Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Margaliti le mardi 01 avril 2025, 21:30:35
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Enfin ! L’hiver était fini et le printemps repointait le bout de son nez. La nature s’épanouit de nouveau, la végétation et les fleurs sortant de leur sommeil hivernal timidement mais sûrement, les oiseaux volant et gazouillant partout, le soleil chauffant doucement la peau et l'atmosphère tandis que la brise printanière vient jouer avec tout ce qui se trouvait sur son chemin, notamment les bâches et parasols abritant tous les stands de la première foire agricole de la saison !
Ça y est, la saison des marchés itinérants était repartie pour un tour, avec son éternelle traversée de tout le pays pendant les belles saisons, redécouvrant les villes et villages déjà visités les années précédentes, permettant de retrouver des collègues, clients mais aussi des connaissances ! Et rien qu’à cette idée, il y avait une petite demoiselle qui souriait et chantonnait, tout en s’affairant gaiement aux derniers préparatifs sur les étalages du stand de sa famille.
Un doux sourire aux lèvres, des yeux pétillants et un regard rêveur, la jeune hybride lapine à la chevelure rosée transpirait le bonheur, la faisant rayonner comme un petit soleil. La raison de cette joie ? La retrouvaille d’une connaissance, plus précisément celle d’un jeune homme, un jeune mercenaire qui faisait battre son cœur depuis ses 17 ans, depuis quatre années déjà ! La dernière fois qu’elle l’avait vue c’était vers la fin de l’automne, aux derniers beaux jours de l’année, aux derniers marchés qui venaient clore la saison commerciale itinérante.
Margaliti, de son petit nom, était impatiente à l’idée de le revoir. Elle attendait ce moment depuis des mois, se questionnant quotidiennement sans cesse sur comment il allait, qu’est-ce qu’il faisait, ne cessant de penser à lui jour et nuit, venant s’attirer les taquineries de ses frères et sœurs ainsi que de son paternel qui savait la lapinette amoureuse du jeune homme. D’ailleurs, cela ne manqua pas cette fois encore. Comme toujours, quand elle avait ce petit sourire au visage et qu’elle fredonnait joyeusement, l’un de ses proches profitait de la situation pour la taquiner et l’embêter un petit peu.
« Alors, ça va les amours ? »
« Mmmh ? Quoi ? »
« Je savais pas que les lapins ça roucoulait comme les oiseaux pendant la saison des amours. »
« Heu… Je… Idiot ! »
Devenant rouge comme une tomate en fronçant les sourcils, la demoiselle attrapa un tablier à côté d’elle et le jeta sur l’un de ses frères qui la taquinait, venant gonfler ses joues ensuite en plissant les yeux en s’éloignant pour aller continuer plus loin à travailler, tandis que son frère mais ainsi que le reste de sa fratrie était éclatait de rire sous sa réaction. Le chef de tout ce petit monde avait assisté à la scène et avait bien rit aussi, mais il vint rappeler tout ce beau monde à l’ordre en tapant dans ses mains, leur signalant que l’ouverture de la foire n’allait pas tarder et qu’ils devaient tous aller se mettre à leur poste.
C'est ainsi que les rires cessèrent, même si certains continuaient de pouffer discrètement en regardant leur petite sœur qui les fusiller du regard toute rouge avant de faire mine de les ignorer. Puis la foire agricole commença, les premiers clients arrivant déjà et allant à leurs stands favoris qu’ils attendaient de retrouver depuis plusieurs mois. Bien sûr, le stand de la petite famille accueilla lui aussi quelques clients, veillant à bien les servir et s’occuper d’eux, écoutant avec grande attention et joie leurs requêtes.
Pendant ce temps, Margaliti avait retrouvé sa joie et son joli sourire, fredonnant à tue-tête joyeusement toute heureuse tout en servant les clients, s'occupant d’eux avec joie et les éblouissant de son aura rayonnante, en attendant patiemment et espérant de tout son coeur revoir aujourd’hui celui qu’elle attendait tant.
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Son pied droit tapotait nerveusement sur le planché de la charrette, ses mains croisé, ses coudes posé sur ses genoux alors que son regard était fixé sur l'horizon.
" Arrête ou tu va finir par nous trouer le plancher. "
Tout le petit groupe présent dedans se mit à rire de lui, de sa nervosité, mais surtout devinant très bien la raison de cela. Il n'allait pas à la guerre, meme si les conflits allait bientôt reprendre avec l'arrivé de la belle saison. Non, il savait juste qu'il allait bientôt arriver en ville, il s'y était dirigé exprès car il savait que la foire du printemps était arrivé et qu'ils pourraient donc faire le plein de provision pour les semaines à venir.
Bien-sur, s'occuper de la gestion de la nourriture de toute une compagnie était une tache très importante et vitale et, bien-sur, cela n'allait pas reposer sur les épaules d'un jeune homme, non, pour lui, c'était surtout un moment important non pas dans le sens matérielle, mais spirituelle, il avait chatte d'arriver, il avait hâte de pouvoir revoir le sourire d'une personne chère à ses yeux.
" Non mais nos chevaux se sont transformer en mule pour traîner comme ça ? "
Là encore, la réponse du jeune homme fit rire tout le monde, surtout alors que l'un des chevaux ici présent se mit à souffler presque au même moment, comme une réponse à l'impatience du mercenaire.
" Notre petit Otto aurait-il le cœur prêt à exploser d'impatience ? "
Dit-une des femmes de compagnie qui se tenait dans la meme charrette qu'eux en lui pinçant la joue d'amusement, venant le faire grogner, ce qui continuait d'amuser le groupe qui ne cessait de rire à ses dépend. Venant à se dégager de sa prise, il agita son bras pour la chasser de là en venant lui répondre gêné
" Ça ne vous regarde pas bande de pie."
Bavard, incapable de ne pas jacasser et d'écouter les ragots, voilà bien l'image du petit groupe qui se marrait toujours
" Allez, regarde, on arrive bientôt, le renard va pouvoir chasser son lapin, ou devrais-je dire .... sa lapine."
Lança l'ainé en le regardant d'un air moqueur, alors que Otto, lui, le fusillait du regard, sous les rires incessant des autres derrière eux. Une petit heure plus tard, les voila arrivé, passant les premier rempart de la grande ville, se retrouvant dans la partie la plus peuplé et qui, chaque année, accueillait la foire agricole du printemps. Animaux, fruit, légume, vêtements, armement côtoyaient les rues, les étales et les marchand, tantot séparé par des cuisines, tantot par des bardes ou encore des jonglerie, voir des montreur de différentes bêtes dangereuse. Mais Otto n'en avait que faire, sans meme écouter quoi que ce soit, il avait attraper la feuille de commande qui lui était attitré, puis avait filé au pas de courses. Les bottes tombant sur le sol pavé des rues de la ville, son regard filait dans tout les sens, son cœur battait la chamade, ressentant à la fois excitation, appréhension et stress. Est ce qu'elle allait bien ? Est ce que tout ce passait bien pour elle ? Est ce qu'elle serait bien là cette année. Rien que de penser à elle, il avait un grand sourire sous le visage alors qu'il traversait la foule déjà bien présente à cette heure matinale.
Pourvu qu'elle soit là, pourvu qu'elle soit là, se répétait-il en boucle dans sa tête, allant à l'endroit où d’habitude, il trouvait l'étale de sa famille. Et c'est là, toujours au meme endroit, prêt de la place de la fontaine qu'il put la voir, parmi sa famille, travaillant d’arrache-pied à servir les gens qui venait leur passer commande. Juste sous cette vision lointaine, sa tension monta, le faisant prendre une grande inspiration avant de venir se rapprocher de la fontaine. Là, il retira ses gants, venant alors plonger ses mains dans l'eau pour venir s'asperger un peu le visage, autant pour se rafraîchir et être sure de ne pas être sale que pour se calmer sous la fraîcheur de l'eau.
Puis, prenant son courage à deux mains tout en enfilant ses gants à nouveau, il se remit en marche. Une fois au Stand, il dut attendre un petit moment au vu du monde pour enfin arriver au moment d’être servit. Il ne pouvait se retenir en cet instant, mais un sourire traversant d'une oreille à l'autre était fiché sur son visage alors qu'il se trouvait là, à quelques mètres d'elle. Il avait envie de lui sauter dessus, de la soulever dans les airs en la serrant dans ses bras, de l'embrasser, mais, il ne le ferait pas, ce serait mal vu de sa part, surtout dans un moment pareil.
" Bien le bonjour Margaliti."
Dit-il alors d'une voix enjoué pour attirer son regard à lui, impatient de le sentir posé dans le sien.
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Le temps passait si vite, mais paradoxalement, il lui semblait être terriblement long et interminable ! La jeune lapinette se languissait de revoir celui qu’elle attendait tant, elle espérait tellement pouvoir le revoir aujourd’hui pour le premier jour de l’ouverture de la saison, attendant à la fois patiemment et impatiemment sa venue. Heureusement qu’il y avait son travail et les clients pour l’occuper, sinon elle finirait par tourner en rond comme un animal en cage, devenant folle sous cette attente interminable à ses yeux.
S’occupant donc de clients qui affluaient à leur stand, Margaliti s’affaira avec gaieté à ses tâches, préparant leurs commandes, encaissant et rendant la monnaie, ne s’arrêtant presque pas pour souffler tant il y avait du monde à leurs étales. Puis, soudain, alors qu’elle s’était retournée pour récupérer des sacs de papiers pour les prochaines commandes à venir qu’il faudra empaqueter, elle entendit une voix familière.
Ses grandes oreilles de lapine tressaillèrent rapidement sur sa tête, remuant plusieurs fois, tandis que sa poitrine se mit à chauffer alors que son cœur se mit à s'emballer à toute allure, pendant qu’un beau sourire angélique se dessinait sur ses lèvres. La demoiselle se retourna aussitôt, tenant son paquet de sac dans ses bras en le serrant contre elle, ses oreilles venant se redresser sur le haut de son crâne. Et là, son sourire se fit plus grand, plus rayonnant et joyeux, s’exclamant d’une voix impatiente et enjouée.
« Otto ! »
Faisant rire discrètement quelques-uns de ses frères et sœurs non loin d’elle qui continuaient de servir des clients, Margaliti se mit légèrement à rougir en les entendant, mais elle ne perdit pas pour autant son sourire de bien heureuse, au contraire, elle souriait de plus belle même ! Puis, elle se rapprocha de l’étale face à laquelle était le jeune homme, ne le quittant pas des yeux tout en continuant de sourire.
« Bonjour Otto… »
Venant le saluer à son tour en hochant doucement de la tête, souriant de plus belle, ses yeux pétillants se noyant dans les siens, reprenant d’une voix plus douce.
« Ça faisait longtemps… Tu vas bien ? »
Lui demanda-t-elle sans le quitter des yeux, continuant de serrer comme une idiote le paquet de sac de papiers dans ses bras, n’arrêtant pas de sourire au jeune mercenaire qu’elle contemplait amoureusement. En cet instant, elle avait presque l’impression que le monde avait arrêté de tourner, n’entendant plus les rires discrets derrière eux, les voix des autres clients autour qui discutaient et marchander avec sa famille ou bien même encore le brouhaha ambiant de la foire, non. La seule chose qu’elle entendait, c’était les battements de son cœur, mais surtout, la belle voix de celui qu’elle aimait et qu’elle attendait de revoir depuis des mois.
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Il avait subit bien des choses dans sa vie qui avait fait battre son cœur à s'en rompre, Artillerie, pluie de flèches, cavalerie, bêtes et embuscades en tout genre, mais, ce qui faisait le plus battre son cœur était cet instant là, cet instant où il entendit son nom sortir d'entre les lèvres de Margaliti, cet instant ou son regard tomba d'abord sur son sourire angélique, puis, dans ses yeux.
Son sourire était contagieux et donc, Otto n'arrivait pas du tout à s’empêcher de sourire, il n'en avait pas envie de toute façon. Il l'admirait, la regardait, essayant de décrocher ses yeux des siens pour voir si tout allait bien pour elle, si elle était en forme, si rien de mal ne lui était arrivé, mais il n'y arrivait pas, il était envoûté par son regard et n'arrivait à s'en défaire. Il était un bon matin de début de printemps, il faisait encore frais à cet heures, mais, en cet instant, il avait l'impression d’être en plein soleil de midi tant la vue de cette demoiselle lui réchauffait le cœur.
Il mit beaucoup de temps à réagir et ce fut d'ailleurs un client attendant son tour qui le fit sortir de ses pensées, ronchonnant contre lui. Otto se mit à cligner des yeux avant de se frotter l’arrière de la tête en se trouvant bête en cet instant
" Euh je .. je vais bien et toi ? Tu va bien ? Tout ce passe bien ?"
Tout un tas de question lui trottait dans la tête, il voulait savoir comme c'était passé ces derniers mois, si tout ce passait bien avec sa famille, si elle mangeait toujours à sa faim, mais, au vu du monde, pour le moment il n'en avait pas du tout le temps.
" Oh ... excuse moi, tu a beaucoup de travail qui t'attend, je ne devrais pas te prendre de ton temps ."
Sous ses mots, il se mit à fouiller sa besace pour prendre la lettre que l'on lui avait donné, se disant que, si, il avait très envie de lui faire perdre son temps et s'il s'écoutait, il l'aurait meme kidnappé dans l'instant pour l'éloigner de toute cette foule et l'avoir pour lui, seulement pour lui, pouvoir l'écouter sans le bruit des autres et leur mauvaises humeur.
" Tien, la liste des commandes de la compagnie pour ton père et ... à coté, il faudrait que je te reprenne une vingtaine de bâton de réglisse aussi."
Oui, il avait vidé sa réserve durant ces derniers mois et l'attente des derniers jours pour la revoir lui avait fait ronger la fin, ayant du seulement grincer des dents toute la matinée avant d'enfin arriver ici. Il n'était pas tant accroc à la réglisse que cela, il aimait le goût certes, et le fait d'avoir un truc sur lequel passait ses nerfs était pratique, mais c'était surtout le souvenir qui en était lié qui le rendait accroc, ce visage si angélique, ce regard radieux et se sourire à en faire fondre les neiges les plus éternel.
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Le client ronchonnant ramena également la petite lapine dans leur réalité, la faisant serrer plus fortement les sacs contre sa poitrine en sursautant légèrement sur place, avant d’esquisser un petit sourire gêné et rire avec légèreté de la situation. Surtout en voyant le jeune homme cligner des yeux en se grattant la tête, la faisant doucement soupirer intérieurement alors qu’elle souriait de plus belle conquise en l’admirant, le trouvant tellement beau et mignon dans ses réactions.
« Je suis heureuse et soulagée de l’entendre… »
Répondit-elle d’une petite voix en le regardant, ses yeux pétillants, rassurée et ravie d’apprendre qu’il allait bien. Puis, elle reprit en venant à son tour répondre, hochant la tête en faisant des petits bruits, tout en continuant de serrer les sacs contre elle en souriant tendrement.
