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1:00 am. Sortie de boîte.
Mince ! Je suis où là ? La tête dans les nuages et les pieds sur terre, j’ai l’impression de flotter mais je ne reconnais pas mon environnement. Les lumières vives m’éblouissent. Mes jambes tremblent… Je vais tomber ! Je le sens. J’ai plus d’équilibre. Je tends les mains vers un mur… Et il bouge ! Reste ici, petit mur ! S’il te plaiiiiit ! Je me vautre lamentablement au sol. Mon corps épouse le béton et mon front se cogne. J’ai connu mieux mais le monde a cessé de tourner. Je ferme les yeux une seconde. Je n'ai jamais expérimenté d’état second. Ma constitution m’empêche de connaître les effets de l’alcool avec deux verres - là, j’ai vraiment abusé pour finir comme ça. Je ne comprends pas comment les humains apprécient… J’espère que ça va vite passer.
Je me relève sur mes genoux pour m’asseoir dos contre le mur. Mes genoux se sont écorchés à cause de ma chute. Mais je ne ressens aucune douleur. Les doigts tournent autour de la plaie… C’est tellement étrange de pouvoir se blesser comme un être humain. Auparavant, une telle chute n’aurait eu aucun effet sur mon corps. Je réalise peu à peu ma déchéance. Je n’ai aucun regret ! La priorité est plutôt de trouver un endroit où passer la nuit ! Faudrait déjà que je sache où je suis… Mes grandes iris remontent vers la porte à côté. Un panneau rond et rouge y est accroché : Entrée de service. Interdit au public. Mes deux derniers neurones se connectent… C’est la ruelle arrière de la boîte ? Comme j’ai fait pour passer par là ? Je cherchais pas les toilettes à l’origine ?
Les événements commencent à me revenir en mémoire. Y a ce monsieur, un type un peu grand mais pas très beau que j’ai tenté d'esquiver en prétextant une urgence. Il a fini par me ruiner la soirée… Si je rentre dans la boîte, peut-être que… L’espoir s’évanouit quand je vois son visage se dessiner dans la pénombre. Il m’a suivi ?Je me relève en hâte sans me rendre compte que ma petite robe blanche est remontée sur mes hanches. Ma culotte immaculée est dévoilée à son regard. Il interprète mal la situation.
“J’avais pas compris que tu voulais directement passer à cet étape.
- Non…”
Je marmonne si doucement qu’il ne m’entend pas. L’inconnu n’a pas vraiment envie de perdre de temps. Il ouvre sa braguette. Entre surprise et incompréhension face à la situation, j’essaie de trouver les mots pour le rejeter poliment mais c’est un exercice difficile.
“Je suis pas intéressée…
-T’as dit quoi ? J’ai pas entendu.
-JE SUIS PAS INTERESSEE ! VOUS ETES TROP MOCHE ! hurle-je à son visage.
-Tu m’aguiches toute la soirée et maintenant tu me dis ça ?”
Mince... Je me sors comment de cette situation maintenant ?
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Mahès commençait à comprendre son pouvoir, ou du moins cette capacité qu'il ne contrôlait pas vraiment. Des fois elle s'activait sans aucune raison, le projetant a des centaines de kilomètres ou a des mondes de distance et des fois il avait presque l'impression de pouvoir l'activer et aller dans la direction ou il voulait.
Aujourd'hui ce n'était pas du tout le cas, le monde s'était soudain dérobé sous ses pieds alors qu'un autre le remplaçait avec une violence qui laissait a chaque fois le ligre étourdi quelques secondes. Pourtant son odorat revint vite le titiller. A travers les multiples odeurs qui constituait l'endroit, il avait capté le parfum du monde. La Terre. Donc il avait changé de monde, ce n'était pas un simple déplacement cette fois.
Il n'avait pas entièrement apprécié son dernier passage sur Terre, parce qu'il avait dut y rester caché. Apparemment ils n'avaient pas de félins humanoïde de plus de deux mètres. C'était bien dommage, ça devrait exister dans tout les monde, un Mahès est très pratique.
