Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Thanasia le mercredi 14 février 2024, 01:44:39

Titre: La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le mercredi 14 février 2024, 01:44:39
Voilà sept mois que Thanasia était prisonnière du repaire de Draven Dairn, l'avatar de brume aux yeux verts.

Plus que prisonnière, c'était une possession, un trophée de chasse réservé à son propriétaire.
Et depuis sa capture, la petite silhouette agrémentait l'espace de ses luxueux quartiers souterrains, un collier d'argent au cou, des menottes lui fermant pieds et poings comme des bijoux d'esclave.
Il en fallait moins que ça pour museler ses pouvoirs vampiriques ;  Car une seule entrave de ce métal précieux suffisait pour réduire Thanasia à l'état d'adolescente inoffensive.

Pourtant, Dairn avait jugé bon de la décorer d'un harnais de chaînettes ceinturant ses côtes. Les délicats maillons retenus par son collier se croisaient sur sa poitrine et séparaient ses seins. Un choix esthétique plus que pratique, de même pour sa tenue dont la soie transparente révélait les secrets au moindre rai de lumière.

En effet, une ficelle tressée à sa taille tendait un rideau pelvien qui tombait entre ses cuisses. Une autre pièce de textile épousait les formes de sa poitrine, attachée devant comme derrière par des fermoirs argentés. Deux pendentifs verticaux s'agitaient en silence sous ses lobes d'oreille.

C'en était tout. La vampire mourrait de vexation si elle n'appréciait pas elle-même dévoiler sa peau d'albâtre dont elle était si fière.
Ainsi vivait-elle derrière des portes closes, au cœur de la base des White Mantis, réseau souterrain d'où Draven et son groupe fomentaient leurs sordides opérations.

Reposant dans le salon, Thanasia flânait sur la table basse, étendue sur le ventre, ses pieds nus battant dans l'air comme un métronome.
Le Soleil s'était couché à travers les fausses fenêtres du repère, simulant un paysage de campagne à l'heure de la surface. Les quartiers de Draven restaient vides depuis plus d'une semaine, et elle s'en serait accommodée s'il ne l'avait pas si peu nourrie avant de partir.

Pour l'avoir vaincue et enchaînée, soumise et enfermée, Thanasia détestait ce bandit. Il profanait sa dignité dès qu'il s'en sentait l'envie et lui imposait des actes que son honneur préférait taire. Ce mufle n'avait que faire de ses protestations !
Nul n'enfermait la Rose Blanche de Saerth'wen !

...A part quand cela arrivait. Mais qu'importe ! Il l'avait capturée à la déloyale ! L'eut-il connue du temps où elle régnait sur le désert, Thanasia l'aurait rendu à son Créateur !

Les siècles n'y changeaient rien. La vampire ruminait toujours autant sur sa gloire passée et la force dont elle faisait preuve autrefois, occultant les détails peu reluisants de ses souvenirs biaisés.

Cependant, dans son grand orgueil elle osait l'admettre, l'avatar de brume était un des rares à l'avoir capturée.
Un exploit méritoire.
D'ordinaire, il exigeait la crème de l'Ordre Immaculé pour y parvenir... ou un autre vampire ancien.
Les premiers la soumettaient jour et nuit à des châtiments physiques précédant son 'éxécution', les seconds en faisaient une esclave dont ils drainaient le sang déléctable, indéfiniment.

S'échapper n'était jamais chose aisée et prenait parfois des années.
Mais quitte à comparer maux pour maux, appartenir à Draven restait un sort plus enviable pour la fière créature.

Certes, c'était un maître cruel et vulgaire, qui avait eu le culot de la vaincre. Mais au moins était-ce un esthète, et un amateur des belles choses :
Ses quartiers se paraient d’œuvres convoitées et ses armoires patinées débordaient d'objets et de babioles chargées de valeur, sentimentale comme pécuniaire. Un cocon, un musée, un lieu de vie que seuls des êtres aussi anciens qu'eux savaient créer.

De plus, présent comme absent, il la laissait paresser à sa guise. Elle faisait partie des meubles en quelque sorte. Sa bibliothèque comme son cellier étaient garnis de pièces remarquables qu'elle s'assurait de consommer prudemment.
Bien que Draven lui en ai permis l'accès, il se fâcherait si elle en abusait.

L'avatar la punissait à la moindre faute, même celles auxquelles il n'assistait pas. Comme la fois où elle s'était couchée dans son lit double en son absence, plutôt que la paillasse étroite qu'il lui avait assigné. Elle avait refait les draps à l'identique, il n'avait pourtant aucun moyen de le deviner ! Mais son dos violenté se rappelait encore de sa sanction.

Le bout pointu de ses ongles ébènes caresse le souvenir disparu des marques de fouet... puis s'aventure sur sa croupe en souvenir d'autres coups. D'une nature plus bestiale.

Elle ne détestait pas sa vigueur... Autrement plus plaisante que le gras des bourreaux de l'Ordre ou l'anémie osseuse des vampires.
Enfer, elle avait soif...
Et ni le tome déplié devant elle, ni le contenu de son verre ne pouvaient y remédier. Ses crocs appelaient à mordre dans son avant-bras puissant...

Son maître appréciait sa morsure.
L'intense libération de dopamine qui l'accompagnait. Thanasia le savait.
Et le savoir submergé par elle plutôt que l'inverse lui procurait toujours une forme de consolation dans cette existence soumise et forcée.

Et puis, la saveur d'un avatar  possédait un raffinement incomparable à la plus douce des jugulaires humaine ou terranide. Et le goût de sa sève...

Les doigts de Thanasia s'aventurent entre ses cuisses, elle appuie ses canines contre le bord de la table en espérant les tromper, donner l'illusion de mordre. En vain.

Une heure à peine passe avant qu'elle n'entende des bruits de botte au dehors. Elle accueille avec soulagement le cliquetis de la serrure tournant dans la porte métallique. Enfin, il était de retour.


Draven retrouve ses pénates dans l'ambiance chaleureuse du salon où, dans l'âtre, ronflent encore les bûches. Quelques bougies font danser leurs flammes sur le lustre et dans les pièces attenante.

Il y a peu, Dairn devait encore empêcher son esclave de fuir à peine la porte entrouverte, la retenant au dedans sous un tsunami d'injures savantes.

Il trouve son trophée sur son présentoir favori, étendue sur la table basse au milieu de la pièce comme un grand félin, entre le sofa de Byssine et la cheminée en marbre. Son tapis d'Ashnard resplendissait dans cette lumière nocturne, léchant les blanches courbes de son esclave avec la même générosité. L'intérieur était impeccable, comme à l'accoutumée ; Thanasia savait le sort qu'il lui était réservé si son maître trouvait la moindre poussière.

La vampire lève le nez de son ouvrage usé, feignant l'indifférence, son doigt suivant la courbe du haut de son verre à pied, produisant un bruit clair et léger.

« Bon retour, Maître...» l'accueille-t-elle d'un discret sourire, sur le même ton mutin qu'elle adoptait lorsqu'elle devait l'appeler ainsi. « Les affaires sont-elles bonnes ? Qui avez-vous occis, cette fois ? »
Sans même regarder, elle attrape la bouteille entre ses pieds et, repliant habilement ses jambes, verse un autre verre pour l'avatar.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le mercredi 28 février 2024, 21:12:32
Enfin de retour chez soi, cela faisait du bien. Je regardais la porte de mes appartements souterrains. Ici, j’y serai bien, j’allais pouvoir m’y reposer et me faire beaucoup de bien. Être chez soi, un peu, cela faisait quelque chose de satisfaisant ; je me sentais moins oppressé, moins pressé, juste tranquille. Je pensai déjà commencer par me faire un bon bain bien chaud. Puis un somptueux repas, et sans doute faire sauter sur mes genoux une enclave ou deux. Oui, voilà, c’était pas mal. Bon, certes, je n’avais qu’une esclave pour le moment. C’était une esclave au rabais que j’avais depuis quelques mois. Cela me faisait du bien, d’autant qu’elle était majoritairement assez docile. Je l’avais capturée et enchainée il y avait sept mois. Jolie, j’avais pensé la vendre, mais devant le peu de valeur des vampires, j’avais fait graver son collier du mot « rabais » et j’avais choisi de la garder.
Ce n’était pas la seule raison, cela allait sans dire. Une autre, moins avouable était que je commençais un peu à prendre gout à ses morsures. Même si je détestais que cela me fasse autant d’effet…

Je franchis la porte d’entrée et me séparais de la lourde carpe qui me couvrait. Elle était imbibée d’eau, comment faire autrement quand il tempêtait dehors ? Je soupirai un peu avant de finalement arriver dans la grande pièce qui faisait office de salon.
Sur la table basse, comme souvent, elle était là, alanguie, un livre devant elle, une bouteille de vin à portée.
Un beau feu dansait dans le cheminé, jetant des reflets orangés sur sa peau diaphane. Je me disais que j’avais quand même bien fait de la garder. C’était agréable d’avoir quelqu’un qui vous attendait chez vous.
Je ne lui répondais pas. Je me contentais de rentrer et faisais bien en sorte de ne pas prendre son vin. Ce ne serait pas la première fois qu’elle essayerait de me soumettre à quelque drogue. Même au bout de sept mois, la confiance n’était pas pleinement acquise. Ce n’était pas nécessairement que de sa faute. Non, j’étais tout de même d’un naturel méfiant. La faute à ce corps qui pouvait se révéler faiblissant par moments. Et ce n’était pas parce qu’elle avait tenté de s’enfuir il n’y avait pas si longtemps, non, bien sûr…
Je finissais par m’asseoir dans mon fauteuil favori, me penchais pour prendre le vin, le regarder et le poser. ?

« Personne d’intéressant. »

Elle avait le ton et le regard mutin, ça lui donnait un air moqueur qu’elle savait que je n’appréciais pas. Mais je ne la punissais pas pour ça pour autant. Non. Elle avait une sorte de petit droit sur le sujet… je la regardais, tapotant ma cuisse pour l’inciter à faire comme à son devoir dans un tel moment, descendre de la table basse et venir choir à ma botte, la tête posée contre ladite cuisse. Pas pour mordre pour autant, non, juste y poser maman et lui demander, presque rituellement.