« Mmmmh mmmh moui, je vais bien. Et oui, tout se passe bien aussi… »
Elle avait aussi envie de lui dire qu’elle allait même très bien en ce moment en le voyant, qu’elle était très heureuse de le revoir et qu’il lui avait terriblement manqué. Elle mourrait d’envie de le questionner aussi, voulant savoir si tout se passait bien avec sa compagnie, s’il y avait pas eu trop de batailles, s’il ne s’était pas blessé en combat et qu’est-ce qu’il faisait en ce moment, qu’est-ce qu’il allait faire prochainement, et tout un tas de questions dans ce genre le concernant.
Désirant plus que tout en cet instant se sauver avec lui, partir loin de tout ce brouhaha pour rester seule avec lui, passer du temps seulement avec lui et seulement lui, la lapinette devait se faire violence et poursuivre son travail, devant rester sérieuse avant tout, malgré son envie de vouloir envoyer tout valser pour n’être qu’avec lui. Mais elle sortit vite de ses rêves de kidnapping en l’entendant s’excuser, la faisant secouer la tête à la négative en l’écoutant tandis qu’il fouillait dans sa besace.
« Ne t’excuse pas, tu… Tu ne me prends pas de mon temps, c’est toujours un plaisir de passer du temps avec toi… J’aurais toujours tout mon temps pour toi… »
Dit-elle d’une petite voix en rougissant légèrement, tandis que quelques clients pas très discrets s’émerveiller de ce qui se tramer entre ces deux-là, alors que d’autres riaient doucement avec la famille de la petite demoiselle. Mais Margaliti n’y fit pas plus attention, étant concentrée seulement sur les beaux yeux d’Otto, son cœur battant plus fort dans sa poitrine et résonnant dans ses grandes oreilles. Après les paroles de la demoiselle, le jeune homme ayant fini de fouiller dans sa besace et venant tendre une lettre de commande pour sa compagnie à la lapinette, elle sentit son coeur s’emballait de plus belle en entendant les derniers mots du mercenaire, lui arrachant un sourire attendrie en le regardant de ses prunelles scintillantes de tendresse en lui rappelant un merveilleux souvenir.
« Bien, c’est noté. »
Hochant la tête en ne cessant de lui sourire, la jeune hybride posa le paquet de sacs en papier devant elle sur l’étale, libérant ses bras ainsi que ses mains, venant tendre une de ses mains vers le papier tendu. Et là, en l’attrapant du bout des doigts, elle put sentir le cuir des gants du jeune homme sous la pulpe de ceux-ci en frôlant sa main, la faisant sourire de plus belle tandis que son cœur ne s’arrêtait pas de jouer des tambours dans sa poitrine. Récupérant délicatement la lettre de la main d’Otto, la lapinette vint y jeter un œil, hochant la tête plusieurs fois à sa lecture, relevant son regard vers lui en lui adressant un beau sourire.
« On a tout ce qu’il faut. Je vais aller préparer tout ça avec mon père pour certaines choses. Je vais devoir te faire patienter un peu vu ce qu’il faut préparer. Si tu veux, tu peux attendre près de la fontaine. Ou faire un tour dans la foire si tu ne veux pas t’ennuyer en attendant et repasser après le temps de préparer tous les paquets. »
Vint-elle suggérer en penchant doucement la tête en le regardant, désolée de le faire attendre. Mais quelque part, elle se réjouissait aussi de savoir qu’il n’allait pas partir tout de suite, pouvant avoir le plaisir de pouvoir encore profiter de lui avant qu’il ne reparte déjà, alors qu’elle l’avait attendue depuis si longtemps et qu’elle n’était pas encore prête à le voir partir, même si elle n’était jamais prête à cela. Elle ne voulait pas que ses retrouvailles finissent, non, pas encore, pas tout de suite, pitié. Encore un peu se disait-elle, venant à prier de tout son cœur dans sa petite tête en le regardant en se perdant de ses si beaux yeux.
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Ses gestes, ses mimiques, son sourire, son regard, le mouvement de ses oreilles sous chacune de ses émotions ou des changements dans l'environnement, tout cela, il les trouvait craquant.
Quand elle lui dit qu'elle avait toujours du temps pour lui, il cru s'être fait une crampe au joue tant il souriait, touché par ses mots avant de se reprendre en entendant le brouhaha autour, lui rappelant qu'il n'était pas là que pour pouvoir la revoir et se rassurer qu'elle aille toujours bien. Il lui avait donc confié la liste des demandes de sa compagnie et pouvait ensuite l'observer, l'admirer en train de lire attentivement la dite liste, regardant ses prunelles nageait sous la lecture des lignes écrite sur le parchemin. Il avait regretté pendant un instant d'avoir gardé ses gants en lui donnant la liste, ayant senti à travers le cuir travaillé de ces derniers, le passage doux et attentionné des doigts de la demoiselle. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eut le plaisir de les sentir contre les siens, un manque et une envie lui revenant d'un coups à cet instant.
Mais il se secoua mentalement la tête pour revenir au monde réel, venant à l'écouter lui répondre que la commande prendrait du temps, lui proposant d'attendre en faisant soi un tour, soi en s'asseyant près de la fontaine le temps que tout soi préparé. Il se mit à rire doucement, voyant bien que d'habitude, ce n'était pas elle qui s'occupait des très grosse commande, venant donc lui répondre
" Je vais surtout aller prévenir ma compagnie pour qu'ils amènent une de nos charrette à l’arrière de votre entrepôt quand vous serez prêt."
Il ne se moquait pas d'elle, il était juste amusé, essayant de s'imaginer avec l'équivalent de plusieurs caisses de denrée à les transporter à tour de bras. Mais il regretta un peu de dire cela, venant à se rendre compte que ça ne ferait qu'écourter cet instant où il pouvait la revoir. Alors, venant s'éclaircir la gorge tout en se grattant la nuque, un peu gêné de ce qu'il allait demandé, il lui dit après s’être éclaircit la gorge.
" Je ... tu ... est ce que ... est ce que cela te plairait de te joindre à m ... nous, nous ce soir ? Ou demain hein ... si tu a trop de travail je le comprendrais. Je suis ... enfin, on est là tout le temps du festival alors je ... dans la semaine, quand tu voudra, si tu veux bien-sur."
Non, il était peut être doué à plein de choses, mais géré ses émotions pour la demoiselle et l'invité à sortir n'était vraiment pas dans ses dons.
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Après avoir récupéré le parchemin de commande que lui avait donné le jeune mercenaire, la jeune lapinette l’avait lu attentivement avant de lui annoncer un peu gênée qu’il allait lui falloir un peu de temps pour préparer les paquets de la liste. Bien entendu, vu que cela allait prendre un peu de temps, elle lui proposa de patienter pendant la préparation, venant lui suggérer donc de se reposer près de la fontaine ou d’aller faire un tour dans la foire et revenir après cela, histoire qu’il ne s’ennuie pas en patientant.
En réponse de la part du jeune homme, elle put avoir la surprise de l’entendre rire, tout en venant lui répondre qu’il allait devoir surtout prévenir sa compagnie pour ramener une Charrette au dépôt de sa famille afin de charger la marchandise. La petite demoiselle se mit doucement à rougir, un peu gênée certes d'avoir peut être parlé trop vite, sans se rendre compte que ce genre de commande nécessitait de gros moyens. Mais surtout parce qu'elle le trouvait trop beau quand il riait, qu’elle le zieuter amoureusement tandis que son petit coeur s’emballait de plus belle sous le son de son rire qu’elle aimait tant entendre, la faisant sourire comme une belle niaiseuse en ce moment.
« Moui, tu as raison… Je suis désolée, je… Je n’ai pas encore bien conscience du volume que représente de telles commandes… Je… Il m’aurait été difficile de m’en occuper avec mes petits bras ! »
Riant avec légèreté à son tour en venant montrer ses petits bras pour illustrer ses propos, secouant la tête hilare de ses propres mots avant de venir se gratter la joue un peu gênée, en ne le quittant pas un instant des yeux, venant reprendre d’une petite voix.
« Est-ce que tu penses qu’il sera possible à ta compagnie de venir à l’entrepôt ce midi ou ce soir pour récupérer la marchandise ? »
Puis après sa petite question afin qu’ils puissent voir ensemble comment s’organiser pour tout cela, Margaliti haussa doucement un sourcil en même temps qu’elle leva légèrement une de ses oreilles en entendant Otto s’éclaircir la gorge, se demandant s’il avait mal à la gorge ou s’il y avait quelque chose qui le gênait, comme peut-être une allergie au pollen ou quelque chose du genre, venant donc s’inquiéter pour le jeune homme de son coeur. Et alors qu’elle s’apprêta à lui demander si tout allait bien, elle put l’entendre recommencer à se racler la gorge avant de reprendre la parole en balbutiant un peu.
Ses mots firent emballait son cœur à toute allure, l’entendant résonner dans tout son corps ainsi que des oreilles, sentant une douce chaleur envahir sa poitrine alors qu'un beau sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle était terriblement heureuse, se sentant sur un petit nuage en l’entendant l’inviter. Et encore plus en l’entendant dire qu’ils étaient ici toute la semaine de la foire agricole, la mettant en joie.
« Oui ! Doublement, triplement, infiniment oui ! »
Répondit-elle d’une voix enjouée en élevant un peu la voix, attirant ainsi les regards de quelques clients ainsi que des membres de sa famille sur elle, faisant légèrement rougir la demoiselle qui en baissa doucement ses oreilles toute gênée. Venant rire discrètement de son enthousiasme en étant toute embarrassée, la jeune lapinette vint passer une main dans ses cheveux en regardant le jeune mercenaire, esquissant un doux sourire en le regardant, parlant d’une voix plus basse cette fois-ci.
« Oui, je… Je serais ravie de me joindre à vous ce soir… Mais… Mais aussi les autres jours, histoire de… Se voir un peu quoi… Enfin, si… Si tu as le temps aussi et si tu le veux bien sûr… »
Jouant timidement avec l’une de ses mèches de cheveux en ne le quittant pas des yeux, les joues un peu rouges mais un beau sourire aux lèvres, la demoiselle attendait patiemment la réponse du jeune mercenaire, étant aux anges de savoir qu’ils allaient pouvoir se revoir ce soir et peut être même les autres jours aussi.
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Son sourire restait tendre en entendant la jeune demoiselle lui répondre, mais surtout en entendant son rire léger suivre cela, la regardant secouer doucement sa tête, laissant sa chevelure rosé se balancer dans un sens tandis que ses oreilles partaient dans l'autre, trouvant cela très mignon. Mais il cligna des yeux rapidement quand elle reprit la parole, cherchant à reprendre la conversation après s'être égaré dans son admiration.
" Euhh ... oui, oui oui, je .. enfin nous passerons ce soir, nous avons encore plein d'autre courses à faire aujourd'hui. "
Mais voilà, après tout cela et sa tache accomplis, il ne lui restait plus aucune excuse pour pouvoir rester la et bloquer la file pour lui parler, alors, sentant toujours les clients derrière lui, impatient que leur tour arrive, il finit par lui demander, prenant sa maladresse et son courage à deux mains, si elle souhaitait qu'il se voit plus tard. Son cœur tambourinait plus fort qu'un groupe de barde en pleine soirée, espérant qu'elle dise oui, espérant qu'elle accepte ou qu'elle ait du temps pour cela. Et sa réponse tant attendu par le jeune homme ne put que l'enchanter, surtout au vue de sa façon de s'exclamer, peut être un peu trop enjoué pour le monde autour d'eux, mais lui s'en fichait, il était aux anges qu'elle lui dise oui.
Certes, elle n'avait jamais refusé les dernières années passé, mais, sait on jamais se dit il, une aussi belle jeune femme, qu'il n'avait pas vu depuis des mois et des mois, elle aurait très bien put se trouver quelque un entre temps. Mais cette pensée fut vite chassé, beaucoup trop ravis de sa réponse, son sourire jusqu'aux oreille, s'il avait eut le courage, il l'aurait embrassé sur place, surtout quand elle lui confirma vouloir le voir plus d'une fois durant les festivités. Sous cette demande, il hocha vigoureusement la tête en prenant une grande bouffée d'air frais avant de lui avouer
" Tout le temps que tu voudra, enfin, tout le temps libre que l'on voudra bien m'accorder."
Finit-il par un léger rire, car oui, il n’était pas vraiment maître de son propre temps, il avait des obligations, tout comme la demoiselle. Mais bien-sur, les meilleures chose étaient souvent courte, et cette discussion en fit parti, un client venant s’éclaircir la gorge pour faire comprendre son impatience. Otto le regarda donc presque à le foudroyer sur place, puis, tourna de nouveau son regard vers Margaliti, reprenant un air souriant et heureux.
" Bon, je ne vais pas plus vous ralentir, il y à beaucoup de client. Je paye déjà ma commande personnel et comme d'habitude, nous paierons le reste ce soir à la livraison."
Il n'avait pas envie de partir tout de suite, mais, il n'avait pas le choix, sinon il allait encore s'attirer la garde au fesse. Alors, il vint déposer les pièces pour payer sa commande, puis la salua de la main, finissant par ajouter
" A ce soir."
Et sur ses mots, non sans difficulté, il repartit dans la foule des festivités.
D'une voix douce et d'un sourire tendre
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Tandis qu’elle le regardait en se grattant encore un peu la joue, attendant sagement une réponse sur l’heure à laquelle sa compagnie viendrait au dépôt récupérer leur commande, elle haussa doucement un sourcil en le voyant cligner des yeux plusieurs fois, venant arracher de nouveau un petit rire discret à la lapinette qui ne le quittait pas du regard un seul instant, le trouvant terriblement mignon quand il faisait cette tête. Puis, en entendant sa réponse, elle hocha plusieurs fois la tête vivement, ne perdant pas un instant son si beau sourire qui n'était rien que pour lui.
« D’accord, très bien. On est toujours au même dépôt que les années précédentes, donc on vous y attendra ce soir après la fermeture de la foire. Comme toujours… »
Lâcha-t-elle d’une petite voix toute douce et basse sur ses derniers mots, un regard tendre et pétillant en repensant à toutes leurs rencontres des années précédentes au dépôt. Mais après cela, son petit cœur se mit à se serrer doucement dans sa poitrine, ressentant bien malheureusement l’heure fatidique approchait des aurevoirs qu’elle redoutait tant.
Alors qu’une pointe de tristesse pointait le bout de son nez dans son petit coeur battant à tout rompre, Margaliti fut sortie de ses tristes appréhensions en entendant Otto s’éclaircir la gorge, venant attirer l'attention de la jeune hybride qui était aux aguets, se demandant si celui qui faisait battre son coeur était potentiellement malade. Fort heureusement, cela ne sembla pas être le cas, ce qui la fit soupirer intérieurement de soulagement, pouvant avoir le plaisir de l’entendre parler normalement. Enfin, balbutiant un peu mais normalement, venant la convier à rejoindre sa compagnie ce soir ou un autre jour quand elle le pourra dans la semaine. Et c’est évidemment sans attendre qu’elle lui répondit positivement fort joyeusement, rajoutant qu’elle serait également ravie de le voir tous les jours durant les festivités, étant si heureuse intérieurement de le savoir présent tout ce temps et d’avoir peut-être la chance de le voir quotidiennement.
