. Bon, baaaaaah, faut jouer le jeu hein, discuter et rire avec lui, le tout en continuant de boire mine de rien et en grignotant des beignets au miel, rester naturel comme si de rien n’était. Soit, elle savait faire ça, même très bien, beaucoup trop bien même. Et un petit sourire par-là, un rire par-ci, une taquinerie de l’autre et un secouage de la tête à un moment donné, ouais, elle savait bien y faire la belle louve, qu’on y verrait que du feu tant elle était douée. Ha le pipeautage, ça avait au moins ses bons côtés dans ces moments-là hein !
Et après une heure de discutaille, Georges abandonna un instant Onyx, prétextant aller chercher un nouveau pichet tout en lui sommant encore en plaisantant de pas se sauver pour aller voir son Jules, qu’ils avaient encore tant de choses à se dire. Petit sourire, hochement de tête, promesse qu’elle attendra sagement, la même rengaine, avant qu’il se sauve et lui laisse le temps de respirer, mais surtout de penser ! Mais, c’est autre chose à la place qui vint l’empêcher de faire carburer sa petite tête : la voix de Siegfried dans son dos. Ha bah tiens, il était là Jules ! Blague à part, aussitôt cela penser, elle ne pensa plus à rien, écoutant attentivement ce qu’il lui chuchoter.
… Elle était tombée dans un piège, oui, ça, elle l’avait deviné. En revanche, elle ne se doutait pas que ce cher Georges avait un lien avec tout ça. Putain de hasard et destin de… T’as vraiment un humour de merde ! Bon bon bon, on se calme. Pas le temps de pester, pas le temps de penser à dix milles trucs à la fois et sûrement pas le temps de répondre quelque chose de trop long. Bien, faisons au plus simple et mine de rien. Venant prendre un beignet au miel sur la table, elle s’apprêta à l’avaler, tout en chuchotant tout bas pour que ce soit juste audible pour son partenaire un simple « Ok. » , avant de se fourrer le beignet dans la bouche et l’avaler, tout en l’entendant se sauver aussitôt.
Au loin, elle put entendre des gens râler bien fort, la faisant se retourner doucement comme tous les autres clients attablés, regardant le tavernier et George gueuler après un type qui sortait de la taverne sans se retourner. Elle n’en montra rien, car ça risquait de la trahir dans ce joyeux bordel, mais cela l’amusa, comprenant que le beau brun avait dû faire une connerie. Et la jolie noirette comprit très vite laquelle, voyant Georges revenir en pester trempé, ce qui fit hausser le sourcil de la demoiselle.
« J’ai l’impression que tu as eu un petit accident… »
« C’est la faute de cet abruti là, il regarde pas où il marche ou quoi ? Il m’est rentré dedans et ça a tout renversé, il s’est même pas retourner l’enfoiré va ! J’ai dû recommander un autre pichet à cause de ce connard en plus ! »
« Mince… Ça va aller ? »
« Aller de ? »
« Bah, t’es trempé, quasiment. Donc, ça va aller, ça ne te gêne pas ? Je veux dire, tu n’as pas besoin de te changer ? »
Clignant des yeux le temps de traiter l’information, ce cher George reprit son sourire de commercial, venant s’installer à la table et resservir le verre de la louve, secouant la tête en riant.
« Ho non c’est rien, t’en fais pas ! Il fait tellement chaud que ça va sécher de toute manière ! Je me changerais plus tard à la fête, ne t’inquiète pas ! »
« La fête ? »
« Oui, la fête ! D’ailleurs, je voulais te demander… Je sais que tu m’as dit que tu devais rejoindre ton Jules ce soir, mais, ça te dirait pas avant de le rejoindre de passer faire un tour avec moi ? »
« Ho… Je ne sais pas… C’est que on devait récupérer non alliance pour notre mariage, comme je te l’ai dit, et… J’ai peur que ce soit fermé après… Et qu’il s’inquiète de ne pas me voir arriver... »
Oui, elle avait déjà préparé le terrain en disant un peu plus tôt qu’elle devait aller récupérer des alliances, annonçant qu’elle se devait se marier, au cas où. Peut-être une sorte de pressentiment, se disant que peut-être il l’aurait aperçu dans le quartier là-bas, qui n’était pas si loin d’ici. Mais ça, c’était avant de savoir qu’elle était tombée dans un piège, et qu’il était directement impliqué dans le merdier dans lequel elle se retrouvait avec son binôme. Du coup, autant garder la version des alliances et du mariage, même s’il y avait sûrement un risque pour que lui ou un autre de leur confrérie de tarés les ai suivi elle et Siegfried dans la journée, sachant peut-être qui ils étaient.
Dans le doute, autant continuer à jouer sur ce registre. Mais, la lueur qu’elle aperçut dans le regard de George lui fit froid dans le dos, ainsi que le sourire qu’il esquissa, qui était légèrement malaisant. Cela dura à peine quelques secondes, mais, cela suffit à donner des sueurs froides sous ses vêtements. Mais Georges reprit aussitôt un sourire amical, venant à pousser le vice jusqu’à venir poser sa main sur la sienne sur la table, ce qui obligea Onyx à jouer le jeu de la demoiselle surprise et gênée, mais intriguée par son geste, tout en l’écoutant parler comme si de rien n’était.
« Allons, ça sera juste un petit détour, ça sera rapide. Je te le promet, tu n’as pas à t’en faire. Ça sera amusant, puis, il y aura de la musique et de la danse, toi qui aime ça, tu vas quand même pas refuser hein ? »
Ouais, j’aime ça, mais pas en l'occurrence. Il me prend pour une idiote ou quoi ? Bon, ça tombe bien, jouons un peu les idiotes mais pas trop, car après tout, il me connait un peu l’enfoirée. Bon, poursuivons alors, de toute façon, j’ai pas trop le choix, faut que je joue le jeu a dit Siegfried.
« Tu crois qu’on peut m’acheter avec de la musique et de la danse ? »
« Non, c’est vrai. Je sais que tu es du genre à ne pas te faire acheter si facilement. Mais si je te dis qu’on a des beignets au miel… »
« Il y en a ici aussi ! »
« Oui, mais si je te dis qu’il y a aussi des pêches au miel. Et qu’il y a plein de choses à boire et à manger, et… »
« … Tu me prends pour un estomac sur pattes ?!? »
« Non, bien sûr que non. Mais je sais que t’es une gourmande, j’ai de très bons souvenirs là-dessus ! »
« Certes, mais tu ne m’auras pas avec ça non plus. »
« Aller, s’il te plait. On vient de se retrouver, ça fait 10 ans qu'on ne s'est pas vu, puis... Écoute, ce que je te propose. C’est que, tant pis, on abandonne le pichet plein ici et tout ce qu’il y a. Je règle, et on fait un saut rapide à la fête, d’accord ? Comme ça, tu pourras en profiter un peu avant de rejoindre ton Jules, ça te va ? »
« Mmmmh… Bon, c’est d’accord. Mais je reste pas longtemps. »
Et là, un sourire des plus ravis se dessina sur le visage de Georges, venant à prendre la main de la louve avec ses deux mains, avant de venir lui faire un baise-main.
« Merci, je suis vraiment heureux que tu aies accepté. Tu verras, tu le regretteras pas. Bon, on y va alors ? »
Et ni une ni deux, l’ancien collègue alias un des connard de la bande de fou furieux de ce soir se leva de la table, suivit d’Onyx, qui attrapa ses affaires et le suivit sagement jusqu’au comptoir. Une fois sa note réglée, Georges salua le tavernier et invita la belle louve à le suivre, ce qu’elle fit gentiment, tout sourire. Et une fois dehors, elle marcha à ses côtés en se laissant guider par lui dans les rues, bougeant un peu partout tout en continuant à discuter mine de rien, à parler du passé et tout ça, faisant rire la brunette, qui intérieurement se demandait où tout cela allait finir par mener.
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Il avait attendu dehors, dans une contre allée, à l’abri des regards, patientant qu'elle ressorte de là, sûrement avec ce gars, rongeant son frein, les bras croisé. Ses pensées se bousculait dans sa tête, quand allait-il intervenir ?
Mais surtout, pourquoi ? Pourquoi est ce qu'il pensait autant à cet chieuse ambulante, au sourire qu'elle avait en mangeant ses beignet, à ses rires face à ce connard. Etait-il jaloux ? Non, non, pourquoi serait-il jaloux hein ? Il ne faisait que se haïr et se cracher dessus pourquoi serait-il jaloux que quelqu'un la fasse rire et sourire ? Que quelqu'un puisse lui parler normalement, partager un moment agréable.
Là, Siegfried se mit une claque, une vrai, matériel, sa propre main bien dans sa gueule. Sa joue le piquait, mais au moins, il arrêtait ses conneries et continua d'attendre. Une bonne heure passa avant qu'il ne sortent enfin. Il faisait encore bien jour, ils n'étaient meme pas encore en fin d’après midi, cela n'allait pas du tout. Alors, quand il les vu partir dans les ruelles, il se mit à les suivre. Avoir été un enfant des rues aidaient bien dans ce genre de moment. Il avaient beau avoir du changer de carrière, cela lui avait toujours servi par la suite, fuir des danger, filer des gens, ne pas perdre de vue une cible et prévoir leur direction.
Oui, il connaissait cette ville et, malheureusement il connaissait aussi les ruelles où il emmenait la louve. Des ruelles malfamé, connu pour ne pas être habité par de bonne personne et surtout ou aucun être vivant ne dirait vous avoir vu si vous disparaissiez. Cela ne lui plaisait pas, tout était trop rapide, trop tôt, ils n'avaient pas les bagues et pourtant, il n'allait pas avoir le choix. S'il l'emmenait aussi tôt, c'est qu'il devait avoir de la préparation à faire en amont de leur rituel, mais ça, il ne pouvait pas les laisser faire, il ne voulait pas que cela arrive à Onyx, toute chieuse qu'elle était. Alors, il arrêta de les suivre, partant dans des rue parallèle, serrant la mâchoire en se cambrant. Son cœur battait plus fort, l'adrénaline montant, venant glisser sa main à l’intérieur de son manteau pour y attraper sa masse. Un morceau de bois poli, ou, au bout était enfoncé une tête de masse en laiton, légerement ailette. Mais, il n'allait pas s'en servir ainsi, non, il avait besoin de garder l'autre enflure en vie, alors, il vit tourner son arme en main pour la tenir par la tête de masse, tandis qu'il bifurqua de nouveau.
Ils étaient là, en face de lui, tombant devant lui à quelques mètre prêt, son regard fixant un instant Onyx avant de fixer le fameux George. Là, il ne le frappa pas, à la place, il fit passer le bâton sous sa gorge avant de venir dans son dos et de serrer de toute ses forces de ses deux bras, serrant encore et encore en le voyant gesticuler et lui donner des coups dans les cotes, tombant doucement au sol alors qu'il perdit connaissance. Sans perdre de temps, Siegfried attrapa les épaules pour venir tirer l'homme dans une ruelle plus étroite et moins visible, bien à l’abri des regard.
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La belle louve ne connaissait pas aussi bien cette ville que son binôme, en tout cas, cette partie-là de la ville. Les rues ici étaient plus calmes, l'atmosphère ambiante était… Pesante. Du moins, c’est ce que ressentait la demoiselle en analysant rapidement son environnement. Les bruits alentours étaient presque inexistants, s’en était inquiétant, hormis quelques sons qui sortaient parfois de certaines fenêtres, prouvant bien qu’il y avait un peu de vie dans le coin. Puis l’odeur… Ça puait pas autant que les égouts, même loin de là, mais… Ça sentait l’odeur de certains produits ménagers très forts, de trucs brûlés en tout genre : bois, chiffons, paille, cheveux… Cheveux ? Heu… Ouais, ça sentait pas le coin où il faisait bon vivre ici, sauf pour certains trafics et trucs louches en tout genre.
Mais il ne fallait rien laisser paraître, continuer à suivre ce cher Georges, parler avec lui mine de rien et sourire, oui, surtout cette partie-là… Elle avait surtout envie de lui enfoncer sa lame planquer dans on sac dans les côtes ou lui arracher la jugulaire avec les crocs, mais, elle se devait de rester souriante et jouer le jeu de l’ancienne collègue de retrouver un ancien collègue, qui l’amenait à une fête qui ne lui disait rien qui vaille. Surtout aussi tôt… C’était pas censé être ce soir le bordel ? Mmmmh… Ils avaient besoin de préparer des choses, oui, sûrement même, mais… Pourquoi l’amener elle ? Attends… Mais pour quoi faire ? Il voulait quoi, la transformer en sacrifice, un truc du genre ? Ou pire, enfin pire, un truc tout aussi dégueulasse avec des rituels à la con où il fallait sur quelqu’un ? Hooooooo, toi, si j’arrive à sortir entière de ce bordel, qu’on arrive à régler toute cette affaire, je sais pas ce que je vais te faire, mais je vais y réfléchir sérieusement mon chéri !
Donc, tout en pensant à cela et en poursuivant son petit jeu en même temps, la brunette continua de marcher et suivre sagement Georges dans les ruelles, tournant et marchant sans cesse à n’en plus finir, avant qu’ils ne prennent un tournant et tombe sur Siegfried ! Là, elle pouvait dire que c’était la première fois de sa vie qu’elle était heureuse de tant le voir, qu’elle lui en aurait fait la bise tiens ! Le regard de la belle louve tomba directement dans celui du beau brun, suivant son regard qui passa d’elle au gars à côté d’elle. Pas besoin de mots ! Ni une ni deux, elle fit un pas sur le côté pour libérer l’espace et laisser son binôme venir s’occuper de Georges. Ça, il savait y faire, elle ne le nierait pas. Et tandis qu’elle voyait Georges tourner petit à petit de l'œil sous l’emprise de Siegfried, elle put le voir perdre connaissance très rapidement.
Et sans plus tarder, elle regarda son collègue le chopper et le tirer dans une ruelle à côté, beaucoup plus étroite, qui attire moins l'œil, plus sombre aussi et plus discrète, leur garantissant une certaine tranquillité bien à l’abri. La belle louve suivit le pas, venant à se faufiler doucement sans un bruit dans la ruelle pour rejoindre le beau brun, jetant un regard à cette enflure de Georges évanouit avant de reporter son regard rassuré vers Siegfried. Elle n’osa pas ouvrir la bouche, ne sachant trop quoi dire et ayant peut-être peur de se faire enguirlander aussi, donc elle attenda que ce soit lui qui fasse le premier pas, avant que ce cher Georges évanouit ne reprenne ses esprits.
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Phase un, le mettre inconscient, ça c'était fait. Phase deux, le tirer à l’abri des regard, cela avait été chiant à faire, l'homme pesant un âne mort, mais c'était fait aussi, se fichant éperdument de le faire frotter les sol du caniveau avec son corps, avant de le laisser tomber comme un sac à merde. Le regardant, il se disait qu'il n'était pas moche comme gars, s’énervant d'autant plus en cet instant, se mettant à se demander comment Onyx et lui se connaissaient.
" Un ex ? "
Dit-il directement sans le quitter du regard, les mots adressé à sa partenaire. Oui, il n'y allait pas par quatre chemin, mais au moins, il aurait la réponse à sa question rapidement. En attendant, il se mit à ranger son arme dans son manteau, puis, à le fouiller lui en s'accroupissant.La veste, le pantalon, l’intérieur des chaussures, tout y passait, venant à fouiller tout ses vêtements sans dire un mots, le regard sérieux, ou, avec un regard aguerris, on pouvait sûrement y lire un peu d’énervement.
Il avait trouvé diverse chose. des clefs, quelques pièces de cuivre et d'argent, une vieille dague abîmé comme arme de défense sûrement, ainsi qu'une bague. Étrangement, cette bague n'était pas à ses doigts, mais rangé dans la doublure de sa veste. En l'examinant un peu, il pouvait y voir un étrange symbole, mais qui ne lui disait rien du tout, se disant tout de meme qu'elle avait à voir avec leur mission, car il y avait beaucoup trop de coïncidence pour que ce ne soit pas le cas.
Là, d'une voix extrêmement basse, il se remit à questionner la louve, mais, il savait qu'elle avait une meilleure ouïe que lui et les humains en général, alors il en profitait pour ne pas être entendu, venant murmurer
" Tu sais où il habite ? Ça te dit quelque chose ce symbole ?"
Il ne le dirait pas et ne voulait pas y penser et se l'avouer, mais, il était maintenant plus serein de savoir qu'elle n'était plus entre ses griffes.
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« Non. C’est un ancien collègue, un barman avec qui j’avais travaillé quand j’étais serveuse. »
Répondit-elle tout simplement d’une voix basse pour être juste entendue par lui, le regardant regarder ce cher Georges inconscient. C’est vrai qu’ils n’avaient jamais vraiment trop parler de ce que chacun d’eux faisait avant d’être exorciste, surement qu’ils avaient d’autres chats à fouetter et surtout des puces à se chercher régulièrement il fallait dire aussi. Après, est-ce que c’était quelque chose que le conclave avait réussi à trouver sur elle et mettre dans leurs dossiers, ça elle n’en savait rien, elle ignorait même l’existence de tels dossiers. En tout cas, ça devait être quelque chose de l’imaginer avoir été serveuse, vu son caractère et sa façon d’être.
La belle louve ne quitta pas son collègue du regard, le regardant ranger son arme puis s’accroupir pour fouiller ce type. Elle le regarda si sérieux, ne pas décrocher un seul mot, pouvant constater à son regard parfois qu’il semblait énervé, pouvant même entendre les battements de son cœur s'accélérer doucement quand il avait ce regard. La brunette déglutissa doucement, remuant lentement ses oreilles embarrassées, se disant que ça devait sûrement être de sa faute s’il était énervé. Dans un sens, elle ne lui jetterait pas la pierre, avec ce qui venait d’arriver, il y avait de quoi l’être.
Puis Onyx regarda Siegfried sortir une drôle de bague de l’intérieur de la veste de George, la faisant plisser des yeux en apercevant quelque chose sur la bague. Mais son attention fut vite captée par la voix murmurante de son binôme, faisant remuer ses oreilles en l’écoutant attentivement. Puis, pour lui répondre, elle décida de s’accroupir, osant affronter son regard même si elle appréhendait un petit peu, puis elle lui répondit en chuchotant, assez bas pour que seulement lui puisse l’entendre, et que si, par malchance Georges se réveillait, il ne puisse rien entendre que des messes basses incompréhensibles.
« Je ne suis pas sûre… Je ne sais pas si en 10 ans il a changé d’adresse… Quant à ce symbole… Je crois l’avoir vu quelque part… Dans un bouquin sur l’histoire de la démonologie et des sectes liées il me semble… »
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Non, réellement il n'en voulait pas à Onyx, malgré tout, non, c'était juste de la crainte de ce qui aurait put lui arriver, se maudissant un peu lui meme en se disant qu'il était trop gentil, qu’être comme son collègue l'inquisiteur lui faciliterait la vie, mais, il n'y arrivait pas et malgré qu’il avait beaucoup de mal à supporter Onyx, il ne lui voulait aucun mal. Son regard agrippa celui de la louve quand elle s'accroupit à coté de lui, ses yeux écarlate ternis par l'obscurité de la ruelle qui ne voyait sûrement jamais le jour, arrivait tout de meme à scintiller, rencontrant le bleu pale de celui de Siegfried.
Donc, ce qui était dans les petits papiers de l'église était vrai, la demoiselle avait bien était serveuse avant de rejoindre l'ordre. Étrange, oui, il ne la voyait vraiment pas faire ce boulot, trop droite, trop retenue, beaucoup trop classe meme. Peut être que son dossier était factice se dit-il, cela ressemblerait bien à l'église de faire ce genre de choses pour assouvir la curiosité de petit malin sans respect tel que lui, qui n'était pas autorisé à lire ce genre d'information, mais qui se donner lui meme la permission.
Non, définitivement, il n'arrivait pas à la croire sur ce point de sa vie, meme avec une preuve vivante allongé inconscient à ses pieds. Puis se fut ensuite ses autres question qui eurent droit à leur réponse, mais, il n'en aima pas vraiment ce qu'elle lui dit. Il se mit à passer sa main dans sa crinière en se frottant la tête, grognant d’exaspération sous les réponse de la louve, venant lui répondre
" Putain ... comme si on avait le temps de faire des allez retour pour lire à nouveau ce foutu bouquin stupide. "
Oui, maintenant qu'il avait assommé cet idiot, le temps leur était compté, il devait agir et vite, alors, il donna la bague à Onyx, puis, il attrapa le bras droit de George, prenant une grand inspiration avant de forcer dessus pour le tirer. Là, il se redressa en se plaignant, retenant bien des jurons sous le poids mort qu'il était, serrant les dents et grimaçant avant de dire
" Où est son adresse d'il y a dix ans ? "
Au pire ils se trompaient, mais au moins, ils faisait quelques choses pour ne pas perdre de temps précieux avant que les acolytes de George ne se rende compte de sa disparition.
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En le voyant se frotter la tête en passant sa main dans ses cheveux tout en grognant puis pestant, la belle louve ne put s’empêcher de se dire qu’il était beau même s’il râlait, ce qu’elle chassa vite de sa tête afin de rester sérieuse, car c’était vraiment pas le moment que ses pensées viennent s’amuser d’elle. Même si, parmi celles-ci, une d’entre-elle était qu’elle soit rassurée de pouvoir revoir ce grincheux dont les râlements lui avaient manqué. Bon, revenons aux choses sérieuses.
« On est peut-être pas obligé de faire des aller-retours… J’ai potentiellement quelque chose chez moi qui s’en rapprocherait… »
Dit-elle toujours bas, pour être sûre qu’il n’y ait que lui qui puisse l’entendre. Oui, elle avait réussi à récupérer un bouquin qui parlait de la démonologie et des sectes rattachées. Pas un truc destiné aux exorcistes d’ailleurs, mais, elle avait réussi à chiner ça chez un petit libraire dans ses touts débuts d'exorciste. Il datait un peu, mais, en soit, il pourrait surement être utile, vu que ce genre de choses ne changeaient pas toutes les cinq minutes.
Après cela, Onyx se saisissa délicatement de la bague que lui tendit Siegfried, venant la ranger dans la poche intérieure de sa capeline, tout en se relevant. Et là, elle le regarda se relever à son tour, avec Georges à son bras, dont elle put l’entendre grincer de devoir se coltiner ce drôle de guste évanoui. Puis, la belle louve hocha la tête à la question de son binôme, venant lui répondre tout en pivotant doucement pour se mettre en marche avec lui, tous deux prêts à sortir de la ruelle visiblement pour ramener le Georges chez lui.
« Dans le même quartier que le tien, sauf, qu’il habite du côté des ruelles près de la grande place des hortensias, tu sais, celle où il y a toujours des artistes de rues, et aussi tous les vendeurs de pigments pour les peintres ainsi que les fabricants d’outils de musiques pour les musiciens. »
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Lorsqu'elle lui dit qu'il n'aurait peut être pas à se taper des allez retour jusqu'à l'abbaye, son regard se tourna d'un coup vers elle, venant lui dire, un sourcil relevé et un ton joueur
" Me dit pas que tu leur à piquer un bouquin ? "
Oh il ne pensait pas que cela soit le cas, mais, cela lui plairait bien, trouver un péché commis par la jeune louve, trouver une faille chez mademoiselle perfection né. Mais voilà, pas le temps d'attendre qu'elle lui réponde, il fallait qu'ils se mette en route pour la possible adresse de l'idiot qu'il venait péniblement de soulever et de tenir par l'épaule au dessus de la sienne, serrant les dents sous son poids mort. Quand il commença à marcher, il put l'entendre enfin lui dire ou le cher George pouvait peut être encore habiter et, cela ne lui plaisait pas beaucoup
" Roh putain ...... "
Fut le râle qui sorti d'entre ses lèvres, en se courbant légerement tant la destination ne lui plaisait vraiment pas. Il connaissait cette rue, elle était constamment bonder de monde, que ce soit des badauds ou des artiste plus ou moins raté. Mais, pas le choix, il fallait bien y aller. La route fut longue et pénible jusque la bas, sentant ses muscles le tirait à force de porter l'autre idiot, serrant constamment la mâchoire, tandis qu'ils arrivait enfin dans le quartier en question. Et comme prévu, il y avait du monde, beaucoup trop de monde à son goût, alors, il dit
" On va faire croire que monsieur à trop bu, meme s'il est très tôt, vu ce que je lui ait renversé dessus ça devrait passer."
Puis, il continua à marcher, finissant par suivre en jetant de temps à autre des regard à Onyx, pour voir où elle se dirigeait, tandis que le reste du temps, il surveillait que George ne se réveille pas.
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Elle leva les yeux au ciel en l’entendant lui demander si elle avait volé un livre, en se demandant bien pour qui il la prenait. Et peu de temps après cela ils ne trainèrent pas en bavardage, la brunette regardant son collègue relever ce cher Georges en lui demandant son adresse connue d’il y a dix ans, qu’elle lui indiqua donc aussitôt. Et, la réaction du grand brun ne tarda pas à se faire entendre, venant manifester son agacement à l’annoncement du quartier dans lequel ils allaient devoir aller.
Oui, c’était un quartier plutôt fréquenté, pas souvent paisible, même de nuit d’ailleurs. Ça n’allait pas être évident à s’y rendre sans attirer les regards, mais l’idée trouvée par Siegfried allait leur permettre de passer plus ou moins outre sans avoir l’air louche.
« C’est une bonne idée. »
Après avoir prononcé ces mots, Onyx sortit la première de la ruelle, faisant bien sûr attention mine de rien en sortant de là, au cas où, mais c’était calme comme un cimetière, ce qui était parfait. Une fois sortie de là, elle marcha en veillant grâce à ses oreilles à ne pas perdre son binôme derrière, jetant tout de même parfois des regards discrets pour être sûre, même si elle n’avait aucun doute sur la fiabilité de ses oreilles. Enfin, ça, c’est ce qu’elle disait, la vérité, c’était juste pour… Le regarder ? Ouais, toute cette histoire l’avait sûrement chamboulée, sûrement oui.
Ils finirent par arriver de nouveau dans le quartier du beau brun, se dirigeant à présent en direction du côté de la grande place des hortensias, à laquelle on pouvait trouver une immense fontaine entourés de bancs et buissons, autour desquels des parterres de fleurs bleutées et rosées de toute part, parfumant l’air de leurs parfums, transporté dans les airs par la brume créer par les jets d’eau de la fontaine. Bien sûr, en y arrivant, c’était drôlement animé : divers artistes étaient présents sur la place, à jouer de la musique, à chanter, à danser et d’autres à peindre, chacun bien focus à ses occupations avec son petit comité de fans.
Cette partie-là fut passée sans soucis, ils n’attirèrent aucuns regards, car chacun était beaucoup trop occupé à ses affaires. C’était parfait. Restait plus qu’à passer dans la bonne ruelle et filer droit. Onyx faisait attention en marchant, ne marchant pas trop vite pour ne pas perdre Siegfried dans les ruelles emplis de monde, où parfois les gens se retournaient et leur jeter des regards, avant de se mettre à rire en pointant du doigts ce cher Georges évanoui, qui empestait bien la bière dont l’odeur avait été amplifié par la chaleur.
Puis, ils finirent par arriver devant un petit immeuble, tout aussi coloré que les autres, avec des fresques murales par-ci et là faits par les artistes des environs, avec pour couronner le tout des hortensias un peu partout. Fallait pas être allergique au pollen pour habiter le coin hein. La belle louve jeta un rapide coup d'œil sur la plaque où il y avait écrit le nom des habitants de l’immeuble, et par chance, son ancien collègue y était toujours, la faisant sourire en hochant la tête, avant de se tourner vers son binôme.
« Chéri, tu veux bien me passer les clés de ce pauvre Georgie ? »
Oui, il y avait du monde dans la ruelle, quelques personnes aux fenêtres des immeubles alentours, donc le maître mot était la discrétion et afin de ne pas attirer les regards, valait mieux jouer encore une pièce de théâtre : le gentil petit couple d'amis qui ramène leur pauvre copain trop bourré chez lui.
Et une fois les clés obtenues, la noirette joua rapidement avec les clés en main, identifiant rapidement la forme de la serrure de la porte d’entrée pour y mettre la bonne clé, donnant plus de crédit à leur histoire : ça devait pas être la première fois qu’ils ramenaient l’amigo saoul comme un cochon chez lui. Une fois la porte d’entrée passée, la belle tena la porte à Siegfried pour qu’il rentre, constatant au passage avec soulagement que Georges faisait sa meilleure sieste. Bah tant mieux hein, fais dodo toi !
Puis, une fois cela fait, elle reprit la marche, venant à guider son binôme au premier étage, les obligeant à prendre les escaliers. Elle avait de la peine pour lui en ce moment, se disant que cela devait être un vrai calvaire de se le trimbaler dans des escaliers en prime. Heureusement, l’appartement de Georges fut le premier sur la gauche une fois arrivé au premier étage. Comme tout à l’heure, elle jeta un œil aux clés rapidement, repérant rapidement la bonne clé qu’elle inséra dans la serrure, avant d’entendre le loquet se déverrouiller et d’ouvrir en grand.
Elle ne pénétra pas tout de suite, attendant quelques secondes en faisant remuer ses oreilles pour voir s’il y avait du bruit dans l’appartement, faisant fonctionner son odorat pour voir s’il y avait une présence, mais non, rien à signaler. En revanche, ça sentait quelque chose d’autre, une odeur de pourris, qu’elle n'arrivait pas à identifier. Bon, c’est pas grave, ça se trouve c’était de la nourriture qui avait tourné de l'œil avec la chaleur, allez savoir. Et y avait qu’un seul moyen de vérifier, c’était d’entrer dans l’appartement, ce qu’elle ne tarda pas à faire, voyant rien d’anormal en pénétrant dans le salon, tenant donc la porte en faisant un signe de tête à son partenaire de rentrer. Et une fois tous les deux dedans, enfin, tous les trois avec le beau au bois dormant, elle referma la porte et la suite allait pouvoir reprendre.
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Un calvaire,, un enfer, une pure pénitence que de porter cet hérétique jusqu'à chez lui, surtout en arrivant dans son fichu quartier d'escroc se disait-il. Il devait presque jouer des épaules pour pouvoir se frayer un chemin dans les rues des artistes. Monde, musique, couleurs et fleur, tout était coloré, joyeux et festif, ce qui l’énervait au contraste de ce qu'il était obligé de faire à cet instant. Un moment de répit, un moment de repos, est ce que c'était trop demandé se disait-il ? Un moment ou il pouvait faire comme ses idiots et se poser sur un banc une choppe à la main pour écouter un barde non loin raconter n'importe quoi sur une personne connue.
Mais non, pour le moment il devait traîner ce tas d'ordure qu'était ce dénommé George jusqu'à chez lui, puis fouiller son appartement pour y trouver des indices avant de repartir jusqu'au domicile d'Onyx pour voir si son livre volé leur servirait. Car oui, elle n'avait pas répondu tout à l'heure à sa question, alors il avait forcement pris cela pour un oui, meme si ce n'était sûrement pas le cas, juste pour la faire chier.
Mais dans tout ce chemin, il fallait bien faire semblant, et la demoiselle en reprit donc un rôle pour ne pas éveiller les soupçon. Grommelant en ramenant le corps de l'idiote contre lui qui n’arrêtait pas de glisser, il lui répondit en fouillant sa poche pour le donner les clefs pour les lui donner
" Tiens .... heureusement que je les lui ait pris des mains à temps, il a failli les jeter dans le caniveau quand il s'est vomi dessus. "
Oui, il profitait du fait que George soit tombé au plus mauvaise endroit tout à l'heure et qu'il les traîné au sol pour ajouter cela, les vêtements taché de l'homme venant les aider dans leur petit jeu d'acteur. Et les voila enfin à entrer dans l'immeuble de l’hérétique, soupirant de joie de pouvoir bientôt s'en débarrasser, mais, il déchanta bien vite lorsqu'il tomba nez à nez avec l'escalier qu'il lui fallait monter pour arriver chez lui
" Mais quelle purge !!"
Laissa t-il expirer entre ses lèvres avant de se lancer à l'assaut des escaliers. Mais là haut, il dut encore attendre que la demoiselle ne daigne ouvrir la porte et en plus, ne veuille le laisser passer, sentant ses muscles le brûler de plus en plus sous l'effort avant d'enfin pouvoir entrer sous son feu vert . Une fois dedans, à peine Onyx referma la porte qu'il laissa tomber au sol sans aucune ménagement ni aucun remord le cher George, s'étirant le dos en s'arquant en arrière tout en s'exclamant
" Putain qu'il était lourd ce con !!! "
Puis, quand il fut enfin étiré, il ne put s’empêcher de mettre un coup de pied dans les cotes de ce dernier pour se venger de cet enfer qu'il avait du traverser à pied à cause de lui et de ses idées de vouloir kidnapper son binôme.
" Je te laisse fouiller, moi je l'attache."