« As-tu fait quoique ce soit qui mérite punition ? »

Cette question était toute symbolique et assez rituelle. Parce qu’elle savait que je découvrais toujours ses méfaits, tôt ou tard, alors je lui donnais l’occasion de ne pas subir pire que nécessaire en se faisant pécheresse confessant chaque pêché qu’elle avait pu commettre tout au long de sa vie, en quête d’une absolution qu’elle savait pénible mais nécessaire…
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le vendredi 01 mars 2024, 09:17:27
Ses yeux suivent l'athlétique avatar aller et venir dans la pièce, tombant sa glorieuse cape comme une seconde peau sur le plancher avant de s'installer sur son trône. Elle sourit en le voyant examiner son verre sans le boire mais se garde de commentaire, jouant à laisser planer le doute sur son potentiel contenu.

« Personne d’intéressant. »

Son sourire subsiste, appuyant le plat de sa main contre son menton. « Dans quelle époque vit-on où même l'assassin s'ennuie de sa besogne ? »

Mais en le voyant l'appeler à ses pieds, la vampire lève les yeux au plafond. A contrecœur, elle obéit, se laisse glisser de la table et, à quatre pattes, rejoint le fauteuil avec naturel.  Elle s’alanguit sur sa cuisse, la joue posée sur son avant-bras comme une demoiselle seule au comptoir d'une auberge, lasse de la compagnie de sa chope dont elle atteint bientôt le fond.
Lorsque l'avatar passe la main dans ses cheveux, son regard glacier rappelle celui d'un matou revêche ayant renoncé à se plaindre de ces indésirables marques d'affection, faute de pouvoir y échapper.  De ces regards silencieux où l'auteur des caresses aime imaginer chez l'animal une appréciation secrète de ce genre de traitement.

« As-tu fait quoique ce soit qui mérite punition ? »


 Elle s'amuse de la question habituelle. L'ongle pointu de son index se met à jouer distraitement avec la boucle de sa ceinture, décrivant des cercles sur le métal. Elle le regarde dans les yeux de son sourire taquin.

« J'ai... échoué à prédire dans les astres le jour et l'heure exacte de votre retour, maître. A vous accueillir la table dressée, le repas servi et l'eau du bain fumant sous la crémaillère... »

Mots d'esprits encore, car les étoiles demeuraient factices aux fenêtres de l'avatar , et la longueur de ses absences souvent inconnues même de lui.
Elle poursuit sa confesse avec moins de légèreté, sa main libre déssanglant ses bottes de cuir à mesure qu'elle parle.

« Comme à l'accoutumée, la mystérieuse soif qui me serre la gorge en votre absence me pousse à mordre des choses fâcheuses pour tromper mes crocs. Bien vainement. A commencer par mon perchoir, un peu plus tôt.
Des marques invisibles de tous, sauf de vous, j'en suis certaine.

Mais tout va bien maintenant que vous êtes rentré... Je suis contente de vous revoir. »


Draven peut lire la soif dans le regard de la vampire, l'envie, le manque qu'accompagnent ses gestes anodins. Tous deux savent ce qu'elle souhaite mais qu'elle refuse de supplier.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le mardi 05 mars 2024, 19:24:26
Il y avait bien des choses qui se jouaient ici. En fait, c’étaient toute une série de rietuels qui instauraient le fait que j’étais le maiyre et elle l’esclave. Je lui fis un signe de tête positif avant de finalement lui caresser les cheveux, avec amusement, alors qu’elle s’installait contre ma cuisse comme elle le devait. Son regard était mutant, défiant, un peu aussi. Mais normal, elle ne pouvait pas s’empêcher de laisser entendre son caractère revêche dans l’acier de ses pupilles. Une manière de dire qu’elle obéiussait parce qu’elle le devait mais qu’elle ne voulait pas de cette situation.

Son regard se mua selon son sourire plus taquin et commença alors la confession. Enfin, la confession, c’était bien léger. Léger mais sufisant pour châtiment. Ce n’était pa comme quand elle avait dormi dans mes draps, par exemple. Elle avait une paillasse et c’était là sa place.

« Je vois cela. »

Je n’en disais pas plus. Je préférai la laisser continuer. Curieux de voir ce qu’elle pourrait bien révéler. Même si, à sa tête, elle ne me proposerai pas beaucoup de fautes possibles à faire expier, ou alors des fautes choisies comme mineures pour ne pas m’offrir le plaisir d’une grosse correction…. Ainsi donc madame laissit des traces sur le mobilier parce qu’elle avait les crocs. Je lui tapotis la joue, l’air de rien, sans plus la regarder. Elle avait la dalle. Elle avait les crocs.
Les crocs…

« Je devrais peut-être t’arracher les crocs pour que ça n’arrive plus ? »

Le ton était léger. Je n’arriverai pas jusue là, j’aimais, un peu, qu’elle me morde, parfois.
Je la laissais me déchausser un peu, histoire de me mettre à l’aise.

« Dans tous les cas, il va falloir que je te donne l’occasion de faire pénitence, n’est-ce pas ? Tu as peut être une proposition à faire sur le sujet ? »

C’était toujours une question d’enfoiré, je le savais, et pour cause : elle devait proposer la sauce à laquelle elle allait être dévorée tout en sachant que trop peu serait un mal, mais l’inverse pourrait être un déclencheur à bien pire…
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le samedi 09 mars 2024, 21:59:04
« Je devrais peut-être t’arracher les crocs pour que ça n’arrive plus ? »

« Ne faites pas ça, elles repousseraient. » répond la créature avec la même légèreté. « Et elles y mettraient la semaine, avec tout cet argent sur ma peau... »

Thanasia contemple les reflets mercuréens autour de son poignet. Elle était si âgée que même tout ce métal consacré ne parvenait qu'à ralentir sa guérison vampirique, pas à la stopper.

Plus bas, Draven sent qu'il n'a plus qu'à lever les genoux pour quitter ses bottes.

« Dans tous les cas, il va falloir que je te donne l’occasion de faire pénitence, n’est-ce pas ? Tu as peut être une proposition à faire sur le sujet ? »

Les tapes qui agacent sa joue la font grimacer. Elle soupire d'un air maussade. « S'il le faut... » Un silence. Ses yeux plongent dans les siens. « Ce soir, je tolérerais les balades obscènes de vos mains sur ma peau innocente. Et je tacherais... de limiter les plaintes qui les accompagnent. » promet la vampire entre ses dents.

Ne point trop se plaindre et se débattre. Voilà qui constituait pourtant deux éléments essentiels de leurs ébats lorsque Draven s'emparait d'elle. De vaines gesticulations qui menaient toujours à l'inévitable sort et dont l'avatar s'amusait sans doute plus qu'il ne s'en agaçait.

Pendant qu'elle parle, le menton de Thanasia remonte depuis ses genoux et survole le bas de son torse. La vampire enjambe lentement ses cuisses, grimpe et se redresse pour venir s'asseoir à cheval contre son maître.

« Je pourrais soulager vos muscles noués par le voyage, les pétrir entre mes mains... Et à l'acmé de ce traitement, planter mes crocs dans votre cou, faisant de vous l'être le plus comblé de la Création l'espace d'un instant. »

Elle presse sa langue rose contre sa canine alors que ses deux pouces appuient sur la carotide de leur maître.
Thanasia exagère à peine. Tous deux savent ce qu'implique sa morsure: Les veines saturées de toxines, la divine poussée d'euphorie, du sang bu à même l'artère.

« Voilà jusqu'où j'irais pour me faire pardonner. » glisse-t-elle avec un parfum nouveau de séduction.

Ses mains caressent le torse habillé de l'avatar. La marque de l'ange l'empêchant de blesser quiconque, Thanasia était une déesse accidentelle des massages, la pointe de ses ongles agissant comme de délicieux instruments d'acupression.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le mardi 12 mars 2024, 13:56:30
Apparemment, Idée d’arracher ses jolis crocs ne lui plaisait pas plus que ça moi je trouvais l’idée amusante. Avant de partir, la prochaine fois, je le ferai sans doute, juste pour voir.et je le ferai jusqu’à ce qu’elle ait un collier de ses propres quenottes, ce serait drôle, non ? $Quoi, vous ne trouviez pas cela drôle ? Oh, allons… je lui fis un sourire avant de finalement attendre d’elle une idée de ce qu’elle devrait subir par pénitence. Mais elle confondait – à dessein sans doute – faire pénitence et se faire pardonner… oh, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait, c’était une certitude, selon moi.

« Oui, il le faut ma belle… »

Je lui souris et continuais alors qu’elle me regardait et proposait, finissant même par proposer quelque chose.

« Ce n’est pas vraiment quelque chose qui soit une manière de faire pénitence. Une pénitence demande une véritable souffrance. Ne m’offre pas quelque chose que j’attends de toi comme un comportement normal. »

Mais je la laissais monter sur mes genoux et ‘installer. Elle prenait trop ses aises. Mais y avait-il eu un moment où Thanasia n’avait pas « trop » pris ses aises. Elle était de ce genre-là, insolente, mutine, et arrogante… elle aurait presque pu me lâcher que l’avoir à mon service était un honneur.
Je remontais ma main dans son dos pour les serrer doucement ses cheveux d’une main ferme.

« C’est vrai que tu as des doigts de fée. Mais j’hésite… »

Je souris, une lueur amusée et intéressée s’empara de mon œil un instant à l’idée de la morsure.

« Ce serait te donner du sang et je ne suis pas sur d’en avoir envie. Après tout, tu as l’air d’aller bien… »

Je lui lâchais les cheveux pour lui saisir le menton et continuer à la regarder dans ses yeux, tâchant de rester le plus impassible possible… elle avait ses doigts à mon cou, ses pouces sur ma carotide. Un léger frisson me parcourut. La situation avait quelque chose d’hypnotisante.

« Commence par t’occuper de mon bain et de moi pendant mon bain. Et peut-être tolérerai-je ta morsure… »

Je caressais à joue du revers de la main.