Que fut sa joie de l’entendre lui répondre à son tour à la positive concernant cela, la faisant esquisser un beau et grand sourire totalement aux anges, alors que son petit cœur menait un gigantesque concerto dans sa poitrine qui se réchauffait à ses mots. Même sous les précisions du jeune mercenaire concernant son temps de disponibilité qu’on lui allouera ou non, cette douce chaleur et mélodie battante ne disparaîsait pas de sa poitrine, la transportant de nouveau sur un petit nuage en venant répondre d’une petite voix totalement ravie et sous le charme.
« Mmmh mmmh moui, bien sûr, je comprends tout à fait. »
Dit-elle en riant avec légèreté à son tour, le regardant en haussant un sourcil en comprenant bien de quoi il parlait, ayant elle aussi des contraintes de temps par rapport à l’entreprise familiale, avant de rajouter toujours pour conclure cela sous le même timbre de voix.
« J’ai si hâte… »
Alors qu’elle se perdait dans ses beaux yeux durant quelques secondes encore, un client vint dans la file qui attendait derrière Otto commençait à faire part de son impatience en s'éclaircissant la gorge, faisant rire d’autres clients autour ainsi que des membres de la famille de la demoiselle qui regardait tout cela d’un regard en coin, étant amusé par le flirt qui durait depuis des années entre ces deux-là. Mais la lapinette n’avait pas les oreilles aux aguets à les écouter, étant beaucoup trop focus sur le beau brun face à elle qui la faisait sourire comme une bienheureuse, le regardant se retourner vers le client rapidement avant de la regarder de nouveau, faisant battre son coeur de plus belle alors qu’elle l’entendit reprendre la parole.
« Ho… »
Laissa-t-elle échapper d’une petite voix déçue qu’il s’en aille déjà, pour le plus grand bonheur des autres clients qui attendent derrière mais pour sa plus grande peine à elle en ce moment, avant de se reprendre en hochant la tête vivement en gardant son beau sourire.
« Très bien, on fait comme ça ! »
Puis tandis qu’Otto réglait sa commande personnel, Margaliti lui prépara sa commande, venant emballer soigneusement une bonne vingtaine bâtons de réglisse, avant de les mettre dans un sac en papier. Et tandis qu’elle faisait cela, elle glissa discrètement dans le sac un petit paquet en plus qu’elle avait préparé au cas où il viendrait à la foire, qui contenait donc d’autres bâtons de réglisse mais aussi d’autres petites friandises qu’il aimait. Elle vint ensuite lui tendre le sac en souriant, attendant qu’il le prenne, avant de le voir la saluer et lui dire aurevoir, faisant battre de plus belle son petit cœur en venant le saluer à son tour avec beaucoup d’enthousiasme, impatiente d’être à ce soir déjà.
« Oui, à ce soir ! Passe une belle journée Otto ! »
Une fois cela fait, la lapinette ne tarda pas à reprendre le travail, venant se perdre dans ses pensées en regardant l’horizon quelques secondes en regardant le jeune mercenaire s’éloignait, un sourire niais aux lèvres alors qu’un de ses frères vint la ramener sur terre en lui tapotant la tête alors que le client ronchon recommencer à se racler la gorge en regardant la demoiselle amoureuse. Clignant des yeux plusieurs fois toute gênée avant de rire avec légèreté en s’excusant, elle reprit donc le travail au pas de course et recommença à servir les clients à tour de bras, enchaînant ainsi une bonne partie de la journée.
Bien sûr, elle réussit à prendre une pause à un moment avant que la journée ne soit trop écoulée, allant donner le parchemin de commande de la compagnie à son père, afin qu’il puisse préparer tout ce qu’il faut et prévoir le nombre de personnes nécessaire pour préparer la commande quand ils iront au dépôt.
La fin de la journée arriva, la foire annonça la fermeture des stands pour sa première journée d’inauguration, invitant les clients à finir leurs derniers achats ou à repasser dans les jours prochains. Le stand de la famille de la lapinette n’avait pas chômé, ayant été très sollicité toute la journée, en ayant épuisé plus d’un qui avaient prévus de sortir ce soir mais qui n’avait qu’une hâte, c’était de rentrer et dormir, ce qui fit rire les autres qui étaient plus en forme et déterminée à suivre chacun leur petit programme. Notamment la douce demoiselle aux grandes oreilles, qui était heureuse que la fin de journée soit enfin arrivée, car cela voulait dire qu’elle allait bientôt revoir celui qu’elle aimait et qu’elle allait enfin pouvoir passer du temps avec lui. Si elle avait été toute seule, elle aurait surement sautiller sur place folle de joie en criant heureuse à cette idée, mais ne l’étant pas, elle se contena, même si sur son joli minois il était écrit en gros qu’elle était heureuse comme une puce, s’attirant donc quelques rires moqueurs de la part de ses frères et soeurs, qui ne manqua pas de faire la pester.
Après ce petit moment de détente tandis qu’ils terminaient de ranger leur stand et les étales, tirant les bâches pour fermer enfin leur stand, la petite famille se mit en route jusqu’à leur dépôt pour aller préparer leur plus grosse commande de la journée pour la compagnie du jeune mercenaire. Une fois arrivée au dépôt, tout le monde se mit au travail et prépara donc cela. Le temps passa doucement mais surement, la commande prit un certain temps à être préparé mais fut finie dans les temps, laissant ainsi un peu de temps à la famille de souffler un peu et se reposer en attendant donc leur clients, tandis qu’une lapinette attendait avec impatience son beau renard.
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J'ai si hâte. Voila des mots sorti d'entre les lèvres de la jeune demoiselle qui resonnèrent dans sa tête toute la journée. Il y avait pensée, il avait attendu toute la journée que le soir n'arrive, pensant à la demoiselle au cheveux rosé sans arrêt, que cela en crevait meme les yeux auprès de ses compagnons.
" Et bah alors Otto ? On est complètement gaga ? Tu a revu ta dulcinée hein ? "
Demanda l'une des dame de camp qu'il accompagnait pour continuer à faire les provision pour la compagnie. Il clignota des yeux sous sa question, comme revenant dans le monde réel, puis lui répondit
" Tcchhh, ça ne te regarde pas."
Hilda que la demoiselle s'appelait, plus âgé qu'Otto, blonde avec quelque tache de rousseur, elle faisait tourner bien des têtes sur son passage et son caractère bien trempé l'aidait à gérer beaucoup de chose. L'un considéré l'autre comme une grande sœur, l'autre considéré l'un comme un petit frère, se connaissant depuis si longtemps. Le sourire de la dame s’agrandit dans un regard joueur, venant se pencher vers Otto pour le taquiner
" Oh ça c'est une réponse qui veux dire ouiiii !"
Finissant par rire en lui mettant un léger coup de coude dans le bras.
" Tu n'a pas mieux à faire hein, on à pas plein de choses à s'occuper ? "
Dit Otto rapidement, gené et n'aimant pas vraiment parler de ses sentiments aux autres.
" Tu va la revoir bientôt c'est ça ? Oh tu va la revoir ce soir ? "
Elle se jouait de lui avec une facilité déconcertante, le faisant rougir, se cachant le visage d'elle avant de lui dire
" Rah mais arrête de lire dans ma tête veux tu ? C'est de la triche."
Oui, la demoiselle avait ce don là, elle pouvait lire et communiquer par la pensée, un atout bien rare et fortement utile, très prisé aussi, mais, la demoiselle se mit d'autant plus à glousser, continuant de se jouer de lui
" Roh voyons, je n'ai pas besoin de ça avec toi, tu es pire qu'un livre ouvert qui n'est remplis que d'image."
Elle prit ensuite un air supérieur, mais gardant un sourire en coin joueur en venant lui ajouter sur un ton d'actrice
" Et puis, mon cher petit, il était facile à le deviné au vue de ta façon d'insister pour aller aider au transport des marchandises de ce soir."
Otto ne savait pas quoi répondre, car oui, elle avait raison, il était démasqué et oui, il avait bien cassé les pieds aux autres pour pouvoir faire parti de ce qui irait récupérer la cargaison de ce soir. Il avait tout juste eut le temps de déposer son sac de réglisse dans ses affaires et d'en prendre quelques un avant de repartir faire les courses, venant donc, à ce moment là, commencer à en mâchouiller un.
" Mais oui, j’arrête de te taquiner, à une condition."
Otto tourna sa tête vers elle alors qu'il marchait toujours vers elle, beaucoup trop ravis qu'elle le laisse tranquille
" Quel condition ? " lui demanda t-il rapidement, la voyant alors le regarder en coin avant de lui avouer " Tu me fait le plaisir de prendre un bain avant hein ? Tu n'es déjà pas bien beau, alors si en plus tu sent le mort, je la plaint."
Il se mit à plisser le regard, la foudroyant sur place alors qu'elle explosait de rire, mais elle avait raison. La suite de la journée se poursuivi et, aidé par elle, il se retrouva a faire rapidement le tour de leur corvée, donc, c'est ce qu'il fit, prenant une place au bain publique avant de partir pour aller récupérer les marchandise juste avant la tombée de la nuit. Son cœur continuait à battre la chamade alors qu'ils se rapprochaient en charrette de l’entrepôt, attendant de la voir à nouveau, se demandant vraiment pourquoi est ce qu'il se mettait dans un tel état, se disant que ce n'était pas la première fois qu'il la voyait pourtant, ni la première fois qu'il l'invitait ainsi, mais, elle lui faisait toujours un effet puissant malgré les années.
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La commande fin prête et le tout bien emballé dans divers contenants en tout genre, la petite famille pouvait enfin souffler. Ils avaient fini dans les temps, même bien avant d’ailleurs ! Ils étaient même en avance sur les prévisions du chef de famille, ayant une bonne heure devant eux. Ils en profitèrent tous pour souffler un moment et se reposer un instant, en attendant donc leurs clients. Mais vu qu’ils avaient une belle avance, ils allaient devoir passer le temps en patientant.
« Bon… Vu qu’on a une longueur d’avance sur le planning, je propose à ceux qui ont prévu de sortir ce soir d’aller se décrasser en attendant… Comme ça, après le chargement de la marchandise, vous n’aurez qu’à voguer à vos occupations, tandis que le reste de la troupe rentrera avec moi pour se reposer. »
« Il y a du favoritisme, c’est injuste… »
« Pas de notre faute si certains sont des vieux tout cassés hein. »
« Petit con ! »
« Grand con, nuance ! J’ai deux têtes de plus que toi avec mes 2 mètres, espèce de nain ! »
« Ho bordel, tu vas voir ta gueule toi… »
Un grand gaillard bâti comme une armoire à glace s’amusa à embêter l’un de ses frères plus âgés, physiquement plus gringalet et petit en taille que lui qui mesurait dans les 1 mètre 70. Mais cela n’arrêta pas pour autant le plus petit des deux en taille, venant se lever et frappant ce grand con sur l’épaule, faute de réussir à viser sa tête beaucoup trop haute. Ce petit spectacle amusa le reste de la fratrie qui riaient amusé, tandis que le père soupirait exaspérait d’eux, avant de venir jeter un œil à la petite dernière qui était totalement ailleurs. Laissant donc ses deux fils à leur petite querelle, le chef de famille quitta le petit groupe pour aller rejoindre la lapinette, venant se pencher légèrement à côté d’elle en essayant de capter son attention.
« Margaliti ? Margaliti ? Ma chérie ? Petite fleur ? Margaliti, tu m'entends ? »
Finissant par entendre la voix de son père alors qu’elle contemplait l’horizon perdu dans ses pensées, la petite demoiselle sursauta un grand coup, surprise par son père qu’elle n’avait pas entendu venir, de retournant vers lui toute paniquée et gênée.
« O-oui père ? Que se passe-t-il ? »
« Tu as entendu ce que je disais pendant que tu pensais à ton prince charmant ? »
« Mon qui que quoi ?!? Heu… Je… Heu… »
Esquissant un sourire amusé en regardant sa fille avec des yeux attendris, soufflant du nez amusé, Toméo, le paternel adoptif de tout ce beau monde, se mit à rire avec légèreté en secouant la tête, avant de venir tapoter la tête de la jeune hybride.
« Je disais qu’on avait de l’avance sur la préparation de la commande, et que donc, je proposais à tous ceux qui doivent sortir ce soir de rentrer rapidement pour aller vous préparer. Comme ça, vous n’aurez qu’à partir après le chargement pour profiter de votre soirée, tandis que moi ainsi que le reste de tes frères et soeurs rentreront nous reposer. »
« Ho ! Oui, c’est en effet une bonne idée… Je… On aura assez le temps tu penses ? »
« Mais oui, largement avec une bonne heure devant vous ! Allez ! Va donc avec les autres rentrer te préparer, tu pourras penser à ton beau mercenaire après ! »
Devenant rouge comme une tomate aux mots de son père, Margaliti plissa des yeux en le regardant fâcher, gonflant ses petites joues qu’il la taquine autant que les autres, si ce n’était plus ! Venant lever la tête en soufflant par le nez, faisant mine d’être mécontente, la lapinette ne manqua pas pour autant de rejoindre le reste de sa fratrie qui devait sortir ce soir. Saluant rapidement le reste de la famille qui restait à l'entrepôt les attendre, le petit groupe de sortie ce soir fila rapidement rentrer à leur camp, histoire de pouvoir chacun se faire une toilette et enfiler de nouveaux vêtements, s’apprêtant pour la soirée.
La demoiselle aux grandes oreilles s’était lavée et habillée tout aussi rapidement, étant impatiente d’être à ce soir, devant attendre encore quelques heures. Qu’est-ce que c’était long ! C’était à la fois si proche et si loin en même temps ! Alors qu’elle était prête avant tout le monde, elle sortit attendre le reste de la troupe autour du feu central éteint du camps, venant lever sa tête en admirant le ciel et écoutant le chant des oiseaux, repensant bien sûr à celui qui la rendait si impatiente et qu’elle avait attendue de revoir toute la journée. L’un de ses frère ne tarda pas à la rejoindre, Léon, la fameuse armoire à glace de tout à l’heure qui embêtait Brian, un autre de ses frères.
« Encore à se prendre pour un oiseau petit lapin ? »
« Mais heu ! Arrête de m'embêter ! »
« Navrée de refuser ta requête, c’est beaucoup trop tentant haha ! »
« Allons Léon, laisse la tranquille penser à son Roméo. »
Et voilà Keresh, l’une de ses grandes sœurs qui s’y mettait à la taquiner, faisant s’énerver la petite lapinette qui croisa ses bras et tapa du pied en gonflant ses joues, agacée qu’ils se jouent d’elle encore et encore. Les autres ne tardèrent pas à les rejoindre, venant eux aussi embêter la petite demoiselle aux cheveux rosés tout le long du chemin vers le dépôt, s’amusant de ses réactions et petites micmics qui les faisaient rire aux éclats.