Il avait compris que c'était la nuit grâce à la lumière, cet endroit était violemment éclairé, comme si tout le monde avait peur des ténèbres, par des rangées de soleils miniatures. Attendant que ses yeux soient un peu plus habitués a cette lumière brutale, il se réfugia dans une rue un peu plus obscure que les autres. Là le soleil miniature qui l'éclairait grésillait et semblait sur le point de rendre l'âme.
Mais deux personnes y étaient déjà, se disputant apparemment. Mahès n'en avait cure, tout ce qu'il voulait c'était un endroit où il pourrait être à l'abri le temps que son pouvoir daigne à le renvoyer à un endroit qui ne l’accueillait pas à coup de pierres. Prenant garde à rester dans la demi pénombre créée par la lumière vacillante, il lança a voix haute.
_ Pourriez vous faire un peu moins de bruit s'il vous plaît ?
Comme si elle réagissait à ces mots, la lumière vacilla une autre fois, puis retrouva soudainement son éclat total, baignant la rue dans une lueur blanche avant de finalement se briser. Mahès se rapprocha, maintenant protégé par les ténèbres, regardant l'homme qui s'était tendu livide, en le voyant, apparemment pris dans une sorte de crise. L'homme s'effondra d'un coup, comme une poupée dont les fils avaient été coupés.
_ Ce n'était pas ce à quoi je pensais, mais ça me va aussi.
Galamment il tendit sa main à la fille, prenant garde à rétracter ses griffes. Maintenant que l'obscurité régnait dans la ruelle, ses yeux avaient pu balayer l'endroit et comprendre un peu mieux ce qu'il s'y passait, il espérait que la fille ne s'effondre pas elle aussi.
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Les vacillements des néons rendent la scène effrayante. La sordide expression de l’inconnu est parfois éclairée mais finit par plonger dans l’obscurité. Je commence à me faire à l’idée que la fuite est ma seule option. Avec mes jambes ou mes ailes, je pourrais m’extirper de cette galère mais je n’ai pas vraiment d’endroits où aller. Je connais bien trop mal la ville.
Une troisième voix s’est ajoutée. Elle nous demande de faire moins de bruits ? Pour qui se prend-il ? Son comportement me laisse perplexe. Il aurait plus à gagner en me tendant la main dans ma galère ! Quand les néons absurdement lumineux grillent, il sort de sa cachette. Mon agresseur tombe en premier sur lui et le choc lui est fatal. Non, il n’est pas mort ! Juste hors d’état de nuire. Je peux enfin souffler.
Puis l’immense silhouette s’avance vers moi. Mais sa gentillesse me rassure et je dépose ma main dans sa patte. Je n’ai rien à craindre avec lui.
“Un terranide ! Exclame-je bruyamment.”
Mais je dépose ma main libre devant ma bouche quand je réalise ma boulette. Ils ne sont pas appréciés sur Terre et si d’autres personnes débarquent à cause de moi, mon sauveur risque d’avoir de gros problèmes. J’ai du mal à réprimer ma joie d’en croiser un… Je libère ma bouche et je reprends d’une voix plus basse pour ne pas être entendue.
“Merci beaucoup ! Vous vous appelez comment, Monsieur le Ligre ?”
Mon sourire remonte jusqu’à mes joues. Mes iris pétillent d’admiration et je n’arrive pas à le quitter des yeux. Ce n’est pas la première fois que je croise un terranide mais c’est le premier comme lui ! Je caresse des mes doigts fins la patte qu’il m’a tendu.
“Comment puis-je vous remercier ? Il faudrait aussi qu’on trouve un endroit désert… Vous ne devez pas vous faire attraper.”
J'ai beau réfléchir, je connais pas vraiment d'endroits abandonnés où nous pourrions aller pour être tranquille... J'ai pas vraiment envie de faire prendre de risque à mon sauveur. Je peux peut-être louer une chambre d’hôtel et lui ouvrir la fenêtre ? Nous pourrions trouver une maison abandonnée ! Avant de lui proposer mes idées farfelues, j'attends de connaître de son avis. Je ne peux arrêter de le dévisager de mes grands yeux clairs. Il a rien à voir avec le précédent inconnu ! Il a du charme.