« Ensuite, je choisirai une pénitence que tu devras faire ou subir et qui te déplaira profondément. Ce sera la solution à envisager pour ensuite te laisser l’immense plaisir de te repaitre de mon ichor, Thania. »

Petit plaisir, comme toujours, à écorcher son nom.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le mardi 19 mars 2024, 22:49:37
Thanasia se raidit quand il l'attrape par les cheveux, entrouvre la bouche, retient sa respiration de crainte qu'il ne tire plus fort.
Puis elle se mord la lèvre inférieure, par réflexe peut-être. Aime-t-elle secrètement ce genre de geste ?

« Ce serait te donner du sang et je ne suis pas sur d’en avoir envie. Après tout, tu as l’air d’aller bien… »

« Ce n'est qu'illusion... » tente d'argumenter la vampire, la tête contrainte à l'angle dicté par la poigne de son maître.

Elle soutient son regard quand il saisit son menton. Ses yeux chantent des Laissez vous tenter.

« Commence par t’occuper de mon bain et de moi pendant mon bain. Et peut-être tolérerai-je ta morsure… »

Ses mots sont une douce musique dans ses oreilles. Cette fois, Thanasia se penche vers la caresse.

L'idée du sang l'excite au point d'ignorer l'emploi du surnom qu'elle n'acceptait que de ses amis, d'ignorer la punition qu'il lui prometait, voire de l'espérer puisqu'elle la mènerait au liquide tant recherché.
Elle sent déjà les coups de fouet s'enrouler autour de ses cuisses, dans le bas de son dos. Elle a hâte d'y être.

« Oui maître. » répond-t-elle seulement pour ne pas trahir ses émotions.

Elle descend de ses cuisses avec son agilité habituelle et va remplir plusieurs chaudrons qu'elle accroche au dessus du feu. Celle qui rasait jadis des quartiers d'un claquement de doigts glacé peinait maintenant à soulever un lourd récipient en fonte.
Elle retourne la grande baignoire en bois, sorte de semi-tonneau à hanses et la pousse hors de la buanderie.
En attendant que l'eau chauffe, elle attrape moult légumes d'hiver en une grappe foisonnante et leur fait un sort sur le bloc de découpe.
Elle verse une mesure d'eau dans un pot et précipite les dés de légumes colorés à sa suite.
Thanasia ne cuisinait que pour Draven et pour s'occuper les papilles. Manger un bon plat la rassasiait autant que de fumer la pipe. Aussi, en captivité, elle cuisinait presque végétarien car la viande lui rappelait trop l'appel de l'hémoglobine. Elle la laissait volontairement sécher au saloir dès qu'elle pouvait. La vampire n'avait pas une vocation de chef mais ce qu'elle cuisinait restait comestible.

Elle pose un couvercle sur le bouquet de verdure, place le pot sur les braises à l'écart et l'oublie là. Les légumes seraient cuits quand Draven aurait faim, plus ou moins fondants en fonction du temps que le bain prendrait.

L'eau fume enfin dans les marmites. Thanasia attrape un torchon et transvase avec peine les récipients dans le bain. Quand il est rempli, la vampire s'assied au bord et y plonge les jambes dans les volutes de vapeur qui s'échappent vers les poutres. Elle lui présente la surface de l'eau où flotte un savon et un seau .

« Votre bain est prêt, maître. » dit-elle en délaçant sa ceinture tressée, laissant tomber son rideau pelvien sur le carrelage, croisant les jambes pour ne pas trop en montrer.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le mercredi 20 mars 2024, 21:36:30
Vampirella devait avoir salement la dalle. En fait, c’était une quasi-certitude quand on voyait sa diligence. Elle allait devoir se donner du mal. Parce que si je n’étais pas réellement de mauvaise humeur, la voir ramper était toujours quelque chose que j’adorais. Elle subirait en guise de punition quelque mortification. Je me disais que ce serait quelque chose d’intéressant… je lui fis un sourire un peu moqueur, me moquant d’une dépendance que nous partagions mais à un degré asymétrique, pourrions-nous dire. D’autant que ce corps était neuf. Et du coup, il fallait sans doute qu’elle offre suffisamment de piqûres de rappel pour que je ressente ce même empressement à la morsure qu'elle semblait avoir... je savais que c'était une drogue...

Je la regardais se lever et se dépêcher, appréciant de voir ce petit corps élancé se mettre au travail, faire ce qu’elle aurait déjà dû faire et j’en ricanais presque de la voir peiner avec les chaudrons d’eau pour les faire chauffer. Aimait-elle ce genre de petites taches ? Je pariais que non, bien sûr.

« Je suis surpris de ta diligence. Un peu plus et je vais croire que je t’ai beaucoup manqué… »

Je ricanais un peu et quand le bain fut près, je lui souris et je la rejoignais vers la grande cuve d’eau. C’était une bonne chose de faite. Bien, maintenant. Je m’étirais et je retirais mes vêtements avant de m’étirer de nouveau, savourant cette nudité, étant d'un naturel peu enclin à la pudeur, contrairement à elle, ce qui lui valut, vous vous en doutiez bien, une nouvelle moquerie, cette fois concernant une pudeur particulièrement déplacée. Puis je m’immergeais dans l’eau chaude qui n’aurait pas déplu à un chef pour la cuisson du homard.
Ou alors j’exagérais un chouia.
Bon, d’accord, j’exagérais un chouia. Mais que ce serait chiant si je ne le faisais pas… je ne me plaignis pas et je me prélassais quelques instants, avant de lui laisser un peu plus de place pour qu’elle puisse s’immerger. Je l’entendis retirer son haut mais je ne la regardais pas. Je ne me souciais pas d’elle. Elle savait ce qu’elle avait à faire.

Je la sentais s’installer, venir doucement glisser ses jambes autour de ma taille, dans un premier temps, pendant qu’elle me savonnait, ses orteils venant chercher à caresser un sexe pour le moment endormi. Madame voulait la jouer coquine tout en faisant assaut de pudibonderie ? Voilà qui me faisait un peu rire, je le reconnaissais. Je la laissais faire. Elle m’enlaçait, utilisant son corps comme un gant de toilette pour me savonner, ses jolies petites rondeurs mammaires frottant contre mon dos, ses mains sur mon torse. Elle savait comment faire.

« Tu as été bien dressée, dis donc. Je me demande qui t’a modelée… »

Je ricanais. Elle avait eu une période bien plus rétive que cela. Maintenant c’était du passé et je la laissais gérer. Elle connaissait son œuvre, son art, faisant assaut de ses talents pour me laver et m’exciter en même temps, semblant chercher toujours à rester en contact avec mon sexe, avec mes testicules, en les caressant que ce soit de l’orteil, de la cheville, du mollet, de la main, du bras. Elle se donnait du mal pour ça, même si elle prit quelques petites tapes – légères – quand j’estimais que ses menottes   griffaient trop la peau pour être agréables. Même si, pour elle, c’était sans doute pire. Mais je m’en fichais. Qu’elle ne s’en plaigne pas, j’aurai pu décider de la menotter sous peau. Cela aurait été bien pire, bien sûr.

Je la laissais même me laver les cheveux avant de soupirer profondément, dans le bain, me sentant propre dans une eau rendue opaque par le savon. J’attirais la vampire sur mes genoux pour la peloter doucement et je la gardais sur mes genoux.

« Et toi, tu t’es bien lavée de partout, même à l’intérieur ? »

Bien sûr, j’exigeais d’elle des lavements réguliers, pour qu’elle soit impeccable. C’était, selon moi, une base nécessaire étant donné certains usages que je faisais d’elle. Je glissais entre ses cuisses d’un doigt aventureux, mais sans timidité, conscient qu’elle était mienne et que j’aurai pu faire n’importe quoi.

« Je pourrai utiliser le chat à neuf queues… tu sais, celui avec les lames…. Qu’en penses-tu ? »

Lui dire cela, avait quelque chose d’érotique, trouvais-je… surtout quand je savais qu’elle ne pouvait pas vraiment lutter.

« Il te reste une chose à faire pour me détendre complètement dans mon bain… tu ne crois pas ? »
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le samedi 08 juin 2024, 08:26:52
Assise au bord de la bassine, la petite vampire lui rend un sourire goguenard lorsqu'il moque sa décence prétendue.

« Maître... Vous confondez pudeur et subtilité. Élégance et timidité. On désire davantage ce qu'on ne voit pas. » le réprimande-t-elle, examinant les formes sveltes mais sans mystère de l'étalon roux, promesses de rapport forcé.

Elle le rejoint au bain, ôte son haut et se met à lui savonner le dos. Elle enlace son corps comme un tronc d'arbre, y colle sa joue, son nez, y frotte l'intérieur de ses lèvres, remplit ses narines de son parfum. Thanasia était une fleur qui s'épanouissait sur la peau des autres. Une fleur puisant ses racines sur les muscles des mâles et dans les moiteurs féminines, comme un bourgeon poussant même entre la pierre des prisons.

« Tu as été bien dressée, dis donc. Je me demande qui t’a modelée… »

Il ricane. Thanasia ricane en retour.

« Ceux qui m'ont vaincus au sommet de ma puissance, il y a des siècles. Ceux à qui je me suis offerte et dont on parle dans les balades pour enfants. Des ballades si connues qu'elles sont devenues désuètes. Ceux dont les noms sont gravés aux frontons des temples antiques. Des héros. Des êtres comme il n'en existe plus, aujourd'hui. » achève-t-elle dans son oreille.

Thanasia passe devant lui, l'enfourche et s'applique à toujours garder un lien avec son entrejambe. Elle le savonne de pied en cap, grisée par le contact de tant d'épiderme.

« Et toi, tu t’es bien lavée de partout, même à l’intérieur ? »

« Aussi pure de corps qu'une vierge de sérail. » Il le savait. La vampire ne sécrétait rien à moins de trop boire ou manger, ce qui, ici, arrivait rarement. Son corps assimilait tout ce qu'elle avalait.

Elle accueille avec langueur son doigt entre ses cuisses... jusqu'à ce qu'il fasse une proposition qui la fasse bondir et écarter sa main d'un geste.

« Je pourrai utiliser le chat à neuf queues… tu sais, celui avec les lames…. Qu’en penses-tu ? »

« Allons bon ! Celui avec les lames ! » s'offusque-t-elle, très agacée. « Votre idée de soirée nuptiale est de transformer mon dos en tartare avant de faire votre affaire ? C'est répugnant, et je vais en mettre partout. »

Son expression se calme. « Soyons sérieux, vous connaissez l'effet de vos autres fouets sur moi, de vos martinets, de vos ceintures. Ils ont tendance à... adoucir mon caractère quand vous en avez fini avec moi. » dit-elle en se lovant contre son torse.

