Le Grand Jeu

Plan de Terra => Royaume Terranide => Discussion démarrée par: Noa Baker le mardi 11 février 2025, 15:28:15

Titre: Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le mardi 11 février 2025, 15:28:15
Le soleil tapait fort sur le tarmac lorsque Noa descendit du ferry, une petite valise à la main, un sourire enjôleur vissé aux lèvres. Il était enfin arrivé au fameux village vacances de l'archipel de Tuvalu, cette perle exotique bordée d'une plage immaculée et d'une jungle luxuriante. Une mission en plein paradis… ou en plein enfer, selon le point de vue. Mais pour l’instant, il se contentait d’admirer le décor, appréciant les effluves iodés et la senteur des fleurs tropicales qui flottaient dans l’air.

Après avoir traversé le hall d’entrée opulent, décoré de marbre et de plantes grimpantes savamment entretenues, Noa se dirigea vers le bureau du personnel où un responsable humain à l’air sévère lui tendit un paquet soigneusement plié.

"Voici votre uniforme, Mlle… Astrid, c’est bien cela ?"

Noa arqua un sourcil en entendant ce prénom "improvisé": la coïncidence était un peu grosse. Il retint un grincement de dents a l'évocation d'un nom si proche de celui de son ex partenaire; la blessure était encore fraîche et il n'avait pas encore pardonné à la section D d'avoir reprogrammé Astro. Il n’avait pas vraiment eu son mot à dire sur cette couverture non plus, mais soit, il ferait comme d'habitude, il subirait avec le sourire et ravalerai ses rancœurs. Il attrapa le paquet et se força à sourire.

"Exact, chéri. Mais il faudra plus que quelques vêtements pour me mettre des étoiles dans les yeux."

L’homme leva à peine les siens, visiblement trop blasé pour s’intéresser à ses plaisanteries. Avec un haussement d’épaules, Noa trottina jusqu’aux vestiaires du personnel. Il ouvrit le paquet avec une curiosité mêlée d’appréhension… et découvrit le chef-d’œuvre textile qui lui était destiné.

Un silence pesant s’installa.

"Ils se foutent de moi…"

Il extirpa du paquet une robe noire et blanche ornée de dentelle, accompagnée d’un tablier satiné et d’un serre-tête à froufrous. Un adorable ensemble de soubrette. Le tissu était léger, probablement conçu pour être pratique dans un climat chaud, mais aussi dangereusement court.

Noa soupira. Il était habitué aux déguisements les plus extravagants, mais il avait toujours préféré les choisir lui-même. Là, il se sentait plus comme une poupée qu’on habillait selon les envies d’un marionnettiste invisible.

"Eh bien, au moins, ça respire… murmura-t-il en retirant sa chemise."

Il se débarrassa rapidement de ses vêtements de voyage et enfila l’uniforme, qui épousait dangereusement bien ses courbes frêles. La jupe s’arrêtait si haut sur ses cuisses qu’un simple mouvement trop brusque risquait d’offrir un spectacle inapproprié. Le corsage moulait son torse, mais laissait deviner l’absence évidente de poitrine, aussi s'empressa-t-il d'en rembourrer légèrement un endroit stratégique. Il se tourna vers le miroir et analysa son reflet.

"Bon, ça aurait pu être pire… mais sérieusement, où sont passés les centimètres de tissu qui manquent à cette tenue ?"

Il attrapa un bas auto-fixant et le fit glisser le long de sa jambe digitigrade avec une aisance qui trahissait une pratique bien rodée. Une fois entièrement vêtu, il ajusta son serre-tête et souffla un coup.

"Allez ma grande, t’es magnifique", se murmura-t-il en se donnant une tape sur la cuisse. En pesant le pour et le contre, il réalisa tout de même que son poste dans le personnel de ménage pourrait lui donner accès à l'intégralité du village tout en restant discret ce qui était la position idéale pour assurer la protection de Rhys. Ce terranide du FLT filtrait des informations à la Section D depuis maintenant un an et sa chef avait été très claire sur ce qui arriverait à Noa s'il devait lui arriver malheur.

Lorsqu’il sortit du vestiaire, le regard de certains membres du personnel se posa brièvement sur lui. Certains avec amusement, d’autres avec indifférence, d’autres encore avec un intérêt mal dissimulé. Noa leur adressa un sourire mutin et fit un clin d’œil à un jardinier terranide qui manqua de renverser son arrosoir.

Mission infiltration, jour un. Tout allait bien se passer. Probablement.

Mais à peine eut-il fait quelques pas qu’une voix rauque, teintée de lassitude, s’éleva derrière lui.

"Bordel… T’es encore plus petit que ce que je pensais."

Noa se retourna pour faire face à un terranide renard d’une trentaine d’années. Les oreilles en alerte, la queue battant doucement derrière lui, il le jaugeait d’un regard cynique. Sa chemise légèrement froissée et son air fatigué contrastaient avec l’environnement luxueux du village.

"Rhys, je présume ?" demanda Noa avec un sourire en coin.

"Hm. On va dire ça. Viens, avant que quelqu’un commence à trop s’intéresser à toi."

Le renard ne perdit pas de temps et lui fit signe de le suivre dans un couloir plus discret. Noa trottina derrière lui, amusé par son ton exaspéré.

"Alors, t’as des infos juteuses pour moi, patron ? Ou on fait juste du tourisme cinq étoiles ?"

"Je sais pas encore si t’es une solution ou un foutu problème. Mais si tu veux survivre ici, souris un peu moins et écoute un peu plus."

Noa haussa un sourcil mais se garda de répliquer. Il venait d’arriver, après tout. Autant voir où tout ça allait le mener…

Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le mardi 11 février 2025, 20:00:08
C'est dans mon resplendissant appartement à la vue imprenable sur la ville de Tekhos, que je sélectionne depuis mon gigantesque placard les habits que je pourrais avoir besoin durant la nouvelle mission d'infiltration, que la hiérarchie m'a gentiment confiée. Celle-ci me demandait de me rendre sur une île balnéaire des plus luxuriantes. Je devais apparemment y espionner une drôle de souris et tenter d'y glaner un maximum d'informations à son sujet. Pour le reste c'était comme d'habitude, la sympathique société Tekhane ne me disant jamais rien de plus que ce que je devais savoir...

- Allez beau gosse. File de chez moi parce que là, je vais avoir à faire.

- Ouais mais attends. Reste encore un peu avec moi dans ta chambre ma petite chienne. J'ai encore bien envie de continuer de ramoner ton joli petit cul de tapin là. D'ailleurs ma salope tu sais on pourrait aussi...

Sans attendre la suite de ce que me raconte cet idiot que je ne connaissais que pratiquement depuis la veille, je me saisis de l'une des nombreuses armes planquées chez moi et je la pointe en moins d'une demi seconde sous sa gorge. J'étais encore à poil, l'intérieur de mes fesses remplies des effluves que ce mec m'avait projeté durant la nuit entière et jusqu'encore ce matin même.

- Casse toi Roméo! Dégage de chez moi tout de suite et ne remets plus jamais les pieds ici. Est-ce que je suis assez clair pour un raté de ton genre? T'es juste qu'un coup de plus pour moi. Tu n'as retenu aucun intérêt suffisamment digne de ma part pour me donner une quelconque envie de continuer de jouer avec toi.

- A...A...Attends... C'est bon je...

- Ton esprit intellectuellement limité ne sait-il donc pas que tu es sur Tekhos? Une société matriarcale ultra sophistiquée qui se débarrasse sans hésitations des parasites de ton espèce à la moindre occasion? Dans mon cas par contre tu vois, c'est que contrairement à toi j'ai surtout plus de chances et de raisons d'être là. Même en ayant une tige entre les jambes comme toi. Maintenant dégage, si tu ne veux pas que je te plante cette lame directement dans ta gorge comme tu m'as enfoncé ta bite dans le derrière.

- O...Okay... C'est bon je me tire... Désolé...

Je donne à peine le temps à cet imbécile de récupérer ses affaires, qu'il sort en deux-deux de mon appartement presque à poil. Une seconde de plus et je l'égorgeais sur place.

- Bon... Où en étais-je après ce désagrément avec cet espèce d'abrutis des plus inintéressants pour moi?...

Oubliant ce contretemps parasitaire avec ce pauvre mec qui croyait pouvoir s'attacher à moi en un coup d'un soir, je sors les vêtements qui me seront utiles face à l'environnement apparemment très exotique de la prochaine mission à venir d'ici peu. Après m'être rapidement douché, je revêt de ce que j'avais précédemment sortis du placard. J'y enfile ainsi une petite culotte et un soutien-gorge par dessus ma poitrine évidemment absente. Puis je revêt par dessus une jolie fine robe blanche une pièce de style estivale et décoré avec de charmantes fleurs en tous genres, que j'accompagne d'une paire de collants toute aussi blanche que celle-ci. Je chausse ensuite des sandalettes très pratiques aux couleurs jaunes décolorées et j'y apporte la touche finale en me parant d'un élégant chapeau de paille à nœud rose. Je me dirige ensuite vers mon sac où était rangé la plupart de mes équipements de missions. Me servant au passage de ma robe pour y cacher une ou deux armes très pratiques, je prends le sac en question avec moi, ainsi que de l'argent au cas où et en sort prêt une demi-heure plus tard.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

C'est après être entré dans les sous-sol de ce qui est appelé par les connaisseurs le "QG de Tekhos" encore une heure après avoir quitté mon bel appartement, que je valide l'accès à celui-ci. Comme à l'accoutumée, j'y traverses toute une série de couloirs aux lumières avares en couleurs et qui donnent accès à de nombreuses autres portes et systèmes de surveillances, tous plus sophistiqués les uns que les autres. Une fois arrivé dans la pièce qui m'intéresse, je me dirige sans attendre vers le grand portail blanc-jaune luminescent qui se tenait juste au centre d'une grande arche de métal. Sur le côté j'y entre la destination de l'endroit où je souhaite me rendre, puis je pénètre à l'intérieur du portail magique juste après avoir obtenu la confirmation d'entrée à celui-ci. Il ne me faut qu'une fraction de seconde pour directement déboucher au niveau d'un portail cette fois-ci instable, perdu tout en haut d'une montagne donnant sur une petite île paradisiaque.