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Une fois à l'intérieur de l’appartement, Onyx scanna déjà ce qui se trouvait autour d’elle, tout en écoutant d’une oreille son binôme ralait. Mais pour une fois, elle ne lui en tenait pas rigueur, elle comprenait même très bien au vu de ce qu’il avait dû faire et supporter jusqu’ici. Ses oreilles se mirent à bouger très rapidement en entendant un drôle de bruit, la faisant reporter son regard vers Siegfried, le voyant donner un coup de pied dans les côtes de ce cher Georges au sol. Mais la demoiselle aux grandes oreilles ne dit point un mot à cela, elle ne semblait même pas choquée, elle plissa même des yeux rapidement en regardant cette enflure au sol en pensant que c’était bien fait pour lui.
Le regard de la belle louve passa vite vers le beau brun quand il prit la parole, venant à hocher la tête tout aussitôt qu’il eut fini.
« D’accord ! »
Ni une ni deux, elle s’affaira donc à sa tâche, allant analyser de plus près tout ce qui était présent dans le salon, jouant autant de ses yeux, de ses mains, de ses oreilles et de son flair, essayant de voir s’il y avait quelque chose de louche. Mais, hormis cette horrible odeur de pourris, il n’y avait rien de bien intéressant : des livres sur les cocktails et alcools, d’autres sur la poésie et même des romans érotiques. Ouais, vraiment rien de très intéressant. Elle poursuivra, mais le reste était du même registre : bibelots décoratifs, meubles, ensemble pour le thé, peinture… Ha tiens, il peignait lui ? Ha ! Ça explique peut-être pourquoi il habitait le quartier peut-être.
Bon bon bon, c’était bien mignon, mais, il n’y avait rien dans le salon. Prochaine étape… Elle essaya de repérer d’où venait cette ordure de pourriture, très discrète et légére certes, peut-être même que Siegfried ne la sentait pas tant c’était léger, mais, cette odeur l’intrigua beaucoup trop. La brunette se dirigea donc vers sa cuisine ouverte, juste à côté du salon et elle fouilla un peu partout, cherchant d’où pouvait venir cette odeur. Ayant hypothèsait que c’était de la nourriture qui avait tourné avec la chaleur, ça lui paraissait logique de chercher là, mais, elle ne trouva rien, ce qui la fit souffler par le nez agacée. Bon, peut-être que ce cher Georges avait oublié un truc ailleurs hein ? C’est sur cette pensée qu’elle reprit ses recherches, cherchant et analysant avec sérieux tout ce qui trouvait autour d’elle, avant de tomber sur une porte près de la salle de bain.
Elle ouvrit de grands yeux en s’arrêtant devant, l’odeur la prenant à la gorge. Bordel, ça venait de là cette saloperie, c’était juste derrière ! Ni une ni deux, Onyx ouvrit la porte avec précaution et pénétra dans la pièce. C’était un petit bureau de fortune installé dans une toute petite pièce pas plus grand qu’un cagibi, mais ce qu’elle trouva d’en plus d’un bureau avec des papiers et livres dessus lui fit ouvrir de grands yeux.
« … Heu… Siegfried ? Je… J’ai besoin de toi… »
Ho oui, elle avait besoin de lui plus que jamais là, fallait qu’il voit ce qu’il y avait dans cette salle des enfers. Au mur était accroché une sorte de tenue de cérémonie, ayant le même symbole brodée dessus que sur la bague. Mais, sur le bureau, à côté de papiers annotés et d’une tonne de bouquins à côté, il y avait des bocaux qui contenaient des bouts de membres de personnes, et c’était ça qui empestait la pourriture au nez de cette pauvre louve.
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Alors que la demoiselle avait donc la charge de fouiller l'appartement, lui, devait s'occuper de leur cher ami pour s'assurer qu'il ne les emmerde pas en se réveillant et ne fasse contrecarrer tout leur plan. I les mit donc à fouiller rapidement pour trouver de quoi l'attacher. Un drap ? Cela suffira se dit-il, venant à tirer dessus en défaisant son lit sans aucun remord pour ensuite l'attacher avec. Mais bien-sur, il n'allait pas l'attacher de façon simple, non, il avait décidé de passer le draps derrière un des pied du lits, puis d'attacher ses mains et ses pieds ensemble dans une contorsion qui lui sera désagréable quand il tentera de se débattre. Bien-sur aussi, il n'allait pas faire l'erreur de ne pas le bâillonner, venant lui retirer ses chaussettes pour les lui fourrer dans la bouche avant de se servir de sa taie d'oreiller pour l'attacher et l'empecher de les recracher, ce qui ne manqua pas de réveiller la dite personne sous ce désagrément.
Il eut un léger sourire à cela, venant lui tapoter la jouer en se foutant de sa gueule alors qu'il le voyait tenter d'hurler, venant lui dire
" Allez, dors bien ducon."
Puis, il se redressa au dessus de lui, prenant une grande inspiration avant de lever son pied au dessus de sa tête avant de l'abattre violemment, venant faire d'abord cogner son pied contre son crane avant que son crane ne vienne frapper le sol, mettant hors service à nouveau ce cher George. Maintenant qu'il s'était occupé de lui, le voila libre de ses mouvements, soupirant un coup en venant ses masser ses épaules un cours instant, ayant toujours des tensions à cause de l'avoir transporté aussi longtemps. Ensuite, il entendit la voix de la louve se faire entendre dans l'appartement, venant lui demander de l'aide.
Son esprit mal tourné le fit sourire un cours instant sous cette phrase, mais il n'en resta pas bien longtemps sur cette pensée, venant donc à marcher pour la rejoindre et voir ce qu'elle lui voulait. Il ne l'avait pas senti au début, sûrement que la porte du bureau était assez hermétique, mais, maintenant qu'elle l'avait ouverte, oui, l'effluve eceurante le submergeait bien. Contrairement à la jeune femme, lui avait déjà senti cette odeur auparavant et ... non ... une fois qu'on la connaissait, on savait la distinguer de la nourriture pourris très facilement. Fronçant le regard sous l'odeur, il se plaça donc derrière elle, regardant par dessus son épaules pour voir tout ce qui se trouvait dans ce bureau improvisé.
De son calme habituel, il observa l'endroit, puis, entra dans le bureau en frôlant la louve de son corps, voulant voir de plus prêt les papiers sur le bureau, quelques peu souillé par les bocaux mal refermé dont la décomposition et la fermentation en avait fait ressortir un liquide nauséabond. Il se mit à fouiller son manteau pour en sortir une paire de gant en cuir marron foncé, venant à les enfiler avant de prendre en main les dit documents pour les lire.
Ses yeux furetaient, courrait sur le papier, puis, il en leva un au dessus de son épaules comme pour le tendre vers elle
" Tiens, un qui te concerne."
Oui, une lettre de correspondance entre les membre du culte, un réponse pour George qui, apparemment avait repéré le retour d'Onyx en ville depuis quelques jours, et qui avait beaucoup plut au culte à en lire les mots très élogieux qui parlait d'elle. Puis, en continuant de fouiller, il s'exclama de plaisir en tombant sur quelque chose d’intéressant, venant à se retourner en lui disant
" Cela te dit de jouer les faut mouton sacrificiel ? "
Un sourire extrêmement joueur était fiché sur son visage, un peu trop meme, pouvant sûrement faire froid dans le dos à un paquet de gens. Il avait un plan, un plan sûrement stupide, mais efficace.
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C’était franchement pas très beau à voir ce merdier, oh non. Mais de ce qu’elle voyait, toute cette affaire puait encore plus que l’odeur de pourriture infâme qui se dégageait de là. Ouais, on leur avait vraiment donnés une belle mission de merde, ça, elle en était plus que convaincue. Et donc, en découvrant le spectacle qui s‘offrait à elle sous ses yeux, la belle louve appela rapidement son binôme, réclamant donc son aide. Elle était tellement concentrée sur ce qu’elle voyait qu’elle ne l’avait pas entendu arriver, le sentant derrière elle soudainement à l’en faire sursauter très légèrement. Mais elle ne laissa rien paraître, puis, quand il passa près d’elle, venant la frôler, son petit cœur se mit à accélérer à son contact. Mais la brunette n’eut pas le temps de pester après son cœur ou quoique ce soit, voyant son binôme lever un papier au-dessus son épaule en lui disant que cela la concernait.
Onyx entra un peu plus dans le bureau et vint attraper délicatement le papier, posant ses yeux dessus afin d’en commencer la lecture. Une lettre de correspondance ? Mmmmmh… Adresser à Georges, et qui parlait d’elle comme disait Siegfried… Mais c’était quoi ce bordel ? Pour en avoir des éloges, il y en avait, et ça en était effrayant ! Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’ils voulaient faire d’elle ? Elle savait qu’il n’y avait que trois possibilités possibles dans ces cas-là : premièrement, c’était pour renforcer les rangs, mais ça ne semblait pas être le cas ici. Deuxièmement, c’était pour faire des saloperies qui se faisaient durant certains rituels. Et troisièmement, c’était pour la sacrifier. Ouais ouais ouais, apparemment Georges semblait avoir un chouette programme pour elle hein. Enfoiré va !
Et alors qu’elle pesta intérieurement durant quelques secondes, ses oreilles fulminant sur sa tête de rage, elle releva son regard vers son binôme en entendant sa proposition, le tout armé avec un sourire à en effrayer plus d’un. Mais pas elle. Elle connaissait ce sourire, joueur au possible, avec une idée des plus farfelues en tête. Et elle ne lui dirait pas, mais, c’était une des raisons pour lesquelles elle adorait faire équipe avec lui : c’était son côté joueur. Ce que les autres exorcistes avec qui elle avait travaillé n’avaient pas, ils étaient même chiants au possible et encore plus sérieux qu’elle, ce qui n’était vraiment pas drôle.
« Ho, je sens que j’adorerais ça mon cher. »
Elle esquissa un sourire très amusé en le regardant, ses oreilles trépignant de joie sur sa tête à l'idée de faire des conneries. Bah quoi ? Même les premiers de la classe ça aime être embarquer dans des conneries, faut bien s’amuser un peu hein. C’est donc toute attentive qu’elle pencha sa tête, haussant un sourcil en attendant qu’il lui explique ce qu’il cache dans sa jolie caboche et ses yeux bleus qui brillaient d’une lueur qui lui plaisait beaucoup malgré le danger que cette suggestion pourrait être.
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Son sourire s’agrandit sous les mots que la louve lui confia, ravis de les entendre. Elle avait beau être une grande emmerdeuse, bizarrement, quand il lui proposait des plan foireux, elle lui paraissait toujours ravis de l'écouter. Alors, il commença à récupérer tout les papiers important qu'il pouvait, toute les preuves possible qu'il pourrait donner à l'église sur cette secte. Il savait qu'il regretterait cela plus tard, parce que, cela allait faire beaucoup à écrire dans le rapport de fin de mission qu'ils auraient à faire et il sentait que cela allait lui prendre beaucoup trop de temps, mais bon, pour le moment il n'en était pas là.
" Étape une, on récupéré le plus de tout ceci et on le transfert bien caché chez toi. Étape deux, on fouille dans ton bouquin volé pour en apprendre plus sur cette bande de lécheur de cul goût souffre. Après ça,, tu va devoir jouer les mouton sacrificiel et moi ... je jouerais le rôle de George, planqué dans la cape que voila."
Dit-il en prenant en main la dite cape, venant la plier plus discrètement avant de continuer, attrapant une boite en métal d'où il devinait le contenu
" ça c'est pour toi, enfin, à mon avis c'était destiné à être utilisé sur toi, mais là, tu pourra leur renvoyé l'ascenseur."
C'était le genre de boite en métal qui contenait souvent une seringue ainsi qu'une fiole et au vu d'où elle se trouvait, il se doutait que ce n'était pas un produit pour soigner quel que maladie que ce soit qui se trouvait dedans.
" Tu pourra toujours t'en servir au cas où. Ensuite, on s'occupe de ces connard en les surprenant en plein rituel, on sauve la deuxième personne et on se barre rapidos et sans égratignure."
Oui, il pouvait rêver sur ce dernier point, mais, il fallait bien être un peu optimiste se disait-il. Bien-sur, un point devrait sûrement soulever l'attention d'Onyx dans ses mots, la mention d'une deuxième personne pour être sacrifié, elle était mentionné dans les papiers se trouvant dans tout ce foutoir, mais, aucun nom n'y apparaissait, seulement que c'était une fille de joie.
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Onyx adorait ça. Voir le sourire de son binôme s'agrandir à chaque fois qu’elle acceptait ses plans farfelus, annonçant qu’ils allaient s'amuser et risquer aussi leur vie. Un peu tarée direz-vous ? Dans un sens, elle n'est pas arrivée ici par hasard non plus, ça doit pas toujours tourné rond là-haut. C’est toute attentive qu’elle écouta Siegfried lui expliquant son plan, hochant la tête sans dire un mot durant ses explications, ne l'interrompant pas un seul instant.
Ok, fallait récupérer un max de preuves et le planquer chez elle, pas de problèmes. Ensuite, ils vont regarder son livre volé et… Hey ! Mais il est pas volé ! Raaaah, laissons tomber la neige hein. Bon, donc, consultation du bouquin sur la démonologie et les sectes liées, bien. Après, elle allait devoir jouer les gentils sacrifices, et lui, il jouera cet enfoiré de Georges, parfait. Bien bien bien, tout semblait réfléchi, comme à chaque fois de toute manière avec lui, et ça, elle le connaissait bien : il était doué et vraiment intelligent, un vrai génie dans son domaine. Mais ça, elle n’ira pas trop lui dire, il serait bien trop content et… Ho zou, pas le temps de se chercher les puces, on a d’autres chats à fouetter !
Là, la boîte qu’il lui tendit la fit hausser un sourcil, intriguée, venant s’en saisir délicatement. Elle reconnaissait ce type de boîte, ho oui, elle la reconnaissait même trop bien qu’elle en ait la chair de poule avec un souvenir qu’elle aurait aimé qui reste là où il était, c'est-à-dire enfoui dans sa mémoire bien sagement et lui fichant la paix. Brrrr ! Donc, ils comptaient la droguer ? Enfin, ils… Ce cher Georges par commencer ! Espèce de… Si j’étais pas aussi polie j’irais bien te foutre un ou deux pieds dans le bide enfoiré des montagnes va ! La belle louve en souffla du nez agacée en remuant ses oreilles nerveusement à ces pensées, venant se ressaisir et reporter son regard vers le grand brun, continuant à boire ses paroles.
Donc, la suite du plan, on s’occupe des fous en jupe et en cape pendant qu’ils appellent les démons, on sauve la deuxième personne et on se sauve en sauvant la peau de nos miches. Soit, tout m’a l’air parfait… Attends ?! Une deuxième personne ?!? Ils avaient prévu deux sacrifices ces enflures ? Ha… Bah oui… Deux démons, deux sacrifices, un pour chaque…
« Attends… Je suppose que tu n’as pas trouver de nom sur la seconde personne à sacrifier, mais… Il y a pas d’autres infos ? Genre, son sexe, sa race, son âge, son métier… Ou d’autres informations comme ce à quoi elle ressemble cette personne ? »
Elle se disait que ces questions pouvaient peut-être avoir l’air stupide, mais elle poursuivit, histoire de lui partager le fond de sa pensée.
« Ce que je veux dire, c’est que certaines sectes ont des règles bien précises, peu importe le rite, qu’il soit sacrificiel ou... »
La noirette fit une légère pause, cherchant son mot, pour éviter d’avoir à parler de rituels extravagants où les parties de jambes en l’air, très souvent non-consentantes, étaient monnaies courantes.
« Participationnel on va dire… Et pour ce genre de choses, ils ont souvent des critères précis, comme le plus connu, les personnes vierges, mais ça peut-être aussi des jeunes filles blondes aux yeux bleus comme des personnes ayant 27 ans, ce genre de choses… »
Après ses explications et ses questions partagées, la belle louve attendit la réponse de son partenaire, avant qu’ils se mettent à embarquer le masse de choses et à se sauver chez elle ensuite surement pour planquer tout ça et consulter son livre dérobé comme le disait si bien son charmant binôme.
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Bon, comme la majorité du temps se disait-il, La louve avait des choses à redire, des points à éclaircir, ce qui n'était pas plus mal, cela évitait d'oublier des détails important, meme si parfois cela le gavait, voulant juste passer à l'action. Sous sa question sur l'identité de la deuxième personne, il se remit à lire les papiers parsèment le bureau qu'il avait commencé à regrouper en vue de les embarquer, venant à relire bien des papiers à toute vitesse avant de reprendre la parole
" Un fille de joie ça c'est sure,, de ce que j'en lis, elle viens d'un des bordel les plus minable de la ville, une fille facile et qui apparemment n'est pas du genre à se défendre quand on la bat."
Cela ne lui plaisait pas du tout de lire ça, sa mâchoire se resserrait, énervé, ayant juste envie de leur casser la gueule. C'était dans ces rare moment qu'il était content d’être exorciste, pouvoir aider des gens, pouvoir se débarrasser de raclure comme celle-ci. Mais là, il lâcha un nouveau jurons avant de reprendre
" Merde .... ces foutu bocaux ont fait baver l'encre là où il y avait un prénom. Apparemment ça fait un moment qu'ils ont un œil dessus."
Il se mit à soupirer d’exaspération, ne trouvant pas de description, rien sur son physique, seulement que sa mentalité était parfaite pour le rite, une phrase qu'il avait aussi trouvé dans la lettre parlant d'Onyx.
" Pas plus d'info à part de quel bordel elle viens et je doute qu'on la trouvera avant eux, les lettres sont beaucoup plus vieille que les tiennes et c'est un certain frère Sabiel qui est sensé la récupérer."
Il laissa ensuite retomber le papier dans la pile avant de la regarder à nouveau pour finir par ajouter
" Bref, on a encore moins de temps de prévu en somme. Youpi "
Disant cela sur un ton des plus ironique et fatigué, commençant à embarquer les papiers.
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Sa tête n’arrêtait pas de hocher en l’écoutant, écoutant attentivement chaque détail de ce qu’il lui disait. Et quand il annonça que les liquides bocaux avaient coulés sur la lettre et effacèrent le nom de la demoiselle, tout comme lui elle se mit à soupirer. Et merde, la seule info qui auraient pu être la plus utile quoi. Bon c’est pas grave, ils allaient devoir faire avec ce qu’ils avaient déjà, et c’était déjà pas mal ! Donc, ils avaient choisi une pauvre mais facile donzelle, sans défense visiblement puisqu’elle se laissait battre sans broncher, qui travaillait dans un bordel. Et cela faisait sûrement un moment que le frère Sabiel l’avait récupéré donc.
Mais c’était quoi ce merdier bon sang de bonsoir ? La belle louve avait grande hâte de découvrir tout ça, et elle espérait qu’ils trouveraient vraiment quelque chose dans le bouquin qu’elle avait chez elle. Tandis qu’elle songeait à tout cela, elle haussa doucement un sourcil en regardant Siegfried, l’entendant dire qu’ils avaient moins de temps que prévu, poussant le vice à s’en réjouir. Quel idiot ! Il avait réussi à la faire souffler du nez, amusée par son ironie, venant la faire sourire amusée en laissant échapper un très faible rire une seconde, avant de se reprendre et redevenir sérieuse.
« Ce que je te propose, si tu as fini de récupérer ce qu’il nous faut, on vérifie que ce cher Georgie sieste bien, puis, on file chez moi direct. Ça te va ? »
La tête penchée doucement sur le côté en le regardant, attendant une réponse ou un signe de sa part, avant qu’ils ne filent le plus rapidement chez elle vérifier ce satané livre, en priant d’y trouver quelque chose qui pourra les aider.
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Il aimait bien voir son sourire, ce sourire qui trahissait ses pensées, lisant très bien dans son regard qu'elle voulait dire une seule chose à son égard, " crétin" et cela l'amusait beaucoup. Après cela, la demoiselle se mit à lui poser une dernière question sur quoi faire avant de filer, surtout pour leur cher ami George. Là, son sourire s’agrandit pour quelque chose de plus sadique, venant à la regarder en coin alors qu'il planquait tout ce qu'il pouvait sous son manteau, ayant enroulé les document dans la cape de la secte au passage pour ne pas se prendre la tête à en perdre sur la route. Puis, il lui répondit sur un ton joueur
" Oh ... Je pense qu'il ne se réveillera pas de si tôt, mais, si tu a envie de t'en assurer et de lui déposer un baiser de bonne nuit sur son front, ne te gêne pas. "
Après cela, il sorti du cabinet, refermant son manteau pour mieux retenir ce qu'il y avait en dessous. Ensuite, il laissa le temps à la demoiselle de faire ce qu'elle voulait, soi le suivre directement pour partir, soi s'occuper de s'assurer du bon sommeil de son ami de jeunesse. Dans tout les cas, quand ils sortir de l'appartement, Siegfried s'assura de fermer la porte à clef pour être sure que personne ne lui ouvrirait et que lui, aurait beaucoup de mal à s'enfuir, meme s'il avait réussi à se défaire, chose qu'il doutait, en tout cas sur le temps qu'ils se laissaient pour la mission.
" Après toi .... Chérie."
Dit-il en faisant une fausse révérence presque réussi une fois en dehors de l'immeuble. Chose maintenant réglé, il se mit donc à suivre la demoiselle jusqu'à son appartement, un peu curieux de découvrir de nouveau point sur elle pour mieux la cerner et démasquer certaines choses dont il était sur qu'elle mentait.
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Tandis qu’elle le regardait continué à récupérer des preuves, elle l’écouta en haussant un sourcil tout en plissant des yeux, voyant bien son large sourire qui la guettait du coin de l’oeil avec le timbre joueur qu’il avait dans sa voix. Puis elle ouvrit de grands yeux en entendant la fin de sa phrase, venant à poser ses deux mains sur ses hanches en le regardant en fronçant les sourcils, ses oreilles s’agitant sur sa tête.
« Et tu veux pas que je lui fasse un câlin de bonne nuit tant qu’on y est hein ? Tout en lui souhaitant de faire de beaux rêves ? Pfff ! »
Souffla-t-elle agacée en fermant les yeux, secouant sa tête négativement avant de se pivoter sur elle-même sortant du cagibi en le laissant finir. Une fois dans le salon, elle jeta un regard en direction de la chambre, là où était attaché ce cher Georges. La noirette fronça les yeux en regardant là-bas, repensant à tout ce qui s’était passé, la faisant serrer légèrement la mâchoire tant elle était en colère, ses oreilles s’agitant sur sa tête sans s’arrêter. Puis, ni une ni deux, elle fit claquer ses talons au sol agacée, se dirigeant vers la chambrine pour aller jeter un coup d'œil rapide, vérifiant bien que cette enflure dormait, sinon elle comptait lui casser une chaise sur la tête pour l’aider à dormir tiens ! Par chance, il dormait, enfin, il était bien inconscient, pouvant entendre par ses oreilles qu’il ne faisait pas semblant et que son rythme cardiaque était bien celui de quelqu’un endormi. Parfait ! Continue de dormir saleté d’enfoiré va !
Donc, tournant les talons, la belle louve rejoignit son binôme qui avait fini et qui l’attendait. Finissant donc par enfin sortir de l’appartement de ce cher Georgie, la belle louve regarda le grand brun fermer à clé la porte derrière eux, avant qu’ils ne prennent la direction des escaliers pour quitter l'immeuble. Et là, une fois en dehors de l’immeuble, Onyx put voir Siegfried endosser de nouveau son rôle de petit ami, la faisant sourire en secouant la tête amusée. Puis, la louve vint lui faire une révérence de tête, tout en lui souriant tendrement. Et, histoire d’en rajouter à leur petit spectacle, comme une gentille petite amie, elle vint se saisir avec sa main de libre d’un des bras de son binôme, tandis qu’elle tenait le sac de leurs emplettes de l’autre tout en ayant son sac sur son épaule
« Merci chéri. »
Et un regard accompagné d’un doux sourire envers son partenaire, la belle louve se mit en marche avec lui, lui tenant toujours le bras le temps de traverser cette partie-là du quartier. Une fois sortie de là et ayant quitté la grande place des hortensias, elle relâcha son bras, histoire de le laisser tranquille et d’arrêter de l’embêter aussi. Puis, une fois cela fait, elle souleva le sac dans sa main puis vint le saisir avec ses deux bras, l'enlaçant de nouveau comme quand ils étaient sortis de la boutique d’alchimie.
La marche reprit son cours, en silence, même si la demoiselle gardait ses oreilles à l'affût, autant pour vérifier qu’ils n’étaient pas suivi que pour entendre son binôme s’il souhaitait par hasard ouvrir la bouche, sait-on jamais avec lui. Après une bonne vingtaine de minutes de marche, ils quittèrent le quartier de Siegfried, pour arriver dans celui de la demoiselle. Un quartier en soit tout aussi animé que le sien, un coin plutôt populaire et absolument pas bourgeois, ce qui devait être surprenant au vu des manières et tout ce qui faisait la demoiselle. Elle longea quelques rues avec lui, le faisant ensuite passer par une petite allée, avant d'atterrir dans une petite ruelle qui payait pas de mine, avec des immeubles et petits commerces dans des états… Corrects. Mais dont un coup de peinture ne leur ferait pas de mal !
Onyx marcha quelques instants avec lui, avant de s’arrêter devant un immeuble tout aussi « correct » que les autres, avec quelques fissures sur la façade et des lianes de lierres qui passaient par-ci et là. La demoiselle aux grandes oreilles s’avança, venant à pivoter un peu sur le côté, avant de pousser la porte de l’entrée avec son épaule, tenant leur sac de courses toujours dans les bras. Visiblement, elle devait avoir l’habitude de rentrer les bras pris. La brunette jeta un regard à Siegfried, attendant qu’il rentre à son tour dans l’immeuble. Une fois cela fait, elle poursuit son chemin au rez-de-chaussée, longeant le couloir d’entrée avant d'arriver sur un autre couloir plus grand, qui donna sur deux portes. Elle se dirigea vers l’une d’elle puis sortit rapidement une clé de la poche de sa capeline, venant enfoncer celle-ci dans une serrure puis poussant la porte de la même manière qu’elle l’avait fait pour la porte d’entrée.
Une fois rentrée, elle laissa la porte ouverte, laissant ainsi son binôme pénétrer dans son appartement tranquillement sans le presser ou quoique ce soit. L’appartement ne payait pas de mine, plutôt modeste, en tout cas pour la pièce d’entrée, contrastant totalement avec la belle louve. Il n’y avait pas de fioritures, mais les peintures avaient été refaites contrairement à l’extérieur. Aucune décoration superflue n’encombraient l’espace : un bureau bien rangé dans un coin près de la fenêtre, une table et des chaise de l’autre, deux grandes bibliothèques remplie de livres et classés avec soin, un gros coussin au sol près des bibliothèques et un peu plus loin contre un mur un canapé qui datait pas d’hier mais qui étaient bien entretenus et qui semblaient bien moelleux.
« Fait comme chez toi, je suis à toi dans un instant. »
Dit-elle tout en allant déposer leur sac de courses sur le bureau, se débarrassant ensuite de son sac à côté de celui-ci, avant de retirer sa capeline et la poser sur la chaise juste à côté. Une fois cela fait, elle se dirigea vers les bibliothèques et regarda rapidement l’ensemble, avant d’attraper délicatement un livre, dont la couverture ainsi que les pages semblaient un peu usées ainsi que jaunis par le temps, mais dont les reliures d’argents et d’or étaient intacts sur la couverture en cuir noir.
« Et voilà le bébé ! »
Une voix presque chantante en disant cela, alors qu’elle se retourna tout sourire vers son binôme, tout en marchant vers lui. Arrivé devant lui, Onyx lui tendit le livre, le laissant lire le titre de la couverture, pouvant constater qu’en effet c’était un livre de l’église, enfin, un très vieux livre vu l’état, sur lequel on pouvait même voir des marques de griffures à certains endroits. Il avait bien vécu ce grimoire qui sentait le vieux papier et l’encens à plein nez ! Les pages, épaisses et jaunies, craquaient à chaque mouvement, comme si le livre protestait d’être lu. Certaines pages étaient très abimées, cornées à certains endroits, d’autres tachées de sang ou de cire brûlée, d’autres étaient annotées de différents styles d’écritures, témoignant de la consultation de ce grimoire par d’autres personnes bien avant eux. Pourtant, malgré son état peu sexy, il renfermait un contenu riche et effrayant : des classifications détaillées de démons, des rituels oubliés, des schémas de cercles complexes, des noms interdits, des glyphes rares et anciens, ainsi que des descriptions de cultes obscurs. C’était un livre dangereux, pas un truc pour débutant ou qui étaient destinées à être dans toutes les mains, c’était un précieux guide pour qui savait l’utiliser et il allait peut-être leur être utile.
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Son visage se crispa en se retenant de rire lorsqu'il l'entendit s'emporter sous sa réponse, pouvant voir qu'elle était assez remonté pour ne pas comprendre qu'il se foutait de sa gueule et que en meme temps, il avait cherché à lui faire comprendre qu'il avait fait en sorte qu'il ne puisse pas se réveiller tout de suite. Il lui avait donc laissé le temps de s'occuper de ses affaires avant de repartir, pouvant enfin s'éloigner de l'odeur de mort et reprendre leur travail dont l'heure tournait inexorablement.
Il la suivit donc après qu'elle eut répondu à son petit jeu de nouveau, venant à être surpris quand elle se mit à lui attraper le bras pour le traîner dans les rues en direction de chez elle. Sur le chemin, il se demandait bien à quoi pouvait ressembler son lieux de vie, et, il hésitait entre deux ou trois possibilité. La première, un endroit froid, rigide et strict, la deuxième, un endroit luxueux comme pas possible et la troisième, un lieux bourré de couleur. Il hésitait beaucoup, car au final, il se rendait bien compte que la demoiselle qui tenait son bras était plus complexe que prévu.
D'ailleurs, en parlant de bras, ce n'était pas désagréable d’être ainsi osa t-il se dire un instant avant de chasser au plus vite cette pensée. Le quartier où elle l'avait mené était un peu plus calme, l'état des lieux lui paraissait des plus normal, mais en dessous de ce qu'il imaginait pour Mademoiselle parfaite-en-tout-point. Puis, il la suivit de nouveau dans un immeuble, se demandant s'il allait de nouveau devoir monter des escaliers, mais, à son grand plaisir, ce ne fut pas le cas.
Quand la porte de l'appartement fut ouverte, il la suivit donc et, instantanément, il se mit à analyser, observer tout ce qui se trouvait autour de lui et là, il se dit que la première option était donc la bonne. C'était propre, bien rangé, ordonné, mais cela lui paraissait vide, presque froid, s'il n'y avait pas un énorme coussin près de la bibliothèque et un canapé qui l'appelait de son apparence si confortable, venant ajouter un peu de vie dans tout cela.
Et oh qu'elle n'aurait pas dut lui dire de faire comme chez lui, car, son sourire réapparu sur ses lèvres alors qu'elle partait retirer sa capeline avant de se diriger vers sa bibliothèque, car lui, choisi de partir en direction du canapé pour vérifier si l'habit faisait le moine. Et non, il ne mentait pas, soupirant presque d'aise en se posant dessus, se demandant meme depuis combien de temps il ne s'était pas assis sur quelque chose de confortable. Là, après quelques secondes à profité, il se débarrassa ensuite du paquet de document ainsi que de la cape qui les entouré caché sous son manteau, les posant par terre.
Puis, quand il l'entendit, mais surtout la vue revenir avec le livre en question, son visage se crispa d'une réaction qui ne présageait rien de bon, fermant les yeux tout en soupirant lorsqu'il reconnu le livre qu'elle avait entre les mains
" Bordel tu l'a piqué à qui ce truc là ? "
Oui, c'était un vieux livre, mais à son titre, il savait que c'était un vieux livre connu et qui, en temps normal, devrait être enchaîné quelque part dans une bibliothèque poussiéreuse plutôt que chez une demoiselle qui laissait son museau traîner où il ne fallait pas. Il attrapa donc le livre en question, sans quitter ses gant, puis, commença à l'ouvrir. C'était une vrai mine d'or pour tout exorciste ou inquisiteur qui se respectait, mais, c'était une vrai bombe a retardement pour les mauvaises personne où celle qui était trop bête pour ne pas tout réciter ce qu'il lisait à voix haute. Il y avait une raison pour que les informations soit, en tout cas parmi l'église, séparé en plusieurs livre, car, si l'un venait à être volé, il ne pourrait pas être utilisé à son plein potentiel sans d'autre, alors que lui.
" Ne me dit pas que tu a déjà fait des conneries avec ? "
Dit-il alors qu'il feuilletait le livre, ses yeux suivant et passant à toute vitesse sur les gravures, les écrits et autre rite, commençant déjà à fouiller dedans pour trouver le symbole de la secte. Il lui fallut plusieurs bonne minutes bien large pour enfin trouver ce qu'il lui fallait et, il ne put s’empêcher de nouveau de soupirer d’exaspération, relevant son regard vers Onyx pour lui dire
" Bon, la bonne nouvelle c'est que l'on sait à quoi l'on a à faire. La mauvaise, c'est que c'est un culte de cannibale et que ce qui nous attend ce soir va nous valoir beaucoup de confession et de purification après tout cela."