« Il te reste une chose à faire pour me détendre complètement dans mon bain… tu ne crois pas ? »

Thanasia lui coule un sourire complice et laisse courir sa main jusqu'au bas de son buste, sous l'eau, contre son bas-ventre puis attrape son sexe entre ses doigts blancs. Ses doigts de fée comme il les appelait si justement. Elle le sent durcir dans sa main, s'allonger et devenir solide le long de ses mouvements. Elle accélère, encore et encore. Son poignet provoque des vagues s'échouant en rythme contre la paroi du tonneau.
Lorsqu'elle sent ses testicules frémir dans la paume de son autre main, prêtes à projeter la substance épaisse dans l'eau du bain, elle s'arrête, se colle contre lui, couve son sexe entre leurs deux bas-ventres et laisse le liquide pré-séminal tremper son nombril. Le temps que la pression chute, sa main reprend de plus belle, accélère, fait grimper la tension et une fois de plus, cesse ses mouvements à l'apogée de sa contraction.

Thanasia, souriante, danse comme toujours avec les ordres de son maître. Elle profite de ses ambiguïtés pour lui céder le moins possible tout en lui obéissant fidèlement. Ce qu'il souhaite, l'avatar le prendra tôt ou tard, soit par force, soit par ordre donné. Thanasia s'assure simplement que son érection prenne la densité d'un chêne lorsqu'il la forcera. Quoi de plus dégradant pour un être comme elle d'être prise par une demi-molle ?

Contre son ventre, la vampire fait glisser le sexe de bas en haut, coincé entre eux deux. Le mouvement vertical de son bassin fait l'auspice silencieux des actes à venir. Elle se colle, l'enlace à nouveau, et avec ses canines, plante ses dents sur son cou.
Le corps de l'avatar, par un réflexe pavlovien, oublie qu'il ne peut être percé sans son autorisation et réagit pour lui, frissonne d'anticipation, tente de se préparer au déluge orgasmique qui s'apprête à envahir ses veines.
Mais il se ressaisit fort vite. Les dents de Thanasia ne sont qu'une suggestion, une qu'il est difficile d'ignorer.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le lundi 10 juin 2024, 22:56:04
Ses propos me faisaient que me renforcer dans mon impression : elle avait une légère tendance à se ficher de ma poire. Mais en même temps, je n’en attendais pas moins, bien sûr. La dame vampire n’en restait pas moins suffisamment servile pour me laver, toujours aussi appliquée, chose étonnante, eut-elle bâclé le travail, qu’aurait-elle risqué ?  Cette dévotion me surprenait autant qu’elle m’allait, et son insolence qui allait avec donnait sans doute suffisamment de piment pour que je ne me lasse pas.
Ou alors, c’était juste parce qu’elle savait bien mordre pour me détendre…
Peu importait.
Elle me lavait, m’enlaçait parfois pour faire au mieux, sa peau

Quand elle eut une nouvelle insolence face à une question qui n’avait qu’une bonne réponse et qu’elle évitait sciemment, je lui donnais une petite tape sur la première parcelle de peau qui me tomba sous la main. Son bras. Cela me confortait dans l’idée de jouer à chat avec elle. Enfin… de jouer avec le chat, sur selle, plutôt… mais bien sûr, ce n’était pas ferme et définitif. Et je savais que c’était une chose qu’elle n’apprécierait que peu. Chose paradoxal quand on savait comme le sang pouvait être important pour elle, qu’elle répugne à faire couler son propre sang, n’est-ce pas ? un joli paradoxe qu’elle pourrait contrer facilement en disant que ce n’était pas parce que j’aimais manger un bon morceau de viande que l’idée de finir en steak me plairait…
Quant à son propre nettoyage, aussi pure qu’une vierge de sérail, n’est-ce pas ?

« Et aussi expérimentée qu’une mère maquerelle après une vie de tapin, je sais… un mélange détonnant… »

Difficile de ne pas me moquer d’elle, bien évidemment. Mais bon, en même temps, à quoi bon s’emmerder avec trop de subtilité ? Elle se prenait clairement pour meilleure qu’elle ne l’était. Ses liens étaient la preuve qu’elle n’étaient qu’un animal de compagnie ?... Enfin, un animal de compagnie amélioré, non ? Mais bon, je reconnaissais qu’elle savait faire ce qu’elle voulait quand elle voulait de moi… je reconnaissais que quand elle plantait ses crocs dans ma chair, ça me rendait dingue.
Je n’y étais pas accroc. D’ailleurs, je disais non quand je voulais.
Mais je reconnaissais que je tolérais beaucoup de chose pour ça. Plus que je n’aurai du sans doute.

Elle comprit son rôle et commença à se coller contre moi, venant frotter mon sexe, de mes doigts pour me masturber doucement, savant parfaitement ce qu’elle faisait. Elle était maitresse dans les arts érotiques, c’était le moins que l’on puisse dire… elle savait la tendance fâcheuse à jouer de cela d’ailleurs, comme pour me pousser à lui faire du mal en jouant sur la frustration.
D’ailleurs elle joua à ça. Mais savait-elle qu’elle n’allait pas jouer ainsi longtemps ? Je la regardais cesser, venir coincer mon sexe entre nos ventres pour commencer à se déhancher doucement, dans un rythme lancinant. Bien calé, je soupirais en la laissant faire, sentant la contraction de ses abdominaux au gré de ses rythmes. Je fermais les yeux. Sa petite poitrine frottant contre mon torse. Usuellement, je n’aimais pas faire dans les chichis, mais ses gestes valaient bien un massage.
Je me détendais tant et si bien que je tressaillis de surprise en sentant ses crocs s’enfoncer dans mon cou. Mais je ne la repoussais pas. Enfin, pas immédiatement, frissonnant un peu en sentant la douce sensation et l’engourdissement qui précédait l’extase.
Mais elle cessa, et je la fusillais du regard.
Elle savait ce qu’elle faisait. Et pas qu’un peu. / alors je venais doucement lui saisir la gorge et serrer fermement en la regardant dans les yeux.

« Tu as conscience que tu n’avais pas le droit de faire ça, n’est-ce pas ? »

Mordre ?
Cesser de mordre ?
Peu importait.

« Je crois qu’il est temps de te remettre les idées en place. Va chercher l’instrument de ton châtiment. ? et choisis si tu veux être maintenue ou si tu supporteras stoïquement. »

Je me redressais et sortait de l’eau pour prendre une serviette et commencer à me sécher.

« Je te saillirai dans la foulée. Et encore après, peut être te laisserai-je te nourrir. »
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le vendredi 19 juillet 2024, 16:54:01
« Tu as conscience que tu n’avais pas le droit de faire ça, n’est-ce pas ? »

Son cou gracile serré entre les mains de son maître, Thanasia parvient à conserver un reste de malice malgré la promesse de violence que ce collier de doigts appuie sur sa gorge.

« Je crois qu’il est temps de te remettre les idées en place. Va chercher l’instrument de ton châtiment. ? et choisis si tu veux être maintenue ou si tu supporteras stoïquement. »

« Bien maître, soit. » lâche-t-elle sans demander son reste, sans doute motivée par la perspective de subsistance. Glissant hors du bain, elle se frotte vaguement avec une serviette. Le bruit de ses chaînettes tintinnabule doucement lorsqu'elle la passe sous son harnais.

Thanasia trottine vers une remise d'un pas désinvolte, le son de ses pieds humides sonnant d'un ton mat sur le plancher.

Sa silhouette reparaît immédiatement, tenant un chat à neuf queues. L'instrument est de taille respectable avec son manche noir et ses lanières de cuir plates conçues pour s'enrouler autour de ce qu'elles touchent.
Mais tenu par la frêle créature qui en serait victime dans un instant , il paraissait bien grand, bien long et ses queues bien larges contre ses membres.

A deux mains, elle tend la baguette de bois à l'avatar, conservant un semblant de cérémonie malgré sa moue récalcitrante.

« Inutile de m'attacher, je sais me tenir tout de même. » lâche-t-elle avec orgueil en s'éloignant au centre de la pièce, sautant d'un petit bond pour attraper l'épais crochet d'une chaîne qui pendait du plafond.

Les bras tendus au dessus  d'elle, la vampire tourne le dos à Draven en annonçant qu'elle était prête, exposant l'intégralité de son corps nubile aux coups. Mais elle ne s'en contente pas. Car la vampire écarte discrètement ses petites cuisses blanches pour mieux exposer l'intérieur de ses jambes.
 
L'avatar ne rêve pas : ses fesses subtilement dressées trahissent accidentellement l'humidité secrète de son entrejambe. Soit la vampire s'était-elle mal séchée, soit l'anticipation des coups qu'elle s'apprêtait à subir suffisait à la faire mouiller.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le lundi 22 juillet 2024, 08:13:48
La vampire était assez docile dans le fond, mais pourquoi me serai-je privé du plaisir de lui faire du mal ? Elle était juste ici, à ma merci, et je reconnaissais que j’exploitais beaucoup cet aspect d’elle. Parce qu’elle était si fragile, d’une certaine manière. Et en même temps, le fait d’aimer autant ses crocs dans ma chair. Ça méritait d’autant plus quelques coups de fouet et autres maltraitances physiques.
Mais parfois, son empressement à les subir, c’était comme le début d’aigreur après un vin que l’on pouvait juger prometteur. Et je me demandais si, à intervalle réguliers, elle ne se montrait pas trop enthousiaste juste dans le but de me gâcher le plaisir… espèce de petite garce, va.