- Et merde!

Contrairement au portail ultra sophistiqué et régulé de Tekhos, celui-ci avait souvent la fâcheuse habitude de se connecter quasi systématiquement vers des portails aux données aléatoires, malgré la précision du lieu recherché. Me voila alors tout en haut de ce qui semble être un volcan éteint, juste au bord de tomber en contre-bas d'un précipice. Je fais un rapide saut en arrière pour éviter de perdre pieds et j'y observe ensuite l'île en question. Il n'y avait qu'une seule et unique grande ville située dans l'un des coins de celle-ci. Le reste n'était quasiment que des palmiers à perte de vue, à part peut-être une sorte de carrière minière qui se trouvait dans le versant opposé à celle-ci. Je m'accroupis sans attendre et j'y en sors mon masque d'espionnage que j'enfile sur mon adorable minois lupin qui rendrait n'importe-qui jaloux de ma ravissante personne. Une fois connecté avec celui-ci, je demande au système de faire un balayage de toute la zone et de tenter d'y repérer le bâtiment en question, avec lequel la prétendue cible devait avoir normalement rendez-vous d'ici peu. Alors que j'aperçois un bateau qui est en train d'arriver non loin du port de la ville, je termine de repérer la structure grâce aux systèmes d'informations. Je descends ensuite tranquillement par le chemin, non sans m'amuser avec mon fabuleux pouvoir du vent pour y faire toute une série de bonds aussi légers que aériens, prêt à en faire pâlir n'importe-qui. Bien que j'ai toujours détesté ma mère, au moins ne pourrais-je jamais assez la remercier pour m'avoir transmis son pouvoir et surtout son inégalable beauté.

Une fois arrivé juste aux pieds du volcan, je m'engage dans la savane luxuriante pour y chercher un point de vue suffisamment proche de la ville, sans avoir à y être repéré. J'attends alors que le bateau termine d'accoster tranquillement, puis je sors de mon sac une paire de jumelles ultra sophistiquée. Je la connecte directement avec les systèmes du masque que je porte au visage, tandis que je parviens à rapidement voir chaque passager sortir du bateau. Il ne me faut alors pas bien longtemps pour deviner qui était la cible, d'après les photos et les autres données complémentaires que j'avais reçus à son sujet.

- Bingo. Voila ma souris.

Je la verrouille pendant plusieurs secondes avec les jumelles. Une fois fait et validé, je les remets à l'intérieur du sac. Grâce au port du masque, je pouvais à présent voir sa silhouette se refléter dans un halo bleuté et ce à travers tout obstacle. Il suffisait simplement au système de calculer sa morphologie en rapport avec l'ordinateur mère, pour que je puisse la reconnaitre aussitôt. Lorsque la petite souris s'engage dans la ville, je descends du rocher d'où j'étais et je m'engage à mon tour. Arrivé dans cette étrange ville où ne se trouvait que des terranides, je n'avais ainsi nullement besoin de me servir de mon pendentif pour me faire passer pour une délicieuse humaine, toute aussi croquante que moi.

Après être passé par une série d'allées non sans attirer l'attention de quelques mâles terranides visiblement en manque de baiser, je finis par arriver devant le bâtiment en question. Je l'inspecte et j'y fais rapidement le tour. Celui-ci semblait disposé d'une surveillance autant l'entrée qu'à l'intérieur. Visiblement, je n'allais certainement pas être le bienvenu par ici. Aussi je profite d'être caché dans un coin perdu dans les hauteurs, tous près du bâtiment pour réajuster mon masque que j'avais un instant retiré le temps du trajet d'avant et ainsi voir à présent où se trouvait exactement la cible du jour.

- Petite souris, saches que où que tu te caches dans ton minuscule trou, que tu n'échapperas pas à mon système enregistreur d'écoutes amplifiées.

C'est avec un léger amusement que je sors un autre appareil à la pointe de la technologie Tekhos. J'y règle rapidement une fréquence ajustable, puis j'y dirige l'antenne dans la direction d'où je voyais la souris apparaitre en forme d'hologramme bleuté, à travers les murs. J'entends depuis le bâtiment tout un lot de conversations inutiles, avant de comprendre qu'elle était partis pour changer de vêtements. Pour le reste, je n'avais plus qu'à attendre que les informations viennent tranquillement à moi et j'aille tenter de la suivre, une fois qu'elle sortirait de son trou à rat.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le jeudi 13 février 2025, 06:10:22
Le premier jour de travail de Noa commença avec un balai à la main sous un soleil éclatant.

Balayant distraitement la terrasse d’un des nombreux pavillons, il observa son reflet dans la baie vitrée. La tenue de soubrette était encore plus incongrue en plein jour, mais il devait admettre que son infiltration était presque trop facile. À chaque croisement avec un client, il se contentait de baisser la tête et de sourire poliment, jouant à la perfection le rôle de la femme de chambre modèle. Peu de monde lui accordait plus qu’un regard, et ceux qui s’y attardaient ne semblaient voir qu’une employée parmi tant d’autres.

Enfin… presque.

Il ne tarda pas à remarquer que certains regards se faisaient un peu plus insistants que d’autres.
Dans un pavillon privé, un homme en peignoir entrouvert le détailla avec un sourire appréciateur en sirotant son cocktail. Sur la plage, une femme élégamment vêtue d’un paréo fit mine de lisser une mèche de cheveux tout en l’observant sous un autre angle. Même un jeune héritier en short de bain, affalé sur une chaise longue, s’était redressé pour suivre Noa du regard alors qu’il passait à proximité.
Noa, lui, continuait son travail avec l’air de ne rien voir… tout en restant parfaitement conscient de chaque œillade qu’il recevait.
Il était habitué à attirer l’attention, surtout dans ce genre de tenue. Cela faisait partie du jeu. Et, soyons honnête, ce n’était pas désagréable.

Le village vacances était une véritable oasis de luxe. Les pavillons exotiques aux toits de chaume s’élevaient entre des allées bordées de palmiers et de fleurs tropicales aux parfums enivrants. Chaque bâtiment, qu’il s’agisse d’une villa privée ou d’un bungalow en bord de mer, semblait fait pour éclipser le précédent en extravagance. Certains possédaient leurs propres piscines, d’autres des terrasses offrant une vue imprenable sur l’océan azur.
Mais Noa n’avait pas vraiment le loisir d’admirer la carte postale.
Il n'était pas ici pour se fondre dans le décor. Il était là pour surveiller Rhys, et surtout, pour s'assurer qu'il reste en vie.

Alors qu’il frottait vigoureusement une vitre – ou du moins donnait l’illusion de le faire –, son regard se porta sur le renard, qui discutait avec un employé à quelques mètres de là. Même de loin, il pouvait sentir son agacement. Rhys n’était pas du genre à cacher son mépris pour la situation, et encore moins pour son garde du corps improvisé.
Le terranide renard savait pertinemment pourquoi Noa était là. Tekhos ne lui laissait pas le choix : en échange de sa "protection", il devait continuer à fournir des informations, qu'il le veuille ou non.
Noa détourna rapidement le regard en voyant Rhys bouger, feignant une soudaine passion pour sa tâche. Il entendait encore la voix sèche du renard la veille :
"J’ai pas besoin d’un gamin en jupette qui me colle aux basques. Tu crois que tu vas me protéger de quoi, exactement ?"
Noa s’était contenté de sourire en haussant les épaules. La vérité, c'est qu'il se considérait de moins en moins comme un simple exécutant des ordres de Tekhos. Son obéissance n'était plus qu'une façade, une nécessité pour survivre. En son for intérieur, il ne pouvait plus cesser de penser que le FLT n’était pas l’ennemi qu’on lui avait désigné.

Mais ça, Rhys ne le savait pas.

Tout au long de la journée, Noa fit son travail avec application, tout en gardant un œil discret sur lui. Il passa de pavillon en pavillon, repérant les endroits où Rhys aimait traîner, les visages qu’il croisait régulièrement, ceux qui semblaient le surveiller d’un peu trop près. Il prenait des notes mentales sur chaque détail, car s’il y avait bien une chose qu’il savait, c’est qu’une menace pouvait surgir de n'importe où.

La nuit tomba enfin, et avec elle, le village vacances s’anima d’une toute autre énergie.
Les lumières des lampions s’allumèrent une à une le long des ruelles qui bordaient la plage, projetant une lueur chaleureuse sur les étals du marché nocturne. L’air était empli des effluves mêlés d’épices, de fruits exotiques et de grillades. Des rires résonnaient, des musiciens jouaient une mélodie entraînante quelque part, et l’ensemble donnait au lieu un charme presque irréel.
Rhys marchait dans les allées du marché sans un regard en arrière. Noa le suivit à distance, jouant la carte de la désinvolture. Il savait que le renard le repérerait tôt ou tard – il n’était pas idiot – mais tant qu’il ne disait rien, Noa continuait à le filer en silence.
Le renard s’arrêta à un stand où un vieux terranide loutre vendait des figurines sculptées dans du bois précieux. Il prit l’une d’elles entre ses doigts griffus, l’observa un instant avant de la reposer sans rien dire. Le vendeur ne sembla pas surpris et hocha simplement la tête, comme s’ils s’étaient compris sans échanger un seul mot.
Noa plissa les yeux, effectuant un zoom à l'aide de ses lentilles de contact.
Un message codé ? Un point de contact ?
Il savait que Rhys jouait un jeu dangereux. Trop dangereux. Il n'était pas idiot, et il ne le voyait pas comme un traître docile aux ordres de Tekhos. Il sentait qu’il y avait autre chose. Une colère sourde sous ses sarcasmes, un dégoût profond sous son masque d’indifférence.
Le suivre et l’espionner n’étaient pas les seules raisons de sa présence. Il voulait le comprendre.
Il continua donc à filer Rhys, feignant un intérêt marqué pour un bracelet en cuir tressé. Tout en passant ses doigts sur l’accessoire, il se demanda combien de secrets ce marché cachait sous ses lanternes scintillantes.

