Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Don le dimanche 18 octobre 2009, 21:12:44
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L'homme fut envoyé au tapis alors que derrière lui les malfrats ricanaient grassements. Le vieil homme tenta de se relever pour se placer entre les malfrat et sa pauvre fille mais un coup de pied le renvoya au sol alors que les hommes éclataient d'un rire gras atypique des petites frappes de bas quartier. Celui qui semblait être le chef gloussa et finit par lancer avec cruautée avant de frapper a nouveau l'homme a terre
-Tu es sourd ou quoi ?Tu savais a quoi t'attendre non ?
Lacha l'homme alors que ses sbires rouaient le vieillard de coups de pied dans les côtes. Le meneur lança
-T'as pas de quoi payer le Don, alors on embarque ta fille !
-Non !Je vous en prie !
Cria le vieillard alors que les hommes éclataient de rires et trainaient la jeune femme qu'ils tenaient comme un sac a patate dans une charette où ils l'enfermèrent. Les hommes finirent par monter sur la calèche et lancer au vieillard supliant
-Voilà, tes dettes sont renflouées, pour le moment, tache de bien travailler si tu veux les rembourser !
Fit il alors que lui et ses hommes riaient gras. Le chef se leva et fut retenu par une main
"Et où tu crois aller?"
-Je vais m'amuser un peu avec la fille Jim, fais pas la gueule toi aussi t'y aura droit quand tu sera plus un nouveau, lache moi maintenant.
La détonnation fut entendue dans tous les bas fond, le leader s'écroula au sol, le crâne éclaté tandis que l'homme rangeait son Magnum dans son étui sous sa cape.
Officiellement il était Jim, un des nouveaux hommes de main du Don, officieusement, il était le Don lui même, en train de regarder que ses hommes n'abimaient pas sa marchandise. C'était sa toute dernière idée : Monter un système de créance en vendant des appartements qu'il avait établi a des prix prometteurs, mais il ne s'agissait que d'une arnaque, et les gens s'endettaient au point qu'ils devaient vendre leur propres filles en esclavage pour renflouer les dettes, c'était un cercle vicieux dont on ne s'échapait pas et Don y gagner l'argent ET les filles qu'il allait vendre.
ici il avait remarqué que certains de ses employés jouaient avec ses femmes alors qu'il les désirait intact, les hommes regardèrent leur chef explosé au sol, cette magie était la marque de fabrique du Don, et le fait qu'ils ignoraient son visage faisait croire qu'il était un homme du main du Don
"A partir de maintenant, vous ne touchez plus aux filles, sinon vous finissez comme lui, c'est compris?"
-Oui Msieur !
"Allez, ramenez là a la planque."
Lança t'il en descendant de la charette avant d'errer dans les bas quartier, ces idiots l'avaient enervé, il avait besoin de marcher un peu
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Et sa route continuait tant bien que mal.
Le cœur brisé, la comtesse ne se demandait plus ou ses pas osaient la mener ; que ce soit dans un lit ou sur la route, elle acceptait. Ce n’était pas réellement par vengeance aux yeux de l’homme ou plutôt, du dieu en qui elle avait donnée tout son amour, toute sa confiance qu’elle faisait tout ça, c’était tout simplement par recherche. Une recherche longue et profonde en elle-même qui, jusqu’à maintenant, ne l’avait pas réellement menée à quelque chose de concluent. Elle était toujours habillée de la même façon depuis son arrivée en Nexus. Certains disaient que ses haillons ornaient le corps des catin et que, du fait qu’elle les enfilaient elle en était une ou du moins, en imitait une. D’autres n’y portait simplement aucune attention ; les putains, on en trouve partout. Néanmoins, ce qui restait sur était la qualité du déguisement ; ils la pensaient catin, ils la pensaient danseuse, itinérante mais jamais membre de la lignée royale.
Ses pieds continuaient de glisser contre les dalles de moins en moins propre, de plus en plus craquelées. Elle s’aventurait sur une place ou les maisons avaient peines à tenir sur leurs piliers, ou la route était plus boueuse que rocailleuse et ou, bien sur, les dames ne se promènent jamais seules. Qu’elle était la chance qu’une femme aussi frêle que Layne puisse résister à une attaque, à une agression en ses terres? Le Roi d’Ashnard, bien que clément envers sa famille… Clément? Oh, ce n’était certainement pas le mot à dire, mais il ne leurs donnaient simplement pas la vie dure, disons le comme ça. Malgré tout, il ne lui viendrait pas en aide aussi loin, enfin, elle espérait que oui. Un mince soupire vint s’expirer des lèvres asséchées par la température fraîche d’une soirée noire alors que, suite d’un sursaut, la femme se raidit. Un coup de feu, était-ce ce qu’elle venait d’entendre? L’une de ses mains vint se placer contre son panier retenu contre son avant-bras, pressant maladroitement ses doigts contre. Layne fit un pas en arrière, puis un en avant juste avant d’observer autour d’elle et chercher instinctivement un chemin plus sur que celui sur lequel elle marchait et avait entendue ce… Coup.
Depuis déjà un an, la comtesse apprenait de plus en plus sur le monde extérieur. Elle était loin de tout connaître mais ce qu’elle savait lui était suffisent, pour le moment disons.
Sa petite robe verte délavée lui tombait sur le corps comme le ferait un drap, elle modelait chaque forme et jouait avec les nerfs de la comtesse en virevoltant sous chaque petit coup de vent. Elle se surprit même à lancer un faible juron, ce qui la fit tomber dans un état lunatique un bref moment. Elle, jurer? Elle était descendue bien bas, bien, bien bas…
…Et ce n’était pas faux. Elle s’arrêta finalement lorsque, du coin de l’œil, elle pu apercevoir un homme plus loin. Layne était vraiment dans les bas cartiers, elle le savait et le sentait, surtout. Mais, pourquoi devait-elle généraliser? Chaque personne n’est pas nécessairement bonne ou mauvaise selon l’endroit ou il vit. Elle en est l’exemple même ; Jeune femme douche, attentionnée et sensible vivant dans les landes contrôlée par un roi sanguinaire, irrécupérable. Un faible soupire s’extirpa une seconde fois de sa bouche alors qu’elle avança d’un pas mal assuré, quoi que toujours droit, vers l’homme qu’elle venait d’apercevoir.
« Excusez-moi…? » Siffla-t-elle entre ses dents d’un ton plutôt indécis, hésitant. Elle retenait son panier tissé en rotin contre son bras, laissant celui-ci descendre un peu pour l’agripper dans ses mains, tout contre ses paumes jointes. « Je ne voudrais gu… pas vous déranger dans votre réflexion, marche mais j’osais espérer trouver une quelconque aide pour m’indiquer un endroit plutôt sur, ou.. Non. Un endroit où je pourrais me reposer, si on veut… » Il fallait bien qu’elle saute aux conclusions rapidement, sans quoi, dormir dans les bas fonds sans les connaître ne lui serait pas très… Bénéfique.
Et puis, il ne pouvait que lui dire non dans le pire d’es cas, n’est-ce pas?
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Don était plutôt enervé et marchait rapidement a travers les ruelles. Lui ne craignait rien dans ce genre d'architectures car il savait que dans les ténèbres se cachaient de nombreuses choses terribles et puissante et qu'il en faisait partie. Les gens avaient tendance a ne pas s'opposer a un colosse de deux mètres de haut bronzé qui se balade dans les bas fonds et qui semble être en prise a une colère noire. Après tout les gens tentaient parfois leur chance. Il leur explosait la tête et les poumons a coup de MAgnum, calibre lourd, un coup comme ça vous troue un homme comme lui et le mur derrière, mais déboite également l'épaule au tireur si il n'est pas assez solide, l'impact, la taille des balles, grosses comme des grains de raisin, calmait n'importe qui sur le champ. evidement ici il passait pour un puissant magicien, car les gens n'avaient généralement le temps de voir le pistolet que quand ils étaient morts. Don n'hésitait pas a véhiculer la rumeur, après tout personne ne savait qui il était, hormis ses esclaves, mais quand elles ressortaient et étaient prêtes a la vente, elles avaient généralement été si bien lavée de toute pensée personnelle qu'elles oubliaient qui avait transformé leur vie en enfer. Il avait agencé sa psychologie ainsi. Et c'était ainsi que ses victimes et ses clients ne le traçaient pas.
Comme tous ignoraient son visage, il pouvait aller et venir et ramasser toutes les jeunes filles séduisantes qu'il croisait pour les ramener chez lui. En parlant de jeunes fille séduisante il fut d'ailleurs interpelé par une jeune femme vers laquelle il tourna un visage agressif, il n'était pas d'h...
Oh.
Oui non. Il était d'humeur finalement, une perle comme Heylaine ne tombait pas souvent dans sa basace, il serait stupide de ne pas en profiter, les traits de Don se firent plus neutre et il lança avec une voix posée.
"Oh, veuillez m'excuser pour mon comportement des plus agressifs, je viens de me faire dérober ma bourse et vous savez ce que c'est..."
Lança Don en accusant les bas fonds de tous les maux au monde, il lança a la jeune femme, son ton était très poli et éduqué malgré son apparence de brute.
"Je peux vous inviter dans ma demeure, si vous le souhaitez, vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin pour vous mettre a l'aise, mademoiselle ?"
Fit il, esperant savoir son nom. Il devait forcement, d'après l'impression qu'il donnait et son niveau de culture, être un noble, ou un bourgeois. Il regarda Heilayne...C'est étrange, quelque chose lui semblait ne pas aller avec elle, alors qu'il l'accompagnait jusqu'a son manoir en ville et la faisait pénétrer chez lui, il réussit a comprendre ce qui l'interpellait.
Elle était vétue comme une moin que rien, pourtant elle marchait comme une princesse et s'exprimait comme telle. Il n'avait pas souvenance d'avoir vu son visage parmi sa clientelle ou parmi les nobles du palais d'ivoire pourtant...A méditer.
"Vous avez des bains au premier étage, si vous le souhaitez je peux également vous faire monter de nouveaux vetements"
-Hj-A toi de voir :)-Hj-
Fit il alors qu'il prenait ses congés, il lança avec déférence
"Par ailleurs je suis Dorian Garan, marchand d'épice, enchanté de faire votre connaissance, prenez vos aises mademoiselle, vous viendrez me raconter votre aventure dans mon bureau une fois que vous vous serez refaite une beauté. Je vous ferait monter des sceau d'eau chaude"
Don était un colosse de deux mètres de haut a la peau bronzée, il avait des cheveux noirs crépus et des yeux noirs et profond comme un puit d'ombre. Il semblait amical a première vue, et portait un jean et un tshirt sous sa large cape, ce qu'Heilayne ne pouvait guère voire pour le moment. Si elle allait effectivement prendre une douche, il lui ferait monter l'eau chaude sans tenter d'avoir un regard déplacé.
Ca serait plus drôle quand elle serait a lui
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Elle hocha tout simplement de la tête lorsqu’il lui fit part qu’il venait de se faire débourser. Oui ou non, elle ne savait pas réellement ce que ça faisait de se faire dérober des objets, des pièces du fait qu’elle n’en avait jamais sur elle ; elle n’en avait généralement pas besoin. Son nom suffisait à lui faire apporter ce qu’elle désirait alors l’or, quand à elle était inutile. Un fin sourire se dessina néanmoins sur le minois de la brunette alors qu’elle l’écoutait parler, sans le couper, sans l’interrompre ou parler trop à son tour, elle agissait d’un air bien élevée, comme toujours. Layne le sentait, elle ne pouvait dire ce qu’elle pensait percevoir mais, il y avait un petit hic, une toute petite anguille sous la roche, comme les paysans disaient. On lui avait appris à ne pas juger les gens sur leurs habits, leur prestance, leur physique ; mais quand tout se mêlent ensemble pour former une personne à l’allure d’une brute et que cette même brute adopte les paroles d’un prince charmant, n’aurait-elle pas le droit d’hésiter, de juger pour une fois?
Bien sur que non. Donc, tout en inclinant faiblement de la tête, en oubliant même son déguisement de catin avec lequel elle se pavanait, Heilayne agissait normalement, normalement pour une femme de son titre, oui.
« Votre demeure…? » Elle hésita. Ses lèvres vinrent se pincer alors que ses yeux, quand à eux, observait son interlocuteur, n’osant trop le détailler sous son regard par peur d’attirer des foudres ou tout autre. Elle étira ensuite un mince sourire en hochant de la tête. Qu’elle fille mal élevée serait-elle de refuser une telle offre? « Je vous en serais reconnaissante messire… Dans cette noirceur, je n’ose m’aventurer. »
Marquant à nouveau une pause, la comtesse abaissa les yeux au sol un moment ; pensive. Quel nom pourrait-elle prendre? Devait-elle avouée sa royauté ici même? Bien sur que non. Du moins, pas avant d’en connaître d’avantage sur son ‘sauveur’. Son menton se releva ensuite alors qu’elle inclina un peu le dos ainsi que la tête tout en soufflant du bout de ses lèvres une réponse douce.
« Layne. »
Elle prit le pas par la suite, enchaînant les siens tout en se tenant d’une posture plutôt droite ; ce qui trahissait malheureusement son déguisement. Elle observait à gauche, puis à droite, fascinée par le décor sous ses yeux. À ne voir que des endroits trop fréquenté, elle en avait oubliée à voir ceux qui étaient la mais cachés, dirait-on. Un doux sourire sur le visage, la comtesse semblait bizarrement heureuse de voir le tout se dérouler sous ses yeux ; ne plaçant aucun mot durant le voyage. Elle pénétra enfin dans le manoir en sentant déjà qu’il y faisait bon vivre. La chaleur, surtout était plus présente que dans l’extérieur et, surtout, il faisait plus clair !
« Vous êtes très gentil, messire Garan… Je ne refuserais pas de tels services de votre part.. » La jeune femme vint courber un peu son dos vers l’avant comme courte et maladroite révérence avant de se redresser et faire quelques pas. À vrai dire, le tout la gênait atrocement. Comment pouvait-elle être certaine que cet homme aussi inconnu soit-il ne viendrait pas l’épier une fois vêtue de sa simple nudité? Toujours accepter et ne jamais broncher. Voila comment elle avait reçue son éducation de comtesse. De plus, une fois qu’un mari lui serait attitré, elle n’allait plus pouvoir être aussi libre, aussi voyageuse ; alors il fallait qu’Elle en profite. Un mince sourire sur les lèvres, Heilayne prit donc le pas en jetant parfois quelques coups d’œil par-dessus son épaule pour voir si on la suivait ou autre avant de s’approcher des portes du premier étage. Une première ; non, pas la bonne. Elle s’approcha d’une deuxième et l’entrouvrit, apercevant l’endroit ou elle devrait se laver. C’est alors que sa gorge se noua, prise d’une hésitation et timidité l’empêchant de faire un pas de plus. Non… elle ne pouvait pas. C’était au dessus de ses moyens. Lentement, Layne referma la porte en s’y adossant un moment, tournant la tête vers la gauche en élevant la voix d’un ton plutôt indécis.
« Pourrais-je savoir ou se trouve l’endroit ou je pourrais me reposer? Je dois vous avouer ne pas me sentir très bien… »
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Si elle regardait elle remarquerait que Don ne la suivait pas. Il avait confiance en son manoir, n'étaient ouvertes que les portes et les fenètres qu'il voulait laisser ouvrir, si par mégarde Heilayne tombait par inadvertance sur une de ses "salles d'entrainement" pleines de filles qui prenaient leur mal en patience pendant qu'il vaquait a ses occupations, celle si serait fermée et le trou de la serrure ne permettrait pas a Heylaine de voir quoi que ce soit, ni d'entendre d'ailleurs. Il avait renforcé cette maison avec ses dispositifs de l'époque moderne, par conséquent il pourrait être en train de s'affairer avec une fille a coté de l'endroit même où elle prendrais sa douche qu'elle ne l'entendrait pas. Don pour sa part allait simplement effectuer une ronde, histoire de changer les piles des vibromasseurs et remplir les perfusions de drogues visant a leur faire perdre l'esprit. Peu de femmes résistaient a sa méthode "d'entrainement" peu d'entre elles arrivaient a en ressortir aussi saines d'esprit qu'au départ, aucune n'en sortait indemne, le marchand d'esclave laissait une trace indélibile sur celles qu'il souillait. Et rien ne l'effaçait jamais. Il était très fier de ses méthodes de domestication, les meilleures de Nexus.
Il avait brossé un portrait psychologique sommaire de cette fameuse Layne, elle était très discrète et gracieuse, très polie et effacée, le genre de femme qu'il brisait pour le petit déjeuner. Rien de bien méchant, il en aurait surement vite fait une esclave lobotomisée comme les autres. Il ne s'attendait pas a de la résistance. Si, comme il le prévoyait, elle faisait partie de la noblesse, eh bien elle ne serait que plus brisée encore par la rupture de dignité qu'il allait causer. Car évidement, si Heilayne voyageait avant de se marier elle devait encore être vierge, car quel noble mari voudrais épouser une femme qui ne possédait plus son hymen ? Il avait néanmoins beau creuser sa tête, il ne se rappellait pas l'avoir jamais vue en Nexus, et pourtant dieu sait qu'il allait parfois officiellement a des bals, et elle était trop aimable et réservée pour être une noble d'Ashnard, la plupart étaient aussi arrogantes et sèches que ceux qui les avaient engendrés, ça ne le dérangeait pas si Heilayne se comportait de la sorte d'ailleurs, ce n'était que plus drôle.