Je la vis se sécher sommairement et sortir de la pièce, encore humide. Ses pas clapotant légèrement sur le sol. Je prenais plus de temps, pour sortir, me sécher, et me vêtir sommairement ; un pantalon, une simple chemise. Elle s’humidifia un peu en se déposant sur ma peau.
Mais pendant ce temps, elle était de retour, avec l’objet de ses souffrances à venir. Le chat à neuf queues. Le doux, l’appelais-je souvent, parce qu’il ne comportait ni nœuds de cuir, ni lames. Deux choses qu’elle aurait su encaisser mais qu’elle évitait autant que faire se pouvait. Dommage. En dépit de cela je trouvais régulièrement le moyen de lui faire boire son propre sang et admirer son dégout…

Ses pas clapotèrent à nouveau doucement. Je la suivais lentement dans la pièce où les misères devraient lui être infligées. Sa petite salle de torture personnelle, aurait-on pu dire. Là, trônait le crochet d’argent, au plafond, où elle était souvent pendue. Mais cette fois, bras au-dessus de sa tête, elle s’y tenait fermement à deux mains. Ses jambes étaient un peu écartées, et sa croupe suffisamment cambrée, pour offrir une imprenable vue sur un sexe luisant et de jolies fesses pâles.
Petit inconvénient pour elle, dans cette posture, ses pieds frôlaient tout au plus le sol, lui offrant une bien maigre prise si j’avais l’envie, alors, de cognais suffisamment fort pour la faire vaciller.

« Petite arrogante. »

Sa certitude de ne pas flancher me faisait doucement sourire, je le reconnaissais, mais nous savions qu’il était fort probable que j’aie, comme d’habitude, du mal à la faire flancher. Lui faire ravaler son orgueil était mon plaisir le plus complet… mais, encore une fois, ce n’était pas le plus couramment comblé.

Je ne frappais pas immédiatement, non. Je me contentais de faire le tour de sa personne. Son air de défi, ses petits seins arrogants, aux pointes qui réagissaient si facilement. Je frapperai ici en premier. A moins que…
Mes doigts se glissèrent entre ses cuisses. Rudes. Sans pénétrer, ne se retirant de contre son sexe que par le biais d’une petite claque.

« Espèce de petite putain…. As-tu si hâte de souffrir ? Eh bien soit. »

Mais je ne levais pas la main pour faire naitre les cris, non. Je m’éloignais et je revenais avec deux jolies petites choses. Des pinces à la cruelle dentelure où des poids oscillaient. Pas très lourds, ils seraient pourtant une jolie petite torture à ajouter à la morsure du chat. Je lui fis un sourire avant de venir ouvrir la pince et la refermer sur un mamelon. Puis je prenais le deuxième poids qui fit subir le même sort à son jumeau.
Alors je me reculais, et je ne pus m’empêcher, devant le spectacle, de lui demander.

« La douleur est-elle à ton gout ? »

J’armais le bras, et je frappais. Les longues lanières claquèrent sur son corps, s’enroulant un instant atour de sa taille. Je recommençais alors, visage plus haut.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le mardi 30 juillet 2024, 20:55:02
« Petite arrogante. »

La remarque, prise comme un compliment, semble faire sincèrement plaisir à Thanasia qui adopte une mine qui semble dire « Vous aviez remarqué ? ».

Mais son attitude railleuse n'est qu'une façade, un vernis qui s'écaille à chaque nouveau pas que l'avatar de brume fait autour d'elle. A chaque seconde. En vérité, son corps attend les coups.
C'est au tour de Dairn de frustrer son esclave par son inaction.

Ses jambes sont dressées, ses fesses sont tendues.

Il peut l'entendre respirer par le nez.

Mais la vampire a le mérite d'entretenir cette digne indifférence, aussi fragile soit-elle.

Les doigts qui s'imposent entre ses cuisses lui provoquent un petit sursaut.

Elle se cambre, entrouvre  brusquement sa bouche pour laisser échapper un gémissement fébrile... qui heureusement ne vient pas.
...Pas avant que la claque ne vienne maltraiter son sexe d'albâtre.

« ...Han ! ♪ » Laisse-t-elle glisser doucement, mais bien malgré elle, sur sa langue.

« Espèce de petite putain…. As-tu si hâte de souffrir ? Eh bien soit. »

Thanasia ne répond pas, ses canines plantées dans sa lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper d'autre son.

Elle le regarde s'approcher d'elle avec ses mâchoires lestées et pincer sa poitrine, le regard plein de rancœur. Mais dès l'instant où le poids tire sur son sein droit, son autre téton se dresse si bien que l'avatar peut y faire mordre les dents métalliques d'une seule main.

Les deux plaies rougissent à peine à la pointe de ses petits mamelons. Thanasia se redresse en espérant limiter les trépidations des poids métalliques suspendus par des chaînes. Mais ce faisant, elle ne présente que mieux son buste à l'instrument  de son maître.

« La douleur est-elle à ton gout ? »

Encore une fois le silence de ses lèvres mordues pour seule réponse et un regard de défiance.

* Shlack ! *

Si le premier coup de fouet ne lui provoque qu'un sursaut, le second s'enroule juste en dessous de sa poitrine, frappe les chaînettes et fait s'enfuir les poids loin de son buste. Autant que faire se peut, car les mâchoires les retiennent et tirent brusquement sur ses seins.

* Shlack ! *

« Aahh ! Oui, maître ! » répond-elle presque par réflexe, très vexée d'avoir laissé échapper un autre cri, peut être dans l'espoir que sa réponse tardive ne le fasse pas frapper deux fois au même endroit .

Elle maudissait parfois ses seins lorsqu'ils la trahissaient ainsi. Comme un talon d'Achille, une vulnérabilité trop aisée à découvrir. Ses entraves d'argent n'aidaient en rien. Elles la rendait à son physique de jeune femme gracile, dénuée de quelconque résistance surnaturelle.

Les poids s'agitent en tous sens sous ses petits seins, infligeant leur sort de gravité à ses tétons meurtris. Sans surprise les lanières n'ont pour l'instant laissées que de discrètes traces roses sur sa peau blanche.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le jeudi 01 août 2024, 08:22:55
Thanasia, ainsi attachée, ainsi lestée, devait subir, et savourer. Nul n’ignorait sa légère tendance au masochisme. Enfin, légère… elle n’était pas particulièrement sensible à la douleur, certes, sa constitution naturelle, quoiqu’affaiblie par la présence de ses bracelets, n’aidait en rien à lui permettre de l’éprouver de la plus rude et de la plus dure des manières sans que je ne donne une force suffisante pour blesser gravement une simple mortelle. Mais il fallait que je dose. Parce que je ne pouvais dire avec certitude que j’étais sûr de la limite de violence avant que je ne l’abime.
D’aucun dirait qu’un peu de mon sang aurait suffi à guérir toute blessure. Mais…
Oui, bon, d’accord, c’était une solution si j’allais trop loin. Mais je détestais ça… je détestais cette sensation particulièrement euphorisante quand elle plantait ses crocs dans ma chair.

Elle pouvait prendre l’air indifférente digne, avec la fierté d’une déesse, mais ici, elle n’était qu’une esclave, une putain. Une reine parmi la maisonnée, à n’en pas douter. Mais une esclave et une putain quand même. Son sexe impatient, son corps livré, la position délicate à maintenir pour garder les pieds sur terre, au sens littéral, bien qu’il ne soit question que de ses orteils.
Les premiers coups du chat s’abattirent sur sa peau et je l’admirai de la sorte, presque stoïque au premier, et plus expressive au second. Un premier aveu de sensation et de plaisir, aurait-on pu dire…. Les poids s’agitant, créant d’autres sensations.

« Que de bruit pour un peu de gravité sur les mamelles… j’aurai pu mettre plus de poids, mais sans doute cela eut-il réduit la propension des poids à voltiger un peu… »

E souris, et je venais armer le bras, frappant plus fort et plus haut, emprisonnant tant les poids que la poitrine dans cette étreinte de cuir rude. Et quand je tirais sur le chat pour ramener les lanières vers moi, je lui laissais à nouveau le loisir de ressentir l’agitation des lestes et la brulure sur l’épiderme… et sans prévenir, quand j’enchainais, ce fut un coup ascendant, l’arrière de ses cuisses et ses fesses trinquèrent principalement, mais quelques lanières se faufilèrent dans l’espace entre ses cuisses pour venir heurter son sexe avec violence.

« Je ne frappe pas assez fort, encore, n’est-ce pas ? »

Cette fois, il y avait des trainées plus prononcées, rougeâtres, sur ses fese set ses cuisses, et je glissais mes doigts dessus doucement. La peau chauffait légèrement, contrastait avec la fraîcheur usuelle.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le dimanche 11 août 2024, 09:10:33
Thanasia pousse un cri plus aigu. Le fouet redouté s'était enroulé dans son dos, et, revenant brusquement vers son maître, s'était abattu sur les tétons dont se gorgeaient déjà les féroces bouches métalliques.

Comprimées si brusquement, les mâchoires veulent suivre quand le cuir s'échappe, tirant avec elles leurs roses prisonniers, arrachant au passage une grimace à Thanasia.

Les poids emmenés eux aussi tombent en retard sur ses côtes, presque déçus d'avoir à nouveau été délaissés.

Sans attendre, le coup suivant s'enroule sur sa jambe et Thanasia bondit sur le bout des orteils quand les sangles viennent percuter son vagin.

" HAAaah~ !"

Il n'y a pas d'appréhension dans le cri qu'elle échoue de nouveau à étouffer, renversant son visage au plafond dans l'espoir de ne pas en laisser profiter l'avatar. Était ce du plaisir qu'il avait entendu ? Un sursaut de soulagement ?
Ses jambes se ressèrent par réflexe, trop lentes pour attraper le fouet mais la vampire les écarte à nouveau, d'un geste qui ne peut qu'être conscient.

Le souffle de la petite créature soulève rapidement sa poitrine dans un effort pour maintenir son calme.

 Le vernis d'indifférence s'écaillait toujours plus.
Ce n'est pas la crainte de la douleur qui la menait peu à peu à perdre la face mais plutôt l'attente, sa réaction à chaque coup qui trahissait sa nature véritable.

"Je ne frappe pas assez fort, encore, n'est ce pas ?

La phrase est un choc. Plus qu'un défi, Thanasia entend une invitation.
Le souffle court, elle se déshabille soudain de ses réticences à être frappée et répond - toujours drapée, mais plus fragilement que jamais - de son air fier et provoquant, appuyant sa fesse contre le doigt qui s'y promenait.

" Mon maître ? La main timide ? Je ne vous reconnaît plus... Reprenez vos esprits, faites ce que vous savez faire de mieux, détendez votre bras..."