Il tourna donc le livre pour le lui tendre, lui laissant lire le passage sur le culte en question. C'était un culte nommé Sarokk, plutôt ancien, mais, très souvent réduis au silence par l'inquisition. Leur rite de prédilection ? Un rituel ou deux personne sont drogué de substance bien différente afin de révéler ce qui est caché en eux, puis, à les obliger de se livrer à un rite sexuel et .... cannibalistique, afin d'invoquer les démons. Le sceau, la luxure et la destruction, tout correspondait.
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La noirette haussa un sourcil en voyant la mine que faisait son binôme, se demandant pourquoi il faisait cette tête-là, comprenant bien que cela n’était pas de bon augure. Et les mots qu’il prononça ne faisaient qu’amplifier son interrogation, tout en l’agaçant un peu, la faisant plisser des yeux doucement en soufflant doucement par le nez.
« Je regrette mais, je ne l’ai piqué à personne. Je l’ai chiné dans une petite librairie il y a des années, cherchant des ouvrages plus ou moins en lien avec l’exorcisme. »
Lui tendant toujours le livre, elle attendait qu’il s’en saisisse et quand ce fut fait, elle le regarda consulter l’ouvrage sans l'interrompre, afin de ne pas le déconcentrer dans sa tâche. Mais la belle louve haussa de nouveau un sourcil, clignant des yeux plusieurs fois avant de s’exclamer d’une voix fatiguée.
« Tu crois que je suis assez bête pour commettre des imprudences ou quoi ? Évidemment non que j’ai rien fais, je l’ai juste consulté quelques fois, et non, avant que tu ne le demandes, puisque tu semble penser que je suis sotte, je n’ai pas fais la bêtise de lire ce qu’il y a là dedans à voix haute. Je ne m’en suis servi que pour en apprendre plus sur les démons et les sectes à mes débuts, c’est tout. Ce n’est pas moi qui ait écrit dedans ou qui l’ai mis dans cet état, il était comme ça quand je l’ai acheté. »
Elle soupira fatiguée en fermant les yeux, croisant ses bras tout en restant toujours debout. Puis, la demoiselle aux grandes oreilles poilus rouvrit ses jolies mirettes, les reposant sur le grand brun assis dans le canapé, le regardant parcourir rapidement les pages avec une vitesse déconcertante, mais qui la fascinait toujours à observer cela étant dit. Restant toujours sage, elle ne se manifesta pas, à part au moment où il lui parler, comme à l’instant.
Quand elle l’entendit soupirer exaspérer, elle comprit qu’il y avait quelque chose de peu plaisant qu’il allait dire concernant le merdier dans lequel ils se retrouvaient. Mais, au début, il commença par lui annoncer la bonne nouvelle : on savait à quels tarés on avait affaire ! Chouette, ça c’est une bonne chose ! Par-contre la suite, comme il le disait, était plutôt mauvaise, très mauvaise même… Bordel, c’était un joyeux bordel qu’on leur avait refilé.
Onyx attrapa délicatement le bouquin quand il lui tendit, parcourant les deux pages tout aussi vite que lui, lissant à toute rapidité ce qu’il y avait d’écrit là-dedans. Ce qui ne tarda pas à la faire grimacer, la faisant soupirer doucement en fermant les yeux tout en soulevant les sourcils. Bienvenue chez les tarés d’un autre monde hein ! Comment allaient-ils ? C’était délicat, plus que délicat, et ça annonçait rien qui aille.
« Ce n’est pas tant la purification et confession intensive qui m’inquiète… »
Elle rouvra ses yeux, son regard sur les pages du bouquin un instant, avant de relever ses prunelles écarlates vers son binôme.
« Jouer les agneaux sacrificiels ne va pas être si simple que ça ici. Si les drogues utilisées sont différentes sur les deux sacrifices, amenant donc des comportements différents pour chaque personne, comment savoir quel comportement jouer ? J’imagine que les comportements attendus sont plus ou moins liés au démon auxquels ils sont liés, mais… Comment savoir quelle personne est liée à quel démon ? T’as pas quelque chose dans les notes que t’as récupéré là-dessus par hasard ? »
Gardant le livre ouvert entre ses mains, elle fit quelques pas pour s’avancer vers lui, venant s’asseoir à côté de lui sur le canapé en fermant les yeux, poursuivant.
« Si on veut que ça marche Siegfried, on a intérêt à avoir le maximum de cartes dans nos manches, sinon… Je ne donne pas chère du résulat de cette mission suicide. »
Malgré tout ça, elle ne voulait pas abandonner de jouer les moutons sacrificiels, non. Mais, elle voulait qu’ils aient le max d’informations possibles, surtout des détails aussi infimes que quel genre de comportement étaient attendus et qui devaient l’avoir. Car, si elle n’avait pas le bon comportement, ils seraient tout de suite grillés et la bande de tarés leur filerait entre les doigts, pour recommencer plus tard leurs festivités. Quant à eux, elle ne sait pas comment ça se terminerait pour eux toute cette histoire.
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Elle l'avait " chiné " dans une petite librairie qu'elle disait. Il s'imaginait bien le genre de librairie, un truc planqué au fond d'une ruelle vide, l'endroit remplis de vieux bouquin débordant de partout et prêt à vous ensevelir au moindre faux mouvement, un libraire plus vieux que ses bouquins et au visage flippant. Cette vision le fit bien rire, mais, la suite en fit beaucoup plus, manquant de réellement rire, physiquement sous sa réponse, se disant qu'elle commençait à lire dans ses pensées et que ce n'était vraiment pas bon pour lui. Il continuait de lire, de fouiller pour trouver dans ce livre ce qui les intéressaient en espérant tomber dessus.
" Bon, je me doute que tu va faire la gueule en me disant que je te prend sûrement pour un idiote, mais évite d'en parler à qui que ce soit que tu te trimballe avec ça, je pense que nos supérieur n'en serait pas très ravis."
Oh non, un livre pareil qui se balade librement, ils n'allaient pas du tout aimer ça,, il en était sure et certains. Mais bref, il continuait sa lecture et, il était tombé sur ce qu'il cherchait, heureusement ou malheureusement, ça, seul le futur pourra le dire pour eux. Il avait donc redonné le grimoire à sa " propriétaire " puis, la regardait se mettre à le lire, trouvant son visage, meme s'il trahissait un peu d'anxiété, très agréable à regarder quand elle lisait. Mais il chasse vite fait bien fait ces pensées, écoutant ce qu'elle avait à dire et qui, comme par hasard, n'était pas stupide. Mais, cela tira un sourire au visage de Siegfried qui la regardait toujours. Qui était réservé pour quoi dans le rituel ? Oooh il en avait sa petit idée, mais, il lui fallait creuser un peu plus, venant lui dire
" Tu était comment quand tu connaissait l'autre crétin ? Enfin, de son point de vue hein, pas du tiens. "
Oui, parce qu'il savait que cela serait biaisé, donc, il fallait qu'elle lui dise en réfléchissant comment les autres la percevait, mais, en ayant lu les quelques documents tout à l'heure, il se faisait déjà sa petite idée et le sourire de sale gosse qu’il avait sur le visage à ce moment en la regardant le trahissait totalement sur ce fait, s’en amusant beaucoup au passage.
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Pour être honnête, elle ne savait pas qu’elle avait trouvé un bouquin « intéressant » le jour où elle tombait dessus. La réaction du libraire âgé, qui oui, avait l’ait totalement taré et aussi vieux que ses bouquins dans sa boutique, où en effet, il fallait faire attention pour passer entre les piles qui montaient parfois jusqu’au plafond afin de ne pas se faire assommer et enterrer vivant sous des livres, avait été des plus étranges. Le vieil homme qui n'arrêtait pas de sourire avait presque courber l’échine à la vue du bouquin, paraissant presque effrayé, avant de se mettre à rire comme un fou en retournant voguer entre ses différentes piles de livres. Ouais, ça avait été une drôle d’aventure cette histoire, mais ça l’avait pas inquiété plus que ça, puisqu'apparemment ce vieillard était connu pour avoir des changements d’humeurs et fous rires imprévisibles, du coup, elle avait mis son changement de réactions sur le dos de ça. Mais, maintenant qu’elle entendait les mots de Siegfried, Onyx se posa quelques questions.
« Bah, j’ai une bonne nouvelle pour toi, car tu vas pouvoir me traiter d’idiote. Alors, non, j’en ai parlé à personne, t’es le seul à qui j’ai parlé de ce livre. Mais, je… Je ne comprends pas tes réactions, je suis un peu… Perdue. Dis, qu’est-ce que c’est que ce livre précisément ? À quel point c’est grave pour que tu me dise tout ça ? »
Oui, elle avait besoin de comprendre, car là, ça la dépassait. Elle se doutait que c’était un ouvrage important au vu de son contenu et de son apparence, mais, elle ne savait pas à quel point il était important et dangereux. Quand la belle louve avait trouvé ce vieux grimoire dans cette vieille librairie, elle pensait juste avoir trouvé un vieux livre sur les démons et les sectes, parmi la pile de vieux bouquins d’exorcismes qu’elle avait aussi trouvés là-bas.
Après tout cela et l’instant lecture, la brunette vint partager à son binôme une série de questions qui lui traversaient l’esprit, se demandant donc qui était pour quel démon et quels effets les drogues étaient censées avoir sur chaque sacrifice. Son regard vers lui, elle pencha doucement la tête en le voyant sourire, haussant de nouveau un sourcil à sa question. Comment elle était quand elle connaissait ce cher Georges ? Et du point de vue du monsieur bien entendu. Mmmmmh… C’était une bonne question, à laquelle la réponse n’allait pas être trop difficile à trouver en soi. Il suffisait juste à la louve de se rappeler de tout ce qu’il disait sur elle, ainsi que leurs autres collègues. Mais… Le sourire de sale gosse collé au visage de Siegfried lui fit plisser doucement les yeux, se disant qu’il s’amusait beaucoup trop de la situation soudainement. Crétin va ! Elle souffla du nez en fermant les yeux, essayant de ne pas penser à son amusement et au fait qu’il était vraiment beau quand il faisait cette tête.
Non, c’est pas le moment, maudit cerveau te dissipe pas ! Donc, reprenons ! Comment elle était perçue quand elle bossait avec Georges ? Aller, souvenirs souvenirs, on se met en marche s’il vous plait. Même les plus récents, ceux d’un peu plus tôt lors de ses retrouvailles au bout de 10 ans, allez, hop hop, j’ai besoin de tout ce beau monde ! Mmmmmh… Ok, je crois que j’ai quelque chose… Non, je suis sûre même.
« Alors… On me disait souvent que j’étais « noble » à cause de mon « registre », ma façon de parler l’amusait beaucoup, tout comme nos autres collègues. Mais, il était aussi très amusé car, ils adoraient tous me taquiner avec ça, ce qui me faisait pester. Mais parfois, je les envoyer valser, après quelques verres. Et ça, ça l’amusait beaucoup, car à chaque fois qu’il me cherchait, je finissais par lui demander s’il savait ce que j’avais à lui dire et il me disait qu’il attendait que je boit pour ça. Mmmmh… Même avec les clients lourdingues, je gardais un langage… Soutenu, on va dire, et ça les faisait tous rire, surtout lui. Il était aussi très amusé car je ne payais pas de mine, dans le sens où il ne s'attendait pas à ce que je mette la main à la pâte, alors qu’en fait, je courais de partout quand on bossait et je rechignais pas sur les heures. Ha, et il trouvait ça hilarant que je ne sortais avec personne et du coup, il disait que soit c’était parce-que j’étais difficile ou que c’était à cause de mon caractère. Mais, il savait toujours m’amadouer après m’avoir énerver et fait crisser, en me proposant des choses à boire ou à manger au miel, et quand la nourriture marchait pas, il proposait d’aller s’amuser en allant écouter de la musique quelque part et danser, car il savait que j’aimais ça. D’ailleurs ça l’amusait beaucoup, car… Il n’aurait pas parié que j’étais capable d’aimer ce genre de chose, surtout les musiques et danses populaires, pensant que j’étais trop noble pour ces choses-là… »
Elle rouvra ses yeux doucement, le regard vague entre eux dans le canapé, avant de relever son regard vers Siegfried, s’apprêtant à faire face à sa sale trogne de beau brun, qui était sûrement en train de se marrer comme ses pieds, enfin, c’est ce qu’elle pensait qu’elle allait voir en reportant son regard sur lui.
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Oui, il avait bel et bien envie de la traiter d'idiote sur ce coups là, se disant, comment une fille aussi futé et sensé tout savoir ne voyait pas le danger de ce livre. Son regard le trahissait sur ce point, les yeux écarquillé, la fixant en prenant un sérieux presque sévère avant de lui répond en pointant sa main sur les pages
" Tu te fous de moi j’espère ? La bulle de Vinacci ? L’arrête de Sœur Alia ? Rien de tout cela ne viens te sonner dans les oreilles ? "
Oui, il avait été forcé à étudié beaucoup de chose durant son adolescence, dont des trucs que, d'autre ayant commencé leur apprentissage plus tardivement n'aurait que survolé ou pas du tout étudié. La bulle de Vinacci fut une réunion d'urgence des plus hautes autorité de l'église lors d'une émergence démoniaque majeur qui avait suivi le vol de nombreux livres de l'église et qui, avait causé la mort de millier d'innocent à travers le royaume et même plus loin. L’arrêté de sœur Alia fut la loi de l'église qui obligea tout écrit de démonologie d’être divisé en plusieurs partie. Puis lui reprit en tournant quelques page, toujours sur un ton presque énervé.
" Tu te rend compte qu'un livre avec tant d'information regroupé, donné au moindre crétin sachant lire trois mots peux mener à la catastrophe ? Juste là, il y a tellement d'information sur certains sujet, sur certaine secte que s'en ait autant un manuel pour les combattre que les invoqué. "
Il pointa ensuite son doigts sur une annotation écrit au dessus d'une incantation
" Regarde, l'un des ancien propriétaire s'est meme permis de corriger des fautes et de faire des améliorations. Ne me dit pas que tu ne vois pas où est le problème ? "
Non, il ne la pensait pas assez stupide pour laisser trop traîner ce livre, meme si, là, juste posé dans une simple bibliothèque à la vue de toute personne pouvant entrer chez elle lui déplaisait, mais au moins, elle n'en avait parlé à personne à part lui. Un soupira ensuite lourdement d’exaspération, essayant de chasser son énervement pour se remettre au travail et trouver la secte qu'ils recherchaient.
Donc, quand ce fut chose faite, il lui donna les informations dont ils avaient besoin avant de lui rendre son livre et, de passer à l'étape de savoir qui était pour quel démon. Lui avait bien une idée, mais il avait envie qu'elle comprenne d'elle même, alors, il lui demanda de répéter ce que pensait ce cher George d'elle lorsqu'il se connaissait avant son retour. Il l'écouta donc très attentivement en la voyant fermer les yeux, ce qui l'amusa beaucoup surtout sur son ton agacé, venant poser son coude sur ses genoux, puis sa tête posé sur la paume de sa main, la regard en souriant toujours. Oui, il était plutôt ravis d'en apprendre plus sur elle et, il savait maintenant quelques points que la demoiselle aimait, la musique, la danse et les mets à base de miel. Ce qui le surpris aussi, c'était le fait qu'elle ne soit jamais sorti avec quelqu'un à l'époque, mais, il se disait que soi elle était trop chiante pour que quiconque ne tente sa chance, soi qu'elle préféré les coups d'un soir ou encore, le plus plausible, qu'elle mente sur ce passage. Puis, quand elle rouvrit les yeux, il put lire qu'elle attendait une réponse de sa part, alors à la place, il lui dit
" Et donc ? A ton avis, pour quel démon ton grand ami George t'avais donc réservé ? "
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Elle ne savait plus vraiment où se mettre en l’entendant et en le voyant ainsi, ses bras croisés autour d’elle en le regardant toujours debout face à lui, déglutissant discrètement en l’écoutant, ses oreilles s’étant légèrement inclinées mais restait tout de même droite pour ne rien laisser paraître. Sans un mot, elle était restée silencieuse en l’écoutant jusqu’au bout, n’osant pas ouvrir la bouche en comprenant la gravité de la chose. Évidemment que non, elle ne se doutait pas de la gravité de la chose, pour elle c’était juste un vieux bouquin qui avait peut-être attéris dans cette librairie car il était trop vieux, ou que c’était un truc plus édité, qu’est-ce qu’elle en savait ? Pour elle, c’était une belle mine d’or toutes ces informations, lui ayant permis d’apprendre des choses qu’elle n’avait pas vue dans d’autres bouquins. Mais, elle ne s’attendait pas à ce que ce soit si dangereux, non.
Après un instant de silence, elle rouvra enfin la bouche, venant répondre d’une petite voix en osant pas le regarder, regardant sur le côté.
« Je… Je ne connais pas la bulle de Vinacci, non… Quant à l’arrêté de Soeur Alia, j’en ai rapidement entendu parler pendant l’apprentissage, par rapport au lien avec la démonologie… Quant au reste, je… J’avais bien compris que c’était un grimoire très complet et que ce n'était pas destiné à tout le monde… Mais, je… Je ne me doutais pas un instant que c’était un ouvrage… Si… Dangereux on va dire… Je… Je comprends mieux le problème… Je… Désolée… »
Voilà, ça c’était fait. Elle avait répondu après avoir fait la muette, venant avouer ce qu’elle ignorait, encore, en finissant par s’excuser de sa bêtise. Oui, elle se sentait bête, très bête là, du coup, elle préféra se taire et regarder ailleurs un moment, le laissant travailler tranquille en espérant qu’elle n’allait pas encore plus l’énerver.
Après ça, il était temps de discuter de ce que Siegfried avait trouvé dans le livre, quelques informations qui leur permit donc de pouvoir mieux identifier à qui ils avaient affaire et quel genre de rituel auquel ils allaient devoir assistés. Mais, c’est cette partie-là qui tira quelques interrogations à Onyx, surtout les détails pour savoir quel sacrifice était prévu pour quel démon, histoire de savoir le comportement adéquat à avoir quand elle devra jouer les gentils agneaux sacrificiels. À cela, son cher binôme lui demanda comment elle était à l’époque où elle était avec Georges, enfin, de comment son ancien collègue l’a voyait. Cette question fit réfléchir sérieusement la demoiselle, qui énuméra tout ce qu’il lui passa par la tête, essayant de ne rien omettre. Et quand elle eut finit, elle reporta son regard vers son partenaire, s’attendant à une réponse de sa part après avoir dit tout ça. Mais, à la place, il lui demanda son avis, lui demandant selon elle pour quel démon Georges l’avait choisi.
« Sincèrement ? J’en ai aucune idée… Je ne suis sûre pour aucuns des deux, car je ne sais pas sur quoi me baser… La luxure est autant liée au plaisir de la chair que du fait d’être charmante, d'avoir un caractère trop passionnel que d’être entourée de gens qui sont séduits par soi… Quant à la destruction, c’est autant liée à la cruauté et aux actes destructeurs, autant envers soi que les autres, d’être colérique, d’avoir un caractère trop impulsif ou d’être quelqu’un d’effrayant… »
Elle haussa un sourcil en le regardant, fermant les yeux ensuite en soupirant, secouant la tête.
« Mais vu l’image que je renvoie, autant à ses yeux qu’à ceux des autres, et en y réfléchissant bien, je dirais la luxure. Quant à la demoiselle, le fait qu’elle soit une fille de joie et que sa vie semble être des plus destructrices pour elle, surtout au vu de ce qu’on sait, je dirais la destruction. Même si j’avais été tenté de penser la luxure pour elle au départ à cause des plaisirs de la chaire, mais je suis pas sûre que cela soit une partie de plaisir pour elle… »
Termina-t-elle par dire tout bas d’une voix compatissante et un peu… Triste ? Oui, c’était ça, ça lui faisait de la peine pour cette pauvre donzelle. Rouvrant doucement les yeux et regardant directement son binôme, la belle louve repris en penchant doucement, ses oreilles remuant doucement sur sa tête d’impatience.
« Et donc, tu veux bien me dire si je me suis trompé ou pas ? Car vu ton sourire sur ton joli minois, je sais depuis tout à l’heure que tu as ta petite idée sur la question. »
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L'envie de se pavaner de savoir quelque chose qui, dans leur situation, était important, fut totalement contrecarré par l'attitude de la demoiselle. Il voyait bien qu'elle assumait des bêtises et comprenait enfin que aujourd'hui, elle avait de la chance de ne pas avoir eut d’ennuis avec un tel objet. Mais ce qui le fit le plus grimacer était son désolé, le regard fuyant qu'elle avait, ses oreilles incliné. Non, il aimait ça quand il pouvait se vanter d'en savoir plus que la parfaire Onyx adoré par le clergé, mais là, en la voyant ainsi il n'en avait pas envie. Il se mit donc à soupirer et, comme à chez le joaillier, préféra lui apprendre quelque chose plutôt que de se moquer stupidement de son manque de savoir.
" Il y a un peu plus de deux siècles, Il y a eut une attaque sur un transport de l'église, se transport renfermait énormément de grimoire, que ce soit des ouvrages confisqué à des hérétique ou ceux écrit par l'église elle meme. A l'époque il ressemblait tous à peu près à ce genre de livre que tu détiens. Juste après, il y a eut une montée d'invocation démoniaque dans tout le royaume et meme plus, ce qui a causé la mort de milliers d'innocent ainsi que de membre de l'église, tout domaine confondu. Les haut placé de l'époque ont donc participé à une réunion extraordinaire pour régler ce problème au plus vite et, réagir sur ce qui était arrivé et faire en sorte que cela n'arrive plus. "
Il fit une petite pause, puis, se mit à reprendre ses explications
" C'est sœur Alia, ou plutôt Mère supérieur Alia après cela, qui proposa un arrêté obligeant la séparation du savoir parmi l'église et le renforcement des effectif des inquisiteur et exorciste qui avaient grandement diminué à cause de cela. "
Il tapota de la main sur le livre pour attirer son attention, puis il finit sa tirade en lui disant
" Les livres ancien comme celui ci sont comme une arbalète, complètement monté, prête à tiré sur la moindre personne dans les mauvaise main, mais pouvant protéger du mal dans les bonnes. L’arrêté à fait en sorte de démonter cette arbalète pour faire en sorte que quiconque veux l'utiliser doit d'abord en assembler toute les pièces et donc en avoir l'autorisation."
Un système de sécurité qui a fait ses preuves, mais qui, ralentis énormément leur travail de tout les jours. Mais voila, il avait fini sa tirade et il était temps de passer à autre chose, ils avaient assez perdu de temps se disait-il. Le culte trouvait dans le grimoire, le rituel aussi, il fallait maintenant identifier qui servirait pour qui dans le sacrifice.
Pour Siegfried, c'était une évidence, mais apparemment pour la louve, non, ce qui l'amusa beaucoup, la laissant alors deviner avec quelques indices sur qui chercherait à la posséder. Son sourire s’agrandit ensuite lorsqu'elle vint de nouveau le questionner pour vérifier sa réponse et avoir son avis, sa tête toujours posé sur le creux de sa main
" La luxure pour toi et la destruction pour notre fille de joie inconnue. "
Puis, il se redressa pour ensuite etayer ses propose
" De ce que j'en entend et ce que j'en vois de toi, tu veux a tout pris être parfaite, qu'il n'y ait pas un poil de travail sur tes belles oreilles et pas un pet de travers dans le moindre de tes déplacement. Tu surveille constamment ton langage et tu ne te lâche presque jamais. Notre demoiselle à découvrir elle, la luxure elle connaît, mais savoir se défendre, se venger ou dire non, de ce que j'en ais lu, ce n'est pas dans son registre. "
Puis, la regardant en relevant un peu la tête pour la taquiner, il ajouta
" Tu sais bien que ces petits con de démon prenne leur pieds à sentir les gens qu'ils possèdent craquer, assouvir ce qu'ils n'ose jamais faire, laisser s'échapper ce qui les ronge de l’intérieur. Donc te voir toi craquer pour des beignet au miel, une bouteille d'alcool ou une partie de jambes en l'air, et voir l'autre demoiselle craquer à foutre son poing dans la gueule de quelqu'un, voir à tuer quelqu'un, je pense que l'on a leur petit plaisir de ce soir. Mais si tu a une autre idée hein, n'hésite pas à me la soumettre."
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C’est le regard fuyant littéralement et muette comme une carpe que la belle louve s’était faite toute petite, présentant ses excuses autant pour son ignorance que sa bêtise, se sentant tellement bête en cet instant, si… Défaillante à ses yeux. Puis, craignant du regard que pouvait avoir son partenaire ou de l’humeur qu’il pourrait avoir, elle préféra éviter son regard au possible, ses oreilles inclinées sur sa tête témoignant de sa crainte ainsi que sa gêne.
Mais, quand la brunette entendit Siegfried reprendre la parole, ses oreilles se mirent à tressaillir doucement sur sa tête. Et là, tout comme chez le joaillier en effet, il lui expliqua ce qu’elle ne savait pas, venant combler ainsi ses lacunes. Doucement mais sûrement, elle reporta son regard vers lui, venant l’écouter attentivement, toute sage sans dire un mot ou bouger quoique ce soit, aucun hochement de tête, ses oreilles bien droites à présent focus sur sa voix. La demoiselle sursauta très légèrement quand il tapota le livre, venant un peu la surprendre et la sortir de son état d’écoute intensive, ses oreilles tressaillant sur sa petite tête sollicitées par le bruit. Et là, comme un peu plus tôt, elle l’écouta tout attentivement, venant hocher la tête à la fin de ses mots, avant de détourner rapidement le regard.
« Merci… »
Se contenta-t-elle de dire simplement, ne rajoutant aucuns longs blablas ni de fioritures, ne voulant prendre le risque de l’agacer ou de lui faire perdre du temps après toutes ces explications, car ils allaient devoir se remettre sérieusement à leur tâche mine de rien. Mais avant cela, la belle louve qui continuait de regarder ailleurs de nouveau vint lui demander quelque chose très rapidement, reportant ensuite son regard vers lui quand elle eut fini.
« Je… Si ça t’embête pas, j’aimerais bien quand tout sera fini, un peu d’aide pour savoir quoi faire avec ce livre… Comment le garder, quoi en faire, tout ça… Si tu veux bien et si tu peux bien sûr… »
Non non non, il ne rêvait pas, elle venait de lui demander son aide. Disons qu’avec la belle arbalète qu’elle avait chez elle maintenant, et qui valait mieux que personne ne le sache, cela lui semblait plus que primordial au vu des informations qu’elle venait de découvrir de demander un coup de main, et… Bah, il était le seul à savoir pour ce grimoire, il savait beaucoup de choses dessus et… Elle avait aussi confiance en lui, malgré leurs crêpages de chignons et nombreuses chicaneries.
Après cela, la suite se poursuivit, découvrant grâce au grimoire de nombreuses informations, venant s'ajouter à celles qu’ils possédaient et qui leur dessinait une vue plus complète du tableau. Mais, Onyx avait des interrogations, concernant directement les deux sacrifices et réceptacles de ce soir, à savoir la fille de joie et elle, se questionnant sur le démon qui allait devoir la posséder, histoire de savoir quel comportement elle était censé avoir en amont, que la drogue que Georges était sensé lui donner devait donc lui faire avoir. Encouragée par Siegfried à le découvrir, elle eut donc à réfléchir. Une fois cela fait, partageant ensuite à chaque fois ce qu’elle pensait, la louve demanda au beau brun assis à côté d’elle ce qu’il en pensait, car elle voyait bien qu’il avait sa petite idée sur la chose. Et en effet, il avait très clairement une idée à quel démon chaque demoiselle étaient destinées, venant même lui expliquer le pourquoi du comment. Les passages sur elle ne manquèrent pas de l’amuser, étrangement, la faisant hausser un sourcil à la mention qu’elle essayait toujours d’être parfaite, la faisant souffler d’amusement par le nez en l’entendant dire qu’elle veillait à ne pas faire un pet de travers en se déplaçant, la faisant fermer les yeux en souriant très amusée sur le fait qu’elle ne se lâchait jamais, ce qui n’était pas totalement faux ni totalement vrai, disons que l’alcool l’aidait surtout à se lâcher sur certaines choses, d’où le fait que Georges la taquiner avec ça.
Oui, c’était fort amusant ce petit portrait, tant amusant qu’elle ne put s’empêcher de lui dire en le regardant en haussant un sourcil amusé.
« Tu devrais songer à aider dans la description des portraits je pense, t’es plutôt doué là-dedans. »
Moitié blague et moitié taquinerie, mêlée à un fond de vérité, voilà, ça l’amusait de dire une chose aussi idiote malgré les circonstances inquiétantes dans lesquelles ils étaient. Mais Onyx garda son sourcil surélevé en entendant Siegfried reprendre, l’écoutant attentivement en clignant plusieurs fois des yeux à ses idées de comportements à avoir pour chaque réceptacle selon démon lié. Au lieu d’être outragée, la jolie noirette souffla du nez amusée en laissant échapper un très bref rire entre ses lèvres, riant doucement en venant lever sa main qu’elle mit devant sa bouche, fermant les yeux un instant.
« Donc, si je résume, je vais devoir m’extasier devant des beignets au miel, en avaler sans faire attention à m’en foutre partout, boire de l’alcool sans retenue à en laisser dégouliner sur ma poitrine, et attraper n’importe qui au col pour lui rouler un patin avant de lui sauter dessus pour monter au septième ciel ? »
Soufflant du nez de nouveau amusée, elle rouvra ses yeux en le regardant, retirant sa main de devant sa bouche pour dévoiler un sourire des plus amusées, venant ajouter ensuite.
« En soit, je vais devoir me lâcher pour faire croire que j’ai bien été droguée, et ce, à la moindre tentation de luxure qui se présentera à moi, c’est bien ça ? Ça risque d’être amusant toute cette mascarade bien dangereuse. »
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Il grimaçait à nouveau en l'entendant le remercier, regardant un instant ailleurs, n'aimant toujours pas cela, laissant un simple grognement se faire entendre en réponse pour chasser ce mots. Mais, comme si cela ne suffisait pas, maintenant elle se sentait assez à l'aise pour venir lui demander de l'aide, histoire de gérer ce qui était maintenant devenu un problème . Il soupira sous sa demande en la regardant de nouveau, les sourcils relevé en venant lui répondre un peu râleur
" Tu m'a pris pour le cœur des pénitents ? Il n'y à pas marqué serviteur sur mon front ."
Mais, il ne se voyait pas réellement lui refuser. Pourquoi ? et bien dans un premier temps, maintenant qu'il était au courant il pouvait très bien se retrouver à être considéré comme complice, donc dans la merde si quelque chose tournait mal avec ce livre, en plus, maintenant qu'ils étaient en binôme, ses emmerdes devenaient aussi les siennes et au fond de lui, là ou il essayait d'enterrer cela, il ne se voyait pas la laisser se débrouiller avec ça toute seul, surtout que, fait très rare, elle venait de lui demander son aide. Il se frotta alors le visage dans ses mains, ébouriffant un peu sa barbe au passage avant de lui répondre finalement
" OK ... je t'aiderais... "
Puis, il passa rapidement à autre chose pour éviter d’être mis mal à l'aise par d'autre remerciement possible ou autre truc dans ce genre, se mettant donc à lire de nouveau le grimoire. Culte trouvé, rite découvert et rôle assigné au deux moutons sacrificiel et, sous la description qu'il avait fait de la louve, il pouvait voir que cela la fit rire, l'entendant meme plaisanter la dessus, lui tirant un sourire en coin pour la peine sous ses mots.
Elle se mit à exposer ce qu'elle pensait qui arriverait et il ne pouvait mentir, ce qu'elle lui racontait le faisait beaucoup rire intérieurement, l'imaginant un peu trop dans la situation qu'elle lui donner, venant meme à s'imaginer être le n’importe qui de son histoire avant de secouer réellement sa tête pour chasser cette pensée.
" Non, il faudra que tu te lâche au moment du rite, à mon avis, leur petit élixir doit être la pour t'aider à craquer, pas pour te faire craquer totalement, sinon les démon n'en tirerais aucun plaisir. "
Puis, il hocha la tête positivement en soupirant, ajoutant
" Et oui ... je sens que ça va être bien dangereux, mais amusant."