D'où venait elle ?
Le lecteur occasionnel est surement surpris d'apprendre que Don n'est pas choqué de réduire une noble en esclavage, après tout les bonimenteurs qui prétendaient que son esclave était une princesse dans un royaume étranger faisaient toujours fortune, le sien arrivait souvent a faire passer des esclave de basse naissance ou étrangers pour des nobles, vendre une vraie noble, même si elle était duchesse de Nexus publiquement vue et reconnue ne poserait pas de problème. Il pourrait même vendre la reine Elena que les nobles en riraient et se surpasseraient pour l'acheter : ils croiraient que la marchandise était juste ressemblante.
Mais il disait toujours la vérité sur ce genre de choses.
"Eh bien Layne, je suis enchanté de faire votre connaissance. Je suis un peu confus, aucune chambre n'est prête pour le moment et je pensait que vous aimeriez prendre un bain pour vous débarbouiller de la poussière du voyage, néanmoins si vous le souhaitez vous pouvez vous reposer dans cette chambre"
Il ouvrit une chambre qui en effet était bien poussiéreuse, signe qu'elle n'avait pas été faite. Signe alarmant pour l'oeil attentif :Don ne semblait avoir aucun majordome, malgré sa richesse. Il opina du chef et lança
"Quoi qu'il en soit faites comme chez vous et lorsque vous serez reposée, pourquoi ne pas me rejoindre pour le souper ?"
Fit Don avant de quitter la compagne d'Heilayne avec diligence. Il partit dans son bureau et se mit a consulter l'almanach des nobles familles de Nexus et Ashnard, il allait bien finir par reconnaître cette personne, bien qu'il douta que son livre, datant déjà d'une dizaine d'année, l'aide en quoi que ce soit vu l'âge de la jeune femme.
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Elle redressa son dos en ne faisant qu’hocher.
Non, elle n’avait pas envie de prendre un bain ni même de se dévêtir ; elle ne se sentait guère en sécurité ici, entre ses murs. Elle ne désirait que les bras d’Ares pour l’aide ou qu’une de ses domestiques viennent la chercher, elle ne voulait pas rester. Cependant, elle n’allait pas le lui dire… Il avait l’air fort, très, très fort ; malgré ses douces manières d’être polis et courtois, il restait que derrière tout ça, que ce cachait-il? Une grande demeure sans domestique, s’occupait-il seul de tout ? Ses mains vinrent se joindre près de son bas ventre, pressant ses paumes l’unes contre l’autre, prise d’une grande anxiété. Un brin d’hésitation la pris néanmoins lorsqu’elle vit la chambre poussiéreuse. Petite princesse comme elle était, ce n’était pas réellement ce à quoi elle s’attendait en acceptant de venir dans son manoir, il fallait l’avouer. Néanmoins, elle n’en dit rien. S’approchant de l’entrée, elle releva les yeux sur le Don à sa demande, pinçant les lèvres tout en ne laissant s’échapper qu’un faible « Eh bien, je… » Avant que celui-ci ne la quitte sans demander son reste.
Peut être était-elle prise d’un rhume qui lui mélangeait les idées ; il ne semblait pas méchant, pas du tout. Peut être était-ce que sa peur qui lui faisait voir autant d’anguille sous roche, mais elle n’y pouvait rien. Son corps en entier tremblait et, ce soir, elle ne savait pas si elle pourrait venir au souper ou même, si elle pouvait simplement dire non.
Sans même fermer la porte ou commencer à se dévêtir, la comtesse se laissa litéralement tombée sur le lit, toussant sous la poussière qui s’en était élevée. Prise d’une quinte de toux, ses jambes vinrent se replier contre elle sans pour autant se relever, restant couchée contre les couvertures. Je ne veux pas… J’aimerais rentrer… murmurait-elle tout bas en fermant les yeux et pinçant les lèvres. De Daelys, sa famille tant appréciée dans les landes d’Ashnard était tout un numéro, en plus. Si le Don portait attention à ce nom, il pouvait sans doute lire divers passages concernant la douceur des filles de cette descendance et la manie des femmes à ne pas se marier. C’était bien vrai, les Daelys était composés que de femmes. Les hommes ne servaient habituellement qu’à la fécondation et, ensuite, disparaissaient. De belles et douces femmes s’occupant généralement des activités des nobles. Bal, soupés, festivités.
Elles restaient généralement enfermée entre les murs de leur tour blanche, sans connaître rien de l’extérieur.
Couchée contre les draps du lit, Heilayne s’était endormie une, puis deux, puis trois heures. Se faisant déjà bien tard à son arrivée, elle avait sans doute déjà sauté le soupé sans s’en rendre compte. Ses paupières s’entrouvrirent lentement, clignant avec douceur avant que son dos, à son tour, se redresse, soutenu par sa main glissé sous une couverture. Un malaise vint à se glisser dans son ventre alors qu’elle remarqua l’heure, surtout la lune qui éclairait maintenant sans timidité les terres. Le ciel couvert d’un noir encre ; elle avait oublié le souper…
Lentement, la comtesse se releva, dépourvue de ses chaussures qu’elle avait finalement retirées avant de s’endormir pour plus de confort. Pieds nus, elle vint pousser la porte pour l’entrouvrir en silence, marchant sur la pointe de ses pieds pour ne pas réveiller quelqu’un ou, surtout, pour ne pas attirer l’oreille du Don. Était-il fâché, dormait-il? Oh, elle ne voulait pas le savoir. Quoi que…
Tout en refermant la porte, Layne prit le pas, observant autour d’elle en tentent de se faire subtile, silencieuse. Elle s’approchait de l’entrée du manoir et vit la porte, s’en approchant pour, peut être, partir.
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Don avait passé le reste du temps a faire ses recherches dans la bibliothèque de son bureau, il trouva finalement ce qu'il cherchait. De Daelys, les nobles d'ashnard qui cultivaient un culte de la grâce et de l'élégance, apparement cette lignée était protégée des conflits violents qui dérangeaient en permanence la noblesse d'Ashnard par une force militaire, voire magique inconnue. C'était bien étrange puisque l'arbre de la noblesse d'Ashnard n'était fait qu'une fois tous les cinq ans puisque les noms sur celui ci changeaient en permanence. Peut être que les Daelys servaient de concubines aux rois d'Ashnard, après tout il avait apperçu ses yeux rouges, il lui semblait les avoir vu, les yeux rouges du démon, une marque de la noblesse d'ashnard, lorsqu'il se pencha sur l'almanach son idée se rasserena de plus en plus a ce qu'il pensait :Cette petite était loin de la protection de son royaume, completement perdue et avait frappé a la porte de la mauvaise personne, elle avait surement remarqué a quel point le manoir était vide. La vérité était que Don n'aimait pas avoir des domestiques qui lui trainait dans les pattes, il préférait des esclaves, et quel meilleur moyen que d'inspirer Heilayne qu'il était un monstre que de laisser ses esclaves se pavaner dans sa maison ?Il ne les laissait sortir que pendant qu'il était présent...
Sur ce coup là il finit par sortir de son bureau et a descendre au cachot, là qui se trouvait dans une trappe verouillée sous un des tapis, dans les cachots de nombreux cris étaient audibles. Don n'attendit pas que ceux ci se taisent et ouvrit une cellule ou se trouvaient ses servantes, cinq terranides, entièrement nues dotées de collier se trouvaient là, trois d'entre elles étaient en train de dormir pendant que celles qui restaient étaient en train de s'attoucher. Quand elles virent Don arriver elles bondirent a ses pieds en l'appellant maître, commençant déjà d'elles mêmes a défaire son pantalon. Don les laissa faire, il aurait bien tord d'empecher les automatismes. Toutes ces femmes avaient été de farouches térranides sauvages il y avait pas cinq ans de ça, a présent elles lui mangeant dans la main, les trois autres reveillées par leur congénaires se pressaient autour de lui, a quatre patte, s'occupant de son membre tandis que Don leur expliquait la situation, de là où il était il avait une très belle vue sur leur posterieurs, toutes leur croupes étaient marquées au fer rouge de son insigne, signe qu'elles étaient esclaves et le seraient a jamais.[/i]
"Une fois que vous aurez fini vous irez enfiler quelque chose et préparer le diner."
Fit il avec arrogance alors qu'il les laissait s'amuser avec lui, une fois qu'il eut fini son affaire, contentant une seule d'entre elles, il leur intima de se dépécher de sortir et de se mettre au travail. Ce qu'elles firent avec diligence alors que Don sortait, très vite il revint dans sa maison et se prépara a diner, il envoya chercher Heilayne par une de ses esclaves
"Si elle dors, ne la réveillez pas et revenez. Ne la touchez pas et si je vous y prend a tenter de vous soulager avec elle vous savez ce qui vous attend."
Elles ne désobeiraient pas, même si elles brulaient de désir elles ne voudraient pas aller a l'encontre de leur maître bien aimé. Don mangea donc finalement seul avant de retourner dans son bureau. Donnant des consignes pour que le repas d'Heilayne soit gardé sur le salon, sous une cloche au cas où elle devrait se lever. Il choisit ensuite une des servantes dont il était le plus satisfait et l'honnora avant de la renvoyer dans ses quartiers et de dormir.
Lorsqu'Heilayne se reveilla effectivement la nuit était tombée depuis un moment. Le salon était uniquement illuminé par un chandelier et celle ci descendit le long des escaliers, elle put voir sur la table, la cloche du repas attendre sagement celle ci avant de se diriger vers la porte.
Surprenament la porte n'était pas fermée.
Derrière celle ci se trouvaient en revanche deux hommes qui portaient de larges vestes, torse nus, ils avaient plusieurs bandannas, une jeune femme se mit a passer dans la rue et les deux jeunes gens se mirent a la siffler. Il n'était pas trop indiqué de sortir, a cette heure là.
En vérité, ces deux jeunes gens étaient des hommes de Don, si jamais Heilayne sortait, une de ses domestiques devait le prevenir, ces hommes quand a eux avaient ordre d'agresser Heilayne, auquel cas il arriverais pour la défendre.
Le but évident, était de lui faire croire qu'elle était en sécurité ici, et qu'elle pouvait partir quand elle voulait, pourquoi ? Parce qu'il lui ferait bien plus mal lorsqu'elle baisserait sa garde. C'était la seule raison, Don aimait beaucoup ces petits jeux...
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Ses yeux glissèrent sur le spectacle qu’elle voyait à l’extérieur lorsqu’elle entrouvrit la porte. Deux hommes qui, visiblement, ne lui aspiraient en aucun cas plus confiance que ce qu’elle pensait avoir en ses murs. D’un côté ou de l’autre de la porte ; elle était en mauvaise position. Qu’elle idée d’avoir suivit un étranger, aussi… Layne referma la porte lentement en accotant son front contre le bois de celle-ci en fermant les yeux. Elle voulut pleurer, mélangée dans les sentiments de peur, d’angoisse et de malaise. N’en faisant rien, Layne se contentait de retenir les larmes par toutes ses forces, serrant même ses dents contre sa lèvre inférieure en venant un instant martyriser celle-ci. Que faire, ou donner de la tête? Peut être était-elle simplement folle de penser que cet homme si gentil n’en était rien, comment savoir, pourquoi pensait-elle être en si mauvaise position en ses murs? Elle le sentait, c’était la seule réponse qu’elle pouvait fournir, malheureusement.
Ses paupières s’entrouvrirent tout doucement et sa tête se recula en relâchant la porte. Layne fit volte place en apercevant du coin de l’œil le repas déposé dans le salon qui, visiblement, ne demandait qu’à être mangé. En fait, il semblait faire des efforts, ce Dorian… Quand à elle, elle le repoussait, n’osant faire qu’un petit zeste d’effort, un petit zeste de gratitude ou tout autre.
« Peut être suis-je folle… » Souffla-t-elle du bout de ses lèvres sans réellement demander à ce qu’on lui réponde. Le ton susurré, bas. Layne emboîta le pas jusqu’au sofa ou elle vint prendre place en douceur croisant les jambes d’un air réservé, le dos droit. Ses iris observaient la nourriture sous ses yeux, demandant d’un côté qu’à l’engloutir et, d’un autre, qu’à le jeter par méfiance. Peut être y a-t-il des ingrédients qui pourraient la faire tomber dans les pommes, la faire… Je ne sais pas.
Soupirant, Heilayne prit un ustensile en piquant dans son repas, apportant la nourriture à ses lèvres en mangeant une bouchée, puis deux, puis trois avant de déposer la fourchette en allant s’adosser contre le dossier du sofa sur lequel elle vint fermer les yeux pour une nouvelle fois. Ses mains se glissèrent sur sa cuisse, abaissant un peu le tissu vert pour cacher celle-ci sans pour autant ouvrir les yeux, ne laissant qu’un faible râlement souffler entre ses lèvres. Elle n’était guère totalement rassasiée mais la fatigue qui pesait sur ses épaules tant l’angoisse était grande n’aidait en rien à rester éveillée en ses murs.
Elle ne lutait pas ; se laissant endormir d’un sommeil léger, puis moins, puis dur. . .
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Don dormait du sommeil du juste et la maison était plongée dans le silence le plus total. Plusieurs heures passèrent quand soudain le jour se leva. Une esclave Terranide sortit des cuisine, une chienne aux cheveux blonds et aux yeux bleux elle apperçut l'invitée du maitre et sa queue se dressa a travers son costume de soubrette alors que le plateau sur lequel elle portait le petit déjeuner tremblait, elle osa le poser sur une des commodes et s'avancer prudement pour regarder dormir l'invitée du maître qu'elle n'avait normalement pas le droit de rencontrer ni quoi que ce soit. Ne sachant pas trop quoi faire, elle se glissa pour regarder Heilayne dormir de loin, ayant peur de s'approcher trop près pour que, si elle somnolait seulement elle ouvre les yeux et la voye. La terranide regarda un moment la jeune femme...Qu'elle était belle, qu'elle aurait aimé passer la main dans ses cheveux et la reveiller en l'embrassant, puis ensuite caresser ce corps qui avait l'air si blanc...La plupart des invités du maître ne devenaient pas des servantes, lorsque l'une d'entre elle était trop vieille, elle était vendue et remplacée par une plus jeune. Heilayne allait surement être destinée a la vente, elle n'aurait donc jamais l'occasion de l'étreindre. La terranide le sentait, elle savait qu'elle ne jouait pas dans la même catégorie, la royautée de la jeune femme transpirait par toutes ses pores, et elle se sentait indigne de l'atteindre, comme si elle voulait aimer un ange.
Alors elle fit la seule chose qu'elle pouvait, tombant a genoux, sa main se dirigea naturellement vers son entrejambe et elle se mit a se caresser, a cinq mètres a peine de la jeune fille, se touchant la poitrine et l'entrejambe pendant qu'elle essayait d'imaginer leur etreinte, soupirant d'aise et retenant ses cris. Elle fut rapidement rejointe par une seconde esclave, celle qui l'attouchait encore hier dans la prison, une neko aux cheveux noirs qui compris la scène et vint aider son amie, elles furent finalement rappellées a l'ordre en silence par leur supérieure.
-(Dans la cuisine, tout de suite, si le maître se lève il va toutes nous punir.)
La lapine avec des cernes sous ses yeux. Elle avait passée la nuit a subir les exploits du maître qui en avait redemandé, surement pensait t'il a Heilayne a ce moment là, et elle se sentit honnorée de la comparaison, les deux Terranides qui ne devaient pas avoir plus de 15 ans rentrèrent dans la cuisine confuses et la lapine déposa le petit déjeuner sur la table, elle posa par la suite sa main sur l'épaule d'Heilayne, le contact l'electrisa comme un coup de foudre et la servante lança
-Maîtresse, vous vous êtes endormie
Fit elle avec douceur alors qu'elle reveillait Heilayne, elle se sentait également prise dans le mécanisme de sa beauté et lança
-Si vous avez be..Besoin de quoi que ce soit le petit déjeuner est là, je dois retourner en cuisine préparer celui du maître.
Et la lapine se précipita en cuisine en laissant son adorable petite queue blanche s'agiter. il n'était pas rare dans une maison de voir des esclaves terranides, et celles ci semblaient a peu près bien traitées, pour le peu de ce qu'elle avait pu voir.
Une fois arrivée aux cuisine, les deux dissidentes avaient repris leur taches et ne se touchaient plus.
-
Heilayne dormait d’un sommeil paisible; toute trace de la peur, de l’angoisse, la nervosité et tout autre adjectif semblait avoir disparu pendant ce sommeil réparateur. La tête penchée sur le côté, elle restait d’une droiture élégante, sans bouger, jamais. Ses mains, la veille posée sur ses cuisses y étaient toujours au petit matin ; seule sa tête avait oser s’arquer un brin sur la gauche, laissant choir sa longue chevelure contre ses épaules, déviant parfois vers sa poitrine. Ses yeux s’ouvrirent lorsqu’elle sentie le contact de la main de la petite lapine contre son épaule, sursautant en raidissant son corps subitement. Sur ses gardes? Peut être l’était-elle trop. Cependant, voir cette jeune femme la fit sourire et la fit un peu décrisper ; il y avait donc des domestiques dans cette demeure. Un fin sourire étira les lèvres de la comtesse et sa tête vint se pencher vers l’avant avant de la redresser.