De sa fierté, il ne reste que son sourire narquois. Son corps est entièrement tourné vers lui, ses yeux le supplient de reprendre ce qu'il avait interrompu.
Après des mois, Draven pouvait enfin voir le fruit de son labeur mûrir devant lui.

Encore quelques efforts et il révelerait enfin à lui la véritable Thanasia.

Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le samedi 24 août 2024, 14:41:51
Le chat à neuf queues avait été clément dans es griffures pour le moment. Elle le savait comme moi ? mais la combinaison des poids et des longues et lourdes lanières de cuir faisaient leur office. Notamment quand il lui arrachait des cris. C’était tout ce que l’on pouvait donner. Apparemment, user des poids avait été une bonne idée. Une petite option savoureuse.  Elle m’excitait à souffrir de la sorte, c’était évident, n’est-ce pas ? Sinon, pourquoi trouver si facilement prétexte à m’y livrer ?
 Le coup qui heurta son sexe, il me ravit lui aussi, par la musique du cuir, et par ses vocalises de la vampire, qui montrèrent qu’elle avait, elle-même, « apprécié » le moment à sa juste valeur. Je commençais à la connaitre, je savais quand le cri n’était pas de la pure douleur. Mais rien que pour ça, je ne pouvais qu’apprécier la chose, qu’apprécier l’instant, et ce, même si je ne voyais pas ses traits se tordre et se déformer, je les devinais. Mais j’avais eu mon petit effet, elle en avait resserré les cuisses. Oh, juste un instant, mais assez pour essayer soit de cacher la situation de son sexe, soit pour le dérober aux coups suivants.
Mais elle était bien dressée, ou du moins, elle était en passe d’être bien dressée, donc elle rétabli l’écart d’elle-même sans que j’aie besoin d’intervenir. La frêle créature avait le souffle un peu court. Et je sentais la fébrilité de son être. Allait-elle

Ma demande si la force des coups de fouet étaient suffisants ou s’il fallait frapper plus fort était une belle demande. Qu’en dirait-elle ? Son égo ne pouvait pas lui faire dire que c’était trop fort. Ni que c’était juste assez fort, bien sûr. Elle le savait, en se calant contre mon doigt, contre ma main. Son assaut de fierté sur le sujet ne saurait que lui être préjudiciable, c’était l’évidence même.
Alors forcément, sa saillie sur le sujet était clairement une bien belle invitation.

« Soit… je suppose que tu es le seul mérite que frappe plus fort, n’est-ce pas ? Mais avant… peut être devrait-on rajouter des pinces ici ? »

Ma main s’égara, le long de ses lèvres intimes, venant caresser son sexe dans y entrer. Son humidité palpable devait aller de pair avec son attente de la douleur, n’est-ce pas ? pour autant je ne suivais pas mes mots et je donnais une claque aux notes poisseuses à cette zone si sensible de son anatomie.
Cette fois, lorsque j’armais mon bras, la position changea très légèrement. Je venais alors laisser pleuvoir les lanières contre son bras. Le manque d’espace entre son bras et son visage vinrent faire cingler les lanières sur sa joue.
Bis repetita. Le second bras, et l’autre joue, prit le même tarif.

Je choisissais alors de faire preuve d’un peu de cruauté légère, en tachant de ne frapper cette fofos, non ses bras mais ses poignets et doigts joints, afin de rendre la prise, qu’elle savait ne pas avoir le droit de lâcher.

« Vas-tu tenir le coup ? »

Cette fois je frappais fort. Très fort. Faisant de nouveau remonter le fouet aux multiples lanières entre ses cuisses. Mais je ne la laissais pas souffler, car après le mouvement ascendant, le mouvement descendant fut du même acabit, faisant cingler le cuir sur ses reins, et ses fesses. Cette fois, la peau marquait davantage que de simples légères trainées rosâtres.
Toujours pas de répit, les lanières s’enroulèrent autour de son buste, à nouveau.

« Tu as le droit de t’effondrer et de prier pour être épargnée ou pour que je cesse…. Je suis quelqu’un de clément… »
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le lundi 23 septembre 2024, 11:09:48
« Soit… je suppose que tu es le seul mérite que frappe plus fort, n’est-ce pas ? Mais avant… peut être devrait-on rajouter des pinces ici ? »

L'exploration digitale que répète l'avatar entre ses cuisses lui fait récolter de petits gémissements impatients et frustrés.
Pas de doute, son regard le supplie d'aller plus loin, plus profond, de la pénetrer.

« "Ici" manque de quelque chose, pour cela vous avez raison, et c'est ma plus grande souffrance que d'en être priv... HAan ! ♪ »

La claque lui provoque une autre forme de satisfaction, à en juger par le velouté de son gémissement, plus impudique encore que la première fois.

Cette fois, les coups de fouet frappent les bras de la petite créature, giflent violemment ses joues et s'abattent sans pitié sur ses doigts. Emporté par le passage des lanières, le visage de Thanasia grimace plus de l'humiliation des gifles que de la douleur qu'elles provoquent.
Ses bras figent leurs muscles et ses doigts resserrent leur prise sur le crochet.

La vampire absorbe la souffrance comme une éponge. L'avatar pouvait se rappeler leur long combat et sa tolérance inhumaine à celle ci.
Sa plus grande vulnérabilité trônait dans son orgueil si vaste et vulnérable. Ainsi que dans l'urgence de ses... besoins intimes qu'elle peinait terriblement à dissimuler.

Mais là, sa résilience physique n'enlève rien aux coups de fouets qui s'abattent. Il renforce le sentiment que le corps de Thanasia est celui d'un pantin ou d'un jouet, un roseau ou une poupée, pouvant être malmenée avec l'assurance qu'il en faudrait bien plus pour la casser.

Elle se marque de rouge, elle ressent la douleur, mais rappelle davantage un objet animé qu'un être humain.

« Vas-tu tenir le coup ? »

Demande l'avatar à son jouet comme un préambule à la frappe qui va suivre.

*SchKlak !*

Le bruit pesant, cinétique, du cuir contre son sexe se marrie à son cri de douleur orgasmique qui sonne comme un "Oui", un "Enfin" et un "Encore" tout à la fois.
Le coup fait s'envoler la frêle vampire sur l'extrémité des orteils, les cuisses scellées l'une contre l'autre. Mais le suivant, s'abattant sur ses fesses blanches la recloue sur la pointe des pieds, flattant ses reins de la violence du cuir. Le dernier qui termine sa course sur ses tétons est presque de trop. L'espace d'un quart de seconde, ses petits seins se déforment sous l'impact et laissent la marque des bandes. Une de ses phalanges glisse du crochet alors qu'elle gémit de plus belle et ses jointures blanchissent sur le métal qui la soutient, accentué par le coup qu'elle venait d'y subir. Ses doigts se referment sur leur prise avec difficulté.

« Tu as le droit de t’effondrer et de prier pour être épargnée ou pour que je cesse…. Je suis quelqu’un de clément… »

Peinant à calmer sa respiration, Thanasia baisse les yeux sur sa peau marquée de rouge, son entrejambe à fleur de peau et les poids qui s'agitent encore sous ses tétons meurtris. Elle relève lentement la tête.

« Ne... Ne vous moquez pas. Je sais que nous venons de commencer... Je sais ce qui va suivre... De quoi vous pourriez me priver... Donnez moi tout, maître. »

Demande-t-elle avec une voracité assoiffée.
Elle dévoile le bout pointu de sa langue rose claire, posée sur sa lèvre, celui de ses longues canines blanches qui se distingue au  plafond de sa bouche haletante.
Une nouvelle fois ses pieds aux ongles pointus s'écartent l'un de l'autre.

Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le mardi 24 septembre 2024, 08:17:36
La vampire, tenant toujours le crochet métallique, m’impressionnait, forcément, par sa tenue. Usuellement, j’avais besoin de l’attacher à son « perchoir » mais là, non, pour le moment, elle tenait le coup sans perdre son attache. Ça promettait d’être intéressant que de la voir perdre vraiment pied au point de « lâcher ». je caressais les marques dans son dos, dans ses bras, et même au visage qui en avaient pris aussi. Elle supportait la douleur comme personne et la savourait. En jouirait-elle ? Probablement pas. Mais elle permettait de me défouler sans casser mon jouet. C’était important, n’est-ce pas ? Je faisais le tour pour revenir devant elle, pour l’admirer.
Elle, elle savait crier. Ses cris qui mêlaient désir, plaisir, douleur, étaient toujours un vrai régal, et je venais embrasser la peau marquée, caresser le sexe meurtri.

Je la voyais lutter contre les sensations et je savourais la palpitation que ses lèvres intimes  exprimaient contre mes doigts. Elle savait très bien que ce n’était qu’un début ; donc forcément… je jouais à tirer doucement sur les poids ornant sa poitrine menue, et je l’écoutais dire une grande vérité. Mes lèvres s’étirèrent en un rictus qui monta jusqu’aux oreilles. Elle me connaissait si bien… la lueur émeraude dansa devant mes yeux.

« Oui, tu as raison, il manque quelque chose entre tes cuisses… c’est quelque chose de très important… »

Je m’écartais avant de revenir avec de la corde. Un chanvre rugueux, qui ne serait pas faits pour la tendresse. Et je commençais par attacher une cheville à  sa cuisse, et sa cuisse à sa taille, ainsi, sur un pied, elle ne pourrait plus fermer les cuisses, même si elle le voulait. Ce qui me permettait de venir prendre des pinces égales à celles ornant ses mamelons pour venir enserrer ses jolies petites lèvres intimes. De cette manière, elle savourerait encore plus, non ?

« Voilà, comme ça il ne manque plus rien, n’est-ce pas ? Tu vois ce que tu me fais faire parce que tu n’es pas capable de garder les cuisses écartées ? »

Je reprenais alors mon arme, et je venais donner une nouvelle fois un cinglement de lanière sur son sexe impatient, et je regardais les nouveaux poids danser, d’un revers de la main je fis cingler les lanières plus haut afin que les quatre poids dansent de concert. C’était un bien joli spectacle.