Tandis que Toméo attendait avec le reste de ses enfants en jouant aux cartes, assis sur des caisses en bois en guise de chaises et une pour faire la table, il put entendre au loin sa petite troupe revenir, entendant bien qu’ils étaient en train de taquiner leur petite soeur, ce qui lui arracha un sourire amusé en les voyant au loin.
« Alors, vous êtes beaux comme des sous neufs qui sortent de la banque ? »
Faisant rire l’ensemble de ses enfants à cette question, ceux qui étaient partis comme ceux qui étaient restés, il permit ainsi avec cette petite pic de sauver un peu les joues de sa pauvre fille qui étaient d’un rouge qui faisait concurrence avec la couleur de sa petite robe. Puis, il invita ceux qui le souhaitaient à venir se joindre à la prochaine partie, en attendant leurs clients qui ne devraient plus tarder à arriver maintenant. Pendant ce temps, Margaliti reporta son regard vers l’horizon, son coeur battant à tout rompre, attendant impatiemment et avec hâte de voir la calèche de la compagnie, espérant comme chaque année, qu’Otto s’y trouvera et qu’elle pourra le revoir avant la soirée, car il lui manquait déjà beaucoup trop et qu’elle avait si hâte de revoir son beau sourire et d’entendre sa belle voix, ce qui la fit sourire niaisement à ses pensées en guettant au loin de ses jolies prunelles scintillantes.
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Otto se retenait de tapoter du pied sur le plancher de la charrette d'impatience alors qu'elle avançait dans les ruelles de la ville avec difficulté au vue du monde qu'avait amené les festivités, cette fois, il avait au moins un bâton entre les dents pour se défouler dessus et en prime, cela garderait son haleine fraîche le plus longtemps possible se dit-il.
Il reconnaissait les ruelles, les ayant traversé de nombreuses fois pour ce genre de commande et, il savait très bien qu'il repasserait dans ce quartier pour chercher d'autre cargaison de denrée. Mais dans tout cela, il n'y avait qu'une seule chose qu'il avait envie de récupérer, et c'était une magnifique jeune femme aux oreilles blanche et au sourire paradisiaque.
Puis, après quelques dizaines de minutes, les voilà enfin arrivé à destination, arrivant devant l’entrepôt qui était alloué au marchant pour les fêtes, le faisant prendre une grande inspiration tandis que son palpitant s’accéléra en voyant qui l'attendait en plein rue devant. Son sourire largement retrouvé, il du se retenir de descendre en fleche de la charrette pour lui foncer droit dessus, l'envie de la serrer dans ses bras, de la sen tir contre lui et de l'embrasser le travail en cet instant.
Mais il tenait bon, autant pour ne pas passer pour un rustre auprès d'elle que pour ne pas paraître être un idiot auprès de ses compagnons ainsi que de leur famille respective. Mais son regard ne la quittait pas un seul instant alors qu'ils arrivaient à destination, s’arrêtant pour descendre la charrette, rangeant son bâton de réglisse dans sa bourse avant de se mettre à guider la mule pour la reculer contre l’entrepôt, afin de charger les cargaison plus facilement. Lui, pour le moment se trouvait devant la jeune lapine, ne disant moment pendant quelques secondes avant de craquer, ses yeux brillant en la regardant
" Tu es ... resplendissante."
Dit-il, ayant très bien vu sa robe rouge. Lui, avait fait tombé l'armure et avait retirer les rares vêtements en bon état qu'il possédait, un pourpoint noir, un pantalon marron foncé, des bottes bien nettoyé, il espérait ne pas trop passé pour un pouilleux auprès d'elle en cet instant.
" hey Otto ! Tu nous aide ou quoi ? "
Dit un de ses compagnons pour le ramener parmi les vivants, le faisant clignoter des yeux avant de foncer les aider. Car oui, le marché pour etre tranquille pour la soirée avait été de faire toute les commission de la journée et d'aider à charger les cargaison, donc, c'est ce qu'il se mit à faire avec entrain, se répétant tout du long qu'une fois qu'il aurait fini, il pourrait passer du temps avec Margaliti. Tandis qu'il se donnait fond dans son travail, il pouvait entendre la discussion houleuse que son supérieur avait avec le père de Margaliti, mais, ce n'était rien de grave, c'était le jeu habituel du marchandage, surtout quand c'était pour de grosse commande. L'un dit que c'est trop cher, l'autre pas assez et, au final, tout deux trouve un terrain d'entente dans de grand rire et une bonne poignée de main, tous pensant avoir roulé l'autre.
Le chargement prit une bonne heure au total et, Otto souffla un grand coup quand cela fut fait, poussant une dernière fois une des caisses dans la charrette avant de refermer le tout.
" C'est tout bon !"
dit-il avec énergie alors que tout les autre monté de nouveau dans l'attelage, le chef du groupe venant à le regarder, un sourire en coin tandis qu'il prenait les rênes de la mule en main
" Bon, on te laisse là alors. Pas trop de connerie hein, ne vas pas nous attirer la garde ou nous pourrir nos allié commerciale et évite de rentrer à pas d'heure non plus, on bosse encore demain."
Il lui disait cela comme un père ou un oncle le ferait, le ton léger, mais autoritaire, venant faire sourire Otto qui hocha la tête en première réponse avant d'ajouter
" Sans faute ! Bonne soirée les gars. "
Puis, d'un mouvement de la main de part et d'autre de la conversation, tous prirent leur propre chemin. C'est là que son tambourin de cœur se remit à battre le rythme de la soirée, se retournant pour de nouveau aller vers Margaliti. Il Avait envie de lui parler directement, mais, il fallait d'abord qu'il passe par son père, venant alors faire une réverence devant l'homme en question en lui disant
" Je vous promet de prendre soin d'elle et de la ramener saine et sauve jusqu'à vous."
Lui dit-il pour le rassurer, attendant sa réponse s'il y en avait une avant de retourner vers la demoiselle qui occupait ses pensées et son sourire. Une fois de nouveau devant elle, il se sentait un peu bête, presque autant que la première fois qu'il l'avait invité à sortir, ayant du mal à trouver ses mots, puis, lui dit
" Et bien ....Je pense que ... nous pouvons nous mettre en route ... Je ... tu à un endroit où tu aimerais commencer la soirée ? "
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Toujours aux aguets à guetter avec impatience l’arrivé de la compagnie de celui qui faisait battre son coeur, son sourire s’agrandit et ses yeux se mirent à pétiller de milles feux quand elle aperçut enfin leur charrette au loin, sautillant légèrement sur place en redressant ses oreilles sur sa tête, heureuse comme une puce. En voyant cela, ses frères et sœurs se mirent à rire de nouveau à ses dépens, amusé par le comportement de la petite demoiselle qui transpirait le bonheur et la hâte, tandis qu’elle faisait de son mieux pour se contenir en arrêtant de sautiller d’impatience ainsi que de joie.
Une fois la charrette bien arrivée, Margaliti resta sagement à sa place en regardant tout ce beau monde s'agiter et se mettre en place, admirant au passage le jeune mercenaire qui guidait avec sérieux la charrette pour qu’elle se gare au mieux pour le chargement. Et quand elle le vit s’approchait d’elle et lui faire face, elle resta tout aussi silencieuse que lui un instant, l’admirant en souriant tendrement, son cœur tambourinant à tout rompre dans sa poitrine. Puis quand il brisa le silence pour la complimenter, elle se mit doucement à rougir et sourire de plus belle, venant passer une de ses mains dans ses cheveux qu’elle avait lâchés pour l'occasion, remettant quelques mèches en arrière en le regardant avec des yeux tout aussi pétillants que lui.
« M-m-merci… Tu… Toi aussi, tu es… Magnifique… »
Ayant elle aussi remarqué qu’il avait changé de tenue, le trouvant trop beau ainsi. De toute manière, elle le trouvait tout aussi beau en armure et avec ses autres vêtements, peu importe comment il était, à ses yeux Otto était tout simplement merveilleux et elle aimait tout de lui. Tout ce qu’elle connaissait, tout ce qu’elle découvrait et apprenait avec le temps, cela sera sûrement le même traitement pour le reste à venir, amoureuse comme elle était. Tandis qu’elle l’admirait après ce petit échange de compliments respectifs, elle dressa une de ses oreilles en entendant l’un des compagnons du jeune homme l’appelait pour se mettre au travail, étouffant un petit rire en esquissant un petit sourire gênée, le saluant dans un mouvement de tête avec douceur avant qu’il ne sauve mettre la main à la pâte.
Pendant que le chargement de la commande se faisait sans encombre, quelques uns des frères de la lapinette venait se proposer à aider si besoin, tandis que celle-ci se faisait taquiner par ses soeurs qui profitèrent de la situation, voyant bien leur petite soeur zieuter assez régulièrement le jeune mercenaire qui travaillait sans relâche.
« Dit donc, c’est pas ce que l’on appelle faire du matage ça Zasriel? »
« Ho si si si ma chère Keresh, et en toute impudence en plus ! Qu’en penses-tu Esmeralda ? »
« Et bien… J’en pense qu’on a une petite matteuse parmi nous ! »
« … Tsss ! Laissez moi tranquille, ouste ! »
Chuchotta la petite demoiselle le visage tout rouge en fusillant du regard ses soeurs aînées, venant les chasser avec ses mains comme on chasse des animaux qui vous collent de trop près, voulant autant qu’elles arrêtent de l’embêter qu’elles se taisent, ne voulant pas se faire repérer dans son zieutage qui se voulait discret. De grands éclats retentirent dans les airs à cause de ce petit spectacle, faisant croiser les bras de la lapinette qui ignora ses frangines en s’éloignant d’elle, allant se rapprocher de son père sans le déranger, pendant qu’il était dans son éternel jeu de marchandage et contre-proposition avec le chef de la compagnie.
C’est donc discrètement qu’elle écouta d’une oreille leur conversation, sans vraiment l’écouter, recommençant à admirer le chargement qui suivait son cours, jetant des regards par-ci et là vers le jeune mercenaire qui s’activait sans s’arrêter. Puis, quand tout cela fut fini, les négociations comme le chargement de la commande, chaque membre de chacun des groupes alla retrouvait le sien, faisant chacun leurs aurevoirs pour la soirée à venir, certains en taquinant d’autres comme d’habitude, notamment la fratrie de la demoiselle qui plissa des yeux aux remarques de sa famille alors que son père vint caresser affectueusement sa tête, faisant signe du regard à ses frères et soeurs d'arrêter de l’embêter.
Des regards rieurs furent échangés entre eux, avant d’opiner du chef et se montrer « sages » ou plutôt calmes tout en étant de très bonne humeur, sifflotant pour certains et souriants pour d’autres. Puis les regards se tournèrent tous vers la charrette qui partirent, chacun saluant tous ce beau monde qui s’éloignait au loin avant que leurs regards ne tombent sur le jeune homme qui restait, le voyant se rapprocher d’eux, ou plutôt du chef de famille. Faisant une petite salutation de la tête au mercenaire devant lui, l’écoutant attentivement en croisant les bras, le paternel hocha vivement de la tête avant de lui répondre avec sérieux.
« J’y compte bien mon petiot ! T’es le seule autorisé à me kidnapper ma fille, donc tu as intérêt à y faire attention… Comme à la prunelle de tes yeux. »
Termina Toméo avec un sourire amusé en haussant un sourcil, prenant une voix plus taquine sur la fin pour s’amuser avec le jeune homme, voulant voir s’il pouvoir réussir à le déstabiliser, juste pour s’amuser et sans méchanceté bien entendu, car il adorait se jouer de ces deux jeunes gens amoureux qui se tournaient autour depuis des années. Regardant ensuite Otto s’éloignait, qu’il est réagit ou non en lui donnant ou pas une réponse, le père retourna à ses affaires, commençant à rassembler les membres de la famille qui devait rentrer avec lui, pendant que les autres qui devaient sortir se sauvaient chacun de leur côtés, impatients d’aller s’amuser enfin un peu. Quant à Margaliti, elle regarda de ses yeux pétillants le beau brun face à elle, esquissant un sourire aux anges de pouvoir enfin le retrouver et l’avoir pour elle toute seule, se retenant de sautiller sur place heureuse comme une puce en l’écoutant.
« O-oui, je pense aussi ! Je… Je n’ai pas vraiment d’idées à vrai dire, je… Tant que je suis avec toi, ça me convient, peu importe où on va… »
Dit-elle en le regardant tout en souriant, ses joues rougissants très légèrement en venant dire ça, repassant une main dans ses cheveux un peu timide, reprenant d’une petite voix un peu hésitante.
« Je… Heu… Mmmmh… Qu’est-ce que tu dirais de déjà partir d’ici et quitter la zone des entrepôts ? Comme ça, on… On pourrait papoter sur le chemin et réfléchir ensemble où aller ? À moins que tu aies déjà des idées, on… Tu pourrais m’en faire part et on discutait quand même ! »
S’exclama-t-elle en élevant un peu la voix, rougissant un peu de voir sa famille au loin qui s'apprêtait à partir la regarder en souriant amusé. Toussant doucement en continuant de jouer avec ses cheveux, Margaliti reprit d’une petite voix en reportant ses yeux sur Otto, lui adressant un doux sourire.
« On… On y va alors ? »
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Otto avait été trop occupé à faire le chargement et à écouter ses compagnons pour maximiser l'espace dans la charrette pour avoir le temps d'entendre les filles parler autour d'eux. Ensuite, quand tout fut fini et que, enfin, la journée était fini pour eux, il était venu s'enquérir du droit d'emmener Margaliti avec lui pour la soirée.
Et ce fut avec joie qu'il eut le plaisir d'avoir à nouveau l'autorisation, se retenant de trop sourire, meme si, l'envie était presque insoutenable lorsque le père de la jeune femme le lui accorda. Il n'y avait pas de raison pour qu'il refuse, après tout, cela faisait des années qu'il l'invitait ainsi, mais, sait on jamais, il valait mieux s'en assurer. Il hocha donc vivement la tête sous sa réponse et ajouta
" Oui monsieur, comme la prunelle de mes yeux."
Puis il se retourna lui aussi, ne voulant perdre aucune minutes de plus pour pouvoir en passer un maximum en sa compagnie. Une fois en face d'elle, son assurance était de nouveau mise à rude épreuve, le cœur palpitant et le sang lui montant au joue, il lui demanda donc si elle souhaitait aller à un endroit particulier. Elle aussi ne savait pas vraiment où se dirigeait, mais, apparemment, elle se fichait quelque peu de la destination, préférant d'avantage le voyage en lui meme. Elle finit par lui proposer à quelques mots près la meme chose, c'est à dire, marcher, se balader tout les deux dans les rues de la ville et voir où cela les mèneraient tout en discutant.