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Il eut un mouvement de surprise mais lui serra la main, elle savait ce qu'étais un terrannide, même s'il n'en était techniquement pas un, ça l'étonnait. Mahès l'aida à se relever, se rapprochant d'elle.
_ Je me nomme Mahès
Il avait essayé de reproduire l'accent chantant de sa mère en prononçant son nom, même si la plupart des gens n'arrivaient pas à saisir la différence. Mais elle avait même reconnu sa race, sans le confondre ou mal le nommer.
_ Vous êtes très observatrice mademoiselle ?
Il préfère lui demander son nom ainsi, restant vague, son esprit déjà tourné vers les moyens de disparaître. Aussi plaisant que ce soit, il n'a pas envie de voir tout le monde crier et s'évanouir à sa vue.
_ Comment est-ce que vous connaissez ma race ? Vous êtes une voyageuse comme moi ?
Parce que certaines personnes arrivent à passer entre les monde, Mahès savait qu'il n'était pas seul. Il inspira doucement et sentit le parfum de la jeune femme qui était une collection d'odeur qu'il connaissait et toutes agréable, il avait envie de la tenir contre lui sans bouger.
_ Je peux monter par cette échelle pour arriver à un toit, je pense que ce sera suffisamment désert.
L'échelle en question était bien trop haute pour qu'un humain l'atteigne, mais en sautant, Mahès pensait s'y suspendre assez facilement et après remonter son corps.
_ Mais vous êtes libre de vous promener, par contre votre robe est un peu voyante déchirée comme ça.
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“Je ne sais pas si je suis observatrice… Mais il est difficile de passer à côté !”
Dès l’instant où l’existence des terranides est connue, il est difficile de ne pas les reconnaître. Quand j’étais au paradis, j’adorais les observer ! Les hommes-bêtes sont si fascinants, comparés aux humains qui passent leur journée à se taper dessus…
Mahès est de loin le plus charmant de ce que j’ai croisé. Je n’arrive même pas à deviner avec précision à quel animal il est apparenté.
“Oui… Non… C’est compliqué mais je vais souvent sur Terra !”
C’est compliqué. Je peux voyager entre les mondes et les plans grâce à mes ailes mais j’ai du mal à les sortir depuis ma déchéance. Une douleur inconnue me saisit à chaque fois que je les étends alors je préfère utiliser des portails pour me balader !
Je ne sais même pas s’il connaît ou croit en l’existence des anges… Je préfère rester évasive là-dessus.
“Bonne idée ! Tu peux m’emmener avec toi ?”
J’ai pas vraiment d’endroits où aller et je n'ai même pas encore pu le remercier correctement pour son aide ! Il faut que je rectifie le tir. En l’accompagnant, l’occasion me sera peut-être donnée de lui venir en aide.
Mais sa remarque détourne mon attention… Ma robe ! Je descends les yeux dessus pour découvrir les lambeaux de tissu qui me couvrent à peine. Elle s’est déchirée de partout. J’ai beau tirer dessus pour la faire descendre, je n’en tire qu’un long craquement. Son état empire… Mes sous-vêtements blancs sont parfaitement visibles, à peine couverts de petits bouts de tissu.
“Va falloir que j’en achète une nouvelle… Raison de plus pour ne pas me balader dans la rue !”
J’enlève les résidus de ma robe et adresse un grand sourire au ligre pour le convaincre de m’emmener avec lui sur le toit.
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Mahès pensait bien pouvoir grimper tout seul, mais avec cette fille, ça allait être plutôt compliqué. Alors qu'elle examinait les lambeaux de sa robe, il l'enlaça d'un bras, la serrant fortement contre lui, puis sauta, l'autre bras levé haut dans les airs.
Leur deux poids pesant sur son bras, il sentit tout ses muscles gronder et menacer de se fendre, mais les ignorant, il replia son bras, se soulevant dans les airs, puis jeta un peu cavalièrement la jeune femme sur le pallier.
Ahanant et soufflant, il se hissa a sa suite, ayant mis une grosse partie de son énergie dans cette montée. Il souffla quelques secondes, sourit a la fille.
_ Je ne connais pas votre nom.
Il s'engagea en premier sur l'échelle, il avait fait attention à ne pas arrêter son regard sur les sous vêtements de la demoiselle, mais s'il passait en deuxième ça aurait été encore plus compliqué.