« Je ne suis guère votre maîtresse, mais je vous remercie… » Avait-elle soufflée avant que la lapine retourne à ses occupations, déviant son regard noisette sur le déjeuné tout juste servit. En se redressant du sofa, Layne fit siffler sa phrase rapidement pour faire stopper la domestique, posant une main contre sa nuque. « Attendez. » Commença-t-elle avait d’abaisser un instant les yeux sur le repas, puis sur le sol et finalement sur la lapine. « Où se trouve… La chambre de Dorian?... »
Ses explications fut brèves mais assez détaillées pour que la comtesse ne se perde pas. C’est d’une élégante révérence qu’elle remercia l’adolescente avant de venir se rasseoir sur le sofa, retenant un mince soupire de quitter ses lèvres sous la légère nervosité qui avait commencé à s’éprendre de tout son être. Oh, il n’y avait rien de sexuel dans sa demande, rien du tout. Elle voulait simplement s’excuser pour son comportement, pour ses refus ; pour s’être endormie en le laissant souper seul.
Ses mains vinrent se joindre contre sa nuque en pressant ses paumes contre celle-ci, les lèvres pincées. Comment s’y prendre, quoi dire, comment se tenir, quoi faire.
Lentement, Layne relâcha sa nuque en se relevant, replaçant les plis de sa robe de paysanne d’un geste gracieux de la main comme si elle venait de replacer un jupon d’une robe élégante. Sans toucher au repas, la comtesse ne fit que prendre le pas, suivant chaque indication qui lui résonnait dans la tête comme le ferait sans doute un gps. Monter ici, tourner là, marcher par ici et tourner encore là. Une porte, la traverser, l’ouvrir et la refermer. L’homme, le remercier et s’excuser pour ensuite partir.
C’était si simple.
Lentement, Heilayne s’arrêta devant la porte en se remémorant le reste de la liste. Sa main, hésitante, se glissa contre la poignée pour venir la tourner en silence, entrouvrant la porte avant de se laisser glisser dans les cartiers du Don. L’anxiété qui la guettait hier semblait revenue ; elle hésitait à faire ce pourquoi elle était venue si près, mais, une fois fait elle partirai dans les plus brefs délais, il ne fallait donc pas qu’elle paraisse comme étant une voleuse.
« Messire Dorian…? » Souffla-t-elle, incertaine qu’il soit dans son lit, qu’il soit dans la pièce elle-même. Elle fit un pas, puis, sans attendre s’exécuta. « Je voulais vous faire part de toute ma gratitude pour tout ce que vous avez fait… J’ose espérer que vous pardonnerez mon comportement d’hier. Cependant, on m’attend et je devrais… hrm… »
Marquant une pause, elle vint observer autour d’elle ; la pénombre de la pièce n’aidait en rien à se justifier en excuse. Peut être que, si les rideaux auraient été ouverts aussi.. « Je devrais partir. »
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Don s'était reveillé il y a peu de temps, en effet dès qu'Heilayne avait demandé la direction de sa chambre, elle avait donné a celle ci un détour plutôt long, pendant que la lapine courrait dans les escaliers reveiller son maître, entrant sans prudence dans la chambre ténébreuse, Don fut donc reveillé par sa servante qui lui annonça que la dame arrivait dans ses appartements. Don congédia immédiatement la lapine et se leva. Il devait préparer un plan...Le temps que celà se fasse il n'avait que très peu de te...
Alors qu'il pensait celà la porte s'ouvrit, instinctivement, Don se cacha derrière celle ci, laissant les ténèbres de la piece l'envelopper. Il était entièrement nu n'ayant pas l'habitude de se vetir a nouveau lorsqu'il dromait après avoir honnoré ses servantes, il put voir a travers la lumière, le visage d'Heilayne, il lut la panique dans ses yeux. Elle semblait avoir compris ce qui allait lui arriver si elle restait là, comme une sorte de sixième sens. Elle avait compris qu'elle ne resterais pas sans qu'il lui arrive quelque chose. Don connaissait ça, l'intuition féminine que quelque chose cloche. Il avait du lutter contre celle ci un grand nombre de fois. Et parfois il n'était pas simple de la contre carrer, d'autant plus qu'il n'avait pas de plan, la laissant parler et se confondre dans ses mots, il se mit a reflechir avant d'appercevoir son bureau et il eut une idée.
Bien sur, il eut été si simple de fermer la porte derrière Heilayne et la violer ici et maintenant, mais celà ne provoquait aucun frisson, il n'y avait aucun challenge, aucune aventure dans ce qu'il faisait, il n'était pas un simple agresseur, il était le Don, et quand il montait un scénario, il le menait toujours a bien. Quel que soient les imprévus.
"Vous partez donc ?"
Lança t'il depuis le coté droit de la pièce, encore plongé dans l'ombre et qu'Heilayne ne distinguait pas, Don était assis a son bureau et demeurait entièrement nu, la lumière ne lui permettrait pas de distinguer ce détail, elle ne pouvait, de là où elle était que voir vaguement sa forme. C'était un jeu sérré, si jamais elle décidait d'ouvrir les volets elle découvrirait le pot aux roses, pourtant, pourtant l'excitation de ce petit jeu déferla en lui comme un torrent et il s'en retrouva considérablement plus échauffé.
"Vous êtes libre de revenir quand vous le voulez Mademoiselle Layne, vous êtes toujours la bienvenue ici. "
Lança t'il, alors qu'Heilayne s'appretait a partir il lança soudain
"Oh, avant que vous ne partiez, si celà ne vous dérange pas j'aurais une question a vous poser, si vous pouviez fermer la porte également il serait préférable que les domestiques n'entendent pas."
Fit il alors qu'il laissait Heilayne fermer elle même la porte a double tour de l'interieur, scellant son destin, une fois qu'il eut entendu la clef tourner, il lui demanda
"Pourquoi essayez vous de cacher votre sang bleu, mademoiselle de Daelys ?"
Demanda Don sans détour, la tension était a son comble, et Don qui attendais quel destin allait prendre Heilayne, exultait en silence
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Elle observait ou plutôt, tentait d’observer la pièce malgré la pénombre dans laquelle celle-ci était baignée. Tentent au début de distinguer une silhouette sur ou sous les draps, la comtesse abandonna bien vite en retenant un faible soupire sous le silence qu’elle avait créer après ses paroles balbutiées. Peut être dormait-il si dur que ses paroles à elles seules n’avaient réussis à le tirer de son sommeil mais, peu importe, les adieux se feraient sans larmes ni malaise en ce cas. Alors qu’elle s’apprêta à tourner le dos, elle l’entendit. Cette voix à la fois puissante et rauque ; celle d’un homme ayant beaucoup vécu, beaucoup vue et beaucoup fait. Son corps se raidit donc alors qu’elle étira un peu son cou pour tenter de voir d’où s’élevait la voix ; sans succès.
« Oui, je crois que le départ m’appel, je m’en excuse… »
Alors, elle s’approcha de la porte en secouant la tête, apposant sa main sur la poignée, s’apprêtant à sortir alors qu’à nouveau, son timbre de voix se fit entendre. Il avait un petit quelque chose qui ne lui plaisait pas, à la pauvre. Dans sa voix, dans l’allure qu’il mettait à parler, à se faire comprendre ; se faire obéir. Elle se refusais néanmoins de tomber dans ce piège, n’osant ni dévier le regard, ni se laisser faire chaque fois qu’ils étaient près. Que ce soit lorsqu’il l’ait emmené ici ou lorsqu’elle lui avait demandé sa chambre.
Glissant sa tête dans l’ouverture, il parla, encore. Ses lèvres se pincèrent une nouvelle fois, sachant que la curiosité humaine ne pouvait que la nuire dans ce genre de moment. Soit elle disait non à la curiosité et partait, soit elle disait oui et à ce moment-là, c’était 50 pour cent de change qu’il se passe autant de bien que de mal. Malheureusement, Heilayne était de cette humanité qui rendait les gens si sot, si imprudent. Elle referma donc la porte en reculant un peu son corps, tournant simplement la clef pour barrer la serrure en avalant silencieusement de travers.
Il l’avait dit.
Il en était fini d’elle.
Que faire, comment agir?
Les yeux d’Heilayne vinrent s’écarquiller lorsque la phrase du Don se termina. La gorge nouée, elle ne trouvait quoi dire à sa demande, elle ne voulait pas lui répondre ; elle ne le pouvait.
Ses lèvres se mirent lentement à trembler, de même pour son corps. Son premier reflex fut de se reculer jusqu’à venir s’adosser à la porte qu’elle venait tout juste de barrer. Ses mains se glissèrent dans le bas de son dos, plaquées contre le bois. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle reprenne ses moyens… Il le fallait, si non, il avait gagné.
« En quoi est-ce que mon sang, mon titre et même ma vie vous est de près ou de loin intéressante? J’ai mes raisons et vous avez… Sans doute les vôtres d’avoir voulu savoir… »
Ses lèvres pincées, Layne laissait sortir chaque parole sur un ton hésitant mais, malgré tout, dans un soupçon de pitié. Pitié pour elle, pour qu’il ne le dise pas, pour qu’il la laisse. Si il se savait qu’elle était ici, jamais elle ne pourrait devenir comtesse à ses 19 ans, oui enfin elle l’était présentement mais, n’étant pas encore dit comme tel aux yeux de la cours, il lui fallait attendre d’être nommée. Lentement et, du bout des lèvres, Layne implora l’homme.
« Je vous en prie ne… Ne le dites pas. Je veux simplement rentrer… »
-
Don restait immobile et pour Heilayne ce fut le silence qui lui répondit, seulement le silence a glacer le sang, en réalité Don se sentait pousser des ailes avec cette information il la tenait, elle ne pourrait plus partir sans qu'il ne lui dise clairement qu'il n'en ébruiterais pas les retombées, il la tenait dans le creux de sa main, dès qu'il l'aurait voulu il pouvait la saisir et faire d'elle tout ce qu'il souhaitait, néanmoins il allait prendre son temps pour l'acculer, jouer avec sa nourriture avant de la déguster, il avait hate, il avait hate de plonger ses dents dans son épaule...Comme Don se comparait souvent ainsi : il était un carnivore, une bête carnassière qui était prête a bondir sur Heilayne pour la dévorer de la tête aux pieds et ne plus laisser derrière elle que les vestiges de ce qu'elle était, elle était toujours soumise, docile, mais il la changerais en une femme noble et serviable, quelque chose que la cour s'arrachait si ce n'était pas lui avant, il en profiterais surement de nombreuses fois avant de la vendre, une femme de cette qualitée on ne s'en lasse pas, en revanche on commence a se fatiguer de ses serveuses, la jeunes noble serait idéale dans ce rôle, quelle déchéance superbe, il en fremissait.
Mais pour le moment rien n'était joué et le poisson, bien que pris dans ses fillets était toujours succeptible de prendre la fuite. Elle n'irait surement pas bien loin car a cette heure ses soubrettes dévouées avaient déjà du fermer les issues comme convenu lors de situation comme celles ci. Elle semblait a présent se sentir dépendante de lui. Et c'était très bon car Don se leva, il se mit a marcher un peu dans la chambre noire avant de se placer a environ 7 mètres d'elle, assez pour qu'elle voie sa forme mais pas assez pour qu'elle voie précisement qu'il se tenait nu devant elle, il le faisait uniquement pour accroitre la pression qui coulait dans son sang a l'idée qu'elle le découvre. Derrière la porte, les cinq soubrettes regardaient a travers la serrure les unes après les autres, curieuses de voir ce qui se passerait. Finalement Don lança
"Comprennez moi bien, je n'ai nulle intention de vous nuir, simplement j'ose espérer que vous savez ce que vous faites."
Fit il a Heilayne alors qu'il enchainait
"Nexus est un endroit dangereux, je vous ait vu trainer dans les bas fond, vous auriez pu tomber sur plus rude que moi vous savez."
Don sourit dans les ténèbres
"Je n'ai pas de préjugés contre la noblesse d'Ashnard et si vous souhaitez faire quelque chose en Nexus le moins que je puisse faire est de vous aider."
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Adossée à la porte, Heilayne ne bougeait plus. Elle n’osait respirer ni trop fort, ni trop bas. Le simple grincement du bois lorsque le Don se releva la fit sursauter, se collant un peu plus contre la porte en cherchant à l’aveuglette la poignée de la main, prête à partir à tout moment ; c’était du moins l’idée à laquelle elle s’accrochait. Malheureusement, elle savait que son corps ne pourrait faire un pas de plus sous les yeux de l’homme ; elle avait peur. Comment agir contre le grée de cette… Oh, allons. De cet homme vil, n’ayant visiblement aucun remords à avoir fouillé dans la vie privée de la comtesse. Elle plissa un moment les yeux lorsqu’elle pu penser apercevoir son interlocuteur ; ne devinant que vaguement les traits, pas tous les traits, heureusement.
Elle ne répondit cependant rien à sa première phrase, ne restant qu’adossée à la porte en cherchant faiblement une façon de se sortir de ce trou à rat qu’elle trouvait, à l’arrivée, si magnifiquement beau. Le manoir, quoi.
« Plus rude que vous? Il en va de soi… »
Indécise et incertaine sur ce qu’elle venait d’affirmer, Heilayne ne fit que décrisper un peu son corps, relâchant la tension qu’elle avait dans ses épaules pour mieux s’adosser. Elle vint fermer les yeux un instant pour tenter, du mieux qu’elle pouvait de se calmer un tant soit peu. Puis, elle les rouvrit en portant ses iris sur l’emplacement d’où devait se tenir Don, devinait-elle.
« Je ne venais ici qu’en simple voyageuse, messire Dorian… Et j’aimerais repartir avec le même titre, si vous comprenez. »
Lentement, la comtesse vint frotter le plancher sous ses pieds nus du bout de ses orteils, cherchant à savoir et à comprendre. Une solution, peut être en avait-elle une. Oh, certainement, elle n’était pas idiote mais encore fallait-il qu’elle ait le courage de le faire.
Tout en relâchant la porte de ses mains, Heilayne vint joindre celles-ci au niveau de son ventre, jouant un peu avec ses doigts. Elle hésitait mais, naturellement, il fallait qu’elle tente quelque chose si non, tel une souris face à un chat, elle n’aurait plus aucune chance.
« Je ne sais guère ce que vous attendez de moi, c’est un fait… Néanmoins, je suis prête à faire ou dire ce que vous voulez si vous me laisser partir… Ou plutôt, si vous me donner votre parole de me laisser partir aujourd’hui même. »
Ses doigts se resserrent l’uns contre l’autre alors qu’elle observait les lignes du Don devant elle, s’habituant de plus en plus à la pénombre de la pièce ; elle ne voyait pas tout mais commençait néanmoins à sentir.
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Beaucoup de marchands d'esclaves se seraient contentés de sa dernière réponse pour approcher près d'Helayne et commencer ses attouchements après qu'elle leur ait proposé de faire ce qu'il souhaitait, et il fallait avouer que celà plaisait bien a Don, mais Heilayne était une dame, une noble, elle devait être traitée avec un peu plus d'égard que celà et de manière exceptionnelle. Après tout, il ne savait pas grand chose de plus que le fait qu'elle était une De Daelys, il ne connaissait pas vraiment sa place dans la famille, mais elle semblait de toute évidence de sang royal. Souriant, Don la laissa parler, l'écoutant avec interêt, analysant chacune de ses phrases pour essayer de mettre un profil sur ce visage, sur cette jeune femme avec laquelle il n'avait pour l'instant que peu dialogué. Don croisa les bras sur sa poitrine et l'écouta, il en retint plusieurs choses: nul ne savait qu'elle était ici, elle avait peut être fugué loin d'Ashnard, si il se l'appropriait et la revendait a ses parents il se ferait une petite fortune, mais un si beau minois méritait qu'il la garde un peu a son service, une noble valait très cher sur le marché, il ne la revendrais que lorsqu'elle ne l'amuserait plus. Evidement, Don faisait des projets sur la comette alors qu'Heilayne n'était même pas encore a lui, mais franchement, en doutait il une seule seconde a ce niveau là ?
Même dans le cas où elle possédait un pouvoir, ce qui n'était pas impossible puisqu'elle était une noble d'Ashnard. Il lui suffirait du premier contact pour le rompre et en faire sa chose. Don, il était inutile de le cacher, avait pour le moment grand désir de posséder Heilayne, et d'en faire sa chose, mais pour le plaisir de résister au désir qui montait en lui pour le moment il la laissa parler. Une fois qu'elle eut finit il lança avec déférence
"Que nous soyons clair, je ne compte pas ébruiter ce que je sais sur votre naissance, comme vous n'avez nulle escorte j'imagine que je dois être le seul a le savoir."
Et c'est vrai, il ne révelerais pas la naissance d'Heilayne...Pour le moment, car il ne voudrais pas qu'on vienne en sa maison pour la venger ou qu'un rival tente de la lui voler, ce ne serait qu'au moment de la vente qu'il s'occuperait de ça. En bas dans l'âtre de la cheminée ses servantes préparaient déjà les préparatifs pour acceuillir Heilayne en leur compagnie, un collier avait été mis a disposition et était prêt a être apporté et le feu avait été allumé. Don sourit silencieusement, il était temps de passer au plat de résistance et de tomber les masques. Après tout elle commençais a s'habituer aux ténèbres et il voyait déjà son visage se froncer pour le dévisager. Il enchaina
"Comme je vous l'ait dit précédement, il est dangereux pour une personne de votre rang de vous aventurer en Nexus, je serais plus tranquille de vous voir partir si vous acceptez quelques modestes pieces d'or, de quoi vous payer des vetements plus décents et vivre dans des hotels surs. Venez donc, agenouillez vous et saisissez cette bourse que je vous présente."