" et bien c'est une bonne idée oui .... après oui on .... il y a une petite auberge que j'aime bien à l'autre bout de la ville et qui fait de très bon plat en sauce, si tu n'a pas mangé avant bien-sur."
Lui dit-il, souriant toujours avant de hocher la tête quand elle lui proposa de se mettre en route, l'admirant jouer avec sa chevelure rosé, légerement assombrit par le fait que le soleil commençait doucement à les abandonner. Quelques mètres plus loin, alors qu'ils était sorti du secteur des entrepôt, Otto reprit la parole, tournant la tête vers elle
" Ta ... ta journée s'est bien passé ? Pas trop fatigué ? L'hiver c'est bien passé par chez toi ? "
Il vint ensuite se mordiller l’intérieur de la joue pour se faire taire lui meme, ayant l'impression de beaucoup trop poser de question et ne voulant pas l'ennuyer, se maudissant lui meme, mais, il avait du mal à s’en empecher, elle lui avait enormément manqué et, il voulait rattraper le temps passé, savoir comment elle allait.
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Même s’il n’avait pas réussit à déstabiliser le jeune homme avec ses derniers mots, voyant qu’il avait plus de contenance que sa fille face à ses mots à peine déguisés, la réponse qu’il lui donna plu énormément au père de la demoiselle, qui se contenta de hocher simplement la tête en souriant pour approuver la chose, avant de tourner les talons pour que chacun aille à ses occupations à présent.
C’est donc avec joie que la lapinette put enfin avoir le jeune mercenaire pour elle toute seule, venant discuter avec lui sur ce que chacun d’eux souhaiterait faire pour la soirée. Elle lui avoua ne pas avoir d’idées mais elle prit son courage à deux mains pour lui avouer que tout lui convenait tant qu’elle était avec lui, tandis que son cœur jouait comme un groupe de bardes enflammant la place publique alors que ses joues prirent une jolie teinte rosée. C’est donc pendue à ses lèvres qu’elle l’écoutait lui répondre, l’entendant lui parler d’un lieu qu’il connaissait et aimait bien, venant lui suggérer d’y dîner si cela n’était pas déjà fait. Et c’est avec joie qu’elle hocha vivement la tête, beaucoup trop heureuse de pouvoir aller dans un lieux qu’il appréciait, curieuse de découvrir celui-ci.
« Je serais heureuse qu’on y aille alors ! En plus, je n’ai pas mangé de la journée, enfin, juste une pomme mais… Du coup ça tombe bien, on a qu'à y aller ! »
Répondit-elle enjouée en ne le quittant pas des yeux, continuant à sourire comme une bienheureuse tout en jouant avec ses cheveux, avant de lui proposer d’y aller et donc se sauver de la zone industrielle.
Ils marchèrent quelques instants en silence mais le silence fut vite brisé une fois sorti de la zone des entrepôts, permettant à Margaliti d’avoir le plaisir d’entendre de nouveau la voix d’Otto. Elle tourna donc son visage vers lui tout en marchant, ses yeux pétillants rien qu’en le regardant dans les yeux, l’écoutant avec grande attention avant de venir lui répondre d’une voix douce.
« Moui, ça s’est bien passée, c’était assez sport et intense, mais ça a été, je ne suis pas fatiguée, au contraire, je suis en pleine forme ! »
S’exclama-t-elle avec joie, avant de rougir un peu en se rendant compte de son enthousiasme et de l’élevage de sa voix, reprenant un timbre plus bas la parole.
« Quant à l’hiver, ça s’est bien passé, on a pas vraiment eu le temps de s’ennuyer non plus avec la petite boutique de père… Mais c’était tout de même beaucoup plus calme comparé aux marchés ou aux foires je te l’accorde. »
Dit-elle en penchant doucement la tête, ne le quittant pas des yeux alors qu’elle posa un doigt sur ses lèvres, glissant doucement les yeux en regardant le sol quelques instants, un peu contrariée
« Mais j’avoue que les périodes hivernales seraient plus tranquilles si mon voisin me laissait tranquille et ne venait pas me voir tous les jours à la boutique malgré que je lui demande de me laisser tranquille… »
Soupira-t-elle en fermant les yeux quelques secondes, étant visiblement agacée par ce voisin dont elle lui avait déjà parler qui n’arrêtait pas de venir la courtiser depuis 2 ans malgré qu’elle lui ait dit qu’elle n’était pas intéressée, même ses frères n’avaient pas réussit à décourager ce gars visiblement bien téméraire. Secouant ensuite doucement la tête pour se chasser cet idiot de l’esprit, la lapinette releva son regard vers le jeune mercenaire, replongeant son regard dans le sien en redressant la tête, venant le questionner à son tour.
« Et toi alors ? Ta journée s’est bien passée ? C’était pas trop dur ? Tu es pas trop fatigué ? Et… l’hiver, comment ça été ? Tout s’est bien passé ? Qu’est-ce que vous avez fait cette année ? Vous étiez où ? Et toi, ça t’as plu ? »
Visiblement, elle était tout aussi curieuse que lui à son sujet. Et elle débitait vite toutes les questions qui lui passait par la tête le concernant, voulant savoir comment il allait et si tout allait bien, voulant tout comme lui rattraper le temps perdu et pouvoir avoir le plaisir d’entendre sa belle voix encore et encore. Elle souhaitait plus que tout faire durer la conversation et le temps qu’ils passaient ensemble, voulant profiter de chaque seconde car il lui avait terriblement manqué qu’il en occupait toutes ses pensées.
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Son sourire s’agrandit rapidement quand elle lui avoua être ravis d'aller là où il lui proposer de se rendre, meme si, son aveux de ne pas avoir mangé de la journée ne le rassurait que peu.
Il s'était donc mis en route, marchant tranquillement dans les rues de la ville en direction de la dite auberge, mais, il avait pas mal de temps à tuer, car, elle se trouvait à l'autre bout de la ville. Il avait donc choisi de commencer la conversation, venant poser quelques question, un peu trop vite et nombreuse à son goût après coup, mais, apparemment, elle ne lui parut pas ennuyé par cela,, au contraire. Il l'admirait en marquant, regardant ses petit yeux resplendissant et pétillant de vie, son sourire doux et franc tout en l'écoutant. C'est bien là un point qui le séduisait beaucoup chez elle, cette lumière qu'elle emettait, cette joie de vivre, cette douceur et ce coté pétillant qu'il ressentait à chaque fois qu'il admirait son visage, son être entier meme.
Il l'écoutait donc très attentivement, voulant en savoir le plus possible sur ce qui s'était passé cette hiver, pour elle ainsi que pour aujourd’hui et, il était ravis qu'il n'y ait rien eut de fâcheux pour elle, vraiment ravis, ainsi que rassuré. Mais, à un instant, il fronça un peu le regard en la voyant changer d'humeur en regardant le sol, le ton de sa voix suivant sa posture, elle finit par lui avouer tout de meme qu'il y avait eut une ombre au tableau. Son voisin était donc venue l'importuner encore cet hiver et l'apprendre le fit quelques peu serré la mâchoire et les poing.
Oui il était jaloux, jaloux de quelqu'un qui pouvait la voir plus souvent que lui, ayant un peu peur qu'un jour, en revenant d'une campagne ou après un hiver, il ne se retrouve à la revoir dans les bras d'un autre. Mais elle n'était pas sienne pourtant, malgré toute ces années à l'invité, à se côtoyer, il n'avait jamais osé lui avouer ses sentiments, comme une peur, une peur profonde qu'au fond, tout cela ne soit qu'un rêve, qu'en lui avouant, tout s'écroulerait d'un coup et que, ses sentiment pour elle qui lui apportait tant de bonheur, finissent en fin de compte n’être qu'une stupidité de sa part et devenir un poison.
Mais il fut tiré de ses pensées quand elle se permit à lui parler, venant lui poser à son tour tout un tas de question sous un rythme qui arracha un rythme au jeune mercenaire, craquant totalement à chaque fois lorsqu'elle faisait cela.
" Journée bien chargé aussi, j'ai du courir dans toute la ville parce que ..... il y avait plein de chose à faire aujourd’hui, mais ça va "
Il lui souriait grandement, ne voulant pas avouer que, il avait du bosser plus dur pour être sur que son chef accepte de lui laisser la permission de soirée seulement pour pouvoir la voir.
" L' hiver c'est bien passé aussi, juste Grunweld qui a failli perdre un orteil parce qu'il était trop radin pour faire réparer le trou qu'il avait dans la botte, Clera qui avait attrapé la dysentrie, mais on a eut de la chance, on a réussi à trouver un apothicaire à temps. On était surtout dans les contrées du nord, on nous a engagé pour aider à renforcer la région pendant l'hiver contre les sauvages de là haut. Il fait très froid, ça ne paye pas bien, ils sont complètement fou là haut, mais au moins on a un revenu assez fixe et surtout régulier."
Oui, il aimerait bien pouvoir passer un hiver dans un secteur plus au sud, une région où il faisait bon meme dans la saison fraîche, où il n'avait pas à casser de la glace pendant plusieurs dizaine de minute pour pouvoir récuperer de l'eau ou encore faire un trou dans son pantalon pour aller au toilette afin de ne pas mourir de froid, mais bon, il ne pouvait pas choisir tout cela.
" Oh et on est tombé sur une araignée des neiges aussi ! C'était n'importe quoi, elle faisait la taille d'un sanglier et en plus elle pouvait faire des bon de géant ! Un de mes compagnon à du sauter dans la neige pour ne pas s'en prendre une en plein visage"
Il parlait de cela avec intérêt, s'exclamant vivement tout en faisant des geste de ses bras pour donner un peu de relief à ses paroles. Puis, il se mit à rire un peu, se grattant la nuque gêné avant de lui dire
" Excuse moi, ce n'est peut être pas très intéressant à entendre je ..... hum ... tu ... ton voisin ... Est ce que tu ... il est comment ? "
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Alors qu’ils avaient entrepris de marcher jusqu’à l’auberge que le jeune mercenaire connaissait et appréciait, ils se mirent tous deux à discuter en marchant. La discussion avait été lancée par le jeune homme qui faisait battre le cœur de la petite demoiselle amoureuse, qui vint répondre avec joie et en détail aux questionnements du beau brun à son sujet.
Et c’est donc naturellement qu’elle lui retourna ses questions, venant en ajouter d’autres, car contrairement à lui elle n’avait pas réussi à se contenir et l’assaillir de questionnettes, beaucoup trop curieuse et désireuse d’en savoir toujours plus sur lui, se laissant donc emporter par son impatience mais ainsi que son enthousiasme.
Tout comme lui, elle l’écoutât avec grand intérêt, hochant la tête par moment pour signifier qu’elle l’écoutait bien. Elle fut déjà soulagée de savoir qu’il allait bien malgré sa journée chargée, ayant eu autant de travail qu’elle si ce n'est plus se disait-elle, espérant intérieurement qu’il n’était pas trop fatigué par sa journée. Tout en l’écoutant toujours, elle admira son beau sourire et souria de plus belle, ne pouvant s’empêcher de le trouver si beau et jovial, adorant le voir sourire, mais adorant surtout le voir tout simplement, ne se lassant pas un moment de le regarder tandis que son petit coeur s'emballait à le contempler et écouter sa voix qu’elle aimait tant entendre.
En l’entendant parler de comment s'était passé l’hiver pour lui et sa compagnie, elle ne put s’empêcher de baisser parfois ses oreilles en l’entendant parler de ses camarades qui avaient eu quelques soucis, inquiète à leur sujet même si elle comprenait bien que tout allait bien pour eux. Puis elle ouvrit de grands yeux en l’entendant lui parler d’une araignée des neiges gigantesque, faisant redresser de surprise ses grandes oreilles sur sa tête, n’en croyant pas ses oreilles. Bien entendu, elle n’avait pas loupé une seule miette de ce qu’il avait dit tout comme elle n’avait pas loupé le moindre de ses sourires, de ses regards et de ses gestes qui accompagnaient ses paroles, adorant sa façon de parler et mêler à ses mains à cela, trouvant cela terriblement séduisant depuis le premier jour.
Alors qu’elle se perdait à le contempler tout en restant attentive malgré tout à ce qu’il disait, le regardant rire tout en se grattant la tête gênée en venant s’excuser, elle ria avec légèreté à son tour en penchant la tête, venant secouer la tête à la négative pour dire qu’elle trouvait ce qu’il disait intéressant. Mais elle haussa doucement un sourcil en entendant la suite de ses paroles, venant l’intriguée et la faire cligner des yeux plusieurs fois quand il vint la questionner sur son voisin.
« Mon voisin ? Comment il est ? Tu veux dire, physiquement ou de caractère ? »
Demanda-t-elle d’une voix intriguée en clignant plusieurs fois des yeux, venant lever les yeux au ciel pour réfléchir quelques secondes, avant de hausser les épaules avec un air presque nonchalant.
« Je dois dire que je n’ai jamais fais attention à cela… Je… Je ne l’ai jamais vraiment regardé pour être honnête… Pour être franche, je sais même pas quelle couleur de cheveux ou d' yeux il a… »
Avoua-t-elle timidement, se sentant un peu honteuse par cet aveu, avant de rire légèrement gênée en venant se gratter la joue. En effet, elle n’avait jamais vraiment fait attention à ce à quoi ressemblait son voisin, ne savant même pas s’il était brun, roux ou blond. Quant à son caractère, il avait eu beau venir l’embêter à la boutique de son père tous les jours, elle le fuyait comme la peste, tentant de le fuir quand il ne quittait pas les lieux.
Margaliti aurait pu ajouter qu’elle n’avait aucune idée de comment était son voisin car elle s’en moquait, n’ayant d’yeux que pour le jeune homme à ses côtés. Seul Otto comptait à ses yeux depuis des années et il était le seul à qui elle faisait attention dans la gente masculine, le seul qui faisait battre son cœur et le seul qu’elle aimait.
Mais tout comme lui, elle n’avait jamais osé lui avouer ses sentiments qui la rendait si heureuse et anxieuse, ce bonheur qu’elle ressentait à chaque fois qu’ils se voyaient et se parler, cette joie immense qu’elle avait à chacune de leur rencontre. Elle avait beaucoup trop peur que tout cela ne soit pas réel non plus et qu’elle soit en plein rêve dont elle se réveillerait au moindre aveu amoureux. Ou bien alors que ses sentiments ne soient pas partagés, et qu’en l'apprenant cela le déçoit et le dégoûte qu’il s’éloignerait d’elle à cause de cela, venant donc à le perdre à tout jamais.
« Heu… Et… Sinon… Du coup tout le monde va bien malgré ces quelques petites mésaventures ? Personne n’a été blessé cet hiver ? Et toi… Tu… Tu n’as pas été blessé ? »
Demanda-t-elle d’une petite voix, venant rebondir sur la conversation d’un peu plus tôt, ne sachant pas quoi dire sur son voisin dont elle n'avait pas la moindre idée quoi dire d’autres à son sujet. À moindre que le jeune homme de son cœur ait des questions plus précises concernant son cher voisin ou d’autres jeunes hommes potentiellement autour d’elle s’il voulait en savoir plus sur sa potentielle concurrence, qui n’avait aucune chance à côté de lui vu comment la lapinette ne jurait que par lui.