Mahès avait repéré la fenêtre du cinquième étage, ouverte, mais tellement couverte de poussière qu'elle n'avait pas été touché depuis des années. Faisant preuves de nouvelles acrobaties, il réussit à s'y glisser. Un appartement vide, comme il l'avait supposé, au moins il avait un peu de chance.
_ Venez, je vous rattrape.
Il tendit ses bras au travers de la fenêtre pour l'attraper et l'aider à s'y glisser.
Une fois cela fait, il commença a explorer sa nouvelle tanière. Apparemment la personne qui en était partit l'avait fait depuis des lustres et sans le ranger. Il avait trouvé un abris, donc la séquence c'était trouver à manger. Comment trouver à manger s'il ne pouvait pas sortir ?
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Le terranide m’attrape quand j’ai le regard détourné mais être plaqué contre son torse musclé n’est pas désagréable… Je me concentre surtout sur l'ascension et le fait de me réceptionner sans me faire mal. Une fois la plateforme métallique rejointe, tout est plus simple ! Je m’engage à sa suite sur l’échelle.
C’est vrai, mon prénom ! J’ai oublié de me présenter alors que Mahès s’est montré poli à mon égard… Essoufflée par la montée, j’attends d’être posée pour pouvoir lui répondre. Le ligre m’aide et me facilite la tâche pour hisser par la fenêtre. Avec son aide, tout est plus facile ! J’ai l’impression de pouvoir recommencer toute seule… Mais ça serait un lamentable échec. Il a fait le plus gros du travail.
“Merci beaucoup ! Je m’appelle Sarandielle mais tu peux m’appeler Sara.”
Je prends son exemple quand je commence comme lui à ouvrir toutes les portes de l’appartement. Il est rapide d’en faire le tour. Avec seulement un grand salon, une chambre et une immense salle de bain, j’ai tout visité en quelques secondes. Je suis tombée sur la baignoire en dernier.
“Mahès ! crie-je, peu discrète dans l’appartement. Viens voir ! La baignoire est si grande qu’on peut y rentrer à deux.”
Malgré la grande carrure du ligre, il peut aisément m’accompagner dedans. Sans arrière-pensée, je me déshabille avant son arrivée. Quand il entre dans la pièce, il peut remarquer mon soutien-gorge et ma culotte par terre puis moi, un peu plus loin penchée au-dessus du bain pour régler le rincer et régler la température.
Ça fait longtemps que je me contente de pauvres douches rapides. Une bonne baignade sera parfaite pour oublier tous les tracas de la soirée. En plus, on peut le partager !
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Sarandielle, car Mahès préférait prononcer entièrement les noms, semblait beaucoup moins intéressée que le ligre par la recherche de nourriture. Elle cria quelque chose dans la salle de bain et il finit quand même de regarder le salon avant de la suivre.
L'endroit avait été abandonné soudainement, mais sans hâte, comme si la personne était partie sans jamais revenir, des affaires attendaient, ça et là, comme si le propriétaire avait prévu de revenir le lendemain.
Il se rendit dans la salle de bain pour se faire accueillir par une vision d'un joli cœur rose monté sur deux jambes. Mahès fit appel aussitôt à tout son calme intérieur pour que son corps réagisse le moins possible à cette vue.
Il rejoignit la jeune femme qui s'était entièrement dénudée et posa une griffe sur sa nuque, la descendant doucement tout le long de la colonne vertébrale, avant de donner une petite claque sur ses fesses.
_ Désolé mais c'était dur de résister.
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Préoccupée par le réglage de l’eau, je ne fais pas attention au ligre qui se faufile derrière moi. Mais sa griffe m’arrache un long frisson. Sa douce fessée est agréable… Je n’ose pas lui demander de recommencer. Mes joues s’empourprent alors que je finis de remplir la baignoire. Je me concentre sur ma tâche pour ne pas dévier mais les mots sortent tout seul.
“Tu as pas besoin de résister…”
Depuis ma déchéance, je refuse de m’imposer les mêmes barrières absurdes que le paradis m’imposait autrefois. Je veux qu’il se sente libre de ses gestes. Même si là, la priorité est de profiter de l’eau tant qu’elle est chaude ! Vu sa carrure, il est peut-être mieux de le laisser entrer en premier.