Sous ses mots, il décida de venir se relever du canapé. Certes, oui, il était confortable, mais, un peu trop à son goût, il sentait qu'il pourrait s'y endormir un peu trop facilement. Il se mit à se masser l'épaules à ce moment là, ses muscles le tirant toujours un peu en roulant ses épaules avant de la regarder de nouveau pour lui dire
" Bon, je pense que l'on a tout, à part si tu vois autre chose. On est encore tôt dans la journée. Donc qu'est ce que l'on fait maintenant ? "
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En l’entendant râler à sa demande d’aide, la brunette se pinça doucement les lèvres en le regardant, venant détourner le regard en regrettant presque aussitôt d’avoir eu le malheur d’ouvrir sa bouche et demander de l’aide. Ha sérieux, tu sais pas te taire quand il faut toi hein ? Décidément, t’apprendras jamais ma grande, demandera rien à personne, tu sais bien que ce n'est pas une bonne idée de toute manière… Soupirant intérieurement autant à ses propres pensées qu’aux raleries de son partenaire, elle secoua doucement la tête à la négative sous ses mots, voulant juste répondre sans un mot qu’elle ne le prenait ni pour les uns ni pour l’autre. Puis, la demoiselle l’entendit malgré tout accepter de l’aider, la faisant ouvrir de grands yeux en regardant ailleurs, avant de reporter son regard vers lui, le voyant déjà se remettre le nez dans le grimoire. Elle l’aurait bien le remercier d’accepter de l’aider, mais elle avait l’impression qu’elle allait plus l’emmerder qu’autre chose alors qu’il était concentré, du coup, elle préféra se taire et rester bien sagement debout à attendre pendant qu’il bossait.
Et quand le beau brun eut finit de faire des recherches dans le grimoire, trouvant ce dont ils avaient besoin et venant le partager avec elle, ils parlèrent ensuite des différents détails du rituel ainsi que des sacrifices pour celui-ci. Une fois cela fait, la noirette vint juste éclaircir quelques détails par rapport au comportement qu’elle serait censé avoir pour faire croire qu’elle était droguée, venant donc demander confirmation au beau brun assis à côté d’elle, qui lui fit part de quelques rectifications par rapport à ça, la corrigeant sur le fait que son comportement devra surtout changer au moment du rite, là où le démon sera censé essayer de la posséder.
« Ahem, je vois ! Donc, il faudra que je craque mais pas totalement non plus, comme si je luttais mais en lâchant doucement prise, autant à cause de la drogue qui est censée m’aider à me relâcher que par les charmes du démon, c’est cela ? Soit ! »
S’exclama-t-elle en soufflant d’amusement par le nez, le regardant ensuite tout en l’écoutant, venant hocher sa tête à son tour à ses mots. Onyx le regarda ensuite se relever, le zieutant se masser l’épaule puis rouler ensuite ses deux épaules, se faisant la réflexion qu’il devait peut-être souffrir un peu à s’être trimbaler cette enflure de Georges tout à l'heure. Mais elle fut vite sortie de ses songes en le voyant se retourner vers elle, venant lui dire qu’il pensait que tout était bon, ce à quoi elle lui répondit d’un hochement de tête, avant de l’entendre poursuivre en lui demandant qu’est-ce qu’ils faisaient maintenant puisqu’il était encore tôt. Ha, bonne question que voilà !
« À part ranger à l’abri tout ce qui est au sol, je ne vois rien d'autre à ajouter par rapport à tout ça. »
Dit la belle louve en jetant un regard aux papiers et à la cape qui étaient au sol, venant poser son doigts sur ses lèvres, se demandant où ils allaient planqués ça, ayant plusieurs choix qui s’offrait à eux.
« Tu préfères qu’on cache tout ça dans un tiroir du bureau, dans une boîte dans la chambre, entre les pages d’un livre ou… Sous le canapé ? »
Relevant son regard vers lui très sérieusement en disant ça, se disant que personne ne penserait à planquer quelque chose en dessous de son gros patapouf confortable de canapé qui pesait une tonne. Après cela, elle pencha doucement la tête en le regardant, jetant un œil à ses épaules, puis à lui, haussant doucement un sourcil.
« Si nous avons tout pour le moment, et qu’il nous reste que les bagues à récupérer ce soir, je pense que l’on peut se détendre un instant, non ? Vu ce qui nous attend, ça ne sera pas du luxe. »
Sa tête toujours penchée, elle reporta son regard sur ses épaules, son doigt toujours sur ses lèvres à réfléchir, poursuivant.
« Si t’en as envie, on peut manger ou boire quelque chose. Et… Si tu veux, je peux aussi te masser tes épaules endoloris par ce pauvre George. »
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ça y est, elle avait enfin compris comment les choses devaient se passer, le faisant hocher la tête quand elle lui demanda confirmation.
" Ouaip, techniquement tu va vraiment être tenté hein .... je te rappelle qu'un démon va essayer de te posséder, juste qu'il aura beaucoup plus de mal à prendre le contrôle, entre le fait que tu n’ai pas prit le contenue de la seringue et les tatouages que l'on s'est appliqué. "
Après toute cette clarification, tout était bon à ses yeux, alors il lui posa la question pour savoir si elle avait quelque chose qui lui venait en tête sur quoi faire en attendant la fin de journée et, la réponse fut bonne. Ranger les documents, c'était une bonne idée, la meilleure idée aurait été de foncer les déposer à l'abbaye en toute vitesse, mais, pas sure qu'ils y arrive à temps où que cela ne leur cause pas de problème en route, car qui sait combien de personne sont réellement lié au culte et où se trouvent-elles en cet instant.
Il vint se frotter le front de sa main en fermant les yeux, soupirant de devoir réfléchir à cacher tout ça, tandis qu'Onyx lui proposait différente possibilité sur où les cacher. Le tiroir de son bureau ? La pire planque au monde à ses yeux, si quelqu'un venait à rentrer dans l'appartement, il fouillerait rapidement là pour des documents ou objet de valeur. dans une boite dans sa chambre ? Second endroit où il fouillerait pour cela. Entre les pages d'un livres ? Vu tout les documents qu'ils avaient récupéré, cela allait faire un bon paquet de livres et certaine allait forcement dépasser. Sous le canapé ? Si quelqu'un était persuadé de trouve quelque chose, surtout si c'était bien quelque chose de spécifique et qu'il ne le retrouverait pas, il se mettrait à saccager l'appartement et à tout retourner, le canapé compris dans le lots.
En gros, à ses yeux, il n'y avait aucune réponse alors que son regard passait d'un endroit à un autre, finissant par rester sur le canapé pour répondre
" Va pour le canapé, ce sera sûrement le dernier endroit où quelqu'un pourrait regarder."
Leur faire perdre du temps, voila le seul avantage que cela aurait dans cette situation. Maintenant que, pour le moment, il n'avait plus rien a fait à part attendre, il entendit la louve reprendre la parole, venant penser la meme chose en lui disant que, peut être pouvait-il se détendre un peu en attendant, ce qui n'était pas trop bête à ses yeux avant de l'entendre ajouter autre chose. Manger et boire quelque chose ? Ce n'était pas bête, les cacahuètes de la taverne et la bière ne remplissait pas vraiment un estomac, surtout après s’être dépensé à porter l'autre andouille sur patte, alors, il hocha lentement la tête avant de faire un léger rictus de grimace sur ses lèvres, faisant la première réponse à sa proposition de massage.
Ce genre de truc n'était jamais gratuit, il avait toujours dut payer pour qu'on s'occupe de lui, alors, meme si elle n'était pas de ce genre, elle lui demanderait forcement quelque chose en échange, c'était toujours comme ça. Il haussa alors les épaules en faisant un geste de la main comme pour chasser cela avant de lui répondre
" Va pour un repas."
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« Donc, je vais devoir bien jouer la pauvre donzelle qui succombe à la tentation tout en essayant de lui résister, en ne me faisant pas charmer tout de suite ni en tombant sous le charme trop rapidement. Va falloit bien doser le jeu de tout ça en somme, mmmh… »
Fermant les yeux quelques secondes en soufflant doucement par le nez, se pinçant les lèvres rapidement tout en fronçant légèrement les sourcils à tout ce qu’ils venaient de dire, Onyx se disait que cela allait vraiment être une sacrée tambouille leur histoire. Mais bon, ils allaient y arriver, enfin, ils allaient tout faire pour. Rester plus qu’à prier pour qu’il n’y aucuns couacs ou imprévus dans cette histoire, car y aurait de l’improvisation à faire, et ça… C’était quitte ou double. Bon bon, soyons optimistes et un peu irréalistes, ils verraient bien le moment venu hein.
Bon, sur ces belles paroles et pensées, il était temps de passer à la suite. Et celle-ci consistait à trouver un endroit où cacher ce qu’ils avaient récupéré, histoire que ce soit en sécurité. La demoiselle était bien consciente que les cachettes qu’elle proposait n’était pas des plus adaptées, mais il n’y avait pas dix-milles possibilités qui s'offraient à eux. Planquer ça dans des placards ou armoire au milieu des fringues ou de la nourriture ne lui paraissait pas être une chose très logique. La salle de bain ? Trop risqué, l’humidité de ce genre de pièce pourrait abîmer les papiers même pour un laps de temps court. La cuisine juste à côté du salon ? Les placards lui paraissaient être le premier endroit à se faire fouiller. Dans la chambre ? À part planquer ça parmis d’autres boîtes, elle se disait que ce n’était pas non plus une bonne idée. Ouais, là dans l’immédiat, elle n’avait penser qu’à des planques, qui étaient peut-être évidentes mais lui paraissaient les moins risquées, et encore. Mais l’idée du canapé fut retenue, la faisant hocher la tête aux mots de son binôme, avant de venir ajouter à son tour.
« Je pense aussi, et vu qu’il pèse son poids, ce n’est pas le premier objet qui sera retourné, en tout cas pas facilement. »
Puis elle reporta son regard sur le canapé, regardant le bas du meuble ainsi que le sol, tout en réfléchissant, avant de hausser un sourcil et d'ajouter d’une voix pensive.
« Mmmmh… On peut soit pousser les papiers endessous, ou, ça va être un peu embêtant, mais, je pourrais découdre le tissu endessous du canapé et glisser les affaires dedans puis recoudre le tout. Ce qui permettra de les cacher un peu plus longtemps si j’ose dire au cas où… »
Relevant son regard vers Siegfried, la belle louve attendait son avis sur la chose, histoire de savoir ce qu’il en pensait et qu’est-ce qu’ils allaient faire donc. Dans tous les cas, elle s'exécutera sans broncher, planquant soit le tout sous le canapé, ou soit en allant chercher de quoi enlever les coutures et recoudre le tissu sous le meuble pour y cacher leurs preuves.
Une fois cela mis au point, il était temps de savoir ce qu’ils allaient faire du temps qui leur restait, car ils avaient encore une belle marge devant eux. Là, la brunette fit quelques propositions au grand brun debout devant elle qui s’occupait de ses épaules, lui suggérant de se détendre un peu et de pourquoi pas manger ou boire pour se requinquer. Puis, le voyant se masser les épaules, venant à la faire réfléchir sur le fait qu’elles devaient être endoloris à cause du transportage de Georges, elle vint lui proposer de le masser tout simplement. C’était proposer le plus naturellement du monde, sans arrière-pensées ou d’attendre quoi que ce soit en retour, voulant juste proposer son aide pour le soulager un peu. Mais la belle louve compris rapidement que sa seconde proposition fut chassé par le haussement d’épaule et le mouvement de sa main, hochant tout simplement la tête à sa réponse de prendre un repas.
« Très bien. Pour le repas, tu veux prendre le risque que je t’empoissone avec quelque chose à préparer dans les placards, ou, tu préfères qu’on aille à l’extérieur pour plus de sécurité ? Il y a un petit restaurant juste en bas à quelques pas au coin de la rue, ça ne paye pas de mine, mais c’est très bon et les propriétaires sont un vieux couple adorable. »
Tout en disant cela, elle s’était relevée, venant à lui tourner le dos pour se diriger vers la salle de bain, entrant dedans rapidement avant d’en sortir tout aussi rapidement avec un pot en terre cuite dans les mains. Et alors qu’elle finissait de parler tout en marchant, revenant vers lui, tout en attendant sa réponse pour savoir où il voulait manger, elle se posta devant lui et attrapa sa main sans lui demander son avis, paume vers le plafond, posant le pot qu’elle était partie chercher dans la salle de bain.
« C’est un mélange de plantes médicinales pour les douleurs, les bleues et toutes choses de ce genre. Ça te soulagera pour tes épaules si tu en passes dessus. »
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Le canapé serait donc la planque pour les documents hérétique, ce point était acté, mais, la demoiselle rajouta, comme à son habitude, une nouvelle question afin d'encore une fois, être la parfaite demoiselle qu'elle était. Le regard déjà fatigué de tout cela de Siegfried se tourna donc de nouveau vers elle lorsqu'elle demanda s'il valait mieux cacher tout cela dessous le canapé ou alors aller jusqu'à en faire sauter la couture pour y cacher les document dans la doublure avant de tout recoudre.
" C'est ton canapé, si tu a envie de t'amuser à ça, fait le, ce sera la meilleure planque possible tant que tu ne recoud pas ça n'importe comment."
dit-il sur un ton désintéressé. C'était son canapé, si elle voulait l’abîmer pour la mission, c'était à elle de décider, pas à lui. Une fois ce point enfin réglé, la discussion sur quoi faire en attendant que le soleil se couche enfin fut arrivé et, il avait accepté sa proposition, enfin, celle où il pensait qu'il devrait avoir le moins à lui devoir en tout cas. La proposition de massage repousser, le repas l’intéressait déja beaucoup plus pour ne pas refuser cela aussi, venant à l'entendre se foutre un peu de sa figure au passage en lui laissant choisir s'il préférait manger ici ou à un restaurant juste à coté. Il n'eut pas bien longtemps à réfléchir, souriant sous son trait d'humour classique de sa part et rebondissant dessus
" Étant donné que si tu venais à me tuer maintenant, le seul qui n'aurait plus à gérer cette mission serait moi et toi, tu devrait te débrouiller seule, j'aurais bien dit que manger un repas préparé par tes soins ne me ferait presque pas peur..."
Dit-il d'abord pour l'emmerder, avant de reprendre un peu plus sérieusement
" Mais si ton resto à une vu qui donne sur l'entrée de ton immeuble, ce sera peut être le mieux pour prendre par surprise tout crétin qui nous auraient suivi ou qui auraient eut vent de ton adresse. "
Avait-il avec une voix un peu plus haute pour compenser le fait que, pendant qu'il lui parlait, la miss se déplaçait dans son appartement pour faire il ne savait quoi. Puis, quand elle fut enfin revenu, il la regardait attraper sa main pour venir y poser un pot en terre cuite dedans, le faisant relever un sourcil avant de l'entendre lui dire ce que c'était. Sa réponse ? Tout aussi direct que les mots de la demoiselle
" Ouai ouai, je m'en occuperais quand on aura fini. Allons mangé, je crève de faim."
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« Ok »
Fut la seule réponse qu’elle donna à la sienne, posant le grimoire sur le canapé à côté d’elle avant de se laisser glisser du canapé pour s’asseoir sur le sol. Ensuite, elle se pencha sur le sol, venant presque à s’allonger dessus, jetant un coup d'œil sous son canapé. Et pendant ce temps, la demoiselle vint à relever légèrement sa jupe, venant attraper une pochette attachée à une jarretelle en cuir accrochée à son bas, ouvrant donc la pochette afin d’en sortir une bobine avec une aiguille plantée dedans et un découseur. Puis, ni une ni deux, sans un mot et le regard concentrée là-dessous, elle se laissa totalement tomber allongée devant le canapé et le tritura pour faire sauter des coutures proprement. Une fois cette partie finie, la brunette se redressa un instant, venant récupérer tous les documents au sol, s’assurant d’en oublier aucuns. Pas un mot, elle n’avait pas décroché un seul mot en faisant ça, concentrée à sa tâche. Tous les papiers réunis, elle en fit une pile ou deux selon l’épaisseur des tas, puis, elle attrapa sa bobine de fil et vint entourer les tas avec un fil, qu’elle découpa avec son découseur, avant de venir attacher le tout par les extrémités du fil. Retournant ensuite s’allonger sur le sol devant le canapé, elle vint passer les tas en dessous, venant les faire glisser dans la doublure, veillant à bien les placer bien pour pas que ça bouge. Puis, elle attrapa sa bobine, venant en sortir l'aiguille de plantée dedans, tirant un fil de la bobine puis d’un geste rapide et précis, elle enfila le fil dans l’aiguille et se mit à recoudre la partie qu’elle avait décousue.
Quand elle eut fini, la louve se redressa, venant se relever doucement et tranquillement comme si rien de bizarre s'était passé. Elle jeta un oeil à ses vêtements, venant s'épousseter rapidement et remettre tout ça en place de quelques mouvements de mains, rangeant ensuite son kit de couture miniature dans sa pochette, venant rattacher le tout à son jarretelle à son bas, avant de passer à la suite comme si de rien n’était. Discutant donc de ce qu’ils allaient faire ensuite, et sous plusieurs propositions d’Onyx, Siegfried choisit donc la suggestion du repas. Mais c’était tellement tentant de plaisanter un peu, que la belle louve en profita, venant lui proposer de soit manger chez elle au risque de l’empoisonner ou d’aller manger dans un resto dans sa rue. Et la réponse de son binôme ne manqua pas de l’amuser, la faisant souffler par le nez en le regardant un sourcil relevé, ne semblant pas énerver pour un sous.
« Ho, à peine marié et tu n’as pas peur que la mort nous sépare, au contraire tu en serais ravie ? Mon pauvre coeur, que tu es cruel… »
Dit-elle en penchant la tête en faisant une mine toute peinée, avant de redresser sa tête en fermant les yeux, soufflant amusée par le nez par cette bêtise sans queue ni tête, tout en continuant ses affaires, cherchant donc quelque chose dans sa salle de bain. Et alors qu’elle était à la recherche d’un pot de plantes médicinales à lui refiler pour ses épaules, elle l’écouta depuis la salle de bain, hochant la tête tout en l’écoutant, avant de sortir de la pièce avec ce qu’elle était venue chercher.
« En effet, il a une magnifique vue sur l’entrée de l’immeuble, autant depuis les quelques tables à l’extérieur, que celles à l'intérieur près des fenêtres. »
Puis quand elle fut enfin revenue dans le salon, Onyx donna donc le pot de soin à Siegfried, venant lui dire ce que c’était avant qu’il ne pense qu’elle lui mettait n’importe quoi en main. Et la réponse de son binôme ne manqua pas de la faire souffler par le nez amusé par son franc parler, la faisant soupirer en fermant les yeux un instant en secouant la tête. Et sans le regarder, elle retira sa main de la sienne après lui avoir donné ce qu’elle était venue lui donner, pivotant sur elle-même pour se retourner et se diriger vers son bureau pour y récupérer sa capeline sur la chaise, avant de se tourner vers lui en la mettant sur ses épaules.
« Allons donc manger, c’est juste en bas. Tu verras, c’est facilement repérable : c’est le seul commerce de la rue, avec une devanture bleue écaillée, des volets jaunes et des coquelicots dans des vases sur chaque table. Puis, il y a toujours de la musique que l’on entend s’échapper de leur établissement, en soit, on ne peut pas passer à côté. »
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La demoiselle au grandes oreilles était donc lancé dans son idée de découdre son canapé pour y cacher les documents, puis, à le recoudre. Cela prit plusieurs bonne dizaine de minutes dans un calme religieux, la regardant faire. Lorsqu'elle s'était allongé au sol, le regard de Siegfried était passé sur ses jambes, se faisant la réflexion qu'il ne les avaient jamais vraiment regardé, jusqu'à maintenant. Elles étaient plutôt jolie, bien dessiné, fine au bons endroits et bien en chair a d'autre, le reste venant à être caché par ses vêtement, jusqu'à ce qu'elle vienne remonter sa jupe pour aller chercher quelque chose. Oui, il avait vu sa jarretelle, ainsi que la naissance de sa peau et, rapidement il regarda ailleurs avant de se faire attraper à la mater ainsi.
Il regardait donc maintenant tout droit, regardant les murs vide de l'appartement, tandis que son cerveau venait le narguer avec ce qu'il venait de voir et un petit diable sur son épaules lui disant qu'il avait bien envie de voir plus, de savoir à quoi ressemblait sa peau sans ses bas. Mais, Siegfried étant un exorciste, ce petit démon intérieur reçu ce qu'il méritait à ses yeux, venant fouiller dans l’intérieur de son manteau pour venir boire quelques gorgée d'alcool de sa flasque avant de la ranger.
Puis, quand elle eut enfin fini, la conversation du repas put enfin arriver et, leur petit jeu de taquinerie reprendre. Quand elle fit semblant d’être blessé, il ne put que suivre son jeu, venant alors passer sa main le long de la mâchoire de la demoiselle avec délicatesse, son regard venant s’ancrer dans le sien tandis que sa voix et son regard se fit doux
" Bien-sur que non je n'ai pas peur, avec une tel épouse, la mort ne saurait s'approcher de moi "
Retirant ensuite sa main de sous son visage tout en reprenant un visage normal, avant qu'elle ne parte vers sa salle de bain. Elle finit par lui confirmer que oui, le restaurant avait une vue sur l'entrée de son immeuble, ce qui lui plaisait et leur permettrait de manger sans avoir à trop se prendre la tête en pensant au possible voleur. Maintenant qu'ils étaient prêt à sortir, il hocha la tête sous ses mots, la suivant pour sortir, venant poser discrètement le pot en terre sur le premier meuble qui passait avant de sortir de l'appartement. Une fois dehors, il put prendre une bouffée d'air, puis, son regard fureta autour, cherchant des gens qui pouvait être en train de les observer et enfin, le restaurant en question. Pour ce qui était de la première action, il ne remarqua personne de son coté, pour l'autre, oui, il y avait bien un restaurant dont la devanture avait la description qu'elle lui avait donné, alors, il marche en direction du dit établissement, disant à la demoiselle
" On se met en intérieur coté fenêtre ? "
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Non, la louve ne s’attendait pas à ce que son partenaire réplique. Enfin, pas de cette manière. Elle s’attendait plus à qu’il dise qu’il avait hâte d’être séparé d’elle par la grande faucheuse. Et ses mots tout comme son jeu d’acteur beaucoup trop doux la déstabilisa un instant, faisant trembler brièvement ses yeux tandis que son petit cœur s'emballait un peu trop à son goût. Wow wow wow, calme toi ma grande et écoute cette petite voix qui te rappelle que c’est du flan tout ça hein, de la comédie à deux sous, du bluff d’un joueur de poker et du violon tzigane jouait magnifique bien ! Aussitôt cela pensé et rappeler à ses bons souvenirs, la ramenant bien dans la réalité, la demoiselle retrouva un regard amusé en haussant un sourcil, reculant doucement pendant qu’il retirait sa main de son visage, tandis qu’elle se retournait pour se préparer à aller dans la salle de bain.
« Tu es vraiment un beau parleur, les demoiselles doivent tomber comme des mouches avec tout ça. »
Une voix amusée en disant cela, tandis qu’elle s’éloignait vers la salle de bain, tout en continuant à parler pour venir aborder le sujet du repas pour la suite de leur programme. Et quand celui-ci fut établi, une fois de retour dans le salon après son voyage dans la salle de bain, Onyx alla chercher sa capeline, tout en donnant quelques informations ainsi que quelques indications à Siegfried sur l’apparence du restaurant. Après cela, ils sortirent tous les deux de l’appartement, la demoiselle venant fermer celui-ci de plusieurs coups de clé, avant de sortir enfin de l’immeuble.
Quand ils furent dehors, l’air frais et la chaleur vint les accueillir, créant un duo plutôt appréciable pour supporter les températures estivales. Tout comme son binôme, la brunette jeta des regards discrètement à son environnement, ne voyant rien d'inhabituel dans sa ruelle, venant même à jouer de son odorat et de ses oreilles pour avoir une vision d’ensemble, mais non, rien, tout était normal, pour le moment du moins. Quand cela fut réglé, le regard de la louve se porta sur le petit établissement à quelques numéros de rues, non loin de son immeuble, pouvant donc contempler la devanture bleutée et les touches de jaunes et rouges apportés par les volets, les tables et les chaisses ainsi que des coquelicots, venant ajouter une petite touche de gaieté qui donnait un peu de vie à cette façade à la peinture écaillée. Tandis qu’ils marchaient en direction du petit restaurant, des notes de musique leur parvenaient aux oreilles, des notes douces et chaleureuses, faisant remuer très discrètement les oreilles de la louve sur le haut de son crâne. Quant à leur odorat, il fut chatouillé par les effluves appétissantes des plats mijotés.
« Ça me parait une bonne idée, on sera bien placé. »
Une fois à l’intérieur, le restaurant se dévoilait à eux, enfin plutôt à Siegfried, car la demoiselle le connaissait bien. C’était petit, une dizaine de tables tout ou plus, les murs étaient habillés de photos anciennes et de cadres un peu dépareillés, témoins d’une vie pleine de souvenirs. Tout comme à l’extérieur, les tables et les chaises sont jaunes, le bois peint un peu abimé par le temps mais venant conférer un certain charme aux meubles qui était décorées de vases emplies de jolis coquelicots bien rouges. L’ambiance qui se dégageait de cet endroit un peu vieillot débordait de chaleur et de convivialité, conférant un charme authentique au lieu. Il y avait peu de monde à cette heure de la journée, quelques clients en fond de table, des habitués qui jouaient au poker en buvant de l’alcool et du café, riant et parlant de tout et rien. Depuis les cuisines, une salle derrière le vieux comptoir en bois repeint aussi en jaune, des odeurs délicieuses de plats qui mijotaient danser dans l’air ainsi qu’une odeur d’herbes aromatiques fraichements moulues.
Quand ils furent tous deux à l’intérieur, nos deux exorcistes furent accueillis par une vieille dame toute fine mais vive, encore plus petite de taille qu’Onyx sans ses oreilles, mais avec un sourire tendres et radieux au visage.
« Bonjour jeunes gens ! En quoi puis-je vous aider ? »
« Bonjour Madame Bondeni, on aurait besoin d’une table pour deux, si possible près de la fenêtre pour profiter de la vue. »
« Hein ? Mais je connais cette voix… »
La vieille femme qui avait ses lunettes pendue autour du cou par une ficelle vint les remettre sur son nez, plissant des yeux en regardant les deux jeunes gens comme elle disait si bien, avant de s’exclamer en souriant, ravie de revoir la louve.
« Mon petit ange ! Ça fait quelques semaines que je ne t’avais pas vu ! Allez venez donc, que je vous installe tous les deux près de la fenêtre ! »
Se faisant donc guider à la table près de la fenêtre, avec une superbe vue sur l’immeuble de la louve, nos deux conpairs furent invité à s’asseoir, pendant que la vieille femme s’éloigna un instant en courant, allant chercher des cartes du menu, afin de leur ramener en toute hâte.
« Voilà, je vous laisse regarder tranquillement ce que vous souhaitez manger. Est-ce que vous souhaitez boire quelque chose en attendant ? »
« Je pense que ça serait pas de refus un bon pichet de bière. »
« Va pour la bière, blonde ou brune comme le petit ange ? »
Demanda madame Bondeni en regardant Siegfried, un sourire espiègle aux lèvres en attendant sa réponse, avant de reporter son regard vers la brunette, avec le même sourire.
« Dit donc mon petit ange, je ne savais pas que tu nous faisais des cachoteries et que tu nous cachais un si charmant fiancé. »
La pauvre louvre manqua de s'étouffer, se retenant comme chez le joaillier en entendant ça, des yeux grands ouverts et clignotant. Ha mais non, ils allaient pas tous s’y mettre hein ! Stop, mais arrêtez quoi ! Ho non… Non non non, me dis pas qu’il va pas encore sauter sur l’occasion, juste pour m’enquiquiner encore ?!? Et c’est sans un mot qu’Onyx reporta son regard vers Siegfried, le regardant sans rien laisser paraître, tandis que son regard lui disait « N’y pense même pas petit con ! ».
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Est ce que les demoiselles tombe à ses pieds comme des mouches ? Peut être, mais vu que la majorité du temps il ne se prenait pas la tête avec ces histoire là, il n'en savait pas grand chose, haussant alors simplement les épaules en réponse à cela.
Mais voilà, maintenant que le soucis de l'appartement était réglé, il était temps de se remplir l’estomac et donc il marchait jusqu'au petit restaurant se trouvant non loin de l'appartement. Siegfried avait demandé si une table en intérieur coté fenêtre lui paraissait bien, trouvant cela plus couvert, pouvant mieux se dissimuler si d'éventuels cultistes souhaitaient rendre visite à l'immeuble de la louve. L'idée approuvé, ils entrent donc dans le petit restaurant au peintures anciennes accroché au mur, au couleur vive, mais ou tout montrait que le temps avaient fait ses dents dessus.
Tout cela lui donnait un goût écœurant de guimauve et sentait que l'endroit était sûrement tenue par un vieux couple ou quelque chose dans ce genre, s'asseyant à une table. Le silence ne dura pas bien longtemps, car, une vieille dame se mit à s'approchait d'eux, faisant alors souffler discrètement d'amusement l'exorciste sur ce qu'il avait deviné deux minutes plus tôt. La petite vieille se mit alors à reconnaître la louve, ce qui montra donc qu'elle appréciait beaucoup ce restaurant, se retenant de rire au surnom qu'elle donnait à Onyx. Le temps qu'elle discute ensemble, son regard se reporta dehors, gardant un œil aiguisé sur l'immeuble, jusqu'à ce que le temps de la commande ne pointe le bout de son nez, les regardant à nouveau.
Il attrapa donc la carte en question qu'elle leur avait tendu en écoutant la conversation, puis, quand elle se mit à demander quelle bière il souhaitait, il commença à ouvrir la bouche avant d’être pris de cours de nouveau par la vieille dame. Et là, un énorme sourire apparu sur son visage, passant entre elle et la louve qui au vu de son regard était en train de s’étouffer mentalement sous sa demande. Oh oui il avait envie de jouer et oh oui il y avait penser, c'était bien trop tentant et, en regardant Onyx, son sourire et son regard diabolique le trahissait beaucoup sur ce point .
" Non madame, elle ne vous fait pas de cachotterie, nous somme juste de simple collègue de travail."
Oui il avait eut très envie de rejouer son rôle, mais, là, il n'en avait aucune utilité à part torturer la louve, ce qui lui aurait fait le plus grand des plaisir, mais, contrairement à la boutique de Manfred, il n'avait personne contre qui se venger, donc il ne se voyait pas raconter des baliverne à la vieille dame, ni mettre en porte à faux sa collègue, alors, son regard avait été son seul pique pour lui faire peur et s’amuser d’elle. Gardant un sourire doux, il dit alors
" Je prendrais tout de meme de la bière brune."
Dit-il en retrouvant un sourire plus doux et un ton de voix étrangement aimable.
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Bon sang de bonsoir ! Il avait failli lui faire avoir un arrêt cardiaque là ! Oui, elle avait vraiment cru qu’il allait le faire, avec son beau sourire et son regard diabolique des grands jours, elle s’était dit « Il va recommencer ! ». Mais non, il n’en fit rien. Attends… Il est malade ? Il a de la fièvre ? Attends attends attends, qu’est-ce que qui se passe ? Vraiment ? Il n'en a pas profité, il lui a juste fait un coup de bluff là, à lui sortir son joli minois de sale gosse et petit diablotin ? Mmmmmmmh… Étrange étrange, même si elle était soulagée qu’il ne joue pas à ce petit jeu, elle trouvait cela étrange de sa part.
Et la suite l’étonna tout autant, le voyant devenir aimable, sourire avec douceur et l’entendant être agréable. … Non, il avait de la fièvre, hein ? Dites-moi qu’il s’est cogné la tête, il y a un truc-là ! Après, la belle louve mentirait si elle disait qu’elle ne le trouvait pas charmant là, que cela lui allait bien ce sourire et cette douceur. Bon, après, si elle se souvenait bien, il savait se montrer aimable et doux selon les circonstances durant leurs missions. C’était sûrement une de ces circonstances-là se disait-elle. Mais elle fut vite sortie de ses songes, pouvant entendre la vieille dame rire gênée et s’excuser auprès d’eux.
« Hohoho ! Je suis désolée, veuillez m’excusez ! Je ne voulais pas vous embarrasser ! »
« Ne vous excusez pas, il n’y a pas de mal Madame Bondeni. »
Oui, il valait mieux le prendre comme ça, avec le sourire, lui dire que c’était pas grave, puis en soit, c’était vrai après tout, c’était pas un drame. Même si elle a bien cru mourir sur le coup, ça va. Une fois cela fait, la petite dame repartit à toute vitesse, leur laissant à peine le temps de souffler ou regarder dehors, revenant avec le pichet de bière brune et deux verres qu’elle posa sur la table, les invitant à prendre tout leur temps pour regarder la carte et profiter tranquillement de leur bière.
Oui, ici, malgré le fait que Madame Bondeni s’agite autant pour servir, accueillir et parler, on ne pressait pas vraiment les clients, c’était pas la coutume de la maison. Quand ils furent de nouveau seuls après que la petite dame les ait laissés tranquille, Onyx en profita pour attraper le pichet de bière, venant en servir d’abord à Siegfried et ensuite à elle. Après cela, elle jeta un œil rapide à la carte tout en jetant un regard dehors, voyant que pour l’instant c’était calme, qu’il n’y avait pas un chat pour le moment.