« Après nous passerons aux aiguilles, qu’en penses-tu ? »

Je venais caresser sa joue et venais même, volontairement glisser mon doigt contre sa canine, prononçant les mots adéquats pour lever de manière momentanée le sceau et faire perler une petite goutte de sang je savais qu’elle ne perdrait pas une miette de cela. Puis, doucement, je pressais à intervalle régulier à côté de la plaie pour faire perler goutte à goutte. Chaque goutte venant heurter le sol.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le mardi 22 octobre 2024, 23:49:55
Thanasia accueille, fébrile, le baiser sur sa peau et en déguste le bruit volatile. L'avatar joue avec elle, passe fugitivement les doigts entre ses jambes nues, sans même cette fois y laisser une tape.

Elle bourdonne d'envie inassouvies alors que son tortionnaire joue avec sa frustration toujours plus refoulée et qu'il tire sur le bout de ses seins. Sans jamais pousser dans son intimité, ses doigts cruels ne lui avaient même pas accordés une nouvelle tape pour punir son excitation. Thanasia fulmine d'envies vermeilles et impuissantes. Et son tortionnaire sait les alimenter :

« Oui, tu as raison, il manque quelque chose entre tes cuisses… c’est quelque chose de très important… »

Il replie sa petite jambe souple, la soulève et la noue sans résistance dans les nœuds de sa corde rêche. Elle serre sa peau blanche, et la vulgarité de sa matière jure avec le reflet délicat du fer argenté qui emprisonne sa cheville. Mais chanvre et argent se côtoient sans se gêner, car ils partagent le même dessein : Restreindre la vampire pour la livrer aux tourments. Quelque part, la vampire mérite le chanvre qui agresse sa peau
Si la créature ne laisse rien paraître, trop bâillonnée d'orgueil pour jamais admettre ce que les privations de liberté provoquaient à son excitation, elle pousse un cri pour chaque pince qui mord ses lèvres intimes. Et l'avatar la laisse gémissante, consommée de petites plaintes alors que les dents métalliques tirent et s'enfoncent dans sa peau à vif et que tirent sur son intimité les poids tremblant au bout de leurs chaînes.

« Voilà, comme ça il ne manque plus rien, n’est-ce pas ? Tu vois ce que tu me fais faire parce que tu n’es pas capable de garder les cuisses écartées ? »

Thanasia ne répond rien d'autre que ses petits bruits de crainte et d'anticipation. Car elle convoite ce qui va suivre. Ses hanches basculent comme pour mieux l'accueillir.
Et les lanières éclatent contre son sexe ouvert par les pinces. Un bruit sourd, mat, humide et aigu tout à la fois. Le cuir s'abat, et un éclair blanc de douleur foudroie le corps de la vampire. Et l'avatar peut voir la peau de son ventre se tendre comme la peau d'un tambour.
Thanasia pousse un cri suraigu, puis, fouettée à nouveau sur le bout des seins, finit dans des graves presque grotesque. Elle tire la langue, le corps tordu en diagonal, possédée de bruits suppliants alors que les poids s'agitent toujours sous son entrejambe, tirant sur les rideaux rougeoyants de sa féminité.
La vampire s’enivre de sa flagellation génitale, s'exposant saoule de douleur sous les yeux de son maître.
Toute dignité la quitte alors qu'elle halète en silence sous la caresse de sa joue.

En quelques mots, son maître prononce l'exorcisme qui la libère du sceau de l'Ange dans sa nuque, celui qui l'empêche de verser le sang d'autrui.

« Je t'autorise à me blesser. » La phrase est courte et sans emphase. L'exorcisme ne tiendra pas longtemps. Mais assez pour laisser l'avatar percer son doigt contre la canine de sa possession dépravée, teintant l'émail de liquide vermeil.
La vampire ferme la bouche pour laisser cette goutte glisser contre sa langue et en déglutir l'infime mais délicieuse quantité.

Sa bouche ouverte à nouveau, ses yeux ne parviennent plus à se séparer des perles de sang qui tombent une après l'autre sur les lattes où reposait encore un de ses pieds.
Draven a fécondé son esclave des graines de la Soif. La substance est en elle. Elle en veut davantage. Et chaque goutte qui tombe est un deuil de plus pour la créature de la nuit.

La voix bredouillant d'impatience et de toutes les urgences qui la tiraillaient, Thanasia lève les yeux vers l'avatar :

« Maître ! Plutôt que les aiguilles, je... Ne voulez vous pas nous conduire à votre lit ? P...Prenez moi, maître, de grâce, je n'y tiens plus, étrillez moi ! Je vous serais soumise, je saurais vous satisfaire ! »

Draven peut entendre Thanasia briser le vase de son orgueil, le sacrifier pour le soulagement de ses  pulsions corporelles.
Elle n'y tient plus, il le voit. Mais c'est la sincérité dans ses yeux qui le frappe. Pour la première fois, la fière vampire réclame la verge de l'assassin, plutôt que d'accueillir ses promesses d'ébats avec le mépris qu'il lui connaissait bien. La verrait-il agir autrement au lit que son comportement d'esclave - passive et indifférente entre ses mains - jusqu'à l'orgasme avec lequel il ne manquait jamais de la terrasser  sur ses draps ?

Ce n'était pas la douleur que Thanasia fuyait, c'était sa propre débauche et la terreur de ses  réactions, tordue de plaisir dépravé à chaque coup qui mutilait plus encore ses parties intimes. Elle craignait les aiguilles car elles lui interdiraient un instant de plus  la délivrance de la pénétration.

Son vagin en feu réclamait d'avaler une nourriture consistante au delà du piment de douleur qui s'étalait déjà sur ses lèvres. Elle voulait la queue, elle voulait l'étreinte, elle voulait le cou à portée de ses dents.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le samedi 26 octobre 2024, 20:33:42
La corde et les entraves ‘argent avaient un air étrange, et beaucoup auraient pu penser que cela n’allait pas ensemble, mais  c’était bien l’inverse, l’harmonie était parfaite pour la simple et bonne raison que chacune des deux matières avaient une cible différente :  largent entravait la vampire, le chanvre entravait la femme, d’une certaine manière…. Et ainsi, je lui prenais tout, et je ferai tout ce que je désirerai d’elle. Bon gré mal gré, c’était une évidence. Quant à savoir si elle voulait, ça, c’était une autre paire de manche. Elle voulait sans doute justement obtenir sans avoir à laisser de côté son égo. Au fond, que je la force était sans doute le meilleur compromis qu’elle espérait, indubitablement.
Je la sentais vibrer, se livrer, l’offrir, se ravir. C’était un spectacle sublime…

Les cris qui accueillirent les pinces et les lourdeurs de ses petites lèvres se montrèrent comme une symphonie tant visuelle qu’auditive, les plaintes doucereuse et le spectacle de ses chairs qui étaient meurtries étaient magiques… je savourais et je l’admirais alors que la séance de flagellation continuait. Son corps était libre de subir toute souffrance que je désirerai lui faire subir. Elle allait être magnifique, j’en étais persuadé. Cette fois, je savais qu’elle avait souffert de plaisir suffisamment pour mériter une petite goutte de sang. Son petit air extatique à la simple goutte de sang suffisait à montrer à quel point elle était prête à se briser. Et si elle était prête à se briser, alors les aiguilles achèveraient le travail sur son corps, quand le sang qui perlait de mon doigt achèverait de ruiner son esprit. Je la voyais ne perdre des yeux aucune goutte de sang qui lui était refusée… et je savais qu’elle était magnifique, comme ça.
Sa voix semblait là, mais sans qu’une quelconque cohérence ne vienne ou qu’aucun son ne soit pleinement audible. Alors, je lui caressais les cheveux avec douceur, enfin, quand elle fut en mesure de prononcer une phrase cohérence et que je pu comprendre.

Avait-elle déjà supplié de la sorte ?
Non, sans doute jamais. Ou aucune autre occurrence ne me venait comme ça. Si je n’en profitais pas, aurai-je une autre opportunité du genre ? J’en doutais vraiment… alors, je renonçais un peu, et avec une petite dose de dépit, aux aiguilles pour venir la faire descendre de son perchoir, la privant de chanvre.
Je ne retirais pas les pinces, je ne comptais pas le faire. Non, je ne comptais pas la priver d’une douleur qu’elle avait cent, mille, un million, de fois, mérité. Tout simplement. Je lui fis un sourire tendre et je lui caressais la joue, éloignant ma main si jamais elle essayait de la mordre.

« Chaque chose en son temps, ma chérie… »

Je lui liais les poignets dans le dos, fermement, pour l’entraver de nouveau. Mais je ne lui offrirai pas le luxe de ma chambre, non.

« Tu ne mérites pas d’avoir un lit moelleux sur lequel t’allonger afin d’être besognée. Là, ici, tête contre le dallage et cuisses bien écartées. Réclames de la plus belle et de la pire des manières, alors je t’offrirai une délivrance que tu ne mérites pas mais que je daigne t’accorder… »

Et pour la guider, le la tirais par les cheveux pour l’approcher d’une zone évidente : si elle plaquait la joue au sol, sa langue pourrait laper les maigres gouttes de mon sang qui étaient tombées.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le samedi 09 novembre 2024, 09:01:41
Aidée par la main de son maître, Thanasia lâche le crochet et retombe sur sa jambe mal assurée, retrouvant l'équilibre contre son torse, que ses mains ne quittent alors plus. La vampire accueille ses caresses et ses mots doux avec l'espoir fragile qu'il accède à sa requête.

La réponse ambiguë de l'avatar la voit pendue à ses lèvres comme une concubine à celle de son empereur et ses yeux arctique cherchent l'émeraude des siens, couvant tous ses désirs comme des poissons affleurant sous la glace.

Ses mains jouissant d'une liberté éphémère parcourent le lest de ses chaînes du bout des doigts, explorant les effets de leur aimable morsure.
Mais lorsque Draven s'affaire à nouer ses poignets derrière elle, Thanasia n'est pas fâchée.
Elle doit même se mordre les lèvres en secret pour réprimer un gémissement d'excitation.
Car elle s'en rend compte, elle le préssent : Il allait la prendre par derrière.
Et la petite vampire n'aimait rien tant que de se voir saisie par les hanches, le train battu contre un bas-ventre au rythme dicté par son partenaire.