Et combien de temps il lui restait avant que la situation ne dérape.

Et c’est là qu’il le sentit.
Un frisson lui remonta l’échine, et son instinct lui cria immédiatement qu’il était observé. Pas une simple œillade curieuse comme celles qu’il avait reçues dans la journée. Non, c’était autre chose. Un regard trop appuyé, trop pesant, dissimulé quelque part dans la foule.
Sans lever brusquement la tête, il changea subtilement d’angle pour utiliser le reflet poli d’un plateau en métal posé sur un étal.
Rien de suspect..
Mais il le savait. Quelqu’un le regardait.
Et ce quelqu’un n’était pas là par hasard.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le jeudi 13 février 2025, 19:21:27
- Enfin. La cible sort de son trou.

C'est après avoir attendu une éternité, caché dans les hauteurs au niveau de l'un des toits de chaume d'une maison se trouvant en retrait et entouré par de gigantesques palmiers, que je me redresse. J'étire mes muscles qui se sont enraidis, à force d'avoir attendu là toute la journée avec l'appareil d'écoutes à la main. Le soleil avait maintenant quitté l'horizon et les premières étoiles étaient apparues dans le ciel, quand ce que l'agence appelait "Noa Baker" d'après les dits documents officiels, sortait enfin de l'immense hôtel luxueux. Tout en rangeant une partie de mon matériel, je jette un bref coup d’œil aux nombreuses photos que j'avais pu prendre sur cette curieuse souris, ainsi que sur son étrange acolyte, un terranide renard âgé d'environ une trentaine d'années et répondant au nom de Rhys. Je n'avais aucune idée du lien qui existait entre les deux, mais j'avais simplement fini par comprendre que la mignonne petite souris habillée en soubrette semblait surveiller de très près cet individu, apparemment dans l'objectif de le protéger de quelqu'un. Contre qui? Contre quoi? Pourquoi? Autant de questions que je me posais généralement dans ces cas là mais dont je finissais par rapidement mettre de côté, étant donné qu'on ne m'engageait pas pour servir de confident à monsieur ou madame.

Hormis mon travail de filature, le seul véritable intérêt que j'ai apprécié durant cette interminable journée d'attente, avait été de bien pouvoir mater le petit Noa sous tous les angles. Derrière sa ravissante petite tenue qui m'aurait limite rendu fortement jaloux si je n'en avais déjà pas une similaire à la maison, je devais bien reconnaitre que la souris avait des courbures drôlement alléchantes. Petit, très efféminé, mignon, gracile et j'en passe, voila un petit être qui m'aurait bien fait mal au cœur à devoir éliminer si la mission aurait tourné autour de son exécution. Pour le reste, je n'avais rien relevé de particulier. Il y avait surtout beaucoup de terranides en tous genres qui trainaient par ici. Mais rien qui n'avait relevé suffisamment mon intérêt, hormis peut-être quelques beaux spécimens remplis de testostérones ou encore de ravissantes filles aux courbures dessinées avec le pinceau de demoiselle grâce de perfection.

Lorsque la cible en question quitte ainsi l'hôtel et s'en va avec son ami le renard, je sors de ma position. Je profite de la nuit doucement installée pour sauter sur le toit de plusieurs autres maisons, telle une plume qui descend lentement et sans faire aucun bruit pour y accompagner sa chute imperturbable, en cette douce nuit sans vent. De nombreuses maisons étaient allumées à l'intérieur. Différentes familles y étaient en train de discuter, de rire, parfois de se disputer ou même y faire des choses intimes dont j'aurais bien volontiers partagé. Mais surtout, il y avait ces odeurs de cuisines qui se mélangeaient de partout sur mon passage. Si certaines pouvaient rappeler quelque chose à mon museau aussi sensible que développé, beaucoup m'étaient totalement étrangères. Voila un endroit que je trouvais aussi curieux que intéressant à visiter.

Puis lorsque je suis suffisamment assez proche de la cible qui continue de briller inlassablement en continu grâce mon masque, je reste suffisamment en retrait, positionné depuis le toit d'une autre grande maison qui donnait une pleine vue sur le cœur du centre-ville. Non loin se tenait un grand marché. Nourritures locales, souvenirs, antiquités, curiosités, il y avait de quoi trouver de tout et de n'importe quoi pour le plus naïf des touristes de cette île. Sauf que moi je n'aimais pas vivre dans cette sorte de béatitude. J'avais besoin de tourner ma vie autour de la passion ou bien de l'action. D'y avoir des buts, des occupations actives, autant pour le meilleur que pour pire, s'il le fallait. Si j'aurai pu par exemple commettre un viol ou un meurtre gratuit durant ces plus de dix heures d'attentes, nul doute que j'aurais beaucoup plus apprécié ce délai interminable qui a fini par vraiment m'éreinter au plus haut point.

Sans quitter ma position depuis le toit d'une imposante maison donnant vue sur l'ensemble du marché, je continue ainsi de mettre sur écoute la petite souris. Au vu de ses agissements, nul doute qu'elle suivait de très près l'autre grand poilu qui déambulait à travers les stands. Tantôt elle apparaissait telle quelle, tantôt elle redevenait sous sa forme de halo bleuté dès qu'une personne passait devant elle. Car elle semblait être particulièrement petite et heureusement que je portais sur moi un marqueur de précision des plus sophistiqués pour arriver à mieux la repérer. Et au bout d'un court instant, le petit mâle déguisé en soubrette fit comme ce que je qualifierais être un mouvement suspect. Ses gestes étaient certes subtils, mais avec l'habitude, j'avais appris à repérer quand les personnes se sentaient observées ou non. Avait-il réussi à deviner que je l'espionnais, alors que j'étais certain de n'avoir commis aucune erreur jusque maintenant? En vérité, ma seule appréhension légitime serait qu'elle puisse disposer d'une technologie similaire ou proche de la mienne. Toujours était-il que je ne bougeais pas. Tout au plus je me cachais et retournais l'observer plus en détails par la suite en sautant vers d'autres toits. Après tout, je n'avais reçus aucun ordre de l'approcher frontalement. Tout reposait sur l'espionnage et l'écoute à distance. Bref le genre de mission le plus ennuyant du monde à faire pour moi, mais dont on ne m'avait pas vraiment laissé le choix. J'espérais juste que cette petite chose aussi attirante qu'elle devenait de plus en plus agaçante pour moi, ne comptait pas rester dans cet endroit encore trop longtemps...
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le vendredi 14 février 2025, 13:01:15
Noa progressait dans l'ombre, gardant une distance calculée avec Rhys tout en scrutant les hauteurs. Son instinct ne l'avait pas trompé : là-haut, dans la pénombre, une silhouette se déplaçait furtivement. Il avançait avec l'assurance d'un chasseur, bondissant d’un toit à l’autre, toujours à portée, toujours en surveillance. Noa fit mine de ne rien remarquer, poursuivant sa route comme une simple domestique en pause après le marché nocturne.

Mais son esprit calculait déjà. Chaque mouvement de Lloyd, chaque pause, chaque angle mort qu’il utilisait lui donnait des indices sur sa manière d’opérer. Pas d’attaque immédiate. Il observait. Pesait ses options. Un professionnel qui prenait son temps.

Leur trajectoire les mena au club. Un bâtiment lumineux, pulsant au rythme de la musique et des néons. L’extérieur affichait un luxe ostentatoire, avec des videurs imposants filtrant les entrées. L’intérieur, quant à lui, baignait dans une atmosphère envoûtante, saturée de parfums, d’alcool et de musique vibrante. Des danseurs et danseuses sur des podiums, des silhouettes élégantes et des murmures échangés dans les coins feutrés… Un véritable paradis pour les affaires discrètes et les rencontres clandestines.

Noa suivit Rhys à l'intérieur, veillant à ne jamais perdre l'autre espion du coin de l'œil. Son plan se mettait en place. Rhys, lui, semblait chercher quelqu'un. Il s'enfonça dans les loges privées, un espace réservé aux discussions à l’abri des oreilles indiscrètes. Noa ne tarda pas à comprendre pourquoi : un terranide l’attendait déjà à l’intérieur.

Il laissa passer quelques minutes, jouant la servante affairée, puis observa Rhys se préparer à sortir. C'était le moment parfait.

D’un geste fluide, il activa son flashtekh et le laissa choir sur le sol comme un objet anodin. Une impulsion invisible balaya les lieux, grillant instantanément tous les senseurs tekhans à un kilomètre à la ronde, y compris les siens. Pour Lloyd, la dernière position connue de Rhys ou de Noa serait ici, dans les loges.

Mais Rhys, lui, venait déjà d’en sortir et Noa attendait dans l'ombre, son tube de rouge-à-lèvres-taser à la main.

Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le dimanche 16 février 2025, 16:40:09
La cible finit par entrer dans ce qui ressemblait à un très grand club. Partout autour se trouvait des lumières et des néons pour indiquer que cet établissement avait de quoi afficher son luxe, sa classe et surtout sa débauche à profusion. Mais pour moi qui était principalement occupé à traquer l'autre petit mammifère, ce genre d'endroit m'indifférait au plus haut point dans l'immédiat. Aussi je continuais de prendre mes aises. J'étais confiant car je savais que la cible ne pourrait m'échapper, quoiqu'elle essaierait de faire. Du moins c'était encore ce que je croyais. Aussi je l'entends y prononcer quelques mots sans grands intérêts alors qu'elle se trouvait à l'intérieur, juste avant que je devine qu'elle y laissait son ami entrer quelque part. C'était donc un peu à l'aveugle, que je tentais de décaler légèrement la tige d'écoute tout autour de la cible qui brillait à travers le mur épais de ce bâtiment, tandis qu'elle semblait ne plus vouloir bouger de sa position. Je réussi à capter une conversation relativement intéressante mais qui ne dura pas plus qu'un court instant, puisque d'un seul coup tout s'arrêta de fonctionner pour moi. Le halo bleuté qui s'était jusqu'à présent parfaitement affiché se mit à disparaitre. L'antenne d'écoute cessa en même temps de fonctionner. Je n'étais plus que bêtement face à un énorme pan de mur, depuis le toit d'une autre maison située juste en face.