« Tu as une idée de ce que tu veux manger ? »
Demanda-t-elle tout simplement, histoire de faire la conversation tandis qu’elle regardait dehors, avant de reporter son regard sur la carte en regardant les différents plats en se demandant bien ce qu’elle allait prendre.
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Il était aimable oui, il se forçait, parce que bon, là, malheureusement il n'y avait pas que sa réputation qui était en jeu, sinon, déjà, il ne serait jamais entré dans ce restaurant. Donc, quand Madame Bondeni repartis vers les cuisines après s’être excusé de l'erreur de compréhension entre eux, son sourire disparu pour reprendre son air sérieux et froid habituel, regardant à travers la vitre pour observer de nouveau l'entrée de l'immeuble.
C'était calme, rien de bien amusant dehors, juste des gens qui passaient, des charrettes aussi, mais pas grand monde qui lui paraissait suspect ou chercher quelques chose de précis dans le secteur. Quand il entendit le bruit d'un liquide être versé, il tourna un instant le regard pour récupérer son verre, venant le porter à ses lèvres en tournant de nouveau son regard vers l’extérieur. Le restaurant était calme, ça, on ne pouvait pas le nier, d'ailleurs, la musique dont la demoiselle avait parler n'était meme pas présente, sûrement à cours de barde se disait-il. C'était plutôt agréable d'ailleurs, un moment calme, plutôt au frais avec une bonne boisson, si seulement il n'y pas cette mission à la con se disait-il.
Mais il fut sorti de ses songes quand Onyx reprit la parole, brisant un peu ce doux silence en venant lui demander ce qu'il souhaitait manger. Bon, sue ce coup là et pour cette raison, il l'excusait, alors il lui dit rapidement
" Je prendrais la meme chose que toi."
Mais, il se dit que sa réponse n'était pas suffisante, alors, en continuant de regarder dehors, il reprit un sourire de sale gosse en prenant une gorgée de bière avant d'ajouter sur un ton plus que taquin
" Mon petit ange "
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Quand elle entendit la réponse de son binôme, elle haussa légèrement un sourcil surprise qu’il lui laisse le choix de son plat, tout en continuant à regarder ce qu’il y avait à la carte. Mais la surprise fut de courte durée, la faisant relever son regard de la carte pour le fusiller du regard, ses oreilles s’agitant de colère sur sa tête en ayant entendu le petit surnom qu’il venait de lui donner. Quoi ? Comment ? Ho, le scélérat ! Comment il ose ? Et puis, regardez-moi ce sourire de sale garnement au visage, mine de rien en zieutant dehors hein, genre j’ai rien fait. Ho petit con ! Non non non, grand con elle dirait même ! Elle avait envie de le traiter de crétin, d’idiot, d’imbécile, et tout ce qui lui passait par la tête, mais bien sûr, elle n’en fit rien.
Calme Onyx, calme. C’est pas la peine, tu vois bien qu’il te cherche le grand dadet qui te sert de binôme, non ? Tu pensais qu’il avait de la fièvre ou qu’il était malade, tu trouvais ça bizarre qu’il ait pas sauté sur une occasion en or pour t’emmerder hein ? Bah voilà pourquoi, il avait déjà autre chose en tête de plus amusant de prévu ! Vaurien va, je me vengerais ! Je sais pas comment, mais je trouverais, parole de louve !
Après ces quelques échanges avec elle-même, la belle louve souffla du nez pour évacuer son agacement en fermant les yeux. Quelques secondes à peine écoulées, elle rouvrit les yeux et regarda la carte en fronçant légèrement les sourcils, reprenant sa lecture presque comme si de rien n’était. Enfin, presque, hormis son fronçage de regard, elle avait toujours ses oreilles qui s’agitaient et s’excitaient sur sa tête. Mais voilà, à un moment, il fallait bien que la petite dame revienne les voir hein, et c’est ce qu’elle fit, tout sourire.
« Est-ce que vous avez quelque chose qui a trouvé grâce à vos yeux ? »
« Mmmh… Moui ! »
S’exclama-t-elle en se pinçant les lèvres un instant, venant jeter un regard rapide vers Siegfried, un regard qui en disait long sur le fait qu’elle comptait se venger. Un bref sourire amusé apparut sur ses lèvres en le regardant, avant de tourner son visage vers Madame Bondeni, un joli sourire aux lèvres en venant lui annoncer d’une voix chantante.
« On va prendre deux bols de salades rustiques d’endives ! Et une panière de pain au karasan ! »
Du pain et surtout de la verdure, un truc de nana et peut-être pas le truc le plus nourrissant du monde ou franchement très goûtu selon les avis. Ouais, elle comptait lui faire manger de la salade comme à un rongeur, le regardant rapidement en coin très amusée, pendant que la vieille dame notait dans son calepin tout cela en hochant la tête. Puis Onyx reporta son regard vers la dame, attendant sagement qu’elle finisse, la voyant se préparer sur le départ, avant de venir ajouter.
« Ho ! Et avec ça on va vous prendre deux assiettes de brochettes de bœuf marinés avec leurs pâtes et champignons sautés. »
Non, elle ne comptait pas lui faire manger quelque chose qui n’était pas consistant, surtout avec ce qu'ils les attendaient ce soir. Elle avait juste voulu l’embêter, voir si son idée de salade avait pu l’agacer ou non. Juste le taquiner un peu, se venger gentiment du petit surnom qu’il avait osé lui donner. Quand d’ailleurs celle-ci fut partie, Onyx vint s’accouder à la table, un regard de petite peste amusée en regardant Siegfried, et tout en prenant son verre pour en boire quelques gorgées, elle vint lui dire d’une voix taquine.
« Est-ce que cela te convient… Mon mignon ? »
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Il lisait très bien dans son regard qu'il allait le payer et, cela l'amusait beaucoup, jetant discrètement ses yeux vers elle tandis qu'il gardait son visage tourné vers la rue. Ses oreilles l'amusait toujours autant dans leur mouvements, dans ce qu'elles trahissaient de ses émotions, trouvant cela presque .... craquant.
Mais voila il était maintenant temps de commander, la petite vieille revenue pour cela et, la louve en profita pour exécuter sa vengeance, ça il l'avait vu à son regard et, il était un peu impatient de savoir ce qu'elle lui réservait. Des endives, un foutu salade d'envie. Siegfried eut un très large sourire en continuant de regarder dehors, il l'aurait bien joyeusement insulté, comme un compliment pour le sale coup qu'elle lui faisait, mais la petite vieille n'aurait pas vraiment compris tout cela.
Mais son sourire s’agrandit d'autant plus quand elle se mit à demander un autre plat en faisant semblant que la salade avait été le seul en tête au début. Elle est forte la sale bête se dit-il à lui même. Agacé non, un peu fier de son coup oui, mais ça, il préférerait être sacrifié à sa place plutôt que l'avouer, venant hocher la tête sous sa demande, tournant sa tête vers elle, toujours avachi dans sa chaise avant de lui répondre, son regard droit dans le sien et la voix chercheuse et aguicheuse.
" Tout à fait .... mon petit ange."
Alors que, lui, n'avais pas oublié que Madame Bondeni était toujours là.v
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Accoudée à la table et son verre dans l’une de ses mains, la belle louve sirota doucement sa bière, venant s’enquérir auprès de son binome de savoir si ce qu’elle leur avait commandé lui convenait, tout en lui cherchant quelques puces, car c’était beaucoup trop tentant après ce qu’elle s’était amusée à faire en voulant l’emmerder avec la salade en feintant que ça allait être leur seul repas. Mais, bien sûr, toujours égale à lui-même, il vint lui aussi chercher, lui offrant un nouveau tour de manège en l'appelant son petit ange. Cela ne manqua pas d’amuser la demoiselle, qui souffla doucement d’amusement par le nez en lui souriant. Ha tu voulais jouer à ça ? Attends, tu vas voir, on va jouer ! Venant donc boire quelques gorgées de son verre sans le quitter des yeux, elle lui adressa un très sourire en penchant la tête, lui répondant sur le même timbre de voix que le sien.
« Tu m’en vois ravie… Mon mignon. »
Madame Bondeni qui avait fini de noter les plats les regarda tous les deux en plissant des yeux, passant son regard de l’un à l’autre, un petit sourire amusé au visage en les regardant, avant de reporter son regard dans son bloc-note.
« Deux salades rustiques d’endives, du pain khorasan, deux assiettes de brochettes de boeufs avec leurs pâtes et champignons sautés… Je suppose que je vous ramène un second pichet de brune avec tout ça, vu la fête que vous êtes en train de faire au premier. »
Dit la vieille dame en jetant son regard sur le pichet qui était déjà à sa moitié, tout comme les verres des deux exorcistes qui avaient l’air de siroter ça comme du petit lait, avant de venir reposer ses yeux dans son carnet. Répondant simplement d’un hochement de tête sans quitter son collègue des yeux pour l’emmerder au possible, la brunette continua de boire doucement son verre, se demandant bien ce qu’elle allait pouvoir faire pour l’emmerder un petit peu.
Mais, tandis qu’elle se perdait dans ses beaux yeux bleus, elle put entendre la petite dame tournait des talons en pouffant discrètement amusée, la faisant remuer ses oreilles automatiquement, avant d’entendre un chuchotement tout bas d’une voix très amusée « Collègues collègues hein ? » tout en se sauvant rapidement comme si de rien n’était.
À ces mots murmurés, Onyx manqua de s'étouffer encore, manquant d’avaler de travers cette fois, tout en essayant de faire mine de rien. Il n'avait rien entendu hein ? Hein hein hein ? C’était un chuchotement certes, mais est-ce qu’il était si bas que ça ou pas ? Elle ne le savait pas, et se le demandait bien, curieuse de savoir si ce cher Siegfried qu’elle était en train d’enquiquiner avait bien entendu et s’il allait en profiter comme le loup qu’il était mine de rien. Et tout en continuant de faire mine de rien, toussant discrètement pour faire passer le peu de bière qui était passé de travers dans sa gorge, la louve poursuivit la discussion/cherchage de puces tranquillement en le regardant.
« Alors, comment est la vue depuis ici… Mon mignon ? »
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Il continuait de sourire au petit jeu, car dans l'affaire, ce n'était pas lui qui risquait d’être le plus embarrassé. Les chances pour qu'il revienne dans ce restaurant était nul ou vraiment très très proche, alors que pour la demoiselle au longues oreilles, au vu de sa camaraderie avec la vieille dame, ce n'était pas la première fois qu'elle y venait et sûrement qu'elle y retournerait, alors, il savait que c'était elle qui se retrouverait à être interrogé par la vieille dame et surtout à subir des sous entendu, car tout le monde sait que les personnes âgées aiment les commérages et les potins.
Continuant donc de sourire tout en buvant doucement sa choppe, il écouta la conversation donné entre eux deux, mais, malheureusement, lui n'avait pas les oreilles aussi fine que sa partenaire. Certes, il avait entendu un murmure, mais il en était plus proche du bredouillage pour lui que de quelque chose d'audible. Par contre, cela devait être une sacré perle, car, il avait bien vu Onyx y réagir, ses oreilles la trahissant en s'étant tourné vers la vieille dame et le regard qu'elle avait eut, faisant s’agrandir le sourire de l'exorciste.
Mais apparemment la louve n'avait pas envie de faire profil bas, non, elle essayait encore de lui chercher des puce, alors, tandis qu'il regardait toujours dehors les gens qui allaient et venaient, lui lui répondit
" Très bien, personne de bizarre ou ayant l'air de chercher un bâtiment en particulier et la vue et très belle mais .... "
Il se mit à faire exprès de jouer de son regard entre la fenêtre et elle avant de reprendre toujours sur un ton de surenchère
" sur ce qu'il y a de plus séduisant à regarder, mon cœur balance .... mon petit ange "
Son sourire se mit à remonter jusqu'à ses oreilles, un sourire qui lui avait valut bien des claques dans son enfance, celui du sale gosse qui cherchait bien la merde, attendant que leur repas arrive comme il le pouvait.
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Pendant que son binôme lui répondait en regardant par la fenêtre, la belle louve continua de boire doucement son verre en le regardant, redevenant sérieuse durant quelques instants en l’écoutant. Tout allait bien pour le moment, tant mieux. C’était une bonne chose, pourvu que ça dure se disait-elle, histoire qu’ils aient pas encore d’autres trucs à gérer. Mais, le « mais » de son cher collègue la fit hausser un sourcil, l’intriguant sur le moment, venant la troubler ensuite en le voyant yoyoter son regard de la fenêtre à elle. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Il se passe un truc et tu essaies de me le faire comprendre de manière subtile ?
Bien sûr que non ! C’était encore un de ses sales coups pour la chercher et s’amuser d’elle ! Petit con va ! Les mots que Siegfried prononça lui firent battre son petit cœur brièvement, venant la déstabiliser un instant en la faisant très légèrement rougir, tandis qu’elle manqua encore de s’étouffer avec sa bière. Mais c’est pas vrai bon sang de bonsoir ! C’était sa tournée quoi ! Venant à se reprendre en toussant un peu, histoire de faire passer de nouveau la bière qu’elle avait avalait de travers, Onyx regarda le grand brun au sourire de sale môme face à elle, ses yeux plissées un instant en le regardant qui le traitait de petit con.
Haaaaaaa, enfoiré va ! Arrête de sortir des trucs pareils, je m’y attend jamais et mon palpitant me fait des sales coups par ta faute et tes mots doux, ton beau minois, ton joli sourire qui te rend insupportable, ta belle voix et… Raaaah, tu m’énerves ! Si tu savais à quel point tu m’énerves ! Et à quel point je m’énerve aussi de penser à ça ! Graaaaaaaaah, merde ! Bon, on se calme, allez Onyx, respire. Dans un sens, c’est ta faute aussi hein, tu l’as cherché, tu l’as trouvé hein. Ouais, mais non, je ne suis pas d’accord et je ne vais pas me laisser faire comme ça, tu vas voir ! Je me vengerais, je sais pas encore comment, mais je trouverais, c’est une promesse !
« Mmmmh… Toujours aussi beau parleur, hein ? Avec un joli minois, de beaux yeux bleus et ce beau sourire de diable qui ne présage rien de bon. Tutututut, et bah mon mignon, ça doit y aller le donnage de tournis chez les demoiselles. »
Dit-elle sur un ton amusée, venant reprendre quelques gorgées de son verre mine de rien, ayant retrouvé son petit sourire amusé et son regard de peste, le rouge très léger de ses joues ayant pris congés. Et tandis qu’elle ne le quittait pas des yeux, ses oreilles se mirent à tressaillir doucement, entendant les bruits de pas au loin qui se dirigeaient vers eux, annonçant le retour de la petite dame qui vint leur apporter les salades pour commencer.
« Et voilà vos deux salades rustiques d'endives avec le pain ! »
Madame Bondeni vint déposer devant chacun d’eux deux bols, bien remplis d’un mélange d’endives, carottes, noix, pommes et de dés de jambons ainsi que de fromages, le tout arrosé d’une sauce qui sentait bon le miel, la moutarde, le melfort et l’huile de noix. Et au centre de leur table, elle leur déposa la corbeille d’un pain à la farine de khorasan, cette farine de blé ancienne qui sentait presque la noisette à cause du pain chaud. Puis une fois les mains de libre, elle les salua avant de repartir, tout aussi joyeusement qu’elle était venue.
« Bon appétit jeunes gens ! Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous me faites signe hein ! Enfin, toi tu le sais mon petit ange hein, donc pas d’excuses si il vous manque quelque chose ! Je vous ramènerais le second pichet avec vos plats. Sur ce, bonne dégustation à vous ! »
Et d’un petit hochement de tête pour saluer la vieille dame, Onyx lui adressa un joli sourire avant qu’elle ne les quitte, reportant ensuite son regard vers son collègue, puis sur la table. Rapidement, avant qu’il ne commence à manger, elle se saisit du pichet de brune sur la table et vint remplir de nouveau leurs verres, constatant qu’ils étaient presque à sec, en commençant encore par lui pour finir par elle ensuite. Et tout en finisant cela, elle esquissa un sourire amusé en déposant le pichet vide sur la table, venant attraper délicatement ses couverts en main avant de relever rapidement son regard vers lui.
« J’espère que la verdure te plaira… Mon mignon. »
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Ah ça, le rouge de ses joues, meme discret, se voyait bien sur la peau laiteuse de la louve, donc non, il ne le manqua pas et il en fut plus que ravis, avant qu'elle ne reprenne la parole et ne lui fasse tiquer le coin des lèvres sur sa remarque, se retenant de lui répondre que ça ne l’intéressait pas, qu'il n'y voyait pas d’intérêt, ressentir quelques choses pour un laps de temps court, une illusion, une perte de temps.
D'ailleurs, il n'y avait pas vraiment réfléchit mais, ce petit jeu, il ne le faisait que très très rarement, voir jamais, ce n'était qu'avec elle qu'il lui cherchait des poux comme ça, qu'il voulait la voir réagir à ses mots, être inconfortable et rougir, mais ça, il ne s'en rendait pas compte.
Mais voila, alors qu'il regardait de nouveau dehors en finissant sa choppe, venant la poser sur la table, il entendit la vieille dame revenir jusqu'à eux, venant déposer leur salade et le pain qui allait avec. Son regard se tourna de nouveau vers Madame Bondeni, puis, hocha la tête, à défaut d'arriver à dire merci, c'était déja beaucoup de sa part. Il regardait donc leurs assiettes et, meme si ce n'était qu'une salade, elle était bien fournis, généreuse meme. Il ne put s’empêcher de sourire quand elle appela Onyx à nouveau mon petit ange. puis, tandis que la louve remplissait à nouveau leur pichet, lui, ferma les yeux un cours instant en joignant les mains, venant à murmurer a voix basse une légère prière pour leur repas, relevant ensuite son regard vers la demoiselle qui lui parlait de nouveau pour s’enquérir de si la verdure allait lui plaire.
" Je suis sure que oui .... mon petit ange "
Appuya t-il sur la fin de sa phrase avant d'attraper ses couvert et de commencer à manger leur entrée. Les premières bouchée étaient prometteuse, la sauce peut être un peu lourde et redondante avec certains goût, mais, elle restait très bonne pour autant, mangeant donc sans difficulté tout cela, venant ajouter après quelques minutes de silence
" Donc tu es une habitué si j'ai bien compris "
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Tandis qu’elle remplissait leurs verres, les oreilles de la louve s’étaient légèrement mises à remuer, interceptant donc la prière murmurée de son collègue. C’était quelque chose qui l’étonnait toujours chez lui. La louve ne savait pas pourquoi, mais ça l’étonnait, pourtant, baaaaah… Ils travaillaient pour l'Église et compagnie, c’était presque la norme de prier hein ! Mais, pour une raison qu’elle ignorait, le voir et l’entendre prier, ça lui faisait quelque chose. Elle n'avait pas besoin de le regarder pour savoir exactement ce qu’il faisait, elle le voyait déjà dans sa petite tête : yeux fermés pour quelques secondes, mains jointes et ses lèvres remuantes discrètement pendant qu’il priait tout bas. Mmmmmmh… Peut-être qu’elle le trouvait extrêmement sympathique durant ce moment, car il était tout calme et sage ? Mmmmmh… Peut-être, m’enfin, elle réfléchira à ça un autre jour hein.
Et donc, tout en écoutant la rapide prière de son collègue d’une oreille et servant la bière de ses petites mimines, elle ne put s’empêcher quand il eut fini de le chercher un petit peu avec la salade qui allait arriver, espérant que cela lui plaira. Et la réponse qu’il lui donna restait dans le même registre : gentille et taquine sur la fin, venant toujours lui donner un petit nom angélique. Mmmmmh… C’était de bonne guerre, après tout, elle le cherchait elle aussi. Mais, elle était étonnée qu’il tienne le bout et ne se lasse pas de jouer avec elle, car à un moment, ça devait sûrement devenir lassant ou emmerdant selon le cherchage de puces, non ? Mmmmh, faut vraiment qu’elle arrête de se poser des questions de ce genre hein, ça n’a ni queue ni tête tout ça.
Donc, après la réponse du beau brun, Onyx souffla du nez en le regardant, esquissant un petit sourire amusé avant de se mettre à son tour à fermer les yeux très rapidement, joindre ses mains et prier avec vitesse. Une fois cela fait, elle fit jouer ses couverts entre ses mains et commença donc à manger, toujours avec délicatesse tout en savourant le mélange d’ingrédients de la salade. C’était bon, oui, la sauce cela étant dit, ils avaient eu la main lourde sur quelque chose mais c’était tout de même délicieux. Puis, pour une salade, c’était plutôt consistant et ce n'était pas juste des feuilles de laitue pour lapin hein ! La demoiselle n’avait pas non plus commandé une salade de donzelle, histoire qu’ils aient quand même quelque chose à manger. D’ailleurs, ils mangèrent en silence, ce qui était souvent le cas, avant que l’un d’eux vienne le briser, et là, ce fut au tour du binôme de la demoiselle, la faisant relever son regard vers lui en terminant d’avaler sa bouchée.
« Oui, je viens souvent ici. C’est pratique, ils sont juste en bas de chez moi et ils sont plutôt agréables et assez attentionnés aussi, ça fait du bien. Parfois, aux retours de certaines longues missions, quand je revenais de nuit, je faisais un saut ici, histoire de me changer les idées un moment avant de rentrer, manger quelque chose ou juste boire un verre, avant de me laisser tomber dans le canapé en rentrant. »
Prenant délicatement son verre de brune en main, elle l’apporta à ses lèvres en souriant amusée, avant de boire quelques gorgées.
« J’aime cuisiner, mais… Le soir très tard je n’ai pas forcément envie, puis, cuisiner juste pour soi c’est déprimant. C’est comme boire tout seul chez soi, pas toujours la chose la plus agréable. Donc, parfois, j’aime bien venir ici, ça fait du bien. »
Alors que la dégustation de la salade avançait, s’approchant bientôt de la fin, la belle louve vint attraper une tranche de pain au khorasan, venant en tremper un morceau dans la sauce du bol, avant de l’avaler tout aussi délicatement que le reste. Et pendant qu’ils finissaient leur entrée, elle brisa le silence à son tour.
« Alors… Cette petite verdure, verdict ? »
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Lui, ne mangeait pas avec le dos de la cuillère. Chaque coup de fourchette était bien remplis voir tassé, menaçant de faire dégouliner de la sauce sur sa barbe assez souvent, en totalement contraste avec la retenue de la jeune femme, tenant d'ailleurs ses ustensile presque comme des armes.
Puis, après sa question, il écouta d'une oreille la réponse de la demoiselle et en effet, elle était une grande habitué du restaurant, en meme temps, comme elle le disait, la facilité de la proximité et la flemme de fin de journée ou de mission, ça aidait bien. C'était un peu pour ça qu'il avait prit une chambre dans une auberge sans réputation et tenant par la volonté du saint esprit, le calme, l'alcool à porté de main et la solitude. Il ne supportait pas la bruit, le monde, le mouvement, car, à ses yeux et depuis qu'il était coincé avec l'église, cela ne lui avait apporté qu'une chose, des ennuies.
" Ton canapé est une vrai saloperie, tu devrais t'en méfier je suis sur qu'il est possédé."
Dit-il lorsqu'il prit une pause pour boire, car oui, il le confirmait, s'endormir sur son canapé lui paraissait d’être d'une facilité paranormal. Puis, elle continua à raconter sa vie, à justifier le fait qu'elle venait là souvent. tandis que lui mangeait tranquillement, son assiette se vidant assez vite comparé à la louve. Il hochait donc simplement la tête sous ses mots, continuant de manger, puis, il finit son assiette juste avant qu'elle ne vienne le questionner de nouveau en lui demandant son verdict.
Il s'essuya la bouche avec un serviette en s'appuyant le dos dans le dossier de sa chaise et lui dit.
" Dégueulasse, regarde, je n'ai meme pas put finir une fourchée tellement c'était dégoûtant."
Dit-il ironiquement alors que son assiette ne laissait apparaître que quelques trace de sauce comme preuve de la scène de crime avant d'ajouter
" Peut être juste leur sauce qui tombe bien au fond, noix sur noix ça fait un peu lourd."
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Aux mots de son binôme sur son canapé, la belle louve se mit à rire doucement, ses oreilles s’agitant joyeusement sur sa tête tant elle trouvait ça très drôle ce qu’il venait de dire sur son canapé.
« Haha ! Tu as peut-être raison, ça expliquerait pourquoi j’ai mis des mois avant d’acheter un matelas. J’étais tellement bien dedans, que je ne voyais pas l’intérêt et repousser toujours l’achat. »
Répondit-elle d’une voix douce et amusée, riant en cachant sa bouche derrière sa main, alors que ses oreilles et ses épaules tressaillaient doucement sous ce petit fou rire, comme quand elle riait avec Georges à la taverne tout à l’heure. Puis elle se calma doucement ensuite, secouant doucement sa tête en gardant un moment son doux sourire aux lèvres, venant reprendre la parole pour expliquer pourquoi elle venait si souvent ici, tout en poursuivant leur repas.
La fin de l’entrée sonna, et avec elle, les questions d’Onyx afin de savoir si cela avait plu à Siegfried quand même. Et sa réponse, toujours égale à lui-même, la fit souffler du nez amusé en le regardant, laissant échapper un bref rire d’entre ses lèvres en secouant la tête lentement, avant de l’écouter poursuivre sur le hic de la sauce, ce à quoi elle lui répondit en hochant la tête en accord avec lui.
« Je suis d’accord, c’était peut-être pas le meilleur mélange… Sans compter qu’il y avait la dose d’huile de noix… »
Dodelinant sa tête doucement en faisant une petite grimace en regardant les nombreux tracés d’huiles dans leurs bols, avant de venir se saisir de son verre et en boire quelques gorgées. Puis, quelques minutes après cela, ils eurent de nouveau la visite de Madame Bondeni.
« Tout s’est bien passé jeunes gens ? Ça a été ? »
« Hormis que votre mari a eu la main lourde sur l’huile de noix, c’était parfait. »
« Encore ?! Je vais devoir lui répéter d’arrêter de picoler et parler avec les petits en cuisine pendant qu’il prépare la vinaigrette ! Faut toujours être derrière lui nom de dieu ! »
« Ho c’est pas grave, c’est juste… Un petit souci de dosage. C’était parfait sinon, ne vous inquiétez pas. »
« Hooooo, tu es vraiment adorable mon petit ange… Mais non, je vais aller lui remonter les bretelles ! Ça tombe bien, j’ai vos plats à récupérer ! »
Et sur ses mots, Madame Bondeni partit en trombe en direction des cuisines, avant de se mettre dans une autre langue pour remonter les bretelles de son mari comme elle le disait si bien. Et depuis leur table, ils pouvaient entendre le vieux monsieur râler aussi, et ça partit ainsi pour quelques bonnes 5 minutes, entendant l’un et l’autre discutaient de manière très tempérée depuis les cuisines. Et pendant ce temps, la belle louve ria amusée de nouveau en secouant sa tête, fermant ses yeux en souriant de plus belle, avant de venir boire quelques gorgées de son verre en se laissant tomber dans sa chaise, en attendant que leurs plats arrivent ou qu’il se passe autre chose. Et tout en riant, elle jeta quelques coups d’oeil dehors mine de rien, pouvant voir que c’était toujours aussi calme et qu’il n’y a avait toujours pas le moindre soucis à l’environ pour le moment.
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Voila un point qui trahissait ce qu'il savait du passé de la chère Onyx. Là, il pouvait la voir rire, pour de vrai, sincèrement, ses oreilles tressaillant avec ses épaules, mais, le point le plus important, c'était le fait qu'elle cachait son rire avec ses mains. Ce genre d'habitude, ce n'est pas une fille des rues ou une gamine des champs qui l'aurait, en tout cas, pas ainsi, pas si ... distingué, non, il savait qu'elle mentait sur son passé, il avait toujours eut des doutes, mais bon, à quoi cela lui servirait de le découvrir tant qu'elle ne lui apportait pas des emmerde avec.
En tout cas, elle avait pensée la même choses sur ce qui était de la sauce qui avait été choisi pour la salade, qui, meme sans était déjà copieuse, mais avec, heureusement qu'il avait une faim de loup, sinon il aurait presque calé sur ce coups là. Quelques instant plus tard, la vieille dame arriva pour s’enquérir de leur avis sur le début de leur repas, à quoi se fut la louve qui décida de répondre, laissant Siegfried garder un œil dehors, buvant un peu de sa bière au passage. Il ne put s’empêcher de sourire en entendant que, la demoiselle venait de déclencher une futur scène de ménage en cuisine et, meme sa tentative d'adoucir les choses ne purent l'éviter.
Donc, quand la dame repartit en cuisine avec les assiettes vide, ils eurent droit à ce qui manquait depuis tout à l'heure, de l'agitation, de la " musique " écoutant deux vieux se criper le chignon en cuisine pendant un bon moment. Mais bon, au bout d'un moment, surtout lorsque l'on ne comprend pas ce qui se dit, on s'ennuie un peu, alors Siegfried reprit la parole, venant dire tout en gardant l’œil dehors
" Pourquoi tu a choisi ce coin ? "
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« Mmmmh… »
À la question de son binôme qui lui demanda pourquoi elle avait choisi ce coin, la belle louve réfléchissa sans vraiment réfléchir, arrêtant de rire de la situation cocasse qui se passait en cuisine entre le petit couple qui ralait et qu’ils entendaient d’ici, son regard mélancolique et perdue à la fenêtre pendant quelques instants.
« C’est un coin ni trop calme ni trop bruyant, qui n’attire pas les foules, qui n’intéresse pas grand monde. Ça ne paye pas de mine ici et c’est simple, ça me plait bien. Puis, je me dit qu’on ne viendra jamais me chercher ici, je serais tranquille. »
La voix devenant plus basse sur ces derniers mots qu’elle laissa presque échapper sans le vouloir, ne s’en rendant même pas compte d’ailleurs qu’ils étaient sortis, venant ensuite souffler par le nez en laissant échapper un bref rire après cela, tandis qu’elle trempa ses lèvres dans son verre en continuant à regarder dehors avec ce regard qui devint un plus douloureux un bref instant. Puis comme si de rien n’était, elle ferma les yeux et tout en quittant son verre de ses lèvres, elle rouvrit ses jolies prunelles écarlates et reporta son regard vers son collègue.
« Et toi alors, qu’est-ce qui fait que tu as choisi le quartier où tu vis actuellement ? »
Retournement de questionnettes, histoire de faire passer le temps, et de penser à autre chose aussi, chassant les souvenirs douloureux et les craintes qui s’étaient invités durant un instant à cause de la fin de sa réponse, qui pour elle, était restée sûrement dans ses pensées. Oui, un tel quartier où tous les immeubles tiennent par on ne sait quel magie, qui auraient bien besoin d’un petit coup de peinture mais que, ça attirait pas vraiment les gens, surtout une certaine catégorie de gens, des gens bien précis qu’elle ne souhaitait pas revoir sous aucuns prétextes. Ça faisait des années qu’elle ne les avaient pas revus, et, elle ignorait si elle était recherché ou non, mais dans le doute, avec tout ce qu’elle avait fait ; l’affront à sa famille, l’affront au type qu’elle aurait dû épouser et l’affront à l'église en prime, car elle s’était sauvé le jour des noces tout en laissant un message qui disait qu’elle les emmerdait tous, mais qui venait aussi blasphémer toutes les traditions et autorités liés à tout ça. Donc, dans le doute, même si elle n’était plus techniquement d’utilité pour ces gens-là, elle avait préféré se planquer dans un endroit où elle se disait qu’il y avait 1 chance sur 1 milliard qu’on vienne la chercher.
Puis, pendant qu’ils discutaient, un jeune homme de même pas une vingtaine d’année les approcha, venant leur apporter une nouvelle pinte de bière puis récupérer la vide, venant les saluer tout en s’excusant.
« Bonjour M’sieur Dame, excusez pour l’attente… Mon grand-père et ma grand-mère sont en train de… Discuter, ça ne devrait plus tarder à ce que vous soyez servis… En attendant, voici votre pichet de bière brune, pour patienter. »
« Ce n’est rien, vous n’avez pas à vous excuser. Merci en tout cas pour le pichet. »
C’est d’un sourire un peu timide que le jeune homme remercia Onyx en hochant maladroitement la tête, étant visiblement bien plus jeune qu’eux d’une quinzaine d'années, car il faisait vraiment très jeunot. Puis, quand le jeune homme repartit, la louve reporta son regard vers Siegfried, le regardant un instant, avant de détourner le regard pour guetter dehors. Mais c’était toujours aussi calme, donc, histoire de meubler un peu, elle brisa le silence à son tour.