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Il fut rassuré dans un premier temps quand elle lui avoua dans un simple geste que ses divagation ne la dérangeait pas. Mais la suite le tendit un peu, attendant de savoir ce qu'elle pensait de son voisin, de comment il était, écoutant ses mots avec grande attention. Il hocha simplement la tête quand elle lui demanda ce qu'il voulait savoir au juste entre son physique et son caractère, faisant monter la tension en lui, la fixant du regard en attendant le verdict.
Puis, après quelques secondes interminable, il put la voir hausser les épaules avant de lui avouer timidement qu'elle n'en avait pas fait attention au point où elle ne se souvenait meme pas de la couleur de ses cheveux. Otto cligna quelques fois des yeux en la regardant, très surpris de sa réponse. Elle ne se souvenait d'aucun détail de lui ? Il avait du mal à la croire, mais, en meme temps, il n'arrivait pas à l'imaginer mentir, c'était comme ... interdit dans son cœur, alors, il hocha simplement la tête, pas totalement rassuré, juste très surpris.
Ensuite, elle reprit la conversation, venant lui demander si tout le monde allez bien dans sa compagnie et s'il n'avait pas été blessé cet hiver. La, le sourire d'Otto se crispa, disparaissant en venant tourner la tête, se frottant la nuque. Il hésitait, il hésitait à dire que tout allez bien, que rien de mauvais ne s'était passé, mais, il n'aimait pas lui mentir et de toute façon, il était un fichu livre ouvert
" Et bien ... J'ai pris un mauvais coups dans les cotes, mais c'est passé assez vite et on a perdu deux personne .... mais ..... c'est la vie "
Il n'avait pas envie d'en dire plus, il n'avait pas envie de miner la conversation et de miner ou d’inquiéter la demoiselle à ses cotés, alors, il se força à sourire à nouveau en la regardant, puis chercha à changer de sujet alors qu'ils arrivaient sur la place du marché qui a cette heure ci, était si silencieuse par rapport à la journée
" Et sinon tu ... tu sais où vous allez partir vendre vos marchandise cette année ? "
Il avait envie, mais aussi besoin de le savoir, car avec un peu de chance, cela serait sur leur route aussi ou si cela ne l'était pas, mais que ses destinations étaient assez proche des leur, peut être arriverait-il à convaincre son chef de bifurquer leur route, ne serait-ce qu'un peu.
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Après avoir avoué tout gênée qu’elle ne se souvenait pas de comment était son voisin, se sentant idiote de ne pas réussir à répondre à la question du jeune mercenaire, la lapinette espérait ne passer pour une idiote qui ne fait pas attention aux autres aux yeux de celui qui faisait battre son coeur. Mais il était vrai qu’elle n’arrivait pas à se souvenir de ces détails le concernant, se souvenant seulement qu’il était très insistant et lourd envers elle, au point qu’un de ses frères n’en pouvait plus et qu’il l’a fait traverser une des vitres de la boutique de leur père, créant un peu la panique dans le village ainsi que des ragots des plus loufoques.
Bien entendu, elle n’avait pas pensé à parler de cela, pas qu’elle essayait de le cacher, non, loin de là. Elle n’était pas menteuse pour deux sous et était beaucoup trop candide pour penser à faire des cachotteries, surtout au jeune homme à ses côtés. Non, elle se disait que cela ne répondait pas forcément à la question et n’allait pas beaucoup l’éclairer, enfin, ça c’est ce qu’elle pensait en toute naïveté.
Le voyant simplement hocher la tête à ses réponses, elle hocha la tête désolée à son tour en baissant un peu ses oreilles, avant de les redresser vivement sur sa tête et venir s’enquérir un peu plus sur comment lui et sa compagnie avait vécu l’hiver, voulant savoir s’il y avait eu des soucis ou s’il avait été blessé. Evidemment qu’elle remarqua le léger changement qu’il y eut chez Otto, le voyant un peu crispé tout en restant souriant, le voyant se frotter la nuque tout en lui racontant ce qui s’était malheureusement passé. Son cœur fit un bond dans sa poitrine en entendant qu’il avait été blessé, l’inquiétant au plus haut point, se demandant s’il avait encore mal, s’il avait des séquelles, s’il avait eu des cicatrices, etc. Puis elle baissa doucement les oreilles en apprenant peinée qu’ils avaient perdu deux membres dans sa compagnie, étant triste pour lui.
Margaliti voyait très bien que le sujet ne le mettait pas très à l’aise, c’est donc dans un sourire compatissant en hochant la tête qu’elle lui répondit, ne voulant pas insister et le faire remuer des choses. Tandis qu’ils papotaient et marchaient en même temps, ils finirent donc par arriver sur la place du marché qui était bien silencieuse, contrastant avec les brouhahas et l’animation qu’il y avait quelques heures plus tôt. Et toujours en marchant, commençant à s’aventurer donc en ce lieu calme, l’attention de la petite demoiselle n’avait pas quitté un instant le visage du beau brun, l’écoutant attentivement en hochant la tête vivement avant de lui répondre dans un beau sourire.
« Moui ! On va faire presque le même itinéraire que l’année dernière, suivre toute la nationale pour faire tous les villages et villes qu’elle dessert ! Mais père cette année voudrait qu’on fasse également les petits marchés près des côtes, tu sais, ceux qui longent toute la mer près des montagnes ? Il dit que cela peut être intéressant pour étendre son commerce, car il y a très peu de marchands là-bas… »
Elle avait dit tout ça en levant son doigt en l’air, ce qui devait lui conférer un côté sérieux, comique et sûrement mignon, parlant en hochant la tête parfois, ne perdant jamais son sourire pour autant. Après cela, elle vint poser son doigt sur ses lèvres, admirant Otto, venant se perdre dans ses yeux quelques instants, l’écoutant s’il parlait ou le regardant simplement silencieuse s’il ne réagissait que physiquement à ses paroles. Puis, venant tapoter ses lèvres en ne le quittant pas des yeux, elle pencha doucement la tête en prenant une petite voix et vint le questionner à son tour.
« Et toi aussi, tu… Tu sais où vous allez partir cette année aussi ? Et vous allez partir où et pourquoi ? »
Oui, elle était terriblement curieuse à son sujet, désirant autant savoir si elle allait avoir la chance de le croiser souvent cette année que de savoir s’il allait voguer vers des destinations plus risqués comme des territoires en guerre ou pas, étant très inquiète pour celui qui occupait toutes ses pensées et qu’elle était heureuse de retrouver maintenant.
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Comme toujours, Otto l'écoutait très attentivement, ne ratant pas le moindre détail qui pourrait lui permettre de la revoir ou, d'en savoir plus sur elle, de savoir ce qu'elle aime, ce qu'elle adore, de pouvoir la voir sourire. Il l'écoutait donc lui répondre, lui indiquant qu'elle prendrait le meme itinéraire que l'année dernière, hochant la tête lorsqu'elle lui demanda s'il voyait d'où elle parlait. Il voyait bien, mais, la majorité de ces endroits n'était pas du tout sur leur chemin et, faire un détour serait sûrement impossible car trop large. Il se mit à se gratter le menton en refranchissant sous ses mots, venant à sourire un peu plus, totalement amusé par le coté sérieux que la lapinette venait de prendre en parlant de tout cela, montrant à quel point elle était intéressé par ce qu'elle faisait.
Mais il ne remarqua pas que, pendant un instant, il se regardait tout deux droit dans les yeux, se regardant sans dire un mot, avec aussi beaucoup de chance, car aucun obstacle ne venait gêner leur marche dont il ne faisait plus vraiment attention à cette instant.
Mais la demoiselle au grandes oreilles fut la première à revenir à elle, venant lui poser la question à son tour, ce qui le fit quelque peu grimacer.
" Oui je sais mais ......"
Il hésitait, ce qu'il savait, il n’avait pas le droit d'en parler car cela ne devait pas s'ébruiter, sinon cela pourrait faire rater tout une campagne, alors, son regard parti de gauche à droite, regardant autour de lui pour vérifier que personne n'écoutait, puis, il se rapprocha un peu plus de Margaliti, relevant sa main pour cacher sa bouche du reste de l'environnement, seulement tourné vers elle tout en lui chuchotant à voix basse
" Tu garde ça pour toi hein ? Tu n'en parle à personne d'accord ? Vraiment personne."
Il se mit à regarder de nouveau autour d'eux pour être sure, puis reprit sur une voix encore plus basse.
" On doit traverser la chaîne de montagne pour aller à l'est."
Actuellement, il y avait des tensions entre les deux royaumes et, si cela venait à s'ébruiter que le leur venait à accumuler des troupes à la frontière, cela pourrait ruiner tout les effort de coordination du pays.
" Donc je ne sais pas encore par où l'on va passer."
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La lapinette n’avait pas quitté des yeux le jeune mercenaire en répondant à sa question, venant donc lui parler de l’itinéraire commerçant que sa famille allait prendre cette année pour traverser le pays, n’ayant pas louper une seule miette des réactions qu’il put avoir en l’écoutant, notamment son petit grattage de menton qu’elle trouvait trop mignon et qui fit emballer son petit coeur un peu plus. C’est tout naturellement, après l’avoir zieuter un moment en silence, qu’elle relança discrètement la conversation et vint bien entendu lui retourner la question, voulant savoir si lui aussi savait quels chemins ils allaient prendre cette année, étant curieuse de savoir s’ils allaient en prendre des similaires et avoir l'opportunité de se revoir encore.
Mais, en le voyant grimacer, la petite demoiselle aux grandes oreilles haussa doucement un sourcil, intriguée, alors qu’elle releva doucement sa tête quand il commença à prendre la parole avec hésitation. Sans dire un mot pour le moment, attendant qu’il reprenne la parole, elle le regarda jeter des regards autour d’eux, se faisant la réflexion qu’il ne voulait pas être entendu à se montrer aussi prudent, se demandant bien la raison de cela. Puis, son cœur se mit à accélérer en le voyant se rapprocher d’elle, le voyant cacher sa bouche tout en chuchotant tout bas en la regardant, venant lui demander de garder pour elle ce qu’il allait dire.
« Promis, je dirais rien à personne, je te le promet. »
Répondit-elle d’une petite voix tout aussi basse que lui, son cœur tambourinant comme un fou par leur proximité mais aussi par l'inquiétude qui l’envahissait doucement. Et quand elle entendit ce qu’il lui confia tout bas, elle ouvrit de grands yeux et baissa ses oreilles, ayant peur de comprendre où il voulait en venir, venant faire emballer son cœur de plus belle d’inquiétude.
Margaliti déglutisa très discrètement, hochant lentement la tête pour dire qu’elle comprenait très bien ce qu’il lui disait et le fait qu’il ignore encore leur itinéraire. Mais elle savait bien que c’était totalement à l’opposé de celui de sa famille, comprenant avec un petit pincement au cœur qu’ils risquaient de ne pas vraiment se voir cette année. Mais, elle comprenait surtout que lui et sa compagnie se diriger vers un danger pour renforcer les troupes de leur royaume, devant donc aller sur de nombreux champs de batailles et se battre au risque de leur vie. Cette pensée lui fit mal au cœur et l’inquiéta d’autant plus, mais elle prit sur elle pour ne pas trop le montrer, ne voulant pas inquiéter le jeune homme.
« Otto ? »
Chuchota-t-elle d’une voix très basse, gardant ses oreilles baissées qui trahissait son inquiétude malgré elle, son regard plongeait dans le sien alors qu’elle se rapprochait encore plus de lui, étant à peine à quelques centimètres de lui.
« Promet-moi de faire attention… S’il te plait… »
Chuchota-t-elle de nouveau en le regardant de ses prunelles légèrement tremblantes, venant sans crier garde se saisir de ses mains qu’elle attrapa et serra doucement dans les siennes, restant si proche de lui.
« S’il te plait… Je ne veux pas te perdre… »
Laissa-t-elle échapper d’une voix encore plus basse, serrant un peu plus fort ses mains dans les siennes, son visage relevé face au sien et ses yeux plongés dans les siens, le regardant avec un minois inquiet et suppliant. Elle savait très bien que tout cela était dangereux, qu’il risquait sa vie dans la vie qu’il menait. Mais c’était encore plus risqué vu ce qu’il se passait actuellement, surtout avec une guerre potentielle prête à éclater à tout moment si l’autre royaume gagne du terrain. Et même si elle n’avait jamais mis les pieds sur un champ de bataille, elle savait que c’était dangereux et que celui qu’elle aimait, pouvait peut-être ne pas en revenir.
Déglutissant à ses pensées, elle serra plus fort ses mains dans les siennes, attendant une réponse ou un geste de sa part, voulant juste être rassurée sans mensonge, avec une promesse toute bête qu’il fera attention à lui en lui disant à quel point il comptait pour elle à demi-mot.
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Otto releva la tête, se redressant en l'entendant prononcer son nom, perdant tout sourire en voyant le regard inquiet que la demoiselle avait
" Oui Margaliti ? "
Dit-il, non sans appréhension, son cœur s'emballant alors que sa tension montait, attendant de savoir ce qu'elle lui dirait. Là, il fut touché une première fois, quand elle vint lui demander de faire attention, la voyant se rapprocher si proche de lui qu'il pouvait sentir son parfum. Puis, sous le chuchotement de la demoiselle, il la senti saisir sa main nu, le faisant rougir et, pour le moment, n'arrivant pas a répondre ou a réagir, ses yeux perdu dans les siens en voyant ses prunelles tremblante, s'étant tout ceux arrêté dans la rue pour cette discussion.
Là, les dernier mots que la jeune marchande lui offrir firent battre avec force son cœur, déglutissant lourdement alors que ses joues chauffait. Elle ne voulait pas le perdre, voila des mots qui lui faisait un bien fou et un effet puissant, meme sous la voix presque inaudible qu'elle lui offrit à cet instant. Il eut du mal à réagir, perdu dans tout ce qu'il ressentait d'un coup à ce moment, alors, il mit quelques secondes, clignant des yeux pour revenir à lui et surtout se reprendre. La, il récupéra un grand sourire, ne quittant pas son regard du sien, puis, de son bras libre, il vint le lever en le pliant, comme pour montrer sa force et son biceps, meme si ses vêtement faisait qu'on ne risquait pas de voir grand chose, puis il lui dit
" Je fais toujours attention voyons ! Et le premier qui arrivera à m'avoir n'est pas encore né."