- Mince... Pourquoi mes appareils ne captent-ils donc plus rien?...

Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre que l'irritante petite souris qui avait bel et bien deviné ma présence, avait vraisemblablement dut utiliser une espèce de brouilleur de capteurs. Le problème était que je possédais des appareils suffisamment sophistiqués que pour ne pas me laisser avoir face au premier gadget venu... Sauf si ses propres équipements étaient similaires ou supérieurs au miens.

C'est déboussolé que je réfléchis rapidement à la manœuvre à entreprendre. Soit j'entrais au plus vite à l'intérieur avec le risque d'y perdre potentiellement sa trace, soit je restais à l'extérieur dans l'espoir de les intercepter et de continuer ainsi à les espionner de loin tant bien que mal. Plus les secondes passaient durant lesquelles je réfléchissais au problème et plus j'avais conscience de prendre le risque de les perdre dans les deux cas. D'autant plus que cet établissement devait certainement avoir aussi plusieurs accès gardés. Sans parler peut-être d'un passage secret connu certainement de ses meilleurs membres...

Ma réflexion beaucoup trop longue suffit pour me faire aller aussi vite que mes jambes finement athlétiques me le permettaient, jusqu'à l'entrée bondée de monde. Une fois dévalé la volée de marches à toutes vitesses et passé la grande porte sans même attirer le regard suspect des vigiles semblant rester imperturbables, je me retrouve à faire face à un gigantesque hall où trônait diverses lumières qui éclairaient des tapisseries murales aux couleurs rouges, avec tout un tas d'étranges décorations telles que des statues, des tableaux, des plantes, une étrange fontaine... Le tout semblant être orné avec des dorures stratégiquement positionnées à certains endroits. Le luxe et la luxure réunis en même temps. Et c'est en essayant de mémoriser le dernier endroit d'où j'avais vu l'agaçante petite souris en train d'attendre dans son trou pour la dernière fois, que je passe par un long couloir transversal situé jute à côté d'un grand escalier. Je passe ensuite par une double porte avant d'arriver juste à l'entrée d'une boite de nuit, d'où se déhanchaient aussi bien des hommes et des femmes au physique plus qu'agréable à regarder. Je contourne sans difficultés la pièce enfumée et puant l'alcool à plein nez, d'où les badauds observaient assis la scène depuis leurs tables et leurs canapés velouteux, musiques entrainantes et lumières allant à tout va. J'y repère une porte annexe donnant sur un autre long couloir qui semble respectivement mener tout droit vers une importante série de portes dont la plupart semblaient être fermées. Comprenant qu'il s'agissait de loges privées où l'on pouvait y faire toutes sortes de débats avec des prostituées de premier choix, je reste quelques instants à fois pensif et dubitatif. Je savais que la maudite petite souris se cachait ici. La question pour moi était à présent de savoir dans quelle pièce exactement se trouvait-elle. Si bien sûr elle y était toujours...

- Ainsi tu veux jouer au jeu du chat et à la souris avec moi? Je te préviens, je suis assez bon à ce genre de petit jeu ma jolie.

Au vu de l'endroit d'où j'étais à présent, je pouvais y revêtir à nouveau mon masque d'espionnage sans risques d'y attirer de quelconques suspicions. Malgré le brouilleur que Noa avait activé, je possédais encore certaines options de détection bien pratiques. J'active ainsi le détecteur de chaleur pour me permettre d'y voir les sources du dit nom et jusqu'à travers les murs. Je passe ainsi directement les pièces vides et une à une, je tente d'écouter discrètement aux portes dont les pièces semblaient visiblement être occupées. Plusieurs minutes passent durant lesquelles j'élimine chaque loge dans laquelle la souris pouvait potentiellement s'y trouver. De temps à autres, à défaut d'avoir des certitudes, je joue simplement au culot en allant directement toquer à la porte, prêt à fondre sur la foutue souris si elle y pointait son museau. Plus d'une fois sur deux, je suis accueilli par des hommes en plein ébat et tous plus ou moins énervés d'avoir étés dérangés. Inutile de préciser que j'y reçois tout un tas de noms en rapport avec les trainées et les prostituées du coin avant de me faire violemment claquer la porte au nez.

Et alors que je redoute d'avoir définitivement perdu la trace du souriceau, une loge avec une porte fermée finit par attirer mon attention. Il y avait une source de chaleur qui en émanait à l'intérieur, mais celle-ci se tenait parfaitement immobile et semblait surtout être positionnée de façon plus ou moins étrange. Je sors alors une longue dague aiguisée, tout en tentant d'ouvrir doucement la porte qui ne semblait pas avoir été verrouillée. Sans attendre, je la pousse violemment et j'y concentre un puissant impact de vent en direction de la source de chaleur, malgré que l'endroit était totalement plongé dans le noir. Je profite de l'effet de surprise et de l'impact que cela a causé pour y effectuer une manœuvre d'esquive et ainsi me précipiter sans attendre vers le petit être qui avait essayé de me prendre à dépourvu bien malgré lui.

- Ne bouge pas la petite souris, si tu ne veux pas que je te tranche la gorge.

C'est tout en l'empêchant de tenter de prendre la moindre initiative, que je parviens à mettre la lame de ma dague juste au niveau de sa carotide. Comme quoi les bonne habitudes de faire ça régulièrement...

- Alors petite soubrette. On dirait que tu voulais me voir? Et bien me voila juste devant toi. C'est juste dommage que tu n'ais pas réussi ton coup. Mais après tout, tu ne pouvais pas savoir que j'allais garder une longueur d'avance sur toi.

Je claque la porte que je verrouille, tout en menaçant d'éliminer sans aucun scrupule la petite souris si elle tentait de faire quoi que ce soit de suspect. Lorsque je reviens vers elle juste après y avoir allumé la lumière, j'y retire mon masque autant dans le but de ne pas être dérangé par l'éclairage soudain, que pour rester suffisamment à l'affut des éventuels agissements suspicieux que pourrait tenter de faire la petite souris à chaque instant. Je me dirige alors vers le charmant petit Noa. J'adorais avoir l'avantage dans ce genre de situations. Mais plus je le regardais tout en commençant à lui tourner autour, plus il me donnait l'irrésistible envie de vouloir jouer avec lui. Si j'ignorais encore quoi faire de lui exactement, maintenant que j'avais été découvert, au moins pouvais-je gagner un peu de temps en m'amusant avec l'adorable soubrette. Après tout je l'avais suffisamment bien observée avant pour que la souris me donne directement envie de faire de vilaines choses avec elle. Je souris avec amusement, tout en continuant de tenir la longue dague au niveau de sa gorge, tandis que je continuais de l'observer. C'est que le petit Noa Baker était vraiment mignon, vêtu ainsi dans cet apparat de servante de bonne à tout faire. En plus il n'était vraiment pas grand du tout. Je ne m'étais pas trompé à son sujet. Surtout en le voyant maintenant de si près. Je prends ainsi une voix encore un peu plus sensuelle qu'à l'accoutumée.

- Quelle charmante petite chose tu es. Je parie que la première question qui te traverse l'esprit, c'est de savoir si je suis venu ici pour t'éliminer ou pas. Ma fois je suis le seul de nous deux à connaitre la réponse. Quant à ton ami le gros renard roux, je doute qu'il en ait quelque chose à faire de ne plus te voir trainer dans ses grosses pattes poilues. En tout cas, laisse-moi te dire que tu es particulièrement sexy dans cette tenue. Cet ensemble te va vraiment à ravir. Dans une toute autre situation en te voyant ainsi, j'en aurai fait un caprice de ne pas avoir emporté la mienne avec moi sur cette île perdue en cette magnifique douce soirée.

Je profite de me mettre un peu plus à mes aises en allant m'installer dans un canapé de velours des plus confortables situé dans l'un des coins de la pièce. J'y agite ma main libre pour y faire apparaitre un léger et minuscule tourbillon venteux, histoire de faire rappeler à ce cher petit Noa de quoi étais-je véritablement capable de faire, en dehors de savoir manier une simple dague.

- Okay mon petit souriceau tout en poils. On va jouer à un jeu. Tu vas me poser une série de question. Pour chacune d'entre elle, tu enlèves un vêtement. Je t'autorise à garder tes ravissants collants qui sied si bien à tes petites jambes graciles, ainsi que tes mignonnes petites chaussures à talons aiguilles, tout comme ton joli serre-tête en forme de froufrou blanc. Et je te préviens, ne tentes de faire aucun mouvement brusque ou je t'éliminerais sur le champ sans le moindre scrupule. Et s'il-te-plait, sois donc gentil de te déhancher comme une reine du striptease, à chaque fois que tu enlèves un vêtement. Deviens encore plus désirable que tu ne l'es déjà à mes yeux langoureux et je te promets une belle récompense en retour. Allez vas-y. Je me suis suffisamment fais chier assez longtemps comme ça pour toi que pour ne pas avoir droit de recevoir un moment de plaisir comme celui-ci. Et un conseil, choisis bien tes questions, car je doute que tu ais beaucoup de vêtements à devoir retirer autour de ce corps d'adorable petite souris.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le samedi 22 février 2025, 07:25:18
La porte s'ouvrit brusquement, heurtant le mur dans un claquement sourd. Avant même que Noa ne puisse réagir, une bourrasque de vent le projeta en arrière. Son dos heurta le sol tandis que l’arrière de sa tête cogna une table basse, arrachant un éclair de douleur à travers son crâne. Des éclats blancs dansèrent devant ses yeux, brouillant sa vision tandis qu’une lame froide se posa contre sa gorge.