Sous la coupe de l'avatar, Thanasia n'est plus que la somme des coups de fouets qu'elle avait reçu, l'effeuillant de son orgueil pour réveler ce qu'elle dissimulait en dessous. C'était frappant de voir deux êtres si différents posséder un même corps. Une vampire puissante, hautaine, convaincue de sa supériorité ...et une bête lascive aveuglée par les désirs primaires.

Les deux étaient réelles, elles coexistaient mais rares étaient ceux capable d'effacer la première pour ne laisser que la seconde, la marque d'un véritable maître-dresseur.

L'attirance inavouée de Thanasia pour la soumission et l'humiliation provenait sans doute de l'ange qui l'avait vaincue et brûlée de sa marque il y a des millénaires. Dalsimaï.
Il l'avait enchaînée puis brisée sur la montagne, physiquement et psychiquement. Puis, une éternité plus tard, il l'avait libérée.
Il était le seul être de la Création auquel Thanasia s'était absolument abandonnée. Elle l'avait vénéré autant que craint, haï, son geôlier, son tourmenteur et son sauveur. Des siècles s'étaient écoulés depuis leur dernière rencontre en haut de Saerth'wen, sa prison, et depuis Thanasia rêvait de leurs improbables retrouvailles. Dalsimaï était l'un des seuls à l'avoir vaincue sans l'avoir prise, sans avoir jouit entre ses cuisses. Car autrefois elle s'offrait à tous ceux qui y parvenaient. Mais la vampire était trop vile pour un corps si pur, pensait-t-elle.
Thanasia aurait voulu être violée par l'ange, foudroyée sur la pierre sous ses muscles divins.
Qu'il aille jusqu'au bout puisqu'il lui avait déjà tout pris.

Et c'est pourquoi, lorsqu'elle touchait le fond, Thanasia y restait longtemps. Elle y cherchait le même abandon, la même soumission qu'il y a des siècles autrefois. Dans le cas particulier de Draven Dairn, elle l'avait détesté jusqu'à ce que cela lui plaise, visiblement. L'avatar n'était pas Dalsimaï mais elle s'était finalement réconciliée à l'idée d'être sa propriété, à travers tous les tourments de cette condition.
Car par dessus tout, douleur ou plaisir, Thanasia aimait ressentir, et ce maître ne faillait jamais à cette attente.

Si c'était cela, "toucher le Fond", elle en avait connu des moins voluptueux. Et elle s’accommoderait volontiers de celui ci, pense-t-elle, sans doute dans un état second alors que l'avatar la guide par les cheveux où il comptait la prendre.

« Tu ne mérites pas d’avoir un lit moelleux sur lequel t’allonger afin d’être besognée. Là, ici, tête contre le dallage et cuisses bien écartées. Réclames de la plus belle et de la pire des manières, alors je t’offrirai une délivrance que tu ne mérites pas mais que je daigne t’accorder… »

« Merci maître... » soupire Thanasia, reconnaissante, tombant à genoux à peine les doigts relâchent leur prise sur son scalp. « C'est vrai, je ne mérite même pas le sol. »  gémit-t-elle en posant sa joue sur le carrelage, sonnant le cliquetis des lests métalliques pendant de sa poitrine.

Mais pourtant son dos s'arque naturellement, son postérieur s'épanouit au  dessus de ses cuisses blanches qui s'écartent comme des rideaux. Ils découvrent ses bijoux génitaux, tirant sur le sexe offert à sa vue. Thanasia semble si familière, si confortable dans cette position d'offrande, éclose telle une fleur intime prête à être cueillie n'importe où, n'importe quand. Car telle était sa nature, une lasciva aeterna.
Et l'attente laisse couler son nectar le long des chaînettes. Elle gémit encore de plaisir.

« Nhh... Je suis à vous, maître..   Prenez moi, par pitié, prenez moi... Montez moi de toute votre saoûl... » La langue de Thanasia lèche sans réserve le sol immaculé du peu de sang qui s'y trouve. « Voyez comme vous m'avez manqué. Ne... ne laissez pas ces vêtements vous retenir. Oubliez les, libérez votre vraie nature. Je saurait vous plaire, vous le savez... vous accueillir entièrement. Molestez mon corps, consommez moi.
Rappelez moi que je suis votre objet...  »
supplie Thanasia, excitée par ses propres mots, les portes de ses intimités n'appelant qu'à être forcées.
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Draven Dairn le jeudi 21 novembre 2024, 08:18:30
Elle avait supplié et ce simple fait était nouveau. Cela montrait jusqu’où je l’avais poussée, et je n’allais pas le cacher : je jubilais. Elle n’avait jamais été mise dans cet état et je ne pouvais que savourer cette manière qu’elle avait de me surprendre aujourd’hui. Une supplique, un gémissement, une envie qui couvait en elle de sentir qu’elle était possédée, n’est-ce pas ? Alors pourquoi n’aurai-je pas dû en profiter ?  le fouet avait eu un effet dévastateur sur la vampire et je m’en félicitais.
Ses yeux clairs montraient toute sa situation : al détresse d’une envie qu’elle avait besoin d’assouvir, une drogue que je pouvais distiller, et que j’étais le seul à pouvoir distiller. Et rien que pour ça, rien que de sentir que là, maintenant, j’avais réellement le pouvoir sur elle. Parce qu’elle avait abdiqué complètement.
On eut presque dit une personne différente dans ses manières et dans ses attentes. L’hautaine, l’égotiste et dangereuse vampire semblait n’être qu’une petite chose, soumise et envieuse qui attendait tellement de son maitre qu’elle aurait pu crever de dépendance à lui… ce n’était pas une nouvelle facette, je l’avais déjà entraperçue. Mais disons que nous atteignions des sommets que je ne me souvenais pas de l’avoir déjà vue atteindre…

Le sol même semblait la ravir pour subir la besogne de son maitre et je ne savais pas si j’aimais ou détestais ça. en fait, dans son état actuel, elle était en train de sombrer dans une telle servilité et une telle dévotion avide au plaisir, c’était presque décevant, et cela aurait presque supprimé la simple envie de la prendre ainsi, comme elle le méritait, et comme elle l’aurait probablement détesté dans ses phases plus dignes.
Je la relâchais pour admirer son corps blême, menu et élancé, la cambrure de ses reins, l’arrondit de son joli fessier, le haut de ses cuisses, luisants de son envie, les petites lèvres toujours tiraillées par les poids. Une putain sans pudeur, c’était le moins que l’on puisse dire. D’un autre côté, elle semblait ne plus raisonner sur le sujet et offrir sur un plateau ce qu’elle pensait que je puisse désirer….
Elle léchait le sol, tâchant de récupérer les maigres traces de sang au sol, sa nourriture, la seule qu’elle ait eu depuis un certain temps…

« Oui, tu n’es qu’un objet… un morceau de viande existant juste pour mon plaisir, ma chérie… »

Je glissais mes doigts contre sa peau, et jusqu’à son sexe que je caressais, constatant son envie plus qu’abondante d’avoir à subir mes assauts. Je laissais mes doigts errer, glisser jusqu’à son clitoris que je chahutais d’une petite pichenette à la puissance modérée. Je lui fis un sourire et je venais lui offrir ce qu’elle voulait ; je retirais tout rempart de tissu qui aurait pu éloigner nos chairs. J’approchais mon sexe de sa fente moite, faisant courir le gland contre les lèvres avide de celui-ci.

« J’aime t’entendre réclamer et supplier comme si tu connaissais enfin ta place, et cela mérite une petite récompense, je suppose. »

Je me penchais sur elle, la redressais pour jouer avec poids de ses mamelons. Puis je glissais une main dans ses cheveux, et je la retenais un peu redressée comme ça pour forcer la gravité à reprendre ses tortures sur son corps. De mon autre main, je guidais mon sexe pour venir l’appuyer, et forcer son anneau rectal, qui n’avait probablement pas prévu une telle intromission. Je forçais pour rentrer et m’offrir tout le plaisir que je voulais en molestant son corps.

« Savoure, mon adorable putain… »
Titre: Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
Posté par: Thanasia le lundi 20 janvier 2025, 08:48:09
« Oui, tu n’es qu’un objet… un morceau de viande existant juste pour mon plaisir, ma chérie… »

Les doigts de Draven amadouent à nouveau l'intimité de son esclave, jouant de son excitation, de cet espoir sans cesse délayé pour mieux la brutaliser.

« Mmmn... AAah ! »

La petite pichenette foudroie Thanasia et l'aurait faite s'écrouler si elle ne l'était pas déjà, joue contre le sol, à lamenter son sexe à vif.

Mais la vue de l'avatar athlétique se séparant de ses vêtements suffit à la consoler, à oublier même tous les malheurs qu'il lui avait jamais causée. Le grand mâle s'agenouille derrière elle, et à peine le gland touche son vagin qu'elle le transforme en bienfaiteur adoré.

« Oh oui, oh oui, oh oui... » se réjouit-elle alors que ses mains la redressent du sol.

« J’aime t’entendre réclamer et supplier comme si tu connaissais enfin ta place, et cela mérite une petite récompense, je suppose. »

« S'ilvousplaits'ilvousplaits'ilvouspl... »

Son supplique n'est plus qu'un couinement obéissant lorsque sa poigne se referme sur ses cheveux.

« Mmnnn... Nooooon, pas là ! » proteste Thanasia alors que le membre espéré remonte et perce entre ses fesses, écartant de force son anus qui cède par à-coups, frottant contre ses parois et se resserrant dans l'espoir vain de le freiner.

La petite vampire gémit alors que le sexe en érection s'installe profondément dans ses velours tièdes.

« Savoure, mon adorable putain… »

Elle tente de s'en échapper mais la poigne sur ses cheveux la retient et ses tentatives répétées déguisent le début d'un va-et-vient saccadé autour de son membre.

« Ggh... De grâce, maître. » s'arrête la vampire, son regard en biais montrant que derrière sa contrariété et sa détresse survivait l'envoûtement que la brutalité de son maître savait générer. Ce n'était pas la première sodomie non consentie de Thanasia, ni la plus extrême. C'était un être fantastique ; de la douleur de sa pénétration, il ne reste que l'adrénaline et la prise ferme que son muscle trop serré assure sur la verge de Draven, craignant qu'il ne bouge à nouveau. « ...Un brin de salive sur votre membre avant de poursuivre... »