Il n'y avait évidement pas de bourses, a l'exception...Des siennes, il allait la mystifier pour qu'elle vienne d'elle même toucher l'objet de sa démise, si elle était bien une noble dame de la cour prête a être mariée elle devait même ne jamais en avoir entendu l'existence. Ou était ce le cas ?Don fremissait d'avance.
-
Le dos contre la porte, les iris de la comtesse commençaient faiblement à percevoir quelques objets plus près dans la pièce. Tapis, plafond, chaise, base du lit. En réalité, elle n’avait guère réellement l’envie de pouvoir tout voir ; certains diraient que son intuition féminine l’alarmait de ce qui se tenait devant elle. D’autres diront qu’elle n’était tout simplement pas idiote de penser que cet homme n’avait rien derrière la tête à une heure pareille et surtout, dans sa chambre. Ses lèvres se pincèrent lorsqu’enfin elle comprit. La nudité de l’homme devant, l’arrogance qu’elle décelait dans son ton de voix plus tôt rassurant, maintenant agaçant. Faire tomber les masques, allait-elle réellement le faire?
Les landes d’Ashnard sont reconnues pour toutes sortes de mauvaises rumeurs. Comment se pourrait-il qu’une famille de femme si pure, si douce puisse vivre sans avoir de visiteurs la nuit, de foudre du roi? Secret, tout ça n’était que des secrets…
Ses mains se relâchèrent tout en lenteur alors que Layne vint redresser son dos, gardant une distance moindre entre elle et la porte mais raisonnable entre elle et le Don. À sa première phrase, elle répondit.
« Mes domestiques sont au courant. » Siffla-t-elle du bout de ses lèvres d’un ton qui, si on y prêtait réellement attention semblait épris d’un brin d’arrogance. Elle devinait, en le voyant nue, en se remémorant ses demandes, sa dite gentillesse, ses servantes aux colliers… Son beau sauveteur n’était rien de plus qu’une ordure, comme celles dont sa mère la protégeait en l’isolant entre quatre murs, jadis.
Le bonheur d’un adieu simple en tout terme ne pouvait visiblement pas être tenu. Les sourcils de la comtesse se froncèrent un instant sous la demande de son hôte, plissant un peu ses traits en cachant dans l’ombre l’agacement qu’elle éprouvait, qu’elle laissait transparaître. Non. C’était le seul mot qu’elle pouvait et voulait dire. Le au revoir s’en suivrait suivit d’un claquement de porte et ainsi de suite. Mais derrière cette dite porte, qui lui garantissait qu’on ne l’attendait pas avec cordes, jouets, et cetera? Son titre pouvait lui être utile si alors le Don visait plus haut que de simples esclaves, de simples arnaques. Il était sur qu’en voyant les ficelles de son piège, Layne comprenait qu’il ne vivait que de ça. Si l’or lui manquait, elle pouvait lui en donner. Si le titre lui manquait… Elle pouvait… Le marier…
Cette simple pensée fit frissonner tout le corps de la belle, lui extirpant une fine moue de dégoût. Oui, elle savait bien que l’homme qui lui serait attitré ne lui plairait pas, mais delà à épouser un revendeur d’esclave ; il fallait vraiment qu’elle soit dans de beaux draps.
Oh, Ares… Pourquoi n’est-il là que pour lui briser le cœur?...
« Oh, je n’oserais prendre les quelques piécettes qui vous restes, Don. Déjà hier de vous en faire voler était pour vous une raison de vous mettre en colère ; je ne me permettrais pas d’en prendre. D’autant plus que, et vous en conviendrez, je ne manque aucunement d’or. » Les yeux plissés et le ton de voix se voulant tout aussi arrogant que le premier, la belle se décrispa en se tassant un peu de la porte, décalant son corps vers la gauche. Ses yeux maintenant habitués à l’ombre, elle laissait vaguer ses iris dans la pièce, cherchant une solution à ce qu’elle voyait inévitable. Elle, se donner à un homme comme lui? Déjà, le masque de sa personnalité avait commencé à tomber. Douce, aimable, serviable était passé d’arrogante, sarcastique et agacée. Tout en marchant d’un pas très léger, le dos droit et l’allure noble, Heilayne s’approcha de l’une des fenêtres, glissant le revers de sa main contre le tissu qui couvrait les carreaux pour laisser glisser son regard à l’extérieur. Sans jamais regarder son hôte.
« Il y a sans doute quelque chose qui vous satisferait, que vous désirez qui pourrait vous faire changer d’avis sur le sort que vous me réservez depuis… J’ose dire depuis que vous m’avez piégé, rencontré. » Elle marqua une pause, laissant le dessus de sa main venir caresser d’un geste tout naturel le satin du rideau avec lenteur, une très grande lenteur… « Terres, or, femmes, titre…? » Ses paroles, plutôt fortes avaient baissés d’un cran, passant du parler au susurrement, comme incertaine.
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Il la laissa marcher jusqu'au fenètres. Les volets étaient fermés, et celles ci également. Il n'était pas bête au point de la laisser filler par les toits. Qui plus est le fait qu'elle utilise son nom montrait qu'elle avait réussi a comprendre. Il aurait pu être un bourgeois verreux, il aurait pu être un marchand d'esclave quelconque, il ignorait d'ailleurs comment elle avait fait le rapprochement, mais a présent elle savait. Et a présent il était clair qu'elle le voyait dans son plus simple appareil. Les masques étaient tombés, malgré tout, Heilayne semblait toujours distante, voire plus distante qu'avant, elle s'était renfermée dans une arrogance qui ne ressemblait a rien a ce qu'elle laissait paraître hier. Et Don sourit, ça serait bien plus interessant que ce a quoi il pensait, en définitive Heilayne avait une personnalité bien plus complexe que celle qu'il avait a la base imaginé, certes il avait tendance a un peu sous estimer ses proies a ce niveau là, mais il n'aimait rien de plus que de briser ce genre de personnalité, en faire des êtres soumis a sa volonté ceux qui avaient a la base les plus grandes puissances créatives derrière eux. Pour sa peine, il ferait d'Heilayne une esclave de grand standing, et il allait s'occuper en détail de son entrainement pour le devenir. Elle méritait au moins celà après tout.
Immobile, il la laissa avancer avec lenteur jusqu'a la fenètre. Elle se savait surement déjà perdue, et a moins qu'elle ne possède quelques pouvoirs elle ne fuirais pas, elle ne le pouvait tout simplement pas. Néanmoins le Don était sur ses gardes. Devait il prendre les devant et arrêter Heilayne si la fenètre devait mysterieusement éclater, disparaître ou qu'il ne la voie passer au travers ? Ou devait il la laisser savourer la douce angoisse qui ne s'était pas encore emparée d'elle pour le moment ? Il y avait un temps pour la force, comme un temps pour tout, a présent c'était l'heure de voir si Heilayne de Daelys allait pouvoir se confronter a la triste réalité de sa déchéance sociale : passer de l'un des étages les plus élevés de la pyramide mondiale pour finir dans le plus bas de celui ci...Comme elle savait qui il était, elle savait surement ce qui allait l'attendre, ou était elle si innocente qu'elle ne pouvait s'en douter, il s'assit sur le lit et la regarda faire, il la regarda parler. Elle lui proposa des terres, des femmes, des titres. L'esclavagiste la laissa énumérer celà et finit par lancer avec un ton des plus mielleux
"Un titre, des femmes, des terres ? Vous pouvez m'offrir tout celà ? C'est bien aimable a vous de me l'apprendre."
Après tout celà ne voulait pas forcement dire qu'elle les possédait, la noblesse d'Ashnard étant ce qu'elle était, qui pouvait être sur qu'Heilayne disait la vérité ? Don se leva du lit et marcha a pas lent vers elle tout en poursuivant
"Mais vous êtes une femme intelligente, même si pour le moment je ne sais de vous que votre nom de famille, je pense que vous arriverez sans problème a la même conclusion que moi."
Brusquement Heilayne se sentit prise par le poignet et attirée vers le colosse qui la plaqua contre lui, maintenant fermement son corps avec son bras tandis que sa main la tenait par celui ci
"Qu'est ce qui m'empechera de réclamer tout celà de bon droit une fois que vous m'appartiendrez ? Mademoiselle de De Daelys, j'ai bien peur que maintenant que vous connaissez mon secret...Je ne peux pas vous laisser partir."
Il l'embrassa alors de force. La serrant contre lui, elle pouvant sentir contre son ventre l'intégralité de sa virilité a son contact qui n'attendait qu'a faire d'elle sa chose
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Ses yeux restaient glissés sur le paysage qu’elle apercevait des carreaux vitreux. Loin d’elle l’idée de fuir en brisant une vitre ; elle savait trop bien que sa force ne lui permettait guère d’en faire autant et son corps frêle se briserait si elle basculait et tombait. Elle savait trop bien ce qui l’attendait, comment faire changer un homme tel que lui d’avis? Oh, si seulement elle n’était pas qu’une vulgaire humaine, aussi. Un faible soupire vint franchir ses lèvres rosées alors que tout son corps quand à lui vint se raidir lorsqu’elle l’entendit se lever. Un mince frisson de dégoût lui parcouru l’échine dorsale alors qu’elle pouvait imaginer toutes les atrocités qui pouvaient passés dans la tête de l’esclavagiste. Dans le meilleur des cas, la comtesse deviendra femme de ménage. Et dans le pire… Un simple objet de divertissement…
« effect… hmf! » Sans pouvoir terminer sa phrase, Layne se fit attirer brusquement, échappant une très basse plainte de surprise. Son corps tenta un moment de se soustraire de l’emprise du Don mais sans plus. Elle n’avait aucune autre force que celle de sa parole simpliste. Elle pouvait tout lui offrir, tout ce dont un paysan sans avenir rêverait ; mais en contre partie, il était certain qu’elle n’allait rien lui donner si elle ne trouvait pas son propre compte.
Sa tête un brin reculé, Layne détourna le regard en soufflant ses paroles sur un ton plutôt rapide, saccadé.
« Il faut des rencontres, des missives, ça ne se passe pas aussi facilement ! »
Son dos se courba alors pour tenter de ne pas se résigner à embrasser l’homme qui, rapidement s’était rapprochée de son visage. Se penchant, encore, encore un peu et un peu plus, Heilayne ne pu malheureusement que se résigner à se faire quérir les lèvres, aussi dégoûtée soit-elle d’ainsi se faire prendre de force. Où était le romantisme, dans tout ça? Sa main libre vint s’apposer sur le torse nu de son hôte, pressant fortement ses doigts contre en tentent de le repousser un tant soit peu et de se soustraire de cette caresse contre ses lèvres. Ainsi que plus bas, là ou elle sentait bien sur toute la virilité de l’esclavagiste… L’horreur, en d’autres mots. Elle n’était habillée qu’en catin avec une simple robe verte et lui, déjà nu.
Elle pouvait bien trouver quelque chose à faire, quelque chose qui lui ferait vouloir une des choses qu’elle lui avait dit pouvoir lui offrir… Sans être trop brusque et en conservant, bien malgré la situation la délicatesse qui lui était mère, Heilayne vint décoller un peu ses lèvres des siennes, le dos courbé atrocement vers l’arrière, ce qui n’était pas de toute douceur ou de tout confort. Sa main posée sur son torse tentait de garder une certaine distance, aussi raisonnable soit-elle pour pouvoir parler, bien qu’elle sentait toujours son souffle plaquer contre sa peau laiteuse. « Je vous en prie, j’ai conscience que nous ne pouvons reculer à présent, puisque je devine ce que vous avez en tête et que vous jouissez sans doute de savoir qu’elle humiliation vous me feriez subir en me traitant ainsi… Mais il doit bien y avoir un moyen … Quelque chose à faire …? »
Ses mots soufflés très bas, comme par peur de se faire entendre au-delà de la chambre, Heilayne glissa ses iris sur l’homme qui la retenait, l’observant malgré la noirceur. Celle-ci ne semblait plus réellement embarrassante d’aussi près. Elle le sentait contre elle, sentait son souffle, ressentait son désir et imaginait ses pensées…
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Don se riait des défenses d'Heilayne qui était aussi vulnérable qu'un cygne blanc, cygne blanc qui serait bientôt un des écrins qu'il posséderait a son doigt. Il avait définitivement possédé une bonne pioche en prenant possession de la jeune fille, une chance auguste qu'il ne croyait pas trouver dans les plus profond bas fond de Nexus. Décidement, il n'y avaient que les ordures qui avaient de la chance en ce bas monde, la richesse de Don ainsi que son "talent" pour tomber sur des femmes de trempe exceptionnelle tout comme Heilayne était inégalées, le marchand d'esclave eut un sourire arrogant alors qu'il la regardait, c'était typique de la noblesse, et encore plus de la noblesse d'Ashnard: Heilayne n'avait aucun moyen d'assurer son indépendance actuellement, alors elle essayait de se protéger en proposant a Don monts et merveilles, et Don souriait parce que pour de nombreuses raisons il savait qu'il n'aurait pas a faire autant d'efforts pour obtenir ce qu'il désirait. Car après tout il possédait non seulement une confiance en lui bombée des succès qu'il avait rencontré au cours des années. Il savait comment procéder avec ce genre d'impondérables. Don sussura a Heilayne après qu'elle se soit dégagée de son baiser
"Vous savez mon nom, mais vous ignorez bien des choses de moi et de mes méthodes, Mademoiselle de Daelys. Je ne doute d'ailleurs pas que j'obtienne votre prénom au cours des heures qui vont suivre. Me permettant de savoir définitivement qui vous êtes."
Le Don s'approchait d'elle alors qu'il la forçait a restait contre lui et lui lançait
"Premièrement, je suis un artisant qui aime son métier, l'argent est une commodité qui en découle et qui est au combien plaisante, mais elle n'en est pas moins une commodité dont je suis capable de me passer, par amour pour mon métier."
Par celà Don expliquait a Heilayne que si il était marchand d'esclave, ce n'était pas pour être riche, mais surtout pour pouvoir entrainer des jeunes filles comme elles dans la soumission, sa main dans son dos se balada et se mit a palper sa fesse droite, controlant la qualitée de sa marchandise.
"Secondement, il faut peut être des missives, des rencontres et d'autres formalités administratives, néanmoins je suis sur que quelques semaines passées auprès de moi vous transformeront sans aucun problème en une poupée de chiffon qui me sera totalement dévouée, après quoi vous forcer a m'obeir pour obtenir ce que je désire ne sera guère plus difficile qu'une simple formalitée."
Don allait faire d'elle une esclave soumise, tout ce qu'elle lui promettait, il l'aurait, gratuitement Sa main se ressera sur son fessier alors qu'il abordait le dernier point
"Et troisièmement...Vous ne trouvez pas qu'il fait chaud ici?"
Fit il alors que d'un coup sec sa main sur ses fesses se resserait sur sa robe et l'arrachait d'elle.
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« Jamais. » Avait-elle sifflée tout juste après l’affirmation de son agresseur. Lui, connaître son prénom? C’était, hélas, la dernière chose la rattachant à la noblesse en ses murs. La manière dont il prononçait son nom de famille lui retirait tout mérite, la façon qu’il la tenait rendait son corps aussi poisseux et souillé que celui d’une putain ; non, son prénom restera enfermé à doubles tours. Déjà, elle lui avait dit se prénommer Layne. Ce n’était pas tout à fait faux, mais comment pouvait-il le savoir? Il fallait, bien évidemment, qu’elle reste dans cette optique du mensonge. Ses sourcils vinrent se froncer lorsqu’elle commença à sentir la main de Don devenir plus baladeuse, entreprenante. La jeune femme voulue se pencher encore un peu pour se décoller du corps de l’homme, tenter de se soustraire de son étreinte ; mais son corps n’était pas aussi flexible pour qu’elle se plie de la sorte. La mine dégoûtée, elle ne pu malheureusement pas lui retirer sa main, celle qu’elle avait de libre restait pressée contre son torse nue, tentent de garder une distance entre eux deux.
Ses hanches se secouèrent cependant de gauche à droite pour tenter de lui faire comprendre de la lâcher, mais, bien qu’il ait pu le comprendre, cela ne voulait pas dire qu’il allait arrêter. Bien au contraire, et elle le savait. Il était répugnant, voila tout. Dans la tête de la comtesse, ce que lui réservait son hôte n’était plus un mystère. Ce n’en était pas moins dégoûtant, mais elle le savait. Jamais elle n’allait lui donner la jouissance d’entendre une femme de son rang le supplier, de ça, elle en était certaine. Il pouvait la prendre non pas sans quelques plaintes, refus, gifles peut être même. Mais delà à le supplier de la relâcher, de ne pas lui faire de mal ; il pouvait se mettre le doigt dans l’œil.
« Vous êtes bien sur de vous Don, trop sur de vous-même. Vous pourrez me faire subir milles et unes tortures, autant physiquement que mentalement : jamais je ne vous obéirais. Vous n’êtes rien de plus qu’un pouilleux sur des landes gouvernées par des bâtards, jeune homme prenant par la force ce qu’il ne peut avoir autrement. » Les sourcils froncés, elle parlait bas, toujours. Son ton de voit n’était ni un hurlement, ni un susurrement, elle parlait simplement.