"Ne bouge pas, la petite souris, si tu ne veux pas que je te tranche la gorge."

Les mots lui parvinrent comme à travers un voile de coton, mais la sensation glaciale de l’acier contre sa peau, elle, était parfaitement claire. Une longueur d'avance, hein ? pensa-t-il en portant une main à son cou, la respiration courte. Une longueur de quinze centimètres d’acier, surtout... Il serra les dents en sentant la brûlure sourde sur son crâne. Putain...

Un parfum léger, mélange de cuir, de sueur et d'une note florale subtile, effleura ses narines alors que la louve s'éloignait pour claquer la porte et la verrouiller. La chaleur étouffante de la loge contrastait avec le froid de la lame qui venait de quitter sa gorge, laissant un frisson désagréable courir le long de sa nuque. Noa se redressa légèrement, massant sa tête endolorie tout en scrutant la silhouette qui revenait vers lui. Le masque high-tech, maintenant retiré, révélait un visage aux traits séduisants malgré le rictus narquois qui étirait ses lèvres.

Charmante ou pas, elle allait regretter ce coup bas.

Pourtant, la prudence étouffa l'élan de rébellion qui crépitait sous sa peau. La sensation du couteau contre sa gorge n'était que trop fraîche, et le rouge à lèvres taser qu’il gardait comme ultime recours gisait quelque part sur le sol. Génial... Adieu plan B.

"Je parie que la première question qui te traverse l'esprit, c'est de savoir si je suis venue pour t'éliminer ou pas."

Tu serais déjà partie si c'était le cas... Son regard bleu clair accrocha celui de la louve avec une défiance silencieuse, bien qu'un éclair d'incompréhension voilât ses pupilles. Si elle n'était pas là pour l’éliminer, alors pourquoi ? Pour le faire parler ? L’humilier ? Ou pour une vengeance dont il ignorait tout ? D'autant qu'il ne faisait aucun doute que la nouvelle-venue était elle aussi un agent de Tekhos.

Mais la suite le prit de court.

Un jeu ? Sérieusement ?

Noa cligna des yeux, croyant d’abord à une plaisanterie. L’idée absurde d’un strip-questions-réponses lui tira presque un rire nerveux, mais la vision du léger tourbillon de vent qui dansait dans la paume de la louve acheva de le convaincre du sérieux de la proposition. La tension électrique de l’air et le chuintement à peine audible de la lame toujours trop proche de lui rappelèrent à son instinct de survie que ce n’était pas le moment de jouer au plus malin.

Enfin... Pas encore. Son esprit s’emballa, pesant en quelques battements de cœur les risques et les opportunités. Le danger était indéniable, mais ce jeu inattendu pourrait devenir une porte de sortie — voire un moyen de renverser la situation. L’idée d’utiliser ses charmes pour détourner l’attention de la louve s’imposa comme une évidence. Ce ne serait pas la première fois, et le frisson du danger ajoutait à l’adrénaline qui brûlait sous sa peau. Un mélange d’excitation et d’appréhension se diffusa dans son ventre, serrant sa gorge et accélérant son pouls.

Époussetant les plis de sa jupe dans un geste machinal, il chercha des yeux son arme et la trouva un peu plus loin au pied du canapé sur lequel s'était installé Lloyd. Il lui fallait gagner du temps et s'approcher suffisamment près de la louve pour attraper le petit tube électrique. Oui, il réalisa bien vite qu'il allait devoir se prendre au jeu et faire usage de ses charmes, la seule arme qui lui restait à disposition au moment présent.

Ok la louve, tu veux jouer, on va jouer.

Dans une démarche aguicheuse, il s’approcha de Lloyd en retirant son tablier, sentant la chaleur de la lumière tamisée effleurer sa peau à mesure que le tissu glissait le long de ses hanches. Ses gestes se firent plus lents, délibérés, effleurant volontairement ses cuisses tandis que son regard s'attarda sur la louve avec une lueur provocante. Le frisson du tissu effleurant sa peau nue fit naître une pointe de chaleur au creux de son ventre, alimentant le mélange troublant de peur et d'excitation qui pulsait sous sa peau.

"Pourquoi venir saboter ma mission si tu travailles toi aussi pour Tekhos ?" lança-t-il, la tête légèrement inclinée, le regard brillant d’une lueur de défi et de provocation masquée. Son souffle s'était fait plus court, chaque battement de cœur résonnant dans sa poitrine tandis que le jeu dangereux venait tout juste de commencer.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le samedi 22 février 2025, 17:21:29
Une allure volontairement provocante saupoudré avec une attitude insolente. Un regard à la fois calculateur et séducteur. Observateur et prudent. Le petit Noa semblait avoir un certain nombre de points communs avec moi en plus de celui d'être beau et mignon. Nul doute que ce devait être un agent à la solde d'une organisation. Mais ce pouvait-il qu'il travaillait lui aussi pour Tekhos et que quelque chose aurait mal tourné entre eux et lui? En attendant le souriceau ne manque pas de répartis pour me plaire, ce qui ne faisait que continuer de me chauffer encore un peu plus.

Et alors que je suis confortablement installé dans ce canapé, la souris qui a compris où se trouvait ses propres intérêts, accepte de jouer le jeu que je lui propose. C'est donc en bon joueur que je le laisse faire et que je le regarde se rapprocher légèrement de moi, dans une démarche volontairement osée. Nul doute que ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça. Le petit coquin le confirma lui-même, au vu de la façon de retirer lentement son tablier qui glissa le long de ses hanches ainsi que de ses cuisses, révélant ainsi une robe courte en-dessous. Cela me suffit pour ressentir une première décharge qui se transmet entre mon pieux et ma queue touffue. Je reste d'abord concentré un instant sur ses jambes qui paraissaient vraiment être des plus délicieuses, avant de le regarder lorsqu'il vient poser sa toute première question. Son regard plutôt provocateur semblait comme chercher à sonder le mien. Mais comprenant à qui j'avais affaire, je n'en ressentais pas la moindre gêne. Après tout, il ne pouvait savoir qu'il ne faisait que jouer sur mon propre terrain. Et puis je n'étais pas idiot. Je savais déjà qu'il essaierait de profiter d'une ouverture à un moment où à un autre. C'est d'ailleurs pour ça qu'il me paraissait être confiant, bien que je devinais qu'il essayait de cacher tant bien que mal un certain malaise. Ce devait certainement être le jeu associé au goût du risque que moi aussi je ne connaissais que vraiment trop.

- Moi? Venir saboter ta mission? Allons ma jolie. Je ne faisais rien d'autre que t'observer de loin. Mon but initial n'a jamais été de venir t'approcher de face. Mais c'est juste que... et bien tu as un peu forcé les choses...

Je le regarde de façon aguicheuse, alors que les premières chaleurs entre mes jambes ne semblaient à présent plus vouloir me quitter. Aussi ai-je légèrement du mal à tenir en place, tellement je m'imaginais déjà être en train de le sodomiser à la toute fin. Le délice que cela serait d'être en lui, tout en le laissant porter les vêtements que j'avais volontairement choisi exprès qu'il garde sur lui pour cet heureux événement, ici tous les deux en tête à tête. Mais chaque chose en son temps...

- Oui je crois que toi et moi on va bien s'amuser. Mais pour l'instant, continue de poser tes questions. Après tout étant donné que tu as activé ton brouilleur, mes employeurs ne pourront absolument rien entendre de notre petite conversation. Ne trouves-tu pas cela intéressant de jouer ainsi sans aucun filtre?

Tout en me penchant légèrement en avant, je continue de gouter Noa avec le regard. Je trouvais cette petite souris particulièrement mignonne. Aussi je ne regrettais plus d'avoir pioché cette mission de surveillance. Les événements avaient encore tournés une fois de plus à mon avantage.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le mardi 25 février 2025, 11:24:20
Noa laissa son sourire s'élargir légèrement, savourant le regard brûlant de Lloyd posé sur lui. L’ambiance dans la pièce s'épaississait, alourdie par une tension aussi électrique qu’inévitable. Le cœur du souriceau battait un peu plus vite, non seulement sous l'effet du jeu dangereux qui se jouait, mais aussi de ce trouble qu’il peinait à ignorer.

"Jouer sans filtre, hein ?"
Sa voix suave vibrait d'une fausse désinvolture, dissimulant la fièvre qui montait en lui. D'un geste calculé, il glissa ses doigts le long des boutons de son chemisier de soubrette, détachant chacun d’eux lentement pour accentuer le supplice de l’attente. Un à un, les boutons sautèrent, révélant le pelage court beige parsemé de taches brunes sur son torse finement dessiné, ainsi qu’un soutien-gorge de dentelle noire qui accentuait l’ambiguïté de son allure. Il laissa glisser le chemisier sur ses épaules et l’abandonna à terre, le mouvement subtil faisant frissonner l’air autour de lui.

Se rapprochant encore de Lloyd, Noa s’agenouilla sur le bord du canapé, réduisant la distance tout en restant hors de portée. Ses yeux bleu clair brillaient d’un éclat mêlant malice et tentation, tandis que son regard ne quittait pas celui du terranide. Il savait que chaque geste provoquait une onde de désir chez son adversaire — mais ce jeu ne devait pas le détourner de son objectif. Sous la chaleur de la situation, ses pensées vacillaient, mais il ne pouvait se permettre de perdre de vue le rouge-à-lèvres-taser gisant aux pieds de Lloyd.

"Alors... si je comprends bien, tu n’es là que pour m’observer ? C'est la Section D qui t'envoie ?"
Sa voix s’adoucit en une caresse presque murmurée.
"À moins que tu n'espérais une opportunité comme celle-ci ?"