« Desserts, café, thé, digestif, ou rien de tout cela après ? »
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Donc, un coin ni trop calme, ni trop bruyant et assez discret à son goût où elle serait tranquille et ou personne ne viendrait la chercher. Ça, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et, d'un coté cela l'amusait, mais de l'autre, cela ne lui plaisait pas. Elle cherchait donc à faire profil bas, de qui, de quoi, pourquoi, il n'en savait rien et cela ne lui plaisait pas. Ses yeux s'étaient tourné vers elle à cet instant, se demandant bien ce qui allait leur retomber dessus un jours ou un autre se disait-il, avant qu'elle ne se mette à lui retourner la question.
De son coté, sa réponse ne fut pas réfléchit, reprenant son ton brut de décoffrage.
" L’église passe son temps à m'envoyer sur les routes, donc me faire chier avec un appartement je n'en vois pas l'utilité. J'ai pris une chambre la bas car personne ne viens me prendre la tête dans ce coin la et le patron de la taverne est mué comme une tombe, mais n'est pas du genre à faire confiance à grand monde, donc je sais qu'il est fiable et qu'il ne me prendra pas la tete."
Oui, il connaissait à peine le nom du dit tavernier après des années à prendre une chambre chez lui, mais, un certain lien de confiance c'était installé entre eux. Lui ne foutait pas la merde dans son établissement et payait toujours correctement, tandis que le tavernier lui, faisait comme à son habitude, pour lui, vous n'existez pas et donc personne ne saura jamais de sa part que vous avait une chambre chez lui. Tout ce qu'il venait de dire était vrai, il n'avait jamais eut de chez lui, il ne s'était jamais senti chez lui nul part, que ce soit à l'orphelinat enfant ou au monastère quand il était ado ou adulte, donc, pas de canapé maudit pour lui.
Puis, après cet échange, un jeune homme arriva derrière lui, le faisant tourner la tête, l'observant et observant son regard, venant à sourire sous ses réaction alors qu'il parlait à la louve. Finissant sa choppe, il le regarda repartir, tandis que la demoiselle lui demanda s'il souhaitait après cela quelque chose pour caler la fin de repas. remontant ses lèvres en coin, il la regardait de nouveau, affalé dans sa chaise avant de remplir de nouveau leur choppe
" Si on veux pouvoir courir sans avoir l'impression d’être des bœuf, je vais dire rien du tout. "
Puis, quand il reposa le pichet sur la table, il lui dit en levant son verre jusqu'à ses lèvres, sur un ton joueur tout en gardant son regard sur elle pour observer sa réaction
" Tu a tapé dans l’œil du gamin "
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Après avoir retourné sa question à son binôme, lui demandant donc à son tour pourquoi il avait choisi le quartier dans lequel il vivait, la belle louve l’écouta attentivement tout en buvant son verre, hochant la tête de temps en temps. En effet, ça se tient, il passe son temps sur les routes, alors pourquoi s’embêter avec un appartement. Puis si en plus il est tranquille là-bas, le tavernier n'est peut-être pas un gars des plus sympathique aux premiers abords, mais de ce qu’il dit il est quelqu’un digne de confiance et ne l’enquiquinerait pas. Oui, c’était bien aussi, au moins il était tranquille de ce côté et il n’avait pas les aléas qu’on a avec un appartement et les diverses batailles avec le proprio à se taper. Mais ça l’a rendait encore plus curieuse sur lui étrangement, elle ne savait pas pourquoi mais, ça lui plaisait d’en apprendre plus sur lui. Mais pourquoi ? Sûrement parce-qu’ils allaient devoir se blairer pour une durée indéterminée, donc, elle avait peut-être envie d’en savoir plus sur lui ? Oui, sûrement, c’est la seule explication logique qu’elle avait en tout cas à cette étrange curiosité.
Donc, après en avoir appris un peu plus sur son collègue, le petit-fils de Madame Bondeni fit son apparition et sortit de nul part, venant apporter un nouveau pichet de bière à nos deux exorcistes, tout en s'excusant de l’attente pour leurs plats. Onyx ayant trouvé cela touchant et gentil, vint remercier le jeune homme en souriant pour sa prévenance, avant de voir celui-ci filer tout sourire et timidement vers le bar. Après cela, la brunette demanda donc à Siegfried s’il souhaitait par hasard quelque chose après leurs repas. Et la réponse qu’il lui offrit ne manqua pas de la faire souffler par le nez amusé, riant doucement en venant cacher sa bouche de nouveau en hochant la tête, tout à fait d’accord avec ce qu’il disait. Mais ce que le beau brun lui disa ensuite l’interpella, la faisant cligner des yeux plusieurs fois surprise en le regardant, jetant des regards discrets au comptoir pour voir le jeune homme, avant de reporter son regard vers Siegfried en clignant des yeux.
« Noooooon ? Tu crois ? »
Demanda-t-elle toute étonnée en le regardant, venant prendre son verre fraîchement servi à deux mains en se laissant tomber dans sa chaise, avant de l’apporter à ses lèvres et boire quelques gorgées. Puis, tout en buvant, elle jeta un coup d'œil au bar, pour voir le petit gars s’affairer et faire du nettoyage, pendant que ses grands-parents continuaient à se crêper le chignon avec une passion impressionnante. Après quelques secondes, elle ferma les yeux en soufflant du nez amusé amusée, secouant la tête négativement en souriant amusée.
« Non, c’est pas possible, c’est un petiot, il sort à peine du berceau. »
Dit-elle en riant doucement en rouvrant ses yeux, regardant Siegfried très amusée en pensant à ça, ne prenant visiblement pas au sérieux une seule seconde cette possibilité qu’il venait de lui dire, étant bien curieuse de savoir ce qu’il lui faisait penser ça.
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Pour quelqu'un ayant des attributs plus développé qu'une humain lambda, elle était pourtant aveugle sur certaine chose et, le regarde que le gamin lui avait porté en faisait partie, ce qui amusa beaucoup Siegfried. Oh il aurait très bien put se foutre d'elle sur ce coups et cela aurait été suffisamment amusant, mais, il disait la vérité et cela l'amusait encore plus. La demoiselle n'y croyait pas vraiment, mais, elle se le demandait tout de meme, ça, il pouvait le voir quand elle porta son regard en direction de l’accueil, là où se trouvait le jeune homme, ce qui ne manqua pas de lui tirer un long sourire au visage.
Mais voilà, la louve n'y croyait pas ou plutôt ne voulait sûrement pas le croire, ce qui le fit rire intérieurement, venant donc à titiller son envie de l’embarrasser encore un peu plus. Alors, il se mit à se pencher sur la table, posant ses deux coude pour se rapprocher d'elle en prenant une voix taquine
" Voyons .... C'est toi qui peut entendre des murmure comme si on te parlait dans l'oreille et qui peux sentir un paquet de chose qui pour nous ne nous viendrait meme pas au nez foutu juste en dessous de nous et tu ne vois pas ça ? "
Oui, là, il cherchait à titiller l'égo de la louve et bien comme il faut, surtout avec son ton. Puis, il se mit à sourire un peu plus avant d'ajouter en se redressant
" Oui il sort à peine du berceau et il a encore du ptit lait au bord des lèvres, mais vu sa tête, il tape dans la puberté et vu ce qu'il a en fasse, c'est normal que le pauvre doit avoir toute ses hormones chamboulé. Son regard passait sur tout ce qu'il pouvait voir de toi."
Oui, sans le vouloir il admettait à la louve qu'elle était très belle et que donc, c'était normal que le jeune homme se retrouve à avoir le coup de foudre en la regardant, mais ça, il n'en dirait rien, venant reprendre une ou deux gorgée de bière tout en gardant un œil dehors. Tout était calme, la population voguait à ses affaires, rien d'étrange ne se passait et, petit à petit, la lumière ambiante changeait, montre que la fin d’après midi commençait à pointer son nez par ici. Puis, quelques minutes plus tard, leur plat de résistance arriva enfin pour eux.
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Non, la belle louve n’y croyait pas ou cela lui semblait tellement risible, c’était pas possible qu’un jeune homme puisse avoir des vues sur elle, hein ? Pourtant, après ce que Siegfried lui avait dit, elle avait quelques doutes. Puis, il fallait le dire, qu’avec la mise en scène qu’il venait de lui offrir, les doutes ne pouvaient que s’amplifier. Et en prime, il prenait un malin plaisir à la narguer là, oui oui oui ! Elle entendait très bien son timbre de voix taquin qui la fit plisser doucement des yeux, l’écoutant parfaitement la chercher sur le terrain de ses sens plus développés que les humains.
« C’est… Différent, ça… Ça n’a rien à voir avec ça… Je… Heu… »
Oui, elle ne savait pas quoi lui répondre à ça. Dans un sens, il avait raison : elle ne voyait pas ça, et le pire, c’est qu’elle ne le voyait jamais ! Oui, elle ne s’en rendait jamais compte quand on lui tournait autour, enfin, sauf quand c’était fait de manière loin d’être subtile, très bourrine ou sans tourner autour du pot. Et cela lui avait valu quelques situations embarrassantes, il fallait le dire, notamment avec d’anciens collègues ou même des anciens voisins. Non, elle avait beau avoir des sens hyper développés et un instinct qui ne lui faisait presque jamais défaut (comme un sixième sens), ça, quand elle tapait dans l'œil de quelqu’un, elle ne le voyait pas. Pourtant, elle était pas si innocente sur certains plans mais, ouais, il y avait des choses qu’elle ne captait pas toujours, peut-être parce quelque part elle se disait qu’une telle abomination comme elle ne méritait pas vraiment d’attirer l’attention, alors qu’elle faisait souvent tout pour la chercher paradoxalement, surement un reste de son enfance qu’elle n’a pas réussi à se défaire.
M’enfin, notre demoiselle aux grandes oreilles devait être drôle malgré elle en ce moment. Surtout avec sa réponse qui avouait sans le dire « Ouais, je suis pas douée et myope comme une taupe pour ce genre de chose ! », et son petit minois qui était presque enfantin : des yeux plissés, les sourcils froncés, la bouche en cul de poule qui fit légèrement bouger son petit nez et ses oreilles sur sa tête remuèrent très brièvement et rapidement, venant indiquer comme toujours son agacement mais dévoilant ainsi sa légère gêne dans cette situation.
Après cela, Onyx retrouva une expression plus classique, venant lui faire hausser doucement un sourcil en regardant son binôme quand il reprit la parole, avant de se mettre à cligner des yeux plusieurs fois en rougissant légèrement, venant jeter des coups d’oeil rapide sur elle, se demandant si sa tenue n’y était pas pour quelque chose et n’attirait pas trop les regards, pourtant, elle était persuadée que non, c’était du simple, efficace et classe, bah oui, attendez hein ! Puis, attends une seconde… C’est normal qu’il soit chamboulé ce pauvre petit gars vu ce qu’il a en face ? Attends… Il est entrain de dire que je suis jolie, c’est ça ? Relevant son regard vers son binôme, la demoiselle le regarda avec ses joues légèrement rosies, clignant des yeux toujours surprise tout en restant silencieuse, se questionnant donc. Non, il y avait aucun moyen qu’il lui dise une chose pareille, pas lui, impossible. En revenant à la réalité, elle secoua doucement la tête à la négative en se laissant tomber dans sa chaise, fermant les yeux en apportant son verre à ses lèvres, prenant la parole entre deux gorgées d’une voix amusée.
« Ha les hormones, je les avais oubliées celles-là ! C’est vrai qu’elles doivent y être pour beaucoup dans tout ça, tu m’étonnes qu’il soit chamboulé, le pauvre petiot… C’est mignon n’empêche, mais… Les filles de son âge sont tout de même plus aptes à son zieutage je pense, et potentiellement à la déchambouller. »
Soufflant du nez amusée, la demoiselle but encore quelques gorgées de sa bière, rouvrant doucement ses jolies mirettes écarlates en regardant dehors, un air quelques peu pensifs au visage, se rappelant de l’époque où elle devait avoir le même âge que ce jeune homme et des misères qui lui étaient tombés dessus. Mais elle fut sortie de ses songes, pouvant entendre après un petit moment Madame Bondeni revenir avec leurs plats toute joyeuse, ayant visiblement gagné la bataille contre son mari.
« Et voilà vos plats jeunes gens ! Pardonnez-moi pour l’attente, ça a été plus long que prévu, mais c’est une vraie tête de mule ! »
Depuis la cuisine on pouvait entendre la voix de Monsieur Bondeni qui maugréait à cause de ce que venait de dire sa femme, son petit fils riant gêné en comprenant apparemment le dialecte de son grand-père avant de filer en cuisine pour lui parler, sûrement pour lui demander de se calmer ou quelque chose comme ça. Mais vu que le grande-père hurlait encore plus, sa femme marmonna quelques chose avant de souhaiter un bon appétit à nos deux exorcistes et retourner en cuisine, partie pour un second round chantant.
Devant eux se trouvaient deux magnifiques assiettes bien garnies, de tendres brochettes de boeuf grillées à la perfection, offrant une belle couleur caramélisée et dont le juteux de la viande se laissait deviner dans son jus qui dégoulinait dans l’assiette, dans laquelle se trouvait un nid de pâtes fraîches légèrement striés par le fait d’avoir été sauté dans la poêle, accompagné par des champignons sautés bien dorés et brillant d’huile d’olive à la lumière, le tout délicatement parsemé de basilic fraîchement ciselé et parfumant. Autant dire que l’aspect tout comme l’odeur donnait envie, et qu’après avoir avaler ça, ils allaient devoir peut-être faire un peu de marche ou digérer dans un coin, ici à boire de la bière peut-être ou autre, dans tous les cas, le temps commençait à filer mais il n'était pas encore l’heure, même si elle approchait à grand pas à mesure de filer.
Dans tous les cas, en attendant de savoir la suite, il était temps d’entamer le plat principal pour eux, le tout arrosé de bière brune, en attendant la fin du repas, animé ou non de blablatages en plus de l’animation qui leur parvenait toujours depuis la cuisine.
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Oh qu'il savourait complètement de la voir si désemparé en cet instant, ce regard qu'elle avait, ses mignonnes longues oreilles qui avait l'air de chercher quelques choses, trahissant ses réflexions à cet instant, un vrai délice se disait-il. Son sourire ne le quittait pas alors qu'il la regardait, l'admirait meme, bien qu'il se défendrait totalement de cela si l'on le lui disait. Donc oui, intérieurement il riait de la voir avec sa bouche en cul de poule habituel de quand elle était agacé, de ses oreilles qui remuait par intermittence sur le sommet de sa tête, bien dressé, se demandant si elle était douce à caresser et ce que cela lui ferait.
Mais là, son sourire se mit à se rétrécir un peu, secouant discrètement sa tête sous cette pensée tout en regardant sa choppe, se disant qu'elle devait vraiment bien attaqué cette bière pour qu'il pense à cela avec une emmerdeuse pareil et puis, de toute façon, s'il le lui demandait il savait qu'il se prendrait une grande claque dans la gueule. Mais bref, heureusement, cette dernière n’avait pas l'air d'avoir relevé le compliment qu'il avait fait, sinon il aurait du trouver un subterfuge pour qu'elle lui lâche la grappe et éviter que les chevilles de la louve ne la fasse s'envoler.
Elle se mit à rebondir sur sa phrase sur les hormones, disant que les jeunes filles de son age serait plus enclin à le dé-chambouler de ses hormones, ce qui lui fit retrouver un franc sourire en la regardant en coin, venant lui dire
" Toi tu ne connais pas le vieille adage."
Venant ensuite à regarder dehors de nouveau pour surveiller, mais, toujours rien ne se passait à part la vie habituel des rues, tandis qu'il s'attendait à ce que la louve ne comprenne pas ce qu'il venait de dire. Mais, juste après, la vieille dame fit son retour, amenant le plat de résistance de leur repas qui sentait déjà très bon, meme avant qu'il ne soit posé sur la table. Encore une fois il ne fit que hocher la tête, tandis qu'en cuisine, cela se chamaillait toujours, entendant bien le caractère trempé du grand père, s'amusant beaucoup de cela. Il se demanda un instant comment il serait si, un jour, il se retrouvait à leur age, sûrement comme le vieux cuistot, ou alors le tavernier de là où il passe ses nuits, mais, il chassa bien vite ses pensées en se moquant de lui meme, car il savait très bien qu'il n'arriverait jamais à cet age là.
Il purent donc commencer leur repas et, encore une fois, le contraste entre eux deux put se dénoter, pouvant faire se demander quiconque les regardait qui était le loup entre les deux à la façon dont Siegfried mangeait sans presque aucune retenue. Puis, au cours du repas, il vint de nouveau briser le silence, venant à la regarder en disant
" Pourquoi tu a choisi d'habiter à Nexus ? "
Oui, en plus de sa façon de parler, il avait bien remarqué son accent qui n'était pas du coin, alors, sa curiosité le titiller pas mal la dessus.
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« Celui sur les confitures ? Évidemment que je le connais, je ne suis pas si ignare ! »
S’exclama-t-elle en venant poser d’un coup son verre sur la table, ses sourcils légèrement froncés en le regardant avec sa petite bouche pincée, poursuivant en rougissant doucement tout en détournant le regard gênée.
« Mais… Quand même… Je… Je comprends mais… Je ne sais que dire là… »
Avoua la belle louve toute gênée en haussant un sourcil, son regard dans son verre, avant de le soulever et le vider d’une traite. Décidément, ce sujet l’avait bien gênée pour la faire arriver à vider cul sec son godet, ne sachant vraiment quoi dire à cela. Elle n’était pas contre l’idée en lien avec l’adage, elle comprenait même selon les circonstances, car, bah, il y a des choses qui se commandent pas quoi. Mais, en l'occurrence, pour elle, elle ne savait que dire. À part que le petiot derrière son comptoir pouvait rêver, elle n’allait pas l’aider à se déchambouller !
Puis leurs repas arriva enfin, tout comme une douce mélodie qu’on attend ait plus, avant d’avoir la joie de pouvoir entendre de nouveau le vieux couple remettre le couvert pour leur jouer une autre symphonie. Cela fit souffler du nez Onyx qui trouvait tout cela amusant, voire mignon, même s’ils allaient tous les deux comme des vendeurs de poissons au marché qui se font la guerre. Ça devait être marrant d’avoir quelqu’un avec qui parler, passer une partie de son temps, travailler et se chamailler, oui, ça devait être agréable se laissa-t-elle à penser. Avant que son cerveau ne lui dise que ça tombait bien, elle avait justement une belle opportunité en face d’elle, avec qui elle était destinée à travailler et se chamailler. Ho, enfoiré, même son cerveau la prenait en traître maintenant !
À cette pensée, elle secoua rapidement la tête, voulant chasser ça au plus vite en pestant après son ciboulot. Fort heureusement, son binôme était presque venu à la rescousse sans le savoir, l’aidant à chasser ses drôles de songes. Terminant d’avaler un morceau de bœuf, elle continua à couper délicatement dans son assiette tout en lui répondant, son regard se perdant un peu dans le plat tout en ayant un sourire… Douloureux et mélancolique.
« Disons que… Il y a deux raisons qui m’ont poussé à choisir d’habiter ici. La première, après avoir couru un peu à droite à gauche dans Terra en faisant divers boulots, c’était l’endroit qui me paraissait le plus paisible pour vivre en tant que hybride, je me faisais moins malmener ici et rabaisser que dans certains coins où… On te rappelle que les gens de ton espèce sont bons qu’en esclavages. Puis, la seconde, c’est que je me suis dit qu’ici, c’était le coin où on risquait le moins de m’enquiquiner aussi. »
Oui, ici, elle se disait que même s’il y avait de la noblesse qui traîne et compagnie, les gens qu’elle fuyait depuis des années ne viendraient jamais la chercher ici, car ils s'attendaient sûrement à la retrouver plutôt dans un coin paumé dans Terra justement, ne pensant pas à Nexus comme lieu où elle avait exiler. Et tandis que la jolie noirette avalait une bouchée de pâtes avec des champignons tout en pensant à cela, mâchant tranquillement le tout avant de le gober délicatement, elle brisa le silence à son tour et vint demander un peu curieuse en relevant son regard vers Siegfried.
« Du coup, tu es d’ici toi si je comprend bien ? »
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Son sourire s'étira d'amusement de savoir qu'elle connaissait au moins le vieil adage sur la confiture, au moins, elle était un peu moins sainte ni touche de ce coté là. Mais, il ne pouvait s’empêcher de la regarder réagir, d'observer ses mimiques et surtout de la voir gêner à ne plus savoir quoi dire, ce qui était une première à ses yeux, se disant qu'il ne fallait vraiment pas qu'il oublie ce point là d'ailleurs.
Alors, en guise de victoire, il finit une nouvelle choppe de bière avant de recevoir de nouveau la visite de la vieille dame pour leur repas, pouvant attaquer le plat de résistance avec faim. Les brochettes se retrouvait rapidement assaillit par les coups de dents rapide dans cette viande cuite comme il l'aime et délicieusement assaisonné, ne se préoccupant pas du reste du plat pour le moment. Puis, sa curiosité réussi à dépasser sa faim, venant alors poser une question qui trottait dans sa tête, d’où venait la louve ?
Bien-sur il n'allait pas le demander directement, sinon ce serait trop facile, alors le reste des informations que sa question lui apporterait ne ferait que nourrir sa réflexion et sûrement ajouter d'autre question. Ce qu'elle lui dit restait dans ce qu'il avait lu de son dossier, en tout cas les lignes pour les petits boulot. Le reste, il n'aimait pas vraiment l'entendre et cela se vit sur son visage, son sourire disparaissant pour quelque chose de plus sombre, plus dégoûté. Non, l'esclavage n'était pas sa tasse de thé, il avait déjà vu des amis à lui enfant se retrouver embarquer dans ce genre de choses et, il ne les avait jamais revu après ça, mais il savait que ce n'était pas pour de plus beaux horizon. Pour ce qui est des Terranides, il s'en tamponnait royalement, écaille, ailes de chauve souris, ou meme oreilles de loups, c'était du pareil au meme avec les humains ou les autres espèces, tous peuvent être une belle bande de con, comme pouvait ne pas le faire chier.
Mais il trouvait ironique sa phrase, le fait qu'elle soit venue dans cette ville pour ne plus être enquiquiner, trouvant que c'était plutôt raté de ce coté là. Bien-sur, la demoiselle au grandes oreilles lui retourna la question à sa façon. Il hocha alors la tête un instant, puis lui répondit après une gorgée d'alcool.
" Pure déjection des ruelles de cette ville."
Dit-il simplement, car, c'était ce qu'il pensait être. Abandonné à la naissance, jamais désiré par qui que ce soit à par pour le profit, aucun mot doux à son encontre, comme ce que l'on jetais dans le caniveau en fin de journée ou ce que jetteraient sûrement le vieux couple quand ils auront fini leur travail.
" Pourquoi exorciste ? "
Il releva son regard de son assiette vers elle à cet instant, un air sérieux, mais toujours curieux, ne lui laissant pas répondre avant d'avoir ajouté
" De tout les jobs de merde possible dans cet ville et meme dans ce royaume voir plus loin, pourquoi celui qui peut t'apporter des emmerdes alors que tu veux les fuir ? Pourquoi celui où tu sera autant stigmatisé par ce que tu fais que par ce que tu es ? "
Puis, il tourna sa tête un instant derrière lui, regardant en direction des cuisines, voyant que tout le petit monde était bien la bas avant de dire
" Il sont au courant de ton boulot ? "
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La réponse de Siegfried fit un petit quelque chose à la belle louve, lui procurant de la peine même en entendant ses mots, venant assaillir le cerveau d’Onyx d’autres questions le concernant, comme pourquoi il disait ça, qu’est-ce qu’il voulait dire par-là, tout ça. Elle n’avait pas réussi à trouver beaucoup d’infos sur lui quand elle avait enquêter, donc elle ignorait un paquet de choses à son sujet, et, une part d’elle voulait en savoir plus sur lui. Pourquoi ? Elle ne le savait pas, il l’intriguiait sûrement se disait-elle, peut-être qu’avec ses mauvaises expériences elle était devenue un brin sur ses gardes avec tout le monde pensa-t-elle, puisqu’elle avait enquêté sur tous les exorcistes avec qui elle avait travaillé jusqu’ici. Oui, c’était sûrement ça. Mais tout de même, cela ne l'empêcha pas d’avoir comme un pincement au cœur en l’entendant, tout en désirant en savoir plus. Mais, ça se faisait pas, non, donc elle ne posera pas d’autres questions, pour ne pas être impolie ou trop curieuse.
Comme tout à l’heure, son binôme la sortit de ses interrogations mentales, haussant un sourcil à sa première question. Et avant qu’elle ne puisse répondre quoique ce soit, ou même réfléchir à quoi répondre, le beau brun enchaîna, ajoutant d’autres interrogations à sa questionnette ainsi que des explications, qui ne manqua pas de la faire souffler d’amusement par le nez en le regardant. Pourquoi elle avait choisi le pire de tous les jobs du royaume, celui qui pouvait que lui apporter des emmerdes et lui coller une magnifique étiquette, alors qu’elle voulait être tranquille ? Ha ça, c’était une bonne questions. Mais ce ne fut pas par celle-ci qu’elle répondit, venant à secouer doucement la tête à la négative en souriant tout en fermant les yeux.
« Non, ils ne le sont pas. Pour être honnête, je ne l’ai même pas caché, ils ne me l’ont tout simplement pas demandé. C’est aussi bête que ça. C’est pas plus mal, ils ne sont pas trop curieux, en tout cas pour sur mon job… »
Dit-elle en rouvrant les yeux en les ayant plissé, regardant sur le côté quelques instants en haussant un sourcil. Non, la seule curiosité qui animait le vieux petit couple, c’était de savoir si elle avait quelqu’un et si elle sortait avec quelqu’un, venant la taquiner en lui disant qu’il fallait entretenir la machine, car c’était pas comme le vélo ! À ses pensées, elle soupira doucement en fermant les yeux, une mine entre la gêne et désolement, avant de rouvrir les yeux en regardant par la fenêtre un instant, voyant que c’était toujours aussi calme dehors.
« Parce-que je me suis dis que c’était le job idéal pour une aberration et porte-poisse comme moi. Un boulot qui a mauvaise presse, que personne ne veut faire, qui attire que des ennuis voire des malheurs, c’était parfait pour moi, à croire que j’avais le nom pour le faire, ha ! »
Laissant échapper un très brève sourire d’entre ses lèvres en fermant les yeux, secouant doucement la tête en souriant amusée, avant de rouvrir ses yeux et le reporter vers son binôme.
« Et toi alors, pourquoi donc le pire boulot au monde ? »
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Les petits vieux étaient donc assez curieux de la belle louve, mais pas sur le plan professionnel, cela l'amusa pas mal, venant réagir entre ses deux réponses
" Peut être pour te caser avec l'un de leur petit fils."
La cherchant clairement derrière ses mots tout en reprenant son repas, venant enfin à goûter les pattes et les champignon grillé qu'il trouva délicieux tout en gardant ses oreilles bien tendu pour l'écouter. Et là, ses mots vinrent le piquer, l’énerver meme, faisant bien disparaître à nouveau son sourire. Une porte poise, OK, ça il était d'accord vu l'emmerdeuse qu'elle était, mais, pourquoi une aberration ? Son regard s'était relevé, plus froid, sévère. Bien-sur, elle reprit rapidement en venant lui demander sa raison à lui de faire le pire boulot au monde, à quoi il répondit purement et simplement
" Parce que je n'en ais pas le choix."
Oui, aucun choix ne lui était donné depuis toujours et, ce n'était toujours pas aujourd’hui qu'il en avait, il ne pouvait pas s'enfuir, il pouvait certes changer de métier au seins de l’église, mais, son travail serait sûrement encore pire, et son temps de pénitence augmenté, car les haut placé de l'église le verrait allé dans un travail moins dangereux et donc moins purificateur. Alors, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, il lui demanda ce qui lui était resté en travers de la gorge
" En quoi est tu une aberration ? "
Direct, franc, il s'en fichait si cela la mettait mal à l'aise, elle pouvait très bien lui dire d'aller se faire foutre et ne pas y répondre, il s'en contenterait, mais au moins il l'aurait demandé.
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Onyx manqua de s’étouffer en entendant les mots de Siegfried, la faisant lever une de ses mains pour venir touser un peu derrière, afin de se reprendre doucement. Puis une fois cela fait, elle reporta son regard vers lui, avec de grands yeux ronds, clignant des yeux plusieurs fois, avant de chuchoter totalement effaré.
« Tu crois ? Mais… Je m’en fiche moi de leurs petits-fils… »
Clignant des yeux plusieurs fois en disant ça tout en le regardant, jetant des regards vers la cuisine discrètement du coin de l'œil, avant de reporter son regard vers lui, totalement abasourdie par cette idée. Oh ça oui elle s’en fichait des petits-fils, elle sait pas si elle les avait tous vu, mais il ne lui avait fait ni chaud ni froid comme on dit. D’ailleurs, elle ne souvenait pas tous de leurs bouilles maintenant qu’elle y pensait. M’enfin bref ! Après cela, pendant que son binôme savourait son repas, et qu’elle avait fait une pause pour sa part, elle répondit à son autre question, venant lui dire pourquoi elle avait choisi ce métier, et bien entendu, elle lui retourna la questionnette. Et sa réponse ne pouvait que l’étonner, la faisait hausser de nouveau un sourcil. Puis, tout comme tout à l’heure, elle n’eut pas le temps de réfléchir ou répondre, se voyant questionner sur un détail de sa réponse, qui lui arracha un sourire douloureux, la faisant esquiver le regard pour regarder le sol.
« Car je suis une déception et une insulte à une lignée toute entière… Je ne suis pas complète et mon existence ne devrait pas être, tout simplement… »
Lâcha-t-elle d’une petite voix en regardant le sol, se rappelant de tout ce qu’on lui avait rabâcher les oreilles depuis son enfance à ses 16 ans, hormis durant une courte période où elle aurait pû être utile et enfin se montrer digne de sa lignée. L’alcool aidait sûrement un peu à délier sa langue, la douleur aussi d’ailleurs, ne se rendant compte qu’après de ce qu’elle venait de dire. Tant pis, de toute façon, c’était un secret pour personne, enfin, si, puis ho zut merde crotte hein ! Et comme si de rien n’était, elle releva son regard vers son assiette, venant piquer un gros morceau de brohette, tout en venant le questionner à son tour, avant d’avaler cet énorme de morceau de viande d’une bouchée, un peu moins délicatement que d’habitude d’ailleurs et plus de nerf, mais toujours aussi distinguée.
« Pourquoi t’as pas le choix ? »
C’était aussi directe et franc que lui, mais il avait titiller un peu trop sa curiosité sur ce point-là, et avec l’alcool et la bombe qu’elle venait de lâcher, elle avait ranger sa politesse et ses manières sous le bras pour le moment.
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Et voila, il l'avait eut encore une fois. Peut être que oui, peut être que les grand parents voulait la caser avec l'un de leur petits fils, mais il ne le pensait pas vraiment, mais en tout cas, sa réponse l'avait bien amusé. Mais, tout cela fut assez balayé par les phrases qu'elle sortit après, ne lui plaisant pas du tout et attirant beaucoup trop son attention sur elle. Alors, quand elle lui répondit sur sa question au fait d’être une aberration, il se mit d'autant plus à froncer le regard.
Ohhhh, est ce que ce qu'il pensait être une blague de son propre cerveau était vrai ? Est ce que la belle louve était de sang bleu ? Et de quoi parlait-elle d’être incomplète ? Beaucoup trop de question et pas assez de réponse, mais, avant qu'il ne put reprendre, la demoiselle avait à peine engloutis avec hargne un morceau de viande qu'elle lui retourna une question, venant lui demander pourquoi il n'avait pas le choix d’être exorciste.
Il releva un sourcil à ses mots, un peu surpris, affalé dans sa chaise en venant prendre une gorgée de bière, lui répondant d'abord
" Tu ne sais vraiment rien de moi ? Pourtant il suffit de demander au premier cureton venue pour savoir ce qu'ils pense de moi, savoir ce que je suis et pourtant tu ne le sais pas."
Là, un léger sourire revint sur son visage avant de reprendre en se penchant vers elle
" La belle louve, l'exorciste Svart, la fierté de l'église au grandes oreilles n'a meme pas été foutu d'entendre ce que le conclave à put lui rétorquer pendant leur échange."
Oh ça, il savait qu'il avait marqué un point à cet instant et cela lui plaisait beaucoup, mais, il reprit un sérieux froid, désagréable.
" Parce que je n'ai pas le choix, enfin si, mais entre choisir la peste et le choléra."
Non, ses choix restaient tous des plus merdique dans sa vie. Mais, encore une fois, il ne lui laissa pas le temps de reprendre, de ne pas se contenter de sa réponse, venant lui, reprendre la main, tel un duel entre les deux exorciste
" Quel lignée. En quoi tu es incomplète ? "
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Hey, mais c’est qu’il la cherchait le mignon là ! Venant lui dire que c’était simple d’avoir des informations sur lui, qu’elle avait qu’à demander au premier curé venu. Et comme si ça suffisait pas, il en rajouter une couche tout en se foutant de sa gueule d’être apprécié par l’église, avec un petit pic sur ses oreilles qui n’avaient pas écoutées le conclave. Oh mon chéri, attends tu vas voir ! Rooooh, s’en était trop !