Il cherchait à la rassurer, à dédramatiser tout cela, il n'aimait pas la voir mal, il ne voulait pas la voir mal, tout ce qu'il souhaitait c'est qu'elle soit heureuse, toujours. Puis, il se fit violence en laissant retomber son bras, sa main venant rejoindre celle qu'elle tenait, englobant la douce et fine main de la demoiselle avant de lui dire, toujours avec le sourire sous une voix aimante
" Je ... je ne veux pas te perdre non plus "
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Margaliti était face à Otto, vraiment tout proche de lui, tenant sa main en le regardant avec inquiétude d’un regard suppliant, serrant doucement sa main nue dans la sienne en ayant le coeur qui battait la chamade, attendant impatiemment et avec appréhension une réponse de sa part après ce qu’elle venait de lui demander mais aussi de lui avouer, appuyant ainsi le fait qu’il était vraiment important à ses yeux et qu’elle voulait le revoir sain et sauf.
Attentive aux moindres de ses gestes et paroles, la lapinette put d'abord voir le jeune mercenaire lever son bras pour lui montrer son bicep pour symboliser sa force, même si on voyait pas grand chose avec le tissu de son vêtement. Clignant des yeux dans un premier temps, un peu étonnée de cette réponse, elle ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire en secouant la tête, haussant un sourcil en le regardant de nouveau en retrouvant un petit sourire sur son visage, l’inquiétude laissant la place à l’amusement pendant quelques instants.
« Soit alors, continue sur cette voie alors. Et ne laisse aucun nouveaux nés t’approcher au cas où, sait-on jamais… »
Répondit-elle en plaisantant à son tour, riant légèrement à voix basse en serrant un peu plus sa main dans la sienne, voulant garder ce contact le plus longtemps possible. Se sentant rassuré ainsi en ne le quittant pas des yeux tandis que le calme revenait s’installer, la demoiselle gardant son petit sourire qu’elle avait retrouvé grâce à lui, même si l’inquiétude restait logeait dans son petit cœur battant à tout rompre.
Puis, elle redressa ses oreilles en sentant son autre main venir se poser sur la sienne qui tenait sa main, faisant battre son cœur de plus belle tandis qu’elle se mit à rougir. Et quand elle l’entendit reprendre la parole à son tour avec un timbre de voix différent, son palpitant tambourina de plus belle en l’écoutant avec attention tandis qu’elle serrait avec plus de force sa main en esquissant un sourire touchée par ses mots, lui faisant beaucoup de bien et venant la rassurer, la rendant même heureuse de l’entendre lui dire cela.
« Otto… »
Répondit-elle d’une petite voix émue en chuchotant tout bas, son autre main venant se poser sur la sienne à son tour, venant les serrer tendrement dans ses petites mains en le regardant de ses prunelles tremblantes et scintillantes, se rapprochant encore plus de lui manquant de frôler son corps contre le sien.
« Tu… Tu ne me perdras jamais… Je… Je… Je serais toujours là, je… Jamais tu ne me perdras, je te le promet… »
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Il ne put s’empêcher de sourire tendrement, rassuré, quand il put voir la demoiselle qui avait tout autorité sur son cœur, reprendre de la gaieté, n'aimant définitivement pas la voir mal, ça, il avait beau le savoir, il en faisait les frais à chaque fois.
Son rire aussi, était d'une douceur inégalé à ses oreilles, ravis de pouvoir l'entendre de nouveau, meme aussi léger soit-il en cet instant. Malgré que désormais, tout cela était résolu, il ne se lâchait pas les mains, comme profitant inconsciemment de ce contact physique. A vrai dire, il n'avait jamais été plus loin que cela, se tenir la main que ce soit pour danser ou, comme dans cette situation, pour se rassurer, alors, cela arrivait à faire beaucoup d'effet au mercenaire dont le cœur battait la chamade et dont la respiration se faisait lente et profonde.
Il venait, dans un sens, lui avouer lui aussi ses sentiments, meme si, les mots qu'il avait envie de prononcer réellement, mais qu'il n'arrivait pas, était beaucoup plus fort que cela, le démangeant, grattant, pétillant dans son buste, dans son cœur, voulant sortir. Là, il l'entendit de nouveau prononcer son prénom, attirant comme à chaque fois toute son attention sur la jeune femme dont il n'arrivait pas à quitter son regard du sien, ne s'étant pas du tout rendu compte de la proximité si ridicule, ou plutôt, de l'espace si infime qui les séparait désormais, leur mains pressé entre eux tant ils étaient proche l'un de l'autre en cette instant. Il pouvait en sentir son souffle chaud perçant la fraîcheur de la nuit qui commençait à s'installer, il pouvait sentir son parfum fleuri émaner de sa peau, l'odeur de ses cheveux, meme infime, le faisant soulever son torse sous l'effet que cela lui faisait. Puis, la demoiselle reprit la parole venant lui offrir une promesse qui aurait très bien put arrêter son cœur tant cela lui fit de l'effet.
Mais comment le pensait elle, est ce que c'était par pure amitié, ou un peu comme avec sa compagnie, comme frère et sœur et que, tout les piques que faisaient le monde autour d'eux était faux et qu'elle ne ressentait pas exactement la meme chose que lui, qu'elle n'avait pas envie de l'entendre lui dire ces cinq mot qui trottait dans sa tête chaque fois que son regard se posait sur elle. Je suis amoureux de toi, voila ces cinq mot qui le dévorait sans cesse.
" Et je serais toujours la pour toi, je .... je reviendrais toujours pour toi, tu ne me perdra pas non plus et ... "
Ses mains serrèrent les siennes un peu plus essayant de prendre son courage à deux mains, essayant de le lui dire, mais, il n'y arrivait pas encore
" Je te le promet."
Il se mit à déglutir lourdement, car malgré tout, pour lui, tout ces mots échangé était lourd de sens à ses yeux et à son cœur. On ne lui avait jamais dit cela et venant d'elle, c'était plus précieux que tout l'or du monde.
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C’est le coeur battant que Margaliti en chuchotant tendrement vint faire une promesse à Otto, lui jurant qu’il ne la perdra jamais et qu’elle sera toujours là. La demoiselle ne cligna pas un seul instant ses paupières en regardant le jeune mercenaire de ses prunelles tremblantes et scintillantes, serrant ses mains dans les siennes en étant quasiment collé à lui. Elle pouvait ressentir son souffle chaud dans l’air en humant son parfum, tout en admirant chaque détail de son visage, même celui de sa cicatrice à peine visible près de son arcade qu’elle apercevait mieux ainsi proche de lui.
Après avoir prononcé ses quelques mots sans le quitter des yeux tout en l’admirant amoureusement, ne relâchant pas son étreinte sur ses mains, la lapinette appréhendait la réponse de celui qui faisait battre tant son coeur et qui comptait plus que tout à ses yeux, ce qu’elle venait de lui avouait sans tout à fait lui dire les mots exactes, ayant trop peur de les dire et qu’il s’éloigne d’elle. Les secondes lui parurent interminables et elle avait l’impression que le temps s’était figé autour d’eux pendant cette attente et ce court moment de silence, qui fut brisé par la voix d’Otto qui vint à son tour lui offrir la même promesse, arrachant un sourire tendre et émue à la petite demoiselle.
Margalati sentait la chaleur envahir tout son petit corps jusqu’aux oreilles, pouvant entendre son cœur résonner dans tout son corps comme les vibrations d’un tremblement de terre, se sentant terriblement heureuse d’entendre ses mots qui lui faisait tellement de bien et qui était plus important que tout au monde à son coeur. Elle resserrer son étreinte encore plus fort tout en douceur sur les mains du beau brun, ses yeux scintillants plus intensément à sa promesse, ayant plus que tout envie de lui dire à quel point il comptait pour elle, qu’elle était amoureuse de lui et l’aimait depuis le premier jour, qu’elle voulait être sienne et celle de personne d’autres. Seulement, il lui était encore impossible de prononcer ses mots, comme s’ils étaient verrouillés à double-tour pour le moment, refusant de sortir de sa gorge et se faisant bloquer par la peur de le perdre, la crainte qu’ils ne partagent pas les mêmes sentiments et que tout cela ne soit que de l’affection amicale voir fraternelle depuis toutes ces années.
C’était si intense ce qu’elle ressentait, autant par les paroles de celui qu’elle aimait que ses pensées qui l’assaillaient de toute part, que l’émotion l’a rattrapa et fit larmoyer ses jolis yeux, sentant une larme coulait sur sa joue qui vint perturber la demoiselle, la faisant ouvrir de grands yeux en rougissant.
« Heu… Je… »
Prise au dépourvue, ne s’attendant pas à ce que sa sensibilité à fleur de peau la rattrape ainsi et lui fasse un coup pareil devant le jeune mercenaire, Margaliti déglutissa doucement, essayant de se reprendre malgré que ses yeux brillaient de plus belle alors que d’autres larmes se mirent à couler sur ses joues, commençant à bégayer de sa petite voix.
« Je… Pardon… Je… »
Elle serra plus fort ses mains sur celles du jeune homme, n’arrivant pas à s’arrêter de pleurer en tremblant doucement, se sentant idiote et désolée que ça lui arrive. Essayant de se reprendre comme elle pouvait, ne voulant pas inquiéter Otto à cause de sa réaction, Margaliti vint éliminer les malheureux centimètres qui les séparaient encore, venant se coller à lui de tout son corps en emprisonnant leurs mains entre-eux, relevant un peu plus sa tête pour venir coller son front contre le sien et le frotter affectueusement, ses yeux ne cessant de verser leurs larmes pour autant tandis qu’elle s'efforçait de garder pieds en souriant fébrilement mais tendrement, ne fuyant pas son regard un seul moment.
« Je… Je suis j-juste heu-heureuse de savoir tout ça… Et aussi… Je… Je te promets aussi que… Je… Je t’attendrais… Je t’attendrais tou-tou-toujours et à ja-jamais… J’attendrais que toi… »
Laissant échapper ses derniers mots dans une petite voix étranglée, ses yeux totalement larmoyant malgré son petit sourire, son front collé au sien en ne cessant de le remuer doucement contre le sien, serrant ses mains plus forts dans les siennes malgré qu’elles étaient prisent entre eux, venant prendre son courage à deux mains pour lui dire à quel point il comptait pour elle avec les mots qu’elle arrivait à laisser s’enfuir de son petit coeur battant à toute allure en ce moment.
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Le sang d'Otto ne fit qu'un tour, ayant l'impression que les battements de son cœur s'était arrêté. Il pouvait la voir sourire, mais, d'un coup, des larmes venait à couler sur le visage de la jeune femme. Il l'observait, inquiet, ses yeux bougeant rapidement pour regarder son visage, pour y lire le moindre indice de pourquoi pleurait-elle. Avait-il fait ou dit quelque chose de mal ? Sûrement oui, se disait-il alors qu'il sentait les petite mains de Margaliti se resserrer un peu plus dans les siennes.
Il savait qu'il n'était pas doué, alors, il chercher le plus vite possible à se remémorer ce qu'il avait dit mot pour mot, voulant savoir ce qu'il avait put dire de mal, pourtant, il n'arrivait pas à trouver, il n'arrivait pas à comprendre, mais, la voir ainsi lui faisait mal, ça il le comprenait que trop. Il ne souriait plus, il était inquiet et allait pour s'excuse quand elle se remit à parler, sa douce voix bégayant légerement. Son regard trahissait le fait qu'il était perdu, surtout quand elle se mit à s'excuser
" Pourquoi t'excuse tu ? J'ai fait quelque chose de mal ? "
dit-il un instant, ses mains serré dans les siennes, ayant peut de la voir partir d'un coup devant lui, de la voir fuir et de ne jamais plus recroiser sa route. Son cœur, qui était déjà bien malmené, ne savait plus vraiment quoi faire, surtout quand il put la sentir se rapprocher de nouveau de lui, se pressant contre sa personne, seulement séparé par leur mains enchevêtré entre leur deux buste. puis, il put la sentir frotter sa petite tête contre la sienne, son front couvert de ses doux cheveux rose pale, venant se frotter contre sa peau. Il les trouvait si doux et, là, son parfum était si présent, si adorable.
C'est là que son cœur se mit à prendre un nombre de tour beaucoup trop nombreux d'un coups, l'entendant reprendre la parole pour lui avouer de nouveau sentiment.
Elle était donc heureuse d'avoir entendu ses mots, c'était donc cela qui l'avait fait pleuré se demanda t-il ? Mais il n'eut le temps de vraiment y réfléchir, car, la suite ne fit qu'empirer ce qu'il ressentait en cette instant. Elle n'attendrait que lui. Ses mots tournait dans sa tête, dans son cœur, rougissant comme une tomate, ayant beaucoup trop chaud en cet instant alors meme que la fraîcheur de la nuit de début de printemps prenait place. Il était bloqué sur place, il ne savait pas quoi répondre, ses mots étranglé au fond de sa gorge, sa peur de se tromper encore et encore, son rythme cardiaque montant en flanche, déglutissant lourdement
" Je ... je, je .... "
Il était paralysé, comme si une de ces araignée géante des neiges l'avait piqué, comme si la lapine avait en faite le pouvoir de le geler sur place, puis, tel un bouchon sou pression trop longtemps, ce dernier fini par sauté
" Je t'aime !"
Il se crispa et se figea en entendant ses propres mots, c'était trop tard, ils étaient sorti. Lui qui avait imaginé ce moment bien des fois, qui avait travaillé cela, cherchant le moment parfait, la phrase parfaite, ayant meme du subir les taquinerie de Valeria à qui il avait demandé des conseils sur le sujet, pour que, au final, ce ne soit que ces deux mots qui finisse par lui glisser d'entre les lèvres, attendant la sentence que cela venait de lancer.
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Son coeur tambourinait de gêne et d'appréhension tellement elle se sentait idiote, se disant qu’elle était incapable de controler ses sentiments, ayant tant peur d’inquiéter le jeune mercenaire que de le faire fuir à cause de ses larmes qui avaient jaillies sans raison apparentes. Et pourtant, c’était seulement sa sensibilité qui était responsable de tout cela, venant la faire craquer sous toute cette peur qu’elle emmagasiner de le perdre, autant sur un champ de bataille que par l’aveux de ses sentiments avec cette promesse d’être toujours là, promesse qu’il lui retourna également en promettant de faire attention pour lui revenir. Cette promesse et ses mots résonnèrent sans cesse dans sa petite tête rosée et dans son petit cœur battant à en exploser, lui rappelant à quel point elle l’aimait et tenait à lui plus que tout, venant l'emmener dans un tourbillon infernal de pensées et doutes sur ce qu’ils partageaient, venant se questionner avec inquiétude sur la nature de leur relation. C’est donc naturellement que son petit cœur craqua, ses émotions explosant en elle et sa sensibilité éclatant, la faisant donc pleurer autant de surprise, de peur et de bonheur.
La lapinette s’en voulait d’avoir craqué et n’avoir pas réussi à retenir ses larmes, ni de les avoir sentis venir d’ailleurs. Et sa crainte que cela inquiète Otto se confirma en le voyant perdre son sourire, avoir un regard inquiet et perdu en la regardant, l’entendant la questionner sur le fait qu’elle s'excusait tout en lui demandant s’il avait fait quelque chose de mal. À cela, elle secoua négativement la tête en souriant, voulant lui faire comprendre qu’il n’avait rien fait de mal. Puis ensuite, elle se rapprocha plus de lui à l’en coller et posa son front contre le sien, frottant doucement sa frange ainsi que ses cheveux contre sa peau, avant de reprendre la parole et venir le rassurer, venant ensuite lui avouer de nouveau ses sentiments au travers d’une nouvelle promesse.