Néanmoins, il était certain que ses paroles étaient lancés par dernier secourt. Layne était coincée, elle en était consciente. Tant qu’à l’être, pourquoi ne pas insulter son agresseur? Ce n’était pas vulgaire certes, mais c’était ce qu’elle pensait. Son corps se raidit un peu plus lorsque sa main vint se presser un peu plus sur ses fesses. Elle voulue le gifler, le frapper mais n’en fit rien. Elle n’allait tout de même pas lui donner ce plaisir jouissif de prendre une femme qui se débat. De la violer en voyant la peur dans ses yeux.
S’il fallait qu’elle se fasse humilier ici, maintenant, elle allait le faire humblement.
« Chaud…? » L’interrogea-t-elle un instant avant de sentir le tissu de sa robe légère se déchirer et d’extirper un crie de sursaut d’entre ses lèvres. Sa main plus tôt posée sur le torse du Don pour garder la distance se plaqua rapidement contre sa poitrine, retenant un morceau de lin par pudeur. Son corps tremblait un peu bien qu’elle luttait mentalement pour le faire cesser ; elle commençait malgré tout à avoir peur. Si elle pouvait, elle aurait prier pour qu’Ares vienne à son secourt. Ou était-il, encore avec d’autres de ses prêtresses, la laissant ainsi se faire humilier, elle? Oh, cette jalousie…
Sans un mot, Layne ne faisait que retenir le tissu, la tête légèrement penchée en tentent de garder un minimum de fierté dans cette accoutrement fort en nudité. « Êtes-vous satisfait, maintenant…? » Susurra-t-elle sans réellement être convaincue, commençant cette fois à ne plus trouver le jeu amusant du tout.
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Le "Jamais" d'Heilayne fit exploser de rire Don qui en hoqueta presque. Le marchand d'esclave lança
"Comme toutes les nobles vous avez la fibre théatrale, mais comme vous le savez je ne suis issu de nulle lignée, navré si je ne suis pas a la hauteur de vos espérances en guise de méchant, mais ça ne m'empeche pas de posséder l'intégralité de votre corps alors que je ne suis qu'un roturier, vous pensez peut être que votre esprit est a l'abris mais vous le savez au plus profond de votre âme. Comme le buvard s'imbibe de sang : Je contaminerais les bastions de votre corps par le temps et par mon être. Et petit a petit je bernerais votre espoir, je bernerais votre volonté et vos attentes et vous tomberez entre mes bras, poupée docile, comme une esclave soumise."
Don tel le serpent se mettait a sussurer les paroles a son oreilles, les mots pour l'intellectuel sont plus destructeurs que l'esprit, les notions sont plus dévastatrices que le mal que le corps pouvait ressentir, il était donc important pour l'esclavagiste de maintenir cette oppression, ce désespoir en cassant le bonheur d'Heilayne et en la persuadant qu'elle ne serait jamais plus heureuse.
"Certes, je suis un pouilleux qui prend par la force ce qu'il désire, et vous vous êtes une noble dame pleine d'honneur et de dignité. Ma question est simple : Qui vis dans un chateau parré des plus beaux atours et qui vit dans la rue vétue comme une catin ? Vous semblez espérer qu'une rétribution divine va me tomber sur le coins de la nuque si jamais je vous souille. Mais la réponse est évidente mademoiselle de Daelys, si vous ne le faites pas vous même, personne ne le fera. Soyez donc raisonnable, a vous promener ainsi vous saviez que celà arriverait tôt ou tard, vous avez juste eu la chance de tomber sur quelqu'un ayant un maximum de manières et un minimum de maladies."
Ne se privant pas pour se vanter il regarda Heilayne avec des yeux gourmands tenter de préserver le peu de dignité qu'il lui restait. Elle lui demanda si il était satisfait et Don répondit avec honnêteté
"Vous semblez croire pouvoir résister, et pouvoir croire que vous ne m'avouerez jamais votre nom, pourtant celà sera la première chose que vous avouerez sous ma délicieuse torture."
D'une simple poussée il la fit s'asseoir sur le lit avant d'avancer sur elle, comme un félin près a mordre.
"Des guerrières farouches m'ont suppliées de les garder en leur pouvoir, de puissantes sorcières ont imploré que je continue a les enchanter et des terranides sauvages étaient prêtes a se tuer entre elles pour être la prochaine a partager ma couche, qu'est ce qui vous fait croire que vous, petite noble de pacotille n'ayant jamais été confrontée a la duretée de la vie avez une chance de me résister?"
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Layne voulue reculer la tête lorsqu’il lui susurrait les paroles mais, par soucis de curiosité ou tout autre, elle n’en fit rien. Il parlait beaucoup pour un homme ne voulant que la luxure et l’or. Oh non, comme il lui avait avoué ; ce n’était que l’art qui l’intéressait. Quel beau tableau avions-nous sous les yeux. Une femme se faisant traiter de comédienne et un marchand d’esclave, artiste. Si le contexte aurait été tout autre, peut être est-ce que la belle aurait trouvé le tout amusant, mais, non.
« Nous verrons bien. » Dit-elle simplement, laissant vaguer le reste de la phrase dans l’élan du silence. Sa main retenant le tissu se pressa un peu plus pour tenter, vainement, de garder donc sa dite pudeur encore quelques minutes, le plus de temps possible.
Il n’y avait donc plus aucune sortie à l’aide de son titre qui lui serait possible d’exploiter. Elle devait donc agir comme elle pensait bien de faire, ou tout le contraire. Quel malheur d’être née femme, pensait-elle un bref instant. Avec la musculature de son agresseur, elle aurait pu rivaliser dans un combat, dans une bousculade tout ou plus. Qu’elle femme faible était-elle et montrait-elle… Mais quel homme ne jouirait pas d’avoir pu mettre le doigt sur une damoiselle aussi frêle qu’elle, aussi fragile qu’une poupée de porcelaine? Au contraire, si elle aurait pu apprendre les mauvaises manières, se montrer hautaine, forte de caractère ; peut être est-ce que tout cela ne se serait jamais produit?
Jamais elle n’aurait été le voir, jamais elle n’aurait eue envie de voyager, de se libérer des lourds murs d’Ashnard. Peut être, que des suppositions… Pendant ses pensées et, heureusement, elle ne le regarda pas directement. Son regard l’aurait peut être fait trembler de dégoût mais, lunatique, elle restait coincée dans son piège. La simple poussée, par contre la fit sortir de ses songes. Son fessier vint se poser sur les draps du lit alors que, d’un geste plutôt rapide, elle se remonta un peu, geste pour but de s’éloigner un peu du rebord.
Il la rejoint et, tout en jurant silencieusement de le voir si près du but, Layne l’écouta. Puis, d’un ton plutôt mielleux, elle souffla.
« Peut être voudriez-vous que je vous supplie de me garder ici comme l’ont fait vos guerrières ou peut être préférerez vous que je vous implore de continuer de m’enchanter. Ou alors, peut être voudrez-vous que je tue ma voisine pour partager votre couche ce qui, vous en conviendrez, ne me réussirait pas. Quel ennui serait-ce de tant vouloir, de tant avoir… » La comtesse marqua une pause, laissant son dos venir s’apposer contre les couvertures dans un fin soupire, l’air ennuyée. C’est de cette mine lasse qu’elle poursuivit, glissant le dessus d’une de ses mains contre son front.
« Je ne compte aucunement vous résister autrement que de préserver un peu de mon anonymat. Je n’irai pas vous gifler, vous mordre, vous frapper ou tout autres actes qui vous ferait jouir de me voir ainsi me débattre. Peut être vais-je aimer être en votre compagnie, même? Peut être deviendrais-je aussi folle que vos servantes à ne plus savoir faire autre chose que de se toucher en voyant une femme de mon titre venir vous rendre visite. Mais, j’aurais tant eue à vous offrir de mon pleins gré, si vous m’en auriez laisser la chance.. »
Le morceau de tissu qu’elle retenait à l’aide de sa main libre vint se laisser glisser en bas de sa poitrine, laissant celle-ci maintenant nue. Son corps, aussi, en entière nudité. « Alors, qu’elle atrocité me réserves-tu? » Lasse, elle ne fit que tourner la tête vers la gauche, plongeant son regard dans la pénombre de la pièce sans réelle joie, ni réelle peur.
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Bien sur que si celà se serait passé de la même manière ! Comme tu l'avais si bien dit, ta seule erreur a été d'être une femme, si tu avais été un homme, tu aurais au meilleur des cas été ignoré dans cette ruelle, Don t'aurais bien mis quelques coups de pieds également, mais a moins que tu n'essaye de répliquer ça se serait arrété là. Mais ça aurait pu être pire : Tu aurais pu être une hermaphrodite et Don t'aurais déjà tordu le cou sans plus attendre. Oui, il n'était pas de ce bord là, pas du tout même et il aurait très peu goutté a la plaisanterie. Mais là pas de chance, tu était une noble, une perle rare que Don placerais avec plaisir sur son écrin. Le marchand d'esclave sourit alors qu'il voyait Heilayne continuer a lui tenir tête, a dire que l'on verrais bien. Mais pour Don tout celà était évident. Heilayne était une femme intelligente, elle ne lui aurait surement jamais laissé ses terres et aurait trouvé un moyen de le doubler. Il fallait qu'il brise son esprit si il voulait avoir une chance qu'elle se soumette. Son plan était qu'elle finisse par lui céder tout ça, et il aller donc rendre cette séance inoubliable. C'était d'ailleurs la première fois pour lui qu'il recevait une esclave "sauvage" qui n'avait pas été dressée aucunement dans ses appartements. Endroit généralement réservé aux esclaves expérimentées.
"Vous semblez encore confiante envers quelque chose. Vous n'avez aucune idée de ce que je vais vous faire subir, c'est grâce a ça que vous gardez la tête sur les épaules. Croyez moi celà ne durera pas."
D'un geste il bondit sur Heilayne et alors qu'il aurait pu commencer ses attouchements il se contenta de la retourner sur le lit et de maintenir fermement les bras de la noble dans son dos, s'asseyant sur son dos.
"Rien que pour toi, je vais agir dans les règles de l'art de la Noblesse. Rien que pour toi je vais inventer une forme spéciale d'initiation : l'Egairam."
Il tapa contre le mur a coté de son lit et cria
"Je sais que vous regardez ! Apportez le moi ! Maintenant !"
Des bruits confus se firent derrière la porte alors que d'un coup Heilayne pouvait sentir derrière eux la lumière s'allumer, signe que la porte avait été ouverte.
-V...Voilà maître, bien a point.
Le fait que Don se tienne au dessus d'elle l'empechait de tourner la tête, ce qui réservait la surprise a Heilayne de ce qui allait se passer. Soudain elle vit quelque chose de brillant devant elle, dans le noir de la piece.
C'était un fer porté au rouge brandissant la marque de Don.
"Tu m'appartiens a présent, ce petit cadeau est là pour te le rappeller pour toujours."
Il écouta ses éventuels cris de supplications (Eventuels XD) avant de plonger le fer sur sa fesse droite et la marquer comme du betail, la maintenant en place avec son poids et son autre main.
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Qu’est-ce que c’était, encore?
Son corps en entier se fit soulever, puis bousculer pour ainsi dire avant que, d’un geste non pas délicat, il la plaqua plat ventre contre les couvertures. Ainsi assit sur son dos, la respiration de la belle était moins forte, un peu étouffée même. Il fallait le dire, un colosse pareil sur soi, fait à 90% de muscles n’était pas très… léger. Elle entrouvrit les lèvres pour se plaindre de la position inconfortable mais n’en fit rien lorsqu’elle l’entendit parler, un peu bouger. Mais que voulait-il donc se faire apporter? La comtesse ne bougeait pas, elle se concentrait déjà à tenter de garder une respiration – correcte sous la brute. Ses iris tentèrent néanmoins de jeter un coup d’œil à la porte lorsqu’elle crue apercevoir de la lumière, mais, avec Don sur elle, elle abandonna bien vite. Surprise, surprise, on dit que c’est meilleur, n’est-ce pas ?
Sans mot, elle ne fit que l’écouter encore une fois. Elle savait bien que ce cadeau ne devait pas être de tout repos, mais delà à imaginer de se faire marquer au fer tel une vulgaire bête; son imagination n’allait pas aussi loin. Peut être se faire pénétrer aurait été envisageable, se faire subir d’autres tortures plutôt salissantes, moqueuses même, mais non.
Lorsqu’il approcha le fer chaud de sa peau et qu’elle pouvait déjà sentir la chaleur à quelques centimètres, c’est à ce moment qu’elle compris. Sa tête vint s’enfoncer rapidement dans les couvertures et il la marqua. Sa peau brûlait sous le fer et la comtesse serrait les dents dans les couvertures, se retenant de crier ce qui ne laissait s’échapper que des longues plaintes entre ses dents serrées. Son corps complètement raidit, Layne tentait de se défaire de son emprise en tirant son propre bras vers elle, gémissant silencieusement de douleur dans les couvertures.
« Un tas de muscle, v… violent, esclavagiste et q..qui marque ses trouvailles au fer… quel cliché… » Murmura-t-elle, entrecoupée de petit hoquet de douleurs. Les larmes avaient réussis à perler sur les joues de la belle ; c’était évident, ça faisait un ma atroce. Maintenant, elle comprenait pourquoi sa mère n’avait jamais voulue faire marquer le bétail… C’était inhumain, vulgaire et ô combien douloureux.
Tout en essuyant lentement ses joues contre les draps sous sa tête, Heilayne soufflait d’une respiration saccadée. Elle s’attendait au pire, maintenant.
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C'était peut être vulgaire, inhumain et ô combien douloureux, mais au moins on ne le volait pas, et chacune de ses victimes gardait un souvenir inoubliable avec lui. Le marchand d'esclave enleva le fer de sa fesse droite et le tendit a la soubrette qui l'attrapa comme si il s'était agi d'une relique sacrée, d'un geste il la congédia, celle ci partit sans demander son reste alors que Don restait les yeux fixés sur cette marque noire et rouge sur cette peau au blanc si pur, la marque ne cicatriserait jamais, eventuellement le temps la rendrait moins horrible, mais elle serait toujours là, toujours pour rappeller a Heilayne sa condition d'esclave. Don l'écouta et s'esclaffa avec mauvais gout.
"Ecoutez moi donc ça ! Un cliché moi ? Est ce que tu n'as pas mieux a faire que de critiquer le casting a ta propre vie ? Désolé si j'aime bien les classiques, j'ai tendance a ne pas demander leur avis aux jeunes filles avec qui je les regarde."
Et sans plus attendre il lui attribua une violente claque sur la fesse qu'il venait juste de marquer, juste pour profiter du fait qu'elle lui parlait en ce moment pour l'entendre crier. S'esclafant toujours il lança
"Mais princesse Cassandre, la vie n'est pas un long fleuve tranquille rempli de lueur roses où les preux chevaliers se battent en duel pour gagner vos chastes faveurs ! Il est temps pour vous de descendre de votre nuage et de faire face a la réalité, la réalité, c'est que le monde est composé de gens comme moi et qui n'hésiterons pas a faire ce que je m'apprête a vous faire juste parce que vous êtes de sang royal. Il est temps de se reveiller : vous êtes une esclave a présent, ce sceau prouvera a tous que je suis votre maître et votre destin a présent est celui d'une obeissance servile ! Et comme nous progressons dans l'Egairam, nous passons a la seconde étape."
Il la retourna pour l'avoir a nouveau face a lui et l'embrassa a nouveau, cette fois ci en revanche sa main se mit a courir le long de sa poitrine et il se mit a pelotter son sein droit tandis que sa main gauche caressait son entrejambe
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Un premier crie de sursaut et de douleur sorti des lèvres pincées de la comtesse alors qu’il vint gifler sa fesse tout juste martyrisée. N’ayant eue le temps de s’y attendre en serrant les dents, la comtesse venait de franchir une première porte de l’humiliation ; crier. Mais… N’avait-il pas un peu raison, au fond? À se promener habillée tel une catin dans les bas fonds, à quoi s’attendait-elle ? Peut être qu’inconsciemment, elle avait simplement eue envie qu’un homme la prenne comme Don lui-même le faisait. Sa tête se secoua lentement, comme pour chasser de sa tête ses pensées qui trahissait son air fragile, douce et gentille. Elle avait perdue la tête, c’était certain. Agissant comme, sans aucun doute la plus part des femmes qu’il violait, elle n’était en rien plus belle, plus gentille ; unique…
À vrai dire, la comtesse était sans doute la personne qui agissait de façon la plus clichée entre ses quatre murs, sans vouloir l’avouer. Comtesse des terres d’Ashnard, voulant garder un certain honneur malgré les tortures de cet homme. S’il était le cliché même de l’esclavagiste au cœur refoulé, elle n’en était pas moins une comédienne d’un films à deux sous…
Heilayne l’écouta, non pas d’une oreille pleine d’attention comme elle aurait voulue mais plutôt distraite sur ses propres réflexions. Il était vulgaire, fort, musclé, n’était-ce pas là les mêmes caractéristiques qu’Ares avait…?Tout en se laissant tourner tel une poupée de chiffons avec laquelle on s’amusait, la jeune femme se permit de venir détailler le visage du Don pour, sans doute, la première fois. La première fois qu’elle s’y attardait vraiment, surtout. Il avait des cheveux courts, un peu crépus sans pour autant avoir l’air malpropre. Des petits yeux dont elle était incapable de déterminer la réelle couleur dans la sombre pièce mais qui lui donnait, dans cet état, un air purement bestial. La peau bronzée, un visage marqué de toutes ses aventures… Il ne semblait, bien malgré son attente, pas réellement laid. Même, si elle aurait eue le courage de l’avouer, peut être aurait-elle dit qu’il était à la limite ; beau jeune homme.