« Je te poserais pas la question si ça avait été aussi simple d’avoir des informations sur toi mon mignon ! Figure-toi que les curés ou tout autre personnes sur qui je suis tombée n’étaient pas très bavards à ton sujet. En revanche, soupirants, oui, ça ils l’étaient ! »
S’exclama Onyx exaspérée en plissant des yeux, ses oreilles s'agitant sur sa tête pour manifester son agacement, avant qu’elle ne se mette à souffler par le nez pour évacuer tout ça. Puis, elle ferma les yeux en soupirant ensuite, venant se redresser sur sa chaise pour se rapprocher de Siegfried également, rouvrant doucement les yeux en le regardant, reprenant toujours avec une petite voix exaspérée mais basse.
« Hormis des soupirages, j’ai pu entendre pas mal d’éloges sur le fait que tu faisais bien ton travail, que tu excelles même. Mais, j’ai aussi entendu des mises en garde du style « Faites attention, il n’a pas très bon caractère. » ou « J’espère que son insolence ne déteindra pas sur vous ma fille. », ce genre de petites choses vois-tu… Donc, non chéri, je ne sais presque rien sur toi. »
Termina-t-elle en venant pincer ses deux lèvres ensemble avant d’ouvrir la bouche en faisant un petit bruit, ses yeux toujours plissés sur lui, refusant de le quitter du regard, haussant doucement un sourcil en reprenant la parole.
« Puis, j’ai très bien entendu le conclave ce matin : il faut que je prenne exemple sur mon super partenaire qui a trop d’impulsivité à revendre… Et qui semblerait avoir fait quelques déboires qui ont été tolérés grâce à ses résultats… Est-ce bien de cela dont tu parles mon mignon ? »
Décidément, elle avait la langue bien pendue. Quoique, comme d’habitude quand elle était lancée cela étant dit. Mais c’était tout de même différent de d’habitude, il y avait quelque chose qui faisait qu’elle faisait moins de fioritures dans sa façon de parler, y aller un peu franco. Sûrement l’alcool, avec tout ce qu’ils avaient bu, sans compter il y a quelques heures avec ce cher Georges, ça commençait sûrement à faire son petit effet la boisson qui remue parfois les méninges. Mais les méninges, de la brunette n’allaient pas arrêter d’être solliciter pour le moment, venant à pencher la tête doucement en entendant ce que son collègue lui dire qu’il n’avait pas le choix de faire ce job. Enfin, oui et non, lui laissant entendre que ses choix étaient du même ordre.
Évidemment que cela intrigua au plus haut point la belle louve, qui se demandait ce que voulait dire le beau brun par là. Mais alors qu’elle s’apprêta à lui demander, retrouvant son visage habituel en abandonnant un instant sa bouille agacée et gênée, elle n’eut point le temps de s’exprimer, son binôme venant lui couper l’herbe sous le pied pour en revenir à elle, ce qui la fit cligner des yeux plusieurs fois en le regardant. Elle resta silencieuse un moment, ses yeux écarlates plongées dans ses yeux bleus, ses pensées la triturant de toute part, venant entendre des tonnes de voix et souvenirs lui rappeler à quel point pourquoi elle était incomplète, imparfaite et qu’elle était une insulte à toute une lignée qui n’avait jamais connu un tel affront avant sa naissance.
« T’as juste pas l’impression qui me manque quelque chose ? »
Une réponse simple, ou plutôt une question retournée, quelque chose passant dans son regard un très brève instant, une vive douleur. Mais elle détourna vite le regard, venant faire un signe de la tête en arrière vers elle, voulant lui signifier ainsi quelque chose, avant de pivoter légèrement sur sa chaise pour être de trois quart, son regard venant se poser sur le bas de son dos en ayant la tête tournée.
« Là, tu vois… Il manque quelque chose… D’où le fait que je ne sois pas complète et que mon existence est une insulte ainsi qu’une mauvaise blague paraît-il… »
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Oh la voir s'emportait comme elle le faisait à cet instant le faisait beaucoup rire intérieurement, souriant presque aux éclats sous ses mots, un peu surprise tout de même de sa première réponses, les curé n'était pas réputé pour leur silence entre membre de l'église. Puis, il se mit à dire ce qu'elle avait put entendre, voyant qu'elle restait agrippé à le surnommer chéri, ce qui l'amusait aussi d'ailleurs, se demandant bien pourquoi.
Elle était bien agacé, ça il pouvait le voir et, il la trouvait ravissante sous cette émotion, cette électricité dans son regard, venant se secouer mentalement la tête en se disant qu'il avait vraiment du trop boire pour penser à ça. Mais, son sourire s’agrandit quand elle proposa ce qu'elle pensait être juste sous ce que le conclave avait dit, puis, il lui répondit
" Oh non, ça ce n'est qu'un petit bout de ce qu'ils ont dit. "
Venant donc lui dire que non, elle n'avait pas bien entendu, titillant un peu l'égo de la demoiselle aux grandes oreilles avant de venir lui demander la raison de pourquoi elle disait être incomplète. Là il pouvait la voir tendu, silencieuse, son regard écarlate planté dans le sien, avant de l'écouter lui demander s'il ne trouvait pas qu'il lui manquait quelque chose. Il la regardait donc, enfin, son visage à cet instant. Des lèvres belle à voler, un regard attirant, une peau blanche qui lui laissait penser être douce comme la soie, des cheveux qui avait l'air lisse, qui devait sentir bon. Non, il secoua de nouveau sa tête en se disant qu'il fallait qu'il arrête de boire pour aujourd’hui sinon il allait avoir des emmerdes.
Alors, la, se concentrant un peu mieux, il la voyait jouer de son regard, puis de sa tête, ne comprenant toujours pas avant qu'elle ne se tourne de trois quart tout en regardant le bas de son dos. Sans aucun scrupule, il se pencha sur le coté, la regard et regardant donc le bas de son dos en l'écoutant. Son visage resta un peu bête sous ce qu'elle lui disait, ne trouvant pas qu'il lui manquait quelque chose, venant alors lui dire sans détour
" Bah, tu a un joli fessier, donc je ne vois pas ce qui te manque. T'es sensé avoir une queue c'est ça ? "
Dit-il au hasard, se disant peut être que c'était ça en regardant de nouveau son visage alors qu'il avait laissé s’échapper sa première phrase sans pouvoir la retenir.
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Onyx ne savait pourquoi, mais quand c’était Siegfried qui venait la taquiner sur ses compétences et joueur avec son égo, ça l'énervait encore plus, lui donnant envie de pester et taper du pied comme une petite fille. Bien sûr, elle se retint de taper du pied, même si c’était très tentant en cet instant, et que l’alcool n’aidait pas à lutter contre cette envie, venant la débrider un petit peu dans ses réactions et même son langage, n’hésitant pas à donner des petits surnoms doux à son binôme comme « chéri ».
Mais, elle était réellement curieuse à son sujet, essayant de toutes ses forces de se rappeler et remémorer leur convocation de ce matin au conclave, voulant comprendre ce à quoi il faisait allusion. Et la première réponse que la brunette partagea au beau brun face à elle avec son sourire de charmeur de serpent, sourire qui avait tendance à la déconcentrer un peu trop en ce moment, fut accueillie négativement, la faisant souffler du nez en le regardant. Ses grandes oreilles s’agitaient sur sa tête, démontrant à quel point elle était agacée de ne pas avoir trouvé, mais son regard disait qu’elle n'abandonnera pas aussi facilement, bien déterminée à trouver.
Réfléchissant un moment, elle continua à se repasser en boucle leur matinée, cherchant ce que le conclave aurait pu dire au sujet de son partenaire qui pourrait lui en apprendre sur lui. Et à force de se ressasser tout ça, elle ouvrit de grands mirettes à un moment, se rappelant d’un détail qui lui avait presque échappé.
« L’absolution… »
Murmura-t-elle tout bas en le regardant, ses oreilles arrêtant de s’agiter et s’énerver, son visage retrouvant une mine plus intriguée, continuant sur un timbre de voix basse.
« C’est ça ? »
Après cela, les échanges entre ces deux-là continuer de fuser, venant à aborder un sujet plus délicat pour la demoiselle, un détail qui n’avait pas échappé aux oreilles de Siegfried : pourquoi elle était une aberration, pourquoi elle était incomplète. Tout ça avait malheureusement rappeler quelques souvenirs douloureux à la belle louve, la calmant aussitôt et la faisant avoir un regard vague, perdue par moment, une fugace lueur douloureuse dans le regard. Puis, à sa manière, elle essaya de lui faire comprendre ce qui lui manquait, venant d’abord lui demander s’il n’avait pas l’impression qui lui manquait quelque chose, avant de se tourner légèrement pour lui montrer le bas de son dos d’un coup de tête et du regard.
Et la réponse de son collègue ne manqua pas de l'étonner dans un premier temps, ouvrant de grands yeux surprise, faisant emballer son petit cœur rapidement et venant à rougir ensuite en l’entendant complimenter son fessier. Mais elle n’eut pas le temps de réfléchir à quoique ce soit en écoutant la suite des paroles, sentant un coup de poignard soudain dans son cœur à ses mots, à ce détail qui lui rappelait à quel point elle était ratée. Son regard se plissa en regardant sur le côté, pas de colère mais plus de douleur l’espace d’un instant, avant de fermer les yeux et hocher de la tête.
« Oui… »
Répondit-elle tout simplement, n’ayant pas le coeur pour l’instant à développer davantage que c’était bien une queue qui lui manquait au creux de ses reins, tant c’était quelque chose qui pouvait sembler risible pour les autres, mais qui avait eu un impact si fort sur son existence entière, enfin, celle d’antan plus tôt, qui l’a poussé à avoir une nouvelle existence aujourd’hui.
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L'absolution, voila un mot exact qui lui fit perdre son sourire d'un coup, comme fauché. Son regard restait sur elle, posé, le dos bien contre le dossier de sa chaise, les mains sur la table avant de répondre simplement
" Bingo "
D'un ton sans amusement ou joie. Mais, bien vite, il eut autre choses sur quoi parler, venant craquer et prendre une nouvelle rasade d'alcool sous cet instant, laissant un soupire de plaisir se faire entendre après trois ou quatre gorgée d'affilé avant de reposer sa choppe sur la table tandis qu'il parlait de ce qui manquait à la louve. Et donc, c'était viens sa queue ou plutôt le manque de queue le problème qu'elle avait. Siegfried ne dit rien pendant un instant, la regardant de haut en bas, voyant qu'elle n'était pas bien, ça, ça crevait les yeux, mais il lui répondit encore une fois ce qui lui passait par la tete, sans aucun filtre
" Et alors ? Tu es canon comme ça, une queue en plus ça ne changerait rien. Je pense que c'est même plus un nid à emmerdes "
Puis, il se tourna de trois quart lui aussi, mettant sa main dans son dos comme pour imiter une queue bougeant, venant ajouter
" Non vraiment, c'est truc là sur des animaux ça fout déjà le bordel, ça tape dans tout ce qui bouge ou ne bouge pas, ça ramasse la poussière et déjà que nous avec nos vêtement on choppe des puces quand on dort dans des auberge miteuse, alors avec ça, tu galèrerait encore plus. "
Il arreta ensuite son petit jeu pour se rasseoir correctement, croisant les bras avachi dans sa chaise pour venir conclure
" T'es très bien comme tu es, que les autres aillent se faire foutre."
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C’était donc ça, cette partie-là des infos que le conclave avait mentionné ce matin dont il lui parlait, l’absolution… Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça ? Et depuis combien de temps il était condamné ? Car de ce qu’elle sait, il est exorciste depuis bien des années et bien avant elle en prime. Et, est-ce que sa punition était liée au fait d’être exorciste ?
« C’est donc pour ça que t’as pas le choix ? »
Osa-t-elle demandé d’une petite voix basse, beaucoup trop intriguée par son binôme en le découvrant un peu plus. C’était étonnant que les curés et tout le tatouin d’ailleurs ne lui avait pas dit ce genre de choses quand elle enquêtait sur lui, car en général, ils aimaient bien mettre en garde contre les brebis galeuses ou se vanter d’avoir transformer un loup en agneau. Mmmmh… C’était très curieux, vraiment, ce qui rendait la chose plus intrigante encore. La louve n’était pas sûre que le beau brun répondrait à sa question, mais dans le doute, elle l’a posa quand même, tentant le coup, au pire, bah tant pis, elle n’en serait pas plus, après tout ça ne l’a regardait pas, donc elle ne lui en tiendrait pas rigueur en l’envoyant valser.
En parlant de valse, c’est elle qui en eut une bien belle de valse émotionnelle, venant à aborder l’épineux sujet des plus douloureux à sa personne : son manque de queue, qui faisait d’elle une chose reniée et désapprouvée de tous d’où elle venait. Les yeux fermés et sa tête tournée sur le côté, la belle louve essayait de se reprendre, de faire disparaître cette satanée douleur dans son cœur qui lui donnait fortement envie de pleurer, refusant que cela arrive et refusant plus que tout de pleurer à nouveau devant quiconque. Même si la dernière fois le contexte pour elle était différent, elle ne voulait plus jamais que cela se produise, elle ne voulait plus avoir l’air plus minable qu’elle ne l’était déjà. Mais les mots de Siegfried lui firent ouvrir de grands yeux, venant l’interpeller et faire battre son pauvre petit cœur qui ne savait plus sur quelle valve dansait.
Il l’a trouvait canon comme ça ? Vraiment ? Puis, attends… Une queue c’était un nid à problèmes ? La brunette ne savait quoi répondre, quoi dire, étant surprise et un peu chamboulée par les mots de son partenaire qui ne l’avait pas laissé de marbre. Doucement, elle pivota sa petite tête vers lui pour le regarder, ses mirettes écarlates grandes ouvertes et scintillantes à cause de larmes qui lui étaient montées malgré elle, pouvant le voir à son tour pivotait sur sa chaise en montrant son dos, venant mimer avec sa main une queue qui s’agite tout en déblatérant en plaisanterie sur les inconvénients d’avoir une queue et les soucis que cela pourrait lui apporter, avant de reprendre son sérieux en lui disant qu’elle était très bien comme elle était et que les autres pouvaient aller se faire voir.
Ses grands yeux légèrement larmoyant le regardaient, clignant plusieurs fois comme à leur habitude quand quelque chose l’étonna, puis, soudainement, un léger souffle s’échappa d’entre ses lèvres avec un petit rire tandis qu’elle ferma ses yeux. Puis, elle se mit à rire doucement, avant de rire aux éclats, relevant ses épaules en baissant sa petite tête, venant lever une de ses mains pour cacher sa bouche tout en arrêtant pas de rire, tout en se laissant tomber dans sa chaise en même temps. C’était un rire différent de d’habitude, un rire certes amusé, mais, qui était sans retenue, emplie de sincérité et de soulagement, totalement sans filtre à l’instant où elle laissa tomber sa main, dévoilant ainsi ses lèvres et ses petites dents qui laissait apparaître un joli sourire. La demoiselle passa ses bras autour d’elle tant elle riait, ses oreilles s’agitant amusées à toute vitesse, venant à se plaquer même légèrement en arrière tant elle riait, tandis que son corps tressaillit doucement sur sa chaise. Et Onyx s’arrêta doucement de rire, expirant et inspirant pour reprendre son souffle, rouvrant doucement ses yeux en regardant dans le vide.
« Je n’avais jamais pensé à tout cela… »
Dit-elle une première fois, une petite voix essoufflée emplie d’amusement avec un brin sanglotante sur la fin, respirant rapidement pour reprendre son souffle tout se reprenant, ses yeux toujours dans le vide alors qu’elle esquissa un fin sourire touchée.
« Et c’est la première fois de ma vie qu’on… Que quelqu’un me dit que je suis bien comme je suis… »
Fermant ses yeux un instant, en essayant de calmer sa respiration et son souffle, toujours son petit sourire touchée aux lèvres, elle termina d’une voix douce et reconnaissante, rouvrant lentement ses petits yeux dont les larmes étaient restées coincés aux coins de ses mirettes, reportant son regard vers son binôme.
« C’est gentil… Merci… »
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On disais souvent qu'un silence valait plus que des mots et, dans son cas, lorsqu'elle demanda si c'était bien pour cela qu'il n'avait pas le choix, ce fut donc sa seul réponse, venant à changer de sujet rapidement après cela, repassant sur la jeune femme comme point de conversation ou plutôt le manque de quelque chose apparemment.
De par son coté franc et brut de décoffrage, un peu boosté à l'alcool, il lui avait donc donné son point de vue sur ce qu'elle pensait d'avoir une queue. Pour lui, ça ne servait a rien, peut être à être caresser si le pelage était doux, mais rien de plus qu'une contrainte supplémentaire, surtout si elle n'arrivait pas déjà à contrôler ses oreilles, alors une queue, pour en avoir vu un certain nombre, il savait que cela serait mission impossible pour elle.
Et sous sa réponse, il put bien voir la surprise dans le regard de la louve, mais aussi un scintillement, léger, presque invisible, mais grandissant doucement, le scintillement d'un larme naissant sur ses yeux. Il ne savait pas pourquoi, mais il eut un point douloureux au torse en la voyant ainsi, avant d’être surprise lorsqu'elle se mit, d'un coup sans prévenir, éclater de rire. Son rire sonnait vrai, sincère, libre, résonnant dans le restaurant sans obstacle, laissant à Siegfried le temps d'apercevoir ses lèvres étiré sous son rire, ses dents blanc et belles, ses canines acéré, se disant, une fraction de seconde " Elle a vraiment un sourire envoûtant "
Quand elle lui dit qu'elle n'avait jamais pensé à tout cela, il s'en était un peu douté, venant ajouter
" Non puis, tu es déjà facile à lire avec tes oreilles, alors avec une queue en prime, tu serais vraiment une très mauvaise menteuse, en plus, c'est un coup à te faire attraper plus facilement aussi."
Mais, quand elle eut fini de reprendre son souffle, il grimaça du coin de la bouche en entendant la fin, ce sanglot masqué, ce sont qu'il avait entendu bien des fois et qu'il détestait. Mais, ce fut ensuite lui qui fut gêné, car elle se mit à lui dire que personne ne lui avait jamais dit qu'elle était bien comme elle était, suivi d'un remerciement. Les deux phrases le gênait, le fait d’être remercié, ne sachant pas quoi dire ou faire sous ses mots, regardant ailleurs à cet instant, haussant les épaules dans une légère grimace de sa bouche montrant son inconfort
" Tu devrais finir de manger, ça va être froid et en plus ça t’évitera de redire des bêtise. "
Trouva t-il a dire comme excuse pour chasser cela.
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Face à son silence, la louve comprit qu’il n’avait pas envie d’aborder le sujet, tout en comprenant que malheureusement, l’absolution et le fait que son partenaire soit exorciste est un lien. N'insistant point sur ce sujet, la conversation passa vite à un autre, qui cette fois était lié à la jolie brunette, venant à aborder ce qui faisait défaut chez elle par cette queue manquante, un sujet des plus douloureux pour elle qui lui faisait tant mal qu’elle avait envie d’en pleurer. Et cela n’avait pas manqué à faire réagir le binôme d’Onyx, venant lui démontrer tous les inconvénients d’une queue tout en lui disant qu’elle était très bien comme ça donc.
Oui, ça l’avait émue, pourtant, c’était pas la première fois qu’on lui disait qu’elle était canon ou très bien comme elle était, non. Mais, c’était la première fois qu’on lui disait dans ce contexte, avec cette information manquante à son sujet, et ça, ça l’avait touchée terriblement. Puis, la façon de Siegfried de presque dédramatiser la chose, l’avait surprise au point de la faire éclater de rire tant c’était cocasse. Et qu’est-ce qu’elle avait rit, bon sang, s’en était au point qu’elle en avait perdu ses manières et qu’elle riait sans retenue, comme une pauvre donzelle du peuple presque. Ça faisait des années qu’elle avait pas rit comme ça, la dernière fois qu’elle avait rit comme ça, ça s’était mal finie d’ailleurs… Vite, elle chassa cette pensée de sa tête, ne voulant pas y repenser, tout comme elle ne voulait pas se remettre à pleurer de nouveau devant qui que ce soit, plus jamais non.
C’est donc le regard dans le vide, après avoir tant rit, que la noirette vint avouer au beau brun qu’elle n’avait jamais pensé à ce qu’il lui disait sur les inconvénients de posséder une queue. Et, à cela, elle put l’entendre rebondir là-dessus, lui affirmant que cela ne ferait que l'handicapper vu qu’elle ne savait pas gérer déjà ses oreilles, puis que de toute façon c’était aussi un coup à être trop vulnérable, risquant de se faire attraper par cet appendice poilue. À cette suggestion, la louve fronça doucement les sourcils en gardant son regard sur les côtés, sachant que malheureusement ce détail était plus que véridique, connaissant trop bien les risques de se faire chopper par ses oreilles, l’ayant vécue et n’ayant pas du tout apprécié cela.
« En effet, vu comme ça, cela se tient… Peut-être que c’est pas plus mal… »
Finit-elle par dire en soupirant tout en fermant les yeux, rouvrant doucement ses yeux en tentant de se calmer et reprendre son souffle qu’elle avait perdue après avoir tant rit. Puis ensuite, elle reprit la parole, venant le remercier pour ce qu’il avait dit, ce à quoi elle eut comme réponse une invitation à retourner dans son assiette au lieu de dire des bêtises, ce qui lui arracha un sourire amusé ainsi qu’un léger rire. Et sans un mot, elle hocha de la tête, se redressant et venant finir le peu de chose qui restait dans son assiette, terminant les quelques bouts de brochettes qui restait avec un peu de pâtes et des champignons. Oui, c’était froid quasiment, mais ça la gênait pas, c’était bon aussi ainsi de toute façon, puis, pour être honnête, elle n’avait plus très faim après tout ça, mais bon, fallait bien finir cette assiette.
Quand elle eut fini, elle attrapa doucement son verre, prenant le risque de finir le fond de celui-ci, espérant juste que cela ne la rendra pas plus pipelette sur certaines choses, comme ça a été le cas là, ne s’attendant pas à en dire autant sur elle à qui que ce soit. Après avoir bue quelques gorgées, et finit son verre donc, Onyx le reposa délicatement sur la table, jetant un regard par la fenêtre en revenant à leurs petites affaires. Tout était normal, rien ne bougeait dehors et il n’y avait toujours rien à signaler, c’était plutôt bon signe visiblement.
« C’est calme… Il nous reste encore un peu de temps… Qu’est-ce qu’on fait ensuite ? »
Demanda-t-elle en reportant son regard vers Siegfried, la tête légèrement penchée en haussant un sourcil, attendant son verdict pour la suite des choses. Maintenant qu’ils avaient finis de manger, ils pouvaient soit rester ici à continuer d’observer dehors un moment, retourner chez elle, faire un tour si ils n’avaient pas peur que quelqu’un aille chez elle, prendre de l’avance pour aller chez le joaillier peut-être ou alors autre chose ?
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Après ce fou rire inédit aux yeux de l’exorciste, un silence reprit place dans la pièce, dans le restaurant, meme les cuisines paraissaient calme, les autres personnes présent dans la salle étant presque toute parti et le reste presque sans dire un mots. Siegfried regardait de nouveau dehors où le monde se faisait plus calme au fur et à mesure que la journée se terminait, rentrant chez eux, faisant leur dernières courses.
Là, il se mit à soupirer lentement, comme cherchant à se détendre, puis, il entendit la louve reprendre la parole. Il leur restait encore un peu de temps faisait-elle remarquer, demandant ce qu'il faisait maintenant qu'ils avaient fini leur repas. Sur ses mots, il jeta un regard sur leur pichet de bière presque fini, se disant que s'il n'était pas en mission, il en aurait bien recommander un autre, mais à la place, il se dit que c'était une mauvaise idée. Alors, il se mit à bailler d'un coup, ne s'en cachant pas avant de venir s'étirer, puis, de lui répondre le fond de sa pensée
" Franchement, si ce n'était que moi je me ferais bien une petite sieste."
Un peu de fatigue de la matinée, de toute la réflexion et le stress de la journée ainsi que de ce qui les attendaient, tout cela mélangeait lui donnait envie de fermer les yeux un instant, surtout saupoudré d'alcool et d'un bon repas qui calait bien l’estomac.
" C'est la faute de ton foutu canapé ça, j'en suis sure, quelle idée d'acheter un truc pareil et après tu t’étonne de ne pas arriver à temps au conclave."
Dit-il autant pour la taquiner que pour s'amuser. Mais sinon, non, il n'avait aucune idée de quoi faire en attendant que la nuit ce soit suffisamment installé pour eux, il était bien trop tôt pour aller chez le joaillier d'ailleurs.
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En entendant son partenaire lui répondre qu’il se ferait bien une sieste, la belle louve hocha doucement la tête, comprenant bien que depuis ce matin à courir partout la fatigue se faisait ressentir, sans parler du repas copieux qu’ils venaient de s’engloutir. En plus, ils avaient leur mission ce soir, enfin, si ils arrivaient à récupérer les alliance finies. Mais la brunette n’eut point le temps de répondre quoi que ce soit que le beau brun se mit à la charrier avec son canapé trop confortable, tout en suggérant que c’était de la faute du meuble moelleux qu’elle était arrivée en retard ce matin. Ho, nan mais non, c’est pas vrai ! Ni une ni deux, la demoiselle reprit du poil de la bête et son naturel revint vite au galop.
« Ça n’a rien à voir avec mon canapé, je le jure ! C’est la faute du gars avec sa calèche, il a inversé les itinéraires de tout le monde et je me suis retrouvée bloquée à l’autre bout de la ville ! Il a fallu que je me sauve de là et que je cours à toute allure pour traverser toute la ville pour arriver à temps au conclave… »
Plissant des yeux en le regardant tout en fronçant des sourcils, sa bouche en cul de poule en marmonnant tout cela d’une petite voix exaspérée en cherchant à se justifier. Puis elle ferma les yeux, venant soupirer fatiguée, avant de poursuivre d’une voix redevenue à son habitude.
« Mais si tu veux, on peut remonter à l’appartement et se reposer pendant le temps qui nous reste à attendre. Toi tu pourras siester et moi, je ferais attention à l’heure tout en me posant. Ça t’irait ça ? »
Mais à peine eut-elle le temps de dire cela, que Madame Bondeni était arrivée vers eux, venant se saisir de leurs assiettes vides tout en venant prendre de leurs nouvelles.
« Alors jeunes gens ? Tout s’est bien passé ? Ça vous a plu ? »
« Oui, c’était très bon. »
« Mon cher époux n’a fait pas de conneries avec l’assaisonnement cette fois ? »
« Ha ha, non, c’était parfait. »
« Tant mieux ! Alors… Vous souhaitez prendre un dessert, boire un café ou peut-être recommander un pichet ? »
« C’est très aimable, mais on va s’arrêter là pour aujourd’hui. »
« Très bien, je vous apporte ça de ce pas ! Et je vous offre les pichets de bière, pour me faire pardonner des désagréments ainsi que de l’attente ! »
« Mais… »
« Tutututu ! Tais-toi mon petit ange, on ne contrarie pas ses aînées ! C’est dit, c’est ainsi et tu ne me contredis pas ! Sur ce, je reviens de ce pas ! »
Et sur ces belles paroles, la vieille dame se sauva au pas de course avec les assiettes, verres et pichets vides, les laissant tous deux seuls un instant. Puis en peu de temps qu’il en faut, elle revint avec l’addiction, les pichets de bières brunes offerts comme promis, venant s’enquérir de savoir qui paye ou si elle devait diviser en deux l’addition. Une fois cette affaire de comptabilité réglée et la facture payée, nos deux exorcistes purent quitter le restaurant et se retrouver enfin dehors, c’est à ce moment-là que la noirette releva son regard vers le grand brun à ses côtés.
« Alors ? Sieste ou pas sieste ? »
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Son sourire se fit fin, se retenant de rire en la voyant s'emporter si facilement sur sa pic, que ce soit envers son canapé, mais surtout son " retard " à la réunion du conclave. Oui, il se marrait beaucoup à cet instant, sa voix exaspéré l'amusant beaucoup trop d'ailleurs. Mais, bien-sur, cela ne dura qu'un instant, revenant à la conversation après un lourd soupire de la part de la louve, venant lui indiquer que, s'il le décidait il pouvait très bien remonter chez elle pour se reposer pendant le temps qu'il leur restait à attendre.
Il hésitait quelques peu, se demandant si cela ne risquait pas d’être contre-productif en fin de compte, jusqu'à ce que la mamie revienne pour s’enquérir de savoir si le repas s'était fini comme il se devait et si son marie avait de nouveau eut la main lourde, venant meme à offrir les boissons au passage, laissant voir à Siegfried que oui, elle avait vraiment plus au petit vieux qui tenaient ce restaurant.
Lorsqu'elle repartie, il la regardait à nouveau, un sourire taquin en coin de lèvres
" Tu leur a tapé dans l’œil dit donc "
Lui dit-il pour l’embêter un peu, avant que Madame Bondeni ne revienne jusqu'à eux avec l'addition. Là, sans dire un mot et sans consulter la louve, il sorti sa bourse en baillant, venant à l'ouvrir pour déposer assez d'argent pour payer les deux repas dans la coupelle ou était posé l'addition, finissant par se relever en refermant et rangeant sa bourse, disant en meme temps à la demoiselle qui le questionnait de nouveau à propos de la sieste
" Allez,, je me laisse tenter par la sieste."
Et, sur ses mots, il ne perdit pas plus de temps, marchant déjà en direction de la sortie du restaurant, passant le pas de la porte en venant prendre une bouffée d’air, jetant un nouveau coup d’œil autour d’eux.
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En entendant son collègue lui dire qu’elle avait tapé dans l'œil des gens du restaurant, la louve plissa des yeux en le regardant, soufflant agacée par le nez en le voyant avec son sourire taquin qu’il avait quand il lui cherchait des puces. Mais elle n’eut pas le temps de riposter quoique ce soit que la vieille dame était revenue aussi vite qu’elle était partie, ramenant l’addition et venant s’enquérir de savoir comment les deux exorcistes voulaient régler. Et là encore, elle n’eut point le temps de dire quoique ce soit, voyant son binôme prendre les devants et régler l’addition pour eux deux. C’est d’un petit hochement de tête qu’elle le remercia sans un mot en le regardant, un peu gênée comme à son habitude quand ce genre de chose arrivait. Mais afin de sortir de cet embarras, la brunette vint donc demander au grand brun pendant qu’ils se relevaient et se diriger vers la sortie s’il voulait siester ou pas chez elle, ce à quoi il lui répondit par l’affirmative.
« Et bien soit ! »
Une fois dehors, tout comme lui, Onyx respira l’air frais de fin d’après-midi, tout en jetant un œil discret aux alentours. Non, il n’y avait presque plus un chat, la plupart des gens s’étaient sauvés chez eux ou dans des bars, profitant sûrement de la fin de journée après le travail et tout ça. Après avoir zieuter les environs et vu qu’il n’y avait rien à signaler, la demoiselle reprit la marche et se dirigea donc chez elle, marchant un court instant dans la ruelle pour arriver devant son immeuble, y entrer, passer le couloir d’entrée et celui qui faisait l’angle, avant de se retrouver devant la porte de son appartement.
Ni une ni deux, elle sortit sa clé et fit deux trois mouvements de poignets, finissant par ouvrir la porte et la poussant, rentrant la première avant d’être suivie par son partenaire. À l’intérieur de l’appartement tout était normal et calme comme à son habitude, rien n’avait bouger et personne n'était rentré donc, ouf ! Tandis qu’elle se dirigeait vers son bureau et déposa sa capeline sur la chaise devant celui-ci, la louve brisa le silence.
« Fais donc comme chez toi, mets toi à l’aise, sieste tranquillement et dis moi quand tu veux que je te réveille. »
Après cela, elle se dirigea vers la bibliothèque sans attendre la réponse de Siegfried, jeta un rapide coup d'œil et attrapa un livre délicatement. Puis, elle s’installa sur le gros coussin devant les meubles, ouvra le livre et s’apprêta à lire un petit peu pendant que son cher collègue allait siester.
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Le choix fait de prendre un petit somme pour être en forme pour ce soir, ils sortirent donc du restaurant, marchant tranquillement jusqu'à son appartement, ce qui ne fut pas bien long au vue de la distance entre le dit restaurant et l'appartement. tout deux avaient vérifié la rue en marchant au cas où, mais, toujours rien à l'horizon, ce qu'il l'arrangeait bien, ayant vraiment la flemme d'avoir à se battre, en tout cas pour le moment.