Tandis que son cœur menaçait de faire un attentat dans sa poitrine, Margaliti ne quitta pas un instant les yeux d’Otto, serrant ses mains avec douceur et force sur les siennes, son visage devenant aussi rouge que celui du jeune homme face à elle en le contemplant silencieusement. Le silence autour d’eux en devenait presque pesant et angoissant, quant à l’air, elle avait l’impression d’être rentrée dans un lieu enflammé tant il faisait chaud malgré la fraîche brise qui vint faire balancer leurs cheveux ainsi que les tissus de leurs vêtements. C’est la peur au ventre et la gorge nouée qu’elle attendait un mot, un geste ou une réaction, tout en craignant par-dessus tout qu’il ne vienne à lâcher ses mains et la repousser, avant de se sauver et la laisser ici sans se retourner pour ne plus jamais la revoir. Son cœur lui faisait mal à cette pensée et cela n'arrangeait pas le versement de ses larmes, malgré son petit sourire au visage qui ne la quittait pas en admirant le jeune mercenaire.
Et quand elle l’entendit reprendre difficilement la parole, ses oreilles se dressèrent sur sa tête, attirant toute son attention, écoutant attentive et fébrilement ce qu’il allait dire, en serrant plus intensément ses mains entre-eux, arrêtant même de respirer en attendant son verdict avec impatience et peur. Et là, les mots qu’Otto prononça lui firent ouvrir de grands yeux, ses oreilles se dressant bien droite sur sa tête, sa petite queue au-dessus de ses reins tressaillant, son coeur explosant en lâchant une chaleur immense dans tout son corps alors qu’elle relâcha totalement son étreinte sur les mains du beau brun, un grand sourire se dessinant alors que ses larmes coulèrent de plus belle.
« Je t’aime aussi ! »
Lâcha-t-elle sans réfléchir et sans perdre de temps, d’une petite voix tremblotante et en larmes, venant resserrer de nouveau ses mains sur les siennes entre leurs deux corps, les serrant avec force et tendresse, restant contre lui et laissant même tomber complètement son corps contre le sien, avant de reprendre la parole et ajouter avec difficulté en le regardant de ses yeux pétillants d’amour en refusant de quitter son regard, prenant son courage à deux mains pour lui dire qu’il était plus que tout important pour elle et ce dès leur première rencontre.
« Otto, je suis amoureuse de toi depuis le premier jour… Je… J’ai pas arrêté de penser à toi tout ce temps… Je… Je n’ai pensé qu’à toi… Tu… Tu es plus que tout important à mes yeux… Je t’aime… »
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Chaque secondes qui passèrent entre cette aveux sorti tel un boulet de canon et la réponse de la demoiselle au grandes oreilles lui avait parut interminable. Il l'avait bien senti réagir à ses mots, il l'avait senti se tendre sous ces derniers,se figeant devant lui. Allait-elle fuir ? Allait-elle rire ? Allait-elle le gifler ? Tout cela lui était déjà passé par la tête, mais, bien-sur, il avait aussi imaginé le meilleur.
Et c'est, à sa grande stupeur et sous une joie d'autant plus grande quand il l'entendit recopier sa phrase. Au début, il n'en crut pas ses oreilles, se disant qu'il avait mal entendu, puis, la regardant, il voyait bien qu'elle le ne fuyait pas, qu'elle se collait d'autant plus à lui, malgré les larmes qui roulaient sur son si ravissant visage. Son visage était figé sous ses mots, son cœur comme arrêté, comme si le temps avait décidé de se mettre en pause à cet instant, chose qu'il aurait bien aimé que ce soit réellement le cas d'ailleurs.
Puis, la suite, ne fit qu'achever le cœur du mercenaire. Elle l'aimait depuis le premier jours, tout comme lui. Ses yeux se mirent à clignoter, toujours incrédule sur ce qui se passait, se demandant si c'était un rêve ou alors une mauvaise blague, puis, petit à petit, personne n'arrivait en criant ou en se moquant, rien de bizarre ou d'étrange n'arrivait la scène ne changeait pas pour un endroit bizarre. Non, c'était réel, tout ce qui a de plus réel. Alors, son visage se réveilla, venant d'un coups afficher un sourire d'abord soulagé, qui continua de s’agrandir encore et encore alors qu'enfin il se rendait compte de ce qu'il avait bel et bien entendu. Elle l'aimait.
Là, sans crier garde et sans meme s'en rendre vraiment compte, il lâcha les mains de la belle demoiselle pour venir se baisser un peu à sa taille, venant alors passer ses bras autour de sa taille, puis de la soulever dans les airs, tournant de joie avec elle, n'arrivant toujours pas à y croire. Puis, quand il se rendit compte de ce qu'il faisait, il la reposa rapidement avant de reculer un peu, honteux de son comportement, se grattant la nuque en regardant ailleurs avant de reprendre la parole, un rire nerveux en bouche
" E ...excuse moi je, je me suis un peu emporté. "
Il se remit à rire un peu, toujours gêné, mais désormais surtout par toute les émotions qu'il ressentait à cet instant, la sensation de l'amour, la joie, le bonheur, mais aussi l'inconnue, il vint s'éclaircir la voix alors qu'il la regardait à nouveau armé d'un sourire que personne n'avait jamais vu, un sourire qui n'était là que pour une raison, Margaliti.
" Je ... tu ... je .... je suis tombé amoureux de toi des que j'ai croisé ton regard et je .... je pense tout le temps à toi je ... tu ... "
Il se remit à rire, très nerveux sous cette nouveauté, avant de venir lui avouer gêné
" J'ai imaginé cette instant beaucoup de fois, j'en ais rêvé mais je me rend compte que .... C’est tellement mieux, que j'en suis perdu "
Il finit sa phrase en se mettant à rire de bon cœur, comme pour rire de lui même, mais aussi, chasser la tension qui l'avait habité depuis tout à l'heure, comme soulagé d'un secret de plusieurs années d'un seul coups sous une phrase si magique.
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Il avait ouvert le bal « je t’aime » et elle l’avait suivi sans hésiter. Ça y est ! Elle l’avait fait, elle lui avait dit ce qu’elle ressentait, tout cet amour qu’elle avait pour lui depuis leur première rencontre et qui ne l’avait jamais quitté, pas un seul instant depuis qu’ils se connaissaient depuis des années. C’était si étrange, cette sensation entre le soulagement, le bonheur et la crainte de vivre quelque chose d’inconnu et nouveau. Mais, elle était aussi heureuse à cette idée, étant impatiente et ayant grande hâte de découvrir avec lui ce que tout cela cachait, ne demandant que ça et voulant absolument vivre ça avec lui. Elle l’aimait, oui, plus que tout et plus que de raisons même, il était tellement important pour elle et elle lui avait dit enfin !
C’est donc heureuse et en pleure qu’elle resta contre lui, ses prunelles tremblantes et larmoyantes qui le regardaient brillantes de mille feux, d’un regard doux et amoureux, en lui souriant tendrement tout en serrant avec affection ses mains dans les siennes. Margaliti regarda Otto dans les yeux, l’admirant en silence de nouveau, patientant que le temps se dégèle autour d’eux, ayant l’impression que celui-ci avait été gelé dans cet instant angoissant mais magique, tandis qu’elle attendait avec impatience une réaction de sa part. La petite demoiselle aux grandes oreilles ne le quitta pas du regard, pouvant voir le jeune homme resté figé un moment avant d’esquisser un sourire soulagé qui la fit sourire de plus belle.
Mais elle se mit à cligner des yeux surprise quand elle le sentit lâcher ses mains, se demandant ce qui se passait, ayant peur soudainement qu’il prenne la fuite devant ses yeux. Son regard légérement inquiet, la jeune femme regarda le jeune mercenaire, déglutissant lentement en se demandant ce qui se passait, avant de le voir se baisser à sa taille et venir passer ses bras autour d’elle pour la soulever, la faisant rougir. Puis là, elle le sentit la faire tournoyer joyeusement dans les airs, faisant battre son cœur soulagée et heureuse, esquissant un sourire heureux en riant joyeusement dans les airs dans ses bras. Et quand il vint la reposer à terre, sa tête tournant très légèrement, Margaliti put voir Otto reculer en détournant le regard tout en se grattant la nuque, l’entendant rire nerveusement en venant s’excuser, ce qui lui arracha un petit rire amusée en le regardant avec des yeux tendres et pétillants de bonheur.
« J’aime quand tu t’emportes… Alors ne t’excuses pas… »
Répondit-elle d’une voix douce et émue, attendant d’enfin recroiser ses beaux yeux pour pouvoir se noyer dedans et le contempler amoureusement. Elle esquissa un petit sourire amusé en l’entendant s'éclaircir la voix, avant d’avoir son cœur qui s’emballa en ayant le bonheur de pouvoir le regarder dans les yeux de nouveau et venir s’y perdre avec bonheur. Et là, son coeur fit un bond dans sa poitrine tant elle fut sous le charme du nouveau sourire qui s’afficha sur le visage du jeune mercenaire de son coeur, un si beau sourire qui était tellement éblouissant qu’il fit battre à toute allure le cœur de Margaliti, tant il rendait Otto encore plus resplendissant, venant réchauffer le petit coeur et l’âme de la petite rosette amoureuse du beau brun.
Son cœur n’était pas prêt de se calmer avec les mots que le jeune homme prononça, procurant une sensation de bonheur intense et faisant parcourir une chaleur immense dans tout le corps de la lapinette. Lui aussi, il l’aimait depuis le premier jour, lui aussi était tombé amoureux dès le premier regard, et il pensait aussi tout le temps à elle. La jeune femme sentit une chaleur sans pareille l’englober, son coeur tambourinait à n’en plus finir comme un orchestre jouant en continue au bal, alors que tout comme lui, un sourire des plus angélique prit place sur son visage, un sourire qui lui était exclusivement destiné et qui venait de naître sous le partage de leurs sentiments. Elle était tellement heureuse, émue aux larmes, mais heureuse du moment qu’il vivait ensemble.
« Otto… »
Chuchota-elle en écoutant ses dernières paroles, qu’il commença dans un rire nerveux en venant lui faire part que lui aussi avait tant imaginé cet instant et qu’il en avait également rêvé, avant de lui avouer en riant avec plaisir qu’il était perdu car c’était au-delà de ce qu’il avait imaginé. À ses mots, elle se rapprocha de nouveau de lui, venant briser la distance entre-eux qui s’était créer quand le jeune mercenaire vint la reposer au sol, venant attraper de nouveau ses mains dans les siennes, les tenant tendrement en le regardant de ses yeux larmoyants toujours mais pétillant de bonheur, gardant son divin sourire de demoiselle amoureuse.
« Je… Moi aussi… Je… Tout pareil… Je l’ai imaginé et rêvé tellement de fois ce moment, avec bonheur et parfois douleur car… J’avais peur que… Tu ne m’aimes pas… Que je sois toute seule à t’aimer… Et forcément, ça se répercuter dans mes pensées et mes rêves, finissant donc douloureusement… Mais… Je… C’est tellement mieux, c’est tellement plus beau et magique… Je… Je suis perdue aussi… Mais… Je suis tellement heureuse Otto… »
Margaliti le regardait avec des yeux pétillants tendrement d’amour, caressant doucement ses mains avec les siennes, lui souriant sans s’arrêter. Puis doucement, elle se rapprocha un peu plus de lui, venant retrouver une proximité semblable à celle qu’ils avaient eut un peu plus tôt, et là, timidement, elle vint se mettre sur la pointe des pieds et posa ses lèvres contre sa joue, lui offrant un timide mais sincère baiser sur la joue pour lui prouver ses dires ainsi que son amour.
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Malgré le fait qu'elle lui dise de ne pas s'excuser de s’être emporté, qu'elle aimait cela,, il ne pouvait s’empêcher de se sentir gêné, souriant un peu sous ce sens la alors que son palpitant continuait à frapper avec force dans son torse.
Après avoir confessé depuis combien de temps il était fou d'elle, depuis combien de temps, une simple pensée tourné autour d'elle, meme vague, suffisait à illuminer ses journées. Encore une fois, il put l'entendre prononcer son prénom, alors que des larmes coulaient sur ses petite joues rosé.. Son regard restait dans le sien, attendant impatiemment de savoir ce qu'elle allait lui dire, sentant de nouveau ses petites main douce et chaleureuse venir attraper les siennes, son sourire ne le quittant pas une seule seconde, surtout en voyant le sien.
Puis, sous ses mots, il ne put qu’être ravis de les entendre, mais, en meme temps, il ne put s’empêcher de s'en amuser, de ces sentiments égaux, de ces peurs qu'ils avaient tout les deux et qui, si cela se trouvait, aurait put les faire garder ce secret partagé encore longtemps. Puis, sous ses derniers mots, il ne put s’empêcher de rire, venant alors lui répondre juste après cela
" je crois que tu me copie un peu trop alors "
Mais alors qu'il riait, il se figea à nouveau lorsque, contre toute attente et sans s'en rendre compte, il la vit se lever sur ses petits pied avant de déposer un baiser sur sa joue. Il restait figé là, les joues désormais en feu, le cœur prêt à éclater et ayant très chaud. Son sourire s’agrandit à nouveau, ne trouvant pas de mot à dire ou à placer sur ce qu'il ressentait. Ses lèvres avait été si douce sur sa peau, si agréable, subjugué par le parfum de la demoiselle. Si quelqu'un d'autre qu'elle pouvait le voir en cet instant, il l'aurait prit pour un idiot au vu de son large sourire béat. Lui, ne savait pas quoi faire, il avait envie de lui rendre son baiser, il avait envie de la serrer dans ses bras, mais, se serait sûrement mal vu, alors il allait devoir d'abord demander la permission. Mais, alors que toute ses pensées se mélangé dans sa tête et dans son cœur, il entendit un bruit étrange, un bruit de bête sauvage, enfin, pas tout à fait.
Avec toute les émotions qu'elle venait de lui offrir, cela avait beaucoup travaillé sur son énergie et après cette journée plus que bien remplis, son ventre décida de se faire entendre. son regard s'était baissé sur son propre ventre, puis, remonta sur le regard de la demoiselle en venant à rire de nouveau de lui même en lui disant
" Je crois que tout ces émotions m'ont donné un petit creux, je ... Que dis tu de reprendre notre marche ? "
Il n'avait pas envie de faire de bêtise, pas maintenant, surtout pas, elle lui était si précieuse et désormais, elle le savait et le partageait alors, elle était d'autant plus important désormais à ses yeux. S'il avait été complètement seul, avec tout le bonheur qui l'habitait à cet instant, il aurait sûrement fait tout le chemin restant jusqu'à l'auberge en sautillant de bonheur, mais, là, il ne le ferait pas.