Deuxième étape disait-il.
Elle ne pu rien dire que ses lèvres furent captivées une fois de plus par celles de son « maître ». D’abord surprise, elle releva ensuite les mains pour les poser près de son cou, tentent de le repousser subitement en reculant sa tête contre le matelas, l’y enfonçant presque. « A..arrêtez…! » Chignait-elle, le ton plus mélangé qu’agacée. L’avoir détaillé ainsi ne l’aidait pas réellement, maintenant, elle ne pensait plus qu’à tenter de trouver quelque chose qui la rebutait réellement.
Était-ce ce qu’il disait, par rapport à ses esclaves plus tôt?
Sottises !
Forçant pour le garder à une distance d’elle – assez modérée, Layne laissant ses iris se promener sur lui dans le noir, cherchant vraisemblablement, encore, quelque chose à dire pour lui faire arrêter son manège. Si elle était idiote par moment, on pouvait bien lui donner la qualité d’être téméraire. Ou… En fait, est-ce réellement une qualité dire de quelqu’un qu’il est téméraire? Non, pas vraiment…
Malgré tout, Don ne semblait pas avoir voulu s’arrêter au baiser. L’une de ses mains avait déjà commencé à toucher le corps frêle de la comtesse, son sein droit pour être plus précise. Les lèvres de la femme vinrent se pincer sous sa propre fragilité de sentir ce contact si simpliste la faire frissonner. Son autre main vint se glisser plus bas cette fois, près de son entrejambe. Il y glissa ses doigts et commença à la caresser. Un léger gémissement sorti des lèvres de la comtesse qui resserra ses doigts contre la peau de l’homme, tentent de trouver et le courage, et la force de le repousser une nouvelle fois.
Ses cuisses tentèrent de venir se refermer alors, forçant pour garder une maigre distance – mais suffisante – entre elle et Don.
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C'était pour ce genre de scènes qu'il faisait ce métier après tout. Découvrir quelqu'un, découvrir sa vie, sa personnalité, tout ce qui constituait l'individu qu'il était, ce que la vie, au cours de minutieuses rencontres et d'apprentissages élaborés, avait batti pour créer un être, un individu unique. Et ensuite le briser, le détruire, le réduire en morceaux, et tout repartir a zero, lui dire ce qu'il devait croire et ce qui était vrai, qui il devait haïr et qui il devait vénérer. La plupart des filles qui passaient par lui en ressortaient comme automatisées, beaucoup de personnes pensaient que Don était un magicien qui lavait le cerveau de ses victimes. Ils n'avait qu'a moitié raison, il était bel et bien capable de laver le cerveau de ses victimes, mais pourquoi compter sur la magie alors qu'il avait la psychologie ?La magie, celle ci n'était au final qu'une excuse des hommes quand ils ne savaient plus quoi inventer, et c'était bien pour ça qu'il teressait toujours les espers qu'il avait dominé : parce que sans leur pouvoirs ils sont incapables de faire quoi que ce soit et tombent encore plus facilement que les humaines, habituées a devoir se débrouiller sans magie. C'en était presque drôle. Après tout quiconque n'utilisait pas la magie n'avait rien a craindre de lui n'est ce pas ? Mais bien sur...Quand on a passé sa vie a lancer des sorts pour oui ou pour non, on deviens mou.
Il ne comptait plus le nombre d'esclave possédant des pouvoir destructeurs dans ses geoles, elles feraient a présent d'excellents boucliers humains si jamais il devait se rendre en Ashnard pour encaisser ses titres de propriété et devenir le nouveau Comte de Daelys, ou plutôt le compte Garan, ça sonnerais bien, mais il ne perdrais pas de temps a gérer sa propriété en Ashnard, il allait tout simplement mettre un homme de paille au poste qui mourrait surement rapidement après avoir été nommé, mais pendant que ceux ci passeraient leur temps a vouloir le comté, eh bien...Il aurait pillé ses ressources et serait reparti a Nexus. Être comte et risquer sa vie ne l'interessait pas, il avait encore tant de chose a faire. Il ne pouvait pas se permettre de mourir, comment ses chères petites protégées allaient elles survivre sans lui ? Se pourléchant les babines, il revint a ses moutons : Après tout il avait encore une cliente a satisfaire...Il eut un rire quand elle lui demanda d'arrêter, sa main descendit le long de sa hanche et se mit a la caresser.
"Et où est donc passée ta fougue ? Est ce que tu cède déjà ? Tu as compris qui était ton maître esclave ?"
Lança Don avant de s'asseoir sur le lit
"Arrêter ?Excellente idée, ça va être a toi de prendre les choses en main. Vois tu comtesse, je suis un galant homme. Celà aurait été une autre femme que toi, je l'aurais déjà aggripée par les cheveux et attirée vers moi, mais je pense que vous savez a présent assez où se trouve votre place pour que je n'ai pas a le faire moi même."
Fit il alors qu'a présent Heilayne pouvait voir sa virilité tendue devant elle, il lui lança alors avec douceur
"Vous allez vous approcher et vous occuper de satisfaire mon entrejambe en utilisant vos mains et votre bouche. Et ne pensez même pas a me faire du mal, vous savez a quel point vous vous en mordrez les doigt si c'est le cas, n'est ce pas ?"
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La fougue, l'intensité d'une femme dans un moment des plus vulgaire, des plus périlleux. Ou était donc passé le masque de cette femme qui, plus tôt, osait défier son agresseurs avec des mots écœurants et des gestes déplacés? Elle n'était rien de plus qu'une femme, non, en réalité, elle n'était rien de plus qu'une jeune femme douce, fragile et instable sentimentalement. Était-ce le destin réservé aux personnes succombant au charme autant physique que mental des dieux? Pourquoi repenser à tout ça, encore une fois... Elle était vêtue de sa simple nudité sous un homme qui n'attendait rien de plus qu'une journée de luxure et elle, elle pensait à l'amour incompris. Peut être était-ce la le signe qu'elle n'était que faiblesse... Perdue dans ses pensées, sitôt que l'homme se tassa un brin pour s'asseoir, la comtesse tira sur un drapé non loin pour se couvrir un tant soit peu. Ses doigts fins étaient pressés contre la dentelle de cette mince couverture, le regard baissé sur le lit, non loin des jambes de Don mais, bien sûr, par sur l'objet qu'il désirait qu'elle prenne, qu'elle amuse tel une catin à deux sous. Ses mires se glissèrent alors sur le visage de l'esclavagiste, cherchant vraisemblablement quelque chose à dire, les lèvres néanmoins closent. Réclamer la pitié d'une telle personne ne ferait sans doute que l'amuser encore plus ; elle était déjà dans un sale état, alors lui demander de la laisser partir serait idiot, sot. Il fallait néanmoins qu'elle bouge, qu'elle ose quelque chose, car ces tas de muscles ne restent que très rarement longtemps en place, à ce qu'elle savait. Et elle soupira petitement entre ses lèvres pincées, n'osant réellement faire entendre le bruit de sa défaite.
« Je ne sais comment m'y prendre, Don... Jamais je n'ai été... appeler à faire ce genre de choses.. » Souffla-t-elle à demi mots, bien qu'elle savait que ni son inexpérience, ni son air vaincu ne l'aiderait à quérir ne serait-ce qu'un once de pitié de cet homme.
...Et pourtant.
Elle relâcha calmement le drap pour le laisser retrouver son emplacement sur le matelas en glissant sa main près de son oreille dans ses cheveux, replaçant inconsciemment une mèche derrière celle-ci. Espérer l'amour d'un dieu, la pitié d'un monstre et la vie d'une femme banale... Était-ce trop demandé...?
« J'ai conscience de votre ''gentillesse'' à ne pas me gifler, me tirer par la crinière ou … Enfin... Mais oserais-je vous demandez un peu plus de.. compassion, de douceur peut être..? »
Quelque part, elle osait déjà le lui demandé. Néanmoins, son ton était toujours interrogatif et n'osait réellement lui ordonner quoi que ce soit. Il tirait les reines, oui, elle le savait et le comprenait. Mais peut être pouvait-elle... Ne serait-ce qu'un instant, lui demander d'être doux? Il n'était pas laid, il était même beau jeune homme. Si son caractère aurait pu lui plaire, dieu sait ce qui se tramerait dans la tête de la comtesse. Elle s'approcha très petitement de l'homme, sans pour autant commencer à toucher sa virilité. Sans doute savait-elle qu'il dirait non et que, bien malgré ses demandes, elle devrait se plier à ces souhaits. Donc, pour ne pas attirer encore plus de douleur, elle s'était approchée calmement et à quelques centimètres de Don pour, sans doute, osez après ses mots...
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Déjà les premiers signes de faiblesse se faisaient sentir et Don les acceuillaient avec joie, néanmoins Heilayne pouvait tout a fait produire cette faiblesse compte tenu de deux facteurs indésirables :le premier étant l'intimidation du moment qui la poussait donc a obeir a Don car elle était a présent intimidée par sa présence et ne savait donc plus comment réagir ni comment échapper a son destin. Ce facteur était innacceptable car il laissait sous entendre qu'Heilayne developperait peut être au cours de son dressage des moments de courage où, blazée par l'approche de Don, elle réussirait a s'opposer a lui. Le second facteur était le fait qu'elle simule tout simplement sa soumission. Il doutait qu'il y ait a expliquer pourquoi ce facteur était innacceptable, après tout elle lui devait obeissance complète, surtout si celui ci devait par la suite jouer un rôle clef dans l'attribution de ses terres en Ashnard grâce a elle. Non, il devait passer par la domination ici et maintenant, Heilayne devrait ressortir de ce premier soir comme changée, après tout celui ci était le plus important de tous et si il rattait a faire une bonne impression elle risquait de ne pas avoir le cerveau assez lavé quand il faudrait passer a l'acte.
"Compassion ?Douceur ? Je veux bien accepter votre ignorance puisque vous n'avez jamais été formée a de telles choses, mais je crois que vous situez votre position un peu trop haut pour ce que vous êtes ma chère. Vous n'êtes pas en position de demander quoi que ce soit. Mais je suis un bon maître et si je suis satisfait de vous, j'accèderais a votre requête. Et pour commencer vous allez m'appeller maître."
Lança t'il alors qu'il saisissait son imposante verge et la pointait en direction de la bouche d'Heilayne. Bien conscient que des explications sur comment s'y prendre allait la géner il ne se priva pas de lancer sans détour
"Ma chère comptesse vous allez commencer par masser mon sexe en utilisant ces mains si blanches tout en léchant celui ci. Au moment où vous le jugerez bon vous le prendrez en bouche et commencerez a le sucer."
Lança t'il sans pudeur tout en ne quittant pas des yeux Heilayne pour guetter sa réaction
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Faire une telle chose, comment pouvait-elle ne serait-ce qu'y penser? C'était écœurant et elle en était écœurée. Il fallait voir l'évidence, rien de ce qu'elle trouverait à dire ou à faire ne l'aiderait ou la sauverait d'une corvée – plutôt – dégoûtante. Néanmoins, sa tête, elle, était toujours posée sur ses épaules bien malgré les apparences. Si elle devait garder un once d'intelligence, il fallait donc agir, sans réagir. Plutôt complexe comme formule, mais gagnante. Après tout, une fois qu'elle aurait fait ce qu'il désirait ; elle en aurait terminé. Une légère mine dégoûtée pris le dessus un bref instant alors qu'elle écoutait les propos de son agresseur. Elle osa même jusqu'à glisser une œillade sur le sexe tendu, sans réellement s'en approcher, du moins, pour l'instant. Distraitement, elle écoutait, tout en gardant un petit air détaché qui réussissait à la tenir petitement consciente. Se fermer... Jouer la comédie, être une catin pour un soir et ensuite, ce serait terminé. Les douces lèvres de la comtesse vinrent se pincer l'une contre l'autre alors que sa raison persistait toujours bien malgré ses pensées avancées. Elle avala difficilement en déposant ses mains sur le matelas entre elle et Don en replaçant petitement son corps dans une position plus confortable pour ce à quoi elle devait s'atteler. Ses jambes, repliés vers ses fesses et son dos légèrement arqué vers l'avant, elle laissant sa longue chevelure, par le fait même, cacher un brin sa nudité qui, en ce moment, n'était pas son principal problème. Mais enfin, au moins, elle pouvait se réjouir d'avoir de tels cheveux pour la cacher un tant soi peu.
Mensonge, peut être? Sous ses airs de douces comtesse se cachait néanmoins une femme avec un lourd passé de luxure, derrière elle. L'apprentissage de l'homme lors de sa première sortie, son amour avec un dieu, ses câlineries avec un monstre... Peut être avait-elle simplement voulu avoir une raison de sa, peut être, inexpérience en ce domaine. Ou alors qu'il trouverait ça agaçant et la laisserait partir? Peut être, mais il serait faux de dire qu'elle n'avait jamais, ô grand jamais touché la virilité d'un homme, ni même la caresser...
En repoussant une mèche derrière son oreille, la jeune femme se pencha un peu plus dans sa position – bien malgré la situation – plutôt droite, voir même encrée dans la noblesse. Elle approcha tranquillement sa main frêle du sexe de Don, hésitant même un moment en tentent de se convaincre que non, elle n'était pas si faible et que, peut être, elle pourrait trouver une façon de partir... La vérité était qu'avec toutes ses capacités, il était certain que l'esclavagiste ne lui laisserait aucune chance. Mais... Une fois exténué...?
Le voilà, le plan.
Pour cela, il fallait néanmoins être une catin à deux sous et tenter de garder une certaine force vers la fin. Difficile, compliqué, mais peut être le bon moyen.
D'un geste glissé dans la douceur, la jeune femme posa sa paume de main contre la verge de l'homme en refermant tranquillement ses doigts contre ; glissant au passage, une faible caresse. Elle approcha petitement son visage du sexe en entrouvrant les lèvres, laissant sa langue venir tracer une ligne courbée du bas, jusqu'au dessus en commençant sitôt à faire des mouvements précis – quoi que toujours un peu incertain – dans la caresse charnelle de sa main contre sa verge. Elle le faisait, néanmoins, laissant parfois venir quelques autres lechouilles sur le sexe dressé dans sa main, déposant même, une fois, un doux baiser sur le dessus de la montagne avant de continuer sa tâche. Au bout de quelques minutes à passer sa main et sa langue sur le sexe, la jeune comtesse approcha sa bouche, laissant avec une infinie douceur la verge venir se glisser dans sa bouche, lovant sa langue contre le membre symbolique de sa virilité. Commençant alors à le sucer. Sans, néanmoins, dégager ses mains du sexe qu'elle massait du bout des doigts.
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Ce qui était en train de se passer sous ses yeux en ce moment était déjà une victoire. Réussir a avoir abaissé une comtesse a ce point là, même issue d'Ashnard, il ne s'en croyait pas capable, Don était réellement abject, il le réalisa a ce moment là qu'il avait franchi un nouveau pallier dans ce que les justes et les vertueux appellaient "La bassesse" et cette pensée ajoutée aux caresses d'Heilayne le fit rire doucement, a voix haute, comme un rire de victoire, un rire d'humiliation pour Heilayne, une moquerie des plus raffinée. Si il n'aimait pas un peu d'intimité il aurait fait volontier entrer ses esclaves pour regarder ce qu'ils étaient en train de faire, après tout ils devaient probablement être tous en train de se battre pour obtenir la place devant la serrure en ce moment même, mais sur le moment il aurait souhaité partager les instants d'humiliation qu'Heilayne ressentait avec d'autres...Mais...Et si il avait eu une camera sous la main ? Il aurait pu filmer cette humiliation et après quoi la montrer aux parents de celle ci une fois qu'il serait comte, et voir la tronche que ceux ci tireraient.
Ce n'était pas une idée si stupide après tout, avec le nombre de filles a ses ordres il pourrait facilement financer une industrie du film pour adulte sans avoir a payer d'actrice, voire sans avoir a payer de staff...hmm, il irait roder du coté du cinéma la prochaine fois, il était sur qu'il existait surement quelques filles a la technique qui méritaient son attention.
Pour le moment celle qui méritait son attention c'était Heilayne, qu'il fixait dans les yeux avec une aura de domination, un sourire de triomphe sans précédent, il voyait que la jeune fille tentait d'échapper a la torture que c'était, et la voir ainsi, reniant ce qu'elle était en train de faire alors qu'a travers sa chevelure rousse il appercevait encore le sceau, la marque de fabrique encore rougeoyante sur le bas de son dos le mettait dans une euphorie qu'il avait rarement ressenti après avoir fait main basse sur une proie.