Sans attendre de réponse, il fit glisser ses mains derrière son dos et dégrafa son soutien-gorge d’un geste lent, laissant le tissu noir tomber sur ses cuisses. Son torse nu, dont le pelage fin laissait deviner les contours délicats de son corps, se dévoila sous le regard avide de Lloyd. Noa se pencha légèrement en avant, comme s’il offrait la vue de son corps tout en gardant une distance calculée. Le jeu devenait plus intense, chaque seconde rendant plus difficile de démêler stratégie et désir.
"Et maintenant... si je posais une question un peu plus indiscrète ?  Combien de secrets es-tu prêt à révéler... pour aller plus loin avec moi ?"
Noa commençait à se poser des questions quant aux intentions de Lloyd. Se pouvait-il qu'il agisse en agent double pour le FLT ? A moins que leurs employeurs commencent à se douter de la sympathie grandissante de Noa pour le mouvement terranide ? Auquel cas, cela pourrait expliquer pourquoi Lloyd l'observait sur une mission aussi délicate.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le mardi 25 février 2025, 18:57:24
Plus nos regards se croisent et plus il m'est difficile de résister à la tentation que représentait Noa. Mais la prudence devait rester de mise. Tant que je n'étais pas certain de l'avoir parfaitement sous mon contrôle, je devais continuer d'être aux aguets, malgré la difficulté rapidement grandissante de notre petit jeu. C'est avec une attention et un intérêt tout particulier, que je le regarde détacher lentement son ravissant petit chemisier de soubrette. La petite souris que je désire de plus en plus faire mienne à chaque seconde qui passe, retire un à un les boutons de son haut. Mon excitation ne faisait inévitablement que grandir, au point que je commençais à vraiment l'avoir dur entre les jambes. Ma queue se presse encore un peu plus sous ma jolie robe d'été, lorsque Noa fait ensuite glisser lentement son chemisier le long de ses petites épaules graciles. Celle-ci termine alors sa chute au sol, telle une longue caresse qui se superpose au vêtement qui frotte sa peau à la fois poilue et tachetée. Mes pupilles vibrent un instant face à la beauté du geste et de l'excitation parfaite de la scène érotique, qui sied pour l'instant en tout point à mes goûts.

Tout en restant silencieux, c'est avec le regard inévitablement remplis de désirs aussi chauds que colorés envers cet adorable petit mammifère, que je vois le souriceau se rapprocher de moi. Nos yeux bleus des plus intenses se croisent à nouveau à travers un regard, dont la profondeur semblait toujours vouloir creuser plus loin dans le néant. Tout en continuant son jeu de séduction, le souriceau casse le court silence qui s'était interposé entre nous pour me demander si je venais de la section D. Je souris avec amusement à cette remarque qui me paraissait être des plus futiles, comparé à cet instant des plus plaisant. Sans me laisser le temps de lui répondre, la jolie chose enchaine presque aussitôt pour se mettre à dégrafer son joli soutien-gorge. Le tissu tombe quelques instants après sur ses cuisses, révélant ainsi le torse nu de Noa et maintenant entièrement à découvert. Il paraissait être encore plus fin que moi, malgré qu'il semblait être lui aussi pourvu d'une délicate musculature taillée autant en finesse, qu'avec élégance. Je suis alors pratiquement en pleine érection envers cette souris qui m'excite au plus haut point, lorsque la petite coquine se penche vers moi pour me poser une question autant osée, que intéressante à souhait. Aussi je lui souris avec un air encore une fois amusé.

- Quels petits secrets je cacherais sur moi? Mais n'est-ce point plutôt à moi de te poser des questions, cher petit Noa?

C'est sans lui montrer tout de suite le bel instrument que j'avais en réserve exprès rien que pour lui en cette soirée de plus en plus chaude, que je me dandine suffisamment pour y attraper ma culotte cachée sous ma robe blanche. Une fois saisie, je la fais lentement glisser le long de mes cuisses à l'aide de ma main libre. Celle-ci termine son parcours jusque sur mes mollets, puis à mes pieds. Tout en ne le quittant pas une seule seconde de mon regard qui se voulait volontairement être le plus séducteur possible, j'envoie voler le tissu blanc devenu soudainement gênan, un peu plus loin à l'aide de mes pieds recouverts par mes gracieuses sandales à talons.

- Ainsi, un agent de la section C de la ville de Tekhos envoyé pour gentiment te surveiller en cette douce soirée, doit-il te révéler un secret bien gardé de sa personne pour te convaincre d'y enlever ce qui cache encore tes propres secrets interdits?

C'est en faisant durer le suspens le temps de quelques instants, alors que j'avais la queue maintenant en totale érection tellement je désirais ce petit mammifère des plus arrogants et délicieux, que je remonte lentement ma robe, jusqu'à ce que celle-ci y révèle mon sexe totalement dur.

- Est-ce que cela suffit-il à la ravissante petite souris que je caresse de plus en plus du regard avec envie?
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le dimanche 02 mars 2025, 22:21:08
Noa observa avec stupéfaction la belle terranide louve retirer sa culotte, ses yeux bleu clair s’écarquillant légèrement sous l’effet de la surprise. Il ne s’était pas attendu à ce que Lloyd aille aussi loin, aussi vite, et cette audace soudaine fit naître en lui un trouble bien plus profond qu’il ne l’aurait cru.

Il réalisa avec un frisson qu’il était irrémédiablement attiré par elle. L’excitation, insidieuse et brûlante, le gagnait sans qu’il puisse la freiner, et il dut faire un effort pour camoufler l’érection naissante sous le tissu de sa jupe. Mais la chaleur qui montait en lui rendait cet exercice de plus en plus difficile.

Un sourire mutin effleura ses lèvres alors qu’il s’adossait un peu plus contre le canapé, croisant ses jambes dans une tentative maladroite de contenir son propre émoi.

"Mais je t’en prie, pose tes questions, chère terranide…" murmura-t-il d’une voix suave, bien que légèrement tremblante sous l’effet de sa propre fièvre. Son sourire s’étira, malicieux. "Et surtout, n’oublie pas… un vêtement par question."

Il s’attendait à un jeu, à une provocation plus subtile, mais pas à ce que Lloyd prenne un tel ascendant sur la scène. Il manqua un hoquet de surprise lorsque la louve releva brusquement sa jupe, exposant sans vergogne son sexe tendu sous sa robe relevée. Noa sentit une chaleur fulgurante envahir son visage, et malgré lui, ses pupilles se dilatèrent face au spectacle osé. Ainsi donc, la louve était-elle un loup. Un loup à la fois délicat et viril...

Il comprenait aussi maintenant que Lloyd n’était pas là pour l’éliminer, ni même pour entraver ses mouvements. Il était juste là pour l’observer, et cet échange charnel ne semblait être qu’une distraction, un jeu qu’ils pouvaient étirer tant que cela leur chantait. Une possibilité exquise et troublante à la fois.

Inspirant légèrement, il redressa la tête et esquissa un sourire enjôleur.
"Voyons… " Il tapota son menton d’un air faussement pensif.
"Tu viens de me poser deux questions. Ce qui signifie…" Il marqua une pause, laissant traîner son regard effronté sur le corps de Lloyd.
"...que tu es en dette de deux vêtements."

Lorsque Lloyd lui demanda si cette vision lui suffisait, Noa inclina légèrement la tête, une lueur de défi dans le regard. Il humecta ses lèvres, laissant planer un silence chargé d’attente, avant de répondre d’un ton velouté :

"Hm… Pas encore. Montre-moi plus."

Se redressant légèrement, Noa se rapprocha de Lloyd, réduisant l’espace entre eux jusqu’à ce que leurs souffles se mélangent. Il pouvait sentir l’odeur de la louve, un parfum boisé et sensuel qui lui embrumait l’esprit. L’espace d’un instant, il en oublia son objectif, son rouge-à-lèvres-taser, sa mission… tout se résumait à cette chaleur qui le consumait lentement, délicieusement.

Son regard captif rivé à celui de Lloyd, il fit glisser ses doigts fins le long de sa propre jupe avant d’en défaire le nœud. Le tissu tomba en douceur autour de ses hanches avant de glisser jusqu’à ses chevilles, révélant son petit sexe en érection, trahissant son excitation. Il ne tenta même pas de le cacher.

Un sourire effronté aux lèvres, il pencha légèrement la tête, sa voix caressant l’air entre eux :

"Et maintenant… faut-il que je retire autre-chose ?"
Le gland de Noa effleura délicatement le sexe de Lloyd, résultant en une décharge d'adrénaline pour la petite souris.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le mardi 04 mars 2025, 18:25:38
La très chère petite souris qui ne s'attendait évidemment pas à ce que je lui révèle mon véritable sexe derrière mon adorable apparence féminine, a d'abord marqué un instant d'étonnement avant de se sentir toute aussi vite intéressée par mon instrument de chair. Le coquin qui fait ensuite mine de réfléchir, plaisante d'abord un instant sur le fait que j'étais en dette de ses vêtements, avant d'incliner la tête et de se lécher sensuellement les lèvres. J'étais intérieurement satisfais de voir que la souris en menait de moins en moins large. J'avais réussi à prendre l'ascendant psychologique sur elle, car je voyais bien qu'elle en désirait déjà bien plus de ma personne. Lorsque le vilain petit Noa le confirma par lui-même sans même avoir à forcer, il se rapproche encore de moi. Au point que nos visages étaient maintenant pratiquement collés l'un à l'autre et que je pouvais y sentir son halène à la fois légère et fraiche. Tandis que nous-nous regardons encore une fois intensément dans les yeux, d'où s'entremêlent une forme de défiance amusante, le mammifère en profite pour y défaire le nœud de sa jupe. Mes oreilles et ma queue lupin se raidissent, lorsque j'y vois celle-ci tomber pour ensuite y glisser délicatement le long de ses courbes gracieuses. Mon propre attribut se compresse et vibre dans un violent coup, dès l'instant où je ressens sa propre tige venir se coller à la mienne. J'affiche une petite grimace de surprise, tandis que je réalise qu'il ne portait pas de culottes en dessous de sa robe.