Il se retenu de bailler derrière elle tandis qu'elle déverrouillait la porte de son appartement, venant à jeter un coups d’œil rapide de gauche à droite dans le couloir de l’immeuble au cas où, puis, à refaire de meme à l’intérieur à l'opposé de la où elle regardait, penchant la tête, analysant le placement des objets, des livres, du mobilier, mais, en faisant un tour rapide, rien ne lui semblait avoir changé. Et là, il ne put se retenir de bailler sans le cacher, tournant sa tête vers la fin en entendant la louve lui demander quand est ce qu'il souhaitait qu'elle le réveil. Il souffla un peu du nez d'amusement en venant s'asseoir sur le canapé lui répondant
" Ma première réponse aurait été jamais, mais je crois que je me ferais tirer par la peau du cul si je choisissais ça. Alors, on va partir pour quand il fera bien nuit noir dehors."
Et, à peine eut-il donné sa réponse qu'il put la voir repartir en direction de sa bibliothèque, lui tournant le dos en attrapant un livre. Il souriait d'amusement à cet instant à la voir posé sur cet énorme coussin devant les meubles, lui donnant presque envie de venir lui caresser la tête sous cette vision, mais, il chassa bien vite ses pensées. Se penchant du canapé, il se mit à retirer ses chaussures, les laissant posé devant, puis s'allongea tranquillement, jambe détendu et croisé, posé l'une sur l'autre, croisant les bras sur son torse avant de fermer les yeux et de s'éteindre presque immédiatement .
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En entendant la réponse de son binôme, Onyx souffla d’amusement par le nez en fermant les yeux, secouant la tête amusé par ses paroles qui la faisait sourire, se dirigeant ensuite vers sa bibliothèque tout en lui répondant.
« Excellent second choix ! Bien, réveil à la nuit noire, c’est noté. Bonne sieste ! »
Chantonna-t-elle presque amusée, tandis que ses doigts glissaient sur les dos des livres de sa bibliothèque avant d’en choisir un, l’attraper délicatement puis s’asseoir dans le gros coussin devant l’immobilier. Là, elle se concentra aussitôt sur sa lecture, faisant abstraction de tout, sauf de la luminosité ambiante, histoire de pouvoir surveiller l’heure tout en lissant. La louve avait choisi un livre pour se détendre un peu, histoire d’arrêter de penser au boulot quelques instants.
Enfin, presque ! Car elle lisait un vieux recueil d'anecdotes d’un exorciste écrit il y a 100 ans, qui racontait les pires galères dans lesquels il s’était fait embarquer, notamment celle où il s’est retrouver avec une nonne possédée au cou qui refusait de le lâcher et que ça avait failli lui coûter sa place, car, il savait pas qu’elle était possédé au début, et qu’il avait pêcher quelques fois avec elle. Cela fit souffler d’amusement par le nez la brunette, étouffant un léger rire en secouant la tête en lisant ça. On pouvait dire qu'il n'avait pas le temps de s'ennuyer et que cet exorciste semblait avoir été doué dans sa vie pour enchainer ce genre d’histoires au vu de ce qu’elle avait lu dans les pages précédentes. Dire que l’église a laissé ce genre de bouquin paraître, franchement, c’était fort amusant ! Et cela l’intrigua d’ailleurs, venant à se demander pourquoi. C’est vrai ça, pourquoi ? Est-ce que le Conclave et compagnie voulait donner une image plus détendue et proche du peuple concernant ce métier ? Ou est-ce qu’il s’en servait pour dire que ce n’était pas le comportement à avoir en tant qu’exosrcite et que ce gars racontait là-dedans était une honte à l’église ?
Onyx ne trouvera pas les réponses à ses interrogations, mais elle devait avouer qu’elle trouvait tout cela fort amusant. À ses pensées d’ailleurs, elle reposa son livre à côté de son gros coussin, se leva et alla chercher sans faire de bruit quelque chose à boire. Il était encore tôt, la soirée tombant doucement, la lumière orangée et rougeâtre passant à travers les rideaux, venant projeter sa lumière sur les murs et le sol de son appartement, conférant ainsi une ambiance douce qui la fit sourire en admirant les ombres qui dansaient dans la lumière.
Puis, tandis qu’elle s’apprêta à retourner à sa lecture, elle jeta un regard vers le canapé, pouvant constater que Siegfried dormait à poings fermés. C’était impressionnant la vitesse à laquelle il s’était endormi, ça l'impressionnait toujours d’ailleurs, car elle, elle mettait dix plombes à trouver le sommeil en général. Et alors que son regard s’attarda sur lui, elle le scruta de la tête aux pieds en buvant son verre d’eau, se faisant la réflexion qu’il était vraiment bien bâti et qu’il était franchement pas mal. Puis, il était très séduisant quand il dormait, il avait l’air paisible et étrangement, ça lui donner envie de lui piquer la joue avec son doigt. Cette idée la fit souffler d'amusement par le nez en y pensant, avant de se mettre à secouer la tête en se demandant à quelles sottises elle était en train de penser.
Ni une ni deux, elle alla se rasseoir sur son gros coussin, posant son verre à côté d’elle en reprenant son livre, puis se remit à sa lecture en attendant de le réveiller quand il fera bien sombre dehors, d’ici 2 bonnes heures sûrement. Tandis que la lumière du jour se sauvait et que l’obscurité de la nuit commençait à faire son apparition, la belle louve s’était relevée pour allumer une petite bougie, histoire de continuer à lire mais sans faire trop de lumière pour ne pas déranger son binôme endormi. Puis, après une petite heure, elle éteignit la bougie tout en refermant son livre, se laissant tomber et allonger sur le sol, la tête et une partie de son corps sur son gros coussin, alors que son bassin et ses jambes se retrouvaient sur le sol. Et là, elle leva la tête en l’air tout en la mettant en arrière, admirant le ciel nocturne la tête à l’envers, regardant les étoiles briller et faisant peu à peu leur apparition.
La noirette se laissa happer par la contemplation des cieux un long moment, durant une bonne heure, le temps d’attendre qu’il fasse bien noir dehors. Et pendant qu’elle admirait les constellations et la voie lactée, elle pensait un peu à tout et rien, venant petit à petit à ne plus penser à rien. Mais, ce n’est pas pour autant qu’elle perdit le nord, chuchotant tout bas en regardant le ciel.
« C’est l’heure… »
Ni une ni deux, Onyx se redressa lentement et délicatement en fermant les yeux, venant ramener ses cheveux près d’elle pour les recoiffer avec ses doigts, afin qu’ils ne soient pas emmêlés ou ébouriffés après qu’elle se soit allongée. Et pendant qu’elle faisait ça, elle se mit à chantonner amusée.
« Sir Freeeeeeeed, il est l’heure de vous réveiller mon seigneur ! »
Riant doucement amusée par sa propre bêtise, gardant toujours les yeux fermés en se relevant, un jolie et espiègle sourire aux lèvres, tandis qu’elle marchait doucement vers le canapé sans regarder où elle allait, ses pas connaissant visiblement le chemin. Et, toujours en chantonnant d’une voix très joueuse, elle continua, rouvrant doucement les yeux.
« La sieste a été bonne mesir ? »
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La seule réponse qu'elle eut à sa bonne sieste fut un vieux grognement étouffé alors que ses yeux se fermait. Et oui, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour finir transporter au pays des rêves et du sommeil, s'endormant comme une souche dans le canapé. Chance pour la demoiselle il n'était pas du genre à ronfler, alors, elle put tranquillement s'occuper à lire sans gêne ni distraction de sa part.
La sieste fut agréable, reposante, mais, courte aussi, trop courte à son goût, se retrouvant à ouvrir les paupières, le corps tendu, la main partant directement le long de son manteau, prêt à en décrocher sa masse caché à l’intérieur. Mais non, pas besoin, c'était juste la louve qui l'emmerdait en le réveillant. Tournant sa tête, il pouvait très bien s'apercevoir de son plaisir que de le tirer loin, très loin du meilleure moment de sa journée tout en se foutant de sa gueule, mais malgré ça, dans sa démarche douce et féline, dans sa tenue et sa voix, dans son sourire de chieuse, il la trouvait tout de meme sexy.
" Ouai ouai, ça va, j'ai entendu "
Se mit il donc à râler en réponse, se redressant sur le canapé qui, lui, lui donnait l'impression de l'entourer de bras invisible, ne pouvant pas le lâcher, voulant rester ainsi encore quelques heures, mais non, c'était un amour impossible qu'ils avaient là. Assis dessus, il se frotta le visage pour sortir du brouillard de sommeil, entendant toujours la chieuse au grandes oreilles se foutre de lui avec sa douce voix joueuse.
" Ça aurait été mieux avec quelques heures en plus."
Dit-il dans un premier temps, se relevant par la suite du canapé sans vraiment chercher à savoir si ses vêtements était bien en place ou peu froisser, ses cheveux décoiffé, mais, pareil, il s’en ficait, la marque de l'oreiller encore imprimé sur son visage lui offrait des cicatrice éphémère supplémentaire. Clignant un instant du regard en observant autour de lui, pouvant bien voir que, au moins elle avait respecté sa demande, la pièce se retrouvant complètement envahi par les ténèbres de la nuit, seulement repoussé par une simple bougie posé près de la bibliothèque, il dit alors en la regardant de nouveau
" Bon en il est temps de se préparer alors. "
Poussant alors le canapé, se baissant derrière pour venir y faire sauter les couture afin de récupérer la cape de culte, ainsi que la boite de seringue. La cape posé sur son avoir bras, plié sur sa moitié dessus, il tendis ensuite la boite de seringue vers elle en lui disant
" Vaux mieux que tu l'es sur toi au cas où, planque la bien."
Après ça, ils était autant près qu'il le pouvait pour retourner au joaillier et, pour enfin affronter leur mission suicide.
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Elle ne put que rire avec légèreté amusée en l’entendant râler au réveil, trouvant cela fort drôle de l’entendre ronchonner à peine les yeux ouverts, le voyant se frotter le visage tout en maugréant. Autant la louve trouvait son binôme agaçant quand il râlait, autant dans certains moments, comme celui-là, elle trouvait cela très amusant, voire même mignon en cet instant. Et tandis qu’il se redressait et reprenait ses esprits en lui répondant, elle le zieuta discrètement, venant à se perdre dans ses pensées pour ne pas changer ces dernières heures.
La petite brunette le trouvait vraiment très beau avec ses cheveux décoiffés et ses vêtements froissés, les traces de l’oreiller au visage. Ça lui donner un côté négligé qu’elle aimait bien, ça le rendait terriblement sexy et lui conférait un petit côté sauvage même, qu’elle venait à s’en poser des questions s’il était autant décoiffé pendant… Heu… Non mais c’est pas vrai, elle déraillait encore ! Elle aurait mieux fait de dormir aussi au-lieu de lire et admirer les étoiles, ça lui éviterait de laisser son cerveau aller dans tous les sens là-haut. Décidément aujourd’hui, c’était la grève dans sa caboche hein !
Bon, tandis qu’Onyx se mettait une belle claque mentale pour arrêter de gamberger à ses sottises concernant son partenaire, elle se reprit en le voyant la regarder tout en l’écoutant lui dire qu’ils allaient devoir se préparer. C’est d’un hochement de tête que la noirette répondit à Siegfried, le regardant s’affairer à récupérer les affaires planqués dans la doublure du canapé. Et pendant ce temps, évidemment qu’elle le matait, ne pouvant s’empêcher de divaguer de nouveau à son sujet en se disant qu’il était vraiment pas mal, venant se sermonner cette fois mentalement d’arrêter de penser à des bêtises. Et tout comme un peu plus tôt, c’est sa voix et son regard qui la sortit de tout cela, la faisant hocher la tête tout en récupérant la petite boîte qu’il lui tendait, avant de regarder son corps de la tête aux pieds en se demandant où cacher ceci.
« J’imagine que je risque de me retrouver à moitié habillé ou en petite culotte avec toute cette histoire, surtout pour jouer le jeu… Mmmh… Mais, je risque sûrement de garder mes bottines… Tu crois que ça ira comme cachette pour ça ? »
Demanda-t-elle d’une petite voix intriguée en reportant son regard vers lui, penchant un peu la tête tandis qu’une de ses oreilles sur sa tête pencha du même côté, démontrant bien ainsi son interrogation avec ses micmics oreillenesques qui la trahissait bien, enfin, pour ceux qui en avaient l’habitude. Après cela, la demoiselle reporta son regard vers le bas du canapé, relevant sa tête tout en clignant plusieurs fois des yeux.
« Est-ce que tu embarques les papiers avec toi ? Ou on les laisse cacher ici ? »
C’était pas une question pour le faire râler, non, la louve demandait cela car elle souhaitait savoir s'il fallait recoudre rapidement la doublure du canapé ou pas, tout simplement. Une fois ce mystère élucidé, Onyx vint encore interroger son collègue.
« Tu veux boire quelque chose avant qu’on y aille ? »
Et non, c’était pas pour le plaisir de l’entendre râler, même si elle devait reconnaître qu’elle aimait bien sa voix. Non, elle voulait juste savoir s’il avait soif après sa sieste et s’il voulait se désaltérer avant qu’ils aillent chez le joaillier. Car une fois qu’ils seraient là-bas, s’ils s’avéraient que les alliances étaient prête pour ce soir, ils allaient sûrement aller aussitôt à leur mission suicide. Et une fois lancer pour ca, ils n’auraient plus vraiment le temps de penser à boire ou manger, donc, tant qu’à faire, autant en profiter tant qu’ils le pouvaient encore ou si le besoin s’en faisait ressentir.
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Oui, sa remarque et question était plutot pertinente, il devait bien l'avouer. Oui, cacher cette seringue alors qu'elle risquait de finir carrément à poil se disait-il. il y reflechit un instant en se frottant la barbe au niveau du menton, son regard se portant sur les dites bottine de la demoiselle. Elle devra surement les enlever à un moment où à un autre, mais, avec un peu de chance, ils arriveront à trouver un instant de faiblesse, une faille dans ce rituel pour les arreter avant d'en arriver là.
" Ca ira jusqu'à unn certains moment, mais bon, si on en arrive à la, on sera déja bien dans la merde."
dit-il franchement avant de jouer de sa mâchoire, sentant sa bouche trop pâteuse à son gout à cause de la sieste, lâchant la boite une fois qu'elle l'avait bien en main. Sous sa seconde question, la réflexion ne dura même pas une seconde,venant à lui répondre tout naturellement
" Non, on les laisse encore ici, ça va juste nous gener pour travailler."
Se déplacer avec un gros tas de document, voir se battre, ça n'allait que leur rajouter des problèmes et des chances de finir mort avant le levé du matin, voir pire, alors, il valait mieux les laisser la se disait-il, tant qu'ils le pouvaient. Il laissa donc à la louve le temps de recoudre de nouveau son canapé, la voyant ressortir de derrière en se mettant à lui demander s'il souhaitait boire quelques chose.
" Non, j'ai tout ce qu'il faut sure moi."
Puis, sans perdre de temps, il marcha jusqu'à la porte de l'appartement ,venant à coller son oreille contre, juste au cas où, mais rien, pas un bruit, alors, il ouvrit la porte en première avant d'attendre qu'elle ne le suive. Porte fermé à clef, pieds en dehors de l'immeuble, pas besoin de parler, ils savaient déjà où aller, alors, les pas s’emboîtèrent les uns après les autres pour retourner au quartier des joaillier. Mais contrairement à tout à l'heure, cette marche se fit plus tendu, que ce soit sous les danger de la nuit, que sur la possibilité d’être attrapé par ceux qu'ils devaient surprendre si l'autre idiot avait réussi à se sauver et à les prévenir. Donc le regard de Siegfried furetait de gauche à droite dans les rues et ruelles sombre, dans les alcôves et les recoins plongé dans les ténèbres, gardant son bras droit caché à l’intérieur de son manteau, la cape posé sur son avant bras, caché par son vêtement, mais surtout prêt à sortir son arme au cas où.
Sous ce silence assourdissant de la nuit et sous la tension de l'instant, il avait fini par enfin arriver jusqu'à la bijouterie. Comme prévu, tout était éteint, aucune trace de vie aux alentours, aucune lumière meme dans les bâtiments adjacent ou aux étages supérieur. Siegfried se rapprocha donc de la porte, mais, au moment de la pousser, il put voir qu'un mot traîné, coincé entre le bois et la vitre de la porte. Le prenant un main et l'ouvrant d'un mouvement de ses doigts de la dite main, ce qui s'y trouvait dedans ne le surpris guère, meme si, bien-sur, il ne put se retenir de râler, sinon ce n'était pas drôle.
Il froissa dans sa main la feuille de papier avant de la laisser tomber par terre, se retournant vers Onyx avec un ton des plus fatigué
" Bon .... comme prévu, ce n'est pas près avant demain. Donc on va devoir faire sans."
Et sans en dire plus, il se remit à marcher en direction des quartiers où était sensé se trouver la petite fête, la mâchoire serré, grommelant dans sa tête en pensant au chance de réussite supplémentaire qui s'envolait à l'instant.
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À la réponse que lui donna son binôme sur le choix de sa cachette, elle hocha la tête en baissant ses deux oreilles tout en faisant une petite mine. Oui, s’il s’avérait qu’ils en arriveraient là, ils seraient dans de beaux draps tous les deux, et pas forcément de la manière dont l’un ou l’autre aimerait y être d’ailleurs. Mais, la louve savait bien que cela pouvait être un risque.
Après cela, c’est une autre interrogation qui avait donc immergé dans la jolie caboche de la brunette. Et quand Siegfried vint élucider son questionnement, venant lui dire donc qu’ils laissaient les papiers ici, elle hocha la tête et s’allongea aussitôt près du canapé, sortant le nécessaire pour recoudre le tout de sa pochette sur sa jarretière, venant faire cela très rapidement et proprement avant de se relever.
Une fois cela finit, Onyx eut une nouvelle interrogation pour son partenaire, voulant savoir s’il voulait boire quelque chose avant d’y aller. Une fois cela réglé, ils purent donc passer à la suite des événements, mais avant cela, le grand brun bien réveillé à présent se montra prudent avant de sortir de l’appartement de la demoiselle qui ne manqua de verrouiller celui-ci une fois en dehors de ces murs. La prudence était de mise également dehors, tout comme son binôme, la noirette était sur ses gardes, ses sens en alerte, sa vision semi-nocturne comme ses oreilles ou son odorat, tout était sur le qui-vive.
Le chemin jusqu’au joaillier se passa dans un silence presque religieux, mais au vu du merdier dans lequel ils étaient, les deux exorcistes étaient plus préoccupés par leurs environnements qu’autres choses. Puis, bon, c’est pas comme si c’était des grands bavards d’habitude non plus, à part elle qui essayait de temps en temps de faire la conversation ou l’embêter pour passer le temps. Mais là, pas le temps pour tout ça !
Revenons-en à nos moutons ! Une fois arrivée à bon port, notre petit duo trouva la boutique fermée, un petit papier planqué dans la porte, dont Siegfried se saisit avant d’annoncer à la louve qu’ils allaient devoir se débrouiller sans les alliances.
« Ouch… Bah, on a pas le choix… On va tout faire pour survivre alors, ça serait dommage de pas faire ses épousailles quand même ! »
Une blaguounette pour essayer de relativiser les choses, c’était pas grand chose et débile à souhait, mais Onyx n’avait pas trouvé mieux à dire afin de ne pas rester muette comme une carpe. Puis, elle voulait essayer aussi de rassurer son binôme, sans que cela se voit aussi hein, donc une plaisanterie, même des plus nulles avait été son choix pour cela.
Une fois cela fait, la marche reprenant son cours, la demoiselle marcha sagement sans un mot de plus. Enfin, durant une bonne vingtaine de minutes avant de venir de rapprocher du grand brun et lui donnait un petit coup d’épaule pour attirer son attention, tout en chuchotant tout bas.
« Tu penses pas qu’il faudrait peut-être se mettre dans un coin un instant avant qu’on arrive ? Histoire que tu puisses mettre ta tenue de bal mmmh ? »
Quand elle eut fini de faire part de son interrogation et suggestion à la fois à Siegfried, Onyx s’écarte de lui, histoire de pas trop le coller et l’emmerder, tout en continuant à marcher. Puis, un peu avant d'arriver au lieu de rendez-vous et de pouvoir se préparer à la suite, elle recommença le même manège en se rapprochant de lui lui tout en chuchotant.
« Comment tu proposes qu’on fasse pour notre entrée au bal ? T’as une idée de comment on doit être, tout ça ? Comment veux-tu que je me comporte avec toi, puisque c’est toi qui me ramène Géorgie ? »
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La petite touche d'humour de la demoiselle était passé un peu à la trappe, bon, pas que ça n'est pas eut d'impact, mais que, au vu du merdier, pour Siegfried, ça n'avais pas assez de poids pour le faire rire. Soupirant donc un peu, ils avaient reprit leur marche, cette fois, en direction de la petite fête.
La marche fut calme, silencieuse alors qu'ils traversaient les quartier, les pâté d'habitation, revenant à des secteurs moins glorieux, plus coupe gorge dans un silence presque religieux. L'exorciste, lui était plongé dans ses pensées, se répétant différente litanie, rituel, imaginant différente situation afin d'augmenter leur chance de s'en sortir dans toute cette mission suicide. Puis, au bout d'une vingtaine de minute, la louve reprit la parole, se rapprochant de lui en le tirant de ses pensées qui lui jeta un regard noir.
Sa question ? Est ce qu'ils ne devraient pas s’arrêter cinq minutes dans une ruelle avant d'arriver à leur destination pour s'habiller en conséquence. La réponse était d'une logique déconcertante et, il en venait à se demander pourquoi elle avait posé une question aussi évidente, avant de se dire que, peut être elle était trop stressé et avait besoin de sortir quelque chose pour échapper à cela.
" Bien-sur qu'on va faire ça, t'imagine quand même pas que l'on va débarquer devant leur entrée en disant " oh mince, attendait je n'ai pas mis la tenue ? " Surtout que je ne pense pas avoir la tête d'un membre connu de leur culte."
Dit-il simplement, un ton à la limite du froid, essayant de ne pas trop prendre un ton de connard. La marche reprit ensuite, jusqu'à arriver non loin du lieu de rendez-vous. Là, comme prévu, il bifurqua pour aller dans une ruelle plus étroite, laissant moins de visibilité à qui que ce soit pour les voir tandis qu'il enfilait la longue cape sur ses épaules. A ce moment là, il entendait de nouveau la miss lui poser des question, lui demandant comment il pensait qu'ils devaient agir, leur comportement etc. C’était une question simple, mais celle-ci n'étais pas bête, s'accorder leur violon avant d'entrée en scène était important, alors, tandis qu'il attachait correctement la cape,, il lui répondit
" Oh bah, je vais prendre un ton de connard séducteur, tandis que toi, étant donné que tu es sensé avoir été drogué à mon avis, donc tu devra jouer les femmes obéissante à souhait."
Oh oui, ce détail l'amusait bien, savoir que, elle serait obligé de suivre le moindre de ses mots sans pouvoir lui casser les bonbon, pester ou le contredire sans les mettre dans le pétrin, cela lui plaisait bien et un fin sourire sur son visage le trahissait à cet instant. Puis, une fois ce point éclaircit, il attrapa le bord de la capuche pour venir se couvrir la tête et cacher la majorité de son visage
" Si tu n'a plus de question, il est tempes d'entrée en scène. Donc .... les dames d'abord."
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Tandis qu’ils marchaient depuis un petit moment dans le plus grand silence pour se diriger vers leur mission suicide, Onyx osa brisser ce calme religieux un instant, histoire de poser une questionnette à son binôme. Bien sûr, connaissant l’animal, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit des plus joyeux et souriants à lui répondre. Mais, son regard noir durant quelques secondes ainsi que son ton froid firent plisser les yeux de la louve, qui d’ailleurs en inclina légèrement les oreilles en le regardant tout en l’écoutant attentivement.
Elle détestait quand les gens répondaient comme ça, comme si elle était une idiote. Ça l’agaçait à un point terrible ! Bon sang, pas besoin d’être aussi sarcastique hein ! Certes, elle avait peut-être posé une question toute simple, mais dans le doute, elle préférait la poser pour éviter tout oubli et tout ça. Pendant qu’elle pestait intérieurement, tout en écoutant le brun lui répondre avec une froideur qui donnerait envie à n’importe qui de sortir sa petite laine, elle redressa ses oreilles sur sa tête qui s’agitaient, amusée par ses dernières paroles. D’ailleurs celles-ci la firent souffler d’amusement par le nez, retenant un rire dans la même lignée, avant de changer son regard sur lui et le regarder avec grand amusement.
« Hoooo, ça, j’en sais rien. Ça se trouve, tu fais partie de leur petit club privé et tu fais des sauteries tous les dimanches, vêtue de ta petite jupette avec tes copains hein ! Ça expliquerait pourquoi tu m’as trouvé au bar tout à l’heure, par le plus grand des hasaaaards. »
Répondit-elle d’une petite voix chantante sur un ton amusé, parlant tout bas. Car la brunette chuchotait, afin de n’être entendue que par Siegfried, tandis qu’elle le regardait avec des yeux pétillants de taquinerie. Pourquoi ? Juste histoire de l’emmerder un petit peu avec ce qu'elle venait de dire, autant pour se venger que pour rire d’ailleurs.
Après cela, il fut temps de reprendre la marche, toujours dans un silence digne d’une église ou d’un cimetière. Plus tard, quand le duo fut dans les environs de la petite sauterie dans laquelle ils devaient s’infiltrer, ils firent une halte dans un coin, afin que le collègue de la demoiselle puisse enfiler sa tenue de bal. Bien sûr, fidèle à elle-même, l’exorciste remis le couvert avec une nouvelle question, mais celle-ci eut un accueil plus chaleureux que la précédente, à sa grande surprise. Et la réponse que le séduisant brun donna à la louve ne manqua pas de l’amuser, la faisant hausser un sourcil tout en le regardant mettre la touche finale à sa tenue en se capuchant la tête.
« Ho ce ton que tu utilises avec tout le monde pendant les missions en jouant ton séducteur, mmmh ? Ce ton-là même que tu as utilisé aujourd’hui à la joaillerie hein ? »
Tout en disant ça, Onyx s’était mise à avancer, marchant lentement mais avec une démarche féline, tout en se rapprochant doucement mais sûrement de Siegfried. Et alors qu’elle s’arrêta devant lui, venant poser une de ses mains sur son torse, jouant doucement de ses doigts pour faire remonter sa main le long de sa cape, de son torse à son visage, elle poursuivit d’une petite voix amusée et chaude.
« Et donc… Je vais devoir être bien sage, t'obéir au doigt et à l’œil, c’est ça ? En somme, il va falloir que je sois une petite femme gentille qui te soit totalelent soumise. »
Au fur à mesure que la louve parlait, elle parlait de plus en bas et lentement, prenant un ton des plus chauds et doux, avant de finir avec une voix basse et mielleuse à souhait. Quant à son regard, il était des plus amusé et séducteur, plongé dans celui de son binôme. Et concernant sa main qui s’amusait sur sa cape à pianoter de ses doigts, elle termina sa route vers le visage de son collègue, venant à ajuster un peu la capuche mine de rien, avant de terminer par lui tapoter la joue comme à un enfant, tournant les talons ensuite très fière d'elle.
« Que le bal commence Géorgie ~ »
Chantonna-t-elle très amusée, ses oreilles s’agitant joyeusement et doucement sur sa tête, fière de son petit coup qu’elle venait de jouer à son binôme, espérant qu’elle avait réussi à bien l’emmerder cette fois. Une fois cela finit, ils quittèrent tous deux la ruelle dans laquelle ils s’étaient réfugiés le temps de finir les derniers préparatifs pour la mission. Puis le tandem reprit sa route, afin de se diriger vers le lieu où tout allait se jouer ce soir. Et à force de marche, ils finirent par arriver à ce fameux endroit et trouver la bâtisse dans laquelle ils allaient devoir pénétrer.
C’était un petit immeuble qui payait pas de mine, il se dressait à l’angle d’une ruelle étroite, silhouette terne dans un quartier étrangement calme pour une zone réputée malfamée d’ailleurs. De ses murs écaillés et jaunis s’échappaient des accords de musique populaire, entraînants et anodins, alors qu’ils étaient sûrement là pour masquer toute activité suspecte à l’intérieur de la bâtisse et rassurer un potentiel voisinage. À l’entrée de l’immeuble se trouvait une porte massive dont le métal était terni par le temps, une petite fente-lucarne avait été découpée dans le métal : un regard pouvait s’y glisser et jauger qui se présentait. Pas de heurtoir, pas de sonnette, seulement ce mince interstice derrière lequel veillait sûrement un guetteur, attendant qu’on souffle le mot de passe qui permettra l’ouverture de cette porte et l’accès à cette petite sauterie.
Onyx resta silencieuse face à tout cela, scrutant les environs très rapidement, tandis que son regard s’attarda sur l’habitation. Ça y est, ils y étaient enfin, une fois là-dedans, ça sera quitte ou double pour leurs fraises. La louve échangea un dernier regard avec Siegfried, en tant que « binôme » pour lui rappeler qu’il allait devoir donner le mot de passe, puisque c’était lui qui ramenait l’un des ingrédients du rituel.
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Oui, il put bien voir les oreilles d'Onyx jouer d'agacement, et, à son regard, il sentait qu'elle allait lui répondre et surtout lui prendre la tête. Ça ne tarda pas du tout d'ailleurs, la demoiselle venant à retourner tout cela contre lui avant de joueur sur la coïncidence de l'avoir retrouver dans le meme bar, juste à temps pour lui éviter bien des ennuis
" Bah ouiiiii et je t'aurais sauvé les miches de l’autre idiots hein ? Alors que ça m'aurait donné une occasion de ne plus avoir à me prendre la tête avec tes jérémiades si ça avait été le cas ?"
Oui, s'il avait été du culte, pourquoi l'avoir prévenu ? Pourquoi l'avoir sauvé de ce risque, meme si, techniquement, ils allaient se retrouver quand meme à l'affronter, mais là, à deux. Mais sous la suite, il ne pouvait pas se mentir, Onyx avait réellement un certain charme, sous sa voix chantante, son regard de louve et sa démarche féline, elle lui faisait un petit effet, ça c'était sur, malgré le fait qu'elle se foutait de sa gueule. Alors qu'elle laissait ses mains jouer sur sa cape en lui répondant sur ce qu'elle allait devoir faire, ce fut à son tour de ce jouer d'elle et de se venger. Un de ses mains glissa de sous sa cape, venant à passer sur la nuque de la terranide, son pouce frôlant sa mâchoire avant de lui répondre dans un chaud murmure
" Qu'elle rêve que de ne pas avoir a constamment argumenter avec toi et que tu m'écoute ne serait-ce qu'un instant sans chercher la petite bête. hein ? "
Oui, elle pouvait prendre une voix mielleuse, mais lui aussi savait le faire alors que son regard soutenait le sien sans sourciller. Puis, sa main recula, glissant tel un voile de soie sur sa peau avant de soupirer sous ses derniers mots, répondant
" C'est partie pour les emmerdes."
Réajustant sa capuche sur sa tête, il se mit donc à reprendre leur route, marchant silencieusement dans les rues nocturne de la ville, les pas claquant sur les paver, résonnant contre les bâtisses. Une fois devant la porte, Siegfried jouait de sa mâchoire, l'aspect qu'elle avait ne lui donnant aucunement confiance en tout cela, mais, il n'en avait pas vraiment le choix, alors. Il frappa une première fois sur la porte, laissant ses phalanges rencontrer le bois et le métal de cette porte qui, sous son contact, lui laissa bien deviner que ce n'était pas du bois de cagette. la, sous un frottement de bois contre métal, la petite ouverture d la porte laissa apparaître de la lumière, mais, seul un silence en sorti
" Klaatu barada nikto. "
Oui, il s'était bien-sur attendu à devoir sortir un mot de passe, alors, dans tout les documents que Géorgie avait entreposé, Siegfried avait bien fureté pour le trouver. Ce ne fut pas difficile en vrai, car cette idiot avait du mal à le retenir, alors il l'avait noté plusieurs fois, sûrement pour essayer de le mémoriser ainsi. Après quelques secondes, un silence plus pesant prit place, aucun bruit, aucune réponse, aucun mouvement, ce qu'il n'aimait pas du tout, jusqu'à ce que la porte finisse par s'ouvrir, laissant apparaître un escalier a peine éclairé par des torches. Là, il se tourna, regardant Onyx en attrapant son bras, suffisamment ferme pour faire croire qu'il la contrôlait, mais pas suffisamment pour lui faire mal, à part si la demoiselle était douillette ou était une chieuse, ce qui n'était pas gagné de ce coté là, mais, elle ne pourrait pas s'en plaindre maintenant, sinon tout risquait de capoter et de les mettre en grand danger. C'était donc le moment, celui de rentrer dans la gueule du diable, sans savoir comment ils allaient en ressortir, si seulement ils allaient en ressortir.