"Eh bien, vous voyez ? Vous apprenez vite ma chère, bientôt je ne doute pas que vous soyez une élève des plus douée. Vous avez trouvé toute seule"
Fit il quand il sentit sa langue sur lui. Et le fait qu'il persistait a la vouvoyer alors qu'elle n'était plus rien lui donnait une petite inspiration de félicitée, dix ans qu'il était dans le métier et ce soir il avait une comtesse devant lui, il se rendait compte qu'il atteignait un nouveau pallier dans sa propre existence alors qu'il dégustait le caviar de Terra. Ceux que les bons appellent "Bas" ne sont que ceux qui ont le courage d'assumer ce que chaque humain a en lui, quel preux héros se contentera de la main de la princesse qu'il viens de sauver quand il peut la prendre avant d'avoir l'accord de son père capricieux ? En vérité, les héros cherchaient juste a vivre leur vie pleinement, et Don était entièrement épanouis, il était un marchand honnète, gagnait sa vie avec un travail légal, et avait de petits a cotés comme celui d'ajouter Heilayne a son palmares et a son stock. Au bout d'un moment Don commença a se lasser que Heilayne fui cette réalité et se dit qu'il était un peu temps de la brusquer et de lui rappeller qui tenait la laisse.
"Bien, il est temps de passer a la leçon numéro 2 ma chère comtesse."
Posant ses mains sur sa tête il fit mine de caresser ses cheveux mais une fois qu'il avait ses deux paumes de chaque coté de celle ci il bougea brusquement le bassin, la forçant a accellerer le rythme et commençant a lui baiser littéralement la bouche.
"Ne soyez pas timide, je suis sur que vous en voulez plus, et comment pourrais je refuser a une esclave si docile ?"
Lança t'il alors qu'il accellerait le rythme pour finalement venir dans sa bouche, la forçant a garder le tout en bouche, il se retira.
"Alors, quel gout a ton maître, ma chère comtesse ?"
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Oui, elle agissait tel une traînée, mais quelque part, avait-elle réellement le choix dans cette position?
Si elle lui faisait mal, il lui ferait doublement mal. Si elle disait non, il la forcerait. Si elle tentait de se sauver, peut être l'attacherait-elle, même. La décision était déroutante et pouvait sembler faible ; mais elle n'était que pure logique. La marque sur son corps lui avait donné un certain avant goût de la douleur que pourrait lui procurer son agresseur, alors tant qu'à avoir mal, il fallait tenter de réduire la malchance... Tranquillement, elle continuait de faire un lent va et vient avec le sexe de Don entre ses lèvres, se retenant de réprimer une grimace de dégoût qui aurait tôt fait de lui attirer encore milles et unes foudres. Le mouvement était toujours coordonné et délicat avant qu'un léger sursaut fit petitement soulever les épaules de la comtesse alors que l'esclavagiste vint glisser ses mains dans ses cheveux ; sur sa tête. Bien entendue, il était certain que ce qu'il allait lui faire là n'était pas une caresse remplis de douceur, de tendresse et cetera... Leçon numéro deux... Pitié, pas une autre. Le fer, la l, ensuite quoi ? Heilayne vint pour redresser sa tête et lui relâcher le membre, pensant que la deuxième leçon allait sans aucun doute être moins... Facile.
Néanmoins, son mouvement ce fit stopper bien rapidement alors qu'au contraire, il vint presser ses paumes sur sa tête pour garder celle-ci en place alors que, violemment, il avait accélérer lui-même le rythme, allant jusqu'à s'auto-sucer, si on pouvait dire ça ainsi. Enfin... Une plainte voulu s'extirper des lèvres emprisonnées à l'entour de la verge qui s'activait dans sa bouche.
L'une de ses mains vint trouver le matelas pour soutenir son corps alors qu'elle continuait de s'atteler à la tâche humiliante, mais moins puisqu'elle n'y pensait plus réellement ; elle jouait. Elle n'était pas la comtesse de Daelys, elle était une prostituée présentement, payant son droit de passage. C'était, en tout les cas, ce qu'elle désirait entendre, se convaincre... Les doigts pressés contre le tissu très légèrement poisseux, les sourcils de la jeune femme se froncèrent alors que l'homme s'arrêta net, enfonçant son pénis bien au fond de sa bouche pour y déverser sa semence juteuse, mais ô combien écœurante pour Layne... Elle voulue tout recracher, mais la poigne de ce « maître » l'en empêchait. Elle avala donc de travers d'une mine plutôt dégoûtée en se retirant enfin lorsque Don le lui permis.
Peut être folle, ou peu importe, elle ne répondit pas. Bien sûr, elle savait que, peut être rester ainsi silencieuse dans cette pièce illuminé par la pénombre ainsi que la lune ne lui donnerait rien de bon... Mais elle ne savait que dire. Son dos se redressa petitement alors que le revers de sa main était posé contre ses douces lèvres poisses de sperme qu'elle s'efforça avec lenteur d'essuyer, une douce lenteur, très lente, très délicate... Ses mires se glissèrent alors sur l'homme après un moment de silence, sans réellement vouloir, toujours, répondre.
Ses lèvres s'entrouvrirent maigrement pour laisser une phrase soufflée, non pas d'un air vaincu, mais simplement naturelle. S'en était presque... Bizarre ? Monstrueux. « Combien y a-t-il de leçon, monsieur Don.. hrm.. ''monseigneur''...? » Monseigneur? Pourquoi venait-elle de lui donner ce titre? Maître était peu à dire comparativement à ce titre orné d'une noblesse sure. Quelque chose travaillait, c'était tout simplement certain..
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Don fut satisfait mais surpris du monseigneur qui arriva comme un chien dans un jeu de quille dans sa strategie, il n'attendait après tout que "maître", demander un rang supérieur n'était néanmoins pas forcement une mauvaise idée, comme de toute manière celle ci allait surement finir par servir dans la noblesse en temps que courtisane, c'était donc prendre un peu d'avance a ce niveau là, et il était sur que certains pontifes de l'ordre Immaculés aimeraient bien être appellés monseigneurs lorsqu'ils disposeraient d'elle. Mais avant que la jeune femme arrive sur le marché, il allait d'abord profiter d'elle un minimum, et si il en était satisfait, dame, avoir une jeune noble en temps qu'esclave de chambre c'était un certain prestige. Il se débarasserais surement de l'une des précédentes femmes de chambre après ça, elles commençaient a le fatiguer, voire toutes, il était temps de faire un peu le ménage parmi ses précédentes concubines, il n'aimait pas quand les choses devenaient vieilles, il aimait la nouveauté, et maintenant c'était Heilayne la nouveauté, il allait en presser tout le jus comme un citron et une fois qu'il n'y aurait plus rien a récolter, il la jetterais a une foule de nobles libidineux qui seraient ravis de pouvoir faire ce qu'ils veulent avec elle . C'était son destin depuis qu'elle l'avait rencontré dans cette rivière. Don sourit et leva le menton d'Heilayne avec deux doigts pour qu'elle le regarde dans ses yeux
"Monseigneur, c'est vrai que vous devriez m'appeller ainsi, après tout, n'est ce pas moi qui vais grâce a vous hériter d'une jolie maison de vacance en Ashnard?"
Fit Don avec délice alors qu'il revenait a ses affaires. Pour le moment il était peut être un surhomme, mais il restait un homme. Après avoir joui il n'aurait plus d'energie pour un petit moment il allait donc s'occuper un peu de son invitée pour le moment, se penchant vers elle il posa une main sur sa hanche et utilisa l'autre pour explorer sa volumineuse poitrine, saisissant le galbe de son sain il le parcourut doucement tout d'abord alors qu'il se mettait a le presser, le pelotter, puis le pétrir, son pouce tournant autour son téton alors qu'il regardait son visage avec des yeux gourmands
"Combien de leçon ? Ne soyez donc pas si préssée, où est donc le plaisir d'apprendre ma chère ?"
Fit il avec sarcasme alors que son autre main caressait ses hanches et le bas de ses reins, passant parfois quelques doigts sur la marque qu'il venait de lui faire, lui rappellant qu'elle était a présent sa propriété.
"Si vous ne savez pas quoi faire, alors dites donc a votre maitre ce que ces leçons vous apportent, ce que vous ressentez, celà m'interesse grandement...Il serait dommage de ne pas partager les instants les plus magiques de votre vie mmmh ?"
Alors qu'il disait celà sa bouche parcourut l'autre sein d'Heilayne et le suçotta, le mordilla et commença a pétrir plus violement l'autre tandis que son autre main commençait a carresser son entrejambe.
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« Bien sûr... » Souffla la belle du bout des lèvres sans réellement être déplaisante ; elle ne faisait que répondre. La mixture dans sa gorge la dégoûtait toujours autant, elle avait une furieuse envie de boire quelque chose, autre chose que cet esclavagiste, bien sûr. Les jambes de la jeune comtesse se ramenèrent un brin vers elle alors que son dos alla peiner à se pencher un peu vers l'arrière lorsque le Don s'approcha en se penchant vers elle. Puis, il se rapprocha un brin plus encore, jusqu'à étendre complètement la comtesse sous lui. La réaction qu'elle aurait du faire aurait sans doute été de le gifler, de le repousser ou qu'importe ; de tenter quelque chose. Mais cela lui aurait, sans aucun doute, attirer les foudres de l'homme. Agir sans réfléchir, c'était ça, c'était tout simple. Il fallait qu'elle le laisse faire à sa guise, même si dans sa tête et dans son cœur, elle ne désirait qu'une chose : Partir au plus vite. La patience allait devoir être exercée ici-présent et par chance, s'il y avait bien quelque chose que les nobles comtesses apprenaient dès leurs jeunes âge, c'était bien de se faire patiente. Ensuite être gentille, douce, docile, et cetera...
Un faible sursaut souleva les épaules de la comtesse lorsqu'elle sentie la première main de Don se poser sur sa hanche. La chaleur de sa main contre son corps entièrement glacé ne pu lui faire qu'un peu de bien ; même si, disons-le franchement, elle n'irait jamais l'avouer. Sitôt, un faible, très faible soupire alla se perdre dans ses lèvres alors qu'il ne fit qu'effleurer son sein. Douce, fragile comme de la porcelaine mais surtout, très, très sensible... Jamais encore la jeune Layne n'avait pu constater à quel point elle l'était, mais ce soir, elle maudissait sa constitution. Surtout en ce moment alors que ses mires étaient accrochés sur le visage de son hôte qui, bien sûr, ne manquait rien du spectacle offert sur les mimiques du visage de la comtesse.
Que réponde à son sarcasme?
Lorsqu'il n'existe pas de réponse sur il n'existe qu'une réponse honnête : Le silence.
C'était bien ce qu'on lui avait enseignée ; toujours se taire et assumer. Écouter, être une épaule, mais jamais un fardeau râleur.
Elle déposa une main près de l'épaule de l'homme, tentent de garder une faible distance – mais suffisante- entre elle et lui. Ou peut être ne cherchait-elle un simple prétexte pour se tenir quelque part sous les caresses que lui procurait cet hôte si … déplaisant. Heilayne s'enfonça un peu plus dans le matelas pour vouloir, subtilement, se soustraire des attouchements – non pas déplaisants – d'une manière qui passerait peut être inaperçue. Cependant, il n'eut qu'à effleurer la marque toujours un brin rougeâtre pour ramener la comtesse sur terre. Jouer, jouer, encore jouer. Ne pas être Heilayne de Daelys, n'être qu'une prostituée sans importance que Don jetterait ensuite.
Ses doigts se pressèrent alors fortement sur la peau de son torse lorsqu'elle sentie sa bouche s'accaparer de son sein. Les lèvres closent, les dents servant de grilles à tout ce qui pourrait ressembler à un gémissement ; la comtesse soufflait néanmoins bas, cherchant que dire pour ne pas paraître en perte de contrôle, jusqu'à ne plus pouvoir parler. « V..Vous n'êtes malheureusement pas assez doué pour me faire ressentir.. les... Ce n'est.. pas le moment le plus magique..e..en d'autres mots.. »
Ses cuisses se refermèrent subitement lorsqu'elle sentie les doigts de l'homme se glisser contre son entrejambe. Sa phrase se fit plutôt mensongère puisque ses dents relâchèrent sa lèvre inférieur pour laisser un bas gémissement passer. « b..Bien... » Se reprit-elle alors après son soupir d'aise pour répondre. Bien malgré ce qu'elle osait avouer, les caresses la faisait se sentir... Très bien... Un peu honteuse, mais absolument bien. Ses doigts se pressèrent un peu encore sur son torse alors que ses yeux allèrent poser leur regard sur le plafond, pour changer de vue.
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Pour le moment, il pouvait le dire sans trop mentir, il avait été plutôt gentil avec Heilayne, il n'avait encore rien fait de vraiment trop irrémédiable ou trop dégoutant pour elle, après tout pour le moment elle était encore vierge, et donc, mariable pour une comtesse, la marque sur sa fesse serait difficile a expliquer, mais il était sur que sa famille pourrait réussir a se dégoter un bon magot aux puces qui pourrait arranger ça, après tout ce n'était pas comme si son fer a marquer était magique ou quoi que ce soit, la plupart du temps il se contentait de savoir que la victime, même si son futur maître pour un soucis d'esthétisme décidait de payer assez cher pour qu'un magot se charge de la débarasser de la marque, la victime elle, savait que la marque était là. Et que même si en apparence celle ci avait disparu eh bien dans son âme, elle serait toujours là, la douleur, le temps pendant lequel elle avait vécu avec serait suffisant pour ne jamais effacer celà. Souriant avec malice, Don avait décidé de passer a la vitesse supérieure et heilayne allait surement avoir un peu plus de mal a garder ce visage impassible pour le moment, déjà que les premiers ébats l'avaient désorientée il se doutait qu'il n'en avait plus pour longtemps, rien que la marque sur sa fesse venait d'être le premier "viol" qu'il avait effectué sur cette oie blanche en tintant de rouge cette peau de porcelaine.
Mais il savait que ce serait loin d'être le dernier.
Les commentaires de la comtesse l'amusèrent beaucoup parce qu'elle faisait encore mine de lui résister et de croire qu'elle pouvait pour le moment encaisser. Qui serait le plus fort ? La patience d'Heilayne ou bien la maitrise de Don ?L'homme se pourlécha les babines. Aussi longtemps une noble dame avait elle été éduquée il savait très bien une chose : celles ci n'étaient éduquées ainsi que dans le but d'un jour se trouver un époux qu'elles aimeraient éperduement car il possédait moult richesses et moult prestige. Le fait d'être prise ici et maintenant par un roturier et de la voir perdre son statut n'était pas encore concrètement ancré dans l'esprit d'Heilayne, et il allait donc s'en charger immédiatement. Il le sentait a chacun de ses gestes, il le sentait a chacune de ses caresses, il avançait. Il avançait de plus en plus et bientôt il passerait a la seconde étape de l'Egairam, mais pour le moment il allait encore jouer avec elle.
"Pas assez doué ? Peut être suis je au contraire trop doué et vous pas assez expérimentée pour savourer toute la magie de ce moment, n'en avez vous jamais soulevé la possibilité ? Quelle arrogance..."
Lança t'il avec sarcasme avant de murmurrer a l'oreille d'Heilayne
"Puisque vous semblez si sure de vous, voyons jusqu'où vous pourrez aller."
Le marchand d'esclave se mit alors a mordiller plus fort l'extrémitée de ses seins tandis que sa main petrissait sans relache son autre sein comme on pétrit de la patte a pein, avec plus de violence et d'energie, le tordant même parfois tandis que sa main quittait son entrejambe pour écarter celles ci, caressant sa jambe au fur et a mesure avant d'empoigner une de ses fesses, il l'attira alors a elle et se mit a frotter son sexe contre le sien, sans la pénétrer pour autant, la faisant pratiquement basculer en arrière alors qu'il accellerait le rythme
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Cette fois, un gémissement un tantinet plus osé sorti des lèvres de la comtesse lorsque, toujours aussi brutal, l'esclavagiste redoubla d'ardeur sous les caresses à la fois désirées et indésirables. Il ne fallait oublier qu'Heilayne, autre qu'être une comtesse était humaine. Aucun super pouvoir, aucune armure pour rester de marbre sous le luxe d'une soirée arrosé en milles et unes caresses oppressantes. Ses dents martyrisaient avec douleur la douce lèvre inférieur de la jeune comtesse alors que ses cuisses s'ouvrirent sans réelle difficulté, laissant tout le loisir à l'homme de venir crosser son sexe contre le sien ; lui donnant encore plus de plaisir, plus d'envie et plus de mal à garder sa patience et … Toute sa tête dira-t-on. Ses mains vinrent sitôt se poser sur les draps de chaque côté d'elle, pressant ses doigts contre le tissu dans une absence totale d'esprit qui, bien malgré tout, luttait pour retrouver son trône.
Lutter, lutter...
Ne pas céder, oh par pitié, ne pas céder...
D'un geste lent, la comtesse donna un coup de bassin pour tenter de se soustraire de la caresse ô tant délicieuse mais trop méprisante. Son fessier retrouva sitôt son confort sur les draps alors que le dos de la belle alla se redresser avec plus de rapidité ; s'assoyant sur le lit en se reculant un peu, juste assez pour retrouver le souffle mais pas trop pour ne pas tomber en bas du lit. En prenant une minute pour y penser, c'était assez... Bizarre. Un esclavagiste voulant faire l'amour avec une comtesse dans son lit ; il était loin le cliché du barbare qui pénètre les femmes à quatre pattes dans une salle de torture. Arrêter de lui trouver des qualités...Il fallait qu'elle arrête ! C'était plus fort qu'elle ; une personne méchante doit toujours avoir un bon fond, quelque part... Non, non, non. Don n'était pas bon, mais... Peut être...?
Non !
Reprenant son souffle dans le peu de temps qu'elle avait pour rester un peu loin de la brute, la comtesse lança ses mots d'un geste rapide pour qu'elles soient écoutés, ou plutôt pour qu'elle ait le temps de les dires. Il était grand, fort, beau, rapide, ô ça... Oui, ô combien rapide et fort.