- Ainsi la délicieuse petite souris ne cachait-elle donc pas son mignon petit garde-bout derrière son tissu le plus intime?

C'est étonné mais satisfait par la surprise inattendue, que je constate avec amusement que cette coquine qui cachait bien son jeu, était vraiment une vraie petite perverse. Et tandis que nos visages restaient constamment rapprochés l'un de l'autre, Noa me demande presque dans un souffle si je désirais le voir retirer encore autre chose de lui.

- Je pense que tu es déjà bien assez ravissante comme ça.

C'est après lui avoir répondu que je ne souhaitais pas qu'il y retire plus de vêtements que ce qui était initialement prévu, que je finis de parcourir la bonne dizaine de centimètres de distance restante entre nous, pour aller l'embrasser. Tout en posant mes lèvres sur les siennes, je commence à y sortir doucement ma langue pour les lécher, avant de vite finir par y trouver son appendice buccal. Pendant que je l'embrasse, je passe sensuellement une main dans son dos entièrement poilu que je fais lentement remonter, jusqu'à en arriver à l'arrière de son crâne. Je plonge alors d'un seul coup ma langue en plein cœur de sa bouche au moment où je fais doucement avancer sa tête vers moi en la poussant. Je profite de ce baiser devenu passionnant et qui va durer un instant, pour y attraper en même temps nos deux queues bien dressées avec mon autre main. Pendant que je les enserre toutes les deux pour qu'elles s'unissent ensemble telles deux jumelles de chaires intimes, je tourne ma langue bien profondément à l'intérieur de sa cavité orale et humide. Je cherchais à profiter de chaque parcelle de celle-ci, tout en y culbutant régulièrement son délicieux appendice buccal. Je ressens rapidement une chaleur humide qui se répand de plus en plus dans ma propre bouche, tout en caressant avec vigueur et lenteur nos deux sexes collés l'un à l'autre. L'excitation me gagne de plus en plus, alors que j'ai la sensation de ne faire maintenant plus qu'un avec ce délicieux mammifère. Son petit sexe chaud, ainsi que sa bouche délicieusement humide, étaient devenus un véritable régal pour moi. Aussi parfois ralentissais-je quelque peu pour le laisser respirer, juste avant que je ne reprenne toujours plus passionnément notre interlude et que je décide de mettre fin à notre somptueux baiser.

- Mmmmmh... Mmmmh... Tu es vraiment délicieuse dis-moi. J'ai vraiment bien fais d'être venu te voir.

Je commente tout en massant avec affection nos deux queues que je continue de presser ensemble dans ma main, tout en envoyant une claque sur le petit fessier de Noa que j'avais de plus en plus envie de prendre.

- Alors ma petite souris, je suis sûr que tu aimes faire ça avec tous les mâles qui viennent t'aborder. Est-ce que je me trompe?

Pour le faire essayer d'aller un peu plus dans mon sens, je tire un peu plus fort sur nos deux belles queues bien collées ensemble, tout en les pressant en conséquences dans ma main, tandis que j'effleure en même temps l'entrée de son petit derrière.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le dimanche 09 mars 2025, 08:36:29
Noa sentit un frisson lui parcourir l’échine lorsqu’il perçut le regard de Lloyd s’illuminer d’un mélange d’amusement et de satisfaction. Il avait perdu l’ascendant, il le savait, mais une part de lui s’en amusait tout autant qu’elle s’en trouvait troublée. La louve – ou plutôt, le loup – jouait avec lui, et il s’y abandonnait avec un mélange de curiosité et d’excitation perverse.
Le baiser fut une brûlure délicieuse, un jeu de langues humide et sensuel auquel il répondit avec ardeur, sa queue frémissante se cambrant légèrement sous les caresses expertes de Lloyd. La poigne ferme qui emprisonnait leurs deux sexes ensemble lui arracha un petit gémissement étouffé, tandis que son corps frêle vibrait contre celui du terranide lupin. Il était pris, tenu, exploré, et pourtant… il aimait ça.
La chaleur du corps de Lloyd contre le sien l’enveloppait entièrement, chaque mouvement, chaque souffle venant exacerber son excitation grandissante. Il pouvait sentir la peau chaude sous ses doigts, le parfum musqué et enivrant du loup emplissant ses narines, ajoutant une note presque hypnotique à ce moment suspendu entre eux.

"Oui, tu as bien fait de venir me voir…" souffla-t-il, sa voix tremblante d’un désir qu’il ne cherchait même plus à masquer. "D'ailleurs, ça me donnerait presque envie de me faire muter ; faire des missions avec toi pourrait être… très instructif…"

Il laissa son souffle caresser les lèvres de Lloyd alors que son petit corps ondulait légèrement contre lui, pressant avec une insistance involontaire son érection contre celle, plus imposante, du loup. La claque qui suivit le tira de sa torpeur, son petit cri surpris se transformant en un soupir frissonnant, ses joues s’empourprant davantage sous l’effet du plaisir mêlé à l’humiliation subtile.
Il releva ses grands yeux bleus vers Lloyd, brillant d’une soumission assumée, où l’impertinence laissait place à une admiration troublée.

"Mmh… Tu crois vraiment que je fais ça avec tous les mâles ?" susurra-t-il, sa voix douce et joueuse, mais vacillante sous l’excitation. En un sens, c'était particulièrement vrai. Il n'avait eu qu'une expérience consentie avec un autre terranide, mais Noa effaça bien vite le souvenir d'Astro de son esprit; il préférait ne plus y penser.

Il frissonna en sentant la main de Lloyd resserrer leur intimité, le contraste entre leurs tailles, leur force respective, exacerbant son abandon total. Ses doigts fins, tremblants d’envie, vinrent timidement effleurer le torse puissant du loup, descendant lentement, comme s’il craignait et désirait à la fois ce qui allait suivre.

"Et si… c’était toi qui me faisais cet effet, mh ?" murmura-t-il enfin, sa queue venant doucement s’enrouler autour de la cuisse de Lloyd, dans un réflexe animal de reddition, son instinct cédant entièrement à l’autorité du loup.
Il se mordit la lèvre, ses yeux mi-clos exprimant tout le trouble qui l’envahissait. Puis, dans un élan de dévotion muette, il se hissa légèrement sur la pointe des pieds et approcha ses lèvres du lobe de l’oreille lupine. Il hésita une seconde, son souffle chaud caressant la peau sensible de Lloyd, avant d’y déposer un baiser aussi léger qu’un battement d’ailes.

"Vas-tu continuer à parler… ou me montrer ce que tu comptes faire de moi, maintenant que tu m’as entre tes griffes ?" chuchota-t-il enfin, sa voix tremblante, abandonnée, offerte.

Son cœur battait à tout rompre, son corps tendu dans une attente brûlante, totalement soumis au désir du loup.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le dimanche 09 mars 2025, 18:09:19
C'est avec un éternel sourire en coin, que je regarde Noa craquer de plus en plus. Cela se remarquait autant à travers certains de ses gestes, comme avec le fait qu'il aille volontairement se coller toujours au plus près de moi pour que j'y ressente avec délice son corps à la fois chaud et poilu. Ou tout comme y enrouler délicieusement sa longue queue de souriceau autour de mon mollet, en gage de soumission. Et tandis que la souris qui devenait de plus en plus soumise à ma volonté, poussait de temps en temps des gémissements qui trahissaient son désir qui montait de plus en plus en flèche, je voyais son regard qui se perdait peu à peu dans les méandres de la passion. Au point qu'il dise vouloir aller jusqu'à y muter dans ma propre section, juste pour que je puisse lui donner ce genre de cours particuliers. C'en devenait vraiment amusant. Puis Noa qui me caresse ensuite le torse sans me répondre directement sur la question qui portait sur le fait que j'imaginais bien assez ses mœurs légères face aux être masculins de tous genres, poilus comme non poilus, prend alors un ton encore plus sensuel. Aussi ne pouvais-je qu'approuver pleinement, lorsqu'il me disait que c'était moi qui lui faisait cet effet là. Noa approche ensuite ses lèvres au niveau de la pointe sensible de mes oreilles lupines pour y déposer un délicat baiser. Son souffle que capte mes oreilles ultra sensibles, se voulait être aussi court que rapide. Preuve qu'il attendait que je passe à la vitesse supérieure dans la suite notre petit jeu coquin. Ce qu'il me confirma lui-même, juste au moment où j'avais deviné ses intentions.

- Tu es... impatiente et prévisible ma chère petite souris. Mais à quoi d'autre devais-je m'attendre venant de la part de quelqu'un qui s'habille de la sorte? Nul doute que tu es née soumise et que tu termineras soumise jusqu'à la fin de ta vie. Ainsi es-tu faite.

Tout en devenant volontairement un peu plus dominant après mes derniers mots, je lui caresse la tête avec ma main griffue avant d'empoigner sa chevelure, sans même le prévenir. Puis j'approche mon museau contre l'une de ses grandes oreilles rondes, histoire de bien lui faire entendre la suite que je prévoyais exprès pour lui.

- Moi aussi je compte bien profiter de tes charmes sans la moindre retenue, petit souriceau soumis.

Tout en lui murmurant ces mots dans une tonalité à la fois sensuelle mais davantage ferme, je finis de presser une dernière fois nos queues raides et de plus en plus brûlantes et agréablement odorantes, l'une contre l'autre avec ma main. Je lâche ensuite cette longue étreinte charnelle amoureuse et coquine, pour le repousser avec davantage de vigueur sur le canapé. Je me lève alors et que j'y retire la ficelle de ma robe qui se trouvait dans mon dos. Celle-ci glisse ensuite à mes pieds, révélant ainsi un peu plus de ma superbe dans la forme d'expression la plus naturelle, à l'exception de mes collants blancs, ainsi que de mes sandalettes à petits talons relevés de couleur brune et jaunes. Sans toucher au soutient-gorge qui cachait mes tétons, j'étais maintenant pratiquement prêt à jouer avec lui.