Je me décale un peu et m’asseois au bord du bain. Mais mes mains remontent sur mon visage… et mes doigts s’écartent pour l’observer indiscrètement.
“Je te laisse t’y installer en premier… Tu veux de l’aide ?”
Pourquoi je pose une question aussi stupide ? Descendre un pantalon n’est pas si compliqué. Mais je n’arrive pas à m’empêcher de penser à sa griffe, à sa tape. Mon esprit est corrompu mais mon innocence reste celle d’un ange de la pureté. Tout se déchire entre ma nature et mes désirs. Tout est si confus que je n’arrive même pas à bouger le petit doigt. Mais s’il me demande…
Je me souviens… Je lui ai toujours pas demandé comme il souhaite être remercié de m’avoir sauvé tout à l’heure mais c’est vraiment le moment ? Je sais pas trop si j’aurais d’autres occasions alors je me jette à l’eau !
“Y a quelque chose que je pourrais faire… Pour te rendre l’appareil ?”
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La déclaration de la demoiselle blonde faillit mettre le feu au poudre dans l'esprit de Mahès. Elle avait beau dire, s'il ne se contrôlait pas elle allait finir contre le mur à gémir. Pas qu'elle n'apprécierais pas, mais elle préférait sans doute profiter de l'eau encore chaude.
_ Ne t'inquiètes pas, je peux me débrouiller.
Il enleva la petite bourse qu'il portait et pris une noix dedans. Des cristaux verts semblaient avoir poussés de l'intérieur de la noix, mais sans dire un mot Mahès la mit dans sa bouche et la croqua. Puis il posa la bourse et se défit de son short en un rien de temps.
Il se laissa regardé, concentrant son esprit sur de nombreux sujets en sautant de l'un à l'autre avant qu'il ne conduise à une idée érotique, mieux valait qu'elle ne le voit pas directement érigé et près à la … Mahès sauta vite sur une autre pensée.
_ Non mais tu peux …
Sans préciser ses pensées, il s'approcha d'elle, posant une main dans son dos et une autre sous ses jambes, la soulevant d'un coup, la plaquant à nouveau contre lui. Puis il s'avança lentement dans l'eau fumante, se laissant doucement couler dans l'eau en la serrant assez fort pour qu'elle ne s'enfuie pas.
Alors qu'il la faisait descendre dans l'eau, sa langue légèrement râpeuse vint sur le ventre de Sarandielle, remontant alors qu'il la faisait descendre, passant entre ses seins, sur son cou
_ J'ai le droit de mordre ?
Et en même temps une de ses griffes redescendit sur son dos jusque sous l'eau.
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Je me permets de poser des petits regards indiscrets sur le corps du terranide. Je sens mes propres désirs s’éveiller. J’ai toujours du mal à les appréhender après une éternité à les refouler pour remplir ma mission. Ce soir, je n'ai pas vraiment envie de réfléchir, juste de me laisser porter par mes envies.
Le ligre ne termine pas sa phrase mais j’aurais aimé en connaître la fin. Toutefois, il me surprend par ses gestes et m’emmène avec lui dans le bain. Sa langue me fait frémir. Elle longe mon ventre, mes seins et mon cou. Son côté râpeux est agréable…
Mon corps s’est enfoncé dans l’eau délicieuse mais j’avais surtout l’impression qu’il le guide vers sa virilité. Comme s’il avait perdu patience et désirait directement que je m’empale sur lui… Je dois avouer que ce scénario est loin de me déplaire. Je ne sais pas si j’aurais la patience d’attendre ce soir avant de déguster le plat principal.
“Oui…”
De moi-même, je pousse mon bassin dans l’eau jusqu’à ce que mon pubis rencontre l’extrémité de son gland. Mon visage est écarlate… Je suis particulièrement gênée mais je veux lui montrer mon désir. Mes lèvres intimes se frottent et s’ouvrent à son extrémité. Ça ne suffit pas encore… J’ai besoin de plus. Tout de suite.