« L.. Hrm. Le fait que j'ai réussi à me soustraire.. Devrait vous le prouver.. Monseigneur. » Souffla-t-elle du bout des lèvres en posant une main sur le rebord du lit entre les drapés et le vide.
Elle signait son arrêt de mort, peut être? Peu importe, cette mort était, bien malgré tout, un peu plaisante...
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Don eut un sourire alors qu'il voyait ses défenses s'aménuiser au fur et a mesure qu'il les affaiblissait, alors qu'il allait très prochainement procéder a la suite des opérations dans l'ordre naturel des choses, Heilayne réussit a se dégager, en même temps il ne la tenait pas a des endroits très fermes de son corps comme un bras ou une jambe et pour être franc, il la caressait, il ne la touchait pas. Reculant d'un geste alors qu'elle le regardait en halletant et en tremblant elle osa avoir le culot de remettre en question ses méthodes. Néanmoins Don était quelqu'un de patient et sa défiance amusa plus qu'elle irita le marchand d'esclave, après tout elle ne faisait que ralentir l'inévitable, elle savait qu'a la seconde qui allait suivre il allait l'attraper et continuer ce qu'il était en train de faire, si elle continuait se montrait moins consentante ainsi il allait se montrer violent et elle le regretterais, elle en avait parfaitement conscience il le savait, néanmoins la défiance alluma une petite lueur dans les yeux de Don, qui aimait voir ses cibles lui résister un peu, certes pas au point de lui faire mal, mais juste un peu pour rendre les choses interessantes. L'esclavagiste eut un sourire salace alors qu'il lançait.
"Ah oui ? Alors pourquoi halletez vous ? Pourquoi votre corps réagit il malgré ma maladresse a vos caresses ? Pourquoi cherchez vous vos mots entre deux soupirs de plaisir ?"
Son sexe avait regagné toute sa rigidité par ce que venait de faire Heilayne et elle pouvait le voir, cette courte pause serait la seule qu'elle aurait, si elle souhaitait agir, c'était maintenant. L'esclavagiste avança sur elle a pas lent, avec sa carrure et sa peau sombre il semblait être une immense bête s'approchant a pas de loup d'un blanc agneau qu'il allait dévorer sans plus attendre, et c'était un peu ce qui se passerait dans très peu de temps.
"Votre défiance m'amuse mais vous savez autant que moi qu'elle est vaine. Maintenant mademoiselle la comtesse, si vous daignez venir par ici il y a là un invité qui a hate de s'introduire en vous."
Lança t'il dans le but de la dégoutter toujours un peu plus.
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Pourquoi haletait-elle? Pourquoi gémissait-elle, soupirait-elle?
Il le savait, allons. Pourquoi lui, demandait-il tout cela alors que, bien sûr, il était certain d'avoir réponses en son être, mais il fallait qu'il le demande malgré tout. Là était l'embarras du tout, le dégoût d'un être peut être bien. La pièce complètement noire, silencieuse si ce n'était que des deux « amants » forcés qui soufflaient parfois, parlaient d'autres. « Je suis bien élevée.. » Répondit-elle alors, le ton plutôt taquin bien malgré la peur au ventre qui nouait un brin sa gorge. Son corps tremblant, son souffle lourd, la comtesse jeta une rapide œillade à son propre entrejambe, constatant la vérité qu'avait soufflé Don. Elle aimait ça. Pourquoi en être aussi surprise ? Ses doigts qui passaient avec lenteur parfois, et vitesse d'autres contre ses parois humides, sa main qui serrait son sein et l'autre entre les dents de l'esclavagiste... La jeune femme secoua faiblement de la tête alors que ses mains vinrent trembler un peu plus ; bon sang, il avait raison. Elle agissait telle une vierge sainte nitouche alors qu'en vérité, sous ce voile ce cachait une femme un brin nymphomane par moment, désireuse d'avoir tout. Peut être était-ce là l'égoïsme de la chose? Mensonge...!
Elle voulue se reculer une fois de plus sous ses pensées qu'elle rebutait tant, pour se convaincre peut être. Mais sitôt eut-elle fait un traitre mouvement vers l'arrière qu'elle en vit deux par en avant ; elle était sur le bord du lit. Si le Don approchait, elle n'avait que deux options. Soit se laisser faire et devenir une esclave à deux sous, soit se soustraire et tomber sur le sol en animant l'agacement de l'homme sans aucun doute.
Il approchait, un peu, un peu plus encore...
Une ombre aux quelques reflets de lune qui s'approchait d'elle, ne demandant qu'a introduire en elle l'objet d'une convoitise incertaine. Et puis, pourquoi pas...Il n'allait pas lui faire mal, il n'allait pas la pulvériser sous des coups de bassins : Elle n'était plus vierge. Peut être devenir furieux en apprenant que la comtesse belle et bonne a marié avait déjà goûté au plaisir avant lui. Dans tous les cas, elle aurait mal qu'elle le veuille ou non.
Alors, elle se redressa sur ses genoux en plissant un instant des yeux pour tenter, une fois de plus, d'observer l'homme dans la faible lueur lunaire. « Je ne vous donnerai pas le plaisir de me voir refuser, monseigneur... » Dit-elle dans un ton bas, peut être même mielleux. Le pire qu'elle pourrait avoir serait une violence physique, ce qui n'était pas si mal après toutes ces tentatives de violences mentale... D'un geste lent, sensuel si la lumière aurait permis de voir, le chaperon rouge s'approcha de son loup, passant ses bras à l'entour de sa nuque pour venir s'y accrocher. Sans néanmoins venir faire glisser le sexe en elle, Layne passa ses jambes de chaque côté de l'homme, posant un simpliste baisé sur sa joue. « Suis-je assez docile, mon maître...? » Susurra-t-elle dans une longue lenteur, sans néanmoins oser le regarder ni l'embrasser ; elle n'était pas sa petite amie, quand même, hé ho.
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Elle en redemandait. Don vit cette approche avec neutralité essayant de faire passer pendant quelques secondes son plaisir après son cerveau pour essayer de voir une quelconque attaque sous cette évolution ou du moins essayer de comprendre la psychologie d'Heilayne, elle se disait que peut être que si elle prenait les devant elle en serait moins dégoutée, c'était une analyse qui joignait l'utile a l'agréable et qui pouvait porter ses fruits, il la prendrais et le trauma lui rappellerais quelle mauvaise idée ça avait été de compter sur un tel effet pour oublier, car il avait déjà décidé de toute façon de rendre cette soirée mémorable, la jeune noble s'approcha de lui, renonçant a sa libertée au même moment où elle enlaçait le "loup", elle semblait si petite et si frèle comparée a lui, quelque chose qui ne fit qu'augmenter son désir et son envie de continuer ses ébats dès que possible avec elle, alors qu'elle passait ses mains autour de sa nuque Don lança.
"Excellent ma chère, je ne doute pas que vous soyez rapidement la pire catin que j'ai jamais élevé dans mon chenil."
Fit il pour tester sa réaction a sa déclaration alors que lui forçait son passage entre ses lèvres pour l'embrasser sans lui demander son avis. Alors qu'il lui volait son baiser il passa ses mains sur ses hanches avec douceur et...Choisit ce moment là pour entrer en elle de toutes ses forces et d'autant qu'il le pouvait...
Tiens...Bizarre.
Se pourrait il que ?
Sans parler pour le moment il commença de puissants va et viens en elle, se souciant guère de la déchirer sous les coups de son imposant membre
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« Je prends ceci pour un oui, en ce cas.. »
Lui répondit-elle en toute simplicité, sans réellement vouloir dire autre chose. C'était écœurant, dégoûtant et ô combien répugnant ; néanmoins, elle n'en faisait rien. Comment réagir à cette répondre d'interrogation? La comtesse devait s'y attendre et s'y était attendue. Il avait toujours le dernier mot, toujours ce qu'il fallait pour rendre sa proie inconfortable. Il était le Don, l'esclavagiste insatisfait. Pourquoi cette insatisfaction? La comtesse semblait le savoir, ou du moins, commencer à le découvrir plus elle était en ses bras, en sa présence...
Alors qu'elle peinait à rester dans ses pensées pour se soustraire, ne serait-ce qu'un instant à la scène ou elle y était un personnage principal, elle sentie ses lèvres venir se faire presser et forcer à rester ainsi. Continuer de jouer, il le fallait..? Pour des raisons inconnues, ou peut être-même ne jouait-elle pas. Peu importe... Ses lèvres se firent donc capturer sans grand mal alors que sa langue alla s'emmêler à celle de l'homme, la caressant avec une douceur qui lui était mère ; bien malgré ce qu'elle sentait s'approcher.
Son corps en entier frissonna sous les mains de l'Esclavagiste alors qu'il vint lui caresser les hanches avec … Douceur? Bon, c'était certain ; ça allait arriver bientôt. Là peut être même. Comment cet homme pouvait-il être doté d'une petite partielle de douceur? Et sa verge força le passage pour entrer entre les jambes de la comtesse toute nouvellement appelée catin. Ses lèvres se défirent un moment pour étouffer un gémissement sans retenue, ni même honte : Elle aimait ça. Ses doigts se pressèrent avec force dans le haut du dos de l'homme alors que ses lèvres se refirent emprisonner contre les siennes. Il fallait avouer néanmoins que ses coups étaient brutaux et que la jeune comtesse n'y était... Pas tout à fait habituée, ce qui lui relâchait parfois des petites grimaces de douleurs alors que ses ongles s'enfonçaient dans la peau de son dos. Une catin? Oui, sans doute l'était-elle. Peut être était-ce même pour cela qu'elle s'était vêtue ainsi et qu'elle se promenait dans un cartier aussi dépravé. Mais peu importait présentement ; elle avait mal, elle avait chaud, elle était … Bien.. Ses hanches se surprirent à suivre le rythme de Don aussitôt, gémissant à quelques reprises entre les lèvres de l'esclavagiste.
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Elle n'était pas vierge. Don était pris entre deux sentiments, le premier était le sentiment de déception qui s'accompagnait de cette découverte, il n'y avait aucun interêt a salir une oie blanche si celle ci avait déjà été salie avant, il esperait qu'il pourrait tordre le cou a la personne qui était passée avant lui car ça le forçait a réevaluer completement la façon dont il allait devoir passer cet entretiens avec Heilayne. Don néanmoins continua a bouger alors que tout ce qu'il arrivait a arracher a Heilayne étaient des gémissements de plaisir et des petites grimaces de douleur. Le second sentiment était bien sur celui du rire qui voulait montrer en fait qu'Heilayne n'était rien de plus qu'une noble sans valeur, peut être avait elle même été chassée de chez elle, et découvrir celà allait lui permettre d'éviter de tomber dans un guet appens trop facile en Ashnard. Nénamoins si elle avait toujours ce pouvoir, alors elle gardait une grande partie de sa valeur, se penchant sur elle alors qu'il libérait ses lèvres Don continua ses mouvements bestiaux tandis qu'il utilisait les hanches d'Heilayne pour s'appuyer, au bout d'un moment il posa sa tête sur son épaule et sussura a son oreille.
"Si vous pensiez peut être échapper a la bassesse et au dégout en vous donnant a un autre avant moi je voudrais vous rappeller que je suis un professionnel: il existe de nombreuses autre façons de perdre sa virginité, comtesse. Ce n'est qu'un début."
Lui lança t'il pour lui infliger un sentiment de peur alors qu'il continuait ses puissant mouvements de bassin pendant encore quelques minutes avant de se retirer soudainement d'elle au moment où Heilayne semblait être sur le point de jouir.
"Si vous voulez que je continue il va falloir que vous me demandiez deux choses."
Lança Don avec un sourire salace alors qu'il voulait l'entendre de sa propre bouche. Si c'était ça qu'il lui reservait c'était encore humiliant mais soutenable...
Ah si ce n'était que ça.
"La première que je désire est que vous reniez votre statut pour ne devenir plus que mon esclave, je veux vous l'entendre dire a voix haute, et je veux également que vous me suppliez de continuer."
Il se faisait prier un peu mais Heilayne avait l'air de prendre bien plus de plaisir que lui alors autant la descendre en flamme et détruire ce qui lui restait de dignité.
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Les mouvements de hanches continuaient encore et toujours à extirper de petits gémissements, tout de même, un brin retenu pour un peu plus de classe. Une catin, il fallait qu'elle réussisse à se convaincre du personnage qu'elle incarnait, bien que ce n'était pas simplement le personnage qui avait du plaisir à cet instant, c'était elle en entier... Les ongles de la comtesse s'enfoncèrent encore un peu plus dans le dos de son hôte alors qu'il la pénétrait de façon plus bestiales, plus fortes. Ses lèvres peinaient à retenir ne serait-ce que la moitié du plaisir qu'elle avait à ce moment, douce folie qu'était-ce? Peut être, ou simple plaisir enivrant.
Cependant, à ses mots, elle eut une légère... Un léger sentiment de peur lui naître dans le ventre. Elle n'était plus vierge, la comtesse s'était servit de cela pour agir à sa guise et paraître moins instable émotionnellement et moins facile à blesser. Néanmoins... Son souffle contre son oreille, tout bas, très bas, intimement bas avait réussit à glisser une douce crainte en son être entier. Son corps commençait néanmoins à se cambrer de plus en plus ; la jouissance à la porte. Ses mouvements suivaient avec plus de précision ceux de l'homme alors qu'elle se collait à lui, se soutenait à lui.
L'arrêt fut néanmoins brutal et la jeune comtesse ouvrit grand les yeux alors qu'elle en demandait encore. Que... Quoi ?! Ses mires ne le quittait plus désormais, il allait lui demander quelque chose d'ignoble, c'était certain. Ce sourire, ce ton, cet arrêt de plaisir qui était près de la faire crier tant elle en avait besoin... Espèce de salaud, aurait-elle du crier à sa demande. Cependant ce fut un soupire d'impuissance qui s'extirpa des lèvres de la demoiselle.
« V..Vous êtes tomber sur la tête..! » Siffla-t-elle hors de ses lèvres alors qu'elle vint soutenir son corps à l'aide de ses bras posés un peu plus à l'arrière d'elle. « Il est hors de question que je le fasse, v.. I..Il est hors de question m'entendez-vous ?! » et la putain était redevenue comtesse.
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Ce n'était pas que pour assouvir son envie sadique, même si c'était en majeure partie pourquoi il avait fait celà, c'était également un test, et Heilayne venait de le louper en beauté, un test pour savoir si elle avait vraiment abandonné son corps a l'esclavagiste, il l'avait percée a jour, elle lui avait montré par cette réponse qu'elle n'était pas encore en son pouvoir, et que donc il allait devoir passer au niveau supérieur dans très peu de temps. Il allait de toute façon le faire, mais la justification de pourquoi il le faisait allait donner l'impression a Heilayne que l'espace d'un instant, elle avait eu le choix, elle avait le choix de ne pas tomber aussi bas et qu'elle l'avait fait, qu'elle l'avait siement choisi en son âme et conscience et que ce qui lui arriverait était de sa faute, que c'était a cause d'elle que la situation avait empiré. Don resta stoique a la déclaration d'Heilayne et il saisit la comtesse par le menton alors qu'il la forçait a regarder ses yeux lubriques.
"Sinon quoi ma chère ? Dois je vous rappeller que vous n'êtes en rien en droit d'exiger quoi que ce soit de moi ? Vous ne devriez pourtant avoir aucune retenue a vous soumettre a votre maître, a lui faire confiance puisqu'il sait ce qui est bon pour vous."
Don relacha le menton et la regarda avec sarcasme tandis qu'il lançait a Heilayne
"Vous m'avez donc menti. Peut être que mon entrainement n'était pas encore assez dur mmmh ? Que décidez vous comtesse, allez vous renier votre sang bleu et supplier pour que je continue a vous faire crier ou bien allez vous continuer a vous mentir ? La vérité, c'est que vous êtes née pour ça, vous prenez bien trop de plaisir et vous savez que ce n'est pas honorable pour une jeune fille du monde. D'ailleurs je ne vous apprend rien n'est ce pas ? Puisque vous vous êtes déjà donnée a un autre que moi avant celà, et pourtant rien ne vous y forçait j'imagine vu la facilité que j'ai a vous contraindre par la force, il serait étonnant que votre amant ne l'aie pas eu si il vous avait pris votre virginité, et puis je le saurais...Alors ? Qu'avez vous a dire pour votre défense ? Vous vous êtes donnée, vous vous êtes souillée, ne me faites pas passer pour le méchant comtesse, c'est vous qui avez trahi vos principes et déshonoré votre sang et votre lignée, moi je n'ai fait que mon travail."
Son visage s'approchait de celui d'Heilayne et lui lança
"Quelle famille payera quoi que ce soit pour récupérer une fille qu'ils ne pourront marier ? Cessez de renier l'évidence : c'est vous qui avez préféré avoir un sexe entre les jambes plutôt qu'une couronne sur la tête. Je n'ai rien a voir avec ça. C'est juste vous qui aimez ça et celà prouve que nous étions destinés a nous rencontrer. Dès le moment où je cesserais de vous faire l'amour vous ne tiendrez plus en place. Reniez et rejoignez moi, c'est votre seule alternative."
Don marqua une pause avant de se coucher langoureusement, laissant a Heilayne tout le loisir de le contempler, lui, et son organe
"Votre réponse ?"