- Ne t'en fais pas ma petite souris. Profite de ce que je compte bien te donner en retour pour changer, car comme toi, je suis plus dans le genre à offrir mes deux orifices aux autres mâle.

Dis-je en me suçant un instant langoureusement deux doigts à tour de rôle, juste avant de retourner vers mon sac pour y sortir un ravissant rouge aux lèvres. Et c'est tout en regardant avec passion Noa qui n'attendait plus que ma démonstration virile, que je terminais de me passer le rouge aux lèvres sur le devant de mon adorable et sublime gueule de loup. Après avoir remis ce précieux à sa place, je me rapproche du souriceau, le long appendice poilu remuant lentement derrière moi et cette fois prêt à profiter de ma proie. Je recaresse quelques instants encore la tête de Noa, tout en touchant après à ses belles grandes oreilles rondes qui ressemblaient presque à des paraboles de chair.

- Deux ravissantes belles putes que les mâles veulent à tout prix baiser, mais qui vont surtout jouer entre elles ce soir. A la différence que l'une d'elle deviendra la soumise de l'autre.

J'empoigne avec vigueur l'une de ses grandes oreilles rondes, tout en forçant Noa à se mettre à genoux devant moi. Une impression de puissance m'envahit soudainement. Cela faisait un long moment que je n'avais pas dominé un charmant petit mâle de son genre.

- Ne t'inquiète pas. Je vais te donner l'envie ferme de te faire muter dans mon secteur. Je ne sais pas dans quel genre de merdier tu t'es fourré pour qu'on m'envoie te surveiller, mais je te conseille vivement de faire profil bas, si tu as envie que je te sauve la mise. Quant à ton ami le gros renard, je ne sais ce qu'il deviendra, mais j'irai certainement le voir avant mon départ pour pour lui faire une belle petite gâterie, avant que nos services ne le fassent très certainement disparaitre à tout jamais.

C'est dans un mélange d'excitation et d'assurance, que je prends ensuite ma bite dans la main et que je me mets à taper la joue de Noa avec.

- Soumets-toi à moi et abandonne la folie de tes projets insensés. Conclus ce pacte de chair avec moi en commençant par me sucer goulument la queue pour me prouver ta bonne foi. J'ai très envie de te dominer et crois-moi que je ne serai pas aussi tendre avec toi que comme je l'ai été ces quelques instants d'avant. Je suis un loup et derrière mon apparence, je peux devenir un véritable prédateur sans aucun scrupule.

C'est en terminant de lui dire ces mots doux, que je finis en même temps de le biffer avec ma queue qui commençait déjà à sortir du pré-sperme, tellement ça m'excitait de le soumettre comme j'étais en train de le faire. Il ne me restait donc plus qu'à le voir accepter mon offre et ainsi profiter avec amusement que la petite trainée rampe devant-moi en se jetant goulument sur mon sexe. Mais je voulais que l'initiative vienne d'elle. Que son mental cède entièrement à ma volonté.
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Noa Baker le mardi 18 mars 2025, 10:42:31
Noa dégagea sèchement son oreille de la main de Lloyd, le regard dur et brûlant d’irritation. Il détestait cette familiarité brutale… et en même temps, il sentait son bas-ventre se contracter malgré lui. Ce mélange d’humiliation et d’excitation l’agaçait profondément. Il inspira doucement, se forçant à garder le contrôle.

Il s’agenouilla sans un mot, jouant son rôle, baissant la tête dans une soumission apparente.Son regard remonta vers la verge dure de Lloyd. Il déglutit doucement. La dernière — et unique — fois qu’il avait pratiqué une fellation remontait à sa mission avec Astro. Il n'avait que peu d'expérience en la matière donc, mais il savait ce qui lui procurait du plaisir et devait pouvoir l'appliquer à un autre.

Noa approcha ses lèvres, d’abord lentement. Il posa un baiser léger sur le gland, puis le lécha doucement, dans un mouvement circulaire, sa langue chaude et souple traçant des arabesques timides mais appliquées. Il enroula ses lèvres autour de la chair tendue et l’aspira doucement, glissant lentement vers la base, puis remontant en serrant juste ce qu’il fallait.

Il sentit le loup frémir légèrement sous ses attentions, ce qui lui arracha un frisson de satisfaction… et un soupçon d’agacement. Pourquoi ça m’excite autant, bordel… Son propre corps réagissait, il le sentait : son cœur battait plus vite, son sexe se durcissait. Il détestait cette perte de contrôle.

D’un geste fluide, presque naturel, il laissa ses doigts effleurer le sol, puis, avec une habileté feinte d’innocence, profita d’un instant où Lloyd fermait les yeux pour récupérer discrètement son rouge-à-lèvres-taser, le dissimulant dans le creux de sa main.Il ne savait pas s’il en aurait besoin… mais préférait l’avoir sous la main, au cas où la situation dérape au-delà de ce qu’il pouvait tolérer.

Il prit son temps, curieux malgré lui des réactions du loup, guettant les soubresauts de plaisir dans ses muscles. Il usa de sa langue pour flatter le dessous sensible, se rappelant ce que lui-même adorait ressentir. Peu à peu, il gagna en assurance, s’enfonçant un peu plus loin, respirant par le nez, les paupières mi-closes. Ses doigts caressaient distraitement les cuisses du loup, mais sa main gauche restait légèrement crispée, sentant le contact rassurant du petit cylindre dissimulé.

Il varia les rythmes, la pression ; sa langue joua habilement avec la veine palpitante sous le membre. Lui donner du plaisir, c’est garder la main… c’est rester utile… c’est survivre. Mais son esprit lui soufflait autre chose : Tu prends du plaisir à ça, Noa. Arrête de faire semblant.

Et dans tout ce mélange trouble, il sentit monter à la fois une colère sourde… et un désir brûlant qu’il n’arrivait plus à nier. Espèce d’idiot… tu t'es mis dans cette situation, maintenant assume !
Titre: Re : Soubrette sous les Tropiques - PV Lloyd
Posté par: Lloyd le mardi 18 mars 2025, 18:36:37
Ma queue tremble quand je vois la petite souris en position de soumise à mes pieds, alors que je devinais qu'elle était clairement en train de faire un dilemme des plus désagréable et dégradant pour elle, dans sa petite tête de souris. Ceci était d'autant plus vrai pour elle, lorsque je l'y ai vu se dégager de ma prise sur sa grande oreille de souriceau, ce qui a eu pour effet de me faire glousser en retour. Je comprenais parfaitement que de devoir accepter de trahir les siens dans le but de sauver ses petites fesses de soumise, en échange d'accepter mon offre en concluant celle-ci par sa soumission sexuelle envers moi, devait avoir quelque chose d'assez moralement dérangeant. Mais c'était exactement le but que je recherchais et c'était ça qui m'excitait tout particulièrement. J'adorais jouer avec le principe du moralement douteux, quand cela était possible. Faire plier mes proies à toutes mes volontés et les faire accepter de se livrer avec bassesse et soumission, allant parfois jusqu'à remettre leurs convictions les plus profondes en jeu. Aussi je gémis de longue satisfaction, quand je vois cette trainée accepter mon offre en allant me baiser le gland, juste avant de se mettre ensuite à le lécher de façon très coquine avec sa jolie langue de perverse.

- Oui, c'est bien ma jolie petite souris. Je savais que rien n'était plus gratifiant pour toi que de te faire baiser par les mâles comme moi. Je te l'avais dis, tu es né soumise et tu mourras comme telle. Personne ne peut lutter contre le jeu de l'abandon au désir.

C'est dans un sourire malsain qui se dessinait parfaitement sur ma gueule, que je caressais de nouveau la tête de Noa. Tandis que mon gland se mettait de plus en plus à réagir à chaque fois qu'il y passait sa délicieuse langue de souriceau en plein dessus, il finissait ensuite par prendre mon bel engin dans sa bouche. Je ressens alors une importante décharge électrique en plein sur mon pieux, dès que la coquine se met à le gober et à y pousser lentement sa tête en avant. C'est tout en continuant de gémir avec satisfaction, que je laisse la trainée s'amuser avec ma queue qui était en train de subir toute sa pleine attention. Plusieurs fois je la sentais se contracter, tandis que je me suis mis à placer mes mains au niveau de mon bassin pour y admirer le profond spectacle aussi dégradant que désirable, pour la petite trainée qui se tenait juste à mes pieds. Après plusieurs gémissements de ma part, celle-ci finit au bout d'un certain temps par arrêter de me pomper la verge pour venir lentement lécher l'ensemble de l'instrument. Elle était particulièrement douée, malgré sa lenteur apparente. Et plus ça allait, plus ma bite et ma queue lupine se mettaient à me donner la sensation de durcir encore plus fort. Je récompense ainsi la petite trainée en la gratifiant de légers tapotements sur la tête en guise d'humiliation et de satisfaction en même temps, tandis qu'elle se transformait de plus en plus en une chienne en chaleur, prête à tout pour recevoir ce qu'elle aimait le plus au monde. Nul doute qu'elle cachait bien son jeu. Ou pas tant que ça, après tout...

- Coquine. A peine on se rencontre, que te voila déjà à mes pieds en train de me tailler une pipe. Je crois qu'on va bien s'entendre tous les deux. Crois-moi, tu ne regretteras pas d'avoir pris la bonne décision en te soumettant à moi. N'est-ce pas ma jolie?

C'est tout en le sentant alterner de plus en plus les rythmes et les pressions faites à mon manche qui n'attendait que ça, que je gratifie une fois encore la chère petite souris qui semblait particulièrement adepte à l'avilissement. Je devais d'ailleurs reconnaitre que la voir maintenant si peu habillée, avec sa petite bite tellement en érection et attente d'être elle aussi satisfaite, avait quelque chose de profondément plaisant. Et c'est tandis que Noa me lèche la veine juste sous le dessous de mon gland, que je sentais mon manche tressaillir de plus en plus. Nul doute que je ne tiendrais pas longtemps avec une telle bouche comme la sienne.