“Mahès… Marmonne-je à son oreille féline. Accélérons…”
Je ne le vois pas et je n’ai aucune idée s’il est érigé au point de s’enfoncer. Je n’hésite pas plus… S’il pouvait jouer de ses griffes pour me permettre d’attendre…
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_ Alors ne crie pas … trop fort
Il lèche son cou, son menton, puis prend son cou entre ses crocs, appuyant, doucement d'abord, jusqu'à l'entendre gémir, avant de relâcher la pression puis de mordre a nouveau, un peu plus fort, la mordillant, alternant les phases douces, comme s'il la caressait et les phase dure comme s'il avait l'intention de la mordre réellement
Sa main sur ses fesses la guide sur ses ondulation, lui faisant sentir son sexe qui n'a pas encore pris sa taille totale. Malgré ça il pousse doucement pour aller dans son antre humide, la caressant
_ Attention, certaines femmes n'arrive pas a accepter … En entier.
Son sexe s'érige entièrement, ses picots venant frotter sa paroi vaginale, certaines femmes adoraient la sensations, d'autre la détestait et Mahès faisait de son mieux pour satisfaire les deux. Il prend doucement son dos pour jouer de ses griffes sur son dos.
_ Et maintenant tu te sens … Comment ?
Il bougea d'un coup, son sexe s'étant érigé au maximum.
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“Mahèèè-”
Ma main se plaque contre ma bouche quand je sens ma voix s’élever. Si je me laisse aller, le voisinage entier va finir par nous découvrir. Peut-être croiront-ils que l’appartement a été reloué… Je prends aucun risque et profite des morsures du ligre. La tête penchée sur le côté.
Il vient exaucer mon vœu, me prévenant des difficultés que rencontrent certaines… Mais je ne suis pas une humaine. Je peux le supporter… Je crois. Car il commence à peine son intrusion que ses épines provoquent une sensation très particulière. Le terranide est en plus particulièrement bien membrée dans mon intimité étroite. Je commence à comprendre les difficultés…
Je me mords la main pendant toute la pénétration afin de retenir les cris qui oseraient s’échapper de mes lèvres.
“C’est… Incroyaaaable… Donne… toi… à fond…”
Mes derniers mots ne sont pas un ordre ou une demande mais une supplique. Je l’implore de se lâcher et de m’offrir une expérience unique sans qu’il n'ait à se retenir. Mes pouvoirs de guérison ont été réduits avec ma déchéance mais je suis capable d’encaisser les coups de reins féroces du ligre et les épines qui s’accrochent contre mes parois.
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_ D'accord ...
Il bouge doucement pour lécher sa joue, montant à son oreille, murmurant
_ Sarandielle
Au même moment il la fit violemment descendre sur lui, faisant gicler de l'eau partout autour d'eux. Ses mains vinrent agripper les siennes. Elle lui permettait de se lâcher alors il n'allait pas se retenir plus, ses mouvements se firent aussi fort qu'ils le pouvait.
_ Rrrrrrrrr
A mi-chemin entre un ronronnement et un grognement, il vient l'embrasser avec force, son museau rendant l'opération difficile, comme s'il tentait de lui mordre la bouche, mais il gardait assez de contrôle pour ne pas faire mal avec ses crocs.
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Mes joues s’enflamment quand mon prénom sort de ses lèvres. Je réalise à peine le péché que nous commettons. Avec le ligre, je ne regrette pas d'être déchue et de profiter des plaisirs de la chair… Je n’ai pas encore compris à quel point son attribut peut m’offrir une nuit inoubliable !
Tout à coup, son épineuse virilité me pourfend jusqu’à la base. Je comprends qu’il s’était retenu pour ne m'infliger aucune douleur. Je ne peux nier la peine que ses spinules et sa taille proportionnée à sa grande carrure me provoquent. Elle est moindre en comparaison de l’expérience qu’il me permet de découvrir. Je mords plus fort ma main pour étouffer le cri qu’il m’arrache à cet instant.
“Aaaah…”
Mes efforts ne suffisent pas à effacer mes gémissements. Quand il se saisit de ma main, je n’ai plus aucun moyen de me retenir. Il m’achève de ses coups de reins furieux. Sa virilité s’empresse dans mon vagin serré sans aucune retenue. Au-dessus de lui, je l’accompagne bougeant mes hanches pour monter et descendre le long de sa verge épineuse. Mon corps n'arrive pas à résister à la tentation… Mon esprit ne sait plus refuser le plaisir qu’il m’offre.
Si les autres anges me voyaient souiller ainsi, ils me banniraient une seconde fois du paradis…
“MAHEEEES ! AAAAAH…”
La discrétion n’est plus à l’ordre du jour. C’est la faute du méchant ligre qui me malmène sans retenue. Il vient m’embrasser de force. Ma bouche est si petite face à son museau et ses canines aiguisées… Mais je me laisse faire, lui accordant toute ma confiance. C’est difficile, sauvage et plaisant… J’ai l’impression qu’il pourrait me mordre à chaque instant.
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Mahès la sent se couler contre lui et maintenant qu'elle ondule il n'a plus de raison de la pousser à aller plus loin contre lui. Sa langue joue avec celle de son amante, tournoyant doucement contre elle, gardant le contact malgré leurs mouvements de plus en plus rapides.
Il lui relâche les mains, pour aller marquer doucement son dos de ses griffes, longuement, lentement, jouant sur le fil de la douleur et du plaisir. Puis il la serre contre lui, se relevant hors de l'eau, finissant enfin leurs baiser.
_ Tourne toi. Que je te prenne contre le mur.
Il se l'imagine déjà, tournée, offerte, ses seins juste dans ses mains pour les malaxer, ses cheveux repoussés pour qu'il puisse lui mordre la nuque.
Il l'aide à se dégager doucement de lui, la caressant, la griffant, l'embrassant et la léchant. Il adore son odeur et son goût et le lui montre le plus charnellement qu'il le peut.
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M’empaler sur lui n’est pas une tâche facile… Les épines sont aussi délicieuses que contraignantes dans notre position… Dans toutes, je pense. Avec le ligre, tout se joue entre la douleur et le plaisir… Souvent les deux se mêlent. La douleur que provoque ses attributs est plaisante. Le plaisir déferle si abondamment qu’il est douloureux. Je perds complètement mes esprits tant mon seul objectif est de bouger pour découvrir jusqu’où le plaisir me mènera.
Le vilain terranide me coupe dans ma lancée ! J’étais si proche de l’orgasme qu’il sort sa verge et se lève dans la foulée. Sur lui et contre lui, je suis le mouvement hors du bain… Mais à force de bouger, la salle de bain est une piscine !
“Tu sais, y a d’autres pièces…”
Malgré ma proposition, je m’exécute sagement aux ordres du félin. Je viens plaquer mes mains contre le mur et lui offrir mes fesses. Je suis petite par rapport à lui et il peut aisément poser sa virilité sur ma croupe offerte à lui… J’aurais pu aussi me mettre à quatre pattes dans le salon ou sur le lit… Mais on peut garder ça pour plus tard.
Je veux surtout qu’il arrête de me faire attendre et vienne me satisfaire pleinement.
“Prends-moi…”
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Mahès passa sa langue sur ses fesses, sur son dos, lentement, goûtant à son corps, à chaque parcelle, jouant avec le désir qu'il causait, s'amusant de chaque frémissement, il dégage doucement la nuque de son amante, venant murmurer
_ Je sais, je m'entraîne. Pour les choses sérieuses qui se passeront là bas
Il prit ses seins dans ses mains, il en avait envie depuis qu'il l'avait vue nue, il adorait caressait une jolie poitrine, mais il s'était jusque là retenu. Comme tout ce qu'il lui faisait, il jouait sur le fil, malaxant ses seins avec les griffes sorties. Il évitait de la blesser, mais n'hésitait pas à la molester un peu.
_ C'est le genre d'ordre auquel j'adore obéir, mais faire durer est parfois meilleur.
Il reprit ses coups de langue sur sa nuque, sa virilité reposant sur la raie des fesses de la demoiselle, allant et venant en lui faisant sentir la force et la taille du sexe qui s'était enfoncé en elle, voulant lui faire penser un instant qu'il entrerait par un autre orifice.
Quand il recula, se séparant légèrement d'elle, une main quitta ses seins, l'autre continuant son œuvre, puis il revint sur elle d'un coup, la pénétrant sans aucune tendresse, écartant à nouveau les parois de son vagin, entrant au plus loin possible d'un coup de rein. Au même moment ses crocs se refermèrent sur sa nuque, fort, comme s'il voulait la marquer, la faire sienne. Sa femelle.
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C’est juste un entraînement pour lui ? J’ai bien peur que le terranide épuise toutes mes forces avant d’arriver jusqu’à la chambre… Mais un tel amant ne se rencontre pas tous les jours, je compte bien tenir jusqu'à ce qu'il tombe d’épuisement avec moi ! Ce que je préfère avec le félin est qu’il ne prenne pas de pincette pour malmener mon corps déchu. Son côté sauvage est tellement excitant. Comme quand il joue avec mes seins, j’ai tellement envie qu’il les griffe…
Mais il détourne mon attention par un refus ! C’est la première fois que je prends un non et c’est… Désagréable. Je peux bien le sentir glisser entre mes fesses sa grosse verge jusqu’à pointer son gland contre ma petite étoile. J’ai eu envie de l’encourager en me penchant vers lui mais il ne m’en a pas laissé l’occasion !
“Mahès… râle-je.”
Endurer la frustration n’est pas mon fort et je n’ai que très peu de patience… Toutefois, il a raison. L’attente a rendu sa pénétration surprise tellement meilleure qu’un cri s’échappe de mes lèvres. Il m’a presque enfoncé toute sa longueur d’une traite… Une pointe de douleur s’accompagne avec ses épines et ses crocs plantés. C’est si bon…
“AAAAAAAH… MAAAAHEEES… Encore…”
S’il était devant moi, j’aurais pu m’accrocher à lui pour endurer ses assauts. Là, je tente de m’accrocher aux carrelages glissants sans perdre l’équilibre…
“Marque-moi…”
Je veux qu’il me griffe… qu’il me morde… Encore.
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Ses mains sur les seins de son amante, son vit profondément enfoncé en elle, la gorge de la blonde qui était entre ses crocs, le félin essayait de la retenir contre lui, ses pattes arrières bien fixée sur le sol, s'il dérapait ils allaient tout les deux se retrouver à l'eau. Mais le plaisir valait la chandelle et il la souleva, la tenant totalement dans ses bras, cessant de s'appuyer sur elle et l'empêchant de s'appuyer au mur. Elle était prisonnière de lui et elle allait payer sa liberté avec des cris de plaisir.
_ Je cherches un endroit pour te marquer … Que tu ne pourras pas cacher facilement.
Dans le même temps, il la faisait monter et descendre sur son sexe, mordant et mordillant sa nuque, la retenant avec force, la forçant à suivre son rythme effréné. Il avait peut être exagéré, il aurait besoin de reposer un peu les muscles de ses jambes avant de reprendre une autre séance, mais il se sentait capable de la faire jouir plusieurs fois ce soir.
Mahès lécha son dos, puis attrapa son épaule entre ses crocs, contrairement à ce qu'il lui avait dit, il n'allait pas la marquer de façon à ce qu'on voit sa marque, il n'était pas méchant à ce point, il voulait juste qu'elle imagine les mille regard sur elle lorsqu'elle sortirait de la chambre, pas que ceux-ci existent réellement. Puis il mordit, avec assez de force pour qu'elle garde quelque jours une marque sur son épaule, quelque chose qu'elle pourrait dissimuler sous un haut.
Ses griffes vinrent labourer ses seins, mais sans les marquer, il avait assez de contrôle la dessus pour ne pas abîmer de sa jolie peau, seulement titiller ses nerfs. Un long grognement jaillissait de sa gorge, il se retenait de jouir, voulant la faire succomber la première, mais chaque mouvement en elle le faisait dériver vers le plaisir.
_ Saarandieeeeeeeeeeeeeeelle
Il jouit en elle sans lui demander plus, sa semence emplissant son vagin dans un jaillissement de geyser, il savait qu'il n'avait pas besoin de se retenir la dessus, la noix qu'il avait mangé était un contraceptif magique qui durerait une journée entière.